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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 09:33

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“Prayer in church is important. The best thoughts and feelings come in church, yes, and the enemy attacks more violently in church, but with the sign of the Cross and the Jesus Prayer, you drive him away. It is good to stand in some dark corner in church and to pray to God. “Let us lift up our hearts!” the priest exclaims, but our mind often creeps along the ground, thinking about indecent things. Fight against this.”
(St. Barsanuphius of Optina, in : "Living Without Hypocrisy: Spiritual Counsels of the Holy Elders of Optina" )

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 12,1-5.

Frères, je vous invite, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos corps en victime vivante, sainte, agréable à Dieu : c'est là votre culte spirituel. 
Et ne vous conformez pas au siècle présent, mais transformez-vous par le renouvellement de l'esprit, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. 
En vertu de la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas s'estimer plus qu'il ne faut ; mais d'avoir des sentiments modestes, chacun selon la mesure de la foi que Dieu lui a départie. 
Car, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 
ainsi nous qui sommes plusieurs, nous ne faisons qu'un seul corps dans le Christ, et chacun en particulier nous sommes membres les uns des autres. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,42-52.

Quand il eut douze ans, comme ils étaient montés selon la coutume de la fête, 
et qu'ils s'en retournaient, le temps étant passé, l'enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne le surent pas. 
Pensant qu'il était avec la caravane, ils marchèrent tout un jour, puis ils le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. 
Ne l'ayant point trouvé, ils s'en retournèrent à Jérusalem en le recherchant. 
Or, au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; 
et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de son intelligence et de ses réponses. 
En le voyant, ils furent stupéfaits, et sa mère lui dit : " Mon enfant, pourquoi nous avez-vous fait cela ? Voyez, votre père et moi, nous vous cherchions tout affligés. " 
Et il leur répondit : " Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être dans les choses de mon Père ? " 
Mais ils ne comprirent pas la parole qu'il leur dit. 
Et il descendit avec eux, et il vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses en son cœur. 
Et Jésus progressait en sagesse, en taille et en grâce, auprès de Dieu et des hommes. 

 

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Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélies sur l'évangile de Luc, n°18 ; SC 87 (trad. SC p. 267 rev.) 

 

« C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple »

 

A l'âge de douze ans, Jésus reste à Jérusalem. Ne le sachant pas, ses parents le cherchent avec inquiétude et ne le trouvent pas. Ils cherchent « parmi leurs proches parents », ils cherchent « parmi leurs compagnons de route », ils cherchent « parmi leurs connaissances », mais, parmi tous ces gens-là, ils ne le trouvent pas. Mon Jésus ne veut pas être trouvé dans la foule. 

Apprenez donc où ils l'ont trouvé pour que vous aussi vous puissiez le trouver : « À force de recherches, ils le trouvèrent dans le Temple ». Non pas n'importe où, mais « dans le Temple », et pas simplement dans le Temple, mais « au milieu des docteurs qu'il écoutait et qu'il interrogeait ». Vous aussi, cherchez donc Jésus dans le temple de Dieu, cherchez-le dans l'Église, cherchez-le auprès des maîtres qui sont dans ce temple et qui n'en sortent pas. Si vous cherchez de cette façon, vous le trouverez. 

Ils le trouvent « assis au milieu des docteurs, les interrogeant et les écoutant ». Maintenant encore, Jésus est ici ; il nous interroge et nous écoute parler. « Tous étaient dans l'admiration », dit Luc. Qu'est-ce qu'ils admiraient ? Non pas ses questions qui pourtant étaient admirables, mais ses réponses. « Moïse parlait, dit l'Écriture, et Dieu lui répondait par une voix » (Ex 19,19). C'est ainsi que le Seigneur apprenait à Moïse ce qu'il ignorait. Tantôt Jésus interroge, tantôt il répond, et si admirables que soient ses questions, ses réponses sont plus admirables encore. 

Pour que nous puissions l'entendre nous aussi et qu'il nous pose des questions qu'il résoudra lui-même, supplions-le, mettons un effort intense et douloureux à le chercher, et nous pourrons alors trouver celui que nous cherchons. Ce n'est pas sans raison qu'il est dit dans l'Écriture : « Votre père et moi nous vous cherchions dans la douleur ». Il faut en effet que celui qui cherche Jésus ne le fasse pas avec négligence et mollesse, d'une manière intermittente, comme le font certains et qui, pour cette raison, ne le trouvent pas. Pour nous, disons : « Nous vous cherchons avec peine ».

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"La prière à l'église est importante.

 

Les meilleures pensées et sentiments viennent à

l'église, oui, et l'ennemi attaque plus violemment

à l'église, mais à l'aide du signe de Croix et de la

Prière de Jésus, tu l'en chasse.

 

C'est bon de rester dans un coin sombre dans

l'église et de prier Dieu.

 

"Élevons nos cœurs!" proclame le prêtre,

 

mais souvent notre esprit croupit au sol, plongé

dans des pensées malsaines.

 

Bats-toi contre ça."


(Saint Barsanuphe d'Optina, "Vivre sans hypocrisie : Conseils spirituels des saints anciens d'Optina" )

SAINT(S) DU JOUR:

 Commemorates the dhukrono of St. Jacob of Nisbis.

Aucun texte alternatif disponible.

Known as "Moses of Mesopotamia", Mor Ya`qub Nisibnoyo was the bishop of Nisibin from 308/9 A.D. till his death in AD 338. Mor Ya`qub has always been a prominent figure in the Syriac-speaking Church tradition. He acquired a reputation for great learning, ability and holiness. Little is known about his life; however, we know that he took a leading role in opposing the Arian heresy at the Council of Nicaea (325).

He is honored as a malphono (i.e., theological doctor) by both the Syriac and Armenian Churches. Mor Ya`qub of Nisibin undertook the construction of a church building in Nisibin between 313 and 320. His relics were saved from the a Persian invasion and were send to Constantinople for safety around the year 970.

Ce jeudi 12 janvier, les Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe commémorent le dhukrono de Saint -.. Jacob de Nisbe.


Connu sous le nom de "Moïse de Mésopotamie", mor ya ' qoub nisibnoyo a été l'évêque de nisibe de 308/9 a.d. jusqu'à sa mort en 338.

Mor ya ' qoub a toujours été un personnage éminents dans la tradition de l'Eglise enseignante.

Il a acquis une réputation pour l'apprentissage, la capacité et la sainteté.

On sait peu de choses sur sa vie ; cependant, nous savons qu'il a pris un rôle de premier plan pour s'opposer à l'hérésie ariènne au conseil de Nicée (325).
Il est honoré en tant que malphono (le docteur théologique) par les églises syriaque et arméniennes.

Mor ya ' qoub de nisibin a entrepris la construction d'un bâtiment de l'église à nisibin entre 313 et 320.

Ses reliques ont été sauvées de l'invasion perse et ont été envoyés à Constantinople pour la sécurité autour de l'année 970.

For more info visit http://www.soc-wus.org/ourch…/St.%20James%20of%20nisibis.htm

Sainte TATIANA (Tatienne),

 

martyre (+226)

TATIANA 12 JANVIER

  

Tatienne était la fille d'un noble consul romain, elle était  belle et noble, elle partageait le malheur des pauvres, soignaient les malades, aidait les orphelins à voler de leurs propres ailes…Dénoncée comme chrétienne, elle fut  suspendue à une potence,  les bourreaux l'outragèrent en lui tondant la chevelure et finalement elle fut décapitée.

 

Pourquoi cette martyre romaine est elle devenue si populaire en Russie ?  Dérivé du latin Tatienne, son nom fut slavisé à partir du mot russe "tat" qui signifiait "voleur, bandit " ? La même racine avait cependant  une autre interprétation : "tata" en slavon signifiait "papa", autrement dit, le prénom Tatiana pouvait se lire comme "fille chérie de son père".

 

C’est à cause de  son dévouement, qu’elle fut célébrée, on dit que Sainte Tatiana est la seule à savoir comment rendre confortable la vie de toute créature vivante pendant les rigoureux froids de janvier… 

 

Elle est la patronne de l’Université car le 12 janvier (25 janvier d'après le nouveau calendrier) 1724, le jour de Sainte Tatiana, Pierre le Grand fonda l'Académie des sciences à Saint-Pétersbourg et le 12 janvier 1755 l'impératrice Elisabeth Petrovna (portrait ci-contre) fonda l'université de Moscou.

Mais célébrer une telle patronne, martyre, devrait se faire dans la douleur et pourtant les étudiants se rassemblent le 25 janvier pour se réjouir, se divertir, boire un coup. Selon le témoignage d'un étudiant en médecine qui devait devenir un homme de lettres célèbre, Anton Tchékhov, "Ce jour-là on a tout bu, sauf la Moskova, et encore à cause de la glace qui la recouvrait...  "

 

Nous le devons à l'un et à l'autre 

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Le mystère de la maternité de Marie est tellement grand qu'il a quelque peu jusqu'ici laissé dans l'ombre le mystère de la paternité de Joseph. Il nous convient de l'affirmer avec force : la maternité de Marie à l'égard de Jésus appelait la paternité de Joseph, qui en est inséparable et y puise sa source et sa grandeur.

Inséparable, non pas comme un complément surajouté, mais comme partie intégrante d'une même fonction parentale à l'égard de Jésus. C'est même par le lien de la paternité de Joseph que Jésus est reconnu comme relié à son ascendance davidique, la descendance généalogique se transmettant par voie masculine (voir Mt 1, 1 et 16 -20).

Joseph ayant accueilli de tout cœur dans sa vie Marie son épouse, et le mystère de l'enfant conçu en elle (Mt 1,24), c'est conjointement qu'ils vont se consacrer à leur tâche d'accueillir Jésus et de le préparer à sa mission, elle comme mère, lui comme père. 

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

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TOURNEE DE BENEDICTION DES MAISONS PAR LES PRÊTRES A PARTIR DE L'EPIPHANIE-THEOPHANIE

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Le Jourdain

POURQUOI BÉNIR LES MAISONS À LA THÉOPHANIE ?
Le Christ vint au Jourdain –

« Nous savons par la sainte Écriture que ce n’est pas seulement le peuple qui venait vers le fleuve du Jourdain pour s’y immerger : le Christ également y vint. Or Jésus est venu vers Jean et lui a demandé le baptême, non parce qu’il avait besoin d’être purifié des péchés, car Il était le Dieu Homme, mais pour sanctifier la création. Il ressort de cela que le Royaume de Dieu vient à nous seulement dans la mesure où nous nous tournons vers lui.

Il vient vers les fidèles

« La présence des prêtres dans les maisons des fidèles à la Théophanie nous révèle que ce ne sont pas seulement les fidèles qui viennent vers l’Église : mais le Christ Lui-même, par le ministère du prêtre vient vers eux. Le Sauveur ne reste pas enfermé dans l’église, et Il est conduit sacramentellement dans les maisons des fidèles, pour renforcer son unité avec eux. La sanctification des maisons avec l’Eau sainte gratifie les fidèles d’une plus grande force pour accomplir la volonté de Dieu. Par cela, chaque famille devient une Église confessant plus profondément la foi.

Il vient en état de sacrifice

« Nous aurions tort de penser que nous seuls faisons la route vers le Christ. Comme le montrent les hymnes de l’Église, ce ne sont pas les soldats romains qui ont étendu les mains du Christ sur la Croix : mais le Christ Lui-même ouvre ses bras dans le geste d’un amour qui va jusqu’à la mort, par amour pour le Père et pour tous les hommes. Et, dans cette attitude d’embrassement, Il veut entrer également dans nos maisons, pour déverser sur nous l’amour divin.

Entretenir le feu de l’amour divin

« La sanctification des maisons à la Théophanie n’est pas une plénitude en elle-même,  au sens où, à partir de ce moment, les fidèles n’auraient plus à aller à l’église. Au contraire, la présence sacramentelle du Christ dans la maison des fidèles par le ministère du prêtre allume le feu de l’amour dans le cœur des chrétiens, et il dépend d’eux de chercher à entretenir ce feu en allant le plus souvent possible participer aux offices de l’Église.

« Profitez de la venue du prêtre dans vos maisons, et vous n’aurez pas de regrets au sujet du Christ ! »

(Adrian Cocosila, CrestinOrtodox.ro, 2 janvier 2017)

(Source: "Sagesse Orthodoxe"

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

SAINTE PELAGIE ET L'ICÔNE MIRACULEUSE DE L'ANNONCIATION
(Avec une pensée pour notre Soeur Marie-Suzanne de Yaoundé dont le prénom de Baptème est Pélagie)
Sainte Pélagie de Tinos et l'icône miraculeuse
 
 

En mars 1821 et 1822, au monastère de Kechrovouni, Michel Polyzoès et sœur Pélagie voient en songe à trois reprises la Vierge vêtue d’une robe d’or et environnée d’une vive lumière divine. Elle leur demande de fouiller le champ d’un village voisin à l’emplacement de « sa maison ».

Entreprises avec l’autorisation de l’évêque Gabriel, les fouilles révèlent les ruines d’une ancienne église, sur les fondements de laquelle on a érigé un nouvel édifice consacré à saint Jean Baptiste et à la Mère de Dieu, Source de Vie.

En 1823, les ouvriers qui nivellent le sol pour poser le dallage dégagent de la terre une icône de l’Annonciation.

L’icône aurait appartenu à l’église byzantine, probablement détruite par les turcs au X° siècle. Elle aurait donc été ensevelie pendant 850 ans… et ni la terre ni l’humidité ne l’ont endommagée.

Dans toute l’île il y eut une grande explosion de joie.

Le sanctuaire fut construit avec les marbres des temples de Neptune, relativement rapidement (en 8 ans), malgré la guerre que la Grèce menait pour se libérer du joug Ottoman. Les ouvriers travaillèrent en demandant peu, et on racontent quelques multiplications miraculeuse quand l’argent manquait. Le sanctuaire fut achevé en 1830.

L’icône fut couverte de pierres précieuses et on peut tout juste voir son visage.

Sainte Pélagie de Tinos et l'icône miraculeuse
Sainte Pélagie de Tinos et l'icône miraculeuse

Il y eut bien des miracles :
Le puits desséché fut soudain rempli d’eau.
Le vice consul anglais (catholique) faisait naufrage à proximité, il implora la Vierge qui apaisa la mer, il offrit une somme importante pour la construction du sanctuaire.
Un chiliarque musulman reçut aussi la guérison alors que sa maladie était incurable, il offrit un magnifique jet d’eau.
Le plus grand miracle fut sans doute la libération de la Grèce.
Les pèlerins en nombre viennent vénérer l’icône de la « Mégalocharè » (« Pleine-de-Grâce ») ou « Panaghia Evanghelistria » (Vierge de l’Annonciation).

La spiritualité du sanctuaire et fêtes :


La spiritualité de ce sanctuaire ressemble à celle de Lourdes : pénitence, conversion, réconciliation, confiance et espérance dans l’intercession de la Vierge Marie.
Les pèlerins viennent parfois pied nus, ils viennent offrir des cierges, de l’encens, des parfums…

 

Fêtes :

  • 30 janvier (anniversaire de l’icône retrouvée)
  • 25 mars : Annonciation (avec les représentants du gouvernement et de la marine
  • juillet : anniversaire de la vision de sœur Pelagia
  • 15 août jusqu’au 23 août : Dormition.

La spiritualité de ce sanctuaire ressemble à celle de Lourdes : pénitence, conversion, réconciliation, confiance et espérance dans l’intercession de la Vierge Marie.

From the sayings of the Great St. Anba Antony :

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-" Our life and death is with neighbour. 
If we gain our brother, we have gained God, but if we scandalise our brother, we sinned against Christ "
As St. John the apostle said "He who doesn't love his brother whom he has seen, how can he love God whom he has not seen? " ( 1John 4 : 20 )

 

" notre vie et notre  mort

 

dépendent de notre rapport au

 

prochain.

 


Si nous  gagnons notre frère, nous

 

 gagnons Dieu, mais si nous

 

scandalisons notre frère, nous  

 

péchons contre le Christ "
C'est ainsi que Saint Jean l'Apôtre

 

disait :

 

 

"celui qui n' aime pas son frère qu'

 

il voit, comment peut-il aimer Dieu

 

qu' il ne voit pas  ?"

(1 JEAN 4 : 20).

Que les fidèles Syro-Orthodoxes Francophones s'engagent pour la vie!Autour du Père Isaac et de Soeur Marie-André, TOUS A PARIS!

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Dans quelques jours, les Français ont rendez-vous à Paris pour réaffirmer leur attachement inconditionnel au respect de la vie, à un moment de leur histoire où la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte. Le gouvernement n’a pas cessé depuis 5 ans de promouvoir l’Interruption Volontaire de Grossesse : suppression de la condition de détresse, du délai de réflexion et résolution créant un droit fondamental à l’avortement.

Il aura même été jusqu’au bout de sa logique en créant un délit d’entrave numérique à l’avortement, qui privera demain les femmes enceintes d’un droit à l’information libre sur la réalité et les conséquences d’une Interruption Volontaire de Grossesse. Il ne s’agit bien sûr que de l’information dissuasive de l’avortement, dont peut-être certains supports, comme notre manuel de bioéthique souvent cité dans les médias ces dernières semaines.

Dans ce contexte de guerre impitoyable contre le respect de la vie et des femmes enceintes, une génération nouvelle a souhaité rejoindre les partenaires historiques de la Marche Pour La Vie. Désormais constituée en association, elle rassemble sous le même sigle un collectif d’associations, pour certaines engagées depuis plus de 20 ans dans la défense de la vie, parmi elles la Fondation Jérôme Lejeune, Renaissance Catholique, Choisir La Vie, rejointes par les Eveilleurs d’Espérance, les Survivants, et aussi l’Avant-Garde. Elle a par ailleurs reçu le soutien officiel de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) et de l’Alliance VITA.

La grande Marche Pour La Vie 2017 est prête. Développant une communication inédite depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, elle cherche résolument à interpeller l’opinion publique sur la responsabilité collective de notre société qui accepte le chiffre vertigineux de 220000 avortements annuels depuis 40 ans. Cette campagne se décline en 5 visuels principaux à diffuser largement sur les réseaux sociaux.

La communication pour la Marche Pour la Vie a choisi ce slogan « IVG tous concernés » car une décision d’avortement se joue dans le temps très court qui sépare la découverte d’une grossesse de la date limite pour y mettre fin légalement. Quand la grossesse n’est pas prévue, chaque femme va vivre un temps de discernement souvent précipité et soumis à de fortes pressions de l’entourage. La décision d’avorter est donc souvent le fruit d’une lâcheté collective qui abandonne la femme en la sommant de faire un choix, alors qu’elle est précisément dans une situation qui demande un engagement et des encouragements.

Cet engagement, nous allons le prendre nombreux, et ces encouragements, nous allons les clamer haut et fort le 22 janvier à Paris, pour que la France revienne sur sa politique d’élimination systématique des plus fragiles et parmi eux les enfants trisomiques, et développe enfin une ambitieuse politique d’accueil de la vie et des femmes enceintes.

Source : Fondation Jérôme Lejeune.

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IMMIGRATION:

DISCOURS MI FIGUE,MI RAISIN DE FRANCOIS DEVANT LES AMBASSADEURS.

Devant les ambassadeurs accrédités au Saint-Siège, François est notamment revenu lundi sur la question migratoire, confirmant le fait que les pays doivent limiter leur accueil à leur capacité d’intégration des migrants.

Le pape François confirme, lundi 9 janvier, dans son discours annuel adressé au corps diplomatique accrédité près le Saintè-Siège, «la démarche prudente» que les «autorités publiques» se doivent d’adopter pour l’accueil des migrants car celui-ci «implique d’évaluer avec sagesse et prévoyance jusqu’à quel point leur pays est en mesure d’offrir une vie décente aux migrants».

Le Pape avait lancé un premier appel similaire à la «prudence», le 1er novembre dernier – lors d’une conférence de presse dans l’avion au retour d’un voyage en Suède – en réponse à une question sur «la fermeture des frontières»: «En théorie, on ne peut pas fermer le cœur à un réfugié, avait-il répondu, mais les gouvernants, s’ils doivent être très ouverts à recevoir, doivent aussi faire le calcul de savoir comment les recevoir.
Parce qu’on ne doit pas seulement recevoir un réfugié mais il faut l’intégrer». François, qui tenait jusque là un discours pour une immigration sans limite, avait alors, pour la première fois, parlé de la nécessité de «la prudence des gouvernants» en cette matière. [...]

Ainsi les migrants «ne doivent pas oublier qu’ils ont le devoir de respecter les lois, la culture et les traditions des pays dans lesquels ils sont accueillis». Mais, en retour, le pays qui les accueille doit «garantir la possibilité aux migrants d’intégrer les tissus sociaux» sans qu’ils «sentent menacés leur sécurité, leur identité culturelle et leurs équilibres sociopolitiques». [...]

le pape fait également part, comme lors de son retour de Suède, de son inquiétude face à la montée du populisme dans le monde: «L’idéologie, qui utilise les difficultés sociales pour attiser le mépris et la haine et qui voit l’autre comme un ennemi à anéantir, est ennemie de la paix [...]. Se déguisant en porteuses de bien pour le peuple, elles laissent au contraire derrière elles, pauvreté, divisions, tensions sociales, souffrance et souvent aussi, la mort. La paix, au contraire, conclut François se conquiert par la solidarité.»

Autre confirmation, le pape François évite une nouvelle fois – comme il l’a fait depuis le début des événements dramatiques – d’assimiler les attentats commis par les djihadistes islamistes à une quelconque référence religieuse.
 Il préfère évoquer le terme neutre de «terrorisme de matrice fondamentaliste» qui «a fauché de nombreuses victimes dans différents pays, en Afghanistan, Bengladesh, Belgique, Burkina Faso, Egypte, France, Allemagne, Jordanie, Irak, Nigeria, Pakistan, Etats-Unis d’Amérique,Tunisie et Turquie». [...]

François n’évoque plus, officiellement et au plus haut niveau, les racines chrétiennes de l’Europe comme le faisaient ses deux prédécesseurs. Certes, lance-t-il, «l’Europe entière est en train de traverser un moment décisif de son histoire où elle est appelé à retrouver son identité» mais cela passe par la «redécouverte» de ses «propres racines» sans qualificatif particulier: «Face aux poussées qui désagrègent, dit François, il est toujours plus urgent de mettre à jour l’“idée d’Europe” pour faire naître un nouvel humanisme basé sur la capacité d’intégrer, de dialoguer et de générer, qui a rendu grand celui qu’on appelle Vieux Continent.» [...]

Le Figaro

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Le président al-Sisi s’est rendu à la cathédrale SAINT MARC du Caireà l’occasion de la messe de vigile de Noël

 

Comme il l’avait déjà fait en 2016, le président égyptien al-Sisi s’est rendu à la cathédrale Saint-Marc du Caire, siège du patriarcat copte orthodoxe, à l’occasion de la messe de vigile de Noël, célébrée le vendredi 6 janvier (calendrier julien). Il y a été accueilli par le patriarche Théodore II et par les ovations des fidèles rassemblés.

Pas plus que l’année dernière, le chef de l’État n’a « assisté » à la messe, comme on a pu le lire dans tant d’articles… Il y a fait une brève apparition et prononcé un court discours au cours duquel il a promis que les deux dernières églises qui avaient été détruites ou endommagées lors de sinistres événements d’août 2013 et qui n’ont pas encore été reconstruites ou restaurées, le seraient cette année.

Il n’y a pas eu, semble-t-il, d’allusion de sa part au terrible attentat islamiste qui s’est produit le 11 décembre dernier sur le domaine de la cathédrale qui a coûté la vie à 28 personnes.

Source : Al Araby, 7 janvier

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QUE FAUT-IL EN PENSER ?...LISEZ ATTENTIVEMENT...

Chrysallis, association espagnole de parents d’enfants transsexuels, a lancé une campagne d’affichage qui suscite l’indignation. Cette propagande transgenre montre un dessin représentant quatre enfants nus dont une fille avec un pénis et un garçon avec une vulve. Le slogan de la campagne : " il y a des filles avec un pénis et des garçons avec une vulve. C’est aussi simple."  

 

Cette campagne s’affiche dans différentes villes, y compris dans le métro, et dans différents médias. Une campagne de propagande transgenre financée grâce à une subvention de 30.000 $ venus d’un « mécène » de New York,.

La veille de l’apparition de cet affichage sur les abris bus, l’affiche avait été diffusée sur la page Facebook de Chrysallis, mais elle avait été rapidement censurée parce qu’elle violait les règles du réseau social. L’association a alors décidé de modifier l’image sur Facebook, plaçant le slogan de façon à couvrir les parties génitales.

Cette campagne suit d’autres, toutes scandaleuses, comme celle d’avril 2016, relayée dans certains établissements scolaires :

 

Il faut noter que ces campagnes bénéficient visiblement d’importants financements puisque l’association Chrysallis est en mesure de proposer des documents de propagande transgenre dans de nombreuses langues, de façon à les exporter dans d’autres pays et sur d’autres continents.

 

 

 

Au nom de la ''Liberté'' et des ''Droits de l'homme'' !

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12 janvier 1794 : Premières fusillades au Champ des Martyrs d'Avrillé.
« S'ils ne tombaient pas au coup, alors les tigres, avec leurs sabres les coupaient et les hachaient en morceaux... » Situé à l'écart d'Angers, le Champ des Martyrs d'Avrillé est un lieu de recueillement émouvant dont chaque recoin évoque la mémoire de près de 2.000 victimes de la Terreur fusillées à cet endroit. 

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12 janvier :500 victimes, principalement des hommes, paysans et artisans.
15 janvier :300 victimes, des hommes âgés de 18 à 65 ans.
18 janvier :250 victimes, parmi lesquelles beaucoup de femmes, âgées de 19 à 63 ans.

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20 janvier :400 victimes, des hommes âgés de 17 à 65 ans.
21 janvier : 150 victimes, hommes et femmes
22 janvier :80 victimes.

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1er février :400 victimes, principalement des femmes, âgées de 18 à 72 ans.

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10 février :200 victimes, des hommes et des femmes, âgés de 16 à 71 ans.
16 avril : 200 victimes, hommes et femmes

http://www.vendee-chouannerie.com/12-janvier-1794-premieres…

INVITATION(S):

________

Les évêques de l'Eglise Romaine-catholique en France et le groupe de travail sur les églises présidé par Mgr Jacques Habert, évêque de Séez,
sont heureux de vous inviter à la journée de colloque
Les églises, un enjeu pour tous qui aura lieu le vendredi 10 mars 2017 de 10h à 17h au Collège des Bernardins, à Paris

colloque églises Bernardins 10 mars 2017

COLLOQUE LES ÉGLISES, UN ENJEU POUR TOUS

  • 10 mars 2017
  • au Collège des Bernardins 20 rue de Poissy – 75005 Paris
  • de 10h à 17h

Comment concilier préservation de notre patrimoine et mutation de notre société…  Des personnalités du monde du patrimoine, de l’architecture et des médias interviendront pour donner des pistes à la réflexion.

 

Pour s’inscrire, un formulaire  est mis en ligne à l’adresse suivante www.colloque10mars.catholique.fr

PROGRAMME

Affectation et utilisation Ces sujets qui nous interrogent ou nous inquiètent

10h-12h30 Ouverture du colloque par Mgr Jacques HABERT :

  • Nos églises, lieux publics, lieux mystiques par le P. Olivier de CAGNY
  • Regards esthètes et regards croyants, les églises entre culte et patrimoine par Isabelle SAINT-MARTIN
  • Les églises et la société française aujourd’hui par Jean-Michel LENIAUD

14h-17h Témoignages, animés par Géraldine de SPÉVILLE, Conférence des évêques de France :

  • P. Bertrand LAURENT, initiative diocésaine “Courant d’art” diocèse de Rouen
  • Marie LEHY, initiative diocésaine “Églises Ouvertes” diocèse d’Arras
  • Eric SUCHÈRE, initiative locale “L’Art dans les chapelles”

Table ronde, animée par Frédéric MOUNIER, La Croix :

  • Jérôme TOLOT, directeur général des “Chantiers du Cardinal”
  • Benoît de SAGAZAN, rédacteur en chef de la revue “Le Monde de la Bible”
  • Servane DESMOULINS-HEMERY, DRAC

Conférence conclusive : les églises dans la vie par Jean-Marie DUTHILLEUL

======

 

De: michel haim <haim_michel@hotmail.fr>

 
 


 

 

Chers Amis 

Cordoba vous adresse tout d'abord ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2017, que la paix vienne sur le monde , et que nous y contribuons par l'échange et la parole.

Dans le cadre de notre cycle sur les trois monothéismes et l'espérance, nous vous convions à notre prochaine conférence qui sera présentée par:

 
M. Michel ROUCHE, Professeur émérite à Paris-IV-Sorbonne, historien, chercheur et spécialiste des religions.
Dans le Christianisme quelle Espérance ?
 

 

La conférence se déroulera au Centre Culturel le jeudi 19 janvier à 20H30, 3 avenue de Liège , à Saint Mandé 94160.
Elle sera suivie d'une collation.

Bien Cordialement

Pour Cordoba,
www.asso-cordoba.org
 
Michel Haïm
Tel : 06 09 28 29 19.

 

_____

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
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*Jeudi 2 FEVRIER Solennité de la Purification de la Très Ste Vierge Marie et Présentation de Notre-Seigneur au au Temple
*10h30, Messe et bénédiction des cierges de la Chandeleur....
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, 10h30 Messe, bénédiction et imposition des cierges de St Blaise....
 
 
LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
et
 
Des Sts du Kerala:
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10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...
 

Aucun texte alternatif disponible.

 

En raison du rappel à Dieu du Rd Père

 

Albert-Marie Remij, le Pèlerinage

 

prévu ce Weekend du 15 Janvier à

 

Paris est annulé.

 

PROGRAMME DES FUNERAILLES:

 

Les fidèles et amis de l'Eglise pourront tout au cours de la semaine venir prier sur le corps de celui qui fut un bon Moine et un saint Prêtre. Le corps de Dayroyo Albert-Marie est d'ores et déjà exposé en l'église du Monastère Syriaque. Le corps humain en effet , "Temple du Saint Esprit", appelé à la résurrection glorieuse étant le lieu où tout au cours de sa vie le Chrétien tâcha de se sanctifier pour s'accorder à Dieu Source et finalité de toute vie, doit être entouré du plus grand respect.

 

*Tous les jours, Offices Liturgiques et la Ste Messe seront célébrés en présence du corps de notre Père Albert avec des Services Liturgiques pour les défunts. UN REGISTRE EST DISPOSE A L'ENTREE DE L'EGLISE

 

*Dimanche 15 Janvier: Messe solennelle à 10h30 en présence de la dépouille mortelle de celui qui si souvent offrit l'Oblation Pure (Quadisha Qurbana) de l'Unique Sacrifice du Christ en cette église du Monastère où, avec son Métropolite et ses confrères, il accueillit les détresses humaines pour les confier au Christ Rédempteur. Après la Sainte Messe, célébration du "Bref Service Syriaque pour les défunts".

 

FUNERAILLES ET INHUMATION DU

 

Rd Père Albert-Marie Remij (Remy):

 

*Lundi 16 Janvier:

-9h, mise en bière à l'église

-10h Service Liturgique de l'Inhumation en l'église du Monastère suivie de l'enterrement au cimetière de CHAISE DIEU DU THEIL. Un repas fraternel sera partagé comme de coutume à l'issu de la Ste Messe et de l'inhumation.

 

SOYEZ NOMBREUX POUR ACCOMPAGNER DE VOS PRIERES ET

 

DE VOTRE AFFECTION VERS SON ETERNELLE DESTINEE

 

CELUI QUI, A LA SUITE DU CHRIST ET DANS LE CHRIST,

 

DONNA SA VIE POUR VOUS SERVIR ! MERCI.

 

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PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Reflet de la Lumière et toi-même Lumière, Jésus, * de Ton ineffable rayonnement * Tu nous as tous illuminés, * nous qui fûmes aveuglés par le serpent dans l'Eden; * et maintenant qu'au Jourdain nous avons vu la lumière à Ta clarté, nous chantons avec foi: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

La mer, à cette vue, s'enfuit, le Jourdain retourne en arrière.

Dispensateur des redoutables mystères auxquels tu fus initié, * Précurseur de la Joie et témoin de l'Esprit, * demande au Verbe qui, selon sa volonté, * a daigné se faire baptiser par toi * d'accorder en tout temps la rédemption * à ceux qui chantent pour lui: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

Qu'as-tu, mer, à t'enfuir, et toi, Jourdain, à retourner en arrière?

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Fidèles, avec sagesse élevons nos cœurs; * empressons-nous vers les flots du Jourdain * afin de voir le Créateur * baptisé en Sa chair * par Jean le Précurseur * et, le glorifiant avec lui, nous chanterons: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Elle dépasse l'entendement, * l'œuvre divine du salut! * Comment le Créateur incline la tête devant l'œuvre de Ses mains? * Il nous donne en exemple un modèle d'humilité * pour nos âmes illuminées. * C'est pourquoi nous chantons: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

(Matines Bysantines du 12 janvier * Apostiches, t. 6)

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 09:11
["Etoile Notre Dame"]
 
 
17 janvier 1871, il y a 146 ans, il neige, les Prussiens sont aux portes de Laval, une belle Dame apparaît dans le ciel de Pontmain... Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher.

 

Deuxième jour : La Mère de l’Eglise

Les représentants de l’Eglise vont arriver. Seulement alors, Marie va commencer à donner son message.

Empognant son Eugène, Victoire Barbedette se hâta vers l'école, située un peu à gauche, de l'autre côté de la rue. Sœur Vitaline arpentait justement sa classe en récitant dévotement son petit office marial. « Ma Sœur, lui lança tout de go la mère Barbedette, voulez-vous, s'il vous plaît, venir chez nous ? Les enfants disent qu'ils voient quelque chose, mais nous, nous ne voyons rien ! » Intriguée, la religieuse ferma son livre de prière, le glissa dans sa poche et emboîta le pas à ses visiteurs. Sur les lieux de l'Apparition elle interrogea la nuit, en pure perte. « Comment, ma Sœur, vous ne voyez rien ? S'indigna Eugène, scandalisé. Apercevez-vous ces trois grosses étoiles en forme de triangle ? ». Oui, mon garçon ! « Eh bien, la tête de la Dame est juste au milieu ! » Sœur Vitaline scruta longuement le triangle étoile, mais en vain, hélas. « Petits menteurs ! Gronda Victoire Barbedette. Puisque Sœur Vitaline ne voit rien, vous non plus ! ». Sur ce, elle reconduisit la religieuse en lui enjoignant de se taire.

Dans la cuisine de l'école, Sœur Vitaline trouva les trois jeunes pensionnaires, frileusement blotties devant la grande cheminée en attendant le signal du coucher : Françoise Richer, âgée de 11 ans, Jeanne-Marie Lebossé, 9 ans et Augustine Mouton, 12 ans. « Petites, suivez donc Mme Barbedette. Elle a quelque chose à vous montrer ! ». 

Apeurées mais curieuses, les fillettes se mirent en route. « Je vois quelque chose sur la maison Guidecoq », s'exclama soudain Françoise. Et Jeanne-Marie de s'écrier, à son tour : « Oh ! La belle Dame ! Elle porte une robe bleue, avec des étoiles d'or !  Augustine ne distingua rien et l'avoua, toute triste.

Sœur Vitaline alerta donc sa troisième collègue, Sœur Marie-Edouard, et l'entraîna sans peine vers la demeure des Barbedette. Eugène, Joseph, Françoise et Jeanne-Marie répondirent sans se lasser au feu roulant de leurs questions. « II faut aller chercher Monsieur le Curé et battre le rappel de tous les enfants du bourg ! ».

Le vieil abbé Guérin arriva peu après, précédé de sa fidèle servante, Jeannette, lanterne au poing.

Puis ce fut le tour du petit Eugène Friteau, 6 ans 1/2, porté par sa grand-mère, qui vit aussitôt la Dame et la décrivit dans tous ses détails, mais dut rentrer chez lui, quelques instants plus tard, trop chétif pour supporter le froid.

La placette s'animait de minute en minute. Survint la mère Boitin, épouse du sabotier, sa petite Augustine, 25 mois, dans les bras. Le poupon tendit aussitôt ses menottes vers le ciel puis il applaudit en bégayant : « Le Zésus ! le Zésus ! » Maintenant, une cinquantaine de personnes se tenaient groupées, nez en l'air, autour du vieux curé. 

« Oh, voilà quelque chose qui se fait ! », clamèrent soudain les voyants. Et ils expliquèrent à l'abbé Guérin qu'un ovale bleu foncé, large comme la main, venait d'entourer la Dame, tandis que quatre bobèches, portant une bougie non allumée, apparaissaient, fixées à l'intérieur du cerne. Alors, une petite croix rouge, haute de sept à huit centimètres, se dessina sur le cœur de la Dame.

Prions :

Vierge Sainte, vous choisissez vos témoins pour nous assurer de votre présence parmi nous. La première chose que vous leur montrez est la croix de Jésus sur votre cœur. Soyez bénie Maman Céleste pour nous dire que vous portez dans le cœur la lourde croix ensanglantée de votre Fils, mais aussi, toutes les croix de vos enfants de la terre.

Notre Père, Je vous salue Marie. Gloire au Père

« Notre Dame de Pontmain, priez pour nous » 

(SOURCE:Texte du Frère Bernard Descroix paru dans la revue Présence Mariste)

 

PRIÈRE À NOTRE DAME DU SACERDOCE

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Vierge Marie, Mère du Christ prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu'ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre, et vous l'aidez encore dans le ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres! Priez le Père des cieux pour qu'il envoie des ouvriers à sa moisson. Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les sacrements, nous expliquent l'Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu. Vierge Marie, demandez vous même à Dieu le Père, les prêtres dont nous avons tant besoin et puisque votre cœur a tout pouvoir sur Lui, obtenez nous, Ô Marie des prêtres qui soient des saints. Amîn

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PRIERE POUR LA FRANCE ET LA PAIX DU MONDE:

 

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

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Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


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PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

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PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Prières Chrétiennes Pèlerinages Spiritualité Chrétienne
9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 18:21

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'As long as the pot is on the fire, no fly nor any other animal can get near it, but as soon as it is cold, these creatures get inside. So it is for the monk; as long as he lives in spiritual activities, the enemy cannot find a means of overthrowing him.'

(St. Poemen )

Appel à la prière pour la santé du Père Albert (Dayroyo Albert-Marie)

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Le Monastère Syriaque N-D de Miséricorde et les fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone remercient tous ceux qui veilleront avec nous dans la prière pour ce prêtre qui toute sa vie fut un zélé serviteur du Christ et de ses frères et se trouve actuellement en agonie.

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 12,1-5.

Frères, je vous invite, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos corps en victime vivante, sainte, agréable à Dieu : c'est là votre culte spirituel. 
Et ne vous conformez pas au siècle présent, mais transformez-vous par le renouvellement de l'esprit, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. 
En vertu de la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas s'estimer plus qu'il ne faut ; mais d'avoir des sentiments modestes, chacun selon la mesure de la foi que Dieu lui a départie. 
Car, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 
ainsi nous qui sommes plusieurs, nous ne faisons qu'un seul corps dans le Christ, et chacun en particulier nous sommes membres les uns des autres. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,42-52.

Quand il eut douze ans, comme ils étaient montés selon la coutume de la fête, 
et qu'ils s'en retournaient, le temps étant passé, l'enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne le surent pas. 
Pensant qu'il était avec la caravane, ils marchèrent tout un jour, puis ils le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. 
Ne l'ayant point trouvé, ils s'en retournèrent à Jérusalem en le recherchant. 
Or, au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; 
et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de son intelligence et de ses réponses. 
En le voyant, ils furent stupéfaits, et sa mère lui dit : " Mon enfant, pourquoi nous avez-vous fait cela ? Voyez, votre père et moi, nous vous cherchions tout affligés. " 
Et il leur répondit : " Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être dans les choses de mon Père ? " 
Mais ils ne comprirent pas la parole qu'il leur dit. 
Et il descendit avec eux, et il vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses en son cœur. 
Et Jésus progressait en sagesse, en taille et en grâce, auprès de Dieu et des hommes. 

 

Par Amédée de Lausanne

(1108-1159), St moine cistercien, puis évêque 
Homélie mariale 4 (trad. Thomas, Pain de Cîteaux alt. ; cf SC 72, p.131) 

 

« Sa mère gardait dans son cœur tous ces évènements »

 

Souvent, à notre sentiment, oubliant de manger et de boire, Marie veillait pour penser au Christ, pour voir le Christ dans sa chair, elle qui brûlait d'amour pour lui, qui aimait passionnément le servir. Souvent, elle faisait ce que chante le Cantique des Cantiques : « Je dors, mais mon cœur veille» (Ct 5,2). Elle continuait, au cours même de son repos, de rêver à celui qui remplissait ses pensées durant tout le jour. Qu'elle veille ou qu'elle repose dans la paix, elle vivait toujours en lui, occupée de lui. 

Où était son trésor, là aussi était son cœur (Mt 6,21) ; où était sa gloire, là aussi était son esprit. Son Seigneur et son Fils, elle l'aimait de tout son cœur, de tout son esprit, de toutes ses forces (Mt 22,37). Elle voyait de ses yeux, touchait de ses mains le Verbe de Vie (1Jn 1,1). Heureuse Marie à qui il a été donné d'embrasser celui qui embrasse et nourrit toutes choses ! Heureuse celle qui a porté celui qui porte l'univers (He 1,3), celle qui a allaité un Fils qui la fait vivre, un Fils qui la nourrit, elle et tous les êtres du monde (Ps 144,15). 

A son cou s'est suspendu celui qui est la Sagesse du Père, sur ses bras s'est assis celui qui est la Force qui met tout en mouvement. Il s'est reposé sur son sein maternel, celui qui est le repos des âmes (Mt 11,29). Avec quelle douceur il la tenait de ses mains, la regardait tranquillement, lui que les anges désirent contempler (1P 1,12), et l'appelait doucement, lui que tout être invoque dans le besoin. Remplie de l'Esprit Saint, elle le serrait sur son cœur... ; elle ne se rassasiait pas de le voir ni de l'entendre, « lui que tant de rois et de prophètes ont désiré voir et n'ont pas vu » (Lc 10,24). Marie grandissait ainsi de plus en plus dans l'amour, et son esprit s'attachait sans trêve à la contemplation divine. 

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« « Un jour d'hiver, le charpentier de Nazareth, encore ignoré de tous, se présenta sur les bords du Jourdain, mêlé à la foule... Chose étrange (1) et pourtant certaine, son cousin Jean ne le connaissait pas personnellement » (Prat, I, 160)

Averti peut-être par une voix intérieure, Jean reconnaît alors Jésus qui vient à lui humble et modeste, qui s'avance au milieu des pénitents coupables d'injustices ou de violences, de luxure ou de fraude. Il ne peut retenir un cri de surprise quand il voit le fils de Marie descendre à son tour dans le fleuve et s'incliner comme les autres : « Comment ! c'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! - Laisse-moi faire, répond Jésus, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice » (Matthieu III, 14-15).

Je contemplerai longuement et avec amour le divin Sauveur, car il est là pour moi. Je me dirai que cet homme si humilié, perdu au milieu des pécheurs, et qui semble par son geste s'avouer pécheur, c'est le Maître du monde, à qui tout pouvoir a été donné sur terre et dans les cieux (Matthieu XXVIII, 18).

Pourquoi cette démarche, cette humiliation incroyable de l'Agneau de Dieu, de Celui qui est non seulement innocent, mais le modèle et le réparateur de toute innocence ?...

Si Jésus, fils de Marie, est innocent, le Christ, nouvel Adam, est le chef d'une société de pécheurs ; il est la tête d'un corps mystique dont les membres, couverts de souillures, ont grand besoin de baptême et de rédemption.
Le Chef vient purifier les membres. Le Christ va expier l'orgueil des chrétiens. Son baptême sera le premier acte public, solennel, de son ministère de réparation. « En se soumettant à cette cérémonie humiliante, il prétend « accomplir toute justice », agir en parfaite conformité avec la volonté de son Père céleste. Sans attendre le Calvaire, Jésus a pris sur lui nos iniquités. Le baptême, qui ouvre la prédication de l’Évangile, inaugure aussi l’œuvre publique d'expiation et de réparation, dont l'Incarnation a marqué le principe secret » (Huby, saint Marc, p. 13). C'est donc pour moi que Jésus s'abaisse de la sorte, pour réparer mes désobéissances et mes péchés d'orgueil. Que dirai-je, que lui offrirai-je pour témoigner ma reconnaissance ? A tout le moins la résolution de mieux accepter les petites humiliations qu'il m'enverra (2).

Je demanderai au Père céleste de réformer intérieurement mon cœur d'après celui de Jésus, et de me faire comprendre que, si le baptême est le premier et le plus nécessaire des sacrements, l'humilité lui ressemble et peut être considérée en quelque manière comme la clef des autres vertus. »


1. Voir Jean I, 33. - 2. « Toutes les visions, révélations et délices du ciel, malgré le vif attrait qu'elles exercent sur l'homme spirituel, ne valent pas le moindre acte d'humilité. » (Saint Jean de la Croix, Maxime 335).

P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome III (Le Baptême du Christ), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.

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Aussi longtemps que la casserole est sur le feu, aucune mouche ni autre animal ne sait s'en approcher.

Mais aussitôt qu'elle est refroidie, ces créatures savent y entrer.

Il en est de même pour le moine: aussi longtemps qu'il vit dans les activités spirituelles,

l'Ennemi ne sait pas trouver de moyen pour le faire chuter.
(Saint Pimen) 

TOURNEE DE BENEDICTION DES MAISONS PAR LES PRÊTRES A PARTIR DE L'EPIPHANIE-THEOPHANIE

Le Jourdain

POURQUOI BÉNIR LES MAISONS À LA THÉOPHANIE ?
Le Christ vint au Jourdain –

« Nous savons par la sainte Écriture que ce n’est pas seulement le peuple qui venait vers le fleuve du Jourdain pour s’y immerger : le Christ également y vint. Or Jésus est venu vers Jean et lui a demandé le baptême, non parce qu’il avait besoin d’être purifié des péchés, car Il était le Dieu Homme, mais pour sanctifier la création. Il ressort de cela que le Royaume de Dieu vient à nous seulement dans la mesure où nous nous tournons vers lui.

Il vient vers les fidèles

« La présence des prêtres dans les maisons des fidèles à la Théophanie nous révèle que ce ne sont pas seulement les fidèles qui viennent vers l’Église : mais le Christ Lui-même, par le ministère du prêtre vient vers eux. Le Sauveur ne reste pas enfermé dans l’église, et Il est conduit sacramentellement dans les maisons des fidèles, pour renforcer son unité avec eux. La sanctification des maisons avec l’Eau sainte gratifie les fidèles d’une plus grande force pour accomplir la volonté de Dieu. Par cela, chaque famille devient une Église confessant plus profondément la foi.

Il vient en état de sacrifice

« Nous aurions tort de penser que nous seuls faisons la route vers le Christ. Comme le montrent les hymnes de l’Église, ce ne sont pas les soldats romains qui ont étendu les mains du Christ sur la Croix : mais le Christ Lui-même ouvre ses bras dans le geste d’un amour qui va jusqu’à la mort, par amour pour le Père et pour tous les hommes. Et, dans cette attitude d’embrassement, Il veut entrer également dans nos maisons, pour déverser sur nous l’amour divin.

