« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car en dehors de moi vous ne pouvez rien faire »
Cette phrase que nous entendons dans l’Évangile devrait être marquée au fer rouge dans notre cœur !
Mais comment rester proches de Jésus tout au long d'une la journée alors que nous avons tant à faire, du matin au soir, avec des obligations d’ordre professionnelles ou familiales qui souvent nous accaparent au point de nous faire oublier qu’Il est toujours là à nos côtés ? Et puis, nous Le retrouverons bien dimanche à la messe, cela ne suffit-il pas ?
Invoquons Joseph, le contemplatifs, qui pris dans les préoccupations contingentes, faisait de tous les actes de sa vie une prière, une tension amoureuse vers Dieu !
Jésus est clair, et même exigeant quand Il nous parle de la nécessité pour nous d’être toujours « branchés » à Lui, seule condition de la vraie fécondité de toutes nos actions quotidiennes.
Il y a mille petites façons de retourner à Lui au cœur même de nos occupations : invoquer l’Esprit-Saint de façon fugace, à travers une "oraison jaculatoire", au moment de prendre telle ou telle décision, au moment de poser tel ou tel acte: que tout notre agir soit sous le regard du Père, dans la lumière et le feu du Saint Esprit que que le Christ vive en nous !
N'oublions jamais non plus de le remercier d’une réussite, d’un évènement qui nous a apporté de la joie ou un accomplissement, de Lui demander sa lumière et Sa force pour persévérer lorsque nous traversons un moment difficile…
Aujourd'hui donc, je fais un pas
Aujourd’hui, Avec Saint Jacques "Le Majeur" (Voir biographie ci-dessous), je fais le pas de reconnaître que Jésus m’invite à ne pas construire ma vie à côté de Lui, mais EN Lui.
J’essaie, à l'école de Saint Joseph, de Saint Jacques et de ces frères aînés que l'Eglise invoque aujourd'hui, de tourner mon cœur vers Lui dans des petites choses de la journée, par des actes de foi, d’espérance,d’action de grâce.
Je prie l’Esprit-Saint de passer cette journée d’une façon plus attentive en sa présence. Quelle joie d’être avec Lui, même dans les petites choses !
"C'est de notre prochain que dépendent notre vie et notre mort:
si nous gagnons notre frère,
nous gagnons Dieu,
si nous scandalisons notre frère,
nous péchons contre le Christ."
(Abba Antoine)
_________________________________
L'Arbre de Vie
L'Arbre de Vie est l'Amour de Dieu dont Adam fut déchu.
Après cela, il ne connut plus la joie, mais il dut se mettre au labeur et s'épuiser dans une terre chargée d'épines.
Jusques au temps où nous trouvons l'Amour, notre labeur se fait dans une terre chargée d'épines: parmi les épines nous semons et récoltons à la fois, même si notre semence est semence de droiture.
Nous sommes tout le temps piqués [par ces épines], et quelque justes que nous parvenions à nous rendre, nous vivons à la sueur de notre front. Mais une fois que nous avons trouvé l'Amour, nous avons part au Pain céleste, étant nourris sans labeur ni peine.
La personne qui a trouvé l'Amour, mange le Christ en tout temps, et dès cet instant, elle devient immortel.
Quiconque mange ce pain, dit-Il, ne goûtera pas à la mort.
Bienheureux celui qui a mangé le pain de l'Amour, Qui est Jésus.
Qui est sustenté par l'Amour, est nourri par le Christ Qui est Dieu par-dessus tout.
Jésus a témoigné de cela en disant: "Dieu est Amour!."
Voilà l'air dans lequel le juste trouve ses délices à la résurrection.
L'Amour est le Royaume dans lequel mystiquement, le Seigneur promit à Ses disciples qu'ils mangeraient et boiraient.
Saint Isaac le Syrien
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après Saint Isaac le Syrien cité par
À son époque ils étaient tous des saints les uns pour les autres, car ils croyaient être unis par l’amour de Dieu (qui) a été répandu dans leurs cœurs par l’Esprit Saint (cf Rom 5, 5).
L’amour de Dieu n’était pas toujours symbolique ou virtuel, il s’incarnait dans une communauté.
Il rassemblait ceux qui se réunissent au nom du Christ, qui invoquent le nom de Christ, car ainsi s’appelaient les premiers chrétiens.
Que-ce que est le nom du Christ ?
C’était le signe de la Promesse, du Salut, de la Vie même.
C’était le sceau d’une Rencontre éblouissante, d’un Dialogue secret, de la Lumière sans déclin.
Le nom du Roi crucifié, l’appel au repentir, le seuil du Règne et la chaleur de son attente. Et le nom du martyre aussi.
« Les saints », même sans se connaître, avaient en commun le secret du Nom et les Actes des Apôtres témoignent qu’ils avaient une âme commune.
Cette âme n’était pas encore coupée jusqu’aux racines par l’histoire trop lourde à porter.
Et le nom du Christ n’était pas une « propriété privée » de la religiosité intime ou ecclésiale et traditionnelle, car les confins entre ces choses vénérables ne se construisaient pas encore en murs qui arrivaient jusqu’au ciel.
Certainement, c’était plutôt un idéal que la norme. Mais la norme du christianisme était et reste la sainteté, non pas la routine de la vie quotidienne avec ses lois.
La norme a été introduite et instaurée par l’Esprit qui parle dans la Bonne Nouvelle, mais aussi à travers la nuée de ses témoins en qui ses fruits mûrissent.
Un de ces fruits est la conscience d’être un corps mystique et unique. Quand St Jean Chrysostome commente la parole de St Jean Evangéliste
-« pour rassembler ceux qui sont proches et ceux qui sont loin », il se demande : « Que signifie cela ?
Cela signifie que, des uns et des autres, le Christ fait un seul corps.
Ainsi, celui qui réside à Rome regarde les Indiens comme ses propres membres. Y a-t-il union comparable à celle-là ?
Le Christ est la tête de tous ». Or, cette union existe-elle encore ?
Aujourd’hui c’est de l’Inde, de l’Asie, de l’Afrique qu'arrivent les voix du martyre, souvent silencieuses, qui appellent non seulement à la compassion devant l’écran TV, mais d’abord à la conscience des chrétiens - vivante ou endormie ? - des membres d’un seul corps, des confesseurs du même Nom. D’un corps qui souffre, d’un Non blasphémé par l’indifférence.
Hier encore quand de cris semblables arrivaient de l’Europe de l’Est, ils étaient souvent étouffés par les opinions bien-pensantes qui voulaient pardonner au communisme sa sévérité à l’égard de la religion en vertu de ses « bonnes intentions ».
« Les bonnes intentions » avec leur excès du zèle ont aussi les adeptes dans d'autres religions.
Ils se sentent parfois trop serrés dans leurs pays à coté des chrétiens.
Or, « les bonnes intentions » ne nous regardent pas.
Mais chaque mort au nom du Christ oublié ou noyé dans le vacarme des médias reste comme un scellé de notre oubli de ce nom ou du Corps dont nous sommes devenus comme les membres pétrifiés.
Prêtre Vladimir Zielinsky
« Quand il viendra, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière »
La « clé de la connaissance » (Lc 11,52) n'est pas autre chose que la grâce du Saint-Esprit. Elle est donnée par la foi.
Par l'illumination, elle produit très réellement la connaissance et même la connaissance plénière.
Elle ouvre notre esprit enfermé et obscurci, souvent avec des paraboles et des symboles, mais aussi avec des affirmations plus claires... Faites donc bien attention au sens spirituel de la parole. Si la clé n'est pas bonne, la porte ne s'ouvre pas.
Car, dit le Bon Pasteur, « c'est à lui que le portier ouvre » (Jn 10,3). Mais si la porte ne s'ouvre pas, personne n'entre dans la maison du Père, car le Christ a dit : « Personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jn 14,6).
Or, c'est l'Esprit Saint qui, le premier, ouvre notre esprit et nous enseigne ce qui concerne le Père et le Fils.
Le Christ nous dit cela aussi : « Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur, et il vous guidera vers la vérité tout entière » (Jn 15,26; 16,13).
Vous voyez comment, par l'Esprit ou plutôt dans l'Esprit, le Père et le Fils se font connaître, inséparablement...
Si on appelle le Saint-Esprit une clé, c'est parce que, par lui et en lui d'abord, nous avons l'esprit éclairé.
Une fois purifiés, nous sommes illuminés par la lumière de la connaissance.
Nous sommes baptisés d'en haut, nous recevons une nouvelle naissance et devenons enfants de Dieu, comme dit saint Paul : « L'Esprit Saint intervient pour nous par des cris inexprimables » (Rm 8,26).
Et encore : « Dieu a donné son Esprit en nos cœurs qui crie : ‘Abba, Père’ » (Ga 4,6).
C'est donc lui qui nous montre la porte, porte qui est lumière, et la porte nous apprend que celui qui habite dans la maison est lui aussi lumière inaccessible.
(Saint Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022),moine grec orthodoxe Catéchèses, 33 ; SC 113 (trad. SC p. 255s rev. Delhougne, p. 225)
___________________
"When he comes, the Spirit of truth, he will guide you to the whole truth"
The "key to knowledge" (Lk 11,52) is nothing but the grace of the Holy Spirit. It is given by faith.
Through enlightenment, it very truly produces knowledge and even full knowledge.
It opens our minds locked and obscured, often with parables and symbols, but also with clearer statements ... Pay attention to the spiritual meaning of the word. If the key is not good, the door will not open.
For, says the Good Shepherd, "it is to him that the porter opens" (Jn 10,3). But if the door does not open, no one enters the house of the Father, because Christ said: "Nobody goes to the Father without going through me" (Jn 14,6).
Now it is the Holy Spirit who first opens our minds and teaches us about the Father and the Son.
Christ also says to us: "When he comes, he, the Spirit of truth who proceeds from the Father, he will bear witness in my favor, and he will guide you to the whole truth" (Jn 15,26; 16,13 ).
You see how, by the Spirit or rather in the Spirit, the Father and the Son make themselves known, inseparably ...
If the Holy Spirit is called a key, it is because, through him and in him first, we have the enlightened mind.
Once purified, we are illuminated by the light of knowledge.
We are baptized from above, we receive a new birth and become children of God, as St. Paul says: "The Holy Spirit intervenes for us by inexpressible cries" (Rom 8,26).
And again: "God has given his Spirit in our hearts, crying out, 'Abba, Father'" (Ga 4,6).
So it is he who shows us the door, which is light, and the door teaches us that the one who lives in the house is also inaccessible light.
(Saint Symeon the New Theologian (v. 949-1022), Greek Orthodox monk Catechesis, 33; SC 113 (SC version 255s rev Delhougne, 225)
_______________________________
"Quando ele vier, o Espírito da verdade, ele te guiará para toda a verdade"
A "chave do conhecimento" (Lc 11,52) não é outra coisa senão a graça do Espírito Santo. É dado pela fé.
Através da iluminação, produz muito verdadeiramente conhecimento e até mesmo conhecimento completo.
Ele abre a nossa mente fechada e escura, muitas vezes com parábolas e símbolos, mas com declarações mais claras ... Preste atenção ao significado espiritual da palavra. Se a chave não estiver boa, a porta não será aberta.
Pois, diz o Bom Pastor, "é este o porteiro abre" (Jo 10,3). Mas se a porta não se abre, ninguém entra na casa do Pai, porque Cristo disse: "Ninguém vai ao Pai sem passar por mim" (Jo 14,6).
Agora é o Espírito Santo que primeiro abre nossa mente e nos ensina sobre o Pai e o Filho.
Cristo nos diz isso também: "Quando ele vier, o Espírito da verdade, que procede do Pai, ele dará testemunho a meu favor, e ele vos guiará a toda a verdade" (Jo 15,26; 16,13 ).
Você ver como, através do Espírito, ou melhor, no Espírito, o Pai eo Filho são revelados inseparavelmente ...
Se o Espírito Santo é chamado de chave, é porque, através dele e nele primeiro, temos a mente iluminada.
Uma vez purificados, somos iluminados pela luz do conhecimento.
Somos batizados de cima, temos um novo nascimento e se tornarem filhos de Deus, como diz São Paulo: "O Espírito Santo intervém por nós através de gritos inexprimíveis" (Rm 8,26).
E novamente: "Deus deu o seu Espírito em nossos corações, clamando 'Abba, Pai'" (Ga 4,6).
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
« Priez sans cesse, » insiste saint Paul,
car la prière est la source et la forme la plus intime de notre vie spirituelle.
La vie de prière, sa densité, sa profondeur, son rythme, mesurent notre santé spirituelle et nous révèlent à nous-mêmes.
C’est au niveau d’un esprit recueilli et silencieux que se place la vraie prière et que l’être est mystérieusement visité.
« L’ami de l’Époux se tient là et l’entend » ; l’essentiel de l’état de prière est justement de « se tenir là », d’entendre la présence du Christ.
À ses débuts, la prière est agitée ; l’homme déverse tout le contenu psychique de son être ; mais dans la prière, le bavardage dissipe.
Or, il « suffit de tenir ses mains élevées », dit saint Marc [le Moine]. La prière dominicale est brève.
Un ermite la commençait au coucher du soleil, et la terminait en disant « amen « aux premiers rayons du soleil levant.
Il ne s’agit pas de discours ; les spirituels se contentaient de prononcer le nom de Jésus mais, dans ce nom, ils contemplaient le Royaume.
Une grave déformation fait de la prière la répétition mécanique des formules.
Or, selon les maîtres, il ne suffit pas d’avoir la prière, les règles, l’habitude ; il faut devenir prière, être la prière incarnée : faire de sa vie une liturgie, prier avec les choses les plus quotidiennes, vivre la communion incessante.
Les spirituels citent l’histoire d’un ouvrier tanneur qui parle des trois formes de la prière : la demande, l’offrande et la louange, et montre comment elles deviennent l’état de prière et peuvent sanctifier tous les instants du temps, même pour celui qui n’en dispose pas. Le matin, pressé, cet homme très simple présentait tous les habitants d’Alexandrie devant la face de Dieu en disant :
-« Aie pitié de nous pécheurs «. Dans la journée, pendant son travail, son âme ne cessait de ressentir que toute son œuvre était comme une offrande : « À toi, Seigneur » ; et le soir, tout à la joie de se retrouver encore gardé en vie, son âme ne pouvait que dire : « Gloire à toi ».
C’est la conception orante de la vie elle-même où le travail le plus modeste d’un ouvrier ou d’une ménagère et la création d’un génie sont accomplis au même titre d’offrande devant la face de Dieu, comme une tâche confiée par le Père.
Selon la Bible, le nom de Dieu est une forme et un lieu de sa présence. La « prière de Jésus » ou la « prière du cœur » libère ses espaces et y attire Jésus par l’invocation incessante :
-« Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. » Cette prière du publicain évangélique contient tout le message biblique : la Seigneurie de Jésus, sa filiation divine, donc confession de la Trinité, l’abîme de la chute qui invoque l’abîme de la miséricorde divine.
Cet prière résonne sans cesse au fond de l’âme, prend le rythme de la respiration, collée au souffle, même pendant le sommeil :
-« Je dors, mais mon esprit veille » (Cn 5, 2).
Jésus attiré dans cœur, c’est la liturgie intériorisée et le Royaume dans l’âme apaisée. Le nom remplit l’homme comme son temple, le transmue en lieu de la présence divine.
L’invocation du nom de Jésus est à la portée de tout homme et dans toutes les circonstances de sa vie. Elle pose le nom comme un sceau divin sur toute chose.
Saint Jean Chrysostome dit : « Que ta maison soit une église ; admire ton Maître ; que les enfants s’unissent à toi dans une prière commune. » Cette prière portera devant le Père 1es soucis et les souffrances de tous les hommes, leurs tristesses et leurs joies.
Tout instant notre temps se rafraîchit à ce contact de feu des esprits en prière.
Dans les maisons des fidèles, on voit toujours l’icône placée haut, et au point dominant de la prière, elle guide le regard vers le Très-Haut et l’unique nécessaire.
La contemplation orante traverse pour ainsi dire l’icône et ne s’arrête qu’au contenu vivant et présent qu’elle traduit.
D’une habitation neutre, elle fait une « église domestique », de la vie d’un fidèle, une liturgie intériorisée et continuée. Le visiteur, en entrant, s’incline devant l’icône, recueille le regard de Dieu et ensuite salue le maître de maison.
On commence par rendre honneur à Dieu et les honneurs rendus aux hommes viennent après. Point de mire, n’étant jamais une décoration, l’icône centre tout l’intérieur sur le rayonnement de l’au-delà qui règne sans partage.
La petite veilleuse devant l’icône traduit le mouvement de l’esprit ; être un feu toujours en prière et en présence de l’invisible.
C’est la dimension liturgique de la vie spirituelle.
La prière liturgique
La prière liturgique introduit d’emblée dans la conscience collégiale, selon le sens du mot liturgia, qui signifie l’œuvre commune.
Elle enseigne le vrai rapport entre le moi et les autres, aide à nous déprendre de nous-mêmes et à faire nôtre la prière de l’humanité.
Par elle, le destin de chacun nous devient présent. Le pronom liturgique n’est jamais au singulier.
La liturgie filtre toute tendance trop subjective, émotionnelle et passagère ; pleine d’une émotion saine et d’une vie affective puissante, elle offre sa forme achevée, rendue parfaite par de longs siècles et des générations qui ont prié de la même manière.
J’entends la voix de Jean Chrysostome, de Basile, de Syméon et de tant d’autres ; ils ont laissé la trace de leur esprit adorant et m’associent à leur prière.
Celle-ci pose la mesure et la règle, mais sollicite aussi la prière spontanée, personnelle, où l’âme chante et parle librement à son Seigneur.
Faut-il attendre le moment d’inspiration, au risque de ne le trouver jamais ?
La prière comporte toujours un aspect d’effort.
« Quand l’homme se met à prier, les obstacles cherchent à l’en empêcher... ; l’oraison exige une lutte, un combat «, disent les maîtres. Origène note au sujet de la prière que l’ascension d’une montagne élevée est fatigante. Les maîtres conseillent de faire « comme si » l’inspiration ne faisait pas défaut, et le miracle de la grâce s’opère.
Mais encore, « pourquoi prier ?
Dieu ne sait-il pas ce qu’il nous faut ? »
Dieu écoute notre prière ; il la rectifie et en fait un élément qui s’ajoute à sa décision. L’insistance de la veuve de l’Évangile arrache une réponse et exprime la puissance de la foi [cf. Lc 18, 1-8].
Peut-être que l’enfer dépend aussi de la violence des saints, de la flamme de leur prière et que le salut de tous, Dieu l’attend aussi de notre prière...
Avons-nous un temps suffisant pour prier ? Beaucoup plus que nous ne le pensons.
Combien de moments de paresse et de distraction peuvent devenir instants de prière ?
On peut offrir même le souci, s’il ouvre un dialogue avec Dieu.
On peut offrir même l’épuisement qui empêche de prier et même l’impossibilité de prier.
« La mémoire de Dieu, un soupir, sans même avoir formulé une seule parole, est déjà prière », dit saint Barsanuphe.
Le starets Ambroise conseille : « Tous les jours, lisez un chapitre des Évangiles, et quand l’angoisse vous prend, lisez de nouveau jusqu’à ce qu’elle passe ; si elle revient, lisez de nouveau l’Évangile. » C’est le passage de « la parole écrite à la parole substantielle » (Nicodème l’Hagiorite) et ce passage est décisif pour la vie spirituelle. On consomme eucharistiquement la parole mystérieusement rompue, disent les Pères.
Extrait de : Paul Evdokimov,
La nouveauté de l’Esprit, Études de spiritualité, Bellefontaine (SO 20), 1977.
Sur le même sujet, un article à lire sur "Sagesse Orthodoxe":
Déprime… – Il semble que ce que vous expérimentez corresponde à ce que nos saints ascètes appellent l’ “acédie”. Le prophète David (Ps. 142) et saint Jean Climaque (Échelle 13) parlent de cette passion: dégoût de la prière et de la lecture; dégoût même de bien faire et d’accomplir les commandements du Seigneur; lassitude; sentiment de l’ “à quoi bon?”. La cause ? Peut-être la négligence, la paresse, le fait de dire les prières trop vite et sans y penser suffisamment, une lecture superficielle de la parole de Dieu et, particulièrement, le fait de ne pas invoquer l’Esprit saint avant la lecture. Cet état est à prendre avec beaucoup de sérieux. Il ne passera pas de lui-même et, le diable s’en mêlant, il peut nous conduire à abandonner toute prière et à souhaiter vivre comme les gens du monde qui ne se soucient pas de Dieu et qui cherchent la consolation dans les plaisirs passagers (cf. Ps 36, 1) ... >poursuivre la lecture
La célébration – Les baptisés sont des célébrants ; ils appartiennent au peuple sacerdotal de Dieu ; ils sont consacrés par le saint baptême, l’onction chrismale, et principalement par la vraie foi, à invoquer le saint Nom du Seigneur, pour leur propre salut et pour celui du monde entier. Bien entendu, la prière solitaire, à la maison, ou dans le secret de sa chambre (Mat 6, 6), est indispensable : comme l’action caritative, elle prépare la célébration et en découle. Elle est elle-même de caractère sacerdotal, car celui qui prie dans la solitude offre le meilleur de lui-même en sacrifice agréable à Dieu (saint Cyrille d’Alexandrie). Toutefois.... >poursuivre la lecture
Dimanche soir 29 et lundi midi 30 Avril,
quelques images de l'avancement des travaux à l'église du Monastère.
------------------
Sunday evening 29 and Monday noon 30 April, some pictures of the progress of work at the Monastery Church.
-----------------------
Na noite de domingo, 29 e segunda-feira, 30 de abril, algumas fotos do progresso do trabalho na Igreja do Monastério.
Depuis midi, les travaux se sont encore bien avancés .
Voici que la moitié des anciens s'empressent déjà autour du Trône de l'Agneau.
Demain jusqu'au 28 commencera le stage d'iconographie. De ce fait le chantier des travaux se ralentira.
Je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
Soyez aimables d'avoir une petite prière pour ma santé. La nuit dernière fut difficile avec plusieurs crises d'angine de poitrine (problème cardiaques mineurs ). Merci. -------------------------- Desde o meio-dia, o trabalho progrediu bem.
Metade dos anciãos já estão correndo ao redor do trono do Cordeiro.
Amanhã até o dia 28 começará o curso da iconografia. Como resultado, o canteiro de obras irá desacelerar.
Não deixarei de mantê-lo informado.
Seja gentil em ter uma pequena oração pela minha saúde. Ontem à noite foi difícil com vários ataques de angina (pequenos problemas cardíacos). Obrigado. ------------------------------- Since midday, work has progressed well.
Half of the elders are already rushing around the throne of the Lamb.
Tomorrow until the 28th will begin the course of iconography. As a result, the construction site will slow down.
I will not fail to keep you informed.
Be kind to have a little prayer for my health. Last night was difficult with several angina pectoris (minor heart problems). Thank you.
Ça y est, en ce 1er Mai au matin, les 24 vieillards entourent le Trône de l'Agneau !
Ceci vous donne une idée de ce que, une fois achevées, les fresques du Chœur de l'église du Monastère Syro-Orthodoxe donneront.
Ce sera magnifique !
À la gloire de Dieu et pour l'élévation des âmes.
Merci à notre cher Armia Elkatcha et merci au Seigneur qui lui a donné ces talents qu'il sait si bien, par sa disponibilité à l'action du Saint Esprit, faire fructifier !
Heureux 1er Mai à tous et chacun. En ce jour,il y a pléthore de frères aînés (De Saints) , avec Saint Jacques le Majeur (Fils de Zebedée), dont nous puissions invoquer l'intercession pour qu'ils nous entraînent vers Dieu.
Vous les retrouverez dans la "newsletter" de lundi et mardi.
Ce soir à 18h, vous serez dans nos prières lors de la MESSE qui sera célébrée en l'honneur de SAINT JOSEPH POUR VOS SOUCIS FAMILIAUX ET LA SÉCURITÉ DE L'EMPLOI.L'Icône de St Joseph (Dernière des photos) sera bénite lors de cette Messe avant d'être laissée à la vénération des fidèles.
N'oubliez-pas notre Rendez-vous incontournable du DIMANCHE 6 MAI, GRAND PÈLERINAGE DU MOIS DE MARIE A NOTRE-DAME DE MISÉRICORDE, et aux Saints du Kerala.
SOYEZ TOUS PRÉSENTS !
*10h30, Messe, suivie d'un repas fraternel. *15h , Conférence du Professeur Sadek sur l'iconographie Copte et ses origines, réception des fidèles _______________________________ É isso aí, no dia 1º de maio, os 24 anciões cercam o Trono do Cordeiro!
Isso lhe dá uma idéia do que, uma vez concluído, os afrescos do Coro da Igreja do Mosteiro Siro-Ortodoxo darão.
Vai ser lindo!
Para a glória de Deus e para a elevação das almas.
Obrigado a nossa querida Armia Elkatcha e obrigado ao Senhor que lhe deu estes talentos que ele conhece tão bem, por sua disponibilidade para a ação do Espírito Santo, para tornar frutífera!
Feliz 1º de Maio a todos. Neste dia, há uma infinidade de irmãos mais velhos (De Santos), com São Tiago o Maior (Filho de Zebedeu), cuja intercessão podemos invocar para nos levar a Deus.
Você os encontrará na "newsletter" de segunda e terça-feira.
Hoje à noite, às 18h, você estará em nossas orações durante MESSE a ser comemorado em honra de São José para seus interesses FAMILIARES E SEGURANÇA EMPLOI.L'Icône St. Joseph (Últimos fotos) será abençoado quando desta missa antes de ser deixado para a veneração dos fiéis. ______________________________ That's it, on the 1st of May in the morning, the 24 old men surround the Throne of the Lamb!
This gives you an idea of what, once completed, the frescoes of the Choir of the Syro-Orthodox Monastery Church will give.
It will be beautiful!
To the glory of God and for the elevation of souls.
Thank you to our dear Armia Elkatcha and thank you to the Lord who gave him these talents that he knows so well, by his availability to the action of the Holy Spirit, to make fruit!
Happy 1st May to everyone. On this day, there is a plethora of elder brothers (De Saints), with Saint James the Greater (Son of Zebedee), whose intercession we can invoke to lead us to God.
You will find them in the "newsletter" of Monday and Tuesday.
Tonight at 6 pm, you will be in our prayers during the MASS which will be celebrated in honor of SAINT JOSEPH FOR YOUR FAMILY CONCERNS AND THE SECURITY OF EMPLOYMENT. The St Joseph Icecchia (Last photos) will be blessed during of this Mass before being left to the veneration of the faithful.
Saints célébrés le 1er mai en France:
Saint Jacques le Majeur (Fils de Zebedée).
A la fin du 7ème siècle, une tradition fit de Jacques l'évangélisateur de l'Espagne, avant sa mort ou par ses reliques. « Saint Jacques était fils de Zébédée et frère aîné de saint Jean le Théologien, et il exerçait avec eux la profession de pêcheur en Galilée.
Après l’appel de Pierre et André, il fut invité par le Seigneur, avec Jean son frère, à tout abandonner pour le suivre. Laissant sur-le-champ leur père et leur barque avec ses filets, ils suivirent le Christ et montrèrent un tel zèle que le Seigneur les appela Fils de tonnerre, car ils avaient proposé de faire descendre le feu du ciel sur un village samaritain qui avait refusé de les recevoir (Lc 9, 54).
Saint Jacques accompagna le Seigneur dans ses prédications et fut jugé digne d’une faveur spéciale, avec Jean et Pierre.
Le Christ les prenait en effet avec lui quand Il priait et quand Il manifestait de manière particulièrement éclatante sa divinité, comme le jour de sa Transfiguration sur le mont Thabor (Mt 17, 1-8).
Tandis qu’ils montaient vers Jérusalem, Jacques et Jean firent demander au Maître, par l’intermédiaire de leur mère Salomé, deux places d’honneur dans son royaume. Jésus leur répondit :
-« Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire le calice que je vais boire ? » — « Nous le pouvons », répondirent-ils. — « Mon calice, vous le boirez, quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas d’accorder cela, mais c’est pour ceux à qui mon Père l’a réservé » (Mt 20, 20-28).
Cette prophétie se réalisa après la descente du Saint-Esprit et la naissance de l’Église (entre 41 et 44). Se rendant à Jérusalem pour la Pâque juive, saint Jacques fut arrêté sur l’ordre du roi Hérode Agrippa (Act 12, 2).
On rapporte que son geôlier, gagné par la fermeté de son témoignage et l’ardeur de sa confiance dans le Christ Sauveur, demanda pardon à l’Apôtre qui l’embrassa en disant : « La paix soit avec toi ! »
Ils eurent ensuite tous les deux la tête tranchée. Saint Jacques fut ainsi le premier des Douze Apôtres à boire le calice du Seigneur pour aller s’asseoir à ses côtés dans son Royaume. »
Saint Sigismond Roi des Burgondes et Patrice des Gaules ( † 524)
Rien n’est plus admirable que ce choix de moyens dont se sert la Providence pour opérer la sanctification des élus. Nous allons le voir dans la vie de Saint Sigismond.
Saint Sigismond était fils de Gondebaud, roi des burgondes qui était arien. Converti de l’arianisme à la foi orthodoxe grâce à l’influence de Saint Avit de Vienne ( Fêté le 5 Février), Saint Sigismond montra dès son élévation au trône de Bourgogne ( 516) un grand souci pour la vie de l’Eglise Orthodoxe. Dès 513, le roi Gondebaud son père l’avait associé au trône et l’avait fait couronner à Genève. Il fut alors nommé Patrice de l’Empire dans les Gaules, dignité que conféraient aux princes burgondes les empereurs d’Orient dont ils se glorifiaient d’être les mandataires. Il réunit des conciles contre les ariens et restaura le monastère de Saint Maurice d’Agaune. En fait, il y fonda véritablement l’abbaye actuelle qui n’était jusqu’alors ( 516) qu’un lieu où vivaient de saints ermites dans des cellules séparées. En 517, il fit convoquer par son zèle le Concile d’Epaone présidé par Saint Avit. Il tenta de purger son royaume des poisons du vice et de l’hérésie. Malgré sa piété, Saint Sigismond gardait néanmoins la grossièreté et l’impulsivité des mœurs barbares. Après le mort de sa première épouse, il s’était remarié. L’inimitié était grande entre son fils Sigeric et sa nouvelle épouse. Un jour de fête, le fils reprocha à sa marâtre de porter les vêtements de sa mère défunte. Celle-ci fut transportée de fureur et se mit à exciter Sigismond par des paroles insidieuses. Elle prétendit que Sigeric voulait tuer son père et s’emparer du royaume. A cause de cette accusation calomnieuse de complot, le roi fit étrangler son fils en sa présence. Il tomba dans le piège de son épouse manœuvrée par le Malin. Mais à peine le crime fut-il commis, qu’il se précipita en pleurs sur le cadavre et alla se retirer à Agaune ( actuellement Monastère de Saint Maurice) pour tenter d’expier son péché par une sévère pénitence. La tradition rapporte qu’un vieillard lui dit alors: “C’est sur toi que tu dois pleurer maintenant, toi qui par suite d’un perfide conseil, es devenu un cruel parricide; celui que tu as fait périr innocent n’a pas besoin qu’on le pleure. “
Le roi passa de longs jours dans les larmes et les jeûnes pour implorer de Dieu son pardon. Il demanda au Seigneur que Celui-ci lui envoie son châtiment dans cette vie terrestre. C’est pendant ce séjour au monastère d’Agaune qu’il y fit instituer la Laus perennis, louange perpétuelle inspirée de la tradition des Acémètes de Saint Marcel de Constantinople. Profitant de l’affaiblissement du royaume burgonde, les princes francs du nord lui déclarèrent la guerre. Vaincu, le roi Sigismond s’enfuit et resta en un lieu alors appelé Verrosa ( actuel Verrosaz) où il vêcut en ermite dans une grotte. Il s’était fait couper les cheveux et portait l’habit de moine. Quelques burgondes vinrent le trouver et lui conseillèrent de se retirer au monastère d’Agaune, mais c’était un piège par lequel on le livrait à ses ennemis. Il fut capturé alors qu’il cherchait à atteindre Saint-Maurice et il fut conduit en Gaule et jeté dans un puits près d’Orléans ( France), avec sa femme et ses enfants qui étaient déjà prisonniers de Clodomir, un de ses plus farouches ennemis ( 1er Mai 524). Dieu, à la demande suppliante du saint, punit son crime par la révolte de ses sujets, mais il glorifia son repentir en illustrant son tombeau par des miracles et il reçut le titre de saint comme le saint roi et prophète David pénitent. Le corps du saint séjourna trois ans dans ce puits. Souventes fois, on y vit une lampe miraculeusement allumée. Le peuple accourut à ce lieu pour vénérer le saint roi. On y bâtit peu à peu une chapelle, et des maisons s’élevèrent autour de ce sanctuaire, formant un village que l’on appela le Puits de Saint Sigismond ou simplement Saint Sigismond. Ce village existe encore dans l'Orléanais. Le puits du saint s'y trouve et l'on vient encore y puiser de l'eau pour la guérison du corps et de l'âme. Une relique du saint est aussi présente dans ce lieu, chose rare à notre époque... Mais c’est à Saint Maurice en Valais que le saint devint célèbre. Son corps ayant été transféré à Agaune ( actuel Saint-Maurice en Valais), puis en partie à Prague ( son chef), il fut vénéré comme un martyr et des miracles nombreux s’accomplirent auprès de son tombeau. Saint Grégoire de Tours qui est mort en 595, donc 71 ans après Saint Sigismond, rapporte déjà dans son livre des martyrs et des confesseurs que les fidèles étaient guéris de la fièvre par l’intercession de Saint Sigismond. Il faut noter qu'en ces temps reculés, on appelait fièvres toutes sortes de maladies. Il guérissait également les hernies par son intercession.
Une antique prière éditée avec les œuvres de Saint Grégoire de Tours témoigne de la puissance de son intercession pour les pieux fidèles atteints de fièvres :
“ C’est par un pur don Seigneur, qu’au nom de Ton élu Sigismond, par la communion au corps et au sang de Jésus-Christ Ton fils, Tu chasseras de Ton serviteur N... que voici, les frissons et l’ardeur des fièvres et que Tu daigneras lui rendre sa santé première. Amen!”
(Version Française C.L.-G. d'après d'anciennes vitae du saint.)
___________________
Saint Brieuc, évêque en Bretagne ( † 502)
D'origine irlandaise, Saint Brieuc fut converti par Saint Germain d'Auxerre, lors d'une de ses missions en Angleterre (cf. 31 juillet). Il suivit son père spirituel sur le continent et fut ordonné Prêtre ; puis il retourna dans son pays pour y convertir ses parents et y fonder un Monastère. Chassé par une invasion des Pictes et des Saxons, il passa en Bretagne Armorique avec une centaine de Chrétiens et, grâce au don d'un riche seigneur, il érigea un Monastère puis, un peu plus à l'est, une église sur l'emplacement de laquelle se constitua la ville qui porte actuellement son nom. Il mourut en paix vers 502.
Tropaire
Bâtisseur de l’Eglise, colonne de l’Orthodoxie, nous te magnifions, saint père Brieg, toi que l’Esprit-Saint vint couronner d’une flamme à l’instar des apôtres. Illuminateur du Penthièvre, des moines le modèle, des pasteurs l’ornement, tu fis germer la foi et la piété parmi les infidèles. Par tes prières, fais germer dans nos cœurs une foi sans crainte, une piété sans détours, un amour sans faille pour le salut de nos âmes. http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/mai/brieuc.pdf
Saint Orens évêque d'Auch et métropolite de Gascogne.
(† vers 440)
Vie de saint Orens par Jean Béziat
Introduction
Auch, métropole de Vasconie
Vers le milieu du IVe s. la province de Gascogne dans son ensemble s'appelait Novempopulanie (''Pays des neuf peuples''). Comme toute province, celle-ci avait une métropole administrative, qui devint très vite métropole religieuse, siège d'un archevêché. C'est la cité d'Auch (1) qui semble avoir rempli cette fonction dès le IIIe s. et jusqu'au concile d'Agde de 506 (dernier concile gallo-romain, après un siècle d'oppression arienne). Avant le IIIe s., les Romains utilisaient le nom originel d'Ausci, ou parfois Vasconia, comme le prouve le géographe espagnol Pomponius Mela (Ier s.), qui faisait des Ausci (chef-lieu Elimberrum, nom ibère originel de la métropole d'Auch), les plus brillants des Aquitains, et de la ville l'une des plus opulentes de Gaule. La première allusion à un archevêque de Novempopulanie se trouve dans le préambule du De Synodis de saint Hilaire de Poitiers, en 358. Le premier à avoir laissé un nom est Orientius, notre saint Orens.
Notes. 1. L'écrivain Ammien Marcellin ("Histoire"; XV, XI, 14) indique que la cité d'Auch joue alors un rôle important et qu' elle dirige la Novempopulanie. Le nombre et la qualité des pavements mosaïqués mis au jour témoignent de l'embellissement des demeures urbaines et suburbaines de la ville basse aux IVe et Ve s. et de la présence des élites dans la ville.
I. Saint Orens sur la route du siège épiscopal auscitain
1. Des origines obscures
Des trois ''Vies'' citée par les Bollandistes (Acta Sanctorum, t. 1 du mois de mai), seule la ''2me'', tardive (Albi, XIIe s. ; Toulouse, XVe s.), donne des détails sur les origines de saint Orens. Selon ce récit, Orientius aurait vu le jour au sein d'une illustre famille d'Urgel, en Catalogne; son père aurait été proconsul. Orientius aurait succédé au gouvernement de cette cité à la mort de son frère aîné (lequel avait lui-même pris la place de leur défunt père). Eduqué dans les arts libéraux, Orientius se préparait donc à une brillante carrière, lorsqu'il préféra se dépouiller des richesses et des honneurs, toutes choses vaines, futiles et décevantes. Les deux autres ''Vies'' (Böddeken en Westphalie, XIIe ou XIIIe s. ; Moissac, XIIIe s.), puisant visiblement dans un original perdu du début du VIIe, laissent simplement entendre qu'après une jeunesse insouciante et légère dans un milieu occidental aisé mais peu porté à croire, Orientius se détourna des fastes mondains et ne désira désormais plaire à nul autre qu'au Seigneur. En conséquence de quoi, ce furent les fastes spirituels - et non plus mondains - qui le menèrent jusqu'au siège épiscopal de la métropole gasconne. Les ''Vies'' occitanes ajoutent avant cette consécration un épisode érémitique en Bigorre.
2. La ''fuite au désert'' de saint Orens, et sa rencontre avec saint Savin
La consécration épiscopale de saint Orens d'Auch fut donc précédée d'une retraite au désert. D'après le manuscrit de Moissac, (B. N., Mss. Lat. 2627 ; f° 162r), déçu par le peuple trop porté à se laisser prendre aux filets du Malin, ne pouvant plus, malgré tous ses efforts, supporter la corruption morale, les affabulations et les calomnies, Orientius par ses prières incessantes s'attira la bienveillance de l'Esprit saint, qui combla ses vœux en lui trouvant un lieu approprié, d'autant plus agréable qu'il était plus secret et inaccessible aux mortels. Les ''Vies'' occitanes sont unanimes sur le lieu de cette ''retraite'', qui nous montre Orientius découragé par le peuple comme saint Amand de Bordeaux : Dans cette province proprement appelée la Bigorre, où se trouve assurément un lieu lui-même nommé Vallée de Caprasia - ou Vallée des Chèvres (1) - et qui, quelque peu retiré, s'entoure d'un cirque de montagnes hissant leur crête jusqu'au ciel - lieu que personne ne parcourait jamais - , le saint confesseur du Christ se construisit un oratoire, sur le flanc d'une montagne pentue. (Moissac ; f° 162v) C'est là, sur les bords d'un torrent nommé Isaurius, qu'Orientius travailla à la construction d'un moulin d'une conception en tous points originale - le premier de la vallée, dit-on (2). Harcelé par les visiteurs, l'ermite, grâce à un tremblement de terre, trouva un passage secret dans la montagne, qui le conduisit à travers d'épaisses forêts jusqu'à un abri sous roche fort exigu (que désignent encore aujourd'hui les habitants du village d'Ortiac, dominé par ce piton). Là, il priait sans cesse et recevait l'enseignement du Saint Esprit. Mais comment saint Orens, ayant reçu du Fleuve de Vie le charisme de l'éducation spirituelle, pouvait-il ne pas arracher fermement des griffes de la bête sauvage le troupeau rassemblé dans son enclos ? En 402 en effet, les premières vagues Barbares se profilaient à l'horizon. Les Goths venaient d'envahir l'Italie du Nord ; la chrétienté gallo-romaine y voyait comme l'annonce de la fin des temps. Mais la Novempopulanie se trouvait également menacée par l'hérésie priscillianiste, qui sévissait à Bordeaux (Vies de saint Amand et saint Séverin). Le manuscrit de Moissac, quant à lui, fait simplement allusion au paganisme, particulièrement enraciné dans l'âme des montagnards vascons.
Appelé sur le siège épiscopal d'Auch par le peuple de ce diocèse, Orientius confia à un autre père spirituel la charge de parfaire l'édification spirituelle de la vallée bigourdane : Divinement inspiré, il laissa donc à un héritier, à savoir l'abba Savin, le séjour auquel il venait de goûter, et s'attacha à la direction pastorale de la métropole d'Auch (Moissac, f° 163v).
Orientius retourna en Bigorre après son ordination épiscopale, probablement au lendemain du trépas de saint Savin (415 ou 416) et avant les dramatiques événements toulousains de 439. Tandis qu'une foi zélée bouillonnait dans son cœur et accomplissait des choses rendant sa vertu manifeste aux yeux du peuple, il se dirigea vers le mont Narveia (3), qui élève sa cime remarquable à une prodigieuse hauteur, qui a reçu ce nom d'un fanum jadis consacré aux démons par les païens, et où il était même impossible de trouver un chemin praticable tant les démons l'infestaient ; les Vascons (4) ne pouvaient cultiver la terre très fertile au pied de cette montagne. C'est là que le bienheureux Orientius dirige ses pas; précédé de l'étendard de la croix, il entre dans le fanum, et devant son animosité envers les hôtes des lieux, les démons s'enfuient précipitamment, et ce séjour naguère rempli d'esprits immondes se retrouve pacifié par les saintes prières adressées à Dieu. C'est dans ce lieu que, récitant les psaumes, passant toutes les nuits en veilles, et dans la prière ininterrompue, il participa par de larges aumônes à la bienveillante grâce céleste.
Notes.
1. Le Mss. de Moissac écrit Capasia ; cependant deux autres écrits très anciens, datés de 1040 et de 1105, appellent ce lieu Caprasia. La Vie d'Albi-Toulouse situe ce vallon en Lavedan. Caprasia pourrait désigner la vallée du Gave de Gavarnie (Gabar), ou le haut Val d'Azun (appelé jadis Batcrabère, ''Vallée des Chèvres'', dans sa partie supérieure) où subsistent de nombreux moulins inspirés, dit-on, de celui de saint Orens. Les savants des siècles derniers préféraient penser que Caprasia désigne la petite vallée suspendue d'Isaby, à l'entrée de laquelle, à mille mètres d'altitude, se dressent encore les ruines de l'abbaye de St Orens, édifiée avant 839 à l'emplacement d'un des deux oratoires d'Orientius. Mais contrairement au Mss. de Böddeken, ceux d'Albi et de Moissac distinguent le second oratoire (Narveia), ancien fanum, du premier oratoire (Caprasia), ermitage rustique aménagé par Orientius. L'abbaye ruinée d'Ortiac semble se rapporter au mont Narveia ou Nerbiou, plutôt qu'à Caprasia. Une charte du IXe s. appelle la vallée d'Isaby Prades de saint Orens, ou Lisast ; le nom du ruisseau sous la forme Isaby apparaît dès 1037. Pourquoi les manuscrits occitans des XIIe et XIIIe s. ont-ils à la place Isaurio ?
2. Les ruines du moulin à farine construit par l'ermite auraient été repérées par un lavedanais du Val d'Azun; mais il est bien peu probable que ce moulin soit celui du début du Ve s. !...
3. Narveia : cette montagne est sans l'ombre d'un doute l'actuel mont Nerbiou, sur les flancs duquel se dressent les ruines de l'ancienne abbaye de St.Orens en Lavedan, à l'entrée de la vallée de l'Isaby. Un historien des Pyrénées, R. Aymard, affiche lui aussi cette certitude. La pente très raide du Nerbiou se développe sur une dénivelée de mille trois cent mètres (l'oratoire d'Orientius se trouvait à peu près au milieu de cette déclivité, sur un replat) Comme beaucoup de cimes pyrénéennes, le Nerbiou était divinisé par les païens vascons.
4. Le peuple aquitain des Ausci (incolae Auscii) étendait son territoire jusqu'au pied des Pyrénées ; la position métropolitaine de la cité d'Auch à cette époque rapproche les Ausci des Uascei (Basques) - la racine étymologique de ces deux noms étant identique : ainsi, au Ier s., le géographe espagnol Pomponius Mela situait Eauze (diocèse voisin) chez les Ausques. L'emploi de ce terme d'Ausci trahit la méconnaissance de l'hagiographe originel - et celle de ses copistes ultérieurs - quant à la toponymie lavedanaise. Du voisinage du diocèse d'Auch (Moissac), le mont Narveia est ensuite situé chez les Ausques (Böddeken) puis tout proche d'Auch (Albi-Toulouse). Jusqu'aux historiens modernes qui, du XVIIe au XXe s., ont placé le fanum du mont Narveia aux abords immédiats de la ville d'Auch, sur une colline St.Cricq où l'archéologie n'a absolument rien découvert malgré de nombreuses recherches (le site du mont Nerbiou en Lavedan, par contre, s'est montré autrement plus prolifique...)
II. Orientius métropolite de Novempopulanie
1. Les débuts de l'épiscopat d'Orientius
C'est en 403 que saint Orens fut consacré évêque d'Auch (1). Le manuscrit de Moissac nous livre quelques détails sur les débuts de son ministère. Il présente un évêque tellement rempli de divine clémence, que divers signes miraculeux se manifestaient en lui ; il réalisait par le Seigneur les vœux les plus chers de chacun. C'est pourquoi, comme la renommée de sa vertu se répandait rapidement ici et là, d'innombrables foules désireuses de recueillir de lui des conseils pour leur salut affluaient de différentes régions, désireuses aussi de le voir remédier à diverses infirmités, tant corporelles que spirituelles . Sur le plan doctrinal, outre l'hérésie de Vigilance, le métropolite gascon eut probablement à faire face à l'hérésie patripassienne (2), à laquelle font allusion deux des derniers vers des ''Prières'' d'Orientius, parlant des prophètes de la mort de Dieu. Les ''Vies'' manuscrites semblent évoquer un motif de lutte doctrinale ayant convaincu Orientius de quitter le Lavedan pour accepter, en 403, l'élection au siège métropolitain. On ne peut éviter de songer au priscillianisme, lequel à cette même époque sévissait particulièrement à Bordeaux - au point de décourager l'évêque saint Amand (3). Le contexte du manuscrit de Moissac semble cependant plutôt faire allusion au paganisme. Mais quelques années plus tard - dès l'arrivée des envahisseurs germaniques -, c'est la lutte contre l'arianisme qui constituera l'essentiel de l'activité pastorale du saint évêque.
2. L'invasion Vandale
Le 31 décembre 406, un peuple venu des plaines de l'actuelle Pologne, les Wandales (Vandales), passa le Rhin gelé et se jeta sur la Gaule. Il n'était pas seul dans cette ruée inexorable : il traînait dans son sillage d'autres Barbares, que les chroniqueurs ne craignirent pas d'assimiler aux antiques Assyriens ou aux hordes apocalyptiques de Gog et de Magog. Pendant trois ans, les Vandales et leurs semblables allaient mettre la Gaule à feu et à sang, pillant, incendiant, affamant, massacrant... Dans une de ses lettres, saint Jérôme, informé par ses correspondants occidentaux, dressait un bref tableau de la catastrophe : D'innombrables et féroces nations ont occupé toutes les Gaules. Des Alpes aux Pyrénées, de l'Océan jusqu'au Rhin, Quades, Vandales, Sarmates, Alains, Gépides, Hérules, Saxons, Burgondes, Alamans et Pannoniens les ont dévastées. Au nombre des provinces ravagées et dépeuplées, Jérôme citait l'Aquitaine, la Novempopulanie, la Lyonnaise et la Narbonnaise. Il parlait aussi de l'Espagne effrayée, et du rôle méritoire de saint Exupère dans sa cité de Toulouse, assiégée depuis plusieurs mois. Dans une autre lettre, en effet, le moine de Bethléem rendait hommage à l'action de son bienfaiteur toulousain, dont la renommée avait franchi les mers et les déserts pour parvenir jusque dans le village où naquit le Christ : Au milieu des misères de ce temps, et parmi les épées tirées de toutes parts, c'est être riche que de ne pas manquer de pain. C'est être puissant que de ne pas être réduit en servitude. Le saint évêque de Toulouse, Exupère, imite la veuve de Sarepta et endure la faim pour nourrir autrui ; le visage pâle de jeûne, il est torturé par la faim d'autrui et a distribué tout son bien aux pauvres qui sont les entrailles du Christ. Nul n'est plus riche que lui... Enfermé dans ses solides murailles, exhorté à endurer la faim par Exupère, qui alla jusqu'à vendre tous ses biens d'église pour le nourrir, le peuple de Toulouse résista héroïquement aux envahisseurs, qui se vengèrent sur la campagne environnante. Les cités de Novempopulanie connurent un sort bien pire...
3. La première vague Barbare en Gascogne
Après avoir traversé toute la Gaule, trois peuples se précipitèrent ensemble sur la Novempopulanie : les pires de tous, les Vandales ; puis les Alains venus des rives orientales de la Mer Noire, et les Suèves de la Baltique. Ces trois peuples représentaient une masse de près de trois cent mille personnes. Les Alains étaient majoritairement païens. A l'inverse, les Vandales étaient chrétiens, mais contaminés par l'hérésie arienne. Arrivés près des Pyrénées, ces peuples se trouvèrent refoulés dans leur progression par l'imposante barrière montagneuse. Poursuivis par une armée gallo-romaine peu déterminée, les envahisseurs se virent concentrés dans une région riche et verdoyante, et en profitèrent pour la piller et la ruiner de fond en comble, tournoyant ainsi deux années durant, le glaive à la main, véritable ouragan de barbarie déchaînée. De toute la Gaule, aucune province ne fut plus dévastée que la Novempopulanie; la tradition orale a conservé le souvenir de la destruction des cités d'Aire, Comminges (aujourd'hui St. Bertrand) et surtout Eauze (martyre de saint Luperce, fêté le 28 juin). Pour les autres cités, on ne sait rien. Martres-Tolosane, en Comminges, tirerait son nom des innombrables martyrs des Vandales ou des Wisigoths. Seule Auch, selon la tradition orale, fut épargnée grâce à l'intervention de son évêque saint Orens. La levée du siège de la ville par les Vandales y fut longtemps fêtée le 6 mai.
4. Le témoignage de saint Orens
Le meilleur compte-rendu du désastre émane du métropolite qui avait la charge spirituelle de la province-martyre dans son ensemble : Orientius. Dans son grand poème ou Commonitorium, écrit en 410 au lendemain du déluge barbare, l'évêque d'Auch déroule sa mélopée funèbre :
Oh vois comme soudain la mort broya ce monde, Et comme la guerre a renversé les nations. Ni l'épaisseur des bois, ni le relief des monts, Ni les fleuves puissants aux rapides remous, Ni les lieux fortifiés, ni les murs des cités, Ni les mers déchaînées, ni les rudes déserts, Ni ravin, ni caverne au toit de roc affreux, N'a eu loisir d'avoir échappé aux Barbares ; Et pour beaucoup la foi simulée, le parjure Et la dénonciation, furent cause de mort. Trahison et émeute y furent pour beaucoup ; Ce que ne vainc la force a péri affamé ; La malheureuse mère avec les siens tomba ; L'esclavage enchaîna le maître avec ses serfs. Et leur corps a nourri les chiens ; les toits brûlants Qui ôtèrent la vie, ont servi de bûcher. Les bourgs et les villas, les champs, les carrefours, Les cantons, çà et là, toute route qui va, Ne sont que mort, pleurs, ruine, incendies, sang et deuil ; En un bûcher la Gaule entière se consume. (Livre 2, vers 165 à 184)
5. Fin provisoire de l'épreuve
Octobre 409 : après avoir totalement extirpé la moelle de la Gaule (expression du hiéromoine Salvien de Marseille), les Barbares passent massivement en Espagne. Un usurpateur romain, Constantin, a osé seul repousser l'envahisseur. Ses troupes, levées en Bretagne, ont été postées autour de la Novempopulanie, notamment sur les grands cols pyrénéens ; les Barbares réussissent à en corrompre une partie, et se ruent sur l'Espagne en emportant trésors et otages. Le Pseudo-Isidore de Beja (VIIIe s.) affirme que les Vandales ont utilisé, entre autre, le col frontalier du haut Val d'Azun, en Lavedan. En plus grand nombre et plus à l'ouest, ils ont franchi la chaîne au niveau des cols de Cize, à Roncevaux et vers l'Urkulu, et, probablement, au niveau du Somport. A l'Est, le village pyrénéen de Campdevanol (Catalogne) doit son nom à leur passage. Après les meurtres et les persécutions, le chaos laissé par la première vague d'invasions aura très vite pour conséquence la recrudescence du paganisme, qui souvent, tel le champignon, prolifère sur le bois abattu. Les famines sont telles qu'à Rome ou en Espagne, on en vient à manger de la chair humaine. Toutes les conditions sont réunies pour alimenter les plus profondes inquiétudes, ce qui pour les chrétiens se traduit par le sentiment de l'imminence de la fin des temps. Le passage des Barbares aura malgré tout un effet bénéfique : il sortira le monde gallo-romain de sa décadence et le réveillera de sa torpeur spirituelle.
6. La deuxième vague d'invasions
En 411, Jovin, aidé par les Alains et les Burgondes, se fait proclamer empereur par ses troupes en Germanie Seconde, à Mayence. Pour renforcer son incertaine position d'usurpateur, il recherche l'alliance en 412 des dix mille Wisigoths dirigés par le roi Athaulf en leur permettant de franchir au printemps le col du mont Genèvre, libérant ainsi l'Italie, mais autorisant en échange l'invasion de la Gaule par ces Barbares.(4) Le roi goth assiège d'abord Valence et s'en empare. Il fait mettre à mort Jovin, puis se retourne contre Honorius avec son armée de cavaliers archers Taïfales, et s'attaque à Marseille. Le comte Boniface résiste, et Athaulf se venge sur Narbonne, qu'il prend au moment des vendanges, en 413. En quelques mois, il fait occuper les deux Aquitaines et la Novempopulanie. Toulouse est prise avec la plus grande brutalité; son évêque saint Exupère meurt à cette même date, hors les murs, à Blagnac. Mais Honorius ne l'entend pas de cette oreille. L'empereur fait empêcher l'arrivée du blé africain en Aquitaine. La famine s'y installe. Les Wisigoths commencent dès lors à dilapider les réserves et à voler le bétail. Bordeaux est évacuée non sans avoir été pillée et incendiée. Les Goths s'abattent ensuite sur Toulouse, qu'ils n'épargnent pas, puis sur Narbonne, qu'ils occupent jusqu'au début de 415. Athaulf, installé à Barcelone, voit tristement mourir son fils nouveau-né. Le roi, dès lors, se désintéresse des destinées de son peuple, qui se révolte et lui suscite un farouche opposant, Vernulf. En août 415, celui-ci assassine Athaulf ; son remplaçant, Sigeric, est très vite éliminé par les partisans du frère d'Athaulf, Wallia, lequel entreprend des négociations avec Honorius et, lui rappelant la fidélité des Wisigoths envers Rome, le supplie de lever sa sanction.
7. L'Aquitaine panse ses plaies
Pendant qu'en Espagne Wallia tergiverse avec Honorius, l'Aquitaine, la Novempopulanie et la Narbonnaise se remettent lentement du raz-de-marée dévastateur. De cette époque douloureuse date le Carmen de Providentia Dei, composé par un auteur anonyme vers 415 ou 420 : Plus de bétail, plus de semences ; plus un coin de terre pour les vignes ou les oliviers. La violence du feu s'est abattue sur les demeures des domaines et les a consumées... Ni les citadelles élevées sur les rochers, ni les villes fortes bâties sur les hautes montagnes, ni les villes assises au bord des fleuves n'ont pu échapper aux ruses et aux armes des Barbares furieux. L'honneur d'une chasteté consacrée n'a pas pu protéger les vierges, ou l'amour de la dévotion les veuves... Aucun respect pour le Nom sacré n'a soustrait les prêtres aux supplices de malheureux peuples. Avec la paix retrouvée, commence à s'ébaucher une certaine réflexion sur le sens profond de ces événements dramatiques. Ainsi saint Orens, dans son Commonitorium, engage ses disciples à méditer sur le temps et sur la mort :
Sûr de lui, nul pourtant n'a foi en ce qu'il voit, Ne voit qu'il peut subir même l'imprévisible. Et cela vient de ce que par nos faits impies, Nous voyons en la mort comme un mal éternel... (Livre II, vers 249 à 252)
8. Sédentarisation des Wisigoths : l'Aquitaine refuse de sacrifier l'Orthodoxie à la paix civile
En dépit de négociations actives, Wallia n'a pas réussi à convaincre Honorius de son désir de conciliation. Après une vaine tentative vers l'Afrique, les Wisigoths refluent vers les Pyrénées, où le patrice Constance, veillant sur les cols, les arrête. Acculé par la famine, Wallia accepte de se soumettre à Honorius : en échange, il reçoit six cent mille mesures de froment. Afin d'éviter un retour trop précoce des Barbares en Aquitaine, Honorius les charge de chasser les Vandales, les Alains et les Suèves de la péninsule ibérique. Wallia réussira dans cette entreprise, sauf pour ce qui concerne les Suèves de Galice et les Vandales Siling de l'extrême Sud. Satisfait, Honorius prend alors une décision lourde de conséquences : par un pacte, en 418, il octroie le régime de l'hospitalité à quelque cent mille Wisigoths en Aquitaine. Par ce traité les Wisigoths ont le droit de s'installer en Aquitaine Seconde, dans les villes de Poitiers, Saintes, Angoulême, Périgueux, Bordeaux, Agen, et à Toulouse en Narbonnaise première - certaines de ces villes ayant déjà été pillées par eux quatre années auparavant. Non content de leur octroyer ce droit sur ces deux provinces, Honorius l'étend, par l'intermédiaire de son ambassadeur et négociateur habituel le patrice Constance, à la Novempopulanie. Constance accorde aux Wisigoths un tiers des terres arables. Wallia s'établit à Bordeaux. Une grande partie de la population aquitaine adopte une attitude conciliante envers les nouveaux occupants, dont l'armée puissante constitue une garantie de sécurité, et ceci malgré les confiscations de terres et de richesses, malgré le souvenir des exactions de 414 et 415. Une telle attitude pacifique n'empêche pas les Aquitains de rester fermes sur le plan de la foi. Comme les Vandales, les Wisigoths ont été convertis au christianisme par le moine Wulfila, mais ont adopté son hérésie arienne : ils ne croient pas à la divinité du Fils et blasphèment en ne mettant pas sur le même rang les trois personnes de la Trinité. Aussi ne peuvent-ils se mêler à la population indigène attachée au symbole de Nicée. Les mariages mixtes sont rares, et les évêques veillent à ce que l'arianisme soit tenu à l'écart. Au nombre de ces évêques - et en première ligne - se trouve notre saint Orens...
9. Écrits contre l'arianisme
Composés entre 410 et 420, les poèmes d'Orientius témoignent de son attachement à la foi nicéenne ; ainsi lit-on en épilogue du Livre II du Commonitorium (vers 403 à 406) :
Reste ce sans quoi tout le reste est sans secours : Que tu croies le Christ né du Père, avec le Père Et, sans séparation, l'Esprit uni à eux ; Et crois que ces trois Noms font un unique Dieu. Le De Nativitate (vers 3 - 4) parle de la divine kénose, de la Naissance élue de Dieu, où vient au monde Celui qui règne avec le Père éternellement parmi les assemblées célestes.
L'Explanatio nominum Domini , où l'on sent partout l'influence de saint Grégoire d'Elvire, farouche adversaire espagnol de l'arianisme, cite des noms du Seigneur parfois inhabituels, dans le but manifeste de contrer l'arianisme en montrant la divinité du Christ. La Laudatio (vers 14 à 16) proclame la divinité du Christ, qui est aussi le Messie annoncé dans l'Ancien Testament :
O Nazaréen ! O Dieu, en qui nous croyons, ô Galiléen , O Dieu du saint père Abraham et Dieu d'Isaac, O Dieu vivifiant de Jacob, de qui vient notre espérance et notre foi !
Le De Trinitate, bref traité anti-arien, martèle la même vérité orthodoxe : Christ est le Commencement des choses, Il est l'Honneur de la terre, le Tremblement de l'univers, la Gloire du ciel. Corps provenant du Dieu souverain et Souverain dans les cieux, Unique engendré avant tout homme, et né de ce Père même que nul n'engendra, par Lequel tout parvient à l'engendrement... Dissemblables et absolument identiques, unis et ressemblants, Égaux et coéternels, ainsi le Fils et le Père sont un : distincts par le nom, un par la substance... En Christ est l'honneur et la gloire du Père en qui Il réside; Il est la Pensée même du Père, Son Verbe, Son Témoin et Son Héritier... Il est notre Tête, la Sagesse, la Beauté, la Vie... Il est la Voie du Salut, la Lumière immuable. Il est en vérité la vraie Splendeur, Lumière de Lumière, Bonté de Bonté, Plénitude de plénitude et de richesse... Non soumis au temps, Il est le terme des lois temporelles, le Principe et la Fin... Il s'est montré Dieu tant par Sa mort que par Son immortalité... Considère l'énigme parfaite du Signe précieux : tu vois un P grec, c'est-à-dire la Tête; et puis les bras du Transpercé ; ce Iota qui se dresse, c'est Son corps suspendu. Les lettres décrivent la souffrance, la souffrance apporte le Salut. Puis l'Alpha vient à côté, et l'autre juxtaposée est l'Oméga ; la première car Il est le Premier, la dernière car Il est le Dernier.
Enfin, venant clore l'oeuvre poétique de saint Orens, l'Oratio XXIV s'achève par trois vers des plus explicites : Saint Dieu, nous Te prions, Père du Monogène ! Christ Dieu, nous T'implorons, Vivant Fils de Dieu ! Saint Christ, nous Te supplions, Vrai Juge et Vrai Dieu.
10. Le tournant de 439
Dépravation de l'Aquitaine gallo-romaine.
Le début des années 440 voit le hiéromoine Salvien de Marseille prononcer des paroles sévères - visiblement empruntées au Poème d'Orientius, sur la décadence de l'Aquitaine romaine. Les Aquitains en effet, tout en se disant chrétiens, se livrent à une débauche frénétique : Aucun doute que l'Aquitaine et la Novempopulanie ne soient comme la moelle de presque toutes les Gaules, et ne possèdent un terroir d'une merveilleuse fertilité, un terroir plein non seulement de fécondité, mais encore, ce qui est parfois préférable, d'agrément, de plaisir, de charme. Là, tout le pays est chargé de vignes, orné de riantes prairies, parsemé de champs cultivés, planté d'arbres fruitiers, ombragé de bosquets gracieux, arrosé de fontaines, entrecoupé de fleuves, couvert de moissons ondoyantes, en sorte que les possesseurs et les maîtres de cette terre semblent habiter moins une portion d'un sol terrestre qu'une image du paradis. Quoi donc après tout cela ? Ils devaient sans doute se montrer plus religieux, ces peuples que le ciel avait particulièrement enrichis de si larges bienfaits. Quoi de plus juste, quoi de plus digne que de voir ces hommes auxquels le Seigneur semblait avoir voulu plaire d'une manière spéciale par ses présents, s'efforcer eux aussi de se rendre plus agréables au Seigneur par une piété, par un culte spécial, d'autant que Dieu n'exige de nous rien d'onéreux, rien de pénible ?... Qu'exige-t-Il en effet de nous ? Quels devoirs nous impose-t-Il, sinon la foi, la chasteté, l'humilité, la tempérance, la miséricorde, la sainteté, vertus qui ne sont point pour nous une charge, mais un ornement ? Non seulement cela, mais elles n'embellissent la vie présente qu'afin d'orner davantage encore la vie future... Voilà sans doute ce que Dieu demandait des peuples de l'Aquitaine... Qu'est-il enfin arrivé ? Ce qu'il est arrivé ! Tout le contraire de ce qu'on avait lieu d'attendre. Comme ils étaient dans toutes les Gaules les premiers en richesses, ils furent aussi les premiers en débordements. Nulle part des voluptés plus raffinées, nulle part une vie plus dissolue, nulle part des mœurs plus déréglées. Voyez la reconnaissance qu'ils ont témoignée au Seigneur en retour de ses dons sacrés !... On doit néanmoins excepter quelques hommes d'une sainteté, d'une vertu éminentes, qui, suivant le langage de l'un d'entre eux, ont racheté leurs péchés en répandant des aumônes ; l'on doit excepter, dis-je, ces personnes ; car, nous en sommes persuadés avec raison, dans ce débordement général de vices, elles ne se rendirent pas coupables de la moindre faute et reçurent de Dieu la grâce de convertir... Mais les autres en grand nombre, et la plupart d'un rang distingué, présentent les mêmes excès... Voilà que même aujourd'hui la plupart de ces hommes corrompus, bien qu'ils soient exilés de leur patrie et qu'ils vivent pauvres en comparaison de leurs richesses d'autrefois, sont presque devenus pires qu'ils n'étaient avant... En effet, si leurs excès ne sont pas de leur nature plus criminels, néanmoins ils sont plus nombreux, et dès lors, si la nouveauté ne les aggrave point, la pluralité y met le comble. Ajoutez, comme je l'ai déjà dit, qu'ils s'y livrent dans la vieillesse ; ajoutez qu'ils s'y livrent dans l'indigence... Or, quel espoir, quel remède peut-il rester à des hommes qui se sont détournés de leurs impuretés accoutumées ni par une extrême indigence, ni par une mort imminente ?... N'est-ce pas encore quelque chose de monstrueux de voir des personnes vicieuses jusque dans la mort ?... Il faut bien plus travailler à plaire à Dieu par la vertu, qu'aux hommes par l'impureté ; conséquemment, lors même qu'on vivrait parmi des barbares impudiques, il faudrait néanmoins s'attacher à la chasteté qui nous est avantageuse, plutôt qu'à l'impudicité qui plairait à des ennemis corrompus. Voici qui vient encore ajouter à nos crimes ; nous sommes impudiques parmi des barbares chastes. Je dirai plus, ces barbares eux-mêmes se scandalisent de nos impuretés. Les Goths ne tolèrent pas le libertinage parmi eux... Nous fuyons la pureté, ils l'ont en affection. Chez eux la fornication est un crime, un danger, chez nous c'est un honneur. Et nous croyons pouvoir subsister devant Dieu, nous croyons pouvoir être à l'abri des malheurs, quand les Romains se livrent à tous les excès de l'impureté, à toutes les turpitudes de l'impudicité, tandis que les barbares punissent chez eux ces mêmes excès !... Et nous sommes étonnés que Dieu ait livré aux barbares les terres des Aquitains ou celles de l'Empire, quand les barbares purifient aujourd'hui par la chasteté ces provinces que les Romains avaient souillées par la fornication ?
Les ''Vies'' manuscrites de saint Orens nous montrent les chefs goths, pourtant hérétiques, sous un jour plutôt sympathique. Mais elles ne sont pas uniques en cela. Sans doute en effet se font-elles l'écho des tirades de Salvien, à commencer par celle sur l'attitude de Théodoric à la veille de la bataille de Toulouse, en 439 : Enfin, le bruit en a couru et le fait est prouvé : le roi des ennemis lui-même, prosterné sur un cilice, a répandu des prières jusqu'au jour de la bataille; avant le combat, il s'est agenouillé sous les yeux du Seigneur, il s'est levé de son oratoire pour voler à la guerre. Près d'en venir aux mains, il a combattu par ses supplications, et voilà pourquoi, confiant, il s'est avancé contre l'ennemi .
Ainsi nous comprenons mieux pourquoi saint Orens d'Auch va venir en aide à Toulouse malgré son roi arien...
Toulouse assiégée ; rôle prépondérant du métropolite Orientius.
La situation de l'Empire romain est périlleuse et les Wisigoths s'en réjouissent qui en toute impunité s'affichent comme les maîtres incontestés de l'Aquitaine et de la Novempopulanie. Devant la menace que représente à nouveau le royaume goth de Toulouse, le jeune empereur Valentinien III dépêche en Occident le général Littorius, opposé à tout compromis. En 436 les Goths viennent assiéger Narbonne. Après un long siège, Littorius délivre la ville. Aetius, commandant en chef des armées romaines, est occupé contre les Burgondes (5). En 437 et 438 la guerre continue contre les Goths. Aetius en tue huit mille au mont Colubrarius, quelque part dans les Pyrénées Narbonnaises (6). En 439 Littorius, à la tête des Huns auxiliaires, arrive devant Toulouse (7), alors capitale du royaume wisigoth. Selon Salvien de Marseille, le roi des Goths envoie en ambassadeurs des évêques, que le général romain refuse de recevoir. Les ''Vies'' de Böddeken et Moissac se chargent de désigner le pontife qui se porte à la tête de la délégation ; il s'agit de l'archevêque d'Auch, saint Orens : Comme, par la puissance du Seigneur, Orientius montrait une grande longévité dans le siècle, arriva le temps où Littorius et le patrice Aetius furent envoyés par l'Empereur, avec une armée, dans le but de soumettre le Roi des Goths. Celui-ci était d'un esprit malsain, puisque porté au culte d'une perversité hérétique ; voyant une copieuse multitude d'ennemis fondre sur lui, tout-à-fait épouvanté, il se trouva très fortement abattu par un sentiment d'abandon... Afin de le secourir dans ses tourments, le serviteur de Dieu prit la route sur-le-champ, et se porta au devant de Littorius et d'Aetius. Le manuscrit de Moissac, commentant cet événement, en fait une illustration des plus éclatantes de la parabole du Seigneur (Luc 14,31-32) : Quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix-mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l'attaquer avec vingt-mille ? S'il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Par la suite, la Vita Orientii fait intervenir Aetius aux côtés de Littorius. Cet élément est inexact. Aetius en effet n'interviendra sous les murs de Toulouse qu'après la défaite de Littorius. On finira à la longue par confondre les deux batailles pour n'en faire qu'une seule (8). Littorius, persévérant dans la méchanceté, rangea son armée en bataille contre la cité : mais, par les prières du saint évêque Orientius, le ciel dissipe le fléau, et Littorius est enveloppé d'un nuage si épais que, s'abusant sur l'opportunité d'un utile conseil, il s'approcha des portes de la ville pour y périr déplorablement, et, venant à être pris par les Toulousains qui avaient réclamé le patronage du bienheureux Orientius, il fut puni par la perte de la vie. (Mss. de Böddeken) D'après la ''Chronique'' d'Hydace, l'armée romaine est taillée en pièces, et Littorius, blessé, est emprisonné puis exécuté quelques jours plus tard. L'attitude d'Aetius dans cette affaire, selon les manuscrits de Böddeken et Moissac, est tout autre : Apercevant Orientius, Aétius avec humilité, sautant à bas de son cheval, s'avança vers lui, prudent et respectueux, et le supplia de daigner prier tout particulièrement pour lui...(9) Sur ces différences de comportement, Prosper fournit un témoignage similaire (10) : commandant en second sous Aetius et ambitionnant d'outrepasser sa gloire, se fiant aux Haruspices et aux promesses des démons, Littorius n'écoute que sa propre témérité, comme le montre aussi le récit de Salvien de Marseille : On a vu, sur nous et sur eux, l'accomplissement manifeste de ces paroles du Seigneur : Quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. A eux, l'humilité leur a valu d'être élevés ; à nous, l'orgueil nous a valu d'être abaissés. Il a dû reconnaître cette vérité, lui aussi, ce général de nos armées, qui est entré en captif dans cette ville ennemie, le même jour où il se promettait d'y entrer en vainqueur... Le général romain éprouva, lui, tout ce qu'il s'était promis de faire subir aux autres... Les fers qu'il avait préparés pour les autres, il les porta lui-même... Il est investi, capturé et lié ; il porte les bras ignominieusement attachés derrière le dos ; ... il est exposé en spectacle aux enfants et aux femmes, ... et cet homme qui avait toute la fierté d'un héros, est destiné à subir la mort d'un lâche.
Édifie par l'attitude de saint Orens lors de ce siège dramatique, le gouverneur arien d'Elimberium (nom antique d'Auch et ses habitants) reniera l'arianisme avec tous ses sujets.
11. Charité de saint Orens
Devant la faveur dont jouissait Orientius auprès de Théodoric, qui régnait sur l'Aquitaine, la Narbonnaise et l'Espagne, on venait parfois de très loin trouver l'évêque pour régler des différends; c'est ainsi qu'au lendemain du siège de Toulouse un Espagnol de très noble naissance, possédant d'immenses richesses, encourut la jalousie d'un très cruel accusateur, ce qui lui porta un si grand tort aux yeux du Roi et de ses lois qu'il risquait une condamnation à mort. On envoya donc des fidèles demander le secours de saint Orens, et le supplier d'intervenir afin que cet Espagnol bénéficiât d'un délai de vie. Comme l'enseigne en effet le Proverbe de Salomon, la fureur du roi est un messager de mort, et un homme sage doit l'apaiser (Prov 16,14). Alors le saint s'en vint auprès du Roi, qu'il se proposa de congratuler, et celui-ci l'invita à un repas. Et comme au début du déjeuner royal, selon la coutume habituelle chez les Barbares, on avait chargé la table de grands plateaux de viandes, ce fameux Roi pria humblement saint Orens de faire par charité ce que par privation il ne faisait jamais, et de se restaurer en mangeant de la viande. Alors, afin de satisfaire les âmes royales, il sanctifia les aliments en les touchant, et les bénit.(13) Ce que voyant, les puissants qui étaient là se mirent à menacer Orientius, craignant qu'il obtînt du roi ce qu'il venait demander. Mais le bienheureux demanda au roi une récompense qui ne consistait ni en talents d'or et d'argent, ni en superbes maisons de campagne, ni en terres d'une vaste étendue ; il demanda qu'on lui accordât la vie de cet Espagnol aux yeux duquel déjà le glaive tiré apportait la menace d'une terrible mort. Le roi, ne pouvant aller contre cette prière, accorda ce que le pontife demandait. (14) Le vénérable évêque était alors très avancé en âge. Lorsqu'il était plus alerte, il n'hésitait pas à se déplacer personnellement, aussi peu avare en efforts qu'il ne l'était en aumônes : au dire des manuscrits d'Albi et Toulouse, peu après son retour du mont Narveia (deuxième retraite érémitique) Orientius sortit des limites du royaume wisigoth à la demande d'un prince gaulois, dont la fille Cornelia était agitée d'un démon. Rentré de Gaule après avoir libéré l'énergumène, l'évêque se vit assailli par des foules nombreuses, à tel point qu'une troisième fois il se retira, à l'exemple de saint Grégoire de Nazianze, dans un lieu désert où il pouvait se consacrer à Dieu sans obstacle.
Notes.
1. La plus grande confusion régnait, jusqu'au XIXe s., au sujet de l'époque même de saint Orens. Les sources médiévales tardives lui attribuaient majoritairement le IVe siècle : la Vita Orientii faisait jouer au métropolite un rôle déterminant dans un événement historique qui, situé par erreur au temps du tyran Maxime (vers 385), s'est en réalité produit en 439. A partir de ce constat, il est relativement aisé de retrouver la date exacte de la consécration épiscopale d'Orientius... Edité en 1899 par un certain Lacave-Laplagne-Barris, le ''Cartulaire Noir'' du chapitre de la cathédrale Ste Marie d'Auch (déb.-XIIIe s.) reproduit une charte de 1108 contenant ce précieux renseignement : (f° 14v) ... A transitu ergo beati Orientii usque ad transitum beati Martini XLVII anni computantur (Du trépas du bienheureux Orientius au trépas du bienheureux Martin, on compte 47 années). On aurait pu s'attendre à ce que le texte dise : du trépas du bienheureux Martin au trépas du bienheureux Orientius... En fait, persuadés que saint Orens vivait au IVes., les savants médiévaux reportaient la mort de l'évêque auscitain avant celle de saint Martin et non après (les gloses qui précèdent la phrase citée le prouvent). Sachant que Martin est mort en 397, la dormition d'Orientius eut donc probablement lieu en 444. Compte-tenu de ce qu'on sait aujourd'hui, cela paraît tout à fait plausible. D'autre part, notre charte semble être à l'origine de la tradition orale concernant les 41 ans d'épiscopat d'Orientius ; on y lit en effet que l'évêque d'Auch mourut 364 ans après la Passion, et que son ordination prit place 323 ans après ladite Passion. Orientius aurait bien occupé le siège métropolitain durant 41 ans. Seule cette datation cadre avec l'épisode du siège de Toulouse par Littorius et Aetius (439), où Orientius joua un rôle éminent. Mongaillard, au XVIIes., avait déjà souligné l'aberration du ''Cartulaire Noir''. Ce Cartulaire contient bien d'autres bévues. Concernant la charte de 1108 du ''Cartulaire Noir'' d'Auch, celle-ci paraît visiblement copiée, comme la célèbre ''Chronique de Saint Maixent'' (XIIe s.), sur la ''Chronique'' d'Adhémar de Chabannes (Livre II, 1 ; déb.-XIe s.). Le comput cité ici s'inspire de celui de Grégoire de Tours (Hist. Franc. ; X, 33). Enfin, venant confirmer indirectement la date de 403, il y a cette ''Lettre 34'' de saint Paulin de Nole adressée, cette année-là, à plusieurs nouveaux évêques aquitains, dont Alethius de Cahors et probablement Orientius (on trouve une trace manifeste de cette lettre dans les vers 74 - 78 du Livre I du Commonitorium : même citation d'Isaïe et du Psaume 49/50). 2. Le patripassianisme, comme son nom l'indique, prétendait qu'à travers le Christ, c'était toute la Trinité, et notamment le Père, qui avait souffert la Passion. Cela revenait à dire que Dieu, par le Christ divino-humain, avait souffert dans sa divinité. 3. La Vita Orientii ressemble grandement aux Vies de saint Amand (Grégoire de Tours) et saint Séverin de Bordeaux (Venance Fortunat). 4. Joël Schmidt, Le Royaume Wisigoth de Toulouse ; 1992 ; p. 16. 5. Prosper, ''Chronique'' (Isidoro et Senatore conss. ) ; Hydace, ''Chronique'', 13 : Narbona obsidione liberatur. Aetio duce et magistro militum Burgundiorum caesa viginti millia). Aetius était patrice (équivalent du ''premier-ministre'' et chef des armées), et ses nombreuses victoires (dont celle du Campus Mauriacus sur Attila en 451) l'auréoleront de gloire ; inquiet de cette rivalité, l'empereur Valentinien-III l'assassinera de ses propres mains. 6. Hydace ; ''Chr.'', 14. Seul un autre autre chroniqueur, Merobaudes, nomme le lieu de cette bataille. 7. Aetius n'est pas auprès de Littorius : unanimité de Prosper d'Aquitaine, Salvien de Marseille, Hydace et Isidore de Séville sur ce point. Les trois premiers chroniqueurs sont contemporains des faits. 8. Griffe, ''La Gaule chrétienne à l'époque romaine'' (t. 2 ; p. 21). Loyen (''Rech. Hist. sur les panégyriques de Sidoine Apollinaire'', p. 49), a bien mis en relief l'existence de cette bataille indécise. 9. Nous tenons là un élément de datation extrêmement sûr, car ce passage est le reflet d'un des canons du concile de Mâcon de 585, qui ordonne aux séculiers d'être condescendants envers les clercs honorables, en les saluant humblement si tous deux sont à cheval, en descendant de cheval si le clerc est à pied (Marca ; Histoire de Béarn, 1640 ; p. 80). La Vita Orientii originelle est par conséquent de peu postérieure à 585. 10. ''Chronique'' (Theodosio XVII et Festo conss.), que copiera Isidore (''Hist. des Rois Goths'', 24). 11. ''De la Providence'' (ou ''Du Gouvernement de Dieu'', VII ; trad. 1833 ; pp. 37-41). La seule divergence entre Salvien et les autres auteurs concerne la durée de l'emprisonnement de Littorius : Consumé de langueur pendant une longue durée (longo tempore) dans les cachots des barbares, il a été réduit à un tel excès de misère qu'il s'est attiré la pitié de ses propres ennemis ... 12. Les copistes médiévaux et leurs abréviations ont contribué à déformer considérablement le sens de ce passage : Elimberium est ainsi devenu Olimbrium, puis Olybrius, qu'on crut être le nom du roi de Toulouse lui-même !... 13. Encore une allusion au livre des Proverbes (23, 1-3). 14. Manuscrit de Böddeken.
