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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 11:41

Sommaire:

 

*Programme.

*Lectionnaire pour le Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste.

*L'école en crise, encore? Toujours?

*Redressez-vous, relevez la tête (St grégoire le Grand)

*La richesse est-elle bénite ?

*Beaucoup de prophètes ont voulu voir ce que vous voyez (St Irénée)et  prières pour les vocations.

*Que fais-tu pour ton Eglise ?...

*A Bethléem, retour d'une relique.

*Avant Marie, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne..

*Louange au Seigneur. 

*L'autre ne m'appartient pas.

*Rencontre des Patriarches avec Poutine et Orban.   

*Le symbolisme du paon dans le christianisme.

*Petite histoire de la France Orthodoxe.

*Tous ensemble contre la PMA,GPA

*6 conseils pour élever ses enfants dans la Foi (Billy Graham)

*Cieux, faîtes pleuvoir  Le Juste comme une rosée.

*L'icône de Noël

*Coin du Catéchisme et de la transmission familiale.

* Génétique vous informe.   

 

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

 

et en dehors pour Décembre et début Janvier:

¤Au Monastère:

 ¤ Dimanche 8 DECEMBRE,

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde

et aux Saints du Kerala.

Programme habituel*

SOYEZ TOUS PRÉSENTS POUR NOTRE DAME,

BIEN SÛR ! 

MAIS AUSSI POUR REMERCIER ET DIRE

"AU REVOIR AU PÈRE GEORGES 

(Qui doit rejoindre son Argentine natale où il célébrera Noël et retrouvera sa Maman malade et son Archidiocèse ) !

 

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

Le Dimanche 22 Décembre à JAULDES (Angoulême), après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

Si vous êtes pas en famille et au loin, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

 

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

Programme:

 

 

*Mardi  24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël, Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

 

*Mercredi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

*Jeudi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLÉE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

*Jeudi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Pèlerinage du 5 JANVIER,

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde

 

SOLENNITE DE L'EPIPHANIE-THEOPHANIE

(En France le weekend de l’Épiphanie- Théophanie n'étant pas chômé, la solennité est reportée au dimanche le plus proche, cette année le Dimanche 5 )

10H30 , Quadisha Qurbana (Sainte Messe), Grande bénédiction des Eaux, repas fraternel, réception des fidèles.

Début de la neuvaine de notre Métropolie (Archidiocèse) Syro-Orthodoxe à Notre-Dame de Pontmain et à Saint Michel pour le renouveau de la France

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

- Samedi 21 DÉCEMBRE*

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 22 DÉCEMBRE*

(Après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère )

 

et Vendredi 27 Décembre *

¤LOURDES (65):

- Samedi 29 DÉCEMBRE *

Du 27 Décembre au 29, seriez-vous intéressé par un Pèlerinage à Lourdes dans la quiétude hivernale ?

Si oui, inscriptions sur asstradsyrfr@laposte.net

* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .

 

 

 ¤ , Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:RÉGION PARISIENNE

 

Permanence pastorale début JANVIER (Au Monastère habituel ):

*Vendredi 3 JANVIER toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 4 en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 4 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 5 JANVIER, SOLENNITE DE L'EPIPHANIE-THEOPHANIE(Inscriptions:06 48 89 94 89)

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste (jour des enfants)

Saint Qurbana

    • 1e de St Jean 3:1-3 :
  • 01 Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le somme. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
    •  
    • Ephésiens 6: 1-4 :
  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
    • ou
    • Colossiens 3: 20-21 :
  • 20 Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur.
  • 21 Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager.
    •  

    • Saint Luc 1: 57-80 :
  • 57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
  • 58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
  • 59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
  • 60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
  • 61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
  • 62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
  • 63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
  • 64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
  • 65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
  • 66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
  • 67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques :
  • 68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple.
  • 69 Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,
  • 70 comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
  • 71 salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,
  • 72 amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
  • 73 serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte,
  • 74 afin que, délivrés de la main des ennemis,
  • 75 nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
  • 76 Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins
  • 77 pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
  • 78 grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut,
  • 79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »
  • 80 L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.
    •  

 

 

« Redressez-vous et relevez la tête,

 

car votre rédemption approche »

 

Par Saint Grégoire le Grand

(v. 540-590-604),

pape et docteur de l'Église 
Homélie 1, n°3, in Textes ascétiques, Rouet de J., p. 152 


 

« Redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche »

 

Ceux qui aiment Dieu doivent se réjouir de voir approcher la fin du monde, parce qu'ils trouveront bientôt ce monde qu'ils aiment, lorsqu'aura passé celui auquel ils ne sont pas attachés.

Plaise au ciel qu'aucun fidèle désirant voir Dieu ne se plaigne des épreuves de ce monde, puisqu'il n'ignore pas que c'est ainsi que ce monde doit finir.

Il est écrit en effet :

« Celui qui veut être ami du monde, celui-là se rend ennemi de Dieu. »

Celui qui ne se réjouit donc pas de voir approcher la fin de ce monde, celui-là montre qu'il est son ami, et par là il est convaincu d'être l'ennemi de Dieu. 

Mais qu'il n'en soit pas ainsi du cœur des fidèles, de ceux qui croient qu'il existe une autre vie et qui, par leurs actes, prouvent qu'ils l'aiment...

Qu'est-ce en effet que cette vie mortelle sinon un chemin ?

Voyez, mes frères, quelle folie c'est de s'épuiser sur cette route, tout en ne voulant pas en atteindre la fin !

Mais l'Evangile nous crie :

« Le Royaume de Dieu est proche. »

Et quand même l'Evangile ne nous le dirait pas, c'est ce monde lui-même qui nous le crie.

Ses ruines sont sa voix : atteint par tant de ravages, il est déchu de sa gloire, et il semble nous montrer qu'un autre Royaume doit bientôt le suivre.

A ceux qui l'aiment, il est amer ; ses ruines proclament qu'il n'a pas à être aimé pour lui-même...

Si donc le monde s'écroule et si nous le tenons embrassé parce que nous l'aimons, c'est donc que nous acceptons d'être écrasés avec lui... Frères, voici donc le feu des tribulations qui vient l'embraser ; ... soustrayez-lui tout ce que vous pouvez !

"Endireite-se e levante a cabeça

à medida que sua redenção

se aproxima"

(Por São Gregório Magno (v. 540-590-604), Papa Ortodoxo e Doutor da Igreja, Homilia 1, Nº 3, em textos ascéticos)

"Endireite-se e levante a cabeça à medida que sua redenção se aproxima"


Aqueles que amam a Deus devem se alegrar ao ver o fim do mundo se aproximando, porque em breve encontrarão o mundo que amam quando aquele a quem não estão apegados passa.

Que Deus agrade a Deus que nenhum crente que deseja ver Deus se queixe das provações deste mundo, uma vez que não desconhece que é assim que este mundo deve terminar.

Está escrito de fato:

"Quem quer ser amigo do mundo, este se torna inimigo de Deus. "

Aquele que não se alegra em ver o fim deste mundo se aproximando, este mostra que ele é seu amigo, e com isso ele está convencido de ser o inimigo de Deus.

Mas não seja assim com os corações dos fiéis, daqueles que acreditam que há outra vida e que, por suas ações, provam que o amam ...

O que, de fato, é essa vida mortal senão um caminho?

Veja, meus irmãos, que loucura é se cansar nesta estrada, sem querer chegar ao fim!

Mas o Evangelho clama por nós:

"O Reino de Deus está próximo. "

E mesmo que o Evangelho não nos diga, é este mundo que o grita para nós.

Suas ruínas são a sua voz: ele foi devastado por tantos estragos, ele é despojado de sua glória, e ele parece nos mostrar que outro Reino deve logo segui-lo.

Para quem o ama, ele é amargo; suas ruínas proclamam que ele não precisa ser amado por si mesmo ...

Se, então, o mundo entra em colapso e o abraçamos porque o amamos, é porque concordamos em ser esmagados por ele ... Irmãos, aqui está o fogo da tribulação que vem incendiá-lo; ... subtraia tudo o que puder!

"Straighten up and lift up your head

as your redemption approaches"

(By Saint Gregory the Great (v. 540-590-604), Orthodox Pope and Doctor of the Church, Homily 1, No. 3, in Ascetic Texts)

"Straighten up and lift up your head as your redemption approaches"


Those who love God must rejoice to see the end of the world approaching, because they will soon find the world they love when the one to whom they are not attached passes.

May it please God that no believer desiring to see God complains of the trials of this world, since he is not unaware that this is the way this world must end.

It is written indeed:

"He who wants to be a friend of the world, this one makes himself an enemy of God. "

He who does not rejoice at seeing the end of this world approaching, this one shows that he is his friend, and by that he is convinced of being the enemy of God.

But let it not be so with the hearts of the faithful, of those who believe that there is another life and who, by their actions, prove that they love him ...

What, indeed, is this mortal life if not a path?

See, my brothers, what folly it is to exhaust yourself on this road, while not wanting to reach the end!

But the Gospel cries to us:

"The Kingdom of God is near. "

And even if the Gospel does not tell us, it is this world itself that shouts it to us.

His ruins are his voice: he has been ravaged by so much havoc, he is stripped of his glory, and he seems to show us that another Kingdom must soon follow him.

To those who love him, he is bitter; his ruins proclaim that he does not have to be loved for himself ...

If, then, the world collapses and we embrace it because we love it, it is because we agree to be crushed with it ... Brothers, here is the fire of tribulation that comes to set it on fire; ... subtract all you can!

"Endereza y levanta la cabeza

a medida que se acerca tu redención"

(Por San Gregorio Magno (v. 540-590-604), Papa ortodoxo y Doctor de la Iglesia, Homilía 1, N ° 3, en Textos ascéticos)

"Endereza y levanta la cabeza a medida que se acerca tu redención"


Los que aman a Dios deben regocijarse al ver que se acerca el fin del mundo, porque pronto encontrarán el mundo que aman cuando pase aquel a quien no están apegados.

Que le agrade a Dios que ningún creyente que desee ver a Dios se queje de las pruebas de este mundo, ya que no ignora que esta es la forma en que este mundo debe terminar.

Está escrito de hecho:

"El que quiere ser amigo del mundo, este se hace enemigo de Dios. "

El que no se regocija al ver acercarse el fin de este mundo, este demuestra que es su amigo, y por eso está convencido de ser el enemigo de Dios.

Pero que no sea así con los corazones de los fieles, de aquellos que creen que hay otra vida y que, por sus acciones, prueban que lo aman ...

¿Qué es, de hecho, esta vida mortal si no es un camino?

¡Miren, hermanos míos, qué locura es agotarse en este camino, sin querer llegar al final!

Pero el Evangelio nos llora:

"El Reino de Dios está cerca. "

E incluso si el Evangelio no nos dice, es este mundo el que nos lo grita.

Sus ruinas son su voz: ha sido devastado por tantos estragos, ha sido despojado de su gloria y parece mostrarnos que otro Reino pronto debe seguirlo.

Para aquellos que lo aman, él es amargado; sus ruinas proclaman que no tiene que ser amado por sí mismo ...

Si, entonces, el mundo se derrumba y lo abrazamos porque lo amamos, es porque aceptamos ser aplastados con él ... Hermanos, aquí está el fuego de la tribulación que viene a prenderle fuego; ... restar todo lo que puedas!

L’école est en crise. Encore ? Toujours ?

Cette affirmation semble accompagner en permanence l’évolution du système éducatif, et il ne fait aucun doute que, dans la société française d’aujourd’hui, son image est fortement dégradée : l’école reproduirait les inégalités, transmettrait des savoirs obsolètes, préparerait mal à l’insertion professionnelle, etc.

Fondamentalement, ce qui est remis en cause, c’est la légitimité sociale de l’institution – mais ce n’est pas vrai seulement de l’école : on trouve des situations parallèles pour la médecine, l’institution judiciaire ou le système de représentation politique. Comment en est-on arrivé là ?

Il y a une inadaptation croissante entre ce que semble offrir l’école et ce que ses usagers lui demandent. En prenant conscience de la persistance d’inégalités de réussite scolaire, on en est venu à une condamnation sans nuances d’un système qui ne sait pas faire réussir tous les enfants… En cause, selon une interprétation un peu simpliste des recherches en sociologie de l’éducation, le poids écrasant des « déterminismes sociaux », l’effet des « handicaps socio-culturels » que l’école s’avère incapable de combler.




À lire aussi :
Débat : Ce que dit la sociologie sur les origines des inégalités scolaires

 


Certes, l’école ne peut pas tout, mais rappelons quelques faits : aujourd’hui en France, il y a 12,6 millions d’élèves et 2,7 millions d’étudiants. Si on y ajoute les personnels (1,14 million d’emplois), près d’un Français sur quatre est à l’école. En moins de cinquante ans, le taux d’accès au baccalauréat d’une génération est passé de 20 % à 80 %, et l’université a délivré plus de 14 000 doctorats en 2017…
Donc oui, l’école scolarise et fait réussir de plus en plus d’élèves, la démocratisation de l’enseignement est, sous sa forme quantitative, une réalité, et sous cet aspect là, le système éducatif remplit indiscutablement sa mission. Mais la réussite scolaire ne dépend pas que de l’école, elle est aussi fortement liée à des effets de contexte. Et, de fait, de fortes inégalités de réussite demeurent, entre élèves issus de milieux modestes et ceux de milieux favorisés, entre filles et garçons, entre ruraux et urbains…




À lire aussi :
Le « faux-semblant » de la meilleure réussite scolaire des filles

 


Écoles et territoires

L’exemple de l’école rurale l’illustre parfaitement. Au début du XXᵉ siècle, elle a été considérée comme la réalisation d’un idéal : l’école laïque et républicaine, présente dans toutes les communes et offrant à tous les petits Français la même éducation de base. Puis, dans les années 1960-70, la situation s’est totalement renversée, et on l’a accusée d’être une école au rabais – surtout en ce qui concerne la petite école à classes multi-niveaux.

Le discours social, largement relayé par l’institution scolaire, stigmatisait à la fois l’école rurale – trop petite, manquant de moyens, isolée – et le milieu rural, qui serait éloigné des ressources culturelles, habité par des familles modestes manquant d’ambition scolaire et rétives à la mobilité. Ainsi s’est constituée la théorie du « handicap socioculturel », fortement lié à l’isolement, qui expliquait la moins bonne réussite scolaire des élèves ruraux.

Or, les recherches menées depuis la fin des années 1990 dans le cadre de l’Observatoire Éducation et Territoires montrent que les performances scolaires des élèves ruraux sont, à origine sociale identique, meilleures que ceux des urbains. Mais le niveau d’ambition scolaire, en termes de durée des études, ou de type de filières souhaitée, est resté longtemps chez les ruraux plus faible à performances égales que chez les élèves urbains.

 

P. Champollion, « L’école rurale et montagnarde n’est pas une école de seconde zone ».

Cela se vérifie d’ailleurs dans de nombreux pays, montrant à quel point les relations entre école et territoire sont complexes. Mais ce phénomène a progressivement disparu, et, aujourd’hui, les métiers souhaités par les élèves ruraux sont très proches de ceux choisis par les élèves urbains.

En effet, la demande sociale d’éducation évolue fortement dans toutes les couches sociales, même si elle repose pour une part sur un malentendu : certes, le diplôme favorise l’accès à des emplois mieux rémunérés, mais la compétition s’exacerbe avec la multiplication du nombre des diplômés.

Socialisation citoyenne

L’école ne peut se préoccuper de toutes les fluctuations du marché du travail, car cela conduirait à programmer les élèves pour une affectation à des emplois… qui peut-être n’existeront plus lors de leur arrivée sur le marché ! Elle doit conserver sa capacité à former des femmes et des hommes susceptibles de développer une certaine distance critique, et d’évoluer en fonction de leurs aspirations – ce qui peut aussi, hélas, entraîner des déconvenues et des frustrations.

De ce point de vue, le contrat entre l’école et la société mériterait une mise au point en profondeur, car il ne repose plus sur une évidence comme cela a été assez largement le cas avant les années 1960. Il s’agit là clairement de politique éducative, au sens le plus élevé du terme.

L’école détient de moins en moins aujourd’hui le monopole de la diffusion du savoir, car elle est confrontée à la puissance des réseaux sociaux et à la concurrence de nombreux producteurs de contenus qui contribuent à une importante marchandisation de l’éducation : médias, entreprises spécialisées dans l’édition parascolaire et dans les diverses modes d’éducation privée) mais elle reste un puissant outil de socialisation citoyenne, sans lequel notre société serait en péril.

Pour qu’elle puisse remplir ce rôle, il faut bien évidemment des moyens, comme le réclament en permanence les enseignants, mais pas seulement. Il faut aussi – et c’est une tâche qui n’est jamais terminée – reconstruire le lien de confiance entre école et familles, ce qui relève de la sphère politique en général. Il s’agit de repenser la transmission des savoirs, non de façon quantitative, ce qui serait une fuite en avant perdue d’avance, mais dans ses modalités, en donnant la priorité à tout ce qui conduit à apprendre à apprendre.




À lire aussi :
« Apprendre à apprendre » : mot d’ordre sulfureux ou banal ?

 


Faisons évoluer la formation des enseignants : il ne s’agit pas de décréter à grand fracas une grande réforme tous les dix ans (IUFM, puis ESPE, puis INSPE…) mais de considérer enfin que le métier d’enseignant est un métier difficile, insuffisamment rémunéré au regard des compétences qu’il suppose, et qu’il est confronté à des évolutions très rapides et complexes, qui rendent indispensable de concevoir la formation des enseignants comme un continuum sur toute la carrière.

Sur ce point comme sur le précédent, la recherche en éducation et le progrès des neurosciences pourraient et devraient y contribuer beaucoup plus que ce n’est le cas aujourd’hui…


 

Yves Alpe a participé à l’ouvrage collectif « L’origine sociale des élèves », dirigé par Patrick Ryou et publié en 2019 aux éditions Retz. L’ouvrage passe en revue un certain nombre d’idées reçues sur l’école : « Exposer aux mêmes savoirs garantit l’égalité », « L’école fréquentée fait toute la différence », « Les héritages décident de tout » – et les confronte aux résultats de la recherche.The Conversation

Yves Alpe, Professeur des universités émérite, Aix-Marseille Université (AMU)

Source: InfosChrétiennes / Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

LA RICHESSE EST-ELLE BÉNIE ? USAGE EUCHARISTIQUE DES RICHESSES./A riqueza é beneficiada? UTILIZAÇÃO EUCARÍSTICA DE RICASIS WEALTH BENEFIED? EUCHARISTIC USE OF RICHESSES./¿SE BENEFICIA LA RIQUEZA? USO EUCARÍSTICO DE LAS RIQUEZAS.
La générosité –

L'épisode évangélique du bon Samaritain, en saint Luc 10, 25-37 – est une méditation sur le sens des richesses.

Il peut inspirer l'orientation de notre Carême de l'Avent puisque son thème spirituel  est celui de la générosité ; il introduit au mystère de la générosité de Dieu qui se donne lui-même en offrande à l’humanité en se faisant homme et en naissant à Bethléem.

Lui-même reçoit des offrandes, de la part des bergers, des anges et des mages.

Il en reçoit de nous-mêmes, ses disciples et les membres de son Corps. Cela permet de dire que les richesses matérielles – ou culturelles, ou spirituelles – dont nous jouissons peuvent être interprétées comme des dons de Dieu.

À ce titre, nous n’en sommes pas totalement les propriétaires.

Generosidade -
O episódio evangélico do Bom Samaritano, em Lucas 10, 25-37 - é uma meditação sobre o significado da riqueza.

Pode inspirar a orientação de nossa Quaresma do Advento, pois seu tema espiritual é o da generosidade; Ele nos apresenta o mistério da generosidade de Deus que se oferece como oferenda à humanidade, tornando-se homem e nascendo em Belém.

Ele próprio recebe ofertas de pastores, anjos e magos.

Ele recebe de nós seus discípulos e os membros de seu corpo. Isso nos permite dizer que a riqueza material - ou cultural ou espiritual - de que desfrutamos pode ser interpretada como um presente de Deus.

Como tal, não somos totalmente os proprietários.

Generosity -
The evangelical episode of the Good Samaritan, in Luke 10, 25-37 - is a meditation on the meaning of wealth.

It can inspire the orientation of our Advent Lent, since its spiritual theme is that of generosity; He introduces us to the mystery of the generosity of God who gives himself as an offering to humanity by making himself man and being born in Bethlehem.

He himself receives offerings from shepherds, angels and magi.

He receives from us his disciples and the members of his Body. This allows us to say that the material wealth - or cultural, or spiritual - that we enjoy can be interpreted as gifts from God.

As such, we are not totally the owners.

La generosidad -
El episodio evangélico del Buen Samaritano, en Lucas 10, 25-37, es una meditación sobre el significado de la riqueza.

Puede inspirar la orientación de nuestra Cuaresma de Adviento, ya que su tema espiritual es el de la generosidad; Nos presenta el misterio de la generosidad de Dios que se entrega a sí mismo como una ofrenda a la humanidad al hacerse hombre y nacer en Belén.

Él mismo recibe ofrendas de pastores, ángeles y magos.

Recibe de nosotros sus discípulos y los miembros de su Cuerpo. Esto nos permite decir que la riqueza material (cultural o espiritual) que disfrutamos puede interpretarse como un regalo de Dios.

Como tal, no somos totalmente dueños.

Gestionnaires

De "nos" richesses, nous en sommes peut-être plutôt les gestionnaires.

Et, même si l’on dit que, après tout, ce qui est donné est donné et que le donateur n’a pas de droits sur ses dons, l’offrande étant totalement généreuse et gratuite, il n’empêche qu’un cadeau qui s’arrête chez son bénéficiaire est amputé d’une dimension.

Une offrande a comme but la réjouissance de celui auprès de qui elle arrive.

On fait des cadeaux pour le bien, pour le bonheur et la jouissance d’une personne.

Mais, si cette jouissance ne prend pas d’autres personnes que nous à témoins ; si elle ne réjouit qu’un individu solitaire ; si celui-ci ne sait pas appeler son entourage, ses voisins et ses proches à se réjouir avec lui et à goûter du bienfait qu’il a reçu, sa joie sera incomplète.

Tout don, toute offrande, comporte donc une dimension eucharistique.

Le don se développe d’un côté,  par l’action de grâce, quand nous reconnaissons la générosité du donateur, que nous lui rendons, en quelque sorte, ce qui vient de lui.

Et, d’un autre côté, lorsque nous multiplions le don au bénéfice d’autrui.

Gestores
Da "nossa" riqueza, somos talvez os gerentes.

E, mesmo que se diga que, afinal, o que é dado é dado e o doador não tem direitos sobre seus presentes, sendo a oferta totalmente generosa e gratuita, um presente quem para em seu beneficiário é amputado uma dimensão.

Uma oferta visa a alegria daquele com quem ela vem.

Fazemos presentes para o bem, para a felicidade e o gozo de uma pessoa.

Mas se esse prazer não leva outras pessoas além de nós para testemunhar; se ela apenas se alegra com um indivíduo solitário; se ele não souber chamar sua comitiva, seus vizinhos e parentes para se alegrar com ele e provar o benefício que recebeu, sua alegria será incompleta.

Todo presente, toda oferta tem, portanto, uma dimensão eucarística.

O presente se desenvolve, por um lado, por ação de graças, quando reconhecemos a generosidade do doador, que lhe damos, de certa forma, o que vem dele.

E, por outro lado, quando multiplicamos o presente para o benefício de outros.

Managers
Of "our" wealth, we are perhaps rather the managers.

And, even if it is said that, after all, what is given is given and the donor has no rights over his gifts, the offering being totally generous and free, a gift who stops at his beneficiary is amputated a dimension.

An offering aims at the rejoicing of the one with whom it comes.

We make gifts for the good, for the happiness and the enjoyment of a person.

But if this enjoyment does not take other persons than us to witness; if she only rejoices a solitary individual; if he does not know how to call his entourage, his neighbors and his relatives to rejoice with him and to taste the benefit he has received, his joy will be incomplete.

Every gift, every offering, therefore has a Eucharistic dimension.

The gift develops on the one hand, by thanksgiving, when we recognize the generosity of the giver, that we give him, in a way, what comes from him.

And, on the other hand, when we multiply the gift for the benefit of others.

Administradores
De "nuestra" riqueza, quizás somos más bien los gerentes.

E, incluso si se dice que, después de todo, lo que se da se da y el donante no tiene derechos sobre sus regalos, la oferta es totalmente generosa y gratuita, un regalo quien se detiene en su beneficiario se amputa una dimensión.

Una oferta tiene como objetivo el regocijo de la persona con quien viene.

Hacemos regalos para el bien, para la felicidad y el disfrute de una persona.

Pero si este disfrute no lleva a otras personas que no sean nosotros testigos; si ella solo se alegra de un individuo solitario; Si no sabe cómo llamar a su séquito, a sus vecinos y parientes para que se regocijen con él y prueben el beneficio que ha recibido, su alegría será incompleta.

Cada regalo, cada ofrenda, por lo tanto, tiene una dimensión eucarística.

El regalo se desarrolla, por un lado, por acción de gracias, cuando reconocemos la generosidad del donante, que le damos, de alguna manera, lo que proviene de él.

Y, por otro lado, cuando multiplicamos el regalo para beneficio de los demás.

La valeur

Ceci permet de connaître la valeur des richesses qui nous viennent de Dieu.

Toutes nous viennent de lui, et c’est leur valeur essentielle : le don renvoie à la personne du donateur ; il n’est pas un objet impersonnel.

Il porte en quelque sorte la signature de quelqu’un ; il n’est pas anonyme.

Comment rendre à Dieu ce qui vient de lui ?

Comment rendre grâces autrement que par la prière ?

Mais, en donnant le don, pour témoigner de ce que Dieu a fait pour nous ; en multipliant ainsi la joie qui nous vient de lui et la lumière qui est dans son don.

Les richesses, quelles qu’elles soient, sont, dans la sainte Écriture, des bénédictions divines, comme le montre l’exemple d’Abraham et de bien d’autres.

Elles ont d’autant plus cette nature quand elles nous servent à bénir autrui.

Le riche se réjouit de ses richesses et remercie Dieu.

S’il est égoïste, il les garde pour lui-même, pour une moindre joie.

S’il est généreux, il « s’enrichit pour Dieu », c’est-à-dire pour magnifier le don au profit d’autrui.

L’aumône, l’action caritative, ne sont pas des actes moraux purement sociaux.

Ce sont des actes spirituels et sacerdotaux, suivant la prière liturgique : ce qui vient de toi, nous te l’offrons, nous qui sommes à toi, pour ceux qui sont à toi !

O valor
Isso torna possível conhecer o valor das riquezas que Deus nos chega.

Todos nós viemos dele, e este é o seu valor essencial: o presente refere-se à pessoa do doador; ele não é um objeto impessoal.

De alguma forma, tem a assinatura de alguém; ele não é anônimo.

Como render a Deus o que vem dele?

Como dar graças a não ser pela oração?

Mas, dando o presente, testemunhar o que Deus fez por nós; multiplicando a alegria que vem dele e a luz que está em seu dom.

A riqueza, seja ela qual for, é uma bênção sagrada nas Sagradas Escrituras, como mostra o exemplo de Abraão e muitos outros.

Eles têm tanto mais essa natureza quando nos servem para abençoar os outros.

O homem rico se alegra com suas riquezas e agradece a Deus.

Se ele é egoísta, ele os guarda para si, para uma alegria menor.

Se ele é generoso, ele "se enriquece para Deus", isto é, para ampliar o presente para o benefício de outros.

Esmola, ação de caridade, não são atos morais puramente sociais.

São atos espirituais e sacerdotais, seguindo a oração litúrgica: o que vem de você, oferecemos a você, que é seu, para quem é seu!

The value
This makes it possible to know the value of the riches which come to us from God.

All of us come from him, and this is their essential value: the gift refers to the person of the donor; he is not an impersonal object.

It bears somehow someone's signature; he is not anonymous.

How to render to God what comes from him?

How to give thanks other than by prayer?

But by giving the gift, to testify of what God has done for us; by multiplying the joy that comes from him and the light that is in his gift.

Wealth, whatever it may be, is sacred blessing in Holy Scripture, as the example of Abraham and many others shows.

They have all the more this nature when they serve us to bless others.

The rich man rejoices in his riches and thanks God.

If he is selfish, he keeps them for himself, for a lesser joy.

If he is generous, he "enriches himself for God", that is, to magnify the gift for the benefit of others.

Almsgiving, charitable action, are not purely social moral acts.

These are spiritual and sacerdotal acts, following the liturgical prayer: what comes from you, we offer it to you, who are yours, for those who are yours!

El valor
Esto hace posible conocer el valor de las riquezas que nos llegan de Dios.

Todos venimos de él, y este es su valor esencial: el regalo se refiere a la persona del donante; No es un objeto impersonal.

Lleva de alguna manera la firma de alguien; No es anónimo.

¿Cómo dar a Dios lo que viene de él?

¿Cómo dar gracias aparte de la oración?

Pero al dar el regalo, para dar testimonio de lo que Dios ha hecho por nosotros; multiplicando la alegría que viene de él y la luz que está en su regalo.

La riqueza, sea lo que sea, es una bendición sagrada en la Sagrada Escritura, como lo muestra el ejemplo de Abraham y muchos otros.

Tienen aún más esta naturaleza cuando nos sirven para bendecir a otros.

El hombre rico se regocija en sus riquezas y agradece a Dios.

Si es egoísta, los guarda para sí mismo, para una menor alegría.

Si es generoso, "se enriquece para Dios", es decir, para magnificar el regalo en beneficio de los demás.

La limosna, la acción caritativa, no son actos morales puramente sociales.

Estos son actos espirituales y sacerdotales, siguiendo la oración litúrgica: ¡lo que viene de ti, te lo ofrecemos a ti, a los tuyos, a los tuyos!

« Beaucoup de prophètes et de rois

 

ont voulu voir ce que vous voyez »

 

Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208),

évêque, théologien et martyr 
Adversus Haereses IV, 14,2 (trad. composite) 

 

« Beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez »

 

 

Dès le commencement, Dieu a formé l'homme en vue de ses dons. Il a choisi les patriarches en vue de leur salut.

Il s'est préparé un peuple, apprenant aux ignorants à suivre la trace de Dieu.

Ensuite, il a instruit les prophètes pour habituer l'homme à porter son Esprit dès cette terre et à entrer en communion avec Dieu.

Lui-même, certes, n'avait besoin de personne, mais à ceux qui avaient besoin de lui il offrait sa communion.

Par ceux « en qui il mettait sa complaisance »

(Lc 2,14),

il a dessiné d'avance, tel un architecte, l'édifice du salut. 

Dans les ténèbres d'Égypte, il s'est fait lui-même leur guide ; au désert où ils erraient, il leur a donné une Loi très appropriée ; et à ceux qui sont entrés dans le bon pays, il a offert un héritage choisi.

Enfin, pour tous ceux qui reviennent vers le Père, il a tué le veau gras, et il leur fait don de la robe précieuse

(Lc 15,22). 

Ainsi, de beaucoup de manières, Dieu disposait le genre humain en vue de « la musique et des danses » du salut

(Lc 15,25).

Voilà pourquoi Jean écrit dans l'Apocalypse :

« Et sa voix était la voix des grandes eaux »

(Ap 1,15).

Car elles sont vraiment multiples les eaux de l'Esprit de Dieu, parce que riche et grand est le Père.

Et, passant à travers tout cela, le Verbe accordait généreusement son assistance à ceux qui lui étaient soumis, donnant à toute créature des prescriptions appropriées.

"Muitos profetas e reis

queriam ver o que você vê"

(Por Santo Irineu de Lyon (v. 130-v. 208), bispo, teólogo e mártir
Adversus Haereses IV, 14.2 (trad trad))

"Muitos profetas e reis queriam ver o que você vê"

Desde o início, Deus treinou o homem para seus dons. Ele escolheu os patriarcas para a salvação deles.

Ele preparou um povo, ensinando os ignorantes a seguirem a Deus.

Então ele instruiu os profetas a acostumarem o homem a trazer seu Espírito desta terra e a entrar em comunhão com Deus.

Ele próprio certamente não precisava de ninguém, mas para aqueles que precisavam dele, ele ofereceu sua comunhão.

Por aqueles "em quem ele elogiou"

(Lc 2, 14),

ele desenhou antecipadamente, como um arquiteto, o edifício da salvação.

Nas trevas do Egito, ele se fez seu guia; no deserto por onde vagavam, ele lhes deu uma lei muito apropriada; e para aqueles que entraram no país certo, ele ofereceu uma herança escolhida.

Finalmente, para todos os que voltam ao Pai, ele matou o bezerro gordo e deu a eles o precioso vestido

(Lc 15,22).

Assim, de muitas maneiras, Deus dispôs a raça humana para "músicas e danças" da salvação

(Lc 15,25).

É por isso que João escreve em Apocalipse:

"E a voz dele era a voz das grandes águas"

(Ap 1,15).

Pois são realmente muitas as águas do Espírito de Deus, porque rico e grande é o Pai.

E, passando por tudo isso, a Palavra generosamente deu sua assistência àqueles que estavam sujeitos a ela, dando a cada criatura prescrições apropriadas.

"Many prophets and kings

wanted to see what you see"

(By Saint Irenaeus of Lyons (v. 130-v. 208), bishop, theologian and martyr
Adversus Haereses IV, 14.2 (composite trad))

"Many prophets and kings wanted to see what you see"

From the beginning, God trained man for his gifts. He chose the patriarchs for their salvation.

He prepared a people, teaching the ignorant to follow God.

Then he instructed the prophets to accustom the man to bring his Spirit from this earth and to enter into communion with God.

He himself certainly did not need anyone, but to those who needed him he offered his communion.

By those "in whom he put his complaisance"

(Lk 2, 14),

he drew in advance, like an architect, the building of salvation.

In the darkness of Egypt, he made himself their guide; in the desert where they wandered, he gave them a very appropriate law; and to those who have entered the right country, he has offered a chosen inheritance.

Finally, for all who come back to the Father, he killed the fat calf, and he gives them the precious gown

(Lk 15,22).

Thus, in many ways, God disposed the human race for "music and dances" of salvation

(Lk 15,25).

This is why John writes in Revelation:

"And his voice was the voice of the great waters"

(Ap 1,15).

For they are really many the waters of the Spirit of God, because rich and great is the Father.

And, passing through all this, the Word generously gave its assistance to those who were subject to it, giving every creature appropriate prescriptions.

"Muchos profetas y reyes

querían ver lo que ves"

(Por San Ireneo de Lyon (v. 130-v. 208), obispo, teólogo y mártir
Adversus Haereses IV, 14.2 (trad compuesto)

"Muchos profetas y reyes querían ver lo que ves"

Desde el principio, Dios entrenó al hombre para sus dones. Él eligió a los patriarcas para su salvación.

Preparó a un pueblo, enseñando a los ignorantes a seguir a Dios.

Luego instruyó a los profetas a acostumbrar al hombre a traer su Espíritu de esta tierra y entrar en comunión con Dios.

Él mismo ciertamente no necesitaba a nadie, pero a quienes lo necesitaban les ofreció su comunión.

Por aquellos "en quienes puso su queja"

(Lc 2, 14)

dibujó de antemano, como un arquitecto, el edificio de la salvación.

En la oscuridad de Egipto, se hizo su guía; en el desierto donde vagaban, les dio una ley muy apropiada; y a quienes han entrado en el país correcto, les ha ofrecido una herencia elegida.

Finalmente, para todos los que regresan al Padre, él mató al gordo ternero y les dio el precioso vestido.

(Lc 15,22).

Así, en muchos sentidos, Dios dispuso a la raza humana para "música y danzas" de salvación

(Lc 15,25).

Es por eso que Juan escribe en Apocalipsis:

"Y su voz era la voz de las grandes aguas"

(Ap 1,15).

Porque en realidad son muchas las aguas del Espíritu de Dios, porque rico y grande es el Padre.

Y, al pasar por todo esto, la Palabra brindó generosamente su ayuda a aquellos que estaban sujetos a ella, dando a cada criatura las recetas apropiadas.

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

QUE FAIS-TU

 

POUR TON

 

EGLISE,

 

QUE FAIS TU POUR TA

 

 PAROISSE ?

 

icono enc familias

 

J’y vais !

 

C’est le plus important : la présence régulière, l’assiduité aux offices (Qurbana [divine Liturgie]), autres offices, notamment pour les défunts), aux réunions (assemblées, catéchèses, conférences), aux pèlerinages…

 

L’Église est notre mère, elle enracine et vivifie notre culture et notre vie.

 

Les baptisés sont des consacrés, des célébrants, membres du Peuple sacerdotal, l’Israël de Dieu.

 

Ils sont également, avec discernement, parti prenants de toutes les décisions, ainsi qu'ils l'on montré d'une manière éloquente hier tandis que, suite à diverses difficultés, la vie même de nos missions africaines était remis en cause par notre Primat: Les fidèles ont fait corps avec le Métropolite pour sauver ces missions et promouvoir le gouvernement collégial de la Sainte Eglise.

 

La présence à l’église est une offrande joyeuse de soi au Christ pour lui-même et pour le Salut du monde. Elle s’ouvre à tous les liens que la Paroisse a avec notre Métropolie (Archidiocèse),avec notre Église dans son ensemble et, au-delà, à toutes les Eglises locales et rituelles qui forment l'Eglise du Christ.

 

Des responsabilités

 

Il est gratifiant de servir le Christ dans son Église. Les formes de responsabilité sont multiples :

*ménage,

*linge,

*bibliothèque,

*librairie,

*préparation des fêtes,

*visite ou courrier aux malades et aux prisonniers,

*accueil des nouveaux,

*catéchèse,

*écoute fraternelle,

*conseil,

*prière personnelle pour les uns et pour les autres,

*témoignage social, services dans les offices : tout est liturgique…

Le service, don de soi par amour de Dieu, des Frères et du prochain, est une dimension essentielle de la vie chrétienne, suivant l’exemple du Christ, le Serviteur par excellence, qui a lavé les pieds de ses disciples.

 

C’est par le service que les dons de chacun, naturels et charismatiques, peuvent se manifester.

 

Il n’y a pas d’âge pour servir : ceux qui sont immobilisés par la maladie ou par le très grand âge, par exemple, servent par leur prière.

 

Le Conseil

 

La participation au Conseil de la Paroisse est l’occasion de manifester son sens et son amour de l’Église. Elle permet que les décisions intéressant la Communauté soient prises par le Recteur de façon conciliaire, car tout dans l’Église est à l’image de la sainte Trinité.

 

Le Christ a donné comme principe de prendre les décisions à deux ou trois.

 

Dans le Conseil, il y a des responsabilités plus précises, celles du Bureau (vice-présidence, trésorerie, secrétariat) et celles qui sont instituées en son sein : elles se réfèrent aux diverses formes de service déjà mentionnées.

 

En France, une association cultuelle double l'Archidiocèse (Métropolie) en interface avec la Société civile.

 

Les conseils paroissiaux locaux correspondent ainsi à son conseil d’administration, sans confusion du juridique et de l’Ecclésial.

 

La participation financière

 

Seul grâce au fruit de son travail , quelques revenus patrimoniaux et soutenu par de trop rares Chrétiens engagés, le Métropolite peut-il continuer de soutenir artificiellement et de manière pérenne la vie de l’Eglise ?

 

La participation financière de tous ceux qui le peuvent  -Aussi modeste soit-elle ! -  serait sage et utile à la vie de la Communauté et à son témoignage d’amour du sens des responsabilités au sein du monde, elle est essentiellement une offrande :

 

*Cotisation à l’Association,

*des offrandes régulières (par un prélèvement bancaire, par exemple) ou ponctuelles *accompagnant une liste de vivants et de défunts à recommander (Appelée "Dyptique"),

*des offrandes de Messes ;

cette participation peut se faire en écrivant à la

*Trésorerie Générale de la Métropolie de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne en France et en Afrique par voie postale:

 

-Trésorerie Générale de la Métropolie de l'Eglise Syro Orthodoxe Francophone de Mar Thoma 

Monastère Syriaque Notre-Dame de Miséricorde

 Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel 02.33.24.79.58) ou par notre

*adresse courriels:

asstradsyrfr@laposte.net .

 

Elle reçoit alors immédiatement un reçu fiscal accusant sa réception (Pour déduction des impôts à raison de 66°/° du montant de votre don). 

 

Comme vous le constatez, il est essentiel pour la pérennité de la mission , là où il est, comme il le peut  en fonction de ses possibilités, prenne toute sa place dans la vie de l'Eglise, prenne ses responsabilités.

 

 

Le Conseil de l'Eglise Chandai ce 5.X.14

 

 

 

   

SOURCE: , article de Madame    4 décembre 2019 dans  https://www.medias-presse.info/

A quelques semaines de la fête de la Nativité, en ce début de la période de l’Avent qui la prépare, une relique précieuse du berceau du Christ retourne à Bethléem, la ville où naquit Jésus.

Restitué par le Vatican, ce morceau de bois qui appartient selon l’Église à la crèche originelle du Christ a été accueilli samedi dans l’église Sainte-Catherine par les clercs et les fidèles.

Ce tout petit morceau de bois était exilé depuis plus d’un millénaire. Il revêt une importance cruciale pour les chrétiens. Fragment du berceau de Jésus, creusé selon la tradition dans une mangeoire, il est arrivé en Terre sainte vendredi dernier après plus de 1300 ans en Europe. Le lendemain, plusieurs centaines de fidèles ont accompagné la relique jusqu’à l’église Sainte-Catherine de Bethléem, lieu de naissance de Jésus selon la tradition chrétienne. L’édifice jouxte la basilique de la Nativité.

«C’est important car il s’agit d’une partie de la structure de bois de la crèche originelle de Bethléem. Cette structure de bois avait quitté la Terre sainte vers l’an 640», a déclaré le custode de Terre sainte, Francesco Patton, vendredi, après la messe à Jérusalem. «C’est la première fois qu’un fragment de bois de la crèche retourne (en Terre sainte), s’est-il réjoui. Bien évidemment, il ne s’agit pas de l’entièreté de la structure de bois car celle-ci est très fragile et impossible à transporter de Rome à ici».

«Nous ne vénérons pas cette relique en tant que morceau de bois, mais nous la vénérons car elle nous rappelle le mystère de l’incarnation, le fait que le fils de Dieu est né à Bethléem de Marie il y a plus de 2.000 ans», a ajouté M. Patton.

Lors d’une visite au Vatican en décembre 2018 pour discuter du processus de paix au Moyen-Orient, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait demandé au pape François de permettre le retour du berceau du Christ à Bethléem, ville palestinienne située à quelques kilomètres à peine de Jérusalem, en Cisjordanie occupée par Israël.

«Nous remercions, et le président Abbas remercie, le pape pour ce don précieux qui est un signe de paix et d’espoir», a déclaré l’ambassadeur palestinien au Saint-Siège, Issa Kassissieh, présent lors de la messe dans la petite chapelle de Jérusalem.

Francesca de Villasmundo

Avant Marie, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne

 

Avant Marie, chez les Juifs, bien que la stérilité de la femme fût considérée comme honteuse, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne : la grande importance par exemple attribuée à la virginité de la fiancée ; elle apparaît aussi dans le contexte des Promesses et de l'Alliance. Mais en Marie la virginité prend sa vraie mesure. Marie est la seule femme du Nouveau Testament à laquelle est donné le titre de vierge (Lc 1,27 ; Mt 1,23.)

Il convient d'examiner tour à tour deux faits qui sont corollaires mais peuvent apparaître comme indépendants : la conception virginale (Lc 1,35) et la virginité perpétuelle de Marie (Lc 1,34).

A ce propos, il faut distinguer l'Immaculée Conception de la conception virginale. La première se réfère au fait que Marie a été conçue sans péché et la seconde consiste dans le fait que Marie a conçu Jésus du Saint-Esprit en gardant sa virginité. (Jeanine Hourcade dans "Une Minute avec Marie")

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
FÊTE DE LA LUMIERE / HANOUKA :
6 AU 14 DÉCEMBRE 2015
Une commémoration –

De la fête de Hanoukka, on sait habituellement qu’elle commémore les combats des frères Macchabée contre les armées d’Antiochus Épiphane, la victoire de la fidélité juive sur l’hellénisation forcée, et le miracle de la fiole d’huile qui permit de rallumer durablement le candélabre d’or du Temple. Selon sa sensibilité, un Juif peut mettre l’accent sur l’une ou l’autre de ces interprétations.

Or tout cela n’est pas sans poser de questions. Pourquoi ces évènements n’ont-ils pas été consignés dans la bible hébraïque ? Pourquoi cette commémoration dure-t-elle huit jours ? Quel est le symbolisme suggéré par l’appellation de cette fête, à la fois « fête de l’inauguration » (ou « de la Dédicace »), et « fête des lumières » ?

La Bible n’en parle pas

Une réponse à la première question peut déjà découler du constat que les livres écrits en grec ont été rejetés par les rabbins qui ont fixé le canon biblique. Mais il y a d’autres hypothèses.

S’il s’agit de la commémoration d’une victoire, celle-ci est, finalement, ambigüe. Effectivement, Juda Macchabée (surnom grec : « marteau ») et ses frères, membres d’une famille sacerdotale, ont fini, au terme d’une guérilla de trois ans (167-164 av. J.C.) par repousser les armées du roi séleucide Antiochus IV, et rendre au peuple juif son Sanctuaire devenu un temple païen. Mais par la suite, Juda et son frère Jonathan chercheront une alliance militaire avec Rome, puissance émergente face à l’affaiblissement séleucide. Alliance dont on sait ce qu’il adviendra par la suite : la création de la province romaine de Judée et, finalement, la destruction du Temple et la Diaspora juive.

De plus, leurs descendants s’approprieront la fonction de grand-prêtre. La dynastie qu’ils ont fondée – dite des Hasmonéens, dont Hérode est issu – sera donc contestée à un double titre : d’une part elle ne descend pas de la lignée de David et d’autre part, enfreignant la loi biblique de séparation des pouvoirs, ils supplantent une lignée sacerdotale remontant à Sadoc – grand-prêtre sous le règne de David. C’est probablement pourquoi leur histoire n’aura pas sa place dans le canon biblique juif.

Un symbole

Mais alors, pourquoi célébrer encore la victoire des Macchabée ? D’une part, leurs combats ont valeur d’exemple comme la Résistance au nazisme a valeur d’exemple. Ils se sont battus pour que la circoncision, le shabbat, la Tora – ce qui fait l’identité juive – soient sauvegardés malgré la persécution et l’interdiction de toute pratique, sous peine de mort. Sauvegardés aussi malgré la séduction de certains pour le mode de vie grec, prélude à l’assimilation. La lutte des Macchabée incarne l’opposition pluriséculaire entre le particularisme juif et les idées du moment… quel que soit le moment de l’Histoire où elles tentent de s’imposer. Ils se sont battus pour que les Juifs n’abandonnent pas leurs valeurs éthiques et religieuses. La révolte qu’ils ont initiée durera encore vingt ans avant que les Juifs recouvrent un semblant d’autonomie, à l’ombre de l’empire romain.

La tradition rabbinique

La reconquête du Temple a concrétisé cette résistance que rappelle la liturgie de Hanoukka : « Tu as livré les forts aux mains des faibles, ceux qui étaient nombreux aux mains du petit nombre ». L’allumage des huit lumières de la fête en est la flamme du souvenir. Si elle n’est pas mentionnée dans la Bible hébraïque, les détails de la ré-inauguration du Temple sont relatés dans le 1° Livre des Macchabée (introduit dans le canon [chrétien] de la Bible). Or il n’y a dans ce récit aucune mention du miracle de l’unique fiole d’huile qui a suffi pour alimenter le candélabre pendant huit jours. Il fait cependant partie de la tradition rabbinique, qui l’interprète dans différents passages du Talmud.

Les huit jours

La fête existait au temps de Jésus, selon ce qu’en dit l’évangile de Jean (10,22). Les Sages qui ont institué la fête la font durer huit jours : huit jours comme pour l’inauguration du Temple par Salomon, et comme la durée de la fête de Soukot, qui n’avait pu être célébrée en temps voulu du fait des interdits d’Antiochus IV. Huit jours comme le temps de l’entrée d’un nouveau-né dans l’Alliance de la circoncision. Huit jours qui ouvrent – au-delà des sept jours du temps de l’homme dans l’Histoire – sur l’espérance du temps qui sera au-delà de l’Histoire : le temps du Messie.

La lumière

Fête des lumières, Hanoukka l’est à plusieurs titres (même si elle n’anticipe en rien le siècle des Lumières…). Le 25 Kislev (date de la fête fixée par Juda Macchabée), correspond dans le calendrier juif au solstice d’hiver, prélude aux journées plus longues que les nuits. Elle évoque la flamme spirituelle, victorieuse de la supériorité militaire. Elle symbolise la fidélité à la Lumière divine lorsque ce qui séduit détourne le regard de l’essentiel. Et si Hanoukka est la fête des enfants – comme Noël – n’est-ce pas parce que la lumière est à la mesure de leur regard ?

Par Anne-Marie Dreyfus, de l’AJCF Draguignan 21-11-13 ( www.ajcf.fr )
(Notre Source: Sagesse Orthodoxe)
> lire l’affiche suivante :Hanouka_2015
Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

LOUANGE AU SEIGNEUR

 

Chaque jour

je Vous bénirai et je louerai Votre Nom pour les siècles des siècles.

Seigneur,

Vous fûtes pour nous un refuge de génération en génération.

Moi, j’ai dit:

« Faites-moi miséricorde, Seigneur,

guérissez mon âme car j’ai péché contre Vous.»

Seigneur,

c’est vers Vous que j’ai fui;

enseignez-moi à faire Votre volonté,

car c’est Vous mon Dieu.

En Vous est la source de la vie;

dans Votre lumière nous verrons la lumière;

étendez Votre miséricorde sur ceux qui Vous connaissent.

Daignez, Seigneur,

garder ce jour sans péché.

Vous êtes béni, Seigneur,

Dieu de nos pères,

et Votre Nom est loué et glorifié dans les siècles 

Amîn!

Que Votre miséricorde soit sur nous

car nous espérons en Vous.

Vousêtes béni, Seigneur,

enseignez-nous par Vos commandements.

Vous êtes béni, Maître,

instruisez-nous par Vos commandements.

Vous êtes béni, Saint,

éclairez-nous par Vos commandements.

Seigneur,

Votre miséricorde dure à jamais,

ne méprisez pas l’oeuvre de Vos mains.

A Vous convient la louange,

à Vous conviennent nos louanges et ns chants,

à Vous convient la gloire,

Père et Fils et saint Esprit,

maintenant et toujours et dans les siècles des siècles 

Amîn!

 

L'AUTRE NE M'APPARTIENT PAS
L’autre ne m’appartient pas

L’énigme que nous ne résoudrons jamais, qui nous forme et nous déforme, est celle de la sexualité.

 

Notre dignité ne tient que si nous acceptons de vivre entre nous en respectant cette énigme.

 

Nous semblons dire à l’autre : te désirer est le mystère que je veux partager avec toi.

 

Mais on ne viole ni on ne force un mystère, sous peine de l’abîmer et de le détruire.

 

Nous devons alors imaginer d’autres rapports entre nous que ceux de la domination.

 

Je relis ainsi aujourd’hui le célèbre verset biblique : 

« Il n’est pas bon que l’Adam soit seul, je vais lui faire une aide semblable à lui » (Gn 2, 18).

Littéralement :

« quelqu’un à son secours en face de lui ».

 

Le mot `ezèr en hébreu désigne celui qui vient à notre secours (Dieu ou son envoyé).

Le mot est associé à l’expression kenegdô, un hapax dans la Bible, qui peut vouloir dire :

« qui fait face, qui est à l’opposé ».

Rachi, au XIe siècle, commentait ainsi : 

« Si l’adam le mérite ce sera une aide, s’il ne le mérite pas ce sera son adversaire. »

Frédéric Boyer

O OUTRO NÃO APARECE

O enigma que nunca resolveremos, que nos molda e distorce, é o da sexualidade.

Nossa dignidade só vale se concordarmos em viver entre nós respeitando esse enigma.

Parece que dizemos ao outro: desejar você é o mistério que quero compartilhar com você.

Mas não se viola ou força um mistério, sob pena de danificá-lo e destruí-lo.

Devemos então imaginar outros relacionamentos entre nós que não sejam de dominação.

Hoje li novamente o famoso versículo bíblico:

"Não é bom que o Adão fique sozinho, vou fazer uma ajuda semelhante a ele" (Gn 2:18).

literalmente:

"Alguém para ajudá-lo na frente dele".

A palavra ezere em hebraico significa aquele que vem em nosso socorro (Deus ou seu enviado).

A palavra está associada à expressão kenegdô, um hapax na Bíblia, que pode significar:

"Quem enfrenta, quem é o oposto".

Rashi, no século XI, comentou:

"Se o adão merece, será uma ajuda, se ele não o merecer, será o seu oponente. "

Frederic Boyer

THE OTHER DO NOT APPEAR

The enigma that we will never solve, that shapes and distorts us, is that of sexuality.

Our dignity only holds if we agree to live among ourselves respecting this enigma.

We seem to say to the other: to desire you is the mystery that I want to share with you.

But one does not violate or force a mystery, under penalty of damaging and destroying it.

We must then imagine other relationships between us than those of domination.

I read again today the famous biblical verse:

"It is not good for the Adam to be alone, I am going to do him a help similar to him" (Gn 2:18).

literally:

"Someone to help him in front of him".

The word ezere in Hebrew means the one who comes to our rescue (God or his envoy).

The word is associated with the expression kenegdô, a hapax in the Bible, which can mean:

"Who faces, who is the opposite".

Rashi, in the eleventh century, commented:

"If the adam deserves it will be a help, if he does not deserve it it will be his opponent. "

Frederic Boyer

EL OTRO NO APARECE

El enigma que nunca resolveremos, que nos forma y distorsiona, es el de la sexualidad.

Nuestra dignidad solo se mantiene si aceptamos vivir entre nosotros respetando este enigma.

Parece que le decimos al otro: desearle es el misterio que quiero compartir con usted.

Pero uno no viola ni fuerza un misterio, bajo pena de dañarlo y destruirlo.

Entonces debemos imaginar otras relaciones entre nosotros que las de dominación.

Hoy leí nuevamente el famoso versículo bíblico:

"No es bueno para Adán estar solo, voy a hacerle una ayuda similar a la suya" (Gn 2:18).

literalmente:

"Alguien que lo ayude delante de él".

La palabra ezere en hebreo significa el que viene a nuestro rescate (Dios o su enviado).

La palabra está asociada con la expresión kenegdô, un hapax en la Biblia, que puede significar:

"Quién se enfrenta, quién es lo contrario".

Rashi, en el siglo XI, comentó:

"Si Adam lo merece, será una ayuda, si no lo merece, será su oponente". "

Frederic Boyer

Source: Le Blog de Séraphim

 

RENCONTRE DES PATRIARCHES ORIENTAUX
 
AVEC POUTINE ET ORBAN A BUDAPEST
 
Hongrie : les patriarches d’Orient rencontrent Orban et Poutine à Budapest

Traduction du communiqué diffusé par le patriarcat syriaque orthodoxe d’Antioche.

 

Suite à l'invitation de S E Monsieur Victor ORBAN, Premier ministre de Hongrie, et en sa présence, Sa Sainteté le patriarche Mor Ignace Aphrem II a rencontré S.E. M. Vladimir POUTINE, Président de la Russie, au palais du château de Buda à Budapest le 30 octobre 2019.

 

Leurs Béatitudes le patriarche syriaque catholique d’Antioche, Mor Ignace Youssef III Younan, le patriarche grec orthodoxe d’Antioche de tout l’Orient, Jean X, et le patriarche grec melchite catholique d’Antioche, de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem, Joseph Absi, participaient également à cette réunion.

 

Sa Sainteté et Leurs Béatitudes discutèrent de la situation générale au Moyen-Orient avec S.E. le Président Poutine et S.E. le Premier ministre Orban.

 

Elles ont insisté sur l’importance du soutien à la présence de chrétiens au Moyen-Orient ainsi que sur les moyens de promouvoir leur rôle dans leurs sociétés respectives.

 

Sa Sainteté remercia le Premier ministre Orban pour le soutien de la Hongrie aux chrétiens du Moyen-Orient, particulièrement en Irak et en Syrie, concrétisé par le soutien aux Églises locales et aux projets ayant pour but de renforcer la présence chrétienne en Orient.

 

Sa Sainteté  également remercia le Président russe Vladimir Poutine pour le rôle positif de la Russie en Syrie, particulièrement par son combat contre le terrorisme et l'intervention militaire destinée à préserver l’unité du territoire syrien.

 

Sa Sainteté souligna qu’il était nécessaire de poursuivre ce soutien en offrant une aide humanitaire aux personnes déplacées internes et à ceux qui sont affectés par la crise en Syrie. Il apprécia la coopération humanitaire avec les Églises, apportée par la commission présidentielle en collaboration avec l’Église Russe Orthodoxe.

 

Sa Sainteté exprima son espérance que le cas des deux archevêques d’Alep enlevés, Boulos Yazigi et Mor Gregorius Yohanna Ibrahim 1, puisse recevoir plus de soutien de la communauté internationale afin qu’ils puissent rentrer sains et saufs dans leurs diocèses d’Alep.

 

Finalement, Sa Sainteté souligna que les sanctions imposées à la Syrie devaient être levées car elles augmentent la souffrance du peuple syrien et affectent négativement l’économie en Syrie.

 

1- Le 22 avril 2013 que les métropolites Boulos Yazigi et Gregorios Yohanna Ibrahim, respectivement archevêque grec orthodoxe et archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, furent enlevés à quelques km à l’ouest de cette ville, tout près de la frontière avec la Turquie

 

Source : communiqué du Patriarcat syriaque orthodoxe d’Antioche et de tout l'orient  du 29 octobre 2019.

La symbolique du paon dans le christianisme, avec Christiane Tortel

À cause de sa beauté, mais aussi parce qu’il déploie sa queue ocellée d’Est en Ouest, s’habille de neuf au printemps, annonce la pluie par ses cris et résiste au venin des serpents qu’il tue, le paon a été porté au plus haut de l’échelle des symboles dans les religions de l’Asie à la Méditerranée.

Sarcophage de Constance, fille de Constantin (détail). A gauche l'Eros porteur de guirlande funéraire entre les paons aux angles (IVe siècle, Museo Pio Clementino, Rome).
Sarcophage de Constance, fille de Constantin (détail). A gauche l'Eros porteur de guirlande funéraire entre les paons aux angles (IVe siècle, Museo Pio Clementino, Rome).

Gardien des Portes de l’Au-delà en Chine archaïque, Monture du dieu de la guerre en Inde, Avatar du Bouddha Gautama dans les contes didactiques, Substitut du Dionysos Sauveur dans les cultes à Mystères après les conquêtes d’Alexandre, le paon conserve intacte sa valeur d’éclaireur sur les Voies du Salut jusqu’au christianisme byzantin et post-byzantin dans les terres de culture gréco-romaine. 

Mais tout à coup en Occident médiéval, jugé trop fier de sa beauté, il tombe de toute sa hauteur et devient une incarnation du Diable. Le processus de diabolisation s’avère d’autant plus énigmatique dans ses causes que les clercs lui font endosser certains – et seulement certains – des vices qui n’appartiennent qu’à l’homme, dont des pratiques sexuelles qui le rendent encore plus monstrueux...

Christiane Tortel est un chercheur indépendant (EPHE Sciences religieuses, diplômée de l’Institut des Langues Orientales et de l’Institut d’Art et d’Archéologie), auteur-traducteur de différents ouvrages sur le Soufisme, elle prend le risque de dépasser les limites de sa spécialité pour mettre en lumière les dérives sectaires des religions. 

SOURCE: https://www.franceculture.fr/emissions/chretiens-dorient

Petite histoire de la France Orthodoxe

Certains ont tendance en Occident à percevoir l’Orthodoxie comme une foi étrangère, grecque ou russe. Pourtant l’histoire de France commence avec l’Orthodoxie !

 

Saint Irénée de Lyon

En effet l’Église indivise qui s’étendait avant le grand schisme de 1054 partout en Orient comme en Occident est l’Église Orthodoxe. Dès les premiers siècles de l’Église et avant l’avènement du royaume des Francs, la Gaulle était déjà un haut lieu de l’Orthodoxie. En son sein naquirent et furent glorifiés des Saints essentiels à notre foi, comme Saint Irénée de Lyon (23 Août), grand évangélisateur qui rappela à l’évêque de Rome les limites de sa juridiction lors de la controverse de Pâques, Saint Jean Cassien (29 Février), grand père de la tradition monacale et hésychaste, ou Saint Vincent de Lérins (24 Mai) qui codifia la méthode qui nous permet de déterminer la vraie foi jusqu’à ce jour.

L’acte de naissance de la France en tant qu’État est bel et bien le baptême de Clovis (498). Qu’en est-il de ce baptême ? La source la plus importante de cette période de l’histoire des francs est sans doute Saint Grégoire de Tours (17 Novembre), il décrit le baptême ainsi :

« Le nouveau Constantin s’avance vers le baptistère, pour s’y faire guérir de la vieille lèpre qui le souillait, et laver dans une eau nouvelle les tâches hideuses de sa vie passée. … Le roi, ayant donc reconnu la toute-puissance de Dieu dans la Trinité, fut baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et oint du saint chrême avec le signe de la croix »

 

Ce baptême se déroula donc selon l’ancienne tradition Orthodoxe dans un baptistère. Notre premier roi fut immergé (sens premier du mot baptême) par trois fois dans l’eau, et non par simple aspersion comme pratiqué par l’Église Romaine moderne pour baptiser les adultes. A noter que l’aspersion est une pratique acceptable selon la didache (premier texte de discipline chrétienne), par mesure d’économie, uniquement dans des situations ou l’immersion n’est pas possible :

« Quant au baptême, baptisez ainsi : après avoir proclamé tout ce qui précède, baptisez au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit dans de l’eau vive (courante).
Mais, si tu n’as pas d’eau vive, baptise dans une autre eau ; si tu ne peux pas (baptiser) dans l’eau froide, que ce soit dans l’eau chaude. Si tu n’as ni l’une ni l’autre (en quantité suffisante), verse trois fois de l’eau sur la tête au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. »

Le Baptême de Clovis, le rois des Francs

Il est aussi à noter que Clovis reçoit l’onction, c’est-à-dire la Chrismation, directement après son Baptême; les deux Sacrements sont prodigués selon la Tradition Orthodoxe lors d’une seule cérémonie, alors que de nos jours dans l’Eglise Romaine ces deux Sacrements sont séparés (parfois de plusieurs années) comme étant le Baptême et la Confirmation.
Clovis Ier est aussi selon Saint Grégoire de Tours comparé à Saint Constantin (21 Mai), grand Saint égal-aux-apôtres qui convertit l’empire romain de la même manière que Clovis converti son peuple Franc. Ce lien très fort marque l’union importante entre les rois Chrétiens et l’Église, unis par des alliances divines différentes mais imbriquées comme le furent le roi David (30 Décembre) et l’Israël biblique. Cette vision est encore présente dans l’Orthodoxie qui accepte parmi les Saints les empereurs et rois pieux qui ont porté la foi juste dans une symphonie avec l’Église. Cette position pourtant traditionnelle et biblique fut beaucoup critiquée par l’Église Romaine tardive qui créa sa propre théocratie dans laquelle l’évêque de Rome quitta son rôle purement spirituel, prit des pouvoirs politiques absolus et s’opposa au pouvoir politique d’autres rois. S’opposant ainsi frontalement à la parole du Christ, qui nous enseigne que le temporel et le spirituel ne peuvent faire un :

Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. (Luc 20:25) 

Cette volonté de Clovis de devenir Chrétien fut pourtant chaudement reçue par les empereurs byzantins qui lui accordèrent à plusieurs reprises le titre hautement honorifique de consul romain. Clovis était en effet le premier des barbares à accepter la foi Orthodoxe de l’Eglise indivise, partagée par l’empire byzantin, plutôt que l’arianisme qui était très populaire parmi les tribus germaniques.

Concile d’Orléans (511)

Le grand Clovis fut Orthodoxe non seulement par son baptême et sa foi, mais aussi par l’ecclésiologie qu’il mit rapidement en place. En 511 Clovis convoqua le Concile d’Orléans, dont le 4ème canon stipule que quiconque veux clerc doit se soumettre à l’approbation du roi. Ainsi le roi exerce un contrôle limité mais bien réel sur l’Église de son pays. Cette vision est totalement cohérente avec l’idée d’autocéphalie de l’Église Orthodoxe dans les divers États mais bien contraire à l’absolutisme papal tardif.

 

L’Orthodoxie française s’est vue par la suite malmenée par l’influence grandissante des Carolingiens sur l’Occident. D’abord la donation de Pépin (754) installa une théocratie à Rome dans l’espoir d’influencer l’Église. Les efforts de Pépin le bref furent suivis par ceux de son fils Charlemagne qui, s’opposant au pape Orthodoxe Léon III, réunit le Concile d’Aix-La-Chapelle qui tenta de modifier le crédo en incluant la mention de la double procession du Saint Esprit par le Père et le Fils: le Filioque. C’est aussi par l’hérésie des briseurs d’images que Charlemagne s’illustra: pour briguer le titre impérial byzantin il s’opposa au pape au sujet de la crise iconoclaste. Rome accepta le 7ème concile oecuménique mais, selon Théodulphe d’Orléans les francs le refusèrent.

La période carolingienne marque donc une crise dans l’orthodoxie occidentale et met en place des éléments qui causeront par la suite le grand schisme de 1054. Les idées étrangères à la sainte Tradition comme le pouvoir absolu du pape de Rome et l’existence du purgatoire, le Filioque commencent à s’insinuer de plus en plus dans l’imaginaire des chrétiens en Occident.

L’étude de l’histoire de la foi française à partir de cet événement ne concerne plus l’orthodoxie dans son sens théologique, en effet la France a, à partir de ce moment et peut être malgré elle, suivi le patriarcat romain dans l’hérésie. Cependant, concernant l’organisation politique de l’Église en France et du rapport puissant entre la foi, le roi et le peuple. Cela nous montre que la France n’a jamais abandonné l’idée d’autocéphalie, purement Orthodoxe et condamnée par la suite par la papauté. L’autocéphalie : l’idée, selon laquelle toutes les Eglises locales formant toutes le Corps du Christ sont égales en pouvoir et peuvent exercer leur autorité dans les cadres de leur frontières canoniques bien définies durant les Conciles Œcuméniques.

On peut le voir dans le développement des rapports entre Rome et la France suite à la chute de l’Empire Carolingien. Renforcé politiquement par le schisme romain, le pape Grégoire VII commença à s’arroger le pouvoir de destituer les empereurs, notamment en forçant l’empereur germanique Henri IV  lors de la pénitence de Cannossa en 1077. La Francie occidentale qui deviendra la France fit quant à elle le choix de la centralisation grandissante et de l’unité autour du roi plutôt que du pape. Suivant la tradition établie par Clovis, le couronnement du roi est effectué par l’évêque de Reims qui est sujet du roi, ainsi la légitimité de nos rois ne fut pas donnée et déniée au gré de l’humeur d’un pontife étranger mais bien glorifiée dans une reconnaissance de l’alliance entre le trône de France et de l’Église locale.

 

La période séparant le moyen-âge et la renaissance est une belle démonstration de la volonté française d’autocéphalie, et d’une foi s’opposant à l’hérésie du pouvoir papal absolu. 
Durant cette période 16 rois capétiens furent excommuniés ou frappés d’interdit, certaines fois le royaume lui même subissait l’interdit ecclésiastique: le pape refusait alors que tout office soit dispensé dans le pays tout entier, condamnant ainsi le peuple français à souffrir de péchés sans pouvoir les remettre et damnant des âmes au nom seul de son pouvoir politique.
Le fameux Saint Louis, pourtant saint dans l’Église romaine refusa d’offrir l’exil au pape.
Le roi Philippe le Bel s’opposa directement à la bulle pontificale unam sanctam qui déclare qu’« Il est de nécessité de salut de croire que toute créature humaine est soumise au pontife romain : nous le déclarons, l’énonçons et le définissons. » en envoyant Guillaume de Nogaret capturer et tenter de soumettre le pontife en 1303.
Le Roi Charles VI ne démérita pas non plus face au pontife et ses à prétentions: d’après le témoignage du cardinal d’Ailly devant l’assemblée du clergé français en 1406, le message du roi Charles VI au pape était conçu en termes très durs et très peu ménagés : « qu’il se révosquast (abdique) ou qu’il le ferait ardre (brûler) » (Du Chastenet, Nouvelle Histoire du Concile de Constance, Paris 1718)

La France n’était pas seule à s’opposer à la tyrannie du pape, le protestantisme et l’anglicanisme, bien qu’hérétiques du point de vue Orthodoxe, furent utilisés par les monarques allemands et anglais comme un moyen de défendre leur autonomie politique.
La méthode française consistant à affirmer la souveraineté de la nation et du roi est à cette époque le Gallicanisme: une doctrine religieuse qui définit le roi comme lieutenant de Dieu, là où le pontife n’est que son vicaire. Cette méthode s’oppose donc à la suprématie pontificale sans pour autant briser la communion avec l’évêque de Rome. 
Cette vision s’exprima tout particulièrement dans la figure de Louis XIV, le Roi Soleil.

Ce ne fut qu’en 1870 suite au concile de Vatican I que le gallicanisme fut officiellement condamné comme une hérésie.
Ce fut donc le pape Pie IX qui réalisa en un coup de plume le rêve le plus fou des révolutionnaires : décapiter rétroactivement tous les rois de France, détruire la légitimité du royaume millénaire et son histoire chrétienne; histoire Orthodoxe puis gallicane, maintenant hérétique….

abbée Wladimir Guettée

Le Concile créa un tollé dans le monde catholique, entraînant de nombreux fidèles et clercs vers le vieux-catholicisme, et certains autres vers la foi apostolique première : comme L’Abbé Wladimir Guéttée qui deviendra Orthodoxe.
La théologie du concile affirme également qu’une soumission absolue à de nombreuses déclarations pontificales est maintenant exigée des fidèles sous peine de perdre le salut :

« Les pasteurs de tout rang et de tout rite et les fidèles, chacun séparément ou tous ensemble, sont tenus au devoir de subordination hiérarchique et de vraie obéissance, non seulement dans les questions qui concernent la foi et les mœurs, mais aussi dans celles qui touchent à la discipline et au gouvernement de l’Église répandue dans le monde entier. […] Telle est la doctrine de la vérité catholique, dont personne ne peut s’écarter sans danger pour sa foi et son salut. »

(Constitution Dogmatique Pastor Aeternus 1870 concile Vatican I)

 

Après des centaines d’années de confrontation entre le peuple français et les autorités pontificales durant lesquelles la foi et la ferveur furent les premières victimes, cette déclaration absolutiste et hostile hâta le gouvernement français à prononcer la séparation totale de l’Église et de l’État en 1905.

Qu’en est-il alors de l’expression consacrée « la France fille aînée de l’Église »?
Elle est en fait très tardive. Sa première utilisation date de 1836 par Frédéric Ozanam, un universitaire et activiste jugé par les historiens comme proto-socialiste et précurseur des mouvements catholiques laïcs. Il prend aussi position pour une Église dont les chefs seraient plus des pasteurs que des princes temporels. Tout ceci à l’époque où le pape cherche à affirmer sa légitimité souveraine sur les états pontificaux.
Il en est de même pour l’idole nationaliste qu’est Jeanne d’Arc. Condamnée par le clergé de Paris et laissée dans l’indifférence générale pendant des siècles, jusqu’à ce que les communistes de Maurice Thorez commencent à l’utiliser comme icône anti-cléricale et féministe. Sa canonisation ne fût déclarée qu’en 1920 pour satisfaire certaines branches réactionnaires et pour artificiellement pousser l’icône communiste vers une autre forme d’instrumentalisation.

 

De nos jours la papauté ne cherche plus à s’attaquer violemment aux nations comme dans le passé mais elle reste néanmoins leur ennemie en cherchant à les dissoudre par la promotion de la vision globaliste.

En synthèse, la France éternelle commence son histoire dans la plus pure Orthodoxie, et qu’elle fut malgré-elle poussée dans les erreurs du patriarcat romain tardif, son organisation reste tout de même marquée par l’Orthodoxie. Cette vision très française de l’indépendance de la nation dans la foi a toujours été embrassée, et glorifiée par la suite de son histoire lorsque des mouvements comme ceux de l’Abbée Guéttée, qui continuent jusque nos jours, ont embrassé la foi originelle. Elle fut malmenée puis abandonnée par Rome pour finir poussée dans l’athéisme et au plus loin du Christ.
Bien que l’Orthodoxie française contemporaine soit introduite en majorité par des diasporas, elle a une réelle légitimité réelle sur ce territoire qui fût consacré par le baptême Orthodoxe de Clovis.
Il est du devoir des Orthodoxes français de faire revivre le culte des saints locaux et oubliés ainsi que d’aider nos frères orientaux comme occidentaux à se rapprocher de notre spiritualité ancestrale.
Enfin la survie d’une France Chrétienne passe par l’Orthodoxie, par une Chrétienté forte et traditionnelle, indépendante des flux et des reflux de l’étranger grâce à une autocéphalie nationale en communion avec l’Orthodoxie mondiale.

Saint patrons Orthodoxe de France : Saint Michel, Saint Denis, Sainte Geneviève, Saint Rémi, Sainte Clotilde, Sainte Odile. Priez pour vos enfants et pour l’avenir de notre pays. 

Seigneur Jésus Christ aie pitié de nous, pécheurs.

 

SOURCE:  http://foi-orthodoxe.fr/

TOUS ENSEMBLE, CONTRE LA PMA, GPA !

POUR LES DROITS DE L'ENFANT !

Communiqué de presse de La Manif Pour Tous.

Des stands à proximité des gares, aéroports, centres commerciaux, sur les ronds-points, les marchés et au cœur des villes et villages, la mobilisation contre le projet de loi bioéthique a pris une nouvelle forme ce week-end. Elle devrait prendre fin ce dimanche en fin d’après-midi.

À l’appel des associations rassemblées sous le label « Marchons Enfants ! », des piquets de mobilisation ont permis de dialoguer avec les Français. Au programme : distribution de tracts autour d’un vin chaud, signature d’une pétition adressée à Emmanuel Macron, échanges sur les mesures phares que sont la PMA sans père, la révolution de la filiation, la dérégulation complète de recherche sur l’embryon et l’évolution insidieuse vers la GPA… Les opposants au projet de loi bioéthique ont fait le pari du local, alors que le texte est actuellement étudié par la commission spéciale du Sénat, également appelée « Chambre des territoires ». L’objectif est d’encourager les parlementaires à réécrire en profondeur le texte voté en 1ère lecture à l’Assemblée nationale.

Ces piquets de mobilisation ont également permis aux organisateurs de prendre le pouls de la population. Sans surprise, les Français se disent d’une manière générale favorables à l’ouverture d’un nouveau droit. Mais, lorsqu’on va un peu plus loin, ils se disent nettement opposés à la PMA sans père. Pour eux, il faut garantir les mêmes droits à tous les enfants, y compris ceux qui naissent par PMA, et notamment le droit de ne pas être volontairement privés de père pour toute la vie. Les échanges sur l’ensemble du territoire tout au long de ces deux jours de mobilisation ont montré aussi que le détournement de la médecine et de la sécurité sociale ne passe pas auprès des Français. Pas plus que l’idée d’inscrire sur un acte de naissance qu’un enfant a deux mères, sans distinguer celle qui accouche.

Tous ces arguments seront au cœur des auditions organisées la semaine prochaine par la commission spéciale du Sénat. Plusieurs associations de « Marchons Enfants ! » seront auditionnées mardi 3 décembre. Après ce week-end de mobilisation, l’heure est désormais au temps et à l’action politique avant la grande manifestation nationale qui aura lieu le dimanche 19 janvier 2020 à Paris. Cette manifestation s’annonce d’ores et déjà très importante. Elle interviendra deux jours avant le début de l’examen du projet de loi en séance publique au Sénat. Les Français seront invités à faire entendre leur voix en vue d’obtenir le retrait du texte. Alors que le gouvernement espère une adoption du texte à l’été 2020, le combat ne fait manifestement que commencer. Et la mobilisation monte en puissance.

Communiqué de presse – La Manif Pour Tous

 

Découvrez ci-dessous d’autres raisons avancées par "Info Chrétienne.com"  de dire non à la PMA sans père :

*12 000 êtres humains congelés au stade d’embryon seront détruits lors du passage de la loi sur la PMA pour toutes

*François-Xavier Bellamy : Le choix de la PMA pour toutes « sera notre malédiction »

*Pourquoi 2 000 médecins ont-ils signé un manifeste contre la PMA pour toutes ?

*PMA pour toutes : les couples stériles seront les grands perdants de la nouvelle loi

*Apologie de la GPA sur Sept à Huit en plein débat sur la PMA pour toutes

*Comme Martin Luther King, Mgr d’Ornellas dévoile son « rêve » pour la société

*PMA sans père et business de la procréation : La France devra acheter son sperme à l’étranger

*Révision des lois de bioéthique : Quelle est la position de la Conférence des Évêques de France ?

*« PMA sans père : attention danger ! », Jean-Frédéric Poisson appelle à manifester le 6 octobre

*PMA pour toutes / TF1 s’interroge : Entre anonymat des donneurs et quête d’identité des enfants issus de dons

*PMA pour toutes : Des pédopsychiatres dénoncent des études « conduites avec un objectif militant »

*Débat : quatre raisons de s’opposer à la PMA pour toutes

*Parce qu’un enfant a des droits mais qu’on n’a pas droit à un enfant, non à la PMA pour toutes

*PMA sans père : la boîte de Pandore de l’eugénisme et de la marchandisation du corps

*Un avis retentissant qui change radicalement la donne sur la PMA sans père

*Papa (P)ride : « Nous sommes tous des pères scandalisés par le projet de loi sur la PMA »

*Jean-Pier : « Non, être homosexuel ne nous donne pas des droits supérieurs, et surtout pas le droit à l’enfant »

*7 raisons de manifester le 6 octobre contre la PMA pour toutes selon le philosophe Charles-Éric de Saint Germain

*12 hauts fonctionnaires et universitaires appellent au retrait du projet de loi de bioéthique

*Pour l’Académie de Médecine, « la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure »

 
 

*PMA sans père / Agnès Thill : « Cette société exclut les pères et mutile ses enfants »

*PMA pour toutes : Blanche Streb répond aux questions d’Info Chrétienne

*Hier la PMA, aujourd’hui la PMA pour toutes, demain la GPA pour tous ?

*Mère blanche d’une enfant métisse issue de la PMA, elle porte plainte car son bébé ne lui ressemble pas

*Aude Mirkovic répond aux questions d’Info Chrétienne au sujet de la PMA pour toutes

*PMA sans père : le sort des embryons surnuméraires, on en parle ?

*Les Associations Familiales Protestantes refusent la PMA pour toutes, le don de gamètes et la recherche sur les embryons humains

*Projet de loi bioéthique : La GPA est bien là !

*Parce que l’absence d’un père est toujours une tragédie même lorsque c’est un choix, non à la PMA sans père

*Parce que l’inscription “mère et mère” sur l’acte de naissance est un mensonge orchestré par l’état, non à la PMA sans père

*PJL Bioéthique : la mobilisation du 6 octobre traduit la forte inquiétude des Français

*Y avait-il 74 500 ou 600 000 manifestants contre la PMA pour toutes dans les rues de Paris ?

*La loi de bioéthique autorise la création d’embryons chimères, mi-animal, mi-homme

*PMA pour toutes : La trisomie à l’épreuve du diagnostic pré-implantatoire

*Inséminée avec le sperme d’un inconnu au lieu de celui de son mari, une mère donne naissance à une fille asiatique

*En marche vers une humanité génétiquement modifiée avec le projet de loi bioéthique

*Saviez-vous que les chercheurs savent créer des embryons « synthétiques », sans ovule ni spermatozoïde ?

*PMA pour toutes / Agnès Thill dénonce un « déni de démocratie » : « Ils ont tout méprisé, et ils sont passés en force »

*Elle a 73 ans, il en a 82, mais ils ont donné naissance à des jumelles en Inde grâce à un don d’ovocyte

*Des milliers d’embryons perdus suite à la panne de cuves de stockage dans des centres de fertilité

*Elle porte plainte car son enfant souffre de nanisme alors qu’elle avait choisi un donneur de sperme pour sa grandeur

*600 000 personnes ont manifesté dans les rues de Paris contre la PMA pour toutes

*Elle porte plainte car son enfant souffre de nanisme alors qu’elle avait choisi un donneur de sperme pour sa grandeur

6 conseils pour élever

ses enfants

dans la foi

Découvrez les 6 conseils de Billy Graham pour élever ses enfants dans la foi en Jésus.

Les parents demandaient souvent à Billy Graham comment élever ses enfants dans un monde si éloigné de la foi et des valeurs chrétiennes. S’il leur répondait que la croissance psychique et spirituelle était de la responsabilité des parents, tout autant que l’était la croissance physique, il ne les laissait pas repartir sans leur présenter quelques suggestions.

Voici 6 conseils de Billy Graham pour élever ses enfants dans la foi.

La Bible racontée par Billy Graham est disponible au prix de 24,90€.
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Prendre du temps avec ses enfants

Il s’agissait pour Billy Graham de la priorité numéro 1. Au-delà de nos impératifs d’adultes, nous devons répondre à ce besoin prioritaire dans leur vie.

« Vos enfants ont non seulement besoin de beaucoup de temps, mais ils en ont envie, vraiment. Peut-être ne l’expriment-ils pas, mais cette faim et ce désir sont toujours les mêmes. Aimez-les ; passez du temps avec eux. Annulez certains de vos soi-disant ‘engagements sociaux importants’ et faites de votre maison le centre de votre vie sociale. Dieu vous honorera et vos enfants grandiront et seront une bénédiction pour vous. »

Enseigner aux enfants les principes moraux et spirituels

Pour Billy Graham, rechercher ce qui est juste moralement et spirituellement est une clé à transmettre à nos enfants pour leur permettre d’avoir une vie véritablement satisfaisante.

« Donnez à vos enfants des idéaux de vie. Enseignez-leur les principes moraux et spirituels de la vie. Montrez-leur que seul ce qui est juste moralement et spirituellement nous amène à être véritablement satisfait dans notre vie. »

Être un exemple pour eux

Pour illustrer ce conseil, Billy Graham racontait l’histoire d’un papa avocat, qui comprit un jour en allant au travail l’influence qu’il avait dans la vie de son fils.

« Un avocat se rendait tous les matins à son bureau et s’arrêtait au bar du coin pour prendre un verre. Un matin, alors que la neige était tombée, il entendit un bruit derrière lui. En se retournant, il vit son fils de 7 ans s’avancer aussi loin que possible dans les traces de son père dans la nouvelle neige. Le père se retourna et dit : ‘Mon fils, que fais-tu ?’ Le fils répondit : ‘Je marche dans tes pas.’ Le père a renvoyé son fils chez lui, mais ce matin-là, il n’a pas pu se rendre au bar. Tout ce à quoi il pensait, c’était à son fils qui marchait dans les pas de son père. Ce jour-là, alors qu’il étudiait son dossier juridique, les paroles du garçon revenaient sans cesse : ‘Je marche dans tes pas.’ Vers midi, le père se mit à genoux et accepta Christ comme son Seigneur et Sauveur et dit : ‘À partir de maintenant, je veux que mon fils marche dans les pas d’un père chrétien’. »

Planifier des activités en famille

Pour Billy Graham, il était important de faire en sorte que le foyer soit un endroit où les enfants se sentent bien et veulent rester, et non un endroit qu’ils cherchent à fuir en grandissant.

« Planifiez des activités pour vos enfants. Planifiez les choses ensemble, en famille. Rendez la maison si attrayante et si agréable que vos enfants voudront rester à la maison. »

Discipliner les enfants dans l’amour

Il l’affirmait, la Bible parle de la Genèse à l’Apocalypse du fait d’imposer une certaine discipline à nos enfants. Pour lui, ne pas fixer de limites à nos enfants, c’est désobéir à Dieu. Mais les harceler continuellement ou leur donner des ordres déraisonnables est aussi une erreur.

« Si vous ne disciplinez pas vos enfants, vous enfreignez les lois, les commandements et les statuts de Dieu. Vous êtes coupable non seulement d’avoir blessé la vie morale, spirituelle et physique de vos enfants, mais d’avoir péché contre Dieu. La Bible dit que si vous n’arrivez pas à discipliner vos enfants, vous les détestez. Le meilleur moyen d’influencer vos enfants est d’être un exemple pour eux. Rappelez-vous que la majorité des enfants acquièrent les caractéristiques et les habitudes de leurs parents. La Bible dit : ‘Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre, quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas’ (Proverbes 22: 6). Maintenant, certains parents vont trop loin dans la discipline, harcelant continuellement leurs enfants. La Bible dit aussi : ‘Ne provoquez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent’ (Colossiens 3:21). Les parents ne devraient jamais donner des ordres déraisonnables. Ils ne doivent pas non plus donner un ordre qui ne peut pas être exécuté. »

Leur faire connaître Dieu

Prier en famille, lire la Bible, les amener à l’église sont autant de possibilités de faire connaître Dieu à ses enfants.

« Enseignez à vos enfants à connaître Dieu et élève-les à l’église. Les parents ont très rarement des problèmes avec leurs enfants lorsque la Bible est lue régulièrement à la maison, lorsque l’on remercie Dieu pour le repas et que l’on prie quotidiennement en famille. »

Dans La Bible racontée par Billy Graham, ce père de famille et évangéliste de renommée internationale, livre en toute simplicité ses commentaires au sujet de 60 histoires bibliques qui sauront assurément parler au coeur de vos enfants.

La Bible racontée par Billy Graham est disponible au prix de 24,90€ sur la boutique en ligne eXcaléo.

Commandez-la avant le 13 décembre en cliquant ici pour être livré avant Noël. Les frais de port sont offerts à partir de 6 exemplaires commandés !

Source: Infos Chrétiennes / M.C.

 

CIEUX, FAITES PLEUVOIR  LE JUSTE
 
comme une
 
 ROSÉE !
Cieux, faites pleuvoir le juste comme une rosée

Entre pénitence et espérance, l’Avent est bercé de chants liturgiques rivalisant de belles émotions. Pour cette troisième et ultime chronique sur l’Avent, écoutons et méditons le Rorate cæli, un chant grégorien qui perpétue, depuis le haut moyen-âge, la prose riche d’Espérance du prophète Isaïe. Comme une lente procession vers la Joie de Noël…

Voici venir le jour qui s’est fait attendre tant de siècles

« Quelques-uns croient peut-être que lorsque les jours de l’Avent arrivent, les habitants des maisons religieuses s’en attristent à cause des privations qu’ils amènent… Oh ! comme ils se tromperaient s’ils pensaient ainsi ! Dans ces pieuses retraites, l’approche d’une grande fête, c’est une bonne nouvelle qui réjouit toute la maison… c’est quand l’Avent a fait prendre aux autels et au prêtres leurs ornements violets, que déjà les saintes filles qui se sont, comme les colombes effrayées des orages, réfugiées sous les ailes du Seigneur, se préparent à la fête de la crèche. Dans leur solitude, elles composent de nouveaux bouquets, des guirlandes nouvelles, pour orner le berceau de l’Enfant-Dieu. Noël, c’est la fête des femmes, et son approche est une joie même pour les vierges du Seigneur.

Le religieux qui du fond de son cloître composa l’hymne Statuta decreto Dei, qui se chante aux approches du jour de la naissance du Sauveur, a été bien inspiré.

Voici venir les temps marqués par les décrets du Seigneur ;

Voici venir le jour qui s’est fait attendre tant de siècles.

La postérité d’un père coupable gisait souffrante et désolée sur un lit de douleurs ;

Les hommes étaient sans force, découragé, couché dans l’ombre de la mort ;

Les terreurs de la tombe, les tourments de l’enfer, c’était là leur partage ;

Les enfants d’Adam tremblaient et se desséchaient dans l’attente du souverain juge,

Hélas ! qui pouvait les délivrer de si grands maux ? Quelle main assez puissante pour guérir une si profonde plaie ?

Toi seul ! ô christ ! toi seul… Cieux, ouvrez-vous !

Ouvrez-vous, et laissez descendre votre précieuse rosée ; que la terre fécondée donne au monde son Sauveur ! »

Source : WALSH (M. le Vicomte) — Tableau poétique des Fêtes chrétiennes (Paris, Librairie Blériot, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée, s.d.)

Cieux, versez votre rosée

" C’est à cette très longue période de siècles, période indéterminée, qui s’écoule entre la faute et la Rédemption, que l’Église nous fait penser pendant l’Avent.

Les quatre dimanches avant Noël, appelés les dimanches de l’Avent, symbolisent le temps où le monde attendait, anxieux, la venue du Sauveur. L’Avent a donc un caractère de pénitence et de supplication. On en jeûne plus maintenant, mais les ornements du prêtre sont de couleur violette, ce qui indique la pénitence.

Toutefois, il y a de la joie dans cette pénitence. L’Avent prépare à la grande fête de Noël.

Lisez la traduction du Rorate cæli, le chant de l’Avent :

Cieux, versez votre rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

Que votre colère s’apaise, Seigneur, ne vous souvenez plus de nos iniquités.

Considérez la cité où est votre sanctuaire, devenue déserte.

Sion n’est plus qu’une solitude ; Jérusalem a été désolée ; Jérusalem, où ont éclaté votre sainteté et votre gloire, où nos pères ont chanté vos louanges.

Cieux, versez votre rosée, etc.

Nous avons péché, nous sommes devenus semblables à un lépreux, nous sommes tous tombés comme la feuille, et nos péchés, comme un vent impétueux, nous ont enlevés et dispersés sur toute la terre, vous nous avez caché votre visage et vous nous avez brisez sous le poids de nos iniquités.

Cieux, versez votre rosée, etc.

Considérez, Seigneur, l’affection de votre peuple et envoyez à son secours celui que vous devez envoyer ; faites sortir de la pierre du désert cet agneau qui doit régner sur le monde ; qu’il paraisse sur la montagne de la fille de Sion, et qu’il nous délivre du joug de notre captivité.

Cieux, versez votre rosée, etc.

Consolez-vous, consolez-vous mon peuple, votre salut est proche.

Pourquoi vous laissez-vous consumer par la tristesse ?

Et comment la douleur vous a-t-elle ainsi défiguré ?

Je vous sauverai, ne craignez pas ; car je suis le Seigneur votre Dieu, le saint d’Israël, votre Rédempteur.

Source : QUINET (Chanoine) & HAMAYON (Abbé) — Doctrine et Leçons de choses religieuses, suivies de notes morales et sociales (Paris, Librairie L’École, 1937)

Rorate-02

Le verbe latin « Rorate » — au mode impératif, intraduisible textuellement — a donné son titre au chant grégorien « Rorate caeli ». Ce chant d’entrée, inaugurant  la messe du 4e dimanche de l’Avent, offre une mélodie aux versets du livre du prophète Isaïe (Is 45,8). À l’époque du 64e pape Grégoire-le-Grand (590-604), il comptait déjà parmi les usages liturgiques.

« Rorate caeli desuper, et nubes pluant iustum ; aperiatur terra, et germinet Salvatorem. »

« Cieux, faites venir le Juste comme une rosée ; Qu’il descende des nuées comme une pluie bienfaisante : Que la terre s’entrouvre et donne naissance au Sauveur. » (Is 45,8 — selon la traduction française du missel romain)

L'ICÔNE DE NOËL


Icone de la Nativite, faite à Patmos, monastère de l'EvangelismosAu centre de l’icône, nous trouvons la représentation de la crèche, dans la grotte, et de la Mère de Dieu: « en ce jour la Vierge met au monde le Suressentiel et la terre abrite en une grotte l’Inaccessible » (in Kontakion de la Nativité).

L’âne et le boeuf ne sont pas décrits dans les Évangiles, c’est dans l’Ancien Testament, dans les prophéties d’Habacuc (Hab, III, 2) et d’Isaïe (Is, I, 3), qu’ils apparaissent (Hab, III, 2) et (Is, I, 3).

Autour de cette scène principale s’organisent d’autres scènes, que l’on lira de gauche à droite, dans un mouvement circulaire qui se déroule autour de la scène centrale.

En haut à gauche, nous voyons les rois mages, habillés comme des Persans, c’est à dire comme ceux qui vénèrent les astres. Les rois mages sont en chemin, guidés par l’Étoile, et viennent vénérer le roi de l’Univers : « et les mages avec l’Étoile cheminent » (in Kontakion).

A droite, nous trouvons les bergers: « Dans cette même région, il y avait des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leur troupeau. Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les entoura de lumiÈre. Ils eurent alors très peur. Mais l’ange leur dit: N’ayez pas peur, car je vous apporte une bonne nouvelle qui réjouira beaucoup tout le peuple: cette nuit dans la ville de David, est né, pour vous, un Sauveur; c’est le Christ, le Seigneur.

Et voici le signe qui vous le fera reconnaître: vous trouverez un petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (in Luc, 2, 8-11)

La scène du bain, en bas à droite n’a pas d’origine littéraire. Le bain montre la nature humaine du Christ.

Un vieil homme se trouve en bas à gauche. On interprète cette scène comme étant le doute de Joseph, mais à l’origine, ce personnage était un des bergers, il écoutait la bonne nouvelle apportée par les anges. Peu à peu ce personnage s’est déplacé pour occuper la place qu’on lui connaît, car l’icône ne s’est pas faite en un jour, les premières représentations de la Nativité remontent au début du IVs.

L’icône de la Nativité se compose donc de cinq scènes juxtaposées: les rois mages, les anges et les bergers, le lavement, Joseph, la Mère de Dieu et l’enfant.

Bon Noël à tous!

Source: Article de Mme Maria Lavie

www.icones-grecques.com

COIN DES

 

CATÉCHISMES

 

 

ET...

 

 

 

DE LA

 

 

TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

Chers amis,

Entrons dans l'Avent avec la Sainte Vierge et le récit de l'Annonciation !
Voilà une belle occasion d'écouter avec les enfants la première partie d'une catéchèse en 3 temps sur la prière du "je vous salue Marie". La suite vous parviendra dans nos prochains envois de l'Avent.

Je regarde l'épisode 1/3

Et puisque dimanche 8 décembre est la fête de l'Immaculée Conception, mettons Marie au cœur de notre semaine avec notre fiche.

J'imprime la fiche de la semaine

La fiche de cette semaine propose aux enfants :

  • ​​​​​​un court enseignement sur l'Immaculée Conception,
  • une prière à la Sainte Vierge,
  • une carte de Noël à colorier et à envoyer à ses amis pour annoncer la bonne nouvelle de la naissance de Jésus,
  • des personnages à coller sur une branche de l'étoile pour composer petit à petit une jolie crèche de Noël.

Si vous nous rejoignez cette semaine et n'avez pas reçu nos précédents envois, vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous pour télécharger et imprimer :

- l'étoile support pour coller les personnages de la crèche envoyés chaque semaine,
- la fiche semaine 1 du dimanche 24 novembre.

Pour un Avent entraînant, joyeux et priant, partagez cette idée avec vos amis et invitez-les à s’inscrire sur le site de Théobule en leur transférant cet e-mail. Soyons nombreux à suivre l'étoile vers la crèche !

Nous vous souhaitons un bel Avent avec les enfants.

SOURCE: Article du Frère Benoît Ente

Couvent des Frères Dominicains de Lille

 

EN MARCHE VERS UNE CULTURE DE LA VIE  
   
 
 
 
 
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    AGENDA
  A Noter
   
L'intérêt supérieur de l'enfant
Du droit protecteur au caprice égoïste. « Celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux qu’on lui attachât au cou la meule qu’un âne tourne et qu’on le précipitât au fond de la mer… » Par cette citation de...
 
 Faites un don à Gènéthique

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristes en tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

  

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e

Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"

Ou terroristas de todos os tipos!

Deixe-nos rezar implacavelmente pelo

Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Où trouver un prêtre

Exorciste en France ?

 

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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23 novembre 2019 6 23 /11 /novembre /2019 17:30

Sommaire:

 

*Programme.

*Si Jésus-Christ est à bord.

*Du Jeûne (St Aphraate)

*Lectionnaire pour la visitation Notre-Dame à Elisabeth.

*L'esprit de la Liturgie (Guardini, Ratzinger). 

*Saint Jacques de Saroug.

*Eglises vandalisées en France.

*Faites le bien et  prières pour les vocations.

*Prière à Saint Nicolas pour un enfant malade .

*Le Paradis. 

*Prière d'un petit ou plus grand enfant à son Ange Gardien.

*Je suis tombé, mais les Anges m'ont rattrapé.    

*Prière pour les enfants à Saint Nicolas.

*Coin du Catéchisme et de la transmission familiale.

* Génétique vous informe.       

 

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

 

et en dehors pour Octobre,Novembre et début Décembre:

 

 ¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:

 

Permanence pastorale début DECEMBRE (Au Monastère habituel ):

*Vendredi 6 DECEMBRE toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 7 en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 7 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 8 Décembre.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité. 

 

¤Au Monastère:

 ¤ Dimanche 8 DECEMBRE,

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde

et aux Saints du Kerala.

Programme habituel*

SOYEZ TOUS PRÉSENTS POUR NOTRE DAME,

BIEN SÛR ! 

MAIS AUSSI POUR REMERCIER ET DIRE

"AU REVOIR AU PÈRE GEORGES 

(Qui doit rejoindre son Argentine natale où il célébrera Noël et retrouvera sa Maman malade et son Archidiocèse ) !

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

Le Dimanche 22 Décembre à JAULDES (Angoulême), après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

Si vous êtes pas en famille et au loin, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

 

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

Programme:

 

 

*Mardi  24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël, Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

 

*Mercredi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

*Jeudi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLÉE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

*Jeudi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 22 DÉCEMBRE*

(Après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère )

 

et Vendredi 27 Décembre(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*

 

¤LOURDES (65):

- Samedi 29 DÉCEMBRE *

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)

 

- Samedi 21 DÉCEMBRE*

* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .

Du 27 Décembre au 29, seriez-vous intéressé par un Pèlerinage à Lourdes dans la quiétude hivernale ?

Si oui, inscriptions sur asstradsyrfr@laposte.net

 

Si Jésus-Christ est à bord :

 

Ma barque devient sa barque, mon péril devient son péril, mes circonstances deviennent ses circonstances, ma tempête devient sa tempête.

Si j'ai assez de foi, au lieu de regarder la tempête, ce qui ne pourrait que me remplir de frayeur, je regarderai la face paisible de mon Sauveur et son calme deviendra mon calme.

Je pose une question :

Jésus-Christ peut-il périr ? Non, bien sûr, eh bien moi non plus, parce que le Seigneur a dit :

-"Je garde mes brebis, je les garde dans ma main et personne ne la ravira ni de ma main, ni de la main de mon Père".

(Fernand Legrand)

Se Jesus Cristo estiver a bordo:

Meu barco se torna seu barco, meu perigo se torna seu perigo, minhas circunstâncias se tornam suas circunstâncias, minha tempestade se torna sua tempestade.

Se eu tiver fé suficiente, em vez de assistir à tempestade, que só poderia me encher de medo, examinarei a face pacífica do meu Salvador e sua calma se tornará a minha calma.

Eu faço uma pergunta:

Jesus Cristo pode perecer? Não, é claro, também não eu, porque o Senhor disse:

- "Eu mantenho minhas ovelhas, eu as mantenho na minha mão e ninguém a tira da minha mão, nem da mão de meu Pai".

(Fernand Legrand)

If Jesus Christ is on board:

My boat becomes his boat, my danger becomes his peril, my circumstances become his circumstances, my storm becomes his storm.

If I have enough faith, instead of watching the storm, which could only fill me with fear, I will look at the peaceful face of my Savior and his calmness will become my calm.

I'm asking a question :

Can Jesus Christ perish? No, of course, well me neither, because the Lord said:

- "I keep my sheep, I keep them in my hand and no one will take it away from my hand, nor from the hand of my Father".

(Fernand Legrand)

Si Jesucristo está a bordo:

Mi bote se convierte en su bote, mi peligro se convierte en su peligro, mis circunstancias se convierten en sus circunstancias, mi tormenta se convierte en su tormenta.

Si tengo suficiente fe, en lugar de mirar la tormenta, que solo podría llenarme de miedo, miraré la cara pacífica de mi Salvador y su calma se convertirá en mi calma.

Hago una pregunta :

¿Puede Jesucristo perecer? No, claro, tampoco yo, porque el Señor dijo:

- "Guardo mis ovejas, las guardo en mi mano y nadie las quitará de mi mano, ni de la mano de mi Padre".

(Fernand Legrand)

 

Dimanche de la Visitation à  Elisabeth

(Journée de la femme )

Saint Qurbana

    • I de St Pierre 3: 1 -7 :
  • 03 Que votre parure ne soit pas extérieure – coiffure élaborée, bijoux d’or, vêtements recherchés –
  • 04 mais qu’elle soit une qualité d’humanité au plus intime de votre cœur, parure impérissable d’un esprit doux et paisible : voilà ce qui a grande valeur devant Dieu.
  • 05 C’est cela qui faisait la parure des saintes femmes de jadis, elles qui espéraient en Dieu, soumises chacune à leur mari,
  • 06 comme Sara qui obéissait à Abraham, en l’appelant seigneur. Vous êtes devenues les filles de Sara en faisant le bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.
  • 07 De même, vous les maris, sachez comprendre, dans la vie commune, que la femme est un être plus délicat ; accordez-lui l’honneur qui lui revient, puisqu’elle hérite, au même titre que vous, de la grâce de la vie. Ainsi, rien ne fera obstacle à vos prières.
    •  
    • I Timothée 2: 9 à 15 :
  • 09 De même les femmes : qu’elles portent une tenue décente, avec pudeur et modestie, plutôt que de se parer de tresses, d’or ou de perles, ou de vêtements précieux ;
  • 10 ce qui convient à des femmes qui veulent exprimer leur piété envers Dieu, c’est de faire le bien.
  • 11 Que la femme reçoive l’instruction dans le calme, en toute soumission.
  • 12 Je ne permets pas à une femme d’enseigner, ni de dominer son mari ; mais qu’elle reste dans le calme.
  • 13 En effet, Adam a été modelé le premier, et Ève ensuite.
  • 14 Et ce n’est pas Adam qui a été trompé par le serpent, c’est la femme qui s’est laissé séduire, et qui est tombée dans la transgression.
  • 15 Pourtant la femme sera sauvée en devenant mère, en restant dans la modestie, dans la foi, la charité et la recherche de la sainteté.
    •  
    •  3:11 -13 :
  • 11 Les femmes, elles aussi, doivent être dignes de respect, ne pas être médisantes, mais sobres et fidèles en tout.
  • 12 Que le diacre soit l’époux d’une seule femme, qu’il mène bien ses enfants et sa propre famille.
  • 13 Les diacres qui remplissent bien leur ministère obtiennent ainsi une position estimable et beaucoup d’assurance grâce à leur foi au Christ Jésus.
    •  
    • Saint Luc 1: 39-56 :
  • 39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
  • 40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
  • 41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
  • 42 et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
  • 43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
  • 44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
  • 45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
  • 46 Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,
  • 47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
  • 48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
  • 49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
  • 50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
  • 51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
  • 52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
  • 53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
  • 54 Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
  • 55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
  • 56 Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
Pour la première fois réunis :
le maître ouvrage de Joseph Ratzinger sur la
liturgie latine et l'ouvrage qui l'a inspiré
 
L'Esprit de
la liturgie
Édition double
Joseph Ratzinger
 
304 pages - 22,90 €
Parution : 13 novembre 2019

L'ouvrage classique de Romano Guardini, L'Esprit de la liturgie qui a permis à Joseph Ratzinger de «redécouvrir la liturgie dans toute sa beauté, ses richesses cachées et sa grandeur transcendant le temps», est de nouveau accessible au public à travers cette édition qui réunit pour la première fois les deux ouvrages, celui de Romano Guardini et celui de Joseph Ratzinger au titre éponyme.

Considéré par les fidèles de Joseph Ratzinger comme l'une de ses plus grandes oeuvres, son ouvrage sur la liturgie aidera les lecteurs à approfondir leur compréhension de la «grande prière de l'Église» de Rome.

Le théologien y parle des malentendus malheureusement répandus sur les intentions du concile Vatican II concernant le renouveau liturgique, notamment au sujet de l'orientation de la prière par le prêtre envers le Père, l'emplacement du tabernacle dans les églises et la posture à genoux.

Préfacés par le cardinal Sarah, préfet de la "Congrégation pour le Culte Divin", ces deux ouvrages sont une référence fondamentale pour toute personne désireuse de mieux connaître et mieux vivre la liturgie de l'Église Romaine-catholique.

Joseph Ratzinger, élu pape de l'Eglise de Rome sous le nom de Benoît XVI est incontestablement un des plus grands théologiens du siècle.

Romano Guardini, prêtre, théologien Catholique romain et philosophe, est lui aussi une des grandes figures de la théologie  Romaine-catholique contemporaine.

Mercredi 29 Novembre :

Chers amis. Aloho m'barekh

C'est aujourd'hui la mémoire de Saint Jacques de Saroug .

Cette fête revêt pour les membres de notre Monastère Syro-Orthodoxe Francophone une importance particulière. 
C'est lui que nous choisîmes, après la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde, comme patron et protecteur de notre Monastère.

Vous savez que ce Monastère (En France et en Afrique ), avant de rejoindre la Tradition Orthodoxe Orientale (Malankare Orthodoxe ), initialement issu de la Tradition Latine, est devenu,dès l'an 2000, un lieu de prières pour l'unité des Églises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde à travers la fidélité à l'orthodoxie de la Foi Apostolique.

Notre Monastère étant soumis à la Règle de Saint Augustin (Qui la rédigea après avoir été édifié à Rome par le témoignage des moines Coptes ), comme lieu de prières pour l'unanimité du Témoignage Chrétien Chrétien et Monastère métropolitain d'une Église Locale Orthodoxe-Orientale , conserva cette Règle de l'occidental "Docteur de la charité" en lui adjoignant simplement le "Poème de l'Amour de Charité" de Saint Jacques de Saroug qui diffuse de manière poétique une même doctrine vivifiante.

Après le schisme byzantin,l'Orient Byzantin et Slave se prit d'une allergie anti-augustinienne qui faisait pendant à l'exclusion par l'Occident Chrétien de ses références patrologiques 
originelles orientales. De ce fait, il ne se trouva plus de Monastères Orientaux soumis à cette Règle Augustinienne.

Nous sommes à ce jour le seul Monastère qui relie avec cette tradition,manifestant, pour autant qu'il soit en notre pouvoir, le fait que l'unique Église du Christ doive "respirer avec ses deux poumons :l'Orient et l'Occident ".

Alors,chers amis,soyons aujourd'hui bien unis dans la prière alors que nous célébrons ce grand Docteur Syriaque de la Charité :Saint Jacques de Saroug ! 
Puisse t-il interceder pour nous devant le Trône de la Grâce Divine ! Que par le triomphe de la Charité que prêcherent avec passion nos deux grands Docteurs Jacques et Augustin,nous soyons en vérité,"un seul coeur et une seule âme tendus vers Dieu "!

Votre fidèlement et fraternellement dévoué dans le Christ notre Seigneur.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )!

+Mor Philipose,Brevilly ce 29 XI 17
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Courte biographie:

Saint Jacob of Serugh naquit en 451 à Kurtam, près de l'Euphrate. Il a fréquenta la célèbre école d’édesse une, une ville connue aujourd'hui comme Urfa, c’est là qu’il se consacra comme moine et fut ordonné prêtre . 
Entre l'an 502 et 503, il a fut élevé au rang de « Periodeutes », (responsable des visites et de la pastorale du prêtre) de Haura. Il s’employa à éditer et commenter de très nombreuses parties de l'Ancien et du Nouveau Testament ainsi que des écrits sur la vie des saints, il écrivit de nombreux et magnifiques poèmes.
En 519 il fût consacré comme évêque de Bätna.
Ce fût un saint évêque et un grand écrivain ecclésiastique syrien qui, de son temps, le transcenda pour être encore de nos jours une lumière doctorale. 
Comme poète, sa formulation était claire, ses pensées étaient profondes et pénétrantes. 
Ses poèmes n'ont jamais manqué d'étonner le lecteur pour le conduire jusqu’au cœur et favoriser sn authentique conversion. 
Choisi parmi les enfants de Dieu, il fût l'un des saints les plus populaires de son temps. 
Il a travailla contre les hérésies, se contentant de prêcher la Foi Droite. 
En raison de toutes ses vertus, il est désigné comme "un enseignant universel, Harpe de l'Esprit Saint, Harpe de l'Église orthodoxe et couronne et décoration des enseignants".

Il est décédé à l'âge de 70 ans le 29/11/521.


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Caros amigos. Aloho m'barekh

É hoje a lembrança de Saint Jacques de Saroug.

Esta celebração é de particular importância para os membros do nosso Mosteiro Syro-Ortodoxo de língua francesa.
É ele quem escolhemos, depois da Santíssima Virgem Maria Mãe da Misericórdia, como patrono e protetor do nosso Mosteiro.

Você sabe que este Mosteiro (na França e na África), antes de se juntar à Tradição Ortodoxa Oriental (Malankare Orthodox), originalmente da tradição latina, tornou-se, a partir do ano 2000, um lugar de oração pela unidade do Igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo através da fidelidade à ortodoxia da fé apostólica.

Nosso mosteiro está sujeito à Regra de Santo Agostinho (que o escreveu depois de ser erguido em Roma pelo testemunho dos monges coptas), como lugar de oração pela unanimidade do testemunho cristão cristão e do mosteiro metropolitano de uma igreja ortodoxa local - Oriental, manteve esta Regra do Western "Doutor da caridade" simplesmente acrescentando a ela o "Poema do Amor da Caridade" de São Jacques de Saroug, que difunde poeticamente a mesma doutrina vivificante.

Após o cisma bizantino, o Oriente Bizantino e Eslavo assumiu uma alergia anti-agostiniana, paralela à exclusão pelo Ocidente cristão de suas referências patrológicas
originais orientais. Como resultado, não havia mais mosteiros orientais sujeitos a esta regra agostiniana.

Hoje somos o único mosteiro que se conecta com essa tradição, demonstrando, na medida do seu poder, que a única Igreja de Cristo deve "respirar com os dois pulmões: o Oriente e o Ocidente ".

Então, queridos amigos, vamos nos unir hoje em oração enquanto celebramos este grande Syriac Doctor of Charity: Saint Jacques de Saroug!
Que ele interceda por nós diante do trono da Divina Graça! Que pelo triunfo da Caridade, que nossos dois grandes doutores James e Agostinho pregam apaixonadamente, somos verdadeiramente "um coração e uma alma esticada para Deus"!

Você é fiel e fraternalmente dedicado em Cristo nosso Senhor.

Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!

+ Mor Philipose, Brevilly 29 XI 17


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Curta biografia:

São Jacó de Serugh nasceu em 451 em Kurtam, perto do Eufrates. Ele freqüentou a famosa escola de Edessa, uma cidade conhecida hoje como Urfa, onde se dedicou como monge e foi ordenado sacerdote.
Entre 502 e 503, ele foi elevado ao posto de "Periodeutes" (responsável pelas visitas e pastoral do sacerdote) de Haura. Ele estava ocupado editando e comentando muitas partes do Antigo e Novo Testamento, além de escrever sobre a vida dos santos e escreveu muitos poemas bonitos.
Em 519, foi consagrado como bispo de Bätna.
Ele era um bispo sagrado e um grande escritor eclesiástico sírio que, em seu dia, o transcendia para ser uma luz de doutorado hoje.
Como poeta, sua formulação era clara, seus pensamentos eram profundos e penetrantes.
Seus poemas nunca deixaram de surpreender o leitor para levá-lo ao coração e promover sua autêntica conversão.
Escolhido entre os filhos de Deus, ele era um dos santos mais populares de seu tempo.
Ele trabalhou contra heresias, apenas pregando a Fé certa.
Por todas as virtudes dele, ele é designado como "professor universal, harpa do Espírito Santo, harpa da Igreja Ortodoxa e coroa e decoração de professores".

Ele morreu aos 70 anos em 29/11/521.


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Dear friends. Aloho m'barekh

It is today the memory of Saint Jacques de Saroug.

This celebration is of particular importance to the members of our French-speaking Syro-Orthodox Monastery.
It is he who we choose, after the Blessed Virgin Mary Mother of Mercy, as patron and protector of our Monastery.

You know that this Monastery (in France and Africa), before joining the Eastern Orthodox Tradition (Malankare Orthodox), originally from the Latin Tradition, became, from the year 2000, a place of prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world through fidelity to the Orthodoxy of the Apostolic Faith.

Our Monastery being subject to the Rule of St. Augustine (Who wrote it after being erected in Rome by the testimony of the Coptic monks), as a place of prayer for the unanimity of the Christian Christian Testimony and Metropolitan Monastery of a Local Orthodox Church- Oriental, retained this Rule of the Western "Doctor of charity" by simply adding to it the "Poem of the Love of Charity" of Saint Jacques de Saroug which spreads poetically the same life-giving doctrine.

After the Byzantine schism, the Byzantine and Slavic Orient took on an anti-Augustinian allergy, which was parallel to the exclusion by the Christian West of its patrological references
oriental originals. As a result, there were no more Oriental Monasteries subject to this Augustinian Rule.

We are to this day the only monastery that connects with this tradition, demonstrating, as far as it is in our power, that the only Church of Christ must "breathe with its two lungs: the East and the West ".

So, dear friends, let us be united today in prayer as we celebrate this great Syriac Doctor of Charity: Saint Jacques de Saroug!
May he intercede for us before the throne of Divine Grace! That by the triumph of Charity, which our two great Doctors James and Augustine preach passionately, we are in truth, "one heart and one soul stretched out to God"!

Your faithfully and fraternally devoted in Christ our Lord.

Aloho m'barekh (God bless you)!

+ Mor Philipose, Brevilly 29 XI 17
==================
Short biography:

Saint Jacob of Serugh was born in 451 in Kurtam, near the Euphrates. He attended the famous school of Edessa, a city known today as Urfa, where he dedicated himself as a monk and was ordained a priest.
Between 502 and 503, he was elevated to the rank of "Periodeutes", (responsible for visits and pastoral care of the priest) of Haura. He was busy editing and commenting on many parts of the Old and New Testaments, as well as writing about the lives of the saints, and wrote many beautiful poems.
In 519 he was consecrated as bishop of Bätna.
He was a holy bishop and a great Syrian ecclesiastical writer who, in his day, transcended it to be a doctoral light today.
As a poet, his formulation was clear, his thoughts were deep and penetrating.
His poems have never failed to amaze the reader to lead him to the heart and to promote his authentic conversion.
Chosen among the children of God, he was one of the most popular saints of his time.
He worked against heresies, just preaching the Right Faith.
Because of all his virtues, he is designated as "a universal teacher, harp of the Holy Spirit, harp of the Orthodox Church and crown and decoration of teachers".

He died at the age of 70 on 29/11/521.

 

De nombreuses églises ont été vandalisées

ces derniers-jours en France.

Le mois de novembre n’a pas manqué à la règle. Un grand nombre d’églises ont été vandalisées et profanées en France au cours des dernières semaines. Attaque, à la voiture bélier, tentative d’incendie, vols d’offrande ou d’objets liturgiques, les attaques sont nombreuses.

En février dernier, le ministère de l’Intérieur, en annonçant les 1063 actes antichrétiens au cours de l’année 2018, dénonçait déjà cette « atteinte aux valeurs de la République et un coup grave porté aux libertés de tous les Français ». Le ministère notait également les 100 actes antimusulmans et 541 faits à caractère antisémite.

« Chacun de ces actes est une atteinte aux valeurs de la République et un coup grave porté aux libertés de tous les Français. Le Gouvernement agit donc pour faire cesser les discours de haine et lutter contre toutes les atteintes racistes, xénophobes ou visant un culte. »

À Oloron-Sainte-Marie, l’église a été attaquée à la voiture bélier le 4 novembre dernier. France 2 y consacrait un reportage dans l’émission 13h15, le samedi… Des dizaines d’objets de culte classés à l’UNESCO avaient ainsi été volés. Virginie Arruebo, adjointe territoriale chargée du patrimoine, expliquait alors son incompréhension.

« On est en colère, c’est sûr. Mais on essaye de comprendre surtout. »

Même incompréhension pour les fidèles de l’église La Bruffière où le « trésor d’église » a été volé le 15 novembre.

Le 20 novembre, c’était au tour de l’église Saint-Jean de Tarbes de subir une « profanation ». La porte de l’église a été fracturée, des Bibles ont été dégradées, des statues jetées à terre, et des excréments ont même été répandus.

 

 

À Tarbes, l'église Saint-Jean a été vandalisée :
• missels brûlés
• excréments répandus
• statue renversée
• ...@pernautjp décrit une tragique réalité : "encore une église vandalisée" ...@JLMelenchon et @IanBrossat attendent le bilan 2019 pour organiser une marche ?

Vidéo intégrée

 

Pour l’AGRIF, Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne, il s’agit d’une « profanation » qui « prend place dans une continuité d’abominations dévastatrices de nombre de chapelles et d’églises ».

« La profanation de l’église Saint Jean à Tarbes prend place dans une continuité d’abominations dévastatrices de nombre de chapelles et d’églises. Il n’est guère de jour où nous n’apprenions de pareils faits, illustrant une augmentation sans précédent depuis la Révolution française de la haine anti-catholique en France. »

Dans l’église de Montcoutant-sur-Sèvre, c’est dans les bénitiers que des mineurs ont uriné. Ils ont également tenté de mettre le feu à la nappe de l’autel.

Rennes est également victime d’actes antichrétiens. Dans la nuit de dimanche à lundi, l’église Notre-Dame-en-Saint-Mélaine et la basilique Saint-Sauveur ont été victimes de vol avec effraction.

 

 

Porte et tronc fracturés cette nuit à Notre Dame , c’est moche et blessant pour les bénévoles qui venaient faire le ménage ce matin. Solidarité aussi avec la basilique st Sauveur qui a eu la même chose .

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SOURCE: Info Chrétienne 

Veux-tu recevoir le Christ" à Noël?


-Nourris celui qui a faim,


console les affligés,


Aime le paria,


Pardonne le fautif,


ranime l'espérance des désespérés

-+-

Você quer receber Cristo "no Natal?


-núrra a fome,


consolar os aflitos,


Adoro o pária,


Perdoe o malfeitor


revive a esperança do desesperado

_______________________

Faites le bien, ça ne sera jamais perdu! (st Jean)

Aucun bien, d'aucune sorte, quelqu'insignifiant qu'il soit, ne sera dédaigné par le Juge équitable. 

Si les péchés doivent être recherchés avec une telle minutie que nous devrons donner une réponse pour chaque parole, désir ou pensée, combien plus les actes bons, si minimes soient-ils, seront pris en considération et compteront devant notre Juge plein d'amour!"

(Saint Jean Chrysostome/(citat : 5ème récit du Pèlerin Russe)

Do good, it will never be lost! (St Jean)

No good, of any kind, however insignificant, will be disdained by the Fair Judge.

If sins are to be sought with such thoroughness that we will have to give an answer for every word, desire, or thought, how much more good deeds, however small, will be taken into consideration and will count before our loving Judge! "

(Saint John Chrysostom / (quote: 5th story of the Russian Pilgrim)

Faça o bem, nunca será perdido! (St Jean)

Nenhum bem, de qualquer tipo, por mais insignificante que seja, será desprezado pelo Justo Juiz.

Se os pecados devem ser procurados com tanta minuciosidade que teremos que dar uma resposta para cada palavra, desejo ou pensamento, quanto mais boas ações, por mais pequenas que sejam, serão levadas em consideração e contarão antes de nosso juiz amoroso! "

(São João Crisóstomo / (citação: 5ª história do Peregrino russo)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

NEUVAINE DE PRIÈRE A SAINT NICOLAS POUR UN ENFANT MALADE

Le plus simple est toujours le chapelet à la main ou simplement dans le cœur avec, en l'occurrence, "saint Père et Pontife Nicolas, prie Dieu pour son enfant N...",

ou "saint Père et Pontife Nicolas, prie Dieu pour son serviteur N... et pour nous (moi) pécheur(s)",

ou encore "saint Père et Pontife Nicolas, rends grâce à Dieu pour son enfant N...!"

