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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 08:53
"Being filled with the Gospel teaching and trying to live by it, we should have love and compassion for the miserable humanity of our days. Probably never have people been more unhappy than the people of our days, even with all the outward conveniences and gadgets our society provides us with. People are suffering and dying for the lack of God—and we can help give God to them. The love of many has truly grown cold in our days—but let us not be cold. As long as Christ sends us His grace and warms our hearts, we do not need to be cold." (Fr. Seraphim Rose)

"Being filled with the Gospel teaching and trying to live by it, we should have love and compassion for the miserable humanity of our days. Probably never have people been more unhappy than the people of our days, even with all the outward conveniences and gadgets our society provides us with. People are suffering and dying for the lack of God—and we can help give God to them. The love of many has truly grown cold in our days—but let us not be cold. As long as Christ sends us His grace and warms our hearts, we do not need to be cold." (Fr. Seraphim Rose)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.

Frères, soyez toujours joyeux dans le Seigneur ; je le répète : soyez joyeux.
Que votre modération soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,19-28.

En ce temps-là, les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites auprès de Jean pour lui demander : "Qui êtes-vous ?"
Il déclara, et ne le nia point ; il déclara : "Je ne suis point le Christ."
Et ils lui demandèrent : "Quoi donc ! Êtes-vous Elie ?" Il dit " Je ne le suis point." " Êtes-vous le prophète ?" Il répondit " Non."
"Qui êtes-vous donc, lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dites-vous de vous-même ?"
Il répondit : "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe."
Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens.
Et ils l'interrogèrent, et lui dirent : "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ?"
Jean leur répondit : "Moi je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
C'est celui qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure."
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélie 16 sur St Jean (Catena Aurea) 

 

Je ne suis point le Christ

 

 

      Jean-Baptiste était à leurs yeux si digne de foi, qu'ils étaient disposés à croire au témoignage qu'il rendrait de lui-même. 

      Les Juifs avaient à l'égard de Jean-Baptiste, des sentiments beaucoup trop humains.

Ils regardaient comme indigne de lui d'être inférieur au Christ, à cause de l'éclat extraordinaire qui entourait toutes les circonstances de sa vie, sa naissance illustre (il était fils du prince des prêtres), son éducation austère, et le mépris qu'il faisait des choses humaines.

Jésus-Christ, au contraire, paraissait venir d'une famille obscure, comme les Juifs le lui reprochaient :

« Est-ce qu'il n'est pas le fils du charpentier ? »

et sa manière de se nourrir et de se vêtir n'avait rien qui le distinguât des autres hommes.

Or, comme Jean envoyait continuellement à Jésus-Christ, et que les Juifs cependant préféraient l'avoir pour maître, ils lui envoient une députation, dans l'espérance de l'amener par leurs flatteries, à déclarer qu'il était le Christ.

Ce ne sont donc point des hommes du peuple qu'ils lui députent (comme lorsqu'ils envoient au Christ des serviteurs et des hérodiens), mais des prêtres et des lévites, et encore n'étaient-ce pas les premiers venus, mais des prêtres de Jérusalem, c'est-à-dire, les plus honorables et les plus distingués d'entre eux.

Ils lui envoient donc demander :

« Qui êtes-vous ? » non pas qu'ils ignorent ce qu'il est, mais parce qu'ils veulent l'amener à donner une réponse conforme à leurs désirs.

Aussi Jean-Baptiste répond à leurs pensées plutôt qu'à leur question :

« Il confessa, et il ne le nia point, il confessa : Je ne suis pas le Christ. »

Et voyez la sagesse de l'Evangéliste, il répète trois fois à peu près la même expression, pour faire ressortir la vertu de Jean-Baptiste, et la malice insensée des Juifs ; car c'est le devoir d'un serviteur fidèle, non-seulement de ne pas ravir la gloire qui appartient à son maître, mais de la rejeter quand elle lui est offerte, même par un grand nombre.

C'était par ignorance que le peuple conjecturait que Jean-Baptiste pourrait être le Christ, tandis que c'est avec mauvaise intention que les prêtres et les lévites lui adressent cette question, espérant l'amener par leurs flatteries au résultat qu'ils désiraient.

 

 

 

Étant nourri de l'enseignement évangélique et nous efforçant d'en vivre, nous devrions faire preuve d'amour et de compassion envers la misérable humanité qui nous entoure de nos jours. Il n'y a probablement jamais eu autant de gens malheureux que de nos jours, même avec toutes les facilités matérielles et gadgets que notre société nous apporte. Les gens souffrent et meurent du manque de Dieu - et nous pouvons les aider en lui apportant Dieu. De nos jours, l'amour s'est considérablement refroidi chez beaucoup - mais nous-mêmes, ne nous refroidissons pas. Aussi longtemps que le Christ nous enverra Sa grâce et réchauffera nos coeurs, nous n'avons pas à être froids. (P. Seraphim Rose)

Étant nourri de l'enseignement évangélique et nous efforçant d'en vivre, nous devrions faire preuve d'amour et de compassion envers la misérable humanité qui nous entoure de nos jours. Il n'y a probablement jamais eu autant de gens malheureux que de nos jours, même avec toutes les facilités matérielles et gadgets que notre société nous apporte. Les gens souffrent et meurent du manque de Dieu - et nous pouvons les aider en lui apportant Dieu. De nos jours, l'amour s'est considérablement refroidi chez beaucoup - mais nous-mêmes, ne nous refroidissons pas. Aussi longtemps que le Christ nous enverra Sa grâce et réchauffera nos coeurs, nous n'avons pas à être froids. (P. Seraphim Rose)

 

 

Chers amis. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

Nous regardons ces images (horribles à certains 

égards ),

qui nous sont partagées sur "Facebook".

Cet homme a été pendu en Irak pour avoir refusé de

renoncer à Jésus-Christ.

 

 

Regardez ces photos, la joie sur le visage de ce jeune homme, notre Frère Chrétien, alors que, sur le point d'être exécutté, il envoie un dernier "au revoir" à sa famille.

Regardez le sourire sur son visage.

Oh mon Dieu, que son âme repose en paix dans le

Christ Jésus notre Sauveur ! Et qu'il intercède pour nous

ce jeune homme dont je ne puis douter que les Saints

Anges escortant la Mère du Premier Né soient venus à

sa rencontre pour l'introduire aux demeures

éternelles ! Que lui, si fier et heureux de servir Jésus

intercède pour nous qui sommes si peu fervents !

 

Qu'avec nos Saints Martyrs il intercède pour ceux qui, au

nom de Dieu,

prétendent accomplir de si horribles crimes !

 

S'il vous plaît partagez ces images horribles à certains

égards , mais aussi ce Témoignage qui devrait nous

entrainner à servir Dieu et les Frères dans l'Amour et la

dignité des disciples du Christ, Prince de la Paix,

"le Divin Roi d'Amour"...Votre fidèlement dévoué.

 

+Mor Philipose-Mariam.

 

 

 

 

+++

 

 

Syrie : crimes et propagande –

 

Conférence de Damien Viguier et

 

Jean-Claude Antakli à Nice

 

 

Damien Viguier est avocat aux barreaux de l’Ain et de Genève, docteur en droit privé et sciences criminelles, chargé d’enseignement à l’université, spécialiste en droit pénal et international. À la demande de 14 victimes syriennes de Daesch, il a porté plainte contre le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius. Connu pour aller voir de ses yeux sur le terrain les situations de conflit comme cela fut le cas durant ses divers déplacements en Syrie, mais également dans le Dombass pour discuter avec des responsables militaires, politiques. Il nous livrera sa vision en terme de droit international sur la notion de « droit d’ingérence », celle de crime de guerre, de terrorisme et de crimes contre l’humanité.

Jean Claude Antakli est biologiste, écrivain Franco-Syrien, né à Alep en Syrie. Diplômé de l’université de Médecine de Montpellier, militant de la paix au Proche Orient, il a animé de nombreuses conférences, publié bon nombre d’articles relatifs à cette région du monde et enfin plusieurs livres dont le « Silence de Dieu » et « itinéraire d’un chrétien d’Orient ». Dans son dernier livre « Syrie, une guerre sans nom », il nous livre son expérience, son témoignage de chrétien d’orient, d’une Syrie qui s’enfonce peu à peu dans la guerre et la désolation, une ville, Alep, sous les bombes alors qu’il s’efforçait avec l’aide de son épouse, pharmacienne biologiste, de créer un centre de formation d’infirmiers à la française. Tout en n’étant pas avare de critiques envers le pouvoir en place en Syrie, il s’efforce de rétablir des vérités maintes fois piétinées par les médias occidentaux et fait l’éloge d’un pays qui malgré une guerre civile dévastatrice, tient bon grâce à un patriotisme qui transcende les croyances religieuses.

Cette conférence sera suivie d’une séance de questions du public et d’une séance de dédicaces d’ouvrages. L’association Culture Populaire, en partenariat avec les éditions Kontre Kulture, mettra à votre disposition toute une série d’ouvrages en vente libre, ainsi qu’un espace vente / exposition de tableaux par nos artistes maison. Un espace rafraîchissements sera également à votre disposition.

 

Entrée : 7 €, à payer sur place en espèces.

 

Les réservations s’effectuent par formulaire à l’adresse suivante : cultpop.fr

Pour des raisons de sécurité, le lieu de l’événement sera communiqué 48h à l’avance aux adresses de réservation.

 

 

250 CHRETIENS L'ATTENDAIENT...

Le père Jacques Mourad, prêtre de l’Église syriaque catholique du diocèse de Homs en Syrie, enlevé le 21 mai dernier dans son couvent de Qaryatayn par un groupe de l’ « Etat islamique », a retrouvé la liberté samedi 10 octobre 2015. Pendant les 4 mois de sa captivité, il a été emprisonné à Raqqa (centre de la Syrie).

Ses geôliers tentent de le convaincre, ainsi que son diacre Boutros, de se convertir à l’Islam en les menaçant de décapitation. Ils ont toujours refusé.

Pour supporter cette souffrance, le Père Jacques prie quotidiennement la Vierge Marie et  Notre Dame de Lourdes. Par elle, il retrouve la paix intérieure : il sent la prière du monde pour lui mais doute d’être relâché et pense chaque jour être tué.

Au 83ème jour de captivité, un combattant leur demande qui est Jacques Mourad. Le Père se présente. L’homme lui dit : chaque jour les gens nous disent : rendez-nous  le Père Jacques...

Le combattant l’emmène à Palmyre avec Boutros, les fait rentrer dans une maison, leur débande les yeux et pousse la porte et, «Ô surprise, il y avait 250 chrétiens de Qaraytayn » dans la pièce. ( www.oeuvre-orient.fr 

 

 

 

Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Au fond du cœur de tout homme venant en ce

monde, il y a une soif, la soif de l'infini.

 

Cette soif, c'est quelque chose que l'homme ne peut pas arracher de son cœur ; Dieu lui-même l'y a mise comme sa marque de fabrique. Nous sommes libres de chercher cet infini hors de Dieu, mais nous ne sommes pas libres de ne pas chercher l'infini. Si l'homme le cherche en Dieu, il le trouve, mais si, oubliant son Dieu, il le demande aux créatures, au lieu de l'eau vive, il ne trouve en ces pauvres créatures que quelques gouttes d'une eau bourbeuse qui ne saurait apaiser sa soif. [...]

« Fecisti nos ad te, Domine, et irrequietum est cor nostrum donec requiescat in te. »
« Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, c'est pourquoi notre cœur ne sera jamais tranquille tant qu'il ne reposera pas en vous. »
St Augustin

« Seigneur, vous nous avez faits pour vous ». « Pour vous » est une traduction un peu faible. Le Docteur, en effet, ne dit pas tibi mais bien ad te ; or ad exprime la tendance ; il faut dire : « Seigneur, vous nous avez faits vers vous ». Dieu nous a créés dans une tendance vers lui ; tout notre être est une tendance vers l'infini et alors la conséquence : irrequietum est cor nostrum - notre coeur est sans repos possible, - donec requiescat in te - jusqu'à ce qu'il se repose en vous. [...]

Quand l'homme s'éloigne de Dieu qui est la source des eaux vives, il se met à creuser d'autres citernes et, en les creusant, il les crève du même coup, parce qu'il veut y mettre l'infini ; il les fabrique, il les fait éclater par l'immensité de son désir : Foederunt sibi cisternas dissipatas... »

[P. Pierre-Thomas Dehau (1870-1956)], Des fleuves d'eau vive (Les nourritures terrestres), Lyon, Les Éditions de l'Abeille, 1941.

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 
 
 

 

 
Association Juristes pour l'enfance
Communiqué de presse du 12 décembre 2015
 

 

 
Aidez-nous à faire connaître
 
les actions de JPE !
 
 

Chers membres et amis de Juristes pour l’enfance,

 

Quelques mots pour vous tenir au courant de nos procédures en cours en vue de la défense devant les tribunaux des droits des enfants.
 
Les deux plaintes que nous avons déposées contre des sociétés américaines de GPA démarchant la France pour trouver des clients, après des enquêtes menées par nos soins au sein de ces sociétés, ont été classées sans suite. Nous avons informé le parquet de notre intention de nous constituer partie civile dans les jours prochains. Un juge d’instruction sera saisi et fixera la montant de la consignation que nous devrons payer. Le montant devrait s’élever à plusieurs milliers d’euros.
 
Par ailleurs, nous venons de « boucler » les écritures dans trois interventions volontaires que nous menons devant la Cour d’appel de Rennes dans des affaires de transcription des actes de naissance après gestation pour autrui à l’étranger. L’ordonnance de clôture a été rendue le 10 décembre et les audiences auront lieu le 11 janvier 2016.
 
La Cour d’appel de Versailles nous ayant déclarés irrecevables dans trois affaires où nous dénoncions un détournement de l’adoption d’enfants privés délibérément de leurs pères pour être rendus adoptables, de manière à éviter de répondre à nos arguments, nous avons formé des pourvois en cassation. L’audience est fixée au 9 mars 2016.
 
Enfin, nous intervenons dans une affaire à Blois où une femme ayant vendu 4 de ses enfants est poursuivie pour escroquerie à l’égard des acheteurs, afin de faire valoir le droit des enfants et faire requalifier les faits en vente d’enfant. L’audience aura lieu le 24 janvier 2016.
 
Nos autres affaires en cours n’ont pas donné lieu à de nouvelles avancées procédurales.
 
Nous avons besoin de vous. Nous ne vous demandons pas de dons aujourd’hui, mais de nous aider à faire connaître nos actions afin que de nouvelles personnes, plus nombreuses, puissent contribuer et elles-mêmes faire connaître JPE.
 
Aussi, voici notre requête : pouvez-vous transférer le message ci-joint à votre carnet d’adresses, afin que nos actions soient connues et puissent être soutenues par de nombreuses personnes ? 
 
Soyez assurés, chers membres et amis, de notre entier dévouement au service de la défense des enfants
 

Aude Mirkovic,
Maitre de conférences en droit privé
Porte-parole de l’association

 

 

 

 

Association Juristes pour l’enfance

Juristespourlenfance.com

 

Découvrez l’association Juristes pour l’enfance !

 

 

Juristes pour l’enfance (JPE) est une association loi 1901, déclarée à la préfecture de Paris le 1er septembre 2008.

Les membres de JPE sont des juristes ou des personnes investies auprès de l’enfance qui désirent mettre leur expertise, notamment juridique, au service de la défense des droits des enfants.

  • L’objectif premier de l’Association est d’agir en justice pour faire respecter les droits  de l’enfant. Nous agissons essentiellement de trois manières : 

 

  • Pour faire cesser des atteintes constatées aux droits de  l’enfant : par exemple, l’association agit actuellement contre le musée de l’Homme pour faire retirer une affiche en ligne mettant en scène la nudité des enfants.
  • pour contester la légalité  de textes réglementaires qui ne respectent pas les droits des enfants : par exemple, l’association a contesté la légalité de la circulaire Taubira de janvier 2013 relative à la GPA.
  • pour intervenir des dans affaires impliquant les enfants et dans lesquelles il apparait que leurs  droits sont menacés : par exemple, l’association intervient dans une affaire de GPA moyennant finance afin que les faits, poursuivis sous le délit d’escroquerie, soient requalifiés en vente d’enfant. En matière de GPA, l’association intervient dans plusieurs affaires pour s’opposer à la transcription des actes de naissance étrangers des enfants, transcription qui ne présente pas d’utilité pour eux mais réalise au contraire un déni de la violation de leurs droits résultant du recours à la GPA. Encore, l’association intervient pour dénoncer devant les juges le détournement de l’adoption que constitue la conception d’enfants délibérément privés de père par le recours au don de gamètes à l’étranger, de manière à les rendre « adoptables ».

 

  • Par ailleurs l’association, de façon habituelle, alerte et informe l’opinion publique et le monde politique, et assure la diffusion de la culture du respect des droits de l’enfant en s’exprimant sous forme de communiqués de presse chaque fois que les droits de l’enfant sont mis en cause  par l’actualité.

Retrouvez nous sur notre blog (www.juristespourlenfance.com), twitter (@JuristePLE)  et facebook (www.facebook.com/JuristesPourlEnfance).

 

Ces actions exigent des moyens financiers importants et l’association a besoin de votre soutien. 

Pour être tenu au courant des actions en justice menées par Juristes pour l’enfance et recevoir (gratuitement et sans aucune engagement) notre lettre d’information, adressez-nous un message à l’adresse suivante : juristespourlenfance@gmail.com

Vous pouvez aussi faire un don en ligne sur notre blog http://juristespourlenfance.com ou envoyer votre chèque à l’adresse suivante :

Juristes pour l’enfance 
BP 32   69591 L’Arbresle cedex

 

D’AVANCE, MERCI !

La parole de Dieu
 
 
 
         Un pauvre crie, le Seigneur l'entend.         
 
Psaume 33, verset 7
 
 
 
La méditation
 
 
Le roi David a connu des moments difficiles. Poursuivi par la jalousie du roi Saül, il doit se réfugier chez les Philistins, les ennemis intimes d'Israël. Pour ne pas se faire mettre en pièce, il simule la folie, afin d'émouvoir le zeste de compassion de ces hôtes inattendus*. Cet épisode à haut risque inspire à David un superbe psaume d’action de grâce, qui rappelle le « Magnificat » de la Vierge Marie**.
Après l'angoisse de l’épreuve, ce psaume rayonne d'un grand calme, comme en mer, quand l'accalmie succède à la tempête. Ce moment de terreur induit par sa ruse devient pour David l'occasion d’un apprentissage. Lui, le grand roi, est à ce moment comme le pauvre. Et « quand un pauvre crie, Dieu entend. Il le sauve de toutes ses angoisses ». Toujours. Je suis vraiment croyant quand, dans une situation délicate, dans laquelle je risquais de me fourvoyer, je deviens humble, pauvre comme David. 
Ma peur m’a fait crier vers le Seigneur, mais plus forte que la peur, c’est le cri de ma grande confiance. Et le Seigneur m'a répondu. Rarement comme je l'aurais imaginé. Il me montre alors que parmi des milliards d'autres humains, il prend soin de ma petite personne. « En fait, disent les maîtres spirituels, tant que tu n'as pas crié, tu n'as pas vraiment prié. » Et lorsqu'il a répondu à ton cri, tu peux dire comme David : « Je bénirai le Seigneur en tout temps », de nuit comme de jour. « Sa louange sans cesse à mes lèvres », dans le bonheur ou dans les épreuves.
 
 
* Premier livre de Samuel, chapitre 21, versets 11 à 16
** Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 46 à 55(Source:Avent dans la Ville)
 
CATECHESE BAPTISMALE:
LE SYMBOLISME DE L'EAU chez Tertullien :
Extraits du Traité du baptême

[...] Examinons plus au long s'il est ridicule ou impossible que l'homme soit régénéré de l'eau. Pour être moins surpris que cette matière ait pu être élevée à une si haute dignité, il est bon de considérer cet élément jusque dans son origine.

Elle est noble, cette origine, elle et illustre dès le commencement du monde ; car l'eau est un de ces éléments, lequel avant que l'univers eût reçu toute sa perfection demeurait comme caché dans la puissance de Dieu. Au commencement, dit l'Ecriture sainte, Dieu créa le ciel et la terre.

La terre était invisible et sans ornements ; les ténèbres étaient sur l'abîme et l'Esprit de Dieu était porté sur les eaux. [Gn 1, 1]

Voilà d'abord, ô hommes, de quoi révérer la substance de l'eau par l'ancienneté de son usage et de quoi respecter ensuite sa dignité ; elle était le siège de l'Esprit divin et plus privilégiée alors que les autres éléments.

Tout n'était qu'un chaos affreux ; les étoiles ne rendaient point encore de lumière ; tout était informe, la mer était lugubre, la terre sans ornement, les cieux sans beauté.

L'eau, la seule eau, toujours matière parfaite, toujours excellente, toujours pure, servait de trône à l'esprit de Dieu.

Ajoutez que, quand Dieu fit ensuite l'arrangement des différentes parties de l'univers, il le fit par le moyen des eaux ; car, pour suspendre au milieu du monde le firmament, il sépara les eaux d'avec les eaux.

Pour suspendre la terre, il fit une semblable séparation.

le monde étant enfin arrangé dans toutes ses parties par la disposition de ses divers éléments, comme il devait être habité, ce fut aux eaux, en premier lieu, qu'il commanda de produire des âmes vivantes.

C'est donc l'eau qui, la première, produisit ce qui a vie, afin qu'on ne soit pas surpris que dans le baptême, l'eau puisse donner la vie éternelle à notre âme. Dans la formation même de l'homme, Dieu employa l'eau pour achever ce sublime ouvrage.

La terre est, à la vérité, la matière dont l'homme fut fait ; mais cette terre n'eût pas été assez disposée pour cet ouvrage si elle n'avait été humide et détrempée.

Ce limon, en effet, demeurait imprégné dans une juste mesure de l'eau qui depuis quatre jours, avait été isolée en son lieu.

S'il était nécessaire de descendre dans un plus long détail des principales prérogatives de l'eau, que ne pourrais-je pas dire de sa vertu et de sa fécondité ?

Quels bienfaits, quelle fertilité, quels secours le monde n'en reçoit-il pas ?

Mais je craindrais qu'on ne m'accusât de faire plutôt un panégyrique de l'eau que d'expliquer la matière du baptême.

Cependant, par là, je montrerais plus sensiblement que si Dieu fait servir l'eau à tant de choses et à tant d'ouvrages, il n'est pas hors de vraisemblance qu'il l'ait employée aussi dans les sacrements : si elle gouverne la vie de la terre, elle la procure aussi pour le ciel.

+++

CATECHESE SUR LA CONFESSION:
OBJECTION À LA CONFESSION : JE SUIS TELLEMENT PÉCHEUR. DIEU PEUT-IL ME PARDONNER ?
Divine puissance –Confession et absolution

« Cette objection exprime une attitude d’orgueil. L’homme attribue plus de poids à ses actes qu’à la miséricorde de Dieu. Elle révèle un manque de foi et d’espérance en son infinie bonté. Mais si un  homme se repent sincèrement, tout péché peut lui être pardonné. ‘La puissance du repentir est fondée sur le pouvoir de Dieu. Le Médecin est tout-puissant et la médication donnée par lui est toute-puissante’ (saint Ignace Briantchaninov).

Thérapeutique

« Saint Jean Chrysostome, évaluant les résultats miraculeux d’un repentir sincère, dit : ‘Le repentir est une médication qui détruit le péché. C’est un don céleste, une force merveilleuse qui, par la grâce de Dieu, surmonte la puissance et la rigueur de la loi. Il ne rejette pas le fornicateur, ne renvoie pas l’adultère, ne dédaigne pas l’ivrogne, n’anathématise pas l’idolâtre, ne néglige pas le fauteur de scandale, ne persécute pas celui qui abuse, pas même l’homme hautain. Il régénère chacun parce qu’il est un fourneau purifiant le péché. La blessure et la médication, ce sont le péché et le repentir’.

L’innocence

« Ne dis pas : J’ai beaucoup péché, comment puis-je être sauvé ? Tu ne le peux pas ; Dieu seul le peut, et Il peut le faire de telle façon que tous tes péchés soient détruits. Écoute attentivement ces paroles : Notre Dieu détruit tes péchés d’une manière telle qu’il n’y ait ni un endroit, ni une trace qui subsistent, et Il restaure alors ta santé, Il te présente la justice qui te libère de la peine de mort. Il te donne la justice ; et celui qui a péché, Il le rend égal à celui qui n’a pas péché parce qu’Il détruit le péché comme s’il n’avait jamais existé (cf. Is.1, 18).

L’amour sans limite

« Mais, diras-tu : Est-ce possible pour celui qui se repent d’être sauvé ? – C’est parfaitement possible. – Mais, j’ai passé toute ma vie dans le péché ; si je me repens, serai-je sauvé ? – Bien sûr ! – Comment le savons-nous ? – Par l’amour que Dieu a pour l’homme. Est-ce que Je me fie à votre repentir pour détruire vos péchés si lourds ?, nous rapporte l’Écriture (Os.13, 14). En effet, Dieu connaît les limites du repentir de l’homme et cela ne l’empêche pas de remettre les péchés. Si tu devais te fier uniquement à ton repentir, alors, en effet, tu devrais trembler ; mais la miséricorde de Dieu s’unit au repentir. Et la miséricorde divine n’a pas de limites, les mots ne peuvent exprimer sa bonté. Notre malice a une fin, mais la médication est sans limite. La mer,  si grande soit-elle, a une fin ; mais l’amour de Dieu pour l’homme est infini’ ».

(extrait de The Forgotten Medicine : The Mystery of Repentance, St. Xenia Skete Press. Wilwood CA, 1994)(Source:"Sagesse Orthodoxe")

 

 

 

Lorsque l’âme est dans son fond, elle échappe à tous les noms et à ses propres puissances. Car les puissances elles aussi sont une chute au dehors. Comme on ne peut donner aucun nom à Dieu, on ne peut donner aucun nom à l’âme dans sa propre nature. Et lorsque ces deux deviennent un, c’est alors la sainteté. L’être est si noble qu’il donne l’être à toutes choses. Et s’il n’y avait pas d’être, un ange serait comme une pierre. (Les Dits de Maître Eckhart)

Lorsque l’âme est dans son fond, elle échappe à tous les noms et à ses propres puissances. Car les puissances elles aussi sont une chute au dehors. Comme on ne peut donner aucun nom à Dieu, on ne peut donner aucun nom à l’âme dans sa propre nature. Et lorsque ces deux deviennent un, c’est alors la sainteté. L’être est si noble qu’il donne l’être à toutes choses. Et s’il n’y avait pas d’être, un ange serait comme une pierre. (Les Dits de Maître Eckhart)

CINEMA:


Dans "Mia Madre",

c’est la mort de la mère qui agit comme un véritable révélateur pour Margherita. Alors qu’elle a parfaitement réussi professionnellement, la mort de sa mère lui fait perdre pied et l’amène à un retour sur soi, au fond un retour à l’essentiel. C’est le temps des interrogations, des plus futiles aux plus triviales. Ces consignes qu’elle a toujours donné aux acteurs et auxquelles elle-même n’a jamais cru, sa fille, qui traverse une crise d’adolescence ou encore cette relation adultère qui ne la satisfait plus, la perte d’un être cher entraine un retour au réel brutal et d’une remise en question sincère.Sortie de Réalisatrice, la charmante Margherita (Maegherita Buy) tourne un nouveau film. Un film sur la fermeture d’une usine italienne, le licenciement et le dialogue social difficile. Un tournage compliqué et qui traine en longueur, d’autant que l’état de santé de sa mère décline gravement. Alors que cette dernière est mise sous surveillance à l’hôpital, c’est le frère de Margherita, incarné par Nanni Moretti lui-même, qui s’en occupe efficacement. Le déclin puis la perte d’un proche, voilà le thème du dernier film de Nanni Moretti, rappelant La Chambre du fils, film qui avait obtenu la Palme d’or à Cannes en 2001.

Drame et beauté

Qui dit perte d’un être cher dit tristesse et parfois lourdeur. Loin de se complaire dans un pathos tire-larmes et une atmosphère macabre, Mia Madre parvient même à faire rire. Dans son film, Margherita dirige un célèbre acteur américain, Barry Huggins (John Turturro), dont le talent n’a d’égal que son incapacité à apprendre ses textes. Caractériel, mégalomane, il a tous les vices de l’acteur américain parvenu. Le contraste est saisissant, entre une réalisatrice inquiète pour sa mère et un acteur vedette mal dégrossi, le tout participant d’une beauté vraie.

Jeu d’acteur remarquable, réalisation d‘une grande finesse et sujet traité avec délicatesse font de Mia Madre un petit chef d’œuvre. Une dimension spirituelle aurait été aussi pertinente que bienvenue, et aurait permis de sublimer cette belle mort. Force est de constater que ce film est tout de même une réussite. Un film sur la famille, une bonne opportunité en ce temps de l’Avent !

En salles depuis le 2 décembre, Nanni Moretti, Mia Madre, adultes et adolescents.

 

Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,28-32.

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens :
« Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Pierre Chrysologue

(v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église 
Sermon 167 ; CCL 248, 1025, PL 52, 636 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 34 rev.) 


 

« Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole »

 

      Jean Baptiste enseigne en paroles et en actes.

Vrai maître, il montre par son exemple ce qu'affirme son langage.

Le savoir fait le maître, mais c'est la conduite qui confère l'autorité...

Enseigner par les actes est la seule règle de celui qui veut instruire.

L'instruction par les paroles, c'est le savoir ; mais quand elle passe dans les actes, c'est la vertu.

Est donc authentique le savoir joint à la vertu : c'est elle, elle seule qui est divine et non humaine... 


      « En ces jours-là, survient Jean le Baptiste, proclamant dans le désert de Judée : ' Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche ' »

(Mt 3,1-2).

« Convertissez-vous. »

Pourquoi ne dit-il pas plutôt :

« Réjouissez-vous » ?

« Réjouissez-vous plutôt, parce que les réalités humaines cèdent la place aux réalités divines,

les terrestres aux célestes,

les temporaires aux éternelles,

le mal au bien,

l'incertitude à la sécurité,

le chagrin au bonheur,

les réalités périssables à celles qui demeureront toujours.  

Le Royaume des cieux est tout proche. Convertissez-vous. »

Que ta conduite de converti soit évidente.

Toi qui as préféré l'humain au divin, qui as voulu être esclave du monde plutôt que vainqueur du monde avec le Seigneur du monde, convertis-toi.

Toi qui as fui la liberté que les vertus t'auraient procurée parce que tu as voulu subir le joug du péché, convertis-toi ; convertis-toi vraiment, toi qui, par peur de posséder la Vie, t'es livré à la mort.


 

Le savoir fait le maître, mais c'est la conduite qui confère l'autorité...  Enseigner par les actes est la seule règle de celui qui veut instruire.

Le savoir fait le maître, mais c'est la conduite qui confère l'autorité... Enseigner par les actes est la seule règle de celui qui veut instruire.

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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 07:02
« aucune créature n’a d’être ; car leur être à toutes est suspendu à la présence de Dieu. Si Dieu se détournait d’elles ne fût-ce qu’un instant, elles retourneraient au néant. » ( Maître Eckhart)

« aucune créature n’a d’être ; car leur être à toutes est suspendu à la présence de Dieu. Si Dieu se détournait d’elles ne fût-ce qu’un instant, elles retourneraient au néant. » ( Maître Eckhart)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.

Frères, soyez toujours joyeux dans le Seigneur ; je le répète : soyez joyeux.
Que votre modération soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,19-28.

En ce temps-là, les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites auprès de Jean pour lui demander : "Qui êtes-vous ?"
Il déclara, et ne le nia point ; il déclara : "Je ne suis point le Christ."
Et ils lui demandèrent : "Quoi donc ! Êtes-vous Elie ?" Il dit " Je ne le suis point." " Êtes-vous le prophète ?" Il répondit " Non."
"Qui êtes-vous donc, lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dites-vous de vous-même ?"
Il répondit : "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe."
Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens.
Et ils l'interrogèrent, et lui dirent : "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ?"
Jean leur répondit : "Moi je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
C'est celui qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure."
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

Lundi 14 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Un examen de conscience de l'Abbé Duquesne pour ce "Carême de l'Avent"

(1732-1791) 
L'évangile médité, 30ème Méditation .

N'est-il pas vrai qu'en ce lendemain d'élections, il arrive (Cet "Examen de conscience") providentiellement si chacun d'entre nous veut prendre sa place tant à l'intérieur de l'Eglise que dans la Nation?...

 

"Au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas"

 

 

Si la Providence nous a placé dans l'ordre civil, quels sont nos emplois ?

Comment nous en acquittons-nous ?

Si la grâce nous a placé dans l'ordre ecclésiastique, quel est notre rang ?

Comment en remplissons-nous les devoirs ?

Par rapport au vices et aux vertus, qui sommes-nous ? colères, vindicatifs, médisants, ou charitables, compatissants, sobres, chastes ? 

Que disons-nous de nous-même ? Et d'abord qu'en disons-nous à nous-même ?

Ne parlons-nous pas trop souvent de nous-mêmes ? Et n'est-ce pas toujours pour nous donner raison et donner tort aux autres, pour nous louer, et faire tomber le blâme sur le prochain?

Qu'en disons-nous au sacré tribunal ? N'y cachons-nous, n'y dissimulons-nous, n'y déguisons-nous rien ?

Nous y faisons-nous connaître tel que nous sommes ?

N'y faisons-nous pas connaître les autres plus que nous-même ? 

Pourquoi donc raisonner sur la religion au lieu de la pratiquer ?

St Jean ne pourrait-il pas nous dire ici à tous en général :

-Jésus Christ est au milieu de vous, et vous ne le connaissez pas, ou si vous le connaissez, ou est votre respect, votre amour, votre zèle pour Lui ?

 

En Géorgie dans la ville de Borjomi lors des commémorations du Génocide de 1915 perpétrés par les turcs contre les Assyriens, les Arméniens et les grecs, un prêtre arménien et sa chorale chantent un chant en Araméen la langue de Jésus-Christ et la langue que parle les Assyriens (ou Assyro-Chaldéens)... En 1915 les turcs ont massacrées plus de 3.5 millions de Chrétiens : 1.5 millions d'arméniens, 750 000 Assyriens et plus de 500 000 grecs mais aussi 800 000 Yesidis et Alevis....

Magnifique vidéo, "Quadish" extraordinairement

interprété.

 

Ah, si seulement les "choristes" de notre

Monastère Syriaque pouvaient si bien chanter

!...On peut rêver et, qui sait, espérer...

 

Mais surtout, quel bel hommage à nos Témoins.

 

L'année commémorative n'est pas terminée et,

nos fidèles le savent bien, en dehors du drapeau

de la "fierté de nos frères aînés les Martyrs

Syriaques" (Sayfo) qui est de toutes nos

processions et siège en permanence près de

l'Icône de St Thomas à gauche de notre "Barrière

de Chœur" (Iconostase), allusion priante en est

faite à chaque Qurbana (Ste Messe) .

 

Puissent nos Martyrs intercéder pour notre

fidélité au Christ Prince de la Paix et Son vivifiant

Évangile !

 

Liste des Eglises Assyriennes et autres détruites:


http://theorthodoxchurch.info/blog/news/?p=45336

+++

 

POUR SA CULTURE GENERALE:

 

 

Photo de Michael Wood.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une réflexion qu'on entend souvent lorsque des Occidentaux observent les prières de Chrétiens Orientaux:
-"Oh regarde tous ces musulmans comment ils prient.."
- Attends, ce ne sont pas des musulmans, mais  des chrétiens... Des Chrétiens fidèles aux anciennes Traditions Apostoliques.
C'est comme ça que les chrétiens se comportait bien avant Mahomet qui est né  en 570 après Jésus-Christ.
Regarde ces Chrétiens contemporains sur l'image / Ils sont à genoux, le front sur le sol.
Sur  la gauche, les hommes et les femmes sur la droite habillées de longues robes et  la tête couverte....
Regarde  le tapis de prière qu'ils utilisent........
T'es-tu  jamais demandé d'où les musulmans ont trouvé tout ça ?
-Et bien cela vient du Lévitique 26:1 qui interdit aux fils et filles d'Israël d'user pour prier de  la pratique païenne de s'agenouiller sur une pierre .
Le code de la loi juive stipule  que si tu mets une substance qui s'interpose entre tes genoux et le sol de Pierre, alors tu peux t'agenouiller.
Par conséquent, si tu observe, tu t'apperçois que pour  Yom Kippour, quand les juifs orthodoxes s'agenouillent et inclinent  leurs visages à la parole, ils s'agenouillenter sur des serviettes  puisque beaucoup de synagogues (surtout en Israël) ont le sol couvert de pierre ou l

Les serviettes ont été remplacés par des tapis de prière. e carrelage.
La prosternation était normale et habituelle chez les chrétiens au moyen-Orient. Cette pratique survit aujourd'hui encore en Orient, mais aussi aux Indes (Pour nos communautés Syro-Orthodoxes des Chrétiens de St Thomas) et se trouvent , de ce fait, exportées ici, dans nos communautés Orthodoxes Orientales d'Occident . Elles ont parfois survécues jusqu'en certaines communautés chrétiennes de Russie.
Les Tapis de prière, ont donc été largement utilisés par les chrétiens de cette époque et le sont maintenant encore par les moines Tel est la forme la plus traditionnelle de la prière du culte  chrétien. Je me souviens avoir prié avec Son Em Joseph Mar Koorilose chez des personnes privées, dans leurs maison au Kerala, jamais il n'aurait débuté les prières sans dérouler le "Tapis de prière" et s'être tourné vers l'Est.
 
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we sign it - Solidaires avec les chrétiens d'Irak
Solidaires avec les chrétiens d'Irak

 

Depuis quelques semaines – et particulièrement ces derniers jours –, une population entière de chrétiens d’Irak fait l’objet d’une extermination ethnique et religieuse déclarée, au nom de l’islam, de la part des troupes barbares de l’EIIL (Da‘ich). Femmes, hommes, enfants, civils et religieux sont expropriés, dépossédés de leurs biens, pourchassés de leurs maisons, de leur terre, ou tout simplement lâchement assassinés. A Mossoul, des églises et des bibliothèques sont brûlées. Nous, associations, organisations, personnalités, signataires de cet appel, interpellons les gouvernements des pays du monde arabe, la communauté mondiale – musulmans, juifs, chrétiens, croyants, non-croyants, libres penseurs… –, ainsi que les institutions et les instances internationales (ONU, Ligue arabe…), et les pressons à réagir vivement, à condamner énergiquement ce qui se passe sous nos yeux et à intervenir concrètement pour mettre fin aux souffrances d’une communauté entière dont le seul tort est d’être chrétienne, en la rétablissant dans son droit.

