"Love is both self-renunciation and communion, as life in another; love is the unity of two in one life." (- Archpriest Sergius Bulgakov Fr. John) / L'amour, c'est à la fois le renoncement à soi-même et la communion, comme la vie en l'autre; l'amour, c'est l'unité des deux en une seule vie. (Archiprêtre Serge Bulgakov p. John)
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,4-7.
Fils bien-aimé, voici manifestée la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour des hommes,
il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous faisions, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et en nous renouvelant par le Saint-Esprit,
qu'il a répandu sur nous largement par Jésus-Christ notre Sauveur,
afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,15-20.
En ce temps-là, les bergers se disaient entre eux : Passons donc jusqu'à Bethléem ; voyons cette chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.
Une prière à Marie, Mère de Miséricorde par Alphonse de Liguori (1696-1787):
« O Mère de mon Dieu, ô Marie, de même qu'un pauvre mendiant se présente à une grande souveraine, ainsi je me présente à vous, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre.
Du haut de votre trône, ne dédaignez pas, je vous prie, de tourner vos yeux vers un misérable pécheur.
Dieu vous a faite si riche pour secourir les pauvres, il vous a établie Reine de miséricorde pour soulager ceux qui souffrent.
Regardez-moi donc, et prenez pitié de moi.
Regardez-moi, et ne m'abandonnez pas que d'un pécheur vous n'ayez fait un saint.
Je sais que je ne mérite rien, sinon d'être privé, à cause de mon ingratitude, de toutes les grâces que j'ai reçues du Seigneur par votre entremise.
Mais vous, qui êtes la Reine de miséricorde, ce sont moins les mérites que les misères que vous cherchez, afin de secourir les nécessiteux.
Or, qui est plus pauvre, plus nécessiteux que moi ?
O Vierge sublime, je sais qu'étant Reine de l'univers, vous êtes par conséquent ma reine ; mais je veux plus spécialement me consacrer à votre service, pour que vous disposiez de moi à votre gré.
Je vous répète donc, après saint Bonaventure (1) :
Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne m'abandonnez pas à moi-même.
Commandez-moi, disposez de moi à votre gré, châtiez-moi aussi si je vous désobéis ; les châtiments qui me viendront de votre main ne me seront que salutaires.
J'aime mieux être votre serviteur que le maître du monde.
Reus sum ego, salvum me fac.
Acceptez-moi pour vôtre, ô Marie, et, comme vôtre, pensez à mon salut.
Je ne veux plus m'appartenir, c'est à vous que je me donne.
Si je vous ai mal servi dans le passé, négligeant tant de belles occasions de vous honorer, à l'avenir je m'unirai à vos serviteurs les plus aimants et les plus fidèles.
Non, je veux que personne dorénavant ne vous honore et ne vous aime plus que moi, ô ma très aimable Reine.
Ce que je promets, j'espère l'accomplir moyennant votre secours. Amen. »
1. Domina, me tuae dominationi volo committere, ut me plenarie regas et gubernes. Non mihi me relinque.
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Par Origène (v. 185-253), prêtre et théologien 7ème homélie sur les Nombres (trad SC 29, p. 134)
La lèpre de la médisance
Aaron et Myriam ont dénigré Moïse, et pour cela ont été châtiés ; Myriam a même été frappée de la lèpre
(Nb 12,1.10)...
« Celui qui dénigre en secret son prochain, je le poursuivrai » dit un psaume
(100,5).
A l'aide de ces condamnations de la divine Ecriture, « comme par une épée à double tranchant »
(He 4,12), retranchons ce vice, évitons de médire de nos frères et d'outrager les saints, car une lèpre frappe les détracteurs et les médisants...
Ce ne sont pas seulement les juifs qui ont dénigré Moïse ; ce sont aussi les hérétiques, ceux qui ne reçoivent pas la Loi et les prophètes.
Ils ont l'habitude de l'accuser, de dire que Moïse fut homicide parce qu'il a tué l'Égyptien
(Ex 2,12), et de lancer bien d'autres blasphèmes tant contre lui que contre les prophètes.
A cause de ces critiques, ils ont une lèpre dans leur âme ; ils sont lépreux dans « l'homme intérieur » (Ep 3,16) et pour cette raison sont « exclus du camp » de l'Église
(Lv 13,46).
Ainsi donc hérétiques qui insultent Moïse ou membres de l'Église qui dénigrent leurs frères et médisent de leur prochain ont également, à n'en pas douter, une âme lépreuse.
Grâce à l'intervention du grand prêtre Aaron, Myriam a été guérie le septième jour (Nb 12,15) ; mais nous, si nous sommes atteints pour cause de médisance de la lèpre de l'âme, nous garderons cette lèpre et resterons impurs jusqu'à la fin de la semaine de ce monde, c'est-à-dire jusqu'à la résurrection ; à moins que nous ne nous corrigions au temps de la pénitence, que nous nous tournions vers le Seigneur Jésus, que nous le suppliions et soyons par notre pénitence purifiés.
===
Par J. B. Bossuet
(1627-1704), évêque de Meaux 17ème élévation sur les mystères (2)
« Nous avons vu son étoile »
À l'orient se lève, comme un bel astre, l'amour de la vérité et de la vertu ; vous ne savez encore ce que c'est, non plus que les mages, et vous savez seulement en confusion que cette nouvelle étoile vous mène au roi des Juifs, des vrais enfants de Juda et de Jacob :
-allez, marchez, imitez les mages.
« Nous avons vu son étoile, et nous sommes venus » ; nous avons vu, et nous sommes partis à l'instant.
Pour aller où ?
Nous ne le savons pas encore ; nous commençons par quitter notre patrie.
Allez à Jérusalem, recevez les lumières de l'Église.
Vous y trouverez les docteurs qui vous interpréteront les prophéties, qui vous feront entendre les desseins de Dieu, et vous marcherez sûrement sous cette conduite.
Chrétiens, qui que vous soyez qui lisez ceci, peut-être -- car qui peut prévoir les desseins de Dieu ? -- peut-être qu'à ce moment l'étoile va se lever dans votre cœur.
Allez, sortez de votre patrie, apprenez à connaître Jérusalem, et la crèche de votre Sauveur, et le pain qu'il vous prépare à Bethléem.
dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région
organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève
à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).
Cette année,
le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.
*Départ du Monastère en Normandie à 10h30
*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).
SOYEZ NOMBREUX !
RAPPEL:
Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.
Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.
La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...
En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.
Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)
SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !
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Pèlerinage à Lourdes :
*Normandie et Région Parisienne :départ le Vendredi 29 à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes
*Charente : Départ le Samedi 3 à 7h
*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.
*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour enNormandie.Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES
*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES ou au Monastère pour les Normands et Parisiens. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.. Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.
*Le 3 Février, retour des « Charentais » sur Le Monastère puis Paris dans l’Après-midi .
(Offrandes libres)
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
+++
Toute offrande fait l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Souvenir de l'anniversaire des 25 ans comme Métropolite (de l'Église Orthodoxe Malankare à Thrissur) de Son Eminence Mor Melethius.
Twenty five long years! I was consecrated as Metropolitan of Thrissur diocese of Malankara Church and assumed office in a solemn function held at Mannuthy he...
When I asked someone what he does at the time he should be in church, he replied: "I watch television." And I told him: "Be careful, because this means that you have your television before you, and you have turned your back on God...I know that people are very different. But I also know that without going there where God's gift and grace is, you cannot receive God's grace. Hence: Go as you are, no matter how corrupt your thoughts are, no matter how contaminated. Go! Because only by doing this can the time come when your mind will be cleansed and you will not have the dirty thoughts you have now." (Elder Teofil Paraian, 21st Century Romanian staretz) / Un jour, je demandais à quelqu'un ce qu'il faisait au moment où il aurait dû être à l'église, et il me répondit "Je regarde la télévision." Alors je lui ai dit "Fais attention, car cela signifie que tu as ta télévision devant toi, et tu as tourné le dos à Dieu.. Je sais que les gens sont tous très différents. Mais je sais aussi que sans aller là où le don et la grâce de Dieu sont, vous ne pouvez pas recevoir la grâce divine. Dès lors, allez-y, tel que vous êtes, peu importe l'état pitoyable de vos pensées, peu importe votre contamination. Allez-y! Parce que ce n'est qu'en agissant de la sorte que viendra un moment où votre esprit sera purifié, et vous ne souffrirez plus des mauvaises pensées que vous avez à présent." (Ancien Teofil Paraian, père spirituel roumain du 21ème siècle)
SAINT JULIEN et SAINTE BASILISSE, QUI ÊTES-VOUS ? Martyrs
(† 313)
Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu.
A l'âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage.
Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut.
Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent.
Le soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au coeur de l'hiver.
Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite.
Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable.
Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital.
Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes.
Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l'hospitalier, avait soin des hommes.
La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il recevrait bientôt la palme du martyre.
En effet, la persécution s'étant élevée sous l'empereur Dioclétien, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison.
Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions.
Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313.
Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
VERS UN RENOUVEAU DE LA PRATIQUE RELIGIEUSE ?
D'après la première étude objective publiée en URSS, en 1987, sur l'état de la foi, la composition de l'assistance aux offices religieux s'est sensiblement modifiée au cours des années soxante-dix, du moins à Moscou et Leningrad où il était moins risqué qu'en province d'aller à l'église.
Si les femmes âgées continuaient de l'emporter, le nombre d'hommes, surtout d'hommes jeunes ou d'âge mûr avait sensiblement augmenté. Les jeunes de 18 à 30 ans formaient, désormais, un groupe distinct.
Les croyants venus à la foi sans avoir reçu d'éducation reli-gieuse à la maison et, souvent, contre la volonté de leur famille constituaient à peu près le tiers des pratiquants réguliers dans ces deux grandes métropoles.
« Quand on voit de frais visages inattendus s'inscrire dans le paysage des églises orthodoxes de nos grandes villes, on peut être certain que ces jeunes gens ne sont pas venus là en trotti-nant derrière leur grand-mère. Ils sont venus d'eux-mêmes, sans qu'on les y pousse... Dans les familles des convertis, l'athéisme est de fondation depuis les années trente. Ils viennent là pour des raisons qui leur sont propres, qui montent du fond de leur âme », explique Vladimir Zielinski dans l'un des plus beaux témoignages sur l'itinéraire de cette nouvelle génération de chrétiens à laquelle il appartient lui-même.
De plus en plus souvent, à Moscou, des enfants de communistes et même des enfants de vieux kagébistes demandaient le baptême. Il était également fréquent que des gens d'origine juive se fissent baptiser, relevait encore Lévitine.
Il s'étonnait en considérant ces garçons et ces filles qui, il y a peu, n'avaient pas la moindre idée de la religion et dont la démarche provo-quait d'ordinaire d'âpres conflits familiaux et des disputes avec leurs parents pouvant aller jusqu'à la rupture. Dans la plupart des cas, leur conversion se faisait spontanément.
Pour l'un, tout avait commencé avec la lecture de Dostoïevski. Pour un autre, ça avait été Berdiaev. Pour un troisième, l'étude des icônes. Pour un quatrième, des exercices de yoga.
Tatiana Goritchéva a raconté que, pratiquant précisément des exercices de yoga, elle était tombée, par hasard, sur un manuel qui proposait le texte du Notre Père comme formule à répéter indéfiniment. Elle s'était donc mise à le réciter de manière auto-matique, sans expression, ainsi qu'il convient à un mantra, quand soudain elle en fut toute retournée. « Ce n'était pas ma raison idiote, mais tout mon être qui comprit qu'il existait.»
Un prêtre a confié que, jusqu'à présent, il ne pouvait expliquer sa conversion. Pourquoi, vers l'âge de vingt ans, s'était-il mis à aller à l'église, avait-il osé, un jour, s'approcher de l'offi-ciant après la messe et lui avait-il demandé de le baptiser ?
Toute sa famille avait décidé qu'il était surmené, qu'il était devenu fou, qu'il devait se faire soigner. Lui essayait de trouver des explications. Peut-être avait-il trouvé la foi grâce aux prières de son arrière grand-mère.
Peut-être cela était-il arrivé parce qu'il rejetait entièrement toute la doctrine officielle avec ses auteurs sacrés. Peut-être s'était-il pris d'une passion trop vive et trop précoce pour Dostoïevski et Soloviev.
« Si l'on se place d'un point de vue extérieur, concluait-il, tous naissent et meurent à peu près de la même façon, mais je suis sûr qu'aucun récit d'une naissance ou d'une mort ne corres-pond à l'expérience intérieure de celui qui vit ou qui meurt. Il en est de même pour le chemin à Dieu, pour chaque baptême, je pense. La typologie et la sociologie sont une chose, la vie de l'âme une autre chose. Pourquoi et comment je suis venu à la foi, je n'en sais rien. »
Le père Jacques Loew, que sa propre conversion à l'âge adulte entraîna à travers le monde, dans l'expérience des prêtres ouvriers à Marseille, les communautés de base au Brésil, l'École de la Foi à Fribourg, et qui a fait, quand c'était difficile et qu'il fallait beaucoup de prudence, plusieurs voyages en URSS pour y rencontrer des chrétiens, a été frappé lui aussi par leur témoi-gnage : la plupart avaient été brusquement saisis par Dieu, sans aucun signe avant-coureur, à la manière d'un André Frossard ou d'un Maurice Clavel.
«J'ai rencontré des hommes et des femmes de 20 à 35 ans, vifs, intelligents, cultivés, des scientifiques souvent, ni spéciale-ment favorisés ni parmi les plus malheureux, qui ont grandi dans une atmosphère aseptisée de tout germe religieux, le nom de Jésus leur étant aussi étranger que pour nous le nom d'une cuvinité de l'Inde et qui un beau jour ont attrapé Dieu comme nous disons que nous avons attrapé la grippe, sans savoir où, ni de qui, ni comment... Des gens qui, un jour, au cours d'une promenade, d'une séance de yoga ont été sûrs et certains de l'existence de Dieu, non pas d'une théorie "Dieu", mais de Quelqu'un. »
«Cette découverte de Dieu par eux est exactement compa-rable à l'appel entendu par Abraham : "Quitte..." et Abraham se met en route. Quel long chemin à parcourir. Où trouver un chrétien à qui se confier, un prêtre à qui demander de se faire baptiser sans que les autorités soient avisées de par la loi ? Où trouver une Bible ? Cet itinéraire durera parfois plusieurs années avant d'aboutir au baptême. »
Entrer en contact avec un prêtre n'était pas sans risque, sur-tout en province. En outre, par ses origines, la formation qu'il avait reçue, son isolement forcé au sein de la société, le clergé était généralement mal préparé à cette rencontre avec cette nou-velle génération de croyants qu'un abîme culturel séparait de la tradition de l'Église. Aussi, rares étaient les prêtres qui savaient parler à ces hommes et ces femmes avides d'entendre une parole vivante, en prise sur leur expérience personnelle.
Yves Hamant
Alexandre Men
(Source: Blog de Seraphim)
†Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،
DIEU UNIQUE ET VRAI. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †.
R.Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.
Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.
Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.
Aboun d’bashmayo(Notre Père).
Les fidèles :
Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Seigneur, Faites de nous Vos disciples:
Jésus Christ, Fils de Dieu,
Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,
Faites de nous vos disciples.
Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,
Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.
Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller.
Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique.
Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face.
Faites de nous vos enfants.
Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes.
Apprenez-nous à faire le bien.
Gardez-nous du levain des pharisiens.
Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire.
Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle.
Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.
Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne.
Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés.
Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,
Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.
Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.
Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner.
Apprenez-nous à vivre dans la prière.
Faites nous participer à votre royaume.
Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur.
Donnez-nous la force de vous rendre témoignage.
Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux.
Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,
Et nous serons vraiment Vos disciples.
(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)
PRIERE
Extraite de la Liturgie Assyro-Chaldéenne Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical de l'Eglise Romaine "pour l'unité des chrétiens")
« Pour que vous trouviez en moi la paix »
Seigneur, votre miséricorde est éternelle.
Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.
Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin.
Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.
Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.
Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :
« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »(Mt 28,20).
Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.
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Il y a dans la créature un appel spontané à l’amour de Dieu, lisible jusque dans les plus amères révoltes. Mais cet appel ignore d’abord qu’il est en fait une réponse à un autre appel qui toujours déjà le précède. S’éveiller à cet appel que l’on porte, c’est devenir capable d’entendre l’autre et d’y trouver la clé de son être.
Ce dernier dit à l’oreille :
je t’ai fait pour que tu m’aimes et parce que je t’aime ;
je peux tout, sauf vouloir à la fois te donner ton être et te le retirer ;
je n’ai aucunement besoin de ta souffrance ;
je n’ai pas besoin que tu fasses semblant de croire qu’elle est pour moi le moyen nécessaire d’un bien que je ne pourrais produire autrement ;
je te demande seulement de croire qu’elle n’est, pas plus que tes bonheurs présents, le dernier mot de ton existence et de l’existence en général ;
le bien que je te propose, que je te promets sans contrainte, n’a pas à être produit : c’est moi, qui suis sans avoir besoin que rien le fasse être ;
je ne crée pas pour vaincre mes créatures, mais pour me donner à elles parce que je n’ai rien d’autre à donner ;
or je ne peux être reçu, connu, que dans un consentement aussi absolument libre et dépouillé que celui de ma propre toute-puissance, aussi vide de soi dans l’accueil du plus grand bonheur que dans la traversée de l’extrême déréliction.
Sous des badigeons du XVIIIe siècle, un trésor gothique a été mis à jour dans la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers:Des fresques dont vous trouverez les clichés dans l'article ci-dessous. "Un plus" pour la Ville de Poitiers après la magnifique Eglise Romane de Notre-Dame la Grande que cette découverte en la Cathédrale du grand Saint Hilaire !
C’est un ensemble sans équivalent en France qui a été découvert dans la cathédrale de Poitiers : plus de 750 m2 de peinture médiévale étaient cachés sous un enduit postérieur. Le chantier de restauration encore en cours sera révélé aux yeux du public en mai 2016.
Une découverte inédite… ou presque
Tout a commencé lors des travaux initiés en janvier 2012 sur la voûte du transept sud de la cathédrale à la suite d’infiltrations d’eau. Les sondages réalisés avec l’ouverture de « 55 fenêtres » ont révélé la présence de peintures murales médiévales sous le badigeon XVIIIe. En janvier 2015, les travaux de dégagement de l’enduit sont lancés et coordonnés par un architecte en chef des monuments historiques. Or, ces travaux n’avancent pas aussi rapidement que prévu : le dégagement progresse d’un mètre carré par semaine et par personne ! Il s’agit en effet de retirer le badigeon avec un scalpel mais aussi de recoller la peinture ancienne au fur et à mesure à l’aide d’une seringue. La tâche est rendue difficile par le brossage et le grattage effectués au XVIIIe siècle afin que le nouvel enduit apposé à l’époque adhère le mieux possible à la pierre.
Il ne s’agit pas non plus d’une surprise totale puisque la présence d’un décor peint médiéval était mentionnée dans des sources écrites comme l’explique Anne Embs, conservatrice des monuments historiques de la région Poitou-Charentes, et que le décor avait déjà bénéficié de quelques sondages fragmentaires en 1990.
Des décors très bien conservés
Les peintures murales (et non fresques comme cela est mentionné à tort dans de nombreux articles, et oui la technique diffère !) illustrent quatre grandes scènes :
Le Sein d’Abraham, soit la demeure des Justes après la mort et jusqu’à la résurrection
Le Couronnement de la Vierge, avec des éléments d’architecture de style gothique rayonnant visibles en dessous
Le Christ Juge entouré de la Vierge et de saint Jean
Un cortège d’anges tenant des couronnes
Ces scènes sont entourées d’une pluie d’étoiles exécutée à l’aide de feuilles d’étain superposées avec une feuille d’or et d’argent. Les figures sont monumentales (environ 3 m de haut) et leur dessin raffiné est de grande qualité. On ne peut qu’admirer la fraîcheur des couleurs et la variété de la palette aux rares nuances de rose, vert, mauve et orange. D’après les analyses scientifiques, des pigments précieux ont été utilisés tels que le bleu azurite, le rouge de cinabre, et des feuilles d’or et d’argent.
Du point de vue stylistique, ces représentations sont à rapprocher du « style de saint Louis » (présent de 1250 au XIVe siècle), ce qui permet de dater les peintures du dernier tiers du XIIIe siècle, soit en pleine période du gothique rayonnant. Ce style est caractérisé par l’allongement des figures, de petites têtes, un véritable raffinement, et un trait linéaire et graphique. Cet ensemble peint est donc en parfaite corrélation avec les vitraux quasi contemporains.
L’opération de restauration de ce témoignage exceptionnel est chiffrée à 800 000 euros et financée par l’État. Le public doit encore attendre fin mai 2016 pour pouvoir découvrir ces peintures sans les échafaudages au sein de la cathédrale. Il semble cependant que l’édifice n’ait pas encore livré tous ses secrets. D’après de nouveaux sondages, d’autres peintures seraient présentes sur les voûtes du transept central… Affaire à suivre.(Souce: ALETEIA)
Les noces du fils du roi
Évangile selon saint Matthieu 22. 1-14
Le roi vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit : "Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? "
Les tuniques royales Se promène-t-on souvent en costume de marié, chapeau et redingote chaque jour de l’année ? D’où vient donc ta colère, ô roi ? Aurais-tu oublié d’où provenait le bougre que tu viens d’expulser ? Et si le malheureux remontait de son champ, son habit maculé, marqué par le labeur ? S’il partait en voyage, tout paré pour la route, ne fut-ce pas assez qu’il acceptât sans peine l’étrange invitation ? Quel cruel stratagème : aller chercher cet homme pour sitôt le chasser. Et pourtant je regarde : la salle qui tout à l’heure n’était qu’un masse informe, une foule en haillons, est maintenant remplie d’une noble assemblée, aux parures inouïes. Les mêmes, et cependant… nul ne porte deux tuniques semblables. Chacune semble taillée parfaitement pour chacun. Qui donc, sinon le roi, a pu faire ce miracle ?
Dans un coin de la salle, j’aperçois quelques hardes. Tout derniers invités, arrivés sur le tard. Le roi, fort solennel, s’approche de l’un d’eux. Il pose la question désormais rituelle : « Mon ami… » - singulière apostrophe d’un roi à son sujet – « Comment es-tu entré ici ? » L’autre, pleure, bégaye : « Chasse-moi, trop indigne, d’entrer dans ton palais, ou viens à mon secours, toi qui es magnanime ». « Entre », dit le roi « dans la joie de ton maître. Je te remets l’habit, je t’ouvre grand la fête, car tu as bien parlé : nul, sans mon secours, ne traverse la porte. » Le silence avait perdu celui qui refusa de demander la grâce. Seigneur garde-moi de douter de ton amour au jour du jugement.(Source: Signe dans la Bible)
Ce 9 janvier, les Eglise de Tradition Bysantino-Salave font mémoire d'un Saint PHILIPPE, Métropolite de MOSCOU:
Celui-ci naquit en 1507. Il était déjà adulte lorsqu'il entra au Monastère de Solovski, au-delà du cercle polaire, sur la Mer Blanche.
Comme il s'était distingué par ses vertus et sa probité, il fut élu Higoumène et désigné, contre son gré, pour occuper le trône métropolitain de Moscou, en 1566.
Ne craignant que Dieu et animé d'un amour ardent pour le peuple chrétien opprimé, il n'hésita pas, dès les premiers jours, à blâmer les cruautés du Tsar Ivan le Terrible, d'abord en secret ; puis, voyant que ses paroles n'avaient pas eu d'effet, il prit à parti le souverain en public, du haut de la chaire de la cathédrale de la Dormition.
« Sir, s'écria-t-il, nous offrons ici le Sacrifice non sanglant, tandis que derrière ce Sanctuaire coule le sang des Chrétiens ».
Le Tsar furieux le menaça et lui ordonna de se taire. Il répondit :
« Je ne puis le faire, car je ne puis obéir à ton commandement -plus qu'au commandement de Dieu.
Je combats pour la vérité et le bien, et je continuerai à le faire même si je devais perdre ma dignité et souffrir les maux les plus cruels, sinon notre foi serait vaine, vaine aussi la dignité apostolique ».
Malgré l'impression considérable produite par cette audacieuse déclaration, le Saint Métropolite ne trouva pas l'appui nécessaire parmi les Chrétiens de Moscou, paralysés par la crainte du tyran.
Le Tsar fit convoquer un concile d'Evêques qui lui étaient soumis, lequel déposa Philippe et l'envoya en exil, comme simple moine, au Monastère d'Otrotch près de Tver.
C'est là qu'il fut étranglé, en 1569, par le bourreau favori du Tsar de l'époque.
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UN LIVRE POUR LA MEMOIRE DES RUSSES...
QUI FURENT LES TSARS ET , EN PARTICULIER, NICOLAS II ?
Brillant historien des grandes dynasties européennes, des Habsbourg aux Windsor, Jean des Cars nous offre une bibliographie sublime et poignante des derniers Romanov, Nicolas II et son épouse Alexandra Feodorovna. « Cette bibliographie intime, très personnelle, propose de vivre au plus près de ces hauts personnages, dans leurs destinées, face à leurs devoirs, à leur courage, à leurs faiblesses, à leurs réussites, à leurs échecs et à leurs chagrins. Pour vérifier, selon le mot de Churchill, que “la Russie, c’est un mystère enveloppé dans une énigme” », écrit l’historien. Plongée dans l’intimité d’une famille impériale permise grâce au retour de la mémoire russe.
« Les ombres d’un début de règne », les hésitations du tsar
Fils du tsar Alexandre III et petit-fils d’Alexandre II, célèbre pour avoir aboli le servage en 1861, le tsarévitch Nicolas est d’un tempérament réservé. A la mort de son père, le 1er novembre 1894, il est absolument tétanisé et s’exclame : « Je n’ai jamais voulu être tsar ! ». Il a alors 26 ans. Marié la même année avec Alix de Hesse, d’ascendance allemande et devenue Alexandra Feodorovna, il reçoit l’onction sacrée à Moscou le 14 mai 1896. Le même jour a lieu la grande catastrophe de Khodynka : 1 300 personnes trouvent la mort dans l’effondrement d’un plancher destiné à accueillir la population moscovite pour fêter le couronnement de Nicolas II. Sinistre présage. « Autocrate au regard bleu, le tsar demeure sourd aux réformes réclamées par le peuple », explique Jean des Cars.
S’il tient davantage à la tradition et peine à enclencher les grandes réformes institutionnelles et sociales, Nicolas II est tout de même le tsar qui poursuit et approfondit le rapprochement franco-russe, initié par son père. Du 5 au 9 octobre 1896 a lieu un important voyage d’État à Paris, voyage qu’il effectue avec toute sa famille. Celle-ci est acclamée par la population française à qui manque les fastes et la beauté de l’art de vivre monarchiste.
1904 est l’année du soulagement. Après la naissance de quatre filles, Olga, Tatiana, Maria et Anastasia, la tsarine donne naissance à un garçon, Alexis. La sainte Russie a un héritier mais le sort s’acharne, le diagnostic des médecins est sans appel : le petit tsarévitch est hémophile. Une simple blessure peut lui être fatale. Sa maladie sera une cause de tracas permanent pour sa famille, spécialement sa mère.
1905, l’année des catastrophes
« Il y a, chez Nicolas II, une volonté d’immobilisme, de repli sur l’histoire et la tradition, à l’image de sa vie privée, rebelle à tout bouleversement », comment Jean des Cars. C’est ce manque d’allant dans les réformes qui entraine des rassemblements populaires, et notamment celui du dimanche 22 janvier 1905. Alors que la foule vient manifester pacifiquement, les cosaques chargent, tuent 1 200 personnes et en blessent 5 000 autres. Nicolas II sera désormais surnommé « Nicolas le Sanglant ». La rupture avec le peuple est entamée. Les liaisons troubles du couple impérial avec Raspoutine n’arrangeront rien.
Raspoutine, messager de Dieu ?
Reçu pour la première fois le 15 octobre 1906, Raspoutine s’apprête à jouer un rôle déterminant pour le futur de la Russie. Le starets, mystique fascinant pour le couple impérial, gagne la confiance de Nicolas II et d’Alexandra Feodorovna en guérissant, par l’hypnose et des moyens spirituels, le tsarévitch Alexis d’atroces souffrances. Raspoutine est de ces hommes dont « on ne sait jamais à l’avance s’ils vont se faire moines ou brûler un village » comme le dit Dostoïevski dans Les Possédés. Les réserves de l’entourage du tsar à son égard n’empêcheront jamais la famille impériale de lui faire une confiance aveugle.
De fait, Nicolas II est sourd aux conseils de Stolypine, son premier ministre, dont les réformes auraient pu permettre de sauver la Russie des affres du communisme. Il lui préfère le spirituel et débauché Raspoutine. « Mais qui est donc Raspoutine ? Un homme dont la vie, encore aujourd’hui, reste mystérieuse, truffée d’incertitudes, de mensonges, d’extravagances, mais qui – c’est incontestable – est intelligent, habile, débauché, presque illettré mais doté de connaissances surprenantes, voire de pouvoirs sur les esprits et les corps », juge, en nuances, Jean des Cars. Ayant acquis un ascendant spirituel sur le tsar, Raspoutine se permettra même de lui dicter des décisions politiques jusqu’au 16 décembre 1916 où, dans des conditions rocambolesques, le starets est assassiné.
Le tsar subit la guerre
Contrairement à ce qu’affirme la légende, le tsar est d’un grand patriotisme. S’il subit dès 1914 une guerre qu’il n’a pas voulu, il a été démontré qu’il participe immédiatement à l ‘effort de guerre en rapatriant de Londres à la fois sa fortune et celle de sa femme. Dévouées, l’impératrice et ses filles se font infirmières pendant le début du conflit. Une succession de mauvaises décisions stratégiques et la prise en tête des armées russes par le tsar, alors qu’il n’était pas le plus capable, finissent de consommer le crédit qu’il avait auprès de la population. Pour le bien de son pays, pour faire durer l’espérance, parce que sa patrie est plus importante que sa personne, il abdique le jeudi 3 mars 1917. Il abdique également pour son fils Alexis. Son frère, qui lui avait donc succédé, abdique lui aussi le lendemain. Les Romanov laissent le pouvoir.
Le ressentiment ayant grandi contre la famille impériale, ceux-ci sont placés en détention dans le palais de Tsarkoie Selo. Jean des Cars évoque le « patriotisme viscéral du tsar et son attachement profond à l’armée qui font que, même prisonnier, il a droit, dans son uniforme, a être appelé par son grade de colonel ». Ils sont ensuite transférés à Tobolsk pour éviter un lynchage et enfin à Iekaterinbourg. La nuit du 16 au 17 juillet, ils sont sauvagement assassinés par sur ordre du gouvernement « rouge » de Moscou. Leurs corps sont brulés et disparaissent. Pour Lénine, il ne s’est rien passé.
Évoquant Nicolas II, Churchill disait que « le tsar avait le rôle de l’aiguille d’une boussole. Guerre ou pas guerre ? Avance ou retraite ? Droite ou gauche ? Démocratie ou pouvoir fort ? Abandonner ou persévérer ? Ce furent les champs de bataille de Nicolas II ». « Il ne les aimait pas, mais il fut courageux », conclut Jean des Cars.
« Le conteur, ce n’est pas celui qui raconte (des raconteurs d’histoire, il y en a partout), mais celui qui détient les contes d’une certaine population et essaie de transmettre ces contes-là, de façon à obtenir l’accord de ceux qui l’écoutent, de faire en sorte que ceux qui l’écoutent se rendent compte qu’il dit exactement ce qu’ils sont », écrit Pierre-Jakez Hélias, dans La sagesse de la terre. C’est avec ce formidable talent de conteur que Jean des Cars nous fait revivre cette « tragédie impériale », la dernière de la famille Romanov. Illustrée de photographies inédites, cette biographie du dernier tsar accompagne magnifiquement le retour de la mémoire prérévolutionnaire, celle de la très Sainte Russie.
SYMBOLISMES ET SENS DU BEAU DANS LA LITURGIE ORTHODOXE
par Mgr Kallistos Ware
La chose principale.
La chose principale,dit saint Théophane le Reclus, est de se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur et de continuer à se tenir devant Lui, sans cesse, jour et nuit, jusqu’à la fin de la vie.(Cité dans Higoumène Chariton, L’Art de la prière, Bellefontaine, 1976, p. 81.)
Dans cette définition concise mais profonde, saint Théophane souligne trois choses :
– premièrement, la base de la louange qui est de se tenir devant Dieu ;
– deuxièmement, les facultés qu’emploie la personne qui rend grâce : avec l’esprit dans le cœur ;
– troisièmement, le moment approprié pour la louange : sans cesse jour et nuit, jusqu’à la fin de la vie.
Se tenir devant Dieu.
La première chose pour rendre grâce ou prier est de se tenir devant Dieu. Notez bien l’étendue de la définition de saint Théophane. Prier ce n’est pas nécessairement demander quelque chose à Dieu ; il n’est même pas nécessaire d’employer des mots, parce que, très souvent, les prières les plus profondes et les plus puissantes sont celles où l’on se tient simplement devant Dieu en silence. Mais notre attitude est toujours la même, que nous rendions grâce avec des mots, par des actions symboliques ou sacramentelles, ou en silence : nous nous tenons devant Dieu.
Se tenir devant Dieu : cela implique que l’action de grâce est une rencontre, une rencontre entre personnes. Le but de l’action de grâce n’est pas seulement d’éveiller des émotions et de produire des attitudes morales appropriées, mais d’entrer en relation de manière directe et personnelle avec Dieu, la Sainte Trinité. Comme un ami parlant à un ami, écrit saint Syméon le Nouveau Théologien,nous parlons à Dieu et nous nous tenons avec hardiesse devant Sa Face habitée d’une lumière inapprochable[1].
Ici saint Syméon indique brièvement les deux pôles de la prière chrétienne, les deux aspects contrastants de cette relation personnelle : Dieu est habité d’une lumière inapprochable, mais nous, êtres humains, nous pouvons L’approcher avec hardiesse et lui parler comme un ami parle avec son ami. Dieu est au-dessus de tout être, infiniment éloigné, inconnaissable, « le Tout-Autre », le mysterium tremendum et fascinans. Mais ce Dieu transcendant est en même temps un Dieu d’amour personnel, proche de manière unique, autour de nous et en nous, partout présent et qui remplit tous[2].
Dans l’adoration, le chrétien se tient alors devant Dieu dans une double attitude, conscient à la fois de la proximité et de l’altérité toute-autre de l’Éternel, pour employer les mots d’Evelyn Underhill, écrivain anglican qui éprouvait un amour profond pour l’Orthodoxie. Lorsqu’il prie, le fidèle ressent à la fois la miséricorde et le jugement de Dieu, à la fois sa bonté et sa sévérité[3]. Jusqu’à la fin de notre vie terrestre, nous éprouverons toujours de l’assurance et de la crainte : selon les mots de saint Ambroise, starets du monastère d’Optino, entre l’espoir et la crainte. Cette double attitude apparaît d’une manière frappante dans les liturgies de l’Église orthodoxe, qui réussissent vraiment bien à combiner les deux qualités de mystère et de simplicité : pour citer une fois de plus Evelyn Underhill, ...tellement profondément sensible au mystère du Transcendant, en même temps que tellement semblable à un enfant dans son approche confiante[4].
Dans les textes liturgiques de l’Orient chrétien, ces sentiments contrastés d’espoir et de crainte, de confiance et de peur sont mis côte à côte. Les Saints Dons sont les mystères donateurs de vie et terribles.En invitant les fidèles à s’approcher du calice, le prêtre dit : Approchez avec crainte de Dieu, foi et amour – la crainte et une confiance aimante vont de pair. Dans une prière avant la communion attribuée à saint Syméon le Nouveau Théologien, nous employons ces mots-ci :
À la fois se réjouissant et tremblant,
Moi qui suis la paille je reçois le Feu
Et, étrange miracle !
Je suis ineffablement rafraîchi,
Comme le buisson ardent
Qui brûla mais ne fut pas consumé.
À la fois se réjouissant et tremblant :c’est précisément l’attitude que nous devrions avoir lorsque nous nous tenons devant Dieu. Notre action de grâce devrait être marquée par un sens aigu de respect et de componction, parce que c’est une chose redoutable que de tomber aux mains du Dieu vivant (Hé 10, 31) ; et également par un sentiment de simplicité accueillante et affectueuse parce que ce Dieu vivant est aussi notre frère et notre ami. Lorsque nous rendons grâce nous sommes à la fois des esclaves devant le trône du Roi des Cieux, et des enfants heureux d’être dans la maison du Père. Les larmes que nous versons en nous approchant pour communier sont à la fois des larmes de pénitence, considérant notre propre indignité – Moi qui suis la paille – et des larmes de joie en contemplant la compassion miséricordieuse de Dieu.
Comme saint Macaire insiste dans ses Homélies : Ceux qui ont goûté le don de l’Esprit sont conscients de deux choses à la fois : d’un côté, la joie et la consolation ;et de l’autre, la crainte, le tremblement et la tristesse[5]. Ces deux sentiments simultanés devraient caractériser notre prière si nous voulons nous tenir de manière juste dans la Divine présence.
Avec l’esprit dans le cœur.
En second lieu, prier et rendre grâce c’est se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur. Ici, cependant, il faut faire attention ; parce que, lorsque saint Théophane – et la tradition orthodoxe en général – emploie ces deux mots « esprit » et « cœur », il leur donne un sens qui est différent de celui que nous pouvons leur donner aujourd’hui en Occident. Par « esprit » ou « intellect » (noûs en grec), il ne veut pas seulement ou premièrement dire le cerveau raisonnant, avec son pouvoir d’argumentation discursive, mais aussi et beaucoup plus fondamentalement, le pouvoir d’appréhender la vérité spirituelle de l’intérieur et par une vision contemplative. La raison ne doit pas être répudiée ou réprimée, parce que c’est une faculté qui nous a été octroyée par Dieu ; mais elle n’est pas le chef de nos facultés ou la faculté la plus haute que nous possédons, et elle est transcendée à de nombreuses occasions lors de notre prière.
Nous devons également faire attention lorsque nous interprétons le mot « cœur » (kardia). Quand saint Théophane – et la tradition spirituelle orthodoxe en général –, parle du cœur, ils comprennent le mot dans son acception sémitique et biblique, ne signifiant pas seulement les émotions et les affects mais le centre premier de notre personne. Le cœur signifie le « moi profond » ; c’est le siège de la sagesse et de la compréhension, l’endroit où nous prenons nos décisions morales, le lieu intérieur où nous expérimentons la grâce divine et la présence de la Sainte Trinité. Cela indique la personne humaine en tant que « sujet spirituel », créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.
Donc, parler comme le fait saint Théophane de se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur, signifie que nous devons L’adorer avec la totalité de notre personne humaine. Les facultés rationnelles ne sont pas du tout rejetées, parce que nous sommes des créatures rationnelles – ce que saint Clément d’Alexandrie nomme un troupeau raisonnable[6] – et à cause de cela notre prière devrait être logike latreia, prière raisonnable (Rm 12, 1). De même, nous ne devons pas exclure nos émotions et nos affects de notre prière, parce qu’eux aussi font partie de notre personnalité. Nos prières devraient être animéesd’éros, désir intense et fervent pour le Divin, afin que notre prière devienne véritablement une expressiond’extase érotique, pour employer une phrase de saint Maxime le Confesseur[7]. Mais, logos et éros,raison, émotions et affects doivent être combinés avec les autres pôles de notre personne, et ils doivent tous être intégrés en une unité vivante, au niveau de notre être profond, de notre cœur. Pour citer à nouveau Evelyn Underhill, notre expérience de Dieu jaillit du champ de notre conscience pour transformer et amener les niveaux profonds et instinctifs de l’esprit à l’acte total de l’adoration[8]. Notre adoration doit tout embrasser.
Avec l’esprit dans le cœur.Dans cet acte total d’adoration, alors, nous devons nous tenir devant Dieu avec notre personne tout entière : certainement avec l’esprit conscient, mais aussi avec les aspects de notre être intérieur qui vont jusqu’à l’inconscient ; avec nos sentiments instinctifs, avec notre sens esthétique et également avec cette faculté de compréhension intuitive et de conscience spirituelle directe qui, comme nous l’avons dit, surpasse de loin la raison discursive. Tout cela doit jouer son rôle dans notre prière ; et notre constitution physique et matérielle aussi, c’est-à-dire notre corps. La chair aussi est transformée, écrit saint Grégaire Palamas ; elle est exaltée avec l’âme et communie avec elle au Divin, et devient de même la possession et le lieu d’habitation de Dieu[9].
