Le 3 Février, la France Syro- Orthodoxe célèbre "Les Saints Pères qui ont tout quitté parmi lesquels Saint Blaise et Saint Barsaümo.
SAINT BLAISE,
qui êtes-vous ?
[Évêque et Martyr
(† 316)]
Saint Blaise fut l'un des saints autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l'efficacité de leur intercession.
D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime.
Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de leurs maux.
Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur.
Blaise saisi peu de temps après comme chrétien, jusque dans son antre sauvage, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ.
Arrivé devant le gouverneur:
-"Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie!"
Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison.
Quelques jours après, le martyr est rappelé au tribunal:
-"Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis: ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle. -- Ces statues que tu adores, reprend l'évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer."
Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps.
La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit:
-"Déjà voisin du Ciel, je méprise toutes les choses de ce monde; je me ris de vous et de vos supplices.
Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle."
Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé; mais il fit le signe de la Croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide, à la grande admiration de tous les spectateurs de ce prodige.
Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.
Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson. Blaise le guérit.
C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Des Sts Pères qui ont tout Quitté (Le 3 Février. Fête aussi de Saint Blaise et Saint Barsaümo)
Lectionnaire pour la Qudisha Qurbana (Sainte Messe):
o Saint jacques 1: 12-21 :
12 Heureux l’homme qui supporte l’épreuve avec persévérance, car, sa valeur une fois vérifiée, il recevra la couronne de la vie promise à ceux qui aiment Dieu.
13 Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. » Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne.
14 Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit.
15 Puis la convoitise conçoit et enfante le péché, et le péché, arrivé à son terme, engendre la mort.
16 Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés,
17 les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, lui qui n’est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses.
18 Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.
19 Sachez-le, mes frères bien-aimés : chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère,
20 car la colère de l’homme ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu.
21 C’est pourquoi, ayant rejeté tout ce qui est sordide et tout débordement de méchanceté, accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes.
o
o II Timothée 3: 10-15 :
10 Mais toi, tu m’as suivi pas à pas dans l’enseignement, la manière de diriger et les projets, dans la foi, la patience, la charité et la persévérance,
11 dans les persécutions et les souffrances, celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium et à Lystres, toutes les persécutions que j’ai subies. Et de tout cela le Seigneur m’a délivré.
12 D’ailleurs, tous ceux qui veulent vivre en hommes religieux dans le Christ Jésus subiront la persécution.
13 Quant aux hommes mauvais et aux charlatans, ils iront toujours plus loin dans le mal, ils seront à la fois trompeurs et trompés.
14 Mais toi, demeure ferme dans ce que tu as appris : de cela tu as acquis la certitude, sachant bien de qui tu l’as appris.
15 Depuis ton plus jeune âge, tu connais les Saintes Écritures : elles ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, en vue du salut par la foi que nous avons en Jésus Christ.
o
o Saint Luc 6:20-31 :
20 Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
21 Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
22 Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes.
27 Mais je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
28 Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
29 À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique.
30 Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
31 Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Dieu tout puissant et très doux, vous avez créé la diversité de tous les êtres qui sont au monde par votre seul Verbe, et qui, pour la renaissance des hommes avez voulu que ce même Verbe (par lequel tout a été fait) s’incarne par l’opération de Votre Esprit Saint de la Vierge Marie ; Vous êtes grand et infiniment miséricordieux. Nous Vous louons pour toutes les merveilles, fruits de votre amour philanthropique
.
Pour la confession de votre foi, le glorieux Martyr et Pontife Blaise, ne craignant aucun type de supplice, a reçu la palme du martyre et vous lui avez accordé, en plus de la céleste félicité, cette prérogative, parmi d’autres grâces, de guérir toutes les maladies de la gorge.
Nous prions en suppliant Votre majesté, afin que, ne regardant pas nos fautes, mais que par son intercession et ses prières, vous daignez, par la grâce de votre Très Saint, Bon et Vivifiant Esprit,
bénir +et sanctifier +cette créature de cire en y infusant Votre grâce afin que tous ceux qui dans la foi droite et une droiture d’intention auront le cou touché par ces cierges soient libérés de toute maladie de la gorge.
Ainsi, dans votre sainte Église, ils pourront en bonne santé et joyeux vous rendre des actions de grâces, louer votre nom glorieux et béni dans les siècles des siècles.
Par le Christ Jésus Notre Seigneur, votre Fils bien-aimé, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous et votre Très Saint Bon et Vivifiant Esprit, pour les siècles des siècles. Amîn
Les cierges sont encensés puis aspergés d’eau bénite
ensuite, le Prêtre appose deux cierges disposés en forme de croix sous le menton de chacun de ceux qui doivent être bénis, à genoux devant le bêma (Un peu de côté), en disant :
Par l’intercession de saint Blaise, Évêque et Martyr, que Dieu vous libère de tout mal de gorge, et de tout autre mal.
Au nom du Père +Amîn; et du Fils +Amîn; et du Saint et vivifiant Esprit +pour la vie éternelle Amîn.
O Dieu, Sauveur du monde, qui avez consacré ce jour par le martyre du très bienheureux Blaise, et lui avez accordé cette prérogative, parmi d’autres grâces, de guérir toutes les maladies de la gorge : Nous prions en suppliant votre miséricorde ineffable, et nous vous demandons de daigner envoyer la force de votre Très Saint Bon et vivifiant Esprit pour bénir + et sanctifier+ ces pains, ce vin, cette eau et ces fruits que votre peuple fidèle place aujourd’hui en Vtre présence afin qu’ils soient bénits .
Que tous ceux qui en goûteront soient libérés de toute plaie de la gorge, et de toute autre infirmité de l’âme et du corps et qu’ils reçoivent une bonne santé, par les mérites et l’intercession de St Blaise, votre Martyr et Pontife : Vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint , Dieu unique et vrai, pour les siècles des siècles. Amîn.
VIE ET COLORIAGE:
Saint Blaise fut, dès son jeune âge, pénétré de la crainte de Dieu. Ayant gagné, par ses vertus, l’affection de tout le peuple, il fut élu évêque de la ville de Sébaste, en Arménie.
Quelque temps après, il se retira sur une montagne nommée Argée, où il vécut dans une caverne, vers laquelle les bêtes sauvages des envions venaient chaque jour pour lui faire honneur et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de tous leurs maux. Si elles le trouvaient en prière, elles ne l’interrompaient pas, attendant patiemment qu’il eût achevé, et ne s’en retournaient point sans avoir eu un témoignage de son affection. Ainsi avait-il acquis un si haut degré de perfection qu’il vivait en bonne intelligence, tel un nouvel Adam, avec les loups, les lions, les tigres et les ours. Mais si les animaux les plus farouches respectaient le serviteur de Dieu, il n’en était pas de même de tous les êtres dits humains.
Agricola, qui gouvernait le pays, était venu à Sébaste pour y persécuter les chrétiens. Ses soldats, trouvant le saint homme dans sa retraite occupé à prier, l’emmenèrent en prison. C’est au fond de son cachot qu’il accomplit un miracle qui le rendit célèbre. Parmi les nombreux malades qu’on lui amenait chaque jour, il y avait un jeune enfant. Celui-ci, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l’étranglait et le réduisait presque à l’extrémité. Sa mère le mit aux pieds du vénérable prisonnier, lui demandant son secours avec force larmes et soupirs. Il pria Notre-Seigneur de lui redonner la santé, ainsi qu’à tous ceux qui, étant atteints d’un mal semblable, se recommanderaient à lui. L’enfant fut guéri aussitôt. (Conformément à la promesse du saint martyr, depuis sa mort, plusieurs personnes souffrant de maux de gorge en furent délivrées par son intercession).
Après quelques jours d’incarcération, le tyran le fit venir devant lui pour l’exhorter à sacrifier aux dieux. Sur son refus, il ordonna qu’on le jette dans le lac. Alors, Blaise fit le signe de la croix et marcha sur les eaux sans s’enfoncer. S’étant assis au milieu du lac, il dit aux infidèles :
- Si vous pensez que vos dieux vous accorderont la même protection que celle que j’obtiens de mon Dieu, n’hésitez pas à me rejoindre !
Soixante-huit d’entre eux qui le suivirent, dans l’intention de narguer sa foi, furent précipités immédiatement au fond de l’eau et se noyèrent.
Quand le saint homme s’approcha du rivage, il était si éclatant de lumière qu’il remplit de terreur les païens et consola merveilleusement les fidèles. Ayant la révélation que sa fin était imminente, il s’approcha de son persécuteur : celui-ci, craignant que de nouveaux prodiges n’entraînent de nouvelles conversions, lui fit trancher la tête. Le saint martyr, avant de tendre son cou au bourreau, pria le Seigneur en faveur de tous ceux qui l’avaient assisté dans ses combats, et de ceux qui, par la suite, imploreraient sont secours. Alors, Dieu lui apparut et lui dit, d’une voir qui fut entendue de toute l’assistance :
- J’ai ouï ton oraison et je t’accorde ce que tu me demandes.
Après quoi, il eut la tête tranchée sur une pierre. De nombreux prodiges furent accomplis par l’imposition de ses reliques, comme en témoigne l’exemple suivant :
Sainte Jeanne de Chantal, au couvent de la Visitation d’Annecy, fut atteinte d’une maladie qui mit sa vie en danger. Saint François de Sales, la voyant si près de la mort, fit apporter par le curé de l’église Saint-Maurice, une relique de saint Blaise et l’appliqua sur la malade qui fut guérie sur-le-champ. En souvenir du miracle de l’enfant guéri par saint Blaise, l’Eglise lui reconnaît la prérogative de guérir toutes les affections de la gorge. Elle a institué un cérémonial qui consiste à faire bénir par le prêtre deux cierges le jour de la Chandeleur, veille de la fête du saint. Ces deux cierges sont croisés, selon la forme de la croix de saint André, et reliés entre eux par un cordon de soie rouge. Ceux qui, à l’exemple de l’enfant, veulent être délivrés de leurs souffrances, s’approchent de la personne qui tient les deux cierges allumés contre le cou, en récitant cette prière, que l’on trouve dans le rituel romain : « Par l’intercession de saint Blaise, évêque et martyr, que Dieu vous libère des maux de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen »
Par Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église . Homélies sur saint Matthieu, 27,1 (trad. Véricel, l'Évangile commenté, p. 98)
« Il guérit beaucoup de malades »
« Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; par sa parole il en chassa les esprits, et guérit tous ceux qui étaient malades. »
Vois-tu comme la foi de la foule grandit peu à peu ?
Malgré l'heure avancée, ils n'ont pas voulu quitter le Seigneur; ils ont pensé que le soir permettait de lui amener des malades.
Songe au nombre de guérisons que les évangélistes laissent de côté ; ils ne les racontent pas toutes une à une, mais en une seule phrase ils nous font voir un océan infini de miracles.
Pour que la grandeur du prodige ne nous entraîne pas à l'incrédulité, pour qu'on ne soit pas troublé à la pensée d'une telle foule frappée de maux si divers et guérie en un moment, l’Évangile apporte le témoignage du prophète, aussi extraordinaire et aussi surprenant que les faits eux-mêmes :
« Ainsi devait s'accomplir l'oracle du prophète Isaïe :
-Il a pris nos infirmités et s'est chargé de nos maladies » (53,4). Il ne dit pas :
-« Il a détruit », mais : « Il a pris » et « Il s'est chargé », marquant ainsi, à mon avis, que le prophète parle plus du péché que des maladies du corps, ce qui est conforme à la parole de Jean :
-« Voici l'Agneau de Dieu, voici celui qui enlève le péché du monde » (1,29).
La " Bénédiction des Gorges " est un rituel populaire qui est encore en usage dans quelques églises locales. Le prêtre donne cette bénédiction en touchant la gorge du fidèle avec deux chandelles de cire et en prononçant la formule suivante :
*" Par l'intercession de Saint Blaise, évêque et martyr, puisse Dieu vous délivrer de tous maux à la gorge et de tout autre mal, au nom du Père+Amîn, et du Fils +Amîn, et du Saint et vivifiant Esprit + pour la vie éternelle Amîn .
La bénédiction des gorges se pratique dans nos paroisses et chapelles syro-orthodoxes francophones suivantes :
¤ En NORMANDIE :
Le Dimanche le plus proche du 3 février en l’Eglisedu
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly
61300 CHANDAI.
¤ EN CHARENTE:
Le 2ème dimanche de Février en la Chapelle ND de Toute Grâces -St Ubald,
*St Ubald et St Cybard MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG 16560 JAULDES .
¤ EN DORDOGNE:
Le 4ème samedi de Février
*Chapelle Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier
(Rte d'Agonac)
24530LA CHAPELLE FAUCHER.
(Permanence régulière de prêtres en chacun de ces lieux pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes dans chacun de ces Sanctuaires) .
L'histoire de Saint Blaise se trouve facilement un peu partout. Né vers l'an 280 en Asie Mineure (en une région appelée aujourd'hui Arménie) *, il apprend la médecine et guérit les hommes aussi bien que les animaux. Réputé très tôt n'être que " douceur et sainteté ", il est élu évêque de Sébaste par ses concitoyens. C'est alors qu'il se retire dans une caverne du Mont Argée où hommes et bêtes continuent de le consulter. Il réalise ainsi quelques miracles qui sont restés célèbres. Une femme lui apporte son enfant qui étouffe à cause d'une arrête de poisson fichée dans sa gorge : Blaise lui impose les mains, prie Dieu et sauve l'enfant. Une autre femme raconte à Blaise qu'un loup lui a volé un porcelet : son unique bien. Blaise la rassure et le loup rapporte le porcelet. Sa popularité irrite Agricola, le gouverneur romain de Cappadoce et de la région de Sébaste. Blaise est emprisonné. On souhaite ensuite le faire disparaître par noyade et le voilà qui marche sur le plan d'eau. Un ange lui demande d'accepter le martyr : il est repris et martyrisé avec des peignes de fer. Il sera finalement décapité en février de l'an 316.
Il est fêté le 3 février et les Syro-Orthodoxes et le 11 février par les orthodoxes de la famille Bysantino-Slave.
Prière a Saint Blaise
(Saint Blaise est un des saints les plus populaires par l’efficacité de son intercession. Aussi est-il très invoqué.
Parce que, dans sa prison, il guérit un enfant qu’une arête de poisson étranglait et qui était sur le point d’étouffer, et parce que saint Blaise avait demandé à Dieu, en le guérissant, la grâce de soulager tous ceux qui, affligés de maux de gorge, se recommanderaient à lui, on l’invoque contre les dangers de périr étouffé. On l’invoque en plus, avec une grande efficacité, contre la toux, la coqueluche, le goitre et les maux de gorge.)
Invocation
Mon sauveur et mon Dieu, qui nous avez nourris avec une céleste bonté, préservez-nous, par les prières de votre martyr, saint Blaise, de tout ce qui peut être nuisible à nos corps ; de tout accident funeste et de toute maladie dangereuse qui nous priverait en ce moment de jouir de vous éternellement. Nous vous en prions par le Christ Jésus, Notre-Seigneur qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous (Père) et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn
Saint Blaise, puissant intercesseur pour tous ceux qui vous invoquent dans les plus pressantes nécessitées, priez pour nous.
Oraison
Que puis-je vous rendre, Seigneur Jésus, pour tout le bien que vous m’avez fait ? O bon Maitre !
Je ne veux jamais oublier les peines que vous avez endurées à cause de moi, pendant vous avez prêché votre doctrine, dans vos voyages, dans vos veilles et vos prières, dans les pleurs de compassion que vous avez versés sur moi, dans vos souffrances, dans les outrages, les mauvais traitements et les coups que vous avez reçus pendant votre passion.
Jamais, non jamais je ne veux oublier les clous de votre croix et les plaies de votre corps!
Si j’oubliais toutes ces choses, ne serais-je pas responsable du sang que vous avez versé sur la terre ?
Ah ! que ne puis-je avoir assez de larmes dans mes yeux pour pleurer jour et nuit mes pêchés et correspondre aux grâces de guérison et de rédemption que la mort que mon Sauveur m' a obtenue quand Il souffrait pour mes péchés ! Amîn
Faites Célébrer des Messes en l’honneur de St Blaise
Offrande conseillée pour une messe 12 euros.
Pour une veilleuse de 9 jours : 8 euros
Veilleuses simples : 3.50 ou 1 euros
Pensez à vous munir d’un CIERGE BENI DE ST BLAISE (que l’on impose sur la partie malade après avoir dite la prière précédente).
N’hésitez pas à nous demander de ces cierges bénis.
Vous pouvez envoyer des intentions de prières pour vos malades à l'adresse suivante, nous porterons ces intentions lors des Offices Liturgiques:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Brévilly,4 61300 CHANDAI.(FRANCE) Tel: 02.33.24.79.58 ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
(Possibilité de rencontrer un prêtrepour accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
UN PEU D'HISTOIRE:
"Dès les premiers siècles, poussés par leur nouvelle foi, les religieux orientaux s'en vont sur les chemins vers l'Europe. Les commerçants les auront précédés depuis quelques siècles et leur serviront de relais. Parmi eux certains sont connus comme saints. Même si cette notion en partie issue de la translation de leurs reliques n'apparaîtra que quelques siècles plus tard.
Quelques arméniens seront du nombre, saint Aurélius, saint Grégoire de Tallard, saint Macaire, un peu plus tard saint Grégoire de Pithiviers, etc..
On pourrait citer saint Blaise tant il est présent en Europe Occidentale avec les milliers de sites où l'on peut le rencontrer, mais paradoxalement il n'a jamais quitté son pays.
Son nom arménien est " Sourp Vlas ". Peu d'Arméniens le connaissent.
Mais en fait qui est-il ? Blaise est né en Arménie Mineure, à Sébaste (aujourd'hui Sivas) vers la fin du 3eme siècle. Importante ville carrefour sur la Route de la Soie. La région est déjà majoritairement peuplée d'arméniens et évangélisée. Familier sans doute avec la médecine grecque puisqu'on le dit médecin, d'une grande bonté, il sera élu évêque de la ville par ses compatriotes. Ce sera là qu'il subira le martyre sous le gouvernement du romain Agricola. En effet ce dernier ne pouvait supporter qu'on lui porte ombrage. Il le fait capturer dans sa caverne du mont Argée proche. Ensuite devant son refus d'abjurer sa foi, le fit supplicier avec des peignes de fer, de cardeurs, essayer de le noyer sans succès dans le lac et pour finir le fit décapiter.
Entre-temps, Blaise aura eut le temps de réaliser deux miracles qui plus tard feront parties de ses attributs ; le loup auquel il demande de rendre le porcelet d'une vielle femme à qui il l'avait dérobé, ensuite la guérison miraculeuse d'un enfant qui s'étouffait, une arrête dans la gorge.
Son histoire se serait arrêtée là si des soldats romains n'avaient ramené avec eux des religieux de la région, arméniens et grecs, qui seront suivis plus tard par d'autres pèlerins. Ils raconteront son martyre. Autre rencontre bénéfique, celle qui mit l'histoire de ce saint au contact du nouvel ordre créé près de Rome, par saint Benoît : celui des Bénédictins. Le culte du saint repris par eux, remplaçant quelquefois le culte de dieux païens, fera le tour de l'Europe à travers leurs milliers d'établissements. A Rome dans les premiers siècles plusieurs dizaines d'églises lui étaient dédiées.
Dès le départ, il figure dans les premiers martyrologes, celui de saint Jérôme au VIeme siècle, suivi de ceux de Béde le Vénérable au VIIIeme, Usuard et Adon de Vienne au IXeme siècle et la suite. Ils seront repris dans plusieurs histoires des saints faisant référence, comme les Bollandistes au XVIIeme siècle, jusqu'aux bénédictins qui le donnent bien comme arménien.
Nous l'avions laissé en Italie. Le voilà dès les IX et Xeme siècles, présents dans les pays d'Europe Occidentale, profitant en plus de la " promotion " des bénédictins, sans doute de la présence de la princesse arméno-byzantine, impératrice du Saint Empire Romain Germanique, Théophano (972-981), des croisades, des épidémies de peste, etc.. Il y aurait eut plus de 200 de ses reliques rien que dans le royaume de France.
Aujourd'hui, en Italie, en Allemagne et en France il y des milliers de références au saint : dédicaces d'églises, autels, reliques, statues, peintures ou fresques, patronages, etc..Il fait partie des Quatorze Saints Intercesseurs. Pour bien comprendre son importance au Moyen Âge, faites un tour à Berzé-la -Ville (Saône-et-Loire), la " résidence secondaire " des puissants abbés de Cluny. Dans La Chapelle aux Moines (XIIeme siècle), vous verrez le Christ entouré de saint Vincent à sa gauche, mais surtout par saint Blaise à sa droite, ce qui confirme sa prééminence sur tous les autres saints !
Restent pour la France, quelques pèlerinages réputés que vous devrez suivre le 3 février, date retenue au calendrier romain, où il figure toujours, en Alsace et Lorraine tels que Metz, Leimbach, et un certain nombre de villages du sud-est, du Poitou et autres que vous aurez plaisir à découvrir. Et il y en a d'autres en Allemagne, Italie,…
Pourquoi cette popularité, parce que c'est un saint " copain ", proche des préoccupations quotidiennes du moment, on peut se confier à lui pour tout. De ses mauxde gorges à la protection de son bétail et ses récoltes, en passant par la demande de son intercession pour trouver un bon mari ! Au Moyen Âge, tout le monde voulait en avoir une représentation dans son église, proche de soi, pour ne pas aller le chercher trop loin, surtout l'hiver.
A travers de nombreuses confréries, il est entre autre patron des bouviers, cardeurs de laine, drapiers, laryngologistes, maçons, tailleurs de pierre…Il est le patron de la Croatie, ou de pays lointains comme le Paraguay, installé par les Conquistadors.
Vous le reconnaîtrez à ses attributs, les cierges entrecroisés qui servent à bénir les gorges, le loup ou les animaux sauvages qu'il soignait, le peigne de cardeur avec lequel il a été martyrisé. Et généralement avec une belle barbe !"
Article d'Armand Tchouhadjian d'après son livret : Saint Blaise - Un saint d'Arménie en Occident
Article d'Armand Tchouhadjian d'après son livret : Saint Blaise - Un saint d'Arménie en Occident
*
Neuvaine en l'honneur de Saint Blaise
Direction générale
Pendant la neuvaine on peut faire les pratiques de dévotion suivantes:
1° Allumer tous les jours des cierges ou une lampe devant l'image de saint Blaise.
2° Se confesser et communier l'un des jours de la neuvaine, le premier jour serait le mieux.
3° Réciter tous les jours les prières et les invocations à saint Blaise.
4° Finir la neuvaine par une bonne œuvre en l'honneur de saint Blaise.
Prière à dire chaque jour
Souvenez-vous à Saint Blaise
O Saint Blaise, santé des infirmes, père bon et miséricordieux, vous qui procurez la conversion aux pécheurs, la consolation aux affligés, vous connaissez mes besoins, mes peines, mes souffrances, daignez abaisser sur moi un regard favorable. Dans la grotte solitaire d'où vous répandiez vos faveurs et commandiez à la nature, vous avez montré votre puissance comme plus tard votre charité envers les malades; plein de confiance, je viens implorer vos tendres faveurs. Exaucez, bon et doux père, mon humble prière (Présenter ici ses intentions) et, comblé de vos bienfaits je m'efforcerai d'imiter vos vertus pour participer un jour à votre gloire. Ainsi soit-il.
1 Notre Père, 3 Je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père
Premier jour
Saint Blaise modèle d'humilité
Saint Blaise fut un homme humble, modeste dans tout son extérieur, dans toutes ses actions; on pouvait lui appliquer ces paroles de l'Ecriture: « Homme simple et droit et craignant Dieu ». Aussi cette humilité profonde attira sur lui les regards de Dieu et l'affection du peuple. Et le Seigneur qui de douze pêcheurs fit douze apôtres sut aussi transformer ce médecin des corps en médecin des âmes en l'élevant à la dignité du sacerdoce et de l'épiscopat. Heureux de converser avec les personnes de condition inférieure, de secourir les pauvres, de consoler les malheureux, de guérir les malades, comme le Sauveur traversant les bourgades de la Galilée, il voyait les foules venir à lui pour implorer son secours, et toujours il accueillait le monde avec une charité et une humilité qui lui gagnait les cœurs. Aussi sur son passage, au retour de la grotte du Mont Argéo, les multitudes se précipitaient à sa rencontre pour demander ses bénédictions et la guérison de leurs maux; et Saint Blaise les bénissait et les guérissait, rapportant tout à Dieu, louant le Seigneur de trouver autant de foi dans son peuple et s'humiliant d'avantage à la vue des immenses bienfaits que le Tout-Puissant opérait par son entremise.
Réflexion
Chrétiens, voulez-vous attirer sur vous les regards du Seigneur et mériter ses faveurs? soyez humbles: humbles dans vos pensées, ne vous arrêtant jamais aux pensées de vaine gloire, d'amour-propre; humbles dans vos désirs, ne soupirant point après les richesses, les titres honorifiques, l'estime des hommes et la popularité; humbles dans vos actes, cachant vos bonnes actions et fuyant la louange. Accueillez avec une même charité les riches et les pauvres, les justes et les pécheurs. Soyez affable avec les petits selon le monde, effaçant votre dignité et votre position devant eux; c'est le moyen de pouvoir dire avec Notre-Seigneur: « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ».
Prière
O Saint Blaise, accordez-moi cette vertu de l'humilité, cette vertu si nécessaire que vous avez pratiquée à un si haut degré. Pendant cette neuvaine où je m'efforcerai de vous imiter, je vous prie d'abaisser sur moi un regard miséricordieux, et de bénir les sacrifices que je ferai ; j'ai besoin de votre protection et je me repose avec confiance en vous.
Deuxième jour
Saint Blaise, modèle de foi
Saint Blaise apprit de bonne heure les vérités de la foi, les conserva dans son cœur et les propagea pendant toute sa vie. Sachant que cette foi est le principe de toute justice, comme celui de tout mérite et de toute grandeur, il s'appliqua à l'accroître dans son âme. A la lumière de ce flambeau divin, il vit l'origine de l'homme et ses destinées, la vanité des biens de ce monde, la vie future et l'importance du salut. Et ces vérités qui sont confirmées par l'autorité divine et l'écriture qu'il lisait attentivement, faisaient la joie de son cœur; car par cette foi, il goûtait le bonheur d'honorer Dieu et s'abîmait délicieusement dans cette océan de lumière Cette foi le consolait dans ses peines et le soutenait au milieu des persécutions. Un regard sur la croix, un autre au ciel, l'encourageait, le fortifiait jusqu'à lui faire trouver le bonheur dans la souffrance. C'est cette foi vive aux vérités révélées, aux enseignements de l'Eglise, à la prédication évangélique qui lui fit pratiquer la patience, l'amour de Dieu, la charité envers le prochain et lui inspira le courage d'endurer les peines de l'exil, les tortures du fouet, le supplice du peigne de fer et une mort cruelle. A Jésus-Christ il s'offrit et pour lui il mourut.
Réflexion
Ames chrétiennes, nées dans le sein de la foi, vous avez contracté des engagements en recevant ce don précieux. Vous devez à cette foi un hommage de soumission qui vous oblige à accepter les décisions de l'Eglise, ses dogmes et ses enseignements, sinon vous n'êtes qu'une brebis égarée, un membre gangrené qu'il faut retrancher. Vous lui devez un hommage d'affection; l'Eglise, votre mère, vous ayant engendrés en Jésus-Christ et reçues entre ses bras, ayant guéri vos plaies par le sacrement de pénitence, et vous ayant nourris du pain eucharistique et vous conduisant avec sollicitude dans le chemin du ciel, vous lui devez toute votre tendresse et toute votre affection. Vous lui devez un hommage de zèle se manifestant par la fidélité à suivre ses lois, à les respecter et à les faire observer. La foi a des ennemis à vaincre, des persécutions à essuyer, des combats à soutenir, votre zèle doit vous animer d'une sainte ardeur à la défendre, par vos bons exemples et vos prières. Enfin vous lui devez un hommage d'action, c'est-à-dire, l'hommage de vos œuvres. La foi et les œuvres doivent toujours être unies ensemble et marcher de concert. Les œuvres sans la foi sont des œuvres stériles, et la foi sans les œuvres est une foi morte. Si l'arbre se connaît par son fruit, le chrétien se connaît par ses œuvres; c'est-à-dire sa piété, sa pureté et sa charité envers ses frères. Gardons précieusement ce don de la foi que plusieurs ont perdu; pour cela, évitons les liaisons avec des personnes suspectes, les discours dangereux, les lectures mensongères et impies, où l'on apprend à parler de tout, à juger de tout, à décider sur tout, même dans les choses que Dieu a réservées aux Supérieurs qui tiennent sa place.
Prière
O grand saint Blaise daignez conserver ma foi, ce trésor inestimable dont je suis redevable à la Divine Bonté. Inspirez-moi un véritable esprit de foi dans mes œuvres et dans ma conduite, et priez le Seigneur de me la conserver jusqu'au dernier soupir. Ainsi soit-il.
Troisième jour
Saint Blaise, modèle d'espérance
L'espérance naît de la foi, dit Saint Augustin; et comme Saint Blaise était un homme de foi il devait nécessairement être un homme d'espérance. Les épreuves qu'il subit firent de sa vie un douloureux martyre: cependant, sa confiance en Dieu resta inébranlable. Appuyé sur la bonté divine, ni les souffrances de l'exil, ni les insultes des bourreaux, ni les angoisses du martyre ne purent l'ébranler. « Le Seigneur est avec moi, disait-il à ses persécuteurs, et c'est lui-même qui me fortifie ». Dieu étant son suprême consolateur, il était résigné dans les souffrances, calme dans les périls et fort dans les combats. Soupirant après le ciel, terme de toutes les douleurs, il conjurait le Seigneur d'avoir pitié de son âme sur la terre, de la délivrer de cette prison et de l'attirer à Lui: ses vœux et ses désirs n'étaient que pour le ciel.
Réflexion
Ames chrétiennes qui supportez le poids des peines, ouvrez-vous à cette douce espérance qui tempérera les amertumes de votre exil, en vous faisant entrevoir les félicités de la céleste patrie. Nous marchons par un chemin semé de croix et d'épines; les parents nous quittent, nos amis nous manquent, nos projets échouent, tous et partout nous avons à souffrir; l'espérance chrétienne seule nous console dans les maux de cette vie. Mais, c'est surtout pour vous pécheurs que cette espérance est douce; vous rappelant que le Dieu de miséricorde s'est immolé pour vous, qu'il a porté le poids de vos fautes et qu'il a ouvert son cœur pour vous recevoir en vous disant: « Venez tous à moi, vous qui souffrez, et je vous consolerai ». Ne perdez pas confiance: David homicide, Madeleine pécheresse, Augustin coupable reçurent leur pardon, vous deviendrez, vous aussi, par un humble contrition, l'objet de cette miséricorde ineffable. Au calvaire le sang précieux de Jésus a coulé à grands flots pour obtenir votre pardon, et le dernier soupir de Jésus élevé vers le ciel fut pour attirer la grâce de la réconciliation avec celle de la pénitence. Animez donc en vous cette espérance par le souvenir habituel de la douloureuse passion et des mérites infinies de notre miséricordieux Sauveur.
Prière
O Saint Blaise! père bon et miséricordieux, consolateur des affligés, obtenez-nous cette précieuse vertu de l'espérance; alors nous serons calmes dans les dangers, patients dans l'adversité, courageux dans les tentations, et toujours nous pourrons dire avec le saint roi David: « Seigneur, j'ai mis ma confiance en vous, je ne serai point confondu ». Ainsi soit-il.
Quatrième jour
Saint Blaise, modèle de Charité
Saint Blaise a aimé Dieu et a aimé le prochain. Cette charité chrétienne puisée dans la méditation de la parole de Dieu et dans des prières ferventes il la déversa sur ses semblables avec largesse. Comme il voyait dans son prochain l'image de Dieu, le prix du sang du Sauveur, il se dévoua pour lui. Non seulement il travailla au salut des âmes mais aussi à la santé des corps; c'est ainsi que dans sa prison il guérissait les malades qu'on lui amenait de toutes parts entre autres un jeune enfant qui, étranglé par une arête allait expirer. Fidèle observateur de ce précepte du Sauveur: « Aimez-vous les uns et les autres comme Moi-même Je vous ai aimés », il regardait dans la personne du prochain Jésus-Christ même. Et ce Dieu qui compte pour fait à lui-même ce que l'on fait aux plus petits des siens, quelle récompense ne dut-il pas lui accorder pour tant de bienfaits multipliés envers ses semblables! Aussi fut-il favorisé du don des miracles pendant sa vie, et du haut du ciel il ne cesse de les prodiguer en faveur de ceux qui recourent à lui avec confiance.
Réflexion
Chrétiens, imitez ce beau modèle de charité chrétienne: aujourd'hui comme autrefois il y a des pauvres, soulageons-les; il y a des malades, assistons-les; il y a des affligés, consolons-les; il y a des ignorants, instruisons-les; il y a des œuvres de miséricorde, pratiquons-les. Gémissons avec ceux qui gémissent, pleurons avec ceux qui pleurent. Hommes formés à l'image de Dieu, disciples d'un Dieu souffrant, puisons nos sentiments de charité dans son adorable cœur. Aimons-nous les uns et les autres comme Jésus-Christ nous a aimés et témoignons dans les occasions notre amour par des œuvres. Aimons-nous comme des frères destinés à passer ensemble l'éternité dans la maison de notre commun Père au ciel.
Prière
O Saint Blaise, père charitable et bon, obtenez-nous la grâce d'une parfaite charité, afin que nous aimions Dieu de tout notre cœur et de toute notre âme. Rappelez-nous souvent que nous sommes tous frères; ne souffrez pas, parmi nous, de disputes, de haine, de mépris et d'indifférence; mais faites qu'unis par les doux liens d'une sainte charité, nous n'ayons tous qu'un cœur et qu'une âme. Ainsi soit-il.
Cinquième jour
Saint Blaise, modèle de patience
L'histoire nous apprend que Saint Blaise fut d'une admirable patience. Au milieu des épreuves de toute sorte, il ne perdit jamais la paix du cœur. Dominant son esprit, maître de son caractère, il sut tout souffrir sans murmure, et ses bourreaux eux-mêmes ne pouvaient s'empêcher d'admirer cette vertu qui les subjuguait. « Soyez les bienvenus, disait-il à ceux qui venaient lui porter les chaînes, depuis longtemps je soupire après votre arrivée ». Jeté en prison, battu de verges, insulté avec fureur par le gouverneur, frappé de coups de bâton, le saint répétait ces mots: « Dieu vous garde, ô gouverneur ». « Le Seigneur est avec moi, c'est lui qui me fortifie ». Dans son cachot, supportant les insultes, les mauvais traitements de ses geôliers, il endure tout avec joie et sans se plaindre, louant la bonté de Dieu qui lui donnait la force de tout supporter pour son amour.
Réflexion
Chrétiens, demandez à ce grand saint cet esprit de patience dans vos travaux, vos peines, vos maladies et vos tribulations de toutes sortes, c'est le moyen de transformer en mérite vos maux et vos misères. Soyez consolés au milieu de vos croix en vous rappelant que c'est Dieu qui vous les envoie pour vous exempter du purgatoire, et enrichir votre couronne éternelle. Ayez bon courage, car il ne vous chargera point au-dessus de vos forces, et même vous portera vous et votre fardeau quand il verra que de bon cœur vous le prenez sur vos épaules. Vous serez l'ami de Jésus glorifié autant que vous aurez été l'ami de Jésus crucifié, et vous jouirez de son amour triomphant comme vous aurez partagé l'amour crucifiant.
Prière
O Saint Blaise, accordez-nous cette patience que vous avez si parfaitement pratiquée et nous serons capables de tout souffrir sans murmure. Vous avez bien compris que pour être disciple de Jésus-Christ il faut porter la croix tous les jours; faites que nous l'acceptions volontiers et que nous la portions dans les mêmes dispositions que vous, avec patience et avec douceur, alors elle nous ouvrira la porte du ciel. Ainsi soit-il.
Sixième jour
Saint Blaise, Modèle de Douceur
Saint Blaise fut un homme rempli de douceur: imitant le divin modèle Jésus-Christ, dont Jean Baptiste a dit « Voici l'Agneau de Dieu », il s'appliqua à recevoir avec une humeur toujours égale les paroles et les actions d'autrui, quelles qu'elles fussent. Aussi son âme était devenue si calme que rien ne pouvait la troubler. Comme un rocher qui domine la mer, brise les flots irrités et demeure lui-même inébranlable, il recevait toutes les injures et toutes les contrariétés sans se laisser abattre ni même s'émouvoir. Cette douceur était le fruit de sa grande force d'âme. Obligé de laisser son peuple, son église, il quitte tout sans murmure, vit au milieu des forêts où les bêtes féroces par leur soumission et leurs caresses rendent hommage à sa douceur. Là, il pardonne à ses persécuteurs, il prie pour eux, et quand ils le font prisonnier, il les salue amicalement comme le Divin Maître salua le traître Judas au jardin de Gethsémani: « Mon ami,qu'êtes-vous venu faire ici! » en présence du gouverneur Agricola qui l'interroge, qui le menace et qui l'insulte, il n'a que des paroles de paix; attaché à un poteau, battu de verges, déchiré par le peigne de fer, il n'a que des pensées d'amour, pour ses bourreaux, imitant ainsi son divin modèle Jésus-Christ sur la croix qui priait pour ceux qui le faisaient mourir et demandait à son Père de leur pardonner.
Réflexion
Demandons à ce grand saint cette douceur qui est la plus belle fleur de la charité chrétienne; fortifions notre âme pour comprimer les mouvements désordonnées de l'impatience, de la colère et de l'indignation. Ne disons pas pour nous excuser: « c'est ma nature.... c'est plus fort que moi.... » Avec la grâce de Dieu, chacun doit travailler à rendre son caractère plus égal, sa conversation plus facile, plus agréable, sa charité plus prévenante. La douceur s'acquiert par l'effort, le courage et la constance. Saint François de Sales, né avec un caractère très vif, devint un parfait modèle de douceur par vingt-deux ans de vigilance, de combats et de prière. Chaque matin, il renouvelait son âme dans la ferme résolution d'être doux et le soir la discipline vengeait cruellement les infractions de la journée. Saint Vincent de Paul, naturellement sévère, ne devint bon et charitable que par l'immolation des mouvements de son cœur. Ainsi pour obtenir cette vertu que Jésus-Christ nous demande lorsqu'il nous dit: « Apprenez de Moi à être doux », livrez une lutte courageuse, paisible et persévérante.
Prière
Seigneur, mettez cette vertu de douceur dans mes paroles, mes procédés, mes manières d'agir et dans toutes mes relations; mais surtout, ô Divin Cœur de Jésus, versez Votre Douceur Divine jusque dans le fond le plus intime de mon âme.
Septième jour
Saint Blaise, modèle de conformité à la Volonté de Dieu
Nous voyons que saint Blaise dans toute sa conduite s'appliqua à faire la volonté de Dieu. Le peuple de Sébaste est privé de Pasteur, il connaît les vertus de Blaise, médecin aimé et recherché, prodiguant partout ses soins charitables, il l'enlève à sa profession et le choisit pour son évêque. Le pieux médecin s'y résigne, il croit voir dans cet appel du peuple les desseins du ciel. Il abandonne tout, amis, biens, liberté, pour se consacrer à Dieu, se dévouer au salut des âmes et sacrifier sa vie pour elles. Que le saint nom du Seigneur soit béni. Dans sa retraite sur la montagne, au milieu des bêtes sauvages, il adore et embrasse le bon plaisir de Dieu et trouve ses délices dans cette affreuse solitude. Et pendant que les fouets du bourreau le déchirent, il chante le cantique des trois enfants dans la fournaise de Babylone. « Ouvrages du Seigneur, bénissez tous le Seigneur », se réjouissant en Dieu au milieu de ses souffrances et s'estimant heureux de pouvoir souffrir quelque chose pour son amour.
Réflexion
O âme chrétienne, sachez toujours vouloir ce que Dieu veut. Cette volonté de Dieu est sainte, éclairée, infaillible; et la nôtre est souvent déréglée, toujours aveugle et incertaine, capable de nous séduire, de nous égarer. Dieu ne peut vouloir que notre bien, nous n'avons qu'à le laisser nous conduire parce qu'il nous dirigera infailliblement dans le droit chemin. Comment peut-il abandonner une âme qui se remet entre ses mains avec une filiale confiance? Dieu sait ce qui nous convient, reposons-nous sur lui; et souvent ce qui nous paraît contraire à notre bien est ce qui nous conduit plus sûrement au salut. Dieu a tracé à chacun de nous un chemin pour nous conduire au ciel; le mien étant donc marqué de sa main, je veux me laisser conduire par lui et non me conduire par moi même, autrement je suis sûr de m'égarer et d'aller aboutir à quelque précipice, comme s'exposerait un insensé qui sur mer ôterait le gouvernail des mains du pilote pour conduire lui-même le vaisseau. Faites souvent des actes d'abandon à la volonté de Dieu. Dans toutes les croix et les afflictions de la vie, dites-vous à vous-même: « Dieu le veut. Que sa volonté soit faite, et non la mienne ». Dans les grandes croix et les événements extraordinaires, pensez que Dieu a quelque dessein de miséricorde sur vous, et remettez-vous plus que jamais entre ses mains. Oh ! que la voie d'un saint abandon est tout à la fois sûre, méritoire, consolante et parfaite!
Prière
Seigneur! que votre parole et les exemples du grand thaumaturge saint Blaise nous excitent à conformer notre volonté à la vôtre. Je vous abandonne dès ce moment tout ce que j'ai, tout ce que je suis, tout ce que j'espère; mon esprit et toutes mes pensées, mon cœur et toutes ses affections, ma vie et tous ses moments, mon espérance même et tous mes désirs. Je veux tout ce que vous voudrez: si vous me donnez des consolations, que votre saint nom soit béni; si vous m'envoyez des épreuves, que votre saint nom soit encore béni! Enfin que cet abandon total et absolu anime mon dernier soupir, et qu'il remette mon âme entre vos mains pour vous louer et vous aimer à jamais. Ainsi soit-il.
Huitième jour
Saint Blaise, modèle de Prière
Dès son enfance, saint Blaise aima beaucoup la prière. Appliqué à la pratique de la médecine, qu'il exerça dans sa jeunesse, il ne cessait de vaquer à l'oraison; et les guérisons extraordinaires qu'il opérait étaient dues plutôt à ses prières qu'à ses remèdes. Et cet amour de la prière se fortifia davantage pendant sa vie solitaire dans une grotte sur une haute montagne, où seul avec Dieu il passait de longues heures dans la contemplation des divins mystères. Aussi était-il prêt au martyre quand les soldats vinrent le chercher pour le conduire au gouverneur. Dans sa prison, c'est par la puissance de sa prière qu'il rend la santé aux malades qu'on lui apporte, et accorde à une pauvre femme qui lui offre des aliments le secours dans toutes ses nécessités; c'est par la prière et un signe de croix qu'il est rendu capable de marcher sur les eaux à l'exemple de Jésus allant au-devant de ses disciples, pendant que soixante-dix-huit infidèles se noient en voulant l'imiter. Au moment où le glaive va lui trancher la tête, sa dernière parole est encore une prière pour tous ceux qui l'avaient assisté dans ses combats et ceux qui l'invoqueraient dans l'avenir; et le Seigneur exauce le martyr en lui disant à haute voix: « Qu'il lui accorde sa demande »; promesse bien propre à animer la confiance en ce grand saint, si justement appelé secourable à raison de son immense crédit et de l'efficacité de son invocation.
Réflexion
Chrétiens, demandez à ce grand patron cet esprit de prière qui vous fortifiera contre les tentations du démon, qui vous obtiendra le courage de supporter vos épreuves et vous unira à Jésus-Christ. Priez le jour, priez la nuit et avec humilité et confiance. Priez dans la prospérité et l'indigence, dans la joie et dans l'affliction, dans la ferveur et la tiédeur: la prière est la sûreté de tous les états, la consolation de toutes douleurs, le devoir de toutes les conditions. Ayez confiance en l'intercession des saints, en particulier du grand saint Blaise, évêque et martyr, à qui Notre-Seigneur a promis de lui accorder ses demandes. Invoquez-le non-seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour les malades, les affligés et les pécheurs.
Prière
Seigneur Jésus, faites que ma prière soit toujours humble, ardente et confiante. Qu'elle ressemble à celle du martyr saint Blaise et qu'elle parvienne jusqu'au trône de Votre Divin Cœur pour faire descendre sur moi les bienfaits que je sollicite et que je ne veux faire servir qu'à votre gloire. Ainsi soit-il.
Neuvième jour
Saint Blaise, modèle de crainte de Dieu
L'apôtre saint Paul nous avertit d'opérer notre salut avec crainte et tremblement. Cette crainte de Dieu qui est basée d'abord sur la considération des justes châtiments que méritent nos péchés, s'élève peu à peu à des motifs plus méritoires, et nous l'ait craindre d'offenser Dieu parce qu'il est infiniment bon et que le péché blesse son cœur. C'est ce qu'on appelle la crainte filiale. Saint Blaise s'animait à la crainte de Dieu qui scrute les cœurs et les reins, qui lit les secrets des consciences; pour cela il méditait ses grandeurs infinies, sa sainteté inviolable qui réprouve toute ombre du péché, sa puissance redoutable qui nous tient comme suspendue entre deux éternités différentes, et qui au moment même du péché commis peut nous ouvrir les abîmes et nous y précipiter pour l'éternité, les terribles vengeances qu'il exerça en précipitant dans l'enfer les anges rebelles, en chassant du paradis terrestre nos premiers parents coupables, en submergeant le genre humain dans les eaux du déluge, en faisant descendre le feu sur Sodome et Gomorrhe, en faisant mourir par le ministère d'un ange en une seule nuit tous les premiers nés de chaque famille en Egypte, et il s'écriait avec Jérémie: « Qui ne vous craindrais pas, ô Roi des nations? » C'est cette crainte de Dieu, perfectionné par l'amour, que Saint Blaise possédait à un degré extraordinaire et qui l'a porté à tant d'actes héroïques.
Réflexion
Chrétiens, comme ce grand modèle, craignez ce qui peut offenser le Seigneur et provoquer la rigueur de ses jugements. Défiez-vous de ce fond de misère et de faiblesse caché en vous, de ces passions dangereuses qui cherchent à vous rendre esclaves. Craignez de faire un mauvais usage de votre langue... de vos regards... de vos oreilles... de votre toucher... de tous vos sens. Craignez vos péchés, voyez s'ils ont été accusés sincèrement, déplorés, remis et expiés. Craignez les tentations du démon, les séductions du monde et le respect humain. Craignez même pour vos bonnes œuvres, de peur que l'amour-propre et les motifs humains ne les corrompent par leur funeste poison. Craignez aussi au sujet des grâces de Dieu, de peur que par l'abus que vous en faites, vous ne méritiez d'être puni. « Le commencement de la sagesse est la crainte du Seigneur », dit le sage: demandez à Dieu cette crainte salutaire de ses jugements, pensez qu'un jour vous tomberez entre les mains d'un Dieu vivant et vengeur; mais tempérez ces sentiments de mainte frayeur par les sentiments d'un amour tout filial, vous disant: « Dieu est mon juge », mais aussi « Dieu est mon Père ».
Prière
O Saint Blaise! je viens répéter avec le prophète pénitent: « Pénétrez, Seigneur, non seulement mon cœur, mais encore ma chair des impressions salutaires de votre crainte ». Et pénétré de frayeur à la vue des jugements redoutables de Dieu, je vous prie, grand saint, d'obtenir du Seigneur qu'il fasse éclater ses grandes miséricordes en faveur de mes grandes misères. La crainte m'éloignera du péché et la confiance me jettera dans les bras du Seigneur. Convertissez-moi, sauvez-moi, et par cette crainte salutaire, conduisez-moi à l'amour parfait. Ainsi soit-il.
Cette Neuvaine a été publiée à Montréal, au Canada, chez Arbour et Laperle, imprimeur et relieurs, 421, rue Saint Paul, en 1895
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
Monastère Syro--Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI. (FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
++++++++++++++++++++++++++
Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
-Lectionnaire pour le 9ème Dimanche après la Pentecôte.
-Jeûne préparatoire à la Dormition-Assomption de Notre-Dame
-Sainte Marthe (Prière à Sainte Marthe contre l'influence des démons)
-Lectionnaire pour le 6 Août, Transfiguration du Seigneur.
-Diverses méditations catéchétiques sur la Transfiguration
-Prière demandée dans la Métropolie (Archidiocèse) du 6 au 15 Août pour les prêtres.
-Neuvaine pour la Paix
-ESPÉRANCE ET MISÉRICORDE FACE A LA PANDÉMIE DU "COVID 19"
-Le remède pour le corps et l'âme (Père Triphon)
-L’Église ne peut vivre le présent que dans la fidélité au passé. (Discours de Mgr Boniface, 18 juillet 2020)
-Saint Épiphane de Salamine (Sa vie, suivie d'une de ses belles prières)
-Le Soudan met fin à la peine de mort pour apostasie
-Vers une religion mondiale unique ? (Père Tryphon)
-DE SAINT AMBROISE SUR LES MYSTÈRES
-« Dormir c’est guérir. » (Discours de Mgr Boniface, 19 juillet 2020)
-Célébrer la Lumière
-Ô Seigneur (Prière de Saint Ephrem suivie de la prière pour les vocations)
-LA LIBERTÉ, PARLONS-EN !
-Battue à mort par des satanistes, sœur Maria Laura sera bientôt béatifiée (Vidéo)
-Histoire de Sainte Anne en Bretagne
-LETTRE DE SAINT IGNACED'ANTIOCHE AUX MAGNÉSIENS :
-« La chasteté est la paix dans l’âme. » (Discours de Mgr Boniface, 20 juillet 2020)
-Intéressante réflexion symbolique (Israëlite) sur le COVID
-« On ne surmonte le vice qu’en le fuyant. » (Discours de Mgr Boniface, 21 juillet 2020)
-De St GRÉGOIRE LE GRAND sur l'Evangile de St Jean
-AIE CONFIANCE !
-Annonces habituelles
Celui qui suit Dieu est heureux même dans la
souffrance mais celui qui suit le diable est malheureux
même dans les joies terrestres.
-Archimandrite Seraphim Aleksiev
Chers amis.
Je suis au regret de n'avoir pas été en mesure de vous rejoindre la semaine dernière pour vous donner une "Lettre de nouvelle" garnie de quelques articles intéressants et, si possible nourrissants, dont les lectures liturgiques du dimanche.
Ce n'était qu'en raison du croisements de plusieurs facteurs: ma santé, une surcharge de travail que je n'avais pas assez anticipée pour bien m'organiser.
Merci pour votre compréhension.
Un grand merci à tous ceux, fort nombreux, qui m'ont souhaité, d'une manière ou d'une autre, un bon anniversaire.
Vous savez que vous êtes tous et chacun présent sans mon cœur sacerdotal et, ce faisant mes prières .
Vous savez que j’essaie d'être toujours attentif aux besoins spirituels de tous et chacun de nos fidèles et amis proches ou lointains à travers l'exercice de mon ministère pastorale et, ce faisant d'y répondre; mais j'ai aussi besoin du soutien de vos prières pour pouvoir continuer la route quand l'âge et surtout la maladie m'entravent.
Merci donc de ne ne pas m'oublier dans vos prières.
Votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur.
+Mor Philipose.
✥
Maintenues en confinement au Monastère en Normandie, toutes les célébrations Liturgiques avaient été annulées en Charente (16),Dordogne (24), Lourdes (65) et l'Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.
Nous pouvons désormais les reprendre progressivement.
Suivez bien ce Blog pour connaitre les prochains Rendez-Vous Liturgiques pastoraux et fraternels près de chez vous.
✥
✥
Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors:
*Dimanche 2 Aout Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde
et aux Saints du Kerala.
Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel.
*Jeudi 6 Août, Transfiguration de Notre Seigneur .
ATTENTION, MESSE à 9h30
SOYEZ TOUS PRESENTS, Réservez la date du 15 Août sur vos agendas !
SAMEDI 15 AOÛT Solennité de la DORMITION - ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE.
10h 30, Messe, Procession et renouvellement du Vœux de Louis XIII à 10h 30 Suivie du programme habituel.
Du Samedi 15 au mercredi 19 Retraite-Pèlerinage de
délivrance et de guérison à
N-D de Miséricorde, Montligeon,
Notre-Dame de Pontmain,
Alençon et Lisieux.
Au mois d’août, Vacances
d'été du 6 au 16 Août,les lieux d'activités récréatives seront :
¤ La Normandie,
¤ la Vendée (Plages),
¤ la Charente (Plages, zoo et canoë ou toutes autres activités en fonction de leurs attraits)
Ces "Vacances familiales" sont gratuites(Offrandes de participation libres et non obligatoires / Les offrandes de solidarité des fidèles qui veulent permettre à des personnes défavorisées de partir en vacances seraient reçues avec reconnaissances , elles sont déductibles des impôts sur le revenu à raison de 66°/° du montant versé.Libeller votre CB à "CARITAS ESOF , vacances familiales").
Que les parents veuillent bien prévoir huiles solaires, linge de toilette, suffisamment de linge de rechange. Merci.
Association Caritative CARITAS ESOF *
15 Rue des trois communes
27580 CHAISE-DIEU-DU THEIL
*Présidente: Sœur Marie-André
La Permanence pastorale mensuelle reprendra les:
*Jeudi 3 SEPTEMBRE, visites aux malades et bénédictions des maisons
*Vendredi 4 SEPTEMBRE toute la journée jusqu'à 18h
*Samedi 5 SEPTEMBRE en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)
Samedi 6 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du dimanche à Notre-Dame de Miséricorde . (Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
✥
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- La Messe du Samedi 25 JUILLET est annulée, prochaine Messe le 22 Août *
✥
¤ANGOULÊME (Jauldes):
-
- La Messe du 26 JUILLET est annulée, prochaine Messe les 9 et 23 Août *
✥
¤LOURDES (65):
-Possibilité de Visites sur le Sud-Ouest et Pyrénées du les jours précédent le 30 Août.Messe à LOURDES le Dimanche 30 à 10h30 (S'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
✥
*Programme habituel: Messe à 10h30et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
✥
✥
AVIS IMPORTANT:
L'église du Monastère est ouverte en semaine où les
précautions sanitaires et de distanciation sont prises à
l'intérieur .
L'église reste vivante en semaine avec les Messes et
Offices Liturgiques quotidiens lors desquels nous rendons
à Dieu le Culte qui Lui est dû et prions pour les libérations,
les guérisons spirituelles et physiques de nos frères et
sœurs !
Toutes les dispositions d'hygiène et de distanciations sont
prises avec marquage des places où s’asseoir.
Des masques sont disponibles à l'entrée ainsi que du gel
Hydro-alcoolique et des kleenex à usage unique, etc...
JEÛNE
PRÉPARATOIRE A LA
DORMITION-ASSOMPTION DE
NOTRE-DAME
Aujourd'hui, 31 Août au soir (à
Partir de 17h30, 1ères Vêpres du
Samedi),commence le jeûne de la
Vierge Marie
--------------------------------
Hoje, 31 de agosto à noite (de
17h30, 1ª Vésperas de
Sábado), começa o jejum do
Virgem Maria
--------------------------------
Today, August 31 in the evening
(from 5.30 p.m., 1st Vespers of
Saturday), begins the fast of the
Virgin Mary
--------------------------------
Hoy, 31 de agosto por la tarde (desde
5.30 p.m., primeras vísperas de
Sábado), comienza el ayuno del
Virgen María
--------------------------------
Début du jeûne (En accord au Calendrier de l'Eglise Malankare-Orthodoxe (Eglise de l'Inde):
-le 1er Août
Nous pratiquons ce jeûne en préparation de la célébration de l'Assomption de la Vierge Marie et en suivant ses traces et ceux des Saints Apôtres qui ont jeûné pour la Dormition de la Vierge Marie. Ce "petit carême" dure quinze jours et se termine le jour de l'Assomption de la Vierge Marie, le 15 août.
The fast of the Virgin Mary
Beginning of fasting (According to the Calendar of the Malankare-Orthodox Church (Church of India): 1st August
We practice this fast in preparation for the celebration of the Assumption of the Virgin Mary and following in her footsteps and those of the Holy Apostles who fasted for the Dormition of the Virgin Mary. This "small Lent" lasts fifteen days and ends on the day of the Assumption of the Virgin Mary on August 15th.
O jejum da Virgem Maria
Comece o jejum (de acordo com o calendário da Igreja Ortodoxa Malankara (Church of India): 1 de agosto
Nós praticamos este jejum em preparação da Assunção da celebração da Virgem Maria e seguindo seus passos e aqueles dos Santos Apóstolos que jejuou piolho da Dormição da Virgem Maria. Este "pequeno Quaresma" é de quinze dias e termina no dia da Assunção da Virgem Maria em 15 de agosto.
Comienzo del ayuno (De acuerdo con el Calendario de la Iglesia Ortodoxa Malankare (Iglesia de la India):
-1 ° de agosto
Practicamos este ayuno en preparación para la celebración de la Asunción de la Virgen María y siguiendo sus pasos y los de los Santos Apóstoles que ayunaron por la Dormición de la Virgen María. Esta "pequeña Cuaresma" dura dos semanas y termina el día de la Asunción de la Virgen María, el 15 de agosto.
Les Eglises d’Orient (Orthodoxes et Orientales-catholiques) ont conservé très vivant l’usage du« Carême de la Dormition de la Mère de Dieu », appelé de manière plus brève tantôt« Carême de la Dormition »tantôt« Carême de la Mère de Dieu », lequel en revanche est – malheureusement ! – quasi ignoré des catholiques latins
Comme le Grand Carême de préparation à Pâques, le« Carême de la Dormition »est un temps de préparation à l’une des très grandes fêtes du cycle liturgique, celle du 15 août, et il en possède les mêmes caractéristiques : – Prière plus intense et plus longue. – Jeûne. – Aumône (œuvres de charité).
De ce point de vue-là donc, on peut reprendre complètement, en les transposant à l’esprit de la liturgie propre à cette période estivale, les prescriptions et usages du Grand Carême pascal .
Toutefois il n’en a pas la longueur, puisqu’il dure seulement une quinzaine de jours : Depuis les 1ères Vêpres du 1er (Le 31 au soir vers 17h30) au 15 août.
Ce chiffre 15 possède en effet une valeur symbolique très importante puisque, selon la Tradition, il est celui des années que la Très Sainte Mère de Dieu a vécues encore sur la terre après l’Ascension de son divin Fils, et avant d’être élevée auprès de Lui.
La dormition de la Vierge (Hugo van der Goes 1440-1482)
Pendant le« Carême de la Dormition », tous les jours sontjours de jeûne(un seul repas frugal et une collation le soir) sauf :
1) le 6 août (fête de la Transfiguration de Notre-Seigneur) ;
2) les dimanches qui surviennent dans cette période
Et tous les jours (même les dimanches et jours de fête qui font exception au jeûne mentionnés ci-dessus), sont desjours d’abstinence, c’est-à-dire qu’on n’y peut consommer rien d’origine animale (viandes, poisson, œufs, laitages et fromages), ni boisson alcoolisée, ni huile d’olive.
Et commele 15 août est la fête patronale principale de la France, plus encore qu’à l’accoutumée en ce carême qui prépare cette seule authentique « fête nationale »,nos prières et nos pénitences sont offerts pour la conversion de la France et le pour le retour de notre Royaume, jadis chrétien mais aujourd’hui apostat, à la fidélité à sa vocation(cf. discours du Cardinal Pacelli sur la vocation de la France le 13 juillet 1937) :
-« C’est qu’il ne s’agit plus aujourd’hui, comme en d’autres temps, de soutenir la lutte contre des formes déficientes ou altérées de la civilisation religieuse et la plupart gardant encore une âme de vérité et de justice héritée du christianisme ou inconsciemment puisée à son contact ; aujourd’hui, c’est la substance même du christianisme, la substance même de la religion qui est en jeu ; sa restauration ou sa ruine est l’enjeu des luttes implacables qui bouleversent et ébranlent sur ses bases notre continent et avec lui le reste du monde »(extrait du discours sus-cité du Cardinal Pacelli, futur Pape de Rome sous le nom de Pie XII).
J’ose espérer que, même s’ils ne peuvent pas pratiquer avec toute la rigueur traditionnelle la discipline du jeûne monastique, il y aura néanmoins de nombreux amis duMonastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie,Mère de Miséricordequi auront assez degénérositéet d’amourpour marquer, en union avec nous, ce« Carême de la Dormition »et offrir à Dieu Notre-Seigneur des pénitences, des sacrifices volontaires, des privations de nourriture et de plus instantes et plus longues prières, afin de mieux préparer leurs âmes à la resplendissante fête du 15 août et de demander à Dieu la conversion et le salut de la France !
Monument du Vœu de Louis XIII à Notre-Dame de Paris.
Neuvième dimanche après la Pentecôte
Saint Qurbana
Actes 28:11-22 :
11 C’est au bout de trois mois que nous avons repris la mer à bord d’un navire d’Alexandrie, portant comme emblème les Dioscures, et qui avait passé l’hiver dans l’île.
12 Nous avons abordé à Syracuse et nous y sommes restés trois jours.
13 Après avoir levé l’ancre, nous avons atteint Reggio. Le lendemain, est survenu un vent du sud, et en deux jours nous sommes arrivés à Pouzzoles.
14 Nous y avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer sept jours chez eux. Voici comment nous sommes arrivés à Rome.
15 De la ville, les frères, qui avaient entendu parler de nous, sont venus à notre rencontre jusqu’au lieu-dit Forum-d’Appius et à celui des Trois-Tavernes. En les voyant, Paul a rendu grâce à Dieu et repris courage.
16 À notre arrivée à Rome, il a reçu l’autorisation d’habiter en ville avec le soldat qui le gardait.
17 Trois jours après, il fit appeler les notables des Juifs. Quand ils arrivèrent, il leur dit : « Frères, moi qui n’ai rien fait contre notre peuple et les coutumes reçues de nos pères, je suis prisonnier depuis Jérusalem où j’ai été livré aux mains des Romains.
18 Après m’avoir interrogé, ceux-ci voulaient me relâcher, puisque, dans mon cas, il n’y avait aucun motif de condamnation à mort.
19 Mais, devant l’opposition des Juifs, j’ai été obligé de faire appel à l’empereur, sans vouloir pour autant accuser ma nation.
20 C’est donc pour ce motif que j’ai demandé à vous voir et à vous parler, car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte ces chaînes. »
21 Ils lui répondirent : « Pour notre part, nous n’avons pas reçu à ton sujet de lettre en provenance de Judée, et aucun frère venu ici n’a rapporté ou dit du mal de toi.
22 Nous souhaitons pourtant apprendre de toi ce que tu penses, car nous avons été informés que votre groupe est contesté partout. »
1ère aux Corinthiens 6: 1-11 :
01 Lorsque l’un d’entre vous a un désaccord avec un autre, comment ose-t-il aller en procès devant des juges païens plutôt que devant les fidèles ?
02 Ne savez-vous pas que les fidèles jugeront le monde ? Et si c’est vous qui devez juger le monde, seriez-vous indignes de juger des affaires de moindre importance ?
03 Ne savez-vous pas que nous jugerons des anges ? À plus forte raison les affaires de cette vie !
04 Et quand vous avez de telles affaires, vous prenez comme juges des gens qui n’ont pas d’autorité dans l’Église !
05 Je vous le dis à votre honte. N’y aurait-il parmi vous aucun homme assez sage pour servir d’arbitre entre ses frères ?
06 Pourtant, un frère est en procès avec son frère, et cela devant des gens qui ne sont pas croyants !
07 C’est déjà un échec pour vous d’avoir des litiges entre vous. Pourquoi ne pas plutôt supporter l’injustice ? Pourquoi ne pas plutôt vous laisser dépouiller ?
08 Au contraire, c’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez les autres, et cela, vous le faites à des frères !
09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,
10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
Saint-Luc 14: 7-11 :
07 Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit :
08 « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
09 Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : “Cède-lui ta place” ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
10 Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : “Mon ami, avance plus haut”, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
11 En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. »
SAINTE MARTHE
Le 29 juillet, nous fêtons les Marthe, Martha en l'honneur de Sainte Marthe, disciple du Christ et soeur de Lazare.
Le prénom Marthe vient d'un mot araméen qui désigne la maitresse de maison.
L'histoire de Sainte Marthe est précisément en rapport avec le sens étymologique de son prénom.
Voici l'histoire de Marthe et Marie, telle que nous la rapporte l'évangile selon Saint Luc 10, 38-42 :
Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village.
Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit :
-" Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma soeur me laisse seule à faire le service.
Dis-lui donc de m'aider." Le Seigneur lui répondit :
-" Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée."
Marthe est un modèle de dévouement puisqu’elle s’occupe sans cesse de servir l’Hôte divin.
Célèbre est l’épisode où le Christ la reprend pour son empressement trop humain, qui risque de tomber dans l’activisme lorsqu’il perd de vue l’esprit de prière et d’union à Dieu qui doit le régler.
La leçon sera entendue, puisque sainte Marthe fera cette magnifique profession de foi :
-« Seigneur, je crois que vous êtes le Christ, le Fils de Dieu qui devait venir en ce monde » (Jn 11, 27).
Persécutée par les Juifs qui refusaient de croire au Messie, Marthe fut abandonnée en mer sur une barque fragile avec sa sœur Marie et son frère Lazare.
Les flots portèrent l’embarcation sur les rives de la Camargue, au lieu désormais attaché au souvenir des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Tandis que Marie se retirait pour mener une vie de solitude et de pénitence à la Sainte-Baume et que Lazare devenait le premier évêque de Marseille, sainte Marthe se retira près de Tarascon sur les rives du Rhône.
Munie d’une simple croix, elle vainquit la Tarasque, un monstre qui terrorisait la région.
C'est pourquoi elle est invoquée comme puissante auxiliaire contre les attaques démoniaques.
Les habitants se convertirent en masse et sainte Marthe fonda bientôt une communauté de vierges consacrées.
Elle y mourut saintement, entourée de ses religieuses, après une vie toute de piété et de charité.
Nos Frères du Monastère Syriaque N-D de Miséricorde au Cameroun se battent pour y poursuivre la mission alors que leur Maison-mère en France est trop pauvre pour les aider comme nous le voudrions.
Seul l'Archidiocèse (Métropolie) déjà lui-même en grandes difficultés financières en France, tâche de les aider.
VOULEZ-VOUS SOUTENIR LA MISSION ?...
Si vous le pouvez, aidez notre Mission en France ou (et) au Cameroun ! Merci.
Dons et Offrandes de Messes (Déductibles de votre impôt à raison de 66°/°) peuvent être adressés à
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie Mère de Miséricorde,
Brévilly 4
61300 CHANDAI
(Vos C B doivent être libellés à l'Ordre de la
Métropolie de l'E.S.O.F (Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma) en précisant au au dos de votre chèque votre intention.)
VOULEZ-VOUS NOUS AIDER AUX OEUVRES SOCIALES (éducation, santé ,etc... LES SECOURIR ?...
Maison Ste Barbe
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)
15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL.
(Vos C B doivent être libellés à l'Ordre de la
CARITAS E S O F (Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma) en précisant au au dos de votre chèque votre intention.)
(La tradition occidentale recommande de prier 9 mardis de suite, avec un cierge béni allumé)
O admirable Sainte Marthe, j'ai recours à vous et je compte entièrement sur votre aide dans mes besoins, et surtout sur votre assistance dans mes épreuves. Comme remerciement, je vous promets de propager partout cette prière.
Consolez-moi dans mes soucis et difficultés, je vous en supplie humblement.
Par l'immense joie qui a rempli votre âme, lorsque vous receviez le Sauveur du Monde dans votre demeure de Béthanie, je vous prie d'intercéder pour moi et ma famille, afin que nous gardions Dieu dans notre cœur, et qu'ainsi nous méritions d'obtenir le remède à nos nécessités spécialement dans la situation actuelle qui m'accable.
Je vous en supplie, Auxiliatrice dans tous les besoins, aidez-moi à surmonter les difficultés, vous qui avez si victorieusement combattu le démon.
