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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 08:56
Lundi 17 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Chers amis. Aloho m'barekh.

Vous aurez probablement compris à quoi sont dues les perturbations de ces dernières semaines à vous envoyer cette livraison quasiment quotidienne des "Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir"...

Nous étions extrêmement occupés avec les "Vacances familiales" organisées depuis de nombreuses années pour nos familles dîtes "démunies". Ce furent, pour les enfants et leurs parents, d'intenses moments de bonheur. Pour nous aussi qui les accompagnions, c'était beaucoup de bonheur de les voir si heureux.

(Lorsque j'aurai tous les éléments photographiques, je tâcherai de vous les partager.)

Au retour, ce fut la préparation et la célébration de la Dormition-Assomption de Notre-Dame. Nombreux furent les participants à la Quadisha Qurbana (Ste Messe) et la Procession Mariale. Nous avions le bonheur de recevoir en l'Eglise, par Chrismation, notre cher Jérémy qui, précédemment fut baptisé dans l'Eglise Romaine-catholique.

Hier, dimanche 16, nous étions moins nombreux, certes. Mais tout de même, c'était une belle participation ! D'autant que nous conférions le Sacrement du Baptême à deux enfants: notre chère Chloé-Eulalie (Une petite Franco-Congolaise) et notre chère Jade-Dorothée (Une petite Franco-Camerounaise).

Comme vous le savez bien, vous n'avez pas quitté mon cœur sacerdotal et étiez, vous et vos soucis, dans mes pensées priantes.

Je vous donne maintenant rendez-vous pour certains

*le 28 Aout, ou pour

*une retraite de délivrance et de guérison intérieure les 28, 29 et 30 Août, ou pour

*le Stage d'Iconographie Copte du 29 Aout au 6 Septembre, ou pour

*le Pèlerinage de rentrée scolaire à Notre-Dame de Miséricorde le dimanche 6 Septembre

Pour la seconde fois, je me permets de recommander à vos prières fraternelles mon prochain voyage au Kérala auprès de notre Eglise-mère Orthodoxe Malankare (Eglise Syrienne Orthodoxe de l'Indes / Catholicosat de l'Est) du 8 au 16 Septembre.

Encore tout illuminé par les grâces de ces derniers jours, tournons-nous vers Notre-Dame:

"Nous nous approchons de vous, notre Reine, Mère de

Dieu et Vierge ; nous tournons nos âmes vers l'espérance

que vous êtes pour nous.

Nous voulons vous honorer par « des psaumes, des hymnes, 

des cantiques inspirés » (Ep 5,19).

En honorant la Servante, nous disons notre attachement à notre propre Maître commun.

Jetez vos yeux sur nous, ô Reine, Mère de notre bon Souverain ; guidez notre route jusqu'au port sans orages du bon désir de Dieu."(Saint Jean de Damas)

 

Avec Elle et St Isaac, ne perdons jamais de vue que

 

"L'âme qui aime Dieu a son repos en Dieu et seulement en Dieu."

que "tous les chemins empruntés par les hommes en ce monde ne leur apportent jamais la paix, tant qu'ils ne se sont pas décidés à fonder leur espérance en Dieu". (Saint Isaac le Syrien, homélie 56,89)

 

Continuons le chemin ensemble ! Avec Marie, derrière la Croix et sanctifiés par l'Esprit de lumière et d'Amour, nous retournons au Père Source de tous les biens !...

Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.

 

+Mor Philipose-Mariam

 

 

Lundi 17 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Livre de l'Ecclésiastique 31,8-11.

Heureux l'homme qui sera trouvé sans tache ; qui n'a pas couru après l'or, ni espéré dans l'argent et les trésors !
Qui est-il, pour que nous le proclamions heureux ? Car il a fait une chose merveilleuse parmi son peuple.
Quel est celui qui a été éprouvé à ce sujet et trouvé sans reproche ? Que cette épreuve lui soit un sujet de gloire ! Qui a pu violer la loi et ne l'a pas violée, faire le mal et ne l'a pas fait ?
Sa fortune sera affermie, et l'assemblée publiera ses bienfaits.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,35-40.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez les reins ceints et vos lampes allumées !
Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, afin que, lorsqu'il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt.
Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir.
Et si c'est à la deuxième ou à la troisième veille qu'il arrive et les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. "