Comment cet acte total s’accomplit-il ? Dans notre prière nous employons d’abord des mots, et ces mots ont une signification littérale, saisie par le rationnel. Mais il y a beaucoup plus que la signification des mots qui est impliqué dans l’acte de la prière. En deçà et au-delà de leur sens littéral, les syllabes et les expressions sont riches d’associations et de musicalité, et possèdent un pouvoir caché et une poésie propre. Donc dans nos prières, nous n’employons pas seulement les mots de manière littérale mais aussi pour leur beauté ; même si les textes sont écrits en prose rythmée plutôt qu’en vers, à travers l’imagerie poétique nous les revêtons d’une signification nouvelle. Nous prions d’ailleurs non seulement en employant des mots, mais aussi de plusieurs manières différentes : par la musique, par la splendeur des vêtements sacerdotaux, par la couleur et les lignes des saintes icônes, par l’aménagement de l’espace sacré dans l’église, par des gestes symboliques comme le signe de la croix, l’offrande de l’encens et l’allumage de bougies, et par l’emploi de tous les grands « archétypes » constituants de base de la vie humaine, comme l’eau, le pain et le vin, le feu et l’huile.
Par l’emploi littéral des mots nous atteignons le rationnel ; par la poésie et la musique, par l’art, les symboles et les actes rituels, nous atteignons les autres couches de la personne humaine. Tous les aspects de notre prière sont aussi importants les uns que les autres. Si les mots que nous exprimons n’ont pas de signification littérale, ou si nous les récitons ou les chantons de telle façon que nous rendons leur signification inintelligible, notre prière dégénère en formules magiques et en charabia, et elle n’est plus digne d’un esprit rationnel. D’un autre côté, si notre prière ne s’exprime que par des mots, interprétés littéralement et rationnellement, elle pourra être une véritable prière de l’esprit mais elle ne sera pas encore une prière de l’esprit dans le cœur Elle pourra être admirablement claire, logique et systématique, mais elle sera loin d’être une prière de toute la personne. Ceci est un point que les réformateurs liturgiques occidentaux des années 1960 et 1970 ont très souvent perdu de vue. Ils ont sous-estimé le sens du mystère ; mais sans le sens du mystère nous ne sommes pas véritablement humains. La prière est plus qu’une forme de proclamation à travers l’expression de mots, et l’assemblée liturgique est plus qu’un rassemblement public avec des discours et des annonces.
On dit très souvent que les symboles et les objets employés dans la prière chrétienne traditionnelle et le style de beauté que cela montre sont devenus démodés et hors de propos dans le monde contemporain. Ces symboles, argumente-t-on, datent d’une époque agricole et ne sont plus, pour nombre d’entre eux, adaptés à un environnement urbain et industriel. Pourquoi devrions-nous prier Dieu avec un cierge et un encensoir dans la main et non avec un stéthoscope ou une foreuse ? Ne restreignons-nous pas notre prière à un type particulier de personne en en excluant d’autres ?
À cela un orthodoxe répondrait que les gestes et les symboles que nous employons pour la prière ont une signification universelle. Bien que la Divine Liturgie ait été influencée extérieurement par les conventions sociales et artistiques de certaines régions, comme par exemple par le cérémonial de la cour byzantine, dans son essence intérieure elle transcende ces limitations et parle à la condition humaine fondamentale, que l’on soit homme ancien ou moderne, oriental ou occidental. Dans sa prière l’Église orthodoxe fait usage des réalités premières de l’existence humaine comme le pain et l’eau, la lumière et le feu. Si ceux qui vivent dans un environnement urbain et technologique ne trouvent plus que ces réalités primaires ont du sens, n’est-ce pas plutôt une mise en accusation inquiétante du côté artificiel et irréel de notre « civilisation » contemporaine ? Peut-être alors n’avons-nous pas besoin de changer les symboles mais de nous changer nous, en nettoyant les portes de notre perception.
À ce propos, l’orthodoxe peut se sentir quelque peu encouragé par l’enthousiasme occidental actuel pour les icônes. Un nombre étonnant d’hommes et de femmes « modernes », tout en restant à l’extérieur à quelque Église que ce soit, et en ne semblant pas du tout intéressé par les réformes liturgiques contemporaines, est cependant attiré fortement par les icônes orthodoxes. Ne soyons pas trop rapide à taxer cette attraction de sentimentale et superficielle. N’est-ce pas un curieux paradoxe qu’à l’âge de la technologie et du sécularisme, les gens se sentent attirés par une forme d’art spirituelle par excellence et théologique ? Se sentiraient-ils attirés de la même manière si l’art de l’icône était « mis au goût du jour » ?
Pour un chrétien orthodoxe, il est de la plus haute importance que l’acte de rendre grâce exprime la joie et la beauté du Royaume des Cieux. Sans cette dimension de beauté, notre action de grâce ne réussira jamais à être une prière dans le plein sens du terme, prière du cœur tout autant que prière du rationnel. Cette joie et cette beauté du Royaume ne peuvent pas être convenablement exposées par des arguments abstraits et des explications logiques ; cela doit être expérimenté et non discuté. Et c’est par-dessus tout par des actions symboliques et rituelles – en brûlant de l’encens, en allumant un lampion ou un cierge devant une icône – que cette expérience vivante est rendue possible. Ces gestes simples expriment, bien mieux que n’importe quel mot, notre attitude envers Dieu, notre amour et notre adoration ; sans de telles actions notre action de grâce serait tristement appauvrie.
Pourquoi offrir de l’encens ou brûler des cierges ? Pourquoi faire des prosternations ou des signes de la Croix ? Si nous essayons de l’expliquer par des mots, nous savons très bien que cela ne rendra compte que d’une petite part de la vérité. Et là se trouve précisément la raison de l’action symbolique. Si le poète pouvait exprimer ce qu’il veut dire par de la prose, si l’artiste ou le musicien pouvait exprimer par des mots ce qu’il ou elle a voulu dire par la peinture ou par le son, il n’y aurait pas besoin de poèmes, de tableaux ou de symphonies. Chacune de ces choses existe parce que cela exprime quelque chose qui ne peut pas être exprimé d’une autre façon. C’est la même chose pour l’action de grâce. S’il était possible de l’exprimer par des mots, pourquoi brûlons-nous des cierges et de l’encens ? Nous pouvons nous contenter de l’explication verbale et renoncer à l’acte symbolique. Toute la valeur de l’acte symbolique dans l’action de grâce vient du fait qu’il exprime quelque chose qui ne peut pas être dit uniquement par des paroles, qu’il atteint une part de notre être qui ne peut pas être touchée par des arguments rationnels. D’une part le symbole est plus simple et plus immédiatement accessible qu’une explication verbale, et d’autre part, il pénètre plus profondément au cœur de la réalité.
Dans notre prière, au niveau purement pragmatique, la beauté et le symbolisme sont inutiles et sans objet. Nous pouvons employer des sprays désodorisants à la place de l’encens, des néons à la place des cierges. Mais l’être humain n’est pas simplement un animal pragmatique et utilitaire, et ceux qui vont voir plus profondément dans la nature humaine vont rapidement apprécier combien nous avons besoin de cette beauté « inutile ». Comme l’archiprêtre Alexandre Schmemann l’a si justement dit :
La liturgie est avant toute autre chose la réunion joyeuse de ceux qui vont rencontrer le Seigneur Ressuscité et qui vont entrer avec Lui dans la chambre nuptiale. Et c’est cette joie de l’attente et cette attente de la joie qui sont exprimées par les chants et le rituel, par les vêtements et les encensements, dans toute cette « beauté » de la liturgie qui a si souvent été dénoncée comme étant inutile et même pécheresse.
Inutile, elle l’est en effet parce que nous sommes au-delà des catégories de « l’utile ». La beauté n’est jamais « nécessaire », « fonctionnelle » ou « utile ». Et quand, attendant quelqu’un que nous aimons, nous mettons une belle nappe sur la table et la décorons avec des bougies et des fleurs, nous ne le faisons pas par nécessité mais par amour. Et l’Église est amour, attente et joie. C’est le Ciel sur la terre selon notre tradition orthodoxe ; c’est la joie de l’enfance retrouvée, cette joie libre, inconditionnée et désintéressée, qui seule est capable de transformer le monde. Dans notre piété « sérieuse » d’adulte nous demandons des définitions et des justifications et elles sont enracinées dans la peur. Peur de la corruption, de la déviation, des « influences païennes », des « trucs ». Mais celui qui a peur n’est pas rendu parfait dans l’amour (1 Jn 4, 18). Tant que les chrétiens aimeront le Royaume de Dieu et ne le discuteront pas seulement, ils le « représenteront » et ils le signifieront par l’art et la beauté. Et le célébrant du sacrement de la joie apparaîtra dans une belle chasuble parce qu’il est revêtu de la gloire du Royaume, parce que même sous forme humaine, Dieu apparaît en gloire. Pendant l’Eucharistie nous nous tenons en présence du Christ, et comme Moise devant Dieu, nous allons être recouverts de sa gloire[10].
La beauté sauvera le monde, dit Dostoïevski. Rendre manifeste le pouvoir de salut de cette divine beauté est une des premières fonctions de l’action de grâce. Quand les envoyés du Prince Vladimir de Kiev furent gagnés à la foi orthodoxe, ce ne sont pas des mots ou des arguments logiques qui les ont convertis, mais bien la beauté de la Sainte Liturgie à laquelle ils participèrent à Constantinople : Nous ne pouvons pas oublier cette beauté, dirent-ils lorsqu’ils rentrèrent chez eux. En quoi consiste votre prière ? demanda saint Jean de la Croix à une de ses pénitentes ; et elle répondit : À considérer la Beauté de Dieu et à me réjouir qu’il ait une telle beauté[11]. Telle est la nature de l’action de grâce. Prier et rendre grâce c’est percevoir la beauté spirituelle du Royaume des Cieux ; exprimer cette beauté à la fois par des mots, de la poésie et de la musique, par l’art et des actes symboliques et par nos vies toutes entières ; et de cette façon, nous étendons la beauté divine dans le monde autour de nous, transformant et transfigurant la création qui a chuté.
Sans cesse jour et nuit.
Il reste le troisième point de la définition de saint Théophane : rendre grâce c’est se tenir devant Dieu sans cesse jour et nuit jusqu’à la fin de la vie. Priez sans cesse, insiste saint Paul (1 Th 5, 17). La prière et l’action de grâce ne devraient pas être seulement une activité parmi d’autres, mais l’activité de toute notre existence. Tout ce que nous faisons se fait sous le regard de Dieu : se tenir devant Dieu ne devrait pas être une attitude limitée à des moments et des lieux spécifiques, à des occasions où nous « disons nos prières » à la maison ou quand nous « allons à l’église », mais devrait être une attitude globale, étreignant tout et à tout moment. Nous devrions chercher à faire de tout notre être un acte continuel d’action de grâce, une doxologie ininterrompue.
Rien ne devrait être écarté parce qu’irrémédiablement séculier, parce qu’incapable d’être transformé en action de grâce. Un chrétien, comme l’observe très justement père Alexandre Schmemann, est celui qui, où qu’il regarde, trouve le Christ et se réjouit enlu[12]i. Dans les mots d’une ancienne « Parole de Jésus », il est dit :
Fendez le bois, je suis là.
Soulevez la pierre,
vous me trouverez là[13].
Pouvez-vous recevoir trop de joie des travaux paternels ?demande Thomas Traherne. Il est lui-même en toute chose. Certaines choses sont petites vues de l’extérieur, et dures et communes. Mais je me rappelle le temps où la poussière des rues semblait aussi précieuse que de l’or à mes yeux d’enfant, et maintenant elle est plus précieuse encore aux yeux de ma raison[14]. Rendre grâce c’est voir Dieu en tout, inclure le monde entier et l’offrir en retour à Dieu dans la joie.
La prière et l’action de grâce continuent alors « sans cesse jour et nuit » dans le sens qu’elles font partie de notre être ; elles ne sont plus quelque chose que nous faisons, disons ou pensons, mais quelque chose que nous sommes. Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous respirez, dit saint Grégoire de Naziance[15]. La prière nous est plus essentielle, est une part plus intégrante de nous-mêmes que le rythme de notre respiration ou le battement de notre cœur. Nous avons été créés pour prier. La prière est notre véritable nature, et tout peut être changé en prière. Dans cette immense cathédrale qu’est l’univers de Dieu, écrit Paul Evdokimov, chaque personne, qu’elle soit travailleur intellectuel ou manuel, est appelée à agir en tant que prêtre de sa vie tout entière, à prendre tout ce qui est humain et à le retourner en une offrande et un hymne de gloire[16]. Et ailleurs, le même auteur remarque : Dans les catacombes, le dessin le plus fréquent est celui d’une femme en prière, l’Orante ; elle représente la seule attitude juste de l’âme humaine. Il n ‘est pas suffisant de dire des prières : nous devons devenir, être, prière, prière incarnée. Il n’est pas suffisant d’avoir des moments de prière. Toute notre vie, chaque acte, chaque geste, même le sourire d’un visage humain, doit devenir un hymne d’adoration, une offrande, une prière. Nous devons offrir non pas ce que nous avons mais ce que nous sommes[17].
(Reproduit de la revue Le Chemin
(Gorze, France), No 54 (2002).
Une version légèrement différente de ce texte paraît dans Kallistos Ware, Tout ce qui vit est saint,
Cerf/Le sel de la terre, 2003.)
[16]« Le sacerdoce universel des laïcs », La Nouveauté de l’Esprit, Bellefontaine, 1977, p. 97.
[17]Le Sacrement de l’amour, Desclée de Brouwer, 1980, p. 83.
EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...
LA "CULTURE DE MORT" , SUICIDAIRE,
POURSUIT SON CHEMIN...
Ils ne dorment ni ne mangent pendant des heures, voire des jours : ils ne font que l’amour, s’aidant de médicaments psychotropes et de drogues (illicites). C’est ce qu’on appelle le « chemsex » ou sexe chimique, à l’origine pratiqué par les homosexuels mais qui se répand aujourd’hui parmi la population hétérosexuelle (Corriere della Sera).
Le « marathon du sexe »
Ce n’est pas uniquement un phénomène sociologique : cela devient un problème sanitaire, du moins en Grande Bretagne. C’est la raison pour laquelle la revue scientifique British Medical Journal (Bmj) s’interroge : « Qu’est-ce que le chemsex, en quoi est-ce un problème ? ». Voici la réponse : ses adeptes ont en moyenne cinq partenaires par « sex session » (séances de marathon sexuel) et n’utilisent généralement aucune protection (préservatifs) : ils sont ainsi exposés à des risques infectieux, notamment le VIH et l’hépatite C. Sans parler des grossesses non désirées.
Substances stimulantes
Les substances qu’ils utilisent sont la méphédrone et les amphétamines cristallisées, qui font office de stimulants : ceux-ci génèrent un état d’euphorie et d’excitation sexuelle (tout en accélérant le rythme cardiaque et en augmentant la pression artérielle). Il existe également le Ghb (gamma-hydroxybutyrate) et le Gbl (gamma-butyrolactone), extrêmement puissants et désinhibants, qui ont en outre un léger effet anesthésique. Grand nombre de ces produits se prennent par voie veineuse, c’est-à-dire par injection, comme cela se fait pour l’héroïne.
« Sexe physique et dépersonnalisé »
Le recours à des substances chimiques pour stimuler l’activité sexuelle, appelé « sexe chimique », est ouvertement condamné par la morale catholique. « Il s’agit d’une pratique sexuelle purement physique et dépersonnalisée », confie le père Maurizio Faggioni, professeur de théologie morale et de bioéthique à l’Académie Alfonsiana.
Rapport sexuel banalisé et dépourvu de joie
« Le plaisir sain de faire l’amour à la personne que l’on aime n’est pas le but recherché, poursuit le bioéthicien, le sexe devient un bien de consommation, source de plaisir égoïste en dehors de toute relation. » Le problème est « anthropologique », le rapport physique est « banalisé ». « Mais le sexe sans amour, souligne Faggioni, est un besoin toujours inassouvi, qui se prolonge dans le temps, se nourrissant de sensations plus intenses et d’une multiplicité de contacts. Toutes les résistances tombent. Il n’y a donc plus de joie ».
Vision étonnée de la sexualité
L’on ne saurait oublier les graves conséquences sanitaires qui « alarment, à juste titre, les responsables de la santé publique ». Et l’expert en bioéthique de poursuivre : « Nous pensons notamment aux maladies sexuellement transmissibles, aux grossesses accidentelles parfois suivies d’avortements, aux troubles du système nerveux. Ce sont de sérieux dommages causés à l’intégrité des gens, auxquels s’ajoute une vision erronée de la sexualité ». Le problème, conclut-il, « ne relève pas des substances chimiques mais plutôt du cœur ».(Source ALETEIA)
Rome et la Couverture de "Charlie Hebdo":
En présentant en première page un Dieu « sous les traits d’un terroriste, qui court, taché de sang, une kalachnikov sur le dos » (Aleteia), Charlie Hebdo reflète « le triste paradoxe d’un monde toujours plus attentif au “politiquement correct” – au point de frôler le ridicule – mais qui refuse de reconnaître et de respecter la foi de tout croyant », regretteL’Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège, au lendemain de la sortie – à un million d’exemplaires – du numéro anniversaire de l’hebdomadaire satirique, un an après l’attaque meurtrière contre sa rédaction.
Le quotidien qualifie de « pitoyable » le choix de ce dessin, révélateur d’un « profond mépris » pour la foi des croyants en général et pour les leaders religieux de toutes obédiences qui cherchent à apaiser les esprits en multipliant leurs déclarations depuis les attentats de Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, le 7 janvier 2015, et ceux du 13 novembre dernier dans les Xe et XIe arrondissements de Paris. « Derrière la bannière trompeuse d’une laïcité intransigeante, l’hebdomadaire français oublie une fois de plus que des dirigeants religieux de tous les cultes appellent depuis des lustres à rejeter la violence commise au nom de la religion et qu’invoquer Dieu pour justifier la haine est un authentique blasphème comme l’a dit le pape François à plusieurs reprises », rappelle L’Osservatore Romano qui accuse l’hebdomadaire français de chercher à « manipuler » la foi.
Pour sa part le Sismografo, spécialisé dans l’information sur le Pape et le Saint-Siège, constate avec regret « une double victoire » des terroristes du massacre de Charlie Hebdo qui, de toute évidence, ont réussi également à tuer le discernement des responsables de la revue ». Le site n’entre pas dans de longues considérations critiques. Comme il dit « la satire est désormais devenue un axiome toujours gratuit et arbitraire », soit une vérité qui n’a nul besoin de preuve pour être admise. Y répondre ne servirait qu’à se faire accuser d’être contre la liberté de la presse ou de ne rien comprendre à la liberté d’expression satirique. Mais, « attribuer à Dieu et/ou à une religion des intentions et actions violentes, symbolisées avec un fusil et du sang » souligne « un triste et terrible paradoxe » qui met, selon lui sur un pied d’égalité les auteurs de la vignette et les terroristes qui, « au nom de Dieu », ont causé le « massacre », il y a un an.
À noter par ailleurs la réaction en Suisse de François-Xavier Amherdt, abbé et professeur de théologie à l’Université de Fribourg qui, sur RFJ, se dit « surpris, agacé et indigné » par la page de couverture de Charlie Hebdo : « Cela jette inutilement de l’huile sur le feu, estime-t-il, n’aide pas à calmer le jeu dans un contexte où l’on doit, au contraire, travailler pour le dialogue interreligieux, la paix et la compréhension mutuelle ».(Source ALETEIA)
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The Prime Minister of Lebanon visits His Holiness Aram I
on Armenian Christmas Day
On Wednesday, following the Christmas Liturgy at St. Gregory the Illuminator Cathedral, His Holiness Aram I received His Excellency Tamam Salam at the Main Hall of the Catholicosate. His Holiness and the Prime Minister held a private meeting to discuss political developments in the Middle East, their impact on Lebanon and the pending sensitive issue of the presidential election.
Following this discussion, Arthur Nazarian, Minister of Energy, and Hagop Pakradounian, Member of Parliament, joined the meeting.
Rappelons à l'occasion des déclarations provoquante du Rabbin Gopstein que, si le droit de créer l'Etat d'Israël a été accordé, par la société des nations, aux juifs, que personne n’ignore que les Philistins (Palestiniens) étaient bien présents sur la Terre-Sainte dès le XIIème siècle avant J.C. Depuis toujours, il n’y a pas eu que les juifs sur la terre de Palestine, mais cela l’Occident et l’Europe, le nie tout simplement.
« Les chrétiens sont des vampires buveurs de sang », « Noël n’a pas sa place en Terre Sainte » : les dernières déclarations du rabbin Gopstein, leader du mouvement extrémiste anti-assimilation Lehava, ne sont guère passées inaperçues.
Dans un article publié il y a quelques jours sur le site harédi Kooker, et repris par le quotidien israélien Haaretz, Benzi Gopstein se fait fort de dénoncer la présence chrétienne en Terre Sainte, l’accusant de nourrir des velléités prosélytes à l’égard des juifs, avant d’asséner : « Noël n’a pas sa place en Terre Sainte. Expulsons les vampires avant qu’ils ne s’abreuvent encore une fois de notre sang. »
Des propos qui ont aussitôt suscité l’indignation de toute la communauté chrétienne, surtout des chefs catholiques de Terre Sainte, dont voici le communiqué :
« C’est avec consternation que l’Assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte a pris connaissance des déclarations injurieuses et absolument inadmissibles du rabbin Benzi Gopstein.
Nous commémorons cette année le cinquantième anniversaire de Nostra Aetate, déclaration sur les relations entre l’Eglise catholique et les religions non chrétiennes, au premier rang desquelles, le judaïsme. Ce texte historique, fruit du Concile Vatican II, a posé les bases d’un dialogue nécessaire et désormais solide entre juifs et chrétiens, sous le sceau du respect, de la fraternité et de la sincérité.
Nous, Ordinaires Catholiques de Terre Sainte, croyons en ce dialogue, en son importance, et en sa viabilité, et condamnons avec fermeté les propos irresponsables du rabbin Gopstein ; ils sont un outrage à ce même dialogue et aux valeurs qui y sont rattachées.
Il y a quatre mois, nous avions porté plainte contre Benzi Gopstein, sans que cette action ait été suivie d’effet. Nous lançons donc de nouveau un appel pressant aux autorités israéliennes : ces tentatives d’intimidation et ces provocations, récurrentes, représentent un réel danger pour la coexistence pacifique dans ce pays. Vous vous devez de les dénoncer avec vigueur, et de prendre les mesures qui s’imposent dans l’intérêt même de tous les citoyens.
Les chrétiens appartiennent à cette Terre Sainte, et y célébreront Noël avec joie, comme ils l’ont toujours fait. »
Le chef de file du mouvement Lehava n’en est pas à sa première provocation. En août dernier, il n’avait pas hésité à affirmer que la loi juive préconisait de détruire l’idolâtrie en terre d’Israël, et qu’en conséquence, les églises et les mosquées pouvaient être incendiées.
Ces propos, tenus dans un contexte marqué par une suite d’actes de vandalisme contre des édifices chrétiens, avaient alors conduit l’AOCTS à porter plainte contre le rabbin Gopstein pour incitation à la haine.
Dimanche 29 novembre, des activistes du groupe Lehava avaient même manifesté devant le YMCA de Jérusalem contre la tenue d’un marché de Noël, dénonçant le « meurtre d’âmes juives », et demandant aux chrétiens de quitter la Terre Sainte.
Source: Patriarcat Latin de Jerusalem
Orthodox Christians around the world celebrate Christmas
Believers in Russia, Eastern Europe and the Middle East have flocked to churches to celebrate Christmas. January 7 marks the birth of Christ in the Julian calendar, which is observed by up to 300 million followers.
Watch video01:33
Orthodox Christians celebrate Christmas - DW News
Eastern Orthodox Christmas rang in across the world on Thursday with celebrations ranging from fireworks displays, church services, processions and religious ceremonies.
As millions of people gathered for formal church masses, refugees and migrants at The Jungle in Calais, northern France, marked the occasion in a makeshift chapel.
As well as Eastern Europe and the Middle East, a large number of Orthodox Christians celebrate the occasion in the Balkans, Greece, Ethiopia and Eritrea.
The Jungle's makeshift chapel held a service to mark Orthodox Christmas for migrants in Calais
Famine then feast
Many countries have their own very different traditions but, for most, Christmas is often accompanied by a family feast of several courses.
The date is preceded by a 40-day fast in anticipation of the birth of Jesus, with many traditional followers abstaining from meat and poultry, eggs, dairy products, fish, oil and wine.
Among those celebrating away from home were Russian soldiers taking part in airstrikes over Syria, who attended a service organized by the military.
On Wednesday evening, they gathered in a tent on the Russian air base at Latakia, which was lined with religious icons and strings of purple lights.
Meanwhile, an estimated 350,000 believers took part in Christmas rituals in the Russian capital. Many gathered at Moscow's enormous Christ The Savior Cathedral, led by Orthodox Patriach Kirill.
Russian actresses throw grains to wish people 'Happy New Year'
Coptic Christians live in fear
Security was tight for Egypt's Coptic Orthodox Christmas this year, with security services searching through more than 300 churches in the capital Cairo alone, amid fears of renewed attacks by Islamist militants.
The Coptic Christian community has been threatened with retaliation after the Church strongly supported the ouster of the country's first freely elected president Mohammed Morsi in 2013.
Ever since, Christian gatherings have seen regular attacks, amid accusations that Christians had conspired with the military against Islamist groups.
President Abdel-Fattah el-Sissi became only the second Egyptian leader to attend Christmas Mass at Cairo's St. Mark Cathedral on Wednesday night, where he apologized for the attacks.
Orthodox Christmas runs 13 days behind the Roman Catholic Church as the Eastern Orthodox Church kept to the Julian Calendar while Rome changed to the Gregorian Calendar in the 16th Century.
AUDIOS AND VIDEOS ON THE TOPIC
INVITATIONS:
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A propos du Coran.
De façon aussi répétitive qu'angoissante, les mêmes faits se produisent de la Norvège à l'Espagne et du Royaume-Uni à l'Autriche : chaque jour voit son lot de militaires agressés, de policiers pris pour cible, de femmes menacées, attouchées ou violées, de faits violents divers et variés. De façon aussi répétitive que systématique, les victimes et les témoins de ces faits indiquent que les agresseurs sont généralement moyen-orientaux ou africains, et de religion musulmane. De façon aussi répétitive que lassante, la majorité des dirigeants des pays européens imposent le silence sur ces faits, rassurent mensongèrement les populations en indiquant que la situation est sous contrôle, laissent actuellement entrer en Europe un flux ininterrompu de migrants, se soumettent quotidiennement au diktat imposé par l'islamiquement correct.
Le pape Benoît XVI avait un jour parfaitement résumé la situation du monde politico-médiatique occidental en disant, en substance, que ceux qui parlent le plus sont ceux qui savent le moins. Formule cruelle, mais ô combien juste !
Pour comprendre les faits dramatiques de ces dernières semaines ou de ces derniers mois, qu'il s'agisse de la tuerie du Bataclan, des innombrables agressions sexuelles de Cologne ou d’ailleurs, de la scène Orange mécanique de décembre dans le train Paris-Dreux, et de tant d’autres horreurs, et pour anticiper ce qui se passera inéluctablement dans les mois et années à venir si nous ne réagissons pas, nous avons le devoir de lire le Coran, afin de comprendre les fondements religieux de toutes ces actions, et se mettre en position de les combattre efficacement. Car celles-ci figurent en bonne et due forme dans le Coran, qui est le livre de référence incontournable de plus d’un milliard de musulmans. Il nous faut donc lire ce livre. À cet égard, vous pourrez, en cliquant sur ce lien : Lire le Coran : un devoir impératif, prendre connaissance d'un éditorial que j'avais écrit il y a quelques mois, et qui me semble, hélas, toujours d'actualité. Nous pourrons alors mieux parler de ce livre, parce que nous le connaîtrons, et mieux comprendre les ressorts d’un monde musulman fondé sur cet écrit politico-religieux.
François Billot de Lochner
président.
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UN LIVRE:
"En Russie, la politique suivie est
conforme aux désirs du peuple, ce qui
n’est pas le cas en France "
Ancien énarque, homme politique et essayiste français, Ivan Blot se rend régulièrement en Russie puisqu’il participe aux réunions du groupe de Valdaï, un forum international rassemblant des experts dans le but de discuter de la Russie et de son rôle dans le monde. Avec La Russie de Poutine, il signe un lire de philosophie politique pratique édifiant, un livre qui prend le contre-pied des préjugés répandus sur la Russie.
Aleteia : L’image de la Russie véhiculée dans les médias français, notamment depuis la guerre en Ukraine, n’est guère reluisante. Quel est l’objectif de votre livre ? Ivan Blot : J’ai écrit La Russie de Poutine pour tordre le cou à certains nombres de mensonges ou à l’ignorance concernant la Russie. J’y vais chaque mois, j’enseigne la science politique aux universités d’État de Moscou et de Novgorod et à l’Université orthodoxe de Moscou.
Avant d’entrer dans le détail, pouvez-vous nous dire brièvement quels sont les piliers permettant la renaissance de la Russie sur tous les plans ?
Le redressement a été possible le jour où la caste des oligarques gangsters toute puissante sous Eltsine a été remplacée par des officiers patriotes dont Poutine est le meilleur exemplaire. En Occident, on a marginalisé l’armée et c’est une erreur. Les officiers russes sont de haute qualité intellectuelle et morale : si vous n’aimez que l’argent ou votre confort personnel, vous ne choisissez pas la profession d’officier. Je pense qu’il faut un mélange d’officiers et de civils à la tête de l’État comme en Russie.
Le principal reproche adressé à la Russie et au président Poutine est le manque de démocratie. Qu’en est-il réellement ?
80% des Russes soutiennent le président Poutine, 20% soutiennent le président Hollande et les autres subissent. Où est la démocratie ? La définition de celle-ci est dans l’article deux de notre constitution : « Le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple ». « Par le peuple » signifie qu’il y a des élections libres et des référendums. C’est le cas en Russie comme en France. Les maires russes sont élus directement par le peuple ce qui n’est même pas le cas en France où ils sont élus par le conseil municipal. « Pour le peuple » signifie que les homme politiques doivent pratiquer une politique pour ce que le peuple souhaite et non une politique au service des seules oligarchies dominantes, financières, syndicales, médiatiques, technocratiques, associatives.
En Russie, la politique suivie est conforme aux désirs du peuple, ce qui n’est pas le cas en France d’où la rupture de confiance entre le peuple et les élites politiques : sur des sujets comme l’immigration, l’insécurité ou le chômage, la politique, de droite ou de gauche, ne satisfait pas du tout la majorité des citoyens. On n’a donc pas de leçons à donner aux Russes. De plus, personne ne veut faire attention aux réformes politiques de Poutine : élection des gouverneurs (préfets) au lieu de les nommer, élection législative moitié par liste moitié uninominaux comme en Allemagne, création d’un « Front national du peuple russe » qui a pour tâche d’associer largement tous les citoyens aux décisions et de contrôler si les administrations appliquent bien les décisions du président : c’est une instance anti technocratique dont nous aurions bien besoin ! D’ailleurs, le Kremlin s’intéresse à la démocratie directe. Mon livre sur ce sujet a été traduit en Russe et est sorti à Moscou. Avant de critiquer la démocratie russe, encore faudrait-il la connaître.
Vous consacrez un chapitre au retour de la fonction de souveraineté dans la Russie actuelle. Qu’entendez-vous par là ? Cette fonction avait-elle disparu en URSS et sous Eltsine ?
Ce n’était pas aux oligarques de l’économie d’exercer la fonction de souveraineté. Aujourd’hui, Poutine a remis de l’ordre. Beaucoup de ministres ont eu une carrière militaire. Quant à l’Église orthodoxe, elle n’est pas du tout au pouvoir car celui-ci est laïque mais elle est très écoutée pour son enseignement moral et spirituel. Autrement dit, ceux qui se consacrent à l’intérêt général plus qu’à leur seul intérêt personnel sont au gouvernement ou peuvent être écoutés.
Ce retour de la fonction de souveraineté est également un retour à la tradition de la Russie éternelle. Pouvez-vous, en quelques mots, nous en esquisser les traits ?
La Russie actuelle est conservatrice et traditionaliste. Le patriotisme est une valeur enseignée dans les écoles où l’uniforme et l’enseignement civique et militaire a été rétabli. On a eu cela en France dans les écoles mais avant la guerre mondiale ! Et mai 68 a éliminé tout enseignement sérieux de l’histoire de France et du patriotisme. On a en Russie le culte des héros historiques ; en France, c’est le passé.
Ce retour de la fonction de souveraineté tient également beaucoup de la personne du président Poutine. Quel parcours personnel, quelles références culturelles et littéraires façonnent sa pensée ?
Poutine est d’abord un officier avec tout ce que cela suppose sur le plan de l’éthique et du patriotisme. Ce n’est pas moi mais l’ancien ministre des affaires étrangères socialiste Hubert Védrine qui dit que Poutine est très différent des politiciens occidentaux. Pour lui, Poutine est un homme d’action mais aussi de pensée et de méditation. Il y a un an, il a fait envoyer aux hauts fonctionnaires trois livres de philosophie. En Russie, la philosophie est très liée au christianisme et c’est le cas des trois philosophes concernés : Nicolas Berdiaev, Vladimir Soloviev et Ivan Ilyine. Le livre de Berdiaev est La philosophie de l’inégalité traduite en français chez L’âge d’Homme. Ce livre critique l’égalitarisme révolutionnaire notamment, donc le communisme mais aussi la Révolution française de Robespierre. Le livre de Soloviev, un orthodoxe converti au catholicisme, s’appelle : La justification du bien et montre que le bien n’a rien à voir avec l’utilitarisme. Par pur utilitarisme, on peut tuer son voisin et prendre son argent. En fait, c’est l’Occident qui est visé pour son immoralité et son individualisme matérialiste.
Propos recueillis par Jean Muller
La Russie de Poutine d’Yvan Blot. B. Giovanangeli, janvier 2016, 203 pages, 15 euros.
A propos du Coran.
De façon aussi répétitive qu'angoissante, les mêmes faits se produisent de la Norvège à l'Espagne et du Royaume-Uni à l'Autriche : chaque jour voit son lot de militaires agressés, de policiers pris pour cible, de femmes menacées, attouchées ou violées, de faits violents divers et variés. De façon aussi répétitive que systématique, les victimes et les témoins de ces faits indiquent que les agresseurs sont généralement moyen-orientaux ou africains, et de religion musulmane. De façon aussi répétitive que lassante, la majorité des dirigeants des pays européens imposent le silence sur ces faits, rassurent mensongèrement les populations en indiquant que la situation est sous contrôle, laissent actuellement entrer en Europe un flux ininterrompu de migrants, se soumettent quotidiennement au diktat imposé par l'islamiquement correct.
Le pape Benoît XVI avait un jour parfaitement résumé la situation du monde politico-médiatique occidental en disant, en substance, que ceux qui parlent le plus sont ceux qui savent le moins. Formule cruelle, mais ô combien juste !
Pour comprendre les faits dramatiques de ces dernières semaines ou de ces derniers mois, qu'il s'agisse de la tuerie du Bataclan, des innombrables agressions sexuelles de Cologne ou d’ailleurs, de la scène Orange mécanique de décembre dans le train Paris-Dreux, et de tant d’autres horreurs, et pour anticiper ce qui se passera inéluctablement dans les mois et années à venir si nous ne réagissons pas, nous avons le devoir de lire le Coran, afin de comprendre les fondements religieux de toutes ces actions, et se mettre en position de les combattre efficacement. Car celles-ci figurent en bonne et due forme dans le Coran, qui est le livre de référence incontournable de plus d’un milliard de musulmans. Il nous faut donc lire ce livre. À cet égard, vous pourrez, en cliquant sur ce lien : Lire le Coran : un devoir impératif, prendre connaissance d'un éditorial que j'avais écrit il y a quelques mois, et qui me semble, hélas, toujours d'actualité. Nous pourrons alors mieux parler de ce livre, parce que nous le connaîtrons, et mieux comprendre les ressorts d’un monde musulman fondé sur cet écrit politico-religieux.
François Billot de Lochner
président.
Saint Pierre de Sébaste, qui êtes-vous ?
Il fut évêque en Arménie.
Il était aussi issu d'une étonnante famille de saints :
-il était le frère de St Basdile le Grand, de St Grégoire de Nysseet beau-frère de sainte Théosobie, épouse de son frère Grégoire.
Il était le fils de saint Basile l'ancien et de sainte Emilie et le petit-fils de sainte Macrine.
D’abord moine sous la conduite de saint Basile, dans un monastère fondé par leur mère, il fut placé à sa tête quand saint Basile devint évêque.
Il donna les preuves de la plus ardente charité lorsqu’une famine ravagea le Pont et la Cappadoce.
Elevé plus tard au siège de Sébaste, il lutta avec courage contre les Ariens qui désolaient le diocèse.
Il fut membre du concile œcuménique de 392 à Constantinople, qui anathémisa les Macédoniens qui niaient la divinité du Saint-Esprit.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,22-30.
En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison.
Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification.
Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui.
Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite.
Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.
Par Saint Augustin
(354-430),
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 2ème Sermon pour la nativité de Jean Baptiste, no. 288, 2 ; PL 38-39, 1302-1304 (cf Bouchet, Lectionnaire, p. 19)
« Il faut que lui, il grandisse ; et moi, que je diminue »
Avant Jean Baptiste, on a vu de grands, de saints prophètes en grand nombre, dignes de Dieu, pleins de son Esprit, qui annonçaient l'avènement du Seigneur et rendaient témoignage à la vérité.
Cependant on n'a pas dit d'eux ce qui a été dit de Jean Baptiste : « Parmi les enfants des femmes, il n'y en a pas eu de plus grand que Jean »
(Mt 11,1).
Pourquoi donc cette grandeur envoyée devant celui qui est la grandeur même ?
Pour donner un témoignage de la profonde humilité du Précurseur.
Il était si grand qu'on aurait pu le prendre pour le Christ.
Rien de plus facile... puisque sans qu'il le dise, c'est ce que croyaient ceux qui l'entendaient et le voyaient... Mais cet humble ami de l'époux, zélé pour l'honneur de l'époux, ne veut pas prendre la place de l'époux, comme un adultère.
Il rend témoignage à son ami, il recommande à l'épouse l'époux véritable, et il a horreur d'être aimé à sa place parce qu'il ne veut être aimé qu'en lui.
« L'ami de l'époux se tient debout et l'écoute ; il se réjouit d'une grande joie à sa voix. »
Le disciple écoute le maître ; il est debout parce qu'il l'écoute, car s'il refuse de l'écouter sa chute est certaine.
Ce qui relève à nos yeux la grandeur de Jean, c'est qu'il pouvait être pris pour le Christ et que, cependant, il a préféré rendre témoignage à Jésus Christ, proclamer sa grandeur et s'humilier que de passer pour le Messie et se tromper lui-même en trompant les autres.
C'est donc à juste titre que Jésus dit de lui qu'il était plus qu'un prophète...
Jean s'est humilié devant la grandeur du Seigneur pour mériter que son humilité soit relevée par cette grandeur...
« Je ne suis pas digne, dit-il, de dénouer la courroie de ses sandales. »
(Mc 1,7)
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Programme de ces prochaines semaines au
Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Mercredi 6 Janvier Théophanie
*Mardi 2 Février:
10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.
* Tuesday, February 2:
10:30 Mass at the Monastery. Candles Blessing of Candlemas.
*Mercredi 3 Février:
Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)
* Wednesday, February 3:
Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Sous des badigeons du XVIIIe siècle, un trésor gothique a été mis à jour dans la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers:Des fresques dont vous trouverez les clichés dans l'article ci-dessous. "Un plus" pour la Ville de Poitiers après la magnifique Eglise Romane de Notre-Dame la Grande que cette découverte en la Cathédrale du grand Saint Hilaire !
C’est un ensemble sans équivalent en France qui a été découvert dans la cathédrale de Poitiers : plus de 750 m2 de peinture médiévale étaient cachés sous un enduit postérieur. Le chantier de restauration encore en cours sera révélé aux yeux du public en mai 2016.
Une découverte inédite… ou presque
Tout a commencé lors des travaux initiés en janvier 2012 sur la voûte du transept sud de la cathédrale à la suite d’infiltrations d’eau. Les sondages réalisés avec l’ouverture de « 55 fenêtres » ont révélé la présence de peintures murales médiévales sous le badigeon XVIIIe. En janvier 2015, les travaux de dégagement de l’enduit sont lancés et coordonnés par un architecte en chef des monuments historiques. Or, ces travaux n’avancent pas aussi rapidement que prévu : le dégagement progresse d’un mètre carré par semaine et par personne ! Il s’agit en effet de retirer le badigeon avec un scalpel mais aussi de recoller la peinture ancienne au fur et à mesure à l’aide d’une seringue. La tâche est rendue difficile par le brossage et le grattage effectués au XVIIIe siècle afin que le nouvel enduit apposé à l’époque adhère le mieux possible à la pierre.
Il ne s’agit pas non plus d’une surprise totale puisque la présence d’un décor peint médiéval était mentionnée dans des sources écrites comme l’explique Anne Embs, conservatrice des monuments historiques de la région Poitou-Charentes, et que le décor avait déjà bénéficié de quelques sondages fragmentaires en 1990.