Il est fructueux de dire longuement (50 fois et +!) en alternance l'une ou l'autre forme; tant mieux si on peut être devant l'icône; tant mieux surtout si l'on peut prier non seulement des lèvres mais encore de tout son cœur, de toute son intelligence et de toutes ses forces!

A l'issue de ces prières répétées, on peut dire cette prière:

"Seigneur Jésus Christ notre Dieu,Vous qui êtes le vrai médecin de nos âmes et de nos corps, écoutez dans Votre bonté les prières que Votre serviteur saint Nicolas Vous adresse en ce jour pour l'enfant N... que Vous avez confié à Vos serviteurs N..., ses parents.

Dans Votre indicible compassion et Votre miséricorde, accordez à Votre enfant le soulagement des souffrances de l'âme et du corps et donnez-lui de jouir du don de la santé que Vous lui accordez.

A nous qui Vous prions avec Votre Mère toute pure et tous Vos saints, accordez la jouissance de l'amour véritable qui vient de Vous, la fortification de notre foi en Vous et la grâce de Vous célébrer tous les jours de notre vie.

Car Tu es le Dieu de miséricorde, plein de tendresse et d'amour pour les humains, ô Christ notre Dieu, et nous Vous rendons gloire avec Votre Père et Votre Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours et dans les siècles. Amîn!" 

NEUVAÍNA DE ORAÇÃO EM SÃO NICOLAS PARA UMA CRIANÇA DOENTE

O mais simples é sempre o rosário na mão ou simplesmente no coração, com, neste caso, "Santo Padre e Pontífice Nicolau, orem a Deus por seu filho N ...",

ou "Santo Padre e Pontífice Nicolau, orem a Deus por seu servo N ... e por nós (eu) pecador (es)",

ou "Santo Padre e Pontífice Nicolau, dê graças a Deus por seu filho N ...!"

É proveitoso dizer longamente (50 vezes e +!). Alternativamente, uma ou outra forma; tanto melhor se você puder estar na frente do ícone; tanto melhor, especialmente se alguém pode orar não apenas pelos lábios, mas também por todo o coração, toda a inteligência e toda a sua força!

No final dessas orações repetidas, podemos dizer esta oração:

"Senhor Jesus Cristo, nosso Deus, vocês que são os verdadeiros doutores de nossas almas e de nossos corpos, ouçam em Sua bondade as orações que seu servo São Nicolau está dirigindo a você hoje pela criança N ... a quem você confiou. Seus servos N ..., os pais dele.

Em sua indescritível compaixão e misericórdia, dê ao seu filho alívio dos sofrimentos da alma e do corpo e que ele desfrute do dom da saúde que você lhe concede.

A nós que oramos a você com sua mãe pura e todos os seus santos, conceda o gozo do amor verdadeiro que vem de você, a fortificação de nossa fé em você e a graça de você para celebrar todos os dias de nossa vida.

Pois você é o Deus da misericórdia, cheio de ternura e amor pelos seres humanos, ó Cristo, nosso Deus, e nós damos-lhe glória com seu Pai e Seu Espírito mais santo, bom e vivificante, agora, para sempre e nos séculos. Amin! "

NEUVAINE OF PRAYER IN SAINT NICOLAS FOR A SICK CHILD

The simplest is always the rosary in hand or simply in the heart with, in this case, "Holy Father and Pontiff Nicholas, pray to God for his child N ...",

or "Saint Father and Pontiff Nicholas, pray to God for his servant N ... and for us (me) sinner (s)",

or "Saint Father and Pontiff Nicholas, give thanks to God for his child N ...!"

It is profitable to say at length (50 times and +!) Alternately one or the other form; so much the better if you can be in front of the icon; so much the better, especially if one can pray not only for the lips but also for all one's heart, all one's intelligence and all his strength!

At the end of these repeated prayers, we can say this prayer:

"Lord Jesus Christ our God, you who are the true doctors of our souls and of our bodies, listen in Your kindness to the prayers that your servant Saint Nicholas is addressing to you today for the child N ... whom you have entrusted to Your servants N ..., his parents.

In Your unspeakable compassion and mercy, give your child relief from the sufferings of the soul and body and give him to enjoy the gift of health that you grant him.

To us who pray to you with your pure Mother and all your saints, grant the enjoyment of the true love that comes from you, the fortification of our faith in you and the grace of you to celebrate all the days of our life.

For you are the God of mercy, full of tenderness and love for humans, O Christ our God, and we give you glory with your Father and Your most holy, good and life-giving Spirit, now and forever and in the centuries. Amin! "

NEUVAINE DE ORACIÓN EN SAN NICOLAS PARA UN NIÑO ENFERMO

El más simple es siempre el rosario en la mano o simplemente en el corazón con, en este caso, "Santo Padre y Pontífice Nicolás, reza a Dios por su hijo N ...",

o "Santo Padre y Pontífice Nicolás, reza a Dios por su siervo N ... y por nosotros (yo) pecador (s)",

o "¡Santo Padre y Pontífice Nicolás, den gracias a Dios por su hijo N ...!"

Es rentable decir en detalle (¡50 veces y +!) Alternativamente una u otra forma; tanto mejor si puedes estar frente al ícono; ¡tanto mejor, especialmente si uno puede orar no solo por los labios sino también por todo el corazón, toda la inteligencia y toda su fuerza!

Al final de estas oraciones repetidas, podemos decir esta oración:

"Señor Jesucristo, nuestro Dios, ustedes que son los verdaderos doctores de nuestras almas y de nuestros cuerpos, escuchen con su amabilidad las oraciones que su siervo San Nicolás les dirige hoy por el niño N ... a quien han confiado Tus sirvientes N ..., sus padres.

En Tu indescriptible compasión y misericordia, dale a tu hijo alivio de los sufrimientos del alma y el cuerpo y dale para que disfrute del don de la salud que le otorgas.

A los que te rezamos con tu Madre pura y todos tus santos, concede el disfrute del verdadero amor que proviene de ti, el fortalecimiento de nuestra fe en ti y la gracia de ti para celebrar todos los días de nuestra vida.

Porque tú eres el Dios de la misericordia, lleno de ternura y amor por los humanos, oh Cristo nuestro Dios, y te damos gloria con tu Padre y tu Espíritu más santo, bueno y vivificante, ahora y para siempre y en los siglos. Amin! "

 

LE PARADIS...
Le paradis désigne la promesse du bonheur sans fin pour les justes, une participation de l’homme à la nature divine dans un éternel présent.
Quelle est la différence entre le paradis terrestre et le paradis céleste ?

Le mot paradis désigne à l’origine d’immenses réserves végétales et animales entourées de murs, construites par les rois perses du Ier millénaire av. J.-C.

C’est ce mot grec paradèisos, gan-éden en hébreu, qui a servi à désigner le paradis terrestre, jardin dont ont été chassés Adam et Ève, dans la Genèse. Il a ensuite été repris pour signifier le Royaume des cieux, promis par Jésus dans le Nouveau Testament.

Puisque le même mot a été employé pour désigner aussi bien le jardin d’éden, paradis terrestre et le Royaume céleste, les deux notions ont souvent été confondues – d’autant qu’une longue tradition biblique et artistique associe bonheur éternel et nature bucolique.

« Le paradis céleste annoncé par le Christ n’est pas du tout une transposition matérialiste du jardin d’éden. Il faut changer de registre, affirme le père Jean-Marc Bot, prêtre du diocèse de Versailles et auteur de Vivement le paradis ! (1).

C’est un paradis supérieur, qui est déjà là en cours, dû au fait que Jésus ait ouvert la porte. » Cette distinction se retrouve dans les écrits de sainte Thérèse d’Avila : « Entre la seule lumière de ce divin séjour où tout est lumière, et la lumière d’ici-bas, il y a déjà tant de différence, qu’on ne peut les comparer, celle du soleil ne semblant plus que laideur », décrit-elle dans le Livre de la vie après une expérience mystique des réalités éternelles.

Selon la théologie chrétienne, c’est Jésus qui a ouvert la porte du paradis en descendant aux enfers, à Pâques. Le Christ, « premier né d’entre les morts », est aussi le seul dans le Nouveau Testament à utiliser le terme paradèisos, qu’il prononce sur la croix. Il promet le Royaume au bon larron, crucifié à sa droite : « Amen je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le paradis » (Lc 23,43).

Quelle idée peut-on se faire du paradis selon la théologie chrétienne ?

Le propre du paradis, c’est qu’il est l’infigurable, l’indescriptible. Il est « ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment », comme l’écrit saint Paul, dans sa première lettre aux Corinthiens.

Le Catéchisme de l’Église catholique en donne une définition, non moins mystérieuse. Il est « un état de bonheur suprême et définitif », une promesse de vivre toujours avec le Christ pour « ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, et qui sont parfaitement purifiés ».

Ceux qui accèdent au paradis, sont « pour toujours semblables à Dieu », parce qu’ils le voient « tel qu’il est », « face à face ». Le paradis nous bouscule car il ne s’inscrit pas nos représentations humaines d’espace et de temps. Il n’est pas un lieu, mais un état, une participation de l’homme à la nature divine.

De même, « l’éternité » promise auprès de Dieu n’est pas une suite de jours ennuyeux qui s’étireraient sans fin mais un présent éternel toujours nouveau, « l’instant vital de l’éblouissante surprise », comme tente de le décrire Jean-Marc Bot.

« J’aime l’image du buisson ardent qui brûle mais ne se consume pas », ajoute le père Éric Morin, prêtre du diocèse de Paris et professeur au Collège des Bernardins.

Dans les Écritures, on trouve quelques analogies qui parlent à notre imagination humaine. « Entre dans la joie de ton maître », invite Jésus dans la parabole des talents. Ainsi l’arrivée dans le royaume des cieux est souvent comparée à un « banquet », un « festin de noces ».

« La symbolique du repas est la plus forte qu’on ait dans le langage du Christ », souligne le père Jean-Marc Bot. Retrouverons-nous nos proches au Paradis ?

Sainte Thérèse d’Avila l’affirme lorsqu’elle raconte qu’un jour, transportée en esprit au ciel, les premières personnes qu’elle y vit furent « son père et sa mère ». « On y retrouvera les êtres chers mais aussi les êtres moins chers, en étant dénué de tout ce mal qui nous empêche d’être en paix avec nous-mêmes, avec eux, avec Dieu », ajoute le père Morin.

« C’est l’inverse de Sartre : le paradis c’est les autres », résume le père François Euvé, rédacteur en chef de la revue Études, qui insiste sur la dimension collective du salut.

Qui entrera au paradis ?

Jésus promet le Royaume des cieux, aux « pauvres en esprit », aux « persécutés pour la justice », « aux artisans de paix », à ceux qui ressemblent « aux petits enfants ».

À l’inverse, il assure que les « injustes » « n’hériteront pas du royaume de Dieu ». Pourtant même si cette entrée « dans la maison du Père » constitue bien un événement de justice – nos responsabilités et l’usage de notre liberté paraîtront à la lumière de Dieu – le paradis « n’est pas réductible à une simple récompense », précise Jean-Marc Bot.

« Parce qu’il ne peut y avoir aucune proportion entre la grâce d’entrer dans le royaume de Dieu et notre mérite personnel, c’est le projet fou de Dieu pour nous », s’émerveille-t-il.

Est-ce à dire que nos actions, bonnes comme mauvaises n’auront pas compté ? Si, mais « Dieu sait créer la justice d’une manière que nous ne sommes pas capables de concevoir », constate humblement le pape Benoît XVI, dans son encyclique Spe salvi (« Sauvés dans l’espérance »).

Le paradis ne doit pas être envisagé uniquement comme une destination finale, lointaine, mais doit bien être appréhendé comme une réalité dont on est ­capable de son vivant.

Ainsi quand les pharisiens demandent à Jésus « où est le Royaume de Dieu ? », il leur répond : « Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.

On ne dira pas : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le Royaume de Dieu est au-dedans de vous. » Selon le père Jean-Marc Bot, durant notre passage terrestre, nous pouvons furtivement goûter à l’intensité du paradis.

« L’émerveillement devant un beau paysage, un visage aimé, une œuvre d’art » sont autant de minuscules étincelles d’absolu à travers lesquelles nous sommes capables de saisir le bonheur promis par Dieu.

Prière d'un petit ou d'un plus grand enfant à son Ange Gardien.

 

Saint ange gardien, mon ange ! Je ne connais pas ton nom, mais je sais que tu veilles sur moi : le Seigneur Jésus a dit que les anges des enfants voient la face de Dieu !

Je te prie donc : en cette nuit et dans le jour qui va suivre, garde-moi de tout péché en pensée, en paroles ou en actes.

Rappelle-moi toujours combien le Seigneur est bon et combien Il m’aime. Fortifie en moi la foi en lui, l’espérance des biens qui viennent de lui, et un amour véritable pour lui et pour mon prochain.

Protège également, je t’en prie, mes parents N… et N…, mes frères et sœurs N…, et toute ma famille. Bénis nos voisins ; bénis nos amis et nos ennemis ; bénis mes maîtres, mes professeurs, mes camarades. Soutiens notre évêque N…, notre (nos) prêtre(s) P. N… et toute notre communauté. Protège à l’ombre de tes ailes les défunts de notre famille. Veille encore sur les créatures de Dieu, animaux et plantes, dont je suis responsable.

Saint ange de Dieu, mon ange gardien, que ta prière pour mon salut s’élève devant Dieu comme un encens parfumé ; que, par elle et par la prière de la Mère de Dieu, et celle de tous les saints, je connaisse la joie d’aimer le Seigneur de tout mon cœur et d’aimer ceux qu’Il aime comme Il les aime.

Car c’est Lui, Père, Fils et saint Esprit, qui est béni dans les siècles des siècles : Amîn !

Oração de uma criança pequena ou maior ao seu Anjo da Guarda.

Santo anjo da guarda, meu anjo! Não sei o seu nome, mas sei que você está cuidando de mim: o Senhor Jesus disse que os anjos das crianças vêem a face de Deus!

Peço-lhe então: nesta noite e no dia seguinte, mantenha-me de todo pecado em pensamentos, palavras ou ações.

Sempre me lembre como o Senhor é bom e o quanto Ele me ama. Fortalece em mim a fé nele, a esperança dos bens que dele provêm e um amor verdadeiro por ele e pelo meu próximo.

Também protejo, eu imploro, meus pais N ... e N ..., meus irmãos e irmãs N ... e toda a minha família. Abençoe nossos vizinhos; abençoe nossos amigos e nossos inimigos; abençoe meus professores, meus professores, meus camaradas. Apoie nosso bispo N ..., nosso padre P. N ... e toda a nossa comunidade. Proteja à sombra de suas asas os falecidos de nossa família. Ainda vigio as criaturas de Deus, animais e plantas, pelas quais sou responsável.

Santo anjo de Deus, meu anjo da guarda, que sua oração pela minha salvação se levante diante de Deus como um incenso perfumado; Que eu, através dela e da oração da Mãe de Deus, e de todos os santos, conheça a alegria de amar o Senhor com todo o meu coração e amar aqueles a quem Ele ama como os ama.

Pois é Ele, Pai, Filho e Espírito Santo, que é abençoado para todo o sempre: Amin!

Prayer of a small or bigger child to his Guardian Angel.

Saint guardian angel, my angel! I do not know your name, but I know that you are watching over me: the Lord Jesus said that the angels of children see the face of God!

I pray you then: in this night and in the next day, keep me from all sin in thought, word or deed.

Always remind me how good the Lord is and how much He loves me. Strengthen in me the faith in him, the hope of the goods that come from him, and a true love for him and for my neighbor.

Also protect, I beg you, my parents N ... and N ..., my brothers and sisters N ..., and all my family. Bless our neighbors; bless our friends and our enemies; bless my teachers, my teachers, my comrades. Support our bishop N ..., our priest (s) P. N ... and all our community. Protect in the shade of your wings the deceased of our family. Still watch over the creatures of God, animals and plants, for which I am responsible.

Holy angel of God, my guardian angel, may your prayer for my salvation rise before God like a fragrant incense; May I, through her and the prayer of the Mother of God, and all the saints, know the joy of loving the Lord with all my heart and loving those whom He loves as He loves them.

For it is He, Father, Son, and Holy Spirit, who is blessed forever and ever: Amin!

Oración de un niño pequeño o más grande a su Ángel Guardián.

¡Santo ángel guardián, mi ángel! No sé tu nombre, pero sé que me estás cuidando: ¡el Señor Jesús dijo que los ángeles de los niños ven el rostro de Dios!

Te ruego entonces: en esta noche y en el día siguiente, mantenme alejado de todo pecado en pensamiento, palabra u obra.

Siempre recuérdame lo bueno que es el Señor y cuánto me ama. Fortalece en mí la fe en él, la esperanza de los bienes que provienen de él y un verdadero amor por él y por mi prójimo.

También protege, te lo ruego, mis padres N ... y N ..., mis hermanos y hermanas N ..., y toda mi familia. Bendice a nuestros vecinos; bendice a nuestros amigos y a nuestros enemigos; bendiga a mis maestros, mis maestros, mis camaradas. Apoye a nuestro obispo N ..., a nuestros sacerdotes P. N ... y a toda nuestra comunidad. Protege a la sombra de tus alas al difunto de nuestra familia. Todavía vigilo a las criaturas de Dios, animales y plantas, de las cuales soy responsable.

Santo ángel de Dios, mi ángel guardián, que tu oración por mi salvación se levante ante Dios como un incienso fragante; Que yo, a través de ella y a través de la oración de la Madre de Dios y de todos los santos, conozca la alegría de amar al Señor con todo mi corazón y amar a aquellos a quienes Él ama como Él los ama.

Porque es Él, Padre, Hijo y Espíritu Santo, quien es bendecido por los siglos de los siglos: ¡Amin!

 

 

"JE SUIS TOMBE MAIS LES ANGES M'ONT

RATTRAPE"

« Il dit tout le temps aux gens quand ils sont blessés, ‘ne vous inquiétez pas, je suis tombé d’une falaise, mais des anges m’ont attrapé et Jésus m’aime, alors je vais bien et vous irez mieux vous aussi’. »

Landen est un petit garçon de 5 ans. Alors qu’il est avec sa mère dans un centre commercial Mall of America, le 12 avril, un homme, Emmanuel Aranda, le jette du haut du troisième étage. En courant vers le rez-de-chaussée, sa mère réclame la prière de tous.

Rapidement sur les réseaux sociaux le #PrayForLanden réunit également une communauté d’intercesseurs. Le « miracle » a eu lieu puisque Landen ne souffrait que de fractures.

Lors de la condamnation de l’agresseur de leur fils, les parents de Landen avaient témoigné de l’amour de Dieu, du miracle de guérison dans la vie de Landen, et de leur pardon.

Vendredi dernier, les parents de Landen ont tenu à faire le point sur la situation de leur fils depuis sa sortie de l’hôpital en août, sur la page GoFundMe qui avait été créée pour prendre en charge les frais de la famille.

« Il est rentré à la maison en boîtant, ses deux jambes ne sont pas de la même taille à cause d’une double fracture du fémur. Il avait une plaie au ventre que nous soignions chaque soir. Il avait de nombreux rendez-vous pour les soins, et prenait ses médicaments. »

Mais désormais, la situation est toute autre.

« Il marche maintenant parfaitement avec des jambes semblables. La plaie a finalement cicatrisé et une nouvelle peau se développe, et nous sommes toujours optimistes sur le fait qu’il arrêtera bientôt ses médicaments. »

Landen a repris sa vie comme n’importe quel enfant.

« Il adore retourner à l’école et aller à la maternelle avec son frère jumeau et sa soeur. »

Il est même un témoin de l’action de Dieu dans sa vie.

« Il dit tout le temps aux gens quand ils sont blessés, ‘ne vous inquiétez pas, je suis tombé d’une falaise, mais des anges m’ont attrapé et Jésus m’aime, alors je vais bien et vous irez mieux vous aussi’. »

La famille tient à remercier chacun pour ses prières.

« Landen sait que les gens du monde entier prient pour lui et il adore toutes les cartes qu’il reçoit. Toute sa famille ressent l’amour et est très reconnaissante pour les prières et les personnes comme vous qui accordent une telle importance aux autres ! Il y avait une mauvaise personne, mais de là sont venues des millions de bonnes personnes ! »

Landen poursuit son traitement et devra se rendre à plusieurs consultations au cours du mois de décembre.

M.C.

Source: Info Chrétienne 

PRIÈRE A SAINT NICOLAS POUR LES ENFANTS:

Saint Père et Pontife Nicolas,

tu nous enseignes la douceur et l’humilité du Christ notre Dieu.

Tu lui présentes nos prières, nos supplications et nos chants de gratitude.

Tu nous donnes par ta vie l’exemple d’un vrai disciple de Jésus Christ,
en proclamant la vérité de Dieu et en te montrant tendre et compatissant avec tous, riches et pauvres.

Tu es encore, par ta prière, celui qui protège, qui garde les enfants et les inspire pour tout ce qui est bien, bon et beau.

En ce jour et à cette heure, nous te prions pour les enfants du monde entier, ceux qui connaissent Dieu et ceux qui ne le connaissent pas encore, en particulier pour les enfants N…

Nous te prions également pour nos évêques N…,

nos prêtres N…, nos diacres N…,

nos parents N…, nos parrains N…,

et pour tous nos frères dans la vraie foi.

Nous te prions pour nous-mêmes.

Et nous te prions enfin pour tous ceux qui se sont endormis dans la foi, en premier lieu les membres de notre famille N…,
et pour tous les défunts du monde entier.

Saint Père Nicolas, glorifie et prie avec nous le Père, le Fils et le saint Esprit, unique et seul Dieu dans les siècles des siècles : Amîn!

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ORAÇÃO EM SÃO NICOLAS PARA CRIANÇAS:

Santo Padre e Pontífice Nicholas,

você nos ensina a gentileza e humildade de Cristo, nosso Deus.

Você apresenta a ele nossas orações, nossas súplicas e nossos cânticos de gratidão.

Você nos dá por sua vida o exemplo de um verdadeiro discípulo de Jesus Cristo,
proclamando a verdade de Deus e mostrando-lhe terno e compassivo com todos, ricos e pobres.

Você ainda é, por sua oração, quem protege, quem guarda as crianças e as inspira por tudo o que é bom, bom e bonito.

Neste dia e hora, oramos por crianças de todo o mundo, por quem conhece a Deus e por quem ainda não o conhece, principalmente por crianças que não são ...

Oramos também pelos nossos bispos N ...

nossos padres N ..., nossos diáconos N ...,

nossos pais N ..., nossos padrinhos N ...,

e para todos os nossos irmãos na verdadeira fé.

Oramos por nós mesmos.

E oramos a você finalmente por todos aqueles que adormeceram na fé, antes de todos os membros de nossa família N ...,
e por todos os mortos do mundo inteiro.

Santo Padre Nicholas, glorifique e ore conosco o Pai, o Filho e o Espírito Santo, o único Deus nas eras dos séculos: Amin!


-------------------------------------------------- ---
PRAYER IN SAINT NICOLAS FOR CHILDREN:

Holy Father and Pontiff Nicholas,

you teach us the gentleness and humility of Christ our God.

You present him our prayers, our supplications and our songs of gratitude.

You give us by your life the example of a true disciple of Jesus Christ,
proclaiming the truth of God and showing you tender and compassionate with all, rich and poor.

You are still, by your prayer, the one who protects, who keeps the children and inspires them for all that is good, good and beautiful.

In this day and hour, we pray for children all over the world, those who know God and those who do not know him yet, especially for children who are not ...

We also pray for our bishops N ...

our priests N ..., our deacons N ...,

our parents N ..., our godfathers N ...,

and for all our brothers in the true faith.

We pray for ourselves.

And we pray to you finally for all those who have fallen asleep in the faith, first of all the members of our family N ...,
and for all the dead of the whole world.

Holy Father Nicholas, glorify and pray with us the Father, the Son and the Holy Spirit, the one and only God in the ages of ages: Amin!


-------------------------------------------------- ---
ORACIÓN EN SAN NICOLAS PARA NIÑOS:

Santo Padre y Pontífice Nicolás,

nos enseñas la mansedumbre y la humildad de Cristo nuestro Dios.

Le presentas nuestras oraciones, nuestras súplicas y nuestras canciones de agradecimiento.

Nos das con tu vida el ejemplo de un verdadero discípulo de Jesucristo,
proclamando la verdad de Dios y mostrándote tierno y compasivo con todos, ricos y pobres.

Todavía eres, por tu oración, quien protege, mantiene a los niños y los inspira para todo lo que es bueno, bueno y hermoso.

En este día y hora, oramos por los niños de todo el mundo, los que conocen a Dios y los que aún no lo conocen, especialmente por los niños que no son ...

También rezamos por nuestros obispos N ...

nuestros sacerdotes N ..., nuestros diáconos N ...,

nuestros padres N ..., nuestros padrinos N ...,

y para todos nuestros hermanos en la verdadera fe.

Oramos por nosotros mismos.

Y te rogamos finalmente por todos aquellos que se han quedado dormidos en la fe, en primer lugar los miembros de nuestra familia N ...,
y por todos los muertos del mundo entero.

Santo Padre Nicolás, glorifica y reza con nosotros al Padre, al Hijo y al Espíritu Santo, el único Dios en los siglos de los siglos: ¡Amin!

 

COIN DES

 

CATÉCHISMES

 

 

ET...

 

 

 

DE LA

 

 

TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

 

L'Avent avec Théobule, semaine 1/5

Chers amis,

Dimanche prochain, nous entrerons dans l'Avent : un temps pour nous préparer à accueillir l'enfant Dieu. Cette semaine, nous invitons les enfants à découvrir la prophétie d'Isaïe avec nos vidéos et notre fiche de la semaine.

J'imprime la fiche de la semaine 1

La fiche de la semaine 1 vous propose :

  • ​​​​​​un court enseignement sur les prophètes par un Dominicain,
  • une prière pour méditer ce passage du livre d'Isaïe,
  • des idées pour décorer le sapin à partir de l'image de l'arbre de Jessé et un coloriage,
  • des personnages à coller sur une branche de l'étoile pour composer petit à petit une jolie crèche de Noël. Vous pouvez téléchargez et imprimez l'étoile qui servira de support pour chaque enfant :
J'imprime l'étoile

Pour un Avent entraînant, joyeux et priant, partagez cette idée avec vos amis et invitez-les à s’inscrire sur le site de Théobule en leur transférant cet e-mail. Soyons nombreux à suivre l'étoile vers la crèche !

Nous vous souhaitons une belle entrée dans l'Avent avec les enfants.

SOURCE : Théodule, publication du Frère Benoît Ente

du Couvent des Dominicains de Lille

EN MARCHE VERS UNE CULTURE DE LA VIE  
   
 
 
 
 
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L'intérêt supérieur de l'enfant
Du droit protecteur au caprice égoïste. « Celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux qu’on lui attachât au cou la meule qu’un âne tourne et qu’on le précipitât au fond de la mer… » Par cette citation de...
 
 Faites un don à Gènéthique
Persécution des Chrétiens.
« Persécutés et
oubliés ? »
Communiqué de presse:
Ces chrétiens qui dérangent

 

Publié le 26 novembre 2019Les chrétiens sont les plus persécutés au monde, selon le rapport « persécutés et oubliés ? » publié par l’AED ce 26 novembre. S’appuyant sur des centaines de témoignages recueillis sur le terrain, le rapport décrit la détresse des communautés chrétiennes les plus opprimées au monde en raison de leur foi, sur les deux dernières années (juillet 2017-juillet 2019).

« C’est un fait bien établi que la religion la plus persécutée au monde est aujourd’hui le christianisme, même si beaucoup de gens n’en sont pas conscients » affirme le cardinal Joseph Coutts, archevêque de Karachi, au Pakistan, en introduction du rapport.

Triple menace en Asie

C’est en Asie du Sud et de l’Est que la situation des chrétiens s’est le plus détériorée sur les deux précédentes années. Ils doivent désormais faire face à une triade de menaces entre un terrorisme islamiste (le dernier attentat au Sri Lanka a fait 258 morts en avril 2019), un ultranationalisme très présent en Inde et en Chine (en Inde, plus de 1000 attaques contre les chrétiens ont été signalées entre 2017 et fin mars 2019) et des régimes autoritaires comme la Corée du Nord.

Afrique djihadiste

Dans toute l’Afrique, la violence terroriste bat son plein avec des séries d’attentats contre les chrétiens au Burkina Faso, au Niger, en République Centrafricaine, et des dizaines de prêtres assassinés. La volonté d’islamiser les chrétiens est clairement définie dans certaines régions du Nigeria ou de Madagascar. Enfin les chrétiens dérangent les États au Soudan ou en Érythrée ; en juin 2019, le gouvernement a fermé les 21 derniers hôpitaux catholiques qui prenaient en charge 170 000 personnes chaque année.

Moyen-Orient : un exode continu

Au Moyen-Orient, les chrétiens profitent d’un répit après des années d’une extrême violence provoquant un exode sans précédent. Beaucoup ne sont pas encore revenus sur leur terre, faisant craindre leur lente extermination. En Irak, ils étaient 1,5 million avant 2003 et, à l’été 2019, moins de 150 000. En Syrie, mi-2017, les chrétiens étaient estimés à 500 000, contre 1,5 million avant le début du conflit en 2011. Seuls les chrétiens d’Égypte, environ 10 millions, se sont révélés mieux à même de résister à la violence djihadiste.

Face à un tel constat, « plus que jamais, l’AED reste déterminée à dénoncer les violations des droits de l’Homme pour que les chrétiens puissent vivre librement leur foi, là où ils habitent, affirme Benoît de Blanpré, directeur de l’AED, pour qui « la liberté religieuse reste un droit fondamental. »

A Mareil-Marly,

Le 26 novembre 2019

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristes en tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

  

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e

Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"

Ou terroristas de todos os tipos!

Deixe-nos rezar implacavelmente pelo

Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Où trouver un prêtre

Exorciste en France ?

Cliquez sur le lien ci-dessous:

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 07:59

Sommaire:

 

*Programme.

*Entrée de Marie au Temple: Présentation et Lectionnaire 

*Du Jeûne (St Aphraate)

*Lectionnaire pour le Dimanche de l'Annonciation à Notre-Dame.

*Prière pou l'entrée dans l'Avent et la Bénédiction des couronnes. 

*Prière à N-D de l'Avent et pour les vocations.

*Manger juste, manger sain, manger saint (Présentation et vidéo).

*Si nous sommes de vrais chrétiens, imitons saint Paul.

*Le meilleur moyen de sauver les églises .

*Prière des époux. 

*Pornographie, une catastrophe. 

*Défunts:Pourquoi le riche de l’Évangile demande t-il de l'au à Abraham? Faire célébrer des Messes pour les défunts, pourquoi?          

*Pulcra es , amica mea (Audio)

* Prière pour les parents qui veulent un enfant.

*Un point de vue sur l'avenir de l'Europe, analyse de Anna Nichkidna.(Texte et Vidéo)

*Modjo, du tube à la conversion.(Texte et Vidéo)

*Les Orthodoxes seraient-ils sur le point de se réconcilier avec les Catholiques?

*La prêtrise masculine, le point de vue de l'Eglise Romaine-catholique.

*Coin du Catéchisme et de la transmission familiale.

* Génétique vous informe.       

 

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

 

et en dehors pour Octobre,Novembre et début Décembre:

 

 ¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:

Permanence pastorale début DECEMBRE (Au Monastère habituel ):

*Vendredi 6 DECEMBRE toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 7 en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 7 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 8 Décembre.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité. 

 

¤Au Monastère:

 ¤ Dimanche 8 DECEMBRE,

 

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde

et aux Saints du Kerala.

Programme habituel*

SOYEZ TOUS PRÉSENTS POUR NOTRE DAME, BIEN SÛR, MAIS AUSSI POUR REMERCIER ET DIRE "AU REVOIR AU PÈRE GEORGES (Qui doit rejoindre son Argentine natale où il célébrera Noël et retrouvera sa Maman malade et son Archidiocèse ) !

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

Le Dimanche 22 Décembre à JAULDES (Angoulême), après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

Si vous êtes pas en famille et au loin, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

 

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

Programme:

 

 

*Mardi  24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël, Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

 

*Mercredi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

*Jeudi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLÉE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

*Jeudi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 22 DÉCEMBRE*

(Après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère )

 

et Vendredi 27 Décembre(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*

 

¤LOURDES (65):

- Samedi 29 DÉCEMBRE *

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)

 

- Samedi 21 DÉCEMBRE* 

 

 

* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .

Du 27 Décembre au 29, seriez-vous intéressé par un Pèlerinage à Lourdes dans la quiétude hivernale ?

Si oui, inscriptions sur asstradsyrfr@laposte.net

Ce 21 Novembre, conformément au Calendrier Liturgique des Églises de Tradition Syro-Orthodoxe, nous commémorons
 
l'entrée de la Sainte Vierge au Temple.
 
Entrée (Présentation) de la Très Sainte Vierge au Temple
 
Quand la Vierge Marie eût trois ans, ses parents accomplirent leurs vœux et la présentèrent au temple. Pendant son séjour au Temple, ses parents moururent sans rien savoir de l'avenir de leur fille.
 
Les pères de l'Église ont une version différente énoncée dans la liturgie de l'église.
 
Le Lecteur lit dans le livre des Offices quotidiens (Shehimo) du vendredi matin ceci:
"Marie devint orpheline du fait du décès de ses parents . Elle fut laissée aux prêtres pour prendre soin d'elle. Ceux-ci l'emmenèrent à Jérusalem, selon l'ordre de Moïse, pour y être élevée.
 
Le Seigneur des Prophètes descendit d'en haut. Il l'a béni et sanctifié. Alléluia. Que sa prière d'intercession soit pour nous un rempart et une protection".
 
De l'une et l'autre des deux versions, nous remarquons que la Vierge Marie fut élevée au Temple dès l'enfance et fut consacrée à Dieu.
 
Elle adorait Dieu, le Tout-Puissant, servant dans son Temple avec d'autres adoratrices âgées comme Hanna la prophétesse, fille de Phénol, qui servait Dieu ... nuit et jour (Lc 2, 37).
 
La Vierge Marie a étudié les Livres divinement inspirés et ainsi que la Loi.
 
...
 
Le monachisme était connu parmi les païens.
Il fut également introduit dans le judaïsme et pratiqué par les Esséniens.
C'était pourtant en violation des traditions religieuses juives et des enseignements du Pentateuque qui considère le mariage comme une nécessité dans l'accomplissement du commandement de Dieu, le Tout-Puissant.
 
"Soyez féconds et multipliez" (Genèse 1:28).
 
Certains prophètes, pourtant, ont gardé le célibat comme Elie, Jean, le Baptiste et d'autres.
C'était, cependant, dans l'accomplissement d'une finalité divine.
 
Ces célibataires ont été considérés comme étranges et ne peuvent jamais être la norme.
 
Notre-Seigneur, lui, après un discours sur le mariage, exalte la continence monastique lorsqu'il affirme: "Heureux ceux qui se font eunuques pour le Royaume".
 
Ainsi donc, quelques jours après le commencement de l'année liturgique syriaque et du Carême de l’Avent qui nous prépare à Noël, l’Église célèbre la fête de l'Entrée de la Sainte Vierge au Temple (21 Novembre).
 
Il est juste que, au début du temps de préparation à Noël, notre pensée se porte vers la Mère de Dieu, dont l’humble et silencieuse attente doit être le modèle de notre propre attente pendant l’Avent.
 
Plus nous nous rapprocherons de Marie pas notre prière, notre docilité, notre pureté, plus se formera en nous Celui qui va naître.
 
Belle et sainte fête de l'entrée de la Très Sainte Vierge Marie Mère de Dieu au Temple.
 

 

" La vie consacrée est une parfaite offre de soi pour Dieu, c'est la continuité du oui de notre-Dame constamment dans nos jours."
(Carlos Beethovne Lisbonne Melo. )

 

 

Ainsi donc, quelques jours après le commencement de l'année liturgique syriaque et du Carême de l’Avent qui nous prépare à Noël, l’Église célèbre la fête de l'Entrée de la Sainte Vierge au Temple (21 Novembre).

 

Il est juste que, au début du temps de préparation à Noël, notre pensée se porte vers la Mère de Dieu, dont l’humble et silencieuse attente doit être le modèle de notre propre attente pendant l’Avent.

 

Plus nous nous rapprocherons de Marie pas notre prière, notre docilité, notre pureté, plus se formera en nous Celui qui va naître.

 

Belle et sainte fête de l'entrée de la Très Sainte Vierge Marie Mère de Dieu au Temple.

Marie Mère de Dieu modèle d’humilité priez pour nous !

Sainte Anne priez pour nous !

Saint Joachim priez pour nous !

 

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COMPLÉMENT 1:
 
Le 20 novembre 543, a lieu à Jérusalem, la dédicace de la Basilique Sainte-Marie-la-Neuve, érigée sur la colline de Sion face à l'esplanade du Temple.
 
Les Églises d'Orient ont rattaché à cette dédicace le souvenir de l'"Entrée au Temple de la Très Sainte Mère de Dieu" que rapportent certains récits anciens.
 
Par delà l'événement qui peut servir de support à cette fête, Marie apparaît aujourd'hui comme la Toute Pure, "la source perpétuellement jaillissante de la charité", "le temple spirituel de la Sainte Gloire du Christ notre Dieu" (Liturgie Byzantine).
 
La Présentation de Marie, comme on dit en Occident, est le symbole de la consécration que la Vierge Immaculée fit d'elle-même au Seigneur à l'aube de sa vie consciente ; aussi nous est-il bon de contempler en Marie pleine de grâce, le modèle de la Vie Consacrée.
 
La Vierge-Marie est modèle pour tous les Chrétiens, que le Baptême a consacrés à Dieu en les incorporant au Christ.
 
Elle est, à un titre spécial, le modèle de celles et ceux qui ont voulu faire de leur vie une réponse plus totale à l'appel de l'Évangile, en se liant au Seigneur par les voeux de pauvreté, chasteté et obéissance.
 
Elle est aussi le modèle de ceux qui se consacrent pour toujours la vie Monastique ou (et ) dans le Sacerdoce au service du Christ et de l'Église.
 
ORAISON :
Puisque nous célébrons la mémoire de la Très Sainte Vierge-Marie, accordeZ-nous, Seigneur par son intercession, le bonheur de vivre dès maintenant en Votre présence et d'avoir part un jour à la plénitude de Votre grâce. Par Jésus-Christ Votre Fils Notre-Seigneur et notre Dieu qui vit avec Vous , Père, et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
AMIN.

 

 
COMPLÉMENT 2:
 
"Tout le peuple d'Israël l'aima"
 
Présentation de la Théotokos au Temple
 
Les parents qui aiment Dieu lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance.
 
Parmi les Juifs, existait de plus l'usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge ; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions.
 
Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages.
Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin.
 
"Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste.
 
Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple.
 
Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui.
Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission ?
 
Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’Élue de Dieu."
 
(Père Siméon)

 

Voici, d'après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au temple : depuis l'aurore jusqu'à 9 heures du matin, elle priait ; de 9 heures à 3 heures elle s'appliquait au travail des mains ; ensuite elle se remettait à la prière, jusqu'au moment où arrivait sa nourriture.
 
Marie, au jour de sa présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne.
 
Après elles, viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l'ombre des autels ; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.
 
L'épisode de la Présentation de la Vierge Marie au Temple ne se trouve pas dans les quatre évangiles canonique, mais dans l'estimable "protévangile de Jacques".
 
La piété populaire et la spiritualité mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté divine.
 
Tant en Orient qu'en Occident, cette fête connut un grand succès. Marie est bien prédestinée à devenir le temple vivant de la divinité.
 
La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe : Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent.
 
Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima".
Cette fête est attestée dès le VIe siècle.

 

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Lectionnaire pour l'Entrée de Marie au Temple

Lecture du livre de Zacharie 2, 14-17

« Réjouis-toi, fille de Sion, voici que je viens ».

Chante et réjouis-toi, fille de Sion ; voici que je viens, j’habiterai au milieu de toi, déclare le Seigneur. En ce jour-là, des nations nombreuses s’attacheront au Seigneur, elles seront pour moi un peuple, et j’habiterai au milieu de toi.

Tu sauras que le Seigneur de l’univers m’a envoyé vers toi. Le Seigneur prendra possession de Juda, son domaine sur la terre sainte ; il choisira de nouveau Jérusalem. Que toute créature fasse silence devant le Seigneur, car il se réveille et sort de sa Demeure sainte.

 

  • Alleluia, alleluia, aleluia ! Fille de roi, elle est là, dans sa gloire, vêtue d’étoffes d’or ; on la conduit, toute parée, vers le roi. 
  • Alleluia, alleluia, aleluia ! Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ; on les conduit parmi les chants de fête : elles entrent au palais du roi. Alleluia, alleluia, aleluia !

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,46-50

« Étendant la main vers ses disciples, il dit : “Voici ma mère et mes frères” ».

En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler ». Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère ».

Du jeûne (Saint Aphraate) / Saint Aphraate, qui êtes-vous? /Le Christ Roc de notre Foi.

Quand on jeûne, c'est toujours l'abstinence de méchanceté qui est la meilleure.

Elle est meilleure que l'abstinence de pain et d'eau, meilleure que...« courber le cou comme un crochet et se couvrir de sacs et de cendres » comme le dit Isaïe (58,5).

En effet, quand l'homme s'abstient de pain, d'eau ou de quelque nourriture que ce soit, qu'il se couvre d'un sac et de cendres et qu'il s'afflige, il est aimé, beau et agréé.

Mais ce qui agrée le plus c'est qu'il s'humilie lui-même, qu'il « délie les chaînes » de l'impiété et qu'il « coupe les liens » de la tromperie.

Alors « sa lumière brille comme le soleil et sa justice marche devant lui.

Il est comme un verger surabondant, comme une source dont l'eau ne cesse pas » (Is 58,6s).

(Saint Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul )

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Saint Aphraate, qui êtes-vous?
[le Sage persan, anachorète]

Fils de persans convertis, il affermit beaucoup de chrétiens dans la foi en la divinité du Verbe.

Il avait établi son ermitage d'abord près d'Edesse en Mésopotamie, puis sur les bords de l'Oronte à Antioche.

Son austérité et ses dons prophétiques imposèrent le respect aux représentants de l'empereur. C'est pourquoi il ne fut jamais persécuté.

Etranger aux controverses christologiques qui tenaillaient l’Occident, Aphraate vécut en disciple des Écritures, selon sa propre définition, et eut soin de transmettre par écrit ses enseignements sur la vie spirituelle et sur le rapport entre christianisme et judaïsme dans ses Démonstrations, l’unique oeuvre qui nous soit parvenue de lui.

De ces pages d’Aphraate, écrites selon un style sapientiel, on sent poindre le goût pour la beauté et la douceur spirituelles, qui sera la caractéristique du christianisme syriaque.

Ci dessous un autre texte de Saint Aphraate tiré des Exposés, n° 1 (trad. SC 349, p. 210 rev.)

« Les fondations, personne ne peut en poser d’autres que celles qui existent déjà :

-ces fondations, c’est Jésus Christ » (1Co 3,11)

Un roi ne demeure pas dans une maison qui est vide de tous biens ; il n’y habite pas.

Mais toute une ornementation de maison est demandée par le roi, en sorte qu’il ne manque rien…

Ainsi en est-il de l’homme qui est devenu une maison d’habitation pour le Christ-Messie :

-il pourvoit à ce qui convient au service du Messie qui habite en lui, aux choses qui lui plaisent.

En effet, il construit d’abord son édifice sur la pierre, c’est-à-dire le Messie lui-même.

Sur cette pierre est posée la foi, et sur la foi s’élève tout l’édifice. Pour que la maison devienne sa demeure, on lui demande le jeûne pur, établi sur la foi.

On lui demande la prière pure, reçue dans la foi. Il lui faut l’amour, monté sur la foi.

Il lui faut aussi les aumônes, données avec foi. Qu’il demande l’humilité, aimée avec foi.

Qu’il choisisse pour lui la virginité, chérie dans la foi. Qu’il amène chez lui la sainteté, plantée sur la foi.

Qu’il médite aussi la sagesse, trouvée dans la foi. Qu’il demande aussi pour lui la condition d’étranger, profitable dans la foi.

Il lui faudra la simplicité, mêlée à la foi.

Qu’il demande encore la patience, qui est accomplie par la foi.

Qu’il se rende perspicace par la douceur, qui est acquise par la foi. Qu’il aime la pénitence, qui apparaît à la foi.

Qu’il demande aussi la pureté, gardée par la foi…

Voilà les oeuvres demandées par le roi Messie, qui habite dans les hommes qui se construisent par de telles oeuvres.

La foi en effet est composée de maintes choses et se pare de maintes couleurs, car elle est semblable à un édifice construit de matériaux multiples et son édifice s’élève jusqu’en haut…

Ainsi en est-il de notre foi :

-sa fondation est la vraie pierre, notre Seigneur Jésus le Messie… Cette fondation, c’est la base de tout l’édifice.

Si quelqu’un accède à la foi, il est posé sur le roc, c’est-à-dire notre Seigneur Jésus le Messie.

Et son édifice ne sera pas ébranlé par les flots, ni endommagé par les vents, il ne tombera pas dans les tempêtes, car cet édifice s’élève sur le roc, le vrai fondement.
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Jejum (Saint Aphrata) / Saint Aphraate, quem é você? / O Cristo Roc da nossa fé.

Quando jejuamos, é sempre a abstinência da maldade que é a melhor.

Ela é melhor do que a abstinência de pão e água, melhor do que ... "curvar o pescoço como um gancho e cobrir-se de sacos e cinzas", como diz Isaías (58,5).

De fato, quando um homem se abstém de pão, água ou qualquer outro alimento, se se cobrir com um saco de carvão e cinzas e tristezas, é amado, bonito e autorizado.

Mas o mais agradável é que ele se humilha, que "afrouxa as correntes" da impiedade e que "corta os laços" do engano.

Então "sua luz brilha como o sol e sua justiça vai adiante dele.

Ele é como um pomar superabundante, como uma fonte cuja água não para "(Is 58,6s).

(Santo Afraate (? -V. 345), monge e bispo perto de Mosul)

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Santo Afraate, quem é você?
[o sábio persa, anacoreta]

Filho de persas convertidos, ele fortaleceu muitos cristãos na fé na divindade da Palavra.

Estabeleceu seu eremitério primeiro perto de Edessa, na Mesopotâmia, depois nas margens dos Orontes, em Antioquia.

Sua austeridade e seus dons proféticos impunham respeito aos representantes do imperador. Por isso ele nunca foi perseguido.

Estranho às controvérsias cristológicas que dominavam o Ocidente, Afraatha viveu como discípulo das Escrituras, de acordo com sua própria definição, e teve o cuidado de transmitir por escrito seus ensinamentos sobre a vida espiritual e sobre a relação entre o cristianismo e o judaísmo em suas manifestações, o único trabalho que nos chegou dele.

Nestas páginas de Aphraat, escritas em estilo sapiencial, sente-se o alvorecer do gosto pela beleza e doçura espirituais, que serão características do cristianismo siríaco.

Abaixo está outro texto de Saint Aphraate de Exposés, No. 1 (SC 349, 210 rev.)

"Fundações, ninguém pode perguntar a outras pessoas além daquelas que já existem:

esses fundamentos, é Jesus Cristo "(1Co 3,11)

Um rei não mora em uma casa vazia de todas as coisas boas; ele não mora lá.

Mas uma ornamentação de toda a casa é exigida pelo rei, para que nada falte ...

O mesmo acontece com o homem que se tornou uma morada para Cristo-Messias:

Ele fornece o que é conveniente para o serviço do Messias que nele habita, para coisas que o agradam.

De fato, ele primeiro constrói seu edifício na pedra, ou seja, o próprio Messias.

Sobre esta pedra é colocada a fé, e sobre a fé se ergue todo o edifício. Para que a casa se torne sua casa, ele é solicitado pelo jejum puro, estabelecido na fé.

Ele é convidado a receber oração pura, recebida com fé. Ele precisa de amor, construído na fé.

Ele também precisa de esmolas, dadas com fé. Que ele peça humildade, amada com fé.

Que ele escolha para ele a virgindade, querida em fé. Que ele lhe traga santidade, plantada na fé.

Que ele possa meditar na sabedoria, encontrada na fé. Que ele também peça a condição de um estranho, lucrativo na fé.

Ele precisará de simplicidade, misturada com fé.

Que ele ainda peça paciência, o que é realizado pela fé.

Que ele se faz perceptivo pela doçura que é adquirida pela fé. Que ele ama a penitência, que parece ter fé.

Que ele também peça pureza, guardada pela fé ...

Estas são as obras solicitadas pelo rei Messias, que vive em homens que são construídos por essas obras.

De fato, a fé é composta de muitas coisas e adornada com muitas cores, porque é semelhante a um edifício construído com vários materiais e seu edifício se eleva ao topo ...

Assim é a nossa fé:

Seu fundamento é a pedra verdadeira, nosso Senhor Jesus, o Messias ... Este fundamento é o fundamento de todo o edifício.

Se alguém alcança a fé, ele é colocado sobre a rocha, ou seja, nosso Senhor Jesus, o Messias.

E seu edifício não será abalado pelas ondas, nem danificado pelos ventos, não cairá em tempestades, porque este edifício se ergue sobre a rocha, o verdadeiro fundamento.
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Fasting (Saint Aphrata) / Saint Aphraate, who are you? / The Christ Roc of our Faith.

we fast, it is always the abstinence of wickedness that is the best.

She is better than abstinence from bread and water, better than ... "bowing the neck like a hook and covering herself with sacks and ashes" as Isaiah says (58,5).

In fact, when a man abstains from bread, water, or any food whatsoever, if he covers himself with a sackcloth and ashes and grieves, he is loved, beautiful, and authorized.

But what is most agreeable is that he humiliates himself, that he "loosens the chains" of impiety and that he "cuts the bonds" of deception.

Then "his light shines like the sun and his righteousness goes before him.

He is like an orchard superabundant, like a spring whose water does not stop "(Is 58,6s).

(Saint Aphraate (? -V. 345), monk and bishop near Mosul)

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Saint Aphraate, who are you?
[the Persian Sage, anchorite]

Son of converted Persians, he strengthened many Christians in faith in the divinity of the Word.

He had established his hermitage first near Edessa in Mesopotamia, then on the banks of the Orontes at Antioch.

His austerity and his prophetic gifts imposed respect on the emperor's representatives. That's why he was never persecuted.

Stranger to the Christological controversies that gripped the West, Aphraatha lived as a disciple of the Scriptures, according to his own definition, and took care to transmit in writing his teachings on the spiritual life and on the relationship between Christianity and Judaism in his Demonstrations, the only work that has come to us from him.

From these pages of Aphraat, written in a sapiential style, one feels the dawn of the taste for spiritual beauty and sweetness, which will be characteristic of Syriac Christianity.

Below is another text by Saint Aphraate from Exposés, No. 1 (SC 349, 210 rev.)

"Foundations, no one can ask others than those that already exist:

these foundations, it is Jesus Christ "(1Co 3,11)

A king does not live in a house that is empty of all good things; he does not live there.

But a whole house ornamentation is required by the king, so that nothing is missing ...

So is it with the man who became a dwelling place for Christ-Messiah:

He provides what is convenient for the service of the Messiah who dwells in him, for things that please him.

In fact, he first builds his building on the stone, that is to say the Messiah himself.

On this stone is laid the faith, and on faith rises the whole edifice. For the house to become his home, he is asked for the pure fast, established on faith.

He is asked for pure prayer, received in faith. He needs love, built on faith.

He also needs alms, given with faith. May he ask for humility, loved with faith.

May he choose for him virginity, darling in faith. Let him bring holiness to him, planted on faith.

May he meditate on wisdom, found in faith. Let him also ask for the condition of a stranger, profitable in faith.

He will need simplicity, mingled with faith.

May he still ask for patience, which is accomplished by faith.

That he makes himself perceptive by the sweetness, which is acquired by faith. That he loves penance, which appears to faith.

May he also ask for purity, guarded by faith ...

These are the works requested by King Messiah, who lives in men who are built by such works.

Faith indeed is composed of many things and is adorned with many colors, because it is similar to a building constructed of multiple materials and its edifice rises to the top ...

So is our faith:

His foundation is the true stone, our Lord Jesus the Messiah ... This foundation is the foundation of the whole building.

If anyone reaches the faith, he is placed on the rock, that is, our Lord Jesus the Messiah.

And its building will not be shaken by the waves, nor damaged by the winds, it will not fall in storms, because this building rises on the rock, the true foundation.
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Ayuno (Saint Aphrata) / Saint Aphraate, ¿quién eres? / El cristo de nuestra fe.

Cuando ayunamos, lo mejor es siempre la abstinencia de la maldad.

Es mejor que la abstinencia de pan y agua, mejor que ... "inclinando el cuello como un gancho y cubriéndose con sacos y cenizas", como dice Isaías (58,5).

De hecho, cuando un hombre se abstiene del pan, el agua o cualquier alimento, si se cubre con una tela de saco, cenizas y dolor, es amado, hermoso y autorizada.

Pero lo más agradable es que se humilla a sí mismo, que "afloja las cadenas" de la impiedad y que "corta los lazos" del engaño.

Entonces "su luz brilla como el sol y su justicia va delante de él.

Es como un huerto sobreabundante, como un manantial cuyo agua no se detiene "(Is 58,6s).

(San Afraato (? -V. 345), monje y obispo cerca de Mosul)

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San Afraato, ¿quién eres?
[el sabio persa, anacoreta]

Hijo de persas convertidos, fortaleció a muchos cristianos en la fe en la divinidad de la Palabra.

Había establecido su ermita primero cerca de Edesa en Mesopotamia, luego en las orillas del Orontes en Antioquía.

Su austeridad y sus dones proféticos impusieron respeto a los representantes del emperador. Por eso nunca fue perseguido.

Extraño a las controversias cristológicas que se apoderaron de Occidente, Afraatha vivió como discípulo de las Escrituras, según su propia definición, y se encargó de transmitir por escrito sus enseñanzas sobre la vida espiritual y sobre la relación entre el cristianismo y el judaísmo en sus Demostraciones, el único trabajo que nos ha llegado de él.

De estas páginas de Aphraat, escritas en un estilo sapiencial, uno siente el amanecer del gusto por la belleza espiritual y la dulzura, que serán características del cristianismo siríaco.

A continuación hay otro texto de Saint Aphraate de Exposés, No. 1 (SC 349, 210 rev.)

"Fundamentos, nadie puede preguntar a otros que los que ya existen:

estos fundamentos, es Jesucristo "(1 Cor 3,11)

Un rey no vive en una casa que está vacía de todas las cosas buenas; Él no vive allí.

Pero el rey requiere una ornamentación de toda la casa, para que no falte nada ...

Así es con el hombre que se convirtió en un lugar de residencia para Cristo-Mesías:

Él proporciona lo que es conveniente para el servicio del Mesías que habita en él, para las cosas que le agradan.

De hecho, primero construye su edificio en la piedra, es decir, el mismo Mesías.

Sobre esta piedra se coloca la fe, y sobre la fe se levanta todo el edificio. Para que la casa se convierta en su hogar, se le pide el ayuno puro, establecido en la fe.

Se le pide oración pura, recibida en la fe. Necesita amor, construido sobre la fe.

También necesita limosna, dada con fe. Que pida humildad, amado con fe.

Que él elija para él la virginidad, querida en la fe. Deja que le traiga santidad, plantada en la fe.

Que medite en la sabiduría, que se encuentra en la fe. Permítale también pedir la condición de un extraño, rentable en la fe.

Necesitará simplicidad, mezclado con fe.

Que aún pida paciencia, lo cual se logra por fe.

Que se hace perceptivo por la dulzura que adquiere la fe. Que le encanta la penitencia, que parece fe.

Que él también pida pureza, custodiado por la fe ...

Estas son las obras solicitadas por el Rey Mesías, que vive en hombres construidos por tales obras.

La fe está compuesta de muchas cosas y está adornada con muchos colores, porque es similar a un edificio construido con múltiples materiales y su edificio se eleva a la cima ...

Así es nuestra fe:

Su fundamento es la piedra verdadera, nuestro Señor Jesús el Mesías ... Este fundamento es el fundamento de todo el edificio.

Si alguien alcanza la fe, es puesto en la roca, es decir, nuestro Señor Jesús el Mesías.

Y su edificio no será sacudido por las olas, ni dañado por los vientos, no caerá en las tormentas, porque este edificio se eleva sobre la roca, la verdadera base.
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Lectionnaire pour le Dimanche de l’Annonciation à Sainte-Marie,

Mère de Dieu.

Saint Qurbana

    • 1ère de St Jean 3: 2-17 :
  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
  • 04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
  • 05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
  • 06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
  • 07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
  • 08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
  • 09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
  • 10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
  • 11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
  • 12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
    •  
    • Galates: 4: 1-7 :
  • 01  Tant que l’héritier est un petit enfant, il ne diffère en rien d’un esclave, alors qu’il est le maître de toute la maison ;
  • 02 mais il est soumis aux gérants et aux intendants jusqu’à la date fixée par le père.
  • 03 De même nous aussi, quand nous étions des petits enfants, nous étions en situation d’esclaves, soumis aux forces qui régissent le monde.
  • 04 Mais lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse,
  • 05 afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils.
  • 06 Et voici la preuve que vous êtes des fils : Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, et cet Esprit crie « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
  • 07 Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et puisque tu es fils, tu es aussi héritier : c’est l’œuvre de Dieu.
    •  
    • Hébreux 2 :14-18 :
  • 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
  • 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
  • 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
  • 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
  • 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
    •  
    • Saint Luc 1:26-38 :
  • 26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
  • 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
  • 28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
  • 29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
  • 30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
  • 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
  • 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
  • 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
  • 34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
  • 35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
  • 36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
  • 37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
  • 38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
    •  

PRIÈRE POUR L’ENTRÉE DANS L’AVENT ET LA BÉNÉDICTION DES COURONNES / ORAÇÃO POR ENTRAR NO ADVENTO E BÊNÇÃO DAS COROAS PRAYER FOR ENTERING THE ADVENT AND BLESSING OF CROWNSORACIÓN POR INGRESAR AL ADVIENTO Y BENDICION DE LAS CORONAS

Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, dans le principe, uni au Père et à l’Esprit, Tu créas du néant l’espace et le temps, et tous les êtres visibles et invisibles. 
Quand les temps furent accomplis, Tu devins homme par la puissance du Saint-Esprit et le consentement de Marie, la Vierge d’Israël, devenue ainsi la Mère de son Seigneur et son Dieu. 
Tu es au principe et au milieu du temps. 
Tu es encore à la fin des temps, comme terme de toute chose, Toi l’Alpha et l’Oméga. 
Dans la crèche, à Bethléem, en ta naissance selon la chair, Tu as commencé à te manifester comme un homme parmi les hommes, Toi, Dieu créateur de tout. 
Au cœur de la nuit des temps, Tu t’es montré comme la lumière du monde. 
Du lever du soleil à son coucher, du Nord au Midi, tous les peuples se prosternent devant ta majesté et ta douceur, et ils te louent avec les anges.

Nous te prions donc et te supplions dans l’Esprit-Saint qui donne à notre foi ferveur et certitude. 
Par les prières de ton saint prophète Isaïe, de ton saint prophète et précurseur le Baptiste Jean, de ta Mère très Pure, de saint Martin de Tours et du saint apôtre Philippe : 
-bénis, Toi-même, de ta bénédiction céleste, par nous tes ministres indignes, la couronne de ce temps de l’Avent. 
Fortifie tes serviteurs dans la vraie Foi, dans la veille et dans la prière. Donne-leur de se préparer dans la sobriété de l’âme et du corps, et dans la pureté du cœur, à glorifier ta naissance, humble et glorieuse, selon la chair. 
Que la voix des enfants se joigne à celle des anciens pour te glorifier, Fils Unique de Dieu et Messie tant attendu, avec ton Père et l’Esprit coéternel, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles ! Amen !

Senhor Jesus Cristo, nosso Deus, em princípio, unido ao Pai e ao Espírito, você criou do espaço nada e tempo, e todos os seres visíveis e invisíveis.
Quando os tempos foram cumpridos, você se tornou homem pelo poder do Espírito Santo e pelo consentimento de Maria, a Virgem de Israel, tornando-se assim a Mãe de seu Senhor e Deus.
Você está em princípio e no meio do tempo.
Você ainda está no fim dos tempos, como o fim de todas as coisas, Você Alfa e Ômega.
No berçário, em Belém, em seu nascimento segundo a carne, você começou a se manifestar como homem entre os homens, você, o Deus criador de tudo.
No coração da noite do tempo, você se mostrou como a luz do mundo.
Do nascer ao pôr do sol, de norte a sul, todos os povos se curvam à sua majestade e doçura, e eles o louvam com os anjos.

Por isso, oramos a você e suplicamos no Espírito Santo, que dá fervor e certeza à nossa fé.
Através das orações de seu santo profeta Isaías, de seu santo profeta e precursor, João Batista, de sua mãe mais pura, de São Martinho de Tours e do santo Apóstolo Filipe:
-Benis, Tu da tua bênção celestial, por nós, vossos indignos ministros, a coroa deste tempo do Advento.
Fortaleça seus servos na verdadeira fé, na vigília e na oração. Dê-lhes que se preparem na sobriedade da alma e do corpo, e na pureza do coração, para glorificar seu nascimento, humilde e glorioso, segundo a carne.
Que as vozes das crianças se juntem aos anciãos para glorificá-lo, o Filho unigênito de Deus e o tão esperado Messias, com seu Pai e o Espírito co-eterno, agora e sempre, sempre e sempre! Amém!

Lord Jesus Christ our God, in principle, united to the Father and the Spirit, You created from space nothingness and time, and all visible and invisible beings.
When the times were fulfilled, You became man by the power of the Holy Spirit and the consent of Mary, the Virgin of Israel, thus becoming the Mother of her Lord and God.
You are in principle and in the middle of time.
You are still at the end of time, as the end of all things, You Alpha and Omega.
In the nursery, in Bethlehem, in your birth according to the flesh, You began to manifest yourself as a man among men, You, the God creator of everything.
At the heart of the night of time, You have shown yourself as the light of the world.
From sunrise to sunset, from north to south, all peoples bow down to your majesty and sweetness, and they praise you with the angels.

We therefore pray to you and supplicate you in the Holy Spirit who gives our faith fervor and certainty.
Through the prayers of your holy prophet Isaiah, of your holy prophet and precursor the Baptist John, of your most pure Mother, of St. Martin of Tours and of the holy Apostle Philip:
-Benis, Thou from thy heavenly blessing, by us your unworthy ministers, the crown of this time of Advent.
Strengthen your servants in true Faith, in vigil and in prayer. Give them to prepare in the sobriety of soul and body, and in purity of heart, to glorify your birth, humble and glorious, according to the flesh.
May the children's voices join with the elders to glorify you, the only-begotten Son of God and the long-awaited Messiah, with your Father and the co-eternal Spirit, now and forever and forever and ever! Amen!

Señor Jesucristo, nuestro Dios, en principio, unido al Padre y al Espíritu, Tú creaste desde el espacio la nada y el tiempo, y todos los seres visibles e invisibles.
Cuando se cumplieron los tiempos, te hiciste hombre por el poder del Espíritu Santo y el consentimiento de María, la Virgen de Israel, convirtiéndote así en la Madre de su Señor y Dios.
Estás en principio y en el medio del tiempo.
Todavía estás al final de los tiempos, como el final de todas las cosas, You Alpha y Omega.
En la guardería, en Belén, en tu nacimiento según la carne, comenzaste a manifestarte como un hombre entre los hombres, Tú, el Dios creador de todo.
En el corazón de la noche del tiempo, te has mostrado como la luz del mundo.
Desde el amanecer hasta el atardecer, de norte a sur, todos los pueblos se inclinan ante su majestad y dulzura, y lo alaban con los ángeles.

Por lo tanto, te rezamos y te suplicamos en el Espíritu Santo que da fervor y certeza a nuestra fe.
A través de las oraciones de su santo profeta Isaías, de su santo profeta y precursor del Bautista Juan, de su Madre más pura, de San Martín de Tours y del santo Apóstol Felipe:
-Benis, Tú de tu bendición celestial, por nosotros tus ministros indignos, la corona de este tiempo de Adviento.
Fortalece a tus siervos en la verdadera fe, en la vigilia y en la oración. Dales que se preparen en la sobriedad del alma y el cuerpo, y en la pureza de corazón, para glorificar tu nacimiento, humilde y glorioso, según la carne.
¡Que las voces de los niños se unan con los ancianos para glorificarte, el Hijo unigénito de Dios y el Mesías tan esperado, con tu Padre y el Espíritu co-eterno, ahora y por siempre y para siempre! Amén!

 

Prière à Notre Dame de l'Avent

 

Notre Dame de l'Avent, Mère de toutes nos attentes, vous qui avez senti prendre

chair en votre sein l'Espérance de votre Peuple, le Salut de Dieu, soutenez nos

maternités et nos paternités, charnelles et spirituelles.

 

Mère de toutes nos espérances, Vous qui avez accueilli la Puissance de l'Esprit pour

donner chair aux promesses de Dieu, accordez-nous d'incarner l'Amour, signe du

Royaume de Dieu, dans tous les gestes de notre vie.

 

Notre Dame de l'Avent, Mère de toutes nos vigilances, Vous qui avez donné un

visage à notre avenir, fortifiez ceux qui enfantent dans la douleur un monde

nouveau de Justice et de Paix.

 

Vous qui avez contemplé l'Enfant de Bethléem, rendez-nous attentifs aux signes

imprévisibles de la tendresse de Dieu.

 

Notre Dame de l'Avent, Mère du Crucifié, tendez la main à tous ceux qui meurent et

accompagnez leur nouvelle naissance dans les bras du Père.

 

Notre Dame de l'Avent, icône pascale, accordez-nous cette joyeuse vigilance qui

discerne, dans la trame du quotidien, les passages et la venue du Christ Seigneur.

Amen.

 

(D'après une prière de Michel Hubaut, O.F.M., extraite du Magnificat n°241 de décembre 2012)

Oração a Nossa Senhora do Advento

Nossa Senhora do Advento, Mãe de todas as nossas expectativas, você que sentiu a carne em seu seio, a Esperança do seu Povo, a Salvação de Deus, apóia nossas maternidades e nossa paternidade, carnal e espiritual.

Mãe de todas as nossas esperanças, Tu que recebeste o poder do Espírito para dar carne às promessas de Deus, concede-nos encarnar o Amor, sinal do Reino de Deus, em todas as gentes da nossa vida.

Nossa Senhora do Advento, Mãe de toda a nossa vigilância, Tu que dás rosto ao nosso futuro, fortalece os que sofrem com dor um novo mundo de Justiça e Paz.

Você que contemplou o Filho de Belém, preste atenção aos sinais imprevisíveis da ternura de Deus.

Nossa Senhora do Advento, Mãe do Crucificado, estende a mão a todos os que morrem e acompanha seu novo nascimento nos braços do Pai.

Nossa Senhora do Advento, ícone da Páscoa, concede-nos essa alegre vigilância que discerne, no tecido da vida cotidiana, as passagens e a vinda de Cristo, o Senhor. Amém.

(De acordo com uma oração de Michel Hubaut, O.F.M., extraída do Magnificat n ° 241 de dezembro de 2012)
 
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Prayer to Our Lady of Advent

Our Lady of Advent, Mother of all our expectations, you who felt to take flesh in your bosom the Hope of your People, the Salvation of God, support our maternities and our fatherhood, carnal and spiritual.

Mother of all our hopes, You who have received the power of the Spirit to give flesh to the promises of God, grant us to embody Love, sign of the Kingdom of God, in all the gentes of our life.

Our Lady of Advent, Mother of all our vigilance, You who have given a face to our future, strengthen those who bear in pain a new world of Justice and Peace.

You who have contemplated the Child of Bethlehem, pay attention to the unpredictable signs of the tenderness of God.

Our Lady of Advent, Mother of the Crucified One, reach out to all who die and accompany their new birth into the Father's arms.

Our Lady of Advent, Easter icon, grant us this joyous vigilance which discerns, in the fabric of everyday life, the passages and the coming of Christ the Lord. Amen.

(According to a prayer by Michel Hubaut, O.F.M., extracted from the Magnificat n ° 241 of December 2012)
 
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Oración a Nuestra Señora del Adviento

Nuestra Señora del Adviento, Madre de todas nuestras expectativas, tú que has sentido carne dentro de ti la esperanza de tu pueblo, la salvación de Dios, apoya nuestras maternidades y nuestra paternidad, carnal y espiritual.

Madre de todas nuestras esperanzas, Tú que has recibido el poder del Espíritu para dar carne a las promesas de Dios, concédenos encarnar el Amor, signo del Reino de Dios, en todos los gentes de nuestra vida.

Nuestra Señora del Adviento, Madre de toda nuestra vigilancia, Tú que has dado una cara a nuestro futuro, fortalece a los que sufren en un nuevo mundo de Justicia y Paz.

Ustedes que han contemplado al Niño de Belén, presten atención a los signos impredecibles de la ternura de Dios.

Nuestra Señora del Adviento, Madre del Crucificado, se acerca a todos los que mueren y acompaña su nuevo nacimiento a los brazos del Padre.

Nuestra Señora del Adviento, icono de Pascua, nos otorga esta alegre vigilancia que discierne, en el tejido de la vida cotidiana, los pasajes y la venida de Cristo Señor. Amén.

(Según una oración de Michel Hubaut, O.F.M., extraída del Magnificat n ° 241 de diciembre de 2012)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Manger juste. Manger sain. Manger saint. 

La nourriture est-elle une autre forme de louange ? 

Une autre forme d’émerveillement devant la splendeur du simple ? 

Une autre forme de sainteté ?

Quelle relation avons-nous avec la nourriture d’ici-bas ?

Le culinaire peut-il être un chemin d’ascèse, d’altérité, de don de soi pour les autres ?

Le goût du café, l’esprit du vin, le potager du monastère et le temps des jardins... autant de sources d’émerveillement, de reflets de pèlerinages intérieures pour louer le Bon et le Beau.

"Nourritures terrestres, Nourritures spirituelles" est le thème de la prochaine émission de l’orthodoxie ici et maintenant. Carol Saba reçoit le Père Gérassime, connu aussi sous le nom du Frère Jean, supérieure du monastère orthodoxe « le Skite sainte Foy », dans les Cévennes, un lieu formidable qui fut un ancien prieuré bénédictin du XVIe siècle, et ce, à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage "Les recettes du monastères" aux Editions Art Sacré.

SI NOUS SOMMES DE VRAIS CHRETIENS,
 
IMITONS SAINT PAUL !
 
Imitons Paul si nous sommes de vrais chrétiens

Un magnifique texte où Paul confesse sa foi et nous demande de l'imiter. En quelques mots il explique ce que devrait être le credo du chrétien et son programme de vie.

 

Bien plus, désormais je considère tout comme désavantageux à cause de la supériorité de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur.

A cause de lui j'ai accepté de tout perdre, je considère tout comme déchets, afin de gagner le Christ, et d'être trouvé en lui, n'ayant plus ma justice à moi, celle qui vient de la Loi, mais la justice par la foi au Christ, celle qui vient de Dieu et s'appuie sur la foi ; le connaître, lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans sa mort, afin de parvenir si possible à ressusciter d'entre les morts.

Non que je sois déjà au but, ni déjà devenu parfait ; mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus.

Non, frères, je ne me flatte point d'avoir déjà saisi ; je dis seulement ceci : oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l'avant, tendu de tout mon être, et je cours vers le but, en vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut, dans le Christ Jésus.

Nous tous qui sommes des " parfaits ", c'est ainsi qu'il nous faut penser ; et si, sur quelque point, vous pensez autrement, là encore Dieu vous éclairera.

En attendant, quel que soit le point déjà atteint, marchons toujours dans la même ligne.

Devenez à l'envi mes imitateurs, frères, et fixez vos regards sur ceux qui se conduisent comme vous en avez en nous un exemple.

Car il en est beaucoup, je vous l'ai dit souvent et je le redis aujourd'hui avec larmes, qui se conduisent en ennemis de la croix du Christ : leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre et mettent leur gloire dans leur honte ; ils n'apprécient que les choses de la terre.

Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d'où nous attendons ardemment, comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ, qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire, avec cette force qu'il a de pouvoir même se soumettre toutes choses.

Philippiens 3, 8 à 21

Le meilleur moyen de sauver les églises

Quelle réponse apporter au pillage des églises et aux profanations de plus en plus fréquentes ? Le président des « Priants des campagnes » appelle à refaire de nos lieux de culte des lieux de prière.

Les lieux de cultes catholiques — églises, chapelles, oratoires — sont nombreux à être laissés à l’abandon. Nous assistons désormais de plus en plus souvent, impuissants, à leur profanation, leur dégradation, leur pillage alors qu’ils sont des parcelles visibles de notre patrimoine cultuel et culturel, notre bien commun. Ne condamnons pas trop vite les élus qui refusent d’entretenir les églises et les sécuriser parce qu’elles ne sont ouvertes qu’une fois par an, comme si elles étaient devenues les tombeaux poussiéreux d’une foi populaire morte.

 Lire aussi : Quelle réponse chrétienne aux églises profanées ?

En revanche, les catholiques doivent s’interroger, en particulier ceux qui habitent à la campagne et dans les petites villes où ces églises sont saccagées : ne sommes-nous pas les premiers responsables de ces violences, par négligence et par manque de foi ? 

Des lieux de prières

Tant que nos églises ne retrouvent pas leur vocation de lieu de prière (« La maison de mon Père est une maison de prière ») (Mt, 21), la sinistre litanie des profanations ne cessera pas. Elles ne retrouveront leur vocation que par l’audace, le courage de quelques-uns, convaincus que la prière commune est un des piliers de la demande d’intercession et de la louange. N’est-il pas possible d’y voir filtrer la lumière à travers leurs vitraux pendant quelques minutes, une fois par semaine, et de faire entendre, à celui qui passerait sous leurs murs, le son des prières chantées ou les paroles d’un « Je vous salue Marie » ? Le son des cloches ne pourraient-ils pas porter aux alentours le message : « Des catholiques prient dans leur église » ? 

 Lire aussi : Comment visiter une église ?

Dans ce village de 200 habitants, n’y aurait-il que dix ou cinq priants dans l’église, cela suffirait pour faire entendre la foi de l’Église et la puissance de la prière. Y en aurait-il que deux, fidèles parmi les fidèles, cela suffirait à Dieu, car « là où deux ou trois sont assemblés en Mon nom, Je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20). Il n’est pas besoin d’être nombreux pour redonner vie, aux yeux du monde, à cette maison de prière et témoigner qu’elle est un lieu privilégié de paix, de rencontre et de dialogue avec Dieu. Point n’est besoin non plus de clercs pour rouvrir nos églises ; le fidèle laïc y entre de plein droit. Personne ne les en prive. 

Habitons nos églises

C’est nous, chrétiens, qui désertons, par tiédeur, manque de courage, peur de nous montrer, et par l’alibi parfois justifié des contraintes de la vie quotidienne. Pourtant, nos églises de campagne peuvent devenir les multiples chapelles d’un vaste monastère invisible, sans clôture, celui des hommes et des femmes de toutes conditions qui viennent y prier quelques minutes par semaine ou par mois.

 Lire aussi : Que doit-on faire quand on entre dans une église ?

Cette démarche de foi d’un petit nombre, véritable levain dans la pâte, transformerait la fécondité spirituelle de la grand’messe annuelle, dédiée au saint patron de la contrée. Si nos églises sont « habitées », disons même « éclairées » fréquemment par la prière, alors seulement nous pourrons dire à nos élus : « Gardez-nous notre église, nous ne pouvons vivre sans elle, car c’est en ce lieu que monte la prière de la communauté vers Celui qui est venu pour le salut de tous. » 

Briller dans les ténèbres

Quant à l’argent nécessaire à leur entretien, il sera donné par surcroît. Non pas qu’il tombera du ciel, mais la nécessité d’une participation financière de tous à la conservation de lieux de cultes s’imposera. Les modes de collecte associatifs développés ici et là avec succès, apportent la preuve que les Français savent réserver à cette grande cause de sauvegarde de notre patrimoine, et en particulier le patrimoine religieux, une part de leurs biens matériels.

« Une église où l’on prie est une lumière qui brille dans les ténèbres du monde. »

Catholiques des campagnes et catholiques des villes heureux d’y séjourner, nous devons nous organiser pour ouvrir nos églises, y prier, les garder, les sécuriser. Notre prière touchera les cœurs et sera la cause première de leur sauvegarde. Une église où l’on prie est une lumière qui brille dans les ténèbres du monde. 

Pour en savoir plus : www.priantsdescampagnes.org 

 Lire aussi : Comment mettre un terme au vol dans les églises ?

 

PRIÈRE DES ÉPOUX

Ô Seigneur, doux Jésus, Visiteur des humbles cœurs, Vous êtes venu sur terre pour nous sauver et il n’y avait de place pour Vous dans aucune maison.

Pourtant le ciel est Votre trône et la terre Votre marchepied.

Tu avez habité parmi nous, ô Consolateur de toutes nos misères, et pourtant Vous ne saviez où poser Votre tête, Dieu sans logis, errant plus qu’un renard qui, lui, a sa tanière !

Ô Christ-Jésus qui êtes doux et humble de cœur,  considérez cette demeure comme la Votre. Nous sommes Vos hôtes et Vous êtes le Maître de cette maison. Certes, elle  est pauvre pour accueillir le Créateur du monde, mais Vous aimez la pauvreté.

Voici le pain et le sel ; rompez le pain avec nous, ô Maître bien-aimé ! Voici la serviette pour Vos mains immaculées, invisibles et aimantes. Prenez possession de ce logis et de nos âmes, Ô Dieu unique et trine, Vous-même, Votre Père et Votre Saint et Vivifiant Esprit, selon la promesse que Vous nous avez faite de demeurer en nous et avec nous.

A toi louange, ô Dieu Unique et Vrai: Père, Fil et Saint Esprit  dans les siècles des siècles !

Amîn !

 

Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, Vous avez béni nos pères Adam et Eve, Abraham et Sarah, Isaac et Rébecca, Jacob et Rachel, et tous les époux qui mirent leur confiance en Vous.

Vous étiez  présent à Cana de Galilée et Vous avez sanctifié le mariage en Votre puissance divine.

Vous avez béni notre couple et toute notre famille par Votre présence invisible et par la lumière de Votre saint Évangile. Daignez encore, nous Vous en prions, demeurer en nous et avec nous, Vos serviteurs indignes.

Ne Vous retirez jamais de notre demeure.

Maintenez-nous dans la foi en Vous, dans l’espérance en Vos promesses et dans l’amour pour Vous et Votre sainte volonté.

Accordez-nous de Vous plaire en toute chose.

Si l’esprit de division nous menace, accordez-nous la force du combat spirituel et la puissance de la réconciliation.

Renouvelez pour nous en cette heure la grâce de l’amour conjugal.

Inspirez-nous la tendresse, la délicatesse et le respect mutuel.

Accordez-nous un cœur martyr et hospitalier, pour être de vrais témoins de Votre parole de vie.

Donnez-nous la ferveur afin que nous Vous prions sans cesse, tant pour nous-mêmes que pour notre famille, pour Votre sainte Eglise et pour le monde entier.

Renouvelez en nous la grâce de Votre Très-saint Esprit, afin que par lui, dans Sa lumière, nous connaissions Votre Père coéternel et le glorifiions tous les jours de notre vie, ô Vous, Fils de Dieu et Fils de l’Homme, qui êtes béni dans les siècles des siècles ! Amîn ! 

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ORAÇÃO DE COLUNAS

Ó Senhor, doce Jesus, Visitante de corações humildes, vieste à terra para nos salvar e não havia lugar para ti em nenhuma casa.

No entanto, o céu é o teu trono e a terra o teu escabelo.

Você habitou entre nós, ó Consolador de todas as nossas misérias, e ainda assim você não sabia onde repousar Sua cabeça, Deus sem morar, vagando mais do que uma raposa que tem seu covil!

Ó Cristo Jesus, que é gentil e humilde de coração, considere esta morada como Tua. Nós somos Seus anfitriões e Você é o Mestre desta casa. Certamente, ela é pobre em acolher o Criador do mundo, mas Você ama a pobreza.

Aqui está pão e sal; quebre o pão conosco, ó amado Mestre! Aqui está a toalha para Suas mãos imaculadas, invisíveis e amorosas. Tome posse desta habitação e de nossas almas, ó Deus único e trino, Você, Seu Pai e Seu Espírito Santo e Vivificante, de acordo com a promessa que Você nos fez habitar em nós e conosco.

Louvado seja, Deus, um e verdadeiro: Pai, Filho e Espírito Santo para todo o sempre!

Amin!

Senhor Jesus Cristo, nosso Deus, você abençoou nossos pais Adão e Eva, Abraão e Sara, Isaac e Rebeca, Jacó e Raquel, e todos os cônjuges que confiam em você.

Você estava presente em Caná da Galiléia e santificou o casamento em Seu poder divino.

Você abençoou nosso casal e toda a nossa família com a sua presença invisível e a luz do seu santo evangelho. Digna-te novamente, imploramos, que habite em nós e conosco, seus servos indignos.

Nunca saia de sua casa.

Mantenha-nos em fé em você, em esperança em suas promessas e em amor por você e sua santa vontade.

Nos dê prazer em tudo.

Se o espírito de divisão nos ameaça, nos dê a força da guerra espiritual e o poder da reconciliação.

Renove para nós a esta hora a graça do amor conjugal.

Inspire-nos com ternura, delicadeza e respeito mútuo.

Conceda-nos um mártir e um coração hospitaleiro, para sermos verdadeiras testemunhas da Tua palavra de vida.

Dá-nos fervor para que possamos orar constantemente a você, por nós mesmos e por nossa família, por sua santa Igreja e por todo o mundo.

Renove em nós a graça do Teu Espírito Santo, para que através dele, à Sua luz, possamos conhecer e celebrar seu Pai na vida eterna, ó Tu, Filho de Deus e Filho do Homem, que abençoado para todo o sempre! Amin!
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PRAYER OF SPOUSES

O Lord, sweet Jesus, Visitor of humble hearts, You came to earth to save us and there was no place for you in any house.

Yet the sky is Your throne and the earth Your footstool.

You have dwelt among us, O Comforter of all our miseries, and yet You did not know where to lay Your head, God without dwelling, wandering more than a fox who has his lair!

O Christ Jesus, who are gentle and humble of heart, consider this abode as Your. We are Your hosts and You are the Master of this house. Certainly, she is poor to welcome the Creator of the world, but You love poverty.

Here is bread and salt; break the bread with us, oh beloved Master! Here is the towel for Your immaculate, invisible and loving hands. Take possession of this dwelling and of our souls, O unique and triune God, Yourself, Your Father and Your Holy and Vivifying Spirit, according to the promise You made us to abide in us and with us.

Praise you, O God, One and True: Father, Son and Holy Spirit for ever and ever!

Amin!

Lord Jesus Christ our God, You have blessed our fathers Adam and Eve, Abraham and Sarah, Isaac and Rebekah, Jacob and Rachel, and all the spouses who put their trust in you.

You were present at Cana of Galilee and sanctified marriage in Your divine power.

You have blessed our couple and all our family with Your invisible presence and the light of Your holy Gospel. Deign again, we beg you, to dwell in us and with us, your unworthy servants.

Never leave your home.

Hold us in faith in you, in hope in your promises and in love for you and your holy will.

Give us pleasure in everything.

If the spirit of division threatens us, give us the strength of spiritual warfare and the power of reconciliation.

Renew for us at this hour the grace of conjugal love.

Inspire us with tenderness, delicacy and mutual respect.

Grant us a martyr and hospitable heart, to be true witnesses of Your word of life.

Give us fervor so that we may pray to you constantly, both for ourselves and for our family, for your holy Church and for the whole world.

Renew in us the grace of Your Most Holy Spirit, so that through him, in His light, we may know and celebrate your Father in eternal life, O You, Son of God and Son of Man, who blessed for ever and ever! Amin!
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ORACION DE ESPOSOS

Oh Señor, dulce Jesús, Visitante de corazones humildes, Viniste a la tierra para salvarnos y no había lugar para ti en ninguna casa.

Sin embargo, el cielo es tu trono y la tierra tu escabel.

¡Has vivido entre nosotros, oh Consolador de todas nuestras miserias, y aun así no sabías dónde recostar tu cabeza, Dios sin morar, vagando más que un zorro que tiene su guarida!

Oh Cristo Jesús, que eres gentil y humilde de corazón, considera esta morada como Tu. Somos sus anfitriones y usted es el amo de esta casa. Ciertamente, ella es pobre para dar la bienvenida al Creador del mundo, pero amas la pobreza.

Aquí hay pan y sal; parta el pan con nosotros, oh amado Maestro! Aquí está la toalla para tus manos inmaculadas, invisibles y amorosas. Toma posesión de esta morada y de nuestras almas, oh Dios único y trino, tú mismo, tu padre y tu espíritu santo y vivificador, de acuerdo con la promesa que nos hiciste de permanecer en nosotros y con nosotros.

Alabado seas, Dios, Uno y Verdadero: Padre, Hijo y Espíritu Santo por los siglos de los siglos.

Amin!

Señor Jesucristo nuestro Dios, has bendecido a nuestros padres Adán y Eva, Abraham y Sara, Isaac y Rebeca, Jacob y Raquel, y a todos los cónyuges que confían en ti.

Estuviste presente en Caná de Galilea y santificaste el matrimonio en tu poder divino.

Has bendecido a nuestra pareja y a toda nuestra familia con Tu presencia invisible y la luz de Tu santo Evangelio. Dígnate de nuevo, te rogamos, que mores en nosotros y con nosotros, tus indignos sirvientes.

Nunca salgas de tu casa.

Mantennos en fe en ti, en esperanza en tus promesas y en amor por ti y tu santa voluntad.

Danos placer en todo.

Si el espíritu de división nos amenaza, danos la fuerza de la guerra espiritual y el poder de la reconciliación.

Renuévanos a esta hora la gracia del amor conyugal.

Inspíranos con ternura, delicadeza y respeto mutuo.

Concédenos un mártir y un corazón hospitalario, para ser verdaderos testigos de tu palabra de vida.

Danos fervor para que podamos orarte constantemente, tanto por nosotros mismos como por nuestra familia, por tu santa Iglesia y por el mundo entero.

Renueva en nosotros la gracia de Tu Santísimo Espíritu, para que a través de él, en su luz, podamos conocer y celebrar a tu Padre en la vida eterna, oh Tú, Hijo de Dios e Hijo del Hombre, quien ¡Bendito por los siglos de los siglos! Amin!

PORNOGRAPHIE, UNE CATASTROPHE
« Dans huit confessions sur dix, il est question de pornographie »

Le regard d’un prêtre sur la pornographie. Marié, veuf puis prêtre, le père Michel Martin-Prével apporte un éclairage intéressant sur ce tsunami que représente la pornographie aujourd’hui.

Le père Michel Martin-Prével a d’abord été marié pendant 32 ans, il est père de trois enfants et grand-père de sept petits-enfants. Veuf, il a été ordonné prêtre il y a dix ans, au sein de la Communauté des Béatitudes. Le sujet de la pornographie l’inquiète et le concerne, en tant que grand-père et prêtre, car il reçoit de nombreuses confidences de jeunes, et détient pour eux un véritable trésor : le message de l’Église sur la sexualité. Entretien.

 

 

Aleteia : Percevez-vous une augmentation de la consommation de pornographie chez les jeunes ?
Père Michel Martin-Prével : Oui, en l’espace de quelques années, la pornographie est devenue quasi omniprésente. Les adolescents présentent de vraies faiblesses et sont des proies faciles. Désormais, dans huit confessions sur dix, je constate qu’il est question de pornographie, chez les garçons.

 

C’est énorme. Comment expliquez-vous ce phénomène ?
D’abord la pornographie est devenue très facile d’accès, avec les outils numériques actuels. Elle est souvent prise comme un jeu, par les adolescents. Les jeunes me disent : « Mais c’était pour rigoler ! ». Et puis on veut faire comme tout le monde, montrer qu’on est dans le coup, pour ne pas être mis à l’écart, alors on regarde. Et il y a parfois ce besoin chez certains de « contaminer » les autres : ils entraînent des petits camarades pour s’auto justifier, pour vérifier que leur intérêt pour la pornographie n’est pas unique mais rejoint tout le monde. Si les autres les accompagnent, cela atténue leur sentiment de honte voire de péché. Ensuite, une fois que le jeune a regardé et ressenti une certaine excitation, peut naître une accoutumance voire une addiction par rapport à ce plaisir-là, exacerbé par la puberté. Un cercle vicieux qui entraîne beaucoup de jeunes dans son passage.

Quelles sont les répercussions ?
Le corps est considéré uniquement comme un objet. Il y a une impudicité totale chez certains adolescents. Et pour preuve cette pratique de faire des selfies de ses parties intimes et de les poster sur les réseaux sociaux. (ndlr : pratique définie par le psychiatre Serge Tisseron par « extimité »).

 Lire aussi : Les dégâts de la pornographie sur les enfants

Outre les effets psychiques, liés au traumatisme des images violentes et dégradantes, je remarque des déséquilibres et des répercussions profondes lorsque je prépare des jeunes au mariage. La pornographie véhicule une image dégradée de la femme, qui est abaissé à un objet de jouissance. Il y a un « effet retard » sur la vie sexuelle adulte.

Quels conseils donneriez-vous à des parents ?
L’ancienne présidente de l’association des parents d’élèves de l’Enseignement catholique, Caroline Saliou, avait eu cette image forte : « Donner un iPhone 6 à un enfant de 5ème, c’est comme si on donnait un cutter à un enfant de CP ». Les parents ont un beau et grand travail à faire ! Je les invite à oser se confronter à la curiosité de leurs enfants. Le dialogue est nécessaire, sans quoi les enfants se tournent vers d’autres sources d’information. Il y a suffisamment de sujets d’actualité pour aborder le sujet de la pornographie avec son enfant. Il s’agira de suggérer sans imposer, de donner son avis sur ses fréquentations, de donner le bon exemple quant à l’usage des écrans.

 Lire aussi : « La pudeur, ça s’apprend ! »

Incombe également aux parents l’éducation affective et sexuelle, souvent mal enseignée à l’école. Les enfants apprennent la biologie de la reproduction, l’anatomie du corps humain, les techniques de contraception… Mais on ne parle jamais du sens de la sexualité, de son rapport avec l’amour, de la tendresse, de l’affectivité. Les parents sont appelés à faire preuve d’empathie envers leurs jeunes, d’instaurer un climat de dialogue, car ils sont en souffrance, ils ont des inquiétudes pendant la puberté qui est une période de combat. C’est aux parents de révéler la beauté de la Création, de la sexualité, à leurs enfants qui n’attendent qu’une chose, c’est d’entendre ce langage. Il est important aussi de leur révéler que les images pornographiques ne sont pas la réalité, que ce n’est que mensonge et simulation, que c’est une industrie qui rapporte beaucoup d’argent, tout en exploitant des femmes et des enfants.

Quelle est votre place, dans ce discours, en tant que prêtre ?
Les scandales liés aux abus sexuels commis au sein de l’Église ont en quelque sorte disqualifié les prêtres pour parler de la beauté du corps et de la sexualité. Mais comme prêtre, je n’ai pas à rougir à l’idée de tenir ce discours. Car l’Église a un message lumineux à adresser au monde. La sexualité, telle qu’elle est présentée dans la Théologie du corps de Jean Paul II par exemple, et telle qu’elle est pensée dans le plan de Dieu, est un trésor ! Et si L’Église, qui possède ce trésor, ne le livre pas aux jeunes, qui va le leur donner ?

 Lire aussi : Parlons d’amour à nos enfants !

 

POURQUOI LE RICHE DE L’ÉVANGILE A DEMANDÉ DE L’EAU À ABRAHAM ?/POR QUE O EVANGELHO RICO PRECISA DE ÁGUA EM ABRAÃO?/WHY THE RICH GOSPEL DEMANDED WATER IN ABRAHAM?/¿POR QUÉ EL EVANGELIO RICO DEMANDÓ EL AGUA EN ABRAHAM?

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Les défunts sont des personnes –

Le fait qu’il ait demandé à boire montre que les défunts ne sont pas des esprits. 
Ils sont des personnes qui ont la mémoire de leur vie passée. 
Qu’ils soient en enfer ou au Paradis, les défunts conservent la conscience de leur propre identité. 
Il est vrai que le mauvais riche n’a pas de nom propre alors que Lazare en a un. 
Mais, quoique affaibli dans sa vie personnelle par l’orgueil, l’égoïsme et l’indifférence à autrui, il est conscient d’être le même ; il situe son identité par rapport à autrui, le pauvre, Abraham et ses frères. 
La vie « personnelle » ou « hyspostatique », si elle est dégradée par le péché, n’est jamais totalement détruite. 
C’est pourquoi l’Église, ne jugeant pas, prie pour tous, y compris pour ceux qu’elle pourrait supposer en enfer en raison de leur "mauvaise vie", en prononçant leurs noms.

Os mortos são pessoas -
O fato de ele ter pedido para beber mostra que os mortos não são espíritos.
São pessoas que se lembram de suas vidas passadas.
Seja no inferno ou no paraíso, os mortos retêm a consciência de sua própria identidade.
É verdade que os maus ricos não têm um nome próprio, enquanto Lazare tem um.
Mas, embora enfraquecido em sua vida pessoal por orgulho, egoísmo e indiferença aos outros, ele está consciente de ser o mesmo; ele coloca sua identidade em relação aos outros, aos pobres, Abraão e seus irmãos.
A vida "pessoal" ou "hispática", se degradada pelo pecado, nunca é totalmente destruída.
É por isso que a Igreja, sem julgar, ora por todos, incluindo aqueles que ela poderia supor no inferno por causa de sua "vida ruim", pronunciando seus nomes.

The dead are people -
The fact that he asked to drink shows that the dead are not spirits.
They are people who remember their past lives.
Whether in Hell or Paradise, the dead retain the consciousness of their own identity.
It is true that the bad rich does not have a proper name while Lazare has one.
But, though weakened in his personal life by pride, selfishness, and indifference to others, he is conscious of being the same; he places his identity in relation to others, the poor, Abraham and his brothers.
"Personal" or "hyspostatic" life, if degraded by sin, is never totally destroyed.
This is why the Church, not judging, prays for all, including those she might suppose in hell because of their "bad life", by pronouncing their names.

Los muertos son personas.
El hecho de que pidió beber muestra que los muertos no son espíritus.
Son personas que recuerdan sus vidas pasadas.
Ya sea en el infierno o en el paraíso, los muertos conservan la conciencia de su propia identidad.
Es cierto que el rico rico no tiene un nombre propio, mientras que Lazare tiene uno.
Pero, aunque debilitado en su vida personal por el orgullo, el egoísmo y la indiferencia hacia los demás, es consciente de ser el mismo; coloca su identidad en relación con los demás, los pobres, Abraham y sus hermanos.
La vida "personal" o "histostática", si se degrada por el pecado, nunca se destruye totalmente.
Es por eso que la Iglesia, sin juzgar, ora por todos, incluidos los que podría suponer en el infierno debido a su "mala vida", al pronunciar sus nombres.

 

La séparation de l’âme et du corps

Il est vrai que la mort, suivant la conception biblique, sépare provisoirement l’âme et le corps. 
Mais la personne demeure le sujet des deux (ce qu’on appelle l’hypostase créée) et attend leur réunion au jour de la résurrection universelle. 
La foi biblique et ecclésiale s’intéresse, non tellement à l’immortalité de l’âme, qu’à la persistance de l’identité personnelle de chacun, ce nom qui est inscrit dans les cieux (Luc 10, 20). 
L’anthropologie biblique n’est pas dualiste ; elle est unitaire. 
La séparation des deux dimensions de l’homme est constatée par la décomposition du corps (cf. Jacques 2, 26). 
Et le Seigneur enseigne l’existence de ces deux dimensions (Matt 10, 28 ; Luc 12, 4-5). 
Mais les morts ne peuvent donc pas être considérés comme des esprits incorporels. 
Dans les offices pour eux, on se réjouit ou on s’afflige avec eux ; on leur rend l'hommage de l'eau bénite, rappel de leur mort au péché et de leur résurrection par  le saint baptême, on encense leurs restes puisque ces corps furent ces "Temples du Saint Esprit" en lesquels chacun d'entre eux voulu se sanctifier. De cette façon on veut  anticiper leur résurrection corporelle.

A separação da alma e do corpo
É verdade que a morte, de acordo com a concepção bíblica, separa temporariamente a alma e o corpo.
Mas a pessoa continua sendo o assunto de ambos (o que é chamado de hipóstase criada) e aguarda seu encontro no dia da ressurreição universal.
A fé bíblica e eclesial não se preocupa tanto com a imortalidade da alma, mas com a persistência da identidade pessoal, aquele nome que está inscrito no céu (Lucas 10, 20).
A antropologia bíblica não é dualista; é unitário.
A separação das duas dimensões do homem é determinada pela decomposição do corpo (ver Tiago 2:26).
E o Senhor ensina a existência dessas duas dimensões (Mt 10, 28, Lucas 12, 4-5).
Mas os mortos não podem ser considerados mentes incorpóreas.
Nos escritórios para eles, alguém se alegra ou se entristece com eles; são homenageados pela água benta, lembrança de sua morte pelo pecado e de sua ressurreição pelo batismo sagrado, incensamos seus restos mortais, já que esses corpos eram esses "templos do Espírito Santo" nos quais cada um deles queria santificar a si mesmo. Dessa maneira, alguém deseja antecipar sua ressurreição corporal.

The separation of soul and body
It is true that death, according to the biblical conception, temporarily separates the soul and the body.
But the person remains the subject of both (what is called the created hypostasis) and waits for their meeting on the day of the universal resurrection.
Biblical and ecclesial faith is concerned not so much with the immortality of the soul as with the persistence of one's personal identity, that name which is inscribed in heaven (Luke 10, 20).
Biblical anthropology is not dualistic; it is unitary.
The separation of the two dimensions of man is ascertained by the decomposition of the body (see James 2:26).
And the Lord teaches the existence of these two dimensions (Matt 10, 28, Luke 12, 4-5).
But the dead can not be considered as incorporeal minds.
In the offices for them, one rejoices or grieves with them; they are paid homage of the holy water, remembrance of their death to sin and their resurrection by holy baptism, we incense their remains since these bodies were these "Temples of the Holy Spirit" in which each of them wanted to sanctify oneself. In this way one wants to anticipate their bodily resurrection.

La separación del alma y el cuerpo.
Es cierto que la muerte, según la concepción bíblica, separa temporalmente el alma y el cuerpo.
Pero la persona sigue siendo el sujeto de ambos (lo que se llama el hipóstasis creado) y espera su reunión el día de la resurrección universal.
La fe bíblica y eclesial se preocupa no tanto de la inmortalidad del alma como de la persistencia de la identidad personal de uno, ese nombre que está inscrito en el cielo (Lucas 10, 20).
La antropología bíblica no es dualista; Es unitario.
La separación de las dos dimensiones del hombre se determina por la descomposición del cuerpo (ver Santiago 2:26).
Y el Señor enseña la existencia de estas dos dimensiones (Mateo 10, 28, Lucas 12, 4-5).
Pero los muertos no pueden considerarse mentes incorpóreas.
En las oficinas para ellos, uno se regocija o llora con ellos; se les rinde homenaje al agua bendita, el recuerdo de su muerte al pecado y su resurrección por el santo bautismo, incienso sus restos ya que estos cuerpos eran estos "Templos del Espíritu Santo" en los que cada uno de ellos quería santificarse a uno mismo. De esta manera, uno quiere anticipar su resurrección corporal.

Les défunts sont vivants

Pour cette raison les défunts éprouvent soit des joies soit des souffrances corporelles ou psychiques. 
Le mauvais Riche de l’Évangile ressent corporellement la brûlure et la soif; et son âme ressent la souffrance de l’angoisse pour lui-même et pour ses proches. 
La souffrance signifie la  vie. 
Les tourments de l’âme et du corps viennent des passions auxquelles reste lié celui qui part sans repentir.

Os mortos estão vivos
Por esse motivo, os mortos experimentam alegria ou sofrimento corporal ou psicológico.
Os maus ricos do evangelho sentem amargura e sede; e sua alma sente a dor da angústia por si e por seus entes queridos.
Sofrer significa vida.
Os tormentos da alma e do corpo provêm das paixões às quais permanece aquele que sai sem arrependimento.

The dead are alive
For this reason, the dead experience either joy or bodily or psychological suffering.
The bad Rich of the Gospel feels bitterly and thirsty; and his soul feels the pain of anguish for himself and his loved ones.
Suffering means life.
The torments of the soul and the body come from the passions to which remains one who leaves without repentance.

Los muertos estan vivos
Por esta razón, los muertos experimentan alegría o sufrimiento corporal o psicológico.
El rico rico del Evangelio siente amargura y sed; y su alma siente el dolor de la angustia por sí mismo y sus seres queridos.
Sufrir significa vida.
Los tormentos del alma y el cuerpo provienen de las pasiones a las que permanece uno que se va sin arrepentimiento.

La mort n’est pas un anéantissement

La mort n’est ni un anéantissement ni une désincarnation. 
Elle est une diminution de la vie. 
De plus, quoique les éléments corporels se dissolvent suite à la séparation de l’âme, ils conservent une forme de mémoire même moléculaire; et ils demeurent marqués au sceau de l’identité de telle ou telle personne.
 La mort n’est l’entrée ni dans l’anonymat ni dans l’insensibilité. 
Le corps et ses composants ne sont pas réduits à l’état de choses. 
Ils appartiennent à quelqu’un: à une personne humaine et, plus profondément, au Christ, surtout par le baptême, la chrismation et l’eucharistie. 
C’est pourquoi parmi les défunts, les uns se lamentent et les autres se réjouissent, comme le montre ce même évangile.

A morte não é um aniquilação
A morte não é nem aniquilação nem desencarnação.
É uma diminuição da vida.
Além disso, embora os elementos corporais se dissolvam após a separação da alma, eles mantêm uma forma de memória ainda molecular; e eles permanecem marcados com o selo da identidade desta ou daquela pessoa.
 A morte não é anônima nem insensível.
O corpo e seus componentes não são reduzidos ao estado das coisas.
Eles pertencem a alguém: a uma pessoa humana e, mais profundamente, a Cristo, especialmente através do batismo, crisma e Eucaristia.
É por isso que, entre os mortos, alguns lamentam e outros se alegram, como mostra o mesmo evangelho.

Death is not an annihilation
Death is neither an annihilation nor a disembodiment.
It is a diminution of life.
Moreover, although the corporeal elements dissolve following the separation of the soul, they retain a form of memory even molecular; and they remain marked with the seal of the identity of this or that person.
 Death is neither anonymous nor insensitive.
The body and its components are not reduced to the state of things.
They belong to someone: to a human person and, more deeply, to Christ, especially through baptism, chrismation and the Eucharist.
That is why, among the dead, some lament and others rejoice, as the same gospel shows.

La muerte no es una aniquilación.
La muerte no es ni aniquilación ni desencarnación.
Es una disminución de la vida.
Además, aunque los elementos corporales se disuelven después de la separación del alma, retienen una forma de memoria incluso molecular; y permanecen marcados con el sello de la identidad de esta o aquella persona.
 La muerte no es anónima ni insensible.
El cuerpo y sus componentes no se reducen al estado de las cosas.
Le pertenecen a alguien: a una persona humana y, más profundamente, a Cristo, especialmente a través del bautismo, la bautización y la Eucaristía.
Por eso, entre los muertos, algunos se lamentan y otros se regocijan, como lo muestra el mismo evangelio.

La Résurrection

À la Résurrection, ces sensations retrouveront toute leur réalité parce que le corps et l’âme, dans leur union, ont une influence réciproque et échangent des sentiments et des sensations dont la personne demeure le sujet. 
Le Seigneur, en assumant la mort, l’a investie d’une extraordinaire puissance de vie.
C’est pourquoi l’Église atteste la résurrection des morts et la résurrection de la chair.

A ressurreição
Na ressurreição, essas sensações recuperarão toda a sua realidade, porque o corpo e a alma, em sua união, exercem uma influência recíproca e trocam sentimentos e sensações dos quais a pessoa permanece sujeita.
O Senhor, ao assumir a morte, investiu nele um extraordinário poder de vida.
É por isso que a Igreja testemunha a ressurreição dos mortos e a ressurreição da carne.

The resurrection
At the Resurrection, these sensations will recover all their reality because the body and the soul, in their union, have a reciprocal influence and exchange feelings and sensations of which the person remains the subject.
The Lord, in assuming death, has invested him with an extraordinary power of life.
That is why the Church testifies the resurrection of the dead and the resurrection of the flesh.

La resurrección
En la Resurrección, estas sensaciones recuperarán toda su realidad porque el cuerpo y el alma, en su unión, tienen una influencia recíproca e intercambian sentimientos y sensaciones de los cuales la persona sigue siendo el sujeto.
El Señor, al asumir la muerte, lo ha investido con un extraordinario poder de vida.
Es por eso que la Iglesia testifica la resurrección de los muertos y la resurrección de la carne.

FAIRE CELEBRER DES MESSES POUR LES DEFUNTS ,

POURQUOI ?

 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père,

comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

C'est un bien spirituel inestimable.

ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes pour les vivants et les défunts,vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

En conséquence, le montant des offrandes de Messes que vous confieriez à tout prêtre de notre Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone ferait donc l'objet d'un reçu que nous vous enverrions (pour déduction à raison de 66 °/° de votre revenu imposable) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

 

L'offrande pour l'inscription à la

Messe perpétuelle

 

 

"Fraternité de prière pour les défunts"

est par ailleurs estimée à 28 euros par défunt inscrit.

ADRESSE

pour demandes de Messe et inscription de vos défunts à notre "FRATERNITE DE PRIERE POUR LES DEFUNTS"

(Dyptiques):

 

Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère Syro-Orthodoxe Francophone
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Pulchra es, amica mea,
suavis et decora sicut Jerusalem,
terribilis ut castrorum acies ordinata.


Tu es belle, mon amie,

fille de Jerusalem douce et fraîche,

redoutable comme des troupes déployées.

(Cantique des Cantiques, VI,4)

 

Você é linda meu amigo
Menina de Jerusalém doce e fresca,
formidável como tropas destacadas.

(Cântico dos Cânticos, VI, 4)

You are beautiful, my friend,
Jerusalem girl sweet and fresh,
formidable as deployed troops.

(Song of Songs, VI, 4)

Eres hermosa mi amiga
Chica de Jerusalén dulce y fresca,
formidable como tropas desplegadas.

(Canción de canciones, VI, 4)

Prière pour un couple qui souhaite

concevoir un enfant

 Seigneur Dieu notre Père, Vous qui, avant tous les siècles et de Vous-même êtes fécond , engendrant le Fils unique et "soufflant" l’Esprit; Vous, Père, qui avant la chute accordâtes la fécondité, en prévision de la mort et pour la manifestation de Votre image, à nos pères Adam et Ève, Vous les avez  bénis en leur disant: 
-« Soyez féconds et multipliez-vous! ». 

Vous avez miraculeusement rendu féconds Vos serviteurs Abraham et Sarah, Isaac et Rébecca, Joseph et Aseneth, Moïse et Séphora, Joachim et Anne qui engendrèrent la Mère très pure du Verbe Incarné notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi que Zacharie et Élisabeth, parents de Votre saint prophète et précurseur Jean le Baptiste . 

Vous avez rendu la Vierge Marie incompréhensiblement mère par la puissance du Saint-Esprit; nous Vous prions et Vous supplions par son intercession et celle de tous Vos saints.

A Vos serviteurs N… et N… également daignez accorder la grâce de la fécondité dans l'engendrement, tenant compte non de leurs œuvres mais de leur foi! 
Oui, Seigneur, accordez-leur la grâce d’accomplir Votre saint commandement de fécondité, afin qu'ils puissent dire dans l’allégresse comme notre mère Ève: 
« J’ai reçu un enfant grâce à Dieu! » 

Bénissez leur tendresse comme Vous avez béni la prière et les épousailles de Tobie et de Sara. 

Purifiez leur âme et leur corps pour que, en s’unissant par amour, ils apportent le meilleur d’eux-mêmes et de leurs hérédités à l’enfant que Vous voudrez bien créer.

Pardonnez-leur leurs péchés et leurs transgressions, et ne laissez pas peser leurs fautes sur Votre enfant. 
Ne lui comptez pas les péchés de ses pères puisque son Père véritable, c’est Vous ô Dieu! Inspirez à Vos serviteurs N… et N… de coopérer à Votre action créatrice par la puissance de l’amour que Vous avez mis en eux. 

Rends-les capables de recevoir de Vous, dans l’union de l’âme et du corps, la créature bénie que Vous voudrez leur confier, pour l’élargissement de leur famille, pour l’accroissement du nombre de Vos saints et pour la manifestation de Votre amour dans ta sainte Église et dans ton monde. 

Purifiez-les de tout esprit d’égoïsme et de possession et suscitez en eux le charisme de la gratitude. 
Que soit béni le fruit de leurs entrailles!

Accordez à Vos serviteurs N… et N…, nous osons Vous le demander encore, un esprit de parenté spirituelle et d’abnégation à l’égard de cet enfant béni et voulu par Vous, pour le recevoir tel que Vous le leur confierez et l’élever selon Vos préceptes dans la vraie foi. 

Accordez-leur encore dans Votre sainte Église la fécondité spirituelle, pour être auprès de Vos enfants, grâce aux fruits qu’ils porteront par la foi en Vous, l’image de Votre paternité divine. 

Et donnez-leur, en vivant dans l’amour véritable qui vient de Vous, de Vous glorifier en tout temps et en tout lieu.

Nous vous le demandons par le Christ-Jésus, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et Votre Saint et vivifiant Esprit, Dieu unique pour les sicles des siècles . Amîn! 

 
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Oração para um casal que quer conceber um filho

 Senhor Deus nosso Pai, tu que, antes de todas as eras e de ti mesmo, é frutífero, gerando o único Filho e "soprando" o Espírito; Você, Pai, que antes da queda concedeu fertilidade, em antecipação à morte e pela manifestação de Sua imagem, a nossos pais Adão e Eva, os abençoou dizendo-lhes:
- "Seja fecundo e multiplique! ".

Você milagrosamente fez de seus servos Abraão e Sara, Isaac e Rebeca, José e Aseneth, Moisés e Zípora, Joachim e Ann, que geraram a pura Mãe da Palavra, encarnar nosso Senhor Jesus Cristo, assim como Zacarias e Isabel, seus pais. santo profeta e precursor João Batista.

Você fez a Virgem Maria mãe incompreensivelmente pelo poder do Espírito Santo; Oramos e suplicamos por sua intercessão e por todos os seus santos.

Aos vossos servos N ... e N ... também se dignam a conceder a graça da fecundidade na geração, levando em consideração não suas obras, mas sua fé!
Sim, Senhor, conceda-lhes a graça de cumprir Seu santo mandamento de fecundidade, para que possam dizer com alegria como nossa mãe Eva:
"Recebi um filho graças a Deus! "

Abençoe a ternura deles ao abençoar a oração e o casamento de Tobit e Sarah.

Purifique suas almas e seus corpos para que, ao unirem-se por amor, tragam o melhor de si mesmos e sua hereditariedade para a criança que você criará.

Perdoe seus pecados e suas transgressões e não permita que seus erros sejam pesados ​​para seu filho.
Não conte a ele os pecados de seus pais, pois seu verdadeiro Pai é você, Deus! Inspire seus servos N ... e N ... a cooperar com sua ação criativa pelo poder do amor que você depositou neles.

Torne-os capazes de receber de você, na união da alma e do corpo, a criatura abençoada a quem você confiar, para o alargamento de sua família, para o aumento do número de Seus santos e para o povo. manifestação do seu amor na sua santa Igreja e no seu mundo.

Purifique-os de todo espírito de egoísmo e possessão e desperte neles o carisma de gratidão.
Bem-aventurados os frutos de suas entranhas!

Dê a seus servos N ... e N ..., ousamos perguntar novamente a você, um espírito de parentesco e abnegação espiritual em relação a essa criança abençoada e desejada por você, para recebê-lo quando você confiar a ele e aos outros. levantar de acordo com seus preceitos na verdadeira fé.

Conceda-lhes ainda em sua santa Igreja a fecundidade espiritual, para estar perto de seus filhos, graças aos frutos que eles levarão pela fé em você, a imagem de sua divina paternidade.

E dê a eles, vivendo no verdadeiro amor que vem de você, para glorificá-lo em todos os momentos e em todos os lugares.

Pedimos a Cristo Jesus, nosso Senhor, que vive e reina com você e seu Espírito santo e revigorante, o único Deus por séculos. Amin!

 
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Prayer for a couple who wants to conceive a child

 Lord God our Father, You who, before all ages and of Yourself are fruitful, begetting the only Son and "blowing" the Spirit; You, Father, who before the fall granted fertility, in anticipation of death and for the manifestation of Your image, to our fathers Adam and Eve, blessed them by saying to them:
- "Be fruitful and multiply! ".

You miraculously made your Servants Abraham and Sarah, Isaac and Rebekah, Joseph and Aseneth, Moses and Zipporah, Joachim and Ann, who begot the very pure Mother of the Word Incarnate our Lord Jesus Christ, as well as Zechariah and Elizabeth, your parents. holy prophet and precursor John the Baptist.

You made the Virgin Mary incomprehensibly mother by the power of the Holy Spirit; We pray and supplicate you through his intercession and that of all your saints.

To your servants N ... and N ... also deign to grant the grace of fruitfulness in the begetting, taking into account not their works but their faith!
Yes, Lord, grant them the grace to fulfill Your holy command of fruitfulness, so that they may say in gladness as our mother Eve:
"I received a child thanks to God! "

Bless their tenderness as You have blessed the prayer and the wedding of Tobit and Sarah.

Purify their souls and their bodies so that, by uniting for love, they bring the best of themselves and their heredity to the child you will create.

Forgive them their sins and their transgressions, and do not let their mistakes be weighed on your child.
Do not count him the sins of his fathers, since his true Father is you O God! Inspire your servants N ... and N ... to cooperate with your creative action by the power of the love you have put in them.

Make them capable of receiving from you, in the union of the soul and the body, the blessed creature whom you will entrust to them, for the enlargement of their family, for the increase of the number of Your saints and for the manifestation of Your love in your holy Church and in your world.

Purify them from every spirit of selfishness and possession and arouse in them the charism of gratitude.
Blessed are the fruits of their bowels!

Give your servants N ... and N ..., we dare to ask You again, a spirit of spiritual kinship and abnegation towards this child blessed and wanted by you, to receive him as you entrust him and the to raise according to your precepts in the true faith.

Grant them still in your holy Church the spiritual fruitfulness, to be near your children, thanks to the fruits that they will carry by faith in you, the image of your divine paternity.

And give them, living in the true love that comes from you, to glorify you at all times and in all places.

We ask it from Christ Jesus, our Lord, who lives and reigns with you and your holy and invigorating Spirit, the only God for the centuries of centuries. Amin!

 
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Oración por una pareja que quiere concebir un hijo

 Señor Dios nuestro Padre, Tú que, antes de todas las edades y de ti mismo, eres fructífero, engendras al Hijo unigénito y "soplas" el Espíritu; Usted, Padre, que antes de la caída otorgó fertilidad, en anticipación de la muerte y para la manifestación de su imagen, a nuestros padres Adán y Eva, los bendijo diciéndoles:
- "¡Sé fructífero y multiplícate! ".

Milagrosamente hiciste que tus siervos Abraham y Sara, Isaac y Rebeca, José y Aseneth, Moisés y Séfora, Joaquín y Ana, que engendraron a la muy pura Madre de la Palabra, encarnaran a nuestro Señor Jesucristo, así como a Zacarías y a Isabel, tus padres. Santo profeta y precursor Juan el Bautista.

Hiciste a la Virgen María incomprensiblemente madre por el poder del Espíritu Santo; Oramos y te suplicamos a través de su intercesión y la de todos tus santos.

A sus siervos N ... y N ... también se dignan otorgar la gracia de la fecundidad en el engendro, ¡teniendo en cuenta no sus obras sino su fe!
Sí, Señor, concédeles la gracia de cumplir Tu santo mandato de fecundidad, para que puedan decir con alegría como nuestra madre Eva:
"Recibí un hijo gracias a Dios! "

Bendice su ternura como has bendecido la oración y la boda de Tobit y Sarah.

Purifica sus almas y sus cuerpos para que, al unirse por amor, traigan lo mejor de sí mismos y su herencia al niño que crearás.

Perdónales sus pecados y sus transgresiones, y no dejes que sus errores sean pesados ​​sobre tu hijo.
¡No le cuentes los pecados de sus padres, ya que su verdadero Padre eres tú, oh Dios! Inspira a tus sirvientes N ... y N ... a cooperar con tu acción creativa por el poder del amor que has puesto en ellos.

Haz que sean capaces de recibir de ti, en la unión del alma y el cuerpo, la criatura bendecida que les confiarás, para la ampliación de su familia, para el aumento del número de tus santos y para el manifestación de tu amor en tu santa Iglesia y en tu mundo.

Purifícalos de todo espíritu de egoísmo y posesión y despierta en ellos el carisma de la gratitud.
¡Bienaventurados los frutos de sus entrañas!

Dale a tus siervos N ... y N ..., nos atrevemos a pedirte nuevamente, un espíritu de parentesco espiritual y abnegación hacia este niño bendecido y deseado por ti, para recibirlo mientras lo confías a él y al para levantar de acuerdo a tus preceptos en la verdadera fe.

Concédeles todavía en tu santa Iglesia la fecundidad espiritual, para estar cerca de tus hijos, gracias a los frutos que llevarán por fe en ti, la imagen de tu divina paternidad.

Y dales, viviendo en el verdadero amor que viene de ti, para glorificarte en todo momento y en todos los lugares.

Se lo pedimos a Cristo Jesús, nuestro Señor, que vive y reina contigo y tu Espíritu santo y vigorizante, el único Dios durante siglos. Amin!

 

Quelle voie pour l’Europe ?

Anna Gichkina, depuis sa double culture, détaille pour nous les ressorts d’un éloignement et explore les particularités des deux filles de l’Eglise que sont la Russie et l’Europe occidentale.

Comment naviguer sereinement vers l’avenir sans perdre de vue notre port d’attache ? La patrie de Tolstoï, entée sur l’Évangile, a su conserver ce qu’un Occident amputé de lui-même, par souci d’universalisme, s’est consacré à déconstruire , donc à annihiler. Selon l’auteur, la Russie nous révèle nos maux à travers son mystère, pour peu que l’on prenne la peine de tourner notre regard vers lui.

La première partie de l’essai montre qu’en Occident, le Temps a pris le pas sur l’Éternité. Abandon de l’héritage chrétien, religion des droits de l’homme : notre civilisation s’abîme dans la perpétuité d’une chute où l’homme lui-même se trouve sacrifié sur l’autel de l’eugénisme. La deuxième partie propose, en miroir, de scruter l’âme russe comme manifestation de l’éternité supérieure au temps. Le mystère ne se comprend pas : il se contemple à travers le chaos historique, la force de l’orthodoxie, la profondeur de la littérature.

Cet essai d’Anna Gichkina est une semonce : il nous faut sortir le nez de notre buzz , s’extraire de notre présentisme, et renouer avec ce désir d’éternité qui fait l’homme.
Anna Gichkina

Russe devenue bilingue, Anna Gichkina est aujourd'hui docteur ès lettres diplômée de l’Université Paris-Sorbonne, auteur de nombreux articles sur la crise européenne actuelle et sur des sujets russes, auteur de l'ouvrage Eugène-Melchior de Vogüé ou comment la Russie pourrait sauver la France (L'Harmattan, 2018), Président d'un cercle de réflexion franco-russe à Strasbourg "Cercle du Bon Sens" , membre du comité de lecture dans la revue universitaire française "Academos".