SIGNONS ET DIFFUSONS MASSIVEMENT

 

Appel à la communauté internationale pour sauver les chrétiens d'Irak

Depuis quelques semaines – et particulièrement ces derniers jours –, une population entière de chrétiens d’Irak fait l’objet d’une extermination ethnique et religieuse déclarée, au nom de l’islam, de la part des troupes barbares de l’EIIL (Da‘ich). Femmes, hommes, enfants, civils et religieux sont expropriés, dépossédés de leurs biens, pourchassés de leurs maisons, de leur terre, ou tout simplement lâchement assassinés. A Mossoul, des églises et des bibliothèques sont brûlées. 

Déjà muette devant les crimes et les destructions perpétrés à Gaza, la communauté internationale ne semble pas s’émouvoir, outre mesure, de la tragédie que vivent les chrétiens d'Irak, comme s’il s’agissait d’un incident mineur, d’un dommage collatéral ! Le massacre impuni prend de l’ampleur, s’approche de Bagdad et s’étend à la Syrie, et personne ne paraît en mesurer la gravité ni se soucier de l’arrêter !

Au nom des hautes valeurs de la liberté de culte, des droits fondamentaux de l’humain, au nom du droit à la vie, au nom du droit inaliénable à une terre et à une nationalité :

Nous, associations, organisations, personnalités de l'émigration en France et en Europe, et citoyen(ne)s des pays du Maghreb signataires de cet appel, conscients que l’injustice et la barbarie doivent être combattues sans relâche, tant en Irak qu'à Gaza et ailleurs, interpellons les gouvernements des pays du monde arabe, la communauté mondiale – musulmans, juifs, chrétiens, croyants, non-croyants, libres penseurs… –, ainsi que les institutions et les instances internationales (ONU, Ligue arabe…), et les pressons à réagir vivement, à condamner énergiquement ce qui se passe sous nos yeux et à intervenir concrètement pour mettre fin aux souffrances d’une communauté entière dont le seul tort est d’être chrétienne, en la rétablissant dans son droit.

SIGNONS ET DIFFUSONS MASSIVEMENT CETTE PÉTITION

 
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Un bataillon composé de dizaines de femmes syriaques et baptisé
«les forces de protection des femmes de Mésopotamie»
combat l'EI dans le nord-ouest de la Syrie.

Babylonia a laissé de côté son rôle de mère et son métier de coiffeuse pour rejoindre ses camarades chrétiennes qui combattent le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans le nord-ouest de la Syrie. "Mes enfants Limar (9 ans) et Gabriella (6 ans) me manquent et je pense qu'ils doivent avoir faim, soif et froid mais j'essaie de leur expliquer que je me bats pour protéger leur avenir", raconte cette femme de 36 ans à l'allure robuste, vêtue d'une tenue militaire.

Avant d'être sur le front, Babylonia était coiffeuse. C'est son mari qui l'a encouragée à prendre les armes pour "lutter contre l'idée qu'une femme syriaque n'est bonne que pour les activités ménagères et le maquillage", selon ses propres dires. Lui aussi est devenu combattant contre l'EI alors que la Syrie est déchirée par la guerre depuis 2011. Babylonia fait partie d'un bataillon composé de dizaines de femmes syriaques et baptisé "les forces de protection des femmes de Mésopotamie". Ce nom fait référence aux régions historiquement habitées par cette minorité chrétienne d'Orient entre les fleuves Tigre et Euphrate. Les syriaques parlent et prient en langue araméenne. La majorité est orthodoxe ou jacobite et une minorité catholique, rattachée à Rome au 18e siècle. Ils sont présents au Liban, en Syrie, en Irak et même en Inde.

"Penser à mes enfants me rend plus forte"

L'entraînement de la première promotion du bataillon de femmes a pris fin en août, dans la ville d'Al-Qohtaniyé (Tirbe Sipiyé en kurde et Kabre Hyore en syriaque) dans la province de Hassaké. "Je suis une chrétienne pratiquante et penser à mes enfants me rend plus forte et déterminée dans ma lutte contre Daech (acronyme arabe de l'EI)", explique Babylonia, le regard perçant. Lucia, 18 ans, a elle abandonné ses études pour combattre, comme sa sœur, contre l'avis de leur mère. "Je me bats avec une kalachnikov mais je ne suis pas encore un tireur d'élite", avoue la timide jeune fille, une croix en bois au cou et la tête couverte d'un foulard aux imprimés militaires. "J'ai participé pour la première fois à une bataille dans la localité d'al-Hol mais mon équipe n'a pas été attaquée par des combattants de l'EI", raconte-t-elle.

Cette bataille était la première où les femmes syriaques étaient sur le front aux côtés des Unités de protection de la femme kurde. Elle s'inscrivait dans une campagne des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui a permis la reprise de dizaines de villes et de fermes aux jihadistes de l'EI, dont la localité d'al-Hol, le 13 novembre. Regroupant des combattants kurdes, chrétiens et arabes, les FDS ont été créées il y a deux mois pour combattre les jihadistes dans le nord-est de la Syrie. Elles sont soutenues par Washington. Ormia, 18 ans, a elle aussi participé à la bataille d'al-Hol. "J'étais effrayée par les bruits des canons mais la peur s'est vite dissipée. J'aimerais tellement être en première ligne dans la lutte contre les terroristes".

"Éviter un nouveau massacre"

Les femmes suivent des entraînements militaires, sportifs et académiques pour résister à la tension des combats et manier les armes. Ils se tiennent dans un ancien moulin spécialement aménagé dans la banlieue d'al-Qahtaniyé. Le bataillon récemment formé a peu d'expérience et ses responsabilités militaires se limitent principalement à la protection de localités et de régions à majorité chrétienne dans la province de Hassaké. Thabirta Samir occupe "l'un des postes de commandement dans l'entraînement du bataillon de femmes" et affirme que celui-ci compte "environ 50 combattantes syriaques jusqu'à présent". "Je travaillais dans une association culturelle syriaque mais je ressens maintenant du plaisir dans mes activités militaires", confie-t-elle. Elle reconnaît que "des forces étrangères ont supervisé les entraînements", sans en préciser la nationalité. Des forces spéciales américaines assistent les FDS dans la région.

Toujours souriante, Ithraa, 18 ans, affirme s'être engagée dans ces forces il y a quatre mois pour défendre la cause syriaque, "car nous sommes une communauté opprimée par les autres". Certaines combattantes citent ce qui est ancré dans leur mémoire collective comme le massacre de Seyfo, perpétré en 1915 par les Ottomans contre des dizaines de milliers de syriaques, assyriens et chaldéens, dans le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de l'Iran. "Nous voulons éviter que les jihadistes réitèrent un nouveau massacre à l'instar de celui commis par les Ottomans quand ils ont tenté d'effacer notre identité chrétienne et syriaque." Les Syriaques représentent en Syrie 15% des 1 200 000 chrétiens. Ils craignent de subir le sort des chrétiens d'Irak, victimes d'exactions des groupes jihadistes.

Source
 
Lundi 14 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Sainte Odile , qui êtes-vous ?

Sainte Odile ou Adile, vierge et Mère Abbesse (Règle de St Augustin)en Alsace (✝ 720)

Elle ne fut pas la bienvenue.

On attendait un garçon et ce fut une fille. Puis on s'aperçut qu'elle était née aveugle.

Son père, Adalric, comte d'Alsace voulut la tuer comme c'était encore l'usage en ces temps mérovingiens.

Mais sa mère la sauva et Odile fut accueillie par l'abbaye bourguignonne de Baume-les-Dames. 
Sainte Odile guérissant une jeune fille aveugle, œuvre de Gérard d’Ambroselli Quand elle fut plus âgée, elle revint à la maison où son père s'était calmé.

Odile refusa de se marier puisqu'elle avait fait vœu de virginité quand elle était à Baume-les-Dames.

Il lui offrit le château de Hohenbourg dont elle fit un monastère. Elle y adjoignit un hospice pour les lépreux. 


Ces détails sont peut-être légendaires, mais il est sûr qu'elle fonda un monastère qui fut prospère, qu'elle était priée quelques années après sa mort pour guérir de la cécité et, surtout, que le mont Sainte Odile est, aujourd'hui encore, un pèlerinage très fréquenté et un haut lieu de la vie spirituelle. 


Patronne de l'Alsace.

 



C’est au IVe siècle que nous trouvons les premiers indices sûrs de l’existence d’une communauté chrétienne avec la mention de St Amand, communauté probablement entièrement détruite lors de l’invasion des Alamans (Ve siècle).

C’est le royaume franc (au VIe siècle) qui permit l’expansion de la foi et la christianisation, sous l’impulsion d’évêques (St Arbogast, VIe siècle) ainsi que de missionnaires, notamment des moines irlandais (St Gall, St Colomban...).

De grands noms, de saints, d’évêques, d’hommes de Dieu, jalonnent l’histoire de notre diocèse et l’ont marquée: qu’il suffise de citer sainte Odile, Herrade, le pape saint Léon IX, fils des Seigneurs d’Eguisheim... (Historique - diocèse de Strasbourg)


 

Lundi 14 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Donnez-moi, ô mon Dieu, cet œil limpide et

pur dont parle l’Évangile,

capable de dépasser l'enveloppe opaque de la chair, pour se fixer sur cette empreinte divine que Vous avez imprimée en chaque homme.

Alors je ne ferai plus de distinction entre les apparences plus ou moins sympathiques, attirantes, ou bien mesquines, antipathiques, rebutantes : tout cela disparaîtra ; en chaque personne je reconnaîtrai Votre Face et c'est Vous que je servirai et aimerai, ô mon Dieu.

Dès lors, comment pourrais-je me plaindre de ce que mes relations nécessaires avec le prochain, les services que je dois lui rendre, me distraient de Vous ?

La foi ne me dit-elle pas qu'en traitant avec mes frères, c'est avec Vous-même que je traite, qu'en les servant je Vous sers ?

Jésus n'a-t-il pas dit :

« Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à Moi que vous l'avez fait » (Mt XXV, 40) ?

Vous établissez votre demeure en chaque âme en état de grâce comme en la mienne, et si, malheureusement, tous les hommes ne vivent pas en état de grâce, ils sont cependant tous capables de la recevoir : tous, ils sont l'objet de votre amour miséricordieux, tous ils sont appelés, par vocation, à être des temples de la T.S. Trinité.

Alors, Seigneur, si je désire Vous rencontrer en moi, pourquoi ne Vous chercherais-je pas aussi en mes frères ?


Purifiez, mon Dieu, ce regard si voilé par les apparences humaines et rendez-le capable de Vous découvrir et de Vous trouver en chaque créature. »

P. Gabriel de Ste Marie-MadeleineIntimité Divine Tome I (3e semaine de l'Avent, 20, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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Lundi 14 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,23-27.

En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »
Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.

1 - En ta lumière nous voyons la lumière, Jésus tout de lumière. Tu es la lumière véritable qui éclaire toute créature. Eclaire-nous Ô splendeur du Père céleste. Chant d’Entrée : 1er hymne 1 - Bnouhrok hozénan nouhro yéšou’ mlé nouhro. Datou nouhro šariro d-manhar khoul béryon. Anhar lan b-nouhrok gayo, sémhéh dabo šemayono.2 - Ô Pur et Saint qui habite dans les demeures de lumière, éloigne de nous les passions mauvaises et donne-nous qu'avec la pureté du coeur, nous oeuvrons pour la justice. 2 - Hasyo w-qadišo d'omar b-médyo rai nouhro. Kli ménan haché w-viché w-houcho bé snayo. W-hav lan dav-dakyouth lébo, Né'béd 'bodé d-kinoutho.

1 - En ta lumière nous voyons la lumière, Jésus tout de lumière. Tu es la lumière véritable qui éclaire toute créature. Eclaire-nous Ô splendeur du Père céleste. Chant d’Entrée : 1er hymne 1 - Bnouhrok hozénan nouhro yéšou’ mlé nouhro. Datou nouhro šariro d-manhar khoul béryon. Anhar lan b-nouhrok gayo, sémhéh dabo šemayono.2 - Ô Pur et Saint qui habite dans les demeures de lumière, éloigne de nous les passions mauvaises et donne-nous qu'avec la pureté du coeur, nous oeuvrons pour la justice. 2 - Hasyo w-qadišo d'omar b-médyo rai nouhro. Kli ménan haché w-viché w-houcho bé snayo. W-hav lan dav-dakyouth lébo, Né'béd 'bodé d-kinoutho.

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 293,3, pour la nativité de saint Jean Baptiste ; PL 38, 1327 (trad. bréviaire 3e dim. Avent rev.) 


 

Reconnaître la voix ; reconnaître la Parole

 

            Il est difficile de distinguer la parole de la voix, et c'est pourquoi on a pris Jean pour le Christ.

On a pris la voix pour la parole ; mais la voix s'est fait connaître afin de ne pas faire obstacle à la parole.

« Je ne suis pas le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète. »

On lui réplique :

« Qui es-tu donc ? »

Il répond :

« Je suis la voix qui crie à travers le désert »

(Jn 1,23)... 


            Il est la voix qui rompt le silence :

« Préparez la route pour le Seigneur ».

Cela revient à dire :

« Moi, je retentis pour faire entrer le Seigneur dans le cœur ; mais il ne daignera pas y venir, si vous ne préparez pas la route ». Que signifie :

« Préparez la route », sinon : « Priez comme il faut » ?

Que signifie : « Préparez la route », sinon : « Ayez des pensées humbles » ? 


            Jean le précurseur vous donne lui-même un exemple d'humilité.

On le prend pour le Messie, il affirme qu'il n'est pas ce qu'on pense, et il ne profite pas de l'erreur d'autrui pour se faire valoir.

S'il avait dit :

« Je suis le Messie », on l'aurait cru très facilement puisqu'on le croyait avant même qu'il ne parle.

Il l'a nié : il s'est fait connaître, il s'est distingué du Christ, il s'est abaissé.

Il a vu où se trouvait le salut.

Il a compris qu'il n'était que la lampe (Jn 5,35), et il a craint qu'elle ne soit éteinte par le vent de l'orgueil.

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
« Vierge Souveraine, Génitrice de Dieu, Salut de la famille unie des chrétiens, Tu ne cesses de jeter sur nous le regard d'une tendre mère. Tu nous aimes comme si nous étions tes enfants, toujours disposée à nous chérir, Tu répands sur nous d'ineffables bienfaits : Tu nous protèges et Tu nous sauves ; veillant sur nous avec sollicitude, Tu nous délivres du danger des tentations, et de la multitude des pécheurs qui nous environnent; pleins de reconnaissance, nous Te remercions, nous célébrons Ta munificence, nous publions Tes bienfaits, nous chantons à haute voix Tes merveilles, nous louons Ta sollicitude, Ta prévoyance, nous élevons dans nos hymnes Ta puissance tutélaire, nous immortalisons Ton inépuisable miséricorde. Les bienfaits que Tu as répandus sur nous par le passé sont gravés dans notre mémoire, et nous nous souvenons à quels dangers imminents Tu nous as arrachés; nous T'adressons ce cantique de grâces, comme une dette que nous acquittons, cantique toujours au-dessous de Tes bienfaits : eh ! Quelle voix pourrait les célébrer dignement ? Cependant, nous prenons courage, nous implorons humblement Ta miséricorde, pour que Tu entendes les cris de détresse de tes serviteurs. Dépose notre demande aux Pieds de ce Dieu que Tu as engendré, pour qu'Il nous sauve de la damnation éternelle, et que nous puissions louer le Nom trois fois saint du Père, du Fils et du saint Esprit; et aujourd'hui et dans l'éternité des siècles. Tu vois, ô Très Sainte Souveraine Enfantrice de Dieu, Tu vois tous les pièges dont nous enveloppe l'esprit malin, l'esprit impur. Vois toutes les passions criminelles qu'il éveille en nous, et dont il nous enlace comme d'un réseau. Apparais et ne repousse point notre prière. Pourquoi détourner Ton visage et oublier notre faiblesse ? Écarte les embûches du démon qui nous tente, sois notre asile dans cette guerre, apaise par Ton intercession bienfaisante la Colère divine que nos égarements ont excitée; ajoute ce nouveau bienfait à tant d'autres, et nous célébrerons dans nos cantiques Ton nom, Celui de ton Fils et notre Dieu qui, de même que son Père, est sans commencement. Souveraine Mère de Dieu qui enfantas le Christ Dieu notre Sauveur, je place toute mon espérance en Toi qui es au-dessus de toutes les puissances du ciel. Ô Vierge, emblème de la pureté, fortifie-moi de Ta sainte grâce; dans cette vie, sois mon guide, conduis-moi selon la Volonté de ton auguste Fils notre Dieu. Obtiens-moi la rémission de mes péchés, sois mon refuge, ma protection, ma délivrance, sois la main qui me dirige vers la vie éternelle. Souveraine, Souveraine, ne m'abandonne pas à l'heure suprême, hâte-toi de m'apporter le secours qui m'est nécessaire, arrache-moi de la cruelle tyrannie des esprits de l'enfer. Tu es la très bonne Mère du Christ notre Dieu, tout ce que Tu veux, Tu dois le pouvoir. Toi, seule Souveraine et Génitrice de Dieu, Tu es dans une sphère élevée au-dessus de toute la terre. Quant à nous, Épouse de Dieu, nous Te bénissons avec foi, nous T'honorons avec amour, nous Te rendons un culte respectueux, nous chantons Tes louanges et nous proclamons Ta béatitude dans le langage de la vénération. Tu es en effet la gloire des gloires, la récompense des récompenses, la puissance des puissances. Ô Souveraine, mon bonheur après Dieu, rosée divine qui apaises l'ardeur brûlante qui me dévore, source jaillissante du sein de Dieu même, à laquelle se rafraîchit mon cœur embrasé, lumière éclatante de mon âme plongée dans les ténèbres, guide du faible, appui du pauvre, manteau de la nudité, richesse de l'indigent, remède des plaies incurables, Tu taris les pleurs, Tu apaises les soupirs, Tu allèges les infortunes, Tu guéris les douleurs, Tu brises les chaînes; Espérance de mon salut, exauce mes prières; aie pitié de mes gémissements, accueille mes lamentations, aie compassion de moi, laisse-toi fléchir par mes larmes. Que pour moi tes entrailles soient émues; n'es-Tu pas la Mère d'un Dieu bienfaisant ? Jette un regard de bonté, accueille favorablement ma prière, réponds à mon désir, étanche ma soif; unis-moi à ma famille, à mes compagnons de service, dans la terre des hommes pacifiques, dans le sanctuaire des justes, dans le chœur des saints, et rends-moi digne, Toi, protection et joie de tous et volupté pure, de participer à Ta félicité, je Te le demande, à la joie inénarrable du Dieu et Roi que Tu as engendré, à ses noces inexplicables aux délices inépuisables, à son Règne éternel et sans fin. Car tu es ma Souveraine, mon refuge, ma vie, ma protection, mon armure, ma joie, mon espérance, ma force; fais-moi jouir, de concert avec Toi, vers les régions célestes, des Dons indicibles et inconcevables de ton Fils. Tu as, je le sais, une puissance égale à Ta volonté, telle enfin que doit l'avoir la Mère du Très-Haut. Aussi me suis-je enhardi; fais que je ne sois pas trompé dans mon attente, fais que cette attente soit remplie, ô très pure Souveraine, Épouse de Dieu, Toi qui, contre les lois de la nature, as enfanté le Seigneur attendu de tous, notre Seigneur et vrai Dieu Jésus Christ à qui revient toute gloire, tout honneur et toute vénération, avec son Père sans commencement et son très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. » (St Ephrem)

« Vierge Souveraine, Génitrice de Dieu, Salut de la famille unie des chrétiens, Tu ne cesses de jeter sur nous le regard d'une tendre mère. Tu nous aimes comme si nous étions tes enfants, toujours disposée à nous chérir, Tu répands sur nous d'ineffables bienfaits : Tu nous protèges et Tu nous sauves ; veillant sur nous avec sollicitude, Tu nous délivres du danger des tentations, et de la multitude des pécheurs qui nous environnent; pleins de reconnaissance, nous Te remercions, nous célébrons Ta munificence, nous publions Tes bienfaits, nous chantons à haute voix Tes merveilles, nous louons Ta sollicitude, Ta prévoyance, nous élevons dans nos hymnes Ta puissance tutélaire, nous immortalisons Ton inépuisable miséricorde. Les bienfaits que Tu as répandus sur nous par le passé sont gravés dans notre mémoire, et nous nous souvenons à quels dangers imminents Tu nous as arrachés; nous T'adressons ce cantique de grâces, comme une dette que nous acquittons, cantique toujours au-dessous de Tes bienfaits : eh ! Quelle voix pourrait les célébrer dignement ? Cependant, nous prenons courage, nous implorons humblement Ta miséricorde, pour que Tu entendes les cris de détresse de tes serviteurs. Dépose notre demande aux Pieds de ce Dieu que Tu as engendré, pour qu'Il nous sauve de la damnation éternelle, et que nous puissions louer le Nom trois fois saint du Père, du Fils et du saint Esprit; et aujourd'hui et dans l'éternité des siècles. Tu vois, ô Très Sainte Souveraine Enfantrice de Dieu, Tu vois tous les pièges dont nous enveloppe l'esprit malin, l'esprit impur. Vois toutes les passions criminelles qu'il éveille en nous, et dont il nous enlace comme d'un réseau. Apparais et ne repousse point notre prière. Pourquoi détourner Ton visage et oublier notre faiblesse ? Écarte les embûches du démon qui nous tente, sois notre asile dans cette guerre, apaise par Ton intercession bienfaisante la Colère divine que nos égarements ont excitée; ajoute ce nouveau bienfait à tant d'autres, et nous célébrerons dans nos cantiques Ton nom, Celui de ton Fils et notre Dieu qui, de même que son Père, est sans commencement. Souveraine Mère de Dieu qui enfantas le Christ Dieu notre Sauveur, je place toute mon espérance en Toi qui es au-dessus de toutes les puissances du ciel. Ô Vierge, emblème de la pureté, fortifie-moi de Ta sainte grâce; dans cette vie, sois mon guide, conduis-moi selon la Volonté de ton auguste Fils notre Dieu. Obtiens-moi la rémission de mes péchés, sois mon refuge, ma protection, ma délivrance, sois la main qui me dirige vers la vie éternelle. Souveraine, Souveraine, ne m'abandonne pas à l'heure suprême, hâte-toi de m'apporter le secours qui m'est nécessaire, arrache-moi de la cruelle tyrannie des esprits de l'enfer. Tu es la très bonne Mère du Christ notre Dieu, tout ce que Tu veux, Tu dois le pouvoir. Toi, seule Souveraine et Génitrice de Dieu, Tu es dans une sphère élevée au-dessus de toute la terre. Quant à nous, Épouse de Dieu, nous Te bénissons avec foi, nous T'honorons avec amour, nous Te rendons un culte respectueux, nous chantons Tes louanges et nous proclamons Ta béatitude dans le langage de la vénération. Tu es en effet la gloire des gloires, la récompense des récompenses, la puissance des puissances. Ô Souveraine, mon bonheur après Dieu, rosée divine qui apaises l'ardeur brûlante qui me dévore, source jaillissante du sein de Dieu même, à laquelle se rafraîchit mon cœur embrasé, lumière éclatante de mon âme plongée dans les ténèbres, guide du faible, appui du pauvre, manteau de la nudité, richesse de l'indigent, remède des plaies incurables, Tu taris les pleurs, Tu apaises les soupirs, Tu allèges les infortunes, Tu guéris les douleurs, Tu brises les chaînes; Espérance de mon salut, exauce mes prières; aie pitié de mes gémissements, accueille mes lamentations, aie compassion de moi, laisse-toi fléchir par mes larmes. Que pour moi tes entrailles soient émues; n'es-Tu pas la Mère d'un Dieu bienfaisant ? Jette un regard de bonté, accueille favorablement ma prière, réponds à mon désir, étanche ma soif; unis-moi à ma famille, à mes compagnons de service, dans la terre des hommes pacifiques, dans le sanctuaire des justes, dans le chœur des saints, et rends-moi digne, Toi, protection et joie de tous et volupté pure, de participer à Ta félicité, je Te le demande, à la joie inénarrable du Dieu et Roi que Tu as engendré, à ses noces inexplicables aux délices inépuisables, à son Règne éternel et sans fin. Car tu es ma Souveraine, mon refuge, ma vie, ma protection, mon armure, ma joie, mon espérance, ma force; fais-moi jouir, de concert avec Toi, vers les régions célestes, des Dons indicibles et inconcevables de ton Fils. Tu as, je le sais, une puissance égale à Ta volonté, telle enfin que doit l'avoir la Mère du Très-Haut. Aussi me suis-je enhardi; fais que je ne sois pas trompé dans mon attente, fais que cette attente soit remplie, ô très pure Souveraine, Épouse de Dieu, Toi qui, contre les lois de la nature, as enfanté le Seigneur attendu de tous, notre Seigneur et vrai Dieu Jésus Christ à qui revient toute gloire, tout honneur et toute vénération, avec son Père sans commencement et son très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. » (St Ephrem)

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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 08:03
DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "Dimanche de l’Annonciation à Saint-Joseph". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
« Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. »   (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700))

« Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700))

Dimanche de l’Annonciation à Saint-Joseph

 

Saint Qurbana

o    1ère épître de St Pierre 2: 11 -17 :

  • 11 alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur.
  • 12 Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ;
  • 13 ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous.
  • 14 Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction.
  • 15 Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice,
  • 16 mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète.
  • 17 Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée.

o     

o    Epître aux Galathes 1: 11-24 :

  • 11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
  • 12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
  • 13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
  • 14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
  • 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
  • 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
  • 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
  • 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.
  • 19 Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.
  • 20 En vous écrivant cela, – je le déclare devant Dieu – je ne mens pas.
  • 21 Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie.
  • 22 Mais pour les Églises de Judée qui sont dans le Christ, mon visage restait inconnu ;
  • 23 elles avaient simplement entendu dire : « Celui qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire. »
    • 24 Et l’on rendait gloire à Dieu à mon sujet.

o    Evangile De Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Matthieu 1: 18-25 :

  • 18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
  • 19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
  • 20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
  • 21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
  • 22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
  • 23 Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
  • 24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,
  • 25 mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

o     

DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "Dimanche de l’Annonciation à Saint-Joseph". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Duns Scotus Erigena

(?-c.870), Irish Benedictine 
Homélie sur le Prologue de Jean, ch. 15 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 168 ; cf SC 151, p. 275) 

 

« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi »

 

 

Comme il est logique, c'est Jean l'évangéliste qui introduit Jean Baptiste dans son discours sur Dieu, « l'abîme appelant l'abîme » à la voix des mystères divins (Ps 41,8) : l'évangéliste raconte l'histoire du précurseur.

Celui qui a reçu la grâce de connaître « le Verbe au commencement » (Jn 1,1) nous renseigne sur celui qui a reçu la grâce de venir en avant du Verbe incarné...

Il ne dit pas simplement : il y eut un envoyé de Dieu, mais « il y eut un homme » (Jn 1,6).

Il parle ainsi afin de distinguer le précurseur, qui participe seulement de l'humanité, et l'homme qui, unissant étroitement en lui divinité et humanité, est venu ensuite ; afin de séparer la voix qui passe du Verbe qui demeure toujours de façon immuable ; afin de suggérer que l'un est l'étoile du matin qui apparaît à l'aube du Royaume des cieux, et de déclarer que l'autre est le Soleil de justice qui lui succède (Ml 3,20).

Il distingue le témoin de celui qui envoie, la lampe vacillante de la lumière splendide qui remplit l'univers (cf Jn 5,35) et qui, pour le genre humain tout entier, dissipe les ténèbres de la mort et des péchés... 

« Un homme fut envoyé. »

Par qui ?

Par le Dieu Verbe qu'il a précédé.

Sa mission était d'être précurseur.

C'est dans un cri qu'il envoie sa parole devant lui : « A travers le désert, une voix crie »

(Mt 3,3).

Le messager prépare l'avènement du Seigneur.

« Son nom était Jean »

(Jn 1,6) :

-la grâce lui a été donnée d'être le précurseur du Roi des rois, le révélateur du Verbe inconnu, le baptiseur en vue de la naissance spirituelle, le témoin, par sa parole et son martyre, de la lumière éternelle.

 

La parole de Dieu
 
 
 
         Voici que l’ange du Seigneur 
         lui apparut en songe.         
 
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 1, verset 20
 
 
 
La méditation
 
 
Dans la Bible, quand Dieu délivre un message à quelqu’un d’anxieux, il lui parle habituellement durant son sommeil, lorsque son esprit est le plus disponible. L’ange rencontre Marie quand sa conscience est éveillée. Ils engagent même une conversation. Tandis que l’ange rejoint Joseph la nuit, au moyen d’un songe, car le pauvre est tellement troublé par ce qui arrive, qu’il lui est peut-être difficile d’entendre cette parole en plein jour, en pleine conscience.
Car la nuit de Joseph est nuit noire. Impensable pour lui d’aller contre la loi de Dieu, en reconnaissant un enfant qui ne vient pas de lui. Impossible pour lui de répudier Marie, ne doutant pas une seconde de sa limpidité. Bref, le grand dilemme. Écoutant ce qu’il entend dans le songe, Joseph renonce à son premier projet de répudier Marie en secret. Il devient juste, non plus selon la loi de Dieu, mais selon le plan de Dieu. Dans sa nuit, il devient vraiment sage. Il s’ajuste à ce qu’il entend. À aucun moment, on ne l’entend parler, mais aussitôt après chacun des quatre songes, il agit immédiatement et efficacement. Sans l’ombre d’un doute, il fait ce qu’il entend dans la nuit.
Joseph nous apprend le sens d’un mot oublié, pas très tendance : le mot « devoir ». Le devoir, écrit Mgr Rouet, c’est là où les autres nous attendent. Même si je ne comprends pas le sens, même si je ne ressens pas grand-chose, j’y vais quand même, car une petite voix intérieure m’y invite. La foi, dit-il encore, commence par les pieds, car il faut y aller.(Source:Avent dans la Ville)
DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "Dimanche de l’Annonciation à Saint-Joseph". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Sainte Odile (Odilia), qui êtes-vous ?

Vierge, première abbesse du monastère de Hohenbourg

Patronne de l'Alsace
(660 † 720)

 

Sainte Odile est invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires.

 

Le plus ancien document sur la vie de sainte Odile est un parchemin du Xe siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au Mont Sainte Odile qui domine la plaine d'Alsace.

 

Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tient sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric est un chrétien sincère, mais il s'arrache avec peine aux coutumes barbares, ses réactions sont impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense. En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle. Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt. Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai. Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train. Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un monastère.

 

Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la paix des moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.
 

L'évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au monastère pour, dit-il, baptiser la petite aveugle. Devant la communauté, Ehrhardt prononça les paroles sacramentelles : « Odilia Je te baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Odilia veut dire : soleil de Dieu. Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait ! Après la guérison, l’évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée. Odile demeura donc à Palma chez les religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints. La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires. Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille. Certains voyageurs, qui s'arrêtaient au monastère, lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père.

L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père. Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures. Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Hohenbourg et assura sa subsistance. Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contenta de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter. Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources. Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Hohenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.

 

La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries. Son cœur profond, son austère vertu, sa grande charité attirèrent plus de cent trente moniales et la plupart des membres de sa famille. Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Hohenbourg en un monastère. Odile, qui est une âme d'oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline : la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son baptême. Un soir, la moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec saint Jean-Baptiste. De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu. L'Abbesse était la plus ardente à la prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.

 

Peu de temps après la construction du monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis. Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la sainte existe encore devant le maître-autel.

 

Le Hohenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil. Un vieillard tomba en montant vers le monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit et ne tarira jamais. Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline. Un autre monastère fut construit en bas. Aucun des deux couvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas. En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes. De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.

 

Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'office, elle les envoya à l'église. Quand les moniales revinrent de l'office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle. Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le ciboire, se communia et quitta définitivement la terre, le 13 décembre 720.

 

Pour un approfondissement voir et (ou) lire :

>>> Sainte Odile, abbesse de Hohenbourg en Alsace 

DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "Dimanche de l’Annonciation à Saint-Joseph". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
 
 
         Je ne suis pas digne de défaire
             la courroie de ses sandales.         
 
Évangile selon Saint Luc, chapitre 3, verset 16
 
 
 
La méditation
 
 
Saviez-vous que la parole de Jean-Baptiste au sujet de la sandale de Jésus dont il ne peut dénouer la courroie se retrouve chez Matthieu, Marc, Luc, Jean et Paul ? C’est même le seul verset commun aux cinq témoins.
Pourquoi les cinq ont-ils été frappés à ce point par cette image apparemment banale de la courroie déliée d’une sandale ? Une petite enquête nous apprend qu’au temps de Jésus, les disciples* qui choisissaient de se mettre à l’école d’un rabbin faisaient avec lui cette sorte de contrat : « Rabbin, si tu acceptes de m’enseigner, de mon côté, je m’engage à faire ta vaisselle, ton ménage, ton linge et tes achats. 
Mais lorsque tu reviendras de pérégrinations, ne compte pas sur moi pour me mettre à genoux et te laver les pieds. En bon juif, je ne veux être l’esclave de personne. » 
Tout d’un coup, la parole de Jean-Baptiste s’éclaire. C’est comme s’il disait : « Celui que je viens de baptiser était l’un de mes disciples. Il était “derrière moi”, alors que c’est à moi de devenir son disciple. Or, je n’en suis pas digne. Plutôt que devenir son disciple, je devrais être son esclave, dépendre entièrement de lui, me mettre à genoux à ses pieds. Mais en fait, je ne suis même pas digne d’être choisi comme son esclave, je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. »
Cette image de la sandale nous permet d’être les témoins privilégiés d’une visitation chez Jean le Baptiste. Une immense lumière d’espérance vient l’envahir, une lumière indescriptible : L’Astre d’en haut vient de le visiter. Nous comprenons d’autant mieux pourquoi cette parole de vie a tant frappé Paul et les quatre évangélistes, au lendemain de la résurrection.
 
* Littéralement : « ceux qui suivent »(Source:Avent dans la Ville)
DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "Dimanche de l’Annonciation à Saint-Joseph". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Vous êtes proche, Seigneur Jésus. Cette pensée

fait tressaillir mon âme.

Vous êtes proche, vous n'êtes plus loin, vous touchez aux portes de mon âme, si lourdes. Vous les renversez comme, plus tard, la pierre de votre sépulcre ; et vous entrerez et ferez festin avec mon âme.

Votre Eucharistie, aujourd'hui déjà, me donne le gage de vos desseins d'amour. Que sa vertu me dilate, m'ouvre à toutes les joies de votre Cœur et y immerge la pauvre âme, avide de Vous, et languissante sans Vous.

Seigneur, Dieu de la joie, faites luire dans mon âme un rayon de votre joie divine, de celle que vous prenez, Verbe incarné, dans le Sein de la Trinité.

Joie de Jésus, soyez ma joie ! Joie de mon Sauveur, arrachez-moi à toute autre joie ! La vôtre ne suffit-elle pas à ruiner mes tristesses, toutes mes désolations ?... »

Dom VandeurÉlévations sur la Messe de chaque jour, Avent (Dimanche de la troisième semaine), Éditions de Maredsous, Namur, 1956.

TOUS SERONT-ILS SAUVES ?

 

Une parole de Saint Gabriel de Géorgie

A la question de savoir si tout le monde serait sauvé, le Père Gabriel répondit les larmes aux yeux :

Non mon enfant. Dieu est miséricordieux, mais tous n'en profitent pas : je ne peux aucunement vous aider si vous-même ne faites pas d'effort en vue de votre salut

Dans la ville de Mtskheta, à laquelle a été attribué récemment le statut de « ville sainte », une liturgie festive a été célébrée au monastère de la Transfiguration, où reposent les reliques de saint Gabriel.

Des clercs et des fidèles venus de tout le pays étaient présents à l’église.

Après la liturgie, l’archimandrite Lazare s’est adressé aux fidèles, rappelant que le père Gabriel était le dernier grand spirituel a avoir vécu à l’époque des persécutions contre l’Église orthodoxe, et il est devenu le pont entre le passé et le présent, ayant préservé la tradition de l’orthodoxie authentique.

« Il était le fils dévoué à la sainte Église et à son peuple. C’était un fils martyr : il a tout supporté, subi les épreuves, les humiliations, les insultes, mais il les endura toutes comme une véritable chrétien », a dit le père Lazare dans son homélie.

Saint Gabriel le fol en Christ a été canonisé par l’Église orthodoxe de Géorgie le 20 décembre 2012.

Quant à l’Église orthodoxe russe, elle l’a introduit dans son calendrier le 25 décembre 2014. Le 22 février 2014 a eu lieu l’invention des reliques de saint Gabriel.

Cet événement a eu lieu en présence d’une foule immense de fidèles qui se tenait jour et nuit auprès du monastère.

Les saintes reliques ont été transférées dans la cathédrale Svétitskhovéli puis, ensuite, à Tbilissi, à la cathédrale de la Sainte-Trinité.

Celle-ci était ouverte en permanence: les fidèles venaient vénérer les reliques tant le jour que la nuit.

À cette occasion, le patriarche Élie II s’est adressé aux fidèles par ces paroles :

« Très souvent, les gens nous demandent ce que c’est que le bonheur. Ce qui se produit aujourd’hui en Géorgie, c’est cela le bonheur ! C’est la projection de la Lumière sur le pays et les hommes. C’est la descente de l’Esprit Saint. C’est notre transfiguration. C’est lorsque le bien règne et que le mal est chassé. C’est le pardon réciproque et l’amour ! Et tout cela nous a été apporté par le père Gabriel ! Un seul homme a transformé toute la Géorgie ».

De nombreux miracles étonnants ont précédé la canonisation du saint et ils continuent tout le temps.

Tout récemment, au monastère de Samtavro, où reposent les reliques de saint Gabriel, l’image du saint est récemment apparue à l’endroit où elles avaient séjourné provisoirement. Le patriarche Élie II a dit qu’il s’agissait d’un véritable miracle, et qu’il a même vu là les inscriptions.

De nombreuses personnes qui croient en l’intercession et l’aide du saint, la reçoivent indubitablement, ce que racontent constamment les témoins de ces miracles étonnants.

Une parole de Saint Gabriel de Géorgie

Miracle de l'icône suintant du myrrhon

En Géorgie, depuis la fin juillet dans la maison d'une famille, l'icône de saint Gabriel (le Fol-en-Christ contemporain) ruisselle de myrrhon.