L'Église Orthodoxe surpasse tous les autres groupes Chrétiens par la richesse de sa Tradition. Les Protestants ne veulent qu'adhérer à la Sainte Écriture. Mais même la sainte Écriture ne sait pas être interprétée sans la Tradition. L'Apôtre Paul lui-même commande : "Ainsi donc, frères, demeurez fermes; gardez les traditions que vous avez reçues de nous, soit oralement, soit par écrit" (2 Thessaloniciens 2,15). La tradition du prince Abgar, sans aucun doute, est une tradition apostolique, quand bien même les Apôtres ne le mentionnent pas dans leurs écrits. L'Apôtre Thaddée n'a rien écrit du tout, et alors, selon la pensée protestante, il n'a rien dit et n'a rien enseigné aux fidèles. Alors en quoi était-il un Apôtre du Christ? Saint Jean Damascène mentionne la tradition du prince Abgar dans sa défense de la vénération des Icônes. Qu'elle est puissante et touchante, la lettre d'Abgar au Christ. Et puisqu'il écrivait qu'il avait entendu auparavant parler de Sa puissance miraculeuse, qu'Il guérissait les malades, et puisqu'il L'implorait de venir le voir et de le guérir, Abgar rajoute : "J'ai aussi entendu dire que les Juifs Te haïssaient et qu'ils préparaient quelque chose de mal contre Toi. J'ai une ville, pas grande, mais belle, et pleine de tout ce qui est bon : vient chez moi et vit avec moi dans ma ville, qui a de quoi nous fournir à nous deux en suffisance." Voilà ce qu'écrivait un prince païen pendant que les princes de Jérusalem préparaient la mise à mort du Seigneur, de Celui Qui aime l'humanité.  Saint Nicolas Velimirovitch, évêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des persécutions communistes, auteur du Sanctoral "Prologue d'Ochrid".

L'Église Orthodoxe surpasse tous les autres groupes Chrétiens par la richesse de sa Tradition. Les Protestants ne veulent qu'adhérer à la Sainte Écriture. Mais même la sainte Écriture ne sait pas être interprétée sans la Tradition. L'Apôtre Paul lui-même commande : "Ainsi donc, frères, demeurez fermes; gardez les traditions que vous avez reçues de nous, soit oralement, soit par écrit" (2 Thessaloniciens 2,15). La tradition du prince Abgar, sans aucun doute, est une tradition apostolique, quand bien même les Apôtres ne le mentionnent pas dans leurs écrits. L'Apôtre Thaddée n'a rien écrit du tout, et alors, selon la pensée protestante, il n'a rien dit et n'a rien enseigné aux fidèles. Alors en quoi était-il un Apôtre du Christ? Saint Jean Damascène mentionne la tradition du prince Abgar dans sa défense de la vénération des Icônes. Qu'elle est puissante et touchante, la lettre d'Abgar au Christ. Et puisqu'il écrivait qu'il avait entendu auparavant parler de Sa puissance miraculeuse, qu'Il guérissait les malades, et puisqu'il L'implorait de venir le voir et de le guérir, Abgar rajoute : "J'ai aussi entendu dire que les Juifs Te haïssaient et qu'ils préparaient quelque chose de mal contre Toi. J'ai une ville, pas grande, mais belle, et pleine de tout ce qui est bon : vient chez moi et vit avec moi dans ma ville, qui a de quoi nous fournir à nous deux en suffisance." Voilà ce qu'écrivait un prince païen pendant que les princes de Jérusalem préparaient la mise à mort du Seigneur, de Celui Qui aime l'humanité. Saint Nicolas Velimirovitch, évêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des persécutions communistes, auteur du Sanctoral "Prologue d'Ochrid".


Par Saint Sévère d'Antioche

(v. 465-538), Patriarche Syro-Orthodoxe d'Antioche . Homélie 89 (trad. de Lubac, Catholicisme, Le Cerf 1947 rev.) 

 

« Il est descendu du ciel »

 

      « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. »

Le Christ n'a pas dit « quelqu'un descendait » mais « un homme descendait », car le passage concerne toute l'humanité.