Préface de Jacques de Guillebon

    Ce livre est précieux et brûlant comme l’est sans aucun doute le cœur de son auteur, Anna Gichkina, jeune femme russe installée en France par amour des deux littératures, la nôtre et celle du pays de Pouchkine.

    Ce livre est précieux en ce qu’il révèle quelle inquiétude peut susciter dans le reste du monde l’infidélité de l’Europe en général et de la France en particulier à leurs vocations initiales et non-pareilles, celles de l’infusion et de la diffusion du christianisme dans l’humanité par son accord, co-hérité de Rome et d’Athènes, avec la raison. C’est la perte de cet Occident que l’auteur décrit ici, déplorant à juste titre que depuis plus de deux siècles nous soyons passés du côté obscur de la rationalité, celle qui défait les âmes et partant les peuples et leurs patries.

Dressant ce dur constat de notre mort à venir, si nous n’y prenons garde, l’auteur, par ailleurs spécialiste de l’ académicien français du XIX e siècle, russophile et apologiste du christianisme, Eugène-Melchior de Vogüe - qui fut l’ambassadeur du grand roman russe ici - ne voit qu’un remède : le recours à la Russie.

    Et c’est ici que ce livre est brûlant, quand Anna Gichkina célèbre l’histoire, le destin et la mystique de son pays : « La Russie ne tombera jamais. Elle sera toujours fidèle à son orthodoxie et à son Histoire. Donc elle sera toujours. », affirme-t-elle sans l’ombre d’un doute.

Car, plus que sur l’Occident, qui lui sert de miroir-repoussoir, c’est bien sur la Russie et sa littérature que porte cet ouvrage. On y retrouve les grands accents slavophiles du siècle de Pouchkine, la foi sans faille d’un Dostoïevski dans le rôle sotériologique de son pays, l’adhésion d’un peuple entier et immense à sa propre identité.

Ce pays dont la profondeur stratégique n’a d’égale que la profondeur de sa croyance et dont l’orthodoxie s’est constituée comme l’autre poumon du christianisme, à côté de Rome.

    Car la Russie est pour nous, Français et Européens de l’ouest, le vrai autre , celui qui nous est semblable autant qu’il est différent, celui qui est un écho temporel comme il est un écho spatial.

    Et contre la tentation transhumaniste, contre le gouffre technique et matériel qui guette nos pas, Anna Gichkina rappelle qu’il est une autre voie, celle de l’âme et de l’esprit, celle de la vraie liberté christique. C’est le véritable développement de ce livre, et c’est le vrai secours qu’il apporte.

    Certes, Anna Gichkina est une ardente patriote et elle ne saurait concevoir d’autre voie de salut de la France et donc du monde que celle de sa Sainte Russie. On ne saurait cependant lui reprocher ces accents enthousiastes qui ont la véridicité d’un cœur qui aime.

    Et c’est en quoi on lui sait gré de nous donner ces magnifiques pages.

    Jacques de Guillebon

Extrait 2

    Les Droits de l’Homme dépassent aujourd’hui le cadre d’un simple concept et prennent la forme d’une nouvelle religion, religion de l’Homme nouveau, religion sans éternité où le pouvoir ne vient pas de Dieu mais de l’Homme. Le remplacement des religions par la nouvelle idéologie procurerait l’égalité totale de tous les êtres humains sans différences culturelles. Pour l’Europe en particulier, il s’agit non seulement de l’effacement des frontières économico-politiques et culturelles entre les nations, mais aussi de l’éradication de la pierre angulaire de la civilisation européenne - le christianisme. « Le christianisme fut le début de l’Europe de la même façon que la fin du christianisme désignera la fin de l’Europe. », écrira Merezkovky dans son Règne de l’Antéchrist.

    La religion des Droits de l’Homme qui se cache sous « l’humanisme » signifie paradoxalement la déshumanisation de l’être humain. « On oublie aujourd’hui les vérités aussi durables que l’homme. », écrira Vogüé. L’humanisme a toujours eu une double nature, estime le professeur au MGIMO Olga Tchetverikova. D’un côté, il s’agit d’un humanisme civilisateur orienté vers le grand public et se présentant sous un emballage scientifique. De l’autre côté, il s’agit des sciences occultes des loges secrètes qui ne sont accessibles qu’aux élus. C’est cette deuxième nature, selon Tchetverikova, qui est à la base du projet idéologique mondial.

Extrait 3

    L’Europe vit aujourd’hui une très grave crise spirituelle due à son rejet de la tradition et de la morale chrétiennes. Pourquoi, dans le contexte de cette crise, faut-il à tout prix parler de la littérature ?

    Parler du pays, c’est avant tout parler de l’homme et de son âme. Qu’est-ce qui reflète et capture le mieux l’âme humaine si ce n’est la littérature ? « La littérature est l’expression de la société. », dira Lanson. Elle forme notre personnalité et organise notre vie. Souvenez-vous, chez Lotman : « Ce n’est pas la vie qui crée l’art, c’est l’art qui crée la vie. ». La littérature, surtout les belles lettres , existera toujours parce que l’homme en aura toujours besoin. Aujourd’hui, la France, selon l'étude World Culture Index publiée en juin 2013, est un des pays du monde qui lit le plus. Dans la liste établie, elle occupe la huitième position.

    Le monde des belles lettres exerce depuis toujours un pouvoir, une influence. Tout message idéologique passe également par l’acte littéraire. Dans le cadre du présent ouvrage, il importe de parler surtout du message spirituel, ce qui impose et explique le sujet de la littérature russe du XIXe siècle considérée à juste titre comme gardienne de l’Évangile.

NOTE:

Anna Gichkina est née à Arkhangelsk, une région grande comme trois fois la France – « où se trouve l’Archipel du Goulag »… Après des études de civilisation française et de linguistique en Russie postsoviétique, elle arrive en 2005 dans une famille d’accueil de la vallée du Florival : « J’ai commencé par enseigner le russe.

L’Europe faisait alors rêver, il y avait alors une promesse de progrès humain qui n’a pas été tenue alors que la Russie était europhile…

Mes parents rêvaient pour moi d’une vie en France. Je voulais juste avoir un diplôme européen en plus de mes diplômes russes et puis rentrer… Finalement, mon rôle est de porter la Russie aux Français, c’est sans doute le plus honorable des destins… »

Elle reprend des études de littérature comparée qu’elle finance en travaillant notamment à la filature de Mulhouse.

Elle soutient sa thèse (Le Roman russe d’Emile-Melchior de Vogüé dans l’histoire intellectuelle, spirituelle,  politique et culturelle de la France, 2014) et crée en 2017 son Cercle du Bon Sens, un groupe de travail franco-russe d’inspiration chrétienne.

Son objet ? Oeuvrer à une cohérence de long terme pour défendre « cette nécessité d’amitié » entre la France et une Russie désormais gardienne d’une tradition civilisationnelle dans un monde bel et bien revenu d’une « globalisation » qui dérobe le sol sous les pas de ses habitants

Son action a été récompensée par un diplôme d’amitié franco-russe : « Tout le monde connaît la phrase de Dostoevski : « la beauté un jour sauvera le monde ». Il s’agit bien de porter cette beauté qui manque si cruellement aujourd’hui. Ce sont les pays en dehors du globalisme et des discours droitsdelhommistes qui détiennent cette sensibilité aux vérités essentielles et peuvent transmettre le véritable humanisme, celui qui ne dénature pas l’homme mais le remet sur la voie vers l’essentiel. »

Modjo : du tube planétaire « Lady » à la conversion

Les Orthodoxes seraient, dit-on, sur le point de

 

faire la paix avec les Catholiques ?

 

C'est vrai que beaucoup de problèmes restent à surmonter, mais Basile Pasquiet, Vendéen d'origine et d'une bonne famille catholique, a opté déjà pour l'orthodoxie et devint chef spirituel d'un grand monastère de la Sainte -Trinité sur les berges de la Volga.

Pour lui, la France finirait peut-être un jour par reprendre la voie du bercail en rentrant dans le giron du monde orthodoxe.

C'est que pendant tout un millénaire et jusqu'au jour du Grand Schisme, l'Hexagone fut bien orthodoxe.

C'est une histoire à vous couper littéralement le souffle d'un Français, épris d'orthodoxie qui, à la suite de sa quête spirituelle, a quitté la douce France pour se retrouver via Jérusalem au tréfonds du monde russe, à Pskov et après en Mordovie pour restaurer un monastère laissé à l'abandon.

Muté à Tcheboksary, ville assise sur une voie d'eau coulant en direction d'Astrakhan, Père Basile médite sa vie, prie et dirige les travaux d'un autre monastère confié à ses soins.

(Convergeant avec celui des Eglises Orthodoxes et des auutres Eglises Apostoliques)

SOURCE: Article de Bevil Bramwell, OMI sur le site thecatholicthing.org en traduction française (Bernadette Cosyn) sur le site de France Catholique :

Des femmes prêtres ?

20 novembre 2019

Le sujet des femmes prêtres revient souvent sur le tapis, mais le questionneur cherche rarement à simplement connaître la vérité sur le sujet pour ensuite y réfléchir. A la place, il se fait clair que les questionneurs ont une idée vraiment très étrange de l’Eglise.

Ils pensent l’Eglise de la même manière que la Gauche considère les institutions sociales. Pour la Gauche, les institutions existent principalement pour atteindre des buts politiques. Ainsi, par exemple, un secrétariat d’état existe pour aider les membres du parti à trouver de l’emploi, pour étendre le pouvoir du parti, et seulement en dernier pour remplir ses fonctions statuaires. Y a-t-il du temps pour tout cela ? De la même manière, le mariage est une affaire de pouvoir, et ainsi de toute autre relation. Alors, à leurs yeux, la prêtrise catholique est affaire de politique et de pouvoir, non de grâce et de communion.

Il est clair que le système de pouvoir de la Gauche n’offre aucun moyen de décrire la prêtrise catholique. C’est comme essayer de décrire la navette spatiale, mais uniquement en utilisant des mots commençant par la lettre A. Ce que les révolutionnaires oublient, c’est qu’aucune organisation humaine – pas même un ambitieux parti politique – ne peut concevoir une religion entièrement valable.

Le mieux qu’un tel parti puisse imaginer, c’est le parti lui-même (et dans de nombreux pays, sa police secrète). Par exemple, quand Martin Luther a conçu une nouvelle religion, il a pris des morceaux du catholicisme, en a violé d’autres, par exemple ses vœux ; il a épousé une religieuse ; il a laissé tomber la tradition ; laissé tomber la prêtrise ; etc. Ce qu’il a créé était en grande partie une entité politique. Il a choisi des enseignements populaires et était protégé par l’empereur contre le pape.

Une meilleure explication de la prêtrise masculine, une vraie, provient de ce que Dieu a fait et continue de faire dans notre histoire. Nous apprenons de Dieu ce qu’est la religion. Nous ne Lui enseignons pas quelle religion nous allons accepter.

 

Après tout, Dieu nous rappelle que « aussi hauts que sont les cieux au-dessus de la terre, ainsi sont mes chemins au-dessus de vos chemins et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Isaïe 55:9). Dieu ne dit pas que, une fois que vous avez rejoint le « bon » parti politique, vous pouvez vous débarrasser de Ses chemins. Le parti peut penser ainsi, mais c’est uniquement parce qu’il n’est qu’un parti politique.

Nos modalités viennent des Ecritures et de la tradition, où Dieu se révèle lui-même à nous et interprète ce qu’Il dit et ce qu’Il fait. Les modalités viennent à nous. Nous ne pouvons pas les « ré-imaginer » ou les soumettre à des « changements de paradigme ». Nous n’avons pas cette sorte de pouvoir.

Vatican II nous a enseigné que : « le Seigneur a établi des ministres parmi ses fidèles pour les unir en un seul corps dans lequel ’ tous les membres n’ont pas la même fonction’ (Romain 12:4). » Jésus a choisi ses ministres – les apôtres. Tous étaient des hommes alors même qu’il y avait des douzaines de religions avec des prêtresses au temps du Christ.

Pourtant, Jésus a bien changé d’autres choses purement culturelles comme œuvrer le jour du sabbat, manger avec des pêcheurs, avoir des femmes parmi ses disciples, etc. Donc la vieille rengaine selon laquelle Jésus était lié par la culture de son époque ne tient pas.

La conclusion est que « Jésus a choisi ses ministres. C’étaient des hommes ». En bref, il y a une prêtrise masculine parce que Jésus l’a créée ainsi. Jésus est Dieu et de ce fait Il ne fait rien par accident ou par préjugé. Ne pas Lui accorder la souveraine liberté de Dieu signifie que votre christologie est faussée. Quand Jésus parcourait la terre, il n’y avait pas de débat sur le politiquement correct. On ne faisait pas voter les croyants.

Bien plus, « le concile enseigne que, par institution divine, les évêques ont succédé aux apôtres comme pasteurs de l’Eglise ; qui les écoute, écoute le Christ, qui les rejette, rejette le Christ et Celui qui a envoyé le Christ » (Vatican II).

Par ces mots, les pères conciliaires signifiaient une forme particulière de présence personnelle, une présence incarnée – sinon il n’y aurait pas eu d’audition du Verbe – et cela signifie une présence sexuée. Masculine dans ce cas précis.

Elle est masculine parce que le Christ est un homme, et les hommes sont là pour représenter le Christ. La ressemblance masculine du prêtre avec le Christ homme par une interaction incarnée est utilisée par la puissance surnaturelle du Christ et le prêtre devient l’instrument du Seigneur.

Il en est ainsi parce que « seul Dieu peut offrir à Dieu un sacrifice digne de Lui », selon la brillante formulation du prêtre philosophe Robert Sokolowski. Par l’ordination, les prêtres hommes participent à Sa présence crucifiée et glorifiée, si bien qu’il peuvent agir in persona Christi (en la personne du Christ), au sein de son Épouse l’Eglise, alors que le sacrifice parfait est offert à Dieu.

Comme Saint Thomas d’Aquin l’a expliqué : « l’ordination est au sujet de la relation ». Nous avons donc ce qui est spirituellement « sponsal » par nature là ou le spirituel recourt au temporel pour ses objectifs. Eclairant le langage marital des Ecritures, le concile a dit que Jésus « nourrit et chérit sans cesse l’Eglise qu’il veut, une fois purifiée, voir lavée et unie à Lui, soumise à Lui par amour et fidélité, et qu’Il comblera en définitive de dons célestes pour l’éternité ».

Aucun mot en vue, nulle part, de pouvoir politique. De nombreuses mentions de Jésus et de sa relation sponsale avec sa communauté ecclésiale spirituellement féminine.

Bienvenue dans la religion de Dieu.

Le père Bevil Bramwell, OMI, est l’ancien doyen de premier cycle à Catholic Distance University. Il a écrit plusieurs livres.

Illustration : « Les chefs des prêtres demandent à Jésus de quel droit il agit comme il le fait » par J.J. Tissot, vers 1890 [Musée de Brooklyn]

COIN DES

 

CATÉCHISMES

 

 

ET...

 

 

 

DE LA

 

 

TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

L'Avent avec Théobule

 

Chers amis,

Cette année encore, Théobule vous accompagne pendant l'Avent pour vous aider à vivre joyeusement l'attente de Noël avec les enfants.

À partir du 24 novembre, vous allez recevoir chaque semaine, le dimanche soir, par mail, un passage biblique en vidéo, commenté par des enfants et éclairé par un religieux, ainsi qu'une fiche.

 

Une fois imprimée, cette fiche propose aux enfants :

  • ​​​​​​un commentaire du passage biblique par un Dominicain,
  • des prières en lien avec le thème,
  • des activités et des bonnes actions pour progresser au fil des semaines,
  • des personnages à coller sur chaque branche de l'étoile pour composer petit à petit une jolie crèche de Noël. Dés aujourd'hui, téléchargez et imprimez l'étoile qui servira de support pour chaque enfant :
J'imprime l'étoile

Vous pouvez dès maintenant consulter le programme des vidéos qui vous seront proposées chaque semaine pendant l'Avent sur le site ou en cliquant sur le bouton ci-dessous :

Je consulte le programme

Pour un Avent entraînant, joyeux et priant, partagez cette idée avec vos amis et invitez-les à s’inscrire sur le site de Théobule en leur transférant cet e-mail. Soyons nombreux à suivre l'étoile vers la crèche !

Nous vous souhaitons une belle entrée dans l'Avent avec les enfants.

Frère Benoît Ente

Couvent de Lille

 
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Théobule - Couvent des Dominicains - 7 avenue Salomon 59000 Lille

EN MARCHE VERS UNE CULTURE DE LA VIE  
   
 
 
GÈNÉTHIQUE VOUS INFORME
 
 
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La Commission spéciale bioéthique du Sénat poursuit ses auditions, et abordait ce jeudi la question de la recherche sur l’embryon. Fidèles à la ligne des chercheurs français...
 
 
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Samedi 26 octobre, l'Association Médicale Mondiale (AMM) a réaffirmé son opposition constante à l'euthanasie et au suicide médicalement assisté (cf. L’association médicale...
 
 
SYNTHÈSES DE PRESSE DU JOUR
 
 
IVG en Slovaquie : voir son enfant et écouter son cœur avant de se décider
La Slovaquie autorise actuellement l'avortement jusqu'à 12 semaines de grossesse ou jusqu'à 24 semaines s'il y a un problème de santé. Le gouvernement slovaque réfléchit à des mesures pour réduire le nombre d’IVG pratiquées.   Un...
 
 
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Une enquête menée aux Pays-Bas révèle que plus d’un tiers des néerlandais estime qu’un médecin ne devrait pas pouvoir faire objection de conscience pour refuser de pratiquer une euthanasie.   Pourtant, les législations néerlandaise...
 
 
Des patients « suspendus » pour être opérés avant d'être réanimés
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Euthanasie, l’envers du décor
L’euthanasie est dépénalisée chez nos voisins belges depuis 2002 ; une loi, dans le but annoncé d’éradiquer les pratiques clandestines, définit un encadrement du processus de décision et de mise en œuvre, et peut exercer un contrôle a...
 
 Faites un don à Gènéthique

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristes en tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

  

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e

Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"

Ou terroristas de todos os tipos!

Deixe-nos rezar implacavelmente pelo

Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Où trouver un prêtre

Exorciste en France ?

Cliquez sur le lien ci-dessous:

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

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CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 15:42

Mariage, célibat et vie monastique

La Rencontre de Saint Joachim
et Sainte Anne (détail)

 

 

 

Par le Père Jean Meyendorff

 

Un des paradoxes de la morale chrétienne est que le mariage et le célibat, s’ils supposent des comportements pratiques différents, prennent appui sur la même théologie du Royaume de Dieu, et de ce fait sur la même spiritualité.

La particularité du mariage chrétien consiste à transformer et à transfigurer l’affection humaine et naturelle qui existe entre un homme et une femme en un lien éternel d’amour, lien qui ne peut pas être rompu, pas même par la mort.

Le mariage est un sacrement, car par lui le futur Royaume de Dieu, les noces de l’Agneau (Apocalypse 19, 7-9), la pleine union du Christ et de l’Église (Éphésiens 5, 32), sont anticipés et représentés.

Un mariage chrétien trouve sa signification ultime non pas dans la satisfaction charnelle, la stabilité sociale, ou un moyen d’assurer sa postérité, mais dans l' " eschaton ", les " choses dernières ", que le Seigneur prépare pour ses élus.

Or, le célibat — et en particulier la vie monastique — est justifié dans les Saintes Écritures et la Tradition par la même référence au Royaume futur.

Le Seigneur lui-même a dit : 

Car, lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans les cieux (Marc 12, 25).

Ce passage n’entend pas nier le mariage chrétien comme une réalité continuée dans le Royaume futur, mais que le Seigneur y affirme le caractère temporel de la " chair ".

Ainsi le Nouveau Testament, à plusieurs reprises, fait l’éloge du célibat en tant qu’anticipation de la " vie angélique " : 

Il y a, en effet des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l’action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux.

Qui peut comprendre, qu’il comprenne (Matthieu 19, 12).

 

La grande figure de saint Jean le Baptiste, celles de saint Paul et des cent quarante quatre milliers de l’Apocalypse (Apocalypse 14, 3-4) ont servi de modèles aux innombrables saints chrétiens qui ont gardé la virginité pour la gloire de Dieu.

 

C’est pour réagir contre le relâchement sexuel qui prévalait dans le monde païen et également pour exprimer le sens chrétien primitif du détachement à l’égard du monde, que les appels à la virginité sont très nombreux dans les écrits des Pères de l’Église.

Le monachisme est apparu à beaucoup comme la solution la plus sûre et la plus élevée des problèmes moraux.

En dépit de cette prédominance de l’esprit monastique, qui s’exprime également dans l’instauration d’un épiscopat non marié, l’Église a aussi maintenu de façon intransigeante la valeur positive du mariage.

Elle a reconnu universellement dans le mariage un sacrement, tandis que seuls quelques écrivains ecclésiastiques attribuaient également un caractère sacramentel à la cérémonie de la tonsure monastique.

Cette valeur positive du mariage est magnifiquement exprimée dans des textes de saint Clément d’Alexandrie, un des fondateurs de la théologie chrétienne (IIIe siècle) et du grand saint Jean Chrysostome (+ 403).

Ainsi, mariage et célibat sont deux manières de vivre l’Évangile en anticipant le Royaume, Royaume qui a déjà été révélé dans le Christ, et qui doit apparaître dans sa force au dernier jour.

Évidemment seul un mariage " en Christ ", scellé par l’Eucharistie et un célibat " au nom de Jésus Christ ", portent cette signification chrétienne " eschatologique ".

Ni un mariage conclu au hasard, comme un contrat temporaire, ni la pratique sexuelle dite " libre ", ni d’ailleurs un célibat accepté par inertie, ou pire, par égoïsme et irresponsabilité auto-protectrice, n’ont la valeur spirituelle décrite plus haut.

 

Un mariage chrétien présuppose des sacrifices, la responsabilité familiale, dévouement et maturité.

De même le célibat chrétien est inimaginable sans la prière, le jeûne, l’obéissance, l’humilité, la charité et une ascèse constante.

La psychologie moderne n’a pas " découvert " le fait que l’absence de vie sexuelle créait des problèmes ; les Pères de l’Église le savaient très bien, et ont élaboré un système remarquable de préceptes ascétiques — base de toute règle monastique — préceptes qui rendent la chasteté possible et heureuse.

 

Ils savaient, parfois beaucoup mieux que les psychologues modernes, que l’instinct naturel d’amour et de procréation ne peut pas être isolé du reste de l’existence humaine, mais en est son véritable centre.

Il ne peut pas être supprimé, mais seulement transformé, transfiguré et canalisé, en tant qu’amour de Dieu et du prochain, par la prière, le jeûne et l’obéissance au nom de Jésus Christ.

Ces vertus sont codifiées et systématisées dans les règles monastiques, mais d’une autre façon elles conditionnent aussi la vie chrétienne de ceux qui choisissent une vie célibataire au service du monde.

L’une des causes les plus importantes du problème actuel concernant le célibat des prêtres dans l’Église catholique romaine est que l’exigence du célibat est encore obligatoire, alors que la spiritualité, qui sert habituellement de cadre naturel et sans laquelle le célibat apparaît insupportable et sans nécessité, ne l’est plus.

Le bréviaire, la messe quotidienne, un mode de vie sacerdotal particulier, l’isolement du monde, la pauvreté, le jeûne, tout cela a maintenant été abandonné.

Le prêtre n’est plus spécialement limité dans la satisfaction naturelle de ses désirs de nourriture, de boisson, de confort et d’argent et il ne suit plus de réelle discipline de prières.

Son célibat est ainsi privé de sa signification spirituelle — dirigée vers le Royaume — qui seule peut être eschatologique.

À quelle distance du Royaume se trouvent les habituels presbytères confortables et combien contradictoires saut les appels de la théologie moderne à un engagement dans le monde et à une responsabilité sociale, seules formes par lesquelles le Royaume sera révélé : Pourquoi alors le célibat ?

La tradition de l’Église dans son ensemble est absolument unanime pour maintenir l’idée qu’une pureté authentique et la vie monastique ne peuvent être pratiquées que dans des communautés monastiques.

Seules des personnalités isolées et particulièrement fortes peuvent vivre un célibat véritable tout en vivant dans le monde.

L’humilité est probablement la seule vertu qui peut réellement les aider à surmonter les difficultés de cette vie mais, comme nous le savons tous, c’est de loin la vertu la plus difficile et par conséquent la plus rare.

La tradition monastique a toujours été reconnue dans l’Orthodoxie comme le témoignage le plus authentique de l’Évangile du Christ.

Comme les prophètes de l’Ancien Testament, comme les martyrs (témoins) du christianisme des premiers siècles, les moines rendent le christianisme crédible.

En montrant que l’on peut mener une vie de prière et de culte lumineuse, joyeuse, pleine de sens, sans être dépendant des " conditions normales " de ce monde, ils donnaient une preuve vivante que le Royaume de Dieu était vraiment au milieu de nous.

Le retour à une telle tradition serait particulièrement significatif au milieu de notre monde sécularisé et militant.

Une humanité qui prétend aujourd’hui qu’elle a " atteint sa majorité " ne demande pas l’aide du christianisme dans sa quête pour un " monde meilleur ".

Elle peut cependant être de nouveau intéressée par l’Église, si l’Église est capable de montrer un monde non seulement meilleur mais vraiment nouveau et différent. 

C’est ce que tant de jeunes recherchent, mais ils découvrent malheureusement au mieux le bouddhisme Zen, et le plus souvent des moyens psychédéliques ou autres de s’échapper vers… la mort.

Les moines sont les témoins de ce nouveau monde.

S’il y avait plus de communautés monastiques authentiques parmi nous, notre témoignage serait plus fort.

Cependant, la nouvelle création du Christ est accessible à tous, dans toute sa beauté, à travers l’amour dans le mariage, à condition qu’avec saint Paul, nous l’acceptions et le comprenions par rapport au Christ et à l’Église.

 

(Extrait de Le mariage dans la perspective orthodoxe,
YMCA Press/ŒIL, Paris, 1986.
http://www.pagesorthodoxes.net)

 

Casamento, celibato e vida monástica

O encontro de São Joaquim
e Santa Ana (detalhe)

 

Padre Jean Meyendorff

Um dos paradoxos da moralidade cristã é que o casamento e o celibato, se implicam comportamentos práticos diferentes, baseiam-se na mesma teologia do Reino de Deus e, portanto, na mesma espiritualidade.

A peculiaridade do casamento cristão é transformar e transfigurar o afeto humano e natural que existe entre um homem e uma mulher em um vínculo eterno de amor, um vínculo que não pode ser rompido, nem mesmo pela morte.

O casamento é um sacramento, porque através dele o futuro Reino de Deus, o casamento do Cordeiro (Apocalipse 19, 7-9), a plena união de Cristo e a Igreja (Efésios 5, 32), são antecipados e representados.

Um casamento cristão encontra seu significado final não na satisfação carnal, na estabilidade social ou em um meio de garantir sua posteridade, mas no "eschaton", as "últimas coisas" que o Senhor prepara para seus eleitos.

Agora, o celibato - e em particular a vida monástica - é justificado nas Escrituras e Tradição pela mesma referência ao futuro Reino.

O próprio Senhor disse:

Pois quando alguém ressuscita dentre os mortos, não toma esposa nem marido, mas é como anjos no céu (Marcos 12:25).

Esta passagem não significa negar o casamento cristão como uma realidade continuada no futuro Reino, mas que o Senhor afirma o caráter temporal da "carne".

Assim, o Novo Testamento, em várias ocasiões, elogia o celibato como uma antecipação da "vida angélica":

De fato, existem eunucos que nascem assim do seio de sua mãe, existem eunucos que se tornaram eunucos pela ação dos homens, e existem eunucos que se tornaram assim por causa de do reino dos céus.

Quem pode entender, entender (Mateus 19:12).

A grande figura de São João Batista, as de São Paulo e os cento e quarenta e quatro mil do Apocalipse (Apocalipse 14: 3-4) serviram de modelo para os inúmeros santos cristãos que mantiveram a virgindade para a glória de Deus.

É para reagir contra a negligência sexual que prevaleceu no mundo pagão e também para expressar o primitivo senso cristão de distanciamento do mundo, que os apelos à virgindade são muito numerosos nos escritos dos Padres da Igreja. .

O monasticismo tem aparecido para muitos como a solução mais segura e mais alta dos problemas morais.

Apesar dessa predominância do espírito monástico, que também se expressa no estabelecimento de um episcopado solteiro, a Igreja também manteve intransigentemente o valor positivo do casamento.

Ela reconheceu universalmente no casamento um sacramento, enquanto apenas alguns escritores eclesiásticos também atribuíram um caráter sacramental à cerimônia da tonsura monástica.

Esse valor positivo do casamento é magnificamente expresso nos textos de São Clemente de Alexandria, um dos fundadores da teologia cristã (século III) e o grande São João Crisóstomo (+ 403).

Assim, casamento e celibato são duas maneiras de viver o Evangelho em antecipação ao Reino, um Reino que já foi revelado em Cristo e que deve aparecer em sua força no último dia.

Obviamente, apenas um casamento "em Cristo", selado pela Eucaristia e um celibato "em nome de Jesus Cristo", carregam esse significado "escatológico" cristão.

Nem um casamento concluído aleatoriamente, como um contrato temporário, nem a chamada prática sexual "livre", nem, além disso, um celibato aceito pela inércia, ou pior, pelo egoísmo e irresponsabilidade autoprotetora, têm o valor espiritual descrito acima. acima.

Um casamento cristão pressupõe sacrifícios, responsabilidade familiar, dedicação e maturidade.

Do mesmo modo, o celibato cristão é inimaginável sem oração, jejum, obediência, humildade, caridade e ascetismo constante.

A psicologia moderna não "descobriu" o fato de que a ausência de vida sexual cria problemas; os Padres da Igreja o conheciam muito bem e desenvolveram um notável sistema de preceitos ascéticos - a base de todo domínio monástico - preceitos que tornam a castidade possível e feliz.

Eles sabiam, às vezes muito melhor que os psicólogos modernos, que o instinto natural de amor e procriação não pode ser isolado do resto da existência humana, mas é seu verdadeiro centro.

Não pode ser suprimida, mas apenas transformada, transfigurada e canalizada, como amor a Deus e ao próximo, pela oração, jejum e obediência em nome de Jesus Cristo.

Essas virtudes são codificadas e sistematizadas nas regras monásticas, mas de outra maneira também condicionam a vida cristã daqueles que escolhem uma vida única a serviço do mundo.

Uma das causas

 

Marriage, celibacy and monastic life

The meeting of Saint Joachim
and Saint Anne (detail)

 

By Father Jean Meyendorff

One of the paradoxes of Christian morality is that marriage and celibacy, if they imply different practical behaviors, are based on the same theology of the Kingdom of God, and thus on the same spirituality.

The peculiarity of Christian marriage is to transform and transfigure the human and natural affection that exists between a man and a woman into an eternal bond of love, a bond that can not be broken, not even by death.

Marriage is a sacrament, because through it the future Kingdom of God, the wedding of the Lamb (Revelation 19, 7-9), the full union of Christ and the Church (Ephesians 5, 32), are anticipated and represented.

A Christian marriage finds its ultimate meaning not in carnal satisfaction, social stability, or a means of securing its posterity, but in the "eschaton", the "last things," which the Lord prepares for his elect.

Now, celibacy - and in particular monastic life - is justified in Scripture and Tradition by the same reference to the future Kingdom.

The Lord Himself said:

For when one raises from the dead one takes neither wife nor husband, but one is like angels in heaven (Mark 12:25).

This passage does not mean to deny the Christian marriage as a continued reality in the future Kingdom, but that the Lord affirms the temporal character of the "flesh".

Thus the New Testament, on several occasions, praises celibacy as an anticipation of "angelic life":

There are, in fact, eunuchs who are born thus from the bosom of their mother, there are eunuchs who have become eunuchs by the action of men, and there are eunuchs who have made themselves such because of from the Kingdom of Heaven.

Who can understand, understand (Matthew 19:12).

The great figure of St. John the Baptist, those of St. Paul and the one hundred and forty-four thousand of the Apocalypse (Revelation 14: 3-4) have served as models for the innumerable Christian saints who have kept virginity for the glory of God.

It is to react against the sexual laxity that prevailed in the pagan world and also to express the primitive Christian sense of detachment from the world, that the calls for virginity are very numerous in the writings of the Fathers of the Church. .

Monasticism has appeared to many as the surest and highest solution of moral problems.

Despite this predominance of the monastic spirit, which is also expressed in the establishment of an unmarried episcopate, the Church has also uncompromisingly maintained the positive value of marriage.

She recognized universally in marriage a sacrament, while only a few ecclesiastical writers also attributed a sacramental character to the ceremony of monastic tonsure.

This positive value of marriage is magnificently expressed in texts of St. Clement of Alexandria, one of the founders of Christian theology (third century) and the great St. John Chrysostom (+ 403).

Thus, marriage and celibacy are two ways of living the Gospel in anticipation of the Kingdom, a Kingdom that has already been revealed in Christ, and which must appear in its strength at the last day.

Obviously only a marriage "in Christ", sealed by the Eucharist and a celibacy "in the name of Jesus Christ", carry this Christian "eschatological" meaning.

Neither a marriage concluded at random, as a temporary contract, nor the so-called "free" sexual practice, nor, moreover, a celibacy accepted by inertia, or worse, by egotism and self-protective irresponsibility, have the spiritual value described above. high.

A Christian marriage presupposes sacrifices, family responsibility, dedication and maturity.

In the same way, Christian celibacy is unimaginable without prayer, fasting, obedience, humility, charity and constant asceticism.

Modern psychology has not "discovered" the fact that the absence of sexual life creates problems; the Fathers of the Church knew it very well, and developed a remarkable system of ascetic precepts - the basis of all monastic rule - precepts which make chastity possible and happy.

They knew, sometimes much better than modern psychologists, that the natural instinct of love and procreation can not be isolated from the rest of human existence, but is its true center.

It can not be suppressed, but only transformed, transfigured and channeled, as love for God and neighbor, by prayer, fasting and obedience in the name of Jesus Christ.

These virtues are codified and systematized in the monastic rules, but in another way they also condition the Christian life of those who choose a single life in the service of the world.

One of the causes

 

Matrimonio, celibato y vida monástica.

El encuentro de san Joaquín
y Santa Ana (detalle)

 

 

Por el padre Jean Meyendorff

Una de las paradojas de la moral cristiana es que el matrimonio y el celibato, si implican comportamientos prácticos diferentes, se basan en la misma teología del Reino de Dios y, por lo tanto, en la misma espiritualidad.

La peculiaridad del matrimonio cristiano es transformar y transfigurar el afecto humano y natural que existe entre un hombre y una mujer en un vínculo eterno de amor, un vínculo que no puede romperse, ni siquiera por la muerte.

El matrimonio es un sacramento, porque a través de él se anticipa el futuro Reino de Dios, la boda del Cordero (Apocalipsis 19, 7-9), la unión plena de Cristo y la Iglesia (Efesios 5, 32) y representado.

Un matrimonio cristiano encuentra su significado último no en la satisfacción carnal, la estabilidad social o un medio para asegurar su posteridad, sino en el "escatón", las "últimas cosas", que el Señor prepara para sus elegidos.

Ahora, el celibato, y en particular la vida monástica, está justificado en las Escrituras y la Tradición por la misma referencia al Reino futuro.

El mismo Señor dijo:

Porque cuando uno resucita de entre los muertos, no se toma esposa ni esposo, pero uno es como los ángeles en el cielo (Marcos 12:25).

Este pasaje no significa negar el matrimonio cristiano como una realidad continua en el futuro Reino, sino que el Señor afirma el carácter temporal de la "carne".

Así, el Nuevo Testamento, en varias ocasiones, alaba el celibato como una anticipación de la "vida angelical":

De hecho, hay eunucos que nacen así del seno de su madre, hay eunucos que se han convertido en eunucos por la acción de los hombres, y hay eunucos que se han hecho así a causa de del reino de los cielos.

Quién puede entender, entender (Mateo 19:12).

La gran figura de San Juan Bautista, los de San Pablo y los ciento cuarenta y cuatro mil del Apocalipsis (Apocalipsis 14: 3-4) han servido de modelo para los innumerables santos cristianos que han guardado la virginidad para la gloria de Dios.

Es para reaccionar contra la laxitud sexual que prevaleció en el mundo pagano y también para expresar el sentido cristiano primitivo de desapego del mundo, que los llamados a la virginidad son muy numerosos en los escritos de los Padres de la Iglesia. .

El monasticismo ha aparecido para muchos como la solución más segura y máxima de los problemas morales.

A pesar de este predominio del espíritu monástico, que también se expresa en el establecimiento de un episcopado soltero, la Iglesia también ha mantenido sin concesiones el valor positivo del matrimonio.

Reconoció universalmente en el matrimonio un sacramento, mientras que solo unos pocos escritores eclesiásticos también atribuyeron un carácter sacramental a la ceremonia de la tonsura monástica.

Este valor positivo del matrimonio se expresa magníficamente en los textos de San Clemente de Alejandría, uno de los fundadores de la teología cristiana (siglo III) y el gran San Juan Crisóstomo (+ 403).

Así, el matrimonio y el celibato son dos formas de vivir el Evangelio en anticipación del Reino, un Reino que ya ha sido revelado en Cristo, y que debe aparecer en su fortaleza en el último día.

Obviamente, solo un matrimonio "en Cristo", sellado por la Eucaristía y un celibato "en el nombre de Jesucristo", llevan este significado cristiano "escatológico".

Ni un matrimonio concluido al azar, como un contrato temporal, ni la llamada práctica sexual "libre", ni, además, un celibato aceptado por la inercia, o peor, por el egoísmo y la irresponsabilidad autoprotectora, tienen el valor espiritual descrito anteriormente. anteriormente.

Un matrimonio cristiano presupone sacrificios, responsabilidad familiar, dedicación y madurez.

Del mismo modo, el celibato cristiano es inimaginable sin oración, ayuno, obediencia, humildad, caridad y ascetismo constante.

La psicología moderna no ha "descubierto" el hecho de que la ausencia de vida sexual crea problemas; los Padres de la Iglesia lo sabían muy bien y desarrollaron un notable sistema de preceptos ascéticos, la base de todos los preceptos monásticos, preceptos que hacen posible y feliz la castidad.

Sabían, a veces mucho mejor que los psicólogos modernos, que el instinto natural de amor y procreación no puede aislarse del resto de la existencia humana, sino que es su verdadero centro.

No se puede suprimir, sino solo transformar, transfigurar y canalizar, como amor a Dios y al prójimo, mediante la oración, el ayuno y la obediencia en el nombre de Jesucristo.

Estas virtudes están codificadas y sistematizadas en las reglas monásticas, pero de otra manera también condicionan la vida cristiana de quienes eligen una vida única al servicio del mundo.

Una de las causas

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

 

et en dehors pour Octobre,Novembre et début Décembre:

  

 

¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:

 

Permanence pastorale début DECEMBRE (Au Monastère habituel ):

*Vendredi 6 DECEMBRE toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 7 en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 7 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 8 Décembre.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité. 

 

¤Au Monastère:

 ¤ Dimanche 8 DECEMBRE,

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde

et aux Saints du Kerala.

Programme habituel*

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

Le Dimanche 22 Décembre à JAULDES (Angoulême), après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère

 

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,
through shared it's possible! Come celebrate the Nativity
Monastery family!

 

Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

If you are not a family, you find yourself in communion with
Eastern Christians,
with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St
Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

Programme:

 

 

*Mardi  24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël, Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

 

*Mercredi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

*Jeudi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLÉE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Jeudi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 22 DÉCEMBRE*

(Après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère )

et Vendredi 27 Décembre(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*

 

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190904/ob_a7e436_19373366.jpg

Du 27 Décembre au 29, seriez-vous intéressé par un Pèlerinage à Lourdes dans la quiétude hivernale ?

Si oui, inscriptions sur asstradsyrfr@laposte.net

 

 

¤LOURDES (65):

- Samedi 29 DÉCEMBRE *

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)

- Samedi 21 DÉCEMBRE* 

* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)


Note:

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone* é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church* is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B

 

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

--------------------

Entregando intenções de oração no mosteiro, é simples ...

 

O monge não rompe a profunda solidariedade que deve unir os irmãos humanos ... Eles se conformam aos sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito de uma multidão de irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através de orações monásticas, toda a Igreja reza e intercede pela humanidade.

Voce sabe Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa desta imensa corrente de oração clandestina que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode nos confiar uma intenção de oração enviando-a para o seguinte endereço:

---------------------

CONFERING INTENTIONS OF PRAYER AT THE MONASTERY, IT'S SIMPLE ...

 

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the human brothers ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the "firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for humanity.

Do you know ? Each one of you, in the secret of its existence, participates in this immense current of underground prayer which irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with a prayer intention by sending it to the following address:

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 13:13

Sommaire:

 

*Que faire pour nos défunts?

*Lectionnaire du Dimanche de l'annonciation à Zacharie

*Mariage, célibat et vie monastique

*Laisse là ton offrande suivie des prières pour les vocations.

*Le livre du Pasteur d'Hermas.

*Pourquoi est-il nécéssaire de prier régulièrement?

*La Prière de Jésus.

*La spiritualité académique, un chemin de perdition?

*Saint Martin de Tours.

*L'écologie, une échelle vers Dieu? (Vidéo d'une conférence du Père DAUTAY)

*Retraite de l'Avent en ligne avec les Carmes.

*Coin du Catéchisme et de la transmission familiale.

* Génétique vous informe.                     

       

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

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et en dehors pour Octobre,Novembre et début Décembre:

 

 ¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:

Permanence pastorale début DECEMBRE (Au Monastère habituel ):

*Vendredi 6 DECEMBRE toute la journée jusqu'à 18h

 

*Samedi 7 en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 7 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 8 Décembre.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité. 

¤Au Monastère:

 ¤ Dimanche 8 DECEMBRE,

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde

et aux Saints du Kerala.

Programme habituel*

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

Le Dimanche 22 Décembre à JAULDES (Angoulême), après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère

 

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

Si vous êtes pas en famille et au loin, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

 

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

 

 

Programme:

 

 

*Mardi  24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël, Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

 

*Mercredi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

*Jeudi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLÉE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Jeudi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 22 DÉCEMBRE*

(Après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère )

et Vendredi 27 Décembre(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*

 

Du 27 Décembre au 29, seriez-vous intéressé par un Pèlerinage à Lourdes dans la quiétude hivernale ?

Si oui, inscriptions sur asstradsyrfr@laposte.net

 

¤LOURDES (65):

- Samedi 29 DÉCEMBRE *

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)

- Samedi 21 DÉCEMBRE* 

* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .

QUE FAIRE POUR NOS DÉFUNTS?
UN SAINT RUSSE NOUS RÉPOND:
 
O parents et proches des défunts!
Faites pour eux ce qui est nécessaire et à votre portée.
 
N'utilisez pas votre argent pour ornez le cercueil et la tombe, mais afin d'aider ceux qui sont dans le besoin, en mémoire de vos proches défunts, pour les églises où des prières sont élevées pour eux.
 
Faites preuve de miséricorde pour les défunts, prenez soin de leurs âmes.
 
Saint Jean Maximovitch
-----------------------------------------------
O QUE FAZER POR NOSSO FALECIDO?
UMA RESPOSTA SANTA RUSSA:
 
Ó pais e parentes do falecido!
Faça por eles o que for necessário e ao seu alcance.
 
Não use seu dinheiro para decorar o caixão e o túmulo, mas para ajudar os necessitados, em memória de seus entes queridos falecidos, a igrejas onde as orações lhes são elevadas.
 
Mostre misericórdia aos mortos, cuide de suas almas.
 
St. John Maximovich
-----------------------------------------------
WHAT TO DO FOR OUR DECEASED?
A HOLY RUSSIAN RESPOND:
 
O parents and relatives of the deceased!
Do for them what is necessary and within your reach.
 
Do not use your money to decorate the coffin and grave, but to help those in need, in memory of your deceased loved ones, for churches where prayers are high for them.
 
Show mercy to the dead, take care of their souls.
 
St. John Maximovich
-----------------------------------------------
¿QUÉ HACER POR NUESTRO Fallecido?
UNA SANTA RESPUESTA RUSA:
 
¡Oh padres y parientes del difunto!
Haz por ellos lo que sea necesario y a tu alcance.
 
No use su dinero para decorar el ataúd y la tumba, sino para ayudar a los necesitados, en memoria de sus seres queridos fallecidos, para las iglesias donde las oraciones son altas para ellos.
 
Muestra misericordia a los muertos, cuida sus almas.
 
San Juan Maximovich

Dimanche de l’Annonciation à Zacharie (jour des parents).

En ce dimanche est commémorée l'annonce de la naissance de Jean le Baptiste par l'Archange Gabriel à Zacharie.

Saint Qurbana

    • II Pierre 1: 1-15 :
  • 01 SYMEON PIERRE, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi d’aussi grand prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ.
  • 02 Que la grâce et la paix vous soient accordées en abondance par la vraie connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur.
  • 03 Sa puissance divine nous a fait don de tout ce qui permet de vivre avec piété, grâce à la vraie connaissance de celui qui nous a appelés par la gloire et la force qui lui appartiennent.
  • 04 De la sorte nous sont accordés les dons promis, si précieux et si grands, pour que, par eux, vous deveniez participants de la nature divine, et que vous échappiez à la dégradation produite dans le monde par la convoitise.
  • 05 Et pour ces motifs, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance de Dieu,
  • 06 à la connaissance de Dieu la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la piété,
  • 07 à la piété la fraternité, à la fraternité l’amour.
  • 08 Si vous avez tout cela en abondance, vous n’êtes pas inactifs ni stériles pour la vraie connaissance de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 09 Mais celui qui en est dépourvu est myope au point d’être aveugle : il oublie qu’il a été purifié de ses péchés d’autrefois.
  • 10 C’est pourquoi, frères, redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié ; en agissant de la sorte, vous ne risquez pas de tomber.
  • 11 C’est ainsi que vous sera généreusement accordée l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
  • 12 Voilà pourquoi je tiendrai toujours à vous remettre cela en mémoire, bien que vous le sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité qui est déjà là.
  • 13 Et il me paraît juste, tant que je suis ici-bas, de vous tenir éveillés par ces rappels,
  • 14 car je sais que bientôt je partirai d’ici-bas, comme notre Seigneur Jésus Christ me l’a fait savoir.
  • 15 Mais je redoublerai d’efforts pour qu’après mon départ vous puissiez en toute occasion faire mémoire de cela.
    •  
    • Ephésiens 5: 21 :
    • 21 Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ;
    • 6: 4 :
    • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
    • Saint Luc 1: 5 – 25 :
  • 05 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.
  • 06 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.
  • 07 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.
  • 08 Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu,
  • 09 il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
  • 10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens.
  • 11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens.
  • 12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.
  • 13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.
  • 14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance,
  • 15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ;
  • 16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ;
  • 17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »
  • 18 Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »
  • 19 L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.
  • 20 Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »
  • 21 Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.
  • 22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.
  • 23 Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.
  • 24 Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait :
  • 25 « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »
    •  

Commentaire de Saint Ephrem (v. 306-373)
(SC 121 (traduction française L Leloir; Ed. du Cerf 1966, p. 49 rev.)

L'ange lui dit :

« Dieu a exaucé la voix de ta prière ».

Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.

Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.

C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.

Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit :

« Comment cela se fera-t-il ? »

Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole (...).

Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu.

Tant qu'il croyait, il parlait :

« J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé » (Ps 115,10).

Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.

Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit :

« Comment cela se fera-t-il ? »,

pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.

La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.

Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi. (...)

Il apprit ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.

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Comentário sobre Saint Ephrem (v. 306-373)
(SC 121 (tradução francesa L Leloir; Ed. Du Cerf 1966, p. 49 rev.)

O anjo disse-lhe:

"Deus ouviu a voz da sua oração".

Se Zacharie acreditava que sua oração seria atendida, ele orava bem; se ele não acreditou, orou mal.

Sua oração estava prestes a ser respondida; no entanto, ele duvidava disso.

Portanto, é certo que, neste exato momento, o discurso se afastou dele.

Anteriormente, ele orou por um filho; No momento em que sua oração foi respondida, ele mudou e disse:

"Como isso será feito?" "

Como sua boca duvidava de sua oração, ele perdeu o uso da fala (...).

Enquanto Zacharie acreditava, ele falava; assim que ele não acreditou mais, ele ficou em silêncio.

Enquanto ele acreditava, ele falava:

"Eu acreditei e é por isso que falei" (Sl 115,10).

Por desprezar a palavra do anjo, essa palavra o atormentou, para que ele honrasse com seu silêncio a palavra que desprezara.

A boca que tinha dito:

"Como isso será feito?" "

para aprender a possibilidade do milagre.

A língua que foi desamarrada foi amarrada para que ela aprendesse que Aquele que havia amarrado a língua poderia desatar o peito.

Assim, a experiência ensinou aqueles que não aceitaram o ensino da fé. (...)

Ele aprendeu, assim, que quem tivesse fechado a boca aberta poderia abrir um peito fechado.

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Commentary on Saint Ephrem (v. 306-373)
(SC 121 (French translation L Leloir; Ed. Du Cerf 1966, p. 49 rev.)

The angel said to him:

"God has heard the voice of your prayer".

If Zacharie believed that his prayer would be answered, he prayed well; if he did not believe, he prayed badly.

Her prayer was about to be answered; however, he doubted it.

It is therefore right that at this very moment speech moved away from him.

Previously, he prayed for a son; the moment his prayer was answered, he changed and said:

"How will it be done?" "

Since his mouth doubted his prayer, he lost the use of speech (...).

As long as Zacharie believed, he spoke; as soon as he no longer believed, he was silent.

As long as he believed, he spoke:

"I believed and that is why I spoke" (Ps 115,10).

Because he despised the word of the angel, this word tormented him, so that he would honor with his silence the word he had despised.

The mouth that had said:

"How will it be done?" "

to learn the possibility of the miracle.

The tongue that was untied was tied so that she would learn that the One who had tied the tongue could untie the breast.

Thus, experience has taught those who did not accept the teaching of the faith. (...)

He thus learned that whoever had closed an open mouth could open a closed breast.

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Comentario sobre San Efrén (v. 306-373)
(SC 121 (traducción al francés L Leloir; Ed. Du Cerf 1966, p. 49 rev.)

El ángel le dijo:

"Dios ha escuchado la voz de tu oración".

Si Zacharie creía que su oración sería respondida, oraba bien; si no creía, rezaba mal.

Su oración estaba a punto de ser contestada; sin embargo, lo dudaba.

Por lo tanto, es correcto que en este mismo momento el discurso se aleje de él.

Anteriormente, rezaba por un hijo; En el momento en que su oración fue respondida, cambió y dijo:

"¿Cómo se hará?" "

Como su boca dudaba de su oración, perdió el uso del habla (...).

Mientras Zacharie creía, él hablaba; Tan pronto como ya no creía, guardó silencio.

Mientras creía, hablaba:

"Creí y por eso hablé" (Ps 115,10).

Debido a que despreciaba la palabra del ángel, esta palabra lo atormentaba, para que honrara con su silencio la palabra que había despreciado.

La boca que había dicho:

"¿Cómo se hará?" "

para aprender la posibilidad del milagro.

La lengua que estaba desatada estaba atada para que ella supiera que Aquel que había atado la lengua podía desatar el pecho.

Así, la experiencia ha enseñado a aquellos que no aceptaron la enseñanza de la fe. (...)

Así aprendió que quien había cerrado la boca abierta podía abrir un seno cerrado.

Retour sur les images du voyage du Catholicos et de sa délégation en Russie pour les 90 ans des relations inter Eglises Malankare Orthodoxe (Eglise Orthodoxe des Indes) et Russe Orthodoxe.

Mariage, célibat et vie monastique

La Rencontre de Saint Joachim
et Sainte Anne (détail)
L'ICÔNE AU COMPLET

 

 

Par le Père Jean Meyendorff

 

Un des paradoxes de la morale chrétienne est que le mariage et le célibat, s’ils supposent des comportements pratiques différents, prennent appui sur la même théologie du Royaume de Dieu, et de ce fait sur la même spiritualité.

La particularité du mariage chrétien consiste à transformer et à transfigurer l’affection humaine et naturelle qui existe entre un homme et une femme en un lien éternel d’amour, lien qui ne peut pas être rompu, pas même par la mort.

Le mariage est un sacrement, car par lui le futur Royaume de Dieu, les noces de l’Agneau (Apocalypse 19, 7-9), la pleine union du Christ et de l’Église (Éphésiens 5, 32), sont anticipés et représentés.

Un mariage chrétien trouve sa signification ultime non pas dans la satisfaction charnelle, la stabilité sociale, ou un moyen d’assurer sa postérité, mais dans l' " eschaton ", les " choses dernières ", que le Seigneur prépare pour ses élus.

Or, le célibat — et en particulier la vie monastique — est justifié dans les Saintes Écritures et la Tradition par la même référence au Royaume futur.

Le Seigneur lui-même a dit : 

Car, lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans les cieux (Marc 12, 25).

Ce passage n’entend pas nier le mariage chrétien comme une réalité continuée dans le Royaume futur, mais que le Seigneur y affirme le caractère temporel de la " chair ".

Ainsi le Nouveau Testament, à plusieurs reprises, fait l’éloge du célibat en tant qu’anticipation de la " vie angélique " : 

Il y a, en effet des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l’action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux.

Qui peut comprendre, qu’il comprenne (Matthieu 19, 12).

 

La grande figure de saint Jean le Baptiste, celles de saint Paul et des cent quarante quatre milliers de l’Apocalypse (Apocalypse 14, 3-4) ont servi de modèles aux innombrables saints chrétiens qui ont gardé la virginité pour la gloire de Dieu.

 

C’est pour réagir contre le relâchement sexuel qui prévalait dans le monde païen et également pour exprimer le sens chrétien primitif du détachement à l’égard du monde, que les appels à la virginité sont très nombreux dans les écrits des Pères de l’Église.

Le monachisme est apparu à beaucoup comme la solution la plus sûre et la plus élevée des problèmes moraux.

En dépit de cette prédominance de l’esprit monastique, qui s’exprime également dans l’instauration d’un épiscopat non marié, l’Église a aussi maintenu de façon intransigeante la valeur positive du mariage.

Elle a reconnu universellement dans le mariage un sacrement, tandis que seuls quelques écrivains ecclésiastiques attribuaient également un caractère sacramentel à la cérémonie de la tonsure monastique.

Cette valeur positive du mariage est magnifiquement exprimée dans des textes de saint Clément d’Alexandrie, un des fondateurs de la théologie chrétienne (IIIe siècle) et du grand saint Jean Chrysostome (+ 403).

Ainsi, mariage et célibat sont deux manières de vivre l’Évangile en anticipant le Royaume, Royaume qui a déjà été révélé dans le Christ, et qui doit apparaître dans sa force au dernier jour.

Évidemment seul un mariage " en Christ ", scellé par l’Eucharistie et un célibat " au nom de Jésus Christ ", portent cette signification chrétienne " eschatologique ".

Ni un mariage conclu au hasard, comme un contrat temporaire, ni la pratique sexuelle dite " libre ", ni d’ailleurs un célibat accepté par inertie, ou pire, par égoïsme et irresponsabilité auto-protectrice, n’ont la valeur spirituelle décrite plus haut.

 

Un mariage chrétien présuppose des sacrifices, la responsabilité familiale, dévouement et maturité.

De même le célibat chrétien est inimaginable sans la prière, le jeûne, l’obéissance, l’humilité, la charité et une ascèse constante.

La psychologie moderne n’a pas " découvert " le fait que l’absence de vie sexuelle créait des problèmes ; les Pères de l’Église le savaient très bien, et ont élaboré un système remarquable de préceptes ascétiques — base de toute règle monastique — préceptes qui rendent la chasteté possible et heureuse.

 

Ils savaient, parfois beaucoup mieux que les psychologues modernes, que l’instinct naturel d’amour et de procréation ne peut pas être isolé du reste de l’existence humaine, mais en est son véritable centre.

Il ne peut pas être supprimé, mais seulement transformé, transfiguré et canalisé, en tant qu’amour de Dieu et du prochain, par la prière, le jeûne et l’obéissance au nom de Jésus Christ.

Ces vertus sont codifiées et systématisées dans les règles monastiques, mais d’une autre façon elles conditionnent aussi la vie chrétienne de ceux qui choisissent une vie célibataire au service du monde.

L’une des causes les plus importantes du problème actuel concernant le célibat des prêtres dans l’Église catholique romaine est que l’exigence du célibat est encore obligatoire, alors que la spiritualité, qui sert habituellement de cadre naturel et sans laquelle le célibat apparaît insupportable et sans nécessité, ne l’est plus.

Le bréviaire, la messe quotidienne, un mode de vie sacerdotal particulier, l’isolement du monde, la pauvreté, le jeûne, tout cela a maintenant été abandonné.

Le prêtre n’est plus spécialement limité dans la satisfaction naturelle de ses désirs de nourriture, de boisson, de confort et d’argent et il ne suit plus de réelle discipline de prières.

Son célibat est ainsi privé de sa signification spirituelle — dirigée vers le Royaume — qui seule peut être eschatologique.

À quelle distance du Royaume se trouvent les habituels presbytères confortables et combien contradictoires saut les appels de la théologie moderne à un engagement dans le monde et à une responsabilité sociale, seules formes par lesquelles le Royaume sera révélé : Pourquoi alors le célibat ?

La tradition de l’Église dans son ensemble est absolument unanime pour maintenir l’idée qu’une pureté authentique et la vie monastique ne peuvent être pratiquées que dans des communautés monastiques.

Seules des personnalités isolées et particulièrement fortes peuvent vivre un célibat véritable tout en vivant dans le monde.

L’humilité est probablement la seule vertu qui peut réellement les aider à surmonter les difficultés de cette vie mais, comme nous le savons tous, c’est de loin la vertu la plus difficile et par conséquent la plus rare.

La tradition monastique a toujours été reconnue dans l’Orthodoxie comme le témoignage le plus authentique de l’Évangile du Christ.

Comme les prophètes de l’Ancien Testament, comme les martyrs (témoins) du christianisme des premiers siècles, les moines rendent le christianisme crédible.

En montrant que l’on peut mener une vie de prière et de culte lumineuse, joyeuse, pleine de sens, sans être dépendant des " conditions normales " de ce monde, ils donnaient une preuve vivante que le Royaume de Dieu était vraiment au milieu de nous.

Le retour à une telle tradition serait particulièrement significatif au milieu de notre monde sécularisé et militant.

Une humanité qui prétend aujourd’hui qu’elle a " atteint sa majorité " ne demande pas l’aide du christianisme dans sa quête pour un " monde meilleur ".

Elle peut cependant être de nouveau intéressée par l’Église, si l’Église est capable de montrer un monde non seulement meilleur mais vraiment nouveau et différent. 

C’est ce que tant de jeunes recherchent, mais ils découvrent malheureusement au mieux le bouddhisme Zen, et le plus souvent des moyens psychédéliques ou autres de s’échapper vers… la mort.

Les moines sont les témoins de ce nouveau monde.

S’il y avait plus de communautés monastiques authentiques parmi nous, notre témoignage serait plus fort.

Cependant, la nouvelle création du Christ est accessible à tous, dans toute sa beauté, à travers l’amour dans le mariage, à condition qu’avec saint Paul, nous l’acceptions et le comprenions par rapport au Christ et à l’Église.

 

(Extrait de Le mariage dans la perspective orthodoxe,
YMCA Press/ŒIL, Paris, 1986.
http://www.pagesorthodoxes.net)

Laisse ton offrande,

est-il dit,

devant l'autel,

et va d'abord te réconcilier avec ton frère,

et étant ensuite revenu,

tu prieras sans trouble.

 

Car la rancune

aveugle la raison de celui qui prie

et enténèbre ses prières.

Deixe sua oferta,

é dito,

em frente ao altar,

e vá primeiro se reconciliar com seu irmão,

e depois voltando,

você vai orar sem problemas.

 

Porque o rancor

cego a razão de quem ora

e escurecer suas orações.

 

Leave your offering,

is it said,

in front of the altar,

and go first to reconcile with your brother,

and then coming back,

you will pray without trouble.

 

Because the grudge

blind the reason of the one who prays

and darken his prayers.

 

Deja tu ofrenda

se dice

delante del altar

y ve primero a reconciliarte con tu hermano,

y luego volviendo

rezarás sin problemas.

 

Porque el rencor

cegar la razón de quien reza

y oscurecer sus oraciones.

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

LE LIVRE DU PASTEUR D'HERMAS
Ce livre qui a failli figurer dans la Bible

(SOURCE: ALETEIA, article de Monsieur Philip Kosloski le 14 novembre 2019 )

Le livre du Pasteur d’Hermas était de grande valeur selon les premiers Pères de l’Église.

Aux débuts du christianisme, de nombreux manuscrits ainsi que des lettres circulaient au sein des premières communautés chrétiennes sans qu’il soit officiellement établi si ces textes étaient « canoniques », c’est-à-dire inspirés par Dieu, ou non. De fait, le « canon » — la compilation de textes qui allait par la suite prendre le nom de Bible — n’existait pas encore.

 

 

L’un de ces manuscrits, le Livre du Pasteur d’Hermas, était jugé de grande valeur par les premiers Pères de l’Église. En effet, ce texte faisait autorité dans les premiers siècles et comptait parmi ce qui était alors considéré comme les Saintes Écritures. Eusèbe, un historien ecclésiastique du IIIe siècle, nous dit qu’il était lu publiquement dans les églises. Bien que pour certains, il n’était pas canonique, d’autres jugeaient que c’était un texte important. Saint Athanase l’évoque — de même que la Didachè — en lien avec les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, comme un livre non canonique certes, mais dont la lecture était recommandée pour les catéchumènes. 

 Lire aussi : La traduction de l’Évangile, la plus pertinente des missions ?

Avant que le choix et l’ordre des livres bibliques ne soit officiellement établi au IVe siècle, il était placé, dans certains recueils d’écritures saintes, après le Nouveau Testament, ou même après les Actes des Apôtres. Le texte en lui-même est un ensemble de « visions », axé plutôt sur la morale que sur la théologie. Selon les exégètes, il a été écrit au IIe siècle, mais son auteur demeure inconnu. Une partie du livre consiste en un commentaire des dix commandements, donnant des instructions spécifiques sur des comportements à éviter. Un passage intéressant évoque l’existence d’un « bon ange » et d’un « mauvais ange » influençant l’individu. 

« Il y a deux anges avec l’homme : l’un, de justice, l’autre, du mal. Comment donc, Seigneur, dis-je, distinguerai-je leur action, si les deux anges habitent avec moi ? Écoute, dit-il, et comprends. L’ange de justice est délicat, modeste, doux, calme. Quand c’est lui qui monte à ton cœur, d’emblée, il te parle de justice, de chasteté, de sainteté, de tempérance, de tout acte juste, de toute vertu noble. Quand tout cela te monte au cœur, sache que l’ange de justice est avec toi, car ce sont là les œuvres de l’ange de justice ; aie confiance en lui et en ses œuvres. Vois maintenant les œuvres de l’ange du mal. Et tout d’abord, il est colérique, amer, insensé ; et ses œuvres mauvaises corrompent les serviteurs de Dieu. Quand donc il monte à ton cœur, connais-le d’après ses œuvres. »

« Comment je le distinguerai, Seigneur, dis-je, je l’ignore. Écoute, dit-il. Quand la colère s’empare de toi, ou l’aigreur, sache qu’il est en toi ; de même les désirs d’activité dispersée, les folles dépenses en festins nombreux, en boissons enivrantes, en orgies incessantes, en raffinements variés et superflus, la passion des femmes, de la grande richesse, l’orgueil exagéré, la jactance et tout ce qui y ressemble : si cela te monte au cœur, sache que l’ange du mal est en toi. Puisque donc tu connais ses œuvres, éloigne-toi de lui, ne crois pas en lui, car ses œuvres sont mauvaises et funestes aux serviteurs de Dieu. »

 Lire aussi : Faut-il redouter l’influence des anges ?

Cependant, malgré des extraits très parlants comme celui-ci, et malgré le fait que de nombreux chrétiens considéraient donc ce texte comme directement inspiré par Dieu, d’autres passages étaient plus ambigus. Dans l’ensemble, ce texte n’offrait pas autant de clarté que le reste du Nouveau Testament et l’absence d’auteur connu lui attira de nombreuses critiques. En fin de compte, il ne fut donc pas reconnu comme canonique. Il n’en demeure pas moins un texte intéressant, qui mérite d’être lu et étudié.

Les sept sacrements sont-ils mentionnés dans la Bible ?

 

Pourquoi est-il nécessaire de prier régulièrement

 

(Par saint  Jean de Cronstadt: 
 
Pourquoi est-il nécessaire de prier chez soi et d'assister à l'office divin à l'église?
 
Eh bien, pourquoi est-il nécessaire pour vous de manger et de boire, de faire de l'exercice, ou de travailler chaque jour?
 
Afin d'entretenir la vie du corps et de lui donner des forces. 
 
Il est donc aussi absolument nécessaire de prier afin d'entretenir la vie de l'âme, de renforcer l'âme qui est malade du péché, et de la purifier, de même que l'on emploie certains aliments et certaines boissons pour purifier le corps. 
 
Si vous ne priez pas, vous agissez d'une manière inconsidérée et très peu sage, en renforçant votre corps par tous les moyens, mais en négligeant votre âme.
 
Les meilleurs moments sur terre, sont ceux pendant lesquels nous méditons sur les choses célestes, ou bien lorsque nous reconnaissons la vérité et la défendons. C'est alors seulement que nous vivons vraiment. 
 
C'est pour cette raison qu'il est vital pour notre âme que nous nous élevions souvent au-dessus de la terre, et que nous montions vers les Cieux, là  où se trouve seulement notre vie véritable…
 
Notre cœur meurt spirituellement chaque jour.
Seule une prière ardente, pleine de larmes peut le rétablir et le ramener à la vie. Si nous ne prions pas avec ferveur chaque jour, nous pouvons facilement et rapidement être vaincus par la mort spirituelle.
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
Saint Jean de Cronstadt
My Life in Christ 
(Ma Vie en Christ)
Editions de Holy Trinity Monastery
Jordanville, N.Y. 
USA 
 

Por que é necessário orar regularmente

(Por São João de Kronstadt:

Por que é necessário orar em casa e participar do Ofício Divino na igreja?

Bem, por que você precisa comer e beber, se exercitar ou trabalhar todos os dias?

A fim de manter a vida do corpo e dar-lhe força.

Portanto, também é absolutamente necessário orar para manter a vida da alma, fortalecer a alma que está doente do pecado e purificá-la, assim como certos alimentos e bebidas são usados ​​para purificar a alma. corpo.

Se você não ora, age de maneira imprudente e imprudente, fortalecendo seu corpo por todos os meios, mas negligenciando sua alma.

Os melhores momentos da Terra são aqueles em que meditamos nas coisas celestiais, ou quando reconhecemos a verdade e a defendemos. Só então nós realmente vivemos.

É por esse motivo que é vital para a nossa alma que frequentemente subimos acima da terra e subimos ao céu, onde apenas nossa verdadeira vida é ...

Nosso coração morre espiritualmente todos os dias.
Somente uma oração ardente cheia de lágrimas pode restaurá-lo e trazê-lo de volta à vida. Se não rezarmos fervorosamente todos os dias, podemos ser rápida e facilmente vencidos pela morte espiritual.


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Why is it necessary to pray regularly

(By St. John of Kronstadt:

Why is it necessary to pray at home and attend the Divine Office at the church?

Well, why is it necessary for you to eat and drink, to exercise, or to work every day?

In order to maintain the life of the body and to give it strength.

It is therefore also absolutely necessary to pray in order to maintain the life of the soul, to strengthen the soul who is sick of sin, and to purify it, just as certain foods and drinks are used to purify the soul. body.

If you do not pray, you act in a reckless and unwise way, strengthening your body by all means, but neglecting your soul.

The best moments on earth are those during which we meditate on heavenly things, or when we recognize the truth and defend it. Only then do we really live.

It is for this reason that it is vital for our soul that we often rise above the earth, and that we go up to Heaven, where only our true life is ...

Our heart dies spiritually every day.
Only a burning prayer full of tears can restore it and bring it back to life. If we do not pray fervently every day, we can easily and quickly be overcome by spiritual death.


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¿Por qué es necesario rezar regularmente?

(Por San Juan de Kronstadt:

¿Por qué es necesario rezar en casa y asistir a la Oficina Divina en la iglesia?

Bueno, ¿por qué es necesario comer y beber, hacer ejercicio o trabajar todos los días?

Para mantener la vida del cuerpo y darle fuerza.

Por lo tanto, también es absolutamente necesario rezar para mantener la vida del alma, para fortalecer al alma que está enferma de pecado y para purificarla, así como ciertos alimentos y bebidas se usan para purificar el alma. cuerpo.

Si no rezas, actúas de manera imprudente e imprudente, fortaleciendo tu cuerpo por todos los medios, pero descuidando tu alma.

Los mejores momentos en la tierra son aquellos en los que meditamos en cosas celestiales, o cuando reconocemos la verdad y la defendemos. Solo entonces vivimos realmente.

Es por esta razón que es vital para nuestra alma que a menudo nos elevemos sobre la tierra, y que subamos al Cielo, donde solo está nuestra verdadera vida ...

Nuestro corazón muere espiritualmente todos los días.
Solo una oración ardiente llena de lágrimas puede restaurarla y devolverla a la vida. Si no rezamos fervientemente todos los días, la muerte espiritual nos puede vencer fácil y rápidamente.

 

 

LA SPIRITUALITÉ ACADÉMIQUE, CHEMIN DE PERDITION ?...

Mise en garde remarquable, qui ne s'applique pas seulement à la théologie, mais à toute forme de spiritualité.

Une spiritualité académique, c'est une contrefaçon de la spiritualité authentique, et qui mène à la perdition par les sentiers de l'orgueil.

La maçonnerie n'en est pas exempte, nous en voyons des exemples quotidiennement.

Un terrain piégé que nombreux ne remarquent pas, qui imite la vie spirituelle : la théologie académique, bien qu'elle puisse servir à l'Église, a aussi été la source de destruction spirituelle de beaucoup de gens.

La véritable théologie découle d'une maîtrise de la prière, elle n'est pas liée à un degré académique.

Lorsque la théologie devient notre philosophie de vie, nous ne sommes en rien différents des païens, et nous permettons à l'orgueil de s'installer en nous, et l'assurance que nous avons peut devenir le terrain miné où notre âme finira par se détruire.

Le véritable théologien est celui qui, par la maîtrise de la prière et en cultivant l'humilité, découvre Dieu noétiquement, dans son cœur. 

"Le diable n'est pas en chasse après ceux qui sont perdus; il chasse ceux qui sont conscients, ceux qui sont proches de Dieu.

Il leur enlève la confiance en Dieu, et commence par les affliger en leur insufflant la confiance en soi, la logique, le rationalisme, la critique.

Nous ne devrions jamais faire confiance à notre esprit logique.

Ne croyez jamais vos pensées."(Ancien Païssios l'Athonite).

De même que le théologien académique, un moine qui se croit être une autorité en matière de vie monastique, mais qui n'a jamais vécu dans l'obéissance à un ancien, ne connaît en réalité rien au monachisme.

Car ce n'est pas quelque chose qu'on peut étudier de manière distante, mais qui doit être vécu en communauté, dans l'obéissance.

L'acquisition d'un cœur humble et contrit, c'est le cœur du monachisme et de la théologie orthodoxes, sans lequel on ne sait rien en connaître.

Saint Jean Chrysostome avertissait ainsi ceux qui cherchaient Dieu sans l'humilité : "le chemin de l'enfer est pavé de crânes de prêtres!" 

Probablement particulièrement le clergé, mais nul n'est immunisé contre la tentation de croire connaître ce qui concerne Dieu, quand en réalité on ne connaît que l'orgueil qui a pris racine dans la recherche académique de Dieu. 

Nous devons préserver nos cœurs, en extirpant toute trace d'orgueil, et alors seulement nous pourrons devenir de vrais théologiens.

La théologie sans Dieu n'est que de la philosophie.

Le monachisme sans lutte ascétique et obéissance n'est rien d'autre qu'un style de vie alternatif.

Dans l'amour du Christ,

Hiéromoine Tryphon

Eglise Russe Hors Frontières

Source : stmaterne@blogspot

Publié par + JFV

 

 

ESPIRITUALIDADE ACADÊMICA, CAMINHO DE PERDIÇÃO? ...

Aviso notável, que não se aplica apenas à teologia, mas a qualquer forma de espiritualidade.

Uma espiritualidade acadêmica é uma falsificação da espiritualidade genuína, levando à perdição pelos caminhos do orgulho.

A alvenaria não é isenta, vemos exemplos diariamente.

Um campo traiçoeiro que muitos não percebem, que imita a vida espiritual: a teologia acadêmica, embora possa servir a Igreja, também tem sido a fonte de destruição espiritual de muitas pessoas.

A verdadeira teologia deriva de um domínio da oração, não está ligada a um grau acadêmico.

Quando a teologia se torna nossa filosofia de vida, não somos diferentes dos pagãos e permitimos que o orgulho se estabeleça em nós, e a certeza de que temos pode se tornar o campo minado onde nossa alma terminará destruir.

O verdadeiro teólogo é aquele que, dominando a oração e cultivando a humildade, descobre Deus nobremente, em seu coração.

"O diabo não está caçando aqueles que estão perdidos, ele expulsa aqueles que estão conscientes, aqueles que estão perto de Deus.

Isso tira a confiança deles em Deus e começa a afligi-los, instilando autoconfiança, lógica, racionalismo, crítica.

Nunca devemos confiar em nossa mente lógica.

Nunca acredite em seus pensamentos. "(Ancient Païssios the Athonite).

Como o teólogo acadêmico, um monge que acredita ser uma autoridade na questão da vida monástica, mas que nunca viveu em obediência a um ancião, realmente não sabe nada sobre monasticismo.

Pois não é algo que possa ser estudado de maneira distante, mas que deva ser vivido em comunidade, em obediência.

A aquisição de um coração humilde e contrito é o coração do monasticismo e da teologia ortodoxos, sem os quais nada sabemos.

São João Crisóstomo assim advertiu aqueles que buscavam a Deus sem humildade: "O caminho para o inferno é pavimentado com crânios de sacerdotes!"

Provavelmente especialmente o clero, mas ninguém é imune à tentação de acreditar no que Deus trata, quando na verdade só se conhece o orgulho que se enraizou na pesquisa acadêmica de Deus.

Devemos preservar nossos corações, extirpando todo traço de orgulho, e só então podemos nos tornar verdadeiros teólogos.

Teologia sem Deus é apenas filosofia.

O monasticismo sem luta ascética e obediência não passa de um estilo de vida alternativo.

No amor de Cristo, Hieromonk Tryphon,
Igreja Russa Fora das Fronteiras
(Fonte em francês: stmaterne @ blogspot)


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ACADEMIC SPIRITUALITY, PATH OF PERDITION? ...

Remarkable warning, which does not apply only to theology, but to any form of spirituality.

An academic spirituality is a counterfeit of genuine spirituality, leading to perdition through the paths of pride.

Masonry is not exempt, we see examples daily.

A treacherous field that many do not notice, which imitates the spiritual life: academic theology, although it can serve the Church, has also been the source of spiritual destruction of many people.

True theology stems from a mastery of prayer, it is not linked to an academic degree.

When theology becomes our philosophy of life, we are no different from the pagans, and we allow pride to settle in us, and the assurance that we have can become the minefield where our soul will end up destroy.

The true theologian is one who, by mastering prayer and cultivating humility, discovers God nobly, in his heart.

"The devil is not hunting after those who are lost, he drives out those who are conscious, those who are close to God.

It takes away their trust in God, and begins to afflict them by instilling self-confidence, logic, rationalism, criticism.

We should never trust our logical mind.

Never believe your thoughts. "(Ancient Païssios the Athonite).

Like the academic theologian, a monk who believes himself to be an authority in the matter of monastic life, but who has never lived in obedience to an elder, does not really know anything about monasticism.

For it is not something that can be studied in a distant way, but that must be lived in community, in obedience.

The acquisition of a humble and contrite heart is the heart of orthodox monasticism and theology, without which we know nothing about it.

Saint John Chrysostom thus warned those who sought God without humility: "The road to hell is paved with skulls of priests!"

Probably especially the clergy, but no one is immune to the temptation to believe what God is about, when in fact one only knows the pride that has taken root in God's academic research.

We must preserve our hearts, extirpating every trace of pride, and only then can we become true theologians.

Theology without God is only philosophy.

Monasticism without ascetic struggle and obedience is nothing but an alternative lifestyle.

In the love of Christ, Hieromonk Tryphon,
Russian Church Outside the Borders
(French source: stmaterne @ blogspot)


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¿ESPIRITUALIDAD ACADÉMICA, CAMINO DE LA PERDICIÓN? ...

Notable advertencia, que no se aplica solo a la teología, sino a cualquier forma de espiritualidad.

Una espiritualidad académica es una falsificación de una espiritualidad genuina, que conduce a la perdición a través de los caminos del orgullo.

La mampostería no está exenta, vemos ejemplos a diario.

Un campo traicionero que muchos no notan, que imita la vida espiritual: la teología académica, aunque puede servir a la Iglesia, también ha sido la fuente de destrucción espiritual de muchas personas.

La verdadera teología se deriva del dominio de la oración, no está vinculada a un título académico.

Cuando la teología se convierte en nuestra filosofía de vida, no somos diferentes de los paganos, y permitimos que el orgullo se asiente en nosotros y la seguridad de que podemos convertirnos en el campo minado donde nuestra alma terminará. destruir.

El verdadero teólogo es aquel que, al dominar la oración y cultivar la humildad, descubre a Dios noblemente en su corazón.

"El diablo no está cazando a los que están perdidos, expulsa a los que están conscientes, a los que están cerca de Dios.

Les quita su confianza en Dios y comienza a afligirlos inculcando confianza en sí mismos, lógica, racionalismo, crítica.

Nunca debemos confiar en nuestra mente lógica.

Nunca creas tus pensamientos "(Ancient Païssios the Athonite).

Al igual que el teólogo académico, un monje que se cree una autoridad en el tema de la vida monástica, pero que nunca ha vivido en obediencia a un anciano, en realidad no sabe nada sobre el monasticismo.

Porque no es algo que pueda estudiarse de manera distante, sino que debe vivirse en comunidad, en obediencia.

La adquisición de un corazón humilde y contrito es el corazón del monasticismo y la teología ortodoxos, sin los cuales no sabemos nada al respecto.

San Juan Crisóstomo advirtió a los que buscaban a Dios sin humildad: "¡El camino al infierno está pavimentado con cráneos de sacerdotes!"

Probablemente especialmente el clero, pero nadie es inmune a la tentación de creer de qué se trata Dios, cuando en realidad solo se conoce el orgullo que ha echado raíces en la investigación académica de Dios.

Debemos preservar nuestros corazones, extirpando todo rastro de orgullo, y solo así podremos convertirnos en verdaderos teólogos.

La teología sin Dios es solo filosofía.

El monasticismo sin lucha ascética y obediencia no es más que un estilo de vida alternativo.

En el amor de Cristo, Hieromonk Tryphon,
Iglesia rusa fuera de las fronteras
(Fuente francesa: stmaterne @ blogspot)

Saint Martin de Tours
 vie et icône traditionnelle
 
 

Saint Martin de Tours, évêque
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https://www.mail-archive.com/celt-saints@yahoogroups.com/msg00724.html
saint martin de tours
Né à Sabaria en Haute Pannonie (Hongrie), vers 316; mort le 8 novembre 397.

La plupart des mortels n'ont à lutter que contre un démon collectif (ou du moins le croient-ils) - le démon des communautés et familles, la force occulte qui fait appel aux plus basses parties de notre nature, la divinité noire de la ville plongée dans la nuit. Avoir un démon personnel semble être un "privilège" réservé aux vrais saints. La grandeur du saint se mesure à la grandeur des tentations qu'il a à vaincre parce que la vie du saint se dresse en contraste face aux oeuvres du démon.
Martin était le fils d'un officier païen de l'armée, et il accompagna sa famille vers le nouveau poste de son père, à Pavie, en Italie. Martin était devenu catéchumène à l'âge de 10 ans, contre la volonté de ses parents. Il suivit les leçons à l'église locale, et quand il eut atteint 12 ans, son amour pour Dieu était si ardent qu'il voulut se retirer pour vivre en ermite. A 15 ans, en fils d'un vétéran de l'armée, il fut obligé de rentrer à l'armée contre sa volonté. Bien que Martin n'était pas encore devenu Chrétien de manière formelle, il vivra de nombreuses années plus comme un moine que comme un soldat.

Pendant qu'il était stationné à Amiens en France [ alors Gaule Belgique ] en 337, un mendiant à moitié nu s'approcha de lui; le temps était terriblement froid. Le nom de Martin devint immortel dès ce moment-là, car il coupa sa cape militaire en 2 et donna la moitié à l'homme souffrant. Cette nuit-là, en songe, il vit Jésus drapé de cette autre moitié de sa cape qu'il avait donnée. Jésus lui dit, "Martin, bien que catéchumène, M'a couvert avec ce vêtement". Suite à ce rêve, il "couru pour aller se faire baptiser", selon son biographe.

Quand il eut près de 20 ans, les barbares envahirent la Gaule. Lui et ses compagnons furent présentés au César Julien pour recevoir un cadeau, mais Martin refusa en disant, "Je vous ai servi en soldat; à présent laissez-moi servir le Christ. Donnez ma paie aux autres qui vont se battre, mais je suis un soldat du Christ et il ne m'est pas permis de me battre".

Irrité de cette réplique, Julien l'accusa de lâcheté. Martin répliqua qu'il était prêt à aller à la bataille mais sans armes, et à se tenir au milieu des belligérants au Nom du Christ. Il fut jeté en prison, mais cette nuit-là les barbares demandèrent et obtinrent une armistice. Martin demanda et obtint sa démission vers 339.

Ensuite il vécut quelque temps en Italie et Dalmatie, avant de venir à Poitiers, et l'évêque Saint Hilaire le prit comme disciple. Martin le recherchait, car il savait que servir ce saint homme c'était servir Dieu. Hilaire reconnu l'extraordinaire qualité de Martin, et voulut l'ordonner diacre, mais il ne parvint pas à vaincre l'humilité de Martin.

Pour conserver Martin dans son diocèse, Hilaire lui assigna la charge d'exorciste - et c'est dans ce ministère officiel que Martin fit pour la première fois la rencontre du diable. C'était encore un démon général, car il n'avait pas encore son démon privé. Cependant, Martin apprit à chasser les maléfices et les coups acérés des cornes du démon, une leçon qui serait toujours utile par la suite.

Martin eut un songe qui l'appelait à rentrer chez lui, et il revint en Pannonie, convertit sa mère et d'autres, dont un groupe de bandits qui avait voulut le tuer durant sa visite. Peu après, le diable lui apparut sous forme humaine et lui annonça qu'où qu'il aille ou quoi qu'il fasse, le démon s'opposerait à lui.

En Illyrie, son opposition verbale aux Ariens lui valut d'être publiquement fouetté et exilé par Auxence, l'évêque Arien. Repartant pour l'Italie, Martin apprit qu'Hilaire avait été exilé. Il se retira en un lieu près des murs de Milan, où il entama la vie monastique. Auxence, quand il s'empara du siège de Milan, affronta Martin et le chassa hors du diocèse. Martin forma alors un duo avec un prêtre vertueux. Ils se retirèrent sur l'île désertée de Gallinaria dans le golfe de Gènes, où il vécut en reclus jusque 360, jusqu'à ce que saint Hilaire fut autorisé à revenir de son exil et rentrer à Poitiers.

Comme pour la plupart des vrais saints, au fur et à mesure que Martin grandit en sainteté, son démon privé devint de plus en plus différencié du démon collectif. De plus en plus, le démon s'attaqua à son âme, le forçant à être sans arrêt sur ses gardes. C'était comme le principe des vases communicants : au plus Martin s'élevait comme le mercure vers la sainteté, au plus le démon s'efforçait de remplir l'espace vide derrière lui.

Un jour qu'il vivait encore en reclus sur l'île, Martin mangea une plante empoisonnée qui le tua presque. Les chroniques appellent cette plante "hellébore", ce qui est sans aucun doute une erreur, car l’hellébore n'est pas mortelle mais un remède contre la folie, et selon les herboristes, elle ne contient rien de plus qu'un fort purgatif.

Peut-être que la plante ne se trouvait pas là par hasard? Il y a une variété d’hellébore appelée "Rose de Noël" qui est la mandragore. Néanmoins, quand Martin sentit le poison à l'oeuvre, il commença à prier - ce qui prouve qu'il réalisait qu'il n'y avait rien de normal à sa maladie - et Dieu le guérit.

Le démon de Martin était capable de se transformer en bien des formes. Il était particulièrement habile à prendre des formes de divinités de la mythologie, apparaissant parfois comme Jupiter ou Mercure. Mais bien que Martin fut toujours alarmé par Mercure, il écarta toujours Jupiter comme "un animal stupide" et un "sot".

Le démon aimait aussi prendre la forme de femmes. Un jour, il apparut comme Vénus, une autre fois comme Minerve, mais toujours exhalant une forte odeur de souffre, et fuyant toujours face au Signe de la Croix.

Après avoir appris qu'Hilaire était en route vers Poitiers, Martin fit le voyage de Rome pour le rencontrer en route, et l'accompagner jusqu'à son siège. Comme Martin souhaitait vivre en solitaire, Hilaire lui donna une terre, à présent appelée Ligugé, où il fut rejoint par d'autres ermites - et ainsi fut fondée la première communauté monastique des Gaules. Ce fut un célèbre monastère jusqu'en 1607, et il fut restauré en 1852 par les Bénédictins catholiques-romains de Solesmes. Il y vécut 10 ans, prêchant et accomplissant des miracles célèbres dans la région, dont la résurrection d'un catéchumène et d'un esclave pendu.

Bien vite, les ennuis avec le démon se firent plus graves. Un jour pendant que le saint était en prière dans sa cellule, le démon vint sans frapper, tenant en sa main une corne couverte de sang. "Je viens de tuer un des tiens", dit-il au saint. Et de fait le transporteur du monastère venait d'être tué par un taureau. Aussitôt Martin résolu de combattre les démons avoisinants en détruisant tous les temples païens du district. Il reçut peu après le don de discerner les démons, et ceci lui permit de tenir à l'écart son propre démon.

Vers 371, Tours le choisit comme son 3ème évêque. Il ne voulait pas prendre cette charge; le peuple utilisa une astuce pour y parvenir : ils le firent venir pour visiter un malade de la ville, et l'emmenèrent à l'église. Son apparence pauvre n'impressionna pas les évêques qui étaient venus assister à l'élection, mais le peuple rejeta leurs objections et Martin fut consacré le 3 juillet 371.

Il vécut dans une cellule près de l'église, mais se retira vite de la ville et de ses distractions vers un lieu qui deviendra l'abbaye de Marmoutier, qui deviendra un autre grand centre monastique. C'était un désert, avec un falaise à pic d'un côté et une rivière de l'autre. Peu de temps après, 8 moines se joignirent à lui. Les moines ermites ne s'occupèrent ni d'art ni d'affaires. Les plus âgés s'occupèrent uniquement de prière, pendant que les plus jeunes écrivaient. Nombre d'évêques sortirent de ce monastère parce que chaque ville voulut un pasteur qui aurait été formé sous la discipline de Saint Martin.

Ici, en privé, Martin vivait exclusivement en moine, pendant qu'en public, il se dévouait avec un zèle brûlant à la charge de ses tâches épiscopales. Chaque année il visita chaque paroisse de ses régions rurales, voyageant à pied, à dos d'âne ou par bateau. Il fut un innovateur, en oeuvrant pour convertir les régions rurales, dans lesquelles il introduisit un début de système paroissial. Auparavant, les Chrétiens étaient confinés surtout dans les régions urbaines.

Son biographe et ami, Sulpice Sévère, rapporte qu'il étendit son apostolat de la Touraine jusqu'à Chartres, Paris, Autun, Sens et Vienne. Bien qu'on rapporte qu'il détruisit vigoureusement les temples païens, ses miracles attestés aidèrent beaucoup dans ses progrès : il guérit saint Paulin de Nole d'une maladie des yeux, guérit des lépreux, et ressuscita un mort. Martin eut des visions et révélations, et reçut le don de prophétie. En exorciste, Martin ne menaçait pas les démons, au contraire il se prosternait sur le sol et les soumettait par la prière.

Il fut un des grands pionniers du monachisme Occidental, basé sur les modèles des monastères orientaux de Terre Sainte, d’Égypte et de Syrie, et c'est ainsi qu'il influença le type de monachisme qui s'installera en Irlande, Écosse et Pays de Galles. C'était avant saint Benoît - qui avait une vénération particulière pour lui.

A cette époque, Priscillien, le guide d'une secte Gnostique-Manichéenne, était attaqué par Ithaque, l'évêque d'Ossanova, qui l'accusait de sorcellerie et exhortait l'empereur de le faire mettre à mort. Ensemble avec le pape de Rome Siricius et saint Ambroise [ de Milan ], Martin se prononça contre la peine capitale à l'encontre de Priscillien et des autres Espagnols hétérodoxes prononcée par les autorités civiles, dont Ithaque et l'empereur Maximus. Il croyait que l’État ne devait pas intervenir dans les affaires ecclésiastiques. Martin plaida auprès de Maximus pour qu'il n'exécute pas les hérétiques mais permit de simplement les excommunier.

Ithaque accusa alors Martin d'hérésie. Maximus dit à Martin qu'il ne les exécuterait pas, mais une fois que Martin fut partit de Trêves [après avoir concélébré avec eux], Maximus fut persuadé de renvoyer le cas de la secte au préfet Evodius. La secte fut jugée coupable, et ses membres furent décapités, faisant de cette affaire le premier cas de peine de mort prononcé judiciairement pour hérésie. Le pape de Rome Sirice censura tant Maximus qu'Ithaque pour leur rôle dans cette affaire.

Martin rencontra une très grande opposition dans les années qui suivirent, un de ses principaux critiqueurs étant le semeur de troubles saint Brice, qui lui succédera plus tard comme évêque. Mais son impressionnante puissance spirituelle était trop grande pour 'l'incroyable et sanglante férocité' du comte Avitian, qui restreignit ses intentions barbares à Tours.

Il tomba malade dans la zone rurale de Candes en Touraine. Gisant mourant, étendu sur un lit de cendres, prêt à rendre un dernier et douloureux souffle, pendant que les cloches étaient déjà occupées à annoncer son départ, il demanda à ses disciples, "Laissez-moi, mes frères, afin que je puisse fixer mes yeux aux Cieux plutôt que sur la terre, et mettre mon âme sur le chemin qui mène au Seigneur".

Mais le démon attendait à côté du lit de son vieil ennemi. Il ne connaissait que trop bien les subtilités de l'agonie de la mort. Il savait où poser sa main au dernier moment quand l'âme, dans ses efforts pour quitter le corps, est devenue molle et malléable comme du verre fondu; et le diable attendait pour s'emparer de l'âme à ce moment et l'emporter dans les flammes de l'enfer. Il était bien trop occupé pour parler, et de plus il avait déjà usé depuis longtemps toute sa réserve d'artifices. Et ainsi, lourd, noir, et attentif, il travaillait en silence près du corps du mourant.

Alors saint Martin, se relevant de son agonie, affronta le monstre avec ces mots :" Que fais-tu ici, bête sauvage? Tu ne trouveras rien en moi qui t'appartienne, toi le maudit, car je serai d'ici peu dans le sein d'Abraham!"

Et ayant exorcisé le démon loin de son corps, Martin tourna sa face vers le mur et rendit son âme à Dieu. C'est ainsi qu'on été les relations entre les saints et le démon, depuis les débuts du monde.

Martin fut enterré à Tours. Son successeur, saint Brice, bâtit une chapelle au dessus de sa tombe, et elle fut par la suite remplacée par une basilique. Il fut un des saints les plus populaires du Moyen-Age, et son tombeau était et est toujours un grand lieu de pèlerinage où nombre de miracles s'accomplissent.

Évangélisateur de la Gaule rurale et père du monachisme en France, saint Martin de Tours fut un personnage de grande importance. Sa renommée s'étend de l'Irlande jusqu'à l'Afrique et à l'Est. En Angleterre, l’Été de Saint-Martin est un moment de météo clémente qui a parfois lieu vers l'époque de sa fête. Nombre d'églises sont dédicacées en son honneur en Angleterre, dont Saint-Martin à Canterbury et Saint-Martin-in-the-Fields à Londres.

Bien que le saint aspirait à devenir ermite, l’Église le força à mener sa vie d'évêque aimant et énergique à Tours.

Saint Martin est la plupart du temps représenté en jeune soldat à cheval, partageant sa cape avec un mendiant, mais parfois on le représente en évêque avec un mendiant à ses pieds ou près de lui, ou en armure avec les symboles épiscopaux. Son emblème est un globe de feu sur sa tête pendant qu'il célèbre la Liturgie, ou une oie, dont la migration coïncide souvent avec sa Fête.

Saint Martin est vénéré à Tours. Il est le saint patron des armuriers, mendiants, cavalerie, tonneliers, animaux domestiques, de la France, des oies, des corsetiers, des gantiers, des chevaux et de leurs cavaliers, de l'infanterie, des meuniers, des hotelliers, des soldats, des tailleurs, des vignerons et des marchands de vin (du fait que sa Fête tombe juste après les vendanges), et des tisseurs de laine (parce qu'il partagea sa cape). Il est invoqué contre l'alcoolisme, les tempêtes et les ulcères.


Page internet de notre ami Jean-Michel
Plusieurs photos de Tours : cathédrale, abbaye, icônes, reliquaires et la tombe de Saint Martin
(vers le tiers de la page)
http://www.amdg.be/sankt/nov11.html


Et aussi l'intégrale des écrits de Septime Sévère sur saint Martin, en français.



enluminure, le corps de saint Martin est ramené à Tours

"Martin of Tours: The Shaping of Celtic Christianity"
Christopher Donaldson, Canterbury Press, 1997
ISBN 1-85311-157-0

 

Saint Martin de Tours, d'après l'icône du Mont-Sinaï
Icône d'Irina Gorbounova-Lomax
source photo
Source: Saint Materne

Communier à la vie de grâce de Marie


Cette année, à l’occasion du 100ème anniversaire de la présence des Frères Carmes à Avon (1920-2020), nous vivrons l'Avent auprès de la Vierge Marie avec les méditations du Père François de Sainte-Marie, frère carme de notre Province de Paris et enterré à Avon.

On place parfois tellement la Vierge Marie sur un piédestal qu’on la rend inimitable. Certes la vocation de Marie est unique. Mais elle est aussi le modèle de l’accueil de la grâce divine par tous les croyants. Nous laisserons le Père François de Sainte-Marie ocd (1910-1961), grand disciple de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus nous guider pendant cet Avent. Il nous aidera à participer au mystère de la vie de grâce de Marie et à voir combien la Vierge est plus belle, plus proche et plus simple que ce que nous croyons …

Du 27 novembre 2019 au 5 janvier 2020, nous suivrons une retraite éclairée par la grâce du Carmel pour nous préparer à accueillir Jésus.

 

Programme de l'Avent 

Thématique de chaque semaine de l'Avent :

  • Introduction :  Présentation biographique
  • Semaine 1 :  Retour à l’Évangile
  • Semaine 2 :  Une éducatrice hors pair
  • Semaine 3 :  Le bonheur des petits
  • Semaine 4 :  L’abîme de grâce
  • Noël :  « Une vraie dévotion mariale »
  • Épiphanie :  Magnificat !

Après une introduction à la retraite envoyée le mercredi 27 novembre, vous recevrez chaque vendredi un email hebdomadaire. Vous pourrez télécharger le contenu de la semaine en format word ou PDF (version PC ou mobile). Dans cet email vous trouverez :

  1. un commentaire évangélique, une méditation du frère François de Sainte-Marie sur la Vierge Marie, des pistes de mise en pratique
  2. Un calendrier pour prier du lundi au samedi avec 6 courtes méditations en images, avec des citations de la Bible et du père François, ainsi que des pistes de mise en pratique. (Pour les personnes très « connectées », vous pouvez suivre ce calendrier chaque matin sur notre page Facebook, sur Hozana et sur notre compte Twitter « Carmes de Paris ».)
  3. Une version audio du résumé de la méditation en 3-4 minutes.


Toutes les infos sont sur notre site web

 
Pour faire découvrir la retraite en ligne : 
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Communiqué de presse
Les retraites sont désormais traduites en 8 langues ! Cliquez et partagez la retraite :  
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Source: Frères Carmes. NOUS VOUS ENCOURAGEONS A SUIVRE LA RETRAITE DE L'AVENT EN LIGNE.

COIN DES

 

CATÉCHISMES

 

 

ET...

 

 

 

DE LA

 

 

TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

L'Avent avec Théobule

Chers amis,

Cette année encore, Théobule vous accompagne pendant l'Avent pour vous aider à vivre joyeusement l'attente de Noël avec les enfants.

À partir du 24 novembre, vous allez recevoir chaque semaine, le dimanche soir, par mail, un passage biblique en vidéo, commenté par des enfants et éclairé par un religieux, ainsi qu'une fiche.

Une fois imprimée, cette fiche propose aux enfants :

  • ​​​​​​un commentaire du passage biblique par un Dominicain,
  • des prières en lien avec le thème,
  • des activités et des bonnes actions pour progresser au fil des semaines,
  • des personnages à coller sur chaque branche de l'étoile pour composer petit à petit une jolie crèche de Noël. Dés aujourd'hui, téléchargez et imprimez l'étoile qui servira de support pour chaque enfant :
J'imprime l'étoile

Vous pouvez dès maintenant consulter le programme des vidéos qui vous seront proposées chaque semaine pendant l'Avent sur le site ou en cliquant sur le bouton ci-dessous :

Je consulte le programme

Pour un Avent entraînant, joyeux et priant, partagez cette idée avec vos amis et invitez-les à s’inscrire sur le site de Théobule en leur transférant cet e-mail. Soyons nombreux à suivre l'étoile vers la crèche !

Nous vous souhaitons une belle entrée dans l'Avent avec les enfants.

Frère Benoît Ente

Couvent de Lille

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Théobule - Couvent des Dominicains - 7 avenue Salomon 59000 Lille

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristes en tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

  

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e

Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"

Ou terroristas de todos os tipos!

Deixe-nos rezar implacavelmente pelo

Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Où trouver un prêtre

Exorciste en France ?

Cliquez sur le lien ci-dessous:

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)


Note:

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone* é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church* is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B

 

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

--------------------

Entregando intenções de oração no mosteiro, é simples ...

 

O monge não rompe a profunda solidariedade que deve unir os irmãos humanos ... Eles se conformam aos sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito de uma multidão de irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através de orações monásticas, toda a Igreja reza e intercede pela humanidade.

Voce sabe Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa desta imensa corrente de oração clandestina que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode nos confiar uma intenção de oração enviando-a para o seguinte endereço:

---------------------

CONFERING INTENTIONS OF PRAYER AT THE MONASTERY, IT'S SIMPLE ...

 

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the human brothers ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the "firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for humanity.

Do you know ? Each one of you, in the secret of its existence, participates in this immense current of underground prayer which irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with a prayer intention by sending it to the following address:

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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26 octobre 2019 6 26 /10 /octobre /2019 20:18

Sommaire:

 

*Annonces liturgiques

*Faites vous des trésors dans le Ciel (St Augustin) et prière pour les vocations.

*Qudosh Idto, Sanctification de l'Eglise et Lectionnaire pour le Dimanche de la Sanctification de l'Eglise (Début de l'Année Liturgique Syro-Orthodoxe), Prière de Saint Ephrem pour l'Orient Chrétien.

*Des pensées mues par les passions et de l'illusion sprirituelle (Vidéo), St Silouane 

*Les justes de l'Ancien Testament  sont-ils Saints ?

*Le repentir, source de joie.(Vidéo Saint Silouane : Le repentir)

*Vous avez dit: Silence?...

*Les mots blesses du Christianisme, vous avez dit "Eglise" ? (Vidéo du Père  M A Costa de Beauregard)

*Questionnaire sur la route de l'Eglise

*Comment le Christ sera t-il manifesté dans l'Eglise ? ( Père Matta El Maskyne)

*Un fresquiste et iconographe Russe contemporain, l'Archimandrite Zenon.*

* Risquer (Sr Emmanuelle)       

*Lectionnaire du Dimanche de la Dédicace de l'Eglise.                                                                                                           

*Les Etats Unis d'Amérique reconnaissent le génocide des Arméniens.

*Eduquer la Foi chez l'enfant.

*La destinée de l'âme après la mort.

* Et si la mort n'existait pas ? (Vidéo)

* Pourquoi faire célébrer des Messes pour les défunts?

*Cantique: Je n'ai d'autre désir (Texte et vidéo)

*Coin du Catéchisme et de la transmission familiale

* Génétique vous informe.                             

               

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

 

et en dehors pour Octobre,Novembre et début Décembre:

  

 

¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:

 

 

Permanence pastorale début DECEMBRE (Au Monastère habituel ):

*Vendredi 6 DECEMBRE toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 7 en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 7 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 8 Décembre.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

¤ RÉGION ALSACE, EST de FRANCE:  Relais paroissial Sainte Clotilde : visites aux familles et aux malades,les 6 et 7 Novembre pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... Heure et lieu de la Messe non encore précisée (Inscriptions:06 48 89 94 89 ou sur asstradsyrfr@laposte.net) 

Ô Sainte Clotilde qui conduisîtes votre époux le Roi Clovis à se convertir au Christ et à entraîner son Peuple à demeurer dans l'Unité Catholique par l'Orthodoxie de la Foi, priez pour nos gouvernants, priez pour notre France et son Père Légitime, que par l'intercession de Marie Reine qui se manifesta à Neubois, il la réunisse sous l'étendard du Christ son Roi ! Amîn

¤Au Monastère:

 ¤ Dimanche 8 DECEMBRE,

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde

et aux Saints du Kerala.

Programme habituel*

 

 

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

Le Dimanche 22 Décembre à JAULDES (Angoulême), après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère

 

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,
through shared it's possible! Come celebrate the Nativity
Monastery family!

 

Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

If you are not a family, you find yourself in communion with
Eastern Christians,
with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St
Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)


 

Programme:

 

 

*Mardi  24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël, Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

 

*Mercredi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

*Jeudi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLÉE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Jeudi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanches 10 NOVEMBRE et 22 DÉCEMBRE

(Après la Messe dominicale:

Ramassage des fidèles de Région Aquitaines qui voudraient passer Noël au Monastère )

et Vendredi 27 Décembre(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*

 

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190904/ob_a7e436_19373366.jpg

 

 

 

Du 27 Décembre au 29, seriez-vous intéressé par un Pèlerinage à Lourdes dans la quiétude hivernale ?

Si oui, inscriptions sur asstradsyrfr@laposte.net

¤LOURDES (65):

- Samedi 29 DÉCEMBRE *

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)

- Samedi 21 DÉCEMBRE* 

* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .

« Faites-vous des trésors dans le ciel »

Toi, qu'es-tu ? riche ou pauvre ?

Beaucoup me disent : je suis pauvre, et ils disent vrai.

Je vois des pauvres qui possèdent quelque chose ; j'en vois qui sont complètement indigents.

Mais en voici un chez qui abondent l'or et l'argent
-- oh ! s'il savait combien il est pauvre !
Il le reconnaîtra s'il regarde le pauvre qui est près de lui.

D'ailleurs quelle que soit ton opulence, toi qui es riche, tu n'es qu'un mendiant à la porte de Dieu.

Voici l'heure de la prière...
Tu fais des demandes ; la demande n'est-elle pas un aveu de ta pauvreté ?

En effet, tu dis :
« Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour ».
Toi donc qui demandes ton pain quotidien, es-tu riche ou pauvre ?

Et pourtant le Christ ne craint pas de te dire :
« Donne-moi ce que je t'ai donné.

De fait, qu'as-tu apporté en venant en ce monde ?
Tout ce que tu as trouvé dans la création, c'est moi qui l'ai créé.

Tu n'as rien apporté, tu n'emporteras rien. Pourquoi ne me donnes-tu pas de ce qui est mien ?

Tu es dans l'abondance et le pauvre dans le besoin, mais remontez au commencement de votre existence : tous deux vous êtes nés complètement nus.

Même toi, tu es né nu.

Ensuite tu as trouvé ici-bas de grands biens ; mais aurais-tu par hasard apporté quelque chose avec toi ?

Je demande donc ce que j'ai donné ; donne et je te rendrai.

« Tu m'as eu pour bienfaiteur ; rends-moi ton débiteur, à un taux élevé... Tu me donnes peu, je te rendrai beaucoup.

Tu me donnes les biens de ce monde, je te rendrai les trésors du ciel. Tu me donnes des richesses temporelles, je t'établirai sur des possessions éternelles.
Je te rendrai à toi, quand j'aurai pris possession de toi ».

 

(Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) / Sermon 123)
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"Você tesouro no céu"

O que você é rico ou pobre?

Muitos me dizem: sou pobre e dizem a verdade.

Eu vejo pessoas pobres que têm algo; Eu vejo alguns que são completamente indigentes.

Mas aqui está um em que abundam ouro e prata
Ah! se ele soubesse como é pobre!
Ele o reconhecerá se olhar para o pobre homem que está perto dele.

Além disso, seja qual for a sua opulência, você que é rico, você é apenas um mendigo à porta de Deus.

Esta é a hora da oração ...
Você faz pedidos; A demanda não é uma admissão de sua pobreza?

De fato, você diz:
"Dê-nos hoje o nosso pão hoje."
Você que pede seu pão diário, é rico ou pobre?

E, no entanto, Cristo não teme lhe dizer:
"Me dê o que eu te dei.

De fato, o que você trouxe quando veio a este mundo?
Tudo o que você encontrou na criação, sou eu quem a criou.

Você não trouxe nada, não levará nada. Por que você não me dá o que é meu?

Você está em abundância e carente de necessidades, mas volte ao início de sua existência: vocês dois nasceram completamente nus.

Até você, você nasceu nu.

Então você encontrou grande riqueza aqui; mas você teria trazido algo com você?

Peço, portanto, o que dei; dê e eu te darei de volta.

"Você me teve como benfeitor; dê-me seu devedor a uma taxa alta, você me dá pouco, eu darei muito.

Você me dá os bens deste mundo, eu te darei os tesouros do céu. Você me dá riquezas temporais, estabelecerei você em posses eternas.
Eu te devolverei quando eu tomar posse de você. "

 

(Santo Agostinho (354-430), Bispo de Hipona (norte da África) / Sermão 123)
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"Do you treasure in the sky"

What are you? rich or poor?

Many say to me: I am poor, and they say true.

I see poor people who have something; I see some who are completely indigent.

But here is one in which abound gold and silver
-- Oh ! if he knew how poor he is!
He will recognize him if he looks at the poor man who is near him.

Besides, whatever your opulence, you who are rich, you are only a beggar at the door of God.

This is the hour of prayer ...
You make requests; Is not the demand an admission of your poverty?

Indeed, you say:
"Give us today our bread today."
You who ask your daily bread, are you rich or poor?

And yet Christ does not fear to tell you:
"Give me what I gave you.

In fact, what did you bring when you came to this world?
Everything you found in creation, it's me who created it.

You have not brought anything, you will not take anything. Why do not you give me what is mine?

You are in abundance and poor in need, but go back to the beginning of your existence: both of you were born completely naked.

Even you, you were born naked.

Then you have found great wealth here; but would you have brought something with you?

I therefore ask what I have given; give and I will give you back.

"You had me for benefactor; give me your debtor at a high rate. You give me little, I will give you a lot.

You give me the goods of this world, I will give you the treasures of heaven. You give me temporal riches, I will establish you on eternal possessions.
I will give you back to you when I have taken possession of you. "

 

(Saint Augustine (354-430), Bishop of Hippo (North Africa) / Sermon 123)
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"¿Atesoro en el cielo"

Que eres rico o pobre?

Muchos me dicen: soy pobre, y dicen verdad.

Veo gente pobre que tiene algo; Veo algunos que son completamente indigentes.

Pero aquí hay uno en el que abundan el oro y la plata.
- oh! si supiera lo pobre que es!
Lo reconocerá si mira al pobre hombre que está cerca de él.

Además, cualquiera que sea tu opulencia, tú que eres rico, solo eres un mendigo a las puertas de Dios.

Esta es la hora de la oración ...
Haces solicitudes; ¿No es la demanda una admisión de tu pobreza?

De hecho, usted dice:
"Danos hoy nuestro pan hoy".
Tú que pides tu pan de cada día, ¿eres rico o pobre?

Y sin embargo, Cristo no teme decirte:
"Dame lo que te di.

De hecho, ¿qué trajiste cuando viniste a este mundo?
Todo lo que encontraste en la creación, fui yo quien lo creó.

No has traído nada, no llevarás nada. ¿Por qué no me das lo que es mío?

Usted está en abundancia y pobre en necesidad, pero regrese al comienzo de su existencia: ambos nacieron completamente desnudos.

Incluso tú, naciste desnudo.

Entonces has encontrado una gran riqueza aquí; ¿pero habrías traído algo contigo?

Por lo tanto, pregunto qué he dado; dar y te devolveré.

"Me tenías como benefactor; dame tu deudor a una tasa alta. Tú me das poco, yo te daré mucho.

Si me das los bienes de este mundo, te daré los tesoros del cielo. Me das riquezas temporales, te estableceré en posesiones eternas.
Te devolveré cuando haya tomado posesión de ti ".

 

(San Agustín (354-430), obispo de Hippo (Norte de África) / Sermón 123)

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Portes, levez vos frontons, + élevez-vous, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire ! Qui est ce roi de gloire ? + C'est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats. Portes, levez vos frontons, + levez-les, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire ! Qui donc est ce roi de gloire ? + C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ; c'est lui, le roi de gloire. Psaume 23 (24), 7-10.

Ce Dimanche 3 Novembre, c'est le début de l'année liturgique Syro-Orthodoxe (Qudosh Idto), Sanctification de l'Eglise.

Nous clôturerons au Monastère les Festivités de Mar Gregorios et la "Retraite Spirituelle de Toussaint"

 

Je vous laisse cette belle prière de Saint Ephrem le Syrien pour l'Orient :

 

« Seigneur notre Dieu, Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique ....

« Seigneur notre Dieu, Vous avez choisi l’Orient pour envoyer ton Fils unique et accomplir l’économie du salut.

C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous avez choisie pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique ;
c’est en Orient qu’il a grandi, qu’il a travaillé, qu’il a choisi ses apôtres et ses disciples ;
c’est en Orient où Il a transmis Votre volonté et Vos enseignements, où Il a fait des miracles et des prodiges ;
c’est en Orient où Il s’est livré ; c’est en Orient où Il a choisi de souffrir, de mourir et de ressusciter ; c’est de l’Orient où Il est monté au ciel et a siégé à Votre droite.

Nous Vous prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans l’espérance de Vos saints Apôtres.
Amin. »

 

Koodosh Eetho à Kothne

Koodhosh Eetho  FÊTE DE LA SANCTIFICATION DE l'EGLISE

Fêté le 1er dimanche après le 30 Octobre. Ce Dimanche est appelé "Koodhosh Eetho" (De la sanctification de l'Église). Ce dimanche marque le début de l'Année Liturgique de l'Eglise.

 

Saint Qurbana(Ste Messe)

    • 1 de St Pierre 2 :1-12 :

01 Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;

02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,

03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.

04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.

05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.

06 En effet, il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.

07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,

08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.

09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple , pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.

11 Bien-aimés, puisque vous êtes comme des étrangers résidents ou de passage, je vous exhorte à vous abstenir des convoitises nées de la chair, qui combattent contre l’âme.

12 Ayez une belle conduite parmi les gens des nations ; ainsi, sur le point même où ils disent du mal de vous en vous traitant de malfaiteurs, ils ouvriront les yeux devant vos belles actions et rendront gloire à Dieu, le jour de sa visite.

    •  
    • I Corinthiens 3: 16-17 :

16 Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?

17 Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.

    • 6: 15 -20 :

15 Ne le savez-vous pas ? Vos corps sont les membres du Christ. Vais-je donc prendre les membres du Christ pour en faire les membres d’une prostituée ? Absolument pas !

16 Ne le savez-vous pas ? Celui qui s’unit à une prostituée ne fait avec elle qu’un seul corps. Car il est dit : Tous deux ne feront plus qu’un.

17 Celui qui s’unit au Seigneur ne fait avec lui qu’un seul esprit.

18 Fuyez la débauche. Tous les péchés que l’homme peut commettre sont extérieurs à son corps ; mais l’homme qui se livre à la débauche commet un péché contre son propre corps.

19 Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes,

20 car vous avez été achetés à grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps.

    •  
    • Saint Matthieu 16:13-23 :

13 Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »

14 Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »

15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »

17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.

18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.

19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

20 Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.

21 À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.

22 Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »

23 Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

 

Des pensées mues par les passions et de l'illusion spirituelle:

Texte de Saint Silouane l'Athonite publié par l'Archimandrite Sophrony et lu par Mgr Joseph, Métropolite de l'Eglise Roumaine Orthodoxe 

 
LES JUSTES DE L’ANCIEN TESTAMENT SONT-ILS SAINTS?/OS DIREITOS DO ANTIGO TESTAMENTO SÃO SANTOS?/ARE THE RIGHTS OF THE OLD TESTAMENT HOLY?/¿SON LOS DERECHOS DEL ANTIGUO TESTAMENTO SANTO?
Unité de l’Alliance – 

L’apôtre Paul a répondu à cette question dans sa lettre aux Hébreux, au chapitre 11.

Il fait l’éloge de la foi dont les justes de tous les temps – Abel, Hénoch, Noé, Abraham, Sarah, Moïse – ont témoigné.

Mais la foi était, chez ces justes, une vision anticipée de la plénitude qui devait se réaliser dans la personne du Seigneur Jésus Christ et de ses disciples.

Ils ont vécu dans la promesse sans en connaître la réalisation: “ils ne devaient pas arriver à l’accomplissement sans nous”, c’est-à-dire les baptisés (11, 40).

Mais le Christ dit bien qu’Abraham a eu la vision anticipée de sa gloire et qu’il “’s’est réjoui” (Jean 8, 56).

L’Alliance peut être considérée dans son unité et son unicité, depuis le Paradis jusqu’à la Pentecôte, selon un rythme qui est celui de la préfiguration et de l’accomplissement. C’est pourquoi le Christ dit encore que les écrits des prophètes témoignent de lui (Luc 24, 27).

Unidade da Aliança -
O apóstolo Paulo respondeu a essa pergunta em sua carta aos hebreus no capítulo 11.

Ele louva a fé da qual os justos de todos os tempos - Abel, Enoque, Noé, Abraão, Sara, Moisés - testemunharam.

Mas a fé era, entre os justos, uma visão antecipada da plenitude a ser realizada na pessoa do Senhor Jesus Cristo e seus discípulos.

Eles viveram na promessa sem conhecer o cumprimento dela: "eles não deveriam alcançar a realização sem nós", isto é, os batizados (11, 40).

Mas Cristo diz que Abraão teve a visão antecipada de sua glória e que "se alegrou" (João 8:56).

A Aliança pode ser considerada em sua unidade e singularidade, do Paraíso ao Pentecostes, de acordo com um ritmo que é o da prefiguração e realização. É por isso que Cristo ainda diz que os escritos dos profetas testificam sobre ele (Lucas 24:27).

Unity of the Alliance -
The apostle Paul answered this question in his letter to the Hebrews in chapter 11.

He praises the faith of which the righteous of all times - Abel, Enoch, Noah, Abraham, Sarah, Moses - testified.

But faith was, among the righteous, an anticipated vision of the fullness that was to be realized in the person of the Lord Jesus Christ and his disciples.

They lived in the promise without knowing the fulfillment of it: "they were not to achieve fulfillment without us", that is to say the baptized (11, 40).

But Christ says that Abraham had the anticipated vision of his glory and that he "rejoiced" (John 8:56).

The Covenant can be considered in its unity and uniqueness, from Paradise to Pentecost, according to a rhythm that is that of prefiguration and fulfillment. This is why Christ still says that the writings of the prophets testify about him (Luke 24:27).

Unidad de la Alianza -
El apóstol Pablo respondió a esta pregunta en su carta a los hebreos en el capítulo 11.

Él alaba la fe de la cual los justos de todos los tiempos - Abel, Enoc, Noé, Abraham, Sara, Moisés - testificaron.

Pero la fe era, entre los justos, una visión anticipada de la plenitud que debía realizarse en la persona del Señor Jesucristo y sus discípulos.

Vivieron en la promesa sin saber el cumplimiento de la misma: "no debían cumplir sin nosotros", es decir, los bautizados (11, 40).

Pero Cristo dice que Abraham tuvo la visión anticipada de su gloria y que se "regocijó" (Juan 8:56).

El Pacto puede considerarse en su unidad y singularidad, desde el Paraíso hasta Pentecostés, de acuerdo con un ritmo que es el de la prefiguración y la realización. Es por eso que Cristo todavía dice que los escritos de los profetas dan testimonio de él (Lucas 24:27).

Le témoignage iconographique

Aussi, les grands Abraham et Moïse, et d’autres prophètes, apparaissent-ils dans la tradition iconographique portant l’auréole sphérique des saints.

Ils ont tellement pénétré le mystère du Christ, à l’avance, par le saint Esprit, qu’ils sont honorés tout près des témoins oculaires du Verbe incarné.

Le programme iconographique des églises montre, soit dans le narthex, soit à l’ouverture de la nef, précédant, selon la chronologie peut-être plus que par la qualité, les saints qui ont été greffés directement sur le Verbe et sur lesquels les dons du saint Esprit ont été déversés en plénitude.

La conscience ecclésiale n’a jamais voulu faire de coupure trop nette entre les prophètes, les disciples, les apôtres et nous, tout en soulignant le mystère de la plénitude des temps.

O testemunho iconográfico
Além disso, o grande Abraão e Moisés, e outros profetas, aparecem na tradição iconográfica com a auréola esférica dos santos.

Eles penetraram tanto no mistério de Cristo, antecipadamente, pelo Espírito Santo, que são homenageados perto das testemunhas oculares do Verbo Encarnado.

O programa iconográfico das igrejas mostra, no narthex ou na abertura da nave, precedendo, segundo a cronologia talvez mais do que pela qualidade, os santos que foram enxertados diretamente na Palavra e nos quais os presentes do Espírito Santo foram derramados em plenitude.

A Consciência Eclesial nunca quis cortar muito acentuadamente entre os profetas, os discípulos, os apóstolos e nós, enfatizando o mistério da plenitude dos tempos.

The iconographic testimony
Also, the great Abraham and Moses, and other prophets, appear in the iconographic tradition bearing the spherical halo of the saints.

They have so penetrated the mystery of Christ, in advance, by the Holy Spirit, that they are honored near the eye witnesses of the Incarnate Word.

The iconographic program of the churches shows, either in the narthex, or at the opening of the nave, preceding, according to the chronology perhaps more than by the quality, the saints which were grafted directly on the Word and on which the gifts of the Holy Spirit have been poured out in fullness.

Ecclesial Consciousness never wanted to cut too sharply between the prophets, the disciples, the apostles and us, while emphasizing the mystery of the fullness of time.

El testimonio iconográfico.
Además, el gran Abraham y Moisés, y otros profetas, aparecen en la tradición iconográfica con el halo esférico de los santos.

Han penetrado tanto en el misterio de Cristo, de antemano, por el Espíritu Santo, que son honrados cerca de los testigos oculares del Verbo Encarnado.

El programa iconográfico de las iglesias muestra, ya sea en el nártex o en la apertura de la nave, precediendo, según la cronología quizás más que por la calidad, a los santos que fueron injertados directamente en la Palabra y en los cuales los dones del Espíritu Santo han sido derramados en plenitud.