Des décors très bien conservés
Les peintures murales (et non fresques comme cela est mentionné à tort dans de nombreux articles, et oui la technique diffère !) illustrent quatre grandes scènes :
Le Sein d’Abraham, soit la demeure des Justes après la mort et jusqu’à la résurrection
Le Couronnement de la Vierge, avec des éléments d’architecture de style gothique rayonnant visibles en dessous
Le Christ Juge entouré de la Vierge et de saint Jean
Un cortège d’anges tenant des couronnes
Ces scènes sont entourées d’une pluie d’étoiles exécutée à l’aide de feuilles d’étain superposées avec une feuille d’or et d’argent. Les figures sont monumentales (environ 3 m de haut) et leur dessin raffiné est de grande qualité. On ne peut qu’admirer la fraîcheur des couleurs et la variété de la palette aux rares nuances de rose, vert, mauve et orange. D’après les analyses scientifiques, des pigments précieux ont été utilisés tels que le bleu azurite, le rouge de cinabre, et des feuilles d’or et d’argent.
Du point de vue stylistique, ces représentations sont à rapprocher du « style de saint Louis » (présent de 1250 au XIVe siècle), ce qui permet de dater les peintures du dernier tiers du XIIIe siècle, soit en pleine période du gothique rayonnant. Ce style est caractérisé par l’allongement des figures, de petites têtes, un véritable raffinement, et un trait linéaire et graphique. Cet ensemble peint est donc en parfaite corrélation avec les vitraux quasi contemporains.
L’opération de restauration de ce témoignage exceptionnel est chiffrée à 800 000 euros et financée par l’État. Le public doit encore attendre fin mai 2016 pour pouvoir découvrir ces peintures sans les échafaudages au sein de la cathédrale. Il semble cependant que l’édifice n’ait pas encore livré tous ses secrets. D’après de nouveaux sondages, d’autres peintures seraient présentes sur les voûtes du transept central… Affaire à suivre.(Souce: ALETEIA)
"When pride retreats from a man, humility begins to dwell in him, and the more pride is diminished, so much more does humility grow. The one gives way to the other as its opposite. Darkness departs and light appears. Pride is darkness, but humility is light. " (St. Tikhon of Zadonsk "Journey to Heaven") / "Quand l'orgueil se retire d'un homme, l'humilité commence à habiter en lui, et plus la fierté diminue, plus l' humilité grandit. Celle-ci cède la place à l'autre comme à son contraire. Les ténèbres partent et la lumière apparaît. L'orgueil est ténèbres, mais l'humilité est lumière. " Saint Tikhon de Zadonsk
En France Syro-Orthodoxe aujourd'hui, Fête de Saint SIMÉON le Stylite(† 459).
Mémoire des saints:
TÉLESPHORE, pape de Rome et martyr († 137)
DOMNON, martyr à Bergame
SYNCLÉTIQUE, vierge abbesse en Égypte
EUPRÉXIE, veuve en Sicile
In Syrian-Orthodox France today, the Feast of St. Simeon Stylites († 459).
Memory of the Saints:
TÉLESPHORE, Pope of Rome and martyr († 137)
Domnon, martyr in Bergamo
Syncletica, blank abbess in Egypt
EUPRÉXIE widow in Sicily
Au Sanctoral:
Col 3/12-17:
12 Ainsi donc, comme il sied à des élus de Dieu, saints et bien-aimés, ayez un cœur plein de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience.
13 Supportez-vous mutuellement, et pardonnez-vous l'un à l'autre, si vous avez entre vous quelque différend. Comme le Seigneur vous a pardonné, vous aussi pardonnez. 14 Mais par-dessus tout cela, ayez la charité, qui est le lien de la perfection.
15 Que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Sachez montrer de la gratitude.
16 Que la parole du Christ demeure en vous dans toute sa richesse, en sorte qu'en toute sagesse vous puissiez vous instruire et vous exhorter mutuellement. Sous l'inspiration de la grâce, chantez à Dieu de tout cœur des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels.
17 Et, quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâce, par lui, à Dieu le Père.
Jn 10/9-16:
9 C'est moi la porte; si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé : il pourra aller et venir et trouver de la pâture.
10 Le voleur ne vient que pour dérober, pour égorger, pour détruire; moi, je suis venu pour qu'on ait la vie, et qu'on soit dans l'abondance.
11 « C'est moi le bon berger. Le bon berger expose sa vie pour ses brebis.
12 Le salarié, celui qui n'est pas le berger, à qui les moutons n'appartiennent pas, abandonne les brebis à la vue du loup, et s'enfuit. Et le loup les ravit et les disperse. 13 C'est qu'il est salarié et qu'il n'a cure des brebis.
14 Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, 15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis.
16 J'ai d'autres brebis , qui ne sont pas de cette bergerie; il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur.
Ne vous irritez pas avec ceux qui péchent ou ceux qui offensent. Ne vous irritez pas à remarquer tout péché de votre prochain, puis à le juger, comme nous avons l'habitude de le faire. Chacun aura à rendre compte à Dieu de ses propres péchés. Tout un chacun a une conscience. Tout le monde a entendu la Parole de Dieu, et dès lors chacun connaît la Volonté de Dieu, que ça soit via les livres ou par des conversations avec d'autres personnes. En particulier, ne regarde pas méchament les péchés de tes anciens, qui ne te concernent pas : "Qu’il tienne bon ou qu’il tombe, cela regarde son propre maître" (Rm 14,4). Corrige tes propres péchés, amende ta propre vie. (Saint Jean de Cronstadt)
« La pauvreté d'esprit a trois degrés.
Le premier est de nous voir en mendicité devant Dieu pour tous ses dons, étant nus par nous-mêmes et sans aucune grâce, et de vivre en esprit de mendiant pour être revêtus de ses biens. Le second est de nous pas approprier les dons et les grâces de Dieu, les considérant comme nôtres, et comme une chose qui serait passée en notre nature, lorsque nous les possédons. Il faut les regarder comme un homme regarde l'habit qu'il porte. Il sait que son corps est nu par soi-même, et dépourvu en soi des choses qui seraient nécessaires pour le mettre à couvert de l'incommodité des saisons : c'est pourquoi il vit continuellement dans l'obligation de se vêtir, et dans la dépendance d'emprunter hors de lui ce secours et ce soulagement. L'âme véritablement pauvre, quoiqu'elle soit revêtue et enrichie des dons de Dieu, se considère toujours devant lui dans une grande nudité. Car demeurant établie dans la connaissance de ce qu'elle est, quoiqu'elle soit possédée et revêtue de Dieu, elle se voit également en nudité par elle-même. Ainsi elle n'entre point en complaisance pour ce qu'elle est ; parce que étant toujours la même dans son fonds, elle ne s'estime point plus au milieu de tous ses dons, qu'elle faisait avant que d'en être remplie. [...] Le troisième degré de pauvreté spirituelle, est de porter en nous les dons de Dieu, et de garder ses trésors dans les coffres de notre cœur, sans y oser toucher, et sans en faire aucun usage pour nous-mêmes, laissant à Dieu à nous mettre son bien dans les mains, et à prendre dans ses coffres ce qu'il veut pour nous faire faire la dépense qu'il désire, afin qu'il soit lui-même l'auteur et le directeur de la dispensation de ses grâces. Et non seulement nous devons prendre garde à ne pas user des dons de Dieu pour nos intérêts temporels et grossiers, ou pour en acquérir de l'honneur ou de l'estime, ce qui serait un sacrilège infâme, mais il faut même s'abstenir de toucher à ses dons sacrés. Il les a mis en dépôt en notre âme, et nous devons lui laisser le soin de nous prendre la main, pour nous y faire prendre ce qui lui plaît et le distribuer en son nom. »
M. Jean-Jacques Olier (1608-1657), Introduction à la vie et aux vertus chrétiennes (Chap. XI, IVe section), in "Œuvres complètes" publiées par M. l'Abbé Migne, J.-P. Migne Éditeur, 1856.
Par l'Abbé Duquesne
(1732-1791)L'évangile médité, 12ème Méditation
De la circoncision au baptême
La circoncision imposait l'obligation d'observer toute la loi de Moïse, et Jésus en porte le joug pour nous en délivrer.
Mais prenons y garde, Jésus Christ à substitué le baptême à la circoncision, et en nous exemptant de la circoncision légale, il nous a obligé à la circoncision spirituelle, c'est à dire, au retranchement de toutes les pensées mauvaises et réfléchies de notre esprit, de toutes les affections déréglées et volontaires de notre cœur, de toutes les paroles criminelles ou inutiles de notre bouche, en un mot de tout ce qui, dans notre conduite, lui déplaît, ressent le vice de notre origine, et se trouve contraire aux obligations de notre baptême.
'Keep careful watch, to ensure that the enemy does not make off with any who are off guard or remiss; and that no heretic may pervert part of what you have been given. Accepting the faith is like putting into the bank the money we have given you; God will ask you for an account of this deposit.' (St. Cyril of Jerusalem) / « montrez-vous prudent de sorte que l'ennemi n'entre en concurrence comme avec tous ceux qui en sont dépourvu par négligence; ainsi aucun hérétique pourra pervertir ce que vous avez reçu. Accueillir la foi est comme placer en banque l'argent que nous vous avons reçu. Dieu vous demandera compte de ce dépôt. (Saint Cyrille de Jérusalem)
SAINT SIMÉON LE STYLITE, QUI ÊTES-VOUS ?
(STYLITE L'ANCIEN)
(En arabe : مار سمعان العمودي (mār semʕān l-ʕamūdī)) (c. 388 ou c. 389 - 459)
(IVe siècle)
Voici peut-être le plus étrange, le plus miraculeux de tous les Saints. Il naquit en Cilicie.
Son père était berger, et lui-même passa les premières années de sa vie à garder les troupeaux.
Il avait treize ans, quand un jour, à l'église, il entendit lire ces paroles:
"Bienheureux ceux qui pleurent!... Bienheureux ceux qui ont le coeur pur!"
Éclairé par la grâce, embrasé du désir de la perfection, il se met en prière, s'endort et fait un songe:
"Il me semblait, dit-il, que je creusais les fondements d'un édifice; quand je crus la fosse assez profonde, je m'arrêtai:
"Creuse encore!" me dit une voix. Par quatre fois je repris mon travail et je m'arrêtai, et par quatre fois j'entendis la même parole: "Creuse encore!"
Enfin la voix me dit:
"C'est assez! Maintenant tu peux élever un édifice aussi haut qu'il te plaira."
Ce songe signifiait sans doute l'humilité, base de toutes les vertus et mesure de la perfection; mais il faisait aussi allusion au genre de vie que devait mener le pieux jeune homme.
Siméon entre dans un monastère; là, ses mortifications paraissent si effrayantes, qu'on lui conseille la solitude.
Il se retire dans un désert et passe le Carême entier sans manger; le jour de Pâques, la Sainte Communion lui rend toute sa vigueur.
Dès ce moment, il prend la résolution de passer ainsi tous les ans le temps du Carême.
Les foules se pressent bientôt autour de lui attirées par ses miracles; il s'enfuit sur une montagne pour échapper au commerce des hommes; mais le concours prodigieux s'accroissait tous les jours.
C'est alors qu'il se fit bâtir une colonne qui, s'élevant d'année en année, atteignit enfin la hauteur de quarante coudées, ou à peu près vingt mètres, sur laquelle il vécut environ trente-six ans.
De là lui vient le surnom de Stylite, mot qui signifie, en grec, l'habitant de la colonne.
Les heures de sa journée étaient partagées entre la prière, la prédication et les oeuvres de charité; la nuit se passait presque entière dans les entretiens avec le Ciel.
Quelqu'un voulut un jour compter les inclinations profondes qu'il faisait en la présence de Dieu; arrivé au nombre de mille deux cent quarante-quatre, il s'arrêta, n'ayant pas la patience de continuer plus longtemps.
Tout est merveilleux dans les détails de cette vie surprenante; et cependant on n'y trouve rien qui ne montre un homme conduit par l'Esprit de Dieu et soutenu par la vertu d'En Haut.
(Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)
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Voici maintenant une prière de Saint Siméon à la Très Sainte Vierge:
« Ô Sainte et Souveraine Mère de Dieu »
de Saint Siméon le Stylite (392-459)
surnommé Syméon l'Ancien, Ascète au Mont Amane près d'Antioche en Syrie
qui mourut en position de prière,
les mains jointes et les yeux fermés,
de sorte que ses fidèles mirent deux jours à se rendre compte de sa mort...
« Ô Sainte et Souveraine Mère de Dieu, lumière de mon âme dans les ténèbres,
Tu es mon espérance, mon appui, ma consolation, mon refuge et mon bonheur.
Toi qui as donné le jour à la vraie lumière de l’immortalité, éclaire les yeux de mon cœur.
Toi qui as mis au monde la source de l’immortalité,
donne-moi la vie, car le péché me fait mourir !
Mère du Dieu miséricorde, aie pitié de moi et mets le repentir dans mon cœur, l’humilité dans mes pensées, la réflexion dans mes raisonnements.
Rends-moi digne jusqu’à mon dernier soupir d’être sanctifié par ces mystères, pour la guérison de mon corps et de mon âme.
Accorde-moi les larmes de la pénitence, afin que je Te chante et Te glorifie tous les jours de ma vie, car Tu es bénie pour les siècles des siècles. Amîn. »
Gabriel Matzneff prie pour que la France n'oublie pas les chrétiens syriens , ce prestigieux patriarcat d'Antioche dont le patriarche réside à Damas.
Le premier septembre (Chez les Grecs et Bysantino-Slaves), l'Église orthodoxe fête un très grand saint syrien, Syméon le Stylite , dont les exploits ascétiques illuminèrent les coeurs non seulement au Proche-Orient, mais aussi en France, où sainte Geneviève, patronne de Paris, qui l'admirait, eut avec lui une correspondance spirituelle. À l'ermitage orthodoxe du Saint-Esprit, proche de Trappes, dont l'higoumène est un ami, j'aime à prier dans la chapelle dédicacée à sainte Geneviève et à saint Syméon. C'est un lieu béni d'où tous ceux qui ont eu le privilège d'y participer à un office liturgique sortent pacifiés, corroborés.
Ces liens entre sainte Geneviève et saint Syméon entre l'Église de France et l'Église de Syrie, cette vivifiante amitié, qui, depuis ces temps lointains, unissent la Syrie à la France, j'espère, je veux croire qu'ils sont au coeur des préoccupations de l'actuel chef de l'État, François Hollande, et de son gouvernement ; que la France est soucieuse de ne rien faire qui puisse nuire aux chrétiens syriens, à ce prestigieux patriarcat d'Antioche dont le patriarche réside à Damas, dont l'épiscopat est réparti dans les diocèses de Syrie et du Liban, dont tant de prélats ont fait leurs études théologiques en France, dont les fidèles appartiennent à l'élite de la société syro-libanaise.
Les États-Unis connaissent mal le Proche-Orient
Historiquement, la Russie est la protectrice des orthodoxes du Levant, la France celle des catholiques. C'est pourquoi il est essentiel que, sur la politique à suivre dans cette région, la France et la Russie agissent de conserve, mettent au point une politique commune. Il est plus que jamais nécessaire que l'Élysée et le Quai d'Orsay fortifient chez les Russes cette "passion extrême de s'unir avec la France" que Saint-Simon se réjouit de noter chez Pierre le Grand.
Nous ne mettons pas en cause la bonne volonté du président Obama. Assurément, c'est un homme de bonne volonté, personne n'en doute. Toutefois, observer que les États-Unis connaissent mal le Proche-Orient, qu'ils y multiplient les erreurs, n'est pas de l'antiaméricanisme, c'est un simple constat. Les faits sont têtus, et les catastrophiques guerres d'Irak et d'Afghanistan nous enseignent que la vieille Europe n'a aucun intérêt à se laisser embarquer dans les croisades décidées à Washington. Le Parlement britannique, en refusant de participer à une périlleuse aventure guerrière dont nul n'est capable de mesurer les conséquences, vient de nous donner une belle leçon de lucidité et de démocratie.
Que saint Syméon et sainte Geneviève inspirent nos dirigeants...
À quelques dizaines de kilomètres de Damas, le couvent de Seydnaya, fondé au sixième siècle par l'empereur Justinien, possède une icône de la Sainte Vierge, peinte, selon la tradition, par l'évangéliste Luc, qui est vénérée par des pèlerins venus du monde entier, chrétiens et musulmans. La soeur du fameux Saladin - le sultan Salah El-Din - lui faisait des offrandes votives, et en 2013 cette icône demeure le symbole de la nécessaire réconciliation nationale syrienne.
Pour que cette réconciliation puisse s'opérer, la seule action que les grandes puissances occidentales doivent entreprendre, c'est rendre la Syrie aux Syriens, chasser les mercenaires fanatiques venus de l'étranger qui, se mêlant aux rebelles de la légitime opposition, oeuvrent à la destruction du pays, et pour cela se livrent aux pires horreurs, commettent des crimes qu'ils attribuent à l'armée régulière, attisent délibérément les haines.
L'actuelle Constitution syrienne est laïque, propre à assurer la paix religieuse et sociale. Si l'aveuglement de certains politiciens occidentaux aboutissait à son abrogation, à la victoire de l'intolérance sectaire et du fanatisme, ce serait une blessure sans remède. La France, traditionnelle et fidèle amie de l'Orient arabe, doit tout faire pour nous préserver d'une telle catastrophe. Que saint Syméon et sainte Geneviève inspirent nos dirigeants, les mènent sur la voie juste. En ces premiers jours du nouvel an ecclésial, c'est la prière que nous sommes quelques-uns à formuler.
Les Chrétiens de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone* (Chrétienté francophone de l'Eglise des Indes , dite de Saint Thomas(Mar Thoma))
dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région
organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).
Cette année,
le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.
*Départ du Monastère en Normandie à 10h30
*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).
SOYEZ NOMBREUX !
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
+++
*Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
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Intention de prière :
Sainte Geneviève, entreprenante, courageuse et persévérante, intercède pour nous. Qu’à ton exemple nous puissions, en grande simplicité, servir Dieu et nos frères, dociles à l’Esprit Saint.
PRIERE A SAINTE GENEVIEVE
Répandez sur nous, Seigneur, l'esprit d'intelligence et d'amour dont vous avez rempli sainte Geneviève, votre servante, pour qu'attentifs à vous servir et cherchant à lui ressembler, nous obtentions par son intercession dans le ciel, de vous plaire sur la terre par notre foi, et toute notre vie. Par Jésus-Christ, votre Fils unique, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit. Pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PRIERE A SAINTE GENEVIEVE
Sainte Geneviève, vous qui par les veilles, les pénitences et la prière, assuriez la protection de Lutèce, intercédez auprès de Dieu pour Paris, pour notre Patrie, pour les foyers chrétiens et les âmes consacrées.
Vous qui guérissiez les aveugles et chassiez les démons, obtenez-nous la lumière de Dieu et rendez-nous plus forts dans les tentations.
Vous qui aviez d'abord le souci des pauvres, protégez les malades, les isolés, les chômeurs.
Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité et de la justice.
Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité e de la justice.
Vous qui à travers les siècles n'avez jamais cessé de veiller sur Paris, aidez-nous à garder la grandeur et le rayonnement de notre capitale. Que votre exemple soit pour nous un encouragement à toujours chercher Dieu et à le servir en nos frères. Ainsi soit-il.
PRIERES DES ORTHODOXES RUSSES AUPRES DU TOMBEAU DE LA PATRONNE DE PARIS
Consolatrice des exilés, vous vous êtes manifestée aux émigrés de la Russie orthodoxe.
En tous temps à votre tombeau, ils vous vénèrent.
Ô sainte Geneviève, sois pour nous apôtre de l'Unité.
(C.L.A.)
PRIERE Seigneur, Vous avez conduit la bienheureuse vierge Geneviève sur les sentiers de la justice dès son enfance, et Vous lui avez accordé le don de guérison ; conduisez-nous également sur le chemin de la sainteté, selon Votre très sainte volonté, en nous accordant les dons nécessaires à notre salut et au bien de ceux qui nous entourent. Par Le Christ Jésus Notre Seigneur qui vit et règne avec Vous Ô Père et le Saint Esprit aux siècles des siècles Amîn.
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En l'actuelle Turquie, le monastère de Saint Siméon le Stylite près d’Antioche
Source: KOPTUR LE 2014/03/28
Reste d'une église sur le site du monastère de St Siméon le Stylite
Au sud-ouest de la ville turque d’Antioche et près de Samandağ, une forêt d’éoliennes située en haut d’une colline attire le regard.
Au milieu de ces installations modernes se trouvent depuis des siècles les ruines du monastère et du lieu de pélerinage de Saint Siméon le Stylite.
Ce saint syrien, appelé aussi Siméon l’Ancien et qui prêchait aux paiens, a longtemps vécu en ermite en s’astreignant à des périodes de jeûne importantes. Pour pouvoir à la fois s’adresser à la foule de curieux qui vient de plus en plus nombreuse écouter ses conseils et prier sans pour autant renoncer à son besoin de solitude, il décide de vivre debout sur une colonne d’une quinzaine de mètres de haut à une trentaine de kilomètres d’Alep en Syrie. C’est de là que lui vint son surnom et un monastère a été construit à cet emplacement où il vécut en stylite durant 39 ans.
Après sa mort en 459, d’autres hommes décidèrent de suivre son exemple de vie originale.
Au milieu du site turc qui occupe 20 000 m2, il reste le soubassement d’une colonne sur laquelle a vécu Saint Siméon le Jeune. Natif d’Antioche en 521, il décide, à l’âge de 5 ans, après la mort de son père tué par un séisme, de se retirer et de devenir stylite.
Le monastère du VIème siècle construit là, sur cette colline d’où la vue est superbe sur les alentours, resta en activité jusqu’à la fin du XIIIème siècle. Les vestiges des différentes églises et basiliques qui le composait, se visitent librement.
De nos jours, la végétation a envahi les lieux, se mêlant aux pierres et conférant à ces lieux une atmosphère à la fois mystique et envoûtante.
Les visiteurs sont peu nombreux et cela permet de laisser vagabonder son imagination pour tenter de faire revivre la période où s’y trouvait ce Saint au mode de vie tout à fait particulier et qui vécut de cette façon durant 68 ans jusqu’à sa mort.
'As the good of the body is health, so the good of the soul is knowledge, which is indeed a kind of health of soul, by which a likeness to God is attained.' (St. Justin Martyr) / 'De même que le bien du corps est la santé, le bien de l'âme est la connaissance, par laquelle nous atteignons une ressemblance avec Dieu . » St. Justin Martyr
BÉNÉDICTION DU LIEU DE TRAVAIL
Le travail est béni –
La grâce de jouir d’un travail, d’un métier, d’une forme d’activité, au service de la communauté humaine et pour recevoir de Dieu son salaire, suscite naturellement l’action de grâce, le remerciement, l’appel à consacrer à Dieu ce que nous avons reçu de lui. Le croyant remercie le Seigneur de lui permettre de le servir en servant son prochain – même quand le travail est, comme c’est souvent le cas, harassant, voire ingrat… Le travail opéré par amour pour Dieu et pour les frères n’est pas une malédiction !
Embauchés par le Seigneur
Dans le travail pour lequel Il nous a embauchés, nous consacrons le meilleur de nous-mêmes, notre attention, notre adresse, nos connaissances, notre cœur généreux ; mais nous consacrons également le temps pendant lequel, et l’espace dans lequel, s’opère le travail. Dieu a créé l’espace et le temps, et il y a placé l’être humain, au centre de toutes les créatures, modelé à son image, afin qu’il se consacre, par le travail, au développement des êtres, des rationalités et des énergies créées. Aussi est-il sage et juste de bénir le lieu de travail : purifié des esprits et des suggestions malignes, consacré pour un usage exclusif et sanctifié par la présence invisible du Christ par l’Esprit saint, ce lieu sera un lieu de paix, de bienveillance, de compréhension mutuelle et de consolation pour ceux qui s’y rencontreront avec des dispositions justes. Nous donnons l’exemple suivant.
Prière pour la bénédiction d’un cabinet médical
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Tu es le vrai médecin de nos âmes et de nos corps, Toi qui, par amour pour le genre humain et pour chaque personne humaine en particulier, t’es fait chair et t’es fait Homme. Tu as donné à tes saints apôtres le commandement de soigner et de guérir toute souffrance, toute douleur et toute maladie parmi les hommes, car Tu veux, non la souffrance des humains, mais leur santé, leur joie et leur salut.
Toi-même, ô notre Dieu, rends-Toi présent en ce lieu et bénis-le par ta grâce. Fais-en le lieu de ta miséricorde et de ta compassion, un havre de santé pour l’âme et le corps. Bénis ceux qui viendront ici dans l’espoir d’être soulagés de leurs maux ; fais-toi connaître d’eux par ton saint Esprit ; conduis-les, selon ta douceur et ta considération pour ta créature, à te louer et à te servir en ce monde et dans le monde qui vient.
Seigneur Jésus, notre Dieu, souviens-toi tout particulièrement de (ton serviteur ou ta servante N…) que tu as appelé(e) à manifester parmi les humains ton amour miséricordieux, et donne-lui la grâce d’accomplir ton commandement de soigner et de guérir en ton saint Nom,
Afin que, manifestant les signes de ton Royaume, tous, les souffrants et les soignants, te glorifient en parole et en action, ô Christ notre Dieu, avec ton Père éternel et ton Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours…(Source: Sagesse Orthodoxe)
"Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal"° Nous sommes le Corps du Christ°° pourtant un corps, sur terre, dont les membres s'entre-déchirent. Le ver est dans le fruit. Si le ver est dans le fruit c'est que le fruit ne tient pas en Christ. Pire le ver, cette vermine qui ronge la chair des cadavres, peut être un appât, mais alors il n'y a pas de bon fruit. La famille-humanité, un arbre mort ? "Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire" °°° ° Matt 13, 36-43 °° 1 Co 12-27 °°° Jn 15,1-8 / C'est comme une couleur de l'arc-en-ciel qui s'efface lorsque quelqu'un tourne les talons ; un prêtre qui s'en va, c'est un pas de Jésus qui s'éloigne. Miséricorde étant le maître mot entre chrétiens, je poursuis à rendre hommage. Imaginons autant de vocations que Christ reçut d'affronts, de coups et de tortures ; chaque prêtre acceptant de se charger qui d'un outrage, qui d'une souffrance, il en porterait durant sa vie le stigmate devant la très Sainte Trinité, martyr du poids de l'amour comme son Dieu, tribut du prix de l'amour comme son Dieu, entaillé d'une plaie de l'amour comme son Dieu. Mais trouvé inscrit sur le Livre de Vie.(Catherine CARON sur Facebook)
EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...
Une pensée pour nos Frères Orthodoxes Bysantins et Bysantino-Slaves qui vont fêter Noël...
What a beatifull sight snow at the Monastery of Mor Yakoub d'Qarno near Beith Dibe in Turabdin Turkey.
En 2016, l’État islamique se heurtera à deux nouveaux obstacles.
Sur le territoire Syrien en premier lieu, même si la coalition menée par les États-Unis et celle menée par la Russie poursuivront encore des objectifs différents, la mise en place d’un dialogue assorti de mesure de coordination entre la France et la Russie se présentera comme un premier pas concret vers le confinement de Daesh. Des progrès sont également à espérer en Libye, où l’Etat islamique, implanté récemment entre la Cyrénaïque et la Tripolitaine afin de contrôler la route des oasis partant vers le Niger puis le Nigéria, se heurtera à de nouveaux obstacles. En effet, le transport par voie aérienne de djihadistes de Syrie vers la Libye entraînera mécaniquement une réaction militaire franco-italienne. L’on peut estimer que d’ici la fin de l’année 2016, les éléments précurseurs d’une intervention – qui pourrait débuter aux alentours de mars 2017 – auront été envoyés en Libye. Or, il y a fort à parier que ces nouvelles actions militaires auront tiré les leçons des errements mais aussi des succès précédents – comme celui du Mali : la guerre se fera au sol avec des moyens légers Elle prendra fortement appui sur la composante aéromobile, et s’appuiera nécessairement sur les acteurs régionaux, comme la Jordanie ou l’Égypte.(Source: ALETEIA)
Le chanteur se battait contre un cancer qui le privait de sa voix.
Il est décédé samedi 2 janvier 2016, à l'âge de 69 ans.
Dans l'épreuve, il confiait* ce qui le consolait :
-l'amitié, les « petites choses de la vie », la foi chrétienne dont il témoignait à coeur ouvert.
«J’ai cru guérir de ce cancer de la langue qui m’a touché en février 2013. Je me suis trompé. Il est revenu. Il y a une guerre au fond de ma gorge. Je me bats, je travaille à guérir. Pour un chanteur, perdre sa voix, c’est la pire épreuve. Depuis l’âge de 18 ans, la chanson est toute ma vie. Deux cents chansons en cinquante ans de carrière, dont trente “tubes”.
Curieusement, alors que je vis pour ma voix et par ma voix, je n’ai pas interpellé Dieu, je ne me suis jamais dit que ce qui m’arrivait était injuste. Peut-être parce que je commence à vivre non plus par ma voix, mais par la foi ? Pour parodier le titre d’une mes chansons – “Le Loir et Cher” –, je dis aujourd’hui : “La foi m’est chère”.
Mon premier cancer avait mis ma vie spirituelle en veilleuse. Je ne pouvais plus lire, ni me nourrir intellectuellement, moi qui suis féru de théologie. Cette rechute me révèle que la vie spirituelle ne se loge pas dans l’intellect, mais qu’elle est la VIE même – la vie de Dieu qui irradie tout l’être, et pas seulement la tête.
Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.
Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce “re-cancer” ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit.
Dans l’épreuve, quelles sont mes consolations ? D’une part, l’amitié. Je n’avais pas réalisé que j’avais autant d’amis. Dans le tourbillon de la vie “du dehors”, la vie quotidienne, nous ne trouvons jamais le temps de nous arrêter pour voir ceux qui nous sont chers, et les années passent, les liens se distendent… Trop bête ! C’est quand ça ne va pas que l’essentiel ressurgit. Et l’amitié fait partie de l’essentiel.
J’ai été soutenu physiquement et psychologiquement par la bienveillance qui m’entoure. L’amour de ma femme, de mes enfants, la tendresse et la compétence du personnel médical et infirmier. On guérit plus vite quand on aime et qu’on est aimé, j’essaierai de ne pas l’oublier.
Curieusement, moi qui suis un gourmand invétéré, je n’ai plus de consolation culinaire. Je n’ai même plus le désir d’une bonne entrecôte avec un verre de Saint-Émilion ! On me nourrit avec des sondes et des pipettes. Pourtant, l’autre jour, le goût m’est un peu revenu en absorbant une cuillerée de glace au café. Elle m’a irrésistiblement évoquéLa Première Gorgée de bière de Philippe Delerm ! Depuis, je suis plus ouvert aux toutes petites choses de la vie, ces surprises discrètes qui émaillent l’existence et peuvent nous passer sous le nez sans même qu’on les remarque.
Je goûte aussi des consolations plus spirituelles. Ainsi, celle de la patience. Le cancer est l’une de ces épreuves qui vous enseignent cette vertu. Vous pouvez fulminer, vous morfondre, crier, pleurer, cela ne changera rien. N’allez pas croire que je suis un saint homme ! Au quotidien, face aux mini-tracas, je peux être sanguin, colérique, râleur. J’ai tous les défauts de la terre pour les petits soucis. Mais là, c’est autre chose : il y a un “vrai” combat à mener. Ai-je reçu une grâce de Dieu pour cela ? Je le crois. Je sais qu’Il est à mes côtés.
Patience quand j’articule mal, que je suis inaudible. Patience quand la douleur se réveille et me contraint au silence. Patience face aux régressions inévitables, aux déceptions inhérentes, parce que les traitements semblent inefficaces. Patience quand je me fatigue très vite. Patience devant la mélancolie qui m’est familière…
J’étais jeune, j’avais du succès, la vie me souriait, lorsqu’une profonde dépression m’a mis à terre. J’ai plongé très bas. La maladie m’a tenu éloigné de la scène pendant dix ans. J’ai fait une rechute dépressive après mon premier cancer. J’ai survécu au jour le jour, les petites victoires se sont accumulées ; finalement, je me suis retrouvé à quai, quand patatras, le cancer est revenu.
Durant cette plongée dans les ténèbres de la dépression, j’ai connu le chaos. J’ai cherché à en sortir par le “haut”, en tâtant du bouddhisme, de l’hindouisme, en essayant la méditation transcendantale… Mais je me suis rendu compte, progressivement, que tout cela n’était pas un chemin fécond pour moi. J’étais en train de me perdre. J’ai commencé simultanément à m’intéresser à cette part de mon identité que je refusais jusqu’alors de regarder : la religion chrétienne. Et j’ai osé… le christianisme ! Je ne sais si j’aurais eu cette hardiesse sans la dépression, je ne sais pas si je serais allé aussi loin dans cette voie. Une chose est sûre : depuis, Dieu reste l’objet incessant de ma quête.
Je me suis formé tout seul. J’ai beaucoup lu. Des livres qui ne sont pas tous “modernes” : Isaac le Syrien et Thomas Merton, saint Jean de la Croix et les Pères du désert, saint Augustin et l’Introduction à la vie dévotede François de Sales ; Urs von Balthasar et Thérèse d’Avila dont je retiens cette phrase : “Seigneur, si Tu n’existes pas, ça n’a pas d’importance. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour Toi”.
Je suis un homme de peu de foi. Telle est ma tragédie. Ma foi n’est pas un long fleuve tranquille : elle est dans la torture, dans la complexité. J’en suis parfois épuisé. Pourtant, je plains ceux qui n’ont pas la chance de connaître ce tumulte-là. Il fait vivre jusque dans l’Au-delà ! Je ne pense pas que le Ciel se soit mêlé de mon cancer, mais je lui demande de m’aider à avoir la force de le surmonter, de me plier à la discipline indispensable, de faire ce qu’il m’est exigé de faire. Je n’ai jamais prié pour guérir, j’ai plus souvent pensé : “Que ta volonté soit faite”.
Autre consolation que permet le repos qu’impose la maladie, c’est une relecture apaisée de l’existence, même si je n’aime pas trop regarder en arrière. J’en ai fait des bêtises ! La fiesta, les filles, quelques drogues, étaient intimement liées à l’univers de la chanson, surtout dans les années 1960 et 1970. J’ai été un oiseau de nuit. Mais je crois en la miséricorde et au pardon – qui sont les plus grandes consolations qui soient.
Mais il n’y a pas que le pardon de Dieu qui console, il y a aussi… le foot. Je passe du coq à l’âne. J’ai une passion pour le foot. Quand j’ai fini de regarder KTO, que j’apprécie beaucoup, voir un bon match à la télé me fait oublier mes tracas. Après le foot – revenons au spirituel, quand même ! – il y a l’oraison. C’est une forme de prière méditative, une prière du cœur, plus proche de la contemplation que de l’imploration. Sainte Thérèse d’Avila, pour qui j’ai une tendresse particulière, en donne une jolie définition : “L’oraison est un échange d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Dieu dont on se sent aimé”. Si je ne prie pas, si je ne me livre pas à l’oraison, en quoi consistent ces plages de silence qui me font tellement de bien, au corps et au cœur ?
Un philosophe me console aussi, c’est Gustave Thibon. Je suis fasciné par la vérité et la force spirituelle du verbe de ce génie autodidacte qui a révélé Simone Weil. Je l’ai convié à une émission de télévision à laquelle j’étais invité. Il est venu et a subjugué l’auditoire. Nous sommes devenus amis. Je suis allé le voir plusieurs fois chez lui, en Ardèche. Je fais mienne cette phrase de lui : “Je croyais en Dieu, et maintenant je ne crois plus qu’en Dieu”. Et cette autre : “Dieu ne te délivrera pas de toi-même ; Il te délivrera de la lassitude et du dégoût de toi-même”.
La maladie vous dépossède. Elle vous dénude. Elle vous contraint à vous interroger sur les vraies valeurs. Nous voulons une plus grande maison, une plus puissante voiture, plus d’argent, mais en serons-nous plus heureux ? Je constate souvent chez ceux qui possèdent moins un sourire plus radieux que chez ceux qui ont tout.
“Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu‘il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive”, dit Jésus (Mt 16, 24). Alors je porte ma croix et je découvre que c’est le secret de la joie. Je réalise aussi que Dieu est là afin de m’aider à la porter. Pour la première fois de ma vie, je n’envisage pas une solution à une épreuve que j’affronte. Je sais aujourd’hui que je risque fort de ne plus pouvoir chanter. Ma confiance la plus totale, c’est en Dieu que je la place : “Que ta volonté soit faite Seigneur ! Sans Toi, je suis perdu”. » (Source: Famille Chrétienne)
L’idée reçue: tendre l’autre joue, une façon de pardonner qui est un acte de faiblesse.
L’analyse de… Jean Greisch, ancien professeur de philosophie à l’Institut catholique de Paris et titulaire de la Chaire Romano Guardini à l’université Humboldt, à Berlin.
"Dans le mot “pardon”, il y a “don”. Celui pour qui tout se vend et tout s’achète, selon l’implacable loi du donnant-donnant, a peu de chances de comprendre ce qu’est le pardon. S’il appartient au patrimoine commun des religions du Livre, ce terme reçoit sa spécificité chrétienne de la figure du Christ, dont toute la vie est jalonnée par des signes de pardon, jusqu’à sa mystérieuse parole de crucifié: “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23, 34). Dans la prière du Notre Père, la demande: “Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés” (Matthieu 6, 12), adressée à Dieu, s’adosse à un geste de pardon, ou du moins une tentative préalable.
Celui qui voudrait se dérober à cette condition essentielle ne serait qu’un hypocrite. Tôt ou tard, la vie nous confronte à ce que le philosophe Paul Ricoeur appelle “le pardon difficile” et qu’il résume en une seule “parole libératrice”: “Tu vaux mieux que tes actes”, parole que Jésus, en son temps, ne cessait de dire ou de signifier aux pécheurs et pécheresses qu’il fréquentait. Plus nous avançons en âge, plus nous avons des choses à nous faire pardonner! Cela nous oblige à nous demander si nous sommes encore capables de pardonner. Il y a, à cet égard, deux sortes d’individus : ceux qui ne cessent de ruminer leurs vieilles haines et ceux à qui la capacité de pardonner apporte une sérénité incomparable."
Auteur de "Vivre en philosophant", éd. Hermann, et Entendre d’une autre oreille: les enjeux philosophiques de l’herméneutique biblique, éd. Bayard.
Les terroristes ont jeté le jeune garçon du toit d’un immeuble,
devant une foule en liesse qui assistait à cet acte de barbarie.
Les exécutions d’homosexuels – ou de personnes supposées l’être – se multiplient dans les territoires syriens et irakien contrôlés par le groupe terroriste État islamique.
Il y a quelques jours, un adolescent de 15 ans a été exécuté dans la ville syrienne de Deir ez-Zor par des djihadistes de l’État islamique. Il a été ligoté et jeté du toit d’un immeuble. C’est le châtiment qui est habituellement réservé aux homosexuels par les terroristes islamistes. Une foule en liesse assistait à cet acte de barbarie.
Une foule importante assistait à l’horrible assassinat (photo d’illustration).
Le garçon était accusé d’entretenir une relation homosexuelle avec un membre éminent de l’État islamique, Abu Zaid al-Jazrawi. Il n’a pas été exécuté mais a été autorisé à rejoindre les fronts de combat en Irak.
La cruauté des djihadistes de l’État islamique n’a plus aucune limite. Des exécutions sommaires, d’une rare cruauté, se déroulent chaque jour. Ces crimes contre l’humanité sont souvent principalement dirigés contre les minorités ethniques, religieuses et les homosexuels.
Giuseppe Di Bella
Du côté du judaïsme
L’idée reçue: Oeil pour oeil, dent pour dent…Le dieu de l’Ancien Testament est celui de la vengeance.
L’analyse de… Hervé élie Bokobza, talmudiste, écrivain et conférencier auprès de plusieurs centres d’études juives et universitaires.
"Comme le commentait Maimonide* dans le Mishné Torah (code de la Loi juive), le pardon ne dépend d’aucune autre condition que de la disposition de l’homme au repentir. Pour obtenir le pardon de ses transgressions, il lui suffit de “faire techouva”, c’est-à-dire d’opérer un retour sur lui, une prise de conscience de ses actes, de manière à améliorer sincèrement sa conduite. Néanmoins le judaïsme fait une distinction essentielle entre le pardon et l’expiation, qui va offrir à l’homme l’absolution définitive de ses fautes, la réhabilitation au point de ne plus être lié au mal qu’il a commis.
Yom Kippour traditionnellement appelé Grand Pardon, signifie en réalité jour d’expiation. Le fondement de cette journée annuelle ne repose pas sur le pardon qui lui peut s’obtenir à chaque instant par le repentir, mais sur l’expiation qui va laver définitivement l’homme de ses fautes. Si Kippour offre l’opportunité de réhabilitation, cela n’est valable que pour les transgressions commises par l’homme vis-à-vis de Dieu. La prise en compte de l’Autre est essentielle dans la Torah. “Ne fais pas à ton prochain, ce que tu n’aimerais pas qu’il te fasse.” C’est pourquoi concernant les préjudices à l’égard d’autrui, l’expiation et le pardon divin seront inopérants et sans aucun sens, si le repentant n’a pas d’abord fait amende honorable auprès de celui à qui il aurait fait subir des offenses. De la même façon, celui qui a été offensé est invité à ne pas refuser son pardon à celui qui vient le lui demander."
