Vincent Lambert est mort. La nouvelle est tombée ce matin. Ces derniers jours, la question s’imposait au saut du lit : est-il encore vivant ?

 

Malgré la détermination de ses parents, de ceux qui l’entouraient, rien n’a pu sauver cet homme vivant, grand handicapé, qu’aucune machine ne maintenait en vie ; cet homme qui tournait la tête quand on l’appelait, qui vivait sous clé dans un hôpital et qu’un médecin a fini par laisser mourir de faim sous sédation, pour épargner aux vivants, le spectacle d’une trop cruelle agonie.

 

Qu’avait-il fait pour mériter une mort qu’avec l’abolition de la peine capitale, on se défend d’éviter aux plus terribles de nos criminels ?

 

La maladie, la fragilité, la vulnérabilité sont-ils devenu des délits ?

 

Quels que soient les arguments des avocats, l’acharnement qui a été mis, contre toute raison, à débouter les recours, à annihiler la justice, laisse interdit.

 

Jusqu’à ce que le gouvernement lui-même se dévoile en saisissant la Cour de cassation contre la Cour d’appel de Paris, faisant fi de ses propres engagements, de son propre droit, de ses propres lois.

 

L’heure est désormais à la peine. Finalement une peine d’Etat puisque la France, dans cet acte posé contre les demandes suspensives du Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU, abdique des droits de l’homme.

 

Elle sait qu’elle sera condamnée, mais n’en a cure.

 

Vincent Lambert n’est qu’une étape. Emblématique certes, mais une étape. Avec sa mort, nous revenons aux heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité avec un mélange d’insouciance et de déraison.

 

Eugénisme, euthanasie, les mots qui fâchent, qu’on brandit désormais comme des trophées, des victoires, les enveloppant d’une liberté vidée de son sens, d’une volonté devenue folle.

 

Si la valeur d’un homme ne se mesure plus qu’à son capital d’utilité et non plus d’humanité, la pente douce ne sera que plus violente.

 

Qu’allons-nous devenir ?

-----------------------------------------------

Vincent Lambert est décédé ce matin. 
Pensées et prières pour lui et sa famille.

Vincent Lambert est mort ce jeudi 11 juillet au CHU de Reims, a annoncé sa famille.

Dans une lettre ouverte publiée le lundi 8 juillet, ses parents, un demi-frère et une sœur, avaient expliqué qu’ils avaient épuisé tous les recours possibles et que « la mort de Vincent [était] désormais inéluctable ». Mercredi soir, plusieurs centaines de personnes s’étaient réunies devant l’église Saint-Sulpice, à Paris, pour une veillée de prière.

Depuis l'annonce de l'arrêt des traitements le 2 juillet, plusieurs évêques avaient invité les prêtres à « célébrer la messe à son intention en le confiant au Seigneur ».

Vincent Lambert, lui qui, simplement handicapé n'était pas en fin de vie, est mort de faim et de soif, victime de la politique eugéniste d'une société qui choisit la mort.

A quoi bon critiquer le nazisme si c'est pour se rallier à sa politique meurtrière comme le rappelait l'ancien président Français Monsieur François Hollande dans un discours sur les malades et handicapés qui étaient assassinés dans les hôpitaux sous le nazisme.

Il est donc fort à craindre que Vincent ne soit que le premier d'une longue liste...
Une fois de plus, dans ce cas de figure comme pour tant d'autres, compatissons, pleurons et prions.

Que nos saints Martyrs des Églises Orientales et Occidentales lui ouvre les portes du Ciel, et qu'il repose en paix dans le Christ notre résurrection !

Prions pour lui, sa famille, tous ceux qui l'ont soutenu.

Prions aussi pour les bourreaux qui tuent au nom d'une idéologie quelle qu'elle soit .

-------------------------------
Vincent Lambert died this morning.
Thoughts and prayers for him and his family.

Vincent Lambert died Thursday, July 11 at the University Hospital of Reims, announced his family.

In an open letter published Monday, July 8, his parents, a half-brother and a sister, had explained that they had exhausted all possible remedies and that "the death of Vincent [is] now inevitable." On Wednesday evening, several hundred people gathered in front of the Saint-Sulpice church in Paris for a prayer vigil.

Since the announcement of the cessation of treatments on July 2, several bishops had invited priests to "celebrate Mass for him by entrusting him to the Lord".

Vincent Lambert, who, simply handicapped, was not at the end of his life, died of hunger and thirst, victim of the eugenic policy of a society that chooses death.

What good is it to criticize Nazism if it is to rally to its murderous policy as recalled the former French President Mr. François Hollande in a speech on the sick and disabled who were murdered in hospitals under Nazism.

It is therefore feared that Vincent is only the first of a long list ...
Once again, in this case as for so many others, let us sympathize, cry and pray.

-----------------------------------

Vincent Lambert morreu esta manhã.
Pensamentos e orações por ele e sua família.

Vincent Lambert morreu quinta-feira 11 de julho no Hospital Universitário de Reims, anunciou sua família.

Em uma carta aberta publicada segunda-feira 8 de julho, seus pais, um meio-irmão e irmã, tinha explicado que tinham esgotado todos os recursos possíveis e "A morte de Vincent [foi] agora inevitável." Na noite de quarta-feira, várias centenas de pessoas se reuniram em frente à igreja Saint-Sulpice, em Paris, para uma vigília de oração.

Desde o anúncio da suspensão do tratamento 02 de julho, vários bispos tinha convidado sacerdotes para "celebrar a missa para ele, confiando ao Senhor."

Vincent Lambert, que simplesmente desativada não foi o fim da vida, morreu de fome e sede, uma vítima da política de eugenia de uma empresa que escolhe a morte.

Que bom criticar o nazismo se apenas para reunir à sua política assassina como lembra o ex-presidente francês François Hollande em um discurso sobre os enfermos e deficientes que foram assassinados em hospitais sob o nazismo.

Por isso, teme-se que Vincent seja apenas o primeiro de uma longa lista ...
Mais uma vez, neste caso, como para tantos outros, vamos simpatizar, chorar e orar.