Entretenir le feu de l’amour divin

« La sanctification des maisons à la Théophanie n’est pas une plénitude en elle-même,  au sens où, à partir de ce moment, les fidèles n’auraient plus à aller à l’église. Au contraire, la présence sacramentelle du Christ dans la maison des fidèles par le ministère du prêtre allume le feu de l’amour dans le cœur des chrétiens, et il dépend d’eux de chercher à entretenir ce feu en allant le plus souvent possible participer aux offices de l’Église.

« Profitez de la venue du prêtre dans vos maisons, et vous n’aurez pas de regrets au sujet du Christ ! »

(Adrian Cocosila, CrestinOrtodox.ro, 2 janvier 2017)

(Source: "Sagesse Orthodoxe"

SAINT(S) DU JOUR:

 

SAINT JULIEN et SAINTE BASILISSE
Martyrs
(
† 313)

 


Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu.

A l'âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage.

Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut.

Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent.

Le soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au coeur de l'hiver.

Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite.

Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable. 

Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital.

Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes. Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l'hospitalier, avait soin des hommes.

La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il recevrait bientôt la palme du martyre.

En effet, la persécution s'étant élevée sous l'empereur Dioclétien, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison.

Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions. Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313.

Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour. 



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

 

 

 

 

«  Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive.  »

Voici ta Mère

(Évangile selon saint Luc, chapitre 2, verset 35)


Qui dira la force des mères ?

Les mères des victimes, les mères des bourreaux, les mères des larrons, la mère de Jésus.

Toutes ces femmes, unies par la douleur de la perte d’un enfant.

J’ai mis du temps à découvrir que beaucoup d’hospitalières, à Lourdes, sont venues un jour pour leur enfant.

Et pour trouver en la personne de Marie la Mater dolorosa, la Mère des douleurs.

Celles-là ne sont pas toujours les plus bavardes.

Elles gardent un secret.

Comme une blessure enfouie au plus profond, et qui ne se laisse découvrir qu’avec d’infinies précautions.

Elles savent que cette blessure-là n’est pas de celles qui cicatrisent.

Le glaive est là, pour toujours.

Mais mystérieusement, cette secrète entaille les ouvre aussi, de manière renouvelée, au don d’elles-mêmes, au don de la vie.

Toutes ne le savent pas, mais beaucoup le découvrent dans la prière et le service hospitalier.

C’est que la pointe du glaive a touché au lieu même où la vie se donne.

De certaines blessures jaillit de l ’eau. Non seulement le sang. Le sang et l’eau.

En Marie, toutes ces femmes trouvent une sœur, une mère.

Marie qui, au dernier jour comme au premier, porte Celui qui porte tout.

Dans son ventre et sur ses genoux.

À l’heure du Magnificat comme au jour de la croix.

Pour elle, miracle : au jour où elle a perdu son enfant, elle s’en est vu confier une multitude.

À la parole de Jésus, elle est devenue mère à nouveau.

« Voici ton fils » — « Voici ta mère ».

Mater Misericordiae, Vita dulcedo et spes nostra, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance.

Frère Lionel Gentric 
Couvent de Strasbourg

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

LA MÈRE DE DIEU CHEZ LUTHER

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L’œcuménisme à l’orthodoxe – 

Le chrétien orthodoxe rend témoignage à tout ce que, dans les autres mouvements et communautés, il trouve appartenir à l’unité de la Foi. En 2017, les Protestants fêtent le jubilé des 500 ans de la réforme de Martin Luther. Pour les chrétiens orthodoxes, il est réjouissant de savoir que le réformateur n’hésitait pas à employer le nom de Mère de Dieu pour la Vierge Marie. Luther est donc fidèle à la foi exprimée par le concile œcuménique d’Éphèse (430). Voici quelques textes de lui (source : mariedenazareth.com).

L’incompréhensibilité

« Les ‘grandes choses’ ne sont pas autre chose que ceci : elle est devenue la Mère de Dieu, en une telle œuvre sont données tant de dons et de si grands biens que personne ne peut les comprendre.
De cela lui vient tout honneur, toute béatitude, ainsi que sa position singulière dans toutes les générations humaines, parce que personne comme elle n’a eu du Père céleste un enfant et un tel enfant. Et elle-même ne peut pas lui donner un nom pour sa grandeur immense, et ne peut que déborder d’amour, car ce sont de grandes choses qu’on ne peut ni exprimer ni mesurer.

La Mère de Dieu

« Donc par un mot, en l’appelant ‘Mère de Dieu’, on comprend tout son honneur ; on ne peut ni lui dire ni dire d’elle rien de plus grand, même si on avait autant de langues que sont les feuilles et l’herbe, les étoiles du ciel et le sable de la mer. Aussi le cœur doit réfléchir sur ce que signifie être la ‘Mère de Dieu’. » (Luther, commentaire sur le Magnificat)

Mère du fils de Dieu

« Je crois… que Marie, la Vierge sainte est une mère dans le sens le plus vrai du mot et non seulement de l’homme-Christ, comme les Nestoriens l’enseignent, mais du Fils de Dieu comme Luc dit: ‘celui qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu’. Tel est notre Seigneur et le Seigneur de tous, Jésus-Christ, le même de Dieu et de Marie, vrai Fils naturel de Dieu et de Marie, vrai Dieu et homme. » (Confession de foi de Luther sur la Cène du Christ, en 1528W 26,501)

Peu avant de mourir, Luther confirme sa foi

« … Le même que Dieu engendra dans l’éternité, elle l’enfanta dans le temps. » (W 50/III, 708). Luther souligne que le contenu du titre de Mère de Dieu est déjà présent en Lc 1,32 (« Fils du Très-haut »), Lc 1,43 (« Mère du Seigneur ») ; Lc 2,11 (Sauveur, Christ, Seigneur) ; Ga 4,4. Ces témoignages prouvent assez que Marie est la Mère de Dieu (W 50,591-592).

La christologie orthodoxe

En utilisant le titre « Mère de Dieu », Luther entend réaliser un recentrement christologique et théologique. En parlant de Marie il veut reconduire la foi au Christ et à travers le Christ à l’action salvatrice exclusive de Dieu.

Jésus, tout en étant vrai homme, n’est pas un homme quelconque. S’il était seulement homme il ne pourrait pas nous sauver. Il est le Salut même, le Salut en personne, il est Dieu.

D’un autre côté, Jésus-Christ est Dieu dans la chair de l’homme, le Verbe Incarné. Luther s’oppose à la théorie de l’alleosis de Zwingli et à l’extra-calvinisticum du Réformateur de Genève parce qu’ils séparent la divinité de l’humanité du Christ. Plusieurs fois il affirme ne pas connaître ni adorer d’autre Dieu que Celui qui s’est fait homme : il n’y en a pas d’autre par lequel on puisse trouver le Salut. (Entretien de Marburg 1529, W30/III, 132)

À présent, si le Christ est Dieu concrètement dans la chair humaine, il est le Fils de Marie en toute sa totalité et non pas simplement comme homme : Marie est la Mère de Dieu.

La divinité

Le titre de « Mère de Dieu » a été choisi par le concile d’Éphèse – et Luther l’a bien compris – pour attester la divinité du Christ et témoigner de l’œuvre de Dieu en Marie :

« Quoiqu’Élisabeth l’ait avec perspicacité reconnue comme la Mère de Dieu, c’est avec une pénétration encore plus grande que la Vierge a vu que Dieu seul est grand en toutes les choses… La bienheureuse Vierge voit Dieu en toutes choses, elle n’adhère à aucune créature et rapporte tout à Dieu…. la bienheureuse Vierge est ainsi pure adoratrice de Dieu, (purissima cultrix Dei), qui magnifie Dieu seul au-dessus de toutes les créatures »

(Luther, W 1,60-77: Sermon 1514-1517). Pour Luther, Marie a exprimé dans le Magnificat sa conscience d’être la Mère de Dieu.

(Source:"Sagesse Orthodoxe")

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

LA DEMARCHE INTERIEURE

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par le père Alexandre Men

 

Chacun d’entre nous a ses raisons, externes et internes, de ressentir le poids de la fatigue. Espérer que la situation changera radicalement d’une façon ou d’une autre – par exemple, lorsque commenceront les vacances – est peine perdue, car nous avons déjà plus d’une fois pris des vacances, ce qui ne nous a pas empêché de continuer à traîner la jambe, le corps tout voûté.

 

Nous sommes tous jeunes, vous l’êtes en tout cas. Notre époque est étonnante, joyeuse à sa façon, je ne regrette pas d’y vivre, même si elle met les nerfs de l’homo sapiens à rude épreuve. D’autant plus que nous habitons une grande ville, et sommes soumis à des tensions qui nous accablent. Mais qu’y faire ?

Les recettes ne manquent pas : relaxation, training autogène, etc. Je les ai étudiées d’un point de vue pratique et théorique. J’ai découvert que seules les personnes disposant d’un surcroît de temps libre peuvent s’occuper de ces choses-là, point mauvaises au demeurant. Nous sommes soumis à des agents qui peuvent rester impénétrables. Nous connaissons le pourcentage de nos facteurs héréditaires, les innombrables conflits qui surgissent sur notre lieu de travail et à la maison, en gros notre vie n’est pas exempte de difficultés. Les moyens naturels de nous régénérer, de nous renouveler fonctionnent au ralenti, ou presque pas. Voilà pourquoi je voudrais simplement vous rappeler – et même sans moi vous en avez parfaitement conscience – qu’il existe des moyens surnaturels de s’en tirer. Ce n’est qu’en s’aidant du levier de l’esprit que l’on peut en fin de compte recevoir une force supplémentaire, surmonter l’indolence, la faiblesse de l’âme.

Pour y parvenir il est inutile, comme dans le training autogène, d’avoir des méthodes particulières de concentration et beaucoup de temps disponible, mais il est nécessaire de consacrer à la prière – je ne fais ici que vous rappeler des choses connues de tous – pas moins de six à dix minutes par jour, un strict minimum pour l’instant : quelles que soient les conditions de vie, réciter simplement les prières ; ne pas consacrer moins de temps à l’Évangile, à toute l’Écriture Sainte. L’eucharistie est également nécessaire, ainsi que la prière en communauté. Ces quatre choses n’ont rien de théorique, elles ont été vérifiées par la pratique.

Combien de gens viennent me voir dans cet état d’infirmité, qui est notre lot commun, pour me dire : « Moi, je ne m’adonne pas à ces pratiques. » Sur le moment, je ne sais que leur répondre. C’est comme si un médecin disait à son patient : « Tu as le foie malade, tu ne dois pas manger gras, salé... », et que celui-ci lui rétorque : « Docteur, je dévore du lard et consomme des harengs tous les jours. » Le docteur ne peut que lever les bras au ciel...

Des méthodes précises existent, dont les résultats ont été éprouvés. Leur mise en pratique est d’ailleurs séculaire, millénaire et même plus que millénaire. [...] Nous devons nous rappeler que le don de Dieu, ainsi que la grâce et la bénédiction divines ne sont pas une panacée ou un quelconque remède, sinon notre égocentrisme, notre exigence à l’égard de Dieu prendront le pas sur tout le reste. Nous ne voulons pas être sa chose, nous voulons qu’il soit notre chose à nous, une chose qui puisse nous servir. Autant dire que l’on fait ainsi fausse route. Il est alors indispensable d’effectuer, très en profondeur, une démarche intérieure.

Dans une tragédie de Byron est décrite une inondation. Debout sur un rocher, un homme débite un monologue. Sa confiance en Dieu est si grande que, dût-il périr dans l’inondation, il mourra dans une totale espérance. C’est bien tourné. Bien que nous n’ayons pas de notions précises sur l’immortalité, si nous sentons que la volonté de Dieu existe bel et bien, qu’elle gouverne tout – comment, nous ne le savons pas -, que notre vie trouve un sens parce qu’elle gouverne tout ; et si nous sentons que cette inondation nous donne une raison d’être dans la mesure où nous communions à lui, cela signifie que son mystère est bien à la première place, qu’il est la chose la plus importante.

Ne dites pas : j’ai la migraine, je veux prier pour m’en débarrasser. Elle peut passer effectivement, il n’empêche, un tel point de vue est erroné.

J’ai commencé par parler de l’éminente nécessité de la prière, et voudrais corriger mon propos : une approche qui serait égocentrique, dictée par le besoin, ne saurait être entièrement correcte. Il faut recevoir aussi quelque chose et ne pas chercher seulement sa propre satisfaction. Telle sera l’étape ultérieure.

Nous avons trois prières principales : la prière de demande – notre préférée -, de repentir et d’action de grâces. La prière de demande est bénie et nous est prescrite. Même le « Notre Père » contient des demandes. Toutefois, remarquez que ce ne sont pas les demandes qui viennent en premier, mais le don à recevoir, l’adhésion à accorder : « Que ta volonté soit faite, que ton règne vienne » ; après seulement vient : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » C’est cela, comprenez-le, la libération intérieure. Nous ne sommes pas libres, et pour nous affranchir nous devons d’abord redresser nos « épaules » spirituelles, courbées sous le fardeau. Je ne me souviens plus qui a dit que, si nous mettions en pratique fût-ce la moitié du Sermon sur la montagne, tous nos complexes disparaîtraient. Il faut y croire. Sans cesse, quelque chose nous ronge, qui peut provoquer une névrose : il faut faire ceci, il faut faire cela, il faut tout faire. Loin de nous venir en aide, ce type d’activisme n’est qu’une source d’embarras, il se mue en idée fixe, engendre une atmosphère lourde de préoccupations.

Souvenez-vous donc que nous sommes mortels, que la vie est brève, et que le Seigneur a dit : « Ne vous souciez pas de ce que vous mangerez et boirez demain » (Mt 6, 25 ; Lc 12, 22). Voici précisément le sens de ses paroles : les yeux s’effraient, les mains s’activent, sans cesse. Même si nous faisons des plans pour l’avenir, ils doivent être une esquisse libre, non un fardeau accablant qui nous asservit.

Nous sommes libres et nous sommes heureux, en dépit des maux sous lesquels nous ployons, parce que nous communions au mystère de la grâce divine. Devant nous s’ouvre une vaste perspective, étonnante et merveilleuse. En outre, il nous est donné des frères et des sœurs ici, dans l’église, dans toute la ville, sur toute la terre. Nous sommes incorporés dans le Divin éternel.

Encore une chose étonnante : nous pouvons considérer toutes choses, absolument tout, les formules scientifiques, n’importe quel phénomène, à travers le prisme divin. Ce matin je branche la télévision, apparaît une pieuvre. Voilà un spectacle tout simplement divin ! Le film, malheureusement, tirait à sa fin, mais ces quelques secondes m’ont comblé d’enthousiasme. Une chose des plus ordinaires peut provoquer en nous ce ravissement. Nous ne devons pas perdre cette capacité de poser un regard neuf sur les objets, sur nos proches, sur le monde autour de nous, faire peau neuve et vivre avec plus de légèreté, repousser loin de nous, quand il le faut, les motifs d’accablement, nous élever au-dessus d’eux, nous conduire en voyageurs libres. L’apôtre Paul écrit que nous sommes sur terre seulement des voyageurs et des étrangers (Hé 11, 13-14). Dans un évangile apocryphe, le Seigneur Jésus dit que le monde est un pont, et un pont est un lieu de passage.

Nous disons du Père qu’il est dans les cieux. Qu’est-ce qu’un père ? C’est notre parent, c’est celui qui plus que tout est de notre parenté. Et que signifie « dans les cieux » ? C’est un autre plan du réel, c’est notre patrie. Je prends la « patrie » non dans le sens du lieu de la naissance terrestre, ou d’un attachement particulier de notre âme, mais comme quelque chose qui n’a pas son pareil. L’âme peut s’attacher à une rue, à une maison, à une langue, à une ville, à un pays. La nature de l’homme est ainsi faite. Mais ce que nous appelons patrie est quelque chose de différent, difficile à faire comprendre. Lermontov s’y est essayé dans un poème fameux où l’âme, apportée sur terre par un ange à l’heure de sa naissance, garde à jamais en elle les échos du chant angélique. Ce n’est, dans ce cas, qu’une image, mais une image très profonde parce que notre patrie est ailleurs. Quelque chose nous relie au monde de l’esprit, telle est la raison pour laquelle nous sommes des visiteurs sur cette terre où nous nous sentons parfois mal à l’aise ; nous prenons partiellement conscience de tout cela dans la mesure où ce monde est pétri de matière vulgaire, où il est « sous la puissance du Malin » (l Jn 5, 19). Nous nous heurtons à lui, et il nous blesse. Il est d’autant plus important, comprenez-le, d’invoquer l’Esprit. C’est en particulier lorsque nous sommes rassemblés que l’Esprit vient. Voilà pourquoi nous nous réunissons à l’église, et prions ensemble, autant que faire se peut.

Aujourd’hui, le temps pascal tire à sa fin, et il nous semble en revivre tous les grands événements. De nouveau le Seigneur ressuscité vient vers nous, comme il l’a fait avec les disciples sur le chemin d’Emmaüs, en disant : « La paix soit avec vous » (Lc 24, 36 ; Jn 20, 19). « La paix soit avec vous » n’est pas seulement une salutation des anciens Hébreux. Bien sûr, Il l’utilisa dans ce sens, mais en plus Il y mit quelque chose de très profond. En hébreu le mot shalom (paix) non seulement signifie « pas de guerre », mais désigne aussi un geste particulier de bénédiction, un état particulier de paix de l’âme, d’intimité avec Dieu. C’est cette paix que nous lui demandons, la paix avec Dieu, la paix entre nous. Nous allons prier pour sentir qu’Il est en cet instant même avec nous. La Parole de Dieu sera avec nous, nous l’emporterons chez nous, elle vivra en nous, et nous essaierons de vivre dans la lumière et l’espérance. Nous sommes heureux mais ne connaissons pas notre bonheur, nous sommes riches mais ne disposons pas de nos richesses à notre profit. Aussi aujourd’hui nous allons laver nos offenses, nos afflictions, nos agitations et nos attentes, nos péchés et nos peines. Et nous allons demander au Seigneur de nous donner des forces. C’est le principal. Et maintenant, prions.

 

INVITATION(S):

________

__De: Alain Rozenkier <arozenkier@yahoo.fr>

Réservation obligatoire à : contact@lapaixmaintenant.org
Merci de bien vouloir diffuser
Ilan
 
 
LUNDI 16 JANVIER à 20H30 au CERCLE BERNARD LAZARE
"SAUVER LES DEUX ÉTATS : L'INITIATIVE FRANÇAISE POUR LA PAIX AU PROCHE-ORIENT »
 
Au lendemain de la Conférence internationale de Paris sur le Proche-Orient, et en collaboration avec nos amis de JCall, rencontre avec Damien Cristofari *, Conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient au Cabinet du Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, qui en a été l'un des artisans.
 
Pourquoi avoir maintenu cette conférence à Paris en l’absence des principaux intéressés israéliens et palestiniens ? Quels en étaient les objectifs et quels en sont les résultats ? La communauté internationale a-t-elle encore la capacité d’aider à une solution du conflit ? …
Autant de questions et bien d’autres encore qui seront abordées par notre invité.
 
*Damien Cristofari, passionné du Moyen-Orient, a travaillé à l'ambassade de France au Caire et à Damas entre 2000 et 2004. Entré au MAE en 2005, il a été Consul adjoint à Jérusalem de 2008 à 2012, conseiller à la Représentation Permanente de la France auprès de l’Union Européenne puis conseiller politique du Représentant spécial de l'UE pour le Processus de paix au Proche-Orient de mai 2015 à février 2016, date à laquelle il rejoint le Cabinet de Jean-Marc Ayrault.
 
CBL,10 rue Saint-Claude, Paris 75003 (M° St Sébastien-Froissart)
Entrée 5 € (gratuite pour nos adhérents à jour de leur cotisation).
Réservation obligatoire à : contact@lapaixmaintenant.org

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Ephésiens 5:25

LA MORT DES SAINTS APÔTRES

La mort des apôtres

Nos souffrances personnelles sont insignifiantes comparées aux persécutions et cruautés infligées aux Grands Maîtres et à leurs disciples pendant les premiers temps de l'Église catholique et de toutes les églises, jusqu'à aujourd'hui.

Jésus leur avait dit : « Vous serez persécutés à cause de moi. Mais celui qui ne reniera pas sa foi sera sauvé. » « Réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
 

Saint Mathieu : Il a été martyrisé en Ethiopie, puis est mort des suites d'une blessure par l'épée.

Saint Marc : Attaché à des chevaux, il a été traîné à travers les rues de la ville d'Alexandrie en Egypte, jusqu'à ce que mort s'en suive.

Saint Luc : Il a été pendu en Grèce, à cause de ses sermons visant à la conversion des âmes égarées.

Saint Jean : A Rome, pendant une vague de persécutions, il a été jeté dans une immense cuve d'huile bouillante. Miraculeusement sauvé, il a ensuite été emprisonné dans l'île de Patmos et condamné aux travaux des mines. C'est là qu'il écrivit le « Livre des Révélations », un livre de prophéties. Libéré, Jean devint Evêque d'Edesse en Turquie. Il est mort âgé, de mort naturelle; c'est le seul apôtre à avoir connu une telle fin.

Saint Pierre : Il a été crucifié la tête en bas, sur une croix en forme d'x. D'après les traditions de l'Église, il aurait réclamé ceci de ses tortionnaires parce qu'il ne se jugeait pas digne de connaître la même mort que son maître, Jésus.

Saint Jacques le Majeur : Pour avoir refusé de renier sa foi en Jésus-Christ, ce chef de file de l'Église de Jérusalem a été précipité de 100 pieds de haut du sommet du temple de la ville (côté sud-est). Il s'agit du sommet où Satan avait transporté Jésus pour la Tentation.

Saint Jacques (fils de Zebédée) : C'était un pauvre pêcheur que Jésus a appelé pour être un de ses disciples. En étant un des grands chefs de l'Église, il a été décapité à Jérusalem. L'officier romain qui le gardait a été édifié par la manière dont Jacques a défendu sa foi pendant son jugement au tribunal. Il a ensuite accompagné l'apôtre jusqu'au lieu de son exécution. Entièrement converti, l'officier a avoué sa nouvelle foi au juge et s'est agenouillé à côté de Jacques pour être, comme lui, décapité en tant que chrétien.

Saint Bartholomé : Aussi connu sous le nom de Nathanaël, il a été missionnaire en Asie. Il a témoigné en faveur de notre Seigneur en Turquie. Bartholomé a été fouetté à mort en Arménie à cause de ses prêches.
Saint André : Il a été crucifié en Grèce, sur une croix en forme d'x. Après avoir été sauvagement battu par 7 soldats, il a été attaché sur la croix par des cordes, afin de mieux prolonger son agonie.
D'après ses fidèles, pendant qu'on le menait vers la croix, André saluait la foule et disait combien depuis longtemps, il désirait et attendait ce moment béni. La croix avait, disait-il, été sanctifiée par le corps de Jésus. André a prêché deux jours entiers avant de mourir.

Saint Thomas : Il a été transpercé par une épée près de Madras, sur une colline de la côte est en Inde. Il était en mission afin d'établir l'Eglise Chrétienne dans le sous-continent.

Saint Jude : Parce qu'il refusait de renier sa foi chrétienne, il a été crucifié puis tué par des flèches, devant la ville d'Harat en Arménie.

Saint Matthieu : Cet apôtre, choisi pour remplacer Judas Iscariote, a été condamné à mort à cause de foi inébranlable dans le Christ. Il a été lapidé puis décapité.

Saint Paul : À Rome, en 66 apr. J.-C, 4 ans avant la chute de Jérusalem, il a été torturé puis décapité par le terrible empereur Néron. Paul a enduré un long emprisonnement qui lui a permis d'écrire Sco nombreuses épîtres destinées aux églises qu'il avait fondées à travers l'Empire romain. Ces lettres qui enseignent les doctrines fondamentales du Christianisme, constituent la grande partie du Nouveau Testament. Saint Paul n'était pas un des douze apôtres et cependant, ce fut lui qui contribua le plus à l'établissement du christianisme. C'était le seul homme de lettres qui fût parmi eux. Il avait étudié dans l'école de Gamaliel. Saint Paul a grandement souffert de solitude à cause de son passé...

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
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*Jeudi 2 FEVRIER Solennité de la Purification de la Très Ste Vierge Marie et Présentation de Notre-Seigneur au au Temple
*10h30, Messe et bénédiction des cierges de la Chandeleur....
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, 10h30 Messe, bénédiction et imposition des cierges de St Blaise....
 
LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
et
 
Des Sts du Kerala:
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10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...
 
Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 3,13-17.

Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui. 
Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » 
Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire. 
Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. » 

 



Par Saint Cyrille de Jérusalem

(313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église 
Catéchèses baptismales, n° 11 (trad. Eds. Soleil Levant 1962, p. 212s rev.) 

 

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j'ai mis tout mon amour »

 

Crois en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais selon l'Évangile, fils unique : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3,16)... 

Il est le Fils de Dieu par nature et non par adoption, puisqu'il est né du Père... Car le Père, étant Dieu véritable, a engendré le Fils semblable à lui-même, Dieu véritable... Le Christ est fils par nature, un vrai fils, non pas un fils adoptif comme vous, les nouveaux baptisés, qui maintenant devenez enfants de Dieu. Car vous devenez vous aussi fils, mais par adoption, selon la grâce, comme il est écrit : « Tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom... » (Jn 1,12). Nous, nous sommes engendrés de l'eau et de l'esprit (Jn 3,5), mais ce n'est pas de la même manière que le Christ a été engendré du Père. Car au moment du baptême ce dernier élève la voix et dit : « Celui-ci est mon Fils ». Il ne dit pas : « Celui-ci maintenant est devenu mon Fils » mais : « Celui-ci est mon Fils », pour montrer qu'avant même l'action de son baptême il était Fils. 

Le Père a engendré le Fils autrement que, chez les hommes, l'esprit engendre la parole. Car l'esprit en nous subsiste, tandis que la parole, une fois prononcée et diffusée dans l'air, s'évanouit. Mais nous savons que le Christ a été engendré Verbe, Parole non pas proférée mais parole subsistante et vivante, non pas prononcée et sortie de lèvres mais née du Père éternellement, de manière substantielle et ineffable. Car « au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était près de Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1), siégeant à sa droite (Ps 109,1). Il est la Parole qui comprend la volonté du Père et produit toutes choses par son ordre, Parole qui descend et qui remonte (Ep 4,10)..., Parole qui parle et dit : « Ce que j'ai vu chez mon Père, voilà ce que je dis » (Jn 8,38). Parole pleine d'autorité (Mc 1,27) et qui régit tout, car « le Père a tout remis au Fils » (Jn 3,35).

 

La vraie valeur des choses (saint Jean)
 

Le genre de citation qu'on entend rarement mais qu'on n'oublie jamais! La version moderne serait quelque chose comme "vous mettez tant de soin à refaire votre salle de bains..."
p. Gregory-Francis

"Rendez-vous de tels honneurs à vos excréments, que vous faites dans un pot de chambre en argent, alors qu'un autre homme fait à l'image de Dieu est occupé à périr dans le froid?"
Saint Jean Chrysostome.

 

 
 




Quotes we seldom hear, but will never forget!

Do you pay such honor to your excrements as to receive

them into a silver chamber-pot when another man made in the image of God

St. John Chysostom


A modern version would probably say "Do you pay such honor to

remodeling ofyour bathroom ....."
fr. Gregory-Francis

 

 

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 17:55

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Neuvaine à Notre Dame de Pontmain - Du 9 au 17 janvier - Fête de l’apparition

 

 (Texte du Frère Bernard Descroix paru dans la revue Présence Mariste)

Les circonstances de l’apparition de La Dame drapée d'étoiles

Pontmain, lieu d'apparition officiellement reconnu par l'Eglise. Reméditons son message riche d'enseignement aujourd'hui. 

Cette neuvaine peut-être priée pour préparer la fête de l’anniversaire de l’Apparition à Pontmain, soit du 9 au 17 janvier de chaque année. Il est bon, si possible, de se confesser durant la neuvaine et de vivre l’Eucharistie le 17 janvier.

Les circonstances de l’apparition de La Dame drapée d'étoiles

Un phénomène étrange avait frappé tous les habitants de cet humble village de Mayenne... Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1871, l'horizon s'était empourpré, comme sous l'effet d'un gigantesque incendie. Sur la traînée sanglante de l'aurore boréale, un vaste nuage diaphane aux franges d'or glissa lentement. Ses formes bizarres lui donnaient tantôt l'allure d'une nef voguant au creux des vagues, tantôt la silhouette d'une cathédrale gothique noyée dans la brume. « C'est un signe des temps », murmura César Barbedette à ses deux garçons, Eugène et Joseph, qui se tenaient, muets, à ses côtés.

Tristes temps, en effet... 1871

La France, est au bord de l'abîme, elle ne parvenait plus à stopper les envahisseurs. Les Prussiens campaient aux portes de Laval, à cinquante-trois kilomètres de là. Trente-huit hommes de Pontmain, cueillis par la levée en masse, étaient partis à la guerre et, parmi eux, Auguste, le frère aîné des enfants Barbedette... Progressivement, l'aurore boréale s'éteignit et les humbles villageois regagnèrent leurs chaumières en silence, frappés par ce mystérieux météore dont ils n'osaient rien présager de bon. Comme ils se trompaient !

Le soir du 17 janvier 1871

Quelques jours passèrent et l'on arriva au soir du 17 janvier. Après la classe, Eugène et Joseph rentrèrent à la ferme familiale pour aider leur papa, bien surchargé depuis le départ de l'aîné. Car on vivait assez modestement chez les Barbedette, comme, du reste, dans le petit bourg de Pontmain. Les terres maigres conquises de haute lutte sur la forêt abondaient d'ajoncs. Broyées, les tiges de ces plantes constituaient un supplément de fourrage pour les chevaux. Eugène, 12 ans, maniait hardiment le lourd maillet de bois, auprès de son père, tandis que Joseph, 10 ans, s'occupait à déposer, dans l'auge de pierre, les bottes d'ajoncs.

Il était environ 17 heures 30 mais, déjà, la nuit tombait. Soudain, la porte de la grange s'ouvrit, faisant vaciller la flamme de la chandelle de résine. Jeanne Destais, l'ensevelisseuse, entra dans la grange pour raconter ce qu'elle a appris au sujet des soldats dont fait partie Auguste Friteau, le demi-frère d'Eugène et Joseph Barbedette. Naturellement, la conversation porta sur la progression prussienne, les soldats de Pontmain, la misère de tous... Profitant de ce répit, Eugène abandonna son maillet et quitta la grange, histoire d'observer le temps.

 

Premier jour : « La belle grande Dame »

Il avait neigé depuis le matin mais, maintenant, le ciel totalement dégagé scintillait d'étoiles. Les toits encapuchonnés frissonnaient sous le froid piquant. L'enfant, machinalement, leva les yeux en face de lui vers la demeure voisine, habitée par Augustin Guidecoq, buraliste, et Adrien Boitin, sabotier.

Alors, il crut rêver ! A sept ou huit mètres au-dessus de la maison et légèrement en arrière, une Dame d'une ravissante beauté le regardait en souriant. La céleste Visiteuse était drapée d'une ample robe bleu foncé, sans ceinture, qui tombait du cou jusque sur les pieds en formant quelques plis. Elle tenait les mains étendues et abaissées, dans l'attitude de l'Apparition de la Médaille miraculeuse. Aux pieds, elle portait des chaussons bleus ornés de rosettes d'or. Un voile noir, rejeté sur les épaules, couvrait le tiers du front, cachant entièrement les cheveux et les oreilles. Un diadème d'or agrémenté d'un liseré rouge surmontait le voile. Le visage de la Dame exprimait une ineffable tendresse. La robe était parsemée d'étoiles à cinq branches, d'étoiles à faire pâlir leurs sœurs du firmament. Penchée sur Eugène, la Dame souriait...

Combien de temps Eugène resta-t-il à contempler la Dame ? Dix bonnes minutes... Un quart d'heure, peut-être...

Jeannette cependant avait étanché sa soif de causette et elle passa le seuil de la grange. Eugène l'interrogea à brûle-pourpoint : « Jeannette, regardez donc au-dessus de la maison d'Augustin si vous ne voyez rien ! ». La bonne vieille scruta curieusement les ténèbres puis hocha la tête : " Ma foi non, mon pauvre Eugène, je ne vois absolument rien !"

Le père Barbedette et Joseph, attirés par cet étrange dialogue, sortirent à leur tour et braquèrent leurs regards dans la direction indiquée. « Vois-tu rien, toi, Joseph ? Oh, oui ! répondit le cadet. Je vois une belle grande Dame ! ». Et il dépeignit la vision dans ses moindres détails. Le papa, quant à lui, interrogeait vainement le ciel constellé sans rien distinguer de particulier. Aussi trancha-t-il, d'un ton sans réplique : « Allons, allons, mes pauvres petits ! Vous ne voyez rien. Si vous aperceviez quelque chose, Jeannette et moi nous le découvririons également. Les ajoncs nous attendent, le souper aussi ! ».

La tête basse, les enfants rentrèrent dans la grange. Sur le pas de la porte, Barbedette, inquiet malgré lui, murmura à l'oreille de Jeannette : « Pas un mot de tout cela ; personne ne les croirait et cela ferait peut-être du scandale ! ». Le rythme syncopé des maillets reprit... Pas très longtemps ! Pourquoi, soudain, la gorge de papa Barbedette se noua-t-elle ? « Eugène, va donc voir si tu vois encore ! ». D'un bond, le petit fut dehors et cria aussitôt : « Oui, c'est tout pareil ! Dans ce cas, va chercher ta mère et dis-lui que j'ai besoin d'elle ! » De suite, il battit des mains en criant : « Que c'est beau, que c'est beau ! Vas-tu te taire !... gronda Mme Barbedette accourue, en frappant Joseph sur le bras. Les voisins nous regardent ! » Les deux enfants interrogèrent leur maman, lui fournissant de multiples détails. Après une longue observation, elle dut avouer : « Je ne vois rien du tout ! »

Aux voisins accourus, rongés de curiosité, elle se borna à dire : « Ce sont les enfants qui « affolent ». Ils disent apercevoir quelque chose, mais ce n'est rien ! ». Et, pour couper court à l'incident, elle repoussa fermement son mari et ses enfants dans la grange en claquant la porte au nez des badauds. Pourtant, maman Barbedette, touchée par l'accent de sincérité des petits, se prit à dire : « C'est peut-être la Sainte Vierge qui vous apparaît... A genoux ! Récitons cinq Pater et cinq Ave en son honneur ! ». 

Tous s'exécutèrent avec recueillement. Alors, sûre d'avoir conjuré le mystère de la nuit, elle ajouta, d'un ton résolu, en entrebâillant la porte : « Regardez si vous voyez encore ! Oui, chantèrent joyeusement deux voix cristallines. C'est encore tout pareil ! » Mais allez donc, d'emblée, accueillir semblable vérité ! Allez donc accepter, comme ça, devant des gamins, de perdre la face en constatant vos limites ! « Une minute ! Je reviens avec mes lunettes ! ». Voilà maman Barbedette de retour, qui ajuste ses besicles, les éloigne, les rapproche, fronce les sourcils. Sa servante, Louise, sur les talons. Non, vraiment, la science humaine n'a pas encore réalisé l'appareil d'optique propre à scruter l'au-delà. Le jugement tombe, péremptoire, glacial : « Vous ne voyez rien ! Allons, au travail, petits menteurs, petits voyants ! ».

L'instant d'après, en quittant la grange pour se rendre à la maison, ils contemplèrent à nouveau, à la dérobée, la céleste Vision, toujours fidèle au rendez-vous. « Venez vite souper », ordonna le père. Marchant à reculons, les petits obéirent. Le repas expédié, permission fut donnée de retourner à la grange, à condition de réciter encore cinq Pater et cinq Ave. La Dame drapée d'étoiles les attendait... Se laissant tomber à genoux dans la neige glacée, les enfants prièrent en dévorant la Vision du regard. Puis ils coururent à la maison, le cœur battant. « C'est toujours pareil ! Oh, que c'est beau, la Dame est grande comme sœur Vitaline qui nous fait l'école ! ».

A ces mots, Mme Barbedette eut comme une inspiration. « Allons chercher sœur Vitaline. Les sœurs sont meilleures que vous. Si vous voyez, elles verront bien, elles aussi ! ».

Prions :

Merci Belle Grande Dame de venir ravir les cœurs des enfants dans cette nuit glaciale. Remplissez nos cœurs de cette joie céleste, particulièrement lorsque nous sommes dans des obscurités angoissantes.

Notre Père, Je vous salue Marie. Gloire au Père

« Notre Dame de Pontmain, priez pour nous »

PRIÈRE À NOTRE DAME DU SACERDOCE

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Vierge Marie, Mère du Christ prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu'ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre, et vous l'aidez encore dans le ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres! Priez le Père des cieux pour qu'il envoie des ouvriers à sa moisson. Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les sacrements, nous expliquent l'Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu. Vierge Marie, demandez vous même à Dieu le Père, les prêtres dont nous avons tant besoin et puisque votre cœur a tout pouvoir sur Lui, obtenez nous, Ô Marie des prêtres qui soient des saints. Amîn

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PRIERE POUR LA FRANCE ET LA PAIX DU MONDE:

 

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Note:
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Orthodoxe-Orientale.

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des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

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Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Prières Chrétiennes
3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 16:38

Chers amis. Aloho m'barekh

En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômée, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptême de Notre-Seigneur.

Je pars aujourd'hui pour desservir le "relais paroissial" St Charbel  de NANTES et la paroisse N-D de toutes Grâces/St Ubald d'Angoulême (JAULDES)

C'est ainsi que, le 5 Janvier au soir, après les 1ères vêpres,nous commencerons, Père Isaac et moi-même, la tournée des paroisses et "relais paroissiaux" de notre métropolie en France pour assurer aux fidèles du Christ une célébration de cette grande Fête.

Le service de notre rendez-vous quasiment quotidien s'en trouvera perturbé, veuillez m'en excuser.

C'est pourquoi je vous laisse en méditation les textes Liturgiques du second dimanche après Noël et de l'Epiphanie-Théophanie.

Sachant que vous ne quittez jamais mon coeur sacerdotal, je me recommande ainsi que le Monastère et l'avenir de la Métropolie (Archidiocèse) à votre prière fraternelle.

Heureuses Fêtes à tous unis dans l'amour de Dieu et du prochain! Votre fidèlement.

+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Chandai ce 4.I.17

Dear friends. Aloho m'barekh
In France, on 6 January (Epiphany-Théophanie), the solemnity is celebrated on the Sunday closest to the Feast to allow the faithful to participate in this important celebration of the Baptism of Our Lord.
I leave today to serve the "relais paroissial" St Charbel of NANTES and the parish N-D of all Graces / St Ubald of Angoulême (JAUDES)
Thus, on the 5th of January in the evening, after the first vespers, we will begin, Father Isaac and myself, the tour of the parishes and "parochial relays" of our metropolis in France to assure the faithful of Christ a celebration of This great Feast.
The service of our appointment almost daily will be disturbed, please excuse me.
That is why I leave to you in meditation the liturgical texts of the second Sunday after Christmas and the Epiphany-Theophany.
Knowing that you never leave my sacerdotal heart, I recommend you as well as the Monastery and the future of Metropolis (Archdiocese) to your fraternal prayer.
Happy holidays to all united in the love of God and neighbor! Your faithfully.
+ Mor Philipose-Mariam, Metropolitan, Chandai this 4.I.17

 

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-15.

Fils bien-aimé, voici manifestée à tous les hommes la grâce de Dieu, notre Sauveur ; 
elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent avec tempérance, justice et piété, 
en attendant la bienheureuse espérance et l'apparition glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur 
Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire, en nous purifiant, un peuple qui lui appartienne, et qui soit zélé pour les bonnes œuvres. 
Voilà ce que tu dois prêcher, recommander et revendiquer avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,21.

En ce temps-là, quand les huit jours prescrits pour la circoncision de l'enfant furent révolus, on lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange avant sa conception. 
 




Par Saint Bernard

(1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église 
Homélie sur les Evangiles (Catena Aurea) 

 

La circoncision de notre Seigneur

 

Grand et admirable mystère! L'enfant est circoncis et reçoit le nom de Jésus. Que signifie ce rapprochement ? La circoncision semble plutôt faite en effet pour celui qui doit être sauvé que pour celui qui sauve, mais reconnaissez là le médiateur entre Dieu et les hommes. Dès les premiers jours de sa vie, il rapproche les choses humaines des choses divines, celles d'en bas de celles d'en haut. Il naît d'une femme, mais d'une femme en qui le fruit de la fécondité ne fait point tomber la fleur de la virginité ; il est enveloppé de langes, mais ces langes sont l'objet de la vénération des anges mêmes : il est déposé dans une crèche, mais il est annoncé par une étoile qui brille dans les cieux. En même temps que la circoncision prouve qu'il s'est véritablement uni la nature humaine, le nom qu'il reçoit est un nom au-dessus de tout autre nom, et dénote sa gloire et sa majesté. Il est circoncis comme véritable enfant d'Abraham, et il est appelé Jésus, comme vrai fils de Dieu. Mais mon Jésus ne reçoit pas, comme ceux qui furent nommés Jésus avant lui, un nom vain et vide de sens; ce grand nom n'est plus une ombre, il exprime la vérité. D'ailleurs l’évangéliste nous apprend qu'il fut apporté du ciel, « c'était le nom, dit-il, que l'Ange lui avait donné avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère. » Remarquez quel mot profond. C'est après que Jésus est né qu'il est appelé par les hommes du nom de Jésus, qui lui avait été donné par l'Ange, avant même qu'il fût conçu. C'est qu'il n'est pas moins le Sauveur des anges que des hommes, des anges depuis le commencement du monde, et des hommes depuis son Incarnation.

 

 

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Photos d'archives pour illustrer ces jours: l'année dernière, bénédiction de eaux de l'Epiphanie Théophanie au Monastère.

 

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St Ignace d'Antioche, priez pour nous !

St. Ignatius, Patriarch of Antioch :-
On this day , the honorable St. Ignatius, patriarch of Antioch, was martyred. He was a disciple of St. John the Evangelist and travelled with him to many cities. St. John ordained him Patriarch of Antioch where he preached the life giving Gospel , converted many people to the knowledge of God and baptized them. 
The pagans were enraged, they seized him and tortured him with various tortures. 
When they became tired of torturing him , they threw him to the wild beasts and they devoured him .
He delivered up his pure spirit in the hand of the Lord Whom he loved
His prayers be with us

 

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Martyrs of the Shio-Mgvime Monastery
Commemorated on January 4

The Thirteen Syrian fathers arrived in Georgia in the 6th century, having received a blessing for their journey from the Most Holy Theotokos. They settled on Zedazeni Mountain, living an ascetic life of prayer and fasting. Their spiritual leader, Ioane, then sent them to perform good works throughout various regions of Georgia. The founding of many monasteries and the revival of monastic life in Georgia today are linked to the names of the Thirteen Syrian Fathers.

Saint Ioane sent one of his disciples, Shio, the son of a God-fearing Antiochian nobleman, to take up his abode in the nearby Sarkineti Mountains. By the grace of God, a dove brought food to Saint Shio in the deserted highlands where he labored.

A certain ruler, Evagre of Tsikhedidi, would often go hunting in the area where Saint Shio lived. On one of his excursions he happened upon venerable Shio and was so awed by his wondrous way of life that he decided to remain there with him. Saint Evagre gave up all his possessions and was found worthy to be appointed abbot at the time of Saint Shio’s death.

Saint Ioane remained on Zedazeni Mountain with only one disciple, the holy deacon Ilia. Fr. Ilia was a great consolation to Saint Ioane in his infirmities. Saint Ilia was also a great ascetic in his own right, laboring in prayer, fasting, and mortification of the flesh.

The mountain on which they lived was completely lacking water. Saint Ilia labored in the sweat of his brow carrying water from the Aragvi River, which flows around the foot of Zedazeni Mountain. Seeing the great ascetic labors of his disciple, Saint Ioane besought God with tears that He would supply them with a spring of water on top of this high mountain. God heard the prayer of His servant and a spring of delicious water began to flow.

Saint Ilia the Deacon often accompanied Saint Ioane on his travels. Fr. Ioane once took him to the monastery of Saint Shio, and Ilia the Deacon, as requested, presented Saint Ioane with a cup of wine in the refectory. The blessed Ioane made the sign of the Cross over the cup, raised it aloft, prayed to God, and left the cup suspended in the air. It remained where he had placed it, as if supported by an invisible hand.

One day Saint Ilia went to the spring to draw water. Glancing up he saw opposite him a bear of enormous size approaching the spring. Ilia was terrified and, leaving his bucket, turned and fled to the great schemamonk Ioane to tell him about the bear. Saint Ioane followed his disciple to the well and saw the bear drinking water. Saint Ioane meekly said, “Drink if you are thirsty and go away from here. But I tell you that henceforth, you and your kind shall never dare to cause any harm to anyone on this mountain.” Hearing the words of the saint and inclining its head like an obedient servant, the bear immediately left the spring. And to this day the animals continue to obey Saint Ioane’s command.

The holy deacon Ilia remained with Saint Ioane the rest of his life. The Georgian Apostolic Church beseeches the protection of the venerable Evagre, Ilia the Deacon, and all the blessed and pious elders who dwelt with the Thirteen Syrian Fathers and continued laboring in holiness to the end of their lives.

Les martyrs du monastère de shio-Mgvime
Commémoré le 4 janvier 4
Les treize pères syriens sont arrivés en Géorgie au 6 e siècle, ayant reçu une bénédiction pour leur voyage de la plus sainte théotokos. Ils se sont installés sur Zedazeni Mountain, vivre une vie ascète de prière et de jeûne. Leur chef spirituel, Ioane, ils les ont ensuite envoyés pour accomplir de bonnes œuvres dans les différentes régions de la Géorgie. La Fondation de nombreux monastères et la renaissance de la vie monastique en Géorgie aujourd'hui sont liées aux noms des treize pères Syriens.
Saint Ioane a envoyé un de ses disciples, shio, le fils d'un Dieu-Pieux Antioche noble, de prendre sa résidence dans les montagnes de sarkineti. Par la grâce de Dieu, une colombe a apporté de la nourriture à saint shio dans les montagnes désertes où il a travaillé.
Une certaine règle, evagre de tsikhedidi, allait souvent à la chasse dans la zone où vivait saint shio. Sur L'une de ses excursions, il s'est passé sur le vénérable shio et fut tellement impressionnée par son merveilleux chemin de vie qu'il a décidé de rester avec lui. Saint evagre a donné toutes ses possessions et a été jugé digne d'être nommé Abbé au moment de la mort de saint shio.
Saint Ioane est resté sur la montagne de zedazeni avec un seul disciple, le Saint-Deacon Ilia. .. Ilia a été une grande consolation à Saint Ioane dans son infirmités. Saint Ilia était aussi un grand ascète dans son propre droit, caresser dans la prière, le jeûne, et la mortification de la chair.
La montagne où ils vivaient étaient complètement dépourvus de l'eau. Saint Ilia a travaillé dans la sueur de son front qui transporte de l'eau de la rivière aragvi, qui coule autour du pied de la montagne de zedazeni. Voir les grands travaux de son disciple, Saint Ioane de Dieu avec des larmes qu'il les offre avec un ressort de l'eau sur le haut de cette haute montagne. Dieu a entendu la prière de son serviteur et un printemps de l'eau délicieuse a commencé à couler.
Saint Ilia le deacon s'accompagne souvent de Saint Ioane sur ses voyages. .. Ioane L'a emmené au monastère de saint shio, et ilia le deacon, comme demandé, a présenté Saint Ioane avec une tasse de vin dans le réfectoire. Le Bienheureux Ioane fait le signe de la croix sur la coupe, l'a élevé haut, prié Dieu, et a laissé la tasse suspendue dans l'air. Il est resté là où il l'avait placée, comme s'il était appuyé par une main invisible.
Un jour Saint Ilia est allé au printemps pour dessiner de l'eau. Il l'a vu en face de lui, un ours d'énorme taille qui s'approche du printemps. Ilia était terrifié et, laissant son seau, se tourna vers le grand schemamonk ioane pour lui dire à propos de l'ours. Saint Ioane suivit son disciple au puits et a vu l'ours boire de l'eau. Saint Ioane a dit : " Buvez si vous avez soif et partez d'ici. Mais je te le dis désormais, toi et ton espèce n'osera jamais causer de mal à personne sur cette montagne." entendre les paroles de Saint et exclusivement sa tête comme un serviteur obéissant, l'ours a immédiatement quitté le printemps. Et à ce jour, les animaux continuent d'obéir aux ordres de Saint Ioane.
Le Saint-Deacon Ilia est resté avec Saint Ioane le reste de sa vie. L'Église apostolique géorgienne beseeches la protection du Vénérable Evagre, ilia le deacon, ainsi que tous les anciens et pieux qui demeurait avec les treize pères Syriens et se sont poursuivis à la fin de leur vie.