Auteur de "L’Autre, l’image de l’étranger dans le judaïsme", éd. de L’oeuvre.
*Moïse Maimonide (1138-1204), rabbin, médecin, philosophe et grand commentateur des textes.
Du côté de l'islam
L’idée reçue: dans l‘actualité, ce que nous montre parfois l’islam nous paraît sans pitié.
L’analyse de… Faker Korchane, professeur de philosophie et journaliste spécialisé sur les questions religieuses.
"Le pardon est une notion citée à de très nombreuses reprises dans le Coran, texte de référence de la tradition islamique. On trouve plusieurs termes polysémiques pour le nommer: “Magh ra”, “Rahma”, “Afwu”, “Tawba” par exemple, la sourate 55 (Al-Rahman) considérée comme le plus beau chapitre coranique, s’intitule Le Miséricordieux ou Le Clément, autrement dit “Celui qui pardonne”. L’islam possède une approche pragmatique du pardon, illustrée par ce verset coranique (IV, 28) “Dieu veut alléger pour vous les contraintes, car l’humain fut créé faible…”. Le pardon divin agit ainsi comme une compensation à cette faiblesse primordiale. Sur les 114 sourates du Livre, 113 ont pour formule liminaire, la Basmala, “Au nom de Dieu, Le Tout Clément, Le Miséricordieux”. Porte ouverte rappelée constamment dans le Coran, le pardon n’est jamais donné gratuitement. Le croyant sincère doit le gagner par la repentance. Ainsi, le pardon de Dieu est facile mais ne s’offre pas et s’obtient en le demandant et en priant, si l’offense ou le péché était à l’endroit de Dieu (boire de l’alcool, s’abstraire aux obligations religieuses).
Par contre, si une personne est offensée, le pardon ne sera possible qu’une fois la faute réparée. Fauter n’est pas un crime impardonnable. Adam, une fois déchu de sa place au paradis pour avoir désobéi, a été pardonné par Dieu. Il n’y a donc pas de péché originel en islam."
Du côté du bouddhisme
L’idée reçue: le kharma est un destin, il n’y a pas de pardon.
L’analyse de… Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et historien des religions.
"Le pardon est pourtant une vision centrale dans le bouddhisme qui considère que nos pires ennemis sont également nos meilleurs amis. Lorsque quelqu’un nous blesse, il est essentiel de ne pas se sentir victime mais de considérer que cela était prévu pour nous faire travailler et grandir spirituellement. Pour accéder à cette évolution, il est important de ne garder aucun ressentiment, véritable poison qui nourrit l’égo et obstrue l’esprit. Pour s’en libérer, un antidote: le pardon! Regarder l’Autre, en le considérant non pas comme un agresseur, mais avec bienveillance, offre la possibilité de se libérer de ses contraintes et de s’élever. Le pardon est une condition de croissance spirituelle et d’Éveil."
Producteur et animateur de l’émission "Les Racines du ciel" sur France Culture, auteur de L’Âme du monde, éd. Pocket, et de Coeur de cristal, éd. Robert Laffont.
Frédérique Odasso (Source:"Séraphim")
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Il revient à la vie comme par miracle !
Le coeur de Liam, un petit garçon québécois de 3 ans, s'est arrêté pendant 30 minutes avant de battre à nouveau.
Il a été hospitalisé d'urgence en juin dernier, suite à de nombreuses crises de vomissement. La situation s'aggrave rapidement et son taux de déshydratation devient inquiétant, du coup le médecin décide de l'intuber sauf qu'il fera rapidement une crise cardiaque.
L'équipe médicale s'affaire et tente de ranimer le petit garçon. Le massage cardiaque ne donne aucun résultat et après une demi-heure, le médecin en chef pense devoir annoncer le décès définitif du jeune patient, en état de mort clinique.
C'est à cet instant que le coeur de Liam redémarre...
Après des examens plus approfondis, les chirurgiens se rendent comptent que Liam souffre en réalité d'une invagination intestinale aiguë. Opéré d'urgence, l'enfant subit l'ablation d'une partie de son intestin et demeure hospitalisé pendant un mois.
Aujourd'hui, Liam se porte bien et ne semble pas avoir de "véritables séquelles" tandis qu'en temps normal, si le coeur s'arrête plus d'1 minute, il peut déjà y avoir de nombreux dégâts, dans le cas présent, c'est un véritable miracle !
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LES VEILLEURS:
Chers amis, voici l'événement de notre prochaine veillée dans 10 jours sur les Champs-Elysées !
1. L’homme « augmenté » est déjàune réalité en marche. Il suffit de voir ce qui se passe dans les laboratoires américains. Mais il est nécessaire de bien distinguer entre les progrès indéniables dans les champs médicaux, scientifiques, etc. et la vision transhumaniste : on passe d’une question de progrès de l’espèce humaine à la question de changement d’espèce.
2. Pour faire ensuite, hypothétiquement, grandir l’homme, le transhumanisme commence par abaisser sa dignité. Aux États-Unis, les transhumanistes se reconnaissent par le signe H+. Mais avant de faire du +, la réalité est qu’ils font du – ! Leur fantasme du robot anthropomorphe rapproche en effet l’homme de la machine et la machine de l’homme, ce qui est une double erreur.
3. Les transhumanistes défendent une vision simpliste de l’homme, dans une dualité radicale entre corps et esprit : un corps, mauvais, corrompu et décomposable, retiendrait l’esprit et l’empêcherait d’être immortel. Toutes les découvertes scientifiques depuis les trente dernières années confirment pourtant ce que nous dit notre bon sens : cette dualité ne correspond pas à notre réalité.
4. L’idée simpliste de l’homme débouche sur une ambition suprêmement individualiste. La vision transhumaniste d’un animal isolé, là encore, est à l’opposé de ce que nous enseignent science, bon sens et philosophie : l’homme, par-delà de toute conviction religieuse, est un animal relationnel. Le bonheur conçu comme pure maximisation de nos expériences individuelles, socle de la conviction transhumaniste, correspond à une malheureuse esquisse de ce que nous sommes vraiment.
5. Les obstacles ne sont pas simplement d’ordre éthique. La vision transhumaniste du progrès scientifique se heurte à d’indéniables barrières de complexité. Il y a une vraie naïveté, qui fait froid dans le dos, à croire qu’elles disparaîtront d’elles-mêmes dans les prochaines années. Il s’agit moins de parler d’orgueil que des risques objectifs d’une approche simplificatrice.
Trois destins, trois souffrances, une même espérance, celle qui a toujours le dernier mot quand on se croit perdu... Je recevrai le 6 janvier à l'Espace Bernanos trois personnalités atteintes dans leur âme et leur chair, qui ont livré dans un livre le témoignage de leur épreuve : l'une a failli mourir, l'autre a failli voir sa femme mourir, la dernière a failli ne pas pouvoir adopter un enfant qui aurait dû mourir :
Samuel Pruvot (Peau rouge, Journal de guerre d'un grand malade), Bernard Noirot-Nérin (Vous aviez dit que j'allais mourir), Clotilde Noël (Tombée du nid).
Comment vivre l'épreuve de la maladie, de la dépendance, de l'abandon ? A travers ces trois témoignages, qui peuvent rejoindre des expériences plus personnelles, nous découvrons la puissance du renouveau dans le dialogue du coeur et de l'âme. Trois belles histoires de vie à méditer dans le temps de Noël.
Je serai heureux de vous retrouver à l'Espace Bernanos à l'occasion de cette soirée exceptionnelle.
François Billot de Lochner
Président de la Fondation de Service politique
(texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle) N° 15 (trad. DDB 1981, p.35)
« Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée »
Comme le soleil est la joie
de ceux qui recherchent son jour,
ainsi ma joie c'est le Seigneur,
car il est mon soleil.
Ses rayons m'ont redressé,
sa lumière a dissipé toute ténèbre de mon visage.
Grâce à lui j'ai acquis des yeux,
et j'ai vu son jour saint ;
j'ai eu des oreilles
et j'ai entendu sa vérité ;
j'ai eu la pensée de la science
et par son moyen je me suis réjoui.
J'ai abandonné la route de l'erreur,
je suis allé vers lui,
et j'en ai reçu généreusement le salut.
Il m'a donné, selon sa bienveillance,
et sa beauté m'a façonné.
En son nom, j'ai revêtu l'incorruptibilité,
j'ai abandonné la corruption par sa grâce.
La mortalité a disparu de devant mon visage,
le séjour des morts a été anéanti par ma parole,
une vie immortelle est montée en la terre du Seigneur.
Elle a été révélée à ses croyants
et accordée sans réserve
à tous ceux qui se confient en lui.
Alléluia !
FEAST OF EPIPHANY ( DENAHA PERUNNAL )
(Orthodox Church Of the East)
Saint John the Forerunner was known as the “Baptist,” because he was “baptizing” people in the River Jordan. In the Jewish faith, one entered the faith through the ritual of circumcision. Periodically, thereafter, people went to be “ritually cleansed (washed)” of their sins through “baptism”. This ritual was done throughout one’s life—it was not a one-time thing. Saint John had a large group of “disciples,” people who were going to him out in the desert, at the River Jordan, to have him offer this ritual of “baptism” for them.
The initiation into the Christian faith is now done through baptism, not through circumcision. Baptism now is a one-time event that brings one into the Christian faith. Baptism is not repeated, there is no such thing as a re-baptism. What makes a baptism a baptism is that the name of the Holy Trinity—Father, Son and Holy Spirit—is invoked over the person being baptized. Water is usually (not always, in an emergency baptism, one can invoke the name of the Trinity over someone without water and this is considered a valid baptism) involved and the person being baptized is usually immersed in the water three times. In some cases, water is poured over them instead.
We are baptized for three reasons—first, because we imitate the baptism of Christ by being baptized ourselves. Second, because He told us we must be born of “water and the spirit” in order to enter into the Kingdom of God. (John 3:5) And third, because He commissioned the Church to “make disciples of all nations, baptizing them.” (Matthew 28:19)
Baptism marks our entry into the Christian life. Baptism gives us the potential to receive salvation, but does not guarantee salvation. Baptism doesn’t mean that we will live a life without sin. Baptism cleanses us from sin, and our baptismal state is the way we should strive to live, and especially end, our lives. In a fallen world, this is not possible. So we have a sacrament called confession and this sacrament allows us to return to the state we were in at baptism.
Baptism replaces the circumcision of the Old Testament. And confession replaces the “baptism” that John was doing. It is a periodic “washing” of our sins through “tears” of repentance. Confession takes us back to the state we were in at baptism, by cleansing the soul and restoring it to a state of purity. Confession allows us to own up for our sins, to be loosened from guilt, to reaffirm our faith in God, and to receive guidance and counseling through a spiritual father, so that our confession can be a true repentance, a plan to change our lives to point away from the sins we have confessed and towards God.
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Programme de ces prochaines semaines au
Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Mercredi 6 Janvier Théophanie
Ce mercredi 6 janvier nous fêtons l'Epiphanie du Seigneur.
Dans la liturgie orientale, la fête de l'Épiphanie célèbre la manifestation de Dieu au moment du Baptême de Jésus.
Le récit du baptême de Jésus exprime une manifestation divine assez différente de la manifestation aux mages.
C'est une "théophanie" trinitaire, c'est à dire que les trois personnes de la Sainte Trinité sont manifestées.
10h30, Messe au Monastère
* Wednesday, January 6 Theophany
10:30 Mass at the Monastery
*Mardi 2 Février:
10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.
* Tuesday, February 2:
10:30 Mass at the Monastery. Candles Blessing of Candlemas.
*Mercredi 3 Février:
Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)
* Wednesday, February 3:
Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet)
La vie, elle est à recevoir, à donner, à faire grandir dans l’échange, là où nous sommes avec ce qui s’offre à nous. Le Seigneur ne cesse de le faire, lui qui ne cesse de débouler dans de nouveaux contextes, rencontrant une multitude de personnes dans des situations infiniment variées. Cette attitude, il nous l’enseigne, dans le quotidien de nos jours, aussi comme ici aux disciples. Ces disciples qui viennent à lui gros d’un souci, d’une préoccupation qui donne avec elle une première solution : renvoyer les personnes, ou alors se ruiner… Bref aller vers de l’impossible… Jésus ne fait qu’une chose, une simple chose : arriver dans la situation, la recevoir, la contempler et, de là, percevoir, discerner, dans un simple mouvement, ce qu’il y a de bon, sous la forme d’une motion, éprouver de la compassion, et puis agir en conséquence souvent sous la forme d’une simple demande adressée avec confiance au Père. C’est bien le chemin à vivre, tout simple… celui qui permet que tout devienne eucharistie.(Père J-Luc Fabre dans "Jardinier de Dieu")
"When you see your brother, you see the Lord your God" (Abba Apollo) Lorsque tu regarde ton frère, tu vois le Seigneur notre Dieu. (Abba Apollo)
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.
Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.
« Seigneur Jésus, reçois l'esprit de celui qui meurt en Te confessant » : « Jésus ma Lumière, Jésus mon Espérance, je Te rends grâces, Dieu de mes pères, de ce que Tu retires enfin mon âme du séjour de mort. Ne permets pas que je profane ton Nom sacré que je porte, afin que, vainqueur et achevant ma course en Toi, j'entre en possession du repos éternel promis à mes pères par le pontife suprême Jésus-Christ Notre-Seigneur. Reçois en son Nom l'esprit de celui qui meurt en Te confessant, parce que Tu es patient, miséricordieux, Toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Basile d'Ancyre († 362))
Par Saint Chromace d'Aquilée
(?-407), évêque Homélies sur l'Evangile de Matthieu 5,1.3-4 ; CCL 9,405-407 (trad. bréviaire)
Mettre la lampe sur le lampadaire
Le Seigneur appelle ses disciples « lumière du monde »
(Mt 5,14) parce que, éclairés par lui, qui est la lumière éternelle et véritable (Jn 1,9), ils sont devenus à leur tour une lumière dans les ténèbres.
Parce qu'il est lui même « le Soleil de justice » (Ma 3,20) le Seigneur peut aussi appeler ses disciples « lumière du monde » ; c'est par eux, comme par des rayons étincelants, qu'il déverse la lumière de sa connaissance sur la terre entière...
Éclairés par eux, nous-mêmes, de ténèbres que nous étions, nous sommes devenus lumière, comme le dit saint Paul :
« Autrefois, vous n'étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière »
(Ep 3,8).
Et encore :
« Vous n'appartenez pas à la nuit, ni aux ténèbres ; vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour »
(1Th 5,5).
Saint Jean a eu raison d'affirmer dans sa lettre :
« Dieu est lumière » (1,5) et « Celui qui demeure en Dieu est dans la lumière » (1,7)...
Ainsi donc puisque nous avons la joie d'être délivrés des ténèbres de l'erreur, nous devons vivre dans la lumière, comme des fils de lumière...
Ce qui fait dire à l'apôtre Paul :
« Parmi eux, vous apparaissez comme des sources de lumière dans le monde, vous qui portez la parole de vie » (Ph 2,15)...
Cette lampe resplendissante, qui a été allumée pour servir à notre salut, doit toujours briller en nous...
Cette lampe de la Loi et de la foi, nous ne devons donc pas la cacher, mais l'installer toujours dans l'Église comme sur le lampadaire, pour le salut d'un grand nombre, afin de jouir nous-mêmes de la lumière de sa vérité, et d'en éclairer tous les croyants.
"Tu nous as faits orientés vers Toi, et que notre cœur est sans repos tant qu'il ne se repose pas en Toi." (Saint Augustin d'Hippone, Confessions, Livre 1, ch. 1)
La parole de Dieu
Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons.
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, verset 45
La méditation
Vous, moi, riches et pauvres, notables et marginaux, tous, nous sommes appelés à la sainteté. Le Ciel n’est pas rempli d’âmes pures comme celles des anges, mais d’hommes et de femmes qui ont eu l’humilité de se reconnaître pécheurs et qui ont choisi de se laisser aimer par Dieu et conduire par Lui jusqu’au bout du chemin. Personne ne peut se sentir exclu ou en exclure d’autres de la grande famille des baptisés, des saints. En effet, par le baptême nous sommes tous devenus « des fils de la lumière, des fils du jour »*.
À tout péché, miséricorde, personne ne peut être définitivement condamné, car, quel que soit son parcours et les accidents de la vie, la grâce de Dieu et la bonne « graine » de sainteté demeurent en chacun de nous. Pensons à Marie-Madeleine. « […] Quelle place pensez-vous que Madeleine occupe au Ciel ? Pour moi, je ne serais pas surpris que nous puissions un jour contempler la pécheresse repentie immédiatement après la Vierge Immaculée… ainsi je me disais : il est donc vrai que les plus grands pécheurs et les plus grandes pécheresses ont en eux ce qui fait les plus grands saints ; qui sait s’ils ne le deviendront pas un jour »**.
Puissions-nous donc tous, là où nous sommes, chacun à sa manière, unique et irremplaçable, rayonner modestement. Faible, fragile, notre lumière demande tous nos soins pour ne pas vaciller ou même s’éteindre. Peut-être même n’est-elle pas encore tout à fait pure, mais venue d’en haut, elle est celle du Christ qui vient nous visiter.
* Première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens, chap5, verset 5
** Bienheureux Jean-Joseph Lataste, sermon 188(Source : Avent dans la Ville)
« Esprit puissant du Père, Toi qui sauves et raffermis » : « Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous, Créateur des êtres visibles et invisibles, Toi qui sauves et raffermis, qui prends soin et pacifies, Esprit puissant du Père, Tu partages le même trône, la même gloire, la même action créatrice que le Père. Par Ton intermédiaire il nous a été révélé la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ; parmi ces Personnes Toi aussi Tu es reconnu être l'une d'elles, Toi l'incompréhensible. Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1, 2) : en planant sur les eaux avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude, Tu as déployé Tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des nouveau-nés, et par là Tu nous as révélé le mystère de la Fontaine baptismale. Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur toutes les natures de tout ce qui existe, tous les êtres, à partir du néant. Par Toi sont renouvelés par la résurrection tous les êtres créés par Toi, au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas et le premier jour de la Terre des vivants. Celui qui a même nature que Toi, Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né, a obéi à Toi, dans notre nature, comme à son Père, unissant Sa volonté à la Tienne. Il T'a annoncé comme vrai Dieu, égal et consubstantiel à son Père très-puissant et il a fermé la bouche de ceux qui Te résistaient, en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12, 28), alors qu'il a pardonné ce qui était contre Lui. Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous, qui a été livré à cause de nos péchés et est ressuscité pour notre justification (Rm 4, 25). À Lui gloire par Toi, et à Toi louange avec le Père tout-puissant, dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Grégoire de Narek (944-1010) - Le Livre de prières, n°33 (trad. SC 78, p. 206) )
CAMEROUN:
UNE CENTAINE DE DE JIHADISTE ARRÊTES, 900 OTAGES
LIBERES. HONNEUR AU CAMEROUN !
C’est le ministère camerounais de la défense qui a annoncé cette information relative à une grosse opération menée du 26 au 28 novembre 2015 contre Boko haram dans les localités frontalières avec le Nigeria et que cette opération aurait permis de neutraliser plus d’une centaine de jihadistes et de «libérer près de 900 otages (…) et de saisir une importante cargaison d’armes et de munitions, ainsi que les drapeaux blanc-noir de l’Etat islamique »
Sur les ondes de la Cameroonian Radio and Television, la chaine nationale, le gouvernement s’est félicité de cette opération. «Le succès de cette opération est la résultante de la parfaite synergie entre les forces de défense camerounaise, des opérations Emergence 04 et Alpha, la Force Multinationale Mixte de la Commission du Bassin du Lac Tchad, et la collaboration des forces armées nigérianes ».
Notons que la secte islamique fait des ravages au Cameroun depuis environ 6 ans.
« Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! » : « Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! La Vierge a enfanté son Fils en conservant sa virginité, elle a allaité Celui qui nourrit les nations, dans son sein immaculé elle a porté Celui qui porte l'univers dans sa main. Elle est Vierge et elle est Mère, que n'est-elle pas dès lors ? Sainte de corps, toute belle d'âme, pure d'esprit, droite d'intelligence, parfaite de sentiments, chaste et fidèle, pure de cœur et remplie de toute vertu. Qu'en Marie se réjouissent les cœurs vierges, puisque d'elle est né Celui qui a libéré le genre humain livré à un esclavage terrible. Qu'en Marie se réjouisse le vieil Adam, blessé par le serpent ; Marie donne à Adam une descendance qui lui permet d'écraser le serpent maudit et qui le guérit de sa blessure mortelle (Gn 3, 15). Que les prêtres se réjouissent en la Vierge bénie ; elle a mis au monde le Grand Prêtre qui s'est fait Lui-même victime, mettant fin aux sacrifices de l'ancienne alliance. Qu'en Marie se réjouissent tous les prophètes, puisqu'en elle se sont accomplies leurs visions, se sont réalisées leurs prophéties, se sont confirmés leurs oracles. Qu'en Marie se réjouissent tous les patriarches, car elle a reçu la bénédiction qui leur a été promise, elle qui, en son Fils, les a rendus parfaits. Marie est le nouvel arbre de vie, qui donne aux hommes au lieu du fruit amer cueilli par Ève, un Fruit très doux dont se nourrit le monde entier. Amen. » (Saint Éphrem le Syrien (306-373))
THEOLOGIE MORALE:
Chers amis. Aloho m'barekh.
Je recommande à nos amis de Région Parisienne de se rendre à la Conférence de Monsieur Bertrand Vergely
Thème: “Le sens de la vie.
La quête spirituelle”
Ce lundi 7 décembre 2015
"Le 7 décembre prochain, Bertrand Vergely, donnera l’onzième conférence – “Le sens de la vie. La quête spirituelle” de sa troisième série de conférences intitulée : «Morale et théologie. Introduction à la théologie morale ».
La conférence aura lieu, à partir de 19h30 (ouverture des portes à 19h00), dans l’auditorium Jean XXIII
Mutuelle Saint Christophe
277 rue Saint-Jacques
75005 Paris
Entrée payante: 10 € (pas de carte bancaire).
Pour plus d’informations: 06 17 86 32 96. Les vidéos de la troisième série sont disponibles sur:
« Ô Saint Michel, Prince trois fois Saint de la milice sacrée, chargé par Dieu d'organiser et conduire les phalanges angéliques, très digne de tout culte, de toute louange et de tout éloge : éclairez mes sens intérieurs, fortifiez mon pauvre cœur agité par les tempêtes de cette vie, élevez vers les hauteurs de la céleste Sagesse mon esprit, incliné vers les choses de la terre ; affermissez mes pas chancelants et ne permettez pas que j'abandonne le sentier qui conduit aux Cieux ; guérissez les plaies de mon âme ; faites disparaître la trace de toutes les souffrances qu'engendrent en moi mes misères et mes malheurs. Ainsi soit-il. » Saint Sophrone de Jérusalem (550-638)
Le tribunal administratif, saisi d'une demande en référé d'interruption des travaux d'enlèvement des cloisons des loges à l'Opéra de Paris vient de repousser cette demande, en constatant que la décision a été entièrement exécutée. C'est tout le problème (...) Lire la suite
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Il maîtrisait le feu, elle dominait les airs si l'on en croit leur devise respective, celle de François Ier « Nutrisco et extinguo »,« je m'en nourris et je l'éteins », celle de Louise de Savoie, « Pennas dedisti, volabo et requiescam », « tu m'as donné (...) Lire la suite
« Morte en 1842 sous Charles X ». Voilà comment commence une émission de France-Culture, La Dispute, diffusée le 14 octobre dernier et qui avait pour objet notamment de critiquer l'exposition Vigée Le Brun du Grand Palais. On pourrait bien sûr penser à (...) Lire la suite
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Un buste en bronze conçu par Carriès et fondu par Pierre Bingen en 1887 a été acquis par le Musée des Beaux-Arts de Montréal auprès de la galerie parisienne Tourbillon. Dans ces années 1875-1888, Jean Carriès fut d'abord un portraitiste ; il répondit à (...) Lire la suite
La Prière de Saint Grégoire de Nazianze à Saint Athanase « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque » : « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque, qui possédiez, entre tant d'autres dons, une convenance exquise dans la parole comme dans le silence, mettez maintenant un terme à ce discours, reste, sans doute, bien loin de la magnificence des louanges qui vous sont dues, mais où nos efforts n'ont certes pas été épargnés. Puissiez-vous laisser tomber sur nous un regard propice, pour gouverner ce peuple, et le conserver adorateur parfait de la Très Sainte Trinite ! Pour moi, si je sois destiné à voir nos discordes se calmer et la paix régner de nouveau dans l'Eglise, obtenez que ma vie se prolonge, et daignez diriger vous-même le troupeau qui m'est confié. Mais si nos orages s'éternisent, oh ! Je vous en supplie, rappelez-moi, enlevez-moi, et ne refusez pas de me ménager une place à vos côtés et parmi vos semblables, quelque haute que soit cette faveur que j'implore au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire, l'honneur et la domination dans les siècles des siècles. Amîn. » (Saint Grégoire de Nazianze (329-390))
Longtemps tapis dans l'ombre, des chrétiens
marocains décident de sortir de leur mutisme.
Un groupe baptisé « Eglise marocaine » a pris l’initiative de s’adresser, non sans déférence, au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants. Le groupe débute en indiquant que ses fidèles « prient Dieu de protéger le Maroc » et souhaitent également un prompt rétablissement au monarque. « Eglise marocaine » affirme que ses membres sont « attachés » à leur pays qui « sous le régime monarchique, jouit de la liberté et la stabilité », ajoutant qu’ils « remercient le roi et le gouvernement pour la sécurité qu’ils [leur] accordent en tant que minorité au Maroc ».
L'organisation continue son communiqué en sollicitant le « commandeur des croyants afin d'autoriser la célébration des festivités en toute liberté que ce soit à l’intérieur des maisons ou dans les églises officielles dont certaines [les] accueillent déjà. [Ils] demandent également la fin des restrictions directes ou indirectes ».
Après les chiites voilà que les chrétiens marocains sortent de l’anonymat. Un groupe baptisé « Eglise marocaine » demande au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants, l'autorisation de célébrer les festivités religieuses de fin d’année dans les lieux de cultes officiels et privés.
Longtemps tapis dans l'ombre, des chrétiens marocains décident de sortir de leur mutisme. Un groupe baptisé « Eglise marocaine » a pris l’initiative de s’adresser, non sans déférence, au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants. Le groupe débute en indiquant que ses fidèles « prient Dieu de protéger le Maroc » et souhaitent également un prompt rétablissement au monarque. « Eglise marocaine » affirme que ses membres sont « attachés » à leur pays qui « sous le régime monarchique, jouit de la liberté et la stabilité », ajoutant qu’ils « remercient le roi et le gouvernement pour la sécurité qu’ils [leur] accordent en tant que minorité au Maroc ».
L'organisation continue son communiqué en sollicitant le « commandeur des croyants afin d'autoriser la célébration des festivités en toute liberté que ce soit à l’intérieur des maisons ou dans les églises officielles dont certaines [les] accueillent déjà. [Ils] demandent également la fin des restrictions directes ou indirectes ».
Deux catégories de chrétiens
Au Maroc, les convertis au christianisme (nés musulmans) ne sont pas libres de pratiquer leur foi. La liberté de conscience n'est pas permise dans les textes. Ce qui explique les procès intentés de temps à autres à des convertis ou le recours à des campagnes d’expulsions de ressortissants européens ou américains accusés de « prosélytisme ». La dernière en date était en 2010. Au royaume, la liberté dans l’exercice du culte pour les chrétiens n’est garanti que pour les étrangers.
Ce message de "Eglise marocaine" brise la ligne de conduite observée depuis plusieurs années par les adeptes de Jésus au Maroc. Ce changement s'est opéré de manière graduelle, à la faveur d'une présence accrue sur les réseaux sociaux. Des pages telles « Eglise marocaine libre » ou « Eglise du Maroc » fleurissent sur Facebook. Le Marocain Rachid Al Maghribi, exilé aux Etats-Unis et qui se dit interdit d’entrer au Maroc pour ses convictions religieuses, a même lancé une chaîne sur le net.
Il est encore difficile de donner un nombre exact de chrétiens marocains. Selon les estimations, ils seraient entre 8.000 et 10.000 fidèles.
Messe Pèlerinage à Ste Barbe le 4 Décembre à 10h30
Sainte-Barbe, née d'un père païen – adorant les idoles – vers 235 à Nicomédie (en Turquie, aujourd'hui Izmit), fut cependant de bonne heure instruite des vérités chrétiennes par ses lectures, et fit de même tout son possible pour éviter le mariage.
Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare.
Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible.
La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison.
Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité :
le Père, le Fils et le Saint Esprit.
De même elle y traça des signes de croix. Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes.
Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix.
Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens :
elle fut obligée de fuir.
Il la poursuivit longtemps et, l’ayant enfin atteinte, il l’accabla de coups, la prit par les cheveux et la ramena à sa maison où il la tint enfermée dans la tour et la traita comme une esclave.
Il la mena ensuite au tribunal de Marcien, gouverneur de la Province où, l’ayant accusée d’être chrétienne, il demanda qu’elle fût châtiée selon la rigueur des édits que les empereurs avaient promulgués contre les chrétiens (elle n'avait que 16 ans).
Marcien s’efforça d’abord de la faire fléchir par de belles paroles mais, la voyant insensible à ses remontrances, il changea cette feinte douceur en cruauté.
Après une horrible flagellation, il la fit ramener en prison en attendant d'avoir inventé quelque nouveau supplice pour la punir.
La même nuit, le Seigneur lui apparut dans une lumière admirable, l’exhorta à la persévérance, lui promit de l’assister dans tous les combats qu’elle allait soutenir pour la gloire de son nom. Et pour lui donner des marques sensibles de protection, il la guérit parfaitement de toutes ses plaies.
Le lendemain, le gouverneur la fit comparaître une seconde fois devant son tribunal, et, la voyant guéri des blessures dont son corps avait été tout couvert, il attribua ce miracle à ses faux dieux et tâcha de la persuader de leur offrir quelques sacrifices en actions de grâces.
Mais la jeune fille lui affirma qu’elle avait été guérie par Jésus-Christ, fils du Dieu vivant. Le juge, irrité par sa hardiesse, commanda au bourreau qui était présent de lui déchirer les flancs avec des peignes de fer, et quand ils seraient entre ouverts, de les lui brûler avec des torches ardentes, et, enfin, de lui décharger sur la tête de grands coups de marteau.
Pendant qu’on exécutait cet arrêt, elle avait les yeux élevés au ciel et priait. A ces tourments en succéda un plus douloureux :
la sainte eut les mamelles coupées ; mais l’amour qu’elle portait à Dieu et le désir de souffrir pour lui, faisaient que ces douleurs lui étaient agréables.
Marcien, se voyant vaincu par la constance de Sainte-Barbe, s’avisa d’un autre genre de supplice, qui était le plus sensible qui put faire souffrir une vierge :
il commanda qu’on lui ôta ses habits, et qu’en cet état elle fût chassée à coups de fouet par les rues de la ville.
Alors la sainte, levant les yeux au ciel, fit cette prière à Dieu :
-"Ô mon Seigneur et mon Roi, qui couvrez quand il vous plaît le ciel de nuages et la terre de ténèbres, cachez, je vous en supplie, la nudité de mon corps, afin que les yeux des infidèles ne le voyant point, ils n’aient pas sujet de faire des railleries de votre servante".
Sa prière fut aussitôt exaucée et Dieu lui apparut, remplit son cœur de consolation et la couvrit d’un vêtement lumineux qui ôta aux idolâtres la vue de son corps.
Enfin, Marcien perdant tout espérance de faire ébranler le cœur de notre sainte, qui avait parut invincible au milieu de tant de supplices, la condamna à avoir la tête tranchée.
Dioscore, qui s’était trouvé à tous les tourments de sa fille, semblait n’attendre que cette sentence pour se baigner dans son sang virginal et achever d’assouvir sa rage contre elle ; car dès qu’elle fut prononcée, il se présenta pour en être lui-même le bourreau (afin qu’elle ne mourût point dans d’autres mains que les siennes).
Cette cruelle demande lui ayant été accordée, Barbe fut menée hors de la ville, en haut d’une montagne où, étant arrivée, elle se mit à genoux pour remercier Dieu de la grâce qu’il lui faisait de l’honorer du martyre.
Elle le pria aussi d’exaucer ceux qui demanderaient quelque chose par son intercession.
A l’heure même, on entendit une voix céleste l'assurant que sa requête était exaucée, et l’invitant à venir recevoir la couronne qui lui était préparée au ciel.
Son père inhumain ne lui laissa pas plus de temps pour faire sa prière : il lui coupa la tête le 4 décembre, sous l’empire de Maximin Ier (et non de Maximien).
C'est alors que, se retournant à la Cour, triomphant et fier de son zèle à servir les idoles de l'état, il fut, par le ciel, frappé d'un coup de foudre qui réduisit son corps en cendres.
Plus tard, le corps de Sainte-Barbe fut exhumé solennellement et ses reliques transportées en divers pays.
Par cette intervention divine contre son père, elle s'était révélée puissance de feu.
Elle eut pour compagne de son martyre une vertueuse femme appelée Julienne, convertie par son exemple.
L'histoire de Sainte-Barbe étant basée sur des sources plus ou moins légendaires, son nom a été supprimé du calendrier par l'Eglise de Rome en 1969.
Il fut remplacé par "Barbara", nuance lexicale bien subtile qui rejoint la dénomination orientale !
PRIÈRE À SAINTE BARBE
Sainte Barbe, tu t'es révélée comme puissante patronne pour les mourants, en obtenant à ceux qui demandent ton aide, la grâce de ne pas mourir sans avoir reçu le Saint Sacrement de la Pénitence et de l'Eucharistie.
Viens en aide aux pauvres et misérables pécheurs que nous sommes pour que, avant la fin de notre vie, nous ayons la chance de recevoir les consolations de notre Sainte religion et qu'ainsi, nous puissions entreprendre, avec un cœur purifié, le voyage vers la Patrie Céleste.
Sois une lumière salutaire pour les mineurs, dans les dangers de leur travail pénible, pour le combattant, un bouclier impénétrable contre les projectiles meurtriers.
Garde-nous des souffrances éternelles de l'enfer. Amîn !
On invoque Sainte Barbe comme :
*patronne des mourants (pour obtenir la grâce de ne pas mourir sans le Saint Viatique),
ensuite comme :
*protectrice contre les orages et les dangers du feu.
Elle est aussi la patronne des pompiers , des mineurs, des soldats et spécialement des artificiers.
Prière du Sapeur-Pompier:
Seigneur, me voici devant Vous,
moi sapeur-pompier.
Donnez-moi la force d'être toujours disponible
pour aller aider et secourir les personnes
en difficulté ou en danger.
Qu'en toute personne qui crie à l'aide
je vois l'image du Christ Jésus
et mon prochain à secourir.
Si l'angoisse me prend devant
L'ampleur d'un sinistre,
donnez-moi le courage d'un vrai soldat du feu,
prêt à lutter pour assurer la sécurité de tous.
"Sauver ou périr", telle est notre devise,
Seigneur, faites que je puisse sauver beaucoup
de personnes sans m'enorgueillir,
même au péril de ma vie.
S'il fallait périr, recevez-moi dans Votre lumière,
Seigneur Jésus, Vous qui Vous êtes offert en sacrifice pour nous sauver.
J'ose encore Vous demander de bénir ma famille
qui souvent s'inquiète quand
Je suis en service.
Que Sainte Barbe, notre patronne,
protège mes compagnons et moi-même.
Amîn.
+++
CANTIQUE A Ste BARBE:
REFRAIN Sainte-Barbe, ô douce patronne
Tu nous vois à tes pieds, implorant ton secours Quand le rocher s'abat ou que la mine tonne
Veille, veille, sur nous toujours. (Bis)
1
Quand nous descendons à l'aurore
En toi nous mettons notre espoir
Et là, sous la voûte sonore
Combien n'ont pas revu le soir 2
Dans les entrailles de la terre
Quand il affronte le danger
A toi, dans son humble prière
Le mineur aime se confier
3
Quand nous menacent les orages
Que tout est noir à l'horizon
Ecarte de nous leurs ravages
Sainte-Barbe, nous t'implorons 4
Soldat du feu, risquant ta vie
Au service de ton prochain
Alors que gronde l'incendie
Sainte-Barbe, guide ta main
5
Dans les rudes travaux, nos pères
Aimaient jadis à t'invoquer
Comme eux, ouvriers des carrières
Nous accourons pour te prier 6
A l'entrée des tunnels tu veilles
Sur ceux qui creusent le terrain
Pour eux sauvegarde et surveille
Tous ces ouvrages souterrains.
Note:
Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
Adresse de notre Monastère et de la Messe Pèlerinage à Ste Barbe le 4 Décembre à 10h30 :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
(La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et la citrouille !)
Cent trente morts. La Mal a déchiré le voile léger de notre quiétude au soir du 13 novembre. Frappant au hasard, assénant ses coups avec hargne et
sans motif, il a emporté avec lui des parents enjoués, la fleur de la jeunesse, des anonymes insouciants. Comment imaginer que, sortant dans la froidure de novembre, ces corps pleins de vie nous seraient rendus criblés de balles et d’éclats ? C’est le mystère du Mal, brut et cru, la souffrance et l’impuissance. Naguère bénie de Dieu, terre qui vit naître tant de saints, la France, fille d’une « Europe grand-mère » (François), est un pays meurtri, morose et sclérosé. Dieu a-t-il maudit la France ?
Le Mal n’est pas une force en soi, un principe qui existerait à côté et indépendamment de Dieu, que Dieu aurait lui-même engendré et qu’il susciterait pour châtier arbitrairement ceux qui lui déplaisent.
« Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal. » C’est pourtant un mystère qui nous dépasse et que Jésus lui-même a placé au cœur de notre prière. « Homicide dès l’origine, menteur et père du mensonge » (Jn,8,44), le Mal désigne l’ange qui s’oppose à Dieu et cherche à empêcher son dessein bienfaisant. Cette séparation du Bien, volontaire ou passive, voulue ou subie, apparaissait en creux dans l’interpellation de S. Jean-Paul II au Bourget : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Ignorer ou renier son baptême, c’est laisser croître le Mal qui, dans notre histoire tourmentée, nous a arraché tant et tant de larmes.
« Pleurez avec ceux qui sont dans les pleurs » (Ro,12,15). S. Paul désigne la compassion comme un devoir nécessaire. D’abord, elle permet de s’extraire de soi-même et de sa propre indifférence. Ensuite, elle offre un retour en soi-même, un recueillement qui fait naître la prière. Prier est la première attitude qui nous fait réagir. Prier pour soi, et pour les autres. Implorer Dieu. Pour les victimes, pour les bourreaux.
Témoigner, ensuite. Beaucoup de Français ont pavoisé avec les couleurs nationales pour montrer qu’ils espèrent toujours dans la France. A nous chrétiens, de vivre joyeusement notre foi au grand jour, d’afficher les couleurs belles et audacieuses de notre amour en Dieu et du Dieu qui est Amour.
User de la raison, enfin. Les drames et les tourments, la société qui craque, les familles qui se lézardent, la cohésion qui se fissure, la vie qui est rabotée, les pauvres qui meurent de ne pas être des hommes pour leurs semblables, des « fous de Dieu » qui font du Créateur un jouet entre leurs mains souillées de sang, … Les raisons de s’interroger sont nombreuses et pressantes. Notre expérience religieuse doit rester connectée avec la raison. C’est bien la Vérité du christianisme de professer le logos fait homme, la Sagesse incarnée.
La France serait-elle moribonde, frappée au cœur, ensevelie dans une terre stérile ? De ce sol, jadis lieu d’une immense forêt, peut surgir un jeune figuier si la foi irrigue à nouveau la patrie – la terre de nos pères.
Dans les épreuves que nous affrontons, l’année de la miséricorde voulue par le Pape François trouve un écho particulier. Citant S. Thomas d’Aquin, François nous rappelle que « la miséricorde n’est pas un signe de faiblesse, mais bien l’expression de la toute-puissance de Dieu ». « Fermes dans la foi », nous implorons sur la France cette toute-puissance. Plus que le fatras des armes et le bruit des discours, la miséricorde peut vaincre tous nos adversaires en les touchant au cœur.
Chrétiens, nous sommes la France, car la France est à l’amour miséricordieux du Père.
Mgr Dominique Rey, Evêque de l'Eglise Romaine-catholique.Diocèse de Toulon.
L’Avent, appelé « petit Carême » par les chrétiens orientaux, est un temps de pénitence et de préparation à la naissance de Jésus qui marque le début de l’année liturgique. Comme en Carême, les célébrants revêtent la chasuble et l’étole violettes, couleur liturgique des temps de pénitence.
