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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 05:10
Jeudi 25 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir

Livre de l'Ecclésiastique 45,1-5.

Il a été aimé de Dieu et des hommes : sa mémoire est en bénédiction.
Dieu lui a donné une gloire semblable à celle des saints, il l'a rendu grand par la terreur qu'il inspira aux ennemis.
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
A cause de sa foi et de sa douceur, il l'a sanctifié et l'a choisi entre tous les hommes.
Il lui a fait entendre sa voix et l'a introduit dans la nuée.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,27-29.

En ce temps-là, Pierre dit à Jésus : Voici que nous avons tout quitté pour vous suivre ; qu'avons-nous donc à attendre ?
Jésus leur dit : " Je vous le dis en vérité, lorsque, au renouvellement, le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m'avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël.
Et quiconque aura quitté maisons, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou enfants, ou champs, à cause de mon nom, il recevra le centuple et aura la vie éternelle en possession. "

"Préparez les chemins au Seigneur"

"Préparez les chemins au Seigneur"

Par Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église .Commentaire sur l'Évangile de Luc, 7, 134 (trad. cf. SC 52, p. 55s)
 

« Vous croyez que je suis venu apporter la paix sur terre ?

Non, vous dis-je, mais la séparation.

Car désormais dans la même maison cinq personnes seront divisées, trois prenant parti contre deux, et deux contre trois. »

Dans presque tous les passages de l’Évangile le sens spirituel joue un rôle important ; mais dans ce passage surtout, pour ne pas être rebuté par la dureté d'une explication simpliste, il faut chercher dans la trame du sens la profondeur spirituelle.

Comment dit-il lui-même :

-« Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix » (Jn 14,27) s'il est venu séparer les pères de leurs fils, les fils de leurs pères, en rompant leurs liens ?

Comment peut-on être appelé « maudit si l'on n'honore pas son père » (Dt 27,16), et fervent si on le délaisse ?


Si nous comprenons que la religion vient en premier lieu et la piété filiale en second, nous comprendrons que cette question s'éclaire ; il faut en effet faire passer l'humain après le divin.

Car si on doit rendre des devoirs aux parents, combien plus au Père des parents, à qui on doit être reconnaissant pour nos parents ?

Il ne dit donc pas qu'il faut renoncer à ceux que nous aimons, mais préférer Dieu à tous.

D'ailleurs on trouve dans un autre livre :

-« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi » (Mt 10,37).

Il t'est interdit non d'aimer tes parents, mais de les préférer à Dieu. Car les relations naturelles sont des bienfaits du Seigneur, et personne ne doit aimer les bienfaits reçus plus que Dieu, qui préserve les bienfaits qu'il donne.

Jeudi 25 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir

Défendre inlassablement la vérité de l'homme loin du pragmatisme et du relativisme.

 

 

Une communauté qui se construit sans respecter la dignité authentique de l'être humain, en oubliant que chaque personne est créée à l'image de Dieu, finit par n'accomplir le bien de personne.

Voilà pourquoi il apparaît toujours plus indispensable que l'Europe se garde d'adopter un comportement pragmatique, aujourd'hui largement diffusé, qui justifie systématiquement le compromis sur les valeurs humaines essentielles, comme si celui-ci était l'inévitable acceptation d'un prétendu moindre mal.

Ce pragmatisme, présenté comme équilibré et réaliste, au fond ne l'est pas, précisément parce qu'il nie la dimension de valeur et d'idéal qui est inhérente à la nature humaine.

De plus, lorsque s'ajoutent à ce pragmatisme des tendances et des courants laïcistes et relativistes, on finit par nier aux chrétiens le droit même d'intervenir en tant que tels dans le débat public ou, tout au moins, on dévalorise leur contribution en les accusant de vouloir sauvegarder des privilèges injustifiés.

A l'époque historique actuelle, et face aux nombreux défis qui la caractérisent, l'Union européenne, pour être le garant valide de l'Etat de droit et le promoteur efficace de valeurs universelles, ne peut manquer de reconnaître avec clarté l'existence certaine d'une nature humaine stable et permanente, source de droits communs à toutes les personnes, y compris celles-là mêmes qui les nient.

Dans ce contexte, il faut sauvegarder le droit à l'objection de conscience, chaque fois que les droits humains fondamentaux sont violés.

Chers amis, je sais combien il est difficile pour les chrétiens de défendre inlassablement cette vérité de l'homme.

Mais ne vous lassez pas et ne vous découragez pas !

Vous savez que vous avez le devoir de contribuer à édifier, avec l'aide de Dieu, une nouvelle Europe, réaliste mais non pas cynique, riche d'idéaux et libre de toute illusion ingénue, inspirée par la vérité éternelle et vivifiante de l'Evangile.

Pour cela, soyez présents de façon active dans le débat public européen, conscients que celui-ci fait désormais partie intégrante du débat national, et unissez à cet engagement une action culturelle efficace.

Ne vous pliez pas à la logique du pouvoir pour lui-même !

