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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 10:55

Par Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque .Le Discours catéchétique, 23-26 ; SC 453 (trad. SC p. 253 rev.) 

« Ce que vous avez caché aux sages et aux savants, vous l'avez révélé aux tout-petits »


Le fait que Dieu, qui est tout-puissant, ait été capable de s'abaisser jusqu'à l'humilité de la condition humaine constitue une preuve plus grande de sa puissance que l'éclat et le caractère surnaturel des miracles. En effet, quand la puissance divine accomplit une action d'une grandeur sublime, c'est, en quelque sorte, conforme et approprié à la nature de Dieu… Par contre, que Dieu soit descendu jusqu'à notre bassesse est, en quelque sorte, l'expression d'une puissance surabondante qui n'est pas du tout entravée par ce qui est à l'opposé de sa nature. 

Ni l'étendue des cieux, ni l'éclat des astres, ni l'ordonnance de l'univers, ni l'harmonie des choses créées ne révèlent la puissance magnifique de Dieu autant que son indulgence qui l'amène à s'abaisser jusqu'à la faiblesse de notre nature. La bonté, la sagesse, la justice et la puissance de Dieu se révèlent dans ses desseins en notre faveur : la bonté dans la volonté de « sauver celui qui était perdu » (Lc 19,10) ; la sagesse et la justice dans sa manière de nous sauver ; la puissance dans le fait que le Christ est « devenu semblable aux hommes » (Ph 2,7-8) et s'est conformé à l'humilité de notre nature. 

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 11:09

Par Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église . Sermon 18, 1-3 ; CCL 24,107-108 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 242 rev) 

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« Jésus s'approcha d'elle et la prit par la main »


Ceux qui ont écouté attentivement l'évangile de ce jour savent pour quelle raison le Seigneur du ciel est entré dans une humble maison de cette terre.

Puisque par bonté il est venu secourir tous les hommes, ne soyez pas étonnés qu'il entre en tous lieux.

« Étant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre » (Mt 8,14).

Voilà quel motif a conduit le Christ chez Pierre :

-pas du tout le désir de se mettre à table, mais la faiblesse de cette malade ;

non pas le besoin de prendre un repas, mais l'occasion d'opérer une guérison.

Il est venu exercer sa puissance divine, et non prendre part à un banquet avec des hommes, car ce n'était pas du vin qu'on versait chez Pierre, mais des larmes...

Le Christ n'est donc pas entré dans cette maison pour prendre sa nourriture, mais pour restaurer la vie.

Dieu est à la recherche des hommes, pas des biens humains. Il veut leur donner les biens célestes ; il ne désire pas trouver les choses terrestres.

Le Christ est donc venu ici-bas pour nous prendre avec lui ; il n'est pas venu chercher les choses que nous possédons.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 11:08

OPINION:

LE POINT DE VUE D'UN PHILOSOPHE MUSULMAN SUR LES EXACTIONS FANATIQUES ET LA PLACE DES MUSULMANS.

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Extraits

Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui

[...]

Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. 

[...]

… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine je vois aussi autre chose que tu ne sais pas voir… Et cela m’inspire une question – LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? C’est qu’en réalité derrière ce monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il faudra bien pourtant que tu finisses par en avoir le courage.

Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « Etat islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe.

Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre – et il en surgira autant d’autres monstres pires encore que celui-ci tant que tu tarderas à admettre ta maladie, pour attaquer enfin cette racine du mal !

Même les intellectuels occidentaux ont de la difficulté à le voir : pour la plupart ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent «

Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur de réacteur d’une civilisation humaine !

Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité tout entière !

Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.

Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIème siècle ! Malgré la gravité de ta maladie, il y a en toi une multitude extraordinaire de femmes et d’hommes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l’humanité entretenait jusque là avec ses dieux !

C’est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes ouvrages ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu’entrevoit leur espérance !

[...]

Cher monde musulman… Je ne suis qu’un philosophe, et comme d’habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu’à faire resplendir à nouveau la lumière – c’est le nom que tu m’as donné qui me le commande, Abdennour, « Serviteur de la Lumière ». Je n’aurais pas été si sévère dans cette lettre si je ne croyais pas en toi. Comme on dit en français, « Qui aime bien châtie bien ».