Pour vous aider à vivre cette élévation spirituelle, Aleteia vous propose une sélection de maximes, sentences, récits édifiants et de pieuses citations.
Les extraits qui suivent ont été tirés du livre Mystique Public n°1 écrit par Mireille Cassin, retraçant l’incroyable conversion de Jacques Fesch. Après avoir tué involontairement un gardien de la paix lors d’un braquage en 1954, le jeune homme, alors âgé de 24 ans, est condamné à mort en 1957. Au cours de ses trois années de captivité, Jacques Fesch, mortifié par son geste, s’est converti au Christ. Considéré comme un mystique par beaucoup, un tout autre procès s’est ouvert pour le criminel repenti : celui de sa béatification.
« Après des mois de détention, aiguillonné sans cesse par mon avocat, j’ai essayé de croire, j’ai été amené à réviser mes conceptions. Je n’avais plus la certitude de l’inexistence de Dieu. Je devenais réceptif sans pourtant avoir la foi, j’essayais de croire par la raison sans prier ou si peu ! »
« Ce soir là, je souffrais réellement pour la première fois de ma vie avec une intensité rare. C’est alors qu’un cri jaillit de ma poitrine, un appel au secours : « Mon Dieu ! », et instantanément comme un vent violent qui passe sans qu’on sache d’où il vient, l’Esprit du Seigneur me prit à la gorge. C’est une impression de force infinie et de douceur. Et brutalement, en quelques heures, j’ai possédé la foi, une certitude absolue… tout est devenu clair en quelques instants. »
« Si on devait résumer les impressions d’un croyant que la grâce illumine, il faudrait employer les mots : présence, chaleur, lumière, douceur, gravité. »
« J’ai trouvé la paix, et en même temps la lutte. »
Cette dernière citation, pour en saisir toute la dimension, peut être mise en perspective avec une autre phrase, du Padre Pio cette fois-ci : « La vie est une lutte mais elle conduit à la Lumière ».
Mystique public n° 1 de Mireille Cassin. Éditions du Cerf, collection Spiritualité, octobre 2015, 208 pages, 19 euros.
« « Jean Baptiste proclamait : "Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche" » (Mt 3,1)... Bienheureux Jean qui a voulu que la conversion précède le jugement, que les pécheurs ne soient pas jugés, mais récompensés, qui a voulu que les impies entrent dans le Royaume et non sous le châtiment... Quand Jean a-t-il proclamé cette imminence du Royaume des cieux ? Le monde était encore en son enfance... ; mais pour nous qui proclamons aujourd'hui cette imminence, le monde est extrêmement vieux et fatigué. Il a perdu ses forces ; il perd ses facultés ; les souffrances l'accablent... ; il crie sa défaillance ; il porte tous les symptômes de sa fin... Nous sommes à la remorque d'un monde qui s'enfuit ; nous oublions les temps à venir. Nous sommes avides d'actualité, mais nous ne tenons pas compte du jugement qui vient déjà. Nous n'accourons pas à la rencontre du Seigneur qui vient...
Convertissons-nous, frères, convertissons-nous vite... Le Seigneur, du fait qu'il tarde, qu'il attend encore, prouve son désir de nous voir revenir à lui, son désir que nous ne périssions pas. Dans sa grande bonté il nous adresse toujours ces paroles : « Je ne désire pas la mort du pécheur, mais qu'il se détourne de sa voie et qu'il vive » (Ez 33,11). Convertissons-nous, frères ; n'ayons pas peur de ce que le temps se fait court. Son temps à lui, l'Auteur du temps, ne peut pas être rétréci. La preuve en est ce brigand de l'Évangile qui, sur la croix et à l'heure de sa mort, a escamoté le pardon, s'est saisi de la vie et, voleur du paradis avec effraction, a réussi à pénétrer dans le Royaume (Lc 23,43). »
St Pierre Chrysologue (v.406-450, fêté ce jour), Sermon 167, Trad. Sœur Baptista Landry, in"L’Évangile selon Matthieu commenté par les Pères", Coll. "Les Pères dans la foi", Desclée De Brouwer, Paris, 1985 (CCL 248, 1025 ; PL 52, 636).
La Prière pour les Prêtres de Saint Jean de Cronstadt « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice » : « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice, qu'ils se souviennent toujours de la grandeur de leur vocation ; ne les laisse pas s'empêtrer dans les pièges du monde et du diable, maintiens-les en dehors des soucis du monde, du plaisir des richesses, et du désir d'autres choses encore qui peuvent pénétrer leurs cœurs. Amen. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,27-31.
En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! »
Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. »
Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! »
Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! »
Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.
Par Saint Anselme
(1033-1109), moine, évêque, docteur de l'Église latine Proslogion, 1 (trad. Schmitt/Orval rev.)
« De toi mon cœur a dit: ' Cherche son visage ' ; c'est ton visage, Seigneur, que je cherche » (Ps 26,8)
« Toi, Seigneur, jusques à quand ? » (Ps 6,4)
Jusques à quand, Seigneur, nous oublieras-tu ?
Combien de temps nous cacheras-tu ton visage ? (Ps 12,2)
Quand nous regarderas-tu et nous exauceras-tu ?
Quand éclaireras-tu nos yeux et nous montreras-tu ta face ? Quand reviendras-tu à nous ?
Regarde-nous, Seigneur, éclaire-nous, montre-toi à nous.
Rends-nous le bien de ta présence, nous qui, sans toi, allons si mal.
Aie pitié de nos efforts laborieux vers toi, nous qui ne pouvons rien sans toi.
Tu nous invites : aide-nous donc.
Je t'en prie, Seigneur, ne me laisse pas soupirer de désespoir ; fais-moi plutôt respirer l'espérance...
Qu'il me soit au moins permis d'entrevoir la lumière, même de loin, même depuis les profondeurs.
Apprends-moi à te chercher et montre-toi quand je te cherche ; car je ne peux pas te chercher à moins que tu ne me guides, ni te trouver si tu ne te montres pas.
Je te chercherai par mon désir et te désirerai en ma recherche.
Je te trouverai en t'aimant et t'aimerai quand je te trouverai.
"For the Divine Liturgy, the Elder would tell the monk who came to help him and act as chanter to come in the morning when it was light. During the Divine Liturgy, he would tell the monk to stay in the narrow corridor outside the chapel and chant ‘Lord, have mercy’ from there, so that he, Father Tychon, could feel entirely alone and at ease in his prayer. When they got to the Cherubic Hymn, Father Tychon would be taken up in spiritual contemplation for twenty to thirty minutes and the chanter was obliged to repeat the Hymn many times, until he heard the footsteps of the elder at the Great Entrance. When the service was over and I asked the elder what he saw, he replied: ‘The Cherubim and the Seraphim glorifying God!’ And he went on to say: ‘After half an hour, my guardian angel brings me back down and then I continue with the Divine Liturgy.’ " (Saint Paisios)
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 10,10-18.
Frères, on croit avec son cœur pour parvenir à la justice, on professe la foi avec sa bouche pour parvenir au salut,
selon ce que dit l'Ecriture : " Quiconque croit en lui ne sera pas confondu. "
Il n'y a pas de différence entre le Juif et le Gentil, parce que le même Christ est le Seigneur de tous, étant riche envers tous ceux qui l'invoquent.
Car " quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. "
Comment donc invoquera-t-on celui en qui on n'a pas encore cru ? Et comment croira-t-on en celui dont on n'a pas entendu parler ? Et comment en entendra-t-on parler s'il n'y a pas de prédicateur ?
Et comment seront-ils prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ? selon qu'il est écrit : " Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent le bonheur ! "
Mais tous n'ont pas obéi à l'Evangile ; car Isaïe dit : " Seigneur, qui a cru à notre prédication ? "
Ainsi la foi vient de la prédication entendue, et la prédication se fait par la parole de Dieu.
Mais je demande : n'ont-ils pas entendu ? Au contraire : " Leur voix est allée vers toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde. "
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 16,15-18.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : " Allez par le monde entier, prêchez l'Évangile à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné.
Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ;
ils prendront des serpents, et s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. "
"Pour la Divine Liturgie, l'Ancien demandait au moine qui venait l'aider et servir comme chantre de se présenter au matin lorsqu'il faisait clair. Pendant la Divine Liturgie, il demandait au moine de rester dans l'étroit couloir hors de la chapelle et de chanter "Kyrie eleison" à cet endroit, afin que lui, père Tychon, puisse se sentir totalement seul et à l'aise pour sa prière. Lorsqu'ils arrivaient au Cherubikon, père Tychon était enlevé dans une extase spirituelle qui durait de 20 à 30 minutes, et le chantre était obligé de répéter l'hymne des Chérubins tout ce temps, jusqu'à ce qu'il entende les pas de l'ancien à la Grande Entrée. Lorsque le service liturgique était achevé et que je demandais à l'ancien ce qu'il avait vu, il répondait "Les chérubins et les séraphins glorifiant Dieu!" Et il ajoutait "Après une demi-heure, mon Ange gardien me ramène et alors je continue à célébrer la Divine Liturgie" (saint Païssios)
Par Saint Augustin
(354-430),
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 233 ; PL 38, 1112 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 332)
« Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »
Vous avez entendu ce que dit le Seigneur à ses disciples après la résurrection.
Il les envoie prêcher l'Évangile, et ils l'ont fait.
Écoutez :
« Sur toute la terre s'en va leur message et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde »
(Ps 18,5).
Pas à pas, l'Évangile est parvenu jusqu'à nous et jusqu'aux confins de la terre.
En peu de mots, le Seigneur s'adressant à ses disciples établit ce que nous devons faire et ce que nous devons espérer.
Il dit, en effet, comme vous l'avez entendu :
« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. »
Il demande notre foi et il nous offre le salut.
Si précieux est ce qu'il nous offre que ce qu'il nous demande n'est rien.
« Ainsi, mon Dieu, les fils des hommes à l'ombre de tes ailes ont abri..., au torrent de tes délices tu les abreuves, car en toi est la source de vie »
(Ps 35,8s).
Jésus Christ est la source de la vie.
Avant que la source de vie ne parvienne jusqu'à nous, nous n'avions qu'un salut humain, semblable à celui des animaux dont parle le psaume :
« L'homme et le bétail, tu les sauves, Seigneur »
(Ps 35,7).
Mais maintenant la source de la vie est venue jusqu'à nous, la source de la vie est morte pour nous.
Nous refusera-t-il sa vie, celui qui pour nous a donné sa mort ?
Il est le salut, et ce salut n'est pas vain comme l'autre.
Pourquoi ?
Parce qu'il ne passe pas. Le Sauveur est venu. Il est mort, mais il a tué la mort.
Il a mis à la mort un terme en lui.
Il l'a assumée et il l'a tuée.
Où donc est maintenant la mort ?
Cherche-la dans le Christ et elle n'y est plus.
Elle y a été, mais elle est morte là.
Ô vie, mort de la mort !
Reprenez courage : elle mourra aussi en nous.
Ce qui s'est accompli dans la Tête s'accomplira aussi dans les membres, et la mort mourra aussi en nous.
« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils : aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut. Ô Vous qui êtes compatissante, ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi. Amîn. » (Saint Éphrem le Syrien (306-373))
Imaginez des dizaines de milliers de personnes priant ensemble pour les âmes des victimes des attentats, la conversion des djihadistes ou encore pour que le Président de la République se mette à l’écoute de l’Esprit Saint… C’est le pari qu’on fait huit jeunes catholiques français : « Ils ont la vingtaine : 22, 24, 25, 26, 28 ou 30 ans.
Ils ont l’âge des victimes des attentats du 13 novembre.
Ils les pleurent, mais ils ont aussi l’âge des bourreaux », c’est ainsi que démarre la présentation de leur initiative baptisée « Pray for France », reprenant le célèbre message « Pray for Paris », partagé des millions de fois partout dans le monde après les attaques.
« Mobiliser la France déboussolée »
Se sentant particulièrement concernés par les tragédies qui ont marqué récemment leur pays, ces jeunes Français se sont lancés dans ce projet qui n’a qu’une ambition :
-« mobiliser la France déboussolée ».
Pour rassembler le plus simplement et le plus efficacement la population, ce groupe de jeunes a eu l’idée d’inviter un maximum de croyants à se réunir pour prier autour d’une intention commune pendant quatre soirs. Afin de bénéficier de l’intercession de la Vierge Marie, les organisateurs ont décidé de prier du 5 décembre jusqu’au jour de l’Immaculée Conception et de la Fête des Lumières le 8 décembre.
L’occasion ou jamais de passer des mots aux actes, du traumatisme à la prière.
O Marie Immaculée, Notre-Dame de France, Reine de la paix,
Priez, à quelques jours de « l’heure de leur mort », pour les victimes des attentats de Paris, pour leurs familles et pour leurs proches.
Permettez que, par votre intercession, tous aient la force spirituelle de prier aussi pour leurs assassins.
Vierge de lumière et de douceur, apprenez-nous à lutter, avec sérénité et avec détermination, contre tout ce qui blesse la dignité humaine.
Mère de la vie, aidez-nous à n’avoir aucune complicité avec les forces de mort qui ensanglantent la terre.
Mère de la foi, apprenez-nous à témoigner vigoureusement de l’espérance qui nous fait vivre auprès des jeunes qui sont fascinés par des idéologies meurtrières.
Vierge des chemins de France, priez pour ceux qui prétendent contribuer à la paix sociale en expulsant toute expression religieuse de notre société. Qu’ils découvrent que les hommes ont besoin de manifester la soif spirituelle qui habite le plus profond de leurs cœurs.
Vierge de Bethleem, vous qui étiez loin de chez vous au moment de mettre votre divin Enfant au monde, vous qui avez trouvé refuge dans une étable, permettez que le signe de la crèche continue d’être accueilli en notre temps, signe de douceur et d’humilité, signe de joie et de simplicité, signe de vie, de lumière et de paix.
Heureuse Vierge Marie, Vierge pacifique, Mère de miséricorde, aidez-vous à devenir des artisans de paix en accueillant Celui qui a réconcilié le monde par le sang de sa croix. Amen !
P. Matthieu Rougé
La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et la citrouille !
FIORETTI DE NOTE-DAME:
Ménestrel de grand renom, Pierre chantait volontiers à travers villes, bourgs et villages, les lais de la Mère du Sauveur. Il arriva en pèlerinage à Rocamadour (1). Il fit d’abord sa génuflexion devant l’image de Notre Dame, puis, pour mieux l’honorer, fit sentir l’archet aux cordes de sa vielle. Et Pierre, joue si bien qu’il semble que sa vielle veuille parler. Quand il eut salué et loué de tout cœur la Sainte Vierge, il lui fit cette demande à haute voix : « Pour faire fête à mon souper, Un de tes beaux cierges m’envoie ».
Et Notre Dame l’entendit, car aussitôt un cierge glisse jusque sur la vielle ; un très beau cierge, le mieux fait de l’autel. Mais un moine gardait en ce moment le moûtier. Il prit Pierre pour un enchanteur, et la glissade du cierge pour un sortilège. Tout grommelant, il reprit le cierge à l’escamoteur et le replaça en haut. Mais le jongleur juge ce moine mauvais et fou, et comprend que Notre Dame l’a entendu. De nouveau son archet soupire et pleure, et derechef la blanche cire descend sur la vielle. (…).
Dans le moûtier on fait si grande fête et tant de cloches s’en vont sonnant qu’on n’y pourrait entendre Dieu tonner. Pierre offrit son cierge à l’autel de la Vierge. Puis, vaillant et sage, il revint chaque année, offrir un beau cierge à Notre Dame.
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(1) Rapporté par Gautier de Coinci, moine de saint Médard, dans Miracle de la Sainte Vierge, en 1193.
Source:M. de Vloberg, Les Fêtes de France, Ed. Arthaud, Grenoble, 1942.
PRIONS POUR NOS AMIS DE LA RÉGION DE CHENAI (Inde. Kerala) QUI SONT SOUS DES PLUIES TORRENTIELLES QUI RISQUENT DE DURER PLUSIEURS JOURS...
« Après avoir bien considéré mon impuissance, je lèverai les yeux et je verrai comment la Bonté infinie et la Providence paternelle de Dieu s'empressent d'y remédier avec une sollicitude plus grande encore que celle des mères envers leurs petits enfants, car il n'est pas impossible, nous laisse entendre le Seigneur lui-même, qu'une mère oublie le fruit de ses entrailles, tandis que moi je ne vous oublierai jamais (1). Dans sa vigilance, il s'empresse donc de me purifier, de me relever, de me soutenir, de me donner la nourriture qui convient, de me défendre de mes ennemis et de m'apprendre à prier, en sorte que sa Providence, loin de me faire défaut en quoi que ce soit, me secourt avec plus d'à-propos que si j'étais capable de pourvoir à mes besoins.
Si le fait de me trouver impuissant comme un petit enfant doit m'inspirer des sentiments d'humilité et de défiance de moi-même, la vue de la sollicitude avec laquelle Dieu m'assiste doit me remplir d'amour et de confiance ; et ainsi la conscience de ma petitesse, loin de me rendre pusillanime, augmentera mon courage. Car de même qu'une mère veille avec autrement d'attention sur son nourrisson qui ne peut s'aider en rien, que sur son grand garçon, ainsi Dieu s'occupe de ceux qui se font humbles et petits à ses yeux, avec une tendresse et une providence autrement attentives que s'ils se croyaient quelque chose et comptaient sur eux-mêmes. Il promet en effet, par la bouche d'Isaïe, de les allaiter, de les porter sur son sein, de les caresser sur ses genoux, de les consoler à la manière d'une mère (2).
Oh ! heureux le juste qui se fait enfant par l'humilité, et mérite par là de si admirables privautés de la Providence ! Bienheureuse humilité, à laquelle le Seigneur réserve des largesses de choix !
O Père des miséricordes, plus je comprends mes misères, et plus je vous aime, tant je vois votre sollicitude à y remédier. Et puisque je suis sorti de vos mains toutes-puissantes comme un enfant qui a sans cesse besoin de vous, aidez-moi à tout instant par votre paternelle providence, afin que jamais je ne cesse de vous louer, car c'est de la bouche des tout-petits, de ceux qu'on porte à la mamelle, que vous tirez, et que vous tirerez à jamais la louange (2) qui vous agrée. »
P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome V (55), 2ème édition revue et augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947. Traduction littérale de la Méditation du Vénérable Louis du Pont (VIe partie, sujet I), faite sur l'édition castillane.
CULTURE ET PATRIMOINE:
PATRIMOINE RELIGIEUX
Le 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer une riche journée entièrement dédiée à l’avenir des édifices cultuels. Voici la restitution de ma conclusion de la journée.
Cette rencontre était remarquablement organisée par Patrimoine Rhône Alpin, présidé par Eddie Gilles-Di Pierno, sous l’égide des délégations régionales de la Demeure Historique, des Maisons Paysannes de France, de Patrimoine-Environnement, de Rempart, de La Sauvegarde de l’Art français, de la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France, et de Vieilles Maisons Françaises.
J’ai déjà eu l’occasion de livrer ici, le message original que j’avais prévu pour l’introduction des débats de la journée. Il est venu, maintenant, de restituer l’esprit de ma conclusion, improvisée à la suite des différentes interventions.
Un très brève synthèse de chaque intervention est proposée, suivie en italique d’un commentaire personnel.
Philippe Martin, directeur de l’Institut Supérieur d’Étude des Religions et de la Laïcité (ISERL), a fait œuvre d’historien en évoquant « le patrimoine religieux, entre désacralisation, requalification et réappropriation ». De son propos j’ai appris que la question de l’avenir des lieux de culte chrétiens s’était posée dès les origines. Les conciles d’Antioche (341) et de Carthage (419) déclarent l’inaliénabilité du domaine ecclésiastique. Une règle qui sera néanmoins nuancée dès le IVe siècle par la condition de la notion d’usage. Cette notion d’usage est variablement interprétée au cours des siècles suivant avant de se fixer au XVIe siècle autour de trois dimensions : le culte, l’action sociale, l’art. Ces trois critères (dimensions cultuelle, sociale et artistique) définissant l’inaliénabilité d’un édifice religieux seraient sans doute à remettre à l’ordre du jour quand nous nous posons la question de l’avenir d’un lieu de culte, même désaffecté. Il y a là pour moi matière à réflexion.
Maxime Cumunel, délégué général de l’Observatoire du Patrimoine Religieux (OPR), tout en dessinant un paysage général du patrimoine religieux en France, a évoqué de nombreux points qui ont fait écho dans mon esprit, dont celui-ci :
Notre orateur a notamment insisté sur l’obligation que tout propriétaire d’édifice cultuel de faire réaliser régulièrement un diagnostic du bâtiment dont il a la responsabilité, soulignant au passage le cercle vertueux de l’entretien, qui notamment pèse moins lourdement dans le budget du propriétaire que les travaux de restauration nécessités, dans la plupart des cas par une longue absence d’entretien. Ce point pertinent évoque chez moi deux choses : le premier est de me rappeler l’excellente initiative de nos voisins flamands qui en créant Monumentem Wacht assurent pour leurs adhérents (collectivités territoriales des un suivi régulier de l’état sanitaire des édifices inscrits dans leur patrimoine, dont la plupart sont des églises. Pourquoi une telle initiative ne verrait-elle pas le jour en France ? La seconde, suivant la sage devise « prévenir vaut mieux que guérir », nous rappelle les devoirs du propriétaire de gerer ses biens « en bon père de famille », formule qui peut paraitre désuète mais qui nous renvoie à la racine même du mot « économie » (qui en grec signifie la gestion des biens de la maison, ou de la fortune familiale).
Concernant les démolitions d’églises, je rappelle à cette occasion le combat menée actuellement par Patrimoine Environnement qui voudrait voir inscrite dans la future loi Patrimoine, l’obligation de consulter la population locale via un référendum, sur tout projet d’arasement d’une église appartenant au patrimoine communal ou intercommunal.
Roland Chenat, professeur d’Histoire honoraire, a rappelé ensuite « le contexte historique, le contenu puis l’impact de la loi de séparation des Églises et de l’État (1905) sur les lieux de culte hier et aujourd’hui. » Son propos très précis et fort documenté, a notamment souligné le climat de violence générale qui a précédé, entouré et suivi l’adoption de cette loi par le parlement. Si l’Eglise catholique s’est fait purement et simplement spoliée de ses biens à cette occasion, on peut néanmoins, avec le recul que nous permet l’époque d’aujourd’hui, émettre l’avis que cette loi a davantage protégé nos églises et notre patrimoine religieux que les concordats qui, dans les pays voisins, ont laissé aux Eglises la gestion de leurs églises et de leurs temples. Effectivement, la situation des édifices religieux en Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne, pour ne citer qu’eux, n’est guère enviable comme on peut le mesurer dans une note sur mon blog sur l’avenir des églises
Après cette première partie qui a permet de mieux connaitre ce patrimoine, viennent des questions autour de sa conservation. Pour préserver et restaurer ce patrimoine, Ludovic Jal Billet, architecte DPLG, architecte du patrimoine, propose une méthode, qu’on peut résumer ainsi : connaitre le site et se documenter sur son histoire, sa construction, des aménagements successifs, l’étudier et analyser ses désordres, intégrer les équipements techniques (en fonction des normes imposées), proposer des solutions adaptées…
Représentant un mécène éprouvé dans la restauration des églises, la Sauvegarde de l’art de français, qui chaque année débourse 1,2 million d’euros à leur sauvetage, Lionnel Bonneval, responsable du mécénat, a présenté une campagne innovante, menée avec l’aide de jeunes étudiants de Sciences Po, qui vise à faire connaitre et à sauver les nombreuses œuvres d’arts qui sont exposées dans les églises. Cette campagne a un nom évocateur « Le plus grand musée de France ». Lionel Bonneval a incontestablement fait souffler un vent de jeunesse sur notre assemblée. Cette belle initiative révèle plusieurs réalités : 1) la jeunesse n’est pas indifférente au patrimoine religieux et peut s’enthousiasmer pour le faire connaître, le faire aimer, le sauver ; 2) en mains lieux, cette campagne a permis de révéler aux yeux des responsables politiques locaux, des habitants et des paroissiens l’existence d’un chef d’œuvre dont ils ne soupçonnaient pas la qualité dans leur église. Avant de sauver, il faut aimer, avant d’aimer, il faut connaître. Une initiative bien vertueuse.
Autre mécène, la Fondation du patrimoine qui consacre chaque année en 70 et 80% de sa dotation au patrimoine religieux. Elle était représentée par Jean-Bernard Nuiry, délégué régional Rhône-Alpes et Guy Sallavuard, directeur des relations institutionnelles et de l’action internationale. La Fondation a remis au goût du jour le mécénat populaire à travers la souscription qui montre le grand attachement des Français à leur patrimoine local, et la popularité de cet exercice dont on ne parle pas assez : le devoir de mémoire (Guy Sallavuard). Je retiens également de Jean-Bernard Nuiry, ce constat mainte fois éprouvé que la restauration d’un élément de notre patrimoine commun et a fortiori d’une église fédère au sens fort du terme toute une population locale. Ce que tout observateur et acteur du patrimoine a pu constater : la restauration d’une église rassemble, sa démolition -quels qu’en soient les motifs- divise !
Violaine Savereux, ancienne responsable du Service diocésain de l’Art sacré de Belley-Ars et future Présidente de la Commission diocésaine d’Art sacré de Lyon, Conservateur délégué des Antiquités et Objets d’Art (CDAOA) de l’Ain, a livré un édifiant retour d’expériences sur l’inventaire et la formation contre les vols au Service diocésain de l’Art Sacré (SDAS) de Belley-Ars. Salariée par son diocèse depuis 2004 et pionnière, Violaine Savereux semble avoir fait école aujourd’hui dans l’Eglise catholique, puisqu’ils sont désormais près d’une dizaine à occuper une telle fonction dans d’autres diocèses de France. 25 000 objets ont été inventoriés dans les églises, dans 60% des 419 communes de l’Ain. Ce travail est tout sauf vain. Outre une connaissance précise des objets, il a permis de recueillir également la mémoire orale des églises, de donner aux propriétaires l’envie de restaurer et de valoriser certaines pièces, de monter des expositions pour faire connaître à la population les trésors de leurs églises… Il permet aussi à l’Eglise catholique, dans le cadre d’une « laïcité positive », ne nouer de féconds partenariats avec les élus locaux, la gendarmerie, le conservateur des antiquités et objets d’art du département… Inventaire et partenariats se sont révélés d’autant plus nécessaires quand il fallut affronter durant neuf mois en 2014-2015, 22 faits de vols dans les églises dont quatre profanations du Saint-Sacrement.
Retenue dans sa commune après les événements tragiques du 13 novembre 2015, Jean-Jacques Grandcollot, maire de Samoëns, n’a pu présenter personnellement l’effort de valorisation du patrimoine. Eddie Gilles-Di Pierno, l’a fait en son nom. La municipalité de Samoëns compte neufs chapelles (XVIIe-début XXe siècles). Entre 2010 et 2011n la commune a entrepris la mise en lumière de six d’entre elles… Cette belle initiative renforce le constat que je fais depuis longtemps : La valorisation de son patrimoine est d’abord une question de décision politique avant d’être une question budgétaire. Quand on veut vraiment, on trouve les moyens. Des communes mettent parfois une quinzaine d’années pour restaurer leur église, mais elles le font. L’expérience dicte que ce ne sont pas les communes les plus riches qui entretiennent le mieux leur patrimoine et que ce ne sont pas les communes les plus pauvres qui l’entretiennent le moins bien.
Bernard Croissant, du Musée du protestantisme dauphinois de Poët Laval (Drôme), a eu le double mérite de nous rappeler qu’il existe aussi un patrimoine religieux protestant en France et que nous aurions tort de l’oublier et de le mésestimer. Il nous a prouvé également que le sauvetage d’un temple pouvait créer une dynamique vertueuse sur tout le patrimoine d’un village, fut-il partiellement abandonné ! Une belle leçon.
Anne da Rocha Carneiro, responsable de la Commission Diocésaine d’Art Sacré de Lille, membre du comité artistique de Narthex, est venue présenter la restauration exemplaire de L’église Saint-Martin à Croix (Nord). 5 ans de restauration, pour un budget de 5 millions d’euros… 3500 m2 de décors peints sont redevenus éclatants. Les images projetées par l’intervenante nous ont éblouis. Là encore, Anne da Rocha Carneiro nous révèle l’importance de la décision politique. Le maire voulait cette restauration, de même qu’il veut que cette église soit ouverte également à une activité culturelle (concerts…). Mais elle nous a montré également que des habitants et une communauté chrétienne pouvait aussi se mobilier pour se réapproprier le langage de son église et avoir envie de le transmettre. 25 à 30 guides bénévoles et volontaires ont pu être formés pour cela… (Voir à ce sujet le reportage de France 3)
Nos débats se situaient dans une ancienne chapelle devenue pour l’occasion, salle de conférence. Notre hôte,le Père Thierry Jacoud, curé des paroisses de Vaise, a expliqué le projet qui soutient cette reconversion de l’édifice religieux. Cette ancienne chapelle tout en béton d’après-guerre, attenante à l’église mais indépendante d’elle, est devenu un lieu, nommé La Halte. « Il nous a paru important, a déclaré le P. Jacoud, que la paroisse, y compris architecturalement, s’inscrive dans le quartier qui est le sien. Cette ancienne chapelle, reconvertie à de nouveaux usages, répond à une triple vocation : 1) un outil au service de la vie paroissiale ; 2) lieu de services de la paroisse à destination des habitants du quartier (café des mamies, repas solidaires, concerts, jeux…) ; 3) un lieu d’accueil pour des événements extérieurs. Un beau projet, bien pensé, qui me rappelle les critères d’usages rappelés précédemment, notamment l’action sociale et l’art… L’usage de cette ancienne chapelle est digne de sa vocation initiale.
L’avenir des églises ou les enjeux d’une mutation, tel était la question à laquelle devait répondre Philippe Dufieux, professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (LAURE / CNRS UMR5600 EVS). Dans cet inventaire parfait de notre intervenant, je peux tout signer. Philippe Dufieux a raison rappeler qu’une église n’est pas un édifice comme les autres et que les questions posées par Maurice Barrès dans la grande pitié des églises de France à la veille de la Première guerre mondiale demeurent d’une étonnante actualité.
« Faire vivre nos églises » partout tel est le vœu et la mission que remplit le Père Jean-Luc Darodes, président de la commission diocésaine d’art sacré de Lyon. Cela passe par la formation des gens, la rencontre avec les acteurs locaux, l’ouverture régulière des églises, leur fleurissement (« Rien n’est plus triste qu’une église qui a l’air abandonnée »), la proposition de visites guidées de l’église, l’animation d’une crèches… Les exemples fourmillent pour rendre une église vivante et accueillante. le P. Jean-Luc Darodes aurait pu citer également La Nuit des églises, une proposition de l’Eglise de France via narthex.fr qui invite les acteurs locaux à ouvrir une église la nuit pour un temps festif pouvant accueillir toute personne, qu’elle soit croyante ou non. Il a très justement souligné que, surtout dans le monde rural, toute la population, chrétienne ou non, reste attachée à son église, et que sa restauration était l’occasion de fédérer tout le monde : élus, paroissiens, habitants, associations de sauvegarde…
Existe-t-il des limites à la reconversion des lieux de cultes ? Bruno Morel, Architecte DPLG, Ingénieur TPE, architecte du Patrimoine et enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon), a tenté de répondre à cette question à partir d’exemples concrets et de retours d’expérience. Bruno Morel a posé une bonne question, la toute première que chacun devrait poser avant d’engager tous travaux : Nous restaurons mais pour quoi faire ? Il a rappelé que la conversion d’églises à de nouveaux usages n’est pas nouvelle. La vente des biens du clergé sous la Révolution française en fournit de nombreux exemples. « Même désacralisé, fait-il observer, un ancien lieu de culte reste profondément lié à sa vocation initiale par son histoire, sa morphologie et le faire muter exige une grande ouverture d’esprit, de l’argent et beaucoup d’envie. » Certes les besoins d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier, et de plus en plus d’édifices cultuels se retrouvent sans usages. Il existe, comme l’a montré l’architecte des exemples reconversion réussie. Une des surprises de son intervention fut notamment de souligner à travers un sondage, réalisé par des étudiants, que la grande majorité des personnes questionnées restaient sensibles à la gratuité d’accès à une ancienne église convertie. La privatisation d’un ancien lieu de culte se révélant choquante ou perturbante… Etonnant non ?
Fin de nos travaux. J’ai bien conscience que cette modeste conclusion n’offre pas de réelle synthèse des différentes et intéressantes interventions. Que les intervenants veuillent bien m’en excuser.
Benoit de Sagazan
Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent: Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.
La parole de Dieu
Par ta lumière nous voyons la lumière.
Psaume 35, verset 10b.
La méditation
Nous lisons dans l’Évangile : « Heureux, vous les pauvres […] Heureux, vous qui avez faim […] Heureux, vous qui pleurez […] Heureux êtes-vous quand on vous insulte. »* Oui, bienheureux sommes-nous d’être enrichis, nourris, visités et consolés par l'Astre d’en haut, celui qui vient réaliser en Lui toute béatitude, le Christ. Heureux sommes-nous d’avoir un tel Père, un tel Consolateur, un tel Sauveur.
Et voici une autre raison de nous réjouir : pour nous sanctifier, ce même Christ se rend pauvre, affamé, méprisé, étranger, et prend sur lui toutes nos misères. Le Seigneur nous dit également : « […] j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »**. En s’identifiant à ceux qui, peut-être plus que nous, ont faim, à ceux qui sont étrangers, à ceux qui sont démunis, aux malades et aux prisonniers, le Christ nous donne l’occasion, en su ivant son exemple, d’exercer la charité. Il nous permet de l’imiter en secourant un proche en difficulté : une famille qui a du mal à finir le mois et que l’on peut aider de multiples manières, un voisin malade que notre visite réjouira. Ce sont là des gestes simples à la portée de chacun pour que, tout près de nous, transparaisse un peu plus de lumière, un peu plus de chaleur, de douceur et de tendresse. Et ce bonheur est contagieux !
* Évangile selon saint Luc, chapitre 6, versets 20 à 22
** Évangile selon saint Matthieu, chapitre 25, versets 35 à 36(Source:Avent dans la Ville)
Ce samedi 5 décembre, à 19 h 30 (GMT), les églises de Bethléem sonneront leurs cloches pour la paix ; toutes les églises du monde sont invitées à se joindre à l’événement.
L’Église est entrée en Avent, temps liturgique de l’attente préparant à la naissance du Christ ; et comme chaque année, les regards se tournent vers Bethléem, ville de l’Incarnation, où les préparatifs en vue de la fête de Noël vont bon train.
Eu égard au climat général qui prévaut actuellement en Terre Sainte, la municipalité de Bethléem a décidé de maintenir le calendrier des événements prévus, mais d’y apporter quelques changements. Ainsi, le traditionnel repas suivant l’illumination du sapin, Place de la Mangeoire, est annulé ; les décorations seront moins nombreuses, les divers concerts initialement prévus n’auront pas lieu. Des décisions prises « par respect pour nos martyrs (les Palestiniens originaires de Bethléem et morts ces dernières semaines lors d’affrontements avec les forces israéliennes, pour leurs familles, et pour la situation elle-même », explique Vera Baboun, maire de la ville.
« Bethléem reste la ville de la paix, affirme-t-elle avec force, et à l’approche de Noël, nous devons prier plus que jamais pour cette paix ». Et comme pour signifier ce désir de paix, de justice et de dignité, les cloches de Bethléem sonneront à toute volée samedi 5 décembre, à 19 h 30 (GMT) après l’illumination de l’arbre de Noël, au lieu du traditionnel feu d’artifice.
Une prière, un geste symbolique auxquels toutes les églises du monde sont invitées à participer. Il suffit pour cela de faire parvenir les informations suivantes à cette adresse : info@bethlehem-city.org, avant le jeudi 3 décembre :
1- Nom complet et adresse de l’église
2- Envoyer une photo en haute définition de l’extérieur de l’église
3- Envoyer un numéro de téléphone (portable) afin de recevoir un message au moment de faire sonner les cloches.
(CV- Communiqué de Manuella Affejee, du Patriarcat Latin de Jérusalem)
Réponse reçue de la Mairie de Bethléem ci-dessous. (Nous avions rencontré Carmen lors du Pèlerinage des Artisans de Paix en Terre Sainte voici quelques années déjà):
"MERCIIIIIIIIIII"
From:asstradsyrfr@laposte.net [mailto:asstradsyrfr@laposte.net] Sent: Thursday, December 03, 2015 10:27 AM To:info@bethlehem-city.org Subject: Prière et sonnerie des cloches
Chers amis. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)
Avec vous, en union à tous, nous souhaitons prier dans chacune de nos paroisses de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone en France et au Cameroun.
Voici l'adresse et une photo de notre Monastère Métropolitain (Siège de l’Évêque) où nous feront sonner les cloches (Puisqu'il n'y en a pas dans chaque paroisse de France et d'Afrique où, cependant moines et fidèles s'uniront à vous, à nous, dans la prière):
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Votre respectueusement et fraternellement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam
Note:
Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale (Mission de l'Eglise Malankare Orthodoxe).
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
N'oublions-pas, dans la prière et l'amour fraternel, les deux Evêques toujours "retenus" par les "Islamistes" ainsi que les prêtres disparus...
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21.24-27.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Par Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix
[Édith Stein] (1891-1942),
carmélite, martyre, copatronne de l'Europe Das Weihnachtsgeheimnis, 31/1/1931 (trad. La crèche, Ad Solem 1995, p.42)
« Il ne suffit pas de me dire : ' Seigneur, Seigneur '... mais il faut faire la volonté de mon Père »
« Que ta volonté soit faite. »
Pris dans toute sa plénitude, cet acte d'abandon doit être la règle de la vie chrétienne.
Il doit régir la journée, du matin au soir, le cours de l'année, la vie entière.
Tel doit être l'unique souci du chrétien ; tous les autres sont pris en charge par le Seigneur, mais celui-là reste le nôtre jusqu'à notre dernier jour.
C'est un fait objectif ; nous ne sommes pas définitivement assurés de toujours rester dans les voies du Seigneur...
Dans l'enfance de la vie spirituelle, quand nous avons juste commencé à nous laisser conduire par Dieu, nous sentons, forte et ferme, sa main qui nous guide ; nous voyons de façon évidente ce que nous devons faire et ce que nous devons laisser.
Mais il n'en ira pas toujours de même.
Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la vie du Christ.
Il doit mûrir jusqu'à atteindre l'âge adulte du Christ, et un jour entamer son chemin de croix...
Ainsi uni au Christ, le chrétien tiendra bon, même dans la nuit obscure...
C'est pourquoi, encore, et précisément au cœur de la nuit la plus obscure,
Notre rendez-vous quasiment quotidien sera probablement retardé demain. En effet, je serai aujourd'hui sur Paris pour une visite médicale personnelle et des visites aux malades et amis de région parisienne.
Demain, à 10h30 précise, ce sera l'inhumation de Quentin, frère d'Olivia (La fillancée de mon neveux François) en l'Eglise St Pierre de Neuilly.Veuillez prier pour lui et chacune des victimes comme de leurs bourreaux.
"Soyons unanimes pour rendre un Hommage Universel aux
victimes des attentats à Paris .
Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie!
Seigneur, pitié pour la France!
Seigneur pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont conditionnés pour le crime !
"L'Esprit souffle où Il veut" !
Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme!
Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie !"
Je dînerai et coucherai ce soir à Paris chez la Présidente Laïque de l'Association Archidiocésaine (Métropolie): Mme Marceline MARICELLE. Si plusieurs d'entre-vous désirent m'y rencontrer, veuillez la contacter ou me contacter sur mon portable...
A demain donc avec un peu de retard probablement.
Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam
Livre de l'Ecclésiastique 51,1-8.12.
Je vous rendrai grâce, Seigneur roi, je ferai votre éloge, Dieu mon sauveur. Je rends grâce à votre nom.
Car vous avez été pour moi un protecteur et un secours ; vous avez sauvé mon corps de la ruine, du filet de la langue calomnieuse, des lèvres de ceux qui pratiquent le mensonge ; et, en face de mes adversaires,
vous avez été mon soutien et vous m'avez délivré, selon la grandeur de votre miséricorde et de votre nom, de ceux qui grinçaient des dents, prêts à me dévorer ; de la main de ceux qui en voulaient à ma vie, de toutes les tribulations dont j'étais assiégé ;
de la suffocation du feu qui m'entourait, du milieu d'un feu que je n'avais pas allumé ;
de l'abîme profond du schéol, de la langue impure et de la parole mensongère adressée au roi, de la calomnie d'une langue injuste.
Mon âme s'approchait de la mort, et ma vie touchait au schéol en bas.
Ils m'entouraient de toutes parts, et il n'y avait personne pour me secourir ; je regardais après le secours des hommes, et il n'y en avait aucun.
Alors je me suis souvenu de votre miséricorde, Seigneur, et de vos œuvres dans les temps antiques ; je me suis souvenu que vous sauviez ceux qui espéraient en vous, et que vous les délivriez des mains des nations idolâtres.