La Conciencia eclesial nunca quiso cortar demasiado entre los profetas, los discípulos, los apóstoles y nosotros, mientras enfatizaba el misterio de la plenitud de los tiempos.

Pas de pré détermination

Pour un théologien comme saint Maxime le Confesseur, le temps qui relie le péché d’Adam et l’Incarnation du Verbe est une préparation; et le temps qui suit l’Incarnation et la Pentecôte est celui de la divinisation et de la sanctification (Réponses à Thalassios 22).

Mais les Patriarches et les Prophètes, par lesquels, tout de même, a parlé le saint Esprit (Symbole de la Foi) ont pu s’affranchir des passions mauvaises, “pratiquer toutes les vertus” et accéder à un sublime degré de contemplation.

Ils n’ont pas été absolument déterminés par les effets du péché ancestral (Abraham, Melchisédech).

Abraham, Moïse, Isaïe ou Ézéchiel témoignent avoir vu, directement ou indirectement, le Verbe avant son incarnation.

Ils purent acquérir la ressemblance avec Dieu par la pureté de leur vie et par l’amour qu’ils montrèrent pour le Seigneur, car en cela ils tendaient vers l'Incarnation du Verbe, l'Oeuvre de Sa Rédemption et ont, de ce fait été embrassés par le Salut dans le Christ.

Sem pré-determinação
Para um teólogo como São Máximo, o Confessor, o tempo que liga o pecado de Adão à Encarnação da Palavra é uma preparação; e o tempo que se segue à Encarnação e ao Pentecostes é o de deificação e santificação (Respostas a Thalassios 22).

Mas os Patriarcas e os Profetas, por quem, mesmo assim, falaram o Espírito Santo (Símbolo da Fé) foram capazes de libertar-se das paixões más, "praticar todas as virtudes" e alcançar um grau sublime de contemplação.

Eles não foram absolutamente determinados pelos efeitos do pecado ancestral (Abraão, Melquisedeque).

Abraão, Moisés, Isaías ou Ezequiel testificam ter visto, direta ou indiretamente, a Palavra antes de sua encarnação.

Eles foram capazes de adquirir a semelhança com Deus pela pureza de suas vidas e pelo amor que demonstravam pelo Senhor, porque nisto tendiam à Encarnação da Palavra, à Obra de Sua Redenção e, portanto, foi abraçado pela salvação em Cristo.

No pre-determination
For a theologian like St. Maximus the Confessor, the time that connects the sin of Adam with the Incarnation of the Word is a preparation; and the time that follows the Incarnation and Pentecost is that of deification and sanctification (Answers to Thalassios 22).

But the Patriarchs and the Prophets, by whom, all the same, spoke the Holy Spirit (Symbol of the Faith) were able to free themselves from the evil passions, "to practice all the virtues" and to reach a sublime degree of contemplation.

They were not absolutely determined by the effects of ancestral sin (Abraham, Melchizedek).

Abraham, Moses, Isaiah or Ezekiel testify to have seen, directly or indirectly, the Word before its incarnation.

They were able to acquire the likeness to God by the purity of their lives and by the love they showed for the Lord, because in this they tended towards the Incarnation of the Word, the Work of His Redemption and therefore been embraced by salvation in Christ.

Sin determinación previa
Para un teólogo como San Máximo el Confesor, el tiempo que conecta el pecado de Adán con la Encarnación de la Palabra es una preparación; y el tiempo que sigue a la Encarnación y Pentecostés es el de la deificación y la santificación (Respuestas a Thalassios 22).

Pero los Patriarcas y los Profetas, por quienes, de todos modos, hablaron el Espíritu Santo (Símbolo de la Fe) pudieron liberarse de las malas pasiones, "practicar todas las virtudes" y alcanzar un grado sublime de contemplación.

No estaban absolutamente determinados por los efectos del pecado ancestral (Abraham, Melquisedec).

Abraham, Moisés, Isaías o Ezequiel testifican haber visto, directa o indirectamente, la Palabra antes de su encarnación.

Pudieron adquirir la semejanza con Dios por la pureza de sus vidas y por el amor que mostraron por el Señor, porque en esto tendieron hacia la Encarnación de la Palabra, la Obra de Su Redención y, por lo tanto, sido abrazado por la salvación en Cristo.

La déification des Justes

Les justes des temps anciens ont pu être déifiés en s’unissant à Dieu par leur volonté, leur liberté et leur amour.

Certains – Melchisédech, Elie, Énoch – furent exemptés de la mort.

Pensons au juste Job, à son humilité, sa confiance en Dieu et, finalement, à sa vision de Dieu!

Que dire du saint Précurseur, le plus grand (Mat 11, 11) et le dernier des prophètes, le baptiste Jean, et de la Vierge Marie elle-même, en qui s’accomplit corporellement toute l’Alliance?

Tous ces justes, qu’ils aient préfiguré, prévu ou accompli la Promesse, prouvent que les conséquences du péché adamique n’avaient pas absolument éteint la grâce dans l’humanité et n’ont pas empêché les personnes humaines de reconnaître le Verbe au jour de sa venue.

Quoiqu'il en soit des conséquences du péché adamique, leur était conservé la liberté d’obéir à Dieu et de mettre leur foi en lui.

A deificação dos justos
Os justos dos tempos antigos foram deificados unindo-se a Deus através de sua vontade, liberdade e amor.

Alguns - Melquisedeque, Elias, Enoque - foram isentos da morte.

Pense no justo Jó, sua humildade, sua confiança em Deus e, finalmente, sua visão de Deus!

E o santo precursor, o maior (Mateus 11:11) e o último dos profetas, o João Batista e a própria Virgem Maria, em quem toda a Aliança é cumprida?

Todos esses justos, prefigurando, prevendo ou cumprindo a Promessa, provam que as conseqüências do pecado adâmico não extinguiram absolutamente a graça na humanidade e não impediram as pessoas humanas de reconhecerem a Palavra naquele dia. da sua vinda.

Quaisquer que sejam as consequências do pecado adâmico, sua liberdade foi preservada de obedecer a Deus e colocar sua fé nele.

The deification of the righteous
The righteous of ancient times have been deified by uniting with God through their will, their freedom and their love.

Some - Melchizedek, Elijah, Enoch - were exempted from death.

Think of the righteous Job, his humility, his trust in God, and ultimately his vision of God!

What about the holy forerunner, the greatest (Matt 11:11) and the last of the prophets, the Baptist John, and the Virgin Mary herself, in whom the whole Covenant is fulfilled?

All these righteous, whether prefiguring, foreseeing or fulfilling the Promise, prove that the consequences of Adamic sin had not absolutely extinguished grace in humanity and did not prevent human persons from recognizing the Word in the day. of his coming.

Whatever may be the consequences of Adamic sin, their freedom was preserved from obeying God and putting their faith in him.

La deificación de los justos.
Los justos de la antigüedad se han deificado uniéndose a Dios a través de su voluntad, su libertad y su amor.

Algunos, Melquisedec, Elijah, Enoc, estaban exentos de la muerte.

¡Piense en el justo Job, su humildad, su confianza en Dios y, en última instancia, su visión de Dios!

¿Qué pasa con el santo precursor, el más grande (Mateo 11:11) y el último de los profetas, el Bautista Juan y la propia Virgen María, en quienes se cumple todo el Pacto?

Todos estos justos, ya sea prefigurando, previendo o cumpliendo la promesa, prueban que las consecuencias del pecado adámico no habían extinguido absolutamente la gracia en la humanidad y no impedían que las personas humanas reconocieran la Palabra en el día. de su venida.

Cualesquiera que sean las consecuencias del pecado adámico, su libertad fue preservada de obedecer a Dios y poner su fe en él.

Pas de relativisme

Quelle différence, alors, avec la sainteté des baptisés?

Qu’est-ce que l’Incarnation et la Pentecôte apportent de nouveau?

Répétons-le: ces événements historiques constituent la réalisation de ce que les justes et les prophètes avaient vu et vécu par anticipation.

C’est l’enseignement, non seulement d'un théologien comme saint Maxime, mais, avant lui, des saints: Irénée, Athanase, Jean Chrysostome et Cyrille d’Alexandrie.

Selon  Maxime, la différence n’est pas tellement dans la nature ou le degré de la grâce accordée aux justes en raison de leur foi: elle est dans le fait que, avant l’Incarnation et la Pentecôte, la grâce était accessible aux anciens en fonction de leur mission prophétique, alors que, dans le Verbe incarné, la grâce devient accessible à tous

(cf. Jean-Claude Larchet, La divinisation de l’homme selon saint Maxime le Confesseur, Cerf, Paris, 1996, p. 208-219).

Sem relativismo
Que diferença, então, com a santidade dos batizados?

O que a Encarnação e o Pentecostes trazem de volta?

Vamos repetir: esses eventos históricos constituem a realização do que os justos e os profetas viram e viveram pela antecipação.

Este é o ensinamento não apenas de um teólogo como São Máximo, mas diante dele dos santos: Irineu, Atanásio, João Crisóstomo e Cirilo de Alexandria.

Segundo Maxime, a diferença não é tanto a natureza ou o grau de graça dado aos justos por causa de sua fé: é no fato de que, antes da Encarnação e Pentecostes, a graça era acessível aos antigos em de acordo com sua missão profética, enquanto na Palavra encarnada, a graça se torna acessível a todos

(veja Jean-Claude Larchet, A deificação do homem segundo São Máximo, o Confessor, Cerf, Paris, 1996, pp. 208-219).

No relativism
What difference, then, with the sanctity of the baptized?

What does the Incarnation and Pentecost bring back?

Let's repeat it: these historical events constitute the realization of what the righteous and the prophets had seen and lived by anticipation.

This is the teaching not only of a theologian like St. Maximus, but before him of the saints: Irenæus, Athanasius, John Chrysostom, and Cyril of Alexandria.

According to Maxime, the difference is not so much in nature or the degree of grace given to the righteous because of their faith: it is in the fact that, before the Incarnation and Pentecost, grace was accessible to the ancients in according to their prophetic mission, whereas in the Word incarnate, grace becomes accessible to all

(see Jean-Claude Larchet, The deification of man according to St. Maximus the Confessor, Cerf, Paris, 1996, pp. 208-219).

Sin relativismo
¿Qué diferencia, entonces, con la santidad de los bautizados?

¿Qué traen de vuelta la Encarnación y el Pentecostés?

Repitámoslo: estos eventos históricos constituyen la realización de lo que los justos y los profetas habían visto y vivido por anticipación.

Esta es la enseñanza no solo de un teólogo como San Máximo, sino ante él de los santos: Ireneo, Atanasio, Juan Crisóstomo y Cirilo de Alejandría.

Según Maxime, la diferencia no está tanto en la naturaleza ni en el grado de gracia dada a los justos debido a su fe: es el hecho de que, antes de la Encarnación y Pentecostés, la gracia era accesible para los antiguos en de acuerdo con su misión profética, mientras que en la Palabra encarnada, la gracia se vuelve accesible para todos

(véase Jean-Claude Larchet, La deificación del hombre según San Máximo el Confesor, Cerf, París, 1996, pp. 208-219).

Le repentir est source de Joie

- Prendre des décisions de conversion -

Psaume 51

À méditer et à mettre en pratique
  • Indépendamment de qui je suis, où j’habite ou de mes opinions, je fais partie de la grande famille humaine – tous les hommes sont mes frères et sœurs en humanité.
  • Je viens de Dieu et je suis son enfant.
  • Je ressemble à Dieu à travers mon âme qui ne mourra jamais.
  • Mon corps mourra bientôt, à l’issue de quoi mon âme entrera dans un état d’éternel bonheur ou d’éternel malheur.
  • Cela dépendra de mon style de vie sur terre. Si j’étais bon envers les autres, je recevrai une récompense éternelle, dans le cas contraire un châtiment éternel.**Au moment de ma mort je me tiendrai devant Dieu qui sera mon Juge. Mon sort sera alors décidé : soit je serai toujours heureux avec Dieu, soit je serai toujours malheureux avec les esprits mauvais.
  • Dieu m’aime, c’est pourquoi Il désire avancer son jugement sur moi tant que je vis encore sur terre. Ce jugement est très proche et il concernera tous les hommes en même temps.

 

  • Pendant ce jugement, Dieu voudra me montrer tous les détails de ma vie et me donner l’occasion de corriger mon comportement, ce qui serait impossible après ma mort.
  • Dieu veut que je me prépare à Son retour, que je commence immédiatement la transformation de ma vie – dès cet instant.
  • Quand le Juge arrivera soudain, il sera très content de voir mes progrès. Son jugement sera alors bien plus clément.
  • Avant que Dieu mon montre ma vie telle qu’Il la voit, je ferai moi-même un examen de conscience le plus tôt possible, dès que je trouverai un moment calme et un endroit propice.
  • Je me rappellerai toutes les situations où j’ai fait du tort à quelqu’un sans l’avoir réparé.
  • Dieu attend de moi que je le regrette sincèrement dès maintenant. À l’aide de mon imagination, je visualiserai la souffrance et la tristesse de ceux que j’ai blessés. Je me prosternerai devant Dieu en regrettant ces fautes et je dirai en pensée : « Seigneur, je regrette beaucoup, je Te demande pardon, pardonne-moi tout cela! » Je peux me prosterner humblement devant Lui jusqu’à terre.
  • Si je suis encore capable de réparer, je m’efforcerai de le faire : je restituerai ce que j’ai accaparé, je réparerai les torts que j’ai causés, je demanderai pardon à ceux qui ont souffert par ma faute. Je le ferai le plus rapidement possible, c’est ce que Dieu attend de moi en tant que Juge, c’est pour cela qu’il me donne encore le temps de le faire.
  • Si je ne peux pas réparer les torts faits aux victimes, je ferai preuve de bonté envers les autres personnes de mon entourage. Je chercherai dans mon entourage des situations, des personnes et des endroits où je peux faire le bien. Je m’en souviendrai.
  • Si je suis riche, je remercierai Dieu pour les richesses reçues de Lui en les partageant avec ceux qui sont plus pauvres que moi et qui ont besoin de mon aide.
  • Si j’omets de le faire, de toute manière je perdrai tout bientôt puisque les banques et l’argent vont disparaître. Même l’or et les bijoux ne seront que des déchets. Il ne me restera plus que le regret de cette perte et la conscience d’avoir perdu à jamais l’occasion de faire le bien. Je serai puni par Dieu pour mon égoïsme.

 

  • Si je fais partie de ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur âme, si j’accusais Dieu de ne pas m’aimer ou de ne pas me donner le bonheur – je Lui demanderai pardon dès maintenant avant de découvrir bientôt Son amour e-t Sa providence dans ma vie. Je Lui dirai : « Seigneur, pardonne-moi mes mauvaises pensées sur Toi, mes mauvaises paroles et mes accusations! Je ne comprenais pas Ta providence contre laquelle je me plaignais tant. Je T’aime indépendamment de ce que Tu me donnes ou m’enlèves!»
  • Puisqu’après le jugement Dieu ne laisserai sur terre que les gens bons pour leur donner un grand bonheur, je Lui demanderai dès maintenant : « Seigneur, si Tu m’estimes digne d’entrer dans ce nouveau monde merveilleux, je T’en serai très reconnaissant! Je joindrai alors ma voix au cantique de louange et de gratitude que les gens heureux te chanteront. À mon départ de cette terre, Tu m’accueilleras dans Ta maison éternelle pour m’avoir à ton côté dans un bonheur sans fin.» Amen

VIDEO:

DU REPENTIR :
Texte de Saint Silouane l'Athonite publié par l'Archimandrite Sophrony et lu par Mgr Joseph, Métropolite de l'Eglise Orthodoxe Roumaine

VOUS AVEZ DIT : SILENCE ? !...

 

Il n’y a pas que certaines espèces animales qui sont en voie d’extinction. L’accès au silence aussi. De nombreuses études le prouvent et l’OMS place la pollution sonore au deuxième rang des menaces sur la santé publique, après la pollution de l’air.

 

Aujourd’hui, les espaces de silence se sont réduits comme peau de chagrin.

Mais ne nous y trompons pas, l’ennemi du silence, ce n’est pas tant le bruit que la peur du silence.

 

La connexion permanente, l’incessant flux de paroles imposé par les nouvelles technologies, la dépendance au téléphone portable conduisent à le redouter.

 

À observer la nature, il apparaît d’ailleurs que l’homme est la créature la plus bruyante sur cette terre. Triste palmarès…

 

Pourtant, le silence nous est indispensable. C’est de lui que surgissent les paroles.

 

Et, sur un autre plan, il est cet état dans lequel nous faisons retour sur nous-mêmes, nous approfondissons notre être ; un état dans lequel nous méditons, rêvons, créons, réfléchissons, pleurons, prions.

 

Des publications scientifiques rapportent d’ailleurs qu’une exposition silencieuse régulière a des effets sur la régénération du cerveau.

 

Étouffés par le bruit, nous sommes de plus en plus nombreux à rechercher le silence, dans la pratique des retraites, de randonnées solitaires en pleine nature ou encore de la méditation.

 

Il se joue là quelque chose non seulement d’important mais d’essentiel à notre vie intérieure.

 

Le silence était pour les Pères du désert une ressource majeure.

En témoigne cet apophtegme : 

« L’archevêque d’Alexandrie vint un jour à Scété.

Les frères, qui étaient réunis, demandèrent à l’abbé Pambo de dire quelques mots à l’évêque pour l’édifier.

Mais il répondit :

“S’il n’est pas édifié par mon silence, il ne le sera pas par mes paroles.” »

 

Ou encore :

« On disait d’Abba Agathon que pendant trois ans il se mit un caillou dans la bouche jusqu’à ce qu’il fût capable d’observer le silence. »

 

Ce qui me parle là, c’est qu’il observe le silence.

En effet, ce silence n’est pas tant une absence de parole qu’une écoute.

 

Et, malgré nos croyances, le silence n’est pas empêché par le bruit. Il est la matrice de la parole, comme son utérus.

 

Le silence est. Et de lui surgit la Vie.

 

Des conditions extérieures peuvent en favoriser ma perception mais l’enjeu est de me mettre à l’écoute de ce silence qui m’habite, qui est là au plus profond de moi, indépendamment du nombre de décibels autour de moi.

 

Pratiquer le silence semble parfois impossible, or il est là, juste là, à portée de mon attention.

 

Se mettre à l’écoute du silence, ça n’est pas couper le son.

 

C’est de l’ordre d’une expérience où, au travers du bruit et de mes distractions, je perçois sa présence.

 

C’est me rendre attentif à ce qui est au-delà des mots.

 

C’est m’entretenir avec la Vie qui s’y donne et me renouvelle.

 

C’est peut-être pourquoi la liturgie consacre le Samedi saint, veille de la Résurrection, comme le jour du grand silence.

 

On raconte que dans l’ascenseur du pape François est accrochée une icône qui représente la Vierge Marie portant l’index à sa bouche, la Vierge du silence !

 

Nous voilà rappelée la nécessité d’écouter quotidiennement quelques minutes ce silence qui nous habite.

Jean-Guilhem Xerri Psychanalyste et essayiste

VOCÊ DISSE: SILÊNCIO? ! ...


Não são apenas algumas espécies animais que estão em perigo de extinção. Acesso ao silêncio também. Muitos estudos comprovam isso e a OMS coloca a poluição sonora como a segunda ameaça à saúde pública mais importante depois da poluição atmosférica.

Hoje, os espaços de silêncio diminuíram.

Mas não se engane, o inimigo do silêncio não é tanto barulho quanto medo do silêncio.

A conexão permanente, o fluxo incessante de palavras imposto pelas novas tecnologias, a dependência do telefone celular levam ao pavor.

Para observar a natureza, parece que o homem é a criatura mais barulhenta do mundo. Tristes vencedores ...

No entanto, o silêncio é indispensável para nós. É dele que as palavras surgem.

E, em outro plano, é esse estado em que retornamos sobre nós mesmos, aprofundamos nosso ser; um estado em que meditamos, sonhamos, criamos, refletimos, choramos, oramos.

Publicações científicas relatam que uma exposição silenciosa regular afeta a regeneração do cérebro.

Sufocados pelo barulho, somos cada vez mais numerosos em buscar silêncio, na prática de retiros, caminhadas solitárias na natureza ou meditação.

Isso é algo que não é apenas importante, mas essencial para a nossa vida interior.

O silêncio era para os Pais do Deserto um recurso importante.

Testemunhe este apophtegma:

"O arcebispo de Alexandria veio um dia a Scete.

Os irmãos, que estavam juntos, pediram ao padre Pambo que dissesse algumas palavras ao bispo para construí-lo.

Mas ele respondeu:

"Se ele não for edificado pelo meu silêncio, ele não será pelas minhas palavras."

Ou ainda:

"Foi dito de Abba Agathon que por três anos ele colocou uma pedrinha na boca até poder observar o silêncio. "

O que me fala é que ele está observando o silêncio.

De fato, esse silêncio não é tanto uma ausência de fala quanto ouvir.

E, apesar de nossas crenças, o silêncio não é impedido pelo barulho. Ele é o ventre da palavra, como o seu ventre.

O silêncio é. E dele vem a vida.

Condições externas podem favorecer minha percepção, mas o desafio é ouvir o silêncio que vive em mim, que está lá dentro de mim, independentemente do número de decibéis ao meu redor.

Praticar o silêncio às vezes parece impossível, mas está lá, bem ali, ao alcance da minha atenção.

Ouvir o silêncio não é cortar o som.

É sobre a ordem de uma experiência em que, através do barulho e das minhas distrações, percebo sua presença.

Está me conscientizando do que está além das palavras.

É falar com a Vida que se entrega a ela e me renova.

Talvez por isso a liturgia consagra o sábado santo, véspera da ressurreição, como o dia do grande silêncio.

Dizem que no elevador do Papa Francisco pendura um ícone que representa a Virgem Maria levando o dedo indicador à boca, a Virgem do silêncio!

Somos lembrados da necessidade de ouvir diariamente por alguns minutos esse silêncio que vive em nós.

Jean-Guilhem Xerri Psicanalista e ensaísta

YOU SAID: SILENCE? ! ...


It is not just some animal species that are in danger of extinction. Access to silence too. Many studies prove this and WHO places noise pollution as the second most important public health threat after air pollution.

Today, spaces of silence have shrunk.

But make no mistake, the enemy of silence is not so much noise as fear of silence.

The permanent connection, the incessant flow of words imposed by the new technologies, the dependence on the mobile phone lead to the dread.

To observe nature, it appears that man is the most noisy creature on this earth. Sad winners ...

Yet silence is indispensable to us. It is from him that the words arise.

And, on another plane, it is this state in which we return on ourselves, we deepen our being; a state in which we meditate, dream, create, reflect, cry, pray.

Scientific publications report that a regular silent exposure has effects on the regeneration of the brain.

Smothered by the noise, we are more and more numerous to seek silence, in the practice of retreats, solitary hikes in nature or meditation.

This is something that is not only important but essential to our inner life.

Silence was for the Desert Fathers a major resource.

Witness this apophtegma:

"The Archbishop of Alexandria came one day to Scete.

The brothers, who were together, asked Father Pambo to say a few words to the bishop to build it.

But he replied:

"If he is not edified by my silence, he will not be by my words."

Or :

"It was said of Abba Agathon that for three years he put a pebble in his mouth until he was able to observe the silence. "

What speaks to me there is that he is observing the silence.

Indeed, this silence is not so much an absence of speech as listening.

And, despite our beliefs, silence is not hindered by noise. He is the womb of the word, like his womb.

The silence is. And from him comes Life.

External conditions may favor my perception but the challenge is to listen to the silence that lives in me, which is there deep within me, regardless of the number of decibels around me.

To practice silence sometimes seems impossible, but it is there, right there, within reach of my attention.

To listen to silence is not to cut the sound.

It is about the order of an experience where, through the noise and my distractions, I perceive its presence.

It is making me aware of what is beyond words.

It is to talk to the Life that gives itself to it and renews me.

Perhaps this is why the liturgy consecrates Holy Saturday, the eve of the Resurrection, as the day of great silence.

It is said that in the elevator of Pope Francis hangs an icon that represents the Virgin Mary carrying the index finger to her mouth, the Virgin of silence!

We are reminded of the need to listen daily for a few minutes to this silence that lives in us.

Jean-Guilhem Xerri Psychoanalyst and essayist

USTED DIJO: SILENCIO? ! ...


No son solo algunas especies animales las que están en peligro de extinción. Acceso al silencio también. Muchos estudios prueban esto y la OMS coloca la contaminación acústica como la segunda amenaza de salud pública más importante después de la contaminación del aire.

Hoy, los espacios de silencio se han reducido.

Pero no se equivoque, el enemigo del silencio no es tanto ruido como miedo al silencio.

La conexión permanente, el flujo incesante de palabras impuestas por las nuevas tecnologías, la dependencia del teléfono móvil conducen al temor.

Para observar la naturaleza, parece que el hombre es la criatura más ruidosa de la tierra. Tristes ganadores ...

Sin embargo, el silencio es indispensable para nosotros. De él surgen las palabras.

Y, en otro plano, es este estado en el que volvemos sobre nosotros mismos, profundizamos nuestro ser; Un estado en el que meditamos, soñamos, creamos, reflexionamos, lloramos, rezamos.

Las publicaciones científicas informan que una exposición silenciosa regular tiene efectos sobre la regeneración del cerebro.

Asfixiados por el ruido, somos cada vez más numerosos para buscar el silencio, en la práctica de retiros, caminatas solitarias en la naturaleza o meditación.

Esto es algo que no solo es importante sino esencial para nuestra vida interior.

El silencio fue para los Padres del Desierto un recurso importante.

Testigo de este apophtegma:

"El arzobispo de Alejandría vino un día a Scete.

Los hermanos, que estaban juntos, le pidieron al padre Pambo que dijera algunas palabras al obispo para construirlo.

Pero él respondió:

"Si él no está edificado por mi silencio, no lo estará por mis palabras".

O de nuevo:

"Se dijo de Abba Agathon que durante tres años se puso una piedra en la boca hasta que pudo observar el silencio. "

Lo que me habla allí es que él está observando el silencio.

De hecho, este silencio no es tanto una ausencia de discurso como escuchar.

Y, a pesar de nuestras creencias, el silencio no obstaculiza el silencio. Él es el útero de la palabra, como su útero.

El silencio es Y de él viene la vida.

Las condiciones externas pueden favorecer mi percepción, pero el desafío es escuchar el silencio que vive en mí, que está allí dentro de mí, independientemente de la cantidad de decibelios que me rodean.

Practicar el silencio a veces parece imposible, pero está allí, justo allí, al alcance de mi atención.

Escuchar el silencio no es cortar el sonido.

Se trata del orden de una experiencia donde, a través del ruido y mis distracciones, percibo su presencia.

Me está dando cuenta de lo que está más allá de las palabras.

Es hablar con la Vida que se entrega y me renueva.

Quizás es por eso que la liturgia consagra el Sábado Santo, la víspera de la Resurrección, como el día del gran silencio.

Se dice que en el elevador del Papa Francisco cuelga un icono que representa a la Virgen María llevando el dedo índice a su boca, ¡la Virgen del silencio!

Se nos recuerda la necesidad de escuchar diariamente durante unos minutos este silencio que vive en nosotros.

Jean-Guilhem Xerri Psicoanalista y ensayista

 
QUESTIONNAIRE SUR LA ROUTE DE L’ÉGLISE/QUESTIONÁRIO NA ESTRADA DA IGREJA/QUESTIONNAIRE ON THE ROAD OF THE CHURCH/CUESTIONARIO SOBRE EL CAMINO DE LA IGLESIA

1. Quelle est la question la plus importante pour votre vie?
2. Avez-vous une communauté orthodoxe à proximité de chez vous qui favorise la langue vernaculaire tout en manifestant son lien à la catholicité par le maintien de certaines partie de la Liturgie dans la langue de son Eglise-mère ?
3. Quand avez-vous lu le saint Évangile la dernière fois?
4. Quel est votre sainte ou votre saint préféré?
5. Aimez-vous passer du temps à la prière?
6. Êtes-vous émerveillée par la sagesse du Créateur quand vous regardez la Création?
7. Sentez-vous dans votre cœur  la capacité à aimer tous les hommes?
8. Vous arrive-t-il d’éprouver de la compassion pour tous ceux qui souffrent?
9. Avez-vous déjà éprouvé de la compassion pour les méchants qui sont sur terre?
10. Vous arrive-t-il de verser des larmes en pensant à vos propres péchés?
11. Désirez-vous être pardonnée de Dieu et des hommes?
12. Pensez-vous à votre propre mort?
13. Croyez-vous que Jésus Christ est Dieu avec le Père et l’Esprit?
14. Croyez-vous que Jésus Christ est ressuscité d’entre les morts?
15. Aimez-vous donner à la Vierge Marie le nom de Mère de Dieu?*
16. Est-ce que la beauté est importante dans votre vie?
17. Vous sentez-vous capable de donner votre vie pour la personne que vous aimez le plus au monde?
18. Vous sentez-vous capable de prier pour vos ennemis?
19. Quelle image vous faites-vous de Dieu?
20. Êtes-vous impatiente de connaître la vie éternelle?
21. Est-ce que la pensée que Dieu est infiniment bon vous console dans l’épreuve?
22. Avez-vous déjà fait l’expérience de rendre grâce à Dieu pour tout et pour tous?

 

* Mère de Dieu en tant que le Verbe incarné est Vrai Dieu et Vrai Homme.

1. Qual é a pergunta mais importante para sua vida?
2. Você tem uma comunidade ortodoxa perto de você que promove a linguagem vernacular enquanto mostra sua conexão com a catolicidade, mantendo parte da liturgia na língua de sua igreja mãe?
3. Quando você leu o Santo Evangelho da última vez?
4. Qual é o seu santo ou santo favorito?
5. Você gosta de gastar tempo orando?
6. Você fica impressionado com a sabedoria do Criador quando olha para a Criação?
7. Você sente em seu coração a capacidade de amar todos os homens?
8. Você já sentiu compaixão por todos aqueles que sofrem?
9. Você já sentiu compaixão pelos iníquos na terra?
10. Você já derramou lágrimas ao pensar em seus próprios pecados?
11. Você quer ser perdoado de Deus e dos homens?
12. Você pensa em sua própria morte?
13. Você acredita que Jesus Cristo é Deus com o Pai e o Espírito?
14. Você acredita que Jesus Cristo ressuscitou dos mortos?
15. Você gosta de dar à Virgem Maria o nome de Mãe de Deus?
16. A beleza é importante em sua vida?
17. Você se sente capaz de dar a vida pela pessoa que mais ama no mundo?
18. Você se sente capaz de orar por seus inimigos?
19. Que imagem você faz de Deus?
20. Você está impaciente para experimentar a vida eterna?
21. O pensamento de que Deus é infinitamente bom consola você no teste?
22. Você já experimentou dar graças a Deus por todos e por todos?

* Mãe de Deus, como o Verbo Encarnado, é Deus verdadeiro e homem verdadeiro.

1. What is the most important question for your life?
2. Do you have an Orthodox community near you that promotes the vernacular language while showing its connection to catholicity by maintaining some of the liturgy in the language of its mother church?
3. When did you read the Holy Gospel last time?
4. What is your favorite saint or saint?
5. Do you like to spend time praying?
6. Are you amazed by the wisdom of the Creator when you look at Creation?
7. Do you feel in your heart the ability to love all men?
8. Do you ever feel compassion for all those who suffer?
9. Have you ever felt compassion for the wicked on earth?
10. Do you ever shed tears while thinking about your own sins?
11. Do you want to be forgiven of God and men?
12. Do you think about your own death?
13. Do you believe that Jesus Christ is God with the Father and the Spirit?
14. Do you believe that Jesus Christ rose from the dead?
15. Do you like to give the Virgin Mary the name of Mother of God?
16. Is beauty important in your life?
17. Do you feel able to give your life for the person you love most in the world?
18. Do you feel able to pray for your enemies?
19. What image do you make of God?
20. Are you impatient to experience eternal life?
21. Is the thought that God is infinitely good consoles you in the test?
22. Have you ever experienced giving thanks to God for all and for all?

* Mother of God as the Incarnate Word is True God and True Man.

1. ¿Cuál es la pregunta más importante para tu vida?
2. ¿Tiene una comunidad ortodoxa cerca de usted que promueve el lenguaje vernáculo mientras muestra su conexión con la catolicidad al mantener parte de la liturgia en el idioma de su iglesia madre?
3. ¿Cuándo leíste el Santo Evangelio la última vez?
4. ¿Cuál es tu santo o santo favorito?
5. ¿Te gusta pasar tiempo orando?
6. ¿Te sorprende la sabiduría del Creador cuando miras a la Creación?
7. ¿Sientes en tu corazón la capacidad de amar a todos los hombres?
8. ¿Alguna vez has sentido compasión por todos los que sufren?
9. ¿Alguna vez has sentido compasión por los impíos en la tierra?
10. ¿Alguna vez has derramado lágrimas mientras piensas en tus propios pecados?
11. ¿Quieres ser perdonado de Dios y de los hombres?
12. ¿Piensas en tu propia muerte?
13. ¿Crees que Jesucristo es Dios con el Padre y el Espíritu?
14. ¿Crees que Jesucristo resucitó de los muertos?
15. ¿Te gusta darle a la Virgen María el nombre de Madre de Dios?
16. ¿Es importante la belleza en tu vida?
17. ¿Te sientes capaz de dar tu vida por la persona que más amas en el mundo?
18. ¿Te sientes capaz de rezar por tus enemigos?
19. ¿Qué imagen haces de Dios?
20. ¿Estás impaciente por experimentar la vida eterna?
21. ¿El pensamiento de que Dios es infinitamente bueno te consuela en la prueba?
22. ¿Alguna vez has experimentado dar gracias a Dios por todos y para todos?

* La Madre de Dios como Verbo Encarnado es Dios verdadero y Hombre verdadero.

Comment le Christ sera-t-il manifesté dans l'Eglise?

Comment le Christ sera-t-il manifesté dans l'Eglise, sinon par l'unité des pensées, des désirs et des volontés, par un même sentiment de l'unité profonde, humaine et spirituelle, qui existe entre les enfants du Dieu unique, ceux qui ne sont nés ni du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu (Jn 1,13) ?

 

Comment témoigner devant le monde que Dieu est un, sinon par l'unité de ceux qui sont nés de Lui ? Comment le monde pourra-t-il croire que Jésus Christ est le Fils unique de Dieu, sinon dans la mesure où seront fils ensemble ceux qui croient en lui, dans la mesure où seront « un » ceux qui sont nés de Dieu par sa mort pour eux sur la croix et sa résurrection où il les entraîne, qui se sont maintenant unis à son corps, à son sang et à son Esprit, et qui, par conséquent, sont tous devenus membres d'un même Corps?

 

Il ne faudrait pour autant pas perdre de vue que ce qui nous pousse à rechercher cette catholicité et cette unité de l'Eglise, ce n'est pas simplement un zèle théologique, ou l'idéalisme, ni même un remords de conscience. Ce doit être notre foi, notre amour, c'est-à-dire la nouveauté de notre nouvelle naissance, qui vient du ciel et que nous ne pouvons réellement vivre en dehors de la catholicité et de l'unité de l'Eglise.

 

L'homme nouveau ne peut aucunement vivre comme «une partie» séparée des autres parties, encore moins dans l'hostilité ou la haine à leur égard. L'homme nouveau ne peut être qu'un «Tout», il ne peut être que «Un», car il est d'une nature catholique et d'un Père qui est Un. La nouvelle nature une reçue à la naissance par chacun dans l'Eglise est celle qui fait que tous sont Un (Ga 3,28 et Jn 17,21) par la grâce et l'Esprit. L'amour impose son autorité divine et universelle. L'unique paternité du Père imprègne ceux qui sont nés de lui, à l'image du Christ, le Fils unique.

 

L'Eglise est donc catholique parce qu'elle est le corps du Christ immolé par amour pour le monde entier, qui rassemble en lui toutes choses (Ep 1,10). L'Eglise est une parce qu'elle est la demeure qu'on ne peut briser, celle du Père. Et maintenant, nous attendons avec une grande impatience, dans la prière et les larmes, avec la sensibilité de l'homme nouveau, que se réalisent la catholicité et l'unité de l'Eglise dans le monde entier.

 

Père Matta El Meskyne, père spirituel du monastère Saint Macaire en Egypte

 

(Extrait de "La Communion d'Amour, Abbaye de Bellefontaine, SO 55 - 1992)

UN FRESQUISTE ET ICONOGRAPHE RUSSE

 

CONTEMPORAIN: L'ARCHIMANDRITE ZENON

 

 

Archimandrite Zenon en 2008 à la Cathédrale St-Nicolas, Vienne.
 
Par Aidan Hart, publié sur Orthodox arts journal.
 
Je ne suis pas donné à l'adulation: il place un fardeau trop lourd d'attente sur le malheureux destinataire, et entrave souvent l'adorateur. Mais je dois avouer que je suis à la limite de l'adulation pour les œuvres du peintre iconographe et fresquiste russe contemporain, l'archimandrite Zenon (Teodor).
 
De temps en temps un iconographe apparaît, qui est libre et traditionnel, un vent de fraîcheur, une nouvelle plante dans une forêt de conformité. Tel est le père Zenon. Ses œuvres résonnent d'authenticité. Il apprend constamment des différentes traditions iconographique, de l'Occident comme de l'Orient, s’exposant a de nouvelles influences - d'abord de l'école de Moscou d’André Roublev, puis d’ancienne oeuvre Byzantine, Romane, Arménienne, et plus récemment, des œuvres de Ravenne et de la Rome des premiers siècles. Il déterre les secrets des chefs-d’œuvre, les fait siennes, puis il peint sans travail apparent.
 
Un esprit de timidité, si ce n’est de peur, domine toujours la renaissance de l’icône du siècle dernier. C’est une réaction compréhensible à plusieurs siècles de non-respect de la tradition, mais c’est une réaction et non pas un état sain dans lequel rester. Alors que la plupart des iconographes contemporains rejettent le sentimentalisme et le naturalisme des œuvres du XIXe siècle, et copie les icônes byzantines et russe médiévales comme un antidote, la plupart d'entre nous sont encore essentiellement des copistes, et trop souvent de mauvais copistes. Et, naturellement, ce sont les mêmes chefs-d’œuvre qui sont sans cesse reproduit, ce qui a pour effet malheureux de rabaisser les œuvres mêmes que nous aimons tant.
 
Mais alors des personnes comme le père Zenon arrivent, qui ouvrent toutes grandes les portes et les fenêtres de cette salle périmée et nous montre ce qu’est une tradition authentique. Ils se nourrissent directement aux sources, recherchant l'esprit plutôt que la forme des icônes médiévales. Ils respirent la sainte lumière et l'air de la liturgie, de la prière intérieure, le Saint-Esprit de Dieu Lui-même, et unissent cette vie au grand don artistique. Être un grand iconographe nécessite non pas seulement la piété, ni seulement des compétences, mais les deux mariés.
 
Ces personnes s’immergent dans le corpus existant des icônes médiévales comme un étudiant devant leur maître. Mais dans la plénitude des temps, ils quittent la maison et développe leur propre voix. Ils n’ont pas la timidité de rester à jamais sous le toit de leur maître, en sécurité mais triste. Les graines sont destinés à être emportés de l'arbre mère, et à croître dans le sol frais.
 
Alors que le métissage produit une déformation, l’isolationnisme guinde l’iconographie. L'isolationnisme peut prendre la forme d’une croyance qu’à une époque une culture est plus spirituelle et donc la seule vraiment digne d'être imité, ou qu’être iconographe en soi c’est toujours de copier le travail des grandes époques passées. Mais des iconographes comme le père Zenon ouvrent des perspectives, et nous montrent par leur travail que la tradition est vivante. Leurs icônes sont des enfants d'une créativité nourrie non par l’isolement, mais par la Sainte Liturgie.
 
Depuis peu il y a des écrits en anglais à propos de l'Archimandrite Zenon, je tiens à vous présenter sa vie, ses pensées et icônes. Si un lecteur peut corriger ou ajouter à mes recherches, je lui serais très reconnaissant.
 
Une courte biographie
 
Père Zenon - dans le monde Vladimir Theodore - est né dans le sud de l'Ukraine en 1953, de sorte que les trente-huit premières années de sa vie se sont passées sous le communisme athée. Lui et sa famille vivait dans la région de Mykolaïv près d'Odessa, dans la petite ville de Pervomaïsk. Dans les interviews, il a souvent souligné que cette région était autrefois une très grande colonie Grecque. Ce fait pourrait bien avoir influencé sa convictions que l'iconographie russe doit retourner à ses racines byzantines si elle souhaite atteindre à nouveau les sommets qu'elle a obtenu au XVe siècle.
 
Son père était éleveur et sa mère comptable. Comme c’était souvent le cas à l'époque communiste, il a été emmené par sa grand-mère à l'église étant enfant. Les parents pouvaient perdre leur emploi pour une telle chose, mais le KGB pensait que les baboushkas retraités étaient assez inoffensives!
 
Père Zenon rappelle dans une interview avec Mikhail Serdyukova qu’ étant à l'église à l'âge de trois ans, il a été frappé par la beauté et le mystère des offices : «Je me souviens très bien recevoir la communion, et l'atmosphère inhabituelle - je n’avais jamais vu une telle chose nulle part ailleurs: calme, beau et inexplicablement mystérieux. Même la discipline liturgique que j’ai connu me semblait spéciale: elle forme le caractère, mais sans faire peur. Je me souviens encore la merveilleuse odeur de l'encens, et le prêtre nommé Père Jean ... " Cette église a été détruite plus tard dans les années 1960 par le gouvernement soviétique locale.
 
Vladimir avait toujours dessiné, c’était donc sans surprise qu’en 1969, il s’inscrit pour des études d'art à l'École d'Art d'Odessa dans le département de la peinture. La formation de l'art russe, bien que quelque peu académique, est généralement très approfondie, et cela à muni le futur père Zenon d’une grande facilité comme dessinateur.
 
C’est dans sa seconde année à l'école d'art qui, à travers l'art, il a rencontré les Évangiles et a trouvé la foi orthodoxe pour lui-même. "Chaque artiste est confronté à des œuvres de maîtres anciens dont les sujets sont basés sur la Bible, les récits évangéliques. Ces peintures, soulèvent des questions dont les réponses peuvent seulement être données par les Évangiles. L'Évangile est la pierre angulaire, l'ABC de la compréhension de la vie humaine en général et de la peinture en particulier. Sans les Évangiles, les anciens maîtres sont incompréhensibles ". (1)
 
Après sa conversion, il a commencé à peindre des icônes. C’était une occupation dangereuse puisque les icônes pouvaient être interprétées par les autorités comme une forme de propagande anti-soviétique, une infraction punissable. Il n'y avait aucun enseignant d’iconographie disponibles à Odessa, ainsi Vladimir était obligé d'apprendre en copiant à partir de reproductions et des originaux médiévaux, bien que très peu de bons exemples existaient où il vivait.
 
Après ses études à l'école d'art d'Odessa, Vladimir remplies ses deux années obligatoires dans l'armée soviétique, mais en tant que peintre. Puis en 1976, il devint moine au monastère de la Dormition des grottes de Pskov (aussi connu comme Pskov-Pechory ou Pskov-Pechersky). Plutôt non traditionnel pour sa précipitation, trois semaines seulement après son arrivée l'abbé nommé Vladimir pris ses vœux et l’ordonna au diaconat. Quarante jours plus tard, le diacre Zenon était ordonné prêtre. On a l'impression à partir d’interview données plus tard qu'il aurait préféré ne pas être ordonnés, mais rester concentré sur son ministère d’iconographe. Mais il se sentait obligé d'obéir à son abbé, ou de risquer d'être appeler à quitter le monastère pour désobéissance.
 
La peinture d’icône de l'archimandrite Zenon a continué de se renforcer. Après deux ans et demi au monastère, en 1979, le Patriarche Pimen, lui-même un expert et connaisseur de l'iconographie, a appelé ce nouvel iconographe prometteur à la Laure de la Trinité-Saint-Serge. Ce monastère est le coeur spirituel de l'église russe, et à ce moment était aussi le siège du Patriarcat. Père Zenon y a vécu pendant les sept prochaines années, où il a créé, entre autres choses, l'iconostase pour la chapelle de la crypte de la cathédrale de la Dormition.
 
En 1983, le Patriarche demandait au père Zenon de participer à la restauration et à l’ornementation du monastère saint-Daniel à Moscou, qui cette année est devenu la résidence officielle du Patriarche de Moscou et le siège de l'église orthodoxe russe. Il a vécu et travaillé à Danilov pendant un an tout en peignant les icônes pour l’église de la crypte.
 

 

Iconostase de l'église de la crypte du Monastère Saint-Daniel, Moscou, 1984, peint par le père Zenon.
C’est en travaillant à Danilov qu'il a commencé à être considéré comme l'un des principaux iconographes en Russie, et aussi à recevoir des invitations de l'étranger. Toutefois, il a trouvé la vie trépidante de ces deux grands monastères difficiles, et après un an a demandé une bénédiction pour retourner au monastère de Pskov-Pechersky, où il est allé en 1985.
 
Durant les huit prochaines années tout en vivant à Pskov il travaillait principalement sur les commandes de divers iconostases. De 1985 à 1986, par exemple, il peint l'église de Sainte-Parascève dans la région de Vladimir, puis les icônes de l'iconostase de la chapelle du martyr Cornelius à l’intérieur de l'église Saint-Nicolas dans son monastère.
 

 

Eglise basse St-Cornelius dans l'église St-Nicolas du Monastère de Pskov-Pechery, 1985-1986.

 

Ascension, iconostase de l'église saint-Cornelius.

En 1988, il peint l'iconostase de l'église basse de saint Séraphim dans l'ancienne cathédrale de la Trinité à Pskov, en 1990 pour celle de la Protection de la Mère de Dieu au monastère de Pskov-Pechery. Et de 1989 à 1991 pour l'église des Saints de Petchersk sur la Colline.
 

 

Eglise basse St-Séraphim, dans la Cathédrale de la Sainte-Trinité, Pskov.

 

Eglise de la Protection, Pskov-Pechory.

Depuis environ 1988 l’archimandrite Zenon a commencé à s’éloigner de la période Moscovite du 15ème siècle pour son inspiration et a dessiner des modèles plus anciens, mais encore à ce moment principalement de Russie, comme des icônes du 12ème siècle de Kiev et de Yaroslavl.
 

 

1988, Notre Dame du Signe, Crypte église St-Séraphim, Cathédrale de Trinité, Pskov.
Stylistiquement issu des œuvres de Yaroslavl du XIIe siècle.

 

Détail de Notre Dame du Signe, 12e siècle, Yaroslavl,
montrant la base de l'oeuvre du Père Zenon pour l'église St-Séraphim, 1988.

En effet, comme nous l'avons déjà indiqué et comme nous le verrons plus en détail ci-dessous, son inclination au fil des ans a été de s’appuyer sur des modèles de plus en plus anciens, et plus récemment sur les mosaïques du sixième siècle de Ravenne, en Italie, et les portraits à l'encaustique romano-égyptiens des premier et deuxième siècles. En fait, au cours des dernières années, il a commencé à peindre des icônes sur planches en utilisant cet ancien medium qu’est l’encaustique, c’est de la cire mélangée avec un pigment, utilisé soit chaude ou comme une émulsion avec de l’huile et des résines.
 
En 1991, le communisme soviétique s’est effondrée, apportant avec lui une plus grande liberté pour l'Église en Russie. Au cours des années suivantes de nombreux temples étaient rétablis à la propriété de l'Église, ce qui a créé une énorme demande pour de nouveaux iconostases et peintures murales. Ceci, combiné avec sa renommée croissante, conduit le Père Zenon a recevoir de plus en plus de commande, et pas seulement en Russie, mais aussi de l'étranger, tels que le Monastère du Nouveau-Valaam en Finlande, et plus tard, d’Italie, de Belgique, de Vienne et de Grèce.
 

 

1992, Réfectoire du Monastère du Nouveau-Valaam, Finlande.

Mais puisque le communisme athée avait écrasé toute l’iconographie, il était très difficile pour les peintres en herbe d'apprendre l'art. Ainsi, après la chute du communisme de nouveaux peintres d'icônes ont dû être formés pour répondre à la demande croissante. Dans cet esprit, en 1994 l'État Russe a rendu à l'Église orthodoxe russe l'ancien Monastère de la Sainte Transfiguration (Spaso-Preobrazhensky) de Mirozhsky, Pskov, à la condition que l'Église y établisse une école de peinture d'icônes. Père Zenon conduit cette école, la transformant en une véritable fraternité de peintres - un phénomène unique, alors pour la Russie.
 
Dans le cadre du renouveau du monastère le père Zenon et son équipe restaurent l'église de St. Etienne le Protomartyr, notamment la création et l’ornementation d’une iconostase en pierre brute avec des icônes fresquées.
 

 

1995, fresque de l'iconostase de l'église St-Etienne, Monastère de Mirozhsky, Pskov.

Étant son propre monastère, le père Zenon avait la liberté de faire une cloison [d’icône] qui exprimait sa conviction que la cloison elle-même doit être assez simple pour ne pas distraire le spectateur des icônes. En fait, au cours des années à venir ses conceptions d’iconostase devaient se rapprocher de plus en plus des faibles barrières de l'Église primitive.
 
Son travail et les étudiants le visitant l’on de plus en plus mis en contact étroit avec les chrétiens non-orthodoxes et avec l'ancien art chrétien occidental. Par exemple, en 1994, le monastère bénédictin de Chevetogne, en Belgique, lui a commandé deux peintures murales, pour lequel il a dessiné un style roman.
 

 

Christ en Gloire, Chevetogne, Belgique.

En 1995, il a commencé une relation d'enseignement avec l’école d’iconographie de Seriate «Russia Cristiana » à Bergame, en Italie, où les enseignants et les élèves de l'école étudie sous le Père Zenon à Mirozhsky.
 
Il est venu à croire - ce qui est controversée du point de vue officiel orthodoxe - qu'il n'y avait aucun obstacle pour l'intercommunion entre catholiques et orthodoxes. En Novembre 1996, le Père Zenon a été suspendu de la prêtrise par l'Archevêque Eusèbe de Pskov et Velikiye pour avoir reçu la communion d'un prêtre catholique romain, l’archiprêtre Romano Scalfi Directeur de la l’école d’icône de Seriate, lors d’une messe catholique tenue au monastère de Mirozhsky. Ce n’est qu'en 2002 qu'il a été restauré au ministère sacerdotal, par ordre du patriarche Alexis II.
 
Au cours de ces six années de suspension de la prêtrise le père Zenon se retire quelque peu de la scène publique et s’installe dans le village de Gverzdon, à la frontière de la région de Pskov et de l'Estonie. Une petite communauté se rassemble autour de lui, et un atelier d'icône et de menuiserie se développe. Finalement, sur une période de cinq ans le père Zenon et ses assistants ont construit une petite église en pierre dans le style roman.
 

 

Chapelle à Gverzdon.

Des photos publiées de son travail, il semble que pendant cette période, de 1996 à 2002, il a travaillé principalement sur des icônes (planches) commandées par des particuliers. Ces travaux révèlent une recherche créative dans laquelle le père Zenon a continué à gagner en inspiration pour une grande variété de types d'icônes, y compris romane, enluminures arméniennes, et en particulier le Ménologe byzantin de Basile II, un volume d'enluminures peint autour de l’an 1000.
 

 

Croix d'inspiration romane, 2000.
Entrée à Jérusalem.
Comparer avec son prototype (prochaine image).

 

Entrée à Jérusalem, Arménien, 1286, Cilicie.

 

La Présentation du XC au Temple, par le père Zenon, 2000.
Comparer avec son prototype (prochaine image).

 

Menologe de Basil II, Byzantin, 1000.
Depuis sa restauration à la prêtrise ses commandes d'icônes l'ont amené à vivre dans différents endroits, même si je crois que sa base est toujours sa petite communauté monastique dans le village de Gverzdon, qui comprend deux moines. Entre 2003 et 2005 Père Zenon peint l'église de saint Serge de Radonège à la gare de Moscou "Semkhoz" dans le quartier Pouchkine, érigé sur le site de la mort du prêtre Alexandre Men.
 

 

Chapelle St-Serge de Radonège, Moscou, gare "Semkhoz", 2003-2005.

 

Saint Jean Damascène, fresque de l'iconostase, chapelle "Semkhoz".

Puis à partir de Novembre 2006 et Septembre 2008, lui et une équipe considérable d’assistant fresque la grande cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas à Vienne. Son équipe comprenait les peintres russes Eugene Malyagin, Anton Kouchans, Ilya Ivankin, Alexander Mysyk, Vassili Sokolov, et Anna Kashirina, ainsi que Yaroslav et Ioanna Yakimchuk de Pologne et Tatiana Shilovskaya d’Autriche.
 

 

2006-2008, Cathédrale St-Nicolas, Vienne.
 
La Nativité du XC, Cathédrale St-Nicolas, Vienne, 2006-2008.

Comme quelqu'un l'a observé, ces peintures murales utilisent comme style d’inspiration "des exemples classiques d’icônes russe pré-mongole et des Balkans - calme, harmonieuse et noble. Ce style est très en phase avec notre époque, ce qui nécessite une profondeur et une clarté évidente." Récemment l'église inférieure de St-Nicolas a également une nouvelle iconostase de marbre conçu par le père Zenon, avec des icônes peintes par lui.
 
De 2009-2010, il fresques une chapelle du monastère Simonopetra au Mont Athos. Les scènes dans ces peintures murales sont stylistiquement inspirés par la Ménologe de Basile II de l'an 1000.
 

 

SimonosPetra, Mont Athos, 2009-2010

 

Les Mages, SimonosPetra, Mt Athos, 2009-2010.

De 2012 à 2013 le Père Zenon a travaillé sur l'église basse de la cathédrale Feodorovsky à St-Pétersbourg.
 

 

Eglise inférieure de la Cathédrale Feodorovsky, St-Péterbourg, 2012-2013.

 

Les Apôtres, détail, Cathédrale Feodorovsky.

En raison de la révolution communiste cette église inférieure n’avait jamais été décorée comme prévu par les fondateurs, mais les documents existants mettent en évidence que leur intention était de fonder sa conception sur l'architecture de l'église des premiers siècles et son iconographie. Fidèle à cette vision, le père Zenon a puisé son inspiration pour les peintures murales des mosaïques du 6e et 7e siècle de Ravenne et des manuscrits enluminés des premiers siècles. Les icônes sur planche peinte à l'encaustique sont influencées en partie par les œuvres célèbres du Sinaï et des œuvres romaines des premiers siècles. Il a également conçu une barrière simple et basse au lieu de l‘habituel cloison d‘icône, et un ciborium au dessus de la Sainte Table, une ancienne tradition que l’on trouve par exemple du temps de l'empereur Constantin sur le tombeau du Christ à Jérusalem.
 

 

Sant Apollinare nuovo, Ravenne, 6e s.

 

Scènes de l'Ancien Testament, Cathédrale Feodorovsky, (comparer avec la prochaine image).
photo par Jim forest.

 

La vision d'Ezechiel, enluminure, 879-883.

 

Sts Pierre et Paul, Cathédrale Feodorvsky, St-Pétersbourg.
(Comparer avec la prochaine image)

 

St Pierre, Sinaï, 7e siècle.

 

Crucifix, Cathédrale Feodorovsky.
(comparer avec la prochaine image)

 

Crucifixion, fresque, église Santa Maria Antiqua, Rome, 741-752.
 
Pourquoi ses œuvres sont-elles hautement considérées ?
 
Les icônes de l'archimandrite Zenon et ses peintures murales affiche une maîtrise artistique et véhiculent la sainteté et la gravité des saints et des événements qu'ils décrivent. Comme un catalogue d’exposition récent l‘exprime : « Père Zenon se distingue par sa brillante habilité au dessin, sa recherche créative courageuse, et l'ouverture de sa position théologique". (2). On sent que ses œuvres sont anciennes mais originales. Cela vient, je crois, d'une union d’un don artistique très développé, le courage d'explorer de nouvelles voies, de la vie au sein de la Sainte Liturgie et de la prière. Il veut toujours se rendre à la source, à l'essence des choses.
 
Ci-dessous quelques-uns des éléments qui, je pense font de lui un peintre d’icône grand et influent.
 
 

 

La forme
 
Père Zenon a une compréhension consommé de la forme. Sa draperie est claire et logique, et ses figures affiche une bonne compréhension de l'anatomie. Bien que les icônes ne soient pas naturaliste, elles sont basées sur les formes du corps humain créé par Dieu. Les icônes ne faussent pas ces formes, mais les transfigurent, et cela nécessite une connaissance de ce qu'elles sont avant que nous les résumions. Comme le sculpteur Constantin Brancusi a déclaré, "La simplicité est la complexité résolue".
 
Père Zenon a aidé à restaurer pour la peinture russe une compréhension plus profonde de la forme. Dans une recherche d'une spiritualité accrue, l'iconographie russe du XIIIe au XVIe siècle avait tendance à aplatir et, certains diraient, dématérialiser le sujet, une tendance qui atteint son apogée dans les figures allongées de l'école de Moscou incarnés par André Roublev et Denys. Père Zenon considère hautement ces œuvres de cette école de Moscou, mais pense que nous ne pouvons pas recréer de telles œuvres de maître sur un vide. Il croit qu'un iconographe contemporain doit passer par le stade premier du byzantin, pour obtenir leur compréhension profonde de la forme comme héritée des périodes hellénistique et romaine. Il écrit:
 
Depuis que la tradition spirituelle vivante a été complètement coupée, le niveau de notre développement spirituel est très faible. Il est donc irréaliste de commencer par les plus hautes réalisations du 15ème siècle [Russe] de la peinture d'icônes. Ils sont sans aucun doute au-delà de la compréhension de l'homme moderne. Nous devons aller plus loin à nos origines spirituelles par la maîtrise de la tradition byzantine.
 
Chaque peintre d'icône devra marcher sur le chemin parcouru par les premiers peintres d'icônes russes suite à l'adoption du christianisme en Russie. Et ils imitaient les modèles Grecs. " (3)
 
Peut-être est-ce parce qu'il a vu la nécessité de renouveler un sens de la structure dans l'iconographie russe que le père Zenon a relancé la technique de peinture de la « membrane » , dans laquelle l'artiste établit une première forme en utilisant une ébauche monochrome.
.
 

 

L'étape de la première ébauche dans la technique de la membrane

Cela est suivi par un glacis semi translucide de teinte moyenne (la couche de la membrane), qui est ensuite suivie d'une nouvelle modélisation et coloration en utilisant deux teintes plus claires et plus sombres.
 
La technique de la sous-couche contraste avec la méthode du proplasme, qui a été la technique dominante utilisée par les iconographes du monde entier pendant les six derniers siècles et plus. Pour cela, la première étape consiste à appliquer une couche unie de tonalité plus sombre, et par la suite développer avec des tons de plus en plus légers.
 
Merci en grande partie au père Zenon, la technique de la membrane est maintenant de plus en plus utilisés dans le monde entier.
 
Fait intéressant, la première description détaillée de la méthode de la membrane se trouve dans un travail écrit, ou peut-être compilé, par un artiste Allemand. "Sur Divers Arts" qui a été écrit entre 1100 et 1120 par une personne utilisant le pseudonyme Théophile le Presbytère, que de nombreux chercheurs croient être le moine allemand bénédictin et orfèvre Roger de Helmarshausen. C’était ce livre que l’archimandrite Zenon a étudié afin d'apprendre et de faire revivre la technique de la membrane, car Théophile affirmait qu'il décrivait les méthodes utilisées par les peintres byzantins de son temps. C’est typique de l'esprit ouvert et curieux du père Zenon qui a utilisé une source occidentale pour faire revivre une tradition byzantine orientale!
 
Retour à l'essentiel
 
Le Père Zenon sait comment adapter le détail au milieu - une fresque peut être plus audacieuse qu’une peinture sur planche, par exemple. Il adapte aussi le style de ses icônes au contexte culturel, en utilisant par exemple le Roman pour les églises en Europe occidentale. Bien qu’il soit habile avec un pinceau et peut ajouter des détails si l'icône l'exige, il sait quand aller à l'essentiel et quand ajouter des ornements qui améliorent le sujet. Cela nécessite à la fois, sensibilité artistique et connaissance théologique.
 
Une bonne mémoire visuelle permet aussi de garder l'essentiel, car cela permet d'épargner au peintre de constamment se référer à une image et donc être tenté d'inclure tous les détails qui y sont contenues. La mémoire a tendance a stocker l'essentiel et a laisser de côté les détails.
 
À cet égard, cela rappelle le grand iconographe Théophane le Grec (1340-1410). Son ami, le chroniqueur russe Épiphane le Sage, a écrit de Théophane qu '«il ne peint pas comme les peintres russes font, regardant leurs cahiers quand ils peignent », mais peint directement sur le mur sans avoir recours à ces livres, tandis qu’il discourait sagement avec les spectateurs qui s’étaient réunis pour le regarder. Lorsque le travail l'exigeait, Théophane peignait avec beaucoup de vigueur et de rapidité, fresquait de vastes espaces dans un court laps de temps (Epiphane lui attribue d’avoir fresqué quarante églises dans sa vie). Père Zenon dans cet esprit peint en une semaine, les six icônes fresquées de l’iconostase de pierre de l'église de Saint-Serge de Radonège à la gare Semkhoz.
 
Le peintre comme théologien et penseur
 
L’archimandrite Zenon est un penseur ainsi qu’un peintre. La technologie moderne rend disponible en ligne et dans les livres un vaste éventail d'icônes. L’intelligence et un sens raffiné de la justesse esthétique et liturgique est nécessaire à l'iconographe moderne afin de discerner ce qu’il faut ignorer et ce qu’il faut utiliser dans cette multitude. Lorsqu'une icône est demandée pour une église particulière et un sujet particulier, l'intelligence est nécessaire pour adapter l'icône à ce lieu et thème. Le savoir-faire sans pensée est le travail des machines, mais le savoir-faire reliée à une pensée et la prière reflète la gloire, apporte la liberté, inspire.
 
Courageuse humilité
 
Père Zenon est intrépide. Il a dit dans une interview qu'il ne se soucie pas de ce que les gens pensent de lui:
 
Il faut être honnête avec soi-même et avec les membres de l'Église. Les autorités de l'Église essaient de plaire à tous: à la fois à droite et à gauche, le monde séculier et le monde de l'Église. Mais il est impossible de plaire à tout le monde. Le Christ était sans péché, mais même Lui n'a pas plu à tout le monde. (4)
 
Bien sûr, cela peut être pris de deux façons diamétralement opposées. Soit cela signifie qu’on est égocentrique, ou cela signifie qu’on est centré sur Dieu. Si c’est la première, nous pouvons recevoir la nouveauté de l'artiste, mais cette nouveauté ne nourrit pas notre esprit, qui a soif de l'Esprit Saint. Mais si c’est la seconde, nous recevons les fruits du paradis de l'artiste. Mais ce que les gens aiment peut être ce qu'ils ont l’habitude plutôt que ce qui les inspireraient au mieux. Un iconographe s’attache à des choses plus élevées et pas à la mode actuelle, qui nous apportera des fruits frais plutôt que des fruits secs.
 
Père Zenon a acquis une réputation dans les cercles orthodoxes russes, de penseur assez radical. À un moment donné, selon le Wikipedia Russe, il a promu le remplacement de l'ancienne langue slave utilisé dans les offices russe, par le russe moderne, signant à cette fin un appel lancé le 10 Avril 1994 par l'Institut chrétien orthodoxe Saint Philarète. Il a plus tard changé son point de vue à ce sujet. Nous avons déjà noté ses vues sur l'intercommunion avec les catholiques romains, et dans le domaine iconographique nous avons déjà noté sa référence croissante aux barrières basses [chancel] au lieu des iconostases médiévales à plusieurs niveaux.
 
Éclectisme
 
Père Zenon est éclectique. Comme nous l'avons déjà vu, il a au fil des ans puisé à un large éventail d'influences en dehors de la période classique de St André Roublev : des mosaïques de Sicile; aux enluminures arméniennes; et aux enluminures byzantines; des fresques et icônes romane; aux mosaïques de Ravenne du sixième-septième siècles; et aux icônes romaine des premiers siècles.
 
À l'époque médiévale les iconographes, à moins qu’ils aient beaucoup voyagé, sont normalement exposés à une gamme très limitée de styles d'icône. Mais aujourd'hui, grâce aux voyages pas cher, aux livres, à Internet, et aux expositions nous sommes exposés à une grande variété de travaux. On ne peut pas l'ignorer. D'autre part, il y a un danger que nous prenions au hasard, et nous perdions dans ce pléthore d'influences, d’en faire un patchwork dissonant, et de ne pas trouver notre propre voix. Mais le père Zenon parvient à absorber ces écoles, de prendre l'essence et la force de chaque tradition et de les faire sienne, de les adopter avec raison comme approprié pour l'endroit où ils sont peints. Donc, il utilise un style romain dans une église italienne, ou une fresque romane pour le rite occidental de l'église de l'abbaye de Chevetogne, en Belgique.
 
Proportion et harmonie
 
Dans une discussion tenue au centre éducatif de la cathédrale Feodorovsky, St-Pétersbourg en 2012, le père Zenon a souligné la nécessité d'utiliser de bonne proportion dans la structuration de tout l'art de l'église. Il a parlé notamment du nombre d'or, en disant que, puisque cette proportion se retrouve tout au long de la création de Dieu, alors l'artiste liturgique doit également l'utiliser. En regardant ses œuvres, on est immédiatement frappé par leurs proportions agréables. Il peut être difficile de trouver un équilibre entre le mouvement et l'immobilité, mais une bonne proportion permettra de préserver le calme au milieu du dynamisme.
 
Les couleurs des icônes du père Zenon sont aussi harmonieuse. Parfois, il va peindre avec seulement quatre pigments, comme l'ont fait les anciens Romains et les Grecs qui ont souvent juste utilisé le 'tetrachromata" de noir, blanc, rouge et jaune.
 
Quelques citations, tiré d’interviews
 
D'après une entrevue avec Aleksandr Shchipkov sur Keston News Service: https://groups.google.com/forum/ - sujet / alt.religion.christian.east-orthodoxe / FDMXnDWYXcw
 
"Un peintre d'icônes n’est pas un artiste dans le sens mondain du terme. Il ne doit pas s’exprimer dans l'icône. Il doit peindre l'icône de sorte qu'elle sera une aide à la prière. La peinture d'icônes est une partie intégrante du service divin. Une icône mal peinte crisse de la même manière qu’un mauvais chant d'église, ou une lecture pauvre ou illettrées des textes de la liturgie. Le Seigneur m'a donné la possibilité de peindre des icônes. Mes talents Lui appartienne et je n’ai pas à être fier de ça".
 
"Les Latins ont toujours été différent des Byzantins, même avant le schisme [de 1054]. Les formes et les traditions ont différés. La vérité de l'Évangile a été absorbé par les cultures nationales de leur propre manière. "
 
“Il faut être honnête avec soi-même et avec les membres de l'Église. Les autorités de l'Église essaient de plaire à tous: à la fois à droite et à gauche, le monde séculier et le monde de l'Église. Mais il est impossible de plaire à tout le monde. Le Christ était sans péché, mais même Lui n'a pas plu à tout le monde. "
 
 
"L’icône est incarnée de la prière. Elle est créée dans la prière et pour la prière, qui est la force motrice de l'amour de Dieu, le désir de Lui comme beauté parfaite. Par conséquent, l'icône dans le sens authentique ne peut exister sans l'Église. Comme une façon de prêcher l'Évangile, comme un témoignage de l'Église sur l'Incarnation, l'icône est une partie intégrante de l‘office, avec le chant de l'église, l'architecture, le rituel ....
 
"Les racines de l'icône sont dans l'expérience eucharistique de l'Église. L'icône est inextricablement liée avec elle, et avec tous les niveaux de la vie ecclésiale. Lorsque le niveau spirituel de l'Église est élevé, l’art religieux est à son optimal. Quand la vie de l’Église est affaibli et en déclin, alors bien sûr l'art de l'Église s’inscrit également dans la décrépitude. L'icône devient alors souvent une image à thème religieux, et elle cesse d'être un objet de vénération et donc orthodoxe dans le vrai sens. "
 
Cité par Dimitri Kuntsevich, le chef de l'atelier de mosaïque du couvent Ste Elisabeth :
 
"Parfois, ce que vous peignez ne fonctionne pas, mais essayez encore et encore jusqu'à ce que vous réussissiez."
 
 
"La parole a perdu sa force et son pouvoir est sérieusement compromis par les médias de la culture de masse, ce qui a gravement affecté la conscience des gens et pénétré leurs âmes ... La seule façon par laquelle nous sommes en mesure de convaincre les gens est par l’unité spirituelle. "
 
«La beauté est l'un des noms de Dieu. Souvenez-vous du Psaume: «Tu es le plus beau des enfants des hommes; la grâce est répandue sur tes lèvres ». C’est une prophétie sur le Messie. La grâce représente principalement la beauté, l'élégance et l'attractivité, et en second lieu, la gentillesse et la bonté intérieure."
 
"Lorsque le temps de la persécution a pris fin, les chrétiens ont pu construire et décorer leurs temples. L'enthousiasme pour la beauté que le Christ a apporté au monde s’est 'répandu' sur les murs de l'église et les autres objets liturgiques. Lorsque le sens de la beauté était élevé, alors l’était aussi la qualité de l'art de l'église. Prenez, par exemple, les églises de Ravenne du VIe siècle. La fraîcheur de l'Évangile brille encore à travers. Si il n'y a pas de plaisir et d'émerveillement à la beauté, rien de bon ne viendra ".
 
Images et vidéos de l'œuvre du père Zenon en ligne
 
Notez, pour la recherche en ligne, son nom en russe: "Архимандрит Зинон (Теодор)". Vous pouvez obtenir une traduction approximative du texte russe en copiant et collant le texte dans https://translate.google.com/
_________________________________________________________________________________
 
1. Entrevue avec Zenon par Mikhaïl Serdyukova sur le père Zenon peignant la cathédrale de Saint-Nicolas à Vienne.
 
2. 2012 exposition de son travail dans le musée 'Yalkala', Ilichevo, près de St-Petersburg.
 
3. Russian Church Art Today, by S.V. Timchenko, 1993, Moscow, Publ. New Book Klyuch. Aucun numéro de page donné.
 
4. D'après une entrevue Aleksandr Shchipkov dans Keston News Service:  https://groups.google.com/forum/ – !topic/alt.religion.christian.east-orthodox/FDMXnDWYXcw
 
 
 
Traduction Nicolas Petit, pour Iconophile.

RISQUER

Rire, c’est risquer de paraître idiot.

Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.

Aller vers quelqu’un, c’est risquer de s’engager.

Exposer ses sentiments, c’est risquer d’exposer son moi profond.

Présenter ses idées, ses rêves à la foule, c’est risquer de les perdre.

Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour.

Vivre, c’est risquer de mourir.

Espérer, c’est risquer de désespérer.

Essayer, c’est risquer d’échouer.

Mais il faut prendre des risques car le plus grand danger de la vie, c’est de ne rien risquer du tout.

Celui qui ne risque rien ne fait rien, n’a rien, n’est rien.

Il peut éviter la souffrance et la tristesse mais il n’apprend rien, ne ressent rien, ne peut ni changer ni se développer, ne peut ni aimer ni vivre.

Enchaîné par sa certitude, il abandonne sa liberté.

Soeur Emmanuelle :

Le dimanche de la « Dédicace de l’Eglise » (Hoodhosh Eetho)

Est célèbré après "Koodhosh Eetho" (De la sanctification de l'Église) .

Saint Qurbana

    • Apocalypse 3:14-22 :
  • 14 À l’ange de l’Église qui est à Laodicée, écris : Ainsi parle celui qui est l’Amen, le témoin fidèle et vrai, le principe de la création de Dieu :
  • 15 Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant.
  • 16 Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche.
  • 17 Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu !
  • 18 Alors, je te le conseille : achète chez moi, pour t’enrichir, de l’or purifié au feu, des vêtements blancs pour te couvrir et ne pas laisser paraître la honte de ta nudité, un remède pour l’appliquer sur tes yeux afin que tu voies.
  • 19 Moi, tous ceux que j’aime, je leur montre leurs fautes, et je les corrige. Eh bien, sois fervent et convertis-toi.
  • 20 Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi.
  • 21 Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon Trône, comme moi-même, après ma victoire, j’ai siégé avec mon Père sur son Trône.
  • 22 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises.
    •  
    • Hébreux 9: 1-14 :
  • 01 La première Alliance avait donc ses préceptes pour le culte ainsi que son Lieu saint dans ce monde.
  • 02 Une tente y était disposée, la première, où se trouvaient le chandelier à sept branches et la table avec les pains de l’offrande ; c’est ce qu’on nomme le Saint.
  • 03 Derrière le second rideau, il y avait la tente appelée le Saint des saints,
  • 04 contenant un brûle-parfum en or et l’arche d’Alliance entièrement recouverte d’or, dans laquelle se trouvaient un vase d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de l’Alliance ;
  • 05 au-dessus de l’arche, les kéroubim de gloire couvraient de leur ombre la plaque d’or appelée propitiatoire. Mais il n’y a pas lieu maintenant d’entrer dans les détails.
  • 06 Les choses étant ainsi disposées, les prêtres entrent continuellement dans la première tente quand ils célèbrent le culte.
  • 07 Mais dans la deuxième tente, une fois par an, le grand prêtre entre seul, et il ne le fait pas sans offrir du sang pour lui-même et pour les fautes que le peuple a commises par ignorance.
  • 08 L’Esprit Saint montre ainsi que le chemin du sanctuaire n’a pas encore été manifesté tant que la première tente reste debout.
  • 09 C’est là une préfiguration pour le temps présent : les dons et les sacrifices qui sont offerts ne sont pas capables de mener à la perfection dans sa conscience celui qui célèbre le culte ;
  • 10 ces préceptes, liés à des observances pour les aliments, boissons et ablutions diverses, concernent seulement la chair et ne sont valables que jusqu’au temps du relèvement !
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
    •  
    • Saint-Jean 10: 22 à 38 :
  • 22 Arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
  •  

De l'amour

 

Texte de Saint Silouane l'Athonite publié par l'Archimandrite Sophrony et lu par Mgr Joseph

LES ETATS UNIS D'AMERIQUE

RECONNAISSENT LE GÉNOCIDE DES

ARMÉNIENS

La résolution a été votée par 405 voix contre 11.

Mardi, le jour de la fête nationale turque, la Chambre des Représentants du Congrès Américain, a reconnu le génocide arménien. Un « vote historique » pour le Premier Ministre arménien. Une « insulte » pour le président turque Erdogan.

 

 

BREAKING: US House of Representatives passes H.Res. 296 officially recognizing the by an overwhelming bipartisan 405-11 vote.

Voir l'image sur Twitter

 

La résolution H.Res 296 concerne « l’assassinat de 1,5 million d’Arméniens par l’empire ottoman de 1915 à 1923 », et reprend les termes de Henry Morgenthau, ambassadeur des États-Unis auprès de l’Empire ottoman de 1913 à 1916, qui parlait d’une « campagne d’extermination raciale ».

Elle précise trois actions, la commémoration du « génocide arménien par la reconnaissance officielle et le souvenir », le rejet « des efforts visant à enrôler, engager ou autrement associer le gouvernement des États-Unis à la négation du génocide arménien ou de tout autre génocide » et l’encouragement à « l’éducation et la compréhension du public sur les faits du génocide arménien, y compris le rôle joué par les États-Unis dans les opérations de secours humanitaires, et la pertinence du génocide arménien au regard des crimes modernes contre l’humanité ».

Le Premier ministre arménien a salué ce « vote historique » dans des propos repris par l’AFP, ajoutant que cette résolution était « un pas audacieux vers la vérité et la justice historique qui offre également un réconfort à des millions de descendants des survivants du génocide arménien ». Il a également rappelé son « admiration pour des générations d’Arméniens et d’Américains d’origine arménienne dont le militantisme désintéressé et la persévérance ont été le moteur ».

De son côté, le président turque Erdogan voit en ce texte une « insulte » et une mesure sans « valeur » :

« Je m’adresse au public américain et au reste du monde: cette mesure n’a aucune valeur, nous ne la reconnaissons pas. Nous voyons cette accusation comme la plus grande insulte qui soit à notre nation. »

Au cours de la Première Guerre Mondiale, les Arméniens qui vivaient sur l’actuel territoire de la Turquie ont subi « déportations meurtrières » et « massacres de masse ».

M.C.

ÉDUQUER LA FOI CHEZ L’ENFANT

Dans nos paroisses, nous nous préoccupons beaucoup de transmettre le flambeau de la Foi aux nouvelles générations. La catéchèse paroissiale s’y emploie. Des réunions sont organisées avec les parents un dimanche par mois dans certaines paroisse. Notre archevêque, le métropolite Joseph, consacre beaucoup d’énergie à soutenir les prêtres dans leur mission auprès des familles. Du 1er au 3 novembre, il a organisé une session de formation des catéchètes. Ce souci naturel a toujours été celui des communautés chrétiennes. Des textes nourris d’une solide expérience de père de famille et de prêtre de paroisse sont proposés par le prêtre russe Gleb Kaleda.

Rôle de l’éducation  –

« La tâche de l’éducation est de mettre dans le cœur les prémisses de la foi en Christ, de la dévoiler comme la plénitude joyeuse de la vie, et de préparer les enfants pour qu’ils se sentent, arrivés à l’âge adulte, avant tout membres de l’Église dans n’importe quelle situation. Cela ne suffit pas d’être croyant, il faut être ancré dans l’Église : ce n’est que dans l’Église, ce n’est qu’en participant à ses offices et à ses sacrements, que l’on peut s’élever sur les marches de l’échelle spirituelle, se rapprocher de la pleine joie spirituelle, acquérir d’une certaine façon dans son cœur, ici même, sur terre,  le Royaume de Dieu. Le Christ a dit « le Royaume de Dieu est à l’intérieur de vous » (Luc 17, 21). Il ne se donne pas par l’éducation, c’est un don de Dieu à celui qui aspire à la vérité dans la pureté de son cœur, mais l’éducation est le moyen de déblayer le chemin pour le recevoir.

La mission de la femme

« Les premiers stades de l’éducation reposent principalement sur les épaules de la mère. La prière et la veille spirituelle doivent accompagner la grossesse. Toute une pléiade de femmes pleines de foi – en commençant par Anne, la mère du prophète Samuel, en passant par Anne, la mère de la sainte Vierge et en arrivant à la Mère de Dieu elle-même – peut défiler devant les yeux d’une chrétienne portant un fruit. En allaitant, la mère fait le signe de la croix sur l’enfant, puis l’habitue à faire lui-même le signe de croix avant de manger. C’est elle qui habituellement apprend les premières prières à l’enfant, etc.

Le père

Avec le temps,  le rôle du père devient plus important dans l’éducation religieuse des enfants, surtout quand il s’agit des garçons.  Sur les jeunes, sa conception du monde peut avoir une grande influence, plus que celle de la mère. Tout dépend de la préparation préalable, prénuptiale, du père et de la mère, de leur niveau spirituel et de leurs caractères.

Conscience de l’existence de Dieu

Dès les premiers jours de leur vie, il convient de marquer les enfants du signe de la croix, et quand ils vont un peu grandir, de les habituer à se signer eux-mêmes, à baiser les icônes, à se tenir tranquilles au moment de la prière avant les repas et à ne pas gêner les adultes dans leurs prières à d’autres moments. Un chrétien doit avoir l’habitude de commencer sa journée par un signe de croix et par la prière ; certains prêtres conseillent de commencer et de terminer sa journée en embrassant la croix qu’on porte autour du cou. Chez l’enfant doit se développer la conscience de l’existence de Dieu, de sa toute-puissance et de son amour ; et il faut lui faire comprendre que la prière est non seulement une obligation, comme une sorte de devoir, mais un besoin vivant. Pour cela les parents doivent obligatoirement faire des efforts d’éducation, montrer l’exemple, et prier pour l’enfant »

(L’Église au foyer, cerf, Paris, 2000, p. 52-53)

LA DESTINÉE DE L'ÂME APRES LA MORT

 

Autonomie de l'âme

On m'a prié de parler de la « destinée » de l'âme après la mort.

Je dirai qu'elle commence aujourd'hui, maintenant. Il est, en vérité, absurde de parler de la destinée de l'âme après, si on ne parle pas de l'âme maintenant, dans les conditions où nous sommes. Je dis : aujourd'hui, parce que nous sommes aujourd'hui. C'est ici que nous devons poser la question.

Examinons auparavant ce qu'est l'autonomie de l'âme. Encore une fois, le mot « âme » est bien vague. Je ne veux pas définir le caractère de l'esprit, ni celui de l'âme, ni établir leur distinction. Je parlerai simplement de ce qui, n'étant pas le corps, peut continuer à vivre après la mort, après la séparation d'avec le corps.

L'homme peut développer sa vie autonome, aller très loin, parvenir jusqu'à considérer son corps, son psychisme, comme quelque chose d'extérieur, les regarder en spectateur. Dévelop­pée en accord avec la vie spirituelle, l'âme progresse, mais elle peut aussi n'être pas cultivée, exister faiblement, être peu réveillée, vivant selon le corps. C'est le non-développement de l'âme, et alors, d'une manière ou d'une autre, la question du monde spirituel en nous s'impose.

L'éveil de l'âme, c'est la vie autonome, non conditionnée par la réaction corporelle ; il en découle un autre élément : son attachement ou son détachement de la matière, positif ou négatif. Si la vitalité de l'âme augmente en nous dès maintenant, si l'indépen­dance de l'âme par la purification se fortifie en nous, son sort après la mort sera différent de celui de l'âme vivant selon le corps, c'est-à-dire qu'elle sera plus ou moins consciente, plus ou moins indépendante de ce qui nous at­tire sur la terre ou nous attache à nos soucis.

Cela est net et clair. L'âme n'aura à subir ni la justice abstraite de Dieu, ni les lois mais des préoccupations uniquement maté­rielles. Après la mort, la matière n'est plus mais les préoccupations subsistent. Si l'âme a déjà pris conscience de l'autonomie de sa vie personnelle, ici-bas, en-dehors de tout conditionnement matériel, « après la mort », ce ne sera qu'un passage. C'est une évidence.

Destinée de l'âme après la mort

La destinée de l'âme après la mort correspondra à sa vitalité, à son indépendance de la terre, à la grandeur de son existence propre. Plus ou moins somnolente, vigilante, vivante, elle sera souffrante ou non souffrante. D'où viendra et que sera cette souffrance ?

L'âme ne subira plus de souffrances physiques, mais des souffrances morales : soucis, désirs. Et comme elle ne pourra satisfaire ses désirs, sa souffrance sera d'autant plus aiguë qu'elle n'en sera pas libérée. En effet, nous avons des sensations et des sentiments ; ici les sensations ne seront plus mais le sentiment demeure. Lorsque nous parlons de l'âme après la mort, nous devons préciser que nous ne désignons pas un esprit ; l'âme est un complexe possédant ce que l'on nomme le corps subtil.

Prenons l'exemple imparfait, certes - de l'ampu­tation d'un membre ; on ressent la souffrance dans ce membre qui n'existe plus. Nous n'aurons plus de corps physique, nous aurons le corps subtil. Et nous emportons avec nous le psychisme.

L'Evangile nous présente la curieuse parabole du pauvre Lazare et du riche. Le riche, durant sa vie, dédaigne de s'occu­per du pauvre Lazare, assis sur le pas de sa porte. Il passe sans le voir. Après leur mort, le riche se trouve en enfer et voit le pauvre Lazare, en haut, dans le sein d'Abraham. Le riche dit à Abraham : «Père Abraham, envoie lazare, qu'il trempe son doigt dans l'eau et m'apporte ainsi un peu d'eau rafraîchissante pour sou­lager ma soif », et aussi « Abraham, préviens mes frères à la maison ». Mais Abraham lui répond : « C'est impos­sible. llj a un abîme infranchissable entre nous ! » Les Pères de l'Église expliquent quel est cet abîme. Est-ce un abime spatial ? C'est l'abîme psychologique que le riche pose entre lui et le ciel, car il n'a pas changé après la mort, immédiatement, sinon il se serait adressé directement à Lazare. Mais il pense avec la mentalité du « monsieur bien ». Il en appelle directement à l'autorité et demande d'envoyer Lazare, comme son serviteur, comme un clochard... Analysez cette parabole et vous verrez que la psychologie du riche n’a pas changé après sa mort.

Vous pouvez vous retrouver sans corps, mais vous emportez votre psychologie avec vous. Si elle n’est pas satisfaite ou si elle n’a pas espoir de l’être, alors, inévitablement, votre vitalité, votre puissance de vie seront diminuées ; votre souffrance sera plus ou moins grande à raison de l’attachement à votre psychologie que vous n’avez pas surmontée et que, seul, vous pouvez surmonter.

Nous pouvons ainsi considérer plusieurs possibilités dans leurs grandes lignes.

L’âme après la mort est plus vitale qu’ici-bas parce qu’elle n’a pas les entraves que nous avons sur terre, les soucis, les fatigues, etc. La vitalité et la vigueur de celui qui a vécu spirituellement sont si fortes qu’il peut aider les autres, évoluer dans cette vitalité. Par contre, celui qui est étranger à la culture de son âme se trouve dans un genre d’état somnolent, ayant contracté l’habitude de vi­vre de choses matérielles. Nombre d’âmes, après la mort, se deman­dent où elles sont ! Elles cherchent les anciennes conditions de la vie avec le corps : on raconte même que des guides spirituels doivent leur expliquer leur vie nouvelle : savez-vous que vous n’êtes pas un vivant ? Plongées dans la somno­lence, elles ne peuvent encore s’adapter aux conditions nouvel­les ni se détacher des éléments passionnels : argent, affection possessive... Leur souffrance est salutaire mais il y a souffrance parce qu’elles n’arrivent pas à se dégager de leur état.

 

Le ciel, la terre, l’enfer

Avec le christianisme, toutes les religions donnent et citent trois expériences, trois étapes : ciel, terre, enfer.

Ces trois termes doivent être expliqués car l’expérience du ciel, de la terre et de l’enfer commen­cent maintenant,

L’experience du ciel est le détachement, lorsque la vie spiri­tuelle nous gagne de plus en plus. Celle de la terre est neutre, humaine, ni bonne, ni mauvaise.

L’expérience de l’enfer, nous l’avons aussi dans notre vie : ce sont les angoisses terribles, les doutes, les ténèbres, les choses insatisfaites. L’âme, après la mort, peut traverser ces trois étapes. Dans l’étape céleste, elle s’élève hors des entraves. Dans l’ctapc terrestre, étant « terre à terre », l’âme ne peut précisément quitter cette terre, elle est troublée, elle revient sous forme de fantôme ou de désir, elle cherche d’une manière ou d’une autre à continuer la vie sans y parvenir. Dans l’étape enférique, enfin, elle s’intériorise sur son « ego » : pleine d’angoisse, intérieure, elle n’est plus attachée à la terre mais tout axée en son refus de l’extérieur, du monde, centrée sur son propre état égocentrique, et révoltée.

« L’âme-unie-au-corps », en notre état présent, c’est le principe de lutte. Nous luttons. Quand on parle, par exemple, de progrès technique, il ne s’agit pas d’un pro­grès mais d’une lutte, lutte de l’intelligence humaine pour mater les lois de la nature, fabriquer des avions, des ordinateurs... Toute notre vie est une lutte intérieure : lutte avec les passions, la société, entre le spirituel et le matériel, lutte ! Cette lutte peut être victo­rieuse, magnifique ; nous vivons néanmoins sous son signe. Pour cette raison l’Eglise sur terre porte le nom d’Eglise militante, Eglise de lutte intérieure.

« L’âme-séparée-du-corps », par contre, ne possède pas cette dualité en elle-même, elle est débarrassée des luttes, des dialo­gues inquiétants et souvent douloureux ; elle pénètre sur un autre plan, celui du progrès lent, de la conquête lente. Je crois que les notions d’évolution et de pro­grès placées dans le monde matériel y ont été transportées à partir du monde spirituel, car ce dernier, hors du corps surtout, est vraiment soumis à la loi de progrès. On progresse lentement, moins lentement parfois, mais c’est réellement la loi de progrès. Sur terre deux entités différentes se rencontrent : la possibilité de grandes victoires et la possibilité de grandes chutes et difficultés. II est nécessaire de mettre l’accent sur cet aspect.

Puis, l'âme-hors-du-corps, progresse mais point seule, car survient alors l’autre élément dont j’ai parlé précédemment. Avec la libération des entraves, des enga­gements ou des liens qui nous emprisonnent matériellement, il est impossible à une personnalité de progresser si elle n’a pas le soutien des autres.

Je reviens à la solidarité.

Les supérieurs aident les inférieurs, les vivants aident les morts, les morts aident les vivants. J’insiste sur cette loi de la solidarité. Pourquoi les Eglises prient-elles pour les morts, pourquoi ces problèmes si pro­fonds ? À cause de la solidarité entre les êtres, particulièrement manifestée dans l’angélologie.

Résumons. Trois éléments définissent le destin de notre âme après la mort : sa vitalité dans la vie spirituelle, sa libération des divers soucis l’enchaînant, et la solidarité entre les êtres humains.

Libération

Quand je prononce : « être libre », je n’ai pas seulement en vue la libération des plaisirs du monde, mais celle du complexe du monde. Je connais des âmes qui ne jouis­sent pas de cette vie d’une soixantaine d’années et qui se pré­parent un destin fort désagréable pour l’au-delà, parce que rongées de scrupules et d’autres senti­ments lugubres qui ne leur permettent d’être ni vraiment pécheresses, ni vraiment saintes ! Saisissez-vous combien la libéra­tion sur tous les plans est indispensable, c’est-à-dire de n’être point ligoté afin de ne pas nourrir de regrets, « après » ?

Trois étapes du cheminement de l’Ame après la mort

Quel est l’enseignement de l’Église ?

J’en tracerai uniquement les grandes lignes. Symboliquement trois étapes sont essentielles.

Première étape : l’homme meurt biologiquement, le cœur s’arrête. On compte trois jours durant lesquels l’âme n’est pas véritable­ment séparée du corps. Je dis trois jours mais il ne faut pas s’attacher aux heures ou à l’heure près ; le nombre est exact mais symbolique. Quel est son état pendant ces trois jours ? Comme je l’ai déjà indiqué, elle ne ressent plus de souffrances physiques. Le cœur est arrêté, pour­tant l’âme reste sensible formellement vis-à-vis de son corps. Nous en connaissons des cas « anecdotiques », tels celui d’une vieille femme qui, après sa mort, prétend qu’on a mis dans son cercueil un coussin trop dur. Une certaine sensibilité formelle - si l’on peut dire -, non physique, demeure donc. Nous connaissons d’autres cas d’âmes qui, après trois jours, ne sont pas séparées du corps ; l’on peut exceptionnel­lement et médicalement réveiller artificiellement l’homme à la vie après trois jours de mort. La résurrection de I^azare n’entre pas dans ce cadre ; elle est hors de cause car le corps se décomposait, le troisième jour était franchi et le contact âme - corps définitivement coupé ; l’âme et le corps faisaient deux. En disant « âme séparée du corps », nous devons faire atten­tion car nous savons qu’elle peut parfois se séparer du corps durant la vie et qu’il ne lui est pas toujours facile de réintégrer l’enveloppe corporelle.

Je parle des trois jours symbo­liques indiqués par l’Église.

L’on devra être attentif quant aux rites, formes, paroles autour du corps. À quels fréquents manques de tact s’abandonnent ceux qui désertent complètement le corps d’un mort ou qui, étant à ses côtés, discutent le prix de l’enterrement... et autres problè­mes pénibles !

La charité exige que nous demeurions auprès du corps avec des prières, des pensées bonnes. Puis, outre les trois jours et toujours symboliquement, l’on compte quarante jours - une quarantaine - (je n’ai pas le temps d’examiner le sens des nombres) ;

une période d’épreuve : l’âme, bien qu’elle soit séparée de son corps, conserve les souvenirs, les atta­chements, les luttes, elle n’est pas encore habituée à ses nouvelles conditions d’existence. Certaines âmes, par exemple, ne réalisent pas la lutte en elles du bien et du mal, ou une mère ne se résigne pas à quitter ses enfants...

Je ne puis résister à vous conter une histoire charmante. J’aime les petites histoires, elles allègent le discours. On ne peut être toujours sérieux, surtout si l’on veut bien passer dans l’éternité, il faut s’accoutumer d’être gai ! Il y avait donc dans une maison des bruits inattendus de vaisselle cassée, de casseroles heurtées. Quelque chose allait mal. On tapait. Tout craquait. L’on invite le curé, il asperge la maison d’eau bénite et dit des prières mais le chahut continue. Arrive alors l’enchanteur Merlin. Il regarde la pièce, brise le pot-au-feu et tout est terminé. La vieille grand mère qui était morte ne pouvait se détacher de son pot-au-feu. Elle revenait sans cesse faire son pot-au-feu. Le pot-au-feu sup­primé et remplacé par un autre, elle perdit son habitude. Voilà une légende certes, mais beaucoup plus véridique qu’on ne pense.

Vous trouverez dans le Missel romain cette admirable prière des premiers chrétiens : « Libère, Seigneur, l’âme de ton ser­viteur (ou servante) comme Tu as délivré Job de ses souffrances... Isaac des mains de son père Abraham prêt à I’immoler... comme Tu as délivré Daniel de la fosse aux lions... libère, libère ».

Couper le mince cordon, tran­cher la petite chaînette : nous en avons tous l’expérience, les petites manies sont souvent plus fortes que les grandes choses.

Si l'âme est détachée, après quarante jours, elle atteint un monde où, comme dit le Christ, « mus serez  comme des anges ». Il ne dit pas : « vous serez des anges ».

Il y a toute possibilité de monter plus haut, ou de s’arrêter à mi-chemin, de pénétrer en des sphères supérieures. Selon la tradition, Pâme qui n’est pas en­core parvenue à acquérir quelque chose de plus profond, est guidée par des révélations personnelles.

Puis, vient la deuxième étape. L’âme, emportée plus haut, entre dans le plan des messages (ange signifie : messager), des révélations universelles sur le monde.

Troisième étape. Elle est intro­duite dans l’écoute de la musique des sphères ou lois du monde, dans la pensée de Dieu sur le monde en tant que « lois statiques », qui sont les lois, les harmonies, les principes.

Je vous l’assure, ces trois étapes forment déjà un bien long chemin ! Il est des personnes qui les ayant vécues sur terre, pensè­rent que rien ne leur était supérieur, que rien ne viendrait au delà. J’ai connu des gens qui avaient reçu un écho des musiques célestes...

Cependant, une âme ardente peut encore s’élever, vivre par des inspirations, des dons directs de Dieu. Saisie, elle est ivre de ces dons, de ces lumières, elle s’y perd comme dans un nirvana et monte encore. Il lui arrive de recevoir la virilité afin que tel don la pénètre, la forme et qu’elle ne soit plus seulement victime de la grandeur divine mais prenne aussi « conscience ». Dès qu’elle est imprimée de virilité, elle s’élève, s’élève, entraînée par l’élévation la plus sublime. Dans cet envol permanent vers Dieu, elle touche la stabilité et devient siège de Dieu. Et, plus loin que la stabilité, la sagesse divine l’enva­hit. La dernière étape précédant la déification totale, quand Dieu sera « tout en tous », c’est l’entrée dans le brûlant de l’amour.

La descente

Mais il existe aussi une descente. Une zone neutre appa­raît d’abord ; l’âme monte un peu, descend un peu, ou stagne en une certaine attente. Elle n’a rien commis de mal, elle n’a rien commis de bien ; quasi en sommeil, et voilà, dans cette fausse attitude qu’elle a adoptée, elle peut descendre !

Première descente, première marche, elle est prise d’effroi, elle ne se retrouve plus.

Deuxième marche : dans son effroi, elle se replie et se sépare de ses frères.

Troisième marche : elle descend encore et alors se révolte contre l’harmonie du monde, recroque­villée sur elle-même.

Quatrième étape : elle refuse d’accepter quoi que ce soit venant du dehors ; elle veut posséder, être elle-même seule, pour elle seule.

Cet état lui ouvre la cinquième étape : la mélancolie froide, la tristesse infinie. Plus bas, elle s’enferme en « soi », refuse toute évolution, toute sortie ; elle se durcit enfin dans cette position et glisse vers la destruction - non des autres -, elle touche le feu de l’enfer.

Isaac le Syrien - grand mystique, Père de l’Église du Ve siècle interrogé ainsi par ses disciples : « Qu 'est-ce que le feu de l'enfer ? » - répondit : « Le  feu de l’enfer est le refus de l'amour de Dieu », car le symbolisme du feu est double : il réchauffe et il détruit.

Conclusion

En résumé, la descente, voyez- vous, est un genre de monde qui se rétrécit dans mon « moi » (ego), tandis que la montée est toujours vers toi, ou vers nous, ou avec.

Je terminerai en disant que les qualités les plus essentielles de l’âme sont, dès maintenant, le détachement, la vitalité spirituelle et la charité de sortir d’elle-même pour un autre.

Eugraph Kovalevsky (évèque Jean de Saint-Dénis).
Extrait d’une conférence parue initialement 
dans le n°27 de Présence orthodoxe, 4ème trimestre 1974.

 

FAIRE CELEBRER DES MESSES POUR LES DEFUNTS ,

POURQUOI ?

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père,

comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

C'est un bien spirituel inestimable.

ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes pour les vivants et les défunts,vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

 

En conséquence, le montant des offrandes de Messes que vous confieriez à tout prêtre de notre Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone ferait donc l'objet d'un reçu que nous vous enverrions (pour déduction à raison de 66 °/° de votre revenu imposable) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

L'offrande pour l'inscription à la

Messe perpétuelle

célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières)

pour les défunts de vos familles ou de vos amis en notre

Monastère métropolitain et que vous inscrivez à notre

 

 

 

"Fraternité de prière pour les défunts"

est par ailleurs estimée à 28 euros par défunt inscrit.

 

ADRESSE

pour demandes de Messe et inscription de vos défunts à notre "FRATERNITE DE PRIERE POUR LES DEFUNTS"

(Dyptiques):

Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère Syro-Orthodoxe Francophone
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Ô Mère de Miséricorde, intercédez pour nos défunts, que purifiés par l'Amour Divin, ils reposent dans le Christ ressuscité notre Chef en l'attente de la résurrection finale lorsque toutes choses seront récapitulées en Lui !

_________________

Prière à Saint Joseph pour nos défunts

 

Saint Joseph, Toi qui est mort entre  les bras du Verbe de Vie qui prit chair de ta virginale épouse, tu étais entouré de Jésus et de Marie, inséparable et pourtant séparé par la mort, ta confiance en Jésus t'a fait passer vers le Père 
dans la Paix et la certitude du Salut: 


Ô toi dernier des Patriarches, entré dans le sein d'Abraham 
avec la bénédiction de Jésus , tes yeux ont vu le Salut ! 


Tu as attendu et espéré la Résurrection dans la Foi la plus éclairée, 
la plus confiante, la plus unie à la Volonté divine.

 

Nous te confions nos défunts, nous te confions telles personnes : 
( les nommer) 
mène-les avec Marie vers Jésus notre résurrection.

 
Qu'ils soient accueillis dans l'intimité de la Trinité Sainte avec la multitude des des frères et soeurs de Jésus-Christ, la multitude des Rachetés. 
Obtiens-nous la grâce  de la Foi et de l'Espérance, par ton exemple, console-nous des séparations  et maintiens-nous  
dans l'Espérance.
 

Amîn

1. Je n'ai d'autre désir que de t'appartenir,

Etre à toi pour toujours, et livré à l'amour.

Je n'ai d'autre désir que de t'appartenir.

 

2. Je n'ai d'autre secours que renaître à l'amour,

Et soumettre ma vie au souffle de l'Esprit.

Je n'ai d'autre secours que renaître à l'amour.

 

3. Je n'ai d'autre espérance que m'offrir en silence,

Au don de ton amour m'unir jour après jour.

Je n'ai d'autre espérance que m'offrir en silence.

 

4. Je n'ai d'autre raison que l'amour de ton nom.

Mon bonheur est de vivre, O Jésus, pour te suivre.

Je n'ai d'autre raison que l'amour de ton nom. 

COIN DES

 

CATÉCHISMES

 

 

ET...

 

 

 

DE LA

 

 

TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

Théobule épisode 6/7

Zachée, perché dans l'arbre

Un adulte qui grimpe aux arbres !

Le comportement de Zachée étonne la petite Flore. Mais Flore nous dit aussi qu'une visite de Jésus chez elle changerait sa vie.

Dans la dernière partie de son enseignement sur la prière du Notre Père, le frère François-Dominique nous dit que nous avons besoin de cette prière pour faire nos demandes essentielles à Dieu.

Cette semaine, la fiche à imprimer propose :

  • un commentaire du passage biblique,
  • une prière en lien avec le thème de la semaine,
  • des suggestions pour inviter Jésus dans nos maisons et passer un bon moment avec lui,
  • un puzzle pour trouver où se cache Zachée.
j'imprime la fiche semaine 6

 

 

Théobule épisode 7/7

Dieu appelle Samuel dans la nuit

Un petit garçon répond à l'appel de Dieu dans la nuit.

Domitille s'étonne de la spontanéité et de la disponibilité du jeune Samuel. Elle nous rappelle les moments où, dans nos vies, Dieu vient ainsi nous parler et les réponses que nous lui faisons.

Le frère Franck complète cette réflexion et explique aux amis de Théobule comment se mettre à l'écoute de Dieu.

Cette semaine, la fiche à imprimer propose :

  • un commentaire du passage biblique,
  • une prière en lien avec le thème de la semaine,
  • un temps pour réfléchir aux moments où Dieu peut nous faire signe,
  • un vitrail à colorier : une façon de s'apaiser et de se mettre à l'écoute.
j'imprime la fiche semaine 7

Nous vous souhaitons un belle semaine de partage avec les enfants et nous vous assurons de notre prière fraternelle.

Source et Auteur:

Frère Benoît Ente

Couvent des Dominicains de Lille

 
     
 
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Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristes en tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

  

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e

Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"

Ou terroristas de todos os tipos!

Deixe-nos rezar implacavelmente pelo

Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...

 

Où nous trouver ?

 

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

 

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

ANGOULÊME (Jauldes):

 

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

 

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

 

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Où trouver un prêtre

Exorciste en France ?

Cliquez sur le lien ci-dessous:

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)


Note:

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone* é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church* is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B

 

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

--------------------

Entregando intenções de oração no mosteiro, é simples ...

 

O monge não rompe a profunda solidariedade que deve unir os irmãos humanos ... Eles se conformam aos sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito de uma multidão de irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através de orações monásticas, toda a Igreja reza e intercede pela humanidade.

Voce sabe Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa desta imensa corrente de oração clandestina que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode nos confiar uma intenção de oração enviando-a para o seguinte endereço:

---------------------

CONFERING INTENTIONS OF PRAYER AT THE MONASTERY, IT'S SIMPLE ...

 

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the human brothers ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the "firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for humanity.

Do you know ? Each one of you, in the secret of its existence, participates in this immense current of underground prayer which irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with a prayer intention by sending it to the following address:

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 19:38

Sommaire:

 

*Annonces liturgiques

*Le Royaume des cieux est l'Assemblée ds juste (St Grégoire)

*In memoriam SE Zacharias Mar Theophilos

*Lectionnaire du 7ème dimanche après la Sainte Croix.

*Seigneur Tout Puissant et Miséricordieux et prière pour les vocations.

*Sous les bombes Turques, les Chrétiens Kurdes...

*Guérir par la puissance du pardon (Père Goetman)

*Prier sans cesse (St Augustin à Proba) Ne désespérons-pas !

*Le saint abandon, un chemin de vie (Père Goetman)

*A quoi sert l'étole liturgique?

*Nous traversons une période terrible, suivie de "Heureux celui qui ne s’assied au conseil des impies ((St Hilaire de Poitiers)

*Prière privée à St Michel

 

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

 

et en dehors pour Octobre et début Novembre:

  

 

¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:

 

ATTENTION ! Les visites aux familles et aux malades, ainsi que pour les bénédictions de maisons, prévues le 28 Octobre sont ANNULEE 

Permanence pastorale (Au Monastère habituel ):

*Jeudi 31 toute la journée jusqu'à 18h pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

18h30, départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage- Retraite de Toussaint au Monastère.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

¤ RÉGION ALSACE, EST de FRANCE:  Relais paroissial Sainte Clotilde : visites aux familles et aux malades,les 6 et 7 Novembre pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... . Heure et lieu de la Messe non encore précisée (Inscriptions:06 48 89 94 89 ou sur asstradsyrfr@laposte.net) 

Ô Sainte Clotilde qui conduisîtes votre époux le Roi Clovis à se convertir au Christ et à entraîner son Peuple à demeurer dans l'Unité Catholique par l'Orthodoxie de la Foi, priez pour nos gouvernants, priez pour notre France et son Père Légitime, que par l'intercession de Marie Reine qui se manifesta à Neubois, il la réunisse sous l'étendard du Christ son Roi ! Amîn

¤Au Monastère:

Du 1er NOVEMBRE au 3 NOVEMBRE inclusivement, Festivités de Saint Gregorios (Mar Grégorios)  et

RETRAITE DE TOUSSAINT

Vendredi, Samedi et dimanche, Quadisha Qurbana (Ste Messe) à 10h 30 (Programme habituel)

RETRAITE DE DÉLIVRANCE ET DE GUÉRISON.

 ¤ Dimanche 3 NOVEMBRE,

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde, clôture solennelle des Festivités de Saint

Grégorios de Parumala. 

et aux Saints du Kerala.

Programme habituel*

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanches 10 NOVEMBRE et 22 DÉCEMBRE et Vendredi 27 Décembre(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*

 

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190904/ob_a7e436_19373366.jpg

 

¤LOURDES (65):

- Samedi 29 DÉCEMBRE *

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)

- Samedi 21 DÉCEMBRE* 

* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .

 

Le 24 octobre, nous commémorons en union avec l'Eglise Orthodoxe Indienne (Malankare Orthodoxe notre Eglise mère),

 

Son Eminence Zacharias Mar Theophilus.

Les restes mortels de ce saint Métropolite "mort en odeur de sainteté" sont inhumés au Kristhu Sishya Ashram, le Monastère dont il était l'Evêque référant et où vit son neuveu, le Père Philipose que vous avez croisé lors de ses vacances en notre Monastère.

Aujourd'hui, nous le prions d'intercéder pour la sainteté du clergé, tant pour notre Eglise-mère que pour notre Métropolie pour l'Europe et ses missions de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma présente en France, au Pakistan, en Afrique et en Amérique Latine.

Dimanche derniers, je demandais aux fidèles assemblés de demander des grâces par son intercession et, s'il les obtenaient, de nous en faire le rapport pour que nous en informions l'Eglise Orthodoxe Malankare notre mère.

Je renouvelle ici ma demande et, pour toute grâce reçue par l'intercession de Son Eminence Zacharias Mar Theophilos d'en envoyer le témoignage à l'adresse ci-dessous:
Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde,
4 Brévilly.
61300 CHANDAI (France)
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net

Nous nous unissons volontiers à nos frères et sœur de l'Eglise Orthodoxe Indienne qui font mémoire de sa personne et de son oeuvre à l'ashram chrétien de Coimbatore les 23 et 24 octobre 2019.

L'image de Son Éminence Zachariah Mar Theophilos restera en conséquence exposée en notre Eglise du Monastère Métropolitain jusqu'au 24 Octobre à 17h pour ceux de nos fidèles qui voudront confier à cet Evêque "mort en odeur de sainteté", leurs intentions de prières.

Qu'il intercède pour nous devant le Trône de la grâce de Dieu ! Amîn.
---------------------------------


Em 24 de outubro, comemoramos no Mosteiro Metropolitano, em união com a Igreja Ortodoxa Indiana (Igreja Ortodoxa Malankara, nossa Mãe),

 

Sua Eminência Zacharias Mar Theophilus.

Os restos mortais deste santo metropolitano "morto no odor da santidade" estão enterrados no Kristhu Sishya Ashram, cujo mosteiro era o bispo referente e onde vive seu sobrinho, padre Philipose, que você conheceu durante as férias em nosso mosteiro. .

Hoje, rezamos para que ele interceda pela santidade do clero, tanto por nossa Igreja Matriz quanto por nossa Metrópole para a Europa e suas missões na Igreja Sino-Ortodoxa de Mar Thoma, presente na França, Paquistão, na África e na América Latina.

No domingo passado, pedi à congregação reunida que pedisse ações de graças por sua intercessão e, se ele as obtivesse, que nos reportasse para que pudéssemos informar a Igreja Ortodoxa Malankara de nossa mãe.

Renovo minha solicitação e, por qualquer graça recebida pela intercessão de Sua Eminência Zacharias Mar Theophilos, envie o testemunho para o endereço abaixo:
Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde,
4 Brévilly.
61300 CHANDAI (France)
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net

Juntamos as mãos a nossos irmãos e irmãs da Igreja Ortodoxa Indiana que se lembram de sua pessoa e de seu trabalho no Ashram cristão de Coimbatore nos dias 23 e 24 de outubro de 2019.

A imagem de Sua Eminência Zachariah Mar Teófilos permanecerá exposta em nossa Igreja do Mosteiro Metropolitano até 24 de outubro às 17h para aqueles de nossos fiéis que desejam confiar a esse bispo "morto no odor da santidade", suas intenções de oração.

Que ele interceda por nós diante do trono da graça de Deus! Amin.
-
--------------------------------
On October 24, we commemorate at the Metropolitan Monastery in union with the Indian Orthodox Church (Orthodox Malankara our Mother Church),

 

His Eminence Zacharias Mar Theophilus.

The mortal remains of this holy Metropolitan "dead in the odor of holiness" are buried in Kristhu Sishya Ashram, the Monastery of which he was the referring Bishop and where his nephew, Father Philipose, whom you met during his holidays in our Monastery, lives .

Today, we pray him to intercede for the sanctity of the clergy, both for our Mother Church and for our Metropolis for Europe and its missions of the Syro-Orthodox Church of Mar Thoma present in France, Pakistan, in Africa and Latin America.

Last Sunday, I asked the assembled congregation to ask for thanksgiving through his intercession and, if he obtained them, to report it to us so that we could inform the Malankara Orthodox Church our mother.

I renew my request here and, for any grace received by the intercession of His Eminence Zacharias Mar Theophilos to send the testimony to the address below:
Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde,
4 Brévilly.
61300 CHANDAI (France)
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net

We join hands with our brothers and sisters of the Indian Orthodox Church who are remembering his person and his work at the Coimbatore Christian Ashram on 23 and 24 October 2019.

The image of His Eminence Zachariah Mar Theophilos will remain exposed in our Church of the Metropolitan Monastery until October 24 at 17h for those of our faithful who want to entrust to this Bishop "dead in the odor of sanctity", their prayer intentions.

May he intercede for us before the throne of the grace of God! Amin.
---------------------------------

El 24 de octubre, conmemoramos en el Monasterio Metropolitano en unión con la Iglesia Ortodoxa India (Malankara ortodoxa nuestra Iglesia Madre),

 

Su Eminencia Zacharias Mar Theophilus.

Los restos mortales de este sagrado Metropolitano "muerto en el olor de la santidad" están enterrados en Kristhu Sishya Ashram, el Monasterio del cual era el Obispo de referencia y donde vive su sobrino, el Padre Philipose, a quien conoció durante sus vacaciones en nuestro Monasterio. .

Hoy, le rogamos que interceda por la santidad del clero, tanto por nuestra Iglesia Madre como por nuestra Metrópolis para Europa y sus misiones de la Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma presente en Francia, Pakistán, en África y América Latina.

El domingo pasado, le pedí a la congregación reunida que pidiera acción de gracias por su intercesión y, si los obtenía, que nos informara para que pudiéramos informar a la Iglesia Ortodoxa Malankara de nuestra madre.

Renuevo mi solicitud aquí y, por cualquier gracia recibida por la intercesión de Su Eminencia Zacharias Mar Theophilos para enviar el testimonio a la siguiente dirección:
Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde,
4 Brévilly.
61300 CHANDAI (France)
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net

Nos unimos a nuestros hermanos y hermanas de la Iglesia Ortodoxa India que recuerdan su persona y su trabajo en el Ashram Cristiano de Coimbatore los días 23 y 24 de octubre de 2019.

La imagen de Su Eminencia Zachariah Mar Theophilos permanecerá expuesta en nuestra Iglesia del Monasterio Metropolitano hasta el 24 de octubre a las 17h para aquellos de nuestros fieles que quieran confiar a este Obispo "muertos en el olor de la santidad", sus intenciones de oración.

¡Que interceda por nosotros ante el trono de la gracia de Dios! Amin.


Le Royaume des cieux, c’est l’assemblée des justes. 
(Une Homélie de Saint Grégoire)

Le Royaume des cieux, c’est l’assemblée des justes puisque leur cœur, en effet, n’ambitionne rien sur la terre, puisqu’il aspire aux choses d’en haut, le Seigneur règne en leurs âmes comme en son ciel. C’est pourquoi l’Evangile dit : 

« Le Royaume des cieux est semblable à un roi qui faisait les noces de son fils ».

Vous comprenez déjà, mes frères bien-aimés, qui est ce roi, père d’un fils également roi. 

C’est Celui auquel est adressée cette parole du psaume : 

« O Dieu, donnez au Roi votre équité dans les jugements et votre justice à ce Fils royal». Le père fit donc des noces à son fils.

 Dieu le Père, en effet, fit les noces de son Fils, également Dieu, lorsqu’Il l’unit dans le sein de la Vierge à notre nature humaine en voulant que Dieu, qui précède les siècles, devînt homme à la fin des siècles. 

Mais ne pensons pas, parce que l’union conjugale est ordinairement le fait de deux personnes, que la personne de Dieu et de l’homme dans notre Sauveur, Jésus-Christ, se soit trouvée unie à partir de deux personnes. 

Nous disons que cette personne existe à partir de deux natures ou en deux natures. 

Mais nous nous défendons absolument de dire, parce que ce serait contraire à notre foi, qu’elle est composée de deux personnes. 

Aussi est-il préférable, et plus clair, de dire que le Père fit les noces de son Fils, lorsque, par le mystère de l’incarnation, il Lui est associé la sainte Eglise. 

Le sein de la Vierge fut le lit nuptial de cet époux. 

On peut entendre ainsi la parole du psaume : 

« Il a placé sa demeure dans le soleil, et Il est comme un époux qui sort de sa couche nuptiale ». 

C’est comme un époux, en effet, qu’Il est sorti de son lit nuptial, lorsque pour s’associer l’Eglise, le Dieu incarné est sorti du sein inviolé de la Vierge. 

Alors Il a envoyé ses serviteurs inviter les amis à ses noces. 

Il les a envoyés une première fois, puis une seconde fois, parce que, pour annoncer l’incarnation du Seigneur, Il a envoyé d’abord les prophètes, et ensuite les apôtres. 

Ainsi envoya-t-Il deux fois ses serviteurs faire les invitations. 

Il fit savoir par les prophètes que l’incarnation du Fils unique aurait lieu, Il annonça par les apôtres qu’elle était accomplie.

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O Reino dos Céus é a assembléia dos justos.
(Uma homilia de São Gregório)

O reino dos céus é a assembléia dos justos, já que seu coração, de fato, não aspira nada sobre a terra, uma vez que aspira coisas do alto, o Senhor reina em suas almas como em seu céu. É por isso que o Evangelho diz:

"O reino dos céus é como um rei que fez o casamento de seu filho."

Você já entende, meus amados irmãos, que é este rei, pai de um filho também rei.

É Ele a quem esta palavra do salmo é dirigida:

"Ó Deus, dê ao rei sua eqüidade nos julgamentos e sua justiça a este Filho real". O pai se casou com o filho.

 Deus Pai, de fato, fez as bodas de seu Filho, também Deus, quando o uniu no seio da Virgem com a nossa natureza humana, desejando que Deus, que precede os séculos, se tornasse homem no final dos séculos. .

Mas não pense, porque a união conjugal é geralmente o ato de duas pessoas, que a pessoa de Deus e o homem em nosso Salvador, Jesus Cristo, foram unidos por duas pessoas.

Dizemos que essa pessoa existe de duas naturezas ou duas naturezas.

Mas absolutamente não queremos dizer, porque seria contrário à nossa fé, que é composto por duas pessoas.

Portanto, é melhor e mais claro dizer que o Pai fez o casamento de seu Filho quando, através do mistério da encarnação, ele está associado a ele a santa Igreja.

O peito da Virgem era o leito nupcial deste marido.

Assim, podemos ouvir a palavra do salmo:

"Ele estabeleceu sua morada ao sol e é como um noivo saindo de sua cama nupcial."

É como um noivo, de fato, que Ele saiu de sua cama nupcial. Quando se associou à Igreja, o Deus encarnado saiu do ventre inviolável da Virgem.

Então Ele enviou seus servos para convidar os amigos para o seu casamento.

Ele os enviou pela primeira vez, depois pela segunda vez, porque, para anunciar a encarnação do Senhor, enviou primeiro os profetas e depois os apóstolos.

Então ele duas vezes enviou seus servos para fazer os convites.

Ele fez saber através dos profetas que a encarnação do Filho unigênito aconteceria, e anunciou pelos apóstolos que isso foi cumprido.

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The Kingdom of Heaven is the assembly of the righteous.
(A homily of Saint Gregory)

The kingdom of heaven is the assembly of the righteous, since their heart, in fact, does not aspire anything on the earth, since it aspires to things from above, the Lord reigns in their souls as in his heaven. This is why the Gospel says:

"The kingdom of heaven is like a king who made the wedding of his son."

You already understand, my beloved brethren, who is this king, father of a son also king.

It is He to whom this word of the psalm is addressed:

"O God, give the King your equity in judgments and your justice to this royal Son". The father married his son.

 God the Father, in fact, made the wedding of his Son, also God, when He united him in the bosom of the Virgin with our human nature by wanting that God, who precedes the centuries, became man at the end of the centuries .

But do not think, because conjugal union is usually the act of two persons, that the person of God and man in our Savior, Jesus Christ, has been united from two persons.

We say that this person exists from two natures or two natures.

But we absolutely do not want to say, because it would be contrary to our faith, that it is composed of two people.

So it is better and more clear to say that the Father made the wedding of his Son when, through the mystery of the incarnation, he is associated with him the holy Church.

The breast of the Virgin was the nuptial bed of this husband.

We can thus hear the word of the psalm:

"He has set his dwelling in the sun, and He is like a bridegroom coming out of his nuptial bed."

It is like a bridegroom, indeed, that He came out of his nuptial bed, when to associate himself with the Church, the incarnate God came out of the inviolate womb of the Virgin.

So He sent his servants to invite the friends to his wedding.

He sent them a first time, then a second time, because, to announce the incarnation of the Lord, He sent first the prophets, and then the apostles.

So he twice sent his servants to make the invitations.

He made known through the prophets that the incarnation of the only-begotten Son would take place, He announced by the apostles that it was fulfilled.

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El Reino de los Cielos es la asamblea de los justos.
(Una homilía de San Gregorio)

El reino de los cielos es la asamblea de los justos, ya que su corazón, de hecho, no aspira nada en la tierra, ya que aspira a las cosas de arriba, el Señor reina en sus almas como en su cielo. Por eso el Evangelio dice:

"El reino de los cielos es como un rey que hizo la boda de su hijo".

Ya entiendes, mis amados hermanos, quién es este rey, padre de un hijo también rey.

Es a Él a quien se dirige esta palabra del salmo:

"Oh Dios, dale al Rey tu equidad en los juicios y tu justicia a este Hijo real". El padre se casó con su hijo.

 Dios el Padre, de hecho, hizo la boda de su Hijo, también Dios, cuando lo unió en el seno de la Virgen con nuestra naturaleza humana al querer que Dios, que precede a los siglos, se hiciera hombre al final de los siglos. .

Pero no piense, porque la unión conyugal es usualmente el acto de dos personas, que la persona de Dios y el hombre en nuestro Salvador, Jesucristo, se ha unido de dos personas.

Decimos que esta persona existe de dos naturalezas o dos naturalezas.