(Un Notre Père - Un Je vous salue Marie - Un Gloire au Père)
Sainte Marthe, intercédez pour nous devant le Trône de la Grâce Divine. Amin! (3 fois).
(Au-delà de nos aspirations humaines légitimes, que la volonté du Seigneur Miséricordieux soit faite, Lui qui nous appel chacun à la sainteté... !)
-------------------
No dia 29 de julho, celebramos Marta, Marta em homenagem a Santa Marta, discípula de Cristo e irmã de Lázaro.
O primeiro nome Marthe vem de uma palavra aramaica que designa a amante da casa.
A história de Santa Marta está precisamente relacionada ao significado etimológico de seu primeiro nome.
Aqui está a história de Marta e Maria, conforme relatada no Evangelho segundo São Lucas 10, 38-42:
Enquanto estava a caminho com seus discípulos, Jesus entrou em uma vila. Uma mulher chamada Marthe o recebeu em sua casa.
Ela tinha uma irmã chamada Maria, que, aos pés do Senhor, ouviu sua palavra.
Marthe foi monopolizado pelas muitas ocupações do serviço. Ela interveio e disse:
- "Senhor, você se importa? Minha irmã me deixa em paz para fazer o serviço.
Diga-lhe, portanto, para me ajudar. "O Senhor respondeu:
- "Marthe, Marthe, você se preocupa e fica agitado por muitas coisas. Somente uma é necessária.
Marie escolheu a melhor parte: não será tirada dela. "
Marthe é um modelo de dedicação, pois está constantemente preocupada em servir a Hóstia divina.
Famoso é o episódio em que Cristo a reprova por sua ânsia humana demais, que corre o risco de cair em ativismo quando perde de vista o espírito de oração e união com Deus, que deve resolvê-lo.
A lição será ouvida, pois Santa Marta fará esta magnífica profissão de fé:
- "Senhor, creio que você é o Cristo, o Filho de Deus que havia de vir a este mundo" (Jo 11, 27).
Perseguida pelos judeus que se recusavam a acreditar no Messias, Marthe foi abandonada no mar em um barco frágil com sua irmã Maria e seu irmão Lázaro.
As ondas levaram o barco para as margens da Camargue, para o lugar agora ligado à memória de Saintes-Maries-de-la-Mer.
Quando Marie se retirou para levar uma vida de solidão e penitência em Sainte-Baume e Lazare se tornou o primeiro bispo de Marselha, Saint Marthe se aposentou perto de Tarascon, nas margens do Ródano.
Armada com uma cruz simples, ela derrotou Tarasque, um monstro que aterrorizou a região.
É por isso que ela é chamada como uma poderosa auxiliar contra ataques demoníacos.
Os habitantes se converteram em massa e Santa Marta logo fundou uma comunidade de virgens consagradas.
Ela morreu ali de uma maneira santa, cercada por suas freiras, após uma vida de piedade e caridade.
Nossos irmãos do Mosteiro da Misericórdia Siríaco N-D, nos Camarões, estão lutando para continuar a missão lá, enquanto a Casa Mãe na França é pobre demais para ajudá-los como gostaríamos.
Somente a Arquidiocese (Metrópole) já se encontra em grandes dificuldades financeiras na França, tenta ajudá-las.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° °°°°°°°°°°°°°
ORAÇÃO A SÃO MARTHA:
Novena a Santa Marta
(A tradição ocidental recomenda orar 9 terças consecutivas, com uma vela abençoada acesa)
Ó admirável Santa Marta, recorri a você e conto inteiramente com sua ajuda em minhas necessidades, e especialmente com sua ajuda em minhas provações. Como agradecimento, prometo espalhar esta oração por toda parte.
Conforte-me nas minhas preocupações e dificuldades, peço-lhe humildemente.
Pela imensa alegria que encheu sua alma, quando você recebeu o Salvador do Mundo em sua casa em Betânia, eu imploro que interceda por mim e minha família, para que mantenhamos Deus em nossos corações, e assim méritos de obter o remédio para nossas necessidades, especialmente na situação atual que me sobrecarrega.
Peço-lhe, ajuda dos cristãos em todas as necessidades, ajude-me a superar as dificuldades, você que tão vitoriosamente lutou contra o demônio.
(Pai Nosso - Ave Maria - Glória ao Pai)
Santa Marta, intercede por nós diante do Trono da Divina Graça. Amin! (Três vezes).
(Além de nossas aspirações humanas legítimas, que seja feita a vontade do Senhor Misericordioso, aquele que nos chama à santidade ...!)
-------------------
On July 29, we celebrate Marthe, Martha in honor of Saint Martha, disciple of Christ and sister of Lazarus.
The first name Marthe comes from an Aramaic word which designates the mistress of the house.
The story of Saint Martha is precisely related to the etymological meaning of her first name.
Here is the story of Martha and Mary, as reported to us in the Gospel according to Saint Luke 10, 38-42:
While on his way with his disciples, Jesus entered a village. A woman called Marthe received him in her house.
She had a sister named Mary who, standing at the feet of the Lord, listened to his word.
Marthe was monopolized by the many occupations of the service. She intervened and said:
- "Lord, do you mind? My sister leaves me alone to do the service.
Tell him therefore to help me. "The Lord answered him:
- "Marthe, Marthe, you worry and you are agitated for many things. Only one is necessary.
Marie has chosen the best part: it will not be taken from her. "
Marthe is a model of dedication as she is constantly concerned with serving the divine Host.
Famous is the episode where Christ reproves her for her all too human eagerness, which risks falling into activism when he loses sight of the spirit of prayer and union with God who must settle it.
The lesson will be heard, since Saint Martha will make this magnificent profession of faith:
- "Lord, I believe that you are the Christ, the Son of God who was to come into this world" (Jn 11:27).
Persecuted by the Jews who refused to believe in the Messiah, Marthe was abandoned at sea on a fragile boat with her sister Mary and her brother Lazarus.
The waves carried the boat to the banks of the Camargue, to the place now attached to the memory of Saintes-Maries-de-la-Mer.
As Marie retired to lead a life of solitude and penance at Sainte-Baume and Lazare became the first bishop of Marseille, Saint Marthe retired near Tarascon on the banks of the Rhône.
Armed with a simple cross, she defeated Tarasque, a monster that terrorized the region.
This is why she is invoked as a powerful auxiliary against demonic attacks.
The inhabitants converted in droves and Saint Martha soon founded a community of consecrated virgins.
She died there in a holy way, surrounded by her nuns, after a life of piety and charity.
Our Brothers of the Syriac N-D Monastery of Mercy in Cameroon are fighting to continue the mission there while their Mother House in France is too poor to help them as we would like.
Only the Archdiocese (Metropolis) already itself in great financial difficulties in France, tries to help them.
(Western tradition recommends praying 9 Tuesdays in a row, with a blessed candle lit)
O admirable Saint Martha, I have recourse to you and I count entirely on your help in my needs, and especially on your assistance in my trials. As a thank you, I promise to spread this prayer everywhere.
Comfort me in my worries and difficulties, I humbly beg you.
Through the immense joy that filled your soul, when you received the Savior of the World in your home in Bethany, I beg you to intercede for me and my family, so that we keep God in our hearts, and thus we merits of obtaining the remedy for our necessities especially in the present situation which overwhelms me.
I beg you, Help of Christians in all needs, help me to overcome the difficulties, you who have so victoriously fought the demon.
(An Our Father - A Hail Mary - A Glory to the Father)
Saint Martha, intercede for us before the Throne of Divine Grace. Amin! (3 times).
(Beyond our legitimate human aspirations, may the will of the Merciful Lord be done, He who calls us each to holiness ...!)
-------------------
El 29 de julio, celebramos a Marta, Marta en honor de Santa Marta, discípula de Cristo y hermana de Lázaro.
El primer nombre Marthe proviene de una palabra aramea que designa a la dueña de la casa.
La historia de Santa Marta está precisamente relacionada con el significado etimológico de su primer nombre.
Aquí está la historia de Marta y María, tal como nos la cuenta el Evangelio según San Lucas 10, 38-42:
Mientras se dirigía con sus discípulos, Jesús entró en una aldea. Una mujer llamada Marthe lo recibió en su casa.
Ella tenía una hermana llamada María que, parada a los pies del Señor, escuchó su palabra.
Marta estaba monopolizada por las muchas ocupaciones del servicio. Ella intervino y dijo:
- "Señor, ¿te importa? Mi hermana me deja sola para hacer el servicio.
Por lo tanto, dile que me ayude ". El Señor le respondió:
- "Marta, Marta, te preocupas y estás agitada por muchas cosas. Solo una es necesaria.
Marie ha elegido la mejor parte: no se la quitarán ".
Marta es un modelo de dedicación, ya que está constantemente preocupada por servir a la Hostia divina.
Famoso es el episodio en el que Cristo la reprocha por su entusiasmo demasiado humano, que corre el riesgo de caer en el activismo cuando pierde de vista el espíritu de oración y la unión con Dios, quien debe resolverlo.
Se escuchará la lección, ya que Santa Marta hará esta magnífica profesión de fe:
- "Señor, creo que tú eres el Cristo, el Hijo de Dios que iba a venir a este mundo" (Jn 11:27).
Perseguida por los judíos que se negaron a creer en el Mesías, Marta fue abandonada en el mar en un frágil barco con su hermana María y su hermano Lázaro.
Las olas llevaron el bote a las orillas de la Camarga, al lugar ahora unido a la memoria de Saintes-Maries-de-la-Mer.
Cuando Marie se retiró para llevar una vida de soledad y penitencia en Sainte-Baume y Lazare se convirtió en el primer obispo de Marsella, Saint Marthe se retiró cerca de Tarascon, a orillas del Ródano.
Armada con una simple cruz, derrotó a Tarasque, un monstruo que aterrorizó a la región.
Es por eso que se la invoca como una poderosa auxiliar contra los ataques demoníacos.
Los habitantes se convirtieron en masa y Santa Marta pronto fundó una comunidad de vírgenes consagradas.
Murió allí de manera santa, rodeada de sus monjas, después de una vida de piedad y caridad.
Nuestros Hermanos del Monasterio de Misericordia N-D siríaco de Camerún luchan por continuar la misión allí, mientras que su Casa Madre en Francia es demasiado pobre para ayudarlos como quisiéramos.
Solo la Arquidiócesis (Metrópolis), que ya se encuentra en grandes dificultades financieras en Francia, trata de ayudarlos.
(La tradición occidental recomienda rezar 9 martes seguidos, con una vela bendecida encendida)
Oh admirable Santa Marta, recurro a ti y cuento totalmente con tu ayuda en mis necesidades, y especialmente con tu ayuda en mis juicios. Como agradecimiento, prometo difundir esta oración en todas partes.
Consuélame en mis preocupaciones y dificultades, te lo ruego humildemente.
A través de la inmensa alegría que llenó tu alma, cuando recibiste al Salvador del Mundo en tu hogar en Betania, te suplico que intercedas por mí y mi familia, para que mantengamos a Dios en nuestros corazones, y así méritos de obtener el remedio para nuestras necesidades, especialmente en la situación actual que me abruma.
Te ruego, ayuda de los cristianos en todas las necesidades, ayúdame a superar las dificultades, tú que has luchado tan victoriosamente contra el demonio.
(Un Padre Nuestro - Un Ave María - Una Gloria al Padre)
Santa Marta, intercede por nosotros ante el Trono de la Divina Gracia. Amin! (3 veces).
(¡Más allá de nuestras legítimas aspiraciones humanas, que se haga la voluntad del Señor Misericordioso, el que nos llama a todos a la santidad ...!)
23quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
3: 1 :
01Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
St Paul aux Romains 11: 25-36 :
25 Frères, pour vous éviter de vous fier à votre propre jugement, je ne veux pas vous laisser dans l’ignorance de ce mystère : l’endurcissement d’une partie d’Israël s’est produit pour laisser à l’ensemble des nations le temps d’entrer.
26 C’est ainsi qu’Israël tout entier sera sauvé, comme dit l'Écriture : De Sion viendra le libérateur, il fera disparaître les impiétés du milieu de Jacob.
27 Telle sera pour eux mon alliance lorsque j’enlèverai leurs péchés.
28 Certes, par rapport à l’Évangile, ils sont des adversaires, et cela, à cause de vous ; mais par rapport au choix de Dieu, ils sont des bien-aimés, et cela, à cause de leurs pères.
29 Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance.
30 Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu, et maintenant, par suite de leur refus de croire, vous avez obtenu miséricorde ;
31 de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire, par suite de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi.
32 Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde.
33 Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
34 Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ?
35 Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
36 Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour l’éternité ! Amen.
Saint Luc 9:27-36 :
27 Je vous le dis en vérité : parmi ceux qui sont ici présents, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu. »
28 Environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier.
29 Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
30 Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie,
31 apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem.
32 Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
33 Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.
34 Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent.
35 Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »
36 Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.
SUR LA TRANSFIGURATION,
par un auteur syriaque orthodoxe
anonyme du 6ème siècle Homélie attribuée à tort à saint Ephrem (trad. Coune, in L'Année en fêtes, Migne 2000, p. 474)
« Parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le règne de Dieu »
Notre Seigneur Jésus Christ a emmené Pierre, Jacques et Jean sur la montagne pour leur montrer la gloire de sa divinité et leur faire connaître qu'il était le Rédempteur d'Israël, comme il l'avait montré par les prophètes.
Il voulait prévenir aussi qu'ils ne soient pas scandalisés à la vue des souffrances librement consenties qu'il allait souffrir pour nous dans sa nature humaine.
Ils le connaissaient en effet comme homme, mais ils ignoraient qu'il soit Dieu ; ils le connaissaient comme fils de Marie, un homme séjournant avec eux dans le monde, mais sur la montagne il leur a fait connaître qu'il était le Fils de Dieu, et Dieu lui-même.
Ils l'avaient vu manger et boire, travailler et se reposer, s'assoupir et dormir, subir l'effroi jusqu'aux gouttes de sueur, toutes choses qui ne semblaient guère en harmonie avec sa nature divine et paraissaient ne convenir qu'à son humanité.
Voilà pourquoi il les a emmenés sur la montagne, afin que le Père l'appelle son Fils et leur montre qu'il était vraiment son Fils et qu'il était Dieu.
Il les a emmenés sur la montagne et leur a montré son Règne avant de manifester ses souffrances, sa puissance avant sa mort, sa gloire avant les outrages et son honneur avant l'ignominie.
Ainsi, lorsqu'il serait pris et crucifié, ses apôtres sauraient qu'il ne l'avait pas été par faiblesse mais par consentement et de son plein gré, pour le salut du monde.
Hymne Occidentale des 1ères
Vêpres de la Transfiguration:
Quicúmque Christum quæritis, Oculos in altum tóllite : Illic licébit vísere Signum perénnis glóriæ.
Illústre quiddam cérnimus, Quod nésciat finem pati, Sublíme, celsum, intérminum, Antíquius cælo et chao.
Hic ille Rex est Géntium Populíque Rex iudáici, Promíssus Abrahæ patri Eiúsque in ævum sémini.
Hunc, et prophétis téstibus Iisdémque signatóribus, Testátor et Pater iubet Audíre nos et crédere.
Iesu, tibi sit glória, Qui te revélas párvulis, Cum Patre, et almo Spíritu, In sempitérna sæcula. Amen.
Vous tous qui cherchez le Christ, portez en haut vos regards : là, vous pourrez contempler l’image de la gloire éternelle.
Nous voyons quelque chose de radieux, qui ne saurait souffrir de fin, sublime, incomparable, infini, antérieur au ciel et au chaos.
C’est Lui, le Roi des Nations, le Roi du peuple juif, promis au père Abraham et à sa postérité, pour toujours.
Les Prophètes l’ont annoncé et en même temps dépeint, son Père lui rend aussi témoignage, et nous ordonne d’écouter et de croire.
O Jésus, à vous soit la gloire, qui vous révélez aux petits, avec le Père et l’Esprit vivifiant, dans les siècles éternels. Amen.
«Regardez ce Jésus brillant comme un soleil, c'est un rayon de la béatitude qui vous est promise,vous serez un jour rayonnant comme cela.
Ô jour ! ô bonheur éternel ! quand y serai-je ?...
Écoutez les Apôtres, comme ils se sentent épris d'un singulier contentement à la vue de ce spectacle ; ce sont les consolations et les secours que notre bon Jésus nous donne dès cette vie.
Voyez Moïse et Élie à ses côtés qui le contemplent. Tous deux avaient instamment demandé de voir Dieu, et cette grâce leur est accordée, pour vous faire espérer et attendre que rien ne vous sera refusé, de ce que vous demanderez raisonnablement pour votre bien spirituel et éternel.
Car, que vous refuserait celui qui se donne lui-même pour toujours, ou s'il vous refuse quelque chose, qu'avez-vous besoin de cette chose, ayant Dieu qui est tout.
Mais ! ô mon Dieu, je crains à cette parole que j'entends de votre bouche : Écoutez-le.
Car Il me semble que je n'écoute point ce Fils bien-aimé, et cependant il n'y a d'espérance d'être jamais bienheureux, qu'en l'écoutant et en lui obéissant...
Mon fils, la crainte est bonne, pourvu qu'elle soit efficace, et qu'elle te porte à faire ce que tu dois, de peur qu'en y manquant tu ne viennes à être exclus de ton espérance ; et même quoi que tu fasses, il est toujours bon de craindre que tu n'en fasses pas assez, afin que ton espérance soit bien réglée entre le désespoir et la présomption... »
Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome V (Transfiguration de Notre-Seigneur, Deuxième point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868. (1ère édition : 1645)
De même que le médicament le plus amer chasse ce qui est toxique,
ainsi donc la prière jointe au jeûne chasse les mauvaises pensées.
Como o remédio mais amargo expulsa o que é venenoso,
portanto, a oração unida ao jejum expulsa maus pensamentos.
Just as the most bitter medicine drives out poisonous creatures so prayer joined to fasting drives evil thoughts away.
Como la medicina más amarga expulsa lo que es venenoso,
por lo tanto, la oración unida al ayuno expulsa los malos pensamientos.
(Amma Syncletica, Apophtegmes des Pères du Désert)
Transfiguration du Seigneur
Par Saint Théophane le reclus.
Samedi 6 août :
II Corinthiens 7:10-16; Marc 2:18-22
A la Transfiguration une voix du Ciel dit seulement écoutez-Le (Matthieu 17:5).
Pourquoi est-ce ainsi?
Parce que le fruit de l'obéissance leur était montré.
C'était comme si le Père céleste disait:
Voulez-vous atteindre ceci?
Ecoutez ce qu'Il va proposer et vous commander.
Si vous allez sur Son chemin, vous entrerez sans aucun doute dans le royaume de la lumière, qui vous saisira non pas de l'extérieur, mais qui viendra de l'intérieur, et vous maintiendra toujours dans un état dans lequel l'ensemble de vos os clamera:
-il est bon pour nous d'être ainsi.
Vous serez comblés de la lumière de la joie, la lumière de la bonne volonté, la lumière de la connaissance; toutes les tribulations passeront, la dissonance des passions disparaîtra, le mensonge et l'illusion se disperseront.
Sur la terre, vous deviendrez célestes; parmi ceux qui sont nés de la terre, vous deviendrez nés de Dieu; du milieu de ceux qui périssent, vous deviendrez éternellement bénis.
Alors tout sera vôtre, parce que vous appartiendrez au Christ. Celui qui aime le Seigneur Christ, est aimé du Père céleste, et tous deux viennent à lui et font leur demeure en lui.
C'est la lumière de la Transfiguration!
(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010)
Tropaire, t. 7
Ô Christ Dieu, Tu T'es transfiguré sur la montagne, Tu as montré à tes disciples ta Gloire autant qu'ils pouvaient la supporter. Que ta lumière éternelle resplendisse pour nous aussi, pécheurs, par les prières de ta Mère, Ô donateur de Lumière, Gloire à Toi !
Kondakion, t. 7
Sur la montagne tu t’es transfiguré * et tes Disciples * contemplèrent ta gloire, ô Christ notre Dieu, * pour autant qu’ils le pouvaient, * afin qu’en te voyant sur la croix * ils comprennent que ta Passion était voulue * et proclament à la face du monde * que tu es en vérité le reflet * de la splendeur et de la gloire du Père.
Ikos
Réveillez-vous de la torpeur dont vous êtes accablés, * ne restez pas toujours couchés sur le sol; * pensées qui inclinez mon âme vers le ba, * élevez-vous vers le sommet de la divine ascension: avec Pierre et les deux fils de Zébédée * empressonsnous de gravir le mont Thabor * de contempler nous aussi la gloire de notre Dieu et d’écouter la voix céleste qu’ils ont eux-mêmes entendue, * si bien quils proclamèrent à la face du monde * celui qui est en vérité le reflet de la splendeur de la gloire du Père.
Exapostilaire Lumière immuable, ô Verbe, * Lumière du Père inengendré, * dans ta lumière en ce jour * nous avons vu au Thabor * la lumière du Père, * la lumière de l’Esprit * qui éclaire le monde entier.
Laudes, t. 4
Avant ta Passion et ta Croix, * Seigneur, prenant avec toi * ceux que tu choisis parmi tes saints Disciples, * tu gravis la montagne du Thabor, * pour que ta gloire leur apparût; * or, te voyant transfiguré et plus brillant que le soleil, * ils inclinèrent leur face vers le sol * et, stupéfaits de ta puissance, ils te déclaraient: * Tu es, ô Christ, la Clarté intemporelle, * tu es le reflet du Père, * bien que tu te sois mon¬ré librement * dans notre chair, sans subir de changement. (2 fois)
Toi qui précèdes les siècles en l'éternité * et te revêts du manteau de la lumière, * transfiguré en présence de tes Disciples, * plus que l'éclat du soleil * tu as brillé, ô Verbe de Dieu. * Près de toi se tenaient Moïse et Elie, * te révélant ainsi comme Seigneur des morts et des vivants * et glorifiant l'œuvre ineffable de ton salut, * ainsi que ton amour et la condescendance infinie * par laquelle tu sauvas le monde perdu à cause du péché.
Seigneur qui es né en t'incarnant de la virginale Nuée * et qui, transfiguré sur la montagne du Thabor, * fus entouré de lumineuse nuée, * en présence de tes Disciples la voix du Père * te proclama clairement son Fils bien-aimé partageant même trône et consubstantiel; * aussi, frappé d'effroi et sans savoir ce qu'il disait, * Pierre déclara: Qu'il est bon d'être ici, * Seigneur dont l'immense miséricorde nous comble de bienfaits.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen
Le Christ prit à part avec lui * sur une haute montagne Pierre, Jacques et Jean * et fut transfiguré en leur présence. * Son visage brilla comme soleil * et ses vêtements furent blancs plus que neige; * alors apparurent Moïse et Elie * qui s'entretenaient avec lui; * puis la nuée lumineuse les recouvrit * et une voix se fit entendre dans la nue: * Celui-ci est mon Fils bien-aimé * en qui j'ai mis ma complaisance, écoutez-le.
Je demande à tous nos fidèles et amis de bien vouloir, de la Transfiguration de Notre-Seigneur (6 Aout) à la Dormition-Assomption de Notre-Dame (15 Août), dire la prière suivante pour leurs prêtres, tous les prêtres; pour les vocations en notre métropolie, les vocations de par le monde...Merci.
Avec l'assurance de mon fidèle dévouement.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite.
✥
PRIERE POUR NOS PRÊTRES:
Seigneur Jésus, avec tous les saints prêtres qui nous ont montré le chemin du ciel et qui sont aujourd'hui dans Votre gloire, nous Vous confions : tous les prêtres que nous connaissons, ceux que nous avons rencontrés, ceux qui nous ont aidés, ceux que Vous nous donnez aujourd’hui comme témoins de la Paternité de Votre Père céleste.
Vous avez appelé chacun de ces baptisés par son nom pour que vivant de votre Bon Saint et vivifiant Esprit, ils se sanctifient avec l'ensemble du Peuple de Dieu.
Parmi ces baptisés, Vous avez appelé chacun d'eux par un amour de prédilection afin qu''en Vous,Unique, Souverain et Eternel Prêtre, ils soient "sanctifificateurs" ...
Pour chacun d'eux, pour le don de leurs vies , nous Vous louons et nous Vous supplions : gardez-les (Et nous avec eux) dans la fidélité à Votre nom; Vous qui les aavez consacrés pour qu’en Votre nom, ils soient nos pasteurs, donnez leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission.
Que la Quadisha Qurbana (L'Offrande par Vous, avec Vous et en Vous de Votre Sacrifice non sanglant), que l'Euchraristie qu’ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Vous pour les brebis que nous sommes; qu’ils soient entièrement immergés en Vous, ô Christ miséricordieux afin d'être toujours plus les témoins de Votre pardon afin d'étendre avec nous Votre règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Qu'en Vous , Ô Christ Prêtre, ils soient de vrais adorateurs du Père afin de nous enseigner le véritable chemin de la sainteté.
Ô Père Céleste, avec eux, avec nos prêtres, nous nous offrons au Christ "Porte des brebis" pour l'édification et l'unanimité de l’Église tendue vers Vous:
-Qu’elle soit missionnaire dans le souffle de Votre Esprit!
Apprenez-nous à aimer ces prêtres que Vous nous donnez, à les respecter et à les recevoir vraiment comme un don de Votre main, pour qu’avec eux nous accomplissions davantage Votre œuvre pour le salut de tous.
Seigneur, donnez-nous des prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux et saints prêtres !
Amîn.
✥
Neuvaine de prière pour la paix
« Jésus est notre paix »
Du samedi 6 août au lundi 15 août 2016,
solennité de l’Assomption de la Vierge Marie
Seigneur Jésus, Vous êtes notre paix, et Vous veux la paix pour tous.
Nous Vous implorons : mettez la paix dans nos cœurs.
Nous Vous supplions : convertissez le cœur de ceux qui sont tentés par la violence.
Nous Vous le demandons : faites de nous tous des artisans de paix, partout où nous vivons.
Nous nous souvenons de la parole de la Vierge Marie dans le petit village de Pontmain* : « Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher. »
En écoutant sainte Marie, la Mère de Dieu,
Reine de la paix et Mère de Miséricorde,
nous Vous prions pour que Vous donniez au monde le bien si précieux de la paix.
Merci d’écouter notre prière qui monte vers Vous avec espérance.
Nous avons confiance en Vous, Jésusn Sauveur du monde.
Dire ensuite un Notre Père et une dizaine de chapelet, en terminant par : « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles, Amîn. »
Apparition du 17 janvier 1871:
ESPÉRANCE ET MISÉRICORDE FACE A LA PANDÉMIE DU "COVID 19"
Au Nord-Est de la Syrie, à 40 km de Damas, un miracle a eu lieu le 11 mars 2020, dans un petit village, où 15000 habitants parlent encore l'Araméen, la langue du Christ.
Seidnaya est surtout connu pour son Monastère orthodoxe, érigé au milieu du VIe siècle et qui est devenu, au Proche-Orient, le second lieu Saint après Jérusalem.
Chrétiens et musulmans viennent depuis toujours dans ce sanctuaire pour prier devant l’icône miraculeuse de la Vierge Marie, peinte par l'apôtre saint Luc. «La Chahoura» c.-à-d. la «Célèbre».
A chacun de mes voyages en Syrie, je ne manque jamais daller rendre grâces à Celle qui peut tout. C'est ainsi qu'en 2011, au début de la guerre, sa Béatitude Mère Christina m'avait autorisé à séjourner trois jours au couvent pour m'entretenir avec elle (cf. le livre «Le Silence de Dieu»).
Souffrant d'une longue maladie, cette grande dame, s'était éteinte peu après, le Seigneur l'ayant rappelée à Lui avant l'invasion des Djihadistes en 2012-2013. Et voici que 9 ans plus tard, au milieu de cette pandémie, le nom de Seidnaya est évoqué.
Ce que je rapporte ici est de source sûre puisque j'ai pu m’entretenir directement en arabe avec sa Béatitude Mère Febronia ainsi qu’avec Sœur Stephania, directrice de la communication au sanctuaire.
Voici la traduction littérale de leurs témoignages enregistrés lors de la Semaine sainte.
Le 27 mars 2020, Sœur Domianî, une religieuse Copte d'Egypte, téléphone à Sœur Julietta au Monastère grec-orthodoxe de Seidnaya, et lui fait part d’un songe quelle vient d’avoir et qui l’a sérieusement troublée: «Je priais, dit-elle, devant l’Icône de la Vierge Marie et je l’ai vue en train de pleurer et de supplier son Fils Jésus pour qu’il éloigne la malédiction du Coronavirus sur le monde.
Jésus Dieu qui tenait dans sa main le globe terrestre en feu, a détourné son regard de sa Mère en disant: "Je suis triste pour eux, mais ce monde s est éloigné de Moi, il s est lui-même privé de la Miséricorde, de l’Amour et de la Prière." Et je le vis jeter la boule dé feu!»
Sœur Julietta partage sa peine de son amie égyptienne et la nuit d’après, elle aussi, fait un rêve qu’elle raconte:
«J'étais dans la crypte devant la "Chahoura’’, prosternée, priant et pleurant en disant:
-“Ô Vierge, ne nous abandonne pas, intercède auprès de ton Fils, afin qu' éloigne d’eux le fléau du Coronavirus et qu’il guérisse tous les malades."»
Puis elle se lève et prépare les tampons de coton imbibés d’huile sainte.
Soudain, elle voit entrer dans la crypte Sœur Mariam, qui tombe en extase devant elle en disant:
-«Réjouis-toi, Julietta, la Vierge a exaucé nos prières.»
Elle a fini par convaincre son Fils de répandre sa Miséricorde sur le monde et d’éteindre le fléau du coronavirus.
Elle a dit:
-“Annonce au monde entier qu’on doit marquer du signe de la Croix avec de l'huile sainte, les portes et les fenêtres des maisons, ainsi que le front de chaque personne, c’est ainsi que l'épidémie du Coronavirus prendra fin.’’»
Mère Febronia ajoute:
-«Par la compassion de la. Mère de Dieu et ses supplications, que Dieu ait pitié de nous et nous sauve. Amîn!»
Jean Claude Antakli
Et un petit miracle eut lieu à Nantes lorsqu'un de nos fidèles, Jérémy, qui n'avait presque plus d'huile Sainte bénite en l'honneur de Saint Koorilose,
avec foi traça comme indiqué le signe de la Croix sur chacun des membres de sa famille et sa belle-famille (Ça fait du monde!) ainsi que sur les litaux des portes et fenêtres des maisons et, miracles ! Il y avait davantage d'huile sainte dans sa fiole après l'opération qu'en son début !
Le Remède pour le corps et l'âme
(Père Tryphon)
La puissance vivifiante du Corps et du Sang du Sauveur
L'Éternité est un banquet sans fin (la Divine Liturgie) qui se déroule dans le Royaume céleste. A chaque fois que nous participons à la Divine Liturgie, nous sommes transportés en un lieu où il n'y a ni temps ni espace, et nous participons à ce banquet-là.
En recevant les Saints Mystères (à savoir, vraiment le Corps et le Sang du Christ), nous recevons le remède guérissant tout ce qui nous rend malade.
Notre décrépitude, corps et âme, se voit administrer le médicament dont nous avons tant besoin.
Dieu est partout présent et rempli tout. Il n'y a nul endroit où Il ne serait pas. Le feu des enfers n'est rien d'autre que le Feu de Dieu, brûlant ceux qui manquent d'amour et qui refusent de répondre à Son invitation de rentrer en communion avec Lui.
Dieu n'envoie personne en enfer, car nous nous y condamnons nous-mêmes.
L'éternité avec Dieu requiert une transformation de nos âmes, nous devons être purifiés afin de pouvoir être baignés dans la Lumière incréée de Dieu.
Sans cette transformation, le feu de Dieu nous brûle, non pas qu'Il souhaite que nous brulions, mais parce que notre nature déchue ne saurait soutenir la présence de Dieu sans avoir été purifiée.
L'Eucharistie est le remède même que Dieu a voulu pour cette transformation. Notre réponse devrait être une humble soumission à cette invitation à communier avec ce Dieu même Qui nous a créés.
La Sainte Communion est là pour être le moyen de notre transformation, qui nous restaure en plénitude. Les Saints Mystères nous donnent la vie.
La Confession et la Communion régulières sont les moyens dont nous disposons pour changer.
L'Eucharistie est à la fois mystique et symbolique, et est comprise comme étant authentiquement Corps et Sang du Christ, précisément parce que le pain et le vin sont des mystères et des symboles de la véritable et authentique présence de Dieu, et Sa manifestation pour nous en Christ.
La Sainte Eucharistie défie toute analyse et explication purement rationnelle, de même qu'une terminologie logique, précisément parce que c'est un mystère.
L'Eucharistie, étant le Christ Lui-même, est un mystère du Royaume des Cieux qui, comme Jésus nous l'a dit, n'est "pas de ce monde-ci."
Du fait qu'elle relève du Royaume de Dieu, l'Eucharistie est totalement inaccessible à la "logique" terrestre de l'humanité déchue.
Saint Jean Damascène en disait :
-"Si vous voulez savoir commence cela se passe, il vous suffit d'apprendre que c'est par le Saint Esprit... nous n'en savons rien de plus, sinon que la Parole de Dieu est véridique, active et toute puissante, mais insondable en son mode opératoire."
A l'occasion de cette pandémie [Coronavirus Covid-19], un petit nombre de fidèles a eu peur de recevoir les Saints Mystères avec la même cuillère que celle qui avait administré la Communion à leur prédécesseur dans la file.
Ces gens se privent donc d'eux-mêmes du vivifiant Corps et Sang du Christ, par peur d'être atteints par un virus. Je leur dirais qu'il est important de se rappeler que l'Eucharistie apporte la guérison SIMULTANÉMENT au corps et à l'âme.
(Et que dire pour nous qui, dans notre rite Syro-Orthodoxe, n'utilisons pas la cuillère mais donnons à chaque fidèle le Corps du Christ humecté du Précieux Sang)
Comme prêtre, après avoir administré le Corps et le Sang aux fidèles, je place la sainte cuillère dans ma propre bouche, de peur que la moindre parcelle des précieux Dons puisse en tomber. Et comme tous les prêtres, j'ai accompli cela depuis le jour où mon archevêque m'a ordonné à la sainte prêtrise.
Je n'ai JAMAIS été frappé par le moindre virus que ce soit pour avoir agit de la sorte, et ça n'aura jamais lieu.
C'est tout simplement impossible, vu ce que je reçois dans ma bouche.
Cette peur est générée par les puissances des ténèbres, car le démon voudrait que nous ayons peur de recevoir la grâce vivifiante qui vient de la réception des Saints Mystères.
Le démon sait tout à propos de la puissance vivifiante du Corps et du Sang du Sauveur, et c'est le démon qui va chercher à provoquer la peur chez les fidèles, de sorte que nous évitions de recevoir le Remède nécessaire pour nos âmes.
Les fidèles, tous ensemble, nous devons tenir ferme dans notre Foi, et dire au démon de retourner en enfer, là d'où il vient
.
Dans l'amour du Christ,
Higoumène Tryphon
L’Église ne peut vivre le présent que dans la fidélité au passé.
(Discours de Mgr Boniface, 18 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
L’église et les fidèles.
Illustration :
Napoléon Bonaparte († 1821) dit :
« L’Église ne peut vivre le présent que dans la fidélité au passé. »
Extrait du discours :
Au commencement, on disait Maison de Dieu.
Église = peuple.
Cassiodore, théologien et écrivain latin († 575), dit :
« L’Église est une société qui se compose de membres venant de toutes les parties du monde. »
Saint Bernard dit :
« Unissez-vous aux gens de biens ; recherchez leur société.
Si vous fréquentez les gens de bien, vous imiterez leurs mœurs et leurs habitudes. »
Sénèque dit :
« Une société ne peut subsister que par l’amour et la fidélité réciproques des membres qui la composent. »
Napoléon Bonaparte († 1821) dit :
« Les peuples passent, les trônes s’écroulent, les institutions disparaissent, mais l’Église demeure. »
« L’Église ne peut vivre le présent que dans la fidélité au passé. »
L’Église est le siège de la vérité.
Blaise Pascal, Mathématicien et philosophe († 1662) dit :
« L’histoire de l’Église doit être proprement appelée l’histoire de la vérité. »
Saint Bonaventure († 1274) dit :
« L’Église est belle par sa foi profonde, plus belle par son espérance, très belle par sa charité. »
Cassiodore, théologien et écrivain latin († 575), dit :
« L’Église s’accroît sous le glaive de la tribulation, et les coups de la persécution multiplient le peuple de Dieu. »
Saint Agustín († 430) dit :
« Jusqu’à la fin du monde, l’Église ne manquera jamais de persécuteurs. »
Saint Épiphane de Salamine
Ce 25 Juillet, conformément à notre calendrier liturgique de Malankare Orthodoxe, nous célébrons le Dubkrono de Mar Epiphanius ( Saint Epiphane/ 310 - 403)
C'était un Juif hellénisant, converti, originaire de Palestine.
Il fut évêque de Salamine dans l'île de Chypre durant trente-six ans.
Parmi ses nombreux écrits, son "Panarion" reste indispensable aux historiens de l'Église.
Il y pourfend quatre-vingt hérésies, dont certaines sont issues de son imagination comme des hérésies possibles.
C'est un polémiste toujours aux aguets pour pourfendre l'hérésie avec souvent beaucoup d’acrimonie et cela, de l'avis de plusieurs, malgré un mauvais talent de rédacteur.
Tout cela ne l'empêcha pas d'être reconnu comme un saint. Beaucoup d'entre nous ne doivent donc pas désespérer de le devenir malgré leurs travers...
À Salamine dans l'île de Chypre, en 403, saint Épiphane, évêque.
D'une grande érudition en tout genre et connaissant admirablement les saintes Écritures, il ne fut pas moins admirable par la sainteté de sa vie, son zèle pour l'unité catholique par l'orthodoxie de la foi, sa libéralité envers les pauvres et le don de faire des miracles.
***
Prière de Saint Épiphane de Salamine
pour Pâques
Voici la Prière « Lève-toi, partons d’ici, car tu es en moi et je suis en toi » de Saint Épiphane de Salamine (315-403), Évêque palestinien de Constantia (aujourd'hui Salamine) à Chypre et Père de l'Église pour l'Église orthodoxe et l'Église catholique.
Ce magnifique poème est lu le Samedi saint. Il évoque la fonction libératrice du Christ.
Croyant pouvoir se suffire à lui-même, Adam a choisi la désobéissance à son Créateur, qui voulait pourtant l’associer toujours plus étroitement à sa vie.
Ce mauvais usage du libre arbitre a suscité une dégradation de la nature humaine, devenue dès lors esclave de ses passions.
Le Christ descend pour délivrer l’homme et l’associer à Sa liberté souveraine.
La Prière de Saint Epiphane de Salamine « Lève-toi, partons d’ici, car tu es en moi et je suis en toi » :
« Un grand silence règne, aujourd’hui, sur la terre. Dieu s’est endormi dans la chair et est allé réveiller celui qui dormait depuis des siècles : Adam, notre premier Père, la brebis perdue.
Il va, pour le délivrer de ses liens, lui qui est en même temps son Dieu et son Fils. Adam, qui est tenu captif plus profondément que tous les hommes, entend le bruit des pas du Seigneur.
Et lorsqu’il Le voit, plein de stupeur, il se frappe la poitrine. Le Christ lui ayant saisi la main, Il lui dit :
-«Eveille-toi, ô toi qui dors, je ne t'ai pas créé pour que tu demeures captif du séjour des morts.
Relève-toi d'entre les morts : moi, je suis la vie des morts.
Lève-toi, œuvre de mes mains ; lève-toi, mon semblable, qui as été créé à mon image. Eveille-toi, sortons d'ici.
Car tu es en moi, et moi en toi, nous sommes une seule personne indivisible.
C'est pour toi que moi, ton Dieu, je suis devenu ton fils ; c'est pour toi que moi, le Maitre, j'ai pris ta forme d'esclavage ; c'est pour toi que moi, qui domine les cieux, je suis venu sur la terre, et au-dessous de la terre ; c'est pour toi, l'homme, que je suis devenu comme un homme abandonné, libre entre les morts ; c'est pour toi, qui es sorti du jardin, que j'ai été livré aux juifs dans un jardin et que j'ai été crucifié dans un jardin. Vois les crachats sur mon visage : c'est pour toi que je les ai subis afin de te ramener à ton premier souffle de vie.
Vois les soufflets sur mes joues : je les ai subis pour rétablir ta forme défigurée afin de la restaurer à mon image.
Vois la flagellation sur mon dos, que j'ai subie pour éloigner le fardeau de tes péchés qui pesait sur ton dos.
Vois mes mains solidement clouées au bois, à cause de toi qui as péché en tendant la main vers le bois.
Je me suis endormi sur la croix, et la lance a pénétré dans mon côté, à cause de toi qui t'es endormi dans le paradis et, de ton côté, tu as donné naissance à Ève.
Mon côté a guéri la douleur de ton côté ; mon sommeil va te tirer du sommeil des enfers.
Ma lance a arrêté la lance qui se tournait vers toi. Lève-toi, partons d'ici.
L'ennemi t'a fait sortir de la terre du paradis ; moi je ne t'installerai plus dans le paradis, mais sur un trône céleste.
Je t'ai écarté de l'arbre symbolique de la vie ; mais voici que moi, qui suis la vie, je ne fais qu'un avec toi.
J'ai posté les chérubins pour qu'ils te gardent comme un serviteur; je fais maintenant que les chérubins t'adorent comme un Dieu.
Le trône des chérubins est préparé, les porteurs sont alertés, le lit nuptial est dressé, les aliments sont apprêtés, les tentes et les demeures éternelles le sont aussi.
Les trésors du bonheur sont ouverts et le royaume des cieux est prêt de toute éternité. Amen. »
Saint Épiphane de Salamine (315-403)
Em 25 de julho, de acordo com nosso calendário litúrgico ortodoxo de Malankare, comemoramos o Dubkrono de
Mar Epifânio (São Epifânio / 310 - 403)
Ele era um judeu convertido e helenizante da Palestina.
Ele foi bispo de Salamina na ilha de Chipre por trinta e seis anos.
Entre seus muitos escritos, seu "Panarion" permanece indispensável para os historiadores da Igreja.
Ele mata oitenta heresias por lá, algumas das quais vieram de sua imaginação como possíveis heresias.
Ele é um polemista sempre à procura de matar a heresia, muitas vezes com uma grande quantidade de acrimonia e isso, na opinião de muitos, apesar de suas poucas habilidades de escrita.
Tudo isso não o impediu de ser reconhecido como santo. Muitos de nós, portanto, não devem se desesperar em se tornar assim, apesar de nossas falhas ...
Em Salamina, na ilha de Chipre, em 403, Santo Epifânio, bispo.
De grande erudição de todos os tipos e um admirável conhecimento das Sagradas Escrituras, ele não era menos admirável pela santidade de sua vida, seu zelo pela unidade católica pela ortodoxia da fé, sua liberalidade para com os pobres e os pobres. dom de fazer milagres.
***
Oração de São Epifânio de Salamina
para a Páscoa
Aqui está a oração "Levante-se, vamos embora daqui, pois você está em mim e eu estou em você" de São Epifanes de Salamis (315-403), Bispo Palestino de Constantia (hoje Salamis) em Chipre e Pai de a Igreja para a Igreja Ortodoxa e a Igreja Católica.
Este poema magnífico é lido no sábado santo. Evoca a função libertadora de Cristo.
Acreditando que ele poderia ser auto-suficiente, Adam escolheu a desobediência ao seu Criador, que queria associá-lo cada vez mais à sua vida.
Esse mau uso do livre-arbítrio causou uma degradação da natureza humana, que se tornou escrava de suas paixões.
Cristo desce para libertar o homem e associá-lo à Sua liberdade soberana.
Oração de São Epifânio de Salamina "Levante-se, vamos daqui, pois você está em mim e eu estou em você":
“Um grande silêncio reina na terra hoje. Deus adormeceu na carne e foi acordar aquele que dormia há séculos: Adão, nosso primeiro Pai, a ovelha perdida.
Ele vai, para libertá-lo de seus laços, aquele que é ao mesmo tempo seu Deus e seu Filho. Adão, que é mantido em cativeiro mais profundo do que todos os homens, ouve o som dos passos do Senhor.
E quando ele O vê, espantado, ele bate no peito. Tendo tomado a mão de Cristo, disse-lhe:
- "Acorde, ó você que dorme, eu não te criei para que você permaneça cativo no inferno.
Ressuscitar dentre os mortos: eu sou a vida dos mortos.
Levanta-te, obra das minhas mãos; surja, meu companheiro, que foi criado à minha imagem. Acorde, vamos sair daqui.
Porque você está em mim e eu em você, somos uma pessoa indivisível.
É para você que eu, seu Deus, me tornei seu filho; é para você que eu, o Mestre, tomei sua forma de escravidão; é para você que eu, que governo os céus, vim à terra e abaixo da terra; é para você, homem, que me tornei como um homem abandonado, livre entre os mortos; é para você, que saiu do jardim, que fui entregue aos judeus em um jardim e que fui crucificado em um jardim. Veja o escarro no meu rosto: foi para você que eu os sofri, a fim de trazê-lo de volta ao seu primeiro suspiro de vida.
Veja os foles nas minhas bochechas: eu os fiz restaurar a sua forma desfigurada para restaurá-la à minha imagem.
Veja o açoitamento nas minhas costas, que eu sofri para tirar o peso dos seus pecados que pesavam nas suas costas.
Veja minhas mãos firmemente pregadas na madeira, por causa de você que pecou ao estender a mão para a madeira.
Adormeci na cruz, e a lança entrou no meu lado, por causa de você que adormeceu no paraíso e, do seu lado, deu à luz Eva.
Meu lado curou a dor do seu lado; meu sono te acordará do sono do inferno.
Minha lança parou a lança girando em sua direção. Levante-se, vamos sair daqui.
O inimigo te tirou da terra do paraíso; Não vou mais instalá-lo no paraíso, mas em um trono celestial.
Eu te tirei da árvore simbólica da vida; mas agora eu, que sou vida, sou um com você.
Coloquei os querubins para guardá-lo como servo; Agora eu faço os querubins te adorarem como um Deus.
O trono dos querubins é preparado, os portadores são alertados, o leito nupcial é preparado, a comida é preparada, assim como as tendas e moradas eternas.
Os tesouros da felicidade são abertos e o reino dos céus está pronto para toda a eternidade. Amém. "
São Epifânio de Salamina (315-403)
----------------
This July 25, in accordance with our Malankare Orthodox liturgical calendar, we celebrate the Dubkrono of
Mar Epiphanius (Saint Epiphanius / 310 - 403)
He was a converted, Hellenizing Jew from Palestine.
He was bishop of Salamis in the island of Cyprus for thirty-six years.
Among his many writings, his "Panarion" remains indispensable to Church historians.
He slays eighty heresies there, some of which came from his imagination as possible heresies.
He is a polemicist always on the lookout to slay heresy with often a great deal of acrimony and this, in the opinion of many, despite his poor writing skills.
All this did not prevent him from being recognized as a saint. Many of us should not therefore despair of becoming so despite our faults ...
At Salamis in the island of Cyprus, in 403, Saint Epiphanius, bishop.
Of great erudition of all kinds and an admirable knowledge of the Holy Scriptures, he was no less admirable for the holiness of his life, his zeal for Catholic unity through the orthodoxy of the faith, his liberality towards the poor and the gift of working miracles.
***
Prayer of Saint Epiphanius of Salamis
for Easter
Here is the Prayer "Arise, let us leave here, for you are in me and I am in you" of Saint Epiphanes of Salamis (315-403), Palestinian Bishop of Constantia (now Salamis) in Cyprus and Father of the Church for the Orthodox Church and the Catholic Church.
This magnificent poem is read on Holy Saturday. It evokes the liberating function of Christ.
Believing he could be self-sufficient, Adam chose disobedience to his Creator, who wanted to associate him ever more closely with his life.
This misuse of free will has caused a degradation of human nature, which has since become a slave to its passions.
Christ descends to deliver man and associate him with His sovereign freedom.
The Prayer of Saint Epiphanes of Salamis "Get up, let's go from here, for you are in me and I am in you":
“A great silence reigns on earth today. God fell asleep in the flesh and went to wake up the one who had been sleeping for centuries: Adam, our first Father, the lost sheep.
He goes, to deliver him from his bonds, he who is at the same time his God and his Son. Adam, who is held captive deeper than all men, hears the sound of the Lord's footsteps.
And when he sees Him, amazed, he hits his chest. Christ having seized his hand, He said to him:
- "Wake up, O you who sleep, I did not create you so that you remain captive in hell.
Rise from the dead: I am the life of the dead.
Arise, work of my hands; arise, my fellow man, who was created in my image. Wake up, let's get out of here.
Because you are in me, and I in you, we are one indivisible person.
It is for you that I, your God, have become your son; it is for you that I, the Master, have taken your form of slavery; it is for you that I, who rule the heavens, have come on the earth, and below the earth; it is for you, man, that I have become like an abandoned man, free among the dead; it is for you, who came out of the garden, that I was delivered to the Jews in a garden and that I was crucified in a garden. See the sputum on my face: it is for you that I suffered them in order to bring you back to your first breath of life.
See the bellows on my cheeks: I suffered them to restore your disfigured form in order to restore it to my image.
See the flogging on my back, which I underwent to take away the burden of your sins which weighed on your back.
See my hands firmly nailed to the wood, because of you who sinned by reaching out to the wood.
I fell asleep on the cross, and the spear entered my side, because of you who fell asleep in paradise and, on your side, you gave birth to Eve.
My side has healed the pain on your side; my sleep will wake you from the sleep of hell.
My spear has stopped the spear turning towards you. Get up, let's get out of here.
The enemy brought you out of the land of paradise; I will no longer install you in paradise, but on a heavenly throne.
I have removed you from the symbolic tree of life; but now I, who am life, am one with you.
I have posted the cherubim to guard you as a servant; I now make the cherubim worship you like a God.
The throne of the cherubim is prepared, the bearers are alerted, the nuptial bed is prepared, the food is prepared, so are the tents and eternal abodes.
The treasures of happiness are opened and the kingdom of heaven is ready for all eternity. Amen. "
Saint Epiphanius of Salamis (315-403)
-----------------
Este 25 de julio, de acuerdo con nuestro calendario litúrgico ortodoxo de Malankare, celebramos el Dubkrono de
Mar Epiphanius (San Epifanio
/ 310 - 403)
Era un judío helenizante convertido de Palestina.
Fue obispo de Salamina en la isla de Chipre durante treinta y seis años.
Entre sus muchos escritos, su "Panarion" sigue siendo indispensable para los historiadores de la Iglesia.
Allí mata ochenta herejías, algunas de las cuales provienen de su imaginación como posibles herejías.
Es un polemista que siempre está atento a atacar la herejía a menudo con mucha acritud, y esto, en opinión de muchos, a pesar de sus pobres habilidades de escritura.
Todo esto no impidió que fuera reconocido como un santo. Muchos de nosotros no debemos desesperarnos de serlo a pesar de nuestros defectos ...
En Salamina en la isla de Chipre, en 403, San Epifanio, obispo.
De gran erudición de todo tipo y un admirable conocimiento de las Sagradas Escrituras, no fue menos admirable por la santidad de su vida, su celo por la unidad católica a través de la ortodoxia de la fe, su liberalidad hacia los pobres y los pobres. don de obrar milagros.
***
Oración de San Epifanio de Salamina
Para pascua
Aquí está la oración "Levántate, dejémonos aquí, porque tú estás en mí y yo estoy en ti" de San Epífanes de Salamina (315-403), obispo palestino de Constantia (ahora Salamina) en Chipre y padre de La Iglesia de la Iglesia Ortodoxa y la Iglesia Católica.
Este magnífico poema se lee el Sábado Santo. Evoca la función liberadora de Cristo.
Creyendo que podría ser autosuficiente, Adam eligió la desobediencia a su Creador, que quería asociarlo cada vez más estrechamente con su vida.
Este mal uso del libre albedrío ha causado una degradación de la naturaleza humana, que desde entonces se ha convertido en esclava de sus pasiones.
Cristo desciende para liberar al hombre y asociarlo con su libertad soberana.
La Oración de San Epífanes de Salamina "Levántate, vámonos de aquí, porque tú estás en mí y yo en ti":
“Hoy reina un gran silencio en la tierra. Dios se durmió en la carne y fue a despertar al que había estado durmiendo durante siglos: Adán, nuestro primer padre, la oveja perdida.
Él va, para liberarlo de sus ataduras, el que es al mismo tiempo su Dios y su Hijo. Adán, que está cautivo más profundo que todos los hombres, escucha el sonido de los pasos del Señor.
Y cuando lo ve, asombrado, se golpea el pecho. Cristo tomó su mano y le dijo:
- "Despierta, oh tú que duermes, no te creé para que permanezcas cautivo en el infierno.
Levántate de los muertos: yo soy la vida de los muertos.
Levántate, obra de mis manos; Levántate, amigo mío, que fue creado a mi imagen. Despierta, salgamos de aquí.
Porque estás en mí y yo en ti, somos una persona indivisible.
Es por ti que yo, tu Dios, me he convertido en tu hijo; es por ti que yo, el Maestro, he tomado tu forma de esclavitud; es por ti que yo, quien gobierna los cielos, he venido a la tierra y debajo de la tierra; es por ti, hombre, que me he convertido en un hombre abandonado, libre entre los muertos; Es por ti, que saliste del jardín, que fui entregado a los judíos en un jardín y que fui crucificado en un jardín. Mira el esputo en mi cara: es por ti que los sufrí para devolverte a tu primer aliento de vida.
Mira el fuelle en mis mejillas: sufrí que restauraran tu forma desfigurada para restaurar mi imagen.
Mira la flagelación en mi espalda, que sufrí para quitar la carga de tus pecados que pesaba sobre tu espalda.
Mira mis manos firmemente clavadas en la madera, por ti que pecaste al alcanzar la madera.
Me quedé dormido en la cruz, y la lanza entró a mi lado, porque tú te dormiste en el paraíso y, por tu parte, diste a luz a Eva.
Mi costado ha curado el dolor de tu lado; mi sueño te despertará del sueño del infierno.
Mi lanza ha detenido la lanza volviéndose hacia ti. Levántate, salgamos de aquí.
El enemigo te sacó de la tierra del paraíso; Ya no te instalaré en el paraíso, sino en un trono celestial.
Te he sacado del árbol simbólico de la vida; pero ahora yo, que soy vida, soy uno contigo.
He publicado los querubines para protegerte como sirviente; Ahora hago que los querubines te adoren como a un Dios.
Se prepara el trono de los querubines, se alerta a los portadores, se prepara el lecho nupcial, se prepara la comida, al igual que las tiendas y las moradas eternas.
Se abren los tesoros de la felicidad y el reino de los cielos está listo para toda la eternidad. Amén. "
San Epifanio de Salamina (315-403)
-----------------
Le Soudan met fin à la peine de
mort pour apostasie, à la
flagellation et aux mutilations
des organes génitaux des
femmes
« Nous tenons à démolir toute forme de discrimination qui a été décrétée par l’ancien régime et à progresser vers l’égalité de citoyenneté et une transformation démocratique. »
T
rente ans après l’instauration de lachariaauSoudan, le Conseil souverain soudanais,gouvernement de transitionmis en place en avril 2019 à la chute d’Omar el-Béchir, poursuit son travail de démocratisation du pays.
Le 9 juillet, sept ministres ont démissionné. Le 12 juillet, les autorités soudanaises ont mis fin à la flagellation, aux mutilation des organes génitaux des femmes et à la peine de mort pour apostasie, dans une volonté d’abandonner« toutes les lois violant les droits de l’Homme au Soudan ».
Samedi, le ministre de la JusticeNasur Aldin Abdul Baria exprimé dans une interview la volonté de « démolir toute forme de discrimination qui a été décrétée par l’ancien régime » et de « progresser vers l’égalité de citoyenneté et une transformation démocratique ».
Les lois islamiques mises en place suite au coup d’État d’Omar el-Béchir en 1989 ne seront donc plus en vigueur. Désormais l’apostasie ne sera plus passible de peine de mort. Les mutilation des organes génitaux des femmes sont considérées comme« un crime »et les auteurs d’excision seront passibles d’une amende et d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans. La punition par coups de fouet instaurée par la police des moeurs est également prohibée. La législation sur l’alcool est assouplie. Le ministre de la Justice a annoncé que les non-musulmans pourraient importer, boire et vendre de l’alcool.
Selon Nasur Aldin Abdul Bari, le gouvernement « étudie les nombreuses façons de poursuivre les crimes du Darfour » et aurait accepté de faire comparaitre les « citoyens soudanais recherchés » devant la Cour Pénale Internationale, y compris Omar el-Béchir, poursuivi pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
M.C.
Source: Info Chrétienne
Vers une religion mondiale unique ?
(Père Tryphon)
Le Mouvement du Nouvel Age et sa Charte en 10 points pour détruire le Christianisme.
Alice Bailey, connue comme étant une des "prophétesses" du Mouvement du Nouvel Age, était un écrivain qui a vécu entre 1880 et 1949, et on lui attribue la création du terme "Nouvel Age". Ses enseignements et ses écrits sont considérés comme fondateurs et d'autorité dans le Mouvement du Nouvel Age. Elle décrivait elle-même la majorité de son travail comme lui ayant été dicté télépathiquement par un Maître de Sagesse, ou une entité spirituelle identifiée comme Djwal Khul. Pour nous autres Chrétiens, il est évident que cette entité est un démon.
Alice Bailey a fondé le "Lucis Trust", connu en 1922 sous le nom de Lucifer Publishing Company, et son organisation a eu une grande influence dans nombre de pays européens, et même aux Nations Unies.
Un des principaux agendas du Mouvement du Nouvel Age, c'était de devenir la religion ou le style de vie dominant dans le monde entier. Afin d'y parvenir, toutes les autres religions, en particulier le Christianisme, devaient soit être anéanties, soit perdre leur influence spirituelle dans la société et dans les vies individuelles des gens. Pour ce faire, Alice Bailey a établi cette Charte en 10 points pour détruire le Christianisme, de sorte que les pensées du Nouvel Age puissent devenir la religion mondiale unique.
Voici la Charte en 10 points d'Alice Bailey :
1. Enlevez la présence de Dieu et la prière des systèmes éducatifs.
2. Réduisez l'autorité parentale sur les enfants.
3. Détruisez la structure familiale judéo-chrétienne ou la structure familiale traditionnelle chrétienne.
4. Si le sexe est de pratique libre, alors légalisez l'avortement et rendez-le facile d'accès.
5. Rendez le divorce facile et légal, libérez les gens du concept de mariage pour la vie.
6. Faites de l'homosexualité un style de vie alternatif.
7. Niveler l'art par le bas, le rendre fou.
8. Utiliser les médias pour promouvoir et changer les mentalités.
9. Créer un mouvement inter-religieux.
10. Utiliser les gouvernements pour qu'ils fassent passer tout cela sous forme de lois, et faites en sorte que les églises approuvent ces changements.
J'ose dire qu'il ne faut pas être un savant ou un historien pour voir que nous sommes entrés dans une ère où les objectifs d'Alice Bailey ont pris racine, et que cette Religion Mondiale unique qui a été prophétisée par les Écritures, elle est plus proche que nous ne le pensons.
Dans l'amour du Christ,
Hiéromoine Tryphon
DE SAINT AMBROISE SUR LES
MYSTÈRES:
Le symbolisme de l'onction et des vêtements blancs.
Après le bain du baptême, tu es monté auprès de l'évêque.
Pense à ce qui a suivi.
N'est-ce pas ce que dit David : Comme le parfum sur la tête, qui descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron ?
C'est le parfum dont parle Salomon : Ton nom est un parfum qui se répand : c'est pourquoi les jeunes filles t'ont aimé et attiré.
Combien d'âmes renouvelées aujourd'hui t'ont-elles aimé.
Seigneur Jésus, en disant : Attire-nous derrière toi, nous accourrons à l'odeur de tes vêtements, pour aspirer l'odeur de la résurrection ?
Comprends le sens de ce rite : le parfum coule sur la barbe, c'est-à-dire sur la grâce de la jeunesse et sur la barbe d'Aaron, pour que tu deviennes une race élue, sacerdotale, précieuse.
Car nous recevons tous l'onction de la grâce spirituelle en vue du royaume de Dieu et du sacerdoce.
Ensuite tu as reçu ces vêtements blancs que tu portes, pour signifier que tu as dépouillé l'enveloppe du péché et revêtu les vêtements purs de l'innocence, dont parle le prophète :
-Tu m'aspergeras avec l'hysope, et je serai purifié ; tu me laveras, et je deviendrai plus blanc que neige.
On le voit en effet, selon la Loi et selon l'Évangile :
-celui qui est baptisé se montre purifié.
Selon la Loi, parce que Moïse employait une touffe d'hysope pour asperger avec le sang de l'agneau.
Selon l'Évangile, parce que le Christ avait des vêtements blancs comme neige, quand il fit voir, dans l'évangile de la Transfiguration, la gloire de sa résurrection.
Il devient plus blanc que neige, celui dont la faute est pardonnée.
C'est pourquoi le Seigneur dit par la bouche d'Isaïe :
-Si vos péchés sont comme la pourpre, je les rendrai blancs comme neige.
L'Église, qui porte ces vêtements blancs pour les avoir endossés grâce au bain de la nouvelle naissance, dit dans le Cantique des cantiques :
-Je suis noire et belle, filles de Jérusalem.
Noire par la fragilité de la nature humaine, belle par la grâce ; noire parce que composée de pécheurs, belle par le sacrement de la foi.
En voyant ces vêtements, les filles de Jérusalem disent, dans leur stupéfaction :
-Qui est celle-ci qui monte toute blanche ?
Elle qui était noire, comment est-elle devenue blanche tout à coup ?
Quant au Christ, voyant son Église en vêtements blancs — c'est pour elle, dit le prophète Zacharie, qu'il avait pris des vêtements sales —, ou bien voyant l'âme purifiée et lavée par le sacrement de la nouvelle naissance, il lui dit :
-Que tu es belle, mon amie, que tu es belle :
-tes yeux sont beaux comme ceux de la colombe, cette colombe dont le Saint-Esprit avait pris l'apparence pour descendre du ciel.
Aussi rappelle-toi que tu as reçu l'empreinte de l'Esprit : Esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de piété, esprit de crainte religieuse, et garde bien ce que tu as reçu.
Dieu le Père t'a marqué de son empreinte, le Christ Seigneur t'a confirmé, et il a mis l'Esprit dans ton cœur, comme un premier don, ainsi que tu l'as appris par la lecture de l'Apôtre.
---------------------
DE SÃO PAULO SOBRE
MISTÉRIOS:
O simbolismo da unção e roupas brancas.
Após o banho batismal, você foi ao bispo.
Pense no que se seguiu.
Não é isso que Davi diz: Como perfume na cabeça, que desce sobre a barba, sobre a barba de Arão?
Este é o perfume de que Salomão fala: Seu nome é um perfume que se espalha: é por isso que as jovens a amam e atraem.
Quantas novas almas hoje o amaram.
Senhor Jesus, dizendo: Nos atraia para trás de você, correremos com o cheiro de suas roupas, para inalar o odor da ressurreição?
Entenda o significado desse rito: o perfume flui sobre a barba, ou seja, sobre a graça da juventude e sobre a barba de Arão, para que você se torne uma raça escolhida, sacerdotal, preciosa.
Pois todos nós recebemos a unção da graça espiritual para o reino de Deus e o sacerdócio.
Então você recebeu essas vestes brancas que vestia, para significar que despojou o envelope do pecado e vestiu as vestes puras da inocência, das quais o profeta fala:
-Você me espargirá com hissopo, e eu serei purificado; você me lavará, e eu me tornarei mais branco que a neve.
Podemos vê-lo, de acordo com a Lei e de acordo com o Evangelho:
N Quem é batizado mostra-se purificado.
De acordo com a lei, porque Moisés usou um tufo de hissopo para polvilhar com o sangue do cordeiro.
Segundo o Evangelho, porque Cristo vestia roupas brancas como a neve, quando mostrou, no Evangelho da Transfiguração, a glória de sua ressurreição.
Ele se torna mais branco que a neve, aquele cuja culpa é perdoada.
É por isso que o Senhor disse pela boca de Isaías:
-Se seus pecados são como púrpura, eu os farei brancos como a neve.
A Igreja, que veste essas vestes brancas por tê-las vestido durante o banho do novo nascimento, diz no Cântico dos Cânticos:
-Eu sou negra e bonita, filhas de Jerusalém.
Negro pela fragilidade da natureza humana, belo pela graça; preto por ser composto de pecadores, belo pelo sacramento da fé.
Vendo essas roupas, as filhas de Jerusalém dizem maravilhadas:
-Quem é esse que sobe todo branco?
Ela que era negra, como de repente ela se tornou branca?
Quanto a Cristo, vendo sua Igreja em roupas brancas - era para ela, diz o profeta Zacarias, que ele havia vestido roupas sujas - ou vendo a alma purificada e lavada pelo sacramento do novo nascimento, ele disse para ele:
-Como você é linda, meu amigo, como você é linda:
Seus olhos são lindos como os da pomba, cuja pomba apareceu pelo Espírito Santo para descer do céu.
Lembre-se também de que recebeu a impressão do Espírito: Espírito de sabedoria e discernimento, espírito de conselho e força, espírito de conhecimento e piedade, espírito de medo religioso e mantenha bem o que recebeu .
Deus Pai deixou sua marca em você, Cristo o Senhor confirmou você, e ele colocou o Espírito em seu coração, como um primeiro presente, como você aprendeu lendo o Apóstolo.
---------------------
FROM SAINT AMBROISE ON
MYSTERIES :
The symbolism of the anointing and white garments.
After the baptismal bath, you went up to the bishop.
Think about what followed.
Isn't this what David says: Like perfume on the head, which goes down on the beard, on the beard of Aaron?
This is the perfume of which Solomon speaks: Your name is a perfume which spreads: this is why the young women have loved and attracted you.
How many new souls today have loved you.
Lord Jesus, saying: Draw us behind you, we will run at the smell of your clothes, to inhale the odor of the resurrection?
Understand the meaning of this rite: the perfume flows on the beard, that is to say on the grace of youth and on the beard of Aaron, so that you become a chosen race, priestly, precious.
For we all receive the anointing of spiritual grace for the kingdom of God and the priesthood.
Then you received these white clothes that you are wearing, to signify that you have stripped the envelope of sin and put on the pure clothes of innocence, of which the prophet speaks:
-You will sprinkle me with hyssop, and I will be cleansed; you will wash me, and I will become whiter than snow.
We can see it, according to the Law and according to the Gospel:
-He who is baptized shows himself to be purified.
According to the Law, because Moses used a tuft of hyssop to sprinkle with the blood of the lamb.
According to the Gospel, because Christ had clothes white as snow, when he showed, in the Gospel of the Transfiguration, the glory of his resurrection.
He becomes whiter than snow, the one whose fault is forgiven.
This is why the Lord said through the mouth of Isaiah:
-If your sins are like purple, I will make them white as snow.
The Church, who wears these white garments for having donned them through the bath of the new birth, says in the Song of Songs:
-I am black and beautiful, daughters of Jerusalem.
Black by the fragility of human nature, beautiful by grace; black because made up of sinners, beautiful by the sacrament of faith.
Seeing these clothes, the daughters of Jerusalem say in their amazement:
-Who is this one who goes up all white?
She who was black, how did she suddenly become white?
As for Christ, seeing his Church in white clothes - it was for her, says the prophet Zechariah, that he had taken dirty clothes - or seeing the soul purified and washed by the sacrament of the new birth, he said to him:
-How beautiful you are, my friend, how beautiful you are:
-Your eyes are beautiful like those of the dove, that dove whose appearance the Holy Spirit had taken to descend from heaven.
Also remember that you have received the imprint of the Spirit: Spirit of wisdom and discernment, spirit of counsel and strength, spirit of knowledge and piety, spirit of religious fear, and keep well what you have received .
