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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 20:44

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Chers amis. Aloho m'barekh.

Nous célébrions hier le deuxième dimanche après l'Epiphanie-Theophanie, c'était aussi dans notre Tradition Syro - Orthodoxe la Fête de N-D des semences. 
Le corps de Dayroyo Albert-Marie était exposé, entre ces stalles où il participait avec tant de fidélité aux offices monastiques, entouré de quelques uns de ces fidèles qu'il desservit avec tant de zèle et de dévouement et qui, travaillant demain ne pourront être à ses obsèques demain. 
Après la Quadisha Qurbana ( Ste Messe ) et la bénédiction des semences, nous avons rendu, avec ces quelques fidèles, les honneurs dus à ce corps sanctifié par la grâce du St Esprit et instrument du Christ Prêtre. 
Telle une semence, la dépouille du Père Albert sera déposée demain en terre dans l'espérance d'une moisson de grâces pour notre Eglise locale Syro - Orthodoxe en France et en Afrique. . . 
Tous ceux qui le peuvent seront présents, tout à l'heure , à ses obsèques!

A 10h 30 Rendez-vous en l'Eglise du Monastère.

Les funérailles seront suivies de l'ensevelissement au Cimetière de Chaise-Dieu Du Theil, proche du Monastère et d'un repas fraternel réunissant le clergé et les fidèles de l'Eglise. 
 Que ceux qui ne le pourront pas l'accompagnent du moins de leurs prières! Je vous en remercie. 


Le départ de celui qui fut parmi tous mon fidèle compagnon dans la défense de l'orthodoxie de la Foi Apostolique et le service des fidèles du Christ qui nous honorent de leur confiance, me pèse terriblement. 


Je ne doute pas qu' il repose déjà dans le Christ ressuscité, lui dont l'amour de Dieu fut toujours grandissant et, à travers les événements, purifié comme l'or au creuset. 


A bientôt, Père Albert. tu nous manques! Nous nous retrouverons bientôt dans le Christ notre résurrection et, d'ici là, pour nous, en continuant de servir nous demeurerons unis dans ce même Christ Souverain et Eternel Prêtre.

Dans quelques instants commenceront donc les obsèques de notre regretté Père Albert (Dayroyo Albert Marie). Je découvre ce matin à mon adresse courriels une belle photo, hommage d'un fidèle amis de Nantes: Bertrand. Je vous la partage. Elle fut prise en début décembre lors de la visite de S E Mor Melethius au Monastère..

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Nous venons par ailleurs d'apprendre d'un sms de Dayroyo Charbel-Marie,hier soir, le décès à 20h11 de notre Sœur Marie-Suzanne, moniale à Yaoundé.

Nous unirons sa mémoire à celle de notre saint prêtre Albert-Marie lors de la cérémonie des obsèques.

Merci d'avoir des pensées priantes et fraternelles pour l'Eglise au Cameroun, éprouvée par deux deuils successifs.: Celui de Glawdis et celui de Sœur Marie Suzanne. Merci à tous ceux empêchés pour une juste cause à participer aux obsèques de notre cher Père Albert, de s'unir d'intention à nos prières.

Votre fidèlement en Notre-Seigneur.

Mor Philipose-Mariam, métropolite. Chandai ce 16 I.2017

Lectionnaire pour les Inhumations

(Des Evêques et des Prêtres)

 


Du livre du Deutéronome - Chapitre 34
  • 01 Moïse monta des steppes de Moab au mont Nébo, au sommet du Pisga, qui est en face de Jéricho. Le Seigneur lui fit voir tout le pays : Galaad jusqu’à Dane,
  • 02 tout Nephtali, le pays d’Éphraïm et de Manassé, tout le pays de Juda jusqu’à la Méditerranée,
  • 03 le Néguev, la région du Jourdain, la vallée de Jéricho ville des Palmiers, jusqu’à Soar.
  • 04 Le Seigneur lui dit : « Ce pays que tu vois, j’ai juré à Abraham, à Isaac et à Jacob de le donner à leur descendance. Je te le fais voir, mais tu n’y entreras pas. »
  • 05 Moïse, le serviteur du Seigneur, mourut là, au pays de Moab, selon la parole du Seigneur.
  • 06 On l’enterra dans la vallée qui est en face de Beth-Péor, au pays de Moab. Mais aujourd’hui encore, personne ne sait où se trouve son tombeau.
  • 07 Moïse avait cent vingt ans quand il mourut ; sa vue n’avait pas baissé, sa vitalité n’avait pas diminué.
  • 08 Les fils d’Israël pleurèrent Moïse dans les steppes de Moab, pendant trente jours. C’est alors que s’achevèrent les jours du deuil de Moïse.
  • 09 Josué, fils de Noun, était rempli de l’esprit de sagesse, parce que Moïse lui avait imposé les mains. Les fils d’Israël lui obéirent, ils firent ce que le Seigneur avait prescrit à Moïse.
  • 10 Il ne s’est plus levé en Israël un prophète comme Moïse, lui que le Seigneur rencontrait face à face.
  • 11 Que de signes et de prodiges le Seigneur l’avait envoyé accomplir en Égypte, devant Pharaon, tous ses serviteurs et tout son pays !
  • 12 Avec quelle main puissante, quel pouvoir redoutable, Moïse avait agi aux yeux de tout Israël !

Du livre des Nombres - Chapitre 20

23 Le Seigneur s’adressa à Moïse et Aaron à Hor-la-Montagne, sur la frontière du pays d’Édom, et il dit :

24 « Aaron va être réuni aux siens ; en effet, il n’entrera pas dans le pays que je donne aux fils d’Israël, puisque vous avez été rebelles à ma parole aux eaux de Mériba.

25 Toi, Moïse, prends avec toi Aaron et son fils Éléazar, et fais-les monter à Hor-la-Montagne.

26 Enlève à Aaron ses vêtements, tu en vêtiras son fils Éléazar. C’est là qu’Aaron sera réuni aux siens, qu’il mourra. »

27 Moïse fit comme le Seigneur l’avait ordonné : ils montèrent à Hor-la-Montagne aux yeux de toute la communauté.

28 Moïse enleva ses vêtements à Aaron et en vêtit son fils Éléazar. Aaron mourut là, au sommet de la montagne. Puis Moïse, accompagné d’Éléazar, descendit de la montagne.

29 Toute la communauté constata qu’Aaron avait expiré, et toute la maison d’Israël le pleura pendant trente jours.


De la deuxième épître de saint Pierre Apôtre - Chapitre 3

08 Bien-aimés, il est une chose qui ne doit pas vous échapper : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour.

09 Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion.

10 Cependant le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. Alors les cieux disparaîtront avec fracas, les éléments embrasés seront dissous, la terre, avec tout ce qu’on a fait ici-bas, ne pourra y échapper.

11 Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution, vous voyez quels hommes vous devez être, en vivant dans la sainteté et la piété,

12 vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion.

13 Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice.

14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix.

15 Et dites-vous bien que la longue patience de notre Seigneur, c’est votre salut, comme vous l’a écrit également Paul, notre frère bien-aimé, avec la sagesse qui lui a été donnée.

16 C’est ce qu’il dit encore dans toutes les lettres où il traite de ces sujets ; on y trouve des textes difficiles à comprendre, que torturent des gens sans instruction et sans solidité, comme ils le font pour le reste des Écritures : cela les mène à leur propre perdition.

17 Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ; prenez garde : ne vous laissez pas entraîner dans l’égarement des gens dévoyés, et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre.

18 Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ. À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité. Amen.


De la première épître de saint Paul Apôtre aux Corinthiens - Chapitre 15

33 Ne vous y trompez pas : Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.

34 Reprenez donc vos esprits, et ne péchez pas : en effet, certains d’entre vous n’ont pas la connaissance de Dieu. Je vous le dis, à votre honte.