III. La naissance au ciel d'Orientius
Ayant bénéficié d'une grande longévité, gratifié pour finir, dit-on, d'une vision céleste, saint Orens s'endormit en 444, et bénéficia d'un culte aussi important à Toulouse qu'en la métropole auscitaine, qui abritait son tombeau (1). Les miracles ne tardèrent pas à se manifester : Quelque étranger, qui présentait une infirmité causée par un dessèchement des nerfs, et qu'affaiblissait l'interminable souffrance de ses genoux repliés et de ses mains contractées, s'en vint à la fête solennelle du bienheureux évêque Orientius, pour y chercher la vertu miraculeuse du céleste médecin ; et en ce lieu, il ne cesse de se prosterner avec force prières. La vertu sort du tombeau, et l'homme desséché recouvre la santé, tant et si bien que, régénéré par le flux sanguin, ses membres s'emplissent à nouveau de chaleur vitale par la grâce de la santé retrouvée. Ainsi donc sont rappelées à leur usage premier ces mains déjà mortes, dont les doigts étaient auparavant si contractés que leurs vestiges, fixés à des paumes inertes, paraissaient même flétris. (2) Et c'est là en effet que les possédés sont libérés des démons, et que ceux qui souffrent d'épilepsie sont définitivement guéris...
La fameuse chaîne de fer dont ce ceignait l'ermite lors d'un de ses séjours en Bigorre, conservée en l'église du village de Villelongue, fut l'occasion de plusieurs guérisons miraculeuses, tant dans ce village qu'à Toulouse, où elle séjourna en partie : frayeurs nocturnes et infantiles, maladies nerveuses, démence, folie, épileptie,... disparaissaient par son intercession. Un homme de Cauterets et une femme de Sanich près de Barèges, furent guéris d'une démence furieuse lorsqu'on les lia de cette chaîne dans l'église de Villelongue, comme en témoigne un document auscitain de 1857.
La Gascogne reconnaissante consacre aujourd'hui encore 30 autels, églises et villages à son premier grand métropolite.
Notes. 1. Ce tombeau n'existe plus aujourd'hui. 2. Le récit de ce miracle est très proche d'un passage du poème de Venance Fortunat sur saint Médard.
CONCLUSION
Autres temps ...
Saint Orens avait fait sien le précepte : Aime ton ennemi. Par ses écrits, saint Orens a détesté l'erreur ; par ses actes, il a aimé l'homme qui erre, et pas n'importe quel homme : un roi arien, et avec lui tout le peuple de sa royale cité. Orientius a vu avant tout en ce roi un homme, qui, en tant que créature sortie parfaite de Dieu ne doit pas être confondu avec ses propres choix, si imparfaits soient-ils, et qui jusqu'à l'instant de sa mort peut susciter la miséricorde de son Créateur en tournant vers Lui tout son amour. On peut mesurer combien l'attitude de saint Orens, protégeant en ethnarque le peuple de Toulouse malgré son hérésie, diffère de celle des autorités ecclésiastiques du XIIIe s., lorsqu'aucun évêque ne se leva pour intercéder auprès des habitants de Béziers, passés majoritairement à l'hérésie Cathare et barricadés dans l'enceinte de la cité ; à l'inverse de saint Orens, l'''évêque'' Renaud se contenta de porter au peuple le message de l'inquisiteur Arnaud-Amaury, abbé de Cîteaux, incitant à la délation. Essuyant un refus catégorique, Renaud, sans broncher, laissa faire l'inéluctable : le 22 juillet 1212, la cité fut mise à sac et vingt mille personnes furent massacrées. L'Eglise du temps de saint Orens ne condamnait que les erreurs théologiques, non les hommes ; elle maniait l'anathème, non l'épée, et clamait haut et fort, avec saint Martin, qu'il fallait se contenter de cela. Saint Orens d'Auch nous montre, non la voie du retour à une unité de compromis, nouvelle tour de Babel, mais la voie de l'unité par l'entrée au sein de l'éternité, que saint Hilaire de Poitiers, après l'apôtre Paul, appelait justement unité de nature : non un ''bricolage dogmatique'' qui, tenant du simulacre, ne ressemblerait que trop au trône de l'Antichrist, mais le retour humble et repentant à cette unité orthodoxe dont l'Occident s'est écarté - pour sa mortification spirituelle - à partir d'Isidore de Séville puis de Charlemagne, pour suivre l'égarement de la ''théologie spéculative'' et de la sécularisation. Sous le chemin de Compostelle, celui de saint Martin (de la Galice vers Tours) nous montre la direction : celle du refus de tout occidentalisme chrétien et, au-delà, de tout nationalisme religieux. Saint Phébade d'Agen, seul contre tous, ne refusa pas le dialogue, mais n'adhéra jamais à l'arianisme ; saint Sévère repoussa de même les idées d'Augustin, pourtant son ami. Saint Orens d'Auch protégea les ariens de Toulouse d'un massacre, tout en luttant courageusement, par ses écrits, contre leur hérésie... Les saints orthodoxes gascons nous montrent la voie à suivre, celle de l'amour chrétien, qui ne fait jamais passer le Second Commandement avant le Premier : aimer Dieu de toute son âme et de tout son esprit. Et Jean l'apôtre bien-aimé n'a cessé de le proclamer : L'amour de Dieu consiste à garder ses commandements (1 Jn 5,3). Aimer le prochain sans aimer Dieu n'est pas l'amour accompli. Aimer le prochain n'exclut jamais la garde des commandements. C'en est fait de la foi chrétienne si aimer le prochain signifie aimer son erreur ; ceux qui croient cela sont les fossoyeurs de l'Orthodoxie et les fossoyeurs du christianisme.
Vita beati Orientii : sources hagiographiques
a) Venance Fortunat, Vita sancti Martini, Livre I (2e moitié du VIe s.) : quelques vers vantant les poèmes d'Orientius ; b) Grégoire de Tours, De Gloria Confessorum (594/595), ch. 106 : seul un titre, de Orientio episcopo c) Martyrologe dit ''de saint Jérôme'' (fin-VIe s.) : Codex Corbeiensis (v. 700) ; mention d'une fête, à Toulouse et Auch, le 1er mai ; d) Martyrologe de Bède (déb.-VIIIe s.) : Codex Barberini ; même chose, à Toulouse ; e) Martyrologe de Gellone (déb.-IXe s.) ; même chose (Toulouse) ; f) Martyrologe d'Usuard (fin-IXe s.) : Codex Pratensis ; même chose, à Auch.
Les manuscrits de la Vita Orientii, quant à eux, dérivent (pour deux d'entre eux au moins) d'un original perdu très ancien, probablement de peu postérieur au concile de Mâcon (585) ; la copie la plus ancienne qui nous soit parvenue est le Codex Bodecensis (Mss. de Böddeken, en Westphalie), du XIIe ou XIIIe s., conservé en la Bibliothèque Royale de Bruxelles sous les n° 207 et 208. C'est la ''première'' Vita des Bollandistes. Une autre copie, qui contient des détails inédits concernant notamment saint Savin, émane de Moissac et peut être datée du XIIIes. Elle se trouvait encore récemment dans les f° 162 à 170 de ce manuscrit, à la Bibliothèque Nationale de Paris, sous le n° 2627. Nous avons pu en obtenir une photocopie intégrale. C'est la ''troisième'' Vita citée mais non reproduite par les Bollandistes, et dont l'origine peut être reportée au VIIe s. également. Il existe une autre Vita, à la Bibliothèque Municipale de Toulouse, sous le n° 718. Elle parle de l'origine catalane d'Orientius, et d'une guérison par le saint de la fille d'un prince gaulois, mais fait l'impasse sur les événements de Toulouse. Ce manuscrit toulousain est une copie, par le jésuite Montgaillard (début-XVIIe s.), d'un manuscrit du XVes. aujourd'hui disparu, lui-même issu d'un original perdu datable du début du XIe siècle. On retrouve cette Vita dans un Bréviaire d'Albi très ancien (XIIes. ?), qui contient d'autres Vies fort douteuses. https://pelerinage-orthodoxe-france.blogspot.fr/…/vie-de-sa…
LES RELIQUES DE LA SAINTE CROIX...
Depuis 1492, à Rome, la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem abrite le Titulus Crucis. Cette petite pièce de bois serait un morceau de l'écriteau placé au-dessus de la tête de Jésus-Christ lors de sa crucifixion.
Hélène, la mère de l'empereur romain Constantin, l'aurait découvert en 325 à Jérusalem, lors d'une expédition menée pour s'emparer des reliques de la Passion du Christ. Elle aurait également retrouvé, sur le site du Saint-Sépulcre, la croix de Jésus et les clous ayant servi à le crucifier.
A la fin des années 1990, sept experts en paléographie comparative datent la relique du Ier siècle de l'ère chrétienne. Un résultat contesté par des analyses au carbone 14 plus récentes, faisant remonter l'existence du Titulus Crucis au Moyen Age.
__________________________________
Au fil du net...Pour
alimenter votre réflexion et
vos intentions de prières...
Ces réfugiés Juifs que le monde préfère ignorer...
Ces réfugiés Juifs que le monde préfère ignorer. Dissimulée derrière les gros titres du conflit au Moyen-Orient, on trouve l’histoire oubliée des communautés juives de la région.
En 1945, un million de juifs vivaient au Moyen-Orient en dehors des frontières de la Palestine mandataire et en Afrique du nord.
Quelques années plus tard, ils n’étaient plus que quelques milliers.
Une histoire volontairement oubliée
Voici l’histoire de ces milliers d’individus qui ont fui leur maison. Ceux qui ont connu les camps de réfugiés. Ceux qui gardent aujourd’hui, en silence, la mémoire d’une civilisation détruite.
“Les réfugiés oubliés” raconte l’histoire et la destruction de ces communautés juives orientales. Certaines d’entre elles existaient depuis plus de 2500 ans.
Ecoutez les témoignages de ces Juifs qui ont fui l’Egypte, la Libye, l’Irak et le Yémen. Les histoires personnelles de réfugiés sont entrecoupées par des images d’archives exclusives. Elles montrent notamment les missions de secours des Juifs yéménites et irakiens.
“Les réfugiés oubliés” a été diffusé sur PBS en Californie, PBS in Virginia, WHRO-TV, RTVi, Arutz1,…
Le film a également été projeté au Congres américain et deux fois à l’ONU.
“Les réfugiés oubliés” a remporté le prix du meilleur film documentaire au Festival du film de Marbella en 2007.
LA DÉTRESSE SOCIALE EN TUNISIE SUSCITE UNE NOUVELLE VAGUE D'IMMIGRATION
En 2017, plus de 6 000 Tunisiens ont débarqué illégalement en Italie. Parmi eux, 700 jeunes du village minier de Redeyef, dans l’intérieur du pays.
Hedi Labet rêvait du grand large, de l’Italie, de la France, de l’Europe. Partir loin de cette steppe caillouteuse de la Tunisie intérieure, son pays à lui, qui, dit-il,« tue l’ambition ».S’évader de son bourg de Redeyef, tout près de la frontière algérienne, où l’industrie vieillissante du phosphate ne suffit plus à nourrir son monde, attisant la détresse sociale dans toute la région minière de Gafsa.«Rien ne m’encourage à rester ici »,grince le jeune homme qui, comme tant d’autres, a songé à partir – avant d’abandonner.
Il est gringalet, Hedi, si frêle dans son jean, si gauche en apparence avec ses grosses lunettes sur le nez, mais la traversée de la Méditerranée ne l’effrayait pas. Pourquoi pas lui ? Tant de ses amis, ces jeunes désœuvrés de Redeyef, ont déjà tenté l’aventure et l’ont parfois réussie. Le phénomène est troublant :l’émigration clandestine des jeunes vers l’Italie, porte d’entrée de l’Europe, a littéralement explosé en 2017. Le nombre de Tunisiens arrivés illégalement sur la péninsule a atteint 6 150 personnes, soit 7,5 fois plus qu’en 2016.Si les routes maritimes peuvent varier – certains Tunisiens partent de Libye –, ces migrants sont arrivés pour l’essentiel de Tunisie même, d’où ont embarqué 5 900 illégaux ayant accosté en Italie. Parmi eux s’est glissée une petite minorité (moins de 10 %) d’Africains subsahariens.[…]
La courbe avait ensuite chuté, mais voilà qu’elle s’envole à nouveau.Depuis le début de 2018, les Tunisiens sont même la deuxième nationalité, après les Erythréens, à débarquer en Italie, alors qu’ils se situaient au huitième rang en 2017. Une telle poussée migratoire en dit long sur la désespérance sociale qui frappe la jeunesse de la Tunisie intérieure, celle-là même qui avait déclenché la révolution de 2011 à l’origine d’une transition démocratique unique dans le monde arabo-musulman. […]
A chaque période de vacances d’été, c’est la même tentation : les retours des émigrés de France ou d’ailleurs, le temps des retrouvailles avec la famille et les amis restés au « bled », suscitent de nouvelles vocations au départ.«Quand on voit leur niveau de vie, comparé à notre précarité ici, cela nous encourage à tenter notre chance », glisse un jeune de Redeyef. Hamza Taleb, lui, avait une motivation supplémentaire pour partir : il était tombé amoureux d’une Tunisienne de Nantes croisée à Redeyef l’été 2017.« J’étais prêt à prendre tous les risques pour la retrouver »,avoue–t-il.
Au large de Sfax, le chalutier sur lequel il avait embarqué aux côtés d’une soixantaine de candidats à la traversée n’a pas eu de difficultés à s’éloigner du littoral tunisien.« Un bâtiment de la garde nationale nous a aperçus de loin,se souvient Hamza,mais il n’a pas cherché à nous bloquer. »[…]
La corruption joue certes son rôle. De nombreux candidats au départ racontent avoir glissé des billets à des fonctionnaires.Mais, au-delà des pots-de-vin, la volonté de l’Etat de faire barrage est-elle aussi nette que les discours officiels le prétendent ?
La rumeur court, insistante chez les observateurs de ce rebond migratoire :certaines autorités fermeraient les yeux, car la vague de départs permet objectivement de désamorcer la bombe sociale que représente la jeunesse au chômage dans la Tunisie intérieure.
Il semblerait que le combat de l'Etat islamique ne se déplace, suite aux échecs cuisants qu'il a subi en Irak et en Syrie. Selon le pouvoir russe, des nouvelles structures terroristes se mettent en place dans le sud de la Russie et en Asie centrale.
Et le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, et le Président Vladimir Poutine ont chacun déclaré la réorientation de l'Etat islamique après les campagnes irakienne et syrienne.
Selon les paroles deChoïgouprononcées à Pékin lors de la réunion des pays de l'Organisation de coopération de Shanghai, Daesh met en place des groupuscules en Asie du Sud-Est et en Asie centrale. Toutefois, les technologies employées laissent supposer qu'elles possèdent de sérieux soutiens dans les pays développés. L'utilisation dans ses opérations d'attaque en Syrie par exemple de drones possédant une technologie de pointe l'illustre aisément.
Pour sa part le PrésidentPoutine, lors de la réunion des Chefs d'Etats de l'OCS à Astana, a insisté sur les risques existant de l'utilisation de structures terroristes découlant de Daesh pour déstabiliser le sud de la Russie et l'Asie centrale. Ces informations ont été obtenues lors de l'enquête de l'attentat du métro de Saint-Pétersbourg du 3 avril, où une dizaine de personnes ont péri.
Si l'on se rappelle l'Afghanistan avec l'instrumentalisation des groupes terroristes contre l'Union soviétique, si l'on s'interroge sur la facilité avec laquelle aujourd'hui les "opposants" soutenus, formés et armés par l'Occident en Syrie collaborent et fusionnent avec les structures terroristes "dures", l'on voit se dessiner une nouvelle forme de combat. Ou plutôt le retour à la guerre sale.
Dans le conflit qui oppose l'Occident à la Russie, ce premier a une peur extrême de l'affrontement direct. En revanche, utiliser des intermédiaires pour faire le sale travail est une technique déjà éprouvée. Va-t-on retomber aussi bas??
Remarquez-le bien, la honte est la conséquence de la
faute; la confiance est la conséquence de la
pénitence.
Vous avez saisi sans doute ma pensée. Or cet
ordre, Satan l'a interverti, et il a fait de la
confiance l'apanage du péché, et de la
honte l'apanage de la pénitence...
Telle est la nature de la blessure et du
remède, que la première a pour effet la
corruption, et que le second a pour effet de
la faire disparaître.
Est-ce que la corruption proviendrait du
remède, la guérison, de la blessure?
L'un et l'autre n'ont-ils pas leur marche
tracée, et ne leur est-il pas impossible de
remplir les Jonctions l'un de l'autre?
Assurément oui. Cela posé, abordons l'âme
chargée de péchés.
L'apanage du péché, c'est l'opprobre, c'est
la honte, c'est l'ignominie: l'apanage de la
pénitence, c'est la confiance...
(Saint Jean Chrysostome, Homélies sur la pénitence.)
La vie chrétienne est comme un voyage dynamique qui commence avec le baptême, qui est la purification de « l'image » de Dieu en l'homme, et qui se poursuit avec la vie ascétique et l'action de la grâce pour que l'homme parvienne à la «ressemblance » de Dieu, c'est-à-dire la déification, la communion avec Dieu.
Pour arriver à voir Dieu, il y a une exigence préalable : la purification de notre cœur.
Cette purification est une thérapie qui est l'œuvre de l'Église dont la tête est le Christ ;le Christianisme sans la purification est une utopie.
L'Église est l'hôpital où le Christ est le médecin qui guérit les maladies de l'homme; c'est l'enseignement fondamental du Nouveau Testament et des Pères de l'Église : « Une foi en Christ qui ne passe pas par quelque guérison en Christ n'est pas du tout la foi » dit le professeur Jean Romanidés, qui ajoute: «La tradition patristiquen'est ni une philosophie sociale, ni un système éthique, ni une religion dogmatique : elle est un traitement thérapeutique... Ni la philosophie, ni aucune des sciences positives ou sociales n'est capable de guérir cet instrument. Cela peut seulement être fait à travers l'enseignement des Pères neptiques et la pratique de l'ascétisme. Toutefois, ceux qui ne sont pas guéris ne connaissent même pas l'existence de cet instrument qui est en eux-mêmes».
La guérison de l'homme est en fait la purification du noûs,du cœur, de l'image de Dieu en nous : cette purification conduit à la communion avec Dieu, c'est-à-dire à devenir temple du Saint-Esprit.
Le traitement thérapeutique va d'abord consister à sentir que l'on est malade, à reconnaître nos faiblesses, nos erreurs et à les déposer devant Dieu par la confession.
Puis vient le chemin ascétique qui consiste à s'engager à un travail sur les sens, avec l'aide et le conseil d'un père spirituel.
Toute la vie ascétique de l'Église et les sacrements vont contribuer à la guérison de l'âme, à la redécouverte de la prière pure et du lieu du cœur où le Christ habite.
La thérapie du cœur va s'appuyer sur le repentir, la métanoïa,la prière, la blessure ou souffrance offerte à Dieu, les larmes qui ont une grande valeur devant Dieu et qui, pour certaines, sont comparables à un baptême, car elles nettoient la boue de notre âme, l'invocation du nom de Jésus.
La guérison de notre âme est l'œuvre du Christ, qui agit dans Son Église et dans nos cœurs, pour peu que nous acceptions de collaborer de toutes nos forces à cette œuvre ; alors le travail de la grâce du Saint-Esprit vient progressivement nous délivrer de nos prisons, de nos ténèbres et nous conduire à la communion et l'union avec Dieu, à la vision de Sa Lumière incréée.
C'est dans ce cadre que l'on comprend la place du Sacrement de la confession.
Dans l'Église Orthodoxe on appelle« sacrement » la rencontre de la grâce divine et de la foi humaine.
Chaque sacrement représente un miracle qui pousse à la renaissance, au renouvellement, à la transfiguration ; d'où le terme « sacrement » c'est-à-dire le mystère de la rencontre de Dieu et de l'homme, une œuvre de l'Amour divin envers le monde et l'homme.
Le premier sacrement concernant la vie d'un orthodoxe est le baptême.
Lors de l'immersion du baptisé, par la force de la grâce du Saint-Esprit, tout péché est effacé.
Après le baptême, l'être humain est « saint » et sans péché.
C'est ce potentiel que Dieu a donné à l'homme lors de sa création, qu'Il renouvelle dans le sacrement du baptême : c'est le potentiel de la pleine communion avec Dieu ; c'est le potentiel de la sainteté.
Dans notre propre expérience, nous savons tous combien cette fuite au« pays lointain », comme il est dit dans la parabole du fils prodigue, est un éloignement spirituel.
Mais même l'homme baptisé peut tomber dans le péché.
Dans Son amour sans limites, Dieu nous donne la possibilité de renouveler la grâce du baptême par le sacrement de la confession.
Si le baptême est une « nouvelle naissance » pour la VIe éternelle, la confession laisse au chrétien la possibilité de renaissance pour cette même vie éternelle.
Dieu est le Dieu de la renaissance, du renouveau: « Voici que Je fais toutes choses nouvelles »,dit-il.
Ainsi, à chaque confession, par Sa grâce toute puissante, Dieu enlève tout le poids des péchés de notre conscience, ouvrant ainsi une nouvelle page de notre vie.
Le passé, pour lequel nous nous repentons, s'efface et nous sommes restaurés sur la voie de la sainteté.
En se préparant à la confession ou simplement en contrôlant son état spirituel, l'homme essaie de découvrir en lui-même tout ce qui est obscur et pesant, tout ce qui est associé à la notion de péché.
Tout- c'est-à-dire aussi ce que nous avons l'habitude de classifier comme des « petits » péchés.
La classification des péchés (grands et moins grands) comporte en elle-même une double tentation : tout d'abord, la tentation d’auto-justification (je pèche comme tout le monde) ; ensuite la tentation d'un repentir limité, qui n'arrive pas à nous guérir vraiment de nos infirmités spirituelles.
Un exemple : Deux femmes viennent demander conseil à un« starets». La conscience de l'une ploie sous le poids d'un si gros péché, qu'il lui semble ne jamais mériter de pardon. La deuxième dit au starets qu'elle n'a sur la conscience qu'une multitude de petits péchés, « rien de spécial, comme chez tout le monde».
Le starets dit à la première femme: « Va chercher la pierre la plus lourde que tu puisses soulever et apporte-la-moi ».
À la seconde il dit: « Va au bord de la mer et apporte-moi autant de petits cailloux que tu peux ramasser ».
Les deux femmes lui obéirent et accomplirent l'étrange demande du starets. Lorsqu'elles revinrent avec leurs charges, le starets dit à la première : « Maintenant, va et rapporte la grosse pierre à l’emplacement où tu l'as prise ». À la seconde : « Toi aussi va et remets chaque caillou à l'emplacement où tu l'as trouvé ». Ce que la première réussit à faire facilement, la seconde ne put l'accomplir.
_______________________
Les « petits » péchés sont souvent aussi graves que les« gros » péchés.
Les petits péchés s'amoncellent si facilement qu'ils se transforment automatiquement en habitude, ce qui nous amène à l'auto- justification.
L'auto-justification est l'un des aspects les plus dangereux de la vie spirituelle.
Un véritable examen spirituel doit aboutir à l'auto-condamnation : tout ce que nous omettons, ne faisons pas, laissons passer dans notre vie spirituelle, arrive à cause de notre faiblesse, à cause de notre peu de foi, à cause de la tiédeur de notre amour.
Devant l'image de la perfection divine, notre conscience ne peut que nous faire des reproches, nous stimuler pour nous améliorer, corriger et perfectionner notre vie spirituelle et aussi pour nous encourager à nous libérer de nos péchés.
Le processus du traitement spirituel et moral que nous recevons de Dieu à travers l'Église, est exprimé clairement dans les paroles finales de la prière avant la confession : « Veille à ce qu'en arrivant pour guérir, tu ne repartes toujours malade ».
Sans aucun doute, chaque repentance faite librement avec amour et croyance en la guérison par le «Médecin céleste », conduit vers une vraie guérison intérieure.
Le prêtre est « témoin du repentir », comme il est dit dans l'appel de l'Église vers celui qui confesse.
Cependant, le prêtre n'est qu'un élément secondaire ; dans la même prière il est dit par la bouche du prêtre : « Enfant, voilà le Christ qui est là, invisible, qui reçoit ta confession, moi je ne suis ici que pour témoigner devant Lui de tout ce que tu me diras ».
Le péché est la distance de notre éloignement de Dieu ; le repentir est la voie de notre retour vers Lui.
L'éloignement de Dieu est aussi un éloignement de l'Église. C'est pourquoi dans la prière pour la rémission des péchés, le prêtre demande à Dieu: « Reçois et unis-le à ton Église, Sainte, Catholique et Apostolique ».
Avec chaque péché, non seulement nous nous éloignons de Dieu, mais même nous nous excluons du Corps du Christ.
Ainsi, le sacrement de la confession est le sacrement de la réconciliation avec Dieu, avec l'Église, avec les hommes et avec sa conscience.
"C'est le Mois de Marie, c'est le mois le plus beau..."
PROGRAMME GÉNÉRAL DES RENDEZ-VOUS LITURGIQUES DE MAI 2018 pour les Paroisses Syro-Orthodoxes francophones:
# MONASTERE SYRIAQUE (CHANDAI), Paroisse du Nord-Ouest:
Sanctuaire Notre-Dame de Miséricorde:
¤ 1er MAI 2018,EN PLEIN CŒUR DU STAGE D'ICONOGRAPHIE AU MONASTÈRE,
*LE SOIR À 18H, MESSE EN L'HONNEUR DE SAINT JOSEPH POUR VOS SOUCIS FAMILIAUX ET LA SÉCURITÉ DE L'EMPLOI.
(L'Occident célèbre Saint Joseph travailleur le 1er MAI pendant que,dans notre Tradition Syro-Orthodoxe (Malankare), nous célébrerons Saint Jacques le Majeur (Fils de Zebedée).
Puisqu'il ne saurait y avoir de "concurrence" au ciel, nous vous invitons à être très nombreux au Monastère le 1er Mai.)
Soyez Nombreux ! ------------------------
¤DIMANCHE 6 MAI, GRAND PÈLERINAGE DU MOIS DE MARIE A NOTRE-DAME DE MISÉRICORDE
Et aux Saints
du Kerala
SOYEZ TOUS PRÉSENTS !
*10h30, Messe, suivie d'un repas fraternel. *15h , Conférence du Professeur Sadek sur l'iconographie Copte et ses origines, réception des fidèles
--------------------------
¤JEUDI 10 MAI, ASCENSION DE NOTRE-SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
(Anniversaire des 38 ans de Sacerdoce de Mor Philipose )
*10 h Répétition de chants *10h30, Prière des Rogations et Messe, suivie d'un repas fraternel. *15h , Prière œcuménique du Chapelet marial et réception des fidèles par les prêtres pour accompagnements spirituels,prières de délivrances, exorcismes, prières de guérison intérieure. Etc... *Clôture du Pèlerinage de l'Ascension à 20h30 avec l'Office de Soutoro (Complies)
---------------------------
¤DIMANCHE 20 MAI, PENTECÔTE:
*10 h Répétition de chants et Office du Matin *10h30,Messe , suivie d'un repas fraternel. *15h , programme habituel.
--------------------------- PARIS (Relais Paroissial Mar Thoma Sainte Geneviève): Permanence Pastoral du Vendredi 4 à 16h au Samedi 5 de 9h à 13h. RAMASSAGE DES FIDELES POUR LE WEEKEND EN NORMANDIE à 15h (Inscriptions: -Abouna Isaac (Isaac Père): 0787110603 -Mor Philipose: 0648899489
--------------------------- NANTES (Relais Paroissial et Groupe de Prière Saint Charbel):
¤JEUDI 24 MAI, permanence Pastorale (Réception des fidèles de 9h à 17h. *18h, Messe
============================== # Paroisse d'Aquitaine et Sud-Ouest (Notre-Dame de la Très Sainte Trinité):
ANGOULÊME (Jauldes), N-D de Toutes Grâces, St Ubald:
¤ DIMANCHE 13 MAI, Fête Patronale en l'honneur de Notre-Dame de Toutes Grâces et Saint Ubald.
*10h30, Messe (Chrismation de Ludovic), suivie d'un repas fraternel,réception des fidèles par les prêtres pour accompagnements spirituels,prières de délivrances, exorcismes (Imposition de la relique de St Ubald), prières de guérison intérieure. Etc...
¤ DIMANCHE 27, programme habituel.
---------------------------- PÉRIGUEUX (La Chapelle Faucher, Sanctuaire N-D de la très Ste Trinité) ¤SAMEDI 26 MAI *10h30, Messe, suivie d'un repas fraternel,réception des fidèles
---------------------------
LOURDES (Relais paroissial Mar Gregorios de Parumala):
¤ PAS DE MESSE EN MAI ========================================
"It's the month of Mary, it's the most beautiful month ..."
GENERAL PROGRAM OF THE LITURGICAL MEETINGS OF MAY 2018 for the French-speaking Syro-Orthodox Parishes:
# MONASTERY SYRIAQUE (CHANDAI), North West Parish:
¤ 1st MAY 2018, IN THE HEART OF THE ICONOGRAPHY COURSE AT THE MONASTERY, * THE EVENING AT 6 PM, MASS IN HONOR OF SAINT JOSEPH FOR YOUR FAMILY CONCERNS AND THE SECURITY OF EMPLOYMENT.
(The West celebrates St. Joseph the Worker on the 1st of May while, in our Syro-Orthodox Tradition (Malankare), we will celebrate Saint James the Greater (Son of Zebedee). Since there can be no "competition" in heaven, we invite you to be very numerous at the Monastery on May 1st.)
Be numerous ! ------------------------ ¤DIMANCHE MAY 6, GREAT PILGRIMAGE OF THE MONTH OF MARY TO OUR LADY OF MERCY And to the Saints of Kerala
BE ALL PRESENT!
* 10:30, Mass, followed by a fraternal meal. * 15h, Lecture by Professor Sadek on Coptic iconography and its origins, reception of the faithful
--------------------------
¤JUNE, MAY 10, ASCENSION OF OUR LORD JESUS CHRIST (Anniversary of 38 years of Mor Philipose's Priesthood)
* 10 am Repetition of songs * 10:30, Rogation and Mass Prayer, followed by a fraternal meal. * 3 pm, Ecumenical Prayer of the Marian Chapel and reception of the faithful by the priests for spiritual accompaniments, prayers for deliverance, exorcisms, prayers for inner healing. Etc ... * Closing of the Ascension Pilgrimage at 8:30 pm with the Office of Soutoro (Compline)
---------------------------
¤DIMANCHE 20 MAY, PENTECOST:
* 10 am Repetition of songs and Morning Office * 10:30, Mass, followed by a fraternal meal. * 15h, usual program.
--------------------------- PARIS (Parish Relay Mar Thoma Sainte Geneviève): Pastoral Permanence from Friday 4th at 4 pm to Saturday 5th from 9 am to 1 pm PICK UP OF THE FIDELES FOR THE WEEKEND IN NORMANDY at 15h (Entries: -Abouna Isaac (Isaac Father): 0787110603 -Mor Philipose: 0648899489
--------------------------- NANTES (Parish Relay and Saint Charbel Prayer Group):
¤JUNDI 24 MAY, Pastoral attendance (Reception of the faithful from 9h to 17h. * 6 pm Mass
============================== # Parish of Aquitaine and South-West: ANGOULÊME (Jauldes), N-D of All Graces, St Ubald:
¤ SUNDAY, MAY 13, Patronal Feast in honor of Our Lady of All Graces and Saint Ubald. * 10:30, Mass (Chrismation of Ludovic), followed by a fraternal meal, reception of the faithful by the priests for spiritual accompaniments, prayers of deliverance, exorcisms, prayers of inner healing. Etc ... ¤ SUNDAY 27, usual program.
---------------------------- PERIGUEUX (The Faucher Chapel) ¤SAMEDI 26 MAY * 10:30, Mass, followed by a fraternal meal, reception of the faithful
¤ 1º DE MAIO DE 2018, NO CORAÇÃO DO CURSO DE ICONOGRAFIA NO MONASTÉRIO, * A NOITE ÀS 18H, MASSA EM HONRA DE SÃO JOSÉ PARA AS PREOCUPAÇÕES DA SUA FAMÍLIA E A SEGURANÇA DO EMPREGO.
(O Ocidente celebra São José Operário no dia 1º de maio enquanto, em nossa Tradição Siro-Ortodoxa (Malankare), celebraremos São Tiago o Maior (Filho de Zebedeu). Como não pode haver "competição" no céu, convidamos você a ser muito numeroso no Monastério no dia 1º de maio.
Seja muitos! ------------------------ ¤ DIMANCHE 6 DE MAIO, GRANDE PEREGRINAÇÃO DO MÊS DE MARIA À NOSSA SENHORA DA MISERICÓRDIA E aos Santos de Kerala
Seja tudo presente!
10:30, missa, seguida de uma refeição fraterna. * 15h, Palestra do Professor Sadek sobre a iconografia copta e suas origens, recepção dos fiéis
--------------------------
¤ JUNHO, 10 DE MAIO, ASCENSÃO DO NOSSO SENHOR JESUS CRISTO (Aniversário de 38 anos do Sacerdócio de Mor Philipose)
* 10h Repetição de músicas * 10:30, Rogation and Mass Prayer, seguido de uma refeição fraterna. * 15h, Oração Ecumênica da Capela Mariana e recepção dos fiéis pelos sacerdotes para acompanhamento espiritual, orações por libertação, exorcismos, orações por cura interior. Etc ... * Fechamento da Peregrinação da Ascensão às 20h30 com o Escritório de Soutoro (Completa)
---------------------------
¤ DIMANCHE 20 MAIO, PENTECOST:
* 10h Repetição de músicas e Morning Office 10:30, missa, seguida de uma refeição fraterna. * 15h, programa habitual.
--------------------------- PARIS (Revezamento Paroquial Mar Thoma Sainte Geneviève): Permanência Pastoral a partir de sexta-feira 4 de 4 a sábado 5 de 9 a 13 PEGAR AS FIDELAS PARA O FIM DE SEMANA NA NORMANDIA às 15h (Entradas: -Abouna Isaac (Pai de Isaac): 0787110603 -Mor Philipose: 0648899489
--------------------------- NANTES (Parish Relay e Saint Charbel Prayer Group):
¤ JUNDI 24 MAIO, assistência pastoral (Recepção dos fiéis das 9h às 17h. * 18h em massa
============================== # Paróquia da Aquitânia e Sudoeste: ANGOULÊME (Jauldes), N-D de todas as graças, St Ubald:
¤ DOMINGO, 13 DE MAIO, Festa patronal em homenagem a Nossa Senhora de Todas as Graças e São Ubald. * 10:30, Missa (Chrismation Ludovic), seguida de uma refeição fraterna, recepção dos fiéis pelos sacerdotes para acompanhamento espiritual, orações de libertação, exorcismos, orações de cura interior. Etc ... ¤ DOMINGO 27, programa habitual.
---------------------------- PERIGUEUX (a capela de Faucher) ¤SAMEDI 26 MAY * 10:30, Missa, seguida de uma refeição fraterna, recepção dos fiéis
---------------------------
"L'amour ( attachement excessif ) du corps est un signe d'incrédulité".
La foi libère l'intellect des catégories des sens, comme la sobriété au moyen du jeûne, en méditant sur Dieu et par des vigiles ( veillée de prières).
St Justin Popovich
"The love (excessive attachment) of the body is a sign of incredulity".
Faith frees the intellect from the categories of the senses, such as sobriety by means of fasting, meditating on God and by vigils (vigil of prayers).
St Justin Popovich
"O amor (apego excessivo) do corpo é um sinal de incredulidade".
A fé liberta o intelecto das categorias dos sentidos, como a sobriedade por meio do jejum, a meditação em Deus e as vigílias (vigília das orações).
St Justin Popovich
Le péché nous sépare du Christ notre Frère et notre Chef.
Nous sommes soit réconcilié avec Dieu, soit étranger pour lui (Colossiens 1:21-22).
Ne vous y trompez pas, aucun péché n’est acceptable aux yeux de Dieu.
C’est pourquoi il est essentiel de confesser ses péchés et de s’en détourner en marchant dans l’humilité et la droiture.
L’égoïsme et le pharisaïsme
Si vous éprouvez le besoin de rendre publiques vos actions, vos pensées ou vos sentiments dans le but d’être valorisé, il faut vous ressaisir, vous n'accomplissez pas la requête du Christ qui requiert que nos actions soient faites avec gratuité, connues de Dieu seul "Qui voit dans le secret" !
Beaucoup aiment démontrer extérieurement qu’ils sont de bons chrétiens. Pourtant, sachez que Christ connaît vos cœurs et ce qui vous motive !
Votre, notre unique priorité devrait être de plaire à Dieu en toutes
Cette parole nous montre à quel point l’orgueil est dangereux.
Ainsi comme conséquence de cet "orgueil qui précède la chute", soyons en sûr, si l’on refuse de pardonner, on agit poussé par l'orgueil.
Si l’on se dispute avec quelqu’un, mais que l’on refuse d’être le premier à s’excuser, c’est une évidente conséquence de l’orgueil en nous.
Lorsque vous êtes tenté de vous retourner sur votre petit "moi" en oubliant, à l’instar des mauvais anges, que le don de votre vie vient de Dieu et retourne à Lui, souvenez-vous de la grâce que vous acquit gratuitement le Christ, comment il s'est montré pour vous Miséricordieux tel le "Bon Samaritain" et faites de même envers les autres.
La convoitise
« Tu ne convoiteras point… » Livre de l'Exode 20:17
Jésus était un pauvre charpentier et ses disciples vivaient de la générosité des autres.
Ce n’est certes pas un péché de vouloir acquérir de belles choses… Mais cela peut le devenir si nous le faisons par convoitise ou si nous nous endettons lourdement pour le faire.
Si ces biens matériels devaient vous être enlevés, seriez-vous toujours satisfaits et trouveriez-vous toujours votre joie en Christ ?
Si ces biens viennent à vous manquer, les enviez-vous chez les autres au point de cultiver jalousie et ressentiment?
En un mot, êtes-vous, sommes-nous près à porter la croix à la suite du Christ notre Chef ?...
Les rumeurs
« Ne parlez point mal les uns des autres… » Epître de St Jacques 4:11
Dire du mal des autres ne nous rend pas meilleurs qu’eux ! Nous sommes bien peu de chose si nous avons besoin de faire des cadavres pour nous appuyer sur leurs dépouilles afin de nous rehausser!...
Nous ne connaissons pas forcément tout de la vie de nos frères humains et ne portons pas leur fardeau.
Pour quelle raison le mari infidèle ne vient-il pas à l’église, ou la femme qui a avorté ? Tous deux, par exemples, auraient pourtant besoin d'y recevoir l'onction du Pardon et de la Guérison...À cause de nos préjugés !
Rien ne nous autorise à porter des jugements sur les autres."De la manière dont vous aurez jugé vos frères, vous serez jugez. Soyez miséricordieux comme votre Père du Ciel est Miséricordieux" (Notre Seigneur).
"A Dieu Seul le Jugement" !
La haine
« Que toute amertume, toute animosité, toute colère…disparaissent du milieu de vous. » Epître aux Ephésiens 4:31
Comment pourrais-je aimer mon prochain comme moi-même si j’éprouve de la haine envers lui ? Je ne m'aime donc pas en Dieu, comme venant de Lui et allant vers Lui !...
Il nous arrive de haïr les personnes que nous ne comprenons pas, ou, par envie et jalousie, ceux qui rencontrent le succès, ou encore ceux qui nous blessent.
Mais cela doit pourtant absolument disparaître du milieu de nous.
C’est pourquoi nous devons sonder nos cœurs et surveiller nos pensées et nos émotions en lisant chaque jour les Saints Évangiles pour nous y regarder , nous y vérifier comme dans un miroir afin d’affiner nos "examens de conscience" et de pouvoir escompter les fruits de la prière.
Le jugement
« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. » Evangile selon St Matthieu 7:1
Nous sommes tous pécheurs et c’est par Christ que nous avons pu éviter la condamnation, non par nos œuvres.
À chaque fois que nous nous permettons de juger quelqu’un d’autre, nous oublions que nous sommes pécheurs tout autant que lui ou elle.
À partir de ce jour, faites le bon choix, faisons le bon choix : admettez vos propres faiblesses, admettons nos propres faiblesses et embrassons l’humilité sans laquelle aucune vertu ne peut se développer en nos vies, sans laquelle l'amour surnaturel, la Charité Divine meurt étouffée par un égocentrisme coupé de sa source et de sa finalité.
O pecado nos separa de Cristo, nosso irmão e nosso líder.
(Isaías 59: 2)
Não há níveis diferentes de separação.
Somos ou reconciliados com Deus ou alheios a Ele(Colossenses 1: 21-22).
Não se engane, nenhum pecado é aceitável a Deus.
É por isso que é essencial confessar os pecados e afastar-se deles andando em humildade e retidão.
Egoísmo e farisaísmo Se você sente a necessidade de divulgar suas ações, seus pensamentos ou seus sentimentos, a fim de ser valorizado, você tem que se recompor, você não cumpre o pedido de Cristo, que exige que nossas ações sejam feitas de graça, conhecidas por Só Deus "Quem vê em segredo"!
Muitos gostam de demonstrar externamente que são bons cristãos. No entanto, saiba que Cristo conhece seus corações e o que motiva você!
Sua única prioridade deve ser agradar a Deus em todos
coisas! ---------
Pride:
"O orgulho precede a queda. " Livro de Provérbios 16:18
Esta palavra nos mostra como o orgulho é perigoso.
Assim, como conseqüência desse "orgulho que precede a queda", tenhamos certeza de que, se alguém se recusa a perdoar, a pessoa age impulsionada pelo orgulho.
Se discutimos com alguém, mas nos recusamos a ser o primeiro a pedir desculpas, é uma consequência óbvia do orgulho em nós.
Quando você for tentado a ligar o seu pequeno "eu", esquecendo, como os anjos maus, que o dom da sua vida vem de Deus e retorna para Ele, lembre-se da graça que você recebe de graça para Cristo como ele se mostrou a você como Misericordioso como o "Bom Samaritano" e faz o mesmo para outros. -----------------
Luxúria:
"Você não desejará ..." Livro do Êxodo 20:17
Jesus era um pobre carpinteiro e seus discípulos viviam da generosidade dos outros.
Certamente não é pecado querer adquirir coisas belas ... Mas pode ser assim se fizermos isso por cobiça ou se estivermos muito endividados para fazê-lo.
Se esses bens materiais fossem tirados de você, você ainda estaria satisfeito e ainda encontraria sua alegria em Cristo?
Se você sente falta desses bens, você os inveja a ponto de cultivar o ciúme e o ressentimento?
Em uma palavra, você está pronto para carregar a cruz depois de Cristo, nossa Cabeça? -----------------
Rumores:
"Não falem mal um do outro ..." Epístola de St James 4:11
Falar mal dos outros não nos faz melhores que eles! Somos muito poucos se precisarmos fazer cadáveres para nos apoiar em seus despojos para nos criar!
Nós não necessariamente sabemos tudo sobre a vida de nossos companheiros humanos e não carregamos seu fardo.
Por que o marido infiel não vem à igreja ou a mulher que abortou? Ambos, por exemplo, precisariam receber a unção do Perdão e da Cura ... Por causa de nossos preconceitos!
Nada nos permite fazer julgamentos sobre os outros: "Assim como julgaste os teus irmãos, serás julgado. Sê misericordioso como o teu Pai celeste é Misericordioso" (Nosso Senhor).
"Para Deus somente o julgamento"! ------------------
Ódio
"Que toda a amargura, toda a animosidade, toda raiva ... desapareça do seu meio. " Epístola aos Efésios 4:31
Como eu poderia amar meu próximo como a mim mesmo se eu o odiasse? Eu não me amo em Deus, como vindo dEle e indo para Ele! ...
Às vezes odiamos pessoas que não entendemos ou, por inveja e ciúme, aqueles que se encontram com sucesso ou aqueles que nos magoam.
Mas isso deve absolutamente desaparecer do nosso meio.
É por isso que devemos procurar em nossos corações e observar nossos pensamentos e emoções lendo os Santos Evangelhos todos os dias para olhá-los, para nos examinar em um espelho para refinar nossos "exames de consciência" e sermos capazes de diminuir frutos da oração. ---------------
O julgamento:
"Não julgue, que você não pode ser julgado. " Evangelho segundo São Mateus 7: 1
Somos todos pecadores e foi através de Cristo que pudemos evitar a condenação, não pelas nossas obras.
Sempre que nos permitimos julgar alguém, esquecemos que somos pecadores tanto quanto ele ou ela.
De agora em diante, faça a escolha certa, faça a escolha certa: admita suas próprias fraquezas, admita nossas próprias fraquezas e abrace a humildade sem a qual nenhuma virtude pode se desenvolver em nossas vidas, sem a qual o amor sobrenatural, Caridade Divina morre sufocada por um egocentrismo cortado de sua fonte e propósito. ========================================================================
Sin separates us from Christ our Brother and our Leader.
(Isaiah 59: 2)
There are no different levels of separation.
We are either reconciled to God or alien to Him
(Colossians 1: 21-22).
Make no mistake, no sin is acceptable to God.
This is why it is essential to confess one's sins and to turn away from them by walking in humility and righteousness.
Selfishness and Pharisaism If you feel the need to publicize your actions, your thoughts or your feelings in order to be valued, you have to pull yourself together, you do not fulfill the request of Christ which requires that our actions are done for free, known to God alone "Who sees in secret"!
Many like to demonstrate outwardly that they are good Christians. Yet know that Christ knows your hearts and what motivates you!
Your, our only priority should be to please God in all
things ! ---------
Pride:
"Pride precedes the fall. " Book of Proverbs 16:18
This word shows us how dangerous pride is.
Thus, as a consequence of this "pride that precedes the fall," let us be sure, if one refuses to forgive, one acts driven by pride.
If we argue with someone, but we refuse to be the first to apologize, it is an obvious consequence of the pride in us.
When you are tempted to turn on your little "self", forgetting, like the bad angels, that the gift of your life comes from God and returns to Him, remember the grace that you receive for free Christ how he showed himself to you as Merciful as the "Good Samaritan" and do the same to others. -----------------
Envy:
"You will not covet ..." Book of Exodus 20:17
Jesus was a poor carpenter and his disciples lived on the generosity of others.
It is certainly not a sin to want to acquire beautiful things ... But it can become so if we do it out of covetousness or if we are heavily in debt to do it.
If these material goods were to be taken away from you, would you still be satisfied and would you still find your joy in Christ?
If you miss these goods, do you envy them to the point of cultivating jealousy and resentment?
In a word, are you, are we ready to carry the cross following Christ our Head? ... -----------------
Rumors:
"Do not speak badly of each other ..." Epistle of St James 4:11
To speak ill of others does not make us better than them! We are very little if we need to make corpses to support us on their spoils in order to raise us!
We do not necessarily know everything about the life of our fellow humans and do not carry their burden.
Why does not the unfaithful husband come to church, or the woman who has aborted? Both, for example, would need to receive the anointing of Forgiveness and Healing ... Because of our prejudices!
Nothing allows us to make judgments about others. "In the way you have judged your brethren, you will be judged: be merciful as your heavenly Father is Merciful" (Our Lord).
"To God only the Judgment"! ------------------
Hate:
"Let all bitterness, all animosity, all anger ... disappear from among you. " Epistle to the Ephesians 4:31
How could I love my neighbor as myself if I hate him? I do not love me in God, as coming from Him and going to Him! ...
We sometimes hate people we do not understand, or, out of envy and jealousy, those who meet with success, or those who hurt us.
But this must absolutely disappear from our midst.
That is why we must search our hearts and monitor our thoughts and emotions by reading the Holy Gospels every day to look at them, to check ourselves in a mirror to refine our "examinations of conscience" and to be able to discount fruits of prayer. ---------------
The jugement:
"Judge not, that you may not be judged. " Gospel according to St Matthew 7: 1
We are all sinners and it was through Christ that we were able to avoid condemnation, not by our works.
Whenever we allow ourselves to judge someone else, we forget that we are sinners just as much as he or she.
From now on, make the right choice, make the right choice: admit your own weaknesses, admit our own weaknesses and embrace the humility without which no virtue can develop in our lives, without which supernatural love, Divine Charity dies suffocated by an egocentrism cut off from its source and purpose.
Saint Marc, le premier à avoir raconté la vie de Jésus
À l’occasion de la Saint-Marc ce 25 avril, la rédaction d’Aleteia s'est intéressée à cet homme dont l’Évangile est le plus court et le plus ancien.
« Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu ». Dès le premier verset, Marc donne des éléments sur celui dont son Évangile n’aura de cesse de s’interroger : qui est cet homme, Jésus ? Second dans l’ordre des évangiles synoptiques, saint Marc pourrait bien être l’inventeur du genre évangélique. Pourtant, il a longtemps été « délaissé » en raison de son style. « L’Évangile de Marc est le plus ancien, il donne la trame de celui de Matthieu et de Luc. Pourtant, il a longtemps été considéré comme un texte frustre, maladroit. Il a fallu attendre la réforme liturgique pour le remettre à l’honneur », détaille à Aleteia Éric Julien, accompagnateur de confirmands et de catéchumènes et auteur du livrePlongez dans l’Évangile avec Marc.
D’une lecture simple et descriptive, l’Évangile de Marc peut parfois paraitre naïf. PourJean-Pierre Rosa, philosophe et éditeur, saint Marc est pourtant celui qui a eu « le premier, le courage et l’humilité de prendre sa plume pour “raconter Jésus”, le faire résonner pour les hommes et les femmes de son temps ». Il est celui « qui a ouvert la voie ». « L’Évangile de Marc est celui avec lequel il faut se laisser guider. Ce texte est déroutant par l’authenticité avec laquelle Marc décrit la foi, ou plutôt le manque de foi des disciples. Il ne fait aucune concession devant leur fragilité. On a toujours l’impression que la foi ne supporte pas le doute. Mais avec Marc on comprend que c’est tout l’inverse. Ces hommes qui ont connu Jésus ont eu du mal à reconnaître en lui quelqu’un de pleinement homme et de pleinement Dieu », explique Éric Julien.
« Oser prendre le temps de lire en entier cet Évangile, c’est prendre le risque de la rencontre de Jésus qui sait s’intéresser aux personnes, à leur vie, à leurs souffrances, à leurs attentes », a récemment écritle père Pierre-Yves Pecqueux, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France. Lire cet Évangile, c’est aussi « laisser percer la foi qui habite le cœur de ceux qui s’adressent à Jésus et que Jésus reconnaît : “Ta foi est grande”. La rencontre de la souffrance des hommes marque profondément son témoignage qui trouvera son sommet à la crucifixion ».
Partir à la rencontre de Jésus avec saint Marc revient à cheminer aux côtés de Jésus dans son environnement, en toute humanité. Cet Évangile pousse le lecteur, le croyant et le curieux à répondre à une question, tout à la fois brûlante d’actualité et éternelle : pour nous, qui est ce « Jésus, Christ, Fils de Dieu » ?
« Dieu tout puissant,
écarte de moi toute préoccupation de vanité, tout désir d'être loué, tout sentiment d'envie, de gourmandise, de paresse et de luxure, tout mouvement de colère, tout appétit de vengeance, tout penchant à souhaiter du mal à autrui ou à m'en réjouir, tout plaisir à provoquer la colère, toute satisfaction que je pourrais éprouver à admonester qui que ce soit dans son affliction et son malheur.
Rends-moi, Seigneur bon, humble et effacé, calme et paisible, charitable et bienveillant, tendre et compatissant. Qu'il y ait dans toutes mes actions, dans toutes mes paroles, et dans toutes mes pensées, un goût de ton Esprit Saint et béni.
Accorde-moi, Seigneur bon, une foi pleine, une ferme espérance et une charité fervente, un amour pour Toi, Seigneur bon, qui dépasse incomparablement mon amour pour moi-même ; aide-moi à n'aimer rien contre ton gré, mais toute chose en fonction de Toi... »
St Thomas More (1478-1535)
Deus todo poderoso,
tira de mim toda a preocupação com a vaidade, qualquer desejo de ser alugado, qualquer sentimento de desejo, de ganância, de preguiça e luxúria, qualquer movimento de raiva, qualquer apetite por vingança, toda a inclinação para desejar que os outros prejudiquem ou para se alegrar, todo prazer em provocar raiva, qualquer satisfação que eu poderia experimentar para advertir alguém em sua aflição e sua desgraça.
Devolve-me, bom Deus. Humilde e apagada, calma e pacífica caridoso e atencioso, terno e compassivo. Que existe em todas as minhas ações em todas as minhas palavras e em todos os meus pensamentos, um gosto do seu Espírito Santo e abençoado.
Conceda-me, bom Deus, uma fé plena uma firme esperança e uma fervorosa caridade um amor por você, bom Deus que excede incomparavelmente meu amor por mim mesmo; ajuda-me a não amar nada contra a tua vontade, mas tudo de acordo com você ... "
St Thomas More (1478-1535)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
L’homme biblique face aux défis du transhumanisme
Source: ALETEIA, Article de Monsieur Denis Planche | 26 avril 2018
Comment l’anthropologie chrétienne aide à penser les défis du transhumanisme et de l’intelligence artificielle ? Les réponses du docteur Denis Planche, médecin neurophysiologiste et ancien professeur de la faculté de médecine de Marseille, qui interviendra aux Rencontres de Montligeon des 28-29 avril 2018.
Devant le vertige de l’évolution biotechnique actuelle, d’allure exponentielle, le temps de la réflexion s’accélère et nos sociétés complexes et contradictoires sont désorientées. La science d’aujourd’hui nous oblige à réfléchir à ce qui nous fonde en tant qu’humain, en quoi notre identité peut être en danger par les modifications apportées au corps et par l’irruption des machines intelligentes dans le quotidien de la vie. Quel est l’espace de jeu entre intelligence artificielle et intelligence naturelle ? Entre vie réelle, réalité augmentée et vie artificielle ? Entre intelligence artificielle et subjectivité, entre chosification de l’humain et humanisation de la machine ?
Les demandes techniques, scientifiques, financières, sociétales actuelles se résument à une seule revendication : « plus de libertés » pour une disponibilité généralisée de l’homme, de son corps, de sa vie, de sa mort, de ses moyens… Cette logique d’autonomie radicale est en opposition totale avec la logique de solidarité résumée par Fabrice Hadjadj par la formule : « Je suis par l’autre et pour l’autre ». Cette logique réductionniste est celle de Protagoras, le chef de file des sophistes : « l’homme est la mesure de toutes choses », face à celle de la grandeur humaine de Pascal, « l’homme passe l’homme, infiniment ».
L’autonomie sans limite
L’idéologie transhumaniste fait un absolu de ce principe d’autonomie et va même au-delà par son utopie technique, et en plus elle s’en donne les moyens et nous fait passer du mythe ou de la fiction à la réalité. Pour les libertariens qui portent cette idéologie, les idées de communauté et d’égalité semblent étrangères, le concept de « classe » améliorée ne pose pas de problème, eux qui imaginent la séparation du genre humain en plusieurs branches, ceux semblables à ceux d’aujourd’hui, ceux modifiés génétiquement, ceux augmentés techniquement, ceux hybrides de diverses formes, etc., et ceux qui seront partis à la conquête d’autres planètes pour former une civilisation intergalactique permise grâce aux capacités nouvelles de leurs corps modifiés et de leurs esprits immortels.
Le danger de ces moyens techniques c’est l’hubris, la démesure dont les Grecs nous avaient prévenus et qui pose la question des limites.
Quelles sont ces limites ? Il y en a deux catégories : celles franchissables pour faire progresser la connaissance et améliorer le bien-être de la condition humaine ; ce sont celles de la science dont le principe est de toujours chercher au-delà de la limite. Et il y a celles à ne pas franchir en considérant que toute découverte, tout résultat, toute avancée technique pose une question éthique qui renvoie vers l’homme qui ne doit pas être amputé dans sa dignité de sujet en le réduisant à un objet.
La réponse biblique
Le transhumanisme nous incite à la transgression permanente . Il doit être pensé avec la plus grande attention et le choix des critères concerne chacun de nous. Les critères sur lesquelles fonder nos réponses se trouve dans l’anthropologie chrétienne car la Bible, si elle est une théologie, est également une anthropologie.
Par trois fois Dieu impose le corps : par la genèse, par la nativité, par la résurrection.
Si le corps est créé, si le corps est divinisé, si le corps est tiré de la mort, si les plaies du corps sont pansées avec l’onguent, si les imperfections sont atténuées ou gommées par les soins quotidiens, si les guérisons miraculeuses existent, c’est qu’il est certainement assez bon de vivre sur terre avec son corps. Ce sont autant de témoignages de la primauté de la vie sur la mort.
Mais au-delà, chaque étape biblique nous apporte des éléments de réflexion. Tout d’abord, la Genèse instaure la dignité absolue de l’être, et par là l’indisponibilité du corps et l’inviolabilité de la personne, en faisant l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu. Elle fait de nous des êtres d’obligation pour le don de la vie et sa protection. La Nativité dévoile, ensuite, la vulnérabilité, l’importance de la non-puissance. Elle nous incite à une éthique de la fragilité. Aimer les âmes en peine, tout en combattant les peines de ces âmes,pour paraphraser Éric Fiat (La Croix, 30 mars 2018). Enfin, la Résurrection manifeste une présence inattendue et institutionnalise l’espérance.« Toute présence est une espérance ». Avec elle, l’action prend un sens nouveau qui n’est plus uniquement instrumental mais d’abord comportementale par une recherche d’absolu qui transcende les buts et les valeurs de l’action. Le Ressuscité n’est pas une idole mais un chemin.
La prééminence de la chair
Nous devons donc réaffirmer la prééminence de la chair en se souvenant que le Rédempteur est d’abord Créateur.
Et, comme nous incite Paul Tillich, ayons « le courage d’être, en acceptant, comme créature,d’être acceptépar le Créateur en dépit de l’inacceptable de notre nature pècheresse ».
Et faisons nôtre, une belle injonction donnée aux « paralytiques » que nous sommes : « Lève-toi, prends ton brancard et marche ! »
Grand chambardement à l'église du Monastère: Un autel provisoire est disposé devant l'entrée du Sanctuaire (Devant l'iconostase) pour la célébration de la Quadisha Qurbana (Sainte Messe ) pendant la durée des travaux d'achèvement des fresques du Choeur : notre ami Armia Elkatcha arrive demain pour :
A) Doter le plafond du Choeur de magnifiques fresques que vous découvrirez ultérieurement.
B) Diriger un stage d'iconographie .
Nous montions aujourd'hui l'échafaudage qui attend notre cher Armia et son frère Kirilos.
La célébration des Services Liturgiques se fera donc dans l'avant-choeur pendant toute la période des travaux.
Sauf le dimanche (À 10h30 ), la Qadisha Qurbana sera célébrée à 18h. ------------------------------
Great upheaval at the Monastery Church: A temporary altar is placed in front of the entrance to the Sanctuary (in front of the iconostasis) for the celebration of the Quadisha Qurbana (Holy Mass) during the completion of the frescoes of the Choir: our friend Armia Elkatcha arrives tomorrow to: A) Give the ceiling of the choir magnificent frescoes that you will discover later.
B) Conduct an iconography internship.
Today we are setting up the scaffolding awaiting our beloved Armia and his brother Kirilos.
The celebration of the liturgical services will be done in the choir during the whole period of the works.
Except on Sunday (At 10:30), the Qadisha Qurbana will be celebrated at 18h ------------------------------
Grande reviravolta na Igreja do Mosteiro: Um altar temporário é colocado em frente à entrada do Santuário (em frente à iconóstase) para a celebração da Quadisha Qurbana (Santa Missa) durante a conclusão dos afrescos do Coro: nosso amigo Armia Elkatcha chega amanhã para: A) Dê ao teto do coro afrescos magníficos que você descobrirá mais tarde.
B) Realizar um estágio de iconografia.
Hoje estamos montando o andaime esperando a nossa amada Armia e seu irmão Kirilos.
A celebração dos serviços litúrgicos será feita no coro durante todo o período das obras.
Exceto no domingo (às 10:30), o Qadisha Qurbana será comemorado às 18h
UN EX MUSULMAN RACONTE...
Depuis quelques temps, à chaque fois que Sam faisait ses prières matinales avant de se rendre au bureau, il ressentait au fond de lui le mot Jésus, Jésus, Jésus.
Confus, Sam demandait pardon à genoux à Allah pour cette pensée. “Je ne sais pas d’où vient le truc de Jésus, Allah, s’il-te-plait, pardonne-moi…”. Mais le nom de Jésus revenait constamment, chaque matin. A ce moment de sa vie, tout allait mal, professionnellement, personnellement, il traversait un désert et était très abattu. Mais chaque jour, pendant ces dévotions, le nom de Jésus continuait à harceler le jeune homme.
“J’entendais Jésus, Jésus, Jésus… Et un jour le nom de Jésus est devenu plus fort et j’ai été comme secoué.”
Ce jour-là, déprimé, confus et plein de culpabilité, il se rendait au bureau à pieds, quand il croisa une amie, qui ne le trouvait pas très bien. Elle s’empressa de prendre de ses nouvelles. Au vue de la réponse, elle lui demanda :
“As-tu prié ?”
“Je prie chaque matin.”
Rosie lui proposa alors de l’accompagner à l’église. Il accepta pour ne pas la froisser, et le dimanche suivant mit une chemise et un beau pantalon pour se rendre dans son église. Il y découvrit des chrétiens heureux, en jeans, avec une “musique chrétienne folle”. Rosie l’aidait à décrypter ce qu’il voyait. En sortant, Sam était circonspect.
“J’ai trouvé une église près de chez moi, je vais réessayer une autre fois, mais honnêtement…”
Il n’était pas convaincu, mais retourna dans une autre église avec un ami de Rosie. Pendant le rassemblement, il fit cette prière :
“Jésus si tu es mon sauveur, tu dois me le montrer aujourd’hui, sinon je resterai musulman.”
Et alors que le groupe commençait à chanter, “un feu s’est allumé dans son âme”.
“Je ressentais de l’amour et des émotions intenses mélangées. Je ne savais pas ce qu’il se passait, j’étais confus je restais là… Mais j’aimais ça, et je ne voulais pas que ça s’arrête. Le Saint-Esprit me baptisait alors que j’ignorais tout de lui. J’ai rencontré Jésus et j’ai su qu’il était mon sauveur.”
De retour à la maison, la Bible devint une nourriture et il avait faim ! Il ne s’arrêtait plus de la lire, de l’analyser. Une prière revenait dans son coeur en permanence, une prière obsessionnelle au bureau, la nuit, en toutes circonstances….
“Tu dois me montrer…”
Un jour, alors qu’il se levait de son lit, il vit en face de lui une énorme lumière.
“C’était le magnifique visage aimant de Jésus… La révélation de Jésus lui-même… Il me disait qu’il existait.”
Sam déclare que sa rencontre avec Jésus a changé sa vie. La relation personnelle avec Dieu le Père, l’amour du Père qui est venu en lui, a marqué un tel contraste avec la peur éprouvée dans l’islam. Il est un témoin et un disciple de Jésus. Il souhaite vivre les “Actes” autour de lui, voir les vies changées et transformées par Jésus
Source: La rédaction de https://www.infochretienne.com/
Chers amis. Aloho m'barekh Ce 27 Avril nous commémorons Saint Grégoire de Jérusalem ( St Gegorios Abdul Jaleel)
C'est lui qui fut envoyé par l'Eglise Patriarcale pour réorganiser, après la persécution des colons Portugais, l'Eglise Syro-Orthodoxe des Indes. Il consacra Saint Abraham Koorilose Bava (Malabar ) et Mar Thoma 1er (Malankar ) Nous recommandons à sa prière ma mère Bernadette qui,avec Son Éminence Joseph Mar Koorilose , pérégrina sur les traces de nos Saints de l'Eglise des Indes et , en "fin de vie", espère rejoindre bientôt "la Maison du Père". Hospitalisée depuis trois semaines,elle a été mise hier sous oxygène et devrait être transférée aujourd'hui dans une maison plus adaptée aux soins palliatifs. Merci de prier pour elle et de la recommander à Notre Dame de Miséricorde et à nos Saints du Kerala. Ô Saint Grégoire de Jérusalem,intercedez pour nous devant le Trône de la Grâce Divine ! Votre respectueusement et fraternellement dévoué dans le Christ notre Seigneur. +Mor Philipose ------------------------------------ Dear friends. Aloho m'barekh This 27th of April we commemorate Saint Gregory of Jerusalem (St Gegorios Abdul Jaleel)
He was sent by the Patriarchal Church to reorganize, after the persecution of Portuguese settlers, the Syro-Orthodox Church of India. He consecrated Saint Abraham Koorilose Bava (Malabar) and Mar Thoma 1st (Malankar) We recommend to his prayer my mother Bernadette who, with His Eminence Joseph Mar Koorilose, wandered in the footsteps of our Saints of the Indies Church and, in "end of life", hopes to soon join "the House of the Father". Hospitalized for three weeks, she was put on oxygen yesterday and should be transferred today to a house more adapted to palliative care. Please pray for her and recommend her to Our Lady of Mercy and our Saints of Kerala. O Saint Gregory of Jerusalem, intercede for us before the throne of Divine Grace! Your respectfully and fraternally devoted in Christ our Lord. + Mor Philipose -------------------------
Queridos amigos. Aloho m'barekh Neste dia 27 de abril, comemoramos São Gregório de Jerusalém (São Gegorios Abdul Jaleel)
Ele foi enviado pela Igreja Patriarcal para reorganizar, após a perseguição dos colonos portugueses, a Igreja Sírio-Ortodoxa da Índia. Consagrou São Abraham Koorilose Bava (Malabar) e Mar Thoma 1º (Malankar) Recomendamos à sua oração a minha mãe Bernadette que, com a Sua Eminência Joseph Mar Koorilose, percorre os passos dos nossos Santos da Igreja Indígena e, no "fim da vida", espera em breve juntar-se à "Casa do Pai". Hospitalizada por três semanas, ela recebeu oxigênio ontem e deve ser transferida hoje para uma casa mais adaptada aos cuidados paliativos. Por favor, ore por ela e recomende-a a Nossa Senhora da Misericórdia e aos nossos santos de Kerala. Ó São Gregório de Jerusalém, interceda por nós diante do trono da Graça Divina! Seu respeitosamente e fraternalmente dedicado em Cristo nosso Senhor. + Mor Philipose
Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre… Apprenons à discerner sa voix.
Nous aspirons tous à entendre la voix de Dieu, à reconnaître quand il nous parle, quand ils nous indique le chemin. Pour commencer, il est important de prendre conscience que « Dieu parle tantôt d’une manière, et tantôt d’une autre », et ce n’est que dans une recherche d’intimité que nous apprenons à discerner sa voix, au travers des 7 façons qu’à le Seigneur de révéler sa volonté.
1. Sa parole
Quand vous ouvrez votre Bible, Dieu ouvre sa bouche, et sa parole ne revient pas à lui sans avoir produit un effet.
2. Les portes ouvertes et les opportunités
Ecris à l’ange de l’Eglise de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera , celui qui ferme, et personne n’ouvrira : Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte , que personne ne peut fermer. Apocalypse 3:7-8
3. Les autres
Comme Mardoché pour Esther, ou Nathan pour David, Dieu peut se servir de l’un de vos proches pour vous parler.
Moïse lui répondit: Es-tu jaloux pour moi? Puisse tout le peuple de l’Éternel être composé de prophètes; et veuille l’Éternel mettre son esprit sur eux! Nombres 11:29
4. Le désir
Car c’est Dieu qui crée en nous le vouloir et le faire, si nous faisons de l’Éternel nos délices, certains de nos désirs, et certaines de nos idées viendront de lui.
Fais de l’Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire. Psaume 37:4
5. Les songes
Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. Actes 2:17
6. L’invitation
Apprenez à obéir aux murmures du Saint-Esprit.
Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira: Voici le chemin, marchez-y! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche. Esaïe 30:21
7. La douleur
C.S. Lewis a dit, « Dieu murmure à travers nos plaisirs, mais crie à travers notre douleur ».
La souffrance est une école au travers de laquelle nous développons notre relation avec Dieu et comprenons mieux ses enseignements.
Source:La rédaction de https://www.infochretienne.com/, librement inspiré d'un article précédent
Au fil du net...Pour alimenter votre réflexion et vos intentions de prières...
Xavier Malle, évêque de Gap et d’Embrun (Hautes-Alpes), s’inquiète de « l’instrumentalisation des migrants ». Il réclame de l’aide pour les accueillir.
[…]Nous avons besoin de l’aide de la communauté nationale.Si, en 2016, les Hautes-Alpes ont accueilli 60 mineurs non accompagnés, ils étaient plus de 1 200 en 2017.Nous sommes le premier département en accueil de mineurs par habitant.
Après une période de flottement et finalement avec persévérance, le conseil départemental et l’Etat ont pris leur responsabilité, pour la mise à l’abri des mineurs, comme l’impose, à juste titre, notre droit. Les paroissiens de Gap et de Briançon se sont également mobilisés, répondant à l’appel du pape François.
« Il nous faut préparer l’intégration dans notre société de ces mineurs »
Aidez-nous, aidez le Secours catholique, aidez le département des Hautes-Alpes qui ne compte que 140 000 habitants à l’année dans ses magnifiques vallées. Aidez-nous à créer les structures durables pour l’accueil des mineurs non accompagnés.
[…]Tout en continuant l’accueil d’urgence,il nous faut préparer l’intégration dans notre société de ces mineurs, dont la plupart vont rester en France.Cela passe par la culture, la littérature, la langue ; tout ce qui fait notre civilisation, avec ses racines chrétiennes et la présence de toutes les religions, dans le cadre des valeurs partagées de notre pays.
A terme, c’est l’unité, la cohésion de la France qui est en jeu.Ne croyons pas que cette ‘crise migratoire’ soit passagère.Elle est mondiale et durable, aussi bien en Amérique latine qu’en Asie et en Europe.
(…)Le principal critère pour un chrétien est de suivre ce qu’a dit et ce qu’a fait Jésus, le fils de Dieu. L’évangéliste Matthieu le rapporte ainsi au chapitre 25 de son évangile :
« Le roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, les bénis de mon père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; ....
En servant ces mineurs non accompagnés, c’est Jésus que nous servons.
« Défendre les plus fragiles, tous les plus fragiles »
Depuis le mois d’août, j’entends beaucoup d’idées reçues auxquelles mon expérience permet maintenant de répondre :
•On pourrait distinguer migrants économiques et réfugiés politiques, les premiers n’ayant pas vocation à rester sur le territoire national. Cette distinction est de plus en plus floue. C’est bien en grande partie pour des raisons politiques que les conditions de vie sont déplorables dans leurs pays. Que fait-on pour aider à la bonne gouvernance et au développement des pays d’origine ?
•On favoriserait la délinquance et le chômage.Mais il n’y a aucune délinquance de la part des mineurs migrants que l’on accueille dans les paroisses et au Secours catholique à Gap et à Briançon.Ils ont tellement souffert qu’ils sont des mineurs mûrs et responsables. Et ils n’ont pas l’âge de travailler, mais d’aller au lycée.
Pourquoi ne peut-on les prendre au lycée dès leur arrivée, même pour peu de temps ?[…]
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Italie et le Portugal accueillent à eux seuls 40 % des migrants légaux en provenance d’Afrique subsaharienne, selon une étude du think tank de référence Pew Research diffusée mardi.
Selon cette enquête, fondée sur des chiffres d’Eurostat et de US Census de 2015,ne prenant pas en compte la crise des réfugiésde 2016-2017, la France abrite légalement environ 1 million d’immigrés de cette région du monde, en provenance en priorité de ses anciennes colonies, surtout du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de Madagascar.
Le Royaume-Uni en abrite 1,2 million, l’Italie 370.000 et les Etats-Unis 1,5 million. En proportion de leur population, c’est la France et le Royaume-Uni (1,5 %) qui en accueillent le plus, derrière le Portugal (3 %).[…]
Les diplômés vont aux Etats-Unis
Les Etats-Unis ont attiré, en raison des exigences associées à l’obtention d’un visa, une proportion élevée d’immigrés déclarant avoir fait des études supérieures, 69 % parmi ceux âgés de 25 ans et plus.
Un chiffre équivalent à celui de la population autochtone américaine. La proportion tombe à 49 % au Royaume-Uni, 30 % en France, et… 10 % en Italie.La plus grande partie de ces immigrés déclare avoir aujourd’hui un emploi, sans distinction entre travail au noir et déclaré :93 % aux Etats-Unis, 91,5 % au Royaume-Uni, mais seulement 83,7 % en France et 80 % en Italie.
Des flux importants à l’avenir
[…]Un million d’immigrés en provenance d’Afrique subsaharienne sont arrivés dans l’Union européenne et les Etats Unis entre 2010 et 2015 et un nombre non négligeable durant la crise des réfugiés de 2016-2017.
Ces flux vont augmenter encore, pronostique Pew Research, en raison du chômage des jeunes, des conflits et de l’explosion démographique :la population africaine, qui a doublé en 25 ans à 1,2 milliard d’habitants, va encore doubler d’ici 2050 et quadrupler d’ici 2100.
Des substances chimiques du laboratoire de Porton Down ont été découvertes dans un dépôt d’armes chimiques abandonné par les extrémistes à Douma.
Des substances chimiques du laboratoire de Porton Down ont été découvertes dans un dépôt d'armes chimiques abandonné par les extrémistes dans la ville syrienne de Douma, a déclaré l'ambassadeur adjoint de la Syrie à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC),Ghassan Obeid.
Les troupes syriennes ont constaté que ces dépôts recelaient des substances chimiques fabriquées en Allemagne et au Royaume-Uni, a-t-il précisé.
«Nous avons trouvé dans le dépôt d'armes chimiques laissé à Douma par les terroristes des substances chimiques en provenance d'Allemagne et du Royaume-Uni, du laboratoire de Porton Down de Salisbury. De Salisbury et de nulle part ailleurs», a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à l'issue d'un briefing à La Haye, le siège de l'OIAC.
Ghassan Obeid a exprimé l'espoir que les experts de l'OIAC actuellement présents en Syrie visitent «les dépôts où les substances chimiques abandonnées par les groupes terroristes àDoumaont été découvertes».
«Toutes les fausses accusations seront alors balayées et le monde connaîtra la vérité», a-t-il souligné.
Moscou peut prouver que la vidéo des Casques blancs, présentant l'emploi présumé d'une arme chimique le 7 avril dans la ville syrienne de Douma, n'est qu'un faux, a déclaré plus tôt ce jeudi le représentant de la Russie auprès de l'OIAC,Alexandre Choulguine, au cours d'une conférence de presse avec la participation de témoins de cette «attaque».
Lors de la libération de la ville syrienne de Douma, des conteneurs avec du chlore d'Allemagne et des grenades fumigènes fabriquées à Salisbury ont été découverts, avait précédemment annoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères,Maria Zakharova.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie sous prétexte d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques syriennes, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, selon les pays occidentaux.
Paris – Un total de 416 donateurs ayant participé au financement du groupe État islamique (EI) ont été identifiés en France, a indiqué jeudi le procureur de Paris François Molins, qui s’alarme d’un « micro-financement » du terrorisme alimenté par des sommes « modiques mais en nombre important ».
Interrogé sur Franceinfo sur le coût des attaques jihadistes de 2015 en France, le magistrat a par ailleurs estimé que « les terroristes ont eu besoin de 25.000 euros pour organiser les attentats de janvier 2015 (contre Charlie Hebdo, et l’Hyper Cacher) et 80.000 pour ceux du 13 novembre » à Paris et Saint-Denis.
Les failles du système de mandat cash qui permet de transférer très rapidement de l'argent à un tiers, ont aussi été utilisées pour financer les jihadistes partis combattre en zone irako-syrienne.Soupçonnée d'avoir manqué de vigilance en la matière, la Banque Postale est visée depuis septembre par une enquête préliminaire du parquet de Paris.
Source: ALETEIA, article de Monsieur Arthur Herlin | 23 avril 2018
Traversez l’Europe d’est en ouest et du nord au sud, sur les routes de la foi !
Le Saint-Siège est officiellement devenu le 32emembre de l’Institut des itinéraires culturels européens. Avec cette adhésion, il va pouvoir mettre en valeur les itinéraires, routes et sentiers chrétiens, tous certifiés, qui jalonnent l’Europe. Mgr Maurizio Bravi,observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation mondiale du tourisme, espère que cela puissevaloriser l’apport du christianisme tout au long des siècles jusqu’à nos jours etmême favoriser une « prise de conscience » des racines chrétiennes de l’Europe. Voici 10 itinéraires à parcourir qui y contribueront certainement !
Les chemins de Saint-Jacques
Peut-être le pèlerinage le plus connu d’entre tous, fréquenté chaque année par près de 100 000 marcheurs en moyenne chaque année. À pied, en bicyclette ou à cheval, cet antique parcours offre une expérience humaine très intense, favorisant la fraternisation entre voyageurs et un lien particulier avec le territoire. Le chemin de Saint-Jacques symbolise un millier d’années d’histoire européenne et un modèle de coopération pour toute l’Europe. Les chemins de Compostelle peuvent se faire au départ de nombreuses villes d’Europe. En France, on part traditionnellement de Paris, de Vézelay, du Puy-en-Velay ou d’Arles. Dans chacun de ces cas, un seul point d’arrivée : Saint-Jacques de Compostelle.
L’itinéraire de Saint-Martin-de-Tours
L’itinéraire de Saint-Martin symbolise la charité par excellence, incarnée dans les actes du saint à Amiens, en particulier lorsqu’il a coupé son manteau d’un coup d’épée pour en donner une partie à un pauvre qui mourait de froid. Le voyageur suit ainsi la route empruntée par celui qui allait être un jour évêque de Tours, et toutes les étapes où il s’est illustré par sa sainteté. Les randonneurs peuvent ainsi cheminer sur quelque 5 000 kilomètres à travers plus de 12 pays européens de la Hongrie à la France. Tout au long de cette voie un riche patrimoine matériel et immatériel, sous forme de monuments et de cathédrales, mais aussi de légendes et de folklore.
Vers l’an 1000, des artistes de l’Europe tout entière se sont inspirés de la tradition romaine et de la tradition chrétienne millénaire, et ont alors donné naissance à une architecture unique : le style roman. Des cathédrales splendides, de paisibles abbayes et de belles églises médiévales peuvent être admirés le long de la route. Nombre d’entre elles font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, situées dans huit pays entre la mer Baltique et la Méditerranée.