God the Father has left his mark on you, Christ the Lord has confirmed you, and he has placed the Spirit in your heart, as a first gift, as you have learned by reading the Apostle.
---------------------
DE SANTA AMBROISE SOBRE
MISTERIOS :
El simbolismo de la unción y las prendas blancas.
Después del baño bautismal, subiste al obispo.
Piensa en lo que siguió.
¿No es esto lo que dice David: como perfume en la cabeza, que cae sobre la barba, sobre la barba de Aarón?
Este es el perfume del que habla Salomón: tu nombre es un perfume que se extiende: por eso las jóvenes te han amado y atraído.
Cuántas almas nuevas hoy te han amado.
Señor Jesús, diciendo: Llévanos detrás de ti, correremos al olor de tu ropa, para inhalar el olor de la resurrección.
Comprende el significado de este rito: el perfume fluye en la barba, es decir, en la gracia de la juventud y en la barba de Aarón, para que te conviertas en una raza elegida, sacerdotal, preciosa.
Porque todos recibimos la unción de la gracia espiritual para el reino de Dios y el sacerdocio.
Entonces recibiste estas ropas blancas que llevas puestas, para indicar que te has despojado del sobre del pecado y te has puesto las ropas puras de la inocencia, de las cuales habla el profeta:
-Me rociarás con hisopo, y seré limpiado; me lavarás y me volveré más blanco que la nieve.
Podemos verlo, según la Ley y según el Evangelio:
-El que es bautizado se muestra purificado.
Según la ley, porque Moisés usó un penacho de hisopo para rociar con la sangre del cordero.
Según el Evangelio, porque Cristo tenía ropas blancas como la nieve, cuando mostró, en el Evangelio de la Transfiguración, la gloria de su resurrección.
Se vuelve más blanco que la nieve, aquel cuya culpa es perdonada.
Es por eso que el Señor dijo por boca de Isaías:
-Si tus pecados son como el morado, los haré blancos como la nieve.
La Iglesia, que usa estas vestimentas blancas por haberse puesto las prendas durante el baño del nuevo nacimiento, dice en el Cantar de los Cantares:
-Soy negra y bella, hijas de Jerusalén.
Negro por la fragilidad de la naturaleza humana, bello por gracia; negro porque hecho de pecadores, hermoso por el sacramento de la fe.
Al ver estas ropas, las hijas de Jerusalén dicen con asombro:
-¿Quién es este que sube todo blanco?
Ella, que era negra, ¿cómo se volvió blanca de repente?
En cuanto a Cristo, al ver a su Iglesia vestida de blanco, fue por ella, dice el profeta Zacarías, que se había llevado ropa sucia, o al ver el alma purificada y lavada por el sacramento del nuevo nacimiento, él le dice :
-Qué guapa eres, amiga mía, qué guapa eres:
-Tus ojos son hermosos como los de la paloma, esa paloma cuya apariencia el Espíritu Santo había tomado para descender del cielo.
Recuerde también que ha recibido la impronta del Espíritu: Espíritu de sabiduría y discernimiento, espíritu de consejo y fuerza, espíritu de conocimiento y piedad, espíritu de temor religioso, y guarde bien lo que ha recibido. .
Dios el Padre ha dejado su marca en ti, Cristo el Señor te ha confirmado y ha puesto el Espíritu en tu corazón, como primer don, como has aprendido al leer al Apóstol.
---------------------
« Dormir c’est guérir. »
(Discours de Mgr Boniface, 19 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Dormir et l’ivresse.
Illustration :
Tertullien, théologien chrétien († 225), dit :
« Dormir c’est guérir. »
Extrait du discours :
Saint Valérien, martyr en 178, dit :
« Le serviteur qui attend les jours de fêtes pour dormir n’est pas un bon serviteur. »
Honoré de Balzac, écrivain français († 1850), dit :
« Il n’y a pas de douleur que le sommeil ne sache vaincre. »
Lamennais, prêtre et écrivain français († 1854), dit :
« La science ne sert guère qu’à nous donner une idée de l’étendue de notre ignorance. »
Saint Bernard dit :
« Le sommeil est une chose dont on doit se défier, et qui, sous plusieurs rapports, ressemble à l’ivresse. »
Saint Ambroise dit :
« Qu’est-ce qu’un homme ivre si ne n’est qu’une créature de trop. »
Trop de sommeil nous engourdit.
Trop de remèdes est un poison.
Trop de rigueur est cruauté.
Trop de plaisir mène au tombeau.
Trop d’ivresse mène à la mort.
Saint Jean Chrysostome († 407) dit :
« Le sommeil, pour être profitable à la santé, doit être court. »
Platon dit :
« Le commencement est la moitié de tout. »
« Il est bon de répéter les belles paroles. »
Saint Jean de la Trinité dit :
« Le sommeil long, c’est
- le compagnon et le frère de la volupté,
- l’image de la mort,
- la mère de la paresse. »
Un homme, qui s’adonne trop au sommeil,
- méprise la sagesse,
- prostitue la chasteté,
- néglige le salut de son âme,
- perd un temps précieux,
- tue l’esprit,
- entretient le vice,...
Célébrer la Lumière
A l'aube, nous prions en célébrant la lumière qui vient en ce monde. Au crépuscule, nous prions en célébrant l'allumage des lampes. Dans les deux cas, la lumière vient dans le monde, et les ténèbres ne peuvent pas la vaincre (Jean 1,1-9).
La lumière est le sacrement de la présence de Dieu, emplissant et guidant le monde.
Lorsque nous voyons la lumière, nous contemplons Dieu tout autour de nous.
Dieu avec nous. Dieu pour nous. Dieu comme sagesse, bonté et beauté.
Dieu est Celui qui nous donne les yeux pour voir, et Qui sans cesse nous voit.
The Art of Transfiguration
Ô Seigneur
Durant sa vieillesse Saint Ephrem le syrien exprime sa prière dans ces beaux vers :
Seigneur Jésus-Christ, Rois des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort, voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître.
Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l’extrême fragilité de mon âme et de mon corps.
Accorde-moi la force dans ma faiblesse et soutiens-moi dans ma misère.
Ne gardes pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes fautes.
Conserve-moi ta grâce jusqu’à la fin, qu’elle me garde comme par le passé.
Ainsi, en moi, désormais vieux et privé de force, tu te révéleras Dieu fidèle, plein de force et de miséricorde.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
LA LIBERTÉ, PARLONS-EN !
Un mot malentendu –
Utilisé dans toutes sortes de contextes, « liberté », que le poète Éluard inscrit sur tous les supports, « liberté » au nom de laquelle ont été commises bien des atrocités, le mot avec ce qu’il nomme, subit nombre de contresens et d’ambiguïtés.
Avec la compassion du Christ un cœur chrétien se penche sur certains mots maltraités pour les soigner, les réparer et, si Dieu le veut, les guérir.
Caprice, fantaisie, arbitraire, individualisme exacerbé du « je fais ce que je veux », anarchie allergique à tout « Dieu ni maître », haine de la moindre contrainte, la liberté, dans la vie personnelle, sert souvent l’égoïsme, l’égocentrisme pathologique, ce que les saints Pères appellent l’amour de soi.
Liberté pervertie, elle tient captive la liberté, elle la confine, c’est-à-dire l’enserre dans des frontières.
La liberté confinée
De ce confinement de la liberté, la paralysie est, dans le saint Évangile, l’image fréquente.
Dans la vie communautaire, la liberté, conçue à juste titre comme autodétermination des citoyens et des peuples, est souvent étouffée ou bien s’étouffe elle-même en voulant se conquérir.
On sait par quelles crises la démocratie passe dans certaines nations.
On sait également comment l’institution ecclésiastique elle-même peut asphyxier la liberté par le cléricalisme, le moralisme ou la transformation du message évangélique en valeurs et en idées.
Nombreux ceux pour qui le mot Église est incompatible avec le nom de la liberté.
Un des plus beaux mots du monde, aussi chargé d’attraction magnétique que le mot amour, est souvent galvaudé ou instrumentalisé à des fins contraires.
Le mésusage
S’il est vrai que le mal n’existe que comme perversion du bien, la liberté, quoique maltraitée, quoique crucifiée, demeure le pivot du monde et l’aspiration désespérée de toute créature.
Nos Pères ascétiques parlent d’un mésusage de la liberté dès le Paradis :
-« de même que Dieu se détermine lui-même et fait ce qu’Il veut… ainsi tu te détermines toi-même, fût-ce, si telle est ta volonté, pour te perdre » (saint Macaire le Grand, Homélie 15, 23).
Dans le tropaire du dimanche de pré carême, le Fils prodigue dit « je me suis trompé ! »
La souffrance et la mort dans la Création, et la perversion de la liberté elle-même, procèdent d’une erreur de la conscience et de la volonté.
L’homme peut se tromper ou être trompé, et se trouver asservi, ne serait-ce qu’à lui-même.
Les deux libertés
Faisant la distinction entre la nature et la personne, saint Maxime le Confesseur décrit une liberté naturelle et une volonté naturelle.
Créé à l’image de Dieu, l’être humain a la capacité de s’autodéterminer, d’autogérer en quelque sorte son existence.
Cette liberté d’origine, véritable souveraineté, est également « un désir essentiel de ce qui confirme la nature » (PG 91, 153 A), un élan vers l’accomplissement.
L’autre liberté humaine, celle de la personne, opère des choix et des décisions.
C’est le libre arbitre, « une impulsion qui choisit et un mouvement de la pensée vers un côté ou un autre » (PG 91, 153 AB).
Ici est la possibilité de se tromper ou d’être trompé, et d’asservir ainsi la liberté.
Libérer la liberté
Le Verbe divin en se faisant homme restaure la liberté naturelle et rend à l’être humain la liberté de choisir et de décider.
Par la foi en lui et l’union à lui dans le baptême on est à nouveau libre.
La vie ascétique dans l’Église a pour rôle d’actualiser de façon continue la liberté naturelle par l’exercice de la liberté personnelle.
La paternité de Dieu s’exerce par le ministère de l’Église notamment dans le sacrement de la confession où se libère le moi profond ou personne.
Nous devenons libres d’accomplir, par une obéissance libératrice, la volonté divine qui est que nous nous épanouissions à la ressemblance du Fils.
VAMOS CONVERSAR A RESPEITO DISSO!
Uma palavra de mal-entendido -
Usada em todos os tipos de contextos, "liberdade", que o poeta Éluard inscreve em todos os meios de comunicação, "liberdade" em nome de muitas atrocidades cometidas, a palavra com o que ela nomeia, sofre muitas interpretações e mal-entendidos. ambiguidades.
Com a compaixão de Cristo, o coração cristão olha certas palavras maltratadas para curá-las, repará-las e, se Deus quiser, curá-las.
Capricho, fantasia, arbitrariedade, individualismo exacerbado do "eu faço o que quero", anarquia alérgica a qualquer "Deus ou mestre", ódio do menor constrangimento, liberdade na vida pessoal, muitas vezes serve ao egoísmo, egocentrismo patológico, o que os Santos Padres chamam de amor próprio.
A liberdade pervertida, mantém a liberdade em cativeiro, restringe-a, ou seja, a encerra dentro das fronteiras.
Liberdade confinada
A paralisia é uma imagem frequente no santo Evangelho deste confinamento da liberdade.
Na vida comunitária, a liberdade, corretamente concebida como autodeterminação de cidadãos e povos, é freqüentemente sufocada ou até se sufoca ao querer se conquistar.
Sabemos através de que crises a democracia passa em certas nações.
Também sabemos como a própria instituição eclesiástica pode sufocar a liberdade através do clericalismo, moralismo ou a transformação da mensagem do Evangelho em valores e idéias.
Muitas pessoas para quem a palavra Igreja é incompatível com o nome da liberdade.
Uma das palavras mais bonitas do mundo, carregada de atração magnética como a palavra amor, é frequentemente usada em excesso ou explorada para fins opostos.
Uso indevido
Embora seja verdade que o mal existe apenas como uma perversão do bem, a liberdade, embora maltratada, embora crucificada, permanece a espinha dorsal do mundo e a aspiração desesperada de toda criatura.
Nossos Pais ascéticos falam de um mau uso da liberdade do Paraíso:
- "assim como Deus se determina e faz o que Ele quer ... assim você se determina, mesmo que seja sua vontade, se perder" (São Macário, o Grande, Homilia 15, 23)
No trópico do domingo pré-quaresma (na liturgia greco-eslava), o filho pródigo disse: “Eu estava errado! "
O sofrimento e a morte na Criação, e a perversão da própria liberdade, procedem de um erro de consciência e vontade.
O homem pode estar enganado ou ser enganado, e se achar escravizado, mesmo que seja para si mesmo.
As duas liberdades
Distinguindo entre natureza e pessoa, São Máximo, o Confessor, descreve uma liberdade natural e uma vontade natural.
Criados à imagem de Deus, os seres humanos têm a capacidade de se determinar, de administrar sua existência de uma maneira.
Essa liberdade original, verdadeira soberania, é também "um desejo essencial daquilo que confirma a natureza" (PG 91, 153 A), um impulso para a conquista.
A outra liberdade humana, a da pessoa, opera escolhas e decisões. É o livre arbítrio, "um impulso de escolha e um movimento de pensamento para um lado ou outro" (PG 91, 153 AB).
Aqui está a possibilidade de estar enganado ou de ser enganado e, assim, escravizar a liberdade.
Liberte a liberdade
A Palavra divina ao se tornar homem restaura a liberdade natural e devolve aos seres humanos a liberdade de escolher e decidir.
Pela fé nele e pela união com ele no batismo, a pessoa é livre novamente. O papel da vida ascética na Igreja é atualizar continuamente a liberdade natural através do exercício da liberdade pessoal.
A paternidade de Deus é exercida através do ministério da Igreja, particularmente no sacramento da confissão, onde o eu profundo ou a pessoa é liberada.
Tornamo-nos livres para cumprir, por meio da obediência libertadora, a vontade divina que é que florescemos à semelhança do Filho.
--------------
LET'S TALK ABOUT IT!
A word of misunderstanding -
Used in all kinds of contexts, "liberty", which the poet Éluard inscribes in all media, "liberty" in the name of which many atrocities have been committed, the word with what it names, undergoes many misinterpretations and misinterpretations. 'ambiguities.
With the compassion of Christ a Christian heart looks at certain mistreated words in order to heal them, to repair them and, God willing, to heal them.
Caprice, fantasy, arbitrariness, exacerbated individualism of "I do what I want", anarchy allergic to any "God or master", hatred of the slightest constraint, freedom, in personal life, often serves selfishness, pathological egocentricity, what the Holy Fathers call self-love.
Liberty perverted, it holds freedom captive, it confines it, that is to say encloses it within borders.
Confined freedom
Paralysis is a frequent image in the holy Gospel of this confinement of freedom.
In community life, freedom, rightly conceived of as the self-determination of citizens and peoples, is often stifled or even chokes itself in wanting to conquer itself.
We know through what crises democracy goes through in certain nations.
We also know how the ecclesiastical institution itself can suffocate freedom through clericalism, moralism or the transformation of the Gospel message into values and ideas.
Many people for whom the word Church is incompatible with the name of freedom.
One of the most beautiful words in the world, as charged with magnetic attraction as the word love, is often overused or used for opposite ends.
Misuse
While it is true that evil only exists as a perversion of good, freedom, although mistreated, although crucified, remains the backbone of the world and the desperate aspiration of every creature.
Our ascetic Fathers speak of a misuse of freedom from Paradise:
- "just as God determines himself and does what He wants ... so you determine yourself, even if it is your will, to lose yourself" (Saint Macarius the Great, Homily 15, 23).
In the tropary of pre Lent Sunday (In the Greco-Slavic Liturgy) the Prodigal Son said “I was wrong! "
Suffering and death in Creation, and the perversion of freedom itself, proceed from an error of conscience and will.
Man can be mistaken or be deceived, and find himself enslaved, if only to himself.
The two freedoms
Distinguishing between nature and the person, Saint Maximus the Confessor describes a natural freedom and a natural will.
Created in the image of God, human beings have the capacity to determine themselves, to manage their existence in a way.
This original freedom, true sovereignty, is also "an essential desire for that which confirms nature" (PG 91, 153 A), a drive towards accomplishment.
The other human freedom, that of the person, operates choices and decisions. It is free will, "a choosing impulse and a movement of thought to one side or another" (PG 91, 153 AB).
Here is the possibility of making mistakes or of being deceived, and thus enslave freedom.
Liberate freedom
The divine Word in becoming man restores natural freedom and gives human beings back the freedom to choose and decide.
By faith in him and union with him in baptism one is free again. The role of ascetic life in the Church is to continuously update natural freedom through the exercise of personal freedom.
The fatherhood of God is exercised through the ministry of the Church, particularly in the sacrament of confession in which the deep self or person is released.
We become free to fulfill, through liberating obedience, the divine will which is that we flourish in the likeness of the Son.
--------------
¡HABLEMOS DE ESO!
Una palabra de malentendido
Utilizado en todo tipo de contextos, "libertad", que el poeta Éluard inscribe en todos los medios, "libertad" en cuyo nombre se han cometido muchas atrocidades, la palabra con lo que nombra, sufre muchas interpretaciones erróneas y malentendidos. 'ambigüedades.
Con la compasión de Cristo, un corazón cristiano mira ciertas palabras maltratadas para sanarlas, repararlas y, si Dios quiere, sanarlas.
El capricho, la fantasía, la arbitrariedad, el individualismo exacerbado de "hago lo que quiero", la anarquía alérgica a cualquier "Dios o maestro", el odio a la más mínima restricción, la libertad, en la vida personal, a menudo sirve al egoísmo, egocentricidad patológica, lo que los Santos Padres llaman amor propio.
La libertad pervertida, mantiene cautiva la libertad, la limita, es decir, la encierra dentro de las fronteras.
Libertad confinada
La parálisis es una imagen frecuente en el santo Evangelio de este confinamiento de la libertad.
En la vida comunitaria, la libertad, concebida correctamente como la autodeterminación de los ciudadanos y los pueblos, a menudo se ahoga o incluso se ahoga al querer conquistarse a sí misma.
Sabemos a través de qué crisis atraviesa la democracia en ciertas naciones.
También sabemos cómo la institución eclesiástica misma puede sofocar la libertad mediante el clericalismo, el moralismo o la transformación del mensaje del Evangelio en valores e ideas.
Muchas personas para quienes la palabra Iglesia es incompatible con el nombre de libertad.
Una de las palabras más bellas del mundo, tan cargada de atracción magnética como la palabra amor, a menudo se usa en exceso o se explota para fines opuestos.
Mal uso
Si bien es cierto que el mal solo existe como una perversión del bien, la libertad, aunque maltratada, aunque crucificada, sigue siendo la columna vertebral del mundo y la aspiración desesperada de toda criatura.
Nuestros Padres ascéticos hablan de un mal uso de la libertad del Paraíso:
- "así como Dios se determina a sí mismo y hace lo que quiere ... así tú decides, incluso si es tu voluntad, perderte" (San Macario el Grande, Homilía 15, 23)
En el tropario del domingo anterior a la Cuaresma (en la liturgia grecoeslava), el hijo pródigo dijo: “¡Estaba equivocado! "
El sufrimiento y la muerte en la Creación, y la perversión de la libertad misma, proceden de un error de conciencia y voluntad.
El hombre puede estar equivocado o ser engañado, y encontrarse esclavizado, aunque solo sea para sí mismo.
Las dos libertades
Distinguiendo entre la naturaleza y la persona, San Máximo el Confesor describe una libertad natural y una voluntad natural.
Creados a la imagen de Dios, los seres humanos tienen la capacidad de determinarse a sí mismos, de manejar su existencia de alguna manera.
Esta libertad original, la verdadera soberanía, es también "un deseo esencial para lo que confirma la naturaleza" (PG 91, 153 A), un impulso hacia el logro.
La otra libertad humana, la de la persona, opera elecciones y decisiones. Es libre albedrío, "un impulso de elección y un movimiento de pensamiento hacia un lado u otro" (PG 91, 153 AB).
Aquí está la posibilidad de equivocarse o de ser engañado, y así esclavizar la libertad.
Liberar la libertad
La Palabra divina al convertirse en hombre restaura la libertad natural y devuelve a los seres humanos la libertad de elegir y decidir.
Por la fe en él y la unión con él en el bautismo, uno es libre nuevamente. El papel de la vida ascética en la Iglesia es actualizar continuamente la libertad natural a través del ejercicio de la libertad personal.
La paternidad de Dios se ejerce a través del ministerio de la Iglesia, particularmente en el sacramento de la confesión donde se libera al ser o persona profunda.
Nos volvemos libres para cumplir, a través de la obediencia liberadora, la voluntad divina que es que florezcamos a semejanza del Hijo.
--------------
Battue à mort par des satanistes, sœur Maria Laura sera bientôt béatifiée
Histoire de Sainte Anne en Bretagne
Contrairement aux Sept Saints fondateurs de la Bretagne, Anne n’est pas venue d’outre-Manche, mais de la Palestine.
Qu’importe, les Bretons ont forgé toutes sortes de légendes pour naturaliser leur sainte patronne et lui vouent toujours un culte fervent, de Sainte-Anne la Palud à Sainte-Anne d’Auray.
On dénombre environ 800 saints en Bretagne, faisant de cette région la terre des saints. Parmi eux, quelques rares femmes, dont la plus connue : sainte Anne, santez Anna, en breton.
Contrairement à d’autres saintes comme Berc’hed qui venait d’Irlande ou Gwen arrivée du pays de Galles, accompagnant un vaste mouvement migratoire vers la péninsule armoricaine à partir du Ve siècle, sainte Anne est née quant à elle bien loin des côtes atlantiques : dans la tradition chrétienne, la mère de Marie, et la grand-mère de Jésus, vécut en Galilée, près de Nazareth, puis à Jérusalem.
Une princesse bretonne
En Bretagne, différentes traditions légendaires locales font pourtant de sainte Anne une grande princesse bretonne : il est en effet fréquent dans la région de gratifier ces saints venus d’ailleurs d’une ascendance bretonne.
Les Bretons n’hésitent donc pas à relocaliser la légende de sainte Anne, en la faisant naître dans le Porzay, au manoir de Molien, au pied du Menez Hom.
Selon un autre mythe recueilli par Anatole Le Braz à la fin du XIXe siècle, sainte Anne fut reine et même duchesse mais malheureuse en ménage : quand son mari découvrit qu’elle était enceinte « il la chassa comme une mendiante en pleine nuit, au cœur de l’hiver ».
Arrivé dans l’anse de Trefentec, un ange conduisit la sainte jusqu’à Jérusalem. « Quelques jours plus tard, Anne accouchait d’une fille que Dieu destinait à être la Vierge ». Une autre légende raconte d’ailleurs qu’après avoir élevé religieusement sa fille Marie, Anne revint vivre ses vieux jours dans son pays natal, la Bretagne !
« Lorsqu’Anne mourût, des pêcheurs trouvèrent sa statue qui flottait à la surface de la mer, auprès du rivage (…). Les pêcheurs posèrent sa statue sur le sol et aussitôt une source jaillit, qui existe encore.
Les pêcheurs, voyant de ce fait un miracle de sainte Anne, se prosternèrent et firent part de ce qui leur était arrivé. Une chapelle fut aussitôt construite en l’honneur de la sainte et la statue y fut déposée.»
Des racines préceltiques
Anne a fait très tôt l’objet d’une grande vénération. En Orient, son culte est en vigueur dès le VIe siècle à Constantinople, avec la dédicace d’une basilique élevée en son honneur, puis à Jérusalem au siècle suivant. Mais comment expliquer sa propagation de l’Orient vers l’Occident ?
Après le XIe siècle, le culte de sainte Anne se répand grâce aux voyages commerciaux entre l’Europe et l’Orient, mais aussi à la faveur des pèlerinages et surtout des croisades entre le XIe et le XIIIe siècle.
Job an Irien, qui a consacré un ouvrage bilingue à la sainte, rappelle également que « les Bretons avaient eu très tôt l’habitude d’aller en terre sainte ». Les saints bretons Thelio, David et Patern furent même sacrés évêques de Jérusalem.
Par ailleurs, il semblerait qu’Anne ait aussi des origines préceltiques : « La popularité du culte de sainte Anne en Bretagne proviendrait également d’une substitution d’une vieille dévotion à la déesse mère Ana, du vieil irlandais Anu », écrit Bernard Rio, auteur d’un ouvrage sur les saints bretons. Il ajoute d’ailleurs que « les saints ‘’naturalisés’’ sont toujours un mélange de paganisme et de christianisme ».
Les apparitions
Le culte de la sainte connaît une nouvelle expansion en terre bretonne lorsqu’elle apparaît pour la première fois au paysan Yvon Nikolazic en 1623, à Pluneret, non loin d’Auray dans le Morbihan.
« Le pèlerinage de Sainte-Anne-d’Auray va donner un nouvel élan à la dévotion à sainte Anne : les vieux centres de pèlerinages vont trouver une nouvelle jeunesse et de nouvelles chapelles seront construites en son honneur », écrit Job an Irien. Considérée comme sainte patronne de la Bretagne depuis le XIXe siècle, elle en a reçu officiellement le titre par le Vatican le 26 juillet 1914, jour du pardon.
Aujourd’hui encore, sainte Anne reste une figure importante de la dévotion populaire bretonne : plus de 600 chapelles en Bretagne portent son nom. Dominique Camus, qui a consacré un livre aux dévotions populaires et tombes guérisseuses en Bretagne, explique que « la grand-mère du Christ est particulièrement vénérée du fait de sa sainte lignée et jouit d’un statut privilégié en Bretagne.
Lorsqu’il s’agit de placer sous la houlette de saints des lieux de culte considérés comme païens, il n’est pas rare que le choix se porte sur elle ».
Outre la basilique de Sainte-Anne-d’Auray, la chapelle de Notre-Dame la Palud reste également un sanctuaire important dans le culte de sainte Anne.
Pour en savoir plus
Job an Irien, « Sainte Anne et les Bretons. Santez Anna, mamm-goz ar Vretoned », Minihi Levenez, 1996.
Bernard Rio, « Le livre des saints bretons », Éditions Ouest-France, 2016.
Dominique Camus, « Dévotions populaires et tombes guérisseuses en Bretagne », éditions Ouest-France, 2011.
"Ignace, appelé aussi Théophore (Porte-Dieu), à l'Église qui est bénie dans la grâce de Dieu le Père en Jésus Christ notre Sauveur.
C'est en lui que je salue l'Église qui est à Magnésie, sur les bords du Méandre, et je lui souhaite abondance de joie en Dieu le Père et en Jésus Christ.
Apprenant que votre charité est parfaitement ordonnée selon Dieu, j'ai décidé, dans ma joie, de vous adresser la parole dans la foi en Jésus Christ.
Honoré d'un nom d'une divine splendeur, alors que je me déplace chargé de chaînes, je célèbre la louange des Églises et je leur souhaite d'être unies à la chair et à l'esprit de Jésus Christ, notre éternelle vie ; je leur souhaite d'être unies dans la foi et la charité, qui est supérieure à tout ; et je leur souhaite ce qui est le plus important :
-l'union avec Jésus et le Père en qui, après avoir résisté à toutes les attaques du prince de ce monde et y avoir échappé, nous atteindrons Dieu.
Puisque j'ai eu l'honneur de vous voir par l'intermédiaire de Damas, votre évêque digne de Dieu, des dignes presbytres Bassus et Apollonius, et de son compagnon de service, le diacre Zotion, je souhaite jouir de sa présence, car il est soumis à l'évêque comme à la grâce de Dieu, et au presbytérium comme à la loi de Jésus Christ.
Il convient que vous n'abusiez pas du jeune âge de votre évêque ; au contraire, par égard à la puissance de Dieu le Père, il convient que vous lui accordiez toute votre vénération.
Car je sais que vos saints presbytres n'ont pas abusé de la jeunesse qui paraît en lui ; comme des gens guidés par une prudence divine, ils se soumettent à lui, non pas à lui, mais comme à l'évêque et au gardien de tous, au Père de Jésus Christ.
Par respect pour ce Père qui nous a aimés, il convient d'obéir, sans aucune dissimulation.
Car, lorsqu'on dissimule, ce n'est pas l'évêque visible que l'on égare, c'est l'évêque invisible que l'on essaie de tromper.
En agissant ainsi, ce n'est pas à l'homme de chair qu'on s'adresse, mais à Dieu, qui connaît les choses cachées.
Il convient donc de ne pas seulement se faire appeler chrétien, mais de l'être aussi ; de même que certains ont toujours le nom de l'évêque à la bouche, mais font tout sans lui.
Ceux-là ne me paraissent pas avoir une bonne conscience, car leurs assemblées ne sont pas légitimes ni conformes au commandement du Seigneur.
Car les choses ont leur fin, et voici devant nous, toutes deux également, la mort et la vie, et chacun doit aller à son lieu propre.
C'est ainsi qu'il y a deux monnaies, celle de Dieu et celle du monde ; et chacune d'elles a sa marque particulière.
Les infidèles portent celle de ce monde, et les fidèles qui sont dans la charité portent la marque de Dieu le Père par Jésus Christ.
Si, grâce à celui-ci, nous ne décidons pas librement de mourir pour participer à sa passion, sa vie n'est pas en nous."
------------------------------------------CARTA DE SAINT IGNACE
D'ANTIOCHE PARA OS
MAGNESIANOS:
"Inácio, também chamado de Teóforo (Porte-Dieu), à Igreja que é abençoada na graça de Deus Pai em Jesus Cristo, nosso Salvador.
É nele que saúdo a Igreja que está em Magnésia, nas margens do Meandro, e desejo-lhe abundância de alegria em Deus, o Pai, e em Jesus Cristo.
Aprendendo que sua caridade é perfeitamente ordenada de acordo com Deus, decidi, em minha alegria, falar com você em fé em Jesus Cristo.
Honrado com um nome de esplendor divino, ao mover-me carregado de correntes, celebro os louvores das Igrejas e desejo que elas se unam à carne e ao espírito de Jesus Cristo, nossa vida eterna; Desejo que eles se unam na fé e na caridade, que é superior a tudo; e desejo a eles o que é mais importante:
- união com Jesus e o Pai em quem, depois de ter resistido a todos os ataques do príncipe deste mundo e ter escapado deles, chegaremos a Deus.
Como tive a honra de vê-lo através de Damasco, seu digno bispo de Deus, os dignos presbíteros Bassus e Apolônio, e seu companheiro de serviço, o diácono Zotion, desejo desfrutar de sua presença, porque ele está sujeito ao bispo quanto à graça de Deus e ao presbitério quanto à lei de Jesus Cristo.
É apropriado que você não abuse da tenra idade de seu bispo; pelo contrário, por causa do poder de Deus Pai, é apropriado que você lhe dê toda a sua veneração.
Pois sei que os vossos santos presbíteros não abusaram da juventude que nele aparece; como pessoas guiadas pela prudência divina, elas se submetem a ele, não a ele, mas como bispo e guardião de todos, ao Pai de Jesus Cristo.
Por respeito a esse Pai que nos amou, é aconselhável obedecer, sem ocultação.
Porque, quando alguém esconde, não é o bispo visível que se desvia, é o bispo invisível que se tenta enganar.
Ao fazer isso, não é ao homem da carne que alguém se dirige, mas a Deus, que conhece as coisas ocultas.
Portanto, é aconselhável não apenas chamar a si mesmo de cristão, mas também ser um; assim como alguns ainda têm o nome do bispo na boca, mas fazem tudo sem ele.
Estes não me parecem ter boa consciência, pois suas assembléias não são legítimas nem estão em conformidade com o mandamento do Senhor.
Pois as coisas têm seu fim, e aqui diante de nós, ambos igualmente, há morte e vida, e cada um deve ir para seu próprio lugar.
Assim, existem duas moedas, a de Deus e a do mundo; e cada um deles tem sua marca particular.
Os infiéis levam a marca deste mundo, e os fiéis que estão em caridade levam a marca de Deus Pai por meio de Jesus Cristo.
Se, graças a ele, não decidimos morrer livremente para participar de sua paixão, sua vida não está em nós ".
--------------------------
LETTER FROM SAINT IGNACE OF
ANTIOCHE TO MAGNESIANS: "Ignatius, also called Theophorus (Porte-Dieu), to the Church which is blessed in the grace of God the Father in Jesus Christ our Savior.
It is in him that I greet the Church which is in Magnesia, on the banks of the Meander, and I wish him abundance of joy in God the Father and in Jesus Christ.
Learning that your charity is perfectly ordered according to God, I have decided, in my joy, to speak to you in faith in Jesus Christ.
Honored with a name of divine splendor, as I move laden with chains, I celebrate the praise of the Churches and I wish them to be united to the flesh and spirit of Jesus Christ, our eternal life; I wish them to be united in faith and charity, which is superior to everything; and I wish them what is most important:
-union with Jesus and the Father in whom, after having resisted all the attacks of the prince of this world and having escaped them, we will reach God.
Since I had the honor to see you through Damascus, your worthy bishop of God, the worthy presbyters Bassus and Apollonius, and his fellow servant, the deacon Zotion, I wish to enjoy his presence, because he is subject to the bishop as to the grace of God, and to the presbyterium as to the law of Jesus Christ.
It is fitting that you do not abuse the young age of your bishop; on the contrary, for the sake of the power of God the Father, it is fitting that you give him all your veneration.
For I know that your holy presbyters have not abused the youth which appears in him; like people guided by divine prudence, they submit to him, not to him, but as the bishop and guardian of all, to the Father of Jesus Christ.
Out of respect for this Father who loved us, it is advisable to obey, without any concealment.
Because, when one conceals, it is not the visible bishop that one leads astray, it is the invisible bishop that one tries to deceive.
By doing so, it is not to the man of the flesh that one addresses himself, but to God, who knows the hidden things.
It is therefore advisable not only to call oneself a Christian, but to be one as well; just as some still have the name of the bishop in their mouths, but do everything without him.
These do not seem to me to have a good conscience, for their assemblies are neither legitimate nor in conformity with the command of the Lord.
For things have their end, and here before us, both equally, are death and life, and each must go to his own place.
Thus there are two currencies, that of God and that of the world; and each of them has its particular mark.
The infidels bear the mark of this world, and the faithful who are in charity bear the mark of God the Father through Jesus Christ.
If, thanks to him, we do not freely decide to die to participate in his passion, his life is not in us. "
------------------------------------------CARTA DE SAN IGNACIO DE
ANTIOCHE A LOS MAGNESIOS:
"Ignacio, también llamado Theophorus (Porte-Dieu), a la Iglesia que es bendecida en la gracia de Dios Padre en Jesucristo nuestro Salvador.
Es en él que saludo a la Iglesia que está en Magnesia, a orillas del Meandro, y le deseo abundancia de gozo en Dios Padre y en Jesucristo.
Al enterarme de que su caridad está perfectamente ordenada de acuerdo con Dios, he decidido, en mi alegría, hablarles con fe en Jesucristo.
Honrado con un nombre de esplendor divino, mientras me muevo cargado de cadenas, celebro la alabanza de las Iglesias y deseo que se unan a la carne y al espíritu de Jesucristo, nuestra vida eterna; Deseo que se unan en la fe y la caridad, que es superior a todo; y les deseo lo más importante:
-unión con Jesús y el Padre en quien, después de haber resistido todos los ataques del príncipe de este mundo y haber escapado de ellos, llegaremos a Dios.
Dado que tuve el honor de verte a través de Damasco, tu digno obispo de Dios, los dignos presbíteros Bassus y Apolonio, y su compañero de servicio, el diácono Zotion, deseo disfrutar de su presencia, porque está sujeto al obispo en cuanto a la gracia de Dios, y al presbiterio en cuanto a la ley de Jesucristo.
Es apropiado que no abuses de la corta edad de tu obispo; por el contrario, por el poder de Dios Padre, es apropiado que le des toda tu veneración.
Porque sé que tus santos presbíteros no han abusado del joven que aparece en él; Como las personas guiadas por la prudencia divina, se someten a él, no a él, sino como obispo y guardián de todos, al Padre de Jesucristo.
Por respeto a este Padre que nos amó, es aconsejable obedecer, sin ocultarse.
Porque, cuando uno oculta, no es el obispo visible el que se extravía, es el obispo invisible el que trata de engañar.
Al hacerlo, no es al hombre de la carne a quien se dirige, sino a Dios, que conoce las cosas ocultas.
Por lo tanto, es aconsejable no solo llamarse cristiano, sino ser uno también; así como algunos todavía tienen el nombre del obispo en la boca, pero hacen todo sin él.
Estos no me parecen tener buena conciencia, ya que sus asambleas no son legítimas ni están en conformidad con el mandato del Señor.
Porque las cosas tienen su fin, y aquí, ante nosotros, ambos igualmente son muerte y vida, y cada uno debe ir a su propio lugar.
Así, hay dos monedas, la de Dios y la del mundo; y cada uno de ellos tiene su marca particular.
Los infieles llevan la marca de este mundo, y los fieles que están en la caridad llevan la marca de Dios el Padre por medio de Jesucristo.
Si, gracias a él, no decidimos morir libremente para participar en su pasión, su vida no está en nosotros ".
------------------------------------------
« La chasteté est la paix dans l’âme. »
(Discours de Mgr Boniface, 20 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Chasteté et sainteté.
Illustration :
Saint Cyprien, évêque de Carthage (martyr en 258), dit :
« La chasteté est la paix dans l’âme. »
Extrait du discours :
Si vous n’êtes pas chaste, devenez-le.
Saint Bonaventure († 1274) dit :
« La chasteté est une vertu d’origine céleste. »
Saint Cyprien, martyr en 258, dit :
« La chasteté est le plus puissant rempart de la pureté religieuse et le plus fort destructeur de l’infidélité. »
Saint Cyprien ajoute :
« La chasteté est
- la paix dans l’âme,
- la tranquillité des vertus,
- la lutte animée contre le vice et les débauches. »
La chasteté est le bouclier céleste du cœur.
Saint Ambroise dit :
« Apprenons à nous méfier du corps que nous portons, il est notre ennemi domestique et notre ennemi acharné contre nous.
- Le vin l’enflamme,
- la passion l’embrase,
- la beauté des femmes le met en feu,
- l’espérance le nourrit,
- le désespoir l’abat,
- la crainte
- le trouble,
- la souffrance le brise. »
Lorsque vous voyez une femme, il ne faut même pas la regarder.
Il ne faut jamais dire “elle est jolie”. Vous allez être enflammé et vous allez regretter amèrement.
« Les saints se gardent de leur corps comme d’un ennemi. »
Saint Augustin († 430) dit :
« La chasteté est une vie angélique, unit l’homme au ciel, et le fait concitoyen des anges. »
« La chasteté est l’ornement des nobles, l’ami de Dieu, la sœur des anges, la vie des Patriarches, la ceinture des Apôtres. »
Saint Jean Chrysostome dit :
« La chasteté ne s’accorde pas avec la discorde. »
Dans l’Imitation de Jésus-Christ :
« L’oisiveté et les délices sont la destruction de la chasteté. »
Saint Benoît († 547) dit :
« L’oisiveté est l’ennemi de l’âme. »
Sextus, philosophe (mort en 210), dit :
« L’homme chaste a reçu de Dieu le droit de se dire son enfant.
Que la vie des hommes chastes vous serve de modèle pour la vertu et pour la sainteté. »
Bossuet († 1704) dit :
« La chasteté a eu ses martyrs. »
Saint Ambroise dit :
« C’est la chasteté qui donne aux âmes un courage stoïque. »
Saint Thomas d’Aquin († 1274) dit :
« Voulez-vous rester chastes ? Ne faites pas trop de visites. »
Saint Cyprien dit encore :
« La chasteté est la paix de la famille, le principe de la concorde. »
Tertullien dit :
« Une faute contre la chasteté est, pour nous chrétiens, beaucoup plus effrayante que la peine de mort la plus cruelle. »
Proverbe espagnol :
« À la femme sage et chaste, Dieu suffit. »
Intéressante réflexion symbolique
sur le COVID
Bogdan Herzog, le mystique roumain de Timisoara, note que si vous écrivez — COVID — en lettres hébraïques et que vous le lisez de droite à gauche — DIVOC — comme se lisent les mots hébreux, vous obtiendrez דיבוק, — Dybbuk — le démon des cabalistes, l'esprit maléfique susceptible de pénétrer et de posséder une personne souffrant d'une intensification des émotions ».
Le Dybbuk est une figure populaire du folklore juif, qui fait l'objet de pièces de théâtre et de films.
Herzog poursuit son analyse : l'analogie avec la possession démoniaque n'est peut-être pas aussi simpliste, voire comporte une certaine profondeur.
Et si le Covid-19 relevait plus de la psychologie que de la biologie ?
Peut-être que par l'induction d'une peur extrême — une « intensification émotionnelle » — les gens se comportent « comme si » ils étaient possédés par le Dybbuk.
De fait, ils semblent bien agir comme s'ils étaient hypnotisés, obéissant sans réfléchir aux injonctions contradictoires des autorités et acceptant des limitations sans précédent des libertés individuelles.
Dybbuk, une figure du folklore juif Pour mieux comprendre ce qu'est un dybbuk, nous nous en remettrons à une autorité des plus solides avec Yoram Bilu, professeur de sociologie et d'anthropologie à l'université hébraïque de Jérusalem et lauréat du prestigieux prix Israël en 2013.
Selon Bilu :
Le terme dybbuk (dibbuq) était utilisé dans les cercles mystiques juifs pour désigner l'esprit d'une personne morte, un pécheur notoire de son vivant, qui prenait possession temporairement d'un être humain [...] la possession dybbuk était toujours conçue comme une affliction ou une maladie et l'agent possesseur comme un intrus étranger et dangereux qui devait être expulsé.
[...]
L'exorciste était toujours un rabbin vénéré qui confrontait l'esprit à diverses mesures d'ordre religieux utilisées dans un ordre fixe et graduel.
Citant les travaux du célèbre kabbaliste Gershom Sholem, Bilu souligne que « les dybbuks, les démons ou les âmes maléfiques possédaient une créature malheureuse ou mentalement malade ».
Les dybbuks semblent viser surtout les femmes et les enfants, et « l'intensification émotionnelle ou l'éveil » sont des conditions préalables à une telle possession démoniaque. Bilu conclut :
La possession par les dybbuks laissait la victime complètement passive, temporairement dépourvu de conscience et de contrôle d'elle-même vis-à-vis de deux autorités extérieures : l'esprit possesseur qui a privé le possédé de son identité individuelle et le rabbin-exorciste qui a obligé l'esprit à partir.
__________________________________
« On ne surmonte le vice qu’en le
fuyant. »
(Discours de Mgr Boniface, 21 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Vices, vertus, ne pas désespérer.
Illustration :
Fénelon, théologien français († 1715), dit :
« On ne surmonte le vice qu’en le fuyant. »
Extrait du discours :
Thalès de Milet, philosophe grec (mort en 545 avant J-C), dit :
« Les vices sont comme nos ongles, nous les coupons de temps en temps mais ils repoussent de nouveau. »
Fénelon († 1715) dit :
« On ne surmonte le vice qu’en le fuyant. »
Tacite, historien latin († 120), dit :
« Il y aura des vices tant qu’il y aura des hommes. »
Sénèque dit :
« Tirons notre courage de notre désespoir même. »
Fuir le vice est le commencement de la vertu.
Saint Clément d’Alexandrie († 217) dit :
« S’abandonner aux vices, c’est la plus dure des servitudes ; les vaincre au contraire, c’est la seule vraie liberté. »
Platon dit :
« La victoire sur soi est la plus grande des victoires. »
« L’amour est aveugle. »
Saint Robert Bellarmin († 1621) dit :
« Les vices et les mauvaises habitudes sont les ennemis de l’homme. »
Saint Ambroise dit :
« Où est la parole de Dieu, là est le bon conseil et la paix. »
Sénèque dit :
« Le passé est le conseiller de l’avenir. »
Saint Grégoire dit :
« On ne peut goûter Dieu tant qu’on demeure dans les délices du péché. »
Saint Augustin dit :
« La perfection ne consiste pas à bien commencer mais à bien finir. »
Le dégoût est une amertume de cœur qui détruit la joie spirituelle.
De St GRÉGOIRE LE GRAND
SUR L'ÉVANGILE DE JEAN :
Marie Madeleine, après être venue au tombeau sans y trouver le corps du Seigneur, crut qu'on l'avait enlevé et porta cette nouvelle aux disciples.
Une fois venus, ceux-ci constatèrent et ils crurent qu'il en était comme elle l'avait dit.
L'Évangile note aussitôt :
Après cela, les disciples rentrèrent chez eux.
Puis il ajoute : Mais Marie restait là dehors, à pleurer.
À ce sujet, il faut mesurer avec quelle force l'amour avait embrasé l'âme de cette femme qui ne s'éloignait pas du tombeau du Seigneur, même lorsque les disciples l'avaient quitté.
Elle recherchait celui qu'elle ne trouvait pas, elle pleurait en le cherchant, et, embrasée par le feu de son amour, elle brûlait du désir de celui qu'elle croyait enlevé.
C'est pour cela qu'elle a été la seule à le voir, elle qui était restée pour le chercher, car l'efficacité d'une œuvre bonne tient à la persévérance, et la Vérité dit cette parole :
Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
Elle a donc commencé par chercher, et elle n'a rien trouvé ; elle a persévéré dans sa recherche, et c'est pourquoi elle devait trouver ; ce qui s'est produit, c'est que ses désirs ont grandi à cause de son attente, et en grandissant ils ont pu saisir ce qu'ils avaient trouvé.
Car l'attente fait grandir les saints désirs. Si l'attente les fait tomber, ce n'était pas de vrais désirs.
C'est d'un tel amour qu'ont brûlé tous ceux qui ont pu atteindre la vérité. Aussi David dit-il : Mon âme a soif du Dieu vivant : quand pourrai-je parvenir devant la face de Dieu ?
Aussi l'Église dit-elle encore dans le Cantique des cantiques :
Je suis blessée d'amour.
Et plus loin : Mon âme a défailli.
Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?
On lui demande le motif de sa douleur, afin que son désir s'accroisse, et qu'en nommant celui qu'elle cherchait, elle rende plus ardent son amour pour lui.
Jésus lui dit : Marie.
Après qu'il l'eut appelée par le mot banal de « femme », sans être reconnu, il l'appelle par son nom.
C'est comme s'il lui disait clairement :
« Reconnais celui par qui tu es reconnue.
Je ne te connais pas en général, comme les autres, je te connais d'une façon particulière. »
Appelée par son nom, Marie reconnaît donc son créateur et elle l'appelle aussitôt Rabbouni, c'est-à-dire maître, parce que celui qu'elle cherchait extérieurement était celui-là même qui lui enseignait intérieurement à le chercher.
---------------------
De St GRÉGOIRE LE GRAND
NO EVANGELHO DE JOÃO:
Maria Madalena, depois de ter chegado ao túmulo sem encontrar o corpo do Senhor ali, acreditava que ele havia sido retirado e trazido essa notícia aos discípulos.
Quando eles chegaram, perceberam e acreditaram que era como ela havia dito.
O Evangelho nota imediatamente:
Depois disso, os discípulos voltaram para casa.
Então ele acrescenta: Mas Marie ficou lá fora, chorando.
Nesse sentido, é necessário medir com que força o amor incendiou a alma dessa mulher que não deixou o túmulo do Senhor, mesmo quando os discípulos o deixaram.
Ela procurava o que não conseguia encontrar, chorou enquanto procurava por ele e, em chamas pelo fogo de seu amor, ardia com o desejo daquele que acreditava ter sido removido.
É por isso que ela foi a única a vê-lo, ela que ficou para procurá-lo, pois a eficácia de um bom trabalho depende da perseverança, e a Verdade diz estas palavras:
Quem quer que tenha perseverado até o fim, esse será salvo.
Então ela começou olhando, e não encontrou nada; ela perseverou em sua busca, e é por isso que ela tinha que encontrar; o que aconteceu foi que seus desejos cresceram por causa de suas expectativas e, à medida que envelheciam, foram capazes de entender o que haviam encontrado.
Porque esperar faz crescer desejos sagrados. Se a espera os derruba, não era um desejo real.
É com tanto amor que todos que foram capazes de alcançar a verdade se queimaram. Disse, pois, Davi: A minha alma tem sede do Deus vivo; quando poderei vir diante do rosto de Deus?
Então a Igreja também diz no Cântico dos Cânticos:
Estou ferido de amor.
E mais: minha alma falhou.
Mulher, por que você está chorando? Quem é que voce esta procurando?
Perguntamos a ela o motivo de sua dor, para que seu desejo aumente e, nomeando o que ela procurava, tornará seu amor por ele mais ardente.
Jesus disse a ela, Maria.
Depois que ele a chamou pela palavra banal "mulher", sem ser reconhecida, ele a chamou pelo nome dela.
É como se ele estivesse claramente dizendo a ela:
"Reconheça aquele por quem você é reconhecido.
Eu não te conheço em geral, como os outros, conheço você de uma maneira particular. "
Chamada pelo nome dele, Maria, portanto, reconhece seu criador e imediatamente o chama de Rabbouni, ou seja, mestre, porque aquele que ela procurava do lado de fora era quem a ensinava a procurá-lo.
---------------------
From St GRÉGOIRE LE GRAND
ON THE GOSPEL OF JOHN :
Mary Magdalene, after having come to the tomb without finding the body of the Lord there, believed that it had been taken away and brought this news to the disciples.
When they came, they noticed and they believed that it was as she had said.
The Gospel immediately notes:
After that, the disciples returned home.
Then he adds: But Marie stayed there outside, crying.
In this regard, it is necessary to measure with what force the love had set ablaze the soul of this woman who did not leave the tomb of the Lord, even when the disciples had left it.
She looked for the one she could not find, she wept while looking for him, and, set ablaze by the fire of her love, she burned with the desire of the one she believed had been removed.
That is why she was the only one to see him, she who had stayed to seek him, for the effectiveness of a good work depends on perseverance, and the Truth says these words:
Whoever will have persevered to the end, that one will be saved.
So she started by looking, and she found nothing; she persevered in her search, and that is why she had to find; what happened was that his desires grew because of his expectation, and as they grew older they were able to grasp what they had found.
Because waiting makes holy desires grow. If the wait brings them down, it was not real desire.
It is with such love that all who have been able to reach the truth have burned. So David said, My soul thirsts for the living God: when can I come before the face of God?
So the Church also says in the Song of Songs:
I am wounded with love.
And further: My soul has failed.
Woman, why are you crying? Who are you looking for?
We ask her the reason for her pain, so that her desire may increase, and that by naming the one she was looking for, she will make her love for him more ardent.
Jesus said to her, Mary.
After he had called her by the banal word "woman", without being recognized, he called her by her name.
It is as if he was clearly telling her:
"Recognize the one by whom you are recognized.
I don't know you in general, like the others, I know you in a particular way. "
Called by name, Mary therefore recognizes her creator and she immediately calls him Rabbouni, that is to say master, because the one she was looking for on the outside was the very one who was teaching her inwardly to seek him.
---------------------
De St GRÉGOIRE LE GRAND
EN EL EVANGELIO DE JUAN :
María Magdalena, después de haber venido a la tumba sin encontrar el cuerpo del Señor allí, creyó que se la habían llevado y trajo esta noticia a los discípulos.
Cuando llegaron, se dieron cuenta y creyeron que era como ella había dicho.
El Evangelio señala inmediatamente:
Después de eso, los discípulos regresaron a casa.
Luego agrega: Pero Marie se quedó allí afuera, llorando.
En este sentido, es necesario medir con qué fuerza el amor había incendiado el alma de esta mujer que no se apartó de la tumba del Señor, incluso cuando los discípulos la habían abandonado.
Estaba buscando al que no pudo encontrar, lloró mientras lo buscaba y, en llamas por el fuego de su amor, ardió con el deseo del que creía que había sido eliminado.
Es por eso que ella fue la única que lo vio, la que se había quedado a buscarlo, porque la efectividad de un buen trabajo depende de la perseverancia, y la Verdad dice estas palabras:
Quien haya perseverado hasta el final, ese será salvo.
Entonces ella comenzó a mirar y no encontró nada; ella perseveró en su búsqueda, y por eso tuvo que encontrarla; lo que sucedió fue que sus deseos crecieron debido a sus expectativas, y a medida que crecieron pudieron comprender lo que habían encontrado.
Porque esperar hace crecer los santos deseos. Si la espera los derriba, no era un deseo real.
Es con tanto amor que todos los que han podido alcanzar la verdad se han quemado. Entonces David dijo: Mi alma tiene sed del Dios viviente: ¿cuándo puedo presentarme ante el rostro de Dios?
Entonces la Iglesia también dice en el Cantar de los Cantares:
Estoy herido de amor.
Y además: mi alma ha fallado.
Mujer, ¿por qué lloras? ¿A quién estás buscando?
Le preguntamos la razón de su dolor, para que su deseo pueda aumentar, y que al nombrar al que estaba buscando, hará que su amor por él sea más ardiente.
Jesús le dijo a ella, María.
Después de haberla llamado por la palabra banal "mujer", sin ser reconocida, la llamó por su nombre.
Es como si él le estuviera diciendo claramente:
"Reconoce a aquel por quien eres reconocido.
No te conozco en general, como los demás, te conozco de una manera particular. "
Llamada por su nombre, Mary reconoce a su creador e inmediatamente lo llama Rabbouni, es decir, maestro, porque el que estaba buscando en el exterior era el que le estaba enseñando internamente a buscarlo.
AIE CONFIANCE !
Un message de confiance –
« Aie confiance, mon enfant ! » est le message que nous et nos contemporains avons besoin d’entendre.
Nous avons besoin d’entendre la voix paternelle de Dieu nous appelant « mon enfant ».
C’est extraordinaire que Dieu appelle l’homme ou la femme de tous les jours son enfant !
L’a priori du pardon
Dans les périodes troublées que nous traversons, nous avons besoin d’être pardonnés à priori, avant même d’avoir sollicité le pardon ou d’avoir confessé la foi dans le Père, dans son Fils et dans son Esprit.
Le Père envoie dans le monde son Fils et son Esprit avec le préalable du pardon.
Il voit notre humanité, notre époque, notre société, telles qu’elles sont : paralysées !
Quand tout semble perdu, quand nous semblons définitivement paralysés, nous entendons un message divin de « confiance » – un a priori de confiance.
Qui parmi nous osera croire qu’il peut avoir confiance, quand tu suis l’information ou la désinformation, quand les médias, tous les jours, te donnent des raisons sérieuses de t’inquiéter ?
Mais le Seigneur nous dit, comme Il le fait dans les psaumes, d’avoir confiance, non dans les hommes, également paralysés, mais en lui, le Sauveur.
Lui n’est pas paralysé du tout ; au contraire, Il est libre de la grande liberté de l’amour par laquelle Il a fait exister toutes les créatures et par laquelle Il vient au milieu d’elles, en Personne et par la personne des pasteurs et des saints.
N’aie pas peur !
Notre dieu est un dieu libre et souverain et c’est pour cela que nous pouvons avoir confiance.
La confiance en Dieu nous tire de la paralysie car, ce qui paralyse le plus les hommes, c’est la peur. Depuis le début de l’épidémie surtout, les hommes ont été gagnés par la peur de la maladie et de la mort.
Une grande paralysie a gagné le monde, sa vie sociale, sa vie économique et même sa vie religieuse. Plus d’un paroissien déserte son église.
Plus d’un citoyen souffre du chômage.
Plus d’un d’entre nous redoute même de s’approcher de son semblable.
Les visages sont masqués. Seuls parlent nos regards. Peu d’entre les hommes se tournent avec confiance vers leur Père céleste car peu le connaissent ; peu entendent la parole de ce jour : « aie confiance, mon enfant ! »
Or, notre Dieu, le dieu libre, le dieu de la liberté, est venu, que cela se sache, donner aux hommes une grande « liberté », la faculté du mouvement, de l’initiative, de la créativité, de la sanctification de soi à la ressemblance du dieu saint, souverain et libre.
Dieu est venu dans son monde paralysé pour « communiquer sa propre liberté d’exister, d’être, de se mouvoir et d’aimer. « Soyez libres ! N’ayez pas peur ! Vous êtes mes enfants bien aimés ! », dit le Père par la voix du Fils dans la liberté de l’Esprit !
----------------------
TENHA CONFIANÇA !
Uma mensagem de confiança -
“Tenha confiança, meu filho! É a mensagem que nós e nossos contemporâneos precisamos ouvir.
Precisamos ouvir a voz paternal de Deus nos chamando "meu filho".
É incrível que Deus chame um homem ou mulher todos os dias de Seu filho!
O a priori do perdão
Nos tempos difíceis que estamos passando, precisamos ser perdoados a priori, mesmo antes de pedirmos perdão ou confessarmos fé no Pai, em seu Filho e em seu Espírito.
O Pai envia seu Filho e seu Espírito ao mundo com o pré-requisito do perdão.
Ele vê nossa humanidade, nosso tempo, nossa sociedade como eles são: paralisados!
Quando tudo parece perdido, quando parecemos permanentemente paralisados, ouvimos uma mensagem divina de "confiança" - a priori de confiança.
Quem entre nós se atreverá a acreditar que ele pode ser confiável, quando você acompanha as notícias ou a desinformação, quando a mídia, todos os dias, lhe dá sérias razões para se preocupar?
Mas o Senhor nos diz, como faz nos Salmos, para confiar, não nos homens, também paralisados, mas Nele, o Salvador.
Ele não está paralisado; pelo contrário, Ele está livre da grande liberdade de amor pela qual Ele fez todas as criaturas existirem e pela qual Ele vem entre elas, em Pessoa e através da pessoa de pastores e santos.
Não tenha medo !
Nosso deus é um deus livre e soberano e é nisso que podemos confiar.
A confiança em Deus nos tira da paralisia porque o que mais paralisa as pessoas é o medo. Especialmente desde o início da epidemia, os homens foram superados pelo medo de doenças e morte.
Uma grande paralisia tomou conta do mundo, de sua vida social, de sua vida econômica e até de sua vida religiosa. Mais de um paroquiano abandonou sua igreja.
Mais de um cidadão sofre de desemprego.
Muitos de nós até temem chegar perto de nosso próximo.
Os rostos estão mascarados. Apenas nossos olhares falam. Poucos homens se voltam com confiança ao Pai Celestial porque poucos o conhecem; poucos ouvem a palavra deste dia: “tenha confiança, meu filho! "
Agora, nosso Deus, o deus livre, o deus da liberdade, veio, que se saiba, dar aos homens grande "liberdade", a faculdade de movimento, de iniciativa, de criatividade, de santificação de Deus. eu à semelhança do deus santo, soberano e livre.
Deus veio ao seu mundo paralisado para "comunicar sua própria liberdade de existir, ser, mover-se e amar. "Seja livre! Não tenha medo ! Vocês são meus filhos amados! "Diz o Pai pela voz do Filho na liberdade do Espírito!
--------------------------------
HAVE CONFIDENCE !
A message of confidence -
“Have confidence, my child! Is the message we and our contemporaries need to hear.
We need to hear the fatherly voice of God calling us "my child."
It is amazing that God calls an everyday man or woman His child!
The a priori of forgiveness
In the troubled times we are going through, we need to be forgiven a priori, even before we have asked for forgiveness or have confessed faith in the Father, in his Son and in his Spirit.
The Father sends his Son and his Spirit into the world with the prerequisite of forgiveness.
He sees our humanity, our time, our society, as they are: paralyzed!
When all seems lost, when we seem permanently paralyzed, we hear a divine message of "trust" - an a priori of trust.
Who among us will dare to believe that he can be trusted, when you follow the news or the disinformation, when the media, every day, give you serious reasons to worry?
But the Lord tells us, as He does in the Psalms, to trust, not in men, also paralyzed, but in Him, the Savior.
He is not paralyzed at all; on the contrary, He is free from the great freedom of love by which He made all creatures exist and by which He comes among them, in Person and through the person of pastors and saints.
Do not be afraid !
Our god is a free and sovereign god and that is what we can trust.
Trust in God pulls us out of paralysis because what paralyzes people the most is fear. Especially since the start of the epidemic, men have been overcome by fear of disease and death.
A great paralysis has taken hold of the world, its social life, its economic life and even its religious life. More than one parishioner deserted his church.
More than one citizen suffers from unemployment.
Many of us even dread coming close to our fellow man.
The faces are masked. Only our looks speak. Few of men turn with confidence to their Heavenly Father because few know him; few hear the word of this day: “have confidence, my child! "
Now, our God, the free god, the god of freedom, has come, let it be known, to give men great "freedom", the faculty of movement, of initiative, of creativity, of the sanctification of self in the likeness of the holy, sovereign and free god.
God came to his paralyzed world to "communicate his own freedom to exist, to be, to move and to love. “Be free! Do not be afraid ! You are my beloved children! "Says the Father through the voice of the Son in the freedom of the Spirit!
--------------------------------
TEN CONFIANZA !
Un mensaje de confianza
“¡Ten confianza, hija mía! Es el mensaje que nosotros y nuestros contemporáneos necesitamos escuchar.
Necesitamos escuchar la voz paternal de Dios que nos llama "mi hijo".
¡Es asombroso que Dios llame a un hombre o mujer común Su hijo!
El a priori del perdón
En los tiempos difíciles que estamos pasando, necesitamos ser perdonados a priori, incluso antes de haber pedido perdón o haber confesado fe en el Padre, en su Hijo y en su Espíritu.
El Padre envía a su Hijo y su Espíritu al mundo con el requisito previo del perdón.
Él ve nuestra humanidad, nuestro tiempo, nuestra sociedad, como son: ¡paralizados!
Cuando todo parece perdido, cuando parecemos permanentemente paralizados, escuchamos un mensaje divino de "confianza", a priori de confianza.
¿Quién de nosotros se atreverá a creer que se puede confiar en él, cuando sigues las noticias o la desinformación, cuando los medios, todos los días, te dan serias razones para preocuparte?
Pero el Señor nos dice, como lo hace en los Salmos, que confiemos, no en los hombres, también paralizados, sino en Él, el Salvador.
No está paralizado en absoluto; por el contrario, Él está libre de la gran libertad de amor por la cual hizo que existieran todas las criaturas y por el cual Él viene entre ellas, en Persona y a través de la persona de pastores y santos.
No tengas miedo !
Nuestro dios es un dios libre y soberano y eso es en lo que podemos confiar.
La confianza en Dios nos saca de la parálisis porque lo que más paraliza a las personas es el miedo. Especialmente desde el comienzo de la epidemia, los hombres han sido vencidos por el miedo a la enfermedad y la muerte.
Una gran parálisis se ha apoderado del mundo, su vida social, su vida económica e incluso su vida religiosa. Más de un feligrés abandonó su iglesia.
Más de un ciudadano sufre desempleo.
Muchos de nosotros incluso tememos acercarnos a nuestro prójimo.
Las caras están enmascaradas. Solo nuestras miradas hablan. Pocos hombres recurren con confianza a su Padre Celestial porque pocos lo conocen; pocos escuchan la palabra de este día: "¡ten confianza, hija mía! "
Ahora, nuestro Dios, el dios libre, el dios de la libertad, ha venido, se sabe, para dar a los hombres una gran "libertad", la facultad de movimiento, de iniciativa, de creatividad, de la santificación de uno mismo a semejanza del dios santo, soberano y libre.
Dios vino a su mundo paralizado para "comunicar su propia libertad de existir, ser, moverse y amar. "¡Se libre! No tenga miedo ! ¡Sois mis amados hijos! "¡Dice el Padre a través de la voz del Hijo en la libertad del Espíritu!
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORRAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au06 48 89 94 89,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte
-+-
Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
-+-
AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise
Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...
Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.
Je viens d'écouter avec la plus grande attention l'allocution du Président de la République Française, notre Président.
Intervention brillante.
Je n'ai pas à me prononcer sur ceci ou cela.
D'autres s'en chargeront et les polémiques me paraissent stériles et malsaines alors que nous vivons des heures très sombres qui ne manqueront pas d'orienter l'avenir de l'humanité dans une direction pour laquelle nous prions afin qu'elle soit heureuse....
En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:
-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .
Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...
Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !
En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).
Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.
¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...
Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.
As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"
Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...
For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.
El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.
¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...
Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"
Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
-Contre les mauvaises nouvelles, utilisez la lumière !
-Lectionnaire du Premier Dimanche après la Pentecôte.
-Le Christianisme fut prêché par des ignorants et cru par des savants (Vidéo de Mgr Samuel)
-PRIÈRE: Celui que Dieu a envoyé transmet les paroles de Dieu.
-La croix présentée à Jeanne d'Arc sur son Buché, sort de l'oubli.
-La Résurrection et ses conséquences
-L'Esprit te guide
-Ayez confiance en Dieu même quand tout semble fichu.
-Fête de la Pentecôte. Esprit Saint éclairez-nous (Vidéo de Mgr Samuel)
-Comment prier ? (St Isaac le Syriaque) suivie de la prière pour les vocations.
-Va vers l'océan.
-Il n'y a point de bonheur sans morale, ni de morale sans combat (Vidéo de Mgr Samuel)
-La prière est source et test de tout.
-Saint Pacôme, qui êtes-vous?
-Pour bien prier, ne vous précipitez-pas. Arrêtez-vous sur chaque mot.
-L'homme n'est jamis si grand quà genoux devant Dieu (Vidéo de Mgr Samuel)
-AMÉRIQUE: Emeutes raciales et nécéssité du repentir de toute une Nation.
-L'homme est un loup pour l'homme . (Vidéo de Mgr Samuel)
-Doctrine du Pont selon Catherine de Sienne
-Les Musulmans et les Chrétiens sont-ils les meilleurs amis du monde?
-Peut-on démontrer l'existence de Dieu ?
-Un témoignage de Soeur Emmanuelle: Du désespoir, du spiritisme, de la mort à la vie...(Vidéo)
-Sainte Clotilde, qui êtes-vous?
-COMMENT LIRE L’ÉVANGILE AVEC LE CŒUR? (Père Verlingue)
-Fais taire en toi ce qui n'est pas toi (St Jean de la Croix)
-Le Coin du Catéchisme et de la transmission familiale.
-Epoque difficile: Préparez vos enfants par la Foi !!!
-Vers une Culture de Vie.
-Annonces générales
Eucharistie,
pandémie et incroyance
(Père Chris Moody)
Cette crise a révélé un manque de foi en l'Incarnation, que tout ce que touche le Christ puisse être guéri, si approché avec Foi.
Dans chaque récit évangélique, on trouve quelqu'un qui a touché les vêtements poussiéreux de Jésus et a été guéri. Dans chaque.
Dans l'Ancien Testament, des hommes ont été guéris en touchant des ossements d'hommes morts (voyez le récit biblique d'Élysée, 2 Rois 13), alors combien plus en sera-t'il par la Chair et le Sang de la Vie.
[..]
A certains moments, Jésus n'a pas su guérir, à cause de leur incroyance, Mc 6,4. Il n'y a cependant pas d'indication dans le texte de l'AT que l'homme mort est tombé sur les os en ayant la Foi ;-) dès lors je ne dirais même pas que ce serait une condition nécessaire.
Si nous sommes indignes, Sa présence consume, de sorte qu'Il puisse souverainement agir.
Je n'en sais trop rien. Je ne connais que le récit biblique clair et affirmatif, et la règle de prière.
Prêtre Chris Moody
This crisis has unveiled a disbelief in the Incarnation, that all things that touch Christ are healed. If approached by faith. In every single gospel account one who touched the dirty clothes of Jesus was healed. Every single time.
In the Old Testament men were healed by dead mens bones, (see the biblical account of Elisha) how much more by the flesh and blood of Life.
Jesus could not heal at times because of their unbelief, mk.6.4. There is no indication in the OT text that the dead man fell by faith on the bones :) so I would not even say it is a condition necessarily. If we are unworthy, His presence consumes, so He may sovereignly allow. I don't know. I just know the positive biblical account and rule of prayer.
Maintenues en confinement au Monastère en Normandie, toutes les célébrations Liturgiques avaient été annulées en Charente (16),Dordogne (24), Lourdes (65) et l'Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.
Nous pouvons désormais les reprendre progressivement.
Suivez bien ce Blog pour connaitre les prochains Rendez-Vous Liturgiques pastoraux et fraternels près de chez vous.