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Que ton travail soit d’aimer ! 

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Un jour j’entendais la messe ; et au moment de l’élévation, à l’instant où les assistants se mettaient à genoux, je fus ravie en esprit : la Vierge m’apparut et me dit: «Ma fille, la bien-aimée de Dieu, et ma bien-aimée, mon Fils est déjà venu à toi, et tu as reçu sa bénédiction. »

Elle me fit comprendre que son Fils était sur l’autel après la consécration de l’hostie. J’entendis ce que je n’avais jamais entendu ; j’entendis qu’il s’agissait d’une joie nouvelle absolument. En effet, la joie qui résulta des paroles entendues fut telle, que si l’on me disait « Existe-t-il une créature qui puisse l’exprimer par une parole quelconque? » je répondrais : « Je ne sais pas et je ne crois pas. »

La Vierge parlait avec une grande humilité, et déposait dans mon âme un sentiment nouveau d’une douceur inconnue. (…) La Vierge Marie ajouta : «Après la visite et la bénédiction du Fils, il est convenable que tu reçoives celle de la Mère. Sois bénie par mon Fils et par moi. Que ton travail soit d’aimer dans toute la mesure de tes puissances; car tu es beaucoup aimée (…)». J’appris alors que, pour embraser une âme, il n’y a pas d’embrasement semblable à la présence du Christ. 

 

Sainte Angèle de Foligno

Livre des Visions et des Instructions, 39e chapitre : Marie

rosaire-de-marie.fr

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

Il n'y a jamais eu et n'y aura jamais d'endroit sur cette planète où être préservé de la tristesse. Le seul endroit où l'on peut vivre sans tristesse, c'est dans son coeur, lorsque le Seigneur y est présent.
Saint Nikon d'Optina

 

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Seigneur Jésus-Christ,

Fils de Dieu,

Tu es ma joie,

Tu es la Lumière du monde,

Tu es mon espérance.

 

Ton amour nous enivre d'un vin sans mélange,

Le vin de l'Esprit que le Père nous envoie en Ton Nom

 

Réveille mon âme

Pour qu'elle Te reçoive et qu'elle T'aime,

 

Remplis mon esprit comme une coupe qui déborde

Sanctifie mon corps

Pour qu'il T'accueille dans la divine eucharistie

 

Je me donne à Toi,

Je m'abandonne en Toi,

Toi, la source de toute joie.

Christ que j'aime,

Qu'il soit fait selon ce que Ton amour désire

Il me suffît de vivre en Ton nom.

 

Tu vis en moi,

Je vis par Toi

Et cela me suffit.

 

Je ne désire rien d'autre que Toi,

L'Esprit et le Père,

Dieu unique en Trois Personnes aimantes,

Fais en moi Ta demeure.

Je me repose en Ton amour

(prière inspirée d'écrits du Père Porphyre)

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EPIPHANIE, THEOPHANIE

La Théophanie (6 janvier)

Le 5 Janvier au soir, après les 1ères vêpres,nous commencerons, Père Isaac et moi-même, la tournée des paroisses et "relais paroissiaux" de notre métropolie en France pour assurer aux fidèles du Christ une célébration de cette grande Fête.

Le 6 janvier, jour de la Théophanie ou de l’Épiphanie, est – après Pâques et la Pentecôte – la plus grande fête du calendrier des Églises de rit byzantin. Elle est même supérieure à la fête de la Nativité du Christ. Elle commémore le baptême notre Seigneur par Jean dans les eaux du Jourdain et, plus généralement, la manifestation publique du Verbe incarné au monde.
La Théophanie est la première manifestation publique du Christ. Lors de sa naissance à Bethléem, notre Seigneur avait été révélé à quelques privilégiés. Aujourd’hui, tous ceux qui entourent Jean, c’est-à-dire ses propres disciples et la foule venue aux bords du Jourdain, sont témoins d’une manifestation plus solennelle de Jésus Christ. En quoi consiste cette manifestation ? Elle comporte deux aspects. D’une part, il y a l’aspect d’humilité représenté par le baptême auquel Notre Seigneur se soumet. D’autre part, il y a un aspect de gloire représenté par le témoignage humain que le Précurseur rend à Jésus et, sur un plan infiniment plus élevé, le témoignage divin que le Père et l’Esprit rendent au Fils. Nous considérerons de plus près ces deux aspects. Mais retenons immédiatement ceci : toute manifestation de Jésus Christ, aussi bien dans l’histoire que dans la vie intérieure de chaque homme, est une manifestation d’humilité et de gloire tout à la fois. Quiconque sépare ces deux aspects du Christ commet une erreur qui fausse toute la vie spirituelle. Je ne puis m’approcher du Christ glorifié sans m’approcher en même temps du Christ humilié, ni du Christ humilié sans m’approcher du Christ glorifié. Si je désire que le Christ soit manifesté en moi, dans ma vie, ce ne peut être qu’en étreignant celui qu’Augustin appelait avec prédilection Christus humilis et en adorant d’un même élan celui qui est aussi un Dieu, un Roi, un Vainqueur. Tel est le premier enseignement de la Théophanie.
L’aspect d’humilité de la Théophanie consiste dans le fait que Notre Seigneur se soumet au baptême de pénitence de Jean. Celui-ci refuse tout d’abord, mais Jésus insiste : Laisse. Il faut que toute justice s’accomplisse (Mt 3, 13-15). Sans doute Jésus n’avait pas à être purifié par Jean, mais le baptême que conférait le Précurseur, ce baptême de repentance pour la rémission des péchés, préparait au royaume messianique ; et Jésus, avant de proclamer l’avènement de ce royaume, a voulu passer lui-même par toutes les phases préparatoires dont il devait être le "consommateur". Étant la plénitude, il a voulu assumer en lui-même tout ce qui était encore incomplet et inachevé. Mais, en recevant le baptême johannique, Jésus a fait plus qu’approuver et confirmer solennellement un rite avant de le transformer, plus que consommer l’imparfait dans le parfait. Lui qui était sans péché, il s’est fait porteur de nos péchés, du péché du monde ; et c’est au nom de tous les pécheurs que Jésus a fait un geste public de repentance. D’autre part, Jésus a voulu nous enseigner la nécessité de la pénitence et de la conversion ; avant même de nous approcher du baptême chrétien, nous devons recevoir le baptême de Jean, c’est-à-dire passer par un changement d’esprit, par une catastrophe intérieure. Nous devons éprouver une vraie contrition de nos péchés. La repentance est, en ce qui nous concerne, l’aspect d’humilité de la Théophanie. 
Et ici nous devons dépasser l’horizon limité du baptême johannique pour nous rappeler que nous avons été baptisés en Christ. Le baptême chrétien nous a lavés et purifiés. Il a aboli en nous le péché originel et fait de nous une nouvelle créature. Nous étions probablement enfant lorsque nous avons reçu le baptême ; la grâce baptismale a été une réponse divine donnée, non à notre demande personnelle, mais à la foi de ceux qui nous présentaient au baptême et â la foi de toute l’Église qui nous accueillait. Cette grâce baptismale a été alors en quelque sorte provisoire et conditionnelle : il fallait que, grandissant et devenus conscients, nous confirmions par un libre choix l’acte de notre baptême. La Théophanie est, par excellence, la fête du baptême, non seulement du baptême de Jésus, mais de notre propre baptême. Elle est une merveilleuse occasion pour nous de renouveler en esprit le baptême que nous avons reçu et de raviver la grâce qu’il nous a conférée. Car les grâces sacramentelles, même interrompues et suspendues par le péché, peuvent revivre en nous si nous nous tournons sincèrement vers Dieu. En cette fête de la Théophanie, demandons à Dieu de nous laver de nouveau — spirituellement, non d’une manière matérielle — dans les eaux du baptême ; noyons-y l’ancienne créature pécheresse, car le baptême est une mort mystique ; traversons la Mer Rouge qui sépare la captivité de la liberté et plongeons-nous avec Jésus dans le Jourdain pour y être lavés, non par le Précurseur, mais par Jésus lui-même.
L’aspect de gloire de la Théophanie consiste dans les deux témoignages qui furent alors rendus solennellement à Jésus. Il y eut le témoignage de Jean. Nous n’en parlerons pas maintenant ; nous y reviendrons le lendemain de la Théophanie. Et il y eut le témoignage divin du Père et de l’Esprit. Le témoignage du Père était la voix venue du ciel et disant : Tu es mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute ma complaisance (Lc 3,22). Le témoignage de l’Esprit était la descente de la colombe : Et l’Esprit Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, tel une colombe (Lc 3,22). Voilà le véritable baptême de Jésus. La parole prononcée par le Père et la descente de la colombe sont plus importants que le baptême d’eau que Jean donne à Jésus. Le baptême d’eau n’était qu’une introduction à cette manifestation divine. C’est avec raison que, dans l’ancienne liturgie chrétienne, la fête du 6 janvier est appelée, non pas "Théophanie", mais "Théophanies", au pluriel, car il ne s’agit pas d’une seule manifestation divine : il s’agit de trois manifestations.
Le Père, le Fils, l’Esprit sont tous trois révélés au monde lors du baptême de Jésus ; le Père et l’Esprit se révèlent dans la relation d’amour qui les unit au Fils. Nous touchons ici à ce qu’il y a de plus profond et de plus intime dans le mystère de Jésus. Si grand que soit le ministère rédempteur du Christ en faveur des hommes, la vie d’intimité du Fils avec le Père et l’Esprit est une réalité plus grande encore. Jésus ne nous est vraiment manifesté que si nous entrevoyons quelque chose de cette intimité divine, et si nous entendons intérieurement la voix du Père : Voici mon Fils bien-aimé..., et si nous voyons le vol de la colombe sur la tête du Sauveur. La fête de la Théophanie ne sera vraiment une épiphanie, une manifestation du Christ, qu’à cette condition. Il faut que notre piété atteigne, dans le Fils, le Père et l’Esprit. Il faut que, comme Jean-Baptiste, nous puissions nous souvenir et témoigner : J’ai vu l’Esprit descendre… (Jn 1,32). C’est là la gloire de la Théophanie. Et c’est pourquoi la Théophanie n’est pas seulement la fête des eaux. L’ancienne tradition grecque l’appelle "la fête des lumières". Cette fête nous apporte, non seulement une grâce de purification, mais aussi une grâce d’illumination (ce nom même d’illumination était jadis donné à l’acte du baptême). La lumière du Christ n’était, à Noël, qu’une étoile dans la nuit obscure ; à la Théophanie, elle nous apparaît comme le soleil levant ; elle va croître et, après l’éclipse du Vendredi Saint, elle éclatera, plus splendide encore, le matin de Pâques ; et enfin, à la Pentecôte, elle atteindra le plein midi. II ne s’agit pas seulement de la lumière divine objective manifestée dans la personne de Jésus Christ et dans la flamme pentecostale. Il s’agit aussi, pour nous, de la lumière intérieure, sans une absolue fidélité à laquelle la vie spirituelle ne serait qu’illusion ou mensonge.
Dieu qui avait envoyé le Précurseur baptiser avec de l’eau lui avait dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, baptisera dans l’Esprit Saint (Jn 1,33). Le baptême d’eau n’est qu’un aspect du baptême total. Jésus lui-même dira à Nicodème : À moins de naître d’eau et d’Esprit, nul ne peut entrer au Royaume de Dieu (Jn 3,5). Le baptême d’Esprit est supérieur au baptême d’eau. Il constitue un don objectif et une autre expérience intérieure. Nous en reparlerons mieux à l’occasion de la Pentecôte.
On pourrait dire que la Théophanie — première manifestation publique de Jésus aux hommes — correspond dans notre vie intérieure à la "première conversion". Il faut entendre par là la première rencontre consciente de l’âme humaine avec son Sauveur, le moment où nous acceptons Jésus comme Maître et comme ami et où nous prenons la résolution de le suivre. Pâques (à la fois la mort et la résurrection du Seigneur) correspond à une "deuxième conversion" où, confrontés avec le mystère de la croix, nous découvrons quelle mort et quelle vie nouvelle celle-ci implique et nous nous consacrons d’une manière plus profonde — par un changement radical de nous-mêmes — à Jésus Christ. La Pentecôte est le temps de la "troisième conversion", le temps du baptême et du feu de l’Esprit, l’entrée dans une vie d’union transformante avec Dieu. Il n’est pas donné à tout chrétien de suivre cet itinéraire. Ce sont là cependant les étapes que l’année liturgique propose à notre effort.

(Source:http://religion-orthodoxe.eu/  )

« Prenant ma chair, Tu m'as communiqué Ta divinité ! »

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Prépare-toi, Zabulon, * pare-toi, Nephtali, * fleuve du Jourdain, arrête-toi, * accueille avec allégresse le Maître qui vient se faire baptiser. * Adam et Eve, exultez, * ne vous cachez plus comme jadis au Paradis; * car, vous voyant nus, le Seigneur s'est montré * pour vous revêtir du premier vêtement. * Le Christ se manifeste pour renouveler l'entière création.

(Tropaire * Avant-fête de la Théophanie)

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« Prévoyant ton mystère ineffable, ô Christ, * le Prophète d'avance déclara: * La grâce du Baptême, tu l'as établie solidement * sur nous qui la recevons avec foi * pour la rédemption de nos péchés. »

Tu te hâtes vers le Baptême qui va faire jaillir * le pardon sur tous les mortels * ployant sous le poids de leurs funestes péchés * et tu promets à ceux que la vie accable de maux * d'accorder par pitié le repos à leurs âmes.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Prenant ma chair, tu m'as communiqué ta divinité; * toi, l'image immuable de ton Père, en effet * tu prends place en l'ouvrage de tes mains, * te montrant semblable aux hommes à l'exception du péché, * Verbe Sauveur, pour que tes semblables en soient purifiés.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Les signes de ton empreinte, Sauveur, * sont le calice, l'onction et l'Esprit, * les charismes mystiques et les aimables présents de tes dons; * le Père t'envoya en effet dans le monde * comme propitiateur, Fils unique.

(Ode 4 * Complies * 4 janvier)

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The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

  

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

Depriving yourself by giving alms to those in need is the best way to punish your avarice.  (Fr. John) / Vous priver vous-mêmes en faisant l'aumône à ceux qui sont dans le besoin, c'est la meilleure manière de punir votre avarice. (P. John)

Depriving yourself by giving alms to those in need is the best way to punish your avarice. (Fr. John) / Vous priver vous-mêmes en faisant l'aumône à ceux qui sont dans le besoin, c'est la meilleure manière de punir votre avarice. (P. John)

Deuxième dimanche après Noël

Saint Qurbana

 

o    1ère épître de St Jean 3: 21-24 :

  • 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
  • 22 Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
  • 23 Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.
  • 24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.

o     

o    Epître aux Hébreux 11: 23-31 :

  • 23 Grâce à la foi, Moïse, après sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, car ils avaient vu que l’enfant était beau, et ils n’eurent pas peur du décret du roi.
  • 24 Grâce à la foi, Moïse, devenu grand, renonça au titre de fils de la fille du Pharaon.
  • 25 Choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que de connaître une éphémère jouissance du péché,
  • 26 il considéra l’injure subie par le Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte : en effet, il regardait plus loin, vers la récompense.
  • 27 Grâce à la foi, il quitta l’Égypte sans craindre la colère du roi ; il tint ferme, comme s’il voyait Celui qui est invisible.
  • 28 Grâce à la foi, il a fait célébrer la Pâque et appliquer du sang sur les portes, pour que l’Exterminateur des premiers-nés ne touche pas ceux d’Israël.
  • 29 Grâce à la foi, ils passèrent à travers la mer Rouge comme sur une terre sèche, alors que les Égyptiens, essayant d’en faire autant, furent engloutis.
  • 30 Grâce à la foi, les remparts de Jéricho tombèrent après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours.
  • 31 Grâce à la foi, Rahab la prostituée ne périt pas avec ceux qui avaient résisté, car elle avait accueilli pacifiquement les hommes envoyés en reconnaissance.

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o    Evangile selon St Luc 2: 40 - 52 :

  • 40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
  • 41 Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
  • 42 Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
  • 43 À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
  • 44 Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
  • 45 Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
  • 46 C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
  • 47 et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
  • 48 En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
  • 49 Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
  • 50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
  • 51 Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
  • 52 Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

o     

 

Dimanche 3 Janvier 2016: Deuxième dimanche après Noël (Lectures)/Solennité de l’Épiphanie-Théophanie (Lectures)

Extrait de la Liturgie Assyro-Chaldéenne 
Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical de l'Eglise Romaine "pour l'unité des chrétiens") 

 

 

« Pour que vous trouviez en moi la paix »

 

 

Seigneur, votre miséricorde est éternelle.

Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.

Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin. 

Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.

Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.

Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. 

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »

(Mt 28,20).

Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.

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Le Patriarche de l'Eglise Syriaque Orthodoxe et de Tout l'Orient célèbre une Messe pour les Martyrs de Noël.
Unissons nous à ces prières 
!

 

 

 

Ne donne pas de conseil à celui dont tu ne connais pas l'état spirituel. Ton conseil peut le détruire. Saint Gabriel (Urgebadze)

Ne donne pas de conseil à celui dont tu ne connais pas l'état spirituel. Ton conseil peut le détruire. Saint Gabriel (Urgebadze)

L'ONU DECLARE T-ELLE LA GUERRE A LA "CIVILISATION JUDEO-CHRETIENNE" ?...

Le mois dernier, le président de l'Assemblée générale de l'ONU a arboré le fameux Keffieh, symbole de la « résistance palestinienne » (comprendre terrorisme). Un geste qu'il faut analyser comme la poursuite de l'oblitération culturelle d'Israël, qui est le préalable nécessaire à son effacement physique. (Image source : UN/Manuel Elias)

  • Comment la jurisprudence occidentale mise en place après la Seconde Guerre mondiale pour prévenir les crimes contre l'humanité, peut-elle être maintenant utilisée pour perpétrer plus de crimes encore et attenter aux démocraties ?

  • C'est une terrible manipulation que de tenter d'effacer l'histoire juive et chrétienne et de faire croire au monde qu'il a été et sera à jamais islamique. Voilà à quoi le djihad ressemble. Il ne s'agit pas seulement de combinaisons orange, de décapitations et d'esclavage. Effacer et réécrire l'histoire, permet de formater l'avenir.

  • Si les Palestiniens battent leurs femmes, c'est la faute d'Israël, a expliqué, impassible, Dubravka Simonovic, expert de l'ONU.

  • Le mois dernier, le président de l'Assemblée générale de l'ONU a arboré le fameux keffieh, symbole de la « résistance palestinienne » (lire terrorisme). Un geste qu'il faut analyser comme la poursuite de l'oblitération culturelle d'Israël, préalable nécessaire à son éradication physique.

  • La guerre de l'ONU contre les Juifs d'Israël est dans son fondement, une guerre contre l'Occident. L'ONU et ses soutiens frayent rapidement la voie au Califat européen.

La dernière résolution du Conseil de sécurité de l'ONU contre Israël ne vise pas seulement les « colonies », mais aussi la Vieille Ville de Jérusalem. Ses membres veulent récrire l'histoire non pas à partir de1967, mais à partir de 1948, année de naissance d'Israël.

Le mois dernier, le président de l'Assemblée générale de l'ONU a arboré le fameux keffieh, symbole de la « résistance palestinienne » (comprendre terrorisme) . un geste qu'il faut analyser comme la poursuite de l'oblitération culturelle d'Israël, préalable nécessaire à son éradication physique.

Le sort de la civilisation judéo-chrétienne - le christianisme aussi bien que le judaïsme – sur laquelle toutes nos valeurs sont fondées, est lié au sort de l'Etat d'Israël. Si Israël cesse d'exister, le christianisme mourra aussi. Le monde a été témoin du massacre des derniers chrétiens et autres non-musulmans demeurés au Moyen-Orient – autrefois la glorieuse Byzance chrétienne – une fois que les Juifs et les Grecs l'ont eu quitté.

La guerre que mène l'Organisation des Nations Unies contre les Juifs d'Israël est, dans son fondement, une guerre contre l'Occident. L'ONU et ses soutiens travaillent à l'avènement du Califat européen.

Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio, est un journaliste et un auteur italien.

source

Aucun texte alternatif disponible.

Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

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« Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit. L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »(Saint Grégoire du Sinaïe)

« Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit. L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »(Saint Grégoire du Sinaïe)

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Entretien de saint Seraphim avec Motovilov : Le vrai but de la vie chrétienne consiste en l'acquisition du Saint-Esprit de Dieu.

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C'était un jeudi. Le ciel était gris. La terre était couverte de neige et d'épais flocons continuaient à tourbillonner lorsque le Père Séraphim engagea notre conversation dans une clairière, près de son " Petit Ermitage " face à la rivière Sarovka coulant au pied de la ...colline. Il me fit asseoir sur le tronc d'un arbre qu'il venait d'abattre et lui-même s'accroupit en face de moi.

- Le Seigneur m'a révélé, dit le grand starets, que depuis votre enfance vous désiriez savoir quel était le but de la vie chrétienne et que vous aviez maintes fois interrogé à ce sujet des personnages même haut placés dans la hiérarchie de l'Église.

Je dois dire que dès l'âge de douze ans cette idée me poursuivait et qu'effectivement j'avais posé la question à plusieurs personnalités ecclésiastiques sans jamais recevoir de réponse satisfaisante. Le starets l'ignorait.

- Mais personne, continua le Père Séraphim, ne vous a rien dit de précis. On vous conseillait d'aller à l'église, de prier, de vivre selon les commandements de Dieu, de faire le bien - tel, disait-on, était le but de la vie chrétienne. Certains même désapprouvaient votre curiosité, la trouvant déplacée et impie. Mais ils avaient tort. Quant à moi, misérable Séraphim, je vous expliquerai maintenant en quoi ce but réellement consiste.

La prière, le jeûne, les veilles et autres activités chrétiennes, aussi bonnes qu'elles puissent paraître en elles-mêmes, ne constituent pas le but de la vie chrétienne, tout en aidant à y parvenir. Le vrai but de la vie chrétienne consiste en l'acquisition du Saint-Esprit de Dieu. Quant à la prière, au jeûne, aux veilles, à l'aumône et toute autre bonne action faite au nom du Christ, ce ne sont que des moyens pour l'acquisition du Saint-Esprit.

Au nom du Christ

Remarquez que seule une bonne action faite au nom du Christ nous procure les fruits du Saint-Esprit. Tout ce qui n'est pas fait en son Nom, même le bien, ne nous procure aucune récompense dans le siècle à venir, et en cette vie non plus ne nous donne pas la grâce divine. C'est pourquoi le Seigneur Jésus Christ disait : " Celui qui n'amasse pas avec moi dissipe " (Lc 11,23).

On est pourtant obligé d'appeler une bonne action " amassage " ou récolte, car même si elle n'est pas faite au Nom du Christ, elle reste bonne. L'Écriture dit : " En toute nation celui qui craint Dieu et pratique la justice lui est agréable " (Ac 10,35). Le centurion Corneille, qui craignait Dieu et agissait selon la justice, fut visité pendant qu'il était en prière, par un ange du Seigneur qui lui dit : " Envoie des hommes à Joppé chez Simon le corroyeur, tu y trouveras un certain Pierre qui te fera entendre des paroles de vie éternelle par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison " (Ac 10,5).

On voit donc que le Seigneur emploie ses moyens divins pour permettre à un tel homme de ne pas être privé, dans l'éternité, de la récompense qui lui est due. Mais pour l'obtenir il faut que dès ici-bas il commence par croire en Notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu descendu sur terre pour sauver les pécheurs, ainsi que par acquérir la grâce du Saint-Esprit qui introduit dans nos coeurs le Royaume de Dieu et nous fraye le chemin de la béatitude du siècle à venir. Là s'arrête la satisfaction que procurent à Dieu les bonnes actions qui ne sont pas commises au Nom du Christ. Le Seigneur nous donne les moyens de les parachever. A l'homme d'en profiter ou non. C'est pourquoi le Seigneur a dit aux Juifs " Si vous étiez des aveugles, vous seriez sans péché mais vous dites : " Nous voyons ! " Votre péché demeure " (Jn 9,41). Quand un homme comme Corneille dont l'oeuvre qui n'a pas été faite au Nom du Christ mais qui a été agréable à Dieu, se met à croire en son Fils, cette oeuvre lui est comptée comme faite au Nom du Christ, à cause de sa foi en lui (He 11,6). Dans le cas contraire, l'homme n'a pas le droit de se plaindre que le bien accompli ne lui a pas été profitable. Cela n'arrive jamais quand une bonne action a été faite au Nom du Christ, car le bien accompli en son Nom apporte non seulement une couronne de gloire dans le siècle à venir, mais dès ici-bas remplit l'homme de la grâce du Saint-Esprit, comme il a été dit " Dieu donne l'Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils ; il a tout remis entre ses mains " (Jn 3,34-35).

L'acquisition du Saint-Esprit

C'est donc dans l'acquisition de cet Esprit de Dieu que consiste le vrai but de notre vie chrétienne, tandis que la prière, les veilles, le jeûne, l'aumône et les autres actions vertueuses faites au Nom du Christ ne sont que des moyens pour l'acquérir.

-- Comment l'acquisition ? demandai-je au Père Séraphim. Je ne comprends pas très bien.

-- L'acquisition, c'est la même chose que l'obtention. Vous savez ce que c'est que d'acquérir de l'argent? Pour le Saint-Esprit, c'est pareil. Pour les gens du commun, le but de la vie consiste en l'acquisition d'argent - le gain. Les nobles, en plus, désirent obtenir des honneurs, des marques de distinction et autres récompenses accordées pour des services rendus à l'État. L'acquisition du Saint-Esprit est aussi un capital, mais un capital éternel, dispensateur de grâces ; très semblable aux capitaux temporels, et qui s'obtient par les mêmes procédés. Notre Seigneur Jésus Christ, Dieu-Homme, compare notre vie à un marché et notre activité sur terre à un commerce. Il nous recommande à tous " Négociez jusqu'à ce que je vienne, en économisant le temps, car les jours sont incertains " (Lc 19,12-13 ; Ép 5,15-16), autrement dit : Dépêchez-vous d'obtenir des biens célestes en négociant des marchandises terrestres. Ces marchandises terrestres ne sont autres que les actions vertueuses faites au Nom du Christ et qui nous apportent la grâce du Saint-Esprit.

La parabole des vierges
Dans la parabole des vierges sages et des vierges folles (Mt. 25,1-13) quand ces dernières manquèrent d'huile, il leur fut dit : " Allez en acheter au marché. " Mais en revenant, elles trouvèrent la porte de la chambre nuptiale close et ne purent entrer. Certains estiment que le manque d'huile chez les vierges folles symbolise l'insuffisance d'actions vertueuses faites dans le courant de leur vie. Une telle interprétation n'est pas entièrement juste. Quel manque d'actions vertueuses pouvait-il y avoir puisqu'elles étaient appelées vierges, quoique folles ? La virginité est une haute vertu, un état quasi-angélique, pouvant remplacer toutes les autres vertus. Moi,, misérable, je pense qu'il leur manquait justement le Saint-Esprit de Dieu. Tout en pratiquant des vertus, ces vierges, spirituellement ignorantes, croyaient que la vie chrétienne consistait en ces pratiques. Nous avons agi d'une façon vertueuse, nous avons fait oeuvre pie, pensaient-elles, sans se soucier si, oui ou non, elles avaient reçu la grâce du Saint-Esprit. De ce genre de vie, basé uniquement sur la pratique des vertus morales, sans un examen minutieux pour savoir si elles nous apportent - et en quelle quantité - la grâce de l'Esprit de Dieu, il a été dit dans les livres patristiques : " Certaines voies qui paraissent bonnes au début conduisent à l'abîme infernal " (Pr 14,12).

En parlant de ces vierges, Antoine le Grand dit dans ses Épîtres aux Moines : " Beaucoup de moines et de vierges ignorent complètement la différence qui existe entre les trois volontés agissant à l'intérieur de l'homme. La première est la volonté de Dieu, parfaite et salvatrice ; la deuxième - notre volonté propre, humaine, qui, en soi, n'est ni néfaste ni salvatrice ; tandis que la troisième - diabolique - est tout à fait néfaste. C'est cette troisième volonté ennemie qui oblige l'homme soit à ne pas pratiquer la vertu du tout, soit à la pratiquer par vanité, ou uniquement pour le " bien ", et non pour le Christ. La deuxième, notre volonté propre, nous incite à satisfaire nos mauvais instincts ou, comme celle de l'ennemi, nous apprend à faire le " bien " au nom du bien, sans se soucier de la grâce qu'on peut acquérir. Quant à la troisième volonté, celle de Dieu, salvatrice, elle consiste à nous apprendre à faire le bien uniquement dans le but d'acquérir le Saint-Esprit, trésor éternel, inépuisable, que rien au monde n'est digne d'égaler. "

C'est justement la grâce du Saint-Esprit symbolisée par l'huile, qui faisait défaut aux vierges folles. Elles sont appelées " folles " parce qu'elles ne se souciaient pas du fruit indispensable de la vertu qui est la grâce de l'Esprit-Saint sans laquelle personne ne peut être sauvé, car " toute âme est vivifiée par le Saint-Esprit afin d'être illuminée par le mystère sacré de l'Unité Trinitaire " (Antienne avant l'Évangile des matines). Le Saint-Esprit lui-même vient habiter nos âmes, et cette résidence en nous du Tout-Puissant, la coexistence en nous de son Unité Trinitaire avec notre esprit ne nous est donnée qu'à condition de travailler par tous les moyens en notre pouvoir à l'obtention de cet Esprit-Saint qui prépare en nous un lieu digne de cette rencontre, selon la parole immuable de Dieu : " Je viendrai et j'habiterai en eux, et je serai leur Dieu et ils seront mon peuple " (Ap 3,20 ; Jn 14,23). C'est cela, l'huile que les vierges sages avaient dans leurs lampes, huile capable de brûler longtemps, haut et clair, permettant d'attendre l'arrivée, à minuit, de l'Époux et d'entrer, avec lui, dans la chambre nuptiale de la joie éternelle.

Quant aux vierges folles, voyant que leurs lampes risquaient de s'éteindre, elles allèrent au marché, mais n'eurent pas le temps de revenir avant la fermeture de la porte. Le marché - c'est notre vie. La porte de la chambre nuptiale, fermée et interdisant l'accès à l'Époux - c'est notre mort humaine ; les vierges - sages et folles - sont des âmes chrétiennes. L'huile ne symbolise pas nos actions, mais la grâce par l'entremise de laquelle le Saint-Esprit emplit notre être, transformant ceci en cela : le corruptible en l'incorruptible, la mort psychique en vie spirituelle, les ténèbres en lumière, l'étable où sont enchaînées, comme des bêtes, nos passions, en temple de Dieu, en chambre nuptiale où nous rencontrons Notre Seigneur, Créateur et Sauveur, Époux de nos âmes. Grande est la compassion que Dieu a pour notre malheur, c'est-à-dire pour notre négligence envers sa sollicitude. Il dit : " Je suis à la porte et je frappe... " (Ap 3,20), entendant par " porte " le courant de notre vie pas encore arrêté par la mort.

 

La prière
Oh ! que j'aimerais, ami de Dieu, qu'en cette vie vous soyez toujours en l'Esprit-Saint. " Je vous jugerai dans l'état dans lequel je vous trouverai " dit le Seigneur (Mt 24,42 ; Mc 13,33-37 ; Lc 19,12 et suivants). Malheur, grand malheur s'il nous trouve appesantis par les soucis et les peines terrestres, car qui peut endurer son courroux et qui peut lui résister ? C'est pourquoi il a été dit : " Veillez et priez pour ne pas être induit en tentation " (Mt 26,41), autrement parlant pour ne pas être privé de l'Esprit de Dieu, car les veilles et la prière nous donnent sa grâce.

Il est certain que toute bonne action faite au Nom du Christ confère la grâce du Saint-Esprit, mais la prière plus que toute autre chose, étant toujours à notre disposition. Vous auriez, par exemple, envie d'aller à l'église, mais l'église est loin, ou l'office est terminé; vous auriez envie de faire l'aumône, mais vous ne voyez pas de pauvre, ou vous n'avez pas de monnaie ; vous voudriez rester vierge, mais vous n’avez pas assez de force pour cela, à cause de votre constitution ou à cause des embûches de l'ennemi auxquelles la faiblesse de votre chair humaine ne vous permet pas de résister ; vous voudriez peut-être trouver une autre bonne action à faire au Nom du Christ, mais vous n'avez pas assez de force pour cela, ou l'occasion ne se présente pas. Quant à la prière, rien de tout cela ne l'affecte : chacun a toujours la possibilité de prier, le riche comme le pauvre, le notable comme l'homme du commun, le fort comme le faible, le bien portant comme le malade, le vertueux comme le pécheur.

On peut juger de la puissance de la prière, même pécheresse, sortant d'un coeur sincère, par l'exemple suivant rapporté par la Sainte Tradition : à la demande d'une malheureuse mère qui venait de perdre son fils unique, une courtisane qu'elle rencontra sur son chemin, touchée par le désespoir maternel, osa crier vers le Seigneur, toute souillée qu'elle était encore par son péché : " Non à cause de moi, horrible pécheresse, mais à cause des larmes de cette mère pleurant son fils tout en croyant fermement en ta miséricorde et en ta Toute-Puissance, ressuscite-le, Seigneur ! " Et le Seigneur le ressuscita (cf. Lc 7,11-15).

Telle, ami de Dieu, est la puissance de la prière. Plus que toute autre chose elle nous donne la grâce de l'Esprit de Dieu et plus que tout elle est toujours à notre portée. Bienheureux serons-nous lorsque Dieu nous trouvera veillants, dans la plénitude des dons de son Esprit-Saint. Nous pourrons alors espérer être ravis sur les nuées à la rencontre de Notre Seigneur venant dans les airs revêtu de puissance et de gloire juger les vivants et les morts et donner à chacun son dû. [...]

Voir Dieu

-- Père, lui dis-je, vous parlez toujours de l'acquisition de la grâce du Saint-Esprit comme le but de la vie chrétienne. Mais comment puis-je la reconnaître ? Les bonnes actions sont visibles. Mais l'Esprit-Saint peut-il être vu ? Comment puis-je savoir si, oui ou non, il est en moi ?

-- A l'époque où nous vivons, répondit le starets, on est parvenu à une telle tiédeur dans la foi, à une telle insensibilité à l'égard de la communion avec Dieu, qu'on s'est éloigné presque totalement de la vraie vie chrétienne. Des passages de l'Écriture sainte nous paraissent étranges aujourd'hui, par exemple quand l'Esprit-Saint, par la bouche de Moïse, dit " Adam voyait Dieu se promenant au paradis " (Gn 3,8), ou quand nous lisons chez l'Apôtre Paul qu'il a été empêché par l'Esprit-Saint d'annoncer la parole en Asie, mais que l'Esprit l'accompagna lorsqu'il se rendit en Macédoine (Ac 16,6-9). Dans beaucoup d'autres passages de l'Écriture Sainte il est, à maintes reprises, question de l'apparition de Dieu aux hommes. [...]

L’action du Saint-Esprit et celle du Malin
Je dois encore, moi, misérable Séraphim, vous expliquer, ami de Dieu, en quoi consiste la différence entre l’action du Saint-Esprit prenant mystérieusement possession des coeurs de ceux qui croient en notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ et l’action ténébreuse du péché qui vient en nous comme un voleur, à l’instigation du Démon.

Le Saint-Esprit nous remet en mémoire les paroles du Christ et travaille de concert avec lui, guidant nos pas, solennellement et joyeusement, dans la voie de la paix. Tandis que les agissements de l'esprit diabolique, opposé au Christ, nous incitent à la révolte et nous rendent esclaves de la luxure, de la vanité et de l'orgueil.

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi ne mourra jamais " (Jn 6,47). Celui qui par sa foi au Christ est en possession de l'Esprit-Saint, même ayant commis par faiblesse humaine un quelconque péché causant la mort de son âme, ne mourra pas pour toujours, mais sera ressuscité par la grâce de Notre Seigneur Jésus Christ qui a pris sur lui les péchés du monde et qui donne gratuitement grâce sur grâce.

C'est en parlant de cette grâce manifestée au monde entier et à notre genre humain par le Dieu-Homme que l'Évangile dit : " De tout être il était la vie, et la vie était la lumière des hommes " et ajoute : " La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres n'ont pu l'atteindre " (Jn 1,4-5). Ce qui veut dire que la grâce du Saint-Esprit reçue au baptême au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, malgré les chutes peccamineuses, malgré les ténèbres entourant notre âme, continue à luire dans notre coeur de son éternelle lumière divine à cause des inestimables mérites du Christ. Face à un pécheur endurci, cette lumière du Christ dit au Père : " Abba, Père, que ta colère ne s'enflamme pas contre cet endurcissement. " Et ensuite, quand le pécheur se sera tourné vers le repentir, elle effacera complètement les traces des crimes commis, revêtant l'ancien pécheur d'un vêtement d'incorruptibilité tissé de la grâce de cet Esprit-Saint de l'acquisition duquel tout le temps je vous parle.

La grâce du Saint-Esprit est Lumière
Encore il faut que je vous dise, afin que vous compreniez mieux ce qu'il faut entendre par la grâce divine, comment on peut la reconnaître, comment elle se manifeste chez les hommes qu'elle éclaire : La grâce du Saint-Esprit est Lumière.

Toute l'Écriture sainte en parle. David, l'ancêtre du Dieu-Homme, a dit : " Une lampe sous mes pieds, ta parole, une lumière sur ma route " (Ps 118,105). En d'autres termes, la grâce du Saint-Esprit que la loi révèle sous la forme des commandements divins est mon luminaire et ma lumière, et si ce n'était cette grâce du Saint-Esprit " qu'avec tant de peine je m'efforce d'acquérir, m'enquêtant sept fois par jour de sa vérité " (Ps 118,164) comment parmi les nombreux soucis inhérents à mon rang royal pourrais-je trouver en moi une seule étincelle de lumière pour m'éclairer sur le chemin de la vie enténébrée par la haine de mes ennemis ? "

En effet, le Seigneur a souvent montré, en présence de nombreux témoins, l'action de la grâce du Saint-Esprit sur des hommes qu'il avait éclairés et enseignés par de grandioses manifestations. Rappelez-vous Moïse après son entretien avec Dieu sur le Mont Sinaï (Ex 34,30-35). Les hommes ne pouvaient pas le regarder, tellement son visage brillait d'une lumière extraordinaire. il était même obligé de se montrer au peuple la face recouverte d'un voile. Rappelez-vous la Transfiguration du Seigneur sur le Thabor : " Il fut transfiguré devant eux et ses vêtements devinrent blancs comme neige... et ses disciples effrayés tombèrent la face contre terre. " Lorsque Moïse et Élie apparurent revêtus de la même lumière " un nuage les recouvrit afin qu'ils ne soient pas aveuglés " (Mt 17,1-8 ; Mc 9,2-8 ; Lc 9,28-37). C'est ainsi que la grâce du Saint-Esprit de Dieu apparaît dans une lumière ineffable à ceux à qui Dieu manifeste son action.

Présence du Saint-Esprit
-- Comment alors, demandai-je au Père Séraphim, pourrais-je reconnaître en moi la présence de la grâce du Saint-Esprit ? "

-- C'est fort simple, répondit-il. Dieu dit : " Tout est simple pour celui qui acquiert la Sagesse " (Pr 14,6). Notre malheur, c'est que nous ne la recherchons pas, cette Sagesse divine qui, n'étant pas de ce monde, n'est pas présomptueuse. Pleine d'amour pour Dieu et pour le prochain, elle façonne l'homme pour son salut. C'est en parlant de cette Sagesse que le Seigneur a dit : " Dieu veut que tous soient sauvés et parviennent à la Sagesse de la vérité " (1 Tm 2,4). A ses Apôtres qui manquaient de cette Sagesse, il dit " Combien vous manquez de Sagesse ! N'avez-vous pas lu les Écritures ? " (Lc 24,25-27). Et l'Évangile dit qu'il " leur ouvrit l'intelligence afin qu'ils puissent comprendre les Écritures. ". Ayant acquis cette Sagesse, les Apôtres savaient toujours si, oui ou non, l'Esprit de Dieu était avec eux et, remplis de cet Esprit, affirmaient que leur oeuvre était sainte et agréable à Dieu. C'est pourquoi, dans leurs Épîtres, ils pouvaient écrire : " Il a plu au Saint-Esprit et à nous... " (Ac 15,28), et c'est seulement persuadés qu'ils étaient de sa présence sensible, qu'ils envoyaient leurs messages. Alors, ami de Dieu, vous voyez comme c'est simple ?

Je répondis :

-- Quand même, je ne comprends pas comment je peux être absolument sûr de me trouver dans l'Esprit-Saint ? Comment puis-je moi-même déceler en moi sa manifestation ? "

Le Père Séraphim répondit :

-- Je vous ai déjà dit que c'était très simple et je vous ai expliqué en détail comment les hommes se trouvaient dans l'Esprit-Saint et comment il fallait comprendre sa manifestation en nous... Que vous faut-il encore ?

-- Il me faut, répondis-je, le comprendre vraiment bien...

La lumière incréée

Alors le Père Séraphim me prit par les épaules et les serrant très fort dit :

-- Nous sommes tous les deux, toi et moi, en la plénitude de l'Esprit-Saint. Pourquoi ne me regardes-tu pas ?

-- Je ne peux pas, Père, vous regarder. Des foudres jaillissent de vos yeux. Votre visage est devenu plus lumineux que le soleil. J'ai mal aux yeux...

 

Le Père Séraphim dit :

-- N'ayez pas peur, ami de Dieu. Vous êtes devenu aussi lumineux que moi. Vous aussi vous êtes à présent dans la plénitude du Saint-Esprit, autrement vous n'auriez pas pu me voir.

Inclinant sa tête vers moi, il me dit à l'oreille :

-- Remerciez le Seigneur de nous avoir accordé cette grâce indicible. Vous avez vu - je n'ai même pas fait le signe de la croix. Dans mon coeur, en pensée seulement, j'ai prié " Seigneur, rends-le digne de voir clairement, avec les yeux de la chair, la descente de l'Esprit-Saint, comme à tes serviteurs élus lorsque tu daignas leur apparaître dans la magnificence de ta gloire ! " Et immédiatement Dieu exauça l'humble prière du misérable Séraphim. Comment ne pas le remercier pour ce don extraordinaire qu'à tous les deux il nous accorde ? Ce n'est même pas toujours aux grands ermites que Dieu manifeste ainsi Sa grâce. Comme une mère aimante, cette grâce a daigné consoler votre coeur désolé, à la prière de la Mère de Dieu elle-même... Mais pourquoi même regardez-vous pas dans les yeux ? Osez me regarder sans crainte ; Dieu est avec nous.
Après ces paroles, je levai les yeux sur son visage et une peur plus grande encore s'empara de moi. Imaginez-vous au milieu du soleil, dans l'éclat le plus fort de ses rayons de midi, le visage d'un homme qui vous parle. Vous voyez le mouvement de ses lèvres, l'expression changeante de ses yeux, vous entendez le son de sa voix, vous sentez la pression de ses mains sur vos épaules, mais en même temps vous n'apercevez ni ses mains, ni son corps, ni le vôtre, rien qu'une étincelante lumière se propageant tout autour, à une distance de plusieurs mètres, éclairant la neige qui recouvrait la prairie et tombait sur le grand starets et sur moi-même. Peut-on se représenter la situation dans laquelle je me trouvais alors ?

-- Que sentez-vous maintenant? demanda le Père Séraphim.

-- Je me sens extraordinairement bien.

-- Comment " bien "? Que voulez-vous dire par " bien " ?

-- Mon âme est remplie d'un silence et d'une paix inexprimables.

-- C'est là, ami de Dieu, cette paix dont le Seigneur parlait lorsqu'il disait à ses disciples : " Je vous donne ma paix, non comme le monde la donne. C'est moi qui vous la donne. Si vous étiez de ce monde, ce monde vous aimerait. Mais je vous ai élus et le monde vous hait. Soyez sans crainte pourtant, car j'ai vaincu le monde " (Jn 14,27 ; 15,19,16,33). C'est à ces hommes, élus par Dieu mais haïs par le monde, que Dieu donne la paix que vous ressentez à présent, " cette paix, dit l'Apôtre, qui dépasse tout entendement " (Ph 4,7). L'Apôtre l'appelle ainsi parce qu'aucune parole ne peut exprimer le bien-être spirituel qu'elle fait naître dans les coeurs des hommes où le Seigneur l'implante. Lui-même l'appelle sa paix (Jn 14,27). Fruit de la générosité du Christ et non de ce monde, aucun bonheur terrestre ne peut la donner. Envoyée d'en-haut par Dieu lui-même, elle est la Paix de Dieu... Que sentez-vous encore ?

-- Une douceur extraordinaire.

-- C'est la douceur dont parlent les Écritures. " Ils boiront le breuvage de ta maison et tu les désaltéreras par les torrent de ta douceur " (Ps 35,9). Elle déborde de notre coeur, s'écoule dans nos veines, procure une sensation de délice inexprimable... Que sentez-vous encore ?
-- Une joie extraordinaire dans tout mon coeur.

-- Quand le Saint-Esprit descend sur l'homme avec la plénitude de ses dons, l'âme humaine est remplie d'une joie indescriptible, le Saint-Esprit recréant dans la joie tout ce qu'il effleure. C'est de cette joie que le Seigneur parle dans l'Évangile lorsqu'il dit : " Une femme qui enfante est dans la douleur, son heure étant venue. Mais ayant mis un enfant au monde, elle ne se souvient plus de la douleur, tellement sa joie est grande. Vous aussi, vous aurez à souffrir dans ce monde, mais quand je vous visiterai vos coeurs seront dans la joie, personne ne pourra vous la ravir " (Jn 16, 21-22).