35 Mais quelqu’un pourrait dire : « Comment les morts ressuscitent-ils ? avec quelle sorte de corps reviennent-ils ? »

36 – Réfléchis donc ! Ce que tu sèmes ne peut reprendre vie sans mourir d’abord ;

37 et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps de la plante qui va pousser, mais c’est une simple graine : du blé, par exemple, ou autre chose.

38 Et Dieu lui donne un corps comme il l’a voulu : à chaque semence un corps particulier.

39 Il y a plusieurs sortes de chair : autre est celle des hommes, et autre celle des bêtes, autre celle des oiseaux, et autre celle des poissons.

40 Il y a des corps célestes et des corps terrestres, mais autre est l’éclat des célestes, autre celui des terrestres ;

41 autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, autre l’éclat des étoiles ; et chaque étoile a même un éclat différent.

42 Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ;

43 ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ;

44 ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel ; car s’il existe un corps physique, il existe aussi un corps spirituel.

45 L’Écriture dit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant ; le dernier Adam – le Christ – est devenu l’être spirituel qui donne la vie.

46 Ce qui vient d’abord, ce n’est pas le spirituel, mais le physique ; ensuite seulement vient le spirituel.

47 Pétri d’argile, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel.

48 Comme Adam est fait d’argile, ainsi les hommes sont faits d’argile ; comme le Christ est du ciel, ainsi les hommes seront du ciel.

49 Et de même que nous aurons été à l’image de celui qui est fait d’argile, de même nous serons à l’image de celui qui vient du ciel.

50 Je le déclare, frères : la chair et le sang sont incapables de recevoir en héritage le royaume de Dieu, et ce qui est périssable ne reçoit pas en héritage ce qui est impérissable.

51 C’est un mystère que je vous annonce : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés,

52 et cela en un instant, en un clin d’œil, quand, à la fin, la trompette retentira. Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables, et nous, nous serons transformés.

53 Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes revête ce qui est impérissable ; il faut que cet être mortel revête l’immortalité.

54 Et quand cet être périssable aura revêtu ce qui est impérissable, quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture : La mort a été engloutie dans la victoire.

55 Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ?

56 L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; ce qui donne force au péché, c’est la Loi.

57 Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ.

De l’Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu - Chapitre 24

45 Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?

Chapitre 25

30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !”
 

 

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Isaïe, danse d'allégresse, / car la Vierge a mis au monde un fils, / de son sein est né l'Emmanuel: / parmi nous Dieu se fait homme, / il a pour nom Soleil levant, / et nous qui le glorifions, / ô Vierge, nous te disons bienheureuse.

Ô Christ notre Maître, / tu as assumé l'homme déchu, / tout entier te l'unissant / dès le sein de la Vierge; / seul exempt de tout péché, / tu le délivras de la corruption / tout entier par ta sainte Passion.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Ô Christ notre Maître, / par le flot du sang divin / coulant de ton côté / vivifiant et sans souillure, / cessent les sacrifices des faux-dieux / et de toute la terre nous t'offrons / le sacrifice de louange.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen !

Celui qu'a mis au monde / la Vierge pure et sans péché, / ce n'est pas un Dieu sans corps / ni seulement un homme, / mais il est en vérité / homme et Dieu parfaitement / et nous le magnifions avec le Père et l'Esprit.

(Ode 9 * Matines du dimanche* Cinquième ton * Liturgie byzantine)

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( Isaie priant (Manuscrit – Constantinople, Xe siècle) dit Psautier de Paris )

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On January 16th we commemorate the Oath at the Leaning Cross/Koonan Kurushu Sathyam the historic pledge against Papal tyranny, & the solidification of the faith of the Syriac Christians of Kerala & their unflinching loyalty to the Patriarch of Antioch and All the East.

After the Synod of Udayamperoor, which was convened by Catholic Archbishop Alexis De Menezes in AD 1599, the Jesuits with the support of Portuguese military forcefully converted the Christians of Malankara to Catholicism.This was intolerable, so the MarThoma Christians (Syrian Christians of India) sent word to the Patriarchate.

Hearing about the severe persecutions suffered by the Church in India, Mor Ignatius Ahathulla Patriarch of Antioch, set out to reach his flock in India. But as soon as he reached Surat in North India, the Portuguese imprisoned him & took him to Madras & later to Kerala where they drowned him in the Arabian Sea with a millstone tied to his neck.

As the news of this cruelty spread, the Syrian Christians were on the verge of retaliation. But realizing the superiority of the Portuguese military , Archdeacon Thomas & Fr. Itty Thommen Kathanar prevented the faithful assembled there from a direct clash which would have resulted in bloodshed.

Soon more faithful rushed to the spot. They were advised by Fr. Itty Thommen to tie a rope around the ancient Stone Cross in the Churchyard at Mattancherry (Cochin) & everyone of the large gathering, numbering about 25000 held on to it, & pledged "that they, or their future generations, will never accept the Roman Catholic faith that the Portuguese tried to forcibly introduce & also vowed to ever remain loyal to the Holy Apostolic See of Antioch, maintaining the ancient rites and traditions." This great incident in January 1653AD (Friday, 3rd Makaram) is recorded as 'Koonan Kurushu Sathyam/Oath at the Leaning Cross'

After this historic event, the Syrian Christians in Malankara who were being suppressed for more than a century by the mighty Portuguese invaders, swore to safeguard their ancient faith & traditions even in the face of adversity.

#syriac #malankara #knanaya #suryoyo #christian #india #kerala #orthodox #catholic#pope

Le 16 janvier, nous commémorons le serment de la croix-Penchée / koonan kurushu sathyam l'engagement historique contre la tyrannie papale, et la solidification de la foi des chrétiens syriaque du kerala et leur loyauté inébranlable à la Tradition Syro-Orthodoxe maintenue aux Indes grâce à la sollicitude du patriarche d'Antioche i.

UN PEU D'HISTOIRE:

 

L'implantation du christianisme en Inde
 

La tradition des chrétiens du Kérala transmet que l'apôtre Thomas serait arrivé par la mer (vers 52) et aurait débarqué à Muziris sur la côte de Malabar (aujourd'hui Cranganore)6. L'existence de chrétiens en Inde, évangélisés par Thomas et l'apôtre Barthélemy, est attestée dès le milieu du iie siècle par le voyage qu'y fit Pantène d'Alexandrie à la demande de Démétrios, évêque d'Alexandrie, « qui en avait été prié par des ambassadeurs de ce peuple7. » Pantène en serait revenu avec un exemplaire de l'évangile que Matthieu avait écrit en langue hébraïque et qui semble n'avoir contenu que des paroles de Jésus7.

Cette ancienne Église de Malabar était sous la juridiction du catholicosat de Séleucie-Ctésiphon (Église de l'Orient) qui dépendait du « Patriarcat d'Antioche et de tout l'Orient » avant qu'il ne s'en sépare en adoptant tardivement le nestorianisme, doctrine défendue par Nestorius, ancien Patriarche de Constantinople, jugée hérétique parce que séparant trop nature humaine et divine en Christ. C'est donc ce catholicosat de Séleucie-Ctésiphon qui, sur l'ordre d'Antioche en raison des difficultés politiques qui séparaient la famille syro-antiochienne entre les deux juridictions impériales romaine et perse, lui envoya dès les premiers temps des évêques pour ordonner des diacres et des prêtres.

Après le schisme nestorien qui brisa l'unité de l'Église syrienne, l'Église de Malabar en connut les conséquences par l'installation d'une double hiérarchie :

  • Syriaque occidentale pour les orthodoxes antiochiens célébrant selon les Livres de la liturgie syro-occidentale (Églises des trois Grands Conciles œcuméniques : Éphèse, Nicée, Constantinople), d'une part ;
  • Syriaque orientale (assyro-chaldéenne appartenant désormais aux Églises dites « des deux conciles » par leur refus tardif, à la suite de Nestorius, des conclusions du concile d'Éphèse), célébrant selon les Livres conformes à la liturgie syro-orientale.