La via Francigena
Ce chemin ancestral suit sur 1 800 km l’ancienne voie de communication reliant Cantorbéry en Angleterre jusqu’à Rome. L’itinéraire s’inspire du voyage entrepris en 990 par Sigéric de Cantorbéry, archevêque de Cantorbéry (primat de l’Église d’Angleterre), qui se rendit à Rome afin de recevoir son pallium des mains du pape Jean XV. Sigéric a décrit précisément les 80 étapes empruntées dans un texte qui nous est parvenu. Baptisée plus tard Francigena – le chemin des francs –, cette voie est aujourd’hui considérée comme un pont entre les cultures de l’Europe anglo-saxonne et celles de l’Europe latine. La richesse des sites archéologique, des édifices religieux témoigne de l’importance de son rôle dans le passé. Prolongée au-delà de Rome, la via Francigena du Sud permet d’atteindre le sanctuaire du Monte Sant’Angelo avec son sanctuaire dédié à l’archange saint Michel.
La route des sites clunisiens
Au début du Xe siècle, Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine, fonde l’abbaye bénédictine de Cluny en Bourgogne (France). Au cours du Moyen Âge, Cluny devient un fait de civilisation européen majeur, à l’origine de l’émergence et du développement de plus de 1 800 sites dans toute l’Europe occidentale. Jusqu’au XVIIIe siècle,les moines des sites clunisiens ont joué un rôle crucial dans la construction d’une identité européenne partagée, dans la promotion de l’interaction transfrontalière et dans la compréhension entre les pays lointains. Aujourd’hui cet esprit survit dans la protection de plus de 200 sites clunisiens – à la fois remarquables par leur taille et la beauté – disséminés un peu partout en Europe.
Il y a neuf siècles, Robert de Molesme fondait le « Nouveau Monastère » de Cîteauxselon les principes de la règle de saint Benoît : prier loin du monde et vivre des fruits du travail manuel.Parti de Bourgogne en 1098, l’ordre cistercien s’est rapidement développé sur tout le continent européen.Cet itinéraire vous propose de redonner vie à cette épopée cistercienne, afin de comprendre et apprécier toute la spiritualité. Le parcours comprend environ 750 abbayes et 1 000 monastèresde moines et de moniales.
L’itinéraire des cimetières européens
Idéale pendant la Toussaint, cette route est composée de 63 cimetières dans 50 villes de 20 pays européens. De l’Europe de l’est – Pologne, Estonie, Russie – à la péninsule ibérique en passant par l’Europe centrale – Allemagne, Bosnie-Herzégovine, Croatie Serbie, Slovénie. Les cimetières sont des espaces sacrés et chargés d’émotion, ils sont également les témoins de l’histoire et des traditions locales.Leur découverte permettra aux voyageurs de contempler les tombes de grandes célébrités ou simplement de personnalités locales, mais aussi des panthéons, sculptures et monuments funéraires aux ornements tous plus fascinants.
Les chemins de Saint-Olaf comportent six itinéraires différents et ont tous pour destination la cathédrale Nidaros (Nidarosdomen) à Trondheim. Ce sont au total 2 000 kilomètres de routes qui conduisent les pèlerins à travers la campagne, par de pittoresques villages fortement marqués par leur héritage culturel à travers le Danemark, la Suède et la Norvège. Olaf était roi de Norvège de 1015 à 1028. Tombé lors de la bataille de Stikestad en 1030, il fut déclaré martyre et saint : dès lors son mythe s’est diffusé.Au moins 340 églises et chapelles Saint-Olav construites avant la Réforme (avant 1540 environ) ont été identifiées, dont 288 en dehors de la Norvège.Des siècles après sa mort, les pèlerins ont traversé la Scandinavie, le long des chemins menant à la Cathédrale de Nidaros, à Trondheim, où saint Olaf est enterré. Sur cette voie ancestrale figurent des haltes exceptionnellestelles que la ferme de Sygard Grytting. La tradition d’accueil de cette demeure familiale remonte au Moyen Âge et est perpétuée depuis près de 700 ans !
Sur les pas des huguenots et des vaudois
En 1685, la révocation de l’Édit de Nantes par le Roi de France Louis XIV a engendré une ère de persécution. Environ 200 000 Huguenots ont alors quitté la France à la recherche d’un lieu sûr dans d’autres pays protestants en Europe et au-delà. Les Vaudois ont emprunté des chemins similaires pour s’exiler des vallées du Piémont. Cet itinéraire international d’environ 2 000 km suit les sentiers de cet exil.Au départ du Poët-Laval dans le département de la Drôme (France) et de Saluzzo (Italie), cet itinéraire traverse Genève, la Suisse, le Bade-Wurtemberg et la Hesse, pour rejoindre Bad Karlshafen et ses attractions culturelles et historiques.
Bonus. Itinéraire européen du patrimoine juif
Synagogues, cimetières historiques, sites archéologiques, quartiers juifs, bibliothèques, on ne compte plus le nombre de lieux exceptionnels bâtis par les juifs au cours des siècles dans toute l’Europe. À travers cet itinéraire, les voyageurs peuvent se plonger dans cette histoire. Celle-ci se constitue de migrations, de persécutions et de précarité, mais aussi d’échanges, d’humanisme et de maints enrichissements mutuels. La taille de ces itinéraires est très variable, certains ne traversent qu’un quartier tandis que d’autres s’étalent sur plusieurs pays. C’est un des rares itinéraires qui comprend des passages en Géorgie, en Azerbaïdjan ou encore en Turquie.
___________________________________________
LE CHANTIER DE L’ACHÈVEMENT DES FRESQUES DU PLAFOND DU CHŒUR DE L'EGLISE DU MONASTÈRE MÉTROPOLITAIN EST OUVERT AUX VISITES... SOYEZ LES BIENVENUS...
Hier soir (Le Vendredi 27), Armia Elkatcha arrivait assez tard après un long voyage depuis l'Egypte.
Lui et Kyrilose ont été accueillis par Abouna Isaac à l'aéroport de Paris Charles De Gaule puisque je devais être à l'hôpital de Verneuil Sur Avre pour accompagner mon frère Christophe dans le transfert de notre mère depuis l'hôpital jusqu'à "La Vernoline" où elle recevra les soins appropriés à son état de santé.
Après l'accueil de notre ami, Abouna Isaac et Kyrilos allèrent en divers lieux récupérer divers matériaux nécessaires aux travaux.
Ce matin, j'allais avec eux à l'Aigle pour acquérir de la colle,des éponges,des bassines et des bâches.
Aussitôt rentrés de ces courses , nos amis se mettaient au travail.
Je vous partage ici les photos des préparatifs et de l'avancement des travaux en ce milieu d'après-midi. La suite au prochain numéro. . .
______________________ O WORKSHOP DO PREENCHIMENTO DOS FRESCOS DO TETO DO CORO DA IGREJA DO MONASTÉRIO METROPOLITANO ESTÁ ABERTO À VISITAS ... BEM-VINDO ...
Ontem à noite, Armia Elkatcha chegou bem tarde depois de uma longa jornada do Egito.
Ele e Kyrilose foram recebidos por Abouna Isaac no Aeroporto Charles De Gaule em Paris, pois eu tinha que estar no Hospital Verneuil Sur Avre para acompanhar meu irmão Christophe na transferência de nossa mãe do hospital para "La Vernoline "onde ela receberá cuidados apropriados para sua condição.
Após a recepção do nosso amigo, Abouna Isaac e Kyrilos foram em vários lugares para recuperar vários materiais necessários para as obras.
Esta manhã, fui com eles à Águia para comprar cola, esponjas, bacias e lonas.
Assim que voltamos dessas corridas, nossos amigos foram trabalhar.
Compartilho aqui as fotos dos preparativos e o andamento do trabalho no meio da tarde. O resto da próxima edição. . .
_______________________ THE CHURCH OF THE COMPLETION OF THE FRESKS OF THE CEILING OF CHOIR OF THE CHURCH OF THE MONASTERY METROPOLITAN IS OPEN TO VISITS ... WELCOME...
Last night, Armia Elkatcha arrived quite late after a long journey from Egypt.
He and Kyrilose were greeted by Abouna Isaac at Paris Charles De Gaule Airport since I had to be at Verneuil Sur Avre Hospital to accompany my brother Christophe in the transfer of our mother from the hospital to "La Vernoline "where she will receive appropriate care for her condition.
After the reception of our friend, Abouna Isaac and Kyrilos went in various places to recover various materials necessary for the works.
This morning, I went with them to the Eagle to buy glue, sponges, basins and tarpaulins.
As soon as we got back from these races, our friends went to work.
I share here the photos of the preparations and the progress of the work in the middle of the afternoon. Following the next number. . .
Peut-on produire un enfant en éprouvette quand son couple est confronté à une infertilité pathologique ? Que deviennent les embryons congelés ? Comment un nouvel eugénisme est-il en train de dessiner le visage des générations naissantes à travers la sélection embryonnaire et le dépistage préimplantatoire ?
Cet ouvrage sur la Procréation Médicalement Assistée analyse avec précision les pratiques médicales, les enjeux éthiques et les textes juridiques qui régissent la procréation artificielle.
Afin d’appeler le plus grand nombre à se former et s’informer dans le cadre de ces États généraux, le diocèse de Paris a choisi de diffuser un livret de 56 pages regroupant un ensemble de fiches (synthétiques et complètes) sur les 11 thématiques bioéthiques.À télécharger ici.
• 11 fiches synthétiques : la première page du début de chaque chapitre. Une première lecture qui se veut simple et rapide pour chaque thème, afin d’inviter ensuite le lecteur à accéder aux fiches complètes.
• 11 fiches complètes : une série de 2 ou 3 pages « Pour aller plus loin », un contenu plus détaillé pour accompagner la réflexion et le discernement personnel.
Dansson édito introduisant ce livret, Mgr Aupetit alerte : « Il semble qu’une partie de nos concitoyens, y compris des catholiques, ne prennent pas la mesure des changements de société qui peuvent nous impacter. C’est pourquoi l’Église souhaite apporter sa contribution à ce travail pour édifier un monde meilleur qui ne soit pas le « meilleur des mondes ».
De l’air pur, une atmosphère calme et paisible, l’émerveillement dans un village non loin de la ville, tels furent mes sentiments quand j’entrais pour la première fois dans le« village du Père Pedro ».
Des sourires sur les visages des personnes qui nous saluaient par leur fenêtre, l’éclat de rire d’enfants courant après un ballon, des habitants heureux de construire eux-mêmes leur maison, cette terre rouge où ils pouvaient enfin dire « à la maison » ! Puis plusieurs écoles, mais aussi des dispensaires, et même une salle informatique, cet endroit n’avait plus rien à envier à la ville, à quelques kilomètres de là…
Pourtant, cela n’a pas toujours été ainsi, en effet, le croirez vous ou non, les habitants de cet endroit sont issus des milieux les plus défavorisés d’Antananarivo, et une grande partie d’entre eux ont vécu dans la décharge publique de la ville. De sans-abri, se nourrissant de détritus et vivant parmi les ordures, ils sont devenus de vrais citoyens, à qui « la Vie » a rendu leur dignité, leurs droits et leur liberté. Mais par quel miracle tout cela va-t-il pu se faire ? Ce miracle s’appelle Pedro Opeka, plus connu sous le nom de Père Pedro, en quelque sortes la main de Dieu pour venir en aide aux pauvres de Madagascar.
Ayant senti sur sa vie l’appel de Dieu pour aider les pauvres, c’est en 1989 que le Père Pedro a créél’association AKAMASOA(Le Bon Ami), afin de sortir ces personnes démunies des lieux indécents où elles vivaient, afin de leur rendre leur dignité. Pour ce faire, trois éléments étaient indissociables : un toit, un travail, une éducation. N’ayant aucun moyen financier à sa disposition, le Père Pedro commença son œuvre dans l’optique d’aider sans assister, et de pousser les pauvres à construire leurs structures : maisons, écoles, lieux de travail, dispensaires.
Mais pour ce faire, il fallait que cette population quitte la décharge où elle avait établi demeure et aille vers la campagne où elle échapperait à la mendicité et la criminalité. C’est donc à quelques kilomètres au nord d’Antananarivo que le travail commença : s’éloigner des promesses illusoires de la ville, de l’enfer de la pollution et des ordures, et retrouver une vie, LA vie.
Aujourd’hui, après 26 ans d’existence, AKAMASOA est venue en aide à 500 000 malgaches, 3 000 habitations ont été construites, 25 000 personnes habitent dans les villages et plus de 12000 enfants sont à ce jour scolarisés dans leurs écoles. Chaque village comporte des écoles, un dispensaire, des lieux de travail pour les adultes : artisanat, carrière, menuiserie, agriculture etc. En 2004, l’association a été reconnue d’utilité publique par l’Etat malgache.
Les réalisations de l’association sont considérables mais la lutte est quotidienne, que ce soit dans le cadre même des villages, mais également des besoins de l’extérieur qui ne cessent de croître, Madagascar étant dévasté par la misère. En effet, les conditions de vie de la population malgache ne cessent de se dégrader, et à ce jour 9 malgaches sur 10 vivent avec moins de 1,5 $ par jour. C’est donc maintenant, et plus que jamais, que le combat doit se faire. Parmi les nombreuses structures durables et solides déjà en place, nous pouvons trouver :
– Des Centres d’Accueil pour recevoir les gens de la rue et leur fournir une aide temporaire d’urgence (repas, vêtements, soins)
– Des Logements pour les familles pauvres.
– Des Ecoles pour scolariser les enfants, de la crèche à l’université, ainsi que desCentres de formation professionnelle.
– Des Dispensaires pour permettre l’accès aux soins.
Des structures semblables doivent encore être érigées, et de nombreux instituteurs, professeurs, médecins, doivent encore être recrutés, mais nous avons foi que Dieu œuvre avec eux « Car nous sommes ouvriers avec Dieu. »1 corinthiens 3:9
Au-delà de l’aide matérielle, c’est toute une éducation basée sur des principes bibliques que les éducateurs, sous la responsabilité du Père Pedro, désirent transmettre à la population. La discipline à suivre à AKAMASOA s’appelle la Dina, il s’agit d’une convention élaborée par les habitants eux-mêmes : pas de drogue, pas d’alcool, pas de jeux et pas de prostitution.
La transmission de la foi chrétienne tient également une grande place à AKAMASOA. C’est cette foi qui permet aux habitants de prendre conscience de leur responsabilité et aussi d’animer leur courage. Tous les dimanches, environ 7000 personnes se réunissent pour une messe au stade couvert de Manantenasoa. Les adultes participent à son organisation et chaque semaine, les enfants préparent de nouvelles danses pour faire de chaque célébration un temps de louange et d’adoration unique.
C’est sans argent, mais armé de foi et d’amour que le « Père des pauvres » a commencé cette œuvre, Dieu a pourvu et l’a soutenu jusqu’à ce jour. Enfin, je voudrais clore sur ces paroles de Jésus :
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la création du monde ! En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli ; j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous m’avez rendu visite; j’étais en prison et vous êtes venus vers moi.’ Les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé et t’avons-nous donné à manger, ou assoiffé et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger et t’avons-nous accueilli, ou nu et t’avons-nous habillé ? Quand t’avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous allés vers toi ?’ Et le Roi leur répondra : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Matthieu 25:34-40
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
_______________________
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Troisième dimanche après le Nouveau Dimanche (4ème après Pâques)
Saint Qurbana :
1ère de St Jean 5: 13 – 21 :
13 Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
14 Voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.
15 Et puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.
16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
17 Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort.
18 Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
19 Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle.
21 Petits enfants, gardez-vous des idoles.
Hébreux 11: 3-6 :
03 Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, et donc ce qui est visible n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard.
04 Grâce à la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; à cause de sa foi, il fut déclaré juste : Dieu lui-même rendait témoignage à son offrande ; à cause de sa foi, bien qu’il soit mort, il parle encore.
05 Grâce à la foi, Hénok fut retiré de ce monde, et il ne connut pas la mort ; personne ne le retrouva parce que Dieu l’avait retiré ; avant cet événement, il avait été agréable à Dieu, l’Écriture en témoigne.
06 Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ; car, pour s’avancer vers lui, il faut croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
St Luc 24: 13 à 35 :
13 Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
14 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
15 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
17 Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
18 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
OUS AVONS BESOIN DE VOUS !
POUR AIDER LA MISSION EN
FRANCE ET AILLEURS, C'EST
SIMPLE...
Il faut impérativement:
*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",
*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE
VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE
VOS FAMILLES,...
Tout don est déductible de votre revenu imposable
à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires
l'ordre de : Métropolie E S O F)
MERCI,
SANS VOTRE AIDE LAMÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise
Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE.
Adresse:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. » (Jn 13, 1-15)
En conformité avec le Christ
Méditez cette journée entière, depuis le moment où le Christ reçut la Pâque le jeudi, jusqu’au moment où il mourut le jour suivant.
Transformez dans vos prières le jour d’aujourd’huien cette journée, et considérez ce qu’il fit, et souvenez-vous de ce que vous avez fait.
Avant d’instituer et de célébrer le sacrement (après avoir mangé la Pâque), il accomplit cet acte d’humilité, de laver les pieds de ses disciples, même de Pierre, qui lui résista d’abord ; dans votre préparation au sacrement sacro-saint, avez-vous, avec une humilité sincère, cherché à vous réconcilier avec le monde tout entier, même avec ceux qui s’y sont opposés et qui ont refusé votre offre de réconciliation ?
S’il en est ainsi (et à cette condition seulement), vous avez passé la première partie de sa dernière journée en conformité avec lui.
JohnDonne
(Chef de file des poètes métaphysiques, John Donne († 1631), prêtre anglican né et mort à Londres, fut l’un des prédicateurs les plus estimés de son temps.)
Invitation
Chers lecteurs.
J'ai le plaisir de vous inviter à participer à la Messe de la Résurrection en nous confiant toutes vos intentions pour cette magnifique messe.
MESSE PASCALE DE LA RESURRECTION DE NOTRE SEIGNEUR le 1 avril à 10h30
Lors de cette Messe (Quadisha Qurbana), réception de deux baptisés, par Chrismation (Confirmation) dans notre famille Syro-Orthodoxe (Orthodoxie-Orientale)
Vos soucis et vos angoisses peuvent se transformer en joie et en espérance. Notre Seigneur, ressuscité d’entre les morts, nous a montré le chemin.
Le Monastère Syro-Orthodoxe et les bénévoles de laLigne Écouterestent à votre disposition jusqu’auvendredi Saintau :
02 33 24 79 58
En appelant sans plus attendre, votre nom sera directement inscrit sur notre livre d’intentions pour la Quadisha Qurbana (Sainte Messe).
"Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous".
(Lettre de St Paul Apôtre aux Romains (8:11,34))
Nous vous souhaitons du fond du cœur une bonne et Sainte fête de Pâque à vous et tous vos proches.
La Communauté du Monastère et ses Familiers.
Chers amis.Aloho m'barekh.
Avec l'Institution de l'Eucharistie nous célébrons aujourd'hui celle du Sacerdoce.
Par Lui,avec Lui et en Lui, nous autres évêques et prêtres, servons les desseins salvifiques du meilleur des pères, nous souvenant que "le disciple n'étant pas au dessus de son Maître",s'Il fut calomnié, sali, déshonoré nous devons nous attendre à Le suivre jusque là et prier l'Esprit de lumière et de force pour ne pas défaillir et demeurer fidèles .
Chacun des Évêques et Prêtres que nous connaissons seront dans nos prières et notre proximité aimantes et priante en cette "Fête du Sacerdoce".
Nous prierons aussi pour les vocations,leur éveil, leur affermissement, leur persévérance.
Que la Vierge du "Fiat", la Vierge Fidèle unie au Christ dans la Lumière et la Force du Saint Esprit pour l'Oeuvre de notre Rédemption, les accompagne !
Nous avons besoin de la prière et de l'investissement de nos frères et sœurs laïques pour que,dans l'Esprit qu'Il nous communique, nous soyons un seul cœur et une seule âme, avec vous, Ses frères et sœurs qui nous honorez de votre confiance et que nous devons conduire , tendus vers Dieu!
Il est de coutume en France que les fidèles réunis autour du Monastère Syro-Orthodoxe Francophone offrent en ce jour,pour entourer leurs prêtres, une petite fête.
Nous remercions tous ceux et celles qui nous réconfortent ainsi par leur fraternel attachement.
Vous aurez, je vous prie, une pensée particulière aujourd'hui pour Abouna Isaac (Isaac Père) qui, finalement , en raison de ma fatigue et de l'état de santé de ma mère qui s'est détérioré pendant que j'étais au Brésil et dont je dois assurer pour relayer mon frère Christophe les gardes de nuit, m'a remplacé pour la permanence pastorale de Nantes en ce Jeudi Saint.
En union de prières, votre fidèlement et fraternellement dévoué dans le Christ, unique, souverain et éternel Prêtre! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )!
Com a instituição da Eucaristia, celebramos hoje o sacerdócio.
Por Ele, com Ele e Nele, nós, bispos e sacerdotes, servimos as intenções de salvação do melhor dos pais, lembrando que "o discípulo não está acima de seu Mestre", se Ele foi difamado, sujo, desgraçado devemos esperar segui-lo até agora e orar ao Espírito de luz e força para não falhar e permanecer fiéis.
Cada um dos Bispos e Sacerdotes que conhecemos estará em nossas orações e proximidade amorosa e orante nesta "Festa do Sacerdócio".
Também rezaremos pelas vocações, seu despertar, seu fortalecimento, sua perseverança.
Que a Virgem do "Fiat", a Virgem Fiel unida a Cristo na Luz e Força do Espírito Santo para a Obra da nossa Redenção, os acompanhe!
Precisamos da oração e do investimento de nossos irmãos e irmãs leigos para que, no Espírito que Ele nos comunica, seremos um só coração e uma só alma, com vocês, seus irmãos e irmãs que nos honram. de sua confiança e que devemos liderar, tensos para Deus!
É costume na França que os fiéis se reuniram em torno do mosteiro francófono siro-ortodoxo neste dia para cercar seus padres, uma pequena festa.
Agradecemos a todos aqueles que nos consolam com seu apego fraterno.
Você terá, eu te peço, um pensamento especial hoje para Abouna Isaac (Isaac Father) que, finalmente, por causa do meu cansaço e do estado de saúde de minha mãe que se deteriorou enquanto eu estava Brasil e que devo assegurar para retransmitir meu irmão Christophe a noite guardas, me substituiu para a permanência pastoral de Nantes nesta quinta-feira santa.
Em união de oração, fiel e fraternalmente dedicado em Cristo, único, soberano e eterno Sacerdote! Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose, Metropolitan.Brevilly neste 29.III.18
With the Institution of the Eucharist we celebrate today that of the priesthood.
By Him, with Him and in Him, we bishops and priests, serve the saving intentions of the best of fathers, remembering that "the disciple not being above his Master", if He was slandered, dirty, disgraced we must expect to follow Him so far and pray to the Spirit of light and strength not to fail and remain faithful.
Each one of the Bishops and Priests we know will be in our prayers and loving and prayerful closeness in this "Feast of the Priesthood".
We will also pray for vocations, their awakening, their strengthening, their perseverance.
May the Virgin of the "Fiat", the Faithful Virgin united to Christ in the Light and Strength of the Holy Spirit for the Work of our Redemption, accompany them!
We need the prayer and investment of our lay brothers and sisters so that, in the Spirit that He communicates to us, we will be one heart and one soul, with you, His brothers and sisters who honor us of your trust and that we must lead, strained towards God!
It is customary in France that the faithful gathered around the Syro-Orthodox Francophone Monastery offer on this day, to surround their priests, a small party.
We thank all those who comfort us with their fraternal attachment.
You will have, I pray you, a special thought today for Abouna Isaac (Isaac Father) who, finally, because of my tiredness and the state of health of my mother who deteriorated while I was at Brazil and which I must assure to relay my brother Christophe the night guards, replaced me for the pastoral permanence of Nantes in this Thursday Holy.
In prayerful union, your faithfully and fraternally dedicated in Christ, unique, sovereign and eternal Priest! Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose, Metropolitan.Brevilly this 29.III.18
Prions pour les prêtres
« Sans le prêtre, la mort et la passion de Notre Seigneur ne serviraient de rien. À quoi servirait une maison remplie d’or, si vous n’aviez personne pour ouvrir la porte ? Le prêtre a la clef des trésors célestes : c’est lui qui ouvre la porte ; il est l’économe du bon Dieu, l’administrateur de ses biens… » Curé d’Ars
Profitons de ce Jeudi Saint pour reprendre conscience quel trésor de purification, d’amour, d’offrande, contient chaque eucharistie. Nous sommes entrainés, soulevés dans ce grand acte d’amour, plus fort que tout le mal qui habite le monde. Demandons la grâce de ne jamais nous lasser de ce sacrement !
À chaque messe, nous sommes invités à faire le don de notre vie, ses joies, ses peines, en union avec le Christ qui s’offre à son Père.
Aujourd'hui, je fais un pas
Aujourd'hui, je prie de façon toute particulière pour les prêtres. Certes, ils ont leurs fragilités, mais leur rôle est « irremplaçable » (Benoît XVI, Pape de Rome), ils nous donnent Jésus ! Je rends grâce pour ce que j’ai pu recevoir de bon par des prêtres et je garde une place dans ma prière pour tous les prêtres qui traversent des épreuves.
Le Carême dans la tradition orthodoxe, un temps d’ascèse et de joie
Source: ALETEIA, article de Monsieur Nicolas Imbert | 27 mars 2018
Le Carême est un moment privilégié pour se rappeler l’actualité de la Résurrection du Christ dans nos vies.
Comme l’écrit le prêtre et théologien orthodoxe Alexandre Schmemann :
« Nous l’oublions (la Résurrection) tout simplement, tant que nous sommes occupés, immergés dans nos occupations journalières, et parce que nous oublions, nous succombons. Et par cet oubli, cette chute et ce péché, notre vie redevient « vieille » de nouveau, mesquine, enténébrée et finalement dépourvue de sens, un voyage dépourvu de sens vers un but sans signification. Nous faisons tout pour oublier même la mort, et voici que, tout à coup, au milieu de notre vie si agréable, elle est là, devant nous, horrible, inévitable, absurde. Nous pouvons bien, de temps à autre, reconnaître et confesser nos différents péchés, mais sans pour autant référer notre vie à cette Vie nouvelle que le Christ nous a révélée et nous a donnée. En fait, nous vivons comme s’il n’était jamais venu. Là est le seul vrai péché, le péché de tous les péchés, la tristesse insondable et la tragédie de notre christianisme, qui ne l’est que de nom. »
Pas que des restrictions alimentaires
Si le Carême est une période de jeûne, celui-ci ne se réduit pas à un ensemble de restrictions alimentaires, car le progrès spirituel s’opère surtout par la disposition de tout l’être à « changer de vie » comme le disait saint Jean Chrysostome. L’ascèse, c’est se libérer de ce qui nous fait obstacle dans l’amour de Dieu et du prochain.
Saint Païssy Velitchkovsky nous dit à ce sujet :
-« Chacun a sa conscience pour mesure et maître intérieur. Il ne peut y avoir une seule règle et une même ascèse pour tous. Un jeûne modéré et raisonnable, c’est là le fondement et le chef de toutes les vertus. »Le père Alexandre Schmemann ajoute :
-« Le but du Carême n’est pas de nous imposer quelques obligations extérieures, mais d’attendrir notre cœur pour qu’il puisse s’ouvrir aux réalités de l’esprit et expérimenter une faim et une soif secrètes de communion avec Dieu. »
L’esprit du Carême réside en ce qu’il nous rappelle la nécessité de se débarrasser des vêtements du vieil homme pour naître de nouveau dans le Christ.
C’est d’ailleurs pour cette raison que ce temps liturgique est aussi le temps de l’accueil des catéchumènes dans la communion de l’Église orthodoxe.
Les chrétiens orthodoxes entrent dans le temps du Grand Carême à la fin des vêpres du dimanche du Pardon, office durant lequel le prêtre ainsi que les fidèles se prosternent les uns devant les autres pour demander pardon et s’offrir un baiser de paix tandis que le choeur entonne une dernière fois les stichères de Pâques.
La prière de saint Ephrem
Durant ces quarante jours, les chrétiens orthodoxes sont appelés à réciter quotidiennement la prière dite de saint Ephrem, laquelle résume l’essentiel de l’esprit du Carême :
« Seigneur et Maître de ma vie, ne m’abandonnez pas à l’esprit de paresse, de découragement, de domination et de vain bavardage ! Mais faites-moi la grâce, à moi Votre serviteur, de l’esprit d’intégrité, d’humilité, de patience et de charité. Oui, Seigneur-Roi, accorde-moi de voir mes fautes et de ne pas condamner mon frère, ô Vous qui es béni dans les siècles des siècles. Amîn. »
Récitée à plusieurs reprises durant les paisibles offices de l’Église orthodoxe, cette prière de saint Ephrem est le fil conducteur du Carême car elle rappelle à tout chrétien la nécessité de se débarrasser des bruits du monde, de ce trop plein qui nous fait oublier le Christ.
La Pâque est donc l’horizon d’un pèlerinage de quarante jours. Un chemin qui s’emprunte par la participation aux offices spécifiques du Carême, notamment la Liturgie des Présanctifiés, en principe célébrée à la tombée du jour, dans la nuit apaisée d’une« radieuse tristesse »que décrit en ses termes le père Alexandre Schmemann.
Une vie liturgique dont le calme déploiement donne à l’âme l’occasion unique d’entrer dans le secret de la prière de saint Ephrem qui attend l’aurore d’un nouveau jour, celui de la Résurrection du Christ.
INCARNATION, MORT, RÉDEMPTION, QU'EST-CE A DIRE ?
Pour le rétablissement de l'homme, Dieu trouve un moyen dans lequel « la miséricorde et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont donné le baiser » (Psaume 84, 10), dans lequel ses perfections se sont montrées au plus haut point de grandeur et dans une parfaite harmonie. […]
Ici se manifesta sa sagesse infinie, qui trouva ainsi le moyen de réconcilier, dans l'œuvre de la rédemption de l'homme, la justice éternelle avec la honte éternelle, de satisfaire l'une et l'autre et de sauver celui qui était perdu; — moyen qu'aucun esprit créé n'eût jamais pu concevoir, et qui par là même est appelé par excellence « la sagesse de Dieu, renfermée dans son mystère» (ICorinthiens, 2, 7), «le mystère qui a été caché dans tous les siècles et tous les âges. » (Colossiens, i, 26.)
Ici se manifesta l'omnipotence divine, qui pouvait réunir dans la même personne de l'Homme-Dieu deux natures infiniment distantes l'une de l'autre, la nature divine et la nature humaine, et les réunir sans les confondre, immuablement et inséparablement. Ou plutôt, écoutons sur ce sujet le raisonnement de saint Jean Damascène. « Ici, dit-il, se révèlent à la fois et la bonté, et la sagesse, et la justice et l'omnipotence de Dieu. On voit la bonté en ce que Dieu n'a pas dédaigné les infirmités de sa propre créature, mais en a eu compassion après sa chute et lui a tendu la main.
On voit la justice en ce que, l'homme ayant été vaincu, ce n'est nul autre que l'homme que Dieu rend vainqueur de l'auteur de sa défaite. Ce n'est point par la force qu'il dérobe l'homme à la mort; mais celui qui autrefois s'était attiré la mort par le péché, c'est celui-là même que l'Être infiniment bon et juste a reconstitué vainqueur, et « Il a sauvé le semblable par le semblable , » chose qui paraissait si difficile. Ou voit la sagesse infinie en ce que Dieu a trouvé le meilleur moyen pour écarter le plus grand des obstacles. En effet, par la bienveillance du Dieu et Père, le Fils unique, le Verbe divin, Dieu, » qui est dans le sein du Père » (Jean, 1, 18), consubstantiel au Père et au Saint-Esprit, éternel, sans commencement, — Celui qui « était au commencement » avec le Dieu et Père, Celui qui « était Dieu, ayant la forme et la nature de Dieu » (Phil., H, 6), fléchit le Ciel et descend, c'est-à-dire II abaisse sans abaissement sa hauteur inabaissable, et descend vers ses serviteurs par une condescendance ineffable et incompréhensible (car tel est le sens du mot descente).
Étant Dieu parfait, Il se fait homme parfait, et il arrive alors sous le soleil, et pour une seule fois, du tout nouveau ( Ecclésiaste, 1, 10), où se manifeste l'omnipotence infinie de Dieu. En effet, quoi de plus important que cela : — Dieu s'est fait homme ? Et le Verbe a été fait chair immuablement du Saint-Esprit et de Marie, toujours sainte, vierge et mère de Dieu. Le Verbe se fait médiateur entre Dieu et les hommes. L'unique ami de l'homme est conçu dans le chaste sein de la sainte Vierge, non point de désir ou de concupiscence, ou de coït ou d'un acte charnel, mais du Saint-Esprit, et, à l'image d'Adam en son état primitif, reste obéissant au Père; en prenant sur Lui notre nature, 11 remédie à notre désobéissance et est pour nous un modèle d'obéissance sans l'imitation duquel on ne peut se sauver (1). » Les mêmes réflexions se retrouvent dans saint Grégoire le Théologien (2), saint Basile le Grand (3), saint Grégoire de Nysse (4) et d'autres (5).
(1) Exp. de la foi or th., liv. m, chap. 1, p. 136-13".
(2) « Le Fils de Dieu daigne être et se nomme Fils de l'homme, sans changer ce qu'il était (car II aime les hommes), afin que l'infini devienne (Voilà pourquoi se réunit ce qui ne peut être réuni : non-seulement Dieu avec la naissance dans le temps, l'esprit avec la chair, l'éternité avec le temps, l'immensité avec la mesure; mais encore la naissance avec la virginité, le déshonneur avec ce qui est plus haut que tout honneur, l'impassibilité avec la souffrance, l'immortel avec le corruptible. » (Sermons)
(3) « Se peut-il que de tels soins qu'il (Dieu) prend de nous rabaissent nos pensées? Au contraire ne nous porteront-ils pas à admirer la grande puissance et la miséricorde de Celui qui nous a sauvés, parce qu'il voulut compatir à notre faiblesse et qu'il put même s'abaisser jusqu'à elle? Car le ciel et la terre, l'étendue des mers, et les animaux qui habitent dans les eaux et sur la terre, les plantes, les étoiles, l'air, les saisons de l'année et les beautés infiniment variées de l'univers manifestent avec moins d'évidence la supériorité de sa force que ce fait — que l'Être immense, infini, put par la chair entrer impassiblement en lutte avec la mort, pour nous donner l'impassibilité par sa souffrance. » (Sur le Saint-Esprit, chap. 8.)
(4) « Que la nature toute-puissante ait pu descendre jusqu'à la faiblesse de la nature humaine, cela prouve la toute-puissance de Dieu bien plus que les nombreux et étonnants miracles qu'il opéra; car opérer quelque chose de grand et de supérieur, c'est le propre de la toute-puissance divine; descendre à ce qui est bas et méprisé, c'est là une sorte de surabondance de la toute-puissance, qui n'a pas rencontré de limites même dans le surnaturel. » (Catéch., cap. 24.)
(5) Tertull. contr. Marcion., 11, cap. 3; Augustin, de Civit. Dei, x, cap. 29; Léo M., de Nat., serm. 1, et de Pass., serm. 3.
Mais, en envisageant le moyen que Dieu daigna choisir pour notre salut comme en parfait accord avec ses perfections, les saints Pères et Docteurs de l'Église ne prétendaient point que ce moyen extraordinaire fût indispensable pour le but et que le Tout-Puissant n'eût pas pu sauver l'homme d'une autre manière. Au contraire, selon eux, Il aurait fort bien pu le sauver autrement; mais entre tous les moyens possibles II choisit le meilleur. Cette idée est développée par saint Athanase le Grand. « Même sans venir dans le monde, » dit-il, « Dieu n'avait qu'un mot à dire pour décharger de la malédiction; mais il faut voir ce qui est d'utilité pour les hommes, et non en général ce qui est possible à Dieu. »
Saint Grégoire le Théologien s'exprime ainsi : « Pour nous Il (le Fils de Dieu) fut homme et prit la forme de serviteur; pour nos iniquités II fut conduit à la mort. Ainsi se conduisit le Sauveur, qui, comme Dieu, pouvait sauver par le seul acte de sa volonté. Mais II fit ce qui est le plus important pour nous et nous fait le plus de honte, Il fut sujet aux mêmes passions que nous et notre égal. »
Nous lisons dans Augustin : « Pour réfuter ceux qui disent: Est-il bien possible que Dieu n'eût pas d'autre moyen de sauver les hommes de la mort, lorsqu'il voulut que son Fils unique, Dieu coéternel avec Lui, devint homme, qu'il prît un corps et une àme d'homme, et que, s'étant fait mortel, Il goûtât la mort? — pour réfuter de pareilles gens, il ne suffit pas de dire simplement que le moyen dont il plut à Dieu de se servir pour nous sauver, par le Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, est un moyen excellent et parfaitement d'accord avec les perfections divines; il faut montrer encore qu'il y avait d'autres moyens possibles à Dieu, qui tient tout en son pouvoir, mais qu'il n'y en avait point et qu'il ne pouvait y en avoir de plus convenable (convenientiorem) que celuilà pour guérir notre infirmité. »
Suivant Théodoret : « Il aurait pu bien facilement consommer le salut des humains, même sans l'Incarnation, et, par la volonté seule, détruire l'empire et tarir la source de la mort, — l'iniquité... Mais II voulut manifester bien moins son pouvoir que la justicede la Providence . »
Saint Léon écrit : « La miséricorde du Seigneur est juste et sainte; car, tandis qu'il avait infiniment de moyens pour le salut du genre humain, Il s'arrêta de préférence à celui-là.»
Enfin voici les paroles de saint Jean Damascène sur le même sujet : « Il se fit homme pour faire vaincre le vaincu. Le Tout-Puissant pouvait bien arracher l'homme des mains du bourreau par sa force toute-puissante; mais celui-ci aurait eu alors un prétexte pour se plaindre d'avoir vaincu l'homme, mais subi la violence de Dieu. C'est pourquoi, dans sa miséricorde et son amour pour l'homme, Dieu, voulant rendre vainqueur celui-là même qui était tombé, se fit homme pour rétablir le semblable par le semblable. »
Source: Une adaptation de la THÉOLOGIE DOGMATIQUE DE MACAIRE MÉTROPOLITE DE MOSCOU Tome Second Paris 1860 dans le site http://orthodoxologie.blogspot.com/
« Ma passion, c’est Marie »
Comme toujours, Alain Delon (acteur français) ne mâche pas ses mots. Le 12 janvier 2018, l’acteur était à l’honneur dans un hors-série de « Paris Match ».
La vie, la mort, la beauté…
Alain Delon parle sans filtre dans un entretien dirigé par son amie journaliste Valérie Trierweiler.
Dans l’entretien, l’acteur évoque son rapport à la religion, et surtout à la Vierge Marie.
« Ma passion, c’est Marie. […] Je lui parle, je lui dis des choses, je lui demande des choses.
Elle m’apporte un soulagement, elle m’apporte une compagnie que je n’ai pas, elle est toujours là. »
_____
"Minha paixão é Mary"
Como sempre, Alain Delon (ator francês) não mede as palavras. Em 12 de janeiro de 2018, o ator estava no centro das atenções em uma edição especial de "Paris Match".
Vida, morte, beleza ...
Alain Delon fala sem filtro em uma entrevista liderada por sua amiga jornalista Valérie Trierweiler.
Na entrevista, o ator evoca sua relação com a religião e, especialmente, com a Virgem Maria.
"Minha paixão é Marie. [...] eu falo com ele, eu falo coisas pra ele, eu pergunto coisas pra ele.
Ela me traz um alívio, ela me traz uma empresa que eu não tenho, ela está sempre lá. "
____________________
"My passion is Mary"
As always, Alain Delon (French actor) does not mince words. On January 12, 2018, the actor was in the spotlight in a special issue of "Paris Match".
Life, death, beauty ...
Alain Delon speaks without filter in an interview led by his journalist friend Valérie Trierweiler.
In the interview, the actor evokes his relationship to religion, and especially to the Virgin Mary.
"My passion is Marie. [...] I talk to him, I tell him things, I ask him things.
She brings me a relief, she brings me a company that I do not have, she is always there. "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Très Sainte Mère de Dieu, Vierge très prudente, je veux avec mon ange gardien, vous accompagner sur la voie du Calvaire où tant de fois vos pas ont suivi le chemin sanglant de votre Fils adorable. Je veux méditer avec vous les souffrances que Jésus a endurées pour mes péchés. Que mon cœur soit rempli des sentiments de compassion et d'amour, dont le vôtre surabonde.
Reine du Ciel et de la terre, Ô Mère de Miséricorde, obtenez-moi de réussir à gagner les personnes qui me sont chères, à une vie plus chrétienne et plus sainte.
Ouvrez mon cœur à l'acceptation des épreuves et des souffrances de la vie, en expiation de mes péchés et pour la conversion de mes frères et sœurs, pauvres pécheurs comme moi.
Quaûmo:
Notre Père …
Je vous salue Marie…
Gloire soit au Père, au Fils et au St-Esprit…
O Marie, Mère de Jésus et ma mère, si généreuse en grâce, Vous avez donné vie à Jésus ici bas, donnez-Lui vie en mon âme, obtenez-moi cette vie d’intimité que vous avez si bien vécue avec Lui. Que sa vie soit la mienne et que ma vie soit la sienne, qu’elles se confondent et que je puisse dire pour moi, vivre c’est le Christ, que je me fixe en Lui pour y demeurer toujours. Mère bénie faite que Jésus repose à jamais dans mon cœur et que je repose à jamais dans le Christ Jésus, mon Seigneur et mon Dieu.
I - Jésus est condamné à mort.
Ste Marie, Mère de Dieu, quelles angoisses inimaginables ont déchiré votre cœur maternel quand vous entendiez les clameurs de haine des Juifs réclamant la mort de votre Fils. Puisque c'est pour me sauver de l'enfer, que Jésus innocent, accepta d’être condamné à mort, ne permettez pas Mère très pure, que je demeure insensible devant tant de souffrances endurées pour moi avec autant d’amour.
Reine des confesseurs, donnez-moi la grâce de compatir dignement avec Vous aux douleurs secrètes de Jésus. Faite que le spectacle de tant d'humilité, guérisse mon orgueil, et me fasse pleurer mes infidélités, afin que je ne sois pas condamné au tribunal du Souverain Juge! Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
II - Jésus est chargé de sa Croix.
Ste Marie, Mère de la divine grâce, si la Croix qui pèse si lourdement sur les épaules de Jésus, s'appesantit aussi sur votre cœur maternel, c’est que Vous étiez intimement unie à votre Fils dans la lumière et le feu du Saint Esprit pour vous unir à Sa douloureuse Passion pour le salut de mon âme. Vous portiez avec Lui la croix de mes péchés et deveniez ainsi notre Co-rédemptrice.
Reine de la Paix, donnez-moi la patience et le courage de porter moi aussi ma croix, pour me dépasser tous les jours et de supporter avec charité les défauts de ceux qui m'entourent. Donnez-moi votre amour pour que j'aille au devant de tous les sacrifices quand il s'agira de vous plaire et de vous servir, afin d’envisager sereinement l’idée de la mort libératrice qui me fera prendre mon envol vers vous. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
III -Jésus tombe la première fois.
Ste Marie, Mère Toute Pure, qu'il est lourd pour Jésus le fardeau de la Croix. Sous les coups des bourreaux, Jésus tombe contre terre et la couronne d'épines s'enfonce profondément dans sa tête. Cette première chute a déchiré votre cœur maternel. Vous avez accepté ce tourment avec votre Fils pour expier mon orgueil et ma témérité, sources de toutes mes chutes dans le péché.
Mère des Douleurs, je vous fais amende honorable, obtenez-moi du Saint Esprit la force d’une véritable et sincère conversion. Que le souvenir de mes lâchetés déchire mon cœur et me garde dans une profonde humilité ! Amîn.
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
IV - Jésus rencontre sa Sainte Mère.
Ste Marie, Mère du Sauveur, je ne pourrai jamais comprendre, la grandeur de la douleur que vous avez ressenti en votre cœur maternel, en voyant votre Fils ensanglanté, épuisé, bousculé et frappé par les bourreaux. Vous vouliez être là pour le soutenir de votre présence maternelle, car pour un enfant qui souffre, il n'est pas de consolation plus grande que celle de la présence de sa mère.
Reine de tous les Saints, j’aimerais justement avoir en ma poitrine les cœurs de tous les saints, pour essayer de consoler le vôtre de toutes les angoisses, que vous avez endurées pour mon salut.
Souvenez-vous Mère admirable, que je suis votre enfant, venez me fortifier aux heures difficiles de l'épreuve et de la tentation. Lorsque mon âme quittera cette vie, venez à ma rencontre pour me présenter à Jésus votre divin fils. Que ma grande espérance en vous me guide vers la Lumière éternelle ! Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
V - Simon aide Jésus
Ste Marie, Mère du bon conseil, quand je médite la générosité du Cyrénéen, qui soulage votre Fils en l'aidant à porter sa Croix, accordez-moi d'accepter la part de souffrances qui m'associe à sa Passion et à soulager ses douleurs.
Reine des Patriarches, c’est Vous qui avez soulagé, plus que tout autre, cette soif de consolations de notre Sauveur. Rendez mon cœur plus généreux dans l'acceptation de toutes les peines et les difficultés de la vie.
Très Sainte consolatrice des enfants de Dieu, soyez pour moi le compatissant et miséricordieux Simon, aidez-moi à porter la croix de mes épreuves et celle de mes ennuis, par amour pour vous et par amour pour votre Divin Fils. Faites, Bonne Mère, que je découvre et comprenne la véritable valeur de la souffrance. Veuillez imprimer dans mon cœur cette précieuse connaissance. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
VI - Véronique essuie le Visage de Jésus.
Ste Marie, Mère du Grand Amour, quelle consolation pour vous que le geste courageux de cette femme qui essuie le Visage de votre Fils couvert de crachats, de sueur et de sang.
Je veux vous procurer la même joie en purifiant mon âme qui fut créée à l'image de Dieu, et qui est maintenant couverte de souillures à cause de mes péchés.
O ma Souveraine, aidez-moi à surmonter mes lâchetés, obtenez-moi une parfaite pureté du cœur, du corps et de l’esprit, pour réimprimer à jamais dans mon âme l'image de Jésus dans toute sa beauté. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
VII - Jésus tombe une deuxième fois.
Ste Marie, Reine des Vierges, vous seule pouvez pénétrer parfaitement le mystère de douleurs, qui déchire le cœur de votre Fils lors de cette seconde chute sous la Croix. C'est le nombre incalculable de nos rechutes dans le péché qui l'accable et le fait tomber de nouveau.
Je vous en conjure Mère aimable, par vos larmes et les douleurs de Jésus, guérissez-moi de l'amour désordonné des créatures, corrigez-moi de mon égoïsme et de mon orgueil. Donnez-moi le courage de toujours me relever, si j’ai le malheur de tomber, et surtout, accordez-moi la force de fuir les occasions dangereuses. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
VIII - Jésus console les saintes femmes.
Ste Marie, Mère toujours Vierge, obtenez-moi de comprendre la bonté du Christ mon Sauveur et sa tendre compassion pour nos misères. Il oublie même ses affreux tourments, pour consoler les pieuses femmes désolées.
Avec vous Tendre Mère, je veux trouver près de Jésus mon Frère le soulagement de toutes mes amertumes et la consolation de toutes mes peines. Je sais qu'il n'y a pas de consolation possible, si je ne commence par pleurer mes péchés, qui sont la cause de toutes les souffrances.
Mère puissante, laissez tomber sur mon cœur ainsi que sur le cœur des mourants et sur le cœur de chacune des personnes qui me sont chères, et auxquelles je m’intéresse spirituellement, une de vos larmes pour les attendrir. Imprimez-y les Plaies de Jésus, ainsi que le désir d'une vraie contrition et d’une sincère pénitence. Augmentez en eux la voix de leur conscience. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
IX - Jésus tombe une troisième fois.
Notre Dame de pitié, si notre doux Sauveur accepte cette troisième chute, plus cruelle que les précédentes, et si les bourreaux redoublent leurs outrages et leurs coups, c'est pour expier l'amour des plaisirs défendus, qui jettent tant d'âmes en enfer. C’est aussi pour donner aux pécheurs, la grâce de la dernière chance, soit celle de regretter sincèrement leurs péchés, à l’heure de leur mort.
Ste Marie, Reine des prophètes, dont le cœur fut si souvent déchiré, quand après l'Ascension de Jésus, vous vous arrêtiez pleine de douleurs à cette station, aidez-moi à réparer tant de sensualités dont je me suis rendu coupable.
Vierge très chaste, communiquez-moi votre pureté, obtenez-moi un grand amour pour cette angélique vertu, qu’elle me fasse craindre les moindres souillures. Faite que, je ne sois jamais pour les autres, une occasion de pécher ! Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
X - Jésus est dépouillé de ses vêtements.
Notre Dame des Sept douleurs, je pense aux frémissements et aux atroces souffrances, que vous avez éprouvées dans votre cœur maternel, lorsque vous assistiez à l'humiliant et cruel dépouillement de votre Fils, surtout en voyant couler de son corps sacré ce sang divin, le prix de notre salut.
C'est pour me faire recouvrer ma robe d'innocence, que vous et votre Fils souffrez ainsi. Vous avez voulu réparer les exagérations de la mode, du luxe, de la vanité des toilettes mondaines et indécentes, sources de tant de scandales insoupçonnés.
Ste Marie, Reine des anges, pardonnez-moi les peines que vous ont causées tant de fois mes imprudences. Je vous prie de revêtir mon âme de la modestie et de la simplicité des anges, afin que j'inspire toujours autour de moi la dignité et le respect. Amîn.
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XI - Jésus est cloué à la Croix.
Ste Marie, Mère du Perpétuel Secours, les coups redoublés qui fixent les membres de votre Fils à la croix, ont résonnés douloureusement dans votre cœur maternel. Toutes les blessures faites au corps du Sauveur s'impriment cruellement dans votre âme et vous avez souffert tout cela avec une telle intensité qu'aucune douleur ne sera jamais comparable à la vôtre. J'ai honte, à la pensée que c'est moi, par mes péchés et par mes infidélités à la grâce, qui vous a causé ce martyre.
Mère de Miséricorde, Vierge Compatissante, je veux par vos mains, renouveler les promesses de mon baptême. Je veux être cloué avec votre Fils à la Croix, par les sacrifices de mon devoir d'état, selon la grande promesse que fit votre divin Fils : "Quand je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moi". Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XII - Jésus meurt sur la Croix.
Ste Marie, Vierge fidèle, vous étiez là au pied de la croix où Jésus mourait, et la douleur de votre âme fût semblable à l'immensité de l’univers. Je ne puis compatir dignement à l'affliction de votre cœur et vous rendre hommage pour l'immense amour que vous avez eu pour moi. C'est pourquoi, je vous offre la divine compassion de Jésus, car lui seul a connu tout le poids et la grandeur de vos souffrances.
Reine des Martyrs, c'est à ce moment par la volonté de votre Fils, que vous êtes devenue Mère de tous les hommes, lorsqu’il dit à saint Jean : "Voilà votre Mère". Malgré mon indignité, je me réfugie dans votre amour maternel. Je me remets entre vos mains et je m'abandonne à vous. Disposez de moi selon votre bon plaisir et celui de votre divin Fils. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XIII - Jésus est descendu de la croix et remis à sa Mère.
Ste Marie, Reine des apôtres, en recevant dans vos bras le corps sacré de votre Fils, couvert de blessures, vous vous rappeliez les caresses et les soins que vous lui donniez avec tant d'amour à Nazareth et votre cœur fût transpercé de mille glaives de douleur.
Puisque c'est moi, par mes péchés, qui fût la cause de sa mort et celle de vos souffrances, Vierge digne de louange je vous demande pardon pour tant d'ingratitude.
Je veux, avec chacune des personnes qui me sont chères et mon Jésus, me placer dans vos bras de Mère.
Par les Saintes Plaies de Jésus, guérissez les plaies de nos âmes et que son Sang divin nous lavent de toutes nos souillures. Amîn.
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XIV - Jésus est déposé au tombeau.
Ste Marie, Vierge des Vierges, pour que votre sacrifice fût complet, il a fallu que le Corps adorable de Jésus disparaisse de vos yeux derrière la pierre du tombeau. Dans le silence de votre cœur, vous avez gardé secrètement cette déchirante séparation en retournant à Jérusalem avec Jean devenu votre fils.
En terminant avec vous ce chemin de la Croix, Vierge Clémente, faites que je conserve en mon esprit le souvenir de toutes ces souffrances. Gravez dans mon âme les Plaies de mon Sauveur et plantez sa Croix dans mon cœur. Je veux que le souvenir des angoisses du Calvaire me garde dans une inviolable fidélité à mon devoir d’état, et me fortifie contre toutes lestentations jusqu’à la dernière heure de ma vie. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Heureuse Journée du Dimanche des Hosanna !, Heureuse entrée en Semaine Sainte, Heureuse montée vers Pâques !
Comme tous les ans, Retraite de Semaine Sainte des Rameaux (25 Mars) au Dimanche de Pâques (1er Avril).
*Le Jeudi Saint (29 Mars), je serai à Nantespendant que Abouna Isaac et Syméon assumerons la desserte au Monastère.
-A Nantes,Messe à 18h.
(Les fidèles qui désireraient venir au Monastère pour les Vendredis, Samedi Saints et le Dimanche de Pâques peuvent s'organiser entre eux sur Nantes ou venir avec moi en s'inscrivant s'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) ou par courriel:asstradsyrfr@laposte.net)
------- This Sunday March 25th is Hosanna Sunday (had'bshabo d'Oosha`né) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church .
On the Sunday before Easter (Qymtho), the Church commemorates the triumphant entry of Christ into Jerusalem riding on a colt. The service commences with a procession in the church with the clergy, dressed in their vestments, carrying olive & palm branches, this is followed by the blessing of the palm leaves & finally blessing of the Holy Sanctuary.
Blessed is the one who comes in the name of the Lord! Brikh detho bashme dMoryo!
The Holy Bible Readings from the Church Lectionary:
Evening: St. Luke 19:28-40
Midnight: Matthew 21:1-22
Morning: St. Mark 11:1-26
Before Holy Qurbono: Genesis 49:8-15 Leviticus 23:33-39 Job 26:1-14 II Samuel 6:1-7 Judges 9:7-15 Proverbs 1:20-33 16:13-25 Joel 3:16-21 Daniel 3:7-11 Micah 4:1-5 I Kings 8:1-6 Zephaniah 3:9 -20 Jeremiah 30:18-22 Hosea 8:14-9:7 Isaiah 52:7-12
Holy Qurbono: I John 2:7-17 Romans 11:13-24 St. John 12:12-19
For Procession (at the Western Entrance): St. Luke 19:28-40
For the Blessing of the Palm leaves: Genesis 49:8-12 Zechariah 9:9-12 Isaiah 51:9-11 I John 2:7-15 Romans 11:13-24 St. Mark
Tone of the Day: 7 _____ Prière pour le dimanche des Rameaux :
Prendre un rameau est une invitation adressée au Christ : « viens, Tu peux franchir les portes de la ville. Ce que Tu dis et ce que Tu fais, je le mets dans ma vie, car je crois que Tu es Dieu venu m’inviter à être heureux. »
Prendre un rameau, c’est prendre la décision de sortir à la suite de Jésus… C’est une démarche libre. c’est un geste de croyant. Un choix.
Venir chercher un rameau, le prendre, le tenir en main et le garder bien en vue à la maison, c’est décider d’ouvrir la porte à l’Evangile et d’accueillir Dieu par des gestes concrets à l’égard de nos frères. Chaque jour.
(Charles Singer)
Omnes : Glória, laus… Gloire, louange… Chorus : Hi tibi passúro solvébant múnia laudis : Nos tibi regnánti pángimus ecce melos. Avant votre Passion ce peuple vous paya son tribut de louange : nous, nous vous adressons ces hymnes à vous qui régnez dans les cieux. Omnes : Glória, laus… Gloire, louange… Chorus : Hi placuére tibi, pláceat devótio nostra : Rex bone, Rex clemens, cui bona cuncta placent. Leurs vœux furent agréés ; que notre dévotion le soit aussi, Roi de bonté. Roi de clémence, à qui tout ce qui est bon plaît toujours. Omnes : Glória, laus… Gloire, louange…
PROCHAIN STAGE
D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 6 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
UN EXEMPLE CHRISTIQUE EST OFFERT A LA FRANCE EN CE DÉBUT DE SEMAINE SAINTE
Le visage d’Arnaud Beltrame nous est devenu familier depuis que ce lieutenant-colonel de gendarmerie de 44 ans a proposé de se substituer aux otages retenus dans le Super U de Trèbes par le terroriste Radouane Lakdim, vendredi 23 mars 2018. Essuyant le tir de 4 balles de l’assaillant, le « Héros de Trèbes » est resté entre la vie et la mort durant de longues heures. Il est malheureusement décédé à l’hôpital dans la nuit qui a suivi l’attaque.
Les hommages se multiplient décrivant un homme sain, sportif, calme et discret. Arnaud Beltrame était aussi un catholique fervent, converti à l’âge de 33 ans, devenu proche du père Jean-Baptiste, moine à l’abbaye de Lagrasse, où il participait régulièrement aux messes, aux offices et aux enseignements. Dans une émouvante publication sur Facebook, le père Jean-Baptiste a rendu hommage à celui qui était devenu un ami. Il y évoque leur rencontre, la préparation de la cérémonie religieuse de son mariage avec Marielle qui était prévue pour le 9 juin prochain, et y dresse le portrait d’un chrétien qui, au moment de se livrer « à la place d’otages, est probablement animé avec passion de son héroïsme d’officier, car pour lui, être gendarme voulait dire protéger ». Pour l’homme d’Église, la foi d’Arnaud a également été déterminante lors de son sacrifice. Il savait « le risque inouï » qu’il prenait.
« Je crois que seule une foi chrétienne animée par la charité pouvait lui demander ce sacrifice surhumain. »
LA TOUTE SAINTE
par Vladimir Lossky
La Grande Panaghia (Russie, vers 1224)
LA THÉOTOKOS
L’Église orthodoxe n’a pas fait de la mariologie un thème dogmatique indépendant : elle reste inhérente à l’ensemble de l’enseignement chrétien, comme un leitmotiv anthropologique. Fondé sur la christologie, le dogme de la Mère de Dieu reçoit un fort accent pneumatologique et, par la double économie du Fils et de l’Esprit Saint, se trouve indissolublement lié à la réalité ecclésiologique.
À vrai dire, s’il fallait parler de la Mère de Dieu en se fondant exclusivement sur les données dogmatiques au sens le plus strict de ce mot, c’est-à-dire sur les définitions des conciles, nous ne trouverions, tout compte fait, que le nom de Théotokos, par lequel l’Église a confirmé solennellement la maternité divine de la Vierge (le terme de " Toujours-Vierge " (aei parthenos), que l’on trouve dans les actes conciliaires à partir du Ve Concile, n’a’ pas été spécialement explicité par les Conciles qui l’ont utilisé).
Le thème dogmatique de la Théotokos, affirmé contre les nestoriens, est avant tout christologique : ce qu’on défend ici contre ceux qui nient la maternité divine est l’unité hypostatique du Fils de Dieu devenu Fils de l’Homme. C’est donc la christologie qui est visée directement. Mais en même temps, indirectement, la dévotion de l’Église envers celle qui enfanta Dieu selon la chair trouve une confirmation dogmatique, de sorte que tous ceux qui s’élèvent contre l’épithète de Théotokos, tous ceux qui refusent à Marie cette qualité que lui prête la piété, ne sont pas de vrais chrétiens, car ils s’opposent par là au dogme de l’Incarnation du Verbe. Ceci devrait montrer le lien étroit qui unit le dogme et le culte, inséparables dans la conscience de l’Église.
Pourtant, nous connaissons des cas où les chrétiens, tout en reconnaissant la maternité divine de la Vierge pour des raisons purement christologiques, s’abstiennent, pour les mêmes raisons, de toute dévotion particulière à la Mère de Dieu, ne voulant connaître d’autre Médiateur entre Dieu et les Hommes que le Dieu-Homme, Jésus Christ. Cette constatation est suffisante pour nous mettre en présence d’un fait indéniable : le dogme christologique de la Théotokos, pris in abstracto, en dehors du lien vivant avec la dévotion que l’Église a voué à la Mère de Dieu, ne saurait suffire pour justifier la place unique – au-dessus de tout autre être créé – réservée à la Reine du Ciel, à laquelle la liturgie orthodoxe prête " la gloire qui convient à Dieu " (theopretis doxa). Donc il est impossible de séparer les données strictement dogmatiques et celles de la dévotion dans un exposé théologique sur la Mère de Dieu. Ici le dogme devra éclaircir la vie, en la mettant en rapport avec les vérités fondamentales de notre foi, tandis qu’elle alimentera le dogme par l’expérience vivante de l’Église.
Nous faisons la même constatation en nous reportant aux données scripturaires. Si nous voulions considérer les témoignages des Écritures en faisant abstraction de la dévotion de l’Église envers la Mère de Dieu, nous serions réduits à quelques passages du Nouveau Testament relatifs à Marie, la Mère de Jésus, avec une seule référence directe à l’Ancien Testament, la prophétie d’Isaïe sur la naissance virginale du Messie. Par contre, si nous considérons les Écritures à travers cette dévotion ou, pour dire enfin le mot exact, dans la Tradition de l’Église, les livres sacrés de l’Ancien et du Nouveau Testament nous fourniront des textes innombrables que l’Église utilise pour glorifier la Mère de Dieu.
Quelques passages des Évangiles, considérés avec les yeux de l’extérieur, en dehors de la Tradition de l’Église, semblent contredire d’une manière flagrante cette glorification extrême, cette vénération qui n’a pas de limites. Citons deux exemples. Le Christ en rendant témoignage à saint Jean-Baptiste, l’appelle le plus grand de ceux qui sont nés de femmes (Mt 11, 11 ; Lc, 7, 28). C’est donc à lui, et non à Marie, que conviendrait la première place parmi les êtres humains. En effet, nous trouvons le Baptiste avec la Mère de Dieu, aux côtés du Seigneur, sur les icônes byzantines de la déisis. Cependant, il faut remarquer que jamais l’Église n’a exalté saint Jean le Précurseur au-dessus des séraphins, ni placé son icône au même rang que celle du Christ, des deux côtés de l’autel, comme elle fait pour l’icône de la Mère de Dieu.
Un autre passage de l’Évangile nous montre le Christ s’opposant publiquement à la glorification de sa Mère. En effet, à l’exclamation d’une femme dans la foule : Heureux le sein qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaité ! il répond : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent (Lc 11, 27-28). Cependant, c’est justement ce passage de saint Luc, qui semble rabaisser le fait de la maternité divine de la Vierge devant la qualité de ceux qui reçoivent et gardent la Révélation, c’est ce texte de l’Évangile qui est lu solennellement lors des fêtes de la Mère de Dieu, comme si, sous une forme apparemment négative, il renfermait une glorification d’autant plus grande.
LA MÈRE DE DIEU ET LA TRADITION
Nous nous trouvons de nouveau devant l’impossibilité de séparer le dogme et la vie de l’Église, l’Ecriture et la Tradition. Le dogme christologique nous oblige à reconnaître la maternité divine de la Vierge. Le témoignage scripturaire nous apprend que la gloire de la Mère de Dieu ne réside pas uniquement dans une maternité corporelle, dans le fait d’avoir enfanté et nourri le Verbe incarné. Enfin, la Tradition de l’Église – mémoire sacrée de ceux " qui entendent et gardent " les paroles de la Révélation – donne à l’Église cette assurance avec laquelle elle exalte la Mère de Dieu, en lui prêtant une gloire illimitée.
En dehors de la Tradition de l’Église, la théologie restera muette à ce sujet et ne saura justifier cette gloire étonnante. C’est pourquoi les communautés chrétiennes qui rejettent toute notion de la Tradition resteront aussi étrangères au culte de la Mère de Dieu.
Le lien étroit qui unit tout ce qui concerne la Mère de Dieu à la Tradition n’est pas dû uniquement au fait que des événements de sa vie terrestre – tels que sa Nativité, sa Présentation au temple et son Assomption, fêtées par l’Église –, ne sont pas mentionnées dans les Écritures. Si l’Évangile fait silence sur ces faits, dont l’amplification poétique est due à des sources apocryphes parfois assez tardives, le thème fondamental qu’ils signalent appartient au mystère de notre foi et reste inaliénable pour la conscience de l’Église. En effet, la notion de Tradition est plus riche qu’on ne le pense habituellement. La Tradition ne consiste pas seulement dans la transmission orale de faits susceptibles de compléter la narration des Écritures. Elle est le complément des Écritures et, avant tout, l’accomplissement de l’Ancien Testament dans le Nouveau, dont l’Église se rend consciente. C’est elle qui confère la compréhension du sens de la Vérité révélée (Lc 24-25), non seulement ce qu’il faut recevoir, mais aussi et surtout comment il faut recevoir et garder ce qu’on entend. Dans ce sens général, la Tradition implique une opération incessante de l’Esprit Saint qui ne peut avoir son plein épanouissement et porter ses fruits que dans l’Église, après la Pentecôte. Ce n’est que dans l’Église que nous nous trouvons aptes à découvrir la connexion intime des textes sacrés qui fait des Écritures – de l’Ancien et du Nouveau Testament – le corps unique et vivant de la Vérité, où le Christ est présent dans chaque parole. Ce n’est que dans l’Église que la semence de la parole ne reste pas stérile, mais porte son fruit, et cette fructification de la Vérité, aussi bien que la faculté de la faire fructifier, s’appelle Tradition. La dévotion illimitée de l’Église envers la Mère de Dieu qui, aux yeux de l’extérieur, peut paraître en contradiction avec les données scripturaires, s’est épanouie dans la Tradition de l’Église ; c’est le fruit le plus précieux de la Tradition.
Ce n’est pas seulement le fruit, c’est aussi le germe et la tige de la Tradition. En effet, on peut découvrir un rapport concret entre la personne de la Mère de Dieu et ce que nous appelons la Tradition de l’Église. Tâchons, en établissant ce rapport, d’entrevoir la gloire de la Mère de Dieu sous le silence apparent des Écritures. C’est l’examen des textes, dans leur connexion interne, qui nous guidera dans ce sens.
LA MÈRE DE DIEU DANS L’ÉCRITURE
Saint Luc, dans un passage parallèle à celui que nous avons cité, nous montre le Christ renonçant à voir sa Mère et ses frères, en déclarant : Ma Mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’accomplissent (Lc 8, 19-21). Le contexte de ces paroles est évident : d’après saint Luc, au moment où la Mère de Dieu voulait voir son Fils, il venait d’exposer la parabole du Semeur (chez saint Mathieu (13, 23) et saint Marc (4, 1-20), la parabole du Semeur suit immédiatement l’épisode avec la Mère et les frères du Seigneur. Le lien aussi est évident) : La semence tombée sur la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, la gardent dans un cœur bon et pur et portent leur fruit en silence. Que celui qui a les oreilles pour entendre, entende (Lc 8, 15). Et plus loin : Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez, car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il croit avoir (18). Or, c’est justement cette faculté d’entendre et de garder dans un coeur pur et bon les paroles concernant le Christ, faculté que par ailleurs (Lc 11, 28) le Christ avait exalté au-dessus du fait de la maternité corporelle, qui n’est attribuée par l’Évangile à personne d’autre qu’à la Mère du Seigneur. Saint Luc le note avec une sorte d’insistance, à deux reprises, dans le récit de l’enfance du Christ : Et Marie conservait toutes ces paroles, en les rassemblant dans son coeur (2, 19 et 51). Celle qui enfanta Dieu selon la chair gardait dans sa mémoire tous les témoignages sur la divinité de son Fils. On pourrait dire que nous avons là déjà une expression personnifiée de la tradition de l’Église, avant l’Église, si saint Luc n’avait pas spécifié que Marie et Joseph n’ont pas compris les paroles de l’Enfant qui devait être dans ce qui appartenait à son Père (2, 49-50). Donc les paroles que la Mère de Dieu gardait fidèlement dans son cœur n’ont pas encore été pleinement actualisées dans sa conscience.
Avant la consommation de l’œuvre du Christ, avant la Pentecôte, avant l’Église, même celle sur laquelle l’Esprit Saint est descendu pour la rendre apte à servir à l’Incarnation du Verbe, n’a pas encore atteint la plénitude que sa personne était appelée à réaliser. Néanmoins, le rapprochement est déjà possible entre la Mère de Dieu gardant et rassemblant les paroles prophétiques et l’Église, gardienne de la Tradition. C’est le germe de la même réalité. Seule l’Église, complément de l’humanité du Christ, pourra garder la plénitude de la Révélation qui, si elle avait été consignée par écrit, ne saurait être contenue par l’univers entier (cf. Jn 21, 25).
Seule la Mère de Dieu, celle qui fut élue pour porter Dieu dans son sein, pourra réaliser pleinement dans sa conscience tout ce que comportait le fait de l’Incarnation du Verbe, qui fut aussi le fait de sa maternité divine. Les paroles du Christ qui semblent si dures pour sa Mère, exaltent cette qualité qu’elle a en commun avec les fils de l’Église. Mais tandis que ces derniers, en gardant la Tradition, ne pourront se rendre conscients de la Vérité et la faire fructifier que dans une mesure plus ou moins grande, la Mère de Dieu, en vertu du rapport unique dans lequel sa personne se trouve vis-à-vis de Dieu qu’elle peut appeler son Fils, pourra s’élever dès ici-bas jusqu’à la conscience totale de tout ce que l’Esprit Saint communique à l’Église, réalisant dans sa personne cette plénitude. Or, cette conscience plénière de la Divinité, cette acquisition de la plénitude de la grâce, propre au siècle futur, ne peut avoir lieu que dans un être déifié. Ceci nous pose devant une nouvelle question, à laquelle nous tâcherons de répondre pour mieux comprendre le caractère particulier de la dévotion de l’Église orthodoxe à la Souveraine des Cieux.
Le Christ, en rendant témoignage à saint Jean Baptiste, l’appelle le plus grand parmi ceux qui sont nés de femmes (Mt 11, 11 ; Lc, 7, 28) ; mais il ajoute : Le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand que lui. Ici la sainteté de l’Ancien Testament est comparée à celle qui pourra se réaliser après l’accomplissement de l’œuvre rédemptrice du Christ, lorsque " la promesse du Père " (Ac 1, 4) – la descente de l’Esprit Saint, comblera l’Église de la plénitude de la grâce déifiante. Saint Jean, " plus qu’un prophète ", car il baptisa le Seigneur et vit le ciel ouvert et l’Esprit Saint descendant sur le Fils de l’Homme sous la forme d’une colombe, est mort sans avoir reçu la promesse, comme tous ceux, qui reçurent un bon témoignage dans la foi, dont l’univers entier n’était pas digne mais qui, selon le plan divin, ne pourront parvenir à leur perfection finale sans nous (Hé, 11, 38-40), c’est-à-dire sans l’Église du Christ. Ce n’est que par l’Église que la sainteté de l’Ancien Testament pourra recevoir son accomplissement dans le siècle futur, cette perfection qui demeurait fermée, inaccessible pour l’humanité avant le Christ.
Incontestablement, celle qui fut élue pour être la Mère de Dieu a représenté le sommet de la sainteté de l’Ancien Testament. Si saint Jean Baptiste fut appelé le plus grand avant le Christ, c’est que la grandeur de la Toute Sainte appartenait, non seulement à l’Ancien Testament, où elle demeurait cachée, non apparente, mais aussi à l’Église, où elle se réalisa dans sa plénitude et se manifesta pour être glorifiée par toutes les générations (Lc 1, 48). La personne de saint Jean reste dans l’Ancien Testament, celle de la Très Sainte Vierge passe de l’Ancien au Nouveau et cette transition, dans la personne de la Mère de Dieu, nous fait comprendre combien l’un est " l’accomplissement " de l’autre.
L’Ancien Testament n’est pas uniquement une série de préfigurations du Christ, qui deviennent déchiffrables après la Bonne Nouvelle. Il est, avant tout, l’histoire de la préparation de l’humanité à la venue du Christ, où la liberté humaine se trouve constamment mise à l’épreuve par la volonté de Dieu.
L’obéissance de Noé, le sacrifice d’Abraham, l’exode du peuple de Dieu conduit par Moïse à travers le désert, la Loi, les prophètes, une suite d’élections divines, où les êtres humains tantôt restent fidèles à la promesse, tantôt défaillent et subissent des châtiments (captivité, destruction du premier temple), toute la tradition sacrée des Juifs est l’histoire d’un acheminement lent et laborieux de l’humanité déchue vers la " plénitude des temps ", lorsque l’ange sera envoyé pour annoncer à la Vierge élue l’Incarnation de Dieu et recueillir de ses lèvres l’assentiment humain pour que le divin plan du salut s’accomplisse. Aussi, selon la parole de saint Jean Damascène, le " nom de la Mère de Dieu contient toute l’histoire de l’économie divine dans ce monde " (De fide ort. III).
Cette économie divine préparant les conditions humaines pour l’Incarnation du Fils de Dieu n’est pas unilatérale : ce n’est pas une volonté divine faisant table rase de l’histoire de l’humanité. Dans son économie salutaire, la Sagesse de Dieu se conforme aux fluctuations des volontés humaines, aux réponse-, humaines à l’appel divin. C’est ainsi qu’elle édifie à travers les générations des justes de l’Ancien Testament sa maison, la nature très pure de la Sainte Vierge, par laquelle le Verbe de Dieu deviendra connaturel à nous. La réponse de Marie à l’annonce faite par l’archange : Voici la servante de Dieu, qu’il me soit fait selon ta parole (Lc 1, 38), résout la tragédie de l’humanité déchue. Tout ce que Dieu exigeait de la liberté humaine après la chute est accompli. À présent l’oeuvre de la Rédemption que le Verbe incarné seul pourra effectuer, peut avoir lieu. Nicolas Cabasilas disait dans son homélie sur l’Annonciation : " L’Incarnation fut non seulement l’oeuvre du Père, de sa Vertu et de son Esprit, mais aussi l’oeuvre de la volonté et de la foi de la Vierge. Sans le consentement de l’Immaculée, sans le concours de la foi, ce dessein était aussi irréalisable que sans l’intervention des trois Personnes divines elles-mêmes. Ce n’est qu’après l’avoir instruite et persuadée, que Dieu la prend pour Mère et lui emprunte la chair qu’elle veut bien lui prêter. De même qu’il s’incarnait volontairement, de même voulait-il que sa Mère l’enfantât librement, et de son plein gré " (éd. Jugie, Patr. orient. XIX, 2).
LES DEUX VIERGES
À partir de saint Justin et de saint Irénée, les Pères ont souvent opposé les " deux Vierges " – Ève et Marie. Par la désobéissance de la première la mort est entrée dans l’humanité, par l’obéissance de l’" Ève seconde ", l’Auteur de la vie se fit homme et entra dans la descendance d’Adam. Mais entre les deux il y a toute l’histoire de l’Ancien Testament, le passé dont on ne peut séparer celle qui est devenue la Mère de Dieu. Si elle fut élue pour accomplir ce rôle unique dans l’oeuvre de l’Incarnation, cette élection suit, tout en la terminant, toutes celles des élus qui l’ont préparée. Ce n’est pas en vain que l’Église orthodoxe, dans ses textes liturgiques, appelle David " l’ancêtre de Dieu " et parle en mêmes termes de Joachim et Anne : " saints et justes ancêtres de Dieu ". Le dogme catholique romain sur l’Immaculée Conception semble briser cette succession ininterrompue de la sainteté de l’Ancien Testament, sainteté qui trouve son accomplissement au moment de l’Annonciation, lorsque l’Esprit Saint descendu sur la Vierge la rendit apte à recevoir dans son sein le Verbe du Père. L’Église orthodoxe n’admet pas cette exclusion de la Sainte Vierge du reste de l’humanité déchue, ce " privilège " faisant d’elle un être racheté avant l’oeuvre rédemptrice, en vue du mérite futur de son Fils. Ce n’est pas en vertu d’un privilège qu’elle aurait reçu au moment de sa conception par ses parents que nous vénérons la Mère de Dieu au-dessus de toute créature. Elle était sainte et pure de tout péché dès le sein de sa mère, – et cependant cette sainteté ne la plaçait pas encore en dehors du reste de l’humanité d’avant le Christ. Elle n’était pas, au moment de l’Annonciation, dans un état analogue à celui d’Ève avant le péché. La première Ève qui devint " la mère des vivants ", prêta l’oreille aux paroles du séducteur dans l’état paradisiaque, celui de l’humanité innocente. La deuxième Ève, élue pour devenir la Mère de Dieu, entendit la parole angélique dans l’état de l’humanité déchue. C’est pourquoi cette élection unique ne la sépara pas du reste de l’humanité, de tous ses ancêtres et frères humains, saints ou pécheurs, dont elle a représenté ce qu’ils avaient de meilleur.
Comme les autres hommes, comme saint Jean Baptiste, dont l’Église fête également la conception et la nativité, – la Sainte Vierge est née sous la loi du péché originel, portant avec tous la même responsabilité commune de la chute. Mais le péché n’a jamais pu s’actualiser dans sa personne ; l’hérédité peccamineuse de la chute n’avait pas d’emprise sur sa volonté droite. Elle représente le comble de la sainteté qui ait jamais pu être atteinte avant le Christ, dans les conditions de l’Ancien Testament, par quelqu’un de la descendance d’Adam. Elle a été sans péché sous la domination universelle du péché, pure de toute séduction dans l’humanité asservie au prince de ce monde. Non pas placée au-dessus de l’histoire humaine, pour servir au dessein particulier de Dieu, mais réalisant sa vocation unique dans l’enchaînement de l’histoire, dans la destinée commune des hommes attendant leur salut.
Et pourtant, si dans la personne de la Mère de Dieu nous voyons le sommet de la sainteté de l’Ancien Testament, ce n’est pas encore la limite de sa sainteté à elle, car elle dépassera également les sommets les plus hauts de l’Alliance Nouvelle, en réalisant la sainteté la plus grande à laquelle l’Église peut atteindre.
La première Ève fut prise d’Adam : c’est une personne qui, au moment de sa création par Dieu, emprunte la nature d’Adam, pour lui servir de complément. Nous trouvons un rapport inverse dans le cas de la Nouvelle Ève : c’est par elle que le Fils de Dieu devient " le Dernier Adam ", en lui empruntant la nature humaine. Adam fut avant Ève, le Dernier Adam après la Nouvelle Ève. Cependant, on ne peut pas dire que l’humanité assumée par le Christ dans le sein de la Sainte Vierge soit un complément de l’humanité de sa Mère. En effet, c’est l’humanité d’une Personne divine, de l’Homme céleste (1 Co 15, 47-48). Celle de la Mère de Dieu appartient à une personne créée qui est issue de l’" homme terrestre ". Ce n’est pas la Mère de Dieu, c’est son Fils qui est le Chef de l’humanité nouvelle, Chef de l’Église qui est son corps (Ép 1, 22-23) – complément de son humanité. Donc, c’est par son Fils, dans son Église que la Mère de Dieu pourra atteindre la perfection réservée à ceux qui doivent porter l’image de l’homme céleste (1 Co, 15, 49).