Toute grande et consolante qu'elle soit, la joie que vous ressentez en ce moment, n'est rien en comparaison de celle dont le Seigneur a dit, par l'entremise de son Apôtre : " La joie que Dieu réserve à ceux qui l'aiment est au-delà de tout ce qui peut être vu, entendu et ressenti par le coeur de l'homme en ce monde " (1 Co 2,9). Ce qui nous est accordé à présent n'est qu'un acompte de cette joie suprême. Et si, dès maintenant, nous ressentons douceur, jubilation et bien-être, que dire de cette autre joie qui nous est réservée au ciel, après avoir, ici-bas, pleuré ? Vous avez déjà assez pleuré dans votre vie et voyez quelle consolation dans la joie le Seigneur, dès ici-bas, vous donne. C'est à nous maintenant, ami de Dieu, d'oeuvrer de toutes nos forces pour monter de gloire en gloire et à " constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ " (Ép 4,13). " Ceux qui espèrent dans le Seigneur renouvellent leurs forces, il leur vient des ailes comme aux aigles, ils courent sans lassitude et marchent sans fatigue " (Is 40,31). " Ils marcheront de hauteur en hauteur et Dieu leur apparaîtra dans Sion " (Ps 83,8). C'est alors que notre joie actuelle, petite et brève, se manifestera dans toute sa plénitude et personne ne pourra nous la ravir, remplis que nous serons d'indicibles voluptés célestes... Que ressentez-vous encore, ami de Dieu ?

-- Une chaleur extraordinaire.

-- Comment, une chaleur? Ne sommes-nous pas dans la forêt, en plein hiver ? La neige est sous nos pieds, nous en sommes couverts, et elle continue de tomber... De quelle chaleur s'agit-il ?

-- D'une chaleur comparable à celle d'un bain de vapeur.

-- Et l'odeur est-elle comme au bain ?

-- Oh non! Rien sur terre ne peut se comparer à ce parfum. Du temps où ma mère vivait encore j'aimais danser et quand j'allais au bal, elle m'aspergeait de parfums qu'elle achetait dans les meilleurs magasins de Kazan et payait fort cher. Leur odeur n'était pas comparable à ces aromates.

Le Père Séraphim sourit.

-- Je le sais, mon ami, aussi bien que vous, et c'est exprès que je vous questionne. C'est bien vrai - aucun parfum terrestre ne peut être comparé à la bonne odeur que nous respirons en ce moment - la bonne odeur du Saint-Esprit. Qu'est-ce qui peut, sur terre, lui être semblable ? Vous avez dit tout à l'heure qu'il faisait chaud, comme au bain. Mais regardez, la neige dont nous sommes couverts, vous et moi, ne fond pas, ainsi que celle qui est sous nos pieds. La chaleur n'est donc pas dans l'air, mais à l'intérieur de nous-mêmes. Elle est cette chaleur que l'Esprit-Saint nous fait demander dans la prière : " Que ton Saint-Esprit nous réchauffe ! " Cette chaleur permettait aux ermites, hommes et femmes, de ne pas craindre le froid de l'hiver, enveloppés qu'ils étaient, comme dans un manteau de fourrure, dans un vêtement tissé par l'Esprit-Saint.

C'est ainsi qu'en réalité cela devrait être, la grâce divine habitant au plus profond de nous, dans notre coeur. Le Seigneur a dit " Le Royaume des Cieux est au-dedans de vous " (Lc 17,21). Par le Royaume des Cieux, il entend la grâce du Saint-Esprit. Ce Royaume de Dieu est en nous maintenant. Le Saint-Esprit nous illumine et nous réchauffe. Il emplit l'air ambiant de parfums variés, réjouit nos sens et abreuve nos coeurs d'une joie indicible. Notre état actuel est semblable à celui dont parle l'Apôtre Paul " Le Royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par l'Esprit-Saint " (Rm 14,17). Notre foi ne se base pas sur des paroles de sagesse terrestre, mais sur la manifestation de la puissance de l'Esprit. C'est l'état dans lequel nous sommes actuellement et que le Seigneur avait en vue lorsqu'il disait : " Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici présents ne mourront point qu'ils n'aient vu le Royaume de Dieu venir avec puissance " (Mc 9,1).
Voilà, ami de Dieu, quelle joie incomparable le Seigneur a daigné nous accorder. Voilà ce que c'est que d'être " en la plénitude de l'Esprit-Saint. " C’est cela qu'entend saint Macaire d’Égypte lorsqu'il écrit : " Je fus moi-même dans la plénitude de l'Esprit-Saint. " Humbles que nous sommes, le Seigneur nous a aussi remplis de la plénitude de son Esprit. Il me semble qu'à partir de maintenant vous n'aurez plus à m'interroger sur la façon dont se manifeste dans l'homme la présence de la grâce de l'Esprit-Saint.

Diffusion du message

Cette manifestation restera-t-elle gravée pour toujours dans votre mémoire ?

-- Je ne sais, Père, si Dieu me rendra digne de me la rappeler toujours, avec autant de netteté que maintenant.

-- Et moi, répondit le starets, j'estime qu'au contraire Dieu vous aidera à garder toutes ces choses à jamais dans votre mémoire. Autrement il n'aurait pas été aussi rapidement touché par l'humble prière du misérable Séraphim et n'aurait pas exaucé aussi vite son désir. D'autant plus que ce n'est pas à vous seul qu'il a été donné de voir la manifestation de cette grâce, mais par votre entremise au monde entier. Affermi vous-même, vous serez utile à d'autres.

(Extrait de l’Entretien avec Motovilov,dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov,Éditions Abbaye de Bellefontaineet Desclée de Brouwer, 1995.)

Aucun texte alternatif disponible.

LE COIN  DU CATECHISME ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALE...

 

 

Théobule
  
 La visite des mages 
  
Théobule
 
Chers amis, 

Jésus le sauveur est né, et la terre entière peut se réjouir. 

Après les bergers, des mages savants du bout du monde voient dans le ciel que le roi Messie est arrivé. Une étoile s'est levée et les conduit à Bethléem. 

Comme les mages, suivons l'étoile et allons à la rencontre du Messie.

Frère Benoît 
___________
 
Après la naissance de Jésus à  Bethléem  en  Judée , des mages venus d'Orient arrivent à Jérusalem et demandent : 
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » 
En apprenant qu'un autre roi est né, le roi  Hérode  est affolé, et toute la ville de Jérusalem avec lui. Hérode réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondent : 
« A Bethléem en Judée. Car, selon le prophète : de Bethléem doit sortir un chef, qui sera le berger d'Israël. » 
Alors Hérode convoque les mages en secret et les envoie à Bethléem.
Les mages reprennent la route en suivant l'étoile. Elle vient s'arrêter au-dessus du lieu où se trouve l'enfant et ils éprouvent alors une très grande joie. En entrant dans la maison, ils voient Jésus avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternent devant lui. Ils ouvrent leurs coffrets, et lui offrent leurs cadeaux : de l'or, de l'encens et de la  myrrhe .


Évangile selon saint Matthieu, chapitre 2, versets 1 à 12
 
(Source: Les Frères Dominicains)

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La maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu

vivant, la colonne et le fondement de la

vérité 

(I Tim. 3:15).

Par conséquent, il n'est pas nécessaire pour nous de regarder çà et là pour chercher où est la vérité.

Elle est proche.

Soyez dans l'Eglise, contenez tout ce qu'elle contient, et vous serez dans la vérité.

Vous possèderez la vérité et vivrez par elle et en elle, et vous déborderez de vraie vie.

La vérité n'existe pas en dehors de l'Eglise orthodoxe.

Elle est le seul tuteur fidèle de tout ce qui a été ordonné par le Seigneur par les saints Apôtres, et elle est donc la véritable Eglise apostolique.

Certains ont perdu l'Eglise apostolique, mais puisque leur conscience chrétienne leur dit que seule une Eglise apostolique peut vraiment préserver et montrer la vérité, ils ont décidé de faire une telle église, et ils l'ont faite, et ils l'ont appelé de ce nom.

Ils pouvaient appeler cela l'Eglise apostolique, mais ils ne pouvaient pas transmettre lui l'essence de ce qu'elle devait être.

Car l'Église apostolique a été créée en fonction de la bonne volonté du Père par le Seigneur et Sauveur, et par la grâce de l'Esprit Saint, par l'intermédiaire des Apôtres.

Une telle église ne peut pas être créée par des gens.

Ceux qui pensent qu'ils peuvent créer une telle église sont comme des enfants jouant avec des poupées.

S'il n'y a pas de véritable Eglise apostolique sur la terre, il n'y a pas besoin de gaspiller l'effort de création pour cela.

Mais grâces soient rendues au Seigneur, Il n'a pas permis aux portes de l'enfer de prévaloir sur la Sainte Eglise apostolique. Elle existe et restera, selon Sa promesse, jusques à la fin du monde.

Cette église est notre Église orthodoxe. Gloire à Dieu!

 

(Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.

 

I Timothée 3:14-4:5; Matthieu 3:1-11

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +))

+++

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L'EGALITE DES EvÊQUES DANS LE "COLLEGE APOSTOLIQUE"

(Père Jean Romanidès)

La raison première de l’affirmation, fréquente chez les Pères, de l’égalité de tous les évêques (voir, par exemple, saint Cyprien, Sententiae Episcoporum, op. 1), n’est intelligible que si l’on suppose:


1. Que la vie eucharistique concrète, dans sa manifestation locale, est une fin en soi ;

2. que les communautés individuelles sont liées les unes aux autres par leur existence identique en Christ ;


3. que la plénitude du Christ habite dans les fidèles qui se réunissent ensemble dans la vie du Christ epi to auto ;


4. que l’épiscopat est une part indissociable de cette vie locale epi to auto.

 

 

(Sources: http://orthodoxesantiochenice.wordpress.com/ - http://kalomiros.blogspot.com/)  

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Les interventions de Marie à Constantinople(aujourd’hui Istanbul, en Turquie) ont été très fréquentes, notamment auSanctuaire de la Source Vivifiante,

toujours très célèbre, à l’ouest de la ville. C’est le lieu d’une multitude de miracles qui continuent à se réaliser depuis plus de 15 siècles par l’intercession de la Vierge, « Source de Vie ».

L’historien byzantin Nicéphore Calliste Xanthopoulos (13e-14e siècle) rapporte que c’est l’Empereur Léon 1er le Thrace (5e siècle), qui retrouva l’emplacement de la Source. Une voix céleste le conduisit en lui parlant : « Empereur Léon, entre au plus profond de ce bois, prends avec tes mains de l'eau bourbeuse et guéris la soif de l'aveugle ; enduis les yeux de cet aveugle, et tu sauras immédiatement qui je suis, moi qui depuis longtemps suis l'habitante de ce lieu. » L’aveugle recouvra la vue et Léon, devenu Empereur, bâtit une église à ce même emplacement vers 474.

Longtemps après, alors que l’église menaçait de s'écrouler, la Vierge apparut, la souleva jusqu'à ce que fût sortie la foule qui la remplissait. Après la prise de Constantinople par les Turcs (1453), l’église n’est plus que ruines, mais les malades continuent à accourir à la Source où se multiplient miracles et guérisons.(Source:www.msvie.com )

L’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu est la proposition d’une autre voie, d’une deuxième voie à travers une nouvelle Alliance. Une Alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ, car « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » (Romains 11,32) par le Christ qui est devenu le serviteur parfait, « l’unique Médiateur » entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2,5). Le péché était une séparation avec Dieu qui avait pour conséquence la souffrance et la mort : Jésus subit les conséquences extrêmes du péché et c’est par son obéissance et son amour surabondants qu’il répare infiniment la rupture avec Dieu

L’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu est la proposition d’une autre voie, d’une deuxième voie à travers une nouvelle Alliance. Une Alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ, car « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » (Romains 11,32) par le Christ qui est devenu le serviteur parfait, « l’unique Médiateur » entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2,5). Le péché était une séparation avec Dieu qui avait pour conséquence la souffrance et la mort : Jésus subit les conséquences extrêmes du péché et c’est par son obéissance et son amour surabondants qu’il répare infiniment la rupture avec Dieu

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
EPIPHANIE:
*Jeudi 5 Janvier à Nantes (44), Messe à 18h suivie de la bénédiction des eaux de l'Epiphanie.
*Vendredi 6 JANVIER et Dimanche 8, Solennités de l'Epiphanie de Notre-Seigneur au Monastère à Chandais (61). Messes à 10h30.
 
(En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômée, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptème de Notre-Seigneur.)
ATTENTION:
LE 8, UNE MESSE ET
LA BENEDICTION DES EAUX
 
SERONT ASSUREES AU MONASTERE (61) ET A JAULDES (16).
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LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
et
 
Des Sts du Kerala:
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10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...
 
Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,35-42.

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » 
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. 
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » 
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). 
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. 
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. 
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre. 

 



Par Saint Romanos le Mélode

(?-v. 560), compositeur d'hymnes 
Hymne XVII, § 12-13 (trad. cf SC 110, p. 285) 

 

« Venez, et vous verrez »

 

Le péché est effacé ; l'incorruptibilité nous a été donnée (1Co 15,53) ; le Précurseur nous a manifesté notre rentrée en grâce, en disant : « Voici l'Agneau de Dieu qui prend sur lui les péchés du monde. » Il a montré l'acte d'annulation à ceux qui avaient contracté une lourde dette. Celui qui avait tressailli dès le sein maternel l'a proclamé aujourd'hui et a fait connaître celui qui nous est apparu et qui a tout illuminé. 

Le Baptiste proclame le mystère ; il appelle agneau le pasteur, et non pas simplement agneau, mais agneau qui efface toutes nos fautes. « Voici l'agneau », dit-il, plus besoin désormais de bouc émissaire (Lv 16,21). Levez vos mains vers lui, vous tous, en reconnaissant vos péchés, car il est venu pour ôter, avec ceux du peuple, les péchés du monde entier. Du haut du ciel, le Père nous a envoyé à tous ce don : celui qui est apparu et qui a tout illuminé... 

Il a dissipé la nuit funeste ; grâce à lui tout est midi. Sur le monde a resplendi la lumière sans déclin, Jésus notre sauveur. Dans l'abondance, le pays de Zabulon imite le paradis, car le torrent des délices l'abreuve et un courant d'eau toujours vive jaillit en lui... Dans la Galilée, nous contemplons aujourd'hui la source d'eau vive, celui qui est apparu et qui a tout illuminé (cf Mt 4,15-16 ; Ps 35,9-10).


 

Dimanche 3 Janvier 2016: Deuxième dimanche après Noël (Lectures)/Solennité de l’Épiphanie-Théophanie (Lectures)
 
 

LECTIONNAIRE  DU JOUR POUR  LA FÊTE DE L’EPIPHANIE OU THÉOPHANIE ( 6 JANVIER)

 

En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômée, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptème de Notre-Seigneur.

The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

 

 
 

Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ   (6 Janvier)

Cette Fête est appelée "Danaha" et en  syriaque «Dawn». C’est la Fête de l’Epiphanie ou Théophanie.

Quand le 6 Janvier ne tombe pas un dimanche, cette Fête est solennisée en France le dimanche le plus proche.

Saint Qurbana

o    Actes 19: 1 -7 :

  • 01 Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ; il arriva à Éphèse, où il trouva quelques disciples.
  • 02 Il leur demanda : « Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint ? » Ils lui répondirent : « Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint. »
  • 03 Paul reprit : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Celui de Jean le Baptiste. »
  • 04 Paul dit alors : « Jean donnait un baptême de conversion : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. »
  • 05 Après l’avoir entendu, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus.
  • 06 Et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues mystérieuses et à prophétiser.
  • 07 Ils étaient une douzaine d’hommes au total.

o     

o    Epître de St Paul Apôtre à Tite 2: 11 :

o    11 La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.

o     3: 9 :

o    09 Quant aux recherches folles sur les généalogies, les disputes et les polémiques sur la Loi, évite-les, car elles sont inutiles et vaines.

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Luc 3:7-22 :

  • 07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
  • 08 Produisez donc des fruits qui expriment votre conversion. Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons Abraham pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
  • 09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »
  • 10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »
  • 11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
  • 12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
  • 13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
  • 14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
  • 15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
  • 16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
  • 17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
  • 18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
  • 19 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.
  • 20 À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison.
  • 21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
  • 22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

o     

Bénédiction de l'eau

o    Actes 8:35-40 :

  • 35  Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
  • 36 Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
  • 38 Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque.
  • 39 Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux.
  • 40 Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.

o     

o    Epître aux Hébreux 10: 15-25 :

  • 15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
  • 16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
  • 17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
  • 18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.
  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.

o     

o    Evangile selon Saint-Jean 4:1-42 :

  • 01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.
  • 02 – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.
  • 03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
  • 04 Or, il lui fallait traverser la Samarie.
  • 05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
  • 06 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
  • 07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
  • 08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
  • 09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
  • 10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
  • 11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
  • 12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
  • 13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
  • 14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
  • 15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
  • 16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
  • 17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
  • 18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
  • 19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
  • 20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
  • 21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
  • 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
  • 23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
  • 24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
  • 25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
  • 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
  • 27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
  • 28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
  • 29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
  • 30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.
  • 31 Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
  • 32 Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
  • 33 Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
  • 34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.
  • 35 Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant,
  • 36 le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
  • 37 Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”
  • 38 Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
  • 39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
  • 40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours.
  • 41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui,
  • 42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

 

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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 11:03

 

 

Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thomas (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

AVANT LE 14 JANVIER, MERCI.

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

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PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

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Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

 

 

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 11:08

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"Where there is God, there is no evil. Everything coming from God is peaceful, healthy and leads a person to the judgment of his own imperfections and humility."

St Seraphim of Sarov

Chers amis. Aloho m'barekh

 

C'est la dernière ligne droite avant que ne commence une nouvelle année civile.

 

« L'année sera heureuse pour toi non pas parce que tu boiras jusqu'à l'ivresse le premier jour de l'année, mais lorsque le premier et chacun des autres jours tu accomplira ce qui est conforme à la volonté de Dieu.
La journée peut être bonne ou mauvaise non pas en elle-même car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour,mais du fait de notre assiduité ou de notre paresse.
 
Si tes ouvres sont bonnes, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché, la journée sera mauvaise et pénible.
 
Si raisonne ainsi et dispose de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité,alors toute l'année sera heureuse pour toi.
Si de toi même tu commences à négliger la vertu et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n’obtiendra rien de bon.»

 

Heureuse et sainte année à tous et chacun dans la lumière de la grâce du Saint Esprit que nous acquiert et communique le Christ Sauveur !

 

Veuillez ne pas oublier dans la prière notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone, son Eglise-mère, vos évêques et vos prêtres; priez les uns pour les autres !

 

Prions pour tous ceux et celles qui

 

ont rejoint la "Maison du Père", prions pour nos malades, la société française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

"En fin de compte -Enseigne St Charbel-  n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira,

la croix et l'Église s'illumineront.

 

Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance dans le Dieu de la Résurrection et de la vie.

À lui soit la gloire éternellement."

 

Que les bruits de guerre ou les pressions terroristes ne nous effraient pas, le Christ est notre Rocher.

 

En Lui le Prince de la Paix, par la force du St Esprit qu'Il nous communique, nous ne céderons pas aux tentations de peur et de vengeance, nous serons, avec le Christ Tête de l'Eglise, des "Artisans de paix"...

Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Que la Mère de Miséricorde soit toujours à vos côtés par son intercession et sa protection maternelles !

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Chandai ce 31.XII.2016

 

 

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,17-18.11,1-2.

Mes frères, que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.
Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est un homme éprouvé ; c'est celui que le Seigneur recommande.
Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais oui, vous me supportez.
J'ai conçu pour vous une jalousie de Dieu ; car je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure.

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux.
Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages.
Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ;
mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! "
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes.
Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. "
Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. "
Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! "
Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. "
Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure.

 

Aucun texte alternatif disponible.
Par Antoine de Padoue

(v. 1195-1231), St de l'Eglise Romaine-catholique et membre de l'Ordre franciscain.Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 238)
 

« Voici l'Époux ! »

 

Entre Dieu et nous régnait une grave discorde. Pour l'apaiser, pour ramener la bonne entente, il a fallu que le Fils de Dieu épousât notre nature. Le Père a consenti et a envoyé son Fils. Celui-ci, dans le lit nuptial de la Bienheureuse Vierge, a uni notre nature à la sienne. Telles ont été les noces que le Père a faites alors pour son Fils. Le Verbe de Dieu, dit Jean Damascène, a pris tout ce que Dieu avait mis en notre nature : un corps et une âme raisonnable. Il a tout pris pour me sauver tout entier par sa grâce. La Divinité s'est abaissée jusqu'à ce mariage ; la chair ne pouvait conclure un mariage plus glorieux.

Des noces se célèbrent encore, quand survient la grâce du Saint Esprit, pour opérer la conversion de l'âme pécheresse. On lit dans le prophète Osée : « Je reviendrai à ma première épouse ; alors je me trouverai mieux qu'à présent » (cf 2,9). Et plus loin : « Elle m'appellera : mon époux, et non plus : mon maître. Et j'enlèverai de sa bouche les noms des idoles. Je ferai alliance avec eux. » (v. 18-20). L'époux de l'âme c'est le Saint Esprit, par sa grâce. Quand son inspiration intérieure invite l'âme à la pénitence, tous les appels des vices sont vains. Le maître qui dominait et ravageait l'âme, c'est l'orgueil qui veut commander, c'est la gourmandise et la luxure qui dévorent tout. Leurs noms mêmes sont enlevés de la bouche du pénitent. Quand la grâce se répand dans l'âme et l'illumine, Dieu fait alliance avec les pécheurs. Il se réconcilie avec eux. Alors se célèbrent les noces de l'époux et de l'épouse, dans la paix d'une conscience pure.

Enfin, des noces se célèbreront au jour du jugement, quand viendra l'Époux, Jésus Christ. « Voici que vient l'Époux, est-il dit ; allez au-devant de lui. » Alors il prendra avec lui l'Église, son épouse. « Viens, dit saint Jean dans l'Apocalypse, je te montrerai l'épouse de l'Agneau. Et il me montra la sainte cité de Jérusalem, descendant du ciel. » (21,9-10). À présent, nous ne vivrons dans le ciel que par la foi et par l'espérance ; mais après peu de temps, l'Église célébrera ses noces avec son Époux : « Bienheureux ceux qui ont été appelés au festin des noces de l'Agneau. » (Ap 19,9)


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Par Bernardin de Sienne

St de l'Eglise Romaine-catholique (1380-1444), franciscain
Œuvres Complètes, 4

 

Le Nom de Jésus

 

Le Nom de Jésus est la gloire des prédicateurs, parce qu’il fait annoncer et entendre sa parole dans une gloire lumineuse. Comment crois-tu que se soit répandue dans le monde entier une clarté de foi si grande, si rapide et si fervente, sinon parce qu’on a prêché Jésus ? N’est-ce pas par la clarté et la saveur de ce Nom que Dieu nous a appelés à son admirable lumière ? À ceux qui ont été illuminés et qui voient la lumière dans cette lumière, l’Apôtre peut bien leur dire : "Autrefois vous n’étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière." Par conséquent, il faut faire connaître ce Nom pour qu’il brille, et ne pas le passer sous silence.

Saint Paul mettait partout le Nom de Jésus : dans ses paroles, ses lettres, ses miracles et ses exemples. "Il louait le Nom - de Jésus - continuellement, il le chantait dans son action de grâce". L’Apôtre portait ce Nom "auprès des rois, des nations païennes et des fils d’Israël", comme une lumière qui illuminait les nations du monde, et partout il s’écriait : "la nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons nous pour le combat de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour". Il montrait à tous la lampe ardente, posée sur le lampadaire, annonçant en tout lieu "Jésus, le crucifié."

Aussi l’Église, épouse du Christ, toujours appuyée sur son témoignage, exulte-t-elle en disant avec le prophète : "Mon Dieu vous m'avez instruit dès ma jeunesse et je redirai vos merveilles jusqu’à présent," c’est-à-dire toujours. Le prophète y exhorte aussi en disant : "Chantez le Seigneur en bénissant son nom, de jour en jour proclamez son salut," c’est-à-dire Jésus le Sauveur.

 

LA PRIERE CE LIEN QUI NOUS RELIE A DIEU
par le père Cyrille Argenti

SAINTS DU JOUR:

2 Janvier:

 

SAINT MACAIRE d'Alexandrie
Anachorète

(† v.394)

 

     Saint Macaire d’Alexandrie, (« le Jeune ») natif de cette ville où il pratiquait le négoce, avait dépassé la quarantaine quand il reçut le baptême. S’étant retiré dans la solitude, il atteignit bientôt une si haute excellence que saint Antoine dit à son sujet que « le Saint-Esprit s’était reposé sur lui ».

 

     Il vécut, à ce qu’on croit, dans le désert de Nitria, qui, d’après le nombre des ascètes, fut appelé les Cellules, et visita probablement d’autres parties de la Libye. Ami de saint Macaire l’Ancien dit l’Égyptien;éxilé pour la cause de l’orthodoxie de la Foi; bien qu’il eût un talent extraordinaire pour la conduite des religieux, il se déroba à cet honneur et, sur la fin de sa vie, alla s’offrir comme novice au monastère de Tabenne, que venait de fonder saint Pacôme. Il mourut, dit-on, centenaire, vers 394.

_____________

 

Saints Basile de Césarée

et Grégoire de Nazianze

(Deux évêques du IVème s).

  

Basile le Grand et Grégoire de Nazianze sont deux personnages très proches.

Ils sont tous deux originaires de Cappadoce dans l’actuelle Turquie, et ils se rencontrèrent comme étudiants à Athènes (avec le futur empereur Julien l’apostat !).

 

Devenus amis, ils firent des projets pour devenir moines, Basile créa une communauté. Mais comme l’Eglise avait  besoin d’évêques pour lutter contre les hérésies, ils acceptèrent cette charge, Basile à Césarée de Cappadoce et Grégoire à Nazianze, où il succéda à son père, puis à Constantinople.

Ils écrivirent des traités contre les hérésies et aussi des poèmes liturgiques.  

 

Basile n’oublia pas sa vocation et rédigea des règles monastiques dont s'inspirent toujours un certain nombre de monastères orientaux, il mourut en 379.

Grégoire chassé de son siège de Constantinople, termina sa vie en solitaire en 390.

Ils sont tous deux docteurs grecs de l’Eglise.

 

 

Righteous Juliana of Lazarevo, Murom
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Righteous Juliana of Lazarevo and Murom presents an astonishing example of a self-denying Russian Christian woman. She was the daughter of the nobleman Justin Nediurev. From her early years she lived devoutly, kept the fasts strictly and set aside much time for prayer. Early on having become orphaned, she was given over into the care of relatives, who did not take to her and laughed at her. Juliana bore everything with patience and without complaint. Her love for people was expressed by nursing the sick and sewing clothing for the poor.

The pious and virtuous life of the maiden attracted the attention of the Lazarevo village owner, Yurii Osoryin, who soon married her. The husband’s parents loved their gentle daughter-in-law and left the running of the household in her hands. Domestic concerns did not disrupt the spiritual efforts of Juliana. She always found time for prayer and she was always prepared to feed the orphaned and clothe the poor. During a harsh famine, she herself remained without food, having given away her last morsel to someone begging. When an epidemic started after the famine, Juliana devoted herself completely to the nursing of the sick.

Righteous Juliana had six sons and a daughter. After the death of two of her sons she decided to withdraw to a monastery, but her husband persuaded her to remain in the world, and to continue to raise their children. On the testimony of Juliana’s son, Kallistrat Osoryin, who wrote her Life, at this time she became all the more demanding towards herself: she intensified her fasting and prayer, slept not more than two hours at night, and then laying her head upon a board.

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Upon the death of her husband, Juliana distributed to the poor her portion of the inheritance. Living in extreme poverty, she was none the less vivacious, cordial, and in everything she thanked the Lord. The saint was vouchsafed a visitation by Saint Nicholas the Wonderworker and guidance by the Mother of God in church. When Righteous Juliana fell asleep in the Lord, she was then buried beside her husband at the church of Saint Lazarus. Here also her daughter, the schemanun Theodosia was buried. In 1614 the relics of Righteous Juliana were uncovered, exuding a fragrant myrrh, from which many received healing.

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“There is nothing better than peace in Christ, for it brings victory over all the evil spirits on earth and in the air. When peace dwells in a man’s heart it enables him to contemplate the grace of the Holy Spirit from within. He who dwells in peace collects spiritual gifts as it were with a scoop, and he sheds the light of knowledge on others. All our thoughts, all our desires, all our efforts, and all our actions should make us say constantly with the Church: “O Lord, give us peace!” When a man lives in peace, God reveals mysteries to him..”

(St. Seraphim of Sarov)

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“The Lord sometimes allows people who are devoted to Him to fall into such dreadful vices; and this is in order to prevent them from falling into a still greater sin–pride.

Your temptation will pass and you will spend the remaining days of your life in humility. Only do not forget your sin.”

 

 

3 Janvier:

Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?

 

Patronne de Paris, de la France et des gendarmes

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Geneviève naît en 422 à Nanterre. A l'âge de quatorze ans elle rencontre Germain, évêque d'Auxerre, et Loup, évêque de Troyes en partance pour la Bretagne (la Grande Bretagne actuelle) afin d’y combattre l’hérésie du pélagianisme.

La tradition rapporte que l'Esprit de Dieu communiqua à l'évêque Germain une lumière subite qui lui révéla la mission de la fillette en la voyant en prière dans l'église de Nanterre.

Germain prophétisa devant les parents de Geneviève le destin exceptionnel de l'enfant. 

Puis, ayant vu à terre une pièce de monnaie de cuivre marquée du signe de la croix, il la ramassa et la donna à Geneviève, lui ordonnant de la porter au cou.

Geneviève promet à Germain de se consacrer au Christ et, à 15 ans, elle reçoit le voile des vierges.

 

A l'époque, en effet, il n'existait pas de monastères de femmes et celles qui souhaitaient se consacrer au Seigneur continuaient à vivre dans le monde, simplement distinguées par le voile de leur consécration.

A la mort de ses parents, Geneviève vient habiter à Paris chez sa marraine.

Elle vit dans le silence, la prière et la mortification, ne se nourrissant que deux fois par semaine.

Elle est aussi favorisée de grâces extraordinaires, en lisant dans les consciences et en guérissant les corps au nom du Christ par des onctions d'huile.

Aux exercices de la mortification, elle joint une inviolable pureté, une humilité profonde, une foi vive, une charité ardente, une onction dans la prière qui lui fait répandre des larmes abondantes.

Sa grande sainteté lui suscite des ennemis qui parvinrent à la faire passer dans le peuple pour illuminée.

Saint Germain d’Auxerre, de retour à Paris fit taire les calomniateurs.

En 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule. Les Parisiens prennent peur et veulent fuir.

Geneviève, qui n'a que 28 ans, les convainc de demeurer dans la ville:

« Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »

Elle rassemble les femmes de Paris dans l'église-baptistère près de Notre-Dame et leur demande de supplier le ciel d'épargner leur ville.

C'est ce qui se produit.

Abandonnant la route de Paris, les Huns se dirigent vers Orléans qu'ils assiègent.

Repoussés par le général romain Aetius, ils se replient vers le Nord et sont définitivement vaincus aux Champs Catalauniques.

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Plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve cette fois la ville de la famine :

-elle organise à ses frais une expédition au moyen de bateaux qui, par la Seine, vont chercher le ravitaillement jusqu'en Champagne.

Sa réputation s'étend jusqu'en Orient.

Saint Siméon le Stylite, ayant entendu parler de ses miracles, voulut être recommandé à ses prières.

Le roi Clovis et sainte Clotilde lui vouaient une particulière vénération.

Geneviève meurt en 512 à près de 90 ans.

Elle est enterrée auprès du roi Clovis dans l'église des Saints-Apôtres que sainte Clotilde avait fait construire et qui prendra le nom dès le VIIe siècle de Sainte-Geneviève (maintenant le Panthéon).

Son corps, emporté en 845 à Marizy en Bourgogne par crainte des Normands, est rapporté à Paris en 890.

A partir du douzième siècle la châsse contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris en particulier dans des circonstances dramatiques, et des miracles ont lieu sur son passage.

Ses reliques furent brûlées par les révolutionnaires en 1793, mais certaines furent ensuite retrouvées et son tombeau continue d'être vénéré dans l'église Saint-Etienne-du-Mont.

Elle a été la patronne de la première paroisse orthodoxe de langue française et est co-patronn avec Saint Thomas Apôtre de notre "Relais Paroissial" (Actuellement S.D.F) de Region Parisienne.

Elle demeure sans conteste la protectrice de la ville de Paris.

 

D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession.

Son tombeau est toujours entouré de vénération dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.

Elle est une des grandes patronnes de la France.

 

 

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Vierge, Patronne de Paris

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque quatre ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)

 

SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !

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Intention de prière :

Sainte Geneviève, entreprenante, courageuse et persévérante, intercède pour nous. Qu’à ton exemple nous puissions, en grande simplicité, servir Dieu et nos frères, dociles à l’Esprit Saint.

 

PRIERE A SAINTE GENEVIEVE

Répandez sur nous, Seigneur, l'esprit d'intelligence et d'amour dont vous avez rempli sainte Geneviève, votre servante, pour qu'attentifs à vous servir et cherchant à lui ressembler, nous obtentions par son intercession dans le ciel, de vous plaire sur la terre par notre foi, et toute notre vie. Par Jésus-Christ, votre Fils unique, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit. Pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

PRIERE A SAINTE GENEVIEVE

Sainte Geneviève, vous qui par les veilles, les pénitences et la prière, assuriez la protection de Lutèce, intercédez auprès de Dieu pour Paris, pour notre Patrie, pour les foyers chrétiens et les âmes consacrées.

Vous qui guérissiez les aveugles et chassiez les démons, obtenez-nous la lumière de Dieu et rendez-nous plus forts dans les tentations.

Vous qui aviez d'abord le souci des pauvres, protégez les malades, les isolés, les chômeurs.

Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité et de la justice.

Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité e de la justice.

Vous qui à travers les siècles n'avez jamais cessé de veiller sur Paris, aidez-nous à garder la grandeur et le rayonnement de notre capitale. Que votre exemple soit pour nous un encouragement à toujours chercher Dieu et à le servir en nos frères. Ainsi soit-il.

 

PRIERES DES ORTHODOXES RUSSES AUPRES DU TOMBEAU DE LA PATRONNE DE PARIS

Consolatrice des exilés, vous vous êtes manifestée aux émigrés de la Russie orthodoxe.

En tous temps à votre tombeau, ils vous vénèrent.

Ô sainte Geneviève, sois pour nous apôtre de l'Unité.

(C.L.A.)

 

PRIERE Seigneur, Vous avez conduit la bienheureuse vierge Geneviève sur les sentiers de la justice dès son enfance, et Vous lui avez accordé le don de guérison ; conduisez-nous également sur le chemin de la sainteté, selon Votre très sainte volonté, en nous accordant les dons nécessaires à notre salut et au bien de ceux qui nous entourent. Par Le Christ Jésus Notre Seigneur qui vit et règne avec Vous Ô Père et le Saint Esprit aux siècles des siècles Amîn.

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Acathiste à Sainte Geneviève

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Kondakion 1

Tu naquis à Nanterre à quelques lieues de Lutèce* Tes parents Gérontia et Sévère étaient chrétiens* Et tu fus en tes jeunes années bergère* Avant de devenir la bonne gardienne du Paris d’alors* Qui s’écriait devant ta vigilance orante :
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Ikos 1

Depuis le temps de ta jeunesse jusques au grand âge de ta vieillesse* Tu fus tournée vers le Dieu de bonté* Attentive à l’ascèse et assidue à la prière* Toujours préoccupée de la vie spirituelle* C’est pourquoi nous te chantons avec admiration :
Réjouis-toi, greffon enté sur un arbre du paradis !
Réjouis-toi, bourgeon annonciateur d’une fleur magnifique !
Réjouis-toi, branche fragile qui portera de beaux fruits !
Réjouis-toi, floraison gracile à la fragrance céleste !
Réjouis-toi, fruit délicieux de la prière et de l’ascèse !
Réjouis-toi, arbuste qui abritera les multitudes !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 2

Devant se rendre en Albion pour combattre l’hérésie* Le saint hiérarque Germain s’arrêtant à Nanterre* Fut accueilli par une foule dévote dans laquelle tu étais * Instruit secrètement par Dieu il te remarqua* Et levant les yeux aux cieux il s’écria : Alléluia !

Ikos 2

Alors que chacun voulait avoir la bénédiction du hiérarque* Saint Germain t’appela et te baisant chastement au front* Il prédit à tes parents ton avenir glorieux pour l’Eglise* Et l’armée des élus chanta ainsi tes louanges :
Réjouis-toi, sainte Innocence que le Christ mit à part !
Réjouis-toi, qui fus remarquée par le Ciel dès ton aurore !
Réjouis-toi, enfant que le Maître laisse venir à Lui !
Réjouis-toi, qui reçus la louange d’un évêque pieux !
Réjouis-toi, il vit agir en toi la grâce du Seigneur !
Réjouis-toi, brebis devenue la bergère du troupeau !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 3

Tu affirmas au saint évêque que le Christ mettait en ta présence* Que ton avenir était dorénavant auprès du Dieu Vivant* Et que tu voulais désormais te consacrer plus encore à Lui dans la virginité* L’assistance aux offices divins et l’observance des prescriptions de l’Eglise* Il te bénit et chanta le Seigneur en disant : Alléluia !

Ikos 3

Lorsque le lendemain il te rappela tes paroles* Tu confirmas ton intention de vivre dans l’oraison et la chasteté* Il te donna une pièce portant la sainte Croix du Christ* Comme seule bijou garant des immenses trésors de la Grâce* Illustre ascète dès ton jeune âge nous te magnifions par ces chants :
Réjouis-toi, qui reçus la Croix et la portas dès l’enfance !
Réjouis-toi, qui choisis le chemin de l’ascèse chrétienne !
Réjouis-toi, joyau très pur sur la couronne du Saint Roi !
Réjouis-toi, mépris souverain des richesses de ce siècle !
Réjouis-toi, regard fixé sur la Jérusalem d’en Haut !
Réjouis-toi, engagement adamantin dans la Vraie Vie !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 4

Ayant reçu la bénédiction de saint Germain* Et celle de saint Loup de Troyes qui l’accompagnait* Tu entrepris de vivre avec encore plus d’ardeur* La vie spirituelle sur la Voie étroite de l’Evangile* Sans cesse tournée vers Dieu et psalmodiant : Alléluia !

Ikos 4

Mue par un élan d’amour et de piété grandissante* Tu devins comme une colonne dans l’Eglise* Fréquentant assidûment tous les offices divins* Et posant ton regard spirituel sur les seules réalités célestes* C’est pourquoi nous te magnifions en disant :
Réjouis-toi, vivant lutrin des Paroles de l’Evangile !
Réjouis-toi, icône superbe de Ses enseignements !
Réjouis-toi, lampade éclairant les mystères de la foi !
Réjouis-toi, encens suave qui s’élève vers le Christ !
Réjouis-toi, prière fervente qui sourd comme une onction !
Réjouis-toi, signe ici-bas de la faveur du Dieu béni !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 5

Ainsi tu consacrais la plus belle part de ton temps* En présence de Dieu dans Son temple sacré* Tu vivais à la lisière du paradis sur cette terre* Prenant part aux sacrements du Divin Maître* Et sans discontinuer t’exclamant reconnaissante vers Lui : Alléluia !

Ikos 5

Ta mère courroucée par tes préoccupations du Ciel* T’empêcha un jour d’aller à l’Eglise et te gifla* Elle devint aussitôt aveugle et elle ne recouvra la vue* Que par le pardon que tu lui accordas et l’onction d’eau et de tes larmes* Ce fut ton premier miracle et nous te proclamons :
Réjouis-toi, don de la vue à celle qui te donna vie !
Réjouis-toi, source de guérison pour tous les malheureux !
Réjouis-toi, havre sûr de charité pour les fidèles !
Réjouis-toi, baume de douceur sur les plaies du monde !
Réjouis-toi, onguent miséricordieux sur les détresses !
Réjouis-toi, réconfort assuré des âmes dans la peine !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 6

Par l’eau puisée que tu signas de la Croix* Par tes larmes et ta prière fervente vers le trône de Dieu* Tu rendis à ta génitrice l’usage de ses yeux* Elle comprit qu’elle ne devait plus s’opposer à ta vocation* Et se joignant à toi, elle chanta vers le très Haut : Alléluia !

Ikos 6

Lors tu vécus devant Dieu et les hommes dans l’oraison* Et à l’âge de quatorze ans te présentant devant saint Marcel* Tu fus consacrée solennellement par l’Eglise comme vierge* Et tu portas le voile immaculé symbole de ta consécration jusques à la fin de tes jours *Emerveillés par ta fidélité nous te proclamons :
Réjouis-toi, puelle qui eus la pureté de notre Dame !
Réjouis-toi, imitatrice des femmes de l’Ecriture !
Réjouis-toi, borne immuable des commandements divins !
Réjouis-toi, lèvres qui annoncent la sagesse divine !
Réjouis-toi, voix qui parle de la douceur de l’Evangile !
Réjouis-toi, mosaïque éclatante de toutes vertus !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 7

Dieu rappelant tes parents vénérables vers Lui* Tu partis à Lutèce chez ta pieuse tante* Et tu vécus avec elle dans l’oraison sempiternelle* Près du baptistère de Jean du Prodrome du Seigneur* Chantant vers Lui à pleine voix : Alléluia !

Ikos 7

Par la Divine Providence tu devins malade et tu restas trois ans comme morte* Mais tu revins au monde et tu dis avoir vu Enfer et Paradis* Tu édifias les fidèles en leur chantant les merveilles de l’au-delà* Et en leur contant l’héritage qui échoit aux chrétiens pieux* Par ta ferveur tu conduisis les tièdes à escalader le Ciel et nous te disons :
Réjouis-toi, qui pérégrinas dans les demeures des Cieux !
Réjouis-toi, qui connus ici-bas la beauté du Royaume !
Réjouis-toi, annonciation de la beauté ineffable !
Réjouis-toi, encouragement de ceux dont la foi est tiède !
Réjouis-toi, émerveillement des pieux enfants de ton siècle !
Réjouis-toi, reflet vif de la magnificence à venir !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 8

Malgré ta grande ascèse et la force de ta prière* Tu fus calomniée grandement par les fidèles de Lutèce* Mais lorsque saint Germain d’Auxerre retournant en Albion* S’arrêta en ta ville et manifesta son admiration pour toi* Le peuple se repentit et remercia Dieu en chantant : Alléluia !

Ikos 8

Tu entrepris alors d’honorer dignement l’apôtre du lieu Denis* Car tu t’affligeais de voir ses reliques sacrées avec celles d’Eleuthère et Rustique* Abritées pauvrement dans un misérable oratoire de bois* Et par ta prière ardente les matériaux ayant été trouvés* La basilique commença à s’élever et les saints te dirent
Réjouis-toi, qui bâtis en ton corps le Temple de l’Esprit !
Réjouis-toi, qui construisis une église pour saint Denis !
Réjouis-toi, subtile avette dont le miel est la prière !
Réjouis-toi, chapelet de vertus qu’égrène le Seigneur !
Réjouis-toi, étoile sur le vêtement de notre Dame !
Réjouis-toi, rayon de lumière du soleil de justice !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Ikos 9

Lorsque les guerriers d’Attila ayant envahi la Gaule* S’approchaient à grands pas de Lutèce pour la piller* Les habitants voulurent quitter la cité pour épargner leur vie* Mais tu ne voulus pas céder à la peur* Et tu te tournas vers Dieu en prière disant : Alléluia !

Ikos 9

Tu demandas aux femmes de se joindre à toi en prière afin d’éloigner le danger* Mais les époux se saisissant de toi allaient te mettre à mort* Lorsqu’un diacre de saint Germain vint leur rappeler* La grande estime qu’avait pour toi le saint hiérarque* Ils t’épargnèrent et Attila s’éloigna tandis qu’ils chantaient :
Réjouis-toi, défense des chrétiens sans défaillance aucune !
Réjouis-toi, glaive de la foi qui défend les innocents !
Réjouis-toi, bouclier de vertu qui protège les purs !
Réjouis-toi, rempart inexpugnable de la Charité !
Réjouis-toi, forteresse imprenable des voies de l’Amour !
Réjouis-toi, arme invincible de la prière des saints !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 10

Lors tu vécus estimée de tes compatriotes* Et la grâce de Dieu fut manifestée en toi* Par d’insignes miracles et des guérisons multiples* Tous les blessés de l’âme et du corps venus vers toi* Repartaient rétablis en psalmodiant vers Dieu : Alléluia !

Ikos 10

Tu pérégrinas souventes fois aux lieux saints des Gaules* Allant converser en Dieu avec saint Martin de Tours* Saint Aignan d’Orléans et les autres pères qui avaient illuminé cette contrée* Sur ton chemin tu guérissais les malades et consolais les affligés* Et tu rétablissais les âmes qui chantaient pour ta gloire :
Réjouis-toi, pèlerine du Ciel en voyage sur terre !
Réjouis-toi, imitation des élus de la Trinité !
Réjouis-toi, docilité ferme à la volonté du Père !
Réjouis-toi, respect farouche des enseignements du Fils !
Réjouis-toi, réceptacle choisi des dons du Saint Esprit !
Réjouis-toi, fille sage de la Très Sainte Mère de Dieu !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 11

Ta renommée et la force inouïe de ta prière* Avaient franchi les limites du territoirec des Gaules* Dans l’Orient lointain saint Syméon le Stylite te faisait saluer* Et il se recommandait à tes prières sacrées* En louant le Dieu de miséricorde pour la grâce de sa servante Geneviève disant : Alléluia !

Ikos 11

O sainte Geneviève thaumaturge trois fois bénie* Tu fus l’amie de la sainte et douce Clotilde et du fier Clovis* Tu connus Rémi le pieux hiérarque de Reims et Marcel de Lutèce* Tu es comme l’aube de la sainteté monastique des Gaules* Et avec saint Germain et l’assemblée des élus de notre terre dans le Ciel nous t’acclamons ainsi :
Réjouis-toi, qui fus guidée par les saints vers la sainteté !
Réjouis-toi, imitation de leur exemple dans ta vie !
Réjouis-toi, reflet nonpareil de la grâce du Très Haut !
Réjouis-toi, incarnation des hautes vertus salvifiques !
Réjouis-toi, compagne avisée des meilleurs fils de l’Eglise !
Réjouis-toi, guide inégalée des habitants de Lutèce !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 12

Bien chargée de prières de miracles et d’années* En l’an nonantième de ton âge ô pure Geneviève * Tu rendis à Dieu ton âme sainte et embaumée* Et le Seigneur t’accueillit dans Sa haute Demeure du Paradis* Tandis que tous les saints et les saintes des Gaules chantaient : Alléluia !