Ces deux juridictions célèbrent, pour leurs liturgies, selon deux variantes (occidentale ou orientale) d'une même langue : le syriaque, un des dialectes de l'araméen, la langue parlée par le Christ. Le chef de l'Église locale, qui avait une grande autonomie, était un métropolite de l'Église de l'Orient depuis au moins le viiie siècle. Il occupait la dixième place dans la hiérarchie de l'Église et portait le titre de Métropolite de toute l'Inde. Mais comme les métropolites ne parlaient généralement pas la langue locale, le pouvoir était en fait entre les mains d'un prêtre indien qui portait le titre d'Archidiacre et Porte de toute l'Inde. C'était lui le véritable chef civil et religieux de la communauté. Cette situation dura jusqu'à l'arrivée des Portugais au début du xvie siècle.

La domination portugaise

Les premiers contacts avec les Portugais au début du xvie siècle se passèrent sans heurts. Vasco de Gama puis de Cabral s'assurèrent de l'estime du roi Hindou de Cochin, de manière que toute la contrée passât sous le contrôle des Portugais, qui firent pression sur l'église locale appelée Syro-malankare pour une union avec Rome et par ces nombreuses pressions, semèrent trouble et division au sein de ces chrétientés atypiques. Il s’agissait, selon eux, de « ramener » ces chrétiens jugés « séparés », et qui plus est peut-être « hérétiques », au sein de l’Église catholique-romaine.

En juin 1599, l’archevêque portugais de Goa, Alexis de Menendez, convoquait l'assemblée générale, qualifiée plus tard de synode de Diamper, afin de décider de cette union. C'est l'origine de l'actuelle Église catholique syro-malabare. Les chrétiens du Malankar (ou Malabar) contraints d’accepter cette "romanisation", y perdirent leur autonomie structurelle et supportèrent une rupture en matière liturgique du fait d'une latinisation des usages8. Les Chrétiens de saint Thomas furent placés de force sous la juridiction de l'Église de Rome. Ils dépendraient dès lors d’un diocèse suffragant de Goa, le diocèse Angamali gouverné par des évêques latins et jésuites. Un jésuite, Francisco Roz, fut nommé évêque, qui latinisa fortement le rite (avec des emprunts au rite de Braga9).

Les livres sacrés de l'ancienne Église malabare ainsi que d’antiques manuscrits liturgiques seront brûlés, sur l'ordre de l’archevêque de Menendez8, œuvre poursuivie par ses successeurs.

La résistance / réaction syrienne

Un vent de révolte grondait. L'union à Rome ne s'est pas faite sans résistance. Une partie du clergé et des fidèles la refusèrent lorsque les catholiques portugais, sur l'ordre de l'archevêque de Menendez (initiateur du synode de Diamper), décidèrent de détruire et brûlèrent effectivement de nombreux ouvrages liturgiques et patrologiques communs aux deux Églises syriennes occidentale (orthodoxe) et orientale (assyro-chaldéenne). L'archidiacre refusant les « latinisations », après avoir en vain multiplié les recours à Rome, réunit peuple et clergé qui se lièrent à la « Croix de Coonan » où ils firent le serment solennel de rester fidèle à leur tradition liturgique et patrologique.

Pour faire face aux vexations et à la répression qu'ils subissaient de la part des catholiques (interdiction de dire la messe en syriaque, mise en prison des prêtres, destruction des livres religieux), beaucoup de chrétiens fuient les ports. Ils se réunissent le  au pied de la croix de Coonen à Cochin où ils jurent de ne pas rester sous l'obédience des Portugais et des « paulistes ». Six mois plus tard, l'archidiacre Mar Thoma, est élu par imposition des mains de douze prêtres et ils font légitimer cette élection par le patriarche jacobite d'Antioche. Ainsi se reconstitua l'Église syro-jacobite du Malabar (puttankuttukar, nouvelle assemblée) qui se détachait de l'Église catholique de rite syro-malabar (palayakuttukar, ancienne assemblée).


(Source Wikipedia)

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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 08:01

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(On preparing to pray) All malice toward anyone who seems to have wronged us should be put as far away as we would wish God to put away any malice towards us.
(Origen of Alexandria, On Prayer )

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume : 
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction. 
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant, 
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. 
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère. 
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche. 
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi : 
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. 
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée. 
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. 
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire. 
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli. 
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux. 

 

UNE PRIÈRE A MARIE

(De Pie XII, Pape de Rome):

« Ô Marie, Mère de la divine grâce, Secours des chrétiens, venez en aide au peuple qui crie vers vous. Aux âmes qui vous sont dévouées et qui craignent Dieu, daignez obtenir le don de la persévérance et de la fermeté dans la vraie foi et dans l'observance fidèle des commandements. Ramenez à Dieu - vous le pouvez - ceux qui se sont éloignés de lui, en sorte qu'ils se soumettent de bonne grâce aux préceptes divins.
Obtenez à nos prêtres cette abondance de lumière et de force qui leur assure une vie sainte et les enflamme de zèle pour le salut des âmes.
Montrez-vous envers les enfants et les jeunes gens une Mère empressée, afin que, purs d'esprit et de corps, ils puissent, durant les années de la croissance, s'élever à la perfection de l'homme chrétien.
A ceux enfin sur qui pèse la responsabilité de la direction des affaires publiques, daignez accorder des temps plus tranquilles, une vision claire et la force dans l'action.
Ô Marie, préservez vos fidèles du péché et des afflictions spirituelles. Donnez aux prisonniers la libération, réconfortez les sans-patrie et les sans-toit, comme aussi tous les pauvres et les nécessiteux. Laissez tomber de vos mains secourables et de votre Cœur maternel les grâces qui réjouiront l'âme de vos enfants et les stimuleront à vous invoquer avec une confiance sans cesse grandissante. »

D'après le Message radiophonique de S.S. Pie XII pour le Congrès marial de Maastricht, A.A.S. 7 octobre 1947

 

Sur la préparation à la prière:

 Toute méchanceté envers quiconque qui semble nous avoir fait du tort devrait être repoussée aussi loin que possible si nous souhaitons que Dieu éloigne de nous tout mal qui nous est causé.
Origène d'Alexandrie, Traité de la prière

 

 

 

Syrian Orthodox Church usually celebrates the nativity of the Virgin Mary on Sept.8. It used to celebrate the Feast of the Virgin Mary’s presentation in the temple, in addition to three others; the Feast of the Virgin Mary for the blessing of the crops, the Feast of the Virgin Mary of the sowing and the Feast of the Virgin Mary for blessing of the vineyards. Syrian poets called the Potters attribute setting these feasts of the Virgin Mary to John, the Evangelist. Those poets are quoted saying: “With dew and drizzle the land of Ephesus was sprinkled when St. John brought to it the messages of the Virgin Mary commanding that the blessed Feasts of the Virgin be celebrated three times a year. The Feast of the Virgin Mary of the sowing is in January. In May is the Feast of the Virgin Mary for blessing the crops and in August is her Feast of the blessing of the vineyards, which are the symbol of the mystery of life”. These three Feasts are on the fifteenth day of the three aforementioned months. Dormition of the Virgin Mary replaced the Feast of the Virgin Mary for blessing the Vineyards, which falls on

August 15th.

Evening: St. Luke 8: 16 - 21

Morning: St. Mark 3: 31 -35

Before Holy Qurbana: Judges 13: 2-1 Zechariah 2: 10 - 13, 4: 1- 7, 8: 3

Holy Qurbana: I John 3: 2-17 Hebrews 2: 14-18 St. Luke 1: 26 -38

 

Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive:

 « Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir » : 

« Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. » 


Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

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Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église 
Diatessaron XII, § 1-2 (trad. cf SC 121, p. 213) 

 

« Tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant »

 

Au désert, notre Seigneur a multiplié le pain, et à Cana, il a changé l'eau en vin. Il a ainsi habitué la bouche des hommes à son pain et à son vin, jusqu'au temps où il leur a donné son corps et son sang. Il leur a fait goûter un pain et un vin transitoires, pour faire grandir en eux le désir de son corps et de son sang vivifiants... Il nous a attirés par ces choses agréables au palais, afin de nous entraîner plus encore vers ce qui vivifie pleinement nos âmes. Il a caché de la douceur dans le vin qu'il a fait, pour indiquer aux convives quel trésor incomparable est caché dans son sang vivifiant. 