La femme de la maison où se trouve l'icône dit: "C'est l'icône que j'ai achetée à Pâques. Je l'ai mise dans la position qu'elle mérite dans le coin sacré d'icônes. Il y a environ trois mois, elle a commencé à faire couler du myrrhon. J'ai essuyé l'icône et j'ai remarqué que le tissu était trempé. Un écoulement [de myrrhon] a commencé à couler à très grand débit. Il y avait du myrrhon qui passait sur la surface de l'icône. Une semaine plus tard, j'ai remarqué une fissure dans le verre. Le matin, à 4 heures, j'ai entendu un craquement. Vous pouvez voir comment le myrrhon s'écoule..."

Récemment, la famille a montré l'icône au Patriarche Ilia II qui a été très heureux.

"Nous avons parlé avec le Patriarche, dit la femme, et il nous a béni. Il a dit que c'était un grand miracle. Nous sommes très curieux de savoir ce que signifie le verre fissuré. Le Patriarche a dit qu'il est évident qu'une grande épreuve nous attend."

Le myrrhon est recueilli dans un récipient, car l'écoulement est abondant. Les membres du clergé viennent le prendre pour bénir leurs paroissiens, selon la télévision de l'Eglise orthodoxe géorgienne.

Source :http://www.seraphim-marc-elie.fr/

Une parole de Saint Gabriel de Géorgie

A la question de savoir si tout le monde serait sauvé, le Père Gabriel répondit les larmes aux yeux :

Non mon enfant. Dieu est miséricordieux, mais tous n'en profitent pas : je ne peux aucunement vous aider si vous-même ne faites pas d'effort en vue de votre salut

Dans la ville de Mtskheta, à laquelle a été attribué récemment le statut de « ville sainte », une liturgie festive a été célébrée au monastère de la Transfiguration, où reposent les reliques de saint Gabriel.

Des clercs et des fidèles venus de tout le pays étaient présents à l’église.

Après la liturgie, l’archimandrite Lazare s’est adressé aux fidèles, rappelant que le père Gabriel était le dernier grand spirituel a avoir vécu à l’époque des persécutions contre l’Église orthodoxe, et il est devenu le pont entre le passé et le présent, ayant préservé la tradition de l’orthodoxie authentique.

« Il était le fils dévoué à la sainte Église et à son peuple. C’était un fils martyr : il a tout supporté, subi les épreuves, les humiliations, les insultes, mais il les endura toutes comme une véritable chrétien », a dit le père Lazare dans son homélie.

Saint Gabriel le fol en Christ a été canonisé par l’Église orthodoxe de Géorgie le 20 décembre 2012.

Quant à l’Église orthodoxe russe, elle l’a introduit dans son calendrier le 25 décembre 2014. Le 22 février 2014 a eu lieu l’invention des reliques de saint Gabriel.

Cet événement a eu lieu en présence d’une foule immense de fidèles qui se tenait jour et nuit auprès du monastère.

Les saintes reliques ont été transférées dans la cathédrale Svétitskhovéli puis, ensuite, à Tbilissi, à la cathédrale de la Sainte-Trinité.

Celle-ci était ouverte en permanence: les fidèles venaient vénérer les reliques tant le jour que la nuit.

À cette occasion, le patriarche Élie II s’est adressé aux fidèles par ces paroles :

« Très souvent, les gens nous demandent ce que c’est que le bonheur. Ce qui se produit aujourd’hui en Géorgie, c’est cela le bonheur ! C’est la projection de la Lumière sur le pays et les hommes. C’est la descente de l’Esprit Saint. C’est notre transfiguration. C’est lorsque le bien règne et que le mal est chassé. C’est le pardon réciproque et l’amour ! Et tout cela nous a été apporté par le père Gabriel ! Un seul homme a transformé toute la Géorgie ».

De nombreux miracles étonnants ont précédé la canonisation du saint et ils continuent tout le temps.

Tout récemment, au monastère de Samtavro, où reposent les reliques de saint Gabriel, l’image du saint est récemment apparue à l’endroit où elles avaient séjourné provisoirement. Le patriarche Élie II a dit qu’il s’agissait d’un véritable miracle, et qu’il a même vu là les inscriptions.

De nombreuses personnes qui croient en l’intercession et l’aide du saint, la reçoivent indubitablement, ce que racontent constamment les témoins de ces miracles étonnants.

Une parole de Saint Gabriel de Géorgie

Miracle de l'icône suintant du myrrhon

En Géorgie, depuis la fin juillet dans la maison d'une famille, l'icône de saint Gabriel (le Fol-en-Christ contemporain) ruisselle de myrrhon.

La femme de la maison où se trouve l'icône dit: "C'est l'icône que j'ai achetée à Pâques. Je l'ai mise dans la position qu'elle mérite dans le coin sacré d'icônes. Il y a environ trois mois, elle a commencé à faire couler du myrrhon. J'ai essuyé l'icône et j'ai remarqué que le tissu était trempé. Un écoulement [de myrrhon] a commencé à couler à très grand débit. Il y avait du myrrhon qui passait sur la surface de l'icône. Une semaine plus tard, j'ai remarqué une fissure dans le verre. Le matin, à 4 heures, j'ai entendu un craquement. Vous pouvez voir comment le myrrhon s'écoule..."

Récemment, la famille a montré l'icône au Patriarche Ilia II qui a été très heureux.

"Nous avons parlé avec le Patriarche, dit la femme, et il nous a béni. Il a dit que c'était un grand miracle. Nous sommes très curieux de savoir ce que signifie le verre fissuré. Le Patriarche a dit qu'il est évident qu'une grande épreuve nous attend."

Le myrrhon est recueilli dans un récipient, car l'écoulement est abondant. Les membres du clergé viennent le prendre pour bénir leurs paroissiens, selon la télévision de l'Eglise orthodoxe géorgienne.

http://www.seraphim-marc-elie.fr/

DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "Dimanche de l’Annonciation à Saint-Joseph". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

SAINTE LUCIE, QUI ÊTES-VOUS ?
Vierge et Martyre
(
 303)

 

 


Lucie, jeune fille de Syracuse, vint à Catane, au tombeau de sainte Agathe, avec sa mère qui souffrait d'un flux de sang incurable. Après avoir prié un instant, Lucie s'endormit et vit en songe sainte Agathe qui lui dit: "Lucie, ma soeur, pourquoi me demander ce que ta foi a pu obtenir par elle-même? Ta mère est guérie. Tu seras bientôt la gloire de Syracuse comme je suis la gloire de Catane." Lucie en échange de la guérison de sa mère, lui demanda et obtint la grâce de garder sa virginité. De retour à Syracuse, elle se défit de ses bijoux, vendit tous ses biens, et ne tarda pas à être dénoncée comme chrétienne par son propre fiancé. 

Le gouverneur fait venir Lucie à son tribunal et lui ordonne de sacrifier aux dieux; Lucie demeure invincible devant toutes les menaces. Les bourreaux la saisissent pour l'entraîner en un mauvais lieu; mais, malgré leurs efforts, elle reste inébranlable comme un rocher. On la tire avec des cordes attachées à ses pieds et à ses mains sans plus de succès. On attelle plusieurs paires de boeufs pour l'ébranler; mais toute la vigueur de ces robustes animaux ne produit aucun effet: 
"Quels maléfices emploies-tu donc? dit à Lucie le préfet exaspéré. 
– Je ne recours point aux maléfices, dit-elle, mais la puissance de Dieu est avec moi. 
– Comment peux-tu, femme de rien, triompher d'un millier d'hommes? 
– Fais-en venir dix mille, et ils ne pourront lutter contre Dieu." Lucie est alors couverte d'huile, de poix et de résine, et on y met le feu; mais la flamme respecte la vierge. Enfin elle meurt d'un coup d'épée en prédisant la paix dans l'Église.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 
DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "Dimanche de l’Annonciation à Saint-Joseph". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,10-18.


En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? »
Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "Dimanche de l’Annonciation à Saint-Joseph". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélies sur l'évangile de Luc, 26, 3-5; SC 87 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 317 rev.) 

« Il tient à la main la pelle à vanner »

 

Le baptême par lequel Jésus baptise est « dans l'Esprit Saint et dans le feu ».

Si tu es saint, tu seras baptisé dans l'Esprit Saint ; si tu es pécheur, tu seras plongé dans le feu.

Le même baptême deviendra condamnation et feu pour les pécheurs indignes ; mais les saints, ceux qui se convertissent au Seigneur avec une foi entière, recevront la grâce du Saint Esprit et le salut. 


Donc, celui dont il est dit qu'il baptise « dans l'Esprit Saint et dans le feu, tient la pelle à vanner et va nettoyer son aire à battre le blé ; il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s'éteint pas ».

Je voudrais découvrir pour quel motif notre Seigneur tient la pelle à vanner, et par quel souffle la paille légère est emportée çà et là, tandis que le blé, plus lourd, s'accumule en un seul lieu, car, si le vent ne souffle pas, on ne peut pas séparer le blé de la paille. 


Je crois que le vent est le symbole des tentations qui, dans la masse mélangée des croyants, révèlent que les uns sont de la paille, les autres, du froment.

Car, lorsque votre âme a été dominée par une tentation, ce n'est pas la tentation qui l'a changée en paille, mais c'est parce que vous étiez de la paille, c'est-à-dire des hommes légers et sans foi, que la tentation a dévoilé votre nature cachée.

En revanche, quand vous affrontez courageusement les tentations, ce n'est pas la tentation qui vous rend fidèles et constants ; elle révèle seulement les vertus de constance et de courage qui étaient en vous, mais de façon cachée...

« Je t'ai affligé et je t'ai fait sentir la faim pour manifester ce que tu avais dans le cœur »

(Dt 8,2).

 
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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 05:17
« Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. »   (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700))

« Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700))

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 15,4-13.

Frères, tout ce qui fut écrit précédemment fut écrit pour notre instruction, afin que, par la persévérance et par le réconfort des Écritures, nous possédions l'espérance.
Que le Dieu de la patience et de la consolation vous donne d'avoir les uns envers les autres les mêmes sentiments selon Jésus-Christ,
afin que, d'un même cœur et d'une même bouche, vous glorifiez Dieu, le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
J'affirme, en effet, que le Christ a été ministre des circoncis, pour montrer la véracité de Dieu, en accomplissant les promesses faites à leurs pères,
tandis que les Gentils glorifient Dieu à cause de sa miséricorde, selon qu'il est écrit : " C'est pourquoi je te louerai parmi les nations, et je chanterai à la gloire de ton nom. "
L'Ecriture dit encore : " Nations, réjouissez-vous avec son peuple. "
Et ailleurs : " Nations, louez toutes le Seigneur ; peuples, célébrez-le tous. "
Isaïe dit aussi : " Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour régner sur les nations ; en lui les nations mettront leur espérance. "
Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que, par la vertu de l'Esprit-Saint, vous abondiez en espérance !


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,2-10.

En ce temps-là, Jean, dans sa prison, entendit parler des œuvres du Christ, et il envoya deux de ses disciples lui demander :
" Etes-vous celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? "
Jésus leur répondit : " Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez :
les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres sont évangélisés.
Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! "
Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire aux foules au sujet de Jean :
" Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ? Qu'êtes-vous donc aller voir ? Un homme vêtu d'habits somptueux ? Mais ceux qui portent des habits somptueux se trouvent dans les demeures des rois.
Mais qu'êtes-vous allés voir ? Voir un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
C'est celui dont il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de vous, pour vous préparer la voie devant vous.

Samedi 12 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'évangile médité, 91ème Méditation 


 

Jean appela deux de ses disciples et les envoya à Jésus

 

Les disciples du saint Précurseur, quoique élevés à l'école du plus éclairé de tous les hommes, étaient encore bien imparfaits et bien grossiers.

Ils avaient d'ailleurs une si haute idée de leur maître et ils lui étaient si attachés, que, malgré ses leçons, ils ne pouvaient se persuader que Jésus fût le Messie qu'on attendait, et ils avaient de la peine à ne pas le regarder comme un concurrent.

Dans cette idée, ils ne voyaient point, sans quelque sentiment de jalousie, sa réputation s'accroitre et le nombre de ses disciples se multiplier.

Pour les guérir radicalement de leurs préventions, Jean profita du récit qu'ils venaient eux-mêmes de lui faire.

Il appela deux de ses disciples et les députa vers Jésus, afin qu'ils pussent par eux mêmes se convaincre de la vérité.

C'est ainsi que Jean, dans les fers, trouvait encore le moyen d'exercer son ministère et de travailler à la gloire de son maître; c'est ainsi qu'il profitait de toutes les occasions de faire connaître J.-C., et qu'il savait corriger avec douceur les défauts de ses disciples, et faire servir à leur édification ce qui faisait la matière de leur scandale. 

Si nous avions le même zèle pour la gloire de Dieu et pour le salut du prochain, combien d'occasions ne trouverions-nous pas pour procurer l'un et l'autre.

 

« Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme, cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse. Qu'il dorme, qu'il Veille, dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur. La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue. Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée. Car le silence d'un homme qui est devenu libre est en lui-même déjà prière. Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu. Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète, chante pour Toi l'Invisible. Amen. »   (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700))

« Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme, cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse. Qu'il dorme, qu'il Veille, dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur. La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue. Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée. Car le silence d'un homme qui est devenu libre est en lui-même déjà prière. Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu. Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète, chante pour Toi l'Invisible. Amen. » (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700))

Saint Corentin, qui êtes-vous ?
Évêque de Quimper
(v. 375-460)
 

 


Ermite, né en Bretagne vers 375, disciple de saint Martin, saint Corentin est le saint patron de Quimper et un des sept saints fondateurs de la Bretagne qui évangélisèrent cette région, avec saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc.

Il est également le fondateur et le premier évêque de l'évêché de Cornouaille. 

Après de longue années de recueillement et de prières à Plomodiern, Corentin acompagna Saint Tudy et Saint Guénolé à Tours. 

Il participa au concile d'Angers en 453. 

Il établit plus tard sa cathédrale à Quimper, ville du roi Gradlon. 

Corentin est également connu sous les noms de Courantin, Kaour, Kaourintin et Tina. 

Le village de Cury en Cornouailles britannique ne l'a pas oublié. Cependant de très nombreuses églises et chapelles se sont placées sous son vocable dans le Finistère et les Côtes d'Armor. 

Une partie de ses reliques est conservée à la cathédrale de Quimper.

« O Mère tendre et aimante, Vierge très prudente qui êtes la Mère de mon Rédempteur, je viens Vous saluer en ce jour avec l'amour le plus filial dont puisse Vous aimer le cœur d'un enfant. Oui, je suis votre enfant et, parce que mon impuissance est si grande, je prendrai les ardeurs du Cœur de votre divin Fils ; avec Lui, je Vous saluerai comme la plus pure des créatures, car Vous avez été formée selon les désirs et les attraits du Dieu trois fois Saint ! Conçue sans la tache du péché originel, exempte de toute corruption, Vous avez été toujours fidèle aux mouvements de la grâce et votre âme accumulait ainsi de tels mérites, qu'elle s'est élevée au-dessus de toutes les créatures. Choisie pour être la Mère de Jésus-Christ, Vous L'avez gardé comme en un sanctuaire très pur et Celui qui venait donner la vie aux âmes, a pris Lui-même la vie en Vous et a reçu de Vous son aliment. O Vierge incomparable ! Vierge Immaculée ! Délices de la Trinité bienheureuse ! Admirée des anges et des saints, Vous êtes la joie des cieux ! Étoile du matin, Rosier fleuri du printemps, Lys très blanc, Iris svelte et gracieux, Violette parfumée. Jardin cultivé et réservé pour les délices du Roi des cieux !... Vous êtes ma Mère, Vierge très prudente, Arche précieuse où s'enferment toutes les vertus ! Vous êtes ma Mère, Vierge très puissante, Vierge clémente, Vierge fidèle ! Vous êtes ma Mère, Refuge des pécheurs ! Je Vous salue et je me réjouis à la vue de tels dons que Vous a fait le Tout-Puissant et de tant de prérogatives dont Il Vous a couronnée. Soyez bénie et louée, Mère de mon Rédempteur, Mère des pauvres pécheurs ! Ayez pitié de nous et couvrez-nous de votre maternelle protection. Je Vous salue au nom de tous les hommes, de tous les saints et de tous les anges. Je voudrais Vous aimer avec l'amour et les ardeurs des séraphins les plus embrasés, et c'est encore trop peu pour rassasier mes désirs... et Vous rendre éternellement une louange filiale, constante et très pure. O Vierge incomparable ! bénissez-moi, puisque je suis votre enfant. Bénissez tous les hommes ! Protégez-les, priez pour eux Celui qui est Tout-Puissant et qui ne peut rien Vous refuser. Adieu, Mère tendre et chérie ! Je Vous salue jour et nuit, et dans le temps et dans l'éternité ! »  (Prière enseignée par Notre-Seigneur à Sœur Josefa Menendez (1890-1923) le 26 août 1923, in "Un appel à l'Amour - Le Message du Cœur de Jésus au monde", Apostolat de la Prière, Toulouse, 1944.)

« O Mère tendre et aimante, Vierge très prudente qui êtes la Mère de mon Rédempteur, je viens Vous saluer en ce jour avec l'amour le plus filial dont puisse Vous aimer le cœur d'un enfant. Oui, je suis votre enfant et, parce que mon impuissance est si grande, je prendrai les ardeurs du Cœur de votre divin Fils ; avec Lui, je Vous saluerai comme la plus pure des créatures, car Vous avez été formée selon les désirs et les attraits du Dieu trois fois Saint ! Conçue sans la tache du péché originel, exempte de toute corruption, Vous avez été toujours fidèle aux mouvements de la grâce et votre âme accumulait ainsi de tels mérites, qu'elle s'est élevée au-dessus de toutes les créatures. Choisie pour être la Mère de Jésus-Christ, Vous L'avez gardé comme en un sanctuaire très pur et Celui qui venait donner la vie aux âmes, a pris Lui-même la vie en Vous et a reçu de Vous son aliment. O Vierge incomparable ! Vierge Immaculée ! Délices de la Trinité bienheureuse ! Admirée des anges et des saints, Vous êtes la joie des cieux ! Étoile du matin, Rosier fleuri du printemps, Lys très blanc, Iris svelte et gracieux, Violette parfumée. Jardin cultivé et réservé pour les délices du Roi des cieux !... Vous êtes ma Mère, Vierge très prudente, Arche précieuse où s'enferment toutes les vertus ! Vous êtes ma Mère, Vierge très puissante, Vierge clémente, Vierge fidèle ! Vous êtes ma Mère, Refuge des pécheurs ! Je Vous salue et je me réjouis à la vue de tels dons que Vous a fait le Tout-Puissant et de tant de prérogatives dont Il Vous a couronnée. Soyez bénie et louée, Mère de mon Rédempteur, Mère des pauvres pécheurs ! Ayez pitié de nous et couvrez-nous de votre maternelle protection. Je Vous salue au nom de tous les hommes, de tous les saints et de tous les anges. Je voudrais Vous aimer avec l'amour et les ardeurs des séraphins les plus embrasés, et c'est encore trop peu pour rassasier mes désirs... et Vous rendre éternellement une louange filiale, constante et très pure. O Vierge incomparable ! bénissez-moi, puisque je suis votre enfant. Bénissez tous les hommes ! Protégez-les, priez pour eux Celui qui est Tout-Puissant et qui ne peut rien Vous refuser. Adieu, Mère tendre et chérie ! Je Vous salue jour et nuit, et dans le temps et dans l'éternité ! » (Prière enseignée par Notre-Seigneur à Sœur Josefa Menendez (1890-1923) le 26 août 1923, in "Un appel à l'Amour - Le Message du Cœur de Jésus au monde", Apostolat de la Prière, Toulouse, 1944.)

FIORETTIS MARIAUX:

Notre-Dame de Guadalupe 
Patronne de l'Amérique Latine

 

Un samedi, 9 décembre 1531, un pieux Indien du nom de Juan Diego se rendait de son village à Mexico pour y satisfaire sa dévotion. Comme il passait au pied du Tepeyac, la plus haute des collines qui entourent la ville, il entendit tout à coup une musique céleste descendre jusqu'à lui.

 

Irrésistiblement attiré vers le sommet de la colline, il en fait l'ascension et dans une lumière resplendissante bordée d'un iris aux plus vives couleurs, il aperçoit une Dame incomparablement belle, souriante et radieuse de bonté :

 

Juan, Mon fils bien-aimé, dit l'Apparition, où vas-tu ?

Madame, je vais à Mexico entendre la messe en l'honneur de la Vierge.

Ta dévotion m'est agréable, reprit l'Inconnue ; Je suis cette Vierge, Mère de Dieu. Je désire que l'on me bâtisse ici un temple magnifique d'où je répandrai mes faveurs et ferai voir ma compassion envers tous ceux qui m'invoqueront avec confiance. Va trouver l'évêque de Mexico pour l'instruire de ma volonté.

 

Juan Diego se hâte de transmettre le message, mais le prélat le prend pour un illuminé et le congédie. Diego retourne au Tepeyac, y retrouve la Vierge qui le renvoie une seconde fois auprès de l'évêque. Cette fois, on lui ménage meilleur accueil, mais l'ecclésiastique exige quelque témoignage certain de la volonté du ciel.

 

Le 10 décembre, Juan Diego revoit la Vierge qui promet le signe demandé pour le lendemain, mais Diego passe toute cette journée-là auprès de son oncle gravement malade.

 

Le 12 décembre, pressé de trouver un prêtre à Mexico pour administrer les derniers sacrements au moribond, Diego passe rapidement devant la colline, mais au détour de la route, il se trouve subitement en présence de l'Apparition. « Ton oncle est guéri, dit la Très Sainte Vierge, va au haut de la colline cueillir des roses que tu donneras à l'évêque de Mexico. »

 

Ce n'était point la saison des fleurs et jamais la roche nue du Tepeyac n'avait produit de roses. L'humble paysan obéit néanmoins sans hésiter et trouva un merveilleux parterre de roses fraîches au sommet du monticule. Il en cueillit une brassée, et les tenant cachées sous son manteau, il s'achemina vers l'évêché. Lorsque Juan Diego fut introduit devant le prélat, deux miracles au lieu d'un frappèrent les yeux de l'évêque stupéfait : la gerbe de roses vermeilles et l'image de l'Apparition peinte à l'insu de Diego sur l'envers de son paletot.

 

Aussitôt que leurs yeux rencontrèrent l'image bénie de la Sainte Vierge, tous les témoins du prodige tombèrent à genoux, muets de joie, sans pouvoir faire autre chose que d'admirer la beauté surhumaine de leur Mère du ciel. Se relevant, l'évêque enlève le manteau des épaules du pieux Mexicain et l'expose dans sa chapelle en attendant d'élever un sanctuaire qui puisse renfermer cette relique sacrée. Tous les habitants de la ville se rassemblèrent à l'évêché pour honorer l'image miraculeuse que Marie elle-même venait de léguer si gracieusement à ses enfants de la terre.

 

Le jour suivant, 13 décembre, l'évêque de Mexico se rendit sur la colline de l'Apparition suivi d'un grand concours de peuple. Il voulait voir l'endroit exact où la Très Sainte Vierge s'était montrée à son fils privilégié, Juan Diego. Ce dernier ne crut pas pouvoir le déterminer avec précision. Marie vint le tirer d'embarras par un nouveau miracle : une source jaillit soudainement, désignant le lieu précis de l'Apparition. Depuis, cette source n'a cessé de couler et d'opérer des guérisons miraculeuses.

 

La Reine du Ciel se montra une cinquième fois à son humble serviteur et lui révéla le titre sous lequel elle désirait être invoquée. « On m'appellera, dit-elle : Notre-Dame de Guadalupe ». Ce mot venu d'Espagne, mais d'origine arabe, signifie : Fleuve de Lumière. Conformément à la demande de la Mère de Dieu, on éleva une grandiose basilique sur la colline du Tepeyac où l'on vénéra la sainte image de Marie imprimée dans le manteau du voyant. Tout au cours des âges, d'innombrables et éclatants miracles témoignèrent de l'inépuisable bonté de Notre-Dame de Guadalupe.

 

Le sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe est, après la Basilique Saint-pierre du Vatican le lieu de culte catholique qui attire le plus de pèlerins. Les jours de plus grande affluence sont ceux qui précèdent et suivent la fête de la Vierge de Guadalupe le 12 décembre où près de 9 millions de fidèles et de touristes assistent aux festivités et viennent vénérer la relique de Juan Diego.

L'Histoire :

Dix ans après la prise de Mexico, la guerre prit fin et la paix régna parmi le peuple; de cette façon la foi commença à éclore, le discernement du vrai Dieu pour qui nous vivons. En ce temps là, en l’année quinze cent trente et un, dans les premiers jours du mois de décembre, vivait un pauvre Indien appelé Juan Diego, connu comme étant un natif de Cuautitlan. A certains égards, , il appartenait spirituellement à Tlatilolco.

PREMIÈRE APPARITION

Un samedi (9 Décembre 1531) tout juste avant l’aube, il était en route pour le culte divin et pour ses propres affaires. Lorsqu'il arriva au pied de la colline connu sous le nom de Tepeyacac, le jour parut et il entendit chanter sur la colline, comme un chant de différents beaux oiseaux. 
Occasionnellement la voix des chanteurs s’arrêtait et il semblait que l’écho répondit. Le chant, très doux et délicieux, était plus beau que celui du coyoltotol, du tzintizcan et d’autres beaux oiseaux. Juan Diego s’arrêta pour voir et se dit à lui-même “Par chance, suis-je digne de ce que j’entends? Peut-être suis-je en train de rêver? Suis-je réveillé? Où suis-je? Peux-être suis-je dans ce paradis terrestre dont nous parlaient nos ancêtres? Peut-être suis-je maintenant au ciel?” 
Il regardait vers l’est, vers le haut de la colline d’où venait ce précieux chant céleste; puis, subitement le chant s’arrêta et le silence régna. Il entendit alors une voix venant de la colline qui lui disait “Juanito, Juan Dieguito” 
Il s’aventura alors vers l'endroit où on l’appelait. Il n’était pas le moindrement effrayé; au contraire, il jubilait. Il grimpa alors la colline pour voir d’où on l’appelait. Quand il atteignit le sommet il vit une Dame qui s’y tenait debout et qui lui dit de s’avancer.
S’approchant d’elle, il s’émerveilla de sa grandeur surhumaine; ses vêtements brillaient comme le soleil; la falaise sur laquelle reposaient ses pieds étincelait de lumière comme entourée d’un bracelet de pierres précieuses, et la terre resplendissait comme un arc en ciel. 
Les mezquites, nopales et autres mauvaises herbes qui poussent à cet endroit, paraissaient comme des émeraudes, leurs feuillages comme des turquoises, leurs branches et leurs épines brillaient comme de l’or. Il s’inclina devant elle et entendit sa parole, douce et courtoise, comme quelqu’un qui vous charme et vous enchante profondément. 
Elle lui dit : “Juanito, le plus humble de mes fils, où vas-tu?” Il lui répondit “Madame et enfant, Je dois atteindre ton “église à Mexico, Tlatilolco, afin de poursuivre les choses divines qui nous sont enseignées et données par nos prêtres et nos délégués et Notre Seigneur.
Elle lui parla alors ainsi: “Sache et comprends bien, le plus humble de mes fils, que je suis la toujours vierge Sainte Marie, Mère du Vrai Dieu pour qui nous existons, du Créateur de toutes choses, Seigneur du ciel et de la terre. J’aimerais qu’une église soit érigée ici, rapidement, afin que je puisse vous montrer et vous donner mon amour, ma compassion, mon aide et ma protection, parce que je suis votre mère miséricordieuse, à vous, à tous les habitants de cette terre et à tous ceux qui m’aiment, m’invoquent et ont confiance en moi. J’écoute leurs lamentations et je remédie à leurs misères, leurs détresses et leurs peines. Afin d’accomplir ce qu’exige ma clémence , va au palais de l’évêque de Mexico et tu lui diras que je manifeste un grand désir qu’ici, sur cette plaine, une église soit construite en mon honneur; tu lui raconteras dans les moindres détails tout ce que tu as vu et admiré et ce que tu as entendu. Sois assuré que je te serai extrêmement reconnaissante et que je te récompenserai, parce que je te rendrai heureux et digne de récompense pour les efforts et la fatigue que tu vas endurer pour cette mission. Voilà, tu as entendu mes instructions, mon humble fils, va et fais tous tes efforts.” 
A cet instant, il s’inclina devant elle et dit “ Madame, Je vais obéir à tes instructions; maintenant je dois te quitter, moi, ton humble serviteur: Il descendit alors afin de s’acquitter de sa tâche et prit l’allée qui mène tout droit à Mexico.

DEUXIÈME APPARITION

Ayant pénétré dans la ville, il se rendit directement et sans délais, au palais épiscopal ou venait d’être nommé un nouveau prélat, le Père Juan de Zumarraga, un Religieux Franciscain. A son arrivée, il essaya de le voir; il plaida auprès des serviteurs afin qu’ils annoncent sa visite, et après une longue attente il fut informé que l’évêque avait ordonné de le faire entrer. 
En entrant, il s’inclina et s’agenouillant devant l’évêque il lui transmit le message de la Dame du ciel. Il lui raconta aussi tout ce qu’il avait admiré, vu et entendu. Après avoir écouté son bavardage et son message l’évêque trouva cela incroyable; il lui dit alors:” Tu repartiras, mon fils et je t’écouterai à mon gré. 
Je reprendrai tout depuis le début et réfléchirai sur les voeux et les désirs pour lesquels tu es venu.” Il s’en alla et paraissait triste car le message n’avait pas été accompli sous toutes ses formes. 
Il rentra le même jour. Il revint directement au haut de la colline et rencontra la Dame du ciel qui l’attendait à la même place où il l’avait vue la première fois. La voyant, il se prosterna devant elle et lui dit “Madame, la plus petite de mes filles, mon Enfant, j’a été là où tu m’as envoyé afin de me conformer à tes instructions. Avec beaucoup de difficultés j’ai pénétré dans le bureau du prélat. Je l’ai vu et lui a fait part de ton message, comme tu me l’avais commandé. Il m’a reçu bienveillamment et m’a écouté attentivement mais sa réponse laissait entendre qu’il ne me croyait pas. Il m’a dit “Tu reviendras et je t’entendrai à mon gré. Je reprendrai tout depuis le début et réfléchirai sur le vœu et le désir qui t’ont amené.” 
J’ai parfaitement compris de par la façon dont il m’a répondu qu’il pensait que ton désir d’avoir une église qui te soit consacrée est une invention de ma part, et que ce n’est pas ton ordre, aussi je te supplie fortement, Madame, de confier l’accomplissement de ton message à quelqu’un d’important , de connu qui inspire le respect et l’estime, afin qu’on le croie; parce que je ne suis rien, je suis une petite ficelle, une minuscule échelle, une queue, une feuille et toi, mon Enfant la plus petite de mes enfants, ma Dame, tu m’as envoyé à une place que je ne fréquente jamais ni ne m’y repose. Je t’en prie , pardonne moi ce grand désagrément et ne sois pas irritée, Madame.
La Vierge Marie répondit:” Ecoute, ô le moindre de mes fils, tu dois comprendre que j’ai de nombreux serviteurs et messagers à qui je peux confier l’accomplissement de mon message et l'exécution de mon désir, mais c’est toi précisément que je sollicite et demande de m’aider afin que par ta médiation mon vœu soit accompli. Je t’implore ardemment, toi le moindre de mes fils, et avec fermeté je t’ordonne d’aller demain voir l’évêque. Tu y vas en mon nom et tu lui fais connaitre mon vœu intégral selon lequel je lui demande de commencer la construction d’une église. Et dis-lui aussi que c’est Moi, en personne, la toujours-vierge, Sainte Marie, Mère de Dieu qui t’ai envoyé”
Juan Diego répondit: “Madame, mon Enfant, je ne veux pas te faire de la peine. Joyeusement et de plein gré j’obéirai à tes instructions. Sous aucune condition je ne manquerai de le faire; j’irai accomplir ton désir car non seulement le chemin est pénible mais peut-être que je ne serai pas écouté avec plaisir, ou si on m'écoute on ne me croira peut-être pas. Demain après-midi, au coucher du soleil, je reviendrai te porter la réponse de ton message au prélat. Je prends maintenant congé de toi, le plus petite de mes enfants, mon Enfant et Madame. Repose-toi entre-temps” Il s’en alla se reposer chez lui.

TROISIÈME APPARITION

Le jour suivant (Dimanche 10 Décembre), il quitta la maison avant l’aube, et prit le chemin de Tlatilolco, afin d’être instruit des choses divines et d’être présent à l’appel, après quoi il irait voir le prélat. 
Vers dix heures, rapidement, après avoir assisté à la Messe et avoir inscrit sa présence, il s’en alla quand la foule se fut dispersée. Sur l’heure Juan Diego se rendit au palais de l'évêque.
A peine fut-il arrivé qu’il essaya ardemment de voir l’évêque. Après encore beaucoup de difficultés il parvint à le voir. Il s’agenouilla à ses pieds. Il s’attrista et pleura pendant qu’il exposait les instructions de la Dame du ciel demandant à Dieu de lui accorder qu’on croie à son message et au vœu de l’Immaculée pour qu’un temple soit construit là où Elle le voulait. L’évêque, afin de se rassurer, lui posa beaucoup de questions, lui demandant où il l’avait vue et comment elle était. Il décrivit le tout à la perfection à l’évêque. 
Malgré les explications précises de son apparence et de tout ce qu’il avait vu et admiré, qui en soi indiquait qu’elle était la toujours-vierge Sainte Mère du Sauveur, Notre Seigneur Jésus-Christ, il ne lui accorda néanmoins aucun crédit lui disant que pour sa requête il lui fallait faire ce qui lui était demandé mais de plus qu’un signe était nécessaire afin qu’il puisse croire qu’il était vraiment envoyé par une Dame du ciel. Juan Diego dit alors à l’évêque “Monseigneur,écoutez! Quel doit être le signe que vous demandez? Car j’irai le demander à la Dame du ciel qui m’a envoyé vers vous.” L’évêque voyant qu’il acceptait sans aucun doute et ne se rétractait pas, le renvoya. 
Il ordonna immédiatement à quelques personnes de son entourage, en qui il pouvait avoir confiance, de le suivre et de surveiller où il allait, qui il voyait et avec qui il parlait. Ceux qui le suivirent le perdirent de vue alors qu’ils traversaient la ravine près du pont de Tepeyac. Ils cherchèrent partout mais ne purent le retrouver. Ils revinrent donc non seulement parce qu’ils étaient fatigués mais aussi parce que leurs desseins avaient été déjoués, et cela les avait mis en colère. Et c’est ce qu’ils racontèrent à l’évêque. Pour l’influençer afin qu’il ne crut pas en Juan Diego, ils dirent à l’évêque que Juan Diego le trompait et inventait ce qu’il racontait ou qu’il avait seulement rêvé ce qu’il racontait et demandait. 
Finalement ils s’arrangèrent pour que, si jamais il retournait, il fût retenu et durement puni afin qu’ il cessât de mentir et de tromper.
Entre temps, Juan Diego était avec la Bienheureuse Vierge lui rapportant la réponse de Monseigneur l’évêque. La Dame, après l’avoir écouté, lui dit:”Très bien, mon petit, tu repartiras la-bas demain, afin de porter à l’évêque le signe qu’il a demandé. Avec cela il te croira et dans son regard il n’y aura ni doute ni soupçon. Et sache, mon petit, que je te récompenserai pour ta sollicitude, tes efforts et ta fatigue à mon égard. Je t’attendrai ici demain.”

QUATRIÈME APPARITION

C’est le jour suivant (Lundi 11 Décembre), que Juan Diego devait porter un signe pour qu’on le croie, mais il n’y revint pas parce que, en rentrant chez lui, son oncle, Juan Bernardo, était tombé malade et son état était grave. 
Il appela d’abord un docteur qui l’aida mais c'était trop tard, son état s’empirait. A la tombée de la nuit son oncle lui demanda d’aller à l’aube à Tlatilolco et de ramener un prêtre pour le préparer et entendre sa confession car il était certain qu’il allait mourir et qu’il ne se lèverait plus ni ne guérirait.
Le mardi,12 décembre, des avant l’aube, Juan Diego partit de sa maison pour Tlatilolco pour ramener un prêtre et comme il s’approchait de la route qui rejoint la pente qui mène au sommet de la colline de Tepeyac, vers l’ouest, et où il avait l’habitude de traverser la route, il se dit “ Si je continue ce chemin, la Dame va sûrement me voir, et je pourrais être retenu afin que je puisse porter le signe au prélat comme convenu; mais notre premier souci est d’aller rapidement appeler un prêtre car mon oncle l’attend certainement” il fit donc le tour de la colline afin qu’il ne puisse être vu par elle qui voit bien partout. 
Il la vit descendre du haut de la colline et regarder vers là où ils s’étaient . rencontrés précédemment. Elle s’approcha de lui au bas de la colline et lui dit” “Qu’y a-t-il, le moindre de mes fils? Où vas-tu?” 
Était-il affligé ou honteux ou effrayé? Il s’inclina devant elle. Il la salua, disant:” Mon Enfant, la plus tendre de mes filles, Madame, que Dieu veuille que tu sois satisfaite. Comment vas-tu ce matin? Est-ce que ta santé est bonne, Madame et mon Enfant? Je vais te faire de la peine. Sache, mon enfant, qu’un des tes serviteurs , mon oncle, est très malade, Il a attrapé la peste et est sur le point de mourir. Je dois me hâter vers ta maison à Mexico afin d’appeler un de tes prêtres, aimé de Dieu, pour qu’il entende sa confession et lui donne l’absolution car, depuis notre naissance, nous sommes venus au monde pour nous préserver des œuvres de la mort. Mais si je pars, je reviendrai ici rapidement afin d’aller porter ton message. Madame, mon Enfant, pardonne moi, sois patiente avec moi pour le moment. Je ne te décevrai pas, la plus petite des mes filles. Demain je viendrai en toute hâte.
Après avoir écouté les paroles de Juan Diego, la Très Sainte Vierge répondit: ”Ecoute moi et comprends bien, le moindre de mes fils, rien ne doit t’effrayer ou te peiner. Que ton cœur ne soit pas troublé. N’aies pas peur de cette maladie, ni d’aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? N’es-tu pas sous ma protection? Ne suis-je pas ta santé? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein? Que désires-tu de plus? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit. Ne sois affligé pas la maladie de ton oncle, il n’en mourra pas. Sois assuré qu’il est maintenant guéri”. (Et à ce moment son oncle fut guéri comme il devait l’apprendre par la suite)
Quand Juan Diego entendit ces mots de la Dame du ciel, il était grandement consolé. Il était heureux. Il la supplia de l’excuser afin qu’il aille voir l’évêque et lui porter le signe ou la preuve afin qu’on le croie. La Dame du ciel lui ordonna de grimper au haut de la colline où ils s’étaient précédemment rencontrés. 
Elle lui dit: "Grimpe, ô le moindre de mes fils , jusqu’au haut de la colline; là où tu m'as vue et où je t’ai donné des instructions, tu verras différentes fleurs. Coupe les, cueille les, rassembles les et puis viens les porter devant moi.” 
Juan Diego grimpa sur la colline immédiatement, et comme il atteignait le sommet il fut stupéfait; de voir qu’une telle variété de merveilleux rosiers de Castille étaient en floraison bien avant la saison où les roses devraient bourgeonner car hors de saison elles gèleraient. Elles étaient parfumées et recouvertes des gouttes de rosée de la nuit qui ressemblaient à des perles précieuses. 
Il commença immédiatement à les cueillir. Il les assembla et les plaça dans son tilma. Le haut de la colline n’était pas une place où pourrait fleurir n’importe quelle fleur car il y avait beaucoup de rochers, de ronces, d’épines, de nopales et de mezquites. Occasionnellement de l’herbe poussait mais c’était au mois de décembre quand la végétation n’était pas gelée. 
Il descendit la colline immédiatement et porta les différentes roses qu’il avait cueillies à la Dame du ciel qui, en les voyant les prit entre ses mains et les plaça à nouveau dans son tilma, lui disant : "ô toi, le moindre de mes fils , cette variété de roses est une preuve et un signe que tu porteras à l’évêque. Tu lui diras en mon nom qu’il y verra là mon vœu et qu’il doit s’y conformer. Tu es mon ambassadeur, le plus digne de ma confiance. Je te l’ordonne rigoureusement de ne déplier ton manteau qu’en présence de l’évêque et de lui montrer ce que tu portes. Tu lui raconteras bien tout; tu lui diras que je t’ai ordonné de grimper au haut de la colline et de cueillir les fleurs; et aussi tout ce que tu as vu et admiré afin que tu puisses persuader le prélat d’accorder son soutien à ma demande qu’une église soit construite.” 
Après les conseils de la Dame du ciel, il prit le chemin qui mène directement à Mexico, heureux et sûr du succès, portant avec beaucoup de précaution le contenu de son tilma afin que rien ne s’échappe de ses mains et s’enivrant du parfum de cette variété de belles fleurs.

