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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 09:48

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Zahari Zograf, L'Archange Gabriel  1847-1849, Fresque, Porche d'entrée ouest, Monastère de Troyan:

Le 29, en notre Monastère, ce sera la mémoire mensuelle de Saint Michel Archange (Patron secondaire de la France), je vous invite, chers amis à vous joindre à nous dans une ultime neuvaine de prière pour notre pays qui commence précisément ce 29 Avril sous l'impulsion de "Neuvaine pour la France" alors que, fasse au dilemme d'un choix difficile, chacun sera appelé le dimanche 7 Mai (Jour du Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde et aux Saints du Kérala) à se décider en conscience pour celui ou celle des deux candidats dont le programme sera le plus compatible ou le moins incompatible avec la loi naturelle, la morale évangélique et le "bien commun".

Les français ont voté pour le premier tour des présidentielles.
Veulent t-ils le changement ?

S'ils ne se mobilisent pas d'urgence, ils livreront durablement pieds et mains liés le pays au pouvoir de la finance toute puissante. . .

Que faire maintenant ?

Nous avons bien besoin, entre ces deux tours des élections, de l'intercession de ces frères aînés qui ont suivis le Christ.

Puissent t-ils nous obtenir lumière et force du Saint Esprit pour que, en fonction de ce choix du dimanche 23 Avril, nous allions désormais vers celui ou celle qui soit consacrera notre assujettissement, soit, en fonction des haines anti-françaises et de l'esprit de division qu'attisent les forces qui travaillent à l'asservissement du Pays, risque de hâter toutes sortes de troubles sociaux propres à empêcher le redressement du Pays que, pourtant, tous et chacun ici appellent de leurs vœux.

Avec Saint Thomas dont nous lisions l'Evangile dimanche dernier, nous nous jetons implorants aux pieds du Christ Ressuscité et lui disons :

-"Mon Seigneur et mon Dieu "!
-Jésus Miséricordieux, j'ai confiance en Vous !

Envoyez sur nous l'Esprit qui procède du Père, Esprit de lumière et de force pour qu'après avoir effectué le seul choix possible en conscience, chacun soit éclairé et fortifié pour aller de l'avant avec confiance sans céder aux manipulations extérieures qui tâcherons d'entraver notre marche vers un renouveau cohérent avec nos racines "judéo Chrétiennes", les racines de l'Europe et de la France Chrétiennes. .

Nous sommes devant un dilemme.

Pour ceux qui ne veulent pas laisser le Pays aux forces d'un mondialisme satanique, il n'y a guère de choix ; un choix courageux, un pari confiant sur l'avenir malgré nos réticences, sans céder aux peurs attisées , un choix cohérent à l'orthodoxie de la Foi et qui serve l'unité catholique de l'Église du Christ, nous souvenant que quoique fassent les hommes, quelles que soient leurs gesticulations et leurs errances et à travers les régimes qu'ils se choisissent, le Christ reste notre Roi.

« Je suis convaincu - Affirmait le Pape de Rome Benoit XVI devant l'assemblée de ses frères évêques de France le 14 Sept 2008- que les Nations ne doivent jamais accepter de voir disparaître ce qui fait leur identité propre.

Dans une famille, les différents membres ont beau avoir le même père et la même mère, ils ne sont pas des individus indifférenciés, mais bien des personnes avec leur propre singularité.

Il en va de même pour les pays, qui doivent veiller à préserver et développer leur culture propre, sans jamais la laisser absorber par d’autres ou se noyer dans une terne uniformité. »

Le 7 mai, il y aura bien plus en jeu que l’élection de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron, qui dans un contexte mondialisé ne fera que retarder ou accélérer les choses annoncées par le Seigneur. Ce qui est vraiment en jeu dans cette élection, c’est l’intégrité spirituelle de chaque chrétien.

En ces temps troublés, implorer l'intercession de nos frères aînés les Saints est plus que nécessaire, des Saints qui ont apportés la lumière de l’Évangile de l'Orient jusqu'à l'Occident, des Saints qui, par l’Évangile traduit en actes, ont porté à leur efflorescence les cultures et les civilisations .

Prions, prions, prions ; ne cédons pas à la peur qui vient du Diviseur, avançons à la suite du Christ notre Sauveur et Roi, à la suite des saints qui ont fait la France !

Par ailleurs, chers amis, il ne vous a pas échappé que François, le

Pape de Rome, effectue une visite en Egypte .

 

Cette visite  est importante en plusieurs aspects alors que nous

traversons une période troublée et agitée. Parmi ces aspects ,il

est celui du dialogue fraternel entre deux Eglises Apostoliques

et, ensuite, le dialogue inter-religieux. 


C'est pourquoi nous avons préparé cette visite, humblement, de

notre place, par la prière.


L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone, en France, en Afrique et

ses autres missions s'unit dans la prière à cette visite du Pape

de Rome au Pape d'Alexandrie de la Confession de St Marc,

réconfort pour cette Eglise meurtrie, cette Église Martyre,

honneur de la Catholicité unie dans l'' Orthodoxie de la Foi et

de la Grâce du Saint Esprit. 


Nous rendons grâces à Dieu pour la signature de cet accord,

espérant qu'il ne restera pas "lettre morte" comme celui qui fut

prédemment signé entre leurs Saintetés Shenouda et Paul VI.


Notre Monastère Syriaque étant un Centre de Prières pour

l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage

Chrétien et la paix du monde, nous continuerons de porter dans

la prière le retentissement dans les faits de cet accord

important.

 

Nous prions nos Saints Martyrs Syriaques, Coptes qui, avec les

autres Chrétiens sont témoins du Christ Roi des Martyrs pour

que la décision du Peuple Français lors des prochaines élections

soit digne de leurs sacrifices comme de ceux de nos Grands-

parents et parents qui se sont sacrifiés pour que la France reste

debout et que l'Europe Chrétienne garantisse la Paix.

 

Votre fidèlement et fraternellement dévoué en Notre Seigneur.

Aloho m'barekh ! (Dieu vous bénisse )!

 

+Mor Philipose,métropolite.Brévilly ce 28.IV.17

Nikolaj Roerich (1874 – 1947) - Archangel:

Aucun texte alternatif disponible.

Les photos sont celles d'Aire Sur l'Adour où se trouve le Sanctuaire et la Fontaine de Sainte Quiterie.

Qui est Sainte Quitterie ?

Au ve siècle, Aire fait partie du royaume wisigoth de Toulouse ; elle devient une résidence royale sous les rois Euric (466-484) et Alaric II (484-507). Ce dernier y promulgua en 506 son Bréviaire, condensé du droit romain, un an avant d'être vaincu par Clovis.

C'est durant cette période, en 476, que Quitterie, princesse d'Espagne, fille du « roi » Caius et fuyant son prétendant, aurait été décapitée à Aire par les Wisigoths qui étaient attachés à une hérésie: l'arianisme.

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Who is Holy Quitterie?
In the fifth century, Aire is part of the Visigoth kingdom of Toulouse; It became a royal residence under the Euric kings (466-484) and Alaric II (484-507). In 506, the latter promulgated his Breviary, condensed from Roman law, a year before being defeated by Clovis.
It was during this period, in 476, that Quitterie, Princess of Spain, the daughter of "King" Caius, and fleeing her pretender, was beheaded in Aire by the Visigoths who were attached to a heresy: Arianism.

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Quem é Santa Quiteria?
Na área do século quinto é parte do reino visigodo de Toulouse; tornou-se uma residência real durante os reis Euric (466-484) e Alaric II (484-507). Esta é promulgado em seu breviário 506, condensado do direito romano, um ano antes de ser derrotado por Clovis.
Foi durante este período, em 476, que Quiteria, princesa de Espanha, filha do "rei" Caius e fugindo seu pretendente, foi decapitado pelos Visigodos na área que foram anexados à heresia: o arianismo.

 

Sa tête y aurait fait jaillir une source miraculeuse.

Tout près de l'église d'Aire coule aujourd'hui une fontaine à laquelle on attribue la vertu de guérir les maux de tête ainsi que la rage (on la représente souvent avec un chien à ses pieds tirant la langue).

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His head would have caused a miraculous spring to spring forth.
Near the church of Aire today flows a fountain to which is attributed the virtue of curing headaches as well as rage (it is often represented with a dog at his feet pulling his tongue).

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Sua cabeça teria trouxe uma fonte milagrosa.
Perto da área da igreja agora flui uma fonte à qual é atribuída a virtude de curar dor de cabeça e raiva (que é muitas vezes representado com um cão em seus pés saindo a sua língua).

Eglise Ste Quitterie

Son culte était très répandu en Vasconie (on prononce "Quitèr.i"), où on l'invoquait pour la guérison des maux de tête, de la folie etde  la rage.

Les reliques de la sainte demeurèrent jusqu'au xvie siècle dans la crypte de l'église, ancien temple romain dédié au dieu Mars et converti en baptistère par les évêques des Tarusates. Elles furent conservées à l'intérieur d'unsarcophage de marbre blanc, l'un des plus beaux du ive siècle, en raison de l'extraordinaire richesse de sa décoration, mêlant motifs sculptés antiques et chrétiens.

Ses reliques attirent de nombreux pèlerins depuis le Moyen Âge, empruntant "lous camins de Sinte Quiteyre".

Le site s'imposera vite comme une étape sur la Via Podiensis un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Le culte de la sainte a pu se répandre sur cet itinéraire avec les récits des pèlerins, comme à Lageyrat (Haute-Vienne), où une fontaine à dévotion, une ancienne chapelle et une pierre tombale portent son nom5.

Aire devient le siège d'un évêché qui, après la "Révolution" sera rattaché à celui de Dax.

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His cult was very widespread in Vasconia (pronounced "Quitèr.i"), where it was invoked for the cure of headaches, madness and rage.
The relics of the saint remained until the sixteenth century in the crypt of the church, an ancient Roman temple dedicated to the god Mars and converted into a baptistery by the bishops of the Tarusates. They were preserved inside a white marble sarcophagus, one of the most beautiful of the fourth century, due to the extraordinary richness of its decoration, combining antique and Christian sculpted motifs.
Its relics attract many pilgrims since the Middle Ages, borrowing "all camels of Sinte Quiteyre".
The site will quickly become a stopover on Via Podiensis one of the pilgrimage routes of Santiago de Compostela.
The cult of the saint was able to spread on this itinerary with the stories of the pilgrims, as at Lageyrat (Haute-Vienne), where a fountain with devotion, an old chapel and a tombstone bear its name.
Aire becomes the seat of a bishopric which, after the "Revolution", will be linked to that of Dax.

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Seu culto foi difundido na Vasconia (pronuncia-se "Quitèr.i"), onde é invocada para curar dores de cabeça, loucura ETDE raiva.
as relíquias sagradas permaneceu até o século XVI, na cripta da igreja, antigo templo romano dedicado ao deus Marte e convertido em um batistério pelos bispos da Tarusates. Eles foram mantidos dentro unsarcophage de mármore branco, a mais bela do século IV, devido à extraordinária riqueza da sua decoração, combinando antigo e Christian esculpida projetos.
Suas relíquias atrair muitos peregrinos desde a Idade Média, empréstimo "lous camins Sinte Quiteyre".
O site em breve surgirá como um passo na Via Podiensis um dos caminhos da peregrinação de Saint Jacques de Compostela.
O culto do santo foi capaz de espalhar nesta rota com as histórias de peregrinos, como Lageyrat (Haute-Vienne), onde uma fonte devocional, uma antiga capela e uma lápide que leva seu Name5.
Área torna-se a sede de um bispo que, após a "Revolução" será ligado ao de Dax.

Eglise Ste Quitterie

De la Liturgie syriaque- orthodoxe, 

une Prière de Balaï

(?-460), évêque, pour la dédicace d'une église (trad. Prières des premiers chrétiens, DDB 1981, p. 223) 

steface2

Que le temple intérieur soit aussi beau que le temple de pierres

 

        Quand trois sont assemblés en ton nom (Mt 18,20), ils forment déjà une église.

Garde les milliers ici rassemblés : leurs cœurs avaient préparé un sanctuaire avant que nos mains ne construisent celui-ci à la gloire de ton nom.

Que le temple intérieur soit aussi beau que le temple de pierres. Daigne habiter dans l'un comme dans l'autre ; nos cœurs comme ces pierres sont marqués de ton nom. 


        La toute-puissance de Dieu aurait pu s'élever une demeure aussi aisément que, d'un geste, elle a donné l'existence à l'univers.

Mais Dieu a bâti l'homme afin que l'homme bâtisse des demeures pour lui. Bénie soit sa clémence qui nous a tant aimés !

Il est infini ; nous sommes limités.

Il construit pour nous le monde ; nous lui construisons une maison.

Il est admirable que l'homme puisse bâtir une demeure à la Toute-puissance partout présente, à qui rien ne saurait échapper. 


        Il habite au milieu de nous avec tendresse ; il nous attire avec des liens d'amour (Os 11,4) ; il reste parmi nous et nous appelle afin que nous prenions le chemin du ciel pour habiter avec lui.

Il a quitté sa demeure et a choisi l'Église pour que nous délaissions notre demeure et choisissions le paradis.

Dieu a habité au milieu des hommes pour que les hommes rencontrent Dieu.

thumb sergiopolis

Mère Teresa de Calcutta

(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p. 70) 

 

« Demeurez en moi, comme moi en vous »

 

Il n'est pas possible de s'engager dans l'apostolat direct si l'on n'est pas une âme de prière. Soyons conscients d'être un avec le Christ, comme il était conscient d'être un avec son Père ; notre activité n'est véritablement apostolique que dans la mesure où nous le laissons travailler en nous et à travers nous avec sa puissance, son désir et son amour. Nous devons parvenir à la sainteté, non pas pour nous sentir en état de sainteté, mais pour que le Christ puisse pleinement vivre en nous. Le don total de nous-mêmes à l'amour, à la foi, à la pureté, est lié au service des pauvres. C'est quand nous aurons appris à chercher Dieu et sa volonté que nos rapports avec les pauvres deviendront un chemin de sanctification pour nous et pour autrui. 

Aimez prier : au cours de la journée éprouvez souvent le besoin de prier et prenez la peine de prier. La prière dilate le cœur jusqu'à la capacité de ce don que Dieu nous fait de soi-même. Demandez et cherchez, et votre cœur s'agrandira jusqu'à pouvoir l'accueillir et le garder à vous. 

Devenons un sarment véritable de la vigne Jésus, un sarment qui porte du fruit. Pour cela, acceptons Jésus dans notre vie comme il lui plaît d'y venir : 
comme Vérité, pour être dite, 
comme Vie, pour être vécue, 
comme Lumière, pour être allumée, 
comme Amour, pour être aimé, 
comme Chemin, pour être suivi, 
comme Joie, pour être donnée, 
comme Paix, pour être répandue, 
comme Sacrifice, pour être offert, 
parmi nos parents, nos proches et nos voisins.