Comme premier signe, il a donné un vin réjouissant pour les convives, afin de manifester que son sang réjouirait toutes les nations. Si le vin intervient en effet dans toutes les joies de la terre, de même, toutes les vraies délivrances se rattachent au mystère de son sang. Il a donné aux convives de Cana un vin excellent qui a transformé leur esprit, pour leur faire savoir que la doctrine dont il les abreuverait transformerait leur cœur. 

Ce vin, qui n'était d'abord que de l'eau, a été changé dans les jarres, symbole des premiers commandements amenés par lui à la perfection. L'eau transformée, c'est la Loi menée à son accomplissement. Les invités de la noce ont bu ce qui avait été de l'eau, mais sans goûter à cette eau. De même, lorsque nous entendons les anciens commandements, nous les goûtons dans leur saveur non pas ancienne mais nouvelle. 

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SAINT(S) DU JOUR:

LE 14 JANVIER:

Les quarante saints Pères massacrés au Sinaï et les trente-neuf saints Pères massacrés au Raïthou

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Si les glaives commirent ce multiple crime, 
les Pères n'ont-ils pas occis mainte passion? 
Ces amis des vertus méritèrent leur prime 
le quatorze janvier pour leur résignation. 
Ce même jour, mémoire des trente-trois Pères saints massacrés à Raïthou. 
Comme Rachel pleurait ses fils qui ne sont plus, 
Raïthou pleure ses Pères par le glaive élus. 
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve- nous. Amen.

Tropaires, t. 4

Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu'ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.

Lucernaire, t. 8

Pères saints, vous avez mené grand combat, * supportant l'invasion des barbares noblement * et rendant vos âmes sous le glaive de bon gré; * vous avez ceint la couronne des Martyrs, * vous êtes dignes d'habiter avec les Anges. * Grande fut votre patience, plus grands encor sont vos dons. * Intercédez auprès du Christ * pour qu'il sauve nos âmes.

Vénérables, vous avez lutté pour le Christ; * sans tenir compte de cette vie qui ne dure qu'un temps, * vous avez noblement dompté le souci de la chair; * ayant reçu du glaive votre fin dans le Christ, * vous êtes dignes d'habiter avec les Anges; * aussi nous vénérons votre mémoire et vous prions: * intercédez auprès du Christ * pour qu'il sauve nos âmes.

Pères saints, ayant vécu dans le bien * et noblement imité les combats des Martyrs, * vous avez reçu selon les règles les récompenses du ciel. * Au mépris du glaive, en effet, * comme eux vous avez supporté les tourments * pour ceindre avec eux la couronne des combats. * Intercédez auprès du Christ * pour qu'il sauve nos âmes.

Pères saints qui méditiez jour et nuit * sur la loi du Seigneur, * vous avez mérité d'être plantés près de l'arbre de vie; * et le fruit de vos peines a fait fleurir * vos couronnes de martyrs. * Grâce au crédit que vous avez auprès du Maître des combats, * pour nous aussi demandez-lui * le pardon et la grâce du salut.

Kondakion, t. 2

De ce monde ayant fui la confusion, * vous êtes passés vers la sereine condition, * couronnés pour votre sang de Témoins * et pour vos efforts ascétiques; * aussi vous partagez la demeure des Moines et des Martyrs.

Ikos

Sur terre ayant soumis vos membres tout d'abord * à la mortification qui procure la vie, * vous avez reproduit en votre ascèse parfaite * de même qu'à nouveau par votre lutte de martyrs * les souffrances du Christ notre Dieu; * aussi vous a-t-il lui-même remis * double couronne pour vos têtes, Pères saints, * vous préparant le tabernacle céleste et le séjour éternel; * c'est là que vous jubilez maintenant, * partageant la demeure des Moines et des Martyrs.

Exapostilaire (t. 3)

Par les peines de l'ascèse vous avez écrasé * le principe du mal, le Serpent, * et pour finir vous avez souhaité * recevoir la couronne des Témoins, * fierté des Moines et gloire des Martyrs, * festive assemblée des admirables Pères du Sinaï et de Raïthou.

Les saints Pères monastiques immolé au Sinaï et Raïthou. Il y a eu deux occasions où les moines et les ermites ont été assassinés par des barbares. La première a eu lieu au cours du quatrième siècle, quand 40 Pères ont été tués au Mont. Sinaï, et trente-neuf ont été tués à Raito le même jour.

Le Mont Sinaï, où les Dix Commandements ont été donné à Moïse, qui était également le site d'un autre miracle. Ammonios, un moine égyptien, témoin de l'assassiner des quarante saints Pères au Sinaï. Il raconte comment les Sarrasins ont attaqué le monastère et aurait tué tous, si Dieu n'était pas intervenu. Un incendie est apparu sur le sommet du pic, et fumait toute la montagne. Les barbares étaient terrifiés, et se sont enfuis, tandis que les moines survivants ont remercié Dieu pour leur épargnant.

Ce jour-là, les Blemmyes (une tribu arabe) ont tué trente-neuf Pères à Raito (sur les rives de la mer Rouge). Higoumène Paul de Raito a exhorté ses moines à supporter leur souffrance avec courage et un cœur pur.

Le deuxième massacre a eu lieu près de 100 ans plus tard, et a également été enregistrée par un témoin oculaire qui a miraculeusement échappé : St Nil le plus rapide (12 Novembre). Les Arabes permis à certains des moines courir pour sauver leur vie. Ils ont traversé la vallée et grimpe une montagne. De ce point de vue, ils ont vu le bédouin tuer les moines et saccagent leurs cellules.

Les ascètes du Sinaï et Raito vivaient une vie particulièrement stricte : ils ont passé toute la semaine à la prière dans leurs cellules. Le samedi, ils se sont réunis pour la veillée toute la nuit et le dimanche ils ont reçu les Saints Mystères. Leur seule nourriture était dattes et l'eau. La plupart des ascètes du désert ont été glorifiés par le don de la miraculeuse: les aînés Moïse, Joseph et les autres. Mentionné dans le service à ces Pères monastiques sont: Isaïe, Sava, Moïse et son disciple Moïse, Jérémie, Paul, Adam, Serge, Domnus, Proclus, Hypatius, Isaac, Macaire, Marc, Benjamin, Eusèbe et Elias.

The Holy Fathers at Mount Sinai lived in the wilderness around the holy mountain before the Emperor Justinian built the famous Monastery there in 527. The brethren were attacked by a band of Saracen barbarians who massacred Doulas, the superior of the community, and most of the other monks. They only stopped when a pillar of fire rose to the sky from the summit of Sinai, causing them to flee in fear.

 

  The Forty-three Holy Fathers at Raithu were massacred on December 22, but are commemorated together with the fathers of Sinai. They lived the monastic life on the shores of the Red Sea. One day about three hundred Ethiopian barbarians raided the area, killing many Christians and enslaving their wives and children. They attacked the church at Raithu, where forty-three fathers had taken shelter. Their abbot Paul enjoined them to persist in prayer to the end, putting no stock in the passing life of this world, which they had renounced when they came to the desert.

 

 No sooner had he finished his prayer than the barbarians broke in, slaughtering all the monks but one, who escaped to bring news of the attack to Mt Sinai. When the barbarians returned to their ships they found that the Christians had run their vessels onto the rocks. Enraged, they killed all their prisoners. They themselves were massacred by a band of armed Christians who arrived soon afterward.