✥
✥
Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère
et en dehors pour Mai- Juin 2020:
¤Au Monastère:
¤ Dimanche 7 JUIN, Pèlerinage du premier Dimanche du Mois à Notre-Dame de Miséricorde
et aux Saints du Kérala,
Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel
✥
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- Samedi 27 JUIN *
✥
¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanche 14 et 28 JUIN*
✥
¤LOURDES (65):
-Pas de Messe ni de permanence pastorale en JUIN
✥
¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:REGION PARISIENNE
A PROPOS DE LA REPRISE DES PERMANENCES PASTORALES SUR PARIS:
En ce qui concerne les présents mois du Juin, Juillet et Aout 2020 en période de pandémie, je suis malheureusement aujourd'hui en mesure de vous annoncer:
SAUF SI NOUS TROUVIONS UN LOCAL!
-PAS DE REPRISE DES PERMANENCES PASTORALES SUR PARIS (au Monastère habituel) AVANT SEPTEMBRE :
NOTE: En cas de nécessité je visiterai les malades, les familles, etc...Il vous suffit de me laisser un SMS au 0648899489 ou un courriel: asstradsyrfr@laposte.net.
✥ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: RÉGION PARISIENNE
La Permanence pastorale mensuelle reprendra les:
*Jeudi 3 SEPTEMBRE, visites aux malades et bénédictions des maisons
*Vendredi 4 SEPTEMBRE toute la journée jusqu'à 18h
*Samedi 5 SEPTEMBRE en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)
Samedi 6 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du dimanche à Notre-Dame de Miséricorde . (Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
✥
*Programme habituel: Messe à 10h30et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes).
✥
Contre les mauvaises nouvelles, cultivez la Lumière!
(Père Andreas)
Les paroles de Saint Porphyre sur le fait que l'obscurité ne disparaît pas tant
que vous en parlez sont très importantes.
Ne parlez pas de l'obscurité, mais parlez de la lumière et ne discutez pas de
choses désagréables à la maison.
Plus vous en discutez, plus vous les multipliez; plus vous en parlez, plus elles
augmentent.
Parlez de la Lumière, de ce qui est bon, mettez de bonnes pensées dans votre
esprit, comme le disait Saint Païssios:
"Les ténèbres ne sont pas éloignées par l'obscurité.
Le soleil se lève et l'obscurité disparaît d'elle-même."
(Archimandrite Andreas Konanos)
Lectionnaire pour le
Premier dimanche après la Pentecôte
Saint Qurbana :
Actes 17:10-15 :
10 Les frères firent partir de nuit vers Bérée Paul et Silas qui, dès leur arrivée, se rendirent à la synagogue des Juifs.
11 Ceux-ci avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils accueillirent la Parole de tout leur cœur, interrogeant chaque jour les Écritures pour voir si ce que l’on disait était exact.
12 Beaucoup d’entre eux devinrent donc croyants, ainsi que des femmes grecques de qualité et un bon nombre d’hommes.
13 Mais quand les Juifs de Thessalonique apprirent qu’à Bérée aussi la parole de Dieu était annoncée par Paul, ils vinrent là encore bouleverser les foules et jeter le trouble.
14 Alors, aussitôt, les frères firent partir Paul pour qu’il poursuive sa route jusqu’à la mer, tandis que Silas et Timothée restaient là.
15 Ceux qui escortaient Paul le conduisirent jusqu’à Athènes. Puis ils s’en retournèrent, porteurs d’un message, avec l’ordre, pour Silas et Timothée, de rejoindre Paul le plus tôt possible.
II Corinthiens 5: 14 :
14 L’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
6:10 :
10on nous croit tristes, et nous sommes toujours joyeux ; pauvres, et nous faisons tant de riches ; démunis de tout, et nous possédons tout.
St. Jean 6:26-35 :
26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
CELUI QUE DIEU A ENVOYÉ TRANSMET LES PAROLES DE DIEU
PRIÈRE:
Ô Seigneur mon Dieu, lumière des aveugles et force des faibles, mais en même temps lumière des voyants et force des forts, sois attentif à mon âme, entends-la crier du fond de l'abîme (Ps 129,1). Car si tu n'es pas à l'écoute même dans l'abîme, où irons-nous ? Où adresserons-nous nos cris?
« À toi est le jour, à toi aussi la nuit » (Ps 73,16). Un signe de toi et les instants s'envolent. Donne désormais largement à nos pensées le temps de fouiller les retraites cachées de ta loi et n'en ferme pas la porte à ceux qui y frappent (Mt 7,7). Ce n'est pas sans raison que tu as voulu faire écrire tant de pages pleines d'ombre et de mystère. Ces belles forêts n'ont-elles pas leurs cerfs (Ps 28,9) qui viennent là se réfugier et se ressaisir, se promener et pâturer, se coucher et ruminer ? Ô Seigneur, conduis-moi au terme et révèle-moi leurs secrets.
Ta parole est toute ma joie, ta parole plus douce qu'un torrent de voluptés. Donne-moi ce que j'aime, car j'aime et cet amour est un don de toi. N'abandonne pas tes dons, ne dédaigne pas ton brin d'herbe assoiffé. Que je proclame tout ce que je découvrirai dans tes livres ; fais que «j'entende la voix de ta louange» (Ps 25,7). Puissé-je boire ta parole et considérer les merveilles de ta loi (Ps 118,18) depuis le premier instant où tu as créé le ciel et la terre jusqu'au règne éternel avec toi dans la sainte cité.
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Confessions XI, 2.3
La croix présentée à Jeanne
d’Arc sur son bûcher sort de l’oubli
Source:ALETEIA, Article de Monsieur Hervé d'Argent| 30 mai 2020
La croix processionnelle dormait dans la paroisse Saint-Nicolas de Pont-Saint-Pierre (27). Elle fait ce samedi 30 mai, jour anniversaire de la mort de Jeanne d’Arc, son grand retour à Rouen, pour le centenaire de sa canonisation.
Le matin du 30 mai 1431, vers 9 heures, Jeanne d’Arc est emmenée sur une charrette vers la place du marché de Rouen. Après avoir été entendue en confession et avoir reçu la communion, une centaine d’hommes escortent la Pucelle de dix-neuf ans vers le bûcher. En chemin, le chanoine Loyseleur qui l’avait piégé pendant son procès est pris de remords. Il veut monter et crie pardon mais il est violemment écarté. Ensuite, l’historien Adrien Harmand raconte que « Jeanne est hissée sur le bûcher. À ses instances, on est allé lui chercher la grande croix de la paroisse Saint-Sauveur qu’elle tient étroitement, embrassée en pleurant. Elle ne la quitte que pour la lier à l’estache [poteau] qui surmonte le très haut tas de bois. Pendant qu’on la lie, elle continue ses louanges et lamentations envers Dieu et les saints, invoquant ses louanges et lamentations envers Dieu et les saints, invoquant spécialement saint Michel »
« J’ai brûlé une sainte »
Isambard de La Pierre, le prêtre qui accompagne la future sainte sur le bûcher, raconte à l’occasion de son procès en réhabilitation : « Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je le fis. ».
Maître Jacques Trémolet de Villers, président de l’Association des amis de Jeanne d’Arc et auteur de nombreux livrestrès documentés à ce sujet poursuit le récit: « Après avoir prononcé six fois le nom de Jésus, elle le crie une dernière fois, et sa tête retombant sur son épaule indique qu’elle est morte. Le greffier rapporte que tout le monde pleurait, même l’évêque Cauchon. Le plus marqué reste son bourreau, qui confiera peu après que “jamais l’exécution d’aucun criminel ne m’a donné tant de crainte que l’exécution de cette pucelle”. Après avoir jeté dans la Seine le cœur de la jeune fille, qu’il n’avait réussi à brûler par aucun moyen, malgré l’huile, le bois et le feu rajoutés, il dira même : “Je crains fort d’être damné, car j’ai brûlé une sainte.” » Le curé d’Heudicourt qui assista à l’horrible scène est tout aussi ému et témoigne : « Pendant l’exécution, maître Jean Alépée, alors chanoine de Rouen, était à mes côtés. Il pleurait que c’était merveille et je lui entendis dire : “Plut à Dieu que mon âme fut au lieu où je crois être l’âme de cette femme”. »
600 ans plus tard
Selon l’inventaire dressé par le ministère de la Culture, propriétaire de l’objet, la croix de procession est une pièce d’orfèvrerie en bois recouverte de cuivre et de verre, datant probablement du XVe siècle. Une transcription apparaît sur lequel on peut lire : « IHS MA / Donnes par moy Simon Langlois, prêtre demt à Paris, 1600. » Après avoir été conservée dans l’abbaye de Fontaine-Guérard de Pont-Saint-Pierre à quelques kilomètres de Rouen, elle repose jusqu’à aujourd’hui dans la paroisse de Pont-Saint-Pierre, dans l’Eure. L’église Saint-Sauveur de Rouen ayant été pillée par les calvinistes au XVIe siècle, l’objet a été mis à l’abri dès cette époque.
La croix devait être exposée en grande pompe pour les fêtes johanniques de Rouen, prévues pour ce mois de mai 2020. La crise du coronavirus en a décidé autrement mais le curé de Rouen, Geoffroy de La Tousche, a profité du déconfinement pour célébrer comme il se doit l’anniversaire du martyre de Jeanne d’Arc et le centenaire de sa canonisation en 1920. Près de 600 ans plus tard et un siècle après sa canonisation, la croix processionnelle vénérée par Jeanne d’Arc, est pour la première fois exposée aux habitants de la ville. Après une présentation à Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, une procession partira de la cathédrale jusqu’à la place du marché. Une messe sera célébrée ce samedi pour commémorer le sacrifice de la sainte. La croix repartira le soir même pour Pont-Saint-Pierre.
Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants.
(Discours de Mgr Boniface, 30 mai 2020) 03
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet : Le christianisme (partie 3).
Joseph de Maistre († 1821) dit :
« Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants. »
Illustration :
Prédication de l’Apôtre saint Paul.
Extrait du discours :
Un philosophe disait :
« Instruisez-vous, tant que vous vivez, car l’ignorance est une maladie. »
Les chrétiens d’autrefois étaient moins corrompus que les chrétiens d’aujourd’hui.
Dis-moi avec qui tu parles, je te dirai qui tu es.
Le philosophe Pascal disait :
« L’homme sans Dieu est dans l’ignorance. »
Instruisez-vous, ne restez pas dans l’ignorance.
Saint Cyprien (martyr en 258) dit :
« On ne peut pas croire à une partie de l’Évangile, et refuser sa foi à une autre partie. »
Voltaire dit :
« Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur. »
Le philosophe allemand Goethe († 1832) dit :
« La vérité guérit le mal. »
La vérité, c’est le Christ.
Tertullien dit :
« La vérité ne rougit de rien sinon d’être cachée. »
Celui qui est sans miséricorde n’est pas chrétien.
Celui qui ne pardonne pas n’est pas chrétien.
Jésus dit (Saint Mathieu 6, 33) :
« Cherchez d’abord le Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. »
Jésus dit (Saint Mathieu 7, 7) :
« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. »
Saint Jérôme († 420) dit :
« Nul n’est plus courageux que le chrétien qui triomphe du mal. »
« On ne naît pas chrétien, on le devient par l’éducation. »
Joseph de Maistre († 1821) dit :
« Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants. »
Louis Veuillot († 1883) dit :
« Le Christ est la solution de toutes les difficultés. »
Venez au Christ ! Vous ne regretterez absolument rien !
Saint Jean de la Croix († 1591) dit :
« En nous donnons son Fils Jésus-Christ, Dieu nous a tout donné. »
La vraie foi, voilà l’héritage de nos ancêtres.
Nous, les prêtres, nous devons être modèles pour modeler. Sinon, honte à nous !
Que Dieu vous bénisse, vous donne la santé, la réussite, la paix, qui que vous soyez. Maintenant et pour toujours. Amen.
LA RÉSURRECTION ET SES CONSÉQUENCES
La transformation de l’Histoire –
Nous chantons « le Christ est ressuscité des morts ! Par la mort, Il a vaincu la mort ! À ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie ! » Nous nous saluons mutuellement, jusqu’à l’Ascension, par « le Christ est ressuscité ! » Nous croyons que le Christ Seigneur est corporellement ressuscité et que, au dernier Jour, tous ressusciteront avec leur corps. Pendant toute cette Semaine radieuse, nous allons psalmodier le canon de Pâques : « Jour de la Résurrection : peuples, rayonnons de joie ! C’est la Pâque, la Pâque du Seigneur !» Toute l’année, chaque dimanche, nous célébrons la résurrection du Seigneur : la structure de l’année liturgique est pascale ; bien plus : le temps et l’espace de ce monde ont gagné une structure pascale, une ouverture à la Vie divine éternelle qui continuellement vient en elle, l’habite et jaillit d’elle…
La Nouveauté absolue
Mais, est-ce que nous tirons toutes les conséquences de la Résurrection ? Un grand chrétien d’Orient, né en Syrie en 1921, patriarche d’Antioche et bon écrivain francophone, Ignace Hazim, a publié La Résurrection et l’homme d’aujourd’hui, à Beyrouth, en 1970 (et Paris, 1981). De ce Moyen-Orient où l’on met les chrétiens en croix et où on les égorge comme des agneaux de boucherie, nous vient une parole de vie, la confession courageuse de la résurrection corporelle du Dieu Homme et de la résurrection universelle à la fin des temps. Nous pouvons nous abreuver de ces pages ou les relire… Le Patriarche s’inspire du verset de l’Apocalypse : « Voici, Je fais toute chose nouvelle » (21, 5) et montre dans la Résurrection un évènement, « l’Évènement de la Nouveauté ». Les chrétiens sont ce peuple qui porte dans sa conscience, dans sa parole et dans ses actes la puissance, non seulement du renouvellement, mais de la nouveauté radicale. Nous ne faisons pas seulement mémoire de la résurrection du Christ comme d’un évènement accompli une fois pour toutes. « La vision biblique de l’Histoire, écrit Ignace IV, est que la Nouveauté créatrice s’explique, non par le passé, mais par le futur ». La Résurrection est la Nouveauté en marche, faisant de l’Histoire une « pâque », le passage de ce monde-ci à une nouvelle création. Elle est une « puissance cachée », une « énergie », qui, désormais, par l’Évangile, se déploie dans l’univers. Le Verbe incarné vient dans notre monde de mort, « Il entre dans la mort », et fait éclater l’esclavage de l’homme, dans les multiples chaînes du démon, du péché, de la mort, et de la loi…
Assumer les conséquences de la Résurrection
Mais, s’interroge le Patriarche, comment « l’évènement pascal, advenu une fois pour toutes, devient-il nôtre aujourd’hui ? » – Par le saint Esprit, est sa réponse : l’Esprit, « introduit dans notre monde horizontal » un dynamisme nouveau, une tension de la mort à la vie. Nous croyons, et les spirituels le voient, que l’œuvre de l’Esprit gagne tous les jours sur l’œuvre diabolique de la mort ; et les baptisés, loin de laisser l’évènement pascal enfoui dans l’insignifiance, en témoignent continuellement par leurs pensées, leurs paroles et leurs actes.
Le prophétisme
La puissance de la Résurrection est à l’œuvre dans la structure sacramentelle de l’Église, par la grâce du baptême, de l’onction chrismale et de la transfiguration eucharistique. Elle est manifeste dans la vie de la personne intégrale, dans la sainteté, selon l’anthropologie d’une réelle déification. Elle est reconnaissable aux charismes manifestes des baptisés. La présence de ceux-ci dans le monde atteste jusqu’au martyre la proximité du Royaume, quelles que soient les horreurs qui se commettent sur la surface de la terre : ils sont « la conscience vivante et prophétique du drame de ce temps-ci », et des douleurs de l’enfantement, selon la parole de l’Apôtre (Rm 8, 22). Or cela comporte la contestation essentielle des prétentions totalitaires et faussement prophétiques de tout pouvoir politique, la dénonciation des pièges qui peuvent asservir la personne humaine, déjà pourtant investie par la puissance de la Résurrection, et marchant vers sa victoire finale.
(Radio Notre-Dame le 19 avril 2015)
L'Esprit te guide
L'Esprit te guide ou te rappelle à l'ordre par petites frappes, délicates le plus souvent, discrètes mais insistantes, comme de légères pressions, d'amicales bourrades ou de brèves poussées du bout du doigt.
Un coeur attentif t'apprendra à les distinguer de tes humeurs, à reconnaître ce mélange inimitable de douceur et de fermeté.
L'Esprit d'amour ignore le général. Certes, il vise le tout, mais en passant par le singulier, sans négliger la moindre parcelle, qui a sa place dans l'universel qu'il façonne.
Aussi est-il le membre en même temps que le corps.
Si tu veux marcher à son pas, il te faudra suivre cette ligne de crête à la jointure du paradoxe, garder constamment ce difficile équilibre que tu réapprendras dans le recul clairvoyant de la prière.
Mais je t'en supplie, de grâce, fuis toute manifestation bruyante, l'exaltation, l'exubérance, la démonstration, trop grossières, trop affectées pour celui qui mesure tout à l'aune de la présence.
L'Esprit t'attend dans les méandres de la maturation, la lente transformation du coeur qui renouvellera ta chair. Il travaille en sous-main.
II progresse de l'intérieur, parce qu'il entraîne avec lui toute la pâte, tout ce qu'il traverse, tout ce qu'il touche de son souffle continu.
La prière est son milieu, sa matrice. Il insuffle, il aimante, il oriente, d'une main experte et pacifiante.
Son oeuvre peut paraître d'une faiblesse presque dérisoire à l'échelle de notre impatience, d'une puissance inouïe en regard de son déploiement dans la durée.
En t'abandonnant à son action, tu entres dans une autre perception du temps, non plus seulement du temps pour Dieu, mais le temps de Dieu, un temps qui lui appartienne en vérité, qui ne soit plus le nôtre, notre petite affaire, un temps habité et non plus employé...
Comment dire ? Par quel paradoxe encore te permettre d'entrevoir ce qui ne parait pas ?
C'est comme une emprise dans le dessaisissement, un rassemblement dans le délaissement. Tout devient plus ferme en même temps que plus vaste, l'universel à hauteur de chaque instant...
L'impression de participer à l'acte créateur, toujours à l'oeuvre. Tu lui appartiendras au point de ne plus pouvoir te dissocier.
Tout ce que tu réaliseras s'accomplira à partir de ce lien toujours plus sensible et plus intime. Bien sûr, il te faudra entretenir l'ouverture, élargir sans cesse le passage, défendre en toi la libre circulation de l'Esprit.
Tu travailleras aussi en profondeur. En acceptant de te retirer au secret de ton coeur, en laissant s'éteindre un moment les pensées, les représentations, les sentiments superficiels qui occupent d'ordinaire toute notre attention, tu éveilles pour ainsi dire l'intérieur du monde, tu pénètres dans la vie qui sous-tend la profusion des formes, la vie qui bouillonne à l'intérieur de la vie, l'être à sa source la plus pure, tel qu'il jaillit des mains de Dieu...
La prière intérieure nous établit sur l'abîme étourdissant de l'insaisissable, de l'invisible qui font toute notre substance - et notre plus solide appui.
Les silences que tu lui accorderas te dévoileront l'étendue de l'âme qui brûle en toi, sa « gloire », son pesant, sa place unique à l'horizon du monde.
Adorer nous replace dans de justes dimensions. Seul l'amour peut voir loin, parce qu'il vient de plus loin que nous.
« D’eau et de lumière » de Philippe Mac Leod, éditions Ad Solem
Ayez confiance en Dieu
même quand tout semble fichu!
(Père Andrei)
"Dieu peut tout faire. Dans n'importe quelle situation, donnez-lui la possibilité d'agir. Ne posez pas de limites. Ne paniquez pas, faites confiance à Dieu. La chose la plus importante est que nous croyons jusqu'au bout. Parfois, certaines circonstances de la vie sont déconcertantes et nous ne savons pas quoi faire. Ne vous inquiétez pas, calmez-vous et confiez tout entre les mains de Dieu. Et le Seigneur vous conduira hors de tout marécage."
Fête de la Pentecôte. Esprit-Saint, éclairez-nous.
(Discours de Mgr Boniface, 31 mai 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
La pentecôte.
Illustration :
Les sept dons de l’Esprit-saint.
Extrait du discours :
Esprit-Saint, éclairez-nous.
Cinq jours après sa résurrection, le Christ envoie l’Esprit-Saint sur les Apôtres.
Dans le combat de cette vie, nous ne pouvons vaincre, si Dieu et ses anges ne viennent à notre aide.
La marque du Saint Esprit dans une âme, c’est
- l’humilité,
- la simplicité,
- la foi,
- la croyance.
L’âme privée de l’Esprit-Saint ne connaît pas la paix.
COMMENT PRIER ?
«La prière n'a pas besoin d'enseignant. Il y faut de la diligence, de l'effort et de l'ardeur personnelle, et alors Dieu sera votre maître." Saint Mélèce le Confesseur
Saint Isaac le Syrien dit que nous devrions:
• Priez avec attention - pour que nous puissions avoir une véritable
rencontre avec Dieu
• Priez avec humilité - parce que ce genre de prière va directement à l'oreille de Dieu
• Priez avec componction et larmes - de joie et d’action de grâce, mais aussi avec un vrai repentir et un cœur pur.
• Priez avec patience et ardeur - «se renier soi-même» c’est avoir le courage de persévérer dans la prière.
• Priez du fond du cœur - même si nous prions en utilisant « les mots d'un autre », ceux-ci doivent être prononcés comme s’ils étaient les nôtres. Saint Isaac dit que c’est particulièrement vrai des Psaumes.
• Priez avec foi et une confiance absolue en Dieu - car il connait notre vie.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
VA VERS L’OCÉAN!
On dit qu’avant d’entrer dans la mer, une rivière tremble de peur.
Elle regarde en arrière le chemin qu’elle a parcouru, depuis les sommets, les montagnes, la longue route sinueuse qui traverse des forêts et des villages, et voit devant elle un océan si vaste qu’y pénétrer ne parait rien d’autre que devoir disparaître à jamais.
Mais il n’y a pas d’autre moyen.
La rivière ne peut pas revenir en arrière.
Personne ne peut revenir en arrière.
Revenir en arrière est impossible dans l’existence.
La rivière a besoin de prendre le risque et d’entrer dans l’océan.
Ce n’est qu’en entrant dans l’océan que la peur disparaîtra, parce que c’est alors seulement que la rivière saura qu’il ne s’agit pas de disparaître dans l’océan, mais de devenir océan.
Khalil Gibran
Il n’y a point de bonheur sans
courage, ni morale sans combat.
(Discours de Mgr Boniface, 1er juin 2020) 04
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Le christianisme (partie 4 et fin).
Jean Jacques Rousseau († 1778) dit :
« Il n’y a point de bonheur sans courage, ni morale sans combat. »
Illustration :
Donald Trump, 45ème président des États-Unis
et Thomas Jefferson, 3ème président des États-Unis † 1826
Extrait du discours :
Saint Augustin († 430) dit :
« Les mauvais désirs, quand on leur donne consentement, produisent le péché. »
Le grand savant syriaque Philoxène de Mabboug († 523) dit :
« Le mauvais désir a été laissé dans nos membres pour être notre ennemi numéro un.
Le désir nous vainc, non parce qu’il est plus fort que nous, mais parce nous sommes faibles, lâches et fragiles. »
Sainte Catherine de Sienne dit :
« Jésus-Christ est l’unique pont qui va de la terre au ciel. »
L’écrivain français Chateaubriand, auteur du livre “Le génie du Christianisme”, disait :
« J’ai pleuré et j’ai cru. »
Lamennais († 1854) dit :
« Un des caractères du chrétien est de tendre, sans relâche, au perfectionnement moral et spirituel. »
Jean Jacques Rousseau († 1778) dit :
« Il n’y a point de bonheur sans courage, ni morale sans combat. »
Le bonheur ne consiste pas à satisfaire ses passions mais à les vaincre.
Le Christ n’a rien écrit mais il a agi.
L’humanité a été renouvelée jusque dans sa racine.
L’humilité et la simplicité sont la vraie marque du Christianisme.
L’historien Salvianus († 451) dit :
« Le nom Chrétien est pour nous comme un ornement d’or.
Si nous le portons indignement, nous ressemblons à des cochons richement parés. »
Albert Einstein disait :
« Ne faites rien contre votre conscience, même si l’État vous le demande. »
Il y a trois choses fondamentales dans le Christianisme :
« L’espérance, la foi et la charité. »
Il y a eu, aux États-Unis, 45 Présidents.
Donald Trump est le 45ème.
On dirait que le monde entier est contre lui.
Comme disait saint Augustin : Quand nous disons la vérité, nous avons beaucoup d’ennemis.
Mais Jésus dit : Aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous persécutent.
Donald Trump dit la vérité.
Il montre la Bible.
Il est chrétien.
Il défend le christianisme.
C’est pour cela qu’il est détesté.
Les dix maximes du sage, proposées par Thomas Jefferson (3ème président des États-Unis, † 1826) :
1. Ne reportez pas au lendemain ce que vous pouvez faire aujourd’hui.
2. N’employez pas autrui pour ce que vous pouvez faire vous-même.
3. Ne dépensez pas votre argent avant de l’avoir gagné.
4. N’achetez jamais ce qui vous est inutile, sous prétexte que c’est bon marché.
5. La vanité et l’orgueil coûtent plus que la faim, la soif et le froid.
6. Ne regrettez jamais d’avoir mangé trop peu.
7. Rien ne fatigue qui est fait de bon cœur.
8. Prenez toujours les choses par le bon côté.
9. Si vous êtes irrités, comptez jusqu’à dix avant de parler.
10. Que de chagrin nous ont donné des malheurs jamais venus.
Fénelon dit :
« Il y a trois choses difficiles dans la pratique de la sagesse :
- garder un secret,
- souffrir les injures
- et bien employer son temps.
Le philosophe Confucius dit :
« La plus grande sagesse de l’homme consiste à connaître ses folies. »
Fénelon ajoute :
« C’est la sagesse qui donne les vrais plaisirs. »
LA PRIÈRE EST SOURCE
ET TEST DE TOUT...
«La prière est le test de tout, la prière est aussi la source de tout, la prière est la force motrice de tout, la prière est aussi la directrice de tout Si la prière est juste, tout est juste. Car la prière ne permet à rien d’aller de travers...» Saint Théophane le Reclus
La définition de base la plus populaire de la prière, c'est sans doute que c'est une conversation avec Dieu. Bien que cela soit vrai pour l'essentiel, le christianisme orthodoxe regarde la prière comme quelque chose de plus profond qu’une "conversation".
La prière est comprise comme une rencontre intime avec Dieu. Quand nous prions, nous rencontrons Dieu dans nos cœurs, dans le sanctuaire de toutes nos pensées, motivations, rêves, émotions et préoccupations. C'est un lieu où nous ne pouvons partager notre moi intérieur avec aucune autre personne humaine aussi complètement que nous pouvons le faire avec le Seigneur.
Entrer dans ce lieu très personnel et intime avec Dieu, plein de foi et d'amour, c'est sentir sa présence dans nos vies de la manière la plus profonde et la plus vivifiante. Dans ce lieu dans nos cœurs, nous ne percevons plus Dieu comme étant "là en dehors", tourné vers nous. Au contraire, nous sentons sa présence en nous, exaltant nos cœurs, guidant nos actions, éclairant nos esprits.
Notre foi chrétienne orthodoxe nous enseigne que la prière est la chose la plus naturelle qu'une personne puisse faire, c'est ce pour quoi nous sommes créés. Au Paradis, Adam et Dieu conversaient souvent. C'est seulement après la chute que nous nous sommes cachés de Dieu et avons choisi de ne pas parler ouvertement avec lui.
Les êtres humains ont été faits pour la prière, non parce que Dieu a besoin que nous le priions, mais parce que nous avons besoin de communiquer avec Celui qui nous a faits, nous a sauvés du péché et la mort, et répand Sa grâce sanctifiante sur nous. Sans la prière, il n'y a pas de vie, pas dans son sens le plus complet. En tant que personnes humaines, nous sommes créés pour la prière comme nous sommes créés pour respirer ou pour penser. La prière fait partie de notre nature unique; de toutes les créatures de Dieu, seuls les êtres humains sont capables de percevoir et d'interagir avec les réalités visibles (physiques) et invisibles (spirituelles).
SAINT PACÔME, QUI ÊTES-VOUS ?
Notre bienheureux Père Pachôme naquit de parents païens en Haute Egypte, vers 292, mais dès son enfance il ressentit une vive répulsion à l'égard du culte idolâtre et montra un penchant naturel pour le bien. Enrôlé de force dans l'année lors de la campagne de Maximin-Daïa contre Licinius (312), il fut ému par l'attitude charitable des Chrétiens de Thèbes envers les conscrits que l'on traînait sans ménagement vers leur garnison comme des prisonniers. Aussitôt libéré, il fut baptisé au village de Schenesèt et, la nuit suivante, il vit une rosée descendre du ciel et se répandre sur sa tête, puis elle se condensa dans sa main droite et devint du miel qui s'écoula sur toute la terre. Il commença aussitôt à mener une vie ascétique, en se guidant selon sa conscience, et à servir les habitants du lieu, surtout lors d'une épidémie de peste. Au bout de trois ans, incommodé par la fréquentation des séculiers et mû désormais par un violent amour pour Dieu seul, il devint disciple d'un Saint vieillard, rude et austère, qui vivait en reclus en dehors du village : Saint Palamon (cf. 12 août).
Après l'avoir rudement éprouvé, celui-ci le revêtit de l'Habit monastique et lui enseigna à veiller comme il le faisait lui-même, la moitié de la nuit, et souvent la nuit entière, en récitant des passages de l'Ecriture Sainte, à jeûner tous les jours jusqu'au soir en été, et à ne manger en hiver qu'un jour sur deux ou trois, sans jamais consommer ni huile, ni vin, ni mets cuits. Leur Office liturgique consistait en cinquante groupes de Psaumes conclus par une prière pendant la nuit, et soixante pendant la joumée, sans compter le perpétuel souvenir de Dieu qu'ils entretenaient dans leur esprit et dans leur coeur, selon la recommandation de l'Apôtre (I Thess. 5:17).
Pour subvenir à leurs besoins, et surtout au soin des pauvres, ils tressaient des objets en fil, en poil ou en fibre de palmier, et travaillaient même pendant la nuit, en récitant la parole de Dieu, afin de lutter contre le sommeil. Si, malgré le travail manuel, le sommeil les accablait, ils se levaient et allaient transporter du sable dans des paniers, d'un endroit du désert à l'autre. Un jour de Pâques, Pachôme versa un peu d'huile sur le sel écrasé qui était leur nourriture habituelle. Palamon se frappant le visage, se mit alors à pleurer et dit : « Mon Seigneur est crucifié, et moi je mange de l'huile ! »
Pachôme supportait non seulement de bon gré la rigoureuse discipline du vieillard, mais il s'appliquait surtout à garder son cœur pur par une stricte vigilance sur ses pensées, dépensant toutes les ressources de son esprit à apprendre par coeur les paroles de Dieu afîn de les faire siennes. Il avait coutume de s'éloigner dans le désert pour prier ou de se tenir debout, la nuit entière, dans les tombeaux, en tendant les mains vers le ciel comme s'il était crucifié, et versant tant de sueur que le sol en devenait boueux à ses pieds. Pendant ces prières nocturnes les démons s'acharnaient contre lui et l'attaquaient ouvertement, mais l'homme de Dieu les couvrait de confusion en louant Dieu et en se moquant de leurs vains artifices. Comme leurs attaques se faisaient plus pressantes, il affligea davantage son corps et demanda à Dieu de lui retirer le sommeil jusqu'à ce qu'il remporte définitivement la victoire. Il fut exaucé et acquit dès lors une telle faveur auprès de Dieu, que son corps jouissait déjà en partie de l'incorruptibilité promise aux élus : il pouvait marcher sans danger sur les serpents et les scorpions, et traverser le Nil au milieu des crocodiles.
Au bout de quatre ans de luttes, la vision de la rosée céleste se renouvela, mais il attendit encore trois années avant de s'éloigner seul dans le désert. Lorsqu'il parvint à un lieu nommé Tabennêsis, sur la rive nord-est du Nil, il entendit une voix céleste qui lui ordonnait d'y rester pour y fonder un Monastère. Ayant obtenu l'autorisation de Palamon, juste avant son décès, Pachôme s'y installa et s'adonna seul à de grandes ascèses, jusqu'à ce que son frère aîné, Jean, vînt le rejoindre.
Mettant tout en commun, ils vivaient dans un grand renoncement et distribuaient aux pauvres le fruit de leur travail, en ne gardant que le strict nécessaire pour vivre : deux pains et un peu de sel par jour. A la fin de leur veille quotidienne, ils prenaient un peu de repos, assis, sans s'appuyer le dos au mur. Pendant le jour, ils s'exposaient aux ardeurs du soleil, gardant en esprit la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ et les épreuves des Martyrs.
Un jour un Ange de Dieu apparut à Pachôme pendant sa vigile et lui dit à trois reprises : « Pachôme, la volonté de Dieu est que tu serves la race des hommes, pour les réconcilier avec Lui. » Dès lors des hommes des villages environnants se rassemblèrent autour de lui pour mener ensemble la vie anachorétique : chacun vivait séparément, comme il l'entendait, et foumissait sa part pour les besoins matériels de la communauté. Pachôme se mettait humblement à leur service, préparait la nourriture qu'ils désiraient, recevait les hôtes et servait les frères quand ils étaient souffrants, alors qu'il se contentait pour lui-même de pain et de sel en tout temps. Ces hommes rudes ne lui montraient cependant aucun respect, ils méprisaient son humilité et se moquaient même de lui. L'homme de Dieu prit patience pendant cinq ans, jusqu'au jour où, après en avoir reçu l'ordre de Dieu au cours d'une nuit de prière, il leur imposa une règle de vie commune et chassa avec autorité tous ceux qui ne voulaient pas s'y conformer (2). De nouveaux candidats à la vie monastique s'étant présentés, Pachôme, après les avoir rudement éprouvés, leur imposa de vivre "selon les Ecritures", en mettant tout en commun, dans une parfaite égalité, à l'imitation de la communauté apostolique (cf. Actes 2). Se mettant à leur service comme auparavant, il leur enseignait à porter leur croix pour suivre le Christ et à n'avoir d'autre souci que de repasser dans leur esprit les paroles du Seigneur. On rapporte qu'un Ange, vêtu en moine, lui montra le modèle de leur habit et lui remit une tablette sur laquelle était inscrite la règle de la communauté. Elle prescrivait de donner à manger et à boire à chacun en fonction de sa constitution et de son travail, sans empêcher ceux qui voulaient pratiquer davantage l'ascèse. Ils devaient vivre dans des cellules séparées, regroupées en "maisons"(3) selon leurs affinités ou leurs occupations, et se réunir trois fois par jour pour adresser à Dieu douze groupes de Psaumes et de prières. Comme Pachôme objectait que cela ne faisait pas beaucoup de prières, l'Ange répondit : « Tout ce que je prescris c'est pour être sûr que même les petits pourront observer la règle sans découragement. Quant aux parfaits, ils n'ont pas besoin de loi, puisque dans leur cellule, ils consacrent leur vie entière à la contemplation de Dieu »(4).
Lorsque les frères atteignirent le nombre de cent, Pachôme leur bâtit une église dans le monastère; et, le dimanche, il invitait un Prêtre du village à venir célébrer la Divine Liturgie, car il refusait qu'aucun des moines ne soit ordonné Clerc, de crainte que la vaine gloire et la jalousie ne viennent rompre leur belle harmonie. Peu après sa consécration comme Archevêque d'Alexandrie, Saint Athanase rendit visite au monastère de Tabennêsis (329), mais Pachôme, ayant appris qu'on voulait l'ordonner Prêtre, se cacha jusqu'au départ du prélat.
La communauté, appelée par lui Koinonia' (5), devenant nombreuse, Pachôme désigna des frères affermis dans la vertu pour l'assister : l'un comme administrateur du service matériel, avec un second, d'autres comme responsables des "maisons"; d'autres encore étaient chargés du soin des malades, de la réception des hôtes ou de la vente à l'extérieur des produits fabriqués au monastère. Trois fois par semaine, Saint Pachôme instruisait lui-même l'ensemble de la communauté, en interprétant les Ecritures et, aux deux jours de jeûnes, les chefs des maisons faisaient à leur tour une catéchèse destinée à leurs moines respectifs.
La soeur de Pachôme, Marie, étant elle aussi venue le rejoindre, le Saint lui fit construire un monastère, dans le village, où de nombreuses soeurs se rassemblèrent pour y mener une vie toute semblable à celle des moines, guidées par un vieillard grave et avisé, nommé Pierre.
Le Saint recevait avec circonspection les candidats qui se présentaient et n'acceptait qu'un petit nombre de ceux qui avaient mené auparavant une vie impure ou avaient un caractère revêche, de peur qu'ils n'entraînassent les autres frères dans la perdition. Mais pour ceux d'entre eux qu'il acceptait, il luttait avec eux jour et nuit, afin de les tirer de l'asservissement aux passions. Lorsqu'il trouvait des moines rétifs, il essayait de les corriger et priait instamment pour eux, en ajoutant à ses jeûnes, ses veilles et ses macérations, afin qu'ils se repentissent et apprennent le mystère de la vie monastique et la paix que l'on tire de l'obéissance. Mais s'ils persistaient à contredire, il les renvoyait de la communauté, pour ne pas empêcher les autres frères de croître dans la crainte de Dieu. Une année, il renvoya ainsi jusqu'à cent moines, sur les trois cents que comportait la communauté.
Grâce à son don de clairvoyance, Saint Pachôme devinait les fautes et les pensées perverses des frères, et il savait les guérir avant qu'ils ne commettent le péché. Bien qu'il guérît des malades et délivrât des possédés, tant parmi les frères que parmi les séculiers qui se pressaient au monastère, il s'en remettait en tout à la volonté de Dieu et ne se fâchait jamais quand le Seigneur n'exauçait pas sa prière. Il enseignait que supérieures aux guérisons corporelles sont les guérisons spirituelles des âmes qui, de l'erreur ou de la négligence, parviennent à la connaissance du vrai Dieu et au repentir. Il ne demandait jamais à Dieu de recevoir des visions, car elles peuvent être une voie d'illusion, et disait : « Si tu vois un homme pur et humble, c'est une grande vision. Quoi de plus grand en effet que de voir Dieu invisible dans un homme visible, temple de Dieu. »
Même lorsqu'il était accablé par la maladie, le bienheureux refusait de se faire servir ou de s'accorder un quelconque soulagement. Il n'acceptait qu'un seul remède : le Nom du Seigneur, et enseignait aux malades par son exemple à supporter avec patience et actions de grâces leurs maux, afin de remporter une double couronne : celle de l'ascèse et de la patience dans les épreuves. Dans les maladies des frères, il savait discemer infailliblement celles qui étaient provoquées par les démons ou par un effet de leurs passions, et il leur enseignait à les vaincre par la bonne résolution de l'âme. Mais lorsqu'il s'agissait de véritables faiblesses du corps, il venait alors lui-même servir les malades et n'hésitait pas à donner à certains de la viande en nourriture, en dépit de l'usage monastique.
Le nombre des frères ne cessant de croÎtre, Pachôme alla fonder, à la suite d'une vision, un autre monastère, à Pabau (en copte : Phbôou), un peu en aval du Nil (environ 3 km de Tabennêsis). Il le fit construire très vaste et l'organisa de la même manière que Tabennêsis. Lorsque Pabau fut peuplé, le supérieur d'un monastère appelé Chenoboskion (Senesêt) demanda au Saint de placer sa communauté sous sa juridiction, avec les mêmes règles de vie. Pachôme s'y rendit avec quelques frères qu'il laissa là pour y instruire les moines sur la discipline de la Koinonia. Il fit de même pour le monastère de Monchôsis (Thmousons); puis, à la suite d'une nouvelle vision, il alla fonder un nouveau monastère à Tsè (Tasé). A la requête de l'Evêque de Panopolis (Smin), il en fonda un autre dans cette région, peinant lui-même avec les frères pour la construction des bâtiments. Peu après, un notable, Pétronios, (cf. 23 oct.) offrit le monastère qu'il avait fondé à Thbéou (Tébeu), dans la région de Diospolis. Saint Pachôme mit un certain Apollonios à la tête du monastère, et fit de Pétronios le supérieur d'une autre fondation : Tsmine (Tsménai), proche de Panopolis. Enfîn, après une nouvelle vision, il fonda un très grand monastère à Phnoum (Pichnoum), loin au sud, dans le désert de Snê. Cette vaste congrégation de neuf monastères et deux couvents féminins, comptait trois mille moines durant la vie de Saint Pachôme et jusqu'à sept mille par la suite. Tous y vivaient dans l'harmonie et la fidélité aux lois instituées par l'homme de Dieu. Chez eux il n'y avait aucun souci pour les affaires du monde et ils étaient constamment transportés au ciel, à cause de leur tranquillité (hésychia) et de leur genre de vie semblable à celle des Anges. Le Saint visitait fréquemment les uns et les autres, pour les instruire de la Parole de Dieu, corriger les égarements et encourager les frères à persévérer dans leurs combats. Il résidait habituellement au monastère de Pabau, où il vivait comme un simple moine, membre d'une "maison" et soumis à la discipline commune ; car, inébranlablement affermi sur le roc de l'humilité, il n'avait jamais eu la pensée qu'il était chef ou père des moines, mais seulement leur serviteur. En visite un jour à Tabennêsis, il s'assit pour le travail manuel et se laissa instruire par un enfant-moine qui lui reprochait de ne pas travaille r correctement.
L'économe du grand monastère de Pabau était chargé de superviser l'administration matérielle de la Koinonia : il recueillait les objets fabriqués dans les monastères et les desservait dans tous leurs besoins. Deux fois l'an, les frères se réunissaient à Pabau, pour célébrer la fête de Pâques tous ensemble et, au mois d'août, après la récolte, les intendants remettaient leurs comptes, et l'on procédait à la nomination de nouveaux responsables. Lorsque Pachôme n'avait pas le loisir de se rendre dans un monastère, il envoyait son disciple le plus cher, Théodore (cf. 16 mai), ou adressait une lettre à l'économe, écrite dans un langage secret, que lui seul pouvait comprendre. Il avait toujours le visage grave et triste, car Dieu lui avait accordé de contempler en vision les tourments éternels réservés aux pécheurs et aux moines indignes de leur profession, et c'est pourquoi, chaque fois qu'il prenait la parole, il avertissait ses disciples sur le Jugement à venir. Un jour, un moine négligent vint à mourir. Le Saint ordonna avec autorité de ne chanter ni office de funérailles ni d'offrir de sacrifice en sa mémoire, et il fit brûler ses vêtements, laissant tous les frères dans l'effroi pour leur correction.
Pendant une famine, l'homme de Dieu resta à jeun et dit : « Moi non plus je ne mangerai pas aussi longtemps que mes frères auront faim et ne trouveront pas de pain à manger », appliquant ainsi la parole de l'Apôtre : « Si un membre soutffre, tous les membres souffrent avec lui » (I Cor. 12:26).
La réputation de Saint Pachôme s'étant répandue dans toute l'Egypte, il advint que certains mirent en doute son charisme de clairvoyance et ses révélations. Convoqué à Latopolis (en 345) devant une assemblée d'Evêques qui le questionnèrent à ce sujet, Pachôme répondit que le Seigneur ne lui accordait pas constamment une telle grâce du discernement et de la clairvoyance des coeurs, mais seulement quand Il le voulait, pour l'édification de la Koinonia et le salut des âmes, et dans la mesure de sa propre soumission à la volonté de Dieu. Il fut innocenté et, rendant grâce à Dieu, déclara, à propos de cette épreuve et du nouvel exil de Saint Athanase : « Il nous faut soutenir toutes sortes d'épreuves, car cela ne nuit pas. »
Vers Pâques 346, une épidémie de peste se déclara dans la Koinonia et extermina plus de cent frères parmi les plus éminents. Le Saint fut atteint à son tour, mais refusa tout traitement particulier. Bien que son corps fût affaibli à l'extrême, ses yeux étaient flamboyants. Il passa les premiers jours de la Grande Semaine à prier le Seigneur pour que l'unité de la Koinonia ne soit pas rompue après sa mort. Puis, réunissant les frères, il les prit à témoin que, durant toute sa vie, il ne leur avait rien caché et avait vécu comme l'un d'entre eux, se conduisant envers tous comme un serviteur et comme une nourrice qui réchauffe ses enfants. Il ajouta que les règles et traditions qu'il avait instituées pour eux sous l'inspiration du Seigneur, étaient la seule voie pour obtenir le repos de l'âme et le salut éternel. Vers la Pentecôte, il désigna Pétronios, qui avait été lui aussi atteint par la maladie, comme successeur, puis ordonna aux frères de cesser leurs larmes, car l'ordre lui était venu du Seigneur d'aller rejoindre le séjour des Pères. Il ordonna avec grande sévérité à Théodore d'aller ensevelir son corps dans un endroit secret, afin qu'on ne lui offrît pas de culte, et l'exhorta à prendre soin des frères négligents. Il remit son âme apostolique à Dieu le 9 mai 346, à l'âge de soixante ans. A ce moment l'endroit fut agité d'un tremblement de terre, un parfum céleste se dégagea, et plusieurs anciens virent des troupes d'Anges escorter l'âme du Saint jusqu'au lieu de son repos.
Lorsque Saint Antoine le Grand apprit le décès de Saint Pachôme, dans son désert lointain, il le loua comme un nouvel Apôtre et fit les plus grands éloges de la vie cénobitique dont il avait été le fondateur. Répliquant à ceux qui lui disaient qu'il avait atteint une plus grande gloire dans la vie érémitique, il répondit que c'était par nécessité qu'il avait embrassé la vie solitaire, car il n'y avait pas alors de cénobion, et il ajouta : « Dans le Royaume des cieux, nous nous verrons l'un et l'autre, nous verrons tous les Pères et surtout notre Maître et notre Dieu Jésus-Christ. »
Après le décès de Saint Pachôme, Pétronios gouvema la Koinonia seulement quelques jours, avant de remettre lui aussi son âme à Dieu. Abba Horsièse (cf. 15 juin) fut alors désigné pour veiller au respect des traditions et assurer, à l'exemple de Pachôme, le ministère de la parole. Mais, à la suite de la révolte d'Apollonios, supérieur du monastère de Monchôsis, Horsièse démissionna et désigna Théodore comme supérieur à sa place. Après la disparition des premiers disciples de Saint Pachôme, les monastères de la Koinonia se développèrent grandement, tant en nombre qu'en biens matériels, mais cet éclat fut de courte durée et, après avoir été victimes de la décadence, ils furent ensuite emportés par les invasions des barbares. Les institutions, les règles écrites et surtout l'esprit du cénobitisme, dont Pachôme avait été le fondateur, furent néanmoins légués à l'Eglise comme la voie parfaite d'imitation de la communauté apostolique et comme une échelle dressée vers le Royaume des cieux (6).
1). Nous utilisons pour cette notice la Première Vie grecque, traduite par A. J. Festugière, Les Moines d'Orient IV/2, Paris, 1965, et les Vies coptes traduites par A. Veilleux in "Spiritualité orientale n° 38", Abbaye de Bellefontaine, 1984.
2). Cet épisode n'est rapporté que par une des Vies coptes.
3). Chaque maison comprenait de vingt à quarante moines.
4). Cet épisode de la Règle révélée par l'Ange n'apparaÎt que dans Pallade, Histoire Lausiaque, 34.
5). C'est-à-dire "Communion", terme qui évoque clairement que la communauté monastique est une image de l'Eglise en sa plénitude, en tant qu'assemblée eucharistique.
6). De manière paradoxale, les institutions pachômiennes ont laissé moins d'impact en Orient qu'en Occident, où elles furent diffusées grâce aux traductions de St. Jérôme et aux oeuvres de St. Cassien, qui avaient l'un et l'autre visité des monastères pachômiens du Delta du Nil.
POUR BIEN PRIER, NE VOUS
PRÉCIPITEZ-PAS,
CONCENTREZ-VOUS SUR CHAQUE
MOT
Lorsque vous commencez à prier pénétrez chaque mot de la prière.
Faites descendre le sens des mots dans votre cœur.
Ne vous précipitez pas sur les prières comme si vous êtes pressé de les finir au plus vite.
Laissez-les lentement se déposer dans les profondeurs de votre cœur, avec humilité et crainte de Dieu.
C'est comme la conduite automobile.
Quand vous allez à 150km/ heure sur l'autoroute vous pouvez vous avoir le sentiment d’être puissant et de tout contrôler.
Mais à grande vitesse les choses peuvent vite mal tourner. Quand vous conduisez à à 40km/h, la voiture se contrôle facilement et si quelqu'un fait une manœuvre dangereuse, vous pouvez facilement l'éviter.
Eh bien, l'esprit fonctionne de la même façon. Nous voulons l’entraîner à ralentir afin que nous puissions prendre conscience de la présence de Dieu en nous.
Ainsi, dans la prière nous disons les mots lentement afin que nous puissions bénéficier de leur sens et leur permettre de pénétrer dans notre conscience et d'apporter à nos cœurs des sentiments d'amour et de respect pour notre Dieu.
Que chaque parole se dépose individuellement dans votre cœur comme des cailloux tombant au fond d’un étang.
Vous finirez par trouver le bon rythme pour vous-même.
Méfiez-vous de la tendance à se précipiter pour les faire en vitesse.
Lorsque cette tendance est présente cela signifie que vous avez transformé votre prière en obligation et il n'y a plus alors de vraie prière.
Ne vous inquiétez pas si vous vous surprenez à le faire.
C’est normal au début.
Il suffit de s’arrêter et de ralentir, demandez en simplement pardon à Dieu et demandez-Lui de l'aide.
En outre, il est bon d’étudier le texte des prières avant de les utiliser ainsi vous connaîtrez la signification de chaque mot.
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet : L’homme.
Napoléon Bonaparte († 1821) disait :
« L’homme n’est jamais si grand qu’à genoux devant Dieu. »
Illustration :
Le Sacre de l’empereur Napoléon 1er et couronnement de l’impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, par le pape Pie VII, en 1804.
Extrait du discours :
Napoléon Bonaparte († 1821) disait :
« L’homme n’est jamais si grand qu’à genoux devant Dieu. »
Dieu créa l’homme à son image.
Jean Jacques Rousseau dit :
« Hommes, soyez humains. C’est votre premier devoir. »
Un homme ne doit jamais rougir d’avouer qu’il a tort.
L’homme, seul, est bon. Les hommes, ensemble dans la société, sont méchants.
Le philosophe Pascal dit :
« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. »
Saint Paul dit :
« Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »
Saint Augustin († 430) dit :
« Le cœur ne peut pas comprendre la vérité s’il n’est pas libre de vices. »
Lamartine dit :
« Une conscience sans Dieu, c’est un tribunal sans juge. »
Fénelon dit :
« Comment peut-on avoir la paix avec soi-même quand on est en guerre avec Dieu. »
Pierre Corneille dit :
« Chaque instant de la vie de l’homme est un pas vers la mort. »
Napoléon Bonaparte († 1821) disait :
« Le plus dangereux conseiller de l’homme, c’est l’amour propre. »
Il ajoute :
« La religion chrétienne est celle d’un peuple civilisé. »
Voltaire dit :
« Les hommes en général ressemblent aux chiens qui hurlent quand ils entendent au loin d’autres chiens hurler. »
Saint Augustin dit :
« Je n’ai pas d’ennemi pire que mon corps, demeure de mon âme. »
Notre corps est en même temps notre ami et notre ennemi.
Sénèque dit :
« On n’est jamais libre quand on se fait l’esclave du corps. »
Saint Éphrem dit :
« Un mal très difficile à guérir, c’est l’amour propre. »
Jésus dit :
« Malheur à l’homme par qui le scandale arrive. »
Frédéric le Grand dit :
« Tout homme abrite en lui une bête sauvage. »
Jésus dit :
« Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme. »
AMERIQUE:
Émeutes raciales & nécessité du
repentir
d'une Nation entière
(Père Tryphon)
Une nation au bord du gouffre - Le peuple américain est appelé à se repentir
Le monde occidental est entré dans une période de décadence et de déclin, car nous nous sommes éloignés de nos racines Chrétiennes. Le monde occidental ayant renié nos racines collectives de notre héritage chrétien historique et culturel commun, une vision du monde basée sur la laïcité règne désormais en maître. Nous assistons aujourd'hui à la destruction de nos institutions sociales, nos églises ont été fermées par la pandémie qui balaie le monde entier, et le racisme, associé à un effondrement économique massif, a déclenché une violence et une destruction à l'échelle nationale comme jamais auparavant dans l'histoire de notre pays.
Nous vivons une époque terrible où nos églises ont été contraintes de fermer par les gouvernements de nos États, où les fondements économiques de notre nation sont en ruine et où le racisme se développe. Faut-il s'étonner que tout cela contribue à la prolifération des manifestations violentes dans notre pays ? Tout cela ne devrait-il pas nous rappeler clairement à quel point nous nous sommes éloignés, en tant que peuple, de l'image biblique d'une société centrée sur Dieu ? N'est-il pas clair que tout cela est permis par Dieu, comme un avertissement ?
C'est maintenant que nous sommes tous appelés à nous repentir, à la fois individuellement et en tant que nation, et à revenir à la véritable base de ce que signifie être "une seule nation, soumise à Dieu" ("One nation, under God"). Si nous ne voyons pas un retour à Dieu et une repentance collective à l'échelle nationale face au Seigneur, notre pays, et même le monde, sera confronté à la destruction, et nous serons les seuls à en être responsables.
Il est temps que nous soyons tous appelés à nous repentir, à la fois individuellement et en tant que nation, et à revenir à la véritable base de ce que signifie être "une seule nation, sous Dieu". Si nous ne voyons pas un retour à Dieu et une repentance collective à l'échelle nationale devant le Seigneur, notre pays, et même le monde, sera confronté à la destruction, et nous serons les seuls à en être responsables.
La bonne nouvelle est que nous pouvons tirer des leçons de cette catastrophe nationale et commencer à en faire une société meilleure. Nos frères et sœurs noirs ont plus souffert de cette pandémie que la population générale parce que beaucoup d'entre eux, en raison des inégalités dont ils ont souffert, accompagnées de la pauvreté qui les a frappés à cause du racisme, ont été plus vulnérables au virus Covid-19.
Cela doit être un appel à l'action pour nous tous, afin que nous apprenions la vérité de ces paroles : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force, et aimeras ton prochain comme toi-même", et qu'"il n'y a pas de Commandement plus grand que ceux-ci(Matthieu 22,37-39)". Si nous désirons vraiment aimer Dieu, nous devons savoir qu'aimer notre prochain nous est demandé, car le Commandement est double.
Si nous voulons vraiment répondre à l'appel à la repentance, nous sortirons de cette pandémie comme un peuple uni, où la disparité raciale et économique sera à jamais repoussée comme le côté sombre de notre Histoire commune. Et nous en sortirons comme un peuple qui aime vraiment Dieu et qui est à jamais dépourvu de haine et de disparités raciales.
Dans l'amour en Christ,
Hiérmoine Tryphon Photo: avec l'archiprêtre Moses Berry, mon frère né d'une autre maman.
A Nation on the Brink
We as the American people are being called to repentance The western world has entered a period of decadence and decline, for we've departed far from our Christian roots. With the Western world having turned our collective roots on our common historical and cultural Christian heritage, a secular based world-view now reigns dominant. We are now witnessing the ravaging of our social institutions, our churches have been closed by the pandemic that is sweeping across the world, and racism, together with a massive economic collapse, has sparked nation-wide violence and destruction like never witnessed in our nation's history. These are terrible times in which our churches have been forced to close by our state governments, our nation's economic foundation is in ruins, and racism is raising its ugly head. Is it any wonder all this is contributing to the proliferation of violent demonstrations across our country? Should this all not be a clear reminder of just how far we've departed as a people from the biblical image of a God-centered society? Is it not clear that all this is being allowed by God as a wakeup call? Now is the time we are all being called to repentance, both individually, and as a nation, and return to the true basis of what it means to be "one nation, under God". Unless we see a return to God, and a collective nationwide repentance before the Lord, our country, and even the world, will face destruction, and it will be only ourselves who are to blame. The good news is that we can learn from this national disaster, and begin to make this a better society. Our black brothers and sisters have suffered more from this pandemic than the general population because many of them, due to the inequalities they've suffered, accompanied by the poverty that has befallen them because of racism, have been more vulnerable to the Covid-19 virus. This must be a call to action for the rest of us, that we learn the truth that the words, to "Love the Lord your God with all your heart and with all your soul and with all your mind and with all your strength, and to love your neighbor as yourself', and that 'There is no commandment greater than these (Matthew 22:37-39).'" If we truly desire to love God, we must know that loving our neighbor is required of us, for the commandment is a twofold commandment. If we are to truly heed the call to repentance, we will come out of this pandemic as a people who are united, and where racial and economic disparity is forever put off as the dark side of our common history. And we will come out of this as a people who truly love God, and are forever devoid of hatred and racial disparity. Love in Christ,
Abbot Tryphon Photo: Together with Archpriest Moses Berry, my brother from a different mother. – avec Abbamoses Berry.
L’homme est un loup pour l’homme.
(Discours de Mgr Boniface, 3 juin 2020) 02
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet : L’homme (partie 2).
Illustration :
Le philosophe Plaute (mort en 184 avant J-C) dit :
« L’homme est un loup pour l’homme. Homo homini lupus est. »
Extrait du discours :
Alphonse de Lamartine († 1869) disait :
« L’homme est l’être qui prie, c’est là sa grandeur. »
Il ajoute :
« Les poètes sont les voix de ceux qui n’ont pas de voix. »
Nul n’a le droit d’être libre s’il n’est pas un peu tolérant.
Socrate disait :
« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. »
Il dit aussi :
« L’homme de bien est ce qu’il y a au monde de plus sacré, et, le méchant, ce qu’il y a de plus misérable. »
Joseph de Maistre dit :
« Le moyen le plus efficace de perfectionner l’homme, c’est d’anoblir la femme. »
Le philosophe Théophraste (3ème siècle avant J-C) dit :
« On ne peut avoir ni ami ni compagnon. La femme regarde l’amitié qu’on a pour autrui comme une haine pour elle. »
Le philosophe Plaute (mort en 184 avant J-C) dit :
« L’homme est un loup pour l’homme. »
Dans le Saint Évangile saint Mathieu (10, 16), Jésus dit :
« Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. »
Honoré de Balzac dit :
« Trop de liberté enfante l’anarchie. »
Saint Thomas d’Aquin dit :
« Être libre, c’est être maître de soi. »
Saint Bonaventure († 1274) dit :
« Il y a six sortes d’hommes :
- les timides,
- les paresseux,
- les ignorants,
- les orgueilleux,
- les blasphémateurs
- et les méchants. »
Jésus dit :
« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Saint Matthieu 5, 48)
Michel-Ange dit :
« Tout est vanité, excepté le bonheur d’aimer Dieu et l’honneur de le servir. »
Dieu s’est fait homme, pour que l’homme soit respecté.
Souviens-toi, homme, que tu as été créée à l’image de Dieu.
Saint Ignace d’Antioche, 3ème Patriarche Syriaque orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, martyr en 107, dit :
« L’homme appartient tantôt à Dieu et tantôt au diable.
Celui qui s’applique à la piété est l’homme de Dieu.
Celui qui vit dans l’impiété est l’homme du diable. »
Saint Antoine de Padoue († 1231) dit :
« La mauvaise volonté est un mauvais arbre dont
- la racine est la cupidité,
- le tronc, l’obstination,
- les branches, les mauvaises actions,
- les feuilles, les paroles arrogantes,
- le fruit, la mort éternelle. »
Aristote dit :
« Sois maître de ta volonté et esclave de ta conscience. »
DOCTRINE DU PONT , SELON
CATHERINE DE SIENNE
Dans son ouvrage Le Dialogue, Catherine de Sienne développe un traité de christologie à travers ce qui est appelé la "doctrine du pont". Ce traité se veut une démonstration de la place centrale du Christ dans le rôle de médiateur entre l'homme et Dieu, à travers le libre arbitre.
Le pont qui permet de traverser le fleuve (où tout monde se noie) est le Christ, avec trois marches.
Ces trois marches représentent les trois étapes de la vie chrétienne, mais aussi les principales plaies du Christ en croix : les pieds sont les premières marches du pont, mais ils représentent le désir de Dieu qui conduit l'âme à vouloir connaître et mieux aimer Dieu.
La deuxième marche du pont est le cœur du Christ, lieu de l'union à Dieu et de la connaissance de soi et de Dieu.
La dernière marche est la bouche du Christ, symbole de l'union à Dieu et de la paix intérieure.
Le pont n'est accessible qu'à travers laconnaissance de soi, la pratique des vertus, mais aussi la miséricorde de Dieu.
La pratique de la connaissance de soi et des vertus est le seul moyen de passer le pont. Ceux qui ne suivent pas cette voie sont alors emportés par les flots des divers désirs désordonnés (avarice, concupiscence charnelle, orgueil, injustice, peur, mensonge qui conduisent à l'enfer).
L'homme étant libre et à l'image de Dieu, c'est par sa volonté et le désir de Dieu que l'homme peut Le choisir ou non en succombant aux tentations :
"Personne ne peut avoir peur d'aucune bataille, d'aucun assaut du démon, parce que j'ai fait de tous des forts.
Je leur ai donné une volonté intrépide, en trempant dans le sang de mon Fils.
Cette volonté, ni démon, ni aucune puissance créée ne peut l'ébranler.
Elle est à vous, uniquement à vous, c'est Moi qui vous l'ai donnée avec le libre arbitre.
C'est donc à vous qu'il appartient d'en disposer, par votre libre arbitre, et de la retenir ou de lui lâcher la bride suivant ce qu'il vous plait.
La volonté, voilà l'arme que vous livrez vous même aux mains du démon : elle est vraiment le couteau avec lequel il vous frappe, avec lequel il vous tue.
Mais si l'homme ne livre pas au démon ce glaive de la volonté, je veux dire s'il ne consent pas aux tentations, à ses provocations, jamais aucune tentation ne pourra le blesser et le rendre coupable de péché : elle le fortifiera au contraire lui faisant comprendre que c'est par amour que je vous laisse tenter, pour vous faire aimer et pratiquer la vertu." (Extrait du livre Le Dialogue, chapitre XIII.)
En des termes dévastateurs applicables à la peur qui a envahi le monde, Catherine écrit à un cardinal légat, Pierre d'Estaing, en 1372 :
"Une âme pleine de peur servile ne peut rien réaliser de bon, quelles que soient les circonstances, qu'il s'agisse de petites ou de grandes choses.
Elle sera toujours naufragée et ne terminera jamais ce qu'elle a commencé.
Oh, que cette peur est dangereuse! Cela rend le désir saint impuissant, cela aveugle un homme afin qu'il ne puisse ni voir ni comprendre la vérité.
Cette peur est née de l'aveuglement de l'amour-propre, car dès qu'un être humain s'aime avec l'amour-propre des sens, il apprend la peur, et la raison de cette peur est qu'il a donné son espoir et son amour à la fragilité des choses qui n'ont ni substance ni être et qui disparaissent comme le vent…
Ne cherchez rien d'autre que l'honneur de Dieu, le salut de l'âme et le service de l'épouse bien-aimée du Christ, la Sainte Église."
(Sigrid Undset, Catherine Of Siena, published by sheed & Ward 1954, pp. 139–140.)
Notre libre arbitre doit toujours réaliser la Divine Volonté en toutes choses.
Nous voyons alors différemment ce qui nous arrive de bien comme ce qui nous arrive de mal, le fait de devoir parler de Dieu, par exemple annoncer Sa parole à des personnes qui n'y sont pas habituées, ou non, ce qui nous importe devient de réaliser la Divine volonté, vouloir ce que Dieu veut.
Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. On commence par faire Sa volonté sur la terre pour que son Règne au Ciel vienne sur la terre. C'est la voie de l'union à Dieu.
Cette connaissance spirituelle est bien plus réaliste et concrète que n'importe quelle expérience sensible. C'est notre meilleure arme contre la peur.
Dans nos peurs, un bon moyen de chasser les peurs (comme les autres tentations), est decontempler les pieds du Christ sur la Croix.
Les pieds sont les premières marches du pont, ils représentent le désir de Dieu qui conduit l'âme à vouloir connaître et mieux aimer Dieu, ils représentent aussi notre libre arbitre, le commencement de notre marche vers le Seigneur.
Cette doctrine du pont et des trois marches, dont la première consiste à embrasser les pieds du Christ, est le "remède aux petites tentations", comme la peur.
"Ne cherchez pas à vouloir opposer la vertu contraire à la tentation que vous éprouvez, car ce serait encore discuter avec elle.
Dirigez plutôt votre coeur vers Jésus-Christ, et dans un élan d'amour embrassez ses pieds sacrés.
C'est le meilleurmoyen de vaincre l'ennemi, aussi bien dans les grandes que dans les petites tentations."
(Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote, Spiritualité Lexio, Les éditions du Cerf, Paris 2019, pp. 419-420.)
Saint Ignace de Loyola est reconnu pour son discernement des esprits, mais nous pouvons trouver dans ses œuvres une vive anticipation des mêmes principes. Jésus lui dit à un moment donné : "Mes visions sont toujours accompagnées dans un premier temps d'une certaine peur, mais au fur et à mesure qu'elles se déploient, elles apportent un sentiment croissant de sécurité.
D'abord vient l'amertume, mais plus tard vient la force et la consolation.
Les visions qui viennent du diable créent d'abord un sentiment de sécurité et de douceur, mais elles se terminent par la terreur et l'amertume.
Ma voie est la voie de la pénitence. Au début, cela semble difficile et difficile à suivre, mais plus vous la poursuivez, plus elle apparaît heureuse et douce.
La voie du diable, en revanche, est douce et heureuse au départ, mais à mesure que l'âme poursuit la voie du péché, elle passe de l'amertume à l'amertume, et la fin est la damnation éternelle."
Sigrid Undset , femme de lettres et romancière norvégienne, "Catherine of Siena, published by Sheed & Ward 1954, p. 44
Catherine Benincasa (en : ), en religion Catherine de Sienne (en : Caterina da Siena), née le à Sienne, en Toscane, et décédée le à 33 ans à Rome, est une tertiaire dominicaine mystique, qui...
Il ne s’agit pas de polémiquer sur la compréhension que pourrait avoir l’évêque de Paris, - à l’inverses de SS Benoît XVI qui me semble l’un des plus grands Pape de Rome -, j’ai toujours été déçu par les approches et les propos des prélats occupant le siège de la capitale française.
L’Islam existe, n’en déplaise à Mgr Vingt-Trois, dès lors que des êtres croient à la réalité de la prédication de Mahomet, et cette prédication est très claire face à ceux qui sont alors considérés comme des infidèles face à cette prédication que résume le Coran.
Hors de l’habile construction de ce livre prévoyant des dires et leurs contraires, la considération qu’il est des versets abrogeant et des versets abrogés, il n’en demeure pas mois que pour le vrai croyant en cette prédication, tout ce qui est écrit dans le Coran est à recevoir sans rien en retrancher. De la sorte, aucun élément du Coran n’est de fait abrogé et tout devient « parole d'Évangile » sans faire de mauvais jeux de mot.
II
Ainsi, nombreux sont les versets qui prônent le massacre des infidèles à savoir des Chrétiens, et par exemple :
« [2:191] Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d’où ils vous on chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
[4:89] Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur.
[4:91] Vous en trouverez d’autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu’on les pousse vers l’association (l’idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s’ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné une autorité manifeste.
[5:33] La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment.
[8:12] Et ton Seigneur révéla aux anges: « Je suis avec vous : affermissez donc les Croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous (décapitation) et frappez-les sur tous les bouts des doigts.
[8:17] Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n’est pas toi qui lançais : mais c’est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d’une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. Autrement dit c’est l’absolution par avance pour un meurtrier pour peu qu’il tue un infidèle au nom d’Allah.
[9:5] Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salât et acquittent la Zakát, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
[17:33] Et, sauf en droit, ne tuez point la vie qu’Allah a rendu sacrée.
Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche [parent]. Que celui-ci ne commette pas d’excès dans le meurtre, car il est déjà assisté (par la loi). Donc selon le Coran il existe des raisons tout à fait valables, conformes au droit, de tuer.
[33:61] Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement.
[47:4] Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru, frappez-en les cous (décapitation). Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.
b) Haine contre les Juifs, les Chrétiens et les infidèles (dans le coran) :
[5:51] Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.
[9:30] Les Juifs disent : « Uzayr est fils d’Allah » et les Chrétiens disent : « Le Christ est fils d’Allah ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) ?
5:14] Et de ceux qui disent: « Nous sommes Chrétiens », Nous avons pris leur engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Nous avons donc suscité entre eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Et Allah les informera de ce qu’ils faisaient. »
III
Fort de ces rappels du texte coranique à l’encontre des Chrétiens, comment peut-on dire, – si l’on ne cherche pas à pactiser par ignorance ou croire à des relations diplomatiques illusoires (lorsque l’Eglise n’a pas à s’occuper des domaines de l’Etat, frontières bien décrites par les Papes de Rome à travers tout l’histoire, sauf récemment peut-être) -, qu’un musulman n’a pas le « devoir » de persécuter les Chrétiens ? S’il est fidèle à ce à qu’il croit vrai, il agit alors au nom d’un ordre qu’il pense venir de Dieu.
Le problème posé à la suite des dires de Mgr Vingt-Trois, est de savoir, non pas si les musulmans sont nos ennemis, formulation trop imprécise et donc irrecevable, mais de définir si les Chrétiens se doivent de reconnaître les musulmans comme des prochains et donc ne n’être pas des ennemis des disciples de Mahomet de première part, et/ou déduire si les chrétiens pour les musulmans sont des ennemis.
Joséphin PELADAN dans son roman « Un cœur en peine » faisait dire (de mémoire) l’encontre des démons : «Il serait temps non pas de les prier, la Droite de Dieu les a marqué, mais de prier pour eux, la Droite de Dieu ne s’étend jamais pour barrer la Charité. »
Même si la question de l’existence de Dieu est peu abordée dans notre France laïque, elle reste une question centrale, lancinante, personne n’y échappe vraiment.
Démontrer l’existence de Dieu ? Nous avons tous appris au Lycée que c’est impossible ! Pourquoi ? On ne nous l’a pas vraiment expliqué. Cela nous a plutôt été présenté comme un « acquis de la pensée moderne ». La simple évocation de la « Science » et du « Progrès » suffisait à nous impressionner… Mais alors, que faire de tous les grands métaphysiciens qui ont passé leur temps à prouver rationnellement l’existence d’une cause première ? Platon, Aristote, Plotin, Anselme, Thomas d’Aquin, Duns Scot, Descartes, Leibniz se seraient-ils tous trompés ? Nos professeurs auraient été bien en peine de le démontrer. L’essentiel était que la question soit écartée.
Mais alors pourquoi ? Soyons clairs : il s’agissait moins d’une impossibilité logique que d’un interdit idéologique. En Europe, et particulièrement en France, la Modernité a eu besoin, pour émerger, de s’opposer à la religion, et de la chasser hors de l’espace public. Elle l’a fait manu militari, mais elle l’a aussi fait sur le plan intellectuel. Dans ce contexte, il convenait de considérer que la croyance en l’existence de Dieu (qui constitue le préambule de la foi religieuse proprement dite) ne relève pas du constat rationnel, mais du sentiment subjectif. Des goûts et des couleurs, en d’autres termes. L’enseignement philosophique, comme appareil idéologique d’État, s’est donc beaucoup consacré à accréditer l’impuissance de la raison dans les matières métaphysiques, en tenant pour acquis que les philosophes des « Lumières » (Hume-Kant) puis, plus tard, les philosophes du « Soupçon » (Nietzsche-Marx-Freud) avaient définitivement évacué la question.
À partir des années 60, l’Église elle-même, dans sa pastorale, a semblé rallier le mouvement général, en abandonnant l’apologétique, c’est-à-dire la défense rationnellement argumentée de la crédibilité de la vraie religion. Saint Thomas d’Aquin a disparu des séminaires ; les vieux manuels ont été vendus au marché aux puces. Le fidéisme, c’est-à-dire l’attitude consistant à séparer complètement la foi de la raison, qui était jusqu’ici un trait typique du protestantisme, a fini par gagner le clergé – sans parler des fidèles. En contradiction formelle avec la doctrine la mieux établie.
Mais, par un de ces détours dont la Providence est coutumière, la situation est en train de se retourner.
Aux États-Unis, où la Modernité ne s’est pas construite contre la religion, la philosophie n’a pas été touchée aussi profondément qu’en Europe par le relativisme – la métaphysique est restée vivante, elle a montré que les critiques des Lumières et des philosophes du Soupçon n’étaient pas décisives. Que le scientisme (thèse selon laquelle il n’y a de vérité que physico-mathématique) était une doctrine contradictoire. Nous assistons donc, depuis les années 70, à une renaissance (durable !) de la métaphysique et de la théologie philosophique dans tout le monde anglo-saxon. C’est donc du sein du plus grand pays protestant du monde que nous vient le renouveau de ce qui constituait autrefois une des spécificités du catholicisme : l’affirmation de l’harmonie entre la foi et la raison !
Car la doctrine catholique est sans ambiguïté. Le premier concile du Vatican avait ainsi déclaré : « La Sainte Église tient et enseigne que par la lumière naturelle de la raison humaine Dieu peut être connu avec certitude au moyen des choses créées. » Pie XII, dans Humani Generis, précisa même la méthode : pour « démontrer avec certitude l’existence d’un Dieu personnel », il faut recourir aux « principes inébranlables de la métaphysique, à savoir le principe de raison suffisante, le principe de causalité et le principe de finalité ».
Mais trêve de préalables. Venons-en au fait.
D’où vient l’Univers ? Pourquoi existe-t-il ? Quelqu’un a-t-il pensé tout cela ?
De toute évidence, l’Univers est là depuis longtemps. Certains pourraient être tentés de se dire, emportés par le sentiment océanique du divin, que Dieu, c’est l’Univers. Mais le panthéisme ne tient pas. Pourquoi ? Eh bien, parce que l’Univers porte sur lui des « traces » qui prouvent qu’il n’est pas la cause première, qu’il ne se suffit pas à lui-même, qu’il dépend d’autre chose que de lui-même pour être. Bref, qu’il est un effet.
On peut en repérer trois.
Première trace : l’Univers est intelligible.Les mathématiques s’appliquent admirablement bien à la nature. À tel point que des théories mathématiques développées librement, sans aucun lien avec la science physique, et selon des exigences purement formelles, se révèlent, des décennies plus tard, fournir les outils nécessaires à la description du monde (les nombres complexes, les espaces de Hilbert, la théorie des groupes, etc.). Et de cela, il n’y a aucune explication physico-mathématique. Eugene Wigner, Prix Nobel de Physique, parlait ainsi de la « déraisonnable efficacité des mathématiques ».
Une telle correspondance pointe vers l’existence d’une Cause intelligente, ordonnatrice de l’Univers. Car c’est de deux choses l’une : ou bien les mathématiques sont des fictions cohérentes forgées par les hommes, et alors elles ne devraient pas s’appliquer au réel physique ; ou bien les mathématiques décrivent un monde abstrait, immatériel mais parfaitement objectif et qui s’impose à nous, mais alors on se demande pourquoi le monde physique contingent devrait correspondre à ce monde abstrait (car le monde immatériel des idéalités mathématiques n’a pas de pouvoir causal sur la matière)… Il n’y a qu’une solution : le monde physique a été organisé selon les structures et lois de ce « monde » abstrait, qui se trouvait dans l’esprit d’une cause ordonnatrice. Il y a donc un esprit organisateur derrière les structures de l’espace-temps.
Deuxième trace : l’Univers est contingent.Considérons maintenant l’Univers dans sa totalité. Ce qui frappe, et parfois nous saisit, c’est sa gratuité ; c’est-à-dire sa contingence. Il est comme il est, mais il ne porte pas en lui-même l’explication de son être. On a, en le contemplant, le sentiment très vif qu’il aurait pu être différent, ou ne pas exister du tout. C’est très différent du sentiment que l’on éprouve en contemplant des vérités mathématiques, dont nous avons, au contraire, l’intuition très vive qu’elles sont absolument nécessaires et qu’elles portent en elle-même leur propre justification. Dans tous les univers possibles, les vérités mathématiques seraient les mêmes. En revanche, les lois de la physique ou les conditions initiales de l’Univers auraient pu être différentes.
Où cela nous emmène-t-il ? Très loin, car c’est un principe de base que tout ce qui existe a une explication de son existence, ou bien en soi-même (comme les réalités mathématiques) ou bien en quelque chose d’autre – c’est-à-dire dans une cause (comme les réalités physiques). Si je vous dis « A = A », vous ne me demanderez pas d’explication : il est nécessaire qu’il en soit ainsi, c’est-à-dire inconcevable qu’il en soit autrement. En revanche, si je vous dis « Je mesure 1m68 », il est parfaitement concevable qu’il en ait été autrement ; dès lors, une explication externe est requise. Et cette explication existe forcément, même si je ne la connais pas. Pour l’Univers, c’est la même chose. Son existence et ses caractéristiques particulières ont forcément une explication externe.
Ici, il faut faire bien attention. Car certains seront tentés de ne pas prendre la question dans toute sa radicalité, et de la confondre avec une autre. Ils diront la chose suivante : l’Univers, à tout instant t de son existence, a sa raison d’être dans son état précédent t-1, et ainsi de suite en t-2, t-3… t-n. Et si le passé est infini, il y aura toujours une explication antécédente, et l’Univers sera expliqué… par lui-même ! Il y a là un sophisme : car ce que nous cherchons à expliquer, ce ne sont pas les transformations de l’Univers (c’est le travail de la science physique), mais son existence même dans sa totalité. La régression horizontale de cause en cause à l’infini n’explique en rien l’existence de la série elle-même – fût-elle infinie – puisqu’elle la présuppose. Il est donc absolument clair que toute explication de l’Univers par une cause contingente ne fait que décaler d’un cran le problème, sans le résoudre. Car la question se repose à chaque fois. Une immense chaîne d’êtres contingents qui s’entre-expliquent n’est jamais qu’un immense agrégat contingent… qui a besoin d’une explication.
Bref, même s’il est éternel, l’Univers n’en reste pas moins totalement contingent : il ne tient pas tout seul ; il a besoin d’une explication ultime, qui ne peut être donnée que par un être qui lui-même n’ait pas besoin d’une explication externe, un être qui n’ait pas reçu l’existence d’une manière restrictive (ce qui demande une cause), mais qui soit l’existence elle-même dans toute son ampleur infinie. À défaut, rien ne serait expliqué et le principe de raison suffisante serait bafoué.
Nous tenons donc notre conclusion : l’existence de la somme totale des êtres contingents, suppose celle d’un être absolument nécessaire, qui soit, à chaque instant, la cause qui les maintient dans l’existence et fait qu’ils sont ainsi et pas autrement. Si l’Univers est ainsi et pas autrement, c’est tout simplement parce qu’il est comme suspendu à l’action d’une cause première nécessaire. Mais attention : l’action de cette cause ne peut pas être nécessaire (sinon son effet serait lui-même nécessaire) ; elle est contingente, c’est-à-dire libre. Cette cause est évidemment dépourvue de tout ce qui fait que le contingent a besoin d’une explication externe : elle ne dépend de rien, elle a sa raison d’être en elle-même, elle n’a pas de cause, elle n’a pas de parties, elle n’est pas finie (car à toute grandeur donnée, on peut demander « et pourquoi pas une autre » ?), elle est donc inétendue. Dit positivement : elle est absolument simple, immatérielle, elle n’est pas ceci ou cela, mais l’être absolu, sans restriction, dans toute sa plénitude.
Troisième trace : l’Univers a commencé.Nous venons d’admettre que même si l’Univers existait depuis un temps infini, il serait en situation permanente de dépendance existentielle à l’égard de la cause première. Mais sommes-nous bien certains que l’Univers puisse exister depuis une éternité ? Cette question mérite tout de même d’être posée. Or, il s’avère à la réflexion que ce n’est pas possible. Tout simplement parce que le passé ne peut pas être infini. Si le passé était infini, le présent ne serait jamais arrivé : l’Univers serait toujours en train de traverser le nombre infini d’étapes qui précèdent le présent. Car, de même qu’il est impossible de rejoindre l’infini par addition successive en partant de zéro, il est impossible de rejoindre zéro en partant de moins l’infini. C’est même pire que cela : il est impossible de « partir de moins l’infini », puisque cette course n’a pas de point de départ. Provenir de l’infini, c’est comme essayer de sauter hors d’un puits sans fond (-∞ + 1 = -∞). C’est une opération impossible. Or, c’est le type d’opération que supposerait l’existence d’un passé infini : il faudrait que l’Univers ait « toujours déjà » traversé un nombre infini d’étapes, ce qui rendrait inexplicable et littéralement sans raison le fait qu’il se trouve à une quelconque étape donnée.
La conclusion est que le passé est fini. Ce qui veut dire que le temps a commencé. Or, ce simple fait est vertigineux. Car nous ne sommes pas en train de parler du commencement d’une chose à l’intérieur du temps, mais du commencement du temps lui-même, c’est-à-dire du commencement radical. Comprenons bien : de même qu’il est absurde de demander ce qu’il y a « au nord du Pôle Nord », il est absurde de demander ce qu’il y a « avant le temps ». Il n’y a pas d’avant. Que le temps ait un commencement implique que toute réalité physique spatio-temporelle concevable (ici, mettez tous les « multivers » que vous voudrez) a nécessairement un commencement radical. C’est-à-dire un début non précédé d’un quelconque temps, ni, donc, d’une quelconque réalité spatio-temporelle.
Est-ce à dire que tout cela a surgi sans cause ? Pas du tout ! Le principe de causalité s’applique : tout ce qui commence d’exister a une cause. Le nier, c’est opter pour la magie. L’Univers a donc une cause. Simplement, cette cause n’est pas banale : elle est hors du temps (puisqu’elle en est la cause), elle est hors de l’espace (tout ce qui est étendue se meut et tout ce qui se meut est dans le temps), elle est infiniment puissante (puisqu’elle a produit la totalité du monde physique sans agir sur une matière préexistante). Enfin, elle n’a pas agi avant le premier instant de l’Univers, mais au premier instant de l’Univers. Donc non seulement l’Univers est maintenu hors du néant en permanence par la cause nécessaire (ce que les Médiévaux appelaient la creatio continuans), mais il a bel et bien été créé de rien (creatio originans).
Faisons le bilan : un peu de réflexion sur l’Univers nous conduit à remarquer qu’il ne subsiste pas par lui-même, mais qu’il est un effet. Et que cet effet a nécessairement une cause d’un type très particulier, dont les principales propriétés sont d’être immatérielle, atemporelle, incausée, absolument simple, nécessaire, intelligente et libre. Cette cause a non seulement produit l’ensemble de la réalité finie à partir de rien (ex nihilo), mais elle l’a fait au commencement du temps (ab initio), et continue de la soutenir dans l’existence.
Il n’est pas exagéré de l’appeler « Dieu ».
Frédéric Guillaud
Frédéric Guillaud, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de philosophie, a publiéDieu existe. Arguments philosophiques(Cerf, 2013) etCatholix reloaded. Essai sur la vérité du christianisme(Cerf, 2015).
Source: LA NEF n°300 Février 2018, mis en ligne le 31 mars 2020
Sainte Clotilde est une reine des Francs morte en 545
Clotilde était la nièce du roi de Bourgogne, Gondebaud, qui avait fait tuer ses parents, coutume assez répandue parmi les rois germains désireux de s’assurer le pouvoir. Comme son père, elle était chrétienne catholique, amie de Geneviève de Paris (voir 3 janvier) dans une aristocratie germanique où les chrétiens étaient surtout ariens.
Issue d’une famille dont l’ancienneté était connue, elle représentait pour le roi franc, Clovis, un mariage prestigieux. Il eut lieu en 492 et elle eut deux enfants en 493 et 495, à chaque fois elle décida seule de faire baptiser les enfants. Le premier mourut et Clovis y vit la preuve de l’incapacité du « dieu de Clotilde ».
Mais la reine était patiente et Clovis demanda la victoire de la bataille de Tolbiac à «Jésus Christ, que Clotilde proclame Fils du Dieu vivant… ». Victoire qui fut suivit d’échecs mais Clotilde amena son époux sur le tombeau de saint Martin à Tours en 498, et c’est là qu’il se convertit, avant son baptême du 25 décembre 499. C’est encore elle qui avait fait choisir Rémi pour instruire et baptiser le roi catéchumène (Voir saint Rémi 15 janvier). Il est donc normal de la représenter lors de la cérémonie comme sur cette peinture de F.Dubois en 1829.
Veuve en 511, Clotilde vit ses fils se déchirer selon la triste tradition de succession collatérale et elle dut accepter l’assassinat de deux de ses petits fils. Elle se retira près du tombeau de saint Martin « assidue à faire l’aumône, passant ses nuits en veilles, elle se montra pure, toujours chaste et honnête. »(Grégoire de Tours)et y mourut en 545.
COMMENT LIRE L'EVANGILE
AVEC LE COEUR?(Père
Verlingue)
FAIS TAIRE EN TOI CE QUI N'EST PAS TOI
Prends-moi, Seigneur,
dans la richesse divine de Ton silence,
plénitude capable de tout combler en mon âme.
Fais taire en moi ce qui n’est pas Toi,
ce qui n’est pas Ta présence toute pure,
toute solitaire, toute paisible.
Impose le silence à mes désirs,
à mes caprices, à mes rêves d’évasion, à la violence de mes passions.
Couvre par Ton silence,
la voix de mes revendications, de mes plaintes.
Imprègne de Ton silence ma nature trop impatiente de parler,
trop portée à l’action extérieure et bruyante.
Impose même silence à ma prière, pour qu’elle soit élan vers Toi.
Fais descendre Ton silence jusqu’au fond de mon être
et fais remonter ce silence vers Toi en hommage d’amour !
Chapitre Huit La Sainte Eucharistie. ( Sainte Messe – Communion ) 1- Qu’est-ce que l’Eucharistie ? L’ Eucharistie est un mystère divin où le vrai Corps et Sang de Notre Seigneur Jésus Christ sont réellement présents sous la forme du pain et de vin. 2...
Epoque difficile?
Préparez vos enfants par la FOI!!
(staretz Ephraim)
"Les événements mondiaux qui se déroulent et les prophéties de notre Église indiquent que les jours difficiles approchent.
Il est possible que nous soyons actuellement sur le périmètre extérieur et que, par la suite, nous commencions à tourner en spirale vers les cercles intérieurs jusqu'à ce que nous atteignions le centre. Ce dont nous devons nous préoccuper en substance, c'est de "la seule chose nécessaire".
Nous devons nous préparer spirituellement chaque jour, nous devons préparer notre âme, nous devons nous purifier de tout péché, nous devons nous repentir pour les péchés que nous avons commis ou pour tout ce que nous ferons désormais, afin que nous soyons bien préparés pour la fin de notre vie.
Nous ne savons pas si, même de nos jours, nous nous retrouverons devant le martyre.
Les parents doivent diligemment enseigner la FOI à leurs enfants.
Ils doivent implanter et transmettre leur propre FOI Orthodoxe à leurs petits. Ils devraient approfondir le thème de Dieu, afin que leurs enfants puissent croire en Lui - car les enfants d'aujourd'hui sont bousculés par l'esprit d'athéisme, qui prévaut partout.
Si nos enfants ne possèdent pas une FOI solide dans leur âme, comment pourront-ils affronter l'Antéchrist à l'avenir ?
Comment vont-ils affronter les nombreux antéchrists existants, comme les Témoins de Jéhovah et toutes les autres hérésies horribles s'ils ne possèdent pas la foi pure en Christ ?
Bien sûr, il serait très bénéfique que certains entretiens aient lieu à un moment donné dans l'avenir pour discuter de sujets tels que la Foi en Dieu et la preuve de l'existence de Dieu, afin que les enfants acquièrent une base solide - car sans fondation, toute maison s'effondre.
Ils doivent acquérir un fondement de FOI sûr et inébranlable en eux-mêmes, afin d'être en mesure, plus tard, d'entrer dans l'arène (de la vie) et de confesser la divinité de notre Christ.
Nous devons tous faire un effort pour aider les enfants, car je discerne que, malgré leur bonne nature et leur simplicité caractéristiques, ils sont faibles en matière de FOI. C'est parce qu'ils n'ont pas trouvé ce que nous avons trouvé en grandissant dans notre pays.
Ils y ont trouvé une nourriture spirituelle défaillante et il est donc tout à fait naturel qu'ils soient faibles. Il est essentiel que nous les renforcions et les vivifions dans la FOI. Cette leçon, bien sûr, aura lieu dans le futur ; que Dieu nous aide à le faire car cela sera très bénéfique pour les enfants".'
(Homélie 18 du livre "L'art du Salut", staretz Ephraim d'Arizona https://www.amazon.com/Art-Salvation-Elder-Ephraim/dp/0972550445)
''The unfolding world events and the prophecies of our Church indicate that the difficult days are approaching. It’s possible that we are presently on the outer perimeter and, in following, we will start spiraling toward inner circles until we reach the center. What we must be concerned with in essence is “the one thing needful.” We should prepare ourselves spiritually each day, we should prepare our soul, we should purify ourselves from every sin, we should repent for the sins we have committed or for whatever we will do henceforth, so that we are found well prepared for the end of our life. We do not know if, even in our days, we will find ourselves before martyrdom.
Parents must diligently teach the faith to their children. They should implant and transmit their own Orthodox faith to their little ones. They should expand on the topic of God, so their children can believe in Him–because children today are shaken by the spirit of atheism, which is prevalent everywhere. If our children do not possess strong faith in their soul, how will they be able to confront the Antichrist in the future? How will they confront the numerous existing antichrists, like the Jehovah’s Witnesses and all the other awful heresies if they do not possess the pure faith in Christ? Of course, it would be very beneficial if certain talks took place at some point in the future to discuss topics such as faith in God, and proof of God’s existence, so that the children acquire a strong foundation–because without a foundation, every house crumbles. They must acquire a secure and unshakable foundation of faith within themselves, so that, later, they can be in a position to enter the contest and confess the Divinity of our Christ.
We all must make an effort to help the children, because I discern that, despite their characteristic good nature and simplicity, they are weak in matters of the faith. This is because they did not find what we found growing up in our homeland. Here they found deficient spiritual nourishment and consequently it is quite natural for them to be weak. It is essential that we strengthen and vitalize them in the faith. This lesson, of course, will take place sometime in the future; may God help us to do this because it will be of great benefit to the children.'''
Homily 18 of the book "The Art of Salvation" by Elder Ephraim of Arizona Spiritual Fragrance Publishing
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au06 48 89 94 89,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte
-+-
Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
-+-
CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise
Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...
Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.
Je viens d'écouter avec la plus grande attention l'allocution du Président de la République Française, notre Président.
Intervention brillante.
Je n'ai pas à me prononcer sur ceci ou cela.
D'autres s'en chargeront et les polémiques me paraissent stériles et malsaines alors que nous vivons des heures très sombres qui ne manqueront pas d'orienter l'avenir de l'humanité dans une direction pour laquelle nous prions afin qu'elle soit heureuse....
En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:
-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .
Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...
Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !
En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).
Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.
¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...
Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.
As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"
Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...
For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.
El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.
¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...
Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"
Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Saint Ubaldo, issu d'une famille noble, naquit à Gubbio, ville de l'État ecclésiastique. Il fut élevé dans le séminaire de Saint Marien et de Saint-Jacques, et il y fit de grands progrès dans la littérature sacrée et profane. L'étude des divines Écritures eut toujours pour lui beaucoup de charmes. Lorsqu'il fut en âge de penser à un établissement, on lui proposa des partis considérables, mais il les refusa tous, parce qu'il avait résolu de passer sa vie dans le célibat. ;
Dieu le préserva de la contagion du vice, et le fortifia contre les mauvais exemples de plusieurs de ses compagnons d'étude. Ne pouvant à la fin supporter certains abus qu'il voyait tolérer, il quitta le séminaire de Saint-Marien et de Saint-Jacques, et entra dans celui de Saint-Second, où il acheva ses études.
L'évêque de Gubbio, qui eut bientôt connu son mérite, le nomma prieur du chapitre de sa cathédrale, afin qu'il pût réformer plusieurs désordres qui régnaient parmi les chanoines. Ubaldo se prépara à cet important ouvrage par le jeûne, la prière et d'autres exercices de piété. Il gagna d'abord trois des chanoines qui paraissaient mieux disposés que les autres, et leur persuada de vivre avec lui en communauté. Leur exemple ne tarda pas à faire impression sur tout le chapitre.
Ubaldo alla quelque temps après visiter des chanoines réguliers renommés pour leur sainteté. Ils étaient dans le territoire de Ravenne, et avaient pour instituteur Pierre de Honestis, homme de grande vertu. Le saint passa trois mois avec eux, pour bien connaître la discipline qu'ils observaient. Il prit leur règle, qui lui parut fort sage, l'apporta à Gubbio, et vint à bout de la faire suivre par tout son chapitre.
La maison canoniale et le cloître ayant été consumés par un incendie, il regarda cet événement comme une occasion que Dieu lui présentait de se décharger de son prieuré, et de se retirer dans quelque solitude. Il- prit sa route vers le désert de Font Avellane. Il y trouva Pierre de Rimini, auquel il communiqua le dessein qu'il avait de quitter le monde. Mais ce grand- serviteur de Dieu lui dit que son dessein était une tentation, et l'exhorta fortement à retourner à son église, pour continuer d'y faire du bien, en suivant sa première vocation. Ubaldo revint à Gubbio, où il rétablit les bâtiments de son chapître, qui devint plus florissant que jamais.
L'évêque de Pérouse étant mort en 1126, notre saint fut élu d'une voix unanime pour remplir son siège. Il n'en eut pas plus tôt appris la nouvelle, qu'il alla se cacher dans un lieu fort retiré, en sorte qu'il fut impossible de le découvrir. Après le départ des députés de Pérouse, il se rendit à Rome. Il s'y jeta aux pieds du pape Honorius II, le conjura avec larmes de le dispenser d'accepter l'épiscopat, et employa les raisons les plus pressantes pour obtenir cette grâce. Honorius se laissa fléchir, et lui accorda ce qu'il demandait. Mais il le nomma lui-même évêque de Gubbio en 1128, et donna ordre au clergé de la ville de procéder à son élection suivant la forme ordinaire. Il fit la cérémonie de son sacre au commencement de l'année suivante.
Le nouvel évêque parut animé d'un esprit vraiment apostolique. Mort au monde et à lui-même, il vivait dans une entière mortification de tous ses sens. Il était infatigable dans les travaux de la pénitence et dans ceux du ministère épiscopal ; sobre, humble, sincère, plein de compassion pour tout le monde. Mais entre les vertus qui le caractérisaient, on distinguait principalement la patience avec laquelle il supportait les injures et les affronts. En voici un trait :
Pendant qu'on réparait les murailles de Gubbio, il arriva que les ouvriers empiétèrent sur la vigne du saint. Il leur représenta doucement le tort qu'ils lui faisaient, et les pria de cesser. L'inspecteur des travaux ne lui répondit que par des insultes ; puis, le poussant avec brutalité, il le fit tomber dans un monceau de mortier. Le bon évêque se releva en silence, et se retira sans faire la moindre plainte. Mais le peuple demanda qu'on lui fît justice, en bannissant le coupable, et en confisquant ses biens. Il était si animé, qu'Ubaldo, pour tirer l'inspecteur des mains des magistrats, fut obligé de dire que la connaissance de cette affaire lui appartenait, et que lui seul devait en être le juge. Les esprits se calmèrent alors un peu. Le coupable, touché de repentir, déclara lui-même qu'il se soumettrait à toutes les peines qu'on lui indiquerait, dût-il lui en coûter la vie. Toute la vengeance du saint se termina à lui donner un baiser de paix, et à prier Dieu de lui pardonner la faute dont il s'agissait, ainsi que toutes celles qu'il pouvait avoir commises.
Ubaldo oubliait le soin de sa propre vie, dès que quelques-uns de ses diocésains se trouvaient en danger. Ayant appris un jour qu'il s'était élevé une sédition dans la ville, que 1 on avait pris les armes avec fureur, et que déjà il y avait eu beaucoup de sang répandu, il courut à l'endroit où étaient les combattants ; il se jeta entre eux, et tomba au milieu des épées nues. Les mutins le croyant mort, quittèrent aussitôt les armes, s'abandonnèrent à une vive douleur, s'accusèrent tous d'être les meurtriers de leur évêque. Le saint, après avoir remercié Dieu de la cessation du tumulte, calma les frayeurs du peuple, en assurant qu'il était non seulement plein de vie, mais qu'il n'avait pas même reçu de blessure.
L'empereur Frédéric Barberousse venait de prendre et de saccager Spolète. Il menaçait Gubbio d'un semblable traitement. Le saint, qui avait une tendresse de père pour son troupeau, alla au-devant du vainqueur, désarma sa colère, et obtint de lui la grâce de son peuple.
Les deux dernières années de sa vie ne furent qu'un tissu de maladies cruelles qu'il supporta avec une patience héroïque. Le jour de Pâque de l'année 1160, il fit un effort pour se lever et pour dire la messe. Il prononça même un discours sur la vie éternelle. Au sortir de sa cathédrale, on le transporta dans un appartement qu'il avait auprès de l'église de Saint-Laurent. Il y resta jusqu'à la fête de l'Ascension, pour se préparer à la mort. Il se fit ensuite reporter à l'évêché, où il continua d'instruire son clergé et son peuple, qui venaient le visiter et lui demander sa bénédiction. Enfin, ayant reçu les sacrements de l'Église, il mourut le 16 mai 1160.
Les habitants des provinces voisines assistèrent à ses funérailles, et furent témoins de plusieurs prodiges qui s'opérèrent à son tombeau. Ce spectacle remplit tous les cœurs d'une tendre dévotion, et y ranima les plus vifs sentiments de christianisme. L'esprit de charité étouffa les divisions et les animosités. On oublia les injures reçues, et l'union fut rétablie entre les villes que de longs différends avaient aigries les unes contre les autres.
Le saint avait eu dès son vivant le don des miracles. Il avait guéri plusieurs malades par ses prières, et par la vertu du signe de la croix. Cependant un aveugle s'étant adressé à lui dans l'espérance de recouvrer la vue, il ne lui accorda point ce qu'il demandait. La vue du corps, lui dit-il, serait préjudiciable à votre âme. Souffrez cet aveuglement temporel, qui sera récompensé dans le ciel de la claire vision de Dieu. L'aveugle, content de cette réponse, ne le pria plus de lui rendre l'usage de la vue.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.
Mémoire le 29 de chaque mois au Monastère Syriaque N-D de Miséricorde en même temps que le Pèlerinage mensuel à Saint Michel et aux Saints Archanges/ Solennité et vénération des reliques le dimanche le plus proche du 16 Mai en la Paroisse "N-D des Grâces-St Ubald" de JAULDES (16) où se trouve sa relique.
Saint Ubald
Évêque et confesseur
(† 1160)
Saint Ubald, de l'Ordre des Chanoines réguliers de saint Augustin (L’Ordre Canonial est constitué de Monastères de Clercs) où il rétablit l'obéissance, fut contraint, en 1128, par le Pape Honorius II, qui l'estimait beaucoup, d'accepter la consécration épiscopale et de prendre le gouvernement de l'église de Gubbio, sa ville natale, en Italie.
Il continua à mener une vie très austère et se dévoua corps et âme à ses diocésains.
II mourut le jour de la Pentecôte en 1160.
On invoque volontiers son secours contre les mauvais Esprits.
D’où la mémoire mensuelle qu’on en fait, unis à St Michel, au le 29 de chaque mois au Monastère Syriaque N-D de Miséricorde, et la solennité qu’on en fait en notre Paroisse N-D des Grâces/ St Ubald à JAULDES (Charente) le dimanche le plus proche de sa Fête.
Son tombeau se trouve dans sa ville natale. Son corps s’est conservé jusqu’à nos jours sans corruption.
Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syriaque N-D de Miséricorde. Brévilly. 61300 CHANDAI
le 16 mai (Peut être solennisé le dimanche le plus proche)
SAINT UBALD
Evêque et Confesseur
IIIème classe (avant 1960 : semidouble)
Messe Státuit, du Commun d’un Confesseur Pontife I, sauf l’oraison suivante :
Collecte P
Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l’intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.
Secrète C
Que le souvenir de vos Saints nous soit, ô Seigneur, en tous lieux, un sujet de joie, afin que nous ressentions la protection de ceux dont nous célébrons à nouveau les mérites.
Postcommunion C
Accordez-nous, s’il vous plaît, ô Dieu tout-puissant, qu’en rendant grâces pour les dons reçus, nous recevions plus de bienfaits encore grâce à l’intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife.
Ubald, né d’une famille noble, à Gubbio, en Ombrie fut, dès ses plus tendres années, élevé avec grand soin dans la piété et les lettres. Au cours de sa jeunesse, on le pressa plusieurs fois d’embrasser l’état du mariage, mais jamais il n’abandonna sa résolution de garder la virginité. Ordonné Prêtre, il distribua son patrimoine aux pauvres et aux Églises, et étant entré chez les Chanoines réguliers de l’Ordre de Saint-Augustin, il établit cet institut dans sa patrie, et y vécut quelque temps de la manière la plus sainte. La réputation de sa sainteté s’étant répandue, i ! fut préposé malgré lui par le Souverain Pontife Honorius II au gouvernement de l’Église de Gubbio, et reçut la consécration épiscopale.
Cinquième leçon.
Ayant donc pris possession de son Église, il ne changea rien à sa manière de vivre accoutumée, mais il commença à se distinguer d’autant plus en tout genre de vertus, qu’il procurait très efficacement le salut des autres par la parole et l’exemple, s’étant fait de cœur le modèle de son troupeau. Sobre dans sa nourriture, sans recherche dans ses vêtements, n’ayant pour couche qu’un lit dur et très pauvre, il portait constamment en son corps la mortification de la croix, tandis qu’il nourrissait chaque jour son esprit par une application incessante à la prière. C’est ainsi qu’il parvint à cette admirable mansuétude, qui lui fit non seulement supporter avec égalité d’âme les plus graves injures et les mépris, mais encore prodiguer avec l’admirable tendresse de la charité une entière bienveillance à ses persécuteurs.
Sixième leçon.
Deux ans avant de sortir de cette vie, Ubald, affligé de longues maladies, fut purifié comme l’or dans la fournaise, par les plus cruelles souffrances ; cependant il ne cessait de rendre grâces à Dieu. Le saint jour de la Pentecôte étant arrivé, il s’endormit dans la paix, après avoir gouverné de nombreuses années avec le plus grand mérite l’Église confiée à ses soins, et être devenu illustre par ses saintes œuvres et par ses miracles. Le Pape Célestin III a mis Ubald au nombre des Saints. Son pouvoir éclate particulièrement pour mettre en fuite les esprits immondes. Son corps, demeuré sans corruption après tant de siècles, est l’objet d’une grande vénération de la part des fidèles dans sa patrie que plus d’une fois il a délivrée de périls imminents.
Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syriaque N-D de Miséricorde. Brévilly. 61300 CHANDAI
Pour honorer son Pontife éternel, la sainte Église lui présente aujourd’hui les mérites d’un Pontife mortel ici-bas, mais entre, après cette vie, dans les conditions de l’immortalité bienheureuse. Ubald a représenté le Christ sur la terre ; comme son divin chef il a reçu l’onction sainte, il a été médiateur entre le ciel et la terre, il a été le Pasteur du troupeau, et maintenant il est uni à notre glorieux Ressuscité, Christ, Médiateur et Pasteur. En signe de la faveur dont il jouit auprès de lui dans le ciel, le Fils de Dieu a confié à Ubald le pouvoir spécial d’agir efficacement contre les ennemis infernaux, qui tendent quelquefois aux hommes de si cruelles embûches. Souvent l’invocation du saint évêque et de ses mérites a suffi pour dissoudre les machinations des esprits de malice ; et c’est afin d’encourager les fidèles à recourir à sa protection que l’Église l’a admis au rang des saints qu’elle recommande plus particulièrement à leur dévotion.
Soyez notre protecteur contre l’enfer, ô bienheureux Pontife ! L’envie des démons n’a pu souffrir que l’homme, cette humble et faible créature, fût devenu l’objet des complaisances du Très-Haut. L’incarnation du Fils de Dieu, sa mort sur la croix, sa résurrection glorieuse, les divins Sacrements qui nous confèrent la vie céleste, tous ces sublimes moyens à l’aide desquels la bonté de Dieu nous a rétablis dans nos premiers droits, ont excité au plus haut degré la rage de cet antique ennemi, et il cherche à se venger en insultant en nous l’image de notre créateur. Il fond quelquefois sur l’homme avec toutes ses fureurs ; par une affreuse parodie de la grâce sanctifiante qui fait de nous comme les instruments de Dieu, il envahit, il possède des hommes, nos frères, et les réduit au plus humiliant esclavage. Votre pouvoir, ô Ubald, s’est signalé souvent dans la délivrance de ces victimes infortunées de l’envie infernale ; et la sainte Église célèbre en ce jour la prérogative spéciale que le Seigneur vous a confiée. Dans votre charité toute céleste, continuez à protéger les hommes contre la rage des démons ; mais vous savez, ô saint Pontife, que les embûches de ces esprits de malice sont plus fatales encore aux âmes qu’elles ne le sont aux corps. Prenez donc pitié aussi des malheureux esclaves du péché, sur lesquels le divin soleil de Pâques s’est levé sans dissiper leurs ténèbres. Obtenez qu’ils redeviennent enfants de la lumière, et que bientôt ils aient part à cette résurrection pascale dont Jésus est venu nous apporter le gage.
Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syriaque N-D de Miséricorde. Brévilly. 61300 CHANDAI
La fête de ce saint évêque de Gubbio (+ 1160), si puissant contre les esprits infernaux, entra dans le calendrier de l’Église universelle seulement sous Paul V. La messe Statuit est du Commun, mais la première collecte est propre.
La mitre de saint Ubald est conservée à Rome dans la basilique d’Eudoxie sur l’Esquilin, où l’on célèbre sa fête.
Prière. — « Apaisez-vous, Seigneur, en nous accordant votre secours ; et par l’intercession du bienheureux Ubald, votre Pontife et confesseur, étendez sur nous votre bras miséricordieux contre toute malice diabolique. Par notre Seigneur, etc. »
Il vainc le diable, celui qui s’exerce surtout aux vertus qui s’opposent davantage à sa malice ; l’amour de Dieu par exemple, l’humilité, la chasteté et l’amour de la paix. Le démon apparut un jour à saint Macaire et lui demanda : Macaire, que font les moines de plus que nous ? Ils jeûnent souvent, et nous ne goûtons aucune sorte de nourriture ; ils dorment peu, et nous ne reposons jamais ; ils sont chastes, et nous n’avons pas même de corps. En quoi donc les moines nous sont-ils supérieurs ? Le saint répondit : Vous êtes orgueilleux, et les moines sont humbles, voilà ce qu’ils font de plus que vous. Alors, confus, le démon s’enfuit.
La liturgie connaît l’influence du diable dans l’Église et le combat efficacement.
Saint Ubald. — Jour de mort : 16 mai (dimanche de la Pentecôte) 1160. Tombeau : à Gubbio, en Ombrie. Image : On le représente en évêque, le diable fuyant devant lui. Vie : Le saint est originaire de Gubbio, en Italie. Il devint prêtre et chanoine. En 1128, malgré ses répugnances, il céda aux désirs du pape Honorius II et fut nommé évêque de sa ville natale. Dans cette charge, il fut un modèle de simplicité apostolique, de zèle pastoral et de sainteté personnelle. On invoque volontiers son secours contre les mauvais Esprits. Il mourut le 16 mai 1160. Son tombeau se trouve dans sa ville natale. Son corps s’est conservé jusqu’à nos jours sans corruption.
Pratique :
La puissance de saint Ubald se manifesta surtout dans l’expulsion des mauvais Esprits. La liturgie, qui insiste tant sur la proximité des anges, compte aussi avec la forte influence des mauvais Esprits, car elle lutte continuellement contre eux. C’est pourquoi il n’est pas rare de trouver, dans la liturgie, des exorcismes. Il y a également un grand nombre de sacramentaux institués contre l’influence des mauvais Esprits, par exemple l’eau bénite, les cierges, les rameaux bénits. Ne méprisons pas ces moyens. — La messe (Statuit) est du commun des confesseurs pontifes avec une oraison propre laquelle nous demandons à Dieu, par l’intercession saint, d’étendre la main contre toute méchanceté du diable ».
Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syriaque N-D de Miséricorde. Brévilly. 61300 CHANDAI
Prière à Notre-Dame du Bon Conseil :
Ô très glorieuse Vierge Marie, choisie par le Conseil éternel pour être la Mère du Verbe Incarné, Trésorière des grâces divines et Avocate des pécheurs, moi, le plus indigne de vos serviteurs, je recours à Vous, afin que Vous daigniez être mon guide et mon conseil dans cette vallée de larmes. Obtenez-moi par le très précieux Sang de votre divin Fils le pardon de mes péchés, le salut de mon âme et les moyens nécessaires pour l'acquérir. Obtenez à la sainte Église le triomphe sur ses ennemis et la propagation du règne de Jésus Christ sur la terre. Amen.
________________
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
PAR SA MORT, CHRIST A VAINCU LA MORT
"De plus en plus la vie chrétienne semble se limiter à une « manière de se comporter », à un code de bonne conduite.
De plus en plus le christianisme s'aliène en prenant un caractère social adapté aux mesures des exigences humaines les moins dignes, aux mesures du conformisme, de la conservation stérile, de l'étroitesse du cœur et de l'absence d'audace, aux mesures du moralisme insignifiant qui cherche à embellir la lâcheté et la sécurité individuelle en les couvrant de la parure mortelle des convenances sociales.
Les hommes qui ont réellement soif de vie, qui sont chaque jour sur la corde raide à la frontière de toutes les morts possibles, qui luttent désespérément pour distinguer quelque lumière dans le mystère hermétique de l'existence humaine, c'est-à-dire les hommes auxquels fondamentalement et par excellence s'adresse l’Évangile du salut, tous ces hommes, inéluctablement, demeurent loin de l'ordre rationnellement organisé, conventionnel, social, de la chrétienté établie.
Dans un tel climat aujourd'hui, pour un grand nombre d'hommes, de chrétiens, l'ascèse - fût-ce comme notion, ou comme mot - est pour ainsi dire incompréhensible.
Si l'on parle du jeûne, de tempérance, de limitation volontaire des désirs individuels, il est sûr qu'on recevra en retour condescendance ou ironie.
Ceci bien sûr n'empêche pas les hommes d'avoir leurs «convictions métaphysiques », de croire à quelque « être suprême» ou au « doux Jésus» qui a enseigné une Ethique admirable.
Mais la question est de savoir à quoi servent les « convictions métaphysiques» si elles ne donnent pas une réponse réelle (non pas idéaliste et abstraite) au problème de la mort, au scandale de la dissolution du corps dans la terre.
Cette réponse ne se trouve que dans la connaissance que donne l'ascèse, l'étude de l'opposition de la mort dans notre corps même, le dépassement dynamique du dépérissement de l'homme. Et non pas n'importe quelle ascèse.
Mais celle qui nous rend conformes à l'exemple du Christ, lequel a volontairement accepté la mort pour la détruire :
-« Par la mort Il a vaincu la mort ».
Tout dépérissement volontaire de l'égocentricité «contre nature» est en puissance une abolition de la mort et un triomphe de la vie de la personne.
Pour que l'homme parvienne enfin à remettre en toute confiance son corps - qui est l'ultime retranchement de la mort - dans les mains de Dieu, dans les bras de la « terre du Seigneur », dans l'accomplissement de la communion des saints."
Christos Yannaras
extrait "La liberté de la morale" (Labor et Fides - Perspective orthodoxe)
Prière pour les familles:
Ô Jésus très aimant, qui,
par Vos ineffables vertus
et exemples de vie domestique,
avez consacré la Famille choisie
pour Vous sur la terre,
jetez un regard de Miséricorde
sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui,
prosternée à vos pieds,
Vous supplie de lui être propice.
Souvenez-Vous que ce foyer
Vous appartient, comme
s'étant voué et consacré à Vous
pour Vous honorer d'un culte particulier.
Protégez notre famille dans Votre Bonté,
délivrez notre foyer de tous périls,
secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités,
accordez à notre famille la force de persévérer
toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille,
afin que, fidèlement attachée à Votre Amour
tout le temps de sa vie mortelle,
elle puisse enfin chanter
Vos éternelles louanges dans les Cieux.
Ô Marie, très douce Mère,
nous implorons Votre protection,
bien persuadés que Votre Divin
et unique Fils exaucera Vos prières.
Et Vous aussi,
très glorieux Patriarche Saint-Joseph,
unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous,
remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.
Jésus, Marie, Joseph,
éclairez-nous,
secourez-nous,
conduisez- nous au Christ Sauveur !
Amîn.
Prière à St Michel:
Saint Michel Archange,
défendez-nous dans le combat;
soyez notre protecteur
contre les méchancetés
et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande,
nous vous en supplions ;
et vous, prince de la milice céleste,
par le pouvoir divin qui vous a été confié,
précipitez au fond des enfers Satan
et les autres esprits mauvais
qui parcourent le monde
pour la perte des âmes. Amîn.
Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.
Saint Ubald, priez pour nous ! (3 fois)
Une Prière du soir
(Saint Macaire)
Dieu éternel et Roi de toute créature, Vous qui avez daigné me conduire jusqu'à cette heure, pardonnez-moi les péchés que j'ai commis ce jour en actions, en paroles et en pensées, et purifiez, Seigneur, ma pauvre âme de toute souillure de la chair et de l'esprit.
Accordez-moi, Seigneur, de passer cette nuit dans un sommeil paisible, afin que, me relevant de mon humble couche, je puisse me rendre agréable à Votre très saint Nom tous les jours de ma vie, et terrasser tous les ennemis charnels et incorporels qui m'assaillent.
Et délivrez-moi, Seigneur, des vaines pensées qui me souillent et des désirs mauvais.
Car à Vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amîn.
Où invoquer Saint Ubald en France?
Pour l'Eglise Romaine-catholique:
ALSACE:
Collégiale Saint Thiébauld (St Ubald)
10,Place Joffre,
68800 THANN
Tel:03 89 37 91 11
Pour l'Eglise Syro-Orthodoxe:
NORMANDIE:
Sanctuaire Marial de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).
Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.
¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...
Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.
As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"
Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...
For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.
El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.
¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...
Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"
Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Seigneur,
quand Votre Esprit Saint
vient habiter dans un homme,
cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sanscesse.
Qu'il dorme, qu'il Veille,
dans son cœur la prière est toujours à l'œuvre.
Qu'il mange, qu'il boive,
qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son cœur.
La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue.
Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée.
Car le silence d'un homme qui est devenu libre
est en lui-même déjà prière.
Ses pensées sont inspirées par Vous, mon Dieu.
Le moindre mouvement de son cœur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète, chante pour Vous l'Invisible.
(St Isaac le Syrien)
♱AU NOM DU PÈRE, DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT, DIEU UNIQUE ET VRAI. AMÎN.
Le Prêtre :♱Subaho Labo labro valaruho kadisho/(Gloire au Père…)
Les fidèles : Que Sa miséricorde et Sa compassion soient sur nous, serviteurs faibles et pécheurs, dans les deux mondes à jamais, Amin.
TRISAGION
(Trois fois de suite:)
Ô Dieu Saint.
ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié†(en se signant)pour nous, Ethraham elaïn.(Ayez pitié de nous !)
Aboun d’bashmayo(Notre Père).
Les fidèles :
Quiêtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié,que votre règne arrive, que votre volontésoit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnonsàceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomberàla tentation, mais délivrez-nous du mal. Caràvous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles.Amîn.
Saint Georges est réputé pour venir en aide à ceux qui ont des problèmes de travail, qui peinent sans résultats, qui sont victimes de la jalousie ou tout simplement qui sont à la recherche d’un emploi.
On peut également réciter cette neuvaine pour les examens afin d’obtenir une bonne réussite et généralement dans tous les cas difficiles scolaires.
INVOCATION
" Grand martyr de Dieu, Saint Georges, combattant invincible de la grâce divine ; à genoux nous te supplions de nous écouter et d’exaucer notre prière, vaillant athlète qui a reçu la couronne des vainqueurs ".
Premier jour (9 fois)
Comme l’ange de justice, tu chevauches toujours, ô Saint Georges, pour porter secours aux méprisés et délivrer ceux que le malin a emprisonnés.
Aussi, c’est vers toi que je me tourne, vaillant guerrier, délivre-moi des pièges et des perfidies, viens en hâte à mon secours, toi le cavalier saint, le redoutable adversaire du dragon antique, le valeureux soldat du Christ notre Dieu.
Amen.
Deuxième jour (9 fois)
Nul n’est délaissé s’il s’adresse à toi, ô Saint Georges , car tu es le prompt secours des humbles et des affligés.
Ô secours des petits, vois et considère les épreuves qui jonchent mon chemin, les difficultés qui redoublent autour de moi.
Amen.
Troisième jour (9 fois)
Sur la route où les âmes se perdent, moi aussi je m’égare, ô Saint Georges ; j’ai perdu le chemin qui mène au bon port ; j’ai détourné ma voie de la lumière et de la vie ; c’est pourquoi je te dis : obtiens-moi de la Miséricorde de Dieu l'illumination de mon cœur, ô vaillant guerrier ; l'illumination de mon âme, ô puissant défenseur ; l'illumination de mon esprit, Ô grand Martyr Saint Georges .
Amen.
Quatrième jour (9 fois)
Je suis resté cloué par l’œuvre du Mauvais ; mes mains n’ont rien créé et je n’ai pas reçu le salaire de mon travail.
J’ai cherché, mais en vain, des consolateurs et des amis : je n’en ai pas trouvé un seul.
Saint Georges, ô combattant qui, à l'exemple de Michel Archange défend les "Droits de Dieu" et la rédemption des hommes, toi, tu sauras me consoler et m’affermir, me délier des entraves et m' obtenir du meilleur des Pères le "pain quotidien" dont j'ai besoin.
Sur ton cheval, chevauche jusqu'à moi, hisse-moi à ton côté pour me faire traverser la vallée des douleurs et des larmes.
Amen.
Cinquième jour (9 fois)
Quand tu combattais le féroce dragon, le Seigneur te donna l’intelligence et la connaissance ; il arma ton bras d’une invincible lance et te montra le chemin de la victoire.
En ces jours d’angoisse, vers toi je me tourne : apaise mon esprit inquiet ; rends l’intelligence à mon esprit borné et fais-moi traverser les épreuves sans dangers, ô Saint Georges, toi qui par ton sang versé a reçu la couronne du martyr, la récompense des vainqueurs .
Amen.
Sixième jour ( 9 fois)
Chaque jour je t’implore, ô Saint Georges, je t’adresse cette prière : conduis-moi sur le chemin de ma vie. Quand je frappe à la porte, nul ne m’ouvre ; lorsque j’appelle personne ne répond ; mais toi, vaillant Martyr, tu m’entends.
Intercède pour moi dans ta gloire divine ; obtiens-moi le pardon de mes fautes et la grâce d’en haut.
Aussi, je viendrai proclamer tes louanges et clamer toutes tes merveilles.
Amen.
Septième jour (9 fois)
Souviens-toi, ô Bienheureux, des commandements de Dieu ; Lui qui ordonna à l’homme de gagner son pain à la sueur de son travail.
Mais moi, voici que je suis seul, abandonné et mendiant la nourriture de mon jour ; je cherche qui viendra à mon secours, qui viendra à mon secours, qui me tendra la main comme à un ami : hélas, il n’en est pas un seul.
C’est pourquoi, en Dieu seul, je mets mon espérance et vers toi je me tourne : hâte-toi de m’exaucer, vaillant Saint Georges, protecteur des humbles cœurs .
Amen.
Huitième jour ( 9 fois)
Il n’est point d’homme capable de se sauver et personne pour repousser les lois du temps : seul l’Esprit saint le peut.
Et toi, Saint vénérable, tu as reçu la grâce divine, la puissance de l’Esprit Paraclet (Consolateur) pour venir aux secours des hommes.
Donne à mon intelligence la stabilité, la confiance et la paix.
Accorde-moi la chance d’être vainqueur des épreuves, de renverser les embûches et les pièges, pour que je glorifie le Roi de toutes choses ; Celui qui par Sa croix glorieuse a tout vaincu.
Amen.
Neuvième jour (9 fois)
Durant neuf jours, mon âme emprisonnée a attendu d’être délivrée, mon esprit fragile a espéré être sauvé, et voici, j’entends le bruit d’un galop, je vois la poussière du chemin qui s'élève, car tu viens à mon aide, ô puissant Cavalier du Christ.
Que ta protection me soit un bouclier, que ton intercession me devienne une armure et toujours préservé par ton bras puissant, Saint Georges, que j’obtienne de Dieu grâce et bénédiction.
Amen.
A la fin de la neuvaine, offrez une messe à Saint Georges.
PRIÈRE PRÉPARATOIRE
Dieu Tout-puissant et éternel !
Avec la foi vive et respectueusement adorante de Votre Majesté divine, je me prosterne devant Vous et j'invoque avec une grande confiance filiale de Votre générosité suprême, les fruits de Votre Miséricorde.
Éclairez l'obscurité de mon intellect par un rayon de Votre lumière céleste et enflammez mon cœur du feu de Votre amour divin, pour que je puisse m'approcher des grandes vertus et des mérites du Saint dont je fais cette neuvaine en son honneur . Par son exemple et son intercession puissé-je imiter comme lui, la vie de Votre Divin Fils, notre Seigneur Jésus le Messie.
De plus, je vous prie de m'accorder gracieusement, par les mérites et l'intercession de ce frère aîné que nous avons désormais près de Vous, les secours dont j'ai besoin ( Exprimer ici sa requète, son intention de prière)
Cette intention de prière, je la place humblement devant que Vous. "Que Votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel."
Accordez, ô mon Dieu, ce que je Vous demande si ma requête concourt à manifester Votre gloire et contribue au bien de mon âme.
Amîn.
PRIÈRE EN HONNEUR DE SAINT GEORGES
Ô Dieu, Vous qui accordez Votre grâce à l'intercession de Saint Georges en considération de la constance dans les divers supplices qu'il supporta pour défendre notre sainte Foi Sainte; nous Vous prions, de préserver, par son intercession, notre foi de toute hésitation et du doute, pour que nous puissions Vous servir avec un cœur sincère et fidèlement jusqu'à la mort.
Par le Christ notre Seigneur, Le Roi des Martyrs, Qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit, pour les siècles des siècles .
Amîn.
INVOCATION DE SAINT GEORGES
Fidèle Serviteur de Dieu et martyr invincible, Saint Georges; vous avez été favorisé par Dieu du Don de la Foi et avez été enflammé de l'amour ardent du Christ, pour étendre le règne de Dieu, vous avez voulu vaillamment vous battre contre l'orgueilleux Dragon de mensonge et de duperie.
Ni la douleur, ni la torture, ni la mort ne pouvaient anéantir l'amour que vous aviez pour le Christ et Son Règne d'Amour, de Justice, de Vérité et de Paix.
Je Vous implore, par cet ardent amour, d'intercéder pour moi devant le Trône de la Grâce de Dieu pour m'aider à surmonter les tentations qui m'assaillent de toutes part. Que j'affronte bravement les tentations (Voir les procès) qui m'oppriment et que je vainque mes ennemis ! Qu'en tous cas, je puisse patiemment porter la croix qui pèse sur moi. Ne laissez ni la détresse, ni les difficultés me séparer de l'amour du Christ, notre Seigneur.
Saint Georges, vaillant champion de la Foi, aidez-moi dans le combat contre le mal, pour que je puisse gagner, par ma persévérance, la couronne finale qui m'est promise .
Amîn.
Note: Ces prières éditées en 2008 ont par Mor Philipose l'ont été avec la bénédiction de S E Joseph Mar Koorilose .
Le Credo de Nicée
Le Diacre : Sophia Théou! Proskomén! (Sagesse de Dieu! Soyons Attentifs!) Tenons-nous bien et répondons à la prière du prêtre vénéré[1]et disons :
Le célébrant : Nous croyons en un seul Dieu.
Les fidèles : Le Père Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre, de toutes choses visibles et invisibles.
Et un seul Seigneur, Jésus Christ Fils Unique de Dieu, engendré par le Père avant tous les siècles Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu; engendré, non pas créé, consubstantiel à Son Père, et par Qui tout a été fait;
♱(on se signe)Qui pour nous les hommes et pour notre salut est descendu des cieux
♱(on se signe)Il s’est incarné par le Saint-Esprit et de la Vierge Marie, la Mère de Dieu (on s’incline) et s’est fait homme,
♱(on se signe)Il a été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, a souffert, est mort et a été enseveli,
♱ (on se signe)Il est ressuscité le troisième jour conformément à Sa volonté Il est monté au ciel, est assis à la droite de Son Père d’où Il reviendra en grande gloire pour juger les vivants et les morts; Lui dont le Règne n’aura pas de fin.
Et en un seul Esprit Saint, Seigneur et vivificateur de toutes choses, Qui procède du Père ; Est adoré (on s’incline) et glorifié avec le Père et le Fils. A parlé par les prophètes et les apôtres.
Et en L’Église : Une, Sainte, Catholique et Apostolique; Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés. Et nous attendons la résurrection des morts et la vie nouvelle du siècle à venir. Amîn, Barekhmor.
Le diacre : Stomen kalos !
Les fidèles : Kourie eleïson.
[1]En présence de l’Évêque, il dit « notre Révérendissime Père » ; en présence du Patriarche : « notre Souverain Pontife ».
St Georges, le Martyr
23 avril
RÉSUMÉ :
Saint Georges, né d’une famille illustre de Cappadoce, fut promu par Dioclétien aux premiers grades de l’armée. Lorsque l’empereur eut publié à Nicomédie son premier édit contre les Chrétiens, Saint Georges lui reprocha sa cruauté. Aussitôt mis en prison, on lui fit subir de si atroces tourments que l’Église d’Orient l’appellele grand martyr. Il mourut décapité vers l’an 303. Patron des armées, Il est vénéré par les Grecs et par les Latins. Rome possède un sanctuaire élevé en son honneur. L’Angleterre le prit pour patron en l’an 800. Il est le patron des scouts.
Saint Georges naquit à Lydda, en Palestine, l’an 280, saint Eutychien étant pape à Rome et Probus empereur.
Son éducation fut toute chrétienne. Il suivit la carrière des armes comme son père, et bientôt sa beauté, sa distinction, son courage, l’élevèrent à la dignité de tribun militaire dans la garde impériale.
Dioclétien ayant rallumé la persécution contre les Chrétiens, l’indignation de Georges éclata en face même du tyran, devant lequel il exalta la grandeur du Dieu véritable et confondit l’impuissance des fausses divinités. Sa noble audace lui mérita le reproche d’ingratitude et des menaces de mort. Georges s’en réjouit, loin de s’en inquiéter, et profita de ses derniers jours de liberté pour distribuer ses biens aux pauvres et affranchir ses esclaves.
Ainsi préparé aux combats du Christ, le tribun aborde l’empereur lui-même et plaide devant lui la cause des Chrétiens. « Jeune homme, lui répond Dioclétien, songe à ton avenir ! » Bien que Georges n’ait guère que vingt ans, le seul avenir qui le préoccupe, est l’avenir éternel ; aussi ajoute-t-il sans crainte : « Je suis Chrétien, je n’ambitionne ni ne regrette rien dans ce monde ; rien ne saurait ébranler ma foi. »
Le vaillant jeune homme est alors battu de verges, puis il subit l’affreux supplice de la roue, après lequel un ange descend du Ciel pour guérir ses blessures.
Georges, quelques jours après, reparaît plein de vie en présence de l’empereur, qui le croyait mort ; il lui reproche de nouveau sa cruauté et l’engage à reconnaître le vrai Dieu. Trois jours il est abandonné sur un lit de chaux vive ; on lui met ensuite des chaussures de fer rougies au feu, on lui fait avaler un poison très violent : Georges, par la grâce de Dieu, subit toutes ces épreuves sans en ressentir aucun mal ; plusieurs païens même se convertissent à la vue de tant de merveilles. Reconduit de nouveau dans sa prison, l’athlète invincible de la foi vit en songe Jésus-Christ descendre vers lui : « Georges, lui dit-Il en lui présentant une couronne de pierres précieuses, voilà la récompense que Je te réserve au Ciel ; ne crains rien, Je combattrai avec toi demain, et tu remporteras sur le démon une victoire définitive. »
Le jour suivant, Dioclétien tâcha d’ébranler le martyr par des flatteries : « Conduisez-moi devant vos dieux », dit Georges. On l’y conduit, croyant qu’il va enfin sacrifier. Parvenu devant la statue d’Apollon, il fait le signe de la croix et dit : « Veux-tu que je te fasse des sacrifices comme à Dieu ? » La voix du démon lui répond, par la bouche de la statue : « Je ne suis pas Dieu ; il n’y a de Dieu que Celui que tu prêches. » Et en même temps des hurlements effrayants se font entendre dans le temple, et la statue tombe en poussière. Le peuple s’enfuit épouvanté, et l’empereur se hâte de se débarrasser du martyr en lui faisant trancher la tête.
C’était l’an 303, saint Marcellin étant pape de Rome, Dioclétien empereur.
Saint Georges. Chromolithographie d'après les anciens manuscrits. (Kellerhoven - Paris 1866)
✥
¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:REGION PARISIENNE
La Permanence pastorale mensuelleprévue avant le Pèlerinage du début Avril(Au Monastère habituel) les:
*Vendredi 3 AVRILtoute la journée jusqu'à 18h
*Samedi 4 AVRILen matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison....(Inscriptions:06 48 89 94 89)
Samedi 4à 15h,et le départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 5 AVRIL, DIMANCHE DES RAMEAUX, à Notre-Dame de Miséricorde. (Inscriptions:06 48 89 94 89)SONT ANNULES EN RAISON DU CONFINEMENT IMPOSE EN NOS DEUX MONASTERES
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
✥
*Programme habituel: Messe à 10h30et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes).
✥
Sont annulées toutes les célébrations Liturgiques en Charente (16), Dordogne (24), Lourdes (65) et Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.
✥
En raison de la suppression de toutes tournées pastorales du fait de
la nécessité de réduire tous déplacements au strict nécessaire et de
se soumettre au "confinement" afin d'éviter la propagation de
l'épidémie du Coronavirus et d'en réduire la durée:
¤ Tous les Offices Liturgiques sont célébrés au
Monastère.
¤ Les Messes en semaine comme le dimanche sont à
10h30.
Pour accéder à votre Droit(Conformément à la Constitution Française et à la
Déclaration universelle des Droits Humains" )de vous nourrir spirituellement,
lorsque vous remplissez les Feuilles d'Autorisation de déplacement,
vous devez expliciter"Pour répondre à mes besoins spirituels
conformément à la Liberté de conscience et de l'exercice du Culte
tels qu'ils sont reconnus par le Droit Français et la Constitution des
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au06 48 89 94 89,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte
-+-
Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
-+-
CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise
Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...
Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.
Je viens d'écouter avec la plus grande attention l'allocution du Président de la République Française, notre Président.
Intervention brillante.
Je n'ai pas à me prononcer sur ceci ou cela.
D'autres s'en chargeront et les polémiques me paraissent stériles et malsaines alors que nous vivons des heures très sombres qui ne manqueront pas d'orienter l'avenir de l'humanité dans une direction pour laquelle nous prions afin qu'elle soit heureuse....
En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:
-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .
Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...
Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !
En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020
✥
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).
Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.
¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...
Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.
As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"
Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...
For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.
El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.
¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...
Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"
Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
-Annonce à propos de la reprise des Messes publiques dans la Métropolie.
-Lectionnaire pour le 1er Dimanche après le Nouveau Dimanche (2ème après Pâque)
-Homélie du Père Revel sur l'Apparition du Christ Réssuscité au Lac de Thibériade.
-Annonces pour la période de confinement.
-Annonces de nos prochains Rendez-vous Liturgiques après la période de confinement.
-Saint Marc, fêté le 24 Avril, fut le 1er à raconter la vie de Jésus.
-La Vie du Fondateur du Christianisme.
-Les apparitions du Christ et la Foi dans Sa Résurection.
-Prières au Seigneur et à Saint Michel pour la France.
-Prière au Christ Bon Pasteur.
-Audio de musique sacrée.
-La France comme frapée d'interdit sacramentel.
-Vivre en Chrétien dans le monde d'aujourd'hui (Père Cyrile Argenti)
-L'ONU s'inquiète de "flambée d’intolérance religieuse dans de nombreux pays".
-Prière à la Vierge du Silence et prière pour les vocations.
-Hymne Géorgienne à la Mère de Dieu: Tu es comme une Vigne (Vidéo et texte)
-Une idée pour initier les enfants à la prière d'intercession, suivie de "Les miracles arrivent par la prière des petits enfants".
-Conférence en ligne sur le Covid 19, des médecins témoignent.
-Prière de Saint Cyprien pour défaire les actes de magie.
-Dans les coulisses du prochain "Secret d'histoire" consacré à Sainte Thérèse de Lisieux.
-Keny Arkana : Prière (Vidéo - Rap)
-Sept année écoulées depuis le kidnapping des deux Evêque d'Alep
-A Vous Seigneur s’adresse ma prière.(Saint Augustin)
-Vidéo: Le sens de la prière (Par des jeunes du Liban)
-En marche pour une culture de la Vie.
-Lien avec le Petit Cathéchisme Syro-Orthodoxe.
-Qui sommes-nous, où nous trouver.
Chers amis. Shlomo!
Pendant que l'on célèbre l'anniversaire du génocide des Chrétiens Arméniens, des Grecs, des Syriaque et Araméens, que d'aucun dans plusieurs Pays Orientaux sont exposés au Martyr par amour du Christ et de son Eglise, les Chrétiens Occidentaux préfèrent obéir à la dictature de la pensée athéiste qui, par la peur, veut les convaincre de ne pas défendre leurs "Droits fondamentaux" à la "Liberté de conscience et de Culte".
Relisons le témoignage de vie de Saint Georges que nous célébrions aujourd'hui...
L'heure est au choix: Ceux qui ont la Foi, qui suivent le Christ et Lui obéissent et ceux qui refusent de porter leur croix à Sa suite...
Assez ! Les Eglises doivent être rouvertes dès après le confinement, les Messes publiques reprendre dès le 17 Mai.
Sauf si nous sommes interdits de changer de région après le confinement, je reprendrai la desserte de nos paroisses dès le Dimanche 17 Mai.
Viendra qui voudra.
Là aussi ce sera, pour nous prêtres, un enseignement:
-Ceux qui se couchent systématiquement devant des pouvoirs dévoyés cléricaux ou laïcs , choisissent leur Maître.
Respecter les hommes de pouvoir, j'emploie à dessein ce terme car ils n'exercent plus depuis longtemps le Service de l'Autorité, c'est une chose ! En effet, si le Seigneur permet qu'ils soient en place, c'est que nous les méritons....Mais nous soumettre à des mesures qui s'opposent à la "Liberté de conscience et de culte", non ! Maintenant ça suffit !
Plutôt obéir à Dieu qu'aux hommes.
Les Saints n'ont pas rougis du Christ, les Saints Martyrs ont donné leurs vies pour qu'Il règne, aujourd'hui encore nos frères, partout au monde rendent le témoignage suprême et nous, fils et filles d'un Peuple qui a choisi de se détourner de son alliance avec la Sagesse Éternelle, nous rougirions du Christ Roi des Martyrs, nous insulterions par notre pleutrerie les Chrétiens d'Orient !
Où est-il le Peuple des Chouans, le Peuple des Résistants ?...
Pour ma part j'obéirai à l'ordre reçu pour être, à la suite du Christ, sanctificateur...Nos églises seront ré ouvertes le 17 Mai.