Three youth Coptic Icon by Dr Stephane Rene:

Urgence élections,
 Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

Urgence élections :
 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

En-tête

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Mor Philipose-Mariam, 

Aujourd'hui, vendredi 28 avril, nous prions pour ce sujet important qui touche au rayonnement économique de notre pays.

Pour accompagner ce sujet de prière, je vous propose ces versets de la Parole de Dieu :

"L'Eternel t'ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la pluie en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains; tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n'emprunteras point." (Deut. 28:12)

"(La femme vertueuse) est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin." (Prov. 31:14)

Il n’est plus contestable de nos jours que l'économie de marché généralisée qui s’impose dans le monde aujourd'hui sans partage et sur l’ensemble de la planète s'accompagne d'un écart significatif voire même particulièrement grave concernant les inégalités.

Entre le capitalisme spéculatif consumériste et sauvage qui a montré ses limites avec la crise des « subprimes » et ses conséquences dévastatrices et le modèle communiste qui fut impitoyable, et à ce jour totalement disqualifié, les écritures proposent un autre modèle celui fondé sur la dimension du partage, de la solidarité, un concept biblique qui place ainsi l’homme au cœur des questions essentielles qui touchent non seulement aux réponses à donner à chacun pour éviter le tourment, enrayer les impasses mais aussi à une nation qui reconnaît la nécessité de l’altruisme et le besoin de charité.

Le rayonnement économique d’une nation tiendra à la capacité de favoriser l’entraide, le partage, la solidarité, la mutualisation des ressources. Aussi ce rayonnement économique qui est notre sujet de prière, tiendra à la capacité de tous, en particulier de ceux qui sont appelés aux commandes de favoriser l’intelligence, les initiatives locales, le travail, d’encourager les décisions opportunes de telle sorte que personne ne soit abandonné ou laissé sur la touche, laissé pour compte.

Nous voyons lorsque nous lisons ensemble le livre d’Esaïe 5:8 le souci de prévenir l'accumulation des richesses - et donc les phénomènes d'inégalité qui en résultent -, ainsi que d'empêcher la marchandisation sauvage, l'exploitation outrancière des êtres humains ou la surexploitation de la nature.

"Malheur, s'écrie Isaïe, à ceux qui ajoutent maison à maison et joignent champ à champ, au point de prendre toute la place et de rester les seuls habitants du pays".

Ajoutons enfin que le rayonnement économique d’un pays tient aussi à sa capacité d’être libre de tout endettement. Gardons en mémoire l’avertissement du prophète Habacuc ; Habacuc 2.6-9 “Malheur à celui qui accumule ce qui n’est pas à lui ! Jusques à quand ? … Malheur à celui qui augmente le fardeau de ses dettes ! Tes créanciers ne se lèveront-ils pas soudain ?"

Avec nos mots, prions pour que notre Seigneur Jésus, suscite au sein de notre nation des hommes et des femmes remplis de la crainte de Dieu qui sauront être de bons économes, soucieux d’éviter les gaspillages, le cumul des richesses, la domination de Mamon et qui s’attacheront à s’inspirer des écritures.

Prions ensemble pour que ceux qui auront l’expertise d’administrer notre nation soient amenés à considérer que la vie économique d’un pays est indissociable à son salut.

Prions pour que nos futurs gouvernants trouvent dans les écritures les règles d’éthique et morales, celles qui contribueront au mieux à façonner notre pays en créant les conditions d’un monde plus juste et plus humain, un monde conforme au plan divin.

Eric Lemaitre
Socio-économiste et auteur

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Qui l'a guérie de sa surdité ? 

Résultat de recherche d'images pour "Icône de Notre-Dame de Lourdes"

Une fillette italienne de 6 ans, sourde, a inexplicablement pu se passer d’appareil auditif, à partir du 11 mai 2016, lors d’un pèlerinage à Lourdes. Elle était atteinte d’une surdité profonde aux deux oreilles et devait porter des appareils acoustiques. Mais, mercredi dernier, elle les a enlevés, a témoigné Giuseppe Secondi, président de la sous-section Unitalsi de Milan Sud-Ouest et directeur du pèlerinage.

« Il était 20h30, et nous étions en train de jouer avec la fillette, a-t-il raconté, et je lui ai dit que je ne pouvais plus jouer avec elle, car un engagement m’attendait. Elle a rejoint sa mère et je l’ai vue enlever ses appareils acoustiques. Lorsque sa mère lui a demandé de les remettre, elle a répondu : ‘ J’entends bien, ils ne me servent plus’ ».

La mère a aussitôt conduit sa fille au bureau des Constatations Médicales de Lourdes. La fillette, née prématurée à seulement 26 semaines, ne pesait que 800 grammes. Elle a passé trois mois à l’Institut pédiatrique Gaslini de Gênes. Les médecins ont pu la sauver, mais des médicaments ont provoqué des hémorragies cérébrales qui ont endommagé ses conduits auditifs. Les examens effectués plus tard ont confirmé qu’elle était atteinte d’une surdité profonde aux deux oreilles.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Marie nous aide et nous libère  

Marina Droujinina

18 Mai, 2016 Zenit.org

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

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Je crois en l'Église Une... (A.S. Khomiakov 5/12)
 
IV – Une, Sainte, Catholique et Apostolique

L'Église est appelée Une, Sainte, Catholique et Apostolique; parce qu'elle est Une, et Sainte; parce qu'elle appartient au monde entier, et pas à une localité donnée; parce que par elle sont sanctifiés toute l'humanité et toute la terre, et non pas rien qu'un seul peuple ou pays; parce que son essence même consiste en l'accord et l'unité d'esprit et de vie de tous ses membres, ceux qui la confessent par toute la terre; et enfin, parce que dans les écrits et doctrines des Apôtres est contenue la plénitude de sa Foi, son espérance et son amour.

Il en résulte que lorsque quelque société est appelée l'Église du Christ, avec l'adjonction d'un nom local, tel qu'Église Grecque, Russe ou Syrienne, cette appellation ne signifie rien de plus que l'assemblée des membres de l'Église vivant dans cet endroit précis, à savoir la Grèce, la Russie ou la Syrie; et cela n'implique pas le présupposé qu'une seule communauté de Chrétiens serait à même de formuler la doctrine de l'Église, ou de donner une interprétation dogmatique à l'enseignement de l'Église sans l'accord à cet égard avec les autres communautés; et cela implique encore moins que quelque communauté particulière que ce soit, ou son pasteur, puisse imposer aux autres sa propre interprétation. La grâce de la Foi est inséparable de la sainteté de vie, et une seule communauté précise ou un seul pasteur ne peut être reconnu comme étant le gardien de l'entièreté de la Foi de l'Église, ni une seule communauté ou un seul pasteur être considéré comme représentant l'entièreté de sa sainteté. Cependant, chaque communauté Chrétienne, sans s'arroger le droit de l'explication ou de l'enseignement dogmatique, a pleinement le droit d'en changer ses rites et cérémonies, et d'en introduire de nouvelles, pour autant que cela n'offense pas les autres communautés. Plutôt que de risquer cela, elle devrait abandonner sa propre opinion et se soumettre à celle des autres, pour peu que ce qui pourrait sembler sans danger ou même digne de louange pour l'un, pourrait sembler blamable par l'autre; ou que le frère pourrait amener son frère au péché de doute et à la discorde. Tout Chrétien devrait estimer au plus haut point l'unité dans les rites de l'Église : car ainsi est manifestée, même pour le non-éclairé, l'unité d'esprit et de doctrine, en même temps que pour celui qui est éclairé, cela devient une source de vivante joie Chrétienne. L'amour est la couronne et la gloire de l'Église.

"L'Église est Une"
par Alexei Stepanovich Khomiakov (1804-1860)
Je crois en l'Église Une... (A.S. Khomiakov 6/12)
 
V – Écriture et Tradition

L'Esprit de Dieu, Qui vit dans l'Église, la dirigeant et l'instruisant, Se manifeste en elle de diverses manières; dans l'Écriture, dans la Tradition, et dans les Oeuvres; car l'Église, qui accomplit les oeuvres de Dieu, est la même Église qui conserve la tradition et qui a rédigé les Écritures. Ce ne sont pas les personnes ni une multiplicité de personnes dans l’Église qui conservent la Tradition ou composent les Écritures; mais bien l'Esprit de Dieu, Qui vit dans l'entièreté du corps de l'Église. Dès lors, il n'est ni correct ni possible de rechercher les fondements de la Tradition dans l'Écriture, ni la preuve de l'Écriture dans la Tradition, ni la justification de l'Écriture ou de la Tradition dans les oeuvres. Pour celui qui vit hors de l'Église, ni l'Écriture ni la Tradition ni les oeuvres ne sont compréhensibles. Mais pour celui qui vit au sein de l'Église et est en communion avec l'esprit de l'Église, leur unité est manifestée par la grâce qui vit en dans l'Église.

Les oeuvres ne précèdent-elles pas l'Écriture et la Tradition? La Tradition ne précède-t'elle pas l'Écriture? Les oeuvres de Noé, d'Abraham, des patriarches et représentants de l'Église de l'Ancien Testament n'étaient-elles pas agréables à Dieu? N'existait-il pas une tradition parmi les patriarches, à commencer par Adam, l'ancêtre de tous? Le Christ n'a-t'Il pas donné la liberté aux hommes et l'enseignement verbal, avant que les Apôtres, par leurs écrits, ne portent témoignage de l'oeuvre du Salut et de la loi de la liberté? Dès lors, il n'y a pas de contradiction entre la Tradition, les oeuvres et l'Écriture, mais au contraire, accord parfait. Ne comprendra les Écritures que celui qui garde la Tradition, et accomplit des oeuvres qui sont agréables à sa sagesse qui vit en lui. Mais la sagesse qui vit en lui ne lui est pas donnée à tître personnel, mais en tant que membre de l'Église, et elle lui est donnée en partie, sans annuler en même temps son erreur personnelle; mais à l'Église est donnée la plénitude de la vérité et sans mélange d'erreur. Dès lors, il ne doit pas juger l'Église, mais s'y soumettre, car la sagesse ne pourrait provenir de lui.

Quiconque cherche la preuve de la vérité de l'Église, par cet acte même montre son doute, et s'exclut de lui-même de l'Église; ou [quiconque] prend l'apparence de celui qui doute et en même temps garde espoir de prouver la vérité, et d'y parvenir par sa propre puissance de raisonnement : mais la puissance de la raison ne sait pas atteindre la vérité de Dieu, et l'impuissance de l'homme est manifestée par l'impuissance de ses preuves. Celui qui ne prend que les Écritures, et ne fonde l'Église que sur elles, rejette en réalité l'Église, et espère la refonder par ses propres forces; celui qui ne prend que la Tradition et les oeuvres, et minimise l'importance de l'Écriture, rejette en fait de la même manière l'Église, et il s'établit juge de l'Esprit de Dieu, Qui a parlé par l'Écriture. Car pour le Chrétien, la connaissance n'est pas matière à investigation intellectuelle, mais de foi vivante, qui est un don de la grâce. L'Écriture est externe, et la Tradition est externe, et les oeuvres sont externes : ce qui est en elles c'est l'unique Esprit de Dieu. D'une Tradition prise seule, ou de l'Écriture seule ou des oeuvres seules, on peut dériver vers une connaissance externe et incomplète, qui peut en effet contenir en elle-même une vérité, car elle part de la vérité, mais en même temps doit nécessairement être erronée, vu qu'elle est incomplète. Le croyant connaît la Vérité, l'incroyant ne la connaît pas, ou ne la connaît que d'une connaissance extérieure et imparfaite (2). L'Église ne se démontre pas plus elle-même que l'Écriture ou la Tradition ou les oeuvres, mais elle se rend témoignage à elle-même comme l'Esprit de Dieu, Qui vit en elle, Se rend témoignage dans les Écritures. L'Église ne se demande pas : quelle Écriture est vraie, quelle Tradition est vraie, quel Concile est vrai, ou quelle oeuvre est agréable à Dieu : car le Christ connaît Son propre héritage, et l'Église dans laquelle Il vit connaît d'une connaissance intérieure, et ne sait pas ne pas connaître Ses propres manifestations. La collection des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament, que l'Église reconnaît comme étant sienne, est appelée "Sainte Écriture". Mais il n'y a pas de limite à l'Écriture; car tout écrit que l'Église reconnaît comme étant sien est Sainte Écriture. Et particulièrement le sont les Symboles de la Foi des Conciles Généraux, et en spécialement le Credo ou Symbole de Nicée-Constantinople. Dès lors, la rédaction de la Sainte Écriture a continué jusqu'à nos jours, et, s'il plaît à Dieu, il s'en écrira plus encore. Mais dans l'Église il n'y a jamais eu, ni jamais n'y aura la moindre contradiction, que ce soit dans l'Écriture, ou dans la Tradition ou dans les oeuvres; car en toutes les trois vit le Christ, Qui est Un et immuable.

(2) Pour cette raison, même celui qui n'est pas sanctifié par l'Esprit de grâce peut connaître la vérité de la même manière que nous espérons que nous la connaissons : mais cette connaissance en elle-même n'est rien de plus qu'une hypothèse, plus ou moins fondée comme une opinion, une conviction logique ou une connaissance externe, qui n'a rien en commun avec la connaissance véritable et intérieure, avec la Foi qui voit l'invisible. Quant à savoir si nous avons la Foi ou non, c'est connu de Dieu Seul.

"L'Église est Une"
par Alexei Stepanovich Khomiakov (1804-1860)

(Source: Saint Materne)

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mais qui est Adam ?

ADAM, QUI ES-TU ?

 

La Création d'Adam par Michel-Ange, plafond de la chapelle Sixtine, au Vatican.


Le récit biblique

Selon la Bible, au livre de la Genèse, Adam (en arabe أدام, du mot دام, le sang), est le premier homme et a été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création. Ève fut créée à partir d'une côte d'Adam (Genèse 2:21,22). Le premier couple fut placé par Dieu dans le jardin d'Éden.

 



Adam et Ève
 d'
Albrecht Dürer, 1507


Or, Dieu avait interdit la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, mais le Serpent (Nahash en hébreu) tenta Ève qui mangea du fruit défendu puis en fit manger à Adam. Ce que certains courants du christianisme nomment péché originel est cettefaute commise par ces premiers humains, faute qui cause leur expulsion de l'Éden

En termes de généalogie biblique, le récit attribue d'abord trois fils à Adam et Ève : Caïn,Abel et Seth, puis de nombreux autres enfants. Il est évident que Eve a au minimum donné naissance à une fille...

Selon des légendes juives non mentionnées dans la Bible hébraïque, Adam eut une première femme, Lilith.