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Sainte Ninon

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Jeune chrétienne emmenée en captivité en Géorgie (Caucase) vers 337, elle commença la conversion du pays.

 

Les Églises d'Orient la fête aujourd'hui. L'Église en Occident en fait mémoire aujourd'hui également et la célèbre le 15 décembre. Nous connaissons sa vie par l'écrivain ecclésiastique Rufin qui donna quelques détails sur la conversion de l'Ibérie, région intérieure de l'actuelle Géorgie.

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Une jeune captive chrétienne, dont on ignore le pays d'origine, devenue esclave à la cour royale de Mzekhéta, non loin de Tbilissi, garde toute sa foi auprès du roi Mirian. Plus que sa grande beauté, c'est son inlassable charité qui la fait aimer et respecter. Ayant obtenu par ses prières la guérison d'un enfant, elle est appelée auprès de la reine Nana qui se meurt. Elle lui rend la santé. Quand le roi veut la récompenser, elle lui dit préférer sa conversion. Le roi en laisse d'abord le soin à sa femme. À quelque temps de là, il demandera à l'archevêque de Constantinople de lui envoyer un évêque pour évangéliser le royaume.

 

Sainte Ninon se retire dans la région de Bobdé où, dès le 4e siècle, fut construite une cathédrale. À Mzekhéta un petit oratoire rappelle aujourd'hui encore ce baptême de la Géorgie.

 

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 Prières à Sainte Nino, égale aux apôtres et illuminatrice de la Géorgie:

Tropaire, t. 4.

Compagne de ceux qui ont servi le Verbe de Dieu, continuatrice de la prédication de saint André, * illuminatrice des Géorgiens, lyre de l’Esprit, sainte Nino, * prie le Christ notre Dieu pour le salut de nos âmes.

Kondakion, t. 4 :

Apôtre choisie du Sauveur, * prédicatrice illuminée de la Parole de Dieu, * annonciatrice de la Vie, * conductrice du peuple des Géorgiens, * propre disciple de la divine Mère, Nino, * par des cantiques nous t’honorons en ce jour * comme ardente avocate et vigilante protectrice.

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Sainte Nina était apparentée à saint Georges le Mégalomartyr et à Juvénal, patriarche de Jérusalem. Après que ses parents, nobles de Cappadoce, furent tous deux devenus moines, elle fut éduquée sous la surveillance du patriarche Juvénal. Ayant entendu parler du peuple géorgien, la jeune Nina avait, dès son jeune âge, exprimé le souhait de se rendre en Géorgie et de faire baptiser les Géorgiens. La Très Sainte Mère de Dieu lui apparut et lui promit qu’elle l’amènerait dans ce pays. Et lorsque le Seigneur lui ouvrit la voie, la jeune Nina se rendit aussitôt en Géorgie, où elle acquit, en peu de temps, une grande affection populaire. Elle réussit à faire baptiser Mirian, roi de Géorgie, son épouse Nana et leur fils Bakar, qui secondèrent ensuite avec beaucoup de Zèle Nina, dans son œuvre missionnaire. Nina réussit, durant son existence, à parcourir toute la Géorgie et à amener toute la population à la foi chrétienne, et ceci durant une persécution féroce des chrétiens ordonnée par l’empereur Dioclétien. Après avoir déployé beaucoup d’efforts, elle entra dans la paix du Seigneur en 335. Sainte Nina accomplit beaucoup de miracles aussi bien dans sa vie terrestre qu’après son trépas.
http://orthodoxologie.blogspot.fr/…/sainte-nina-ou-nino-ega…

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Saint Sabas (ou Sava),

premier archevêque de Serbie (1236)

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Tropaire ton 3

Voie menant à la vie, tu fus un guide, un primat et un maître ; étant venu le premier, hiérarque Sabas, tu illuminas ta patrie et tu la régénéras par l’Esprit Saint, tel un olivier, tu as planté dans le paradis spirituel tes enfants très sanctifiés. Aussi, comme partageant le trône des apôtres et des hiérarques, nous te vénérons et prions : prie le Christ Dieu de nous accorder grande miséricorde.

Kondakion ton 8

Comme un grand primat et un émule des apôtres, l’Église et ton peuple te glorifient, ô saint, mais comme ayant accès au Christ Dieu, sauve-nous de tout malheur par tes prières, afin que nous t’acclamions : réjouis-toi Sabas, ô sage en Dieu.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsjanv…/janv14.html


St Sabas naquit en 1169. Ses parents, le grand prince Étienne Némania et son épouse Anne avaient déjà quelques enfants, mais prièrent ardemment, alors qu’ils étaient déjà âgés, afin d’obtenir encore un enfant. Le fruit de leurs prières fut un fils, auquel ils donnèrent le nom de Rastko (diminutif de Rostislav). Lorsqu’il eut 17 ans, son père Etienne Némania le fit venir auprès de lui, dans l’intention de le marier à une princesse voisine. Mais, au même moment, Rastko rencontra quelques moines athonites, serbes et russes, qui séjournaient au palais. Rastko passa toute la nuit dans une conversation avec l’un de ces moines russes, qui avait une grande expérience spirituelle, et, lors de cet entretien mûrit sa décision : quitter le monde et devenir moine. Sachant que ses parents n’accepteraient jamais telle décision, il quitta secrètement le palais, et se rendit sur la Ste Montagne de l’Athos, afin de devenir novice au Rossikon, le monastère russe. Cependant, il y fut rejoint par des envoyés du prince Etienne Némania, qui avaient reçu l’ordre de ramener Rastko, de gré ou de force, chez ses parents. L’higoumène du Rossikon rencontra les émissaires et leur promit une entrevue avec Rastko le jour suivant. Or, la nuit même, celui-ci prononça ses vœux monastiques et reçut le nom de Sabas. Le matin suivant, les émissaires s’approchèrent de la tour du monastère, ils virent sur le balcon le jeune prince revêtu de l’habit monastique, qui leur jeta son vêtement princier en signe de renoncement au monde. Après un certain temps, le moine Sabas s’installa au monastère grec de Vatopédi, où il vécut douze années, apprit le grec à la perfection, ainsi que les usages et les canons de l’Église Orthodoxe. Entre temps, son père accepta le saint mode de vie de son fils et devint moine lui-même avec le nom de Syméon. Au bout d’un certain temps, les saints Syméon et Sabas fondèrent un nouveau monastère athonite, serbe, le monastère de Chilandar, qui devint par la suite l’un des principaux foyers de la piété serbe. St Syméon mourut peu après, et de ses reliques s’épancha un baume parfumé et miraculeux. C’est à cette époque que des luttes intestines éclatèrent en Serbie entre les frères de St Sabbas. Ces luttes sanglantes durèrent quatre ans jusqu’à ce qu’ils demandent au saint de venir chez eux et de rétablir la paix dans le pays. St Sabas décida de revenir dans sa patrie et prit avec lui les reliques de son père. Devant les reliques, sous l’influence des enseignements spirituels de St Sabas, les frères jusqu’alors ennemis se réconcilièrent. La Terre serbe retrouva la paix. Après cela, on ressentit la nécessité d’un centre destiné au travail spirituel dans le pays, et St Sabas, avec son frère Étienne, commença à faire construire le monastère de Jitcha. Toutefois, lorsque son frère promit de recevoir la couronne royale des mains du pape de Rome, afin que le roi de Hongrie renonce à envahir la Serbie, St Sabas ne voulut point participer à l’apostasie de son frère et revint au Mont Athos, où il passa son temps dans le silence et la prière pour son peuple. En 1219, St Sabas se rendit à Nicée, où se trouvait alors la capitale de l’Empire Byzantin et où résidait le patriarche de Constantinople. Le saint fit part à l’empereur et au patriarche des dangers d’établir dans ce pays un archevêché indépendant de Constantinople. L’empereur et le patriarche donnèrent leur accord, à la condition que Sabas lui-même devienne archevêque. Ayant reçu le sacre épiscopal, St Sabas revint en Serbie et reçut dans l’Orthodoxie son frère qui était devenu catholique-romain. Ensuite, il le couronna roi de Serbie. Pendant quatorze années, St Sabas parcourut toutes les villes et cités de Serbie, y instituant des évêques, ordonnant des prêtres, faisant construire des monastères et des églises. St Sabas fit beaucoup pour éradiquer l’hérésie des bogomiles, semblable à celles des albigeois. En 1235, le saint, après avoir laissé la cathèdre archiépiscopale à son successeur et ancien disciple St Arsène, partit vénérer les lieux saints de Palestine. À son retour, il se sentit malade, et dans la capitale bulgare de Tarnovo, le jour de la clôture de la fête de la Théophanie, après avoir communié aux Saints Mystères et prononcé les mots « Gloire à Dieu pour tout », il trépassa. Ses reliques furent transportées ensuite au monastère de Milechevo en Serbie. En 1595, le vizir turc Sinan-Pacha ordonna de faire transférer les reliques à Belgrade, afin de les faire brûler. Sur l’emplacement où le corps du saint fut brûlé, une cathédrale a été récemment érigée.