Pero absolutamente no queremos decir, porque sería contrario a nuestra fe, que se compone de dos personas.

Entonces, es mejor y más claro decir que el Padre hizo la boda de su Hijo cuando, a través del misterio de la encarnación, se le asocia con él la Santa Iglesia.

El seno de la Virgen era el lecho nupcial de este esposo.

Así podemos escuchar la palabra del salmo:

"Él ha puesto su morada al sol, y es como un novio saliendo de su cama nupcial".

Es como un novio, de hecho, que salió de su cama nupcial, cuando se asoció con la Iglesia, el Dios encarnado salió del útero inviolado de la Virgen.

Entonces envió a sus sirvientes para invitar a los amigos a su boda.

Los envió por primera vez, luego por segunda vez, porque, para anunciar la encarnación del Señor, envió primero a los profetas y luego a los apóstoles.

Entonces envió dos veces a sus sirvientes para hacer las invitaciones.

Él dio a conocer a través de los profetas que la encarnación del Hijo unigénito tendría lugar, anunció por los apóstoles que se había cumplido.

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7eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint-Luc12: 13-21
  • Matin :
    • Saint Luc 12: 48 -59
  • Avant le Saint Qurbana :
    • Exode 12: 43 à 51
    • Job 23: 1-7
    • Isaïe 52: 1-15
  • Saint Qurbana :

 

    • I Pierre 2: 15 à 17
  • 15 Car la volonté de Dieu, c’est qu’en faisant le bien, vous fermiez la bouche aux insensés qui parlent sans savoir.
  • 16 Soyez des hommes libres, sans toutefois utiliser la liberté pour voiler votre méchanceté : mais soyez plutôt les esclaves de Dieu.
  • 17 Honorez tout le monde, aimez la communauté des frères, craignez Dieu, honorez l’empereur.

 

    • 1ère aux Corinthiens 6: 9 - 11
  • 09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,
  • 10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
  • 11 Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.

 

 

    • Saint Matthieu 5: 21 - 26
  • 21 « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
  • 22 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
  • 23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
  • 24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
  • 25 Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
  • 26 Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.

Seigneur tout-puissant et miséricordieux,

Vous avez préparé le festin des noces de Votre Fils avec l'humanité.

Nous Vous en prions, Ô Père,

daignez-nous revêtir de l'Homme nouveau

créé dans la justice et la sainteté,

selon Votre image et Votre ressemblance.

Que ce vêtement nuptial

nous permette de participer au banquet du Royaume! 

Par ce même Christ, Jésus, notre Seigneur ,

Lui qui vit et règne avec Vous et l'Esprit-Saint

dans les siècles des siècles. 

Amîn.

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Senhor Todo-Poderoso e misericordioso,

Você preparou a festa de casamento do seu filho com a humanidade.

Oramos, ó Pai,

dignar-se a colocar novo homem

criado em justiça e santidade,

de acordo com a sua imagem e semelhança.

Que essa roupa nupcial

permita-nos participar do banquete do Reino!

Por esse mesmo Cristo, Jesus, nosso Senhor,

Aquele que vive e reina com você e o Espírito Santo

nos séculos das eras.

Amin.

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Lord Almighty and merciful,

You have prepared the wedding feast of Your Son with humanity.

We pray, O Father,

deign to put on new man

created in justice and holiness,

according to your image and likeness.

That this nuptial clothing

allow us to participate in the banquet of the Kingdom!

By this same Christ, Jesus, our Lord,

He who lives and reigns with you and the Holy Spirit

in the centuries of ages.

Amin.

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Señor Todopoderoso y misericordioso

Has preparado la fiesta de bodas de Tu Hijo con la humanidad.

Oramos, Padre

dignarse ponerse nuevo hombre

creado en justicia y santidad,

de acuerdo a tu imagen y semejanza.

Que esta ropa nupcial

¡permítanos participar en el banquete del Reino!

Por este mismo Cristo, Jesús, nuestro Señor,

El que vive y reina contigo y el Espíritu Santo.

en los siglos de las edades.

Amin.

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

SOUS LES BOMBES TURQUES,

LES CHRÉTIENS KURDES:

 

NE NOUS ABANDONNEZ-PAS!

 

« Il est très possible que le retrait américain de la région entraîne l’extinction du christianisme de la région. »

Avec le départ des troupes américaines, un nouveau front s’est ouvert en Syrie. La Turquie a franchi la frontière syrienne et envisage de contrôler une bande de territoire à la frontière, longue de 120 kilomètres et large d’une trentaine de kilomètres. C’est l’opération « Source de Paix ».

Pour Joseph Kassab, le président du Conseil suprême de la communauté évangélique de Syrie et du Liban, il s’agit d’une nouvelle « tragédie pour la présence chrétienne en Syrie ». Ashty Bahro, ancien directeur de l’Alliance Évangélique du Kurdistan en Irak, parle même d’ « extinction du christianisme dans la région ».

« Il est très possible que le retrait américain de la région entraîne l’extinction du christianisme dans la région. »

Il y aurait environ 40 000 chrétiens dans cette région au nord-est de la Syrie. Le groupe In Defense of Christians s’est dit « profondément inquiet pour les communautés chrétiennes et yézidies du nord-est de la Syrie si la République de Turquie devait s’installer dans la région » et a déploré la « diminution spectaculaire » du nombre de chrétiens dans cette région du monde.

« Il y a plus de 40 000 chrétiens dans le nord-est, ce qui représente une diminution spectaculaire par rapport aux 130 000 chrétiens qui vivaient dans cette région avant l’impact de l’Etat islamique et de la crise syrienne. »

Le Conseil militaire syriaque parle de « génocide ».

« Alors que nous défendons le monde contre l’État Islamique, nous espérons et prions pour que le monde ne nous abandonne pas maintenant. Le moment est venu pour les chrétiens, les pays occidentaux, ainsi que pour les églises chrétiennes et les croyants du monde entier de protéger notre peuple chrétien du nord-est de la Syrie d’être victime d’une guerre brutale, d’une dictature, du fascisme et du radicalisme. »

Jeudi, la France a demandé une réunion de la coalition internationale. Dans le journal télévisé de France 2, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires Étrangères, évoquait le contexte de ce nouveau front.

« Nous avons créé une coalition contre Daesh il y a 5 ans. Dans cette coalition contre Daesh, qui est une coalition internationale, la France a pris toute sa place. Cette coalition a pu à la fois sortir Daesh de certains territoires d’Irak, et a pu aussi faire en sorte que le nord-est syrien, grâce à l’alliance avec les forces démocratiques syriennes, soit stabilisé, de manière fragile, mais soit stabilisé en attendant le processus de paix qui devra bien venir un jour d’une manière ou d’une autre. Et donc cette coalition-là, elle a la responsabilité de la suite. […] Il faut que cette coalition internationale se réunisse, parce qu’on est dans une situation nouvelle et parce que le combat contre Daesh risque de reprendre. Parce que Daesh n’attend que cette opportunité pour sortir. Donc la France demande que cette coalition […] se réunisse aujourd’hui […] et qu’elle dise ‘Voilà quelle est la situation, comment est-ce qu’on fait, qu’est-ce que vous Turcs voulez faire, qu’est-ce que vous Américains voulez faire, comment est-ce qu’on assure la sécurité des lieux où il y a aujourd’hui des djihadistes et des combattants en prison’, bref mettre tout sur la table de manière claire pour que chacun assume ses responsabilités et mette aussi chacun au pied du mur. »

Franklin Graham appelle à la prière pour les « vies touchées » et pour les kurdes, qui « pourraient être annihilés ».

« Aujourd’hui, je vous demande de vous joindre à moi pour prier pour les vies touchées par la décision de la Maison Blanche de retirer les troupes américaines du nord de la Syrie. Les dirigeants démocrates et républicains sont profondément inquiets car ce serait, en substance, abandonner nos plus proches alliés là-bas – le peuple kurde. Les Kurdes sont ceux qui ont mené le combat contre ISIS en Syrie. Priez aussi pour les chrétiens que les Kurdes ont protégés. Ils pourraient être annihilés. Voulez-vous prier avec moi que le président Donald Trump change d’avis ? Des milliers de vies sont en jeu. »

 

 

TODAY I ask that you join me in praying for the lives affected by the White House decision to pull US troops out of northern Syria. Both Democrat & Republican leaders are deeply concerned bc this would be, in essence, abandoning our closest allies there—the Kurdish people. 1/2

 

 

 

The Kurds are the ones who have been leading the fight against ISIS in Syria. Also pray for the Christians who the Kurds have been protecting. They could be annihilated. Would you pray w/me that Pres. @realDonaldTrump will reconsider? Thousands of lives hang in the balance. 2/2

 

L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme parle déjà de 70 000 civils déplacés, de villes quasiment vidées de leur population et de onze villages désormais sous l’emprise turque.

M.C.

Source: InfoChrétienne.com

 

 

Icône de la Résurrection de Lazare

La Résurrection de Lazare
Crète, milieu du XVIe siècle

GUERIR PAR LA

PUISSANCE DU

PARDON

 

par le Père Alphonse Goettmann

 

LE DYNAMISME EXPLOSIF DU PARDON

À travers toute la Bible, du début à la fin, Dieu dévoile sa passion pour son chef d’oeuvre : 1’homme. En le créant, il lui communique la surabondance de sa propre vie, le faisant à son image pour qu’il puisse lui ressembler : À partir de là, commence 1’histoire d’amour la plus fabuleuse que l’humanité ait jamais connue.

Dieu est amoureux de 1’homme, tel un fiancé éperdu de sa bien-aimée, jusqu’à’ "en perdre le sens", comme le révèle le Cantique des cantiques (4,9), continuellement à l’affût de son visage, toujours à l’attendre quand il s’est détourné de lui, bouleversé quand il revient, et sans cesse en train de chercher comment il peut le libérer, le tirer de ses mille enfers, pour qu’il vive, et qu’il vive pleinement. L’homme, lui, se livre à ses caprices, rompt avec Dieu, s’éloigne, s’en retourne, retombe, fait des scènes de ménage à Dieu, et trouve aussi des moments de bon ménage avec lui. Lors d’un de ces nombreux adultères - l’épisode du veau d’or dans le désert - lorsque Moise supplie Dieu de pardonner à son peuple (Ex 32,32), Dieu répond et révèle qui il est : Seigneur, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité, qui garde sa grâce à des milliers, tolère fautes, transgressions et péchés, mais ne laisse rien impuni (Ex 34,6-7).

Dieu n’est pas victime de sa passion, comme l’homme peut l’être ; son amour est totale liberté, non attachement, et n’est lié à aucune condition, il est pure gratuité, épanchement illimité de lui-même, car son être est ainsi, comme le soleil qui brille indifféremment sur les bons et sur les méchants (Mt 5,45). Dieu est don parfait : le par-don est son état. Ainsi, il révèle son coeur à chaque moment de l’Alliance qu’il veut nuptiale.

L’expérience du prophète Osée en est sans doute l’un des exemples les plus extraordinaires. Osée expérimente dans son propre coeur le coeur de Dieu. Sa femme qu’il aime à la folie est adultère, elle s’adonne à la prostitution, tout comme Israël, l’épouse de Dieu, se prostitue. Il est impossible d’imaginer l’inouï de la souffrance de Dieu et la profondeur de son amertume dans les mésaventures avec son peuple, si on ne l’a pas compris un peu dans sa propre chair. Dieu demande au prophète Osée d’en être le témoin. Selon la Loi, sa femme doit être mise à mort avec son amant (Dt 22,24 ; Jn 8,5). Mais supprime-t-on la prostitution en tuant la prostituée ? En quoi cela transforme-t-il un brin de l’histoire ? Dieu renverse cette façon de penser close sur elle-même et introduit au sein des relations humaines le dynamisme explosif de tout dépassement : le pardon. Pour faire comprendre à Osée ce qui se passe dans le coeur de Dieu et ce qu’est pour lui que de pardonner à l’homme, Dieu lui demande de reprendre sa femme adultère. Celle-ci, au lieu de la mort, retrouve vie et rang. L’attitude du pardon, totalement inattendue devant l’ampleur de la trahison, provoque d’abord une stupéfaction inimaginable et induit ensuite à un nouveau commencement où, au sein de l’alliance retrouvée, la chute se transforme toujours en un plus grand amour. Seul le pardon contient cette puissance de recréation. Tout, à nouveau, est possible, car il a sa source dans le coeur de Dieu lui-même : Je te fiancerai à moi pour toujours, je te fiancerai dans la tendresse et la miséricorde ; je te fiancerai à moi dans la fidélité et tu connaîtras le Seigneur (Os 2,21-22). L’amour vrai est sans conditions, il se suffit à lui-même, EST tout simplement : quoi que tu fasses, je t’aime...

En pardonnant, Dieu montre ce qu’il est et transmet à l’homme cette puissance, certes humainement inexplicable, déroutante et irrationnelle au possible, mais miraculeuse. Cette expérience unique d’Osée marquera toute la trame de l’histoire d’Israël, comme si Dieu, par le pardon, voulait révéler son visage et en laisser l’empreinte dans le coeur de l’homme, afin que le pardon soit désormais la nouvelle Loi qui régit toute relation humaine.

Les innombrables adultères et crimes du peuple d’Israël l’ont jeté en exil, vaincu, déporté, déshonoré. Il a tout perdu en reniant Dieu, son roi, son temple, sa loi, sa patrie. Mais dans ce désert d’amour et dans la détresse de sa prostitution, il entend toujours au fond de son coeur vide et renégat la voix de l’Époux divin : J’ai dissipé tes crimes comme un nuage... un court instant je t’avais délaissée, dans une immense pitié je vais t’unir à moi... dans un amour éternel j’ai eu pitié de toi... ce sera pour moi comme au temps de Noé, quand j’ai juré que les eaux de Noé ne se répandraient plus sur la terre (Is 44, 22, 54,7-9).

Ce visage amoureux du pardon toujours offert finit par percer les plus épaisses ténèbres de tous les malheurs d’Israël, si bien qu’il est l’âme même de la foi du peuple. Quand il se rassemble pour crier à Dieu sa détresse, c’est vers ce visage qu’il se tourne, dans un face à face souvent bouleversant : Mon Dieu, j’ai trop de honte et de confusion pour lever mon visage vers toi, mon Dieu ; car nos crimes se sont multiplies jusqu’à dépasser nos têtes, et notre péché s’est amoncelé jusqu’au ciel... mais à présent notre Dieu nous a fait une grâce... il a illuminé nos yeux.. .dans notre servitude Dieu ne nous a pas abandonnés... (Esd 9,6-9). Et ces longues suppliques, où l’assemblée du peuple fait l’aveu de ses péchés, se terminent toujours par l’attente du pardon : et maintenant, Seigneur, pardonne et prends pitié... fais paraître ton amour...

Il n’est pas étonnant alors qu’il paraisse un jour en personne. Avec Jésus, en effet, les cieux se déchirent (Is 63,19) et le pardon descend dans notre pain quotidien. Son nom lui-même ne signifie-t-il pas "Sauveur" ? En devenant homme, Dieu s’unit à la prostituée dans une alliance indéfectible, il endosse sa propre chair, prend sur lui ses péchés, plonge dans sa laideur et dans ses enfers d’éloignement, puis il finit par mourir d’amour pour ceux-là mêmes qui le crucifient : Père, pardonne-leur, car us ne savent pas ce qu’ils font ! (Lc 23,34). Il verse jusqu’à la dernière goutte de son sang pour l’humanité adultère, son Épouse (Mc 14,24 ; Mt 26,28). Il est l’Agneau immolé qui pardonne pour que l’homme vive (Jn 1.29), et que nul ne se perde (Mt 18,12s). Et quand seulement l’un d’eux est retrouvé, alors Jésus proclame que même au ciel la joie est immense (Lc 15,7). Le coeur de Dieu en Jésus est littéralement submergé par cette joie, au point il fait de la vie du pécheur retrouvé fête, musique, danse... et remet au doigt de cette prostituée l’alliance nuptiale, et la revêt des plus beaux vêtements (Lc 15,11-32) ! Dans cette parabole de l’Enfant Prodigue, on peut reconnaître l’un des plus beaux portraits du Christ. On retrouve ici la même folie d’amour de Dieu que dans le Cantique des cantiquesou le prophète Osée, quand on lit dans ce texte que Dieu est bouleversé à la vue de son enfant au loin, qu’il court à sa rencontre pour se jeter à son cou et le couvrir de baisers (Lc 15,20).

Là, dans cette passion folle de Dieu pour l’homme, se trouvent la source de notre vie et le seul secret de toute guérison. Il suffit que l’homme se tourne vers Dieu, le moindre mouvement de notre coeur suffit, et voilà que Dieu accourt et me serre dans ses bras, fou de joie... imagine-t-on cela ? Dieu court à ma rencontre !

LE PROGRAMME DE L’HOMME : NAÎTRE À LUI-MÊME

Dans ce visage de Dieu se révèle notre propre visage, notre chemin d’homme. L’homme est "à l’image de Dieu", si donc Dieu est pardon infini comme il l’a manifesté tout au long de l’histoire biblique, le seul chemin qui permet à l’homme de devenir homme c’est le pardon. II n’y a pas d’accomplissement possible pour 1’homme, pas de guérison physique ou psychique sans le pardon. Aujourd’hui on commence à le reconnaître dans le monde des médecins et des psychothérapeutes. Mais la cause de tous les maux est spirituelle et la vraie guérison de l’homme c’est sa déification. L’homme n’est vraiment homme que s’il devient dieu : l’image de Dieu en l’homme est destinée à s’accomplir dans la ressemblance (Gn 1,26). Ressembler à Dieu, voilà la vraie naissance de l’homme. Tant que le pardon n’est pas le pain que nous mangeons tous les jours, nous restons des avortons, nous végétons sur le plan animal, sans connaître la vie en plénitude (Jn 1,16 ; Ez 3,19). Combien "d’hommes" meurent à chaque instant sans avoir vu le jour !

C’est pour accoucher l’homme à cette nouvelle naissance que le Christ est venu. Aussi dira-t-il qu’on est ses disciples, c’est-à-dire sur le même chemin que lui et qu’on lui ressemble, en vivant de son amour les uns pour les autres :

Je vous donne un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres, oui, comme je vous ai aimes, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour les autres (Jn 13,34-35).

Tout est dans ce petit mot "comme" et dans cette formidable insistance : aimer ! Le pardon - don parfait - sans limite, puisqu’il va jusqu’au pardon des ennemis, est le sommet de tout amour. Dans cet amour seulement, l’homme fait l’expérience de Dieu, celui qui aime connaît Dieu (1 Jn 4,7), c’est-à-dire il naît à Dieu, et avec lui dans un éternel engendrement, il devient fils avec le Fils né du Père.

Le pardon n’est donc pas une condition préalable à une vie nouvelle, comme on peut le croire dans l’ignorance de tout cet arrière-plan, il est la Vie elle-même, l’Amour en acte. C’est pourquoi Jésus demande à Pierre, au-delà’ du pardon ponctuel, de pardonner inlassablement, c’est-à-dire d’en faire un état, une vie en permanence (Mt 18,21). Le pardon ponctuel est essentiel car il régit toutes nos relations, avec soi-même, avec les autres, avec Dieu, mais il traduit ce qui est au fond du coeur d’un être :

Si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du coeur, c’est ainsi que mon Père vous traitera (Mt 18,35).

La puissance d’une telle parole montre bien que pardonner n’est pas une bonne conduite morale, mais entrer dans le secret divin et le partager avec les autres. Ainsi la communauté des hommes selon l’Évangile est fondée sur le pardon ; la communauté, c’est-à-dire toute relation. II est impensable pour un couple de subsister sans le pardon au quotidien. Il n’y a pas un groupe qui ne soit miné par le jugement. Le pardon introduit au sein des relations humaines les moeurs de Dieu et fait de la communauté une icône de la Divine Trinité. Mais le refus du pardon, c’est comme si le ruisseau se coupait de sa source : le lendemain il cesse d’exister, n’étant plus qu’une eau croupissante. Quand il s’agit de l’homme ceci n’est pas une métaphore ; si le pardon est source de vie nouvelle, comme nous l’avons dit, le non-pardon, lui, est mortifère.

PAS DE GUÉRISON SANS LE PARDON

Des médecins montrent aujourd’hui cliniquement comment le refus de pardonner engendre la rancoeur qui peut aller jusqu’à la haine et au désespoir. Mais cela s’inscrit inévitablement dans le corps, comme tout le monde le sait maintenant. Il n’y a pas d’émotion qui ne s’imprime dans le physique ! Et de là naît, alors, finement mise au point par l’inconscient, telle ou telle maladie, voire toute une pathologie qui n’épargne aucune sphère de la personne : corps, âme, esprit. Sans que l’on fasse des courts-circuits un peu trop simplistes, il s’est tout de même fréquemment, à quelle profondeur la haine sourde peut ravager un être et provoquer un cancer ou une autre symptomatologie. De même sur le plan psychoaffectif, le pardon refusé blesse la volonté, ce qui suscite une sérieuse difficulté, souvent même l’incapacité d’aimer. Beaucoup de célibataires en sont les victimes et non moins les nombreux couples qui vivent sous le régime de l’aigreur, de l’amertume, de la tristesse ; parfois une agressivité permanente vis-à-vis de l’autre empoisonne toute leur existence ou suscite simplement l’indifférence totale... sans que l’on connaisse les vrais motifs de tout cela, tant qu’on n’a pas vu qu’un refus de pardon se niche quelque part ! Ce refus, même s’il est devenu inconscient, pompe l’énergie d’un être à son origine et la détourne de l’amour. Tous les rapports sont donc plus ou moins faussés : à soi-même, à l’autre, à Dieu.

Dans le rapport à Dieu, le mal est encore plus grave car il touche alors à la dimension proprement spirituelle de l’homme, la personne, et porte donc atteinte à sa destinée qui devient mortifère. La personne est le mystère unique de chaque être, nul ne peut la définir, elle est l’identité profonde de l’homme, mais elle se manifeste dans l’expérience essentiellement comme "don", comme un mouvement "vers" ; or, nous l’avons dit, le pardon est le don parfait, la plus haute forme de l’amour. Le don ici n’a rien à faire avec une morale généreuse, mais il est l’essentiel même de la Vie, sa nature. La vie n’existe pas hors du don de soi et sans la vie il n’y a évidemment pas de bonheur possible. Le tragique de cette réalité, c’est que l’absence de pardon annihile être et le conduit à la mort. Combien y a-t-il de morts "vivants" ou vivotants ? C’est par le don que l’homme ressemble aux Personnes divines qui vivent de toute éternité dans une donation réciproque.

Parce qu’il a ainsi un rapport immédiat avec la Source, le pardon est un acte créateur, il n’efface pas le passé mais le recrée dans une histoire nouvelle, plus grande que la précédente. Sous ce rapport le pardon, venant de Dieu, soulève des forces révolutionnaires. Seule l’expérience permet de comprendre cela. Beaucoup n’y entrent pas parce qu’ils s’en croient incapables. À regarder de près, il y a le plus souvent dans ces cas une confusion entre pardonner et sentir que l’on pardonne. C’est un point important parce que très fréquent : le pardon, pas plus que la prière ou l’amour, n’est lié à une émotion quelconque de notre psychisme ! Comment peut-on "sentir" de l’affection pour un ennemi ? À ce compte, on ne pardonnerait jamais... Le pardon dépend de ma volonté, il est une décision libre qui engage ma personne, mais libre aussi de mes sentiments. On peut dire "je te pardonne" sans rien ressentir ou avec un coeur qui saigne. Ce qui importe c’est l’acte qui relève de l’esprit de l’homme ; les émotions relèvent du psychisme. Le pardon n’est pas davantage lié à l’autre, à ses propres réactions, à ce qu’il va dire ou faire, à son éventuel rejet ou même sa violence. Celui qui pardonne est responsable de son attitude personnelle, c’est tout. Les autres ne nous appartiennent pas, nous n’avons aucun droit sur eux, ni rien à exiger à leur encontre... Par contre mon pardon va les libérer de mon égocentrisme et les laisser exister comme ils entendent, sans qu’ils me doivent quoi que ce soit. Je n’attends rien d’eux.

LA THÉRAPIE DU PARDON

Si la plupart du temps le pardon n’est pas opératoire et reste sans conséquence, c’est parce qu’on en fait un acte extérieur, purement psychique, une parole vaine. Or il s’agit de descendre là où se cache le traumatisme, jusque dans les profondeurs inconscientes, sinon il n’y a pas de vraie guérison. Cependant il est très dangereux de descendre dans ses ténèbres sans le Christ ; il est la lumière qui luit dans les ténèbres (Jn 1,4-5), et ce n’est que par sa vie donnée que nous pouvons être guéris. Aucun thérapeute ni aucun remède ne peut transmettre la vie si ce n’est en étant canal de la vie divine, car Dieu seul est source de Vie. Mais il se donne, bien sur, à qui s’y prête même inconsciemment...

Quel que soit le pardon à exercer, à soi-même, aux autres ou à Dieu, je suis toujours la "victime" de l’offense et le malade à traiter c’est moi. La "méthode" du pardon et de la guérison est donc la même pour tout traumatisme ; elle a été révélée par le Christ et véhiculée par toute la Tradition. C’est un trésor inestimable que certains mystiques appellent "acte anagogique". L’acte est posé ponctuellement l’égard de telle ou telle blessure, mais avec l’exercice et la grâce il devient une attitude spontanée face à tout. On voit dans les écrits de nos saints Pères que c’était là leur manière de vivre et de s’offrir instantanément aux contrariétés.

Il faut donc d’abord prendre beaucoup de temps. L’homme est histoire, et elle est celle d’une guérison qui n’a jamais fini de s’approfondir. Je suggère de s’accorder une séance par semaine, comme l’on fait en thérapie, car le rythme joue évidemment un rôle énorme dans cette histoire. Par exemple une demi-heure tel jour de la semaine à telle heure. Il y a une "loi du rythme" qu’on a étudié chez les grands personnages qui l’ont appliquée, elle porte des fruits tout à fait inattendus. On ensemence le subconscient qui fait alors un travail extraordinaire durant la période latente d’une séance à l’autre. Ce travail est tout le mystère de la présence de l’Esprit Saint intimement lié jusqu’au détail de notre histoire.

C’est pourquoi, au début de la séance hebdomadaire, il est de la plus haute importance de le prier, de l’invoquer longuement. Il suffit de lui parler simplement, comme à un ami, de l’appeler à l’aide et de se confier à lui, ou encore de prendre l’un des hymnes à l’Esprit Saint proposés par la liturgie de la Pentecôte. Sans l’Esprit nous ne voyons rien en nous. Voir la rupture avec Dieu ou son éloignement est une révélation, Dieu seul peut nous montrer où nous en sommes quant à lui. C’est donc déjà une grâce, une lumière divine.

Reconnaître :

Viennent alors les trois étapes de la méthode elle-même dont la première est de reconnaître une réalité, tel traumatisme du passé, tel blocage ou noeud qui empêche de vivre, tel événement jamais digéré ou une relation plus ou moins meurtrière. Cependant il est impossible de bien "reconnaître" un traumatisme ou un événement quelconque du passé, surtout de le laisser vivre en soi, sans une parfaite détente du corps. Sans cette détente, on mentalise, on réfléchit dans l’abstraction, mais on n’a pas accès aux profondeurs du subconscient ou de l’inconscient, or c’est là que gît le traumatisme et c’est de là qu’il nous ronge. L’idéal est de s’asseoir dans une posture méditative ou sur une chaise, dans la bonne verticale, et de faire un parcours du corps de la tête jusqu’aux pieds pour détendre à fond une partie après 1’autre, dans une respiration lente et profonde. Après cela seulement on commence à regarder le fait ; c’est un regard contemplatif, synthétique, sans réfléchir ou analyser. Simplement voir, au lieu de refouler ou de se cacher la vérité, comme cela est souvent le cas. Plus on est détendu, mieux on voit, et davantage l’expérience première se restitue jusque dans le détail extérieur et intérieur, les états d’âme vécus, la souffrance, la colère ou les désirs de vengeance. Voir...

Accepter :

La deuxième étape, c’est alors d’accepter ce que l’on vient de voir. Accepter 1’ inacceptable. Dire "oui", ou plutôt devenir "oui" progressivement. Le corps ici est une parole précieuse à déchiffrer : la moindre crispation ou tension, la respiration qui monte et se fait plus courte... sont des signes évidents de résistance, de refus et de fermeture. L’acceptation deviendra de plus en plus réelle si on lâche prise, surtout dans la nuque et les épaules, en respirant profondément, par le diaphragme. Accepter, adhérer à ce qu’on a vu, devenir un avec le fait nous fait sortir peu à peu de la dualité qui est, en grande partie, la cause de notre déchirure et de notre souffrance. Être pleinement conscient de ce qui est, dans un "oui" total, sans que l’ego intervienne pour réagir, critiquer, être emporté... Il n’y a plus l’ombre d’un refoulement.

Bénir :

Enfin, dernière étape : la libération par 1’exercice du pardon lui-même. Étant étendu, on peut maintenant descendre dans la profondeur où se trouve précisément le traumatisme. Mais comment ? Où se manifeste le vrai dynamisme du pardon ? Le Christ répond dans l’Évangile : Bénissez ceux qui vous maudissent (Lc 6,28), et saint Paul y revient constamment (Ro 12,141 Co 4,12). Il s’agit donc de "bénir" ce que l’on a vu et accepté. On peut ainsi passer le nombre de séances nécessaires à bénir jusqu’à ce que l’on soit totalement guéri. Il suffit de répéter lentement et paisiblement : "Seigneur, sois béni dans ce que j’ai vécu, ou dans tel événement (le nommer), ou sois béni en telle personne (dire le prénom)". Chacun peut évidemment trouver sa façon personnelle de bénir, de louer ou de rendre grâce, ce qui est la même chose. L’essentiel est d’avoir une formule courte que l’on peut répéter avec facilité.

Ce travail est infiniment plus qu’une simple thérapie, il est proprement miraculeux. "Bénir", ce n’est pas deux syllabes, mais c’est une promesse du Christ qui se réalise infailliblement. Cette fécondité inouïe vient de la Pâque même du Christ. Par toute sa vie il nous en a montré le chemin et nous a appris à vivre ainsi à notre tour. Par son incarnation, le Christ est descendu à l’intérieur de la souffrance et de la mort. Il n’a pas écarté la mort pour mettre la vie à sa place, c’est la mort elle-même qu’il a transformée en vie. Le tombeau est métamorphosé en chambre nuptiale et celui qui en sort victorieux est l’Époux ressuscité. Les chants de la liturgie pascale sont remplis de ce mystère qui fonde notre propre existence. Ainsi "bénir" révèle ici toute sa splendeur : au-delà des mots, cela veut dire que le Christ descend à l’intérieur de mon traumatisme, à l’intérieur de ma souffrance et dans ce qui est mort en moi, et là, comme il l’a montré, transforme ce qui est mortifier en vie et guérison. Je suis alors déjà’ vraiment ressuscité, saint Paul ne cesse de le dire ; je découvre la dimension non conditionnée de la vie, la vie divine.

Cet acte est profondément recréateur, il est le chemin du Christ lui-même dont je deviens participant et témoin. Témoin, car il s’agit aussi, chaque fois que cela est possible, d’aller trouver l’offenseur et de donner le pardon. Le donner à lui, sans oublier de le demander aussi pour soi ! Qui suis-je, en effet, pour avoir provoqué ce qui est arrivé ? Et dans le cas où je suis innocent, sans doute le lui ai-je bien rendu postérieurement par ma rancoeur ou ma haine...

VERS LA LIBÉRATION COMME ÉTAT PERMANENT

La paix profonde qui s’installe en moi après avoir ainsi donné et reçu le pardon est la vie même de Dieu. C’est une "Visitation". Mais cette "présence pardonnante", par essence, est extensive à toute ma vie jusque dans le plus petit détail. Alors, plus j’avance sur ce chemin, plus je découvre par expérience que l’inimitié est partout, qu’il n’y a pas un jour sans contrariété, que chaque instant même est une épreuve au sens ou le métal est "éprouvé" par le feu jusqu’à ce qu’il soit purifié et devienne de l’or. Chaque instant m’éprouve, vérifie la justesse de mon attitude, me crible dans ma foi (Lc 22,31-32), c’est-à-dire dans mon rapport aux êtres, aux choses, aux événements...

"L’ennemi", en fait, c’est tout ce qui m’est contraire ou difficile, ce que je n’aime pas et qui me déplaît. Quand sommes-nous en accord parfait avec ce qui arrive ? Il ne s’agit pas, bien sur, d’approuver ce qui m’éprouve, mais Celui qui m’éprouve. Le malheur, la souffrance et la mort, même la petite contrariété au quotidien ne sont pas "voulus" par Dieu pour moi - que serait alors son amour fou ? - mais si je les accueille dans la foi, en leur "pardonnant" d’être ce qu’ils sont, en disant "oui" à ce qui m’arrive, en rendant grâce et en bénissant tout sans exception, je rencontre Dieu à l’intérieur de tout, un Dieu libérateur toujours à l’oeuvre. Plus rien alors ne peut m’atteindre, je deviens un être libre de tout, ne dépendant de plus aucune circonstance ou événement, le pardon est devenu un état permanent. C’est de cet état dont parle le Christ quand il dit qu’il nous donnera une joie que rien ni personne ne pourra plus nous enlever (Jn 16,22).

La tradition des Pères appelle cet état apathéia - l’état sans passion ou impassibilité dont ils disent que c’est le plus haut degré de la charité, c’est-à-dire de l’amour divin dans l’homme. En effet quand l’homme a totalement lâché prise de son ego, de son amour et de sa volonté propres, alors il est envahi par l’amour de Dieu qui agit à travers lui. Cet homme ne veut plus que ce que Dieu veut et il veut tout, d’instant en instant, avec la volonté de Dieu. Pour lui, que cela plaise ou non, tout est don de Dieu, tout est grâce... il est donc toujours heureux.

Dans ce sens. le christianisme a été littéralement engendré par la mystique juive. Le juif pieux bénit tout du matin au soir, car pour lui, depuis Moise, tout est "Buisson Ardent" ; le saint Nom a établi le feu de sa présence à l’intérieur de tout. Même si rien ne va plus, même si l’on est assis nu sur un tas de fumier dans le plus misérable des abandons, tel Job, il n’y a plus aucune place pour le désespoir ou le doute que cela n’ira pas pour le mieux ! Dans ce petit "même si" se trouve toute la teneur d’une telle attitude. Le Christ la portera à sa plénitude, ce qui permet saint Paul de dire que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu (Ro 8,28). C’est ainsi que Jésus vit l’horreur de sa souffrance et de sa mort sur la croix : il n’est pas victime de ses bourreaux, il leur pardonne (Lc 23,34) ! Et au moment même où toutes les apparences sont contraires, il est l’homme le plus libre qui soit : Tout est accompli (Jn 19,30) ; la résurrection est possible.

Il est intéressant de savoir que sur ce point, l’état sans passion, la liberté totale et non conditionnée, toutes les traditions spirituelles de l’humanité sont unanimes. Déjà les stoïciens en faisaient le centre de leur démarche, mais aussi l’hindouisme et les autres voies extrême-orientales. Il y a là le point focal de toute mystique et, en même temps, un dénominateur commun. Le chemin est imparfait, une partie de notre être accepte encore 1’attachement et s’accroche à la vieille nature, tant qu’il n’y a pas une égalité absolue de l’intelligence et du coeur devant tous les résultats et toutes les circonstances quelles qu’elles soient, bonne ou mauvaise fortune, respect ou insulte, renommée ou blâme, victoire ou défaite, événements agréables ou pénibles, etc. Si plus rien ne nous atteint ni ne nous trouble, alors nous connaîtrons la libération et la facilité, et il n’y a pas de mots pour en parler : la guérison ici s’assimile à notre déification.

Article paru dans la revue Le Chemin, no. 28, 1995.
Reproduit avec l’autorisation de la revue Chemin.

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LETTRE DE SAINT AUGUSTIN À PROBA SUR LA PRIÈRE.

« Prier sans cesse »

Désirons toujours la vie bienheureuse auprès du Seigneur Dieu, et prions toujours.

Mais les soucis étrangers et les affaires affaiblissent jusqu'au désir de prier ; c'est pourquoi, à heures fixes, nous les écartons pour ramener notre esprit à l'affaire de l'oraison.

Les mots de la prière nous rappellent au but de notre désir, de peur que l'attiédissement n'aboutisse à la froideur et à l'extinction totale, si la flamme n'est pas ranimée assez fréquemment.

C'est pourquoi, lorsque l'Apôtre dit :
Faites connaître vos demandes auprès de Dieu, on ne doit pas l'entendre en ce sens qu'on les fait connaître à Dieu, car il les connaissait avant même qu'elles existent ; mais qu'elles doivent demeurer connues de nous auprès de Dieu par la patience, et non auprès des hommes par l'indiscrétion. ~

Cela étant, il n'est pas défendu ni inutile de prier longtemps, lorsqu'on en a le loisir, c'est-à-dire lorsque cela n'empêche pas d'autres occupations bonnes et nécessaires, bien que, en accomplissant celles-ci, on doive toujours prier, comme je l'ai dit, par le désir.

Car si l'on prie un peu longtemps, ce n'est pas, comme certains le pensent, une prière de bavardage.

Parler abondamment est une chose, aimer longuement en est une autre.

Car il est écrit du Seigneur lui-même qu'il passa la nuit en prière et qu'il priait avec plus d'insistance : faisait-il alors autre chose que nous donner l'exemple en priant dans le temps au moment voulu, lui qui, avec le Père, exauce dans l'éternité ?

On dit que les moines d'Égypte ont des prières fréquentes, mais très courtes et comme lancées à la dérobée, pour éviter que se détende et se dissipe, en se prolongeant trop, cette attention vigilante et soutenue si nécessaire à l'homme qui prie.

Ils montrent par là que l'on ne doit pas accabler cette attention, quand elle ne peut se maintenir; mais de même, si elle se maintient, il ne faut pas l'interrompre trop tôt.

La prière ne doit pas comporter beaucoup de paroles, mais beaucoup de supplication, si elle persiste dans une fervente attention.

Car beaucoup parler lorsqu'on prie, c'est traiter une affaire indispensable avec des paroles superflues.

Beaucoup prier, c'est frapper à la porte de celui que nous prions par l'activité insistante et religieuse du cœur.

Le plus souvent, cette affaire avance par les gémissements plus que par les discours, par les larmes plus que par les phrases.

Dieu met nos larmes devant lui et notre gémissement n'échappe pas à Celui qui a tout créé par sa Parole et qui ne recherche pas les paroles humaines.
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NE DÉSESPÉRONS-PAS !

N'ayant pas d'Espérance, Satan est éternellement triste et essaye de toutes ses forces de nous communiquer cette tristesse, afin de nous affaiblir !

Si Satan le pouvait, il nous ferait pleurer tous les jours !

Il n'est pas surprenant que les antidépresseurs fassent partie des médicaments les plus usités dans le monde d'aujourd'hui.

Si nous avons une dépression inexpliquée ou que notre moral flanche sans raison apparente, c'est que le Diable rôde certainement autour de nous dans le but de nous nuire ; de nous faire relâcher notre attention et détruire notre état de grâce, ou de nous décourager de le retrouver.

La prière est un excellent antidote pour contrer ses lâches attaques du malin en nous fortifiant par la grâce de Dieu.

En effet, le Seigneur ne permettra jamais que l'on se sépare de Lui si nous lui en faisons sincèrement la demande.

 

L'Annonciation

« Qu'il m'advienne selon ta parole »
L'Annonciation

Novgorod, Russie, XVe siècle

Le saint

abandon, un

chemin de vie

 

 

par le Père Alphonse Goettmann

 

 

PARTICIPER DE L’ÉNERGIE CRÉATRICE

Sait-on assez que l’homme a " un pouvoir " sur le coeur de Dieu ? Qu’une certain attitude déclenche la puissance divine, lui donne libre cours et qu’alors une nouveauté radicale, tout-à-fait inconnue, peut s’introduire en nous et autour de nous ? C’est une puissance de guérison et de transformation qui nous fait sauter hors de notre vieille vie et de toutes les prisons de l’ego. Cette attitude s’appelle : l’Abandon. Elle est connue pour sa capacité absolument révolutionnaire par toutes les grandes Traditions religieuses de l’humanité, qui en ont fait la base même de leur démarche, un style de vie, et le secret de la vraie mystique, c’est-à-dire de la réalisation plénière de l’homme. On l’appelle de beaucoup de noms : le " non-agir " dans l’antique sagesse du Tao chinois, le détachement " dans le Bouddhisme, " l’égalité d’âme " chez les Hindous, " la sainte indifférence " chez les Soufis ; dans le christianisme on la décline sous les vocables de l’obéissance, la volonté de Dieu, la confiance, le Oui, l’abnégation et l’humilité, l’amour des ennemis jusqu’au martyr, l’Enfance spirituelle... etc. il s’agit tout simplement de l’attitude fondamentale du Christ qui en révèle lui-même la substance quand il dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé (Jn 4, 34), phrase qu’il répète comme une trame tout au long de sa vie terrestre et qui va culminer au sommet de sa possibilité dans l’abandon total sur la croix : Père, entre tes mains je remets mon esprit (Lc 23, 46).

Aussi saint Paul a-t-il pu dire de Jésus : Il n’y a eu que oui en lui (2 Co 1,19). A nous qui ne savons plus ce qu’est vivre, le Christ est venu en faire la démonstration. Il n’y a pas d’autre bonheur sous le ciel, et celui qui entre en son partage, entre aussi dans la vraie parenté du Christ : Celui qui fait la volonté de Dieu, voilà mon frère, ma sœur, ma mère (Mc 3, 35).

Le mot " abandon " est ambigu et peut conduire à toutes les passivités ou quiétismes dont l’histoire religieuse est remplie. Mais en réalité, la relation entre l’homme et Dieu est une alliance d’amour, où se recevoir de l’Autre représente la plus haute activité. On n’est plus dans l’ordre d’un " faire " habituel, mais d’une fécondité d’un tout autre niveau. Dans l’abandon total à la volonté divine vient le moment, et c’est une loi très importante de la vie spirituelle, où " l’homme n’est plus guidé par les maîtres et par l’Écriture comme autrefois, mais par le Seigneur lui-même ", dit saint Silouane l’Athonite (+ 1938). Il s’agit donc d’abord d’une profonde écoute intérieure pour percevoir les moindres injonctions de l’Esprit et ne plus rien faire que sous son impulsion. On devine alors à quel point le coeur de l’homme peut devenir un foyer brûlant toujours en action, mais, parce que abandonné à un Autre que soi, il pose constamment des actes marqués du sceau de l’intériorité et de la profondeur. Être centré à la Source dit Maître Eckhart (XIIIe siècle), c’est participer de l’Énergie Créatrice, acte pur " d’éternel engendrement ", qui jaillit de notre propre " Fond ".

C’est de ce fond que l’homme se reçoit à chaque instant, c’est donc aussi là qu’il s’abandonne s’il veut vraiment vivre. En cela, il est à l’image du Christ qui est, lui, l’éternel engendré : d’où, durant toute sa vie, une adhésion amoureuse et un abandon total à ce que l’on pourrait appeler le bon plaisir de Dieu, si ce n’était pas là précisément son lien ontologique, l’origine de sa naissance éternelle. Jésus se reçoit sans cesse de son Père : Qui me voit, voit le Père (Jn 14, 9), il est Fils de toute éternité et à chaque moment de sa vie terrestre. Par l’attitude d’abandon, nous partageons donc le secret même du Christ : nous devenons fils avec le Fils, et dans cette filiation le Père nous engendre par grâce comme il engendre le Verbe par nature. Il s’agit d’un enfantement continuel qui sollicite par conséquent une attitude de total réceptivité. C’est pourquoi, ce sont justement les conseils de vigilance qui constituent ce qu’il y a de plus original et décisif dans l’enseignement de Jésus. Ils sont pratiquement absents de la littérature judaïque.

La vie entière du disciple est intensifiée par son " veillez " et pour son maintien dans l’état de disponibilité permanente. Celui qui veille est attentif à Dieu, veiller et prier sont donc intimement liés. Aussi, entrer dans cette enfance spirituelle, c’est pousser notre amour d’homme jusqu’à ne plus vouloir être sinon en Dieu.

LE DISCIPLE NE S’APPARTIENT PLUS

Et c’est Jésus qui conduira son disciple vers cette communion et cette intimité extraordinaire avec le Père, dans laquelle il se trouve lui-même. Enfant par excellence, il appelle DieuAbba-Père (Mc 14, 36). Jésus n’hésite pas à bouleverser toute une mentalité, jamais on a appelé Dieu " Abba " avant sa venue ! C’est un mot d’usage courant dans la vie familiale : " Abba " et " Imma " (papa, maman) sont les premières paroles de l’enfant qui babille... Jésus pane à Dieu comme un petit enfant à son père avec la même simplicité intime, le même confiant abandon. Ne trouvons-nous pas ici la clé ultime de ce texte si mal compris :

En vérité, je vous le dis, si vous ne redevenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des cieux (Mt 18, 3-4).

Il faut devenir comme des petits enfants pour pouvoir dire comme Jésus : Abba (Rm 8, 15 ; Gal 4, 6). Tout est là, car cette appellation apparemment enfantine révèle la relation unique de Jésus au Père et affirme le mystère même de sa mission messianique (Mt 11, 27), à laquelle le disciple est appelé à participer en entrant dans le Royaume. Il " connaîtra " alors le Père comme Jésus le " connaît " et cette " connaissance " l’introduira dans une communauté de vie et d’amour avec le Père, une relation personnelle avec lui, par l’identification la plus complète à Jésus et l’acceptation du propre destin de celui-ci :

Qui vous accueille m’accueille et qui m’accueille, accueille celui qui m’a envoyé (Lc 10, 40). Qui vous écoute m’écoute, qui vous rejette me rejette, et qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé (Lc 10, 16).

Devenir " enfant " sera donc reconnaître pleinement sa condition filiale ; à l’image de Jésus, accueillir le Père. C’est ressembler en tout à celui qui est, à un titre absolument unique, le Fils ; nul n’a vécu dans une dépendance aussi amoureuse et totale à l’égard du Père, nul ne fut aussi pauvre et enfant. Toute sa vie est suspendue au Père. Devant Dieu, il a toujours pris tout naturellement et visiblement l’attitude de celui qui reçoit tout, même d’être celui qu’il est, l’attitude de celui qui s’appuie entièrement sur un Autre.

La vie de Jésus se présente comme l’illustration la plus suggestive de ses exigences pour le disciple qui veut partager sa destinée. Comme Jésus, il devra s’abandonner sans limites entre les mains du Père. Sans souci du vêtement et de la nourriture (Mt 6, 25), être le journalier de Dieu comme les oiseaux du ciel et les lis des champs (Mt 6, 26 ss) et cela dans une confiance qui défie les situations les plus tragiques, serait-ce au milieu de la persécution (Mt 10,28-31 ; Lc 12, 4-7) mais aussi dans l’humble vie quotidienne, où l’on ne peut servir qu’un maître (Mt 6, 24 ; Lc 16, 13).

Celui qui est entré dans cette communauté de vie et d’amour avec Jésus vis-à-vis du Père ne s’appartient plus (Lc 9,62). Son coeur ne saurait être partagé (Mt 19, 21 ss ; 6, 21). Le pusillanime qui hésite et croit pouvoir servir Dieu et Mammon à la fois, n’a pas compris l’appel de Dieu et cause la rupture de la communauté. Jésus veut mobiliser toutes les énergies de son disciple ; il n’y a que deux possibilités : vivre ou mourir.

Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène a la perdition, et il en est beaucoup qui s’y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène a la vie, et il en est peu qui le trouvent (Mt 7, 13-14).

Il s’agit donc de tout miser sur une carte, de l’avoir, lui, pour unique préoccupation (Mt 22, 37), de faire tout pour lui, de n’agir que pour lui plaire et de le prendre pour l’unique témoin de ce que l’on fait (Mt 6, 1).

UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN AVEC LE MESSIE

Tous les Évangiles témoignent de cette signification absolument centrale de la personne de Jésus. Ce n’est qu’en liaison très étroite avec Jésus que le disciple reconnaît le plan de libération de Dieu. L’Évangile exprime cette liaison par le mot " suite ", c’est un terme consacré et qui n’est pas nouveau. Déjà dans l’Ancien Testament, l’élève " suivait " son maître. Mais ce qui est radicalement nouveau, c’est la manière de le vivre. Alors que dans l’Ancien Testament, la Torah était le noeud de la relation entre élève et maître, dans le Nouveau Testament, c’est Jésus lui-même qui est la Torah. Le disciple participe aux événements qui font irruption autour de Jésus et avec lui. Par là il entre dans une communauté de vie avec son Maître et se trouve responsable avec lui d’une nouvelle dynamique de l’histoire, là où il est à l’instant même, dans le plus banal de son quotidien.

Le mot " suivre " en grec exprime en effet un rapport absolu et exclusif de service. Il s’agit de partager la vie de Jésus, sa fonction messianique, d’acquérir et d’approfondir sans cesse la conscience d’être appelé et envoyé exactement là où je me trouve ici et maintenant. Cette conscience sentie, physiquement et cordialement expérimentée, que le disciple pèle ses pommes de terre et fasse sa vaisselle ou prêche aux foules, saisit l’être tout entier d’étape en étape et devient la source d’une joie qu’aucune circonstance ne pourra ternir. " Suivre " Jésus est alors un acte de foi à la parole de celui qui appelle et envoie (Mc 3, 14), où l’instant présent, quel que soit son contenu, est le lieu où s’exerce la confiance et l’abandon.

Si, à travers l’épaisseur du banal et le manteau pesant de nos soucis, peut jaillir une telle allégresse, c’est que le disciple que nous devenons découvre peu à peu la dimension non-conditionnée de son Maître : parce que suivre Jésus, être son compagnon, est l’unique motif de toute action, le disciple est un être suprêmement libre. D’abord, il a rompu avec le passé qui enténèbre l’inconscient et dicte constamment au pressent toute sa pesanteur : Suis-moi, dit Jésus, et laisse les morts enterrer leurs morts (Mt 8, 22).

Quiconque a mis la main à la charrue et regarde en arrière est impropre au Royaume de Dieu (Lc 9,62), c’est-à-dire à son propre coeur puisque c’est le lieu du Royaume, mais aussi à Jésus lui-même car il en est le Roi !

Libre est le disciple ensuite parce qu’il se soumet à la loi d’un Autre, même la mort ne le conditionne plus, car il accepte d’emblée le risque du martyr par amour pour celui qu’il suit et auquel il s’est définitivement abandonné : Si quelqu’un veut venir à ma suite, dit Jésus, qu ‘il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie a cause de moi la trouvera (Mt 16, 24-25).

Libre encore est le disciple parce qu’il a tout quitté : sa nouvelle condition c’est d’être non conditionné, il s’exerce au non-attachement sous toutes ces formes, ni chaînes ni dépendances d’aucune sorte : Jésus dit a Lévi assis au bureau de douane : " Suis-moi " et, quittant tout et se levant, il le suivait (Lc 5,27-28).

" Quitter tout " : rien de plus radical et absolu, il s’agit de quitter même ses pensées, ses préoccupations et soucis, à plus fortes raisons ses passions... C’est même là, à l’intérieur de soi, que se trouve le véritable enjeu : la liberté intérieure est le vrai nom de la pauvreté, l’attachement aux objets ne fait que prouver la possession de soi par soi...

LA CROIX : LIEU DE L’ENFANCE SPIRITUELLE

Le disciple se sait donc à chaque moment, quoi qu’il fasse, en service ; ce chemin le saisit peu à peu complètement et le transforme dans l’amour de Dieu. Tout instant est la meilleure occasion pour aimer, et s’enraciner toujours plus dans cet amour, qui n’est jamais motivé par la dignité de son objet : il est sans frontières, inconditionnel et il ne s’explique pas du dehors, son sommet est l’amour des ennemis et de tout ce qui lui est contraire, sommet donc d’une suprême liberté. Nous y reviendrons longuement.

Il a fallu venir jusqu’à cette identification et cet amour unique pour pouvoir entrer avec Jésus dans le coeur même de son instant le plus filial : la croix. C’est là, en effet, " l’heure " de l’Enfant qui a tout abandonné, afin que par lui l’amour et la gloire du Père éclatent aux yeux du monde (Jn 17, 1-5). La croix, c’est le " lieu " de l’enfance spirituelle : Si vous ne redevenez pas comme des enfants, vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume des cieux (Mt 18,3), est synonyme de si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive (Mt 16, 24-25).

" Suivre " Jésus ou " entrer dans le Royaume ", c’est donc avant tout pour le disciple, devenu semblable à un enfant, partager profondément les souffrances messianiques de son Seigneur. " Se charger de sa croix " signifie être prêt à mourir, abandonner sa propre vie (Lc 14, 26), boire à la même coupe que le Messie (Mc 10, 39). Celui qui n’est pas dans l’attitude de l’enfant, telle que nous l’avons contemplé jusqu’ici, en est incapable : il est embarrassé de sa personnalité et de ses oeuvres, son premier ennemi, c’est son propre moi. Invités au festin du Royaume :

L’un dit : j’ai acheté un champ et il me faut aller le voir ; je t’en prie, tiens moi pour excusé ! Un autre dit : j’ai acheté cinq paires de boeufs et pars les essayer ; je t’en prie, tiens moi pour excusé ! Un autre dit : je viens de me marier et c’est pourquoi je ne puis venir ! (Lc 14, 18-20)

Chacun a un prétexte très valable aux yeux des hommes, mais c’est par là précisément qu’il se jette dans son malheur. Le motif pour vivre et être heureux n’est pas en Dieu, le moi reste central, il décide de tout et ne se reçoit que de lui-même.

Celui qui, au contraire, sait accueillir et s’abandonner au Royaume comme un enfant est d’emblée apte à " suivre Jésus jusqu’au bout " ; l’abandon culmine dans la Passion, l’action la plus évangélique qui soit ! C’est là que, chargé de la croix, le disciple engage avec le Christ la marche effroyable à travers une foule hurlante qui le couvre d’injures et le rejette sans pitié de la communauté humaine. Ces outrages et surtout ce rejet de la société sont pour lui le sceau de la véritable attitude : celle de l’enfant, du pauvre, du persécuté de l’Évangile. Abandonné de tous mais plus que jamais uni à Dieu, il s’abandonne lui-même dans son dernier élan, comme le Serviteur parfait qu’il incarne, entre les mains du Père, qui le reçoit et l’engendre selon son être total de fils de Dieu : Tu es mon fils, je t’engendre aujourd’hui (Ps 2, 7 ; Ac 13, 33).

AIMER LA DIFFICULTÉ

Aucun homme ne peut contourner cette folle aventure, qu’il soit richissime, débordant de santé et comblé par son destin ou, au contraire, victime du sort, bafoué par la vie et traîné dans la misère. Le drame est au dedans quelles que soient les circonstances extérieures et la crise survient selon la maturation de chacun. Soit l’homme la refuse et il plonge dans un enfer satanique indescriptible : " L’homme le plus riche du monde, l’homme le plus triste du monde ", titrait un journal du soir ; soit l’homme accepte l’inacceptable dans un abandon absurde selon la sagesse humaine (1 Co 2, 13) mais aimant, et alors " c’est par la croix que la joie entre dans le monde ", comme chante une hymne ancienne.

Nous sommes ici aux prises avec les lois inhérentes à la Vie qui cherche l’homme. Elle sollicite l’offrande de toute l’existence pour qu’elle s’accorde au projet de Dieu, abandon lucide de l’initiative personnelle pour laisser l’initiative pleinement à lui, reconnaissance de Dieu comme Dieu et appui total sur lui, tel est le sens de la Passion comme " apprentissage " de l’attitude authentique de l’enfant face au Père. Mais cette " Passion " est le contenu réel de l’instant présent où, toujours, nous sommes a l’épreuve, " éprouves " comme le métal au feu, pour vérifier justement l’authenticité de notre attitude. " Quelle est la vie de ta vie ? " disait saint Augustin (Ve siècle) : peler des pommes de terre peut être un lieu mort, une corvée ou un devoir, mais il peut être aussi le lieu d’une rencontre de personne à personne. On ne s’abandonne pas à une fatalité mais à Quelqu’un. Alors, après avoir pelé mes pommes de terre je ne suis plus le même qu’avant. L’expérience de la Présence à laquelle je m’abandonne sous chaque geste conscient me conduit du faire à l’être. Au jeune homme riche, riche de lui-même, qui demande à Jésus : Que faire pour obtenir la vie éternelle ? Jésus répond : Va, vends tout ce que tu possèdes (qui te possède)... Puis viens et suis moi (Mt 19, 16-30). À la place du " faire " ou des " exercices spirituels ", Jésus propose une attitude : à " l’avoir " il oppose " l’être ", au centre de tout, même de l’épluchage, il met la relation d’amour, un amour qui n’existe que par des actes (1 Jn 3, 18), mais ce qui importe, c’est la manière de les vivre, non les actes en eux-mêmes. Un acte ne devient " service " que dans un face à face invisible.

Pour trouver le visage du Bien-Aimé derrière le voile du quotidien le disciple est prêt à " vendre " tout ce qui fait obstacle a cette rencontre. Il refuse de se laisser " posséder " par quoi que ce soit, sinon par la Présence elle-même. Mais comme Elle est à l’intérieur de tout, tout, même ce qui est difficile ou hostile peut être approché par l’Amour. Au lieu de refuser la difficulté, ou de se cabrer devant elle, le disciple va la prendre dans son étreinte comme " sa " croix, il va s’ajuster totalement à elle comme a fait son Maître, alors seulement le voile des apparences devient de plus en plus transparent et finit par se déchirer, ainsi qu’il s’est déchiré dans le Temple le Vendredi Saint (Mt 27, 51). Jésus nous montre la seule vraie manière d’affronter la difficulté, l’horreur de la souffrance et les affres de la mort : en s’y abandonnant avec amour. Seule cette attitude déchire le voile et donne accès au Saint des Saints dont toute chose, tout événement est le temple. Quand on aime une difficulté, elle n’est plus la même, et à mesure qu’on se livre à elle, elle se livre à nous pour nous raconter son mystère caché et nous montrer le pas suivant de notre Chemin inconnu.

SANS MOI, VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE (Jn 15, 5)

Il s’agit bien sur d’un amour toujours en acte, qui n’a rien de falot ou de sentimental : il engage la liberté de chacun jusqu’au bout. Selon le fameux axiome qui résume merveilleusement la manière dont se conjugue l’action de l’homme et celle de Dieu, " Il faut d’abord faire tout ce que l’on peut comme si cela dépendait de nous, et puis attendre tout comme si cela dépendait de Dieu seul ". C’est un abandon actif, mais totalement gratuit et libre des résultats, extraordinaire synergie où l’homme, parce qu’" éprouvé " peut prouver son amour d’instant en instant. Mais en cela même, il se sent pauvre et serviteur inutile (Lc 17 10) ; alors sur ce Chemin, la prière est toujours le seul bâton du pèlerin. Notre liberté à l’œuvre et s’investissant à fond n’a, en réalité, d’autre source que Dieu : Sans moi, vous ne pouvez rien faire, dit Jésus (Jn 15, 5). C’est grâce à la prière continuelle que l’homme à la fois ne désespère jamais dans son don total et ne risque pas de prendre son effort trop au sérieux. Dans l’abandon confiant qu’exprimera nécessairement sa prière, il découvre vite que la joie en est le meilleur critère et que l’action de grâce et la louange va droit au coeur du Père, comme la flèche dans le mille...

Quand on parle de " prière continuelle ", il ne s’agit pas forcement de mots qui accompagneraient notre action ! Ceux qui pratiquent la Prière de Jésus peuvent évidemment en être saisis au point que leur coeur la répète en toutes circonstances : Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ; mais pour les autres, la simple conscience de la Présence ou de l’identification sentie au Christ, pendant le travail, permet à la prière d’être continuelle. Cette " sensation du Divin " selon la magnifique expression des Pères, fait alors que Dieu est présent au milieu de tout notre être d’homme. Comme disait Teilhard de Chardin : " Que mon humanité

devienne un champ d’expérience pour le Saint Esprit ". Il s’agit d’être enraciné et fondé dans l’amour à tout moment, quoi qu’on fasse, pour entrer par sa plénitude dans la plénitude de Dieu (Ép 3, 17-19). Pour cela, les moments forts de la journée, la prière du matin et du soir, ne suffisent pas. Celui qui vise l’union constante à Dieu doit se donner une ascèse précise et une pédagogie, sinon il ne se passe strictement rien ! Celles qui ont fait leurs preuves et porté des fruits abondants à travers les traditions universelles, c’est le " rappel " régulier. Au début, il faut trouver son rythme. Par exemple, toutes les heures ou toutes les deux heures de la journée, sans force ment s’arrêter de travailler, prendre quelques secondes pour offrir à Dieu ce qu’on est en train de faire et pour s’abandonner entre ses mains, lui remettre les rênes, rendre grâces... On commencera, bien sur, par l’exprimer en des mots simples : ceux qui viennent spontanément du coeur sont les plus belles prières et touchent le coeur de Dieu. Mais très rapidement ces prières courtes deviennent une attitude silencieuse, celle de l’abandon, une disposition constante du coeur, qui recourt Dieu en toutes occasions, comme dit saint Paul. Progressivement nous acquerrons jusqu’au réflexe de tout faire et vivre en Dieu, de nous sentir dans la mouvance de l’Esprit Saint et de nous offrir à son action en nous.

Le fait de se recevoir continuellement de Dieu, de le vouloir de tout son être, conduit le disciple à la véritable humilité. Plus il veut s’abandonner ainsi à son Seigneur, plus il doit se sentir petit et pauvre, faible et confiant dans les bras du Père (cf. Osée 11, 3). Sa prière alors déclenche la puissance divine : " L’humilité de l’amour est une force terrible, la plus puissante de toutes ", dit le starets Zosime dans Les Frères Karamazov de Dostoïevski.

 Si l’union à Dieu peut être continuelle chez le vrai disciple, c’est qu’il sait en qui il a mis sa confiance (2 Tm 1, 12). Son abandon est plein de joie et de reconnaissance, parce que son cœur se trouve sans inquiétudes ni soucis, étant donné que " Dieu y pourvoira " (Gn 22, 8).

QUOI QUE TU FASSES DE MOI, SEIGNEUR, JE TE REMERCIE !

La conscience vive d’appartenir à Jésus, que c’est lui le Maître de notre vie et qu’il tient les rênes de notre destinée, provoque un tel sentiment de liberté au fond de notre être que les situations les plus cadenassées s’ouvrent d’elles-mêmes, mystérieusement, à l’intérieur et à l’extérieur de nous. Celui qui s’exerce tous les jours à l’extraordinaire prière de Charles de Foucauld : " Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt a tout, j’accepte tout ", et qui en fait une attitude de son coeur, verra une immense détente l’envahir. Dans sa puissance de simplicité, cette prière est le fruit non seulement d’une vie de sainteté, mais la quintessence de toute mystique. Il n’y a pas de chemin spirituel qui ne converge un jour ou l’autre vers ce point. Chaque Tradition l’exprime à sa manière et chaque disciple trouve les mots qui lui sont propres. Ainsi peut-on lire dans la prière bien connue des starets d’Optino :

" Seigneur, prépare-moi et soutiens-moi à chaque heure de ce jour. Quelles que soient les nouvelles que je reçoive, apprends-moi à les accueillir d’un cœur tranquille, fermement persuadé qu’elles sont l’expression de ta sainte Volonté... Que je n’oublie jamais dans les circonstances imprévues que tout m’est envoyé de toi.... "

 

Ce type de prière, c’est-à-dire l’attitude foncière d’abandon, ouvre un puits de joie en nous. Mais inversement aussi, l’exercice répété et persévérant de la joie profonde, quelles que soient les circonstances, conduit infailliblement au plus grand abandon. Nous reviendrons encore souvent sur ce caractère inconditionnel de la joie, au coeur même du tragique : c’est une affirmation si scandaleuse, aux antipodes de nos attitudes coutumières, même chez les plus fervents, qu’on ne peut avancer que par petites touches, creuser progressivement comme une spirale qui ne cesse de tourner pour trouver le centre du typhon. L’ouragan peut être horrible, les énergies déployées par le cyclone provoquent des angoisses terrifiantes avant d’être mortelles : au coeur du cyclone se trouve la paix immuable. Celui qui se rétracte ou se révolte reste à la périphérie qui l’emporte dans la violence de l’agitation. Celui qui, au contraire, s’abandonne totalement et devient un avec le tragique lui-même, se pose en son centre : là il n’y a plus de mouvement, il est libre de toute condition alors qu’il y plonge. Nous n’y arriverons que de couche en couche, d’une circonvolution à l’autre, l’abandon a de nombreuses étapes.

SE DÉCENTRER EN DIEU

La prière de louange et de bénédiction est l’instrument du forage, l’abandon en est le fruit. Mais il faut oublier toute chronologie dans ce travail, il y a plutôt des signes de progrès. D’abord se manifeste cette grande détente dont nous parlions, elle est le signe d’une distance qui s’établit entre nous et notre émotivité. La libération commence en introduisant une brèche dans la tyrannie de nos émotions : c’est le début de la mort de l’ego. Un discernement devient alors possible entre les remous de notre psychisme instable, les émotions, et le sentiment vrai qui relève de notre esprit. Ainsi l’homme qui loue Dieu de tout son coeur, au sein des pires tracas, passe de l’âme à l’esprit, il quitte l’agitation émotionnelle et fait l’expérience d’un sentiment de Présence à laquelle il peut se confier et s’abandonner. C’est un pas extrêmement important sur le Chemin, car louer et bénir dans la difficulté, c’est chercher Dieu pour lui-même et aimer les autres tels qu’ils sont, non pour les trémolos psychiques que cela nous procure. Plus s’opère ce détachement de soi, plus l’homme peut croître dans l’attachement à Dieu et découvrir un amour non conditionné. Au-delà des émotions, il expérimente alors ce qu’est la " consolation " de l’Esprit Saint : Rayon de lumière... source de grâces... doux hôte de l’aine... doux rafraîchissement... repos dans le labeur... (Hymne de la Pentecôte).

Par la louange, l’homme se décentre peu à peu complètement de lui-même. Il faut du temps pour comprendre que la sainteté n’est pas conquise à la force de nos poignets. Nous avons beau le savoir, d’une manière ou d’une autre, même inconsciemment nous cherchons toujours à ajouter une coudée a notre taille. Dans tout ce que nous faisons s’immisce une bonne part de l’ego ; alors même que nous prétendons chercher Dieu, c’est vers nous que nous sommes tournés et que secrètement nous cherchons... C’est la raison pour laquelle un vrai spirituel se méfie des grandes ascèses et des mortifications héroïques : il y entre souvent beaucoup de notre nature et de l’amour propre ! L’homme est habité par l’instinct de possession : il veut s’emparer de Dieu, mais pour " se " réaliser. Cela, bien sur, sous le couvert de la prière, des bonnes oeuvres... et d’une innocence inconsciente.

Un discernement continuel et approfondi, l’aide d’un Père spirituel, aussi indispensables qu’ils soient, n’y suffiraient pas pour en arriver à bout, s’il n’était l’amour patient de Dieu pour nous tirer le tapis de dessous les pieds tant qu’il le faut... Un jour on s’éveille, la purification a fait son travail et l’on commence à comprendre, peut-être seulement dans le creuset d’un échec cuisant, que seul Dieu est. Il n’y a rien au bout de nos efforts et pourtant il faut s’investir totalement. Le don de soi doit être absolu, mais sans en attendre aucun fruit, voilà le difficile. Dieu veut nous apprendre à perdre tout appui hors de lui. La moindre pensée que nous puissions avoir un mérite quelconque est un obstacle tel que toute rencontre avec Dieu est impossible et bloque notre chemin.

N’ÊTRE RIEN, C’EST ÊTRE TOUT

Que faire ou plutôt comment être pour que notre moi n’interfère plus d’aucune manière et que Dieu puisse être vraiment Dieu en nous ? La réponse est donnée par le Christ sur la croix, puis mise en pratique par tous les saints à travers les âges : c’est accepter de n’être rien. C’est à partir de rien que Dieu crée tout. Seule la mort, vécue aujourd’hui, ouvre à la radicale nouveauté : la résurrection des maintenant. Là où il n’y a pas d’obstacle, il n’y a pas non plus de crises. Celui qui pose le barreau au plus bas de l’échelle et consent à n’être rien, devient libre de tout vouloir particulier, il s’abandonne et se coule dans le simple et pur vouloir de Dieu, devient vaste comme l’univers dont il épouse le mouvement créateur. L’état d’abandon s’assimile ici à l’ouverture sans limite, à devenir un, d’instant en instant, avec l’action de Dieu qui fait du disciple ce qu’il veut et le mène où il veut. L’homme qui accepte pleinement cette réalité, jusqu’à ne plus avoir aucune préférence, et se réjouit à fond de ce qui lui arrive, dans une confiance absolue, a trouvé la paix et la félicité au-delà de toute attente. Ce qu’on appelle couramment " obéissance " dans la tradition spirituelle culmine dans cette attitude qui, seule, donne à l’homme accès aux profondeurs de son propre mystère, à celui de la création et à Dieu.

Quand Dieu peut vraiment être Dieu en nous, sans plus aucun obstacle, alors l’Amour se déploie à l’infini, et quand l’homme consent à n’être rien, alors cette immensité de vide se remplit de cet Amour. C’est une découverte extraordinaire : n’être rien c’est aussi ne pas savoir aimer ; quel orgueil subtil que de s’en croire capable ! Dieu seul EST Amour et il demande à l’homme s’il veut en devenir un vase d’élection (Ac 9, 15) : qu’on se souvienne du lavement des pieds, Dieu à genoux devant l’homme pour le solliciter à cette ouverture (Jn 13), qu’on se souvienne surtout de l’Eucharistie, où l’homme assimile la chair et le sang de Dieu et devient Amour par grâce jusque dans sa substance la plus charnelle (Jn 6, 53-58) ! Laisser Dieu être Dieu, c’est se laisser aimer, et " cela suffit, dit saint Nicolas Cabasilas (XIVe s.), pour devenir le plus grand des saints : me rappeler souvent dans la journée, à travers toutes mes activités, que je suis aimé par l’Amour fou de Dieu ". Dans l’abandon, l’ego meurt par inanition, il n’a rien à " faire " ; l’homme peut naître alors à une toute autre fécondité, divine celle-là. En somme, il n’a qu’un travail, c’est de s’ouvrir au travail de Dieu : Epheta, dit le Christ, ouvre-toi ! (Mc 7, 34). Comme le confirme saint Irénée (IIe s.) : " Le propre de Dieu est de faire, et pour l’homme de se laisser faire ".

 

Cela suppose cependant que l’homme ne s’adonne effectivement qu’à ce travail, que la totalité de son être, la pensée, la volonté, le coeur et le corps, soient tournés à l’unisson vers ce seul objectif. Là est la vraie conversion : une focalisation de toutes ses énergies en un seul point, et ce point est la Présence divine à laquelle l’homme s’offre et s’abandonne. C’est une Présence d’Amour agissant et l’homme totalement ouvert, réceptif, reconnaîtra bientôt la manière d’agir de Dieu à travers tout et en tout temps, sa " méthode ". La difficulté dans ce Travail de l’homme, son unique Travail rappelons-le, c’est l’ouverture non-conditionnée, sans aucune interférence de l’ego, l’acceptation nue de la réalité de l’instant telle qu’elle est, dans le calme absolu du mental. L’essence de l’abandon, c’est la liberté réelle, devant l’objet, la situation, l’événement, les pensées... sans réaction, donc sans conflit. La non-intervention de l’ego pour juger - aimer ou ne pas aimer - permet à l’abandon d’aller jusqu’au bout : devenir un avec cc qui se passe ici et maintenant.

LA BEAUTÉ DE L’ÉTERNEL PRÉSENT

L’instrument de choix en est la louange et l’action de grâces, " action " passive justement à son plus haut degré. Elle permet à l’homme non seulement l’acceptation de l’inacceptable, c’est-à-dire une soumission parfois ambiguë, mais d’aller à la rencontre de l’inacceptable, de le choisir librement et donc de couper court avec toute ambiguïté, toute dépendance, de cesser être esclave ou victime du " sort ". L’action de grâces conduit à l’abandon, mais l’abandon ouvre à son tour à l’action de grâces, car l’état non conditionné est béatitude, joie, jaillissement divin. Dans l’attitude d’abandon, de réceptivité, on n’emprisonne plus rien dans les schémas de notre vieille mémoire, tout est toujours neuf, perçu pour la première fois et se déploie librement, transmué en amour et en beauté. N’" être rien " veut dire qu’il n’y a plus de moi qui s’interpose, se projette et réduit tout à sa petite dimension, il y a seulement ce qui est et la beauté de vivre dans l’éternité. Notre rapport avec l’espace-temps se transforme complètement : il n’y a plus de passé et d’avenir, mais que présence à la présence dans l’instant, c’est un saisissement par la réalité immédiate qui absorbe la conscience dans l’expérience directe.

En général, nous ne vivons que dans et par les apparences, happés par la surface des choses et des événements, sans communication avec la profondeur : on est dans les mécanismes extérieurs du fonctionnement, l’action-agitation, le faire. Dans l’action de grâces au contraire, nous sommes dans la gratuité, la louange et la joie, et nous permettons ainsi à Dieu être Dieu, disions-nous, c’est-à-dire de nous ouvrir à son action, celle de la Grâce, au sens littéral donc de l’expression, c’est Dieu qui agit. Vient le moment alors, comme les saints en témoignent,’ où l’homme est pénétré par l’Amour de toutes parts, environné et transformé par lui. À partir de ce jour-là, cet homme ne s’appartient plus, il devient lui-même le siège de la pure gratuité, la puissance de Dieu l’investit totalement, cette fameuse dynamis tou théou, dont parle saint Paul, et qui rend l’homme capable des plus grandes folies et des exploits inattendus. Un Père Kolbe, par exemple, devant les chambres à gaz à Auschwitz, offre sa vie en échange d’un autre prisonnier, père de famille. Peut-être est-ce là encore de l’héroïsme, mais qu’il transforme le bunker de la faim et de la mort en un lieu où tous les condamnés chantent des cantiques, cela, pour sûr, n’en est plus ! Pour ces hommes le ciel s’est ouvert et la puissance de l’Esprit est descendue sur eux par le témoignage du Père Maximilien (cf. Ac 1, 8).

" Pourquoi, écrit Bergson, les saints ont-ils entraîné derrière eux des foules ? Ils n’ont qu’à exister : leur existence est un appel. Ils se révèlent grands hommes d’action... Ce qu’ils ont laissé couler à l’intérieur d’eux-mêmes, c’est un flux descendant qui voudrait, à travers eux, gagner les autres hommes..., ils le ressentent comme un élan d’amour... C’est Dieu qui agit en eux, par eux... C’est désormais pour l’âme une surabondance de vie, c’est un immense élan. C’est une poussée irrésistible qui la jette dans les plus vastes entreprises. Une exaltation calme de toutes les facultés fait qu’elle voit grand, et, si faible soit-elle, réalise puissamment... Un immense courant de vie ressaisit ces hommes ; de leur vitalité accrue s’est dégagée une énergie, une audace, une puissance de conception et de réalisation extraordinaires. Qu’on pense à ce qu’accomplirent, dans le domaine de l’action, un saint Paul, une sainte Thérèse, une sainte Catherine de Sienne, un saint François, une Jeanne d’Arc et tant d’autres (Les deux sources de la morale et de la religion).

SORTIR DE L’ENFER EXISTENTIEL

" Et tant d’autres... " Oui, tous les saints, de quelque tradition qu’ils soient, ont soulevé le voile d’une toute autre manière être. Sortir de l’enfer existentiel est possible ; seulement le chemin est étroit, les portes difficiles à forcer, et la peur, le doute, le scepticisme sont là, tout nous aimante vers le bas et nous rive à l’horizontalité animale. Mais " si les hommes entrevoyaient les joies infinies, les forces parfaites, les horizons lumineux de connaissance spontanée, les calmes étendues de notre être qui nous attendent, ils quitteraient tout et n’auraient de cesse qu’ils n’aient gagné ces trésors ! " (Shri Aurobindo).

Mais justement, on ne les gagne pas à la force de ses poignets et si le chemin est difficile, c’est parce que nous baissons les bras devant notre héroïsme impossible. Ce que les saints ont fait, pourquoi ne le ferais-je pas ? " Pourquoi eux et pas moi ? ", s’écriait saint Augustin. Tant que ce cri n’est pas le mien, je m’englue dans l’ornière des médiocres satisfaits. " Baisser les bras " devant mon incapacité ouvre la porte, dire en toute vérité : " je n’arriverais jamais... je ne serais pas capable de faire comme le Père Kolbe ", est précisément la condition pour un changement radical. Aussi longtemps que l’homme compte sur ses propres forces, il rivalise avec Dieu, le maintient à distance et résiste à sa volonté. Le constat d’échec devant nos efforts inutiles nous jette au contraire dans les bras de Dieu. Par l’épreuve répétée de notre orgueil blessé, nous apprenons à lui remettre les rênes à travers tout et à chaque moment. Dieu seul est la Vie, nous ne vivons que par participation a la Sienne. Alors, laisser à Dieu seul le gouvernail et lui confier tous les leviers de commande, la est le secret. Cela signifie une dissolution totale de ma volonté dans la volonté de Dieu. En d’autres mots : ne plus jamais rien décider par soi-même. La décision, jusque dans les plus petits détails, faire ceci plutôt que cela, se lever à telle heure, se coucher à telle autre, prononcer une parole ou dialoguer avec une pensée, et un jour même le moindre mouvement intérieur, c’est le lieu où s’exerce constamment ma liberté, donc où mon être profond s’engage et forge une direction, celle de mon devenir.

À chaque seconde la Vie me suscite à la vie, mais pour qu’elle vive pleinement il faut l’écouter et s’y abandonner. Je peux l’accueillir avec reconnaissance à chaque inspir et m’offrir à elle dans l’abandon à chaque expir. C’est une merveilleuse méditation. Les premiers chrétiens ont forgé cette admirable phrase : L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé (Ac 15, 28). Pour eux, faire quoi que ce soit sans l’impulsion de l’Esprit, était une trahison. Si Jésus est vraiment " Seigneur " pour moi, c’est que ma vie est son Royaume où il peut exercer sa seigneurie, c’est-à-dire où il a tous les droits. En moi, rien donc qui ne lui soit étranger, tout en moi est de lui, par lui et en lui (Rm 11, 36), je veux me recevoir de lui comme d’une Source ou comme l’air que je respire. C’est dans cette grande cohérence biblique que Dieu dit a Josaphat paniqué devant le tragique des événements : Ne t’effraye pas... ce combat n’est pas le tien mais celui de Dieu (2 Ch 20, 15). Il n y a plus alors qu’a lui faire confiance, à obéir dans la foi (Rm 1, 5 et 16, 26) : donner a Dieu carte blanche ! Quelle libération !

Une vieille ermite sur une petite île grecque me disait un jour : " Vous savez, ma spiritualité, après 70 ans de vie ascétique est très simple : tous les matins je prends une feuille blanche et je la signe en bas en disant à Dieu : écris dessus ce que lu veux, à tout je dis ‘oui’, c’est signé d’avance ! "

 

TROUVER SON CHEMIN PERSONNEL

À chacun de trouver sa méthode et son mode pour exprimer la même réalité. J’en connais qui disent, dés que le réveil sonne au lever, ce verset du Psaume 40 : Voici que je viens, Seigneur, pour faire ta volonté. Et c’est extraordinaire, car toute la journée y trouve sa vraie tonalité, l’acte d’abandon étant posé à l’aurore de toutes choses, dans la profondeur de leurs germinations encore inconnues... Il suffit de reprendre cet acte à chaque heure, au milieu même de l’ouvrage en cours, pour maintenir la barre toujours dans la même direction alors qu’on navigue déjà en haute mer et que peut-être les turbulences s’en donnent à coeur joie. Le tout devient progressivement une attitude enracinée et fondée (Ép 3, 17) qui désamorce totalement du tragique de l’existence et place l’homme devant chaque événement exactement comme le Christ l’a fait. Nous sommes dans l’Évangile à l’état pur ; cette attitude est l’entrée dans la vie mystique, c’est-à-dire une vie agie et mue toute entière par l’Esprit Saint. Ici l’homme reçoit de Dieu à chaque instant la vie, le mouvement et l’être (Ac 17, 28). Il se sent porté par la Vie de Dieu et en sa volonté se trouve son repos.

Cependant repos, abandon, n’est pas endormissement ! Il s’agit de l’action à son plus haut niveau, nous l’avons dit, sous-tendue par une intensité de vigilance permanente, " une détermination bien déterminée dûssé-t-on mourir en route " (sainte Thérèse d’Avila), un " acharnement " à aller jusqu’au bout (saint Théophane le Reclus)... Nous ne faisons l’expérience de Dieu que dans la mesure où nous nous livrons totalement à lui. La plupart du temps notre abandon n’est que partiel, velléitaire, il n’est pas l’axe de notre vie... Toute la différence est là entre un homme pieux, très fervent ou même spirituellement excellent et le vrai saint qui n’a plus d’ego, parce qu’il s’est laissé détacher à fond par Dieu de tout ce qui n’est pas sa pure volonté. L’abnégation du moi est le point décisif où bifurque le chemin. La plupart reculent devant cet holocauste secret qui, pourtant, est la seule porte de la vie. Il ne s’agit pas de prouesses ascétiques, répétons-le, mais de moment en moment laisser Dieu être Dieu, se fier à son action, que cela plaise ou non : " Seigneur fais de moi ce que tu veux ! " L’effort de l’homme peut être alors à son maximum d’intensité et cela est indispensable, mais c’est un effort détendu et joyeux, abandonné, qui n’attend rien de lui-même, " inutile " en efficacité et absolument libre devant les résultats... Le but à atteindre est impossible aux hommes mais possible à Dieu (Mt 19, 26). C’est donc de lui qu’il faut tout attendre.

Sainte Thérèse de Lisieux utilisait l’image du petit enfant qui lève sans cesse son pied pour monter un escalier en haut duquel se trouve sa mère. Mais, peine inutile, il retombe toujours dès la première marche... et sa mère, dans les bras de laquelle il s’abandonne, convaincu de son impuissance, le monte, émue de compassion. Ainsi l’effort de l’homme porte tout de même un fruit : celui d’épuiser ses prétentions à s’emparer de Dieu, de décentrer son coeur et de tomber du piédestal de son orgueil. C’est ce que dit un Père du Désert, Abba Moise : " Les jeunes et les veilles n’ont d’autre effet que d’abattre l’homme en toute humilité. Si l’âme produit ce fruit-là, les entrailles de Dieu seront remuées à son égard et il lui enverra la force sainte ".

Article paru dans la revue Le Chemin, nos. 38 et 39, 1998.
sourcehttp://www.pagesorthodoxes.net

À QUOI SERT L’ÉTOLE LITURGIQUE ?/QUAIS SÃO AS PEDRAS LITÚRGICAS?/ WHAT ARE THE LITURGICAL STONES? /¿CUÁLES SON LAS PIEDRAS LITURGICAS?
Compétence des baptisés –

Tout croyant, tout baptisé, homme et femme, enfant et vieillard, est habilité à s’adresser au Créateur, Père, Fils et saint Esprit, pour le remercier, le glorifier, l’invoquer et le supplier,  en tout temps et sur toute la surface de la terre.

Le Baptême, la chrismation et l’Eucharistie fondent la compétence de tout membre du Corps du Christ, car Celui-ci agit en personne en ses membres et par eux.

Tout baptisé, étant membre de l’assemblée sacerdotale qu’est l’Église du Christ, est compétent pour prononcer les prières de l’Église et accomplir, à sa place, les rites traditionnels qu’elle véhicule depuis la Résurrection, l’Ascension et la Pentecôte.

Competência dos batizados -
Todo crente, toda pessoa batizada, homem e mulher, criança e velho, tem o poder de aplicar ao Criador, Pai, Filho e Espírito Santo, para agradecer, glorificar, invocar e suplicar a ele, a qualquer momento e em qualquer momento. a superfície da terra.

O batismo, a crisma e a Eucaristia são a base da competência de todo membro do Corpo de Cristo, pois Ele age pessoalmente em e através de Seus membros.

Todo aquele que é batizado, sendo membro da assembléia sacerdotal que é a Igreja de Cristo, é competente para pronunciar as orações da Igreja e cumprir, em seu lugar, os ritos tradicionais que realiza desde a ressurreição, a ascensão e Pentecostes.

Competence of the baptized -
Every believer, every baptized person, man and woman, child and old man, is empowered to apply to the Creator, Father, Son and Holy Spirit, to thank, glorify, invoke and supplicate him, at any time and on any Earth's surface.

Baptism, chrismation and the Eucharist are the basis of the competence of every member of the Body of Christ, for He acts in person in and through His members.

Every one baptized, being a member of the priestly assembly that is the Church of Christ, is competent to pronounce the prayers of the Church and to fulfill, in its place, the traditional rites that it carries since the Resurrection, the Ascension and Pentecost.

Competencia de los bautizados -
Cada creyente, cada persona bautizada, hombre y mujer, niño y anciano, está facultado para aplicar al Creador, Padre, Hijo y Espíritu Santo, para agradecerle, glorificarlo, invocarlo y suplicarlo, en cualquier momento y en cualquier momento. La superficie de la tierra.

El bautismo, la bautización y la Eucaristía son la base de la competencia de cada miembro del Cuerpo de Cristo, porque Él actúa en persona a través de Sus miembros.

Todos los bautizados, siendo miembros de la asamblea sacerdotal que es la Iglesia de Cristo, son competentes para pronunciar las oraciones de la Iglesia y cumplir, en su lugar, los ritos tradicionales que lleva desde la Resurrección, la Ascensión y Pentecostés.

 

Le Christ, Unique Tête deSon Eglise

Les baptisés forment une assemblée sacerdotale, un corps véritable, une communion des personnes créées, dans la foi unique et dans l’unique Esprit.

Cette assemblée, comme tout organisme, a une tête, qui est le Christ en personne, son Pontife et Pasteur unique et suprême comme le chante et le proclame notre Liturgie Syro-Orthodoxe.

Celui-ci a choisi et envoyé les apôtres et, ensuite, par eux, les évêques, et ensuite, par ceux-ci, les prêtres et les diacres, pour être les ministres de son action pastorale.

Il leur a confié, par des injonctions précises, la mission de servir son Peuple :

évêques et prêtres président ;

les diacres coordonnent et organisent.

Tout est ordonné, tout est fait pour le salut et la transfiguration de l’homme.

Cristo, o único Cabeça de Sua Igreja
Os batizados formam uma assembléia sacerdotal, um corpo verdadeiro, uma comunhão de pessoas criadas, na única fé e no único Espírito.

Esta congregação, como todo organismo, tem uma cabeça, que é o próprio Cristo, Seu único e supremo Pontífice e Pastor, cantado e proclamado por nossa Liturgia Siro-Ortodoxa.

Ele escolheu e enviou os apóstolos e depois através deles os bispos, e depois através deles, os sacerdotes e diáconos, para serem os ministros de sua ação pastoral.

Confiou-lhes, por injunções precisas, a missão de servir o seu povo:

presidente de bispos e padres;

Os diáconos coordenam e organizam.

Christ, the only Head of His Church
The baptized form a priestly assembly, a true body, a communion of created persons, in the one faith and in the one Spirit.

This congregation, like every organism, has a head, which is Christ Himself, His unique and supreme Pontiff and Shepherd as sung and proclaimed by our Syro-Orthodox Liturgy.

He chose and sent the Apostles and then through them the bishops, and then, through them, the priests and deacons, to be the ministers of his pastoral action.

He confided to them, by precise injunctions, the mission to serve his people:

bishops and priests president;

Deacons coordinate and organize.

Everything is ordained, everything is done for the salvation and the transfiguration of man.

Cristo, la única cabeza de su iglesia
Los bautizados forman una asamblea sacerdotal, un cuerpo verdadero, una comunión de personas creadas, en la única fe y en el único Espíritu.

Esta congregación, como todo organismo, tiene una cabeza, que es Cristo mismo, su único y supremo pontífice y pastor tal como lo canta y proclama nuestra liturgia siroortodoxa.

Eligió y envió a los Apóstoles y luego a través de ellos a los obispos, y luego, a través de ellos, a los sacerdotes y diáconos, para ser los ministros de su acción pastoral.

Les confió, por orden judicial precisa, la misión de servir a su pueblo:

obispos y sacerdotes presidente;

Los diáconos coordinan y organizan.

Todo está ordenado, todo se hace para la salvación y la transfiguración del hombre.

Le mandat pastoral

Les pasteurs que sont les évêques et leurs collaborateurs dans le sacerdoce, les prêtres et les diacres ont ainsi un mandat précis de la part du Pasteur suprême, et ils n’agissent jamais que « en son Nom ».

Cette expression signifie, non pas qu’ils remplacent le Verbe, mais qu’ils font Sa volonté avec et dans la puissance du Saint Esprit.

Ils ne remplacent pas non plus les baptisés, et ils agissent au contraire toujours, non seulement pour eux, mais avec eux, dirigeant, guidant leur propre compétence de baptisés et la présidant.

Et les fidèles n’agissent pas, du moins pour les plus grandes actions sacramentelles, sans leur pasteur, parce qu’un corps n’agit pas sans tête :

l’Église n’est pas acéphale.

O mandato pastoral
Os pastores que são os bispos e seus colaboradores no sacerdócio, os sacerdotes e os diáconos têm, portanto, um mandato preciso do pastor supremo, e eles nunca agem, exceto "em seu nome".

Essa expressão significa, não que eles substituam a Palavra, mas que eles fazem Sua vontade com e no poder do Espírito Santo.

Tampouco substituem os batizados, e agem sempre, não apenas por si mesmos, mas com eles, dirigindo, guiando sua própria competência batizada e presidindo-a.

E os fiéis não agem, pelo menos nas maiores ações sacramentais, sem seu pastor, porque um corpo não age sem cabeça:

a igreja não é acefálica.

The pastoral mandate
The pastors who are the bishops and their collaborators in the priesthood, the priests and the deacons thus have a precise mandate from the supreme pastor, and they never act except "in his name".

This expression means, not that they replace the Word, but that they do His will with and in the power of the Holy Spirit.

Nor do they replace the baptized, and they act instead always, not only for themselves, but with them, directing, guiding their own baptized competence and presiding over it.

And the faithful do not act, at least for the greatest sacramental actions, without their pastor, because a body does not act without a head:

the Church is not acephalous.

El mandato pastoral
Los pastores que son los obispos y sus colaboradores en el sacerdocio, los sacerdotes y los diáconos tienen un mandato preciso del pastor supremo, y nunca actúan excepto "en su nombre".

Esta expresión significa, no que reemplazan la Palabra, sino que hacen su voluntad con y en el poder del Espíritu Santo.

Tampoco reemplazan a los bautizados, y actúan en su lugar siempre, no solo por ellos mismos, sino con ellos, dirigiendo, guiando su propia competencia bautizada y presidiéndola.

Y los fieles no actúan, al menos para las más grandes acciones sacramentales, sin su pastor, porque un cuerpo no actúa sin cabeza:

La Iglesia no es acéfala.

L’étole signe de la grâce

L’étole, de l’évêque, du prêtre et du diacre, signifie ce mandat et cette mission.

Elle atteste que le ministère pastoral n’agit jamais de sa propre initiative, en fonction de charismes personnels, et pour faire sa volonté propre.

L’étole signifie l’obéissance au Christ Tête, unique Souverain et Éternel Prêtre.

Elle est donnée solennellement au nouvel ordonné, en présence de tout le Peuple de Dieu, comme signe de la mission au service de l'édification de tous, de l'édification d'un Peuple de prêtres, de prophètes et de rois.

Elle figure d’une belle façon le ruissellement de la grâce divine sur la personne, quand le ministre la pose sur sa tête, au cours d’une prière ou d’un quelconque acte sacramentel accompli en faveur d’elle, par exemple lors de l’absolution.

L’étole est l’icône de la charité et de la miséricorde divines qui protègent, qui consolent, qui fortifient, qui voilent le péché et les faiblesses humaines.

O sinal roubou a graça
A estola, do bispo, do padre e do diácono, significa este mandato e esta missão.

Testemunha que o ministério pastoral nunca age por iniciativa própria, de acordo com carismas pessoais, e com vontade própria.

A estola significa obediência a Cristo, a Cabeça, o único Soberano e Sacerdote Eterno.

É dado solenemente ao novo ordenado, na presença de todo o Povo de Deus, como um sinal da missão a serviço da edificação de todos, a construção de um povo de sacerdotes, profetas e reis.

É um belo exemplo do fluxo da graça divina na pessoa, quando o ministro a põe na cabeça, durante uma oração ou qualquer ato sacramental realizado em seu nome, por exemplo, durante absolvição.

A estola é o ícone da caridade e misericórdia divina que protege, consola, fortalece, oculta o pecado e as fraquezas humanas.

The stole sign of grace
The stole, of the bishop, the priest and the deacon, signify this mandate and this mission.

It testifies that the pastoral ministry never acts on its own initiative, according to personal charisms, and to do its own will.

The stole means obedience to Christ the Head, the only Sovereign and Eternal Priest.

It is solemnly given to the new ordained, in the presence of all the People of God, as a sign of the mission at the service of the edification of all, the building of a people of priests, prophets and kings.

It is a beautiful example of the flow of divine grace on the person, when the minister puts it on his head, during a prayer or any sacramental act performed on his behalf, for example during absolution.

The stole is the icon of divine charity and mercy that protects, consoles, strengthens, veils human sin and weaknesses.

El signo robado de la gracia
La estola, del obispo, el sacerdote y el diácono, significa este mandato y esta misión.

Testifica que el ministerio pastoral nunca actúa por iniciativa propia, de acuerdo con los carismas personales, y para hacer su propia voluntad.

La estola significa obediencia a Cristo Cabeza, el único Sacerdote Soberano y Eterno.

Se entrega solemnemente a los nuevos ordenados, en presencia de todo el Pueblo de Dios, como un signo de la misión al servicio de la edificación de todos, la construcción de un pueblo de sacerdotes, profetas y reyes.

Es un hermoso ejemplo del flujo de la gracia divina sobre la persona, cuando el ministro se la pone en la cabeza, durante una oración o cualquier acto sacramental realizado en su nombre, por ejemplo, durante absolución.

La estola es el ícono de la divina caridad y misericordia que protege, consuela, fortalece, vela el pecado humano y las debilidades.

Le manteau du Christ

Dans le sacrement des saintes Huiles, par exemple, l’étole presbytérale, posée sur la tête des baptisés pendant la lecture du saint Évangile et des grandes prières, manifeste la descente de la grâce qui émane de la Personne du Verbe :

de même irradiait-elle de son manteau quand la femme en hémorragie depuis si longtemps le toucha et s’en saisit.

L’étole est, en quelque sorte, comme l’ensemble des ornements liturgiques, le manteau dont le Christ recouvre l’humanité souffrante ou heureuse.

C’est par le manteau également que les prophètes (Elie) et les saints (Martin ou Clodoald) transmettaient l’influence charismatique et le patrimoine de leur expérience de Dieu.

L’étole signifie le manteau de la Tradition Apostolique sans lequel nous n'aurions la consolation de la grâce des Sacrements.

O manto de Cristo
No sacramento dos Santos Óleos, por exemplo, a estola sacerdotal, colocada sobre as cabeças dos batizados durante a leitura do santo Evangelho e as altas orações, mostra a descida da graça que emana da Pessoa da Palavra:

então ela irradiava de sua capa quando a mulher sangrando por tanto tempo o tocou e a agarrou.

A estola é, por assim dizer, como todos os ornamentos litúrgicos, cujo manto Cristo cobre o sofrimento ou a humanidade feliz.

Foi também pela capa que os profetas (Elias) e os santos (Martin ou Clodoald) transmitiram a influência carismática e a herança de sua experiência com Deus.

A estola significa o manto da Tradição Apostólica, sem o qual não teríamos o consolo da graça dos Sacramentos.

The mantle of Christ
In the sacrament of the Holy Oils, for example, the priestly stole, placed on the heads of the baptized during the reading of the holy Gospel and the great prayers, shows the descent of the grace that emanates from the Person of the Word:

so she radiated from her cloak when the woman bleeding for so long touched him and seized it.

The stole is, as it were, like all liturgical ornaments, the mantle of which Christ covers suffering or happy humanity.

It was also by the cloak that the prophets (Elijah) and the saints (Martin or Clodoald) transmitted the charismatic influence and heritage of their experience of God.

The stole means the mantle of Apostolic Tradition without which we would not have the consolation of the grace of the Sacraments.

El manto de cristo
En el sacramento de los Aceites Sagrados, por ejemplo, el robo sacerdotal, colocado sobre las cabezas de los bautizados durante la lectura del Santo Evangelio y las oraciones altas, muestra el descenso de la gracia que emana de la Persona de la Palabra:

entonces ella irradió de su capa cuando la mujer sangrando por tanto tiempo lo tocó y la agarró.

La estola es, por así decirlo, como todos los ornamentos litúrgicos, el manto del cual Cristo cubre el sufrimiento o la humanidad feliz.

También fue por el manto que los profetas (Elijah) y los santos (Martin o Clodoald) transmitieron la influencia carismática y la herencia de su experiencia de Dios.

La estola significa el manto de la tradición apostólica sin el cual no tendríamos el consuelo de la gracia de los sacramentos.

 

PENSÉES DU STARETS SILOUANE SUR LES PLANTES ET LES ANIMAUX

Le bienheureux Starets a été pour nous un grand don reçu d’en haut, une rencontre exceptionnelle. C’est l’image parfaite du véritable chrétien qui nous frappait surtout en lui ; on pouvait voir en lui l’union étonnamment harmonieuse de dispositions apparemment incompatibles.

Ainsi, on trouvait en lui, d’une part, une grande compassion pour tout être vivant, pour toute créature, trait peu commun chez des hommes aussi virils que lui. Cette compassion prenait de telles proportions qu’elle pouvait facilement être prise pour une sensibilité pathologique.

Mais, par ailleurs, d’autres aspects de sa vie démontraient aussitôt que cette compassion n'était nullement un phénomène pathologique, mais bien l’expression d’une grandeur d’âme proprement surnaturelle et d’une bonté produite par la grâce.

Le Starets avait une attitude pleine de douceur, même pour les plantes. Il considérait tout geste brutal leur causant du dommage comme contraire à l’enseignement de la grâce.

Je me souviens qu’une fois je marchais avec lui sur le chemin menant du Monastère à la «kalyba» où j’ai vécu pendant un an. Cette « kalyba » se trouvait à la distance d’un kilomètre du Monastère. Le Starets venait voir mon habitation.

Nous avions à la main des cannes, comme c’est l’habitude dans les endroits montagneux. De part et d’autre du sentier poussaient quelques rares touffes de hautes herbes sauvages.

Voulant empêcher que le sentier ne soit envahi par ces herbes, je frappai avec ma canne le haut d’une tige pour empêcher les graines de se former. Ce geste parut brutal au Starets, et il hocha légèrement la tête avec étonnement. Je compris ce que cela voulait dire et me sentis pris de honte.

Le Starets disait que l’Esprit de Dieu enseigne de compatir à toute créature, si bien que, «sans nécessité», on ne désire pas faire de mal même aux feuilles d’un arbre.

« La feuille était verte sur l’arbre et tu l’as arrachée sans nécessité. Il est vrai que cela n’est pas un péché, mais le cœur qui a appris aimer compatit à toute créature, même à une petite feuille. »

Cette pitié pour la feuille verte d’un arbre ou pour la fleur des champs foulée aux pieds s’unissait en lui à une attitude parfaitement réaliste envers toute chose existant dans le monde.

En tant que chrétien, il était conscient que tout a été créé pour servir l’homme ; aussi, quand c’est « nécessaire », l’homme peut-il user de tout. Lui-même, il fauchait l’herbe, abattait des arbres, se préparait une provision de bois pour l’hiver, mangeait du poisson.

En lisant les écrits du Starets, il convient de prêter attention à ses pensées et à ses sentiments concernant les animaux.

Ici on est vraiment frappé par sa compassion à l’égard de toute créature ; on peut s’en Faire une idée en lisant le récit dans lequel il raconte combien longtemps il déplora « sa cruauté envers les êtres créés », pour avoir « sans nécessité » tué une mouche ou pour avoir versé de l’eau bouillante sur une chauve-souris qui s’était installée sur le balcon de son dépôt, ou encore « de quelle compassion il fut pris pour toute créature et pour tout être qui souffre », quand il vit sur un chemin un serpent coupé en morceaux.

Mais, d’autre part, son ardent élan vers Dieu le détachait de toute créature.

Il pensait que les animaux sont de la « terre » et que l’esprit de l’homme ne devrait pas s’y attacher, car il faut aimer Dieu de toute son intelligence, de tout son cœur, de toute sa force, c’est-à-dire de tout notre être, et en oubliant la terre.

On observe souvent que des gens s’attachent à des animaux, allant parfois jusqu’à avoir une « amitié » avec eux.

 Le Starets estimait que c’est une perversion de l’ordre établi par Dieu et contraire à la condition normale de l’homme (Gen. 2,20).

Caresser un chat en disant « minet, minet », ou bien jouer et parler avec un chien en oubliant Dieu, ou bien encore se soucier des animaux au point d’oublier la souffrance du prochain, ou bien, à cause d’eux, se disputer avec les gens, tout cela était pour le Starets une violation des commandements divins qui, si on les observe fidèlement, conduisent l’homme à la perfection.

Dans tout le Nouveau Testament, nous ne trouvons aucun passage où il est dit que le Seigneur aurait arrêté son attention sur toute la création.

Parvenir à cette humanité parfaite, à l’image du Christ-Homme, est notre vocation, conformément à notre nature créée à l’image de Dieu. Aussi le starets considérait-il un attachement intérieur et une passion pour  les animaux comme un abaissement de la condition humaine.

Voici et qu’il écrit à ce sujet :

« Certains s’attachent aux animaux, mais cela offense le Créateur car l’homme est appelé à vivre éternellement avec le Seigneur, régner, avec lui et n’aimer que Dieu seul. Il ne faut pas avoir d’attachement pour les animaux, mais il faut seulement avoir un cœur bienveillant pour toute créature... »

Il disait que tout a été créé pour servir l’homme ; aussi, en cas de besoin, peut-on user de tout ce qui est créé. Mais, en même temps, l’homme a le devoir de prendre soin de toute créature ; c’est pourquoi tout mal causé sans nécessité à un animal ou même à une plante contredit la loi de la grâce.

Mais tout attachement passionnel pour des animaux est, lui aussi, contraire aux commandements de Dieu, parce qu’il diminue l’amour envers Dieu et le prochain.

Celui qui aime vraiment les hommes et, dans ses prières, pleure pour le monde entier, ne peut pas s’attacher à des animaux.

DE LA BEAUTE DU MONDE

La beauté du monde visible transportait de joie l’âme du Starets. Il ne manifestait cette admiration ni par des attitudes ni par des gestes ; elle ne transparaissait que dans l’expression de son visage et l’intonation de sa voix. Cette discrète réserve ne faisait que souligner davantage l’authenticité d’une profonde émotion.

Toujours concentré sur sa vie intérieure, il ne regardait pas beaucoup le monde extérieur, mais quand son regard se tournait vers la beauté visible du monde, il y trouvait une nouvelle occasion de contempler la gloire divine et de tourner à nouveau son cœur vers Dieu.

A cet égard, il était comme un enfant : tout l’émerveillait. Dans ses écrits, il observe, très justement que l’homme qui a perdu la grâce ne sait pas percevoir la beauté du monde et que rien ne l’étonne.

Toute l’inexprimable splendeur de la création de Dieu ne le touche pas. En revanche, quand la grâce de Dieu est avec l’homme, tout ce qui existe dans le monde apporte à son âme un inconcevable émerveille- , nient, et, en contemplant la beauté visible, l’âme prend conscience de l’admirable présence de Dieu en toutes choses.

Avec un sens aigu de la beauté, le Starets regardait les nuages, la mer, les montagnes, les bois, les prés, un arbre isolé... Il disait que la gloire du Créateur resplendit même dans ce monde visible, mais contempler la gloire du Seigneur dans le Saint-Esprit, ajoutait-il, est une vision qui dépasse infiniment toute pensée humaine.

Observant un jour le jeu des nuages sur le ciel intensément bleu de Grèce, il dit :

« Je pense : comme notre Seigneur est plein de majesté ! Quelle beauté il a créée pour sa gloire, pour le bien de son peuple, afin que les peuples glorifient dans la joie leur Créateur... O Reine des Cieux, rends ton peuple digne de voir la gloire du Seigneur. »

Ainsi, après s’être laissé aller pour un bref instant à la contemplation de la beauté visible et de la gloire de Dieu qui s’y manifeste, il revenait aussitôt à la prière pour le monde.

Vie et enseignement du Starets Silouane
Père Sophrony

 

Nous traversons une période terrible.

Mais non seulement parce que les forces mondiales du mal prennent de plus en plus d'emprise sur le monde, mais encore plus parce que - et c'est terrible à dire ! - de nombreux hiérarques haut placés de l'Église du Christ trahissent réellement notre sainte Foi et notre Église.

Une époque complètement nouvelle dans le christianisme est annoncée.

Ils pensent à créer une nouvelle Église dans laquelle non seulement tous les orthodoxes doivent entrer, mais aussi les hétérodoxes, et même les musulmans, les juifs et les païens.


Ils parlent même d'une sorte de "dialogue" avec les athées ! Ainsi, au lieu de la vraie foi et de la véritable Église, est en train de naître une fausse foi ou, selon l'expression de notre grand luminaire théophore, saint Théophane le Reclus, une foi maléfique et une fausse Église.

Archevêque Averky (Taushev) de Syracuse, 14 Décembre 1967

Saint Hilaire Évêque de Poitiers sur le Psaume 1.

« Heureux l’homme qui ne va pas au conseil des impies, qui ne se tient pas sur le chemin des pécheurs, et qui ne s’assied pas sur le siège pestilentiel des moqueurs, mais prend son plaisir (uoluntas) dans la Loi du Seigneur, et médite cette Loi jour et nuit » (Ps 1, 1-2).

Le Prophète rappelle que pour l’homme heureux, le fondement de sa vie repose sur une observance en cinq points : d’abord,
« ne pas aller au conseil des impies » ; ensuite,
« ne pas s’engager sur le chemin des pécheurs » ; en troisième lieu,
« ne pas s’asseoir sur le siège pestilentiel des moqueurs » ; ensuite,
« placer tout son désir d’aimer dans la Loi du Seigneur » ; finalement,
« faire de cette Loi l’objet de sa méditation, jour et nuit ».

Il est donc nécessaire de distinguer l’impie du pécheur, le pécheur de la pestilence, et, précisément, de faire la distinction entre
« le conseil des impies »,
« le chemin des pécheurs »,
« le siège pestilentiel des moqueurs » ;

ensuite, distinguer entre le fait d’être allé au conseil des impies plus que de s’y être établi, entre le fait de s’être tenu sur le chemin des pécheurs plus que d’y être allé.

Afin que nous puissions comprendre le pourquoi de ces expressions, il nous faut discerner combien diffère le pécheur de l’impie, pour que, par là, puisse être saisi la raison pour laquelle il est assigné un chemin au pécheur, et un conseil à l’impie.

Ensuite, il faudra se demander pourquoi on parle de
« se tenir sur le chemin » et
« d’aller au conseil » quand la coutume parle plutôt de
« se tenir au conseil » et
« d’aller sur le chemin ».

Tout pécheur n’est pas nécessairement impie, mais l’impie, par contre, ne peut pas ne pas être également pécheur.

Prenons un exemple tiré de la conscience commune : les fils peuvent aimer leurs pères quoique ceux-ci soient portés au vin, lascifs et prodigues ; et malgré ces vices qu’ils entretiennent, ils demeurent sans impiété, eux qui pourtant ne sont pas sans reproche.

Bien que les impies soient en quelque sorte portés aux vertus de continence et de tempérance, ils considéreront comme une faute tout ce qui sera autre que l’impiété, et ils le transgresseront en le tenant pour irrespectueux envers leurs parents(...)

Il y a d’autres « conseils des impies », à savoir:
les « conseils » de ceux qui sont tombés dans l’hérésie et qui ne s’en tiennent ni aux lois du Nouveau, ni aux lois de l’Ancien Testament.

Leur parole est proférée, se disant et se contredisant, circulant sans cesse dans le monde en s’infléchissant dans l’erreur, ne s’attachant à rien de solide :
toute la consistance de cette parole tient dans un discours imprécis.

Le Dieu de leur impiété est non pas le Dieu qui atteste par lui-même qu’il est « de Dieu », mais qui est mesuré à l’étalon de la volonté de leur propre conseil (arbitrium), ignorant que ce n’est pas une moindre impiété de parler d’un Dieu façonné que de totalement le nier.

Lorsque tu requiers d’eux de signifier par quelle espérance et par quelle foi ils adhèrent à l’espoir d’une issue heureuse de leur sort final, ils deviennent confus ; perturbés, ils dissimulent, tournent autour de la question et de l’enjeu de la recherche ; ils évitent d’en discuter.

« Bienheureux », donc, « est l’homme qui ne va pas en ce conseil des impies »,
c’est-à-dire qui ne consentira pas à y aller, car c’est une faute d’adhérer aux impiétés comme ç’en est déjà une d’y avoir seulement pensé....



“We are going through a terrible time.

 

But not only because the forces of world evil are gaining a greater and greater hold over the world, but still more because – terrible to say! – many highly-placed hierarchs of the Church of Christ are carrying out a very real betrayal of our holy faith and Church. Some completely new epoch in Christianity is being proclaimed. They are thinking to create new a church into which not only all the Orthodox must enter, but also the heterodox, and even the Muslims, Jews and pagans.

They are even talking about some kind of “dialogue” with the atheists! In this way, instead of the true faith and the true Church, a false faith or, in the expression of our great Spirit-bearing lamp, Bishop Theophan the Recluse, an evil faith and a false church, is arising".


Averky (Taushev) of Syracuse, December 14, 1967

Saint Hilaire Bishop of Poitiers on the Psalm 1.

"Blessed is the man who does not go to the counsel of the wicked, who does not stand on the path of sinners, and who does not sit on the silly seat of scoffers, but takes his pleasure (uoluntas) in the Law of Lord, and ponder this law day and night "(Ps 1, 1-2).

The Prophet recalls that for the happy man, the foundation of his life rests on an observance in five points: first,
"Do not go to the council of the wicked"; then,
"Not to engage in the path of sinners"; In third place,
"Do not sit on the pestilential siege of mockers"; then,
"To place all his desire to love in the Law of the Lord"; finally,
"To make this Law the object of his meditation, day and night".

It is therefore necessary to distinguish the impious from the sinner, the sinner from the pestilence, and, precisely, to distinguish between
"The council of the wicked",
"The path of sinners",
"The pestilential siege of mockers";

next, to distinguish between having gone to the council of the ungodly more than being established there, between being on the path of sinners rather than having gone there.

In order that we may understand the reason for these expressions, we must discern how different the sinner from the ungodly, so that the reason for which he is assigned a path to the sinner can be grasped, and a counsel to the 'impious.

Then, we will have to ask ourselves why we are talking about
"Stand on the path" and
"To go to the council" when the custom speaks rather of
"Stand on the board" and
"To go on the way".

Every sinner is not necessarily ungodly, but the ungodly, on the other hand, can not be equally sinful.

Let us take an example from the common consciousness: the sons can love their fathers even though they are wine-lovers, lascivious and prodigal; and in spite of these vices which they maintain, they remain without impiety, they who are not without reproach.

Although the ungodly are somehow endowed with the virtues of continence and temperance, they will consider as a fault anything that is other than impiety, and they will transgress it by holding it disrespectful to their parents (...)

There are other "tips of the wicked", namely:
the "advice" of those who have fallen into heresy and who do not adhere to the laws of the New or the laws of the Old Testament.

Their words are uttered, saying and contradicting each other, circulating constantly in the world by bending into error, attaching themselves to nothing solid:
all the consistency of this word lies in an imprecise speech.

The God of their ungodliness is not the God who attests by himself that he is "of God", but who is measured by the standard of the will of their own council (arbitrium), unaware that it is no less impiety to speak of a fashioned God than to totally deny it.

When you require them to signify by what hope and faith they adhere to the hope of a happy outcome of their final fate, they become confused; disrupted, they hide, revolve around the question and the issue of research; they avoid discussing it.

"Blessed", therefore, "is the man who does not go to this council of the wicked,"
that is to say, who will not consent to go, because it is a fault to adhere to impieties as it is already one to have thought of it only ....

 

Estamos passando por um momento terrível.

Mas não apenas porque as forças globais do mal estão ganhando cada vez mais domínio sobre o mundo, mas ainda mais porque - e é terrível dizer! - muitos altos hierarcas da Igreja de Cristo realmente traem nossa santa Fé e nossa Igreja.

Uma era completamente nova no cristianismo é anunciada.

Eles estão pensando em criar uma nova Igreja na qual não apenas todos os ortodoxos devem entrar, mas também os heterodoxos, e até os muçulmanos, os judeus e os gentios.


Eles até falam de uma espécie de "diálogo" com ateus! Assim, em vez da verdadeira fé e da verdadeira Igreja, nasce uma falsa fé ou, de acordo com a expressão de nossa grande luz teofórica, São Teófanes, o Reclus, uma má fé e uma falsa Igreja.

(Arcebispo Averky (Taushev) de Siracusa, 14 de dezembro de 1967)

 

Santo Hilaire Bispo de Poitiers no Salmo 1.

"Bem-aventurado o homem que não segue o conselho dos ímpios, que não se põe no caminho dos pecadores e que não se senta no assento tolo dos escarnecedores, mas tem prazer (uoluntas) na Lei de Senhor, e pondere esta lei dia e noite "(Sl 1, 1-2).

O Profeta lembra que, para o homem feliz, o fundamento de sua vida repousa em uma observância em cinco pontos: primeiro,
"Não vá ao conselho dos ímpios"; então,
"Não se envolver no caminho dos pecadores"; terceiro
"Não se sente no cerco pestilento dos zombadores"; então,
"Colocar todo o seu desejo de amar na Lei do Senhor"; finalmente
"Fazer desta lei o objeto de sua meditação, dia e noite".

Portanto, é necessário distinguir o ímpio do pecador, o pecador da pestilência e, precisamente, distinguir entre
"O conselho dos ímpios",
"O caminho dos pecadores",
"O cerco pestilento dos zombadores";

a seguir, distinguir entre ter ido ao conselho dos ímpios mais do que estar estabelecido ali, entre estar no caminho dos pecadores em vez de ter ido para lá.

Para que possamos entender a razão dessas expressões, precisamos discernir a diferença entre o pecador e o não-ímpio, para que a razão pela qual ele é designado como caminho para o pecador possa ser compreendida e um conselho para o ímpia.

Então, teremos que nos perguntar por que estamos falando sobre
"Fique no caminho" e
"Ir ao conselho" quando o costume fala em vez de
"Fique no quadro" e
"Para seguir em frente".

Todo pecador não é necessariamente ímpio, mas o ímpio, por outro lado, não pode ser igualmente pecador.

Tomemos um exemplo da consciência comum: os filhos podem amar seus pais, mesmo que sejam amantes do vinho, lascivos e pródigos; e apesar desses vícios que mantêm, permanecem sem impiedade, aqueles que não são sem censura.

Embora os ímpios sejam de alguma forma dotados das virtudes da continência e da temperança, eles considerarão uma falta qualquer coisa que não seja a impiedade, e eles a transgredirão, mantendo-a desrespeitosa com os pais (...)

Existem outras "dicas dos ímpios", a saber:
o "conselho" daqueles que caíram em heresia e que não aderem às leis do Novo ou às leis do Antigo Testamento.

Suas palavras são pronunciadas, dizendo e se contradizendo, circulando constantemente no mundo, curvando-se ao erro, apegando-se a nada sólido:
toda a consistência dessa palavra está em um discurso impreciso.

O Deus de sua impiedade não é o Deus que atesta por si mesmo que ele é "de Deus", mas que é medido pelo padrão da vontade de seu próprio conselho (arbitrium), sem saber que é não menos impiedade de falar de um Deus formado do que negá-lo totalmente.

Quando você exige que signifiquem com que esperança e fé aderem à esperança de um resultado feliz de seu destino final, elas ficam confusas; perturbados, eles se escondem, giram em torno da questão e da questão da pesquisa; eles evitam discutir isso.

"Abençoado", portanto, "é o homem que não vai a este conselho dos ímpios".
isto é, quem não concorda em ir, porque é um erro aderir às impiedades, pois já é de se pensar apenas nisso ...

 

Estamos pasando por un momento terrible.

Pero no solo porque las fuerzas globales del mal están ganando más y más control sobre el mundo, sino aún más porque, ¡y es terrible decirlo! - Muchos altos jerarcas de la Iglesia de Cristo realmente traicionan nuestra santa fe y nuestra Iglesia.

Se anuncia una era completamente nueva en el cristianismo.

Están pensando en crear una nueva Iglesia en la que no solo deben ingresar todos los ortodoxos, sino también los heterodoxos, e incluso los musulmanes, los judíos y los gentiles.


¡Incluso hablan de una especie de "diálogo" con ateos! Así, en lugar de la verdadera fe y la verdadera Iglesia, nace una fe falsa o, según la expresión de nuestra gran luz teofórica, San Teófanes el Reclus, una fe malvada y una Iglesia falsa.

(Arzobispo Averky (Taushev) de Siracusa, 14 de diciembre de 1967)

 

Saint Hilaire Obispo de Poitiers en el Salmo 1.

"Bienaventurado el hombre que no va al consejo de los impíos, que no se para en el camino de los pecadores, y que no se sienta en el asiento tonto de los burladores, sino que se complace (uoluntas) en la Ley de Señor, y reflexiona sobre esta ley día y noche "(Salmo 1, 1-2).

El Profeta recuerda que para el hombre feliz, la base de su vida se basa en una observación en cinco puntos: primero,
"No vayas al consejo de los impíos"; a continuación,
"No comprometerse en el camino de los pecadores"; tercero
"No te sientes en el asedio pestilente de burladores"; a continuación,
"Para poner todo su deseo de amar en la Ley del Señor"; finalmente
"Hacer de esta Ley el objeto de su meditación, día y noche".

Por lo tanto, es necesario distinguir al impío del pecador, al pecador de la peste, y, precisamente, distinguir entre
"El consejo de los impíos",
"El camino de los pecadores",
"El asedio pestilente de burladores";

luego, para distinguir entre haber ido al consejo de los impíos más que estar establecido allí, entre estar en el camino de los pecadores en lugar de haber ido allí.

Para que podamos entender la razón de estas expresiones, debemos discernir cuán diferente es el pecador de lo impío, para que se pueda comprender la razón por la cual se le asigna un camino al pecador, y un consejo para el impía.

Entonces, tendremos que preguntarnos por qué estamos hablando
"Párate en el camino" y
"Ir al consejo" cuando la costumbre habla más bien de
"Párate en el tablero" y
"Ir por el camino".

Todo pecador no es necesariamente impío, pero el impío, por otro lado, no puede ser igualmente pecaminoso.

Tomemos un ejemplo de la conciencia común: los hijos pueden amar a sus padres aunque sean amantes del vino, lascivos y pródigos; y a pesar de estos vicios que mantienen, permanecen sin impiedad, aquellos que no tienen reproche.

Aunque los impíos de alguna manera están dotados de las virtudes de la continencia y la templanza, considerarán como una falta todo lo que no sea impiedad, y lo transgredirán haciéndolo irrespetuoso con sus padres (...)

Hay otros "consejos de los malvados", a saber:
el "consejo" de aquellos que han caído en la herejía y no se adhieren ni a las leyes del Nuevo ni a las leyes del Antiguo Testamento.

Sus palabras se pronuncian, se dicen y se contradicen entre sí, circulan constantemente en el mundo al caer en el error y no se adhieren a nada sólido:
Toda la consistencia de esta palabra reside en un discurso impreciso.