Le peuple Chrétien a faim de l’Eucharistie comme du pain vivant qui construit l’Eglise et nourrit l’âme en lui donnant les subsides nécessaires à sa sanctification par la Grâce du Saint Esprit.
Il y a des prêtres, des églises donc l’eucharistie peut et doit être célébrée.
- la promiscuité vécue dans les supermarchés et dans les transports nous persuadent qu’on peut se réunir avec beaucoup moins de risques dans les églises.
- Les Chrétiens savent faire preuve d’une grande discipline
On a donc le devoir de prévenir les pouvoirs publics de la reprise des messes publiques :
- Nous acceptons qu'il y ait un nombre limité de fidèles (a établir au prorata des places totales de l’église. Inutile de donner un nombre identique entre une chapelle et une cathédrale!).
Il faudra un service d’ordre à l’entrée de chaque église pour en limiter l’accès si le nombre est supérieur à ce que est imposé et pour rappeler les gestes d’hygiène.
- en matérialisant les lieux où les personnes peuvent s’asseoir en respectant la distance nécessaire
-Lorsque c'est possible comme au Monastère métropolitain de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, les Messes peuvent être célébrées sur l'Autel de plein air, en matérialisant les lieux où les personnes peuvent s’asseoir en respectant la distance nécessaire.
-Dans ce cas précis de notre Monastère métropolitain, ceux qui le désirent pourront même participer, confortablement installés dans leur auto.
- On demandera au prêtre de se laver les mains avant la distribution de la sainte communion à chaque personne.
- Dans la Métropolie, le nombre de prêtre actifs étant extrêmement restreint en France, un calendrier des Messes sera établis pour les paroisses soient desservies dans les meilleurs conditions. Les Messes pourront être assurées en semaine et les Messes dominicales à partir du Samedi (Messe de Vigile du dimanche) et le Dimanche.
Pour ces raisons, je vous annonce la reprise de l'exercice du Culte dans les conditions précisées ci-dessus dès le Dimanche 27 Mai pour toutes les paroisses et "relais paroissiaux" de la Métropolie (archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma.
Que la Mère de Miséricorde nous ait sous sa protection maternelle et nous fasse grandir dans une Foi qui soit vive, respectueuse et aimante de tous, mais néanmoins inébranlable !
Votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose.Brévilly ce 23.IV.20 en la Fête de Saint Georges Martyr.
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
Evening:
St. John 21:1-14
Morning:
St. John 21:15-25
Before Holy Qurbono:
Exodus 14:26-31
Joshua 6:9-16
Isaiah 63:8-14
Holy Qurbono:
Acts 13:26-39
Ephesians 6:10-24
St. John 21:1-14
Tone of the Day: 2 (6 for alternate days of the week)
Premier dimanche après le Nouveau Dimanche
Saint Qurbana :
Actes 13:26-39 :
26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
Ephésien 6: 10-20 :
10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
Saint-Jean 21: 1 – 14 :
01 Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
02 Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
03 Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
04 Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
05 Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
06 Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
07 Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.
08 Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
09 Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
10 Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
11 Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
12 Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
13 Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
14 C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
HOMÉLIE DU FRÈRE JEAN-PHILIPPE REVEL
LE LAC DE TIBÉRIADE AU PRINTEMPS
C
ette apparition de Jésus Ressuscité à ses disciples, au bord du lac de Tibériade, nous introduit très profondément dans ce mystère de la Résurrection de Jésus.
Tout d'abord, comme les Pères de l'Église aiment à le faire remarquer, Jésus apparaît au lever du jour, au petit matin, dans la naissance d'un jour nouveau. Les Pères de l'Église voient là un symbole de ce que la Résurrection du Christ est le commencement d'une création nouvelle, d'un jour nouveau. C'est un recommencement complet, une nouveauté totale de l'univers tout entier et de nous-mêmes. Par sa résurrection, le Christ est le principe de ce monde nouveau dans lequel Il va nous inviter. Et c'est parce que le Christ vient de ce monde nouveau que, d'abord, les disciples ne le reconnaissent pas, car leurs yeux ne sont pas habitués à cette lumière Nouvelle. De ce Christ qui les appelle plus loin, au-delà de leurs habitudes et de leur vie quotidienne, ils ne voient pas les traits de son visage, ils ne déchiffrent pas sur son visage cette réalité familière qui est la sienne.
Et pourtant Jésus, aussitôt, va leur signifier que cette vie nouvelle est en continuité avec la vie de la terre. Ce n'est pas une autre vie sans commune mesure. C'est le prolongement, c'est l'approfondissement, c'est l'accomplissement, la vérité de leur vie de la terre. Et c'est pourquoi Jésus va se faire reconnaître d'eux en prenant un des gestes les plus marquants de la vie qu'ils avaient passée ensemble. Au tout début de sa vie publique, quand Jésus avait appelé ses disciples, c'était au bord de cette même mer de Tibériade que s'était passée leur rencontre. Alors, les disciples étaient également sur la mer en train de pêcher et leur pêche avait été aussi infructueuse. Également, Jésus était sur le rivage et leur avait dit la même parole : "Jetez le filet, et vous trouverez !" et leur filet s'était rempli de poissons. Si Jésus reprend ce geste, c'est intentionnellement, non seulement pour se faire reconnaître par eux, mais pour leur montrer que toute cette vie qu'ils ont partagée avec Lui pendant plusieurs années sur les routes de Palestine, toute cette vie n'est pas achevée, n'est pas finie. Sa mort et sa Résurrection n'ont pas mis un terme à cette vie, au contraire, elle est assumée, elle est accomplie. Et cette vie nouvelle qui commence par sa Résurrection, prend en elle, assume en elle tout ce qu'ils ont vécu ensemble. Ainsi le Christ veut nous apprendre que la vie éternelle, dans laquelle Il nous invite,dans laquelle Il nous attend et où Il nous prépare une place, cette vie éternelle est le creusement, l'approfondissement, la vérité la plus profonde de la vie que nous vivons ici-bas sur la terre et qui ne s'achèvera pas mais qui se transformera pour aller plus loin encore, jusqu'au plus profond de sa vérité.
Ce qui est essentiellement nouveau dans cette vie de la résurrection, c'est cette intimité dans laquelle nous serons avec Lui. "Venez déjeuner !" dit-Il à ses disciples et Lui-même a préparé le repas. Et à ce repas où Il a Lui-même allumé un feu de braise et fait cuire des poissons, où Il partage Lui-même le pain, où Il vient Lui-même servir ses disciples, il les invite à joindre les poissons qu'ils viennent de pêcher. Ceci pour leur faire comprendre que, dans le Royaume, l'intimité entre Lui et eux sera réciproque, que cette vie éternelle sera faite non seulement de ce jaillissement de vie qui provient de son propre cœur, de sa propre chair, de sa propre divinité qu'Il répandra en lumière dans nos cœurs, mais que Lui aussi a soif de recevoir de nos propres cœurs un amour qui réponde à son amour. C'est ainsi que les poissons qu'ils ont pêchés vont être mêlés à ceux que Jésus avait déjà préparés, pour que ce repas soit à la fois le repas que le Christ prépare et le repas, auquel participent les disciples en portant eux-mêmes leur part.
Nous découvrons ainsi que cette vie éternelle qui nous attend, qui pour certains de ceux qui nous sont chers est déjà commencée, cette vie éternelle qui d'ailleurs est commencée dans le cœur de chacun de nous, sera l'accomplissement de notre vie ici-bas. Tout ce qu'il y a eu de vrai, de beau et degrand dans notre vie ici-bas durera pendant la vie éternelle, sera infiniment plus beau et transfiguré par la lumière du Christ, mais se retrouvera dans toute sa profondeur et sa vérité dans cette vie éternelle. La pêche miraculeuse accomplie au début de la vie publique de Jésus introduit les disciples dans ce monde nouveau où ils entrent en portant les poissons qu'ils viennent de pécher sur cette terre. Aussi bien, l'évangile de saint Jean ne se termine-t-il pas. Cette page qui est la dernière débouche directement sur l'éternité. Après ce repas, Jésus va inviter Pierre à le suivre et ils vont marcher sur le rivage et l'évangile se terminera sans qu'aucun autre détail nous soit donné. On a l'impression que, pour saint Jean, ce repas est à la fois un repas de la terre et un repas d'éternité. On passe de plain-pied de ce monde dans l'autre, de cette vie dans la vraie vie qui n'est pas une autre vie mais la même parvenue à sa plénitude.
¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:REGION PARISIENNE
La Permanence pastorale mensuelleprévue avant le Pèlerinage du début Avril(Au Monastère habituel) les:
*Vendredi 3 AVRILtoute la journée jusqu'à 18h
*Samedi 4 AVRILen matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison....(Inscriptions:06 48 89 94 89)
Samedi 4à 15h,et le départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 5 AVRIL, DIMANCHE DES RAMEAUX, à Notre-Dame de Miséricorde. (Inscriptions:06 48 89 94 89)SONT ANNULES EN RAISON DU CONFINEMENT IMPOSE EN NOS DEUX MONASTERES
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
✥
*Programme habituel: Messe à 10h30et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes).
✥
Sont annulées toutes les célébrations Liturgiques en Charente (16), Dordogne (24), Lourdes (65) et Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.
✥
En raison de la suppression de toutes tournées pastorales du fait de
la nécessité de réduire tous déplacements au strict nécessaire et de
se soumettre au "confinement" afin d'éviter la propagation de
l'épidémie du Coronavirus et d'en réduire la durée:
¤ Tous les Offices Liturgiques sont célébrés au
Monastère.
¤ Les Messes en semaine comme le dimanche sont à
10h30.
Pour accéder à votre Droit(Conformément à la Constitution Française et à la
Déclaration universelle des Droits Humains" )de vous nourrir spirituellement,
lorsque vous remplissez les Feuilles d'Autorisation de déplacement,
vous devez expliciter"Pour répondre à mes besoins spirituels
conformément à la Liberté de conscience et de l'exercice du Culte
tels qu'ils sont reconnus par le Droit Français et la Constitution des
Droits de l'Homme"
✥
Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère
et en dehors pour Mai- Juin 2020:
¤Au Monastère:
¤ Dimanche 17 Mai , Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel
¤ Jeudi 21 Mai, ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR: 10h Procession des Rogations et Messe (Suivies du programme habituel), à partir de 17h, Vigile de Sainte Rita (autour de ses reliques)
¤Dimanche 31 Mai, Messe à 10h30 Suivie du programme habituel
✥
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- Samedi 23 MAI et 27 JUIN *
✥
¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanche 24 MAI , dimanche 14 et 28 JUIN*
✥
¤LOURDES (65):
-Pas de Messe ni de permanence pastorale en MAI
Saint Marc, le premier à avoir raconté la vie de Jésus
À l’occasion de la Saint-Marc ce 25 avril, la rédaction d’Aleteia s'est intéressée à cet homme dont l’Évangile est le plus court et le plus ancien.
« Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu ». Dès le premier verset, Marc donne des éléments sur celui dont son Évangile n’aura de cesse de s’interroger : qui est cet homme, Jésus ? Second dans l’ordre des évangiles synoptiques, saint Marc pourrait bien être l’inventeur du genre évangélique. Pourtant, il a longtemps été « délaissé » en raison de son style. « L’Évangile de Marc est le plus ancien, il donne la trame de celui de Matthieu et de Luc. Pourtant, il a longtemps été considéré comme un texte frustre, maladroit. Il a fallu attendre la réforme liturgique pour le remettre à l’honneur », détaille à Aleteia Éric Julien, accompagnateur de confirmands et de catéchumènes et auteur du livrePlongez dans l’Évangile avec Marc.
D’une lecture simple et descriptive, l’Évangile de Marc peut parfois paraitre naïf. PourJean-Pierre Rosa, philosophe et éditeur, saint Marc est pourtant celui qui a eu « le premier, le courage et l’humilité de prendre sa plume pour “raconter Jésus”, le faire résonner pour les hommes et les femmes de son temps ». Il est celui « qui a ouvert la voie ». « L’Évangile de Marc est celui avec lequel il faut se laisser guider. Ce texte est déroutant par l’authenticité avec laquelle Marc décrit la foi, ou plutôt le manque de foi des disciples. Il ne fait aucune concession devant leur fragilité. On a toujours l’impression que la foi ne supporte pas le doute. Mais avec Marc on comprend que c’est tout l’inverse. Ces hommes qui ont connu Jésus ont eu du mal à reconnaître en lui quelqu’un de pleinement homme et de pleinement Dieu », explique Éric Julien.
« Oser prendre le temps de lire en entier cet Évangile, c’est prendre le risque de la rencontre de Jésus qui sait s’intéresser aux personnes, à leur vie, à leurs souffrances, à leurs attentes », a récemment écritle père Pierre-Yves Pecqueux, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France. Lire cet Évangile, c’est aussi « laisser percer la foi qui habite le cœur de ceux qui s’adressent à Jésus et que Jésus reconnaît : “Ta foi est grande”. La rencontre de la souffrance des hommes marque profondément son témoignage qui trouvera son sommet à la crucifixion ».
Partir à la rencontre de Jésus avec saint Marc revient à cheminer aux côtés de Jésus dans son environnement, en toute humanité. Cet Évangile pousse le lecteur, le croyant et le curieux à répondre à une question, tout à la fois brûlante d’actualité et éternelle : pour nous, qui est ce « Jésus, Christ, Fils de Dieu » ?
Jésus-Christ n’est pas un personnage de récit mythique : sa réalité est historique et sa perfectionauthentique.L’abbé Broglié met en parallèle Notre Seigneur avec Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet afin de faire voler en éclat les préjugés absurdes qui jonchent notre époque. Àce titre, bien que datant de la fin du XIXesiècle, ses propos sontétonnamment contemporains !
« La vie du fondateur du christianisme » tiré de « Problèmes et conclusions de l’histoire des religions » de l’abbé de Broglié. Page 334 à 340.
« Le trait particulier de la vie de Jésus-Christ telle qu’elle est racontée dans l’Évangile, c’est l’union de la perfection de l’idéal avec la pleine réalité historique. En règle générale, chez tous les hommes, ces deux éléments sont séparés. L’imagination, la poésie, l’admiration idéalisent les êtres, mais en corrigeant leurs défauts réels et en leur ajoutant des vertus qu’ils n’ont pas possédées. Dès que l’on passe de la fiction à l’histoire, on retrouve les imperfections de la nature humaine. Nous pouvons appliquer cette règle à tous les personnages de l’histoire, sans crainte de la voir démentie. Mais puisqu’il s’agit du fondateur d’une religion, nous nous bornerons à l’appliquer aux quatre fondateurs de cultes dont nous avons étudié l’histoire : Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet.
Sur Zoroastre, comme nous l’avons montré, nous ne savons rien d’historique. II se perd entièrement dans la légende, il n’y a donc pas lieu d’en parler ; ses vertus et ses qualités ne nous apparaissant qu’au milieu des nuages de la mythologie : nous ne pouvons dire s’il a été tel que ses sectateurs l’ont décrit ; nous ne savons même pas s’il a existé.
Bouddha a certainement une réalité plus grande. Son époque est à peu près certaine, et sa personnalité, qui joue un si grand rôle dans son œuvre, nous est connue dans ses grands traits. Mais combien il y a loin de cette notion générale à cette connaissance détaillée de la vie d’un homme qui serait nécessaire pour prononcer sur sa perfection morale ! Les discours de Çakia-Mouni et les récits de sa vie n’ont qu’une authenticité très douteuse. Chose singulière même, si nous devions en croire les livres singhalais qui sont destinés à exalter les vertus du Bouddha, nous y trouverions quelquefois la marque de ses défauts. C’est ainsi qu’il est raconté que, lorsque Bouddha était dans un jardin, cinq cents moines vinrent le trouver conduits par ses deux principaux disciples, et qu’il se fit un tel bruit lorsqu’il s’agit de les faire asseoir et de poser à terre leurs pots à aumônes, que le maître cria à Ananda :
« Qui sont ces hommes qui font tant de bruit, comme des pêcheurs qui tireraient leurs filets ? »
Ananda l’ayant averti de l’arrivée des étrangers, il ajouta :
« Assemblez tout le couvent et dites aux moines qui se sont conduits comme des pêcheurs au filet de ne pas rester près du lieu où je me trouve. »
Les moines étrangers se retirèrent assez irrités, et il fallut l’intervention du grand dieu Brahma et de l’un des principaux disciples pour que Bouddha se décidât à les recevoir. Les commentateurs s’efforcèrent de donner des raisons de la conduite du Bouddha, mais il est difficile de ne pas y voir un acte d’impatience assez déplacé. En tous cas il a gravement scandalisé ses disciples les plus intimes : l’un d’eux, dit la tradition, songea à le quitter ; l’autre, pensant que Bouddha manquait à sa mission, se proposa de prendre sa place. Nous n’avons pas cité ce fait pour en tirer une conclusion directe contre la perfection morale du Bouddha, mais simplement pour montrer le travail d’idéalisation fait par ses disciples, car ce morceau est une sorte d’excuse ou d’explication d’une tradition relative à la conduite du maître. Quoi qu’il en soit, l’impossibilité de dégager le Bouddha réel du Bouddha dogmatique et légendaire est évidente et suffit pour que nous n’ayons aucun motif d’admettre en Çakia-Mouni l’absolue perfection réalisée et vivant sur la terre.
Nous ne la trouverons pas non plus en Confucius, dont la vie est beaucoup plus historique, grâce au caractère du peuple chinois. Cette vie n’a rien d’héroïque ; c’est celle d’un honnête homme et d’un sage, ayant une ambition politique, innocente sans doute, mais qui diminue la grandeur de son caractère. Confucius ne se montre pas supérieur à la moyenne des honnêtes gens de tous les pays.
Reste Mahomet, le dernier venu, dont la vie est absolument authentique surtout quand il s’agit des faits que mentionne le Koran. Mais, si nous trouvons ici la réalité historique, nous sommes certainement bien loin de l’idéal.
C’est donc une loi générale que sur la terre les hommes réels et vivants sont plus ou moins imparfaits et que l’idéal absolu, quand il existe dans une biographie, est le produit de l’imagination de la postérité. Si maintenant nous lisons l’Évangile, nous voyons une grande, unique et sublime exception à cette triste loi. Jésus-Christ nous apparaît comme l’absolue perfection sans aucune tache, et en même temps il vit sur cette terre, nous savons où il est né et où il est mort ; nous entendons la voix même des témoins oculaires de sa vie, de l’apôtre qui a reposé sur son sein. Que la vie de Jésus telle qu’elle est rapportée par l’Évangile soit une vie idéale et surhumaine, c’est ce qu’il est inutile de prouver. Cela est inutile à l’égard des âmes simples et de bonne foi, que la lecture de l’Évangile ravit d’admiration et fait entrer dans cette stupeur qui, au dire du texte sacré, saisissait ceux qui approchaient du divin Maître et écoutaient les paroles tombées de ses lèvres. Cela est également inutile à l’égard des contradicteurs qui, suivant l’exemple des pharisiens, trouveront toujours matière à critiquer dans la perfection même. Soit qu’on le contemple dans l’obscurité de sa vie de Nazareth, soit qu’on le voie parcourant les villages et les bourgades de la Judée toujours entouré par la foule et supportant sa grossièreté et son indiscrétion, soit qu’on écoute les entretiens si profonds et si touchants avec Nicodème ou avec la Samaritaine, soit qu’on entende tomber de sa bouche le sermon des béatitudes, partout c’est une simplicité jointe à une profondeur que rien n’égale. Ce n’est pas le sublime, c’est plus que le sublime ; on entre, en lisant l’Évangile, dans cette région de calme qui est au-dessus des nuées et des orages ; on est plongé dans la vérité parfaite, dans la paix sans nuages, dans la bonté sans limite. Quel trait de caractère que ce petit mot de l’Évangéliste : il ne fit point de miracles dans cette bourgade à cause de l’incrédulité des habitants ; cependant il y guérit quelques malades ! Quel trait encore que ces larmes de Jésus au moment où il allait ressusciter Lazare ! Quelle profondeur dans ses réponses telles que celle où il dit de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu, confondant ses adversaires en même temps qu’il posait le principe des sociétés modernes ! Quelle connaissance du cœur humain, quelle prudence surnaturelle dans le jugement de la femme adultère ! Et dans sa passion, à quelle hauteur Jésus s’élève ! Avec quelle indifférence pour la vie il parle à Pilate de la puissance qui lui a été donnée sur le Fils de l’homme ! Comme il se tient à égale distance de la faiblesse qui se soumet au pouvoir et de l’esprit de révolte ! Quelle douceur envers les faibles, quelle énergie en parlant aux hypocrites et aux puissants de la terre ! On comprend cette parole attribuée à Napoléon Ier, qui ne serait pas moins vraie lors même qu’elle ne serait pas authentique :
« Je me connais en hommes ; Jésus-Christ n’est pas un homme. »
Le Christ de l’Évangile est donc l’idéal, la perfection vivante sur la terre. Maintenant, cet idéal est-il une invention ? Est-il le produit de l’action de l’imagination humaine sur une réalité inférieure et grossière ? S’est-il formé à la manière des autres biographies plus ou moins idéales, telles que celle du Bouddha, ou la légende moderne de Napoléon ? La simple lecture impartiale des Évangiles suffit pour répondre à cette question, indépendamment de toute étude critique. Les œuvres légendaires ont en effet leurs caractères propres qui se laissent aisément reconnaître. Or le Christ de l’Évangile est aussi clairement humain, vivant et réel, qu’il est évidemment parfait. Il n’est pas un instant où il ne touche le sol, où on ne le voie vivre au milieu d’hommes parfaitement réels et nullement idéalisés. Si le récit de la vie de Jésus-Christ était une création légendaire, il aurait fallu, pour donner à cette œuvre d’imagination, un caractère si grand de vraisemblance, une conformité si parfaite dans les détails avec les circonstances de temps et de lieu et les mœurs de l’époque, un art merveilleux, une habileté inimitable qu’il serait absurde d’attribuer aux auteurs des Évangiles.
L’accord des Évangiles est encore une preuve de la réalité de la figure idéale de Jésus-Christ. Quoi qu’on en dise, cette figure est unique et c’est le même Christ qui apparaît dans les quatre Évangiles. Si le Christ de saint Jean est plus profond, s’il manifeste plus complètement sa sagesse divine, il ne diffère cependant pas de celui des autres évangélistes. Ce sont des traits qui s’ajoutent à d’autres traits, mais sans détruire les premiers. Or, comment expliquer cette identité, si chacun des évangélistes n’a eu devant les yeux le même type réel et vivant, c’est-à-dire le Sauveur lui-même ? Écoutons sur ce point un appréciateur non suspect, l’auteur de l’Émile :
« Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un dieu. Dirons-nous que l’histoire de l’Évangile est inventée à plaisir ? Mon ami, ce n’est pas ainsi qu’on invente, et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ. Au fond, c’est reculer la difficulté sans la détruire ; il serait plus inconcevable que quatre hommes d’accord aient fabriqué ce livre, qu’il ne l’est qu’un seul en ait fourni le sujet. Jamais des auteurs juifs n’eussent trouvé ni ce ton, ni cette morale, et l’Évangile a des caractères de vérité si grands, si frappant, si inimitable, que l’inventeur en serait plus étonnant que le héros (Rousseau. Émile. Livre IV). »
Nous trouvons donc dans l’Évangile cette union, vainement cherchée partout ailleurs, de l’idéal et du réel. Évidemment c’est une œuvre divine. Dieu seul est assez puissant pour créer une œuvre parfaite.
Mais nous pouvons tirer de cette union du réel et de l’idéal en la personne de Jésus-Christ une conclusion plus vaste et plus importante. N’est-ce pas l’union de l’idéal et du réel qui est l’objet de la recherche de toutes les religions ? N’est-ce pas l’absence de cette réalisation de l’idéal sur la terre qui produit ce vide de l’âme que les religions cherchent à combler ? Or l’histoire du christianisme nous présente, à une époque déterminée de l’histoire, pendant un intervalle de quelques années, l’idéal absolument parfait, vivant sur cette terre. N’est-ce pas la preuve que l’objet cherché par la religion est un objet réel ? N’est-ce pas le signe visible sur la terre de l’idéal éternel et vivant dans le ciel, c’est-à-dire du Dieu personnel ? N’est-ce pas cette perfection manifestée en chair qui sert de pont pour nous conduire à la croyance aux perfections invisibles, et n’est-ce pas aussi par l’amour du Christ que l’on arrive le plus facilement à l’amour de la perfection divine ? N’est-ce pas ce que saint Paul explique lorsqu’il nous dit que le Christ est la splendeur de la gloire de Dieu et la figure de sa substance ? Cette union de l’idéal et du réel, c’est le caractère propre de la Divinité, c’est le signe distinctif d’une religion monothéiste qui admet que la perfection existe en Dieu à l’état personnel. Jésus-Christ unissant dans sa nature visible ces deux éléments, qui semblent contradictoires, et qui le sont réellement dans l’ordre purement naturel, est donc non seulement un envoyé de Dieu, nais comme un signe et un sacrement qui contient et révèle la divinité tout entière et ses plus sublimes attributs. C’est un trait caractéristique et unique, propre au christianisme seul. Le christianisme est donc le seul point de contact de la perfection absolue avec la misère de l’homme, la seule vraie communication entre le ciel et la terre. »
(Source: Saint Michel Archange)
Les « apparitions » et la foi en la Résurrection
La résurrection de Jésus est la base de notre foi. Cette résurrection se fonde sur les récits évangéliques des « apparitions », lesquels ne peuvent que rendre maladroitement un phénomène par nature ineffable. Il est impossible d’expliquer scientifiquement ces apparitions, mais on peut approfondir les textes et tenter de dégager leur vraisemblance.
La foi est une semence en constante germination. Une foi mûrie doit être en mesure de s’apporter à elle-même quelques-unes de ses « raisons ». Si on ne peut rendre compte pour soi-même de la réalité des apparitions, il devient par la suite malaisé de témoigner de sa foi. C’est pourquoi cette réalité est centrale et m’apparaît mériter examen avant d’autres récits, ces derniers en découlant.
Quand on étudie la genèse de la foi en la Résurrection, on se tourne naturellement vers les « apparitions ». Pour rendre compte d’un événement inédit, le retour à la vie d’un Maître qui « se trouve au milieu de ses disciples » et parle avec eux, les Évangélistes n’ont trouvé d’autre mot que celui « d’apparitions ». Terme approximatif et pour cause, la réalité qu’il désigne ressortissant à l’indicible. Les Évangiles sont la réinterprétation de la vie, de la mort et de la résurrection de ce Maître à la lumière des apparitions. Celles-ci ne sont pas une dénégation de la mort de Jésus, mais sa Transfiguration en un Règne victorieux de la mort. Pour vaincre la mort il faut la connaître. Les disciples en vinrent à comprendre que la résurrection de Jésus était inscrite dans sa mort même. La première mention des apparitions se trouve dans une épître de Paul (1 Co 15,5-8). Une libération nationale se convertit bientôt en une libération intérieure, l’attente d’un royaume matériel se transforme en une espérance eschatologique.
Les premières arrivées
« Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre » (Mt 28,1). Ces femmes n’ont vraisemblablement pas dormi et attendent la fin du sabbat ; sitôt le moment venu elles se précipitent au tombeau. « Et elles de s’approcher et d’étreindre ses pieds en se prosternant devant lui » (v. 9). Jésus apparaît d’abord à des femmes. Le « tombeau vide » prépare les disciples aux apparitions. Si Jésus est Vivant, le tombeau doit être vide. Dans l’évangile de Marc (15,47), il est dit que « Marie de Magdala et Marie, mère de Josué, regardaient où on l’avait déposé [le corps de Jésus] ». Détail qui a son importance, puisque le tombeau vide sera bien celui de Jésus, et non celui d’un autre cadavre. Marc fait jouer à plusieurs femmes le rôle tenu par la seule Marie de Magdala dans l’évangile de Jean ; quant à la fonction d’annonciateur remplie par « un jeune homme vêtu d’une robe blanche », elle semble remplie par Jésus lui-même dans ce dernier évangile. « Mais allez dire à ses disciples et à Pierre : il vous précède en Galilée » (Mc 16,7) : chez Jean, Marie remplira seule cette mission. « Et [les femmes ayant trouvé le tombeau vide] ne dirent rien à personne, car elles avaient peur » (v. 8) : elles ne se prononcent pas sur la Résurrection, quand Marie de Magdala le fait avec éclat dans le quatrième évangile. Mais il faut noter que ce silence des femmes chez Marc n’est pas neutre. L’Évangéliste ne veut pas déduire la résurrection de Jésus du tombeau vide : les femmes ne disent rien. [1]Ce sera aux « apparitions » à jouer ce rôle. Le Ressuscité vient à la rencontre de ceux qui cherchent le Vivant.
Et ses compagnons, entendant Marie de Magdala dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ne la crurent pas. Après cela, il se manifesta à deux d’entre eux qui faisaient route ; eux non plus, on ne les crut pas (Mc 16,11-13).
L’incrédulité des apôtres plaide en faveur de la Résurrection : on n’a pas fabriqué une fable. J.-M. Tézé remarque : « Que le Christ prenne l’initiative des rencontres avec ses disciples, que les apôtres soient lents et indécis à le reconnaître, infirme l’interprétation d’une hallucination collective. » [2]Marc ne s’embarrasse guère de nous faire connaître la réaction de Jésus face à ceux qui renâclent à croire les témoins : « Il leur reprocha [aux Onze] leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité » (16,14). Avant les apparitions personne ne croit. C’est par elles que la foi au Christ est née, et cette naissance s’est opérée de façon progressive. Comme Marie de Magdala et les deux pèlerins qui retournent à la campagne, les disciples n’ont rien à retirer d’une supercherie. La Résurrection implique pour les disciples une conversion, une transformation de leur mentalité, laquelle ne consiste plus désormais à attendre un libérateur politique mais à reconnaître le Messie, Fils de Dieu, dans le Seigneur qui leur apparaît. Ce Messie n’est pas un Sauveur ponctuel engagé dans un destin national, mais le Rédempteur de l’univers.
« Être vu »
Jésus ressuscité apparaît aux disciples. Le grec donne ôphtè, « il fut vu ». Il se rend présent à eux, se donne à voir, expressions soulignant le caractère agissant de celui qui apparaît. Les disciples mettent d’abord du temps à comprendre ; c’est progressivement qu’ils entrent dans la lumière de la Résurrection.
Une finale de Marc perdue (16,9-20) aurait contenu le récit d’une apparition à Pierre (F. Gils), ce qui eût été vraisemblable. [3]Mais P. Ricœur pense que l’hypothèse de cette perte n’est même pas nécessaire, que le second évangéliste n’a tout simplement pas éprouvé le besoin d’en dire plus. [4]« Il n’est pas ici » : l’affirmation du jeune homme à la robe blanche suffit. « Il n’est pas ici », cela veut dire qu’il est ailleurs, cherchez-le seulement. Ne vous avait-il pas lui-même fixé rendez-vous (« Il vous précède en Galilée », 16,7) ? Néanmoins le rédacteur final semble se rendre compte de la nécessité des apparitions pour attester de la Résurrection et la proposer à la foi des fidèles.
Exergue : L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples ; elle est transhistorique.
S’il y avait des preuves de la Résurrection on n’y croirait pas, on admettrait un fait daté historiquement. On n’imprime pas la foi sur pellicule ni ne l’enregistre sur bande magnétique. « L’histoire » de Jésus ne serait pas parvenue jusqu’à nous si elle n’avait été conservée par la piété des fidèles, par la foi de la communauté, par la prédication des apôtres. Sans doute la foi s’appuie-t-elle sur un contexte historique, mais l’argument de l’histoire racontée est avant tout l’adhésion à une personne et à son enseignement. L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples. La résurrection de Jésus ne serait pas un objet de foi si elle n’était transhistorique. Commentant les Évangiles, C. Perrot résume cette problématique : « Le genre “historique” n’était certainement pas le mieux adapté pour lancer la proclamation chrétienne. Mais en même temps, sans ancrage dans l’historicité, la foi naissante se serait diluée dans le mythe. » [5]La foi va au-delà d’un constat. Les apparitions sont une présence qui habite les disciples. Pour décrire l’apparence de Jésus aux pèlerins qui retournent à la campagne, Marc parle laconiquement « d’un autre aspect » (16,12). « Il y a une tension évidente, écrit un commentateur, entre, d’une part, la netteté du message pascal et, d’autre part, l’ambiguïté et le caractère problématique des récits de Pâques du point de vue historique. » [6]
Qui est le Ressuscité ?
Jésus se rend présent de façon suffisamment différente de son apparence terrestre pour que les disciples se rendent compte qu’il n’est plus celui qu’ils avaient connu (qui est mort), mais de façon assez ressemblante par ailleurs pour qu’ils ne doutent d’aucune manière que c’est bien de lui qu’il s’agissait (passé à une autre vie). Un auteur souligne cette perplexité : « Il est reconnu et d’autre part on ne réussit pas à le reconnaître. » [7]À partir de là, l’idée de Résurrection traduit cet état de choses différent. Les disciples ont connu un homme de Galilée, ils ont maintenant devant eux le tout autre, le Seigneur accédé aux dimensions de l’univers. X. Léon-Dufour remarque bien que Jésus ressuscité n’est pas l’objet d’un spectacle pour les disciples, mais le sujet d’une présence intériorisée en eux. [8]En face du Ressuscité les apôtres reconnaissent le maître de Nazareth, mais ils mettent du temps à associer le souvenir de l’homme qu’ils ont connu à celui qui se présente maintenant devant eux. Une fois ce lien établi, ils peuvent parler de Résurrection. Pour les apôtres, prêcher la foi en la résurrection de Jésus impliquait qu’ils étaient les premiers à y croire. X. Léon-Dufour remarque que nos catégories ne parviennent pas à appréhender le mystère, que l’histoire est pour ainsi dire saisie par une réalité qui la dépasse :
Afin d’étreindre par la raison un mystère qui toujours nous échappe par quelque endroit, ne cherchons-nous pas à nous mettre en relation humaine, visible, naturelle, avec l’acte par lequel Dieu a ressuscité Jésus ? Contre une telle propension il nous faut lutter, car elle corrompt la relation même que nous voulons établir : à savoir, rejoindre un acte de Dieu en lui-même. [9]
Le Ressuscité ne se meut pas dans la dimension du Jésus du ministère terrestre.
Luc
Une première présentation du Ressuscité chez Luc tient dans l’épithète « le Vivant ». « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » (24,5), demande-t-on aux femmes venues apporter les aromates. La nature glorifiée du Christ n’a plus rien à voir avec les tombeaux. On y constate encore une fois que l’incrédulité, y comprise celle des Douze, se donne tous les prétextes, ici du « radotage » féminin (v. 11). Le miracle des apparitions sera celui d’une ouverture, d’une réceptivité au mystère d’une œuvre de Dieu. Pour le moins, la réaction de Pierre au retour du tombeau est peu enthousiaste : « Il s’en alla de son côté en s’étonnant de ce qui était arrivé » (v. 12). On s’étonne en effet que Jésus n’apparaisse pas d’abord à Pierre, futur chef de l’assemblée, plutôt qu’aux femmes en Matthieu, aux disciples d’Emmaüs en Luc, à Marie de Magdala en Marc et en Jean. Les femmes à cette époque n’étaient pas des témoins crédibles, et c’est d’elles qu’on apprend que Jésus est ressuscité. On ne se préoccupe pas de « retoucher » les faits pour les rendre plus vraisemblables. Ils contiennent leur propre vérité.
On assiste dans cet évangile à un autre mode d’apparition du Ressuscité. Un marcheur se joint à des pèlerins qui retournent à Emmaüs et les entretient des Écritures, en leur montrant qu’elles concernent le Christ annoncé. Vient un moment où, le « cœur brûlant » (v. 32), ces pèlerins reconnaissent l’étranger assis à la même table qu’eux. Le Maître replace la joie dans des cœurs que l’espérance a désertés. L’apparition prend ici la forme d’une reconnaissance. On reconnaît celui qu’on a aimé, non celui qu’on a ignoré. Le Ressuscité se donne à reconnaître à ses fidèles, il se voile à ceux à qui il était indifférent. Le moment de l’identification par les disciples d’Emmaüs de l’inconnu qui s’est joint à eux coïncide avec celui de sa disparition de devant eux : qu’est-ce à dire, sinon qu’au moment où « leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître » (v. 16) les disciples étaient dans le brouillard des apparences, et que leur foi maintenant perce ce brouillard ?
Exergue : Comment des pêcheurs auraient-ils pu élaborer un système qui empruntait à la philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités ?
Plus loin, l’Évangéliste force l’argument en faveur du Ressuscité : « Il prit un morceau de poisson grillé et mangea sous leurs yeux » (24,43). S’il est dans un corps immortel, Jésus apparaît physiquement aux disciples mais il n’est pas en mesure d’absorber une nourriture corruptible. Un exégète écrit : « À vrai dire, ce surcroît de preuve nous laisse assez peu convaincus. S’il est vrai qu’il n’est pas possible pour un “esprit” d’absorber de la nourriture matérielle, on ne voit guère qu’un être glorifié, comme l’était le Christ ressuscité, puisse le faire plus aisément ! » [10]
Les apparitions permettent à la foi des disciples de prendre forme, elles les préparent à l’idée de Résurrection. Leur esprit sémite leur interdisait absolument de concevoir l’immortalité sans une participation du corps. Les Grecs voulaient dégager l’âme de la matière « mauvaise », le judaïsme veut libérer l’une et l’autre. On se demande d’ailleurs comment des pêcheurs auraient pu élaborer un système qui empruntait aux écoles de philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités. De plus, ces pêcheurs étaient prêts à signer de leur vie leur témoignage : on ne donne pas sa vie pour une apparence ou une illusion. La résurrection de Jésus pousse l’incarnation de Dieu à sa limite, dans son implication ultime, puisqu’elle est une traversée victorieuse de la mort.
L’évangile de Jean
Certes le « tombeau vide » pouvait appuyer le témoignage des disciples, mais il ne pouvait être utilisé comme preuve de la Résurrection. Le tombeau était un indice. « Il vit et il crut » (Jn 20,8), dit-on du « disciple que Jésus aimait » après son entrée au tombeau. Il est seul à croire sans avoir besoin d’apparition. Tout de même, il crut après une constatation : même vide il vit un tombeau. On a interprété un peu abusivement ce verset quand on a attribué au disciple, de façon anachronique, la foi telle que nous la concevons aujourd’hui. I. de la Potterie fait justice de cette foi du disciple : « Malgré un avis contraire largement répandu (Lagrange, Bultmann, Schnackenburg, Brown), il nous semble difficile d’admettre que le verbe “il crut” exprime déjà la plénitude de la foi pascale. » [11]Ce disciple, le paradigme des croyants à venir, revendique cependant l’honneur d’être le premier à croire « sans avoir vu », parce qu’à la lettre il ne vit d’abord rien, mais une vacuité. Il connaît le privilège de la foi. « En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts » (v. 9). Le rédacteur souligne de façon subtile l’esprit plutôt lourd des autres disciples. En fait, aucun des disciples n’a cru sans avoir vu. Rédigé après la génération apostolique, le souci de l’évangile de Jean se porte sur les croyants à venir. Le « disciple que Jésus aimait » vit ce qui se donnait à voir, il vit en vérité, il entra dans le tombeau du Vivant. Il pressentit un événement transcendant, il interpréta un signe. Il reconnut l’action de Dieu sans en avoir la pleine intelligence. En ce sens, il crut en ayant vu peu de chose. Il vit dans la nuit. On peut être témoin de la même scène, encore faut-il déduire sa foi de ce que l’on a vu. [12]
Exergue : Le « disciple que Jésus aimait » est le premier à croire « sans avoir vu » ; il connaît le privilège de la foi.
La première apparition de Jésus ressuscité est pour Marie de Magdala. [13]Marie est demeurée au tombeau quand les autres sont partis (Jn 20,15). Jésus se laisse reconnaître par elle. Il fait d’elle la première prédicatrice de sa Résurrection : « Va trouver mes frères », dis-leur qu’ils ont été promus (« Mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu »), dis-leur que je suis le Vivant. Le Ressuscité rend Marie porteuse de la Bonne Nouvelle de sa Résurrection ; elle met pour ainsi dire au monde le Ressuscité en révélant sa présence aux disciples. C’est un apôtre authentique qui annonce la vie de Dieu. Mais humaine, trop humaine, elle confond celui qu’elle cherche, le maître qu’elle a connu, avec celui qui lui apparaît maintenant. Elle s’élance, d’où le « noli me tangere », avertissement qui l’avise de la glorification de son Maître. Ne cherche pas l’homme que tu as connu, semble lui dire Jésus. On se souvient de la question de Luc : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » Ce « ne me retiens pas » signifie : ne tente pas d’emprisonner le temps à venir dans le temps présent, n’empêche pas la gloire de Dieu de se manifester.
Thomas et les plaies
Quant à l’apôtre Thomas, il accorde sa foi sous bénéfice d’inventaire (Jn 20,24-30). On a fait de cet apôtre le modèle des incrédules mais en fait personne n’a cru : tous les apôtres ont été invités à mettre le doigt dans les plaies du Ressuscité, à « avancer la main dans son côté » (voir Lc 24,38-40 : « Touchez-moi »). On aperçoit ici de façon claire que la Résurrection porte en permanence les stigmates de la Crucifixion : c’est une victoire dont les cicatrices parlent du combat qui l’a précédée. L’hymne de Pâques Victimae Paschali rappelle opportunément au fidèle que la Résurrection n’a rien à voir avec un événement magique (comme dans l’Évangile de Pierre où des gardes romains voient Jésus sortir du tombeau), qu’elle est la conclusion d’un « affrontement de la mort et de la vie en un duel prodigieux ». Le Ressuscité convie Thomas à davantage qu’une expertise médico-légale : il lui apprend qu’un ressuscité porte les marques de la mort qu’il a traversée – et qu’inversement une semence de résurrection gît dans toute opprobre. Le Ressuscité porte éternellement les vestiges d’une mort vaincue. C’est pourquoi il vient en aide à la faiblesse du disciple, c’est pourquoi il guérit ses insuffisances à ses plaies, il le ressuscite dans sa situation mortelle. Comme le dit de manière dense l’auteur d’une importante rubrique sur la question : « Dans la permanence de ses fidélités et de ses renoncements, l’existence chrétienne est fondée en définitive sur la résurrection de Jésus. » [14]Celui qui est « assis à la droite du Père » est un crucifié, et c’est encore un crucifié qui « reviendra dans la gloire ». C’est un stigmatisé que la gloire atteint, c’est dans ses plaies que Jésus est glorifié. La Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.
Exergue : C’est dans ses plaies que Jésus est glorifié, la Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.
La déclaration de Thomas « mon Seigneur et mon Dieu » est survenue plus tard, l’évangile condensant ici la lente sédimentation de la foi. La réaction de l’apôtre est la première affirmation d’un Dieu personnel, il est le premier juif à ne plus invoquer le nom de Yahvé. La Résurrection est un fait indicible : comme le « Rabbouni » de Marie de Magdala, elle est une désarticulation du langage, un murmure, une chute à genoux. En Thomas, la conversion est accomplie, l’apôtre devient le patron des convertis. On remarque que Thomas « n’avance pas la main », comme il est invité à le faire : la foi est intangible, elle est une donnée première.
Apparition finale
Le maître est mort, la pêche a repris, l’histoire est finie : qu’est-ce qui la fait rebondir ainsi ? « Cette nuit-là, ils ne prirent rien » (Jn 21,3). Les disciples voient Jésus marcher à leur rencontre sur le rivage. [15]L’apparition fait naître chez eux une anamnèse, un souvenir de son enseignement, accompagné d’une interprétation. L’apparition de Jésus au bord du lac Tibériade, dans un « corps spirituel » pour parler comme saint Paul, donne sa signification à son ministère terrestre. Les disciples n’osent lui demander qui il est, pressentant une autre dimension (« Aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ?, sachant que c’était le Seigneur », v. 12). S’insinue alors en eux l’idée du Vivant, de la Résurrection. Sur le rivage, ils voient avec les yeux d’une foi encore vacillante, mais l’idée prend forme en eux que le Messie attendu est celui de tous les hommes. Quand la parole d’un Maître revit de façon aussi significative dans le cœur des disciples, celui qui l’a proférée est en effet « ressuscité », il vit parmi eux.
Pierre est le premier à se précipiter vers Jésus, comme il avait été le premier à pénétrer au tombeau. Comme dans l’évangile de Matthieu, l’apparition reçoit ici une interprétation pastorale, elle est intimation d’annoncer la vie de Dieu. « Fais paître mes agneaux » (21,15) : nourris mon troupeau comme je viens de faire (il vient d’inviter les disciples à déjeuner), donne-leur accès au pâturage de ma Parole. [16]
Épilogue
Au terme de cette modeste étude, que conclure ? Les apparitions de Jésus font accéder les disciples à une compréhension supérieure des événements, de la vie et de la mort de leur Maître. Les disciples déduisent des apparitions que Jésus est ressuscité, qu’il est Vivant. Le Maître leur apparaît dans une révélation (les disciples d’Emmaüs par exemple). Un Inconnu, plus intime qu’eux-mêmes, les a rejoints, a rendu leur « cœur brûlant », comme il cherche à le faire des disciples ultérieurs. La rédaction évangélique s’étendant sur plusieurs années, le culte établi à la suite de ces apparitions s’est incorporé dans les textes. Il en est resté une liturgie vivante, une « communion » au Ressuscité. On en trouve la trace dans 1 Co 11,24, dans le repas des disciples d’Emmaüs en Luc, dans le partage du repas que nous venons de voir en Jean 21. Mais l’étude des apparitions permet encore, si l’on ose dire, de « documenter » notre foi, de vérifier à quelle source elle s’abreuve, d’approcher si peu que ce soit le mystère auquel nous accordons notre plein assentiment. Une foi ainsi affermie se fait d’elle-même contagieuse.
« On n’en finit plus de réfléchir sur l’enjeu d’un tel événement dans la vie d’un chrétien ; quand on pense avoir prononcé quelque chose de décisif, voilà que les frontières reculent encore et que de nouvelles implications apparaissent. Quoi qu’il en soit, je serais heureux que ce texte remporte l’adhésion du plus grand nombre de vos lecteurs.
Idéalement, l’on pourrait souhaiter qu’une discussion s’ensuive ; d’une manière ou de l’autre. Si j’accorde une valeur à ce texte, et une valeur communiquée, c’est que je me suis nourri moi-même de d’autres auteurs, je devrais dire de d’autres frères chrétiens qui avaient réfléchi avant moi sur la question. Ensemble (c’est-à-dire en Assemblée), nous trouverons peut-être le fin mot de l’histoire ; et si nous ne le trouvons pas, grand bien nous fasse encore puisque nous le chercherons et que cette quête raffermira notre fraternité. » J.-P. LeBlanc
À la fin du travail sur son article, l’auteur nous a envoyé cette note. Il n’est pas coutume dans Esprit & Vie de publier la correspondance de la rédaction avec les auteurs, mais cela nous semble ici une très utile illustration de la démarche de J.-P. LeBlanc qui, spontanément, a pris contact avec la revue pour faire partager les fruits de sa recherche. La rédaction
[1] Prudence qu’on rencontre ailleurs dans l’évangile : « Informé par le centurion, Pilate octroya le corps à Joseph » (Mc 15,45), en d’autres termes le corps de Jésus n’a pas été enlevé par les disciples, il a reçu un label officiel d’enterrement. Marc envoie les femmes au tombeau sans doute pour montrer qu’elles n’ont pas pu rouler la pierre.
[2] Jean-Marie Tézé, « La gloire du sensible », dans Christus n° 67 (1970), p. 388.
[3] Il est exclu qu’on ait ajouté cette finale, parce que la fin de l’évangile de Marc aurait été compromettante pour l’Église naissante.
[4] Voir Paul Ricoeur, « Le récit interprétatif. Exégèse et théologie dans les récits de la Passion », dans Recherches de science religieuse, n° 73/1 (1985), p. 17-38.
[5] Charles Perrot, Jésus et l’histoire, Paris, Desclée, 1979, p. 50.
[6] G. Bornkamm, Qui est Jésus de Nazareth ?, Paris, Éd. du Seuil, coll. « Parole de Dieu », trad. franç. 1973, p. 208.
[7] H. Schlier, La Résurrection de Jésus-Christ, Paris, Salvator, 1969, p. 24.
[8] X. Léon-Dufour, « Apparitions du Ressuscité et herméneutique », dans La Résurrection du Christ et l’exégèse moderne, Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lectio divina » n° 50, 1969, p. 171.
[10] Marie-Émile Boismard, « Le réalisme des récits évangéliques », dans Lumière & Vie n° 107 (1972).
[11] Ignace de la Potterie, New Testament Studies, vol. 30, 1984, « Genèse de la foi pascale d’après Jn 20 », p. 30.
[12] Ce « disciple que Jésus aimait » paraît avoir partagé la table des apôtres au dernier repas du Seigneur. A. Jaubert (Approches de l’évangile de Jean, Paris, Éd. du Seuil, 1976, p. 44) voit dans la narration par Jean du reniement de Pierre une façon de montrer que lui, Jean, n’a pas renié le Maître, qu’il l’a suivi jusque dans l’enceinte du prétoire, advienne que pourra, et qu’il est le seul disciple à ne pas l’avoir abandonné.
[13] Il se peut que ce personnage soit le même que celui d’autres évangiles : la « pécheresse » de qui Jésus « avait expulsé sept démons », celle qui oint Jésus de parfum, celle qui se tient au pied de la croix.
[14] J. Schmitt, Suppl. au Dictionnaire de la Bible, t. X (56), 1982, art. « Résurrection de Jésus », col. 514.
[15] Parallèle avec la marche sur les eaux de 6,16 où Jésus émerge également de la nuit, événement que le rédacteur, soucieux de kérygme plus que de rigueur historique, place après Pâque. Voir le (toujours) bon état de la question dans le chapitre « La résurrection de Jésus » dans Jésus devant l’histoire de W. Trilling (Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lire la Bible » n° 15, 1968).
[16] L’Évangéliste fera plus tard de la charité un signe de la Résurrection : « Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, puisque nous aimons nos frères » (1 Jn 3,14).
Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles :Amîn!
_______________
Prière pour la France à saint Michel
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.
Seigneur, Vous êtes mon Pasteur
« Ô Seigneur, Vous êtes mon Pasteur, je ne manque de rien ; Vous me faites reposer dans de verts pâturages, Vous me conduisez près des eaux rafraîchissantes. Vous renouvelez mon âme et me dirigez dans des sentiers de justice.
Même si je marche dans le ravin, par de sombres vallées, je ne craindrai aucun mal, parce que Vous êtes avec moi.
Votre bâton et votre houlette, voilà ma consolation. Vous dressez devant moi une table, en dépit de mes adversaires.
Vous oignez ma tête de parfum et ma coupe déborde. (cf. Ps. 22).
Ô Seigneur, mon doux Pasteur, qu'auriez-Vous pu me donner que je n'ai reçu ?
Vous avez voulu devenir Vous-même ma nourriture et mon breuvage.
Et quel pâturage plus délicieux et plus salutaire, plus nourrissant et fortifiant, auriez-Vous jamais pu trouver que celui de votre Corps et de votre Sang ? Ô très bon Seigneur Jésus-Christ, mon doux Pasteur, que Vous rendrai-je pour tout ce que j'ai reçu de Vous ?
Que Vous donnerai-je pour le don que Vous m'avez fait de Vous-même ?
Si je pouvais me donner à Vous mille fois, ce ne serait rien encore, puisque je suis néant par rapport à Vous.
Vous, l'immensité même, avec eu un amour si grand et si gratuit pour moi, si chétif, si méchant et ingrat !
Je sais, ô Seigneur, que votre amour tend à l'immensité, à l'infini, puisque Vous êtes immense, infini.
De grâce, ô Seigneur, dites-moi donc de quelle manière je puis Vous aimer. Mon amour, ô Seigneur, n'est pas gratuit, il Vous est dû...
Bien que je ne puisse Vous aimer autant que je le devrais, Vous agréez ce faible amour. Je pourrai Vous aimer davantage, lorsque Vous daignerez accroître ma vertu ; mais jamais je ne pourrai Vous donner autant que Vous méritez.
Donnez-moi donc votre très ardent amour par lequel, avec votre grâce, je Vous aimerai, Vous plairai, Vous servirai, accomplirai vos préceptes et ne serai séparé de Vous ni dans le temps présent, ni pour l'éternité, Vous demeurant uni dans l'amour pendant les siècles éternels. »
(Vénérable Raymond Jourdain *).
(*) : Raymond Jourdain (9 ème siècle.), Chanoine Régulier de Saint Augustin, Prévôt de l’Église d'Uzès, puis Abbé de Celles au diocèse de Bourges, cité par St Jean Eudes dansLe Cœur admirable, fut connu sous le nom d'Idiotqu'il avait pris par humilité (cf.Contemplationes Idiotae).
LA FRANCE FRAPPÉE D'INTERDIT SACRAMENTELS ?
La situation actuelle, en France(et dans beaucoup d’autres contrées), s’apparente réellement à celle d’un pays sur lequel aurait été jeté l’interdit à l'époque où les Papes de Rome se permettaient de le faire.
En effet,devançant et exagérant les mesures restrictives édictées par le gouvernement, les évêques de France dans une grande majorité ont pris desdispositions qui reviennent à l’interdiction pure et simple du culte public.
Si les prêtres restent autorisés à célébrer la Sainte Messe, ce ne peut être qu’en privé (et donc souvent à huis-clos), sans sonnerie de cloches l’annonçant, et sans que les fidèles soient autorisés à y assister.
Les églises restent théoriquement ouvertes, mais on n’y célèbre aucun sacrement : pas de baptême solennel ni de chrismations, de communions, plus de cérémonies dde mariages religieux, plus d’ordinations…
On pourrait citer des noms d’évêques qui, déployant plus de zèle à persécuter les bons pasteurs qu’à combattre l’hérésie et les désordres de leurs diocèses, se sont déchaînés contre des prêtres qui – bien qu’ils respectassent les fameux « gestes barrière » dont on nous rebat les oreilles – continuaient à confesser, et donnaient la Sainte Communion aux fidèles qui la leur demandaient.
L’écrasante majorité des mourants passe de vie à trépas sans le secours des derniers sacrements (d’ailleurs beaucoup de prêtres de l’ Eglise contemporaine, si on me permet cette expression, ne pensent même pas qu’ils puissent proposer la confession, la communion et l’extrême-onction à ceux qui vont mourir et dont ils ont charge d’âme, parce qu’ils n’imaginent pas le « sacrement des malades » autrement qu’en cérémonies collectives célébrées à l’église avec des gens plutôt en bonne santé : cherchez l’erreur !), et les funérailles – même en présence d’un prêtre – sont célébrées sans messe, à la va-vite, souvent directement dans les cimetières (lesquels ont pourtant été désacralisés par la loi antichrétienne du 14 novembre 1881).
Oui, la situation de notre France, en ces jours-ci, est bien comparable à celle d’un royaume sur lequel on aurait jeté l’interdit : et celanon pas pour contraindre un pouvoir impie à se soumettre aux lois divines, mais par pure complaisance envers l’impiété du dit pouvoir, et par couardise!
Sans doute, la plupart du temps, certains Prélats ne savent-ils que trop que s’ils font preuve d’un peu trop de zèle religieux et de résistance à la république qui est de moins en moins laïque et de plus en plus athée , ils risquent de voir ressortir de derrière les fagots et jeter en pâture à l’opinion publique quelques unes de ces bonnes vieilles et sordides histoires de mœurs ou encore l’une de ces innombrables magouilles financières dont les diocèses sont devenus les nids : de là le profil bas adopté par bien des évêques, qui choisissent de filer doux plutôt que d’être persécutés pour la justice !
En attendant, depuis ce très triste dimanche de carême du 15 mars 2020, moi qui, avec mes co-confinés, dans ma« Principauté monastique », je demeure un privilégié car je n’y souffre pas de « pénurie spirituelle », je vois croître la détresse et la souffrance des âmes fidèles, des âmes pieuses, des âmes ferventes, qui, malgré leurs efforts pour maintenir, avec tous les possibilités offertes par les progrès des moyens modernes de communication – certes appréciables mais qui ne peuvent néanmoins remplacer l’assistance à la Messe et la réception des sacrements -, ainsi que la tristesse et la douleur des bons prêtres qui ont charge d’âmes et se trouvent brimés par ceux-là même qui, s’ils étaient vraiment catholiques, orthodoxes, chrétiens devraient les soutenir et les défendre, dans leur zèle sacerdotal…
De la prolongation de l’interdit sur notre Pays de France, délivrez-nous, Seigneur ! De la couardise des chefs religieux à la remorque des sectes maçonniques, délivrez-nous, Seigneur ! De la malignité d’un pouvoir à la remorque du "Grand Capital" et du projet mondialiste, délivrez-nous, Seigneur ! De l’apostasie pratique de l’Occident, délivrez-nous, Seigneur !
Frère Maximilien-Marie (Dans le Blog du Mesnil)
VIVRE EN CHRETIEN DANS
le monde d’aujourd’hui
Qu’est-ce qui caractérise le monde d’aujourd’hui et en quoi diffère-t-il du monde d’hier? Dès le VIe siècle, marqué par l’empire de Justinien à Byzance et le règne de Clovis en Gaule, les pays situés dans un arc de cercle s’étendant de l’Arménie à l’Irlande vivaient en chrétienté. Le christianisme était la religion reconnue par l’État et acceptée, au moins théoriquement, par la majorité de la population. Du VIIe au XIVe siècle, cet état des choses se développa dans l’ensemble de l’Europe où il subsista jusqu’à la fin du XXe siècle. De la Grèce à la Scandinavie, l’Église et l’État institutionnalisèrent leurs rapports. Les évêques couronnaient les rois ou les empereurs. La définition du bien et du mal était donnée par l’Évangile, ce qui ne signifiait pas que l’on optait toujours pour le bien ! En effet, même si les principes de la morale chrétienne étaient acceptés comme normatifs, ils n’étaient pas forcément appliqués par les gouvernements et l’ensemble de la population.
Depuis la fin du XIXe siècle, cette situation s’est transformée. D’abord, le développement – rapide et important – des sciences et des techniques a transformé les consciences. Éblouis ainsi par les découvertes scientifiques et les nouvelles technologies, nombreux sont ceux qui se sont imaginés que la science pouvait résoudre tous les problèmes de l’humanité. Il faudra deux guerres mondiales pour que l’on perde les illusions du scientisme et prenne conscience de l’ambiguïté du progrès, qui fournit des outils prodigieux tant au mal qu’au bien, permettant de produire à la fois la bombe atomique et des vaccins. Pendant ce temps, la science a détrôné la foi dans des milliers de consciences. […]
L’évolution des mœurs a entraîné un bouleversement du couple et de la famille ; elle a discrédité le mariage et s’est manifestée par une augmentation des divorces et des naissances extraconjugales. Face à tant d’échecs, beaucoup de jeunes ne veulent plus contracter d’engagements. Ils tombent dans une sorte de désillusion, aggravée par l’apparition du sida qui, à cause de sa transmission sexuelle, a répandu l’idée de " l’amour qui tue ".
Bref, nous vivons dans une société qui a perdu ses repères. Une société désorientée et déboussolée, qui accueille avidement aussi bien des idées issues du bouddhisme ou de l’hindouisme – comme la théorie de la réincarnation – que des doctrines ésotériques ou des pratiques proposées par des sectes venues des États-Unis (Mormons, Témoins de Jéhovah, etc.), ou encore les enseignements fantaisistes des Évangiles apocryphes.
Tout cela se mêle à des bribes de foi chrétienne de façon confuse et incohérente, et donne naissance à une forme de " syncrétisme " rappelant étrangement celui qui régnait au IIe siècle de notre ère, au temps du " gnosticisme " combattu si énergiquement par saint Irénée. Mais à cette époque, le langage chrétien – tout neuf – avait un impact que les mêmes mots, répétés et entendus pendant des siècles, ont perdu. De nos jours, que l’on peut qualifier de " post-chrétiens ", le vocabulaire chrétien est usé. Inventer un langage qui soit actuel et capable d’exprimer les vérités éternelles est l’une des difficultés de l’évangélisation aujourd’hui.
Confesser la foi en Christ ressuscité
Comment, dans un tel monde, un chrétien – qui plus est, orthodoxe – devrait-il exprimer sa foi dans la vie quotidienne ? La tentation des chrétiens aujourd’hui est d’affadir, affaiblir, atténuer le message du Christ pour ne pas choquer le monde. On pratique un christianisme honteux. On n’ose pas affirmer la virginité de Marie pour ne pas paraître ridicule. On n’ose pas proclamer que le Christ est ressuscité avec un vrai corps de " chair et d’os " pour ne pas donner l’impression qu’on croit à des mythes. On n’ose pas proclamer le Dieu Un en trois Personnes pour ne pas heurter la raison.
Dès lors, on parle du Seigneur Jésus comme s’Il n’était qu’un homme, un grand initié ou le plus grand des prophètes. On réduit la Bonne Nouvelle, selon laquelle Dieu a visité les hommes, à un message moralisateur, à une série de commandements et d’interdits. Bref, on fait perdre au sel sa saveur ; avec quoi, alors, la lui rendra-t-on ?
Vivre en chrétien aujourd’hui, c’est vivre de la Bonne Nouvelle dans toute son intégralité stupéfiante. C’est confesser que le corps du Ressuscité, qui porte encore les marques des clous et de la lance, donne naissance à une nouvelle création sur laquelle la mort n’a plus de prise. C’est découvrir chaque jour que Jésus de Nazareth, le Crucifié, est vraiment vivant parce que réellement ressuscité. Alors, nous ne sommes plus esclaves de la peur de la mort. En présence d’un défunt, nous chantons le tropaire de Pâques " Le Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort. " Le désespoir de l’incroyant à la place de la tranquille espérance du fidèle, qui s’écrie : " Fais reposer, ô Christ, celui que tu as choisi pour contempler la lumière de ta Face, dans la douceur de ta beauté. "
Ainsi, la Résurrection est le fondement de notre foi, mais en sommes-nous intimement, réellement convaincus ? Reposons-nous la question devant Dieu ; réexaminons-la en y consacrant toute la réflexion, le temps et l’étude nécessaires. Seul face à Dieu, seul dans le secret de ma conscience, je dois me demander : " Suis-je intimement convaincu que le Christ est réellement ressuscité dans son corps glorieux, dans sa chair transfigurée ? "
Dans le Credo – qui nous récitons chaque dimanche au cours de la Divine liturgie – nous professons également que le Christ est " le Fils unique de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ". Par là, nous proclamons qu’Il est le Créateur, qu’Il est Dieu comme son Père, qu’Il est le même Dieu que le Père et le Saint Esprit. Cette foi est la pierre sur laquelle est bâtie l’Église. […] Parce que nous croyons vraiment à l’entrée dans la chair de " l’Un de la Sainte Trinité ", la déification de notre chair est le but de notre vie. C’est donc toute notre existence dans la chair, c’est-à-dire toute notre vie quotidienne et réelle, que nous voudrions voir imprégnée du Saint Esprit. C’est pourquoi nous mettons une icône au centre de notre foyer et au-dessus du lit conjugal. Le lien personnel avec le Seigneur se développe et se précise dans la contemplation des saintes icônes, qui instaurent un face-à-Face entre le chrétien orthodoxe et le Christ. Les icônes reflètent également l’expérience des témoins fidèles du Christ, prophètes, apôtres, martyrs, tous nos Pères dans la foi. Plus nous nous familiarisons avec eux, à travers leur icône, leur vie et leurs écrits, plus nous retrouvons le chemin qui mène au Maître qui nous est commun. L’icône est là pour que le Dieu fait homme soit présent à chaque instant du jour et de la nuit, pour que le Christ nous regarde vivre et que nous nous sentions vivre sous le regard sanctifiant de Dieu.
Mais lorsque nous communions le dimanche, sommes-nous vraiment conscients de " manger la chair " du Ressuscité, du Dieu fait chair, et de " boire son sang " ? Lorsque nous plaçons l’icône du Christ dans notre maison, exprimons-nous vraiment notre foi qu’en entrant dans la chair des hommes, Dieu le Fils entre dans notre vie réelle, quotidienne, charnelle ? Lorsque, à la Théophanie, nous prenons de l’eau bénite en fêtant le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain, pensons-nous vraiment que l’Esprit Saint, en sanctifiant les eaux, sanctifie la matière et renouvelle toute la création ? Bref, par chacun de ces actes, exprimons-nous concrètement dans notre vie quotidienne notre foi en l’Incarnation du Verbe divin ? […]
Il est très important de prier la Sainte Trinité. Dieu ayant créé l’homme à son image, c’est-à-dire à l’image de la Trinité, les hommes ne sont ni des individus isolés ni une collectivité grégaire, mais des personnes distinctes qui n’existent qu’en relation les unes avec les autres, recherchant dans l’amour l’unité de l’être et dans le respect de l’autre la diversité irremplaçable de chacun. La Trinité est donc le modèle des relations conjugales, des rapports sociaux, des structures ecclésiales. Vivre en chrétien dans une société, c’est avoir sans cesse ce modèle trinitaire en vue, grâce auquel la personnalité irremplaçable de chacun s’épanouit selon sa vocation particulière, en pleine liberté, dans une communion d’amour. Certes, nous sommes assez réalistes pour ne point ignorer le poids des égoïsmes – le nôtre y compris -, le pouvoir du Diviseur (Diabolos) et la loi de la jungle qui régit la société. Mais le modèle trinitaire – qui constitue " le programme social du chrétien " – aimante notre vie, fournit la dynamique permanente qui nous transforme petit à petit et donne un sens à toutes nos activités au sein de notre famille, de notre milieu social, de notre Église. Question : le modèle trinitaire inspire-t-il effectivement la qualité de nos relations humaines ?
Nous affirmons, selon l’évangile de Jean, que le Saint Esprit " procède du Père " et que le Christ nous l’envoie (Jn 15, 26). Nous invoquons sa descente " sur nous " et sur les " saints dons " au cours de la liturgie. Nous proclamons, avec saint Séraphin de Sarov, que " le but de la vie, c’est l’acquisition du Saint Esprit ". Mais en va-t-il ainsi ? Cette acquisition est-elle vraiment le but de notre vie ? Prenons-nous la Pentecôte au sérieux autant que la Résurrection? Quelle place tient le Saint Esprit dans notre existence ? Commençons-nous chaque journée en demandant directement le renouvellement du don de l’Esprit Saint : " Roi céleste, Consolateur, Esprit de vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, Trésor de tout bien et Donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté ? " D’une façon plus générale, prenons-nous au sérieux " l’opération du Saint Esprit " pour diriger notre vie et y intervenir à chaque instant ? Comptons-nous sur nous-mêmes et sur notre propre volonté, malade et pécheresse, ou sur Lui, le Saint Esprit, pour " visiter et guérir nos infirmités " ? Supplions-nous le Christ avec foi lorsque nous prenons conscience de nos défauts, de notre péché, de nos déchéances, de nous envoyer son Saint Esprit pour nous purifier, nous libérer, nous guérir, nous changer, nous transformer, faire de nous des créatures nouvelles ? […]
Incarnation du Verbe, résurrection du Christ, Pentecôte de l’Esprit et révélation de la Trinité, sont les moteurs de la vie d’un chrétien orthodoxe. Ces mêmes événements vont aussi inspirer sa prière.
Prière personnelle
Être chrétien, c’est faire confiance à l’intervention efficace de l’Esprit de Dieu dans notre vie et sur notre personne, pour les transformer à l’image de la vie et de la personne du Dieu-Homme. C’est donc trouver quotidiennement le temps de prier Dieu au nom du Seigneur Jésus pour que l’Esprit, qui repose sur Lui, soit répandu sur nous ; c’est chercher dans ce contact avec l’Esprit du Christ la source d’énergie qui va orienter notre personnalité et donner un sens à notre vie.
Mais qu’est-ce que prier ? D’abord, ce n’est pas réciter des prières – cela, un magnétophone peut le faire mieux que nous. Pour prier, il faut d’abord se mettre face au Dieu vivant, c’est-à-dire face à l’icône du Christ. Le Dieu vivant est venu vers nous, Il a pris le visage d’un homme : celui du Christ. À travers son icône, Celui-ci nous regarde. Il est en effet toujours représenté de face ; son regard rencontre le nôtre. Ce Face-à-face, de Personne à personne, est le début de la prière.