Ikos 12

Malgré ta naissance au Ciel servante exemplaire de Dieu* Tu demeuras près des fidèles de la terre* La puissance de ta prière fut encore plus manifeste pour ceux qui t’invoquaient* Et les miracles abondèrent sur ton tombeau béni* Des multitudes vinrent y puiser la miséricorde de Dieu en te chantant :
Réjouis-toi, fidélité aux promesses de ton baptême !
Réjouis-toi, perfection accomplie dans la vie religieuse !
Réjouis-toi, modèle de sagesse imitée des moniales !
Réjouis-toi, recours des pieux fidèles dans l’Eternité !
Réjouis-toi, secours prompt des âmes qui sont dans l’affliction !
Réjouis-toi, accomplissement de tous les commandements !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 13 ( Ce kondakion est dit trois fois)

Tu as rejoint dans le céleste Royaume du Christ* Saint Denis que tu honoras en construisant pour lui une basilique* Et les martyrs saint Eleuthère saint Rustique * Et tous les élus chrétiens de la terre des Gaules* Qui allèrent vers le Père des Lumières en chantant : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Ikos 1

Depuis le temps de ta jeunesse jusques au grand âge de ta vieillesse* Tu fus tournée vers le Dieu de bonté* Attentive à l’ascèse et assidue à la prière* Toujours préoccupée de la vie spirituelle* C’est pourquoi nous te chantons avec admiration :
Réjouis-toi, greffon enté sur un arbre du paradis !
Réjouis-toi, bourgeon annonciateur d’une fleur magnifique !
Réjouis-toi, branche fragile qui portera de beaux fruits !
Réjouis-toi, floraison gracile à la fragrance céleste !
Réjouis-toi, fruit délicieux de la prière et de l’ascèse !
Réjouis-toi, arbuste qui abritera les multitudes !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 1

Tu naquis à Nanterre à quelques lieues de Lutèce* Tes parents Gérontia et Sévère étaient chrétiens* Et tu fus en tes jeunes années bergère* Avant de devenir la bonne gardienne du Paris d’alors* Qui s’écriait devant ta vigilance orante :
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !+

PRIERE A NOTRE MERE PARMI LES SAINTS GENEVIEVE

Sainte Geneviève, toi dont la renommée est allée jusques en Orient* Au pied de la colonne de saint Syméon le Stylite* Par tes bonnes prières au Seigneur Christ notre Dieu* Garde-nous dans la sainte foi orthodoxe* Protège-nous des barbares que sont nos comportements délétères et nos actions mauvaises* Demande à Dieu de brûler les ronces de nos manquements* Et d’éradiquer les pensées mauvaises qui nous inclinent au mal* Supplie le Père Tout-Puissant de nous permettre par ton intercession bienveillante * De mener une vie de piété et de pureté* Afin de parvenir un jour au Royaume béni* Du Père, du Fils et du Saint Esprit* A qui reviennent tout honneur et toute gloire* Aux siècles des siècles* Amen !

Acathiste composé pour la gloire de Dieu En l’honneur de sa sainte servante Geneviève de Paris Par Claude Lopez-Ginisty

 

 

GENEVIEVE 3 JANVIER

Saint prophète Malachie

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S'il a pu se louer d'avoir le nom d'un Ange, 
aux Anges Malachie se flatte plus encor 
d'être uni pour chanter la divine louange. 
Son âme, un trois janvier, s'envola de son corps.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen

Lucernaire, t. 8

Seigneur, je choisis en ta présence * ton Prophète comme intercesseur: * par ses prières et par son intercession, * Dieu de tendresse et compassion, * efface les péchés d'une âme sans espoir, * toi qui possèdes par essence et par nature la suprême bonté.

Prophète, voyant réalisées * les paroles de ta langue inspirée, * admirant leur vérité, je te dis bienheureux; * en effet tu as fait retentir * l'univers de ton éclatante voix, * annonçant la venue salvifique du Seigneur.

Par ta vie angélique tu fus * un Ange du ciel sur terre * en conformité avec ton nom de Messager, * joignant à la beauté corporelle * la splendeur de ton âme, bienheureux Malachie.

Kondakion t. 3

Rempli de la sagesse divine qui surpasse tout savoir, * sublime prophète Malachie, * tu révélas à tous les hommes celui qui est lui-même Sagesse de Dieu * en sa descente depuis le ciel jusqu'ici-bas; * c'est pourquoi nous te vénérons, célébrant avec foi ta mémoire sacrée.

Le nom de Malachie signifie «mon ange, mon messager». Originaire de la tribu de Zabulon (de Lévi selon d'autres), il était encore tout jeune au moment du retour des Juifs de Babylone et assista à la réforme religieuse d'Esdras et de Néhémie, ainsi qu'à la reconstruction du Temple (vers 450). Mais bien vite, les Prêtres recommencèrent à accomplir leurs fonctions rituelles avec négligence. On viola de nouveau les préceptes de la Loi et les moeurs se dégradèrent; aussi le Seigneur envoya-t-il Malachie, le dernier des Petits Prophètes, pour annoncer qu'Il allait bientôt mettre fin au Sacerdoce hébraïque infidèle et que l'Ange de l'Alliance nouvelle (3:1), le Soleil de Justice (3:20), c'est-à-dire le Christ, allait bientôt venir pour inaugurer un Sacerdoce nouveau et éternel. «Et soudain Il entrera dans Son Sanctuaire, le Seigneur que vous cherchez, et l'Ange de l'alliance que vous désirez, Le voici qui vient!» (3:20). Les offrandes et les sacrifices imparfaits feront place alors au Sacrifice unique et parfait de l'Eucharistie, qui unit à Dieu Juifs et Gentils: «Du levant au couchant, mon Nom est grand chez les nations, et en tout lieu un sacrifice est présenté en mon Nom ainsi qu'une offrande pure» (1:11). Ce jour grand et redoutable de la venue du Messie, accompagné d'un feu insupportable pour les impies, sera préparé par la venue du Précurseur: « Voici que Je vais envoyer Mon messager pour qu'Il fraye un chemin devant Moi» (3:1). Ainsi était clairement prophétisée la venue de Saint Jean Baptiste (cité par le Christ en Matthieu 11:10), qui viendra et marchera devant Lui (le Christ) avec l'esprit et la puissance d'Elie, pour ramener le coeur des pères vers les enfants et les rebelles à la prudence des justes, préparant pour le Seigneur un peuple bien disposé» (Mal. : 23-24 cité dans le discours de l'Archange Gabriel à Zacharie: Luc 1:17).
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsjanv…/janv03.html

 

 

He is the last of the twelve Minor Prophets and the last of all the Prophets of the Old Testament. His name means 'My Angel' or 'My Messenger.'

He returned with the exiled Jews from Babylon and took part in the rebuilding of the Temple in Jerusalem.

His prophecy announces to the ear of faith that the Lord will soon bring the Hebrew priesthood to an end in the coming of Christ, the Sun of Righteousness (Malachi 4:2), the eternal Priest. 

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

  

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

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Au milieu de décombres, trace des œuvres de mensonge et de haine,une crêche est dressée

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en l'honneur du Verbe de Vie qui par la force de l'Esprit prend chair humaine de la Vierge pure et se fait homme, petit enfant, pour que l'homme ne put jamais être effrayé par la transcendance du Dieu unique et vrai. Gloire au Christ, l'Emmanuel: Dieu présent au milieu de Son Peuple, le Prince de la Paix, le Divin Roi d'Amour !

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Em meio as escombros da Igreja Sírian Ortodoxa em Aleppo, Sua Santidade Moran Mor Inácio Efrém II Karem Patriarca de Antioquia e todo o Oriente junto com autoridades rezam agradecendo a Deus pela paz. Barakhmor.

 

 

Une colonne de feu debout sur la mer 

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L'icône Panagia Portaitissa (" Portaïtaissa " signifiant en grec Portière) est aussi vénérée sous le titre de Marie Porte-du-Ciel. Voici son histoire :

Au IXe siècle, sous le règne de Théophile Eikonomachos, un empereur iconoclaste, cette icône appartenait à une veuve pieuse de Nicée, qui la vénérait dans sa chapelle privée. Lorsque les gens de l'empereur vinrent chez elle chercher les icônes, un soldat la transperça de sa lance et elle se mit à saigner. Depuis lors, on représente toujours cette icône avec une petite marque noire sur la joue de la Vierge.

La veuve obtint une nuit de répit avant la destruction et confia l'icône à son fils qui la jeta à la mer après une prière fervente. Ce fils devint moine au Mont Athos. Un soir, un phénomène laissa perplexes les moines de l'Athos : une colonne de feu était debout sur la mer et ils virent l'icône flotter ; ils la portèrent dans l'église de leur monastère d'Iviron, où elle vint se poser miraculeusement au-dessus de la porte.

Ainsi l'icône prit-elle le nom de " Portaïtissa " - gardienne de la porte - et sa présence dans le monastère et sur la Sainte Montagne est considérée comme gage de la protection du monachisme athonite par la Théotokos.

 

L’équipe de Marie de Nazareth

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

L'avortement est un terrible péché. C'est un meurtre, et bien entendu un très grand meurtre, que de tuer des enfants même pas baptisés.

Les parents doivent comprendre que la vie commence dès l'instant de la conception.
(Saint Païssios l'Athonite)

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Une expression de l'Orthodoxie Occidentale:
L'Hymne:"Iesu, decus angélicum"
(Couplets 1, 3 & 5)
Paderborn Cathedral Choir - Ignaz Mitterer
 
Iesu, decus angélicum,
In aure dulce cánticum,
In ore mel miríficum,
In corde nectar cælicum.

Qui te gustant, esúriunt ;
Qui bibunt, adhuc sítiunt ;
Desideráre nésciunt,
Nisi Iesum, quem díligunt.

O Iesu mi dulcíssime,
Spes suspirántis ánimæ !
Te quærunt piæ lácrimæ,
Te clamor mentis íntimæ.

Mane nobíscum, Dómine,
Et nos illústra lúmine :
Pulsa mentis calígine,
Mundum reple dulcédine.

Iesu, flos Matris Vírginis,
Amor nostræ dulcédinis,
Tibi laus, honor nóminis,
Regnum beatitúdinis. Amen.
Jésus, gloire des Anges,
harmonie douce à nos oreilles,
miel admirable dans notre bouche,
nectar céleste pour notre cœur.

Ceux qui vous goûtent ont faim encore ;
ceux qui vous boivent ont soif encore ;
ils ne savent désirer
que Jésus, objet de leur amour.

O mon très doux Jésus,
espoir de l’âme qui soupire !
nos larmes pieuses vous implorent,
le cri intime de notre cœur vous appelle.

Demeurez avec nous, Seigneur !
éclairez-nous de votre lumière ;
chassez de notre âme les ténèbres,
remplissez le monde de votre douceur.

Jésus, fleur de la Vierge-Mère,
douceur de notre amour,
à vous la louange, l’honneur d’un glorieux Nom,
le royaume de la béatitude. Amen.

« Jésus. Tel est le Nom très saint, le seul Nom en lequel nous puissions être sauvés (1).

Chaque fois que je le prononce avec foi, chaque fois que mon cœur le chante, que tout mon être l'adore, c'est mon Sauveur que j'appelle, c'est à l'Auteur de la vie éternelle que je crie, dirigeant vers Lui, dans cette attente, toutes les énergies de mon être.

Jésus ! Voilà la Pierre d'angle de l'immense édifice du salut, du temple de ma sainteté.

Jésus ! Tel est le Nom admirable et saint que j'adore, qui fait exulter le ciel, espérer la terre et trembler l'enfer. C'est le seul devant lequel ma foi s'agenouille, s'incline et se prosterne.

Jésus ! Ô doux souvenir (2), le seul souvenir qui donne des joies véritables. Jésus ! Nom plus doux que le miel, plus suave que toutes choses quand il s'incarne, pour ainsi dire, et pénètre dans ma pensée.

Jésus ! Nom en qui le repentir espère, qui est toute bonté pour qui t'implore, si bon pour qui te cherche, et surtout pour qui te trouve. Celui-là seul peut l'exprimer qui l'expérimente.

Jésus ! Quand ton souvenir me visite et pénètre mon cœur, alors, c'est la Vérité qui l'inonde de lumière, c'est le monde qui lui apparaît en toute sa vanité ; c'est alors l'amour qui brûle dans mon âme devenue fournaise, une fournaise d'amour.

Jésus ! Nom très doux, espoir de mon âme qui soupire après toi. Regarde mes larmes qui te cherchent, entends le cri poussé des profondeurs de mon être.

Jésus ! Reste avec moi, ô Lumière ; car la nuit tombe et mon jour est sur son déclin. Délivre-moi de mes ténèbres, ô Jésus, rassure-moi dans ma cécité.

Jésus ! Je t'ai goûté et je reste affamé. Je t'ai bu comme à la source de Dieu et j'ai toujours soif. Qui t'a goûté, qui s'est enivré de la sorte, ce cœur-là ne peut plus que te désirer.

Jésus ! Ô Lumière, ô Nourriture, ô Remède céleste ! Je t'adore, Nom descendu du sein paternel, manifesté à Gabriel, révélé à Marie, à Joseph ! Toute sainteté ici-bas, n'est qu'un rayon lointain de ta fulgurance éternelle.

Jésus ! ô Jésus ! et toujours Jésus !... »

1. Épitre. - 2. Hymne des Vêpres.

Dom Eugène Vandeur (1875-1967)

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Mgr Charaf, archevêque syriaque orthodoxe, de Mossoul, du Kurdistan et de Kirkouk, expose la situation dans le nord de l’Irak, et invite les chrétiens d’Occident à se réveiller: « N’acceptez pas chez vous les réfugiés qui ont fait de nous des réfugiés ici.«  « Ici », c’est-à-dire dans la partie kurde de l’Irak :

« Tous les chrétiens ont fui la ville [de Mossoul] en 2014 devant les troupes de l’État islamique. Ceux qui sont restés, pour la plupart, les ont accueillis, parfois à bras ouverts. Les arabes musulmans sunnites qui y vivent sont si fanatiques qu’ils pourraient donner des leçons aux Saoudiens ! Ils n’acceptent personne s’il ne partage pas leurs vues. Il faut se rappeler qu’au lendemain du coup d’État militaire avorté de 1959, dont l’épicentre était Mossoul, les chrétiens connurent les pires humiliations*. Dans la ville, livrée aux règlements de compte entre tribus et à l’affirmation d’un islam plus radical face au « péril » laïc, les chrétiens se promenaient avec un torchon sur l’épaule. Il le tendaient à leur concitoyens musulmans qui avaient pris l’habitude de s’essuyer les mains sur leurs vêtements. On n’avait pas beaucoup de respect à l’époque pour les « koufars » comme ils disent (les « mécréants » ou non-musulmans, Nldr). On n’en a pas beaucoup plus aujourd’hui. » confie Mgr Nicodemous Daoud Charaf.

« Jusqu’à l’âge de douze ans, je jouais avec un garçon du voisinage. Je ne savais même pas qu’il était musulman comme il devait se moquer éperdument de savoir que j’étais chrétien. Un jour, son père rentra du pèlerinage à la Mecque et s’en fut fini des jeux. Je n’ai pas le droit de jouer avec un « koufar »  me dit mon camarade… Vous devez comprendre qu’à Mossoul – que l’armée irakienne soutenue par la coalition a tant de peine à reprendre – 800 terroristes de l’Etat islamique ont « convaincu » 50 000 hommes de rejoindre leur rang. Les rejoindre pour se livrer aux pires abominations : jeter à la rue des femmes et des enfants, décapiter, violer, réduire en esclavage. Il fallait que le terreau soit fertile pour les rallier si facilement à leur cause. »

« La politique occidentale est diabolique. Les intérêts des uns et des autres sont si contradictoires que leurs chances de réussite sont faibles. Nous ne demandons que l’application de la loi et le respect de notre dignité. Du temps de Saddam Hussein, la loi s’appliquait. Au Kurdistan irakien majoritairement musulman (où les chrétiens de Mossoul ont trouvé refuge autour d’Erbil, Ndlr), la loi nous protège et elle nous protège même mieux qu’ailleurs en Irak. Nous attendons que des décisions soient prises pour nous assurer la protection internationale et des règles, fixées par l’ONU. »

Mgr Charaf, syriaque orthodoxe, vit aujourd’hui sous la protection des Kurdes ainsi que de nombreux chrétiens de la région de Mossoul. Cela ne signifie pas que les Kurdes ne profitent pas, eux aussi, de la position de faiblesse des chrétiens.

« Nous ne haïssons pas les musulmans. Sous l’empire de la loi, comme ici au Kurdistan, nous pouvons tous cohabiter. Seul l’islam tel que l’applique Daesh est détestable. Faut-il que leur Dieu soit faible et lâche à ce point qu’ils se sentent obliger de le protéger d’une telle manière ? Le nôtre nous protège et Il nous protègera toujours. Comme je dis souvent : Dieu n’a pas besoin des hommes qui se croient les exécuteurs de sa justice, son bras armé. Tu penses qu’un-tel est un mécréant et doit mourir ? Alors que Dieu le tue lui-même ! Nous verrons bien qui expirera le premier.

« Réveillez-vous. N’acceptez pas chez vous les réfugiés qui ont fait de nous des réfugiés ici. Le 24 novembre dernier fut consacrée à Londres une nouvelle église syriaque orthodoxe en présence de S.A.R. le prince Charles. Je me suis vu refuser le visa par l’ambassade, de peur que je ne rentre par en Irak. Je suis résident permanent en Australie, j’ai les visas nécessaires à me rendre aux États-Unis, au Canada et même en France. Que serais-je aller faire en Angleterre quand mon peuple est ici et souffre ? » Source: Alteïa

Il existe des musulmans pacifiques qui ne demandent qu’à s’intégrer, mais ainsi que l’exemple donné par Mgr Charaf l’illustre bien, les musulmans pacifiques ne sont jamais totalement intégrés, ils peuvent se radicaliser à tout moment suite à un voyage à la Mecque, par exemple. De même les premiers musulmans qui sont venus en France n’étaient pas agressifs, mais c’est parmi les générations qui les ont suivis que la barbarie islamique est apparue. Le terreau musulman est islamistogène comme l’Histoire et les textes sacrés musulmans le démontrent depuis que cette religion est apparue au VIIè siècle.

SOURCE: MPI / emiliedefresne@medias-presse.info

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Pour illustrer cette "newsletter" , voici quelques photos de la veillée de prière conduite par l'un des prêtres nouvellement ordonnés au Cameroun: Dayroyo Pierre-Marie ESSOMBA dans (Et en dehors) de la Chapelle du Monastère N-D de Miséricorde de Yaoundé. Merci à Abouna Pierre-Marie pour son zèle, merci au Seigneur de le combler de grâces, de le garder bien humble pour que son apostolat demeure fécond.

EXORCISMES, EXORCISTES ?

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Le livre italien « Cosa fare con questi diavoli ? (Que faire avec tous ces démons ? Éditions Saint Augustin) de Dom Raul Salvucci est un manuel sur le monde de l’occulte.

Aujourd’hui, nous entendons fréquemment parler de mystères, de troubles spirituels, de maux obscurs et de manifestations maléfiques.

Dans son livre, l’auteur illustre les origines de ces phénomènes et explique les raisons qui ont conduit à leurs montées en puissance :

« Il y a donc deux mondes opposés: celui du bien et celui du mal ; deux empires, respectivement sous la domination du Christ et de Satan. D’après le langage évangélique, les êtres humains aussi se divisent en « fils de la lumière ou fils des ténèbres », selon qu’ils vivent sous l’influence de la lumière du Christ ou des ténèbres de Satan. Dans cette lutte entre la lumière, symbole de l’amour de Dieu pour l’homme, et les ténèbres, symbole de la haine de Satan pour lui, il n’y a pas de terrain neutre. Le monde entier est plongé dans la réalité de cette situation : soit on est dans la lumière, soit dans l’obscurité. (…) De la période de l’après-guerre à nos jours, en moins d’un demi-siècle, la religiosité de la communauté chrétienne a chuté comme jamais auparavant, tant dans la vision de la vie que de la pratique religieuse. (…) Par conséquent, au cours des dernières décennies, de même que l’ardeur religieuse a faiblit, le royaume de Satan s’est étendu. »

Dans l’imaginaire collectif, on croit qu’un prêtre fait le choix de devenir exorciste au début de sa vocation, selon certains critères de qualités particulières et extraordinaires. Mais comme le raconte Dom Raul Salvucci d’après son propre parcours, on devient exorciste peu à peu, à travers des expériences concrètes et des épreuves nombreuses et difficiles.

« (…) Le soir du 10 Novembre 1975, vers 21h, j’étais rentré depuis peu au presbytère, après avoir dîné dehors, et j’étais seul à la maison. La cloche sonna, je demandai qui c’était et on me répondit : « Nous sommes deux dames et nous souhaitons vous parler. » J’ai ouvert la porte et les ai attendues sur le palier ; pendant qu’elles montaient les escaliers, le visage de l’une des deux se mit  à se transformer d’une manière impressionnante ; elle commença à gesticuler et à crier. C’est ainsi que j’ai été témoin de mon premier cas de possession diabolique. J’étais impressionné et abasourdi. Aidé par l’autre dame, nous l’avons portée jusqu’à un fauteuil dans le salon. J’ai demandé quelques explications à celle qui l’accompagnait, elle s’appelait Teresa, puis j’ai commencé à l’exorciser. Mais la peur et mon manque de préparation étaient tels que l’autre, l’invisible, s’en aperçut très bien et continua à me rire au nez disant: « Le pauvre, comme il se donne du mal, il fait vraiment tout ce qu’il peut ! » Et il ajouta : « Mais à moi tu ne me fais rien. » Retrouvant un peu de courage je lui dit : « Moi je ne te fais rien, mais c’est le Christ qui, par mon ministère, t’ordonne de t’en aller. » C’est alors qu’il prononça une expression qui marqua ma vie. D’une voix froide et métallique, avec une grande assurance, il répondit : « LE CHRIST A SON RÈGNE, MOI J’AI MON RÈGNE. CHRIST COMMANDE DANS LE SIEN, MOI DANS LE MIEN. » Après deux heures, j’ai pu la libérer. Redevenue normale, la femme demanda : « Où suis-je ? Quelle heure est-il ? » Je lui ai demandé si elle se souvenait de quelque chose et elle m’a dit : « Je me souviens seulement que lorsque, en haut de l’escalier, je vous ai vu de près, vous me sembliez monstrueux. Et puis je ne me souviens de rien d’autre. »

Après cette première rencontre avec le diable, le prêtre tombera sur un autre cas de possession, et ce par une « coïncidence » peu commune, à tel point qu’il commence à se demander si le Seigneur souhaite qu’il serve en tant qu’exorciste. Ce à quoi, dans un premier temps, il tente de se soustraire.

« (…) Environ deux mois après cette rencontre, quelqu’un me téléphona pour me demander de venir  immédiatement dans un vieux quartier de la ville où j’habite : on me dit qu’il y avait là une femme possédée, qui parlait des langues inconnues et que l’on arrivait pas à contrôler, même à plusieurs. La peur me revint, je ne savais pas quoi faire. J’ai prié un peu, j’ai pris la voiture et je suis parti. J’entrais dans la maison que l’on m’avait indiquée. C’était une pauvre habitation. Quelques  personnes sont venues à ma rencontre et m’ont dit : « Il l’a quittée il y a cinq minutes en disant :  “Maintenant, je dois m’en aller parce que le prêtre arrive.” Le Seigneur a été merveilleux avec moi, comme avec le prophète Jonas. Je me suis dit tout de suite : « Si c’est lui qui s’est échappé à mon arrivée, je n’ai donc aucune raison d’avoir peur. » Puis ils me conduisirent dans la chambre. Dans le lit était couchée une femme pâle et épuisée ; nous nous sommes regardés et nous nous sommes reconnus à l’instant. C’était Teresa, celle qui accompagnait la première possédée. C’est ainsi qu’à commencé mon expérience d’exorciste. Après cela, j’ai commencé à être attaqué fréquemment et parfois de façon violente par les forces du mal, surtout la nuit. Ainsi débuta un noviciat très dur qui a dura quelques années ; je priais tout le temps pour être libéré de tout cela. »

L’auteur, après avoir relaté le moment émouvant où il prend conscience de ce que le Seigneur lui demande d’affronter, nous révèle quel est le risque que court l’exorciste et le prix à payer pour son combat contre le Mal.

« La mort importe peu : il est certain que, parmi les intentions de tout bon démon qui se respecte, il y a certainement celle de faire disparaître physiquement l’exorciste. Si, toutefois, l’exorciste n’est pas volontairement imprudent, mais travaille en union avec l’Église, alors cela ne peut pas arriver. Par contre, la souffrance est inévitable dans ce ministère. Pour bien comprendre cela, il nous faut avoir recours au principe de la physique qui dit : « À chaque action correspond une réaction de valeur égale et opposée. » Plus la présence de Satan dans une personne est forte et ancrée depuis longtemps, plus intense est la façon dont Satan répond à l’exorciste. J’ai reçu l’étrange charisme, que je donnerais volontiers à quelqu’un d’autre, d’une grande sensibilité et une grande réceptivité aux présences du mal. (…) Il y a des moments où tout mon corps, intérieurement, de la tête aux pieds, semble être un terrain de bataille des forces invisibles. Et cela concerne tous les domaines : les relations affectives, les affaires, le travail, les rapports avec les supérieurs, la conduite en voiture, les appareils qui ne fonctionnent jamais, et ainsi de suite. Satan réussit à réunir en même temps une quantité inimaginable de facteurs contributifs, c’est-à dire de causes qui jouent ensemble jusqu’à donner un sentiment de destruction totale avec une puissance qui semble insurmontable. »

À ce stade on peut se demander comment –  face à la puissance insidieuse du Mal – cet homme qui le combat en tant que prêtre et exorciste, peut se défendre et ne pas être submergé par les attaques du démon.

« La véritable défense se trouve seulement dans la prière. Il faut prier plusieurs heures par jour et ce de façon méthodique ; je dis parfois que je suis comme une personne en dialyse. Si on manque d’exactitude dans les horaires de soins, on risque le coma. Je ne peux pas me permettre de manquer ne serait-ce qu’une demi-journée le temps dédié à la prière : sinon quelque chose m’assaille et vient me détruire. S’il le faut je saute un repas, mais pas la prière ; si je voyage seul en voiture, je dois m’arrêter pour prier. (…) À présent, je vous révèle la méthode d’exorcisme qu’utilise un exorciste pour lui-même. Quand je me sens fortement assailli par Satan, je me tiens immobile en adoration devant Jésus Eucharistie, jusqu’à ce qu’il s’en aille. »

Aujourd’hui, comme le rapporte l’auteur dans son livre, beaucoup se demandent si l’Église trouve son intérêt dans la stimulation de ces débats sur le malin afin de faire revenir les croyants vers la foi et les puissances invincibles, ou bien si la présence du diable dans la société d’aujourd’hui est effectivement plus forte.

« Non, justement non, ce n’est pas l’Église ! (…) Je suis convaincu en effet que Satan fait irruption  avec une violence exceptionnelle dans le contexte de notre vie. Je crois que mon expérience, longue et assez radicale, peut être communiquée à la communauté ecclésiale afin qu’elle n’ait plus honte de passer à l’acte et d’utiliser les mesures nécessaires pour contre-attaquer contre les forces du mal. »

Pourquoi y a-t-il aujourd’hui tant de réticence, même parmi les prêtres et les fidèles, de croire en l’existence du démon et de son œuvre destructrice et obscure ?

« (…) Les fausses certitudes d’aujourd’hui sur le sujet dont je vous parle se cachent derrière trois préjugés : « Ce sont  des histoires du Moyen Age », « Mais quelles sont ces blagues ? »,  « Je n’ai jamais cru à ces choses-là. » Dans ce livre, l’exposition est claire, documentée et minutieusement préparée. Il se peut qu’il soit en mesure de faire tomber ces trois préjugés : quelqu’un perdra peut-être la béatitude de l’ignorance vécue jusqu’à aujourd’hui à ce sujet.  Et comme ma vie est une mission d’amour, je pense qu’il est bien d’avertir le lecteur. Il pourrait bien perdre la béatitude d’une fausse assurance. »

(Source: Aleteia)

 

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental

Comment recourir aux services de prêtres compétents, formés et expérimentés appartenant à l'un ou l'autre Monastère d'une Eglise Orthodoxe-Orientale.(Tradition Syriaque Orthodoxe des Indes/ Malankare)

 

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Une bien triste fin de vie pour cet homme de 55 ans connu comme le loup blanc à Dutemple. Ce mardi, en fin de matinée, Dominique Namur a été retrouvé, sans vie, par son entourage, dans le fourgon où il vivait depuis deux ans.

«  C’était le jour de son anniversaire en plus. Son Renault Trafic était garé juste là . Là où on a allumé le feu  », montre son ami d’enfance Jean-Louis qui vit, lui aussi, dans un camion aménagé du mieux possible pour affronter les températures glaciales. On a veillé cette nuit. Et on continuera à veiller comme ça jusqu’à son enterrement.  »

À quelques mètres de là, dessins et bouquets de fleurs commencent à fleurir au pied d’un arbre. C’est que tous les habitants du quartier connaissaient Dominique Namur. Le quinquagénaire a grandi à Dutemple. Et cela faisait près de deux ans qu’il vivait dans son fourgon garé le long de la rue du Chevalet. Des conditions de vie bien difficiles donc, même si Dominique Namur a toujours pu compter sur la solidarité des habitants.

« Avec le froid, il y a quand même un vrai stress traumatique qui s’installe »

«  Il y a une dame au-dessus qui lui donnait un bol de soupe de temps en temps. L’autre voisin lui donnait du courant électrique. Ça lui permettait de se chauffer un peu. Mais avec le froid, il y a quand même un vrai stress traumatique qui s’installe.
Ce n’est pas possible de vivre dans de telles conditions
  », déplore Jean-Louis. Est-ce le froid qui a emporté Dominique Namur ? Un examen médico-légal devrait permettre de déterminer les causes de ce dramatique décès dans les jours à venir.

source

INVITATION(S):

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A chacun-e de vous et à vos proches, très bonne et pacifique année 2017 !
 

En ce 1er jour de l’année, Carrefour des mondes et des cultures est heureux de vous inviter à la conférence-débat : 
 
« Les religions dans le conflit israélo-palestinien : partie du problème, partie de la solution ? » 
 
avec comme intervenants : 
 
  • Tarik ABOU NOUR, Imam, théologien et hafiz*, responsable des relations avec les traditions musulmanes à Artisans de paix
  • Edgar LALOUM, juif et berbère, franco-israélien, éducateur et formateur de profession, spécialiste de ce conflit
  • J’animerai le débat et assurerai une voix chrétienne
 
Le lundi 16 janvier à 19h30 
(accueil à partir de 19h) 
à Notre-Dame d’Espérance 
47, rue de la Roquette Paris 11e (entrée par la cour à droite de l’église)
Métro : Bréguet-Sabin, Bastille ou Voltaire
 
Il va sans dire ni même écrire que le débat sera ouvert aux athées et aux agnostiques :-)
 
Pour des raisons d’organisation, merci aux participants de bien vouloir s’inscrire par retour d’e-mail. PAF : 5€, <25 ans et autres cas : 2€. 
 
Amitiés interculturelles
 

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BONNE ANNEE 2017 !
 
La vie est un livre qui peut être merveilleux...
Une année disparait dans la nuit, une autre sera à écrire...
 
Je nous souhaite bénédiction et paix, pour que nous écrivions ensemble
une nouvelle partition pleine de joie, de sérénité et d’amitié.
 
A ceux qui veulent demeurer acteurs de la vie des Artisans de Paix,
je rappelle que le moment du renouvèlement de la cotisation est celui du passage à la nouvelle année.
 
Un petit cadeau pour 2017, c’est l’annonce de la prochaine retraite Artisans de Paix
du 10 au 12 novembre 2017, au Sacré-Cœur de Montmartre!
 
Les inscriptions sont ouvertes pour ce moment unique
où participeront les quatre grandes traditions représentées dans notre association.
 
Belle et bonne année à tous les Artisans de Paix et à leurs amis!
Que Dieu vous bénisse ! Fidèle amitié,
 
Paula Kasparian
Présidente des Artisans de Paix
 
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Qui était ce Sylvestre

dont nous fêtons l’anniversaire de la mort chaque 31 décembre à grand renfort de champagne et de cotillons ?

 

Quel est donc ce saint par l’intercession duquel nous célébrons la fin de l’année et le début de la suivante ? Au risque de vous surprendre, avant d’être un chat à la voix zozotante ou un acteur de cinéma, Sylvestre fut pape. Il fut le 33e successeur de Pierre, contemporain de l’empereur Constantin, et exerça son pontificat pendant vingt-et-un ans, du 31 janvier 314 au 31 décembre 335.

Jacques de Voragine (1228-1298), chroniqueur italien du Moyen Âge, nous livre une histoire de ce pape dans son ouvrage La Légende dorée. Nous y apprenons que Sylvestre naquit en 270, dans une famille romaine. Sa mère confia l’instruction de son fils à un prêtre nommé Cyrinus, qui lui transmit les valeurs chrétiennes et le goût de l’hospitalité. Marqué par cette éducation, Sylvestre accueillit le chrétien Timothée pendant plus d’une année, jusqu’à sa mort en martyr. Le préfet Tarquinius cherchant à récupérer les richesses de Timothée fit arrêter Sylvestre : « Timothée, répondit-il, ne m’a laissé que l’héritage de sa foi et de son courage ».

Finalement convaincu que le martyr ne possédait rien au jour de sa mort, Tarquinius n’en relâcha pas pour autant Sylvestre. Menacé de mort et jeté en prison, le futur pape dit au préfet en le quittant : « Insensé, c’est toi qui, cette nuit même, commenceras à subir les supplices éternels, et seras forcé, bon gré mal gré, de reconnaître que le Dieu que nous adorons est le seul vrai Dieu ! » Le soir même, Tarquinius s’étrangla avec une arête de poisson et mourut dans la nuit. Sylvestre fut libéré ; son grand courage et sa fermeté dans la foi le firent connaitre au pape Melchiade à qui il succéda.

Le rêve de l’empereur Constantin

Lorsque Sylvestre devint pape, Constantin régnait sur l’empire romain et persécutait les chrétiens, faisant de nombreux prisonniers et forçant notamment Sylvestre à quitter la cité pour une montagne voisine. En châtiment, l’empereur fut frappé d’une terrible lèpre. Malgré les conseils et les sacrifices, Constantin ne parvenait à guérir. En ultime remède on lui proposa le sacrifice de 3 000 enfants. Ne pouvant se résoudre à verser le sang d’innocents pour sa propre guérison, Constantin fit libérer les prisonniers. La nuit même, il fut visité en songe par saint Pierre et saint Paul qui lui dirent : « Parce que tu t’es refusé à verser le sang innocent, notre Seigneur Jésus-Christ nous a envoyés à toi pour t’indiquer un moyen de recouvrer la santé ! Mande devant toi l’évêque Sylvestre qui se cache sur le mont Siratti : il te désignera une source où tu te plongeras trois fois, au bout desquelles tu seras guéri de ta lèpre. Mais toi, en échange, tu détruiras les temples des idoles, tu rouvriras les églises du Christ, et tu deviendras désormais son adorateur ! »

À son réveil, l’empereur accompagné d’une imposante escorte partit donc chercher Sylvestre. Ce dernier se croyant appelé au martyre se présenta seul devant Constantin qui, à la grande surprise de l’évêque, lui raconta son rêve. Il fut donc accepté en catéchuménat et, après sept jours, fut baptisé et guérit de sa lèpre. « Et quand Constantin fut descendu dans l’eau du baptême, une grande lumière l’environna, et il en sortit pur de toute lèpre, et dit qu’il avait vu le Christ dans les cieux ».

L’empereur fit promulguer une série de lois mémorables parmi lesquels il ordonna que le Christ serait adoré des Romains comme le vrai Dieu. Constantin fit également construire des églises comme le lui avaient demandé les deux saints pendant le songe qui précéda son baptême. Il convoqua des docteurs de la loi juive afin de les confronter aux docteurs de la loi chrétienne à la tête desquels se trouvait Sylvestre. Le fait le plus marquant de cette joute fut le miracle qu’accomplit l’évêque de Rome en ressuscitant un taureau qu’un des docteurs juifs avait tué en murmurant à son oreille.

Cette vie du 33e pape de la chrétienté entre évidement en contradiction avec les faits historique relatés par les chercheurs et les archéologues. Cette histoire, écrite au Moyen Âge, a été retranscrite dans les vitraux de l’une des plus belles cathédrales de France, Notre-Dame de Chartres. L’imagerie se trouve dans le chœur, et l’on y retrouve toutes les étapes de cette belle légende. Reste malgré tout que Sylvestre dut composer avec Constantin et que, s’il n’a pas ressuscité de taureaux ou terrassé de dragon, il aura fait bien plus en convertissant au Christ, par son témoignage de vie, le cœur de l’homme le plus puissant de son époque.

RETRAITE INTERRELIGIEUSE organisée par ARTISANS DE PAIX

Du Vendredi 10 novembre 2017, avant le coucher du soleil, 16 h

au Dimanche 12 novembre 2017, 16 h

A La MAISON EPHREM, 35 rue du Chevalier de la Barre, 75018 Paris,

en accès libre, le jour et la nuit, avec le SACRE-CŒUR de MONTMARTRE

où se pratique une prière continue.

 

Thème :

« Au cœur de la présence divine dans la cité,

La présence divine dans notre cœur » :

Yom Kippour,

Le Grand Pardon, Shabbat des shabbats.

Samedi Saint,

Descente du Christ aux enfers où il relève celles et ceux qui y consentent.

Le Jour de l’Assemblée,

Lieu de la Connaissance en ce monde, Lieu de la résurrection dans l’autre monde.

La Pleine conscience,

Une attention quotidienne à l’impermanence des choses.

Avec

Rabbin Yeshaya Dalsace, synagogue Dor Vador, Massorti ;

Frère Alberto Fabio Ambrosio OP,

théologien, spécialiste du dialogue entre mystiques chrétiens et musulmans;

Hajj Abdel Hafid Benchouk, représentant la voie soufie Naqshbandi

et Omar Bonmarin, derviche tourneur ;

Sœur Giac Nghiem, prieure du Monastère de l’Inspir,

Bouddhisme Zen du village des Pruniers.

Inscription

Coût de la retraite 130 €.

Pour participer à la retraite, il est nécessaire d’être adhérent à l’association, à jour de sa cotisation 2017. Bulletin accessible en page d’accueil du site www.artisans-de-paix.org.

Pour s’inscrire, écrire à l’adresse indiquée sur le bulletin d’adhésion à l’association, en joignant un chèque de 130€ pour la retraite + le chèque de cotisation 2017 à l’association, si besoin. Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant et seront prises dans la limite des places disponibles. Elles seront clôturées le 30 septembre 2017 au plus tard.

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REJOINDRE LES SECRETS DE DIEU

Homélie du père André Scrima
(23 février 1974)

 

Mes chers frères,

Le Seigneur nous ouvre aujourd’hui, avec sa parole divine – pour qui s’apprête à le suivre en cet itinéraire pascal – la voie toujours oubliée du secret, du Dieu secret et de l’homme secret. C’est comme une fulguration devant nos yeux, lorsque le Seigneur nous parle en cette péricope des trois actions – l’aumône, le jeûne et la prière – par lesquelles nous entrons en relation avec l’homme. L’aumône : nous nous assumons nous-mêmes ; le jeûne : dans notre totalité d’être, corps et âme ; et enfin, ainsi présents à nous-mêmes et à notre être, nous nous tournons vers Dieu et nous nous présentons à Lui dans la prière. Qu’on change de nom, qu’on change de forme, qu’on en oublie jusqu’au sens, ces trois actions nous sont données en même temps que notre vie, elles ne pourront pas disparaître. Où que l’homme prolonge son aventure, son oubli même de Dieu, d’une façon ou d’une autre, ces trois dimensions seront présentes.

Et le Seigneur les juge, en ce moment même. Il les juge du plus profond, du plus haut, si l’on veut, de sa parole, de sa lumière, et en les jugeant, Il les sauve et nous avec. Il nous fait soudainement comprendre que tout ce que nous faisons, dans ce domaine-là, n’a de valeur, n’a de prix, que si cela est, d’une façon ou d’une autre, plus profond que nous-mêmes, et plus mystérieux que nous-mêmes, que si ce genre d’action nous échappe et retourne dans cette chambre mystérieuse de notre vie, de notre personne, où se tient le secret de tout ce qui se passe.

Qu’est-ce que signifie ce secret ? Bien sûr, on ne dit pas le secret du roi : si on le disait ce ne serait plus un secret. Mais un secret peut être reçu, peut être appris, peut être suggéré. Le Seigneur Lui-même, aujourd’hui, nous l’ouvre, et il s’agit pour nous d’y entrer. Pour y retrouver quoi ? Pour retrouver notre propre vérité, notre quête. Nous pouvons parcourir le monde, frapper à toutes les portes, rencontrer beaucoup de gens, leur parler, attendre quelque chose d’eux, leur apprendre quelque chose éventuellement, et puis, quand nous arrivons dans cet endroit secret, voilà quelqu’un qui s’y tient, et Il a un visage familier. Il est notre frère aîné, Il est celui dont notre visage doit refléter secrètement la lumière.

Être dans ce secret veut donc dire au moins pressentir, que notre vie a une autre dimension, et ne se limite pas seulement à ce qui se voit. Tout ce qui est visible n’est que signe, n’est qu’appel, dès maintenant – non pas seulement pour l’autre vie, au-delà de celle-ci – mais pour une autre vie à l’intérieur de celle-ci. Non pas seulement pour l’homme transfiguré dans l’au-delà, dans la lumière de Dieu, mais pour nous-mêmes, pauvres et misérables que nous sommes, tels que nous sommes, déjà secrètement élevés en gloire ici-bas.

Où cela, comment cela ? Dans ce secret, dans cette chambre secrète. Pourquoi ? Comment y entrer ? Il me semble que le Seigneur le suggère très bien. Si nous faisons – sous n’importe quelle forme – ces trois actions : l’aumône qui nous met dans une relation de sacrifice envers l’homme, le jeûne qui nous met dans une relation de sacrifice envers nous-mêmes, et enfin, la prière qui nous élève, nous fait monter vers Dieu, si nous accomplissons ces trois actions secrètement – c’est-à-dire non seulement au-delà du regard sensible, physique des autres, mais à l’insu de nous-mêmes : « Que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite » (la droite, c’est l’instrument de l’action, la gauche celle qui indique le lieu du cœur) – qu’il y ait donc en nous, plus profondément que nos actions, bonnes ou mauvaises, plus profondément que notre présence visible aux autres et à nous-mêmes, dans l’aumône et le jeûne, qu’il y ait donc en nous, une autre qualité d’être, de présence, qui, par-delà tout ce que nous faisons, soit là, se tienne là dans la chambre secrète, qui ignore, en quelque sorte, ce qui se passe avec nous à l’extérieur, comme les eaux profondes de l’océan ignorent, à partir d’un certain nombre de mètres, les tempêtes qui secouent la surface plus haut.

Être dans le secret c’est avoir quelque part, en nous-mêmes, ce lieu ouvert de confiance dans le Seigneur, où nous pouvons toujours trouver, non seulement un refuge contre les tempêtes extérieures – cela va de soi – mais où nous pouvons toujours, éblouis, Le trouver qui regarde dans le secret, qui regarde dans l’invisible. Exercer notre présence à ne pas dépendre uniquement de ce qui est visible. Nous recevons tous notre être de deux façons : par ce que les autres nous font sentir de nous-mêmes, projettent sur nous, parleur regard, leurs actions, leur relation avec nous ; c’est cet être-là qui nous retient le plus, qui nous tient captifs, et qu’il faut dépasser pour nous trouver dans un autre endroit, où nous recevons un autre être celui qui vit, qui croît, qui grandit en nous, parce que cette vie est faite du regard de Dieu qui voit dans l’invisible, dans ce que nous-mêmes ne voyons pas. Et dans la mesure où nous pressentons que nous sommes pris dans l’invisible de Dieu, et que notre vie commence non pas de l’extér­ieur vers l’intérieur, mais de l’intérieur vers l’extérieur, dans cette mesure-là, « en vérité Je vous le dis, comme dit le Seigneur, Dieu, le Père, qui voit dans le secret, vous le rendra ».

On comprend alors pourquoi c’est uniquement au terme de cette descente dans le secret de Dieu que peut jaillir la prière suprême, la prière la plus universelle, la prière qui n’appartient pas à moi seul, que je ne peux jamais dire pour moi seul, comme individu séparé, qui recevrait son être seulement de sa relation matérielle avec les autres. C’est uniquement au terme de cette descente dans le secret que peut jaillir le « Notre Père », le nom le plus universel de Dieu, qui ne s’adresse pas uniquement à moi, ou à mes frères dans la foi, ou à ceux de ma génération ou de la génération précédente, mais qui est le signe même de la présence éternelle, de la présence miséricordieuse à tous et partout de Dieu. C’est dans la mesure où nous descendons dans ce petit endroit invisible du cœur, où se tient le secret de Dieu, que nous serons présents à tous les endroits où Lui-même alors se tient dans sa miséricorde ; et Il nous veut aussi ouverts que Lui, dans cette vaste œuvre qui sort précisément, non pas de notre volonté, mais on peut dire de notre secret, de notre ignorance toute remplie de sa connaissance et de sa volonté. Amen.

Contacts, Vol. 55, No 203, 2003.

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Hymne pour l'Epiphanie par saint Ephrem le Syrien

Le baptême du Christ

Descendez, frères, et dans les eaux du baptême revêtez l'Esprit Saint ;unissez-vous aux êtres spirituels qui servent notre Dieu.Béni soit Celui qui a institué le baptême pour le pardon des enfants d'Adam ! Cette eau est le feu secret qui marque son troupeau d'un signe, avec les trois noms (1) spirituels qui épouvantent le Mauvais.

Jean attesta de notre Sauveur : "Il vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu".(2)

Voici ce feu et l'Esprit, mes frères, dans le baptême véritable.

Car le baptême est plus puissant que le Jourdain, ce petit ruisseau ; il lave en ses flots d'eau et d'huile les péchés de tous les humains. Élisée, s'y prenant sept fois, avait purifié Naaman de sa lèpre.(3)

Le baptême, lui, nous purifie des péchés cachés en l'âme. Moïse avait baptisé le peuple dans la mer (4), sans pouvoir pourtant laver son cœur au-dedans, souillé qu'il était par le péché. Maintenant voici un prêtre, semblable à Moïse, lavant l'âme de ses taches,et avec l'huile il marque d'un sceau les agneaux nouveaux pour le Royaume...

Par l'eau qui a coulé du rocher la soif du peuple a été calmée(5).

Voici, par le Christ et par sa fontaine, la soif des nations étanchée... Voici que du côté du Christ coule une source qui donne la vie. (6) Les peuples assoiffés y ont bu et en ont oublié leur peine. Verse ta rosée sur ma faiblesse, Seigneur ; par ton sang pardonne mes péchés. Que je sois ajouté au nombre de tes saints, à ta droite..

Saint Ephrem (306-373)
Source : 5e hymne pour l'Epiphanie (trad. cf coll. Spiritualité Orientale 70, Bellefontaine 1997, p. 49

Notes
(1) Apocalypse chapitre III, verset 12: "Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau."
(2) Évangile selon saint Mathieu chapitre III, verset 11 : "Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu."
(3) Deuxième Livre des Rois chapitre V, verset 10 : "Élisée lui fit dire par un messager: Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain; ta chair deviendra saine, et tu seras pur."
(4) Première Lettre aux Corinthiens chapitre X, versets 1-2 : "Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer,  qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer."
(5) Exode chapitre XVII, verset 1-8 : "Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit du désert de Sin, selon les marches que l'Éternel leur avait ordonnées; et ils campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d'eau à boire. Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent: Donnez-nous de l'eau à boire. Moïse leur répondit: Pourquoi me cherchez-vous querelle? Pourquoi tentez-vous l'Éternel? Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d'Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux?  Moïse cria à l'Éternel, en disant: Que ferai-je à ce peuple? Encore un peu, et ils me lapideront. L'Éternel dit à Moïse: Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche!  Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d'Israël. Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d'Israël avaient contesté, et parce qu'ils avaient tenté l'Éternel, en disant: L'Éternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas?"
(6) Évangile selon saint Jean chapitre XIX, versets 33-34 : "S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau."