Car vous m'avez sauvé de la ruine, et vous m'avez délivré au temps du malheur. C'est pourquoi je vous célébrerai et je vous louerai, et je bénirai le nom du Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux.
Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages.
Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ;
mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! "
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes.
Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. "
Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. "
Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! "
Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. "
Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges.
C'est-à-dire, il arrivera au dernier jour quelque chose de semblable à ce qui arriva aux dix vierges qui vont faire le sujet de la présente parabole.
Ces vierges étaient choisies et destinées à accompagner l'époux et l'épouse à la salle des noces, et à être du festin.
On conçoit que cet époux est Jésus-Christ, l'épouse son Eglise, la salle le ciel, le festin la possession de Dieu, et les dix vierges tous les chrétiens invités aux noces de l'agneau et de l'épouse, et au banquet éternel de cette divine union.
Quoique, dans un sens, les chrétiens soient cette Eglise, et que nos âmes soient les épouses de Jésus-Christ, cependant comme chacun en particulier peut- n'être pas digne de cette alliance, et que les divines noces ne laisseront pas de se célébrer sans lui, nous devons, dans cette parabole, ne nous regarder que comme invités aux noces du divin époux.
On peut s'imaginer quelle était dans ces occasions la satisfaction des dix vierges ainsi invitées à une pompe brillante et choisies pour y tenir un rang distingué.
C'est ainsi que nous devons nous estimer heureux d'être chrétiens, destinés pour le ciel, où nous jouirons de tous les biens dans les délices d'une fête éternelle.
Mais, hélas ! nous occupons-nous assez de ce bonheur auguste ?
25 novembre :
Sainte CATHERINE
Tropaire, t. 5
Chantons l'illustre épouse du Christ, / sainte Catherine, la protectrice du Sinaï, / celle qui est pour nous refuge et secours; / elle fit taire en effet / avec le glaive de l'Esprit / brillamment les sophismes des impies; / désormais, en martyre couronnée, / pour nous tous elle implore la grâce du salut.
Kondakion, t. 2
En ce jour, amis des Martyrs, formez un chœur divin / pour glorifier la très-sage Catherine; / elle a prêché, en effet, sur le stade le Christ / et foulé aux pieds le serpent, / elle qui méprisa le savoir des rhéteurs.
Ikos
Dès l'enfance ayant reçu la sagesse de Dieu, / cette Martyre également / fut instruite du savoir profane / en toute son étendue; / par là connaissant l'importance de la raison / dans la formation et l'évolution des éléments / et celui qui les créa à l'origine par son verbe, / elle lui rendait grâces jour et nuit / et renversa les idoles et leurs adorateurs insensés, / elle qui méprisa le savoir des rhéteurs.
Exapostilaire (t. 3)
Catherine, vierge vénérable, tu as fortifié / le courage des femmes, toi la gloire des martyrs; / tu rejetas, comme fable et niaiseries, / la pensée des philosophes ignorant le vrai Dieu, / toi qui avais pour secours la divine Mère tout-immaculée.
Sainte Catherine d'Alexandrie, qui êtes-vous ?
Vierge et martyre
(† v. 307)
Catherine naquit à Alexandrie, d'une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de recevoir le baptême, Dieu lui envoya une vision où la Ste Vierge la présentait au divin enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait : « Je ne veux point la voir, elle n'est pas encore régénérée. » À son réveil, elle résolut de recevoir promptement le baptême. Quand elle l'eut reçut, Jésus lui apparut, lui donna mille témoignages d'amour, la prit pour épouse en présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l'anneau de son alliance.
Catherine, douée d'une haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands maîtres chrétiens de l'école d'Alexandrie, et acquit la science des docteurs. Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l'empereur Maximin, elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité des idoles et la vérité de la religion chrétienne. La fête terminée, Maximin, étonné du courage et de l'éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine. Préparée par la prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au culte des faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en même temps que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de Catherine et reçurent, par l'ordre du cruel empereur, le baptême du sang, gage pour eux de l'immortelle couronne.
Cependant Maximin, malgré sa fureur, plein d'admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, espéra la vaincre par l'ambition en lui promettant sa main. Il essuya un refus plein de mépris. Pendant deux heures l'innocente vierge subit le supplice de la dislocation de ses membres sur un chevalet, et celui des fouets. Le lendemain, Maximin, surpris de la trouver plus belle et plus saine que jamais, essaya de triompher de sa résistance. Il la fit soumettre au terrible supplice des roues, mais les roues volèrent en éclats et tuèrent plusieurs personnes. Le tyran, confus de tous ces prodiges, ordonna de lui trancher la tête.
Avant de mourir, elle avait demandé et obtenu deux choses de son divin Époux : que son corps fût respecté après le supplice, et que l'ère des persécutions prît bientôt fin. Plus tard, son corps fut transporté par les anges sur le mont Sinaï.
« Vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour. »
Ombre et lumière Fils de lumière, fils du jour, Saint Paul nous qualifie de beaux titres qui pourraient faire croire que nous sommes dans un film de science-fiction ! Mais attention, ni fiction ni film, nous sommes dans la vérité : glorieux enfants d’un Père Lumière. Alors, digne de lui, sois vigilant, vigile, gardien, veilleur de nuit ; et sobre, pour ne pas avoir l’esprit embrumé mais clair et perspicace, toujours aux aguets. Y a-t-il âme qui vive ? Celui qui vit est toujours sur le qui-vive, en alerte, sur ses gardes. Parce que Autre peut surgir, tout comme autrui. Le vivant est situé dans l’attente de la surprise, toujours, disponible au jaillissement de l’inattendu attendu ; en état de recevoir, disposé pour entendre, ouvert pour comprendre, préparé à accueillir.
Revêtons la cuirasse de la foi et de la charité et le casque de l’espérance. Endossons les « vertus théologales » : une foi insatiable dans la Parole de Dieu qui nous révèle un Dieu d’amour, une espérance à toute épreuve dans sa miséricorde et son salut, et une charité infatigable et universelle pour « vouloir aimer » et se faire le prochain du plus éloigné. Ne sois pas effrayé, c’est déjà ce que tu vis et c’est ce qui te fait fils de lumière ! Non, il ne dort pas, ne sommeille pas, le gardien d'Israël. Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage, se tient près de toi. Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper, ni la lune, durant la nuit. Le Seigneur te gardera de tout mal, il gardera ta vie *.
* Psaume 120, 4-7(Source:Signe dans la Bible)
Le mystère marial est le "nexus mysteriorum", le lien intérieur des mystères dans leur face à face et leur unité, lien aussi d'Israël et de l'Église, de l'Ancien Testament et du Nouveau. Il fixe la correspondance humaine à la réalité du Verbe incarné.
En ce sens Marie est bien « victorieuse de toutes les hérésies », Sceptre de l'orthodoxie par sa foi pure qui est celle de l'Église vierge de toute souillure.
L'élément marial est principe d'incarnation et de personnalisation de la théologie, l'empêche de réifier les mystères, lui évite dessèchement et sentimentalisme en unifiant, en l'Église parfaite adoratrice à la suite de Marie - l'Église ne rend aucune louange au Christ sans s'unir à Marie -, rationalité théologique et affectivité croyante.
L’élément marial nous ramène au visage concret de Dieu, à ses manifestations dans Ses relations avec les hommes. (..) Impossible de détacher le Christ et Sa mère, comme non plus le Christ et Son Église, sous peine de le transformer en aérolithe abstrait (…).
Les mystères de l'Église et de Marie sont les garanties du sérieux de l'Incarnation, sont le témoignage du dessein de Dieu qui veut associer la créature à l'œuvre de son salut, qui veut qu'en vertu de sa grâce qui crée sa liberté elle coopère à la grâce. (Le Sénevé (Pentecôte 2005) - Journal des aumôneries de L’École normale supérieure et de l'École des Chartes )
L’état de guerre que nous vivons actuellement nous amène à bousculer le programme de notre prochaine conférence à l’Espace Bernanos, à Paris, le 2 décembre prochain.
En effet, la France découvre dans le sang et les larmes qu’elle est entrée de plain-pied dans une situation totalement nouvelle. La question que chacun peut légitimement se poser est la suivante : une telle situation est-elle maîtrisable ?
Le général Tauzin (Rebâtir la France, Mareuil éditions) et moi-même (Échapper à la mort de la France, chez F.-X. de Guibert) ouvrirons avec vous un débat exceptionnel sur cette interrogation :
La France va-t-elle mourir ?
Très cordialement.
François Billot de Lochner
Président de la Fondation de Service politique
REMOUS AUTOUR DE LA "CHRONIQUE D'UN PRËTRE LYONNAIS:
Mgr Barbarin se dit « consterné » à la suite de la parution d’une chronique d’un de ses prêtres
Après les attentats du vendredi 13 (ça ne s’invente pas!) à Paris, Mmais que dit cette Chronique ? La voici:
"Notre degré d’avachissement intellectuel et moral est tel qu’il faut s’entortiller de précautions pour émettre le moindre propos… Soyons bien clair, aux lecteurs choqués par le titre de cet article, par son contenu ou les titres et qualités de l’auteur, qu’ils sachent que les devoirs, publics et privés, à rendre aux morts, qui devaient leur être rendus l’ont été.
Paix aux morts et, maintenant, debout les hommes !
D’abord, une lecture mystique.
L’idée circule sur les réseaux. Oh, très mollement, comme une sorte de dissonance, de grincement dans la mécanique de sidération collective. Personne ne s’y risque vraiment. D’ailleurs, l’injonction fuse. Le rappel à l’ordre claque ! Vous n’y pensez pas ! Bigot ! Réac ! Coincé !
Il faut bien que quelqu’un se dévoue. Que voulez-vous, j’ai été bercé dans ma jeunesse cléricale, par l’injonction de « lire les signes des temps ».
Quels « signes » ? Pas les corps entassés, les rues ensanglantées, les hurlements des blessés. Non, des images sous-jacentes, en arrière-plan, si fortes qu’elles aveuglent.
Qu’avons-nous vu ? Il est 21 h, ce funeste vendredi 13, au Bataclan. Devant 1 500 personnes en transe, serrées et échauffées comme dans une matrice, les Aigles de la Mort Métal – Eagles of Death Metal en v.o. – entonnent : « Qui va aimer le diable ? Qui va aimer sa chanson ? Qui va aimer le diable et sa chanson ?… ». Personne, et pour cause, n’entendra la conclusion : « …j’aimerai le diable et sa chanson ! ».
Et cette phrase de l’Évangile selon saint Luc, proclamée le matin même à la messe : « Où sera le corps, là aussi se rassembleront les aigles » (trad. Crampon, 17, 37). D’autres traduisent « vautours », mais c’est la même chose : les rapace qui se repaissent des morts. Voilà des signes ! Je les vois multipliés, sur les tee-shirts, sur les tatouages, sur les pochettes de disques : « mort… diable… », et les ingrédients qui vont avec : violence… sexe… défonce… jouissance… vacarme…, codes partagés de la culture de masse.
Qu’on ne me dise pas, avec des pudeurs de chaisières, que ce n’est pas du « métal ». Enfumage ! Ne me dites pas non plus que ce ne sont que des mots. Que c’est pour rire. À force de ne rien prendre au sérieux, tout fini par devenir tragique. Si vous élevez des pitbulls vicieux et pervers, parce qu’ils sont utiles pour faire peur aux voisins, ne vous étonnez pas si, un jour, ils sautent à la gorge de vos enfants. Vous invoquez le diable en rigolant ? Lui vous prendre au sérieux. Un exorciste extraordinaire me le disait le jour même des attentats : « Si vous lui ouvrez la porte, il se fait une joie d’entrer. » On ne joue pas avec les icônes, elles véhiculent le sacré…
Je vais allez plus loin. Tant pis pour les lecteurs sensibles. Regardez les photos des spectateurs quelques instants avant le drame. Ces pauvres enfants de la génération bobo, en transe extatique,« jeunes, festifs, ouverts, cosmopolites… » comme dit le “quotidien de révérence”. Mais ce sont des morts-vivants. Leurs assassins, ces zombis-haschishin, sont leurs frères siamois. Mais comment ne pas le voir ? C’est tellement évident ! Même déracinement, même amnésie, même infantilisme, même inculture… Les uns se gavaient de valeurs chrétiennes devenues folles : tolérance, relativisme, universalisme, hédonisme… Les autres, de valeurs musulmanes devenues encore plus folles au contact de la modernité : intolérance, dogmatisme, cosmopolitisme de la haine… Les uns portent le maillot du PSG – « Fly Emirates » en effaçant le berceau de Louis XIV, et les autres profitent du même argent pour se faire offrir un costume en bombes. Une minute avant leur mort, les uns et les autres étaient penchés sur leurs smartphones, comme accrochés au sein de leur nourrice. Ce n’est pas le retour du Moyen Âge, contrairement à ce que disent les crétins, c’est la postmodernité dans toute son absurdité. Le drame de l’humanisme athée, qui aime le diable, la mort, la violence, et qui le dit… et qui en meurt ! Le signe de la mort et du chaos ne flotte pas que sur les rues de Paris, un vendredi soir maudit. 130 morts, c’est affreux ! Et 600 morts, c’est quoi ? C’est le chiffre des avortements en France le même jour (Ministère de la Santé– merci Orwell !). Où est l’horreur, la vraie ?
Écoutez le sage : « Chers djihadistes, chevauchant vos éléphants de fer et de feu, vous êtes entrés avec fureur dans notre magasin de porcelaine. Mais c’est un magasin de porcelaine dont les propriétaires de longue date ont entrepris de réduire en miettes tout ce qui s’y trouvait entassé. […] Vous êtes les premiers démolisseurs à s’attaquer à des destructeurs. Les premiers incendiaires en concurrence avec des pyromanes. Nous triompherons de vous. Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts » (Philippe Muray).
Puis une lecture politico-sociologique.
Qu’avons-nous vu ? Des rockers californiens de deuxième zone, entretenant la flamme d’une musique désormais recyclée dans la grande lessive consumériste, une fausse rébellion pour de juteuses connexions avec l’industrie. Loin de moi l’idée d’encenser le rock et ses valeurs, mais on peut accorder au minimum à la génération « beat » le désir d’avoir voulu ébranler non pas tant la société patriarcale, que le matérialisme. Ses solutions étaient mauvaises, mais la révolte contre Mammon pouvait avoir quelque chose de sincère. Tout cela est aujourd’hui totalement intégré dans la matrice. Pire, la tentative de révolte a été « retournée » pour servir à la domination, par le divertissement (au sens étymologique), l’abrutissement de la moindre velléité de révolte. On peut écarter d’un revers de la main dédaigneux ces faits en estimant qu’ils relèvent d’un humour au second degré. Lorsqu’un membre du groupe revendique son goût pour les armes, la pornographie et la méthamphétamine… (Wikipedia), il ne fait que dealer un cocktail particulièrement efficace pour le contrôle social. Pas besoin de complot, pas besoin de police, l’appât du gain des trafiquants, les névroses sociales pullulantes et l’intérêt du système financier suffisent à faire le boulot. Des milliers de romans de science-fiction l’ont mieux dit que tous les sociologues. Voilà d’ailleurs en grande partie pourquoi vous ne pouvez pas faire la moindre remarque critique sur le sujet, sans vous faire agonir de sottises. Les chiens de garde veillent…
Ne parlons même pas des propos consternants de premières communiantes chez ces rockers revenus peureusement à la maison : « Bien que nous soyons désormais rentrés chez nous et en sécurité, nous sommes horrifiés et tentons toujours de comprendre ce qu’il s’est passé… », avant de remercier servilement la police et le FBI… Ils vénéraient Satan mais n’étaient visiblement pas impatients de le rencontrer. Ah, ils peuvent s’afficher avec leurs tatouages virils, leurs admiratrices en bikini et leurs grosses motos,« c’est rien que des demi-sels » comme dirait Audiard, des aigles déplumés, bien loin de la mère des Maccabées, « cette femme héroïque qui parlait avec un courage viril » comme dit l’Écriture Sainte ces jours-ci.
Pour finir, le sordide et les intérêts bien compris. Ils vont gagner au grattage après le tirage. Les victimes ne sont même pas enterrées qu’un journaliste du système peut tranquillement expliquer :« Lancée dans la foulée des attaques terroristes ayant frappé Paris vendredi 13 novembre, la campagne visant à porter la chanson Save A Prayer au sommet des ventes de singles britanniques bat son plein » (Le Figaro). C’est nous les complotistes, les obscurantistes, les réactionnaires, mais eux, ils peuvent tranquillement se repaître sur le dos des morts, ça ne gêne personne ! À vomir ! Il n’y a pas que ceux qui tiennent les kalachnikovs qui sont des monstres.
St Grégoire Nysse : « Quand on dit que Dieu inflige un châtiment douloureux à ceux qui font un usage pervers de leur liberté, il convient de comprendre que c’est en nous-mêmes que ces souffrances ont leur principe et leur cause » (La vie de Moïse, 2, 87).
Hervé Benoît, prêtre catholique
P. S. : Les formulaires de dénonciations à quelque autorité qu’on voudra sont à la disposition du public."
Ce prêtre exprime-t-il une opinion contraire à la doctrine théologique de l’Eglise ? Ce prêtre appelle-t-il à la haine ou à la violence ? Ce prêtre met-il en cause la hiérarchie de l’Eglise catholique romaine ? Ce prêtre tient il des propos contraires aux lois de la république ? En rien.
Pourtant, la hiérarchie de l’Eglise catholique, par la voix de Monseigneur Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, se dit « consternée » !
« Consterné »? Mais c’est nous, les fidèles de l’Eglise qui le sommes, « consternés » !
« La voix de l’Eglise doit être celle de la vérité théologique, pas celle des moutons bêlants »
Que voici encore une superbe démonstration de la lâcheté de l’épiscopat français ! Il a dit la vérité, il doit être exécuté. Oui, la voix de l’Eglise doit être celle de la vérité théologique, pas celle des moutons bêlants.
Depuis 40 ans que bêlent les moutons catholiques qui confondent Eglise et ONG, que se passe -t-il ? Les églises se vident, les vocations se tarissent, l’empire du mal gagne chaque jour un petit peu plus de terrain.
Certains nous rabattent les oreilles avec les « convertis » à l’islam. Mais aujourd’hui, en France, (en France principalement, mais la lâcheté d’un certain épiscopat catholique n’est malheureusement pas que française, il suffit de lire le livre de Joseph Fadelle. Lorsqu’un jeune est en recherche, que rencontre-t-il ? Des évangélistes, des musulmans, jamais un prêtre. Ceux-ci passent leur temps déguisés en « Monsieur tout le monde » en réunion de bonnes œuvres. Entrer dans une église ? Faut faire attention aux heures d’ouverture… et de toute manière, vous n’y trouverez pas de curé, il ne dit même plus la messe tous les jours. Plus personne ne respecte les clercs de l’Eglise ! Même Le Figaro titre « Barbarin » en parlant du Primat des Gaules ! Rendez nous nos curés ! Des vrais ! Qui tenaient tête au démon et n’hésitaient pas à prêcher, qui obligeaient à entendre la vérité car ils avaient conscience que s’ils ne sauvaient ne serait ce qu’une âme, ils avaient œuvré pour le bien. A Monseigneur Barbarin et tous les consternés de l’Eglise, souvenez vous que lors de votre comparution devant Notre Seigneur, il vous sera demandé « Qu’as tu fait de mon Eglise ? » !
Convertissez-vous, croyez en la Bonne Nouvelle !
L'hommage national aux victimes de l'attentat du 13 novembre aura lieu le vendredi 27, à 10h30 aux Invalides. La cérémonie sera présidée par Mr François Hollande, qui prononcera un discours.Les familles des victimes et des blessés devraient être présentes en nombre. L'Elysée a choisi cette date pour laisser le temps aux proches d'organiser les obsèques de leurs disparus. La cérémonie se tiendra donc deux semaines jour pour jour après les attentats qui ont fait 129 victimes et 352 blessés.
Šlomo lkoulkhoun (La Paix à vous tous) !
Ceux qui au nom de Dieu, Source de la Vie et "Ami des hommes" tuent en Son Nom manifestent d'une manière évidente qu'ils ne le servent nullement mais rendent un culte au Diviseur, à "l'Ennemi du genre humain", celui qui est "homicide depuis les origines", autrement dit: Satan.
Ne nous laissons pas diviser ! Soyons unanimes pour rendre un Hommage Universel aux victimes des attentats à Paris .
J'appelle nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone* à la prière pour eux, leurs familles, nos bourreaux et la France.Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie!
Seigneur, pitié pour la France! Seigneur pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme!
Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie !
Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Évangile, priez pour nous !
Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre talon, nous vous en supplions !
Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Irénée, Saint Hilaire et tous les Témoins de l’Évangile d'Amour,de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !
Nous sommes en communion de pâtir et de prière avec les familles des victimes.
Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.
Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.
Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...
N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...
Votre fidèlement et respectueusement dévoué en Notre-Seigneur. Šlomo lkoulkhoun (La paix à vous tous) ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
+Mor Philipose Mariam, métropolite.
*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale. Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
La confession est un chemin pour que l'homme se rapproche de Dieu. Elle est l'offrande d'amour de Dieu pour l'homme. Rien ni personne n'est à même de nous priver de cet amour.(Saint Porphyrios)
« La grâce, c'est Dieu devant l'âme et demandant à entrer
; c'est Dieu dans l'âme pour y promouvoir et y diviniser
toutes les formes de la vie ;
c'est Dieu liant l'âme au prochain de l'amour même qui unit cette âme à lui, Dieu, et c'est ainsi Dieu nous menant tous, consentants et coopérants, à la vie éternelle.
Il y a dans ce fait, est-il besoin de le dire, un immense objet d'espoir ; il y a aussi un objet de crainte ; car ainsi que dit Corneille : « les grâces du ciel que l'on repousse ouvrent un chemin à la foudre. » Au mieux, elles rendent inutile tout ce qui sans elles prétend s'accomplir. « Ce que Dieu n'a pas fait en toi, il le compte pour rien », écrit Tauler. Mais ce n'est pas une raison de perdre espoir. Désespérons de nous-mêmes, et dans une mesure encore beaucoup plus grande espérons en Dieu. Celui qui ne désespère pas de lui-même a les meilleures raisons de désespoir ; le chrétien en est sauf ; il a au dedans, et il le sait, un Esprit plus fort que sa faiblesse et qui peut tout surmonter, parce que c'est lui qui crée tout.
Gardons-nous donc d'opposer jamais à la grâce nos étonnements et de lui offrir un visage morose. Attendons de la comprendre ; accueillons-la de confiance avec amitié, avec reconnaissance, avec une pleine foi. Accueillons de même ses délaissements apparents, ces abandons qui sont parfois notre pire épreuve. Quand Jésus pose la main sur notre épaule, on ne sent plus les autres fardeaux ; quand il s'éloigne et se tait, tout pèse et le chemin montant ne paraît plus praticable. Espérons ! La grâce est mystérieuse comme Dieu, comme notre âme et comme notre vie. Dans le mystère même le travail humain et surhumain peut se produire, le résultat peut venir et la joie indéfectible germer. »
R.P. A. D. Sertillanges O.P. (1863-1948), Devoirs (LXIV), Fernand Aubier, Éditions Montaigne, Paris, 1936.
Chemin de pierres, près du canyon Oak-Creek, Arizona, Etats-Unis
Actuellement, on annonce la démolition de 12 églises et chapelles en France :
L’église Notre-Dame des Anges à Belfort (Territoire de Belfort) est démolie mercredi 26 août 2015 ;
Idem de l’église Sainte-Thérèse à Mandeure (Doubs) vendredi 21 août 2015 ;
L’église provisoire Saint-Michel des Batignolles à Paris a été démolie mais il s’agissait bien d’une église provisoire… (08/06/2015) ;
L’ancienne église Sainte-Cécile de Zainvillers, du XIXe siècle, intégrée à la maison de retraite de Vagney (Vosges), est passée sous les coup de la pelleteuse (03/02/2015)
Trois châsses reliquaires, renfermant notamment le crâne du premier évêque de Rodez (Aveyron), saint Amans, ont été redécouvertes dans une église de la ville. Elles ont été dévoilées au public dimanche 15 novembre.
Il y a quelques semaines, le P. Jean Barrier, curé de l’église Saint-Amans de Rodez (Aveyron), découvrait par hasard dans l’édifice, un placard dissimulé derrière une peinture du XVIIe siècle. La nature de ce qui s’y trouvait fut tenue secrète, bien que la presse locale évoque « de mystérieuses reliques », mises à l’abri par Mgr François Fonlupt, évêque de Rodez, en collaboration avec la ville.
La nature de ces reliques a été dévoilée dimanche 15 novembre, lors d’une messe en l’honneur de Saint-Amans, patron de la préfecture aveyronnaise, qui aurait donc dû être une occasion de célébration. Mais l’atmosphère était finalement endeuillée, alors que 600 personnes se pressaient dans l’église Saint-Amans, dans le centre-ville de Rodez, pour une messe en hommage aux victimes des attentats de Paris, survenus deux jours plus tôt… En savoir plus sur Des reliques du Ve siècle redécouvertes à Rodez | La-Croix.com – France
Saint Pierre
Évêque d'Alexandrie et Martyr,qui êtes-vous ?
(† 311)
Pierre d'Alexandrie nous est peu connu jusqu'à son élévation sur le siège épiscopal de cette ville. Son zèle pour la foi, à une époque de persécutions continuelles, l'obligea de fuir ; mais il consola et fortifia les chrétiens dans les différentes contrées qu'il parcourut, et il n'oublia pas son cher troupeau. Par d'éloquentes lettres pastorales, il rappelait à ses brebis les grands devoirs de la vie chrétienne et la nécessité de la persévérance.
La paix ayant reparu, Pierre revint dans son église, où il fut bientôt dénoncé par l'hérétique Arius et jeté dans les fers. Il ne cessait, dans sa prison, d'encourager les nombreuses victimes enfermées avec lui, de prier et de chanter les louanges de Dieu. Un jour qu'il priait avec plus de ferveur, Notre-Seigneur lui apparut sous la forme d'un enfant tout éclatant de lumière, et vêtu d'une belle tunique blanche fendue de haut en bas, et il en tenait les bords comme pour cacher sa nudité. Pierre, saisi de frayeur, lui dit : « Seigneur, qui vous a mis dans cet état ? - C'est Arius, répondit Jésus, qui a divisé mon Église et m'a ravi une partie des âmes que j'ai rachetées de mon sang. »
L'évêque prémunit son clergé contre le traître et fut décapité peu de temps après.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,12-19.
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devantdes rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie.
Par Saint Grégoire de Nysse
(v. 335-395), moine et évêque Instruction catéchétique, 29-30 (trad. DDB 1978, p. 78 rev. Tournay)
« Détestés de tous »
Si le don que Dieu a fait au monde en lui envoyant son Fils est si bon, si digne de Dieu, pourquoi donc a-t-il si longtemps différé son bienfait ?
Pourquoi, alors que le mal dans le monde en était encore à ses débuts, Dieu n'a-t-il pas coupé court à son développement ultérieur ?
À cette objection, il y a lieu de répondre brièvement que c'est la Sagesse, la prévoyance de Dieu, l'Être bon par nature, qui a fait différer le bienfait.
En effet, comme pour les maladies physiques...les médecins attendent que le mal, d'abord caché à l'intérieur du corps, se manifeste au-dehors de manière à lui appliquer le traitement qu'il faut quand il est à découvert, ainsi, une fois que la maladie du péché s'était abattue sur la race humaine, le Médecin de l'univers a attendu que ne reste dissimulée aucune forme de perversité.
Voilà pourquoi ce n'est pas aussitôt après la jalousie de Caïn et le meurtre d'Abel son frère que Dieu a appliqué son traitement au monde...
C'est lorsque le vice était arrivé à son comble et qu'il n'y avait plus aucune perversité qui ne pouvait être osée par les hommes, que Dieu s'est mis à soigner la maladie, non plus à son début, mais dans son plein développement.
Ainsi le traitement divin a pu s'étendre à toute l'infirmité humaine ...
Mais alors pourquoi la grâce de l'Évangile ne s'est-elle pas répandue tout de suite sur tous les hommes ?
Certes, l'appel divin s'adresse également à tous, sans distinction de condition, d'âge ni de race...
Mais celui qui a la libre disposition de toutes choses entre ses mains a poussé jusqu'à l'extrême le respect de l'homme.
Il a permis que nous ayons chacun notre domaine propre dont nous sommes le seul maître :
c'est la volonté, la faculté qui ignore l'esclavage, qui reste libre, fondée sur l'autonomie de la raison.
La foi est donc à la libre disposition de ceux qui reçoivent l'annonce de l'Évangile.
Les sources du Droit Canon Orthodoxe
On peut lire aussi,Vlassios I. Pheidas, Droit canon - Une Perspective Orthodoxe: sur Myriobolis
***
Le canon de Photios, compilation des canons codifiés de l'Église, reçus et confirmés par les saints pères, fut introduit sous la forme matérielle d'un livre au Xème siècle, il constitue le code officiel de l'Église orthodoxe. pdf grec et latin
Font aussi partie de la Tradition canonique tous les éléments qui s'ajoutent à ce corpus en étant reçus par le consensus unanime de l'Église. On y distingue:
Les coutumes canoniques et la tradition liturgique (leur importance est mentionnée, en particulier, dans le canon 6 de Nicée I et le canon 2 de Constantinople I);
Les éléments de tradition canonique non écrite gardée dans la vie de l'Église; (leur importance est mentionnée, en particulier, dans les canons 91 et 92 des lettres canoniques de Saint Basile - annexe 1).
Oeuvres d'Irénée de Lyon (fin du IIe siècle), textes en ligne
Tradition apostolique d'Hippolyte de Rome (début du IIIe siècle), pdf
Didascalie des apôtres (milieu du IIIe siècle), traduite du syriaque par Nau, 1902 : pdf ou sur archive.org: pdf
Constitutions apostoliques (fin du IVe siècle); Constitutions Apostoliques, Marcel Metzger, SC n°336, 1987 ou Éditions du Cerf, 1992. - Texte grec: pdf ou sur: Google Book
Rappel des Conciles oeucuméniques orthodoxes:
Nicée, 325 ;
Constantinople I, 380-381;
Éphèse, 431 ;
Chalcédoine, 451 ;
Constantinople II, 553 ;
Constantinople III, 680-681 et concile in Trullo 691-692;
Nicée II, 787.
Le droit canonique orthodoxe retient les canons suivants des conciles ocuméniques:
17 - de Prime-Second à Constantinople (861): le pdf
3 - de Constantinople, ou Synode de Sainte Sophie, (879-80): le pdf.
Des extraits d'ouvrages ou de lettres de Pères de l'Église ont acquis une autorité égale à celle des canons des conciles locaux, par leur réception au concile in Trullo:
11 - de Grégoire de Néocésarée (+ 270 environ), extraits de la lettre "Au sujet de ceux qui ont mangé des mets sacrificiels ou bien commis d'autres délits pendant l'incursion des barbares ": le pdf
15 - de Pierre d'Alexandrie (+ 311), extraits du discours "sur la pénitence": le pdf
1 - d'Amphiloque d'Iconium (après + 340) sur les livres de l'Ancien Testament en 60 vers : le pdf
4 - de Denys d'Alexandrie (+ 364), extrait de la lettre à Basilide de Pentapole: le pdf
3 - d'Athanase d'Alexandrie (+ 373), extraits de ses lettres adressées "Au moine Ammoun ", "Extrait de la 39e lettre pascale " et "A Rufénien évêque ": le pdf
92 - de Basile le Grand (+ 379) dont les 86 premiers extraits des "lettres adressées à Amphiloque évêque d'Iconium", le 87ème extrait de 1a "lettre adressée à Diodore évêque de Tarse", le 88ème extrait de la "lettre adressée à Parégorios prêtre", les 89ème et 90ème extraits de "la lettre adressée aux chorévêques et à ses évêques suffragants" et les 91ème et 92ème extraits du "Traité du Saint Esprit": le pdf
1 - Lettre encyclique de Gennade 1er de Constantinople (+458) "qu'il ne faut pas ordonner contre de l'argent": le pdf
ANNEXES
Annexe I. Lettres canoniques de Saint Basile le Grand Extraits Du 27 ème Chapitre du Traité du Saint Esprit adressé au bienheureux Amphiloque
91. Qu'il faut garder la Tradition non-écrite de l'Église.
Les dogmes et enseignements que l'Église garde en dépôt nous sont en partie parvenus par l'enseignement écrit, le reste nous l'avons reçu de la Tradition apostolique transmise jusqu'à nous sous la discipline de l'arcane; mais les unes et les autres ont la même autorité en matière de foi, et personne, qui ait la moindre idée des institutions ecclésiastiques, n'oserait y contredire. Si en effet nous essayions de laisser de côté les traditions non-écrites, parce qu'elles n'auraient point grande valeur, nous porterions, sans nous en apercevoir, atteinte à des points capitaux de l'évangile, bien plus, nous ne laisserions à la prédication catéchétique qu'un vain nom. Par exemple, pour ne mentionner tout d'abord qu'un point, le premier et le plus commun : le fait que se signent du signe de la croix ceux qui ont mis leur espérance dans le Nom de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous l'a enseigné par écrit ? De nous tourner vers l'orient pendant la prière, quelle proposition écrite nous l'a enseigné ? Les paroles de l'invocation du saint Esprit pour la consécration du pain d'action de grâces et du calice de la bénédiction, quel saint nous les a-t-il laissés par écrit ? En effet, nous ne nous contentons pas de ce dont l'apôtre ou l'évangile ont gardé le souvenir, mais nous faisons précéder et ajoutons autre chose, parce que nous estimons que cela a grande valeur pour le mystère eucharistique, l'ayant ainsi reçu de la Tradition non-écrite. Nous récitons des prières sur l'eau baptismale et l'huile de l'onction et de plus sur le candidat au baptême, d'après quel texte ? N'est-ce pas d'après la Tradition arcane et secrète ? Même plus : l'onction même de l'huile, quelle proposition écrite nous a appris à le faire ? Et la triple immersion baptismale, d'où provient-elle ? Et tout le reste qui se rapporte au baptême, de renoncer à Satan et à ses messagers, de quelle écriture provient-il ?N'est-ce pas de cet enseignement non-public et secret, que nos pères ont gardé en l'entourant d'un silence à l'abri de toute curiosité et indiscrétion, sachant bien par expérience que le caractère vénérable des sacrements est bien gardé par la discipline de l'arcane ?En effet ce que les non-initiés ne devaient même pas soupçonner, était-il normal d'en rendre l'enseignement public en le mettant par écrit ?
La raison d'être de la Tradition non-écrite, c'est que la connaissance des dogmes, exposées à des discussions, ne soit avilie par suite de l'accoutumance. Autre chose les dogmes, autre chose la prédication catéchétique, car les dogmes restent enveloppées de silence, le catéchisme est publié. Une sorte de silence est aussi le manque de clarté qu'emploie l'Écriture pour rendre le sens des dogmes difficile à comprendre, en vue de l'utilité de ceux qui les lisent.
De là vient que tous nous nous tournons vers l'orient pendant la prière, mais nous sommes un petit nombre à savoir que nous cherchons par là l'antique patrie, le paradis. Et nous faisons nos prières debout le premier jour de la semaine, mais nous n'en connaissons pas tous la raison; car, ressuscités que nous sommes avec le Christ et obligés d'aspirer vers les choses célestes, nous ne rappelons pas seulement à notre esprit par la station debout pendant la prière la grâce, qui nous a été accordée en ce jour de résurrection, mais aussi que ce premier jour de la semaine semble être en quelque sorte l'image de l'éternité à venir; c'est justement parce qu'il est le début des jours que Moïse dit à son sujet non pas "le premier", mais le jour "un". Vu que ce jour revient à plusieurs reprises, il est en même temps un et huitième, manifestant par lui-même le jour vraiment un et huitième que le psalmiste rappelle dans l'inscription de certains psaumes, et qui représente par lui-même l'état qui suivra notre temps présent, ce jour sans fin, sans nuit, sans succession, l'éternité sans terme et toujours nouvelle. Il est donc nécessaire que l'Église enseigne à ses disciples de faire leurs prières en se tenant debout, afin que par le continuel rappel de la vie sans fin, nous ne négligions point les moyens d'atteindre ce passage.
De même, toute la sainte cinquantaine des jours après Pâques est un rappel de la résurrection espérée. Car ce jour un et premier, multiplié sept fois par sept constitue les sept semaines de la sainte cinquantaine; commençant et finissant par un, elle déroule ce même un cinquante fois; elle imite ainsi l'éternité, commençant, comme dans un mouvement cyclique, au même point et terminée au même; pendant cette cinquantaine la coutume de l'Église nous a appris à préférer la station debout pour la prière, transportant pour ainsi dire notre esprit du présent à l'avenir par ce rappel manifeste. Par ailleurs chaque fois que nous plions les genoux et que nous nous relevons, nous démontrons en acte avoir été jetés à terre par notre péché et rappelés au ciel par la Miséricorde de Celui qui nous a créés.
Le jour entier ne me suffirait pas pour exposer le sens caché des traditions non-écrites de l'Église. Je laisse tout le reste de côté mais la profession même de la foi, de croire à un Père et un Fils et un saint Esprit, de quelle tradition écrite la tenons-nous ? Si c'est par suite de la Tradition baptismale, selon le principe de notre foi, de devoir croire ce en quoi nous avons été baptisés, que nous confirmons notre profession à notre baptême, alors qu'ils nous permettent aussi de confirmer notre doxologie à notre foi. Si cependant ils rejettent la forme de notre doxologie parce qu'elle n'est point contenue dans la Tradition écrite, qu'ils nous donnent les preuves par la Tradition écrite de notre profession de foi et de tout ce que nous avons énuméré. Après tout cela, alors qu'il y a tant de choses non-écrites et d'une si grande importance pour le mystère de notre foi, ne nous permettront-ils pas d'employer un mot qui est venu jusqu'à nous, transmise par nos pères, et que nous avons trouvé, nous, conservé dans la simplicité de la Tradition des Églises non-perverties, mot qui possède une vertu non des moindres et contribue grandement à la compréhension du mystère ?
92. De la tradition non-écrite.
Quant à dire que la doxologie "avec le saint Esprit" n'est contenue ni dans la tradition ni dans l'écriture, nous répondons qui si l'on n'admet rien d'autre qui ne fût écrit, qu'on n'admette pas cela non plus; si par contre la plus grande partie de la tradition transmise sous le sceau de l'arcane a droit de cité chez nous sans avoir été transmise par écrit, alors nous recevrons cela aussi.
D'ailleurs j'estime qu'il est conforme au précepte de l'apôtre de rester aussi fidèle aux traditions non-écrites : "Je vous loue, dit-il, de vous souvenir de tout ce que je vous ai donné et de garder les traditions telles que je vous les ai transmises"; de même :"Gardez les traditions que vous avez reçues soit de vive-voix soit par lettre"; or l'une de celles-ci, s'il en fût, est la tradition qui nous occupe, que les prédicateurs de la foi ont dès le début transmis à leurs successeurs, et l'ont enracinée profondément dans l'église par une longue pratique, l'usage n'en ayant été interrompu en aucun moment.
Si donc faute d'une preuve par écrit, nous vous présentions, comme cela se fait dans les tribunaux, une foule de témoins, n'obtiendrions nous donc pas votre sentence favorable? Pour moi, je le crois bien : "Car, sur la foi de deux et trois témoins toute chose sera confirmée".
Et si nous vous démontrions que le temps si long déjà écoulé témoigne clairement en notre faveur, n'aurions-nous pas raison de litre que votre accusation contre nous n'est pas recevable? Car les croyances anciennes jouissent d'un préjugé favorable, tirant leur respectabilité de leur antiquité aux cheveux blancs.
2.- Confirmation des ordonnances apostoliques, de la tradition des pères et des Conciles précédents.
Ce saint concile a pris aussi la décision très belle et très importante, que resteront désormais sûrs et confirmés pour le salut des âmes et la guérison des passions les 85 canons reçus et confirmés par les saints et bienheureux pères qui nous ont précédé, et transmis à nous aussi sous le nom des saints et glorieux apôtres. Mais comme dans ces canons il nous est ordonné de recevoir aussi les constitutions des mêmes saints apôtres rédigées par Clément, dans lesquelles jadis les hérétiques ont interpolé au dam de l'Église des choses fausses et étrangères à la vraie foi, qui ont terni la noble beauté des vérités divines, nous avons décidé de rejeter, comme il convenait de le faire, ces mêmes Constitutions pour l'édification et la sécurité du peuple très chrétien, en désapprouvant absolument les élucubrations des mensonges hérétiques et nous appuyant sur le pur et complet enseignement des apôtres.