La suite du livre de la Genèse raconte que, dix générations après Adam et Ève, l'humanité née du premier couple a disparu sous le déluge, à l'exception de Noé et de sa famille (sa femme, ses fils Japhet, Sem, Cham et leurs femmes), à qui Dieu a confié la tâche de refonder l'humanité. Ainsi Noé est-il, selon la Bible, le plus récent ancêtre commun à toute l'humanité.



Origine du nom d'Adam

L'Ombre ou Adam (1902) par Auguste Rodin, 1840-1917,  Musée des Beaux-Arts de Lyon, France

L'Ombre ou Adam (1902) par Auguste Rodin, 1840-1917, Musée des Beaux-Arts de Lyon, France

 
Adam par Antoine Bourdelle, 1861-1929, Prefecture de Kōbe Japon
 
 

Adam par Antoine Bourdelle, 1861-1929, Prefecture de Kōbe Japon

L'explication populaire, qui le fait venir d'Adama (Āḏāma), ne tient pas compte du mode de formation des mots de la langue hébraïque : du plus court au plus long, parallèlement à l'élaboration des notions. C'est donc Adam qui donne Adama et pas le contraire. Dans le texte, la terre n'est nommée adama qu'après la formulation par Dieu du projet de faire Adam. Auparavant, elle s'appelle aretz.


Le midrash propose plusieurs commentaires sur le nom Adam

  1. ADAM, c'est ED (l'Ed, siège de la terre) et DAM (le sang, siège de l'âme)
  2. ADAMA, c'est ADAM MA, l'homme-quoi, l'homme qui pose des questions
  3. ADAM, c'est ADAMA (la terre) et EDAME (je ressemblerai, Isaïe 14:14). C'est celui qui peut s'élever si haut qu'il devient à la ressemblance de Dieu, et descendre si bas qu'il est plus bas que le végétal, voir le minéral.
  4. Il existe un notarikon d'ADaM, Abraham, David, Messie (Avraham David Mashia'h)

Du mot Ed est dérivé ADeret (la cuirasse), ADon (le dominateur), ADir (le fort). En clair, Ed est indice de l'énergie vitale. D'Ed vient Adam, bien sûr, mais aussi Adom (rouge), le rouge étant la couleur la plus « vivante », ce qu'ont bien compris les artistes et publicitaires.

Au début, Adam représente le mâle et la femelle (Dieu créa Adam à Son image, à l'image de Dieu Il le créa, mâle et femelle Il les créa).


Islam

Le Coran donne une version de l'histoire d'Adam, avec la sourate Al-Baqara. Créé par Dieuen lui donnant l'image la plus harmonieuse parmi ses créatures, à partir de Terre glaise (salsal), Adam reçoit la connaissance des noms de toutes choses et de sa future progéniture (Al-Baqara, 28-31).

Être comblé de la création, avantagé par l'aptitude au savoir et de l'apprentissage Adam après avoir reçu l'enseignement de la part de Dieu, a su dénommer d'autres créatures, tandis que les anges, n'en étant pas enseignés par Dieu n'arrivèrent pas à le faire. Dieu déclara à ce sujet qu'il savait ce qu'ils (les anges) ne sauraient savoir. Ainsi les anges reçurent l'ordre de s'incliner devant Adam pour le saluer, ils s'y appliquèrent, à l'exception d'Iblis qui s'enfla d'orgueil en arguant le fait qu'il était fait de matière plus noble que la terre (le feu) dont est fait Adam, il désobéit aux ordres du seigneur et refusa de s'incliner, il fut compté depuis, comme infidèle parmi les serviteurs du Seigneur et chassé à jamais de Sa miséricorde. Iblis jura pour l'avoir maudit d'œuvrer à faire désobéir Adam et sa progéniture les recommandations du seigneur par la tentation.

Adam habitait au début dans le jardin d'Eden avec sa femme Ève, créée à partir d'une côte de son flanc gauche selon certains récits . Ils désobéirent au commandement divin et mangèrent le fruit de l'arbre interdit. Cependant, en islam, Dieu pardonna à Adam son acte dû à sa nature de faiblesse envers les tentations de Satan et de la caractéristique de l'oubli avec laquelle il a été naturellement conçu, il reçut des paroles de Dieu et fut pardonné en contrepartie de ces mots acceptés par Adam à l'issue desquels il fut sorti avec Iblis du Paradis et descendu par les anges vers la terre pour y vivre lui et sa progéniture en ennemis avec Iblis, en qualité de nouveau maître de la terre, comme il fut annoncé au début par Dieu aux anges.


Tradition

Premier homme et prophète ainsi que père de l'humanité. Il est cité comme héritier de la terre après les djinns. Selon l'exégète d'islam Ibnou Al-Kathir dans son ouvrage « contes de prophètes » la terre a été peuplée avant Adam de djinns une autre espèce de créatures non terriennes anéanties par les guerres et les destructions dont fut rescapé un de leur illustre savant et chef : Iblis.

Dans la Loi d'Adam, il était permis au frère d'épouser sa sœur née d'un autre accouchement pour que la descendance des humains puisse se propager sur terre (ce qui a changé plus tard). Aussi Eve donnait le jour à chaque accouchement à un garçon et à une fille ; quarante fois dans sa vie.



 

Prophètes

Adam

Hénoch

Noé

Shélah

Héber

Abraham

Loth

Ismaël

Isaac

Jacob

Joseph

Job

 

آدم

ادريس

نوح

صالح

هود

ابراهيم

لوط

اسماعيل

اسحاق

يعقوب

يوسف

أيوب

Adam

Idrīs

Nūḥ

Sāliḥ

Hūd

Ibrāhīm

Lût

Ismâ`îl

Ishâq

Ya`qûb

Yûsuf

Ayyûb


Jethro

Moïse

Aaron

Ézéchiel

David

Salomon

Élie

Élisée

Jonas

Zacharie

Jean-Baptiste

Jésus

Mahomet

شعيب

موسى

هارون

ذو الكفل

داود

سليمان

إلياس

اليسع

يونس

زكريا

يحيى

عيسى

محمد

Chu`ayb

Mûsâ

Hârûn

Dhû'l-Kifl

Dâwûd

Sulaymân

Ilyâs

al-Yâs`a

Yûnas

Zakarīyā

Yahyâ

`Isâ

Muhammad

 

Adam dans diverses conceptions théologiques

Les Bahá'ís voient en Adam le prophète de Dieu (le terme utilisé est « manifestation de Dieu ») le plus ancien selon l'Histoire connue, et n'excluent pas la possibilité de prédécesseurs oubliés[ ]. Adam a débuté le cycle adamique, un sous-ensemble de larévélation progressive, il y a 6000 ans, qui a culminé avec Bahá'u'lláh L'histoire biblique d'Adam et Ève est allégorique, selon l'explication de Abdu'l-Bahâ..


Dans l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, la narration biblique d'Adam et Ève y est considérée en partie littérale et en partie symbolique, avec explications dans leLivre de Moïse et dans le Livre de Mormon. Dans Doctrine et Alliances, Adam est nommél'arcange Michaël (27:11 et 107:54).


Chez les Druzes, Adam représente l'esprit universel et Ève l'âme universelle, « les parents spirituels d'où les âmes Adamiques détiennent leurs identités ».


Les historiens franc-maçons ont affirmé qu'Adam et Ève étaient les premiers franc-maçons de l'histoire. Selon ce récit, Adam avait fait bâtir une loge dont Ève avait été exclue car elle était une femme. Ces thèmes sont représentés dans les écrits de Martines de Pasqually,Claude de Saint-Martin et Willermoz. Il y aussi la légende d'Adam Kadmon, qui est une figure du courant rosicrucien. Le rite de York, certains Vénérables du 28e degré prennent le nom d'Adam. Ce récit maçonnique ressemble à celui des musulmans en un point : la croyance en une religion adamique, quelle qu'elle soit.

Icone de L'ENTREE EN EGYPTE:

Prière et vérité (La vérité étant le bien de l'intelligence)

 

Après avoir rendu à Dieu ses premiers devoirs, alors nous

pou­vons chercher à attirer sur nous ses regards, lui exposer nos besoins et lui demander ses grâces.

Disons-lui :

"conduisez-moi dans le chemin de la vérité et enseignez-moi. " (Ps. 26)

Éclairez mes yeux afin que je ne m'endorme pas dans la mort de l'erreur :

Demandons à Dieu la vérité qui est le bien de l'intelligence ; demandons-lui aussi la vertu qui est le bien de notre volonté.

La tâche que nous avons à remplir ici-bas est impossible à nos forces naturelles, affaiblies par le péché.

 

Des ténèbres, ou du moins des nuages obscurcissent souvent notre intelligence ; des affections déréglées se disputent notre cœur ; notre corps lui-même, en proie à de regrettables passions, se révolte contre le joug austère de la vertu. 

 

Comment alors accomplir la, volonté de Dieu ?

 

Comment atteindre le but qu'il nous propose ?

Dès l'enfance, l'Eglise nous a bien révélé l'objet, la fin de notre existence : c'est pour connaître Dieu par l'esprit, pour l'aimer de tout notre cœur, pour le servir de toutes nos forces et par là mériter la vie éternelle que nous avons été créés.

Nous le savons, mais, pour atteindre le but, il ne nous suffit pas de le connaître, il nous faut encore la volonté de l'atteindre et la persévérance dans les efforts pour y parvenir; en un mot, il faut faire le bien et fuir le mal, c'est-à-dire, le péché qui est incompatible avec la gloire éternelle, dans laquelle rien de souillé n'entrera jamais ; (Apoc. XXI) faire le bien, c'est-à-dire, les bonnes œuvres qui sont les dispositions pour mériter cette vie éternellement heureuse(Ps. XIV)

 

Pour fuir le péché il faut résis­ter à toutes les tentations qui nous y portent et qui nous vien­nent de toutes parts.

 

Pour faire le bien il faut remplir tous les devoirs que Dieu nous a imposés comme des moyens nécessai­res afin d'arriver à sa gloire. Or nous ne pouvons rien faire de toutes ces choses sans la grâce de Dieu. (jean XV.)

 

Cette grâce, il faut la demander à Dieu.

 

C'est pour cela que saint Jean Damascène définissait la vertu : 

 

Une demande que nous faisons à Dieu des choses convenables et qui peuvent ser­vir à sa gloire et à notre salut.

 

Attirons sur nous ses regards par le récit de nos misères, de notre faiblesse, de notre impuissance et de tous les maux qui nous affligent en notre âme et en notre corps ; découvrons-lui tous nos besoins afin qu'il ait pitié de nous et qu'il vienne à notre secours.

 

Entrons dans le détail de tous les biens que nous dési­rons ; adressons-lui nos supplications et nos demandes ; prions-le de venir à notre secours, de nous faire sentir sa miséricorde et ses largesses, de nous assister de ses grâces.

 

 

Disons-lui : 

ô mon Dieu, venez à notre aide, Seigneur, hâtez-vous de me secourir : il nous tendra sa main toute puis­sante et il nous introduira, nous, déshérités de la vertu, dans le royaume d'ordre et de paix où se repose la conscience victorieuse.

 

Quand on veut purifier une maison on brûle des matières odo­riférantes qui ont la merveilleuse propriété de répandre des va­peurs parfumées et embaumer les airs.

" C'est là l'image de la prière, dit saint Hilaire :parfum divin, elle se répand dans les parties les plus intimes de notre âme et, après l'avoir purifiée, elle la rend plus digne des regards de Dieu. "

 

Et nous devons parler à Dieu sans crainte, sans embarras, puisqu'il est toujours disposé à nous accueillir avec une extrême bonté, une grande compassion, et qu'il ne manque jamais de se montrer bien disposé à notre égard, quelque coupable que nous puissions être.

 

La prière est un entretien d'ami, c'est dit saint Grégoire de Nysse, 

"une conversation, une causerie de l'âme avec Dieu"

La prière, dit sainte Thérèse, est avant tout une affaire d'amitié avec Dieu.

Il faut être avec Nôtre-Seigneur comme avec un père et un frère."

La prière était déjà considérée comme telle sous la loi de crainte, à cette époque de terreur plutôt que d'amour où l'Eternel se montrait au milieu de la foudre et des tonnerres.

 

Le Seigneur parlait à Moïse face à face, comme un ami a coutume de parler à un ami : (Exode xxxIII).

A plus forte raison doit-il en être ainsi sous la loi d'amour où Dieu s'est fait notre ami, notre frère, notre serviteur.

Et cette vérité, les saints nous l'enseignent.

Un jour sainte Thérèse va trouver Dieu et lui dit avec l'autorité de l'amour :

"Seigneur, vous ne devez pas me refuser cette grâce."

Une autre fois, elle se plaint que Dieu semble la délaisser-et elle ajoute :

"Comment cela peut-il s'allier avec votre miséricorde ? Comment l'amour que vous avez pour moi peut-il le souffrir ? Non Sei­gneur, cela ne peut se tolérer. "

Ailleurs encore, elle cause ainsi avec Dieu, en sollicitant une faveur pour son frère :

Mon Dieu, si vous aviez un frère et qu'il fût en un semblable péril, que ne ferais-je pas pour le délivrer ? Je tenterais, ce me semble, tous les moyens qui sont en mon pouvoir. "

Au reste l'Eglise nous enseigne que la prière, c'est l'entretien d'un enfant avec son père qui l'a créé, qui l'a adopté et dont il est l'image et la ressemblance.

Et l'Eglise enseigne cette vérité parce qu'elle la tient de son divin fondateur.

N'est-ce pas Jésus lui-même qui nous a enseigné de lever les yeux au ciel et de dire, avec un accent de confiance filiale:

 

"Notre Père qui êtes aux cieux et ailleurs il ajoute : " Quel est le père qui donnera une pierre, à son enfant lorsque celui-ci lui demande du pain ? Tout méchants que vous êtes, vous savez faire le bien à votre famille ; à combien plus forte raison notre Père céleste donnera des bonnes choses à ceux qui les lui demanderont. "(mathVI, 9)

 

Allons donc à Dieu comme un enfant va à son père ; parlons-lui comme un ami parle à son ami.

Comme elle est belle la con­versation de deux amis intimes ; voyez la franchise, la cordialité, la familiarité qui règne entre eux ; ils conversent, c'est-à-dire, qu'ils se versent l'un dans l'autre ; ils se donnent non pas de ces choses communes et vulgaires qu'on prodigue à tout le monde ; ils versent ce qu'il y a de plus caché et de plus précieux dans le cœur.

 

C'est là l'emblème de l'âme qui prie ; elle va à Dieu com­me au meilleur des amis qui veut nous consoler dans nos peines et sécher nos larmes, qui nous admet aux honneurs de sa familiarité et nous confère le droit de nous asseoir au milieu des princes de sa cour.