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Marie-Hélène Congourdeau 
Chargée de recherche au CNRS 

L'hésychasme est un mouvement spirituel de l'Église d'Orient, marqué principalement par la répétition du nom de Jésus ; il remonte aux premiers siècles du christianisme, où il concernait principalement les provinces orientales de l'empire byzantin : Égypte, Palestine, Syrie. Il connut un renouveau spectaculaire au XIVe siècle, au cœur de l'empire byzantin et au mont Athos, suscitant une polémique autour de sa légitimité théologique, et finit par être adopté comme doctrine officielle de l'orthodoxie. Après la chute de l'Empire byzantin, il eut une existence souterraine, en pays d'islam puis dans les monastères slaves. La publication d'un recueil de textes hésychastes, la Philocalie, à la fin du XVIIIe siècle, provoqua un nouvel essor de ce mouvement spirituel, qui de nos jours déborde sur les Églises d'Occident. Nous avons demandé à Marie-Hélène Congourdeau de nous en donner les premières définitions.
 
 
Le mot hésychasme a un double sens dans l'Église byzantine. Il désigne soit une vie solitaire, hésychaste est alors synonyme d'ermite, soit une forme de prière intérieure, continuelle, qui mène l'orant à prendre conscience de la présence du Christ en lui. Ces deux sens cohabitent dans les sources. Ainsi, au VIe siècle, Jean Climaque, abbé du monastère du Sinaï, l'actuel monastère Sainte-Catherine, écrit dans son Échelle : « Mieux vaut un cénobite pauvre qu'un hésychaste distrait » (Échelle, degré 27, 59), où l'hésychaste s'oppose au cénobite, le moine menant la vie commune dans un monastère ; mais il écrit aussi : « Hésychaste est celui qui dit : je dors mais mon cœur veille » (degré 27, 18), qui évoque la prière continuelle. 

Plus généralement, on appelle hésychasme le mouvement spirituel qui remonte aux origines du monachisme et qui, par la prière intérieure, recherche la présence sensible de Dieu et la déification de l'orant. D'abord réservé aux ermites, il s'est répandu peu à peu dans les monastères, pour se diffuser dans le monde à partir du XIVe siècle. 

Les grands thèmes de la prière hésychaste 

La garde du cœur 

Hésychasme vient du grec hèsychia qui évoque le silence et la tranquillité. Jean Climaque écrit : « Le commencement de l'hèsychia est d'éloigner tout bruit, parce que le bruit trouble les profondeurs de l'âme. Et sa perfection est de ne craindre aucun trouble et d'y demeurer insensible. » (degré 27, 4) Pour atteindre cet état, il faut se garder de toute pensée. La pensée – ou raisonnement – distrait de Dieu, et le démon utilise les pensées pour troubler le moine ; le moine mène donc le combat contre ces pensées pour acquérir la paix du cœur. Selon Jean Climaque, « l'ami de l'hèsychia est celui dont la pensée, toujours en éveil, se tient avec courage et intransigeance à la porte du cœur pour détruire ou repousser les pensées qui surviennent. » (degré 27, 3). 

La prière de Jésus 

La route vers l'hèsychia passe par la prière de Jésus. Il s'agit d'une prière monologique, c'est-à-dire composée d'une phrase courte, indéfiniment répétée, qui unifie alors que l'abondance de paroles disperse. Abba Macaire, un moine du désert de Scété au IVe siècle, disait déjà : « Point n'est besoin de se perdre en paroles ; il suffit d'étendre les mains et de dire : "Seigneur, comme il vous plaît et comme vous savez, ayez pitié." » (Apophtegmes des Pères du désert). Très tôt, le nom de Jésus devient le centre de cette invocation. Diadoque, évêque de Photicé en Grèce au Ve siècle, écrit : « L'esprit réclame de nous, lorsque nous fermons toutes ses issues par le souvenir de Dieu, une œuvre qui satisfasse pleinement sa capacité d'exercice. Il faut donc lui donner le "Seigneur Jésus" comme la seule occupation pour arriver entièrement à ce but. » (c. 59). 

Dès le VIe siècle, la prière de Jésus fait partie de l'équipement du moine. « Arme-toi de la prière, écrit Jean Climaque, flagelle tes ennemis [les démons] avec le nom de Jésus » (degré 20, 7). Elle devient progressivement la caractéristique de l'hésychasme. Hésychius, moine au monastère de Batos, près du Sinaï, écrit : « Ne cessons de faire tournoyer le nom de Jésus dans les espaces de notre cœur comme l'éclair tournoie au firmament quand s'annonce la pluie. » (c. 105, in Philocalie, I, p. 207). 

Les fruits de l'hésychia : la vision de lumière 

À l'expérience de la garde du cœur et de la prière de Jésus se joint une mystique de lumière. Bien qu'on en trouve des traces dès les Pères du désert, cette mystique se développe surtout au Ve siècle, dans un corpus de textes que les historiens restituent à un certain Syméon de Mésopotamie, mais qui fut lu par les moines byzantins comme une œuvre de Macaire – on l'appelle aussi, de ce fait, le Pseudo-Macaire. Dans ses Homélies spirituelles, cet auteur décrit des expériences de vision de Dieu et d'extases lumineuses. L'homme gratifié de ces visions devient lui-même lumineux, tel Moïse descendant… du Sinaï précisément. 

Grandes étapes de l'hésychasme 

L'hésychasme érémitique 

Dès le IVe siècle, l'effort spirituel des moines du désert égyptien se partage entre la prière intérieure et l'ascèse, cherchant une harmonie entre les deux. Et pourtant déjà une déviation menace, qui portera sur l'hésychasme la suspicion des théologiens : certains moines qu'on appelle euchites, les « prieurs », prétendent ne rien vouloir faire d'autre que prier. Contre cette tentation, les Pères recommandent rigoureusement le travail manuel, qui accompagne la prière tout en permettant d'aider de plus pauvres que soi. 

L'expérience spirituelle des Pères du désert est théorisée à la fin du IVe siècle par l'un d'entre eux, Évagre le Pontique, qui expose de manière synthétique la démarche de l'hésychaste : celui-ci doit passer par les étapes de l'ascèse corporelle – jeûne, veille – puis de l'ascèse des pensées – lutte contre l'orgueil, la colère, l'envie – pour parvenir à la prière pure, « relation intime avec Dieu » (Sur la Prière, c. 3), qui doit être sans figure ni imagination. 

Au Ve siècle, la déviation « euchite » devient menaçante : tout un courant sectaire, celui des messaliens – traduction syriaque du grec euchites – se répand dans les provinces orientales de l'empire. Leur doctrine, qui exclut tout ce qui n'est pas la prière et donc les sacrements et la vie ecclésiale, consiste à dire que le baptême est inutile et que seule la prière continuelle peut expulser le démon qui habite en tout homme dès sa naissance ; le départ du démon provoque une expérience sensible de l'Esprit Saint, seule garante du salut. Ce mouvement sera condamné par le concile d'Ephèse en 431. 

En fait, le messalianisme n'est que la frange sectaire d'un mouvement spirituel plus vaste, celui que représente le Pseudo-Macaire. Ce mouvement, qui plonge ses racines en Syrie et en Mésopotamie, s'oppose à la tentation d'intellectualisme désincarné qui était en germe dans la théorisation d'Évagre ; à côté de la prière pure, sans figures, d'Évagre, Syméon-Macaire redonne une place à l'affectivité, au « goûter Dieu » dans la plénitude du cœur. 

Le danger messalien et sa condamnation radicale – qui jette la suspicion sur tous ceux qui parlent de prière continuelle et de perception de Dieu – écarteront pour longtemps la prière hésychaste des grands centres byzantins. Le mouvement se réfugiera dans les marges de l'empire, qui craignent moins les foudres d'une orthodoxie sourcilleuse : 

– au Sinaï, avec Jean Climaque qui décrit la prière hésychaste – « Le chat guette la souris ; et l'esprit de l'hésychaste guette la souris spirituelle » (degré 27, 8) – et ses fruits sensibles – « Quand le feu vient résider dans le cœur, il ressuscite la prière ; et quand celle-ci se sera réveillée et sera montée au ciel, il se fera une descente du feu dans le cénacle de l'âme » (degré 28, 48) ; 

– en Palestine, avec le reclus Barsanuphe et son disciple Dorothée de Gaza, qui insistent sur l'insouciance et la confiance totale en Dieu ; 

– en Syrie, avec Isaac le Syrien, ermite devenu évêque de Ninive puis redevenu moine, qui insiste sur la transformation qu'opère la prière hésychaste : « Que [l'orant] dorme ou qu'il veille, la prière désormais ne s'en va pas de son âme. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il dorme, quoi qu'il fasse, et jusque dans le sommeil profond, le parfum de la prière s'élève sans peine dans son cœur. » (Traités ascétiques, 85). Cette transformation donne à l'orant un nouveau regard sur les êtres et les choses, un regard de compassion universelle qui englobe jusqu'aux serpents. 

Mais dès le VIIe siècle, dans ces marges byzantines devenues terres d'islam, l'hésychasme ne s'exprime plus que mezzo voce. 

Syméon le Nouveau Théologien, ou l'hésychasme au monastère 

Au Xe siècle, à Constantinople, un moine hors du commun, Syméon le Nouveau Théologien, retrouve les principaux thèmes hésychastes, mais en les intégrant cette fois à la vie cénobitique. Doté d'expériences mystiques dès sa jeunesse, il réconcilie la vie commune et la prière intérieure, en affirmant que la sainteté ne dépend pas du mode de vie. Il revendique la possibilité de pratiquer au monastère une prière contemplative et continuelle, et de vivre « de nos jours encore » une expérience consciente et lumineuse de l'Esprit Saint.....SUITE BIBLIOTHEQUE 

V. Golovanow
 
Une grande spiritualité orthodoxe : l'hésychasme et PRIERE DE SAINT ISSAC LE  SYRIEN
 
Isaac le Syrien est un ascète, écrivain, évêque, mystique et théologien Syriaque Oriental.  - VII siècle 

Né dans l'actuel Qatar (golfe Persique), avec son frère, il devint moine alors qu'il était très jeune. 

Sa pensée fait la synthèse des grands courants spirituels du christianisme ancien : celui d’Évagre le Pontique, plus spéculatif, qui met l’accent sur la purification de l’intellect ; celui de Macaire, plus biblique, centré sur les thèmes du « cœur » et de la « plénitude du Saint-Esprit » ; celui d’Origène, avec l’espérance du salut universel. 

Pour Isaac, les voies de la connaissance de Dieu sont existentielles : la foi, la prière, l’humilité, la purification de l’esprit et son union avec le cœur. Alors le cœur s’élève jusqu’à ce qu’il atteigne les hauteurs de l’amour et que la joie demeure au fond de lui. La prière devient « spontanée » : l’homme devenant sanctifié, « qu’il mange, boive ou dorme, le parfum de la prière s’exhale spontanément de son âme ». Il réalise l’amour évangélique du prochain, devient un être d’accueil, de miséricorde, de bénédiction. 

PRIERE DE SAINT ISSAC LE SYRIEN 

Seigneur Jésus-Christ qui a pleuré Lazare et versé sur lui les larmes de la tristesse, reçois les larmes de mon amertume. 
Par Tes souffrances, apaise mes souffrances. Par Tes plaies, guéris mes plaies. Par Ton sang, purifie mon sang. Et porte dans mon corps le parfum de Ton Corps vivifiant. 

Que le fiel dont les ennemis T’ont abreuvé change en douceur dans mon âme l’amertume que m’a versée l’adversaire. 
Que Ton Corps tendu sur l’arbre de la Croix déploie vers Toi mon intelligence écrasée par les démons. Que Ta tête inclinée sur la Croix relève ma tête que les ennemis ont outragée. 

Que Tes saintes mains clouées par les infidèles me relèvent du gouffre de la perdition et me ramènent à Toi, comme Ta bouche l’a promis. 

Que Ton visage, qui reçut des maudits les gifles et les crachats, éclaire mon visage qu’ont souillé les injustices. 
Que Ton âme que sur la Croix Tu as soumise à Ton Père, me conduise à Toi dans Ta grâce. 
Je n’ai ni cœur souffrant pour aller à Ta recherche, ni repentir, ni tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. 

Maître, je n’ai pas de larmes pour Te prier. Mon intelligence est enténébrée par les choses de cette vie, et n’a pas la force de tendre vers Toi dans la douleur. Mon cœur est froid sous le nombre des tentations, et les larmes de l’amour pour Toi ne peuvent le réchauffer. 

Mais toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à Ta recherche. Car sans Toi je serai privé de tout bien. 

Ô Dieu Bon, donne-moi Ta grâce ! Que le Père, qui dans l’éternité hors du temps, T’a engendré dans Son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T’ai abandonné. Ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi. Sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, compte-moi parmi les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de Tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour pour l’homme, notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen. 

(Saint ISAAC le Syrien, Œuvres spirituelles, Deuxième discours- Trad. Jacques Touraille, Coll. Théophanie, 1981)
SOURCE: http://www.egliserusse.eu/

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Saint Isaac le Syrien: De la Compassion
 
 
 
Qu'est-ce qu'un cœur miséricordieux? C'est un cœur qui brûle pour le bien de toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons et pour toute chose créée, et par leur souvenir et à leur vue, les yeux d'un homme miséricordieux, versent des larmes abondantes. De la miséricorde forte et véhémente, qui saisit son cœur et de sa grande compassion, son cœur est humilié et il ne peut pas supporter d'entendre ou de voir toute blessure ou douleur légère dans la création. Pour cette raison, il offre continuellement des prières en pleurs, même pour les bêtes irrationnelles, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui nuisent, pour qu'ils soient protégés et reçoivent la miséricorde. Et de la même manière, il prie même pour la famille des reptiles en raison de la grande compassion qui brûle dans son cœur sans mesure à la ressemblance de Dieu. "(Homélie 81).
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après 
 
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ORTHODOXIE ET ECOLOGIE:

 

 

Tandis que le mouvement humaniste continue de croître dans notre monde mourant, en mettant l'homme au centre de l'univers, indépendant de Dieu, c'est notre attitude qui est responsable du viol de la nature. C'est de notre exploitation de la Création.
 
Dans les Vies des Saints, nous voyons que toute la création n'est possible que par Dieu. Les Saints, dans leurs écrits et enseignements, sont conscients de leur position dans la Création et ils ont compassion et amour pour toute la création. Ils nous enseignent que les hommes et les femmes qui reconnaissent la suprématie de Dieu, peuvent avoir le même amour pour Sa Création.

 
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
icône: 
 
Ceci est l'introduction d'un posdcast ( en anglais) de Père George Elliot, ceux qui désirent l'écouter, peuvent le faire sur le lien suivant:

 

 
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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
EPIPHANIE:
*Jeudi 5 Janvier à Nantes (44), Messe à 18h suivie de la bénédiction des eaux de l'Epiphanie.
*Vendredi 6 JANVIER et Dimanche 8, Solennités de l'Epiphanie de Notre-Seigneur au Monastère à Chandais (61). Messes à 10h30.
ATTENTION:
LE 8, UNE MESSE ET
LA BENEDICTION DES EAUX
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SERONT ASSUREES AU MONASTERE (61) ET A JAULDES (16).
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Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,29-34.

En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; 
c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. 
Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » 
Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. 
Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” 
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » 

 


Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Commentaire sur l'évangile de Jean (trad. Ephata I, p. 886) 

 

« Voici l'Agneau de Dieu »

 

  Il est unique, l'Agneau qui est mort pour tous, lui qui veille sur tout le troupeau des hommes pour son Dieu et son Père, un seul pour tous, afin de les soumettre tous à Dieu, un seul pour tous, afin de les gagner tous (cf Rm 5,18), pour que tous enfin « ne vivent plus désormais pour eux-mêmes, mais pour lui qui est mort et est ressuscité pour eux » (2Co 5,15). En effet, alors que nous étions plongés dans de nombreux péchés et par conséquent soumis à la mort et à une nature périssable, le Père a donné son Fils comme notre rédemption, lui seul pour tous, car tout est en lui et il est meilleur que tous. « Un seul est mort pour tous » (ibid.), pour que nous vivions tous en lui. 

En effet, de même que la mort a saisi l'Agneau immolé pour tous, de même encore elle nous a relâchés tous en lui et avec lui. Car tous nous étions dans le Christ qui est mort et est ressuscité à cause de nous et pour nous ; en vérité, le péché aboli, comment pouvait-il se faire que la mort même, qui vient du péché, ne soit pas abolie avec lui ? La racine morte, comment le fruit serait-il conservé ? Le péché mort, quelle raison y aurait-il pour nous de mourir ? C'est pourquoi nous pouvons dire avec allégresse à propos de la mise à mort de l'Agneau de Dieu : « Mort, où est-elle ta victoire ? » (1Co 15,55)

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1 janvier 2017 7 01 /01 /janvier /2017 17:12
LA PRIERE CE LIEN QUI NOUS RELIE A DIEU
par le père Cyrille Argenti

Avant de parler de la prière elle-même, il convient de savoir pourquoi il est utile et nécessaire de prier, pourquoi la prière au nom du Seigneur Jésus a un sens et une valeur toute particulière.

Cordon ombilical avec Dieu.

La réponse est donnée dans un verset de l’épître aux Hébreux où, avant même de donner des exemples comme Abraham, l’auteur insiste sur la nécessité de croire dans le Créateur pour discerner ses œuvres dans le monde : « Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la Parole de Dieu, de sorte que ce que l’on voit provient de ce qui n’est pas apparent » (Hé 11, 3). Cette foi fondamentale rend la prière nécessaire. Dès que nous avons découvert que tout ce que nous voyons et tout ce que nous sommes – a son origine, son mouvement et sa vie dans le Créateur, dès que nous avons reconnu par conséquent que la création est amenée à mourir lorsqu’elle est coupée du Créateur, il devient d’une importance vitale, au sens le plus littéral et le plus fort du terme, de retrouver le lien de vie – véritable cordon ombilical – avec Dieu, sans lequel nous ne pouvons plus vivre.

Nous sommes tellement habitués aux merveilles de la création que tout nous paraît normal. Il est naturel de respirer, même dans le sommeil ; or, si le Créateur retenait son souffle, la respiration cesserait. Il est naturel que notre cœur batte indépendamment de notre volonté, naturel aussi que les enfants naissent, que le soleil se lève ; pourtant, qui nous dit que le soleil se lèvera demain matin ? En réalité, c’est le Créateur qui préside à tout cela. Dans les offices monastiques, toute la prière est liée au rythme de la nature où l’homme de foi reconnaît l’œuvre de son Créateur. Il sait, du reste, que si le lien entre lui et son Dieu était rompu, la créature – et l’homme en particulier – deviendrait une branche morte, desséchée et bonne pour le feu. Coupé du Créateur qui le fait battre, le cœur de l’homme devient un cœur de pierre au sens propre et figuré. C’est donc un acte de foi qui nous fait discerner la présence et l’existence de Quelqu’un derrière les merveilles de la création. Cela ne se démontre pas. Nous avons des signes, des traces de Dieu, mais au-delà, il faut un acte de confiance : un acte comparable à celui du plongeur qui se jette de haut dans le vide et qui ne peut vérifier le rôle amortisseur de l’eau qu’à l’arrivée.

Malheureusement, toute notre façon de vivre, tout ce que l’on appelle le péché, a coupé l’homme de son Créateur. Le péché n’est pas autre chose que le résultat d’un certain mode d’être, quand l’homme se détourne de son Créateur au profit des créatures qu’il se met à’ adorer, à la place de Dieu. C’est ainsi que l’homme moderne déploie des prodiges d’intelligence pour étudier les créatures, mais qu’il ne sait plus se tourner vers son Créateur. […]

Nous sommes des extravertis, nous nous perdons et nous dispersons dans les choses. Nous projetons tout le temps notre propre personne dans nos perceptions et dans les réalités extérieures, et nous nous y désintégrons. En dirigeant continuellement notre attention vers le dehors, nous devenons, pour ainsi dire, des morceaux de nature. Nous sommes alors tiraillés par tout ce qui, dans le monde, nous attire ou nous repousse, et nous y perdons jusqu’à notre personne.

L’homme sans Dieu est à la limite un schizophrène. Il perd son unité, se noie et se désintègre dans les déterminismes naturels. Il y perd sa 12liberté et devient un être conditionné. Ce n’est pas un hasard si notre époque parle tant de conditionnement ; c’est sans doute parce que les hommes n’ont jamais été autant conditionnés depuis qu’ils ont perdu leur contact initial avec le Créateur, pour se tourner vers les choses, s’y disperser et s’y désintégrer.

L’union du divin et de l’humain.

Cependant, le Dieu qui nous a créés n’a pas voulu notre désintégration et nous a envoyé son Fils. Cette incarnation donne à la prière un sens nouveau. Nous sommes ici aussi dans le domaine de la foi. C’est en Christ, Dieu et homme, que la nature divine et la nature humaine sont parfaitement unies. Et c’est dans cette union totale et parfaite du divin et de l’humain que réside la prière. Jésus-Christ – vrai Dieu assumant la nature humaine – est d’une certaine manière en état de prière permanente, puisque le Fils de Dieu et le Fils de l’homme communiquent d’une façon si totale qu’il n’y a en lui qu’une personne. C’est là que se trouve la source de la prière, qui est vraiment cette communication parfaite et intégrale avec Dieu en Jésus-Christ, dans la communion profondément naturelle entre Dieu et l’homme fait à son image.

Mais comment cette communication, cette union du divin et de l’humain – réalité fondamentale de la personne du Christ – se communique-t-elle aux chrétiens ? Une parole du prophète Isaïe nous le révèle, qui décrit à l’avance ce que sera le Messie « L’Esprit du Seigneur est sur moi, il m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres » (Is 61, 1). Le mot Christ venant du verbe grec qui signifie « oindre », « Il m’a oint » veut dire : « Il m’a fait Christ. » Le prophète Isaïe définit donc le Christ comme Celui sur qui repose le Saint-Esprit de Dieu. C’est justement parce que le Saint-Esprit repose sur le Fils que, lorsqu’il s’est posé sur la Vierge Marie, s’est opérée l’incarnation du Fils.

C’est par l’œuvre du Saint-Esprit, qui repose sur lui de toute éternité, que le Fils a assumé la nature humaine dès le sein de la Vierge. Et c’est parce que l’Esprit repose sur lui qu’il le donne à ceux qui croient en lui. À ce moment-là, véritable Pentecôte, l’homme est – à l’instar des anémones sous le soleil – exposé au rayonnement de l’Esprit de Dieu. Il commence à se vivifier, à être progressivement transformé par la lumière divine. Peu à peu se réalise ainsi, par toute une vie de foi et de prière, ce qui existait d’emblée, d’une façon totale et parfaite, dans la personne de Jésus Christ : l’union du divin et de l’humain. Lorsque le Seigneur Jésus nous donne l’Esprit, l’image de Dieu se renouvelle en nous. Nous recommençons à communiquer avec le Créateur. Nous revenons à notre état « naturel » qui est un état de prière.

La prière est en effet aussi naturelle à l’homme que sa respiration. Loin d’être une sorte d’état mystique et transcendant, elle est la condition naturelle de l’homme fait à l’image de Dieu. Comme le sarment communique avec le cep, comme la branche communique avec le tronc, comme toute la nature communique avec le Créateur, l’homme communique avec Dieu. Car l’homme a été créé pour Dieu ; c’est le péché qui nous coupe de Dieu, qui est contre-nature. Si nous mettons une plante dans une pièce sans lumière, nous accomplissons un acte contre nature, et ses feuilles vont blanchir. Si nous la plaçons près d’une fenêtre, cette plante va se tordre et se tourner vers la lumière ; si la lumière naturelle vient à manquer, elle va se tourner vers un ersatz de lumière comme une lampe électrique.

Comme cette plante, nous sommes bien souvent des tordus qui avons soif de la lumière que nous n’avons plus. Par nature, nous sommes assoiffés de Dieu, mais, ayant choisi d’innombrables ersatz de Dieu – des idéologies, des passions, des choses et toutes sortes d’appétits – tout dans notre vie s’emballe, grince, tourne à l’envers et au désordre. Le dynamisme divin que Dieu a déposé en nous n’étant plus rattaché à sa source, nous aboutissons à une véritable anarchie intérieure où notre être et la société perdent leur unité.

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Demander l’Esprit Saint.

Cette œuvre du Saint-Esprit qui procède du Père, repose sur le Fils, est donnée aux croyants et renouvelle la nature humaine, est bien résumée par saint Paul : « Le Seigneur, c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Et nous tous qui, le visage découvert, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en cette même image de gloire en gloire, comme il convient à l’action du Seigneur qui est l’Esprit » (2 Co 3, 17-18). Voilà qui définit bien ce qu’est la prière et son but : l’exposition de l’homme au rayonnement de l’Esprit saint qui, progressivement, renouvelle en lui l’image de Dieu et le transforme de gloire en gloire, selon le modèle de cette image parfaite de Dieu qu’est le Fils de l’Homme, Jésus Christ.

La prière, en ce sens, n’est nullement un acte fragmentaire. Elle n’est pas un ensemble de paroles ou de formules qu’on récite à un moment donné, mais bien un état permanent de l’homme, état qui redevient son état naturel et vital lorsqu’il se replace sous le rayonnement de l’Esprit. C’est pourquoi la plus importante de toutes les prières est celle que le Seigneur Jésus lui-même nous a indiquée : « Si vous qui êtes mauvais, ne donnez pas une pierre à vos enfants quand ils vous demandent du pain, ou un scorpion quand ils vous demandent un neuf, combien plus votre Père du ciel vous donnera-t-il le Saint-Esprit si vous l’en priez » (Mt 7, 9-11 ; Lc 11, 11-13).

Or, c’est la seule prière que nous ne faisons presque jamais ! Nous demandons à Dieu un tas de choses inutiles. Nous sommes avec lui comme des enfants capricieux qui demandent tout sauf le nécessaire, quand ce n’est pas des choses nuisibles. Et même si nous ne demandons pas à Dieu des choses aussi futiles que gagner au tiercé ou à la loterie nationale, si nous prions effectivement pour des choses plus utiles et plus légitimes comme la santé, prions-nous pour acquérir le Saint-Esprit qui est autrement plus nécessaire ? Lorsque nous avons le Saint-Esprit, nous sommes reliés à la Source de la vie ; nous avons la santé à la racine de notre être et pas seulement à la surface de notre peau.

Cependant, pour demander le Saint-Esprit, encore faut-il d’abord croire au Seigneur Jésus, puisque c’est lui qui le donne. Il est venu pour cela, ainsi qu’il l’a dit lui-même dans son dialogue avec la Samaritaine (Jn 4, 10-14). Il s’est incarné pour donner aux hommes le don de Dieu. Et ce don ne consiste pas seulement dans ce que Dieu donne : il est Dieu lui-même, la présence et le rayonnement même de Dieu par le don du Saint-Esprit. Autrement dit, Dieu n’est pas seulement le donnant, il est aussi le donné. De même que le Fils s’est donné lui-même par l’Incarnation et la Croix, de même le Saint-Esprit s’est donné aux hommes à la Pentecôte.

Quand nous invoquons le Saint-Esprit, nous l’appelons « Trésor de tous biens et Donateur de vie ». S’il est la source de tous les biens, pourquoi lui demandons-nous des petites choses plutôt que la présence du Donneur ? Nous prenons Dieu pour un homme qui ferait à sa femme un tas de cadeaux, mais qui ne lui donnerait jamais son amour, ni lui-même. Or, qu’attend une femme de l’homme qu’elle aime ? Des bijoux ? Des vêtements ? Des maisons ? Elle attend surtout qu’il se donne à elle. Or le Dieu-Amour nous donne essentiellement sa propre Personne, son propre Fils et son propre Saint-Esprit. Si seulement dans nos prières nous savions désirer le Donneur lui-même plutôt que ses dons ! Si seulement nous savions aimer Dieu pour lui-même plutôt que pour ses bienfaits ! Si, seulement nous étions un peu moins intéressés et commerçants avec Dieu !

Ne serions-nous pas un peu agacés de constater que les gens que nous aimons passent leur temps à nous demander quelque chose, mais sans s’intéresser à nous, un peu comme ces jeunes soldats qui n’écrivent à leur mère que pour leur demander de l’argent. La maman est toujours un peu déçue, mais elle envoie quand même ce qui est réclamé ; elle souhaiterait pourtant que son enfant pense parfois à elle sans arrière-pensées intéressées. Il en est de même de Dieu : il aimerait que nous pensions quelquefois à lui pas seulement pour lui demander des cadeaux, mais aussi pour lui dire que nous l’aimons et désirons sa présence. Mais pour cela, il faudrait que, dans nos prières, nous cessions d’être des bavards et des mal élevés ! Il y a des gens qui ne nous laissent jamais placer un mot quand nous parlons avec eux : ils parlent, parlent, parlent ! Ils racontent un tas de choses inintéressantes et ne nous donnent jamais la parole ! N’avons-nous pas, nous aussi, un comportement semblable avec Dieu : nous demandons, nous récitons, nous disons un tas de mots, mais nous ne prenons jamais la peine de nous taire et d’écouter.

Souvenons-nous de ce très beau récit de l’Ancien Testament, dans le livre des Rois, lorsque le grand prophète Élie, se trouvant à l’entrée de la grotte, apprend que Dieu va passer. Il y a un grand coup de tonnerre, mais, dit la Bible, Dieu n’est pas dans le coup de tonnerre ; il y a ensuite un grand tremblement de terre et un grand éclair, mais Dieu n’y est pas non plus. Survient alors un doux murmure, comme la brise du matin, et Elie, comprenant alors que Dieu passe, se prosterne, visage contre terre, et couvre sa tête de son manteau (voir 1 R 19, 11-12).

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Faire silence pour écouter Dieu.

Dieu se fait entendre dans le silence, Mais celui-ci nous fait peur. Car nous craignons de nous retrouver seuls avec nous-mêmes. Nous préférons la télévision à la solitude, par peur du silence qui nous ferait entendre la voix de notre cœur et nous obligerait à tourner notre regard vers l’intérieur. Pourtant, c’est au fond de nous-mêmes à la racine de notre être où se trouve, souvent estompée, l’image de Dieu – que nous pouvons entendre la voix du Créateur. Mais notre propre bruit, le bruit permanent de la civilisation actuelle, l’occulte, la fait taire.

Il faut du silence pour écouter, surtout quand il s’agit d’une personne qui a quelque chose à dire et qui a pris la peine de l’exprimer. N’est-ce pas merveilleux que Dieu ait pris la peine de parler aux hommes et qu’il nous ait donné sa Parole ? Alors, écoutons-la, efforçons-nous de la lire. Non pas – bien que cela soit parfois utile – avec la mentalité du savant qui, microscope en mains, cherche sans cesse à décortiquer, éplucher, expliquer, comprendre les objets qu’il finit par dissoudre dans ses analyses. Non, il faut lire l’Écriture Sainte pour écouter Celui qui me parle, pour écouter le Dieu vivant qui a quelque chose à me dire parce qu’il m’a créé et qu’il a un projet, un dessein pour moi. Il faut donc lire la Bible en cherchant ce que Dieu veut me dire personnellement. Mieux encore, il faut écouter la Parole de Dieu ensemble avec d’autres, car là où deux ou trois sont réunis en son nom, il est présent parmi eux.

En ce sens, les offices de l’Église réalisent l’écoute communautaire de la Parole de Dieu. Que sont ces offices – les vêpres et les matines – auxquels nous assistons si peu et dont nous oublions parfois l’existence, sinon l’écoute de Dieu parlant à son peuple ? Aller à un office, ce n’est pas assister à un rite, ni réciter des prières et faire des gestes. C’est participer au mouvement de tout un peuple qui écoute son Dieu.

On ne peut pas être chrétien seul, parce que le Seigneur veut que nous soyons en même temps unis à lui et à nos frères. Notre époque passe son temps à perdre l’une de ces deux dimensions de la vie religieuse. Tantôt on souligne exclusivement la dimension verticale : Dieu et moi, et on en vient à oublier les frères. Tantôt, par réaction, on souligne la dimension horizontale : les frères et moi, et on en vient à oublier Dieu. Or la véritable dimension de l’Église, c’est Dieu et nous.

Dans une conférence qu’il a faite un jour à Marseille, Mgr Antoine Bloom comparait l’homme de prières à un chien de berger tapi aux pieds de son maître, les yeux fixés sur lui, les oreilles tendues vers lui, prêt à écouter son sifflement. Et aussitôt qu’il l’entend, il bondit pour accomplir son devoir, faire ce que le berger veut qu’il fasse. Pendant tout ce temps, le chien remue la queue parce qu’il est joyeux ! Ainsi doit être l’homme de prière. Un saint triste est un triste saint et un homme de prière triste est un homme qui prie mal ! Quand on prend contact avec la vraie vie, avec la Source de la vie, on est joyeux.

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Face à la Trinité.

Ce contact, qui est personnel, se manifeste notamment dans la relation avec les icônes. Sur ses icônes, le Christ est toujours représenté de face, jamais de profil. Il nous regarde. Lorsque nous prions devant l’icône, c’est pour sentir le regard du Seigneur posé sur nous, pour que s’établisse un lien personnel – de personne à personne – entre le Seigneur qui nous appelle et nous qui répondons. C’est en priant devant l’icône – face-à-Face – que le chrétien, décidé à le chercher, découvre le lien personnel au Christ qui l’aime et qui l’appelle. Ce lien unique et irremplaçable entre le Christ et son disciple n’est pas un lien seulement entre l’homme et le Fils, mais aussi – à travers le Fils – entre l’homme et le Père, entre l’homme et le Saint-Esprit.

En effet, la prière chrétienne a toujours été essentiellement trinitaire. C’est magnifiquement illustré par l’icône de Roublev, qui représente les trois anges venus annoncer à Abraham la naissance d’Isaac, conformément au récit du livre de la Genèse. La Tradition y a toujours vu une préfiguration de la Divine Trinité. Les trois personnages représentés ont le même visage, car ils ne sont qu’un seul être. Ils sont d’ailleurs inscrits dans un cercle qui figure à la perfection le mouvement de vie trinitaire à l’intérieur de l’unique Divinité : l’ange représentant l’Esprit est penché vers le Père, tandis que le Père regarde vers le Fils pour faire reposer l’Esprit saint sur lui.

Lorsque le chrétien prie, il faut qu’il se mette face à chacune de ces trois Personnes. C’est pourquoi, dans la tradition orthodoxe, le petit enfant sur les genoux de sa mère apprend à dire la prière du Trisagion : « Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous » issue du chant entendu par Isaïe dans sa vision en l’an 740 avant J.-C. : « Saint, Saint, Saint, le Seigneur Sabaoth » (Is 6, 3). Saint Dieu, car Dieu est Saint. Saint Fort, car Isaïe appelle le Fils « le Fort ». Saint Immortel, car l’Esprit saint donne la vie. Cette prière est dite trois fois : une fois au Père, une fois au Fils et une fois au Saint-Esprit, mais en même temps à chaque fois aux trois Personnes ensemble, parce qu’elles sont une. Nous sommes là en présence du mystère de la Trinité, mystère radicalement et foncièrement au-delà de tout ce que la raison humaine peut concevoir ou imaginer.

Celui qui a dit à Moïse : « Je suis Celui qui est », Celui qui est radicalement différent de tout ce que, en tant que créatures, nous pouvons voir ou percevoir, s’est révélé à nous comme Trinité lors du baptême du Christ dans le Jourdain : la voix du Père s’est fait entendre en le nommant « Fils bien-aimé », et l’Esprit, sous forme de colombe, a confirmé la vérité de cette parole (voir Mt 3, 16). Cette contemplation de Dieu en trois Personnes est l’a-b-c de la prière chrétienne. C’est la découverte émerveillée que l’enfant fait du mystère divin, quand il comprend que le Dieu inaccessible, inconnaissable et au-delà de tout, est foncièrement différent des individus créés qui ne savent pas communiquer entre eux. Il n’est pas trois individus, mais trois Personnes communiquant totalement entre elles, dans l’unité totale de l’amour du Dieu unique. Ce face-à-Face avec ce Dieu inconnu et inaccessible qu’aucun homme n’a jamais vu, est le début de la prière ; car Dieu est lumière et personne n’a jamais vu la lumière.

Nécessaire ascèse.

La lumière se reflète sur un mur blanc, nous la voyons sur le visage de l’homme ou un vêtement, dans le ciel et sur les nuages, mais nous ne la voyons jamais elle-même ; elle est toujours au-delà de l’objet éclairé. Il en va de même de Dieu : il est toujours au-delà. Le problème, c’est que, dans notre bêtise humaine, nous ne cherchons jamais à aller au-delà, nous voulons toujours solidifier Dieu, l’objectiver pour mieux le posséder et l’idolâtrer. Un peu comme ce curé qui, ayant dans son église un magnifique vitrail, fit construire un mur pour mieux le protéger contre les tempêtes. La lumière dès lors ne pouvait plus passer à travers, et le vitrail ne s’illumina plus. Il n’y avait plus qu’une idole !

C’est ce qui se passe habituellement avec nous : nous adorons la créature au lieu du Créateur qui est toujours au-delà, derrière les choses et les êtres. C’est pourquoi la prière exige le silence, le vide. Pour prier, il faut déblayer l’horizon de tout ce qui l’obscurcit pour toujours aller au-delà, vers le mystère de Dieu, vers ce Dieu qui est un et trois, Dieu Unique et Trinité.

Pour nous ouvrir un peu à la lumière et y accéder, nous devons d’abord nettoyer en nous toutes les scories, éliminer toutes les opacités qui rendent la prière impossible. Cette pratique nécessaire, qui n’est guère à la mode, est ce que nous appelons l’ascèse, qui vient d’un mot grec signifiant « exercice ». Les acrobates que nous admirons à la télévision passent des heures, des semaines et des mois, voire des années pour arriver à accomplir leurs exploits. Si chacun de nous consacrait à la recherche de Dieu et à l’ascèse le dixième du temps que l’acrobate consacre à son trapèze, il y a longtemps que nous serions des saints ! Car nous ne pouvons pas être à la fois absorbés par une foule d’appétits qui nous vident, nous bloquent, nous hypnotisent, et en même temps avoir soif de Dieu et prétendre recevoir son rayonnement. Il faut savoir choisir entre le Créateur et la créature, entre Dieu et Mammon, entre Dieu et l’argent, entre Dieu et l’érotisme, entre Dieu et le plaisir égoïste. On ne peut pas à la fois vivre pour les choses et vivre pour Dieu. Il faut savoir au moins un peu mourir à l’égoïsme qui nous appauvrit et nous corrompt. Une citerne bien alimentée mais mal drainée voit son eau stagner et pourrir. De même, l’homme égoïste et jouisseur, qui cherche tout le temps à posséder et à sentir, se prive du courant d’eau fraîche, il pourrit et il meurt. En revanche, dès que l’écoulement est rétabli et que le robinet est ouvert, il se crée un appel d’eau : de l’eau fraîche va traverser la citerne et ce sera une eau vivante.

Il faut donc prier et un peu d’ascèse. Car prier, c’est se mettre en contact avec le courant de vie. Et l’ascèse, c’est mourir un peu à nos appétits qui nous dominent, crucifier le vieil homme en cherchant à participer aux mystères de la Croix.

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Se mettre entre le mal et la victime.

Cela dit, il ne s’agit pas seulement de faire mourir en nous tout ce qui est obscur ou source d’obscurité. Il faut aussi intercéder, c’est-à-dire, au sens étymologique, se « placer entre » : entre le mal et la victime. On parle beaucoup, de nos jours, d’actions politiques, en pensant qu’elles vont changer le monde. Or, l’action politique du chrétien consiste essentiellement à se mettre – les bras en croix – entre celui qui fait le mal et la victime, comme l’a fait le Maître qui a reçu avec amour les coups des bourreaux. Etre chrétien, c’est accepter la Croix du Christ. Et accepter la Croix du Christ, ce n’est pas mettre une croix sur sa poitrine et prendre une épée dans sa main droite pour aller assassiner les musulmans en Terre Sainte. La croisade est exactement le contraire de la Croix ! Or, marqué peut-être inconsciemment par l’esprit des croisades, le chrétien a tendance à croire qu’il doit combattre les méchants avec le bras de César et des armes séculières, au lieu de se mettre derrière la Croix du Christ et se placer devant les victimes du mal, pour souffrir avec elles, en aimant.

Nous avons ainsi, selon nos humbles possibilités, à partager la Croix, sous son double aspect d’ascèse et d’immolation. Un exemple précis peut illustrer cela : ayant appris qu’on allait expulser des Algériens d’un bidonville sans les reloger, donc les jeter simplement à la rue, le pasteur Berthier Perrégaux, de la Cimade à Marseille, s’est couché à l’entrée du bidonville quand les CRS sont arrivés. Il a fallu qu’ils le prennent à bras-le-corps et qu’ils le portent au poste de police pour pouvoir faire évacuer les lieux. Ce que ce pasteur a fait est à la fois une action et une prière, car il s’est mis dans la position du Crucifié entre la victime et le bourreau. Il a bien sûr été expulsé, lui aussi : on ne brave pas impunément la force publique qui n’aime pas rencontrer, sur son chemin, un corps de pasteur ou de prêtre ! Mais c’est dans ce sens-là que nous avons le droit et le devoir de parler de la Croix? Nous avons là une action politique au sens chrétien du terme : non pas un acte de politique partisane, mais un acte d’amour où l’on se place au premier rang, du coté des victimes.

Chacun d’entre nous, dans sa vie professionnelle, familiale ou sociale, peut adopter ce genre d’attitude qui permet au courant de vie de passer. Ce n’est que lorsque le vieil homme possessif et égoïste commence à mourir qu’apparaît l’homme nouveau qui, progressivement, reçoit la vie du Ressuscité. Il n’y a pas de joie de la résurrection sans croix. Si nous avons perdu la joie de la Résurrection, c’est souvent parce que nous avons perdu le sens de la Croix et, finalement, celui de notre baptême. N’oublions pas que le baptême nous unit à la mort et à la résurrection du Christ. C’est pour cela que les orthodoxes baptisent toujours par immersion ; le baptistère symbolise la tombe du Christ. Comme nous le dit saint Paul, nous devons être ensevelis avec le Christ pour ressusciter avec lui (voir Rm 6, 4). Assumer notre baptême, c’est donc vivre sans cesse le mystère de notre mort au péché, de notre mort à l’égoïsme et au désir de posséder, pour vivre non plus de la vie du « moi », mais de celle du Vivant, du Ressuscité. Afin d’arriver à dire comme saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20). Toute la morale chrétienne est contenue dans cette phrase qui traduit à la fois la prière et la morale. Une morale bien loin du moralisme et des principes moraux.

Sacrement et prière de Jésus.

Un autre lieu de la prière, c’est bien sûr le sacrement.- Je n’aime pas trop ce terme, car tous les mots qui se finissent en « ment » font penser à des choses. Les orthodoxes d’ailleurs préfèrent parler de « mystère », car le sacrement est le lieu mystérieux de notre rencontre avec le Christ et le Saint-Esprit. Ce n’est pas quelque chose que l’on reçoit, mais Quelqu’un que l’on rencontre. Le sacrement est le foyer d’où rayonne toute la vie chrétienne, le foyer lumineux qui déborde sur toute la vie quotidienne.

Si écouter la Parole de Dieu nous mène à rencontrer Celui qui nous parle, inversement rencontrer dans les sacrements Celui qui nous parle nous amène à l’écouter. Car le Christ que nous rencontrons dans le sacrement n’est pas muet. La Parole écoutée et le pain reçu sont le même Verbe de Dieu qui est le centre de toute vie de prière et de toute vie chrétienne. C’est la rencontre de l’homme avec le feu divin, pour parler comme les Pères ; le moment où le charbon est plongé dans le feu et devient un charbon ardent ; le moment où le fer que nous sommes est plongé dans le feu et devient un fer rouge. Tel est le sacrement : l’homme de chair placé dans le feu divin du Saint-Esprit et embrasé par lui.

Il ne faut pas chercher là quelque chose à ressentir, contrairement à notre époque qui, même dans le domaine spirituel, est malade de sensation. De même qu’écouter la Parole de Dieu n’est pas seulement un acte intellectuel de compréhension, mais un lien personnel avec son Créateur, de même le sacrement n’est pas un lien affectif ou émotionnel appartenant au domaine du paraître, mais une expérience intérieure dans le domaine de l’être. Si les sensations et les perceptions sont de l’ordre du paraître – les yeux du corps nous font percevoir ce qui paraît, des phénomènes – la foi est du ressort des yeux de l’âme qui nous mettent en communication avec l’être.

Dans le sacrement se réalise la parole du Seigneur : « Demeurez en moi comme je demeure en vous : vous en moi et moi en vous » (Jn 15, 4). Ce que nous recherchons dans les sacrements n’est rien d’autre : demeurer en lui et lui en nous. Nous avons là le centre de la vie et de la prière de tout chrétien.

Cette présence reçue dans les sacrements, il faut bien évidemment la garder, la chérir. C’est le rôle et le but de la prière de Jésus, la prière des moines orthodoxes pratiquée aussi par les fidèles : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. » Par cette répétition incessante du nom de jésus – dans la rue, les transports publics, voire pour certains même dans le sommeil – nous pouvons conserver le Christ présent en nous, dans notre cœur. La prière et la vie ne font plus qu’un, dans une continuité. À une fidèle qui se plaignait un jour de ne pas savoir prier, un évêque orthodoxe a répondu : « Eh bien, tricotez ! Asseyez-vous devant l’icône du Christ et tricotez. » Elle a ainsi appris à prier, simplement en se mettant en présence du Seigneur, en retrouvant une certaine intimité avec lui, d’une façon tout à fait naturelle. Si on aime vraiment le Seigneur, on fait tout en sa présence.

La prière de Jésus nous permet donc de veiller à ne pas être dispersés et désintégrés par les choses extérieures, à garder l’attention du cœur centrée sur le Seigneur dans toutes nos activités. Une lumière va alors briller au centre de notre vie quotidienne, tout le temps, transformant toute notre manière de vivre. Dès lors, même les afflictions vont devenir une occasion de rendre grâce, de glorifier Dieu, comme le faisait Job malgré sa femme qui l’exhortait à maudire Dieu.

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Transfigurer la souffrance.

À cet égard, il y a trois mois, une famille entière – le père, la mère et les deux enfants – ont été tués dans un accident de la route. Lors des funérailles, la vieille grand-mère – qui venait de perdre d’un coup son fils, sa belle-fille et ses deux petits-enfants passait d’un cercueil à l’autre en disant la même phrase que Job, préfiguration du Christ : « Gloire à toi, Dieu, gloire à toi. » Elle savait bien que la mort ne vient pas de Dieu, mais du Malin ; elle savait aussi que le Fils de Dieu a vaincu la mort, qu’il donne la vie et ressuscite les morts.

C’est ainsi qu’il faut tenter de découvrir dans l’affliction une occasion d’aimer Dieu davantage, découvrir aussi que c’est lui qui délivre du mal, triomphe de la mort et du Malin. L’affliction, qui est toujours une épreuve, est comme une échelle placée contre notre fenêtre : nous pouvons l’utiliser pour descendre ou en profiter pour monter à l’étage au-dessus. Le chrétien est celui qui, dans l’affliction, sait se servir de l’épreuve pour s’élever, se rapprocher de Dieu et lui montrer qu’il l’aime vraiment et qu’il sait prier.