Celle-ci, par suite de la faute d'Adam, a quitté le séjour élevé, calme, sans souffrance et merveilleux du paradis, nommé à bon droit Jérusalem - nom qui signifie « la Paix de Dieu » - et est descendu vers Jéricho, pays creux et bas, où la chaleur est étouffante.

Jéricho, c'est la vie fiévreuse de ce monde, vie qui sépare de Dieu.

Une fois donc que l'humanité s'est détournée du bon chemin vers cette vie, la troupe des démons sauvages vient l'attaquer à la manière d'une bande de brigands.

Ils la dépouillent des vêtements de la perfection, ils ne lui laissent aucune trace de la force d'âme, ni de la pureté, ni de la justice, ni de la prudence, ni de rien de ce qui caractérise l'image divine (Gn 1,26), mais la frappant ainsi par les coups répétés des divers péchés, ils l'abattent et la laissent enfin à demi morte. 


      La Loi donnée par Moïse a passé, mais elle a manqué de force, elle n'a pas conduit l'humanité à une guérison complète, elle n'a pas relevé celle qui gisait.

Car la Loi offrait des sacrifices et des offrandes « qui ne pouvaient pas rendre parfaits, sous le rapport de la conscience, ceux qui pratiquaient ce culte » parce que « le sang des taureaux et des boucs était impuissant à ôter les péchés » (He 10,1.4). 


      Enfin un Samaritain vint à passer.

Le Christ se donne exprès le nom de Samaritain. Car c'est lui-même qui est venu, accomplissant le dessein de la Loi et faisant voir par ses œuvres « qui est le prochain » et qu'est-ce que « aimer les autres comme soi-même ».

 

Cessez de souiller votre chair avec des actes honteux, et polluer votre âme avec des pensées mauvaises. Alors la paix de Dieu descendra sur vous et vous apportera l'amour. † Saint Maxime le Confesseur

Cessez de souiller votre chair avec des actes honteux, et polluer votre âme avec des pensées mauvaises. Alors la paix de Dieu descendra sur vous et vous apportera l'amour. † Saint Maxime le Confesseur

 

SAINT JOACHIM 
Père de la très Sainte Vierge Marie

        Joachim, de la tribu de Juda et de l'antique famille de David, était pasteur de brebis à Nazareth. Stolan, père de sainte Anne, lui donna sa pieuse fille en mariage. Les deux époux vécurent dans la crainte du Seigneur et dans la pratique des bonnes œuvres. Ils firent trois parts de leurs biens : l'une était destinée au temple et aux ministres de la religion ; ils répandaient la seconde dans le sein des pauvres ; la dernière servait aux besoins de la famille.

        Cependant le bonheur n'était pas dans ce ménage : l'épouse de Joachim était stérile. Depuis vingt ans ils priaient Dieu de les délivrer d'un tel opprobre, lorsqu'ils se rendirent, suivant leur coutume, à la ville sainte pour la fête des Tabernacles. Les enfants d'Israël y venaient offrir des sacrifices au Seigneur, et le grand-prêtre Ruben immolait leurs victimes. Joachim se présenta à son tour. Il portait un agneau ; Anne le suivait, la tête voilée, le cœur plein de soupirs et de larmes. Le grand-prêtre, en les apercevant monter les degrés du temple, n'eut pour eux que des paroles de mépris et de reproche : « Vous est-il permis, leur dit-il, de présenter votre offrande au Seigneur, vous qu'Il n'a pas jugés dignes d'avoir une postérité ? Ne savez-vous pas qu'en Israël l'époux qui n'a pas la gloire d'être père est maudit de Dieu ? » Et en présence du peuple il repoussa leur offrande.

        Joachim ne voulut point revenir à Nazareth avec les témoins de son opprobre. Leur présence eût augmenté sa douleur. Anne retourna seule dans sa demeure. Pour lui, il se retira dans une campagne voisine de Jérusalem, où des bergers gardaient ses troupeaux. Le calme silencieux de la vie pastorale, le spectacle touchant de la nature, apportèrent quelque soulagement à la blessure de son cœur. Qui n'a jamais senti que la solitude le rapproche de Dieu ?