 LE 15 JANVIER:

 

Ce dimanche 15 janvier nous prions  par l'intercession de la vierge Marie pour la bénédiction des graines selon le calendrier liturgique des Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe:

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This Sunday January 15th is the Intercession of Virgin Mary for the Seeds according to the liturgical calendar of the Syriac Orthodox Church.

 

Saint Paul de Thèbes

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Si les portes de Thèbes sont chose splendide, 
combien plus admirable est l'illustre saint Paul 
lorsque, le quinze, ce fils de la Thébaïde 
des portes de la vie jusqu'au ciel prend son vol! 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.

Kondakion t. 4

Fidèles, célébrons le divin Paul, * ce flambeau éclairant le monde par la hauteur de ses vertus, * et chantons au Christ: Tu es l'allégresse des Moines saints.

Exapostilaire (t. 3)

Divinisé par ta communion aux biens de Dieu, * tu partages la divine compagnie d'Antoine, Bienheureux; * avec lui souviens-toi de nous * qui célébrons ton souvenir lumineux * et de tout cœur te vénérons, flambeau des Moines, saint Paul.

Ô Vierge toute-digne de nos chants, * tu enfantas le Messager du Père, l'Ange du Grand Conseil, * le Roi de gloire, le Christ, * dont les Moines et les Ascètes, pour le suivre, ont pris la croix; * avec eux sans cesse implore-le, divine Mère, pour nous.

Apostiches t. 8

Tous les moines, nous t'honorons, Paul de Thèbes, Père saint, * comme notre guide spirituel; * par toi nous avons appris à marcher sur le droit chemin; * bienheureux es-tu d'avoir servi le Christ * en brisant la puissance de l'Ennemi, * compagnon des Anges, des Justes et des Saints; * avec eux supplie le Seigneur * d'avoir pitié de nos âmes.

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Au temps où l'empereur Dèce (vers 250) faisait répandre à flots le sang des Martyrs dans toutes les régions de l'empire romain, vivait en Basse-Thébaïde (Egypte) un jeune homme pieux, savant et orné de toutes sortes de vertus, que la mort de ses parents avait laissé à la tête d'une grande fortune. Pour échapper à la tempête de la persécution, il se retira dans une maison de campagne; mais, bientôt, l'époux de sa soeur, désirant accaparer pour lui seul tout l'héritage familial, conçut le projet de livrer le jeune Chrétien aux persécuteurs. Pris de crainte, Paul s'enfuit alors dans le désert, abandonnant ainsi derrière lui tous ses biens.

Après une longue marche, il parvint un jour au pied d'une montagne et découvrit une caverne merveilleusement située, cachée à la vue de tous, qui avait autrefois servie de repère à des faux-monnayeurs. Un vaste palmier y offrait ses fruits et son ombrage, et une source l'eau claire nécessaire à la vie. Il s'installa donc dans ce petit paradis offert par Dieu, et y passa toute sa vie dans le silence et la prière.

Au bout de longues années (en 342), il vint à la pensée de Saint Antoine le Grand, âgé de quatre-vingt-dix ans, que nul autre homme n'avait mené sur la terre une vie si parfaitement consacrée à Dieu. La nuit suivante, il fut averti en songe qu'un autre ermite menait cette vie céleste, plus parfaitement que lui, dans un autre désert, et avait atteint l'âge de cent treize ans. Le vénérable vieillard prit sans retard son bâton et se mit en marche droit devant lui, en s'abandonnant à la Providence pour lui montrer la route. Il rencontra sur son chemin plusieurs animaux monstrueux, suscités par le démon, qui, réduits à l'impuissance par le signe de la Croix, lui indiquèrent la direction à suivre. Une louve le conduisit finalement jusqu'à la grotte, et il parvint, à force de prières et de supplications, à convaincre Paul d'ouvrir la porte.

Les deux vieillards échangèrent alors un saint baiser, se saluant tous les deux par leurs propres noms; ils rendirent grâce à Dieu d'avoir permis cette rencontre et, s'étant assis, Paul, qui n'avait pas parlé aux hommes depuis 90 ans, demanda à Antoine comment allait le monde, si l'idôlâtrie et la persécution y régnaient toujours. Au cours de l'entretien un corbeau vint soudain voleter au-dessus d'eux et posa à leurs pieds un pain frais tout entier. Paul dit à son visiteur: «Admire la bonté de Dieu. Voilà 70 ans que Dieu m'envoie par ce corbeau, chaque jour, une moitié de pain pour ma nourriture, et, aujourd'hui, à ton arrivée, le Seigneur a doublé la ration». Après avoir pris cette réfection céleste avec actions de grâces, ils passèrent la nuit entière en prière. Le jour venu, Paul confia à Antoine qu'il connaissait depuis longtemps son séjour dans le désert, et que le Seigneur l'avait envoyé maintenant vers lui pour rendre à la terre son pauvre corps de terre, car l'heure de la fin de ses combats approchait.

Antoine, fondant en larmes, le supplia de ne pas l'abandonner ainsi et de prier le Seigneur, pour qu'il le prenne avec lui. Saint Paul lui demanda alors d'aller chercher dans son monastère le manteau que Saint Athanase d'Alexandrie lui avait donné, afin de l'ensevelir. Le vieillard de quatrevingt-dix ans retrouva les forces de sa jeunesse pour faire avec diligence, en un jour, ce voyage, brûlant du désir de revoir Paul et craignant qu'il ne rendît l'âme pendant son absence. Le lendemain matin, il était encore en chemin, lorsqu'il vit l'âme de Saint Paul s'élever dans le ciel au milieu des choeurs des Anges, des Prophètes et des Apôtres. Il s'écria: «Paul, pourquoi m'abandonnes-tu? T'ayant connu si tard, faut-il que tu me quittes si tôt?» Il courut jusqu'à la caverne, où il trouva Saint Paul immobile, comme en prière. Il l'enveloppa dans le manteau du grand confesseur de l'Orthodoxie, chanta pour lui les hymnes des funérailles et, aidé providentiellement par deux lions qui vinrent creuser une fosse avec leurs griffes, il déposa avec dévotion le corps du premier ermite dans la terre, en attente de la résurrection. Afin de pas être privé de la grâce qui avait rempli le Saint pendant son existence terrestre, Antoine emporta avec lui la tunique que Paul avait confectionnée de ses mains avec les feuilles du palmier, et il la revêtait aux grandes solennités de Pâques et de la Pentecôte.
(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
http://www.orthodoxievco.net/ecrits/vies/moines/paul.pdf

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St. Paul the First Hermit :- 
St. Paul stayed in the eastern inner wilderness for 70 years, he did not see a face of man. 
He put on a tunic made of Palm tree fiber. 
The Lord sent him a raven everyday with a half loaf of bread. 
When the Lord wanted to reveal the holiness and righteousness of St. Paul, He sent His angel to St. Antony the Great, who thought that he was the first to dwell in the wilderness. 
The angel told St. Antony "There is a man who lives in the inner wilderness, the world is not worthy of his footsteps. By his prayers, the Lord brings rain and dew to fall on the earth, and bring the flood of the Nile in its due season ".