Mais c’est aussi en présence de l’ennemi, de celui qui, dans la jungle du monde moderne, cherche à nous faire du mal, à prendre notre place ou à nous humilier, que nous pouvons vraiment bien prier. Car c’est en priant pour lui que nous avons prise sur Dieu. En priant pour celui qui nous fait du mal, nous accomplissons une action réellement positive, parce que nous aidons le Christ à le sauver et nous sommes vraiment unis au Christ crucifié et ressuscité. Est-ce trop demander ? Mais le Christ ne nous a-t-il pas dit « Soyez parfaits comme votre Père est parfait » (Mt 5, 48) ? Dans son épître, saint Jean ne nous dit-il pas : « Soyez semblables à Dieu » (1 Jn 3, 2) ? Le mot « semblable »a la même étymologie que le mot « ressemblance ». Or, nous avons été créés à l’image et à la ressemblance du Christ ; le but de notre vie est de ressembler de plus en plus à Dieu, de participer, par la lumière du Saint-Esprit, à la vie même des trois Personnes de la Trinité.

Dieu s’est fait homme pour que l’homme monte jusqu’à Dieu. Le Fils de l’homme s’est assis à la droite du trône de Dieu et la nature humaine a été exaltée jusqu’à Dieu, dans une dynamique que saint Athanase appelle la déification (théosis). Nous sommes faits pour Dieu, pour entrer dans la vie de la Trinité. N’ayons pas peur de viser trop haut, car c’est Dieu lui-même qui est descendu jusqu’à nous, en prenant la forme d’un esclave, pour nous faire monter jusqu’à lui. Le but de notre prière, le but de toute notre vie, ce qui lui donne finalement son sens, c’est d’aller progressivement vers cette vie trinitaire pour laquelle nous sommes faits et dans laquelle nous trouverons finalement notre raison d’être de vivre, et de nous épanouir divinement pour toujours.

(Extrait de Cyrille Argenti,
N’aie pas peur, Cerf/Le Sel ; de la Terre, 2002)

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Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
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déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
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Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Icon of The Last Supper. Jesus and St. John.:

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et  à Son amour pour tous les hommes…

A  travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Spiritualité Chrétienne orthodoxie culture
31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 22:06

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Chers amis. Aloho m'barekh

 

Bonne et Sainte année à tous !

 

« L'année sera heureuse pour toi non pas parce que tu boiras jusqu'à l'ivresse le premier jour de l'année, mais lorsque le premier et chacun des autres jours tu accomplira ce qui est conforme à la volonté de Dieu.
La journée peut être bonne ou mauvaise non pas en elle-même car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour,mais du fait de notre assiduité ou de notre paresse.
 
Si tes ouvres sont bonnes, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché, la journée sera mauvaise et pénible.
 
Si raisonne ainsi et dispose de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité,alors toute l'année sera heureuse pour toi.
Si de toi même tu commences à négliger la vertu et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n’obtiendra rien de bon.»

 

Heureuse et sainte année à tous et chacun dans la lumière de la grâce du Saint Esprit que nous acquiert et communique le Christ Sauveur !

 

Veuillez ne pas oublier dans la prière notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone, son Eglise-mère, vos évêques et vos prêtres; priez les uns pour les autres !

 

Prions pour tous ceux et celles qui

 

ont rejoint la "Maison du Père", prions pour nos malades, la société française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

"En fin de compte -Enseigne St Charbel-  n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira,

la croix et l'Église s'illumineront.

 

Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance dans le Dieu de la Résurrection et de la vie.

À lui soit la gloire éternellement."

 

Hélas, lorsqu'on s'éloigne de l'orthodoxie de la Foi et de la Tradition Apostolique garantes de l'unité catholique,qui que l'on soit, on divise un peu plus (même à vouloir le contraire) la Tunique du Christ...

 

Pourtant l'Eglise reste parfaitement une, sainte, catholique et  apostolique en son Chef le Christ , cette unité se manifeste partout où un évêque successeur des Apôtres  reste fidèle à l'Orthodoxie de la Foi, à la Tradition Apostolique.

 

Prions, offrons nos souffrances et nos peines uniment au Christ-Tête et sachons nous taire en regardant, pour notre consolation, Marie  prototype et modèle de l'Eglise en son achèvement. Pensons à la fidélité jusqu'au Martyr de nos frères d'Orient, honorons leur sacrifice par notre fidélité.

 

Que les bruits de guerre ou les pressions terroristes ne nous effraient pas, le Christ est notre Rocher.

 

En Lui le Prince de la Paix, par la force du St Esprit qu'Il nous communique, nous ne céderons pas aux tentations de peur et de vengeance, nous serons, avec le Christ Tête de l'Eglise, des "Artisans de paix"...

Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Que la Mère de Miséricorde soit toujours à vos côtés par son intercession et sa protection maternelles ! 

 

Bonne et Sainte année à tous ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
 

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Chandai ce 1.I.2017

 

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Nouvel An (le 1er Janvier) La circoncision de Notre

Seigneur, en la fête de saint Basile et de saint Grégoire.

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Saint Qurbana

    • 1ère épître de St Jean 3: 13 à 18 :
  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
  • 18 Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité.
    •  
    • Epître aux Romains 2: 28 :
  • 28 Ce n’est pas ce qui est visible qui fait le Juif, ce n’est pas la marque visible dans la chair qui fait la circoncision ;
    • 3: 8 :
    • 08 Faut-il dire : « Faisons le mal pour qu’il en sorte du bien », comme certains nous accusent injurieusement de le dire ? Ceux-là méritent leur condamnation.
    •  
    • Saint Jean 15: 5 -19 :
  • 05 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
  • 06 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
  • 07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
  • 08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
  • 09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
  • 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
  • 11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
  • 12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
  • 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
  • 14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
  • 15 Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
  • 16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
  • 17 Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres.
  • 18 Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
  • 19 Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
    •  

 

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JE VOUS DONNE LA PAIX, JE VOUS DONNE MA PAIX

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(Tableau de l'École de Giovanni Bellini, La Circoncision
Musée du Petit Palais, Avignon /France/))

« Vous dites que c'est votre paix : d'abord, afin que la reconnaissant à ses vrais caractères, on l'estime à son juste prix, et qu'on ne la confonde point avec d'autres ; car il y en a une autre, ô Jésus, celle que vous indiquez en disant : « Je ne vous donne pas ma paix comme le monde donne la sienne ». Ma paix est élevée et attire toujours en haut, celle du monde est basse et fait toujours descendre. Ma paix est pure ; celle du monde ne l'est point et pousse aux choses honteuses. Ma paix délivre ; celle du monde rend esclave ; ma paix est vraie et profonde, celle du monde n'est qu'à la surface et elle trompe ceux qu'elle a séduits ; ma paix trempe fortement les âmes et les rend vigoureuses, celle du monde les amollit. Ma paix est lumineuse ; elle ouvre l’œil de l'intelligence et augmente la portée de son regard ; celle du monde n'est qu'un nuage précurseur de la nuit ; elle tue la foi, obscurcit la raison, et fausse la conscience. Ma paix fait que l'âme résiste à tout, celle du monde fait qu'elle cède à peu près toujours. Ma paix dilate en Dieu, celle du monde fait que l'homme se resserre, s'étiole et devient son Dieu à lui-même. Ma paix enfin sauve l'âme, celle du monde la perd.

Il est bien vrai, ma paix est attaquée, et plus que celle du monde ; elle est niée, calomniée et persécutée. On ne la garde qu'en la défendant, surtout contre le monde qui la hait, la combat et voudrait l'abolir. Mes pacifiques à moi sont forcément des victorieux ; ceux du monde sont vaincus, même quand ils triomphent ; cependant on dirait que souvent ils triomphent. Ils sont flattés, caressés, exaltés ; les miens sont honnis. Ma paix et la sienne sont donc très différentes, pour mieux dire elles sont toutes contraires ; c'est pourquoi je ne donne point ma paix comme le monde donne la sienne. Je donne ma paix en disant toute la vérité ; le monde donne la sienne en dérobant la vérité sous des amas de mensonges. Je donne ma paix en montrant ici-bas ma croix, là haut le ciel et l'éternité ; le monde donne la sienne en se taisant sur l'éternité, en ne parlant que de la vie présente et en traitant ma croix comme une folie, un scandale, quelque chose enfin d'exécrable et qu'il faut détruire à tout prix.

Je vous préviens donc tous, afin que vous ne vous mépreniez ni sur moi, ni sur mes promesses, ni sur mes dons, ni sur mes voies, ni sur le sort qui vous attend en ce monde et en l'autre. C'est ma paix à moi que je vous donne. Votre destin ici-bas doit être mon destin ; le disciple sera traité comme l'a été le Maître ; la loi qui régit le chef régira aussi tous les membres. Mais vous savez qui je suis et vous verrez bientôt où ma Passion me mène. « Que votre cœur ne se trouble donc point » ; fermez-le à la crainte. Le monde vous pressurera, vous tourmentera, vous tuera ; restez en paix, gardez ma paix : « J'ai vaincu le monde », et « là où je vais être, vous y serez aussi avec moi » ; et alors, où sera le monde, et que sera devenue sa fausse paix ? »

Mgr Charles Gay (1814-1891)

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

Vivre sans le Christ, ce n'est pas une vie. C'est ainsi..

Si vous ne voyez pas le Christ en tout ce que vous faites,

alors vous êtes sans le Christ.


(saint Porphyrios de Kavsokalivia )

 

Il y a des centaines d’années un berger,

dans la montagne, s’est amusé à tracer, avec son bâton, un petit sillon sur le sol.

Qu’est-ce qu’un petit sillon ?

… Mais ensuite il y a eu la pluie, la neige, le gel, le vent, le soleil… et peu à peu ce petit sillon s’est creusé, s’est élargi jusqu’à devenir le lit d’un torrent.

Ce n’est qu’une image, mais elle nous apprend que le même phénomène se produit avec l’être humain.

Chaque pensée, chaque sentiment est comme un sillon qu’il trace dans sa terre intérieure, et ce sillon, toutes les forces psychiques et spirituelles qui circulent dans l’espace contribuent aussi à le creuser, à l’élargir.

Aujourd’hui commence une nouvelle année…

N’est-ce pas le moment de tracer consciemment un sillon dans votre âme ?

Concentrez-vous sur une pensée divine, formulez un souhait divin, et vivez toute cette journée de telle sorte qu’il s’imprime en vous.

Les puissances célestes seront alertées et elles viendront vous soutenir dans vos efforts.

Chaque jour elles seront là pour vous dire :

« Rappelle-toi, le premier jour de l’année tu as tracé un sillon, continue, creuse »,

et si vous les écoutez, si vous continuez patiemment votre travail, un jour vous vous sentirez traversé par un fleuve de lumière.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

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L'icône de la Fuite en Égypte s'appelle dans l'iconographie copte

d'Égypte « l'Entrée en Égypte » . 
En effet l'«Entrée de Notre Seigneur sur la Terre d'Égypte» est une fête importante du calendrier copte-orthodoxe, elle a lieu le 2 juin.
La Sainte Vierge porte un voile bleu car, dans les litanies orthodoxes, elle est surnommée «le 2e ciel». Il y figure 3 étoiles sur ses épaules et son front, signifiant, comme dans l'art byzantin, sa virginité perpétuelle qui est un dogme fondamental du catholicisme et de l'orthodoxie : Marie est vierge «avant, pendant et après l'enfantement».

Un ou plusieurs ibis battent des ailes devant la Sainte Famille. L'ibis était l'oiseau du dieu Thot, dieu de la Sagesse. Il bat des ailes pour souhaiter, au nom des dieux des croyances révolues de l'Égypte ancienne, la bienvenue au seul vrai Dieu qui entre sur la terre d'Égypte, le Christ en effet est Parole et Sagesse éternelle de Dieu.
Le palmier était «l'arbre-calendrier» de Thot, le dieu à tête d'ibis qui était aussi le dieu du temps. Il signifie que Dieu, et donc le Christ, est le Maître du temps et de l'histoire.
Il rappelle aussi le psaume 92 "Le juste croîtra comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban". 
Le chrétien doit porter du fruit comme le palmier porte ses dattes.

Les fleurs rouges dans l'herbe représentent le sang des innombrables martyrs de l'Église copte, sous l'empereur Dioclétien, et depuis le VIIe siècle sous l'islam.
L'ange en aube blanche et étole rouge évoque les nombreux diacres des paroisses coptes.

Jésus avait 2 ans lors de l'entrée en Égypte, 6 ans lors du retour d'Égypte. Tout l'itinéraire de la Sainte Famille est parfaitement connu par les Coptes depuis 2000 ans, et l'objet d'importants pèlerinages.

L'art copte actuel, fruit du travail du maître Isaac Fanous (1919-2007), se veut non-byzantin, ancré dans l'icône copte ancienne, dans l'art de l'Égypte ancienne pharaonique, et résolument contemporain. Le christianisme est pour eux une religion de liberté, qui permet, contrairement à l'Islam, l'innovation iconographique, du moment qu'elle est conforme au dogme chrétien.
Une icône n'est pas forcément byzantine ni grecque ou russe, elle n'est pas forcément à fond d'or. Les Coptes signent et datent leurs icônes par devant. Il existe des icônes arméniennes, éthiopiennes, arabes de Syrie, sur verre en Roumanie et en Pologne, toutes non-byzantines.
L'art copte, qui a commencé dès le IIe siècle, est la source de l'art byzantin et non l'inverse.

(Source: Diocèse de Versaille)

 

 

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L'ENTREE EN EGYPTE
Extrait du livre L'incarnation de la lumière en vente au "Monde Copte" et en notre Monastère Syriaque qui a l'honneur d'en avoir en dépos.


cliquez l'image pour l'agrandir
 

 

 

" Joseph se leva, prit de nuit l'enfant et sa mère et se retira en Egypte où il demeura jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi devait s'accomplir cet oracle prophétique du Seigneur : d'Egypte, j'ai appelé mon fils." (Mt. 2, 14-15).


C'est l'icône égyptienne par excellence (1).

Isaac Fanous et ses élèves en ont réalisé de nombreuses versions.

Ce récit revêt en Egypte l'importance d'un événement fondateur : dans la tradition copte, on ne parle pas de " la Fuite en Egypte " mais de l'" Entrée du Seigneur en Egypte ", ce qui rappelle l'"Entrée du Seigneur à Jérusalem" le jour des Rameaux ; de très nombreuses traditions illustrent cet événement, vécu en quelque sorte comme l'" Illumination " et la conversion de l'Égypte (2).

L'Egypte est évoquée par le Nil, l'ibis (3), les palmiers dattiers, formant entre eux une pyramide (4), le temple d'Héliopolis, lieu traditionnel du passage de la Sainte Famille.

Le triple mouvement qui anime cette icône permet de saisir dans toute sa profondeur le message lié à l'événement.

Le premier mouvement, de gauche à droite, évoque le déplacement historique de la Sainte Famille qui arrive en Egypte, sous la conduite de Joseph sur qui repose l'ange.

Le second mouvement est pyramidal : la terre d'Egypte en accueillant son sauveur s'offre à la lumière divine qui vient à sa rencontre et qui la féconde : les palmiers s'élèvent, s'ouvrent en éventail et donnent leurs fruits, la terre fleurit et le Nil, source de vie, devient porteur de vie éternelle les poissons, symboles des évangélistes (5), sont déjà attentifs à Celui qui vient, les lotus préfigurent les sept sacrements par lesquelles l'Eglise transmettra la vie divine.

Le troisième mouvement est frontal.

Derrière l'humilité de la scène, c'est une Vierge en Majesté qui nous fait face : vêtue de son manteau bleu étoilé, elle est " le nuage léger " prophétisé par Isaïe, le trône du Christ (6); le temps de ce voyage, l'âne lui-même est élevé au rang de Chérubin, car c'est lui qui porte le trône de la Majesté divine (7); il nous regarde avec intensité, comme pour nous appeler silencieusement à partager sa joie.

En allant vers l'Egypte, pays païen, c'est en effet à toutes les nations, à la création entière et à chacun d'entre nous qu'est offert le salut : par son geste, l'ange nous désigne le Messie.

J'ouvre la bouche pour louer le Christ mon Sauveur et pour glorifier sa Mère, la Nuée légère, qui est descendue en Egypte en portant Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Il a brisé les idoles d'Egypte, a fait sortir [les Egyptiens] de l'obscurité et de la mécréance et les a sauvés de la perdition ; ils étaient perdus dans les ténèbres de l'idolâtrie : il les a illuminés par la gloire de sa divinité...

"Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière "; le Seigneur Jésus est venu nous sauver, il nous a donné la vie à la place de la mort. Qu'il soit loué avec sa Mère, qui l'a porté et a été son Trône. " Livre VII, p. 461.


1. Cf. LMC, n° 19, pp. 27-32. Ce thème est abondamment représenté, en Orient comme en Occident. Pour l'Égypte, voir ATALLA, Icônes, pp. 11, 23 et 129, et VAN MOORSEL, Catalogue, 16d, 39a et 42d.
2. Supra, pp. 29-31. Le n° 33-34 du Monde Copte est consacré à ce thème de la Sainte Famille en Égypte.
3. Il s'agit de l'ibis sacré, qui a complètement disparu de l'Egypte actuelle, où il est remplacé par le héron garde-boeufs ; dans l'Égypte ancienne, l'ibis était l'animal sacré du dieu Thôt ; dans le christianisme, il est identifié au Sauveur car il débarrasse la terre des insectes nuisibles, comme le Christ a débarrassé l'Égypte des idoles.
4. La fête célébrant l'entrée du Christ en Égypte est le 24 bashans, pendant la saison de maturité des dattes en Égypte.
5 C'est une tradition copte, car les poissons vont, par la mer, " aux quatre coins du monde ", comme les quatre Évangiles; la séparation en trois et un représente les trois Évangiles synoptiques et l'Évangile de Jean. 6. Isaïe 19, 1.
7. Psaume 17, 11.
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LES OFFRANDES DE LA NATIVITÉ

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L’action de grâce –

Les offrandes apportées au Sauveur sont nombreuses. Elles répondent à l’offrande que le Seigneur fait de lui-même – offrande du Fils faite par le Père aux hommes et apportée par la Mère de Dieu et Vierge Marie. À Noël, l’être humain apprend à remercie Dieu, à lui rendre grâce, pour ne pas être toujours à le solliciter…« Ô Christ, que pouvons-nous t’offrir en présent pour être apparu sur terre en notre humanité ? » (4ème tropaire du lucernaire, vêpres du 25 décembre). Bonne question, question de Noël : Qu’est-ce qui te ferait plaisir, mon Dieu ? Et le tropaire énumère les offrandes apportées au Roi du monde apparu comme enfant nouveau-né.

Le tropaire

« Ô Christ, que pouvons-nous t’offrir… Chacune de tes créatures, en effet, exprime son action de grâce en t’apportant : les anges, leur chant ; le ciel, une étoile ; les mages, leurs cadeaux ; les bergers, l’émerveillement ; la terre, une grotte ; le désert, une crèche ; et nous-mêmes une mère vierge ! Dieu antérieur aux siècles, fais-nous miséricorde ! »

Une interprétation

Une mère spirituelle de nos jours a proposé une interprétation supplémentaire. Selon l’higoumène, les offrandes dénombrées liturgiquement, et les autres formes que peut prendre l’oblation de Noël, ont toutes comme motif spirituel l’espoir. Nous offrons à Dieu notre espoir ; c’est peut-être l’offrande qui lui est le plus agréable. Le Seigneur qui est l’Espoir des désespérés, qui se donne lui-même comme espoir et espérance de son monde désespéré, notamment en ces jours terribles que traverse l’humanité dans bien des régions du globe, reçoit de nous comme oblation toutes les formes par lesquelles nous osons espérer. Espérer, en effet, c’est rendre hommage à Dieu. C’est avoir la foi et la confiance que l’impossible est possible. Nous espérons en Dieu plutôt qu’en les hommes ; mais nous mettons également notre espoir dans toutes les bonnes volontés, et il y en a tant qui se manifestent chaque jour au secours de ceux qui souffrent abandonnés.

Le temps de l’espoir

Ainsi, le temps de Noël est, certes, le temps de la gratitude, de l’émerveillement, de la jubilation angélique, d’une pré transfiguration des relations humaines par la générosité ; mais, c’est vrai, il marque l’heure de l’espoir, puisque le Christ est l’Espoir personnifié et que nous lui apportons tous les signes qui prouvent que nous n’avons pas renoncé faire la volonté de Dieu dans le monde, à faire connaître cette volonté, à acquérir la bienveillance divine pour tous et à aimer comme le Christ nous apprend à aimer – car Il est venu pour cela.

Icône de la Nativité – Atelier Saint Jean Damascène (Source:"Sagesse Orthodoxe"

Expression de l'Orthodoxie en Occident, l'Hymne des Laudes de ce dimanche: A solis ortus cárdine

A solis ortus cárdine
Ad usque terræ límitem,
Christum canámus Príncipem,
Natum María Vírgine.

Beátus auctor sæculi
Servíle corpus índuit :
Ut carne carnem líberans,
Ne pérderet quos cóndidit.

Castæ Paréntis víscera
Cæléstis intrat grátia :
Venter Puéllæ báiulat
Secréta, quæ non nóverat.

Domus pudíci péctoris
Templum repénte fit Dei :
Intácta nésciens virum,
Concépit alvo Fílium.

Enítitur puérpera,
Quem Gábriel prædíxerat,
Quem ventre Matris géstiens,
Baptísta clausum sénserat.

Fœno iacére pértulit :
Præsépe non abhórruit :
Et lacte módico pastus est,
Per quem nec ales ésurit.

Gaudet chorus cæléstium,
Et Angeli canunt Deo ;
Palámque fit pastóribus
Pastor, Creátor ómnium.

Iesu tibi sit glória,
Qui natus es de Vírgine,
Cum Patre et almo Spíritu,
In sempitérna sæcula. Amen.
Le bienheureux Auteur du monde
revêt un corps d’esclave,
afin que, délivrant la chair par la chair,
il sauve de leur perte, ceux qu’il a créés.

Du point où le soleil se lève
jusqu’aux limites de ta terre,
chantons le Christ Roi,
né de la Vierge Marie.

Au sein d’une chaste Mère
descend la grâce céleste,
les flancs d’une Vierge portent
un mystère qu’elle ne connaissait pas.

La demeure d’un sein pudique
devient soudain le temple de Dieu ;
la Vierge, intacte et toujours pure,
conçoit un Fils dans ses entrailles.

Cette jeune mère enfante
celui qu’annonça Gabriel ;
celui dont Jean, captif encore au sein maternel,
reconnut la présence.

Il a souffert de reposer sur du foin ;
il n’a pas eu horreur de la crèche ;
il s’est nourri d’un peu de lait,
lui qui rassasie jusqu’au petit oiseau.

Le chœur des Esprits célestes se réjouit,
et les Anges chantent à Dieu ;
il se manifeste aux bergers,
le Pasteur, le Créateur de tous.

Gloire soit à vous, ô Jésus !
qui êtes né de la Vierge :
gloire au Père et à l’Esprit-Saint,
dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.

Aucun texte alternatif disponible.

Maître et Seigneur notre Dieu,

source de vie et d'immortalité, auteur de toute la création visible et invisible, qui avez soumis à Votre pouvoir les temps et les années, et dirigez l'univers par la sagesse et la suprême bonté de Votre providence, nous Vous rendons grâces pour les bienfaits dont Vous nous avez comblés dans les jours passés de notre vie; et nous Vous en prions, Seigneur de tendresse, bénissez de Votre grâce la couronne de l'année qui commence. 
Du haut du ciel accordez Vos biens à tout ton peuple: santé, salut et prospérité.

Délivrez Votre sainte Eglise, cette ville et ce pays de toute adversité, et donnez-leur la paix et la tranquillité.

Père éternel, avec Votre Fils unique et Votre très-saint, bon et vivifiant Esprit, Dieu qu'en l'unité de nature nous glorifions, rendez-nous dignes de Vous offrir en tout temps notre action de grâces et de chanter pour Votre nom très-saint:

Gloire à Vous, ô Dieu, notre Bienfaiteur, dans les siècles des siècles.

Amîn !

(Prière de l'Office d'action de grâces pour le début de l'année civile)

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Premier dimanche après Noël. (La Sainte Famille fuit en Egypte) Afficher l'image d'origine

 

Saint Qurbana

    • Actes 16:6 -10 :
  • 06 Paul et ses compagnons traversèrent la Phrygie et le pays des Galates, car le Saint-Esprit les avait empêchés de dire la Parole dans la province d’Asie.
  • 07 Arrivés en Mysie, ils essayèrent d’atteindre la Bithynie, mais l’Esprit de Jésus s’y opposa.
  • 08 Ils longèrent alors la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
  • 09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
  • 10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
    •  
    • 1ère épître aux Corinthiens 10: 1 à 13 :
  • 01 Frères, je ne voudrais pas vous laisser ignorer que, lors de la sortie d’Égypte, nos pères étaient tous sous la protection de la nuée, et que tous ont passé à travers la mer.
  • 02 Tous, ils ont été unis à Moïse par un baptême dans la nuée et dans la mer ;
  • 03 tous, ils ont mangé la même nourriture spirituelle ;
  • 04 tous, ils ont bu la même boisson spirituelle ; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher, c’était le Christ.
  • 05 Cependant, la plupart n’ont pas su plaire à Dieu : leurs ossements, en effet, jonchèrent le désert.
  • 06 Ces événements devaient nous servir d’exemple, pour nous empêcher de désirer ce qui est mal comme l’ont fait ces gens-là.
  • 07 Ne devenez pas idolâtres, comme certains d’entre eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’est assis pour manger et boire, et ils se sont levés pour s’amuser.
  • 08 Ne nous livrons pas à la débauche, comme l’ont fait certains d’entre eux : il en est tombé vingt-trois mille en un seul jour.
  • 09 Ne mettons pas le Christ à l’épreuve, comme l’ont fait certains d’entre eux : ils ont péri mordus par les serpents.
  • 10 Cessez de récriminer comme l’ont fait certains d’entre eux : ils ont été exterminés.
  • 11 Ce qui leur est arrivé devait servir d’exemple, et l’Écriture l’a raconté pour nous avertir, nous qui nous trouvons à la fin des temps.
  • 12 Ainsi donc, celui qui se croit solide, qu’il fasse attention à ne pas tomber.
  • 13 L’épreuve qui vous a atteints n’a pas dépassé la mesure humaine. Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter.
    •  
    • Evangile selon Saint Matthieu 2: 9 – 15 :
  • 09 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.
  • 10 Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.
  • 11 Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
  • 12 Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
  • 13 Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »
  • 14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
  • 15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
    •  
    •  19 – 23 :
  • 19 Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte
  • 20 et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »
  • 21 Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël.
  • 22 Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée
  • 23 et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.
    •  

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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30 décembre 2016 5 30 /12 /décembre /2016 20:13
“Human life is but of brief duration. ‘All flesh is grass, and all the goodliness thereof is as the flower of the field. The grass withers, the flower fades; but the word of our God shall stand forever’ (Isa. 40:6). Let us hold fast to the commandment that abides, and despise the unreality that passes away.” (St Basil the Great) / " la vie humaine est de courte durée. " toute chair est comme l'herbe, et toute la piété est comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur se fane ; mais la parole de notre Dieu demeurera à jamais " (Isa. 40:6). Laissez-nous nous en tenir au commandement qui respecte la vie qui demeure et méprise ce qui passe " (St Basile le grand)

“Human life is but of brief duration. ‘All flesh is grass, and all the goodliness thereof is as the flower of the field. The grass withers, the flower fades; but the word of our God shall stand forever’ (Isa. 40:6). Let us hold fast to the commandment that abides, and despise the unreality that passes away.” (St Basil the Great) / " la vie humaine est de courte durée. " toute chair est comme l'herbe, et toute la piété est comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur se fane ; mais la parole de notre Dieu demeurera à jamais " (Isa. 40:6). Laissez-nous nous en tenir au commandement qui respecte la vie qui demeure et méprise ce qui passe " (St Basile le grand)

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,4-7.

Fils bien-aimé, voici manifestée la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour des hommes,
il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous faisions, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et en nous renouvelant par le Saint-Esprit,
qu'il a répandu sur nous largement par Jésus-Christ notre Sauveur,
afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,15-20.

En ce temps-là, les bergers se disaient entre eux : Passons donc jusqu'à Bethléem ; voyons cette chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.

At the time of thanksgiving after receiving the Sacrament of Reconciliation (Confession)... Benevolent O Virgin, In joy, give us your Son ...    Au moment de l'actions de grâces après avoir reçu le sacrement du Pardon (Confession)... Ô Vierge Bienveillante, Dans la joie, donnes nous ton Fils...

At the time of thanksgiving after receiving the Sacrament of Reconciliation (Confession)... Benevolent O Virgin, In joy, give us your Son ... Au moment de l'actions de grâces après avoir reçu le sacrement du Pardon (Confession)... Ô Vierge Bienveillante, Dans la joie, donnes nous ton Fils...

Par le Père Emmanuel André

(1826 - 1903), o.s.b. 
Méditations pour tous les jours - Éd. Sainte-Madeleine, TÉQUI (cliquer) 


 

Action de grâces

 

Cette journée sera pour nous une journée d'action de grâces à Dieu. Il nous a donné des journées nombreuses, des années déjà nombreuses, et par-dessus tout des grâces innombrables. 

Tant de bienfaits de Dieu exigent de nous une reconnaissance profonde; pénétrons-nous donc des sentiments que doivent exciter en nous les grâces reçues en cette journée, en cette semaine, en cette année, en toutes nos années. 

Disons bien à Dieu avec le psaume : Quid retribuam? Dieu m'a tant donné, que lui rendrai-je? Je me dois à lui pour ce qu'il m'a créé; que lui rendrai-je donc pour ce qu'il m'a racheté? 

Notre dette envers Dieu est grande et très grande. Dieu seul en connaît, en mesure l'étendue. 

Mon Dieu, donnez-moi, s'il vous plaît, de vous remercier et de vous aimer.

 

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Aucun texte alternatif disponible.

 

 

Chers amis. Aloho m'barekh

 

C'est la dernière ligne droite avant que ne commence une nouvelle année civile.

 

« L'année sera heureuse pour toi non pas parce que tu boiras jusqu'à l'ivresse le premier jour de l'année, mais lorsque le premier et chacun des autres jours tu accomplira ce qui est conforme à la volonté de Dieu.
La journée peut être bonne ou mauvaise non pas en elle-même car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour,mais du fait de notre assiduité ou de notre paresse.
 
Si tes ouvres sont bonnes, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché, la journée sera mauvaise et pénible.
 
Si raisonne ainsi et dispose de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité,alors toute l'année sera heureuse pour toi.
Si de toi même tu commences à négliger la vertu et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n’obtiendra rien de bon.»

 

Heureuse et sainte année à tous et chacun dans la lumière de la grâce du Saint Esprit que nous acquiert et communique le Christ Sauveur !

 

Veuillez ne pas oublier dans la prière notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone, son Eglise-mère, vos évêques et vos prêtres; priez les uns pour les autres !

 

Prions pour tous ceux et celles qui

 

ont rejoint la "Maison du Père", prions pour nos malades, la société française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

"En fin de compte -Enseigne St Charbel-  n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira,

la croix et l'Église s'illumineront.

 

Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance dans le Dieu de la Résurrection et de la vie.

À lui soit la gloire éternellement."

 

Que les bruits de guerre ou les pressions terroristes ne nous effraient pas, le Christ est notre Rocher.

 

En Lui le Prince de la Paix, par la force du St Esprit qu'Il nous communique, nous ne céderons pas aux tentations de peur et de vengeance, nous serons, avec le Christ Tête de l'Eglise, des "Artisans de paix"...

Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Que la Mère de Miséricorde soit toujours à vos côtés par son intercession et sa protection maternelles !

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Chandai ce 31.XII.2016

 

 

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LA BRIEVETE DU TEMPS

 

La plus longue suite des jours, lorsqu'ils sont écoulés, n'est plus rien.

Qu'est-ce que l'année qui vient de finir ? Qu'est-ce que tout le temps que nous avons vécu ?... Qu'est-ce que tout le temps qu'a duré le monde ? Tout cela est passé, et dans un temps passé, un siècle, un an, huit jours, un jour, sont la même chose. Le temps à venir n'est pas d'une autre nature. L'année qui commence, le temps qui nous restera à vivre, tout celui que doit durer le monde, passera, et quand il sera passé, il ne sera plus rien ; mais l’Éternité ne passe point. O insensés que nous sommes de nous attacher aux biens du temps qui sont si peu durables, et de ne pas soupirer pour les biens spirituels.

L'incertitude du temps.

Combien y en a-t-il eu de tout âge, de toute condition, de toute complexion, qui ont vu commencer l'année dernière, et qui ne l'ont pas vu finir ? Il en sera de même de celle-ci ; peut-être serons-nous du nombre de ceux qui n'en verront pas la fin ; nous n'y avons pas un jour, un moment d'assuré. Commençons-la donc comme si elle devait être la dernière pour nous.

L'emploi du temps.

La manière dont nous aurons employé le temps décidera de notre sort dans l’Éternité. Examinons comment nous avons employé l'année qui vient de s'écouler. Si nous ne sommes pas tombés dans les plus grands désordres, remercions-en Dieu ; mais au moins, avouons-le, quelle lâcheté au service du Seigneur, quelle dissipation dans la prière, quelle négligence dans l'usage des Sacrements, que de défauts dans toutes nos actions ! Combien de fautes que nous aurions pu éviter, de bonnes œuvres que nous aurions pu faire, d'occasions de pratiquer la vertu, d'exercer la charité, la patience, le zèle, l'humilité, la mortification que nous avons perdues ! Pleurons amèrement de si grandes pertes, et demandons-en pardon à Dieu. Voici une nouvelle année qu'il nous donne pour les réparer : ah ! s'il l'accordait aux âmes réprouvées, s'il l'accordait même aux âmes du Purgatoire, comment l'emploieraient-elles ?

La fin du temps.

A la fin du temps il ne reste plus rien des peines et des plaisirs que l'on a eus dans le temps. Le pénitent et le voluptueux parvenus à leur dernière heure se trouvent égaux, en ce que les mortifications de l'un et les délices de l'autre sont également évanouies ; il ne leur reste que leurs œuvres ; c'est-à-dire, leurs mérites ou leurs démérites. Quels regrets pour l'un ! Quelle consolation pour l'autre ! Quelle satisfaction ne ressentirions-nous pas nous-mêmes aujourd'hui si nous avions passé l'année dernière dans la sainteté et dans la ferveur ! Il ne nous resterait rien de la peine que nous aurions prise ; et que nous reste-t-il des plaisirs qui nous ont détournés de Dieu ? Regrettons un temps si précieux et si mal employé. Remercions Dieu de ce qu'il nous a conservés jusqu'à ce moment, et de ce que la fin du temps n'est pas encore venue pour nous : mais songeons que nous y touchons. Quels seront alors nos sentiments ? Ce que nous voudrions avoir fait alors ne dépendra plus de nous, mais il en dépend maintenant. Soyons donc prudents, et profitons d'un avis qui sera peut-être lui-même le dernier que nous recevrons. »

P. Bonaventure Giraudeau s.j. (1697-1774), L’Évangile médité Tome I (Chap. XII, Troisième Point : Du premier jour de l'an), Revu et corrigé par M. l'Abbé L. Duquesne, Nouvelle édition, Tournay, Chez J. Casterman Aîné, 1826.

 

 

 



 

"Imagination, devotion, perseverance, together with divine grace, will assure your success." -H.I.M Haile Selassie I. " L'imagination, le dévouement, la persévérance, de concert avec la grâce divine, assurera votre succès." - H.I.M Haile Selassie I.

"Imagination, devotion, perseverance, together with divine grace, will assure your success." -H.I.M Haile Selassie I. " L'imagination, le dévouement, la persévérance, de concert avec la grâce divine, assurera votre succès." - H.I.M Haile Selassie I.



Taw n'ad'ed dukhronayhun dabohotho qadishe
Dalhaymonutho Sharar Thumo Dortotuksiya. Ignace Nurono
U Teologos yamo dhekhmotho, u qurillos neb'o halyo. U Iwanis fumo ddahbo
Wad Baselios 'am rabo Gregorios. Diosqoros wa Qlimis, Filuksinos 'am nasiho Sewire 




Las Vegas suryoye

رجاء للعام الجديد 2017
-----------------------
أيها الآب السماوي
علّمنا وصاياك لنرضيك بأعمال البر!
ارفع عقولنا عن الهموم الدنيوية والشهوات العالمية إلى تذكار أحكامك الربانية والعمل بوصاياك الإلهية.
اجعل سنتنا الميلادية الجديدة سنة مباركة لجميع شعوب العالم
لا مكان فيها للحروب، لا للظلم، لا للقهر، لا للمستبد، لا للفقر 
 بنعمة ابنك الوحيد (الكلمة المتجسد)، آميــــــــــــــــــــــــــــــن

 

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SAINTS DU JOUR:

Aujourd'hui nous fêtons en France Saint SYLVESTRE, pape de Rome († 335)

Mémoire des saints suivants:

Saints SABINIEN, 1er évêque de Sens et POTENTIEN, martyrs († 300)

COLOMBE, vierge martyre à Sens († 273)

FESTUS, évêque de Valence († Ve s.)

MÉLANlE la Jeune, moniale à Jérusalem (383-438)

 

ISRAËL, prêtre au Dorat († 1014)

 

VIE DE SAINT SYLVESTRE:

Le Pape Sylvestre porte un beau nom d'origine latine, qui signifie « celui qui vit dans les bois ». Un nom qui est certes beaucoup plus connu par la référence au« réveillon » de fin d'année que par le témoignage de ce Pape de Rome au temps de Constantin.

Prêtre romain, Sylvestre succède au Pape Miltiade, au lendemain de la« paix » Constantinienne.

Pendant un pontificat de 21 ans le Pape Sylvestre verra l'Église « sortir des Catacombes » et prendre son essor en plein jour de la liberté, après l'hiver interminable des persécutions.

C'était aussi une période délicate, avec le risque du triomphalisme et l'obligation pour le Pape de gouverner dans l'ombre de l'empereur, grand bienfaiteur de l'Église !

Le Pape Sylvestre voit s'élever les grandes basiliques du IVe siècle, celles du Latran, de Saint-Pierre et de Saint-Paul.

Face au bienfaiteur tout puissant et envahissant qu'était l'empereur Constantin, peut -être aurait-il fallu une personnalité plus accusée que celle du Pape Sylvestre.

Son autorité allait être éclipsée par celle de l'empereur qui, par ailleurs, n'était encore que catéchumène (candidat au baptême) !

En effet, Constantin, par un acte suprême de prudence politique, attendit le dernier moment de sa vie pour recevoir le baptême.

Ce ne fut pas le Pape Sylvestre qui lui administra ce sacrement de« dernière heure » mais un évêque présent pour la circonstance !

Saint Sylvestre compte cependant à son actif pastoral d'avoir veillé au patrimoine doctrinal de l'Église : il convoque un concile régional à Arles en 314 et surtout le concile œcuménique de Nicée en 325, pour lutter contre l'hérésie de l'Arianisme.

Saint_Sylvestre_7b.jpg

On peut être reconnaissant envers ce Pape du début du IVe siècle pour avoir fait de Rome « La Ville éternelle », comme on a coutume de l'appeler, la faisant passer du Paganisme à la religion du Christ.

Le Pape Sylvestre termine son service de l'Église le 31 décembre 335.

En la veille de l'Année nouvelle, nous offrons nos vœux sincères en prenant l'oraison de la Messe de ce jour : 

« Viens secourir ton peuple, Seigneur. Conduis-le tout au long de cette vie qui passe, pour qu'il parvienne, un jour, à la vie qui ne finit pas ».

(Rédacteur de cet article : Frère Bernard Pineau, OP (Source : Le Blog de Jackie)

 

 

saint_sylvestre-1.jpgLe Pape Sylvestre porte un beau nom d'origine latine, qui signifie « celui qui vit dans les bois ». Un nom qui est certes beaucoup plus connu par la référence au« réveillon » de fin d'année que par le témoignage de ce Pape de Rome au temps de Constantin. Prêtre romain, Sylvestre succède au Pape Miltiade, au lendemain de la« paix » Constantinienne. Pendant un pontificat de 21 ans le Pape Sylvestre verra l'Église « sortir des Catacombes » et prendre son essor en plein jour de la liberté, après l'hiver interminable des persécutions. C'était aussi une période délicate, avec le risque du triomphalisme et l'obligation pour le Pape de gouverner dans l'ombre de l'empereur, grand bienfaiteur de l'Église !

Le Pape Sylvestre voit s'élever les grandes basiliques du IVe siècle, celles du Latran, de Saint-Pierre et de Saint-Paul. Face au bienfaiteur tout puissant et envahissant qu'était l'empereur Constantin, peut -être aurait-il fallu une personnalité plus accusée que celle du Pape Sylvestre. Son autorité allait être éclipsée par celle de l'empereur qui, par ailleurs, n'était encore que catéchumène (candidat au baptême) ! En effet, Constantin, par un acte suprême de prudence politique, attendit le dernier moment de sa vie pour recevoir le baptême. Ce ne fut pas le Pape Sylvestre qui lui administra ce sacrement de« dernière heure » mais un évêque présent pour la circonstance !

Saint Sylvestre compte cependant à son actif pastoral d'avoir veillé au patrimoine doctrinal de l'Église : il convoque un concile régional à Arles en 314 et surtout le concile œcuménique de Nicée en 325, pour lutter contre l'hérésie de l'Arianisme. On peut être reconnaissant envers ce Pape du début du IVe siècle pour avoir fait de Rome « La Ville éternelle », comme on a coutume de l'appeler, la faisant passer du Paganisme à la religion du Christ. Le Pape Sylvestre termine son service de l'Église le 31 décembre 335.

En la veille de l'Année nouvelle, nous offrons nos vœux sincères en prenant l'oraison de la Messe de ce jour : « Viens secourir ton peuple, Seigneur. Conduis-le tout au long de cette vie qui passe, pour qu'il parvienne, un jour, à la vie qui ne finit pas ».

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP

Mercredi 30 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Sainte Mélanie la Romaine,

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moniale à Jérusalem (439)

Non d'une matérielle mais divine main 
Mélanie est inscrite et même à l'encre noire 
dans le livre de vie au terme du chemin 
le trente et un, portant sa couronne de gloire. 
Par ses saintes prières, Ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Lucernaire, t. 4

Toi qui as rejoint les chœurs des Anges dans le ciel, * lorsque l'amour divin t'embrasa * et t'inspira de voler au-dessus des choses que l'on voit * par une vie pure, exempte de passions, * par de saintes paroles tu invitas * ton mari à rejeter le trouble d'une vie qui passe et disparaît; * avec lui tu trouvas la vie éternelle et le bonheur où désormais * tu intercèdes, Mélanie, pour le salut de nos âmes.

Toi qui chérissais la vie angélique, * lorsque tu rejetas délices et voluptés * pour t'adonner à la tempérance, aux veilles prolongées, * au sommeil sur la dure et aux humbles sentiments, * alors tu devins une demeure très-pure du saint Esprit, * parée pour lui de charismes resplendissants, * et du fait de ton zèle pour Dieu, Mélanie, * tu entraînas les gens vers le Maître et Sauveur de nos âmes.

Toi que les vertus ont parée de leur beauté, * lorsque tu accomplis la parole de salut, * distribuant tes inestimables richesses aux pauvres, aux indigents, * alors tu reçus le trésor céleste, * riche de justice et de rédemption; * aussi nous vénérons ta dormition * et de tout cœur te supplions * d'intercéder auprès du Créateur pour le salut de nos âmes.

Kondakion, t. 4

L'âme éclairée par les rayons * de celui que la Vierge fit briller pour nous, * tu rayonnas par tes vertus, * car ayant distribué ton périssable trésor sur terre, * tu amassas les richesses des cieux * et dans l'ascèse resplendis brillamment; * c'est pourquoi, Mélanie, nous t'honorons de tout cœur.

Ikos

Fuyant les charmes d'ici-bas, * tu distribuas généreusement tes immenses trésors, * les déposant pieusement * dans les mains des indigents; * parcourant les lieux saints, * tu devins tout pour tous, * comme un Ange menant ta vie * et subvenant aux besoins d'un chacun; * avec l'huile des bonnes actions * ayant rempli ton âme comme lampe allumée, * tu entras avec le Christ au banquet céleste, * jouissant de son royaume divin; * c'est pourquoi, Mélanie, nous t'honorons de tout cœur.

Exapostilaire (t. 3)

Moi qui suis aveugle des deux yeux * à cause de la noirceur de mes passions, * purifie mon regard, éclaire-moi, * illustre Mélanie, par tes prières auprès de Dieu, * afin que je te chante dans la lumière et la joie * et célèbre ta mémoire qui nous porte la clarté.