LE MIRACLE DE L’IMAGE

Quand il arriva au palais épiscopal, le majordome vint à sa rencontre ainsi que d’autres serviteurs du prélat..Il les supplia de dire à l’évêque qu’il voulait le voir, mais personne ne voulait le faire, ils faisaient semblant de ne pas l’entendre, probablement parce qu’il était trop tôt ou parce qu’ils le connaissaient comme étant un importun et qu’il les harcelait; de plus, leurs collègues leur avaient raconté qu’ils l’avaient perdu de vue quand ils l’avaient suivi. 
Il attendit longtemps. Quand ils virent qu’il avait attendu longtemps debout, abattu, ne faisant rien, attendant d’être appelé et paraissant avoir quelque chose dans son tilma, ils s’approchèrent de lui afin de savoir ce qu’il portait. Juan Diego voyant qu’il ne pouvait cacher ce qu’il portait et sachant qu’il serait molesté, bousculé, lacéré, ouvrit un peu son tilma là où se trouvaient les fleurs. En voyant cette variété de roses de Castille hors saison, ils furent complètement stupéfaits parce qu’elles étaient si fraîches, en pleine floraison, si parfumées et si belles. Ils essayèrent de s’en emparer et de tirer quelques unes mais ne réussirent à aucune des trois fois qu'ils osèrent le faire. Ils ne réussirent pas parce qu’à chaque fois qu’ils essayaient de les prendre, ils ne purent voir les fleurs réelles. A la place elles paraissaient peintes, imprimées ou cousues sur la toile. Ils allèrent alors dire à l’évêque ce qu’ils avaient vu l’informant que l’Indien qui était venu à plusieurs reprises voulait le voir et qu’il avait sûrement une raison pour l’avoir attendu avec anxiété si longtemps et être si désireux de le voir. 
En entendant cela l’évêque comprit qu’il avait apporté la preuve pour confirmer ses dires afin qu’il se conformât à la requête de l’Indien. Il ordonna de le faire entrer immédiatement. Dès son entrée Juan Diego s’agenouilla devant lui comme à l’accoutumée et raconta à nouveau ce qu’il avait vu et admiré ainsi que le message. Il lui dit” Monseigneur, j’ai fait ce que tu as commandé, je suis allé dire à mon Ama, ma Dame du ciel, Sainte Marie, précieuse mère de Dieu que tu as demandé un signe et une preuve afin que tu puisses croire qu’il faut construire une église là où elle l’a demandé; je lui ai aussi dit que je t’avais donné ma parole que je rapporterais un signe et une preuve de son désir comme tu l’as demandé. Elle se montra condescendante et agréa à ta requête . Tôt ce matin elle m’a envoyé te voir à nouveau; je lui demandais une fois encore le signe afin que tu puisses me croire et elle me dit qu’elle me le donnerait et elle s’y conforma. Elle m’envoya au haut de la colline, là où j’avais l’habitude de la voir, pour cueillir une variété de roses de Castille. Après les avoir cueillies je les lui ai portées, elle les a prises de sa main et les a placées dans mon vêtement afin que je te les porte et te les donne en personne. Même si je savais que le haut de la colline n’était pas un endroit où pousseraient des fleurs car il y a beaucoup de rochers, de ronces, d’épines, de nopales et de mezquites, j’avais encore des doutes. Quand je me suis approché du haut de la colline, je vis que j’étais au paradis où il y avait une variété d’exquises roses de Castille, couvertes de brillante rosée et je les ai cueillies immédiatement. Elle m’a dit que je devais te les porter et je me suis exécuté afin que tu puisses voir en elles le signe que tu m’a demandé et te conformer à son vœu; aussi et mon message soient crédibles. Voilà. Reçois les.” Il déplia son vêtement blanc où il avait mis les fleurs et quand toutes les différentes variétés de roses de Castille tombèrent à terre apparut soudain le dessin de la précieuse Image de la toujours vierge Sainte Marie, Mère de Dieu, comme on la voit aujourd’hui dans l’église de Tepeyac, nommé Guadalupe.
Quand l’évêque vit l’image, lui et tous ceux présents tombèrent à genoux. On l’admira beaucoup. Ils se levèrent pour la voir, ils tremblèrent et, avec tristesse, ils démontrèrent qu’ils la contemplaient avec leur cœur et leur esprit. L’évêque, avec des larmes de tristesse, pria et implora son pardon pour n’avoir pas accompli son vœu et sa requête. Quand il se releva, il détacha du cou de Juan Diego le vêtement sur lequel apparaissait l’Image de la Dame du ciel. Il le prit et le plaça dans sa chapelle. Juan Diego demeura un jour supplémentaire à l’évêché à la requête de l’évêque. 
Le jour suivant l’évêque lui dit: Montre nous où la Dame du ciel désire qu’une église soit construite” Et il invita immédiatement tous ceux présents à s’y rendre.

APPARITION A JUAN BERNARDINO

Après que Juan Diego eut montré l’endroit où la dame du ciel voulait que son église soit construite, il demanda la permission de prendre congé. Il voulait rentrer chez lui pour voir son oncle Juan Bernardino qui était gravement malade quand il l’avait quitté pour aller à Tlatilolco appeler un prêtre afin d’entendre sa confession et lui donner l’absolution. La Dame du ciel lui avait dit que son oncle était guéri. Mais ils ne le laissèrent pas partir seul et l’accompagnèrent jusqu’à chez lui. 
Comme ils arrivèrent, ils virent que son oncle était heureux et en bonne santé. Il était très stupéfait de voir son neveu ainsi accompagné et honoré, et demandait la raison d’un tel honneur. Son neveu répondit que lorsqu’il partit chercher le prêtre pour entendre sa confession et lui donner l’absolution, la Dame du ciel lui apparut à Tepeyac lui disant de ne pas être triste, que son oncle allait bien, ce qui l’a consolé . Elle l’a envoyé à Mexico voir l’évêque afin que ce dernier lui construise une maison à Tepeyac. L’oncle témoigna de ce que c’était vrai qu’à cette occasion il fut guéri et qu’il l’avait vue de la même manière que son neveu, apprenant d’Elle qu’elle l’avait envoyé à Mexico pour voir l’évêque. La Dame lui dit aussi que, lorsqu’il irait voir l’évêque, il devrait lui révéler ce qu’il avait vu et lui expliquer de quelle façon Elle l’avait guéri miraculeusement et qu’Elle voulait être appelée La toujours vierge Sainte Marie de Guadalupe et que son image bénie soit aussi ainsi connue 
Juan Bernardino fut conduit en la présence de l’évêque afin qu’il l’en informe et lui donne un témoignage; son neveu et lui furent les invités de l’évêque chez lui jusqu’à ce que l’église consacrée à la Reine de Tepeyac soit construite là où Juan Diego l’avait vue. 
L’évêque transféra l’image sacrée de la belle dame du ciel de sa chapelle privée à l’église principale afin que tout le peuple puisse voir l’image bénie et l'admirer . 
La cité tout entière était sous le coup d’une grande émotion. Tous vinrent la voir , admirer l’image pieuse et prier. Ils s’émerveillèrent de son apparition dans ce divin miracle car aucune personne humaine de ce monde n’avait peint cette image précieuse.

"Que ton cœur ne soit pas troublé. N’aie pas peur de cette maladie ni d’aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? N’es-tu pas sous ma protection? Ne suis-je pas ta santé? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein? Que désires-tu de plus? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit"

(Paroles de Notre Dame à Juan Diego)

N.B: Tout récit sur les apparitions de Notre Dame de Guadalupe est inspiré du Nican Mopohua, ou Huei Tlamahuitzoltica, écrit en Hahuatl, la langue Aztèque, par l’écrivain Indien Antonio Valeriano autour de la moitié du XVIe siècle.
Malheureusement l’origine de son ouvrage n’a jamais été connu. Une première copie fut publiée en Nahuatl par Luis Lasso de la Vega en 1649. Une copie de la couverture est ci-contre.

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Le tissu rugueux de la tilma ne se prête pas à la peinture, et il n'y a aucun pigment dans les fibres. L'image de Notre Dame a donc été empreinte miraculeusement: on dirait la projection d'une diapositive. Une tilma ne se conserve normalement qu'une vingtaine d'années, trente ans tout au plus. Sa conservation en parfait état jusqu'à notre époque constitue un autre miracle. Notre-Dame y apparaît comme une jeune femme haute d'environ 1,50 m, vêtue comme une princesse aztèque, et ses traits sont très beaux et très vivants. La tilma est bleu turquoise et la robe de Marie d'un brun rose; les couleurs sont brillantes et, après plus de 450 ans, elle sont toujours aussi fraîches. Aujourd'hui, la tilma est conservée dans la basilique de Guadalupe, derrière une vitre blindée, dans un cadre de bronze, d'or et d'argent. Chaque année Notre-Dame est vénérée chez elle par des millions de personnes, mais elle est en quelque sorte «prisonnière» dans sa basilique. Le 13 août 1990, un Américain âgé, et qui souhaite garder l'anonymat, reçut de Notre Dame de Guadalupe un Premier message lui disant qu'elle désirait que l'on fit voyager son image dans les Amériques, afin qu'elle y répande ses grâces. Depuis cette date, et jusqu'au 28 avril 1992, il reçut cinq autres messages. Dans le premier d'entre eux, la Vierge dit notamment:
«...Je vous ai donné sur la tilma mon image, qui demeure jusqu'à ce jour un miracle ininterrompu... cependant mes mains ont été liées, j'ai été emprisonnée en ce centre géographique des Amériques ... 
... Je vous le redis, Notre Dame de Guadalupe doit voyager parmi tous ses enfants, dans toutes les Amériques... afin d'amener des millions d'âmes à son Fils... Je dois être libre de circuler à ma volonté parmi mes enfants ...
... Lorsque vous m'aurez libérée de mon actuelle captivité, faites-moi parcourir un trajet qui traverse les ÉtatsUnis ...
... Je désire que vous placiez toutes vos forces pro-vie et tous vos efforts, sous ma bannière de Notre-Dame de Guadalupe. Je vous accorderai mon aide et ma puissante protection. Je vous conduirai à la victoire sur les forces de mort qui s'acharnent sur les bébés dans le sein de leur mère. Ensemble, mes chers enfants nous mettrons fin à ce terrible fléau qu'est l'avortement. Il n'y aura pas d'exception. Ensemble, nous verrons une nouvelle ère de protection pour la vie humaine, c'est-à dire pour chaque personne de sa naissance à sa mort naturelle. Je mettrai fin à ces sacrifices humains des plus sanguinaires, comme je l'ai fait chez les païens après le début du miracle de mon image en 1531. »

Dans ses deuxième et troisième messages (octobre 1990), Notre-Dame répète qu'elle a hâte d'entreprendre son grand voyage à travers les Amériques; elle sait que cela soulèvera quelques difficultés, mais elle assure qu'elle aidera à les surmonter.

Dans son quatrième message (novembre 1990), Notre-Dame dit notamment: «... Vous, mes enfants des Amériques, avez une place toute spéciale dans ma mission de conduire toutes les âmes au Sacré-Coeur de mon Fils Jésus par mon Coeur immaculé. Pour cette mission, le parcours de mon image à travers les Amériques est nécessaire. Préparez-vous dès aujourd'hui. Ne tardez plus. Mes enfants, si vous m'aimez, vous ne me refuserez pas... »

Dans le cinquième message (avril 1991), Marie s'adresse aux évêques du Mexique: «... Comme Reine et Mère de toutes les Amériques, mon souci pour mes pauvres enfants meurtris augmente de jour en jour. Je veux les atteindre par mon image... Je désire que vous invitiez à mon sanctuaire, à Mexico, les évêques de tous les pays, territoires et îles qui composent les Amériques... Produisez une copie de mon image pour les évêques de chaque pays... et que toutes ces copies de mon image parcourent les Amériques... »

Dans son sixième message (avril 1992), Notre-Dame s'adresse au peuple mexicain: «... Le but spécial de ma visite a débuté il y a plus de 460 ans. Des millions d'âmes, qui autrefois adoraient des serpents, se sont converties à l'Église catholique, fondée pur mon divin Fils, Jésus. Au cour de ces premières années, la terrible pratique du sacrifïce humain prit fin .
... Ma visite spéciale se poursuit. Néanmoins, avec le temps, on m'a peu à peu oubliée et ignorée. Mon divin Fils et moi-même sommes profondément blessés par cette négligence. Le résultat de ma mission dépend pour beaucoup de votre coopération... 
Vous avez grand besoin de mon amour maternel et de ma protection. Vous et votre demeure, les Amériques, êtes en train de vous faire détruire par des pratiques païennes... 
Afin de marquer ma visite spéciale dans vos demeures, j'ai demandé à mes fils, les évêques du Mexique, de donner à chaque pays, chaque territoire et chaque île qui forment les Amériques, une copie de mon image miraculeuse comme image missionnaire... »

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PHENOMENE INEXPLIQUABLE

En 1936, le Dr Richard Kuhn, prix Nobel de Chimie, constate que les fibres de la "tilma" ne contiennent aucun colorant connu, ni minéral, ni végétal, ni animal, ni, à plus forte raison, synthétique. Les couleurs forment une surface unie, comme sur une photo, comme si le tissus d’agrave avait fonctionné comme une pellicule photographique, en recevant directement l’image et la couleur sur chaque fil, par un effet de projection mystérieux.

En 1951, un dessinateur, Carlos Salinas Chavez, remarque avec une simple loupe un homme barbu dans l’œil droit de l’image. A sa suite, l’examen des yeux va permettre de découvrir plusieurs personnages dans les yeux de la Vierge, dont l’image est imprimée avec la courbure et les trois réflexions d’image, de taille et d’orientation différentes, que l’on trouve dans les reflets d’une pupille réelle (phénomène de Purkinje-Samsom). Et lorsqu’une lumière est approchée, on observe les mêmes reflets que sur un œil vivant, sur la cornée, sur le bord de la pupille et dans le cristallin, qui se déplacent lorsqu’on bouge la source lumineuse (phénomène que l’on peut observer sur des yeux vivants, mais jamais sur des peintures: les toiles planes et opaques n’ont même pas de reflets). 
« On est en pleine folie. Mais les images sont là et on ne peut les ignorer » constatent les scientifiques.

Les broderies de la tunique de la Vierge de Guadalupe ont aussi été étudiées et elles contiennent des rébus exprimant le nom de la colline des apparitions et le mystère du Christ dans le langage symbolique des anciens aztèques et la position des étoiles sur le manteau correspond à une projection (et non une représentation : image miroir) de la position exacte des constellations au matin du 12 décembre 1531.

Notre-Dame de Guadalupe représentant la Vierge qui doit enfanter est particulièrement pour les enfants victimes du fléau de l'avortement ainsi que leurs Maman, malheureuse victimes elles aussi de "La culture de mort".

La Mère de Miséricorde ne cesse de nous parler:

« ...Ensemble, mes chers enfants nous mettrons fin à ce terrible fléau qu'est l'avortement. Il n'y aura pas d'exception. Ensemble, nous verrons une nouvelle ère de protection pour la vie humaine, c'est-à dire pour chaque personne de sa naissance à sa mort naturelle. Je mettrai fin à ces sacrifices humains des plus sanguinaires, comme je l'ai fait chez les païens après le début du miracle de mon image en 1531... »



Source principale : livres-mystiques.com (« Rév. x gpm»).

 

LE MANTEAU DE NOTRE-DAME A GUADALUPE

 

Après que la Vierge Marie lui soit apparue sur une colline proche de Guadalupe, au Mexique, en décembre 1531, Juan Diego alla cueillir des roses de Castille sur la roche de la colline et les porta dans son manteau à l’évêque.

Quand il ouvrit son manteau, « c’est à ce moment-là que soudain apparut, dessinée, l’image précieuse de la Vierge parfaite, Sainte Marie (grandeur nature), Mère de Dieu, la même exactement telle qu’elle se présente encore à nous ».

« La ville entière se mit en mouvement ; on venait contempler, admirer la merveilleuse Image comme une chose divine, on venait la prier et l’on s’émerveillait beaucoup devant ce grand miracle à la manière divine, car aucun homme de ce monde, absolument aucun, n’avait pu peindre son Image noble et précieuse » rapporte le Nican Mopohua (le récit des apparitions en langue locale).

On est étonné de tous les signes qu’on y découvre, 500 ans après. Plus on contemple le visage de la Vierge, plus on est saisi par une douceur étonnante qui s’en dégage. Elle apparaît tellement tendre, tellement aimante, tellement humaine.Jean Mathiot dans "Chrétiens Magazine" n° 282, page 19, Octobre 2015

 
Samedi 12 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
 
 
          Jésus leva les yeux et il vit 
          qu’une grande foule venait à Lui.         
 
Évangile selon saint Jean, chapitre 6, verset 5
 
 
 
La méditation
 
 
Ainsi, Dieu vient ! Il vient à nous, Il vient en nous. Il nous revient donc de l’accueillir, car il ne vient que là où on l’accueille. Comment le reconnaître ? Il sera toujours à chercher vers le bas. Abraham avait dû lever les yeux pour voir et reconnaître le Seigneur lui rendre visite*. Mais voici que Dieu va descendre si bas, que c’est Lui qui va lever les yeux pour nous voir ! C’est le monde à l’envers ! Accueillir un Dieu qui me regarde par le bas ! C’est presque insupportable ! D’ailleurs, saint Pierre l’avait refusé vivement : voyant son Seigneur, à genou devant lui pour lui laver les pieds. « Non, jamais ! » s’était-il rebiffé**.
C’est peut-être là que se tient notre difficulté. Nous levons les yeux vers le ciel à la recherche du Très-Haut. Nous voudrions être en dessous de Dieu, Lui au-dessus de nous. C’est tellement logique. Accepter que Dieu ait à lever les yeux pour nous voir, nous semble tellement orgueilleux. Pourtant, Jésus vient nous dire que tout est inversé ! « Le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir. »*** Oui, tout est inversé !
Laissons Dieu prendre la place qu’il désire ardemment : plus bas encore que nous-mêmes, il est le plus petit parmi les petits, le plus humble parmi les humbles. Pour reconnaître Dieu, soyons pauvres de cœur afin d’être capables de regarder vers le bas, et reconnaître, là, au plus bas, le visage du Seigneur. (Source:Avent dans la Ville)
Samedi 12 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Les reliques incorrompues de saint Spyridon à Corfou
(Grèce)

 
Le corps de saint Spyridon a une température constante de 36,6° celcius. Ses ongles et cheveux continuent de pousser.
Et le plus étonnant, le vêtement qu'il porte doit être changé tous les 6 mois, car il s'use, comme s'il ne reposait pas dans un cercueil.
Le gardien de l'église dit qu'en certaines occasions, aucune clé ne permet d'ouvrir le cercueil.
Alors les prêtres savent que le saint ne s'y trouve pas, qu'il parcourt l'île.

Ce phénomène des reliques incorrompues de saint Spyridon a été étudié par quantité de scientifiques venant de partout au monde, et l'Église leur laissait libre accès.
Cependant, biophysiciens et chimistes ayant étudié les restes sacrés sont restés pantois.
Il n'y a pas d'autre explication qu'un miracle, ce que n'importe quel visiteur Chrétien Orthodoxe de l'église à Corfou peut aussi constater.

Dès lors, si vous avez besoin d'aide ou juste de réconfort, adressez-vous à saint Spyridon.
Si vos intentions sont pures, il vous aidera sans aucun doute.
Saint Spyridon de Trimythonte, priez Dieu, intercedez  pour nous, qu'Il nous fasse miséricorde !
(Lu dans le Blog
"Saint Materne.
Photos du Père Luc Deloisy sur Facebook)
 
« Seigneur Jésus-Christ qui a pleuré Lazare et versé sur lui les larmes de la tristesse, reçois les larmes de mon amertume. Par Tes souffrances, apaise mes souffrances. Par Tes plaies, guéris mes plaies. Par Ton sang, purifie mon sang. Et porte dans mon corps le parfum de Ton Corps vivifiant. Que le fiel dont les ennemis T’ont abreuvé change en douceur dans mon âme l’amertume que m’a versée l’adversaire. Que Ton Corps tendu sur l’arbre de la Croix déploie vers Toi mon intelligence écrasée par les démons. Que Ta tête inclinée sur la Croix relève ma tête que les ennemis ont outragée. Que Tes saintes mains clouées par les infidèles me relèvent du gouffre de la perdition et me ramènent à Toi, comme Ta bouche l’a promis. Que Ton visage, qui reçut des maudits les gifles et les crachats, éclaire mon visage qu’ont souillé les injustices. Que Ton âme que sur la Croix Tu as soumise à Ton Père, me conduise à Toi dans Ta grâce. Je n’ai ni cœur souffrant pour aller à Ta recherche, ni repentir, ni tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. Maître, je n’ai pas de larmes pour Te prier. Mon intelligence est enténébrée par les choses de cette vie, et n’a pas la force de tendre vers Toi dans la douleur. Mon cœur est froid sous le nombre des tentations, et les larmes de l’amour pour Toi ne peuvent le réchauffer. Mais Toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à Ta recherche. Car sans Toi je serai privé de tout bien. Ô Dieu Bon, donne-moi Ta grâce ! Que le Père, qui dans l’éternité hors du temps, T’a engendré dans Son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T’ai abandonné. Ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi. Sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, compte-moi parmi les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de Tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour pour l’homme, notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen. »   (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

« Seigneur Jésus-Christ qui a pleuré Lazare et versé sur lui les larmes de la tristesse, reçois les larmes de mon amertume. Par Tes souffrances, apaise mes souffrances. Par Tes plaies, guéris mes plaies. Par Ton sang, purifie mon sang. Et porte dans mon corps le parfum de Ton Corps vivifiant. Que le fiel dont les ennemis T’ont abreuvé change en douceur dans mon âme l’amertume que m’a versée l’adversaire. Que Ton Corps tendu sur l’arbre de la Croix déploie vers Toi mon intelligence écrasée par les démons. Que Ta tête inclinée sur la Croix relève ma tête que les ennemis ont outragée. Que Tes saintes mains clouées par les infidèles me relèvent du gouffre de la perdition et me ramènent à Toi, comme Ta bouche l’a promis. Que Ton visage, qui reçut des maudits les gifles et les crachats, éclaire mon visage qu’ont souillé les injustices. Que Ton âme que sur la Croix Tu as soumise à Ton Père, me conduise à Toi dans Ta grâce. Je n’ai ni cœur souffrant pour aller à Ta recherche, ni repentir, ni tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. Maître, je n’ai pas de larmes pour Te prier. Mon intelligence est enténébrée par les choses de cette vie, et n’a pas la force de tendre vers Toi dans la douleur. Mon cœur est froid sous le nombre des tentations, et les larmes de l’amour pour Toi ne peuvent le réchauffer. Mais Toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à Ta recherche. Car sans Toi je serai privé de tout bien. Ô Dieu Bon, donne-moi Ta grâce ! Que le Père, qui dans l’éternité hors du temps, T’a engendré dans Son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T’ai abandonné. Ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi. Sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, compte-moi parmi les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de Tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour pour l’homme, notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

Dimanche 13 décembre résonnera sur le parvis des droits de l’homme, au Trocadéro, un appel patriotique à lutter contre Daesh. À partir de 15 h, provinciaux et Parisiens sont attendus à l’appel des deux co-organisateurs : le pasteur Saïd Oujibou et Camel Bechikh. Le premier est né musulman et devenu protestant. Le second est musulman pratiquant et président de l’association patriotique Fils de France.

Tous deux œuvrent sans relâche à la concorde civile en France et leur démarche, loin d’être polémique ou politique, se veut citoyenne et pacifique. Catholiques, protestants, juifs ou incroyants pourront ainsi se retrouver dans un même élan contre l’organisation État islamique.

logo stop daech

Un mois jour pour jour après les terribles attentats du 13 novembre, le pasteur Saïd Oujibou et Camel Bechikh veulent dire leur attachement profond à la France dans une même ferveur patriotique. « Ce sera une demande solennelle à dire “Stop Daech” auprès de nos élites », prévient le président de Fils de France. D’ailleurs, beaucoup de musulmans avaient été sensibles à la dimension spirituelle du message véhiculé au travers des réseaux sociaux après ces attentats : « Autant, le slogan “Je suis Charlie” ne nous parlait guère, explique Camel, autant “Pray for Paris” qui a traversé les réseaux sociaux tout autour de la planète nous a beaucoup touchés ». C’est pourquoi les organisateurs du rassemblement ont repris cette image de la tour Eiffel en sous-titrant : « Tous unis contre la barbarie ! ».

Parmi les invités présents : Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux, Ghaleb Bencheikh, journaliste et théologien, Patrick Karam, président de la Coordination des chrétiens d’Orient en danger (CHREDO) et Guillaume de Prémare, délégué général d’Ichtus, chroniqueur sur Radio Espérance et ancien président de la Manif pour tous.

« Nous voulons dire notre attachement à la France, explique Camel Bechikh. Ce n’est pas de l’entrisme. On pourra toujours dire : ‘De toute façon il existe une fraternité entre musulmans, c’est de l’hypocrisie de leur part d’arguer de leur patriotisme…’ Mais c’est de l’ignorance. Nous trouvons autant de sensibilités dans l’islam qu’il n’y en a dans l’Église catholique. Golias n’est pas Famille Chrétienne et notre religion n’est pas celle de Daesh ! Depuis ses débuts, l’islam connaît des querelles internes et des conflits armés. Quand l’Occident était chrétien, n’y avait-il pas déjà des guerres en son sein ? »

Un rassemblement interreligieux primordial : à l’heure où beaucoup s’accordent à dire que la France est en guerre, des musulmans et des chrétiens français se retroussent les manches et agissent pour vaincre l’ennemi. Comme des frères.

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Patrick Karam, président de la Coordination des Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO), appelle à manifester dimanche 13 décembre à 15h avec des responsables musulmans, sur le Parvis des Droits de l’Homme au Trocadéro, à Paris pour dire stop à Daech.


APPEL AU RASSEMBLEMENT

Rassemblement le dimanche 13 décembre 14h30 Parvis des Droits de l’Homme (Trocadéro) 1 mois après le drame, à la mémoire des victimes…

L’expansion constante du groupe terroriste Daech depuis trois ans a des conséquences dramatiques au niveau local et international, et des répercussions si graves à l’intérieur même de notre pays que nous ne pouvons plus considérer qu’il s’agit seulement de politique extérieure :
◾La promotion et la diffusion par Daech de son idéologie extrémiste à grande échelle via internet séduit une partie de la jeunesse française, prête à se radicaliser et apte à perpétrer des actes terroristes sur le territoire français ;
◾Les persécutions tragiques et barbares de chrétiens et autres minorités religieuses perpétrées par Daech en Syrie ou en Irak attisent la défiance d’une partie de la population française à l’égard de l’islam, et suscitent une fracture inquiétante au sein de la société française ;
◾La violence des conflits sur place poussant sur les routes des centaines de millier de migrants.


Notre pays est touché de plein fouet par les actions funestes de Daech, et nous devons réagir en conséquence pour empêcher à la fois les massacres de populations là-bas, et le délitement grandissant de notre société, en France.

Aussi, en tant que citoyens français de toutes confessions et orientations politiques, nous unissons aujourd’hui nos voix pour vous exhorter à faire de la lutte contre Daech une priorité, et à utiliser tous les moyens militaires, techniques, stratégiques, diplomatiques et commerciaux possibles pour débarrasser le monde de ce groupe de meurtriers, et permettre, ici comme là-bas, aux populations de vivre en paix.

Venez tous nous rejoindre très nombreux.

Tareq Oubrou (Théologien) - 

Patrick Karam (CHREDO) 

Ghaleb Bencheikh (Journaliste) - 

Saïd Oujibou (Pasteur) -

Guillaume de Prémare (Institut Ichtus) 

Camel Bechikh (Fils de France)


http://chretiens-dorient-en-danger.org/stopdaech-appel-au-rassemblement/

 

Témoin du drame vécu par les populations syriennes, le Père Jacques Mourad, qui a passé près de 5 mois aux mains des djihadistes de l’État islamique en Syrie s’est pour la première fois exprimé, ce jeudi 10 décembre, devant les journalistes européens. Une conférence de presse était organisée à Rome à l’initiative de l’AED (l’Aide à l’Eglise en Détresse) qui vient en aide aux chrétiens persécutés. Ce prêtre syro-catholique qui appartient à la communauté du monastère de Deir Mar Musa, fondé par le Père Paolo Dall’Oglio, dont on est toujours sans nouvelle, qualifie sa libération de miracle. Il a relaté ses longs mois de captivité.

Écoutez son témoignage en français ici 

(interviewé par Hélène Destombes lors de la conférence de presse de l’AED).

Le Père Mourad doit rencontrer le Pape de Rome le 15 décembre prochain. Il se rendre ensuite à Lourdes, pour remercier la Vierge Marie, avant de rentrer en Syrie pour y poursuivre sa mission.

Interrogé sur le sort du Père Paolo Dall’Oglio, jésuite italien porté disparu en Syrie depuis le 29 juillet 2013, le Père Mourad dit être sûr qu’il est toujours en vie et il appelle à prier pour sa libération.N'oublions-pas de prier aussi pour les deux Evêques d'Alep toujours retenus (L'un Grec Melkite Orthodoxe, l'autre Syriaque Orthodoxe)...

Source :  AED.

 

=====

 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Samedi 12 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17,10-13.

Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » 
Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. 
Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste. 

Samedi 12 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
Contre les hérésies, III, 10-11 (trad. cf. SC 34) 


 

« Je vous le déclare : Elie est déjà venu »

 

    À propos de Jean le Baptiste, nous lisons chez Luc : « Il sera grand devant le Seigneur, et il ramènera beaucoup des fils d'Israël au Seigneur leur Dieu.

Il marchera devant lui avec l'esprit et la puissance d'Élie, afin de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé »

(Lc 1,15s).

Pour qui donc a-t-il préparé un peuple et devant quel Seigneur a-t-il été grand ?

Sans aucun doute devant celui qui a dit que Jean avait quelque chose de « plus qu'un prophète » et que « personne d'entre les enfants des femmes n'était plus grand que Jean le Baptiste »

(Mt 11,9.11).

Car Jean préparait un peuple en annonçant d'avance à ses compagnons de servitude la venue du Seigneur et en leur prêchant la pénitence, afin que, lorsque le Seigneur serait présent, ils soient en état de recevoir son pardon, qu'ils reviennent à celui dont ils s'étaient éloignés par leurs péchés et leurs transgressions.

C'est pourquoi, en les ramenant à leur Seigneur, Jean préparait au Seigneur un peuple bien disposé, dans l'esprit et la puissance d'Élie. 


    Jean l'évangéliste nous dit :

« Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière. Il n'était pas la Lumière, mais il venait pour lui rendre témoignage » (1,6-8).

Ce précurseur, Jean le Baptiste, qui rendait témoignage à la lumière, a été envoyé sans aucun doute par le Dieu qui...avait promis par les prophètes d'envoyer son messager devant la face de son Fils pour lui préparer le chemin

(Ml 3,1 ;Mc 1,2),

c'est-à-dire pour rendre témoignage à la Lumière dans l'esprit et la puissance d'Élie...

Précisément parce que Jean est un témoin, le Seigneur dit qu'il était plus qu'un prophète.

Tous les autres prophètes ont annoncé la venue de la lumière du Père et ont désiré être jugés dignes de voir celui qu'ils prêchaient.

Jean a prophétisé comme eux mais il l'a vu présent, il l'a montré et a persuadé beaucoup de croire en lui, si bien qu'il a tenu à la fois la place d'un prophète et celle d'un apôtre.

Voilà pourquoi le Christ dit de lui qu'il était

« plus qu'un prophète ».

 

 

Par le Père Jean-Luc Fabre

dans son Blog:"Jardinier de Dieu":

http://www.jardinierdedieu.com/matthieu-17-10-13-reconaitre.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail)

« Le prophète Élie doit venir d’abord »

Comment le passé peut-il revenir ?

Comment le passé peut-il nous parler ?…

A y bien réfléchir, en reprenant la promesse qu’il portait et qui continue à irriguer potentiellement notre présent.

Et le signe d’Elie, c’est de dire la vérité et, par cela, pour cela, d’être en butte à la contradiction des hommes, à la volonté de faire périr, d’être anéanti… et de se risquer malgré tout, en trouvant le réconfort dans la présence multiforme de Dieu en sa vie, aussi bien dans la réconfort de la nourriture, que dans le souffle léger…. Dans l’ascension dans le char de feu au ciel…

 

« Mais, je vous le déclare »

Un homme parle avec force, parce que lui s’est risqué à recevoir totalement l’histoire de son Peuple, au point d’accepter qu’elle vive en lui, dès lors il peut tout reconnaître :

*l’attachement au Seigneur, aussi bien que la trahison, il désire en lui tout réconcilier et pour cela il doit tout admettre, intégrer, traverser…

Il peut parler sur ce chemin en vérité, il peut déclarer, et même dire son propre avenir, ayant bien perçu l’obstacle qui barre le chemin de la vraie vie pour l’humanité, chemin qu’il doit rouvrir…

 

« Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »

Jésus sait la situation en profondeur de l’homme, ses capacités et ce qui l’entraine vers le bas, la mort, la déchéance…

Il le sait et l’accepte.

Qu’un prenne ce chemin en le portant avec son cœur en offrande, en se donnant, et une lumière pourra rejoindre toutes les situations, tous les êtres humaines, la terre entière…

Il souffre par eux, il souffre pour eux, il ne s’échappe pas, il porte, il traverse. Il vient ! Il prend chair !

Saurons-nous le reconnaître, nous aussi ?...

 

Par le Père Theodore [Stylianopoulos]:
L'attitude

 

des chrétiens orthodoxes concernant la

 

destinée éternelle des animaux

 

 
 
 
 
 
Saint Gérasime
Saint Seraphim of Sarov and Misha
Saint Séraphim de Sarov
 
 
Un grand saint du nom de saint Isaac le Syrien dit que le Paradis, c'est la Présence et l'Amour de Dieu. Le Paradis n'est pas un endroit au-dessus de la terre, comme une planète ou une étoile. Dieu est partout et le Paradis consiste en la jouissance du soleil de Son Amour.
 
Les animaux survivent-ils au-delà de la mort et vont-ils au ciel? Voilà une question difficile. Dans la vie des saints, on nous dit que beaucoup avaient des animaux comme bons amis. Dans les icônes orthodoxes, saint Gérasime est représenté avec un lion. Le saint vient d'extraire une épine de la patte du lion, qu'il tient tendrement. L'homme et le lion regardent joyeusement vers le Christ, qui est dans les cieux. Saint Séraphim de Sarov, qui vécut dans une forêt pendant de nombreuses années, est représenté nourrissant tranquillement un énorme grizzly. Je ne doute pas que ces saints se réjouiraient de voir leurs amis les animaux au Ciel.
 
Que dit la Bible à ce sujet? Pas beaucoup de choses explicitement. La priorité de la Bible est focalisée sur les gens, le salut de leurs âmes, leur résurrection à la fin des temps, et la plénitude de la Vie dans la Lumière éternelle de Dieu.
 
Cependant, les premiers et derniers livres de la Bible nous disent, dans l'espérance, quelque chose à propos de toutes les créatures de la terre. Le livre de la Genèse dit que "Dieu fit les animaux sauvages... et tout ce qui se meut sur la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon" (Genèse 1:25)! Dans le livre des Psaumes, nous lisons: "Toutes les bêtes des forêts sont à moi... Je connais tous les oiseaux du ciel, et toute la beauté des campagnes est avec moi "(Psaume 49:10). Un Dieu d'amour ne voudrait-il pas que toutes les choses qu'Il a fait, vivent avec Lui pour toujours?
 
Une allusion à ceci est dans le livre de l'Apocalypse, qui enseigne que le mal et la puissance de la mort, qui sont une corruption de tout ce qui est bon, seront complètement vaincus et qu'un nouveau monde plus glorieux que la nôtre se lèvera. La promesse de Dieu est: "Voyez, je fais toutes choses nouvelles" (Apocalypse 21: 5).
 
Pourquoi la mort devrait-elle finalement l'emporter et engloutir toutes les bonnes créatures de Dieu? Dieu ne serait-Il pas alors vaincu, et la mort ne se révèlerait plus forte que Dieu? Parce que Dieu est le Maître de toute la création, et aime tout d'un amour qui ne faillit jamais, j'ai l'espoir que nous verrons à nouveau nos animaux de compagnie, d'une certaine manière, tout comme saint Gérasime verra son lion, et saint Séraphim son ours."
 
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
 
*
Saint Serge de Radonège
 
Saint Gilles de Nîmes
 
 
Saint Hubert de Maastricht
 
icones-marie-lavie
 
Saint Mammas
 
icône saint Modeste de Jérusalem, patriarche
 
Saint Modeste de Jérusalem
 
*
Source:http://orthodoxologie.blogspot.fr/2015/12/pere-theodore-stylianopoulos-lattitude.html
Samedi 12 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 15:40
Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Première lettre de saint Pierre Apôtre 5,1-4.10-11.