 

Il sait que son secours est nécessaire à nos progrès dans la vertu, que sans lui nous ne pouvons rien faire et alors il incline sa toute puissance devant l'énergie de nos prières.

 

Quel bonheur pour la créature de pouvoir ainsi dans la prière converser avec son Créateur et de lui dire ses besoins, ses peines, comme son amour, ses joies et ses espérances !

 

Comme la vie serait amère si dans cette vallée de larmes, nous ne pouvions pas ouvrir nos âmes au Père céleste qui seul peut les guérir, les con­soler, les fortifier !

 

(Extrait de : La Prière - Olivier Elzéar Mathieu. Archevêque de Régina   (1925))

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L’icône : tout le monde sait aujourd’hui qu’il s’agit d’une image sainte, une image sacrée, une image théologique et liturgique : une « image qui parle de Dieu » et, paradoxalement, invite nos yeux à la contemplation du monde invisible ; « par l’intermédiaire de la vision sensible, notre pensée reçoit une impression spirituelle qui s’élève vers l’invisible Majesté Divine », dit saint Jean Damascène.

On peut aimer ou ne pas aimer une icône. L’ Occident, tout en l’appréciant de plus en plus, ne sait encore trop quelle attitude adopter devant elle. Certains la trouvent hiératique, rigide, sans expression, ou triste. Ils disent ne pas pouvoir prier devant un visage dur et sans compassion, sans miséricorde, sans tendresse... D’autres donnent toute leur faveur à l’icône dite « Vierge de Vladimir », parce qu’« impénétrable » et « douloureuse du glaive qui lui transpercera l’âme » (cf. Lc 2,35) ; ou à l’icône de la Sainte Trinité de Roublev, parce que longuement étudiée et expliquée dans différentes brochures ; alors l’esprit cartésien de l’homme moderne « comprend », « analyse », se trouve satisfait et « admet ». Mais peu saisissent spontanément la signification profonde de l’icône.

Prenons pour exemple un sujet bien connu : une nativité d’un peintre de la Renaissance et l’icône de la Nativité de Notre Seigneur. Pourquoi est-on tout de suite attiré par l’image de la Renaissance ? Parce qu’elle est réaliste, parce qu’elle émeut : l’icône, elle, ne touche pas, au premier abord tout au moins. Pourquoi ? Parce que la première image fait appel au sentiment, la seconde au spirituel. Elle n’est pas seulement le rappel d’un fait historique, mais bien le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu, vrai Dieu et vrai Homme, et qui se « manifeste » en vérité pour re-créer le monde. La Vierge, dans cette icône, et par la suite dans toutes les autres, n’est pas seulement la mère de ce petit enfant Jésus, mais la Mère de Dieu... L’icône ne joue pas avec les sentiments, elle indique avant tout une vérité théologique.

L’ icône est faite pour la prière ; la liturgie est son contexte véritable. Peut-on prier devant un tableau de la Renaissance, si beau soit-il ? Non. Pourquoi ? parce que trop chargé de la personnalité du peintre. Alors vient cette autre question : y a-t-il une différence entre un peintre « portraitiste », par exemple, et un peintre d’icônes ? Oui, dans la mesure où le peintre d’icônes n’est pas « artiste ». Il en a la sensibilité, mais il ne se considère pas comme tel. L’artiste, en général, essaie de trouver son style, sa manière propre de s’exprimer et de traduire ses états d’âme. L’iconographe, lui, recherche l’effacement le plus total de son être, de sa personne, l’abnégation de soi : il se vide pour être mieux rempli... L’artiste (plus précisément celui qui en fait sa profession) a toujours beaucoup de peine à s’oublier et renoncer à son talent, à son « moi » dominateur. Beaucoup d’ « artistes » sont passés par notre atelier pour apprendre l’iconographie ; tous ont eu d’énormes difficultés au départ, alors que l’on pouvait croire le contraire par la facilité qu’ils avaient déjà dans la manipulation des pinceaux et des peintures.

Il n’est pas nécessaire que l’icône soit « artistique ». D’ailleurs, on ne peut l’aborder sous l’angle uniquement pictural, esthétique ou technique. Tout iconographe doit aspirer à la BEAUTÉ, à une beauté transfigurée de l’Adam Nouveau, de l’Adam racheté ; chaque trait de pinceau doit être « bon », c’est-à-dire « vrai », même s’il est maladroit. N’avez-vous jamais vu de très belles icônes (« belles » en apparence), aux lignes assurées, aux couleurs savantes, aux compositions sûres mais qui, exécutées par des artistes ayant une certaine notion de leur valeur et de leur compétence (non-croyants pour la plupart), laissent des icônes froides et qui ne « parlent » pas ? Par contre, il y a de ces « pauvres » icônes simples, humbles dans leur exécution picturale, mais qui sont priantes, c’est-à-dire qui demandent une halte et un élan du cœur de la part du spectateur. Est-ce à dire qu’aucun iconographe n’est artiste ? Certes non ! Mais si un artiste peut devenir un iconographe, un iconographe ne peut et ne doit devenir un artiste... Puisque le peintre d’icônes ne peut être artiste, peut-être est-il alors un « artisan » ? Oui... un « instrument », mais non le « moteur »... un « pinceau » dans la main de Dieu...

Saint Jean Damascène, défenseur des saintes icônes au VIIIe siècle (choisi pour patron de notre atelier) disait du peintre d’icônes : « Le prêtre consacre le pain et le vin en Corps et en Sang du Christ, le peintre sacré consacre la matière brute en un monde transfiguré. Il prend le pain ordinaire : forme, ligne, couleur, sujet, et fait de ce pain, de cette matière, de cette forme, de cette vision esthétique naturelle, une chose surnaturelle, spirituelle, divine, Corps et Sang du Christ. C’est pourquoi l’instruction et l’initiation à cet art sont absolument nécessaires ».

Qui peut être peintre d’icônes ? S’agit-il d’une vocation ? Autrefois, seuls les moines peignaient des icônes et, dit-on au le VIIe Concile œcuménique, « si le peintre n’est pas moine, l’évêque doit répondre de la sainteté de sa vie ». Aujourd’hui tout chrétien peut faire cette approche, dans la mesure où il en fait une démarche spirituelle, qu’il sache peindre ou non. « L’iconographe contemporain doit retrouver l’attitude intérieure des iconographes d’autrefois, laisser vivre en lui la même inspiration. Ainsi trouvera-t-il la véritable fidélité qui n’est pas répétition mais révélation nouvelle, contemporaine, de la vie intérieure de l’Église » (Léonide Ouspensky).

Oui, il y a fidélité à la tradition de l’icône - que les orthodoxes surtout ont su préserver au cours des siècles - à son apprentissage, à la démarche spirituelle qu’elle sous-entend et qui implique dans le moindre détail l’interdit d’en faire une « technique » où il suffirait de transmettre quelques « recettes » pour avoir « son » icône. Le fait même de reproduire simplement des gravures est un non-sens dans la mesure où l’on ne connaît pas la construction géométrique qui la régit, elle-même conditionnée par la théologie. Si l’on ne passe pas par le dessin, on ne comprendra jamais une icône. De même que chaque couleur, chaque geste, chaque façon de procéder s’enracine dans la théologie, la prière, et suppose toute une démarche spirituelle qui demande un accompagnement. Il faut beaucoup de patience, d’humilité, et ... plusieurs années pour pouvoir dire un jour, peut-être, que l’on sait « un peu » peindre une icône, encore que si l’Esprit Saint en vous ne peint pas l’icône, on ne fera qu’œuvre humaine, peut-être une œuvre d’art, sûrement pas une icône...

Le travail de l’iconographe est par excellence un travail de silence, de prière et de solitude. Son unique but est de transmettre à travers l’icône sa ferveur religieuse, qui est source de vie spirituelle, et de vivre et d’exprimer sa foi a travers elle. Mais de tout temps les iconographes se sont regroupés en « ateliers », tout comme les Compagnons du Moyen-Âge, non seulement pour recevoir un enseignement ou pouvoir mieux « pratiquer » l’abnégation de soi, par humilité et véritable anonymat, mais surtout pour que le peintre d’icônes « isolé » ne puisse commettre des erreurs dogmatiques dans l’iconographie. Toutes les icônes anciennes sont dites « canoniques » et il faut bien connaître ces dogmes et canons avant d’aborder toute inspiration personnelle. Le regroupement permet une certaine vérification et obéissance à la Tradition, c’est-à-dire à ceux qui nous ont précédés dans la Vérité. On ne peut et on ne doit faire « cavalier seul » : c’est pourquoi, également, l’iconographe reçoit son « ministère » de l’ Église.

C’est au sein de la communauté ecclésiale que l’iconographe joue pleinement sa « fonction ». Il est au service de l’embellissement de la Maison de Dieu... Il dépend de cette Maison, tout comme un atelier doit être « œuvre » de l’Église et dépendre de l’Église. Comme nous l’avons dit plus haut, l’iconographe n’est ni artiste, ni artisan indépendant... Il est « au service ».

L’icône s’élabore, se construit lentement selon toute la symbolique requise et selon les sept jours de la création du monde (Genèse). L’exercice « à la goutte » exige de chaque élève beaucoup de patience, un certain renoncement, de la persévérance... Cette goutte doit se confondre avec la « prière du cœur » qui, peu à peu, rythme le souffle et guide le poignet. Le travail sur soi est aussi important que celui qui se réalise sur la planche et les « transparents » s’appliquent aussi bien à l’icône qu’à tout l’être... Les modèles choisis ne sont que support pour la compréhension de la construction de l’icône. Il convient d’apprendre à intérioriser l’image, à se mettre en état de réceptivité par le moyen du silence, de la prière et du jeûne, pour ne pas avoir seulement à « copier » l’icône (du XVIe siècle par exemple), mais à la « vivre » et à la transmettre en cette fin du XXe siècle...

Et dans la mesure où l’icône est enseignée selon des connaissances sûres et au sein de l’Église orthodoxe, il n’y a pas à redouter d’« iconographie occidentale » : elle restera fidèle à la Tradition, même si elle se transforme et devient « contemporaine » à notre époque et « locale » en sol occidental. Par contre, si l’icône devient une mode, trop facilement accessible à tous et enseignée sans discernement non plus seulement par la tradition orale, mais par des publications de toutes sortes et des livres techniques (même très sérieux) donnant la possibilité de faire ses propres expériences à qui de droit, alors il y a certainement lieu de redouter le pire. Il est demandé à celui qui enseigne d’être économe, à l’image de l’ÉCONOMIE DIVINE, et ainsi de préserver l’icône et sa Tradition. « La composition des icônes n’est pas laissée à l’initiative des artistes ; elle relève des principes posés par l’Église et la Tradition religieuse. L’art seul appartient aux peintres, l’ordonnance et la disposition appartiennent aux Pères » (VIIe Concile œcuménique). 

Source: Le Messager orthodoxe, numéro spécial,
« Vie de l’icône en Occident », No 92, 1983.

Le père Nicolas et Ludmilla Garrigou ont fondé 
un atelier d’iconographie en 1967, installé 
dans le Vercors en Drôme depuis 1975.
Visitez le site de l’atelier au :

http://perso.wanadoo.fr/atelier-st-jean-damascene/index.htm

 

Ludmilla Garrigou

 

 

 

 

Ludmilla Garrigou, iconographe
Atelier Saint-Jean-Damascène

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L’ICÔNE COPTE:

PROCHAIN STAGE AU MONASTERE 

du 9 au 17 JUILLET 2017

Stage d’Iconographie Copte du 4 au 12 JUILLET 2015: IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

UN ART SACRÉ

POUR NOTRE TEMPS

 

Stage d’Iconographie Copte du 9 au 17 JUILLET 2017:

 

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

"L‘Incarnation de la Lumière"

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L’Icône Egyptienne : Ses racines pharaoniques, son histoire, son renouveau, son contenu théologique, ses techniques, son sens symbolique et spirituel.

 

Soyez nombreux à vous inscrire à ce stage lors duquel vous partagerez des moments exceptionnels avec
 Armia Naguib MATTA WASSEF, Chef Atelier au Patriarcat Copte-Orthodoxe et disciple d’Isaac FANOUS, sous la Supervision du Pr Ashraf SADEK, Professeur d’Egyptologie et Directeur du « Monde Copte ».

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Frais d’inscription  200 Euros
(Hébergement: Offrandes libres)

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde, Brévilly.
61300 CHANDAI . Tel :02.33.24.79.58
Courriels : asstradsyrfr@laposte.net

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L‘Incarnation de la Lumière

 

Stage d’Iconographie Copte Orthodoxe du 9 au 17 JUILLET 2017

Qui sera donné au Monastère Syriaque N-D de Miséricorde.Brévilly.61300 CHANDAI.

 

Règlement:  200 euros (50 euros d’arrhes à l’inscription). 

Veuillez libeller vos chèques à l’ordre du „Monde Copte“ 

(Hébergement: Offrandes libres)

 

Si vous désirez une chambre seule, veuillez le préciser à l’inscription. Merci.

Christ Pantocrator

Le Christ Pantocrator
(Icône de Léonide Ouspensky)

 

 

par Léonide Ouspensky

 

L’intérêt pour l’art liturgique orthodoxe, en particulier pour l’icône, ne cesse de croître en Occident. Les livres, les conférences, les articles, les expositions, les collections se multiplient. Tous ces efforts ont, certes, le mérite de révéler à un grand nombre l’existence d’un mode d’expression demeuré quasi-inconnu au public occidental. Cependant, la grande majorité des ouvrages consacrés à l’art liturgique orthodoxe sont des ouvrages laïques, traitant un sujet religieux. Ils relèguent cet art soit dans les admirables souvenirs de l’archéologie, soit dans le domaine de l’esthétique pure. Il est ainsi ramené à un seul de ses aspects, l’aspect humain - sa valeur artistique, les influences réciproques des styles, des écoles etc... Les orthodoxes qui vivent et se nourrissent spirituellement de ce art voient, dans l’attitude générale à son égard, une grande incompréhension de ce qu’il y d’essentiel.


L’ICÔNE, THÉOLOGIE INSPIRÉE

L’icône est une sainte image et non une " image sainte " ou une image pieuse. Elle a son caractère propre, ses canons particuliers et ne se définit pas par l’art du siècle ou d’un génie national, mais par la fidélité à sa destination qui est universelle. Elle est une expression de l’économie divine, résumée dans l’enseignement de l’Église orthodoxe : " Dieu est devenu homme pour que l’homme devienne dieu. " Telle est l’importance que l’Église attribue à l’icône que la victoire sur l’iconoclasme fut solennellement déclarée Triomphe de l’Orthodoxie, triomphe qui est toujours fêté à la première semaine du Grand Carême.