Et au contraire tous ceux qui aujourd’hui ne sont pas assez sévères avec toi – qui veulent faire de toi une victime – tous ceux-là en réalité ne te rendent pas service ! Je crois en toi, je crois en ta contribution à faire demain de notre planète un univers à la fois plus humain et plus spirituel ! Salâm, que la paix soit sur toi.

Abdennour Bidar

Abdennour Bidar est normalien, philosophe et musulman. Il a produit et présenté tout au long de l’été sur France Inter une émission intitulée « France-Islam questions croisées ». Il est l’auteur de 5 livres de philosophie de la religion et de nombreux articles. Cette lettre ouverte au monde musulman fait suite aux événements des jours passés, notamment l’assassinat de Hervé Gourdel. 

Télécharger la lettre dans son intégralité

http://eocf.free.fr/compression/islam.pdf

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 11:05

 

 

Sainte Ninon, qui êtes-vous ?


 

Jeune chrétienne emmenée en captivité en Géorgie (Caucase) vers 337, elle commença la conversion du pays.

 

Les Églises d'Orient la fête aujourd'hui.

 

L'Église en Occident en fait mémoire aujourd'hui également et la célèbre le 15 décembre.

 

Nous connaissons sa vie par l'écrivain ecclésiastique Rufin qui donna quelques détails sur la conversion de l'Ibérie, région intérieure de l'actuelle Géorgie.

 

Une jeune captive chrétienne, dont on ignore le pays d'origine, devenue esclave à la cour royale de Mzekhéta, non loin de Tbilissi, garde toute sa foi auprès du roi Mirian.

 

Plus que sa grande beauté, c'est son inlassable charité qui la fait aimer et respecter.

 

Ayant obtenu par ses prières la guérison d'un enfant, elle est appelée auprès de la reine Nana qui se meurt.

Elle lui rend la santé.

 

Quand le roi veut la récompenser, elle lui dit préférer sa conversion.

 

Le roi en laisse d'abord le soin à sa femme.

À quelque temps de là, il demandera à l'archevêque de Constantinople de lui envoyer un évêque pour évangéliser le royaume.

 

Sainte Ninon se retire dans la région de Bobdé où, dès le 4e siècle, fut construite une cathédrale.

 

À Mzekhéta un petit oratoire rappelle aujourd'hui encore ce baptême de la Géorgie.

 

Prions aujourd'hui pour la belle Eglise Orthodoxe de Géorgie et pour toutes les petites Ninon!

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 10:59

Homélie grecque du 4e siècle .Sur la Sainte Pâque, 9 ; PG 59, 743 ; SC 27 (inspiré d'une homélie perdue d'Hippolyte ; trad. Solms, Bible chrétienne) 

Ico 086

La Loi ancienne accomplie par Celui qui donne la Loi nouvelle


La Loi donnée à Moïse est un recueil d'enseignements variés et impératifs, une collection utile à tous de ce qu'il est bon de faire en cette vie, et un reflet mystique des coutumes de la vie céleste :

*un flambeau et une lampe,

*un feu et une lumière,

répliques des luminaires d'en haut.

La Loi de Moïse était l'itinéraire de la piété, la règle des mœurs honnêtes, le frein du premier péché, l'esquisse de la vérité à venir (Col 2,17).

La Loi de Moïse était pour la piété un maître et pour la justice un guide, pour les aveugles une lumière et pour les insensés une preuve, pour les enfants un pédagogue et pour les imprudents une amarre, pour les nuques raides une bride et pour les impatients un joug contraignant. 

La Loi de Moïse était le messager du Christ, le précurseur de Jésus, le héraut et le prophète du grand Roi, une école de sagesse, une préparation nécessaire et un enseignement universel, une doctrine venue à son heure et un mystère temporaire.

La Loi de Moïse était un résumé symbolique et énigmatique de la grâce future, annonçant en images la perfection de la vérité à venir.

Par les sacrifices, elle annonçait la Victime, par le sang, le Sang, par l'agneau, l'Agneau, par la colombe, la Colombe, par l'autel le Grand Prêtre, par le Temple le séjour de la divinité, par le feu de l'autel la pleine « Lumière du monde » (Jn 8,12) qui descend d'en haut. 

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:50

LA FILLE DE JEAN JAURES

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Jean Jaurès, député socialiste célèbre en France (1859-1914), n’était pas croyant et avait fait élever sa fille par une institutrice très anticléricale pour être sûr de détruire dans l’âme de son enfant toute trace de la foi.