LA MÈRE DE DIEU ET L’ÉGLISE
Nous avons fait déjà un rapprochement entre la personne de la Mère de Dieu et l’Église, en parlant de la Tradition qu’elle personnifiait, pour ainsi dire, avant 1’Église. Celle qui enfanta Dieu selon la chair gardait aussi dans son cœur toutes les paroles révélant la divinité de son Fils. C’est un témoignage sur la vie spirituelle de la Mère de Dieu. Saint Luc nous la montre non seulement comme un instrument ayant volontairement servi à l’Incarnation, mais comme une personne qui tend à parachever dans sa conscience le fait de sa maternité divine. Après avoir prêté sa nature humaine au Fils de Dieu, elle cherche à recevoir par lui ce qu’elle ne possède pas encore en commun avec lui – la participation à la Divinité. C’est dans son Fils que la Divinité habite corporellement (Col 2, 9). Le lien naturel qui la lie au Dieu-Homme n’a pas encore conféré à la personne de la Mère de Dieu l’état d’une créature déifiée, malgré la descente de l’Esprit Saint au jour de l’Annonciation qui la rendit apte à accomplir son rôle unique. Dans ce sens, la Mère de Dieu, avant l’Église, avant la Pentecôte, se rattache encore à l’humanité de l’Ancien Testament, à ceux qui attendent la promesse du Père, le baptême de l’Esprit Saint (Ac 1, 4-5).
La Tradition nous montre la Mère de Dieu au milieu des disciples le jour de la Pentecôte, recevant avec eux l’Esprit Saint communiqué à chacun dans une langue de feu. Ceci s’accorde avec les témoignages des Actes : les Apôtres, après l’Ascension, restaient unanimement en prière avec quelques femmes et Marie, Mère de Jésus, et ses frères (1, 14). Ils étaient tous unanimement ensemble au jour de la Pentecôte (2, 1). Avec l’Église, la Mère de Dieu a reçu la dernière condition qui lui manquait pour pouvoir croître en l’homme parfait, en la mesure de la pleine stature du Christ (Ép 4, 13). Celle qui, par l’Esprit Saint, reçut dans ses entrailles la Personne divine du Fils, reçoit à présent l’Esprit Saint envoyé par le Fils.
VOCATION ET SANCTIFICATION
On peut comparer, dans un certain sens, ces deux descentes de l’Esprit Saint sur la Sainte Vierge avec les deux communications de l’Esprit aux apôtres : au soir de la Résurrection et au jour de la Pentecôte. La première leur conféra le pouvoir de lier et de délier, une fonction indépendante de leurs qualités subjectives, due uniquement à une détermination divine qui les établit pour remplir ce rôle dans l’Église. La seconde donna à chacun d’entre eux la possibilité de réaliser sa sainteté personnelle, ce qui dépendra toujours des conditions subjectives. Pourtant, les deux communications de l’Esprit Saint – fonctionnelle et personnelle, se complètent mutuellement, comme on peut le voir dans le cas des apôtres et de leurs successeurs : on ne peut bien remplir sa fonction dans l’Église, si l’on ne s’efforce pas d’acquérir la sainteté ; et, d’autre part, il est difficile d’atteindre la sainteté en négligeant la fonction dans laquelle on a été établi par Dieu. Les deux doivent coïncider de plus en plus au cours de la vie : la fonction devient, normalement, une voie sur laquelle on acquiert la sainteté personnelle, en s’oubliant soi-même.
On peut voir quelque chose d’analogue dans le cas, par ailleurs unique, de la Mère de Dieu : la fonction objective de la maternité divine, dans laquelle elle fut établie le jour de l’Annonciation, sera aussi la voie subjective de sa sanctification. Elle réalisera dans sa conscience et dans toute sa vie personnelle le fait d’avoir porté dans son sein et nourri Dieu le Fils. C’est ici que les paroles du Christ qui semblaient rabaisser sa Mère devant l’Église (Lc 11, 28) reçoivent leur sens de louange suprême : bienheureuse celle qui non seulement fut la Mère de Dieu, mais réalisa aussi dans sa personne le degré de sainteté correspondant à cette fonction unique. La personne de la Mère de Dieu est exaltée plus que sa fonction, la consommation de sa sainteté plus que ses débuts.
La fonction de maternité divine est déjà remplie dans le passé, mais la Sainte Vierge, demeurant sur terre après l’Ascension de son Fils, ne reste pas moins la Mère de celui qui, avec son humanité glorieuse, empruntée à la Vierge, siège à la droite du Père, au-dessus de toute principauté, puissance, vertu et domination, au-dessus de tout nom qui peut être nommé non seulement dans ce siècle, mais aussi dans le siècle futur (Ép 1, 21). Quel est le degré de sainteté réalisable ici-bas qui pourra correspondre à ce rapport unique de la Mère de Dieu à son Fils, Chef de l’Église, résidant dans les cieux ? Seule la sainteté totale de l’Église, complément de l’humanité glorieuse du Christ, contenant la plénitude de la grâce déifiante que l’Esprit Saint ne cesse de lui communiquer depuis la Pentecôte. Si les membres de l’Église peuvent devenir des familiers du Christ, ses mère, frères et sœurs (Mt 12, 50), selon le degré de leur vocation accomplie, seule la Mère de Dieu par laquelle le verbe se fit chair, pourra recevoir la plénitude de la grâce, atteindre une gloire sans limites, réaliser dans sa personne toute la sainteté que l’Église peut avoir.
LA MÈRE DE DIEU ET L’ESCHATON
Le Fils de Dieu est descendu des cieux et se fit homme par la Vierge, pour que les hommes puissent s’élever vers la déification par la grâce du Saint Esprit. " Posséder par la grâce ce que Dieu a par nature " – c’est la vocation suprême des êtres créés, la fin dernière à laquelle les fils de l’Église aspirent ici-bas, dans le devenir historique de l’Église. Ce devenir est déjà consommé dans la Personne divine du Christ, Chef de l’Église ressuscité et monté au ciel. Si la Mère de Dieu a pu vraiment réaliser dans sa personne humaine et créée la sainteté qui correspondait à son rôle unique, elle ne pouvait pas ne pas atteindre ici-bas, par la grâce, tout ce que son Fils possédait en vertu de sa nature divine. Mais s’il en est ainsi, le devenir historique de l’Église et du monde est déjà consommé non seulement dans la Personne incréée du Fils de Dieu, mais aussi dans la personne créée de sa Mère. C’est pourquoi saint Grégoire Palamas appelle la Mère de Dieu " la limite du créé et de l’incréé ". À côté d’une hypostase divine incarnée, il y a une hypostase humaine déifiée.
Nous avons dit plus haut que dans la personne de la Mère de Dieu on pouvait voir la transition de la sainteté la plus grande de l’Ancien Testament vers celle de l’Église. Mais si la Toute-Sainte a consommé la sainteté de l’Église, toute sainteté possible pour un être créé, il s’agit maintenant d’une autre transition : du monde du devenir vers l’éternité du Huitième Jour, de l’Église vers le Royaume des Cieux. Cette gloire dernière de la Mère de Dieu, l’eschaton réalisé dans une personne créée avant la fin du monde, doit la placer dès à présent au delà de la mort, de la résurrection et du Jugement dernier. Elle partage la gloire de son Fils, règne avec lui, préside à ses côtés aux destinées de l’Église et du monde qui se déroulent dans le temps, intercède pour tous auprès de celui qui viendra juger les vivants et les morts.
La transition suprême, par laquelle la Mère de Dieu rejoint la gloire céleste de son Fils, est célébrée par l’Église au jour de l’Assomption : une mort qui, d’après la conviction intime de l’Église, ne pouvait pas ne pas être suivie de la résurrection et de l’ascension corporelle de la Toute-Sainte. Il est difficile de parler, non moins difficile de penser, aux mystères que l’Église garde dans le fond non apparent de sa conscience intérieure. Ici toute parole proférée paraît grossière, toute tentative de formuler semble un sacrilège. Les auteurs des écrits apocryphes ont souvent touché avec imprudence aux mystères sur lesquels l’Église a gardé un silence prudent par économie envers ceux de l’extérieur. La Mère de Dieu n’a jamais été l’objet de la prédication apostolique. Tandis que le Christ est prêché sur les toits, proclamé à la connaissance de tous dans une catéchèse s’adressant à l’univers entier, le mystère de la Mère de Dieu se révèle à l’intérieur de l’Église aux fidèles qui ont reçu la parole et tendent vers la vocation suprême de Dieu dans le Christ Jésus (Phil 3, 14). Plus qu’un objet de notre foi, c’est un fondement de notre espérance : fruit de la foi, mûri dans la Tradition.
Taisons-nous donc et n’essayons pas de dogmatiser sur la gloire suprême de la Mère de Dieu. Ne soyons pas trop loquaces avec les gnostiques qui, voulant dire plus qu’il ne fallait – plus qu’ils ne pouvaient – ont mélangé l’ivraie de leurs hérésies au froment pur de la tradition chrétienne.
Écoutons plutôt saint Basile qui définit ce qui appartient à la Tradition, en disant qu’il s’agit d’un " enseignement impubliable et ineffable, lequel fut conservé par nos pères dans un silence inaccessible à toute curiosité et indiscrétion, car ils ont été sainement instruits à protéger la sainteté du mystère par le silence. Il ne serait point convenable, en effet, de publier par écrit l’enseignement sur les objets qui ne doivent pas être présentés aux regards de ceux qui n’ont pas été initiés aux mystères. En outre, la raison d’une tradition non écrite est celle-ci : en examinant plusieurs fois de suite le contenu de ces enseignements, plusieurs risqueraient de perdre la vénération à force d’habitude. Car une chose est l’enseignement, une autre chose, la prédication. Les enseignements sont gardés en silence, les prédications sont manifestées. Une certaine obscurité dans les expressions, dont les Écritures font parfois usage, est aussi une façon de garder le silence, afin de rendre difficilement intelligible le sens des enseignements, pour l’utilité plus grande de ceux qui lisent " (Traité du Saint Esprit, XXVII).
Si l’enseignement sur la Mère de Dieu appartient à la Tradition, ce n’est qu’à travers l’expérience de notre vie dans l’Église que nous pourrons adhérer à la dévotion sans limites que l’Église a vouée à la Mère de Dieu. Et le degré de cette adhésion sera la mesure de notre appartenance au Corps du Christ.
Extrait de Vladimir Lossky, À l’Image et à la ressemblance de Dieu, Aubier-Montaigne, 1967.
Après la célébration des Hosanna (Rameaux, Entrée triomphale du Christ à Jérusalem, se célèbre "Le soir des lumières" lorsque nous atteignons le port du salut (ramsho d-Naheera, wa ' de dalmino) conformément au calendrier liturgique de l'église Malankare Syrienne Orthodoxe.
Par ce Service Liturgique de " Bshabo d'osha "), l'église célèbre l'" Ordre de l'entrée au ciel " (Vadhe Dalmino / atteindre le port) , la "soirée des lumières" (naheera).
Nous nous y souvenons de la parabole des 10 vierges / demoiselles d'honneur qui attendent l’époux ainsi qu'il est décrit dans l'Évangile de St. Matthieu Chapitre 25.
La parabole nous rappelle, en entrant cette semaine que ce n'est que par une vie de dévouement à Dieu, de vigilance, de jeûne et de prière que nous pouvons nous être prêts pour la Résurrection pour accueillir le Divin Époux dans nos vies.
Le service commence par une procession toutes les lumières de l'églises étant éteintes et le rideau de l'autel étant resté fermé.
Le clergé et les fidèles tiennent des bougies allumées pendant la procession qui donne son nom à ce Service Liturgique.
Deux manières de faire:
-La procession peut se faire à l'intérieur de l'église pour s'achever devant le rideau de l'autel fermé, ou à l'extérieur de l'église pour s'achever devant de la porte fermée.
Le service se termine par une entrée triomphale devant l'autel ressemblant à l'entrée des vierges sages dans le ciel; le célébrant se tient devant le rideau fermé et chante l'hymne 'al haw taro" trois fois de suite . A chaque fois que les diacres et les fidèles répètent après lui.
Alors le prêtre crie trois fois "Moran, Moran ftah lan tar'okh!" (Seigneur, Seigneur, ouvrez pour nous Votre porte !) Après quoi les lumières de l'église sont allumées et simultanément le rideau est ouvert.
Le clergé pénètre dans l'autel avec un hymne de réjouissance, accompagné de la sonnerie des cloches, de l'agitation du marbaso et de l'ondulation de l'encensoir.
Les lectures saintes de la Bible de l'église lectionnaire :
Soirée : St. Luc 19:41-20:8
Minuit 1 er kaumo : St. Matthieu 21:33-46 2 ème kaumo St. Luc 14:12-24 Vadhe Dhalmeeno St. Matthieu 25:1-13 3 ème kaumo : St. Matthieu 22:1-14
3 ème heure : St. Matthieu 19:1-12 St. Luc 9:43-45
6 ème heure : St. Matthieu 22:41-23:12
9 ème heure St. Matthieu 23:13-39
Ton du jour : les tons de la semaine de la passion (hasho)
-------------------------------------------- Após a celebração do Hosanna (Palm Entrada Triunfal de Cristo em Jerusalém, comemorou "As luzes da noite" quando chegar ao porto da salvação (ramsho Naheera d-wa 'de dalmino) de acordo com o calendário litúrgico da Igreja Malankara Ortodoxa Síria.
Por este serviço litúrgico "Bshabo OSHA"), a Igreja celebra a "Ordem de entrada no céu" (Vadhe Dalmino / chegar ao porto), as "luzes da noite" (naheera).
Lembramos a parábola das 10 virgens / madrinhas esperando pelo noivo, conforme descrito no Evangelho de São Mateus, capítulo 25.
A parábola nos lembra, entrando esta semana que é somente através de uma vida de devoção a Deus, vigilância, jejum e oração que possamos estar prontos para a ressurreição para sediar o Esposo divino em nossas vidas.
O culto começa com uma procissão, todas as luzes das igrejas se extinguem e a cortina do altar é fechada.
O clero e os fiéis seguram velas acesas durante a procissão que dá nome a este serviço litúrgico.
Duas maneiras de fazer as coisas:
-A procissão pode ser feito dentro da igreja para ser concluída antes que a cortina fechada sobre o altar, ou fora da igreja e terminou em frente à porta fechada.
O culto termina com uma entrada triunfante no altar, lembrando a entrada das sábias virgens no céu; o celebrante está diante da cortina fechada e canta o taro haw 's hino "três vezes. Sempre que os diáconos e repita os fiéis depois dele.
Então o padre grita três vezes "Moran, Moran ftah lan tar'okh!" (Senhor, Senhor, abre a porta para nós!) Depois do que as luzes da igreja são acesas e simultaneamente a cortina é aberta.
Os clero entrar no altar com um canto de alegria, acompanhado do toque de sinos, a partir do marbaso ocupado e agitando um incenso.
As leituras sagradas da Bíblia da Igreja Lecionária:
Noite: São Lucas 19: 41-20: 8
meia-noite 1º kaumo: São Mateus 21: 33-46 2º kaumo São Lucas 14: 12-24 Vadhe Dhalmeeno São Mateus 25: 1-13 3º kaumo: São Mateus 22: 1-14
Tonelada do dia: os tons da semana da paixão (hasho)
Nous devons devenir saints, non parce que nous voulons nous sentir saints, mais parce que leChrist doit être capable de vivre pleinement sa vie en nous.
Nous devons être tout amour, toutefoi, toute pureté. Je prie que chacun de vous soit saint, et ainsi répande l'amour de Dieu partoutoù il va.
Que sa lumière de vérité soit dans la vie de chaque personne, de façon à ce que Dieupuisse continuer à aimer le monde à travers vous et moi.
Mère Teresa
Marcher en présence de la Croix du Seigneur
"Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur, nous sommes mondains. Je voudrais que tous, nous ayons le courage, vraiment le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur." Pape François
Tous, nous sommes confrontés à l’épreuve, elle jaillit plus ou moins brutalement au cours de notre vie. En ce début de semaine Sainte, nous sommes appelés à déposer toutes ces croix que nous portons au pied de la Grande Croix du Christ.
Demandons la grâce, pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons, de savoir retrouver Jésus au cœur de ces souffrances. Il est là, en nous, Il nous porte ; demandons-lui la force de ne pas nous révolter, de croire que ces souffrances, unies à sa Passion, peuvent être sources de consolation pour tous ceux qui traversent des épreuves.
Aujourd'hui, je fais un pas
Aujourd'hui, je dépose dans le cœur de Dieu une souffrance particulière, que je porte, ou que quelqu’un que j’aime traverse. Je demande au Seigneur de me donner la force de la vivre en union avec Lui, dans un esprit de compassion à sa Passion ; qu’Il m’aide à reconnaître que, ainsi, je deviens, à ma place, un humble ouvrier de la rédemption au service de l’Église toute entière.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
14 mauvaises habitudes que les chrétiens devraient perdre
C’est comme ça, les chrétiens ont tendance à développer de mauvaises habitudes à force de rester « entre-soi », ou d’évoluer dans des réseaux qui fonctionnent en vase clos…
1. Ne vous attendez pas à ce que le monde vous aime Jésus a dit que le monde nous haïrait.
Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Matthieu 10:22
2. Cessez d’écraser les autres Nous sommes appelés à nous aimer les uns les autres.
A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. Jean 13:35
3. Stoppez la calomnie et les ragots
Celui qui calomnie en secret son prochain, je l’anéantirai; Celui qui a des regards hautains et un coeur enflé, je ne le supporterai pas. Psaumes 101:5
4. Arrêtez de remplacer la prière par la « pensée positive »
Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. Jacques 5:16
5. Cessez de croire que la repentance n’est pas nécessaire
Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. Actes 3:19
6. Cessez d’ignorer les paroles de la Bible qui vous mettent mal à l’aise
Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. 2 Timothée 3:16
7. Arrêtez de penser que ce n’est pas grave de se taire sur sa foi
Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche. Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! Romains 10:14-15
8. Ne soyez pas plus passionné par votre affiliation politique que par votre relation avec Jésus
Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement. Marc 12:17
9. Cessez d’utiliser la Bible pour attaquer les autres
Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. Psaumes 97:10
13. Arrêtez de brandir la grâce comme prétexte pour vivre dans le péché
Que dirons-nous donc Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde. Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché. Romains 6:1-2
14. Lorsque vous invitez quelqu’un à l’église, ne lui dites pas « viens tel que tu es » si c’est pour vous en plaindre quand il le fera
Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. Marc 2:17
« La prière est l’expression de notre vie spirituelle en ce qu’elle a de plus profond. C’est notre cœur recréé par la grâce qui en est le sanctuaire par excellence : c’est de lui qu’elle doit toujours procéder sous ses différentes formes.
Obéissance à l’Esprit
En son essence, la prière est une simple attitude de l’âme, un acquiescement silencieux à l’action de l’Esprit-Saint qui suscite dans notre cœur un désir humble et suppliant de Dieu et des choses de Dieu, et nous fait éprouver en même temps une joie paisible et secrète, en nous donnant la conviction d’être aimés de notre Père céleste et continuellement sauvés par lui.
Pâques
Même en son expression la plus simple, lorsqu’elle se réduit à un pur regard vers Dieu, la prière épouse, en quelque sorte, un rythme pascal : elle est d’une part reconnaissance et confession de notre détresse, de notre incapacité à nous procurer par nos propres ressources le vrai bonheur, supplication confiante et abandon filial entre les mains du Père ; sous cet aspect, elle se résume parfaitement dans le Kyrie eleison, ‘Seigneur, aie pitié’, qui revient si souvent au cours de nos offices, ou dans la prière de Jésus.
Elle est d’autre part confession joyeuse du salut accordé, action de grâces et louange admirative : ‘Gloire à toi, ô Dieu ! » ou ! ‘Trinité sainte, gloire à toi !’ Car l’Esprit-Saint ne nous enseigne à prier qu’en nous appropriant la prière même du Christ telle qu’elle jaillissait de son cœur en sa Passion et sa Résurrection.
Expérience biblique
De ce fait, notre prière correspondra en même temps à celle du peuple de l’Ancien Testament dont l’existence annonçait le mystère du Christ ; nous connaissons nous-mêmes les gémissements dans la servitude d’Égypte, l’oppression étrangère et l’exil, mais aussi la joyeuse action de grâces et l’exultation devant les ‘merveilles’ des grandes délivrances, qui rappellent celles de l’Exode et de la première création. Tout cela montre combien les psaumes, relus ‘chrétiennement’, sont l’expression privilégiée de la prière chrétienne.
Prière ecclésiale
En outre, si la prière procède vraiment d’un cœur animé par la charité, elle est accomplie en union avec tout le Corps du Christ. Un chrétien n’agit jamais solitairement. Sa prière ne tire jamais sa valeur, au regard de Dieu, de sa seule ferveur personnelle. Si le Père l’agrée, c’est parce qu’il voit en chaque orant son Fils uni à tous ses membres. »
(Archimandrite Placide, Le monachisme orthodoxe, Cerf, Paris, 2013, p. 81-82)
Tu n'arrives pas à prier sans distraction ?
"Tu n'arrives pas à prier sans distraction pour deux raisons.
1) Tu es trop attachée au monde.
2) Tu n'as pas la conscience profonde de ton péché, tu te justifies toujours.
Par une profonde contrition et des larmes, le cœur est purifié, le sentiment de la présence de Dieu apparaît, la crainte de Dieu naît dans le cœur, et la prière se fait plus ardente, plus concentrée…
Il n'existe pas d'enfants sans parents, il n'existe pas ce qui suit sans ce qui précède."
Higoumène Nikon Vorobiov
(inLettres spirituellescoll.Grands spirituels orthodoxes du XX°s.Ed. l'Age d'homme)
LE MARIAGE CHRÉTIEN
Il n’est qu’une souffrance, c’est d’être seul. Un Dieu à une seule Personne ne serait pas l’Amour. Il est Trinité, un et trine à la fois. De même l’être humain, monade fermée, ne serait pas son image. Le récit biblique appelle la femme " une aide ", plus exactement un " vis-à-vis ". Pour aider, un autre homme serait plus utile qu’une femme. Et la Bible ne dit pas qu’il n’est pas bon de " travailler seul ", mais " d’être seul ", ainsi la femme " sera avec lui. " " L’un vers l’autre " forment leur co-esse, c’est donc dès l’origine, in principio, que l’être humain est un être conjugal : Au jour où ils furent créés, Dieu leur donna le nom d’homme (Gn 5, 2). " En parlant des deux, Dieu parle d’un seul ", note saint Jean Chrysostome.
C’est à leur réciprocité, à leur dyade de nature ecclésiale que Dieu s’adresse et dit " toi " ou " vous ", ne les séparant jamais. Or un élément étranger à l’homme, le démoniaque, introduit dans leurs rapports une distance, et alors, à travers l’histoire, l’un ne cessera de dire à l’autre : " Ajjecka ! Où es-tu ? " Cette perversion ontologique est consignée par la parole que Dieu adresse pour la première fois à chacun séparément : " À la femme il dit..., " et " à l’homme il dit... " (Gn 3, 16-17). Cet événement démontre que la différenciation en masculin et en féminin est avant tout spirituelle.
En effet la création d’Adam avait été d’emblée la création d’un tout de l’homme, en hébreu, le mot Adam-homme est un terme collectif. La Genèse dit littéralement : Créons l’homme (ha adam, au singulier) et ils domineront (au pluriel) ; et Dieu créa l’homme (au singulier) — et il les créa homme-masculin et homme-féminin (et le pluriel se rapporte au singulier, l’homme) (Gn 1, 27). L’ " homme " est au-dessus de la distinction masculin-féminin, car celle-ci n’est pas initialement la séparation de deux individualités désormais isolées l’une de l’autre. Au contraire, on peut affirmer que ces deux aspects de l’homme sont à ce point inséparables dans la pensée de Dieu, qu’un être humain, pris isolément et considéré en soi, n’est pas parfaitement homme. Il n’y a pour ainsi dire qu’une moitié d’homme, dans un être isolé de son complémentaire.
Dieu fit tomber l’homme dans un profond sommeil. Le texte grec parle d’extase. Il s’agit de la stupeur très particulière, de la " suspension des sens ", annonce d’un événement. La naissance d’Ève projette dans l’existence ce qui a été en mouvement à l’intérieur de l’être. Adam a toujours été Adam-Ève. L’avènement d’Ève est le grand mythe de la consubstantialité conjugale de l’homme et de la femme : Celle-ci s’appellera Isha femme, car de Ish homme elle fut prise (Gn 2, 23). Saint Jérôme traduit en latin par Virago et Vir. L’un de l’autre, — ils seront une seule chair, un seul être : Mon ami est mien et je suis sienne (Ct 2, 16).
Cet ordre archétypique de la création s’insère dans l’ordre de la grâce aux noces de Cana. Le fond des antiques coupes nuptiales représentait le Christ tenant deux couronnes au-dessus des époux, principe divin de réintégration de l’ordre initial. Saint Jean Chrysostome le précise : " Les propriétés de l’amour sont telles que l’aimée et l’aimant ne forment plus deux êtres, mais un seul... ils ne sont pas réunis seulement, mais sont un " ; ce qui veut dire homme-femme, un " adam " dans le sens biblique , car " l’amour change la substance même des choses ". Saint Cyrille d’Alexandrie ajoute dans un commentaire sur la Genèse : " Dieu créa le co-être. "
Cette conception patristique est fondamentale pour l’Orient et inspire tous ses textes canoniques. Le mariage est défini : l’unité de deux personnes dans un seul être, une seule substance ; ou encore : l’union en un corps et une âme, mais en deux personnes. La définition est importante, le moi conjugal ne supprime point les personnes, mais selon l’image de la Trinité : l’union dans une seule nature des Trois Personnes forme un seul Sujet, Dieu Un et Trine à la fois ; de même l’union conjugale de deux personnes forme une dyade-monade, deux et un à la fois unis en Troisième terme divin. " Dieu a créé Adam et Ève pour le plus grand amour entre eux, reflétant le mystère de l’unité divine. " C’est donc l’homme conjugal qui est l’image de Dieu trine et le dogme trinitaire est l’Archétype divin, l’icône de la communauté conjugale.
Nous entendons dans la prière sacerdotale du Seigneur : Je leur ai donné la gloire... afin qu’ils soient un comme nous sommes un (Jn 17, 22). Or le rite de couronnement du sacrement du mariage annonce : les époux " sont couronnés de gloire ". La gloire signifie la manifestation de l’Esprit Saint. Ce don de l’Esprit à la Pentecôte, son charisme de l’unité n’est accessible que dans l’Église : C’est grâce à tous ses liens que le corps bien coordonné et formant un solide assemblage tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité (Ép 4, 16). La communauté vivante de l’Église résulte des " liens ", formes particulières de l’amour. a côté de la communauté monastique et paroissiale se pose un autre type de ces formes-liens : l’amour-communauté conjugale. Le mariage forme une dyade ecclésiale, institue une " église domestique ", selon saint Paul et saint Jean Chrysostome.
" Quand le mari et la femme s’unissent dans le mariage, ils n’apparaissent plus comme quelque chose de terrestre, mais comme l’image de Dieu lui-même. " Cette parole de saint Jean Chrysostome fait voir dans le mariage une icône vivante de Dieu, une " théophanie ". Clément d’Alexandrie va très loin dans sa conception : " Qui sont les deux ou trois, rassemblés au nom du Christ, au milieu desquels se tient le Seigneur ? N’est-ce pas l’homme et la femme unis par Dieu ? ". Il pose toutefois une condition : " Il surpasse les hommes, celui qui s’est exercé à vivre... dans le mariage.., en demeurant inséparable de l’amour de Dieu. " " L’état du mariage est saint " parce qu’il anticipe le Royaume et constitue déjà une " micrabasileïa " (petit royaume), son image prophétique. Tout destin traverse le point crucial de son éros, chargé des poisons mortels et des révélations célestes, pour entrevoir l’Éros transfiguré du Royaume où l’on ne prend ni femme ni mari mais on est comme des anges dans les cieux (Mc 12, 25). Cette parole signifie : non pas des êtres ou des couples isolés, mais l’accord conjugal du Masculin et du Féminin, les deux dimensions de l’unique plérôme en Christ. L’alpha rejoint l’oméga : selon sainte Astérie, la première parole d’Adam, la chair de ma chair (Gn 2, 23), était une déclaration du masculin envers le féminin justement dans leur totalité.
La distinction occidentale moderne entre la fin objective (procréation) et la fin subjective (la communauté conjugale) n’est pas suffisante, ne rend pas compte de la hiérarchie fondamentale. Les textes de l’Église orthodoxe , quand ils ne portent pas l’empreinte des manuels occidentaux , sont unanimes à placer le but de la vie conjugale dans les époux eux-mêmes. La théologie dogmatique du métropolite Macaire donne cette définition, la dernière en date, très claire et explicite, qui ne dit rien sur la procréation : " Le mariage est un rite sacré : les époux se promettent fidélité réciproque devant l’Église, la grâce divine leur est conférée par la bénédiction du ministre de l’Église. Elle sanctifie leur union et offre la dignité de représenter l’union spirituelle du Christ et de l’Église. "
La chute avait offusqué la lumière initiale. En parlant de l’adultère, à la place d’une " chair ", terme complexe, saint Paul dit corps un (1 Co 6, 16), ce qui rend plus incisive la solitude spirituelle, la communion avortée. Origène attire l’attention sur le premier chapitre de la Genèse, où il s’agit du mâle et de la femelle ; leur union naturelle place l’homme dans l’espèce, le soumet au commandement fait au règne animal : " multipliez, soyez féconds ". L’homme survit dans sa progéniture et se hâte d’y trouver, dans une fiévreuse fécondité, la garantie de sa survie. Seul l’Évangile fait comprendre que ce n’est pas dans l’espèce, mais en Christ, que l’homme est éternel, qu’il dépouille le vieil homme et " se renouvelle à l’image de celui qui l’a créé ".
Le mariage place l’homme dans ce renouvellement. Le récit de l’institution du mariage se trouve dans le deuxième chapitre de la Genèse et parle de la " seule chair " sans aucune mention de la procréation. La création de la femme est une réplique à la parole " il n’est pas bon que l’homme soit seul ". La communion conjugale est constitutive de la personne, car c’est " homme-femme " qui est l’image de Dieu. Tous les passages du Nouveau Testament traitant du mariage suivent le même ordre et ne parlent point de la fécondité (Mt 19 ; Mc 10 ; Ép 5). L’avènement de l’homme achève la création graduelle du monde. L’homme l’humanise, lui donne sa signification humaine et spirituelle. C’est en l’homme que la différenciation sexuelle trouve son sens et sa valeur propre, indépendamment de l’espèce.
L’économie de la Loi ordonnait la procréation pour perpétuer la race et accroître le peuple élu, afin d’atteindre la naissance du Messie. Or, dans l’économie de la grâce, la naissance des élus vient de la prédication de la foi. La côte d’où la femme était tirée n’a plus ce rôle utilitaire que lui donne la conception sociologique. Les Arabes d’aujourd’hui disent : " Il est ma côte ", ce qui veut dire " compagnon inséparable ". Saint Jean Chrysostome déclare encore au IVe siècle : " Il y a deux raisons pour lesquelles le mariage a été institué.., pour amener l’homme à se contenter d’une seule femme, et pour donner des enfants, mais c’est la première qui est la principale... Quant à la procréation, le mariage ne l’entraîne pas absolument... la preuve en est dans les nombreux mariages qui ne peuvent avoir d’enfants. C’est pourquoi la première raison du mariage, c’est de régler la vie sexuelle, maintenant surtout que le genre humain a rempli toute la terre ".
À l’image de l’amour de Dieu le Créateur, l’amour humain s’ingénie à " inventer " un objet sur quoi il puisse se déverser. L’existence du monde n’ajoute rien à la plénitude de Dieu en soi ; c’est elle pourtant qui lui confère la qualité de Dieu ; il l’est, non pour soi-même, mais pour sa créature. De même l’union conjugale est une plénitude en elle-même. Toutefois elle peut aussi acquérir une nouvelle qualification de sa propre surabondance : la paternité et la maternité. L’enfant issu de la communauté conjugale la prolonge et réaffirme l’unité parfaite déjà formée. L’amour se déverse sur son reflet dans le monde et engendre l’enfant. Et quand l’enfant est né, la femme ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde (Jn 16, 21), un nouveau visage est appelé à devenir icône de Dieu.
La maternité est une forme particulière de la kénose féminine. La mère se donne à son enfant, meurt partiellement pour lui, suit l’amour de Dieu qui s’abaisse, répète en un certain sens la parole de saint Jean Baptiste : Il faut qu’il croisse et que je diminue (Jn 3, 30). Le sacrifice de la mère comporte l’épée dont parle Siméon. Dans ce sacrifice, chaque mère se penche sur Jésus crucifié.
Le culte de la Vierge-Mère exprime la vocation de toute femme, son charisme de protection et de secours. Il y a dans le monde un nombre de plus en plus grand d’êtres qui vivent comme ceux qui sont abandonnés de Dieu. Leur existence est un appel à tout foyer chrétien pour qu’il manifeste son sacerdoce conjugal, sa vraie nature d’église domestique qui ne reçoit que pour donner et se révèle ainsi une puissance de compassion et de secours afin de restituer au Père ses enfants prodigues.
Clément d’Alexandrie appelle le mariage la " Maison de Dieu " et lui applique la parole sur la présence du Seigneur : Je suis au milieu d’eux (Mt., 18, 20). Or, selon saint Ignace d’Antioche : " Là où est le Christ, là est son Église ", ce qui fait voir clairement la nature ecclésiale de la communauté conjugale. Ce n’est pas non plus par hasard que saint Paul place son enseignement magistral sur le mariage dans le contexte de son épître sur l’Église, l’Épître aux Éphésiens. Il parle de 1’ " église domestique " (Rm 16, 5), et à sa suite saint Jean Chrysostome, de la " petite église ". Il y a plus ici qu’une simple analogie. Le symbolisme des Écritures relève d’une correspondance très intime entre les divers plans, qui les montre comme des expressions différentes de l’unique réalité.
Selon le quatrième Évangile (Jn 2, 1-11), le premier miracle du Christ a lieu pendant les noces de Cana. De par sa matière même — l’eau et le vin — il sert de prélude au Calvaire et annonce déjà la naissance de l’Église sur la Croix : Du côté percé, il sortit du sang et de l’eau (Jn 19, 34). Le symbolisme rapproche et apparente le lieu du miracle, les noces, à l’essence eucharistique de l’Église. La présence du Christ confère aux fiancés un don sacramentel. C’est de lui que saint Paul parle en disant : Chacun a reçu de Dieu son charisme particulier (1 Co 7, 7). Sous son action l’eau des passions naturelles se transforme en " ce fruit de la vigne ", le vin noble qui signifie la transmutation en " amour nouveau ", amour charismatique jaillissant jusqu’au Royaume.
C’est pourquoi la Mère de Dieu, comme un ange gardien, se penche sur le monde en détresse : Ils n’ont plus de vin, dit-elle. La Vierge veut dire que la chasteté de jadis, en tant qu’intégrité de l’être, est tarie. II n’y a plus que l’impasse de la masculinité et de la féminité. Les vases destinés aux purifications des Juifs ne soit guère suffisants ; mais les " choses anciennes sont passées " ; la purification des ablutions devient Baptême, " bain d’éternité ", afin d’ouvrir l’accès au Festin eucharistique du seul et unique Époux.
L’intercession de la Vierge hâte l’avènement : Faites tout ce qu’il vous dira… Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon, le bon vin des fiançailles n’est qu’une promesse fugitive et s’épuise vite, la coupe nuptiale tarit : tel est l’ordre naturel. À Cana, cet ordre est renversé : Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent, ce " présent " est celui du Christ, il est sans déclin. Plus les époux s’unissent en Christ, plus leur commune coupe, mesure de leur vie, se remplit du vin de Cana, devient miracle.
À Cana, Jésus " manifesta sa gloire " dans l’enceinte d’une ecclesia domestica. Ces noces, en fait, sont les noces des époux avec Jésus. C’est lui qui préside aux noces de Cana et, selon les Pères, préside toutes les noces chrétiennes. C’est lui qui est le seul et unique Fiancé dont l’ami entend la voix et se réjouit. Ce niveau des épousailles mystiques de l’âme et du Christ, dont le mariage est la figure directe, est celui de toute âme et de l'Église-Épouse.
Toute grâce dans sa mesure pleine est au terme d’un sacrifice. Les époux la reçoivent dès le moment où ils s’engagent, dans leur dignité sacerdotale, à se présenter devant le Père céleste et à lui offrir en Christ le sacrifice, le " culte raisonnable ", l’offrande de toute leur vie conjugale. La grâce du ministère sacerdotal de l’époux et la grâce de la maternité sacerdotale de l’épouse forment et modèlent l’être conjugal à l’image de l’Église. En s’aimant l’un l’autre, les époux .aiment Dieu. Chaque instant de leur vie jaillit en doxologie royale, leur ministère en chant liturgique incessant. Saint Jean Chrysostome apporte cette conclusion magnifique : " Le mariage est une icône mystérieuse de l’Église.
Le grand liturgiste du XIVe siècle, Nicolas Cabasilas, définit ainsi les sacrements : " Voilà la voie que notre Seigneur nous a tracée, la porte qu’il a ouverte... C’est en repassant par cette voie et cette porte qu’il revient vers les hommes ". En effet, après l’Ascension, le Christ revient dans l’économie sacramentelle de l’Esprit Saint. Celle-ci continue sa visibilité historique et prend la place des miracles du temps de l’Incarnation.
La définition classique énonce : " Le sacrement est une action sainte en laquelle, sous le signe visible, l’invisible grâce de Dieu est communiquée au croyant ". Ils ne sont pas seulement des signes qui confirment les promesses divines ni des moyens pour vivifier la foi et la confiance, ils ne donnent pas seulement mais renferment la grâce et sont des véhicules, à la fois les instruments du salut et le salut même, tout comme l’Église l’est.
L’union du visible et de l’invisible est inhérente à la nature de l’Église. Pentecôte perpétuée, l’Église déverse la surabondance de la grâce à travers toute forme de sa vie. Mais l’institution des sacrements établit un ordre qui pose des limites à tout " pentecôtisme " sectaire désordonné et en même temps offre à tous et à chacun un fondement inébranlable, objectif et universel de la vie de grâce. L’Esprit souffle où il veut, mais dans les sacrements, en présence des conditions institutionnelles requises par l’Église et en vertu de la promesse du Seigneur, les dons de l’Esprit Saint, les événements, sont conférés sûrement et l’Église l’atteste. Ainsi tout sacrement comporte avant tout la volonté de Dieu que cet acte ait lieu, ensuite vient l’acte lui-même, le sacrement, et en troisième lieu le témoignage par l’Église de sa réception confirme le don conféré et reçu. Dans la pratique ancienne, l’axios (manifestation de l’accord) ou l’amen du peuple accompagnait et scellait tout acte sacramentel. En définitive, tous les sacrements conduisaient vers l’eucharistie qui, de par sa propre plénitude, parachevait le témoignage de l’Église. Un pareil consensus de la catholicité est un fait intérieur de l’Église. Un sacrement est toujours un événement dans l’Église, par l’Église et pour l’Église, il exclut tout ce qui isole de la résonance ecclésiale.
Ainsi pour le sacrement du mariage, le mari et la femme, avant tout, accèdent à la synaxe eucharistique dans leur nouvelle existence conjugale. L’intégration à l’eucharistie témoigne de la descente de l’Esprit et du don reçu, et c’est pourquoi tout sacrement était toujours une partie organique de la liturgie eucharistique. Le monde est confondu dans les ténèbres, mais ces dernières ne sont concevables que parce qu’elles sont percées par les trouées de la Lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde (Jn 1, 9). Les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre l’Église (Mt 16, 18), car jusqu’à la fin du monde les sacrements, ces flèches de feu, annoncent la puissance salvatrice de la Grâce et tracent un itinéraire fulgurant vers le Royaume.
Il y a longtemps que pour la masse le sacrement n’est plus ce mystère auquel est convié, chaque fois qu’il s’accomplit, le monde céleste tout entier ; qu’il n’est plus qu’une " pratique ", un " devoir religieux ", une forme comme une autre, qu’elle voudrait bien rendre aussi creuse que n’importe quel symbole de sa sociabilité. Or cette " forme " est toute remplie de la présence de Dieu, et le réalisme éclatant et redoutable des paroles bibliques nous le rappelle : Déchausse-toi, car ce lieu est saint (Ex 3, 5). L’Esprit fait de l’Église le lieu et ta raison d’être du monde. Il recule ses murs jusqu’aux confins de l’univers, et c’est dans l’Église que les fleurs s’épanouissent et que l’herbe pousse, que l’homme naît, aime, meurt et ressuscite. La matière des sacrements n’est pas seulement un " signe visible ", mais le substrat naturel qui se change en lieu de la présence des énergies divines. Dans le sacrement du mariage, la matière est l’amour de l’homme et de la femme. Selon Justinien, " le mariage s’accomplit par le pur amour " (Novelle 74, cap. 1), et pour saint Jean Chrysostome, c’est l’amour qui unit les aimants et les unit à Dieu. Sous la " grâce édénique " du sacrement, l’amour est transmué en communion charismatique. L’épître aux Éphésiens le montre substantielle miniature de l’amour nuptial du Christ et de l’Église.
L’institution du mariage au paradis est une ancienne tradition très ferme. En parlant du mariage, le Seigneur se réfère à l’Ancien Testament : N’avez-vous pas lu ? (Mt 19, 4 ; Mc 10, 2-12). De même saint Paul (Ép 5, 31). Clément d’Alexandrie le dit clairement : " Le Fils n’a fait que confirmer ce que le Père a institué ". Dans la création de l’homme, Clément voyait le sacrement du baptême , et dans la communion d’amour du premier couple, l’institution divine du sacrement du mariage. Il parle même de la grâce paradisiaque du mariage. Par cette grâce, le mariage chrétien reçoit quelque chose de l’état conjugal avant la chute.
Clément dit même beaucoup plus : " Dieu a créé l’homme : homme et femme ; l’homme signifie le Christ, la femme signifie l’Église ". L’amour du Christ et de l’Église s’érige en archétype du mariage et préexiste ainsi au couple, car Adam est créé à l’image du Christ et Ève à l’image de l’Église. On comprend maintenant pourquoi le premier couple et tous les couples se réfèrent à cette unique image. Saint Paul a formulé l’essentiel : C’est un grand mystère ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église (Ép 5, 32). Mystère, mysterion ici a le sens d’un contenu d’une richesse inépuisable dont on jouira éternellement. Dans le texte de la Genèse, Paul lit une préfiguration prophétique, son sens caché maintenant est manifesté. Ainsi le mariage remonte au-delà de la chute ; archétype des rapports nuptiaux, il explique le nom d’Israël et ensuite de l’Église : épouse de Jahvé. Ni la chute ni le temps n’ont touché à sa réalité sacrée. Le rituel orthodoxe précise : " Ni le péché originel, ni le déluge n’ont rien détérioré de la sainteté de l’union conjugale ". Saint Éphrem le Syrien ajoute : " D’Adam jusqu’au Seigneur, l’authentique amour conjugal était le parfait sacrement ". La sagesse rabbinique considérait l’amour conjugal comme l’unique canal de la grâce, même chez les païens. Saint Augustin enseigne de même : " Le Christ à Cana confirme ce qu’il a institué au paradis ". Saint Jean Chrysostome : " Le Christ a apporté le don, et par le don il a honoré la cause ". Le patriarche Jérémie II, dans sa lettre adressée aux théologiens protestants, indique Genèse, 2, 24, et déclare que le sacrement du mariage n’est que confirmé dans le Nouveau Testament (de même l’Ecloga, 2, 12, et l’encyclique des Patriarches orientaux). En effet le Christ n’a rien institué à Cana, mais sa présence revalorise et rehausse le mariage jusqu’à sa plénitude ontologique.
L’anamnèse (souvenir) du paradis est plus qu’un simple rappel, sa grâce rédimée explique une joie très particulière, inhérente aux noces : " Réjouissons-nous, faisons éclater notre joie ", " heureux les gens invités au festin des noces de l’Agneau " (Ap 19, 9). Le Deutéronome (24, 5) déclare que tout homme nouvellement marié est libéré de toute charge, même du service militaire, afin de " réjouir sa femme et de la rendre heureuse ". " La femme apporte une plénitude et une consolation incessante pour le mari ", dit saint Jean Chrysostome. Le rite y revient constamment et fait entendre cette note claire : " pour qu’ils se réjouissent ", " que vienne en eux la joie ", " Isaïe, exulte ", " et toi, épouse, sois dans la joie... et trouve ta joie dans ton mari ".
On peut même pressentir intuitivement que sans l’amour conjugal du premier couple, le paradis même perdrait quelque chose de sa plénitude, et ne serait même plus paradis ! Le mémorial du sacrement " se souvient " et du paradis et du Royaume et permet de vivre quelque chose de l’état édénique sur terre ; et c’est la " grâce paradisiaque " dont parle Clément, qui invite l’amour à transcender le terrestre vers les beautés célestes. Comme le dit si bien Paul Claudel, l’âme re-surgit " non pas comme une vache pleine qui rumine sur ses pieds, mais comme une jument vierge, la bouche embrasée du sel qu’elle a pris dans la main de son maître... Par les fentes de la porte avec le vent de l’aube arrive l’odeur de l’herbage " ouranien.
À Cana, dans la demeure du premier couple chrétien, le Verbe et l’Esprit président à la fête, et c’est pour cela qu’on boit le vin nouveau, le vin miraculeux qui apporte une joie qui n’est plus de cette terre. C’est " l’ivresse sobre " dont parle saint Grégoire de Nysse, et dont étaient " accusés " les apôtres le jour de la Pentecôte. La Pentecôte conjugale fait " toutes choses nouvelles ". L’alliance de Dieu avec son peuple est conjugale. Jérusalem est parée des noms : fiancée de Jahvé et épouse de l’Agneau. Le rite du mariage mentionne expressément Isaïe car il chante l’allégresse divine : On ne te nommera plus délaissée... car Jahvé mettra son plaisir en toi... et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, tu seras la joie de ton Dieu ! (Is 61 4-5). La joie du sacrement s’élève au niveau de la Joie divine.
(Extrait du livre Sacrement de l’amour : Le mystère conjugal à la lumière de la tradition orthodoxe,. Desclée de Brouwer, 1980)
UN FILM:
"MARIE MADELEINE"
C' est un portrait authentique et humaniste de l'une des figures spirituelles les plus énigmatiques et incomprises de l'histoire.
Le biopic biblique raconte l'histoire de Marie (Rooney Mara), une jeune femme à la recherche d'un nouveau mode de vie.
Contrainte par les hiérarchies de l’époque, Marie défie sa famille traditionnelle de rejoindre un nouveau mouvement social dirigé par le charismatique Jésus de Nazareth (Joaquin Phoenix).
Elle trouve rapidement sa place tant dans le mouvement qu’au cœur d'un voyage qui mènera à Jérusalem.
Écrit par Helen Edmundson et Philippa Goslett,
MARIE MADELEINE compte également Chiwetel Ejiofor et Tahar Rahim parmis ses talents.
Un film réalisé par Garth Davis Avec Rooney Mara, Joaquin Phoenix, Chiwetel Ejiofor, Tahar Rahim.
Date de sortie au cinéma : 28 mars 2018 Genre : Historique, Biopic Titre Original : Mary Magdalene
Garth Davis n’est pas le premier cinéaste, et très certainement pas le dernier, à porter à l’écran un récit biblique. Comme ses prédécesseurs, de Cecil B. DeMille à Martin Scorsese en passant par Mel Gibson et Darren Aronofsky, celui-ci intègre sa sensibilité personnelle et esthétique pour raconter une histoire connue à travers le globe.
Avec Marie Madeleine, le réalisateur de Lion a eu la riche idée de mettre en lumière l’une des figures les plus controversées de la Chrétienté, s’affranchissant de ce que disent les écrits pour offrir un regard moderne sur la jeune femme interprétée par la lumineuse Rooney Mara.
En contant l’histoire de Jesus de Nazareth du point de vue féminin de celle qui fut l’une des plus proches et fidèles apôtres (le terme est désormais permis par le Vatican qui l’a reconnue comme tel), ce biopic biblique outrepasse le simple récit religieux pour évoquer une quête d’émancipation : celle d’une femme qui refusa que les hommes écrivent son destin. Cette force là, à l’écran, dépasse le cadre catholique pour faire surgir une incarnation d’opposition aux pions masculins de l’intégrisme.
En réhabilitant cette figure (et cette parole) bafouée, les deux scénaristes démarginalisent ce personnage complexe sans avoir la prétention de récrire l’Histoire ou de jouer les théologiens de fortune, respectant ainsi les confessions de tout spectateur, mais y injectent une essence féministe bienvenue.
Garth Davis, quant à lui, met (à nouveau) son intelligence émotionnelle au service de ce long-métrage périlleux converti en pari réussi à forte résonance moderne.
Avec le chef-opérateur Greig Fraser qui éclaire magnifiquement la fresque de Davis, Rooney Mara et Joaquin Phoenix, qui habitent leurs personnages emblématiques avec une irradiante vulnérabilité pour l’une et une délicate et magnétique robustesse pour l’autre, sont les autres artisans de cette belle épopée spirituelle et humaniste.
__________________________________
LE COIN DU CATÉCHISME ET...DE
LA TRANSMISSION FAMILIALE:
Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivent sur les pentes du Mont des Oliviers. Alors Jésus envoie deux disciples : « Allez au village devant vous ; vous trouverez une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l'on vous dit quelque chose, vous répondrez : "Le Seigneur en a besoin, mais il les rendra aussitôt." » Cela s'est passé pour accomplir la parole transmise par le prophète : Dites à la fille de Sion : voici ton roi qui vient vers toi, humble, monté sur une ânesse et un petit âne. Les disciples partent et font ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amènent l'ânesse et son petit, disposent sur eux leurs manteaux, et Jésus s'assoit dessus. Dans la foule, la plupart étendent leurs manteaux sur le chemin ; d'autres coupent des branches aux arbres et en recouvrent la route. Les foules entourant Jésus crient : «Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entre à Jérusalem, l'agitation gagne toute la ville ; on se demande : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondent : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. » Jésus entre dans le temple où les enfants continuent de crier : « Hosanna au fils de David ! » Les chefs des prêtres et les scribes sont indignés et disent à Jésus : « Tu entends ce que les enfants crient ? » Jésus leur répond : « Oui ! Vous n'avez donc jamais lu dans l'Écriture : De la bouche des enfants, des tout-petits, tu as fait monter la louange. » Alors il les quitte et sort de la ville.
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 21, versets 1-17
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
_______________________
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Le but du jeûne est de nous permettre de nous concentrer sur Dieu et les choses d’en-haut, étant libéré de la dépendance envers les choses de ce monde.
Le jeûne n’est pas en soi un moyen de plaire à Dieu.
Le jeûne n’est pas une forme de « punition » pour nos transgressions, ni une « souffrance » subie volontairement comme réparation de nos manquements : le Christ a souffert sur la Croix, pour nous, une fois pour toutes ; le salut, un don gratuit de Dieu, ne dépend pas des mérites de notre faim et de notre soif.
Nous jeûnons afin de maîtriser nos passions, afin de faire fructifier en nous le salut offert par Dieu.
Nous jeûnons en orientant nos esprits vers Dieu par l’Église ; le jeûne et la prière, personnelle et communautaire, vont ensemble.
The purpose of fasting is to allow us to focus on God and things from above, being free from dependence on the things of this world.
Fasting is not in itself a way to please God.
Fasting is not a form of "punishment" for our transgressions, nor a "suffering" voluntarily suffered as a remedy for our failings: Christ suffered on the Cross, for us, once and for all; salvation, a free gift from God, does not depend on the merits of our hunger and thirst.
We fast in order to master our passions, in order to bring to fruition in us the salvation offered by God.
We fast by directing our minds to God through the Church; fasting and prayer, personal and community, go together.
O propósito do jejum é permitir que nos focemos em Deus e coisas de cima, sendo livres da dependência das coisas deste mundo.
O jejum não é em si mesmo uma maneira de agradar a Deus.
O jejum não é uma forma de "castigo" para nossas transgressões, nem um "sofrimento" voluntariamente sofrido como remédio para nossas falhas: Cristo sofreu na Cruz, para nós, de uma vez por todas; salvação, um presente gratuito de Deus, não depende dos méritos de nossa fome e sede.
Nós rápidos para dominar nossas paixões, a fim de concretizar em nós a salvação oferecida por Deus.
Rapidamente, dirigindo nossas mentes a Deus através da Igreja; jejum e oração, pessoal e comunitário, vão juntos.
Source:"ReligionOrthodoxe".
Chers amis. Aloho m'barekh.
Vendredi, Abouna Isaac ( Isaac Père) et moi-même partirons pour une courte mais importante tournée pastorale. Il s'agira de ma première visite canonique de communautés (Deux) qui, après une longue période probatoire lors de laquelle elles étaient placées sous la "protection canonique" de notre Eglise Métropolitaine (Eglise locale et missionnaire fondée pour l'Europe et ses mission par l'Eglise Orthodoxe Malankare des Indes), seront désormais à part entière membres de cette Eglise Métropolitaine tandis que d'autres communauté postulantes à une intégration seront probablement introduite dans cette période probatoire que constitue une "Protection canonique. Le Dimanche 4 Mars avait lieu au Monastère une réunion du "Conseil de l'Eglise" qui précisait et statuait sur les critères d'admission et les règles prudentielles. Nous vous prions de nous accompagner de vos prières et de votre amour fraternel pendant tout ce périple missionnaire lors duquel mon incapacité linguistique ne sera pas une mince affaire! Heureusement que nous pourrons bénéficier sur place des secours d'un traducteur . Merci à la communauté locale qui en assure la charge matérielle. Vous verrez ci dessous quelques photos du lieu où nous séjournerons. C'est là, si j'ai bien compris, en cette maison prévue pour recevoir des groupes et retraitants,que nous aurons plusieurs réunions en dehors des visites et célébrations en nos paroisses.
Voici ce que Abouna Elias ( Elias Elias ) m'écrit:
-" Le Brésil est un pays, de dimension continentale, nous sommes un peuple joyeux et très religieux. Mais nous avons beaucoup de problèmes sociaux qui affectent principalement les plus pauvres, nous voyons les inégalités entre riches et pauvres vivant dans le même quartier ou la même ville et partageant les mêmes lieux. Nous sommes également riches en ressources naturelles et culturellement parlant nous avons une grande diversité de rites et d'expressions qui marquent notre origine d'Indiens , de noir et de blanc, qui caractérise notre formation raciale. Nous aurons beaucoup à discuter lors de votre visite dans notre pays et surtout dans nos communautés qui ont depuis longtemps vécues sous votre protection canonique.
Les sujets principaux seront: 1- L'ordre hiérarchique de l'Église (Chef, Métropolite etc.) 2- Le fonctionnement de l'Église au Brésil par rapport au gouvernement central (Diocèse) 3- Question de la formation des prêtres et comment accueillir les nouvelles vocations. 4- La question patrimoniale (Églises construites pour l'assistance religieuse) 5- Les monastères puisque nous avons un moine, le diacre Évangéliste Antonio.(NOTE: Par "évangéliste, comprenez Diacre "Full deacon", puisqu'on nomme communément "diacres" les lecteurs et sous-diacre.) 6 - Ainsi que des thèmes libres que certains Pères aimeraient aborder avec votre Éminence."
Je vous invite à vous unir intensément à la Messe prévue dans la paroisse d'Abouna Elias (Elias Elias) le dimanche 18, Sixième dimanche du Grand Carême . Ce sera la Fête Patronale de cette Paroisse dédiée à Saint Joseph et l'installation officielle du Père comme Curé de la Paroisse. Nous serons en profonde union avec l'Eglise-mère des Indes avec laquelle nous célébrerons le "Jour du Catholicose". Nous bénirons et installerons une Icône de St Joseph, l'enfant Jésus et Sa Mère visitant l'Egypte (Icône réalisée par le Chef d'atelier du Patriarcat Copte Orthodoxe d'Alexandrie, notre fidèle ami Armia Elkatcha.(Malheureusement celle initialement prévue et peinte pour le Brésil n'ayant pu être rapportée à temps, je suis allé chercher celle-ci lundi chez le Professeur Sadek après ma desserte pastorale de la paroisse d'Angoulême.) Les cantiques locaux seront probablement accordés à la Fête de Saint Joseph, titulaire de cette paroisse.
Je tâcherai, dans la mesure du possible, de vous donner des nouvelles au fur et à mesure de nos avancées.
Père Elias m'a certes déjà envoyé le programme détaillé des journées, rencontres confraternelles, rencontre avec les familles, réunions œcuméniques, cérémonies, etc..., mais mieux vaut, me semble t-il vous laisser découvrir...
Je vous rappelle les dates.Nous partons le 16 pour rentrer le 22.
Dès le 24, les fidèles de Jauldes (Angoulême) me retrouveront.
*En raison de la Semaine Sainte, il n'y aura pas de Messe à La Chapelle Faucher (PÉRIGUEUX),une seule Messe sera célébrée le Samedi 24 Mars à 10h30 en la Chapelle de la
Maison Notre-Dame,
66,Place Schoeneck,
LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 Après la Sainte Messe nous partagerons un repas fraternel, ferons les prières des Rogations et , lors des Vigiles de la Fête des "Hosanna" (Rameaux), bénirons palmes et rameaux.
(Les fidèles qui désireraient venir au Monastère pour la Retraite de Semaine Sainte pourront profiter de la voiture (S’inscrire au 02.33.24.79.58 ou sur asstradsyrfr@laposte.net de manière à ce que je sache si je dois prendre le minibus ou ma voiture).)
*Le 25 Mars, au Monastère nous solenniserons le Dimanche des "Hosanna" (RAMEAUX) Bénédiction des Rameaux, Procession, Sainte Messe à 10h30. (Soyez à 10h sans faute à l'Eglise pour la répétition de chants.Merci.)
Comme tous les ans, Retraite de Semaine Sainte des Rameaux (25 Mars) au Dimanche de Pâques (1er Avril).
*Le Jeudi Saint (29 Mars), je serai à Nantes pendant que Abouna Isaac et Syméon assumerons la desserte au Monastère.
-A Nantes,Messe à 18h.
(Les fidèles qui désireraient venir au Monastère pour les Vendredis, Samedi Saints et le Dimanche de Pâques peuvent s'organiser entre eux sur Nantes ou venir avec moi en s'inscrivant s'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) ou par courriel:asstradsyrfr@laposte.net)
Merci de nous suivre dans ce prochain périple apostolique au Brésil et de vous organiser pour la toute proche "Semaine Sainte" , chers amis. Que la Mère de Miséricorde nous accompagne et nous protège, que Saint Joseph intercède pour nous ! Heureuse montée vers Pâques, Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Mor Philipose, Brévilly ce 14.III.18 _____________________________ Caros amigos. Aloho m'barekh.
Na sexta-feira, Abouna Isaac (pai de Isaac) e vou sair para uma curta, mas importante visita pastoral. Esta será a minha primeira visita canônica de comunidades (dois) que, após um longo período de estágio durante o qual foram colocados sob a "proteção canônica" de nossa Igreja Metropolitana (Igreja Local e missionária fundada para a Europa e sua missão pela Igreja das Índias Ortodoxas de Malankara), agora serão membros de pleno direito desta Igreja Metropolitana, enquanto outras comunidades que postulam uma integração provavelmente serão introduzidas neste período de estágio que constitui uma "Proteção canônica". Domingo, 4 de março, realizou no Mosteiro uma reunião do "Conselho da Igreja" que especificou e decidiu os critérios de admissão e as regras prudenciais. Nós pedimos que você nos acompanhe com suas orações e seu amor fraterno durante esta jornada missionária durante a qual minha incapacidade linguística não será uma tarefa fácil! Felizmente, podemos beneficiar da ajuda de um tradutor no local. Obrigado à comunidade local por sua responsabilidade material. Você verá abaixo algumas fotos do local onde ficaremos. Está aí, se bem entendi, nesta casa planejava receber grupos e reformadores, que teremos várias reuniões fora das visitas e celebrações nas nossas paróquias.
Isto é o que Abouna Elias (Elias Elias) me escreve:
- "O Brasil é um país, de dimensão continental, somos um povo alegre e muito religioso. Mas temos muitos problemas sociais que afetam principalmente os mais pobres, vemos as desigualdades entre ricos e pobres vivendo no mesmo bairro ou na mesma cidade e compartilhando os mesmos lugares. Nós também somos ricos em recursos naturais e, culturalmente, temos uma grande diversidade de ritos e expressões que marcam nossa origem indiana, preto e branco, que caracteriza a nossa formação racial. Teremos muito para discutir durante a sua visita ao nosso país e, especialmente, nas nossas comunidades que viveram por muito tempo sob a sua proteção canônica.
Os principais tópicos serão: 1- A ordem hierárquica da Igreja (chefe, metropolita etc.) 2- O funcionamento da Igreja no Brasil em relação ao governo central (Diocese) 3- Questão da formação dos sacerdotes e como acolher novas vocações. 4- A questão patrimonial (igrejas construídas para assistência religiosa) 5- Os mosteiros desde que temos um monge, o diácono Evangelista Antonio (NOTA: Por "evangelista, entenda o diácono" Diácono completo ", já que comumente chamamos de" diáconos ", os leitores e o subdiácono.) 6 - Além de temas gratuitos que alguns pais gostariam de discutir com sua Eminência ".
Convido você a se juntar a nós intensamente na missa prevista na paróquia de Abouna Elias (Elias Elias) no domingo 18, sexto domingo da Quaresma. Será a Festa Patronal desta Paróquia dedicada a São José e a instalação oficial do Pai como Sacerdote Paroquial. Estaremos em profunda união com a Igreja Matriz das Índias com a qual celebraremos o "Dia da Catolicosis". Vamos abençoar e instalar um Ícone de São José, o bebê Jesus e Sua Mãe visitando o Egito (Ícone feito pelo líder da oficina do Patriarcado Copto Ortodoxo de Alexandria, nossa fiel amiga Armia Elkatcha. pintado para o Brasil não poderia ser relatado no tempo, eu fui buscar esta segunda-feira no professor Sadek após o meu serviço pastoral da paróquia de Angoulême.) Os hinos locais provavelmente serão concedidos à Festa de São José, detentor desta paróquia.
Vou tentar, na medida do possível, dar-lhe notícias à medida que progredimos.
O padre Elias já me enviou o programa detalhado dos dias, reuniões fraternas, encontro com famílias, reuniões ecumênicas, cerimônias, etc. ... mas melhor, acho que ele deixou que você descubra ...
Vou lembrá-lo das datas. Deixamos no dia 16 para retornar no dia 22.
A partir do dia 24, os fiéis de Jauldes (Angoulême) me encontrarão.
* Devido à Semana Santa, não haverá Missa na La Chapelle Faucher (PÉRIGUEUX), apenas uma Missa será celebrada no sábado 24 de março às 10h30 na Capela da Maison Notre-Dame, 66, Place Schoeneck, O BOURG 16560 JAULDES. Tel: 05.45.37.35.13 Após a Santa Missa, vamos compartilhar uma refeição fraterna, fazer orações Rogações e, durante as Vigílias da Festa de "Hosanna" (Rameaux), abençoe palmas e galhos. Os fiéis que gostariam de vir ao Mosteiro para o Retiro da Semana Santa poderão aproveitar o carro (Inscreva-se em 02.33.24.79.58 ou em asstradsyrfr@laposte.net para que eu saiba se devo levar o microônibus ou o meu carro. carro).
No dia 25 de março, no mosteiro solenitaremos o domingo de "Hosanna" (RAMEAUX) Bênção da Palma, Procissão, Santa Missa às 10:30. Fique às 10 horas sem falhas na Igreja pela repetição de músicas.
Como todos os anos, Retiro da Palma da Semana da Páscoa (25 de março) até o Domingo de Páscoa (1º de abril).
Na quinta-feira santa (29 de março), estarei em Nantes. Missa às 18h. Os fiéis que gostariam de vir ao Mosteiro para as sextas-feiras, os Sábados Sagrados e o Domingo de Páscoa podem se organizar entre eles em Nantes ou vir comigo, registrando-se para se registrar no 06.48.89.94.89 (Por sms deixando seus detalhes de contato ) ou por e-mail: asstradsyrfr@laposte.net
Obrigado por nos seguir nesta próxima jornada apostólica ao Brasil e nos organizarmos para a próxima "Semana Santa", queridos amigos. Que a Mãe da Misericórdia nos acompanhe e nos proteja, que São José interceda por nós! Escalada feliz para a Páscoa, Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose, Brévilly este 14.III.18 ___________________________________________
Dear friends. Aloho m'barekh.
On Friday, Abouna Isaac (Isaac Father) and I will leave for a short but important pastoral tour. This will be my first canonical visit of communities (Two) who, after a long probationary period during which they were placed under the "canonical protection" of our Metropolitan Church (Local Church and missionary founded for Europe and its mission by the Malankara Orthodox Church of the Indies), will now be full members of this Metropolitan Church while other communities postulating an integration will probably be introduced in this probationary period that constitutes a "Canonical Protection.
Sunday, March 4, was held at the Monastery a meeting of the "Council of the Church" which specified and decided on the admission criteria and the prudential rules. We ask you to accompany us with your prayers and your fraternal love during this missionary journey during which my linguistic incapacity will not be an easy task! Fortunately we will be able to benefit from the help of a translator. Thank you to the local community for their material responsibility. You will see below some pictures of the place where we will stay. It is there, if I understand correctly, in this house planned to receive groups and retreatants, that we will have several meetings outside the visits and celebrations in our parishes.
This is what Abouna Elias (Elias Elias) writes to me:
- "Brazil is a country, of continental dimension, we are a joyous and very religious people. But we have many social problems that affect mainly the poorest, we see the inequalities between rich and poor living in the same neighborhood or the same city and sharing the same places. We are also rich in natural resources and culturally speaking we have a great diversity of rites and expressions that mark our Indian, black and white origin, which characterizes our racial formation. We will have a lot to discuss during your visit to our country and especially in our communities that have long lived under your canonical protection.
The main topics will be: 1- The hierarchical order of the Church (Chief, Metropolitan etc.) 2- The functioning of the Church in Brazil in relation to the central government (Diocese) 3- Question of the formation of priests and how to welcome new vocations. 4- The patrimonial question (Churches built for religious assistance) 5- The monasteries since we have a monk, the deacon Evangelist Antonio (NOTE: By "evangelist, understand Deacon" Full deacon ", since we commonly call" deacons "the readers and subdeacon.) 6 - As well as free themes that some Fathers would like to discuss with your Eminence. "
I invite you to join us intensely at the Mass planned in the parish of Abouna Elias (Elias Elias) on Sunday 18, Sixth Sunday of Lent. It will be the Patronal Feast of this Parish dedicated to St. Joseph and the official installation of the Father as Parish Priest. We will be in deep union with the Mother Church of the Indies with whom we will celebrate the "Catholicosis Day". We will bless and install an Icon of St. Joseph, the baby Jesus and His Mother visiting Egypt (Icon made by the workshop leader of the Orthodox Coptic Patriarchate of Alexandria, our faithful friend Armia Elkatcha. painted for Brazil could not be reported in time, I went to get this one Monday at Professor Sadek's after my pastoral service of the parish of Angouleme.) The local hymns will probably be granted to the Feast of Saint Joseph, holder of this parish.
I will try, as far as possible, to give you news as we progress.
Father Elias has already sent me the detailed program of the days, meetings fraternal, meeting with families, ecumenical meetings, ceremonies, etc ..., but better, I think he let you discover ...
I'll remind you of the dates. We leave on the 16th to return on the 22nd.
From the 24th, the faithful of Jauldes (Angoulême) will find me.
* Due to Holy Week, there will be no Mass at La Chapelle Faucher (PÉRIGUEUX), only one Mass will be celebrated on Saturday, March 24 at 10:30 in the Chapel of the Maison Notre-Dame, 66, Place Schoeneck, THE TOWN 16560 JAULDES. Tel: 05.45.37.35.13 After Holy Mass we will share a fraternal meal, make prayers Rogations and, during the Vigils of the Feast of "Hosanna" (Rameaux), bless palms and branches. The faithful who would like to come to the Monastery for the Holy Week Retreat will be able to take advantage of the car (Register on 02.33.24.79.58 or on asstradsyrfr@laposte.net so that I know if I have to take the minibus or my car. car).
On March 25, at the monastery we will solemnize the Sunday of "Hosanna" (RAMEAUX) Blessing of the Palm, Procession, Holy Mass at 10:30. Be at 10 am without fail to the Church for the repetition of songs.
As every year, Easter Week Palm Retreat (March 25) to Easter Sunday (April 1st).
On Holy Thursday (March 29), I will be in Nantes. Mass at 18h. The faithful who would like to come to the Monastery for Fridays, Holy Saturdays and Easter Sunday can organize themselves between them in Nantes or come with me by registering to register at 06.48.89.94.89 (By texting leaving your contact details ) or by email: asstradsyrfr@laposte.net
Thank you for following us on this next Apostolic Journey to Brazil and organizing for the nearby "Holy Week", dear friends. May the Mother of Mercy accompany and protect us, may Saint Joseph intercede for us! Happy climb to Easter, Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose, Brévilly this 14.III.18
PROCHAIN STAGE
D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 6 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
Neuvaine à Saint Joseph (7):
Deuxième épître de Saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (2Th 3, 7-16):
Vous savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ; et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement.
Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous.
Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.
Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire.
À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel :
-qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné. Vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, signalez-le ; ne le fréquentez pas, pour qu’il soit couvert de confusion ; mais ne le considérez pas comme un ennemi, réprimandez-le plutôt comme un frère.
Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix, en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous.
Méditation:
Par Madeleine Delbrêl, « La sainteté des gens ordinaires » - 7ème tome des œuvres complètes (Ed. Nouvelle Cité)
Notre travail :
« Le travail, c’est de l’amour. C’est le plus simple, le plus constant, le plus réel des actes de la charité fraternelle.
Le Christ n’a pas dédaigné de lui donner la plus grande part de sa vie. On perd ce sens de l’amour quand on fait du travail une servitude au lieu d’en faire un service.
On ne peut pas travailler sans servir quelqu’un : celui qui extrait le charbon de la mine sert celui qui se chauffera ; L’employé de mairie qui rédige des dossiers du matin au soir sert ceux qui, grâce à ses papiers, recevront quelque argent ou quelque facilité ; Le vendeur du magasin sert celui qui veut acheter ; Le métallurgiste sert celui qui aura besoin d’une auto.
Travailler, c’est presque toujours donner de la joie quelque part.
Souvent, on voudrait laisser son travail et partir ailleurs, servir les autres et toucher du doigt qu’on les sert. Et nous partons à rêvasser sur des exploits que Dieu ne nous demande pas, laissant passer, comme à travers une passoire, des minutes et des minutes de ce service que Dieu nous a choisi et qui s’appelle notre travail.
Car ce travail, c’est de Dieu que nous l’avons reçu, même si nous avons opté pour lui. Ce sont les circonstances de notre vie, nos aptitudes et nos facultés qui nous ont comme conduit à lui. La règle de notre travail, elle est comme une loi familière de Dieu.
Avec Saint Joseph:
Imaginons Saint Joseph dans son travail de charpentier au quotidien, Jésus qui le voit travailler et qui se laisse enseigner par lui .
Résolution:
Le travail nous conduit à célébrer la gloire de Dieu. Il est aussi parfois un combat, contre la paresse, contre l’orgueil, la toute-puissance.
Identifions une tâche ingrate mais indispensable qui nous incommode, que nous voulons remettre à plus tard. Réalisons-là comme un chef d’œuvre et offrons-la au Seigneur, avec ferveur et foi, tel des serviteurs inutiles.
Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "Je vous salue Joseph" ______________________ Novena a São José (7):
Segunda Epístola de São Paulo, o apóstolo dos tessalonicenses (2Th 3: 7-16):
Você sabe o que você tem a fazer para nos imitar. Não vivemos entre vocês de forma desordenada; e o pão que comemos, nós não recebemos de graça.
Pelo contrário, com a dor e a fadiga, a noite e o dia, trabalhamos para não ser responsável por qualquer um de vocês.
Claro, temos o direito de ser dependentes, mas queríamos ser um modelo para você imitar.
E quando estávamos em casa, nós lhe demos esse pedido: se alguém não quer trabalhar, ele também não come.
Mas estamos aprendendo que alguns de vocês estão liderando uma vida que está fora de ordem, ocupada não fazendo nada.
A estes, abordamos no Senhor Jesus Cristo esta ordem e este chamado:
- que trabalhem em paz para comer o pão que ganharão. Vocês, irmãos, não se cansam de fazer o bem.
Se alguém não obedecer o que dizemos nesta carta, informe-a; Não vá até ele, de modo que esteja coberto de confusão; mas não o considere um inimigo, repreenda-o como um irmão.
Que o Senhor da Paz lhe dê paz a qualquer momento e de qualquer maneira. Que o Senhor esteja com todos vocês.
meditação:
Por Madeleine Delbrêl, "A santidade das pessoas comuns" - 7º volume de obras completas (Ed. Nouvelle Cité)
Nosso trabalho:
"O trabalho é amor. É o mais simples, o mais constante, o mais real dos atos de caridade fraterna.
Cristo não desprezou dar-lhe a maior parte de sua vida. Perdemos essa sensação de amor quando trabalhamos em servidão em vez de fazer um serviço.
Não se pode trabalhar sem servir alguém: aquele que extrai o carvão da mina serve ao que se aquecerá; O funcionário da cidade que escreve arquivos da manhã para a noite atende aqueles que, graças a seus papéis, receberão algum dinheiro ou alguma facilidade; O vendedor da loja serve aquele que quer comprar; O metalurgista serve aquele que precisará de um carro.
Trabalhar é quase sempre dar alegria em algum lugar.
Muitas vezes, gostaríamos de deixar o trabalho e ir a outro lugar, servir os outros e sentir que estamos servindo-os. E continuamos sonhando com os feitos que Deus não nos pede, deixando passar, como através de um passador, minutos e minutos desse serviço que Deus escolheu para nós e que é chamado nosso trabalho.
Para este trabalho, é de Deus que o recebemos, apesar de termos optado por isso. São as circunstâncias de nossas vidas, nossas aptidões e nossas faculdades que nos levaram a ele. A regra do nosso trabalho, é como uma lei familiar de Deus.
Com São José:
Imagine São José em seu trabalho de carpintaria diário, Jesus que o vê trabalhando e quem se deixa ensinar por ele.
resolução:
O trabalho nos leva a celebrar a glória de Deus. Também é às vezes uma luta, contra a preguiça, contra o orgulho, a onipotência.
Identifique uma tarefa ingrata, mas indispensável que seja inconveniente para nós, que queremos adiar. Permitam-nos perceber como uma obra-prima e oferecê-la ao Senhor, com fervor e fé, como servos inúteis.
Reze um Quaûmo integrando a oração de "Hail Joseph" ___________________________
Novena to Saint Joseph (7):
Second Epistle of St. Paul the Apostle to the Thessalonians (2Th 3: 7-16):
You know what you have to do to imitate us. We did not live among you in a disorderly way; and the bread we ate, we did not receive it for free.
On the contrary, in pain and fatigue, night and day, we have worked to be in no charge to any of you.
Of course, we have the right to be dependent, but we wanted to be a model for you to emulate.
And when we were at home, we gave you this order: if someone does not want to work, he does not eat either.
But we are learning that some of you are leading a life that is out of order, busy doing nothing.
To these we address in the Lord Jesus Christ this order and this call:
- that they work in peace to eat the bread they will have won. You, brothers, do not tire of doing good.
If someone does not obey what we say in this letter, report it; do not go to him, so that he is covered with confusion; but do not consider him an enemy, reprimand him rather like a brother.
May the Lord of Peace give you peace at any time and in any way. May the Lord be with you all.
Meditation:
By Madeleine Delbrêl, "The sanctity of ordinary people" - 7th volume of complete works (Ed. Nouvelle Cité)
Our work :
"Work is love. It is the simplest, the most constant, the most real of the acts of fraternal charity.
Christ did not disdain to give him the greater part of his life. We lose that sense of love when we do work a servitude instead of doing a service.
One can not work without serving someone: the one who extracts the coal from the mine serves the one who will heat up; The city clerk who writes files from morning to evening serves those who, thanks to his papers, will receive some money or some facility; The seller of the shop serves the one who wants to buy; The metallurgist serves the one who will need a car.
To work is almost always to give joy somewhere.
Often, we would like to leave work and go elsewhere, serve others, and feel that we are serving them. And we go on daydreaming about feats that God does not ask of us, letting through, like through a colander, minutes and minutes of this service that God has chosen for us and which is called our work.
For this work, it is from God that we received it, even though we opted for it. It is the circumstances of our lives, our aptitudes, and our faculties that have led us to him. The rule of our work, it is like a familiar law of God.
With Saint Joseph:
Imagine Saint Joseph in his daily carpentry work, Jesus who sees him working and who lets himself be taught by him.
Resolution:
Work leads us to celebrate the glory of God. It is also sometimes a fight, against laziness, against pride, omnipotence.
Identify a thankless but indispensable task that is inconvenient to us, that we want to postpone. Let us realize it as a masterpiece and offer it to the Lord, with fervor and faith, like useless servants.
Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "Hail Joseph"
"Nous gémissons nous aussi dans l’attente de la rédemption de nos corps" (Rm 8, 22-23)
Hymnes de Saint Ephrem sur le Paradis, n°5 ( trad. SC 137, p. 76 rev.)
La contemplation du Paradis m’a ravi par sa paix et sa beauté. Là demeure la beauté sans tache, là réside la paix sans tumulte. Heureux qui méritera de le recevoir, sinon par justice, du moins par bonté ; sinon à cause des œuvres, du moins par pitié…
Quand mon esprit est revenu aux rives de la terre, mère des épines, se sont présentés à moi des douleurs et des maux de tous genres. J’ai appris ainsi que notre région est une prison. Et pourtant les captifs qui y sont enfermés pleurent quand ils en sortent. Je me suis étonné aussi de ce que les enfants pleurent quand ils sortent du sein ; ils pleurent alors qu’ils sortent des ténèbres vers la lumière, d’un espace étroit vers le vaste univers. De même la mort est pour les hommes une sorte d’enfantement. Ceux qui naissent pleurent en quittant l’univers, mère des douleurs, pour entrer dans le Paradis de délices.
Ô toi, Seigneur du Paradis, prends-moi donc en pitié ! S’il n’est pas possible d’entrer dans ton Paradis, rends-moi digne du moins des pâturages à son entrée. Au centre du Paradis est la table des saints, mais à l’extérieur les fruits de son enclos tombent comme des miettes pour les pécheurs qui, même là, vivront par ta bonté.
SIX ATTITUDES QUI HONORENT EN NOUS LE SAINT ESPRIT
Dans cette vidéo, découvrez six traits de caractère qui honorent le Saint-Esprit et que vous pouvez développer.
Comme le dit Paul dans son épître aux Corinthiens, « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit ». Laissons-nous être transformés jour après jour par le Saint-Esprit !
Soyez bienveillant !
Dites la vérité, sans l’exagérer
Renoncez à la vulgarité
Choisissez de ne pas critiquer ou condamner
Décidez de vivre d’une manière pure
Traitez les autres comme vous souhaiteriez qu’ils vous traitent
« Je ne suis pas, direz-vous, le maître de mon imagination, qui s'égare, qui s'échauffe, qui me trouble ; mon esprit même se distrait, et m'entraîne malgré moi vers je ne sais combien d'objets dangereux, ou du moins inutiles.
Je suis accoutumé à raisonner ; la curiosité de mon esprit me domine : je tombe dans l'ennui, dès que je me gêne pour la combattre : l'ennui n'est pas moins une distraction, que les curiosités qui me désennuient.
Pendant ces distractions, mon oraison s'évanouit, et je la passe tout entière à apercevoir que je ne la fais pas.
Je vous réponds, monsieur, que c'est par le coeur que nous faisons oraison, et qu'une volonté sincère et persévérante de la faire est une oraison véritable.
Les distractions qui sont entièrement involontaires n'interrompent point la tendance de la volonté vers Dieu. ll reste toujours alors un certain fonds d'oraison, que l'école nomme intention virtuelle. A chaque fois qu'on aperçoit sa distraction, on la laisse tomber, et on revient à Dieu en reprenant son sujet. Ainsi, outre qu'il demeure, dans les temps mêmes de distraction, une oraison du fond, qui est comme un feu caché sous la cendre, et une occupation confuse de Dieu, on réveille encore en soi, dès qu'on remarque la distraction, des affections vives et distinctes sur les vérités que l'on se rappelle dans ces moments-là.