Pour l'Église orthodoxe l’image, aussi bien que la parole, est un langage exprimant ses dogmes et son enseignement. C’est une théologie inspirée, présentée sous une forme visuelle. Elle est le miroir reflétant la vie spirituelle de l'Église, permettant de juger des luttes dogmatiques de telle ou telle époque. Les époques de la floraison de l’art liturgique correspondent toujours à un essor de la vie spirituelle : ce fut le cas de Byzance, des autres pays orthodoxes et de l’Occident à l’époque romane. À ces moments, la vie liturgique est réalisée pleinement dans son ensemble harmonieux, ainsi que dans chacun de ses domaines particuliers.

Toutefois, l’image ne se borne pas à exprimer la vie dogmatique et spirituelle de l'Église, sa vie intérieure. À travers l'Église, l’image reflète également la civilisation qui l’entoure. Lié par ceux qui le créent au monde d’ici-bas, cet art est aussi un miroir de la vie du peuple, de l’époque, du milieu et même de la vie personnelle de l’artiste. Il est aussi en quelque sorte l’histoire du pays et du peuple. Ainsi, une icône russe, tout en ayant la même iconographie qu’une icône byzantine, diffère de celle-ci par ses types et son caractère national, une icône de Novgorod ne ressemble pas à une icône de Moscou etc... C’est précisément cet aspect extérieur de l’art sacré qui forme l’objet de la grande majorité des études actuelles.

Le contenu liturgique de l’image sacré fut perdu en Occident au XIIIe siècle et dans le monde orthodoxe, suivant les pays, aux XVe, XVIe et XVIIe siècles. Ce n’est que vers la fin du XIXe siècle que les connaisseurs, les savants, les esthètes découvrirent l’icône. Ce qui semblait auparavant une tache sombre, engoncée d’un riche revêtement d’or, apparut soudain en sa miraculeuse beauté. Nos ancêtres iconographes se révélèrent non seulement des peintres de génie, mais des maîtres de la vie spirituelle, ayant su donner des formes à la parole du Seigneur : Mon Royaume n’est pas de ce monde (Jn).

Or, l’incompréhension du contenu de cet art n’est pas due à notre supériorité, ni à une perte de sa force vitale ou de son importance, mais à notre décadence spirituelle profonde. Sans parler des personnes qui sont complètement en dehors de l'Église, nous sommes en présence, même chez les croyants, d’un péché essentiel de notre époque : la sécularisation de notre esprit, la déformation complète de l’idée même de l'Église et de la Liturgie.

On peut dire qu’en général on ne voit plus de la vie spirituelle que son côté moral. Son fond dogmatique, devenu le domaine des " savants théologiens ", est considéré comme une science abstraite et n’a plus aucun rapport avec la réalité de notre vie quotidienne. Quant à la Liturgie, guide infaillible de notre chemin spirituel, profession de notre foi, elle n’est plus pour beaucoup qu’un rite traditionnel ou bien un usage pieux et touchant. L’unité organique du dogme et de la loi morale dans la Liturgie s’est brisée, désagrégée. Cette absence d’unité intérieure détruit la plénitude liturgique de nos services divins. Les éléments qui les composent et dont nous ne saisissons plus le but commun - la parole, le chant, l’image, l’architecture, l’éclairage etc... - s’en vont, chacun dans sa propre voie, à la recherche de son sens et de ses effets particuliers. Ils ne sont plus unis les uns aux autres que par la mode de telle ou telle époque (baroque, classicisme etc...) ou par le goût personnel. Ainsi, l’art de l'Église ne vit plus de la révélation du Saint-Esprit, de la vie dogmatique de l'Église, mais se nourrit de la civilisation de tel ou tel moment historique. Il n’enseigne plus ; il cherche et tâtonne avec le monde.

On entend souvent des voix indignées protester contre les images mièvres et sentimentales " genre Saint-Sulplice ", ou contre les pièces de concert qui viennent remplacer le chant liturgique. Il ne s’agit pas là, comme on l’admet couramment, d’une décadence de notre goût. Le mauvais goût a toujours existé et existera toujours. Le malheur de notre époque c’est que le goût personnel, qu’il soit bon ou mauvais, est généralement admis comme critère dans l'Église, alors que le critère objectif est perdu.

L’ICÔNE, TRANSMISSION OBJECTIVE
DE LA RÉVÉLATION

Pour saisir la signification et le contenu de l’art sacré, en particulier l’icône, commençons par étudier brièvement le tout dont elle n’est qu’une partie, l'église et sa signification symbolique d’une part, l’attitude de l'Église orthodoxe vis-à-vis de l’art d’autre part.

Le principe orthodoxe de la construction des églises est basé sur la tradition léguée par les Pères. Or, la tradition n’est pas un principe conservateur ; elle est la vie même de l'Église dans l’Esprit Saint. C’est la révélation divine qui continue de vivre. À l’expérience de celui qui la reçue et transmise, s’ajoute l’expérience de celui qui la vivra après lui. Ainsi, l’unité de la vérité révélée cohabite avec la pluralité des compréhensions personnelles.

Dans son second Traité pour la défense des saintes icônes, saint Jean Damascène dit : " La Loi et tout ce qui fut institué par la Loi (l’Ancien Testament) était une certaine préfiguration de l’image à venir, c’est-à-dire de notre culte actuel. Et le culte que nous rendons actuellement est une image des biens à venir. Quant aux objets eux-mêmes, ils sont la Jérusalem céleste, immatérielle, et qui n’est pas faite par la main de l’homme, suivant la parole de l’Apôtre : Nous n’avons point d’ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir (He 13,14), c’est-à-dire la Jérusalem céleste, dont Dieu est l’architecte et le constructeur (He 11,10). Une église, avec tout ce qu’elle contient, est donc l’iamge des " biens à venir " de la Jérusalem céleste.

Selon les Pères liturgistes, et en particulier saint Germain de Constantinople, grand confesseur de l’Orthodoxie de la période iconoclaste, " l’église est le ciel sur terre, où habite et se meut Dieu qui est plus haut que le ciel ". " Elle a été préfigurée dans les personnes des patriarches, annoncée dans celle des prophètes, fondée dans celle des Apôtres, ornée dans celle des évêques, sanctifiée dans celle des martyrs... " " Elle est l’image de l'Église divine et représente ce qui est sur la terre, ce qui est au ciel et ce qui dépasse le ciel " (saint Syméon de Salonique). Il précise : " Le narthex correspond à la terre, la nef au ciel et le saint sanctuaire à ce qui est plus haut que le ciel. "

Ainsi, pour les Pères, l’église est le ciel nouveau et la nouvelle terre, le monde transfiguré, la paix à venir, où toutes les créatures se rassembleront dans l’ordre hiérarchique autour de leur Créateur.

C’est sur cette image que se basent la construction et la décoration des églises. Ce sont là des symboles dogmatiques qui se bornent à fixer les principes généraux et essentiels. Les Pères ne prescrivent aucun style d’architecture, n’indiquent point comment orner l’édifice, ni de quelle façon il faut peindre les icônes. Tout ceci découle de l’idée générale de l'Église et suit une règle d’art analogue à la règle liturgique. Autrement dit, nous avons une formule générale très nette et très clair qui dirige nos efforts, en laissant une liberté complète à l’action du Saint-Esprit en nous.

C’est donc l’image du monde transfiguré qui est à la base du principe définissant l’aspect de l’église, la forme des objets et leur place, le caractère des chants liturgiques, et règle l’ordonnance des sujets de la décoration, ainsi que l’aspect extérieur de l’image.

Il est clair qu’une pareille conception de l’église nécessite une harmonie parfaite de tous les éléments qui la forment, c’est-à-dire leur unité et leur plénitude liturgique. L’architecture, l’image, le chant, tout doit rappeler au fidèle qu’il se trouve en un lieu sacré. Chaque partie de l’édifice doit, par son aspect, lui montrer son sens et sa destination.

Pour former un ensemble harmonieux, chacun des éléments composant une église doit, avant tout, être subordonné à son idée générale et partant renoncer à toute ambition de jouer un rôle propre, de valoir par lui-même. L’image, le chant cessent d’être des arts ayant chacun sa voie propre, indépendante des autres, pour devenir des formes variées exprimant, chacune à sa façon, l’idée générale de l’église, univers transfiguré, préfiguration de la paix à venir. Cette voie est la seule où chaque art, formant partie d’un tout harmonieux, puisse acquérir la plénitude de sa valeur et s’enrichir infiniment d’un contenu toujours nouveau.

Cette harmonie qui forme de l’église et du service divin un tout homogène réalise, dans son domaine propre, cette " unité dans la diversité " et cette " richesse dans l’unité ", qui exprime, dans l’ensemble et dans chacun des détails, le principe de catholicité de l'Église orthodoxe.

Ainsi, l’art de l'Église est, par son essence même, un art liturgique. Non seulement il sert de cadre au service divin et le complète, il lui est parfaitement conforme. L’art sacré et la Liturgie ne font qu’un, tant par leur contenu que par les symboles servant à l’exprimer. L’image découle du texte, elle lui emprunte ses thèmes iconographiques et la façon de les exprimer.

La correspondance parfaite de l’image et du texte a été le principe de l’art sacré, dès les premiers siècles du christianisme. Dans les catacombes et les premières églises, nous ne voyons jamais d’images de caractères anecdotique ou psychologique. Comme la Liturgie, elles unissent la réalité la plus concrète à un symbolisme profond.

Or, ce que nous voyons dans nos églises est souvent bien loin de ce que doit être l’art liturgique. Il y a confusion de deux choses absolument distinctes : la sainte image et l’image sainte, c’est-à-dire de l’art liturgique et de ce qu’on appelle communément l’art " religieux ", art qui, tant par son essence que par sa destination, sa manière d’expression et sa façon de traiter la matière, est un art profane à sujet religieux. Du fait de cette confusion, l’art sacré a été presque complètement évincé de nos églises et remplacé par l’art religieux.

Cet art est de conception relative et subjective ; expression d’un état d’âme de l’artiste et de sa piété propre et non, comme l’art liturgique, transmission objective de la révélation. Il reflète le monde sensible et émotionnel, conçoit Dieu à l’image de l’homme. Ce n’est plus l'Église qui enseigne, mais la personnalité humaine qui impose ses recherches individuelles aux croyants. Le but de l’art religieux est de provoquer une certain émotion. Or, l’art liturgique ne se propose pas d’émouvoir, mais de transfigurer tout sentiment humain.

De même la conception de la beauté, dans l’art religieux, est complètement différente de celle de l’art liturgique. Pour l'Église orthodoxe , la beauté est le vêtement royal de Dieu triomphant : Le Seigneur règne, il s’est vêtu de splendeur (Ps 92,1). Dans le plan humain, elle est le couronnement divin d’une oeuvre, la correspondance de l’image à son prototype. Or, dans l’art religieux, comme dans l’art profane, la beauté a sa valeur en elle-même ; elle est le but de l’oeuvre. Ce n’est plus la beauté dans le sens orthodoxe du mot, mais plutôt une déformation de cette beauté, aboutissant dans l’image du monde déchu, allant parfois jusqu’à l’image du monde décomposé )Picasso, les surréalistes...). La beauté d’une image est ici quelque chose de subjectif, tant pour l’artiste qui la crée que pour le spectateur qui la regarde. Dans la façon de créer, comme dans la façon d’apprécier, c’est la personnalité humaine qui s’affirme, consciemment ou inconsciemment. C’est ce qu’on appelle communément la " liberté ".

Cette liberté consiste en une expression de la personnalité de l’artiste, de son moi ; la piété personnelle, les sentiments individuels, l’expérience de telle ou telle personne humaine passant avant la confession de la vérité objective de la révélation divine. C’est, en réalité, le culte de l’arbitraire. Ajoutons que, dans une image religieuse, cette liberté s’exerce au dépens de celle des spectateurs : l’artiste leur présente sa personnalité qui s’interpose entre eux et la réalité de l'Église. Ceci ne peut que provoquer une révolte, et ce qui était destiné à stimuler la piété des croyants confirme les incroyants dans leur impiété. Un artiste qui, consciemment ou inconsciemment, s’engage dans cette voie, est esclave de son émotivité, de ses impressions sentimentales. L’iamge créée par lui perd inévitablement sa valeur liturgique. De plus, la conception individualiste de l’art détruit forcément son unité et prive les artistes du lien qui les unit les uns aux autres et à l'Église. La catholicité cède le pas au culte du personnel, de l’exclusif, de l’original.

Tout autre est le chemin suivi par la peintre liturgique orthodoxe. C’est la voie de la soumission ascétique, de la prière contemplative. La beauté d’une icône, quoique comprise par chacun de ceux qui la regardent à sa façon personnelle. dans la mesure de ses possibilités, est exprimée par l’artiste objectivement, selon le refus de son moi, s’effaçant devant la vérité révélée. La liberté consiste en la " libération de toutes les passions et de tous les désirs de ce monde et de la chair ", suivant Syméon le Nouveau Théologien (Sermon 87). C’est la liberté spirituelle, celle dont parle saint Paul : Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté (2 Co 3,17). La qualité liturgique et spirituelle de l’art est proportionné au degré de liberté spirituelle de l’artiste. Cette voie est la seule qui mène la personnalité de l’artiste à la plénitude de son importance réelle.

La tâche du peintre d’icônes et celle du prêtre ont beaucoup de points communs. Selon saint Théodose l’Érmite, par exemple, " l’un compose le Corps et le Sang du Seigneur et l’autre le représente ". Comme le prêtre, le peintre a le devoir, dans son art, de nous mettre devant la réalité, laissant à chacun la liberté de réagir dans la mesure de ses moyens, suivant son caractère et les circonstances.

Un autre point par où l’art liturgique diffère essentiellement de l’art religieux est la façon dont il traite la matière. Il suit, là aussi, le principe essentiel de l'Église. L’image du monde transfiguré ne saurait, avant tout, tolérer aucun mensonge : elle est l’opposé de l’illusion, la vérité par excellence. C’est pourquoi la matière, entrant dans sa composition, doit être authentique. Il faut que son traitement soit conforme à la matière en question et que, de son côté, la matière soit conforme à l’emploi de l’objet. Il est essentiel que l’objet ne donne pas l’illusion d’être autre chose qu’il n’est pas. Aussi, dans l’icône, l’espace est limité par la surface plane de la planche et ne doit pas donner l’impression artificielle de la dépasser.

Nous voyons donc que le principe même de la création dans l’art liturgique est diamétralement opposé à celui de l’art religieux. C’est pourquoi une image religieuse peur être intéressante et utile à sa place, mais cette place n’est pas dans l’église.

L’ICÔNE, VISION DU MONDE SPIRITUEL

C’est au cours de la période iconoclaste des VIIIe-IXe siècles que l'Église formula clairement la portée dogmatique de l’icône. En défendant les images, ce n’est pas seulement leur rôle didactique, ni leur côté esthétique que défendait l'Église orthodoxe, c’est la base même de la foi chrétienne : le dogme de l’Incarnation de Dieu. En effet, l’icône de notre Seigneur est à la fois un témoignage de son Incarnation et celui de notre confession de sa divinité. " J’ai vu l’image humain de Dieu et mon âme est sauvée ", dit saint Jean Damascène (Premier traité pour la défense des saintes icônes, chapitre 22).