Mes bien-aimés, j'exhorte les anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin de la Passion du Christ et qui aurai part à la gloire qui doit être manifestée :
paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré ; non dans un intérêt sordide, mais par dévouement ;
non en dominateurs des Églises, mais en devenant les modèles du troupeau.
Et quand le Prince des pasteurs paraîtra, vous recevrez la couronne de gloire, qui ne se flétrit jamais.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ, après quelques souffrances, achèvera lui-même son œuvre, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
A lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! Amen !


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.

En ce temps-là, Jésus vint aux environs de Césarée de Philippe, et il interrogeait ses disciples disant : "Quel est celui que les hommes disent être le Fils de l'homme ?"
Ils dirent : " Les uns Jean le Baptiste, d'autres Élie, d'autres Jérémie ou l'un des prophètes. "
Il leur dit : " Et vous, qui dites-vous que je suis ? "
Simon Pierre, prenant la parole, dit : " Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. "
Jésus lui répondit : " Tu es heureux, Simon Bar-Jona, car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux.
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. "

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélie sur les Evangiles (Catena Aurea) 

 

 

Vous êtes le Christ,... et tu es Pierre

 

 

En interrogeant ainsi ses disciples, Notre Seigneur veut nous apprendre par leurs réponses qu'il y avait alors sur le Christ diverses opinions parmi les Juifs, et aussi nous faire rechercher nous-mêmes l'opinion que les hommes peuvent avoir de nous.

S'ils en disent du mal, nous devons cesser d'y donner occasion, et s'ils en disent du bien, nous devons redoubler nos efforts pour mériter leur approbation.

Les disciples des évêques doivent apprendre aussi, à l'exemple des Apôtres, à informer leurs supérieurs de ce qu'ils entendent dire au dehors sur leur personne. 

Et à nous aussi il sera dit :

« Tu es Pierre. »

Aussitôt que nous aurons confessé que Jésus-Christ est le Fils du Dieu vivant par un effet de la révélation du Père qui est dans les cieux, c'est-à-dire lorsque nous-mêmes nous vivrons déjà pour ainsi dire dans le ciel.

Car la pierre, c'est tout fidèle imitateur du Christ ; mais celui contre lequel prévalent les portes de l'enfer n'est ni la pierre sur laquelle le Christ bâtit son Église, ni cette Église, ni aucune partie de cette Église, dont le Seigneur asseoit les fondements sur la pierre.

 

« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence. Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère.  Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures.  Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire.  Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais ! A toi, ô notre Dieu, la gloire ! »  (Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.)

« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence. Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère. Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures. Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire. Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais ! A toi, ô notre Dieu, la gloire ! » (Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.)

DE LA FAIBLESSE DU CHRISTIANISME ...

 

L'idée de la « faiblesse » du christianisme est profondément fausse.

Les saints possèdent une force qui leur permettrait facilement de dominer les hommes, les masses, mais ils suivent la voie inverse ils se font les esclaves de leurs frères et par cela acquièrent un amour qui, dans son essence, est impérissable.

Sur cette voie, ils remportent une victoire qui demeure dans les siècles ; alors qu'une victoire obtenue par violence n'est jamais durable et, par nature, n'est pas tant la gloire que la honte de l'humanité.

Le Starets (Silouane) concevait l'Incarnation de Dieu le Verbe et toute la vie terrestre du Christ comme amour pour le monde entier, bien que ce dernier soit plein de haine contre Dieu.

De même, il avait connu le Saint-Esprit dans l'amour qui, par sa venue, chasse toute haine, comme la lumière chasse les ténèbres ; dans l'amour qui rend l'homme semblable au Christ jusque dans les plus intimes mouvements de son âme. Et c'est cela qui est, selon l'enseignement du Starets, la vraie foi.

« Plusieurs ont étudié toutes les croyances religieuses, mais la vraie foi, celle que l'on doit avoir, ils ne l'ont pas connue par cette voie. Mais celui qui priera Dieu avec humilité pour que le Seigneur l'éclaire, à celui-là le Seigneur fera connaître de quel grand amour il aime les hommes » (cf. p. 268).

Les hommes ont peur de se jeter dans ce feu que le Seigneur est venu apporter sur terre. Ils craignent d'y brûler et d'y « perdre » leur âme.

Mais ceux qui n'ont pas reculé et ont eu cette foi (Lc 17,33 ; n 12, 25), comme par exemple le Starets, savent qu'ils ont trouvé la vie éternelle ; ils savent cela avec certitude et n'ont pas besoin d'un témoignage autre que celui de l'Esprit qui témoigne en eux-mêmes (1 Jn 3, 14 ; 5, 10).

La voie du Starets est la voie des saints, indiquée par le Christ lui-même, mais que le monde dans son ensemble n'a pas acceptée.

Pour lutter contre le mal, qui se manifeste également sur le plan physique, les hommes recourent à la force physique. Même des chrétiens se trouvent souvent sur cette voie.

Mais la sainte Église a toujours suivi les traces du Christ Crucifié prenant sur lui le poids des péchés du monde.

Le Starets avait très nettement conscience que l'on ne peut vaincre le mal que par le bien ; que lutter par la force n'aboutit qu'à remplacer une violence par une autre.

Il nous est arrivé bien des fois de parler avec lui à ce sujet. Il disait : « Dans l'Évangile c'est clairement dit... Quand les Samaritains ne voulurent pas accueillir le Christ, les apôtres Jacques et jean voulurent faire descendre le feu du ciel pour les consumer, mais le Seigneur le leur défendit et leur dit " Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes... Je suis venu non pour perdre les hommes, mais pour les sauver " (Lc 9, 52-56). Nous aussi, nous ne devons avoir que cette unique pensée : que tous soient sauvés. »

Dieu a bien voulu nous permettre de vivre auprès du Starets et de voir en lui partiellement quelle merveilleuse vie le Christ a apportée sur terre ; de voir comment, dans un même cœur, peuvent coexister de la plus étrange manière une profonde et inébranlable paix ainsi que de grandes et déchirantes lamentations ; une joie radieuse et paisible, et, en même temps, les grands tourments d'un esprit qui vit la tragédie de l'humanité.

Par l'Archimandrite Sophrony dans
"Starets Silouane",
Editions Présence

BIENVEILLANCE...

 

Bienveillance
Seigneur, dans le silence de ce jour naissant,
je viens te demander la paix, la sagesse et la force.
Je veux regarder aujourd'hui le monde avec des yeux remplis d'amour ;
être patient, compréhensif, doux et sage ;
voir tes enfants au-delà des apparences, comme tu les vois toi-même,
et ainsi, ne voir que le bien en chacun.
Ferme mes oreilles à toute calomnie,
garde ma langue de toute malveillance
et que seules les pensées qui bénissent demeurent en mon esprit.
Que je sois si bienveillant et si joyeux
que tous ceux qui m'approchent sentent ta puissance et ta présence.
Revêts-moi de ta beauté, Seigneur, et qu'au long du jour je te révèle.

 

Amen. 
(Saint François d'Assise) 
Source :Blog du Source Monastère Ste Clothilde .
Ce Monastère appartient à une communauté Orthodoxe. Les Moniales rebatissent la Chapelle du Monastère. Une vraie résurection !
Il n'en restait plus que la trace au sol et, aujourd'hui, elle est couverte.
ELLES ONT BESOIN DE NOTRE AIDE !
POUR CE FAIRE, POUR VOS VOEUX DE NOUVELLE ANNEE,
POURQUOI NE PAS COMMANDER CHEZ ELLES LES MAGNIFIQUES CARTES DE VOEUX Qu'ELLES PEIGNENT ?

 

Voici l'adresse des Moniales:

 

Monastère Sainte-Clotilde
Le Bois-Rond - 56130 Saint-Dolay
02 99 90 10 12 - moniales@eoc-coc.org

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Le caractère eschatologique de l'Eucharistie

Certains pourraient dire que nos églises Orthodoxes et les vêtements liturgiques portés par notre clergé sont trop extravagants, et que nous devrions simplifier la manière d'exprimer notre foi religieuse.

Mais lorsque nous contemplons le caractère eschatologique de l'Eucharistie, nous prenons conscience que nous arrivons dans le règne du sacré, où ni le temps ni l'espace existent, et où nous entrons dans le Royaume du siècle à venir.

Dans la Divine Liturgie, nous expérimentons "le jour qui ne connaît ni fin ni soir, ni lendemain, le siècle qui ne connaît ni fin ni ne vieilli", selon les paroles de saint Basile le Grand.

L'expression de notre humilité comme Chrétiens doit avoir lieu en dehors de la Liturgie, car nous n'oserions pas transformer la célébration Eucharistique en une opportunité pour faire étalage de notre humanité, car c'est le Christ Lui-même Qui offre et est offert.

C'est le Christ qui est le véritable Célébrant, et réellement le Christ Ressuscité qui vient dans Sa gloire au dernier jour.

Les prêtres ne sont pas les véritables célébrants de l'Eucharistie, mais simplement les icônes de ce Christ eschatologique, Celui que nous adorons.

Cet honneur rendu à l'icône passe de là au Prototype, Qui est le Christ glorifié.

Dans l'amour du Christ,

Higoumène Tryphon

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

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Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

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with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

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au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

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Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« L'amour de Dieu est un feu brûlant. Avant de transformer l'âme, il détruit, il brûle, il consume. Tout ce qui lui est contraire doit disparaître. Cette période de la vie intérieure est particulièrement douloureuse. C'est le temps de la purification : l'âme est jetée au creuset ; toutes les scories montent du fond à la surface, elle en voit toute la laideur, elle en savoure cruellement l'amertume. Elle va parfois jusqu'à éprouver l'impression qu'elles font partie d'elle-même et que jamais elle ne pourra s'en défaire. Pourtant au fond, elle est belle parce qu'elle est pure : sa volonté a horreur de tout ce mal.

A qui ne verrait que l'effet de ces dures tribulations, elle paraîtrait comme calcinée par ce feu mystérieux, toute noire, sans forme et sans beauté. Elle est comme défigurée, déformée. Toutes les pensées qui s'étaient peu à peu emparées de son esprit et l'avaient pétri à leur image, toutes les affections qui s'étaient infiltrées dans son cœur et l'avaient rendu semblable à leur objet, tous les souvenirs qui imprégnaient sa mémoire au point de l'absorber, tout a disparu. Pendant l'épreuve tout a été coupé, arraché, brûlé. Elle n'est plus elle-même, en ce sens, elle est méconnaissable. Elle est laide de cette laideur qui résulte de la privation d'une fausse beauté. Elle est belle de la vraie beauté, de celle qui est une participation à la Beauté de Dieu. On ne détruit bien que ce que l'on remplace. Dépouillée de tout ce qui faisait sa richesse apparente, l'âme intérieure a commencé à se revêtir de la Beauté de Dieu. »

Robert de Langeac (Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), La vie cachée en Dieu, Coll. "La vigne du Carmel", Ed. du Seuil, 1947.

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 Qui est capable de comprendre la richesse d’une seule de tes paroles, ô Dieu ?  Ce que nous comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, tout comme les gens assoiffés qui s’abreuvent à une source.  Les perspectives de ta Parole sont nombreuses, tout comme sont nombreuses les perspectives de ceux qui étudient.  Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu’il aime.  Et il a caché dans sa parole tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu’il médite.  Sa Parole est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis ; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert qui devient pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle ; ils ont bu à la même source qui était spirituelle.  Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n’aille pas croire qu’il n’y a dans la Parole de Dieu que ce qu’il y trouve ; qu’il se rende compte plutôt qu’il n’a été capable d’y découvrir qu’une seule chose parmi bien d’autres.  Enrichi par la Parole, qu’il ne croie pas que celle-ci est appauvrie ; incapable d’épuiser sa richesse, qu’il rende grâce pour sa grandeur.  Réjouis-toi parce que tu es rassasié, mais ne t’attriste pas de ce que la richesse de la Parole te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s’attriste pas de son impuissance à épuiser la source. Mieux vaut que la source apaise ta soif plutôt que ta soif épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si au contraire, en te rassasiant tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur.  Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui est demeuré inutilisé.  Ce que tu as pris et emporté est ta part ; mais ce qui reste est aussi ton héritage.  Ce que tu n’as pas pu recevoir aussitôt à cause de ta faiblesse, reçois-le à d’autres moments grâce à ta persévérance.  N’aie l’impudence ni de vouloir prendre d’un coup ce qui ne peut être pris en une fois, ni de t’écarter de ce que tu pouvais recevoir peu à peu.  (St Ephrem, IV° siècle)

Qui est capable de comprendre la richesse d’une seule de tes paroles, ô Dieu ? Ce que nous comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, tout comme les gens assoiffés qui s’abreuvent à une source. Les perspectives de ta Parole sont nombreuses, tout comme sont nombreuses les perspectives de ceux qui étudient. Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu’il aime. Et il a caché dans sa parole tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu’il médite. Sa Parole est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis ; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert qui devient pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle ; ils ont bu à la même source qui était spirituelle. Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n’aille pas croire qu’il n’y a dans la Parole de Dieu que ce qu’il y trouve ; qu’il se rende compte plutôt qu’il n’a été capable d’y découvrir qu’une seule chose parmi bien d’autres. Enrichi par la Parole, qu’il ne croie pas que celle-ci est appauvrie ; incapable d’épuiser sa richesse, qu’il rende grâce pour sa grandeur. Réjouis-toi parce que tu es rassasié, mais ne t’attriste pas de ce que la richesse de la Parole te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s’attriste pas de son impuissance à épuiser la source. Mieux vaut que la source apaise ta soif plutôt que ta soif épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si au contraire, en te rassasiant tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur. Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui est demeuré inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part ; mais ce qui reste est aussi ton héritage. Ce que tu n’as pas pu recevoir aussitôt à cause de ta faiblesse, reçois-le à d’autres moments grâce à ta persévérance. N’aie l’impudence ni de vouloir prendre d’un coup ce qui ne peut être pris en une fois, ni de t’écarter de ce que tu pouvais recevoir peu à peu. (St Ephrem, IV° siècle)

La parole de Dieu
 
 
 
         Celui qui veut devenir grand parmi vous 
         sera votre serviteur.         
 
Évangile selon Saint Matthieu, chapitre 20, verset 27
 
 
 
La méditation
 
 
On se dira peut-être qu’à force de voir Dieu descendre et s’abaisser, on risque de ne plus voir Dieu en Dieu ! « On l’appellera Fils du Très-Haut », avait pourtant dit l’ange à Marie. Merveille des merveilles ! C’est dans l’abaissement que se révèle la Grandeur de Dieu. « Il s’est abaissé […] c’est pourquoi Dieu l’a exalté »*.
Ainsi, en est-il pour nous. Il y a en nous ce désir d’être grand, reconnu, estimé. Ce qui nous a fait exister, n’est-ce pas toute l’attention de nos parents pour nous ? N’y avait-il pas que nous au monde lorsqu’ils se précipitaient pour consoler nos pleurs d’enfant ? En l’adulte que je suis, il reste ce besoin d’estime et de grandeur. 
Le Seigneur ne le brise pas, car s’il nous montre un chemin d’abaissement, c’est pour nous élever dans sa gloire. Nous retrouvons donc cette grandeur que nous avions craint de perdre, et nous la retrouvons tellement plus belle, parce que c’est Dieu qui nous élève. C’est pure perte que de vouloir nous élever par nous-mêmes, courir à une carrière plus brillante, rechercher les honneurs et l’attention des autres. 
M’abaisser vers l’enfant, le malade, l’exclu et me mettre ainsi à la hauteur de Dieu. Durant la messe, à la prière de consécration, je me mets parfois à genoux. Ce n’est pas tant pour m’abaisser devant la grandeur de Dieu, que pour me mettre à sa hauteur, Lui qui descend et s’abaisse afin de le laisser m’élever à Lui et m’attirer à Lui pour partager son festin dans sa gloire ! 
 
* Lettre de saint Paul aux Philippiens, chapitre 2, versets 8 et 9(Source:Avent dans la Ville)
Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Fiorettis:

"NOTRE-DAME DU PERPETUEL SECOURS VEUT SORTIR DE LA MAISON"...

 

 Un marchand crétois avait volé une belle icône de la Vierge portant Jésus, dans le dessein de la vendre. Arrivé à Rome, il tomba gravement malade. Dans un songe, il vit la Vierge qui l’invita à déposer l’icône dans un endroit honorable pour qu’elle y soit vénérée :

« Attention ! bien des fois j’ai demandé de me sortir de cette maison et vous ne m’avez pas crue. Il est nécessaire maintenant de le faire le plus vite possible pour que je puisse trouver un endroit où je serai en vénération ».

Il raconta tout à son hôte romain, et mourut. Sa fille vit la Vierge qui lui dit : « Va trouver ta mère et ton grand-père et dis-leur : Sainte Marie du Perpétuel Secours vous avertit de la faire sortir de la maison, sinon vous disparaîtrez tous ».

L’icône fut placée dans une église de Rome où elle fut vénérée pendant trois siècles, puis confiée par le Pape aux Rédemptoristes qui en répandirent des copies avec sa dévotion dans les familles et les paroisses lors de leurs missions populaires.

Jean Mathiot
Chrétiens Magazine n° 282, page 18, Octobre 2015
Concert-Lecture Hymnes de Saint Ephrem sur la nativité 18 décembre
 
EGLISE SAINT-ÉPHREM-LE-SYRIAQUE
 
VIVRE L’AVENT AVEC LES CHRÉTIENS D’ORIENT 
 
Hymnes sur la Nativité
de Saint-Éphrem de Nisibe
 
Jeudi 18 décembre 2014
20h30
 
 
 
 
Saint Ephrem “la cithare de l’Esprit-Saint”
 
            Pour vivre l’Avent, Saint-Éphrem-le-Syriaque vous convie à venir écouter les Hymnes sur la Nativité de saint Éphrem, dits par Eve Brennan, le jeudi 18 décembre à 20h30, lecture sous-tendue par un fil musical.
           
            Découvrir saint Éphrem, c’est se rapprocher du christianisme à ses origines, et entendre la voix d’un grand poète-théologien qui parle à une époque où l’Eglise est encore indivise.
 
            Traduits par le poète François Cassingena-Trévedy, o.s.b., les Hymnes surla Nativité nous délivrent, par des raccourcis saisissants, toute la portée théologique de l’événement de Noël. A travers des images d’une grande fraîcheur, où son génie poétique entrelace les paradoxes, Éphrem superpose des modalités différentes du temps et nous fait déjà entrevoir Pâques et l’Ascension.
 
            Âme profondément musicienne, Éphrem nous transmet son expérience de louange et de beauté au service de la foi, et nous convie avant tout à l’émerveillement et à l’amour.
 
 
ÉGLISE SAINT-ÉPHREM-LE-SYRIAQUE
17, rue des Carmes  Paris 5è
 
Métro : Maubert-Mutualité
 
Libre participation aux frais

 

Réservation : 01 42 50 96 18 • ParoisseSaintEphrem
 
SURNOMMÉ LA “CITHARE DE L’ESPRIT-SAINT”, SAINTEPHREM AUJOURD’HUI
 
 
            Connaître Ephrem c’est connaître l’âme syrienne et se disposer à participer à l’âme orientale.  Ephrem de Nisibe vécut dans la Haute Mésopotamie au IVème siècle, à une époque où le christianisme syrien se développe dans un milieu sémitique assez peu hellénisé.  En contraste à l’histoire du christianisme dominant lié au prestige du monde grec et à sa façon de réfléchir ou de conduite un discours théologique, Ephrem procède d’une approche théologique radicalement différente des “définitions” dogmatiques.
 
            Habité par un sens très aigu de l’orthodoxie de la foi, Ephrem  suit le chemin du paradoxe et du symbole, et son génie poétique confère dynamisme et  fluidité à une vision symbolique et synthétique.  Il est le grand écrivain représentatif d’un christianisme authentiquement sémitique et asiatique, ni hellénisé, ni européanisé ; même si sa pensée rejoint sur un plan plus profond ses contemporains les grands Pères cappadociens, en particulier Grégoire de Nysse dont il semble être le plus proche.
 
            Ephrem renouvelle pour nous une tradition européenne plus cérébrale, et son expérience originelle de louange et de beauté au service de la foi nous convie avant tout à l’émerveillement et à l’amour.
 
LES HYMNES SUR LA NATIVITE
 
            Pour Ephrem, l’Incarnation relève du dire poétique : il désire « devenir une cithare », demeure de la Joie, source de mélodie, et sa poésie relève d’une grande fraîcheur et immédiateté.  Mais sous la splendeur des mots et la chaleur des accents, Ephrem livre une anamnèse du Mystère dans son intégralité : Noël, Pâques et Ascension. L’Enfant-Pasteur restaure l’harmonie cosmique, l’ordre de la matière et du corps est perméable à celui de la Grâce et de l’Esprit.  Ephrem a une vision du monde naturel de type sacramentel.  Le sens historique et le sens spirituel de l’Ecriture sont sujets à des modalités différentes du temps, et pourraient être comparés à la physique classique et à la physique des particules élémentaires – non exclusives l’une de l’autre.
 
            Dans la célébration enthousiaste de la Nuit où, dans une imagerie gracieuse et foisonnante, les anges fraternisent avec les hommes Ephrem évoque l’inhabitation de la Puissance ordonnatrice de l’univers dans le triple sein de la Création, de Marie et du Père. L’Incarnation manifeste la Philanthropie divine, et le sein de Marie est célébré comme le théâtre d’un bouleversement fondamental de l’ordre des choses.
 
            L’anthropologie d’Ephrem est celle des sens spirituels : ouverture de l’oreille et du coeur, transparence du regard. Déployant une profusion de symboles, il convoque auprès du Nouveau-né tous les règnes de la création, tous les éléments, les lettres et les nombres.  C’est l’émerveillement qui caractérise la rencontre de l’âme avec le Christ.
 
            Avec une âme profondément musicienne en son aperception des harmonies cosmiques, historiques et bibliques, Ephrem récapitule les trois étapes du temps sacral : temps de la Création, temps de l’Incarnation et temps de l’Eglise.
 
Traduction du syriaque : François CASSINGENA-TRÉVEDY, o.s.b.
 
 
SAINT-EPHREM LE SYRIEN
 
            Surnommé « la cithare de l’Esprit-Saint »  (en syriaque Kenārâ d-Rûâ), Ephrem de Nisibe vécut dans la Haute Mésopotamie au IVème siècle.  Il vit à une époque tourmentée, tant du point de vue des guerres que des controverses théologiques qui faisaient rage.  Il est obligé comme beaucoup de chrétiens de quitter sa ville natale pour s’exiler en territoire romain.
 
            Théologien et auteur prolifique d'hymnes (madrāšê), saint Ephrem est considéré comme l’un des plus grands poètes de langue syriaque, et ses hymnes inaugurent la pratique du chant liturgique. "Dimanches et fêtes, évoque un compatriote, il se tenait au milieu des vierges et les accompagnait de sa harpe. Toute la ville alors se réunissait autour de lui."  Le poète syrien Jacques de Sarug, mort en 521, suggère dans un de ses poèmes que les hymnes étaient chantés par des chœurs entièrement féminins avec accompagnement de lyre.
 
            Ardent défenseur de la doctrine christologique  et trinitaire dans l’église syrienne d’Antioche, il fonde une école théologique de grande envergure à Nisibe. Considéré comme éminent autant par l'Église catholique romaine que par les Églises orthodoxes, le poète-théologien saint Ephrem fut reconnu comme docteur de l'Église catholique par Benoît XV en 1920.
 
 
 
EVE BRENNAN
 
            Née à Paris, de mère française et de père américain, Eve Brennan passe  dix ans à New York.  Elle y poursuit une formation de chant d’opéra à la Manhattan School of Music, et de théâtre, notamment auprès d’Ada Brown Mather, metteur en scène et professeur d’art dramatique britannique de la Royal Academy of Dramatic Art à Londres et de la Juilliard School à New York.
 
            Eve Brennan conçoit et interprète  plusieurs spectacles – concerts et lectures – où s’associent musique, et poésie.  Notamment au Festival d’Avignon : « Mon souci, c’est la circonférence », lecture de poèmes et lettres d’Emily Dickinson sur un choix de musiques contemporaines, et « Shakespeare Women : Love and Power », mise en scène de soliloques, monologues et sonnets évoquant les multiples facettes de l’amour et du pouvoir chez les héroïnes shakespeariennes.  A Paris, plusieurs concerts-lectures mis en espace sur la vie musicale à l’époque romantique, élaboré à partir de dépêches, critiques et écrits des personnalités musicales et littéraires de l’époque.
 
 
SOURCE: 
Conférence de Bertrand Vergely : “La connaissance” – lundi 14 décembre

 

Conférence de Bertrand Vergely : “La connaissance” – lundi 14 décembre

Le 14 décembre prochain, Bertrand Vergely, donnera la douzième conférence – “La connaissance” de sa troisième série de conférences intitulée : «Morale et théologie. Introduction à la théologie morale ». La conférence aura lieu, à partir de 19h30 (ouverture des portes à 19h00), dans l’auditorium Jean XXIII de la Mutuelle Saint-Christophe au 277 rue Saint-Jacques Paris 5e. Entrée payante: 10 € (pas de carte bancaire). Pour plus d’informations: 06 17 86 32 96. Les vidéos de la troisième série sont disponibles à cette page ! Vous pouvez regarder en ligne les conférences de la première série de conférences  et la deuxième.

(Source: http://orthodoxie.com/conference-de-bertrand-vergely-la-connaissance-lundi-14-decembre/)

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,16-19.

À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant :
“Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

D'une Hymne

de la Liturgie de l'Eglise d'Occident (Latine)

Conditor alme siderum, hymne des vêpres pendant l'Avent (trad. Liturgie Chorale du Peuple de Dieu) 

 

Se convertir en réponse aux appels répétés du Dieu qui vient

 

 

Ô très doux Créateur des cieux, 
Lampe éternelle des croyants, 
Ô Christ, sauveur de l'univers, 
Entends la voix des suppliants. 

Voyant le monde empli de mort, 
Dans ton amour tu prends pitié ; 
Pour le sauver de son malheur, 
Tu le guéris de son péché. 

Quand fut venu le soir du temps, 
La Vierge t'a donné le jour ; 
Comme un époux de sa maison 
Tu es sorti du sein très pur (cf Ps 18,5). 

Toi qui viendras juger le monde, 
Ô Dieu très saint, nous t'en prions, 
Délivre-nous de l'ennemi 
Et garde-nous durant le temps. 

Devant ta face et ton pouvoir 
Tous les genoux devront plier ; 
Et sur la terre comme au ciel 
À ton regard tout se soumet. 

Louange, honneur, puissance et gloire 
À Dieu le Père et à son Fils, 
À l'Esprit, notre Défenseur, 
Dans les éternités sans fin.

 

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 12:26
Si vous ne croyez dans les Évangiles que ce que vous y aimez, et rejetez ce que vous n'y aimez pas, alors ce n'est pas l'Évangile que vous croyez, mais en vous-même. Saint Augustin d'Hippone

Si vous ne croyez dans les Évangiles que ce que vous y aimez, et rejetez ce que vous n'y aimez pas, alors ce n'est pas l'Évangile que vous croyez, mais en vous-même. Saint Augustin d'Hippone

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 15,4-13.

Frères, tout ce qui fut écrit précédemment fut écrit pour notre instruction, afin que, par la persévérance et par le réconfort des Écritures, nous possédions l'espérance.
Que le Dieu de la patience et de la consolation vous donne d'avoir les uns envers les autres les mêmes sentiments selon Jésus-Christ,
afin que, d'un même cœur et d'une même bouche, vous glorifiez Dieu, le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
J'affirme, en effet, que le Christ a été ministre des circoncis, pour montrer la véracité de Dieu, en accomplissant les promesses faites à leurs pères,
tandis que les Gentils glorifient Dieu à cause de sa miséricorde, selon qu'il est écrit : " C'est pourquoi je te louerai parmi les nations, et je chanterai à la gloire de ton nom. "
L'Ecriture dit encore : " Nations, réjouissez-vous avec son peuple. "
Et ailleurs : " Nations, louez toutes le Seigneur ; peuples, célébrez-le tous. "
Isaïe dit aussi : " Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour régner sur les nations ; en lui les nations mettront leur espérance. "
Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que, par la vertu de l'Esprit-Saint, vous abondiez en espérance !


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,2-10.

En ce temps-là, Jean, dans sa prison, entendit parler des œuvres du Christ, et il envoya deux de ses disciples lui demander :
" Etes-vous celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? "
Jésus leur répondit : " Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez :
les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres sont évangélisés.
Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! "
Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire aux foules au sujet de Jean :
" Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ? Qu'êtes-vous donc aller voir ? Un homme vêtu d'habits somptueux ? Mais ceux qui portent des habits somptueux se trouvent dans les demeures des rois.
Mais qu'êtes-vous allés voir ? Voir un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
C'est celui dont il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de vous, pour vous préparer la voie devant vous.

Notre-Seigneur Jésus-Christ est l'unique Sauveur des hommes. Il a été annoncé à Adam dès le commencement, et donné au monde après quatre mille ans d'attente.  Pendant ces longs siècles, Dieu n'a pas cessé de verser sur les hommes des grâces de salut en vertu des mérites du Sauveur qui devait venir.

Notre-Seigneur Jésus-Christ est l'unique Sauveur des hommes. Il a été annoncé à Adam dès le commencement, et donné au monde après quatre mille ans d'attente. Pendant ces longs siècles, Dieu n'a pas cessé de verser sur les hommes des grâces de salut en vertu des mérites du Sauveur qui devait venir.

Par le Père Emmanuel André

(1826 - 1903), o.s.b. 
Méditations pour tous les jours - Éds. Sainte-Madeleine 


 

Les promesses du Sauveur

 

Notre-Seigneur Jésus-Christ est l'unique Sauveur des hommes. Il a été annoncé à Adam dès le commencement, et donné au monde après quatre mille ans d'attente. 
Pendant ces longs siècles, Dieu n'a pas cessé de verser sur les hommes des grâces de salut en vertu des mérites du Sauveur qui devait venir.

De temps en temps aussi, Dieu soutenait la foi des fidèles en renouvelant la promesse primitive, en la rendant de plus en plus explicite, à mesure que les temps approchaient. 

Ainsi, tout d'abord Dieu promit un Sauveur qui écraserait la tête du serpent.

Abraham reçut l'assurance que ce Sauveur naîtrait de sa race; Isaac et Jacob s'entendirent renouveler la promesse; Jacob mourant prophétisa que le Sauveur naîtrait de la famille de Juda, son fils. Plus tard, dans la descendance de Juda, David eut révélation que le Sauveur naîtrait de sa famille. Tout était bien préparé. 

Alors vinrent les prophètes, et ils écrivirent à l'avance, pour ainsi dire, tous les traits de la vie du Sauveur. 


Admire, ô mon âme, comment la miséricordieuse bonté de Dieu disposait tout pour nous donner le Sauveur. 


Toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité.

Béni soit-il.



 

Dieu soutenait la foi des fidèles en renouvelant la promesse primitive, en la rendant de plus en plus explicite, à mesure que les temps approchaient.   Ainsi, tout d'abord Dieu promit un Sauveur qui écraserait la tête du serpent.

Dieu soutenait la foi des fidèles en renouvelant la promesse primitive, en la rendant de plus en plus explicite, à mesure que les temps approchaient. Ainsi, tout d'abord Dieu promit un Sauveur qui écraserait la tête du serpent.

VOUS AVEZ DIT "FERVEUR" ?...

 

« Non, la ferveur ne consiste ni dans ces actions éclatantes ni dans ces entreprises sublimes, ni dans ces sacrifices héroïques qui signaleraient si bien votre amour pour Dieu : braver les tyrans, monter sur un échafaud, donner sa tête, passer les mers pour porter ou le flambeau de la foi chez les idolâtres, ou tout son bien pour tirer nos frères des fers sous lesquels les accablent des infidèles barbares. La ferveur ne consiste point dans ce qui paraît excéder votre pouvoir : multiplier vos aumônes, prolonger vos prières, augmenter vos jeûnes, vos austérités, vous exiler de toutes les compagnies, vous interdire tout délassement, vous ensevelir tout vivant dans un bois, dans une caverne. Beaucoup moins la ferveur consisterait-elle dans ces dons extraordinaires que la théologie nous enseigne former une classe particulière de grâces, et qu'elle appelle grâces gratuitement données, parce qu'elles sont moins pour celui qui les reçoit que pour ceux devant qui elles éclatent ; lire, par exemple, dans le sein de l'avenir, chasser les démons, arrêter ou faire reculer le soleil, commander aux vents, à la mer, à la mort, en un mot, tout ce qui caractérise le thaumaturge. Enfin, la ferveur ne consiste point dans ces consolations sensibles et surnaturelles, dans cette joie intérieure, dans ces douces larmes de dévotion que Dieu accorde à qui il lui plaît, quand il lui plaît, aussi abondamment et aussi longtemps qu'il lui plaît, mais qu'il n'a jamais prétendu être la mesure de son amitié pour une âme, supposé qu'elles en soient une marque ; être ravi en extase, trouver du plaisir dans les austérités, de la joie dans l'humiliation, du plaisir dans la douleur ; pleurer au pied de son crucifix ; ce n'est point en tout cela que vous devez faire consister votre ferveur dans le service de votre Dieu.
[...]
Si la ferveur ne consiste donc ni dans ces actions éclatantes qui signaleraient si bien votre amour pour le divin maître, ni dans ces consolations spirituelles qui feraient courir les âmes les plus paresseuses dans les voies immortelles de la perfection, quelle idée devez-vous vous en former ? Écoutez saint Basile vous instruire sur ce point. La ferveur, selon ce père de l’Église, est un désir ardent et soutenu de plaire à Dieu dans toutes choses. Pour l'ordinaire, l'âme fervente ne fait rien que de commun ; mais elle ne fait rien d'une manière commune. Voilà son distinctif ; elle ne perd point de vue son bien-aimé, et elle se borne à lui plaire. Il est seul le motif de sa conduite, de lui seul elle attend sa récompense. »

Abbé RoissardLa Consolation du Chrétien, ou Motif de confiance en Dieu dans les diverses circonstances de la vie (Chap. XII), A Paris, Chez Méquignon-Junior, 1834.

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Par St Ambroise d'Optimo:

LA PRIERE

 
Afin que les gens ne restent pas indifférents et ne placent tous leurs espoirs sur les prières des autres pour les aider, le staretz avait l'habitude de répéter un dicton russe ordinaire:
"Dieu me soit en aide, mais toi-même paysan ne reste pas les bras croisés".
 
Une moniale lui dit:
"Père! A qui doit-on demander de l'aide dans la prière si ce n'est de toi?" Le staretz répondit:
"Et tu dois toi-même le demander!
Tu te rappelles, alors que les douze apôtres suppliait notre Sauveur, pour la femme cananéenne, il ne les entendit pas.
Mais quand elle a commencé à Le supplier elle-même, elle a reçu une réponse."
 
Car la prière est l'arme la plus puissante contre l'ennemi invisible, il essaie de diverses manières d'en distraire les gens.
Le staretz raconta l'histoire suivante:
"Un moine du Mont Athos avait un étourneau bien-aimé qui parlait et qui avait l'habitude de le distraire par son bavardage.
Mais il y avait une chose étrange: pas plus tôt le moine avait-il commencé à s'acquitter de sa règle de prière, que l'étourneau commençait à parler sans discontinuer, ne permettant pas au moine de prier.
Un jour, le jour lumineux de la Résurrection du Christ, le moine s'est approché de la cage et lui a dit:
"Étourneau, le Christ est ressuscité!" et l'étourneau a répondu: "C'est le malheur pour nous qu'Il l'ait fait", et immédiatement il a péri, remplissant la cellule d'une puanteur insupportable.
Là-dessus, le moine a compris son erreur et s'est repenti. "
 
Le staretz a dit que la chose la plus importante que Dieu considère, c'est la disposition intérieure de l'âme d'une personne:
"Un jour, l'abbé Antoine a reçu la visite d'un homme avec avec un mal de jambes qui lui a dit:
"Père, mes jambes me font mal et je suis troublé de voir que je ne puis pas faire des prosternations jusques à terre.
"Père Antoine a répondu: "Eh bien, il est dit dans l'Ecriture: "Mon fils, donne-moi ton cœur!", et non pas " tes jambes".
 
Une moniale dit au staretz qu'elle avait vu l'icône de la Mère de Dieu et L'avait entendu dire:
"Qu'as-tu apporté comme offrande?"
Elle répondit:
"Qu'apporterai-je? Je n'ai rien."
Puis Le Père a déclaré:
"Il est écrit dans les Psaumes: Celui qui offre la louange me glorifie. "
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

 

 
Afin que les gens ne restent pas indifférents et ne placent tous leurs espoirs sur les prières des autres pour les aider, le staretz avait l'habitude de répéter un dicton russe ordinaire: "Dieu me soit en aide, mais toi-même paysan ne reste pas les bras croisés".
 
Une moniale lui dit: "Père! A qui doit-on demander de l'aide dans la prière si ce n'est de toi?" Le staretz répondit: "Et tu dois toi-même le demander! Tu te rappelles, alors que les douze apôtres suppliait notre Sauveur, pour la femme cananéenne, il ne les entendit pas. Mais quand elle a commencé à Le supplier elle-même, elle a reçu une réponse."
 
Car la prière est l'arme la plus puissante contre l'ennemi invisible, il essaie de diverses manières d'en distraire les gens. Le staretz raconta l'histoire suivante: "Un moine du Mont Athos avait un étourneau bien-aimé qui parlait et qui avait l'habitude de le distraire par son bavardage. Mais il y avait une chose étrange: pas plus tôt le moine avait-il commencé à s'acquitter de sa règle de prière, que l'étourneau commençait à parler sans discontinuer, ne permettant pas au moine de prier. Un jour, le jour lumineux de la Résurrection du Christ, le moine s'est approché de la cage et lui a dit: "Étourneau, le Christ est ressuscité!" et l'étourneau a répondu: "C'est le malheur pour nous qu'Il l'ait fait", et immédiatement il a péri, remplissant la cellule d'une puanteur insupportable. Là-dessus, le moine a compris son erreur et s'est repenti. "
 
Le staretz a dit que la chose la plus importante que Dieu considère, c'est la disposition intérieure de l'âme d'une personne: "Un jour, l'abbé Antoine a reçu la visite d'un homme avec avec un mal de jambes qui lui a dit: "Père, mes jambes me font mal et je suis troublé de voir que je ne puis pas faire des prosternations jusques à terre. "PèreAntoine a répondu: "Eh bien, il est dit dans l'Ecriture: "Mon fils, donne-moi ton cœur!", et non pas " tes jambes".
 