Nous confirmons aussi tous les autres saints canons, qu'édictèrent nos saints et bienheureux pères, c'est-à-dire, les trois cent dix huit saints pères réunis à Nicée, ceux d'Ancyre, de plus ceux de Néocésarée, de même ceux de Gangres, de plus ceux d'Antioche de Syrie, et aussi ceux de Laodicée de Phrygie; de plus, les cent cinquante pères, qui se sont réunis dans cette ville impériale gardée de Dieu et les deux cents, rassemblés la première fois à Ephèse, et les six cent trente saints et bienheureux pères de Chalcédoine : de même ceux de Sardique, de plus ceux de Carthage, et aussi ceux qui de nouveau se sont réunis dans cette ville impériale gardée de Dieu sous Nectaire évêque de cette ville impériale et Théophile feu l'archevêque d'Alexandre. Mais aussi les canons de Denys qui fut archevêque de la grande ville d'Alexandre et de Pierre qui fut archevêque d'Alexandrie et martyr, de Grégoire le thaumaturge, qui fut évêque de Néocésarée, d'Athanase archevêque d'Alexandre, de Basile archevêque de Césarée en Cappadoce, de Grégoire évêque de Nysse, de Grégoire le Théologien, d'Amphiloque d'Iconium, de Timothée le premier qui fut archevêque d'Alexandre, de Théophile archevêque de la même grande ville d'Alexandrie, de Cyrille archevêque de la même Alexandrie et de Gennade qui fut patriarche de cette ville impériale gardée de Dieu : de plus, le canon édicté par Cyprien, qui fut archevêque du pays de l'Afrique, et par son synode, canon qui resta en vigueur selon la tradition dans les territoires seuls de ces évêques. Il n'est permis à personne de falsifier les canons énumérés plus haut, ou de les déclarer nuls ou d'admettre d'autres canons que ceux-là, composés en contrefaçon par ceux qui ont essayé d'exploiter la vérité. Si quelqu'un est convaincu d'innover à propos de quelque canon ou d'essayer de le tourner, il aura à répondre de ce même canon, soumis à la peine que ce canon impose et guéri par ce canon même contre lequel il a péché.
Seigneur, pitié pour la France! Seigneur pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme! Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie ! Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous ! Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre talon, nous vous en supplions ! Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l’Évangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !
Livre de l'Apocalypse 21,2-5.
En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.
Et j'entendis une voix forte qui disait : " Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes : il habitera avec eux, et ils seront son peuple ; et lui-même il sera le Dieu avec eux, il sera leur Dieu.
Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. "
Et Celui qui était assis sur le trône, dit :"Voici que je fais toutes choses nouvelles. " Et il ajouta : " Ecris, car ces paroles sont sûres et véritables. "
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,1-10.
En ce temps-là, Jésus, entré dans Jéricho, traversait la ville.
Et voici qu'un homme appelé du nom de Zachée, qui était un publicain-chef et qui était riche,
cherchait à voir Jésus, qui il était ; et il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était petit de taille.
Courant en avant, il monta sur un sycomore pour le voir, car il devait passer par là.
Quand il arriva à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : " Zachée, hâte-toi de descendre, car aujourd'hui il faut que je demeure dans ta maison. "
Il se hâta de descendre et le reçut avec joie.
Ce que voyant, ils murmuraient tous, disant : " Il est entré pour loger chez un pécheur. "
Or Zachée, s'étant arrêté, dit au Seigneur : " Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens ; et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je rends le quadruple. "
Jésus lui dit : " Le salut est arrivé aujourd'hui pour cette maison, parce que lui aussi est fils d'Abraham.
Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. "
Par Saint Grégoire de Narek
(v. 944-v. 1010), moine et poète de l'Eglise Apostolique arménienne (L'Eglise Arménienne appartient à notre famille des Eglises Orthodoxe-orientales) Jésus, Fils unique du Père, 668-673 ; SC 203 (trad. SC p. 169 rev.)
« Descends vite »
Je ne me suis pas élevé de cette terre misérable,
Comme Zachée le publicain,
Sur l'arbre élevé de la sagesse
Pour te contempler dans ta divinité.
La courte taille de l'homme spirituel en moi
N'a pas grandi par de bonnes œuvres :
Tout au contraire, elle a diminué sans cesse
Jusqu'à me faire retourner à boire du lait comme les enfants
(cf 1Co 3,2).
En prenant la parabole à l'envers,
Je suis monté sur l'arbre de la sensualité
Par l'amour des choses de ce monde au goût agréable,
Comme un autre Zachée sur un autre figuier.
De là, grâce à ta parole puissante,
Fais-moi descendre en hâte comme lui ;
Viens loger dans la maison de mon âme,
Et, avec toi, le Père et le Saint Esprit.
Fais que ce corps qui a causé du tort à mon âme
Lui rende le quadruple en service
Et donne la moitié de ses biens
A mon libre arbitre appauvri,
Afin que selon ta parole de salut adressée à Zachée,
Je sois digne d'entendre ta voix moi aussi,
En étant moi aussi fils d'Abraham,
Suivant la foi de notre patriarche.
Frères et sœurs en Christ, chers amis. Aloho m'barekh .
Dans la situation tragique qui, à travers les évènements de cette nuit, frappe l'humanité toute entière, soyons unanimes pour rendre un Hommage Universel aux victimes des attentats à Paris .
J'appelle nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone* à la prière pour eux, leurs familles, nos bourreaux et la France.
Nous sommes profondément triste et atterré pour ce qui s'est passé hier soir !
Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie!
Seigneur, pitié pour la France ! Seigneur pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme!
Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie !
Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous !
Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre talon, nous vous en supplions !
Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !
Nous sommes en communion de pâtir et de prière avec les familles des victimes.
Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.
Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.
Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...
Face à l'horreur, je me souviens de ce témoignage d'Alexandre Solejenitsine:
"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution:
Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie :
-"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."
Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement.
Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter:
"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)
N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...
Après une Réunion de Prière ce soir à Limoges, je rentrerai dans la nuit au Monastère pour être avec mes frères et conduire des prières publiques pour la France et le monde.
Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose Mariam, métropolite.
De Jauldes ce 14.XI.15
Prière en temps de guerre et Prière pour la France
Suplions le Seigneur! Kourie Eleison!
O Seigneur, Dieu des armées,
Dieu de notre salut,
Qui, seul fais des miracles,
regarde tes humbles serviteurs
avec miséricorde et bonté,
et dans Ton Amour pour l'humanité,
écoute-nous, et aie pitié de nous:
car nos ennemis se sont réunis contre nous,
pour nous détruire et apporter la ruine à nos sanctuaires.
Aide-nous, ô Dieu notre Sauveur,
et délivre-nous, pour la gloire de Ton Nom,
et que les paroles de Moïse au peuple israélite
s'appliquent à nous: "Voici, restez fermes
et vous verrez le salut qui vient du Seigneur.
Le Seigneur combattra pour vous."
Oui, Seigneur Dieu, notre Sauveur,
notre force, notre espoir et notre protection,
ne Te souviens pas des dérèglements
et de l'injustice de Ton peuple,
ni ne Te détourne de nous dans Ta colère,
mais dans Ta miséricorde et Ta bonté,
visite Tes humbles serviteurs
qui se prosternent devant Ta miséricorde;
Lève-Toi pour venir à notre aide,
et accorde à nos guerriers triomphe en Ton Nom,
et pardonne les transgressions
de ceux que Tu as appelés
à laisser la vie dans la bataille,
et au jour de Ta juste rétribution,
donne-leur des couronnes incorruptibles,
Car Tu es la protection et la victoire
et le salut de ceux qui espèrent en Toi,
et nous Te rendons gloire,
Père, Fils et Saint Esprit,
et maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles.
Amîn!
Prière pour la France
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans Ton amour ineffable et Ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous T’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui Te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non jugement, la conscience libre, la force du Saint Esprit pour témoigner de Ta vérité dans la paix qui vient de Toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Ton pardon. Donne-nous de Te glorifier et de Te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de Te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, Te confessent avec Ton Père coéternel et Ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !
Kourie eleison ! Kourie eleison ! Kourie eleison !
car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous Te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec Ton Père coéternel et Ton Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles ! Amîn !
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*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
+++
Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :
¤Au Monastère Syriaque :
*Tous les jours jusqu’au 22 Novembre après les Offices
*Dimanche 22, Messe de suffrage à 10h30
Adresse:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Echos des nombreux messages de condoléances et de Sympatie que nous font parvenir des amis du monde entier (Par ordre d'arrivée):
Dès le 13 dans la nuit , depuis le Kerala pour l'Eglise-mère Malankare Orthodoxe , ceux de Mr G Alexander, Président de l'OCP:
Cher et respecté Éminence.
Nous sommes attristés par les récentes attaques terroristes à Paris.
Que Dieu ait grande Miséricorde à notre peuple. Je souhaite tout le meilleur pour l'avenir. Chacun d'entre vous sont dans nos prières prayers.
Nous demandons des prières pour les victimes d'attentats terroristes.
Que leurs âmes reposent éternellement en paix !
Georges Alexander
***
Extrait des condoléances que nous envoie Son Eminence Mor Melethius, Métropolite de notre Eglise-mère Malankare Orthoxe à Trisshiur:
Votre Eminence, Barekmor
...
En ce qui concerne tot il assassinat tragique de personnes innocentes en France, je suis profondément blessé et prie Dieu qu'Ildonne du courage à tous les citoyens pour faire face à l'une des situations les plus difficiles de son histoire.
Il est triste de constater que ces gens prétendent agir au nom de Dieu. C'est une contradiction. Dieu ne peut être gmorifié par le meurtre de sa propre création. Il n'approuve pas la haine, mais seulement l'amour et la miséricorde.
Ces gens ne croient pas en Dieu, seulement en eux-mêmes et peuvent être seulement considérées comme des personnes atteintes par une forme de maladie de l'esprit.
En tout cas, je partage la douleur du peuple de votre grand pays.
...
Je présente à Votre Eminence, et votre troupeau dans mes prières devant notre Seigneur
Avec amour et prières fraternelles.
+Mor Melethius
***
Depuis le Congo:
Eminence.
je viens d'apprendre le deuil qui vous a frappé .
Très peiné par cette cruelle nouvelle , je vous prie , Monseigneur d'accepter , avec mes condoléances émues , l'expression de ma très sincère et attristée sympathie .
Père clément mastaki ,RD.congo .
+++
Les Moscovites rendent hommage aux victimes des attentats de Paris
D'où viennent les crimes de ce soi-disant « État islamique » ?
Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c'est mon devoir de philosophe.
Les racines de ce mal qui te vole aujourd'hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps.
Et de ton ventre malade, il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres - pires encore que celui-ci - aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l'admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !
Même les intellectuels occidentaux, quand je leur dis cela, ont de la difficulté à le voir : pour la plupart, ils ont tellement oublié ce qu'est la puissance de la religion - en bien et en mal, sur la vie et sur la mort - qu'ils me disent « Non le problème du monde musulman n'est pas l'islam, pas la religion, mais la politique, l'histoire, l'économie, etc. ».
Ils vivent dans des sociétés si sécularisées qu'ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur du réacteur d'une civilisation humaine !
Et que l'avenir de l'humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière et économique, mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité toute entière !
Saurons-nous tous nous rassembler, à l'échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ?
La nature spirituelle de l'homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent - et qui comme l'islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.
« Ainsi l'aspect du ciel, vous savez l'interpréter ; mais pour les signes des temps, vous n'en êtes pas capables. »
Les signes des temps « En fait de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas ». Les pharisiens, les saducéens et les scribes sont dans la confusion, gênés par les paroles et les actes de Jésus. Incapables de se décider pour ou contre, ils demandent un signe… encore un ! Jésus leur reproche de savoir lire les signes du temps qu’il fera mais de ne pas être capable de reconnaître en lui le Messie qui devait venir. Il ne leur sera donné que le signe de Jonas… L’explication, nous la retrouvons quelques chapitres plus tôt : le signe de Jonas, ce sont les trois nuits et trois jours passés par Jonas « dans le ventre du monstre marin, de même le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre durant trois jours et trois nuits.» * Trois jours et trois nuits entre la mort et la résurrection de Jésus. Un signe ! Jésus n’apporte pas de preuve scientifique. Il leur demande, il nous demande un acte de confiance.
La confiance, c’est comme si un alpiniste partait faire une course sans guide de haute montagne. Ou comme si le navigateur larguait les amarres sans être aller faire un tour à la capitainerie du port pour consulter la météo marine. La confiance, ce pourrait être se jeter dans le vide, les yeux fermés avec l’assurance qu’il n’y a rien à craindre. Et pourtant, l’alpiniste n’oublie pas sa balise avant de partir escalader un sommet et le marin de consulter les cartes météo avant de prendre le large. Il en va de leur vie et de celles de leurs compagnons. Est-ce que la vie chrétienne, ça ne pourrait pas être vivre ces deux manières d’habiter la confiance, les yeux fermés et le cœur assuré que la confiance se construit au jour le jour ? Lâcher prise et faire confiance. S’en remettre à Dieu et le laisser agir en nous. Et avec Charles de Foucault, redire cette belle prière : « Mon Père, Je m'abandonne à toi. Fais de moi ce qu'il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, Je te remercie. Je suis prêt à tout, j'accepte tout, Pourvu que ta volonté se fasse en moi, En toutes tes créatures, Je ne désire rien d'autre, mon Dieu. »
Lundi 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer le colloque organisé à Lyon par Patrimoine Rhône-Alpin sur l’avenir des édifices cultuels : églises temples, synagogues et mosquées.
Plus 150 personnes ont répondu à l’invitation. Seuls quelques élus inscrits n’ont pu se rendre à Lyon, leur responsabilité les retenant auprès de leurs administrés, suite aux tragiques événements de vendredi. A l’invitation d’Eddie Gilles-Di Pierno, président de Patrimoine Rhône-Alpin, notre assistance a respecté à 12h00 précises une minute de silence, à l’unisson du pays.
Dans un premier temps vous trouverez ci-dessous, le texte d’introduction au colloque que j’avais préparé (avant les événements tragique du 13 novembre). Dans une seconde note, je donnerai un écho de la synthèse de la journée que j’ai formulée devant l’assistance avant que nous nous séparions.
Voici le texte initial qui devait introduire nos débats :
Mesdames, messieurs, chers amis
Les édifices cultuels constitueraient-ils un patrimoine « cultuRel » qui manquerait d’air (r) ? Je pourrais jouer longtemps sur le mot et la lettre en pointant les nombreuses églises trop souvent fermées et dont on découvre trop tard qu’elles sont en danger. Je pourrais déplorer les trous d’air dans les vitraux et les toitures, non réparés, qui au fil du temps provoquent des chantiers de rénovation, trop lourds à financer. Je pourrais aussi me lamenter de propos parfois entendus, au nom d’une laïcité brutale et radicale, stipulant que les communes ne devraient plus entretenir de bâtiments religieux, oubliant que la vie religieuse et le culte sont aussi source de culture pour tous, et pas seulement pour les fidèles et les croyants. Mais je ne suis pas venu pour stigmatiser, déplorer ni me lamenter. En cette belle et riche journée qui s’annonce ici, nous avons tous mieux à faire.
Si j’ai accepté, avec un certain enthousiasme, l‘invitation de Patrimoine Rhône-Alpin à « modérer » cette rencontre sur le devenir du patrimoine religieux, c’est parce que je crois en l’avenir de ce patrimoine. J’y crois pourvu que nous le considérions pleinement, que nous prenions le temps d’y réfléchir ensemble, et enfin que nous retroussions, un peu, beaucoup les manches en fonction d’une finalité partagée, par le plus grand nombre possible.
Le temps de la connaissance
Que nous le considérions pleinement. Cela suppose que nous connaissions l’état des lieux et l’état sanitaire des lieux. Combien d‘églises en France ? Hélas personne ne peut le dire encore aujourd’hui avec précision et certitude, ni du côté des pouvoirs publics, ni de la Conférence épiscopale française (même si celle-ci a pris le dossier à bras le corps), des associations (telle l’Observatoire du patrimoine religieux) et des personnes qui se sont lancés, non sans courage, au dressement d’un inventaire de notre patrimoine religieux. 40, 50, 60 000 églises ? Certains avancent même le chiffre de 100 000 édifices. Mais à ce stade des inventaires, ce ne sont là que des estimations et des extrapolations.
Si nous ne savons pas combien d’églises, de temples, de synagogues et de mosquées existent en France, que dire de l’état sanitaire de ces édifices ? Combien d’entre eux sont-ils réellement en danger ? La comptabilité que je tiens depuis 8 ans sur Patrimoine-en-blog, ô combien lacunaire, tourne autour de 300 édifices en France, mais j’entends dire parfois que des dizaines de milliers seraient menacés de disparaître prochainement… Sur quelle base scientifique repose cette alarme ?
Et dit-on assez, que notre pays a rénové davantage de lieux de culte lors des 35 dernières années (depuis les années 80), qu’au cours des 80 années précédentes ! La situation actuelle, toute préoccupante soit-elle, est certainement plus envieuse aujourd’hui qu’elle ne le fut dans les années 1970, (cf. Chef d’Œuvre en péril, de Pierre de Lagarde ; Eglises en ruine, Eglise en péril de Michel de Saint-Pierre), en 1910 (La grand pitié des églises de France de Maurice Barrès), ou aux lendemains de la Révolution française (Le Génie du Christianisme de François-René de Châteaubriand et sa préface de 1835).
« Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console… » Il est vrai que lorsque nous nous comparons à ce que vivent les autres pays européens et nord-américains, la situation française des lieux de culte, parait exceptionnellement protégée. Prenons l’exemple du Québec. En 2012, le Conseil du Patrimoine Religieux Québécois dénombrait 270 églises soit fermées, vendues, transformées ou démolies. En novembre 2014, il en comptait deux fois plus soit 440. La seule année 2014 a vu 72 églises fermer leurs portes, changer de propriétaire ou d’usage, ou passer sous le pic des démolisseurs. Une église fermée sur deux est en panne de nouvelle affectation.
Certes, le Québec n’est pas la France. Pour autant, la situation dans notre pays mérite toute notre attention. Depuis l’an 2000, 27 églises et chapelles ont été démolies dont 4 depuis le 1er janvier 2015. La démolition d’une dizaine d’autres est annoncée pour les mois à venir. Entre peur et résignation, il existe une conduite (éthique) à tenir. Nous avons à comprendre une situation calmement et honnêtement, sans se laisser prendre d’un côté par les cris alarmistes et menaçant (cachant souvent des idéologies mortifères), ni de l’autre côté par le chœur hypnotique des relativistes (« On a toujours démoli des églises »), des défaitistes (« On ne peut pas toutes les sauver »), et des esthètes (« Toutes ne valent pas la peine d’être sauvées »).
Si considérer pleinement ce patrimoine particulier est d’abord bien le connaître, c’est aussi le comprendre. En saisir la source et l’essence, l’histoire et aussi la force symbolique, soit-elle simplement « identitaire » pour nombre de nos concitoyens. « Un village sans église, écrivait Barrès, c’est tout juste une station agricole, pas un village de France. » L’église est aussi importante pour celui qui s’agenouille devant l’autel que pour celui la regarde depuis la place du village…
Le temps de la réflexion collective
Ce patrimoine a un avenir pourvu que nous prenions le temps d’y réfléchir ensemble. Et c’est bien la chance qui nous est offerte aujourd’hui. Ensemble, cela veut dire les pouvoirs publics, propriétaires d’une grande part de ce patrimoine en vertu de la loi de 1905, les autorités religieuses, en leur qualité d’affectataires et de propriétaires aussi pour une autre part, les propriétaires privés d’un édifice cultuel désaffecté, les associations de sauvegarde enfin, inlassables veilleurs et acteurs de la restauration de ce patrimoine.
En parler et réfléchir ensemble aux modalités de conservation, de restauration, de valorisation, voire de mutation, permettrait non seulement une compréhension mutuelles des devoirs, des possibilités et des contraintes de chacun, d’enrichir la panoplie des idées et des solutions, mais surtout, cela éviterait des crises dramatiques, constatées en maints endroits, qui portent atteintes non seulement à un édifice mais aussi gravement à la cohésion sociale dans notre pays et dans nos communes.
Le temps de l’action
En parler c’est bien, agir c’est mieux. Mais pour quelles finalités ? Qu’il me soit permis tout d’abord de témoigner de la franche admiration que je voue aux acteurs du patrimoine qui prennent à cœur leur rôle de propriétaire, de défenseur, de restaurateur, de mécène. Je suis impressionné, lors de mes revues de presse, de constater par exemple, qu’il ne se passe pas un mois, sans qu’une nouvelle association locale ne surgisse au sein de nos territoires pour défendre ou promouvoir un élément ou tout ensemble de cet héritage commun.
Et si j’aime à parler de patrimoine, partout où je suis invité à m’exprimer, c’est bien parque de tels acteurs, il y a un quinze ans, m’ont inoculé un virus qui m’a fait comprendre que derrière les vieilles pierres se cachaient non seulement une mémoire mais avant tout des hommes et des femmes debout qui relevaient avec succès des défis, apparemment insurmontables. « Ils l’ont fait parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible » (Mark Twain).
Ces personnes m’ont fait comprendre que s’intéresser au patrimoine, qui plus est religieux, était un engagement vertueux, pour les acteurs comme pour le pays. Et cela pour cinq raisons ou vertus : l’entretien et la valorisation du patrimoine…
Crée du lien social
Soutient l’activité économique, y compris la réinsertion professionnelle
Conforte le respect de l’environnement et la qualité du paysage
Facilite l’accueil et l’intégration de populations nouvelles et/ou étrangères dans un territoire
Permet la transmission d’une culture, voire d’une spiritualité.
Conserver, restaurer mais pour quoi faire ? L’usage de notre patrimoine religieux est aussi en question, et il sera abordé au cours de la journée.
Le temps d’un débat
Cette journée, ai-je dit, est une chance qui nous est collectivement offerte de mieux nous connaître, acteurs du patrimoine, chacun dans nos rôles, et de mieux comprendre ce qu’est ce patrimoine religieux dans son essence, ses réalités historiques, géographiques et sociales, et de s’interroger sur sa vie immédiate et son avenir.
Je tiens à présent à remercier les délégations Rhône-Alpes de la Demeure Historique, Maisons Paysannes de France, Patrimoine-Environnement, Rempart, la Sauvegarde de l’Art Français, la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France et Vieilles Maisons Françaises d’avoir provoqué cette rencontre au programme riche et attrayant.
Je voudrais remercier également Patrimoine Rhône-Alpin d’avoir su l’organiser et d’avoir choisi cette « église reconvertie », si propice à nos débats. Puisque nous faisons « halte » dans l’ancienne chapelle d’hiver de l’Annonciation, dans ce quartier lyonnais de Vaise, rappelant qu’elle fut construite sur les ruines d’une précédente église bombardée lors de la seconde guerre mondiale, permettez-moi d’avoir à cet instant une pensée forte pour tout ce patrimoine, notamment religieux, et les personnes (avant tout) qui au Proche-Orient souffrent des violences barbares de la guerre.
Conserver, restaurer, valoriser… reconvertir le patrimoine cultuel ? Telles sont les questions qui nous sont posées aujourd’hui. Merci chers intervenants d’avoir accepté chacun d’y répondre en partie, selon vos compétences et vos expériences. Je ne sais pas encore si vos propos nous aideront à nous « fabriquer une religion commune » sur l’avenir de nos églises ; tout au moins, j’en forme le pari, ils nous éclaireront sur des réalités plus complexes qu’elles ne paraissent, ils nous feront progresser collectivement dans la compréhension de ce patrimoine particulier et d’esquisser pour lui un avenir raisonnablement envisageable. Pour ma part, j’ai hâte de vous entendre.
Enfin et c’est mon dernier mot, merci à vous, Mesdames, Messieurs, d’être venus en nombre assister, participer, à cette journée. Je formule pour vous le vœu que vous y puisiez votre miel, que vous y trouviez des réponses aux questions que vous vous posez, des aides dont vous auriez besoin, ou tout simplement que votre curiosité soit pleinement satisfaite. Je nous souhaite à tous une excellente et enrichissante journée.
Benoît de Sagazan
(Source:Patrimoine en Blog/ Pelerin)
Lundi 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer le colloque organisé à Lyon par Patrimoine Rhône-Alpin sur l’avenir des édifices cultuels : églises temples, synagogues et mosquées.
Plus 150 personnes ont répondu à l’invitation. Seuls quelques élus inscrits n’ont pu se rendre à Lyon, leur responsabilité les retenant auprès de leurs administrés, suite aux tragiques événements de vendredi. A l’invitation d’Eddie Gilles-Di Pierno, président de Patrimoine Rhône-Alpin, notre assistance a respecté à 12h00 précises une minute de silence, à l’unisson du pays.
Dans un premier temps vous trouverez ci-dessous, le texte d’introduction au colloque que j’avais préparé (avant les événements tragique du 13 novembre). Dans une seconde note, je donnerai un écho de la synthèse de la journée que j’ai formulée devant l’assistance avant que nous nous séparions.
Voici le texte initial qui devait introduire nos débats :
"Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint Esprit ? " (St Paul)
« Dans le baptême, j'ai reçu une consécration solennelle qui m'a fait devenir le temple de l'adorable Trinité : je dois donc examiner si le Seigneur est honoré et servi dans ce temple comme il mérite de l'être. Un temple est un lieu saint, parce qu'il est consacré à Dieu ; il doit être un lieu de silence et de recueillement, par respect pour la divine Majesté qui l'habite ; il doit être un lieu de prières et de louanges où le Seigneur soit constamment honoré ; enfin ce temple doit avoir son autel et ses sacrifices. Mon corps est aussi le temple de Dieu ; ai-je soin de le conserver dans une pureté parfaite ? Mon âme est-elle une demeure où Dieu habite avec complaisance ? Tout en elle est-il saint ? ses pensées, ses désirs, ses sentiments, sont-ils dignes de Dieu ? Est-elle habituellement recueillie pour écouter la voix de l'Esprit-Saint ? De mon cœur, de cet autel sur lequel brûle l'encens de la prière, s'élève-t-il aussi souvent la flamme des holocaustes ? Suis-je fidèle à y offrir les sacrifices que le Seigneur attend de moi ? O mon adorable Jésus, rendez-moi attentive aux inspirations de votre grâce, fidèle à accomplir votre volonté, généreuse à vous sacrifier par amour mes inclinations terrestres, digne en un mot d'être votre temple et de vous offrir, dans mon cœur, un lieu de délices et de repos !
Quelles actions de grâces pourrai-je jamais assez vous rendre, ô mon Jésus, de ce que vous avez daigné fixer votre demeure sur la terre et consacrer nos cœurs comme des sanctuaires où vous vous plaisez à habiter ! Que ne puis-je me rendre digne d'une telle faveur par la rénovation que je vous fais, ô mon Dieu, des promesses de mon baptême et de la consécration de mon âme, de mon corps et de mon cœur ! Rendez-moi ce que je dois être, afin de trouver une place dans ce temple éternel, où vous devez être loué, adoré et aimé pendant toute l'éternité. »
Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt S.A.D. (1812-1903), Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace, Tome 5 (La dédicace des églises), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.
Basilique Saint-Paul hors les murs, fresque du chœur (Crédit photo)
Notre Dame d’Alttöting est le plus célèbre et le plus ancien des sanctuaires marials de toute l'Allemagne du Sud, en Bavière : il date de la fin de l'ère carolingienne (Xe siècle).
Mais c’est en 1489 que ce sanctuaire devint célèbre : un premier miracle se produisit.
Un petit garçon de trois ans s'était noyé dans un ruisseau, et n’en avait été retiré qu'au bout d'une demi-heure. Sa maman, éplorée, le prit dans ses bras, et courut vers la chapelle.
Là, elle déposa le corps de son enfant sur l'autel et supplia la Vierge Marie de le lui rendre vivant.
Et soudain le miracle se produisit : Dieu redonna la vie à l'enfant.
Peu de temps après, un second miracle eut lieu : un petit enfant de six ans tomba d'un cheval qui tirait une grosse charrette.
N'ayant pu être arrêtée à temps, la charrette écrasa l'enfant. L'enfant était bien mort et il n'y avait aucun espoir de lui rendre la vie.
Aussi ses parents prièrent-ils Notre Dame d'Altötting, et le lendemain, le petit garçon était vivant. De plus, son corps ne gardait aucune trace de ses blessures.
Avant de devenir le pape Benoît XVI, Joseph Ratzinger a fréquenté ce sanctuaire dès l’âge de 7 ans, en famille, puis comme séminariste, prêtre, professeur, cardinal-archevêque, comme préfet de la doctrine de la foi.(L'équipe de Marie de Nazareth)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,11-28.
En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même.
Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite.
Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”
Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affairesavaient rapporté.
Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.”
Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.”
Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.”
À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.”
Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge.
En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”
Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ;
alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”
Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”
On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus !
– Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” »
Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
1. Ô Très-Bon, Toi qui T'es abaissé et donné même aux difformes pour qu'ils se parent de ta Personne, regarde-moi également, pour que je puisse me parer de la rayonnante beauté de ce disciple! En celui que Tu as aimé je cherche refuge pour trouver grâce; je veux louer celui que Tu as aimé pour devenir beau moi-même. Je veux donc Te chanter son amour pour que Tu m'accordes ta Miséricorde en récompense.
R: Loué soit Celui qui trouve tous les hommes !
2. Bienheureuse es-tu, femme ! Car ton Seigneur et Fils t'a remise et confiée à celui qui est fait à ton image. Le Christ n'a pas été ingrat envers ton amour; Fils de tes entrailles, Il t'a remise et confiée au fils de ses Entrailles. Sur ton sein tu L'as caressé enfant; sur son Sein il L'a caressé lui aussi. Sur la croix, Il t'a rendu tout ce que tu lui avais donné, tout ce qu'Il te devait pour L'avoir élevé.
3. Le Crucifié a en effet payé toutes ses dettes, y compris celle qu'Il avait envers toi. A ton sein Il avait bu le lait visible; à son Sein le disciple but des mystères invisibles. Confiant, le Christ enfant s'est approché de ton sein; confiant, le disciple s'est approché de son Sein et y a reposé (Jn 13,25Jn 21,10) . Comme sa Voix te manquait, Il t'a donné sa harpe pour qu'elle te console.
4. Le disciple qui chérissait notre Seigneur, qui Le représenta, se revêtit de Lui, se conforma à Lui, a placé tout son zèle à Lui ressembler en toute chose, dans ses paroles, dans ses regards, dans ses pas. La créature s'est vêtue de Créateur et bien qu'elle fût dissemblable, elle Lui ressemblait. On ne pouvait que s'étonner de voir combien l'argile était apte à prendre l'empreinte de la beauté de son Créateur.
5. Il te quitta, (Marie), et ne te quitta point, car en ce disciple Il revint pour être avec toi (Jn 19,26) . Il est le Très-Bon qui entreprit de S'envoyer Lui-même dans les régions lointaines où Il se trouvait déjà. Sa Bonté Le fit S'abaisser vers chacun, son Amour L'envoya dans toutes les directions et bien que caché à tous, Il est cependant près de tout homme qui Le cherche.
6. Comme Il vit que tu ne pourrais te déshabituer de ton amour, de cet Enfant que tu as sevré, le Très-Pur S'est imprimé et façonné dans le chaste afin que tu voies en son disciple ... L'éloquent a remplacé le Silencieux, qui fut condamné sans dire un mot.
7. Le statues des rois sont toutes muettes, tandis que leurs modèles sont très diserts; les images de notre Sauveur sont merveilleuses, car leur volonté, c'est leur harpe. La parole de ce silence digne de louanges dont le comment ne peut être énoncé, exprime la création, à la place du Père et du Fils qui silencieusement habitent l'un en l'autre.
8. Le jeune homme vit en la femme combien le Très-Haut S'était abaissé en pénétrant et en habitant dans ces faibles entrailles pour en naître ensuite et boire son humble lait. Et la femme s'étonna elle-même, à son propos, de voir à quel point le disciple avait été honoré en étant admis à reposer sur le sein de Dieu. Tous deux s'étonnèrent l'un à propos de l'autre d'avoir été tenus en telle estime et du grand honneur que leur avait fait la divine Bonté.
9. C'est Toi qu'ils ont découvert en eux-mêmes (...) et quand ils s'observaient réciproquement, ta mère Te vit en ce disciple, et celui-ci Te vit dans ta mère. Ô voyants qui à tout moment, Seigneur, Te découvrirent l'un dans l'autre comme dans un miroir. Ils nous donnèrent l'exemple, pour que nous aussi, l'un dans l'autre, nous Te voyions, ô Sauveur!
10. Le jeune homme révérait le temple où Tu habitas dans la crainte et dans l'amour, pour nous enseigner ceci : aujourd'hui encore, ce Fils de roi habite dans les vierges pures. Un homme intelligent qui sait qu'elle est ton temple se refuse à déshonorer ta fiancée. Malheur à celui qui aurait l'audace de déshonorer le roi dans son sanctuaire!
11. Joseph ainsi que Jean révéraient le sein de ta mère, comme en raison d'un symbole : c'était le symbole (accompli) de la tente, de la tente temporelle où Emmanuelle habitait. Tous deux s'efforcent de nous réprimander : nous ne devrions pas tenir Dieu pour petit dans ses temples; une controverse, que c'est effrayant ! Cette hauteur incommensurable, nous voudrions la mesurer par nos recherches !
12. Profondeur que les scrutateurs n'ont pu sonder, hauteur trop haute pour les mortels, longueur qui ne se mesure pas en aunes, largeur qui ne se calcule pas en empans ! Quand bien même tu aurais les ailes des séraphins, tu ne saurais en aucune façon mesurer l'enfant dans la crèche, méprisable en sa Nature visible, mais combien puissant en son (Être) invisible.
13. Bienheureuse, belle-mère de Simon, toi qui étais malade (Mt 8,14 s.) ! Car le Médecin des cieux est descendu et t'a rendu visite; quand Il toucha ta main, ce n'était pas pour t'examiner. Car Il est Celui qui a étendu toutes les veines; Il y a caché la fièvre, Il a associé à son feu la source de la sueur. Sur un signe de leur Maître, fièvre et sueur sont tour à tour victorieuses et vaincues dans un seul et même corps.
14. Dans ton corps malade, la fièvre habitait, ce feu caché que l'on ne voit pas. Dans le corps qui t'a guérie se trouvait le feu du ciel, que seuls voient les spirituels. Miracle que ceci! et qui est capable de le dire : l'ardeur de la miséricorde est entrée, elle t'a rafraîchie et guérie. - Ceux qui écoutaient s'étonnèrent de ce charbon qui apporta la fraîcheur à la fièvre brûlante.
15. Bienheureuse, Anne, âgée et vénérable (Lc 2,36) , car l'Enfant muet a fait de toi une prophétesse. En ton esprit a retenti son Silence pour chanter ses Victoires par ta bouche. Par toi Il interpréta, petit enfant, ses Actions et devenu adulte Il les accomplit par Lui-même. L'Enfant en son mutisme a chanté avec chaque langue, car Il est le Seigneur de toute bouche.
16. Bienheureuse femme âgée, trésor de discernement ! Cet Enfant venu du fond des âges t'a rencontrée. Il S'est d'abord fiancé à la vieille femme, l'Enfant qui est venu pour Se fiancer aux âmes; Il a fait de toi la première entre toutes. Par toi, femme âgée, Il a appris l'ordre aux jeunes. Il a purifié un miroir, Il l'a dressé pour elle afin qu'elles apprennent la pudeur.
17. Salomon, le roi, s'est choisi un bon millier de femmes (1R 11,1-5), c'est grande licence ! Notre Seigneur digne de louanges a fait de dix mille fois dix-mille vierges ses disciples : action puissante et magnifique! En ce Fils de David s'est révélée une chose exceptionnelle; en Toi, Fils de David, une merveille s'est accomplie. Ô fils de Jessé, de ta descendance sont nés deux fils ...
18. Salomon était impur à l'image de sa volonté, le fruit de la terre l'était à l'image de sa racine; la volonté du Fils pur était limpide et sa Nature était pure à l'image de son Père. Le troupeau de l'Agneau pur est chaste lui aussi, mais la horde de l'impudique était elle-même impure. Les filles de Tyr l'avaient séduit; mais Toi, mon Seigneur, ainsi qu'il est écrit, la fille de Tyr T'a adoré (Ps 44,12-13) .
(Fin de l'hymne sur le disciple dont la béatitude fut grande.)
Hérésie : Elle peut commencer à l' instant particulier où vous vous imaginez avoir une plus grande capacité de l'accueillir et de la comprendre la Parole de Dieu que les Apôtres auxquels elle fut confiée, les Disciples, les Pères Apostoliques et l'Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique qu'unit l'Orthodoxe de la Foi, et ceci uniquement parce que vous possédez une Bible .. qu'ils vous ont léguée..
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,6-11.
Frères, nous avons cette confiance dans le Christ Jésus que Celui qui a commencé en vous un bon travail en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour du Christ Jésus.
C'est une justice que je vous dois, de penser ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, vous tous qui, soit dans mes liens, soit dans la défense et l'affermissement de l'Evangile, avez part à la même grâce que moi.
Car Dieu m'en est témoin, c'est avec tendresse que je vous aime tous dans les entrailles de Jésus-Christ.
Et ce que je lui demande, c'est que votre charité abonde de plus en plus en connaissance et en toute intelligence,
pour discerner ce qui vaut le mieux, afin que vous soyez purs et irréprochables jusqu'au jour du Christ,
remplis des fruits de justice, par Jésus-Christ, pour la gloire et la louange de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,15-21.
En ce temps-là, les pharisiens se retirèrent et tinrent conseil contre Jésus, pour le prendre au piège dans ses paroles.
Et ils lui envoient leurs disciples, avec des Hérodiens, lui dire : " Maître, nous savons que vous êtes sincère et que vous enseignez la voie de Dieu en vérité, sans souci de personne, car vous ne regardez pas le visage des hommes.
Dites-nous donc ce qu'il vous semble : Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "
Mais Jésus, connaissant leur malice, dit : " Hypocrites, pourquoi me tendez-vous un piège ?
Montrez-moi la monnaie du tribut. " Et ils lui présentèrent un denier.
Et il leur dit : " De qui cette image et l'inscription ?
De César, " lui dirent-ils. Alors il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "
Par Sainte Catherine de Sienne
(1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe Dialogues, ch. 13 (trad. Guignes, Seuil 1953, p. 70 rev.)
« De qui est cette image ? » : en se faisant homme, Dieu restaure en nous l'image de la Trinité
Éternel Amour..., je te le demande en grâce, fais miséricorde à ton peuple, au nom de la charité éternelle qui t'a poussé à créer l'homme à ton image et à ta ressemblance (Gn 1,26)...
Tu n'as fait cela, Trinité éternelle, que parce que tu voulais faire participer l'homme à tout toi-même.
C'est pourquoi tu lui as donné la mémoire, afin qu'il se souvienne de tes bienfaits et qu'il participe ainsi à ta puissance, Père éternel.
C'est pourquoi tu lui as donné l'intelligence pour qu'il puisse comprendre ta bonté et qu'il participe ainsi à la sagesse de ton Fils unique.
C'est pourquoi tu lui as donné la volonté, afin qu'il puisse aimer ce qu'il voit et connaît de ta vérité, et qu'il participe ainsi à l'amour de ton Esprit Saint.
Qui t'a poussé à donner une si grande dignité à l'homme ? L'amour inépuisable avec lequel tu as regardé en toi-même ta créature...
[Mais] à cause du péché, elle a perdu cette dignité...
Toi alors, poussé par ce même feu avec lequel tu nous avais créés...,
tu nous as donné le Verbe, ton Fils unique...
Il a accompli ta volonté, Père éternel, quand tu l'as revêtu de notre humanité, à l'image et ressemblance de notre nature.
Ô abîme de charité !
Quel est le cœur qui peut se défendre de ne pas céder à ton amour en voyant le Très-Haut rejoindre la bassesse de notre humanité ?
Nous sommes ton image et toi, tu es la nôtre, par cette union que tu as consommée dans l'homme en voilant ta divinité de l'argile d'Adam (Gn 2,7)...
Qu'est-ce qui t'a poussé à faire cela ?
L'amour !
Toi, Dieu, tu t'es fait homme, et l'homme est devenu Dieu.
Par cet amour indicible, je t'en prie, fais miséricorde à tes créatures.
Lundi 16 novembre 2015 – La Halte – Chapelle de l’Annonciation (Lyon 9e)
Depuis 2005, les associations nationales du patrimoine de la Demeure Historique, Maisons Paysannes de France, Patrimoine-Environnement, Rempart, la Sauvegarde de l’Art Français, la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France et Vieilles Maisons Françaises, forment un groupe national d’information et de concertation sur le patrimoine auprès du Ministère de la Culture, appelé G8 patrimoine.
Depuis 2013, les délégations régionales de ces structures (à l’exception de Rempart et de la Sauvegarde de l’Art Français) se réunissent régulièrement en Rhône-Alpes : ces réunions informelles facilitent les échanges et la réflexion autour de problématiques communes. Ce colloque est un des aboutissements de leur travail.
La Halte – Chapelle de l’Annonciation a été choisi comme lieu d’accueil de ce colloque car c’est un lieu cultuel reconverti en un espace de rencontres et d’échanges. PROGRAMME
Les discussions et débats seront animées par Benoît de Sagazan, journaliste, rédacteur-en-chef de la revue d’histoire, d’art et d’archéologie Le Monde de la Bible (Groupe Bayard), rédacteur de Patrimoine en blog depuis octobre 2006, administrateur de l’Association des Journalistes du Patrimoine.