        Un jour qu'il se trouvait seul dans les champs, l'Ange Gabriel se tint debout devant lui. Joachim se prosterna, tremblant de peur : « Ne crains pas, dit le messager céleste, je suis l'Ange du Seigneur, et c'est Dieu Lui-même qui m'envoie. Il a prêté l'oreille à ta prière, tes aumônes sont montées en Sa présence. Anne, ton épouse, mettra au monde une fille ; vous la nommerez Marie et vous la consacrerez à Dieu dans le temps ; le Saint-Esprit habitera dans son âme dès le sein de sa mère et Il opérera en elle de grandes choses." Après ces mots, l'Ange disparut.

        Joachim vit bientôt se réaliser la prédiction de l'Archange. De son côté, il fut fidèle aux ordres du Seigneur : sa fille reçut le nom de Marie, et, à trois ans, il la confia aux pieuses femmes qui élevaient dans le temple de Jérusalem les jeunes filles consacrées au Seigneur. Elle y vivait depuis huit ans sous le regard de Dieu lorsque Joachim mourut chargé de mérites et de vertus. Anne, son épouse, le fit ensevelir dans la vallée de Josaphat, non loin du jardin de Gethsémani, où elle devait le rejoindre un an plus tard.



D'après Abbé Pradier, La Vie des Saints pour tous les jours de l'année

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, présidera le 8 septembre prochain à Paris une conférence internationale sur les victimes de violences ethniques et religieuses au Moyen-Orient: yazidis, Shabaks, mandéens et chrétiens, qui subissent de plein fouet la progression des djihadistes.
Il y a six mois déjà, le Quai d’Orsay avait provoqué une réunion du Conseil de sécurité pour sensibiliser la communauté internationale au sort des minorités depuis l’arrivée de l’Etat islamique en Syrie et en Irak. Près de 60 États seront représentés, dont les États-Unis, la Russie, l'Irak, l'Arabie saoudite ou la Turquie, ainsi que plusieurs organisations internationales, au premier rang desquelles l'ONU et ses différentes agences.

Trois volets

La conférence sera coprésidée par le ministre des Affaires étrangères jordanien. Elle s'articulera autour de trois volets : le premier, humanitaire, concerne l'aide d'urgence à apporter aux déplacés. L'objectif étant à terme de leur permettre de retourner chez eux, dans des conditions matérielles et sécuritaires satisfaisantes. Le second volet, pénal, vise à engager des poursuites contre les auteurs de persécutions. Le troisième volet, politique, engagera les parties sur la promotion du respect du pluralisme ethnique et religieux, surtout en Irak où de plus en plus de voix s'élèvent pour réformer la Constitution, jugée trop sectaire. La question militaire, en revanche, ne sera pas à l'ordre du jour. À l'issue de cette conférence, un «plan de Paris» sera adopté, à charge pour chacun des États participants de le mettre en œuvre.

Des pistes humanitaires

La France explore par ailleurs plusieurs pistes pour renouveler son aide humanitaire. Outre le déblocage d'une nouvelle aide financière, l'un des projets les plus aboutis concerne la réhabilitation du camp de réfugiés de Bardarash, ville kurde située à mi-chemin entre Erbil et Dohuk, dans le nord de l'Irak. Dans ce camp de plus de 7 000 personnes, plus de la moitié des déplacés ont moins de 16 ans. L'accès de ces enfants à l'éducation est considéré comme prioritaire. Le Quai d'Orsay projette d'y faire construire deux écoles - primaire et secondaire - qui pourront accueillir tous ces jeunes. D'autres programmes sont étudiés dans ce camp, comme la construction d'un espace communautaire et d'un terrain de jeux. Paris projette également d'équiper un centre de santé, d'assurer son approvisionnement en médicaments, d'acheter une à deux ambulances. Ces installations seraient alimentées en énergie par panneaux solaires, afin de limiter la charge sur le réseau existant.

 

sources: RADIO VATICAN
Lundi 17 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Ni Dieu, ni maître

Livre d'Osée 2,16-22

Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l'entraîner jusqu'au désert, et je lui parlerai cœur à cœur.

« Je lui parlerai cœur à cœur »

Ni Dieu, ni maître
Ni Dieu, ni maître ! Je pars au désert, loin de celui que j’aimais. Il m’a déçu, il m’a trompé. Impossible qu’Il soit, ce Dieu qu’on dit d’amour : Regardez alentour, l’injustice est partout, le scandale déborde. On tue sans rémission. Pour Dieu on assassine. Dans ma vie, rien de mieux. Des prières sans réponses, des luttes inlassables contre des maux incessants. Je suis las de me battre sans personne pour m’aider. Je vais fuir au désert, pour mettre sous mes yeux l’atroce aridité, la solitude extrême où seul je me perds. Drapé dans mon orgueil, là-bas, à pleine gorge, je crierai sans relâche, je viderai ma haine, je proférerai les noms les plus blasphématoires sans crainte que jamais nul écho ne revienne.