Une moniale dit au staretz qu'elle avait vu l'icône de la Mère de Dieu et L'avait entendu dire: "Qu'as-tu apporté comme offrande?" Elle répondit: "Qu'apporterai-je? Je n'ai rien." Puis Le Père a déclaré: "Il est écrit dans les Psaumes: Celui qui offre la louange me glorifie. "
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
 
Afin que les gens ne restent pas indifférents et ne placent tous leurs espoirs sur les prières des autres pour les aider, le staretz avait l'habitude de répéter un dicton russe ordinaire: "Dieu me soit en aide, mais toi-même paysan ne reste pas les bras croisés".
 
Une moniale lui dit: "Père! A qui doit-on demander de l'aide dans la prière si ce n'est de toi?" Le staretz répondit: "Et tu dois toi-même le demander! Tu te rappelles, alors que les douze apôtres suppliait notre Sauveur, pour la femme cananéenne, il ne les entendit pas. Mais quand elle a commencé à Le supplier elle-même, elle a reçu une réponse."
 
Car la prière est l'arme la plus puissante contre l'ennemi invisible, il essaie de diverses manières d'en distraire les gens. Le staretz raconta l'histoire suivante: "Un moine du Mont Athos avait un étourneau bien-aimé qui parlait et qui avait l'habitude de le distraire par son bavardage. Mais il y avait une chose étrange: pas plus tôt le moine avait-il commencé à s'acquitter de sa règle de prière, que l'étourneau commençait à parler sans discontinuer, ne permettant pas au moine de prier. Un jour, le jour lumineux de la Résurrection du Christ, le moine s'est approché de la cage et lui a dit: "Étourneau, le Christ est ressuscité!" et l'étourneau a répondu: "C'est le malheur pour nous qu'Il l'ait fait", et immédiatement il a péri, remplissant la cellule d'une puanteur insupportable. Là-dessus, le moine a compris son erreur et s'est repenti. "
 
Le staretz a dit que la chose la plus importante que Dieu considère, c'est la disposition intérieure de l'âme d'une personne: "Un jour, l'abbé Antoine a reçu la visite d'un homme avec avec un mal de jambes qui lui a dit: "Père, mes jambes me font mal et je suis troublé de voir que je ne puis pas faire des prosternations jusques à terre. "PèreAntoine a répondu: "Eh bien, il est dit dans l'Ecriture: "Mon fils, donne-moi ton cœur!", et non pas " tes jambes".
 
Une moniale dit au staretz qu'elle avait vu l'icône de la Mère de Dieu et L'avait entendu dire: "Qu'as-tu apporté comme offrande?" Elle répondit: "Qu'apporterai-je? Je n'ai rien." Puis Le Père a déclaré: "Il est écrit dans les Psaumes: Celui qui offre la louange me glorifie. "
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
 
Théobule
 
09/12/2015   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Marcher vers la crèche - Joseph et l'ange  
   
Dans notre marche vers la crèche, nous rencontrons aujourd'hui Joseph. Joseph, le charpentier du village de Nazareth est toujours discret mais attentif à tout ce que l'ange du Seigneur lui dit. 
Joseph est le père à qui Dieu confie l'enfant Jésus.
   
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Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Joseph et l'ange"
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A toi la parole À toi la Parole
"Blanche, Joseph et le songe de Joseph"
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La question de Théobule La question de Théobule
"Est-ce que Dieu parle ?"
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Les jeux Les jeux
"Joue aux anagrammes et prépare des étoiles pour Noël"
Le puzzle et le coloriage de la semaine
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Pour l'Avent, Théobule propose aux enfants de langue arabe de découvrir les vidéos Bonne Nouvelle chaque semaine.
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theobule@retraitedanslaville.org
Abraham reçut l'assurance que ce Sauveur naîtrait de sa race; Isaac et Jacob s'entendirent renouveler la promesse; Jacob mourant prophétisa que le Sauveur naîtrait de la famille de Juda, son fils. Plus tard, dans la descendance de Juda, David eut révélation que le Sauveur naîtrait de sa famille. Tout était bien préparé.   Alors vinrent les prophètes, et ils écrivirent à l'avance, pour ainsi dire, tous les traits de la vie du Sauveur.

Abraham reçut l'assurance que ce Sauveur naîtrait de sa race; Isaac et Jacob s'entendirent renouveler la promesse; Jacob mourant prophétisa que le Sauveur naîtrait de la famille de Juda, son fils. Plus tard, dans la descendance de Juda, David eut révélation que le Sauveur naîtrait de sa famille. Tout était bien préparé. Alors vinrent les prophètes, et ils écrivirent à l'avance, pour ainsi dire, tous les traits de la vie du Sauveur.

La parole de Dieu
 
 
 
          Lui qui forme le cœur de chacun, 
          qui pénètre toutes leurs actions.         
 
Psaume 32, verset 15
 
 
 
La méditation
 
 
Dieu est Celui qui descend. C’est d’ailleurs parce qu’il est Dieu, le Très-Haut qu’Il peut descendre. Non satisfait encore de regarder avec tendresse les humains aller et venir, ni même de se tenir à leurs côtés dans une présence invisible et impalpable, le voici qui vient au creux même de sa créature. « Tu étais au-dedans de moi, et c’est au-dehors que je te cherchais », découvre saint Augustin. 
Il me visite, l’Astre d’en haut. Il me visite. Le lieu de sa venue, c’est moi, si je le veux bien. Au cœur de moi-même, peut-être fait-il nuit ? Peut-être la laideur de quelques blessures me fait honte et je voudrais voir Dieu ailleurs qu’en ce lieu-là, afin qu’Il n’y pénètre pas ? Je cherche la meilleure face de moi-même, et c’est là que je veux bien l’accueillir, fièrement. Rappelons-nous alors que la joie de Dieu est de descendre au plus bas, au plus sombre. 
Ce n’est pas voyeurisme de sa part, ni intrusion dans ma vie, c’est que Dieu me propose de me guérir, de me sauver, de me mettre sur pied, tout entier ! Il ne vient pas pour la partie de moi qui va bien, mais surtout pour celle qui va moins bien. À quoi servirait sa lumière, si elle n’atteignait pas ma nuit ?
Ainsi, Dieu vient au plus bas de nous-mêmes, jusque dans nos obscurités. Prenons le chemin de nos obscurités, dans la foi et l’espérance, non pour nous y asseoir seuls et en pleurs, mais pour ouvrir cet endroit précis à la venue de Dieu, à la venue de sa vie. Sans crainte, laissons-le s’installer là.(Source:Avent dans la Ville)
Admire, ô mon âme, comment la miséricordieuse bonté de Dieu disposait tout pour nous donner le Sauveur.   Toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité. Béni soit-il.

Admire, ô mon âme, comment la miséricordieuse bonté de Dieu disposait tout pour nous donner le Sauveur. Toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité. Béni soit-il.

PROTECTION DE MARIE, N-D à GUADALUPE

 

Douze ans après l’arrivée des conquistadors espagnols, en 1531, à Guadalupe, au Mexique, la Vierge Marie apparaît à Juan Diego Cuauhtlatoatzin, un Aztèque de 57 ans, et lui dit, entre autres : 

« Je suis la toute Vierge à jamais, Sainte Marie, Mère de Téotl (la personne divine par excellence) Dieu de grande Vérité, celui qui donne la vie, du Créateur des êtres nouveaux, de Celui qui est proche, immédiat, du Seigneur de la terre et des cieux.

Je veux et désire qu’en ce lieu on érige pour moi une maison de Dieu pour y montrer et y donner à tous mon amour et mon aide, ma compassion, ma protection. Car je suis la très miséricordieuse Mère, la tienne et celle de tous les hommes de cette terre, quels qu’ils soient, ceux qui m’aiment, me parlent, me cherchent et se confient en moi. J’écouterai leurs plaintes pour y porter remède et soigner leurs misères, leurs peines, leurs douleurs… »

Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta mère ? N’es-tu pas sous mon ombre et sous ma protection ? Ne suis-je pas la source de ta joie de vivre ? Et n’es-tu pas au creux de mon manteau où je croise mes bras ? As-tu besoin de quelque chose d’autre ? »Jean Mathiot dans "Chrétien Magazine" n° 282, page 19, Octobre 2015

 

Au sortir du sommeil, nous nous prosternons devant toi, Seigneur puissant et bon, et nous t’adressons l’hymne des anges : Saint, Saint, Saint, es-tu notre Dieu. Par l’intercession de la Mère de Dieu, aie pitié de nous.  Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.  Seigneur qui m’éveille de mon sommeil, illumine mon cœur et mon esprit, ouvre mes lèvres pour te chanter, ô sainte Trinité : Saint, Saint, Saint, es-tu notre Dieu. Par l’intercession de la Mère de Dieu, aie pitié de nous.  Maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.  Le Juge viendra comme un éclair dévoiler les actions de chacun ; avec crainte chantons donc au terme de la nuit : Saint, Saint, Saint, es-tu notre Dieu. Par l’intercession de la Mère de Dieu, aie pitié de nous.  Seigneur, prends pitié. (12 fois)  Au sortir du sommeil, je te rends grâces, très-sainte Trinité ; car dans ta longanimité et ta grande bonté, Seigneur, tu ne t’es pas irrité contre moi, indolent et pécheur que je suis, tu ne m’as pas anéanti à cause de mes péchés, mais dans ton habituel amour pour les hommes tu m’as tiré de ma torpeur pour te chanter dès le matin et glorifier ta majesté.  Maintenant encore, illumine les yeux de mon esprit et ouvre mes lèvres, pour que je puisse méditer sur tes paroles, saisir tes préceptes, accomplir ta volonté, chanter et célébrer de tout mon cœur ton très saint Nom, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.  Au matin, écoute ma voix, ô mon Roi et mon Dieu. Prête l’oreille à mes paroles, Seigneur, entends mon appel. Au matin, écoute ma voix, ô mon Roi et mon Dieu. Oui, c’est vers toi que je prie, Seigneur. Au matin, écoute ma voix, ô mon Roi et mon Dieu.  Comment t’appellerons-nous, ô Pleine de grâce ? Ciel : car tu as fait briller le Soleil de Justice. Paradis : car tu as fait fleurir la Vie immortelle. Vierge : car tu l’es demeurée sans faille. Mère : car tu as porté dans tes bras comme enfant le Seigneur de l’univers. Intercède auprès de lui pour le salut de nos âmes.  Daigne, Seigneur, en ce jour nous garder sans péché. Vienne sur nous ta miséricorde, Seigneur, comme sur toi repose notre espoir. Tu es béni, Seigneur, apprends-nous tes volontés. Tu es béni, Maître, instruis-nous de tes préceptes. Tu es béni, Saint, éclaire-nous de tes sentences. Seigneur, ta miséricorde est éternelle ; ne méprise pas l’œuvre de tes mains. À toi convient la louange, à toi convient le cantique, à toi convient la gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.  Gloire au Père…  Il est bon de rendre grâces au Seigneur, de chanter ton Nom, ô Dieu Très-Haut, d’annoncer au matin ta miséricorde et ta vérité durant la nuit.  Maintenant…  Par les prières de la Très Sainte Mère de Dieu, par les prières de nos saints Pères, de saint(e)(s) NN..., et de tous les saints, Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Au sortir du sommeil, nous nous prosternons devant toi, Seigneur puissant et bon, et nous t’adressons l’hymne des anges : Saint, Saint, Saint, es-tu notre Dieu. Par l’intercession de la Mère de Dieu, aie pitié de nous. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur qui m’éveille de mon sommeil, illumine mon cœur et mon esprit, ouvre mes lèvres pour te chanter, ô sainte Trinité : Saint, Saint, Saint, es-tu notre Dieu. Par l’intercession de la Mère de Dieu, aie pitié de nous. Maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen. Le Juge viendra comme un éclair dévoiler les actions de chacun ; avec crainte chantons donc au terme de la nuit : Saint, Saint, Saint, es-tu notre Dieu. Par l’intercession de la Mère de Dieu, aie pitié de nous. Seigneur, prends pitié. (12 fois) Au sortir du sommeil, je te rends grâces, très-sainte Trinité ; car dans ta longanimité et ta grande bonté, Seigneur, tu ne t’es pas irrité contre moi, indolent et pécheur que je suis, tu ne m’as pas anéanti à cause de mes péchés, mais dans ton habituel amour pour les hommes tu m’as tiré de ma torpeur pour te chanter dès le matin et glorifier ta majesté. Maintenant encore, illumine les yeux de mon esprit et ouvre mes lèvres, pour que je puisse méditer sur tes paroles, saisir tes préceptes, accomplir ta volonté, chanter et célébrer de tout mon cœur ton très saint Nom, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen. Au matin, écoute ma voix, ô mon Roi et mon Dieu. Prête l’oreille à mes paroles, Seigneur, entends mon appel. Au matin, écoute ma voix, ô mon Roi et mon Dieu. Oui, c’est vers toi que je prie, Seigneur. Au matin, écoute ma voix, ô mon Roi et mon Dieu. Comment t’appellerons-nous, ô Pleine de grâce ? Ciel : car tu as fait briller le Soleil de Justice. Paradis : car tu as fait fleurir la Vie immortelle. Vierge : car tu l’es demeurée sans faille. Mère : car tu as porté dans tes bras comme enfant le Seigneur de l’univers. Intercède auprès de lui pour le salut de nos âmes. Daigne, Seigneur, en ce jour nous garder sans péché. Vienne sur nous ta miséricorde, Seigneur, comme sur toi repose notre espoir. Tu es béni, Seigneur, apprends-nous tes volontés. Tu es béni, Maître, instruis-nous de tes préceptes. Tu es béni, Saint, éclaire-nous de tes sentences. Seigneur, ta miséricorde est éternelle ; ne méprise pas l’œuvre de tes mains. À toi convient la louange, à toi convient le cantique, à toi convient la gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen. Gloire au Père… Il est bon de rendre grâces au Seigneur, de chanter ton Nom, ô Dieu Très-Haut, d’annoncer au matin ta miséricorde et ta vérité durant la nuit. Maintenant… Par les prières de la Très Sainte Mère de Dieu, par les prières de nos saints Pères, de saint(e)(s) NN..., et de tous les saints, Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Sainte Léocadie de Tolède, qui êtes-vous ?
Vierge et martyre 
(† 303)

 

 

 

Léocadie était de Tolède, en Espagne. Dès son enfance, elle s'adonna avec tant de dévotion au service de Notre-Seigneur, qu'on la regardait comme un modèle d'innocence et de piété. Le persécuteur Dacien la fit comparaître à son tribunal, et, sachant qu'elle était de haute condition, il lui reprocha de s'être attachée à une religion vile et méprisable.

Léocadie lui répondit qu'elle s'estimait très heureuse et très honorée d'être la servante de Jésus-Christ, et que ni les supplices ni la mort ne pourraient la faire renoncer à sa religion. 

Le tyran ordonna de la fouetter comme une esclave, et la fit reconduire dans une prison, en attendant de plus cruelles tortures. Sur le chemin, elle rencontra des chrétiens qui s'apitoyaient sur son sort : « Réjouissez-vous plutôt, leur dit-elle, car c'est une grande grâce d'endurer quelque chose pour Jésus-Christ. » Cependant Léocadie apprit, dans sa prison, toutes les cruautés que l'on exerçait en Espagne contre les chrétiens. Elle en fut tellement saisie de douleur, qu'elle pria son Époux céleste de la retirer du monde. Sa prière fut exaucée ; elle expira bientôt en baisant une croix qu'elle avait miraculeusement gravée sur la pierre avec son doigt.

 
Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, par l’intercession de ta Mère toute-pure et de tous les saints, aie pitié de nous. Amen.  Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi. (puis les prières initiales : Roi du Ciel… Saint Dieu... Très sainte Trinité… Notre Père…)  Au déclin de ce jour je te rends grâce, Seigneur ; accorde-moi de sanctifier ce soir et cette nuit, Dieu Sauveur, et sauve-moi.  Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.  Au déclin de ce jour je te rends gloire, ô mon Roi ; accorde-moi de passer en paix ce soir et cette nuit, Dieu Sauveur, et sauve-moi.  Maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.  Au déclin de ce jour je te chante, Dieu saint ; accorde-moi de vivre sans péché ce soir et cette nuit, Dieu Sauveur, et sauve-moi.  Voici l’Époux, il arrive au milieu de la nuit ; bienheureux le serviteur qu’il trouvera vigilant, malheureux au contraire celui qu’il trouvera dans l’indolence. Veille donc, ô mon âme, à ne pas tomber dans le sommeil, pour qu’à la mort tu ne sois livrée et que les portes du Royaume ne se ferme devant toi, mais redouble de vigilance pour chanter : Saint, Saint, Saint, Seigneur trois fois saint, prends pitié de nous et sauve-nous. Amen.  Seigneur notre Dieu, qui nous délivre de toute flèche qui vole de jour, délivre-nous aussi de tout ce qui chemine dans les ténèbres. Agrée comme sacrifice du soir l'élévation de nos mains.  Permets aussi que nous parcourions de façon irréprochable l’étape de cette nuit, sans être séduits par le mal. Affranchis- nous des troubles et frayeurs de toutes sortes que le diable suscite contre nous.  Accorde à nos âmes la componction, à nos pensées le souci de l’examen au jour de ton juste et redoutable jugement. Perce notre chair des clous de ta crainte et mortifie ce qui en nos membres appartient à la terre, afin que, même durant le repos du sommeil, nous soyons éclairés par la contemplation de tes préceptes.  Écarte de nous tout songe inconvenant et tout désir funeste. Fais-nous lever à l’heure de la prière, fortifiés dans la foi et en progrès sur la voie de tes commandements, par la bienveillance et la bonté de ton Fils unique, avec lequel tu es béni ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.  Mon espoir, c’est le Père, mon refuge, le Fils, ma protection, le Saint Esprit : Trinité toute-sainte, gloire à toi.  Mon espérance, ô Mère de Dieu, tout entière je la mets en toi ; garde-moi sous ta protection.  Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi, entends la voix de ma supplique quand je crie vers toi. Que ma prière s’élève comme l’encens devant toi, et l’élévation de mes mains comme le sacrifice vespéral. Ainsi vers toi, Seigneur, je tourne mon regard, j’espère en toi, ne repousse pas mon âme.  Gloire au Père… Maintenant…  Et maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur, selon ta parole, s'en aller en paix, parce que mes yeux ont vu le salut qui vient de toi, que tu as préparé pour être mis devant tous les peuples, lumière qui doit se révéler aux nations et la gloire de ton peuple Israël.  Par les prières de la Très Sainte Mère de Dieu, par les prières de nos saints Pères, de saint(e)(s) NN..., et de tous les saints, Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, par l’intercession de ta Mère toute-pure et de tous les saints, aie pitié de nous. Amen. Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi. (puis les prières initiales : Roi du Ciel… Saint Dieu... Très sainte Trinité… Notre Père…) Au déclin de ce jour je te rends grâce, Seigneur ; accorde-moi de sanctifier ce soir et cette nuit, Dieu Sauveur, et sauve-moi. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Au déclin de ce jour je te rends gloire, ô mon Roi ; accorde-moi de passer en paix ce soir et cette nuit, Dieu Sauveur, et sauve-moi. Maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen. Au déclin de ce jour je te chante, Dieu saint ; accorde-moi de vivre sans péché ce soir et cette nuit, Dieu Sauveur, et sauve-moi. Voici l’Époux, il arrive au milieu de la nuit ; bienheureux le serviteur qu’il trouvera vigilant, malheureux au contraire celui qu’il trouvera dans l’indolence. Veille donc, ô mon âme, à ne pas tomber dans le sommeil, pour qu’à la mort tu ne sois livrée et que les portes du Royaume ne se ferme devant toi, mais redouble de vigilance pour chanter : Saint, Saint, Saint, Seigneur trois fois saint, prends pitié de nous et sauve-nous. Amen. Seigneur notre Dieu, qui nous délivre de toute flèche qui vole de jour, délivre-nous aussi de tout ce qui chemine dans les ténèbres. Agrée comme sacrifice du soir l'élévation de nos mains. Permets aussi que nous parcourions de façon irréprochable l’étape de cette nuit, sans être séduits par le mal. Affranchis- nous des troubles et frayeurs de toutes sortes que le diable suscite contre nous. Accorde à nos âmes la componction, à nos pensées le souci de l’examen au jour de ton juste et redoutable jugement. Perce notre chair des clous de ta crainte et mortifie ce qui en nos membres appartient à la terre, afin que, même durant le repos du sommeil, nous soyons éclairés par la contemplation de tes préceptes. Écarte de nous tout songe inconvenant et tout désir funeste. Fais-nous lever à l’heure de la prière, fortifiés dans la foi et en progrès sur la voie de tes commandements, par la bienveillance et la bonté de ton Fils unique, avec lequel tu es béni ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen. Mon espoir, c’est le Père, mon refuge, le Fils, ma protection, le Saint Esprit : Trinité toute-sainte, gloire à toi. Mon espérance, ô Mère de Dieu, tout entière je la mets en toi ; garde-moi sous ta protection. Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi, entends la voix de ma supplique quand je crie vers toi. Que ma prière s’élève comme l’encens devant toi, et l’élévation de mes mains comme le sacrifice vespéral. Ainsi vers toi, Seigneur, je tourne mon regard, j’espère en toi, ne repousse pas mon âme. Gloire au Père… Maintenant… Et maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur, selon ta parole, s'en aller en paix, parce que mes yeux ont vu le salut qui vient de toi, que tu as préparé pour être mis devant tous les peuples, lumière qui doit se révéler aux nations et la gloire de ton peuple Israël. Par les prières de la Très Sainte Mère de Dieu, par les prières de nos saints Pères, de saint(e)(s) NN..., et de tous les saints, Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Très sainte Trinité, aie pitié de nous. Seigneur, remets-nous nos péchés.  Maître, pardonne-nous nos iniquités.  Saint, visite-nous et guéris nos infirmités,  à cause de ton Nom.

Très sainte Trinité, aie pitié de nous. Seigneur, remets-nous nos péchés. Maître, pardonne-nous nos iniquités. Saint, visite-nous et guéris nos infirmités, à cause de ton Nom.

Par Saint Bède le Vénérable

(v. 673-735), moine, docteur de l'Église 
Homélie 12 pour la Vigile de la Pentecôte ; PL 94, 196-197 (trad. Orval) 


 

« Prenez sur vous mon joug..., et vous trouverez le repos »

 

L'Esprit Saint donnera aux justes la paix parfaite dans l'éternité.

Mais déjà maintenant il leur donne une paix très grande lorsqu'il allume en leur cœur le feu céleste de la charité.

L'apôtre Paul dit en effet :

« L'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné »

(Rm 5,5).

La véritable et même la seule paix des âmes en ce monde consiste à être rempli de l'amour divin et animé de l'espérance du ciel au point que l'on en vienne à considérer comme peu de chose les succès ou les revers de ce monde, à se dépouiller complètement des désirs et des convoitises de ce monde, et à se réjouir des injures et persécutions subies pour le Christ, de sorte que l'on puisse dire avec l'apôtre Paul :

« Nous mettons notre fierté dans l'espérance de la gloire de Dieu. Plus encore, nous mettons notre fierté dans les épreuves » (Rm 5,2). 


Il se trompe celui qui imagine trouver la paix dans la jouissance des biens de ce monde, dans les richesses.

Les troubles fréquents d'ici-bas et la fin même de ce monde devraient convaincre cet homme qu'il a posé les fondations de sa paix sur le sable

(Mt 7,26).

Au contraire, tous ceux qui, touchés par le souffle de l'Esprit Saint, ont pris sur eux le joug très bon de l'amour de Dieu et qui, à son exemple, ont appris à être doux et humbles de cœur, jouissent dès maintenant d'une paix qui est déjà l'image du repos éternel.

 

Mercredi 9 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 06:07
"Sois une mère pour tes moines, plutôt qu'un père. Tout supérieur doit être - et rester - pour ses ouailles, comme une mère raisonnable. Une mère aimante ne vit pas pour elle, mais pour ses enfants. Elle supporte les infirmités des infirmes avec amour, elle purifie ceux qui sont souillés, les lave doucement, paisiblement ; les habille de vêtements propres et neufs ; les chausse, les réchauffe, les nourrit, les console et tâche de les entourer de façon à ne jamais entendre de leur part la moindre plainte. De tels enfants sont attachés à leur mère. Ainsi chaque supérieur doit vivre non pour lui, mais pour ses ouailles. Il doit être indulgent pour leurs faiblesses; supporter avec amour leurs infirmités; recouvrir les maux des pécheurs par des emplâtres de miséricorde; relever avec douceur ceux qui tombent; purifier tranquilement ceux qui se sont souillés par un vice quelconque, en leur imposant une pénitence supplémentaire de prière et de jeûne; les habiller de vertu par l'enseignement et l'exemple; s'en occuper constamment et sauvegarder leur paix intérieure de façon à ne jamais entendre de leur part ni cri ni plainte. Alors, de leur côté, ils feront leur possible pour procurer au supérieur la tranquilité et la paix." ("Seraphim de Sarov", par Irina Goraïnoff, DDB 1995 pp. 63-64)

"Sois une mère pour tes moines, plutôt qu'un père. Tout supérieur doit être - et rester - pour ses ouailles, comme une mère raisonnable. Une mère aimante ne vit pas pour elle, mais pour ses enfants. Elle supporte les infirmités des infirmes avec amour, elle purifie ceux qui sont souillés, les lave doucement, paisiblement ; les habille de vêtements propres et neufs ; les chausse, les réchauffe, les nourrit, les console et tâche de les entourer de façon à ne jamais entendre de leur part la moindre plainte. De tels enfants sont attachés à leur mère. Ainsi chaque supérieur doit vivre non pour lui, mais pour ses ouailles. Il doit être indulgent pour leurs faiblesses; supporter avec amour leurs infirmités; recouvrir les maux des pécheurs par des emplâtres de miséricorde; relever avec douceur ceux qui tombent; purifier tranquilement ceux qui se sont souillés par un vice quelconque, en leur imposant une pénitence supplémentaire de prière et de jeûne; les habiller de vertu par l'enseignement et l'exemple; s'en occuper constamment et sauvegarder leur paix intérieure de façon à ne jamais entendre de leur part ni cri ni plainte. Alors, de leur côté, ils feront leur possible pour procurer au supérieur la tranquilité et la paix." ("Seraphim de Sarov", par Irina Goraïnoff, DDB 1995 pp. 63-64)

En ce 8 Décembre, Fête Mariale en France, Lectures pour les Fêtes de la Sainte Vierge dans la Tradition Syro-Orthodoxe.

 

 

Qurbana :

Dieu frappe à une porte et entre

1ère Epître de St Jean (III 2-17):

 

02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.

03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.

05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.

06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.

07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;

08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.

09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.

10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.

11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.

12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.

13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.

14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.

15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.

16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.

17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

 

Hébreux (II.14-18) :

 

14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,

15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.

16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.

17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.

18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

 

Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc (I.26-38) :

 

26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.

32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.

37 Car rien n’est impossible à Dieu. »

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

 

Pour la Fête de N-D des Semences:

 

Prière du début.

O Christ, Verbe du Père, Vous qui êtes comme la pluie sur le champ de la Vierge et, tel un grain de blé parfait, Vous êtes apparu alors qu'aucun semeur n'avait jamais semé et Vous êtes devenu nourriture pour le monde.

Rendez-nous dignes de Vous louer en rappelant la mémoire de Votre Mère qui savait ce qui avait été semé et se réjouit au moment de la moisson.

À Vous honneur et  gloire, Père, Fils et Esprit Saint, maintenant et dans les siècles des siècles. Amin.

 

Prière de l'encens.

Recevez, ô Seigneur, cet encens d’agréable odeur qui réjouit le ciel et donne la vie à toute la création ; accueillez nos prières purifiées par le feu et adoucies par l'encens. Purifiez-nous, renouvelez la magnificence de la terre, visitez la création de Vos bénédictions vivifiantes. Insufflez en nous la vie et rendez nos cœurs fertiles en œuvres d'amour.

Multipliez les récoltes de nos âmes de façon à multiplier la moisson de la foi et de l'espérance. Alors l'humanité sera bénie et Votre nom sera exalté, Père, Fils et Esprit Saint, maintenant et dans les siècles des siècles. Amin.

 

Bénédictions des Semences :

 

Dieu, qui dans Votre providence,
dès le commencement du monde,
avez prescrit à la terre
de produire l'herbe et des fruits de toute sorte,
Vous qui donnez au semeur la semence
et le pain pour la nourriture,
nous Vous en prions:
permettez que cette terre, enrichie par Votre largesse
et cultivée par le travail des hommes,
produise du fruit en abondance
pour que Votre peuple se réjouisse
des biens que Vous lui accordez,
et qu'il Vous rende grâce en ce temps et dans l'éternité :
Père, Fils et Saint Esprit, Dieu unique pour les siècles des siècles. Amîn.

 

 

Lorsque l'on devient distrait pendant la prière, il est important de s'en rendre compte et d'agir rapidement. Reconnaissez le fait que les forces du mal tentent activement de vous détourner de la prière, et levez-vous immédiatement, faites le signe de Croix sur votre personne. Ensuite, reprennez vos prières, le faisant avec un profond sens de l'humilité et une grande ferveur.(P. John When)

Lorsque l'on devient distrait pendant la prière, il est important de s'en rendre compte et d'agir rapidement. Reconnaissez le fait que les forces du mal tentent activement de vous détourner de la prière, et levez-vous immédiatement, faites le signe de Croix sur votre personne. Ensuite, reprennez vos prières, le faisant avec un profond sens de l'humilité et une grande ferveur.(P. John When)

Par Grégoire de Nysse 
(mort en 394) : 
Pour la fête des Lumières (Epiphanie) lorsque Notre-Seigneur a été baptisé

... Pourquoi l'eau purifie-t-elle ? Pourquoi trois immersions ? 

Voici ce que les Pères nous enseignent et qui donne une explication à notre raison : 

la création est constituée de quatre éléments, que nous n'avons pas besoin d'énumérer tant ils sont connus de tous. Je les citerai pour les moins informés : 

le feu, 

l'air, 

l'eau, 

la terre. 

Notre Créateur et Sauveur, pour accomplir son économie divine, est venu sur la terre, le quatrième élément, pour y éveiller la vie. 

Quand nous recevons le baptême, nous imitons notre Seigneur, notre maître et guide, nous ne nous laissons pas ensevelir en terre (car elle est le lieu du repos du corps inanimé), mais nous entrons dans l'élément voisin de la terre, l'eau, nous nous y ensevelissons comme le Sauveur dans la terre ; en le faisant trois fois, nous signifions la grâce dans la résurrection, après les trois jours. 

Nous ne le faisons pas en accueillant le mystère en silence, mais pendant que les trois personnes divines sont invoquées, en qui nous croyons, en qui nous espérons, qui nous apportent la vie présente et future.

[...] Quel est le commandement du Seigneur ? 

Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.Pourquoi au nom du Père ? 

Parce qu'il est le principe de toute chose. Pourquoi au nom du Fils ? 

Parce qu'il est l'ouvrier de la création. 

Pourquoi au nom du Saint-Esprit ? 

Parce qu'il est l'achèvement de toute chose.

Nous nous soumettons donc au Père pour qu'il nous sanctifie ; nous nous soumettons au Fils pour la même raison ; nous nous soumettons au Saint-Esprit pour que nous devenions ce qu'il est.

La sanctification n'est pas différente comme si le Père sanctifiait plus, le Fils moins que lui, l'Esprit moins que les deux autres. 

Pourquoi divises-tu les trois personnes en trois natures et en fais-tu trois dieux dissemblables, alors que tu reçois de tous une et la même grâce ?

Comme des exemples rendent un discours plus vivant pour les auditeurs, je vais recourir à une image pour découvrir leur erreur à ceux qui blasphèment et utiliser ce qui est humble et terre-à-terre pour dévoiler ce qui est grand et échappe aux sens. 

Si par malheur tu es pris par des ennemis et emmené en esclavage, tu pleures la liberté perdue ; mais voici que trois citoyens de ton pays surviennent dans la région de tes maîtres et tyrans : ils te délivrent à prix d'argent de ta servitude, en se partageant équitablement les frais. 

S'il t'arrivait pareille fortune, ne les considérerais-tu pas également comme tes bienfaiteurs, ne les dédommagerais-tu pas de la même manière tous les trois ? 

Car leur effort et leurs dépenses ont été les mêmes si tu les juges équitablement. 

Je ne voulais donner qu'un exemple, car notre propos ici est de vous exposer les vérités de la foi...

Mardi 8 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR. :
Mardi 8 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR. :
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CANONISATION DE DEUX SAINTS REGIONAUX
 
(Bienheureux) DE
 
L'EGLISE ORTHODOXE MALANKARE:
 
Sa Sainteté le Catholicos BASELIOS MARTHOMA PAULOSE II a déclaré Saints Régionaux (Bienheureux) feu l'Archevêque Alvares Mar Julius (fondateur de la communauté orthodoxe "brahmavar") ainsi que le Rd Père R Z Noronha (premièr vicaire général de la cathédrale orthodoxe syrienne"brahmavar") lors de la Messe à L'Auditorium de "brahmavar" le dimanche 6 Décembre pendant que nous célébrions le Pèlerinage mensuelle à N-D de Miséricorde, aux Saints du Kerala et que se tenait notre Assemblée Générale extraordinaire de l'Association cultuelle (Légalement requise par l'Etat Français) de notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone des Chrétiens de Mar Thoma (St Thomas).
 
Un grand nombre de fidèles, prêtres, et les membres de la famille de fr noronha assistaient à l'événement historique.
 

 
Qu'est-ce qu'un "Saint régional" ?

-C'est l'étape une éventuelle déclaration comme "Saint universel", le statut le plus élevé conféré à titre posthume à un individu par l'église.

Ainsi, le district d'Udupi arrive à témoigner pour la première fois de deux personnes qui ont vécu et servi au Brahmvar au point d'être reconnus et élevés au niveau des «Saints» régionaux.


 

Dans son message, Sa Sainteté le Catholicos affirma que Son Em Alvares Mar Julius et le Père Roque Zéphirin Noronha ont accompli leur service avec la plus grande dévotion et cela au sacrifice de leur vie.
 
Ils ont travaillé à unir la communauté chrétienne.
 
C'est la première fois dans l'histoire de cette région que, sur la demande du peuple, des hommes étaient reconnus et déclarés Binheureux . Tel est l'honneur dévolu aux deux Pères Alvares et Noronha .
 
Leur vie d'entière dévotion et d'engagement devraient être désormais un modèle pour nos fidèles.
 
Ainsi, déclara le Catholicos leur oeuvre devrait se continuer si tous vivent cordialement dans le sillage de leur vie d'entière dévotion et d'engagement .
 
Evidemment, suite à la visite historique de Sa Sainteté à brahmavar, les habitants de cette région ont renouvellé leur confiance dans l'Eglise.
Orthodox Divine Liturgy
 
Le Catholicos fit également à cette occasion une allusion aux Festivités Juives de la "Fête des Lumières", il exprima son amour fraternel pour le pape Francis et les chefs des autres confessions chrétiennes.
 
"La foi en l'Eglise doit croître ! L'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare est avec le peuple et soutiendra les initiatives de progrès" , ajouta t-il.
 
Etaient présents: Son Em le Métropolite du Diocèse de brahmavar Yakoob Mar Elias ; Les prêtres assistants étaient:
Père Abraham Kuriyakose,Père lawerence David Crasta, Père Noel Lewis, Père Lawrence D'Souza ; Les membres du Syndic : Anil Rodrigues, Wilson Lewis ainsi que d'autres personalités.
 
À propos de Alvares Mar Julius
 
Alvares Mar Julius est né le 29 avril 1836 dans la région de Goa, actuellement l'un des Etats de la République indienne.
 
Son Em Alvares Mar Julius a été ordonné de prêtre catholique en 1869.
 
Comme prêtre, il fut un fervent combattant de la liberté de Goa. C'était un homme de forte personnalité.
 
Le Père Alvares, servit en cette contrée terres pour l'accomplissement tant spirituel que social de ses compatriotes.
 
Tel fût son combat pendant dix-huit ans, de 1869 à 1887.
 
Sa philanthropie, son patriotisme et son aspiration à la liberté par rapport au joug de l'étranger portugais, ses talents journalistiques, sa perspicacité et sa naissance aristocratique lui avaient gagné un bon nombre de disciples autour de Goa et au sud de "canara bank".
 
En raison de la politique et des contraintes religieuses à cette époque en sa propre région, le Père Alvarez quitta Goa en 1887 pour géographiquement infléchir sa zone mission et a commencr à concentrer ses activités sociales et spirituelles parmi ses gens de
Brahmawar.
Confession Table
 
Après avoir été envoyé du Malankare en 1887, Son Em Mar Gregorios de Parumala*, métropolite de l'Eglise Orthodoxe des Indes (Malankare-Orthodoxe), ordonna le Père Alvares dans l'ordre monastique de Ramban.
 
 
Le 29 juillet 1889, il consacrait le Ramban Alvares comme metropolite avec titre "Alvares Mar Julius" .
Cette consécration épiscopale se fit à l'ancien séminaire de Kkottayam avec Son Em Pulikkottil Mar Joseph Dionysius II .
Son Em Alvares Mar Julius était consacré comme Archevêque de l'Eglise de l'Inde de Ceylan pour cette région de l'Eglise Malankare Orthodoxe en dehors de kerala.
 
His Grace Alvariz Mor Julius Metropolitan
 
Son Eminence Alvares Mar Julius commença la mission brahmawar dans le karnataka, en 1888.
 
Cette mission fut lancée afin de donner un guide spirituel.
Il falait enseigner la liturgie et le catéchisme de l'Eglise pour les gens de cette région et des environs qui n'avaient que récemment rejoint l'Eglise Orthodoxe.
 
Ainsi fut-il le berger de plus de 5000 fidèles dans le "brahmavar" pour ceux qui lui accordèrent leur allégeance .
 
Après que l'organisation de la communauté se fit sous la direction avisée de leur archevêque, les fidèles de la région commencèrent à adorer selon nos pratiques Syriaques et participèrent au Qurbana (La Ste Eucharistie) conformément au Rite Syro Malankar (Syriaque Occidental) .
 
Le type de travail missionnaire fit que la mission de brahmawar se propagea lentement mais régulièrement pour s'étendre à de nombreux endroits dans le karnataka, l'Andhra et le maharastra.
 
DN Alexander, lui, apprit les langues de ces endroits, afin de pouvoir directement converser avec les membres de la communauté dans leur propre langue vernaculaire.
 
Des Bibles en kannada, en marathi, en telugu et en hindi achen ont été trouvées dans la collection de livres.
 