Or au soir d’un de ses plus beaux succès oratoires, rentrant chez lui tout joyeux de son triomphe, Jaurès entend frapper un coup léger à la porte de son bureau.

Sa fille Germaine entre :

-« Père je suis heureuse et je viens vous faire savoir que j’ai fixé le choix de celui qui sera le compagnon de ma vie ».

S’agenouillant alors devant son père, elle poursuit :

-« je veux me consacrer à Dieu dans la vie religieuse ».

Pour Jaurès ce fut comme un coup de foudre. Il n’eut que la force de demander :

-« Depuis quand penses-tu à ce projet ? ». « Depuis 4 ans Père. Un jour où je me promenais avec mon institutrice dans la campagne, nous avons trouvé un calvaire brisé et je m’amusais à en recoller les morceaux lorsque l’institutrice donna un coup de pied dedans.

J’en eu de la peine et depuis ce jour, j’ai senti grandir en mon âme toute une semence d’idées que vous n’y avez pas jetées ».

Puis elle baisa la main de son père.

Il lui fit signe de se retirer…

("Près d'Elle"-2ème trimestre-N°125. Dans Fiorettis de la Vierge Marie, Ephèse diffusion, p 53 et 54)

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:49

 

Saint Hilaire, qui êtes-vous?
[Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église d'Occident
(v. 310 - 367)]

 

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ilaire naquit à Poitiers, de parents païens, probablement vers l'année 310.

 

Après une éducation toute profane, il secoua, aidé de la grâce, le joug absurde et impur du paganisme, et reçut publiquement le baptême.

 

Ce païen converti allait devenir l'une des plus brillantes lumières de l'Église, le marteau de l'hérésie et l'apôtre infatigable de l'Orthodoxie de la Foi à travers la défense du dogme de la Sainte Trinité.

 

Il composa notamment le De Trinitate, traité sur la divinité du Christ.

 

La vertu d'Hilaire croissant chaque jour, on ne parlait, dans toute la province de Poitiers, que de la pureté de ses mœurs, de sa modestie, de sa charité et de son zèle.

 

Lorsque l'évêque de Poitiers vint à mourir, tous les fidèles le demandèrent pour pasteur.

 

Dès lors, Hilaire entra dans la mêlée contre l'hérésie d'Arius et ne quitta pas le champ de bataille jusqu'à son dernier soupir.

 

Ni les menaces des princes, ni la calomnie, ni l'exil, ne purent jamais ébranler son courage.

 

Obligé de quitter son peuple, il se rend en Orient, où il défendra aux côtés de ces frères de combat pour l'orthodoxie de la foi un vaillant porte-étendard de la vérité chrétienne.

 

Il est enfin rendu à son troupeau, après plusieurs années d'exil ; ce retour prend le caractère d'un vrai triomphe.

 

« La Gaule tout entière, dit saint Jérôme, embrassa un héros qui revenait victorieux du combat, la palme à la main. »

 

La France lui a voué un culte spécial, et une multitude d'églises s'honorent de l'avoir pour patron.

 

Un historien a tracé le portrait suivant de saint Hilaire :

-« Il réunissait en sa personne toutes les excellentes qualités qui font les grands évêques.

S'il a fait admirer sa prudence dans le gouvernement de l'Église, il y a fait éclater aussi un zèle et une fermeté apostoliques que rien ne pouvait abattre. »

 

Sa mémoire liturgique est célébrée en Occident le 13 janvier. Pour l'Eglise Latine, en 1851, le Pape de Rome, le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) voulu le proclamer Docteur de l'Église.

 

Saint Hilaire, intercèdez pour les Eglises qui vivent en France afin de les unir dans la Foi Apostolique et qu'Elles y réunissent le Peuple de Dieu dispersé par les orgueils humains !

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:47

 

DU BON USAGE DES CRISES:

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Ce sont des temps d'effroi, mon Dieu.

Cette nuit pour la première fois,

je suis restée éveillée dans le noir,

les yeux brûlants,

des images de souffrance humaine défilant sans arrêt devant moi. (...)

Je vais t'aider, mon Dieu,

à ne pas t'éteindre en moi,

mais je ne puis rien garantir d'avance.