Je regarde alentour, mes larmes ont tout lavé : le ciel, les oiseaux. Les bêtes vont et viennent, et la lumière pure qui réchauffe le monde. Je commence à comprendre. La laideur est en moi. Mon œil trop souillé ne pouvait pas bien voir. Mes lèvres profanées par des grimaces immondes, avaient perdu les mots qui gagnent la sagesse. Mon cri est sans écho. Mais lève une autre plainte. C’est un chant, ou des pleurs. C’est ma soif d’être aimé. C’est Jésus, qui pour moi se bat seul, au désert, contre mes tentations, ces démons relâchés par mes cris de vengeance. Et lorsqu’il foule au pied le dernier adversaire, alors il me regarde, et me voilà aimé. « Tu ne voulais plus Dieu, je serai donc ton frère. Toi qui fuyais ton maître, reçois-moi en ami. »(Source:"Signe dans la Bible")

Lundi 17 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 210, 5 

« Ayez les reins ceints et vos lampes allumées ! »

 

Que « nos reins soient ceints et nos lampes allumées » ; soyons comme « des serviteurs qui attendent que leur maître revienne des noces » (Lc 12,35).

Ne soyons pas comme ces impies qui disent : « Mangeons et buvons, car nous mourrons demain » (1Co 15,32).

Plus le jour de notre mort est incertain, plus les épreuves de cette vie sont douloureuses ; et plus aussi nous devons jeûner et prier, car effectivement, nous mourrons demain.

« Encore un peu de temps, disait le Seigneur à ses disciples, et vous ne me verrez plus, et encore un peu de temps et vous me verrez » (Jn 16,16).

Maintenant, c'est l'heure dont il a dit : « Vous serez dans la tristesse, mais le monde sera dans la joie » (v. 20) ; c'est le temps de cette vie remplie d'épreuves, où nous voyageons loin de lui.

« Mais, ajoute-t-il, je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous enlèvera votre joie » (v. 22). 

Dès maintenant l'espérance que nous donne ainsi celui qui est fidèle dans ses promesses ne nous laisse pas sans quelque joie, jusqu'à ce que nous soyons comblés de la joie surabondante du jour où « nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est » (1Jn 3,2), et où « personne ne pourra nous enlever cette joie ».

« Une femme qui enfante, dit notre Seigneur, est dans la peine parce que son heure est venue.

Mais quand l'enfant est né, elle éprouve une grande joie parce qu'un être humain est né dans le monde » (Jn 16,21).

C'est cette joie que personne ne pourra nous enlever et dont nous serons comblés lorsque nous passerons de la conception présente de la foi à la lumière éternelle. 

Lundi 17 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Tous les soirs, les Protestants pouvaient-ils voir les troupes chanter Ave Maria et cantiques à la lueur des torches...

Au début du règne de Louis XIII (1601-1643, roi de France), le protestantisme menaçait le royaume.

Car après les guerres de religion et l’Édit de Nantes, la puissance protestante était devenue un État dans l'État.

Le roi chercha à réduire le port de La Rochelle (sur la côte atlantique de la France) devenu une place forte soutenue par l'Angleterre.

Pour vaincre la résistance de La Rochelle, sur demande du roi, le rosaire fut récité devant toute la Cour par le couvent dominicain du faubourg Saint Honoré à Paris.

Puis le roi demanda aux Dominicains d'instruire l'armée et à cet effet 15 000 chapelets furent distribués aux soldats…

Aussi tous les soirs, les Protestants pouvaient-ils voir les troupes chanter Ave Maria et cantiques à la lueur des torches, portant une statue de Notre-Dame tout autour de la ville, laquelle tomba le 1er novembre 1628.

En remerciement, Louis XIII fit construire l'église de Notre Dame des Victoires à Paris et consacra le royaume de France à Notre Dame le 10 février 1638.