D’une part, l’icône témoigne, en représentant la Personne du verbe incarné, de la réalité et de la plénitude de son Incarnation : d’autre part, nous confessons par cette image sacrée que ce " Fils de l’Homme " est réellement Dieu, la vérité révélée. Ainsi, nous voyons chez saint Pierre qui, le premier, confessa la divinité du Christ, non pas une connaissance humaine naturelle, mais une connaissance d’ordre supérieur, suivant la parole de notre Seigneur :Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et la sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux (Ma 16,17).

L’élan de l’homme vers Dieu, le côté subjectif de la foi, se rencontre ici avec la réponse de Dieu à l’homme, une connaissance spirituelle objective, exprimée soit par la parole, soit par l’image. Ainsi, l’art liturgique n’est pas seulement notre offrande à Dieu, mais aussi la descente de Dieu vers nous, une forme dans laquelle s’opère la rencontre de " Dieu avec l’homme, de la grâce avec la nature, de l’éternité avec le temps ". Les formes de cette interpénétration du divin et de l’humain sont perpétuellement transmises et toujours vivantes dans la tradition.

La tradition dans l’art liturgique, comme dans l'Église elle-même, se base sur deux réalités : un fait historique d’une part, et la révélation dépassant les limites du temps d’autre part. C’est ainsi que l’iamge d’une fête ou d’un saint reproduit le plus fidèlement possible la réalité historique et nous ramène à son prototype, sans quoi elle n’est pas une icône. De là, le pouvoir des images d’opérer des miracles, car " les saints, au cours de leur vie, étaient remplis du Saint-Esprit. Après leur mort également, la grâce du Saint-Esprit demeure perpétuellement dans leurs âmes, dans leurs corps ensevelis, dans leur aspect et dans leurs saintes images " (saint Jean damascène). Au cas où une ressemblance physique absolue ne saurait être atteinte, la réalité historique est exprimée par des symboles parfaitement adéquats. C’est pourquoi l'Église orthodoxe n’admet pas les images peints d’après un modèle vivant ou d’après l’imagination de l’artiste. Une telle image n’exprime, à part son mensonge inévitable, que le fait que saint Pierre par exemple était un homme et la Sainte Vierge une femme. Les conciles prescrivent de peindre comme peignaient les anciens iconographes. Il existe, à cet effet, des recueils fixant les traits iconographiques de chaque saint.

D’un autre côté, une image sacrée ne représente pas simplement un événement historique ou un être humain parmi les autres ; elle nous montre de cet événement ou de cet être humain son visage éternel, nous révèle son sens dogmatique et son rang dans l’enchaînement des événements salutaires de l’économie divine. Les images de notre Seigneur et de la Vierge, à elles seules, dégagent déjà la plénitude de cette économie. Par l’icône d’un saint, nous voyons sa place et son importance dans l'Église, ainsi que sa façon particulière de servir Dieu en tant que prophète, martyr, apôtre etc..., exprimés par les attributs iconographiques et les couleurs symboliques. Ainsi l’icône, tout comme la Sainte Écriture, nous montre le terme suprême et le sens profond de toute la vie humaine : vie de martyr, vie contemplative, active ou autre. Elle nous révèle la voie à suivre et les moyens de l’accomplir et nous aide à découvrir le sens de notre propre vie.

Comme l’Évangile, l’art sacré est laconique. La Sainte Écriture ne consacre que quelques lignes à des événements qui décidèrent de l’histoire de l’humanité. L’image sacré également nous montre seulement ce qui est essentiel. Les détails, ici et là, ne sont tolérés que lorsqu’ils sont indispensables et suffisants, comme par exemple dans le récit et l’image de la Résurrection, les bandes qui étaient à terre et le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part (Jn ).

 

Mais si l’icône dépasse les limites du temps, elle ne rompt pas ses relations avec le monde, ne s’enferme pas en elle-même. Les saints sont toujours représentés de face ou de trois quarts vers le spectateur. Ils ne sont presque jamais vus de profil, même dans les compositions compliquées, où leur mouvement est dirigé vers le centre de la composition. Le profil, en effet, interrompt en quelque sorte la communion, il est comme un début d’absence. On le tolère dans la représentation de personnages qui n’ont pas acquis la sainteté, comme par exemple les bergers ou les mages dans l’icône de la Nativité de notre Seigneur.

Cette absence de profil est une des expressions de la relation intime entre celui qui prie et le saint représenté. Dans une église, où la décoration, comme nous l’avons dit, n’est pas un assemblage d’icônes plus ou moins arbitraire, mais forme, en quelque sorte, une icône générale de l'Église, la Liturgie, c’est-à-dire " action commune ", englobe l’assemblée des saints représentés et celle des fidèles, les saints tournés à la fois vers eux et vers le Seigneur, étant un objet de prière et des médiateurs auprès de Dieu.

Si aujourd’hui nous avons cessé de comprendre le message que nous apporte l’icône, c’est que nous avons perdu la clef de son langage. Cette chef est le sens concret et vivant de la Transfiguration, idée centrale de l’enseignement chrétien. Ainsi que disait un évêque russe du XIXe siècle, saint Ignace Braintchaninov, " la connaissance même de la capacité du corps humain à être spirituellement sanctifié est perdue par les hommes " (Essai ascétique, premier volume).

L’icône est précisément le témoignage de cette connaissance concrète, vécue de la sanctification du corps humain, de sa transfiguration. De même que la parole, mais au moyen d’images visibles, elle nous montre la créature pénétrée et déifiée par la grâce incréée. " L’homme, dont l’âme est toute devenue feu, transmet également à son corps une partie de la gloire acquise intérieurement, tout comme le feu matériel transmet son action au fer " (saint Syméon le Nouveau Théologien, sermon 83).

Saint Ignace Briantchaninov décrit cet état d’une façon qui nous est plus accessible : " Lorsque la prière est sanctifiée par la grâce divine, l’âme tout entière est attirée vers Dieu par une force inconnaissable, entraînant avec elle le corps... Chez l’homme né à une vie nouvelle, ce n’est pas l’âme seulement, ni le coeur seul, mais la chair aussi qui s’emplit d’une consolation et d’une félicité spirituelles : la joie du Dieu vivant... Lorsque l’homme prie véritablement, chacun de ses clame : Seigneur qui t’égale ? Tu délivres le pauvre des puissants qui l’oppriment. Tu libères le malheureux et l’indigent de ceux qui ravissent sa prière et son espoir : les pensées et les sensations venant de la nature déchue et provoquées par les démons. "

Ainsi, l’être entier prend part à la prière : le corps, les sens, les sentiments, sont sanctifiés par la grâce. Leur dispersion habituelle, " les pensées et les sensations qui proviennent de la nature déchue " font place à une prière concentrée, tout se fond dans l’élan de l’homme tout entier vers Dieu. Nos sens régénérés deviennent autres. C’est ce corps humain transformé qui est représenté sur l’icône. Ceci ne veut pas dire que le corps humain devienne autre chose qu’il est. Au contraire, le corps reste corps et garde toutes les particularités physiques de la personne. Mais le changement de son état est représenté par des traits qui, n’étant pas naturalistes, nous sont souvent incompréhensibles.

L’icône est donc, comme nous l’avons dit, un témoignage de la déification de l’homme, de la plénitude de la vie spirituelle, une communication par l’image de ce qu’est l’homme en état de prière sanctifiée par la grâce. C’est en quelque sorte de la peinture d’après nature, mais d’après la nature rénovée, à l’aide de symboles. Elle est le chemin et le moyen ; elle est la prière même. De là, la majesté de l’icône, sa simplicité, le calme du mouvement, de là le rythme de ses lignes et de ses couleurs qui découle d’une harmonie intérieure parfaite.

Il convient de préciser que cet état de sanctification n’est pas à confondre avec celui de l’extase. En effet, l’état extatique n’est pas une union de la nature humaine avec Dieu, il ne transfigure pas la créature. Il est une rupture de l’âme avec l’organisme sensible (raptus), une vision qui arrive parfois à des débutants dans la vie spirituelle. À mesure que le débutant croît dans la grâce, sa nature s’en pénètre tout entière ; il n’est plus ébloui par la vision du monde surnaturel ; il " connaît dès ici-bas, dès la vie présente, le mystère de sa déification " (saint Syméon le Nouveau Théologien, Sermon 83, chapitre 3).

Seuls les hommes qui, par expérience personnelle, connaissent cet état, peuvent créer de telles images, révélant la participation de l’homme à la vie du monde transfiguré qu’il contemple. Et seule une telle image, authentique et convaincante, peut nous communiquer son élan vers Dieu. Aucune imagination artistique, aucune perfection technique ne peuvent remplacer ici la connaissance positive " provenant de la vision et de la contemplation ".

Il est facile de comprendre à présent pourquoi tout ce qui rappelle la chair corruptible de l’homme et l’espace physique est contraire à la nature même de l’icône, car la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu et la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité (1 Co 15,50).

De tout ce qui précède, il ne résulte nullement que seuls, les saints puissent faire des icônes. L’Église ne consiste pas que de saints. Nous tous en faisons partie par les sacrements et cela nous confère le devoir, le droit, l’audace de marcher sur la trace des saints. Tout peintre orthodoxe vivant dans la tradition peut faire des icônes authentiques. Ceci explique les exigences de l'Église, en ce qui concerne le côté moral de la vie des peintres d’icônes. La peinture d’icônes n’est pas seulement un art, c’est une ascèse quotidienne. Mais la source inépuisable qui abreuve l’art sacré est l’Esprit Saint par l’intermédiaire de l'Église, par la contemplation des hommes, dont la prière a été sanctifiée par la grâce divine. C’est pourquoi l'Église orthodoxe, parmi les différents ordres de saints, docteurs, martyrs etc..., a un ordre de saints peintres d’icônes canonisées pour leur art.

L’ICÔNE, RÉALITÉ DU ROYAUME

Résumons pour terminer. L’art liturgique est une théologie inspirée, exprimée par les formes, les lignes et les couleurs. Il contient les trois éléments qui forment la religion chrétienne : le dogme, qu’il confesse par l’image, l’enseignement spirituel et moral, qu’il traduit par son sujet et son contenu, et le culte, dont il fait partie intégrante.

De même que notre Seigneur sur le Mont Thabor montra aux disciples la vérité du siècle à venir et les fit participer au mystère de sa Transfiguration " dans la mesure où ils en étaient capables ", l’art liturgique, en mettant devant nos yeux l’image de cette même vérité du siècle à venir (le Royaume de Dieu venu dans sa force (Mt )), sanctifie tout notre être suivant nos capacités.

En oubliant la capacité du corps humain à être ainsi sanctifié, on est arrivé à appliquer à l’art sacré les mêmes mesures et les mêmes exigences qu’à l’art profane, abaissant ainsi le surnaturel jusqu’à l’humain. L’homme déchu est devenu la mesure de toutes choses, il crée Dieu à son image au lieu de retrouver dans l’homme l’image de Dieu.

Si au temps de l’iconoclasme des VIIIe et IXe siècles, dans la lutte pour l’existence même de l’image, c’est le dogme de l’Incarnation de Dieu qui était défendu, " Dieu est devenu homme ", aujourd’hui, c’est l’aboutissement de l’Incarnation : " Pour que l’homme devienne Dieu ", qui est en jeu. L’iconoclasme de nos jours, inconscient sans doute, n’est pas tant une négation de l’image que sa défiguration, voire sa corruption, une incompréhension de sa portée dogmatique et éducatrice. La plupart du temps, l’image est considérée comme chose secondaire ; la parole seule est jugée suffisante. On oublie que notre Seigneur n’est pas seulement le Verbe du Père, mais aussi l’Image du Père et que, depuis le temps les plus reculés, la mission de l'Église dans le monde était exercée par l’iamge comme par la parole.

Loin d’être pour nous un objet de délectation esthétique ou de curiosité scientifique, l’icône a un sens théologique très net : de même que l’art profane représente la réalité du monde sensible et émotionnel, tel qu’il est vu personnellement par l’artiste, elle représente la réalité du Royaume qui n’est pas de ce monde, telle que nous l’enseigne l'Église. Autrement dit, elle représente, à l’aide de symboles, ce même monde sensible et émotionnel, délivré du péché, transfiguré et déifié.

(Extrait des Mélanges de l’Institut orthodoxe français de Paris, IV, 1948.)

Icônes coptes contemporaines Banne:

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 Le pape se rend en Égypte pour la première fois de son pontificat. Quels sont les enjeux de cette visite ? Interview du frère Druel, installé au Caire.

Le pape François doit rencontrer le cheikh Ahmed el-Tayeb, imam de l’université al-Azhar, une rencontre qui revêt des enjeux bien différents pour les deux chefs spirituels.

Quels sont les ressorts de cette visite du pape en Égypte ?

D’abord, il ne faut pas exagérer les rencontres avec le président Al-Sissi et le patriarche copte orthodoxe, Tawadros II : ces entretiens ne dureront que vingt minutes, le premier jour. Le pape va passer une journée pleine, la seconde, avec les Coptes catholiques, et le premier jour, il s’entretiendra pendant une heure avec le cheikh Ahmed el-Tayeb, imam de l’université al-Azhar. C’est cela, le cœur de la visite. Avec des agendas différents pour les deux hommes.

Ils ne poursuivent pas les mêmes objectifs ?

Disons qu’à court terme, le but de chacun varie. D’une part, le pape François cherche à montrer qu’il n’y a pas de guerre de religion en cours. Ce qui est à l’œuvre en Égypte, en Syrie et en Irak, c’est un choc entre la barbarie et l’humanisme. 

François, en Égypte, veut signifier que le christianisme et l’islam se tiennent du même côté contre la barbarie. Le cheikh Ahmed el-Tayeb, l’imam de l’université al-Azhar, lui, son problème immédiat, c’est sa légitimité.

Il est démuni face aux mouvements islamistes, que ce soit aussi bien celui des Frères musulmans que de Daech. Il veut garder une voie moyenne qui consiste en la défense de l’islam modéré. […]

Le Point

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Le Pape François et le Pape copte Tawadros II signent une Déclaration commune

(RV) Le Pape François, chef de l'Église catholique, et son homologue copte orthodoxe, Tawadros II, ont signé une Déclaration commune qui marque une nouvelle étape dans le rapprochement entre coptes et catholiques, en incluant le principe de reconnaissance mutuelle des baptêmes. Les deux Églises renoncent donc solennellement à la possibilité d'un deuxième baptême en cas de passage d'une juridiction à une autre. En voici le texte intégral.