El Dios de su impiedad no es el Dios que atestigua por sí mismo que él es "de Dios", sino que se mide por el estándar de la voluntad de su propio consejo (arbitraje), sin darse cuenta de que es no menos impiedad de hablar de un Dios de moda que negarlo por completo.

Cuando se les exige que expresen con qué esperanza y fe se adhieren a la esperanza de un resultado feliz de su destino final, se confunden; interrumpidos, se esconden, giran en torno a la cuestión y el tema de la investigación; evitan discutirlo.

"Bienaventurado", por lo tanto, "es el hombre que no va a este consejo de los impíos".
es decir, quién no consentirá en ir, porque es un error adherirse a las impurezas, ya que es solo pensar en eso
...

 

 

Prière privée au saint archange Michel:

 

Saint Michel Archange pour la Gloire de Dieu, fidèle messager du Christ notre Unique Rédempteur et sous les ordres de la Vierge Mère, votre victoire sur les démons et les esprits mauvais est connue.


O saint Archange, la Puissance de votre glaive a chassé devant voys, pour les conduire en enfer les démons attaquants, avec le glaive de la vérité, de l'amour et de la justice que Dieu mit entre vos mains, vous les avez affrontés et vaincus .


Je demande votre secours pour les chasser de ma maison, de mes familiers et de mes biens.


Je demande votre secours pour les chasser de ceux qui m'entourent comme de moi-même. Par la Force et la Gloire dont Dieu vous a investi , le pourvoir des esprits mauvais ordinaires, quels qu'ils soient, sera anéanti pour la gloire du Dieu Unique :

Père +, Fils + et Saint Esprit +. Amin.

 

Expérience spirituelle de Saint Silouane

 

Texte de Saint Silouane l'Athonite publié par l'Archimandrite Sophrony et lu par Mgr Joseph

COIN DES

 

CATÉCHISMES

 

 

ET....

 

 

 

DE LA

 

 

TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

 

 

Théobule épisode 5/7

Les Béatitudes

Et si nous avions le projet de rejoindre la grande famille des saints ?

Dans cet extrait du célèbre discours sur la montagne, Jésus nous donne les clés du bonheur et de l'espérance. Marguerite voudrait retenir ces paroles de Jésus pour sa vie quotidienne.

La suite de l'enseignement du frère François-Dominique sur la prière du Notre Père nous apprend qu'en récitant cette prière, nous nous unissons à la grande famille des chrétiens, les amis de Jésus.

Cette semaine, la fiche à imprimer propose :

  • un commentaire du passage biblique,
  • une prière en lien avec le thème de la semaine,
  • des pistes de réflexion et d'actions pour suivre les conseils de Jésus,
  • un origami pour penser à faire régner la paix autour de nous.
j'imprime la fiche semaine 5

Nous vous souhaitons un belle semaine de partage avec les enfants et nous vous assurons de notre prière fraternelle.

 

SOURCE et auteur :Frère Benoît Ente

Du Couvent des Dominicains de Lille

 
 
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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

  

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

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Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e

Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"

Ou terroristas de todos os tipos!

Deixe-nos rezar implacavelmente pelo

Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

   

Où nous trouver ?

 

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

 

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

ANGOULÊME (Jauldes):

 

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

 

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

 

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Où trouver un prêtre

Exorciste en France ?

Cliquez sur le lien ci-dessous:

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)


Note:

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone* é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church* is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B

 

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

--------------------

Entregando intenções de oração no mosteiro, é simples ...

 

O monge não rompe a profunda solidariedade que deve unir os irmãos humanos ... Eles se conformam aos sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito de uma multidão de irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através de orações monásticas, toda a Igreja reza e intercede pela humanidade.

Voce sabe Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa desta imensa corrente de oração clandestina que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode nos confiar uma intenção de oração enviando-a para o seguinte endereço:

---------------------

CONFERING INTENTIONS OF PRAYER AT THE MONASTERY, IT'S SIMPLE ...

 

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the human brothers ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the "firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for humanity.

Do you know ? Each one of you, in the secret of its existence, participates in this immense current of underground prayer which irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with a prayer intention by sending it to the following address:

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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19 octobre 2019 6 19 /10 /octobre /2019 13:36

Sommaire:

 

*Du zèle de l’évêque (St Ignace d'Antioche)

*Pour vous protéger du mal qui nous entoure (Saint Séraphim)

* St Luc

*Lectionnaire du 7ème Dimanche après la Sainte Croix

*Chrétien manifestant?

*Avec Jésus, rompre la logique meurtrière.

*Comment avoir la Liberté dans l'Eglise suivie de la prière pour les vocations.

*Vœux-tu vivre dans la paix ?

*Le Prix Nobel de la Paix au 1er Ministre Ethiopien.

*Vidéo du Père Mourad:Entendre Dieu, ça s'apprend

*Vidéo du Métropolite Joseph: "Veux tu vivre en paix" , texte de St Silouane.

*Un livre: Aux portes du soir.

*Newman un prophète de l'œcuménisme.(Mgr Jean Honoré)

 

*Le film: L'Isle.

*Texte et chant d'un cantique traditionnel à Ste Anne.

*Y a t-il une ménagerie au Ciel ?

*A Notre-Dame de Paris, l'Eglise prépare l'après.

*Le coin des catéchisme et...de la transmission familiale: Les noces de Cana (Dominicains)

*St Denis, 1er Evêque de Paris.

*La grande transgression: Fabrication d'embryons chimères : mi homme, mi animal.

*En marche pour une culture de vie (Génétique)

 

 

 

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

 

et en dehors pour Octobre et début Novembre:

  

 

¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:

 

Prochaines visites aux familles et aux malades, ainsi que pour les bénédictions de maisons:

*Le 21 Octobre (Inscriptions:06 48 89 94 89)

*Le 28 Octobre (Inscriptions:06 48 89 94 89) 

Permanence pastorale (Au lieu habituel):

*Jeudi 31 toute la journée jusqu'à 18h.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

18h30, départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage- Retraite de Toussaint au Monastère.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

¤Au Monastère:

Du 1er NOVEMBRE au 3 NOVEMBRE inclusivement, Festivités de Saint Gregorios (Mar Grégorios)  et

RETRAITE DE TOUSSAINT

Vendredi, Samedi et dimanche, Quadisha Qurbana (Ste Messe) à 10h 30 (Programme habituel)

RETRAITE DE DÉLIVRANCE ET DE GUÉRISON.

 ¤ Dimanche 3 NOVEMBRE,

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde, clôture solennelle des Festivités de Saint

Grégorios de Parumala. 

et aux Saints du Kerala.

Programme habituel*

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanches 27 OCTOBRE et 10 NOVEMBRE (Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*

 

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190904/ob_a7e436_19373366.jpg

 

¤LOURDES (65):

(Date incertaine, s'en assurer ) *

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

- Samedi 26 OCTOBRE(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)* 

* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles.

17 octobre, c'est le dukhrono de Saint Ignace d’Antioche (+ 107)

conformément au Calendrier Liturgique des Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.

DU ZÈLE APOSTOLIQUE DE L’ÉVÊQUE
Par Saint Ignace d'Antioche (?-v. 110), évêque et martyr .

Extrait de la Lettre à Polycarpe (69-155, saint, évêque et martyr), 1-3 ; SC 10 (trad. cf Quéré, Pères apostoliques, p. 153)

« Comme des brebis au milieu des loups »

Je t'exhorte, par la grâce dont tu es revêtu, à redoubler d'ardeur et à exhorter tous les frères pour qu'ils soient sauvés.

Justifie ta dignité épiscopale par une vigilance incessante de chair et d'esprit ; aie souci de l'unité : rien ne la dépasse.

Porte avec patience tous les frères comme le Seigneur te porte toi-même ; supporte-les tous avec amour, comme tu le fais d'ailleurs.

Prie sans relâche ; demande une sagesse plus grande encore ; veille et garde ton esprit en alerte ; parle à chacun en particulier, à l'exemple de Dieu .

« Porte les infirmités » (cf Mt 8,17) de tous comme un athlète accompli.

Là où l'effort est plus grand, il y a plus de gain.

Si tu n'aimes que les bons disciples, tu n'as pas de mérite ; ce sont surtout les plus atteints qu'il te faut soumettre par la douceur.

On n'applique pas le même baume sur toutes les blessures ; apaise les crises aiguës avec des compresses humides.

En toutes choses, « sois astucieux comme le serpent » et toujours « candide comme la colombe ».

Toi qui es chair et esprit, traite avec bonté ce qui tombe sous les sens, mais prie aussi pour que le monde invisible te soit révélé.

Ainsi tu ne manqueras de rien ; tu seras riche de tous les dons de l'Esprit.

Comme le navigateur invoque les vents et le marin assailli par la tempête appelle le port, ainsi ce temps t'invite à rejoindre Dieu.

Pratique la sobriété, en athlète de Dieu, et tu gagneras pour prix la vie éternelle et impérissable.

Un grand athlète triomphe malgré les coups.

C'est surtout à cause de Dieu que nous devons accepter toutes les épreuves, afin que lui aussi nous accepte.

Redouble de zèle ; examine bien cette époque.

Attends Celui qui est au-delà du temps, éternel, invisible, mais qui pour nous s'est laissé voir — Celui qui, intangible et incapable de souffrir, a connu la Passion et a consenti à toutes les souffrances.
-----------------------------------

17 de outubro, é o dukhrono de Santo Inácio de Antioquia (+107),

de acordo com o calendário litúrgico das igrejas da tradição siro-ortodoxa.

O ESPAÇO APOSTÓLICO DO BISPO
Por Santo Inácio de Antioquia (? 110), bispo e mártir.

Extrair da Carta de Policarpo (69-155, santo, Bishop e mártir), 1-3; SC 10 (traduzido de Quere, Pais Apostólicos, 153)

"Como ovelhas no meio de lobos"

Exorto-vos, pela graça com que estão vestidos, a redobrar seu ardor e exortar todos os irmãos a serem salvos.

Justifique sua dignidade episcopal pela vigilância constante da carne e do espírito; preocupação com a unidade: nada vai além dela.

Tenha paciência com todos os irmãos, como o Senhor os levou; apóie todos eles com amor, como você faz em outros lugares.

Orem sem descanso; pede sabedoria ainda maior; desperto e mantém a mente alerta; fale com todos em particular, seguindo o exemplo de Deus.

"enfermidades Door" (cf. Mt 8,17) de todos como um atleta realizado.

Onde o esforço é maior, há mais ganho.

Se você ama apenas bons discípulos, não tem mérito; é especialmente o mais afetado que você deve enviar com gentileza.

Não aplicamos o mesmo bálsamo em todas as feridas; acalma ataques agudos com compressas úmidas.

Em todas as coisas, "ser astutos como as serpentes" e sempre "inocentes como as pombas."

Vocês, que são carne e espírito, tratam com bondade o que está sob os sentidos, mas também oram para que o mundo invisível lhe seja revelado.

Então, nada te faltará nela; você será rico com todos os dons do Espírito.

Como o navegador invoca os ventos eo mar assaltado pela tempestade chamada a porta, e desta vez convida você para participar Deus.

moderação prática, atleta de Deus, e você vai ganhar para o preço a vida eterna e imperecível.

Um grande atleta triunfa apesar dos golpes.

É sobretudo por causa de Deus que devemos aceitar todas as provações, para que ele também nos aceite.

zelo redobrado; examine bem esse tempo.

Espere Aquele que está além do tempo, eterno, invisível, mas que para nós se deixou ver - Aquele que, intangível e incapaz de sofrer, conheceu a Paixão e consentiu em todos os sofrimentos.
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October 17, it is the dukhrono of Saint Ignatius of Antioch (+107)

according to the Liturgical Calendar of the Churches of Syro-Orthodox Tradition.

THE APOSTOLIC ZEAL OF THE BISHOP
By Saint Ignatius of Antioch (? 110), bishop and martyr.

From the Letter to Polycarp (69-155, Saint, Bishop and Martyr), 1-3; SC 10 (translated from Quere, Apostolic Fathers, 153)

"Like sheep in the midst of wolves"

I exhort you, by the grace with which you are clothed, to redouble your ardor and to exhort all the brothers to be saved.

Justify your episcopal dignity by an incessant vigilance of flesh and spirit; concern for unity: nothing goes beyond it.

Bear with patience all the brethren as the Lord hath borne you; support them all with love, as you do elsewhere.

Pray without respite; asks for still greater wisdom; watch and keep your mind alert; speak to everyone in particular, following the example of God.

"Carry the infirmities" (cf Mt 8,17) of all as an accomplished athlete.

Where the effort is greater, there is more gain.

If you only love good disciples, you have no merit; it is especially the most affected that you must submit with gentleness.

We do not apply the same balm on all wounds; soothes acute attacks with wet compresses.

In all things, "be as cunning as the serpent" and always "as candid as the dove".

You, who are flesh and spirit, treat with kindness what comes under the senses, but also pray that the invisible world may be revealed to you.

So you will not miss anything; you will be rich with all the gifts of the Spirit.

As the navigator invokes the winds and the sailor besieged by the storm calls the port, so this time invites you to join God.

Practice sobriety as an athlete of God, and you will win for eternal and imperishable life.

A great athlete triumphs despite the blows.

It is above all because of God that we must accept all trials, so that he too accepts us.

Redouble of zeal; examine this time well.

Wait for the One who is beyond time, eternal, invisible, but who for us has allowed himself to be seen - He who, intangible and incapable of suffering, has known the Passion and has consented to all sufferings.
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17 de octubre, es el dukhrono de San Ignacio de Antioquía (+107)

según el calendario litúrgico de las iglesias de la tradición siroortodoxa.

EL CELO APOSTÓLICO DEL OBISPO
Por San Ignacio de Antioquía (? 110), obispo y mártir.

De la Carta a Policarpo (69-155, San, Obispo y Mártir), 1-3; SC 10 (traducido de Quere, Padres Apostólicos, 153)

"Como ovejas en medio de lobos"

Te exhorto, por la gracia con la que estás vestido, a redoblar tu ardor y exhortar a todos los hermanos a que se salven.

Justifica tu dignidad episcopal con una vigilancia incesante de carne y espíritu; preocupación por la unidad: nada va más allá.

Ten paciencia con todos los hermanos como el Señor te ha dado a luz; apóyelos a todos con amor, como lo hace en otros lugares.

Solicitudes sin descanso; exigir una mayor sabiduría todavía; mira y mantén tu mente alerta; habla con todos en particular, siguiendo el ejemplo de Dios.

"Llevar las enfermedades" (cf Mt 8,17) de todos como un atleta consumado.

Donde el esfuerzo es mayor, hay más ganancia.

Si solo amas a los buenos discípulos, no tienes mérito; Es especialmente el más afectado que debe presentar con gentileza.

No aplicamos el mismo bálsamo en todas las heridas; Calma los ataques agudos con compresas húmedas.

En todas las cosas, "sé tan astuto como la serpiente" y siempre "tan sincero como la paloma".

Ustedes, que son carne y espíritu, tratan con amabilidad lo que viene bajo los sentidos, pero también oran para que se les revele el mundo invisible.

Para que no te pierdas nada; Serás rico con todos los dones del Espíritu.

Como el navegante invoca los vientos y el marinero asediado por la tormenta llama al puerto, esta vez te invita a unirte a Dios.

Practica la sobriedad como un atleta de Dios, y ganarás para la vida eterna e imperecedera.

Un gran atleta triunfa a pesar de los golpes.

Es sobre todo por Dios que debemos aceptar todas las pruebas, para que él también nos acepte.

Redoble de celo; Examina bien esta vez.

Espera a Aquel que está más allá del tiempo, es eterno, invisible, pero que por nosotros se ha dejado ver: el que, intangible e incapaz de sufrir, ha conocido la Pasión y ha consentido en todos los sufrimientos.

 

 

Pour vous protéger du mal qui nous entoure
(Saint Séraphim)

 

On n'est jamais trop gentil, trop bon.

Évitez même d'avoir l'air dur dans la manière dont vous vous traitez les uns les autres.

La joie, la joie rayonnante, jaillit du visage de celui qui donne et allume la joie dans le cœur de celui qui reçoit.

Toute condamnation vient du diable.

Ne vous condamnez jamais les uns les autres, pas même ceux que vous attrapez en train de commettre une mauvaise action.

Nous condamnons les autres uniquement parce que nous évitons de nous connaître nous-mêmes.

Quand nous regardons nos propres échecs, nous voyons un tel marécage de crasse que rien dans l'autre ne peut l'égaler.

C'est pourquoi nous nous détournons, et faisons beaucoup de cas avec les fautes des autres.

Évitez de vous perdre en vains bavardages.

Au lieu de condamner les autres, efforcez-vous d'atteindre la paix intérieure.

Se taire, s'abstenir de juger.

Cela vous élèvera au-dessus des flèches mortelles de la calomnie, de l'insulte, de l'indignation, et protégera vos cœurs rayonnants contre le mal qui rampe autour.


(Saint Séraphim de Sarov)
 



 

Para protegê-lo do mal que nos rodeia
(São Serafim)

Nunca somos muito gentis, muito bons.

Evite nem olhar muito na maneira como se tratam.

Alegria, alegria radiante, brota da face de quem dá e ilumina a alegria no coração daquele que recebe.

Toda condenação vem do diabo.

Nunca se condenem, nem mesmo aqueles que você pega fazendo algo errado.

Condenamos os outros apenas porque evitamos nos conhecer.

Quando olhamos para nossas próprias falhas, vemos um pântano de sujeira que nada no outro pode igualar.

É por isso que nos afastamos e fazemos muitas coisas com os erros dos outros.

Evite se perder em conversas inativas.

Em vez de condenar os outros, lute pela paz interior.

Cale a boca, evite julgar.

Isso o elevará acima das flechas mortais de calúnia, insulto e indignação e protegerá seus corações radiantes contra o mal que se arrasta.


(São Serafim de Sarov)

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To protect you from the evil around us
(Saint Seraphim)

We are never too kind, too good.

Avoid even looking hard in the way you treat each other.

Joy, radiant joy, springs from the face of the one who gives and lights the joy in the heart of him who receives.

All condemnation comes from the devil.

Never condemn one another, not even those you catch doing something wrong.

We condemn others only because we avoid knowing ourselves.

When we look at our own failures, we see such a swamp of dirt that nothing in the other can match it.

That's why we turn away, and do a lot of things with the mistakes of others.

Avoid getting lost in idle chatter.

Instead of condemning others, strive for inner peace.

Shut up, refrain from judging.

This will lift you above the mortal arrows of slander, insult, and indignation, and protect your radiant hearts against the evil that creeps around.


(Saint Seraphim of Sarov)

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Para protegerte del mal que nos rodea
(San Serafines)

Nunca somos demasiado amables, demasiado buenos.

Evite incluso mirar mucho en la forma en que se tratan.

La alegría, alegría radiante, brota de la cara del que da y enciende la alegría en el corazón del que recibe.

Toda condena proviene del diablo.

Nunca se condenen unos a otros, ni siquiera a los que atrapan haciendo algo mal.

Condenamos a los demás solo porque evitamos conocernos a nosotros mismos.

Cuando observamos nuestros propios fracasos, vemos un pantano de tierra tan grande que nada en el otro puede igualarlo.

Por eso nos alejamos y hacemos muchas cosas con los errores de los demás.

Evite perderse en la charla ociosa.

En lugar de condenar a otros, lucha por la paz interior.

Cállate, abstente de juzgar.

Esto lo elevará por encima de las flechas mortales de calumnia, insulto e indignación, y protegerá sus corazones radiantes contra el mal que se arrastra.


(San Serafines de Sarov)

18 octobre, c'est le dukhrono de Saint Luc évangéliste

 

conformément au Calendrier Liturgiques de nos Eglises de la Tradition Syro-Orthodoxe.

 

Il est né, rapporte t-on, à Antioche d'une famille païenne; médecin, il se convertit à la foi du Christ et devint le compagnon très cher de l'Apôtre saint Paul.

Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l'apôtre des nations et le suivit jusqu'à son martyre à Rome en 67.

Il est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres.

On y trouve plusieurs termes médicaux pour parler de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus.

Soucieux d'authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic.

Modeste et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur: l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée qui s'en va pardonnée, le bon larron.

Dante dira de lui «Il est le scribe de la miséricorde du Christ».

Heureux lui-même d'avoir trouvé le salut, il est, à sa manière, le chantre de l'amour incarné comme saint Jean le sera de l'amour infini de Dieu Trinité.

C'est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit:
«Elle méditait toutes ces choses en son coeur» ce qui veut dire qu'avec amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur, pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté de notre Père du ciel.

Homme cultivé, il maniait le grec avec dextérité et avait étudié la médecine.

C'est la raison pour laquelle il a été, tôt, choisi comme patron des médecins, de même que les deux frères, saint Côme et saint Damien, morts martyrs en Syrie.
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18 de outubro, é o ducron do evangelista São Lucas,

 

de acordo com o Calendário Litúrgico de nossas Igrejas da Tradição Siro-Ortodoxa.

 

Dizem que ele nasceu em Antioquia de uma família pagã; como médico, ele se converteu à fé de Cristo e tornou-se o querido companheiro do apóstolo São Paulo.

Por 18 anos, ele não deixará mais o apóstolo das nações e o seguirá ao seu martírio em Roma em 67.

Ele é o autor de um evangelho e o livro dos Atos dos Apóstolos.

Existem muitos termos médicos para falar sobre a doença daqueles que se voltam para Jesus.

Preocupado com a autenticidade, ele nos diz que estudou suas fontes, enquanto o médico ouve seu paciente para melhor dizer um diagnóstico.

Modesto e compassivo, ele retém mais do que os outros evangelistas tudo o que marca a bondade do Salvador: o filho pródigo, o bom samaritano, a ovelha perdida, a prostituta que sai perdida, o bom ladrão.

Dante dirá dele "Ele é o escriba da misericórdia de Cristo".

Feliz por ter encontrado a salvação, ele é, a seu modo, o campeão do amor encarnado como São João será do infinito amor de Deus Trindade.

Foi ele quem nos falou com tanta delicadeza da Mãe de Deus, a pura e sempre Virgem Maria, da qual ele nos fala:
"Ela meditou todas essas coisas em seu coração", o que significa que, com amor, Maria releu em sua memória os fatos e gestos do Senhor, para aprofundar seu significado, como São Lucas fez ao ouvir São Paulo e transmitindo-nos este evangelho da bondade de nosso Pai do céu.

Homem culto, tratava o grego com destreza e estudara medicina.

Por isso, ele foi escolhido como patrono dos médicos, assim como os dois irmãos, São Cosme e São Damião, mártires mortos na Síria.
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October 18, it is the duchron of St. Luke evangelist

 

according to the Liturgical Calendar of our Churches of the Syro-Orthodox Tradition.

 

He was born, it is reported, at Antioch of a pagan family; as a physician, he converted to the faith of Christ and became the dear companion of the Apostle St. Paul.

For 18 years, he will no longer leave the Apostle of the nations and followed him to his martyrdom in Rome in 67.

He is the author of a gospel and the book of the Acts of the Apostles.

There are many medical terms to talk about the illness of those who turn to Jesus.

Concerned with authenticity, he tells us that he has studied his sources, as the doctor listens to his patient to better say a diagnosis.

Modest and compassionate, he retains more than the other evangelists all that marks the goodness of the Savior: the prodigal son, the good Samaritan, the lost sheep, the prostitute who goes away pardoned, the good thief.

Dante will say of him "He is the scribe of the mercy of Christ".

Happy himself to have found salvation, he is, in his way, the champion of love incarnate as Saint John will be of the infinite love of God Trinity.

It is he who spoke to us with such delicacy of the Mother of God, the pure and always Virgin Mary of which he tells us:
"She meditated all these things in her heart" which means that with love Mary re-read in her memory the facts and gestures of the Lord, to deepen their meaning, as Saint Luke did by listening to Saint Paul and by transmitting to us this gospel of the goodness of our Father from heaven.

A cultured man, he handled Greek with dexterity and had studied medicine.

This is why he was early chosen as the patron of doctors, as were the two brothers, St. Cosmas and St. Damian, dead martyrs in Syria.

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18 de octubre, es el ducrón del evangelista San Lucas

 

según el calendario litúrgico de nuestras iglesias de la tradición siroortodoxa.

 

Nació, según se informa, en Antioquía de una familia pagana; Como médico, se convirtió a la fe de Cristo y se convirtió en el querido compañero del apóstol San Pablo.

Durante 18 años, ya no dejará al Apóstol de las naciones y lo siguió a su martirio en Roma en 67.

Es autor de un evangelio y del libro de los Hechos de los Apóstoles.

Hay muchos términos médicos para hablar sobre la enfermedad de aquellos que recurren a Jesús.

Preocupado por la autenticidad, nos dice que ha estudiado sus fuentes, ya que el médico escucha a su paciente para decir mejor un diagnóstico.

Modesto y compasivo, conserva más que los otros evangelistas todo lo que marca la bondad del Salvador: el hijo pródigo, el buen samaritano, la oveja perdida, la prostituta que se va perdonada, el buen ladrón.

Dante dirá de él "Él es el escriba de la misericordia de Cristo".

Feliz de haber encontrado la salvación, él es, a su manera, el campeón del amor encarnado, ya que San Juan será del amor infinito de Dios Trinidad.

Es él quien nos habló con tanta delicadeza de la Madre de Dios, la pura y siempre Virgen María de la que nos cuenta:
"Ella meditó todas estas cosas en su corazón", lo que significa que con amor María releyó en su memoria los hechos y gestos del Señor, para profundizar su significado, como lo hizo San Lucas al escuchar a San Pablo y al transmitiéndonos este evangelio de la bondad de nuestro Padre desde el cielo.

Hombre culto, manejaba el griego con destreza y había estudiado medicina.

Por eso fue elegido temprano como el patrón de los médicos, al igual que los dos hermanos, San Cosme y San Damián, mártires muertos en Siria.

 

 

6eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 19: 13-26
  • Matin :
    • Saint-Marc10: 17-27
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Genèse 42: 29-36
    • Psaume 84
    • Isaïe 43: 16-25
  • Saint Qurbana :
  • Actes 21: 27 -40
  • 27 Les sept jours de la purification allaient s’achever, quand les Juifs venus de la province d’Asie, voyant Paul dans le Temple, semèrent la confusion dans toute la foule et mirent la main sur lui,
  • 28 en s’écriant : « Israélites, au secours ! Voilà l’homme qui, auprès de tous et partout, répand son enseignement contre le peuple, contre la Loi et contre ce Lieu ! Bien plus, il a aussi fait entrer des Grecs dans le Temple, il a souillé ce Lieu saint ! »
  • 29 En effet, ils avaient vu auparavant Trophime d’Éphèse avec Paul dans la ville, et ils pensaient que celui-ci l’avait introduit dans le Temple.
  • 30 La ville tout entière s’agita, le peuple accourut de toutes parts, on se saisit de Paul et on l’entraîna hors du Temple, dont on ferma aussitôt les portes.
  • 31 Tandis qu’on cherchait à le tuer, l’officier romain commandant la cohorte fut informé que tout Jérusalem était en pleine confusion.
  • 32 Il prit immédiatement avec lui des soldats et des centurions, et descendit en courant vers la foule. À la vue du commandant et des soldats, on cessa de frapper Paul.
  • 33 Alors le commandant s’approcha, se saisit de lui et ordonna de l’attacher avec deux chaînes ; puis il demanda qui il était et ce qu’il avait fait.
  • 34 Dans la foule, les uns hurlaient une chose, les autres une autre. Ne réussissant pas à savoir quelque chose de précis à cause du tumulte, il donna l’ordre de conduire Paul à la forteresse.
  • 35 En arrivant aux marches de l’escalier, on dut le faire porter par les soldats à cause de la violence de la foule,
  • 36 car la multitude du peuple suivait en criant : « Mort à cet homme ! »
  • 37 Comme on allait le faire entrer dans la forteresse, Paul dit au commandant : « M’est-il permis de te dire quelque chose ? » Il répondit : « Tu sais le grec ?
  • 38 Tu n’es donc pas l’Égyptien qui, voici quelques jours, a soulevé et entraîné au désert les quatre mille bandits ? »
  • 39 Paul dit : « Moi, je suis un Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas insignifiante ! Je t’en prie, permets-moi de parler au peuple. »
  • 40 Avec sa permission, Paul, debout sur les marches, fit signe de la main au peuple. Un grand silence s’établit, et il prit la parole en araméen
    • 1ère aux Corinthiens 5: 6-13
  • 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
  • 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
  • 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.
  • 09 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas fréquenter les débauchés.
  • 10 Cela ne concernait pas de façon générale les débauchés qui sont dans ce monde, ni les profiteurs, les escrocs ou les idolâtres – autrement, vous seriez obligés de sortir du monde !
  • 11 En réalité, ce que je vous écrivais, c’est de ne pas fréquenter celui qui porte le nom de frère, mais qui est débauché, ou profiteur, idolâtre, ou diffamateur, ivrogne, ou escroc : il ne faut même pas prendre un repas avec un homme comme celui-là.
  • 12 Est-ce à moi de juger ceux du dehors ? Et ceux du dedans, n’est-ce pas à vous de les juger ?
  • 13 Quant à ceux du dehors, c’est Dieu qui les jugera. Ôtez donc du milieu de vous l’homme mauvais.
    • Saint-Luc18: 18-27
  • 18 Un notable lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
  • 19 Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
  • 20 Tu connais les commandements : Ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère. »
  • 21 L’homme répondit : « Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
  • 22 À ces mots Jésus lui dit : « Une seule chose te fait encore défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
  • 23 Mais entendant ces paroles, l’homme devint profondément triste, car il était très riche.
  • 24 Le voyant devenu si triste, Jésus dit : « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu !
  • 25 Car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
  • 26 Ceux qui l’entendaient lui demandèrent : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
  • 27  Jésus répondit : « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. »

 

CHRÉTIEN MANIFESTANT ?/MANIFESTANTE CRISTÃO?/CHRISTIAN MANIFESTANT?/¿MANIFESTANTE CRISTIANO?
La parole des évêques –

Les évêques, dans chaque pays, ont la charge de déclarer publiquement ce qui est bon pour le peuple de Dieu et pour tous les hommes, et ce qui leur nuit.

Ils doivent se prononcer sur les questions importantes et doivent faire entendre de façon décisive la voix de l’Église.

Il existe suffisamment de moyens de communication pour que la conscience ecclésiale puisse se faire entendre par la voix de l’épiscopat local.

Les évêques prennent la défense du Peuple et de tous les hommes, suivant en cela l’exemple du Christ qui est la Personne divine devenue humaine pour se mettre du côté de l’homme, et s’interposer entre l’homme et l’homme quand c’est le cas (cf. Jean 8).

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A palavra dos bispos -
Os bispos de cada país são responsáveis por declarar publicamente o que é bom para o povo de Deus e para todos os homens, e o que está prejudicando-os.

Eles devem decidir sobre questões importantes e fazer ouvir a voz da Igreja de forma decisiva.

Existem meios de comunicação suficientes para que a consciência eclesial possa ser ouvida pela voz do episcopado local.

Os bispos tomam a defesa do povo e de todos os homens, seguindo o exemplo de Cristo, que é a pessoa divina que se tornou humana para ficar do lado do homem e intervir entre o homem e o homem. quando for esse o caso (ver João 8).

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The word of the bishops -
The bishops in each country are responsible for declaring publicly what is good for the people of God and for all men, and what is harming them.

They must decide on important issues and must make the voice of the Church heard decisively.

There are enough means of communication so that the ecclesial conscience can be heard by the voice of the local episcopate.

Bishops take the defense of the People and of all men, following the example of Christ who is the Divine Person who has become human to stand on the side of man, and intervene between man and man when this is the case (see John 8).

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La palabra de los obispos:
Los obispos en cada país son responsables de declarar públicamente lo que es bueno para el pueblo de Dios y para todos los hombres, y lo que les está haciendo daño.

Deben decidir sobre cuestiones importantes y deben hacer que la voz de la Iglesia se escuche con decisión.

Hay suficientes medios de comunicación para que la conciencia eclesial pueda ser escuchada por la voz del episcopado local.

Los obispos defienden al pueblo y a todos los hombres, siguiendo el ejemplo de Cristo, que es la persona divina que se ha convertido en humano para ponerse del lado del hombre e intervenir entre el hombre y el hombre. cuando este es el caso (ver Juan 8).

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Le corps ecclésial

Les évêques guident les communautés ecclésiales et donnent l’exemple et le ton du témoignage de la Foi et du service du prochain.

Et tous les fidèles, avec leurs prêtres et leurs diacres, coopèrent, comme ils  le font dans l’action liturgique, à l’expression de la conscience de l’Église du Christ.

Ils ne le font pas pour soutenir tel ou tel parti politique.

Le corps ecclésial tout entier agit suivant la pensée du Christ, que cela plaise ou non à la société civile.

Depuis les temps les plus reculés, on a vu, en particulier dans notre pays de France, comment pasteurs et croyants parlaient et agissaient ensemble, souvent jusqu’au martyre, non seulement pour la proclamation de la Foi mais pour promouvoir tout ce qui, selon la pensée divine, fait le bonheur et l’épanouissement de la personne humaine, à la fois dans la communauté ecclésiale elle-même, et dans la société civile.

Relisons l’histoire de France et la vie de nos grands saints mérovingiens !

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O corpo eclesial
Os bispos orientam as comunidades eclesiais e dão o exemplo e o tom do testemunho da fé e do serviço ao próximo.

E todos os fiéis, com seus sacerdotes e diáconos, cooperam, como na ação litúrgica, com a expressão da consciência da Igreja de Cristo.

Eles não fazem isso para apoiar este ou aquele partido político.

Todo o corpo eclesial age de acordo com o pensamento de Cristo, quer agrade ou não a sociedade civil.

Desde os primeiros tempos, vimos, especialmente em nosso país da França, como pastores e crentes falaram e agiram juntos, muitas vezes até o martírio, não apenas para a proclamação da Fé, mas para promover tudo o que, de acordo com O pensamento divino é a felicidade e a realização da pessoa humana, tanto na própria comunidade eclesial quanto na sociedade civil.

Vamos ler novamente a história da França e a vida de nossos grandes santos merovíngios!

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The ecclesial body
The bishops guide the ecclesial communities and give the example and the tone of the testimony of the Faith and the service of the neighbor.

And all the faithful, with their priests and deacons, cooperate, as they do in liturgical action, with the expression of the conscience of the Church of Christ.

They do not do it to support this or that political party.

The whole ecclesial body acts according to the thought of Christ, whether it pleases or not civil society.

Since the earliest times, we have seen, especially in our country of France, how pastors and believers spoke and acted together, often to the point of martyrdom, not only for the proclamation of the Faith but to promote everything that, according to Divine thought is the happiness and fulfillment of the human person, both in the ecclesial community itself and in civil society.

Let's read again the history of France and the life of our great Merovingian saints!

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El cuerpo eclesial
Los obispos guían a las comunidades eclesiales y dan el ejemplo y el tono del testimonio de la fe y el servicio al prójimo.

Y todos los fieles, con sus sacerdotes y diáconos, cooperan, como lo hacen en la acción litúrgica, con la expresión de la conciencia de la Iglesia de Cristo.

No lo hacen para apoyar a este o aquel partido político.

Todo el cuerpo eclesial actúa de acuerdo con el pensamiento de Cristo, tanto si agrada como si no a la sociedad civil.

Desde los primeros tiempos, hemos visto, especialmente en nuestro país de Francia, cómo los pastores y los creyentes hablaban y actuaban juntos, a menudo hasta el punto del martirio, no solo para la proclamación de la Fe sino para promover todo lo que, según El pensamiento divino es la felicidad y la realización de la persona humana, tanto en la comunidad eclesial como en la sociedad civil.

¡Volvamos a leer la historia de Francia y la vida de nuestros grandes santos merovingios!

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La manifestation liturgique

Les baptisés manifestent en faveur du bien, c’est là leur charisme.

Ils ont la liberté de ne pas suivre leurs pasteurs si ceux-ci sont trompés ou se trompent.

Généralement, c’est avec eux et sous leur présidence qu’ils manifestent.

La première forme de manifestation ecclésiale en faveur de l’homme est la manifestation liturgique.

Tous les dimanches, par l’acte public de la divine liturgie, les chrétiens annoncent la Résurrection et le programme communautaire et social qui en découle.

À chaque célébration du saint baptême, ils manifestent publiquement pour la promotion de l’homme nouveau immergé dans le Christ et l’Esprit saint et émergeant de l’eau baptismale pour agir dans le monde en le transformant.

À chaque célébration du saint couronnement, ils manifestent publiquement en faveur de la sanctification du couple de l’homme et de la femme, en faveur de la famille qui s’épanouira dans l’amour du Christ.

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O evento litúrgico
Os batizados manifestam-se a favor do bem, esse é o seu carisma.

Eles têm a liberdade de não seguir seus pastores se forem enganados ou equivocados.

Geralmente, é com eles e sob sua presidência que eles se manifestam.

A primeira forma de manifestação eclesial em favor do homem é a manifestação litúrgica.

Todo domingo, através do ato público da liturgia divina, os cristãos anunciam a ressurreição e a comunidade e o programa social resultantes.

A cada celebração do santo batismo, eles demonstram publicamente a promoção do novo homem imerso em Cristo e no Espírito Santo e emergindo da água batismal para agir no mundo, transformando-o.

Em toda celebração da santa coroação, eles demonstram publicamente a favor da santificação do casal de homens e mulheres, a favor da família que florescerá no amor de Cristo.

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The liturgical event
The baptized manifest in favor of the good, that is their charisma.

They have the freedom not to follow their pastors if they are deceived or mistaken.

Generally, it is with them and under their presidency that they manifest.

The first form of ecclesial manifestation in favor of man is the liturgical manifestation.

Every Sunday, through the public act of the divine liturgy, Christians announce the Resurrection and the resulting community and social program.

At each celebration of holy baptism, they publicly demonstrate for the promotion of the new man immersed in Christ and the Holy Spirit and emerging from baptismal water to act in the world by transforming it.

At every celebration of the holy coronation, they publicly demonstrate in favor of the sanctification of the couple of man and woman, in favor of the family that will flourish in the love of Christ.

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El evento liturgico
Los bautizados se manifiestan a favor de los buenos, ese es su carisma.

Tienen la libertad de no seguir a sus pastores si son engañados o equivocados.

En general, es con ellos y bajo su presidencia que se manifiestan.

La primera forma de manifestación eclesial a favor del hombre es la manifestación litúrgica.

Todos los domingos, a través del acto público de la liturgia divina, los cristianos anuncian la Resurrección y el programa comunitario y social resultante.

En cada celebración del santo bautismo, demuestran públicamente la promoción del nuevo hombre inmerso en Cristo y el Espíritu Santo y que emerge del agua bautismal para actuar en el mundo transformándolo.

En cada celebración de la santa coronación, se manifiestan públicamente a favor de la santificación de la pareja de hombres y mujeres, a favor de la familia que florecerá en el amor de Cristo.

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Le prophétisme et la Société

Dans la rue, par la radio, la télévision, les réseaux sociaux et autres médias, par la Presse et l’édition, les baptisés, surtout par l’exemple d’humanité véritable qu’ils donnent, ont la liberté de manifester en faveur de l’homme, en faveur de la Création, en exprimant le sens de la vie humaine et cosmique.

Ils manifestent de façon positive en faveur du dialogue de la Science et de la Théologie, en faveur du dialogue avec l’État.

Un vrai charisme prophétique appartient à l’Église et lui permet de manifester l’amour de Dieu pour les hommes et pour la Création tout entière, sans s’identifier à aucune idéologie ou à aucun parti de droite ou de gauche.

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Profetismo e Sociedade
Nas ruas, pelo rádio, televisão, redes sociais e outras mídias, pela imprensa e pela publicação, os batizados, principalmente pelo exemplo da verdadeira humanidade que eles dão, têm a liberdade de demonstrar a favor do homem, em favor da Criação, expressando o significado da vida humana e cósmica.

Eles demonstram positivamente a favor do diálogo entre Ciência e Teologia, a favor do diálogo com o Estado.

Um verdadeiro carisma profético pertence à Igreja e lhe permite manifestar o amor de Deus pelos homens e por toda a Criação, sem se identificar com nenhuma ideologia ou partido de direita ou esquerda.

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Prophetism and Society
In the street, by radio, television, social networks and other media, by the press and publishing, the baptized, especially by the example of true humanity they give, have the freedom to demonstrate in favor of man, in favor of Creation, expressing the meaning of human and cosmic life.

They demonstrate positively in favor of the dialogue of Science and Theology, in favor of dialogue with the state.

A true prophetic charism belongs to the Church and enables it to manifest the love of God for men and for the whole of Creation, without identifying itself with any ideology or party of right or left.

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Profetismo y sociedad
En la calle, por radio, televisión, redes sociales y otros medios, por la prensa y las publicaciones, los bautizados, especialmente por el ejemplo de la verdadera humanidad que dan, tienen la libertad de manifestarse a favor. del hombre, a favor de la Creación, expresando el significado de la vida humana y cósmica.

Se manifiestan positivamente a favor del diálogo de Ciencia y Teología, a favor del diálogo con el estado.

Un verdadero carisma profético pertenece a la Iglesia y le permite manifestar el amor de Dios por los hombres y por toda la Creación, sin identificarse con ninguna ideología o partido de derecha o izquierda.

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Le charisme ecclésial

Le charisme propre aux baptisés dans le domaine du témoignage public est à développer dans les communautés, dès la vie paroissiale et familiale, dès le catéchisme et dans l’enseignement courant assumé par les pasteurs.

L’Église est appelée à se situer toujours, non dans le « contre » mais dans le « pour » et, comme telle, à être au centre du monde et sa tête comme sa conscience, pour concourir avec le Christ à sa transfiguration.

Elle n’aime pas le conflit, et elle formule des propositions toujours positives et prometteuses pour l’homme et pour la Création.

Quand elle ne peut le faire, elle laisse à tort la parole à d’autres voix moins bien préparées que celles qui portent la pensée du Christ.

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O carisma eclesial
O carisma dos batizados no campo do testemunho público deve ser desenvolvido nas comunidades, na vida paroquial e familiar, no catecismo e no ensino atual assumido pelos pastores.

A Igreja é chamada a colocar-se sempre, não no "contra", mas no "a favor" e, como tal, para estar no centro do mundo e sua cabeça como consciência, para competir com Cristo em sua transfiguração.

Ela não gosta de conflitos e formula sempre propostas positivas e promissoras para o homem e para a Criação.

Quando ela não consegue, ela dá voz a outras vozes menos bem preparadas do que aquelas que carregam o pensamento de Cristo.

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The ecclesial charism
The charism of the baptized in the field of public witness is to be developed in the communities, from the parochial and family life, from the catechism and in the current teaching assumed by the pastors.

The Church is called to place herself always, not in the "against" but in the "for" and, as such, to be in the center of the world and his head as his conscience, to compete with Christ at his transfiguration.

She does not like conflict, and she formulates always positive and promising proposals for man and for Creation.

When she can not do it, she gives voice to other voices less well prepared than those who carry the thought of Christ.

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El carisma eclesial
El carisma de los bautizados en el campo del testimonio público se desarrollará en las comunidades, desde la vida parroquial y familiar, desde el catecismo y en la enseñanza actual asumida por los pastores.

La Iglesia está llamada a colocarse siempre, no en "contra" sino en "para" y, como tal, para estar en el centro del mundo y su cabeza como su conciencia, para competir con Cristo en su transfiguración.

No le gustan los conflictos, y formula siempre propuestas positivas y prometedoras para el hombre y para la Creación.

Cuando no puede hacerlo, da voz a otras voces menos preparadas que las que llevan el pensamiento de Cristo.

Jésus guérit l'aveugle-né

Jésus guérit l'aveugle-né
Icône contemporaine

Avec Jésus, rompre avec la logique meurtrière 

 

 

par le Père Philippe Dautais

 

Notre civilisation, et bien d’autres avant nous, ont été fondées sur le meurtre. Qu’il nous suffise de rappeler la civilisation égyptienne, l’empire romain, l’empire mongol, et tous les génocides qui ont eu lieu dans l’histoire.

La logique meurtrière est à l’œuvre partout, elle éclabousse nos écrans de télévision, nos journaux, à tel point qu’elle fait partie de notre univers et alimente la violence et la haine en permanence. Sans cesse il nous est montre combien La violence engendre la violence par la force du mimétisme. La loi de la répétition est a l’oeuvre sans que l’on puisse lui entrevoir un terme.

Est-il possible de briser la logique meurtrière, de rompre avec la fascination du mal, avec l’enchaînement et le déchaînement de la violence ? Est-il possible de sortir de la répétition et de l’inertie du passé, des mécanismes inconscients mis en place par l’enfant blessé qui est en chacun de nous ?

L’HOMME BLESSÉ

L’homme est un être de désir qui aspire à la paix, à la joie, au bonheur. Que désire l’homme sinon d’aimer et d’être aimé, de vivre la béatitude de la réciprocité dans l’amour ? Le désir fait de lui un être en marche qui ne peut connaître le repos tant qu’il n’a pas étanché sa soif d’amour. Cette soif est une soif infinie que le fini ne peut combler, car le désir est fondamentalement un désir d’être, une capacité illimitée de Dieu, de l’absolu. " Le comble du désir, selon saint Grégoire de Nysse, est de devenir dieu ".

Dans l’expérience existentielle, cette aspiration se heurte aux limites des êtres humains. Quand un enfant vient au monde, il est totalement livré à l’attention de ses parents, il ne peut pas demeurer en vie par lui-même, il est totalement dépendant. Il est incapable de survivre un seul jour s’il n’est pas nourri, vêtu, protégé, s’il ne reçoit pas d’affection. Ce faisant, il est un appel à l’amour qu’il vient susciter et réveiller dans le coeur de sa maman et de son papa. Appel qui attend une réponse fidèle car l’enfant attend tout de ses parents, il aspire de manière naturelle à être comblé dans son attente, à être accueilli dans ce qu’il donne. S’il ne l’est pas, il va être blessé. L’expérience sensible est parsemée de blessures. Autant que mes parents aient pu être disponibles, attentifs, aimants, ils n’ont pu répondre pleinement à mes appels car ils sont des êtres ayant leurs limites.

Je peux repérer les nombreux exemples dans mon enfance où mes parents, mes proches n’ont pas répondu a mon appel ou l’ont fait par une parole, un geste maladroits voire réactifs. J’ai attendu de l’autre ce qu’il n’a pu me donner. Ces manques sont des trous d’amour qui m’ont blessé. Au cours de l’existence, combien de fois ces plaies furent ravivées dans la relation aux proches.

Toutes les considérations sur mes parents, mon conjoint, mes amis... ne m’enlèvent pas ce que je ressens comme un manque d’amour, un sentiment d’abandon, une déchirure entre mon aspiration et le réel qui définissent la blessure. Force est de constater que la blessure est inévitable, qu’elle fait partie de nos vies.

Des blessures répétées peuvent avoir fait naître en moi le doute sur l’amour de mes parents. Peuvent surgir des interrogations qui viennent troubler mon coeur : " Est-ce que je suis vraiment aimé ? Est-ce que j’ai vraiment été désiré ? Est-ce que je suis vraiment accepté ? " Ce doute exprime une rupture de confiance qui va m’obliger à devoir me protéger, à prendre de la distance et vivre la souffrance de la rupture d’amour : Je ne peux plus m’appuyer sur l’amour de mes parents. Je dois me préserver.

Tout cela montre que là où il y a blessure va naître la peur d’être encore blessé dans la relation, la peur de vivre ce que j’ai déjà vécu. D’où les sentiments d’angoisse, d’insécurité qui vont favoriser la mise en place d’un système de défense, de stratégies de protection pour atténuer voire éviter la souffrance face à l’autre vécu comme agresseur potentiel. La plupart du temps ces mécanismes sont mis en place de manière inconsciente et agissent sans que l’on puisse les contrôler. On peut ainsi constater des comportements répétitifs liés à des blessures qui ont été occultées mais ont provoqué des effets durables. Sans qu’il y ait un mouvement de la volonté, la personne va développer des attitudes réflexes de défense. La rupture de la relation de confiance entraîne donc la logique du rapport de forces où chacun s’arme pour se protéger.

Il apparaît de manière évidente que plus un être est blessé, plus la blessure est profonde, plus il va développer de l’agressivité. C’est dire qu’au fond il se sent menacé, il ressent sa vulnérabilité qu’il doit protéger face à l’agression du monde. La violence apparaît le plus souvent quand l’être est en situation de précarité. De là toutes les recherches de sécurité que chacun peut mettre en place pour pouvoir survivre. Celles-ci sont l’expression de différentes compensations que l’on s’octroie comme autant de justifications inconscientes du manque d’amour fondamental. Plus l’être humain cherchera à combler son manque par un système de compensations, par de l’avoir, plus il voudra assouvir son désir par des objets de convoitises pour satisfaire un plaisir immédiat, plus il ressentira une insatisfaction chronique et plus s’accentuera la spirale de la souffrance, de l’angoisse, de l’anxiété et de la culpabilité. L’agressivité croissante va soit être tournée contre l’autre considéré comme le responsable de cet enchaînement, soit contre soi-même dans le découragement et la dépression.

Ne se sentant pas aimée, la personne blessée cherchera à attirer le regard soit par provocation soit en essayant de se rendre aimable pour se sentir exister aux yeux des autres. Le besoin être considéré, reconnu, accepté par l’autre habite le coeur d’enfant de chacun.

LE MEURTRE DU FRÈRE

Tout ce que nous venons de décrire n’est pas sans faire écho au récit mythique (au sens ontologique du terme) du quatrième chapitre de la Genèse.

Deux frères, Caïn et Abel font au Seigneur pour l’un, une offrande des fruits de la terre (Gn 4, 3), pour l’autre une offrande des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse (Gn 4, 4). Il est dit quele Seigneur porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande, mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande (Gn 4, 5).

Caïn fut très irrité et son visage fut abattu (Gn 4, 5). Caïn est blessé dans son attente a priori légitime. D’un côté la colère monte et vient nourrir le ressentiment qui conduit à l’esprit de vengeance. De l’autre, le découragement qui incline vers la tristesse. Caïn touché au coeur se révèle violent, habité d’un sentiment de révolte face à ce qu’il connaît comme une injustice. C’est à cet endroit que Dieu a choisi d’intervenir pour délivrer une pédagogie, ô combien éclairante.

Dieu va révéler à Caïn qu’il peut faire de cet événement une occasion de croissance ou une occasion de chute. Il va le susciter dans sa capacité de liberté. Caïn est mis à l’épreuve de la confiance. Soit il fait confiance à Dieu et en son Amour et peut ainsi entrer dans l’intelligence de l’événement pour une ascension spirituelle. Soit il se laisse glisser vers le doute quant à l’amour de Dieu et à sa justice et devient la proie des mouvements aveugles de la nature. Caïn refusera de se laisser interroger par l’attitude divine, ne relèvera pas la tête et s’enfermera en lui-même. Se laissant submerger par la révolte et la jalousie, il se vengera de l’offense que Dieu lui a faite en tuant son frère.

C’est ainsi qu’advient le premier meurtre dans l’histoire de l’homme. Meurtre qui est l’aboutissement d’une logique de rupture à partir d’une blessure initiale et qui est comme le prototype de toutes les violences faites à l’homme par l’homme.

LE SENTIMENT D’INJUSTICE ENGENDRE LA VIOLENCE

Ce récit éclaire d’une manière particulière l’attitude de l’homme face au sentiment d’injustice. Comme Caïn, sous l’effet de l’offense, nous pouvons être livrés à la tentation de l’irritation puis de la révolte qui va s’exprimer par le ressentiment, la rancune. Nourrir le ressentiment conduit dangereusement vers l’esprit de vengeance. S’y livrer, non seulement fait perdre la paix intérieure mais alimente la haine contre le frère au point de désirer lui nuire. Le " maugrément " intérieur pousse à faire le mal que nous ne voulons pas faire (Rm 7, 19). La rancune puis l’esprit de vengeance entraînent dans une spirale de destruction qui peut aussi s’exprimer dans la médisance et la calomnie. Celles-ci peuvent détruire, en quelques jours, une réalisation qui aura exigé dix ans de travail, ruiner un statut social et accabler à tel point la victime qu’elle ne puisse trouver d’autre issue que la dépression ou le suicide. Ainsi, la réaction à l’offense peut amener une surenchère de la violence et conduire à une logique meurtrière. L’épisode de Caïn et Abel est éloquent à cet égard.

En tout cela, il semble bien que l’être humain demeure dans la certitude issue de l’enfance selon laquelle tout lui est dû. D’où l’esprit de revendication, d’insatisfaction chronique, de faire valoir ses droits. Le mythe de Caïn nous montre que l’attitude ego-centrée provoque la violence et rend aveugle par rapport aux dons reçus. Caïn réclame de Dieu d’être justifié dans son offrande, que Dieu se conforme à son sens de la justice. Or les voies de Dieu ne sont pas les voies des hommes. Caïn est invité à relever la tête, à se mettre à l’écoute de la pédagogie divine pour une transformation et une purification du cœur, pour un chemin de croissance. Il semble bien que la violence contre l’autre soit l’expression d’une non acceptation d’un chemin de croissance. La violence du désir qui ne serait pas investi en Dieu dans la conquête du Royaume se retournerait contre l’autre. Caïn va se venger de Dieu sur son frère. La violence contre le frère serait une violence contre Dieu qui ferait du frère le bouc émissaire. Les pères de l’Église n’ont pas hésité à identifier le Christ à Abel. Le Christ s’est fait Abel, il a accepté librement d’être la victime de la vengeance de l’homme contre Dieu pour manifester l’amour de Dieu par cette offrande volontaire et réconcilier ainsi les hommes avec le Père.

Il est à remarquer que l’on trouve toujours des justifications à la vengeance, qu’il y a toujours de bonnes raisons de vouloir se défendre, se faire justice. Se justifier, c’est prendre la place du Juste. Cependant, la justification empêche de prendre conscience de sa responsabilité et des mécanismes mortifères qui sont à l’œuvre en nous de faon inconsciente. Le mode de la justification est un rejet de la responsabilité sur l’autre et un refus de la remise en question : " C’est de la faute de l’autre ". Bien souvent même, l’offenseur ne veut pas reconnaître le préjudice qu’il inflige à autrui et de ce fait lui fait porter le fardeau supplémentaire de la culpabilité. L’offensé peut ainsi être conduit à porter une ou plusieurs blessures qui ne peuvent être nommées car non reconnues par l’offenseur. Il peut être amené à considérer les préjudices comme légitimes et à se sentir fautif. L’offensé va nourrir alors une fausse culpabilité qui le fera entrer dans un mimétisme du mal au point de reproduire involontairement sur l’autre des actes subis. C’est ainsi que celui qui humilie a été humilié, celui qui vole a été volé, celui qui viole a été violé et celui qui maltraite a été maltraité. Freud affirmait que la pulsion de mort est plus forte que la pulsion de vie. Dans les dossiers de la maltraitance, il est bien souligné que les parents maltraitants ont pour la plupart eu une enfance douloureuse. " Tous les adultes maltraitants que je rencontre ont vécu des enfances très douloureuses affirme ", Pierre Lassus (La Vie, n2724).

L’HOMME EST LIBRE DES DÉTERMINISMES
ET DES CONDITIONNEMENTS

Est-ce à dire que nous soyons définitivement conditionnés par le vécu de l’enfance ? Certes, non. Déjà, heureusement, il est établi qu’un enfant maltraité ne devient pas de manière obligée un parent maltraitant. Par la grâce de Dieu, un chemin de conscience fait rompre les schémas mimétiques. L’amour est plus fort que la mort. Dans le récit du quatrième chapitre de la Genèse, l’intervention divine vient affirmer notre capacité de liberté. La pédagogie divine nous enseigne que nous pouvons exercer une libre capacité de réponse face aux événements et aux sollicitations de la vie. Même si cette liberté est altérée, aliénée par différents conditionnements, elle n’en demeure pas moins une disposition fondamentale de l’homme qui peut s’exercer à tout moment. La liberté de l’homme n’est jamais détruite.

Si nous regardons dans notre vie passée, nous constatons que nous n’avons pas su faire différemment de ce que nous avons fait, mais en même temps, la liberté de choix s’est toujours proposée à nous. Lors de témoignages, combien de fois nous pouvons entendre ou lire : " Je sais que j’avais le choix. " Dans le récit de personnes ayant été victimes d’un accident grave, il est très souvent mentionné qu’il fut donné le choix entre la vie et la mort. Ayant choisi la vie, la situation clinique s’était rapidement améliorée. Je mets en face de toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin que tu vives, toi et ta postérité (Dt 30, 19). De même, face à l’offense chacun est libre soit d’entrer dans la spirale du ressentiment puis de la vengeance, soit de s’ouvrir au pardon.

La liberté permet l’exercice de la responsabilité. Si nous ne sommes pas responsables de ce qui nous arrive, nous avons par contre la pleine responsabilité de notre attitude, de notre disposition du coeur, de notre libre réponse aux événements. Comme nous venons de le voir, la seule alternative à la vague déferlante de la violence et de la vengeance est le pardon.

LE PARDON EST UN ACTE DE LIBERTÉ

Peut-on survivre aux blessures de l’enfance, à l’agression sans le pardon ? Peut-on être dans la paix et la joie dans une conscience de nos blessures sans le pardon ?

Le pardon est un acte de liberté qui signe une rupture avec la logique meurtrière et libère des mécanismes inconscients de répétition. Le pardon est l’attitude enseignée par le Christ pour entrer dans la vie et rompre avec la mort. Il nous a commandé de pardonner jusqu’à soixante-dix fois sept fois (Mt 18, 22) c’est-à-dire toujours. Il nous invite aussi à aimer nos ennemis : Vous avez appris ce qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux (Mt 5, 43-45).

Le pardon dont parle Jésus n’est pas psychologique, il dépasse même les forces humaines, car qui peut de ses propres forces aimer ses ennemis ? Sans le secours de la grâce cela semble impossible. Ainsi il apparaît d’emblée que l’on ne peut se disposer au pardon qu’en entrant dans la prière. Comme l’est attesté dans l’Évangile ci-dessus, le pardon s’exerce en bénissant : Bénissez ceux qui vous maudissent, et en priant : Priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. Pardonner signifie que l’on croit plus à la prière qu’en ses propres forces, plus à l’action divine qu’aux capacités humaines. Pardonner c’est faire de chaque blessure un motif de prière considérant que sans la miséricorde de Dieu à mon égard, pourrais-je subsister ? (Ps 130, 3).

Pardonner, c’est rassembler l’ennemi, les ennemis et moi-même dans la même prière. La prière est là pour ouvrir mon coeur là où il y aurait tant de raisons de le fermer, tant de raisons de se replier sur soi. Prier, c’est renoncer à vouloir se défendre, à vouloir se faire justice, plus particulièrement c’est renoncer à la vengeance. C’est au contraire invoquer la grâce divine pour qu’elle me libère des forces inconscientes et aveugles qui sont prêtes à réagir. C’est désirer rompre avec la logique de la violence pour devenir vraiment fils du Père qui est dans les cieux.

LE PARDON SUPPOSE LA CONVERSION INTÉRIEURE

Ainsi le pardon se fonde sur l’esprit de métanoïa, de conversion intérieure, par un passage du " tout est dû " au " tout est don ". Se convertir, c’est se mettre sous le regard du Christ qui vient m’affranchir de la logique de mort et m’aide à faire de chaque épreuve une occasion de sanctification. Ce faisant l’homme transforme, par la grâce, les tendances réactionnelles ou négatives en motifs de prière. Ou il priera pour son prochain ou il le jugera. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, dit le Christ. Dans cet esprit, un coeur prêt à pardonner est un coeur qui a conscience de sa propre vulnérabilité, de ses propres failles, de ses propres manques et qui a conscience d’être aimé jusque dans sa misère. C’est un coeur plein de compassion parce qu’il se sait pauvre. Pardonner dans ce sens, ce sera révéler à l’autre qu’il est aimé, le libérer du poids de la culpabilité et du sentiment d’être non aimable. Le pardon est la réponse que le Christ a adressé à la faiblesse humaine : Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font (Lc 23, 34).

Il est la réponse adressée à la logique meurtrière. Si le Christ s’est identifié à Abel, il s’est aussi identifié à Isaac et finalement à toutes les victimes : Toutes les fois que vous avez fait ces choses a l’un de ces plus petits de mes frères, c’est a moi que vous les avez faites (Mt 25, 40). Il s’est fait bouc émissaire, a accepté d’offrir librement sa vie et n’a donné qu’une seule réponse à ses bourreaux : son pardon. Le pardon exprime l’amour plus fort que la mort, fait de la victime un vainqueur : par sa mort il a fait mourir la mort et a brisé toute logique meurtrière. Il nous a rappelés à notre liberté qu’il nous invite à exercer pour sortir de l’aliénation, de l’esclavage des passions meurtrières qui agissent en nous malgré nous.

Ainsi Jésus nous a rendus libres à l’égard du destin et appelle chacun à devenir le sujet libre et responsable de sa propre histoire, affranchi des mimétismes et des répétitions mortifères. A l’homme de se décider, mieux, de se déterminer pour la vie et de rompre avec la mort par l’exercice du pardon. Celui-ci appelle la grâce, là où la haine du frère faisait obstacle.

LE PARDON SUPPOSE LA PRIÈRE

Le pardon suppose donc la prière, l’appel de la grâce. Il commence dans le coeur et dans les pensées. Face à l’offense, soit je me laisse emporter par le jugement contre l’autre, par le ressentiment ou par l’auto-justification, soit je m’ancre dans la prière pour l’autre. Ainsi les anciens proposaient de remplacer la multiplicité des pensées par une prière répétitive qui soit une invocation de la grâce divine dans le coeur de l’offenseur, par exemple : " Seigneur Jésus soit béni dans le coeur de N... ", " N " étant le prénom de la personne à qui l’on désire pardonner ou même demander pardon. Cette prière est très efficace et sanctifie en premier lieu celui qui prie. Dans la prière pour l’autre, il nous est révélé en quoi nous avons à demander pardon ou à pardonner. Il est très important de pouvoir nommer les offenses, nommer les blessures, de savoir sur quoi s’exerce le pardon. Il ne s’agit pas être naïf de l’autre ou même de lui trouver des excuses mais de l’aimer tel qu’il est. Pardonner, c’est aussi donner à l’autre la possibilité de voir sa faute et de se repentir, c’est aussi l’aider à s’accepter tel qu’il est.

Nommer les blessures de l’enfance, les accepter, autant que cela soit nécessaire, ne suffit pas. Il demeure nécessaire de leur donner du sens, de les intégrer à notre chemin de vie. L’Évangile nous invite à en faire des lieux d’offrande comme le Christ lui-même a répandu par ses blessures offertes la guérison pour l’humanité : Par ses plaies, tous sont guéris.

Les blessures qui font de nous des êtres souffrants peuvent devenir des béances par où pénètre la grâce. Elles sont des lieux extraordinaires de conversion et de croissance dans l’amour par la découverte et la reconnaissance des dons de Dieu à mon égard. Puis dans un deuxième temps, elles peuvent devenir des lieux de communion avec tous les blessés de la vie et ainsi m’introduire dans une vraie compassion rédemptrice. " Les blessures peuvent devenir des fenêtres qui t’ouvriront sur les tourments de tes frères ", a pu dire Stan Rougier.

Ainsi le pardon permet de faire de mon passée et des blessures de mon histoire, des lieux de la grâce.

LE PARDON VRAI EST UN PARDON EN VÉRITÉ

Pardon et vérité riment ensemble. La vérité est la condition de la réconciliation. Il ne peut y avoir de vraie relation s’il subsiste des non-dits, si chacun ne reconnaît pas ses fautes pour les assumer dans le repentir, c’est-à-dire dans l’amour de Dieu. Le repentir et le pardon sont liés (Lc 17, 3) et ne trouvent leur sens que dans la relation à Dieu qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et qu’il vive (Cf. Éz 18, 32). Le pardon n’est pas oubli mais expression d’un surcroît d’amour qui perçoit la beauté et la richesse de l’autre sans s’arrêter à l’apparaître, aux apparences. Cela suppose d’avoir un regard neuf qui ne soit pas entaché des mémoires parasites (jugements, critiques...). Pardonner c’est dire à l’autre qu’il est plus que ses fautes ou ses crimes, beaucoup plus que l’image qu’il peut avoir de lui-même.

C’est renoncer à réduire l’autre à ses manques ou à ses fautes, à l’enfermer dans un jugement, pire dans une condamnation ou dans une culpabilité qui pourraient le mener à l’endurcissement du coeur. En final, pardonner à l’autre c’est l’accepter dans sa différence, dans son altérité. Différence vécue non plus comme rivalité mais comme richesse.

L’oubli ne signifie pas le pardon mais le refoulement. Dans le même ordre l’impunité laisse triompher le mensonge et peut être un encouragement à la poursuite des violations. Si la vérité est nécessaire pour se libérer des répétitions de l’histoire, elle doit s’accompagner du pardon. Les deux sont très difficilement conciliables. Beaucoup s’y sont essayés, tel Gandhi qui a été un maître en la matière et pour qui la dimension de la vérité était centrale. D’autres s’y essaient encore, tel aujourd’hui Nelson Mandela en Afrique du Sud.

Faire la vérité est nécessaire pour que les préjudices soient bien établis mais elle doit être accompagnée du pardon pour briser le cycle infernal des rancunes destructrices. En effet, hors de l’esprit du pardon, la blessure engendre la révolte, le ressentiment, la rancune, qui vont nourrir l’esprit de vengeance, en bref la violence. Cultiver le ressentiment, c’est prendre le risque d’entrer dans la logique meurtrière du jugement, de l’accusation du frère, de la calomnie dans le secret dessein de se faire justice, de redresser les torts.

DISTINGUER LES ACTES ET LES PERSONNES

La réaction à l’offense peut entraîner une surenchère de la violence. Les anciens nous invitent dans un premier temps à un processus de désidentification : " Hais le péché mais aime le pécheur ", affirmait saint Augustin. Il s’agit bien de condamner les actes répréhensibles mais d’agir avec discernement et miséricorde vis-à-vis des personnes. Saint Isaac le Syrien ajoutait : " Ne déteste pas ton frère mais les passions qui lui font la guerre ". C’est préciser que l’ennemi n’est pas le prochain mais les passions qui couvent dans ses membres et.... dans les miens. Pour cette raison le chemin du pardon commence toujours par une conversion personnelle, il se poursuit en usant de violence contre les passions pour conquérir l’amour : Ce sont les violents qui s’emparent du Royaume (Mt 11, 12). La violence qui n’est pas au service de la conquête du Royaume s’exerce contre l’autre. Être dans la révolte contre l’autre, c’est n’avoir pas pardonné à la finitude, aux manques, à l’offense, c’est n’avoir pas accepté ma fragilité, ma pauvreté et ne pas avoir posé de regard clair sur moi, ne pas avoir vu mon propre péché. Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère (Mt 7, 5). C’est dire combien la pratique du pardon suppose un chemin de conversion et une certaine maturité spirituelle. Son terreau est le désir du pardon. La part de l’homme est de désirer pardonner, de se disposer de tout son être. C’est Dieu qui rendra fécond ce désir par un don d’amour. Ainsi le pardon devient l’exercice de l’amour par l’ouverture à la grâce sanctifiante. Bien souvent, c’est seulement Dieu, ou le Christ, qui peut pardonner en nous.

Il nous fait découvrir que l’amour de Dieu est disponible dans notre coeur, que nous sommes aimés et que cet amour se révèle au fur et à mesure qu’on le donne. Par lui nous apprenons à devenir aimants et à nous libérer de l’aliénation enfantine par laquelle nous sommes en quête constante du regard et de l’amour du proche. La perspective se renverse. Là où j’avais soif être aimé, je découvre par l’exercice du pardon que je suis aimé de Dieu, que je ne peux aimer le proche que par l’amour que Dieu a déposé dans mon coeur. C’est en donnant et en pardonnant que je manifeste l’amour de Dieu pour l’homme. Si tu savais le don de Dieu, dit Jésus à la femme Samaritaine (Jn 4, 10). Il lui montre que lorsqu’elle a attendu être comblée dans son désir d’amour par un être limité, elle a toujours été déçue. (Elle a eu cinq maris et celui avec lequel elle vit n’est pas son mari.) Le Seigneur lui révèle que son désir d’amour ne sera comblé que par l’amour sans limites. Le Christ nous invite par la Samaritaine à puiser à la source de l’amour pour pardonner soixante-dix fois sept fois, pour établir la paix par le moyen de la miséricorde : Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux (Lc 6, 36). II ne peut y avoir de paix en dehors de l’esprit de vérité et de l’esprit du pardon, en dehors d’une triple démarche de réconciliation : réconciliation avec Dieu, avec soi-même, avec le prochain. Ce qui nous ramène aux deux commandements essentiels de l’amour qui sont toute la Loi et les prophètes : Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces et ton prochain comme toi-même (Cf. Dt 6, 5 ; Mt 22, 37-40).

Dans l’exultation de découvrir une telle capacité d’amour dans le coeur et par elle d’entrer dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu, nous pouvons faire nôtre la prière de saint François d’Assise :

Ô Seigneur, que je ne m’efforce pas tant être consolé que de consoler,
d’être compris que de comprendre,
d’être aimé que d’aimer.
Car c’est en donnant que l’on reçoit,
c’est en s’oubliant soi-même que l’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite a la vie éternelle.

Article paru dans la revue Le Chemin, no. 39, 1998.
Reproduit avec l’autorisation du Père Philippe Dautais
et de la revue Le Chemin.

http://www.pagesorthodoxes.net

Comment avoir la liberté dans l'Église ?
(Père Georghe Calciu)
 

L'Église du Christ est vivante et libre.

En elle, nous bougeons et nous vivons à travers le Christ, qui est sa Tête, et nous avons la pleine liberté, parce que nous apprenons la Vérité et la Vérité nous rend libres.

Vous êtes dans l'Église du Christ chaque fois que vous relevez quelqu'un qui ploie sous la tristesse, que vous aidez quelqu'un de plus âgé à marcher plus facilement, ou que vous donnez l'aumône aux pauvres et rendez visite aux malades.

Vous êtes dans l'Église du Christ quand vous criez : "Seigneur, aide-moi."

Vous êtes dans l'Église du Christ quand vous êtes patients et bons, quand vous refusez de vous fâcher contre votre frère, même s'il a blessé vos sentiments.

Vous êtes dans l'Église du Christ quand vous priez "Seigneur, pardonne-lui."

Quand vous travaillez honnêtement dans votre travail, en rentrant chez vous fatigué le soir, mais avec le sourire aux lèvres, apportant avec vous une lumière chaleureuse et gentille ; quand vous répondez au mal par l'amour -- vous êtes dans l'Église du Christ.

Ne voyez-vous donc pas, mon ami, à quel point l'Église du Christ est proche ?

Vous êtes Pierre et Dieu construit Son Église sur vous.

Vous êtes le rocher de Son Église contre lequel personne et rien ne peut prévaloir, parce que vous êtes un rocher libéré - une âme qui s'accomplit dans Son Église....

Construisons des églises, mon ami.

Construisons des églises du plus profond de notre cœur, enflammées par la lumière du Soleil de la Justice, Qui est le Christ Lui-même, Qui nous a dit que par la foi nous sommes libérés du péché.

Construisons les églises de notre foi qu'aucune puissance humaine ne peut abattre, car la puissance ultime de l'Église est le Christ lui-même.

(Père Georghe Calciu, Entrevues, homélies et discussions, p. 162-163.)

https://www.sainthermanmonastery.com/Father-George-Cacliu-p/fgc.htm

 

 

 

Como ter liberdade na Igreja?
(Padre Georghe Calciu)

A Igreja de Cristo está viva e livre.

Nele, movemos-nos e vivemos através de Cristo, que é Sua Cabeça, e temos total liberdade, porque aprendemos a Verdade e a Verdade nos liberta.

Você está na Igreja de Cristo cada vez que cria uma pessoa triste, ajuda alguém mais velho a andar com mais facilidade ou dá esmolas aos pobres e visita os doentes. .

Você está na Igreja de Cristo quando clama: "Senhor, ajude-me".

Você está na Igreja de Cristo quando é paciente e bom, quando se recusa a ficar com raiva de seu irmão, mesmo que ele tenha magoado seus sentimentos.

Você está na Igreja de Cristo quando ora: "Senhor, perdoe-o".

Quando você trabalha honestamente, volta para casa cansado à noite, mas com um sorriso no rosto, trazendo consigo uma luz quente e gentil; quando você responde ao mal com amor - você está na Igreja de Cristo.

Você não vê, meu amigo, a que distância está a Igreja de Cristo?

Você é Pedro e Deus constrói Sua Igreja em você.

Você é a rocha de Sua Igreja contra a qual ninguém e nada podem prevalecer, porque você é uma rocha liberada - uma alma que se cumpre em Sua Igreja.

Vamos construir igrejas, meu amigo.

Vamos construir igrejas no fundo do nosso coração, inflamadas pela luz do Sol da Justiça, que é o próprio Cristo, que nos disse que pela fé estamos livres do pecado.

Vamos construir as igrejas de nossa fé que nenhum poder humano pode destruir, pois o poder supremo da Igreja é o próprio Cristo.

(Padre Georghe Calciu, Entrevistas, Homilias e Discussões, pp. 162-163.)

 

 

How to have freedom in the Church?
(Father Georghe Calciu)

The Church of Christ is alive and free. In her, we move and live through Christ, Who is her Head, and have full freedom, because we learn the Truth and the Truth makes us free.

You are in Christ's Church whenever you uplift someone bent down in sorrow, when you help someone elderly walk more easily, or when you give alms to the poor and visit the sick.

You are in Christ's Church when you cry out, "Lord, help me."

You are in Christ's Church when you are patient and good, when you refuse to get angry with your brother, even if he has wounded your feelings.

You are in Christ's Church when you pray, Lord, forgive him."

When you work honestly at your job, returning home weary in the evenings but with a smile upon your lips, bringing with you a warm and kind light; when you repay evil with love -- you are in Christ's Church.

Do you not see, therefore, my friend, how close the Church of Christ is?

You are Peter and God is building His Church upon you.

You are the rock of His Church against which no one and nothing can prevail, because you are a liberated rock -- a soul that is fulfilled within His Church...

Let us build churches, my friend.

Let us build churches from the depths of our hearts ablaze with the light of the Sun of Righteousness, Who is Christ Himself, Who has told us that by faith we are free from sin.

Let us build the churches of our faith which no human power can pull down, because the ultimate power of the Church is Christ Himself.


+Father George Calciu, Interviews, Homilies, and Talks, p. 162-163.

 

 

¿Cómo tener libertad en la Iglesia?
(Padre Georghe Calciu)

La Iglesia de Cristo está viva y libre.

En él nos movemos y vivimos a través de Cristo, quien es su cabeza, y tenemos plena libertad, porque aprendemos la verdad y la verdad nos hace libres.

Usted está en la Iglesia de Cristo cada vez que cría a alguien que está triste, ayuda a alguien mayor a caminar más fácilmente, o da limosna a los pobres y visita a los enfermos. .

Estás en la Iglesia de Cristo cuando gritas: "Señor, ayúdame".

Estás en la Iglesia de Cristo cuando eres paciente y bueno, cuando te niegas a enojarte con tu hermano, incluso si él ha herido tus sentimientos.

Estás en la Iglesia de Cristo cuando rezas: "Señor, perdónalo".

Cuando trabajas honestamente en tu trabajo, regresas a casa cansado por la noche, pero con una sonrisa en tu rostro, trayendo contigo una luz cálida y amable; cuando respondes al mal con amor, estás en la Iglesia de Cristo.

¿No ves, amigo mío, cuán cerca está la Iglesia de Cristo?

Eres Pedro y Dios edifica su Iglesia sobre ti.

Eres la roca de Su Iglesia contra la cual nadie y nada pueden prevalecer, porque eres una roca liberada, un alma que se cumple en Su Iglesia ...

Construyamos iglesias, amigo mío.

Construyamos iglesias en lo profundo de nuestro corazón, inflamadas por la luz del Sol de Justicia, Quien es Cristo mismo, Quien nos dijo que por fe estamos libres del pecado.

Construyamos las iglesias de nuestra fe que ningún poder humano pueda destruir, ya que el poder supremo de la Iglesia es Cristo mismo.

(Padre Georghe Calciu, Entrevistas, Homilías y Discusiones, pp. 162-163.)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

VEUX-TU VIVRE DANS LA PAIX ?
 
Texte de Saint Silouane l'Athonite publié dans cette vidéo par l'Archimandrite Sophrony et lu par le Métropolite Joseph (Eglise Roumaine Orthodoxe)
 
Qui que tu sois,
 
homme, toi qui juges,
 
tu es donc inexcusable.
 
En effet, en jugeant les autres tu te condamnes toi-même,
 
puisque toi qui juges tu agis comme eux.
 
(St Paul aux Romains 2:1)
 
++++++++++++++++++++
Sagesse ou folie?
(Père Andrew)
 
"…là où il n'y a pas de foi, il n'y a pas d'espoir mais le désespoir.
Là où il n'y a pas d'espoir, il n'y a pas d'amour mais de la haine.
Là où il n'y a ni foi, ni espérance, ni amour, vous ne trouverez pas la mère de ces trois vertus, la Sagesse.
Au lieu de cela, vous trouverez de la folie."
 
(Père Andrew Phillips, homélie du 10ème Dimanche)
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VOCÊ QUER VIVER NA PAZ?
 
Texto de São Silouane, o Athonita, publicado neste vídeo pela Arquimandrita Sophrony e lido pelo Metropolitan Joseph (Igreja Ortodoxa Romena)
 
Quem você é
 
cara, você que julga
 
você é, portanto, imperdoável.
 
De fato, ao julgar os outros, você se condena,
 
desde que você que julga você age como eles.
 
(São Paulo a Romanos 2: 1)
 
++++++++++++++++++++
 
Sabedoria ou loucura?
(Padre Andrew)
 
"... onde não há fé, não há esperança senão desespero.
Onde não há esperança, não há amor senão ódio.
Onde não houver fé, nem esperança, nem amor, você não encontrará a mãe dessas três virtudes, a Sabedoria.
Em vez disso, você encontrará loucura ".
 
(Padre Andrew Phillips, homilia do 10º domingo)
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DO YOU WANT TO LIVE IN PEACE?
 
 
Text of Saint Silouane the Athonite published in this video by Archimandrite Sophrony and read by Metropolitan Joseph (Romanian Orthodox Church)
 
Whoever you are,
 
man, you who judge,
 
you are therefore inexcusable.
 
Indeed, by judging others you condemn yourself,
 
since you who judge you act like them.
 
(St Paul to Romans 2: 1)
 
++++++++++++++++++++
Wisdom or madness?
(Father Andrew)
 
"... where there is no faith, there is no hope but despair.
Where there is no hope, there is no love but hatred.
Where there is no faith, no hope, no love, you will not find the mother of these three virtues, Wisdom.
Instead, you will find craziness. "
 
(Father Andrew Phillips, homily of the 10th Sunday)
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¿QUIERES VIVIR EN PAZ?
 
Texto de Saint Silouane the Athonite publicado en este video por Archimandrite Sophrony y leído por Metropolitan Joseph (Iglesia Ortodoxa Rumana)
 
Quienquiera que seas
 
hombre, tú que juzgas,
 
eres por lo tanto inexcusable.
 
De hecho, al juzgar a otros te condenas a ti mismo,
 
ya que tú que juzgas actúas como ellos.
 
(San Pablo a Romanos 2: 1)
 
++++++++++++++++++++
¿Sabiduría o locura?
(Padre Andrew)
 
"... donde no hay fe, no hay esperanza sino desesperación.
Donde no hay esperanza, no hay amor sino odio.
Donde no hay fe, ni esperanza, ni amor, no encontrarás a la madre de estas tres virtudes, la Sabiduría.
En cambio, encontrarás locura ".
 
(Padre Andrew Phillips, homilía del décimo domingo)

Abiy Ahmed Ali,lauréatdu

prix nobel de la Paix 

Notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Tradition Malankare Orthodoxe pour l'Europe et ses missions , présente en France, en Afrique, en Amérique-latine et au Pakistan) adresses ses plus sincères félicitations à Monsieur Abiy Ahmed a qui vient d'être donné le Prix Nobel de la Paix en récompense de son oeuvre admirable dans ce domaine.

Nous profitons de l'occasion pour mettre l'accent sur la nécessité, en Ethiopie même, de protéger l'exercice de la Liberté de Culte pour nos frères et sœurs de l'Eglise Orthodoxe d'Ethiopie actuellement malmenés.

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Nossa Igreja Sino-Ortodoxa de Mar Thoma (Tradição Ortodoxa Malankare para a Europa e suas missões, presente na França, África, América Latina e Paquistão) envia seus mais sinceros parabéns ao Sr. Abiy Ahmed, que acaba de ser dado o Prêmio Nobel da Paz em reconhecimento ao seu admirável trabalho neste campo.

Aproveitamos esta oportunidade para destacar a necessidade na Etiópia de proteger o exercício da liberdade religiosa de nossos irmãos e irmãs da Igreja Ortodoxa Etíope que atualmente estão sendo abusados.

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Our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma (Malankare Orthodox Tradition for Europe and its missions, present in France, Africa, Latin America and Pakistan) sends its most sincere congratulations to Mr. Abiy Ahmed who has just been given the Nobel Peace Prize in recognition of his admirable work in this field.

We take this opportunity to highlight the need in Ethiopia to protect the exercise of religious freedom for our brothers and sisters of the Ethiopian Orthodox Church who are currently being abused.

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Nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma (Tradición Ortodoxa Malankare para Europa y sus misiones, presente en Francia, África, América Latina y Pakistán) envía sus más sinceras felicitaciones al Sr. Abiy Ahmed, que acaba de ser dado el Premio Nobel de la Paz en reconocimiento a su admirable trabajo en este campo.

Aprovechamos esta oportunidad para resaltar la necesidad en Etiopía de proteger el ejercicio de la libertad religiosa para nuestros hermanos y hermanas de la Iglesia ortodoxa etíope que actualmente están siendo abusados.

 

Le Prix Nobel de la Paix vient d’être attribué à Oslo à Abiy Ahmed Ali, Premier ministre éthiopien.

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix 2019. Le Comité a souligné « ses efforts pour la paix et la coopération internationale, et en particulier pour son initiative décisive visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Erythrée voisin ». Il a été l’instigateur de la réconciliation entre l’Éthiopie et l’Érythrée, après 20 années d’hostilité entre les pays qui ont tué plus de 80 000 personnes, en abandonnant la revendication par son pays d’un territoire frontalier contesté.

À ce sujet, le comité norvégien salue aussi l’action du Président de l’Érythrée, Isaias Afwerki.

« La paix ne découle pas des actions d’un seul acteur. Lorsque le Premier ministre Abiy a tendu sa main, le président Afwerki l’a saisie et a contribué à formaliser le processus de paix entre les deux pays. »

 

 

BREAKING NEWS:
The Norwegian Nobel Committee has decided to award the Nobel Peace Prize for 2019 to Ethiopian Prime Minister Abiy Ahmed Ali.

Voir l'image sur Twitter

 

Abiy Ahmed Ali est un chrétien protestant. Issu du groupe ethnique des Oromos, il est né d’un père musulman et d’une mère chrétienne orthodoxe. Il s’est engagé pour son pays dès l’adolescence, en rejoignant un mouvement de résistance contre le régime, puis l’armée éthiopienne en 1993. Après le génocide rwandais, il a été déployé en tant que membre de la mission de paix des Nations Unies. Il est entré dans la politique en 2010, où il a été élu à la Chambre des représentants, puis ministre fédéral des Sciences et de la Technologie. Il prône l’ « ouverture » et le « respect ».

« Nous devons débattre des problèmes ouvertement et avec respect. Il est plus facile de convaincre les peuples de passer à la démocratie que de les pousser à la démocratie. Cela ne peut réussir que pacifiquement et par la participation politique. »

Vatican News faisait état en janvier dernier du lancement par Abiy Ahmed Ali d’un « d’un processus sans précédent de changement radical et de réforme », rappelant que certains parlaient de « changements […] presque impensables dans un passé lointain ». Il avait ainsi levé l’état d’urgence, libéré des milliers de prisonniers politiques, autorisé le retour des dissidents en exil et débloqué des sites web et des chaînes de télévision.

L’année dernière le gynécologue chrétien Denis Mukwege et la yézidie Nadia Murad avaient également été récompensés par le Prix Nobel de la Paix.

De la paix

 

VEUX-TU VIVRE DANS LA PAIX ?

Texte de Saint Silouane l'Athonite publié par l'Archimandrite Sophrony et lu par le Métropolite Joseph (Eglise Roumaine Orthodoxe)

La discrète « théologienne du pape » écrit un livre:

"AUX PORTES DU SOIR"...

Des ombres de la vie à la Vie totale en Dieu.

Il faut, au début, tendre l’oreille pour comprendre sœur Dolores Aleixandre, et pourtant la rencontre est immédiate, dans la gare de Madrid où la religieuse espagnole est venue elle-même nous chercher.

Si elle a perdu la voix il y a quinze ans, et s’exprime difficilement, cette femme vive et tonique de 80 ans est toute en attentions, serrant dans ses bras son invitée, prenant des nouvelles d’une consœur venue l’interviewer quelques années plus tôt…

Théologienne, bibliste, auteure d’une vingtaine d’ouvrages, Dolores Aleixandre n’a rien d’une universitaire déconnectée des réalités du quotidien.

Cette ancienne maîtresse des novices et professeure d’Écriture sainte continue d’écrire, de prêcher des retraites, d’accompagner des personnes mais aussi de travailler avec une association de soutien aux immigrés dans le quartier populaire de Madrid où sa communauté du Sacré-Cœur est installée.

Alors qu’elle cherche aujourd’hui à « rester silencieuse, prier davantage et vivre plus attentive aux battements de cœur de Dieu dans le cœur du monde », ses difficultés d’élocution n’empêchent pas sa voix libre, féministe et fidèle à l’Église, de porter. Son opus Baptisé dans le feu est d’ailleurs l’un des livres de chevet du pape François, ce qui lui a valu – ce qui l’amuse – d’être qualifiée de « théologienne du pape ».

Dans un de vos ouvrages (1), vous associez la vieillesse à la « splendeur » du soir, là où beaucoup y voient une sombre déchéance. Pourquoi ?

Sœur Dolores Aleixandre : Deux textes m’ont mise en marche pour écrire ce livre. Le psaume 65 dit : « Tes signes font jubiler les portes du matin et du soir. »

Cela m’a beaucoup touchée. J’ai moi-même 80 ans. La jeunesse, ce sont « les portes du matin » et, à cet âge, il n’est guère méritoire de vivre sa vie joyeusement, avec intensité.

Mais je vois que « les portes du soir » sont tristes pour beaucoup de personnes, qui vivent cette partie de leur vie dans l’amertume.

Elles regrettent toutes les possibilités qu’elles n’ont plus, se plaignent de leurs problèmes de santé, de ne plus briller professionnellement, de ne plus être reconnues.

Or, à la lecture de ces paroles de Jésus : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance » (Jean 10, 10), je me suis demandé si l’on ne pouvait pas vivre une vieillesse d’abondance, au milieu des manques, des pertes et des renoncements qui s’installent…

En grec, le mot perisseia (« abondance ») est très beau, il évoque une exagération, un excès. Mon défi est de le vivre, car l’écrire est encore facile !

Comment le vivez-vous, justement ?

Sœur Dolores Aleixandre : J’ai enseigné la Bible avec passion pendant vingt ans à l’Université pontificale de Comillas, à Madrid.

La dernière année, avant que je prenne ma retraite à 67 ans, j’ai commencé à perdre ma voix.

Cette perte a été très rude pour moi car je donnais beaucoup de cours, de conférences, je prêchais des retraites…

Aujourd’hui, j’arrive dans un bar pour commander, le serveur ne comprend pas ce que je lui demande ; je veux acheter un livre, je dois mettre le titre par écrit. Si je suis avec un groupe, il faut que les autres se taisent sinon on ne m’entend pas.

Il m’a fallu tout un processus personnel pour l’accepter. Au début, j’ai marché dans l’obscurité, mais la lumière est venue d’une certitude absolue : quoi qu’il m’arrive, je suis toujours accompagnée.

Je m’appuie sur cette parole de Jésus : « Mon père est à l’œuvre jusqu’à présent, et je suis à l’œuvre moi aussi » (Jean 5, 17)…

J’ai cette confiance éperdue que Dieu travaille en moi et que ce travail est bon, même si, parfois, je ne comprends pas. L’humour, que j’ai hérité de mon père, m’a beaucoup aidée aussi.

Aujourd’hui, je ne vois plus la perte de ma voix comme un drame, mais simplement comme un inconvénient.

Si je ne donne plus de conférences, je continue en revanche de prêcher des retraites : passé les premiers moments un peu déconcertants, les groupes que j’accompagne oublient l’instrument.

Ce qui ressort, ce ne sont pas mes cordes vocales, mais la parole de Dieu que rien ne peut arrêter. Sa lumière se diffuse à travers mes obscurités.
 

La vie nous dépouille pour mieux accueillir Dieu ?

Sœur Dolores Aleixandre : Oui, c’est sa mission. La vie a pour mission de nous dépouiller. Jean Vanier dit quelque chose d’extraordinaire : « Nous naissons faibles, nous mourons faibles, mais entre les deux, nous passons notre vie à essayer d’occulter notre faiblesse. »

La vieillesse, au contraire, est l’occasion de nous débarrasser de ce masque de puissance, de ne plus nous accrocher à de fausses images de soi.

C’est une bataille terrible, mais accepter les signes de la vieillesse libère beaucoup.

Nous commençons à être et à nous laisser voir tels que nous sommes réellement, avec des côtés lumineux et obscurs à la fois, avec le besoin d’aimer, d’être aimés et entourés d’attentions.

Sur quelles ressources vous appuyez-vous pour garder l’espérance ?

Sœur Dolores Aleixandre : Je me joins au collectif des découragés bibliques !

La Bible est comme ma respiration. En la fréquentant, j’essaie d’apprendre qu’il est possible de vivre à la fois le découragement et l’espérance.

Les premiers chrétiens ont connu le découragement car le retour du Christ n’arrivait pas, il leur fallait encore attendre…

Mais ils n’ont pas désespéré. Ils ont su adapter leur espérance aux situations difficiles. Cette capacité extraordinaire de l’être humain à recommencer sans cesse m’aide beaucoup.

Les prophètes de l’Ancien Testament, en particulier, que j’ai enseignés, m’ont donné beaucoup d’images d’espérance.

Ils sont animés d’une force qui ne vient pas d’eux mais qu’ils reçoivent.

J’aime aussi le réalisme des évangélistes : ils décrivent, sans en atténuer les contours, des situations catastrophiques, avant d’inviter à lever la tête, car « le Fils de l’homme arrive », quelqu’un vient à notre rencontre.

Un Dieu qui vient partager notre condition humaine… C’est le message de Noël, et l’Avent est le temps liturgique des vieux !

Regardez les figures que l’Église nous donne à contempler, Zacharie et Élisabeth, Syméon et Anne !

La conception hébraïque du temps m’aide beaucoup également. Dans notre conception occidentale, le futur est devant nous, le passé derrière.

En hébreu, c’est différent, et plus logique, au fond : le passé que tu connais est devant toi, le futur que tu ne connais pas est derrière.

L’homme est comme un pèlerin qui s’appuie sur ce Dieu qui a été avec lui dans le passé et dont il sait qu’il sera encore à ses côtés aux jours de la vieillesse.

De même, le jour pour nous commence le matin et s’achève le soir dans l’obscurité. Les Hébreux mesurent le jour différemment : il commence la veille et s’achève à midi.

La pensée grecque du temps est marquée par la décadence, le temps biblique, lui, est une marche vers la lumière.

Marcher vers la lumière, à 80 ans, c’est marcher vers la mort ?

Sœur Dolores Aleixandre : Oui, mais la mort n’est pas l’obscurité.

Marthe et Marie de Béthanie ont entendu Jésus leur dire : « Notre ami Lazare repose, mais je vais aller le réveiller » (Jean 11, 11). Et de même, à propos de la fille de Jaïre, Jésus a dit : « L’enfant n’est pas morte, mais elle dort » (Marc 5, 39)…

Ces affirmations me donnent cette audace et cette confiance : je ne marche pas vers l’obscurité de ma mort, je marche vers Toi, la vraie Lumière.

Si nous prêtons crédit aux paroles de Jésus, elles ont le pouvoir de changer notre perspective.

En vieillissant, nous pourrions être tentés de rétrécir notre vie. Cet âge peut être, au contraire, l’occasion de porter notre foi, notre espérance et notre charité jusqu’à leurs ultimes conséquences.

J’ai perdu l’audition d’une oreille, la voix, et bien d’autres choses, et je pourrais me lamenter.

Mais je peux aussi voir les choses autrement. Penser à la manière dont je peux mettre en pratique, à 80 ans, ces paroles de Jésus : « Il y a plus à donner qu’à recevoir. »

Ainsi, le temps est notre bien le plus précieux, et la vieillesse fait que nous en avons beaucoup.

J’ai le temps pour prier davantage le matin, faire du yoga, écouter ceux qui en ont besoin, accueillir des migrants du Honduras que j’accompagne…

Bien des vieux religieux ne sortent pas de leur couvent, alors qu’ils pourraient visiter les gens, ne serait-ce que jouer aux cartes avec des personnes seules !

L’entrée dans la retraite et la vieillesse requiert un discernement particulier ?

Sœur Dolores Aleixandre : L’Évangile dit que celui qui veut bâtir une tour doit d’abord s’asseoir pour calculer.

La retraite devrait être ce temps pour s’asseoir et s’interroger : dans quoi est-ce que je veux investir cette période de ma vie ?

C’est ce que j’ai fait à 67 ans, et j’ai décidé de répondre à l’appel de la Caritas qui hébergeait temporairement des familles sans domicile et souhaitait que des religieuses les accompagnent.

Je suis allée vivre avec trois autres sœurs, chacune d’une congrégation différente, pendant cinq ans. Notre travail consistait à tisser des liens.

Les nuits étaient parfois un peu compliquées car il y avait beaucoup de conflits, mais au-delà des histoires terribles de ces familles, cette expérience m’a donné beaucoup d’admiration pour l’être humain et sa grande capacité de résilience, de lumière.

La vie nous dépouille mais l’Évangile nous donne des clés pour vivre ce dépouillement.

Recueilli par Céline Hoyeau

Sœur Dolores Aleixandre, religieuse espagnole de la congrégation du Sacré-Cœur, bibliste, auteure de Aux portes du soir. Vieillir avec splendeur. J. J. Destouches pour La Croix

(1) Aux portes du soir. Vieillir avec splendeur, Lessius/Fidélité, 213 p., 17,50 €.

Newman est un « prophète de l'œcuménisme »

ARTICLE | 13/09/2010 | Par Raphaëlle Simon

 

Le cardinal Jean Honoré, archevêque émérite de Tours

 

Le cardinal Jean Honoré, archevêque émérite de Tours, est l’un des grands spécialistes de John Henry Newman, qui sera canonisé ce week-end. Pour lui, « le converti d’Oxford » annonce le dialogue de l’œœcuménisme.
 

Le cardinal Newman a été béatifié en Angleterre le 19 septembre 2010 par Benoît XVI. Comment avez-vous accueilli sa béatification ?

Je ne l’ai pas seulement accueillie, je l’ai souhaitée ! J’ai prié pour que Newman soit gratifié de cette reconnaissance officielle de l’Église – il n’y en a pas de plus grande –€“ en raison même de sa sainteté personnelle. Si j’ai écrit John Henry Newman, un homme de Dieu, c’était bien pour révéler la manière dont il a vécu sa foi. Il en a témoigné par ses écrits, mais aussi et surtout par son existence.

Lorsqu’il était jeune professeur à Oxford, il vivait des jours de pénitence, dans le jeûne, l’abstinence, la prière. On l’a surpris la nuit en prière. C’est un être qui a pris très au sérieux son engagement chrétien signifiant une recherche de la lumière et de la vérité. Cet engagement l’a conduit à l’Église catholique.

Rechercher la vérité, c’est l’objet de toute sa vie  ?

Il est insatisfait. Le fondement même de l’anglicanisme, c’est la tolérance, ce qu’on appelle la comprehensivness. À mesure qu’il pénétrait l’Évangile, les Pères de l’Église, mais aussi les théologiens du XVIe siècle désireux de maintenir la tradition catholique au sein de l’anglicanisme, Newman ne pouvait pas se satisfaire du statut ambigu de la religion anglicane. Celle-ci est faite de tradition catholique et pénétrée de ce qu’on appelle le libre-examen, c’est-à-dire la liberté pour chacun de choisir sa religion : la prière, la liturgie, les sacrements et surtout la doctrine.

Newman a toujours été perplexe devant cette sorte de liberté qui permettait de juger et de choisir l’héritage spirituel du Christ. À partir de là, il a cherché quelle était l’Église qui répondait à ce besoin absolu de vérité et il est allé jusqu’au bout en choisissant l’Église catholique.

Finalement, c’est son cheminement intellectuel et son honnêteté spirituelle qui l’ont conduit de l’Église anglicane à l’Église catholique ?

Exactement. L’honnêteté et la recherche intégrale de ce que le Christ a voulu.

Vous prétendez que Newman n’a pas été le précurseur de l’œcuménisme, mais qu’il en a été le prophète

Oui, il est prophète en ce sens qu’il a posé les conditions du dialogue œcuménique : la vérité des convictions personnelles, l’ouverture à l’autre, et la capacité d’écoute. Il ne croit pas à la conversion en bloc.

La conversion, à ses yeux, est une chose trop mystérieuse, trop personnelle, trop exigeante pour être soumise à la contrainte. Je suis en train de lire la correspondance de Newman, qui comprend trente-deux volumes. Ce qui est extraordinaire, c’est le nombre de personnes qui lui demandent conseil, le nombre d’anglicans qui ont recours à son autorité. Newman les conseille toujours : « Prenez votre temps ». Les vaticanistes se sont réjouis de sa conversion, pour lui reprocher ensuite de ne pas presser la conversion de ceux qui frappent à la porte.

Pourtant, des centaines d’anglicans l’ont suivi peu de temps après sa conversion à l’Église catholique ?

Ça, c’est autre chose. Il y a eu une sorte de prosélytisme chez certains convertis qui l’a contrarié. Newman avait un immense respect pour la liberté personnelle, mais aussi pour la tradition. Dans son journal privé, il a noté ce mot : « Ma vocation à moi n’est pas de faire des convertis ; ma vocation à moi, c’est l’éducation. Que l’Église soit prête pour les convertis ; que les convertis soient prêts pour l’Église.  »

Raphaëlle Simon

Derniers ouvrages parus :
La Pensée de John Henry Newman, une introduction, Ad Solem, 2010.
John Henry Newman, le combat de la vérité, Cerf, 2010.
SOURCE : Famille Chrétienne . Découvrez ses formules d'abonnement. Abonnez-vous.

Cantique à Sainte Anne, Sainte Patronne de la Bretagne. Un cantique en Breton, avec la traduction en français.

(En vannetais)

O Rouanéz karet en Arvor
O Mamm lan a druhé,
Àr an douar, àr er mor
Gouarnet ho pugalé.

1-Intron Santéz Anna ni ho ped a galon :
Ged joé ni um laka édan ho kouarnasion.

2-Ho kalon zo digor eid oll er Vretoned ;
An dud ag an Arvor ho kar eùé berped.

3-Patronéz Breih-Izél, dohoh en-des rekour
Hos Arvoriz fidél ; reit dehé ho sekour.

4-Intron lan a zoustér, é oll on dobérieu
Diskoeit én or hevér gelloud ho pédenneu.

5-É labourioù kalet é tremén or buhé :
Doh peb droug, Mamm karet,
goarantet-ni bamdé.

6-On horv hag on inéan
a hloestram deoh ged joé ;
O Mamm, a lein an néañv,
sellet-ni ged truhé.

8-Goarantet-ni, o Mamm,
doh ar péhed marùél
Eid m’or havo divlam ar Barnour éternél.


O Reine aimée de l’Arvor, O Mère pleine de pitié,
Sur la terre, sur la mer, Garde tes enfants.

1-Madame Sainte Anne, de tout cœur nous te prions :
Avec joie, nous nous plaçons sous ta protection.

2-Ton cœur est ouvert à tous les Bretons ;
Les gens de l’Arvor t’aiment aussi toujours.

3-Patronne de la Bretagne, tes Bretons fidèles,
ont recours à toi : accorde-leur ton secours.

4-O Dame pleine de douceur, dans tous nos besoins,
Montre à notre égard la puissance de tes prières.

5-Dans les dures épreuves que traverse notre vie :
De tout malheur, Mère chérie, garde-nous tous les jours.

6- Nous vous consacrons joyeux, notre coprs et notre âme,
Du haut du ciel, ô mère, soyez-nous miséricordieuse.

8-Garde-nous, o Mère, du péché mortel,
Pour que nous trouve, sans reproche, le Juge éternel.

Y a-t-il une ménagerie au ciel ?

 

Les animaux, les arbres ou même les cailloux vont-ils au paradis ? Dieu se préoccupe-t-il du salut éternel de ceux qui ne sont pas des êtres humains ?

Pour Franck Dubois, bêtes et plantes attendent d’être sauvées. Mais il ne dépend pas de la vache d’accéder au ciel.

À proprement parler, elle ne « ressuscite » pas, mais elle est associée au mystère de la résurrection des hommes. Ce sont eux qui ont la responsabilité de son salut. Loin d’être « jetable », la création entière est appelée à passer en Dieu.

Elle n’est pas qu’un simple décor, qui sera abandonné à la fin de l’histoire, mais une réalité avec laquelle il faudra compter dans l’au-delà.

Cette communauté de destin entre tous les éléments du monde appelle chacun à la vigilance.

C’est bien le message sous-jacent de ce livre inouï d’originalité : Dieu est présent au coeur de toute réalité matérielle. Il agit sur les âmes et sur les corps. Il ne se désintéresse pas du monde physique.

Tout au contraire, il l’a créé pour qu’il demeure éternellement et qu’il se perfectionne. Y aura-t-il des lions vegans aux cieux ? Le chauve recouvrera-t-il ses cheveux là-haut ? Mon poisson rouge pourra-t-il enfin parler ?

Une chose est sûre, il y aura bien du monde dans « l’ascenseur » qui nous mènera au paradis.

Loin d’être « jetable », la création entière est appelée à passer en Dieu. Cette communauté de destin entre tous les éléments du monde appelle chacun à la vigilance.

C’est bien le message sous-jacent de ce livre inouï d’originalité : Dieu est présent au cœur de toute réalité matérielle !

EXTRAITS

« Dans le livre de la Genèse,l’homme et tous les autres animaux avec lui sont vegan. »

Ma maman se demande souvent si elle retrouvera son lapin Cicéron au Ciel. Ses parents lui ont joué un mauvais tour alors qu’elle était encore adolescente.

Elle était en séjour linguistique en Allemagne, et Bonne-Maman en a profité pour passer Cicéron à la casserole. Transformé en pâté.

Maman s’est longtemps demandé dans quel état elle retrouverait Cicéron au Ciel, si toutefois cela devait se faire. Il lui fallut attendre assez longtemps pour avoir enfin une réponse à sa question.

Mes parents m’ont, en effet, fait la joie d’assister à ma soutenance de thèse sur le thème un peu technique du « corps comme un syndrome, une théorie de la matière chez Grégoire de Nysse ».

L’étude porte sur la façon dont Grégoire, évêque du IVe siècle à Nysse, envisage la création de la matière par Dieu, comme on le verra plus loin.

Maman n’a pas fait deux semaines de théologie, cependant, après avoir entendu les savants échanges entre son fils et le jury, elle eut cette fulgurante formule, résumant en peu de mots ce que je peinais à transcrire en plus de 600 pages : « J’ai compris ! Je sais comment les vaches ressusciteront. »

Elle a dit cela non pas pendant la soutenance, mais lors du repas qui suivit, en présence, comme vous l’imaginez, du corps professoral au complet.

– Et comment donc ? crut bon lui demander un membre du jury.
– En filet !

Sans doute, le menu du jour venait de livrer à maman une juste intuition sur l’état du monde à la résurrection.

Après tout, le Royaume des Cieux est souvent comparé à un repas succulent.

La question reste ouverte de savoir si on y mangera ou non de la viande. L’option assez probable est que non.

Pas seulement pour laisser à Cicéron une seconde chance, mais aussi parce que, dans le livre de la Genèse, l’homme et tous les autres animaux avec lui sont d’abord vegan :

Dieu dit : « Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre, et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture.

À toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes » et il en fut ainsi [Genèse 1, 29-30].

« La solidarité entre l’homme et le reste de la création ne s’interrompt pas avec la mort. »

Il est vrai que peu d’auteurs admettent la résurrection des animaux individuels.

Ils voient mal comment serait possible la résurrection de chaque animal qui a effectivement existé (fourmis, bactérie…).

On peine à s’imaginer un retour à la vie de tous les êtres vivants ayant existé sur terre.

Cela ferait une collection un peu improbable de dinosaures, de poules, de lapins et de moustiques.

À ce sujet, l’écrivain C. S. Lewis écrit dans son livre Le Problème de la souffrance :

« Question : Où mettrez-vous tous les moustiques ?

Réponse : Un Ciel pour les moustiques et un enfer pour les hommes pourraient se combiner très commodément. »

Lewis pense que les animaux n’ont pas de « moi », et cette absence de conscience de soi est un obstacle à leur résurrection personnelle.

Il envisage cependant une exception pour les animaux domestiques qui, selon lui, acquièrent par leur maître une personnalité.

Ceux-là ressuscitent « par » leur maître, grâce et dans la relation qu’ils ont avec eux.

Les animaux sauvages, cependant, ne ressusciteraient pas individuellement.

Chaque lion ne ressuscitera pas mais un « lion type » sera là, représentant officiel de tous les lions qui furent jamais.

C’est l’espèce qui ressuscite, pas l’individu.

Il est difficile de concevoir avec précision la manière dont les animaux et le reste de la création, seront associés à la résurrection finale des hommes.

La question n’a d’ailleurs pas beaucoup d’intérêt. Luther pensait que Tölpel ressusciterait avec une peau d’or et des poils de perles.

Peu importe de savoir quel animal sera présent au Ciel et sous quelle forme.

On peut retenir toutefois que seul l’homme, à proprement parler, ressuscitera, dans et par le Christ.

D’une manière ou d’une autre, le reste des vivants et la création tout entière seront associés à cette résurrection.

Ce qui compte, c’est de comprendre que la solidarité entre l’homme et le reste de la création ne s’interrompt pas avec la mort et la venue du monde à venir.

Or, cela implique des conséquences précises pour l’homme d’aujourd’hui dans son rapport avec la nature. Il ne peut l’abandonner.

Il doit bien plutôt l’embarquer avec lui dans sa course vers les Cieux.

Franck Dubois

Dominicain, Franck Dubois est titulaire d’une thèse sur Grégoire de Nysse. Il a enseigné la théologie à Lille.

Il est actuellement en charge de la formation des jeunes frères au couvent de Strasbourg.

À Notre-Dame, l’Église catholique prépare l’après  
 
	© Michel Euler/AP/SIPA
© Michel Euler/AP/SIPA

Six mois après l’incendie qui a ravagé la cathédrale, à Paris, le chantier marque le pas. L’Église catholique, elle, souhaite pouvoir y célébrer à nouveau le culte le plus rapidement possible.

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En ce matin gris d’octobre, les travailleurs pressés qui traversent le pont de l’archevêché prennent tout de même le temps de lever les yeux vers Notre-Dame. Espèrent-ils voir apparaître, comme par miracle, la flèche avalée par les flammes il y a tout juste six mois ? Il va pourtant falloir attendre pour que sa pointe perce à nouveau le ciel parisien. Car, sans même parler de restauration, la phase de sécurisation de la cathédrale est loin d’être achevée, et les travaux prennent du retard.

Mais c’est la crainte d’une pollution au plomb qui freine ces derniers temps les travaux. 

Celui-ci est en partie lié à la complexité des opérations de stabilisation de l’édifice. Après la rapide mise hors d’eau, la décision a été prise de poser des cintres sous les 28 arcs-boutants qui enserrent la nef afin d’annuler la poussée qu’ils exercent sur les murs et d’éviter que ceux-ci s’effondrent si la voûte elle-même venait à s’écrouler. Cette opération est bien avancée ; il ne reste que sept cintres à monter. Un plancher est en train d’être posé au-dessus de la voûte. Il supportera un échafaudage qui sera construit autour de celui qui a fondu lors de l’incendie. Des cordistes s’y suspendront pour démonter une à une les barres chauffées à blanc, un travail qui prendra entre quatre et six mois. Ce même plancher permettra encore aux cordistes d’aller déblayer les gravats calcinés qui sont tombés sur la voûte et empêchent d’évaluer son état.

Mais c’est la crainte d’une pollution au plomb qui freine ces derniers temps les travaux. Le chantier a même été stoppé pendant deux semaines cet été, avant de reprendre… au ralenti.

« Atteindre le risque zéro »

« Aucun ouvrier n’a été intoxiqué avant l’arrêt du chantier, et des procédures de sécurité étaient déjà en place, précise Frédéric Létoffé, coprésident du Groupement des entreprises de restauration des monuments historiques. Mais le protocole a été renforcé pour atteindre le risque zéro. » Ces procédures imposées par l’inspectrice du travail chargée du dossier Notre-Dame sont « hypercontraignantes », estime un intervenant sur le chantier. Les personnes qui entrent et qui sortent doivent prendre une douche intégrale, passer une combinaison spéciale et travailler avec un masque à assistance respiratoire. Là où certains voient « une escalade de la précaution », d’autres parlent même de « zèle ». Résultat : l’ambiance est morose. Certains ouvriers ont dû quitter les travaux pour cause d’irritation de la peau liée aux douches répétées. Ceux qui n’ont pas voulu couper leur barbe sont partis aussi, car celle-ci n’est pas compatible avec le port du masque. « Le Code du travail doit s’appliquer, c’est la moindre des choses », estime Benoist de Sinety, vicaire général du diocèse de Paris, qui siégera au Conseil d’administration du futur établissement public en charge de la reconstruction de la cathédrale. « Mais nous souhaitons veiller à ce que ceux qui travaillent sur place ne perdent pas le moral. » À Notre-Dame la morosité est renforcée par l’inquiétude : tant que cette phase de sécurisation n’est pas achevée, la voûte risque toujours de s’effondrer. Et l’arrivée de l’hiver fait redouter que des éléments du bâtiment se détachent. Une des rues qui bordent la cathédrale a d’ailleurs été temporairement fermée à cause du vent, le 14 octobre.

Certains ouvriers ont dû quitter les travaux pour cause d’irritation de la peau liée aux douches répétées. 

Conséquence de l’allongement du chantier, le budget de sécurisation a explosé. Chiffré à 30 millions d’euros en avril, il est estimé désormais à 85 millions. En face, les dons suivent. « Le total des promesses de dons atteint aujourd’hui 922 millions d’euros » , a annoncé le ministre de la Culture, Franck Riester, le 15 octobre. Dont 104 ont déjà été versés, selon lui. Et parmi les quatre fondations habilitées à recevoir les dons pour la reconstruction de Notre-Dame, c’est la Fondation Notre-Dame qui en a capté la plus grosse part. Elle a reçu 380 millions d’euros de promesses de dons, dont 36 millions ont déjà été collectés. Les engagements de familles fortunées et de grandes entreprises font l’objet de conventions spécifiques, tout comme ceux d’une trentaine de collectivités. « Au-delà de ces gros dons, nous recevons des courriers extrêmement émouvants de familles modestes où chacun a donné 1 € » , s’exclame Christophe-Charles Rousselot, délégué général de la fondation.

Dans ce contexte, le délai de cinq ans fixé par le président de la République juste après l’incendie semble difficile à atteindre. L’objectif est néanmoins dans toutes les têtes. « La pression est toujours aussi forte sur ce délai, relate un connaisseur du dossier. L’idée est d’achever une phase visible au bout de cinq ans, mais il y aura forcément des travaux au-delà. »

Le concours d’architecture annoncé concernant la flèche et le parvis pourrait encore ralentir la reconstruction, « à moins d’être très bien bordé pour limiter les candidatures » , insiste notre interlocuteur. L’architecte en chef Philippe ­Villeneuve a d’ailleurs estimé sur RTL que le délai de cinq ans est tenable « si on refait à l’identique ».

Un sanctuaire éphémère

L’Église catholique, elle, milite pour une réouverture au culte rapide, « dès que possible, sous des bâches, s’il le faut », insiste Benoist de Sinety. L’installation d’un sanctuaire éphémère sur le parvis avec une réplique de la Vierge du Pilier est suspendue à cause de la pollution au plomb. « Mais tout est prêt », explique Patrick Chauvet, le recteur de la cathédrale. À plus long terme, le diocèse prépare la réouverture de la cathédrale, les travaux étant l’occasion de repenser l’organisation à divers niveaux. Pour ce faire, elle a mis en place l’Atelier Notre-Dame, un groupe de travail pluridisciplinaire autour du liturgiste Gilles Drouin. Ses membres vont travailler sur quatre thèmes : l’aménagement liturgique, l’accompagnement des 13 millions de visiteurs à l’intérieur de l’édifice, leur accueil à l’extérieur et le lien entre Notre-Dame et le réseau d’églises de l’hypercentre de Paris. « Nous allons penser la cathédrale pour le siècle qui vient », explique, enthousiaste, Gilles Drouin.

En marge du chantier de Notre-Dame, Benoist de Sinety rappelle, lui, « le souci constant de l’Église catholique de pouvoir être présent aux plus petits et aux plus pauvres » . Dans un premier temps, des petits-déjeuners vont être distribués par l’Ordre de Malte dans l’Hôtel-Dieu tous les dimanches, et un projet de soutien psychologique aux plus démunis en lien avec les activités de l’Hôtel-Dieu est en cours d’élaboration. Sur ce sujet comme sur d’autres, le vicaire général souhaite que l’Église soit une force de proposition. « Notre responsabilité est immense, et il nous faut dépasser les questions d’ego pour penser au bien commun. » Souhaitons-lui d’être entendu.

Opération “Dessines-moi Notre-Dame”
Six mois après l’incendie, le diocèse de Paris lance un appel aux enfants, en France et partout dans le monde. “Nous leur demandons de nous envoyer leurs dessins de Notre-Dame telle qu’ils connaissent ou qu’ils imaginent”. Parmi ces oeuvres, certaines seront sélectionnées pour être imprimées sur les bâches du chantier au moment du premier anniversaire de l’incendie le 15 avril 2020. D’autres seront publiés dans un ouvrage qui pourrait paraître à cette occasion.

Infos : Les dessins sont à envoyer avant le 1er mars 2020
Adresse : Opération Dessines-moi Notre-Dame
10 rue du Cloître Notre-Dame
75004 Paris

 

COIN DES

 

CATÉCHISMES

 

 

ET....

 

 

DE LA

 

 

TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

 

 

Théobule épisode 4/7

Les noces de Cana

Avec ce premier miracle de Jésus, Dieu s'invite parmi les convives des noces de Cana : Dieu prend soin des hommes pour qu'ils soient dans la joie. D'ailleurs, Stella trouve qu'avoir Jésus, fils de Dieu, à ses côtés rend la vie encore plus belle !

Plus tard, Jésus enseignera aux hommes la prière du Notre Père. Le frère François-Dominique nous dit combien cette prière l'aide à parler à Dieu.

Cette semaine, la fiche à imprimer vous propose :

  • un commentaire du passage biblique,
  • une prière en lien avec le thème de la semaine,
  • une idée pour passer de bons moments de joie entre amis,
  • une recette de boisson à partager.
j'imprime la fiche semaine 4

Nous vous souhaitons un belle semaine de partage avec les enfants et nous vous assurons de notre prière fraternelle.

 

SOURCE et AUTEUR: Frère Benoît Ente, de la Communauté des Dominicains du

Couvent de Lille

 
Saint Denis – premier évêque de Paris ( +250 ou 275)
 
Patron de Paris et de la Seine-Saint-Denis, il est le premier évêque de Paris, capitale de la France. L'hagiographie le fait mourir en martyr entre 250 et 275, puis ensevelir à Catulliacus, là où s'élève la basilique Saint-Denis.

p. Nikolaï Tikhonchuk

Aujourd’hui le 16 octobre, nous célébrons la mémoire de saint Denis – premier évêque de Paris et ses compagnons le prêtre Rustique et le diacre Eleuthère. D’après saint Grégoire de Tour qui a écrit la vie de saint Denis, nous savons que saint Denis est un missionnaire qui est venu d’Orient vers l’an 250. Sa mission, auprès des peuples indigènes qui vivait ici dans le bassin d’Île-de-France actuel, a duré à peu près 20 ans.

Saint Denis et ses compagnons seraient morts décapités à Montmartre pendant la persécution de l’empereur Valérien en 272, pendant une nouvelle vague de persécution contre les chrétiens.

Une chapelle a été édifiée sur le tombeau de saint Denis et de ses compagnons, et puis a été agrandie en 467 par sainte Geneviève. Au début du VII siècle, le roi Dagobert a transporté leurs reliques dans l’abbaye qu’il venait de fonder et qui devient l’abbaye Saint-Denis, future sépulture des rois de France.
 
 
Certains auteurs de Moyen Âge confondent saint Denis de Paris avec Denis l’aréopagite converti par saint Paul. Ce qui donne bien des soucis pour accorder les dates car Denis l’aréopagite a vécu au premier siècle…

La légende nous dit que l’évêque Denis se serait même relevé et aurait porté sa tête pendant plusieurs mètres. Cette légende qui est à l’origine de l’iconographie de saint Denis ci-dessous et que nous connaissons tous très bien (saint Denis porte sa tête dans ces mains). Cette image veut signifier symboliquement deux choses très importante – premièrement, que dans l’Église on ne peut pas séparer la tête qui est le Christ, du corps – son Eglise. Deuxièmement, ce qui constitue essentiellement l’ecclésiologie chrétienne c’est que tous les saints martyrs de l’Eglise sont unis avec la communauté chrétienne comme le corps est uni avec sa tête inséparablement ; que ni la mort, ni la vie, ni autre chose ne peut nous séparer car nous sommes tous unis par l’amour en Christ. (Rom.8,31)

Prions les saints martyrs Denis, évêque de Paris, le prêtre Rustique et le diacre Eleuthère pour que nous soyons tous uni véritablement avec notre Dieu comme eux sont uni en Christ.
Saint Denis – premier évêque de Paris ( +250 ou 275)
 
 
 
SOURCE: "Parlons D'orthodoxie", rédigé  le 16 Octobre 2019

LA GRANDE TRANSGRESSION DE L'ORDRE NATUREL

CONTINUE:

VERS LA CRÉATION D'EMBRYONS CHIMÈRES:

MI-HOMME, MI-ANNIMAL

« Nous contestons aujourd’hui ce projet de loi qui est devenu un guet-apens de toutes les revendications les plus outrancières puisque nous pourrons modifier le génome des embryons humains, nous pourrons fabriquer des embryons chimères, mi-animal, mi-homme. »

Si l’on associe aisément le projet de loi de bioéthique à la question de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires, il n’en reste pas moins que de nombreux autres sujets seront examinés dans le cadre de la révision de cette loi. Entre autres, l’article 17, qui prévoit la création d’embryons chimères (homme-animal).

Blanche Streb en faisait état devant les journalistes lors de la manifestation du 6 octobre à Paris.

« Nous contestons aujourd’hui ce projet de loi qui est devenu un guet-apens de toutes les revendications les plus outrancières puisque nous pourrons modifier le génome des embryons humains, nous pourrons fabriquer des embryons chimères, mi-animal, mi-homme. »

« N’importe quoi ! » s’emportait une journaliste de Quotidien, lors de l’émission du 7 octobre. Mais ce n’est pas le cas. Non, Madame Blanche Streb ne dit pas « n’importe quoi » quand elle parle des « embryons chimères ».

Dites non à la PMA pour toutes en signant la pétition « Non à la PMA sans père ».
Découvrir, signer et partager la pétition en cliquant ici.