 

St Maur 

disciple de saint Benoît, cofondateur de l'ordre

(† 584)

 

Maur fut un des plus célèbres disciples de saint Benoît. Il fut amené tout enfant par son père, en même temps que Placide, au patriarche des moines pour être élevé en vue de la vie monastique. Un épisode de sa vie nous montre quelle était son obéissance enfantine. Le jeune Placide se hâtait un jour vers la mer. Avec un zèle actif, mais aussi de l’étourderie juvénile, Placide s’acquittait de la tâche qui lui avait été confiée. Il se précipitait vers la mer pour puiser de l’eau, mais il se pencha trop en avant pour puiser plus vite, et le poids de la cruche, qui s’emplissait rapidement, l’entraîna dans les flots. Déjà les vagues l’entraînaient, à la distance d’un jet de flèche, loin de la rive. Saint Benoît qui était dans sa cellule connut immédiatement le danger et appela Maur qui était sans doute occupé dehors : « Cours aussi vite que tu pourras vers la mer, Placide est tombé à l’eau. » Avec la bénédiction du Père vénéré, Maur se précipite, saisit l’enfant par les cheveux et le ramène à terre. Quelle ne fut pas son effroi quand, après avoir mis Placide en sûreté, il constata qu’il avait marché pendant plusieurs pas sur les flots. Seul l’ordre de son maître avait pu opérer ce miracle.

 

 

L’Everest des Mers 

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Le 31 octobre 2016, à 16 heures, la statue de Notre-Dame de Rocamadour a accosté au port des Sables d’Olonne en Vendée (France) avant de rejoindre, en grande procession, l’église Notre-Dame-de-Bon-Port où elle a été exposée à la dévotion des fidèles durant toute la durée de la 8e édition du Vendée Globe, la plus mythique course à la voile autour du monde, sans escale ni assistance, qu’on appelle aussi l’Everest des Mers.

Une présence de la Vierge noire qui n’a rien d’incongrue puisqu’à Rocamadour, petit village pittoresque du Lot (France) bien connu des touristes, elle y est célébrée comme sainte patronne des navigateurs depuis le XIIe siècle.

C’est au curé des Sables-d'Olonne que l’on doit cette sainte présence dans la ville départ de la course. « Tout a commencé lors de ma dernière visite dans le sanctuaire. J’ai été très marqué par la présence de ces nombreux ex-voto de marins remerciant la Vierge de les avoir sauvés d’un naufrage. C’est une manière de donner une dimension chrétienne à cette course et de montrer aux skippers du Vendée Globe que la communauté catholique pense et prie pour eux ».

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

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Ne dites pas, je vais faire ceci pour avoir tel "résultat",
mais faites-le naturellement, sans vous préoccuper de celui-ci. 
C'est-à-dire priez tout simplement, et ne pensez pas à
ce que Dieu donnera à l'âme…
Un bon cœur et la simplicité attirent
la grâce de Dieu,
ce sont des conditions préalables
pour que Dieu vienne faire
Sa demeure en nous.
 
Staretz Porphyrios

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

LA PEUR EST-ELLE UN PÉCHÉ ?

Maximus_Confessor

Le monde déchu –

La peur est une passion apparue après la chute et la perte du Paradis, elle n’est donc pas naturelle : l’homme connaît alors la peur de Dieu et Adam se cache de lui, la peur des animaux perçus comme des prédateurs, surtout la peur d’autrui et des autres peuples : l’étranger est souvent vu comme un ennemi ; le frère ennemi est une figure fréquente dans la Bible. Par la peur, l’homme est gouverné par l’instinct de conservation, comme l’a dit saint Maxime le Confesseur. Les animaux vivent dans la terreur d’être dévorés. L’étymologie de terrorisme indique une façon efficace d’exercer son pouvoir sur autrui – terreur, terrifier, terroriser, terrasser renvoient à l’idée de mettre ou d’immobiliser quelqu’un ou un animal par terre. Les prédateurs le font avec leur proie.

La culture

La peur a donné naissance à des formes défensives de l’architecture, comme les châteaux forts, bien sûr, et également à des quantités de barrières, clôtures et barricades. On fait fortune à proposer des produits qui vous rassurent ; la sécurité est un des mots clés de l’actualité, et un thème politique. La peur a engendré les armes et la guerre qui est un mal, au meurtre, à la torture, qui exploite la peur de la souffrance… Toutes les formes de despotisme (politique ou religieux) utilisent la peur pour assurer leur domination. Derrière cela, il y a l’œuvre diabolique de celui qui règne par la terreur. Le Malin cherche à asservir l’homme par la peur. Tu as peur de la mort, de la souffrance, d’être spolié de tes biens et de ton confort ; tu as également peur de ne pas ou plus être aimé, ou d’être détrôné. Elle a engendré également des lois pour protéger l’homme de son semblable et pour prévenir les conflits destructeurs. La loi protège et rassure mais elle ne guérit pas la peur.

Dénoncer la peur

La peur est un mal qu’il faut dénoncer, notamment dans les périodes troublées, celles des attentats ou de l’immigration massive ; elle est un péché parce qu’elle signe le manque de foi en Dieu et la haine d’autrui. Saint Maxime le Confesseur écrit: « Celui qui voit dans son cœur une trace de haine envers un homme quel qu’il soit, pour une offense quelle qu’elle soit, est tout à fait étranger à l’amour de Dieu. Car l’amour de Dieu ne supporte absolument pas la haine de l’homme. » Or, la haine est généralement fille de la peur. Et qui est étranger à l’amour de Dieu est séparé de lui, ce qui est la définition du péché. Mais le Christ dit: « N’ayez pas peur, Je suis là! ».

Prévenir et soigner

Pathologie de l’individu et du groupe social, obstacle à l’accession à la vie personnelle (hypostatique), la peur relève d’attitudes thérapeutiques et pédagogiques. Le dialogue est une méthode de prévention et de soin, sinon de guérison. C’est par lui qu’on s’exerce à vaincre la peur d’autrui – celle que nous lui inspirons et celle que nous éprouvons à son égard. C’est par la parole que l’on peut se libérer. La médiation joue un grand rôle pour négocier et éviter les conflits, car le conflit est un mal. Une grande tradition diplomatique a été illustrée par les voivodes roumains ou les condottieri italiens. La prévention est encore meilleure : mieux vaut prévenir que guérir, dit le proverbe… Elle consiste notamment à renoncer à ce qui provoque le conflit, et à le considérer comme moins important que la paix et la vie. Et, bien entendu, il y a l’éducation ! Aujourd’hui, il est possible et important d’éduquer l’enfant, l’adolescent, voire l’adulte (ou qui s’estime tel) à ne pas avoir peur, à vaincre sa peur, à la gérer, à la surmonter. À la maison, à l’école, à l’église (catéchisme), on apprend à ne pas avoir peur de celui qui est différent, de l’étranger, du pas-comme-nous. Et on apprend à ne pas avoir peur d’un hasard ou d’un destin aveugles ; à ne pas avoir peur du mal ou du Malin ; à ne pas avoir peur de Dieu !

Pour les chrétiens :

La liberté par rapport à la peur caractérise depuis longtemps les baptisés, comme le montrent d’innombrables exemples de martyrs. Le chrétien, temple du saint Esprit, n’a pas peur, parce qu’il croit à la Résurrection, il sait que la mort a été vaincue une fois pour toutes. Il n’empêche que, pour lui comme pour d’autres, la victoire sur la peur correspond à une ascèse, un exercice quotidien. En voici quelques éléments.