«Voyage apostolique en Égypte

Déclaration commune de Sa Sainteté François

et de Sa Sainteté Tawadros II

Nous, François, Évêque de Rome et Pape de l’Église catholique, et Twardros II, Pape d’Alexandrie et Patriarche du Siège de saint Marc, remercions Dieu dans l’Esprit Saint de nous offrir la joyeuse occasion de nous rencontrer une fois encore, pour échanger une fraternelle accolade et pour nous unir de nouveau dans la prière. Nous glorifions le Tout-Puissant pour les liens de fraternité et d’amitié existant entre le Siège de saint Pierre et le Siège de saint Marc. Le privilège d’être ensemble ici, en Égypte, est le signe que la solidité de notre relation s’accroît d’année en année, que nous grandissons dans la proximité, dans la foi et dans l’amour du Christ notre Seigneur. Nous remercions Dieu pour l’Égypte bien-aimée, cette ‘‘patrie qui vit en nous’’ comme aimait le dire Sa Sainteté Shenouda III, pour le ‘‘peuple béni de Dieu’’ (cf. Is 19, 25), avec cette antique civilisation des pharaons, avec l’héritage grec et romain, avec la tradition copte et la présence islamique. L’Égypte est le lieu où la Sainte Famille a trouvé refuge, une terre de martyrs et de saints.

Notre profond lien d’amitié et de fraternité a son origine dans la pleine communion qui a existé entre nos Églises au cours des premiers siècles et qui était exprimée de multiples manières par les premiers Conciles œcuméniques, jusqu’au Concile de Nicée en 325 et par la contribution du courageux Père de l’Église saint Athanase, qui a reçu le titre de ‘‘Protecteur de la foi’’. Notre communion était exprimée par la prière et par des pratiques liturgiques similaires, par la vénération des mêmes martyrs et saints, ainsi que par le développement et par l’expansion du monachisme, suivant l’exemple du grand saint Antoine, connu comme le Père des moines.

Cette même expérience de communion avant le temps de la séparation a une signification spéciale dans nos efforts pour restaurer la pleine communion aujourd’hui. La plupart des relations existant au cours des premiers siècles entre l’Église catholique et l’Église copte orthodoxe ont perduré jusqu’aujourd’hui malgré les divisions, et ont été revivifiées récemment. Elles nous incitent à intensifier nos efforts communs afin de persévérer dans la recherche d’une unité visible dans la diversité, sous la conduite de l’Esprit Saint.

Nous nous souvenons avec gratitude de la rencontre historique, il y a quarante-quatre ans, entre nos prédécesseurs, le Pape Paul VI et le Pape Shenouda III, dans une accolade de paix et de fraternité, après plusieurs siècles où nos liens mutuels d’amour n’étaient pas capables de trouver une expression à cause de la distance qui est survenue entre nous. La Déclaration commune qu’ils ont signée le 10 mai 1973 a représenté un jalon sur le chemin de l’œcuménisme, et a servi de point de départ à la Commission pour le dialogue théologique entre nos deux Églises, qui a porté beaucoup de fruit et a ouvert la voie à un dialogue plus large entre l’Église catholique et toute la famille des Églises Orientales orthodoxes. Dans cette Déclaration, nos Églises ont reconnu que, en lien avec la tradition apostolique, elles professent «une foi dans le Dieu Un Trine» et «la divinité de l’Unique Fils né de Dieu… Dieu parfait pour ce qui est de sa divinité, et homme parfait pour ce qui est de son humanité». Il a également été reconnu que «la vie divine nous est donnée et est nourrie en nous à travers les sept sacrements» et que «nous vénérons la Vierge Marie, Mère de la Vraie Lumière», la «Theotokos».

C’est avec une profonde gratitude que nous nous rappelons notre rencontre fraternelle à Rome, le 10 mai 2013, et la proclamation du 10 mai comme le jour où chaque année nous approfondissons l’amitié ainsi que la fraternité entre nos Églises. Cet esprit renouvelé de proximité nous a rendus capables de reconnaître une fois encore que le lien qui nous unit était reçu de notre unique Seigneur le jour de notre baptême. Car c’est à travers le baptême que nous devenons membres du corps unique du Christ qu’est l’Église (cf. 1 Co 12, 13). Cet héritage commun est la base du pèlerinage que nous faisons ensemble vers la pleine communion, tandis que nous grandissons dans l’amour et la réconciliation.

Nous sommes conscients d’avoir encore un long chemin à parcourir dans ce pèlerinage, cependant nous nous souvenons de tout ce qui a été déjà accompli. En particulier, nous nous rappelons la rencontre entre le Pape Shenouda III et saint Jean-Paul II, venu en Égypte en pèlerin durant le Grand Jubilé de l’an 2000. Nous sommes déterminés à suivre leurs pas, animés par l’amour du Christ le Bon Pasteur, profondément convaincus qu’en marchant ensemble, nous grandissons dans l’unité. Puissions-nous puiser notre force de Dieu, parfaite source de communion et d’amour !

Cet amour trouve sa plus profonde expression dans la prière commune. Lorsque des chrétiens prient ensemble, ils en viennent à réaliser que ce qui les unit est plus grand que ce qui les divise. Notre désir d’unité est inspiré par la prière du Christ «que tous soient un» (Jn 17, 21). Approfondissons nos racines communes dans la foi apostolique en priant ensemble et en recherchant les traductions communes de la Prière du Seigneur et une date commune pour la célébration de Pâques.

Alors que nous cheminons vers le jour béni où, enfin, nous serons rassemblés autour de la même table eucharistique, nous pouvons coopérer dans plusieurs domaines et démontrer d’une manière tangible la grande richesse qui nous unit déjà. Nous pouvons témoigner ensemble de valeurs fondamentales telles que la sainteté et la dignité de la vie humaine, le caractère sacré du mariage et de la famille, ainsi que le respect de toute la création, qui nous a été confiée par Dieu. Face à de nombreux défis contemporains comme la sécularisation et la globalisation de l’indifférence, nous sommes appelés à offrir une réponse commune fondée sur les valeurs de l’Évangile et sur les trésors de nos traditions respectives. À ce sujet, nous sommes encouragés à entreprendre une étude plus approfondie des Pères orientaux et latins, et à promouvoir un échange fructueux sur le plan pastoral, spécialement dans la catéchèse, et pour un mutuel enrichissement spirituel entre des communautés monastiques et religieuses.

Notre témoignage chrétien commun est un signe de réconciliation et d’espérance rempli de grâce pour la société égyptienne et pour ses institutions, un grain semé pour porter des fruits de justice et de paix. Puisque nous croyons que tout être humain est créé à l’image de Dieu, nous luttons pour la sérénité et la concorde à travers une cohabitation pacifique des chrétiens et des musulmans, en témoignant ainsi du désir de Dieu pour l’unité et l’harmonie de la famille humaine tout entière et pour l’égale dignité de chaque être humain. Nous partageons la préoccupation pour le bien-être et l’avenir de l’Égypte. Tous les membres de la société ont le droit et le devoir de participer pleinement à la vie de la nation., en jouissant de la pleine et égale citoyenneté et en collaborant pour bâtir leur société.  La liberté de religion, incluant la liberté de conscience, enracinée dans la dignité de la personne, est la pierre angulaire de toutes les autres libertés. C’est un droit sacré et inaliénable.

Intensifions notre inlassable prière pour tous les chrétiens en Égypte et de par le monde entier, et spécialement au Moyen Orient. Les expériences tragiques ainsi que le sang versé par nos fidèles persécutés et tués pour la seule raison d’être chrétiens rappellent à nous tous combien davantage l’œcuménisme du martyre nous unit et nous encourage sur le chemin de la paix et de la réconciliation. Car, comme l’a écrit saint Paul : «Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance» (1 Co 12, 26).

Le mystère de Jésus qui est mort et ressuscité par amour se trouve au cœur de notre cheminement vers l’unité. Une fois encore, les martyrs sont nos guides. Dans l’Église primitive, le sang des martyrs était la semence de nouveaux chrétiens. De même, de nos jours, puisse le sang des très nombreux martyrs être la semence d’unité parmi les disciples du Christ, un signe et un instrument de communion comme de paix pour le monde.

Obéissant au travail de l’Esprit Saint, qui sanctifie l’Église, la garde tout au long des siècles, et la conduit vers la pleine unité – cette unité pour laquelle Jésus a prié :

Aujourd’hui nous, Pape François et Pape Tawadros II, en vue de satisfaire le cœur du Seigneur Jésus, ainsi que les cœurs de nos fils et filles dans la foi, nous déclarons mutuellement que, dans le même esprit et d’un même cœur, nous chercherons sincèrement à ne plus répéter le baptême qui a été administré dans nos respectives Églises pour toute personne qui souhaite rejoindre l’une ou l’autre. Nous confessons cela en obéissance aux Saintes Écritures et à la foi des trois Conciles œcuméniques célébrés à Nicée, à Constantinople et à Éphèse.

Nous demandons à Dieu notre Père de nous guider, dans le temps et par les moyens que l’Esprit Saint choisira, vers la pleine unité dans le Corps mystique du Christ.

Laissons-nous, donc, guider par les enseignements et par l’exemple de l’apôtre Paul, qui a écrit : «Ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous» (Ep 4, 3-6).

(CV)

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Pope Tawadros II Receives Pope Francis: Roman Catholic and Coptic Orthodox Churches agree to recognize shared baptism

by ORTHODOXY COGNATE PAGE on APRIL 29, 2017

in FEATURED, FEATURED NEWS, NEWS

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OCP News Service – John Anton (Special Correspondent in Cairo) 29/4/17

Cairo-Egypt; His Holiness Pope Tawadros II received His Holiness Pope Francis in Cario. In a common declaration, both Churches agreed to recognize shared baptism. A joint meeting of various Christian Prelates was held under the auspicious patronage of Pope Tawadors II of Alexandria.

Pope in Egypt: Catholics and Copts recognize shared baptism

Ecumenical Patriarch Bartholomew’s I, Pope Theodoros II of Alexandria, various Roman Catholic and Anglican Prelates took part in the ecumenical gathering.

Photos – Coptic Orthodox Church Spokesperson

Source:
OCP News Service

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The visit to Egypt of Francis, the Pope of Rome, is important in several aspects as we are going through a turbulent and troubled period. Among these, it is that of the fraternal dialogue between two Apostolic Churches and, secondly, the inter-religious dialogue.
That is why we have prepared this visit, humbly, of our place, by prayer.
The Francophone Syro-Orthodox Church in France and its other missions unite in prayer to this visit of the Pope of Rome to the Pope of Alexandria of the Confession of St Mark, comfort for this wounded Church, this Church Martyrdom, honor of the Catholicity united in the Orthodoxy of the Faith and the Grace of the Holy Spirit.
We give thanks to God for the signing of this agreement, hoping that there will not remain a "dead letter" like the one previously signed between their Holiness Shenouda and Paul VI.
Our Syriac Monastery being a Prayer Center for unity
Of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony
And the peace of the world, we shall continue to bear in prayer the effect of this important agreement.
Your faithfully and fraternally devoted in Our Lord. Aloho m'barekh! (God bless you )!
+ Mor Philipose, metropolitan.Brévilly this 28.IV.17
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La visite en Egypte de François, le Pape de Rome, est importante en plusieurs aspects alors que nous traversons une période troublée et agitée. Parmi ces aspects ,il est celui du dialogue fraternel entre deux Eglises Apostoliques et, ensuite, le dialogue inter-religieux. 
C'est pourquoi nous avons préparé cette visite, humblement, de notre place, par la prière.
L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone, en France, en Afrique et ses autres missions s'unit dans la prière à cette visite du Pape de Rome au Pape d'Alexandrie de la Confession de St Marc, réconfort pour cette Eglise meurtrie, cette Église Martyre, honneur de la Catholicité unie dans l'' Orthodoxie de la Foi et de la Grâce du Saint Esprit. 
Nous rendons grâces à Dieu pour la signature de cet accord, espérant qu'il ne restera pas "lettre morte" comme celui qui fut précédemment signé entre leurs Saintetés Shenouda et Paul VI.
Notre Monastère Syriaque étant un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde, nous continuerons de porter dans la prière le retentissement dans les faits de cet accord important.
Votre fidèlement et fraternellement dévoué en Notre Seigneur. Aloho m'barekh ! (Dieu vous bénisse )!
+Mor Philipose,métropolite.Brévilly ce 28.IV.17
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A visita ao Egito Francis, Papa de Roma, é importante em muitos aspectos como nós nos movemos através de um período conturbado e turbulento. Entre estes aspectos, é uma das diálogo fraterno entre duas Igrejas apostólicas e diálogo, em seguida, inter-religioso.
É por isso que nós preparamos esta visita, humildemente, o nosso lugar, através da oração.
A Igreja siro-ortodoxo Francophone, França, África e outras missões unidos em oração para a visita do Papa de Roma para o Papa de Alexandria da Confissão de consolo St. Mark Igreja para esta ferida, a Igreja honra do martírio da catolicidade unidas na ortodoxia da fé e da graça do Espírito Santo.
Damos graças a Deus pela assinatura deste acordo, esperando que ele não vai ficar "letra morta", como o que foi assinado anteriormente entre sua Santidade Shenouda e Paulo VI.
Nosso mosteiro siríaco é um Centro de oração pela unidade
Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness
e a paz do mundo, vamos continuar a suportar as repercussões em oração nos fatos deste importante acordo.
Seu fiel e dedicado fraternalmente no Senhor. Aloho m'barekh! (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose, métropolite.Brévilly este 28.IV.17

Icône de la descente aux enfers:

Why More African Americans Are Drawn to the Orthodox Church

The African-American community is being drawn to Orthodox Christianity, inspired by its roots in Africa, claims to authenticity, and reverence to black saints.

Karl Berry is one of a few black Americans to be ordained an Orthodox priest. He grew up in the African Methodist Episcopal Church.

He said he's "always had a love for Jesus," but he wasn't sold on the Christianity he was being exposed to.

In 1983 Bery walked into an Orthodox Church for the first time and was surprised by what he saw: icons of black saints.

"My first thought was that these were just some very liberal white people who were doing some outreach and trying to appeal to black people," Berry, now known as Father Moses, told The Daily Beast.

The priest told him that they were actually replicas of third century icons, linking back to a Christianity that originated hundreds of years ago.

"And that was my first introduction to the universal church, not just in theory or in words but in actual depictions of saints from different countries who were always part of the development of Christendom," he said.

Last year, the Pew Research Center found that an increase in racial diversity also applies in the Church. The number of people of color ascribing to Orthodox Christianity went up by 6 percent between 2007 and 2014.

"I think that the generation of younger people are looking for something more substantial. They don't want necessarily a feel-good religion," Berry said. "They want something they know will have to be a little difficult in order to be transformative."