 

Au moment où l’Église prenait rang parmi les institutions officielles de l’Empire romain, certaines dames de la haute aristocratie de Rome, conquises par les récits des exploits ascétiques des moines d’Égypte et par les exhortations enflammées de saint Jérôme , renoncèrent aux vanités du monde pour embrasser la voie étroite qui mène au Royaume des cieux. Saintes Asella, Fabiola, Marcelle, sainte Paule et sa fille Eustochium, sainte Mélanie l’Ancienne et sa petite-fille, Mélanie la Jeune que nous célébrons aujourd’hui , ont toutes abandonné richesses, gloire et vie délicate pour se consacrer aux œuvres de bienfaisance et aux travaux de l’ascèse, soit à Rome même, soit en Terre Sainte.
Née en 383, Valéria Mélania dut épouser contre son gré un de ses proches parents, Pinien, alors qu’elle avait à peine quatorze ans. Sitôt la cérémonie des noces achevée, elle proposa à son jeune époux de vivre dans la continence ; celui-ci résista un peu et proposa d’assurer d’abord leur postérité en ayant deux enfants et de renoncer ensuite ensemble au monde. Il leur naquit d’abord une fille, qu’ils consacrèrent à Dieu immédiatement. Tout en gardant les apparences de la vie mondaine d’une riche aristocrate, la jeune Mélanie commençait pourtant à porter une tunique de crin sous ses robes de soie et à mener en secret une vie de mortification. En 403, elle mit prématurément au monde un fils qui mourut peu après, et elle n’échappa elle-même à la mort qu’après avoir fait jurer à son époux de ne pas différer davantage son désir. Sa grand-mère, Mélanie l’Ancienne, était revenue d’Orient l’année précédente, au bout de trente-sept ans d’absence, pour la soutenir et encourager sa sainte résolution. Finalement libérés de toute attache à la suite de la mort de leur fille et du père de Pinien les deux époux quittèrent leur somptueuse demeure pour se retirer dans une de leurs propriétés des environs de Rome et se consacrer aux soins des voyageurs et au secours des malades et des prisonniers. Mélanie confectionna elle-même une grossière tunique pour Pinien, et, méditant l’exemple de Celui qui, de riche qu’Il était en sa divinité, s’est fait pauvre et a assumé notre nature misérable afin de l’enrichir par sa pauvreté (cf. 2 Cor 8, 9), elle s’employa à liquider son immense fortune, car Pinien et elle avaient vu en rêve qu’il leur faudrait franchir un mur élevé avant de passer par une porte étroite pour parvenir au Royaume des cieux. Mais la tâche n’était pas si aisée : leurs propriétés s’étendaient dans tout l’Empire, de la Bretagne à l’Afrique et de l’Espagne à l’Italie, et leurs demeures étaient si splendides que seul l’empereur pouvait en être l’acquéreur. La distribution de telles richesses remettait en question l’économie même de l’État, et certains de leurs parents, membres influents du Sénat, faisaient tout pour les empêcher de réaliser leur projet. Toutefois, grâce à l’intervention de l’impératrice, Mélanie commença par affranchir huit mille de ses esclaves, en donnant à chacun trois pièces d’or, puis, par l’intermédiaire d’hommes de confiance, elle fit couler des flots d’or d’Occident en Orient : églises et monastères furent fondés un peu partout ; or, pierreries, vaisselles et tissus précieux furent consacrés au service divin ; des territoires entiers furent cédés à l’Église ou le produit de leur vente distribué en aumônes. Les Goths d’Alaric ayant pris Rome en 410 et semant partout la terreur en Italie, les deux époux passèrent en Sicile avec soixante vierges et trente moines, puis de là à Thagaste en Afrique du Nord, où ils achevèrent la liquidation de leurs biens en fondant des monastères et en portant secours aux victimes de l’invasion barbare.
Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux ; puis viens et suis-moi (Mt 19, 21). Contrairement au jeune homme riche de l’Évangile, Mélanie se dépouilla avec joie de tout pour suivre le Seigneur. Dès lors libérée, elle s’engagea dans l’arène de l’ascèse. Âgée d’à peine trente ans, l’amour de Dieu brûlait si fort en elle qu’elle se soumit à une discipline digne des plus rudes combattants du désert, sans s’accorder aucun accommodement sous prétexte des habitudes délicates acquises depuis sa jeunesse. Elle portait toujours sur elle un cilice et, après un entraînement progressif, elle passa toute sa vie dans le jeûne complet cinq jours par semaine, ne prenant une sobre réfection que le samedi et le dimanche. Ce n’est que sur les instances de sa mère, Albine, qui l’accompagnait partout, qu’elle consentit à prendre un peu d’huile les trois jours qui suivent la fête de Pâques. Elle trouvait ses délices dans la méditation de l’Écriture, des Vies des saints et des œuvres des Pères de l’Église, qu’elle lisait en latin et en grec. Après un bref repos de deux heures, elle veillait en prière la nuit entière, et enseignait aux vierges qui l’avaient suivie à joindre la veille et l’attente ardente de l’Époux à la chasteté. Malgré son désir croissant de ne vivre que pour Dieu et de consacrer tout son temps à la prière sans distraction, elle ne pouvait se retirer dans la solitude à cause de ses nombreuses obligations, aussi trouva-t-elle la solution en consacrant ses journées à la charité et à la direction de ses disciples, et en réservant ses nuits à Dieu seul, enfermée dans une sorte de coffre, où elle ne pouvait même pas s’allonger. Aux assauts du démon de la vaine gloire, elle répliquait avec une méprisante ironie, mais cultivait envers tous les hommes un tel esprit de douceur qu’à la veille de sa mort, elle pouvait dire qu’elle ne s’était jamais endormie avec une pensée de rancune.
Au bout de sept ans en Afrique, elle partit pour un pèlerinage en Terre Sainte avec sa mère et son époux, devenu son frère spirituel, en s’arrêtant à Alexandrie pour rendre visite à saint Cyrille et à l’ancien Nestèros, qui les encouragea par sa parole prophétique. À Jérusalem, elle passait toutes ses journées dans la basilique de la Résurrection et, quand on fermait les portes au coucher du soleil, elle se rendait au Golgotha pour y passer la nuit. Après un nouveau voyage en Égypte, auprès des saints solitaires des déserts de Nitrie, elle s’installa sur le Mont des Oliviers dans une petite cellule en planches, que sa mère avait faite construire en son absence. Elle y demeura pendant quatorze ans (417-431). Chaque Carême, de la Théophanie à Pâques, elle s’y enfermait, revêtue d’un cilice et couchant sur la cendre, et n’y recevait que sa mère, Pinien et sa jeune cousine Paule, fille de sainte Paule. Cette stricte réclusion ne l’empêchait pas pour autant de porter son attention sur la vie de l’Église. Elle nourrissait un zèle ardent pour la foi orthodoxe et s’opposa avec force aux partisans de Pélage qui donnait une trop grande part au libre-arbitre de l’homme. En cela, elle suivait l’enseignement de saint Jérôme, rencontré à Bethléem, et celui de saint Augustin, qui lui portait une grande admiration et lui avait dédié son ouvrage : Sur la grâce du Christ et le péché originel (418).
À la mort de sa mère, en 431, Mélanie sortit de sa réclusion et fonda sur le Mont des Oliviers un monastère suivant les usages liturgiques de Rome, qui fut bientôt peuplé de quatre-vingt-dix vierges, grâce à la diligence de Pinien qui, de son côté, était à la tête d’une communauté d’une trentaine de frères. Dans son extrême humilité, la sainte refusa d’en assurer la direction. Elle nomma une autre supérieure et se contenta de délivrer aux sœurs un enseignement spirituel, tant par ses paroles que par l’exemple de sa conduite. À l’exemple du Seigneur, elle se faisait la servante de toutes, venait soulager en secret les sœurs malades et prenait sur elle les besognes les plus répugnantes. Elle leur enseignait à sanctifier leur âme et leur corps par la sainte virginité, leur recommandait sans relâche d’user de la sainte violence recommandée par le Seigneur (Mt 11,12) pour renoncer à leur volonté propre et fonder le temple spirituel des vertus sur l’obéissance. En prenant des exemples dans les Vies des Pères, elle les exhortait à la persévérance dans le combat spirituel, à la vigilance contre les pièges du Malin, au zèle et à la concentration de l’intelligence dans la prière nocturne, et surtout à la charité. « Toutes vertus et toutes ascèses sont vaines sans la charité, disait-elle. Le diable peut aisément imiter toutes nos vertus, il est vaincu seulement par l’humilité et la charité. » Son frère spirituel Pinien mourut à son tour en 432. Elle le fit ensevelir avec Albine, près de la grotte où le Christ avait prédit à ses disciples la ruine de Jérusalem, et demeura là pendant quatre ans, dans une cellule sans ouverture, complètement isolée du monde ; puis elle chargea son disciple et biographe, le prêtre Gérontios, d’installer au lieu de l’Ascension du Seigneur, un monastère d’hommes, dont elle assura aussi la direction spirituelle — cas exceptionnel dans l’histoire de l’Église.
Vers la fin de 436, elle se rendit à Constantinople à la demande de son oncle, le puissant Volusien, qui était resté attardé dans le paganisme. En arrivant, elle le trouva gravement malade et réussit, avec l’aide du saint patriarche Proclos [20 nov.], à le décider de recevoir le saint Baptême avant de mourir. Ayant trouvé la capitale agitée par les querelles concernant la doctrine hérétique de Nestorius , la sainte fit campagne pour le dogme orthodoxe avant de regagner en hâte son monastère du Mont des Oliviers. L’année suivante, l’impératrice Eudocie entreprit un pèlerinage en Terre Sainte sur les recommandations de sainte Mélanie, avec qui elle avait sympathisé à Constantinople et qu’elle considérait comme sa mère spirituelle. Outre son enseignement et le spectacle édifiant de sa communauté, la souveraine sollicita ses conseils avisés pour les nombreuses fondations et riches donations qu’elle fit alors aux églises et aux monastères.
Dieu accordait sans retard à sa servante les guérisons qu’elle lui demandait ; mais, avertie des pièges du démon de la vaine gloire, Mélanie donnait toujours à ceux qui venaient solliciter son intercession soit de l’huile tirée des veilleuses placées au-dessus des tombeaux des martyrs, soit quelque objet ayant appartenu à un saint personnage, de sorte qu’on ne crût pas que la guérison était due à sa propre vertu.
Après avoir mené une telle course, constamment tendue en avant à la poursuite de l’Époux céleste, sainte Mélanie n’avait plus qu’un seul désir : être déliée de cette vie pour être avec le Christ (Phil 1, 23). Tombée malade en fêtant la Nativité à Bethléem (439), elle rassembla ses religieuses dès son retour à Jérusalem pour leur délivrer son testament spirituel. Elle les assura qu’elle serait toujours invisiblement présente parmi elles, à condition qu’elles restent fidèles à ses prescriptions et qu’elles gardent avec crainte de Dieu leurs lampes allumées, telles des vierges sages (Mt 25, 13), dans l’attente de la venue du Seigneur. Au bout de six jours de maladie, elle fit ses dernières recommandations aux moines et désigna Gérontios comme supérieur et Père spirituel des deux communautés, puis elle s’endormit doucement, avec une joie confiante, en prononçant ces paroles : « Comme il a plu au Seigneur, voilà ce qui est advenu » (Jb 1, 21). Des moines, venus des monastères, des déserts et de toutes les extrémités de la Palestine, célébrèrent une vigile de toute la nuit et, au moment de l’ensevelir, au petit matin, les uns et les autres la recouvrirent de vêtements, ceintures, cuculles et de maints autres objets qu’ils avaient reçus en bénédiction de la part de saints personnages. Le monastère de sainte Mélanie fut détruit en 614, lors de l’invasion perse, mais on vénère encore sa grotte au Mont des Oliviers.

(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

Melania was born in 383 in Rome, to a very wealthy family with large estates in ItalyAfricaSpain and even Britain. She was the grand- daughter of St Melania the Elder (June 8) and a pious disciple of Christ from a young age. She was married against her will at the age of fourteen, to a relative named Ninian. They had two children, both of whom died in early childhood. Henceforth Melania and her husband dedicated themselves entirely to God. They had both dreamt of a high wall that they would have to climb before they could pass through the narrow gate that leads to life, and soon began to take measures to dispose of their wealth. This aroused opposition from some of the Senate, who were concerned that the selling off of such huge holdings would disrupt the economy of the State itself.

 

With the support of the Empress, though, Melania was able to free 8000 of her slaves and give each a gift of three gold pieces to begin life as freedmen. She employed agents to help fund the establishment of churches and monasteries throughout the Empire, donated many estates to the Church, and sold many more, giving the proceeds as alms. When Rome fell to the Goths under Alaric in 410, Melania and Ninian moved to Sicily, then to Africa, where they completed the sale of their property, donating the proceeds to monasteries and to aiding victims of the barbarians.

 

  In Africa Melania, now aged about thirty, took up a life of the strictest asceticism: she kept a total fast on weekdays, only eating on Saturday and Sunday; she slept two hours a night, giving the rest of the night to vigil and prayer. Her days were spent in charitable works, using the remainder of her wealth to relieve the poor and benefit the Church. After seven years in Africa, Melania, her mother and her husband left on pilgrimage to the Holy Land. There they founded a monastery on the Mount of Olives, which grew to a community of ninety nuns. Melania's mother died in 431, then her husband and spiritual brother Pinian; she buried them side by side.

 

Save for one visit to Constantinople, Melania continued to live in reclusion in a small cave on the Mount of Olives; she became an advisor to the Empress Eudocia, who sought her expert counsel on her gifts to churches and monasteries.

 

  Melania fell ill keeping the Vigil of Nativity in 439, and fell asleep in the Lord six days later; her last words were 'As it has pleased the Lord, so it has come to pass.' Her monastery was destroyed in 614 by the Persians, but her cave hermitage on the Mount of Olives is still a place of pilgrimage and veneration.

Elle visite les Amériques 

Icon 03050 Pokrova Bogorodicy. Seredina XVII v. Ukraina - Virgin of Mercy - Wikipedia, the free encyclopedia

Au Venezuela, à Betania, de 1976 à 1988, Marie, la Mère de Dieu est apparue à Maria Esperanza Medano, sous le nom de Notre Dame réconciliatrice des peuples. Lors d’une apparition, 150 personnes étaient présentes et ont également vu la Dame. 

Les apparitions de Betania ont été approuvées par l’évêque du lieu. En 2010, le diocèse de Metuchen (New Jersey, Etats-Unis) a ouvert la cause de béatification et de canonisation de cette visionnaire, qui est maintenant connue sous le nom de Maria Esperanza, la servante de Dieu.

En 1859, la Sainte Vierge Marie apparaît à une jeune femme immigrée, Adèle Brise, à Champion, dans le nord du Wisconsin, aux États-Unis. Elle l’appela à rassembler les enfants du pays, et à leur enseigner ce qu’ils devaient savoir pour arriver au salut.

En 2010, les apparitions ont été approuvées par l’évêque de Green Bay, Wisconsin, et le sanctuaire de Notre-Dame du Bon Secours, construit sur le lieu des apparitions, attire de nombreux pèlerins chaque année.

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

VAINCRE LA FAIBLESSE SELON SAINT CHARBEL, LE GRAND SAINT SYRO-MARONITE

 

À chaque serrure sa clé. À chaque porte sa serrure qui ne s'ouvre qu'avec la clé qui lui appartient. La mort a fermé la porte et le péché l'a verrouillée. La croix est la clé qui libère la serrure du péché et le verrou de la mort; la croix ouvre la porte du ciel et il n'y en a pas d'autre.

La porte du ciel se trouve là où se rencontrent le ciel et la terre, au sommet du calvaire. La porte est connue, palpable et visible; chacun a des yeux pour la voir. Quelques-uns pensent qu'elle n'a pas de serrure et s'ouvre si on l'enfonce; mais quand on s'en approche, on comprend qu'elle a une serrure qui ne s'ouvre qu'avec sa clé. Nous ne pouvons pas connaître la bonne clé que si on l'introduit dans la serrure.

Il n'y a qu'une seule vraie clé, c'est la croix du Christ.
 
Ne vous fatiguez pas à chercher d'autres clés pour ouvrir la porte du ciel, ou bien à en fabriquer d'autres. Nombreux sont ceux qui passent leur vie à chercher à concevoir leurs propres clés, croyant qu'elles seraient capables de leur ouvrir la porte; et nombreux aussi sont ceux qui se moquent de la croix du Christ. Devant cette porte, la vérité éclate et on constate alors que toutes les clés sont vaines.

Toute votre vie est un voyage en direction de cette porte ; et vous y arriverez à la fin de votre pèlerinage, ayant la clé en main, vous ouvrirez et entrerez. Sinon vous vous arrêterez devant la porte sans pouvoir accéder à l'intérieur, car les clés que vous avez ne sont que votre propre production. Vous en serez déçus.

Portez donc la croix du Christ et vous aurez la clé du ciel.

Portez la croix du Christ avec joie, ardeur et courage. Ne pleurez pas, ne vous lamentez pas chaque fois que vous échouez. Les pleurs et les lamentations ne font pas l'histoire du salut, de même que la porte du ciel ne s'ouvre pas en se frappant la poitrine et en poussant des cris de lamentation. Ce sont les larmes de conversion qui font l'histoire du salut. Une seule larme suffit pour ouvrir la porte du ciel, la larme du repentir qui baigne la joue du croyant courageux.

Portez la croix du Christ et suivez ses pas, vous trouverez la Vierge à vos côtés, comme elle l'a fait pour le Christ. Chaque fois que vous vous sentez blessés, dites : « par les plaies du Christ ». Quand vous souffrez, dites : « par les souffrances de Jésus ». Quand on vous persécute, qu'on vous maltraite ou qu'on vous offense, dites : « pour la gloire du Seigneur ».

Il faut vaincre votre faiblesse et non pas en faire un prétexte pour vous laisser aller. Si vous portez la croix du Christ, nulle souffrance ne peut vous plier, nulle fatigue ne peut vous abattre; vous marcherez fermement, avec patience et silence. Une fois arrivés devant la porte, vous sentirez que la joie de votre passage dépasse de beaucoup votre souffrance et votre fatigue durant la marche. Le bonheur de votre arrivée au but dépassera infiniment la douleur de votre cheminement.

Le chemin de votre calvaire dans ce coin du monde est long et la croix du Christ dans cet Orient, vous la portez sur vos épaules. Vos ennemis sont nombreux parce qu'ils sont ceux de la croix; ne les prenez pas comme ennemis; parlez-leur toujours avec le langage de la croix, même s'ils vous sont hostiles à cause d'elle.

(Le texte continue avec une prophétie qui semble s'appliquer aux jours que nous vivons et particulièrement pour les chrétiens d'Orient)

Les mois et les années à venir seront très difficiles, très durs, amers et aussi lourds que la croix. Supportez-les en priant. Que votre prière émane de votre foi, que de votre patience naisse l'espérance, que la croix fasse grandir votre amour.

La violence régira toute la terre. La planète sera poignardée par les couteaux de l'ignorance et de la haine. Tous les peuples qui vous entourent chancelleront sous le poids de la souffrance; la peur s'abattra sur toute la terre comme la tempête; la tristesse débordera du cœur de tous. Des hommes ignorants et hostiles présideront au destin de tous leurs peuples, les entraînant dans les voies de la misère et de la mort, à cause de la rancune aveugle qu'ils surnommeront «justice » et à cause de l'ignorance lugubre qu'ils appelleront « foi ».

La rancune et l'ignorance prédomineront aux quatre coins du monde. Résistez et soyez fermes dans la foi et la charité. La face de la terre changera, mais vous conserverez la face du Christ. Des frontières, des communautés et des régimes seront effacés et retracés, des peuples chancelleront sous le poids du feu et du fer; mais vous conserverez votre amour sans frontières.

Sauvegardez votre communauté ecclésiale et que votre régime soit l'Évangile. Soyez l'ancre qui fixe les bateaux errant sur des mers houleuses; que vos cœurs soient le port du salut de tout homme perdu, égaré et qui demande protection.

Par vos prières vous pouvez faire pleuvoir la miséricorde et irriguer la terre de votre charité.Priez pour attendrir les cœurs endurcis, pour ouvrir les esprits obscurcis, pour soulager des catastrophes et des horreurs.

En fin de compte n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira, la croix et l'Église s'illumineront. Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance en Dieu de la Résurrection et de la vie. À lui soit la gloire éternellement. 

Saint Charbel, moine maronite au Liban
in Paroles de Saint Charbel du moine Hanna Skandar, Editions Artège

En 2016, un chrétien aurait été tué toutes les six minutes pour sa foi, selon une étude

 

 

Dans le monde,

90 000 chrétiens auraient été assassinés pour leur religion cette année,

ce qui ferait d’eux le groupe religieux le plus persécuté de la planète, indique une récente étude du Centre pour l'étude des nouvelles religions.

Massimo Introvigne, dirigeant du Centre pour l'étude des nouvelles religions a déclaré sur la chaîne Radio Vatican que 90 000 adeptes du christianisme avaient trouvé la mort en 2016 en raison de leur foi, citant les statistiques de son organisation, basée en Italie, qui seront publiées en janvier.

Avec environ un meurtre toutes les six minutes, dont la plupart aurait lieu dans des conflits tribaux en Afrique, les chrétiens seraient le groupe le plus persécuté de la planète, a-t-il ajouté, précisant qu’au total, quelque 500 000 chrétiens se verraient empêcher de pratiquer leur religion en toute liberté.

UN SAINT ORTHODOXE
(BYSANTINO-SLAVE)
PARLE DE GANDHI
 
(La lettre suivante fut écrite par saint Nicolas (Vélimirovitch) à un noble britannique du nom de Charles B.)
 
Comme homme de foi, vous êtes troublé par la pensée suivante: que va faire la Providence de Gandhi? Et quel est le sens de l'apparition de cet étrange personnage parmi les hommes d'État et les politiciens de notre temps?
 
Un avertissement de Dieu. C'est certainement le sens qu’a le guide de la grande nation indienne. Grâce à cette personne, la Providence montre aux politiciens et aux hommes d'État du monde, même aux chrétiens, qu'il existe d'autres méthodes dans la politique que l'adresse, la ruse et la violence. La méthode politique de Gandhi est très simple et évidente: il n’a besoin de rien d'autre que de l'homme qui crie et de Dieu qui écoute. Contre les armes, les munitions et l'armée, Gandhi place le jeûne; contre l’habileté, la ruse et la violence, la prière, et contre la querelle politique, le silence. Comme cela paraît chétif et pitoyable aux yeux des hommes modernes, n’est-ce pas?
 
Dans les manuels scolaires politiques modernes, ces trois méthodes ne sont même pas mentionnées dans les notes. Le jeûne, la prière et le silence! Il n’est pas un seul un homme d'Etat en Europe ou en Amérique qui ne verrait pas avec ironie ces trois secrets de l'Etat indien comme trois branches sèches opposées sur le champ de bataille contre un tas d'acier, de plomb, de feu et de poison. Cependant, Gandhi réussit avec ces trois «sortilèges», et il réussit, à l'étonnement du monde entier. Et qu’ils le veulent ou non, les législateurs politiques en Angleterre et dans d'autres pays auront à ajouter un chapitre dans leurs manuels scolaires: "Le jeûne, la prière et le silence comme armes puissantes en politique." Imaginez, ne serait-ce pas une chance pour toute l'humanité si ces méthodes de Gandhi, qui n’est pas baptisé, remplaçaient en sciences politiques, les méthodes de Machiavel qui fut baptisé?
 
Mais ce n'est pas la méthode de l'Indien en tant que telle qui est une surprise pour le monde, mais plutôt la personne qui utilise cette méthode. La méthode est chrétienne, aussi vieille que la foi chrétienne, et pourtant, elle est nouvelle à notre époque. L'exemple du jeûne, de la prière et du silence a été montré par le Christ à ses disciples. Ils l'ont donné à l'Eglise, ainsi que tout leur exemple, et l'Église, l’a transmis les mains aux fidèles de génération en génération jusques à ce jour.
 
Le jeûne est un sacrifice, le silence est l'examen actif de soi, la prière est un cri vers Dieu. Ce sont les trois sources de la puissance spirituelle qui rendent l'homme victorieux dans les combats et excellent dans la vie. Y a-t-il un homme qui ne puisse s'armer de ces armes? Et quelle force brute dans ce monde peut-elle vaincre ces armes? Bien entendu, ces trois choses ne sont pas toute de la foi chrétienne, mais elles sont seulement une partie de ses règles, ses mystères surnaturels.
 
Malheureusement, à notre époque, parmi les chrétiens, beaucoup de ces principes sont bafoués, et de nombreux merveilleux mystères sont oubliés. Les gens ont commencé à penser que l'on gagne uniquement en utilisant l'acier, que les nuages de grêle se dispersent seulement par les canons, que les maladies ne se guérissent que par des pilules, et que tout le monde peut être expliqué simplement par le biais de l'électricité. Les énergies spirituelles et morales sont presque considérées comme une œuvre magique.
 
Je pense que c'est la raison pour laquelle la Providence toujours active, a choisi Gandhi, un homme non-baptisé, pour servir d'avertissement aux baptisés, en particulier à ceux des baptisés qui accumulent malheur sur malheur sur eux-mêmes et sur leurs peuples en utilisant des moyens impitoyables et durs.
 
L'Évangile nous dit aussi que la Providence utilise parfois de tels avertissements pour le bien du peuple. Votre Grâce se rend compte immédiatement que je fais allusion au centenier romain de Capharnaüm (Matthieu 8). D'un côté, vous voyez les anciens d'Israël qui, comme monothéistes élus de l’époque, se vantaient de leur foi, tout en rejetant le Christ, et, d'autre part, vous voyez le païen romain méprisé qui est venu au Christ avec grande foi et humilité, lui demandant de guérir son serviteur. Et quand Jésus l'entendit, il fut étonné et dit à ceux qui le suivaient: "En vérité je vous le dis, pas même en Israël je n'ai pas trouvé une telle foi."
 
Le monde chrétien est le nouvel Israël baptisé. Écoutez! Le Christ ne dit-Il pas les mêmes paroles aujourd'hui à la conscience des Anciens chrétiens en pointant vers le chef actuel de l'Inde?
 
Que la paix et santé du Seigneur soient sur vous.
 
Source: Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

  

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

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(D'une année sur l'autre, faute d'avoir récupérées les photo de Noël, cette année (Peut-être arriveront-elles, retour sur les images d'il y a deuxans pour ne pas vieillir ...)

QUI CROIRE DANS UNE

GUERRE DE L'INFORMATION

QUI BAT SON PLEIN ?

Lorsque l'Occident et la Russie s'accusent de "désinformation"...

(Les titres sont de nous. Source de l'article: ALETEIA)

« Et si Moscou était en train de gagner la guerre de l’information – ou plutôt de la désinformation? » se demande Le Temps (27 décembre). Poutine surfe sur la défiance croissante envers les médias et les politiques en Occident : « L’essor des populistes en Europe et aux États-Unis se nourrit d’un désaveu cinglant des médias et d’un rejet tout aussi rageur des élites politiques. Ils ne seraient plus crédibles. »

Alerte aux cyberattaques russes

« Des sites d’information financés par le gouvernement russe, tels Russia Today ou Sputnik France, sont de plus en plus lus, et commencent à inquiéter les observateurs de la vie politique » s’alarme la très officielle chaine francophone (elle a été créée par le ministère français des Affaires étrangères) TV5 Monde , elle-même victime d’une cyberattaque en avril 2015 : « Le Parlement [européen] se dit gravement préoccupé par la désinformation et la propagande de la Russie visant à affaiblir et à diviser l’Union européenne. Moscou utilise différents moyens, comme la chaîne d’information multilingue Russia Today, des « soi-disant agences d’information « , telles que Sputnik, ou encore une armée de geeks qui agissent sur les réseaux sociaux. » »

Succédant aux accusations de cyberattaque russe au profit de Donald Trump dans l’élection américaine, un nouveau piratage informatique de grande ampleur était attribué à Moscou le 27 décembre, visant  l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) rapporte Le Monde : « Après Hillary Clinton et TV5 Monde, c’est au tour de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) d’avoir été victime d’une attaque informatique majeure attribuée à la Russie. L’OSCE, un outil diplomatique issu de la guerre froide quelque peu oublié, est revenue, depuis 2014, au cœur des enjeux stratégiques internationaux à la faveur du conflit en Ukraine. L’organisation, basée à Vienne, présente, en tout cas, suffisamment d’intérêt pour avoir fait l’objet d’un piratage sophistiqué et de grande ampleur… »

Une controffensive problématique

Les Russes qui accusent les Européens et les Américains de partialité, en particulier dans le dossier ukrainien, pourraient être à présent en possession d’ « informations ultrasensibles », explique Le Monde. « Les 57 États membres de l’OSCE ont été informés de l’incident ». L’Allemagne qui préside l’OSCE jusqu’à la fin de l’année est en première ligne : « Les services allemands craignent désormais qu’Angela Merkel, en campagne pour sa réélection, soit la cible des hackers russes. La chancelière allemande est le dernier obstacle important à la levée des sanctions européennes visant la Russie depuis l’annexion de la Crimée. »

Pour faire face, le gouvernement allemand « envisage de mettre en place un centre de défense contre la désinformation » rapporte La Libre Belgique. « L’affaire semble pressante. « Compte tenu des élections fédérales (qui se tiendront en septembre 2017, NdlR), il faut agir très vite », relève le ministère fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière. » La Russie n’est pas la seule visée par cette contre-offensive : nombreux en Allemagne, les immigrés turcs « prêtent l’oreille à la propagande d’Ankara. »

Le principal problème posé par un organisme de propagande ou de contre-propagande gouvernemental, est soulevé  par le président de la fédération des journalistes allemands : « Il est incontestable que les fake news ne doivent pas durablement influencer le débat public, mais il va de soi que l’administration publique n’a pas le droit de décider ce qui est vrai et ce qui est faux. » Un déplorable exemple ne  vient-il pas d’en être donné par la France avec le vote du « délit d’entrave numérique à l’IVG » ?

On peut douter que la désinformation soit à sens unique

N’en déplaise aux « experts européens de la sécurité » qui « tirent la sonnette d’alarme », on peut en effet légitimement douter que la désinformation soit à sens unique. De fait, ajoute Le Temps, «  L’UE s’est dotée en 2015 d’une task force de communication stratégique comprenant onze collaborateurs. (…) Mais son impact reste très limité. » Un « expert en sécurité » conclut sagement que  « face à la propagande pilotée par le Kremlin avec de très gros moyens, on doit s’en remettre à la presse libre. »

Parmi les sujets brûlants où s’affrontent les propagandes, la prise ou la libération d’Alep. Alors que les récits des crimes de guerre gouvernementaux et de leurs alliés russes et iraniens ont occupé l’essentiel de l’information occidentale dont la partialité a été dénoncée le 21 décembre par Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) sur LCI, voici que la découverte d’un charnier dans la partie tenue par les « rebelles » embarrasse leurs alliés occidentaux. En effet, rapporte Le Point,  « d’après l’ONU, au moins 82 civils, dont 11 femmes et 13 enfants, ont été exécutés par des milices progouvernementales dans la deuxième ville du pays. »

Étrangement, d’autres conflits non moins meurtriers du Moyen Orient ont été largement occultés par la presse occidentale. Le Yémen, notamment : « Alors que la guerre fait rage en Syrie et en Irak, la violence meurtrit aussi ce pays du Golfe » souligne Radio Vatican. «  Depuis bientôt deux ans, les forces gouvernementales, soutenus par une coalition menée par l’Arabie Saoudite, affrontent des rebelles chiites Houthis qui contrôlent la capitale, Sanaa, mais aussi des groupes terroristes, comme l’État islamique ou Al-Qaïda. Le conflit au Yémen a fait plus de 7000 morts depuis mars 2015, selon l’ONU. »

Un universitaire victime de l’information sur la Syrie

La plus troublant est le sort réservé à certains experts dont les avis tranchent avec le consensus. Ainsi, révèle Causeur, la guerre en Syrie a fait une victime de marque dans l’université française : « Fabrice Balanche, universitaire spécialiste de la Syrie arbitrairement écarté d’une procédure de recrutement d’un maître de conférences à l’IEP de Lyon. » Son tort : «… ce maître de conférences de Lyon-2 a fait entendre une petite musique différente de la ligne fixée au Quai d’Orsay. Aux arguments moraux de la diplomatie française pariant sur l’inéluctable et imminente chute de Bachar Al-Assad, le géographe opposait la résilience du pays profond, tiraillé par des logiques sociales, tribales, politiques et confessionnelles irréductibles au bon vieux clivage Dictateur sanguinaire vs. Démocrates. Sans nier la responsabilité du clan Assad dans la militarisation de la révolution, ni minimiser les crimes de guerres des deux côtés, Balanche a toujours estimé inévitable la poursuite du dialogue avec Damas afin de combattre le djihadisme. » Résultat : « Alors que les rapporteurs du jury avaient relevé l’excellence de son dossier académique », cet universitaire spécialiste de la Syrie est mystérieusement absent de la liste des finalistes et le poste finalement accordé à  «un proche de la ministre de l’Éducation nationale »… Explication donnée à l’intéressé : il serait « surqualifié » !  Le tribunal administratif vient de donner raison à Fabrice Balanche, mais trop tard : écœuré, celui-ci est parti enseigner aux États-Unis. « Le spécialiste de la Syrie fait désormais les belles heures du Washington Institute for Near East Policy ».

 

L’image contient peut-être : 1 personne Encenssement de la crèche 2014

Les terroristes utilisaient des armes chimiques contre les civils

Malgré les preuves évidentes, cette fois-ci relevées par Sputnik, que les terroristes utilisaient des armes chimiques contre les civils, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) semble ne pas être trop pressée pour publier un rapport.

Les journalistes de Sputnik sont tombés sur une fabrique où les terroristes produisaient des bombes chimiques pour les utiliser contre les militaires syriens, ce fait étant confirmé par une source auprès de l'armée syrienne.

D'après l'expertise, les agents toxiques concernés ont été produits aux États-Unis, tandis que les bombes ont été confectionnées sur place. Le sigle UN (Onu) 308 est bien visible sur les bidons.

Les experts du ministère russe de la Défense ont également recueilli des preuves de l'usage d'armes chimiques dans le village de Marana Um-Hosh, situé entre Alep-Sud et la partie nord d'Umm el-Marra.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201612301029422828-armeschimiques-terroristes-civils-bombes-moutarde/

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Des galaxies aux atomes, des atomes aux protons et neutrons,

Aucun texte alternatif disponible.

des protons et neutrons aux quarks et gluons, des quarks et gluons à X ! 
« Il n'y avait pas d'atomes dans l'Univers primordial, seulement des particules élémentaires...

L'apparition des éléments chimiques au sein de l'Univers n'a rien d'une création ex nihilo.

Elle correspond au contraire à l'achévement des processus dont ils sont les produits.

L'explication de leur « origine » consiste en effet à décrire la façon dont ce qui les a précédés a pu les engendrer, à expliciter les phénomènes physiques successifs dont ils sont l'aboutissement. reste ensuite à dire d'où provient ce dont ils proviennent, à savoir les protons et les neutrons.

La réponse est désormais connue grâce, cette fois, aux travaux des physiciens des particules : de l'association de quarks (par paquets de trois) et de gluons dans l'Univers primordial.

Mais d'où sont venus ces particules élémentaires, dont la structure interne est inconnue ?

Là, plus personne ne sait répondre : les quarks et les gluons n'ont pas d'origine identifiée. S'is sont nés, c'est sous X. »
(Etienne Klein, physicien, dans un article de ''La Recherche'' n°20 * Décembre 2016-Janvier 2017 : L'insaisissable commencement)
http://www.larecherche.fr/linsaisissable-commencement

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LES FRATERNITES MONASTIQUES DE JERUSALEM...
 
Sœur Marie-Laure
membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem
1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ
 2013 
Frère Pierre-Marie : creuser une oasis de prière dans le désert des villes

Au milieu des années 1970, le Frère Pierre-Marie (1934-2013) a fondé une Fraternité monastique pour creuser une oasis de prière dans le désert des villes.

Les sources d’une vocation. Pierre Delfieux naît le 4 décembre 1934, à Campuac (Aveyron), dans une famille de six enfants. La maison familiale se trouve face à l’église où il fait sa première communion à six ans. Chaque matin, il va servir la messe avant d’aller à l’école communale. Le maître lui remet un jour, en guise de prix, un livre racontant « la vie d’un officier qui est devenu curé ». Le jeune Pierre est fasciné par le visage de l’homme imprimé sur la couverture et le cœur rouge brodé sur sa poitrine. C’est le début d’une longue amitié spirituelle avec Charles de Foucauld. À 17 ans, une retraite dans un centre marial s’avère décisive : il prend conscience de l’amour dont il est aimé, et choisit de répondre à l’appel qu’il a entendu lors de sa première communion. Après son baccalauréat, il entre au grand séminaire de Rodez (Aveyron). Il est envoyé pour finir sa théologie à l’Institut Catholique de Toulouse, puis pour des études de philosophie et de sciences sociales, à Paris, à la Sorbonne. Il est ordonné prêtre dans la cathédrale de Rodez, le 29 juin 1961, et nommé vicaire de la cathédrale. 

Sur les pas du Christ. En 1965, il intègre à la demande du futur Cardinal Lustiger qui la dirige, l’équipe d’aumôniers d’étudiants du Centre Richelieu. La vie de l’aumônerie est intense et les initiatives nombreuses. Mgr Guy Gaucher se souvient d’un week-end d’étudiants, organisé par le P. Delfieux pour les anglicistes, qui, avec 600 étudiants, battit tous les records de participation ! Des pèlerinages sont organisés, à Chartres bien sûr, mais aussi en Italie, en Espagne, en Terre Sainte… Le P. Delfieux y découvre l’importance que peut avoir pour la vie de foi un pèlerinage sur les pas de Jésus ; très attaché à cette terre, il continuera d’y guider régulièrement des pèlerinages pour les Frères et Sœurs de Jérusalem et les laïcs proches des Fraternités. En ces années 1960, il découvre aussi le désert et devient, au Centre Richelieu, le spécialiste des méharées (randonnées organisées dans le désert à dos de dromadaire) au Sahara, vers Tamanrasset (Algérie) et les lieux habités par le P. de Foucauld. [...]

(Source "Marie de Nazareth")

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Vous cherchez un saint patron pour les arts martiaux?

Voici un hiéromartyr en Russie, saint Nestor Savchuk, massacré sous les Bolchéviks en 1993. Il était maître en arts martiaux, ce prêtre-moine, dont le taï-chi et le karaté!
 


Hiéromartyr Nestor (Savchuk), défenseur des saintes icônes
Nestor Savchuk naquit en Crimée, dans le sud de la Russie, en 1960. Jeune homme, il excellait en boxe, lutte, arts martiaux et peinture.
Vers 20 ans, il commença à travailler comme apprenti pour les fresques religieuses à Odessa. C'est là que de vieux iconographes lui parlèrent de récits de saints Russes. Inspirés par ces saints, il en acquit de l'amour pour Dieu, et Nestor partit ainsi vers le monastère de Pochaev (13ème s.) pour y devenir moine. Son amour y grandit naturellement et s'exprima par sa dévotion et sa prière devant les saintes icônes, qui seraient un jour la source de son martyre.
Après son ordination, son père spirituel lui conseilla de partir vers le village isolé de Zharky. Là il trouva une église qui avait beaucoup de vieilles icônes, qui le remplit d'un sentiment mystique d'y être invité. Il y rencontra aussi beaucoup d'obstacles et de difficultés. L'église fut victime d'un incendie, et devint la cible de vols d'icône de la part de la maffia russe.
Nestor restait debout la nuit pour monter la garde dans l'église. Il fut touché d'un désir pour demander la grâce du martyre. Il pria de longues heures. Un ami le mit en garde contre cette prière, et lui recommanda de plutôt demander de souffrir longtemps pour tout ça. Nestor répondit "oui, je comprends, mais peut-être que si je prie pour le martyre, peut-être que je serai capable alors de prier pour ça aussi."
Le 31 décembre 1993, Nestor fut retrouvé assassiné, à l'extérieur de sa maison à Zharky
Saint néo-martyr Nestor, prie pour nous!


Adapté d'une brève notice biographique dans
"Youth of the Apocalypse", par le moine John Marler et Andrew Wermuth


voir aussi :
https://orthodoxwiki.org/Nestor_%28Savchuk%29
http://www.johnsanidopoulos.com/2010/12/priest-monk-nestor-new-martyr-of-zharky.html

PARUTION(S):

 

Les premiers écrits chrétiens désormais compilés et disponibles en français

Lancé il y a plusieurs années, le projet des Premiers écrits chrétiens vient tout juste d’aboutir avec la parution d’un beau volume dans la collection « La Pléiade ». Le but de ce volume est de réunir les plus anciens textes écrits en rapport avec Jésus et le christianisme.

"Infochrétienne.com vous propose  dans une petite vidéo en fin de cet article), avec quelques préventions très "protestantes", 3 bonnes raisons de vous intéresser aux premiers écrits chrétiens, 3 bonnes raisons de lire les "Pères de l'Eglise".

 

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Dans une interview au Figaro Magazine (2 septembre 2016), l’islamologue Malek Chebel admettait ceci :

« Il y a au moins deux types d’islam, l’un violent, l’autre non. L’un est inscrit dans une longue durée. Il est vain d’en nier la dimension expansionniste et donc la violence. Cela commence par l’épopée dite arabe qui a porté le sabre jusqu’en Andalousie. Et je ne suis pas de ceux qui se voilent la face, les liens de cet islam violent avec le Califat et les chefs de l’EI sont publiquement affirmés.« 

Selon le chiffre du ministère de l’Intérieur, 148 mosquées (sur les 2.500 que compte le territoire français) seraient « radicales ». Mais seules une vingtaine ont été fermées. Alors sur quelle grille d’analyse peut-on parler de « radicalisation » ? Ce livre montre que bien des mosquées diffusent des écrits, des prêches ou des invitations de prédicateurs comprenant des appels à un djihad offensif ou des justifications de peines physiques (hudûd) à l’encontre des apostats ou des réformateurs considérés hérétiques (zindiq).

Joachim Véliocas passe en revue ce qu’on dit et ce qu’on lit dans des mosquées du courant des Frères Musulmans (à Amiens, Mulhouse, Cergy, Reims, Montpellier et Givors), des mosquées du courant salafiste (à Marseille, aux Mureaux, à Longwy, Saint-Dizier, Villiers-sur-Marne, Brest, Joué-les-Tours, Torcy, Ecquevilly, Sarcelles, Pontoise et en Seine-Saint-Denis), des mosquées malékites (à Nancy-Tomblaine, Créteil, Argenteuil, Toulouse-Le Mirail) et des mosquées turques de Milli Görüs. Il indique les lieux, les références précises. Le visionnage de dizaines d’heures de conférences et prêches en ligne lui a permis de repérer des discours épouvantables. Un chapitre est également consacré aux nouvelles écoles de la fédération de l’enseignement musulman lancée par l’UOIF.

Cet ouvrage contient d’abondantes citations des principaux « savants » référents des courants islamistes des Frères Musulmans et des wahhabites saoudiens. Le résultat est effrayant.

L’islamologue Hamadj Redissi, professeur à l’université de Tunis, écrit :

« Un lecteur occidental ne manquera pas d’être dérouté par la table des matières de tout manuel de droit musulman. (…) Le manuel inclut immanquablement le « Livre du jihad », devoir collectif incombant à la communauté dans son ensemble et non à une personne particulière. Il est exclusivement consacré à la « guerre sainte », et ce, contrairement à une opinion aujourd’hui courante qui voudrait nous faire croire que le corpus juridique se souciait de « jihad spirituel ». C’est l’occasion d’épiloguer sur le statut des non-musulmans, la cible justement du jihad.« 

Mosquées Radicales, Joachim Véliocas, éditions DMM, 318 pages, 24 euros

A commander en ligne chez l’éditeur

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UN MESSAGE D'ESPOIR DANS LA TOURMENTE. A LIRE ABSOLUMENT

 

Par vos prières vous pouvez faire pleuvoir la miséricorde et irriguer la terre de votre charité.

Priez pour attendrir les cœurs endurcis, pour ouvrir les esprits obscurcis, pour soulager des catastrophes et des horreurs.

En fin de compte n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira, la croix et l'Église s'illumineront. Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance en Dieu de la Résurrection et de la vie. À lui soit la gloire éternellement. 

Saint Charbel, moine maronite au Liban
in

Paroles de Saint Charbel

Par le moine Hanna Skandar,

Editions Artège

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
*Samedi 31 Décembre à 19 heure, réveillon de la Saint Sylvestre avec les familiers du Monastère.
 
BONNE ET SAINTE ANNEE A
 
TOUS !
 
*Dimanche 1er Janvier à 10h30,Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Sts du Kérala
 
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*Jeudi 5 Janvier à Nantes (44), Messe à 18h suivie de la bénédiction des eaux de l'Epiphanie.
*Vendredi 6 JANVIER et Dimanche 8, Solennités de l'Epiphanie de Notre-Seigneur au Monastère à Chandais (61). Messes à 10h30.
ATTENTION:
LE 8, UNE MESSE ET
LA BENEDICTION DES EAUX
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SERONT ASSUREES AU MONASTERE (61) ET A JAULDES (16).
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INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,1-18.

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 
Il était au commencement auprès de Dieu. 
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. 
Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. 
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; 
car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. 
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. 

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Par l'Abbé Duquesne (1732-1791) 
L'évangile médité, 11ème Méditation

Les bergers vont trouver Jésus

     Que trouvent les bergers à Bethléem ? Ils y trouvent Jésus, Marie et Joseph. Un air d'innocence et de modestie distinguait la mère. La bonté et la douceur annonçaient celui qui paraissait être le père. Les faiblesses et les infirmités, l'indigence et la pauvreté désignaient le Messie, le Sauveur si longtemps attendu. Aucun rayon de lumière n'éclatait sur son visage, aucun trait de divinité ne se faisait sentir à travers les ombres qui l'environnaient ; mais Dieu a parlé : ces bergers ne raisonnent ni sur l'objet de la révélation, ni sur les convenances du mystère ; ils contemplent à loisir le divin enfant ; ils l'admirent, ils l'adorent, ils lui rendent les prémices de nos hommages, ils en reçoivent les premières faveurs et sont embrasés de son amour. Ô sort heureux ! Ô spectacle touchant et bien digne d'envie ! Mais, sans envier leur sort, profitons du nôtre qui ne le cède point au leur ; 

   1° dans l'objet de la foi : ils ne voient des yeux du corps qu'un enfant faible et indigent. Si dans cet enfant ils voient leur Dieu et leur Sauveur, ce n'est qu'avec les yeux de la foi : or, avec la foi, ne le voyons-nous pas, ce même Dieu et ce même Sauveur, dans son sacrement, et là ne pouvons-nous pas lui rendre les mêmes hommages et en obtenir les mêmes faveurs ? ... 

   2° dans le motif de la foi. Ils avaient été instruits par les anges de ce qu'était cet enfant. La parole des anges était pour eux la parole de Dieu, cela est vrai; mais la parole des anges est pour nous comme pour eux, et nous avons de plus la parole même de Dieu et l'enseignement de son Eglise, qui nous révèlent le mystère de l'Eucharistie, et nous disent ce que c'est que le pain de vie ... 

   3° dans l'appui de la foi. Ils voient l'humanité de Jésus-Christ, et nous n'avons pas cette consolation, cela est vrai ; mais si notre foi est plus exercée, elle est plus glorieuse à Dieu et plus méritoire pour nous ; mais si, au lieu de la forme d'un enfant, nous ne voyons que l'apparence du pain, aussi, au lieu d'étable et de crèche, nous voyons des temples et des autels que la religion lui a érigés par toute la terre. Hélas ! rien ne manque aux preuves de notre foi ; faisons-en usage, et rien ne manquera à notre bonheur.

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« Seigneur, si je parcours du regard cette année écoulée,

année que votre divine providence m'avait accordée pour augmenter en moi votre amour, je ne puis que me lamenter quand je constate une nouvelle fois combien je Vous ai peu aimé, ô mon Dieu ! Comme j'ai mal employé mon temps !

Ô comme mes désirs ont tardé à s'enflammer, et comme Vous avez commencé de bonne heure, ô Seigneur, à m'amener à Vous et à m'appeler, pour que je me consacre à Vous tout entière ! Est-ce que, par hasard, ô Seigneur, vous abandonneriez le misérable, ou bien éloigneriez-Vous le pauvre mendiant quand il veut se rapprocher de Vous ? Est-ce que, par hasard, ô Seigneur, il y aurait des limites à vos grandeurs et à la magnificence de vos œuvres ? Ô mon Dieu et ma Miséricorde, comme il Vous serait facile de manifester aujourd'hui en votre servante les trésors de votre amour ! Vous êtes tout-puissant, ô grand Dieu ! Montrez donc maintenant si mon âme se comprend bien, quand elle considère le temps qu'elle a perdu, et affirme que vous pouvez en un instant le lui faire regagner. Mais il semble que je déraisonne, car le temps perdu ne saurait, dit-on, se recouvrer.

Mais béni soit mon Dieu ! ô Seigneur, je confesse votre grand pouvoir. Si Vous êtes tout-puissant et Vous l'êtes certainement, qu'y a-t-il d'impossible à Celui qui peut tout ?

« Vous le savez bien, ô mon Dieu, malgré toutes mes misères, je n'ai jamais cessé de reconnaître la grandeur de votre pouvoir et de votre miséricorde. En cela, je ne Vous ai point offensé ; ô Seigneur, que ce me soit un titre auprès de Votre bonté ! Réparez donc, mon Dieu, le temps que j'ai perdu, donnez-moi votre grâce pour le présent et pour l'avenir, afin que je paraisse devant Vous revêtue de la robe nuptiale. Si Vous le voulez, Vous le pouvez » (Thérèse de Jésus, Exclamations IV). »

P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine

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