Rassemblement pour une "nouvelle solidarité" à Taizé

Du 9 au 16 août, les 18-35 ans étaient invités, autant que possible, à venir à Taizé pour fêter les 100 ans de la naissance de frère Roger, le fondateur de la Communauté de Taizé.

taizé

 

Cette semaine aura aussi été l’aboutissement de trois années dédiées à la recherche d’une «  nouvelle solidarité  ». Marie, 26 ans, a été permanente à Taizé pendant 9 mois.
L’année 2015 est une année importante pour la communauté de Taizé. En effet, 100 ans auparavant naissait dans une famille suisse Roger Schutz. Sa famille, protestante, était particulièrement ouverte aux autres : à ceux des autres églises, aux étrangers, aux souffrants.

L’histoire de Taizé

Vingt-cinq ans plus tard, Roger veut vivre en solidarité avec ceux qui souffrent de la Seconde Guerre Mondiale. Il vient s’installer à proximité de la ligne de démarcation française, dans le petit village bourguignon de Taizé. Là, il commence à accueillir des réfugiés et « cherche à comprendre l’autre plutôt qu’à être compris ».
D’autres hommes, partageant le même désir de vivre en communauté, comme une parabole de la paix et de l’unité auxquelles appelle l’évangile, s’engagent avec lui, à présent nommé frère Roger.

Dans les années qui suivent, la communauté s’agrandit, accueillant des frères de différents pays du monde entier et de différentes dénominations chrétiennes. Le message de paix, d’espérance et d’unité, formulé simplement et vécu sincèrement, touche les jeunes qui viennent de plus en plus nombreux et qui découvrent -ou redécouvrent – à travers les chants méditatifs et le silence une relation personnelle avec Dieu.
Enfin, le dernier anniversaire notable de cette année 2015 est celui de la mort du fondateur de la communauté. Le 16 août, cela fera 10 ans qu’est décédé frère Roger.


Pour une « nouvelle solidarité »

Cette année 2015 a été placée sous le thème de la nouvelle solidarité. Si tous les jeunes qui sont venus à Taizé ou aux rencontres européennes ces trois dernières années ont pu réfléchir et partager à propos de ce thème, il a été proposé cette année de vivre concrètement la solidarité. Lire la suite en cliquant ici

Lundi 17 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,16-22.

En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. »
Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? »
Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

Lundi 17 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Grégoire le Grand

(v. 540-604), pape et docteur de l'Église . Homélies sur l’Évangile, n°5 ; PL 76, 1093 
 

« Tu auras un trésor dans les cieux »

 

      Que personne, lorsqu'il voit certains quitter de grands biens, ne se dise :

« Je voudrais bien imiter ceux qui se détachent ainsi du monde, mais qu'est-ce que je peux abandonner ?

Je ne possède rien. »

Vous abandonnez beaucoup, mes frères, lorsque vous renoncez aux désirs de ce monde.

En effet, nos biens extérieurs, si petits soient-ils, suffisent aux yeux du Seigneur.

C'est le cœur qu'il regarde, et non la fortune ; il ne regarde pas combien nous lui sacrifions, mais combien d'amour nous incite à faire notre sacrifice…

Le Royaume de Dieu n'a pas de prix, et cependant il te coûte exactement ce que tu as...

Il a coûté à Pierre et à André l'abandon de leur barque et de leurs filets ; il a coûté à la veuve deux piécettes d'argent (Lc 21,2) ; il a coûté à quelqu'un d'autre un verre d'eau fraîche (Mt 10,42).

Le Royaume de Dieu, avons-nous dit, te coûte ce que tu as. Voyez donc, mes frères, quoi de plus facile à acquérir et quoi de plus précieux à posséder ? 


      Mais peut-être que tu n'as même pas un verre d'eau fraîche à offrir au pauvre qui en a besoin ?

Même dans ce cas la Parole de Dieu nous apaise… :

« Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté » (Lc 2,14).

En effet, aux yeux de Dieu, la main n'est jamais vide de présents si le fond du cœur est rempli de bonne volonté…

Même si je n'ai rien d'extérieur à t'offrir, mon Dieu, je trouve cependant en moi-même ce que je déposerai sur l'autel à ta louange… :

tu te plais aux offrandes du cœur (Ps 55,13).



 

Lundi 17 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque

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