L'Église-mère poursuivit son travail missionnaire en envoyant des prêtres pour la "St Mary ' s church of milagres" et les autres missions du brahmavar.
 
Les prêtres qui, plus tard, servirent à brahmavar furent : Thumpamon Koshy Achen Kuriakose et Achen Geevarghese Achen.
Une école primaire fut créé à brahmavar avec des dons et de les fonds collectés en procédant à une loterie .
 
Cette école vécut jusqu'en 1930, d'autres lui succédèrent...
 
L'évêque Mar alvares vécut en son "palais archiépiscopal" de brahmavar et fut tout entier au service de ses gens jusqu'en 1913.
 
En 1913, il a quitta brahmavar et est retourné à Goa pour des raisons qui nous sont inconnues.
 
Nous savons neéanmoins qu'il eut à souffrir de nombreuses persécutions de la part des portugais.
 
Il a passa le reste de sa vie à collecter de la nourriture pour les pauvres de Goa.
A Part of the Holy Relics of H G Alvariz Mor Julius
 
Il est entré dans l'éternelle demeure le 23 septembre 1923 à ribandar, panji, Goa et ses restes mortels ont été inhumés à Goa.
 
 
A propos du Père Roque Zephrin noronha:
 
 
Le Père Roque Zephrin Noronha est né le 20 th oct. 1850, à angediva.
 
C'était le plus jeune fils de Custodio Santa Anna de Noronha et Feleciana Dionisia Assumpcao da Silva.
 
Le Père Noronha Prêcha la '' foi orthodoxe " dans la zone côtière indivise du Sud kanara viz:
 
-Brahmavar, sasthan, kolalgiri, kandlur, neelavar barkur, et des environs
en y semant les bases de la foi reçue des Apôtres.
 
Il avait été impressionné par le mode de vie et les enseignements du Metropolite Alvares Mar Julius.
 
C'est ainsi qu'il avait commençé à suivre avec enthousiasme les traces de son modèle et qu'il en vient à embrasser la Foi Orthodoxe.
 
D'apprendre que Saint Thomas avait établi la «Communauté orthodoxe» depuis 2000 ans au Kerala (Inde du Sud) fut, pour lui, déterminant.
 
Le souvenir et la confiance dans le Père Noronha n'ont toujours pas disparu dans le cœur de l'homme contemporain parce que toute sa personne témoignait d'un saint en devenir.
 
Même 74 ans après sa mort, sa mémoire s'est profondément enracinée dans le cœur des masses, elle reste d'autant plus vivante chez les personnes âgées .
SMS Public School
 
C'est lui qui fonda "l'école primaire supérieur cosmopolite" en 1916.Le nom même de cette école révèle la personnalité du Père Noronha.
SMS Pre-university College
 
*1er Saint canonisé par l'Eglise Malankare
Si vous ne croyez dans les Évangiles que ce que vous y aimez, et rejetez ce que vous n'y aimez pas, alors ce n'est pas l'Évangile que vous croyez, mais en vous-même. Saint Augustin d'Hippone
St Gregorios de Parumala (Photo d'époque)
 
 
Mardi 8 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR. :
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Le 8 décembre, mémoire de Saint PATAPIOS

(Solitaire, au Ve ou VIe siècle.) 

 

Né à Thèbes en Egypte, dans une famille pieuse, Saint Patapios, le coeur embrasé par le désir de la perfection, décida de quitter parents, richesses et tout lien qui le retenait à ce monde pour demeurer au désert et y, converser sans cesse avec Dieu.

Après de longues années de solitude, son désir d'échapper à la gloire des hommes ne put empêcher sa renommée de s'étendre comme l'éclat d'une lampe brillante.

Devant l'affluence des visiteurs qui venaient le détourner de sa contemplation, il décida de partir et alla s'installer à Constantinople, près de l'église des Blachernes dans le quartier des Egyptiens où il put Continuer et accroître ses travaux spirituels à l'abri des vaines louanges.

Joignant avec science la contemplation à la pratique des vertus, il devint comme un ange revêtu d'un corps.

Comme les puissances célestes, il ne cessait pas, de jour comme de nuit, de louer le Seigneur et, en retour, Dieu lui donna la grâce d'accomplir des miracles.

Par l'invocation du Nom du Christ, il guérit un jour un aveugle de naissance qui s'était jeté à ses pieds avec foi.

Une autre fois, il guérit un homme dont le corps était horriblement gonflé par un oedème, en le marquant du signe vivifiant de la Croix et en l'oignant avec l'huile d'une veilleuse de l'église.

Il chassa aussi les démons qui s'étaient emparés d'un pauvre jeune homme, avec la même autorité que notre Seigneur.

Plus il croissait en vertu et dans la sainte contemplation, plus les miracles se multipliaient et attiraient de nouveau les foules vers lui.

Suivant avec rigueur les commandements de notre Seigneur Jésus-Christ, il reçut de Dieu la capacité d'accomplir les mêmes miracles que nous voyons rapportés dans le Saint Evangile.

Après avoir ainsi édifié l'Eglise par sa présence et affermi de nombreuses âmes dans la foi par ses miracles, ce glorieux serviteur de Dieu s'endormit en paix, entouré des moines et des ascètes des environs qui pleuraient la perte d'un si grand trésor, mais se réjouissaient aussi de son entrée dans la gloire éternelle.

Bien longtemps après, en 1904, près de Corinthe en Grèce, on découvrit tout entière la précieuse Relique du corps de Saint Patapios en faisant des travaux dans l'église d'un
 
petit monastère situé sur les hauteurs de Loutraki (Mont Gérania).

Depuis, le monastère est dédié au Saint, et de nombreux miracles ne cessent de s'y accomplir.

la_culture_du_bon_sens_est_un_precieux_tresor

Les mensonges de la civilisation contemporaine sont la nourriture quotidienne d'une majorité d'esprits occidentaux. Entre la glorification de la mauvaise attitude des « stars du système », la contemplation abêtie de personnes à l'intelligence limitée enfermées dans un loft, l'adoration blasphématoire de tout ce qui surgit de ces États-Unis dépravés, la compulsion maladive qui oblige une majorité à regarder leur téléphone portable toutes les deux minutes sous peine de se sentir mourir ou encore la diffusion d'informations de mauvaises qualités par les milliers de spores médiatiques qui diffusent au gré du vent leurs tromperies, entre tout ceci, il ne reste pratiquement plus aucune minute pour cultiver l'intelligence.

Or, le bon sens ne peut pas être celui d'une république qui est née du malheur de millions de Français et d'autres peuples européens. L'histoire de notre nation a pris cette tournure dramatique dès lors qu'elle a cédé aux caprices sataniques qui consistaient à diviser ce que Jésus-Christ avait réuni lors de Sa sainte mort sur la Croix. Le bruit de la lame de la guillotine tranchant le cou du bon roi Louis XVI devrait résonner dans notre âme comme le couperet homicide qui a entraîné notre nation dans cette souillure contemporaine. La plupart des gens se roulent dans une boue grasse constituée de mille maux psychologiques par la faute de ceux qui auraient du être leur modèle d'exemplarité.

L’esprit a besoin de contemplation, de méditation, de calme tout comme le corps a besoin de se reposer pour être en mesure de se régénérer. L'un ne va pas sans l'autre. Un mental stressé entraîne le corps dans de grands tourments tout comme un organisme torturé fait plonger l’esprit dans une liqueur nauséabonde. Il faut prendre soin de son âme, tout comme il est indispensable de veiller à sa chair sans toutefois lui vouer un culte. Pour accéder au repos spirituel, il est nécessaire d’accepter le monde tel qu'il est sans se soucier de l'agitation qui le secoue perpétuellement. Toutefois, ceci ne signifie pas qu'il faille être indifférent aux autres. Il est plutôt indispensable de bénir ceux qui nous maudissent, d’accepter la souffrance sans se lamenter et de porter sa croix sans révéler nos tourments à qui veut l'entendre. Nous devons parvenir à demeurer parfaitement dignes et calmes.

Les gens ingurgitent des informations comme les consommateurs de fast-food dévorent des hamburgers de mauvaises qualités. Tout ce tumulte empêche l’émergence d’une réflexion intelligente sur la réalité de ce monde. Lorsque l'on parvient à contrôler son esprit, on perçoit avec une grande acuité le mal qui ronge notre planète. Des individus malveillants veulent s'emparer du pouvoir par la tromperie politique. Cette soif maladive de vaine gloire entraîne notre civilisation dans des guerres qui se transforment en soi-disant « luttes glorieuses » au nom de je ne sais quelle valeur sincère.

Tous ces mensonges font oublier à nos contemporains une douce vérité dont nos ancêtres se repaissaient dans le passé. Dans le calme des fermes, le soir venu, après la journée laborieuse passée dans les champs, la prière et la lecture pieuse (pour ceux qui savaient lire) permettaient de se remémorer la gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ. Sans la télévision, sans la radio, sansl'internet, sans les médias, sans les multinationales, sans le bruit incessant des véhicules, sans la pollution, la vie était magnifiquement simple et belle. Les enfants pouvaient courir dans les champs sans savoir que des ivrognes se battaient dans une taverne. Le mal n'atteignait pas les esprits parce qu'il ne pouvait pas se diffuser comme il le fait aujourd'hui. Les bambins étaient élevés dans un esprit joliment naïf. Ils se contentaient de quelques morceaux de bois et se satisfaisaient pleinement de la compagnie de leurs camarades de jeux pendant que leurs parents et leurs grands frères travaillaient pour nourrir la famille.

L'agitation n'existait pas puisque que l'on travaillait au rythme des saisons. Lorsqu'il faisait nuit de bonne heure, on quittait les champs pour rejoindre sa demeure éclairée de quelques chandeliers. On marchait sur des chemins aplanis, recouverts d'une jolie terre. On regardait la charrue passer. On écoutait le champ des oiseaux. On observait la nature d’un œil attendri. On parlait même au vent. L'information se limitait à ce dont on discutait avec ses compagnons de travail. Les messagers parcouraient à chevaux les magnifiques paysages de la campagne d'antan pour remettre en mains propres les lettres qu'on leur avait confiées. On ne s'angoissait pas pour le lendemain. Même si l'on devait partir à pied pour se rendre dans un village lointain, on savait que l'on trouverait le gîte et le couvert en frappant à la première porte puisqu'une assiette vide était toujours disposée sur les tables familiales pour accueillir le mendiant ou le pèlerin.

Seuls les fous auraient eu l'idée de poignarder leur compagnon pour je ne sais quelle histoire invraisemblable, puisqu'à l'époque il était impossible de se stresser à cause d’une facture à payer, d’un travail à terminer entre deux réunions ou d’un long voyage professionnel à mener en voiture, en train ou en avion. L'agitation du XXIe siècle serait un non-sens pour nos ancêtres puisque ceux-ci respectaient le cycle des saisons et que la vitesse et l’éloignement étaient proportionnels à la rapidité et à l’épuisement des chevaux. Les quolibets se colportaient rapidement, certes, mais, ils restaient cantonnés à quelques villages ou bourgades environnantes puisque le développement matériel était contenu grâce à l’influence de la religion chrétienne. On peut en déduire que la course au progrès est homicide par nature et ennemie du Christianisme puisqu'elle impose à la société des technologies qui emprisonnent les individus dans toutes sortes de mensonges et de peurs. La technique asservit l'immense majorité de l'humanité au lieu de la décharger d'un fardeau. Seuls ceux qui se trouvent en haut de la pyramide sociale se trouvent en position de force puisqu’ils se contentent de donner des directives à ceux qui les exécutent.

L'artisanat consistait à réaliser un travail avec joie, ordonnancement, tranquillité et détachement. Pendant que l'ouvrier travaillait sur son œuvre, il pouvait se laisser aller à la méditation de la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ, au rappel du sermon que le curé avait donné dimanche dernier dans la belle église du village, à la rencontre effectuée sur un chemin pendant qu'il se rendait aux champs ou encore au souvenir de l'été passé. Dans ces temps-là, la peur n'existait pas. La simplicité guidait les pas de l'homme, comme de nos jours la vitesse prédatrice transforme l'homme en animal enragé, prêt à bondir sur n'importe quel individu qui se serait mal comporté envers lui.

Notre époque est celle du prêt-à-penser, du prêt-à-manger, du prêt-à-porter, du prêt-à-enrichir-les-multinationales, du prêt-à-stresser ou encore du prêt-à-s-abêtir. Si dans le passé le concept « du vrai, du bien et du beau » était un trésor d'une valeur inestimable, de nos jours, la moindre trouvaille maléfique permet d'enrichir les vendeurs avides de profits, les dealers de drogues, les cinéastes passionnés de luxure et de perversité ou encore les industriels soucieux de vendre leurs satanées nouveautés. Le téléphone portable transforme l'individu en un consommateur incapable de communiquer au-delà de son clavier. Dans son étroite sphère cérébrale, les personnes qu'il rencontre deviennent, au mieux, des avatars, et, au pire, des mirages.

Où sont les rêves d'enfants ? Où est la joie des veillées familiales ? Où est le bonheur des retrouvailles ? Où est l'amour de l'humilité et de la simplicité ? Où est l'envie de bien faire les choses ? Où est passée la charité généreuse ? Où sont ces femmes au teint rose et au regard bienveillant ? Où sont les crieurs de rue qui donnaient l'heure ? Où sont ces gens simples qui rendaient la vie agréable et drôle ? Où est passée cette volonté de conserver précieusement l'idée de Dieu au-dessus des autres ? Comment se fait-il que les gens se cantonnent au mal, à l'égoïsme et à la bêtise au lieu de s'inquiéter de la forte progression des malheurs qui sévissent dans le monde ?

La disparition de l'idée de Dieu, la perte de l'envie de rester accroché à la bonté de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Ses saints, la relégation de la simplicité et de la charité à de simples comptines pour vieilles femmes séniles, le refus de l'humilité et de la mortification de ses défauts, l'envie grandissante de s'enrichir ou de se montrer tel un paon faisant la roue, tout ceci, a contribué à transformer notre monde en un enfer terrestre. Or, lorsque les bourreaux contemporains dévorent leurs enfants spirituels, les rescapés n'acceptent plus de se faire berner par ces agités du bocal qui haïssent autant Dieu que tous ceux qui ne leur ressemblent pas.

Après l'agitation, le chaos, la haine et la colère, le mal ne peut pas subsister malgré la ferme intention des dirigeants actuels d'enchaîner le monde à l’une de ces multinationales aux murs grisâtres. La mise en esclavage d'une population servile est impossible lorsque celle-ci a pris conscience de l'existence du démon incarné dans des traits humains. Une civilisation en déclin est gouvernée par de mauvaises intentions dès lors que les hommes s'acharnent à vouloir accumuler, pour leur propre profit, toutes sortes de richesses périssables. Ceux-ci ont oublié que ce qu'ils ont amassé durant leur vie ne les suit pas dans l’au-delà lorsque la mort vient les frapper soudainement. Personne n'est éternel, mais, beaucoup agissent comme si la mort ne frappait que les autres, comme si les guerres ne se cantonnaient qu'à quelques lointains pays, comme si le mal n'était qu'une chimère inexistante, comme si les pauvres méritaient leur sort malheureux, comme si les peuples non européens ne valaient pas grand-chose, comme si les animaux n'étaient que de futurs manteaux, portefeuilles ou steaks hachés, comme si les arbres n'étaient bon qu'à être réduits en allumettes, comme si la vie ne valait finalement rien...

Le bonheur ne se trouve pas dans un bulletin de vote, dans une bouteille d'alcool, dans un cigare de luxe, dans une femme qui se dénude lascivement, dans un film ou un quelconque épisode de série, dans une liasse de billets ou encore dans la souffrance de l'autre. Le bonheur réside dans la capacité à profiter des joies simples, dans le souvenir permanent de ce Dieu d'amour qui nous attend après la mort si on Le mérite grâce à un comportement charitable et vertueux, dans le rire d'un enfant dont les yeux pétillent, dans la vue d'un flamand-rose qui marche dans une flaque alors que l'eau reflète la lumière d'un soleil délicatement orangé, dans une respiration profonde prise un soir d'été alors que les cigales chantent dans un magnifique champ de lavande, dans l'idée que notre libération future viendra lorsque la mort nous enlèvera à cette terre, dans le souvenir de cette grand-mère ou de ce grand-père qui nous apportait de l'amour et de la patience. Le bonheur est présent si on sait le saisir, comme un enfant s'emparerait d'une fleur de pissenlit pour souffler sur ses aigrettes en éclatant d'un rire innocent.

Ce monde hystérique est foncièrement inhumain, mais, pour s'en rendre compte, il est nécessaire de savoir ce qu'est l'amour plénier, c'est-à-dire la charité que Notre Seigneur Jésus-Christ a enseigné aux hommes de Son temps. Le passé de la France est résolument chrétien tout comme son futur le sera également. La république n'est qu'une anicroche satanique dans les méandres du temps découlant du divin, du vrai, du beau et du bien.

Comme le disait un certain chanteur français : « On aura fini comme des chevaux d'être attelés au fil des jours, on s'en ira comme des bateaux partis sans esprit de retour vers l'eau profonde …/... On aura fait de notre argent un grand bûcher de la Saint-Jean, on n'aura rien en ce temps-là, on n'aura rien en ce temps-là, on s'aimera, on s'aimera …/... Et tout nous semblera nouveau, Colombe ne sera plus vautour, on ne fera plus mentir les mots, l'amour sera enfin l'amour, ô ma Colombe... ».

Le souvenir intact de Notre Seigneur Jésus-Christ est un solide point d'attache qui nous empêche de trébucher, même lorsque les épreuves nous secouent violemment. Sans ce souvenir puissant et fidèle, notre esprit serait livré à toutes sortes de tentations qui finiraient par nous entraîner dans d’atroces crimes. Ceux-là mêmes qui nous transformeraient en êtres homicides, à l'instar de Caïn tuant son frère Abel. Nous devons être capables de nous souvenir de la véritable bonté qui émergeait de Notre Seigneur. C'est précisément cette prise de conscience qui nous transforme en soldat du Christ amoureux de la Charité, de la Vérité et de la Vie. Je publierai, très prochainement, deux petits textes majeurs de saint François de Sales. Ceux-ci nous ramènent à l'époque de Jésus-Christ et nous dévoilent de véritables trésors qui nous donnent la force de rompre avec l'esprit du monde.

En bons soldats du Christ, refusons toute laideur, toute haine afin de nous tourner pleinement vers la bonté. C'est par l’exemple de notre sainteté que nos enfants se souviendront de nous. Dès lors, nos descendants seront de plus en plus nombreux à revenir à la foi chrétienne authentique, seule rescapée de la folie contemporaine. Devant le signe de Croix, le mal tremble et recule parce qu'il est vaincu par le rappel de la pureté de Notre Seigneur. Lorsque nous prions le chapelet, la Sainte Vierge entend nos vœux pieux. Lorsque nous diffusons de l'amour, par la pensée, à ceux qui nous entourent, nous contribuons non seulement à les bénir en prière, mais, également à nous comporter de plus en plus dignement avec eux. Au lieu d'être un facteur d'énervement pour les autres, nous devenons « artisans de la paix ». Nous nous efforçons, par un long travail sur nous-mêmes, de renouer avec le passé de notre nation afin de réinstaurer la béatitude qui, aujourd'hui, est gravement absente.

N'oublions jamais que d’immenses malheurs cèdent la place, selon les lois divines, à un bonheur beaucoup plus grand. L'enfer que nous vivonsaujourd'hui sera, durant quelques décennies, un paradis temporel avant que ne vienne la fin. Ne permettons à personne de nous arracher la paix de l'âme, la volonté de faire le bien et de rester fidèles aux enseignements d'amour plénier de Notre Seigneur. Pardonnons à ceux qui font le mal parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font malgré leur impression satanique de toute puissance. La culture du bon sens est un précieux trésor parce qu’elle nous donne la vie !

Source: Le Blog de Saint Michel Archange

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“All of us sin constantly. We slip and fall. In reality, we fall into a trap set by the demons.
The Holy Fathers and the Saints always tell us, ‘It is important to get up immediately after a fall and to keep on walking toward God’. Even if we fall a hundred times a day, it does not matter; we must get up and go on walking toward God without looking back.
What has happened has happened – it is in the past. Just keep on going, all the while asking for help from God.”
+ Elder Thaddeus of Vitovnica

Mardi 8 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR. :
La parole de Dieu
 
 
 
         L’ange entra chez elle.         
 
Évangile selon saint Luc, chapitre 1, verset 28
 
 
 
La méditation
 
 
Descendre dans nos rues, marcher aux côtés de l’homme, dans la nuée, dans une présence invisible ou une brise légère*, voilà que cela n’a pas encore suffit à Dieu, parce que le Très-Haut n’a d’autre désir que de venir au plus près de l’homme.
Alors, il s’est invité dans sa propre création, afin de s’y établir. Dans son immense humilité, Il a choisi le chemin de tout enfant d’homme : celui de la femme. Le voici donc dans la maison d’une femme, une femme sans importance ! Il est entré chez elle. Étonnons-nous ! Cette fois, Il l’a vraiment quittée, la hauteur de son balcon. Il est chez elle, Il lui parle. Il entre en conversation avec elle, avec une merveilleuse délicatesse : « Je te salue, comblée de grâce » et Marie, sans orgueil, sans peur, avec une profonde écoute, une écoute dans toute la vérité de son être, dialogue avec le Très-Haut, qui vient dans sa maison ordinaire et dans l’ordinaire de sa vie. C’est peut-être parce que c’est trop simple, trop normal, que nous avons du mal à y croire !
Si Dieu est venu dans la maison de Marie, il peut donc aussi venir chez moi ? S’il venait, quel serait alors l’accueil que je lui réserverais ? Je peux claquer la porte, verrouiller, barricader. Je pourrais même installer un système d’alarme pour m’avertir de sa visite. Il se peut d’ailleurs que j’aie déjà prévu cette installation, au fond de moi, au cœur de moi. Qui sait, si Dieu entrait ? Pourquoi ne pas désactiver mes alarmes, déverrouiller ma porte, ouvrir ma maison, comme Marie ?
 
* Premier livre des Rois, chapitre 19, versets 9 et 11 à 13(Source:Avent dans la Ville)

Laisse-moi Te prier


non pour que le danger me soit épargné, 
mais pour que je ne le craigne pas. 

Laisse-moi Te demander, 
non de calmer ma peine, 
mais d’avoir le cœur de la dépasser. 

Laisse-moi T’implorer, 
non pas d’être sauvé de l’angoisse, 
mais d’apprendre à espérer 
et à savoir patienter pour gagner ma liberté. 

Accorde-moi de ne pas être lâche
pour que je n’aie pas à sentir Ta pitié 
en évitant de justesse l’échec. 

Mais donne-moi de saisir Ta main tendue
et de sentir Ton étreinte 
au moment où je faiblirai.


Rabindranath Tagore

Mystère de l’Avent, et déjà mystère de

Pâques… 

Les textes liturgiques nous invitent sans cesses à rester éveillés et à relever la tête pour entrer dans le temps de l’Avent ! Comme si l’Avent était un temps de bagarre impossible. Aujourd’hui, nous sommes déjà dans le temps de l’Avent. Quand tout pousse à baisser la tête, c’est là qu’il faut la relever ! Crise ici et là ? Le monde explose ? Je n’ai plus de force, plus d’énergie ? Bientôt un crash boursier, paraît-il ?... Ce serait donc le signe que vient la Vie ? Elle est devant, le jour du Fils de l’homme vient ! Le signe d’espérance qui me fait rester éveillé, prier en tout temps et relever la tête, c’est que les ennuis et catastrophes en tous genres arrivent? Déjà rester éveillé est au-dessus de mes forces physique en  cette période, de l’année la tendance est plutôt à baisser la tête et même ronfler en réunion. Le libérateur, je l’ai attendu, comme Pierre ou les disciples d’Emmaüs. Certains ont baissé les bras, comme Judas. Il n’a pas reconnu Celui qui donne la paix. Le signe de la venue du Fils de l’Homme, c’est la Passion du Christ, où s’effondrent nos repères, nos fondements. Le signe qu’il vient, dit l’évangile, ce sont nos peurs, les cieux qui foutent le camp… C’est là que je dois relever la tête et espérer !

Mystère de l’Avent, et déjà mystère de Pâques… Relevez la tête, priez en tout temps. En toute situation, restez debout, jusqu’au bout, jusqu’à ce que passe tout ce qui doit arriver. L’Avent est ce temps qui appelle à sortir de tous nos centres d’intérêt sur des choses vaines, car la Vie, l’Essentiel, vient, au-delà. Hier au réveil, dans le couloir obscur, le clown[i] (…) s’est fait surprendre comme un voleur par un retraitant qui passait. Gros choc, cœur qui bat, émotion, il a suffi que quelqu’un passe et tout s’écroulait. Le jour du Fils de l’homme viendra de la même façon. Le clown a fini par l’accueillir ! Ouf ! Les conflits, les ébranlements, les peurs, tout ça doit arriver. L’Avent vient disposer les cœurs à obéir au réel et à croire en la Vie, elle est devant, jusqu’au bout, et le Fils de l’Homme viendra !

L’Avent, c’est un ciel qui s’ouvre, ce n’est pas moi qui vais à Lui, c’est lui qui vient à ma rencontre, le ciel, l’Ami, qui vient à moi, le Fils de l’Homme, c’est à partir de lui que nous sommes appelés à devenir ! Comme le Père vers son prodigue, il vient à moi, que je sois : enfant, couple, pèlerin, brebis perdue et retrouvée. Il précède mon retournement. Il précède ma mort. Alors Il peut me recevoir dans son cœur. Le jour du Fils de l’Homme, c’est l’essor d’un germe de justice qui rassemble ce qui semble ne pouvoir être rassemblé : nous, tous, les uns avec les autres, les uns devant les autres. Le besoin de se blinder, de se faire peur, de dominer, de s’exclure, ne sera plus… Voici le ciel bleu qui vient vers nous, le Fils. Il vient, au-delà de mes limites à l’accueillir, il vient dans mes assoupissements, mes tremblements de tous genres, Il vient à ma rencontre …  Il vient nous sauver [Psaume : Ps 84 (85), 9ab.10, 11-12, 13-14 du lundi 2e semaine de l’Avent]

Article du Père Olivier de Framond

pour le blog "Jardinier de Dieu"

où nous l'avons lu et d'où nous

vous le partageons.

Mardi 8 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR. :

Venez, formons un chœur spirituel, * battons des mains, chantons le Christ, * offrons de tout cœur en présent d'avant-fête * la louange qui est due à la gloire du genre humain, * la Mère de Dieu, * célébrant sa conception inespérée.

Ce fut dans un jardin * qu'Anne reçut la bonne nouvelle lui annonçant * l'enfantement inespéré * de l'unique Epouse de Dieu; * et ce, pour nous montrer clairement * quelles délires et quelle joie * nous allions trouver, comme au Paradis autrefois, * nous les fidèles qui vénérons le fruit de son sein.

Ode 1, t. 2

« Venez, tous les peuples, chantons pour notre Dieu, * le Christ qui divisa la mer pour le peuple qu'il soustrait * à la servitude des Egyptiens, * car il s'est couvert de gloire. »

En ce jour déjà est annoncé * que les trésors de l'allégresse s'ouvriront, * que sera mis un terme au deuil, à la malédiction, * en la divine conception de la Mère de Dieu.

En ce jour, fidèles, recueillant * les charmantes fleurs des paroles inspirées, * tressons une couronne d'avant-fête en proclamant * les éloges de la Vierge en sa divine conception.

En ce jour le genre humain reçoit * l'annonce de sa restauration * et la bonne nouvelle de son adoption, * Vierge pure, en ta conception inespérée.

Ode 3 
« Seigneur, affermis nos cœurs en ton amour, * toi qui sur la croix fis disparaître le péché, * et plante la crainte de ton nom * dans les cœurs de ceux qui te louent. »

Que retentissent nos accents joyeux * invitant l'entière création, * en ce jour d'avant-fête, à célébrer * la divine conception de la Mère immaculée.

En ce jour, à tous les hommes sont offerts * les divins charismes et les dons venus du ciel, * puisqu'en la Conception nous apparaît * la cause des merveilleux charismes du Christ.

Cathisme, t. 3

Elle vient au monde, la Porte infranchissable du Seigneur, * la cité lumineuse est sur le point de resplendir, * car la seule Vierge immaculée * est annoncée aux Justes par l'Ange en ce jour; * c'est pourquoi dans l'allégresse ils ont crié au Créateur: * Le fruit que tu nous donnes, Seigneur, * c'est la pure source de la vie immortelle.

Ode 4

« Seigneur, j'ai perçu le plan de ton salut * et je t'ai glorifié, seul Ami des hommes. » 
Rayonnante d'allégresse, la création * en ce jour d'avant-fête chante ta louange, ô Mère de Dieu.

Dans sa joie le ciel se fait serein, * ô Vierge, pour annoncer à tous les hommes ta conception.

Ode 5 
« Toi qui es la source de clarté * et le créateur des siècles, * Seigneur, dirige-nous * à la clarté de tes commandements: * nous ne connaissons nul autre Dieu que toi. »

La terre est au comble de la joie * et les mortels accueillent * en ta sainte conception, * divine Epouse, l'allégresse de leurs cœurs; * en cette avant-fête, nous te célébrons avec ardeur.

Le genre humain était jadis sans force, * mais à présent il acquiert * la vigueur et le début * de l'abondance des vertus * en ta conception inespérée.

Ode 6

« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable de ta compassion: * de la fosse, mon Dieu, retire-moi. »

En ce jour les prémices du salut * sont révélées et présentées aux fidèles célébrant * cette avant-fête de la Conception de la Vierge immaculée.

Celui dont sainte Anne apprit la conception de la Vierge tout-immaculée * révélait ainsi la joie universelle * et l'abondance des biens pour le genre humain.

Ode 7 
« Les Jeunes Gens, méprisant le culte impie * de la statue d'or élevée * dans la plaine de Doura, * au milieu des flammes psalmodiaient, * couverts d'une fraîche rosée: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères. »

En la conception de la Tout-immaculée * la divine grâce * offre ses prémices au genre humain; * en ce jour d'avant-fête nous chantons * avec l'élan de notre cœur: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.

Par avance la divine conception * de la Tout-immaculée * répand son parfum spirituel, * embaumant de sa grâce les fidèles * qui célèbrent l'avant-fête en s'écriant: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.

Ode 8

« Le Dieu qui dans la fournaise descendit * pour venir en aide * aux enfants du peuple hébreu * et changer la flamme en une fraîche rosée, * toutes ses œuvres, chantez-le comme Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »

Le fruit de la Stérile annonce par avance * au genre humain * l'abondance de tout bien * dès avant sa floraison: * au jour de l'avant-fête elle convie * tous les hommes à l'allégresse et la joie.

Les racines de la malédiction * qui par la faute commise en l'Eden * ont poussé pour les mortels * à présent se révèlent arrachées, * car du rameau de la divine bénédiction * la venue en ce monde est annoncée à tous.

Ode 9

« Le Dieu et Verbe en sa sagesse inégalée * est venu du ciel * renouveler Adam déchu * pour avoir mangé le fruit de perdition; * d'une Vierge sainte il a pris chair pour nous; * et nous fidèles, à l'unisson * dans nos hymnes nous le magnifions. »

Ta conception, ô Vierge immaculée, * répand sur le monde * comme de merveilleux rayons * la réalisation de la grâce * dans laquelle brille son éclat * sur les fidèles chantant de tout leur cœur * une hymne d'avant-fête au Seigneur de l'univers.

Anne, délivrée de la stérilité, * annonce au genre humain * l'abondance de tout bien * et la fécondité de sa nature; * elle invite aussi l'entière création * à t'offrir sa louange, Vierge immaculée, * comme cadeau d'avant-fête pour ta divine conception.

Exapostilaire (t. 2)

Comme la Mère du Verbe de Dieu * nous te chantons de tout cœur, * Vierge sainte, en nos hymnes inspirées, * nous qui fûmes sauvés par toi; * à tes indignes serviteurs accorde donc * le pardon, la lumière et la paix; * car tu as le pouvoir de faire ce que tu veux, * étant la souveraine de l'univers, glorieuse Mère de Dieu.

Mardi 8 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR. :
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 14:29
Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Sophrone de Jérusalem

(?-639), moine, évêque 
Homélie pour la fête des lumières ; PG 87c, 3291 (trad. bréviaire rev. ; cf Orval) 


 

« Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jn 12,46)

 

Allons à la rencontre du Christ, nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec ferveur, avançons vers lui de tout notre cœur.

Que tous sans exception participent à cette rencontre, que tous y portent leurs lumières.

Si nos cierges donnent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de celui qui vient, celui qui fait resplendir l'univers et l'inonde d'une lumière éternelle qui repousse les ténèbres du mal.

C'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme, nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ.

De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure, a porté dans ses bras la lumière véritable à la rencontre de « ceux qui gisaient dans les ténèbres »

(Is 9,1;Lc 1,79)

, de même, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous, hâtons-nous à la rencontre du Christ. 

C'est évident : puisque « la lumière est venue dans le monde » (Jn 1,9) et l'a illuminé alors qu'il baignait dans les ténèbres, puisque « le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités » (Lc 1,78), ce mystère est le nôtre...

Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu...

Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants.

Que nul d'entre nous ne demeure à l'écart de cette lumière, comme un étranger ; que nul ne s'obstine à rester plongé dans la nuit.

Avançons plutôt vers la clarté ; marchons, illuminés, à sa rencontre et recevons avec le vieillard Syméon cette lumière glorieuse et éternelle.

Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons une hymne d'action de grâce à Dieu, Père de la lumière (Jc 1,16), qui nous a envoyé la clarté véritable pour nous tirer des ténèbres et nous rendre resplendissants. 

Le salut de Dieu, « qu'il a préparé à la face de tous les peuples » et qu'il a manifesté pour notre gloire de nouvel Israël, voilà que « nous l'avons vu » à notre tour (Lc 2,30s), grâce au Christ.

Et aussitôt nous avons été délivrés de la nuit de notre péché, comme Syméon a été délivré des liens de la vie présente en voyant le Christ.

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

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*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

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Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Saint Ambroise,qui êtes-vous?
Évêque de Milan et Docteur de l'Église


 

Ambroise naquit vers 340 à Trèves (Allemagne) où son père était préfet du prétoire pour les Gaules.

 

A la mort de son père, sa mère, qui était une pieuse chrétienne, alla habiter Rome avec ses trois enfants. Après des études classiques et juridiques, Ambroise parcourut rapidement une brillante carrière administrative. Ses plaidoiries ayant attiré sur lui l’attention, le préfet du prétoire de Valentinien Ier le nomma gouverneur de l’Émilie et de Ligurie, en résidence à Milan, avec le titre consulaire (374).

St Ambroise de Milan,évêque,docteur de l'Eglise

 

L'évêque légitime de Milan, saint Denis, était mort en exil, et l'intrus arien Auxence, qui venait de mourir, avait, durant près de vingt ans, opprimé les catholiques.

Survenant, comme un pacificateur, dans une élection épiscopale que des divergences tumultueuses rendaient difficile, Ambroise, quoique simple catéchumène, sur le cri d’un enfant, fut acclamé évêque et malgré ses résistances, ne put se dérober à une charge aussi lourde qu’imprévue. Les évêques d’Italie et l’Empereur donnèrent leur approbation au choix du peuple de Milan. Ambroise fut baptisé et, huit jours plus tard, fut consacré évêque (7 décembre 374).

 

On sait comment le nouvel évêque comprit la mission qu'il avait reçue d'une manière si providentielle. Ambroise fut le fléau des ariens et le vaillant défenseur de la vraie foi. Parmi toutes ses vertus, l'énergie, une fermeté tout apostolique, semble avoir été la principale.

Un jour on vient lui apporter un ordre injuste signé par l'empereur Valentinien : « Allez dire à votre maître, répondit Ambroise, qu'un évêque ne livrera jamais le temple de Dieu. »

Bientôt il apprend que les hérétiques ariens, soutenus par l'autorité, vont s'emparer de deux basiliques : « Allez, s'écria Ambroise du haut de la chaire sacrée, dire aux violateurs des temples saints que l'évêque de Milan excommunie tous ceux qui prendront part au sacrilège.»

 

Le fait le plus célèbre, c'est le châtiment qu'il osa imposer à l'empereur Théodose. Ce prince, les mains encore souillées du sang versé au massacre de Thessalonique, se présente au seuil du temple. Ambroise est là : « Arrêtez, lui dit-il ; imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa pénitence. »

 

Saint Ambroise fut un grand évêque, un savant docteur, un orateur éloquent, un homme de haute sainteté. Il mourut à Milan dans la nuit du 3 au 4 avril 397 ; c'était l'aube du Samedi Saint.

 

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape de Rome Benoît XVI , actuellement émérite:

>>> Saint Ambroise

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
 
 
         Le Seigneur lui-même marchait à leur tête : 
         le jour dans une colonne de nuée.         
 
Livre de l’Exode, chapitre 13, verset 21
 
 
 
La méditation
 
 
Dieu aurait pu rester là-haut, sur son balcon, et se contenter de nous regarder de sa hauteur. Mais Il ne pouvait plus se retenir, tant il aimait les hommes : Il est descendu dans la rue. C’est un besoin d’amour de Dieu de nous rejoindre. Les Hébreux, lorsqu’ils ont fui l’Égypte et traversé le désert pendant quarante ans l’ont reconnu à leurs côtés. Dieu s’est mis en route avec eux, devant eux, parfois derrière, dans la nuée. Il vient quand Élie dort, sans force : il nourrit, il protège, il guide, il encourage, il envoie. 
Il est ainsi au plus proche de l’homme, au plus proche de nous, mais dans une infinie discrétion. Il est là, fidèle malgré les infidélités. Il nous laisse ne pas le voir, ne pas le comprendre, nous détourner de Lui, le nier même. « Ils n’ont pas compris que je prenais soin d’eux. »* Et nous, nous croyons qu’il nous abandonne. Nous allons même jusqu’à affirmer : « Dieu n’existe pas ! » alors que Dieu est là, mais devant notre liberté, là aussi, il s’incline.
Que nos cœurs sont lents à croire ! Peut-être cherchons-nous Dieu trop haut, là-haut, alors qu’il est ici-bas, si proche. Peut-être le cherchons-nous avec une allure de Dieu ! Puissant, fort, bruyant, éblouissant ! Nous aimerions le voir agir, interrompre l’histoire, rétablir l’ordre. Mais l’habitant du Ciel est descendu dans nos rues, dans ma rue, sans tambour ni trompette. Je le croise chaque jour. Le verrai-je ? Oserai-je le rencontrer quand il frappera à la porte de ma maison ?
 