Mais " nous ne savons pas prier comme il faut ", et " l’Esprit vient au secours de notre faiblesse [...] Il intercède pour nous en gémissements ineffables ", dit saint Paul (Rm 8, 26). C’est pourquoi il convient de commencer toute prière, mais aussi toute entreprise, toute journée, par une invocation au Saint Esprit. Saint Basile, dans son Traité du Saint Esprit, écrit que " c’est le Saint Esprit qui éclaire le visage du Christ qui, Lui, nous fait connaître le Père ". L’invocation au Saint esprit nous conduit donc vers une prière trinitaire. Prier, c’est aller à la rencontre des deux " mains " que nous tend le Père : le Fils qui est venu vers nous en se faisant homme et en nous parlant avec une bouche d’homme, et l’Esprit qui est descendu sur chacun de nous, rassemblés en Église, sous forme de langues de feu, le jour de la Pentecôte. Prier, c’est donc écouter la Parole du Fils et invoquer la présence de l’Esprit. C’est acquérir l’Esprit pour rencontrer le Fils et connaître le Père. […]
Orthodoxie et orthopraxie
Mais notre vie quotidienne est-elle bien le reflet de la " théologie " que nous prétendons professer et de notre piété ? Nous croyons que Jésus de Nazareth est le Christ, le Fils du Dieu vivant, et cependant dans notre vie quotidienne – en famille, sur notre lieu de travail, pendant nos loisirs, dans nos relations affectives – notre façon de nous comporter souvent ne diffère pas fondamentalement de celle de notre entourage, de nos voisins ou collègues qui sont, pour la plupart, incroyants ou indifférents à la Personne du Christ.
Comment notre foi peut-elle, doit-elle modifier notre comportement familial et social ? Qu’est-ce qui distingue notre façon de vivre de celle des non-croyants ? Comment témoigner du Christ ressuscité dans notre vie de tous les jours ?
Pour de nombreuses personnes qui se disent chrétiens, la difficulté à résoudre ce problème les a amenés à l’esquiver en cloisonnant leur vie. D’une part, ils " pratiquent la religion ", par leur présence et leur participation aux offices de l’Église – " ils vont à la messe " -, voire par une prière personnelle à domicile. D’autre part, ils vivent en société de la même façon que tous les autres gens. Leur " vie religieuse " et leur vie dans le monde profane ne communiquent pas, ne se répercutent pas l’une sur l’autre. À tel point que "l’État laïc " a pu qualifier les Églises " d’associations cultuelles ". Limitée ainsi au " culte ", la religion devient une " affaire privée ", sans incidence sur la vie sociale.
Ce problème n’est en réalité pas vraiment nouveau. Ce fut déjà, en effet, l’attitude des gens " religieux " en Israël, suscitant l’indignation des prophètes de Dieu:
Je hais, je méprise vos fêtes, pour vos solennités je n’ai que dégoût [...] Vos oblations, je ne les agrée pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques [...] mais que le droit coule comme l’eau, et la justice comme un torrent qui ne tarit pas. [Am 5, 21-24. Cf. aussi Is 1, 11-19.]
Bref, Dieu n’agrée prières et cantiques que s’ils débouchent sur un comportement de justice dans la vie sociale. Un culte qui ne transforme pas notre vie n’est qu’hypocrisie. Une vie liturgique qui ne se prolonge pas par ce que saint Jean Chrysostome appelle le " sacrement du frère ", n’est pas chrétienne, mais de la " religion païenne ", de la religiosité. C’est pourquoi le Christ a dit, en reliant deux phrases de l’Ancien Testament : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. Fais cela et tu vivras. " Adorer Dieu et servir le frère ne font qu’un ; cloisonner le culte et 1a vie quotidienne, c’est du paganisme.
" Ce n’est pas celui qui dit: "Seigneur ! Seigneur!", mais celui qui fait la volonté de mon Père qui entrera dans le royaume de Dieu " (Mt 7, 21). Il ne s’agit pas seulement de découvrir et confesser la vérité, il faut aussi, comme le dit le Christ dans l’évangile de saint Jean, " faire la vérité" (Jn 3, 21). Sans cela, toute notre vie de foi, de prière, de communion n’est qu’apparence, mensonge, hypocrisie et pharisaïsme. L’orthodoxie est la croyance droite, la glorification droite. Mais il n’y a pas d’orthodoxie sans action droite, sans orthopraxie.
Ainsi, croire et rendre gloire à Dieu selon la tradition orthodoxe exigent également une façon de vivre, une façon d’agir. Ce mode d’être, ce comportement a été décrit par le Christ dans le sermon sur la montagne (Mt 5-7). Il repose sur un principe fondamental : l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.
L’amour évangélique au quotidien
Tout ce mode d’être, toute la foi que nous exprimons dans notre vie religieuse doit donc s'incarner dans notre vie quotidienne, que ce soit en famille, au travail, dans nos loisirs ou notre vie affective. Le principe fondamental de cette pratique est très simple : Dieu a créé l’homme – tout homme – à son image et à sa ressemblance, c’est-à-dire comme une personne qui n’existe vraiment qu’en communion d’amour avec les autres, et non comme un individu – entité enfermée dans la cage de son égoïsme – ou un numéro anonyme dans une collectivité grégaire. Si donc nous adorons Dieu, nous l’honorerons en respectant son image, c’est-à-dire en traitant tout être humain – ami ou ennemi, sympathique ou antipathique, collaborateur ou adversaire – comme un frère que le Christ a tant aimé qu’Il a donné sa vie pour lui. Tout homme ou femme est donc une personne au salut de laquelle, dans la mesure de nos moyens – ne fusse que par un sourire – nous devons contribuer. Si nous devons aller visiter un assassin en prison – " J’étais en prison et vous m’avez rendu visite " (Mt 25, 36) – combien plus devons-nous nous intéresser au bonheur et au progrès d’un rival ou d’un adversaire... Car lui aussi a été créé en vue de sa déification ultime.
En famille, au travail et à l’église, nous chercherons donc sans cesse à communiquer avec l’autre dans le respect de sa personnalité. Non pour l’assujettir, l’accaparer ou l’agréger à un groupe en l’assimilant, mais pour l’aimer tel qu’il est, ou plutôt tel que Dieu l’appelle à devenir. Cela pour qu’il puisse réaliser pleinement le dessein du Créateur envers lui, par l’épanouissement de ses dons propres au service de la communauté au sein de laquelle il vit.
En famille : si l’on est chrétien, aimer un parent, un enfant, un époux, une épouse, un frère, une sœur, ce n’est pas chercher à le posséder, le dominer, en tirer du profit ou le vouloir pour soi. C’est désirer son libre épanouissement, chercher ce qu’on peut lui donner – " Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir " (Ac 20, 35) – pour le soutenir, pour l’aider à devenir meilleur, à réaliser ses projets et non pas ceux que nous voudrions lui imposer, pour le consoler, lui apporter le maximum de joie, pour qu’il se sente aimé. Aimer vraiment n’a rien à voir avec de la sentimentalité ; c’est désirer et favoriser la déification de l’autre, puisque c’est pour cela qu’il a été créé. En ce sens, il ne faut surtout pas oublier d’apporter les prénoms des membres de notre famille – vivants ou décédés – au début de la Divine liturgie, afin que par celle-ci le Saint Esprit rayonne sur eux pendant toute la semaine. Les dyptiques (liste des noms que l’on commémore, répartis sur deux colonnes, l’une pour les vivants et l’autre pour les morts), c’est le lien entre la liturgie et toute personne que nous aimons ou devrions aimer.
Dans la vie professionnelle : travailler, pour un chrétien, c’est faire passer un reflet du Royaume dans la réalité terrestre et la matière de ce monde. C’est mettre un peu de beauté dans la vie. Que l’on soit plombier ou balayeur de rue il s’agit d’embellir le monde. Un maçon chrétien est, à sa manière, un iconographe. Si l’Évangile nous a donné une certaine vision du royaume de Dieu, nous essayons, par notre travail, d’en projeter l’empreinte dans le domaine où s’exerce notre activité. Cela peut être l’ambiance qu’une infirmière cherche à faire régner dans son service, la beauté que le menuisier donne au meuble qu’il fabrique, la petite note de chaleur humaine qu’une secrétaire essaye de faire résonner dans son bureau... Dans tout travail, le chrétien peut introduire un petit rayon de lumière, un petit coin de ciel. Il suffit pour cela qu’à la liturgie du dimanche, il écoute avec attention la lecture de l’épître et de l’Évangile, qu’il se demande ensuite comment mettre en pratique la parole entendue. Si la Parole de Dieu touche notre cœur, elle changera notre vie et transformera notre façon de travailler. Les paraboles du Christ et tous ses enseignements sont toujours très proches de la vie quotidienne.
Tout compagnon de travail et collègue – subordonné ou supérieur – n’est jamais un numéro ou un robot, mais une personne que Dieu veut sauver. Elle doit nous intéresser ; nous devons chercher à établir avec elle un contact humain, découvrir ses soucis, ses aspirations, échanger un sourire. Même offrir une cigarette est déjà une approche, une antenne tendue vers l’autre. Efforçons-nous à chaque occasion de briser la glace, ôter le masque, dépasser la sécheresse du langage professionnel, atteindre le cœur d’un inconnu, rendre un petit service à celui ou celle qui nous a fait une vacherie, dire un mot gentil à celui qui a été abrupt ou blessant, contenir nos impatiences, dominer notre mauvaise humeur, avoir la paix dans notre cœur et la faire régner autour de nous.
Si nous avons communié la veille, souvenons-nous que nous sommes porteurs du Christ dans notre lieu de travail. S’Il est présent dans notre cœur, inconsciemment cette présence rayonnera autour de nous. Car participer à l’eucharistie, c’est permettre à Dieu de créer entre les hommes le lien le plus profond qui soit, au niveau même de l’être. Ce lien peut ensuite, petit à petit, émerger au niveau de la conscience et des rapports quotidiens.
Ce qui compte, finalement, c’est moins ce que nous faisons ou disons que ce que nous sommes. Le bon arbre ne peut que porter de bons fruits. Soyons souriants et joyeux parce que le Christ est ressuscité, pacifiés et pacifiant parce que nous sommes pardonnés et réconciliés. En revanche, si je suis grincheux, tourmenté, hargneux, agressif, jouant le jeu de la jungle qui m’entoure, comment pourrais-je être témoin du Christ ?
Dans nos loisirs et notre vie affective : pour pouvoir bien ou mieux accomplir sa tâche, il est nécessaire de se détendre. Il s’agit ici non pas de chercher à cueillir du plaisir en se servant des autres, mais à voir dans l’amitié et l’amour ce que nous pouvons donner. Le chrétien veut toujours voir dans l’autre une personne, une fin en soi, jamais un moyen. Dans nos loisirs, recherchons donc le contact humain et non le plaisir, la richesse personnelle qui se cache dans l’autre et non les sensations. La recherche de sensations déshumanise l’homme.
Le Seigneur vient !
Aimer l’autre donc, mais non point aimer l’amour. Sortir de soi, aider l’autre, le vouloir meilleur tout en l’acceptant tel qu’il est. En fin de compte, aimer vraiment quelqu’un, c’est vouloir son bonheur éternel, c’est-à-dire sa déification.
Vivre en chrétien, c’est prendre le risque magnifique de faire non pas ce dont nous avons envie, ni ce que la société ou l’entourage nous incite à faire, mais ce que la Parole de Dieu nous prescrit.
Tout cela n’est pas de l’utopie, parce que nous croyons que le Christ a envoyé l’Esprit – qui procède du Père – sur son Église et sur chacun de ses disciples le jour de la Pentecôte, et que ce même Esprit, invoqué quotidiennement, peut changer notre cœur de pierre en cœur de chair, transformer comme une source d’eau vive un désert en oasis, un truand en saint et, pourquoi pas, nous-mêmes en serviteurs de Dieu.
Le temps des " chrétiens sociologiques ", c’est-à-dire de ceux qui étaient chrétiens parce que les structures sociales l’exigeaient, est passé. Le temps des tièdes, que le Christ " vomira de sa bouche " (Ap 3, 16), est révolu. Dans une société de plus en plus païenne, soyons de plus en plus des chrétiens orthodoxes, c’est-à-dire des disciples de plus en plus authentiques du Dieu fait homme, par toute notre manière de vivre et toute notre façon de prier.
Les chrétiens deviendront alors ce qu’ils sont appelés à être : la lumière du monde d’aujourd’hui, tout comme ils furent celle du monde de l’époque de Néron ou de Dioclétien. Le Seigneur vient !
par le père Cyrille Argenti
Extrait de Cyrille Argenti, N’aie pas peur,
Le Sel de la terre/Cerf, 2002.
« Je suis alarmé de voir la recrudescence de l’incitation à la haine, des boucs émissaires des communautés religieuses ou de conviction, y compris les chrétiens, les juifs et les musulmans pour la propagation du virus. »
Ahmed Shaheed est rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction. Expert indépendant désigné par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, il fustige la« flambée d’intolérance religieuse dans de nombreux pays »suite à la pandémie de coronavirus.
« La pandémie a provoqué une flambée d’intolérance religieuse dans de nombreux pays. Je suis alarmé de voir la recrudescence de l’incitation à la haine, des boucs émissaires des communautés religieuses ou de conviction, y compris les chrétiens, les juifs et les musulmans pour la propagation du virus. »
Ahmed Shaheedévoque également la situation des « migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile de différents groupes minoritaires », qu’il estime « stigmatisés de la même manière ».
« Les personnes ciblées ont également été victimes de violences verbales, de menaces de mort, d’agressions physiques et de discrimination dans l’accès aux services publics, notamment le refus de bénéficier de services de santé vitaux. »
Alors, il le rappelle fermement, « toute incitation à la haine ou à la violence fondée sur la religion, la conviction ou l’identité ethnique n’est tout simplement pas acceptable ». Il demande aux pays de mettre en place des « stratégies et canaux de communication » afin de « lutter contre la désinformation ».
Au-delà de la communication, il leur demande d’agir avec équité :
« Les États doivent également être non discriminatoires en aidant les personnes dans le besoin et veiller à ce que chacun ait un accès équitable à tous les services publics et de santé. »
Son appel s’étend à la société toute entière à qui il demande de « rejeter la haine et l’exclusion et à apporter soutien et solidarité à ceux qui pourraient être victimes ».
« J’appelle les États, les chefs religieux, la société civile, les médias et le grand public à rejeter la haine et l’exclusion et à apporter soutien et solidarité à ceux qui pourraient être victimes en ces temps difficiles »
M.C.
Ȏ Vierge du silence
Fais taire les murmures
Qui enfoncent leur lance
Dans le dos sans armure,
Dans le flanc sans défense !
Ȏ virginale Reine
Purifie pleinement
Ces langues souterraines
Aux noirs bourdonnements,
De ton Aube sereine !
Ȏ Sainte Vigilance,
Que ta chaste stature
Chasse les pestilences
Venues des voix obscures
Souillées de malveillance.
Ȏ Vertu de Patience
À la robe qui bruit,
Que ta main vienne et panse
Les victimes du bruit
Et de l’effervescence.
Ȏ muette Présence
Qui médite en son Cœur,
Renvoie les médisances
Au creux de leurs auteurs
Et comble leurs absences !
Ȏ Vigile des âges,
Que ta suprême pose
Taise les commérages
Et que ta Paix se pose
Sur les bouches pas sages.
Ȏ Mère de l’Amour
Et de la quiétude,
Que ces colporteurs sourds
Prennent ton attitude
Aux apaisants atours !
Ȏ silencieuse Vierge,
Que ton doigt sur les lèvres
Les appelle à ta berge,
Vienne mêler leur fièvre
Au chuchotis des cierges.
Ȏ foisonnant Symbole,
Que ton Éducation
Nous laisse sans paroles
Dans la contemplation
De la sainte Parole !
---------------- Ȏ Virgem do silêncio Silencie os sussurros
Quem quebra sua lança
Nas costas sem armadura,
No flanco indefeso!
Ȏ Rainha Virgem
Purifica completamente
Essas línguas subterrâneas
Com zumbido preto,
Do seu sereno amanhecer!
Ȏ Sainte Vigilance,
Deixe sua estatura casta
Caçar as pestilências
Das vozes escuras
Sujo de malícia.
Ȏ Virtude da Paciência
Para o vestido de som,
Deixe sua mão vir e curativo
Vítimas de ruído
E emoção.
Presença silenciosa
Quem medita em seu coração,
Retorna fofocas
No vazio de seus autores
E compensar suas ausências!
Il Vigília dos tempos,
Deixe sua pose suprema
Silencie as fofocas
E deixe sua paz surgir
Na boca não é sábio.
Ȏ Mãe do Amor
E tranquilidade,
Deixe esses vendedores ambulantes surdos
Tome sua atitude
Traje calmante!
Virgin Virgem silenciosa,
Deixe seu dedo em seus lábios
Ligue para o seu banco,
Viena mistura sua febre
No sussurro das velas.
Symbol símbolo abundante,
Deixe sua educação
Deixa-nos sem palavras
Na contemplação
Palavra Sagrada!
---------------- Ȏ Virgin of silence Silence the whispers
Who break their spear
In the back without armor,
In the defenseless flank!
Ȏ Virgin Queen
Purifies fully
These underground languages
With black buzzing,
From your serene Dawn!
Ȏ Sainte Vigilance,
Let your chaste stature
Hunt the pestilences
From dark voices
Tainted with malice.
Ȏ Virtue of Patience
To the sounding dress,
Let your hand come and bandage
Noise victims
And excitement.
Ȏ silent presence
Who meditates in his Heart,
Returns gossip
In the hollow of their authors
And make up for their absences!
Ȏ Vigil of the ages,
Let your supreme pose
Silence the gossip
And let your Peace arise
On the mouths not wise.
Ȏ Mother of Love
And tranquility,
Let these deaf hawkers
Take your attitude
Soothing attire!
Ȏ silent Virgin,
Let your finger on your lips
Call them to your bank,
Vienna mix their fever
In the whisper of the candles.
Ȏ abounding Symbol,
Let your education
Leaves us speechless
In contemplation
Holy Word!
---------------- Ȏ Virgen del silencio Silencio los susurros
Que rompen su lanza
En la espalda sin armadura,
¡En el flanco indefenso!
Ȏ reina virgen
Purifica completamente
Estos idiomas subterráneos
Con zumbido negro,
De tu sereno amanecer!
Ȏ Vigilancia Sainte,
Deja que tu estatura casta
Caza las pestes
De voces oscuras
Manchada de malicia.
Ȏ Virtud de la paciencia
Para el vestido que suena,
Deja que tu mano venda y venda
Víctimas de ruido
Y emoción.
Ȏ presencia silenciosa
Quien medita en su corazón
Devuelve chismes
En el hueco de sus autores
¡Y compensar sus ausencias!
Ȏ Vigilia de las edades,
Deja que tu pose suprema
Silencio el chisme
Y deja que surja tu paz
En la boca no sabio.
Ȏ madre de amor
Y tranquilidad,
Deja que estos vendedores ambulantes sordos
Toma tu actitud
Atuendo relajante!
Ȏ Virgen silenciosa,
Deja tu dedo en tus labios
Llámalos a tu banco,
Viena mezcla su fiebre
En el susurro de las velas.Ȏ Símbolo abundante,
Deja tu educación
Nos deja sin palabras
En contemplación
Santa palabra!
----------------.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Hymne à la Mère de Dieu
"შენხარ ვენახი /
Tues uneVigne"
Chen khar venakhi
Tu es une vigne (géorgien:შენხარვენახი, translittération:
Chen KharVenakhi) est unehymne médiévale géorgienne.
Le texte est attribué au roi Démètre Ier de Géorgie (1093-1156). Le compositeur de la musique est inconnu. Démètre est sensé l'avoir écrit pendant son séjour comme moine au monastère de David Garetji.L'hymne est dédiée à la Géorgie et au patronage de la Vierge Marie, elle est aussi une prière de louange à [la Mère de Dieu et toujours Vierge] Marie dans l'Eglise orthodoxe géorgienne. Le roi Démètre compare la Mère de Dieu à une belle vigne.
Tu es la vigne est habituellement chanté par un chœur sansaccompagnement instrumental et c'est un exemple classique de musique chorale géorgienne.L'hymne estcaractériséecommetrèspolyphoniqueetelleest représentative des traditions médiévales tardives de laRenaissance géorgienne.
Le roi Démètre, devint moine sous le nom deDamiane(Damien). Il a été glorifié par l'Eglise géorgienne, et sa fête est au 23 mai/ 5 juin.
Saint Damien (avant le monachisme roi Démètre Ier).
Le parchemin dans ses mains est ainsi libellé: "Tu es une Vigne."
Comme la Géorgie est le pays attribué à la Vierge Marie par l'Esprit Saint, cettehymne fonctionne presque comme unhymne national officieux et est très populaire. La mélodie du compositeurPaliachvili (19e siècle) est favorisée aujourd'hui. Les paroles de l'hymne "Chen KharVenakhi /Tu es une Vigne" sont les suivantes:
Le Seigneur est attentif à la prière de ses enfants, et sans doute encore plus lorsque celle-ci vient des plus petits. Cependant, il n’est pas inné, pour un enfant, de prier pour les autres. Voici une méthode toute simple pour l’y aider.
« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent » (Mc 10, 14). L’Evangile rapporte à plusieurs reprises cette préférence du Christ pour les plus petits et les plus faibles. Ce sont eux qui sont les plus proches du cœur de Dieu. Une place de choix pour la prière d’intercession ! Cependant, « dans l’intercession », explique leCatéchisme de l’Eglise catholique, « celui qui prie ne « recherche pas ses propres intérêts, mais songe plutôt à ceux des autres » (Ph 2, 4) ». Une démarche qui est loin d’être évidente pour des enfants. Voici comment les éveiller à la prière d’intercession.
Inspiré à la fois par le modèle de laprière des mères, où chaque maman inscrit le prénom de son enfant sur un petit disque de papier avant de le confier au Seigneur, et par ces prêtres confinés qui, à l’instar de cecuré italien, ont accroché des photos de leurs fidèles sur les bancs vides de leur église, Aleteia vous propose une méthode très simple pour inciter les enfants à prier pour leurs proches. Découpez des disques dans du papier cartonné, sur lesquels vous collerez, sur un côté, la photo d’un de vos proches, et inscrirez, de l’autre côté, son prénom. Il peut s’agir bien sûr des membres de la famille, des proches défunts, de leurs petits amis mais aussi de leurs enseignants, de leurs « ennemis », des prêtres qu’ils connaissent, sans oublier le Pape François et nos dirigeants. Placez tous les disques dans une petite corbeille dans le coin prière. Au moment de la prière, proposez à votre enfant : « Pour qui aimerais-tu prier ce soir ? ». Laissez-le choisir dans la corbeille la personne qu’il désire confier au Seigneur. Selon l’âge de l’enfant et l’aisance qui viendra progressivement, invitez-le à exprimer plus précisément son intention de prière. Car « intercéder, demander en faveur d’un autre, est, depuis Abraham, le propre d’un cœur accordé à la miséricorde de Dieu », dit encore leCatéchisme de l’Eglise catholique.
Et si un jour votre enfant vous interroge sur l’intérêt de sa prière dans le cas où elle ne serait apparemment pas exaucée, rappelez-lui que les grâces envoyées par Dieu ne sont pas toujours visibles. Frère Baptiste de l’Assomptionécrivaitrécemment dans Aleteia que la prière « nous fait obtenir pour nos frères des choses réelles et extrêmement précieuses : la grâce et les dons de l’Esprit Saint. Chaque fois que nous nous tournons vers le Père, avec son Fils bien-aimé, afin de Le prier pour nos frères, toujours Il envoie son Esprit saint dans leur cœur. L’Écriture ne cesse de nous le rappeler. Nous sommes sûrs d’être exaucés lorsque nous demandons le trésor de l’Esprit saint pour nos frères. Quand bien même ils fermeraient leur cœur à la grâce qui les sollicite par notre prière, l’Esprit saint n’en viendra pas moins frapper à leur porte toutes les fois que nous le demanderons avec foi ». Or la foi des enfants n’est-elle pas la plus pure et la plus dénuée d’intérêt qui soit ?
L’association « MedSciF » avec le soutien d’Orthodoxie.com et du laboratoire de recherche LIRAES vous invite à une table ronde sur l’évolution de l’épidémie actuelle :« Covid-19, 40 jours sur le front…des médecins et des chercheurs témoignent » le jeudi 23 avril, à partir de 20h.
La conférence est accueillie sur le Zoom et YouTubr par laparoisse orthodoxe roumaine de Palaiseau, mais elle est ouverte à tous. La conférence sera animée par Monica Turicini qui assurera la traduction pour les intervenants en roumain.
Nous avons invités sept médecins et un professeur en mathématiques appliqués à l’épidémiologie pour nous parler de l’évolution de l’épidémie actuelle.
Les thèmes :
Comment les hôpitaux ont-ils réussi à s’organiser face à l’épidémie, comment les cas difficiles ont-ils trouvé solutions? Comment les médecins se projettent dans le futur suite à cette expérience…Comment les patients s’adaptent à la télémédecine ? Quelles projections pour le déconfinement ?
Parmi les participants : professeur Denis Malvy, médecin spécialisé en maladies tropicales et infectieuses à CHU de Bordeaux, professeur Gabriel Turinici spécialisé en mathématiques appliquées à l’épidémiologie à l’université Paris Dauphine, Dr. Oana Gheorghiu spécialisée en pneumologie à l’hôpital Simone Veil, Dr.Oana Ailoaie, spécialiste en génétique et maladies rares à l’hôpital Raymond Poincaré, Dr. Caterina Loghin, spécialisée en cardiologie à l’hôpital de Chartres,Dr. Mihaela Brînza, médecin généraliste à Paris, Dr. Ionut Nistor spécialisé en néphrologie à l’hôpital Parhon de Iasi et Dr. Cosofret Emilia, neurologue chez SANADOR-Bucarest.
+33170950350,,91494025602# France +33756784048,,91494025602#
France Dial by your location
+33 1 7095 0350 France
+33 7 5678 4048 France
+33 1 7037 2246 France
+33 1 7037 9729 France
+33 1 7095 0103 France
+49 30 5679 5800 Germany
+49 695 050 2596 Germany
+49 69 7104 9922 Germany
+40 31 630 1088 Romania
+40 37 170 0418 Romania
+1 346 248 7799 US (Houston)
+1 669 900 6833 US (San Jose)
+1 312 626 6799 US (Chicago)
+1 646 558 8656 US (New York)
+1 253 215 8782 US
+1 301 715 8592 US
Find your local number : https://zoom.us/u/aYWAdJeP9
PRIÈRE
de Saint CYPRIEN pour défaire les actes de magie.
Seigneur Jésus-Christ notre Dieu qui domine et gouverne tout, Tu es Saint et glorieux. Gloire à Toi, Roi des Rois et Despote des puissants. Toi qui es assis dans la lumière infinie et intouchable des mortels, que des milliers d'armées d'anges et d'archanges ont vu. Tu connais les pensées secrètes de ton humble Serviteur Cyprien, Tu sais que je ne connaissais pas tes miracles auparavant, Seigneur Tout-Puissant. Tu es notre Seul Seigneur, Jésus-Christ, notre Dieu. Toi qui a consenti à me permettre de devenir digne alors que je ne l'étais pas avant. Tu as joint Ton Amour et Ton Désir pour que Tes Saints Apôtres, Hiéromartyrs et tous les Saints m'écoutent.
Je prie Ta divine Charité afin que là où le péché avait l'avantage, Ta grâce, Seigneur déborde. Car je tenais les nuages et il n'y avait pas de pluie, je tenais la terre et elle ne donnait pas de produits, les vignes et elles ne poussaient pas,les brebis et elles ne donnaient pas de lait, les chèvres et elles ne mettaient point bas, les hommes et ils ne s'accouplaient pas avec leurs femmes, les mères et elles n'engendraient pas,les bateaux et ils ne partaient pas, les ateliers et il n'y avait pas de travail,les pêcheurs et ils ne remplissaient pas leurs filets, les jardins et ils ne donnaient pas de légumes, les arbres et ils ne donnaient pas de fruits, les rivières et l'eau n'y coulait plus, les moulins et ils ne tournaient plus. Je semais la haine entre frères et couples et je les séparais, je faisais l'hiver l'été, et l'été l'hiver, je faisais tout ceci selon ma fantaisie la plus complète. Maintenant Seigneur Mon Dieu je T'implore et je Te prie, accepte ma prière en Toi. Mon Seigneur et Dieu que je devienne sacrifice favorable devant Toi, que tout homme qui est habité par l'esprit malin soit purifié, et champs, jardin, animal, moulin, château, pêcheur, ruches, commerçant, homme de science, artisan, vers à soie, maîtres et serviteurs, et le Serviteur de Dieu... (nom). .. avec toute samaisonnée. Qu'il soit purifié avec toute sa famille s'il est attaché par la magie et œuvres maléfiques, par envoûtement ou sortilège, ou s'il est empêché par 72 médisances et lié par les 365 paroles de la Magie qui veulent nuire au Serviteur de Dieu... (nom)... Aussitôt que ma demande suppliante et ma prière sont adressées à Ta grâce, Seigneur, que tout le monde soit libéré de toute colère et maladie, de tout lien magique, de tout philtre, envoûtement, sortilège, médisance, négligence, hébétement, intempérance, folie, impuissance, désespoir et de toute injustice, escroquerie, obstacle de la part du diable et en même temps le Serviteur de Dieu. . . et toute sa Famille. Qu'il soit délivré et libéré au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
De même, les magies qui sont soit dans l'air, soit sur la terre ou dans la mer ou partout ailleurs à cette heure, qu'elles soient dissoutes et interdites pour le Serviteur de Dieu... et toute sa famille et que le Serviteur de Dieu... et tous les siens soient libérés de tout maléfice, envoûtement, du mauvais œil ou de la jalousie, de médisance, magie, philtre, malédiction, anathème, parole méchante et de toute injure ou action contre lui. Partez tout de suite du Serviteur de Dieu... influences du malin par l'invocation du Nom très Saint, du Père et du Fils Unique et du Saint-Esprit, et par ma prière, Ton humble et pieux Serviteur Cyprien, que les démons partent et que les fourberies soient supprimées et interdites, que les nuages donnent la pluie sur la terre, que la terre porte des produits, les arbres donnent leurs fruits,les vignes poussent, que les femmes soient libérées de leur grossesse. Qu'il en soit de même pour tout le monde,les troupeaux, les bergers,les maîtres, les serviteurs,les jardins, les apiculteurs, les sériciculteurs. . . Qu'il en soit de même pour le Serviteur de Dieu..., toute sa Famille, tous ses biens. Qu'il soit libéré de toute maladie, mauvais moments, démons ou puissances occultes, nous Te prions afin que les œuvres maléfiques soient dissoutes par l'invocation du Saint-Esprit de Dieu Sabaoth. De même, si le Serviteur de Dieu est attaché ou empêché par les airs ou sur la terre qu'il soit libéré, et si dans le fer, la pierre ou le bois, les œuvres maléfiques sont gravées, qu'elles soient détachées et dissoutes comme la fumée; et si elles sont écrites avec l'encre ou le sang d'un homme, d'un animal, d'un oiseau ou d'un poisson, au plomb ou d'une autre manière et si elles sont déposées en un endroit où le Serviteur de Dieu. . . les a enjambées, à ce moment même qu'elles soient supprimées et dissoutes, toutes œuvres de magie, des endroits et des maisons où cette prière est dite et lue.
Même si elles sont enterrées dans la cour, ou semées au hasard, qu'elles soient dissoutes. Que les amulettes faites de métal soient inoffensives, que les talismans jetés dans la mer, les puits ou les tombes soient supprimés. Que les philtres faits avec des ongles d'humain ou d'animal, ou avec de la terre de cimetière soient dissous. Même s'ils sont enterrés sous une pierre ou percés d'une aiguille ou piqués par un clou ou d'une épingle, qu'ils soient dissous. Même si les œuvres maléfiques sont faites en argent ou en or ou en tout autre métal précieux qu'elles soient dissoutes à l'instant même. Si elles sont attachées avec de la laine, du coton, de la soie, du lin, du chanvre ou tout autre textile qu'elles soient détruites. Si elles sont posées dans un lit qu'elles soient enlevées. Si elles sont liées par un nœud coulant, une liane ou tout autre qu'elles soient détachées à l'instant. Si elles sont faites dans l'eau ou dans un bois creux ou cuites dans l'eau bouillante, ou faites dans le sang d'un humain ou d'un animal, mort ou vivant, Toi, Mon Seigneur Dieu, comme Tu connais les lieux, les manières et les hommes, qu'elles soient pulvérisées ces œuvres maléfiques où qu'elles soient.
Garde Ton Serviteur. . . ainsi que toute sa Famille, que tout maléfice s'envole comme la fumée de Ton Serviteur..., au Nom du Père, du Fils et du St Esprit, et par la Gloire du Dieu vivant qu'elles soient détruites avec la force de Ta croix Vénérable et Vivifiante. Que toutes les puissances occultes, que toute magie quittent le Serviteur de Dieu... avec l'aide des Martyrs et de tous les Saints. Amen.
Dans les coulisses du prochain « Secrets d’Histoire » consacré à sainte Thérèse de Lisieux
Source:ALETEIA:Article de Madame Caroline Becker| 19 avril 2020
Après avoir consacré une émission à succès sur Jésus, l’émission Secrets d’Histoire va présenter, le lundi 4 mai sur France 3, un numéro spécial sur une autre figure majeure de l’histoire chrétienne : sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, considérée comme la plus grande sainte du XXe siècle.
En septembre dernier, les habitants de Lisieux et d’Alençon ont pu apercevoir les caméras de l’émissionSecrets d’Histoiresillonner les rues de leur ville. C’est à cette date que l’émission a tourné un numéro spécial consacré à l’une des religieuses les plus connues du monde :sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Ce documentaire inédit sera diffusé sur France 3 le 4 mai 2020 à 21h05.
Thérèse, une sainte qui suscite l’enthousiasme
Si l’émission phare de Stéphane Bern est plus connue pour aborder des grandes figures politiques et royales, son cheval de bataille, ce n’est pourtant pas la première fois qu’elle consacre un numéro spécial à une figure de l’histoire chrétienne. En 2013, elle s’était attelée à raconter l’histoire de Jésus dansun documentaireintituléUn homme nommé Jésus,véritable carton d’audience qui avait rassemblé 4,8 millions de téléspectateurs.
Aujourd’hui, c’est sur la petite carmélite de Lisieux que les producteurs et Stéphane Bern, lui-même, ont voulu se pencher. Interrogé par Aleteia, Antoine de Meaux, le rédacteur en chef de l’émission, confie que l’idée a germé dans l’esprit de Jean-Louis Remilleux, producteur de l’émission. « C’est en regardant l’émission “visites privées” animée par Stéphane Bern entre septembre 2016 et juin 2017, où une dizaine de minutes avait été consacrée à Lisieux, que Jean-Louis Remilleux s’est intéressé à la figure de Thérèse. Il pensait qu’il y avait un vrai sujet à faire », explique-t-il.
Un enthousiasme immédiatement partagé par Stéphane Bern qui anime l’émission depuis depuis douze ans. « Stéphane Bern connait bien la figure de sainte Thérèse et c’est lui qui a convaincu toute l’équipe de l’émission de se lancer dans le projet », confie Emmanuel Houis, secrétaire général du sanctuaire de Lisieux, à Aleteia. « Pendant le tournage, il a donné quelques interviews et a parlé de sa relation avec elle. Il est attiré par sa simplicité. Il y avait une véritable forme de tendresse quand il parlait d’elle, ajoute-t-il. »
La plus grande sainte du XXesiècle
Entrée au Carmel de Lisieux à l’âge de 15 ans seulement, sainte Thérèse a connu à sa mort une célébrité sans précédent. Décédée à 24 ans de la tuberculose, la jeune religieuse avait rédigé, dans le secret du Carmel, ses mémoires intituléesHistoire d’une âme. Publiées peu de temps après sa mort, celles-ci ont connu un retentissement mondial. Le livre s’est vendu à plus de 500 millions exemplaires, devenant ainsi une des œuvres les plus marquantes de la spiritualité française. Le message, à la fois simple et profond de la jeune carmélite, a touché le cœur de nombreux fidèles, l’érigeant naturellement en véritable sainte. Elle sera d’ailleurs canonisée en 1925 par le pape Pie XI.
Commencé fin septembre durant les fêtes thérèsiennes, le tournage a duré deux mois. Et c’est au mois de novembre que Stéphane Bern a enregistré l’intégralité des plateaux à Lisieux. L’occasion pour l’équipe de filmer tous les lieux touchant à la vie de Thérèse :la maison familiale des Buissonnets, le Carmel mais aussi la grandebasilique de Lisieuxqui a fêté ses 90 ans en 2019. Emmanuel Houis témoigne de l’effervescence de ces jours de tournage : « Ils sont venus à plusieurs reprises. Nous leur avons présenté la maison familiale, la basilique et ils ont pu également accéder au Carmel de Lisieux, un lieu très secret. »
Des images inédites du Carmel de Lisieux
Antoine de Meaux, qui a pu pénétrer au cœur du Carmel, confirme son émotion lorsqu’il a découvert l’intérieur du couvent où Thérèse a vécu pendant neuf ans. « Quand nous avons contacté les religieuses, nous ne savions pas très bien si elles accepteraient que nous entrions dans leur intimité. C’est un endroit qui reste clos. Finalement, cela s’est incroyablement bien passé. Notre demande leur a été transmise, elles ont discerné et se sont fait conseiller pendant plusieurs semaines puis elles ont fini par accepter de faire entrer nos caméras », raconte-t-il avec enthousiasme. « Si cela avait été pour une émission catholique, elles auraient refusé. Mais elles ont compris que notre émission pouvait toucher un public beaucoup plus large. Elles se sont rappelé les paroles du pape François qui invite à témoigner au plus grand monde, notamment à travers les médias. C’est ce qui les a décidé », confie-t-il.
Une fois à l’intérieur, les équipes ont pu approcher les lieux généralement interdits au public : la cellule de Thérèse, l’infirmerie où elle est décédée, les lieux de vie des religieuses. « Nous avons pu interroger une des sœurs du Carmel et filmer, en silence, leur vie quotidienne », se rappelle avec émotion le rédacteur en chef.
Une équipe de tournage touchée par le message de Thérèse
Des moments privilégiés qui n’ont pas manqué de bousculer voire bouleverser l’équipe de tournage. « On les a senti par moment très émus en découvrant l’histoire de Thérèse et de sa famille. Comme ils sont venus peu de jours pour le tournage, ils ont été tout de suite plongés au cœur du sujet, à l’essentiel. Thérèse transforme les cœur, c’est unanime », confirme Emmanuel Houis.
Parmi les membres de l’équipe, Sophie, qui s’est concentré sur le tournage de deux grosses séquences — l’enfance de Thérèse à Alençon et son rayonnement post-mortem — témoigne auprès d’Aleteia des bouleversements provoqués par la petite carmélite. « Quand on m’a proposé de participer à la production de ce documentaire, j’ai un peu hésité car je ne suis pas du tout catholique. Thérèse m’était totalement inconnue », confie-t-elle avec sincérité. Au fil du tournage et des rencontres, Sophie commence à se familiariser avec Thérèse et va même jusqu’à lirel’Histoire d’une âme. « Au début, j’ai eu du mal à rentrer dans le sujet. Mais j’ai rencontré des personnes d’une telle gentillesse et d’une telle délicatesse, qui savaient si bien raconter l’histoire de Thérèse, sa vie, son message, que j’ai été convaincue par la pertinence du sujet. J’ai compris que cette petite carmélite pouvait toucher le cœur de tout le monde par sa simplicité, au-delà de la sphère catholique. La famille Martin vivait sa foi comme on pourrait la vivre aujourd’hui. Les parents étaient attentifs à l’éducation de leurs enfants mais vivaient de nombreux moments de joie et d’amour et étaient constamment tournés vers les autres. Un modèle pour les familles d’aujourd’hui », confie-t-elle.
Si la plus grosse partie du tournage a eu lieu à Lisieux, les caméras ont également sillonné les rues d’Alençon, petite cité où Thérèse a vécu ses premières années. C’est dans cette ville normande que Louis et Zélie Martin, parents de Thérèse etpremier couple canoniséde l’histoire de l’Église en 2015, se sont rencontrés, se sont mariés et ont eu leurs neuf enfants. Sur cette terre, témoin de leurs dix-neuf années de vie conjugale, pousse aujourd’hui un sanctuaire où se pressent de nombreux couples et familles en quête d’espérance et d’un chemin de sainteté. « Le sanctuaire d’Alençon est l’étape complémentaire pour les pèlerins qui visitent Lisieux », explique à Aleteia Damien Thomas, secrétaire général du sanctuaire d’Alençon, qui a accueilli l’équipe de tournage. « Il était donc évident que l’émission Secrets d’Histoire vienne découvrir la ville où tout a commencé pour Thérèse ». Maison familiale, pont de la rencontre des parents, église où ils se sont mariés et où Thérèse a été baptisée, l’activité de dentellière de Zélie… tout a été capturé par les équipes de France 3.
Une figure qui rayonne encore aujourd’hui
Comme point final de ce long périple sur les traces de Thérèse, le documentaire présentera le rayonnement post-mortem de la sainte à travers le témoignage de ceux qui ont été touchés au cœur par le message de Thérèse. L’on apercevra ainsi la figure d’Édith Piaf, profondément dévouée à sainte Thérèse depuis sa guérison miraculeuse, ou encore celle, plus étonnante, de François Mitterrand qui, un matin de 1995, toucha, en secret, les reliques de la sainte à Paris. Enfin, certaines personnalités du show-bizz ont accepté de témoigner face caméra de leur attachement pour la petite carmélite, notamment la chanteuse Natasha St-Pier qui a adapté, en 2013, les poèmes de Thérèse en musique dans un album intituléVivre d’amour. En 2018,elle confiait à Aleteia: « Les textes de Thérèse peuvent nous donner foi en l’homme et nous montrer une voie. Elle invite simplement à vivre avec le cœur et nous dit ceci : “Que tu croies en Dieu ou non, il t’aime, et ce qu’il regarde, c’est ta façon d’être aujourd’hui”. Qu’est-ce qu’un bon chrétien, sinon un homme aimant, humble et droit ? Pour Thérèse, nul n’a besoin d’être le meilleur du monde pour que Dieu l’aime. »
À lire aussi : dans l'intimité de Thérèse de Lisieux aux Buissonnets
Sept années se sont écoulées depuis la disparition des deux évêques d’Alep
Nous donnons ci-dessous l’intégralité du communiqué publié le 22 avril, jour anniversaire de leur enlèvement :
Frères bien-aimés et enfants spirituels,
le Christ est ressuscité ! En vérité, il est ressuscité !
Mes frères, nous vous adressons la salutation pascale, partageant vos prières dans vos foyers en fléchissant avec vous les genoux du cœur devant le Christ, qui a été crucifié pour nous, qui est ressuscité des morts et nous a fait revivre par sa divine lumière, essuyant la poussière des temps amers, les cendres de la désolation et du désespoir de nos âmes.
Pourtant, le rayonnement de Pâques demeure imparfait en raison particulièrement de la disparition de nos deux frères, les évêques d’Alep, les métropolitains Paul Yazigi et Youhanna (Jean) Ibrahim, enlevés le 22 avril 2013. Aujourd’hui, nous nous adressons à vous de tout cœur ainsi qu’au monde entier, pour vous dire que les chrétiens de ce Proche-Orient, ainsi que d’autres communautés, continuent de payer de leur vie et de leur personne les tributs du terrorisme et de la violence : des déplacements, des enlèvements, des meurtres et bien d’autres épreuves. Malgré tout cela, ils restent fidèles à leur promesse d’amour pour Jésus-Christ, comme le Seigneur qui les a rachetés sur la Croix et les a établis dans cette région de l’Orient il y a deux mille ans, afin de transmettre la lumière de son Évangile.
Depuis leur enlèvement jusqu’à ce jour, les milliers de tentatives et les innombrables efforts déployés pour obtenir des informations sur le sort des deux évêques sont restés vains. Tout cela au milieu de masses de données, d’indices, d’analyses et d’enquêtes qui compliquent et enchevêtrent souvent toutes les perspectives.
2 557 jours se sont écoulés depuis lors, et nous n’avons jamais ménagé nos efforts pour mener cette affaire à un heureux dénouement, et aboutir finalement à la libération plus que souhaitée des deux évêques, qui, nous l’espérons, seront à nouveau parmi nous. Nous n’avons épargné aucune piste locale, régionale ou même internationale pour demander aux gouvernements, aux organisations, aux personnalités influentes et aux pouvoirs politiques de faire connaître cette affaire sur les multiples tribunes mondiales. Ceci, entre autres efforts. Nous remercions de tout cœur tous ceux qui ont apporté leur aide et leurs contributions aux niveaux humanitaire, médiatique, diplomatique, sécuritaire ou politique, que ce soit au niveau officiel ou personnel. Ces personnes ont apporté une lumière d’espoir dans cette nuit noire et douloureuse, alors que la négligence et le silence de la communauté internationale ont noyé cette importante et essentielle cause humanitaire, sapant ainsi toute tentative de trouver des solutions.
Aujourd’hui, après avoir mis sous nos yeux l’image des deux évêques, nos frères qui sont en prière constante pour nous tous, nous demandons à tous les fidèles, où qu’ils soient, de prier pour eux en cette semaine particulière. Nous leur demandons de prier pour les deux évêques et pour toute personne enlevée, disparue et déplacée, pour toute personne qui a été prise au piège dans une situation dramatique, mais qui a ensuite trouvé dans la Croix du Christ espoir et consolation, et a été fortifiée par sa glorieuse et victorieuse Résurrection.
La valeur de l’être humain dans cet Orient n’est pas moindre que celle des autres humains. Cette pandémie actuelle qui ravage le monde – que Dieu nous en préserve -, est une preuve évidente qu’en toutes circonstances, au-delà de toute considération de race, de religion ou de nation, nous sommes tous frères en humanité, tous sur le même bateau dans cet Orient et dans le monde entier.
Si seulement les hommes pouvaient en être conscients. Si seulement les hommes politiques et ceux qui s’occupent des affaires du monde pouvaient se rendre compte que les êtres humains sont de même nature et partagent la même dignité, quelles que soient leurs différences de pays, de patrie, de langue, de civilisation et de religion. Malgré son amertume, l’épidémie est venue nous dire que nous partageons une existence commune et une même fraternité humaine dans ce vaste monde. Si seulement cela était clair aux yeux du cœur et à la conscience de ceux qui violent la dignité de leur frère, sans savoir que cette bêtise se retournera contre eux et que leur propre dignité sera finalement dépréciée. Avant tout, il nous faut tous défendre la véritable dignité humaine ; nous devons être conscients que la dignité, la vie et l’existence de nos semblables font partie de notre propre cœur, de notre propre existence et de notre propre être.
En tant que chrétiens du Levant, nous sommes profondément enracinés ici depuis des temps anciens. Nos racines ne se flétriront jamais. De ces racines découle la vaste oasis qu’est la présence chrétienne d’Antioche en Orient et dans le monde entier, une oasis florissante et parfumée par le témoignage de la foi chrétienne envers le très glorifié Seigneur Jésus-Christ et par l’amour du prochain provenant de tous les points de l’horizon. L’histoire nous a appris à tous que nous n’avons besoin de la protection de personne, et que nous ne cherchons la protection de personne. Nous sommes une composante essentielle de cet Orient avec tous ses méandres et ses rayonnements. Compte tenu de notre rôle, la logique de la minorité par opposition à la majorité disparaît et est remplacée par la logique de la rencontre et du dialogue ainsi que par le rôle de pionnier mené par les chrétiens et d’autres. Nous ne sommes pas et ne serons jamais une carte à jouer par qui que ce soit. Nous constituons plutôt un témoignage d’existence et d’authenticité, un pont de dialogue et de rencontre entre l’Orient et l’Occident, entre le christianisme et les autres religions.
Nous prions aujourd’hui pour nos deux frères évêques et pour toute personne enlevée, en rappelant que nous ne ménagerons aucun effort pour défendre cette cause et la mener au dénouement souhaité, tant attendu par toute âme chrétienne, tout le peuple du Levant et toute personne de bonne volonté. En disant cela, nous attestons que le chemin de la Croix s’est achevé par une aube de Résurrection.
Aujourd’hui, nous prions Jésus Christ, le Seigneur de la Résurrection et le maître de la vie, qu’Il roule la pierre tombale par sa Croix et qu’Il réjouisse nos yeux de la lumière de la Résurrection. Nous prions pour la paix du monde qui souffre de l’épidémie. Nous prions pour cet Orient qui dans tous ses territoires cherche l’aube de la Résurrection depuis le Golgotha et la Croix. Nous prions pour nos enfants d’Alep, à qui nous transmettons tout particulièrement la paix de Pâques, en demandant au Seigneur de la Résurrection de faire renaître l’espoir dans leur cœur et dans le nôtre.
Avec vous, frères, nos âmes s’inclinent dans la prière, nos cœurs sont éclairés comme autant de lampes à huile dans les coins de nos maisons devant le Seigneur Christ qui est ressuscité du tombeau. Nous prions pour la paix dans le monde et pour le retour de tous les otages, tout en illuminant nos cœurs et nos âmes de l’espérance pascale, en chantant : « Le Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a terrassé la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie ».
Damas, le 22 avril 2020
Sa Sainteté Mor Ignatius Aphrem II, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient et chef suprême de l’Église syriaque-orthodoxe
Sa Béatitude Jean X, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient de l’Église grecque-orthodoxe
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
A VOUS, SEIGNEUR
S'ADRESSE MA PRIÈRE
On n’entre pas dans la prière comme dans un moulin. Il est nécessaire de se mettre en présence de Dieu, de s’ouvrir au mystère de Celui qui nous invite à partager sa vie.
Cette prière de saint Augustin nous invite à prendre conscience de la majesté du Dieu auquel nous nous adressons.
Dieu, qui n’a donné qu’aux cœurs purs de connaître le Vrai ;
Dieu, Père de la Vérité,
Père de la Sagesse,
Père de la Vie véritable et plénière,
Père du bonheur,
Père du bon et du beau,
Père de la lumière intelligible,
Père de notre réveil et de notre illumination…
C’est Toi que j’invoque,
Ô Dieu Vérité, Source, Principe, Auteur de la vérité de tout ce qui est vrai ;
Dieu Sagesse, Principe, Auteur de la sagesse de tout ce qui est sage ;
Dieu Vie véritable et plénière, Source, Principe, Auteur de la vie de tout ce qui vit véritablement et pleinement ;
Dieu Béatitude, Source, Principe, Auteur du bonheur de tout ce qui est heureux ;
Dieu du Bien et du Beau, Source, Principe, Auteur du Bien et du Beau dans tout ce qui est bon et beau ;
Dieu Lumière intelligible, Source, Principe, Auteur de la lumière intelligible dans tout ce qui brille de cette lumière ;
Dieu, dont le royaume est cet univers que les sens ignorent ;
Dieu, dont le royaume trace leurs lois aux royaumes de ce monde ;
Dieu, de qui on ne se détourne que pour choir,
vers qui se tourner c’est se lever de nouveau,
et en qui demeurer c’est trouver un solide appui ;
sortir de toi, c’est mourir ;
revenir à toi, c’est revivre ;
habiter en toi, c’est vivre ;
Dieu que nul ne perd s’il n’est trompé,
que nul ne cherche sans appel préalable,
que nul ne trouve s’il ne s’est purifié d’abord ;
Dieu, dont l’abandon équivaut à la mort,
la recherche à l’amour,
la vie à l’entière possession ;
Dieu, vers qui la foi nous pousse,
vers qui l’espérance nous dresse,
à qui la charité nous unit ;
Dieu, par qui nous triomphons de l’Ennemi,
C’est à Toi que j’adresse ma prière.
(Source : Augustin d’Hippone, Soliloques I, I, 2-3 d’après la traduction de la Bibliothèque Augustinienne, p. 27-29)
Vidéo : le sens de la prière
Le Mouvement de la jeunesse orthodoxe au Liban (Patriarcat d’Antioche) a réalisé une courte vidéo (4:56) fort bien faite sur le sens de laprièreavec des témoignages, en arabe sous-titrée en français. A découvrir ci-dessous.
Chapitre Neuf Jesus Le Messie JESUS," D ie u l ' a é l e vé t r è s ha u t e t l ui a d o nn é l e n o m q u i e s t a u - d e s s u s d e t ou t n o m , a f i n q u' a u n o m de J é s u s se p l i e to u t g e n o u de s ê t r e s c é l este s , t e...
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au06 48 89 94 89,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte
-+-
Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
-+-
CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise
Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...
Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.
Je viens d'écouter avec la plus grande attention l'allocution du Président de la République Française, notre Président.
Intervention brillante.
Je n'ai pas à me prononcer sur ceci ou cela.
D'autres s'en chargeront et les polémiques me paraissent stériles et malsaines alors que nous vivons des heures très sombres qui ne manqueront pas d'orienter l'avenir de l'humanité dans une direction pour laquelle nous prions afin qu'elle soit heureuse....
En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:
-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .
Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...
Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !
En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020
✥
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).
Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.
¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...
Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.
As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"
Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...
For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.
El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.
¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...
Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"
Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Je me dois, dit-on, de donner des nouvelles aux amis qui s'inquiètent de ma santé et n’ont pu suivre tout ça sur Facebook.
Suite des examens médicaux de lundi, et de l’examen médical qui s’en suivit , tout suit son cours.
Ça pourrait être pire. Donc, il faut être optimiste et s'en remettre à Dieu...
Pour un Chrétien d'ailleurs, pas de place pour la peur ! (C'est vite dit!) Mais on avance dans la lumière et la force que le Saint Esprit nous communique lorsqu'il n'y a plus en nous ni lumière ni force.
Ainsi, nous en sommes sûrs, c'est Lui qui agit !
En dehors de L'état de mon foie, je supporte quelques conséquences des deux derniers AVC (Je trébuche, je perds l'équilibre, j'intervertis parfois mots et syllabes...), mais lorsque je voie certains de mes confrères en infortune, je m'estime heureux et supplie le Seigneur de leur accorder des grâces de guérison.
Prochaine étape décisive le 21 suite à la nouvelle expertise d'une spécialiste.
D'ici-là, avec des hauts et des bas, je me traîne et accomplis mon devoir avec autant d'amour que possible en prenant davantage de repos.
Si ce n'était l'usure et la fatigue de tant de choses subies et supportées qui font que je ne trouve plus goût à rien, je suis serein quand à un avenir que je confie à Celui auquel je me consacrais dès l'âge de 17ans en entrant au Monastère.
Depuis ma naissance, les aléas de mon enfance et de ma jeunesse j'ai vécu ma petite histoire, celle d'une cellule du grand corps malade de la Sainte Eglise (Sainte en son Chef le Christ) :"I y eût un soir, il y eût un matin ...», et la succession du temps, des "événements " et de l'usure pour, Dieu merci! finir un jour seul face à Lui , enfin commencer plutôt ! Et communier à La Source pure de tous mélanges, mensonges, trahisons dans Son éternel présent avec tous ceux qui nous y auront précédés.
Mais telle n’est pas ma préoccupation principale aujourd’hui, Je me permets, de réitérer quelques consignes fasse aux peurs qui entourent l’expansion de cette terrible épidémie du coronavirus
Je vous livre ci-dessous les précisions que j’apportais à notre cher Abouna Elias Elias, coordinateur de la « Province Ecclésiastique de l’Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma au Brésil » et , ensuite , la déclaration du Saint Synode de l’Eglise Orthodoxe de Grèce auxquelles je souscris :
Cher Abouna Elias.
Je lis votre message en sortant de la Messe et constate que ne sont pas arrivées jusqu'au Brésil les consignes que j'avais énoncées.
Recevoir la communion dans la main ne changerait rien à la propagation de ce virus comme de tout autre.
Le Célébrant doit bien toucher les saintes Espèces.
Je proscris absolument la communion dans la main dans toute notre Eglise Métropolitaine.
L'Archevêque de Paris a eu la même réaction que le Patriarche d'Antioche (Ou inversement. Un jour le Pape de Rome embrassa le Coran, quelques années plus tard l'actuel Patriarches d'Antioche fit de même).
De tels actes avaient en son temps apporté incompréhension et scandale alors que frères et sœurs chrétiens d’Orient portent le Témoignage Ultime du Martyr pour l’Evangile du Christ Prince de la Paix…
En ce moment, dans le cas de la crise présente et de la peur qu’on entretient, cela amène chez nous des divisions entre évêques qui s'érigent contre de telles dispositions prises en région parisienne sans concertation des autres Eglises Diocésaines..
Les Grecs et autres orthodoxes, comme moi, pensent que la Divine Eucharistie ne saurait être un vecteur de propagation de virus mais avec le Sacrement du Pardon (Confession) un remède, Le Remède.
N'oubliez-pas qu'étonnement, le Pape François demandait récemment aux fidèles de recevoir l'Eucharistie sur la langue et, hier, demandait aux prêtres d'avoir le courage de la Foi de porter la Sainte communion aux malades atteints par ce virus.
Je vous prie de ne rien changer à nos façons de faire.
Ne jamais privilégier la peur par rapport à la Foi!
Si par contre nous devions célébrer la Liturgie dans des milieux confinés qui présenteraient des dangers, il faudrait privilégier les Messes en plein air.
Et, sinon, reportez-vous à la réponse que je donnais à une amie de région parisienne qui communiquait samedi 29 Février sur notre groupe Whatsapp "R-D-V liturgiques ESOF" le communiqué de l'Archidiocèse de l'Eglise Romaine-catholique de Paris.
Voici ce que je répondais à cette amie:
-"Chers amis Nous sommes Syro-Orthodoxes.
Je ne vois pas ce que viennent faire ici les consignes dont j'ai pris connaissance aujourd'hui puisque j'étais l'hôte du Monastère Catholique Romain où j’achevais ma permanence pastorale mensuelle, l’on nous fit lecture des "consignes" parisiennes.
De mon avis, il faut bien que les Saintes Espèces Eucharistiques soient touchées ( Au moins par le prêtre qui consacre et distribue) !...
Il ne sert donc à rien d'imposer de distribuer la Sainte Communion sur la main, sinon de conforter le manque de respect déjà trop généralisé de ce Sacrement adorable.
Mieux vaudrait, si l'on donne priorité à la peur plutôt qu'à la Foi confiante, demander aux fidèles de profiter de ce temps de pénitence qu'est le Carême pour s'abstenir de communier sacramentellement en faisant uniquement des actes de communions spirituelles pour, par ce signe que le Seigneur nous envoie à travers cette épreuve qu'Il permet, de retrouver le sens de la guérison spirituelle par le Sacrement de la Confession, préalable à toute digne communion sacramentelle. . .
Demandons en effet, par l'intercession de Notre Dame et de sainte Geneviève, de Saint Rock, de Sainte Corona (Martyr Algérienne) que nous retrouvions tous et chacun le sens du péché, de la crainte filiale envers un Dieu qui est si bon, patient et miséricordieux que nous en abusons!...
Retrouvons le sens de la conversion pour guérir de la lèpre de nos péchés. . . Tel est mon avis...."
Le Saint-Synode permanent de l’Église orthodoxe de Grèce, lors de sa session du 9 mars 2020, a abordé la question du coronavirus.
Rappelant les mesures prophylactiques indiquées par les autorités sanitaires, le Saint-Synode a pris les décisions suivantes concernant la vie liturgique elle-même :
«1) Intensifions tous nos prières au Vainqueur de la corruptibilité et de la mort, le Seigneur Jésus-Christ, afin qu’Il préserve son peuple sain et sauf.
Dans ce but, il est demandé à Leurs Éminences les métropolites de recommander aux recteurs des paroisses que dimanche prochain… avant le renvoi de la sainte liturgie, ils célèbrent une prière dans toutes les églises de Grèce, pour prévenir l’extension de la maladie. (Je demande la même chose dans notre Métropolie: Organisons des prières de Rogations)
2) Pour les membres de l’Église, la participation à la divine Eucharistie et à la communion, au Calice commun de la Vie, ne peut assurément devenir la cause de la transmission de la maladie, car les fidèles de tous les temps savent que la participation à la divine Communion, même lors de pandémies, constitue d’une part une affirmation effective de l’abandon de soi au Dieu vivant, et d’autre part une manifestation claire de l’amour qui vainc toute crainte humaine pouvant être justifiée : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte » (I Jn IV, 18) (…)
Les discussions et opinions entendues ces derniers jours au sujet de toute cette question, voire même sur l’interdiction éventuelle de la sainte Eucharistie, partent d’un point de départ différent et ont une approche différente.
Tous ceux qui s’approchent du sacrement « avec crainte de Dieu, foi et amour » et ce tout à fait librement, sans aucune contrainte, communient au Corps et au Sang du Christ, qui devient un « remède d’immortalité », « pour la rémission des péchés et la vie éternelle » (…)
Sans condamner qui que ce soit en raison de la crainte et de l’inquiétude, nous confessons que tous les fidèles, accomplissant le devoir de l’amour dans la liberté, continueront à fréquenter nos églises et à communier, ayant la certitude que qu’ils communient dans la Vie et l’immortalité ».
(Traduction du texte du Synode Grac-Orthodoxe par le Père Jivko Panev)
TOUS DOnc AU MONASTÈRE DIMANCHE 15 MARS !
Après la Messe procession de Rogations contre l'épidémie du Coronavirus et l'épidémie de la peur paralysante !
- "Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher!" (Disait Notre-Dame à Pontmain)
Convertissons-nous et nous serons heureux !
CONFIANCE, LE CHRIST MÉDECIN DE NOS ESPRITS DE NOS ÂMES ET DE NOS CORPS AGIT !
C'est Lui et Lui seul qui tient le gouvernail de L'Eglise et régénère la création ! Comme n’a cessé de le répéter la Très Sainte Vierge Marie dans toutes ses interventions authentiques comme Servante du Christ Sauveur et de Son Message Salvifique :
Eloignons-nous du péché et de l’idolâtrie du consumérisme, revenons à Dieu et tout ira mieux ! C’est le moment ! Profitons de ce temps de grâce…
C’est dans cet esprit que nous partons à Lourdes (LOURDES où, devant la grotte, les prières sont multipliées sur décision des Autorité du Sanctuaire)
Le 19 Mars nous célébrerons sur le Sanctuaire, dans la Chapelle qu’on nous a attribué, la Fête de Saint Joseph.
Nous porterons vos intentions de prières.
Je serai rentré au Monastère pour le mercredi 25 (ANNONCIATION A LA SAINTE VIERGE) et serai présent le Dimanche 29 (Mémoire mensuelle à St Michel)
Vous êtes dans mes prières constantes. Merci pour les vôtres, ainsi que, pour certain, de leur soutien fraternel. Union prières. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose.
Une prière de Saint Nersès Snorhali*
pour le Carême et en tous temps:
*(1102-1173), patriarche arménien Jésus, Fils unique du Père, §677-679 ; SC 203 (trad. SC p. 171 rev.)
« Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir »
Ne me maudis pas comme le figuier
(cf Mt 21,19),
Bien que je sois pareil à l'arbre stérile,
De peur que le feuillage de la foi
Ne soit desséché avec le fruit de mes œuvres. Mais fixe-moi dans le bien,
Comme le sarment sur la sainte Vigne,
Dont prend soin ton Père céleste
(Jn 15,2)
Et que fait fructifier l'Esprit par la croissance.
Et l'arbre que je suis, stérile en fruits savoureux,
Mais fécond en fruits amers,
Ne l'arrache pas de ton vignoble,
Mais change-le, en creusant dans le fumier.
======
A prayer by Saint Nerses Snorhali * for Lent and at all times:
* (1102-1173), Armenian Patriarch
Jesus, the only begotten of the Father, §677-679; SC 203 (SC version 171 rev.)
"Maybe he will give fruit in the future"
Do not curse me like the fig tree
(cf Mt 21,19),
Although I am like the barren tree,
For fear that the foliage of faith
Do not be dried up with the fruit of my works.
But fix me in good,
As the branch on the holy Vine,
Whose care your Heavenly Father
(Jn 15,2)
And that makes the Spirit grow through growth.
And the tree that I am, sterile in tasty fruit,
But fertile in bitter fruits,
Do not tear it from your vineyard,
But change it, digging in the manure.
======
Uma oração de Saint Nerses Snorhali * para a Quaresma e em todos os momentos:
* (1102-1173), patriarca armênio
Jesus, o unigênito do Pai, § 677-679; SC 203 (versão SC 171 rev.)
"Talvez ele dê frutos no futuro"
Não me amaldiçoe como a figueira
(cf. Mt 21,19)
Embora eu seja como a árvore estéril,
Por medo de que a folhagem da fé
Não se seces com o fruto das minhas obras.
Mas me conserta bem,
Como o ramo da santa videira,
Cujo cuidado com o seu Pai Celestial
(Jo 15,2)
E isso faz o Espírito crescer através do crescimento.
E a árvore que eu sou, estéril em saborosa fruta,
Mas fértil em frutas amargas,
Não o arranque da sua vinha
Mas mude isso, cavando o estrume.
+++
✥
Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère
et en dehors pour Mars et Avril:
EN CAS D'AFFLUENCE, L'Autel en Plein Air permet de rassembler de nombreux fidèles en "Espace non confiné"
¤Au Monastère:
✥ MARDI 25 MARS, Annonciation à la Très Ste Vierge Marie *
✥ Pèlerinage des Rameaux (Dimanche des Hosanna) Autour de Notre-Dame de Miséricorde .
SOYEZ TOUS PRÉSENTS POUR
Que la Vierge fidèle, "première en chemin", accompagne la fin de votre Grand Carême et vous introduise dans la Semaine Sainte à la suite du Divin Roi d'Amour !
Programme:
¤De 8h30 à 9h30, Confessions
¤ 10H30 , Quadisha Qurbana (Sainte Messe),Bénédiction, Procession et distribution des Rameaux , repas fraternel, réception des fidèles.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE:
Du 5 au 12, SEMAINE SAINTE (Possibilité de Retraite spirituelle au Monastère)
¤Lundi,mardi et mercredi, horaires habituels
¤Jeudi saint FÊTE DE L'INSTITUTION DU SACERDOCE ET DE L'EUCHARISTIE.
-Quadisha Qurbana à 10h30 , repas festif offert par les fidèles en l'honneur de leurs prêtres et Service de l'Après-midi à 15h
¤Vendredi Saint, 15h,suivant l'usage local, chemin de Croix suivit du Service Liturgique Syriaque à la Sainte Croix, de la Communion aux "Prés-Sanctifiés".
¤Samedi Saint:
- Messe à 10h30
- 21h, bénédiction du feu nouveau,
Acclamation Pascale et veillée.
✥ DIMANCHE 12 AVRIL , PÂQUES
-Messe à 10h30, programme habituel.
(En raison du manque de prêtres et de leurs déplacements pastoraux,en dehors des 1ers et 3èmes DIMANCHES AU MONASTÈRE, ainsi que pour les Messes en semaine, renseignez-vous au : 02.33.24.79.58. Sinon, tous les Offices Liturgiques sont assurés)
✥
✥
¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:REGION PARISIENNE
Permanence pastorale avant le Pèlerinage du début Avril(Au Monastère habituel):
*Vendredi 3 AVRILtoute la journée jusqu'à 18h
*Samedi 4 AVRILen matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison....(Inscriptions:06 48 89 94 89)
Samedi 4à 15h, départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 5 AVRIL, DIMANCHE DES RAMEAUX, à Notre-Dame de Miséricorde. (Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
✥
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- Samedi 21 MARS, pas de Messe en raison du retour de Pèlerinage de LOURDES, Prières pour les malades vers 16h et Samedi 18 Avril(En raison du "Temps Pascal")*
✥
¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanche 22 MARS et 19 Avril(En raison du "Temps Pascal")*
✥
*Programme habituel: Messe à 10h30et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes).