Que l'avertissement du Christ soit pour vous un encouragement et un soutien constant : si le sel vient à s'affadir, il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens (cf. Mt 5, 13).

Que le Seigneur rende fécond chacun de vos efforts et qu'il vous aide à reconnaître et à valoriser les éléments positifs présents dans la civilisation actuelle, en dénonçant toutefois avec courage tout ce qui est contraire à la dignité de l'homme.

(Discours de Benoit XVI, Pape de Rome au Congrès de la la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) le 24 mars 2007.)

Pour lire l'ensemble du discours:

http://www.zenit.org/fr/articles/congres-pour-les-50-ans-des-traites-de-rome-discours-de-benoit-xvi

Jeudi 25 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir

Une mère pour toute l’humanité…

… Pour nous, Chrétiens, la Vierge Marie est notre Mère, ainsi que Jésus l’a voulu au moment de sa mort sur la croix, en faisant de sa mère, une mère pour toute l’humanité.

Puis-je dire ici, aujourd’hui, la joie que j’éprouve chaque fois que je rencontre sur le parvis de la Basilique de Fourvière, qui domine la ville de Lyon (France), une famille musulmane venue présenter à Marie un tout petit qui vient de naître, afin de le mettre sous sa protection maternelle et de le confier à son intercession.

Il n’est pas rare que cette famille me demande de bénir cet enfant au nom de Dieu, et je le fais volontiers.

Chrétiens, nous avons le sentiment d’avancer « avec Marie », comme à côté d’une mère dont l’enfant tient la main.

Sur le chemin qui nous tourne vers Dieu, nous la regardons comme celle qui est « la première en chemin », selon l’expression d’un de nos chants.

Nous voyons les merveilles que Dieu accomplit en cette jeune fille, pour elle et avec elle, et nous interrogeons le Seigneur :

-« Pourquoi ne le ferais-tu pas aussi avec tes autres enfants? »

C’est un peu comme si la grâce de cette Mère continuait de se déployer à l'intérieur de la grande famille de l’humanité.

(Cl Ph Barbarin, rencontre Islamo-Chrétienne de Jamhou au Liban)

Saint guillaume, intercédez pour tous ceux et celles qui, par la vie monastique, se sont engagés sur la voie de la pénitence, obtenez leur le saint désir d'une réelle et radicale conversion pour que nous soyons ferments de l’extension  du règne d'amour de vérité et de paix...

Saint guillaume, intercédez pour tous ceux et celles qui, par la vie monastique, se sont engagés sur la voie de la pénitence, obtenez leur le saint désir d'une réelle et radicale conversion pour que nous soyons ferments de l’extension du règne d'amour de vérité et de paix...

Saint Guillaume de Verceil, qui êtes-vous ?
(ou de Montevergine)
Fondateur du monastère de Montevergine
(1085-1142)

Verceil, l'ancienne et fameuse ville du vieux Piémont, servit de berceau à Guillaume. Illustres par la noblesse de leur sang, son père et sa mère étaient encore plus respectables par la sainteté de leur vie.

Guillaume perdit ses parents dès son enfance et vécut sous la conduite d'un de ses parents qui prit grand soin de son éducation.

À quinze ans, le pieux adolescent résolut de mener une vie pénitente et entreprit le pèlerinage de St-Jacques de Compostelle, en Galice, comme on nommait alors l'Espagne.

Il voyageait les pieds nus, revêtu d'un simple habit de pèlerin.

Durant ce long voyage, Guillaume souffrit la faim, la soif, avec toutes sortes d'incommodités.

Son amour de la mortification lui inspira cependant de faire confectionner deux cercles de fer qu'il appliqua sur sa chair nue.

Dieu révéla au jeune pénitent qu'Il l'appelait à la vie solitaire dans laquelle il pratiquerait la vertu avec plus de perfection.

Obéissant à cette céleste inspiration, Guillaume de Verceil quitta son pays afin de trouver moins d'obstacle à son projet.

Il se retira au royaume de Naples, sur une montagne déserte où il pratiqua des abstinences et des austérités presque incroyables.

Guillaume ne jouit pas longtemps de cette douce solitude, car une foule de personnes attirées par sa réputation de sainteté et le désir de recevoir ses instructions, se mirent à le visiter fréquemment.

Plusieurs prêtres séculiers ravis de ses entretiens spirituels le supplièrent de les admettre au nombre de ses disciples.

En l'an 1119, sous le pontificat de Calixte II, Guillaume de Verceil commença donc l'établissement de la Congrégation, dite du Mont-Vierge.

Animés par les ardentes exhortations de leur saint fondateur, les nouveaux religieux embrassèrent la pratique de la vertu avec une ferveur indescriptible.

Vivant dans une parfaite concorde, ils avançaient à grands pas dans le chemin de la perfection, lorsque le démon excita en eux un esprit de murmure contre Guillaume, à cause de l'austérité des Règles qu'il leur prescrivait.

Comme l'esprit de critique et de rébellion animait de plus en plus ses religieux, le Saint jugea que sa présence leur devenait plutôt désavantageuse qu'utile et décida de se retirer.