* Livre d’Osée, chapitre 11, verset 1(Source:Avent dans la Ville)
Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« O mon Jésus, vous m'invitez, en cet Avent, à un plus grand recueillement, à un plus grand silence intérieur et extérieur pour écouter votre voix,

Dieu avec nous

pour me préparer à votre venue. Daignez donc faire taire en moi le bavardage continuel des choses vaines, les voix discordantes de la nature, de l'amour-propre, de la susceptibilité, le babillage distrayant de l'imagination, de la fantaisie, des pensées, des préoccupations inutiles.
Je le reconnais, mon esprit et mon cœur ressemblent souvent à une mer déchaînée où les lames déferlent sans discontinuer avec un bruit assourdissant ; et cependant, si Vous le voulez, un signe de votre part suffira pour faire revenir le calme, pour faire taire toutes choses.
Certes, Vous me faites comprendre que le silence intérieur exige le détachement de soi-même et des créatures, commande la mortification tant interne qu'externe. Oui, pour votre amour, je veux mortifier ma curiosité tant des yeux, que de l'ouïe, des pensées, de l'imagination.
Je veux aussi faire taire mes passions ; je me propose, à cette fin, de mortifier mon corps avec une plus grande générosité.
O Verbe éternel, mon Sauveur, attirez à Vous toutes mes puissances, fixez en Vous mon regard intérieur, afin que je puisse ne chercher et n'écouter que Vous seul, Parole éternelle de mon Dieu éternel ! »

P. Gabriel de Ste Marie-MadeleineIntimité Divine Tome I (2e semaine de l'Avent, 8, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

 

 

Avant Marie, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne

Avant Marie, chez les Juifs, bien que la stérilité de la femme fût considérée comme honteuse, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne : la grande importance par exemple attribuée à la virginité de la fiancée ; elle apparaît aussi dans le contexte des Promesses et de l'Alliance. Mais en Marie la virginité prend sa vraie mesure. Marie est la seule femme du Nouveau Testament à laquelle est donné le titre de vierge (Lc 1,27 ; Mt 1,23.)

Il convient d'examiner tour à tour deux faits qui sont corollaires mais peuvent apparaître comme indépendants : la conception virginale (Lc 1,35) et la virginité perpétuelle de Marie (Lc 1,34).

A ce propos, il faut distinguer l'Immaculée Conception de la conception virginale. La première se réfère au fait que Marie a été conçue sans péché et la seconde consiste dans le fait que Marie a conçu Jésus du Saint-Esprit en gardant sa virginité. (Jeanine Hourcade dans "Une Minute avec Marie")

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
FÊTE DE LA LUMIERE / HANOUKA :
6 AU 14 DÉCEMBRE 2015
Une commémoration –

De la fête de Hanoukka, on sait habituellement qu’elle commémore les combats des frères Macchabée contre les armées d’Antiochus Épiphane, la victoire de la fidélité juive sur l’hellénisation forcée, et le miracle de la fiole d’huile qui permit de rallumer durablement le candélabre d’or du Temple. Selon sa sensibilité, un Juif peut mettre l’accent sur l’une ou l’autre de ces interprétations.

Or tout cela n’est pas sans poser de questions. Pourquoi ces évènements n’ont-ils pas été consignés dans la bible hébraïque ? Pourquoi cette commémoration dure-t-elle huit jours ? Quel est le symbolisme suggéré par l’appellation de cette fête, à la fois « fête de l’inauguration » (ou « de la Dédicace »), et « fête des lumières » ?

La Bible n’en parle pas

Une réponse à la première question peut déjà découler du constat que les livres écrits en grec ont été rejetés par les rabbins qui ont fixé le canon biblique. Mais il y a d’autres hypothèses.

S’il s’agit de la commémoration d’une victoire, celle-ci est, finalement, ambigüe. Effectivement, Juda Macchabée (surnom grec : « marteau ») et ses frères, membres d’une famille sacerdotale, ont fini, au terme d’une guérilla de trois ans (167-164 av. J.C.) par repousser les armées du roi séleucide Antiochus IV, et rendre au peuple juif son Sanctuaire devenu un temple païen. Mais par la suite, Juda et son frère Jonathan chercheront une alliance militaire avec Rome, puissance émergente face à l’affaiblissement séleucide. Alliance dont on sait ce qu’il adviendra par la suite : la création de la province romaine de Judée et, finalement, la destruction du Temple et la Diaspora juive.

De plus, leurs descendants s’approprieront la fonction de grand-prêtre. La dynastie qu’ils ont fondée – dite des Hasmonéens, dont Hérode est issu – sera donc contestée à un double titre : d’une part elle ne descend pas de la lignée de David et d’autre part, enfreignant la loi biblique de séparation des pouvoirs, ils supplantent une lignée sacerdotale remontant à Sadoc – grand-prêtre sous le règne de David. C’est probablement pourquoi leur histoire n’aura pas sa place dans le canon biblique juif.

Un symbole

Mais alors, pourquoi célébrer encore la victoire des Macchabée ? D’une part, leurs combats ont valeur d’exemple comme la Résistance au nazisme a valeur d’exemple. Ils se sont battus pour que la circoncision, le shabbat, la Tora – ce qui fait l’identité juive – soient sauvegardés malgré la persécution et l’interdiction de toute pratique, sous peine de mort. Sauvegardés aussi malgré la séduction de certains pour le mode de vie grec, prélude à l’assimilation. La lutte des Macchabée incarne l’opposition pluriséculaire entre le particularisme juif et les idées du moment… quel que soit le moment de l’Histoire où elles tentent de s’imposer. Ils se sont battus pour que les Juifs n’abandonnent pas leurs valeurs éthiques et religieuses. La révolte qu’ils ont initiée durera encore vingt ans avant que les Juifs recouvrent un semblant d’autonomie, à l’ombre de l’empire romain.

La tradition rabbinique

La reconquête du Temple a concrétisé cette résistance que rappelle la liturgie de Hanoukka : « Tu as livré les forts aux mains des faibles, ceux qui étaient nombreux aux mains du petit nombre ». L’allumage des huit lumières de la fête en est la flamme du souvenir. Si elle n’est pas mentionnée dans la Bible hébraïque, les détails de la ré-inauguration du Temple sont relatés dans le 1° Livre des Macchabée (introduit dans le canon [chrétien] de la Bible). Or il n’y a dans ce récit aucune mention du miracle de l’unique fiole d’huile qui a suffi pour alimenter le candélabre pendant huit jours. Il fait cependant partie de la tradition rabbinique, qui l’interprète dans différents passages du Talmud.

Les huit jours

La fête existait au temps de Jésus, selon ce qu’en dit l’évangile de Jean (10,22). Les Sages qui ont institué la fête la font durer huit jours : huit jours comme pour l’inauguration du Temple par Salomon, et comme la durée de la fête de Soukot, qui n’avait pu être célébrée en temps voulu du fait des interdits d’Antiochus IV. Huit jours comme le temps de l’entrée d’un nouveau-né dans l’Alliance de la circoncision. Huit jours qui ouvrent – au-delà des sept jours du temps de l’homme dans l’Histoire – sur l’espérance du temps qui sera au-delà de l’Histoire : le temps du Messie.

La lumière

Fête des lumières, Hanoukka l’est à plusieurs titres (même si elle n’anticipe en rien le siècle des Lumières…). Le 25 Kislev (date de la fête fixée par Juda Macchabée), correspond dans le calendrier juif au solstice d’hiver, prélude aux journées plus longues que les nuits. Elle évoque la flamme spirituelle, victorieuse de la supériorité militaire. Elle symbolise la fidélité à la Lumière divine lorsque ce qui séduit détourne le regard de l’essentiel. Et si Hanoukka est la fête des enfants – comme Noël – n’est-ce pas parce que la lumière est à la mesure de leur regard ?

Par Anne-Marie Dreyfus, de l’AJCF Draguignan 21-11-13 ( www.ajcf.fr )
(Notre Source: Sagesse Orthodoxe)
> lire l’affiche suivante :Hanouka_2015
Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,17-26.

Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l’assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l’œuvre pour lui faire opérer des guérisons.
Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus.
Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus.
Voyant leur foi, il dit : « Homme, tes péchés te sont pardonnés. »
Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner : « Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes ! Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ?»
Mais Jésus, saisissant leurs pensées, leur répondit : « Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés te sont pardonnés”, ou dire : “Lève-toi et marche” ?
Eh bien ! Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité sur la terre pour pardonner les péchés, – Jésus s’adressa à celui qui était paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ta civière et retourne dans ta maison. »
À l’instant même, celui-ci se releva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s’en alla dans sa maison en rendant gloire à Dieu.
Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : « Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui ! »

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Aelred de Rievaulx

(1110-1167), moine cistercien 
Sermon pour la Nativité 

 

« Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? »

 

 

      O malheureux Adam !

Que cherchais-tu de plus que la présence divine ?

Mais, ingrat, te voilà ruminant ton méfait :

« Non, je serai comme Dieu ! » (cf Gn 3,5)

Quel orgueil intolérable ! Tu viens d'être fait d'argile et de boue et, dans ton insolence, tu veux être semblable à Dieu ? ...

C'est ainsi que l'orgueil a engendré la désobéissance, cause de notre malheur... 
Le Christ-Roi et la doctrine des deux glaives
(abbé Legrand)

      Quelle humilité pourrait compenser un tel orgueil ?

Quelle obéissance d'homme pourrait racheter une telle faute ? Captif, comment l'homme pourrait-il libérer un captif ; impur, comment pourrait-il libérer un impur ?

Ta créature va-t-elle donc périr, mon Dieu ?

« Oublierais-tu d'avoir pitié ? Renfermerais-tu ta bonté dans ta colère ? » (Ps 76,10)

Oh, non ! « —Mes pensées sont des pensées de paix, et non de malheur », dit le Seigneur (Jr 29,11). 


      Hâte-toi donc, Seigneur ; viens vite !

Vois les larmes des pauvres ; vois, « la plainte des captifs monte jusqu'à toi »

(Ps 78,11).

Quel temps de bonheur, quel jour aimable et désiré, quand la voix du Père s'écrie : « A cause de la misère des malheureux et des larmes des pauvres, maintenant je me lève »

(Ps 11,6)...

Oui, « Viens nous sauver, Seigneur, viens toi-même, car il n'y a plus de saints »

(Ps 11,2).

 

 

 

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 06:09
" Si j'ai tout perdu et que je suis parti avec Dieu seul, alors je possède  tout, parce que Dieu est plénitude,alors, qu'est-ce que je puis, faudrait-il  m'attrister ?" (Pape Chenouda, Patriarche Copte-Orthodoxe d'Alexandrie)

" Si j'ai tout perdu et que je suis parti avec Dieu seul, alors je possède tout, parce que Dieu est plénitude,alors, qu'est-ce que je puis, faudrait-il m'attrister ?" (Pape Chenouda, Patriarche Copte-Orthodoxe d'Alexandrie)

En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche.    C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques.  Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité  et la mort .   Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6).  Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes.    L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche. C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques. Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité et la mort . Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6). Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes. L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste

(jour des enfants)

 

 

Saint Qurbana

o    1ère de St Jean 3:1-3 :

 

  • 01 Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le somme. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

o     

 

o    Ephésiens 6: 1-4 :

 

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  •  

o    ou

 

o    Colossiens 3: 20-21 :

  • 20 Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur.
  • 21 Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager.

o     

 

o    Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 1: 57-80 :

  • 57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
  • 58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
  • 59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
  • 60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
  • 61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
  • 62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
  • 63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
  • 64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
  • 65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
  • 66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
  • 67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques :
  • 68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple.
  • 69 Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,
  • 70 comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
  • 71 salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,
  • 72 amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
  • 73 serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte,
  • 74 afin que, délivrés de la main des ennemis,
  • 75 nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
  • 76 Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins
  • 77 pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
  • 78 grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut,
  • 79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »
  • 80 L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

o     

  

Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

 

Commentaire Patristique de Saint Ephrem:

« Zacharie repartit chez lui; quelque temps plus tard, sa femme Elisabeth devint enceinte »

L'ange lui dit : 

"Dieu a exaucé la voix de ta prière".

Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.

Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.

C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.

Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?" 

Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole...

Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu.

Tant qu'il croyait, il parlait : 

"J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé" 

(Ps 115,10).

Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.

Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?",

pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.

La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.

Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi...

Il a appris ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.

 

(Par St Ephrem le Syrien
Diatessaron, 1, 11-13 (trad. SC 127, p. 49 rev)
Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

Source:

http://www.egliseorthodoxestjeanbaptiste-laval.org/viejohn.html

LA NAISSANCE  DE  JEAN

 

Jean était le cousin du Christ, par sa mère Élisabeth. Son père, Zacharie, était un Rabbi, un prêtre (1 Chr. 24:10), et sa mère, Élisabeth, était une des filles d'Aaron (Grand prêtre, frère de Moïse) (Luc 1:5) Malgré ces antécédents particulièrement relié au sacerdoce, selon la tradition orthodoxe Jean a reçu sa mission sacrée de Dieu lui-même, alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère puisqu’il tressailli à la présence de Jésus dans le sein de sa mère la Vierge Marie, lors de sa visite à sa cousine Élizabeth. Ainsi s’accompli la prédiction de l’ange Gabriel : «  il sera rempli de l'Esprit S aint dès le sein de sa mère »

john baptiste La naissance de Jean Baptiste avait été prévue par la prophétie d’Isaïe. « Une voix crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers » (Isa 53,3; Isa. 40:3; Mal. 3:1) et elle a été annoncée comme celle de Jésus,  par l'ArchangeGabriel. En effet l’Ange Gabriel annonça à Zacharie la naissance de son fils dans des termes très détaillés : «  Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante;… il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » (Luc 1.13-18) 
Cependant le couple étant stérile, Zacharie douta des propos de l'archange, et il fut puni en devenant sourd et muet. Ce n'est qu'à la naissance de l'enfant, après qu’on ait demandé à Zacharie comment il appellerait son fils, et que celui-ci écrivit sur une tablette « Jean est son nom », qu’il retrouva la parole et l'ouïe. Ainsi, sur les icônes représentant la naissance de Jean Baptiste, on peut voir, Zacharie habituellement assis au coin inférieur de l’icône, qui écrit le nom de Jean sur un parchemin. (Luc 1.18-23, 63-66)

 

 

LA MISSION DE JEAN

 

Si l’on porte attention aux détails décrit par l’ange sur le style de vie de Jean, on comprendra pourquoi Jean le Baptiste menait une vie simple, "caché dans le désert", vêtu de peau de bête et se nourrissant de "sauterelles et de miel sauvage" (Matthieu 3:4).  Il faisait parti d’un groupe d'ascétiques juifs qui vivait dans le désert, à l’écart de la population Hébreuse. Pour eux le baptême et le jeûne faisaient partie intégrante de leur pratique et croyance. Cette image d’ascète est représentée sur toutes les icônes de Jean Baptiste par ces cheveux en broussaille et la toison d’animal qu’il revêt.

saint john baptiste Il mena cette vie au désert jusqu'en l'an quinze du principat de Tibère César {l’an 28-29}. (Luc 3:1) C’est alors la parole de Dieu lui fut adressée, lui ordonnant de retourner vers les régions habitées pour y annoncer la venue du Sauveur, et de "préparer" ses voies en exhortant les hommes au repentir et les baptisant dans le Jourdain pour la rémission de leurs péchés. (Luc 3.1-3), telle fut l’importante mission de Jean Baptiste. Cette mission est bien visible sur plusieurs icônes où l’on voit Jean tenant un manuscrit avec l’inscription grecque: « Métonia », qui signifie repentez-vous!
saint john baptiste Il réunit autour de lui de nombreux disciples, leur annonçant la venue du Messie. L'essence même de sa prédication était la nécessité de se repentir et de se détourner des desseins égoïstes. « Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. (Luc 2. 11) Sa doctrine et son mode de vie ont suscité l'intérêt, rapprochant des personnes venues de toutes parts pour le voir sur les rives du Jourdain. Là, il a baptisé des milliers de personne pour le repentir.

 

LA VOIX QUI CRIT

 

Jean le Baptiste est connu comme étant ‘La voix qui crie dans le  désert’ mais, il n’a pas que prêché dans le désert, en effet, il a dénoncé les Pharisiens et Sadducéens comme une "génération de vipères," et les  a mis en garde à ne pas considérer leur héritage comme un privilège spécial (Luc 3:8). Il a mis en garde les collecteurs d'impôts et les soldats contre l'extorsion et le pillage. Jean a à peine 20 ans lorsqu’il reproche publiquement Hérode Antipas, alors gouverneur de Judée, son mariage avec Hérodiade, la femme de son demi-frère. Sa femme Hérodiade veut faire tuer Jean, mais Hérode Antipas le protège, car il le «connait pour un homme juste et saint» et «l'écoute avec plaisir». (Marc 4, 14-29)

 

 

JEAN BAPTISE JÉSUS

 

Jésus vint voir Jean pour être lui aussi baptisé (Matthieu 3:13-17). Jean lui dit « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi », et Jésus lui répondit : « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste ». Jean baptise donc Jésus et au sortir de l'eau tous ceux présents virent l'Esprit Saint « descendre comme une colombe et venir sur lui », et une voix venue des cieux dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection ». Cet évènement est ce que l’Église Orthodoxe appelle l’Épiphanie, du mot grec « epiphaneia » signifiant « montrer » qui signifie : manifestation. Cette grand fête est aussi appelée Théophanie, du Grec « Theos » : Dieu + phanein, « montrer » car en se manifestant Dieu a fait connaître la nature divine de son Fils en la rendant publique, Dieu s’est alors manifesté au monde sous la présence des trois personnes de la Sainte-Trinité: Dieu le Père par sa voix, le Fils en Jésus-Christ et le Saint-Esprit sous la forme de la colombe.

john saint baptiste La mission spécifique de Jean a cessée avec le baptême de Jésus. Il dira : « je dois maintenant diminuer, pour que le Christ croisse ». Jean Baptiste demande alors à ses disciples de suivreJésus. Il Le désigna à ses disciples, en disant: "Voici l'Agneau de Dieu."

 

 

LA MORT DE JEAN BAPTISTE

 

Lors de son anniversaire, Hérode organise une grande fête. Jean est toujours en prison. Lors des réjouissances, Salomé, la fille d'Hérodiade, danse tant que le gouverneur et tous ses convives sont subjugués. Hérode dit à Salomé: «Demande-moi ce que tu voudras... ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume». Salomé demande pour sa mère la tête de Jean le Baptiste présentée sur un plateau. Fort accablé, Hérode envoie un garde décapiter Jean dans sa prison, placer sa tête sur un plateau et la présenter à Salomé, qui l'offrit à sa mère Hérodiade.

Ses disciples, après avoir enterré le corps sans tête, vinrent trouver Jésus et lui dire tout ce qui était arrivé (Matthieu 14:3-12). C’est pourquoi sur plusieurs icônes, on peut voir Jean-Baptiste tenant à la main sa tête placée sur un plateau.

 

 

VÉNÉRATION DE JEAN BAPTISTE

 

Jean Baptiste est l'un des saints les plus vénérés de l'Église orthodoxe, il a une place d’honneur dans l’iconostase de toutes les Églises orthodoxes du monde, il est placé à la gauche de Jésus-Christ. Jean a été le dernier prophète de l'Ancien Testament, faisant ainsi figure de pont entre cette période et la révélation de la venue du Christ. Jésus lui-même a témoigné, en ce qui concerne Jean, « Jean était la lampe qui brûle et qui luit… » (Jean 5:35).


Jean le Baptiste est très présent dans la bible; le début des quatre évangiles rapporte les évènements relatifs à sa vie. L’Église lui a attribué plusieurs titres: Jean le Précurseur, Jean le Prophète, Jean le Messager, car il a annoncé et déclaré la venue du Christ, le Sauveur du Monde, avant même que Celui-ci ait commencé son ministère publique. « Moi, je vous baptise avec de l'eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi… Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu » (Matthieu 3:11). C’est parce qu’il annonce cette nouvelle que sur certaines icônes il est représenté avec des ailes, tel un ange, car le mot ange vient du grecque « angelos » qui signifie messager.

 

 

 

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

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*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des

Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la

paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Puisque tu t'es courageusement battu pour la vérité, il t'a été donné de pouvoir annoncer avec joie à ceux qui étaient dans l'abîme qu'avait pris chair le Dieu qui remet les péchés du monde.

Puisque tu t'es courageusement battu pour la vérité, il t'a été donné de pouvoir annoncer avec joie à ceux qui étaient dans l'abîme qu'avait pris chair le Dieu qui remet les péchés du monde.

Dimanche 6 DÉCEMBRE 2015. Lectionnaire du "Dimanche de la Nativité de St Jean Baptiste" (Jour des enfants). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Basile

(v. 330-379),

moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église 
Prologue aux Grandes Règles (trad. Lèbe, Maredsous 1969, rev) 

 

Dieu nous appelle inlassablement à nous convertir

 

 

Frères, ne demeurons pas dans l'insouciance et le relâchement ; ne remettons pas toujours avec légèreté, à demain ou à plus tard, pour commencer à nous mettre à l'œuvre.

« C'est maintenant l'heure favorable, dit l'apôtre Paul, c'est aujourd'hui le jour du salut »

(2Co 6,2).

Actuellement, c'est le temps de la pénitence, plus tard ce sera celui de la récompense ; à présent, c'est le temps de la persévérance, un jour viendra celui de la consolation.

Maintenant Dieu vient en aide à ceux qui se détournent du mal ; plus tard il sera le juge des actes, des paroles et des pensées des hommes. 

Aujourd'hui nous profitons de sa patience ; nous connaîtrons la justice de ses jugements, à la résurrection, quand nous recevrons chacun selon ses œuvres. 

Jusqu'à quand donc remettrons-nous d'obéir au Christ qui nous appelle dans son Royaume céleste ?

Ne nous purifierons-nous pas ?

Ne nous résoudrons-nous pas à abandonner notre genre de vie habituel pour suivre à fond l’Évangile ?

Dimanche 6 DÉCEMBRE 2015. Lectionnaire du "Dimanche de la Nativité de St Jean Baptiste" (Jour des enfants). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
 
 
         Tout ravin sera comblé, toute montagne 
         et toute colline seront abaissées.         
 
Évangile selon saint Luc, chapitre 3, verset 5a
 
 
 
La méditation
 
 
Pour que le Très-Haut puisse nous rejoindre, il faut que soient abaissées montagnes et collines. Le prophète Isaïe avait interpellé le peuple en ces termes. Huit siècles plus tard, Jean le Baptiste reprend sa supplication et vingt et un siècles après, abaisser montagnes et collines est toujours d’actualité. 
Ouvrir le passage au Seigneur, lui préparer le terrain, aplanir, enlever les obstacles, abaisser, toujours abaisser les murs qui se dressent dans nos vies : murs de toutes les divisions et de toutes les haines, montagnes de pouvoir et d’oppression. Nous pouvons, concrètement, prendre le chemin de la lutte contre les injustices : rejoindre une association caritative, militer pour la paix, adhérer à un mouvement de solidarité. Les appels ne manquent pas. Nous pourrions peut-être y penser ou nous renouveler dans nos engagements, si déjà nous en vivons, car « la Bonne Nouvelle est la joie d’un Père qui ne veut pas qu’un de ses petits se perde »*. Aussi, « nous tous, chrétiens, sommes appelés à avoir soin des plus fragiles de la terre »**. L’appel du prophète Isaïe, relayé par Jean, concerne aussi nos montagnes intérieures et personnelles. Ne nous engageons pas dans l’abaissement des montagnes du monde sans nous engager aussi dans celui de nos montagnes intérieures, celles de notre amour-propre, de nos peurs, de nos doutes, de nos violences.
Chaque fois que tombe un mur d’injustice, que s’abaisse une colline d’indifférence, un sommet de souffrance, chaque fois que diminue notre suffisance, un passage s’ouvre pour Dieu, et là où s’ouvre le passage, Dieu, simultanément, passe. Y avons-nous déjà pensé ? Dieu ne se détourne jamais d’un passage préparé pour Lui : Dieu passe. Discrètement, parfois même imperceptiblement, Il passe. Noël est là pour nous le rappeler : Dieu est Celui qui vient.
Quand Dieu passe, il se lève un souffle de paix, de joie, de vie. Alors, vais-je ouvrir un passage à Dieu dans ma vie : où pourra-t-il passer ? Sur ce petit sentier envahi d’herbes hautes et oublié dans mon histoire, ou sur la route principale et soignée de ma vie quotidienne ?
 
* Pape François, La joie de l’Évangile , n° 237
** Pape François, La joie de l’Évangile , n° 209(Source: Avent dans la Ville)
Dimanche 6 DÉCEMBRE 2015. Lectionnaire du "Dimanche de la Nativité de St Jean Baptiste" (Jour des enfants). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Saint Nicolas, qui êtes-vous ?


Archevêque de Myre
(† 324)

 

 

 

Nicolas, né probablement à Patare, en Lycie, en Asie mineure (actuelle Turquie) entre le 260 et 280, fut le fruit des prières de ses pieux parents.

Il eut l'esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance ; à peine sut-il manger, qu'il sut jeûner. Il avait un oncle évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de Nicolas, l'ordonna prêtre dès qu'il eut l'âge requis et fit de lui cette prédiction : « Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ. »

 

Une de ses premières œuvres fut de sauver l'honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu ; il les dota toutes, l'une après l'autre, et il le fit si discrètement, que c'est à la fin seulement que le père, touché d'admiration, surprit la main du bienfaiteur.

 

Après un pèlerinage aux lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l'évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder. Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau. Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande ; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture ; ses nuits se passaient en oraison, et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait. Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes ; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.

 

Nicolas, sous la persécution de Dioclétien, fut jeté dans un cachot et mis à la torture ; mais on n'osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.

 

Peu de saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles. Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain ; tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours. Il est surtout légendaire entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce.

 

"Célébrer saint Nicolas et saint Jean-Baptiste en même jour, n'est-ce pas la contradiction la plus frappante ?
Saint Nicolas, l'aimable, le chaleureux et surtout le tendre qui prenait soin des pauvres et qui leur apportait des cadeaux, peut-il être "compatible" avec Jean-Baptiste l'austère ascète qui ne faisait qu'à appeler les gens au repentir avant l'arrivée du Royaume de Dieu ?
De ce point de vue, ils peuvent apparaître totalement différents, mais si on va plus loin et pense que saint Nicolas apportait les cadeaux pour réconforter les gens et surtout pour les aider à suivre le chemin de Dieu et que, de l'autre côté, Jean-Baptiste, appelant les gens au repentir, le faisait exactement dans le même but, c'est-à-dire pour qu'ils puissent marcher sur le chemin de Dieu qui nécessite la sainteté et la chasteté, on voit la complémentarité extraordinaire qui existe entre les deux personnes !
Gloire à toi, Seigneur, qui par tes multiples dons, tu enrichis les gens et tu les aides à suivre ton chemin pour entrer dans ton Royaume.
Que la prière de saint Jean-Baptiste et de saint Nicolas soit avec nous tous"

(Source: Dayroyo Youhanon, Prêtre de l'Eglise Patriarcale Syriaque-Orthodoxe en Région Parisienne. Article partagé sur Facebook)

 

 

Dimanche 6 DÉCEMBRE 2015. Lectionnaire du "Dimanche de la Nativité de St Jean Baptiste" (Jour des enfants). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

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paix du monde.

 

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Dimanche 6 DÉCEMBRE 2015. Lectionnaire du "Dimanche de la Nativité de St Jean Baptiste" (Jour des enfants). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Origène (v. 185-253),

prêtre et théologien 
Homélies sur St Luc, n°22, 1-3 (trad. SC 87, p. 301 rev. Solesmes) 

 

« Préparez le chemin du Seigneur »

 

 

Il est écrit au sujet de Jean :

« Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers ».

Mais la suite concerne uniquement le Seigneur notre Sauveur. Car ce n'est pas Jean qui a « comblé toute vallée », mais le Seigneur notre Sauveur.

Que chacun considère ce qu'il était avant d'avoir la foi :

il constatera qu'il était une vallée profonde, en pente, plongeant dans les abîmes.

Mais le Seigneur Jésus est venu et a envoyé l'Esprit Saint à sa place ; alors « toute vallée a été comblée ».

Elle a été comblée avec les bonnes œuvres et les fruits du Saint Esprit.

La charité ne laisse pas subsister en toi de vallée et, si tu possèdes la paix, la patience et la bonté, non seulement tu cesseras d'être vallée, mais tu commenceras à devenir montagne de Dieu... 


« Toute montagne et toute colline seront abaissées. »

Dans ces montagnes et ces collines abaissées, on peut voir les puissances ennemies qui se dressaient contre les hommes. En effet pour que les vallées dont nous parlons soient comblées, les puissances ennemies, montagnes et collines, devront être abaissées. 


Mais voyons si la prophétie suivante concernant l'avènement du Christ s'est accomplie.

De fait, le texte poursuit :

« Et tout ce qui était tortueux deviendra droit ».

Chacun de nous était tortueux — si du moins il s'agit de ce qui était autrefois et non de ce que nous restons encore aujourd'hui — et la venue du Christ qui s'accomplit jusqu'en notre âme a redressé tout ce qui était tortueux...

Prions pour que chaque jour son avènement s'accomplisse en nous et que nous puissions dire :

« Je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).

 

Dimanche 6 DÉCEMBRE 2015. Lectionnaire du "Dimanche de la Nativité de St Jean Baptiste" (Jour des enfants). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 09:25
En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche.    C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques.  Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité  et la mort .   Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6).  Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes.    L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche. C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques. Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité et la mort . Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6). Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes. L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste

(jour des enfants)

 

 

Saint Qurbana

o    1ère de St Jean 3:1-3 :

 

  • 01 Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le somme. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

o     

 

o    Ephésiens 6: 1-4 :

 

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  •  

o    ou

 

o    Colossiens 3: 20-21 :

  • 20 Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur.
  • 21 Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager.

o     

 

o    Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 1: 57-80 :

  • 57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
  • 58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
  • 59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
  • 60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
  • 61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
  • 62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
  • 63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
  • 64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
  • 65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
  • 66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
  • 67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques :
  • 68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple.
  • 69 Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,
  • 70 comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
  • 71 salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,
  • 72 amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
  • 73 serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte,
  • 74 afin que, délivrés de la main des ennemis,
  • 75 nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
  • 76 Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins
  • 77 pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
  • 78 grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut,
  • 79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »
  • 80 L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

o     

  

Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

 

Commentaire Patristique de Saint Ephrem:

« Zacharie repartit chez lui; quelque temps plus tard, sa femme Elisabeth devint enceinte »

L'ange lui dit : 

"Dieu a exaucé la voix de ta prière".

Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.

Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.

C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.

Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?" 

Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole...

Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu.

Tant qu'il croyait, il parlait : 

"J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé" 

(Ps 115,10).

Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.

Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?",

pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.

La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.

Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi...

Il a appris ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.

 

(Par St Ephrem le Syrien
Diatessaron, 1, 11-13 (trad. SC 127, p. 49 rev)
Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

Source:

http://www.egliseorthodoxestjeanbaptiste-laval.org/viejohn.html

LA NAISSANCE  DE  JEAN

 

Jean était le cousin du Christ, par sa mère Élisabeth. Son père, Zacharie, était un Rabbi, un prêtre (1 Chr. 24:10), et sa mère, Élisabeth, était une des filles d'Aaron (Grand prêtre, frère de Moïse) (Luc 1:5) Malgré ces antécédents particulièrement relié au sacerdoce, selon la tradition orthodoxe Jean a reçu sa mission sacrée de Dieu lui-même, alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère puisqu’il tressailli à la présence de Jésus dans le sein de sa mère la Vierge Marie, lors de sa visite à sa cousine Élizabeth. Ainsi s’accompli la prédiction de l’ange Gabriel : «  il sera rempli de l'Esprit S aint dès le sein de sa mère »

john baptiste La naissance de Jean Baptiste avait été prévue par la prophétie d’Isaïe. « Une voix crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers » (Isa 53,3; Isa. 40:3; Mal. 3:1) et elle a été annoncée comme celle de Jésus,  par l'ArchangeGabriel. En effet l’Ange Gabriel annonça à Zacharie la naissance de son fils dans des termes très détaillés : «  Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante;… il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » (Luc 1.13-18) 
Cependant le couple étant stérile, Zacharie douta des propos de l'archange, et il fut puni en devenant sourd et muet. Ce n'est qu'à la naissance de l'enfant, après qu’on ait demandé à Zacharie comment il appellerait son fils, et que celui-ci écrivit sur une tablette « Jean est son nom », qu’il retrouva la parole et l'ouïe. Ainsi, sur les icônes représentant la naissance de Jean Baptiste, on peut voir, Zacharie habituellement assis au coin inférieur de l’icône, qui écrit le nom de Jean sur un parchemin. (Luc 1.18-23, 63-66)

 

 

LA MISSION DE JEAN

 

Si l’on porte attention aux détails décrit par l’ange sur le style de vie de Jean, on comprendra pourquoi Jean le Baptiste menait une vie simple, "caché dans le désert", vêtu de peau de bête et se nourrissant de "sauterelles et de miel sauvage" (Matthieu 3:4).  Il faisait parti d’un groupe d'ascétiques juifs qui vivait dans le désert, à l’écart de la population Hébreuse. Pour eux le baptême et le jeûne faisaient partie intégrante de leur pratique et croyance. Cette image d’ascète est représentée sur toutes les icônes de Jean Baptiste par ces cheveux en broussaille et la toison d’animal qu’il revêt.

saint john baptiste Il mena cette vie au désert jusqu'en l'an quinze du principat de Tibère César {l’an 28-29}. (Luc 3:1) C’est alors la parole de Dieu lui fut adressée, lui ordonnant de retourner vers les régions habitées pour y annoncer la venue du Sauveur, et de "préparer" ses voies en exhortant les hommes au repentir et les baptisant dans le Jourdain pour la rémission de leurs péchés. (Luc 3.1-3), telle fut l’importante mission de Jean Baptiste. Cette mission est bien visible sur plusieurs icônes où l’on voit Jean tenant un manuscrit avec l’inscription grecque: « Métonia », qui signifie repentez-vous!
saint john baptiste Il réunit autour de lui de nombreux disciples, leur annonçant la venue du Messie. L'essence même de sa prédication était la nécessité de se repentir et de se détourner des desseins égoïstes. « Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. (Luc 2. 11) Sa doctrine et son mode de vie ont suscité l'intérêt, rapprochant des personnes venues de toutes parts pour le voir sur les rives du Jourdain. Là, il a baptisé des milliers de personne pour le repentir.

 

LA VOIX QUI CRIT

 

Jean le Baptiste est connu comme étant ‘La voix qui crie dans le  désert’ mais, il n’a pas que prêché dans le désert, en effet, il a dénoncé les Pharisiens et Sadducéens comme une "génération de vipères," et les  a mis en garde à ne pas considérer leur héritage comme un privilège spécial (Luc 3:8). Il a mis en garde les collecteurs d'impôts et les soldats contre l'extorsion et le pillage. Jean a à peine 20 ans lorsqu’il reproche publiquement Hérode Antipas, alors gouverneur de Judée, son mariage avec Hérodiade, la femme de son demi-frère. Sa femme Hérodiade veut faire tuer Jean, mais Hérode Antipas le protège, car il le «connait pour un homme juste et saint» et «l'écoute avec plaisir». (Marc 4, 14-29)

 

 

JEAN BAPTISE JÉSUS

 

Jésus vint voir Jean pour être lui aussi baptisé (Matthieu 3:13-17). Jean lui dit « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi », et Jésus lui répondit : « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste ». Jean baptise donc Jésus et au sortir de l'eau tous ceux présents virent l'Esprit Saint « descendre comme une colombe et venir sur lui », et une voix venue des cieux dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection ». Cet évènement est ce que l’Église Orthodoxe appelle l’Épiphanie, du mot grec « epiphaneia » signifiant « montrer » qui signifie : manifestation. Cette grand fête est aussi appelée Théophanie, du Grec « Theos » : Dieu + phanein, « montrer » car en se manifestant Dieu a fait connaître la nature divine de son Fils en la rendant publique, Dieu s’est alors manifesté au monde sous la présence des trois personnes de la Sainte-Trinité: Dieu le Père par sa voix, le Fils en Jésus-Christ et le Saint-Esprit sous la forme de la colombe.

john saint baptiste La mission spécifique de Jean a cessée avec le baptême de Jésus. Il dira : « je dois maintenant diminuer, pour que le Christ croisse ». Jean Baptiste demande alors à ses disciples de suivreJésus. Il Le désigna à ses disciples, en disant: "Voici l'Agneau de Dieu."

 

 

LA MORT DE JEAN BAPTISTE

 

Lors de son anniversaire, Hérode organise une grande fête. Jean est toujours en prison. Lors des réjouissances, Salomé, la fille d'Hérodiade, danse tant que le gouverneur et tous ses convives sont subjugués. Hérode dit à Salomé: «Demande-moi ce que tu voudras... ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume». Salomé demande pour sa mère la tête de Jean le Baptiste présentée sur un plateau. Fort accablé, Hérode envoie un garde décapiter Jean dans sa prison, placer sa tête sur un plateau et la présenter à Salomé, qui l'offrit à sa mère Hérodiade.

Ses disciples, après avoir enterré le corps sans tête, vinrent trouver Jésus et lui dire tout ce qui était arrivé (Matthieu 14:3-12). C’est pourquoi sur plusieurs icônes, on peut voir Jean-Baptiste tenant à la main sa tête placée sur un plateau.

 

 

VÉNÉRATION DE JEAN BAPTISTE

 

Jean Baptiste est l'un des saints les plus vénérés de l'Église orthodoxe, il a une place d’honneur dans l’iconostase de toutes les Églises orthodoxes du monde, il est placé à la gauche de Jésus-Christ. Jean a été le dernier prophète de l'Ancien Testament, faisant ainsi figure de pont entre cette période et la révélation de la venue du Christ. Jésus lui-même a témoigné, en ce qui concerne Jean, « Jean était la lampe qui brûle et qui luit… » (Jean 5:35).


Jean le Baptiste est très présent dans la bible; le début des quatre évangiles rapporte les évènements relatifs à sa vie. L’Église lui a attribué plusieurs titres: Jean le Précurseur, Jean le Prophète, Jean le Messager, car il a annoncé et déclaré la venue du Christ, le Sauveur du Monde, avant même que Celui-ci ait commencé son ministère publique. « Moi, je vous baptise avec de l'eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi… Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu » (Matthieu 3:11). C’est parce qu’il annonce cette nouvelle que sur certaines icônes il est représenté avec des ailes, tel un ange, car le mot ange vient du grecque « angelos » qui signifie messager.

 

 

 

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

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*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

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Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des

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Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

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NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Puisque tu t'es courageusement battu pour la vérité, il t'a été donné de pouvoir annoncer avec joie à ceux qui étaient dans l'abîme qu'avait pris chair le Dieu qui remet les péchés du monde.

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