Ce n'est donc point un temps perdu. Si vous voulez en faire patiemment l'expérience, vous verrez que certains temps d'oraison, passés dans la distraction et dans l'ennui avec une bonne volonté, nourriront votre cœur, et vous fortifieront contre toutes les tentations.
Une oraison sèche, pourvu qu’elle soit soutenue avec une fidélité persévérante, accoutume une âme à la croix ; elle l'endurcit contre elle-même ; elle l'humilie ; elle l'exerce dans la voie obscure de la foi.
Si nous avions toujours une oraison de lumière, d'onction, de sentiment et de ferveur, nous passerions notre vie à nous nourrir de lait, au lieu de manger le pain sec et dur ; nous ne chercherions que le plaisir et la douceur sensible, au lieu de chercher l'abnégation et la mort ; nous serions comme ces peuples à qui Jésus-Christ reprochait qu'ils l'avaient suivi, non pour sa doctrine, mais pour les pains qu‘il leur avait multipliés.
Ne vous rebutez donc point de l'oraison, quoiqu'elle vous paraisse sèche, vide, et interrompue par des distractions. Ennuyez-vous-y patiemment pour l'amour de Dieu, et allez toujours sans vous arrêter ; vous ne laisserez pas d'y faire beaucoup de chemin.
Mais n'attaquez point de front les distractions : c'est se distraire que de contester contre la distraction même.
Le plus court est de la laisser tomber, et de se remettre doucement devant Dieu.
Plus vous vous agiterez, plus vous exciterez votre imagination, qui vous importunera sans relâche.
Au contraire, plus vous demeurerez en paix en vous retournant par un simple regard vers le sujet de votre oraison, plus vous vous approcherez de l'occupation intérieure des choses de Dieu.
Vous passeriez tout votre temps à combattre contre les mouches qui font du bruit autour de vous : laissez-les bourdonner à vos oreilles, et accoutumez-vous à continuer votre ouvrage, comme si elles étaient loin de vous. »
(Fénelon (1651-1715), Lettre 167 au Vidame d'Amiens)
____________
Distractions and droughts in prayer
"I am not, you will say, the master of my imagination, who goes astray, who heats up, who troubles me; my very mind is distracted, and draws me in spite of myself to some dangerous, or at least useless, objects.
I am accustomed to reason; the curiosity of my mind dominates me: I fall into trouble, as soon as I am embarrassed to fight it: boredom is no less a distraction than the curiosities that weary me.
During these distractions, my prayer vanishes, and I pass it entirely to perceive that I do not do it.
I answer you, sir, that it is by the heart that we pray, and that a sincere and persevering will to do it is a true prayer.
Distractions which are entirely involuntary do not interrupt the tendency of the will towards God. There remains always a certain fund of prayer, which the school names virtual intention. Whenever we see her distraction, we let her down, and we come back to God by resuming her subject. Thus, in addition to the fact that, in the very times of distraction, an oration of the bottom remains, which is like a fire hidden under the ashes, and a confused occupation of God, one awakes again in oneself, as soon as one notices the distraction vivid and distinct affections on the truths which one recalls in these moments.
It is not a lost time. If you want to patiently experience it, you will see that certain times of prayer, spent in distraction and boredom with good will, will nourish your heart, and strengthen you against all temptations.
A dry prayer, provided it is sustained with persevering fidelity, accustoms a soul to the cross; she hardens him against herself; she humiliates him; she exercises it in the dark way of faith.
If we always had a prayer of light, anointing, feeling, and fervor, we would spend our lives feeding on milk instead of eating dry, hard bread; we would only seek pleasure and sensible sweetness, instead of seeking abnegation and death; we would be like those people to whom Jesus Christ reproached that they had followed him, not for his doctrine, but for the bread he had multiplied to them.
Do not be afraid of prayer, though it seems dry, empty, and interrupted by distractions. Annoy it patiently for the sake of God, and always go without stopping; you will not let it go a long way.
But do not attack distractions head-on: it is distracting to challenge distraction itself.
The shortest thing is to let it fall, and to recover slowly before God.
The more you move, the more you will excite your imagination, which will bother you tirelessly.
On the contrary, the more you stay in peace by returning to the subject of your prayer with a single glance, the closer you will be to the inner occupation of God's things.
You would spend all your time fighting against the flies that make noise around you: let them buzz in your ears, and get used to continue your work, as if they were far from you. "
(Fenelon (1651-1715), Letter 167 to the Vidame of Amiens)
______
Distracções e secas na oração
"Eu não sou, você vai dizer, o mestre da minha imaginação, que se desvia, que se aquece, que me incomoda; A minha própria mente está distraída e me atrai apesar de mim mesmo para objetos perigosos, ou pelo menos inúteis.
Estou acostumado a raciocinar; A curiosidade da minha mente domina-me: eu caio em problemas, assim que eu estou envergonhado de lutar contra isso: o tédio não é menos uma distração do que as curiosidades que me cansaram.
Durante essas distrações, minha oração desaparece, e eu passo inteiramente para perceber que não faço isso.
Eu respondo-lhe, senhor, que é pelo coração que oramos, e que uma vontade sincera e perseverante de fazê-lo é uma verdadeira oração.
Distracções que são inteiramente involuntárias não interrompem a tendência da vontade para com Deus. Permanece sempre um certo fundo de oração, que a escola denomina intenção virtual. Sempre que vemos sua distração, a deixamos cair, e voltamos a Deus retomando seu assunto. Assim, além do fato de que, nos próprios momentos de distração, permanece uma oração do fundo, que é como um fogo escondido sob as cinzas, e uma ocupação confusa de Deus, um desperta novamente em si mesmo, assim que se percebe a distração afeições vivas e distintas sobre as verdades que se recordam nesses momentos.
Não é um tempo perdido. Se você quer experimentá-lo pacientemente, você verá que certos momentos de oração, gastos em distração e tédio com boa vontade, nutrirão seu coração e fortalecê-lo-ão contra todas as tentações.
Uma oração seca, desde que seja sustentada com fidelidade perseverante, acumula uma alma na cruz; ela o endurece contra si mesma; ela o humilha; Ela o exerce no escuro caminho da fé.
Se sempre tivéssemos uma oração de luz, unção, sensação e fervor, passamos nossas vidas alimentando leite em vez de comer pão seco e duro; nós só buscamos prazer e doçura sensível, em vez de buscar abnegação e morte; Nós seríamos como aquelas pessoas a quem Jesus Cristo reprovava que o seguissem, não por sua doutrina, mas pelo pão que ele tinha multiplicado para eles.
Não tenha medo da oração, embora pareça seco, vazio e interrompido por distrações. Irrite-o pacientemente pelo bem de Deus, e sempre vá sem parar; você não vai deixar isso percorrer um longo caminho.
Mas não ataque distrações de frente: é uma distração para desafiar a própria distração.
O mais curto é deixá-lo cair, e se recuperar lentamente diante de Deus.
Quanto mais você se move, mais você vai excitar sua imaginação, o que o incomodará incansavelmente.
Pelo contrário, quanto mais você permanecer em paz retornando ao assunto de sua oração com um único olhar, mais próximo você estará para a ocupação interna das coisas de Deus.
Você gastaria todo o seu tempo lutando contra as moscas que fazem barulho em torno de você: deixe-os zumbir em seus ouvidos e acostumar-se a continuar seu trabalho, como se estivessem longe de você. "
(Fenelon (1651-1715), Carta 167 ao Vidame de Amiens)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Prière pour la guérison
Seigneur et Maître tout-Puissant, je te rends grâce de ce que dans Ta patience et Ta longanimité, Tu ne m’as pas abandonné jusqu’à présent, ni laissé périr et être emporté par mes péchés. Je Te rends grâce de ce que des milliers de fois Tu es revenu pour me consoler, me réconforter et me couvrir au jour des malheurs.
Accorde-moi la protection du salut, que Ta droite me vienne en aide et que Ta correction me redresse jusqu’à la fin de mes jours. Je Te rends grâce parce que Tu es devenu mon guide et mon aide, de ce que par Ta parole, par Ta pensée et par Ton exemple, Tu me conduis dans le chemin du Salut et m’éclaires dans la ténèbre. Je Te rends grâce aussi parce que malgré mon indignité, Tu as été mon véritable bienfaiteur.
Tu as appelé et apaisé, ô ami de l’homme, celui qui est tout entier dans le péché, moi Ton serviteur ingrat, qui ai consommé toute ma vie dans l’iniquité.
Maintenant donc, Seigneur très miséricordieux et ami de l’homme, qui ne veux pas la mort du pécheur mais qui attends patiemment et accueilles son retour, Toi qui sauves les désespérés et ramènes à la vie les moribonds, considère Ton serviteur indigne, relève-le de ses blessures et guéris son affliction, dans Ta bienveillance indestructible et éternelle qui oublie les péchés et les iniquités accomplies en parole, en pensée et en action, consciemment et inconsciemment et en toute connaissance ou par ignorance.
Délivre-moi de l’aveuglement de mon cœur, prompt à glisser vers la chute et donne-moi des larmes de componction. Lave la souillure de mes pensées.
Ne Te détourne pas de mon impureté afin que je ne sois pas couvert de honte par Ta justice ni confondu pour l’abomination provenant de la corruption de mes œuvres.
Exauce Seigneur. Pardonne Seigneur. Et Toi, ô mon Roi, libère mon âme en lutte contre les passions afin que je prie avec une conscience pure Ton Nom redoutable et au-dessus de toute gloire.
Et ne retiens pas mon péché ; que je ne sois pas opprimé par la guerre des démons ni soumis à leur volonté, mais incline vers moi la toute puissance de Ta compassion, Toi le Maître de toute rédemption.
Car à Toi sont le règne, la puissance et la gloire, avec Ton Fils monogène et Ton Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Source: Patriarche Néophyte(Livre de prières, Skoïna Volos 1964, page 108).
Cité in « Psychothérapie Orthodoxe – La science thérapeutique des Pères de l’Eglise ».
Métropolite de Naupacte, Hiérothéos Vlachos, page 368. Monastère de La Nativité de la Mère de Dieu -Lavadia (Grèce)
A CRIAÇÃO GEEMIT EM TRABALHO INFANTIL
"Nós gememos enquanto esperamos a redenção de nossos corpos" (Rm 8, 22-23)
Hinos de Saint Ephrem on Paradise, nº 5 (SC 137, 76 rev.)
A contemplação do Paraíso me encantou com a paz e a beleza. Resta beleza sem mancha, há paz sem tumulto. Feliz, quem merece recebê-lo, se não pela justiça, pelo menos por bondade; se não por causa das obras, pelo menos por piedade ...
Quando meu espírito voltou às margens da terra, mãe de espinhos, me apresentou dores e males de todos os tipos. Aprendi que a nossa região é uma prisão. E, no entanto, os cativos que estão trancados choram quando saem. Também me surpreendeu que as crianças chorem quando saem do peito; eles choram quando emergem da escuridão para a luz, de um espaço estreito ao vasto universo. Da mesma forma, a morte é para os homens uma espécie de nascimento. Aqueles que nasceram choraram de deixar o universo, mãe de dores, para entrar no Paraíso das delícias.
Ó Senhor do Paraíso, tenha pena de mim! Se não for possível entrar no seu Paraíso, faça-me digno de, pelo menos, passar a sua entrada. No centro do Paraíso é a mesa dos santos, mas, do lado de fora, os frutos de seu recinto caem como migalhas para os pecadores que, mesmo ali, viverão por sua bondade.
____________________ Uma Oração de São Efrérem:
------------- Enche minha boca, ó Maria, da graça da sua doçura. Ilumine minha inteligência, você que foi preenchido com o favor de Deus.
Então minha língua e meus lábios vai cantar alegremente seus lábios e mais particularmente a saudação angelical, anunciando a salvação do mundo, remédio e proteção de todos os homens.
Deign, portanto, aceite que eu, seu pequeno servo Eu te elogio e te falo e suavemente repousa: "Alegre, Maria, cheia de graças. "
São Efraim da Síria (v.306-373)
(Orações em bolso, Marie, Edições Artège, 2011)
Une Prière de saint Ephrem
Remplis ma bouche, ô Marie, de la grâce de ta douceur. Éclaire mon intelligence, toi qui as été comblée de la faveur de Dieu.
Alors ma langue et mes lèvres chanteront allègrement tes louanges et plus particulièrement la salutation angélique, annonciatrice du salut du monde, remède et protection de tous les hommes.
Daigne donc accepter que moi, ton petit serviteur, je te loue et te dise et redise doucement : « Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces. »
Saint Éphrem de Syrie (v.306-373)
(Prières en poche, Marie, Artège éditions, 2011)
PSAUME 136
01 Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, + nous souvenant de Sion ; *
02aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes.
03C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, + et nos bourreaux, des airs joyeux : * « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. »
04Comment chanterions-nous un chant du Seigneur + sur une terre étrangère ? *
05Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie !
06Je veux que ma langue s'attache à mon palais + si je perds ton souvenir, * si je n'élève Jérusalem, au sommet de ma joie.
07[Souviens-toi, Seigneur, des fils du pays d'Édom, + et de ce jour à Jérusalem * où ils criaient : « Détruisez-la, détruisez-la de fond en comble ! »
08O Babylone misérable, + heureux qui te revaudra les maux que tu nous valus ; *
09heureux qui saisira tes enfants, pour les briser contre le roc !]
Psaume 137 (136) : Au bord des fleuves de Babylone (Vêpres du mercredi, ainsi que pour la Pentecôte) Les Arts Florissants - Dir. William Christie Super flumina Babylonis, 00:00 In salicibus in medio ejus, 03:36 Quia illic interrogaverunt nos, 05:55 Hymnum cantate nobis, 06:32 Si oblitus fuero tui, 08:56 Adhaereat lingua mea, 10:21 Memor esto Domine filiorum Edom, 12:44 Filia Babylonis misera, 13:51 Beatus qui retribuet tibi, 14:10 Beatus qui tenebit, 15:20/PSAUME 136 01 Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, + nous souvenant de Sion ; * 02 aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes. 03 C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, + et nos bourreaux, des airs joyeux : * « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. » 04 Comment chanterions-nous un chant du Seigneur + sur une terre étrangère ? * 05 Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie ! 06 Je veux que ma langue s'attache à mon palais + si je perds ton souvenir, * si je n'élève Jérusalem, au sommet de ma joie. 07 [Souviens-toi, Seigneur, des fils du pays d'Édom, + et de ce jour à Jérusalem * où ils criaient : « Détruisez-la, détruisez-la de fond en comble ! » 08 O Babylone misérable, + heureux qui te revaudra les maux que tu nous valus ; * 09 heureux qui saisira tes enfants, pour les briser contre le roc !]
LE COIN DES ANGES:
Voici une petite prière pour entrer en dialogue avec les anges gardiens de ceux qu’on aime, ils n’attendent que ça…
Dans la vie de Padre Pio, les rencontres avec les anges étaient fréquentes et il les connaissait très bien. Pour lui, il s’agissait d’une réalité très concrète. Un jour, un médecin lui demanda : « Il y a toujours beaucoup d’anges auprès de vous. Ne vous importunent-ils pas ? » – « Non, répondit Padre Pio simplement : ils m’obéissent ». Padre Pio, lui-même très proche de son ange gardien, invitait tous ceux qui venaient le voir à ne pas oublier leurs anges gardiens dans leurs prières. « Pour l’amour de Dieu, Écoutez-le ! », exhortait-il, « Ils sont invisibles, mais ce sont nos protecteurs pour la vie ». En revanche, ce que l’on sait moins c’est qu’il avait affaire aussi aux anges gardiens des autres. A ceux qui souhaitaient le contacter pour lui envoyer un message ou une demande, rapportent ses fils spirituels. « Qu’ils m’envoient leur ange, on discutera de la question qui les préoccupe ! », disait-il.
Dialogue d’anges
Dans ce processus, le saint frère capucin de Pietralcina impliquait son propre ange gardien pour coordonner les messages, révèle frère Alessio Parente dans sa biographie « Envoyez-moi votre ange gardien: Padre Pio ». Et il répondait toujours aux prières, travaillant à travers les anges gardiens des autres pour les aider. Les anges dialoguent avec Dieu, avec les hommes, et entre eux. Les anges inspirent images et pensées à leurs protégés, et leur pouvoir d’intercession est infini. Comme disait Padre Pio, « Ils n’ont pas besoin de payer le train et d’user leurs souliers », ils peuvent se déplacer à la vitesse de la pensée.
Voici une petite prière pour qu’ils interviennent et prient à notre place, quand nous ne le pouvons pas, et entrent en dialogue avec les anges gardiens de ceux qu’on aime, quand la croix qu’ils portent sur leurs épaules se fait de plus en plus lourde :
Mon Saint Ange gardien, je vous salue et je vous remercie. Veuillez prier pour moi et prier à ma place dans tous les moments où je ne peux formuler mes prières.
Daignez aussi, dans la Lumière divine, vous rencontrer avec les Anges gardiens de ceux que j’aime le plus, de tous ceux auxquels je m’intéresse spirituellement, pour les éclairer, les protéger et les conduire.
Ainsi soit-il
L’ange est le serviteur de Dieu, il n’est pas le nôtre. Tous les anges gardiens agissent auprès de nous, tels des « instructeurs personnels » afin que nous portions le dessein de Dieu. Prier pour obtenir leur aide est une grande force. Ils ne sauraient être délaissés !
"We groan as we wait for the redemption of our bodies" (Rm 8, 22-23)
Hymns of Saint Ephrem on Paradise, No. 5 (SC 137, 76 rev.)
The contemplation of Paradise has delighted me with its peace and beauty. There remains beauty without stain, there lies peace without tumult. Happy who deserves to receive him, if not by justice, at least out of kindness; if not because of the works, at least for pity ...
When my spirit returned to the shores of the earth, mother of thorns, presented to me pains and evils of all kinds. I learned that our region is a prison. And yet the captives who are locked up cry when they come out. I was also surprised that children cry when they come out of the breast; they cry as they emerge from darkness to light, from a narrow space to the vast universe. In the same way death is for men a kind of birth. Those who are born cry from leaving the universe, mother of sorrows, to enter the Paradise of delights.
O Lord of Paradise, take pity on me! If it is not possible to enter your Paradise, make me worthy of at least pasture at its entrance. In the center of Paradise is the table of saints, but on the outside the fruits of its enclosure fall like crumbs for the sinners who, even there, will live by your kindness.
____________________ A Prayer of Saint Ephrem:
------------- Fill my mouth, O Mary, of the grace of your sweetness. Enlighten my intelligence, you who have been filled with the favor of God.
So my tongue and my lips will sing cheerfully your praises and more particularly the angelic greeting, announcing the salvation of the world, remedy and protection of all men.
Deign therefore accept that me, your little servant, I praise you and tell you and gently restates: "Rejoice, Mary, filled with graces. "
Saint Ephraim of Syria (v.306-373)
(Prayers in pocket, Marie, Artège editions, 2011)
LE COIN DU CATÉCHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:
La Question du Mardi
Source: Lu dans les publications associées de "Une Minute avec Marie" et "les Questions de fond d'Aleteia"
Jésus-Christ est-il vraiment unique dans l'histoire de toutes les religions ?
Mgr André-Joseph Léonard Docteur et maître agrégé en philosophie, il est nommé évêque de Namur le 7 février 1991, puis archevêque de Malines-Bruxelles le 18 janvier 2010...
Jésus est le seul homme qui s’est mis au rang même de Dieu ; Il est le seul Dieu humilié de l’histoire, mort au rang des pécheurs ; et Il est le seul dont des témoins attestent, au prix de leur vie, que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
1. Par des paroles sans équivoque Jésus, et lui seul, s’est mis au rang de Dieu. Cela a conduit à sa condamnation à mort pour blasphème. Comme aucun autre, il posé des gestes que Dieu seul peut revendiquer. En savoir +
2. D’une manière qu’aucune religion ou philosophie n’a osé imaginer, Jésus est mort humilié, abandonné des hommes et de Dieu, au rang des pécheurs. En savoir +
3. Il est le seul homme dont des témoins affirment que Dieu lui a fait traverser la mort en le ressuscitant. En savoir +
4. Par sa résurrection, Jésus a été réhabilité, il a été glorifié et il a atteint sa pleine stature humaine. En savoir +
5. Par sa résurrection, Jésus annonce notre propre résurrection. Il nous promet la vie éternelle et il est le seul à le faire. En savoir +
Médecins du monde affirme son soutien à la généralisation de l’avortement
Dans un message diffusé sur twitter , « médecins du monde » revendique son combat pour un « Accès gratuit à la contraception et à l’avortement pour toutes les femmes, partout dans le monde ! ».
Reprenant les slogans habituels tel que « Pour mon corps, ce que je veux d’abord c’est le droit d’en disposer librement, en toute indépendance, à tous les moments de ma vie. », ou encore que « quand les femmes ont le contrôle de leur sexualité et fécondité, elles sont en meilleure santé », ce qui est pourtantplus que discutable au regard des faits.
Ils coïncidèrent donc que « L’accès aux services et droits de santé sexuelle et reproductive est une de nos priorités d’actions. ».
En affirmant « Aujourd’hui dans le monde, 214 millions de femmes souhaiteraient éviter ou différer une grossesse », on peut se demander s’ils ont vraiment compris ce que l’avortement était, en effet, il a lieu quand la grossesse a débutée, il ne l’évite donc pas, et il ne la diffère pas non plus, car bien que le terme utilisé soit « interruption », c’est une fin définitive à la dite grossesse, et il n’est plus possible de la reprendre par la suite.
Quoi qu’il en soit, de nombreux donateurs de « médecins du monde » sont catholiques, et ceux-ci ne pouvant pas cautionner le financement d’organisation faisant la promotion de l’avortement, j’invite les donateurs à éviter « Médecins du monde » et à réorienter leur dons vers d’autres associations.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique. Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.
"De la terre d'Egypte, J'ai appelé Mon Fils...", telle est l'inscription en Copte qui se trouve sur l'Icône de St Joseph, l'enfant Jésus et Sa Mère visitant l'Egypte (Icône réalisée par le Chef d'atelier du Patriarcat Copte Orthodoxe d'Alexandrie, notre fidèle ami Armia Elkatcha. Elle sera bénite et installée en notre Paroisse Saint Joseph au Brésil.
La France Orthodoxe, la France Missionnaire elle-même ensemencée par les Apôtres et Évangélistes venus de l'Orient Chrétien et confirmée, en ces temps qui sont les nôtres, par l'Eglise Orthodoxe des Indes (Malankare qui suscita cette Juridiction européenne) vient à la rencontre des attentes d'une partie du Peuple de Dieu au Brésil pour, dans le respect des autres Confessions, les confirmer dans la Foi et la Tradition Apostolique telle que transmise et véhiculée par les Chrétiens de Saint Thomas (Chrétiens Syro-Orthodoxes des Indes).
Désormais, de l'Eglise-mère des Indes en passant par la France, l'Afrique et le Pakistan, les Chrétiens de notre juridiction des "Chrétiens de Saint Thomas au Brésil seront "un seul cœur, une seule âme tendus vers Dieu" en un seul acte d'adoration: "Mon Seigneur et mon Dieu" !
Tous unis autour des figures évangéliques de Marie et Joseph, nous tâcherons d'être les témoins du Christ "Lumière du monde" pour tous ceux qui ont besoin, comme Thomas, de voir, de toucher pour croire et adhérer à la Personne du Christ Vérité Libératrice...
Ainsi, avec le vieillard Siméon, au soir de notre vie, alors que nous quitterons les " ombres de la vie pour atteindre la vraie vie qui est en Dieu", nous pourrons dire:
-« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël", certains de nous retrouver, avec tous ceux que nous avons aimés, dans la Lumière et l'Amour de Dieu, source et finalité de nos vies.
Méditation: De Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem :
Aujourd'hui les Ecritures nous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu.
C'est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23). Par « le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais » (Ep 6,16)...
La foi soutient les hommes jusqu'à marcher sur la mer (Mt 14,29).
Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2) ; la foi des sœurs de Lazare a été si forte qu'il a été rappelé des morts (Jn 11)...
La foi donnée gratuitement par l'Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines. Grâce à elle on peut dire à cette montagne : -« Transporte-toi jusque là-bas » et elle se transportera (Mt 17,20).
Avec Saint Joseph:
Quand Marie et Joseph amènent Jésus au temple pour le présenter au Seigneur, le prophète Syméon accueille l'enfant avec ces paroles :
-« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. (...) Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » (Luc 2, 39-35)
Plaçons-nous dans la situation de Joseph qui reçoit ces paroles, annonçant que leur enfant est le Messie tant attendu, et méditons sur la foi qui est demandée à Joseph !
Résolution:
Aujourd'hui, alors que partout dans le monde des frères et soeurs Chrétiens donnen leures vies pour le Christ et l'Evangile de la Paix, faisons un effort de témoignage: essayons de parler de Dieu à quelqu'un avec qui nous n'avons pas l'habitude de parler de cela. Il n'est certes pas forcément évident et l'occasion ne se présente pas toujours de témoigner de l'Espérance qui habite en nous: alors pour être sûr de faire quelque chose aujourd'hui, en plus de la ferme résolution d'essayer, je peux, par exemple partager sur les réseaux sociaux et/ou par mail cette méditation d'aujourd'hui, ou celle qui m'a le plus marqué depuis le début de la neuvaine, je peux aussi parler de cette Eglise que je fréquente, où je m'abreuve aux sources du salut en y recevant enseignements et Sacrements !
Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "Je vous salue Joseph" ------------------------------------------ Novena em São José (8)
Livro de Deuteronômio (30, 14-19):
Ela está muito perto de você, esta Palavra, ela está em sua boca e em seu coração, para que você a pratique. Veja! Hoje coloco diante de você vida e felicidade, ou morte e infortúnio. O que hoje eu ordeno é amar o Senhor seu Deus, andar em seus caminhos, guardar seus mandamentos, seus decretos e suas ordenanças. Então você viverá e se multiplicará; O Senhor, seu Deus, irá abençoá-lo na terra que você vai tomar posse.
"Da terra do Egito, eu chamei Meu Filho ...", esta é a inscrição copta no Ícone de São José, o bebê Jesus e Sua Mãe visitando Egito (Ícone realizado pelo Patriarcado Copto Ortodoxo de Alexandria, nossa fiel amiga Armia Elkatcha, que será abençoada e instalada em nossa paróquia de São José no Brasil.
A França ortodoxa, a própria França missionária, semeada pelos apóstolos e evangelistas do Oriente cristão e confirmada, nestes tempos, pela Igreja Ortodoxa das Índias (Malankare que deu origem a esta jurisdição européia) vem a o encontro das expectativas de uma parte do Povo de Deus no Brasil, no respeito das outras Confissões, confirmá-las na Fé e na Tradição Apostólica transmitidas e transmitidas pelos cristãos de Santo Tomé (cristãos síro-ortodoxos da Índia ).
Doravante, da Igreja Matriz das Índias através da França, da África e do Paquistão, os cristãos da nossa jurisdição dos "cristãos de Santo Tomás no Brasil serão" um coração, uma alma esforçada por Deus "em um único ato de adoração: "Meu Senhor e meu Deus"!
Todos unidos em torno das figuras evangélicas de Maria e José, tentaremos ser testemunhas de Cristo "Luz do mundo" para todos aqueles que precisam, como Tomé, ver, tocar para acreditar e aderir à Pessoa da Verdade de Cristo libertador ...
Assim, com o velho Simeão, na noite de nossa vida, quando deixamos as "sombras da vida para alcançar a verdadeira vida que está em Deus", podemos dizer:
- "Agora, ó Mestre Soberano, você pode deixar o seu servo entrar em paz, de acordo com a sua palavra. Porque meus olhos viram a salvação que você preparou para o rosto dos povos: a luz que é revelada às nações e dá glória ao seu povo Israel ", alguns de nós para nos encontrar, com todos aqueles que amamos, na Luz e na Luz Amor de Deus, fonte e propósito de nossas vidas.
meditação: De São Cirilo de Jerusalém (313-350), Bispo de Jerusalém:
Hoje, as Escrituras nos chamam à fé verdadeira e traçam o caminho verdadeiro que agrada a Deus.
É essa fé que, em Daniel, fechou a boca dos leões (Dn 6,23). Por "o escudo da fé, você pode extinguir todas as flechas ardentes do Mal" (Ef 6,16) ...
A fé apoia os homens a andarem no mar (Mt 14,29).
Alguns, como o paralítico, foram salvos pela fé dos outros (Mt 9,2); A fé das Irmãs de Lázaro era tão forte que ele foi chamado de volta da morte (Jn 11) ...
A fé dada livremente pelo Espírito Santo vai além de todas as forças humanas. Graças a isso, podemos dizer a esta montanha: - "Leve-se lá" e ela viajará (Mt 17,20).
Com São José:
Quando Maria e José trazem Jesus ao templo para apresentá-lo ao Senhor, o profeta Simeão cumprimenta o filho com estas palavras:
- "Agora, ó Mestre Soberano, você pode deixar o seu servo entrar em paz, de acordo com a sua palavra. Pois os meus olhos viram a salvação que você preparou para o rosto dos povos: a luz que é revelada às nações e dá glória ao seu povo Israel. (...) Esta criança causará a queda e a recuperação de muitos em Israel. Isso será um sinal de contradição - e você, sua alma será atravessada por uma espada - assim serão revelados os pensamentos que vêm do coração de muitos. (Lucas 2, 39-35)
Deixe-nos colocar-nos na situação de José que recebe essas palavras, anunciando que seu filho é o Messias há muito esperado, e medite sobre a fé que é pedida a José!
resolução:
Hoje, como os cristãos de todo o mundo dão a vida por Cristo e o evangelho da paz, façamos um esforço para testemunhar: vamos tentar falar sobre Deus com alguém que não conhecemos não costumava falar sobre isso. Não é necessariamente óbvio e a oportunidade nem sempre surge para testemunhar a Esperança que vive em nós: por isso, para ter certeza de fazer algo hoje, além da firme vontade de tentar, Posso, por exemplo, compartilhar em redes sociais e / ou por email essa meditação de hoje, ou aquela que mais me marcou desde o início da novena, também posso falar sobre esta Igreja que freqüentei, Onde eu bebo nas fontes da salvação, recebendo ensinamentos e sacramentos!
Reze um Quaûmo integrando a oração de "Hail Joseph" ------------------------------------------
Novena in Saint Joseph (8)
Book of Deuteronomy (30, 14-19):
She is very close to you, this Word, she is in your mouth and in your heart, so that you put it into practice. See! Today I put before you either life and happiness, or death and misfortune. What I command you today is to love the Lord your God, to walk in his ways, to keep his commandments, his decrees and his ordinances. Then you will live and multiply yourself; the Lord your God will bless you in the land you are going to take possession of.
"From the land of Egypt, I called My Son ...", this is the Coptic inscription on the Icon of St Joseph, the baby Jesus and His Mother visiting Egypt (Icon realized by the Orthodox Coptic Patriarchate of Alexandria, our faithful friend Armia Elkatcha, who will be blessed and installed in our Parish of St. Joseph in Brazil.
Orthodox France, Missionary France itself, sown by the Apostles and Evangelists from the Christian East and confirmed, in these times, by the Orthodox Church of the Indies (Malankare which gave rise to this European Jurisdiction) comes to the meeting of the expectations of a part of the People of God in Brazil to, in the respect of the other Confessions, confirm them in the Faith and the Apostolic Tradition as transmitted and conveyed by the Christians of Saint Thomas (Syro-Orthodox Christians of India ).
Henceforth, from the Mother Church of the Indies through France, Africa and Pakistan, the Christians of our jurisdiction of the "Christians of Saint Thomas in Brazil will be" one heart, one soul strained towards God "in a single act of worship: "My Lord and my God"!
All united around the evangelical figures of Mary and Joseph, we will try to be the witnesses of Christ "Light of the world" for all those who need, like Thomas, to see, to touch to believe and to adhere to the Person of Christ Truth liberator ...
Thus, with the old Simeon, in the evening of our life, as we leave the "shadows of life to reach the true life that is in God", we can say:
- "Now, O Master Sovereign, you can let your servant go in peace, according to your word. For my eyes have seen the salvation that you prepared for the peoples' face: light that is revealed to the nations and gives glory to your people Israel ", some of us to find ourselves, with all those we have loved, in the Light and the Love of God, source and purpose of our lives.
Meditation: Of St. Cyril of Jerusalem (313-350), Bishop of Jerusalem:
Today the Scriptures call us to the true faith and chart the true path that pleases God.
It is this faith which, in Daniel, has closed the mouth of lions (Dn 6,23). By "the shield of faith you can extinguish all the fiery arrows of the Evil" (Eph 6,16) ...
Faith supports men to walk on the sea (Mt 14,29).
Some, like the paralytic, have been saved by the faith of others (Mt 9,2); the faith of the Sisters of Lazarus was so strong that he was called back from the dead (Jn 11) ...
Faith given freely by the Holy Spirit goes beyond all human forces. Thanks to it we can say to this mountain: - "Carry yourself down there" and she will travel (Mt 17,20).
With Saint Joseph:
When Mary and Joseph bring Jesus to the temple to present him to the Lord, the prophet Simeon greets the child with these words:
- "Now, O Master Sovereign, you can let your servant go in peace, according to your word. For my eyes have seen the salvation you prepared for the face of the peoples: light that is revealed to the nations and gives glory to your people Israel. (...) This child will cause the fall and the recovery of many in Israel. It will be a sign of contradiction - and you, your soul will be crossed by a sword - so will be revealed the thoughts that come from the heart of many. (Luke 2, 39-35)
Let us place ourselves in the situation of Joseph who receives these words, announcing that their child is the long-awaited Messiah, and meditate on the faith that is asked of Joseph!
Resolution:
Today, as Christians all over the world give their lives for Christ and the gospel of peace, let us make an effort to testify: let's try to talk about God to someone we do not know not used to talking about this. It is not necessarily obvious and the opportunity does not always arise to testify to the Hope that lives in us: so to be sure to do something today, in addition to the firm resolve to try, I can, for example, share on social networks and / or by email this meditation of today, or the one that has marked me the most since the beginning of the novena, I can also speak about this Church that I frequent, where I drink at the sources of salvation by receiving teachings and Sacraments!
Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "Hail Joseph"
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
je crois que Dieu le Verbe, le Fils unique du Père..., touché de compassion pour notre nature déchue, de son initiative, par vouloir de Dieu qui l'a engendré et avec le consentement de l'Esprit..., est descendu vers notre bassesse,... et que, en entrant dans le sein tout resplendissant de pureté virginale de Marie, la Vierge sainte et radieuse, pleine d'une sagesse divine et exempte de toute tâche du corps, de l'âme et de l'esprit, il s'est incarné, lui qui est incorporel... Il s'est fait vraiment homme, lui qui reste toujours Dieu... Il a voulu se faire homme pour purifier le semblable avec le semblable ; pour sauver le frère au moyen du frère...
Voilà pourquoi une Vierge sainte est choisie ; elle a été purifiée dans son corps et dans son âme ; étant chaste, pure et immaculée, elle devient la coopératrice de l'Incarnation du Créateur.
(St Sophrone de Jéruralem)
_____________
A Saint Luc on n’ose rien ajouter
Dans une entrevue avec la revueLe sourire de Marie, le professeur Jérôme Lejeune, généticien français, découvreur de la trisomie 21 et fervent disciple de Marie, évoquait ainsi son combat contre l’avortement :
« Lutter contre est stérile, c’est lutter pour qui vaut la peine ; un médecin lutte pour la vie, il ne peut pas changer de camp. Les enfants très petits, encore au ventre de leur mère, sont aussi vivants que les autres. Beaucoup plus jeunes seulement. La gravité d’un homicide ne se pèse pas en kilogrammes de victime.
Le plus illustre des médecins(saint Luc)a fait sentir en quelques mots ce merveilleux de la plus tendre enfance. Relisez la Visitation. Quel âge avait le petit prophète qui tressaillit en Élisabeth à l’approche de Marie portant notre maître ? Six mois ; Saint Luc a noté le détail.
Mais quel âge avait Jésus ? L’Évangile dit simplement qu’après l’Annonciation, la Vierge se hâta vers sa cousine : « Maria festinavit ». Comme les voyages là-bas ne peuvent être bien longs, la forme humaine de Jésus devait être incroyablement jeune au moment de la visite. Saint Luc a dit cela si bien qu’on n’ose rien y ajouter. »
Source : mariedenazareth.com où vous pouvez poursuivre votre lecture:
J. Lejeune
Extraits d’une Interview pourLe Sourire de Marie, journal paroissial, 1977.
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Méditation:
De Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité :
« J'ai gardé le Seigneur toujours devant mes yeux ; parce qu'il est toujours à ma droite, je ne peux pas glisser » (Ps 15,8).
Car s'il est une chose que Jésus me demande, c'est de m'appuyer sur lui, de me confier en lui seul, de m'abandonner à lui sans réserve...
Nous ne devons pas essayer de contrôler les actions de Dieu. Nous ne devons pas compter des étapes du voyage qu'il veut nous faire entreprendre.
Même si je me sens comme un bateau à la dérive, à moi de me donner entièrement à lui.
Avec Saint Joseph:
L'ange dit à Joseph :
- « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20). Et Joseph, « fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse » (Mt 1, 24). Quelle confiance de Joseph dans la Parole du Seigneur !
Résolution:
Poser un acte de confiance. Lui offrir des angoisses, des soucis, des peurs. Au cours de ma journée, alors que nous voulons tout maîtriser et tout contrôler, offrir au Seigneur un espace pour qu’il puisse de manifester, par une rencontre, un signe....
Offrons lui cet acte de foi. Comme Saint Joseph, prenons conscience que nous sommes entre ses mains:« Mon Père, je me remets entre Vos mains :
-« mon Père, je me confie à Vous ; « mon Père, je m’abandonne à Vous ; « mon Père, faites de moi ce qu’il Vous plaira ; « quoi que Vous fassiez de moi, je Vous remercie ; « merci de tout ; je suis prêt, à tout ; j’accepte tout ; « je Vous remercie de tout ; « Pourvu que Votre Volonté se fasse en moi, mon Dieu, « Pourvu que Votre Volonté se fasse en toutes Vos créatures, « en tous Vos enfants, en tous ceux que Votre cœur aime, « je ne désire rien d’autre, mon Dieu ; 4 « je remets mon âme entre Vos mains ; « je Vous la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, « parce que je Vous aime, « et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, « de me remettre en Vos mains sans mesure ; « je me remets entre Vos mains avec une infinie confiance, « car Vous êtes mon Père ».(Charles de Foucauld) .
Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "Je vous salue Joseph" -------------------------------------- Novena para São José (5):
Salmo 22:
O Senhor é meu pastor: não tenho nada. Em prados de grama fresca, ele me faz descansar. Ele me conduz às águas tranquilas e me faz viver novamente; ele me conduz pelo caminho certo para a honra de seu nome.
Se eu atravessar as ravinas da morte, não temo nenhum mal, pois você está comigo: sua equipe me guia e me tranquiliza. Você prepara a mesa para mim diante de meus inimigos; Você espalhou o perfume na minha cabeça, meu copo está transbordando.
A graça e a felicidade me acompanham todos os dias da minha vida; Morarei na casa do Senhor durante os meus dias.
meditação:
De Madre Teresa de Calcutá (1910-1997), fundadora das Irmãs Missionárias da Caridade:
"Eu mantive o Senhor sempre diante dos meus olhos; porque ele está sempre na minha mão direita, não posso escorregar "(Sl 15,8).
Pois, se há uma coisa que Jesus me pede para fazer, é se apoiar nele, confiar nele sozinho, abandonar-se a ele sem reserva ...
Não devemos tentar controlar as ações de Deus. Não devemos contar os estágios da jornada que ele quer que empreendamos.
Embora eu sinta como um barco à deriva, cabe a mim entregar-me inteiramente a ele.
Com São José:
O anjo disse a Joseph,
- "José, filho de Davi, não tenha medo de levar a Maria, sua esposa, à sua casa, já que o filho que é gerado nela vem do Espírito Santo" (Mt. 1:20). E José, "fez o que o anjo do Senhor lhe ordenara; tomou a sua mulher para casa" (Mt. 1:24). O que confia em Joseph na Palavra do Senhor!
resolução:
Pergunte um ato de confiança. Ofereça-lhe ansiedades, preocupações, medos. Durante o meu dia, quando queremos controlar tudo e controlar tudo, ofereça ao Senhor um espaço para que ele possa manifestar, através de uma reunião, um sinal ...
Ofereça-lhe este ato de fé. Como São José, percebamos que estamos em suas mãos: "Meu Pai, coloco-me em suas mãos:
"Pai, eu confio em você; "Pai, me entrego a você; "Pai, faça-me o que você quiser; "Tudo o que você faz comigo, agradeço-lhe; "Obrigado por tudo; Estou pronto para tudo; Aceito tudo; "Agradeço por tudo; "Desde que sua vontade seja feita em mim, meu Deus, "Desde que sua vontade seja feita em todas as suas criaturas, "Em todos os seus filhos, em todos os que seu coração ama, "Não desejo mais nada, meu Deus; 4 "Coloco minha alma em suas mãos; "Eu dou a você, meu Deus, com todo o amor do meu coração, "Porque eu te amo, "E que é uma necessidade de amor me dar, "Para retornar às Suas mãos sem medida; "Eu me coloco em suas mãos com infinita confiança, "Pois você é meu Pai" (Charles de Foucauld).
Reze um Quaûmo integrando a oração de "Hail Joseph" ------------------------------- Novena to Saint Joseph (5):
Psalm 22:
The Lord is my shepherd: I lack nothing. On meadows of fresh grass, he makes me rest. He leads me to the still waters and makes me live again; he leads me by the right way for the honor of his name.
If I cross the ravines of death, I fear no harm, for you are with me: your staff guides me and reassures me. You prepare the table for me before my enemies; you spread the perfume on my head, my cup is overflowing.
Grace and happiness accompany me every day of my life; I will dwell in the house of the Lord for the duration of my days.
Meditation:
From Mother Teresa of Calcutta (1910-1997), founder of the Missionary Sisters of Charity:
"I kept the Lord always before my eyes; because he is always on my right hand, I can not slip "(Ps 15,8).
For if there is one thing that Jesus asks me to do, it is to lean on him, to trust in him alone, to abandon myself to him without reserve ...
We must not try to control the actions of God. We must not count the stages of the journey he wants us to undertake.
Even though I feel like a boat adrift, it's up to me to give myself entirely to him.
With Saint Joseph:
The angel said to Joseph,
- "Joseph, son of David, do not be afraid to take Mary, your wife, into your house, since the child who is begotten in her comes from the Holy Spirit" (Mt 1:20). And Joseph, "did what the angel of the Lord had commanded him: he took his wife home" (Mt 1:24). What trust Joseph has in the Word of the Lord!
Resolution:
Ask an act of trust. Offer him anxieties, worries, fears. During my day, when we want to control everything and control everything, offer the Lord a space so that he can manifest, through a meeting, a sign ....
Offer him this act of faith. Like Saint Joseph, let us realize that we are in his hands: "My Father, I put myself in your hands:
"Father, I trust you; "Father, I surrender to you; "Father, make me what you please; "Whatever you do to me, I thank you; " thank you for all ; I'm ready for everything ; I accept everything; "I thank you for everything; "Provided that Your Will be done in me, my God, "Provided that Your Will be done in all your creatures, "In all your children, in all whom your heart loves, "I desire nothing else, my God; 4 "I put my soul in your hands; "I give it to you, my God, with all the love of my heart, " because I love you, "And that it is a need of love to give me, "To return to Your hands without measure; "I put myself in your hands with infinite confidence, "For you are my Father" (Charles de Foucauld).
Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "Hail Joseph"
La problématique de la confiance chez les Pères de l’Eglise.
Article de Madame Monica Turinici
Introduction
La problématique de la confiance est une des plus actuelles car l’homme a oublié le sens de la foi et la richesse vers laquelle la foi est censée nous conduire. La foi du chrétien est l’expression de son expérience par rapport à Dieu. Cette expérience est régénératrice, salvatrice. “Je crois Seigneur, viens au secours de ma foi” crie l’homme dans le besoin. Et Dieu lui répond “ta fois t’a sauvé”. Mais à la base de tout acte de foi est la confiance, une confiance qu’on peut retrouver exprimée de manières très différente avec les écrits ascétiques jusqu’aux discours plus sociologiques de nos jours. Entre le sociologue d’aujourd’hui et l’ascète du septième siècle il y a un point commun : celui de l’observation des réalités qui nous entourent dans un but de compréhension. La grande différence tient au fait que l’ascète observe toutes ces réalités en se rapportant toujours à Dieu, alors qu’un sociologue est plutôt tenté de limiter ses observations et ses expériences aux relations entre les individus, sans questionner le rapport que l’individu entretien avec Dieu.
En sociologie, la confiance apparaît comme essentielle aux sociétés modernes où se développent de plus en plus les modes formels de régulation des transactions sociales (lois, codes, règlements, protocoles, etc). Et la permanence de ce phénomène provoque l’étonnement du fait que nos sociétés semblent de plus en plus fondées sur des relations entre des anonymes[1]. Ce paradoxe attise les spéculations des sociologies, psychologue ou encore des spécialistes de la théorie politique dont les recherches s’articulent aujourd’hui autour de deux interrogations : Comment appréhender la nature de la confiance et sous quelle catégorie appréhender ce phénomène : celle de la connaissance, celle des affects ou celle de l’action?
La construction de cet article tente d'apporter une réponse à ce type de questions en partant des écrits des pères de l’église, afin de retrouver un chemin vers la confiance en Dieu ; La vision sociologique servira de champs d’application afin de valider l’actualité de la doctrine sur la confiance du père Isaac le Syrien.
Nous allons voir que pour les pères de l’Eglise la confiance doit être avant tout une action dirigée vers Dieu qui ne peut pas se développer sans cette relation permanente avec Lui.
Toutes les autres formes de confiance que nous allons rencontrer dans les différents courants sociologiques (tel que la confiance personnelle, interpersonnelle, inductives, rationnelle, calculatrice, amicale, etc.) semblent avoir été pensées sans relation direct avec une réflexion théologique. Cependant les relations entre les individus d’une société ne se construisent pas durablement sans un repère solide, tel que celui engendré par la confiance. Pouvons-nous expliquer aujourd’hui une partie des relations sociales par ce que le père Issac le Syrien appelle la “confiance filiale” ?
Nous allons exposer dans une première partie la vision du père Issac sur la confiance pour essayer de prouver l’actualité de la doctrine du père Isaac dans le champ plus sociologique, de la société d’aujourd’hui, limité le plus souvent aux rapports tissés entre les individus.
Nous essayerons ainsi de répondre à deux questions : En quoi la confiance entre les individus peut-elle se rapprocher de celle qu’on manifeste envers Dieu, et comment peut-on appliquer la vision des pères de l’Eglise à la compréhension des expériences sociales tel que l’usage de l'Internet ou encore l’innovation dans le champs de la science?
1. La vision théologique du père Isaac le Syrien, un repère pour la société d’aujourd’hui
Isaac le Syrien naquit vers le milieu du VIIe siècle dans une région correspondant à l'actuel Qatar, dans le Golfe persique. Il se fit moine, peut-être à Bet Abé, et y fut sacré évêque de Ninive, aujourd'hui près de Mossoul en Irak. Il déposa sa charge au bout de cinq mois seulement pour des raisons connues de Dieu seul, puis il se retira dans la solitude sur la montagne, parmi les autres anachorètes, où il s'appliqua à l'étude des Écritures divines. En rédigeant des enseignements pour ses disciples, Isaac avait un dessein précis : traiter de ce qu'il appelle la labeur de la prière, cette conversation avec Dieu, celle qui se célèbre dans le cœur, mais qui progresse aussi à travers des formes extérieures : psalmodie, méditation, contemplation de l'icône de la croix. Expliquer et propager la pratique de ce que nous appellerions aujourd'hui la prière intérieure, véritable labeur, don venant de Dieu, telle était bien l'intention principale d'Isaac dans ses discours. Il avait une vive perception de la nécessaire progression de l'expérience spirituelle à travers le temps.
Nous lisons aussi dans l’introduction du livre “Discours ascétiques” que le vocabulaire d’Isaac le Syrien est proche de celui de la plupart des auteurs syriens qui ont essayés de s’inspirer de la terminologie des auteurs spirituels grecs, en particulier Evagre le Pontique. On découvre ainsi, dans son sens favorable, la confiance (parrhésia) comme « l’attitude faite de confiance, d’assurance et de sainte audace qui caractérise la prière de l’homme pleinement rétablit dans sa condition de fils de Dieu » ; Dans son acceptation défavorable la parrhésia est « la familiarité déplacée, l’excessive liberté de parole et d’allure de l’homme livré à ses passions ».
Le terme de confiance (parrhésia) occupe la réflexion du père Isaac dans au moins 7 discours. Ouvrons le débat avec le discours 5, où l’auteur traite principalement de “L’éloignement du monde et de tout ce qui trouble l’intellect” où il dénonce toutes les manifestations qui peuvent nuire à l’âme, “tous les blasphèmes engendrés le plus souvent par la recherche du bien-être et l’absence de crainte” (plus précisément au chapitre 24). Le père Isaac met ainsi en avant l’idée de souffrance et d'affliction par laquelle “Dieu fait abonder son souvenir dans nos coeurs en nous rappelant que c’est par la crainte des adversités qu’Il nous maintient éveillé devant sa compassion”.
Cette idée de souffrance est unanimement partagée par d’autres pères ascètes tel Jean Cassien ou encore Saint Jean Climaque.
Mais le plus important chez Issac le Syrien est cette idée d’adoption-filiale, qu’il développe afin d’approcher la notion de confiance. Pour lui, Dieu a semé en nous l’amour et il a honoré ainsi son adoption envers nous en nous montrant l’abondance de sa grâce. L’amour que Dieu a semé dans nos coeurs est la preuve vivante de son adoption par rapport à nous. C’est par ce que l’adoption de chaque être humain existe, que nous pouvons parler de confiance envers Dieu. En tant que fils adoptif on dispose d’une liberté d’action même si cette idée de liberté implique beaucoup de risque et d'épreuves. « La liberté est la source et une sorte de carrefour du bien et du mal. Dieu lui-même agit sur l’âme dans le « mystère de la liberté » »[2] . La liberté n’est possible qu’à travers l’exploit ascétique qui est une lutte où la volonté doit être inflexible et une lute permise par Dieu pour nous éprouver.
L’épreuve n’est qu’une étape dans le développement de cette relation avec Dieu. Si nous prenons l’exemple de la crise financière d’aujourd’hui et l’expérience de souffrance qui y est associée, nous observons un retour des préoccupations sur le sens de la vie. Les hommes se rappellent que même un « empire financier » est avant tout une histoire de confiance et que cette forme de confiance est sérieusement fragilisée si on la réduit à des aspects purement techniques. Nous avons besoin de retrouver la place de l’homme dans le système et la place de sens dans notre vie. La souffrance peut ainsi être comprise comme un dialogue déclenché par Dieu en réponse à nos actes. Dès que l’on tombe dans une sorte de chute, en nous investissant seulement dans une vision matérialiste, en oubliant la complexité et la profondeur du monde, l’expérience n’est plus eucharistique. La vision de l’orthodoxie propose au monde d’aujourd’hui, soit-il financier, d’entrer dans une expérience eucharistique, dans une expérience de Dieu.
De ce fait ce n’est qu’en contraste avec toutes les afflictions, que nous pouvons vivre la preuve de la grâce de Dieu révélée vers nous. Pour goûter au vrai sens de l’amour que Dieu manifeste envers les hommes il nous faut passer par plusieurs épreuves. Il s’agit ici le plus souvent d’épreuves de résistance ou de patience qui nous préparent à une réalité propre à ce monde afin de comprendre une réalité future propre au royaume de Dieu. Cette idée de confiance acquise par la souffrance, par l’épreuve, participe à une réalité qui ne saura pas être réduite à un but en soit, l’objectif final étant le salut de l’homme. La confiance n’est donc qu’une étape intermédiaire qui permet à l’homme de se rapprocher de Dieu.
Il existe aussi un autre moyen de vivre l’expérience de la confiance en Dieu, qui est celui de la prière. Chez les pères ascètes, la force motrice de l’ascèse est la prière. Saint Isaac a une définition très large de la prière : c’est « toute conversation qui se passe dans le secret et tout souci de Dieu, venant d’un esprit bon, et toute réflexion sur le spirituel ». Dans ses discours le père Isaac insiste sur l’importance de la prière de Jésus qui donne un sens au souvenir de Dieu. “C‘est ainsi très important de se souvenir toujours de Dieu pour que lui aussi se souvienne de nous afin de nous sauver.” Pour vivre pleinement l’amour que Dieu a semé en nous et pour pouvoir par la suite lui faire confiance dans chaque moment de notre vie, il nous faut avoir le souvenir vivant de Dieu dans nos coeurs. Et c’est par la prière du coeur qu’on peut expérimenter et faire vivre Dieu en nous. La prière est avant tout un geste libre, une attitude personnelle dirigée vers Dieu, la confiance est une réponse que Dieu nous envoie dans nos coeurs afin de surmonter toute épreuve. Le respect des commandements de Dieu complétera la voie qui mène vers la confiance filiale. “Même dans les moments d’abondance et de prospérité c’est très important de rester soumis à ses commandements pour qu’on puisse aussi s’adresser à lui avec confiance dans les moments plus difficiles”. Respecter les commandements de Dieu revient donc à garder sa confiance en Lui en ayant ainsi le pouvoir de se rapprocher de Lui tel un fils. De ce fait la confiance filiale se manifestera en nous par “une supplication ardente venant du coeur”. “Se souvenir de Dieu, c’est-à-dire prier sans cesse, nous aidera à ne pas être privé de cette confiance-filiale que Dieu nous a révélé comme preuve de son amour”.
La confiance est le résultat d’un dialogue personnel engendrée “par un entretien (homilia) constant avec Dieu et une prière continuelle. “Car la relation avec Dieu s’établit par le souvenir gardé dans l’âme, par l’attention dans la prière et par l’offrande totale de soi”. Le gain de cette pratique persévérante du souvenir de Dieu est l’émerveillement vers lequel l’homme sera parfois transporté. La confiance pourra ainsi être vue comme une étape intermédiaire qui prépare à l’expérience de l’Esprit Saint.
Dans le vingt-deuxième discours sur “Les diverses manières de mettre son espérance en Dieu” et plus précisément dans le chapitre quatre, nous retrouvons un autre contexte quirévèle le sens du mot confiance. Il est dit que “Le juste a l’audace (parhésia) du lion”. “Il ose en toute chose par la foi, par ce qu’il met toute sa confiance en Dieu et parce qu’il a lui-même le souci constant d’être avec Dieu. La confiance est, dans ce contexte, un précèdent de la foi, une base sur laquelle il est possible de construire et faire grandir notre foi en Dieu. Ce type de confiance ou d’espoir n’est possible qu’à celui qui ne néglige pas par exemple “de faire son travail d’après ses pouvoirs”. La sincérité et le sérieux avec lesquels nous traitons nos obligations créent un précédant à ce type de confiance qui équivaut avec l’espoir que nous pouvons manifester en Dieu. L’audace est propre au juste, mais l’acquisition de certaines vertus permet à chacun de développer cette forme de confiance (espoir), de faire valoir ses attentes.
Le discours 23 “Sur l’amour de Dieu, le renoncement et le repos en Lui” chapitre 2, fait évoluer le sens du mot parhésia en englobant aussi l’idée d’humilité si chère aux pères ascétiques. “Supporte le mépris et l’humiliation en gardant une âme pleine de douce beauté et tu jouira d’une confiance filiale auprès de Dieu”. L’humilité n’est pas ici une soumission aveugle aux épreuves du monde mais un acte rationnel. “L’homme qui supporte avec conscience les paroles dures sans être la raison de l’injustice pose sur sa tête une couronne d’épines mais il recevra une couronne incorruptible”. L’humilité s’inscrit ici dans un acte de recevoir. Si la confiance se construit par une relation de prière personnelle avec Dieu, la manière dont on la reçoit permet ou pas une continuité dans cette relation avec Dieu. Pour que le fruit de notre prière s’inscrive dans une durée, il nous faut garder dans nos coeurs l’humilité.
Dans le chapitre 18 du même discours la confiance apparaît aussi comme le résultat d’un acte miséricordieux qui active en nous l’audace qu’un fils peut manifester par ses prières envers son père. ”Si tu possèdes d’avantage que ce dont tu as besoin, donne-le aux pauvres, puis viens avec une confiance filiale offrir tes prières…car rien ne peut rapprocher autant notre coeur de Dieu que la miséricorde”. Ce geste de miséricorde est à faire avec générosité et sans distinction entre riche ou pauvre, entre celui qui est digne ou pas digne car par ce geste on peut attirer vers le bien mêmes les indignes”. C’est un acte qu’on se doit de faire sans jugement de valeur. À côté de la prière du coeur, une autre forme d’amour qui nous rapproche de Dieu est la miséricorde. Au même titre que la prière, la miséricorde est un acte créateur qui engendre la confiance, un acte créateur auquel l’homme est appelé à y contribuer.
Dans son vingt-sixième discours “Sur le jeune et le recueillement en un seul lieu…” au chapitre 13 nous apprenons que la confiance procède aussi du bon témoignage de la conscience car “c’est grâce au témoignage véridique de notre esprit que nous possédons la confiance en Dieu. Et le témoignage de la pensée consiste en ce que la conscience d’un homme ne l’accuse pas d’avoir négligée ce qu’il devait faire, selon sa force”. Ce discours est une reprise du sens de la confiance qu’il avait développé dans ses précédents chapitres en caractérisant la confiance du juste (le vingt-deuxième et le vingt-troisième discours). “La confiance-filiale vient donc aussi de l’acquisition des vertus et de la bonne conscience”.
Dans le discours 48 “Pourquoi Dieu permet que soient éprouvés ceux qui l’aiment” (au premier chapitre) il revient sur la forme de la confiance comme résultat d’une épreuve, en proposant une explication du sens des « épreuves que Dieu permet envers ceux qu’Il aime ». Le sens de l’épreuve est justifié par l’acquisition d’une force dans la prière. D’où cette idée de “puissance de la prière qui est faite avec une confiance filiale”. “L’amour que les Saints ont manifesté envers Dieu à travers tout ce qu’ils ont souffert pour son Nom leur à fait obtenir dans leur coeur cette confiance filiale car c’est par l’épreuve qu’ils acquirent la sagesse, ce qui leur évite d’être joués par les démons; sans les épreuves ils combattraient comme des aveugles”. L’épreuve apparaît ainsi comme une condition de l’acquisition de la sagesse, nous permettant par la suite une approche consciente, en tout confiance envers Dieu. “L’épreuve est bénéfique pour tout homme et pour ceux qui s’approche de Dieu, elle est d’autant plus bénéfique parce qu’elle nous fait rapprocher en tout confiance”. Dans ce contexte la confiance nous permet de conscientiser notre chemin vers Dieu, car ce n’est pas un état d’aveuglement que nous est demandé dans notre démarche mais un état de veille consciente qui fera naître dans nos esprits une forme de confiance appelée la confiance filiale. “Un fils s’il n’est pas mis lui-même au travail ne tire aucun profit de la richesse de la maison de son père. C’est pourquoi Dieu commence par affliger et éprouver puis il révèle la grâce”. Pour apprécier les vertus de la grâce Divine nous avons besoin de passer par un chemin semé d’épreuves afin de reconnaître la grâce tel qu’elle est et d’agir ensuite en tout confiance dans toutes nos actions.
A part toutes ces visions positives qu’une partie de la théologie ascétique propose par les “Discours” du père Isaac, autour de la problématique de la confiance, nous retrouvons aussi d’autres formes de confiance qui ne se manifeste pas forcément dans un esprit orthodoxe.
Nous retrouvons, toujours chez Isaac le Syrien, tout ce qui tient des “paroles empreinte d’une familiarité déplacée ou encore des plaisanteries lascives car elles sont l’oeuvre du démon de la luxure”.
Ce qui est spécifique des pères ascètes est l’attitude de rejetque l’on doit avoir envers ce type de confiance. Il estsuggéré ainsi dans le commencement du septième discours “de fuir la familiarité comme la mort”. Le meilleur chemin pour échapper à tout forme de familiarité est “de nous considérer nous-même comme des étrangers tous les jours de notre vie, où que nous allions”.Cette attitude engendre le respect et les actions qui en découlentse manifesteront dans l’humilité.
Afin d’expliquer comment ce type de familiarité peut se glisser dans notre esprit et avec quelle conséquence, il nous estproposé au soixantième discours “Sur les pensées mauvaises involontaires…” une explication des conséquences néfastes qui peuvent provenir d’un relâchement de vigilance, car familiarité équivaut ici à un relâchement de la vigilance. “Ceux qui sont percés par les flèches de l’Ennemi en temps de paix sont ceux qui, en donnant trop de liberté (parhésia) à leur volonté, ont mis en réserve dans leur âme des pensées qui se manifesteront plus tard. Il porte ainsi dans un lieu saint (c’est-à-dire dans la prière) un vêtement souillé, à savoir les pensées qui apparaissent dans leurs âmes à l’heure de la prière”.L’idée de vigilance de l’âme trouve ici tout son sens car il ne suffit pas de faire confiance mais plutôt de savoir comment on doit faire confiance. C’est pourquoi nous ne pouvons pas négliger les conditions de la familiarité, ainsi que ses limites quand nous voulons explorer les conditions de la confiance.
En conclusion l’approche théologique de la confiance dans la vision du père Isaac peut se résumer à deux niveaux. Au premier niveau la confiance est un acte créateur auquel l’homme est appelé à participer par la prière, par la miséricorde, ou encore par une conscience éveillée; en deuxième niveau la confiance est un moyen qui nous permet d’approcher Dieu par l’humilité ou encore par la souffrance (épreuve). Ce qui nous semble être le couronnement de cette vision ascétique sur la confiance, c’est cette idée selon laquelle la confiance est un précédent de la foi en Dieu, car la foi est une action vers Dieu.
2. La confiance comme schème interprétatif des relations humaines
Après cette brève présentation de la vision du père Isaac sur la notion de confiance nous proposons d’insérer une analyse plus sociologique afin de comprendre si nous pouvons expliquer une partie des relations sociales par cette notion de “confiance filiale”?
Dans une vision sociologique, le terme de confiance est employé pour nommer le rapport qu’un individu entretien avec des partenaires, des objets et des institutions ou organisations sociales. Le plus souvent cette notion est limitée aux seules relations entre individus en interaction. La confiance sert habituellement à qualifier un événement particulier dans une relation sociale entre les humains. Dans ce cas elle est utilisée comme synonyme du verbe “croire” ( “je fais confiance à ce journaliste”) ou encore comme un procédé pour éviter des discussions trop longues (“Mais si mais si, je te fais confiance” ou “Je lui fais confiance pour s’en sortir”). Un autre sens un peu plus informatif désigne la confiance comme un état sans préciser en quoi consiste exactement cet état (“Ma confiance en lui a baissé”, Vous pouvez me faire confiance pour le retrouver”). Enfin le mot confiance qualifie une parole, un geste, établissant un certain type de rapport de délégation oud’abandon à autrui.
Ce classement sommaire des modalités d’usage permet à Albert Ogien de dégager un second élément de contexte pour la confiance[3]: lorsqu’elle est utilisée comme terme relationnel, la confiance désigne soit un état, soit un mécanisme, soit un engagement. Si on rajoute un élément de temporalité la confiance sera comprise comme un terme qui sert à dire quelque chose sur le cours future d’une relation sociale au moment même de s’y engager.
Ce rapide examen des manières de se servir du terme de confiance établit la complexité et en même temps l’impossibilité de ramener tous ces sens à une famille bien policée. Une manière économe de réduire les combinaisons tout en gardant la multiplicité des usages du terme est celle proposée par l’économiste E. Lorentz[4]. Pour lui, ce terme sert essentiellement à qualifier une modalité de comportement coopératif. Il propose ainsi une échelle de robustesse à trois niveau afin de décrire cette notion : confiance inductive (qui repose sur l’observation d’une régularité jamais démentie jusqu’à ce jour); calculatrice (tout ce sur quoi on se base pour décider de faire un acte de confiance en évaluant les conséquences probables) ; normative ou affective (un jugement moral favorable apriori, porté sur la fiabilité des proches ou de familiers et qui éventuellement peut être mise à l’épreuve en cas de besoin). Parmi les trois niveaux d’analyse proposés le troisième nous semble la plus proche du sens que nous avons pu trouver chez les pères ascètes, même si elle reste très éloignée du sens de l’épreuve évoquée par le père Isaac.
Il faut ainsi reconnaître que sauf quelques exceptions les tentations des sociologies pour étudier la confiance se sont heurtées au caractère insaisissable du phénomène. Une des raisons en est la dimension très contextuelle: la “confiance” apparaîtdans certains contextes et disparaît dans d’autres, elle se manifeste d’une façon dans un contexte et d’une autre dans un autre. Elle ne semble ni appropriée partout, ni unitaire.
Confronté très tôt avec des approches qui se sont montrées assez vite inappropriées pour rendre compte du caractère contextuel de la confiance, la sociologie et plus particulièrement le courant ethnométhodologique (Garfinkel) tente de saisir le phénomène “sauvage” de la confiance dans sa contextualité “locale”. Il se sert par exemple des expériences “de perturbation”. Les expériences de perturbation consistent en des exercices de courte durée, une forme “d’intervention” dans le flux normal des évènements de la vie courante. L’une des interventions implique par exemple le jeu du morpion. L’initiateur de ces interventions, Garfinkel, demandait à ses étudiants d’enfreindre les règles du jeu, par exemple, d’inscrire un signe sur une ligne plutôt que dans une case, ou d’effectuer “un mouvement” non prévu dans les règles du jeu. D’autres interventions reposaient sur d’autres formes de production de trouble. Il s’agissait par exemple de demander aux étudiants d’engager la conversation avec un ami et sans manifester qu’ils sortaient de l’ordinaire, d’exiger constamment à l’ami en question de clarifier ou expliciter ce qu’il était en train de dire, aussi banal cela fut-il. Ainsi, par exemple, un étudiant à qui son amie se plaignait que sa voiture avait un pneu crevé insista plusieurs fois pour qu’elle explicite ce qu’elle entendait par “pneu crevé”. Garfinkel inventa d’autres interventions, non-fondées sur le jeu, telles que: demander à ses étudiants de marchander les prix dans des magasins où ceux-ci étaient fixes; agir “bizarrement” dans un ascenseur ou dans sa famille etc. De ce fait Garfinkel en conclu que la confiance a son site naturel dans des considérations génériques sur le caractère et le statut des règles, sur les pratiques de mise en sens, bref sur l’intersubjectivité de la vie quotidienne. Son article fait un pas important dans la recherche de la confiance, en s’orientant dans le traitement de celle ci comme un objet de plein droit plutôt que comme résidu ou comme quelque chose qui peut être réduit à quelque chose d’autre. Toutes ces expériences ou “interventions” proposées par Garfinkel ont montré par exemple que les règles d’un jeu ont un caractère constitutif : les règles fonctionnent, de façon tacite, comme moyen de reconnaissance du jeu permettant l’interprétation du comportement des joueurs comme évènements dans le jeu. Ces règles, ainsi que les attentes qu’elles rendent possibles, définissent des situations normales du jeu c’est à dire “reconnaissable en tant qu’habituels”, elle définissent aussi les joueurs comme ceux dont la conduite est reconnaissable comme étant en accord avec les règles. Le non-respect de ces règles par l’un des joueurs suscite chez les autres un sentiment qui va d’une impression d’ambiguïté ou d’incertitude à la confusion, la perplexité et la méfiance, de même qu’un sentiment de colère indignée et d’hostilité morale, se manifestant dans des accusation ou choses similaires.
Comme Garfinkel le disait à l’époque, « les règles de base prises comme allant de soi engendrent des attentes constitutives ». Ces attentes portent sur le fait que les choix exigés dans le jeu s’appliqueront aux autres joueurs indépendamment de l’état de jeu. Chaque joueur attend aussi des autres qu’ils considèrent qu’il honorera les attentes qu’ils nourrissent à son égard. Pour Garfinkel « cette conformité mutuellement supposée aux règles constitutives constitue la confiance ». Elle relève d’un ordre tacite d’arrière-plan, que seule une perturbation peut faire voir.
3. La confiance en théologie ascétique versus la confiance dans la vision sociologique
À première vue il ne semble pas y avoir de liens entre ces deux visions concernant la manière d’appréhension de la confiance. D’un côté les pères ascètes nous parlent de confiance filiale comme précèdent de la foi, en relation avec Dieu, et de l’autre côté, les sociologues nous parlent de la confiance comme phénomène relationnel interpersonnel. Cependant nous pouvons faire une parallèle entre les règles tacite ou les conventions qui guident notre vie sociale et les commandements de Dieu qui servent toujours de repère à nos sociétés même si elles ont aujourd’hui un peu de mal à le reconnaître. Nous pouvons faire une parallèle car il nous est facile d’observer qu’en transgressant une règle sociale on déclenche la méfiance d’autrui, on risque de se faire rejeter par nos confrères. En transgressant un commandement de Dieu on perd la confiance filiale qu’Il a semé en nous, on déclenche presque une forme de méfiance de la part de Dieu envers nous, une méfiance que seul l’amour que Dieu a envers nous peut effacer. Mais l’aboutissement ou le résultat de la confiance restera, comme le père Isaac le Syrien l’aura remarqué, “une expérience de la grâce de Dieu”; elle peut s’exprimer aussi à travers les expériences sociales sans pour autant être circonscrite à celles-ci.
Le dialogue entre sociologie et théologie autour de la confiance nous semble ainsi possible sur le terrain des règles tacites qui gouvernent nos comportements. La sociologie constate l’existence des conventions qui guident nos comportements pendant que la théologie visualise la source de ce besoin de conventions. Les règles de nos sociétés permettent de se repérer en agissant comme symbole entre ce qui nous est familier et ce qui ne l’est pas. Si traditionnellement, la fonction symbolique consistant à utiliser des termes familiers pour faire face au non familier était le domaine de la religion, le début des temps modernes fait apparaître la notion du risque comme trait général de la vie moderne et avec celle-ci le besoin d’identifier une autre forme de confiance qui est la confiance dans un système qu’il soit politique, économique, écologique ou autre. Mais la conformité aux règles tacites est le moyen le plus simple pour comprendre la confiance entre les individus en interaction. De la même manière, la conformité aux commandements de Dieu est le chemin le plus sûre qui nous permet de garder la confiance en Dieu.
Revenons à la vision théologique, où la confiance transcende le plan de la matérialité. Elle est avant tout l’expression d’une attention dans la prière, d’un dialogue permanent avec Dieu voir d’une épreuve nécessaire dans l’acquisition d’une certaine force dans la prière. Père R. Ionescu faisait la remarque dans son article sur la « Foi et théologie en science » que l’apôtre Pierre, en marchant sur les eaux, nous montre de quelle manière le chemin vers Dieu peut être parsemé des tentations du doute. De l’état spirituel de la confiance, Pierre glisse vers la réalité concrète des sens. Or céder aux sens submerge. Il est clair que ce n’est pas la pesanteur qui intervient ici, mais le manque de confiance qui s’élargit au fur et à mesure que Pierre s’enfonce dans l’eau. Le Sauveur, en le prenant par la main, le gronde: “Homme de peu de fois, pourquoi as-tu douté?” Par cet épisode, le Christ cherche à donner un enseignement à toute l’humanité : « la grâce divine structure la matérialité, elle a le pouvoir de l’ordonnancer »[5]. De plus le souvenir permanent du Christ a lieu tant que l’homme ne s’enfonce pas à cause des sens dans une matérialité opaque. Dans un monde moderne, “notre raison fonctionne en ordonnant notre interaction avec le monde sans pour autant expliquer le sens du “pourquoi” cela fonctionne ainsi. Nous constatons purement et simplement, nous avons confiance dans l’efficacité d’une explication rationnelle car jusqu’à présent elle a toujours fonctionné”[6]. Mais la manière de s’inscrire dans une certaine vision du monde échappe à la démarche strictement scientifique propre à notre société moderne, dépendant plutôt d’une structure acquise par l’éducation et par la culture. Cette vision rend manifeste sur le plan de la compétence scientifique, la confiance des uns dans la véracité des travaux des prédécesseurs. La confiance dans tous ceux qui ont fondé à un moment donné est un trait naturel du geste scientifique[7].
Mais la prière est la voie théologique expérimentale par excellence. Il est néanmoins évident qu’arriver à prier vraiment, comme le dit Evagre n’est pas chose simple ou immédiate. En se référant à ce type de prière Evagre est assez catégorique: “Celui qui n’a pas vu Dieu ne peut pas parler de Lui”. Si la “vision” spirituelle n’est pas le résultat d’une compétence strictement humaine mais un charisme donné par Dieu, l’expérience de la confiance rationnelle est à la portée de l’homme. Par son humilité envers les autres, par l’acte de miséricorde envers le prochain ou encore par l’acquisition des vertus qui en découlent, du respect du travail qu’on se doit d’accomplir, l’homme peut engendrer un dialogue permanent avec Dieu lui permettant un souvenir permanent de Dieu. Et par cette attention l’homme acquit la confiance envers Dieu et la garde à tout moment comme un espoir ou comme un moyen de discernement entre une situation saine et une situation maladive.
Pour prendre un exemple, de nos jours, l’expérience de carême, ou plutôt le manque d’expérience dans la fonction du carême fait perdre le sens de la foi à beaucoup de jeunes et la confiance dans le carême apparaît aujourd’hui comme une problématique à reconstruire. Le père V.Gavriil faisait la remarque que pour regagner la confiance dans la fonction du carême il faut d’abord faire confiance aux pères qui ont vécu par le carême leur rapprochement de Dieu. Sans comprendre l’expérience des pères ascètes, ou de Moise, ou même celle d’Abraham il nous sera très difficile de faire confiance. Il faut prendre Dieu au sérieux car il nous prend très au sérieux quand nous Lui adressons nos prières.
Nous avons soutenu, dans un des paragraphes précédents, que la confiance est le précédant de la foi mais nous pouvons aussi dire que la confiance c’est l’expérience de la foi, on ne reste plus dans l’intellect, dans les paroles « je crois en un seul Dieu père tout puissant.. etc. » on descend dans le cœur, on prend conscience de cette foi.
Sans comprendre l’expérience des pères ascètes qui par la prière arrivent même jusqu’à une illumination de Dieu, nous n’arriverons pas à pouvoir faire confiance.
Conclusions
Un premier aspect de l’actualité d’Isaac le Syrien est son importance au plan exégétique voir oecuménique. Il explique l’Ecriture généralement de manière symbolique essayant de montrer son sens spirituel profond. Sur beaucoup de points il est très proche du Corpus Areopagiticum et il tend souvent vers une synthèse catholique. Il est un pont entre les deux traditions de l’Église.
Mais il est un autre aspect de son actualité qu’il ne faut pas négliger. À une époque où on cherche à amalgamer la sociologie à la spiritualité chrétienne, en récupérant les écrits des Pères, Isaac le Syrien est un auteur très utile pour opérer un discernement dans l’abondante littérature socio-mystique qui voit le jour aujourd’hui et met la vie spirituelle en danger par son naturalisme.
Le père Isaac a une très fine connaissance du cœur de l’homme, et bien des aspects de sa doctrine font appel à une grande finesse psychologique. Comment en effet parler de l’œuvre de Dieu en nous, sans que l’intelligence, la volonté, le corps, ne soient concernés ? Le père Isaac cherche à discerner, à travers les effets des vices ou de la grâce sur toutes les dimensions de notre être, ce qui vient de Dieu ou non. La déesse sociologie s’impose aujourd’hui en maîtresse. Elle remplace la morale, la raison, les règles classiques du discernement spirituel. Et, opérant une révolution copernicienne dans la spiritualité, elle permet pour la première fois de créer des doctrines à la fois pélagienne et quiétiste et d’introduire la raison dans des domaines qui jusque-là relevaient de la foi. L’explication du phénomène de la confiance par les observations des régularités jamais démenties en est un exemple typique. On pourrait aussi évoquer la néo-interprétation de la confiance en soi qui n’est qu’un repli sur soi marqué par l’individualisme et le subjectivisme. Les Pères n’auraient jamais pu imaginer qu’une spiritualité soit liée à l’émotionnel, au témoignage personnel, au senti : ils avaient compris que ce que nous avons en commun, ce que nous pouvons partager, c’est ce qui est universel. Cela, Isaac le Syrien l’avait bien compris. Chacun peut reconnaître son propre chemin dans ses écrits, bien qu’il ne parle jamais directement de son « expérience spirituelle profonde », comme on dirait aujourd’hui. Dans un monde où la technique, le faire, ont occulté le chemin de l’intériorité, Isaac le Syrien permet de retrouver le chemin du cœur, pour y mener un combat qui conduit à la rencontre de Dieu. Il est très bon pédagogue pour former la conscience morale, pour réconcilier les jeunes — et moins jeunes — avec leurs propres consciences. Pour lui comme pour les Pères de l’Église, théologie, conscience morale, spiritualité, ne sont pas dissociées.
Bibliographie :
1. Saint Isaac le Syrien, « Discours ascétiques, ed. Monastère Saint Antoine le Grand, 2006
2. GambettaD.”Can we trust, trust?” in GambettaD., ed., “Trust.Making and Breaking Cooperative Relations” Oxford, Basil Blackwel,1988
3. R. Ionescu, « Fois et théologie en science », présenté dans le cadre du 4ième Congres International « Medicine and Faith », Roumanie,2009
4. Lorentz E. “Confiance interorganisationelle, intermédiaries et communautés de pratiques”, Reseaux 19, 2001
5. A. Ogien, L. Quéré, « Les moments de la confiance », ed. Economica 2006
[1] Gambetta D.”Can we trust, trust?” in GambettaD., ed., “Trust.Making and Breaking Cooperative Relations” Oxford, Basil Blackwel,1988
[2] Florovsky G. Fascicule sur « Les pères byzantin du V au VIII-éme siècle », p. 69.
[3] Ogien Albert, “Les moments de la Confiance”, collection Etudes Sociologiques, 2006
[4] Lorentz E. “Confiance interorganisationelle, intermédiaries et communautés de pratiques”, Reseaux 19, 2001
[5] R. Ionescu, « La foi en théologie et en science », présenté dans le cadre du 4ième Congres International « Medicine and Faith », Roumanie,2009
Marc Feix et Karsten Lehmkühler (éd.),Homme perfectible, homme augmenté ?, Actes du colloque de l’ATEM (Association des théologiens pour l’étude de la morale), Strasbourg le 29 août 2014,Revue d’éthique et de théologie morale, hors-série, n° 286, Éditions du Cerf, Paris, 2015, 226 p.
Au cours de ces dernières décennies se sont développées aux États-Unis, puis répandues dans le monde occidental, diverses théories qui se rattachent à ce que l’on appellele courant transhumaniste, qui est puissamment soutenu par de grands groupes internationaux comme Google.
Ce courant vise à un dépassement des limites de l’homme actuel. Il comporte à un premier niveau la promotion de tous les moyens techniques permettant ce que l’on appelle en anglais unhuman enhancement, c’est-à-dire un perfectionnement et une « augmentation» de l’être humain. Comme le montre cette double traduction, ce dépassement est envisagé à des degrés divers qui peuvent aller d’un simple remède à des maladies ou des infirmités, jusqu’à une amélioration des performances physiques, psychiques et intellectuelles, réalisant un être humain ayant des capacités et des performances supérieures à celles de l’homme actuel. Cela débouche sur le concept plus large de transhumanisme, qui désigne un mouvement qui a l’ambition de créer un homme supérieur, ayant une nature différente de la nature présente, une nature qui accédera notamment à l’incorruptibilité et à l’immortalité, et à une toute-puissance sur elle-même et son environnement, une nature quasiment parfaite.