✥
Pèlerinage à Lourdes
du 16 au 22 Mars (Il reste 1 place)
Programme :
LUNDI 16 :
*Départ du Monastère le 16 à 7h, étape repas et visite à l’Abbaye Royale de Fontevrault, arrivée et installation à Jauldes (Angoulême)
MARDI 17, visite d’Angoulême (Cathédrale, Grottes de Saint Cybard), du cloître de La Rochefoucault
MERCREDI 18, 7h 30 , départ pour Lourdes, étape repas à Aire Sur l’Adour (Visite du Sanctuaire de Sainte Quiterie et de sa source), arrivée et installation à LOURDES
JEUDI 19 Messe à LOURDES sur le Sanctuaire pour la Fête de St Joseph journée complète à LOURDES.
VENDREDI 20, Petit déjeuner à LOURDES et adieux aux Sanctuaires,
Abbaye Notre-Dame de l’Espérance de Tarasteix, Déjeuner, visite, prières (Coucher sur place)
SAMEDI 21, départ pour Notre-Dame de la Trinité (Périgueux)
DIMANCHE 22, 10h 30, Messe du 5ème dimanche de Carême, vénération de la relique de Sainte Philomène, repas fraternel et retour sur le Monastère (Arrivée estimée 21h/possibilité de coucher sur place).
Offrandes :
Participation pour le GAZOIL de 20 euro par PERSONNE POUR UN PLEIN 5donc 40 euros aller-retours. Chacun assume ses frais d’Hôtel (21 euros par nuitée)
Clôture des inscriptions le Samedi 15 à 21h
CORONAVIRUS, PEUR ET SENS DE LA VIE
Très belle et fort opportune méditation de l’évêque émérite de Carpi, Mgr Francesco Cavina, au sujet de l’épidémie de coronavirus qui a frappé l’Italie. Elle nous concerne tous:
« Un virus microscopique paralyse le monde, et la présomption de l’homme de maîtriser son destin se transforme immédiatement en esclavage.
Une entité si petite, que nous ne voyons même pas, nous domine et brise le rêve de vouloir construire le paradis sur terre.
C’est un événement qui, une fois de plus, nous confronte à la vérité de la condition humaine, car elle met à nu sa faiblesse et sa fragilité.
En même temps, il constitue une bonne occasion pour l’exercice de la vertu d’humilité qui, quand elle est vraie, nous amène à nous agenouiller devant le Seigneur pour comprendre qui est réellement l’homme.
Dostoïevski, dans Les Possédés, fait dire à Kirillov que "la perte de Dieu par l’homme ne constitue pas la mort de Dieu, mais celle de l’homme, car elle se manifeste par la peur.
Et l’homme qui vit dans la peur est déjà vaincu, parce qu’il n’est plus libre. Une société où les droits de Dieu et la prière ne sont plus jugés nécessaires est vouée à la ruine.
L’Église a pour mission de rappeler la primauté de Dieu, non pas pour la défense de Dieu - qui n’a pas besoin d’être défendu - mais pour la défense de l’homme qui, privé d’adoration, devient un homme mutilé."
Le philosophe Gustave Thibon écrit :
"Pour l’homme religieux, boucler la boucle signifie achever le cycle qui ramène à Dieu ce qui est sorti de Dieu.
Tout ce que les saints connaissaient autrefois de la création, c’est qu’elle doit revenir à Dieu, et l’objectif était plus important que le voyage.
Aujourd’hui, nous connaissons beaucoup mieux le chemin de la création, nous l’avons jalonné, pavé, rendu adapté au transport, mais nous avons oublié le but et nous courons, précipités alternativement du faux espoir au vrai désespoir, sur une route qui ne mène nulle part car elle tourne autour de l’homme" (In Le Voile et le Masque).
Lorsque l’humanité succombe à la grande tentation de se suffire à elle-même, dans une sorte d’orgueil collectif, elle prétend alors résoudre ses problèmes en autonomie absolue.
Mais cela ne se passe pas ainsi !
Un monde réduit au travail, à l’organisation, à la technique et à la science, où la prière et la contemplation font défaut, devient une sorte d’enfer.
L’épreuve que nous vivons doit conduire les chrétiens à confier les besoins de l’humanité blessée au Seigneur, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie.
Pour cette raison, j’invite (…) à prier le Saint Rosaire afin que cette souffrance se transforme également en grâce.
Le maire de Florence, Giorgio La Pira, a rappelé que "la vraie ville est celle où les hommes ont leur maison, et où Dieu a sa maison".
En d’autres termes, une expression visible de la dimension du culte au sein de la société est indispensable pour que la société soit vraiment humaine.
Louons donc le Seigneur pour sa grandeur ; remercions-Le pour ses dons ; tournons vers Lui notre supplication pour qu’il vienne suppléer notre pauvreté, pardonner nos péchés et nos erreurs, et nous faire connaître la joie de revenir vers Lui, source de la vraie vie et de l’accomplissement de tout désir. »
-------------------------------------- CORONAVIRUS, MEDO E SENTIDO DE VIDA
Meditação muito bonita e oportuna do Bispo Emérito de Carpi, Monsenhor Francesco Cavina, sobre a epidemia de coronavírus que atingiu a Itália. Diz respeito a todos nós:
"Um vírus microscópico paralisa o mundo, e a presunção do homem de controlar seu destino imediatamente se transforma em escravidão.
Uma entidade tão pequena, que nem vemos, nos domina e destrói o sonho de querer construir o paraíso na terra.
É um evento que, mais uma vez, nos confronta com a verdade da condição humana, porque expõe sua fraqueza e sua fragilidade.
Ao mesmo tempo, constitui uma boa oportunidade para o exercício da virtude da humildade que, quando é verdade, nos leva a ajoelhar diante do Senhor para entender quem é realmente o homem.
Dostoiévski, em Os Possuídos, faz Kirillov dizer que "a perda de Deus pelo homem não constitui a morte de Deus, mas a do homem, porque é manifestada pelo medo.
E o homem que vive com medo já está derrotado, porque não está mais livre. Uma sociedade onde os direitos de Deus e a oração não são mais considerados necessários está fadada à ruína.
A missão da Igreja é recordar a primazia de Deus, não pela defesa de Deus - que não precisa ser defendida - mas pela defesa do homem que, privado de adoração, se torna homem mutilado ".
O filósofo Gustave Thibon escreve:
"Para o homem religioso, fechar o ciclo significa completar o ciclo que traz de volta a Deus o que saiu de Deus.
Tudo o que os santos sabiam sobre a criação no passado é que ela deveria voltar para Deus, e o propósito era mais importante que a jornada.
Hoje, conhecemos o caminho da criação muito melhor, nós o apostamos, pavimentamos, tornamos adequado para o transporte, mas esquecemos o objetivo e estamos correndo, precipitados alternadamente da falsa esperança ao verdadeiro desespero, em uma estrada que não leva a lugar nenhum porque gira em torno do homem "(No véu e na máscara).
Quando a humanidade sucumbe à grande tentação da auto-suficiência, em uma espécie de orgulho coletivo, ela afirma resolver seus problemas com autonomia absoluta.
Mas isso não acontece assim!
Um mundo reduzido ao trabalho, organização, técnica e ciência, onde falta oração e contemplação, se torna uma espécie de inferno.
A provação em que estamos vivendo deve levar os cristãos a confiar as necessidades da humanidade ferida ao Senhor, por intercessão da Bem-aventurada Virgem Maria.
Por esse motivo, convido (...) a rezar o Santo Rosário para que esse sofrimento também se transforme em graça.
O prefeito de Florença, Giorgio La Pira, lembrou que "a cidade real é onde os homens têm suas casas e onde Deus tem suas casas".
Em outras palavras, uma expressão visível da dimensão do culto na sociedade é essencial para que a sociedade seja verdadeiramente humana.
Louvemos, portanto, ao Senhor por sua grandeza; agradeça a ele por seus presentes; voltemos a Ele nossa súplica, de modo que Ele venha para compensar nossa pobreza, perdoar nossos pecados e nossos erros e conhecer a alegria de voltar a Ele, fonte da vida real e a realização de todo desejo. "
-------------------------------------- CORONAVIRUS, FEAR AND SENSE OF LIFE
Very beautiful and very timely meditation by the Emeritus Bishop of Carpi, Monsignor Francesco Cavina, on the epidemic of coronavirus which has struck Italy. It concerns us all:
"A microscopic virus paralyzes the world, and the presumption of man to control his destiny immediately turns into slavery.
An entity so small, that we do not even see, dominates us and shatters the dream of wanting to build paradise on earth.
It is an event which, once again, confronts us with the truth of the human condition, because it exposes its weakness and its fragility.
At the same time, it constitutes a good opportunity for the exercise of the virtue of humility which, when it is true, leads us to kneel before the Lord to understand who the man really is.
Dostoevsky, in The Possessed, makes Kirillov say that "the loss of God by man does not constitute the death of God, but that of man, because it is manifested by fear.
And the man who lives in fear is already defeated, because he is no longer free. A society where the rights of God and prayer are no longer deemed necessary is doomed to ruin.
The Church's mission is to recall the primacy of God, not for the defense of God - who does not need to be defended - but for the defense of the man who, deprived of adoration, becomes a man mutilated. "
The philosopher Gustave Thibon writes:
"For the religious man, to close the loop means to complete the cycle which brings back to God what came out of God.
All that the Saints knew about creation in the past is that it must come back to God, and the purpose was more important than the journey.
Today, we know the path of creation much better, we have staked it, paved it, made it suitable for transport, but we have forgotten the goal and we are running, alternately precipitated from false hope to real despair, on a road that leads nowhere because it revolves around man "(In The Veil and the Mask).
When humanity succumbs to the great temptation of self-sufficiency, in a sort of collective pride, it then claims to solve its problems in absolute autonomy.
But it does not happen that way!
A world reduced to work, organization, technique and science, where prayer and contemplation are lacking, becomes a kind of hell.
The ordeal we are living in must lead Christians to entrust the needs of wounded humanity to the Lord, through the intercession of the Blessed Virgin Mary.
For this reason, I invite (...) to pray the Holy Rosary so that this suffering is also transformed into grace.
The mayor of Florence, Giorgio La Pira, recalled that "the real city is where men have their homes, and where God has their homes".
In other words, a visible expression of the dimension of worship within society is essential for society to be truly human.
Let us therefore praise the Lord for his greatness; thank him for his gifts; let us turn to Him our supplication so that He comes to compensate for our poverty, to forgive our sins and our mistakes, and to let us know the joy of coming back to Him, source of real life and the fulfillment of all desire. "
-------------------------------------- CORONAVIRUS, MIEDO Y SENTIDO DE VIDA
Meditación muy hermosa y muy oportuna del obispo emérito de Carpi, monseñor Francesco Cavina, sobre la epidemia de coronavirus que ha afectado a Italia. Nos concierne a todos:
"Un virus microscópico paraliza el mundo, y la presunción del hombre de controlar su destino se convierte inmediatamente en esclavitud.
Una entidad tan pequeña, que ni siquiera vemos, nos domina y rompe el sueño de querer construir el paraíso en la tierra.
Es un evento que, una vez más, nos confronta con la verdad de la condición humana, porque expone su debilidad y su fragilidad.
Al mismo tiempo, constituye una buena oportunidad para el ejercicio de la virtud de la humildad que, cuando es cierto, nos lleva a arrodillarnos ante el Señor para comprender quién es realmente el hombre.
Dostoievski, en The Possessed, hace que Kirillov diga que "la pérdida de Dios por parte del hombre no constituye la muerte de Dios, sino la del hombre, porque se manifiesta por el miedo.
Y el hombre que vive con miedo ya está derrotado, porque ya no es libre. Una sociedad donde los derechos de Dios y la oración ya no se consideran necesarios está condenada a la ruina.
La misión de la Iglesia es recordar la primacía de Dios, no para la defensa de Dios, quien no necesita ser defendido, sino para la defensa del hombre que, privado de adoración, se convierte en hombre. mutilado ".
El filósofo Gustave Thibon escribe:
"Para el hombre religioso, cerrar el ciclo significa completar el ciclo que trae de regreso a Dios lo que salió de Dios.
Todo lo que los santos sabían sobre la creación en el pasado es que debe volver a Dios, y el propósito era más importante que el viaje.
Hoy conocemos mucho mejor el camino de la creación, lo hemos replanteado, pavimentado, hecho apto para el transporte, pero hemos olvidado el objetivo y estamos corriendo, alternativamente precipitados de la falsa esperanza a la verdadera desesperación, en un camino que no lleva a ninguna parte porque gira en torno al hombre "(En el velo y la máscara).
Cuando la humanidad sucumbe a la gran tentación de la autosuficiencia, en una especie de orgullo colectivo, reclama resolver sus problemas con absoluta autonomía.
¡Pero no sucede así!
Un mundo reducido al trabajo, la organización, la técnica y la ciencia, donde faltan la oración y la contemplación, se convierte en una especie de infierno.
La terrible experiencia que estamos viviendo debe llevar a los cristianos a confiar las necesidades de la humanidad herida al Señor, a través de la intercesión de la Santísima Virgen María.
Por esta razón, invito (...) a rezar el Santo Rosario para que este sufrimiento también se transforme en gracia.
El alcalde de Florencia, Giorgio La Pira, recordó que "la verdadera ciudad es donde los hombres tienen sus hogares, y donde Dios tiene sus hogares".
En otras palabras, una expresión visible de la dimensión de la adoración dentro de la sociedad es esencial para que la sociedad sea verdaderamente humana.
Por lo tanto, alabemos al Señor por su grandeza; agradézcale por sus regalos; recurramos a Él nuestra súplica para que venga a compensar nuestra pobreza, a perdonar nuestros pecados y nuestros errores, y a hacernos saber la alegría de volver a Él, fuente de la vida real y el cumplimiento de todo deseo. "
--------------------------------------
Ô Notre-Dame, qui avez mis au monde Jésus, le Prêtre parfait, obtenez-nous des prêtres saints !
Donnez-leur assez d'amour pour aimer tous les hommes ; assez de zèle pour se donner sans réticence ni lassitude ; assez de bonté pour être, à votre image:
-Consolation des affligés,
-Secours des chrétiens,
-Espérance des âmes en quête de Dieu.
Que leur vie tout entière soit comme la vôtre, une offrande !
Qu'en leurs messes ferventes, le Sang de Jésus votre Fils soit fécond de force et de lumière.
Obtenez-leur persévérance dans leur labeur, ténacité dans leurs travaux, sérénité dans leurs échecs.
Libres de toute attache et tout chargés de grâces, qu'ils trouvent Dieu partout pour le donner à tous.
Amen.
---------------------------------------------
Oração pela santificação dos sacerdotes
Ó Nossa Se
nhora, que deu à luz Jesus, o Sacerdote perfeito, leva-nos santos sacerdotes!
Dê a eles amor suficiente para amar todos os homens; zelo suficiente para se doar sem relutância ou cansaço; bondade suficiente para ser, como você:
-Consolação dos aflitos,
- ajuda dos cristãos,
Esperança de almas em busca de Deus.
Que a vida inteira deles seja como a sua, uma oferta!
Que em suas fervorosas massas, o Sangue de Jesus, seu Filho, seja frutífero de força e luz.
Consiga perseverança no trabalho, tenacidade no trabalho, serenidade no fracasso.
Livres de todos os laços e carregados de graças, que encontrem Deus em todos os lugares para dar a todos.
O Our Lady, who gave birth to Jesus, the perfect Priest, get us holy priests!
Give them enough love to love all men; enough zeal to give oneself without reluctance or weariness; enough goodness to be, like you:
-Consolation of the afflicted,
- Help of Christians,
-Hope of souls in search of God.
May their whole life be like yours, an offering!
May in their fervent masses, the Blood of Jesus your Son be fruitful of strength and light.
Get them perseverance in their work, tenacity in their work, serenity in their failures.
Free from all ties and loaded with graces, let them find God everywhere to give him to all.
¡Oh Nuestra Señora, que dio a luz a Jesús, el Sacerdote perfecto, consíguenos sacerdotes santos!
Dales suficiente amor para amar a todos los hombres; suficiente celo para darse sin renuencia ni cansancio; suficiente bondad para ser como tú:
-Consolación de los afligidos,
- Ayuda de cristianos,
-Esperanza de almas en busca de Dios.
¡Que toda su vida sea como la tuya, una ofrenda!
Que en sus fervientes misas, la Sangre de Jesús tu Hijo sea fructífera de fuerza y luz.
Consígueles perseverancia en su trabajo, tenacidad en su trabajo, serenidad en sus fracasos.
Libres de todos los lazos y cargados de gracias, que encuentren a Dios en todas partes para dárselo a todos.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Troisième samedi du Grand Carême
Saint Qurbana
1 St Pierre 2: 1-10 :
01 Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;
02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,
03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
06 En effet, il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.
Philippiens
2: 12-30 :
12 Mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et profond respect ; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas.
13 Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant.
14 Faites tout sans récriminer et sans discuter ;
15 ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie où vous brillez comme les astres dans l’univers,
16 en tenant ferme la parole de vie. Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien.
17 Et si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous.
18 Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie.
19 Dans le Seigneur Jésus, j’ai l’espoir de vous envoyer bientôt Timothée, pour que j’aie, moi aussi, la satisfaction de recevoir de vos nouvelles.
20 Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne.
21 Car tous les autres se préoccupent de leurs propres affaires, non pas de celles de Jésus Christ.
22 Mais lui, vous savez que sa valeur est éprouvée : comme un fils avec son père, il s’est mis avec moi au service de l’Évangile.
23 J’espère donc vous l’envoyer dès que je verrai clair sur ma situation.
24 J’ai d’ailleurs confiance dans le Seigneur que je viendrai moi-même bientôt.
25 J’ai aussi jugé nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon de travail et de combat. Il était votre envoyé, pour me rendre les services dont j’avais besoin,
26 mais il avait un grand désir de vous revoir tous, et il se tourmentait parce que vous aviez appris sa maladie.
27 Car il a été malade, et bien près de la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et pas seulement de lui, mais aussi de moi, en m’évitant d’avoir tristesse sur tristesse.
28 Je m’empresse donc de vous le renvoyer : ainsi vous retrouverez votre joie en le voyant, et moi je serai moins triste.
29 Dans le Seigneur, faites-lui donc un accueil vraiment joyeux, et tenez de telles personnes en grande estime :
30 c’est pour l’œuvre du Christ qu’il a failli mourir ; il a risqué sa vie pour accomplir, à votre place, les services que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes.
Saint-Marc 8:1-10 :
01 En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :
02 « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger.
03 Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. »
04 Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? »
05 Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. »
06 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.
07 Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer.
08 Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles.
09 Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya.
10 Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.
Prière avec Marie pour les Malades :
Soyez au chevet de tous les malades du monde,
De ceux qui, à cette heure, ont perdu connaissance et vont mourir,
De ceux qui viennent de commencer leur agonie,
De ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison,
De ceux qui crient et pleurent de douleur,
De ceux qui ne parviennent pas à se soigner faute d'argent,
De ceux qui voudraient tant marcher et demeurent immobiles,
De ceux qui voudraient se coucher et que la misère force à travailler,
De ceux qui cherchent en vain dans leur lit une position moins douloureuse,
De ceux que torturent les soucis d'une famille en détresse,
De ceux qui doivent renoncer à leur plus cher projet d'avenir,
De ceux, surtout, qui ne croient pas à une vie meilleure,
De ceux qui se révoltent et maudissent Dieu,
De ceux qui ne savent pas que le Christ, douloureusement délaissé sur la Croix, a souffert comme eux et pour eux.
Amen.
---------------------------------------------
Oração com Maria pelos enfermos:
Esteja ao lado de todos os doentes do mundo,
Daqueles que, a essa hora, perderam a consciência e vão morrer,
Daqueles que acabaram de começar sua agonia,
Daqueles que perderam a esperança de curar,
Daqueles que choram e choram de dor,
Daqueles que falham em curar por falta de dinheiro,
Daqueles que gostariam de andar e permanecer imóveis,
Daqueles que gostariam de ir para a cama e querem trabalhar,
Daqueles que procuram em vão por uma posição menos dolorosa na cama,
Dos torturados pelas preocupações de uma família em perigo,
Daqueles que têm que desistir de seu projeto mais querido para o futuro,
Dos que, acima de tudo, não acreditam em uma vida melhor,
Daqueles que se rebelam e amaldiçoam a Deus,
Daqueles que não sabem que Cristo, dolorosamente negligenciado na cruz, sofreu como eles e por eles.
Amém.
---------------------------------------------
Prayer with Mary for the Sick:
Be at the bedside of all the sick in the world,
Of those who, at this hour, have lost consciousness and are going to die,
Of those who have just started their agony,
Of those who have given up hope of healing,
Of those who cry and cry in pain,
Of those who fail to heal for lack of money,
Of those who would so much like to walk and remain motionless,
Of those who would like to go to bed and that misery forces them to work,
Of those who search in vain for a less painful position in their bed,
Of those tortured by the worries of a family in distress,
Of those who have to give up their dearest project for the future,
Of those, above all, who do not believe in a better life,
Of those who rebel and curse God,
Of those who do not know that Christ, painfully neglected on the Cross, suffered like them and for them.
Amen.
---------------------------------------------
Oración con María por los enfermos:
Estar al lado de la cama de todos los enfermos del mundo,
De aquellos que, a esta hora, han perdido el conocimiento y van a morir,
De los que acaban de comenzar su agonía,
De aquellos que han perdido la esperanza de curación,
De los que lloran y lloran de dolor,
De aquellos que no sanan por falta de dinero,
De aquellos a quienes les gustaría caminar y permanecer inmóviles,
De aquellos a quienes les gustaría ir a la cama y esa miseria los obliga a trabajar,
De aquellos que buscan en vano una posición menos dolorosa en su cama,
De los torturados por las preocupaciones de una familia en apuros,
De aquellos que tienen que renunciar a su proyecto más querido para el futuro,
De aquellos, sobre todo, que no creen en una vida mejor,
De los que se rebelan y maldicen a Dios,
De los que no saben que Cristo, dolorosamente descuidado en la Cruz, sufrió como ellos y por ellos.
Amén
---------------------------------------------
Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne)
Saint Qurbana
Actes 4: 1 – 12 :
01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Romains 7: 14 à 25 :
14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.
15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.
16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.
17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.
18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir.
19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal.
22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.
Saint Matthieu 15:21-31 :
21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
Homélie sur le renvoi de la
cananéenne
par St Jean Chrysostome
(Oeuvres traduites sous la direction de M. Jeannin, 1856)
AVERTISSEMENT ET ANALYSE.
Les critiques reconnaissent tous que cette homélie est écrite un peu négligemment, comme beaucoup de celles que saint Chrysostome a prononcées à Constantinople. Elle a beaucoup de choses communes avec la 528 sur saint Matthieu. Saville et Tillemont, ainsi que Montfaucon, la regardent comme authentique.
Fronton-du-Duc seul la range parmi les spuria. Montfaucon estimé qu'on ne peut contester l'authenticité, sinon de toute la pièce, au moins des trois premiers numéros jusqu'à miratur Evangelista.
1 Saint Chrysostome exalte la. fidélité de ses diocésains. Ses ennemis ont disparu. L'Église est Indestructible.
2 Saint Matthieu le publicain, devenu évangéliste , va fournir la matière de l'instruction, c'est lui qui va dresser la table spirituelle; qu'est-ce qu'un publicain?
3 Si grand pécheur que l'on soit, on peut devenir un saint. Voyez le publicain Matthieu.
4 La Cananéenne, après s'être adressée aux apôtres, aborde Jésus lui-même. Elle confesse la divinité du Christ et le mystère de l'incarnation.
5 Mais Jésus ne lui répondit pas un seul mot.
6 Le Christ est venu pour sauver indistinctement tous les hommes.
7 Vineum plantavi et sepem ipsi circumdedi.
8 Le Christ a accompli la loi de Moise avant que de l'abroger.
9 Jésus, en maintes circonstances avait égard aux préjugés de sa nation.
10 Il faut persévérer dans la prière.
11 On peut prier en tout lieu.
1. La tempête a redoublé sans abattre vos courages et vous êtes venus; les tentations ont redoublé, sans éteindre votre ferveur. Toujours assaillie, l'Église ne se lasse pas de remporter des victoires.
On la veut ruiner, elle triomphe; plus on fait d'efforts pour assurer sa ruine, plus elle grandit; les flots ont été dissipés, le roc demeure inébranlable.
Le jour, les enseignements de la doctrine; là nuit, les veilles; c'est un combat du jour avec la nuit. Ici des collectes, et là, des collectes encore.
La nuit fait du forum une église, et votre ardeur est plus vive que le feu.
Vous n'avez pas besoin d'exhortations, tant vous montrez de zèle.
Qui ne serait pas frappé d'étonnement et d'admiration?
Non-seulement ceux qui nous appartiennent, ne sont pas restés en arrière, mais ceux qui n'étaient pas avec nous, se sont joints à nous.
Voilà ce qu'on gagne aux épreuves: comme la pluie réveille les germes, ainsi l'épreuve, en s'infiltrant dans l'âme, y réveille la bonne volonté. Dieu l'a dit: L'Église est inébranlable:Les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. (Matth. XVI; 18.)
Celui qui lui fait la guerre, se détruit lui-même, quant à l'Église, il la rend plus puissante; qui lui fait la guerre, perd ses propres forces, et rend plus glorieux nos trophées.
Job était un noble cœur avant la lutte; il parut, après la lutte, plus généreux encore. Il était moins noble et moins grand, dans son corps plein de santé et de vie, qu'à l'heure où ses ulcères lui faisaient une couronne.
Gardez-vous de redouter jamais les épreuves si vous avez une âme bien préparée. L'affliction ne nuit pas, elle opère la patience. (Rom. V, 3.)
La fournaise ne peut nuire à la vertu de l'or; l'affliction, de même, ne détruit pas la vertu d'un cœur noble.
Que fait la fournaise à l'or? Elle le rend d'une pureté parfaite.
Qu'opère l'affliction dans celui qui l'endure? elle y opère la patience. Elle l'exalte, elle retranche la nonchalance, elle rassemble toutes les forces de l'âme, elle ravive la sagesse.
Ils ont envoyé les épreuves pour dissiper les brebis, et c'est le contraire qui est arrivé; les épreuves ont fait accourir le pasteur.
Où en sommes-nous?
en possession de notre gloire. Où en sont nos ennemis? à subir leur honte. Où sont-ils donc? on ne les voit plus. Je parcours la place publique, je n'aperçois personne.
Il y avait des feuilles, le vent a soufflé, elles sont tombées; il y avait de la paille, et elle s'est dispersée, et le froment a paru dans sa maturité.; il y avait du plomb, qui a fondu, et l'or est resté, l'or pur.
Quel est donc celui qui les chasse? personne, mais ils ont un ennemi secret, la conscience, qu'ils portent dans leur coeur à côté du péché. Ils savent ce qu'ils ont fait. Caïn voulait tuer son frère (Gen. IV); tant qu'il voulut le tuer, son mauvais désir ne s'éteignit point dans son cœur; le péché une fois commis, gémissant, tremblant, le meurtrier ne fut plus qu'un vagabond sur la terre.
Ceux-ci, pour n'être pas des meurtriers de fait, n'en sont pas moins des meurtriers, par (intention.
Le meurtre a été consommé autant qu'il a dépendu de leur scélératesse: la vie conservée, ne l'a été que par la bonté de Dieu.
Ce que j'en dis, c'est pour donner à vôtre ardeur l'huile fortifiante, c'est pour que les épreuves ne vous causent jamais d'épouvante.
Etes-vous pierre? regardez sans épouvante les flots. Sur cette pierre j'édifierai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. (Matth. XVI, 18.)
Dieu l'a dit. Tantôt guerres du dehors, tantôt guerres du dedans, mais nul ne peut submerger le navire.
2. Je ne voudrais pourtant pas dépenser tout notre temps à rappeler leurs crimes; abandonnons-les aux terreurs de leur conscience, laissons leur bourreau torturer ces âmes aux 'pensées déréglées, aux désirs sans frein, laissons ces fugitifs que personne ne poursuit, ces infâmes que nul ne veut combattre, quant à nous, préparons la table accoutumée.
Il n'est pas juste de perdre le temps à parler de leurs crimes, et de négliger nos enfants que la faim tourmente.
Hier donc, c'est Paul qui nous a servi notre table; aujourd'hui, c'est Matthieu qui va la dresser; hier, le faiseur, de tentes; aujourd'hui le publicain; hier le blasphémateur; aujourd'hui l'homme à la main rapace; hier le persécuteur; aujourd'hui l'avare.
Mais-ce blasphémateur n'est pas resté blasphémateur, il est devenu un apôtre; et l'homme de rapines n'a pas toujours vécu dans les rapines, il est devenu un évangéliste.
Je constate et la perversité première, et la vertu qui l'a suivie, afin que vous appreniez toute l'efficacité du repentir, afin que vous ne désespériez jamais de votre salut.
Nos docteurs furent d'abord illustres dans le péché, mais bientôt ce fut dans la justice que s'illustrèrent, et le publicain et le blasphémateur, ces deux sommets de la perversité.
Car qu'est-ce que la profession de publicain? la rapine au nom de la loi, la violence pleine de confiance, l'injustice soutenue par la loi; les brigands sont moins durs que le publicain.
Qu'est-ce que la profession de publicain? la violence qui se fait un rempart de la loi, qui transforme le médecin en bourreau. Comprenez-vous mes paroles?
Les lois, voilà nos médecins, et il arrive que ces médecins deviennent des bourreaux, car parfois ils ne guérissent pas la blessure, ils l'enveniment.
Qu'est-ce que la profession de publicain?
un péché sans pudeur, une rapine sans prétexte, plus détestable que le brigandage.
Le brigand, du moins, rougit en commettant le vol, mais l'autre, c'est avec une pleine assurance qu'il pille, Eh bien! ce publicain tout à coup est devenu un évangéliste.
Comment et de quelle manière?Chemin faisant,dit-il, Jésus vit Matthieu assis au bureau des impôts, et il lui dit: Suivez-moi.(Matth. IX, 9.)
O puissance de la parole! l'hameçon est entré, et voilà le soldat captif, la boue est devenue de l'or; l'hameçon est entré,Et aussitôt se leva et il le suivit.
Il était au fond de l'abîme de la perversité, et il s'est élevé sur la cime de la vertu. Que personne donc, mes bien-aimés, ne désespère de son salut.
La perversité n'est pas le propre de la nature; nous avons reçu en privilège le choix volontaire et la liberté.
Tu es publicain? tu peux devenir évangéliste.
Tu es blasphémateur? tu peux devenir apôtre.
Tu es un brigand? tu peux voler le paradis.
Tu es livré à la magie? tu peux adorer le Seigneur.
Il n'est pas de vice de l'âme, qui ne puisse être dissipé par le repentir.
Voilà pourquoi le Christ s'est choisi ceux qui habitaient les sommets de l'iniquité, il n'a voulu nous laisser pour le dernier jour aucun subterfuge.
3. Ne me dites pas: Je suis perdu, que me reste-t-il? Ne me dites pas, je suis un pécheur, que ferai-je?
Vous avez un médecin plus fort que votre mal, vous avez un médecin qui sait vaincre la nature de votre maladie, vous avez un médecin à qui il suffit d'un signe pour guérir, vous avez un médecin à qui il suffit de vouloir pour vous rendre la santé, qui peut, qui veut vous la rendre.
Vous n'étiez pas, il vous a appelés; maintenant vous êtes, et l'erreur vous tient, à bien plus forte raison, il pourra vous redresser.
N'avez-vous pas entendu dire comment, au premier jour, il prit de la poussière de la terre, et forma l'homme? comment, avec de la terre, il fit de la chair? il fit des nerfs? il fit des os?
Il fit une peau? il fit des veines? il fit un nez? il fit des yeux, des paupières, des sourcils, une langue, une poitrine, des mains, des pieds, tout le reste?
De la terre pour matière, une seule substance; et l'art vint et il fit une oeuvre variée.
Pouvez-vous dire de quelle manière vous avez été créés?
De même, impossible à vous de dire comment les péchés se purifient. Si le feu qui tombe, sur les épines les consume, à bien plus forte raison la volonté de Dieu met à néant nos fautes, en arrache et en disperse-les racines, et met le pécheur dans le même état que celui qui n'a pas, péché.
Ne recherchez pas le comment, ne scrutez pas ce qui est arrivé, croyez au miracle. J'ai péché, dites-vous, et souvent et grandement péché.
Et qui est donc sans péché? Mais, me répond celui-ci, mes péchés sont considérables, énormes, dépassant toute mesure.
Voici ce qui te suffit pour le sacrifice:Sois le premier à dire tes iniquités, pour être justifié. (Isaïe XI, XLIII, 26.)
Reconnais que tu as péché, et ce sera pour toi un commencement de correction. Afflige-toi, abaisse-toi, verse des pleurs. La femme adultère a-t-elle fait autre chose?
Rien autre chose que de verser des pleurs de repentir; elle a pris le repentir pour guide, et s'est approchée de la fontaine
4. Que dit le publicain évangéliste? écoutons:Jésus étant parti de ce lieu, se retira du côté de Tyr et de Sidon, et voici qu'une femme.
L'évangéliste s'étonne:Voici qu'une femme, l'ancienne arme du démon, celle qui m'a chassé du paradis, la mère du péché, la première tête de la prévarication, c'est cette même première femme qui vient, c'est la nature même; merveille étrange, incroyable; les Juifs1fuient le Sauveur, et une femme le suit.
Et voici qu'une femme, qui était sortie de ce pays-là, s'écria en lui disant: Seigneur, fils de David, ayez pitié de moi! (Matth. XV, 21, 22.)
Une femme devient évangéliste et proclame la divinité et l'incarnation Seigneur, elle reconnaît la puissance; Fils de David, elle confesse l'incarnation;ayez pitié de moi; voyez la sagesse.
Ayez pitié de moi; je n'ai pas de bonnes œuvres par devers moi, je n'ai pas la confiance que donne une bonne vie, j'ai recours à la pitié, je me réfugie dans le port ouvert aux pécheurs, je me réfugie auprès de la miséricorde, où il n'y a pas de tribunal, où se trouve, sans examen, le salut; et ainsi malgré ses péchés, malgré ses infractions à la loi, elle a osé s'approcher.
Voyez encore la sagesse de la femme!
Elle ne s'adresse pas à Jacques, elle ne fait pas de prières à Jean, elle ne s'approche pas de Pierre, elle ne fait pas de distinction dans le chœur des apôtres.
Je n'ai pas besoin d'intermédiaire, le repentir parle pour moi, et je vais droit à la source même.
S'il est descendu, s'il a revêtu notre chair, c'est pour que moi aussi je m'entretienne avec lui.
En haut, les chérubins tremblent près de lui, et, sur la terre, la femme impudique s'entretient avec lui.
Ayez pitié de moi. Courte parole, mais elle a découvert l'immense mer d'où le salut découle.
Ayez pitié de moi.
C'est pour cela que vous êtes venu près de moi; c'est pour cela que vous lavez revêtu ma chair, c'est pour cela que vous êtes devenu ce que je suis.
En haut, le tremblement; en bas, la confiance :
Ayez pitié de moi.
Je n'ai pas besoin d'intermédiaire.
Ayez pitié de moi.
Qu'avez-vous? Je cherche la pitié.
Que souffrez-vous?Ma fille est misérablement tourmentée par le démon.
La nature est torturée, la commisération s'exerce.
Elle est sortie dans la pensée de parler pour sa fille: elle n'apporte pas la malade, ce qu'elle apporte, c'est sa foi.
Il y a un Dieu qui voit tout.
Ma fille est misérablement tourmentée par le démon.
Deuil cruel; l'aiguillon de la nature a déchiré le sein maternel, la tempête est dans ses entrailles.. Que ferai-je? Je suis perdue.
Et pourquoi ne dis-tu pas, ayez pitié de ma fille, mais,ayez pitié de moi.
C'est qu'elle est insensible à son mal, elle n'a pas conscience de ce qu'elle souffre, elle ne sent pas la douleur, elle a comme un voile qui lui dérobe son mal, c'est l'absence de la douleur, ou plutôt l'absence du sentiment.
C'est de moi, de moi qu'il faut que vous ayez pitié; de moi, qui vois ces maux de chaque jour; j'ai chez moi un spectacle continuel de malheur.
Où aller? dans le désert? Mais je n'ose pas la laisser seule.
Rester à la maison? Mais j'y trouve l'ennemi chez moi, les flots grondent dans le port, chez moi, un spectacle de malheur.
Quel nom lui donner? Est-elle morte? mais je la (330) vois se mouvoir.
Est-elle vivante? mais elle n'a pas la conscience de ce qu'elle fait.
Je ne saurais trouver le mot qui exprime sa souffrance.
Ayez pitié de moi.
Si ma fille était morte, je ne souffrirais pas ce que je souffre; j'aurais déposé son corps dans le sein de la terre, et, avec le temps, l'oubli serait venu, la blessure se serait cicatrisée; mais maintenant j'ai toujours un cadavre sous les yeux, qui fait à mon cœur une continuelle blessure, qui toujours accroît ma douleur.
Comment puis-je voir des yeux bouleversés par la convulsion, des mains qui se tordent, des cheveux en désordre, l'écume qui sort de la bouche, le démon intérieur qui se manifeste sans se montrer?
Le bourreau qui flagelle est invisible; mais les coups, je les vois. Je suis là contemplant ces douleurs hors de moi; je suis là, et la nature me perce de son aiguillon.
Ayez pitié de moi.
Affreuse tempête, douleur épouvantable; douleur qui vient de la nature, épouvante qu'inspire le démon.
Impossible à moi de l'approcher, impossible à moi de la toucher. La douleur me pousse auprès d'elle, l'épouvante me repousse loin d'elle.
Ayez pitié de moi.
5. Méditez bien la sagesse de la femme. Elle ne va pas trouver les sorciers, elle n'appelle pas les devins, elle n'a pas recours aux amulettes, elle n'a pas la pensée de payer des femmes qui vendent des sortilèges, qui évoquent les démons, qui ne font qu'aigrir la maladie; elle quitte l'officine du démon,elle se rend près du Sauveur de nos âmes.
Ayez pitié de moi, ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Vous comprenez sa douleur, vous tous qui êtes pères; venez en aide à mon discours, vous toutes qui êtes mères. Je ne peux pas décrire la tempête qu'a supportée cette pauvre femme.Ayez pitié de moi: ma fille est misérablement tourmentée par le démon.
Avez-vous compris la sagesse de la femme? avez-vous compris sa constance? avez-vous compris sa force virile? avez-vous compris sa patience?
Mais il ne lui répondit pas un seul mot.
Chose étrange! elle le prie, le conjure, déplore auprès de lui son malheur, développe cette tragique histoire, lui raconte son affliction, et lui, plein de bonté pour les hommes, il ne répond pas.
Le Verbe se tait, la source demeure fermée, le médecin garde ses remèdes. Quelle nouveauté surprenante!
Tu cours auprès des autres, cette malheureuse accourt auprès de toi, et tu la chasses! Mais considérez la sagesse du médecin.
Mais il ne lui répondit pas un seul mot. Pourquoi? c'est qu'il ne considérait pas ses paroles, il remarquait les secrets de sa pensée.Mais il ne lui répondit pas un seul mot.
Et les disciples? la femme n'obtenant pas de réponse, ils s'approchent de lui et lui disent:Accordez-lui ce qu'elle demande, parce qu'elle crie derrière nous. (Matth. XV, 23.)
Mais tu n'entends, toi, que le cri du dehors; j'entends, moi, le cri du dedans: grande est la voix de la bouche; plus grande, celle de la pensée.Accordez-lui ce qu'elle demande, parce qu'elle crie derrière nous.
Un autre évangéliste dit,devant nous 2. Les paroles se contredisent, mais il n'y a pas de mensonges; la femme fit les deux.
D'abord elle cria derrière; ensuite, n'obtenant pas de réponse, elle alla devant, comme un chien qui lèche les pieds de son maître.
Accordez-lui ce qu'elle demande.
Elle était là en spectacle, elle, rassemblait le peuple; les disciples ne considéraient que d'une façon tout humaine la douleur de la femme, le Maître, au contraire, considérait en outre le salut de cette femme.
Accordez-lui ce qu'elle demande, parce qu'elle crie, derrière nous.
Que fait donc alors le, Christ?
Je n'ai été envoyé qu'aux brebis de la maison d'Israël qui se sont perdues. (Matth. XV, 21.)
Par cette réponse, il irrita sa blessure: c'était le médecin qui coupe, non pour diviser, mais pour réunir.
6. Ici accordez-moi toute votre attention.Je veux traiter une question profonde.
Je n'ai été envoyé qu'aux brebis de la maison d'Israël qui se sont perdues.
Est-ce là toute votre mission? vous vous êtes fait homme, vous vous êtes incarné, vous avez fait de si grandes choses pour ne sauver qu'un coin du monde, et qui périr sait.
La terre entière n'est-elle donc qu'un désert dans le pays des Scythes, des Thraces, des Indiens, des Maures, en Cilicie, en Cappadoce, en Syrie, en Phénicie, dans tous les lieux que voit le soleil? C'est pour les seuls Juifs que vous êtes venu? toutes les nations, vous les négligez? et peu vous importe la graisse des sacrifices, la fumée, votre Père outragé, les idoles adorées, les démons qui reçoivent un culte?
21 Jésus partit de là et se retira vers la région de Tyr et de Sidon. 22 Une Cananéenne venue de ce territoire se mit à crier : Aie compassion de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par un démon. 23 Il ne lui répondit pas un mot ; ses disciples vinrent lui demander : Renvoie-la, car elle crie derrière nous. 24 Il répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux moutons perdus de la maison d’Israël. 25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : Seigneur, viens à mon secours ! 26 Il répondit : Ce n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le jeter aux chiens. 27— C’est vrai, Seigneur, dit-elle ; d’ailleurs les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres… 28 Alors Jésus lui dit : O femme, grande est ta foi ; qu’il t’advienne ce que tu veux. Et dès ce moment même sa fille fut guérie.
Heureux celui ou celle qui sait que le Seigneur reste le maître des mystères de sa vie, car notre vie est pleine de mystères dont nous ne savons pas les origines et cela nous trouble. Quelles que soient les circonstances et quelles que soient ses origines le croyant sait qu’il y a indépendamment de lui des forces qui n’obéissent pas aux règles des hommes et qui donnent du sens à son existence. C’est Dieu qui se révèle ainsi. Cela relève de la foi, et cela devrait lui suffire. Mais ce n’est pas le cas.
Pour beaucoup, il apparaît comme un fait établi que Dieu aurait réglé les mystères de la vie selon des critères qui lui appartiennent, mais les hommes se croient suffisamment intelligents pour les découvrir et s’en emparer à son insu. A l‘opposé, d’autres vont jusqu’à penser que certains individus ou même certains peuples ont priorité sur les autres et détiennent dans leurs cultures les secrets de la vie. comme cela semble être apparemment le cas du peuple juif.
On est en droit de penser que Jésus en tant que juif partage cette opinion qui le rend réticent pour écouter les doléances de cette femme. Cela peut sans doute nous choquer, mais Jésus est un homme de son temps, issu de la culture de son temps et il réagit avec les réserves des hommes de son temps. Mais tout cela n’est ici qu’un entrée en matière dont l’issue nous rapprochera de la vérité.
Même s’il reconnaît qu’il est venu pour donner priorité aux brebis perdues d’Israël, il ne dit pas qui sont ces brebis perdues. S’agit-il des Israélites qui ne reconnaissent pas en lui le messager de Dieu ? S’agit-il des non juifs qui n’ont aucune connaissance de Dieu ? Dans ce cas il s’agit d’une grande multitude de gens ! Alors grand est le nombre des brebis perdues de la maison d’Israël, même les petits chiens cananéens qui mendient les miettes en font partie.
En fait de miettes, il ne me paraît pas que la foi puisse se mesurer. Ici il s’agit de miettes, ailleurs il s’agit de grains de moutarde, il n’y a pas de mesure pour codifier les degrés de la foi. La foi est avant tout une certitude et un savoir. Elle relève d’un état et non d’un dosage. Elle repose sur une vérité que nous ressentons au fond de nous-mêmes selon laquelle notre vie ne nous appartient pas. Elle appartient à une réalité qui nous nous vient d’ailleurs et qui s’intègre en nous pour faire partie de nous-mêmes. Ce n’est ni la sagesse des hommes, ni la science que l’on pourrait avoir des Ecritures qui fait que notre vie a du sens ou qu’elle n’en a pas, c’est une vérité qui vient d’au de là de nous-mêmes.
En dépit de cela, depuis toujours les hommes ont cru pouvoir arracher les secrets de la vie à qui les possède : Dame nature dont nous faisons partie ou Dieu quand on y croit. Les savants ont tenté toutes sortes d’aventures pour parvenir à cette fin. Ils sont descendus jusqu’aux aux racines des continents dans les gouffres marins, ils sont montés plus haut que les cieux pour rejoindre les étoiles, mais leur avidité de connaissance ne leur a rien révélé sur notre âme.
Astrologues, sorciers, enchanteurs, mages et gourous ont aussi essayé d’arracher ces mêmes secrets à la matière dont nous sommes faits, mais l’élixir de vie, l’eau de jouvence ou la pierre philosophale n’ont jamais été trouvés et ne le seront sans doute jamais car les secrets de notre existence ne sont pas à notre portée.
Pour y arriver, il faudrait franchir les portes de la mort et perdre alors notre consistance physique pour découvrir qu’au delà de la mort il y a peut être un savoir sur la vie qui nous concerne, mais alors tout retour vers un état antérieur nous serait interdit. Notre découverte ne nous serait alors d’aucune utilité. Face à toutes ces espérances déçues une pauvre femme dont on ne connaît pas le nom nous donne la seule leçon qui nous permette d’avancer.
Face au mystère de la vie, Dieu ne nous a pas laissés sans réponse. Face au questionnement universel des hommes, il y a une réponse que cette femme a trouvée en toute naïveté. Apparemment si cette femme a compris ce grand mystère qui est celui de la foi, nous en serons, sans doute capables, nous aussi. Dieu nous a donné des miettes suffisantes pour apaiser notre faim de curiosité elles ne relèvent ni de la compétence des savants ni de celle des gourous. Ces miettes qui échappent à la sagesse des plus futés sont cependant à la portée de chacun.
Pour ce faire il nous faut suivre l’exemple de cette femme qui a déjà fait le point sur sa propre existence. Comme elle, nous n’avons sans doute pas plus d’importance que des petits chiens et nous espérons cependant que des miettes de la sagesse divine vont tomber jusqu’à nous. Cette sagesse qui va nourrir notre foi c’est l’espérance.
Cette femme espère. Elle ne sait sans doute pas quoi, mais elle est poussée par une force qui lui donne de l’audace. L’espérance est cette force qui nous habite et qui met en nous une soif de vie qui nous pousse à commettre des actes audacieux. Ces audaces dont nous sommes capables ne correspondent ni à une science ni à un savoir elles jaillissent du tréfonds de nous-mêmes et agissent comme un moteur de vie qui tire notre existence vers le haut. On pourrait les appeler en terme profane l’instinct de survie.
Cet appétit de la vie nous pousse à entreprendre des choses parfois irrationnelles ou insensées. Il ne porte pas toujours les fruits espérés, il échoue parfois lamentablement, mais il provoque en nous un dynamisme dont l’origine mystérieuse est en nous, mais ne vient pas de nous.
La femme cananéenne de ce récit a compris cela, elle n’a sans doute pas fait d’études avancées mais elle comprend que les pulsions de vie qui l’habitent viennent d’ailleurs que d’elle-même. Au contact de Jésus, ces pulsions de vie se sont mises en mouvement et elle comprend que c’est le Dieu dont Jésus parle qui en est à l’origine. Elle sait que c’est Dieu, qui en dépit des circonstances et des conventions sociales lui donne l’audace d’attirer l’attention de Jésus. Puisque Dieu provoque en elle cette espérance de vie, elle a alors raison d’insister.
Elle n’a pas eu besoin qu’on l’enseigne pour découvrir que l’espérance qui l’habite lui vient de ce Dieu qui a mis en elle un désir de vie. Il en va de même pour chacun de nous. Ce mystère ne nous appartient pas. On ne le trouvera ni en faisant des expériences élaborées ni en s’adonnant à des calculs compliqués, mais en constatant qu’il y a en nous une force de vie qui nous pousse à espérer.
Le miracle de la femme cananéenne ne réside pas tellement dans le fait que sa demande ait abouti, mais plutôt dans le fait qu’elle ait compris que l’audace qu’elle a eu d’importuner le maître pour quémander la vie, ne lui venait pas d’elle-même mais lui venait justement de celui qui donne la vie et qui la prend en charge, elle et sa fille.
L’espérance est donc cette force que Dieu a mis en nous depuis nos origines et qui nous pousse à toutes les audaces. Jésus s’est donné pour tâche de nous aider à identifier cette force et de lui donner un nom. Il reconnaît en elle le Seigneur dont il est le Fils. Il nous prend en charge comme le ferait un Père, il nous enveloppe d’amour comme le ferait une mère. Il nous ouvre un avenir de vie sans fin comme le ferait notre Dieu. C’est grâce à l’Esprit que Jésus souffle sur nous que nous arrivons à cette connaissance.
Lui seul a su aller jusque au bout de l’espérance. Même dans la mort, son espérance a pris la dimension de l’éternité qui est la seule réalité qui contienne toutes les dimensions de Dieu, c’est-à-dire l’amour, l’espérance et la vie. Ainsi croire en Jésus Christ consiste à avoir l’audace suprême de savoir que la vie ne peut pas nous abandonner car elle vient d’ailleurs, elle appartient à Dieu et Dieu a décidé de nous la donner en totalité.
Images Codex Egbert
"Quand tu veux poser les fondements
de l’œuvre de beauté,
prépare-toi aux tentations
qui vont t’assaillir,
et ne doute pas."
✥
"Quando você quer estabelecer as fundações
do trabalho de beleza,
prepare-se para tentações
quem vai atacar você
e não duvide. "
✥
"When you want to lay the foundations
of the beauty work,
prepare for temptations
who will assail you,
and do not doubt. "
✥
RÉFLEXIONS
A PROPOS DES ICONOSTASES
par Élisabeth Behr-Sigel
À propos de Martin Winkler, Les jours de fêtes, Collection « Le monde des icônes »,
Éd. Ides et Calendes, Neuchatel (Suisse).
Le deuxième volume de la collection " Le monde des icônes ", illustré de 16 planches en couleurs exceptionnellement lumineuses, est consacré aux douze grandes fêtes du cycle liturgique de l’Église orthodoxe. En effet, avec la Déisis, image de la Mère de Dieu et de Jean-Baptiste intercédant pour le salut des hommes, les icônes des douze fêtes constituent le thème central autour duquel s’organise l’iconostase, caractéristique des églises de rite byzantin.
Quelles sont l’origine et l’histoire de l’iconostase ? A quels impératifs religieux son développement, au cours des siècles, a-t-il obéi ? Quelle est sa signification théologique et liturgique profonde, essentielle ? C’est à ces questions que s’efforce de répondre Martin Winkler dans une introduction qui, par sa concision, par l’exactitude de son information et surtout par la sympathie avec laquelle l’auteur aborde l’objet de ses investigations, est un modèle du genre. ?. Winkler évite ainsi le contresens de certains historiens de l’art qui voient dans l’icône une entité purement esthétique.
Issue de la foi et de la prière de l’Église, informée par elles, c’est-à-dire recevant d’elles sa forme propre, l’icône est proposée à la vénération des fidèles afin qu’a travers elle, purifié par cette vision de lignes et de couleurs assujetties au can?n ecclésial, le regard de l’orant s’élève à la contemplation aimante et adorante du Mystère divin. En dehors de cette perspective, celle ?ù se place précisément l’auteur de Jours de fêtes, l’icône demeure indéchiffrable, quelle que soit la compétence technique et artistique du commentateur.
En ce qui concerne l’iconostase, ce " mur d’images " qui, de nos jours, dans la plupart des églises grecques ?u russes, sépare l’abside, avec l’autel, de la nef ?ù se tiennent les fidèles, l’étude de ?. Winkler apporte des précisions particulièrement importantes qui devraient intéresser n?n seulement l’amateur d’art sacré mais le théologien et le liturgiste. Son analyse pourrait ainsi contribuer à cette prise de conscience de l’essentiel et de " l’unique nécessaire " qui, dans tous les domaines de la vie ecclésiale s’impose au chrétien d’aujourd’hui et, en particulier, à nous, chrétiens orthodoxes.
L’histoire de l’iconostase telle qu’elle est brièvement esquissée dans "Jours de Fêtes", nous semble suggérer un certain nombre de constatations et de réflexions.
?l ne fait aucun doute que l’iconostase sous sa forme actuelle, monumentale, est le fruit d’un développement relativement tardif. Telle que nous la connaissons, avec ses cinq rangées d’images superposées, occupant toute la largeur et la hauteur de la nef, percée de trois portes menant à la triple abside, elle n’apparaît et ne prend sa forme définitive, en Russie, que dans le second quart du XVe siècle. Saint Serge de Radonège (1313-1392), le maître spirituel par excellence de la Russie moscovite, ne l’a pas connue sous cette forme et, peut-être, dans son souci de sobriété et de pauvreté monastique, ne l’eût-il pas admise. D’autre part, ce n’est guère qu’à partir du XVIIe siècle que l’iconostase russe se répand dans le reste du monde orthodoxe (1). Cette constatation n’implique, en soi, aucun jugement sur la valeur spirituelle de l’iconostase et sa conformité à la tradition ecclésiale. L’Église peut parfaitement reconnaître comme sien, c’est-à-dire comme adéquat à la Vérité divine dont elle a n?n seulement le dépôt mais qui est inscrite en son cœur par l’effusion toujours renouvelée et toujours neuve du Saint-Esprit, ce qui, du point de vue historique, apparaît comme un fruit tardif de la croissance du grain de sénevé ecclésial. Cependant, c’est au grain, en sa petitesse et en sa pureté, qu’il convient de se référer pour distinguer le fruit authentique de certaines formes dégénérées.
L’iconostase actuelle, comme le montre ?. Winkler, est en germe déjà dans la clôture qui, dés le IVe siècle, au temps des Pères de l’Église, isolait l’autel de la nef. Cloison transparente, (il s’agissait généralement d’une balustrade de pierre ?u de marbre, peu élevée et décorée d’emblèmes chrétiens) elle symbolisait la distinction sans séparation en même temps que la rencontre, dans la Liturgie, du monde céleste, éternel, et du monde terrestre, éphémère ; de l’Église glorieuse déjà élevée aux cieux en Christ et en la personne de la Mère de Dieu, et de l’Église souffrante et militante, in via (2).
La " querelle des images " du XIe siècle dont l’enjeu fut, avec le dogme christologique, la possibilité d’une anthropologie et d’un humanisme chrétiens impliqués en lui, dota cette clôture primitive, après la défaite des iconoclastes, d’une image du Christ placée au milieu de l’architrave qui couronnait la baie centrale. Ainsi " l’alliance était... introduite entre la clôture et la peinture, ?n s’acheminait vers l’iconostase " (p. 6).
Une autre étape est bientôt franchie lorsqu’à la droite et à la gauche du Christ ?n figure les deux intercesseurs, la Mère de Dieu et saint Jean-Baptiste. Tel est le thème de l’icône appelée Déisis ?u " prière ". Dès lors le sens de la paroi tend non à changer, comme l’écrit ?. Winkler, mais à se préciser dans un sens opposé au dualisme latent de certains milieux chrétiens. L’accent est mis moins sur la distinction de l’Église céleste et de l’Église terrestre que sur le lien qui les unit, en la personne des intercesseurs et de cette " nuée de témoins " qui bientôt va entourer la Mère de Dieu et le Précurseur et se joindre à leur prière.
Presque en même temps la rédaction définitive par l’Église de son calendrier liturgique jal?nné par les douze grandes fêtes du Christ et de la Vierge, dont chacune éclaire un aspect du mystère de la Rédemption, introduit dans le temple chrétien des thèmes iconographiques nouveaux.
C’est à partir de ces éléments, hérités de Byzance, que se constituera l’iconostase russe, adoptée, à son tour, par les autres Églises orthodoxes.
Là encore, il convient de distinguer plusieurs périodes. Jusqu’à la fin du XIVe siècle, l’iconostase russe reste de dimensions relativement modestes et certains indices prouvent que sa hauteur n’était pas telle qu’elle put empêcher les fidèles de suivre l’action liturgique qui se déroule dans le sanctuaire. Seulement au XVe siècle, ?u commence à dresser dans les cathédrales et dans les grandes églises conventuelles, par dessus les anciennes balustrades de pierre ?u de bois, hautes d’environ 1m50, les immenses échafaudages de l’iconostase à cinq étages, comportant outre les rangées des intercesseurs et des images des jours saints, une quatrième et une cinquième rangées, consacrées aux prophètes et aux patriarches.
Ainsi un souci didactique, légitime en soi (analogue à celui qui animait les bâtisseurs de cathédrales gothiques), le désir " de représenter symboliquement tout le plan divin du salut et sa réalisation progressive " (p.13) risquaient de rompre l’équilibre et la stricte et sobre ordonnance, orientée essentiellement vers la participation au drame liturgique, de l’iconostase primitive.
D’autres influences d’ordre culturel et social, voire politique, joueront dans le même sens : la puissance et la richesse des princes moscovites, le goût du luxe, du décor et de la beauté qui caractérisent une société nouvelle ?ù les églises de pierre, " magnifiques et somptueuses ", deviennent " le centre de la vie mondaine comme de la vie ecclésiastique " (p. 11).
Ainsi, au cours du XVe et du XVIe siècle, au moment même ?u l’art iconographique russe atteint des sommets spirituels dans les œuvres de Denys et de Roublev, s’esquisse un glissement ?ù les valeurs esthétiques tendent dangereusement à se substituer à l’inspiration religieuse par un mouvement analogue et parallèle à celui qui éloigna si tragiquement l’Église russe " joséphienne " de la spiritualité sobre, prophétique et évangélique de Nil Sorski et des starets " d’outre Volga "(3). L’iconostase monumentale et surchargée, malgré son ordonnance harmonieuse, malgré la valeur religieuse incontestable des icônes qui la composent, pourrait ainsi apparaître comme l’indice d’un certain affaiblissement du sens liturgique, voire d’une distorsion de la conscience ecclésiale. Destinée à symboliser la rencontre et la réconciliation de Dieu et de l’homme, du Ciel et de la Terre, dans la participation de l’Église tout entière à l’intercession et à l’offrande de l’Unique Grand-Prêtre, l’iconostase n’apparaît-elle pas comme détournée de sa fin lorsqu’elle arrête et capte, en quelque sorte, la prière de l’assemblée chrétienne, au lieu de la conduire et de la mêler, comme l’eau est mêlée au vin eucharistique, au sacrifice du Christ, au cœur de la Liturgie ? Dans une toute autre direction, l’étude de ?. Winkler ouvre également des perspectives intéressantes.
Deux images de l’Annonciation, également belles mais d’un style très différent, l’une grecque, l’autre russe, soulignent et la diversité et l’unité de l’art iconographique. L’icône exprime une vision spirituelle collective ?u plutôt, ecclésiale mais réfractée par la personnalité de l’artiste qui, de son côté, assume une culture et participe d’un tempérament ethnique ?u national. ?l est dommage que les dimensions réduites de l’ouvrage n’aient pas permis d’autres confrontations qui auraient mis en lumière la richesse et la multiplicité des interprétations et des styles à l’intérieur d’une tradition commune et dans les limites strictes du can?n ecclésial. Ainsi se trouveraient justifiées et encouragées, du moins en leur principe sinon en toutes leurs réalisations, les recherches et les efforts créateurs de certains peintres d’icônes modernes, en Orient comme en Occident.
Contacts, No 32, 1960.
NOTES
1. Cf. Les jours de fêtes, pp. 5, 11, 13.
2, Nous employons à dessein une terminologie qui diffère quelque peu de celle de ?. Winkler qui écrit : " Cette clôture séparait le monde spirituel du monde charnel, l’éternel de l’éphémère ". En réalité, il n’y a pas de place dans l’église pour le charnel. Mais le " temporel " y est présent pour être mystérieusement fécondé par " l’éternel".
3, Au sujet du conflit aux conséquences si tragiques pour l’Église russe qui opposa au XVe siècle Joseph de Volokolamsk et Nil de la Sora, cf. J. Meyendorff, Une controverse sur le rôle social de l’Église, Collect. Irénikon, éditions de Chevetogne) et Élisabeth Behr-Sigel, Prière et sainteté dans l’Église russe, Bellefontaine, 1982.
Partager cet article
O Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur,
Tu nous as promis d'habiter toujours avec nous.
Tu as vraiment appelé tous les Chrétiens
à s'approcher et à partager Ton Corps et Ton Sang.
Mais notre péché nous a divisés
et il n'est plus en notre pouvoir
de partager ensemble Ta Sainte Eucharistie.
Nous confessons que c'est notre péché
et nous T'en prions,
pardonne-nous et aide-nous à emprunter
les voies de la réconciliation selon Ta Volonté.
Embrase nos cœurs par le feu du Saint Esprit,
accorde-nous l'Esprit de Sagesse et de Foi,
d'Audace et de Patience, d'Humilité et de Fermeté,
d'Amour et de Repentir, par les prières
de la Très Sainte Mère de Dieu et de tous les Saints.
Amen.
par P. Serge Boulgakov
PSAUME 135 01 Rendez grâce au Seigneur : il est bon, éternel est son amour ! 02 Rendez grâce au Dieu des dieux, éternel est son amour ! 03 Rendez grâce au Seigneur des seigneurs, éternel est son amour ! 04 Lui seul a fait de grandes merveilles, éternel est son amour ! 05 lui qui fit les cieux avec sagesse, éternel est son amour ! 06 qui affermit la terre sur les eaux, éternel est son amour ! 07 Lui qui a fait les grands luminaires, éternel est son amour ! 08 le soleil qui règne sur le jour, éternel est son amour ! 09 la lune et les étoiles, sur la nuit, éternel est son amour ! 10 Lui qui frappa les Égyptiens dans leurs aînés, éternel est son amour ! 11 et fit sortir Israël de leur pays, éternel est son amour ! 12 d'une main forte et d'un bras vigoureux, éternel est son amour !
Le métropolite Séraphim (Patriarcat d’Alexandrie) : Dimanche de l’Orthodoxie et crise ukrainienne
À l’occasion du Dimanche de l’Orthodoxie, le métropolite du Zimbabwe Séraphim (Patriarcat d’Alexandrie), a rappelé la signification de cette fête et a exprimé ses vues sur la crise ukrainienne et les moyens de la résoudre, soulignant toutefois que ce sont là ses opinions personnelles : « La fête de l’Orthodoxie a été fixée au IXe siècle à l’occasion de la victoire de la foi droite (la juste glorification, la juste opinion, l’Orthodoxie) au sujet de la Personne divino-humaine de Jésus-Christ et de la vénération des saints par les saintes icônes. Graduellement, toutefois, cette fête s’est élargie, prenant une signification particulière, dans le sens qu’elle a commencé à constituer une commémoration de la victoire de l’Orthodoxie contre toute forme de faux enseignement, c’est-à-dire de toute hérésie, et plus généralement, elle est devnue la fière victoire de l’Église contre ses différents ennemis. La tentative des hérétiques d’altérer et de falsifier le juste enseignement de notre Église, tel qu’il a été révélé par le Dieu Trinitaire et qui a été enseigné par le Christ, Ses saints disciples et leurs successeurs (la succession apostolique), était en réalité une tentative de bloquer la route salvatrice pour l’homme, de l’éloigner de Dieu, loin du salut en Christ.
C’est pour cette raison que récemment, S.B. le primat de l’Eglise orthodoxe d’Albanie Anastase (Yannoulatos), l’un des théologiens éminents de l’Orthodoxie a souligné, entre autres, au sujet de la question ukrainienne qui tourmente de façon inopportune l’Orthodoxie mondiale, que par la reconnaissance de laïcs qui n’ont jamais eu d’ordinations canoniques, est porté atteinte à l’ordre canonique de la succession apostolique. Et la raison pour laquelle l’Église est si stricte est que ceux qui n’ont pas d’ordination canonique n’ont pas, tout simplement, la grâce du Saint-Esprit. C’est pour cette raison qu’ils nous mènent aux schismes et aux hérésies. Les deux autres questions qui sont posées par la crise ukrainienne, comme l’a souligné encore et à juste titre l’archevêque d’Albanie, est la question de la sainte Eucharistie (utilisée comme un chantage « mondain » pour des questions de juridiction ecclésiastique canonique) et la question du non fonctionnement de l’institution conciliaire de l’Église pour la résolution des crises ecclésiastiques. C’est le saint Concile œcuménique sur l’iconoclasme qui, avec la participation de toute l’Église, a donné la solution sotériologique. Prions tous pour que Dieu éclaire ceux qui sont responsables des péripéties du problème ukrainien, afin qu’ils travaillent avec amour et humilité pour la protection et le renforcement de l’unité visible des Églises orthodoxes locales. Et ici s’impose le respect de nos prédécesseurs pour tout ce qu’ils nous ont légué avec le fonctionnement de l’institution des conférences panorthodoxes, qui ont commencé au cours des soixantes dernières années avec la participation de toutes les Églises orthodoxes locales. Ce respect résulte au demeurant du fonctionnement du principe canonique de la succession épiscopale et nous vivons avec l’unité de la foi le Mystère de la sainte Eucharistie. Et ce avec le fonctionnement normal de l’institution conciliaire de notre Église, continuant la tradition du premier Concile apostolique du premier siècle de la vie de notre Église, comme aussi des conciles œcuméniques et des conciles locaux importants. Un confrère évêque qui jouit d’une estime et d’un respect particuliers dans toutes les Églises orthodoxes locales, qui fut dans le passé protépistate du Mont Athos, a proposé, avec crainte de Dieu, une solution très intéressante de la crise ukrainienne : premièrement, le temps est venu pour l’autocéphalie de l’Ukraine, deuxièmement, ceux qui n’ont pas été ordonnés selon l’ordre canonique de l’Église orthodoxe doivent recevoir une ordination canonique, troisièmement, Mgr Onuphre doit prendre la tête de l’Église autocéphale, et son vice-primat doit être Mgr Épiphane. Il faut encore qu’il y ait un règlement canonique, comme l’avait souligné le primat de l’Église orthodoxe de Chypre Chrysostome II, qui exprimait le sentiment d’autres primats, à savoir que le Patriarcat de Moscou ait un accès et une relation spirituelle avec son centre apostolique, Kiev. La question de l’Orthodoxie est celle de la défense et de la prédominance de la vérité. L’apparition du faux enseignement était une tentative d’imposer le mensonge. Par celui-ci, l’homme ne s’édifie pas, pas plus qu’il ne se sauve. L’obscurité qui l’habite s’aggrave encore. Vient alors l’endurcissement. Nous arrivons à des formes de vie pires que celle des animaux, à l’instar de celles de Sodome et Gomorrhe. Viennent la catastrophe, la douleur et le malheur. Dans le monde actuel du progrès, mais aussi de l’anxiété, le rôle de l’Orthodoxie continue à constituer une espérance vivante pour un monde meilleur et plus juste. Une attitude responsable et cohérente des chrétiens envers les principes de l’Évangile est une condition fondamentale pour un témoignage orthodoxe dans le monde où nous vivons. Nous sommes appelés à devenir les apôtres du Christ après avoir appris auprès de Lui, laissant le vieil homme du péché et commençant à appliquer dans notre vie, avec combativité et conséquence, les divins commandement du Christ. C’est seulement lorsque nous participons à la vie du Christ que nous vivons chrétiennement. Le dimanche de l’Orthodoxie est aussi la fête de ceux qui restent porte-drapeaux et pionniers dans la lutte et le témoignage de l’Orthodoxie dans le monde contemporain, et particulièrement tous ceux que Dieu a rendu dignes de servir la mission orthodoxe et ceux qui la soutiennent de toutes façons, afin d’être à la première ligne de celle-ci. La grâce de Dieu existe et agit en nous lorsque notre vie approche de la vie du Christ… ».