Une chose cependant m'apparaît de plus en plus claire :

ce n'est pas toi qui peux nous aider,

mais nous qui pouvons t'aider ;

et ce faisant nous nous aidons nous mêmes.

C'est tout ce qu'il nous est possible de sauver en cette époque

et c'est aussi la seule chose qui compte :

un peu de toi en nous, mon Dieu. 

Etty Hillesum 

« Je viens de finir un livre extraordinaire, « Une vie bouleversée » d’Etty Hillesum…

Elle écrit :

-« Mon Dieu, j’ai compris, j’ai compris que Tu ne peux pas nous aider, mais que c’est nous qui devons T’aider.

Nous pouvons faire que quelque chose de divin soit encore là, présent.

Ta présence dans ce camp, c’est nous qui en sommes responsables. »


Et elle passe son temps à être là, à tendre la main à l’un, à sourire à l’autre, à rester réveillée pendant les nuits où les autres geignent et pleurent dans sa baraque.

 

Cette présence, une femme, dans un camp, par qui se fait la présence de Dieu. Cette antenne que nous sommes. 

 

Cet appel qui nous a été fait d’incarner sur cette terre le divin, il n’y a pas d’autres possibilités.


Si nous voulons la paix sur cette terre, il nous faut l’être.

Si nous ne voulons pas mourir de soif sur cette terre, il nous faut être source.

Nous n’avons pas le choix.

Voilà que ce silence de Dieu prend, bien sûr, une autre coloration.

Ce silence me met debout devant ma responsabilité. »

(Christiane Singer

Du bon usage des crises, p. 124-12)

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:41

 

Par Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque . Homélie 6, sur He 4,12 ; PL 204, 451 ; (trad. cf Orval et bréviaire 30e vendr) 

 

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« Jésus l'interpella vivement :
Silence ! Sors de cet homme »


« La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus incisive qu'un glaive à deux tranchants » (He 4,12).


Toute la grandeur, la force et la sagesse de la Parole de Dieu, voilà ce que l'apôtre montre par ces mots à ceux qui cherchent le Christ, lui qui est la parole, la puissance et la sagesse de Dieu (1Co 1,24)…


Quand on proclame cette Parole, la voix qui la prononce donne à une parole extérieurement audible la puissance de sa Parole intérieurement perçue.


Dès lors, les morts ressuscitent (Lc 7,22) et ce témoignage fait surgir de nouveaux enfants d'Abraham (Mt 3,9).


Elle est donc vivante, cette Parole. Vivante dans le cœur du Père, vivante sur les lèvres du prédicateur, et vivante dans les cœurs remplis de foi et d'amour.

Et puisque c'est une Parole vivante, nul doute qu'elle ne soit aussi efficace. 


Elle agit avec efficacité dans la création du monde, dans son gouvernement et dans sa rédemption.


Qu'est-ce qui pourrait être plus efficace ou plus fort ?


-« Qui dira les prouesses du Seigneur ? Qui fera entendre toute sa gloire ? » (Ps 105,2)


L'efficacité de cette Parole se manifeste dans ses œuvres ; elle se manifeste aussi dans la prédication. Car elle ne revient jamais sans effet, mais elle profite à tous ceux à qui elle est envoyée (Is 55,11). 


La Parole est donc efficace, et plus pénétrante qu'une épée à deux tranchants, quand elle est reçue avec foi et amour.

En effet, qu'est-ce ce qui serait impossible pour celui qui croit ? (Mc 9,23)

Et qu'est-ce ce qui serait difficile pour celui qui aime ? 

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 19:17

 

NE DESESPERONS-PAS.

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Gardons-nous de perdre tout espoir, mais évitons également de céder trop facilement à la nonchalance...

 

Le désespoir empêche celui qui est tombé de se relever, et la nonchalance fait chuter celui qui est debout...

 

Si la présomption nous précipite du haut des cieux, le désespoir nous précipite dans l'abîme infini du mal, alors qu'il suffit d'un peu d'espoir pour nous en arracher...

Car le diable considère cette faiblesse comme son arme la plus efficace, et, même en péchant, nous ne saurions lui faire de plus grand plaisir qu'en perdant espoir.

(Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur la conversion prononcées à son retour de la campagne, n°1 (trad. DDB 1978, p. 27))

 

 


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