Cette conception qui remet en cause la conception de l’homme actuel, de ses limites, de son imperfection, et qui ambitionne de changer sa nature même pour lui conférer des qualités quasi-divines ne peut qu’interpeller les chrétiens. L’ATEM (Association des théologiens pour l’étude de la morale), qui réunit des universitaires catholiques et protestants spécialisés dans le domaine de l’éthique ou susceptibles d’apporter leurs compétences à la réflexion éthique, lui a consacré son dernier colloque annuel. Comme chaque année, un numéro hors-série de laRevue d’éthique et de théologie moralecontient les Actes de ce colloque.
Une première partie regroupe les communications relatives à une « Approche philosophique et scientifique »:
— Bernard Baertschi, «Human enhancement”: enjeux et questions principales »
— Jean-Louis Mandel, « Améliorer la condition humaine par la génétique? »
— Ghislain Waterlot, « Entre amélioration et aliénation: réflexions à partir de la “perfectibilité chez Rousseau et chez Bergson »
— Pascale Lintz, «Enhancement et nanotechnologies »
— Otto Schäfer, « La notion d’homme végétal, une piste pour renouveler le discours anthropologique chrétien? »
— Valentine Gourinat, « Le corps prothétique: un corps augmenté?
— Barbara Duarte, « Le piratage corporel ou body hacking au service de l’augmentation corporelle »
Une deuxième partie concerne l’« Approche biblique »:
— Christian Grappe, « La notion de perfection dans le Nouveau Testament et les réflexions contemporaines relatives à l’human enhancement »
Une troisième partie contient les exposés se rapportant à l’« Approche d’éthique théologique et de spiritualité »:
— Karsten Lehmkühler, « La théologie face à l’amélioration de l’homme »
— Marie-Jo Thiel, « L’homme augmenté aux limites de la condition humaine »
— Alberto Bondolfi, « Comment argumenter à propos de l’amélioration de la condition biologique de la vie humaine? »
— Jean-Claude Larchet, « La déification (“théôsis”) comme accomplissement de l’homme »
— François Marxer, « Accomplissement, performance, dépassement: quelle excellence choisir? »
Source: "Sagesse Orthodoxe"
Sur le transhumanisme,
autres comptes-rendus bibliographiques
« Le transhumanisme décrypté » –
Trois ouvrages récents peuvent nous aider à être informés de ce sujet. Le premier est celui du théologien orthodoxe Jean Boboc, prêtre à la cathédrale roumaine de Paris :Le Transhumanisme décrypté, éd. APOPSIX, Paris, 2017, déjà signalé sur ce site. Dans cet ouvrage presque exhaustif, l’auteur a réussi à explorer les recoins de l’idéologie et de l’illusion transhumaniste – travail considérable, remarquablement documenté. La présentation de l’état actuel de la question, du point de vue scientifique et juridique, rencontre, dans la deuxième partie du volume les principaux thèmes de l’anthropologie biblique et patristique, dont l’auteur est un spécialiste.
On lira avec le plus grand intérêt, dans les pages 412 et suivantes, la comparaison entre le projet transhumaniste – une amélioration indéfinie des capacités humaines – et le projet chrétien – la transfiguration de l’homme à la ressemblance de Dieu, ou déification. Rappelons que Père Jean Boboc est lui-même médecin, et particulièrement versé dans les questions actuelles liées globalement à la bioéthique. Avec compétence, il tire la sonnette d’alarme, pour que l’ambition « posthumanisme » n’aboutisse pas au cauchemar d’une humanité sans l’homme ! Il serait léger de ne voir dans le transhumanisme qu’une imposture et une illusion : l’auteur montre qu’il s’agit d’un gravissime et réel danger.
Qu’est-ce que le transhumanisme ?
Le livre de Xavier Dijon,Le Transhumanisme, collection Que penser de… ? N°92, éditions jésuites, Namur, 2017, est bien utile ! En 116 pages, on lit une présentation claire et complète du sujet et une mise en relation de la problématique avec la foi chrétienne. Pour notre bonheur, un lexique d’une dizaine de pages vient au secours du lecteur égaré ! Après un exposé synthétique sur « le mouvement transhumaniste », on trouve plusieurs chapitres inspirés par le bon sens, portant sur « la relation de l’homme à sa nature », « la relation de l’homme à autrui », « la relation de l’homme à la chair de sa chair » et « la relation de l’homme à Dieu ». Et la conclusion a ce beau titre : « le goût de l’humain ». En effet, comme dans l’ouvrage présenté plus haut, le mouvement transhumaniste, qu’on aurait tort de sous-estimer, présente des risques sérieux, en particulier celui de l’absorption de l’humain par la technologie – l’homme devenu lui-même un « produit » de celle-ci.
« Résister au transhumanisme »
Tel est le titre du numéro 22, hors-série, de Famille chrétienne, volume passionnant qui explore les principales données et conséquences du sujet. La foi chrétienne apparaît comme l’adversaire principal de l’idéologie transhumanisme et de ses projets. La foi chrétienne est porteuse de la révélation biblique, qui est, non seulement la révélation de Dieu, mais la révélation de l’homme. Il est normal qu’elle conteste un projet qui, sous couleur d’augmenter l’homme et de la porter à la perfection, doit conduire au contraire à le déshumaniser. La robotisation, l’eugénisme, le marché de la vie humaine, le phantasme d’un prolongement indéfini de la vie, et d’autres perspectives alarmantes, n’autorisent pas à rester indifférent. On lira avec grand intérêt le chapitre « Ni homme ni femme, ni humain ni machine », p.68, qui aborde en particulier le rapport entre féminisme et transhumanisme ;
Il n’y a pas d’opposition à la science, dans la position chrétienne : celle-ci maintient seulement, simplement, constamment, que la science et la technologie soient au service de l’homme et de la Création. Être chrétien, c’est défendre l’homme, éventuellement contre l’homme – s’interposer, comme le fit le Christ. La science existe pour, et non contre l’homme. Le mérite du transhumanisme est, nous semble-t-il, d’obliger les tenants de la tradition biblique à tirer, des enseignements inspirés, des contre-propositions intéressantes et solides. Il nous oblige à scruter les desseins de Dieu. Il oblige également les chrétiens à se montrer capables de positions communes sur le terrain de l’actualité. Il ne s’agit pas seulement de « résister » au transhumanisme : l’Esprit saint veut nous inspirer des propositions sérieuses et convaincantes. Ce petit volume d’une centaine de pages offre des réponses chrétiennes.
Source: "Sagesse Orthodoxe"
Points de vue chrétiens
-B-
Transhumanisme ou déification ?
« Ces communications ont, comme on l’aperçoit à leurs titres, des contenus très variés. Plusieurs d’entre elles ont souligné les limites de l’ambition de créer un homme parfait, tant du point de vue de sa réalisation technique que de son principe même, notant que le christianisme a fortement valorisé l’humilité et la faiblesse, dont le Christ lui-même, comme Dieu qui s’est fait homme, a montré l’exemple, et que le projet du christianisme consiste pour une part à assumer les limites de la nature dans l’état actuel qui est le sien, qui ne sont pas forcément négatives mais peuvent servir de support à une construction et une amélioration spirituelles de soi.
Ayant été invité à présenter le point de vue orthodoxe (qui s’est jusqu’à présent très peu exprimé dans ce débat, non seulement en France mais à l’étranger), j’ai pour ma part, dans l’introduction de mon exposé qui n’a pas été reproduite dans la version éditée, tout d’abord montré les limites internes du courant transhumaniste.
J’ai fait remarquer en premier lieu que celui-ci a deux fondements:
— Bien que l’on parle à son sujet de transhumanisme ou de posthumanisme, il s’enracine globalement dans l’humanisme né à la Renaissance et développé au XVIIIe siècle par les « Lumières », c’est-à-dire dans une conception qui considère l’homme comme existant d’une manière absolue, indépendamment de Dieu, et pour lequel il ne peut y avoir aucun apport surnaturel, mais seulement un apport culturel, c’est-à-dire venant des productions sociales.
— Il est pour l’essentiel lié au progrès technologique, avec l’idée que c’est au moyen des nouvelles technologies surtout (en particulier robotiques, informatiques et génétiques) que l’homme pourra être amélioré, augmenté, transformé et dépassé ; dans ce sens il a une base matérialiste. Dans la mesure où les technologies se fondent sur les sciences, et où le transhumanisme pense que des solutions à presque tous, sinon à tous les problèmes de l’homme pourront être apportées par les progrès technologiques fondés sur le progrès scientifique, il s’enracine aussi dans le scientisme, un courant philosophique né à la fin du XIXe siècle, selon lequel tout problème de l’existence humaine est susceptible de trouver, actuellement ou dans le futur, une solution dans la connaissance scientifique.
Bien que le mouvement transhumaniste et en particulier les théories de l’enhancementse veuillent ultra-modernes (et même futuristes) on voit donc que leurs fondements reposent sur l’humanisme de la Renaissance, le rationalisme des Lumières, le scientisme du XIXe siècle et le technologisme né à la même époque.
J’ai noté ensuite que, par rapport à ses fondements mêmes, le transhumanisme et ses corrélats présentent cependant un certain nombre de faiblesses :
1) L’humanisme en tant qu’idéal moral est mis à mal par le transhumanisme dans la mesure où en augmentant la part de technicité dans le fonctionnement physique et psychique de l’être humain, il réduit du même coup la part d’humanité, et pourrait, au terme de sa logique, déboucher sur «un monde sans humain» pour reprendre le titre d’une enquête récente de la chaîne de télévision Arte.
2) La rationalité scientifique sur laquelle repose le technologisme du transhumanisme est mise à mal par la forte part d’illusion que comporte un monde transhumain, actuellement et sans doute à jamais bien plus imaginaire que réel. À cet égard, le transhumanisme, pour une grande part, relève plus de la science-fiction que de la science. Dans l’imaginaire qu’il développe se projette un certain nombre de fantasmes humains, comme un désir de perfection (physique, psychique et intellectuelle), de toute-puissance et d’immortalité acquises par des moyens humains.
3) Le transhumanisme se montre aveugle quant aux limites de la technologie face au vieillissement du corps humain dans sa totalité et quant à la mort qui constitue l’horizon inévitable de la vie humaine (on voit bien aujourd’hui comment l’augmentation de la durée moyenne de vie, dont la médecine se targue, est corrélée par toutes sortes de maladies dégénératives qui affectent le grand âge et ne trouvent leur solution que dans la mort).
4) Au lieu d’augmenter l’homme, comme il le prétend, le transhumanisme le diminue parce qu’il se centre essentiellement sur les performances ou les qualités du corps, et l’ampute donc pour une grande part de sa dimension psychique et pour la totalité de sa dimension spirituelle.
5) Dans la mesure où il vise à améliorer les performances psychiques et intellectuelles de l’homme, il les traite sur un plan essentiellement quantitatif, n’ayant de par sa nature technologique que peu de prise sur le qualitatif. La prétendue capacité de choix réalisée par des moyens informatiques, relève essentiellement de la classification et des probabilités, qui restent du domaine de la quantification. Les fonctions intellectuelles qu’il est susceptible de toucher restent de l’ordre du calcul et sont améliorées du point de vue de la rapidité, de la quantité d’information traitée, et du respect de règles logiques posées au départ. Elles manquent d’intelligence et de compréhension au sens d’appréhension du sens et de référence à des valeurs.
6) Lorsqu’il vise la qualité, comme c’est le cas de la génétique, le transhumanisme tombe dans des pratiques eugénistes contestables, et fait dépendre les choix de critères individuels (comme le désir ou la fantaisie des parents) ou sociaux (par exemple le besoin d’une société donnée d’avoir plus de filles ou plus de garçons, où, comme on l’a vu à l’époque du nazisme, le désir d’obtenir une race pure) qui sont non seulement discutables mais extérieurs à la personne concernée.
7) La plus grande faiblesse du transhumanisme et de l’enhancementest d’envisager une amélioration et une augmentation de l’être humain sans être capable de poser et de résoudre le problème de leur sens lorsqu’elles dépassent les limites d’une réparation ou d’un rétablissement d’ordre thérapeutique, ni le problème de leur valeur, ni même souvent, le simple problème de leur utilité.
J’ai souligné enfin que le transhumanisme (en dehors de ce cas de visée thérapeutique, très particulier et non caractéristique) pose un problème par rapport à la foi chrétienne : ce mouvement, qui prend souvent la forme d’une idéologie, se positionne en effet sinon contre la religion, du moins comme un substitut (ou ersatz) de celle-ci.
C’est ce que fait apparaître le corps de mon exposé (édité dans ce volume) dont le but est de présenter le perfectionnement de l’homme et son dépassement tels que les conçoit le christianisme et plus spécialement tel que les ont théorisés, au cours du premier millénaire surtout, les Pères grecs dans leur élaboration de l’anthropologie chrétienne, et particulièrement dans leur doctrine de la déification de l’homme(theôsis). »
Jean-Claude Larchet
Source:"Sagesse Orthodoxe"
Vous me connaissez et vous ne me connaissez pas
« Jésus qui enseignait dans le temple s'écria : Vous me connaissez et vous savez d'où je suis, et pourtant ce n'est pas de moi-même que je suis venu, mais celui qui m'a envoyé est véridique et vous ne le connaissez pas. » Ce qui revient à dire : -Vous me connaissez et vous ne me connaissez pas, ou bien encore : Vous savez d'où je suis et vous ne le savez pas.
Vous savez d'où je suis : Jésus de Nazareth, vous connaissez aussi mes parents...
Sa physionomie était connue ainsi que sa patrie, sa famille et le lieu de sa naissance.
Selon la chair et la figure humaine qu'il avait assumées, le Seigneur avait donc raison de leur dire : -« Vous me connaissez et vous savez d'où je suis. »
Tandis que selon la divinité, « ce n'est pas de moi-même, dit-il, que je suis venu, mais celui qui m'a envoyé est véridique, et vous ne le connaissez pas. »
Pour le connaître, croyez en celui qu'il a envoyé, et vous le connaîtrez, car « nul n'a jamais vu Dieu, sinon le Fils qui est dans le sein du Père : lui l'a révélé » (Jn 1,18), et « personne ne connaît le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Lc 10,22)...
« Moi, je le connais. » Interrogez-moi donc afin de le connaître.
D'où vient que je le connais ? De ceci : -« C'est de lui que je suis, et c'est lui qui m'a envoyé. »
Magnifique affirmation d'une double vérité : -C'est de lui que je suis, » car le Fils vient du Père, et tout ce qu'est le Fils, il l'est de celui dont il est Fils.
C'est pourquoi nous disons que le Seigneur Jésus est Dieu de Dieu, tandis que nous appelons le Père non pas Dieu de Dieu, mais simplement Dieu.
Nous disons aussi que le Seigneur Jésus est Lumière de Lumière, tandis que nous appelons le Père non pas Lumière de Lumière, mais simplement Lumière.
C'est cela que signifie le Seigneur lorsqu'il dit : -« C'est de lui que je suis. »
Et si maintenant vous me voyez dans la chair, « c'est que lui m'a envoyé. »
Lorsque vous entendez qu'il m'a envoyé, ne concluez pas à une différence de nature, mais voyez-y l'autorité de celui qui m'a engendré.
(Saint Augustin (354-430),évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Traité 31 sur saint Jean, 3-4 : CCL 36, 294-295)
--------------------
You know me and you do not know me
"Jesus, who taught in the temple, cried out," You know me and know where I am from, and yet I did not come from myself, but the one who sent me is true and you do not know him. " Which is to say: -You know me and you do not know me, or even: You know where I am from and you do not know it.
You know where I am from: Jesus of Nazareth, you also know my parents ...
His physiognomy was well known, as was his country, his family, and the place of his birth.
According to the flesh and the human figure that he had assumed, the Lord was therefore right to say to them: "You know me and you know where I am from. "
While according to the deity, "I am not of myself," he said, "but he who sent me is true, and you do not know him. "
To know him, believe in him whom he has sent, and you will know him, because "no one has ever seen God, except the Son who is in the bosom of the Father: he has revealed him" (Jn 1,18 ), and "no one knows the Father, but the Son, and he to whom the Son will reveal Him" (Lk 10,22) ...
"I know him. " Ask me to know him.
Where does it come from? Of this : - "It is from him that I am, and it is he who sent me. "
Magnificent affirmation of a double truth: It is of him that I am, for the Son comes from the Father, and all that is the Son, he is from him whose Son he is.
This is why we say that the Lord Jesus is God of God, while we call the Father not God of God, but simply God.
We also say that the Lord Jesus is the Light of Light, while we call the Father not Light of Light, but simply Light.
This is what the Lord means when He says: "It is from him that I am. "
And if now you see me in the flesh, "it is because he sent me. "
When you hear that he sent me, do not conclude to a difference of nature, but see the authority of the one who begot me.
Saint Augustine (354-430) Bishop of Hippo (North Africa) and Doctor of the Church Treaty 31 on Saint John, 3-4: CCL 36, 294-295
-------------------
Você me conhece e você não me conhece
"Jesus que ensinou no templo gritou:" Você me conhece e sabe de onde eu sou, e ainda não fui de mim mesmo, mas aquele que me enviou é verdadeiro e você não conhece ele. " O que quer dizer: - Você me conhece e você não me conhece, ou mesmo: Você sabe de onde eu venho e você não sabe disso.
Você sabe de onde eu sou: Jesus de Nazaré, você também conhece meus pais ...
Sua fisionomia era bem conhecida, assim como seu país, sua família e o lugar de seu nascimento.
De acordo com a carne e a figura humana que ele assumiu, o Senhor estava correto em dizer-lhes: "Você me conhece e você sabe de onde eu sou. "
Enquanto de acordo com a deidade, "eu não sou de mim mesmo", disse ele, "mas aquele que me enviou é verdadeiro e você não o conhece. "
Para conhecê-lo, acredite naquele a quem ele enviou, e você o conhecerá, porque "ninguém jamais viu Deus, exceto o Filho que está no seio do Pai; ele o revelou" (Jo 1,18 ), e "ninguém conhece o Pai, mas o Filho, e aquele a quem o Filho o revelará" (Lc 10, 22) ...
"Eu o conheço. " Peça-me para conhecê-lo.
De onde é que vem? A partir disso: - "É daquele que eu sou, e é ele quem me enviou. "
Magnífica afirmação de uma dupla verdade: É daquele que eu sou, porque o Filho vem do Pai, e tudo o que é o Filho, ele é daquele cujo filho ele é.
É por isso que dizemos que o Senhor Jesus é Deus de Deus, enquanto chamamos o Pai, não Deus de Deus, mas simplesmente Deus.
Nós também dizemos que o Senhor Jesus é a Luz da Luz, enquanto chamamos o Pai não Luz da Luz, mas simplesmente a Luz.
Isto é o que o Senhor significa quando diz: "É daquele que eu sou. "
E se agora você me ver na carne, "é porque ele me enviou. "
Quando você ouve que ele me enviou, não conclua uma diferença de natureza, mas veja a autoridade daquele que me gerou.
(Santo Agostinho (354-430), Bispo de Hipona (Norte da África) e Doutor da Igreja Tratado 31 sobre São João, 3-4: CCL 36, 294-295)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
LA PRIMAUTÉ SELON SAINT GRÉGOIRE LE GRAND, PAPE DE ROME
L'Evêque de Rome Saint Grégoire rappelle la foi orthodoxe de l'Eglise :
« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.
L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. » (Lettre de Saint Grégoire de Rome à l'Empereur de Constantinople.Livre 7, lettre 33)
« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !
Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…)
Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier.
A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi !
Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »
(Lettre de Saint Grégoire de Rome à Euloge, patriarche et pape d’Alexandrie)
« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ? Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ? Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…)
« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel ! Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »
(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l’Empereur de Constantinople (livre 5, lettre 20, édition bénédictine)
Mgr Gobilliard : « Dieu ne nous demande pas d’être brillants, mais de le laisser convertir les cœurs »
Le Message de cet évêque de l'Eglise Romaine-catholique adresse aux jeunes( Mais à tous) vaut aussi (Au moins pour le fond), pour des Chrétiens de toutes confessions, particulièrement pour ceux qui, parmi les Chrétiens, témoignent de la plénitude et de l'unanimité d'une Eglise du Christ vraiment Catholique parce qu'indivise et fidèle à la Tradition Apostolique: Les Chrétiens Orthodoxes Orientaux. Merci à ce prélat pour ce livre fort opportun qui remets de nombreuses choses à leurs places.
Mgr Emmanuel Gobilliard, l’un des plus jeunes évêques de France, vient de publier un livre intitulé « Dieu a besoin de toi… Oui, toi ! ».
Il y invite chacun à sortir de soi afin de répondre à l’appel du Christ et à être témoin de son amour, au quotidien.
Dans un entretien accordé à Aleteia, il revient sur cet appel dont chacun doit se saisir.
Comme Jésus disant à la Samaritaine « Donne-moi à boire », Dieu nous attend, nous appelle. Ce n’est nullement notre panache et notre force qu’Il sollicite, mais « notre pauvreté, nos bosses, nos peurs, nos blessures », afin qu’Il puisse les rejoindre « et les remplir de sa force et de sa tendresse ». Mgr Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon, vient de publier aux Éditions de l’Emmanuel un livre intituléDieu a besoin de toi… Oui, toi !qui rassemble plusieurs de ses textes (homélies, conférences…) et dans lesquels il invite les chrétiens à « sortir de leurs sacristies » afin d’être des témoins de l’amour de Dieu, ici et maintenant.
Aleteia : Qu’est-ce qui vous a poussé à sortir ce recueil ? Mgr Emmanuel Gobilliard : Les éditions de l’Emmanuel ! Je ne l’avais pas du tout prévu. Ils me l’ont demandé en ayant remarqué que ces nombreux textes étaient déjà écrits et disponibles sur le site du diocèse de Lyon.
À qui s’adresse-t-il ? Pour les homélies, je pourrais vous répondre qu’elles s’adressent aux fidèles devant qui ces homélies ont été prononcées. En fait, ce n’est pas si simple, parce que la plupart de ces homélies n’ont pas été prononcées telles que vous les lisez. À Madagascar, puis grâce au chapitre d’Evangelii Gaudiumconcernant l’homélie, j’ai vécu une profonde conversion. J’avoue avec une grande honte qu’auparavant, même si je priais sur les textes du dimanche suivant, je préparais mal mes homélies. Et nous savons que si nous préparons mal nos homélies, nous risquons, en fin de compte, de ne parler que de ce que nous connaissons, de nous répéter souvent et de ne pas considérer avec suffisamment de sérieux notre ministère de prédicateur de l’Évangile. Auparavant je pouvais m’appuyer sur une aisance à l’oral, sur une technique de communication, mais sur le fond j’étais un peu « léger ». Le Seigneur ne nous demande pas d’être brillants, mais de le laisser convertir les cœurs. Nous devons être à son service, dire ce qu’il veut que nous disions et cela demande de la prière, du travail et, pour moi en tout cas, une rédaction précise de ce que je veux dire. Je sais qu’il s’agit d’un texte écrit, qui s’adressera probablement à des personnes qui le liront par le moyen d’internet. Je l’écris donc pour qu’il soit lu et la plupart du temps, le jour où je dois prononcer ces homélies, je ne dis pas ce que j’ai écrit. Mais tout ce que j’ai écrit m’aura largement préparé à m’adresser aux fidèles. Pour les conférences, je respecte davantage le texte que j’ai écrit, parce que l’exercice est différent. On peut donc dire que, même s’il s’agit d’une homélie ou d’une conférence, je m’adresse à des lecteurs qui auront la bonté de me lire. Je considère généralement, sauf pour certaines conférences, que ces lecteurs sont catholiques et qu’ils ont déjà une vie sacramentelle et une vie de prière.
Vous écrivez dans ce livre « Ne rêvez-pas votre vie, affrontez-là », « Vivre à contre-courant »… Comment trouver sa place aujourd’hui ? Pour moi toute vocation est absolument unique. Dieu s’adresse à moi personnellement, d’où le titre du livre. Cet appel est actuel, pour aujourd’hui et il s’insère dans la vie concrète, au travers de situations particulières. Je suis très heureux que le pape François insiste sur cette dimension concrète, sur le fait aussi que notre parole doit renvoyer au quotidien, à la vie des gens. Nous sommes appelés à être saints, à partir de ce que nous sommes et de ce que nous vivons, pas à partir de ce que nous imaginons. Dieu peut faire de nous des saints, même si nous nous croyons très loin, très pauvres, très indignes. La condition de la sainteté d’ailleurs c’est l’humilité, l’humilité d’accepter que c’est le Seigneur qui fait tout le travail. Il est difficile de trouver sa place tout seul. Souvent, c’est la place qui nous trouve. Il faut savoir être attentifs aux signes, aux appels, et avoir un bon accompagnement spirituel. Le bon accompagnement spirituel met en évidence la grâce propre de la personne, ce pourquoi Dieu, l’Église, le monde a besoin d’elle. Il met en lumière aussi toutes nos réticences, nos lenteurs, nos lourdeurs, nos refus, pour que nous les dépassions, que nous accueillions avec paix et confiance l’amour de Dieu sur nous, et son appel.
Vous nous invitez à « sortir des sacristies », donc à nous mettre en mouvement et à délaisser sa zone de confort… Concrètement qu’est-ce que cela signifie ? Nous devons surtout sortir de nous-mêmes ! Vivre, en contemplant Jésus, et en essayant de lui ressembler. Sortir de soi, c’est très concret, c’est rejoindre l’autre, ce qu’il est, le comprendre, l’accueillir, l’aimer en vérité. Jésus est, dans ce domaine, stupéfiant ! IL est attentif aux besoins des personnes. Il connait leur cœur, il veut profondément leur bien et sait quel est le meilleur chemin pour y parvenir. Les exemples dans l’Évangile, Pierre, Marie Madeleine, Zachée, Nicodème, la Samaritaine, sont très nombreux et ils révèlent combien le cœur de Jésus est totalement oblatif, tourné vers l’autre. Il est totalement tourné vers le Père, comme nous le dit saint Jean, mais aussi totalement tourné vers chacun de nous. Il s’oublie lui-même pour nous aimer, pour nous servir, pour nous sauver. L’Église en sortie, c’est d’abord cela : être capable de sortir de soi, dans un mouvement de charité qui est proprement divin ; c’est aussi sortir de ses vues un peu courtes, de ses idées trop réductrices, de ses groupes et de ses milieux lorsqu’ils sont trop centrés sur eux-mêmes. Si nous ressemblons à Jésus, si nous méditons sa Vie, sa Parole, si nous le reconnaissons dans nos frères, alors nous n’avons pas trop de souci à nous faire, nous serons « en sortie », y compris, parfois dans nos propres sacristies, dans nos groupes ou nos paroisses, où de grandes souffrances, cachées, ont besoin d’être rejointe par la charité du Christ, par l’attention aimante et accueillante de l’Église.
Faut-il être des « chrétiens décomplexés » ? Soyons des saints et nous ne poserons plus ce genre de question ! Le courage, la force du témoignage a plusieurs expressions que l’Esprit saint saura nous dicter si nous sommes unis à Lui. L’Église n’est ni un parti politique, ni une association philanthropique, elle est le corps du Christ et est composée de différents membres. Certains témoignent par le martyre, d’autre par l’humble service du frère, d’autres encore par l’engagement au service de la vie, de la société. Les moyens sont multiples mais le but est le même : aimer Dieu, le faire aimer : aimer les gens, les faire aimer ! Dieu saura nous inspirer l’attitude juste.
Gens ordinaires, pêcheurs… sommes-nous (vraiment) tous appelés à la sainteté ? J’essaye de répondre à cette question tout au long du livre. Nous ne sommes pas égaux ! Certains naissent dans la pauvreté, d’autres dans la richesse ; certains sont favorisés, socialement, psychologiquement, intellectuellement, physiquement, d’autres le sont moins. Certains vivent de grandes souffrances, d’autres semblent en être préservés. Le seul domaine où je suis persuadé que nous sommes tous égaux, c’est la sainteté, à condition de ne pas la confondre avec la perfection ou avec l’adéquation à un système de valeurs. La vie chrétienne n’est pas d’abord une morale mais une rencontre avec le Dieu vivant. Le seul saint, c’est Lui ! Nous ne pourrons jamais être saint par nos propres forces. Regardez saint Pierre et saint Paul mais aussi saint Augustin, sainte Marie Madeleine et le bon Larron, et finalement, de façon plus ou moins visible, tous les saints. Ils ont tous fait l’expérience de leur pauvreté, de leur péché, de leur incapacité à répondre à l’appel du Seigneur. Ils ont accueilli la miséricorde de Dieu, son amour, sa force aussi et leur vie en a été transformée au point qu’ils ont rayonné de la sainteté même de Dieu. Je ne peux même pas imaginer que Dieu n’accorde pas à tous, les moyens, adaptés certes et parfois très différents, de le rejoindre, de répondre à son amour, d’être touchés par sa miséricorde, et donc d’être saints !
2018 : « Année Benoîte » au sanctuaire Notre-Dame du Laus
Niché au cœur des Hautes-Alpes (France), à 900m d’altitude, lesanctuaireNotre-Dame du Laus fait partie des trésors à découvrir. La beauté et le calme des lieux ne sont pas les seuls atouts de cesanctuairemarial au paysage exceptionnel ; fort de 54 années d’apparitions de la Vierge Marie, le Laus porte aussi un message et propose une expérience spirituelle hors du commun.
2018 pourrait bien être l’année idéale pour découvrir ou redécouvrir cesanctuairehaut-alpin explique le Père Ludovic Frère,vicairegénéral dudiocèsede Gap et Embrun.
Trois anniversaires sont fêtés conjointement à Notre-Dame du Laus en 2018 : les 300 ans de la fin des apparitions, les 300 ans de la mort de Benoîte Rencurel (logiquement, puisqu’elle a bénéficié d’apparitions jusqu’à la fin de sa vie) et les 10 ans de la reconnaissance officielle du caractère surnaturel des événements survenus à la bergère du Laus.
La figure de Benoîte Rencurel a nécessairement marqué ce sanctuaire : la bergère a eu ses premières rencontres avec la Vierge Marie à 17 ans ; elle en aura jusqu’à ses 71 ans. La Belle Dame du Laus a accompagné la bergère tout au long de sa vie, dans sa jeunesse comme dans sa vieillesse.
Sessions, pèlerinages et jours de fête se succèderont à Notre-Dame du Laus durant toute l’année 2018. Programme et informations sont disponibles sur le site du sanctuaire :www.sanctuaire-notredamedulaus.com. Benoîte vous attend ! Venez donc lui rendre visite dans les Hautes-Alpes !
Sokolac Virgin, Sokolica Orthodox monastery, Kosovo
The Orthodox Church has a long held Tradition of iconographic relief sculpture, but contains very little in the form of fully 3 dimensional statues. These statues are nonetheless common place in Roman Catholic and Anglican Churches, and this is the reason many modern Orthodox argue against their use. But are statues necessarily wrong, or is it an art form that, just like flat or relief icons, can lead us through itself to the prototype?
While I am not advocating for the addition of statues into the Orthodox Tradition, there are currently no Orthodox canons, neither ecumenical nor local, that prohibit the use of statues for liturgical use in Orthodox Churches. The closest we get to this is the definition of the 7th Ecumenical Council:
“We define the rule with all accuracy and diligence, in a manner not unlike that befitting the shape of the precious and vivifying Cross, that the venerable and holy icons, painted or mosaic, or made of any other suitable material, be placed in the holy churches of God upon sacred vessels and vestments, walls and panels, houses and streets, both of our Lord and God and Saviour Jesus Christ, and of our spotless Lady the holy Mother of God, and also of the precious Angels, and of all Saints. For the more frequently and oftener they are continually seen in pictorial representation, the more those beholding are reminded and led to visualize anew the memory of the originals which they represent…”
While this canon does not mention statues at all, it is clear the canon favours 2 dimensional iconography whether “painted or mosaic, or made of any other suitable material”. This would also allow for relief iconography (like that below) on account of its longstanding and uncontested use within Orthodoxy. But, on the other hand, this is not the same with statues.
There is a complete historical silence on statuary in Churches by both supporters and rejectors of icons at the time of the 7th Ecumenical Council, despite the fact this was quite common in the political sphere at the time. There is also complete silence about statues in the accusation of heresy between East and West at the time of the schism, despite statues becoming introduced into Western Churches at the time. Could this silence be interpreted to mean statues are seen the same way as icons? If we are truly honest with ourselves, interpreting this silence is merely speculation.
We do, however, find a clear statement by St Nicodemus the Hagiorite (d. 1809 AD) on statues in his commentary on the definition of the 7th Ecumenical Council:
“An idol is one thing, a statue is another thing, and an icon (or picture) is a different thing. For an idol differs from an icon in that the icon is a likeness of a true thing and its original, whereas the idol is an image of a false and inexistent thing, and is not the likeness of an original, according to Origen and Theodoret — just as were the idols of the false and inexistent gods of the Greeks. We call those images which embody the whole figure statues and carved or sculptured figures in general. As for this kind of images, namely, the statues, the catholic (Orthodox) Church not only does not adore them, but she does not even manufacture them, for many reasons:
1) because in its present definition this Council says for images to be produced with paints (or colours), with mosaic, or tessellated work, and with any other suitable material (which means with gold and silver and other metals, as Theodosius the bishop of Amorion says in Act 4 of the same Council) upon the sacred utensils, and robes, including sheets and cloths; upon walls and boards, and houses and streets. It did not mention a word about construction of a statue. Rather it may be said that this definition of this Council is antagonistic to statues;
2) because neither the letters written by patriarchs in their correspondence with one another, and to emperors, nor the letters of Pope Gregory to Germanus and of Pope Adrian to the present Council, nor the speeches and orations which the bishops and monks made in connection with all the eight Acts of the present Council said anything at all about statues or sculptured figures. But also the councils held by the iconomachs, and especially that held in Blachernae in the reign of Copronymus, in writing against the holy icons, mention oil paintings and portraits, but never statues or sculptured figures, which, if they existed, could not have been passed over in silence by the iconomachs, but, on the contrary, they would have been written against with a view to imputing greater blame to the Orthodox;
3) because although the woman with an issue of blood made a bronze statue of Christ in memory of and by way of giving thanks for the miracle and the benefaction which it had conferred upon her; and she set it up in the Panead, at the feet of which there sprang up a plant, or herb, which cured various ailments; and, as some say, that statue was smashed to pieces by the Emperor Maximinus, before Constantine the Great, and the bronze was seized by him; or else Julian the Apostate seized it, and put in its place the statue of Jupiter, as an anonymous writer says. Though, I say, the woman who had an issue of blood did make this statue (which the Christians took into the Church and honoured; and people went to see it out of a yearning for the original of it, as Philostorgus the Arian historically records), yet, as a matter of fact, that work of the woman who had an issue of blood was a concession from God, who, for goodness’ sake accepted it, making allowances for the imperfect knowledge of the woman who set it up; and because that was an embodiment and mark not of the grace of the Gospel, but of the old Law, as Pope Gregory II says in writing to St. Germanus (for the old Law had the two Cherubim, which were gold statues and sculptured figures containing all the body of the angelic powers, according to ch. 38 of Exodus, which Cherubim, according to an unknown expositor, had the face of a calf, and adored the Ark of the Covenant (here called the Ark of the Testimony, and by this adoration separated the Israelites from the idolatry of the Egyptians, who used to adore the calf. For the Jews learned from this that if a calf adored the Ark, it followed that the Egyptians were wrong in adoring it as a god).
Not only the old Law, but also the custom of the Greeks fostered the erection of statues and sculptured figures, as St. Germanus writes in a letter to Thomas of Claudiopolis which is to be found in Act 4 of the present Council, and which says: “It being obvious that the Saviour levelled His own grace to condescension with the faith of the woman, and showed what has been made evident to us above, namely, that it is not that what is performed is in general the object, but that it is the aim of the one performing it that is being reduced to experience…” And again: “We do not say this, so that we may find an excuse for exercising the art of making bronze pillars, but merely in order to make it plain that the Lord did not discard the national custom at this point, but, instead, availed Himself of it to exhibit therein for a considerable length of time the wonder-working and miracle-working efficiency of His own benevolence; on which account it is not devout to disparage the custom of a somewhat more pious nature which has prevailed among us.”
You see here three things as plainly as day, to wit: 1) that the erection of the statue of Christ was moral, and that the Lord accepted it as a matter of compromise with the times; 2) that statues ought not to be manufactured; and 3) that it is more pious and more decent for the venerable images to be depicted, not by means of statues, but by means of colours in paintings. For the same saint said above by way of anticipation that in historically recording the facts concerning the statues, he historically recounts the fact that the icons of the Apostles Peter and Paul, painted in colours, were still extant… Canon LXXXII of the 6th, moreover, says that we ought to prefer the grace of the Gospel to the legal form, and ought to set up the human character, or figure, of Christ in icons instead of the olden lamb even in oil paintings.
So that from all that has been said it is proved that the Westerners are acting contrary to the definition of this holy and Ecumenical Seventh Council, and contrary to the tradition of the Church in making statues and sculptured figures and plaster of paris replicas, and setting them up in their churches. We said herein above those representations which embody the whole of that which they represent are called statues and sculptured work and plaster of paris figures in general, whereas those representations which do not embody the whole of the person or other object which they are intended to represent, but at most merely exhibit them in relief, projecting, that is to say, here and there above the level and surface of the background, are not called statues or sculptured work or plaster of paris figures or any such name, but, instead, they are called holy icons (or, if they are not holy, simply pictures). Such are those which are to be found engraved or stamped or otherwise delineated upon the sacred vessels, on divine Gospels, and other holy books, on precious crosses, of silver and gold, according to Dositheus (p. 656 of the Dodecabiblus); to the same class are assigned also images cast in wax and more or less in relief, that is to say, projecting at various points above and receding at other points below the plane surface of the image, concerning which divine Chrysostom (in his Discourse wherein he argues that one and the same Lawgiver is the author of both the Old and the New Testament; and in Discourse 307 on the vesture of priests, the origin of which is to be found in the Gospel of the kingdom of Christ) says the following:
“I myself have loved the images cast in wax as a matter of piety. For I beheld an angel in an image driving back hordes of barbarians. I saw barbarian troops being trodden underfoot, and the words of David coming true, wherein he says: ‘Lord, in thy city Thou wilt do their image havoc’ (p. 852 of the second volume of the Conciliar Records, in Act 6 of the 7th C.; and p. 647 of the sixth vol. of Chrysostom). Oecumenius, too, accepts and approves this kind of image which is cast in wax in the manner above described (in his commentary on the Epistle to the Hebrews). Hence, in writing to Symeon the bishop of Bostra, Anastasius the Patriarch of Antioch says: “though, as a matter of fact, an image is nothing else than a piece of wood and colours mixed and mingled with wax” (p. 845 of the second volume of the Conciliar Records). In the same class with these images are placed also the images which are carved in wooden crosses (crucifixes) and medallions. They, too, likewise are wrought in relief and project above the plane of the level surface, and do not compromise the whole body of the person or thing represented.
The reason and cause why statues are not adored or venerated (aside from the legal observation and custom noted herein above) seem to me to be the fact that when they are handled and it is noticed that the whole body and all the members of the person or thing represented are contained in them and that they not only reveal the whole surface of it in three dimensions, but can even be felt in space, instead of merely appearing as such to the eye alone, they no longer appear to be, nor have they any longer any right to be called, icons or pictures, but, on the contrary, they are sheer replications of the originals. Some persons, though, assert or opine that the reason why the Church rejected or did away with statues was in order to avoid entirely any likeness to idols. For the idols were statues of massive sculpture, capable of being felt on all sides with the hand and fingers.”
St Nicodemus argues that while statues are not immoral, they cannot perform their intended role as well as flat representations or relief architecture. He does not mention any canons which ban the practice, but he correctly mentions that the Orthodox Church has steered away from their use in liturgical worship. He acknowledges Eusebius’s reference to a bronze sculpture of Christ made by the woman healed of an issue of blood and placed in the basilica of Paneas where it was venerated. But he considers this liturgical use of a statue as “a concession from God, who, for goodness’ sake accepted it, making allowances for the imperfect knowledge of the woman who set it up”
St Nicodemus summarises his arguments at the end into 3 points:
that the erection of the statue of Christ was moral, and that the Lord accepted it as a matter of compromise with the times
that statues ought not to be manufactured
that it is more pious and more decent for the venerable images to be depicted, not by means of statues, but by means of colours in paintings.
It seems to me the arguments used by St Nicodemus do not rely on accusation of theological error, but more so with the practical difficulties of making a statue operate like a Traditional icon.
St John of Damascus, on the other hand, appeared to be far more optimistic about the use of statues in his homilies “Against those who decry holy images”. He argued that God ordained or permitted the making of icons that pointed symbolically toward salvation by the incarnate Word and used statues as his examples such as the bronze serpent, the ark of the covenant, the cherubim and the bones of the Saints (seeHomily 1, 2 and 3 of “Against those who decry holy images”). St John clearly did not distinguish statues as different to flat or relief icons. So what are the concerns of Orthodox Christians against statues today?
Below are some modern arguments I have heard against the use of statues in Orthodox Churches:
A statue, being 3 dimensional, can be approached from many directions meaning it is more likely to be treated as an object in its own right (it is too close to its prototype in terms of appearance), rather than an icon pointing to its prototype. It thus bears more of a likeness to an idol than an icon.
The purpose of a statue is to view it from multiple angles, even from behind, meaning it does not possess an invitation to a relationship to the observer. Flat or relief iconography can only be viewed from one direction meaning it always invites a relationship to the observer.
A statue operates much like an object from this world (ie it can be detected by the eyes and to touch). It is also very difficult to use statues to depict something beyond this world. Flat iconography, on the other hand, is a dimension removed from anything from this world, and so it feels like a “window into heaven” viewing the next world in a way that transcends this world (ie it can only be detected by the eyes, but cannot be touched).
The aim of a statue is often to conjure up and focus specific emotions while flat or relief iconography principally tends away from the manipulation of emotions. E.g. The statue “The Deposition of Christ” (below) is mean to cause one to feel intense agony, pain and sadness. On the other hand Orthodox icons express the transfigured reality of the subject in a manner that generates transforming dispassion(ἀπάθεια), and the transfiguring of the one who prays with it.
Unlike flat painting or relief carving which need to be hung or painted on walls, sculptures can very easily become detached from their architectural setting. This in turn can detach them from the larger liturgical atmosphere of the Church and set them apart to become the centrepiece as stand-alone art objects.
The practical difficulty of venerating sculptures – where do we venerate them? The knee, the foot, the plaque on the bottom? Also how do we venerate them? by kissing or touching?
The Deposition of Christ statue
Can non-Orthodox Christian statuary be corrected?
Are there ways that statues could be used in non-Orthodox Churches that would be acceptable to Orthodoxy? I have suggestions that might make this possible:
The statues would need to be placed against a wall, in a corner or within a niche. This would answer points 1, 2 and 5 above. The classic example of this is the Sokolac Virgin icon in the picture above which is already displayed and venerated in Orthodoxy.
The statue could be placed behind a glass pane to retain the aspect of being a “window into heaven”.
Roman Catholic statues are often designed to accentuate certain body parts in order to conjure up emotions and highlight the importance of the event depicted (e.g. a statue of the last supper would accentuate the forearms and hands while enlarging the bread). Statues should alternatively be designed to accentuate the features to display the transfigured reality of the subject in a manner that generates transforming dispassion –ie figures as elongated, eyes large and shadowed, eyebrows arched, noses long and straight, mouths closed, hands gracefully stylized. The forehead (seat of the intellect) and the collar bone (gateway to the heart) are emphasised just like byzantine painted iconography. This would significantly change the intent of the statue and become closer to Orthodoxy.
Statues can be designed as to be easily venerated, while unfortunately Roman Catholic and Anglican statuary are often walled off or placed on a pillar making it unable to be accessed for veneration.
Orthodoxy’s modern day objection to statuary remains in the field of practicality and spiritual experience rather then any strict theological principles or canon law. There are ways that these difficulties can possibly be overcome, but I believe these methods to be unworkable in an Orthodox setting, but could be achievable albeit highly unlikely in the non-Orthodox setting.
Source:https://iloveorthodoxy.wordpress.com/
Neuvaine à Saint Joseph (6):
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (15, 9-13):
Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : -Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Méditation:
A la suite du Christ, donnons-nous sans retour à l'oeuvre de Dieu ! Pour cela, méditons chacune des paroles de Saint Ephrem dans la prière suivante:
-Seigneur et Maître de ma vie, l’esprit d’oisiveté, de découragement, de domination et de vaines paroles, éloignez le de moi.
L’esprit d’intégrité, d’humilité, de patience et de charité, accordez-le à Votre serviteur.
Oui, Seigneur et Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni aux siècles des siècles. Amîn.
(Une Prière de Saint Ephrem le Syrien)
Avec Saint Joseph: Joseph, ayant appris de l'ange que Marie était enceinte par l'action de l'Esprit Saint, décide de prendre Marie chez lui. Peut-être cela nous paraît-il évident ? Pourtant, il n'a pas dû être si simple d'accepter de ne pas être le père biologique de l'enfant ! Le pauvre Joseph pouvait tout imaginer !....Nous aussi, qui souvent ne nous sentons-pas exaucés, nous ne savons pas où nous conduisent les projets de Dieu sur notre vie, et à travers elle, le bien commun...Avec Joseph apprenons la confiance pour, à l'école du Christ, donner notre vie pour ceux qu'on aime (Si du moins nous les aimons...). Méditons sur ce don de soi dans la confiance dont Joseph témoigne.
Résolution:
Poser un acte de don désintéressé. L’économie divine n’est pas celle des hommes. Le temps de la grâce n’est pas le nôtre. Dans la prière, identifions un projet, une intention, un geste que nous voudrions réaliser mais que notre raison raisonnante ou nos peurs, nous conduisent à enterrer. Offrons-lui cette intention et offrons-lui nos talents pour qu’il nous donne la paix du cœur pour nous donner en retour.
Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "je vous salue Joseph" ----------------------------- Novena a São José (6):
Evangelho de Jesus Cristo de acordo com São João (15: 9-13):
Como o Pai me amou, então eu amei você. Fique no meu amor. Se você cumprir meus mandamentos, você permanecerá em meu amor, como eu, cumprido os mandamentos de meu Pai, e eu permaneço em seu amor.
Eu disse a você que, para que minha alegria esteja em você, e sua alegria seja perfeita. Meu comando, aqui está: - Você se ama uns aos outros como eu amei você.
Não há amor maior do que dar a vida por aqueles amores.
meditação:
Seguindo Cristo, devolvamos a obra de Deus! Para isso, meditemos cada uma das palavras de São Efrém na seguinte oração:
- Senhor e mestre da minha vida, o espírito de ociosidade, de desânimo, de dominação e palavras vãs, afaste-se de mim.
O espírito de integridade, de humildade, paciência e caridade entregue-o ao seu servo.
Sim, Senhor e Rei, me dê para ver minhas falhas e não para julgar meu irmão, pois você é abençoado por sempre e para sempre. Amin.
(Oração de São Ephrem, sírio)
Com São José: Joseph, tendo aprendido com o anjo que Maria estava grávida pela ação do Espírito Santo, decide levar Mary para casa. Talvez pareça óbvio para nós? No entanto, não deve ter sido tão fácil aceitar não ser o pai biológico da criança! Pobre Joseph poderia imaginar tudo! ... Nós também, que muitas vezes não nos sentimos concedidos, não sabemos onde os planos de Deus para nossas vidas nos conduzem, e através dela, o bem comum ... Com Joseph aprende a confiança para dar a vida por aqueles que amamos na escola de Cristo (se pelo menos nós os amamos ...). Permitam-nos meditar neste dom de si na confiança de que Joseph testifica.
resolução:
Peça um ato de presente desinteressado. A economia divina não é a dos homens. O tempo da graça não é nosso. Em oração, identifique um projeto, uma intenção, um gesto que gostaríamos de alcançar, mas que nosso motivo de raciocínio ou nossos medos nos levem a enterrar. Deixe-nos oferecer-lhe essa intenção e oferecemos-lhe os nossos talentos para que nos dê paz de coração para nos devolver.
Para rezar um Quaûmo integrando a oração de "Saúdo você, Joseph" -------------------------------- Novena to Saint Joseph (6):
Gospel of Jesus Christ according to Saint John (15: 9-13):
As the Father has loved me, so have I loved you. Stay in my love. If you keep my commandments, you will abide in my love, like me, I have kept the commandments of my Father, and I abide in his love.
I told you that so that my joy may be in you, and your joy be perfect. My command, here it is: -Do you love one another as I have loved you.
There is no greater love than giving one's life for those one loves.
Meditation:
Following Christ, let us give back to the work of God! For this, let us meditate each of Saint Ephrem's words in the following prayer:
-Lord and Master of my life, the spirit of idleness, of discouragement, of domination and vain words, move away from me.
The spirit of integrity, of humility, patience and charity, give it to Your servant.
Yes, Lord and King, give me to see my faults and not to judge my brother, for you are blessed forever and ever. Amin.
(A Prayer of Saint Ephrem the Syrian)
With Saint Joseph: Joseph, having learned from the angel that Mary was pregnant by the action of the Holy Spirit, decides to take Mary home. Perhaps it seems obvious to us? Yet it must not have been so easy to accept not being the biological father of the child! Poor Joseph could imagine everything! .... We too, who often do not feel ourselves granted, we do not know where God's plans for our lives lead us, and through her, the common good ... With Joseph learn the confidence to give our life for those we love at the school of Christ (if at least we love them ...). Let us meditate on this gift of self in the confidence of which Joseph testifies.
Resolution:
Ask a selfless gift act. The divine economy is not that of men. The time of grace is not ours. In prayer, identify a project, an intention, a gesture that we would like to achieve but that our reasoning reason or our fears, lead us to bury. Let us offer him this intention and offer him our talents so that he gives us peace of heart to give us back.
Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "I salute you Joseph"
SAINT PACÔME QUI ÊTES-VOUS?
Pacôme, le fondateur des moines vivant en communauté.
Qui était Pacôme ?
Pacôme est contemporain des premières générations de moines chrétiens, ces hommes et ces femmes qui, à l’exemple de saint Antoine le Grand, se retirent, à partir de la fin du IIIe siècle, dans les déserts pour vivre plus radicalement l’Évangile.
Lui-même est né vers 292 près de Thèbes, en Haute-Égypte, de parents païens. « Plusieurs récits de sa vie ont circulé après sa mort, transmis oralement par ses disciples puis mis par écrit en copte et assez vite en grec », rapporte sœur Marie Ricard, bénédictine du monastère de Martigné-Briand (Maine-et-Loire) et responsable d’une collection d’ouvrages patristiques (1).
Selon ces sources, vers l’âge de 20 ans, Pacôme fut enrôlé de force dans les armées impériales de Constantin. Alors qu’il est enfermé dans une caserne avec d’autres conscrits, à Thèbes, des chrétiens viennent leur apporter à manger. Touché par leur bonté, Pacôme, une fois la guerre terminée, rejoint la communauté chrétienne, reçoit le baptême et se place bientôt sous la conduite spirituelle d’un ermite réputé, Palamon (ou Palamos). Pendant sept ans, l’anachorète lui enseigne l’Évangile et le forme à la tradition ascétique chrétienne.
Un jour où Pacôme prie dans le désert, il entend un appel de Dieu à « servir la race des hommes, pour les réconcilier avec Lui ». S’inspirant de la vie communautaire des premiers chrétiens de Jérusalem, Pacôme rassemble ceux qui venaient à lui, à Tabennes, sur les rives du Nil. Durant cinq ans, divers novices rebelles éprouvent sa patience. Il finit par les chasser. Peu après, de nouveaux candidats se présentent et, cette fois-ci, la fondation prend son essor. Sa notoriété se répand dans toute l’Égypte, au point qu’Athanase le Grand (296-373), évêque d’Alexandrie, venu le voir, continuera de visiter les frères après sa mort, en 346, d’une épidémie de peste.
Pacôme est-il l’inventeur des monastères chrétiens ?
Pacôme a fondé neuf « monastères », qui regroupent plusieurs centaines de moines, ainsi que deux communautés de moniales, dont l’une est dirigée par sa sœur, Marie. Chaque monastère, dirigé par un « père spirituel », se divise en « maisons » d’une vingtaine de moines, rassemblés selon leur métier : tanneurs, scribes, agriculteurs, etc. Une obéissance stricte est demandée aux responsables des maisons, Pacôme gardant l’autorité sur tous. Quand un frère a des difficultés, on le conduit auprès de lui.
Les frères mettent leurs biens en commun, au sein de ce qu’il appelle la koinônia (communion, en grec). Ils ne possèdent rien en propre et reçoivent ce qui leur est nécessaire. Ils se réunissent pour la prière, le travail et parfois les repas. C’est pour cela que Pacôme est considéré traditionnellement comme le père du cénobitisme (du latin cœnobium, le lieu où la vie est en commun). Pour autant, l’idéal pacômien n’est pas d’être toujours ensemble. Les frères vivent en cellules, et non en dortoir, avec de larges plages de solitude.
« À l’époque, il y avait déjà des regroupements d’ermites, relève sœur Marie Ricard. Mais Pacôme est celui qui a donné à la vie fraternelle en elle-même ses lettres de noblesse : on ne vit pas ensemble pour de simples raisons de commodité mais parce que, en soi, la vie commune a une valeur spirituelle. » La règle de Pacôme, présentée comme une série de préceptes évangéliques, le manifeste. Cette règle, qui aurait été dictée par un ange, selon la légende, fut d’abord écrite en copte, puis rapidement traduite en grec, en syriaque, et en latin par saint Jérôme. « On y retrouve les grands traits de la vie monastique, détaille sœur Marie : primat de l’Écriture sainte ; mise en commun des biens ; période d’examen avant l’admission des candidats ; habit identique pour tous, proche de celui des gens simples du pays ; repas pris en commun, avec des jours de jeûne obligatoires ; office célébré en commun les dimanches et les jours de fête. »
« Pacôme a donné au phénomène monastique une expression originale qui aura un grand succès et influencera toute l’évolution de la vie religieuse », écrit le père Armand Veilleux (2). Encore récemment, la règle de saint Pacôme a influencé le moine italien Enzo Bianchi pour déterminer la forme à donner à la communauté de Bose (Italie) qu’il a fondée, selon le modèle de la « sainte koinonia », dans laquelle « chacun se fait le serviteur de l’autre ».
En quoi Pacôme peut-il nous parler aujourd’hui ?
Pacôme a peu écrit mais a prononcé de nombreux conseils, catéchèses et exhortations retranscrits par ses disciples, qui étaient fortement impressionnés par ses paroles « semblables à des éclairs lumineux ». Cette littérature monastique peut sembler éloignée de notre quotidien, pourtant on trouvera dans ses Conseils à un moine rancunier, par exemple, une analyse fine du monde intérieur des passions qui « grouillent » en nous, remarque sœur Marie. « La rancune, comme la jalousie ou la colère, ne sont que la tête de pont – le symptôme pour ainsi dire – de toute une vie intérieure qui n’est pas encore pacifiée et que décrit Pacôme. »« Les postures ne sont pas tout à fait superposables avec les sciences humaines actuelles mais le dynamisme du texte de Pacôme, lui, est le même : il s’agit de faire sortir de l’enfermement en soi », poursuit la bénédictine, énonçant trois conseils. Tout d’abord, ne jamais s’affoler de ce qui surgit de soi. « Lorsqu’on est en colère, c’est souvent d’abord contre soi. Finalement on est très déçu par soi-même ! » Deuxièmement, « ne pas se juger et, par ricochet, ne pas juger les autres ».
Enfin : accueillir sur soi le regard du Christ. « Un regard aimant et consolateur. En grec, remarque sœur Marie, ce terme évoque le père qui console son enfant, mais il signifie aussi celui qui redonne de la force. » Autrement dit, apprendre à s’aimer et se laisser aimer, là où rancune et colère s’enracinent souvent dans un déficit d’amour de soi.
L'AVENIR POUR TOUSVOUS INVITE AUX DÉBATS PUBLICS de MARS-AVRIL ET SURTOUT ÀVOTER CONTRELA MUTATION BIOTECHNOLOGIQUE DE NOTRE PROCRÉATION HUMAINE (ProcréationMarchandeAnonyme pourToutes)
VOTEZ EN MASSE CONTRE laPMAnonyme pour toutes et POUR une procréation bioéthique pour tous
sur etatsgenerauxdelabioethique.fretavenirpourtous.fr
La consultation nationale mise en ligne est ouverte depuis le 12 février 2018 et se clotûrerale 30 avril prochain. Devant la très faible participation actuelle en ce 12 mars 2018 (seulement 800 personnes se sont prononcées sur la question de la PMA), il s'agit de voter et de faire voter en masse tous vos proches pour ce qui doit devenirun véritable référendum en ligne.
Pour que votre vote soit incontestable, il doit être non-discriminatoire vis-à-vis des personnes concernées. Il s'agit donc de procéder en 2 temps :
1/ Pour vous opposer au principe d'une Procréation Marchande Anonyme permettant la mutation de notre humanité.
> voterCONTRE la proposition officielle desÉtats Généraux de la Bioéthique: "Ouvrir l'AMP aux femmes seules et aux couples de femmes" en cliquant ici;
2/ Pour ne pas discriminer les femmes "en souffrance d'enfants" bénéficiaires de cette mesure, ni les hommes qui ne manqueront pas de la réclamer pour eux dans la GPA :
> voterPOUR LA proposition de co-parentalité éthique, alternativeà la PMAnonyme pour toutes, formulée par Virginie Tellenne sur le site officiel desÉtats généraux de la Bioéthique,en cliquant ici;
Pour plus d'information, vous pouvez prendre connaissance de la fiche récapitulative de L'Avenir pour Tous :
"Face à la transmutation que réalise laProcréationMarchandeAnonyme,
remettre l'Humain au cœur de sa procréation naturelle"
Réunion d'information organisée par des paroissiens
avec l'accord du Père Richard Escudier
"Lois bioéthiques 2018 : engageons-nous ensemble pour la vie naturelle !"
CE MARDI 20 MARS 2018 à 20H30
dans la crypte de Saint Pierre du Gros Caillou
92, rue Saint Dominique, 75007 Paris - M° La Tour-Maubourg
avec la participation
de Bertrand Lionel-Marie,
responsable du secteur "bioéthique"
à la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques
deVirginie Tellenne,
déléguée générale de L'Avenir pour Tous
et d'autres responsables associatifs attendus.
À LYON
Réunion d'information organisée par des citoyens lyonnais Fin de vie, Procréation et Intelligence Artificielles
"De l'Homo ProDeo à l'Homo Deus, quelles barrières bioéthiques pour tous ?"
CE JEUDI 22 MARS 2018 à 19h00
à L'Escale lyonnaise,
100, rue de Créqui, 69006 Lyon - M° Foch
avec la participation du Dr Louis Descos,
de Virginie Merle-Tellenne, déléguée générale de L'Avenir pour Tous,
de Anne Lorne, conseillère régionale LR à la santé, la famille, aux personne âgées ancienne porte-parole de la Manif pour Tous
et d'autres responsables associatifs attendus.
Journée proPMA promue par l'Espace de Réflexion Ethique Auvergne Rhône-Alpes
SAMEDI 24 MARS 2018 (toute la journée) sur le thème « PMA : 6ème journée d'échanges pour les familles » organisée par la clinique reproductive espagnole Girexx au Novotel Lyon Confluence 3, rue Paul Montrochet - 69002 Lyon
L'Avenir pour Tousvous invite vivement à aller y poser les questions que vous trouverez en suivant ce lien et à retrouver l'ensemble des réunions officiellement organisées dans le cadre des États généraux en cliquant ici.
Vous serez disponible à ces dates ! Merci et bravo ! Vous pourrez poser les questions suivantes …
Si vous êtes partant pour y participer, merci de nous contacter par retour de mail à contact@avenirpourtous.fr ou au 06 09 62 00 31.
Vous pouvez télécharger ICI les questions que vous pourrez poser et enregistrer. Merci en effet d'enregistrer/filmer/photographierles débats que vous pourrez nous faire passer à contact@avenirpourtous.fr, pour diffusion sur nos réseaux sociaux et par mailing.
Devant l'ignorance des citoyens,L'AVenir pour Toussouhaite amplifier sa campagne d'information durant ce temps de consultation publique confidentielle, pour laquelle il ne reste que 49 jours. Devant la transmutation technologique de notre procréation (PMAnonyme pour toutes avec marché des gamètes), cette information ne peut se développer sans l'engagement de chacun d'entre vous à préférer une procréation 100% biologique (sans anonymat ni marché des gamètes).
C'est pourquoi nous vous remercions : 1/d'organiser ou de participer à l'organisation d'un débat ou d'une conférence deL'Avenir pour Tousprès de chez vous, ou chez vous, comme nous le faisons ce 20 mars à Paris, le 22 mars à Lyon, après la réunion plurielle de Segré le 12 janvier, et les réunionsAvenir pour Tousde Toulouse et Albi les 19 et 20 janvier derniers.
Nous viendrons vous présenter, à vous et vos amis, notre analyse de la situation mondiale et notre proposition concrète deremettre l'Humain au cœur de sa procréation,barrière éthique fondamentale à construire ensemble, pour éviter l'ouverture de la PMA individuelle marchande technologique, qui met le profit à la place du cœur et le robot à celle de l'Humain dans la société.
Pour cela remplissez notre formulaire en ligne,en cliquant ici;
Nous vous remercions aussi grandement de 2/soutenir financièrementL'Avenir pour Tous,seule association à proposer concrètement une solution alternative aux procréation, filiation et intelligence artificielles : la procréation-filiation dans toutes les formes de familles. > par un don en ligneen cliquant ici; > par une adhésion en ligne (120 € par an soit 10 € (3,40 € après déduction fiscale) par mois)en cliquant ici; > ou enfin en adhérant/faisant un don par voie postale, grâce au formulairetéléchargeable icià renvoyer àL'Avenir pour Tous- 9, rue du Dr Finlay - 75015 Paris.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Voici quelques photos souvenirs du Pèlerinage mensuel de ce matin (En ce quatrième dimanche du Grand Carême "de la femme Cananéenne") à Notre Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala.
En fin de Messe, je bénissais diverses fournitures ecclésiastiques allant des deux ornements liturgiques achetés par nos chers Dayroyo Marie-Parfait ( Père Parfait Marie) Dayroyo Pierre-Marie ( Père Pierre Marie) aux ornements qui me furent offerts par nos fidèles de France à l'occasion de mes trente ans d'episcopat.
À l'issue de la Sainte Messe nous partagions un repas de dimanche de Carême avec peut-être une petite entorse aux règles au moment du gâteau d'anniversaire .C'était l'anniversaire de Jade (Une petite fileule d'Abouna Isaac ( Isaac Père ), de Maxime (Un de mes fileuls) et d'Hélène Bex .
Ce fut ensuite, avant de recevoir jusqu'au soir les pèlerins de la Mère de Miséricorde, la Réunion du "Conseil de l'Eglise" lors duquel les membres participants discutèrent et statuèrent:
a) Des orientations adoptées au regard des dossiers de chacune, pour les communautés Brésiliennes postulant à une agrégation à notre Métropolie. Ces orientations seront communiquées aux communautés intéressées et, avant d'être mises en oeuvre, soumises à discussion auprès des membres de notre Clergé au Brésil.
b) Des problèmes récurrents posés depuis de nombreuses années par nos missions du Cameroun . . .À côté du zèle indéniable de certains membres du Clergé, le Conseil de l'Eglise observe de nombreux disfonctionnements, de nombreux problèmes d'indiscipline, de graves manquements au "sens de l'Eglise".
En plus des membres présents, plusieurs membres laïques et clercs de France et d'Afrique s'étaient fait représenter.
Cette journée de profonde piété mit toutefois l'accent sur la nécessité, l'urgence de la conversion si nous voulons que vive la Métropolie , si nous voulons assurer sa pérennité .
Suivra la prochaine Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association Cultuelle de la Métropolie (archidiocese) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma qui actera les décisions prises suite aux orientations de ce jour et précisera ses orientations futures en fonction de l'évolution des événements.
Cette prochaine AGE avait été décidée (Lors de la précédente) pour le Dimanche de Pâque (1er Avril ,conformément à notre Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankare ).
Réservez dès à présent cette date sur vos agendas. Merci.
Dimanche prochain,j'assumerai la desserte pastorale de notre Paroisse de JAULDES (ANGOULÊME) pendant que Abouna Isaac et le Père Syméon assureront celle de CHANDAI.
Chers amis,soyons toujours unis dans l'amour de Dieu, du Christ notre Très Saint Rédempteur et de Ses frères et soeurs. L'Esprit Saint a été répandu en nos coeurs , ne le contristons pas, détournons nous des orgueils personnels et communautaires pour vivre dans Sa Lumière !
Que la Vierge fidèle nous y aide,que Saint Joseph intercede pour nous !
Votre respectueusement et fraternellement dévoué dans le Christ notre Seigneur. Union de prières,Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )!
+Mor Philipose, Métropolite,Brevilly ce 4.III.18
___________________
Caros amigos. Olá querido.
Aqui estão algumas fotos da peregrinação deste mês (este quarto domingo da "Mulher Canaanita" da Quaresma) para Nossa Senhora da Misericórdia e os santos de Kerala.
No final da missa, abençoei vários suprimentos eclesiásticos que vão desde os dois ornamentos litúrgicos comprados pelo nosso querido Dayroyo Marie-Parfait (Pai perfeito Marie) Dayroyo Pierre-Marie (Padre Pierre Marie) aos ornamentos que me foram oferecidos pelos nossos fiéis da França ao oportunidade dos meus trinta anos de episcopado.
No final da Santa Missa, compartilhamos uma refeição dominical da Quaresma com talvez uma pequena espira das regras no momento do bolo de aniversário. Era o aniversário de Jade (Uma pequena espada de Abouna Isaac ( Isaac Père), Maxime (um dos meus filhos) e Hélène Bex.
Foi então, antes de receber até a noite os peregrinos da Mãe da Misericórdia, o Encontro do "Conselho da Igreja", no qual os membros participantes discutiram e decidiram:
a) Orientações adotadas em relação aos arquivos de cada um, para as comunidades brasileiras que solicitam uma agregação ao nosso Metropolitano. Essas diretrizes serão comunicadas às comunidades envolvidas e, antes de serem implementadas, submetidas a discussão aos membros do nosso clero no Brasil.
b) Problemas recorrentes colocados por muitos anos pelas nossas missões nos Camarões. . Além do zelo inegável de certos membros do Clero, o Concílio da Igreja observa muitas disfunções, muitos problemas de indisciplina, falhas graves no "sentido da Igreja".
Além dos membros atuais, vários membros leigos e clérigos da França e da África estavam representados.
Este dia de piedade profunda, no entanto, enfatizou a necessidade, a urgência da conversão se quisermos que a Metrópole viva, se quisermos assegurar sua sustentabilidade.
A próxima Assembleia Geral Extraordinária da Associação Cultural do Metropolitano (Arquidiocese) da Igreja Francófona Syro-Ortodoxa Mar Thoma seguirá as decisões tomadas seguindo as orientações de hoje e especificará as suas futuras orientações de acordo com a evolução de eventos.
A próxima AGE foi decidida (no anterior) para o Domingo da Páscoa (1 de abril, de acordo com o Calendário Litúrgico Ortodoxo Malankare).
Reserve esta data agora em seus calendários. Obrigado.
No próximo domingo, assumirei o serviço pastoral de nossa paróquia de JAULDES (ANGOULÊME), enquanto Abouna Isaac e o Padre Simeon assegurarão o de CHANDAI.
Queridos amigos, permaneçamos sempre unidos no amor de Deus, de Cristo nosso Santíssimo Redentor e de seus irmãos e irmãs. O Espírito Santo foi derramado em nossos corações, não o aborreça, deixe-nos desviar o orgulho pessoal e comunitário para viver em Sua Luz!
Que a Virgem fiel nos ajude, que São José interceda por nós!
Seu respeitoso e fraternal devoto em Cristo nosso Senhor. União de orações, Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brevilly este 4.III.18
________________________
Dear friends.Aloho m'barekh.
Here are some pictures of this month's Pilgrimage (this fourth Sunday of the Lenten "Canaanite Woman") to Our Lady of Mercy and the Saints of Kerala.
At the end of the Mass, I blessed various ecclesiastical supplies ranging from the two liturgical ornaments bought by our dear Dayroyo Marie-Parfait (Father Perfect Marie) Dayroyo Pierre-Marie (Father Pierre Marie) to the ornaments that were offered to me by our faithful of France to the opportunity of my thirty years of episcopate.
At the end of the Holy Mass we shared a Sunday meal of Lent with perhaps a little sprain of the rules at the time of the birthday cake. It was the birthday of Jade (A little sword of Abouna Isaac ( Isaac Père), Maxime (One of my sons) and Hélène Bex.
It was then, before receiving until the evening the pilgrims of the Mother of Mercy, the Meeting of the "Council of the Church" in which the participating members discussed and decided:
a) Orientations adopted with regard to the files of each, for the Brazilian communities applying for an aggregation to our Metropolitan. These guidelines will be communicated to the communities concerned and, before being implemented, submitted for discussion to members of our clergy in Brazil.
b) Recurring problems posed for many years by our missions in Cameroon. . In addition to the undeniable zeal of certain members of the Clergy, the Council of the Church observes many dysfunctions, many problems of indiscipline, serious failings in the "sense of the Church".
In addition to the present members, several lay members and clerics from France and Africa were represented.
This day of deep piety, however, emphasized the need, the urgency of conversion if we want the Metropolis to live, if we want to ensure its sustainability.
The next Extraordinary General Assembly of the Cultural Association of the Metropolitan (Archdiocese) of the Syro-Orthodox Francophone Church Mar Thoma will follow the decisions taken following today's guidelines and will specify its future orientations according to the evolution of events.
This next AGE was decided (at the previous one) for Passover Sunday (April 1st, according to our Orthodox Liturgical Calendar Malankare).
Book this date now on your calendars. Thank you.
Next Sunday, I will assume the pastoral service of our Parish of JAULDES (ANGOULÊME) while Abouna Isaac and Father Simeon will ensure that of CHANDAI.
Dear friends, let us always be united in the love of God, of Christ our Most Holy Redeemer and of his brothers and sisters. The Holy Spirit has been poured out into our hearts, do not upset it, let us divert personal and community pride to live in His Light!
May the faithful Virgin help us, may Saint Joseph intercede for us!
Your respectfully and fraternally devoted in Christ our Lord. Union of prayers, Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brevilly this 4.III.18
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
La Lectio divina, littéralement lecture divine, est une lecture lente et priante de la Bible. Véritable itinéraire spirituel qui suit quatre étapes, elle est un chemin pour avancer dans la connaissance du Père. Quand la parole de Dieu nous donne la parole.
« Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu’il aime. Et dans sa parole il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu’il médite », a écrit avec justesse et délicatesse saint Grégoire de Nysse, théologien mystique et père de l’Église décédé en 394. Ses propos font directement référence à la méditation de la Parole de Dieu. Cette médication a un nom : la lectio divina. Pour le père Christophe de Dreuille, supérieur du Séminaire d’Aix-en-Provence, professeur d’Écriture Sainte et auteur d’un ouvrage intituléNourris-toi de la Parole : une invitation à la lectio divina quotidienne, il s’agit avant tout d’une pédagogie. « Nous croyons que la Bible contient la parole de Dieu révélée. Mais elle n’est pas réduite à un texte. Elle part du texte biblique mais cette parole doit reprendre vie et elle le fait dans le quotidien de la prière ».
La lectio divina, un nouveau printemps spirituel ?
« La lectio divina est souvent considérée comme une pratique nouvelle issue du monachisme. Mais c’est faux : c’est une pédagogie qui a été au cœur de la vie chrétienne pendant les premiers siècles de l’Église. Elle s’est peu à peu retirée dans les couvents et les monastères car les gens ne savaient plus lire », souligne le père Christophe de Dreuille. « Elle a ressurgit au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Deux papes ont joué un rôle majeur afin de la faire sortir des cloitres : le pape Jean Paul II et Benoît XVI ». « Cette pratique, si elle est promue de façon efficace, apportera à l’Église, j’en suis convaincu, un nouveau printemps spirituel », avait ainsi déclaré Benoît XVI en 2005.
Mais de quoi s’agit-il concrètement ? Cette pédagogie se découpe en quatre étapes : la lectio, la meditatio, l’oratio et la contemplatio. La lectio consiste à lire et relire un passage de l’Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments. « Cette étape permet d’accueillir la parole de Dieu en rendant l’homme plus attentif à ce que ce texte vient susciter en lui comme impression, comme point d’étonnement. Dans cette première étape, la personne qui prie est dans l’écoute de la parole, non dans la prise de parole. C’est une écoute gratuite, cordiale, qui permet de goûter ce que l’on reçoit… », détaille le prêtre du diocèse d’Aix et Arles.
« La méditation déploie ce que la lecture a donné comme nourriture »
Vient ensuite la meditatio, qui est « comme un temps d’arrêt intérieur, où l’âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd’hui pour la vie concrète ». Deux questions peuvent nous aider à vivre cette étape de la prière : Qu’est-ce que cette parole me dit de celui qui nous parle ? Qu’est-ce que cette parole me dit pour moi aujourd’hui ? « Cette méditation déploie ce que la lecture nous a donné comme nourriture », insiste le père Christophe de Dreuille. Attention, prévient le prêtre, « l’idée n’est pas de faire de la lecture de la parole de Dieu un simple exercice intellectuel. Celui qui nous parle à quelque chose à nous dire. C’est un pas de plus dans la rencontre, Il nous enseigne ».
L’étape suivante, appelée oratio, permet de s’entretenir avec Dieu dans un dialogue direct. « C’est le moment de traduire cette écoute en une prière de réponse. Le Seigneur a parlé et souhaite qu’on puisse répondre. On entre ici dans un dialogue. Après avoir écouté, à chacun de répondre : cela peut prendre la forme d’un acte de foi, d’une prière de supplication pour ses fautes, d’une demande de pardon, d’une prière d’intercession ou encore d’une prière de louange et d’action de grâce ».
La contemplatio, un temps d’adoration
Enfin, la dernière étape, appelée contemplatio, est l’accomplissement de cette rencontre. « À ce moment-là, je peux vivre en sa présence. Cette contemplation se vit dans un silence riche de la parole échangé. C’est un temps d’adoration, par exemple », développe le prêtre.
À qui s’adresse ce type de prière ?« Tout chrétien est invité à prier de cette manière-là », précise le père de Dreuille. « Il n’y a pas de crainte à avoir de ne pas comprendre, ce qui est important est de recevoir et de progresser dans la compréhension ». « Et elle peut bien évidemment faire office de temps de prière personnelle quotidien ! », souligne encore le prêtre tout en rappelant qu’elle nécessite au moins 20 minutes par jour, soit cinq minutes par étape. Son but : unifier et de déployer la vie spirituelle de chacun.
Photos souvenirs des membres présents à la Réunion du "Conseil de l'Eglise" lors duquel les membres participants discutèrent et statuèrent:
a) Des orientations adoptées au regard des dossiers de chacune, pour les communautés Brésiliennes postulant à une agrégation à notre Métropolie. Ces orientations seront communiquées aux communautés intéressées et, avant d'être mises en oeuvre, soumises à discussion auprès des membres de notre Clergé au Brésil.
b) Des problèmes récurrents posés depuis de nombreuses années par nos missions du Cameroun . . .À côté du zèle indéniable de certains membres du Clergé, le Conseil de l'Eglise observe de nombreux disfonctionnements, de nombreux problèmes d'indiscipline, de graves manquements au "sens de l'Eglise".
En plus des membres présents, plusieurs membres laïques et clercs de France et d'Afrique s'étaient fait représenter.
Cette journée de profonde piété mit toutefois l'accent sur la nécessité, l'urgence de la conversion si nous voulons que vive la Métropolie , si nous voulons assurer sa pérennité .
Suivra la prochaine Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association Cultuelle de la Métropolie (archidiocese) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma qui actera les décisions prises suite aux orientations de ce jour et précisera ses orientations futures en fonction de l'évolution des événements.
Cette prochaine AGE avait été décidée (Lors de la précédente) pour le Dimanche de Pâque (1er Avril ,conformément à notre Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankare ).
Réservez dès à présent cette date sur vos agendas. Merci.
IL Y A DIX SEPT ANS, LE RÉVÉREND PÈRE VICTOR-MARIE MANGUE REJOIGNAIT LA "MAISON DU PÈRE",
aidons à relever de la ruine la Paroisse qu'il fonda:
Merci au Père Raphaël Marie Mbon qui, après le Père Jean-Paul Ngos prit la succession du Père Victor-Marie MANGUE à la tête de notre Paroisse de Douala. Cette paroisse fût la première paroisse de notre communauté au Cameroun. Fondée dans la Tradition latine elle se rattacha à notre Monastère en 1996, participa et suivit l’évolution de la communauté de France vers l'Orthodoxie-Orientale.
Cette paroisse de Douala devint dès lors le premier Centre Syro-Orthodoxe au Cameroun, c'est de là que commença à se répandre sur l'Afrique Centrale la fidélité à la plus authentique Tradition Apostolique telle que transmise par l'Eglise Orthodoxe de l'Inde à travers la vie et l'exemple lumineux de ses Saints tels que SS Abraham Koorilose Bava, Saint Gregorios de Parumala, etc...
Merci au Père donc d'avoir pensé à prier pour son regretté prédécesseur.
Depuis la France, nous sommes en profonde union avec la communauté de Douala.
En effet, après la Quadisha Qurbana (Sainte Messe) de 10h30 aujourd'hui, un Service Liturgique pour les défunts sera offert en mémoire du Révérend Père Victor-Marie MANGUE.
APPEL A L'AIDE: Je rappelle à l'occasion que nous avons besoin d'une aide matérielle urgente pour opérer des travaux au prieuré de Douala menacé, ainsi que l'Eglise Paroissiale, de s'écrouler suite à des dégâts des eaux.
Suite à un ravinement au moment d'intempérie, les fondations de l'Eglise et du prieuré sont compromises.
De plus, pour la réabilitation du quartier, le Préfet exige que nous profitions de cette tranche de travaux indispensables pour agrandir l'Eglise et lui donnions extérieurement une plus belle allure.
Si j'ai pu acheter les locaux avec mes moyens personnels (Patrimoniaux), il m'est impossible, ici comme ailleurs de financer seul les travaux dans la mesure ou, déjà, ces moyens patrimoniaux (Gérés par l'Association Diocésaine) servent intégralement à essayer de maintenir la Métropolie (L'archidiocèse) la tête hors de l'eau.
Savez-vous qu’il est possible de prier d’une mauvaise manière ? Et c’est Jésus lui-même qui le révèle dans la Bible.
Jésus a laissé des enseignements très précis quant à la prière. La très connue prière du Notre Père dans Matthieu 6 nous indique la bonne manière de prier, mais dans d’autres textes Jésus révèle des choses à ne pas faire en priant. Nous vous proposons de découvrir5 manières de prierqui ne sont pas correctes aux yeux de Dieu.
1. La désobéissance
Prier alors que l’on se complaît dans un péché, n’est pas une façon de prier que Dieu agrée. Soyons vigilant et sachons examiner nos coeurs avant d’accéder aux pieds du Seigneur.
Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Éternel, Mais la prière des hommes droits lui est agréable. Proverbes 15:8
2. L’hypocrisie
Prier pour jouer un rôle public, parce qu’on nous le demande, ou parce qu’il est important de le faire pour être accepté ou reconnu. Le Seigneur sonde les coeurs et n’est pas dupe.
Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Matthieu 6:5
3. La superstition
Mettre sa foi dans les actions plutôt qu’en Dieu seul. Certains prient par superstition. Avec Dieu, tout s’obtient par grâce, et aucune oeuvre ne fera céder sa main, pas même l’oeuvre de la prière. Il n’agira que par sa grâce.