L’article 17 porte sur « la possibilité d’utilisation des outils de modification ciblée du génome en recherche fondamentale ». Ainsi désormais, selon Hervé Chneiweiss, président du comité d’éthique de l’Inserm, « l’article 17 clarifie les choses. Il confirme à présent l’interdit de toute greffe sur des embryons humains ». Mais l’inverse, c’est-à-dire, l’implantation de cellules humaines sur l’embryon animal est désormais possible.

« L’enjeu à long terme est de pouvoir créer des animaux avec des organes humains : par exemple un organe humain dans le cochon qui serait directement transplantable », explique John De Vos, professeur au CHU de Montpellier et spécialiste en thérapie cellulaire.

La juriste Olivia Sarton évoquait au Figaro, le cas de 150 embryons chimériques transplantés dans l’utérus de truies porteuses, qui avaient ensuite été « sacrifiées » pour récupérer les embryons porc-humains qui s’étaient développés in utero pendant 28 jours. La juriste s’étonne donc du silence des défenseurs des animaux face à cette lourde problématique éthique.

« Le but affiché dans un premier temps est de pouvoir ainsi pratiquer de la xénotransplantation, c’est-à-dire d’abattre ces animaux pour prélever les organes créés à partir de cellules-souches humaines et de greffer pancréas, cœur, foie, etc… chez des hommes ou femmes malades. Les chercheurs annonceront très certainement dans un second temps d’autres objectifs. Pourquoi un tel silence de nos amis végans qui souhaitent tellement me convaincre de renoncer au filet mignon ? Pourquoi un tel silence des défenseurs de la planète et du climat qui ont défilé samedi 21 septembre dernier ? »

Mais elle s’inquiète surtout de « l’avenir de notre humanité ».

« Aujourd’hui, les chercheurs assurent qu’ils ne franchiront pas certaines limites : pas de production de gamètes humaines par les organes reproducteurs des chimères homme-animal, abattage systématique des animaux présentant des signes extérieurs humains (comme des mains ou des pieds)… Comment faire confiance à ces engagements dans un contexte de compétition internationale et d’enivrement face à la science ? »

Le Conseil d’État affirmait en juillet 2018, dans Révision de la loi de bioéthique : Quelles options pour demain ?, que « ces recherches visant à permettre la production chez l’animal d’organes xénogéniques soulèvent plusieurs questions éthiques ». Il soulevait alors « trois risques principaux » :

  • « le risque de susciter une nouvelle zoonose (ie. une infection ou infestation qui se transmet naturellement des animaux vertébrés à l’homme et vice‐versa) »
  • « le risque de représentation humaine chez l’animal (si ce dernier acquérait des aspects visibles ou des attributs propres à l’humain) »
  • « le risque de conscience humaine chez l’animal (si l’injection de cellules pluripotentes humaines produisait des résultats collatéraux induisant des modifications chez l’animal dans le sens d’une conscience ayant des caractéristiques humaines) »

Le Groupe Embryon et Développement du Comité d’Éthique de l’INSERM émettait également des réserves dès janvier 2019.

« Dans ce cas, il s’agira en effet d’implanter l’embryon chimérique dans un utérus animal, et de laisser le développement se poursuivre bien après sa naissance. On comprend alors qu’Usha Lee McFarling souligne que ces chimères devront être assez humaines pour servir de modèle dans la recherche, puis, si tout se passe bien, en thérapeutique, mais pas suffisamment humaines pour relever de la protection qui revient aux êtres humains. Reste à savoir comment le déterminer. »

Dans ce débat, le Comité d’Éthique de l’INSERM ajoute une question essentielle. Ces entités appartiendraient-elles à l’espèce humaine ?

« Il faut relever que les chimères et les cybrides soulèvent encore une autre question, celle de l’identité et de l’intégrité spécifique : de telles entités appartiennent-elles à l’espèce humaine ? Cela dépendra du taux de chimérisme ainsi que de leur proximité avec ce qui constitue les caractéristiques essentielles qui font un être humain, notamment si elles abritent des neurones ou une lignée germinale d’origine humaine. À cela il faut ajouter l’importance psychologique de l’apparence extérieure, les êtres qui nous ressemblent étant plus facilement considérés comme humains, d’où la pertinence par exemple d’inhiber tout gène permettant une ossification du massif facial humanoïde. L’existence de ces chimères brouille toutefois la séparation des espèces et pourrait en conséquence apparaître comme une menace pour l’identité et l’intégrité de notre humanité. »

Si tout cela ressemble à de la science-fiction, il n’en est rien. L’article 17 a bel et bien été adopté en première lecture par l’Assemblée Nationale le 4 octobre.

Source: InfoChrétienne

 

 
 
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Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

  

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Résultat de recherche d'images pour "cierge allumé"

Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e

Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"

Ou terroristas de todos os tipos!

Deixe-nos rezar implacavelmente pelo

Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

   

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

 

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

ANGOULÊME (Jauldes):

 

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

 

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

 

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Où trouver un prêtre

Exorciste en France ?

Cliquez sur le lien ci-dessous:

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)


Note:

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone* é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church* is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B

 

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

--------------------

Entregando intenções de oração no mosteiro, é simples ...

 

O monge não rompe a profunda solidariedade que deve unir os irmãos humanos ... Eles se conformam aos sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito de uma multidão de irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através de orações monásticas, toda a Igreja reza e intercede pela humanidade.

Voce sabe Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa desta imensa corrente de oração clandestina que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode nos confiar uma intenção de oração enviando-a para o seguinte endereço:

---------------------

CONFERING INTENTIONS OF PRAYER AT THE MONASTERY, IT'S SIMPLE ...

 

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the human brothers ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the "firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for humanity.

Do you know ? Each one of you, in the secret of its existence, participates in this immense current of underground prayer which irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with a prayer intention by sending it to the following address:

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 09:17
Lettre d’Ignace d’Antioche aux Romains

Ignace d’Antioche (en grec ancien : Ἰγνάτιος Ἀντιοχείας / Ignátios Antiokheías) ou Ignace le Théophore (en grec ancien :

 Ἰγνάτιος ὁ Θεοφόρος / Ignátios ho Theophóros), né vers 35 dans la province de Syrie et mort à Rome en martyr, probablement en 107 ou 113, fut le troisième évêque d’Antioche, après saint Pierre et Évode, à qui il succéda vers 68.

Probablement disciple direct des apôtres Pierre et Jean, il est surtout connu pour ses lettres apostoliques, associant le martyre pour la Foi aux grains de blé moulus pour devenir le pain de l’Eucharistie.

Ses lettres apostoliques développant une première théologie eucharistique le font ranger parmi les Pères apostoliques, et la deuxième génération des Pères de l’Église.

Ses écrits nous font savoir qu’il fut arrêté comme chrétien et conduit sous escorte à Rome où il s’attendait à être jeté aux bêtes (damnatio ad bestias), mais on ignore les circonstances de sa mort.

(wikipedia)

Inácio de Antioquia (em grego antigo: Ἰγνάτιος Ἀντιοχείας / Ignátios Antiokheías) ou Inácio theophore (em grego antigo:

Ἰγνάτιος ὁ Θεοφόρος / Ignatios ho Theophóros), nascido cerca de 35 na província da Síria e morreu em Roma como mártir, provavelmente entre 107 ou 113, foi o terceiro bispo de Antioquia, depois de São Pedro e Evode, a quem ele conseguiu 68 .

Provavelmente discípulo direto dos apóstolos Pedro e João, ele é mais conhecido por suas cartas apostólicas, associando o martírio à fé ao trigo moído para se tornar o pão da Eucaristia.

Suas cartas apostólicas, desenvolvendo uma teologia eucarística inicial, colocam-no entre os Padres Apostólicos e a segunda geração dos Padres da Igreja.

Seus escritos nos informam que ele foi preso como cristão e escoltado para Roma, onde esperava ser jogado aos animais (damnatio ad bestias), mas as circunstâncias de sua morte são desconhecidas.

(Wikipedia)

 

Ignatius of Antioch (in ancient Greek: Ἰγνάτιος Ἀντιοχείας / Ignátios Antiokheías) or Ignatius theophore (in Ancient Greek:

Ἰγνάτιος ὁ Θεοφόρος / Ignatios ho Theophóros), born about 35 in the province of Syria and died in Rome as a martyr, probably in 107 or 113, was the third bishop of Antioch, after St. Peter and Evode, whom he succeeded to 68 .

Probably a direct disciple of the Apostles Peter and John, he is best known for his apostolic letters, associating martyrdom for Faith with ground wheat to become the bread of the Eucharist.

His apostolic letters developing an early Eucharistic theology place him among the Apostolic Fathers, and the second generation of the Fathers of the Church.

His writings inform us that he was arrested as a Christian and escorted to Rome where he expected to be thrown to the beasts (damnatio ad bestias), but the circumstances of his death are unknown.

(Wikipedia)

 

Ignacio de Antioquía (en griego antiguo: Ἰγνάτιος Ἀντιοχείας / Ignátios Antiokheías) o el teóforo de Ignacio (en griego antiguo:

Ἰγνάτιος ὁ Θεοφόρος / Ignatios ho Theophóros), nacido alrededor de 35 años en la provincia de Siria y muerto en Roma como mártir, probablemente en 107 o 113, fue el tercer obispo de Antioquía, después de San Pedro y Evode, a quien sucedió a 68 .

Probablemente un discípulo directo de los apóstoles Pedro y Juan, es mejor conocido por sus cartas apostólicas, que asocian el martirio por la fe con el trigo molido para convertirse en el pan de la Eucaristía.

Sus cartas apostólicas que desarrollan una teología eucarística temprana lo ubican entre los Padres Apostólicos y la segunda generación de los Padres de la Iglesia.

Sus escritos nos informan que fue arrestado como cristiano y escoltado a Roma, donde esperaba ser arrojado a las bestias (damnatio ad bestias), pero se desconocen las circunstancias de su muerte.

(Wikipedia)

 

(Fresque d'Ignace dans le Chœur de l'église du Monastère Syro-Orthodoxe . Chandai (61) )

Ignace, dit aussi Théophore, à l’Église qui a reçu miséricorde par la magnificence du Père très haut et de Jésus-Christ son Fils unique, l’Église bien-aimée et illuminée par la volonté de celui qui a voulu tout ce qui existe, selon la foi et l’amour pour Jésus-Christ notre Dieu ;

l’Église qui préside dans la région des Romains, digne de Dieu, digne d’honneur, digne d’être appelée bienheureuse, digne de louange, digne de succès, digne de pureté, qui préside à la charité, qui porte la loi du Christ, qui porte le nom du Père ;

je la salue au nom de Jésus-Christ, le fils du Père ;

aux frères qui, de chair et d’esprit, sont unis à tous ses commandements, remplis inébranlablement de la grâce de Dieu, purifiés de toute coloration étrangère, je leur souhaite en Jésus-Christ notre Dieu toute joie irréprochable.

Inácio, também diz Teóforo, à Igreja que recebeu misericórdia pela magnificência do Pai Altíssimo e Jesus Cristo, seu único Filho, a Igreja amada e iluminada pela vontade daquele que queria tudo o que existe de acordo com a fé e o amor por Jesus Cristo, nosso Deus;

a Igreja que preside na região dos romanos, digna de Deus, digna de honra, digna de ser chamada abençoada, digna de louvor, digna de sucesso, digna de pureza, que preside a caridade, que cumpre a lei da Cristo, que leva o nome do Pai;

Eu a saúdo em nome de Jesus Cristo, filho do Pai;

aos irmãos que, de carne e espírito, estão unidos a todos os seus mandamentos, cheios inabalável da graça de Deus, purificados de todas as cores estrangeiras, desejo-lhes em Jesus Cristo nosso Deus toda alegria irrepreensível.

Ignatius, also says Theophorus, to the Church who has received mercy through the magnificence of the Father High and Jesus Christ his only Son, the beloved Church and illuminated by the will of him who wanted all that exists according to faith and love for Jesus Christ our God;

the Church which presides in the region of the Romans, worthy of God, worthy of honor, worthy to be called blessed, worthy of praise, worthy of success, worthy of purity, which presides over charity, which carries the law of the Christ, who bears the name of the Father;

I salute her in the name of Jesus Christ, the son of the Father;

to the brothers who, of flesh and spirit, are united to all his commandments, filled unswervingly with the grace of God, purified of all foreign coloring, I wish them in Jesus Christ our God all irreproachable joy.

Ignacio, también dice Teóforo, a la Iglesia que ha recibido misericordia a través de la magnificencia del Padre Alto y Jesucristo, su único Hijo, la Iglesia amada e iluminada por la voluntad del que quería todo lo que existe. según la fe y el amor a Jesucristo nuestro Dios;

La Iglesia que preside en la región de los romanos, digna de Dios, digna de honor, digna de ser llamada bienaventurada, digna de alabanza, digna de éxito, digna de pureza, que preside la caridad, que lleva la ley del Cristo, que lleva el nombre del Padre;

La saludo en el nombre de Jesucristo, el hijo del Padre;

a los hermanos que, de carne y espíritu, están unidos a todos sus mandamientos, llenos inquebrantablemente de la gracia de Dios, purificados de toda coloración extranjera, les deseo en Jesucristo nuestro Dios toda alegría irreprochable.

I, 1. Par mes prières j’ai obtenu de Dieu de voir vos saints visages, car j’avais demandé avec insistance de recevoir cette faveur ; car, enchaîné dans le Christ Jésus, j’espère vous saluer, si du moins c’est la volonté de Dieu que je sois trouvé digne d’aller jusqu’au terme.

2. Car le commencement est facile ; si du moins j’obtiens la grâce de recevoir sans empêchement la part qui m’est réservée.

Mais je crains que votre charité ne me fasse tort.

Car à vous il est facile de faire ce que vous voulez, mais à moi il est difficile d’atteindre Dieu, si vous ne m’épargnez pas.

I, 1. Com minhas orações, obtive de Deus para ver seus rostos sagrados, pois eu insistentemente pedira esse favor; porque, acorrentado em Cristo Jesus, espero que para cumprimentá-lo, pelo menos, se é vontade de Deus que eu seja encontrado digno de ir até o fim.

2. Para o começo é fácil; se pelo menos obtenho a graça de receber sem impedimentos a parte reservada para mim.

Mas temo que seu amor vai me fazer mal.

Para a você é fácil fazer o que quiser, mas para mim é difícil chegar a Deus, se você não me sobra.

I, 1. By my prayers I obtained from God to see your holy faces, for I had insistently asked for this favor; for, chained in Christ Jesus, I hope to greet you, if at least it is the will of God that I am worthy to go to the end.

2. For the beginning is easy; if at least I obtain the grace to receive without impediment the part reserved for me.

But I fear that your charity will do me wrong.

Because to you it is easy to do what you want, but to me it is difficult to reach God, if you do not spare me.

Yo, 1. Por mis oraciones obtuve de Dios para ver tus rostros santos, porque había pedido insistentemente este favor; porque, encadenado en Cristo Jesús, espero saludarte, si al menos es la voluntad de Dios que valga la pena ir hasta el final.

2. Para el comienzo es fácil; si al menos obtengo la gracia de recibir sin impedimento la parte reservada para mí.

Pero me temo que tu caridad me hará mal.

Porque para ti es fácil hacer lo que quieres, pero para mí es difícil llegar a Dios si no me perdonas.

Il, 1. Car je ne veux pas que vous plaisiez aux hommes, mais que vous plaisiez à Dieu, comme, en fait, vous lui plaisez.

Pour moi, jamais je n’aurai une telle occasion d’atteindre Dieu, et vous, si vous gardez le silence, vous ne pouvez souscrire à une oeuvre meilleure.

Si vous gardez le silence à mon sujet, je serai à Dieu ; mais si vous aimez ma chair, il me faudra de nouveau courir.

2. Ne me procurez rien de plus que d’être offert en libation à Dieu (cf. Ph 2, 17; 2 Tm 4, 6), tandis que l’autel est encore prêt, afin que, réunis en chœur dans la charité, vous chantiez au Père dans le Christ Jésus, parce que Dieu a daigné faire que l’évêque de Syrie fût trouvé en lui , l’ayant fait venir du levant au couchant.

Il est bon de se coucher loin du monde vers Dieu, pour se lever en lui.

Ele, 1. Pois eu não quero que você agrade aos homens, mas que você agrade a Deus, pois, de fato, você o agrada.

Para mim, nunca terei essa oportunidade de alcançar Deus, e você, se você ficar calado, não poderá assinar um trabalho melhor.

Se você ficar calado sobre mim, eu serei de Deus; mas se você ama minha carne, terei que correr novamente.

2. Obter nada mais do que ser oferecido como libação a Deus (ver Fil 2:17, 2 Tim 4: 6), enquanto o altar ainda estiver pronto, para que juntos em coro na caridade você estava cantando para o Pai em Cristo Jesus, porque Deus se dignou encontrar nele o bispo da Síria, trazendo-o do leste para o oeste.

É bom deitar-se do mundo para Deus, elevar-se nele.

He, 1. For I do not want you to please men, but that you please God, as, in fact, you please him.

For me, I will never have such an opportunity to reach God, and you, if you keep silent, can not subscribe to a better work.

If you keep silence about me, I will be God's; but if you love my flesh, I will have to run again.

2. Obtain nothing more than to be offered as libation to God (see Phil 2:17, 2 Tim 4: 6), while the altar is still ready, so that together in chorus in charity you were singing to the Father in Christ Jesus, because God deigned to have the bishop of Syria found in him, having brought him from the east to the west.

It is good to lie down from the world to God, to rise in him.

Él, 1. Porque no quiero que complazcas a los hombres, sino que complazcas a Dios, como, de hecho, lo complaces a él.

Para mí, nunca tendré esa oportunidad de alcanzar a Dios, y usted, si permanece en silencio, no puede suscribirse a un trabajo mejor.

Si guardas silencio sobre mí, seré de Dios; pero si amas mi carne, tendré que correr de nuevo.

2. Obtenga nada más que ser ofrecido como libación a Dios (vea Fil 2:17, 2 Tim 4: 6), mientras el altar todavía está listo, de modo que juntos en coro en caridad estabas cantando al Padre en Cristo Jesús, porque Dios se dignó a que el obispo de Siria lo encontrara en él, habiéndolo traído del este al oeste.

Es bueno acostarse del mundo a Dios, levantarse en él.

III, 1. Jamais vous n’avez jalousé personne, vous avez enseigné les autres.

Je veux, moi, que ce que vous commandez aux autres par vos leçons garde sa force.

2. Ne demandez pour moi que la force intérieure et extérieure, pour que non seulement je parle, mais que je veuille, pour que non seulement on me dise chrétien, mais que je le sois trouvé de fait .

Si je le suis de fait, je pourrai me dire tel, et être un vrai croyant, quand je ne serai plus visible au monde.

3. Rien de ce qui est visible n’est bon.

Car notre Dieu, Jésus-Christ, étant en son Père, se fait voir davantage.

Car ce n’est pas une oeuvre de persuasion que le christianisme, mais une oeuvre de puissance, quand il est haï par le monde.

III, 1. Você nunca teve ciúmes de ninguém, ensinou aos outros.

Quero que o que você ordena aos outros através de suas lições mantenha sua força.

2. Pergunte-me apenas a força interna e externa, para que não apenas eu fale, mas eu queira, para que não apenas diga cristão, mas que eu seja encontrado de fato.

Se sou de fato, posso dizer a mim mesmo e ser um verdadeiro crente, quando não ser mais visível para o mundo.

3. Nada visível é bom.

Pois nosso Deus, Jesus Cristo, estando em seu Pai, se mostra mais.

Porque não é uma obra de persuasão que o cristianismo, mas uma obra de poder, quando é odiada pelo mundo.

III, 1. You have never jealousy of anyone, you have taught others.

I want what you command others through your lessons to keep its strength.

2. Ask me only the inner and outer strength, so that not only I speak, but I want, so that not only do I say Christian, but that I am found in fact.

If I am in fact, I can tell myself such, and be a true believer, when I will no longer be visible to the world.

3. Nothing visible is good.

For our God, Jesus Christ, being His Father, is to see more.

Because it is not a work of persuasion that Christianity, but a work of power, when it is hated by the world.

III, 1. Nunca has tenido celos de nadie, has enseñado a otros.

Quiero lo que mandas a otros a través de tus lecciones para mantener su fuerza.

2. Pregúntame solo la fuerza interna y externa, para que no solo hable, sino que quiera, para que no solo diga cristiano, sino que se me encuentre de hecho.

Si lo soy, puedo decirme eso, y ser un verdadero creyente, cuando ya no sea visible para el mundo.

3. Nada visible es bueno.

Para nuestro Dios, Jesucristo, estando en su Padre, se muestra más.

Porque no es una obra de persuasión el cristianismo, sino una obra de poder, cuando es odiado por el mundo.

IV, 1. Moi, j’écris à toutes les Églises, et je mande à tous que moi c’est de bon cœur que je vais mourir pour Dieu, si du moins vous vous ne m’en empêchez pas.

Je vous en supplie, n’ayez pas pour moi une bienveillance inopportune.

Laissez-moi être la pâture des bêtes, par lesquelles il me sera possible de trouver Dieu.

Je suis le froment de Dieu, et je suis moulu par la dent des bêtes, pour être trouvé un pur pain du Christ.

IV, 1. Escrevo para todas as igrejas e digo a todos que é de bom coração que vou morrer por Deus, se pelo menos você não me parar.

Eu imploro, você não tem uma benevolência indesejável para mim.

Deixe-me ser o pasto dos animais, através dos quais será possível encontrar Deus.

Eu sou o trigo de Deus, e sou moído pelo dente dos animais, para ser encontrado um pão puro de Cristo.

IV, 1. I write to all the churches, and I say to all that it is with good heart that I am going to die for God, if you at least do not prevent me.

I implore you, do not have an unwelcome benevolence for me.

Let me be the pasture of the beasts, through which it will be possible for me to find God.

I am the wheat of God, and I am milled by the tooth of the beasts, to be found a pure bread of Christ.

IV, 1. Escribo a todas las iglesias, y les digo a todos que con buen corazón moriré por Dios, si al menos no me lo impiden.

Te lo ruego, no tengas una benevolencia desagradable para mí.

Déjame ser el alimento de los animales, por lo que voy a ser capaz de encontrar a Dios.

Soy trigo de Dios, y estoy suelo por los dientes de las bestias, que se encuentran pan puro de Cristo.

2. Flattez plutôt les bêtes, pour qu’elles soient mon tombeau, et qu’elles ne laissent rien de mon corps, pour que, dans mon dernier sommeil, je ne sois à charge à personne.

C’est alors que je serai vraiment disciple de Jésus-Christ, quand le monde ne verra même plus mon corps.

Implorez le Christ pour moi, pour que, par l’instrument des bêtes, je sois une victime offerte à Dieu. Je ne vous donne pas des ordres comme Pierre et Paul : eux, ils étaient libres, et moi jusqu’à présent un esclave (cf. 1 Co 9, 1).

Mais si je souffre, je serai un affranchi de Jésus-Christ (1 Co 7, 22) et je renaîtrai en lui, libre.

Maintenant enchaîné, j’apprends à ne rien désirer.

2. Lisonjeie os animais, para que eles sejam minha tumba, e não deixem nada do meu corpo, para que no meu último sono não seja sobrecarregado com ninguém.

É então que eu realmente serei um discípulo de Jesus Cristo, quando o mundo nem mesmo verá meu corpo.

Implore Cristo por mim, para que, pelo instrumento dos animais, eu seja uma vítima oferecida a Deus. Não lhe dou ordens como Pedro e Paulo: eles eram livres e, até agora, sou escravo (cf. 1 Cor 9, 1).

Mas, se eu sofrer, serei um homem libertado de Jesus Cristo (1 Cor 7:22) e renascerei nele, livre.

Agora acorrentado, aprendo a não querer nada.

2. Flatter the beasts, that they may be my tomb, and leave nothing of my body, that in my last sleep I will not be burdened with anyone.

It is then that I will truly be a disciple of Jesus Christ, when the world will not even see my body.

Implore Christ for me, so that by the instrument of the beasts I am a victim offered to God. I do not give you orders like Peter and Paul: they were free, and I, until now, a slave (cf 1 Cor 9: 1).

But if I suffer, I will be a freedman from Jesus Christ (1 Cor 7:22) and I will be reborn in him, free.

Now chained, I learn to want nothing.

2. Halague a las bestias, para que sean mi tumba, y no dejen nada de mi cuerpo, para que en mi último sueño no tenga que cargar con nadie.

Es entonces cuando verdaderamente seré un discípulo de Jesucristo, cuando el mundo ni siquiera verá mi cuerpo.

Empleo a Cristo por mí, de modo que por el instrumento de las bestias soy una víctima ofrecida a Dios. No te doy órdenes como Pedro y Pablo: eran libres, y yo, hasta ahora, un esclavo (cf. 1 Cor 9, 1).

Pero si sufro, seré un hombre libre de Jesucristo (1 Cor 7:22) y renaceré en él, libre.

Ahora encadenado, aprendo a no querer nada.

V, 1. Depuis la Syrie jusqu’à Rome, je combats contre les bêtes (cf. 1 Co 15, 32), sur terre et sur mer, nuit et jour, enchaîné à dix léopards, c’est-à-dire à un détachement de soldats ; quand on leur fait du bien, ils en deviennent pires.

Mais, par leurs mauvais traitements, je deviens davantage un disciple, cependant,  "je n’en suis pas pour autant justifié" (1 Co 4,4).

2. Puissé-je jouir des bêtes qui me sont préparées.

Je souhaite qu’elles soient promptes pour moi. Et je les flatterai, pour qu’elles me dévorent promptement, non comme certains dont elles ont eu peur, et qu’elles n’ont pas touchés.

Et, si par mauvaise volonté elles refusent, moi, je les forcerai.

3. Pardonnez-moi ; ce qu’il me faut, je le sais, moi.

C’est maintenant que je commence à être un disciple.

Que rien, des êtres visibles et invisibles, ne m’empêche par jalousie, de trouver le Christ.

Feu et croix, troupeaux de bêtes, lacérations, écartèlements, dislocation des os, mutilation des membres, mouture de tout le corps, que les pires fléaux du diable tombent sur moi, pourvu seulement que je trouve Jésus-Christ.

V 1. A partir Síria para Roma, eu luto contra a animais (cf. 1 Cor 15, 32), em terra e mar, noite e dia, acorrentado a dez leopardos, isto é, um destacamento de soldados; quando os fazemos bem, eles se tornam piores.

Mas, por seu abuso, I-se mais de um discípulo, no entanto, "Eu não estou tão longe justificado" (1 Cor 4,4).

2. Posso apreciar os animais que estão preparados para mim.

Desejo que eles sejam rápidos para mim. E eu os elogiarei, para que eles me comam rapidamente, não como alguns de quem eles temiam, e não tocaram.

E, se por mal eles recusarem, eu os forçarei.

3. Perdoe-me; o que eu preciso, eu sei, eu.

É agora que começo a ser discípulo.

Que nada, seres visíveis e invisíveis, me impede com ciúmes, de encontrar Cristo.

Fogo e cruz, manadas de animais, lacerações, écartèlements, deslocamento ósseo, desmembramento dos membros, moagem todo o corpo, os piores flagelos da queda diabo em mim, contanto que eu encontrar Jesus Cristo.

V, 1. From Syria to Rome, I fight against the beasts (1 Cor 15: 32), on land and sea, night and day, chained to ten leopards, that is to say to a detachment of soldiers; when we do them good, they become worse.

But, through their ill-treatment, I become more of a disciple, however, "I am not justified by it" (1 Cor 4,4).

2. May I enjoy the animals that are prepared for me.

I wish them to be prompt for me. And I will flatter them, so that they will eat me up quickly, not like some of whom they were afraid, and they did not touch.

And, if by bad will they refuse, I will force them.

3. Forgive me; what I need, I know it, me.

It is now that I begin to be a disciple.

That nothing, visible and invisible beings, prevents me by jealousy, to find Christ.

Fire and cross, herds of beasts, lacerations, wedges, dislocation of the bones, mutilation of the limbs, milling of the whole body, that the worst scourges of the devil fall upon me, provided only that I find Jesus Christ.

V, 1. De Siria a Roma, lucho contra las bestias (1 Cor 15: 32), en tierra y mar, noche y día, encadenado a diez leopardos, es decir a un destacamento de soldados; cuando les hacemos bien, empeoran.

Pero, a través de sus malos tratos, me convierto más en un discípulo, sin embargo, "no estoy justificado por ello" (1 Cor 4,4).

2. ¿Puedo disfrutar de los animales que están preparados para mí?

Deseo que sean rápidos para mí. Y los adularé, para que me coman rápidamente, no como algunos de los que tenían miedo, y no se tocaron.

Y, si por mala voluntad se niegan, los obligaré.

3. Perdóname; lo que necesito, lo sé yo.

Es ahora que comienzo a ser un discípulo.

Que nada, seres visibles e invisibles, me impide por celos, encontrar a Cristo.

Fuego y cruz, rebaños de bestias, laceraciones, cuñas, dislocación de los huesos, mutilación de las extremidades, molienda de todo el cuerpo, que los peores azotes del diablo caigan sobre mí, siempre que encuentre a Jesucristo.

VI, 1. Rien ne me servira des charmes du monde ni des royaumes de ce siècle.

Il est bon pour moi de mourir (cf. 1 Co 9, 15) pour m’unir au Christ Jésus, plus que de régner sur les extrémités de la terre.

C’est lui que je cherche, qui est mort pour nous ; lui que je veux, qui est ressuscité pour nous.

Mon enfantement approche.

VI, 1. Nada me servirá dos encantos do mundo ou dos reinos deste século.

É bom que eu morra (1 Coríntios 9:15) para me unir a Cristo Jesus, em vez de reinar sobre os confins da terra.

É ele quem eu procuro, que está morto por nós; aquele a quem eu quero, que ressuscitou para nós.

Meu filho está se aproximando.

VI, 1. Nothing will serve me the charms of the world or the kingdoms of this century.

It is good for me to die (1 Corinthians 9:15) to unite myself to Christ Jesus rather than to reign over the ends of the earth.

It is he whom I seek, who is dead for us; him whom I want, who is risen for us.

My child is approaching.

VI, 1. Nada me servirá los encantos del mundo o los reinos de este siglo.

Es bueno para mí morir (1 Corintios 9:15) para unirme a Cristo Jesús en lugar de reinar sobre los confines de la tierra.

Es a quien busco, quien está muerto para nosotros; aquel a quien quiero, que ha resucitado por nosotros.

Mi hijo se acerca.

 

 

2. Pardonnez-moi, frères ; ne m’empêchez pas de vivre, ne veuillez pas que je meure.

Celui qui veut être à Dieu, ne le livrez pas au monde, ne le séduisez pas par la matière.

Laissez-moi recevoir la pure lumière ; quand je serai arrivé là, je serai un homme.

3. Permettez-moi d’être un imitateur de la passion de mon Dieu.

Si quelqu’un a Dieu en lui, qu’il comprenne ce que je veux, et qu’il ait compassion de moi, connaissant ce qui m’étreint (cf. Ph 1, 23).

2. Perdoe-me, irmãos; não me impeça de viver, não me deixe morrer.

Quem quer estar com Deus, não o entregue ao mundo, não o seduza com a matéria.

Deixe-me receber a luz pura; quando eu chegar lá, eu serei um homem.

3. Permita-me ser um imitador da paixão de Deus.

Se alguém tem Deus nele, entenda o que eu quero e tenha compaixão de mim, sabendo o que me impressiona (ver Phil 1:23).

2. Forgive me, brothers; do not stop me from living, do not let me die.

Whoever wants to be with God, do not give him up to the world, do not seduce him with matter.

Let me receive the pure light; when I get there, I'll be a man.

3. Allow me to be an imitator of my God's passion.

If anyone has God in him, understand what I want, and have compassion on me, knowing what strikes me (see Phil 1:23).

2. Perdóname, hermanos; no me detengas de vivir, no me dejes morir.

Quien quiera estar con Dios, no lo entregue al mundo, no lo seduzca con la materia.

Déjame recibir la luz pura; Cuando llegue allí, seré un hombre.

3. Permíteme ser un imitador de la pasión de mi Dios.

Si alguien tiene a Dios en él, entiende lo que quiero y ten compasión de mí, sabiendo lo que me impresiona (ver Filipenses 1:23).

VII, 1. Le prince de ce monde veut m’arracher, et corrompre les sentiments que j’ai pour Dieu.

Que personne donc, parmi vous qui êtes là, ne lui porte secours ; plutôt soyez pour moi, c’est-à-dire pour Dieu.

N’allez pas parler de Jésus-Christ, et désirer le monde.

2. Que la jalousie n’habite pas en vous. Et si, quand je serai près de vous, je vous implore, ne me croyez pas.

Croyez plutôt à ce que je vous écris.

C’est bien vivant que je vous écris, désirant de mourir.

Mon désir terrestre a été crucifié, et il n’y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais en moi une  » eau vive  » (cf. Jn 4, 10 ; 7, 38 ; Ap 14, 25) qui murmure et qui dit au-dedans de moi:

" Viens vers le Père" (cf. Jn 14, 12, etc.).

3. Je ne me plais plus à une nourriture de corruption ni aux plaisirs de cette vie ; c’est le pain de Dieu que je veux, qui est la chair de Jésus-Christ, de la race de David (Jn 7, 42 ; Rm 1, 3), et pour boisson je veux son sang, qui est l’amour incorruptible.

VII, 1. O príncipe deste mundo quer me afastar e corromper os sentimentos que tenho por Deus.

Ninguém de vocês que esteja lá o ajude; antes, seja para mim, isto é, para Deus.

Não fale de Jesus Cristo e deseje o mundo.

2. Esse ciúme não vive em você. E se eu estiver perto de você, eu te imploro, não acredite em mim.

Acredite em mim que escrevo para você.

É vivo e bom que lhe escrevo, desejando morrer.

Meu desejo terrestre foi crucificado, e não há mais fogo em mim para amar a matéria, mas em mim uma "água viva" (Jo 4, 10, 7, 38, Ap 14, 25) que murmura e quem diz dentro de mim:

"Vinde ao Pai" (cf. Jo 14, 12, etc.).

3. Não gosto mais da comida da corrupção ou dos prazeres desta vida; é o pão de Deus que desejo, que é a carne de Jesus Cristo, da raça de Davi (Jo 7:42, Rom 1: 3), e para beber quero o sangue dele, que é amor incorruptível.

 

VII, 1. The prince of this world wants to tear me away, and to corrupt the feelings I have for God.

Let no one of you who is there help him; rather, be for me, that is, for God.

Do not speak of Jesus Christ, and desire the world.

2. That jealousy does not live in you. And if, when I am near you, I implore you, do not believe me.

Believe me that I write to you.

It is alive and well that I write to you, desiring to die.

My earthly desire has been crucified, and there is no more fire in me to love matter, but in me a "living water" (Jn 4, 10, 7, 38, Rev 14, 25) who murmurs and who says within me:

"Come to the Father" (cf Jn 14, 12, etc.).

3. I no longer enjoy food of corruption or the pleasures of this life; it is the bread of God I want, which is the flesh of Jesus Christ, of the race of David (Jn 7:42, Rom 1: 3), and for drink I want his blood, which is love incorruptible.

VII, 1. El príncipe de este mundo quiere arrancarme y corromper los sentimientos que tengo por Dios.

Que ninguno de ustedes que esté allí lo ayude; más bien, sé para mí, es decir, para Dios.

No hables de Jesucristo, y desees al mundo.

2. Que los celos no viven en ti. Y si, cuando estoy cerca de ti, te lo suplico, no me creas.

Créeme que te escribo.

Está vivo y bien que te escribo, deseando morir.

Mi deseo terrenal ha sido crucificado, y ya no hay fuego en mí para amar la materia, sino en mí un "agua viva" (Jn 4, 10, 7, 38, Rev 14, 25) que murmura y quien dice dentro de mí:

"Ven al Padre" (cf. Jn 14, 12, etc.).

3. Ya no disfruto los alimentos de corrupción o los placeres de esta vida; es el pan de Dios que quiero, que es la carne de Jesucristo, de la raza de David (Jn 7:42, Rom 1: 3), y para beber quiero su sangre, que es amor incorruptible.

VIII, 1. Je ne veux plus vivre selon les hommes.

Cela sera, si vous le voulez.

Veuillez-le, pour que vous aussi, vous obteniez le bon vouloir de Dieu.

2. Je vous le demande en peu de mots : croyez-moi, Jésus-Christ vous fera voir que je dis vrai, il est la bouche sans mensonge par laquelle le Père a parlé en vérité.

3. Demandez pour moi que je l’obtienne.

Ce n’est pas selon la chair que je vous écris, mais selon la pensée de Dieu.

Si je souffre, vous m’aurez montré de la bienveillance ; si je suis écarté, de la haine.

VIII, 1. Eu não quero mais viver de acordo com os homens.

Isso será, se você quiser.

Por favor, para que você também possa obter a boa vontade de Deus.

2. Peço-lhe em poucas palavras: acredite em mim, Jesus Cristo fará com que você veja que eu falo a verdade, é a boca não fingida com a qual o Pai falou em verdade.

3. Peça para eu conseguir.

Não é de acordo com a carne que lhe escrevo, mas de acordo com a mente de Deus.

Se eu sofrer, você terá me mostrado bondade; se eu for demitido, ódio.

VIII, 1. I do not want to live according to men anymore.

That will be, if you want it.

Please, so that you too may obtain the goodwill of God.

2. I ask you in a few words: believe me, Jesus Christ will make you see that I speak the truth, it is the unfeigned mouth with which the Father spoke in truth.

3. Ask for me to get it.

It is not according to the flesh that I write to you, but according to the mind of God.

If I suffer, you will have shown me kindness; if I am dismissed, hatred.

VIII, 1. Ya no quiero vivir según los hombres.

Eso será, si lo quieres.

Por favor, para que tú también puedas obtener la buena voluntad de Dios.

2. Te pregunto en pocas palabras: créeme, Jesucristo te hará ver que yo digo la verdad, es la boca no fingida con la que el Padre habló en verdad.

3. Pídeme que lo consiga.

No es de acuerdo con la carne que te escribo, sino de acuerdo con la mente de Dios.

Si sufro, me habrás mostrado amabilidad; si me despiden, odio.

IX, 1. Souvenez-vous dans votre prière de l’Église de Syrie, qui, en ma place, a Dieu pour pasteur.

Seul Jésus Christ sera son évêque, et votre charité.

2. Pour moi, je rougis d’être compté parmi eux, car je n’en suis pas digne, étant le dernier d’entre eux, et un avorton (cf. 1. Co 14, 8, 9).

Mais j’ai reçu la miséricorde d’être quelqu’un, si j’obtiens Dieu.

3. Mon esprit vous salue, et la charité des Églises qui m’ont reçu, au nom de Jésus-Christ (cf. Mt 18, 40, 41), non comme un simple passant.

Et celles-là mêmes qui n’étaient pas sur ma route selon la chair, allaient au-devant de moi de ville en ville.

IX, 1. Lembre-se de sua oração a Igreja da Síria, que, em meu lugar, tem Deus como pastor.

Somente Jesus Cristo será seu bispo e sua caridade.

2. Por mim, coro por ser contado entre eles, pois não sou digno, sendo o último deles e um aborto (cf. 1. Co 14, 8, 9).

Mas eu recebi a misericórdia de ser alguém, se eu conseguir Deus.

3. Meu espírito saúda você e a caridade das igrejas que me receberam, em nome de Jesus Cristo (Mt 18, 40, 41), não como uma passagem.

E os que não estavam no meu caminho segundo a carne foram me encontrar de cidade em cidade.

IX, 1. Remember in your prayer the Church of Syria, which, in my place, has God as pastor.

Only Jesus Christ will be his bishop, and your charity.

2. For myself, I blush at being counted among them, for I am not worthy, being the last of them, and an abortion (cf 1. Co 14, 8, 9).

But I received the mercy of being someone, if I get God.

3. My spirit salutes you, and the charity of the churches that received me, in the name of Jesus Christ (Mt 18, 40, 41), not as a passing.

And the very ones who were not on my way according to the flesh, went to meet me from city to city.

IX, 1. Recuerda en tu oración la Iglesia de Siria, que, en mi lugar, tiene a Dios como pastor.

Solo Jesucristo será su obispo, y su caridad.

2. Por mi parte, me sonrojo al ser contado entre ellos, porque no soy digno, siendo el último de ellos, y un aborto (cf. Co 14, 8, 9).

Pero recibí la misericordia de ser alguien, si consigo a Dios.

3. Mi espíritu te saluda, y la caridad de las iglesias que me recibieron, en el nombre de Jesucristo (Mt 18, 40, 41), no como un pasaje.

Y los mismos que no estaban en mi camino según la carne, fueron a buscarme de ciudad en ciudad.

X, 1. Je vous écris ceci de Smyrne par l’intermédiaire d’Éphésiens dignes d’être appelés bienheureux.

Il y a aussi avec moi, en même temps que beaucoup d’autres, Crocus, dont le nom m’est si cher.

2. Quant à ceux qui m’ont précédé de Syrie jusqu’à Rome pour la gloire de Dieu, je crois que vous les connaissez maintenant : faites-leur savoir que je suis proche.

Tous sont dignes de Dieu et de vous, et il convient que vous les soulagiez en toutes choses.

3. Je vous écris ceci le neuf d’avant les calendes de septembre. Portez-vous bien jusqu’à la fin dans l’attente de Jésus-Christ.

X, 1. Escrevo isso de Esmirna através de Efésios dignos de serem chamados abençoados.

Também há comigo, ao mesmo tempo que muitos outros, Crocus, cujo nome é tão querido para mim.

2. Quanto aos que me precederam da Síria a Roma para a glória de Deus, creio que agora você os conhece: saiba que estou perto.

Todos são dignos de Deus e de você, e é apropriado que você os alivie em todas as coisas.

3. Estou escrevendo para você as nove antes do calendário de setembro. Seja bom até o fim enquanto espera por Jesus Cristo.

X, 1. I write this from Smyrna through Ephesians worthy of being called blessed.

There is also with me, at the same time as many others, Crocus, whose name is so dear to me.

2. As for those who preceded me from Syria to Rome for the glory of God, I believe you know them now: let them know that I am near.

All are worthy of God and of you, and it is fitting that you relieve them in all things.

3. I am writing this to you the nine before the calends of September. Be good until the end while waiting for Jesus Christ.

X, 1. Escribo esto desde Esmirna a través de Efesios dignos de ser llamados benditos.

También estoy conmigo, al mismo tiempo que muchos otros, Crocus, cuyo nombre me es tan querido.

2. En cuanto a los que me precedieron de Siria a Roma para la gloria de Dios, creo que los conoces ahora: hazles saber que estoy cerca.

Todos son dignos de Dios y de ustedes, y es apropiado que los alivien en todas las cosas.

3. Te escribo esto los nueve antes de las calendas de septiembre. Sé bueno hasta el final mientras esperas a Jesucristo.

Source: http://www.vie-orthodoxe.net

Lettre d’Ignace d’Antioche aux Philadelphiens

  Ignace, dit aussi Théophore-, à l’Église de Dieu le Père du Seigneur Jésus-Christ qui est à Philadelphie d’Asie, objet de la miséricorde, affermie dans la concorde qui vient de Dieu, et pleine d’une inébranlable allégresse dans la passion de notre Seigneur, et pleinement convaincue, en toute miséricorde, de sa résurrection ; je la salue dans le sang de Jésus-Christ. Elle est ma joie éternelle et durable, surtout s’ils restent unis avec l’évêque et avec les prêtres et les diacres qui sont avec lui, établis selon la pensée de Jésus-Christ, qui selon sa propre volonté les a fortifiés et affermis par son Saint-Esprit.

I, 1. Cet évêque, je sais que ce n’est pas de lui-même, ni par les hommes (Ga 1, 1), qu’il a obtenu ce ministère qui est au service de la communauté, ni par vaine gloire, mais par la charité de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ. Je suis frappé de sa bonté : par son silence, il peut plus que les vains discoureurs.

2. Il est accordé aux commandements, comme la cithare à ses cordes. C’est pourquoi mon âme le félicite de ses sentiments envers Dieu –je sais qu’ils sont vertueux et parfaits– de son caractère inébranlable et sans colère, selon toute la bonté du Dieu vivant.

II, 1. Ainsi, enfants de la lumière de vérité, fuyez les divisions et les mauvaises doctrines ; là où est votre berger, suivez-le comme des brebis.

2. Car beaucoup de loups apparemment dignes de foi captivent par des plaisirs mauvais ceux qui courent la course de Dieu ; mais ils n’auront pas place dans votre unité.

III, 1. Abstenez-vous des plantes mauvaises que Jésus-Christ ne cultive pas, parce qu’elles ne sont pas une plantation du Père (cf. Mt 15, 13 ; Jn 15, 1 ; 1 Co 3, 9). 2. Ce n’est pas que j’aie trouvé chez vous des divisions, mais une purification. Car tous ceux qui sont à Dieu et à Jésus-Christ, ceux-là sont avec l’évêque ; et tous ceux qui se repentiront et viendront à l’unité de l’Église, ceux-là aussi seront à Dieu, pour qu’ils soient vivants selon Jésus-Christ.

3.  » Ne vous y trompez pas « , mes frères : si quelqu’un suit un fauteur de schisme,  » il n’aura pas l’héritage du royaume de Dieu  » (1 Co 6, 9, 10) ; si quelqu’un marche selon une pensée étrangère, celui-là ne s’accorde pas avec la passion du Christ.

IV. Ayez donc soin de ne participer qu’à une seule eucharistie ; car il n’y a qu’une seule chair de notre Seigneur Jésus-Christ, et un seul calice pour nous unir en son sang, un seul autel, comme un seul évêque avec le presbyterium et les diacres, mes compagnons de service : ainsi, tout ce que vous ferez, vous le ferez selon Dieu.

V, 1. Mes frères, je déborde d’amour pour vous, et c’est dans la joie la plus grande que je cherche à vous affermir, non pas moi, mais Jésus-Christ ; étant enchaîné pour lui, je crains davantage, dans la pensée que je suis encore imparfait ; mais votre prière me rendra parfait pour Dieu, afin que j’obtienne l’héritage dont j’ai reçu la miséricorde, me réfugiant dans l’Évangile comme dans la chair de Jésus-Christ, et dans les Apôtres comme au presbyterium de l’Église.

2. Et aimons aussi les prophètes, car eux aussi ont annoncé l’Évangile, ils ont espéré en lui, le Christ, et l’ont attendu ; croyant en lui, ils ont été sauvés, et demeurant dans l’unité de Jésus-Christ, saints dignes d’amour et d’admiration, ils ont reçu le témoignage de Jésus-Christ et ont été admis dans l’Évangile de notre commune espérance.

VI, 1. Si quelqu’un vous interprète l’Écriture selon le judaïsme, ne l’écoutez pas. Car il est meilleur d’entendre le christianisme de la part d’un homme circoncis, que le judaïsme de la part d’un incirconcis. Si l’un et l’autre ne vous parlent pas de Jésus-Christ, ils sont pour moi des stèles et des tombeaux de morts, sur lesquels ne sont écrits que des noms d’hommes.

2. Fuyez donc les méchants artifices et les embûches du prince de ce monde, pour que ses calculs ne réussissent pas à vous accabler et à vous affaiblir dans la charité. Mais tous, rassemblez-vous dans un cœur sans partage. 3. Je rends grâces à mon Dieu de ce que j’ai une bonne conscience à votre sujet, et que personne ne peut se vanter, ni en secret ni ouvertement, de ce que j’ai été pour lui à charge en peu ou en beaucoup de choses (cf. I Th 2, 7 ; 2 Co 11, 9; 12, 13-16 ; Ac 20, 33-35). Et à tous ceux à qui j’ai parlé, je souhaite qu’ils ne l’aient pas reçu en témoignage contre eux.

VII, 1. Certains ont voulu me tromper selon la chair, mais on ne trompe pas l’Esprit, qui vient de Dieu. Car parce que je prévoyais la division de quelques-uns, il m’est témoin celui pour qui je suis enchaîné que je ne le savais pas d’une chair d’homme.

2. C’est l’Esprit qui me l’annonçait en disant :  » Ne faîtes rien sans l’évêque, gardez votre chair comme le temple de Dieu (cf. 1 Co 3, 16 ; 6,19), aimez l’union, fuyez les divisions, soyez les imitateurs de Jésus-Christ, comme lui aussi l’est de son Père  » (cf. 1 Co 11,1).

VIII, 1. J’ai donc fait tout ce qui est en moi, comme un homme fait pour l’union. Là où il y a division et colère, Dieu n’habite pas. Mais à tous ceux qui se repentent, le Seigneur pardonne, si ce repentir les amène à l’unité avec Dieu, et au sénat de l’évêque. J’ai foi en la grâce de Jésus-Christ qui vous délivrera de tout lien.

2. Je vous exhorte à ne rien faire par esprit de querelle, mais selon l’enseignement du Christ. J’en ai entendu qui disaient :  » Si je ne le trouve pas dans les archives, je ne le crois pas dans l’Évangile.  » Et quand je leur disais:  » C’est écrit « , ils me répondirent :  » C’est là la question.  » Pour moi, mes archives, c’est Jésus-Christ ; mes archives inviolables, c’est sa croix, et sa mort, et sa résurrection et la foi qui vient de lui ; c’est en cela que je désire, par vos prières, être justifié.

IX, 1. Les prêtres, eux aussi, étaient honorables, mais chose meilleure est le grand prêtre, à qui a été confié le Saint des saints, à qui seul ont été confiés les secrets de Dieu. Il est la porte du Père (cf. Jn 10, 7, 9), par laquelle entrent Abraham, Isaac et Jacob, et les prophètes, et les Apôtres, et l’Église. Tout cela conduit à l’unité avec Dieu.

2. Mais l’Évangile a quelque chose de spécial : la venue du Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, sa passion et sa résurrection. Car les bien-aimés prophètes l’avaient annoncé, mais l’Évangile est la consommation de l’immortalité. Tout est également bon, si vous croyez dans la charité.

X, 1. On m’a annoncé que grâce à votre prière et à la miséricorde que vous avez dans le Christ Jésus, l’Église d’Antioche de Syrie est en paix ; il convient donc que vous, en tant qu’Église de Dieu, vous élisiez un diacre, pour qu’il y aille en messager de Dieu, pour se réjouir avec ceux qui sont rassemblés, et glorifier le Nom.

2. Heureux en Jésus-Christ celui qui sera jugé digne d’un tel ministère, et vous aussi vous serez glorifiés. Si vous le voulez bien, il n’est pas impossible de le faire pour le nom de Dieu, comme l’ont fait les Églises les plus proches qui ont envoyé les unes leurs évêques, d’autres des prêtres et des diacres.

XI, 1. Quant à Philon, le diacre de Cilicie, homme de bon renom, qui me seconde maintenant dans le ministère de la parole de Dieu avec Rhéos Agathopous, homme d’élite qui a renoncé à ce qui faisait sa vie pour m’accompagner depuis la Syrie, ils vous rendent témoignage, –et moi j’en rends grâce à Dieu pour vous,– que vous les avez reçu comme le Seigneur vous a reçus vous-mêmes. Et ceux qui leur ont manqué de respect, puissent-ils être pardonnés par la grâce de Jésus-Christ !

2. La Charité des frères qui sont à Troas vous salue. C’est de là que je vous écris par l’intermédiaire de Burrhus, qui a été envoyé avec moi par les Éphésiens et les Smyrniotes pour me faire honneur. Ils seront eux aussi honorés par le Seigneur Jésus-Christ, en qui ils espèrent de chair, d’âme et d’esprit, dans la foi, la charité, la concorde. Portez-vous bien en Jésus-Christ, notre commune espérance.

Source: http://www.vie-orthodoxe.net

Lettre de Saint Ignace d’Antioche aux Ephésiens

Ignace, dit aussi Théophore, à celle qui est bénie en grandeur dans la plénitude de Dieu le Père, prédestinée avant les siècles à être en tout temps, pour une gloire qui ne passe pas, inébranlablement unie et élue dans la passion véritable du Christ, par la volonté du Père et de Jésus-Christ notre Dieu, –à l’Église digne d’être appelée bienheureuse, qui est à Éphèse d’Asie, salut en Jésus-Christ et dans une joie irréprochable.

I, 1. J’ai accueilli en Dieu votre nom bien-aimé, que vous vous êtes acquis par votre nature juste, selon la foi et la charité dans le Christ Jésus, notre Sauveur ;  » imitateurs de Dieu  » (cf. Paul, Ep 6, 1), ranimés dans le sang de Dieu (cf. Ac. 20, 28), vous avez achevé en perfection l’oeuvre qui convient à votre nature.

2. Vous avez appris en effet que je venais de Syrie enchaîné pour le Nom et l’espoir qui nous sont communs, espérant avoir le bonheur, grâce à vos prières, de combattre contre les bêtes à Rome, pour pouvoir, si j’ai ce bonheur, être un véritable disciple ; et vous vous êtes empressés de venir me voir.

3. C’est donc bien toute votre communauté que j’ai reçue au nom de Dieu, en Onésime, homme d’une indicible charité, votre évêque selon la chair. Je souhaite que vous l’aimiez en Jésus-Christ, et que tous vous lui soyez semblables. Béni soit celui qui vous a fait la grâce, à vous qui en étiez dignes, d’avoir un tel évêque.

Il, 1. Pour Burrhus, mon compagnon de service, votre diacre selon Dieu, béni en toutes choses, je souhaite qu’il reste près de moi pour faire honneur à vous et à votre évêque. Quant à Crocus, digne de Dieu et de vous, que j’ai reçu comme un exemplaire de votre charité, il a été pour moi un réconfort en toutes choses : puisse le Père de Jésus-Christ le réconforter lui aussi avec Onésime, et Burrhus, et Euplous et Fronton ; en eux c’est vous tous que j’ai vus selon la charité.

2. Puissé-je jouir de vous en tout temps, si je puis en être digne. Il convient donc de glorifier en toutes manières Jésus-Christ, qui vous a glorifiés, afin que rassemblés dans une même soumission, soumis à l’évêque et au presbyterium, vous soyez sanctifiés en toutes choses.

III,1. Je ne vous donne pas des ordres comme si j’étais quelqu’un. Car si je suis enchaîné pour le Nom, je ne suis pas encore accompli en Jésus-Christ. Maintenant, je ne fais que commencer à m’instruire, et je vous adresse la parole comme à mes condisciples. C’est moi qui aurais besoin d’être oint par vous de foi, d’exhortations, de patience, de longanimité.

2. Mais puisque la charité ne me permet pas de me taire à votre sujet, c’est pour cela que j’ai pris les devants pour vous exhorter à marcher d’accord avec la pensée de Dieu. Car Jésus-Christ, notre vie inséparable, est la pensée du Père, comme aussi les évêques, établis jusqu’aux extrémités de la terre, sont dans la pensée de Jésus-Christ.

IV, 1. Aussi convient-il de marcher d’accord avec la pensée de votre évêque, ce que d’ailleurs vous faites. Votre presbyterium justement réputé, digne de Dieu, est accordé à l’évêque comme les cordes à la cithare ; ainsi, dans l’accord de vos sentiments et l’harmonie de votre charité, vous chantez Jésus-Christ.

2. Que chacun de vous aussi, vous deveniez un chœur, afin que, dans l’harmonie de votre accord, prenant le ton de Dieu dans l’unité, vous chantiez d’une seule voix par Jésus-Christ un hymne au Père, afin qu’il vous écoute et qu’il vous reconnaisse, par vos bonnes œuvres, comme les membres de son Fils. Il est donc utile pour vous d’être dans une inséparable unité, afin de participer toujours à Dieu.

V, 1. Si en effet, moi-même j’ai en si peu de temps contracté avec votre évêque une telle intimité, qui n’est pas humaine, mais toute spirituelle, combien plus je vous félicite de lui être si profondément unis, comme l’Église l’est à Jésus-Christ, et Jésus-Christ au Père, afin que toutes choses soient en accord dans l’unité.

2. Que personne ne s’égare ; si quelqu’un n’est pas à l’intérieur du sanctuaire, il se prive  » du pain de Dieu  » (Jn 6, 33). Car si la prière de deux personnes ensemble a une telle force (cf. Mt 18, 20), combien plus celle de l’évêque et de toute l’Église.

3. Celui qui ne vient pas à la réunion commune, celui-là déjà fait l’orgueilleux et il s’est jugé lui-même, car il est écrit :  » Dieu résiste aux orgueilleux  » (Pr 3, 34 ; cf. Jc 4, 6 ; 1 P 5, 5). Ayons donc soin de ne pas résister à l’évêque, pour être soumis à Dieu.

VI, I. Et plus on voit l’évêque garder le silence, plus il faut le révérer ; car celui que le maître de maison envoie pour administrer sa maison (cf. Lc 12, 42 ; Mt 24, 25), il faut que nous le recevions comme celui-là même qui l’a envoyé (cf. Mt 10, 40 ; Mc 1, 37 ; Lc 7, 48 ; Jn 13, 20). Donc il est clair que nous devons regarder l’évêque comme le Seigneur lui-même.

2. D’ailleurs, Onésime lui-même loue très haut votre bon ordre en Dieu disant que tous vous vivez selon la vérité, et qu’aucune hérésie ne demeure chez vous, mais que vous n’écoutez personne qui vous parle d’autre chose que de Jésus-Christ dans la vérité.

VII, 1. Car des hommes à la ruse perverse ont l’habitude de porter partout le nom de Dieu, mais agissent autrement et de manière indigne de Dieu ; ceux-là, il vous faut les éviter comme des bêtes sauvages. Ce sont des chiens enragés, qui mordent sournoisement. Il faut vous en garder, car leurs morsures sont difficiles à guérir. 

2. Il n’y a qu’un seul médecin, charnel et spirituel, engendré et inengendré, venu en chair, Dieu,  en la mort vie véritable, né de Marie et né de Dieu, d’abord passible et maintenant impassible, Jésus-Christ notre Seigneur.

VIII, 1. Que personne donc ne vous trompe, comme d’ailleurs vous ne vous laissez pas tromper, étant tout entiers à Dieu. Quand aucune querelle ne s’est abattue sur vous qui puisse vous tourmenter, alors vraiment vous vivez selon Dieu. Je suis votre victime expiatoire, et je m’offre en sacrifice pour votre Église, Éphésiens, qui est renommée à travers les siècles.

2. Les charnels ne peuvent pas faire les œuvres spirituelles (cf. Rm 8, 5 ; 1 Co 2, 14), ni les spirituels les œuvres charnelles, comme la foi non plus ne peut faire les œuvres de l’infidélité, ni l’infidélité celles de la foi. Et celles-là même que vous faites dans la chair sont spirituelles, car c’est en Jésus-Christ que vous faites tout.

IX, 1. J’ai appris que certains venant de là-bas sont passés chez vous, porteurs d’une mauvaise doctrine, mais vous ne les avez pas laissés semer chez vous, vous bouchant les oreilles, pour ne pas recevoir ce qu’ils sèment, dans la pensée que vous êtes les pierres du temple du Père, préparés pour la construction de Dieu le Père, élevés jusqu’en haut par la machine de Jésus-Christ, qui est la croix, vous servant comme câble de l’Esprit-Saint ; votre foi vous tire en haut, et la charité est le chemin qui vous élève vers Dieu.

2. Vous êtes donc aussi tous compagnons de route, porteurs de Dieu et porteurs du temple, porteurs du Christ, porteurs des objets sacrés, ornés en tout des préceptes de Jésus-Christ. Avec vous, je suis dans l’allégresse, puisque j’ai été jugé digne de m’entretenir avec vous par cette lettre et de m’en réjouir avec vous de ce que vivant d’une vie nouvelle, vous n’aimez rien que Dieu seul.

X, 1.   "Priez sans cesse" (1 Th 5, 17) pour les autres hommes. Car il y a en eux espoir de repentir, pour qu’ils arrivent à Dieu. Permettez-leur donc au moins par vos œuvres d’être vos disciples.

2. En face de leurs colères, vous, soyez doux ; de leurs vantardises, vous, soyez humbles ; de leurs blasphèmes, vous, montrez vos prières ; de leurs erreurs, vous, soyez  » fermes dans la foi  » (Col 1, 23) ; de leur sauvagerie, vous, soyez paisibles, sans chercher à les imiter.

3. Soyons leurs frères par la bonté et cherchons à être les  » imitateurs du Seigneur  » (1 Th 1, 6) : –qui davantage a été objet d’injustice ? qui dépouillé ? qui repoussé ? –pour qu’aucune herbe du diable ne se trouve parmi vous, mais qu’en toute pureté et tempérance, vous demeuriez en Jésus-Christ, de chair et d’esprit.

XI, 1. Ce sont les derniers temps (cf. 1 Jn 2, 18) ; désormais rougissons, et craignons que la longanimité de Dieu ne tourne à notre condamnation. Ou bien craignons la colère à venir (cf. Mt 3, 7), ou bien aimons la grâce présente : de deux choses l’une. C’est seulement si nous sommes trouvés dans le Christ que nous entrerons dans la vie véritable.

2. En dehors de lui (cf. saint Paul, Ph 3, 9) que rien n’ait valeur pour vous, lui en qui je porte mes chaînes, perles spirituelles ; je voudrais ressusciter avec elles, grâce à votre prière, à laquelle je voudrais toujours participer pour être trouvé dans l’héritage des chrétiens d’Éphèse, qui ont été toujours unis aux Apôtres, par la force de Jésus-Christ.

XII, 1. Je sais qui je suis et à qui j’écris : moi je suis un condamné ; vous, vous avez obtenu miséricorde ; moi, je suis dans le danger ; vous, vous êtes affermis. Vous êtes le chemin par où passent ceux qui sont conduits à la mort pour aller à Dieu, initiés aux mystères avec Paul le saint, qui a reçu témoignage, et est digne d’être appelé bienheureux. Puissé-je être trouvé sur ses traces quand j’obtiendrai Dieu ; dans toutes ses lettres, il se souvient de vous dans le Christ Jésus.

XIII, 1. Ayez donc soin de vous réunir plus fréquemment pour rendre à Dieu actions de grâces et louange. Car quand vous vous rassemblez souvent, les puissances de Satan sont abattues et son oeuvre de ruine détruite par la concorde de votre foi.

2. Rien n’est meilleur que la paix qui réduit à rien toute guerre que nous font les puissances célestes et terrestres.

XIV, 1. Rien de tout cela ne vous est caché, si vous avez parfaitement pour Jésus-Christ la foi et la charité, qui sont le commencement et la fin de la vie : le commencement, c’est la foi, et la fin, la charité (cf. 1 Tm 1, 5). Les deux réunies, c’est Dieu, et tout le reste qui conduit à la perfection de l’homme ne fait que suivre.

2. Nul, s’il professe la foi, ne pèche ; nul, s’il possède la charité, ne hait.  » On connaît l’arbre à ses fruits  » (Mt. 12, 33) : ainsi ceux qui font profession d’être du Christ se feront reconnaître à leurs œuvres. Car maintenant l’oeuvre qui nous est demandée n’est pas simple profession de foi, mais d’être trouvés jusqu’à la fin dans la pratique de la foi.

XV, 1. Mieux vaut se taire et être que parler sans être. Il est bon d’enseigner, si celui qui parle agit. Il n’y a donc qu’un seul maître (cf. Mt 23, 8), celui qui  » a dit et tout a été fait  » (Ps 32, 9 ; 148, 5) et les choses qu’il a faites dans le silence sont dignes de son Père.

2. Celui qui possède en vérité la parole de Jésus peut entendre même son silence, afin d’être parfait, afin d’agir par sa parole et de se faire connaître par son silence. Rien n’est caché au Seigneur, mais nos secrets mêmes sont près de 1ui.

3. Faisons donc tout dans la pensée qu’il habite en nous, afin que nous soyons ses temples (cf. 1 Co 3, 16 ; 6, 19), et que lui soit en nous notre Dieu (cf. Ap 21, 3), ce qu’il est en effet, et ce qu’il apparaîtra devant notre face si nous l’aimons justement.

XVI, 1.  » Ne vous y trompez pas « , mes frères : ceux qui corrompront les familles n’hériteront pas du Royaume de Dieu  » (1 Co 6, 9.10).

2. Si donc ceux faisaient cela ont été mis à mort, combien plus celui qui corromprait par sa mauvaise doctrine la foi de Dieu, pour laquelle Jésus-Christ a été crucifié ? Celui qui s’est ainsi souillé ira au feu inextinguible et de même celui qui l’écoute.

XVII, 1. Si le Seigneur a reçu une onction sur la tête, c’est afin d’exhaler pour son Église un parfum d’incorruptibilité. Ne vous laissez donc pas oindre de la mauvaise odeur du prince de ce monde (cf. Jn 12, 31 ; 14, 30), pour qu’il ne vous emmène pas en captivité loin de la vie qui vous attend.

2. Pourquoi ne devenons-nous pas tous sages, en recevant la connaissance de Dieu, qui est Jésus-Christ ? Pourquoi périr follement, en méconnaissant le don que le Seigneur nous a véritablement envoyé ?

XVIII, 1. Mon esprit est la victime de la croix, qui est scandale pour les incroyants, mais pour nous salut et vie éternelle (cf . 1 Co 1, 23, 25) :  » Où est le sage ? où le disputeur ?  » (1 Co 1,20) où la vanité de ceux qu’on appelle savants ?

2. Car notre Dieu, Jésus-Christ, a été porté dans le sein de Marie, selon l’économie divine, né  » de la race de David  » (Jn 7,42 ; Rm 1,3 ; 2 Tm 2,8) et de l’Esprit-Saint. Il est né, et a été baptisé pour purifier l’eau par sa passion.

XIX, 1. Le prince de ce monde (Jn 12, 31 ; 14, 30) a ignoré la virginité de Marie, et son enfantement, de même que la mort du Seigneur, trois mystères retentissants, qui furent accomplis dans le silence de Dieu.

2. Comment donc furent-ils manifestés aux siècles ? Un astre brilla dans le ciel plus que tous les astres, et sa lumière était indicible, et sa nouveauté étonnait, et tous les autres astres avec le soleil et la lune se formèrent en chœur autour de l’astre et lui projetait sa lumière plus que tous les autres. Et ils étaient troublés, se demandant d’où venait cette nouveauté si différente d’eux-mêmes.

3. Alors était détruite toute magie, et tout lien de malice aboli, l’ignorance était dissipée, et l’ancien royaume ruiné, quand Dieu apparut en forme d’homme,  » pour une nouveauté de vie  » éternelle (Rm 6, 4) ; ce qui avait été décidé par Dieu commençait à se réaliser. Aussi tout était troublé, car la destruction de la mort se préparait.

XX, 1. Si Jésus-Christ m’en rend digne grâce à vos prières, et si c’est la volonté de Dieu, je vous expliquerai dans le second livret que je dois vous écrire l’économie dont j’ai commencé à vous parler, concernant l’homme nouveau, Jésus-Christ. Elle consiste dans la foi en lui et dans l’amour pour lui, dans sa souffrance et sa résurrection…

2. Surtout si le Seigneur me révèle que chacun en particulier et tous ensemble, dans la grâce qui vient de son nom, vous vous réunissez dans une même foi, et en Jésus-Christ  » de la race de David selon la chair  » (Rm 1,3), fils de l’homme et fils de Dieu, –pour obéir à l’évêque et au presbyterium, dans une concorde sans tiraillements, rompant un même pain qui est remède d’immortalité, antidote pour ne pas mourir, mais pour vivre en Jésus-Christ pour toujours.

XXI, 1. Je suis votre rançon, pour vous et pour ceux que, pour l’honneur de Dieu, vous avez envoyés à Smyrne, d’où je vous écris, rendant grâces au Seigneur, et aimant Polycarpe comme je vous aime vous aussi. Souvenez-vous de moi comme Jésus-Christ se souvient de vous.

2. Priez pour l’Église qui est en Syrie, d’où je suis conduit à Rome dans les chaînes, car étant le dernier des fidèles de là-bas, j’ai été jugé digne de servir à l’honneur de Dieu. Portez-vous bien en Dieu le Père, et en Jésus-Christ, notre commune espérance.

Source: http://www.vie-orthodoxe.net

Lettre de Saint Ignace D’Antioche aux Magnésiens

Ignace, dit aussi Théophore, à celle qui est bénie dans la grâce de Dieu le Père en Jésus-Christ notre Sauveur, en lequel je salue l’Église qui est à Magnésie du Méandre, et lui souhaite toute joie en Dieu le Père et en Jésus-Christ.

1, 1. Ayant appris que votre charité est parfaitement ordonnée selon Dieu, je m’en réjouis et j’ai résolu de vous adresser la parole dans la foi en Jésus-Christ.

2. Honoré d’un nom d’une divine splendeur, dans les fers que je porte partout, je chante les Églises, je leur souhaite l’union avec la chair et l’esprit de Jésus-Christ, notre éternelle vie, l’union dans la foi et la charité, à laquelle rien n’est préférable, et ce qui est plus important, l’union avec Jésus et le Père, en qui nous résisterons à toutes les menaces du prince de ce monde ; nous y échapperons et nous atteindrons Dieu.

II. Puisque j’ai eu l’honneur de vous voir par l’intermédiaire de Damas, votre évêque digne de Dieu, et des dignes presbytres Bassus et Apollonius, et de mon compagnon de service le diacre Zotion…. puissé-je jouir de lui, car il est soumis à l’évêque comme à la grâce de Dieu, et au presbyterium comme à la loi de Jésus-Christ.

III, 1. Et à vous il convient de ne pas profiter de l’âge de votre évêque, mais par égard à la puissance de Dieu le Père, lui accorder toute vénération ; je sais en effet que vos saints presbytres n’ont pas abusé de la jeunesse qui paraît en lui, mais comme des gens sensés en Dieu, ils se soumettent à lui, non pas à lui, mais au Père de Jésus-Christ, à l’évêque de tous.

2. Par respect pour celui qui nous a aimés, il convient d’obéir sans aucune hypocrisie ; car ce n’est pas seulement cet évêque visible qu’on abuse, mais c’est l’évêque invisible qu’on cherche à tromper. Car dans ce cas, ce n’est pas de chair qu’il s’agit, mais de Dieu qui connaît les choses cachées.

IV. Il convient donc de ne pas seulement porter le nom de chrétiens, mais de l’être aussi ; certains, en effet, parlent toujours de l’évêque, mais font tout en dehors de lui. Ceux-là ne me paraissent pas avoir une bonne conscience, car leurs assemblées ne sont pas légitimes, ni conformes au commandement du Seigneur.

V, 1. Car les choses ont une fin, et voici devant nous toutes deux également, la mort et la vie, et chacun doit aller a à son lieu propre  » (cf. Ac 1, 25) ;

2. de même qu’il y a deux monnaies, celle de Dieu et celle du monde, et que chacune d’elles a son empreinte propre, les infidèles celle de ce monde, mais les fidèles qui sont dans la charité portent par Jésus-Christ l’empreinte de Dieu le Père ; si nous ne choisissons pas librement, grâce à lui, de mourir pour avoir part à sa passion, sa vie n’est pas en nous.

VI, 1. Ainsi, puisque dans les personnes que j’ai nommées plus haut, j’ai dans la foi vu et aimé toute votre communauté, je vous en conjure, ayez à cœur de faire toutes choses dans une divine concorde, sous la présidence de l’évêque qui tient la place de Dieu, des presbytres qui tiennent la place du sénat des Apôtres, et des diacres qui me sont si chers, à qui a été confié le service de Jésus-Christ, qui avant les siècles était près de Dieu, et s’est manifesté à la fin.

2. Prenez donc tous les mœurs de Dieu, respectez-vous les uns les autres, et que personne ne regarde son prochain selon la chair, mais aimez-vous toujours les uns les autres en Jésus-Christ. Qu’il n’y ait rien en vous qui puisse vous séparer, mais unissez-vous à l’évêque et aux présidents en image et leçon d’incorruptibilité.

VII, 1. De même donc que le Seigneur n’a rien fait, ni par lui-même, ni par ses Apôtres, sans son Père (cf. Jn 5, 19, 30 ; 8, 28), avec qui il est un, ainsi vous non plus ne faites rien sans l’évêque et les presbytres; et n’essayez pas de faire passer pour raisonnable ce que vous faites à part vous, mais faites tout en commun : une seule prière, une seule supplication, un seul esprit, une seule espérance dans la charité (cf. saint Paul, Ep 4, 4-6), dans la joie irréprochable ; cela, c’est Jésus-Christ, a qui rien n’est préférable.

2. Tous accourez pour vous réunir comme en un seul temple de Dieu, comme autour d’un seul autel, en l’unique Jésus-Christ, qui est sorti du Père un, et qui était en lui l’unique, et qui est allé vers lui.

VIII, 1. Ne vous laissez pas séduire par les doctrines étrangères ni par ces vieilles fables qui sont sans utilité. Car si maintenant encore nous vivons selon la foi, nous avouons que nous n’avons pas reçu la grâce.

2. Car les très divins prophètes ont vécu selon Jésus-Christ ; c’est pourquoi ils ont été persécutés. Ils étaient inspirés par sa grâce, pour que les incrédules fussent pleinement convaincus qu’il n’y a qu’un seul Dieu, manifesté par Jésus-Christ son Fils qui est son Verbe sorti du silence, qui en toutes choses s’est rendu agréable à celui qui l’avait envoyé (cf. In 8, 29).

IX, 1. Si donc ceux qui vivaient dans l’ancien ordre de choses sont venus à la nouvelle espérance, n’observant plus le sabbat, mais le jour du Seigneur, jour où notre vie s’est levée par lui et par sa mort, –quelques-uns le nient; mais c’est par ce mystère que nous avons reçu la foi, et c’est pour cela que nous tenons ferme, afin d’être trouvés de véritables disciples de Jésus-Christ, notre seul maître —

2. comment pourrions-nous vivre sans lui, puisque les prophètes aussi, étant ses disciples par l’esprit, l’attendaient comme leur maître ? et c’est pourquoi celui qu’ils attendaient justement les a, par sa présence, ressuscités des morts.

X, 1. Ne soyons donc pas insensibles à sa bonté. Car s’il nous imite selon ce que nous faisons, nous n’existons plus. C’est pourquoi faisons-nous ses disciples et apprenons à vivre selon le christianisme. Car celui qui s’appelle d’un autre nom en dehors de celui-ci, n’est pas à Dieu (cf. Ac 4, 12).

2. Rejetez donc le mauvais levain, vieilli et aigri (cf. 1 Co 5, 6) et transformez-vous en un levain nouveau, qui est Jésus-Christ. Qu’il soit le sel de votre vie, pour que personne parmi vous ne se corrompe, car c’est à l’odeur que vous serez jugés.

3. Il est absurde de parler de Jésus-Christ et de judaïser. Car ce n’est pas le christianisme qui a cru au judaïsme, mais le judaïsme au christianisme, en qui s’est réunie toute langue qui croit en Dieu.

XI. Tout ceci, mes bien-aimés, ce n’est pas que j’aie appris que quelques-uns parmi vous soient mal disposés ; mais, bien qu’étant plus petit que vous, je veux que vous soyez en garde pour ne pas vous laisser prendre aux hameçons de la vanité. Au contraire, soyez pleinement convaincus de la naissance, et de la passion, et de la résurrection arrivée sous le gouvernement de Ponce Pilate. Toutes ces choses ont été véritablement et certainement accomplies par Jésus-Christ notre espérance (cf. 1 Tm 1, 1) ; puisse aucun de vous ne jamais se détourner d’elles.

XII. Puissé-je jouir de vous en toutes choses, si j’en suis digne. Car, bien qu’étant enchaîné, je ne suis comparable a aucun de vous qui êtes libres. Je sais que vous ne vous gonflez pas d’orgueil ; car vous avez Jésus-Christ en vous. Et davantage, quand je vous loue, je sais que vous en êtes confus, comme il est écrit:

XIII. 1. Ayez donc soin de vous affermir dans les enseignements du Seigneur et des Apôtres, afin qu’  » en tout ce que vous ferez vous réussissiez  » (Ps 1, 3) de chair et d’esprit, dans la foi et la charité, dans le Fils et le Père et l’Esprit, dans le principe et dans la fin, avec votre si digne évêque, et la précieuse couronne spirituelle de votre presbyterium, et avec vos saints diacres.

2.  » Soyez soumis  » à l’évêque et  » les uns aux autres  » (cf. Paul, Ep 5, 21), comme le Christ selon la chair fut soumis au Père, et les Apôtres au Christ et au Père et à l’Esprit, afin que l’union soit à la fois charnelle et spirituelle.

XIV. Sachant que vous êtes pleins de Dieu, je vous ai exhortés brièvement. Souvenez-vous de moi dans vos prières, afin que je trouve Dieu, et aussi de l’Église de Syrie ; je ne suis pas digne d’en être appelé un membre, –car j’ai besoin de votre prière et de votre charité tout unies en Dieu, –pour que Dieu daigne, par votre Église, faire tomber sa rosée sur l’Église de Syrie.

XV. De Smyrne d’où je vous écris, les Éphésiens vous saluent. Ils y sont venus pour la gloire de Dieu ; comme vous, ils m’ont réconforté en toutes choses avec Polycarpe, l’évêque de Smyrne. Et les autres Églises vous saluent aussi en l’honneur de Jésus-Christ. Portez-vous bien dans la concorde de Dieu, possédant cet esprit inséparable qu’est Jésus-Christ.

Source: http://www.vie-orthodoxe.net

Lettre d’Ignace d’Antioche aux Smyrniotes

 

Ignace, dit aussi Théophore, à l’Église de Dieu le Père et de son fils bien-aimé Jésus-Christ, qui a obtenu par miséricorde tous les dons, remplie de foi et de charité, qui n’est privée d’aucun don, divinement magnifique et porteuse des objets sacrés, qui est à Smyrne d’Asie, dans un esprit irréprochable et dans la parole de Dieu, toute sorte de joie.

I, 1. Je rends grâces à Jésus-Christ Dieu, qui vous a rendus si sages. Je me suis aperçu, en effet, que vous êtes achevés dans une foi inébranlable, comme si vous étiez doués de chair et d’esprit à la croix de Jésus-Christ, et solidement établis dans la charité par le sang du Christ, fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race  » de David selon la chair  » (cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu, véritablement né d’une vierge, baptisé par Jean  » pour que « , par lui,  » fût accomplie toute justice  » (Mt 3, 15).

2. Il a été véritablement cloué pour nous dans sa chair sous Ponce Pilate et Hérode le tétrarque, — c’est grâce au fruit de sa croix, et à sa passion divinement bienheureuse que nous, nous existons, –pour  » lever son étendard  » (Is 5, 26 s) dans les siècles par sa résurrection, et pour rassembler ses saints et ses fidèles, venus soit des Juifs soit des gentils, dans l’unique corps de son Église.

II. Tout cela, il l’a souffert pour nous, pour que nous soyons sauvés. Et il a véritablement souffert, comme aussi il s’est véritablement ressuscité, non pas, comme disent certains incrédules, qu’il n’ait souffert qu’en apparence: eux-mêmes n’existent qu’en apparence, et il leur arrivera un sort conforme à leurs opinions, d’être sans corps et semblables aux démons.

III, 1. Pour moi, je sais et je crois que même après sa résurrection il était dans la chair.

2. Et quand il vint a Pierre et à ceux qui étaient avec lui, il leur dit :  » Prenez, touchez-moi, et voyez que je ne suis pas un démon sans corps.  » Et aussitôt ils le touchèrent, étroitement unis à sa chair et à son esprit. C’est pour cela qu’ils méprisèrent la mort, et qu’ils furent trouvés supérieurs à la mort.

3. Et après sa résurrection, Jésus mangea et but avec eux comme un être de chair, étant cependant spirituellement uni à son Père.

IV, 1. Voilà ce que je vous recommande, bien-aimés, sachant bien que vous aussi vous pensez ainsi. Mais je veux vous mettre en garde contre ces bêtes à face humaine : non seulement il vous faut ne pas les recevoir, mais s’il est possible ne pas même les rencontrer et seulement prier pour eux, si jamais ils pouvaient se convertir, ce qui est difficile. Mais Jésus-Christ en a le pouvoir, lui notre véritable vie.

2. Car si c’est en apparence que cela a été accompli par notre Seigneur, moi aussi, c’est en apparence que je suis enchaîné. Pourquoi donc, moi aussi, me suis-je livré à la mort, pour le feu, pour le glaive, pour les bêtes ? Mais près du glaive, près de Dieu : avec les bêtes, avec Dieu ; seulement que ce soit au nom de Jésus-Christ. C’est pour souffrir avec lui que je supporte tout, et c’est lui qui m’en donne la force, lui qui s’est fait homme parfait.

V, 1. Certains, par ignorance, le renient, mais ils ont plutôt été reniés par lui, avocats de la mort plus que de la vérité, eux qui n’ont réussi à persuader ni les prophéties ni la Loi de Moïse, ni même jusqu’à présent l’Évangile, ni les souffrances de chacun de nous.

2. Car ils pensent la même chose de nous. Car que me sert que quelqu’un me loue, s’il blasphème mon Seigneur, en ne confessant pas qu’il a pris chair ? Celui qui ne dit pas cela le renie absolument, étant lui-même un croque-mort.

3. Leurs noms, puisqu’ils sont infidèles, il ne m’a pas plu de les écrire. Mais puissé-je même ne pas me souvenir d’eux, jusqu’à ce qu’ils se repentent pour croire à la passion, qui est notre résurrection.

VI, 1. Que personne ne se trompe : même les êtres célestes, et la gloire des anges, et les archontes visibles et invisibles, s’ils ne croient pas au sang du Christ, pour eux aussi il y a un jugement :  » Que celui qui peut comprendre, comprenne  » (Mt 19, 12). Que personne ne s’enorgueillisse de son rang, car l’essentiel, c’est la foi et la charité, auxquelles rien n’est préférable.

2. Considérez ceux qui ont une autre opinion sur la grâce de Jésus-Christ qui est venue sur nous : comme ils sont opposés à la pensée de Dieu ! De la charité, ils n’ont aucun souci, ni de la veuve, ni de l’orphelin, ni de l’opprimé, ni des prisonniers ou des libérés, ni de l’affamé ou de l’assoiffé.

VII, 1. Ils s’abstiennent de l’eucharistie et de la prière, parce qu’ils ne confessent pas que l’eucharistie est la chair de notre Sauveur Jésus-Christ, chair qui a souffert pour nos péchés, et que dans sa bonté le Père a ressuscitée. Ainsi ceux qui refusent le don de Dieu meurent dans leurs disputes. Il leur serait utile de pratiquer la charité pour ressusciter eux aussi.

2. Il convient de vous tenir à l’écart de ces gens-là, et de ne parler d’eux ni en privé ni en public, mais de vous attacher aux prophètes, et spécialement à l’Évangile, dans lequel la passion nous est montrée et la résurrection accomplie. Et les divisions, fuyez-les comme le principe de tous les maux.

VIII, 1. Suivez tous l’évêque, comme Jésus-Christ suit son Père, et le presbyterium comme les Apôtres ; quant aux diacres, respectez-les comme la loi de Dieu. Que personne ne fasse, en dehors de l’évêque, rien de ce qui regarde l’Église. Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l’évêque ou de celui qu’il en aura chargé.

2. Là où paraît l’évêque, que là soit la communauté, de même que là où est le Christ Jésus, là est l’Église catholique. Il n’est pas permis en dehors de l’évêque ni de baptiser, ni de faire l’agape, mais tout ce qu’il approuve, cela est agréable à Dieu aussi Ainsi tout ce qui se fait sera sûr et légitime.

IX, 1. Il est raisonnable de retrouver désormais notre bon sens, et, pendant que nous en avons encore le temps, de nous repentir pour retourner à Dieu. Il est bon de reconnaître Dieu et l’évêque. Celui qui honore l’évêque est honoré de Dieu ; celui qui fait quelque chose à l’insu de l’évêque sert le diable.

2. Que la grâce vous fasse abonder en toutes choses, car vous en êtes dignes vous m’avez réconforté en toutes manières et que Jésus en fasse autant pour vous. Absent et présent, vous m’avez aimé : que Dieu vous le rende. Si vous supportez tout pour lui, vous arriverez à le posséder.

X, 1. Vous avez bien fait de recevoir comme des diacres du Christ de Dieu Philon et Rhéos Agathopous, qui m’ont accompagné pour l’amour de Dieu. Eux aussi rendent grâces au Seigneur à votre sujet, parce que vous les avez réconfortés de toutes manières. Rien de cela n’est perdu pour vous.

2. Mon esprit est votre rançon, et mes liens que vous n’avez pas méprisés, et dont vous n’avez pas rougi. Jésus-Christ, qui est la foi parfaite, ne rougira pas non plus de vous.

XI, 1. Votre prière est allée vers l’Église qui est à Antioche de Syrie. C’est de là que je suis parti enchaîné de chaînes très précieuses à Dieu, et je vous salue tous. Je ne suis pas digne d’être de cette Église, étant le dernier d’entre eux. Mais selon la volonté de Dieu , j’en ai été jugé digne, non d’après le jugement de ma conscience, mais par la grâce de Dieu ; je souhaite qu’elle me soit donnée entière, pour qu’avec votre prière je puisse obtenir Dieu.

2. Afin donc que votre oeuvre soit parfaite et sur terre et dans le ciel, il convient que, à l’honneur de Dieu, votre Église élise un envoyé de Dieu pour aller jusqu’en Syrie se réjouir avec eux de ce qu’ils possèdent la paix et ont retrouvé leur grandeur, et de ce que leur corps a été rétabli.

3. Il m’a paru que ce serait une chose digne si vous envoyiez quelqu’un des vôtres avec une lettre pour célébrer avec eux le calme qui leur est revenu grâce à Dieu, et de ce que leur Église a atteint le port grâce à vos prières. Étant parfaits, ayez aussi des pensées parfaites. Car si vous désirez faire le bien, Dieu est prêt à vous l’accorder.

XII, 1. La charité des frères qui sont à Troas vous salue ; c’est de là que je vous écris par l’intermédiaire de Burrhus qu’avec les Éphésiens vos frères vous m’avez envoyé pour être avec moi ; il m’a réconforté de toutes manières. Il faudrait que tous l’imitassent, car il est un modèle du service de Dieu. La grâce le récompensera de toute manière.

2. Je salue votre évêque digne de Dieu, votre presbyterium si respectable, les diacres mes compagnons de services, et tous individuellement et en commun, au nom de Jésus-Christ, et en sa chair et en son sang, en sa passion et sa résurrection, en unité de chair et d’esprit avec Dieu et entre vous. A vous grâce, miséricorde, paix et patience pour toujours.

XIII. Je salue les familles de mes frères avec leurs femmes et leurs enfants, et les vierges appelées veuves. Soyez forts par la vertu de l’Esprit. Philon qui est avec moi vous salue. Je salue la maison de Tavia, je souhaite qu’elle soit affermie dans la foi et dans la charité de chair et d’esprit. Je salue Alcé, nom qui m’est cher, et Daphnos l’incomparable, et Eutecnos, et tous par leur nom. Portez-vous bien dans la grâce de Dieu.

Lettre d’Ignace d’Antioche aux Tralliens

Ignace, dit aussi Théophore, à celle qui est aimée de Dieu le Père de Jésus-Christ, à l’Église sainte qui est à Tralles d’Asie, vivant en paix dans la chair et l’esprit, par la passion de Jésus-Christ, espoir pour nous d’une résurrection qui nous conduira à lui ; je la salue, en toute plénitude, à la manière des Apôtres, et lui souhaite toute sorte de joie.

1, 1. Je sais que vous avez des sentiments irréprochables et inébranlables dans la patience, non simplement pour l’usage, mais par nature, comme me l’a appris votre évêque Polybios, qui est venu à Smyrne par la volonté de Dieu et de Jésus-Christ. Et ainsi il s’est réjoui avec moi qui suis enchaîné en Jésus-Christ, en sorte que je puis contempler en lui toute votre communauté.

2. Ayant donc reçu par lui une preuve de votre bienveillance selon Dieu, j’ai rendu gloire à Dieu , puisque je vous avais trouvés, comme je vous l’avais appris, imitateurs de Dieu (cf. Paul, Ep 5, 1).

Il, 1. Car quand vous vous soumettez à l’évêque comme à Jésus-Christ, je ne vous vois pas vivre selon les hommes, mais selon Jésus-Christ qui est mort pour vous, afin que, croyant à sa mort, vous échappiez à la mort.

2. Il est donc nécessaire, comme vous le faites, de ne rien faire sans l’évêque, mais de vous soumettre aussi au presbyterium, comme aux apôtres de Jésus-Christ notre espérance (cf. 1 Tm 1, 1) en qui nous serons trouvés si nous vivons ainsi.

3. Il faut aussi que les diacres, étant les ministres des mystères de Jésus-Christ, plaisent à tous de toute manière. Car ce n’est pas de nourriture et de boisson qu’ils sont les ministres, mais ils sont les serviteurs de l’Église de Jésus-Christ. Il faut donc qu’ils évitent comme le feu tout sujet de reproche.

III, 1. Pareillement, que tous révèrent les diacres comme Jésus-Christ, comme aussi l’évêque, qui est l’image du Père, et les presbytres comme le sénat de Dieu et comme l’assemblée des Apôtres : sans eux on ne peut parler d’Églises.

2. Je suis persuadé que vous êtes ainsi disposés à leur égard. J’ai reçu et je possède avec moi, en la personne de votre évêque, l’exemplaire de votre charité : sa conduite elle-même est un grand enseignement et sa douceur une force ; je pense que les païens eux-mêmes le révèrent.

3. Par amour pour vous, je vous épargne, quand je pourrais vous écrire à ce sujet avec plus de sévérité ; je n’aurais pas la pensée, étant un condamné, de vous donner des ordres comme un Apôtre.

IV, 1. J’ai de grandes pensées en Dieu, mais je me limite moi-même, pour ne pas me perdre par ma vanterie. Car maintenant surtout il me faut craindre, et ne pas prêter attention à ceux qui tenteraient de me gonfler d’orgueil. Car ceux qui me parlent ainsi me flagellent.

2. Assurément, je désire souffrir, mais je ne sais pas si j’en suis digne. Car mon impatience n’apparaît pas au grand nombre, mais elle me fait une guerre d’autant plus violente. Aussi ai-je besoin de la douceur qui détruit le prince de ce monde.

V, 1. Ne puis-je pas vous écrire des choses du ciel ? Mais j’ai peur de vous faire du mal, à vous qui êtes encore des enfants (cf. 1 Co 3, 1, 2). Et, pardonnez-moi, j’ai peur qu’incapables de recevoir une nourriture plus forte , vous ne vous étrangliez.

2. Et moi-même, bien que je sois enchaîné, et capable de concevoir les choses célestes, et les hiérarchies des anges, et les armées des principautés, les choses visibles et invisibles, je ne suis pas encore pour autant un disciple. Il nous manque beaucoup de choses, pour que Dieu ne nous manque pas.

VI, 1. Je vous exhorte donc, non pas moi, mais la charité de Jésus-Christ, à n’user que de la nourriture chrétienne, et à vous abstenir de toute plante étrangère, qui est l’hérésie.

2. Ce sont des gens qui entremêlent Jésus-Christ à leurs propres erreurs en cherchant à se faire passer pour dignes de foi, comme ceux qui donnent un poison mortel avec du vin mêlé de miel, et celui qui ne sait pas le prend avec plaisir, mais dans ce plaisir néfaste, il absorbe la mort.

VII, 1. Gardez-vous donc de ces gens-là. Vous le ferez en ne vous gonflant pas d’orgueil, et en restant inséparables de Jésus-Christ Dieu et de l’évêque et des préceptes des Apôtres.

2. Celui qui est à l’intérieur du sanctuaire est pur, mais celui qui est en dehors du sanctuaire n’est pas pur ; c’est-à-dire que celui qui agit en dehors du sanctuaire n’est pas pur ; c’est-à-dire que celui qui agit en dehors de l’évêque, du presbyterium et des diacres, celui-là n’est pas pur de conscience.

VIII, l. Ce n’est pas que j’aie appris rien de tel à votre sujet, mais je veux vous mettre en garde, vous mes bien-aimés (cf. 1 Co 4, 14), prévoyant les embûches du diable. Vous donc, armez-vous d’une douce patience, et recréez-vous dans la foi, qui est la chair du Seigneur, et dans la charité, qui est le sang de Jésus-Christ.

2. Qu’aucun de vous n’ait rien contre son prochain. Ne donnez pas de prétexte aux Gentils, pour que, par le fait de quelques insensés, la communauté de Dieu ne soit pas blasphémée. Car malheur à qui par sa légèreté fait blasphémer mon nom (Is 52, 5).

IX, 1. Soyez donc sourds quand on vous parle d’autre chose que de Jésus-Christ, de la race de David, fils de Marie, qui est véritablement né, qui a mangé et qui a bu, qui a été véritablement persécuté sous Ponce Pilate, qui a été véritablement crucifié, et est mort, aux regards du ciel, de la terre et des enfers,

2. qui est aussi véritablement ressuscité d’entre les morts. C’est son Père qui l’a ressuscité, et c’est lui aussi, le Père , qui à sa ressemblance nous ressuscitera en Jésus-Christ, nous qui croyons en lui, en dehors de qui nous n’avons pas la vie véritable.

X. Car si, comme le disent certains athées, c’est-à-dire des infidèles, il n’a souffert qu’en apparence, –ils n’existent eux-mêmes qu’en apparence, — moi, pourquoi suis-je enchaîné ? pourquoi donc souhaiter de combattre contre les bêtes ? C’est donc pour rien que je me livre à la mort ? Ainsi donc je mens contre le Seigneur ! (cf. 1 Co 15, 15).

XI, 1. Fuyez donc ces mauvaises plantes parasites : elles portent un fruit qui donne la mort, et si quelqu’un en goûte, il meurt sur le champ. Ceux-là ne sont pas la plantation du Père (cf. Mt 15, 13 ; Jn 15, 1 ; 1 Co 3, 9).

2. S’ils l’étaient, ils apparaîtraient comme des rameaux de la croix, et leur fruit serait incorruptible. Par sa croix, le Christ en sa passion vous appelle, vous qui êtes ses membres ; c’est Dieu qui nous promet cette union, qu’il est lui-même.

XII, 1. Je vous salue de Smyrne, avec les Églises de Dieu qui sont ici avec moi, qui en toutes choses m’ont réconforté de chair et d’esprit.

2. Mes liens vous exhortent, que je porte partout à cause de Jésus-Christ, demandant d’arriver à Dieu : persévérez dans la concorde et dans la prière en commun. Car il convient que chacun de vous, et particulièrement les presbytres, vous réconfortiez votre évêque en l’honneur du Père de Jésus-Christ et des Apôtres.

3. Je souhaite que vous m’écoutiez avec charité, pour que par cette lettre je ne sois pas un témoignage contre vous. Et priez pour moi, qui ai besoin de votre charité dans la miséricorde de Dieu, pour être digne d’avoir part à l’héritage que je suis près d’obtenir, et pour ne pas être trouvé indigne d’être accepté (cf. 1 Co 9, 27).

XIII, 1. La charité des Smyrniens et des Éphésiens vous salue. Souvenez-vous dans vos prières de l’Église de Syrie : je ne suis pas digne d’en faire partie, étant le dernier d’entre eux.

2. Portez-vous bien en Jésus-Christ, soumis à l’évêque comme au commandement du Seigneur, semblablement aussi au presbyterium, et tous individuellement aimez-vous les uns les autres, dans un cœur sans partage.

3. Mon esprit se sacrifie pour vous, non seulement maintenant, mais aussi quand j’arriverai à Dieu. Je suis encore exposé au danger, mais il est fidèle, le Père, en Jésus-Christ, pour exaucer ma prière et la vôtre; puissiez-vous en lui être trouvés sans reproche.

 

Lettre d’Ignace d’Antioche à Polycarpe

Ignace, dit aussi Théophore, à Polycarpe, évêque (surveillant) de l’Église de Smyrne, ou plutôt surveillé lui-même par Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ, toute sorte de joies.

I, 1. Accueillant avec joie les sentiments que tu as pour Dieu, fondés comme sur un roc inébranlable, je glorifie à l’extrême le Seigneur de m’avoir jugé digne de contempler ton visage irréprochable : puissé-je en jouir en Dieu.

2. Je t’exhorte, par la grâce dont tu es revêtu, à presser ta course et à exhorter tous les frères pour qu’ils soient sauvés. Justifie ta dignité épiscopale par une entière sollicitude de chair et d’esprit; préoccupe-toi de l’union, au-dessus de laquelle il n’y a rien de meilleur. Porte avec patience tous les frères comme le Seigneur te porte toi-même ; supporte-les tous avec charité, comme tu le fais d’ailleurs.

3. Vaque sans cesse à la prière ; demande une sagesse plus grande que celle que tu as ; veille avec un esprit qui ne se repose pas. Parle à chacun en particulier, te conformant aux mœurs de Dieu.

II, 1. Si tu aimes les bons disciples, tu n’as pas de mérite. Ce sont surtout les plus contaminés qu’il te faut soumettre par la douceur. Toute blessure ne se soigne pas par le même emplâtre. Calme les crises violentes par les compresses humides.

2.  » Sois  » en toutes choses  » prudent comme le serpent et simple  » toujours  » comme la colombe  » (Mt 10, 16). Tu es charnel et spirituel pour traiter avec douceur ce qui apparaît à tes yeux ; quant aux choses invisibles, demande qu’elles te soient manifestées pour que tu ne manques de rien et que tu abondes en tout bien spirituel.

3. Le moment présent te réclame, comme le pilote attend les vents, et comme l’homme battu par la tempête attend le port, pour obtenir Dieu. Sois sobre, comme un athlète de Dieu : le prix, c’est l’incorruptibilité et la vie éternelle, dont toi aussi tu es convaincu. En tout, je suis pour toi une rançon, et ces liens que tu as aimés.

III, 1. Que ceux qui paraissent dignes de foi et qui enseignent l’erreur (cf. 1 Tm 1, 3 ; 6, 3) ne t’effraient pas. Tiens ferme comme l’enclume sous le marteau. C’est d’un grand athlète de se laisser meurtrir de coups, et de vaincre. C’est à cause de Dieu que nous devons tout supporter, afin que lui-même nous supporte.

2. Sois plus zélé que tu ne l’es ; discerne les temps. Attends celui qui est au-dessus de toute vicissitude, invisible, qui pour nous s’est fait visible ; impalpable, impassible, qui pour nous s’est fait passible, qui pour nous a souffert de toutes manières.

IV, 1. Ne néglige pas les veuves : après le Seigneur, c’est toi qui dois te soucier d’elles. Que rien ne se fasse sans ton avis et toi non plus, ne fais rien sans Dieu : tu ne le fais pas non plus ; sois ferme.

2. Que les assemblées soient plus fréquentes ; invite tous les frères par leur nom. 3. Ne méprise pas les esclaves, hommes et femmes; mais qu’eux non plus ne s’enflent pas d’orgueil, mais que pour la gloire de Dieu, ils servent avec plus de zèle, afin d’obtenir de Dieu une liberté meilleure. Qu’ils ne cherchent pas à se faire libérer aux frais de la communauté, pour ne pas être trouvés esclaves de leurs désirs.

V, 1. Fuis les métiers déshonnêtes, ou plutôt fais une homélie contre eux. Dis à mes sœurs d’aimer le Seigneur, et de se contenter de leurs maris de chair et d’esprit. De même recommande à mes frères  » d’aimer leurs femmes comme le Seigneur a aimé l’Église  » (cf. Ep 5, 25-29).

2. Si quelqu’un peut demeurer dans la chasteté en l’honneur de la chair du Seigneur, qu’il demeure dans l’humilité. S’il s’en glorifie, il est perdu, et s’il se fait connaître à d’autres qu’à l’évêque, il est corrompu. Il convient aussi aux hommes et aux femmes qui se marient, de contracter leur union avec l’avis de l’évêque, afin que leur mariage se fasse selon le Seigneur et non selon la passion. Que tout se fasse pour l’honneur de Dieu.

VI, 1. Attachez-vous à l’évêque, pour que Dieu aussi s’attache à vous. J’offre ma vie pour ceux qui se soumettent à l’évêque, aux prêtres, aux diacres ; et puisse-t-il m’arriver d’avoir avec eux part en Dieu. Peinez ensemble les uns avec les autres, ensemble combattez, luttez, souffrez, dormez, réveillez-vous, comme des intendants de Dieu, comme ses assesseurs, ses serviteurs.

2. Cherchez à plaire à celui sous les ordres de qui vous faites campagne (cf. 2 Tm 2, 4), de qui aussi vous recevez votre solde, qu’on ne trouve parmi vous aucun déserteur. Que votre baptême demeure comme votre bouclier, la foi comme votre casque, la charité comme votre lance, la patience comme votre armure. Vos dépôts, ce sont vos œuvres, afin que vous receviez comme il convient les sommes auxquelles vous avez droit. Soyez donc patients les uns envers les autres, dans la douceur, comme Dieu l’est pour vous. Puissé-je jouir de vous continuellement.

VII, 1. Puisque l’Église, qui est à Antioche de Syrie, est en paix, comme on me l’a appris, grâce à votre prière, moi aussi j’ai retrouvé plus de confiance, dans l’abandon à Dieu, si toutefois, par mes souffrances, j’obtiens Dieu, pour être trouvé au jour de la résurrection votre disciple.

2. Il convient, bienheureux Polycarpe, de convoquer une assemblée agréable à Dieu, et d’élire quelqu’un qui vous soit très cher et qui soit actif, qui puisse être appelé le courrier de Dieu ; charge-le d’aller en Syrie pour célébrer votre infatigable charité pour la gloire de Dieu.

3. Le chrétien n’a pas pouvoir sur lui-même, mais il est libre pour le service de Dieu. Cela, c’est l’oeuvre de Dieu, et aussi la vôtre quand vous aurez accompli cela. J’ai foi en la grâce et je crois que vous êtes prêts à faire une bonne action qui convient à Dieu. Connaissant votre zèle sans relâche pour la vérité, je vous ai exhortés par ces quelques mots.

VIII, 1. Puisque je n’ai pu écrire à toutes les Églises à cause de mon départ précipité de Troas pour Néapolis, comme l’ordonne la volonté de Dieu , tu écriras à toutes les Églises d’Orient, toi qui possèdes la pensée de Dieu, pour qu’elles aussi fassent la même chose : ceux qui le pourront enverront des messagers à pied, les autres des lettres par ceux que tu auras envoyés ; ainsi vous serez glorifiés pour une oeuvre éternelle, comme tu en es digne.

2. Je vous salue tous par votre nom, et l’épouse d’Épitropos avec toute sa maison et celle de ses enfants. Je salue Attale mon bien-aimé. Je salue celui qui sera jugé digne de partir pour la Syrie. La grâce sera sans cesse avec lui et avec Polycarpe qui l’envoie.

3. Je souhaite que vous vous portiez toujours bien en notre Dieu Jésus-Christ ; puissiez-vous en lui demeurer toujours dans l’unité et sous la surveillance de Dieu. Je salue Alcé, qui m’est si chère. Portez-vous bien dans le Seigneur.

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)


Note:

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone* é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church* is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B

 

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

   

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

 

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

ANGOULÊME (Jauldes):

 

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

 

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

 

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

--------------------

Entregando intenções de oração no mosteiro, é simples ...

 

O monge não rompe a profunda solidariedade que deve unir os irmãos humanos ... Eles se conformam aos sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito de uma multidão de irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através de orações monásticas, toda a Igreja reza e intercede pela humanidade.

Voce sabe Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa desta imensa corrente de oração clandestina que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode nos confiar uma intenção de oração enviando-a para o seguinte endereço:

---------------------

CONFERING INTENTIONS OF PRAYER AT THE MONASTERY, IT'S SIMPLE ...

 

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the human brothers ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the "firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for humanity.

Do you know ? Each one of you, in the secret of its existence, participates in this immense current of underground prayer which irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with a prayer intention by sending it to the following address:

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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5 octobre 2019 6 05 /10 /octobre /2019 10:17

Sommaire:

 

*Lectionnaire du 6eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

 

*"Moi, Je suis la résurection et la Vie" (St Ephrem)

 

*Faut-il donner à un "faux" pauvre? (Saint Païssios) et prière pour les vocations

 

*LA SAINTETÉ, QU'EST-CE A DIRE ? Sermon de Saint Jean (Maximovitch)

 

*Grégoire, évêque illuminateur de la Grande-Arménie (335).

 

*Avec Saint Ignace d'Antioche, partir des événements et non pas des schémas humains limités

 

*Les manuscrits, l’autre merveille du mont Saint-Michel

 

*"Serais-tu plus grand que notre père Jacob ?" (Saint Jacques de Saroug)

 

*Mentir à Dieu (Saint Nicolas)

 

*Jésus guérit les malades, chasse les démons et ressuscite les morts

 

*NOUVELLES DES PERSÉCUTIONS DES  CHRÉTIENS ORTHODOXES EN ETHIOPIE

*The ‘Status’ of the Malankara Church In the Oriental Orthodox Communion

 

*Les inédits slaves de l’Eglise russe en Occident

 

*Coin des Catéchismes et...De la transmission familiale.

 

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

 

et en dehors pour  Septembre et Octobre:

  

¤Région Chartres, prochaine Messe pour l'Aumônerie des Africains de la région ( Ouverte à tous): VENDREDI 18 à 18h suivie d'un partage fraternel.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:

 

Prochaines visites aux familles et aux malades, ainsi que pour les bénédictions de maisons:

*Le 21 Octobre (Inscriptions:06 48 89 94 89)

*Le 28 Octobre (Inscriptions:06 48 89 94 89) 

Permanence pastorale (Au lieu habituel):

*Jeudi 31 toute la journée jusqu'à 18h.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

18h30, départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage- Retraite de Toussaint au Monastère.(Inscriptions:06 48 89 94 89)

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaires des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

¤Au Monastère:

Du 1er NOVEMBRE au 3 NOVEMBRE inclusivement, Festivités de Saint Gregorios (Mar Grégorios),

Vendredi, Samedi et dimanche, Quadisha Qurbana (Ste Messe) à 10h 30 (Programme habituel)

RETRAITE DE DÉLIVRANCE ET DE GUÉRISON.

 ¤ Dimanche 3 NOVEMBRE,

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde, clôture solennelle des Festivités de Saint

Grégorios de Parumala. 

et aux Saints du Kerala.

Programme habituel*

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanches 13 et 27 OCTOBRE*

 

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190904/ob_a7e436_19373366.jpg

 

¤LOURDES (65):

-Dimanche 20 Octobre (Date incertaine, s'en assurer ) *

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

- Samedi 26 OCTOBRE* 

* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles.

5eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint Luc 20: 27-40
  • Matin :
    • Saint Mathieu 22: 34-44
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Lévitique 2: 1-3
    • Psaume 46
    • Isaïe 40: 27-31
  • Quadisha Qurbana :
    • Actes 22:21-29
  • 21 Il (Le Seigneur) me dit : “Va, car moi je vais t’envoyer au loin, vers les nations.” »
  • 22 Jusqu’à cette parole, les gens l’écoutaient. Mais à partir de ce moment, ils se mirent à élever la voix : « Débarrassez la terre d’un tel individu ! Il ne faut pas qu’il vive ! »
  • 23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
  • 24 Alors le commandant ordonna de le faire entrer dans la forteresse. Il dit de procéder à un interrogatoire par le fouet, afin de savoir pour quel motif on criait contre lui de cette manière.
  • 25 Comme on l’étendait en l’attachant avec des courroies, Paul dit au centurion de service : « Un citoyen romain, qui n’a même pas été jugé, avez-vous le droit de lui donner le fouet ? »
  • 26 Quand le centurion entendit cela, il alla trouver le commandant pour le mettre au courant : « Qu’allais-tu faire ? Cet homme est un Romain ! »
  • 27 Le commandant alla trouver Paul et lui demanda : « Dis-moi : tu es romain, toi ? – Oui, répondit-il. »
  • 28 Le commandant reprit : « Moi, j’ai payé une grosse somme pour acquérir cette citoyenneté. » Paul répliqua : « Moi, je l’ai de naissance. »
  • 29 Aussitôt, ceux qui allaient procéder à l’interrogatoire se retirèrent ; et le commandant prit peur en se rendant compte que c’était un citoyen romain et qu’il l’avait fait ligoter.
    • I  Timothée 6: 13-21
  • 13 Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne :
  • 14 garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 15 Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ;
  • 16 lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.
  • 17 Quant aux riches de ce monde, ordonne-leur de ne pas céder à l’orgueil. Qu’ils mettent leur espérance non pas dans des richesses incertaines, mais en Dieu qui nous procure tout en abondance pour que nous en profitions.
  • 18 Qu’ils fassent du bien et deviennent riches du bien qu’ils font ; qu’ils donnent de bon cœur et sachent partager.
  • 19 De cette manière, ils amasseront un trésor pour bien construire leur avenir et obtenir la vraie vie.
  • 20 Timothée, garde le dépôt de la foi. Tourne le dos aux bavardages impies et aux objections de la pseudo-connaissance :
  • 21 en s’y engageant, certains se sont écartés de la foi. Que la grâce soit avec vous.

 

    • Saint Matthieu 23: 1-12
  • 01 Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
  • 02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
  • 03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
  • 04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
  • 05 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
  • 06 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
  • 07 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
  • 08 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
  • 09 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
  • 10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
  • 11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
  • 12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.

 

« Moi, je suis la résurrection et la vie »(St Ephrem)


Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Commentaire de l'Évangile concordant, 17, 7-10 ; SC 121 (trad. cf SC p. 307)

 

« Moi, je suis la résurrection et la vie »

 

Quand il a demandé :

« Où l'avez-vous déposé ? », les larmes venaient aux yeux de notre Seigneur.

Ses larmes ont été comme la pluie, Lazare comme le grain, et le sépulcre comme la terre.

Il a crié d'une voix de tonnerre, la mort a tremblé à sa voix, Lazare a jailli comme le grain, est sorti et a adoré le Seigneur qui l'avait ressuscité.

Jésus a rendu la vie à Lazare et est mort à sa place, car, lorsqu'il l'eut tiré du sépulcre et pris place à sa table, lui-même a été enseveli symboliquement par l'huile que Marie a versée sur sa tête (Mt 26,7).

La force de la mort qui avait triomphé depuis quatre jours est écrasée pour que la mort sache qu'il était facile au Seigneur de la vaincre le troisième jour ; sa promesse est véridique : il avait promis qu'il ressusciterait lui-même le troisième jour (Mt 16,21).

Le Seigneur a donc rendu leur joie à Marie et à Marthe en terrassant l'enfer pour montrer que lui-même ne serait pas retenu par la mort pour toujours.

Maintenant, chaque fois qu'on dira que ressusciter le troisième jour est impossible, qu'on regarde celui qui a été ressuscité le quatrième jour.

« Approchez-vous et enlevez la pierre. »

Quoi donc, celui qui a ressuscité un mort et lui a rendu la vie n'aurait-il pas pu ouvrir le sépulcre et renverser la pierre ?

Lui qui disait à ses disciples :

-« Si vous avez la foi gros comme un grain de moutarde, vous direz à cette montagne : Déplace-toi, et elle se déplacera » (Mt 17,20), n'aurait-il pas pu par un mot déplacer la pierre qui fermait l'entrée du sépulcre ?

Certes, il aurait pu aussi enlever la pierre par sa parole, lui dont la voix, alors qu'il était suspendu à la croix, a fendu les pierres et les sépulcres (Mt 27,51-52).

Mais, parce qu'il était l'ami de Lazare, il dit :

-« Ouvrez, pour que l'odeur de la pourriture vous frappe, et déliez-le, vous qui l'avez enveloppé dans son suaire, pour que vous reconnaissiez bien celui que vous aviez enseveli. »

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"EU SOU A RESSURREIÇÃO E A VIDA"

(ST EPHREM)


Por Saint Ephrem

(v. 306-373), diácono na Síria, médico da Igreja
Comentário do Evangelho concordante, 17, 7-10; SC 121 (consulte SC, página 307)


"Eu sou a ressurreição e a vida"

Quando ele perguntou:

"Onde você depositou? Lágrimas vieram aos olhos de nosso Senhor.

Suas lágrimas eram como a chuva, Lázaro como o grão e o sepulcro como a terra.

Ele gritou em uma voz de trovão, a morte tremeu em sua voz, Lázaro saltou como grão, saiu e adorou o Senhor que o havia levantado.

Jesus deu vida a Lázaro e morreu em seu lugar, porque, quando o tirou da tumba e se sentou à sua mesa, ele próprio foi simbolicamente enterrado pelo óleo que Maria derramou sobre sua cabeça (Mt 26,7).

A força da morte que triunfou por quatro dias é esmagada pela morte, para saber que era fácil para o Senhor vencê-la no terceiro dia; sua promessa é verdadeira: ele prometeu que ressuscitaria no terceiro dia (Mt 16,21).

O Senhor, portanto, deu sua alegria a Maria e Marta, destruindo o inferno para mostrar que ele próprio não seria retido pela morte para sempre.

Agora, toda vez que dizemos que ressuscitar o terceiro dia é impossível, vejamos aquele que ressuscitou no quarto dia.

"Chegue perto e remova a pedra. "

O que, então, aquele que ressuscitou um homem morto e restaurou sua vida, não poderia ter aberto o sepulcro e derrubado a pedra?

Aquele que disse aos seus discípulos:

- "Se você tem fé do tamanho de um grão de mostarda, dirá a esta montanha: Mova-se, e ela se moverá" (Mt 17,20), não poderia, por uma palavra, mover a pedra que fechou a entrada para o sepulcro?

Certamente, ele também poderia ter removido a pedra com sua palavra, aquele cuja voz, enquanto pendurada na cruz, dividiu as pedras e os sepulcros (Mt 27,51-52).

Mas porque ele era amigo de Lázaro, ele disse:

- "Abra, para que o cheiro da decomposição o atinja, e solte-o, você que o envolveu em sua mortalha, para que reconheça o que havia enterrado. "

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"I AM THE RESURRECTION AND LIFE"

(ST EPHREM)


By Saint Ephrem

(v. 306-373), deacon in Syria, doctor of the Church
Commentary of the Gospel concordant, 17, 7-10; SC 121 (see SC, page 307)


"I am the resurrection and the life"

When he asked:

"Where did you deposit it? Tears came to our Lord's eyes.

His tears were like the rain, Lazarus like the grain, and the sepulcher like the earth.

He shouted in a voice of thunder, death trembled at his voice, Lazarus sprang like grain, came out and worshiped the Lord who had raised him up.

Jesus gave life to Lazarus and died in his place, because when he had pulled him from the tomb and sat at his table, he himself was symbolically buried by the oil that Mary poured on his head (Mt 26,7).

The force of death that had triumphed for four days is crushed for death to know that it was easy for the Lord to overcome it on the third day; his promise is true: he had promised that he would rise again on the third day (Mt 16,21).

The Lord, therefore, gave their joy to Mary and Martha by breaking down hell to show that he himself would not be held back by death forever.

Now, every time we say that resurrecting the third day is impossible, let us look at the one who was resurrected on the fourth day.

"Come near and remove the stone. "

What, then, he who raised a dead man and restored his life, could not have opened the sepulcher and overturned the stone?

He who said to his disciples:

- "If you have faith as big as a grain of mustard, you will say to this mountain: Move, and it will move" (Mt 17,20), could not it by a word move the stone that closed the entrance to the sepulcher?

Surely, he could have also removed the stone by his word, he whose voice, while hanging on the cross, split the stones and the sepulchres (Mt 27,51-52).

But because he was Lazarus's friend, he said:

- "Open, so that the smell of decay will strike you, and loosen it, you who have wrapped it in its shroud, so that you recognize the one you had buried. "

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"YO SOY LA RESURRECCIÓN Y LA VIDA"

(SAN EPHREM)


Por san efrén

(v. 306-373), diácono en Siria, doctor de la Iglesia
Comentario del Evangelio concordante, 17, 7-10; SC 121 (ver SC, página 307)


"Yo soy la resurrección y la vida"

Cuando él preguntó:

"¿Dónde lo depositaste? Las lágrimas llegaron a los ojos de nuestro Señor.

Sus lágrimas eran como la lluvia, Lázaro como el grano y el sepulcro como la tierra.

Gritó con voz de trueno, la muerte tembló ante su voz, Lázaro saltó como un grano, salió y adoró al Señor que lo había levantado.

Jesús le dio vida a Lázaro y murió en su lugar, porque cuando lo sacó de la tumba y se sentó a su mesa, él mismo fue simbólicamente enterrado por el aceite que María derramó sobre su cabeza. (Mt 26,7).

La fuerza de la muerte que había triunfado durante cuatro días es aplastada por la muerte al saber que fue fácil para el Señor vencerla al tercer día; Su promesa es cierta: había prometido que resucitaría al tercer día (Mt 16,21).

El Señor, por lo tanto, dio su alegría a María y Marta al romper el infierno para mostrar que él mismo no sería retenido por la muerte para siempre.

Ahora, cada vez que decimos que resucitar al tercer día es imposible, veamos al que resucitó al cuarto día.

"Acércate y quita la piedra. "

¿Qué, entonces, el que crió a un hombre muerto y restauró su vida, no pudo haber abierto el sepulcro y volcado la piedra?

El que dijo a sus discípulos:

- "Si tienes fe tan grande como un grano de mostaza, le dirás a esta montaña: Muévete, y se moverá" (Mt 17,20), no podría mover la piedra con una sola palabra. cerró la entrada al sepulcro?

Seguramente, también podría haber quitado la piedra con su palabra, aquel cuya voz, mientras colgaba en la cruz, partía las piedras y los sepulcros (Mt 27,51-52).

Pero como era amigo de Lázaro, dijo:

- "Ábrelo, para que el olor a descomposición te golpee y afloje, tú que lo has envuelto en su cubierta, para que reconozcas al que has enterrado. "

Faut-il donner à un "faux" pauvre?
(Saint Païssios)
 

Un pauvre vous demande de l'aide?

Même si vous doutez de sa situation, vous devriez quand même l'aider discrètement afin de ne pas être tenté par des pensées négatives.


(Saint Païssios l'Athonite, Conseils spirituels, Vol. II, Éveil spirituel)



 

Proverbes 14,21 "Qui méprise son prochain commet un péché,
     mais heureux celui qui a pitié des infortunés!"
Traduction Bible de Maredsous (librement disponible en ligne)
http://www.knowhowsphere.net/Bases2.aspx
 
 

Devemos dar a um pobre "falso"?
(São Paísio)

Uma pessoa pobre pede ajuda?

Mesmo que você duvide da situação dele, você ainda deve ajudá-lo discretamente, para não ser tentado por pensamentos negativos.


(São Païssios, o Athonita, Orientação Espiritual, Vol. II, Despertar Espiritual)

 

 

Should we give to a poor "fake"?
(Saint Paisius)

A poor person asks you for help?

Even if you doubt his situation, you should still help him discreetly so as not to be tempted by negative thoughts.


(St. Païssios the Athonite, Spiritual Guidance, Vol II, Spiritual Awakening)

 

¿Deberíamos darle a un pobre "falso"?
(San Paisio)

¿Una persona pobre te pide ayuda?

Incluso si dudas de su situación, deberías ayudarlo discretamente para que no te tienten los pensamientos negativos.


(San Paisio el Athonita, Orientación espiritual, Vol. II, Despertar espiritual)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

LA SAINTETÉ, QU'EST-CE A DIRE ?
 
Sermon de Saint Jean (Maximovitch)
 
 

 

La sainteté est le fruit des efforts de l'homme et le don de l'Esprit Saint. La sainteté est atteinte par celui qui porte une croix et au nom du Christ se met en guerre contre les obstacles à la sainteté, les obstacles qui empêchent de devenir semblable au Christ.
 
Ces obstacles sont les péchés, les mauvaises habitudes, solidement ancrées dans l'âme. La lutte contre eux est l'œuvre majeure du chrétien, et dans la mesure où il purifie son âme, il va ainsi recevoir de l'Esprit Saint.
 
Saint Séraphin enseigna l'acquisition de l'Esprit Saint, et il en a vraiment acquis, car la Très Sainte Mère de Dieu l'a reconnu comme étant proche d'elle.
 