Après avoir quitté le Mont-Vierge, Guillaume fonda plusieurs monastères tant d'hommes que de femmes, en divers endroits du royaume de Naples.

Ainsi, la sourde persécution fomentée contre le saint fondateur, servit à étendre davantage le nouvel Ordre qu'il avait institué.

Le but de son institut consistait principalement et avant tout, dans l'exercice d'une vie pénitente et mortifiée.

C'est pourquoi il interdit à ses enfants spirituels l'usage du vin, de la viande et de toutes sortes de laitage.

Il ordonna aussi que ses religieux mangent des herbes crues avec un peu de pain pendant trois jours de la semaine.

Roger Ier, roi de Naples, désirait vivement s'entretenir avec Guillaume de Verceil ; il le fit donc venir à sa cour.

Sa conversation tout angélique l'édifia tellement qu'il ordonna de bâtir un couvent de son Ordre à Salerne, juste en face de son palais, afin de pouvoir jouir plus souvent de ses célestes entretiens et de ses sages avis.

Guillaume profita de son influence pour porter le roi à la pratique de la vertu et lui rappeler ses importants devoirs.

Il exhortait les grands seigneurs de la même façon, tâchant de leur inspirer l'horreur du péché et l'amour de la piété.

Comme la dévotion trouve des ennemis partout, quelques courtisans persuadèrent le roi Roger d'éprouver la vertu du Saint, qui n'était selon eux, que pure hypocrisie.

On chargea une courtisane de le solliciter au mal et de le faire tomber dans le péché.

Saint Guillaume feignit d'abord d'acquiescer à ses honteuses propositions et la pria de revenir vers le soir.

La courtisane se félicitait de sa réussite, mais lorsqu'elle retourna chez le Saint, elle resta fort perplexe en le voyant se coucher sur un lit de charbons ardents tout en l'invitant à faire de même.

Ce prodige bouleversa tellement cette misérable femme, que fondant en larmes, elle demanda pardon au serviteur de Dieu en se prosternant jusqu'à terre.

De pécheresse, elle devint abbesse d'un couvent de religieuses fondée par Guillaume, à Venosa.

Elle est connue sous le nom de la bienheureuse Agnès de Venosa.

Guillaume de Verceil apprit par révélation qu'il irait bientôt recevoir la récompense de ses travaux.

Il en avertit le roi et lui recommanda la pratique des instructions données. Pour mieux se préparer à son prochain départ pour le ciel, il se retira au monastère de Guglieto.

Lorsque l'heureux jour arriva, Guillaume se fit transporter à l'église, et là, couché sur la terre nue, il exhorta ses religieux à la persévérance et rendit paisiblement son âme à Dieu.

Son corps fut inhumé dans l'église où il exhala son dernier soupir. Depuis ce temps, cette église a changé son nom de St-Sauveur, pour celui de St-Guillaume.

 



(Bollandistes, Paris, 1874, tome VII, p. 358-361)

 

Jeudi 25 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21-29.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement,
car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.

Jeudi 25 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir

Par Philoxène de Mabboug (?-v. 523), évêque Syriaque-orthodoxe en Syrie . Homélie 1, 4-8 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 103, cf SC 44, 27-31)
 

"Eveille-toi, ô toi qui dors"

 

« Tout homme qui écoute ce que je dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. »

Il faut donc, selon ce que dit notre Maître, que nous nous appliquions non seulement à écouter la parole de Dieu, mais encore à y conformer notre vie...

L'écoute de la loi est une bonne chose, car elle nous incite aux actions vertueuses.

Nous avons raison de lire et de méditer les Écritures, car c'est ainsi que nous purifions le fond de notre âme des pensées mauvaises.


Mais lire, écouter et méditer assidûment la parole de Dieu sans la mettre en pratique, est une faute que l'Esprit de Dieu a condamnée à l'avance...

Il a même interdit à celui qui se trouve dans de telles dispositions de prendre le livre saint dans ses mains.

A l'impie, Dieu déclare :

-« Qu'as-tu à réciter mes lois, à garder mon alliance à la bouche, toi qui n'aimes pas les reproches et rejettes loin de toi mes paroles ? » (Ps 49,16-17)...

Celui qui lit assidûment les Écritures sans les mettre en pratique trouve son accusation dans sa lecture ; il mérite une condamnation d'autant plus grave qu'il méprise et dédaigne chaque jour ce qu'il entend chaque jour.

Il est comme un mort, un cadavre sans âme. Des milliers de trompettes et de cors peuvent bien sonner aux oreilles d'un mort, il ne les entendra pas.

De même, l'âme qui est morte dans le péché, le cœur qui a perdu le souvenir de Dieu, n'entend pas le son ni les cris des paroles divines, et la trompette de la parole spirituelle ne l'impressionne pas ; cette âme est plongée dans le sommeil de la mort...


Il faut donc que le disciple de Dieu porte ancré dans son âme le souvenir de son Maître, Jésus Christ, et qu'il pense à lui jour et nuit.


 

Jeudi 25 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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