En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Matthieu 6:7
4. La fausseté
Prier pour quelque chose en agissant de manière contraire. Prier pour que les aliments bénissent le corps, alors que l’on s’apprête à avaler un repas du fast-food plein de gras qui encrassera nos artères, ou prier pour la protection tout en conduisant sans suivre le code de la route… Il y a tant d’autres exemples.
En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Matthieu 6:7
5. L’égoïsme
Prier pour assouvir ses passions. Dieu n’est pas là pour satisfaire nos moindres désirs, pourtant il pourvoit à tous nos besoins selon sa richesse.
Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. Jacques 4:3
Finalement, pour la prière comme pour tous les autres aspects de nos vies et de notre relation avec Dieu, tout est question d’équilibre et de sagesse. Sachons demander l’assistance du Saint-Esprit lorsque nous prions afin de ne pas tomber dans l’erreur.
« Il en est de la grâce pour l'âme comme des aliments pour le corps.
Un homme qui voudrait nourrir ses bras et ses jambes, en y appliquant la substance des meilleurs aliments, ne se donnerait jamais aucun embonpoint ; il faut que tout commence par le centre, que tout soit digéré d'abord dans l'estomac, qu'il devienne chyle, sang, et enfin vraie chair.
C’est du dedans le plus intime que se distribue la nourriture de toutes les parties extérieures. L'oraison est, comme l'estomac, l'instrument de toute digestion.
C’est l'amour qui digère tout, qui fait tout sien, et qui incorpore à soi tout ce qu'il reçoit ; c'est lui qui nourrit tout l'extérieur de l'homme dans la pratique des vertus.
Comme l'estomac fait de la chair, du sang, des esprits pour les bras, pour les mains, pour les jambes et pour les pieds ; de même l'amour dans l'oraison renouvelle l'esprit de vie pour toute la conduite.
Il fait de la patience, de la douceur, de l'humilité, de la chasteté, de la sobriété, du désintéressement, de la sincérité, et généralement de toutes les autres vertus, autant qu'il en faut pour réparer les épuisements journaliers.
Si vous voulez appliquer les vertus par le dehors, vous ne faites qu'une symétrie gênante, qu'un arrangement superstitieux, qu'un amas d’œuvres légales et judaïques, qu'un ouvrage inanimé.
C'est un sépulcre blanchi : le dehors est une décoration de marbre, où toutes les vertus sont en bas-relief ; mais au-dedans il n'y a que des ossements de morts.
Le dedans est sans vie ; tout y est squelette ; tout y est desséché, faute de l'onction du Saint-Esprit.
Il ne faut donc pas vouloir mettre l'amour au-dedans par la multitude des pratiques entassées au-dehors avec scrupule ; mais il faut, au contraire, que le principe intérieur d'amour, cultivé par l'oraison à certaines heures, et entretenu par la présence familière de Dieu dans la journée, porte la nourriture du centre aux membres extérieurs, et fasse exercer avec simplicité, en chaque occasion, chaque vertu convenable pour ce moment-là. »
Qu'est-ce que le "chyle" ? - Produit de la digestion d'apparence laiteuse qui est absorbé par la paroi de l'intestin grêle pour être conduit dans la circulation sanguine.
"There is grace for the soul as food for the body.
A man who would like to feed his arms and legs, by applying the substance of the best food, would never be overweight; everything must begin at the center, that everything be digested first in the stomach, that it becomes chyle, blood, and finally real flesh.
It is from within the most intimate that the food of all the external parts is distributed. Prayer is, like the stomach, the instrument of all digestion.
It is love that digests everything, makes all of it, and incorporates all that it receives into itself; it is he who nourishes the whole exterior of man in the practice of virtues.
As the stomach makes flesh, blood, spirits for the arms, for the hands, for the legs and for the feet; so love in prayer renews the spirit of life for all conduct.
He has patience, gentleness, humility, chastity, sobriety, selflessness, sincerity, and generally all the other virtues, as much as is necessary to repair daily exhaustion.
If you wish to apply the virtues from without, you make only an embarrassing symmetry, a superstitious arrangement, a mass of legal and Judaic works, and an inanimate work.
It is a whitened sepulcher: the outside is a decoration of marble, where all the virtues are in bas-relief; but inside there are only bones of the dead.
The inside is lifeless; everything is skeleton; all is dry there, for lack of the anointing of the Holy Spirit.
We must not, therefore, wish to put love within by the multitude of practices heaped up without scruple; but it is necessary, on the contrary, that the interior principle of love, cultivated by prayer at certain times, and maintained by the familiar presence of God during the day, bring food from the center to the outer limbs, and make exercising with simplicity. on every occasion, every virtue suitable for that moment. "
What is "chyle"? - Product of milky-looking digestion that is absorbed by the lining of the small intestine to be carried into the bloodstream.
"Há graça para a alma como alimento para o corpo.
Um homem que gostaria de alimentar seus braços e pernas, aplicando a substância do melhor alimento, nunca estaria com excesso de peso; tudo deve começar no centro, que tudo seja digerido primeiro no estômago, que se torne chyle, sangue e, finalmente, carne real.
É dentro do mais íntimo que o alimento de todas as partes externas é distribuído. A oração é, como o estômago, o instrumento de toda a digestão.
É o amor que digere tudo, faz tudo e incorpora tudo o que recebe em si mesmo; É ele quem nutre todo o exterior do homem na prática das virtudes.
À medida que o estômago faz carne, sangue, espíritos para os braços, para as mãos, para as pernas e para os pés; então o amor na oração renova o espírito da vida por toda a conduta.
Ele tem paciência, gentileza, humildade, castidade, sobriedade, altruísmo, sinceridade e, geralmente, todas as outras virtudes, tanto quanto for necessário para reparar a exaustão diária.
Se você deseja aplicar as virtudes de fora, você faz apenas uma simetria embaraçosa, um arranjo supersticioso, uma massa de obras legais e judaicas e um trabalho inanimado.
É um sepulcro clareado: o exterior é uma decoração de mármore, onde todas as virtudes estão em baixo-relevo; mas dentro há apenas ossos dos mortos.
O interior é sem vida; tudo é esqueleto; tudo está seco lá, por falta da unção do Espírito Santo.
Não devemos, portanto, desejar colocar o amor dentro da multidão de práticas acumuladas sem escrúpulos; mas é necessário, pelo contrário, que o princípio interior do amor, cultivado pela oração em certos momentos, e mantido pela presença familiar de Deus durante o dia, traga comida do centro para os membros externos e faça exercícios com simplicidade. em todas as ocasiões, todas as virtudes adequadas para esse momento. "
O que é "chyle"? - Produto de digestão com aspecto leitoso que é absorvido pelo revestimento do intestino delgado para ser transportado para a corrente sanguínea.
(Fénelon (1651-1715), Lettre 156 (Au Duc de Beauvilliers), 4 novembre 1703, in "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858).(Fenelon (1651-1715), Carta 156 (Au Duc de Beauvilliers), 4 de novembro de 1703, em "Œuvres de Fénelon" Quinto Volume, Em Paris, Chez Lefèvre, Editora, 1858).(Fenelon (1651-1715), Letter 156 (Au Duc de Beauvilliers), November 4, 1703, in "Works of Fenelon" Fifth Volume, In Paris, Chez Lefevre, Publisher, 1858).
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
CE QUI ARRIVE LORSQU'ON EXCLUE DIEU DE LA SOCIÉTÉ...
Chaque jour, des images violentes et des faits tragiques font les gros titres dans les médias. Il semble que le monde se dégrade, et pour Tony Evans, le pasteur de l’Oak Cliff Bible Fellowship, il y a une raison toute simple à cela.
Selon Tony Evans, il y a une relation de cause à effet directe qui aboutit à la dégradation du monde, des valeurs, de la morale et de nos sociétés. Citant2 Chroniques 15:3-6, il rappelle qu’il n’y avait alors pas de paix en Israël, car il n’y avait plus personne dans le pays pour enseigner le peuple. La Bible déclare, qu’au sein de leur détresse, « ils sont retournés à l’Éternel le Dieu d’Israël, ils l’ont cherché, et ils l’ont trouvé ». Il en est de même pour nos sociétés modernes.
« Quand vous excluez Dieu, et le système de valeurs qu’il représente dans l’équation d’une vie, d’une famille ou d’une culture, vous créez un vide spirituel. La nature a horreur du vide, il va donc être rempli par quelque chose. L’exclusion de Dieu a pour conséquence immédiate l’inclusion du mal. Tant que Dieu sera continuellement marginalisé et rejeté de notre culture, vous continuerez à voir le mal proliférer. C’est une conséquence naturelle de cette relation de cause à effet. »
Il poursuit en invitant l’Église à demeurer ferme et à devenir des disciples de Christ.
« Mon message pour l’Église est que nous devons passer de membre à disciple, pour devenir des chrétiens à temps plein, et non des saints à temps partiel. Cela implique d’agir de manière globale sur le système de valeurs du ciel, alors que nous évoluons dans l’histoire. »
si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, -je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. 2 Chroniques 7:14
Plusieurs fois cachée puis retrouvée, coupée en morceaux et distribuée, voici les étapes clefs de la précieuse relique.
Retrouvée autour du globe en une multitude de fragments, il est difficile de retracer avec exactitude le parcours effectué par la Vraie Croix de Jésus – ou Sainte croix – depuis sa découverte par sainte Hélène, lors d’un pèlerinage en Terre Sainte. En 326, date de ce pèlerinage, l’Église est en plein essor, et les chrétiens, après une longue période de persécution, peuvent pratiquer librement leur culte et partir à la chasse de leurs « chères » reliques. Chasse que la cruauté des persécuteurs n’a fait qu’aiguiser. Hélène, sur inspiration divine, se rallie aux fidèles du Christ, aux côtés de son fils, l’empereur romain Constantin Ier. Et à l’âge de 80 ans ouvre la chasse à la relique la plus recherchée : la croix de Jésus.
Première disparition
Après la mort de Jésus, les juifs, qui avaient trop peur que ses disciples ne veuillent la récupérer, se sont empressés de faire disparaître les objets qui ont servi à sa crucifixion. La croix est jetée au fond d’un trou dans le sol du Golgotha, avec celles des deux larrons. Arrivée aux lieux saints, 300 ans plus tard, l’impératrice finit bien par trouver les trois croix, mais quelle est celle du Seigneur ? Pour le savoir, l’évêque de Jérusalem a une idée : il fait toucher les bois à une femme malade, désormais incurable, qui guérit sur le champ au touché de l’une des trois. Hélène n’a aucun doute : elle a retrouvé la croix de Jésus et ordonne aussitôt la construction d’une église à l’endroit de la découverte – qui s’appellera église de la Résurrection – et repart pour Rome. Selon la tradition chrétienne, la relique y est bien conservée jusqu’en 614, visitée par une multitude de chrétiens.
Puis la croix disparaît aux mains des Perses au cours de pillages. La relique serait « leur monnaie d’échange » en cas de négociations avec l’Empire romain d’Orient (Byzance). Mais en 630, l’empereur byzantin Héraclius remporte sur les Perses une victoire éclatante, et rapporte triomphalement une partie de la Croix dans la ville — l’autre partie est laissée à Constantinople — qu’il dépose lui-même au Calvaire. Un événement commémoré par l’Église le 14 septembre, proclamé fête de « la Croix Glorieuse » ou « Exaltation de la Sainte-Croix ».
Mais voilà que, quelques années plus tard, commence la conquête arabe. Jérusalem passe sous domination musulmane. Jusqu’au Xesiècle le culte de la sainte Croix s’y poursuit sans trop de mal, mais s’intensifie quand même plutôt dans les territoires restés chrétiens, et tout particulièrement à Constantinople. Puis les difficultés surgissent et les chrétiens sont persécutés. La croix est alors retirée de son écrin et à nouveau cachée. Elle réapparait 90 ans plus tard (1099) avec les croisades lancées par l’Église pour délivrer la Terre Sainte, et réinstallée avec honneur dans la basilique du saint-Sépulcre. Elle devient le symbole du royaume croisé de Jérusalem.
Mais tout cela n’est que pour un temps, car en 1187, la Croix disparaît à nouveau, et cette fois-ci définitivement. Nous sommes sur le champ de bataille d’Hattin, près du Lac de Tibériade, en Galilée. Les croisés l’ont emportée avec eux pour s’attirer la victoire contre le Sultan Saladin. Or, ils perdent la bataille, et Jérusalem tombe aux mains du sultan. La Croix disparaît. Et on n’en a plus jamais trouvé traces. On raconte que le pape Urbain III, à la nouvelle du désastre, serait mort sur le coup.
Éparpillement
En 1203, le morceau conservé à Constantinople subit les effets d’une quatrième croisade, partie de la République de Venise, pour tenter de récupérer Jérusalem mais détournée vers Constantinople pour faire tomber l’empire byzantin et fonder à la place un Empire latin d’Orient. Les reliques de la chapelle palatine du Phare sont partagées entre les vénitiens et le nouvel Empire. Néanmoins ce dernier, menacé de toutes part et au bord de la faillite, doit vendre ses trésors. Saint Louis, en 1238, achète deux morceaux de la Croix, puis en 1242, d’autres reliques présumées de la Passion du Christ (couronne d’épines, sainte lance, sainte éponge…), qu’il fait conserver dans la Sainte-Chapelle construite à cet effet, sur l’ile de la Cité, à Paris. Mais à la Révolution (1794), les morceaux de la sainte Croix disparaissent. Ils ne restent que quelques fragments et un clou aujourd’hui conservés dans le Trésor de la sacristie de la cathédrale Notre-Dame.
LesLignum Crucis
Tous les fragments prélevés du bois, distribués ou vendus comme reliques à travers le monde au cours des siècles (surtout à partir du Moyen-Âge), sont précieusement conservés dans de nombreuses églises. Selon des enquêtes et analyses variées, les supposés « vrais » morceaux de la Croix de Jésus ne constitueraient qu’un dixième du volume de la croix, tout le reste décrété d’origine douteuse. On les appelle lesLignum Crucis. Le plus gros morceau serait conservé en Grèce dans le monastère du Mont Athos, les autres fragments à Rome, Bruxelles, Venise, Gand et Paris.
Jean-Michel Blanquer a annoncé des fermetures de classes tout en assurant qu’il y aurait plus d’ouvertures que de fermetures.
Le monde éducatif craint de voir la campagne lésée.
Environ 200 à 300 classes « grand maximum » en milieu rural fermeront pour la rentrée prochaine, a déclaré lundi 5 mars le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, au micro de France Inter, après des semaines de contestation en zones rurales. M. Blanquer a ensuite assuré qu’on « ouvrait plus de classes que l’on en fermait ».
« J’ai été interpellé à l’Assemblée par des députés qui protestaient contre ce soi-disant sacrifice du rural et c’étaient des départements où on crée des postes », a précisé le ministre. « On parle de ce que l’on ferme mais on peut parler de ce que l’on ouvre », a-t-il renchéri.
Les syndicats, des enseignants et des élus locaux disent que les ouvertures de classe, notamment grâce au dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire, ont lieu dans les villes. Ils craignent que cette politique de dédoublement en éducation prioritaire, qu’ils soutiennent, s’effectue au détriment des classes à la campagne.
Le ministre a assuré être « le premier fervent partisan des écoles rurales » et qu’il travaillait « justement pour préserver » ces écoles. « Je suis engagé en ce moment dans une politique de reconquête du monde rural, on va créer des internats ruraux », a-t-il ajouté.
[…] En quelques minutes, des chroniqueurs presque unanimes vont offrir un florilège des méthodes de diabolisation et d’instrumentalisation qui permettent à une certaine caste de disqualifier toute opinion différente de la leur.
Je déclare que de mon point de vue, le hijab est une régression. On m’accuse de vouloir l’interdire, ce qui n’est pas mon propos. J’évoque la situation des femmes de l’autre côté de la Méditerranée et en Iran.
J’évoque les écrivains Boualem Sansal et Salman Rushdie ainsi que les Algériens et les Tunisiens qui nous lancent chaque jour des appels à la vigilance face à la montée du fondamentalisme musulman en Europe.
On me soupçonne alors de vouloir faire diversion et on me somme de revenir en France. Les images n’étant jamais tout à fait innocentes, on a bien pris soin de mettre dans le public une jeune fille voilée.
Pendant que j’exprime mes réserves sur le hijab, c’est elle que l’on filme. L’affaire est entendue: je suis au mieux un homme dépourvu d’élégance, au pire un salaud. […]
Je ne suis évidemment pas le premier à faire les frais de ces shows où la vacuité intellectuelle le dispute au conformisme sous prétexte de compassion et d’ouverture d’esprit.
Pendant ce temps, ailleurs et notamment au sud de la Méditerranée, des hommes et des femmes se battent pour que les sociétés musulmanes retrouvent le sens de l’altérité et progressent vers l’égalité entre les sexes.
Je ne regarde jamais le talk-show de Monsieur Hanouna. J’ai ainsi découvert l’autre jour que sa petite bande avait demandé ma tête à la direction de M6 au motif que j’étais atteint d’ «islamophobie», cette maladie imaginaire mise au point dans les officines de la propagande islamiste. “M6 doit-elle virer Bernard de La Villardière?”
Les porte-flingues de Monsieur Hanouna en avaient doctement devisé il y a quelques semaines. La réponse est évidemment induite dans la question. […]
Pris à la gorge, un agriculteur se suicide tous les deux jours en France et la politique agricole ne laisse guère entrevoir d’embellie pour la filière. Un éleveur laitier a décidé de tout plaquer pour déménager… en Russie. Il espère ainsi profiter de la pénurie de lait qui sévit actuellement dans le pays. Sputnik est allé à sa rencontre.
674 agriculteurs se sont donné la mort entre 2007 et 2011. Près d'un suicide tous les deux jours, un excès de mortalité de plus de 20% dans le monde agricole par rapport à la population globale, telles sont les effarantes statistiques publiées en juillet 2017 parSanté publique France. En première ligne, la production laitière et l'élevage bovin, touché de plein fouet par différentes crises, notamment celle du lait, endémique.
Une situation alarmante qui a poussé un éleveur laitier, Philippe Camus, à vendre une partie de son exploitation en France pour déménager… en Russie, accompagné de sa mère, âgée de 88 ans. L'agriculteur de 59 ans espère ainsi profiter de la pénurie de lait et produits laitiers que subit la Russie, due aux sanctions et contre-sanctions entre Moscou et l'Union européenne.
«Je vais produire du lait en Russie. La Russie a besoin de lait. Il faut donc apporter des vaches pour créer de la richesse.»
Pour Philippe Camus, outre l'opportunité commerciale qu'offre la Russie, une autre raison lui a donné des envies d'ailleurs: la politique agricole menée par le gouvernement français, qui étouffe, selon lui, les agriculteurs. Un secteur d'activité pourtant déclaré comme un «investissement stratégique dont dépend notre souveraineté» par Emmanuel Macron.
«En France, c'est l'administration qui commande. Vous mettez les capitaux et c'est le fonctionnaire qui décide pour vous […] On ne décide de rien, on est les ouvriers agricoles de la DDA [Direction départementale de l'agriculture, ndlr], 365 jours par an, pour 500 € par mois.»
L'herbe serait-elle donc plus verte en Russie? Oui, selon Philippe Camus, comparé à la France où «l'on décourage les gens de prendre des risques, d'investir, où tout est verrouillé.» Soit «vous êtes bien placé», soit «vous n'êtes rien, suivant la formule de notre Président.» L'agriculteur estime que
«la Russie est le pays de la liberté d'entreprendre […] On a plus de choix, on a moins de pression.» En effet, comme Philippe Camus le rappelle, «quand votre marge est de 1 ou 2%, s'il vous arrive un incident climatique, vous êtes morts.»
Avec la volatilité des prix, l'accord Mercosur ou encore l'incertitude entourant la future réforme de la PAC (politique agricole commune), l'exemple de Philippe Camus va-t-il faire des émules?
Assyrians Commemorate 100th Anniversary of Patriarch's Assassination By Abdulmesih BarAbraham
2018-03-0517:33 GMT
His Holiness Benjamin Shimun XXI (1887-1918), Patriarch of the Holy Apostolic Catholic Assyrian Church of East.(AINA) -- On March 3 Assyrian around the world commemorated the 100th anniversary of the martyrdom ofMarBenjamin Shimun XXI, Patriarch of the Church of East.MarShimun was assassinated on March 3rd, 1918 by Ismail Simko, a Kurdish warlord. The Patriarch had accepted Simko's invitation and had gone to his residence in Kohnashaher (Persia) to negotiate for peace. According to historical sources, the Patriarch was accompanied by his military leaders, advisors and four Russian officers [1]; all were killed.The assassinationunleashed punitive action by Assyrian troops who attacked Simko's residence, but he managed to escape with his men to Khoi, where they took part in a massacre against Assyrians [2].
When the First Word War began in 1914, Turkey joined Germany and Austria against Britain, France and Russia. Jihad was declared against the Christian population living in the Ottoman Empire -- the Assyrians, Armenians and Greeks. The majority of the Kurds, who are Muslims, followed the call to Jihad, accepted conscription and served in the Ottoman armed forces. In addition, from the outset of the war, the Young Turks leadership created the Special Organization (Teshkilati Mahsusa) units by enrolling criminals released from prison and providing them explosives, rifles and other military equipment. These paramilitary groups, led mostly by Kurdish chieftains, were mostly responsible for the murder of the Assyrian, Greek and Armenian populations in the Eastern provinces of the Ottoman state. The pogrom was systematic and planned by Turkey and has been recognized by prominant scholars and by a number of national parliaments as the first genocide of the 20th century.
MarBenyamin Shimun was born in 1887 in Qudshanis, Turkey. His father's name was Eshai, a member of the Patriarchal family, and his mother's name was Asyat, the daughter of Qambar of Eill. He was consecrated to the rank of Metropolitan on March 1, 1903 by PatriarchMarRueil Shimun (1861--1903). Two weeks later Patriarch Rueil passed away, and by a unanimous decision taken by the Church hierarchyMarBenyamin was consecrated as the Catholicos Patriarch of the Church on March 30, 1903, by His BeatitudeMarIshaq Khnaneeshoo, Metropolitan of Rustaga, Shamisdin. The ceremony took place at the Church ofMarShaleeta, an ancient Cathedral Church built in 1689 during the Patriarchate ofMarShimun Dinkha, Catholicos Patriarch of the East [3].
Unlike other Patriarchs of oriental Christian Churches, PatriarchMarBenjamin Shimun XXI served as the temporal leader of the Eastern Assyrians and played an important role as the supreme arbiter over the social and tribal structure of the Eastern Assyrians [4], in whichmaliks(chieftains), as the head of each tribe, played an important role. While attentive to their general interests, he maintained religious authority. The Patriarch was a hindrance to the strategy of Talaat Pasha, the Turkish Minister of Interior and later Grand Vizir, who not only wanted to deport the Assyrians from the Hakkari region, but sought eliminate them physically and destroy their identity. The Assyrians in the Hakkari and Urmia region were also seen as an obstacle to an emerging nationalist pan-Kurdish agenda as well.
The willingness and active role of the Kurds in the Assyrian genocide and the assasination of the Patriarch has fueled tensions and mistrust between Assyrians and Kurds to this day. The position of most Assyrian organizations, that Kurdish leaders are generally untrustworthy, stems from the Kurds honoring Ismail Simko as national hero, with complete disregard of his involvement in the treacherous murder of the Assyrian Patriarch in 1918. Even before the assassination Simko was, during World War I, involved in the persecution of Eastern Assyrians in the Urmi, Iran region. According to O'Shea 1,000 Christians were killed in Salmas, in a massacre instigated by Simko [5].
This lack of self-reproach by the Kurds was again evident in Autumn 2013, when Kurdish authorities of the city of Erbil in northern Iraq named a street after Simko Shikak. (LINKhttp://www.ankawa.com/). While there were some Kurdish critics of this action, it is clear that the majority of them choose not to confront the seamy aspects of their own history, even as they sought acceptance as democratic members of the global community. Kurds confronting honestly their own history would be an important step in establishing trust in order for the Assyrians to continue live with the Kurds side-by-side in Turkey, Iraq and Syria of today, and collaborate on building secular societies based on mutual respect, democracy and human rights.
Taner Akcam, professor of history at Clark University and a renowned Turkish genocide scholar, givesthree reasonsin particular why facing history is important. First, "to respect the victims, to accept their dignity and even contribute to end their trauma." Second, "to enable reconciliation in a society, which values the democracy and human rights. A society that cannot face its own history cannot claim to establish democracy." Third, relating to the second aspect; "if you want to state "never again", it can only be possible, if society faces its own history. If a society does not acknowledge its wrongdoing, there is a potential danger that it will repeat it."
Notes:
[1] Yonan, Gabriele. Assyrians Today, Society for Endangered People, G�tingen, 1978, p. 35 [2] Joseph, John. The Modern Assyrians of the Middle East: Encounters With Western Christian Missions, Archaeologists, and Colonial Power, Brill, 2000. p. 147 [3] Solhkhah, Norman (Ed.). The Assyrian Martyr --MarBenjamin Shimun Patriarch of The Church of the East, Center for the Assyrian Genocide Studies, Chicago, IL, 2008 [4] Yacoub, Joseph. Year of the Sword -- The Assyrian Christian Genocide. A History. Hurst & Company, London, 2017, p.162 [5] O'Shea, Maria T. Trapped Between the Map and Reality: Geography and Perceptions of Kurdistan, Routledge, 2004. p. 100
Bonjour ,
Les années passant, je réalise à quel point les témoignages de l’Eglise persécutée approfondissent ma foi.L’histoire de Sonika par exemple, que vous trouverez ci-dessous, m’a vraiment interpelée.C’était une jeune femme sans grande éducation et d’un milieu très pauvre. Elle avait une vie difficile, maisDieu l’a choisie pour être son témoin !Elle a alors dû faire face à la persécution de son entourage, mais elle a persévéré et Dieu a agi puissamment à travers elle. Elle nous raconte elle-même son incroyable parcours, et je suis sûre que, comme moi, vous en serez encouragé et reboosté dans votre foi.
C’est vraiment notre privilège, de voir comment Dieu reconstruit des vies brisées. Quelle espérance, dans ce monde malade ! Et vous êtes collaborateurs de Son action par vos prières et votre aide matérielle.Un grand MERCIà vous tous qui avez répondu positivement à ma demande de soutien pour aider les chrétiennes camerounaises à reconstruire leur foyer.Grâce à vous, le projet a été financé, et ce sont au moins 100 femmes qui vont être accompagnées pour prendre leur vie en mainet subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, c’est toute la communauté chrétienne sur place qui sera fortifiée.
Sonika était au bord du suicide lorsqu’elle a découvert Jésus. Il l’a délivrée du mal et l’a fortifiée face à tous les obstacles.Aujourd’hui, elle est une missionnaire active dans sa région.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
Alors que les États généraux de la bioéthique ont été lancés le 18 janvier en vue de la révision de la loi de 2011, Aleteia fait le point sur les personnalités qui vont faire entendre leur voix dans le débat.
Lancés le 18 janvier dernier sur le thème « Quel monde voulons-nous pour demain ? », les États généraux de la bioéthique ont pour objectif la révision de la loi de bioéthique de 2011. Le « débat public » organisé actuellement est une condition obligatoire avant toute réforme portant sur « les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé ».
Plusieurs personnes devraient se faire entendre dans ce débat. Côté ecclésiastique, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail ʺÉglises & bioéthiqueʺ ainsi que le père Bruno Saintôt, responsable du département éthique biomédicale du Centre Sèvres. Interrogé par un journaliste dela Croixsur le rôle de l’Église dans les débats qui s’annoncent, Mgr Aupetit a ainsi expliqué : « Il ne lui revient pas de faire les lois mais elle doit éclairer les intelligences et ouvrir les cœurs. Il lui faut redire ce qui est en jeu : la construction de notre société. Or celle-ci s’est fondée sur l’acceptation de la fragilité. Ce qui nous fait humain, c’est la capacité d’accompagner les plus faibles et de leur laisser une place aussi digne que les plus forts. Sinon, c’est la loi de la jungle. »
Du côté des associations, Jean-Marie Le Méné, l’un des fondateurs et président de la fondation Jérôme Lejeune, Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et Blanche Streb, directrice de la formation et de la recherche chez Alliance VITA, devraient occuper le terrain dans les débats. Enfin, du côté médical, Xavier Mirabel, médecin cancérologue, et Bertrand Galichon, président du Centre catholique des médecins français (CCMF), urgences de l’hôpital Lariboisière, seront certainement amenés à s’exprimer.
Sur des sujets plus spécifiques, le grand rabbin de France Haïm Korsia, la philosophe Sylviane Agacinski, le médecin et homme politique Jean-François Mattei ou encore Audrey et Arthur Kermalvezen, membres actifs de l’association Procréation médicalement anonyme, pourraient intervenir.
Dimanche 4 mars, de nombreux coureurs ont affronté la pluie au semi-marathon de Paris pour soutenir la Fondation Jérôme Lejeune.
Parmi les 45.000 coureurs du monde entier rassemblé dimanche à Paris, 1.000 ont parcouru les 21,1 kilomètres pour la Fondation Jérôme Lejeune. Cette fondation vient en aide aux personnes qui ont un handicap mental, en particulier la trisomie 21. Un rassemblement qui permet de faire connaître la structure et de rassembler des bénéfices pour notamment financer les programmes de recherche. Plus de 70.000 euros ont été récoltés cette année au profit de la Fondation Jérôme Lejeune.
Equipés de t-shirts aux couleurs de la Fondation, les coureurs se sont élancés sous la pluie dans les rues de la capitale depuis le bois de Vincennes pour y revenir notamment par le Boulevard de Bercy, le Quai d’Austerlitz et le quai de Bercy avant d’arriver au niveau du château de Vincennes. Des rues qui comptaient près de 500 supporters d’après le décompte annoncé sur les réseaux sociaux par les organisateurs. Un évènement qui n’en est pas rendu à son premier coup d’essai avec deux précédentes éditions aux bénéfices des chrétiens d’Orient.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
____________________________________
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Dimanche 4 MarsRéunion du "Conseil de l'Eglise" après la Messe
Sur présentation des dossiers et en référence aux consultations précédentes de divers membres du "Conseil épiscopal" (Composé des clercs) et de laïques engagés cette réunion du "Conseil de l'Eglise" traitera de questions afférentes aux communautés postulant à une agrégation à notre Métropolie au Brésil ainsi qu'aux affaires Camerounaises.
SOYEZ TOUS PRÉSENTS ou,
en cas d'impossibilité, envoyez une procuration (Comme pour les Réunions associatives) par courrier ou mail. Merci.
Adresse:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
[…] Qu’est-ce que l’amour ? Plus qu’un type de sentiment auquel se réfère le comportement humain au plan moral, c’est le langage de la Bible, c’est-à-dire l’expression de l’expérience ecclésiale, qui nous donne une perspective totalement différente de l’interprétation de l’amour. C’est une perspective ontologique, comme on la nomme dans le langage de la théologie académique. Le terme amour définit avant tout un mode d’existence, et non pas un mode de comportement, ni une émotion, ni un sentiment individuel à l’égard des autres. Mais bien plutôt un véritable mode d’existence.
Le Nouveau Testament donne une définition de Dieu, par les paroles de saint Jean l’Evangéliste : « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8). Déchiffrons cette phrase. « Dieu est Amour » signifie que l’amour n’est pas une qualité morale de Dieu. N’interprétons pas l’amour à propos des énergies divines, des actions de Dieu dans l’histoire. L’amour, c’est bien la définition même de Dieu. Il précise exactement le mode d’existence de Dieu. Dieu existe comme amour. Cette phrase contient toute la théologie trinitaire, la théologie de la liberté. […]
Dieu n’est pas une essence mais la réalité d’une personne, de la personne du Père qui, librement, par sa volonté propre, pour exister, réalise son être, son essence, par la naissance du Christ et la procession du Saint-Esprit. Son mode d’existence, l’Amour, est son choix perpétuel. C’est le triomphe de la liberté.
Nous apprenons l’amour, non au travers de syllogismes, de réflexions, d’analyse, mais par l’imitation de ce mode d’existence réalisé par Dieu. Nous essayons de réaliser le même mode d’existence. Certes, nous sommes des êtres créés, notre nature est limitée, nous avons besoin de ces syllogismes, de ces analyses, mais il nous faut apprendre continuellement que tout cela ne suffit pas pour nous donner la connaissance de la vérité de l’amour. Il nous faut une voie, une pratique, réelle ; Saint Jean nous dit : « Celui qui n’aime pas n’a point connu Dieu, parce que Dieu est Amour ». Notre notion de Dieu relève-t-elle de l’évidence ou de la compréhension ? Nous ne connaissons pas Dieu. Saint Jean le répète un peu plus tard en disant : « Celui qui dit qu’il aime Dieu, alors qu’il ne le connaît pas, mais n’aime pas son prochain, exprime une contradiction » (cf. 1 Jn 4,20). Saint Jean nous assure que nous ne connaissons pas Dieu. Nous essayons de connaître Dieu à travers l’expérience de notre amour pour nos prochains, nos frères, nos sœurs. « Si quelqu’un dit : "J’aime Dieu", mais éprouve de la haine pour son frère, alors c’est un menteur. » Dieu n’est pas le produit d’une idéologie. Dieu n’est pas une notion métaphysique. L’Église a montré que la voie pour arriver à la connaissance de Dieu est celle d’un amour réel, quotidien, continuel.
Saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens, dit que l’amour est plus grand que la foi (cf. 1 Co 13,13). En effet, la foi ne correspond pas à des convictions individuelles, des certitudes intellectuelles. Le terme de foi, dans l’expérience ecclésiale, conserve le sens premier du terme grec (pistis) qui signifie « confiance ». J’ai confiance, je me donne à quelqu’un. L’amour est plus grand que cette confiance. La confiance, d’une certaine façon, c’est pour commencer. L’amour est un accomplissement qui n’a pas de limite.
Une autre phrase de saint Jean m’a beaucoup impressionné : « Celui qui craint n’est pas accompli dans l’amour » (cf. 1 Jn 4,18). Nous aimons puisque lui nous a aimés le premier. La crainte est contraire à l’amour. Cela signifie que la connaissance à laquelle nous arrivons à travers l’amour a une qualité tout à fait différente de ce que saint Paul appelle science : « La science sera abolie, l’amour restera » (cf. 1 Co 13,8-9). L’amour ne s’épuise pas aux limites d’une loi ou d’obligations qu’une loi représente pour notre comportement. C’est pourquoi la crainte se trouve aux antipodes de l’amour. Parce que l’amour est la liberté de toute loi, de toute limitation de la vie comme relation, comme communion.
La différence entre la morale sociale ou la morale dans les différentes traditions spirituelles et religieuses, et la conception ecclésiale de l’amour se trouve exactement dans la définition de Dieu comme Amour : la définition de l’amour comme mode d’existence. Dans cette perspective, l’amour représente aussi la définition de la personne, de notre réalité, de la réalité existentielle de Dieu à l’image de qui nous sommes créés. La définition de la personne, c’est l’amour. L’amour présuppose une existence avec une conscience énergétique et, en même temps, une liberté qui se réalise dans la communion. C’est la différence qu’établit la théologie orthodoxe entre la Personne et le personnalisme ou l’humanisme philosophique.
Il est très important de savoir de quoi nous parlons. L’Amour, c’est le Dieu incréé. De notre côté, nous sommes des êtres créés à l’image de Dieu. A l’image, c’est-à-dire dans la dynamique d’avancer vers la ressemblance. Cela signifie, en schématisant, que vivre et réaliser l’amour peut se réaliser à deux niveaux. Celui de l’incréé, c’est la réalité divine qui s’identifie avec l’amour, avec la définition de Dieu comme amour ; et celui de notre nature créée à l’image de Dieu. A l’image signifie que nous avons la possibilité naturelle de réaliser l’amour. Là réside la grande difficulté pour distinguer l’aspect naturel, créé, psychologique de l’amour et la réalité d’un mode d’existence auquel l’Église nous appelle. […]
L’Église essaie d’indiquer en permanence comment discerner entre l’amour naturel et l’amour de l’Incréé. Qu’est-ce que la communauté eucharistique, sinon un mode de vie réel, concret, réalisant une autre relation avec le monde et avec les autres, un autre mode d’existence qui se trouve aux antipodes de l’individualisme. Car tout ce qui est individuel représente, selon l’expérience de l’Église, la mort. Tout ce qui est communion d’amour, communion de l’infini, est l’existence libre de toute limitation de la corruption et de la mort. Très souvent, la résistance de notre nature créée nous oblige à rechercher des certitudes individuelles. Nous essayons d’éviter le risque de la relation, le risque d’aimer vraiment en sortant de nous-mêmes. Et ce glissement pour éviter le risque de la relation nous amène assez souvent à une sorte " d’absolutisation " de l’éducation, de la morale, de la protection de l’autre. Ce n’est pas l’amour réalisé dans le mode d’existence eucharistique, ecclésial.
Le critère pour distinguer l’amour ecclésial comme une dynamique vers la ressemblance à l’amour divin, et pour discerner cet amour de l’amour naturel, c’est toujours et partout la priorité de la relation personnelle, la priorité de la liberté, le risque de la liberté. Nous vivons cette priorité de la relation personnelle à la place de l’objectivation de la loi dans l’eucharistie, à travers notre relation personnelle avec le Père du corps ecclésial, de la communauté ecclésiale, avec celui que nous appelons Père parce qu’il nous fait naître dans la nouvelle vie qui est le mode d’existence selon la vérité de l’amour divin. Mais nous parlons d’une relation qui produit la vie. C’est très différent d’une relation qui s’épuise à la protection de chaque individu par le risque de sa propre responsabilité, de la propre liberté. […]
Nous sommes appelés à réaliser, à travers et par les énergies de notre nature, pendant notre vie terrestre, le mode d’existence de l’incréé. Nous sommes appelés à dépasser le mode d’existence – pas la nature : ce serait une autre illusion. Nous ne pouvons pas dépasser la nature, sortir de la nature. Mais avec les possibilités, les capacités, les énergies de notre nature créée, nous sommes appelés à réaliser le mode d’existence du non créé.
L’amour est un don de Dieu fait à notre nature. Saint Maxime le Confesseur parle d’une (agapetike dpsnamis), d’une force d’amour qui est dans notre nature. C’est une capacité de notre nature mais elle ne suffit pas pour entrer dans la vie qui peut vaincre la mort. Appartenir à l’Église, ce n’est pas pour améliorer notre caractère ou vivre des sentiments plus élevés. Nous appartenons à l’Église parce que nous voulons constater que, à travers la mort, on peut vaincre la mort. Si on cherche cela, il faut dépasser le niveau naturel de l’amour pour arriver à réaliser l’amour selon le mode d’existence du Dieu trinitaire.
Pour autant, l’Église, à travers l’expérience ecclésiale, ne méprise pas ce qui est naturel, au contraire. L’amour naturel comme force de notre nature, comme le définit saint Maxime le Confesseur, est très positif : c’est le noyau autour duquel notre personnalité se constitue, cet élan dynamique vers l’autre, cet élan de la référence vers l’autre. C’est l’axe qui constitue notre hypostase individuelle, personnelle. On ne saurait donc pas mépriser cela. On ne peut mépriser toutes les conséquences physiques de cette puissance. On ne méprise pas l’éros, toutes ces expressions de l’amour naturel, mais en même temps, il ne faut pas confondre ces deux niveaux. Il ne faut pas confondre ce qui est naturel avec le mode d’existence qui nous libère du naturel. C’est un exercice très difficile. Et je crois qu’il faut considérer en priorité l’illusion que nous avons très souvent de vivre au niveau du mode d’existence ecclésiale alors que nous sommes encore dans le cadre du naturel, et que nous remplaçons la nature par des illusions ou des convictions intellectuelles. […]
Donne-toi à moi, mon Dieu, donne-toi toujours à moi...
Nous nous reposons dans le don de ton Esprit ; là nous jouissons de toi, là est notre bien et notre repos.
L'amour nous y élève, et ton Esprit qui est bon exalte notre bassesse, la retirant des portes de la mort (Ps 9,14). Dans la bonne volonté nous trouvons la paix.
Un corps, de par son poids, tend vers son lieu propre ; le poids ne va pas nécessairement en bas, mais à son lieu propre.
Le feu tend vers le haut, la pierre vers le bas..., chacun vers son propre lieu ; l'huile monte au-dessus de l'eau, l'eau descend sous l'huile.
Si quelque chose n'est pas à sa place, elle est sans repos ; mais quand elle a trouvé sa place, elle reste en repos.
Mon poids, c'est mon amour : - c'est lui qui m'emporte, où qu'il m'emporte.
Ton don nous enflamme et nous emporte en haut ; il nous embrase et nous partons...
Ton feu, ton bon feu, nous fait brûler et nous allons, nous montons vers la paix de la Jérusalem céleste – car j'ai trouvé ma joie quand on m'a dit :
-« Allons dans la maison du Seigneur ! » (Ps 121,1)
C'est là où la bonne volonté nous conduira pour être à notre place, là où nous ne désirerons rien de plus que d'y demeurer pour l'éternité.
(Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Les Confessions, XIII, 9 )
A PRAYER OF SAINT AUGUSTIN:
"We are going up to Jerusalem"
Give yourself to me, my God, always give yourself to me ...
We rest in the gift of your Spirit; there we enjoy you, there is our good and our rest.
Love elevates us to it, and your good Spirit exalts our baseness, removing it from the gates of death (Ps 9,14). In good will we find peace.
A body, by its weight, tends towards its proper place; the weight does not necessarily go down, but to its proper place.
The fire tends upward, the stone down ..., each towards his own place; the oil rises above the water, the water descends under the oil.
If something is out of place, she is restless; but when she has found her place, she remains at rest.
My weight is my love: He is the one who takes me wherever he takes me.
Your gift ignites us and carries us up; he kills us and we leave ...
Your fire, your good fire, makes us burn and we go, we go up to the peace of the heavenly Jerusalem - for I found my joy when I was told:
- "Let's go to the house of the Lord! »(Ps 121,1)
This is where good will will lead us to be in our place, where we will desire nothing more than to remain there for eternity.
(Saint Augustine (354-430), Bishop of Hippo (North Africa) and Doctor of the Church The Confessions, XIII, 9)
UMA ORAÇÃO DE SAINT AUGUSTIN:
"Estamos indo até Jerusalém"
Entregue-se a mim, meu Deus, sempre dê-se a mim ...
Descansamos no dom do seu Espírito; lá, nós gostamos de você, há nosso bem e nosso descanso.
O amor nos eleva, e seu bom Espírito exalta nossa baixa sensação, removendo-o dos portões da morte (Sl 9,14). Na boa vontade, encontraremos a paz.
Um corpo, por seu peso, tende para o seu devido lugar; O peso não necessariamente diminui, mas para o seu devido lugar.
O fogo tende para cima, a pedra baixa ..., cada um para o seu próprio lugar; o óleo sobe acima da água, a água desce sob o óleo.
Se algo está fora de lugar, ela está inquieta; Mas quando ela encontrou seu lugar, ela permanece em repouso.
Meu peso é meu amor: Ele é quem me leva onde quer que ele me leve.
Seu presente nos inflama e nos carrega; ele nos mata e nós deixamos ...
Seu fogo, seu bom fogo, nos faz queimar e nós vamos, subimos à paz da Jerusalém celestial - pois encontrei minha alegria quando me disseram:
- "Vamos para a casa do Senhor! »(Salmo 121,1)
É aqui que a boa vontade nos levará a estar no nosso lugar, onde não desejamos nada além de permanecer lá por toda a eternidade.
(Santo Agostinho (354-430), Bispo de Hipona (Norte da África) e Doutor da Igreja As Confissões, XIII, 9)
La miséricorde n'est pas la moindre des béatitudes
« Un pauvre était couché devant sa porte »
« Heureux les miséricordieux, dit le Seigneur, ils obtiendront miséricorde. » (Mt 5,7)
La miséricorde n'est pas la moindre des béatitudes : -« Heureux qui comprend le pauvre et le faible », et aussi : -« L'homme bon compatit et partage », ailleurs encore : -« Tout le jour, le juste a pitié, il prête » (Ps 71,13;111,5;36,26).
Faisons nôtre donc cette béatitude : sachons comprendre, soyons bons.
Même la nuit ne doit pas arrêter ta miséricorde ; « ne dis pas : Reviens demain matin et je te donnerai » (Pr 3,28).
Qu'il n'y ait pas d'hésitation entre ta première réaction et ta générosité... « Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri » (Is 58,7) et fais-le de bon cœur.
« Celui qui exerce la miséricorde, dit saint Paul, qu'il le fasse avec joie » (Rm 12,8).
Ton mérite est doublé par ton empressement ; un don fait avec chagrin et par contrainte n'a ni grâce ni éclat.
C'est avec un cœur en fête, non en se lamentant, qu'il faut faire le bien...
« Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement » (Is 58,8).
Y a-t-il quelqu'un qui ne désire pas la lumière et la guérison ?...
C'est pourquoi, serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers (Ga 4,7), tant que nous en avons l'occasion, visitons le Christ, nourrissons le Christ, habillons le Christ, recueillons le Christ, honorons le Christ (cf Mt 25,31s).
Non seulement en l'invitant à table, comme quelques-uns l'ont fait, ou en le couvrant de parfums, comme Marie Madeleine, ou en participant à sa sépulture, comme Nicodème...
Ni avec l'or, l'encens et la myrrhe, comme les mages...
Le Seigneur de l'univers « veut la miséricorde et non le sacrifice » (Mt 9,13), notre compassion plutôt que « des milliers d'agneaux engraissés » (Mi 6,7).
Présentons-lui donc notre miséricorde par les mains de ces malheureux gisant aujourd'hui sur le sol, afin que, le jour où nous partirons d'ici, ils nous « introduisent aux demeures éternelles » (Lc 16,9), dans le Christ lui-même, notre Seigneur.
(Par Saint Grégoire de Nazianze (330-390). Evêque et docteur de l'Église dans sa 14ème homélie sur l'amour des pauvres, 38.40 (trad. bréviaire rev.)
__________
A misericórdia não é a menor das bem-aventuranças
"Um pobre homem estava deitado na frente da sua porta"
"Bem-aventurados os misericordiosos, diz o Senhor, eles obterão misericórdia. »(Mt 5,7)
A misericórdia não é a menor das bem-aventuranças: - "Feliz quem entende os pobres e os fracos", e também: - "O bom homem simpatiza e compartilha", em outros lugares: - "Todo dia, o justo tem piedade, ele presta" (Sl 71,13, 111,5, 36,26).
Deixe nossa nossa nossa bem-aventurança: entendamos, vamos ser bons.
Até a noite não deve impedir sua misericórdia; "Não diga: volte amanhã de manhã e eu lhe darei" (Pr 3,28).
Não hesite entre sua primeira reação e sua generosidade ... "Compartilhe seu pão com os famintos, junte os infelizes sem-teto em sua casa" (Is 58,7) e faça você sozinho. bom coração.
"Aquele que exerce misericórdia, diz São Paulo, pode fazê-lo com alegria" (Rom 12,8).
Seu mérito é duplicado pela sua ânsia; um presente feito com tristeza e restrição não tem graça nem brilho.
É com um coração em comemoração, não se lamentando, que devemos fazer o bem ...
"Então sua luz surgirá como o amanhecer, e sua força retornará rapidamente" (Is 58,8).
Existe alguém que não quer luz e cura? ...
É por isso que, servos de Cristo, seus irmãos e seus co-herdeiros (Ga 4,7), enquanto tivermos a oportunidade, visitemos Cristo, alimente Cristo, vire Cristo, colecione Cristo, honre a Cristo ( cf Mt 25,31s).
Não só convidando-o para a mesa, como alguns, ou cobrindo-o com perfumes, como Maria Madalena, ou participando de seu enterro, como Nicodemos ...
Nem com ouro, incenso e mirra, como os magos ...
O Senhor do universo "quer misericórdia e não sacrifício" (Mt 9, 13), nossa compaixão em vez de "milhares de cordeiros engordados" (Mi 6,7).
Deixe-nos mostrar-lhe a nossa misericórdia nas mãos dos infelizes que estão deitados no chão hoje, de modo que o dia em que nos deixamos eles "nos levará a habitações eternas" (Lc 16, 9) em Cristo Ele mesmo, nosso Senhor.
(Por São Gregório de Nazianzus (330-390) Bispo e Doutor da Igreja no seu 14 homilia sobre o amor dos pobres, 38.40 (breviary translation rev.)
____________
Mercy is not the least of the beatitudes
"A poor man was lying in front of his door"
"Blessed are the merciful, says the Lord, they will obtain mercy. »(Mt 5,7)
Mercy is not the least of the beatitudes: - "Happy who understands the poor and the weak", and also: - "The good man sympathizes and shares", elsewhere: - "All day, the righteous have mercy, he lends" (Ps 71,13, 111,5, 36,26).
Let us make ours this bliss: let us understand, let's be good.
Even the night must not stop your mercy; "Do not say: Come back tomorrow morning and I will give you" (Pr 3,28).
Let there be no hesitation between your first reaction and your generosity ... "Share your bread with the hungry, gather the unhappy homeless at your house" (Is 58,7) and do it yourself. good heart.
"He who exercises mercy, says Saint Paul, may do it with joy" (Rom 12,8).
Your merit is doubled by your eagerness; a gift made with sorrow and constraint has neither grace nor brilliance.
It is with a heart in celebration, not lamenting, that we must do good ...
"Then your light will spring forth as the dawn, and your strength will return quickly" (Is 58,8).
Is there anyone who does not want light and healing? ...
That is why, servants of Christ, his brothers and his co-heirs (Ga 4,7), as long as we have the opportunity, let us visit Christ, feed Christ, dress Christ, collect Christ, honor Christ ( cf Mt 25,31s).
Not only by inviting him to the table, as some did, or by covering him with perfumes, like Mary Magdalene, or by participating in her burial, like Nicodemus ...
Nor with gold, frankincense and myrrh, like the magi ...
The Lord of the universe "wants mercy and not sacrifice" (Mt 9:13), our compassion rather than "thousands of fattened lambs" (Mi 6,7).
Let us show him our mercy through the hands of those unfortunates who are lying on the ground today, so that the day we leave here they will "bring us to eternal dwellings" (Lk 16: 9) in Christ himself, our Lord.
(By Saint Gregory of Nazianzus (330-390) Bishop and Doctor of the Church in his 14th homily on the love of the poor, 38.40 (breviary translation rev.)
Un certain sophiste de ce temps vint rendre visite à un staretz. Voyant qu'il n'avait rien, si ce n'est une Bible, il donna au staretz son propre commentaire de la Bible. Un an plus tard, il rendit de nouveau visite au staretz et lui demanda:
- Père, mon livre t'a-t-il aidé à mieux comprendre la Bible?
- Au contraire, répondit le staretz, j'ai dû retourner vers la Bible pour comprendre ton livre.
* * *
Un certain jeune moine demanda à un staretz:
- Père, maintenant dois-je renoncer complètement au monde?
- Ne crains rien, répondit le staretz, si tu vis une vie vraiment chrétienne, le monde renoncera immédiatement à toi.
* * *
Un homme très riche qui vivait à Alexandrie priait Dieu tous les jours pour que la vie des indigents soit plus facile. Après avoir entendu cela, Abba Macaire lui envoya un message: " Je voudrais être propriétaire de tous tes biens!" L'homme fut perplexe, et il envoya un de ses serviteurs demander ce qu'Abba Macaire ferait avec toute cette richesse. Abba Macaire dit:
- Dis à ton maître que je répondrais immédiatement à sa prière.
La vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce saint évêque d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages contemporains de la plus haute valeur. Son récit est corroboré par celui de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de l'authenticité la plus exacte.
Albinus, - dont nous avons fait Aubin, - naquit près d'Hennebont, à Languidic, sur les bords du Blavet. Son père, d'une noblesse incontestée, était peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius. L'enfant fut, dès ses premières années, animé d'une foi vive et pratique, dont les fruits ne tardèrent pas à éclore.
Tout jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer dans un monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du monastère de Nantilly, près de Saumur.
Saint Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint Augustin, presque la seule adoptée en Occident. Les religieux qui la professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence. À Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.
Aubin, dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa naissance. Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de trente-cinq ans, élu à la charge d'abbé. Il s'en acquitta pour le plus grand bien de ses frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme, marchaient joyeusement vers la sainteté.
Il y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'évêque d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour lui donner Aubin comme successeur. Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs instances et sur l'avis des évêques de la contrée, qui depuis longtemps appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus. Saint Mélaine, évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ; uni depuis, longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut lui sans doute qui le consacra. Cette année-là même (529), en effet, on le voit à Angers en compagnie de trois autres saints évêques : saint Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.
Dès lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra tout entier au soin de son troupeau. Sa charité se portait surtout sur les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus humiliants. Mais une autre classe de misérables excita aussi sa paternelle compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des barbares, beaucoup de chrétiens étaient tombés dans l'esclavage. Le bon évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait. Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre Nolasque, des Vincent de Paul.
Cette tendre charité, Dieu la montrait par des miracles continuels, combien elle était agréable à son cœur. Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le saint évêque les obtint particulièrement pour les aveugles! Mais il guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ; il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses parents désolés.
Pourtant la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique, qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance humaine. Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles, que Dieu lui avait si libéralement accordé.
Dans le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la lui amener. Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse enfant. En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant l'évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient tomber en larmes aux pieds du saint. Un tel secours n'était pas pour intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut arracher la jeune fille à son protecteur. Mais Aubin, indigné, le traitant comme, au rite du baptême, le démon qu'on chasse du néophyte, lui souffle à la face. L'homme recule comme frappé de la foudre et roule mort sur le sol. Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et vinrent raconter au roi le terrible miracle. Childebert n'osa pas poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea une rançon. L'évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de sauver ainsi la vertu d'une vierge.
A cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers. Le concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de cette société ; et trop souvent des évêques mêmes, se sentant impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques. Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de saint Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la pureté et châtia les coupables.
Ainsi agit-il contre un des principaux seigneurs de Neustrie, qui, habitant en Anjou, y donnait le scandale d'une de ces unions criminelles. L'ayant vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la sentence d'excommunication.
Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.
Peut-être, pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le troisième concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'archevêque de Lyon. Il y prononça du moins un discours également éloquent et énergique contre le désordre qui allumait son zèle. Et les Pères du concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit aux justes réclamations du Saint. Mais ils n'allèrent pas plus loin et, contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer, comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la messe et distribués en signe d'amitié et de communion. Aubin refusa d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je suis contraint par votre ordre de bénir et d'envoyer cette eulogie ; vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour la venger lui-même. » Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.
Douloureusement atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait outrepassé les droits de la douceur. Il se rendit, en compagnie de saint Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet. Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus haute réputation de talent et de sainteté. Il n'est pas douteux, quand on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'évêque d'Angers.
Saint Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau concile fut convoqué à Orléans. Mais l'âge et les infirmités l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer : c'était le 1er mars 549, ou, selon d'autres, 550.
A son tombeau se multiplièrent les miracles. Non moins grand thaumaturge que de son vivant, saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir toujours entouré de reconnaissance et de vénération.
Source principale : liberius.net/.../(« Rév. x gpm »).
Parler à Dieu... et Le laisser parler
« Les gens qui n'ont rien de caché les uns pour les autres ne manquent jamais de sujets de s'entretenir : ils ne préparent, ils ne mesurent rien pour leurs conversations, parce qu'ils n'ont rien à réserver.
Aussi ne cherchent-ils rien : ils ne parlent entre eux que de l'abondance du cœur, ils parlent sans réflexion, comme ils pensent ; c'est le cœur de l'un qui parle à l'autre ; ce sont deux cœurs qui se versent, pour ainsi dire, l'un dans l'autre. Heureux ceux qui parviennent à cette société familière et sans réserve avec Dieu !
A mesure que vous lui parlerez, il vous parlera. Aussi faut-il se taire souvent pour le laisser parler à son tour, et pour l'entendre au fond de votre coeur.
Dites-lui : -"Parlez, Seigneur, parce que votre serviteur vous écoute".(I Reg. III, 10) ; et encore : -"J'écouterai ce que le Seigneur va me faire entendre". (2. Ps. 85 (84), 9).
Ajoutez avec une crainte amoureuse et filiale : -"Seigneur, ne restez pas dans le silence avec moi".(Ps. XXVII, 1).
L’esprit de vérité vous suggérera : -"le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit".(Jean XIV, 26) au-dedans toutes les choses que Jésus-Christ vous enseigne au-dehors dans l’Évangile.
Ce n'est point une inspiration extraordinaire qui vous expose à l'illusion ; elle se borne à vous inspirer les vertus de votre état, et les moyens de mourir à vous-même pour vivre à Dieu : c’est une parole intérieure qui nous instruit selon nos besoins en chaque occasion. »
Fénelon (1651-1715)
Fale com Deus ... e deixe-o falar
"Pessoas que não têm nada escondido entre si nunca perca tópicos para conversar: eles não se preparam, não medem nada por suas conversas, porque não têm nada para reservar.
Então eles não procuram nada: eles falam um do outro apenas da abundância do coração, eles falam sem reflexão, como eles pensam; É o coração de quem fala ao outro; Eles são dois corações que se derramam, por assim dizer, um para o outro. Feliz são aqueles que alcançam esta sociedade familiar e sem reservas com Deus!
Ao falar com ele, ele falará com você. Então, muitas vezes, você deve ficar quieto para deixá-lo falar em seu turno e para ouvir isso em seu coração.
Diga-lhe: - "Fala, Senhor, porque o teu servo está te ouvindo" (I Reg. III, 10); e novamente: - "Eu ouvirei o que o Senhor me fará ouvir". (2. Sal. 85 (84), 9).
Adicione com um medo amoroso e filial: - "Senhor, não fique em silêncio comigo" (Sl. Xxviii, 1).
O espírito de verdade sugerirá: - "O Defensor, o Espírito Santo que o Pai enviará em meu nome, ele te ensinará tudo, e ele fará você se lembrar de tudo o que eu disse a você" (João XIV, 26) dentro de todas as coisas que Jesus Cristo ensina você no Evangelho.
Não é uma inspiração extraordinária que o expõe à ilusão; Limita-se a inspirar-lhe as virtudes do seu estado e os meios de morrer por si mesmo para viver para Deus: é uma palavra interior que nos instrui de acordo com as nossas necessidades em todas as ocasiões. "
Fenelon (1651-1715)
Speak to God ... and let Him speak
"People who have nothing hidden for each other never miss topics to talk to: they do not prepare, they do not measure anything for their conversations, because they have nothing to reserve.
So they seek nothing: they speak to each other only of the abundance of the heart, they speak without reflection, as they think; it is the heart of one who speaks to the other; they are two hearts that pour, so to speak, into each other. Happy are those who reach this familiar and unreserved society with God!
As you speak to him, he will speak to you. So you must often be quiet to let him speak in his turn, and to hear it in your heart.
Tell him: - "Speak, Lord, because your servant is listening to you" (I Reg.III, 10); and again: - "I will hear what the Lord will make me hear". (2. Ps. 85 (84), 9).
Add with a loving and filial fear: - "Lord, do not remain silent with me" (Ps. Xxviii, 1).
The spirit of truth will suggest: - "The Defender, the Holy Spirit whom the Father will send in my name, he will teach you everything, and he will make you remember all that I have said to you" (John XIV, 26) inside all things that Jesus Christ teaches you outside in the Gospel.
It is not an extraordinary inspiration that exposes you to illusion; it confines itself to inspiring you with the virtues of your state, and the means of dying to yourself to live to God: it is an interior word which instructs us according to our needs on every occasion. "
Fenelon (1651-1715)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
QUESTIONS SUR LA BIBLE ?...
ÉLÉMENTS DE RÉPONSE:
Quand est né le judaïsme ?
Quelles étaient les croyances des premiers Israélites ?
Comment la Bible a-t-elle été écrite ?
Ce documentaire confronte les investigations sur les textes religieux et les découvertes archéologiques en Terre sainte depuis la fin du XIXe siècle.
Cette collaboration exceptionnelle entre chercheurs montre qu'à l'époque d'Abraham la première religion monothéiste était loin d'être une entité cohérente...
La plupart des Israélites ont, par exemple, longtemps adoré des dieux païens.
Par ailleurs, nombre d'entre eux pensaient que Dieu avait une épouse qui était elle-même une idole vénérée.
Ce n'est qu'après la destruction de Jérusalem que les juifs, exilés à Babylone, ont commencé à concevoir l'existence d'un dieu unique et universel.
Et c'est durant l'exil (entre 597 et 538 avant J.-C.) qu'ont été rédigés les cinq premiers livres de la Bible.
Ces deux tragédies - la perte de Jérusalem et l'exil - ont constitué un terreau fertile sur lequel s'est développé un ensemble de croyances qui ont ensuite donné naissance au christianisme, à l'islam et à notre monde moderne.
Souce:http://www.seraphim-marc-elie.fr/
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face (Icône de Lise Labelle-Ouellet, Québec, Canada)
Saint Silouane de l'Athos (Monastère de Saint-Jean-Baptiste, Muldoon, Angleterre)
THÉRÈSE DE LISIEUX, SILOUANE DE L’ATHOS :
L’AMOUR AU COEUR DU MONDE ET DE L’ÉGLISE
par Christian Portier
[Cet article, paru en 1985, fut écrit avant la canonisation du starets Silouane en novembre 1987.]
Parce que toutes les spiritualités chrétiennes se rejoignent à leur source et ne diffèrent pas tellement quant au fond, il n’est pas surprenant de rencontrer des " familles d’âmes " qui, au-delà des traditions et des courants de spiritualité, ont de profondes affinités spirituelles. C’est le cas pour ces deux grandes figures des temps modernes que sont sainte Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos.
Oui ! Silouane est de la même " famille " que Thérèse de l’Enfant-Jésus. Ils sont faits pour se comprendre et pour s’entendre, pourrait-on dire. Nous n’avons nullement l’intention de faire du concordisme de mauvais aloi en essayant de trouver des points de contact entre ces deux grands témoins, au niveau du langage ou au niveau de la théologie spirituelle. Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos sont extrêmement différents quant à leur origine, leur culture, leur milieu social, leur formation, et même leur appel.
Thérèse Martin, née le 2 janvier 1873, est issue de la petite bourgeoisie normande. Elle a vécu dans un milieu assez fermé et protégé. Thérèse a surtout connu une vie familiale intense. Avant son entrée au Carmel, ses parents et ses soeurs aînées l’ont choyée, sans toutefois la gâter. Elle fut initiée au travail des femmes de son milieu (couture, broderie, peinture, etc.). Thérèse a peu fréquenté le monde sauf au cours d’un pèlerinage qu’elle fit à Rome en 1887, où elle découvre ce monde à travers les réactions, les attitudes, le comportement des personnes qui voyagent avec elle. Thérèse est passée sans transition de cet univers familial un peu clos au milieu monastique carmélitain. Elle n’avait alors que quinze ans.
Son existence fut très brève, puisqu’atteinte de tuberculose, elle meurt à l’âge de vingt-quatre ans après une " douloureuse passion ", comme le dit le Père Guy Gaucher dans l’un de ses ouvrages sur sainte Thérèse de Lisieux1. Décédée au Carmel de Lisieux le 30 septembre 1897, Thérèse sera très vite canonisée par l’Église, dans le premier quart du XXe siècle. Elle est en Occident, pour beaucoup de chrétiens, un véritable " maître spirituel ".
Le starets Silouane appartient au monde paysan russe de la province de Tambov. Il est né en 1866 à Chovsk. Homme rude, habitué aux durs travaux, Silouane est aussi un passionné qui a expérimenté jusqu’à la violence toutes les puissances de vie qui l’habitent. Aussitôt après son service militaire, qu’il accomplit à Saint-Petersbourg, il décide de partir au Mont Athos pour devenir moine.
À l’automne de l’année 1892, il est accueilli sur la sainte Montagne, au Monastère de saint Panteleïmon le-Grand-Martyr où il demeura jusqu’à la fin de sa vie C’est dans la nuit du 24 septembre 1938 que le bienheureux starets rendit son dernier soupir, dans une grande paix et une grande douceur.
Parmi les traits qui caractérisaient Silouane, l’Archimandrite Sophrony, à qui nous devons la publication de la vie et des carnets du moine athonite2, souligne cette paix et cette douceur qui émanaient de Silouane. Ayant crucifié toute la force de ses passions, il était devenu doux et humble de coeur, débordant de tendresse et de compassion pour ceux qu’il côtoyait.
Cette brève présentation suffit à faire ressortir les différences entre sainte Thérèse de Lisieux et le starets Silouane. Il n’est pas possible de chercher les contacts au niveau de l’expression de leur cheminement respectif car, nous l’avons dit, ils sont de culture très distincte. Thérèse n’échappe pas à un langage et a une pensée frôlant parfois la mièvrerie sentimentale Cependant au-delà du style littéraire on perçoit toute la profondeur de son expérience spirituelle. Silouane, par contre, est très marqué par la tradition monastique de l’Orient chrétien. " Homme presque illettré, " dit l’Archimandrite Sophrony, les paroles du starets sont simples mais d’une extraordinaire profondeur. Ce qu’il dit, Silouane ne l’a pas appris dans les livres mais dans le coeur à coeur avec Dieu.
C’est à ce niveau plus intérieur de leur expérience spirituelle, au niveau de leur être profond touché, traversé par la Grâce, que nous reconnaissons chez Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos d’étonnantes similitudes. Leur parole " incandescente " rejoint tous ceux qui à leur tour désirent se laisser embraser par le Feu de l’Esprit Saint. Mettons-nous, humblement, à l’écoute de cette parole et de leurs témoignages.
Les spiritualités s’opposent souvent quand elles s’embourbent dans des spécialisations d’écoles mais elles se rejoignent forcément quand on remonte à leur source commune : la conversion au Christ. Il n’y a pas d’autre voie pour rencontrer le Christ et vivre en lui, avec lui et par lui que celle de la conversion. C’est une voie qui passe par l’humilité, la confiance, l’esprit d’enfance,les Béatitudes et la prière. Sur cette voie " royale ", des êtres comme Silouane ou Thérèse de Lisieux, Séraphim de Sarov ou Benoît-Joseph Labre, Jean de Cronstadt ou Jean-Marie Vianney se rejoignent profondément car ils ne vivent rien d’autre que l’Évangile.
" LE DOUX REGARD DU CHRIST "
La donnée de base pour sainte Thérèse de Lisieux comme pour Silouane de l’Athos c’est l’accession progressive de la notion d’individu immergé dans sa nature pécheresse à la notion d’existence personnelle en Christ par laquelle, ce qui en l’homme individualise et oppose devient peu à peu ouverture et communion.
Comment comparer un homme comme Silouane qui a fait l’expérience du péché et une adolescente qui n’a pratiquement pas connu le monde et sa déchéance ? S’il est vrai que leurs perceptions de départ sont très différentes, leurs perceptions spirituelles, en matière de péché, se ressemblent singulièrement.
Thérèse sait bien que si elle a été préservée du péché grave, elle ne demeure pas moins membre d’un peuple de pécheurs. Et elle comprend qu’être ainsi préservée, c’est le comble du pardon. Thérèse imagine pour l’expliquer la parabole suivante : Un père avait deux fils. L’un des fils tomba un jour sur une pierre et dans sa chute se cassa un membre. Aussitôt son père vint à lui, le releva avec amour et soigna ses blessures. Mais il s’empressa aussi d’enlever la pierre du chemin afin que son second fils ne se blesse point à son tour. Lorsqu’il l’apprit, ce dernier eut pour son père une reconnaissance bien plus grande encore que le fils blessé.
Sainte Thérèse écrit :
Je reconnais que sans lui (le Bon Dieu), j’aurais pu tomber aussi bas que sainte Madeleine, et la profonde parole de Notre Seigneur à Simon retentit avec une grande douceur dans mon âme... Je le sais : " celui à qui on remet moins, aime moins ", mais je sais aussi que Jésus m’a plus remis qu’à sainte Madeleine, puisqu’il m’a remis d’avance, m’empêchant de tomber 3.
Pour comprendre l’humilité de Thérèse préservée du péché, il faut relire aussi la dernière page de ses Manuscrits autobiographiques, ce sont les ultimes paroles qu’elle a écrites alors que le crayon lui tombait des mains à cause de son extrême faiblesse. Notons au passage ce que sainte Thérèse dit de la prière du publicain qui, en Orient, deviendra la " Prière de Jésus ". Thérèse la connaissait et la pratiquait sans doute. Mais le coeur de cet extrait des Manuscrits est surtout l’attitude confiante de Thérèse en l’Amour Miséricordieux du Seigneur :
Ce n’est pas à la première place, mais à la dernière que je m’élance ; au lieu de m’avancer avec le pharisien, je répète, remplie de confiance, l’humble prière du publicain ; mais surtout j’imite la conduite de Madeleine... Oui, je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui peuvent se commettre, j’irais, le coeur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien il chérit l’enfant prodigue qui revient à lui. Ce n’est pas parce que le Bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde, a préservé mon âme du péché mortel que je m’élève à lui par la confiance et l’amour4.
Thérèse de l’Enfant-Jésus a compris qu’il importait peu finalement qu’on soit le larron de droite ou le larron de gauche, seul compte le cri arraché au coeur du pécheur, cri qui ouvre le passage aux flots de la Miséricorde divine. C’est le coeur brisé qui transforme le brasier de la colère de Dieu en buisson ardent de miséricorde.
Quant à Silouane, il est apparemment loin de Thérèse. En entrant au monastère, après son service militaire, il a déjà connu sa saison d’enfer. Il a expérimenté toute la lourdeur de la chair et sa propension au péché, le tumulte des passions l’a submergé. Silouane se compare lui-même à un " chien galeux ". Dans sa jeunesse, il a failli tuer un jeune homme dans une querelle.
Après ses premières expériences spirituelles, au monastère, il connaîtra aussi l’enfer intérieur, nous y reviendrons. Silouane a donc traversé l’enfer, mais en même temps il fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu qui pardonne tout et toujours, bien plus, qui lui a donné d’éprouver aussi la douceur de son Amour, le jour où l’Esprit Saint a " pris feu " dans son coeur.
Je suis mauvais devant le Seigneur ; plus laid qu’un chien galeux, à cause de mes péchés. Mais j’ai prié Dieu de me les pardonner et voici que non seulement il m’a accordé son pardon mais encore le Saint Esprit, et dans le Saint Esprit j’ai reconnu Dieu lui-même5.
Thérèse de Lisieux et le starets Silouane ont découvert et expérimenté que le Seigneur Jésus est venu les sauver de l’enfer - l’enfer non pas considéré comme réalité objective après la mort mais comme état de séparation, de division, de solitude, de péché et de " mort " que l’homme porte en soi - et qu’au coeur même de cet enfer le Christ a fait briller la lumière de sa Résurrection. Tous deux peuvent alors entrer dans la conversion, la permanente " métanoïa " qui est comme le retournement de notre saisie du monde.
Ainsi, c’ est bien le Christ mort et ressuscité qui est au centre de toute spiritualité. Pour Thérèse et Silouane il s’agit de se détourner de soi ou encore de ne plus compter sur soi afin de se tourner résolument vers le Christ et chercher son Visage.
Ce mouvement de conversion n’est pas à notre portée, nous pouvons le désirer de tout notre être et peut-être le hâter par la prière mais nous ne pouvons pas le provoquer. Seule la puissance de l’Esprit Saint qui est le dynamisme même de la Résurrection peut agir en nous pour déclencher cette conversion par laquelle, dans un même mouvement et dans le même temps, le pécheur découvre sa pauvreté, sa misère, et le visage de miséricorde du Seigneur.
Laissons parler Silouane :
Un jour pendant les Vêpres, je me tenais en prière devant l’icône du Sauveur, regardant l’image : " Seigneur Jésus aie pitié de moi pécheur ! " À ces mots, je vis à la place de l’icône le Seigneur Jésus vivant et la grâce du Saint Esprit remplit mon âme et mon corps. Et je connus dans le Saint Esprit que Jésus est Dieu et le désir de souffrir pour lui s’empara de moi. Depuis ce moment mon âme brûle dans l’Amour de Dieu. Les choses de la terre ne m’attirent plus. C’est Dieu qui est ma joie et ma force, ma sagesse et ma richesse. Louange donc et bénédiction à ta miséricorde, Seigneur...6.
Mais le texte le plus parlant à ce sujet est celui où Silouane affirme qu’en voyant le Visage miséricordieux du Christ son coeur s’est soudain transformé et fut revêtu de la Miséricorde de Dieu :
Le Seigneur est miséricordieux ; mon âme le sait, mais il n’est pas possible de décrire cela avec des mots... Il est infiniment doux et humble et si l’âme le voit, elle se transforme en lui, devient tout amour pour le prochain, elle devient elle-même douce et humble7.
Ô humilité du Christ ! Tu donnes une joie indescriptible à l’âme ! J ai soif de toi parce qu’en toi l’âme oublie la terre et tend toujours plus ardemment vers Dieu. Si le monde comprenait la puissance des paroles du Christ : " Apprenez de moi la douceur et l’humilité ", il mettrait de côté tout autre science pour acquérir cette connaissance céleste8.
C’est la même perception de sa misère qui a amené Thérèse de l’Enfant-Jésus à découvrir l’Amour miséricordieux de Jésus et qui l’a poussée aussi à s’offrir à lui. Cette perception, Thérèse l’a éprouvée très tôt, elle avait alors onze ans, c’était au moment de sa première communion :
Ah ! qu’il fut doux le premier baiser de Jésus à mon âme... Ce fut un baiser d’amour ; je me sentais aimée, et je disais aussi : " Je vous aime, je me donne à vous pour toujours. " Il n’y eut pas de demandes, pas de luttes, de sacrifices ; depuis longtemps, Jésus et la pauvre petite Thérèse s’étaient regardés et s’étaient compris... Ce jour-là, ce n’était plus un regard mais une fusion, ils n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan. Jésus restait seul, il était le maître, le Roi9.
Toute la vie de Thérèse est marquée par cette acceptation d’elle-même, de son impuissance radicale, de ses imperfections, de sa faiblesse, de sa petitesse, mais sans jamais désespérer de Dieu. Thérèse s’en remet à lui dans une totale et absolue confiance.
Nous voudrions souffrir généreusement, grandement... Quelle illusion ! Nous voudrions ne jamais tomber. Qu’importe mon Jésus si je tombe à chaque instant, je vois par là ma faiblesse et c’est pour moi un grand gain. Vous voyez par là ce que je puis faire et maintenant vous serez plus tenté de me porter entre vos bras. Si vous ne le faites pas, c’est que cela vous plaît de me voir par terre. Alors je ne vais pas m’inquiéter ; mais toujours je tendrai vers vous des bras suppliants et pleins d’amour. Je ne puis croire que vous m’abandonniez10.
Silouane a vu le Visage infiniment doux et miséricordieux du Seigneur Jésus et son âme fut pénétrée de douceur, d’humilité et d’amour. Il désira alors souffrir pour lui11. Sainte Thérèse avait fait une expérience analogue le 9 juin 1895, en la fête de la Sainte Trinité, elle écrit : J’ai reçu la grâce de comprendre plus que jamais combien Jésus désire être aimé12. Et c’est en contemplant cet Amour miséricordieux méconnu, rejeté, que Thérèse concevra le désir de s’offrir totalement à lui :
Ô mon Dieu ! Votre Amour méprisé va-t-il rester en votre coeur ? Il me semble que si vous trouviez des âmes s’offrant en victimes d’holocaustes à votre Amour ; vous les consumeriez rapidement, il me semble que vous seriez heureux de ne pas comprimer les flots de tendresse qui sont renfermés en vous... Ô mon Jésus ! que ce soit moi cette heureuse victime, consumez votre holocauste par le feu de votre Divin Amour ! 13
Cette conversion opère en l’homme un recentrage de tout l’être et une unification qui se réalise dans la personne même du Christ. Son " doux Regard " attire à lui l’être tout entier et le plonge dans le feu de l’Amour trinitaire, dans la joie et dans la lumière. Le Christ répand dans le coeur de ceux qui découvrent son Visage de miséricorde un amour universel14. Silouane écrit : Si tu sens en toi la paix divine et l’amour universel, ton âme est déjà semblable à Dieu15.
La nature humaine s’accomplit totalement dans cette ressemblance avec Dieu. L’homme est créé à l’image de Dieu, or c’est en Christ que cette image devient aussi ressemblance, par l’action de l’Esprit Saint. " La personne, écrit Vladimir Lossky, devient image parfaite de Dieu en acquérant la ressemblance qui est la perfection de la nature commune à tous les hommes "16.
Ce passage de l’image à la ressemblance par lequel une personne atteint sa plénitude ne peut se réaliser que dans une dépossession, dans une mort à soi-même, dans une humilité et une offrande continuelle de soi, que nous avons effectivement remarquées autant chez Thérèse de l’Enfant-Jésus que chez le starets Silouane. À ce sujet, écoutons le témoignage de l’Archimandrite Sophrony qui a connu Silouane sur la Sainte Montagne :
Durant les années où nous avons pu l’observer, il offrait l’image d’une remarquable harmonie des forces psychiques et physiques... C’était, en vérité, un homme : image et ressemblance de Dieu. Le monde est magnifique, c’est la création du Très-Haut. Mais il n’y a rien de plus beau que l’homme, fils de Dieu17.
Il faut souligner aussi que la découverte et la " vision " de l’Amour miséricordieux de Jésus nécessitent et s’accompagnent toujours de la prière. Silouane insiste beaucoup sur ce point : Les foires me manquent pour décrire combien le Seigneur nous aime. Par le Saint Esprit on connaît cet Amour ; et l’âme de celui qui prie connaît le Saint Esprit18.
ASSIS À LA TABLE DES PÉCHEURS, DONNER LE SANG DE SON CŒUR
S’il est une similitude profonde entre Silouane et Thérèse, c’est bien ce désir et cette capacité d’intercéder pour tous les hommes, et d’abord pour les pécheurs avec lesquels ils se sentent profondément solidaires.
Pour Silouane, la seule preuve que l’on chemine vers le Seigneur et qu’il grandit en nous, c’est l’amour évangélique des ennemis et notre prière pour eux. Et la grande prière de Thérèse était d’intercéder pour tous les hommes éloignés de Dieu ou séparés de lui :
Hélas ! les ténèbres n’ont point compris que ce Divin Roi était la lumière du monde... Mais Seigneur, votre enfant l’a comprise votre divine lumière, elle vous demande pardon pour ses frères, elle accepte de manger aussi longtemps que vous le voudrez le pain de la douleur et ne veut point se lever de cette table remplie d’amertume où mangent les pauvres pécheurs avant le jour que vous avez marqué... Mais aussi ne peut-elle pas ne pas dire en son nom, au nom de ses frères : Ayez pitié de nous Seigneur ; car nous sommes de pauvres pécheurs ! 19
Il est intéressant de rechercher dans quel contexte spirituel est née cette prière d’intercession pour tous les hommes, aussi bien chez Thérèse de l’Enfant-Jésus que chez Silouane de l’Athos. Et on ne peut manquer de constater alors la proximité étonnante de leur expérience respective. C’est au moment où Thérèse est plongée dans la plus épaisse obscurité de la nuit de la foi qu’elle se découvre soudain en communion avec les pécheurs. Sans se séparer d’eux, elle se met au nombre des pécheurs et crie vers Dieu. Il en va de même pour Silouane. C’est l’expérience de l’enfer qui lut fera dire : Je ne désire rien d’autre que de prier pour les autres comme je le fais pour moi-même. Prier pour les hommes veut dire : donner le sang de son propre coeur20.
Ce qui revient constamment dans les écrits de Silouane, comme un leitmotiv, c’est cette intercession pour les hommes. Intercéder ainsi est un don de l’Esprit Saint : L’Esprit de Dieu nous apprend à prier partout, même au désert, pour tous les hommes, pour le monde entier21.