9h00 – Accueil café
9h30 – Mot d’accueil et introduction de la journée par le modérateur
Paysages religieux en Rhône-Alpes : l’histoire, le patrimoine et la loi
09h50 : Le patrimoine religieux entre désacralisation, requalification et réappropriation par Philippe Martin, directeur de l’Institut Supérieur d’Étude des Religions et de la Laïcité (ISERL).
10h20 :Tour d’horizon des lieux de cultes en Rhône-Alpes et en France (titre provisoire) par Maxime Cumunel, délégué général de l’Observatoire du Patrimoine Religieux (OPR).
10h50 : La loi de séparation des Églises et de l’État (1905) : son contexte historique, son contenu, son impact sur les lieux de culte hier et aujourd’hui par Roland Chenat, professeur d’Histoire honoraire, organiste en l’église du Saint-Sacrement de Lyon, membre de l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de l’Eglise du Saint-Sacrement (ASPACESS).
Entretien, conservation, restauration, une trinité patrimoniale
11h20 :Méthode et techniques pour préserver et restaurer ce patrimoine par Ludovic Jal Billet, architecte DPLG, architecte du patrimoine.
11h50 :Le mécénat et le patrimoine religieux, exemple d’une campagne innovante : Le Plus Grand Musée de France, par Lionel Bonneval, responsable mécénat pour la Sauvegarde de l’Art Français.
12h10 : L’opportunité du mécénat participatif par Jean-Bernard Nuiry, délégué régional Rhône-Alpes et Guy Sallavuard, directeur des relations institutionnelles et de l’action internationale, pour la Fondation du patrimoine.
12h30 – Débats, questions et échanges sur les sujets de la matinée
12h45 – déjeuner sur place
Le patrimoine mobilier, : un patrimoine méconnu, un patrimoine menacé ?
14h15 :Retour d’expériences : l’inventaire et la formation contre les vols au Service diocésain de l’Art Sacré (SDAS) de Belley-Ars, par Violaine Savereux, ancienne responsable du Service diocésain de l’Art sacré de Belley-Ars et future Présidente de la Commission diocésaine d’Art sacré de Lyon, Conservateur délégué des Antiquités et Objets d’Art (CDAOA) de l’Ain.
Lieux cultuels, lieux culturels ?
15h00 :La valorisation patrimoniale par la mise en lumière, par Jean-Jacques Grandcollot, maire de Samoëns (Haute-Savoie).
15h20 : Le Musée du protestantisme dauphinois, un des rares temples du XVI° siècle existant en France, par Bernard Croissant, du Musée du protestantisme dauphinois de Poët Laval (Drôme).
15h40 : L’église Saint-Martin à Croix (Nord) : 5 ans de restauration, en vue de quoi ? par Anne da Rocha Carneiro, responsable de la Commission Diocésaine d’Art Sacré de Lille, membre du comité artistique de Narthex.
La reconversion en questions : problème ? solution ?
16h00 : Une reconversion au service d’un projet par le Père Thierry Jacoud, curé des paroisses de Vaise.
16h15 : L’avenir des églises ou les enjeux d’une mutation, par Philippe Dufieux, professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (LAURE / CNRS UMR5600 EVS).
16h35 : Faire vivre nos églises partout, par le Père Jean-Luc Darodes, président de la commission diocésaine d’art sacré de Lyon.
16h55 : Limites à la reconversion des lieux de cultes ? Exemplification et sondage, par Bruno Morel, Architecte DPLG, Ingénieur TPE, Architecte du Patrimoine (Maîtrise d’œuvre – Recherches indépendantes – Enseignant École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon).
17h15 – Débats, questions et échanges sur les sujets de l’après-midi
17h30 – Conclusion de la journée par le modérateur
18h00 – Clôture du colloque
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INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse exacte : La Halte – Chapelle de l’Annonciation, Place de Paris, Lyon 9e.
Privilégiez les transports en commun : l’arrêt Gare de Vaise est à moins de deux minutes à pied. Il est desservi par le métro D et les lignes de bus C6, C14, 2, 4, 6, 20, 21, 22, 23, 31, 43, 71, 84, 89, et 90. L’arrêt Place de Paris est également à proximité, il est desservi par le C6, C14, 2, 31, 90.
En voiture : rejoindre la porte de Vaise sur le boulevard périphérique Nord puis suivre Vaise-Centre. Attention, les parcs relais ne sont accessibles qu’aux clients TCL.
Le coût d’inscription au colloque s’élève à 45 euros par personne.
BULLETIN D’INSCRIPTION
Patrimoine cultuel, patrimoine culturel :
Conserver, restaurer, valoriser,… reconvertir ?
Lundi 16 novembre 2015 – La Halte – Chapelle de l’Annonciation (Lyon 9e)
A renvoyer avant le vendredi 6 novembre 2015
à Patrimoine Rhônalpin
Fort de Vaise – 27 boulevard Antoine de Saint-Exupéry – 69009 Lyon
Madame Monsieur Prénom : …………………………………. Nom : ………………………………….
Fonction : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Madame Monsieur Prénom : …………………………………. Nom : ………………………………….
Madame Monsieur Prénom : …………………………………. Nom : ………………………………….
Madame Monsieur Prénom : …………………………………. Nom : ………………………………….
Joint à son envoi une participation de 45 euros par personne, soit un chèque de 45 x ………. = ……………….. euros.
Pour une bonne organisation, le colloque est limité à 200 personnes.
L’inscription n’est prise en compte qu’à réception du chèque.
Pour tout renseignement complémentaire,
contactez Patrimoine Rhônalpin par courriel :
pra@patrimoine-rhonalpin.org
Saint NARCISSE
Évêque de Jérusalem
(IIe s.)
Saint Narcisse, né en Palestine, vers la fin du Ier siècle entra dans l'état ecclésiastique. Pendant toute sa vie il fut entouré de l'estime universelle. À l'âge de quatre-vingts ans, il fut choisi pour évêque de Jérusalem. Cette haute dignité lui inspira un nouveau zèle et une nouvelle ferveur, et il gouverna son troupeau avec une vigueur qu'on n'aurait pas dû naturellement attendre de son grand âge.
Sa vie austère et pénitente fut toute entière vouée au bien de l'Église. En 195, il présida, avec Théophile de Césarée, un concile tenu relativement à la célébration de la fête de Pâques, et où il fut décidé que cette fête se célébrerait toujours un dimanche, et non le jour où il était d'usage de la célébrer chez les Juifs.
Le Ciel opéra un grand nombre de prodiges par les mains de ce vénérable pontife : on en raconte un particulièrement remarquable. Une veille de Pâques, l'huile manquait aux lampes de son église pour les offices solennels qui avaient alors lieu dans la nuit. Narcisse commanda de tirer de l'eau à un puits qui était proche et de la lui apporter ; il la bénit et la fit verser dans les lampes ; on s'aperçut alors qu'elle s'était changée en huile. On conserva longtemps avec respect des restes de cette huile miraculeuse.
La vénération que ce saint évêque s'était attirée ne put le garantir de la malice des méchants. Trois scélérats l'accusèrent d'un crime atroce et confirmèrent leur calomnie par des imprécations horribles contre eux-mêmes. L'un dit : « Je veux être brûlé vif, ci cela n'est pas vrai ! » L'autre : « Je veux être couvert de la lèpre ! »Le troisième : « Je consens à perdre la vue ! »Narcisse crut devoir céder à l'orage et se retira dans un désert, où il s'ensevelit pendant huit années. Dieu se chargea de sa vengeance. Ses calomniateurs reçurent le prix de leur crime : le premier périt dans un incendie, avec toute sa famille ; le second fut couvert d'une lèpre horrible ; le troisième, frappé d'effroi et plein de repentir, pleura son péché au point qu'il en perdit la vue. Narcisse ne put résister plus longtemps aux instances de son peuple et vint reprendre le soin de son Église.
Il mourut à l'âge de cent seize ans.
Son rêve
c'est de voler...
Au fond,
un oiseau blessé,
il ne vole plus haut
mais il vole.
Et même si l'oiseau blessé
n'a plus d'ailes pour voler,
ou la force pour voler,
il reste quand même
que son rêve
c'est de voler.
(Père Joseph Wresinski
Joseph Wresinski [en polonais Józef Wrzesiński] est un prêtre diocésain français, fondateur du Mouvement des droits de l'homme ATD Quart Monde, initiateur de la lutte contre l'illettrisme.Wikipédia)
PRIER LE CHAPELET MARIAL EN LE PSALMODIANT ?
De toutes les manières de réciter le saint Rosaire, la plus glorieuse à Dieu, la plus salutaire à l'âme et la plus terrible au diable, c'est de le psalmodier ou réciter publiquement à deux chœurs. Dieu aime les assemblées. Tous les anges et les bienheureux assemblés dans le ciel y chantent incessamment ses louanges.
Les justes assemblés en plusieurs communautés sur la terre y prient en commun jour et nuit. Notre-Seigneur a expressément conseillé cette pratique à ses apôtres et disciples, et leur promit que toutes les fois qu'ils seraient au moins deux ou trois assemblés en son nom, il se trouverait au milieu de ceux qui sont assemblés pour prier en son nom et réciter sa même prière.
Quel bonheur d'avoir Jésus-Christ en sa compagnie ! Pour le posséder il ne faut que s'assembler pour dire le chapelet. C'est la raison pourquoi les premiers Chrétiens s'assemblaient si souvent pour prier ensemble, malgré les persécutions des empereurs, qui leur défendaient les assemblées. Ils aimaient mieux s'exposer à la mort que de manquer à s'assembler pour avoir la compagnie de Jésus-Christ.
St L-M G de Montfort
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,31-35.
À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va t’en d’ici : Hérode veut te tuer. »
Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme.
Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
Voici que votre Temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Par Saint Jérôme
(347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église Traité sur le psaume 95 : CCL 78, p. 154-155 ; Lettre 58,2-4 : PL 22, 580 (trad. Orval)
« Jérusalem, Jérusalem, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants »
La croix du Christ est le soutien du genre humain : sur cette colonne est bâtie sa demeure.
Quand je parle de la croix, je vise non pas le bois mais la Passion. Cette croix, elle se trouve aussi bien en Bretagne qu'en Inde, et dans l'univers entier...
Heureux celui qui porte dans son cœur la croix et la résurrection, ainsi que le lieu de la naissance et le lieu de l'ascension du Christ.
Heureux celui qui possède Bethléem dans son cœur et dans le cœur de qui le Christ naît chaque jour...
Heureux celui dans le cœur de qui le Christ ressuscite chaque jour parce que chaque jour il fait pénitence pour ses péchés même légers.
Heureux celui qui chaque jour s'élève du Mont des Oliviers au Royaume des cieux, là où sont grasses les olives et où naît la lumière du Christ...
Ce n'est pas d'avoir été à Jérusalem, mais d'avoir bien vécu à Jérusalem que l'on doit se féliciter.
La cité qu'il faut chercher, ce n'est pas celle qui a tué les prophètes et versé le sang du Christ, mais celle qu'un fleuve impétueux met en liesse (Ps 46,5), celle qui, bâtie sur une montagne, ne peut être cachée (Mt 5,12), celle que l'apôtre Paul proclame la mère des saints et en laquelle il se réjouit de résider avec les justes (Ga 4,26-27).
Pour vivre des instants de profonde communion avec les Chrétiens persécutés en Syrie, en Iraq, en Egypte, aux Indes, en Europe et partout ou nos frères et soeurs en Christ sont persécuttés , pour que s'exprime l'unanimité du Témoignage Chrétien , SOYONS TOUS AU MONASTERE CE "WEEKEND DE TOUSSAINT". Qui était Saint Gregorios ? Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.
Premier Novembre:
*10h30, Messe (St Qurbana) de Toussaint présidé par le Métropolite. Prières à StGregorios.13h Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé *.20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).
Deux Novembre:
*10h30, Messe (St Qurbana)de St Gregorios . Prières à St Gregorios suivie de lacommémoraison des fidèles défunts lors du "bref Service Syriaque de prières pour les défunts".13h30, Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé *. 20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly,
61300 CHANDAI (France)
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net
Ramassage des fidèles de Région Parisienne le Samedi précédent à 15h Place du Chatelet (Metro Chatelet)
*Pour confessions,accompagnements spirituels,prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérisons intérieures, etc...
Saint Grégoire de Parumala, qui êtes-vous ?...
Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.
"Né en 1848, destiné au service du ministère dès ses dix ans, il reçut la consécration épiscopale à peine âgé de vingt-huit ans après avoir été appelé à quitter le monastère où il s’était retiré.
Remarquable théologien, il se révéla être un pasteur d’une grande charité et d’une grande écoute.
Il organisa avec amour la vie du diocèse confié à ses soins.
A sa mort, sa popularité était si grande, qu’en 1947 le synode de notre Eglise-mère Orthodoxe Malankare décida sa canonisation, ce qui constitua un évènement rarissime..
Métropolite Indien, Mar Gregorios, en tant qu' Evêque de Parumala (au sud de Kottatam), construisit un séminaire et l'Eglise des Saints Pierre et Paul où reposent aujourd'hui ses reliques , lesquelles sont très vénérées par les fidèles tout au long de l'année, en particulier pour le Grand Pèlerinage Annuel du 2 Novembre .
A cette occasion, les fidèles se rendent par miliers à Parumala, souvent à pied,marchant parfois plusieurs jours .
Naturellement, même si nous sommes heureux d'organiser au Kerala un pèlerinage aux sources, pour les "Chrétiens de St Thomas" de France, il est plus facile de se rendre en notre Monastère Syriaque de N-D de Miséricorde, lors du "Week end de Toussaint" pour honorer ce grand Saint et Thaumaturge de notre Tradition Syro-Malankare !
Pour vivre des instants de profonde communion avec les
Chrétiens persécutés en Syrie, en Iraq, en Egypte, aux
Indes, en Europe et partout ou nos frères et soeurs en
Christ sont persécuttés , pour que s'exprime l'unanimité
du Témoignage Chrétien :
Tous au Sanctuaire de Notre-Dame de Miséricorde
pour les festivité de la Saint Gregorios le "Weekend
de Toussaint" , les 1 et 2 Novembre !
Premier Novembre:
*10h30, Messe (St Qurbana) de Toussaint présidé par le Métropolite. Prières à StGregorios.13h Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé.20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).
Deux Novembre:
*10h30, Messe (St Qurbana)de la St Gregorios . Prières à St Gregorios suivie de lacommémoraison des fidèles défunts lors du "bref Service Syriaque de prières pour les défunts".13h30, Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé. 20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).
Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne, mais l'amour avec lequel on donne (Mère Teresa)
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,6-11.
Frères, nous avons cette confiance dans le Christ Jésus que Celui qui a commencé en vous un bon travail en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour du Christ Jésus.
C'est une justice que je vous dois, de penser ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, vous tous qui, soit dans mes liens, soit dans la défense et l'affermissement de l'Evangile, avez part à la même grâce que moi.
Car Dieu m'en est témoin, c'est avec tendresse que je vous aime tous dans les entrailles de Jésus-Christ.
Et ce que je lui demande, c'est que votre charité abonde de plus en plus en connaissance et en toute intelligence,
pour discerner ce qui vaut le mieux, afin que vous soyez purs et irréprochables jusqu'au jour du Christ,
remplis des fruits de justice, par Jésus-Christ, pour la gloire et la louange de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,15-21.
En ce temps-là, les pharisiens se retirèrent et tinrent conseil contre Jésus, pour le prendre au piège dans ses paroles.
Et ils lui envoient leurs disciples, avec des Hérodiens, lui dire : " Maître, nous savons que vous êtes sincère et que vous enseignez la voie de Dieu en vérité, sans souci de personne, car vous ne regardez pas le visage des hommes.
Dites-nous donc ce qu'il vous semble : Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "
Mais Jésus, connaissant leur malice, dit : " Hypocrites, pourquoi me tendez-vous un piège ?
Montrez-moi la monnaie du tribut. " Et ils lui présentèrent un denier.
Et il leur dit : " De qui cette image et l'inscription ?
De César, " lui dirent-ils. Alors il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "
Vénération de l'icône de St Gregrios du Malankar offerte par L'O C P lors de l'AGO de l'association inter-paroissial N-D de la Très Sainte Trinité ( Regroupement des paroisses et "relais paroissiaux " Syro - Orthodoxe Francophones de la façade atlantique et du centre ) ce dimanche 25 Octobre 2015.
Par Saint Pierre Chrysologue
(v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église Sermon 148, Sur le mystère de l'Incarnation (trad. bréviaire rev. ; cf Orval)
En Christ Dieu nous fait passer de son image à sa ressemblance (Gn 1,27)
Pourquoi, homme, te méprises-tu tellement, alors que tu es si précieux pour Dieu ?
Pourquoi, lorsque Dieu t'honore par la naissance du Christ en notre chair, te déshonores-tu à ce point ?
Pourquoi cherches-tu comment tu as été fait et ne recherches-tu pas en vue de quoi tu es fait ?
Est-ce que toute cette demeure du monde que tu vois n'a pas été faite pour toi ?
C'est pour toi que la lumière se répand et dissipe les ténèbres, c'est pour toi que la nuit est réglée, pour toi que le jour est mesuré ; pour toi que le ciel rayonne des splendeurs diverses du soleil, de la lune et des étoiles ; pour toi que la terre est émaillée de fleurs, d'arbres et de fruits ; pour toi que cette foule étonnante d'animaux a été créée, dans l'air, dans les champs, dans l'eau si belle, pour qu'une lugubre solitude ne gâte pas la joie du monde nouveau...
En outre, le Créateur cherche ce qu'il peut bien ajouter à ta dignité : il dépose en toi son image (Gn 1,27), afin que cette image visible rende présent sur terre le Créateur invisible, et il te confie la gérance des biens terrestres, afin qu'un aussi vaste domaine n'échappe pas au représentant du Seigneur...
Et ce que Dieu a fait en toi par sa puissance, il a eu la bonté de l'assumer en lui-même ; il a voulu se manifester vraiment dans l'homme en qui, jusqu'alors, il n'était apparu qu'en image.
Il a donné à l'homme d'être en réalité ce qu'il n'était auparavant que par une simple ressemblance...
Le Christ naît donc pour rendre toute son intégrité à la nature déchue.
PRIERE D'AUTOMNE:
Fais-nous voir, Seigneur,
ton visage de lumière
dans la froidure du matin,
dans la chanson du ruisseau,
dans le cri de l’automne.
Fais resplendir, Seigneur,
ton visage de feu
sur la brume des lacs,
sur le corps des arbres,
sur la peau des rochers.
Fais lever, Seigneur,
ton visage de Pâques
sur le refrain des heures,
sur la marche des jours,
sur la danse des saisons.
Fais luire, Seigneur,
ton visage de bonté
sur la pluie du midi,
sur la rouille des feuilles,
sur la migration des oiseaux.
Fais briller, Seigneur,
ton visage de paix
par le murmure des choses,
par la musique des silences,
par le sourire des mots.
Fais-nous marcher, Seigneur,
à la lumière de ton visage
vers les parvis de Jérusalem,
vers les chemins d’éternité,
vers la maison de notre Père.
"Chartres sonne, Chartres t'appelle, honneur et gloire au Christ Roi" (Cantique des Pèlerins de chrétienté à Chartres)
Voici un Patrimoine facilement accessible aux amis qui viennent faire un séjour en notre Monastère Syriaque. Nous ne sommes qu'à 70 Km de Chartres et pouvons facilement leur faire découvrir cette merveille...
Aleteia vous emmène à la rencontre de notre patrimoine exceptionnel français. Après la découverte de la basilique Notre-Dame de La Garde à Marseille, nous partons aujourd’hui au cœur de la Beauce sur les traces de la cathédrale de Chartres. Retour sur une histoire millénaire.
Du roman au gothique
L’origine du monument remonte au début du VIe siècle, époque de la construction d’une première église cathédrale sur des vestiges plus anciens. L’édifice se transforme en haut lieu de pèlerinage au IXe siècle quand Charles le Chauve y dépose la relique de la chemise (ou voile) de la Vierge. L’histoire et l’architecture de la cathédrale de Chartres évoluent alors au rythme des incendies et des reconstructions. Ce ne sont pas moins de quatre incendies qui ravagent le monument entre le VIII et le XIIe siècle ! Ainsi, la cathédrale romane du XIe siècle se mue en édifice gothique à partir du XIIe siècle, avec notamment la mise en place de la rosace sur la façade et l’emploi d’arcs-boutants. Une fois les travaux achevés en 1260, on pouvait admirer une nef à la portée exceptionnelle de 16,40 m et des voûtes atteignant 37 m de haut au point le plus élevé : un record pour l’époque.
Une cathédrale en perpétuelle mutation
La fin du XVIe siècle est marquée par le sacre d’Henri IV au sein de la cathédrale en 1594. Au siècle suivant, de grands chantiers sont lancés : le clocher nord détruit par la foudre est reconstruit, la clôture du chœur est définie et le pavillon de l’Horloge érigé. Il faut savoir que sous l’Ancien Régime, la cathédrale n’était pas vraiment considérée comme une paroisse mais plutôt comme un lieu de pèlerinage et une église servant aux chanoines et à l’Évêque. Au XVIIIe siècle, un renouvellement du décor est opéré avec l’élaboration d’un retable sculpté par Bridan, cinq cloches sont mises en place et le jubé est remplacé. Puis vient la Révolution, l’édifice est alors pillé et même sa couverture de plomb est enlevée pour fabriquer des balles ! La cathédrale est encore victime de deux incendies d’envergure au début du XIXe (1825 et 1836) qui entraînent d’importantes restaurations. Au milieu du siècle, une déclaration de Monseigneur Pie eu un retentissement conséquent : « J’ose le prédire, Chartres redeviendra plus que jamais le centre de la dévotion à Marie en Occident, et on y affluera comme autrefois de tous les points du monde ».
2015, actualité de la restauration
Classée au patrimoine de l’UNESCO depuis 1979, la cathédrale est aujourd’hui un lieu prisé tant par les touristes que par les pèlerins fidèles au traditionnel pèlerinage de Chartres. Afin de révéler à ces visiteurs toute la beauté du lieu, une campagne de travaux a été engagée en 2009. Au programme : la restitution de la polychromie intérieure originale et la restauration des vitraux.
En effet, lors de la reconstruction de la cathédrale au XIIIe siècle, la maçonnerie de pierre intérieure – soit les voûtes, les parois et les grandes piles – était recouverte d’un décor appliqué, constitué d’un enduit ocre jaune et de faux joints blancs. Les autres éléments d’architecture tels les colonnettes et chapiteaux, étaient pour leur part couverts d’un épais lait de chaux de couleur blanche. Les restaurateurs ont alors procédé au retrait des badigeons postérieurs (deuxième décor médiéval, puis ceux du XVIIIe et XIXe siècle) afin de retrouver les enduits d’origine. Ce nettoyage a permis de révéler des décors anciens, comme le décor héraldique à la croisée des transepts. La clarté de ces nouveaux enduits combinée avec la restauration des vitraux confère à la cathédrale une luminosité nouvelle.
DIFFERENCES ET UNITE
DES SPIRITUALITES DE L'EGLISE D'ORIENT ET DE L'EGLISE D'OCCIDENT,
L'UNIQUE EGLISE DU CHRIST...
Si nous devions mettre en évidence, l'autorité de certains Pères (comme Dom C. Butler qui, dans son Mysticisme Occidental, avait choisi saint Augustin, saint Grégoire le Grand et saint Bernard , la tradition de l'Église d'Orient choisirait les trois Évêques que nos textes liturgiques appellent
« les saints pontifes et docteurs oecuméniques » :
*saint Jean Chrysostome qui n'avait pas de théologie personnelle, mais simplement une théologie des fidèles, ou, en d'autres termes la théologie de l'Église elle-même ;
*saint Basile le Grand, dont les règles monastiques ont servi de guide sur à la vie spirituelle de millions d'hommes ; et
*saint Grégoire de Nazianze, appelé à juste titre le « théologien » et dont Rufin d"Aquilée a écrit :
« Être en désaccord avec la foi de Grégoire est signe manifeste d'erreur dans la foi»
C'est grâce à de tels Maîtres et Pères dans le Christ, et non grâce à des philosophes et romanciers modernes, même du génie religieux de Khomiakov, Dostoïevski et Berdiaev, ni grâce aux pères spirituels de l'Athos ou d'Optina, dont les vues restent des opinions particulières, que nous découvrirons "ex autoritate" la voie orthodoxe vers la sainteté.
Ces Maîtres sont communs à l'Orient et à l'Occident, néanmoins leur influence se fit davantage sentir en Orient.
On ne saurait assez le répéter : il n'y a pas de « béance » entre le Christianisme d'Orient et celui d'Occident.
Les principes fondamentaux de la spiritualité chrétienne restent les mêmes à l'Est et à l'Ouest.
Les méthodes aussi.
Les différences ne portent pas sur les points essentiels.
En gros, disons qu'il y a une spiritualité chrétienne avec ici ou là des accentuations différentes.
On retrouve à l'Est tout l'enseignement des Pères Latins, comme on retrouve à l'Ouest tout l'enseignement des Pères Grecs.
Rome a donné saint Jérôme à la Palestine.
L'Est a donné Cassien à l'Occident et a une vénération toute particulière pour ce Romain par excellence que fut le pape Saint Grégoire le Grand (notre Grégoire Diálogos).
Saint Basile aurait reconnu un frère et un héritier en saint Benoît de Nursie. Sainte Macrine aurait trouvé une soeur en sainte Scolastique.
Saint Alexis, « l'homme de Dieu », le « pauvre sous l'escalier », a eu pour successeur ce mendiant errant que fut saint Benoit Labre.
Saint Nicolas se serait senti très proche de la charité ardente d'un saint François d'Assise ou d'un saint Vincent de Paul.
Saint Séraphim de Sarov aurait vu le désert fleurir sous les pieds du Père Charles de Foucault, et n'aurait-il pas appelé sainte Thérèse de Lisieux « Ma Joie » ?
L'Église d'Orient prend aussi en considération les accomplissements de Chrétiens « évangéliques ».
Elle reconnaît et honore tout le côté profondément chrétien — et par là même orthodoxe — d'hommes comme George Fox, Nicholas Zinzendorf, John Wesley, William Booth, le Sadhu Sundar Singh, pour n'en citer que quelques-uns.
Mentionnons également saint Tikhon de Zadonsk, l'un des plus grands «ascète »et mystiques de l'Église Orthodoxe, tout à fait familier avec la Scolastique latine, qui citait saint Augustin et semblait avoir lu l'Anglican Joseph Hall, évêque de Norwich, aussi bien que Johann Arndt, le pietiste allemand.
Une vie spirituelle authentique et intense est la voie la plus directe et la plus sûre vers une réunion.
Père Lev Gillet
Saints Lucienet Marcien, qui êtes-vous ?
Magiciens, puis martyrs chrétiens
(† 250)
Lucien et Marcien, nés dans les ténèbres de l'idolâtrie, étaient passionnés pour l'étude de la magie. Mais ils se convertirent en voyant l'inutilité de leurs charmes sur une vierge chrétienne, et la défaite des malins esprits par la vertu du signe de la croix. Ils n'eurent pas plus tôt ouvert les yeux à la lumière de l’Évangile, qu'ils brûlèrent leurs livres de magie, au milieu de la ville de Nicomédie.
S'étant purifiés de leurs crimes par le baptême, ils distribuèrent leurs biens aux pauvres , et se retirèrent dans la solitude, afin que par l'exercice de la prière et par la pratique de la mortification, ils pussent soumettre leurs passions, se fortifier dans les résolutions qu'ils avaient prises pour se mettre plus sûrement à l'abri du danger, et fuir plus facilement les tentations auxquelles on est exposé dans le inonde, jusqu'à ce que leur vertu fût solidement établie.
Lorsqu'ils eurent passé de la sorte un temps considérable, ils se mirent à prêcher Jésus-Christ aux gentils, pour les rendre participants de la grâce qu'ils avaient reçue.
L'édit de Dèce contre les chrétiens ayant été publié en Bithynie, l'an 250, ils furent arrêtés et conduits devant le proconsul Sabin. Comme celui-ci demandait à Lucien de quelle autorité il prêchait Jésus-Christ, il lui répondit que tout homme devait faire ses efforts pour retirer ses frères de l'erreur. Marcien ne fit pas une profession moins généreuse de sa foi. Le juge ordonna qu'ils fussent étendus sur le chevalet.
« Tandis que nous adorions les idoles, lui dirent Lucien et Marcien, nous avons commis plusieurs crimes, nous avons donné publiquement dans les abominations de la magie, sans qu'on nous fît subir aucun châtiment : mais nous devenons chrétiens, nous remplissons les devoirs de bons citoyens, et l'on nous applique à des tortures barbares. » Le proconsul les menaçant de les faire souffrir encore davantage, Marcien reprit : « Nous sommes prêts à souffrir tout ce qu'il vous plaira : mais nous ne renoncerons point au vrai Dieu, de peur qu'il ne nous précipite dans un feu qui ne s'éteindra jamais. »
Il eut à peine fini de parler, que Sabin les condamna tous deux à être brûlés vifs. Ils allèrent avec joie au lieu de l'exécution. Ils expirèrent au milieu des flammes, en louant et bénissant le Seigneur.
Saint Michel Archange
défendez-nous dans le combat ;
soyez notre secours contre la perfidie et les embûches du démon.
Que Dieu exerce sur lui Son empire,
nous vous en supplions;
et vous, prince de la milice céleste,
refoulez en enfer, par la Vertu divine, Satan
et les autres esprits malins qui errent dans le monde
pour la perte des âmes.
Amen.
PRIERE A SAINT LUCIEN ET MARCIEN:
Saint Lucien et Saint Marcien vous qui à travers l'ésotérisme aviez rendu un culte aux idoles et vous êtiez détourné du seul vrai Dieu avant de vous y convertir avec une ardeur qui vous conduisit au Martyr,
regardez, nous vous en prions, vers nos frères et soeurs qui se tournent vers la magie et les "sciences occultes",
intercédez pour eux !
Ils sont souvent comme des brebis sans pasteurs !
Ils vivent dans la confusion et sont facilement égarés et piégés par les disciples du Malin !
Donnez-nous de bons et saints prêtres pour répondre à leurs besoins !
Obtenez-leur lumière et force pour qu'ils reviennent au seul et vrai Dieu et que, par toute leur vie, ils lui rendent un Culte en Esprit et en Vérité.
Le Secrétaire Général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a lancé hier une attaque virulente contre la politique des États-Unis dans la région, dont il a stigmatisé les relations avec l'Arabie saoudite.
Dans un discours de près d'une heure qu'il a prononcé à la veille de la Achoura, dans le complexe Sayyed al-Chouhadaa, où il s'est rendu pour l'occasion, le leader du parti chiite a d'abord insisté sur la constance des objectifs américains dans la région, indépendamment de l'alternance du pouvoir à Washington. « Les États-Unis ne se comportent pas comme une superpuissance d'une manière arbitraire, mais visent des objectifs précis qui ne varient pas d'une administration à l'autre. Seules les méthodes changent », a d'abord souligné Hassan Nasrallah. « En tant qu'héritiers des anciennes forces coloniales, les États-Unis, soutenus par ce qu'il reste de ces forces, comme la Grande-Bretagne et la France, ont pour objectif d'imposer leur hégémonie politique, militaire, sécuritaire et économique, voire culturelle et religieuse, dans la région », selon lui.
« Quel que soit le poids de leur interlocuteur dans la région, qu'il s'agisse de peuples, de gouvernements, de forces politiques ou de groupes sociaux, tous doivent faire preuve de servilité et de soumission à l'administration américaine, a-t-il ajouté. Il est interdit à tout État arabe ou islamique, comme l'Égypte ou le Pakistan, de devenir un État fort, c'est-à-dire indépendant, libre et souverain », a-t-il expliqué.
Énumérant plus d'une fois les quatre objets de convoitise américaine dans la région (« la politique étrangère, la sécurité, le pétrole et l'économie des pays arabes et islamiques, notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis »), il a qualifié ces pays de « gouvernorats tout au plus, mais pas d'États en bonne et due forme, puisque leur décision de guerre ou de paix, leur politique étrangère et leur marché relèvent entièrement des Américains ».
Même Israël n'échappe pas à l'hégémonie des États-Unis. « Israël n'est pas un projet d'hégémonie américano-occidental, mais un outil d'exécution de ce projet », a-t-il précisé, renvoyant aux États-Unis, plus qu'à Benjamin Netanyahu, « la responsabilité des actions d'Israël ».Estimant que « le pétrole et le gaz sont l'un des principaux motifs de la politique d'hégémonie des États-Unis dans la région », le secrétaire général du Hezbollah a dénoncé en substance l'instrumentalisation américaine des pays arabes. « En apparence, les ressources pétrolières et gazières appartiennent aux pays arabes et islamiques. En réalité, les gouvernements de ces pays ne sont même pas capables de fixer leur prix de pétrole ou de gaz. Le pétrole de la région appartient aux compagnies pétrolières américaines, qui, avec les producteurs d'armes, sont ceux qui gouvernent l'Amérique. C'est d'ailleurs des armes d'une valeur de centaines de milliards de dollars US que de nombreux pays arabes ont achetés aux sociétés américaines au cours des dernières années. »
C'est ensuite l'ambivalence de la politique de Washington que le leader chiite a décrite. « Tout le discours américain sur les droits de l'homme et la démocratie est un discours vide, puisque Washington parraine les dictatures régionales les plus puissantes et les plus corrompues », a-t-il dénoncé. Dans une allusion à peine voilée à l'Arabie saoudite, il a accusé les États-Unis de « soutenir les régimes qui condamnent ses internautes à des coups de fouet », ce qui signifie que « les slogans de liberté véhiculés par les États-Unis et qui leurrent malheureusement certains peuples de la région ne sont que mensonges ».
« D'une part, les États-Unis parrainent et soutiennent les régimes dictatoriaux, de l'autre, ils décident de dénoncer les régimes et les peuples qui choisissent de ne pas se soumettre à la volonté de Washington », a-t-il encore affirmé, revenant sur les rapports irano-américains. « L'interdiction imposée à l'Iran pendant treize ans de produire l'arme nucléaire – sachant que cette production est un droit élémentaire de tout État – et les sanctions qui l'ont accompagnée étaient fondées sur des informations mensongères diffusées par Washington, selon lesquelles l'Iran avait soi-disant déjà mis au point une bombe atomique et l'avait cachée », a-t-il déploré, citant dans ce cadre le président « d'un grand État, la Russie, qui a reconnu que les États-Unis ont leurré le monde sur la question du nucléaire iranien ».
L'aide à l'État islamique
Sur la base de tous ces précédents « points fondamentaux » de la politique régionale, le secrétaire général du Hezbollah a apporté un diagnostic régional général : « La guerre dans la région est une guerre menée par Washington, suite à sa défaite en Irak et en Afghanistan, et après le soi-disant printemps arabe, contre tous ceux qui refusent la soumission. En Irak et en Syrie, la guerre est la même, quelle qu'en soit la forme (...). La résistance au Liban depuis 1982, la Syrie d'Assad, la Palestine et l'Iran ont mis en échec le projet du nouveau Moyen-Orient, et du point de vue des États-Unis, ils doivent en payer le prix (...). Il y a, d'une part, ceux qui refusent la soumission et, de l'autre, l'axe que commandent les États-Unis. »
Hassan Nasrallah a dénoncé en outre l'instrumentalisation, « au service du projet américain », des puissances arabes qui « envoient des takfiristes combattre, par dizaines de milliers, dans tous les pays du monde ». « Cela aurait-il été possible sans le feu vert de Washington ? » s'est-il interrogé. « La guerre saoudienne au Yémen est une guerre américaine », a-t-il indiqué.« Les États-Unis sont le vrai commandant de la guerre dans la région (ni Joulani, ni Zawahiri, ni Baghdadi...) », a ajouté Hassan Nasrallah, les accusant « avec tous leurs amis (ou serviteurs) régionaux d'aider et de soutenir l'État islamique en Irak et en Syrie ».Estimant que la guerre menée en Syrie « vise à soumettre ce pays non pas à la volonté saoudienne, mais à la volonté américaine », il a estimé que l'un des moyens obéissant à cet objectif est « de transformer cette guerre en guerre sunnite-chiite ».« C'est ce que Washington veut précisément », a-t-il affirmé, jugeant toutefois que « cette entreprise a échoué », grâce notamment « aux positions des ulémas sunnites fidèles et sincères dont je reconnais le plus grand mérite de la mise en échec du projet de greffer un caractère confessionnel au conflit en cours ».
REUTERS/Khalil Hassan (Source: "Le Veilleur de Ninive")
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,10-17.
Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.
D'une Homélie attribuée à Eusèbe d'Alexandrie
(fin du 5ème siècle) Sermons sur le dimanche, 16, 1-2 ; PG 86, 416-421 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 250)
Le sabbat devient le premier jour de la création nouvelle
La semaine comporte évidemment sept jours :
Dieu nous en a donné six pour travailler, et il nous en a donné un pour prier, nous reposer et nous libérer de nos péchés...
Je vais t'exposer les raisons pour lesquelles la tradition de garder le dimanche et de nous abstenir de travailler nous a été transmise.
Lorsque le Seigneur a confié le sacrement aux disciples,
« il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant :
' Prenez, mangez : ceci est mon corps, rompu pour vous en rémission des péchés '.
De même, il leur donna la coupe en disant :
' Buvez-en tous : ceci est mon sang, le sang de l'Alliance Nouvelle, répandu pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Faites cela en mémoire de moi ' »
(Mt 26,26s ;1Co 11,24).
Le jour saint du dimanche est donc celui où l'on fait mémoire du Seigneur.
C'est pourquoi on l'a appelé « le jour du Seigneur ».
Et il est comme le seigneur des jours.
En effet, avant la Passion du Seigneur, il n'était pas appelé
« jour du Seigneur »
mais « premier jour ».
En ce jour, le Seigneur a établi le fondement de la résurrection, c'est-à-dire qu'il a entrepris la création ;
en ce jour, il a donné au monde les prémices de la résurrection ; en ce jour, comme nous l'avons dit, il a ordonné de célébrer les saints mystères.
Ce jour a donc été pour nous le commencement de toute grâce : commencement de la création du monde, commencement de la résurrection, commencement de la semaine.
Ce jour, qui renferme en lui-même trois commencements, préfigure la primauté de la sainte Trinité.
Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.
Premier Novembre:
*10h30, Messe (St Qurbana) présidé par le Métropolite. Prières à St Gregorios.13h Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé *.20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).
Deux Novembre:
*10h30, Messe (St Qurbana) . Prières à St Gregorios suivie de la commémoraison des fidèles défunts lors du "bref Service Syriaque de prières pour les défunts".13h30, Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé *. 20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly,
61300 CHANDAI (France)
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net
Ramassage des fidèles de Région Parisienne le Samedi précédent à 15h Place du Chatelet (Metro Chatelet)
*Pour confessions,accompagnements spirituels,prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérisons intérieures, etc...
Saint Grégoire de Parumala, qui êtes-vous ?...
Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.
"Né en 1848, destiné au service du ministère dès ses dix ans, il reçut la consécration épiscopale à peine âgé de vingt-huit ans après avoir été appelé à quitter le monastère où il s’était retiré.
Remarquable théologien, il se révéla être un pasteur d’une grande charité et d’une grande écoute.
Il organisa avec amour la vie du diocèse confié à ses soins.
A sa mort, sa popularité était si grande, qu’en 1947 le synode de notre Eglise-mère Orthodoxe Malankare décida sa canonisation, ce qui constitua un évènement rarissime..
Métropolite Indien, Mar Gregorios, en tant qu' Evêque de Parumala (au sud de Kottatam), construisit un séminaire et l'Eglise des Saints Pierre et Paul où reposent aujourd'hui ses reliques , lesquelles sont très vénérées par les fidèles tout au long de l'année, en particulier pour le Grand Pèlerinage Annuel du 2 Novembre .
A cette occasion, les fidèles se rendent par miliers à Parumala, souvent à pied,marchant parfois plusieurs jours .
Naturellement, même si nous sommes heureux d'organiser au Kerala un pèlerinage aux sources, pour les "Chrétiens de St Thomas" de France, il est plus facile de se rendre en notre Monastère Syriaque de N-D de Miséricorde, lors du "Week end de Toussaint" pour honorer ce grand Saint et Thaumaturge de notre Tradition Syro-Malankare !
Tous au Sanctuaire de Notre-Dame de Miséricorde
pour les festivité de la Saint Gregorios le "Weekend
de Toussaint" , les 1 et 2 Novembre !
Premier Novembre:
*10h30, Messe (St Qurbana) présidé par le Métropolite. Prières à St Gregorios.13h Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé.20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).
Deux Novembre:
*10h30, Messe (St Qurbana) . Prières à St Gregorios suivie de la commémoraison des fidèles défunts lors du "bref Service Syriaque de prières pour les défunts".13h30, Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé. 20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).