Mother Katherine Weston, an Orthodox nun, told The Daily Beast that outreach to African-American communities began in the early 1990s with a series conferences on the ancient church and the African-American experience which continue to this day.

Eventually, Berry and some other conference attendees founded the Brotherhood of Moses the Black in 1997 when he lived in St. Louis. The city was seeing an influx of Orthodox refugees from Africa who lacked support networks, and the Brotherhood sought to provide them with aid and community.

"Our tradition does not begin with slavery. It's a part of it, and it's a major part of our tradition in this country. But it also began with our church in Africa. And people need to know that," he said. "If you don't know anything about your heritage, you run the risk of not being too stable."

Several hundred people attended the latest Moses the Black conference in October, Berry said, which was held to inform people and to connect those who might sometimes feel isolated within the church.

But they weren't all black. In fact, the attendees were about evenly split, and many of them were young.

"They really don't suffer the same way that my generation did with race," Berry said.

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(Source:http://www1.cbn.com )

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L'Evêque de Carcassonne donne juridiction aux prêtres de la Fraternité Saint Pie XI pour les mariages sur son Diocèse.

Par une lettre de la Commission Ecclesia Dei du 27 mars 2017 l'Eglise Romaine  informait les évêques de l’univers Romain-catholique que le pape avait approuvé des dispositions visant à assurer la validité (Selon la Doctrine de la dite Eglise qui, depuis le Code de Droit Canonique de 1917 entend lier la validité des Sacrements de Pénitence et de Mariage à la transmission de la juridiction) de mariages célébrés par des prêtres de la Fraternité Saint-Pie-X.

En interprétant généreusement les dispositions de cette lettre, Mgr Alain Planet,  par un décret qui sera bientôt publié, donne sans restriction sur l'ensemble du territoire de son diocèse, délégation pour recevoir les consentements matrimoniaux à tous les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X dans toutes les chapelles de cette Fraternité.

Les mariages qu’ils célèbreront seront inscrits sur les registres de la chancellerie diocésaine.

Il en sera de même si les mariages sont célébrés dans des églises paroissiales.

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 Gaulliste historique, juriste de formation, ex-députée européenne non inscrite, Marie-France Garaud se qualifie de «solide citoyenne de la France». À dix jours de l’élection présidentielle, l’ex-conseillère de Georges Pompidou, estime que Marine Le Pen est la seule à pouvoir rendre à la France sa souveraineté. Elle explique pourquoi au Figaro.

LE FIGARO. – Quel est l’enjeu de cette présidentielle?

La souveraineté française. C’est-à-dire, notre liberté.

Marie-France GARAUD. – Comment jugez-vous les programmes des deux candidats?

J’ai le sentiment que Monsieur Emmanuel Macron n’a ni amour-propre, ni lucidité. Il étale ses faiblesses avec un extraordinaire masochisme. Il a un petit côté chien battu. Il ne respecte pas la France et il est même en train de détruire le support de son existence politique.

Mais ne propose-t-il pas un projet?

Il n’a pas de programme économique. Il ne peut pas en avoir parce que nous ne sommes plus qu’un territoire à l’intérieur de l’Union européenne. Il faut sortir de là le plus rapidement possible, quel qu’en soit le coût, car mieux vaut la liberté que l’esclavage.

Est-il réellement possible de sortir de l’UE?

Oui, parfaitement. Il suffit de décider ce que nous voulons. À la fin de la guerre, deux hommes avaient compris cela: De Gaulle et Churchill, qui n’a jamais aliéné les pouvoirs de son pays. Nous assistons à une tentative de domestication des pays européens, nous sommes placés devant l’éventualité d’un IVe Reich.

Comment la France doit-elle s’adresser à l’Allemagne?

Elle n’a rien à lui dire. Elle doit sortir de l’UE et ensuite, elle pourra échanger d’égal à égal. […]

Source:Le Figaro

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L'évêque est-il malade ? Témoignage de charité fraternelle et d'amour filial, deux prêtres prient sur lui et pour lui.

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Notre slogan ? « Nous sommes les 220.000 voix qui vous manquent ! »

Les « Survivants » ont recouvert le métro de Paris avec les vainqueurs du premier tour en les appelant à prendre à bras-le-corps le sujet de l’avortement.

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Sexe et pornographie dans les livres scolaires : scandale dans les écoles

Il était impossible de ne pas vous présenter le travail remarquable de recherche et de vérité d’Armel Joubert des Ouches et de Jeanne Smits dans cette enquête exclusive, « Sexe et pornographie dans les livres scolaires : scandale dans les écoles catholiques et publiques » pour Reinformation.tv.

Info Chrétienne continue à vous informer au sujet de l’agenda des lobbies LGBT, qui consiste à imposer peu à peu la pornographie à tous, et ce dès le plus jeune âge. Vous aviez été plus de 60 000 à partager notre alerte sur l’arrivée de scènes homosexuelles dans les dessins animés de Disney. Notre prise de position contre le film d’animation pornographique Sausage Party avait fait grand bruit, et avait même été jugée scandaleuse par les chroniqueurs de l’émission Touche Pas à Mon Poste. Un comble ! Pour rappel, ce film d’animation pornographique faisant à deux reprises l’apologie du viol, était autorisé en salle à partir de 12 ans.

Ceux qui veulent imposer la pornographie comme une norme et un modèle cherchent de nouveaux moyens de le faire. Après avoir facilité l’accès pour tous à la pornographie sur Internet – 30% de tout le trafic web mondial est consacré à la pornographie – ils explorent de nouvelles voies en introduisant la pornographie dans les programmes pour enfants : les dessins animés, les films d’animation et la littérature jeunesse.

Prenez un moment pour vous informer en regardant le reportage ci-dessous, vous ne perdrez pas votre temps.

Fin 2016, Jenny Murray, animatrice à la BBC et présidente du planning familial proposait d’intégrer dans les programmes scolaires l’étude de films pornographiques. Les enfants regarderaient et étudieraient un film pornographique comme on étudie une oeuvre de Victor Hugo. À en croire ce reportage ce sera peut-être bientôt le cas !

Le 16 avril 2017, Emmanuel Macron a adressé une lettre ouverte aux LGBTI (Lesbiennes – Gays – Bisexuelles – Transgenres – Intersexes). Il réaffirme par là sa volonté de se soumettre à leurs attentes et de faire du modèle sexuel LGBT le modèle de référence pour la France et pour nos enfants. Pour lui toute opinion qui ne va pas dans le sens de la pensée unique LGBT est une réaction anti-LGBTI qui doit être punie.

« Près de 4 ans après le déchainement des réactions anti-LGBTI ayant entouré le vote de la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe, les blessures sont encore loin d’être pansées. [… ] Je mènerai une lutte intraitable contre la haine envers les LGBTI. [… ] Ce combat contre la haine envers les LGBTI aura pour fer de lance l’éducation. »

Emmanuel Macron veut aller plus loin dans les droits accordés aux personnes homosexuelles :

« Je souhaite faire avancer encore l’égalité des droits. [… ] Je suis favorable à une loi qui ouvrira la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. [… ] Je m’engage à ce que les enfants issus de la GPA nés à l’étranger voient leur filiation reconnue à l’état civil français. »

Prions et plaçons notre confiance dans le Seigneur.

Source:La rédaction d'Info Chrétienne

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Un archiprêtre de l’Église orthodoxe ukrainienne (UOC), Alexander Klimenko, a remporté la finale de The Voice en Ukraine.

Lors des auditions à l’aveugle, les 4 fauteuils des coachs s’étaient retournés. Il avait alors choisi Tina Karol. Dans les coulisses, le prêtre était soutenu par sa femme et ses trois enfants. Le quatrième enfant du Père Alexander est né pendant le tournage de l’émission.

Alexander Klimenko a gagné la possibilité d’enregistrer un single et de tourner un premier clip, ainsi que les clés d’un nouvel appartement. Il a finalement offert le single et le clip à Ingrete Kostenko, la concurrente arrivée deuxième lors de la compétition.

Alexander sert au sein d’une petite église dans la ville de Berezan, dans la région de Kiev. Il a été aumônier de prison pendant 10 ans.

 
   
 
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ACTUALITÉ
Droits des familles face à l'État en matière d'éducation des enfants

Jeudi 27 avril, l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a adopté par 38 voix contre 19, une Résolution ainsi qu'une Recommandation (44 voix contre 19) sur La protection des droits des parents et des enfants appartenant à des minorités religieuses. Favorable aux accommodements raisonnables et constatant la diversité religieuse croissante en Europe, le texte de la Résolution a le mérite d'inviter les États "à affirmer" et "à protéger le droit de tout un chacun de ne pas être contraint d’accomplir des actions contraires à ses croyances religieuses ou morales profondes". La Résolution rappelle également le droit des parents de dispenser à leur enfant une éducation conforme à leurs propres convictions religieuses et philosophiques au sens de l’article 2 du Protocole 1 à la Convention.

Ce vendredi 28 avril, Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ, a donné une conférence à la Cour européenne des droits de l’homme sur les droits des familles en matière d'éducation et de religion, cette conférence, organisée par la Représentation Permanente de Saint Marin a réuni de nombreuses personnalités du Conseil de l’Europe, notamment le président de la Cour européenne, M. Guido Raimondi, le Ministre des affaires étrangères de Saint-Marin, M. Nicola Renzi et Mme Theodora Constantinidou, Président du Conseil des Ministres.

Dans son exposé, M. Puppinck a rappelé que la Déclaration universelle des droits de l'homme exprime une conception subsidiaire de la société, qui affirme les droits naturels des parents à élever et à éduquer leurs enfants et garantit ce droit contre l'emprise de l’État.

 
►  
Textes de la Résolution et de la Recommandation adoptés
 

 Intervention de Grégor Puppinck au Séminaire à la CEDH

4 concerts "Les coeurs en Joie" en France : 18, 19, 20, 21 mai

Neo-Coptic rendition - The ladder of ascent of John Climakos, Fadi Mikhail 2014:

Où nous trouver ?

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Aucun texte alternatif disponible.

"Christ est Ressuscité, en vérité, Il est vraiment Ressuscité" Alléluia, Alléluia !

Rejetons les œuvres de ténèbres et vivons dans l'amour de Dieu, Source de notre vie et l'amour du prochain...

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(mis à jour ) pour Avril :

 

 

HEUREUSE FÊTES DE PÂQUES !

_________

 

-PARIS: 

Prochaine permanence pastorale du Vendredi 5 Mai de 15h à 20h au Samedi 6 Mai de 8h à 12h.

 

Le Samedi 6 MAI

RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE du Pèlerinage du Mois de Marie à Notre-Dame de Miséricorde, en Normandie, au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

 

________________

NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 29 Avril au soir au 1 Mai au matin (prenez Rdv avec lui 07 87 11 06 03 par sms).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 22 Avril (En raison de la Semaine Sainte) *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 7 Mai, PÈLERINAGE du "Mois de Marie" à N-D de MISÉRICORDE et aux Sts du Kérala.* .

 

___________________________________________

Du 7 au 15 Mai, Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".

Sanctuaires visités:

-N-D de Miséricorde,Notre-Dame de L'Epine , N-D de Houppach (Masevaux) et St Ubald (Thann/St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes), Mont St Odile, Notre-Dame de Neubois,

Notre-Dame de Thierenbach ("Route des vins"), Le 11, N-D d'Autun, - Le 12, N-D d'Espis, N-D de Toutes-Grâces et St Ubald (Vénération de la relique de St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes) 

 

Clôture des inscriptions le 23 Avril/ Offrande estimée 300 euros.

_____________________________

 

"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur. 

Qui est ce médecin ?

C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."

(St Théophile D'Antioche)

_____________________________

 

 

NANTES :Jeudi 18 MAI, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 23 Avril  *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 22  *. . .

ALSACE, SUISSE,LYONNAIS, SUD-EST :Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 25 (28 Messe à Belfort) et le 30, Messe dominicale à Lyon*.


 

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 1er Mai et le 3

 

 

*MESSES À 10H 30
-----------------------------------------------------
Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messes, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez

______________________________________________

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

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______________________________________________

NOS PELERINAGES :

+++

Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".

 

Du 7 au 15 Mai. 

 

En chemin avec Notre-Dame et St Ubald, des

 

Sanctuaires d'Alsace au Sud-Ouest.

 

Programme et inscription, cliquez ci dessous:

 

MAI, PÈLERINAGE MARIAL DU "MOIS DE MARIE" DE L'ALSACE AU SUD-OUEST. / DU 7 AU 15 MAI / INSCRIVEZ-VOUS VITE !

 

Basilique Notre-Dame de l'Epine.JPG

 

+++

 

PELERINAGE DU CENTENAIRE A FATIMA

 

Du 7 au 16 Octobre 2017

 

Programme et inscription, cliquez ci dessous:

 

 

Afficher l'image d'origine

 

Pèlerinage Syriaque des "Chrétiens Francophones de St

Thomas" à FATIMA

 

+++

_________________________________

PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE AU MONASTERE SYRIAQUE: 

L’ICÔNE COPTE,

du 9 au 17 JUILLET 2017

1459883 592234677515191 662124102 n

Cliquer ci-dessous:

STAGE D'ICONOGRAPHIE : L’ICÔNE COPTE, PROCHAIN STAGE AU MONASTÈRE  DU 9 AU 17 JUILLET 2017

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise

Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise

Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-

Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Icon of The Last Supper. Jesus and St. John.:

CONFIER DES INTENTIONS DE

 

PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST

 

SIMPLE...

 

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères

 

humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le

 

"premier né d'une multitude de frères" et  à Son amour pour tous les hommes…

 

A  travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour

 

l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet

 

immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une

 

intention de prière en l'envoyant à l'adresse

 

suivante:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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This Sunday April 30th is the 2nd Sunday after Easter (had'bshabo trayono d'Qymtho) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

In today's Gospel, Christ appears to His disciples for the third time following His resurrection.

The Holy Bible readings from the Church Lectionary

Este domingo 30 de abril é o 2º domingo após a Páscoa (had'bshabo trayono d'Qymtho) de acordo com o Calendário Litúrgico da Igreja Ortodoxa Síria Malankara.
No Evangelho de hoje, Cristo aparece aos Seus discípulos pela terceira vez após Sua ressurreição.
As leituras da Bíblia Sagrada da Igreja Lectionary
:

Evening:
St. John 21:1-14

Morning:
St. John 21:15-25

Before Holy Qurbono:
Exodus 14:26-31
Joshua 6:9-16
Isaiah 63:8-14

Holy Qurbono:
Acts 13:26-39
Ephesians 6:10-24
St. John 21:1-14

 

Tone of the Day: 2 (6 for alternate days of the week)

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http://www.malankaraworld.com/Library/sermons/Sermon-of-the-week_1st-sunday-after-new-sunday.htm

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