Quelque temps après son entrée au monastère sur la sainte Montagne de l’Athos, Silouane fit cette expérience de l’enfer que bien des Pères du Désert avaient faite avant lui, expérience qui faisait dire à Abba Poemen s’adressant à ses disciples : " Croyez-moi, mes enfants, là où est Satan, c’est là que je serai. " Ou encore au petit cordonnier d’Alexandrie interrogé par saint Antoine : " Tous seront sauves, moi seul je périrai. " Et le Seigneur révéla à Antoine qu’il n’était pas parvenu à la mesure de ce cordonnier. Silouane décrit ainsi sa propre expérience :
Quand j’ai reçu la grâce du Saint Esprit, j’ai connu que Dieu m’avait pardonné mes péchés. Sa grâce m’en rendait témoignage et je pensais n’avoir besoin de rien d’autre. Mais il ne faut pas penser ainsi ; bien que nos péchés soient déjà pardonnés, il nous faudra nous les rappeler toute notre vie,dans la componction et le repentir. Moi, en n’agissant pas ainsi, j’ai perdu la componction et le repentir et j’ai eu à souffrir beaucoup de la part des démons. Je ne pouvais comprendre ce qui se passait en moi ; mon âme connaissait le Seigneur et son Amour ; pourquoi donc cet assaut de pensées mauvaises ? Mais le Seigneur eut pitié de moi et me montra la voie de l’humilité : " Tiens-toi bien consciemment en enfer et ne désespère pas. " Ainsi fut vaincu l’ennemi22.
Le bienheureux starets avait été plongé en enfer pour avoir voulu " savourer " en quelque sorte la grâce de l’Esprit et les joies spirituelles qui le remplissaient d’orgueil. Le Seigneur lui fit comprendre alors que les orgueilleux souffrent toujours à cause des démons23. Aussi Silouane dira plus tard : Si tu deviens tout humilité, ton âme obtiendra la paix parfaite24.
Thérèse de l’Enfant-Jésus fait pratiquement la même expérience. Elle est plongée dans un sombre tunnel. Dans un tout autre vocabulaire que celui de Silouane, elle parle d’un épais brouillard qui l’empêche de contempler le brillant soleil. Cette obscurité, Thérèse la vit en communion avec les incroyants et les pécheurs :
Aux jours si joyeux du temps pascal, Jésus m’a fait sentir qu’il y a véritablement des âmes qui n’ont pas la foi, qui par l’abus des grâces perdent ce précieux trésor, source des seules joies pures et véritables. Il permit que mon âme fut envahie par les plus épaisses ténèbres et que la pensée du Ciel si douce pour moi ne soit plus qu’un sujet de combat et de tourment25.
Tout en sachant que cette épreuve serait longue, très longue, qu’elle se prolongerait sa vie durant jusqu’à l’heure marquée par le Bon Dieu selon son expression, Thérèse de l’Enfant-Jésus accepte cependant de s’asseoir à cette table des pécheurs, comme l’a fait son Maître, son " Roi " :
Oh ! Seigneur, renvoyez-nous justifiés... Que tous ceux qui ne sont point éclairés du lumineux flambeau de la Foi le voient luire enfin. Ô Jésus, s’il faut que la table souillée par eux soit purifiée par une âme qui vous aime, je veux bien y manger seule le pain de l’épreuve jusqu’à ce qu’il vous plaise de m’introduire dans votre lumineux royaume. La seule grâce que je vous demande, c’est de ne jamais vous offenser ! 26.
Cette grâce de communion à tous les hommes, et plus spécialement aux pécheurs pour qui Thérèse intercède et s’offre, remonte très loin dans son passé. Elle lui a été fait deux ans après sa première communion, très exactement à la Fête de Noël de l’année 1886. Ce fut un moment particulièrement décisif qui va orienter toute sa vie. Ce Noël, dit Thérèse, je reçus la grâce de ma complète conversion27. Elle est alors pénétrée par le feu de 1’amour, un amour qui ne connaît point de limites, un amour qui ne fait pas de différence, un amour universel, un amour de miséricorde. Cet amour dont son coeur est soudain embrasé est celui de Dieu lui-même :
Il (Jésus) fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais pas senti aussi vivement... Je sentis en un mot la Charité entrer dans mon coeur ; le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je sentis heureuse28.
Comment ce désir de travailler à la conversion des pécheurs allait-il se concrétiser ? Thérèse raconte cet événement qui s’est passé peu de temps après sa " complète conversion " :
Un dimanche en regardant une photographie de Notre Seigneur en croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains divines j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne ne s’empresse de le recueillir et je résolus de me tenir en esprit au pied de la croix pour recevoir la divine rosée qui en découlait comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes... Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles29.
C’est à ce moment que Thérèse entendit parler de l’assassin Pranzini, condamné à mort pour un triple meurtre. Elle se mit à prier pour sa conversion et employa pour cela tous les moyens imaginables dans une confiance inébranlable en la Miséricorde infinie de Jésus. La supplication de Thérèse fut entendue par le Seigneur À l’échafaud, en effet, Pranzini saisit le crucifix que lui présentait le prêtre et baisa par trois fois les plaies de Jésus :
Les lèvres de " mon premier enfant " allèrent se coller sur les plaies sacrées ! Quelle réponse ineffablement douce !... Ah ! depuis cette grâce unique, mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour...30.
Revenons à Silouane. Après son expérience du désert, il concentre toutes les forces vives de son être pour acquérir l’humilité du Christ dont il avait eu la " vision ". Silouane avait compris, en effet, que le champ de bataille contre le mal, le mal cosmique, se trouve dans notre propre coeur et que l’ultime racine du péché réside dans l’orgueil... cette véritable semence de mort qui fait peser sur toute l’humanité les ténèbres du désespoir31.
Peu à peu commence à prédominer dans la prière du bienheureux starets la compassion pour ceux qui ne connaissent pas Dieu. Ayant reçu dans le Saint Esprit l’Amour divin, Silouane sait qu’aimer de cet Amour c’est boire à la même coupe que le Christ, ce qui lui fait dire :
Prier pour les hommes veut dire : donner le sang de son propre coeur32.
Silouane sait aussi que la prière de ceux qui vivent de l’Amour du Christ, la prière des saints, est d’une grande utilité pour le monde :
Le moine prie avec des larmes pour le monde entier et c’est en ceci que consiste son oeuvre principale. Et qu’est-ce qui le pousse à prier et à pleurer pour le monde entier ? Jésus, le Fils de Dieu, donne au moine dans le Saint Esprit : l’Amour ; et son âme sent une continuelle angoisse pour les hommes car ils ne cherchent pas le salut de leur âme33.
Comme Thérèse de Lisieux, Silouane connut vivement la " douce " souffrance d’aimer, d’un amour universel. Sa compassion pour les hommes, surtout ceux qui ne connaissent pas la Bonté de Dieu, a maintenu le starets aux portes de l’enfer. Mais, comme il le dit, sans que l’enfer ait pouvoir sur lui. Goutte à goutte, Silouane verse le sang de son propre coeur :
Si la grâce de l’Esprit Saint habite le coeur d’un homme, même en une mesure infime, cet homme pleure pour tous les hommes ; il a plus encore pitié de ceux qui ne connaissent pas Dieu ou qui lui résistent. Il prie pour eux jour et nuit afin qu’ils se convertissent et reconnaissent Dieu34.
Le Seigneur a fait de Silouane un " pêcheur d’hommes ". Toute sa vie s’est consumée dans l’Amour pour ses frères, cette parole du starets en témoigne :
Depuis l’époque où le Seigneur m’a donné par le Saint Esprit, de connaître l’Amour divin, voilà déjà quarante ans que je souffre pour le peuple de Dieu35.
À travers ces deux grandes figures, l’une occidentale, l’autre orientale, nous découvrons une très grande proximité dans l’expérience spirituelle. Lorsque leur regard a croisé, rencontré, le Regard du Christ, Thérèse de l’Enfant-Jésus et le starets Silouane ont été envahis par la " Lumière " de ce Regard divin, envahis aussi par l’Amour du Christ, au point qu’ils auraient pu dire avec saint Paul : Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi36.
Dans son Amour, le Christ, Nouvel Adam, a assumé toute l’humanité et il a souffert pour elle. Il a ainsi uni l’existence de chaque homme à la sienne, où il n’y a place pour aucun déchirement, pour aucune division, pour aucune limitation. Dans le Christ, en sa Mort et sa Résurrection, toute l’humanité forme un seul corps, tous et chacun, nous sommes membres les uns des autres37.
Aussi tout homme qui, par la grâce du Saint Esprit, connaît (au sens biblique du terme) l’Amour du Christ est entraîné au-delà de son " moi " individuel. Thérèse de Lisieux l’exprime ainsi : En peu de temps le Bon Dieu avait su me faire sortir du cercle étroit où je tournais ne sachant comment en sortir38.
Toute personne qui est incorporée au Christ est également incorporée à l’unité de son corps. Il ne fait plus qu’un non seulement avec le Christ mais aussi avec toute l’humanité, avec l’Adam total que le Christ porte en lui. Ayant connu dans l’Esprit Saint, l’Amour du Christ,Thérèse et Silouane sont donc devenus des êtres de communion. Leur prière ne connaissait plus alors de limites spatio-temporelles, elle englobait, embrassait l’humanité et le cosmos. Leur amour et leur compassion s’élargissaient aux dimensions du monde. Silouane insiste beaucoup dans ses carnets sur cette solidarité spirituelle avec l’univers entier :
Dans la plénitude de 1’Amour de Dieu l’âme tremble et prie pour le monde entier ; elle prie pour tous les hommes afin qu’ils connaissent leur Créateur et Père du Ciel et se réjouissent par sa grâce et son Amour39.
Toute personne en communion qui, par le repentir, l’ascèse, les larmes, la prière, surmonte en elle-même le mal et le péché, fait se répercuter sur le monde entier cette victoire. À ce sujet Silouane écrit :
Lemoine doit combattre ses passions et les vaincre avec l’aide de Dieu. Parfois le moine est bienheureux en Dieu, comme s’il était au Paradis ; souvent il pleure et prie pour l’humanité entière, animé par le désir que tous soient sauvés... Tu diras peut-être qu’ils n’existent plus de nos jours ces moines qui prient pour tous les hommes ; mais je te dis que de grands malheurs et la destruction même de l’univers surviendraient s’il n’y avait plus de priants dans ce monde40.
Sainte Thérèse de Lisieux et le Bienheureux Silouane ressentaient avec angoisse et douleur la détresse et le péché du monde. Ce péché ne leur était pas étranger mais ils le considéraient comme leur propre péché. C’est ainsi que tous deux se tenaient continuellement " en enfer ", sans jamais désespérer de la Miséricorde divine qu’ils imploraient et pour eux-mêmes et pour leur frères, avec ardeur et persévérance.
Celui qui aime vraiment vit en quelque sorte l’existence de l’aimé comme la sienne. Il assume même ses ténèbres, ses souffrances, il les partage et cherche par tous les moyens à illuminer les ténèbres de l’autre par la lumière de son amour, il cherche à arracher l’autre à sa détresse et à lui éviter tout mal. N’est-ce pas ce qui s’est accompli entre le Christ et l’humanité dans le Mystère de la Rédemption ? Ce Mystère qui est un merveilleux " échange " se poursuit, s’actualise, pourrait-on dire, à travers ces êtres de communion que sont les saints.
Nous avons une magnifique illustration de cela dans " l’échange "41 qui s’accomplit par l’intermédiaire de Thérèse de Lisieux entre l’assassin Pranzini et le Christ, échange que la sainte formule ainsi : C’était un véritable échange d’amour ; aux âmes je donnais le sang de Jésus, à Jésus j’offrais ces mêmes âmes rafraîchies par sa rosée divine42.
Il n’est pas exagéré de dire que Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos ont été véritablement " prêtres " du monde. Leur vie spirituelle s’enracine dans les profondeurs du mystère de l’Église. Il serait trop long de développer cet aspect, mais j’ai été frappé dans leurs écrits par ce que j’appellerai leur conscience ecclésiale.
Citons seulement un épisode significatif de la vie de Thérèse. Il s’agit de la longue et patiente recherche de sa vocation dans l’Église, alors qu’elle était déjà carmélite à Lisieux. Thérèse se sentait appelée à toutes les vocations : elle voulait être à la fois soldat du Christ, prêtre, apôtre, docteur, missionnaire et martyr. Elle se demandait comment réaliser tous ces désirs " fous ", comme elle les appelle, désirs, qui a l’oraison, avoue-t-elle lui faisaient subir un véritable martyre. C’est en méditant et priant sur la première Épître aux Corinthiens, chapitres 12 et 13, que Thérèse trouva enfin une réponse qui mit fin à sa torture intérieure :
Considérant le Corps mystique de l’Église, je ne m’étais reconnue dans aucun des membres décrits par saint Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous : La Charité me donna la clef de ma vocation... Je compris que l’Église avait un coeur et que ce coeur était brûlant d’amour... Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations, que l’amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux, en un mot est éternel !... Alors dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus mon Amour... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation c’est l’amour ! Dans le coeur de l’Église ma mère, je serai l’amour, ainsi je serai tout, ainsi mon rêve sera réalisé ! ! ! 43
Oui ! c’est bien cette vocation dans l’Église que Thérèse et Silouane ont l’un et l’autre vécue. Peu leur importaient alors les oeuvres, seul comptait l’amour qu’ils avaient pour le Seigneur et pour tous leurs frères en humanité, qu’ils mettaient dans les moindres actes de leur vie.
Le moine prie avec des larmes pour le monde entier, écrit Silouane, et c’est en ceci que consiste son oeuvre principale. Et qu’est-ce qui le pousse à prier et à pleurer pour le monde entier ? Jésus, le Fils de Dieu, donne au moine, dans le Saint Esprit : 1’amour. Et son âme sent une continuelle angoisse pour les hommes, car beaucoup ne cherchent pas le salut de leur âme44.
Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos ont en commun leur réclusion, ils vivaient loin des tumultes du monde et pourtant le monde était présent dans leur cellule monastique et dans leur cellule intérieure, celle du coeur. La misère et les attentes du monde, ils les ressentaient bien plus intensément que ceux qui étaient en plein monde. L’Archimandrite Sophrony écrit à ce propos :
Dieu a bien voulu nous permettre de vivre auprès du starets (Silouane) et de voir... comment, dans un même coeur, peuvent coexister de la plus étrange manière une profonde et inébranlable paix ainsi que de grandes et déchirantes lamentations ; une joie radieuse et paisible, et en même temps, les grands tourments d’un esprit qui vit la tragédie de l’humanité45.
Thérèse et Silouane voyaient à la fois le Paradis et l’Enfer. L’expérience spirituelle de ces deux témoins fait ressortir qu’au-delà des traditions occidentale et orientale il y a une unique voie, celle de la conversion, qui est rencontre personnelle avec le Christ. Sur cette voie où Thérèse et Silouane se sont engagés, le Christ les a saisis et leur coeur a été comme ravi par l’Amour de Dieu (Silouane). Enflammés au Feu de l’Amour divin, ils l’ont propagé en renonçant à eux-mêmes, en s’offrant, en donnant, dans la prière continuelle, le sang de leur coeur.
Sainte Thérèse de Lisieux et le Bienheureux starets Silouane ont englobé le monde par l’amour, pour le sauver. Au coeur du monde et au coeur de l’Église, ils ont effectivement été l’un et l’autre l’amour. Puisse le Seigneur susciter partout dans le monde de nombreuses âmes, qui à la suite de Thérèse et de Silouane, se " consumeront " dans l’amour.
Pour conclure, laissons une fois encore la parole à Thérèse, puis à Silouane :
Il n’y a que la Charité qui puisse dilater mon coeur. Ô Jésus, depuis que cette douce flamme le consume, je cours avec joie dans la voie de votre commandement nouveau... Je veux y courir jusqu’au jour bienheureux où, m’unissant au cortège virginal je pourrai vous suivre dans les espaces infinis, chantant votre cantique nouveau qui doit être celui de l’amour46.
Plus grand est 1’amour, plus grande est la peine de l âme : plus vaste est l’amour plus pleine la connaissance ; plus ardent l’amour plus fervente la prière ; plus parfait 1’amour, plus sainte est la vie. Ô Seigneur, donne cet Amour à nous tous ! Donne-le au monde entier ! Esprit Saint, descends dans nos âmes afin que nous glorifiions le Créateur à pleine voix, le Père, le Fils et le Saint Esprit ! 47
Cet article est paru pour la première fois dans la revue Contacts, XXXVII, 1985 et a été reproduit dans la revue Le Chemin, no. 37, 1997.
NOTES
1 Guy Gaucher, La passion de Thérèse de Lisieux, Cerf/DDB, 1973. 2 Archimandrite Sophrony, Starets Silouane, moine du Mont Athos. Vie - Doctrine - Écrits, Présence, 1973. 3 Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Manuscrits autobiographiques, Carmel de Lisieux, 1957, p. 92. 4 Manuscrits, p.313. 5 Silouane, Écrits spirituels, (Extraits), Abbaye de Bellefontaine, 1974. 6 Ibid., p. 77. 7 Ibid., p. 20. 8 Ibid., p. 24. 9 Manuscrits, p. 83. 10 Lettres de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Carmel de Lisieux, p. 89. 11 Cf. supra. 12 Manuscrits, p. 210. 13 Ibid., p 210. 14 Nous développerons plus loin cet aspect. 15 Silouane, p. 25. 16 Vladimir Lossky, Théologie mystique de l’Église d’Orient, Cerf, 1990, p. 119. 17 Archimandrite Sophrony, Starets Silouane, pp. 52 et 54. 18 Ibid., p. 278. 19 Manuscrits, p. 251. 20 Silouane, pp. 56-57. 21 Ibid., p. 59. 22 Silouane, pp. 30-31. 23 Ibid., p. 65. 24 Ibid., pp. 67-68. 25 Manuscrits, p. 250. 26 Manuscrits, p. 51. 27 Ibid., p. 107. 28 Ibid., p. 109. 29 Ibid., pp. 109-110. 30 Manuscrits, pp. 111-112. 31 Archimandrite Sophrony, p. 45. 32 Silouane, p. 57. 33 Ibid., p. 56. 34 Ibid., p. 8. 35 Archimandrite Sophrony, p. 338. 36 Galates 2, 20. 37 Romains 12, 5. 38 Manuscrits, p. 112. 39 Silouane, p. 40. 40 Silouane, p. 58. 41 Cf. supra. 42 Manuscrits, p. 112. 43 Manuscrits, p. 229. 44 Silouane, p. 56. 45 Archimandrite Sophrony, pp. 218-219. 46 Manuscrits, pp. 272-273. 47 Silouane, pp. 63 et 82.
_______________________________________________
"La souffrance n’est pas une objection contre la
vie", nous rappelle BertrandVergely citant
Nietzsche, ni le "cancer et les éléments négatifs
de la vie".
Il nous invite au dépassement du malheur et à
expérimenter le réel dans tous ses possibles
pour retrouver notre capacité d’émerveillement.
AU FIL DU NET...
POUR ALIMENTER
NOTRE RÉFLEXION ET...NOS
PRIÈRES:
Livraison d'armes et appel à l'ouverture de corridors humanitaires, la France choisi quoi ?
Interrogée sur la politique de la France au Yémen, la ministre française des Armées a montré une gêne manifeste. Entre livraison d'armes et appel à l'ouverture de corridors humanitaires, Florence Parly a préféré user de la langue de bois.
Lors de l’émissionQuotidiendiffusée le 23 février, le journaliste Baptiste des Monstiers est revenu sur la guerre au Yémen, et notamment sur la position de la France dans le conflit. Photos à l'appui, et s’appuyant sur lerapport parlementaire de 2017 sur les exportations d'armement de la France, où l'on apprend que l'Arabie saoudite était entre 2007 et 2016 le second client des fabricants d'armes français, il a alors rapporté que les armes vendues par Paris à l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qui mènent des campagnes de bombardement au Yémen, étaient utilisées contre les populations civiles.
A partir de ces informations, le journaliste a donc décidé d’interroger la ministre des Armées, Florence Parly, lors de son déplacement le 22 février sur la base aérienne d'Avord, près de Bourges. Alors qu’elle venait d’effectuer un discours, le journaliste l’a interpellée :«Compte tenu de la crise qui se déroule actuellement au Yémen, est-ce que la France peut continuer à livrer des armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats ?»
Visiblement surprise et gênée par la question, la ministre des Armées s’est contentée de déplorer «une épouvantable crise humanitaire» et «un drame humain». Insatisfait de la réponse, le journaliste, insistant, lui a alors demandé s’il était nécessaire de «maintenir la pression sur l’Arabie saoudite et les Emiratis» afin de les contraindre à arrêter leurs opérations militaires, ou si la France devait «garder le silence et continuer à leur livrer des armes».
Face à cette nouvelle tentative du journaliste, Florence Parly a une énième fois évité de répondre clairement, se bornant à affirmer que la France n’était pas silencieuse face à cette situation et qu’elle réclamait la mise en place de «corridors humanitaires».
Une coalition de pays arabes dirigée par l'Arabie saoudite intervient militairement dans le conflit depuis mars 2015 afin de rétablir Abd Rabbo Mansour Hadi dans ses fonctions. Les ONG humanitaires dénoncent depuis le début le caractère aveugle et meurtrier des bombardements réalisés par cette coalition, ainsi que de multiples violations des droits de l'homme.
L’Allemagne fait-elle obstacle aux bonnes relations entre la France et la Russie? Si Hélène Carrère d’Encausse, auditionnée par des députés de la Commission des Affaires étrangères, a exprimé durant de longues minutes sa vision de la Russie, elle a tenu à souligner un enjeu essentiel pour la diplomatie française envers Moscou: le rôle de Berlin.
«La Russie et sa politique extérieure». Tel était le thème débattu à la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale le 21 février dernier. Les députés auditionnaient Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française et historienne spécialiste de la Russie. Forte de son expertise, l'ancienne député européenne a dressé aux représentants de la nation française un large portrait historique et actuel de la Russie. Rappelant qu'elle n'est pas pro-Poutine, elle s'est efforcée de mettre en lumière certaines réalités russes afin de permettre aux députés de s'interroger sur la position que doit adopter la France vis-à-vis d'un pays qui est parfois considéré comme un ennemi.
Si le sujet principal de cette réunion portait surla relation franco-russe(actuelle et future), c'est bien le rôle particulier de l'Allemagne, notamment dans la crise ukrainienne, dans cette relation qui fut souvent au centre des échanges. Analyse.
«Je pense que le couple franco-allemand c'est un cheval et une alouette parce que l'Europe de l'Est, la nouvelle Europe, est derrière l'Allemagne. Elle est, d'une certaine façon, dans la dépendance de l'Allemagne.»
Hélène Carrère d'Encausse exprime aux députés de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale que le problème de la France, dans sa relation avec la Russie, est l'influence de la puissance allemande. En effet, l'Allemagne possède une certaine emprise sur les pays de l'Europe de l'Est rattachés dernièrement à l'OTAN:
«Mais qu'est-ce qui va peser véritablement sur toute la politique de l'OTAN? Ce sont les pays de la nouvelle Europe: la Pologne, les États Baltes. Ils sont des acteurs d'un anti-russisme extrêmement profond, que l'Europe a suivi. L'Europe les a suivi constamment, y compris dans l'affaire des sanctions.»
Rappelons que les sanctions évoquées ici par Hélène Carrère d'Encausse furent imposées à la Russie par l'Union européenne en réponse à la crise ukrainienne. L'historienne, membre de l'Académie française, rappelle que ce sont les pays voisins de la Russie, sous influence allemande, qui ont poussé Bruxelles à condamner fermement Moscou.
Et finalement elle regrette que la diplomatie française s'aligne sur les désidératas des pays de l'Europe de l'Est et donc de l'Allemagne:
«Par conséquent, je dirais que notre vision d'une politique française et puis européenne est une vision qui est faussée parce que nous sous-estimons ce facteur de la pression, qui pour la Russie est fondamentale: la reconstruction d'un certain ensemble sous influence allemande. Et cela fausse complètement [le jeu, ndlr].»
Cette vision exposée devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a fortement fait réagir, ce mercredi 21 février, un certain nombre de député.
Hélène Carrère d'Encausse rappelle aux députés que l'Ukraine s'est réfugiée dans les bras de son voisin russe lorsque le Royaume de Pologne-Lituanie avait quelques ambitions sur l'Ukraine au XVIIème siècle. Déclinant, la Pologne a finalement laissé ce rôle à l'Allemagne:
«D'une certaine façon, l'Allemagne a hérité de cette ambition [précédemment ambition polonaise, ndlr] sur l'Ukraine. Et cela s'est absolument clair. On l'a très bien vu dans la politique d'Hitler, etc. L'Ukraine fait partie du paysage d'influence allemande, il n'y a pas de doute. Enfin, dans l'esprit allemand.»
Finalement, Hélène Carrère d'Encausse prodigue un conseil aux parlementaires, acteurs de la diplomatie française quant à l'orientation future des relations entre la France et la Russie:
«Ce qui faut immédiatement faire c'est aider Poutine à sortir de cette histoire de l'Ukraine orientale et pour cela, il faut lui montrer que c'est possible.»
En Israël, des archéologues ont peut-être faitune importante découverte: un sceau d’argile portant la signature d’un certain Esaïe.
L‘artefact en argile mis au jour serait vieux de 2700 ans. Il a été découvert lors d’une fouille, à la base du mur sud du Mont du Temple de Jérusalem. Ce type de cachet était utilisé dans l’antiquité pour authentifier les documents. Dr. Eilat Mazar de l’Université hébraïque s’est exprimé au sujet de cette découverte :
« Nous avons trouvé ce sceau du huitième siècle avant Jésus-Christ, à seulement 3 mètres de là où nous avions trouvéle sceau d’Ezéchias. »,
Le morceau d’argile d’un centimètre de large et de forme ovale, porte le nom deYesha’yah,[Isaïe] dans une ancienne écriture hébraïque. Le nom est suivi du mot nvy, dont la fin est légèrement endommagée. Les experts ne savent donc pas si le mot se termine par la lettre hébraïque aleph. Un détail mineur en apparence, mais qui ferait toute la différence pour déterminer à qui appartenait réellement le sceau.
La présence d’un aleph aurait en effet formé le mot « prophète » en hébreu, ce qui aurait permis d’attester que le sceau était bien celui du prophète Esaïe.
« L’absence de cette lettre finale, exige que nous laissions ouverte la possibilité que cela pourrait être simplement le nom Navi. »
Mais, selon le Dr Mazar, il ne serait pas surprenant de découvrir le sceau d’Ésaïe près du sceau du roi Ezéchias étant donné « la relation symbiotique du prophète Ésaïe et du roi Ézéchias décrite dans Bible ».
La rédaction de www.infochretienne.com/
L’évêque Biman dénonce l’absence de réactions de la France pour sauver les chrétiens d’Orient
Dans un reportage d’Arte, l’évêque Biman du monastère de Deir el-Malak Michaal, dénonce l’inaction de la France et de l’Europe face aux violences perpétrées par les islamistes contre les chrétiens du Nigeria, d’Irak, de Lybie et d’Éthiopie.
Cette nouvelle vidéo de la série Pris pour cible, réalisée par François Furtade du groupeLeader Vocal, met en lumière les propos de l’évêque Biman devant les caméras de Didier Martiny. L’homme d’Église exprime sa déception au regard de la passivité des français et des européens face à la persécution des chrétiens, qu’il estime contraire à la démocratie et aux Droits de l’Homme promus par l’Europe.
N'oublions-pas de prier pour nos frères et soeurs de l'Orient Chrétien ! Prière de saint Ephrem le Syrien pour l'Orient: Seigneur notre Dieu, Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique et accomplir l’économie du salut. C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous avez choisi pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique. C’est en Orient qu’il a grandi, qu’il a travaillé, qu’il a choisi Ses Apôtres et Ses disciples. C’est en Orient qu'Il a transmis Votre volonté et Vos enseignements, Il y fit des miracles et des prodiges. C’est en Orient qu'Il s'est livré. C’est en Orient qu'Il a choisi de souffrir, de mourir et de ressusciter. C’est de l’Orient qu'il monta pour siéger à Votre droite. Nous te prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans l’espérance de Vos Saints Apôtres. Amîn. -------------------------------------- Do not forget to pray for our brothers and sisters of the Christian East! Prayer of Saint Ephrem the Syrian for the East: Lord our God, You have chosen the East to send Your only and to accomplish the economy of salvation. It is an oriental girl, the Virgin Mary, whom you have chosen to bear and bear your only begotten Son. It is in the East that he grew up, that he worked, that he chose His Apostles and His disciples. It is in the East that He has transmitted Your will and Your He taught miracles and wonders. It's in East that He gave himself. It is in the East that He chose to suffer, to die and to resurrect. It was from the East that he went up to sit on your right. We ask you to give the necessary strength to Your children in the East so that they may be established in the faith and in the hope of Your Holy Apostles. Amin. ---------------------------------------------- Não se esqueça de orar por nossos irmãos e irmãs do Oriente cristão! Oração de São Ephrem, o sírio pelo Oriente: Senhor nosso Deus, Você escolheu o Oriente para enviar seu único e para realizar a economia da salvação. É uma menina oriental, a Virgem Maria, a quem você optaram por suportar e suportar seu Filho unigênito. É no Oriente que ele cresceu, que ele trabalhou, que ele escolheu o Seu Apóstolos e seus discípulos. É no Oriente que Ele transmitiu Sua vontade e Seu Ele ensinou milagres e maravilhas. Está em Oriente, que ele deu a si mesmo. É no Oriente que Ele escolheu sofrer, morrer e ressuscitado. Era do Oriente que ele subiu para sentar à sua direita. Pedimos que você dê a força necessária aos Seus filhos no Leste para que possam ser estabelecidos na fé e em a esperança de seus santos apóstolos. Amin.
Prions pour nos frères et soeurs Chrétiens du Pakistan
et particulièrement pour la communauté conduite par notre cher Abouna Shamaoon MasihMasih. Tous les Chrétiens sont particulièrement exposés en cette Nation où rappelons-le,une Loi relative aux supposés blasphèmes continue de faire des ravages dans les rangs de Chrétiens qui, pourtant, eux, respectent la liberté de conscience et de culte pour leurs frères humains.
---------------------
Pray for our Christian brothers and sisters in Pakistan and especially for the community led by our dear Abouna Shamaoon MasihMasih. All Christians are particularly exposed in this Nation where remember, a law relating to supposed blasphemies continues to wreak havoc on the ranks of Christians who, however, they respect the freedom of conscience and worship for their human brothers.
----------------------
Ore por nossos irmãos e irmãs cristãs no Paquistão e especialmente pela comunidade liderada por nosso querido Abouna Shamaoon MasihMasih. Todos os cristãos estão particularmente expostos nesta Nação onde lembre-se, uma lei relativa a supostas blasfêmias continua causando estragos nas fileiras de cristãos que, no entanto, respeitam a liberdade de consciência e culto para seus irmãos humanos.
Juristes pour l'enfance Association Loi 1901, consultant ONU 28 février 2018
Suivez ce soir la conférence d'Aude Mirkovic
sur la PMA en direct sur Facebook
Chers amis de Juristes pour l'enfance
Le projet de Procréation médicalement assistée pour les femmes célibataires et les couples de femmes est à l’ordre du jour de la révision de la loi de bioéthique.
L’Association Juristes pour l'enfance sera auditionnée dans quelques jour par le Comité consultatif national d'éthique, afin d'expliquer de quelle manière une telle conception d'enfants délibérément et définitivement privés de père méconnaitrait leurs droits.
Vous pouvez suivre ce soir en direct sur facebook la conférence donnée par Aude Mirkovic, porte-parole de notre association, sur le thème suivant : "La PMA pour tous est-elle inéluctable ?"
La réponse est bien entendu négative, car rien n’est inéluctable et nous pouvons tous agir pour que nos lois et nos institutions soient respectueuses de la justice et des droits de tous.
Vous trouverez, à télécharger en cliquant sur le lien ci-dessous, un livret décrivant les enjeux de la PMA pour les femmes et de la GPA qui s’en suivrait : une façon concrète d’apporter à nos contemporains des éléments de discernement est de distribuer ce livret, que vous pouvez commander en format papier. L’opération est déjà financée et les livrets sont donc « gratuits ». Vous prenez seulement l’engagement moral de ne pas les laisser moisir dans un tiroir mais de les distribuer autour de vous ! Vous pouvez donc, dès à présent, envoyer un mail à notre association en donnant votre adresse postale et le nombre de livrets souhaité, et nous vous les enverrons.
En 2018, les enfants comptent sur nous, ne nous dérobons pas !
Vous vous demandez comment prendre part aux États généraux de la bioéthique et faire porter votre voix pour la défense de la vie et de la dignité de toute personne humaine ? C’est tout simple
Les États généraux de la bioéthique ont été lancés le 18 janvier dernier sur le thème « Quel monde voulons-nous pour demain ? » en vue de la révision de la loi de bioéthique de 2011. L’objectif est d’organiser un débat public, rendu obligatoire avant toute réforme portant sur « les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé ».
Pilotés par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), ces États généraux se déploient à l’échelle de chaque région grâce à des « espaces de réflexion éthique » qui organisent débats, rencontres et conférences thématiques. Une soixantaine de débats ouverts à tous sont prévuspartout en Francejusqu’à la fin du mois d’avril 2018. C’est par ces consultations citoyennes que l’État doit théoriquement comprendre ce que pensent les Français.
C’est dans ce cadre que s’est tenue la semaine dernière la première séance des « Rencontres de la bioéthique » en partenariat avec l’Institut d’études politiques de Paris. C’était le lancement d’une série decinq soirées thématiquesmensuelles suivies d’un colloque rassemblant les plus éminents spécialistes et les auteurs de la politique en la matière.
Des questions libres
À Science Po, la deuxième partie de chaque rencontre est consacrée aux questions posées librement par le public. En cas de manque de temps — les séances ne durant que deux heures—, les participants ont la possibilité de poser par écrit leur question aux intervenants, dont la réponse sera mise en ligne. Ces soirées offrent une chance unique de faire remonter un certain nombre de préoccupations jusqu’aux auteurs de la politique en matière de bioéthique, rappelle Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace éthique de la région Île de France qui pilote l’organisation de ces événements en région parisienne.
Dépasser le progressiste vs réactionnaire
Parmi les intervenants à cette rencontre inaugurale figuraient trois médecins politiquement engagés en matière de bioéthique : Didier Sicard, président d’honneur du CCNE, Jean-François Mattei, ministre de la Santé sous le mandat de Jacques Chirac et Jean-Louis Touraine, député du Rhône et rapporteur de la proposition de loi « portant sur la fin de vie dans la dignité ».
Le message est clair : « La question est celle des limites de ce qui est acceptable du point de vue de notre société », explique dans un bref discours d’ouverture Frédéric Mignon, directeur de Science Po Paris. Pour Didier Sicard, le binarisme bien-pensance/mal-pensance, progressiste/réactionnaire doit absolument être dépassé pour « arriver à ce qu’un peuple se saisisse dans son ensemble de ces questions en dépassant la fascination pour des réponses simplistes ». Pour cela, il est capital de prendre en compte « les appétits d’une jeunesse qui a envie de changer le monde » tout autant que « l’opinion de ceux qui ont plus de mal à faire porter leur voix ».
Attentif à ceux qui ne disent rien
Didier Sicard appelle à être attentif à « ceux qui ne disent rien et qui sont les plus vulnérables : handicapés cérébraux, personnes âgées » – auxquels pourraient s’ajouter les embryons et les enfants. Dans le même esprit, Jean-François Mattei pointe d’emblée les questions sensibles : la vie est-elle un don ou un dû ? L’enfant doit-il être considéré comme « une chose à laquelle on a droit » ? Selon lui, « l’enfant est le grand absent du débat » — il cite en premier lieu les enfants nés à la suite d’une PMA et les enfants nés sous X, nombreux à partir à la recherche de leurs origines.
À la suite de ces interventions, le public se saisit du micro pour faire part de ses préoccupations : pourquoi réviser les lois de bioéthique tous les sept ans alors qu’elles sont censées poser des principes immuables pour la protection de la personne humaine ? Sommes-nous condamnés à être spectateurs de l’avancée programmée d’un rouleau compresseur législatif à travers une succession de lois sans retour en arrière possible ? Étudiants en médecine, pourquoi ne sommes-nous pas davantage formés sur les enjeux éthiques des progrès de la médecine et de la technologie ?
Deux heures de débats passionnants au cours desquels chacun a la possibilité de faire part de ses inquiétudes et de ses attentes à l’aube de la révision des lois de bioéthique. Rien de plus simple et de plus urgent que d’y participer pour être de plus en plus nombreux à porter la voix des défenseurs de la vie et de la dignité de toute personne humaine !
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
_______________________
Bonjour ,
Les années passant, je réalise à quel point les témoignages de l’Eglise persécutée approfondissent ma foi.L’histoire de Sonika par exemple, que vous trouverez ci-dessous, m’a vraiment interpelée.C’était une jeune femme sans grande éducation et d’un milieu très pauvre. Elle avait une vie difficile, maisDieu l’a choisie pour être son témoin !Elle a alors dû faire face à la persécution de son entourage, mais elle a persévéré et Dieu a agi puissamment à travers elle. Elle nous raconte elle-même son incroyable parcours, et je suis sûre que, comme moi, vous en serez encouragé et reboosté dans votre foi.
C’est vraiment notre privilège, de voir comment Dieu reconstruit des vies brisées. Quelle espérance, dans ce monde malade ! Et vous êtes collaborateurs de Son action par vos prières et votre aide matérielle.Un grand MERCIà vous tous qui avez répondu positivement à ma demande de soutien pour aider les chrétiennes camerounaises à reconstruire leur foyer.Grâce à vous, le projet a été financé, et ce sont au moins 100 femmes qui vont être accompagnées pour prendre leur vie en mainet subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, c’est toute la communauté chrétienne sur place qui sera fortifiée.
Sonika était au bord du suicide lorsqu’elle a découvert Jésus. Il l’a délivrée du mal et l’a fortifiée face à tous les obstacles.Aujourd’hui, elle est une missionnaire active dans sa région.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
____________________________________
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Dimanche 4 MarsRéunion du "Conseil de l'Eglise" après la Messe
Sur présentation des dossiers et en référence aux consultations précédentes de divers membres du "Conseil épiscopal" (Composé des clercs) et de laïques engagés cette réunion du "Conseil de l'Eglise" traitera de questions afférentes aux communautés postulant à une agrégation à notre Métropolie au Brésil ainsi qu'aux affaires Camerounaises.
SOYEZ TOUS PRÉSENTS ou,
en cas d'impossibilité, envoyez une procuration (Comme pour les Réunions associatives) par courrier ou mail. Merci.
______________________________________________
Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés !
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »
Aujourd’hui, alors que nous vivons ce troisième lundi de Carême selon notre Calendrier Syro-Orthodoxe Malankar ((Génèse 18;20-33 /Juges 6;11-21 / Actes 28; 1-10 , Apocalypse 2; 1-7 / 1ère à Timothée 6 ; 1-12 / Saint Marc 2; 13-22 ) sentons-nous invités à une conversion de notre regard. Conversion du regard porté sur Dieu, conversion du regard porté sur nos frères.
Nous sommes appelés à nous tourner vers ceux qui sont dans le besoin, afin de "recevoir une mesure pleine, tassée, secouée, débordante".
Mais comment être miséricordieux ?
Bien souvent nous sommes bloqués et nous ne savons pas tellement comment nous y prendre.
Pour vivre de la miséricorde, il faut commencer par croire réellement en l’amour de Dieu, cette "Source d'eaux vives et jaillissante pour la vie éternelle" et, dès ici-bas l'expansion de Son Règne. il faut commencer croire vraiment en l’amour de Dieu sur nous et accepter d’ être aimé, d'en être irrigué,d'en vivre pour, telle une fontaine Alsacienne, nous en laisser inonder et en déborder sur les autres en prenant nos responsabilité dans notre famille, notre paroisse, notre Métropolie, etc...
Nous pouvons demander de l’aide aux saints qui nous ont précédés, et particulièrement à saint Ephrem dont nous disons la prière en ce Grand Carême et Sain Isaac le Syrien qui nous enseigne la mesure du pardon...
Demandons au Seigneur cette largesse de cœur, afin d’être touchés par les détresses de nos frères.
Bonne journée à tous, que la Mère de Miséricorde vous ait en sa protection maternelle et qu'avec nos frères aînés les saints, elle intercède pour nous ! Aloho m'barekh ! _____________________________ Não julgue e você não será julgado!
"Seja misericordioso, pois seu Pai é misericordioso"
Hoje, à medida que vivemos nesta terceira segunda-feira da Quaresma de acordo com o nosso Calendário Síria-Ortodoxo Malankar (Gênesis 18, 20-33 / Juízes 6; 11-21 / Atos 28; 1-10, Apocalipse 2; 1-7 / 1º a Timóteo 6: 1-12 / São Marcos 2: 13-22) Estamos convidados a uma conversão do nosso olhar, a conversão do nosso olhar em Deus, a conversão do nosso olhar sobre os nossos irmãos.
Somos chamados a recorrer àqueles que estão em necessidade, a "receber uma medida completa, embalada, abalada, transbordando".
Mas como ser misericordioso?
Muitas vezes estamos presos e nós realmente não sabemos como fazê-lo.
Para viver com misericórdia, devemos começar por acreditar verdadeiramente no amor de Deus, esta "Fonte de água viva que brota da vida eterna" e, a partir daqui, a expansão do Reino. Devemos começar a acreditar verdadeiramente no amor de Deus em nós e aceitar ser amados, ser irrigados, viver para isso, como uma fonte alsaciana, vamos inundar e transbordar sobre os outros, tomando nossa responsabilidade em nossa família, nossa paróquia, nossa metrópole, etc.
Podemos pedir ajuda aos santos que foram antes de nós, e especialmente a São Ephrem, cuja oração estamos dizendo nesta Grande Quaresma e São Isaac, o Sírio, que nos ensina a medida do perdão ...
Perguntei ao Senhor por essa generosidade de coração para que possamos ser tocados pela angústia de nossos irmãos.
Bom dia a todos, que a Mãe da Misericórdia tenha você em sua proteção materna e com nossos irmãos mais velhos, os santos, ela intercede por nós! Aloho m'barekh! ________________________ Do not judge and you will not be judged!
"Be merciful as your Father is merciful"
Today, as we live this third Monday of Lent according to our Syrian-Orthodox Malankar Calendar (Genesis 18, 20-33 / Judges 6; 11-21 / Acts 28; 1-10, Revelation 2; 1-7 / 1st to Timothy 6: 1-12 / Saint Mark 2: 13-22) We are invited to a conversion of our gaze, conversion of our gaze on God, conversion of our gaze on our brothers.
We are called to turn to those who are in need, to "receive a full measure, packed, shaken, overflowing".
But how to be merciful?
Often we are stuck and we do not really know how to do it.
To live on mercy, we must begin by truly believing in the love of God, this "Source of living water springing up for eternal life" and, from here below, the expansion of His Kingdom. We must begin to truly believe in the love of God on us and accept to be loved, to be irrigated, to live for it, like an Alsatian fountain, let us flood and overflow on others by taking our responsibility in our family, our parish, our Metropolis, etc ...
We can ask for help from the saints who have gone before us, and especially to Saint Ephrem, whose prayer we are saying in this Great Lenten, and to Saint Isaac the Syrian, who teaches us the measure of forgiveness ...
Let us ask the Lord for this largesse of heart so that we may be touched by the distress of our brothers.
Good day everyone, may the Mother of Mercy have you in her maternal protection and with our older brothers the saints, she intercede for us! Aloho m'barekh!
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
Ce Nestor était évêque de Magydos, aujourd’hui sur le golfe d’Antalya en Turquie.
La persécution de l’empereur Dèce (249-251) s’abattait sur la région et nombreux étaient les chrétiens qui apostasiaient pour sauver leur vie.
Craignant que ses fidèles n'en fassent autant, il leur conseilla de fuir tandis que lui-même se laissa arrêter pour calmer les autorités romaines.
Il fut crucifié.
Saint Nestor (Bispo mártir +251)
Este Nestor foi bispo de Magydos, hoje no Golfo de Antalya no turco.
A perseguição do Imperador Decius (249-251) caiu na região e muitos cristãos estavam apostatando para salvar suas vidas.
Temendo que seus seguidores não fariam o mesmo, aconselhou-os a fugir enquanto ele próprio parou para acalmar as autoridades romanas.
Ele foi crucificado.
Saint Nestor (Bishop martyr +251)
This Nestor was bishop of Magydos, today on the Gulf of Antalya in Turkey.
The persecution of Emperor Decius (249-251) fell on the region and many Christians were apostatizing to save their lives.
Fearing that his followers would not do the same, he advised them to flee while he himself stopped to calm the Roman authorities.
He was crucified.
Bienheureux Jean de Vandières, abbé
(900 - 974)
J
ean, né à Vandières, près Pont-à-Mousson, appartenait à une famille honnête et passablement aisée. Il fit d’excellentes études à Metz, puis à Saint-Mihiel, et fut ordonné prêtre. Ses parents étant morts, il se chargea de ses frères et des affaires domestiques. Rentré dans le saint ministère, il administra successivement Fontenoy, près de Gondreville et sa paroisse natale. Dans les voyages qu’il eut à faire à Toul et à Metz, il se lia d’affection avec l’archidiacre Einolde et le reclus Humbert.
Archiviste puis premier archidiacre de Toul, Einolde, après avoir distribué tous ses biens aux pauvres, s’était retiré dans une cellule attenant au cloître des chanoines et n’en sortait, presque jamais, que pour se rendre à l’église. Il n’avait qu’un seul domestique et recevait, de l’évêque, ce dont il avait besoin pour vivre. Humbert, reclus de Metz, vint pour le visiter et l’engager à se retirer, avec lui, en quelque lieu solitaire, où ils serviraient Dieu mieux que dans les villes. Ils partirent ensemble, et ayant passé la Moselle, ils s’enfermèrent dans une caverne au fond d’une forêt voisine. Ils n’y demeurèrent pas longtemps sans être découverts, ce qui les contraignit à retourner chacun en sa cellule.
Cependant Humbert revint à Toul auprès d’Einolde. Alors ces deux hommes animés d’un même zèle, appelèrent à eux Jean de Vandières pour aviser avec lui au moyen d’exécuter une ferme résolution. Ce fut par conséquent à Toul, dans la cellule d’Einolde que fût arrêté le projet qui aboutit à la reconstruction matérielle et à la réforme spirituelle de l’abbaye de Gorze, l’une des plus célèbres de nos contrées, et dont Einolde fut tout d’abord choisi pour abbé.
Adalbéron, évêque de Metz, ayant su que ces recommandables personnages cherchaient quelque maison retirée, pour s’y livrer aux exercices de la vie monastique, leur fit offrir l’abbaye de Gorze où ils entrèrent en 933. Jean fut chargé du temporel qu’il s’appliqua, de tout son pouvoir, à bien rétablir.
Une ambassade auprès du calife de Cordoue, Abd al-Rahman III, mission qui n’était pas sans danger, lui fut confiée en 950 par l’empereur Otton Ier, et vint interrompre la vie monastique de Jean de Vandières. Il fut retenu prisonnier par le calife de 953 à 956, date à laquelle, libéré, il revint à Gorze et en fut bientôt élu abbé. C’est dans cette charge qu’il mourut en 963, laissant, florissante et remplie de nombreux serviteurs de Dieu, une abbaye qu’il avait trouvée en délabrement et déserte, trente ans auparavant.
L’exemple d’une édifiante réformation donné à Gorze, par Jean de Vandières et ses compagnons ne resta pas sans produire d’heureux effets. Il provoqua, dans la plupart des autres monastères, une sainte émulation et l’on est édifié, en parcourant l’histoire de cette époque, de voir les plus célèbres abbayes de la province ecclésiastique de Trêves, revenir à la ferveur de leurs premières années, en acceptant la règle monastique de leur choix, dans toute sa rigidité.
Par la Mère Teresa de Calcutta (1910-1997),Religieuse fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité, canonisée par l'Eglise Romaine-catholique. No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 65)
« Soyez miséricordieux comme votre Père »
Je suis habitée par le sentiment que sans cesse, partout, est revécue la Passion du Christ. Sommes-nous prêts à participer à cette Passion ?
Sommes-nous prêts à partager les souffrances des autres, non seulement là où domine la pauvreté mais aussi partout sur la terre ?
Il me semble que la grande misère et la souffrance sont plus difficiles à résoudre en Occident.
En ramassant quelqu'un d'affamé dans la rue, en lui offrant un bol de riz ou une tranche de pain, je peux apaiser sa faim.
Mais celui qui a été battu, qui ne se sent pas désiré, aimé, qui vit dans la crainte, qui se sait rejeté par la société, celui-là éprouve une forme de pauvreté bien plus profonde et douloureuse. Et il est bien plus difficile d'y trouver un remède.
Les gens ont faim de Dieu. Les gens sont avides d'amour.
En avons-nous conscience ?
Le savons-nous ?
Le voyons-nous ?
Avons-nous des yeux pour le voir ?
Si souvent, notre regard se promène sans se poser.
Comme si nous ne faisions que traverser ce monde.
Nous devons ouvrir nos yeux, et voir.
DIEU EST-IL SOURD A MES PRIÈRES ?
Si Dieu est lent à exaucer ta requête et que tu ne reçois pas ce que tu as demandé promptement, ne t'afflige pas, car tu n'es pas plus sage que Dieu.
Quand cela t'arrive, c'est soit parce que ta manière de vivre n'est pas en accord avec ta requête, soit parce que les voies de ton cœur sont en désaccord avec l'intention de ta prière.
Ou bien alors, ton état intérieur est trop puéril, par rapport à la grandeur de la chose que tu as demandée.
Il n'est pas approprié que de grandes choses tombent facilement entre tes mains, sinon le don de Dieu sera mis au déshonneur à cause de la facilité avec laquelle nous l'obtenons.
Car tout ce qui est obtenu immédiatement, est aussi facilement perdu, tandis que tout ce qui est trouvé avec peine est préservé avec soin.
« Rien que deux mots, monsieur, pour vous conjurer de ne vous étonner point de vos faiblesses, ni même de vos ingratitudes envers Dieu, après tant de grâces reçues.
ll faut vous voir dans toute votre laideur, et en avoir tout le mépris convenable ; mais il faut vous supporter sans vous flatter, et désespérer de votre propre fonds, pour n'espérer plus qu'en Dieu.
Craignez-vous vous-même.
Sentez la trahison de votre cœur, et votre intelligence secrète avec l’ennemi de votre salut.
Mettez toute votre ressource dans l'humilité, dans la vigilance et dans la prière.
Ne vous laissez point aller à vous-même ; votre propre poids vous entraînerait.
Votre corps ne cherche que repos, commodité, plaisir ; votre esprit ne veut que liberté, curiosité, amusement.
Votre esprit est, en sa manière, aussi sensuel que votre corps. Les jours ne sont que des heures pour vous, dès que le goût vous occupe.
Vous courez risque de perdre le temps le plus précieux, qui est destiné ou aux exercices de religion, sans lesquels vous languissez dans une dissipation et dans une tiédeur mortelle, ou aux devoirs du monde et de votre charge.
Soyez donc en défiance de vous-même. Renovamini spiritu mentis vestræ. (1) »
Humility, vigilance, prayer
"Nothing but two words, sir, to conjure you not to surprise you with your weaknesses, or even your ingratitude to God, after so many graces received.
You must see yourself in all your ugliness, and have all the proper contempt for it; but you must support yourself without flattering yourself, and despairing of your own funds, to hope only in God.
Fear yourself.
Feel the treachery of your heart, and your secret intelligence with the enemy of your salvation.
Put all your resources in humility, vigilance and prayer.
Do not let yourself go to yourself; your own weight would drag you.
Your body seeks only rest, convenience, pleasure; your mind only wants freedom, curiosity, fun.
Your mind is, in its own way, as sensual as your body. The days are only hours for you, as soon as the taste occupies you.
You run the risk of losing the most precious time, which is destined or exercises of religion, without which you languish in a dissipation and in a mortal lukewarmness, or the duties of the world and your office.
Be in defiance of yourself. Renovamini spiritu mentis vestræ. (1) »
Humildade, vigilância, oração
"Nada além de duas palavras, senhor, para evitá-lo para não surpreendê-lo com suas fraquezas, ou mesmo sua ingratidão a Deus, depois de tantas graças recebidas.
Você deve se ver em toda a sua feiúra, e tem todo o desprezo adequado por isso; mas você deve se sustentar sem se lisonjear e desesperar de seus próprios fundos, para esperar apenas em Deus.
Tem medo de si mesmo.
Sinta a traição de seu coração e sua inteligência secreta com o inimigo de sua salvação.
Coloque todos os seus recursos em humildade, vigilância e oração.
Não se deixe levar a si mesmo; seu próprio peso iria arrastá-lo.
Seu corpo busca apenas descanso, conveniência, prazer; sua mente só quer liberdade, curiosidade, diversão.
Sua mente é, à sua maneira, tão sensual quanto seu corpo. Os dias são apenas horas para você, assim que o gosto o ocupa.
Você corre o risco de perder o tempo mais precioso, que é destinado ou exercícios de religião, sem os quais você se defrauda em uma dissipação e em uma lupa mortal, ou os deveres do mundo e seu escritório.
Seja desafiante a si mesmo. Renovamini spiritu mentis vestræ. (1) »
1. Eph. IV, 23 :"Renouvelez-vous en esprit, dans l'intérieur de vos âmes".
(Fénelon(1651-1715),Lettre 215(Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 10 février 1710,in"Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.)
« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je Suis »
Le Christ notre Seigneur a été mis en croix pour libérer le genre humain du naufrage de ce monde...
Dans l'Ancien Testament Moïse avait dressé, au milieu des mourants, un serpent de bronze attaché à un pieu ; il avait enjoint au peuple d'espérer la guérison à la vue de ce signe (Nb 21,6s).
Il en sortait un remède d'une telle puissance contre la morsure des serpents que le blessé, en se tournant vers le serpent en croix, se mettait à espérer et aussitôt recouvrait la santé.
Le Seigneur n'a pas manqué de rappeler cet épisode dans l'Évangile quand il dit : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l'homme » (Jn 3,14)...
Le serpent est donc le premier à être crucifié, par Moïse. Ce n'est que justice, puisque le diable le premier a péché sous le regard du Seigneur (Gn 3)...
Il est mis en croix sur un bâton, ce qui est justice, puisque l'homme avait été trompé par le biais de l'arbre du désir ; désormais, il est sauvé par un bâton pris à un autre arbre...
Après le serpent, c'est l'homme qui est crucifié dans le Sauveur, sans aucun doute pour punir non seulement le responsable, mais aussi le délit. La première croix se venge sur le serpent, la seconde sur son venin... : - le venin que sa persuasion avait instillé dans l'homme est rejeté et guéri...
Voilà ce qu'a fait le Seigneur par sa nature humaine : lui l'innocent, il souffre ; en lui la désobéissance, provoquée par la fameuse tromperie du diable, est amendée ; et libéré de sa faute, l'homme est libéré de la mort.
Puisque nous avons comme Seigneur, Jésus qui nous a libérés par sa Passion, gardons constamment les yeux fixés sur lui, espérons toujours trouver dans ce signe le remède à nos blessures.
Si le venin de l'avarice venait à se répandre en nous, regardons la croix, elle nous délivrera ; si le désir, ce scorpion, nous ronge, implorons-la, elle nous guérira ; si les morsures des pensées d'ici-bas nous lacèrent, prions-la encore et nous vivrons.
Voilà les serpents spirituels de nos âmes : pour les fouler aux pieds, le Seigneur est mis en croix. Lui-même nous dit : -« Voici que je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents, scorpions, et rien ne pourra vous nuire » (Lc 10,19).
(Saint Maxime de Turin (?-v. 420),évêque . Dans son sermon 57 ; PL 57,339 (trad. Migne 1996, p. 135) ___________________________
"When you have raised the Son of man, then you will understand that I, I am"
Christ our Lord was put on the cross to free the human race from the sinking of this world ...
In the Old Testament Moses had set up, in the midst of the dying, a bronze serpent attached to a stake; he had enjoined the people to hope for healing at the sight of this sign (Num 21,6).
A remedy of such force came out against the bite of the serpents that the wounded man, turning to the serpent on the cross, began to hope and immediately recovered his health.
The Lord did not fail to recall this episode in the Gospel when he says: "As Moses lifted up the serpent in the wilderness, so must the Son of man be lifted up" (Jn 3,14). ..
The serpent is therefore the first to be crucified by Moses. It is only righteousness, since the devil first sinned under the gaze of the Lord (Gn 3) ...
He is crucified on a staff, which is justice, since the man had been deceived by means of the tree of desire; now he is saved by a stick taken from another tree ...
After the serpent, it is the man who is crucified in the Savior, no doubt to punish not only the responsible but also the offense. The first cross takes revenge on the snake, the second on its venom ...: - the venom that his persuasion instilled in man is rejected and healed ...
This is what the Lord has done by his human nature: he the innocent, he suffers; in him disobedience, provoked by the famous deception of the devil, is amended; and freed from his fault, man is free from death.
Since we have as Lord, Jesus who has liberated us by his Passion, keep our eyes constantly fixed on him, we hope to always find in this sign the remedy for our wounds.
If the venom of avarice were to spread in us, let us look at the cross, it will deliver us; if the desire, this scorpion, gnaws at us, implore it, it will heal us; if the bites of the thoughts of this world lacerate us, let us pray again and we will live.
These are the spiritual serpents of our souls: to tread them under foot, the Lord is put on the cross. He himself tells us: - "Behold, I have given you the power to trample on snakes, scorpions, and nothing will be able to harm you" (Lk 10,19).
(St. Maxime of Turin (? -v. 420) bishop CC Sermon 57; PL 57,339 (Migne Translation 1996, 135) ____________________________
"Quando você levantou o Filho do homem, então você entenderá que eu, eu sou"
Cristo nosso Senhor foi colocado na cruz para libertar a raça humana do naufrágio deste mundo ...
No Antigo Testamento, Moisés havia estabelecido, no meio dos mortos, uma serpente de bronze unida a uma estaca; Ele havia ordenado que as pessoas esperassem a cura à vista desse sinal (Num 21,6).
Um remédio de tal força saiu contra a mordida das serpentes que o ferido, virando-se para a serpente na cruz, começou a esperar e imediatamente recuperou sua saúde.
O Senhor não deixou de recordar este episódio no Evangelho quando ele disse: "Quando Moisés levantou a serpente no deserto, também o Filho do homem deve ser levantado" (Jo 3,14). ..
A serpente é, portanto, a primeira a ser crucificada por Moisés. É somente a justiça, já que o diabo primeiro pecou sob o olhar do Senhor (Gn 3) ...
Ele é crucificado em uma equipe, que é justiça, já que o homem havia sido enganado por meio da árvore do desejo; agora ele é salvo por uma vara tirada de outra árvore ...
Depois da serpente, é o homem que é crucificado no Salvador, sem dúvida para punir não só o responsável, mas também a ofensa. A primeira cruz se vinga da cobra, a segunda em seu veneno ...: - o veneno que sua persuasão instilou no homem é rejeitado e curado ...
Isto é o que o Senhor fez por sua natureza humana: ele é inocente, ele sofre; Na desobediência dele, provocada pelo famoso engano do diabo, é alterada; e libertado de sua culpa, o homem está livre da morte.
Uma vez que temos como Senhor, Jesus que nos libertou pela sua paixão, mantenha os olhos constantemente fixos sobre ele, esperamos encontrar sempre neste sinal o remédio para nossas feridas.
Se o veneno da avareza se espalhasse em nós, vejamos a cruz e nos livrará; Se o desejo, este escorpião, nos ranger, implorá-lo, ele nos curará; se as mordidas dos pensamentos deste mundo nos lacerarem, reze novamente e viveremos.
Estas são as serpentes espirituais de nossas almas: para pisá-las debaixo de pé, o Senhor é colocado na cruz. Ele próprio nos diz: - "Eis que eu lhes dei o poder de pisotear cobras, escorpiões, e nada te prejudicará" (Lc 10,19).
(St. Maxime de Turim (? -v., 420), bispo Em seu sermão 57, PL 57.339 (Migne 1996, 135)
Commentaires sur la prière de Saint Ephrem le Syrien.
( Evêque Jean de Saint Denis)
« Plus on prononce cette prière de saint Ephrem le Syrien (IVe siècle), plus on la pratique, et plus on constate qu'elle est l'œuvre d'un grand maître spirituel. Certes, elle est très simple, transparente même, mais de cette simplicité qui est le résultat d'une profonde expérience spirituelle, l'aboutissement du long chemin ascétique et mystique d'un saint. C'est une simplicité rare, une clarté de perfection. Rien d'inutile et pourtant rien d'oublié, presque une formule mathématique, mais une formule qui appelle notre cœur, qui construit un pont solide entre notre âme et Dieu, entre «moi» et «mon frère». Par l'exactitude des expressions, par le plan précis, elle peut être comparée à la Prière Dominicale et par son développement logique elle nous rappelle les Béatitudes selon saint Luc. On pourrait la nommer : le Credo de pénitence. Elle n'est pas seulement le cri d'un pécheur, la demande spontanée d'une âme en détresse vers le Seigneur pour être guidée et instruite, elle nous guide elle-même, elle nous instruit, elle renferme et la demande et la réponse, et, pour ceux qui la pratiquent consciemment, de tout leur cœur, elle apporte la guérison. Oui, c'est une prière de pénitence qui change la face de notre vie, qui aplanit les monts de nos péchés et comble la plaine de notre âme. Pour montrer la richesse spirituelle de cette prière, faisons une courte analyse des quatre phases d'extériorisation de l'âme (oisiveté, découragement, domination et parole facile), en leur opposant les quatre vertus proposées par saint Ephrem (la pureté, l'humilité, la patience et la charité). Quand nous voulons entrer dans la vie spirituelle et surtout dans la vie de prière, la première tentation qui se présente à nous est l'oisiveté, l'esprit de dispersion : les sentiments les plus divers envahissent notre cœur. Nous désirons, nous voulons, cette vie de prière, nous l'avons entreprise librement, et pourtant notre âme, cette grande paresseuse, somnole ou s'agite inutilement devant des souvenirs, des visions, des projets, pour des idées (qu'elles soient terrestres ou célestes, qu'importé), comme si le but unique de l'existence était de nous détacher de la prière. Si nous sommes charitables, l'esprit d'oisiveté invente des œuvres de charité, si nous avons un penchant vers le plaisir, il invente des plaisirs. C'est un voleur de la prière, son apprentissage fut dans le péché originel et son maître est celui qui aime à régner sur nos âmes sans que nous sachions son existence, celui à qui le Christ livre le combat par Sa croix. «Pourquoi prier, Dieu sait ce qui vous est nécessaire... vous êtes fatigués après une dure journée... Dieu a créé les plaisirs...». Il cite l'Evangile avec malice : «Ce n'est pas celui qui dit : Seigneur, Seigneur, qui sera sauvé, mais celui qui accomplit mes commandements». Les commandements dans la bouche du tentateur deviennent un prétexte pour empêcher, à tout prix, notre âme d'appeler notre «Seigneur et Maître». Il cache adroitement le publicain, qui, des heures durant, répète sans cesse en se frappant la poitrine : Dieu, purifie-moi pécheur ! L'unique chose qui puisse combattre l'oisiveté est le don de pureté. Pureté non seulement du corps et comprise comme absence de pensées vulgaires, mais pureté qui est simplicité de la pensée, tension vers un objet unique et saint. Si nous sommes tentés, dérangés par la distraction de l'esprit, la pureté est de faire abstraction de ces états d'âme en nous efforçant de viser un seul objet, de préférence un objet divin, éternel, qui soit par sa nature simple, stable, inchangeable. Si l'âme ne lutte point par le glaive de pureté contre 1 ' oisiveté, elle tombe inévitablement dans le découragement. Voyant que le temps passe et que la prière ne lui profite pas, voyant que le progrès spirituel est inexistant, une inquiétude s'installe en elle. La contradiction entre la conscience et l'état des choses, entre les désirs premiers et le résultat réel s'accentue. Alors, le seul remède contre cette maladie spirituelle est l'esprit d'humilité, c'est-à-dire accepter tranquillement, devant Dieu, sa faiblesse. Par contre, l'esprit de révolte dans l'état de découragement est le poison le plus dangereux. Souvent l'âme, incapable de se concentrer et de lutter contre la première tentation, tombe dans le découragement et, désirant fuir cet état, cherche à s'évader en jugeant l'extérieur. Ne pouvant se dominer intérieurement, se réformer, elle veut changer la face du monde. Au lieu de localiser avec une sagesse humble le découragement et de constater ses propres faiblesses, elle tourne la tête de l'intérieur vers l'extérieur, de Dieu vers le monde, et cherche le coupable autour d'elle afin de le punir; elle veut dominer les autres, les instruire. Les problèmes religieux remplacent la prière simple, réformer l'Eglise devient une nécessité car l'Eglise est responsable de son infortune. Aveugle, elle est pleine d'audace pour diriger et guider ceux qui sont moins aveugles qu'elle. Un goût de puissance remplace de désir de pénitence. Elle devient moraliste et impatiente avec ceux qu'elle a pris sous sa protection. Contre ces maux l'unique remède est le don de patience, être patient envers ses défaillances comme Dieu est patient envers l'homme audacieux et incapable. Remarquons-le bien, plus nous cédons à la première tentation (l'esprit d'oisiveté), plus les vertus qui s'opposent à la chute de notre âme s'éloignent de nous. Si à l'esprit d'oisiveté il est assez facile d'opposer l'esprit de pureté, de simplicité - une bonne volonté, un effort unis à la grâce de Dieu suffisent - à l'esprit de découragement il est difficile d'opposer la sagesse humble. Et l'abîme entre l'esprit de domination et l'esprit de patience est presque insurmontable. Il conviendra à la conscience du pénitent ou au maître spirituel de faire faire à l'âme le chemin inverse. Ils rendront l'âme au découragement en ridiculisant ses prétentions par des paroles dures peut-être mais justes, et du découragement ils la ramèneront à son premier état par la constatation que son cas n'est pas unique, qu'elle a cherché au-delà de ses capacités, ramenant par des piqûres spirituelles le goût de la pureté. Reculer est pénible. De fait, l'âme préfère quitter définitivement la vie intérieure et se lancer dans le monde afin de se débarrasser du désir de perfection. Dans cette phase, elle accepte le monde tel qu'il est. Prendre le chemin large, devenir une source de «parole facile». Si dans l'état de «domination», Dieu patient, Dieu simple, Dieu inchangeable, devient Dieu étranger et qu'on Lui préfère un Dieu redoutable entrant dans la vie du monde, Dieu réformateur, Dieu juge, au contraire dans l'état de «parole facile», on préfère un Dieu qui ne gêne nullement la vie, qui ne demande rien, Dieu-Amour, mais amour vague, sans réel sacrifice. Les âmes tombées dans cet état peuvent donner des publicistes brillants sur les questions religieuses ou même mystiques mais la prière et le vrai chrétien sont morts. La charité divine peut les ressusciter par miracle. Telle est la chute de l'âme. Par contre, l'échelle salutaire est : se concentrer, fixer son regard de l'extérieur vers l'intérieur, choisir des prières simples en faisant abstraction des «richesses» : esprit de pureté. Voyant les difficultés sur la route, la paresse de l'âme, la distraction, préférer être fidèle dans les petites choses plutôt que de trahir les grandes, accepter la tristesse : esprit d'humilité. Mais Dieu nous vérifie et le Malin guette : se souvenir que celui qui est fidèle jusqu'au bout sera sauvé et que la nuit deviendra intense surtout avant l'aurore : esprit de patience. Résister par la pureté, l'humilité, la patience, et alors, pendant la nuit, comme un voleur, la charité viendra, les portes s'ouvriront, l'Esprit entrera, le Maître de notre vie envahira notre âme de joie et de lumière, d'amour infini pour Dieu et pour tout ce qui respire : esprit de charité. La pénitence est accomplie, l'âme est purifiée, la grande paresseuse est devenue source de prière. Bien que les deux supplications : éloigner les esprits impurs et recevoir les esprits purs, nous emportent dans la joie et la lumière et nous inondent de l'amour du Père céleste, l'œuvre de pénitence n'est pas achevée. Saint Ephrem ajoute la troisième demande qui nous situe en face de nos frères, en face du deuxième commandement, réalisable en son authenticité seulement après avoir reconstruit notre être intérieur. Le saint, afin de souligner le rythme antiphonaire, le mouvement complémentaire, reprend l'invocation du Seigneur mais cette fois il ne l'appelle plus «Maître de la vie», il le nomme «Seigneur et Roi», deux noms bien significatifs. La vie de l'âme, son réveil du sommeil hivernal, de l'ombre de la mort, c'est le dépassement de l'oisiveté, du découragement, de la domination et de la parole facile et l'acquisition de la pureté, de l'humilité, de la patience et de la charité. Alors, l'âme réveillée, vivifiée, est invitée à collaborer à la construction du royaume de Dieu, non plus le royaume intérieur mais le royaume extérieur parmi les hommes, à participer à l'œuvre ecclésiastique, fraternelle, sociale. Le Maître de la vie devient le Roi eschatologique qui jugera le monde. Le centre de la troisième supplique est «de ne point juger mon frère». Aucune communauté ne peut résister à la puissance destructive du «jugement des frères». La base de la communion entre les membres de la même «ecclésia» est acquise par l'action de servir son frère sans le juger. Le Christ dans l'Evangile, saint Paul et saint Jacques dans leurs épîtres insistent sur le non jugement comme cimentant la libre concorde. Nous conseillons de lire attentivement Matthieu 7/1-5, Luc 6/37-38, Romains 14/1-13, Corinthiens 4/1-13 et Ep. de saint Jacques 4/11-12. Le non jugement des frères, si précieux et si difficile pour la majorité, s'obtient par la vision de ses propres fautes, par la lucidité de ses défauts et de ses limites, sans tricherie ni excuses. Terminons l'admirable prière de saint Ephrem le Syrien par une sentence de saint Isaac le Syrien ( Ve siècle) : "Quand l'homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? "Lorsqu'il considère tous les hommes comme bons, sans qu'aucun lui apparaisse impur et souillé; alors, en vérité, il est pur de cœur". » Evêque Jean de Saint Denis.
(Merci à Mgr Kassien et au Diocèse Orthodoxe Rhône Méditerranée)
AU FIL DU NET...POUR ALIMENTER NOTRE RÉFLEXION ET...NOS PRIÈRES....
L'AGRICULTURE FRANÇAISE SACRIFIÉE PAR L'EUROPE CONTEMPORAINE
La Commission européenne minimise déjà l’impact de la fin des droits de douanes…
Emmanuel Macron a battu le record de présence au Salon de l’agriculture. Si cette performance illustre l’endurance physique de notre président, elle ne suffira pas à rassurer les agriculteurs. Le bilan principal de cette journée, c’est la confirmation de l’impuissance de la France devant Bruxelles. Alors, faut-il accuser l’Europe de tous les maux ?
Prenez l’exemple des négociations avec le Marché commun du Sud (Mercosur), qui regroupe l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay, le Venezuela et la Bolivie. Il s’agit d’un projet d’accord de libre-échange pour faciliter l’exportation de produits en provenance du Mercosur vers l’Union européenne, en réduisant notamment les droits de douane. Les éleveurs français s’en inquiètent à juste titre. En effet, dans les pays du Mercosur, on n’est pas soumis aux mêmes normes sanitaires qu’en France. De plus, les charges étant moins lourdes, l’augmentation des importations de produits sud-américains (bœuf, volailles, etc.), porterait un coup supplémentaire aux éleveurs qui n’en ont pas besoin.
...
Quant au président de la République, bien qu’il assure qu’« il n’y aura jamais de bœuf aux hormones en France », quel est le poids de sa parole face à l’Europe ? Ne déclarait-il pas, fin janvier 2018, qu’il serait « pertinent d’essayer de finaliser rapidement [cet accord] dans le contexte géopolitique actuel ». Qui faut-il croire : le Macron du Salon de l’agriculture ou le Macron qui, au nom de la solidarité européenne, s’aplatit devant les décisions de Bruxelles ?
La Commission européenne minimise déjà l’impact de la fin des droits de douanes : les Européens ne vont pas acheter du bœuf argentin plutôt que de la viande bovine française, ils vont acheter argentin au lieu d’acheter américain, plaident-ils avec une étrange logique. ..
Le véritable moteur de ses décisions, de ses directives – que certains États comme la France s’empressent de transcrire, voire de devancer dans leur législation –, ce sont les intérêts financiers. Peu importe que de petits agriculteurs se ruinent, pourvu que les grands groupes produisent et vendent. Adieu les entreprises familiales, vive les fermes des mille vaches !
Emmanuel Macron a effectivement dû s'expliquer sur son engagement ennovembre 2017, celui d'interdire de glyphosate «au plus tard dans les trois ans». Des agriculteurs inquiets alors que leurs voisins européens, après une décision des Etats membres de l'Union européenne le 27 novembre, pourront continuer à utiliser le produit durant les cinq prochaines années.
Comprenant cette crainte, le président a tout de même écarté l'hypothèse protectionniste : «L'avenir de l'agriculture n'est pas dans la fermeture, quelle qu'elle soit. Vous êtes dans une filière [les céréales] qui exporte. Ça ne marche pas de dire "On ferme d'un côté et on ouvre de l'autre". Notre économie, notre agriculture, c'est d'ailleurs l'une de ses fiertés, elle est exportatrice. Elle a donc besoin d'être ouverte. On est gagnants sur le Mercosur, la négo n'est pas finie, moi j'ai mes lignes rouges.»
Maintenant leurs positions, deux agriculteurs sont restés dubitatifs : «On est gagnant à quel niveau ? Pas au niveau agricole», s'est désolé l'un d'eux.
Confiant, Emmanuel Macron s'est dit prêt à faire bouger les lignes au sein de l'UE pour que celle-ci puisse mieux contrôler les normes.
Le président, accompagné du ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, a également été sifflé pendant plusieurs minutes par une dizaine de membres des Jeunes agriculteurs, qui ont brandi des T-shirts portant l'inscription «Attention agriculteurs en colère».
Plus tôt, une quinzaine de militants pro-vegan avaient aussi manifesté très brièvement, avant d'être expulsés des lieux.
En parler, c’est déjà être raciste. Pourtant, la discrimination à l’embauche envers les Blancs est une réalité bien mesurable dans la société française. Enquête.
Pour travailler ici, il vaut mieux bien connaître notre type de clientèle.La phrase du gérant est lourde de sous-entendus. Dans cette petite boutique de téléphonie mobile, au milieu d’étagères encombrées de cellulaires à prix cassés, la clientèle est d’un type qu’on ne présente plus : nous sommes à la Goutte-d’Or, “quartier ethnique” de Paris, dans le XVIIIe arrondissement. Ici, achats de forfaits pour l’étranger et déblocages de carte Sim occupent les vendeurs en français comme en arabe. Pas un seul n’est blanc. Pas plus que dans les boutiques environnantes, étals d’épices, coiffeurs afro, marchands de tissus africains ou de produits exotiques, qui résistent encore à la montée des loyers et à la gentrification.
Le vendeur de téléphones a dit non. Nous reprenons notre recherche, de magasin en magasin, en quête d’un job d’étudiant, même pour une bouchée de pain, et la première réponse qui vient est toujours la même :« On ne cherche personne. »Certains visages affichent même la surprise devant la saugrenuité de notre demande.« Vous êtes un touriste ? », interroge, tout sourire, une vendeuse de vêtements congolais aux couleurs brun et blanc dont elle porte elle-même une panoplie complète.« Moi, je ne prends que des jeunes gars bosseurs », confesse avec méfiance un vieux poissonnier noir en tablier blanc. Le cliché du Français fainéant a la vie dure…
Poursuivant la recherche au téléphone, où la couleur de peau ne se voit pas, nous constatons bien vite qu’elle s’entend. Une petite enquête auprès de coiffeurs et salons de beauté pour femmes noires les montre bien rétifs à notre candidature, quand bien même ils ont mis des annonces de recrutement sur Internet.« Vous êtes passés par où ? Jean Louis David ? Ils ne traitent pas les cheveux crépus, non ? »De coup de fil en coup de fil, notre CV modèle de coiffeur pour dames se révèle aussi utile que celui d’un toiletteur pour caniches.« Votre profil est un peu classique. Nous, c’est des méthodes différentes, des ambiances différentes… La mise en plis, chez nous, c’est très différent. »La plupart du temps, il suffit d’énoncer son nom pour recevoir un non, accompagné de l’excuse d’usage :« Le poste a été pourvu. »
Le soir, dans un bar à chicha enfumé et bruyant, où les consommateurs sont de toutes origines à la différence des employés, Bilal, un serveur d’ascendance maghrébine, commente notre recherche infructueuse et aborde sans artifice et sans complexe la discrimination anti-Blanc.« Pour te servir le thé à la menthe, tu préfères Rachid ou bien Astérix ? Le client, je peux te dire qu’il préfère Rachid, comme il préfère Chang au resto chinois ou Erwan à la crêperie », affirme-t-il, avant de nuancer :« Bien sûr qu’il y a aussi un peu de “j’emploie mon cousin de la cité”, on ne va pas se mentir. Mais le délit de sale gueule à l’embauche, c’est d’abord les “rebeus” qui le subissent. C’est normal qu’on s’entraide après. »“Légitime” cooptation face à la solidarité des “Gaulois” qui refuseraient des emplois à ces jeunes musulmanes voilées dont les difficultés, complaisamment mises en scène par les grands médias, sont dans tous les esprits, celui de Bilal compris.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
N'oublions-pas de prier pour nos frères et sœurs de l'Orient Chrétien !
Prière de saint Ephrem le Syrien pour l'Orient:
Seigneur notre Dieu, Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique et accomplir l’économie du salut.
C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous avez choisi pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique.
C’est en Orient qu’il a grandi, qu’il a travaillé, qu’il a choisi Ses Apôtres et Ses disciples.
C’est en Orient qu'Il a transmis Votre volonté et Vos enseignements, Il y fit des miracles et des prodiges. C’est en Orient qu'Il s'est livré.
C’est en Orient qu'Il a choisi de souffrir, de mourir et de ressusciter.
C’est de l’Orient qu'il monta pour siéger à Votre droite.
Nous te prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans l’espérance de Vos Saints Apôtres.
Amîn. -------------------------------------- Do not forget to pray for our brothers and sisters of the Christian East!
Prayer of Saint Ephrem the Syrian for the East:
Lord our God, You have chosen the East to send Your only and to accomplish the economy of salvation.
It is an oriental girl, the Virgin Mary, whom you have chosen to bear and bear your only begotten Son.
It is in the East that he grew up, that he worked, that he chose His Apostles and His disciples.
It is in the East that He has transmitted Your will and Your He taught miracles and wonders. It's in East that He gave himself.
It is in the East that He chose to suffer, to die and to resurrect.
It was from the East that he went up to sit on your right.
We ask you to give the necessary strength to Your children in the East so that they may be established in the faith and in the hope of Your Holy Apostles.
Amin. ---------------------------------------------- Não se esqueça de orar por nossos irmãos e irmãs do Oriente cristão!
Oração de São Ephrem, o sírio pelo Oriente:
Senhor nosso Deus, Você escolheu o Oriente para enviar seu único e para realizar a economia da salvação.
É uma menina oriental, a Virgem Maria, a quem você optaram por suportar e suportar seu Filho unigênito.
É no Oriente que ele cresceu, que ele trabalhou, que ele escolheu o Seu Apóstolos e seus discípulos.
É no Oriente que Ele transmitiu Sua vontade e Seu Ele ensinou milagres e maravilhas. Está em Oriente, que ele deu a si mesmo.
É no Oriente que Ele escolheu sofrer, morrer e ressuscitado.
Era do Oriente que ele subiu para sentar à sua direita.
Pedimos que você dê a força necessária aos Seus filhos no Leste para que possam ser estabelecidos na fé e em a esperança de seus santos apóstolos.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
____________________________________
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.