Et les fidèles, les chercheurs sincères de la Vérité et de la Lumière, comme l'a été Motovilov, en raison de leur vénération, ont vu comment cet être grandement agréable à Dieu rayonnait de la lumière de la sainteté.
 
Combien variés sont les chemins de saints! Au trône de Dieu, devant tout le monde est la Très Sainte Mère de Dieu, plus glorieuse que les séraphins et tous les anges et les archanges qui furent fermes, fidèles à Dieu dans la lutte terrible qui a été menée contre Dieu par le rayonnant de la plupart d'entre eux, Lucifer, qui signifie porte-lumière, qui est maintenant le Diable, en d'autres termes, celui qui fut jeté dans les plus profondes ténèbres. Dans cette lutte, les anges lumineux vinrent si près de Dieu qu'il est déjà impossible pour eux de prendre du recul ou d'être séparés de Lui.
 
Tous ceux qui sont agréables à Dieu,  sont comme les anges dans leur amour et leur dévouement. Ils se sont, comme les anges, mis en guerre contre les forces obscures et ont été raffermis dans l'amour de Dieu.
 
Tous les prophètes de l'Ancien Testament ont vécu dans une telle lutte. L'impiété prévalait, la loi de Dieu avait été oublié. Le monde les persécuta parce qu'ils portaient atteinte à sa vie de péché. Ils se cachèrent dans les "profondeurs de la terre."
 
Le monde les a haïs.
 
Le prophète Esaïe fut scié en deux par une scie à bois, le prophète Jérémie a été piétiné dans un marécage. Et dans un tel environnement, ils ont tenu bon dans la foi et la dévotion.
 
Tous les justes ont été affligés dans le monde parce qu'ils étaient étrangers au monde pécheur.
 
Tous les apôtres ont souffert d'une manière ou d'une autre.
 
Les justes partirent pour le désert.
 
Qu'est-ce qui en fit des saints? La souffrance?
 
Ce n'est pas la seule souffrance qui fait les saints, mais l'effort vers Dieu, l'amour de Dieu, et le labeur pour surmonter les obstacles à la sainteté, ce qui est le fruit du labeur de l'homme et le don de l'Esprit Saint.
 
Saint Jean (Maximovitch)
Version française Claude Lopez-Ginisty
 

SANTIDADE, O QUE DIZER?

Sermão de São João (Maximovich)

A santidade é fruto dos esforços do homem e do dom do Espírito Santo. A santidade é alcançada por quem leva uma cruz e, em nome de Cristo, entra em guerra contra os obstáculos à santidade, os obstáculos que impedem que alguém se torne como Cristo.

Esses obstáculos são pecados, maus hábitos, firmemente ancorados na alma. A luta contra eles é a principal obra do cristão e, na medida em que ele purifica sua alma, ele receberá do Espírito Santo.

São Serafim ensinou a aquisição do Espírito Santo, e ele realmente ensinou, porque a Santíssima Mãe de Deus o reconheceu como estando perto dela.

E os fiéis, os sinceros buscadores da Verdade e da Luz, como Motovilov foi, por causa de sua veneração, viram como esse agradar a Deus irradiava da luz da santidade.

Quão variados são os caminhos dos santos! Ao trono de Deus, diante de todos, está a Santíssima Mãe de Deus, mais gloriosa que os serafins e todos os anjos e arcanjos que eram firmes, fiéis a Deus na terrível luta que foi travada contra Deus pelos radiantes de a maioria deles, Lúcifer, que significa portador da luz, que agora é o Diabo, em outras palavras, aquele que foi lançado nas trevas mais profundas. Nesta luta, os anjos luminosos chegaram tão perto de Deus que já é impossível para eles darem um passo atrás ou serem separados dele.

Todos os que são agradáveis ​​a Deus são como anjos em seu amor e dedicação. Eles, como os anjos, foram à guerra contra as forças das trevas e foram fortalecidos no amor de Deus.

Todos os profetas do Antigo Testamento viveram em tal luta. A impiedade prevaleceu, a lei de Deus havia sido esquecida. O mundo os perseguiu porque eles estavam danificando sua vida de pecado. Eles se esconderam nas "profundezas da terra".

O mundo os odiava.

O profeta Isaías foi serrado em dois por uma serra, o profeta Jeremias foi pisoteado em um pântano. E em tal ambiente, eles permaneceram firmes em fé e devoção.

Todos os justos foram afligidos no mundo porque eram estranhos ao mundo pecaminoso.

Todos os apóstolos sofreram de uma maneira ou de outra.

Os justos partiram para o deserto.

O que os fez santos? O sofrimento?

Não é o único sofrimento que faz os santos, mas o esforço em relação a Deus, o amor de Deus e o trabalho de superar os obstáculos à santidade, que é fruto do trabalho do homem e do homem. dom do Espírito Santo.

São João (Maximovich)
Versão francesa Claude Lopez-Ginisty

 

HOLINESS, WHAT TO SAY?

Sermon of Saint John (Maximovich)

Holiness is the fruit of man's efforts and the gift of the Holy Spirit. Holiness is attained by one who bears a cross and in the name of Christ goes to war against the obstacles to holiness, the obstacles that prevent one from becoming like Christ.

These obstacles are sins, bad habits, firmly anchored in the soul. The struggle against them is the major work of the Christian, and to the extent that he purifies his soul, he will receive from the Holy Spirit.

St. Seraphim taught the acquisition of the Holy Spirit, and he really did, because the Most Holy Mother of God recognized him as being close to her.

And the faithful, the sincere seekers of Truth and Light, as Motovilov was, because of their veneration, saw how this God-pleasing being radiated from the light of holiness.

How varied are the paths of saints! To the throne of God, in front of everyone is the Most Holy Mother of God, more glorious than the seraphim and all the angels and archangels who were firm, faithful to God in the terrible struggle that was fought against God by the radiant of most of them, Lucifer, who means light-bearer, who is now the Devil, in other words, the one who was cast into the deepest darkness. In this struggle, the luminous angels came so close to God that it is already impossible for them to step back or be separated from Him.

All who are agreeable to God are like angels in their love and dedication. They, like the angels, went to war against the dark forces and were strengthened in the love of God.

All the prophets of the Old Testament lived in such a struggle. Ungodliness prevailed, the law of God had been forgotten. The world persecuted them because they were damaging his life of sin. They hid in the "depths of the earth."

The world hated them.

The prophet Isaiah was sawed in two by a saw, the prophet Jeremiah was trampled in a swamp. And in such an environment, they stood firm in faith and devotion.

All the righteous were afflicted in the world because they were strangers to the sinful world.

All the apostles suffered in one way or another.

The righteous departed for the desert.

What made them saints? Suffering?

It is not the only suffering that makes the saints, but the effort towards God, the love of God, and the toil to overcome the obstacles to holiness, which is the fruit of the toil of man and the gift of the Holy Spirit.

Saint John (Maximovich)
French version Claude Lopez-Ginisty

 

SANTIDAD, ¿QUÉ DECIR?

Sermón de San Juan (Maximovich)

La santidad es el fruto de los esfuerzos del hombre y el don del Espíritu Santo. La santidad es alcanzada por alguien que lleva una cruz y en el nombre de Cristo va a la guerra contra los obstáculos a la santidad, los obstáculos que impiden que uno se vuelva como Cristo.

Estos obstáculos son pecados, malos hábitos, firmemente anclados en el alma. La lucha contra ellos es la obra principal del cristiano, y en la medida en que purifique su alma, recibirá del Espíritu Santo.

San Serafín enseñó la adquisición del Espíritu Santo, y realmente lo hizo, porque la Santísima Madre de Dios lo reconoció como cercano a ella.

Y los fieles, los sinceros buscadores de la Verdad y la Luz, como lo era Motovilov, debido a su veneración, vieron cómo este ser agradable a Dios irradiaba de la luz de la santidad.

¡Qué variados son los caminos de los santos! Al trono de Dios, frente a todos está la Santísima Madre de Dios, más gloriosa que los serafines y todos los ángeles y arcángeles que fueron firmes, fieles a Dios en la terrible lucha que luchó contra Dios por el resplandor de la mayoría de ellos, Lucifer, que significa portador de luz, que ahora es el Diablo, en otras palabras, el que fue arrojado a la oscuridad más profunda. En esta lucha, los ángeles luminosos se acercaron tanto a Dios que ya les es imposible retroceder o separarse de Él.

Todos los que están de acuerdo con Dios son como ángeles en su amor y dedicación. Ellos, como los ángeles, fueron a la guerra contra las fuerzas oscuras y se fortalecieron en el amor de Dios.

Todos los profetas del Antiguo Testamento vivieron en tal lucha. La impiedad prevaleció, la ley de Dios había sido olvidada. El mundo los persiguió porque estaban dañando su vida de pecado. Se escondieron en las "profundidades de la tierra".

El mundo los odiaba.

El profeta Isaías fue aserrado en dos por una sierra, el profeta Jeremías fue pisoteado en un pantano. Y en ese ambiente, se mantuvieron firmes en la fe y la devoción.

Todos los justos estaban afligidos en el mundo porque eran ajenos al mundo pecador.

Todos los apóstoles sufrieron de una forma u otra.

Los justos partieron hacia el desierto.

¿Qué los hizo santos? ¿El sufrimiento?

No es el único sufrimiento que hace a los santos, sino el esfuerzo hacia Dios, el amor de Dios y el trabajo para superar los obstáculos a la santidad, que es el fruto del trabajo del hombre y de la humanidad. don del Espíritu Santo.

San Juan (Maximovich)
Versión francesa Claude Lopez-Ginisty

13 octobre Hiéromartyr Grégoire, évêque illuminateur de la Grande-Arménie (335).


Le Hiéromartyr Gregory, éclaireur de la Grande Arménie, est né en l'an 257. Il est issu de la lignée des empereurs Parthes Arsakid. Le père de saint Grégoire, Anak, en luttant pour le trône arménien, avait assassiné son parent, l'empereur Kursar, à la suite de quoi toute la lignée d'Anak était destinée à la destruction.

Un certain parent a sauvé Grégoire: il a emmené l'enfant de l'Arménie à Césarée en Cappadoce et l'a élevé dans la foi chrétienne. À maturité, Gregory s'est marié, a eu deux fils, mais il est vite devenu veuf.
 
Gregory a élevé ses fils dans la piété. L'un d'eux - Orthanes, devint ensuite un prêtre, et l'autre - Arostanes, accepta le monachisme et s'en alla dans le désert.

Pour expier le péché de son père, qui avait assassiné le père de Tiridate, Grégoire entra au service de ce dernier et le servit fidèlement. Tiridates aimait Grégoire comme un ami, mais il était intolérant à l'égard de la confession de foi chrétienne.
 
Après être monté sur le trône arménien, il a commencé à demander à Saint Grégoire de renoncer à la foi chrétienne.

La fermeté du saint a aigri Tiridates et il a livré son fidèle serviteur à des tortures cruelles: ils ont suspendu la victime avec une pierre autour du cou, ils l'ont étouffé avec une fumée puante, ils l'ont battu et l'ont ridiculisé, et l'obligea à marcher en sandales de fer incrustées de clous.

Au moment de ces souffrances, saint Grégoire a chanté des psaumes.
 
En prison, le Seigneur guérit toutes ses blessures.
 
Lorsque Grégory se remit devant l'empereur gai et indemne, il fut stupéfait et donna l'ordre de répéter les tourments. Saint Grégoire les a endurés sans hésiter, avec toute sa détermination et son empreinte.
 
Ils ont ensuite versé de l'étain chaud sur lui et l'ont jeté dans une fosse remplie de vipères. Cependant, le Seigneur sauva son élu: les serpents ne lui firent aucun mal.

Certaines femmes pieuses l'ont nourri de pain et l'ont secrètement descendu dans la fosse. Un saint ange apparut au martyr, le renforçant et l'encourageant. Saint Grégoire est resté dans la fosse pendant quatorze ans.
 
Pendant ce temps, l'empereur Tiridates exécuta la sainte vierge Saint Rhipsime, la vieille abbesse Gaiana et 35 autres vierges de l'un des monastères d'Asie Mineure. En guise de punition pour cet acte horrible, le visage du roi est devenu défiguré.

Saint Grégoire a été libéré de la fosse et a enterré les reliques des saintes vierges avec honneur. Puis il a commencé à prêcher aux gens, les exhortant à se détourner des ténèbres de l'idolâtrie et à se tourner vers Christ.
 
Les gens ont fini par croire en Christ et souhaitaient construire une grande église.
 
Quand il fut achevé, saint Grégoire y fit entrer les reliques des saintes religieuses.
Puis il y apporta le roi Tiridate devant les corps des saints qu'il avait massacrés. Il se repentit et son visage fut aussitôt rétabli.

Bientôt, toute l'Arménie fut convertie au Christ. Les temples des idoles ont été détruits et des églises pour le culte du vrai Dieu ont été construites. Saint Grégoire a ordonné des prêtres, créé des écoles, fondé des monastères et assuré le bon ordre de l'Église.

Saint Grégoire est allé dans le désert, où il s'est rendu au Seigneur. Son fils Aristanes est fait évêque en Cappadoce et fait partie des 318 saints pères du concile de Nicée.
 
 
 

 

13 de outubro Hieromártir Gregório, bispo iluminador da Grande Armênia (335).

O Hieromártir Gregório, batedor da Grande Armênia, nasceu no ano 257. Ele vem da linhagem dos imperadores partos Arsakid. O pai de São Gregório, Anak, lutando pelo trono armênio, havia assassinado seu parente, o imperador Kursar, após o qual toda a linhagem de Anak estava destinada à destruição.

Um certo parente salvou Gregório: ele levou o filho da Armênia para Cesaréia na Capadócia e o criou na fé cristã. Na maturidade, Gregory se casou, teve dois filhos, mas logo se tornou viúvo.

Gregory criou seus filhos em piedade. Um deles - Orthanes, mais tarde tornou-se sacerdote, e o outro - Arostanes, aceitou o monasticismo e foi para o deserto.

Para expiar o pecado de seu pai, que havia assassinado o pai de Tiridates, Gregório entrou ao serviço deste último e serviu-o fielmente. Tiridates amava Gregory como amigo, mas ele era intolerante com a confissão cristã.

Depois de subir ao trono armênio, ele começou a pedir a São Gregório que renunciasse à fé cristã.

A firmeza do santo azedou Tiridates e ele entregou seu fiel servo a torturas cruéis: penduraram a vítima com uma pedra no pescoço, o sufocaram com fumaça fedorenta, espancaram-no e espancaram-no. ridicularizado, e forçou-o a andar em sandálias de ferro incrustadas de pregos.

No momento desses sofrimentos, São Gregório cantou salmos.

Na prisão, o Senhor cura todas as suas feridas.

Quando Gregory se recuperou diante do imperador gay e ferido, ficou estupefato e deu a ordem para repetir os tormentos. São Gregório suportou-os sem hesitação, com toda a sua determinação e marca.

Eles então derramaram lata quente sobre ele e o jogaram em uma cova cheia de víboras. No entanto, o Senhor salvou o escolhido: as serpentes não o machucaram.

Algumas mulheres piedosas o alimentaram com pão e o levaram secretamente para a cova. Um anjo santo apareceu ao mártir, fortalecendo-o e encorajando-o. São Gregório permaneceu no poço por quatorze anos.

Enquanto isso, o imperador Tiridates executou a santa Virgem Santa Rhipsime, a antiga abadessa Gaiana e outras 35 virgens de um dos mosteiros da Ásia Menor. Como punição por esse ato horrível, o rosto do rei ficou desfigurado.

São Gregório foi libertado do poço e enterrou as relíquias das virgens sagradas com honra. Então ele começou a pregar às pessoas, exortando-as a se afastarem das trevas da idolatria e a se voltarem para Cristo.

As pessoas acabaram acreditando em Cristo e queriam construir uma grande igreja.

Quando terminou, São Gregório trouxe as relíquias das religiosas.
Então ele levou o rei Tiridate aos corpos dos santos que ele havia massacrado. Ele se arrependeu e seu rosto foi imediatamente restaurado.

Logo, toda a Armênia foi convertida para Cristo. Os templos dos ídolos foram destruídos e as igrejas para a adoração ao verdadeiro Deus foram construídas. São Gregório ordenou sacerdotes, criou escolas, fundou mosteiros e assegurou a boa ordem da Igreja.

São Gregório foi ao deserto, onde foi ao Senhor. Seu filho Aristan é bispo da Capadócia e um dos 318 santos padres do Concílio de Nicéia.

 

October 13 Hieromartyr Gregory, illuminating bishop of Great Armenia (335).

The Hieromartyr Gregory, scout of Great Armenia, was born in the year 257. He comes from the lineage of the Parthian emperors Arsakid. St. Gregory's father, Anak, fighting for the Armenian throne, had murdered his kinsman, Emperor Kursar, after which Anak's entire lineage was destined for destruction.

A certain relative saved Gregory: he took the child from Armenia to Caesarea in Cappadocia and raised him in the Christian faith. At maturity, Gregory got married, had two sons, but soon became a widower.

Gregory raised his sons in piety. One of them - Orthanes, later became a priest, and the other - Arostanes, accepted monasticism and went to the desert.

To expiate the sin of his father, who had murdered the father of Tiridates, Gregory entered the service of the latter and served him faithfully. Tiridates loved Gregory as a friend, but he was intolerant of Christian confession.

After ascending the Armenian throne, he began to ask Saint Gregory to renounce the Christian faith.

The steadfastness of the saint soured Tiridates and he delivered his faithful servant to cruel tortures: they hung the victim with a stone around their neck, they smothered him with stinking smoke, they beat him and beat him ridiculed, and forced him to walk in iron sandals encrusted with nails.

At the moment of these sufferings, St. Gregory sang psalms.

In prison, the Lord heals all his wounds.

When Gregory recovered himself before the gay and unhurt emperor, he was stupefied and gave the order to repeat the torments. Saint Gregory endured them without hesitation, with all his determination and his imprint.

They then poured hot tin on him and threw him into a pit filled with vipers. However, the Lord saved his chosen one: the serpents did not hurt him.

Some godly women fed him bread and secretly took him to the pit. A holy angel appeared to the martyr, strengthening and encouraging him. St. Gregory remained in the pit for fourteen years.

Meanwhile, the emperor Tiridates executed the holy Virgin Saint Rhipsime, the old Abbess Gaiana and 35 other virgins of one of the monasteries of Asia Minor. As a punishment for this horrible act, the king's face became disfigured.

St. Gregory was released from the pit and buried the relics of the holy virgins with honor. Then he began to preach to people, exhorting them to turn away from the darkness of idolatry and turn to Christ.

People ended up believing in Christ and wanted to build a big church.

When it was finished, St. Gregory brought in the relics of the holy nuns.
Then he brought King Tiridate to the bodies of the saints he had slaughtered. He repented and his face was immediately restored.

Soon, all Armenia was converted to Christ. The temples of idols were destroyed and churches for the worship of the true God were built. St. Gregory ordained priests, created schools, founded monasteries, and assured the good order of the Church.

St. Gregory went to the desert, where he went to the Lord. His son Aristan is bishop of Cappadocia and one of the 318 holy fathers of the Council of Nicaea.

 

13 de octubre Hieromartyr Gregory, obispo iluminador de la Gran Armenia (335).

El Hieromartyr Gregory, explorador de la Gran Armenia, nació en el año 257. Proviene del linaje de los emperadores partos Arsakid. El padre de San Gregorio, Anak, luchando por el trono armenio, había asesinado a su pariente, el emperador Kursar, después de lo cual todo el linaje de Anak estaba destinado a la destrucción.

Cierto pariente salvó a Gregory: llevó al niño de Armenia a Cesarea en Capadocia y lo crió en la fe cristiana. En la madurez, Gregory se casó, tuvo dos hijos, pero pronto se convirtió en viudo.

Gregory crió a sus hijos en piedad. Uno de ellos, Orthanes, luego se convirtió en sacerdote, y el otro, Arostanes, aceptó el monacato y se fue al desierto.

Para expiar el pecado de su padre, que había asesinado al padre de Tiridates, Gregory entró al servicio de este último y le sirvió fielmente. Tiridates amaba a Gregory como amigo, pero era intolerante con la confesión cristiana.

Después de ascender al trono armenio, comenzó a pedirle a San Gregorio que renunciara a la fe cristiana.

La firmeza del santo agrió a Tiridates y entregó a su fiel servidor a crueles torturas: colgaron a la víctima con una piedra alrededor del cuello, lo ahogaron con humo apestoso, lo golpearon y lo golpearon. ridiculizado, y lo obligó a caminar con sandalias de hierro con incrustaciones de uñas.

En el momento de estos sufrimientos, San Gregorio cantaba salmos.

En prisión, el Señor cura todas sus heridas.

Cuando Gregory se recuperó ante el emperador homosexual e ileso, quedó estupefacto y dio la orden de repetir los tormentos. San Gregorio los soportó sin dudarlo, con toda su determinación y su impronta.

Luego le echaron una lata caliente y lo arrojaron a un pozo lleno de víboras. Sin embargo, el Señor salvó a su elegido: las serpientes no lo lastimaron.

Algunas mujeres piadosas lo alimentaron con pan y en secreto lo llevaron al pozo. Un ángel santo se apareció al mártir, fortaleciéndolo y animándolo. San Gregorio permaneció en el pozo durante catorce años.

Mientras tanto, el emperador Tiridates ejecutó a la santa Virgen Santa Rhipsime, la antigua abadesa Gaiana y otras 35 vírgenes de uno de los monasterios de Asia Menor. Como castigo por este horrible acto, la cara del rey quedó desfigurada.

San Gregorio fue liberado del pozo y enterró las reliquias de las santas vírgenes con honor. Luego comenzó a predicar a las personas, exhortándolas a alejarse de la oscuridad de la idolatría y volverse a Cristo.

La gente terminó creyendo en Cristo y quería construir una gran iglesia.

Cuando terminó, San Gregorio trajo las reliquias de las monjas santas.
Luego llevó al rey Tiridate a los cuerpos de los santos que había matado. Se arrepintió y su rostro fue restaurado de inmediato.

Pronto, toda Armenia se convirtió a Cristo. Los templos de los ídolos fueron destruidos y se construyeron iglesias para la adoración del Dios verdadero. San Gregorio ordenó sacerdotes, creó escuelas, fundó monasterios y aseguró el buen orden de la Iglesia.

San Gregorio fue al desierto, donde fue al Señor. Su hijo Aristán es obispo de Capadocia y uno de los 318 santos padres del Consejo de Nicea.

 
 
 
 
 
 
 
 

Avec Saint Ignace d'Antioche, partir des

événements et non pas des schémas humains

limités

Saint Ignace d'Antioche part des faits et recherche leur sens dans la Parole de Dieu. Il part de la catéchèse apostolique : la virginité de Marie, l'accouchement du Christ, la mort du Seigneur.

Ces données sont appelées par lui "mystères retentissants", ce sont des évènements du salut, des cadeaux gratuits de Dieu pour le salut de l'homme, pour "la destruction de la mort".

 

Ces mystères retentissants ne sont pas reçus par ceux qui prétendent enfermer Dieu dans leurs propres schémas limités : une Vierge deviendrait féconde?

Impossible ; un Dieu descendrait dans l'utérus d'une femme? Absurde ; un Dieu qui meurt ? Infamant.

Les démons eux-mêmes avec leurs intelligences supérieures ne réussissent pas à comprendre l'extraordinaire de ces événements si ordinaires.

 

Pourtant, autant la maternité réelle de Marie en ses phases de conception, grossesse et accouchement, autant la mort et la résurrection du Christ ne sont pas événements arrivés par hasard, mais selon un projet préétabli de Dieu, caché au diable "prince de ce monde" :

« Mon esprit est la victime de la croix, qui est scandale pour les incroyants, mais pour nous salut et vie éternelle (cf. 1 Cor 1,23, 24) : Où est le sage? Où est le disputeur? (1Cor l, 20) où est la vanité de ceux qu'on appelle savants ?
Car notre Dieu, Jésus-Christ, a été porté dans le sein de Marie, selon l'économie divine', [né] de la race de David (Jn 7,42 ; Rom. 1,3 ; 2 Tim 2, 8) et de l'Esprit-Saint. Il est né, et a été baptisé pour purifier l'eau par sa passion.

Le prince de ce monde (Jn 12,31 ; 14, 30) a ignoré la virginité de Marie, et son enfantement, de même que la mort du Seigneur, trois mystères retentissants, qui furent accomplis dans le silence de Dieu.

 

Comment donc furent-ils manifestés aux siècles ?

Un astre brilla dans le ciel plus que tous les astres, et sa lumière était indicible, et sa nouveauté étonnait, et tous les autres astres avec le soleil et la lune se formèrent en chœur autour de l'astre, et lui projetait sa lumière plus que tous les autres.
Et ils étaient troublés, se demandant d'où venait cette nouveauté si différente d'eux-mêmes.

Alors était détruite toute magie, et tout lien de malice aboli, l'ignorance était dissipée, et l'ancien royaume ruiné, quand Dieu apparut en forme d'homme, pour une nouveauté de vie éternelle (Rom. 6, 4) :
ce qui avait été décidé par Dieu commençait à se réaliser.
Aussi tout était troublé, car la destruction de la mort se préparait. »

(Saint Ignace d'Antioche, martyr vers l'an 107 ; lettre aux Ephésiens XVIII[1])

 

Le Prince de ce monde a trompé l'homme en le traînant dans le mal et dans la mort.

Dieu trompe le Prince de ce monde en reconduisant l'homme au bien et à l'immortalité; mais comment ?
À travers une virginité féconde, un accouchement devenu présence de Dieu, une mort devenue résurrection[2].

( [1] Texte français de Th. Camelot, SC 10, Cerf 1968, p.87-89
[2] Ibid., 68-75.Source : http://www.mariedenazareth.com/)

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Com Santo Inácio de Antioquia, a partir de

eventos e esquemas humanos não limitados

Santo Inácio de Antioquia começa com os fatos e busca seu significado na Palavra de Deus. Começa na catequese apostólica: a virgindade de Maria, o nascimento de Cristo, a morte do Senhor.

Esses dados são chamados por ele de "mistérios retumbantes", são eventos da salvação, brindes de Deus para a salvação do homem, para "a destruição da morte".

 

Esses mistérios retumbantes não são recebidos por aqueles que pretendem prender a Deus em seus próprios padrões limitados: uma virgem se tornaria frutífera?

Impossível; Deus desceu ao ventre de uma mulher? Absurdo; um Deus que morre? Infamous.

Os próprios demônios, com suas inteligências superiores, não conseguem entender o extraordinário desses eventos comuns.

 

No entanto, tanto quanto a verdadeira maternidade de Maria em suas fases de concepção, gravidez e parto, tanto a morte quanto a ressurreição de Cristo não são eventos acontecidos por acaso, mas de acordo com um plano pré-estabelecido de Deus, escondido do demônio "príncipe deste mundo". ":

"Meu espírito é vítima da cruz, que é escandalosa para os incrédulos, mas para nós, salvação e vida eterna (cf. 1 Cor 1,23, 24): Onde está o sábio? Onde está o disputador? (1 Cor 1:20) Onde está a vaidade daqueles que são chamados eruditos?
Pois nosso Deus, Jesus Cristo, foi levado para o ventre de Maria, segundo a economia divina, nascida da raça de Davi (Jo 7,42, Rom 1,3, 2 Tim 2, 8) e o Espírito Santo. Ele nasceu e foi batizado para purificar a água por sua paixão.

O príncipe deste mundo (Jo 12,31, 14, 30) ignorou a virgindade de Maria e seu nascimento, bem como a morte do Senhor, três mistérios retumbantes que foram cumpridos no silêncio de Deus.

 

Como, então, eles se manifestaram com o tempo?

Uma estrela brilhou no céu mais do que todas as estrelas, e sua luz era indescritível, e sua novidade surpreendeu, e todas as outras estrelas com o sol e a lua se formaram em coro ao redor da estrela e projetaram sua luz mais do que todos os outros.
E eles estavam preocupados, imaginando de onde vinha a novidade tão diferente deles.

Então toda a magia foi destruída, e todos os laços do mal foram abolidos, a ignorância foi dissipada e o antigo reino arruinado, quando Deus apareceu na forma de um homem, para uma novidade da vida eterna (Rm 6: 4):
o que havia sido decidido por Deus estava começando a se tornar realidade.
Tudo estava perturbado, pois a destruição da morte estava sendo preparada. "

(Santo Inácio de Antioquia, mártir por volta do ano 107, carta aos efésios XVIII [1])

 

O príncipe deste mundo enganou o homem, arrastando-o para o mal e a morte.

Deus engana o príncipe deste mundo renovando o homem à bondade e imortalidade; mas como
Através de uma virgindade fértil, um parto se tornou uma presença de Deus, uma morte se tornou ressurreição [2].

([1] Texto em francês de Th. Camelot, SC 10, Cerf 1968, p.87-89
[2] Ibidem, 68-75. Fonte: 
http://www.mariedenazareth.com/)
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With St. Ignatius of Antioch, starting from

events and not limited human schemas

Saint Ignatius of Antioch starts with facts and seeks their meaning in the Word of God. It starts from apostolic catechesis: the virginity of Mary, the birth of Christ, the death of the Lord.

These data are called by him "resounding mysteries", they are events of the salvation, free gifts of God for the salvation of the man, for "the destruction of the death".

 

These resounding mysteries are not received by those who claim to lock God in their own limited patterns: a virgin would become fruitful?

Impossible ; a God would descend into the womb of a woman? Absurd; a God who dies? Infamous.

The demons themselves with their higher intelligences do not succeed in understanding the extraordinary of these ordinary events.

 

Yet, as much as the actual motherhood of Mary in her phases of conception, pregnancy and childbirth, so much the death and resurrection of Christ are not events happened by chance, but according to a pre-established plan of God, hidden from the devil "prince of this world ":

"My spirit is the victim of the cross, which is scandalous for the unbelievers, but for us, salvation and eternal life (cf 1 Cor 1,23, 24): Where is the sage? Where is the disputor? (1 Cor 1:20) Where is the vanity of those who are called scholars?
For our God, Jesus Christ, was carried into the womb of Mary, according to the divine economy, [born] of the race of David (Jn 7,42, Rom 1,3, 2 Tim 2, 8) and the Holy Spirit. He was born, and was baptized to purify water by his passion.

The prince of this world (Jn 12,31; 14,30) ignored Mary's virginity, and her birth, as well as the death of the Lord, three resounding mysteries, which were fulfilled in the silence of God.

 

How, then, were they manifested to the ages?

A star shone in the sky more than all the stars, and its light was unspeakable, and its novelty astonished, and all the other stars with the sun and the moon were formed in chorus around the star, and projected her light more than all others.
And they were troubled, wondering where the novelty came from so different from themselves.

Then all magic was destroyed, and all bonds of evil abolished, ignorance was dispelled, and the old kingdom ruined, when God appeared in the form of a man, for a newness of eternal life (Rom 6: 4):
what had been decided by God was beginning to come true.
Everything was troubled, for the destruction of death was being prepared. "

(Saint Ignatius of Antioch, martyr about the year 107, letter to the Ephesians XVIII [1])

 

The Prince of this world has deceived man by dragging him into evil and death.

God deceives the Prince of this world by renewing man to goodness and immortality; but how ?
Through a fertile virginity, a childbirth became a presence of God, a death became resurrection [2].

([1] French text of Th. Camelot, SC 10, Cerf 1968, p.87-89
[2] Ibid., 68-75.Source: 
http://www.mariedenazareth.com/)
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Con San Ignacio de Antioquía, a partir de

eventos y esquemas humanos no limitados

San Ignacio de Antioquía comienza con hechos y busca su significado en la Palabra de Dios. Comienza con la catequesis apostólica: la virginidad de María, el nacimiento de Cristo, la muerte del Señor.

Estos datos son llamados por él "misterios resonantes", son eventos de la salvación, dones gratuitos de Dios para la salvación del hombre, para "la destrucción de la muerte".

 

Estos misterios rotundos no son recibidos por aquellos que afirman encerrar a Dios en sus propios patrones limitados: ¿una virgen sería fructífera?

Imposible ¿Dios descendería al vientre de una mujer? Absurdo un dios que muere? Historia de un crimen.

Los demonios mismos con sus inteligencias superiores no logran comprender lo extraordinario de estos eventos ordinarios.

 

Sin embargo, tanto como la maternidad real de María en sus fases de concepción, embarazo y parto, tanto la muerte como la resurrección de Cristo no son eventos ocurridos por casualidad, sino de acuerdo con un plan preestablecido de Dios, escondido del demonio "príncipe de este mundo". ":

"Mi espíritu es la víctima de la cruz, que es escandalosa para los incrédulos, pero para nosotros, la salvación y la vida eterna (cf. 1 Cor 1,23, 24): ¿Dónde está el sabio? ¿Dónde está el disputor? (1 Cor 1:20) ¿Dónde está la vanidad de los que se llaman eruditos?
Para nuestro Dios, Jesucristo, fue llevado al vientre de María, según la economía divina, [nacido] de la raza de David (Jn 7,42, Rom 1,3, 2 Tim 2, 8) y el Espíritu Santo Él nació y fue bautizado para purificar el agua por su pasión.

El príncipe de este mundo (Jn 12,31; 14,30) ignoró la virginidad de María y su nacimiento, así como la muerte del Señor, tres misterios rotundos que se cumplieron en el silencio de Dios.

 

¿Cómo, entonces, se manifestaron a las edades?

Una estrella brillaba en el cielo más que todas las estrellas, y su luz era indescriptible, y su novedad asombraba, y todas las otras estrellas con el sol y la luna se formaban en coro alrededor de la estrella, y proyectaban su luz más. que todos los demás
Y estaban preocupados, preguntándose de dónde venía la novedad tan diferente de ellos mismos.

Luego se destruyó toda la magia y se abolieron todos los lazos del mal, se disipó la ignorancia y se arruinó el antiguo reino, cuando Dios apareció en forma de hombre, por una novedad de vida eterna (Rom 6: 4):
lo que Dios había decidido comenzaba a hacerse realidad.
Todo estaba preocupado, porque la destrucción de la muerte se estaba preparando. "

(San Ignacio de Antioquía, mártir hacia el año 107, carta a los Efesios XVIII [1])

 

El Príncipe de este mundo ha engañado al hombre arrastrándolo al mal y a la muerte.

Dios engaña al Príncipe de este mundo al renovar al hombre a la bondad y la inmortalidad; pero cómo ?
A través de una virginidad fértil, un parto se convirtió en una presencia de Dios, una muerte se convirtió en resurrección [2].

([1] Texto en francés de Th. Camelot, SC 10, Cerf 1968, p.87-89
[2] Ibíd., 68-75. Fuente: 
http://www.mariedenazareth.com/)

Les manuscrits, l’autre merveille du mont Saint-Michel
Les manuscrits, l’autre merveille du mont Saint-Michel
Les manuscrits, l’autre merveille du mont Saint-Michel
Les manuscrits, l’autre merveille du mont Saint-Michel
 
 

Chacun connaît le mont et sa Merveille gothique datant du XIIIe siècle. Plus discrets, les manuscrits de l’abbaye, conservés à Avranches, sont le précieux témoignage de l’histoire religieuse du rocher.

L’âme du mont Saint-Michel ne se laisse pas facilement approcher. Fréquenté chaque année par plus de 2,5 millions de visiteurs, premier site touristique de France après la capitale, le légendaire rocher peine à échapper aux algues des intérêts économiques.

Pourtant, la grâce des lieux se révèle tard le soir ou tôt le matin lorsque la foule n’a pas encore afflué, ou à de rares occasions comme lors du festival Via Aeterna, qui s’ouvre aujourd’hui et fait une large place à la musique sacrée (lire les repères).

L’esprit du mont s’est aussi réfugié à Avranches (Manche), à une trentaine de kilomètres par la côte normande. Là, derrière une solide porte blindée, la mairie conserve 205 manuscrits de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Inauguré en 2006, le Scriptorial voisin expose, par roulement, une quinzaine de ces précieux ouvrages, témoignage unique de ce que fut la vie des moines dans les vents de la baie.

Si une présence religieuse est attestée sur le « mont Tombe » dès 708, l’installation des bénédictins remonte à 966.

« L’abbaye connut son apogée artistique et culturelle entre le XIe et le XIIIe siècle, explique Stéphane Lecouteux, responsable de la bibliothèque patrimoniale d’Avranches. Au XIe siècle, on y trouve une douzaine de moines copistes actifs, ce qui est très important pour l’époque. »

Les manuscrits du Mont-Saint-Michel présentent une calligraphie et des enluminures romanes de style normand, présentant des influences carolingiennes et anglaises.

On y trouve surtout des lettres ornées, dans des teintes rouge, verte et bleue, où se glissent feuillages et animaux (lions, aigles, dragons…).

Dans la grande bible gothique datant de la première moitié du XIIIe siècle, la décoration de chaque lettre ouvrant les différents livres se fait plus précieuse, évoquant le thème du texte dans des couleurs variées, rehaussées d’or.

Dans ce fonds, on trouve des ouvrages religieux – bibles, missels, livres de patristique… –, mais aussi le grand cartulaire et les annales racontant la fondation et l’histoire de l’abbaye. «

L’abbaye était riche, elle possédait des domaines, des moulins, des vignes et recevait des dons en échange de la prière des moines pour les défunts, précise Stéphane Lecouteux. Les pigments des couleurs témoignent d’ailleurs de son intégration dans des réseaux internationaux d’approvisionnement. »

Il fallut un bel alignement d’étoiles pour que ces œuvres parviennent jusqu’à nous. Jamais pris par les Anglais et épargné par les guerres de religion, le Mont-Saint-Michel n’eut pas à souffrir d’importants pillages.

À la Révolution, lorsque le fonds de l’abbaye fut confisqué, les manuscrits furent transportés à pied, dans des conditions qui feraient frémir un conservateur, mais sans dommages. Les pertes furent ensuite restreintes par l’intérêt des autorités locales pour ce patrimoine.

Aujourd’hui, l’histoire des manuscrits se poursuit. La numérisation complète du fonds s’est achevée en 2017 et tous les manuscrits sont désormais consultables (1).

Une étude scientifique sur les pigments et les liants réalisée en 2019 devrait bientôt en dire plus sur leur fabrication, et une nouvelle scénographie est à l’étude pour le Scriptorial.

Élodie Maurot
La Croix

 

Scriptorial d’Avranches. Rens. : 02.33.79.57.00 et scriptorial.fr (1) http://www.unicaen.fr/bvmsm

Source: Seraphim

L'amour de Jacob pour Rachel préfigure celui du Christ
pour l'Église

Homélie sur Notre Seigneur et Jacob, sur l'Église et Rachel par 

saint Jacques de Saroug (449-521)

« Serais-tu plus grand que notre père Jacob ? »

 

Jacob se leva, il vit les troupeaux assoiffés, mais il n'avait pas assez de force pour soulever la pierre qui fermait le puits et leur donner à boire. Tandis qu'il était là, Rachel vint vers les brebis ; dès qu'il la vit, Jacob retourna la pierre pour que boive le bétail. (...)

La vue de la beauté de Rachel le rendit en quelque manière plus fort : il put soulever l'énorme pierre et abreuver le troupeau. Sur le visage de Rachel, la figure de l'Église brillait comme pierres précieuses ; et le juste Jacob, son époux, s'élança vers ce visage. (...)

Il frémit (...) dès qu'il vit l'épouse mystérieuse, plus belle que ses compagnes. Tout le bétail put
boire l'eau du puits grâce à Rachel, grâce à sa beauté, à son amour et à son charme.

Ne pense pas, mon fils, qu'il y eut en Jacob passion charnelle, car, même en embrassant Rachel, il pleura en grande affliction. S'il avait éprouvé passion des sens, il n'aurait pas versé de larmes, puisque la passion, par sa flamme, engendre l'allégresse. Mais les pleurs résultent de souffrances et de peines, et là où il y a pleurs, il n'y a point passion charnelle. Ce n'est donc pas de passion que brûlait Jacob, mais la souffrance des mystères du Fils de Dieu le tourmentait. (...)

En Rachel qu'il épousait, il voyait le symbole de l'Église. Aussi fallait-il qu'en l'embrassant il pleurât et souffrît, afin de préfigurer par son mariage les souffrances du Fils. (...)

Mais combien plus sublime encore la route du Fils que celle de ses hérauts ! Et combien plus belles les noces de l'Époux royal que celles de ses ambassadeurs ! Jacob pleura pour Rachel en l'épousant ; Notre Seigneur, de son sang couvrit l'Église en la sauvant. Les larmes sont le symbole du sang, car ce n'est pas sans douleur qu'elles jaillissent des prunelles. Les pleurs du juste Jacob sont la figure de la grande souffrance du Fils, par laquelle fut sauvée l'Église des nations.

Viens, contemple notre Maître : il est venu de chez son Père dans le monde, il s'est anéanti pour accomplir sa route dans l'humilité. (...)

Il a vu les nations comme des troupeaux tout assoiffés, et la source de vie formée par le péché comme par une pierre ; il a vu l'Église semblable à Rachel : alors il s'élança vers elle, renversa le péché lourd comme un rocher. Il ouvrit pour son épouse le baptistère pour qu'elle s'y baignât ; il y puisa, il donna à boire aux nations de la terre, comme à ses troupeaux. De sa toute-puissance, il souleva le lourd poids des péchés ; pour le monde entier il mit à découvert la source d'eau douce. (...)

Oui, pour l'Église, Notre Seigneur se donna une grande peine. Par amour, le Fils de Dieu vendit ses souffrances, afin d'épouser, au prix de ses plaies, l'Église abandonnée. Pour elle qui adorait les idoles, il souffrit sur la croix. Pour elle, il voulut se livrer, afin qu'elle fût à lui, tout immaculée (2). Il consentit à mener paître le troupeau entier des hommes, avec le grand bâton de la croix ; il ne refusa pas de souffrir. Races, nations, tribus, foules et peuples, il accepta de les conduire tous, pour avoir à lui, en retour, l'Église, son Unique.

Saint Jacques de Saroug
Source : "Lire la Bible avec les Pères" par Sœur Isabelle de la Source Ed. Médiaspaul 1988 pp.98-99
Notes
(1) cf. Genèse chapitre XXIX, versets 1 à 14 : Jacob se mit en marche, et s'en alla au pays des fils de l'Orient. Il regarda. Et voici, il y avait un puits dans les champs ; et voici, il y avait à côté trois troupeaux de brebis qui se reposaient, car c'était à ce puits qu'on abreuvait les troupeaux. Et la pierre sur l'ouverture du puits était grande. Tous les troupeaux se rassemblaient là ; on roulait la pierre de dessus l'ouverture du puits, on abreuvait les troupeaux, et l'on remettait la pierre à sa place sur l'ouverture du puits. Jacob dit aux bergers : Mes frères, d'où êtes-vous ? Ils répondirent : Nous sommes de Charan. Il leur dit : Connaissez-vous Laban, fils de Nachor ? Ils répondirent : Nous le connaissons. Il leur dit : Est-il en bonne santé ? Ils répondirent : Il est en bonne santé ; et voici Rachel, sa fille, qui vient avec le troupeau. Il dit : Voici, il est encore grand jour, et il n'est pas temps de rassembler les troupeaux ; abreuvez les brebis, puis allez, et faites-les paître. Ils répondirent : Nous ne le pouvons pas, jusqu'à ce que tous les troupeaux soient rassemblés ; c'est alors qu'on roule la pierre de dessus l'ouverture du puits, et qu'on abreuve les brebis. Comme il leur parlait encore, survint Rachel avec le troupeau de son père ; car elle était bergère. Lorsque Jacob vit Rachel, fille de Laban, frère de sa mère, et le troupeau de Laban, frère de sa mère, il s'approcha, roula la pierre de dessus l'ouverture du puits, et abreuva le troupeau de Laban, frère de sa mère. Et Jacob baisa Rachel, il éleva la voix et pleura. Jacob apprit à Rachel qu'il était parent de son père, qu'il était fils de Rebecca. Et elle courut l'annoncer à son père. Dès que Laban eut entendu parler de Jacob, fils de sa sœur, il courut au-devant de lui, il l'embrassa et le baisa, et il le fit venir dans sa maison. Jacob raconta à Laban toutes ces choses. Et Laban lui dit : Certainement, tu es mon os et ma chair. Jacob demeura un mois chez Laban.
(2) cf. Lettre de saint Paul aux Éphésiens chapitre V versets 25 à 27 : Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
Mentir à Dieu
(Saint Nicolas)
 

Quand tu mens, tu mens à Dieu; quand tu voles, tu voles Dieu;

quand tu as de la haine pour quelqu'un, tu as de la haine envers Dieu;

quand tu n'honores pas tes parents, tu n'honores pas Dieu;

quand tu es jaloux, tu es jaloux de Dieu;

quand tu rechignes à donner l'aumône aux pauvres,

tu rechignes de rendre à Dieu;

quand tu projettes de faire du mal, tu prépares ce mal contre Dieu;

quand tu fais le mal, tu le fais contre Dieu.


Saint Nicolas Velimirovitch
 

Mentindo a Deus
(Saint Nicolas)

Quando você mente, você mente para Deus; quando você rouba, você rouba a Deus;

quando você odeia alguém, você odeia Deus;

quando você não honra seus pais, você não honra a Deus;

quando você tem ciúmes, fica com ciúmes de Deus;

quando você reluta em dar esmolas aos pobres,

você está relutante em retribuir a Deus;

quando você planeja fazer o mal, você prepara esse mal contra Deus;

quando você faz o mal, faz isso contra Deus.


São Nicolau Velimirovich


Lying to God
(Saint Nicolas)

When you lie, you lie to God;

when you steal, you steal from God;

when you have hatred for someone, you have hatred for God;

when you don’t honor your parents, you don’t honor God;

when you are jealous, you are jealous of God;

when you begrudge alms to the poor, you begrudge recompense to God;

when you plot evil, you plot it against God;

when you work evil, you work evil against God.


St. Nikolai Velimirovic

Mintiendo a dios
(San Nicolás)

Cuando mientes, le mientes a Dios; cuando robas, robas a Dios;

cuando odias a alguien, odias a Dios;

cuando no honras a tus padres, no honras a Dios;

cuando estás celoso, estás celoso de Dios;

cuando eres reacio a dar limosna a los pobres,

eres reacio a devolverle a Dios;

cuando planeas hacer el mal, preparas este mal contra Dios;

cuando haces el mal, lo haces contra Dios.


San Nicolás Velimirovich

 

Jésus guérit le paralytique

Jésus guérit le paralytique
de la piscine de Béthesda

 

Jésus guérit les malades, chasse les démons et ressuscite les morts

Les Évangiles nous racontent que pendant sa vie publique Jésus accomplit beaucoup de miracles, dont les plus fréquents sont les guérisons des malades : les aveugles, les paralysés, les lépreux, les sourds… À plusieurs reprises aussi, Jésus guérit des personnes possédées, chassant les démons qui les affligent. Puis, parmi les miracles les plus frappants, à trois reprises Jésus ressuscite des morts : le fils de la veuve de Naïn, la fille de Jaïre, et son ami Lazare, ceci juste avant sa Passion. Ces miracles ont plusieurs buts, dont le plus évident est peut-être de démontrer le pouvoir de Jésus sur la vie et la mort pour l’édification de ceux qui leur en sont témoins et de ceux à qui l’Évangile est annoncé.

Puis les miracles manifestent la compassion de Jésus – plusieurs fois les Évangiles signalent que Jésus a eu compassion des malades et de leurs proches, une réaction très humaine devant la souffrance d’autrui. Cette compassion, autant elle peut être un noble sentiment humain, est elle-même un reflet et une manifestation de la miséricorde divine. Car le sens des miracles dépasse le cadre humain, puisque Jésus est l’incarnation du Verbe de Dieu, devenu homme pour guérir l’humanité entière de sa maladie principale : le péché, l’éloignement de Dieu, dont la manifestation ultime est la mort. Et avec la mort, tout ce qui lui est relié : la maladie, le vieillissement, la souffrance…

Souvent Jésus lie explicitement la guérison spirituelle à la guérison physique : " Va, dit-il, et ne pèche plus ". Il faut donc voir dans les guérisons de Jésus le sens spirituel : ce sont nous qui sommes aveugles, sourds, paralysés, peut-être possédés par un démon, voire " morts " spirituellement. Alors Jésus, qui a tout pouvoir au ciel et sur la terre, peut nous guérir de nos maladies spirituelles. Il nous faut vouloir être guéris : " Veux-tu guérir ? " dit-il au paralytique de la piscine de Béthesda. Et il nous faut vouloir suivre le souhait de Jésus : " Te voilà guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive pire encore. "

Nous avons choisi quatre parmi les guérisons effectuées par Jésus, deux instances où Jésus chasse les démons, et les trois résurrections dont nous parlent les Évangiles. Les textes évangéliques sont suivis d’une méditation par le Moine de l’Église d’Orient, le Père Lev Gillet, extrait de son livre L’an de grâce du Seigneur : Un commentaire de l’année liturgique byzantine.

 

LE PARALYTIQUE DE LA PISCINE DE BÉTHESDA
(Jean 5, 1-5) 
(3e dimanche après Pâques)

Après cela, il y eut une fête des Juifs et Jésus monta à Jérusalem. Or il existe à Jérusalem, près de la Probatique, une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda et qui a cinq portiques. Sous ces portiques gisaient une multitude d'infirmes, aveugles, boiteux, impotents, qui attendaient le bouillonnement de l'eau. Car l'ange du Seigneur descendait par moments dans la piscine et agitait l'eau ; le premier alors à y entrer, après que l'eau avait été agitée, se trouvait guéri, quel que fût son mal. Il y avait là un homme qui était infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant étendu et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit : " Veux-tu guérir ? " L'infirme lui répondit : " Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine, quand l'eau vient à être agitée ; et, le temps que j'y aille, un autre descend avant moi. " Jésus lui dit : " Lève-toi, prends ton grabat et marche. " Et aussitôt l'homme fut guéri ; il prit son grabat et il marchait. Or c'était le sabbat, ce jour-là. Les Juifs dirent donc à celui qui venait d'être guéri : " C'est le sabbat. Il ne t'est pas permis de porter ton grabat. " Il leur répondit : " Celui qui m'a guéri m'a dit : Prends ton grabat et marche. " Ils lui demandèrent : " Quel est l'homme qui t'a dit : Prends ton grabat et marche ? " Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était ; Jésus en effet avait disparu, car il y avait foule en ce lieu. Après cela, Jésus le rencontre dans le Temple et lui dit : " Te voilà guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive pire encore. " 

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Le récit de la guérison du paralytique est lu à la liturgie, comme Évangile du dimanche (Jean 5, 1-15). À Jérusalem, près de la piscine de Béthesda, Jésus voit une foule de malades et d’infirmes qui attendent que l’eau soit agitée par un " ange du Seigneur " : ce phénomène se produisait à certains intervalles, et le premier malade qui descendait alors dans la piscine était guéri. Parmi ces malades se trouve un homme souffrant de paralysie depuis trente-huit ans. Jésus lui demande s’il veut être guéri. Il répond qu’il n’a personne pour le faire descendre dans la piscine et qu’il est toujours devancé par quelque autre. Jésus lui dit : " Lève-toi, prends ton grabat et marche ". L’homme est immédiatement guéri. Les Juifs protestent, parce que cette guérison a été opérée le jour du sabbat. Jésus retrouve l’homme dans le Temple et lui dit : " Ne pèche plus : il t’arriverait pire encore ".

La signification immédiate de cet Évangile est la puissance souveraine de Jésus sur la maladie. Secondairement Évangile fait allusion au lien entre le mal physique et le péché : il n’est pas dit clairement que cet homme a été infirme parce qu’il a péché, mais Jésus déclare qu’il a péché et que, s’il pèche encore, une conséquence encore plus terrible se produira. Comme nous devrions être reconnaissants de ce que Dieu, dans sa miséricorde, ne laisse pas toujours nos péchés répétés avoir des répercussions douloureuses sur notre corps !

Enfin Évangile d’aujourd’hui suggère un certain rapport entre deux ordres de choses. D’une part, il y a cette descente périodique et attendue de l’ange dans la piscine, ce mouvement des eaux, cette possibilité de guérison à celui qui descend le premier. D’autre part, il y a la guérison immédiate d’un homme, opérée par Jésus lui-même, sans descente dans l’eau, On pourrait dire que le premier type de guérison correspond à l’élément " institutionnel " dans l’Église, aux divers canaux de grâce (sacrements, rites, sacerdoce, discipline, etc.) que la communauté chrétienne met à la disposition de tous ses membres et qu’il serait aussi dangereux qu’impie de nier ou de sous-estimer. Le deuxième type de guérison correspond au contact direct, sans intermédiaire, de l’âme avec son Sauveur : il serait également dangereux et impie de nier ou de sous-estimer la possibilité de ce contact. Si saintes et si utiles que soient les institutions ecclésiastiques, aucune institution n’est, à strictement parler, indispensable, puisque le Seigneur peut, lorsqu’il le juge bon, agir sur les hommes en se passant d’elles. Les réalités spirituelles ne sont pas limitées à leurs signes extérieurs. La réalité importe infiniment plus que le signe.


L’AVEUGLE-NÉ (Jean 9, 1-40)
(5e dimanche après Pâques)

En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui demandèrent : " Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ? " Jésus répondit : " Ni lui ni ses parents n'ont péché, mais c'est afin que soient manifestées en lui les œuvres de Dieu. Tant qu'il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où nul ne peut travailler. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. " Ayant dit cela, il cracha à terre, fit de la boue avec sa salive, enduisit avec cette boue les yeux de l'aveugle, et lui dit : " Va te laver à la piscine de Siloé " (ce qui veut dire : Envoyé). L'aveugle s'en alla donc, il se lava et revint en voyant clair.

Les voisins et ceux qui étaient habitués à le voir auparavant, car c'était un mendiant, dirent alors : " N'est-ce pas celui qui se tenait assis à mendier ? " Les uns disaient : " C'est lui. " D'autres disaient : " Non, mais il lui ressemble. " Lui disait : " C'est moi. " Ils lui dirent alors : " Comment donc tes yeux se sont-ils ouverts ? " Il répondit : " L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a enduit les yeux et m'a dit : "Va-t'en à Siloé et lave-toi. " Alors je suis parti, je me suis lavé et j'ai recouvré la vue. " Ils lui dirent : " Où est-il ? " Il dit : " Je ne sais pas. "

On le conduit aux Pharisiens, l'ancien aveugle. Or c'était sabbat, le jour où Jésus avait fait de la boue, et lui avait ouvert les yeux. A leur tour les Pharisiens lui demandèrent comme il avait recouvré la vue. Il leur dit : " Il m'a appliqué de la boue sur les yeux, je me suis lavé et je vois. " Certains des Pharisiens disaient : " Il ne vient pas de Dieu, cet homme-là, puisqu'il n'observe pas le sabbat " ; d'autres disaient : " Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes ? " Et il y eut scission parmi eux. Alors ils dirent encore à l'aveugle : " Toi, que dis-tu de lui, de ce qu'il t'a ouvert les yeux ? " Il dit : " C'est un prophète. " Les Juifs ne crurent pas qu'il eût été aveugle tant qu'ils n'eurent pas appelé les parents de celui qui avait recouvré la vue. Ils leur demandèrent : " Celui-ci est-il votre fils dont vous dites qu'il est né aveugle ? Comment donc y voit-il à présent ? " Ses parents répondirent : " Nous savons que c'est notre fils et qu'il est né aveugle. Mais comment il y voit maintenant, nous ne le savons pas ; ou bien qui lui a ouvert les yeux, nous, nous ne le savons pas. Interrogez-le, il a l'âge ; lui-même s'expliquera sur son propre compte. " Ses parents dirent cela parce qu'ils avaient peur des Juifs ; car déjà les Juifs étaient convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue. C'est pour cela que ses parents dirent : " Il a l'âge : interrogez-le. "

Les Juifs appelèrent donc une seconde fois l'homme qui avait été aveugle et lui dirent : " Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. " Lui répondit : " Si c'est un pécheur, je ne sais pas ; je ne sais qu'une chose : j'étais aveugle et à présent j'y vois. " Ils lui dirent alors : " Que t'a-t-il fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ? " Il leur répondit : " Je vous l'ai déjà dit et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l'entendre à nouveau ? Est-ce que, vous aussi, vous voudriez devenir ses disciples ? " Ils l'injurièrent et lui dirent : " C'est toi qui es son disciple ; mais nous, c'est de Moïse que nous sommes disciples. Nous savons, nous, que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d'où il est. " L'homme leur répondit : " C'est bien là l'étonnant : que vous ne sachiez pas d'où il est, et qu'il m'ait ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n'écoute pas les pécheurs, mais si quelqu'un est religieux et fait sa volonté, celui-là il l'écoute. Jamais on n'a ouï dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. " Ils lui répondirent : " De naissance tu n'es que péché et tu nous fais la leçon ! " Et ils le jetèrent dehors.

Jésus apprit qu'ils l'avaient jeté dehors. Le rencontrant, il lui dit : " Crois-tu au Fils de l'homme ? " Il répondit : " Et qui est-il, Seigneur, que je croie en lui ? " Jésus lui dit ; " Tu le vois ; celui qui te parle, c'est lui. " Alors il déclara : " Je crois, Seigneur ", et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors : " C'est pour un discernement que je suis venu en ce monde : pour que ceux qui ne voient pas voient et que ceux qui voient deviennent aveugles. " Des Pharisiens, qui se trouvaient avec lui, entendirent ces paroles et lui dirent : " Est-ce que nous aussi, nous sommes aveugles ? " Jésus leur dit : " Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché ; mais vous dites : Nous voyons ! Votre péché demeure. "

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Dimanche dernier — le dimanche de la Samaritaine — nous chantions à la liturgie l’antienne de communion suivante : " Réjouis-toi et sois dans l’allégresse, porte de la divine lumière [c’est-à-dire la Vierge Marie], car Jésus après avoir disparu dans le tombeau, s’est levé encore plus lumineux que le soleil, illuminant par cela tous les croyants ". Il y a là un retour au thème théologique et liturgique de la lumière, qui est si caractéristique de la spiritualité byzantine ; il y a là, plus particulièrement, un rappel du lien entre le Résurrection du Christ et l’illumination des consciences : car un fait extérieur, fut-il même la Résurrection de notre Sauveur, n’a de valeur pratique pour les âmes que s’il peut se traduire en elles par une augmentation de cette Lumière intérieure qui doit diriger toute notre vie. La lumière du Christ est un thème pascal essentiel. C’est ce thème que développe le cinquième dimanche après Pâques, appelé " Dimanche de l’aveugle ", où la commémoraison de la guérison d’un aveugle introduit l’idée de notre propre cécité et de notre guérison.

Nous entendons, à la liturgie, le récit évangélique de la guérison de l’aveugle (Jean 9, 1-38). Jésus rencontre un homme, aveugle de naissance ; ayant fait une mixture de boue et de salive, Jésus envoie l’homme se layer dans la piscine de Siloé. L’homme recouvre la vue et devient l’objet de la curiosité hostile et des questions insidieuses des Pharisiens. Ceux-ci peuvent bien déclarer que Jésus est un pécheur : l’homme proteste qu’un pécheur n’a pas la puissance de rendre la vue à un aveugle. Expulsé par les Pharisiens, l’ancien aveugle est retrouvé par Jésus (ce n’est pas lui qui retrouve Jésus, mais c’est Jésus qui le retrouve, et ce fait est riche de sens). Jésus lui demande s’il croit au Fils de Dieu. " Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui  ? ". Jésus répond : " Tu le vois ; c’est celui qui te parle " (On se rappellera la phrase toute semblable dite par Jésus à la Samaritaine). " Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui ".

Cet épisode est une illustration de la phrase du prophète Isaïe : " Alors les yeux des aveugles se dessilleront " (Isaïe 35, 5), et d’une parole de Jésus lui-même : " L’Esprit du Seigneur... m’a envoyé annoncer aux aveugles le retour à la vue " (Luc 4, 18). Il est certain que la cécité physique, tout en étant l’objet de la sollicitude de Jésus (et l’on sait combien les maladies des yeux causent de souffrances en Orient), symbolise ici la cécité spirituelle dont Jésus délivre les hommes. Mais la guérison, dans Évangile que nous venons de lire, n’est pas séparable de la bonne volonté et de la foi sincère de l’aveugle. Le commentaire le plus autorisé de cet épisode nous est donné par l’Église elle-même, qui, dans deux des antiennes de ce dimanche, s’exprime ainsi :

" Christ, notre Dieu, Soleil de Justice qui dépasse tout entendement, toi qui, en le touchant, a ouvert les yeux de l’aveugle-né, ouvre les yeux de nos âmes et fait de nous des enfants de lumière... ".

" Je viens vers toi, ô Christ, les yeux de l’âme aveuglés comme l’aveugle-né et je crie vers toi avec repentir Tu es la Lumière à la suprême clarté pour tous ceux qui sont dans les ténèbres ".


LES DIX LÉPREUX (Luc 17, 12-19)
(29e dimanche après la Pentecôte)

A son entrée dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre et s'arrêtèrent à distance ; ils élevèrent la voix et dirent : " Jésus, Maître, aie pitié de nous. " A cette vue, il leur dit : " Allez vous montrer aux prêtres. " Et il advint, comme ils y allaient, qu'ils furent purifiés. L'un d'entre eux, voyant qu'il avait été purifié, revint sur ses pas en glorifiant Dieu à haute voix et tomba sur la face aux pieds de Jésus, en le remerciant. Et c'était un Samaritain. Prenant la parole, Jésus dit : " Est-ce que les dix n'ont pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s'est trouvé, pour revenir rendre gloire à Dieu, que cet étranger ! " Et il lui dit : " Relève-toi, va ; ta foi t'a sauvé. "

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Évangile du vingt-neuvième dimanche (Luc 17, 12-19) raconte comment Jésus guérit dix lépreux, dont un seul — qui était Samaritain — le remercia. Jésus s’étonna de ce que, seul, cet étranger lui ait rendu grâces : " Où sont les neuf autres ? ". Nous pourrions tirer de cet Évangile quatre principales leçons. D’abord, le devoir de la reconnaissance envers Dieu, l’importance de " sa glorification " pour tous les biens que nous avons reçus : le remerciement occupe-t-il dans notre prière la place qui lui revient ? Ne demandons-nous pas plus que nous ne remercions ? Puis le contraste entre l’ingratitude des neuf lépreux juifs et la reconnaissance sincère, exprimée d’une manière si vive — " glorifiant Dieu à haute voix... il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, en le remerciant " — du Samaritain : les hommes dont la croyance est moins vraie que la nôtre ne sont-ils point parfois plus agréables à Dieu que nous-mêmes, parce que leur cœur apprécie mieux les dons divins ? Et encore le rapport que Jésus établit entre la foi et la guérison : " ...ta foi t’a sauvé.. Avons-nous une foi telle qu’elle puisse nous guérir ? Et enfin l’analogie entre la lèpre et le péché. Chez les Hébreux, l’idée de lèpre et l’idée de souillure morale s’associaient facilement. Sommes-nous purs et guéris de toute lèpre, de tout péché ? Si nous ne le sommes pas, disons-nous du moins, avec ces dix lépreux : " Jésus, Maître... aie pitié de nous "  ?


LE PARALYTIQUE DE CAPHARNAÜM (Marc 2, 1-12)
(2e dimanche de Carême)

Comme il était entré de nouveau à Capharnaüm, après quelque temps on apprit qu'il était à la maison. Et beaucoup se rassemblèrent, en sorte qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. On vient lui apporter un paralytique, soulevé par quatre hommes. Et comme ils ne pouvaient pas le lui présenter à cause de la foule, ils découvrirent la terrasse au-dessus de l'endroit où il se trouvait et, ayant creusé un trou, ils font descendre le grabat où gisait le paralytique. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : " Mon enfant, tes péchés sont remis. " Or, il y avait là, dans l'assistance, quelques scribes qui pensaient dans leurs cœurs : " Comment celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ? " Et aussitôt, percevant par son esprit qu'ils pensaient ainsi en eux-mêmes, Jésus leur dit : " Pourquoi de telles pensées dans vos cœurs ? Quel est le plus facile, de dire au paralytique : Tes péchés sont remis, ou de dire : Lève-toi, prends ton grabat et marche ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre, - je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton grabat et va-t'en chez toi. " Il se leva et aussitôt, prenant son grabat, il sortit devant tout le monde, de sorte que tous étaient stupéfaits et glorifiaient Dieu en disant : " Jamais nous n'avons rien vu de pareil. "

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

L’Évangile de ce jour (Marc 2,1-12) relate la guérison du paralytique de Capharnaüm. Jésus lui pardonne ses péchés, et, comme les scribes s’étonnent de ce qu’un autre que Dieu puisse pardonner les péchés, il répond : " Quel est le plus facile, de dire au paralytique : tes péchés sont pardonnés, ou de lui dire : lève-toi, prends ton grabat et marche ?... Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre, je te l’ordonne... lève-toi, prends ton grabat et rentre chez toi ". Le thème central de cet épisode est la puissance à la fois de pardon et de guérison que possède le Seigneur Jésus. Puis il y a l’affirmation — plus, la démonstration — que la guérison et le pardon ne doivent pas être séparés. Le paralytique, couché sur son lit, a été déposé aux pieds du Christ. Or la première parole de Jésus n’est pas :" Sois guéri ", mais : " Tes péchés te sont pardonnés ". Dans nos maux physiques, avant même d’implorer la délivrance matérielle, nous devons prier pour notre purification intérieure, pour l’absolution de nos fautes. Enfin Jésus ordonne au paralytique guéri d’emporter son lit à la maison. D’une part, la foule sera mieux convaincue de la réalité du miracle si elle voit cet homme rendu assez fort pour porter son grabat. D’autre part, celui qui a été pardonné, intérieurement changé par Jésus, doit montrer à ceux de sa maison, par quelque signe évident (non plus en portant un lit, mais par les paroles, les actes, les attitudes), que c’est un homme nouveau qui reprend place dans son entourage.


LE POSSÉDÉ GÉRASÉNIEN (Luc 8, 26-39)
(23e dimanche après la Pentecôte)

Ils abordèrent au pays des Géraséniens, lequel fait face à la Galilée. Comme il mettait pied à terre, vint à sa rencontre un homme de la ville, possédé de démons. Depuis un temps considérable il n'avait pas mis de vêtement ; et il ne demeurait pas dans une maison, mais dans les tombes. Voyant Jésus, il poussa des cris, se jeta à ses pieds et, d'une voix forte, il dit : " Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t'en prie, ne me tourmente pas. " Il prescrivait en effet à l'esprit impur de sortir de cet homme. Car, à maintes reprises, l'esprit s'était emparé de lui ; on le liait alors, pour le garder, avec des chaînes et des entraves, mais il brisait ses liens et le démon l'entraînait vers les déserts. Jésus l'interrogea : " Quel est ton nom ? " Il dit : " Légion ", car beaucoup de démons étaient entrés en lui. Et ils le suppliaient de ne pas leur commander de s'en aller dans l'abîme. Or il y avait là un troupeau considérable de porcs en train de paître dans la montagne. Les démons supplièrent Jésus de leur permettre d'entrer dans les porcs. Et il le leur permit.

Sortant alors de l'homme, les démons entrèrent dans les porcs et le troupeau se précipita du haut de l'escarpement dans le lac et se noya. Voyant ce qui s'était passé, les gardiens prirent la fuite et rapportèrent la nouvelle à la ville et dans les fermes. Les gens sortirent donc pour voir ce qui s'était passé. Ils arrivèrent auprès de Jésus et trouvèrent l'homme dont étaient sortis les démons, assis, vêtu et dans son bon sens, aux pieds de Jésus ; et ils furent pris de peur. Les témoins leur rapportèrent comment avait été sauvé celui qui était démoniaque. Et toute la population de la région des Géraséniens pria Jésus de s'éloigner d'eux, car ils étaient en proie à une grande peur. Et lui, étant monté en barque, s'en retourna. L'homme dont les démons étaient sortis le priait de le garder avec lui, mais il le renvoya, en disant : " Retourne chez toi, et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi. " Il s'en alla donc, proclamant par la ville entière tout ce que Jésus avait fait pour lui.

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

L’Évangile du 23e dimanche après la Pentecôte (Luc 8, 26-39) décrit la guérison d’un possédé dans le pays des Géraséniens. Tantôt on tenait cet homme lié par des chaînes ; tantôt il fuyait au désert et habitait dans des sépulcres (une vie dominée par l’esprit du mal n’est-elle pas déjà un tombeau ?). Voyant Jésus, le possédé se prosterne devant lui et le prie de ne pas le tourmenter, car Jésus avait commandé au démon de sortir de cet homme (qui parle maintenant comme s’il s’identifiait avec le démon lui-même). Du moins le démon, puisqu’il doit être expulsé, demande-t-il à Jésus de ne pas l’envoyer " dans l’abîme ", c’est-à-dire dans I’Hadès où, d’après la conception juive, les démons subissent leurs souffrances, mais de l’autoriser à entrer dans un troupeau de porcs qui paissaient sur la montagne. Jésus y consent. Les démons (plutôt que le démon) abandonnent le possédé, entrent dans les porcs, et le troupeau tout entier se jette dans le lac de Galilée. L’homme qui avait été possédé est maintenant guéri, assis aux pieds de Jésus. Mais les Géraséniens effrayés prient Jésus de s’éloigner : la présence du Christ n’est-elle pas toujours un danger pour notre vie privée et nos affaires ? Ne requiert-elle pas de nous de trop durs changements ?

Cet épisode, pour beaucoup de lecteurs de l’Évangile, n’est pas sans difficultés. Il y a d’abord la question de la possession diabolique. Tous ces cas de possession diabolique dont parlent les Évangiles ne seraient-ils pas des cas de maladies nerveuses ? Les démons existent-ils ? Peuvent-ils posséder des hommes ? La science ne peut fournir aucune réponse à ces questions. Il est hors de doute que Jésus croyait à un esprit du mal personnifié et capable de prendre possession des individus. Que souvent, dans l’histoire ultérieure du christianisme, on ait attribué à des influences diaboliques ce qui relevait simplement de la pathologie mentale, nous l’admettons bien volontiers. Mais on ne saurait retrancher des Évangiles les cas de possession qu’en vertu d’une interprétation toute subjective et arbitraire. L’envoi des démons dans le troupeau de porcs semble aussi à beaucoup de lecteurs un mythe assez grossier. Sans prétendre pénétrer ce qui demeurera un mystère, nous inclinerions à voir surtout dans la fin malheureuse du troupeau de porcs un " signe " : Jésus suggère que l’abandon à la puissance du mal conduit toujours à la mort et à la perte totale, avec, dans les derniers moments, un certain caractère de fureur.

Insistons sur quelques aspects secondaires de l’épisode. Jésus demande au possédé : " Quel est ton nom ? " Il y a là plus qu’une simple question ; une thérapeutique est déjà incluse dans ces paroles. Car Jésus veut ramener le possédé, qui a parlé comme s’il ne faisait qu’un avec le démon, à la conscience de sa propre identité ; il veut lui rendre le sens de sa personnalité et de son indépendance. Chaque fois qu’un pécheur s’est enfoncé dans l’habitude jusqu’à sembler être dirigé par les puissances mauvaises, Jésus veut qu’avant toute autre chose le pécheur se dissocie de ces puissances et se souvienne de son nom propre, le nom que Dieu lui a donné : " Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi... " (Isaïe 43, 1). En ce nom, par lequel Dieu nous appelle, se trouvent notre vraie liberté et notre vraie vocation. Le possédé répond à Jésus : " Mon nom est légion ", et l’Évangile explique : " parce que beaucoup de démons étaient entrés en lui ". L’homme avait peut-être vu une légion romaine, cette force inexorable, à la fois multiple et unifiée.

De même, si nous nous laissons aller au péché, nous devenons " légion " ; nos instincts, nos images mentales, tous nos éléments psychiques acquièrent une indépendance chaotique ; la volonté affaiblie par chaque chute n’est plus en état de les ressaisir et de les coordonner ; notre personnalité entière se dissocie, se désintègre. Dieu seul peut rassembler et réparer ces fragments brisés. " Rassemble mon cœur... ", comme nous le lui demandons dans le Psaume 86 (v. 11). Plus tard, quand le possédé a été guéri, il prie Jésus de le garder auprès de lui ; mais Jésus lui dit de retourner dans sa maison et d’y déclarer ce que Dieu avait fait pour lui. Et l’homme rentre " publiant dans la ville entière ce que Jésus avait fait pour lui ". La plupart des chrétiens ne sont pas appelés à suivre Jésus au sens matériel du mot et à devenir des disciples itinérants, mais ils ont un apostolat normal à exercer dans leur milieu immédiat et quotidien, dans le milieu de leur famille et de leur travail : cet apostolat ne consiste pas à " prêcher ", il consiste à rendre un témoignage personnel, à partager avec d’autres une expérience authentique, à " déclarer " et à " publier " ce que Jésus a fait pour eux.


LE MUET POSSÉDÉ (Marc 9, 17-29)
(4e dimanche de Carême)

Quelqu'un de la foule dit à Jésus : " Maître, je t'ai apporté mon fils qui a un esprit muet. Quand il le saisit, il le jette à terre, et il écume, grince des dents et devient raide. Et j'ai dit à tes disciples de l'expulser et ils n'en ont pas été capables. " - " Engeance incrédule, leur répond-il, jusques à quand serai-je auprès de vous ? Jusques à quand vous supporterai-je ? Apportez-le-moi. Et ils le lui apportèrent. Sitôt qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant qui tomba à terre et il s'y roulait en écumant. Et Jésus demanda au père : " Combien de temps y a-t-il que cela lui arrive ? " - " Depuis son enfance, dit-il ; et souvent il l'a jeté soit dans le feu soit dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre aide, par pitié pour nous. " - " Si tu peux ! ... reprit Jésus ; tout est possible à celui qui croit. " Aussitôt le père de l'enfant de s'écrier : " Je crois ! Viens en aide à mon peu de foi ! "

Jésus, voyant qu'une foule affluait, menaça l'esprit impur en lui disant : " Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de lui et n'y rentre plus. " Après avoir crié et l'avoir violemment secoué, il sortit, et l'enfant devint comme mort, si bien que la plupart disaient : " Il a trépassé ! " Mais Jésus, le prenant par la main, le releva et il se tint debout. Quand il fut rentré à la maison, ses disciples lui demandaient dans le privé : " Pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ? " Il leur dit : " Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière. "

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

L’Évangile (Marc 9,16-30) décrit la guérison d’un fils muet, possédé du démon, que son père amène à Jésus. Le Seigneur dit au père : " Si tu peux croire, tout est possible à celui qui croit ". Le père s’écrie, avec des larmes : " Je crois, mais aide mon incrédulité ". Nous ne pourrions trouver une meilleure formule pour exprimer en même temps l’existence de notre foi et la faiblesse de cette foi. Mais sommes-nous capables de pleurer avec des larmes ardentes quand nous disons à notre Sauveur : " Je crois... mais aide mon incrédulité ! ". Jésus a pitié du père. Il accepte une telle foi. Il guérit le fils. Les disciples, parlant au Maître en particulier, lui demandent pourquoi eux-mêmes n’ont pu chasser ce démon. Jésus répond : " Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière ". N’allons pas croire qu’une abstinence prolongée et des prières répétées suffisent à donner cette force que les disciples ne possédaient pas encore. La prière et le jeûne, au sens le plus profond de ces mots, signifient la renonciation radicale à soi-même. la fixation de l’âme dans cette attitude de confiance et d’humilité qui attend tout de la miséricorde de Dieu, la soumission de notre volonté à la volonté du Seigneur, la remise de notre être tout entier entre les mains du Père. Celui oui — par la grâce de Dieu — atteint cet état peut chasser les démons. Ne pourrions-nous pas faire au moins les premiers pas dans cette voie ? Si nous essayons, nous serons étonnés des réussites que nous obtiendrons.


LE FILS DE LA VEUVE DE NAÏN (Luc 7, 11-17)
(20e dimanche après la Pentecôte)

Et il advint ensuite qu'il se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses disciples et une foule nombreuse faisaient route avec lui. Quand il fut près de la porte de la ville, voilà qu'on portait en terre un mort, un fils unique dont la mère était veuve ; et il y avait avec elle une foule considérable de la ville. En la voyant, le Seigneur eut pitié d'elle et lui dit : " Ne pleure pas. " Puis, s'approchant, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent. Et il dit : " Jeune homme, je te le dis, lève-toi. " Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler. Et il le remit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu en disant : " Un grand prophète s'est levé parmi nous et Dieu a visité son peuple. " Et ce propos se répandit à son sujet dans la Judée entière et tout le pays d'alentour.

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

L’Église, en ce 20e dimanche après la Pentecôte, nous montre la compassion de Jésus remportant une victoire sur la mort. Jésus traverse la ville de Naïn ; il rencontre le cortège funèbre du fils unique d’une veuve ; ému à la vue du chagrin de la mère, il dit a celle-ci de ne pas pleurer ; et, touchant le cercueil, il commande au jeune homme de se lever. Le mort se redresse, commence à parler, et Jésus le remet à sa mère. Le peuple, saisi de crainte, rend gloire à Dieu (Luc 7, 11-17).

Le thème de cette lecture de Évangile, nous l’avons dit, est la compassion de Jésus. C’est par un pur hasard que Jésus rencontre ce cortège funèbre. Jésus est étranger à Naïn, étranger à la famille que le deuil a frappé. Il n’y a, semble-t-il, aucune raison pour que Jésus veuille manifester sa puissance spécialement à Naïn. Ou plutôt il y a une raison, une seule raison : c’est que Jésus, voyant la douleur de la mère, " eut pitié d’elle ". La première parole de Jésus n’est pas le commandement donné au mont, mais la parole de consolation adressée à la mère : " Ne pleure pas ". Et, quand le jeune homme se lève, nous ne lisons pas dans Évangile que Jésus lui ait parlé (quoique sans doute il lui ait parlé), mais nous lisons que Jésus " le donna à sa mère ". On remarquera que Évangile dit " le donna ", et non " le rendit ". Jésus, en ressuscitant le jeune homme avait acquis un droit particulier de possession sur lui, et c’est un don gracieux qu’il fait maintenant à la mère.

Les Évangiles rapportent trois résurrections opérées par Jésus : celle du fils de la veuve de Naïn, celle de la fille de Jaïre, celle de Lazare. Dans les trois cas, il semble que c’est premièrement la compassion de Jésus envers la douleur des proches qui est la cause du miracle. Les trois cas nous manifestent Jésus aimant et compatissant. Si cet élément de compassion doit être tout d’abord souligné, il ne faut pas méconnaître que les miracles de résurrection ont aussi une autre cause : ils manifestent que le Messie a tout pouvoir sur la vie et la mort.

Quelques détails de Évangile d’aujourd’hui mettent en lumière ce pouvoir : ainsi l’attitude d’autorité de Jésus qui, d’un signe, arrête le cortège ; la forme solennelle et impérative de ses paroles : " Je te l’ordonne, lève-toi  " ; et le fait que l’évangéliste, qui, dans les premiers versets du même chapitre, parle simplement de " Jésus " emploie maintenant le mot "  Seigneur  " : car il s’agit de la rencontre du Seigneur de la vie avec la mort et la douleur humaine.

Remarquons que les trois cas de résurrection rapportés par les Évangiles couvrent tous les aspects physiques successifs de la mort. Jésus ressuscite la fille de Jaïre encore couchée sur son lit, il ressuscite le fils de la veuve de Naïn que l’on emporte dans un cercueil, il ressuscite Lazare déjà enseveli et décomposé : La seigneurie de Jésus sur la mort est complète ; cela s’applique aux aspects différents de la mort spirituelle aussi bien qu’à ceux de la mort physique, et les récits évangéliques de résurrection indiquent symboliquement comment Jésus rend la vie aux pécheurs.

Il faudrait enfin être plus attentif qu’on ne la généralement été au rôle joué par les femmes dans les cas de résurrection. Ici, c’est le chagrin de la mère qui émeut Jésus (et l’on pourrait dire que la veuve de Naïn a une place plus importante que son fils dans Évangile d’aujourd’hui). La femme de Jaïre joint ses larmes à celles de son mari. Marthe suggère à Jésus qu’il pourrait ressusciter son frère. Il en est de même hors des Évangiles. Pierre ressuscite Dorcas sur les instances des veuves de Lydda (Actes 9, 36-41). Élie ressuscite le fils de la veuve de Zarephat à cause de la douleur de la mère (1 Rois 17, 18-23). C’est aussi à cause de la mère qu’Élisée ressuscite le fils de la Sunnamite (2 Rois 4, 18-37). L’auteur de l’Épître aux Hébreux a donc raison d’écrire : " Des femmes ont retrouvé leurs morts par la résurrection " (Hébreux 11, 35). Peut-être ces passages, comme Évangile d’aujourd’hui, jettent-ils une lumière voilée sur un aspect du ministère spirituel des femmes. La conversion des pécheurs est semblable à la résurrection des monts ; or la prière des femmes, en particulier des mères et des femmes dont la vie est entièrement offerte et consacrée à Dieu, a souvent une valeur d’intercession singulièrement efficace, et, en ce sens, une vie cachée et contemplative peut être une vie apostolique.


L’HÉMORROÏSSE ET LA FILLE DE JAÏRE (Luc 8, 41-56)
(25e dimanche après la Pentecôte)

Et voici qu'arriva un homme du nom de Jaïre, qui était chef de la synagogue. Tombant aux pieds de Jésus, il le priait de venir chez lui, parce qu'il avait une fille unique, âgée d'environ douze ans, qui se mourait. Et comme il s'y rendait, les foules le serraient à l'étouffer. Or une femme, atteinte d'un flux de sang depuis douze années, et que nul n'avait pu guérir, s'approcha par derrière et toucha la frange de son manteau ; et à l'instant même son flux de sang s'arrêta. Mais Jésus dit : " Qui est-ce qui m'a touché ? " Comme tous s'en défendaient, Pierre dit : " Maître, ce sont les foules qui te serrent et te pressent. " Mais Jésus dit : " Quelqu'un m'a touché ; car j'ai senti qu'une force était sortie de moi. " Se voyant alors découverte, la femme vint toute tremblante et, se jetant à ses pieds, raconta devant tout le peuple pour quel motif elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant même. Et il lui dit : " Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix. " Tandis qu'il parlait encore, arrive de chez le chef de synagogue quelqu'un qui dit : " Ta fille est morte à présent ; ne dérange plus le Maître. " Mais Jésus, qui avait entendu, lui répondit : " Sois sans crainte, crois seulement, et elle sera sauvée. " Arrivé à la maison, il ne laissa personne entrer avec lui, si ce n'est Pierre, Jean et Jacques, ainsi que le père et la mère de l'enfant. Tous pleuraient et se frappaient la poitrine à cause d'elle. Mais il dit : " Ne pleurez pas, elle n'est pas morte, mais elle dort. " Et ils se moquaient de lui, sachant bien qu'elle était morte. Mais lui, prenant sa main, l'appela en disant : " Enfant, lève-toi. " Son esprit revint, et elle se leva à l'instant même. Et il ordonna de lui donner à manger. Ses parents furent saisis de stupeur, mais il leur prescrivit de ne dire à personne ce qui s'était passé.

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Pentecôte nous enseigne la confiance dans les cas qui semblent désespérés. Cet Évangile (Luc 8, 41-56) groupe deux épisodes. Une femme atteinte depuis douze ans d’une perte de sang et qu’un long traitement médical n’avait pu soulager touche Jésus et est guérie. Nos maladies du corps et de l’âme ne sont donc pas incurables, si graves et si longues qu’elles aient été. Et même lorsqu’il s’agit d’une mort spirituelle apparente, il faut espérer contre toute espérance. La fille de Jaïre, chef d’une synagogue, semblait morte. Lorsque Jésus dit qu’elle n’était pas monte, mais endormie, on le tourna en dérision. Mais lui, prenant la jeune fille par la main, lui commanda de se lever, et elle se leva. Ainsi il ne faut désespérer ni de nous-mêmes ni d’aucun autre, lorsque l’apparence de la mort spirituelle s’établit. Il ne faut jamais dire : "  Avec moi, ou avec celui-ci, ou avec celle-là, il n’y a plus rien à faire ". Dans ces cas extrêmes, on ne doit plus compter sur les interventions humaines : on doit laisser Jésus seul agir sur l’âme pécheresse : " Il ne laissa personne entrer... et... prenant sa main... ". Ce grand message d’espoir, qui coïncide plus ou moins avec le début de l’Avent, montre que nous pouvons harmoniser avec ce temps liturgique des portions de l’Écriture fixées indépendamment de lui. Évangile d’aujourd’hui nous parle lui aussi, à sa manière, de la victoire de la lumière sur les ténèbres.

 


LA RÉSURRECTION DE LAZARE (Jean 11, 1-45)
(Samedi de Lazare)

Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; c'était son frère Lazare qui était malade. Les deux sœurs envoyèrent donc dire à Jésus : " Seigneur, celui que tu aimes est malade. " A cette nouvelle, Jésus dit : " Cette maladie ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu : afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. " Or Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore dans le lieu où il se trouvait ; alors seulement, il dit aux disciples : " Allons de nouveau en Judée. " Ses disciples lui dirent : " Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ! " Jésus répondit : " N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais s'il marche la nuit, il bute, parce que la lumière n'est pas en lui. " Il dit cela, et ensuite : " Notre ami Lazare repose, leur dit-il ; mais je vais aller le réveiller. " Les disciples lui dirent : " Seigneur, s'il repose, il sera sauvé. " Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : " Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! " Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : " Allons, nous aussi, pour mourir avec lui ! "

A son arrivée, Jésus trouva Lazare dans le tombeau depuis quatre jours déjà. Béthanie était près de Jérusalem, distant d'environ quinze stades, et beaucoup d'entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : " Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. " Jésus lui dit : " Ton frère ressuscitera. " " Je sais, dit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. " Jésus lui dit : " Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? " Elle lui dit : " Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde. "

Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa sœur Marie, lui disant en secret : " Le Maître est là et il t'appelle. " Celle-ci, à cette nouvelle, se leva bien vite et alla vers lui. Jésus n'était pas encore arrivé au village, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe était venue à sa rencontre. Quand les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et la consolaient la virent se lever bien vite et sortir, ils la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. Arrivée là où était Jésus, Marie, en le voyant, tomba à ses pieds et lui dit : " Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ! " Lorsqu'il la vit pleurer, et pleurer aussi les Juifs qui l'avaient accompagnée, Jésus frémit en son esprit et se troubla. Il dit : " Où l'avez-vous mis ? " Il lui dirent : " Seigneur, viens et vois. " Jésus pleura. Les Juifs dirent alors : " Voyez comme il l'aimait ! " Mais quelques-uns d'entre eux dirent : " Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas ? "

Alors Jésus, frémissant à nouveau en lui-même, se rend au tombeau. C'était une grotte, avec une pierre placée par-dessus. Jésus dit : " Enlevez la pierre ! " Marthe, la sœur du mort, lui dit : " Seigneur, il sent déjà : c'est le quatrième jour. " Jésus lui dit : " Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? " On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux en haut et dit : " Père, je te rends grâces de m'avoir écouté. Je savais que tu m'écoutes toujours ; mais c'est à cause de la foule qui m'entoure que j'ai parlé, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. " Cela dit, il s'écria d'une voix forte : " Lazare, viens dehors ! " Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et son visage était enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit : " Déliez-le et laissez-le aller. " Beaucoup d'entre les Juifs qui étaient venus auprès de Marie et avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui.

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Le samedi de Lazare occupe une place très spéciale dans le calendrier liturgique. Il est en dehors des quarante jours de pénitence du Carême ; il est aussi en dehors des jours douloureux de la Semaine sainte, — ceux inclus entre le lundi et le vendredi. Avec le dimanche des Rameaux, il forme un court prélude joyeux aux jours douloureux. Un lien topographique l’unit au dimanche des Rameaux : Béthanie est le lieu de la résurrection de Lazare et aussi le point de départ de l’entrée de Jésus à Jérusalem. L’événement que commémore ce samedi est la résurrection de Lazare. Cet événement, nous le verrons, est très chargé de sens. Il est mystérieusement lié à la résurrection du Christ lui-même ; il joue, par rapport à celle-ci, le rôle d’une prophétie en acte. On pourrait dire que Lazare ressuscité nous est présenté, au seuil des fêtes de Pâques, comme le précurseur de Jésus-Christ vainqueur de la mort, de même que Jean baptisant était, à la veille de l’Épiphanie, le précurseur du Messie qui allait être révélé. Mais, outre sa signification principale par rapport à la résurrection du Christ, la résurrection de Lazare a des aspects secondaires sur lesquels notre méditation s'arrêtera utilement.

Évangile (Jean 11, 1-45) relate l’épisode de la résurrection de Lazare. L’interprétation de cet événement nous est donnée par l’Église dans les chants de matines. Écoutons cette interprétation :

" Quand tu as voulu... ô mon Sauveur, vérifier ta glorieuse Résurrection, tu as délivré Lazare de l’Hadès... ". Ici se trouve exprimée la signification principale de la résurrection de Lazare. Élie a été, comme dit le poème sacré dans un langage un peu étrange, mais saisissant, la " vérification " anticipée de la résurrection du Christ, une épreuve préliminaire de la puissance de Jésus sur la mort. " Le Christ a délivré tes captifs, ô mort, dans la personne de Lazare... Avant ta mort, tu as ébranlé la puissance de la mort ". L’Église établit un certain lien entre cette victoire du Christ sur la mort et l’entrée triomphale à Jérusalem qui sera commémorée demain. " Mort, où est ta victoire  ?... Nous lui offrons les branches de la victoire triomphale... Comme les enfants, nous portons les insignes de la victoire et nous t’acclamons, toi, vainqueur de la mort ".

En second lieu, la résurrection de Lazare annonce la résurrection des morts, conséquence de la résurrection de Jésus : " Ô Christ, quand tu as ressuscité Lazare d’entre les morts, tu as établi le principe de la résurrection universelle... Tu l’as ressuscité, toi le donateur de vie, confirmant de la sorte la résurrection du monde... Par l’intermédiaire de ton ami, tu as présagé la délivrance de l’humanité de la corruption ". Le samedi de Lazare est en quelque sorte la fête de tous les morts. Il nous apporte l’occasion de confirmer et de préciser notre foi en la résurrection. Notre Seigneur, en rectifiant l’état d’esprit de Marthe, nous donne au sujet de nos défunts un enseignement précieux. Jésus avait dit à Marthe : " Ton frère ressuscitera ", Marthe lui répondit : " Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour ". Et Jésus dit : " Je suis la Résurrection ". La foi de Marthe était inadéquate sur deux points. Marthe projetait dans le futur, et dans le futur seulement, la résurrection de son frère. Puis elle ne concevait cette résurrection que par rapport à une sorte de loi générale. Mais Jésus indique que la résurrection est un fait déjà présent, parce que lui-même est (et non pas produit) la Résurrection et la Vie. Nos défunts vivent par et dans le Christ. Leur vie est liée à la présence personnelle de Jésus et se manifeste en elle. Si nous cherchons à nous unir en esprit à un mort que nous avons aimé, ne cherchons pas à nous le rendre vivant par notre imagination, mais entrons en contact avec Jésus, et en Jésus nous le trouverons.

Troisièmement, la résurrection de Lazare est une merveilleuse illustration du dogme christologique. Elle nous montre comment, dans la personne de Jésus, la nature divine et la nature humaine s’unissent sans se confondre : " Ô Christ, par ta venue au tombeau de Lazare tu as confirmé, pour nous, tes deux natures... ". D’une part, en Jésus, l’homme peut céder à l’émotion et s’affliger de la perte d’un ami : " ... Jésus pleura. Les Juifs dirent alors : Comme il l’aimait ! ". D’autre part, Dieu, en Jésus, peut commander à la mort avec autorité : " Il cria d’une voix forte : Lazare sors. Le mort sortit... ".

Enfin, la résurrection de Lazare incite le pécheur à espérer que, même s’il est spirituellement mort, il pourra revivre : " De même je te prie, toi l’ami des hommes, de me ressusciter, moi qui suis mort par mes passions... ". Parfois cette résurrection spirituelle semble aussi impossible que celle de Lazare : " Seigneur, il sent déjà : c’est le quatrième jour... ". Mais tout est possible à Jésus, — convertir le pécheur le plus endurci comme ressusciter un mort : " Jésus dit : enlevez la pierre... ".

Voilà ce que nous apprendrons, si nous allons en ce samedi à Béthanie, à la tombe de Lazare. Mais ce n’est pas Lazare que nous voulons voir. Nous voulons rencontrer à Béthanie Jésus et commencer avec lui, auprès de lui, cette Semaine sainte. Jésus nous y invite et nous attend. Marthe vint dire en secret à sa sœur : " Le Maître est là, il te demande ". Et Marie, " à cette nouvelle, se lève en hâte et va vers lui ". Le Maître m’appelle. Il veut que, pendant les jours de sa Passion, je ne le quitte pas. Il veut, en ces jours, se révéler à moi — qui peut-être " sens déjà " — d’une manière nouvelle et suprême. Maître, je viens.

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NOUVELLES DES PERSÉCUTIONS DES

CHRÉTIENS ORTHODOXES EN ETHIOPIE

Éthiopie : persécution des chrétiens orthodoxes

 

Les leaders de l'Église orthodoxe éthiopienne ont demandé vendredi au gouvernement de répondre à ce qu'ils décrivent comme une flambée de violences, de nombreuses églises ayant récemment été incendiées, pour le début de la grande fête religieuse de Meskel.

Meskel, ou fête de la Sainte-Croix, célèbre la découverte de la "vraie croix" sur laquelle le Christ aurait été crucifié selon la tradition de l'Église d'Éthiopie.

Les dirigeants de cette Église autocéphale ont appelé le Premier ministre, Abiy Ahmed, à les protéger et à faire en sorte que les auteurs de violences religieuses rendent des comptes.

"Les chrétiens orthodoxes ne sont pas contents du gouvernement", a déclaré à l'AFP Aklil Damtew, un haut responsable de l'Église. "Les gens attendent que le gouvernement dise quelque chose au sujet de l'Église. Pourquoi le gouvernement reste-t-il silencieux?"

Ces tensions entre les autorités orthodoxes et le gouvernement de M. Abiy risquent d'introduire un nouvel élément d'instabilité dans un pays déjà confronté à de nombreuses violences communautaires, à quelques mois des élections prévues en mai 2020.

Meskel a commencé vendredi avec Demera, une cérémonie publique où les Éthiopiens se rassemblent autour d'un grand bûcher en mémoire de la crucifixion de Jésus et de la découverte "de la vraie croix".

Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies dans le centre de la capitale, Addis Abeba, dansant, chantant, battant des tambours et priant pendant des heures.

La police fédérale avait mis en garde jeudi contre toute tentative de perturber la cérémonie. "Les écrits, affichages et drapeaux non officiels" seront interdits, avait-elle indiqué dans un communiqué.

Mais la cérémonie s'est déroulée sans incident. Après une longue procession, les gens, tenant pour beaucoup en main des cierges en cire, se sont rassemblés autour d'un feu de joie géant sur la grande place Meskel.

Le festival de Meskel, qui a été classé par l'Unesco dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, devait se poursuivre samedi, les gens le fêtant cette fois-ci à la maison ou entre voisins.

Meskel intervient cette année après deux dimanches consécutifs de manifestations pacifiques dans la région amhara (nord), pour protester contre les incendies d'églises.

- 'C'est écœurant' -

Au moins 25 églises ont été brûlées dans le pays ces deux dernières années, explique M. Aklil, selon qui ce chiffre est sans précédent. Ces données sont difficilement vérifiables.

Le patriarche orthodoxe, l'abouna Mathias, a utilisé son message de Meskel vendredi pour condamner les incendiaires.

"Ceux qui brûlent ces églises doivent en finir avec de tels actes", a-t-il déclaré sur la place Meskel, sous les applaudissements de la foule. "Nous ne pouvons accepter du tout ceux qui brûlent des églises ou attaquent nos disciples."

Les leaders de l'Église estiment que les incendies reflètent un sentiment anti-orthodoxe. Mais les motivations derrière ces attaques semblent être plus complexes.

Certains des incendies, par exemple, ont eu lieu en juillet juste après une tentative par l'ethnie sidama de créer sa propre région dans le Sud, qui avait débouché sur plusieurs jours de violences.

Terje Ostebo, un expert en religion éthiopienne à l'université de Floride, remarque que des conflits qui paraissent d'origine religieuse ont parfois d'autres fondements, fonciers, ethniques ou autres.

"Ces choses sont toujours entremêlées et j'ai rencontré tellement de cas où un conflit local était présenté comme ethnique ou religieux, et en fait il s'est révélé être les deux", a-t-il déclaré.

Mais pour Endale Gosaye, 35 ans, un professionnel du marketing présent vendredi sur la place Meskel, les chefs religieux ont raison. "C'est écoeurant de voir des gens faire ça (les incendies)", a-t-il déclaré à l'AFP, se disant mécontent de la réponse du gouvernement jusqu'à présent.

Daniel Bekele, le patron de la Commission éthiopienne des droits de l'Homme, a réclamé des enquêtes sur ces incendies. "Le gouvernement a la responsabilité d'enquêter sur quiconque pourrait être derrière des attaques contre des institutions religieuses", a-t-il estimé.

Au-delà des incendies, les dignitaires orthodoxes sont aussi scandalisés par la volonté de certains Oromo, la principale ethnie du pays qui est aussi celle de M. Abiy, de faire scission et de créer leur propre Église.

Les chrétiens orthodoxes représentent environ 40% des 110 millions d'Éthiopiens.

 

The ‘Status’ of the Malankara Church In the Oriental Orthodox Communion

Editor – TMUNT – 3/10/2019

Primates of the Indian-Malankara, Syriac and Armenian Orthodox Churches in Germany.


We have been reading a lot of blind accusations and criticisms on the ancient Malankara Church, especially in the light of her ongoing conflict with the Jacobite Patriarchal faction. Many people have been stating that the Indian Orthodox Malankara Church is not at all a part of the Oriental Orthodox(OO) communion. They bring out several reasons for their arguments as well. As per them, the Malankara Church has been excommunicated by the Syriac Orthodox Church of Antioch and All the East, hence she is not canonical. They claim that the Malankara Church is not an autocephalous Church. Moreover, she is not part of SCOOCH, a regional Oriental Orthodox conference in North America. Let us briefly examine the case of the Malankara Church and her relationship with the ancient Oriental Orthodox communion.

The Ancient Oriental Orthodox Communion

The Oriental Orthodox churches (Old Oriental Orthodox Churches) preserve the faith and teachings of the first three ecumenical councils namely Nicaea, Constantinople, and Ephesus.

Member Churches of the Oriental Orthodox Communion 

The Churches who are members of the ancient Oriental Orthodox Churches – Coptic Orthodox Church of Alexandria – the Church of St. Mark the Evangelist (Dependent Church – the French Coptic Orthodox Church), the Syriac Orthodox Church of Antioch and All the East – the Church of St. Peter the Apostle (Dependent Church – Jacobite Syriac Church, Knanaya Syrian Church), the Armenian Apostolic Orthodox Church – the Church of St. Bartholomew the Apostle, St. Jude the Apostle and St. Gregory the Illuminator comprises of the Mother See of Holy Etchmiadzin, the Catholicosate of the Greater House of Cilicia and the two Autonomous regional Patriarchate of Jerusalem and Constantinople, the Indian Orthodox Malankara Church – the Church of St. Thomas the Apostle, the Ethiopian Orthodox Church – the Church of St. Philip the Deacon and Evangelist and St. Frumentius, and the Eritrean Orthodox Church – the Church of St. Philip the Deacon and Evangelist    

The Structure and Functioning of the Oriental Orthodox Communion

There is no definite structure for the Oriental Orthodox communion.  Each local member Church is autocephalous and manages its own internal-external affairs. The Coptic Pope is considered first among equals. There is no global Pan-Oriental Secretariat to monitor the engagements of the OO Churches. There is no annual get together or meeting of the Oriental Orthodox primates nor their representatives. The only time the representatives and theologians of the Oriental Orthodox Churches gather is for the annual Oriental Orthodox-Roman Catholic dialogue. Apart from that, they take part in WCC and other ecumenical events. 

Unity in Diversity

The beauty of Orthodox lies in Unity in Diversity. For example, the Armenian Apostolic Church uses unleavened bread (whereas the rest of the Churches use leavened bread) and the vestments and skull caps of their clergy are a bit different than that of the rest of the OO Churches. The diversity of the Armenian Church is fully accepted within the Oriental communion. 

Autocephaly

The Ethiopian Orthodox Church gained her autocephaly in 1948 (agreement reached with the Coptic Church, the first Patriarch Abuna Abuna Basilios was consecrated in 1959). The autocephaly of the Ethiopian Church has nothing to with her origin and antiquity. Likewise, the Malankara Church received her Catholicate in 1912 and it has nothing to do with her origin and antiquity. The Eritrean Church gained her autocephaly from the Coptic Church in 1994. It is interesting to note that even though the Ethiopian Church harshly criticized the manner in which Coptic Church granted autocephaly to the Eritrean Church. However, the Ethiopian Church fully recognizes the autocephaly of the Eritrean Church and they remain in communion. The Ethiopian Church has also rejected the illegal deposition of the canonical Patriarch Abune Antonios of Eritrea.

The Addis Ababa Conference -1965

The Addis Ababa Conference and Catholicos Augen I 

In the year 1965, all OF Primates came together on a common platform for the International Addis Ababa Conference (Pan-Oriental Orthodox). The Malankara Church was represented by the late lamented Catholicos Moran Mor Baselios Augen I of the East. He was given a cordial reception in Addis Ababa and was seated together with the primates of the Coptic, Syriac, Armenian and Ethiopian Churches (the Eritrean Church was not yet granted Autocephaly during the time). Please note that the Addis Ababa Conference took place before the mutual communications between the Syriac and Indian Malankara Churches. A lot of decisions were taken during the Addis Ababa conference. Despite the follow-up sessions, none of the decisions were put into practice. Since 1965 there have been mutual visits (by the primates of the Churches) and pan-oriental exchange, but these were nothing similar to the Addis Ababa conference.  Hence there is no common cannon or written rules for the Oriental Orthodox communion. The most important aspect is that the member churches confess the faith of the first three ecumenical councils. 

Armenian Church Anniversary. Pic source- SCOOCH

Armenian Church Anniversary and Catholicos Baselios Mathews II

In 2001 the late lamented Catholicos Baselios Marthoma Mathews II of the East took part in the celebrations of 1700-Year Anniversary in Yerevan. The Malankara Church delegation took part in the celebrations with the rest of the Oriental Orthodox delegations. 

Pope Tawadros II of Alexandria Hugs Cathoilcos Baselios Paulose II of o the East

Consecration of the Coptic Pope and Ethiopian Patriarch 

Catholicos Baseilous Paulose II of the East took part in the consecration events of Pope Tawadros II of Alexandria (2012) and Patriarch Abune Mathias of Ethiopia (2013). Catholicos Baseilous Paulose II was the chief guest for the consecration of the Ethiopian Patriarch. 

Consecration of the Ethiopian Patriarch
 

The Yerevan and Cilicia Events 

In 2015, Catholicos Baseilous Paulose II of the East and the delegation from Malankara Church took part in the 100th-anniversary events of the Armenian genocide. Catholicos Baselios Paulose II and Patriarch Ignatius Aphrem II had their historic brotherly encounter in Yerevan.

Meeting in Yerevan

Oriental Primates Meeting in Yerevan

The heads of the four Oriental Orthodox Churches (Coptic, Syriac, Armenian and Indian-Malankara) met at the Mother See in Yerevan as part of the 100th anniversary of the Armenian Genocide. Patriarch of Ethiopia and representatives from the Eretrian Church was absent for the occasion.

Catholicos Baselios Paulose II in Cilicia. Pic Source- Catholicosate of Cilicia
The German Gathering

Oriental Orthodox Primates in Germany

In 2017, the Primates of the Oriental Orthodox Churches (Coptic, Syriac, Armenian and Indian-Malankara) took part in the 100th Anniversary of Christian reformation in Europe and participated in the international conference titled  ‘Middle East Christians’. 

Eastern-Oriental Orthodox Dialogue Committee members in Thessaloniki

Pan-Orthodox Dialogue and the Malankara Church 

The Malankara Church is a full member of the Joint Commission for the Dialogue between Eastern Orthodox & Oriental Orthodox Churches. The last meeting was held in 2014 in Thessaloniki. Fr. Dr. K M George represents the Malankara Church. 

Metropolitan Zachariah Mar Nicholovos  of the Malankara Church leads the Once Conference

The One Conference

The One conference began with an Indian Orthodox deacon being invited to a Coptic Orthodox Church to lead a youth bible meeting. It is a regional Pan-Orthodox conference based in the US and it aims at bringing Eastern and Oriental Orthodox youth on a common platform. The annual gathering of the conference is attended by Easter and Oriental Orthodox Prelates and faithful.    

 

Delegation of the Oriental Orthodox – Roman Catholic dialogue with Catholicos Baselios Paulose II.

Oriental Orthodox-Roman Catholic Dialogue 

The Malankara Church is a full member of the Oriental Orthodox-Roman Catholic Dialogue. The dialogue is held every year.  

Oriental – Anglican Dialogue. Pic source- Anglicancomunion

Oriental Orthodox-Anglican Church Dialogue

The Malankara Church is also a full member of the Anglican-Oriental Orthodox Commission.    Fr. Dr. K M George represents the Malankara Church. The last Communiqué was published in 2018. 

The Malankara Church and Ecumenical Movements

The Malankara Church is an active member of WCC, NCCI, global Christian forum, and various other ecumenical bodies.   

Theological Contributions

Great theologians of Malankara Church namely (Gregory of the East), Fr. Dr. V C Samuel has made extensive contributions in the field of theology, ecclesiology, ecumenism and Church unity. Fr. Dr. V C Samuel, Paulose Mar Gregorious were instrumental in organizing the Addis Ababa Conference. At present, the Malankara Church is blessed with a bunch of theologians like Fr. Dr. K M George, Fr. Dr. Jacob Kurien, Chorbishop Mathew Vaidhyan, Fr. Dr. Baby Varghese, Fr. Dr. Jossi Jacob, Fr. Abraham Thomas, etc.

 Who Decides for the Oriental Orthodox Communion      

One Church or a group of Churches cannot decide for the entire Oriental Orthodox communion. Any decisions regarding the communion shall only be taken in a Pan-Oriental Orthodox Synod. As of now, there is no Pan-Oriental Orthodox Synod in existence. What we have is the Council of Oriental Orthodox Churches in the UK and Ireland (COOC, which is almost defunct), the Standing Conference of Oriental Orthodox Churches in America (SCOOCH) and the Oriental Orthodox Church Council in the Middle East. These are regional councils and they cannot decide for the entire OO communion.  

The canonicity of the Malankara Church is not a point of dispute for any Church, except for some of the Patriarchal Jacobite faction in India. The mutual excommunication between the Syriac and Malankara Church has not affected their status within the Oriental Orthodox Communion.

For example, the Russian Orthodox Church broke communion with the Ecumenical Patriarchate over the problems in Ukraine. However, both Churches remain as an integral part of the Eastern Orthodox communion. There was a breach of communion between the Romanian and Jerusalem Patriarchate over the issues in Jericho (the communion was later restored). Both Churches remained as a part of the Eastern Orthodox communion even during the breach of communion. A solution for the mutual excommunications between two local Churches is handled by their respective synods. However, finding an appropriate solution through a Pan-Orthodox council is highly recommended.

Decisions by Conciliarity and Not by Supremacy

The problems and schisms between local Churches (over jurisdiction and other aspects) may happen and these may result in the breach of communion. However, it is not a reason for the conflicting Churches to be removed from their common communion. None of the Primates can unilaterally decide on the entry and exit of a local Church from the common communion. None of the local Churches are allowed to interfere in the internal affairs of her sister Church, unless invited. Only a joint conciliar Pan-Orthodox council can decide the fate of a Church or the common communion, only if the situation demands.

The ‘Status’ of the Malankara Church and the Oriental Orthodox Communion 

It is clear that the Malankara Church is an integral part of the ancient Oriental Orthodox communion. The ancient Malankara Church is fully accepted and respected as a full member Church of the ancient Oriental Orthodox communion by the Eastern Orthodox Churches, WCC, the Roman Catholic Church, the Anglican Church, the Old Catholic Churches, various Protestant bodies and rest of the world.   The Malankara Church cooperates and engages regularly with sister Oriental Orthodox Churches,  Eastern Orthodox Churches, and ecumenical bodies. The value and worth of the Malankara Church do not depend upon the ongoing local conflict with the Jacobite Patriarchal faction. Her antiquity, her origin, her tradition, and her contribution to the world remains priceless.

 

References:

Strickert, F. (2019). The Armenian Church Celebrates Its 1,700-Year Anniversary. [online] WRMEA. Available at: https://www.wrmea.org/001-july/the-armenian-church-celebrates-its-1700-year-anniversary.html [Accessed 1 Oct. 2019].

Oikoumene.org. (2019). Oriental Orthodox Churches — World Council of Churches. [online] Available at: https://www.oikoumene.org/en/church-families/orthodox-churches-oriental/oriental-orthodox-churches [Accessed 1 Oct. 2019].

Oikoumene.org. (2019). Malankara Orthodox Syrian Church — World Council of Churches. [online] Available at: https://www.oikoumene.org/en/member-churches/malankara-orthodox-syrian-church [Accessed 1 Oct. 2019].

Orthodox Unity (Orthodox Joint Commission). (2019). Joint Commission for the Dialogue between Eastern Orthodox & Oriental Orthodox Churches Revamped. [online] Available at: https://orthodoxjointcommission.wordpress.com/2014/12/02/joint-commission-for-the-dialogue-between-eastern-orthodox-oriental-orthodox-churches-revamped/ [Accessed 3 Oct. 2019].

Ethiopianorthodox.org. (2019). The Ethiopian Orthodox Tewahedo Church. [online] Available at: https://www.ethiopianorthodox.org/english/ethiopian/01addisababaconf.html [Accessed 3 Oct. 2019].

Ethiopianorthodox.org. (2019). 1965 Addis Ababa Conference. [online] Available at: https://www.ethiopianorthodox.org/gallery/todaysphoto/1965addisababaconference/index.htm [Accessed 3 Oct. 2019].  

Office, A. (2019). Anglican Communion: Oriental Orthodox. [online] Anglican Communion Website. Available at: https://www.anglicancommunion.org/ecumenism/ecumenical-dialogues/oriental-orthodox.aspx [Accessed 1 Oct. 2019].

Abuneantonios.com. (2019). Restore Patriarch Antonios. [online] Available at: http://www.abuneantonios.com/articles/02-biography.php [Accessed 3 Oct. 2019].

Oikoumene.org. (2019). Coptic Pope and Oriental Patriarchs on historic visit in Germany — World Council of Churches. [online] Available at: https://www.oikoumene.org/en/press-centre/news/coptic-pope-and-oriental-patriarchs-on-historic-visit-in-germany [Accessed 3 Oct. 2019].  

 
Les inédits slaves de l’Eglise russe en Occident
 
Archiprêtre Alexandre Winogradsky Frenkel, patriarcat de Jérusalem

Il y a quelque chose de pourri dans le domaine de la climatologie. Enfin, il est certain que ces canicules, ces incendies qui avalent les hectares à travers les continents, les îles grecques, la Sibérie, l’Europe continentale… Il y aurait comme un changement. Hier encore, la pluie était normale. Il pleuvait, oui, certes ,mais on connait bien le terrain. Le grand-père, les aïeux savaient quand il faut semer, récolter, engranger. Là, il y a comme un tournis à y perdre son latin. Enfin, c’est peut-être vrai pour un occidental du Sud. Mais allez reconnaître la géographie humaine ces temps derniers ! Non seulement, il n’y a plus de saison, mais, en plus, les gens migrent. Tout va si vite… trop vite sans doute.

Un feu s’empare des terres. Il court les forêts, détruit. Les tornades ,les bourrasques font voler des bâtiments que l’on croirait stable. Les glaces ont fondu au Groënland. Les inondations ont submergé le Néguev israélien et le désert d’Akaba, la mousson déracine les sols birmans et les typhons précipitent la disparition des îles du Pacifique.
 
 
Il y a de la fragilité dans l’air, les traditions s’affirment ou disparaissent. Sait-on seulement quel temps il fait et pourquoi ? C’est bien plus difficile à déterminer. Encore que Jésus de Nazareth ait bien parlé de la capacité humaine à anticiper les ouragans…

On cherche des signes. Mais est-ce que ces signes nous parlent ? Que faire dire aux signes ? Surtout quand on a la foi vissée au corps et à l’âme.

L’Eglise orthodoxe russe est apparu massivement en Europe occidentale et dans le monde à la suite de la Révolution bolchévique. Depuis 1917, un peu avant pour certains, le peuple russe s ‘est mis en marche. Il partit pour un exil intérieur car il est ardu, pour l’âme slave, de quitter une terre immense et si viscéralement attachée à un paysage, des sentiments humains.

Croyant parfois que la situation d’exil ne serait que temporaire, d’autres ont choisi de quitter le sol natal et d’immigrer, par vagues concentriques, vers les pays voisins (Finlande, Pologne) ou facilement accessibles (Turquie, Roumanie, Bulgarie) avant de pousser plus loin vers l’Allemagne, la Serbie, la France et le Bénélux, voire l’Angleterre ou les pays scandinaves. Ils atteindront aussi les Amériques, l’afrique du Sud et l’Australie, l’Asie du Sud-Est.

Une situation “hors frontières” qui n’était pas sensée pas durer. Elle s’est attardée, alanguie par nécessité économique, la douceur des populations locales, leur tolérance ou hospitalité assimilatrice, une sorte d’acédie migratoire. Il est si dur de quitter la mère-patrie qu’un havre de tranquilité incite à ne pas trop regarder ailleurs. Elle a passé le cap du siècle et de nouvelles générations arrivent aujourd’hui des vastes territoires russes ou anciennement soviétiques pour des raisons essentiellement économiques et transitionnelles. On ne peut parler d’une quadrature du cercle, mais les choses ont pris une tonalité à la mesure de l’internationalité contemporaine.

Oserait-on prétendre que ce qui devait rester temporaire est devenu définitif au bout d’un siècle ? La mémoire s’est estompée de bien des familles. Elle s’est aussi transmise dans des contextes parfois surprenants.

L’Eglise orthodoxe russe se trouva aussi à l’aube d’une reconstruction. Sortant des catacombes administratives et oppressives, le renouveau du patriarcat de Moscou suggérait des voies nouvelles sur le plan théologique et la participation des fidèles, de leur clergé. Le Concile de Moscou fut à peine initié en 1917-18, mais les propositions faites à l’époque s’annonçaient prophétique pour l’une des Eglises chrétiennes les plus importantes par la richesse de sa tradition et la fragilité de sa destinée historique.

Il faut surtout s’arrêter sur un trait singulier de ces mouvements inédits. L’Eglise orthodoxe russe s’est ouverte sur le monde par une évangélisation migratoire involontaire. Le kérygme de la foi chrétienne tel qu’il fut vécu dans la partie orientale de l’Europe allait entrer en contact avec le monde romain et latin, voire protestant d’un continent et d’une modalité religieuse qui s’était perçue comme toute-puissante sur une période bien trop longue.

Allons directement aux faits.

La Russie pieuse est en ébullition. Cela fait un certain temps que cela dure, mais jusqu’à présent la partition se jouait en mineur et sotto voce. Autour de cette russité européenne s’active tous les anciens camarades, les prolétaires, les serviteurs déchus ou presque de l’empire soviétique. L’athéisme et la foi ? C’est comme un blanc bonnet qui est d’abord blanc puis postérieurement adjectivé à la mode du “renouveau”. Et il y a aussi la foule qui cherche, cherche, se cherche, recherche. On y trouve des convertis sincères, fantasques, rigoureux ou universalistes. On rencontre des anciens hérétiques accueillis avec miséricorde, des âmes en quête de Dieu, du Christ, du salut. En Occident chrétien, ils découvrirent, dans la tradition slave, un chemin vers la lumière de pureté qui luit dans les pauvres communautés de la grâce hiératique de l’Esprit de vérité.

De quoi parler ? Il y aurait trop de choses à dire. Les flots des paroles slaves s’évadent parfois dans un silence prudent ou propre à la méditation. Il arrive qu’elle ne puisse se passer de médisance, mais alors ! “Seigneur, aie pitié du péché que je suis !”. L’Orient chrétien est fils du pardon ardu, arraché à la pénitence comme pour jubiler d’avance à la joie de la résurrection.

Vous savez tout ce qui s’est passé dans les pays des Slaves depuis l’an 2013 et comment l’Archevêché des Paroisses de tradition russe en Europe occidentale, devenu “Exarchat” du patriarcat oecuménique de Constantinople fut brutalement déchu de cette qualité et même suspendu en tant qu'”Archevêché” le 27 novembre 2018.

Une date importante : d’une part, le Phanar supprimait le prestigieux archevêché et instaurait, en Ukraine, un patriarcat phanariote qu’aucune Eglise canonique n’a accepté de reconnaître en cet automne 2019.

On se croirait à une réplique cléricalo-pieuse du Traité de Versailles dont les décideurs ecclésiastiques agiraient non plus depuis l’Occident romain, mais la Nouvelle Rome phanariote ou la Place moscovite qui aura bientôt son siège à la Laure Saint Serge – Possad, le Slavikan russe, espace immense d’où directions spirituelles et administratives s’épancheront vers tous les horizons d’un christianisme oriental en redéploiement.

L’histoire est connue, du moins de ceux qui s’y intéresse vraiment. Les péripéties actuelles sont tissées de vieilles querelles mises trop longtemps, trop souvent sous le boisseau. Pendant un siècle, des familles se sont échirpées sur leur héritage russe et la fidélité à quelle Eglise, quelle juridiction ? Et pourtant ! N’y a-t-il pas des zones qui restent tues pour le moment parce qu’il est plus facile de parler de décisions hardies et novatrices comme celles qui furent proposées au Concile de Moscou en 1917-18. SUITE Abba Blog
 
 
 
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Octobre 2019 à 16:08 | 0 commentaire | Permalie

COIN DES CATÉCHISMES

 

 

ET....

 

 

DE LA

 

 

TRANSMISSION FAMILIALE:

 

 

L'appel des douze apôtres

Jésus s'invite dans la vie des apôtres. Il les appelle l'un après l'autre et c'est la naissance d'une vraie amitié.

Jésus s'invite dans nos vies. Le frère Jean-Dominique nous confirme que Dieu connaît chacun de nos noms et bien plus encore.

Inès nous dit comment nous pouvons faire une place à Jésus dans notre quotidien.

Cette semaine, la fiche à imprimer vous propose :

  • un commentaire du passage biblique,
  • une prière en lien avec le thème de la semaine,
  • un jeu pour faire connaissance avec des personnages de la Bible,
  • un memory pour passer un bon moment avec les apôtres.
j'imprime la fiche semaine 3

Nous vous souhaitons un belle semaine de partage avec les enfants et nous vous assurons de notre prière fraternelle.

Production du Frère Benoît Ente

Couvent  des Pères Dominicains de Lille

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

  

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Résultat de recherche d'images pour "cierge allumé"

Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e

Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"

Ou terroristas de todos os tipos!

Deixe-nos rezar implacavelmente pelo

Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

   

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

 

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

ANGOULÊME (Jauldes):

 

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

 

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

 

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Où trouver un prêtre exorciste en France ?

Cliquez sur le lien ci-dessous:

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)


Note:

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone* é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church* is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B

 

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

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Entregando intenções de oração no mosteiro, é simples ...

 

O monge não rompe a profunda solidariedade que deve unir os irmãos humanos ... Eles se conformam aos sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito de uma multidão de irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através de orações monásticas, toda a Igreja reza e intercede pela humanidade.

Voce sabe Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa desta imensa corrente de oração clandestina que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode nos confiar uma intenção de oração enviando-a para o seguinte endereço:

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CONFERING INTENTIONS OF PRAYER AT THE MONASTERY, IT'S SIMPLE ...

 

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the human brothers ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the "firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for humanity.

Do you know ? Each one of you, in the secret of its existence, participates in this immense current of underground prayer which irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with a prayer intention by sending it to the following address:

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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