L’ascèse des baptisés

Purifier notre religion : qu’elle ne soit pas elle-même une religion de la peur, une perversion du phénomène religieux ; purifier notre langage : la peur n’est pas la crainte ; croire à la présence invisible du Christ dans le monde (« Je suis là « ) ; appliquer le précepte du Christ : répondre au terrorisme par l’amour pour l’ennemi, le terroriste, le bourreau, le tortionnaire ; pratiquer l’ascèse intérieure en luttant contre les pensées de jugement, de condamnation et de guerre : c’est-à-dire faire chez soi la guerre à la guerre; confesser la peur comme un péché et se repentir de la peur d’autrui qui est un frère pour qui le Christ est mort ; acquérir un vrai repentir ; faire du bien à l’ennemi et le bénir (exemple d’Ésaü et de son frère Jacob dont il avait peur) : c’est la méthode du Christ ; croire que le bien est plus fort que le mal, l’amour que la haine, la vie que la mort : le Christ est ressuscité ! ; préférer être tué que tuer, selon l’exemple de Jésus Christ et d’innombrables saints (ainsi Boris et Gleb) ; prier la Mère de Dieu : par l’Esprit saint, elle surmonta la peur, car elle était terrifiée par ce qu’on allait faire à son fils et son Dieu – et d’une façon générale, prier les martyrs et les saints. L’Église du Christ instaure une page nouvelle dans l’Histoire, une page où la peur ne règne plus sur les hommes, si toutefois ils croient, car, selon la parole de l’Apôtre, « la mort n’a plus d’empire sur nous ».

(Source:"Sagesse Orthodoxe")

Cardinal Joseph Ratzinger

 

CE QU'UN CERTAIN JOSEPH RATZINGER PENSAIT DE L'AVENIR DE L'EGLISE EN 1969:

Lors de l’enregistrement d’une émission à la radio allemande en 1969…

« Je pense, non, je suis sûr, que le futur de l’Église viendra de personnes profondément ancrées dans la foi, qui en vivent pleinement et purement. Il ne viendra pas de ceux qui s’accommodent sans réfléchir du temps qui passe, ou de ceux qui ne font que critiquer en partant du principe qu’eux-mêmes sont des jalons infaillibles. Il ne viendra pas non plus de ceux qui empruntent la voie de la facilité, qui cherchent à échapper à la passion de la foi, considérant comme faux ou obsolète, tyrannique ou légaliste, tout ce qui est un peu exigeant, qui blesse, ou qui demande des sacrifices.
 
Formulons cela de manière plus positive : le futur de l’Église, encore une fois, sera comme toujours remodelé par des saints, c’est-à-dire par des hommes dont les esprits cherchent à aller au-delà des simples slogans à la mode, qui ont une vision plus large que les autres, du fait de leur vie qui englobe une réalité plus large.
 
Il n’y a qu’une seule manière d’atteindre le véritable altruisme, celui qui rend l’homme libre : par la patience acquise en faisant tous les jours des petits gestes désintéressés. Par cette attitude quotidienne d’abnégation, qui suffit à révéler à un homme à quel point il est esclave de son égo, par cette attitude uniquement, les yeux de l’homme peuvent s’ouvrir lentement. L’homme voit uniquement dans la mesure où il a vécu et souffert.

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Si de nos jours nous sommes à peine encore capables de prendre conscience de la présence de Dieu, c’est parce qu’il nous est tellement plus facile de nous évader de nous-mêmes, d’échapper à la profondeur de notre être par le biais des narcotiques, du plaisir etc. Ainsi, nos propres profondeurs intérieures nous restent fermées. S’il est vrai qu’un homme ne voit bien qu’avec le cœur, alors à quel point sommes-nous aveugles ?

 

Quel rapport tout cela a-t-il avec notre problématique ? Eh bien, cela signifie que les grands discours de ceux qui prônent une Église sans Dieu et sans foi ne sont que des bavardages vides de sens. Nous n’avons que faire d’une Église qui célèbre le culte de l’action dans des prières politiques. Tout ceci est complètement superflu. Cette Église ne tiendra pas.herbe-aubepine

 
 
Ce qui restera, c’est l’Église du Christ, l’Église qui croit en un Dieu devenu Homme et qui nous promet la vie éternelle. Un prêtre qui n’est rien de plus qu’un travailleur social peut être remplacé par un psychologue ou un autre spécialiste. Un prêtre qui n’est pas un spécialiste, qui ne reste pas sur la touche à regarder le jeu et à distribuer des conseils, mais qui, au nom de Dieu, se met à la disposition des Hommes, est à leurs côtés dans leurs peines, dans leurs joies, dans leurs espoirs et dans leurs peurs, oui, ce genre de prêtres, nous en aurons besoin à l’avenir.

 

Allons encore un peu plus loin. De la crise actuelle émergera l’Église de demain – une Église qui aura beaucoup perdu. Elle sera de taille réduite et devra quasiment repartir de zéro. Elle ne sera plus à même de remplir tous les édifices construits pendant sa période prospère. Le nombre de fidèles se réduisant, elle perdra nombre de ses privilèges.

 
Contrairement à une période antérieure, l’Église sera véritablement perçue comme une société de personnes volontaires, que l’on intègre librement et par choix. En tant que petite société, elle sera amenée à faire beaucoup plus souvent appel à l’initiative de ses membres.

 

   Elle va sans aucun doute découvrir des nouvelles formes de ministère, et ordonnera à la prêtrise des chrétiens aptes, et pouvant exercer une profession. Dans de nombreuses petites congrégations ou des groupes indépendants, la pastorale sera gérée de cette manière. Parallèlement, le ministère du prêtre à plein temps restera indispensable, comme avant.herbe-aubepine

 
Mais dans tous ces changements que l’on devine, l’essence de l’Église sera à la fois renouvelée et confirmée dans ce qui a toujours été son point d’ancrage : la foi en un Dieu trinitaire, en Jésus Christ, le Fils de Dieu fait Homme, en l’Esprit-Saint présent jusqu’à la fin du monde. Dans la foi et la prière, elle considérera à nouveau les sacrements comme étant une louange à Dieu et non un thème d’ergotages liturgiques.

 

   L’Église sera une Église plus spirituelle, ne gageant pas sur des mandats politiques, ne courtisant ni la droite ni la gauche. Cela sera difficile pour elle, car cette période d’ajustements et de clarification va lui coûter beaucoup d’énergie. Cela va la rendre pauvre et fera d’elle l’Église des doux. Le processus sera d’autant plus ardu qu’il faudra se débarrasser d’une étroitesse d’esprit sectaire et d’une affirmation de soi trop pompeuse.

 
On peut raisonnablement penser que tout cela va prendre du temps. Le processus va être long et fastidieux, comme l’a été la voie menant du faux progressisme à l’aube de la Révolution française – quand un évêque pouvait être bien vu quand il se moquait des dogmes et même quand il insinuait que l’existence de Dieu n’était absolument pas certaine – au renouveau du XIXe siècle.

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Mais quand les épreuves de cette période d’assainissement auront été surmontées, cette Église simplifiée et plus riche spirituellement en ressortira grandie et affermie. Les hommes évoluant dans un monde complètement planifié vont se retrouver extrêmement seuls. S’ils perdent totalement de vue Dieu, ils vont réellement ressentir l’horreur de leur pauvreté.
 
Alors, ils verront le petit troupeau des croyants avec un regard nouveau. Ils le verront comme un espoir de quelque chose qui leur est aussi destiné, une réponse qu’ils avaient toujours secrètement cherchée.herbe-aubepine

 

   Pour moi, il est certain que l’Église va devoir affronter des périodes très difficiles. La véritable crise vient à peine de commencer. Il faudra s’attendre à de grands bouleversements. Mais je suis tout aussi certain de ce qu’il va rester à la fin : une Église, non du culte politique car celle-ci est déjà morte, mais une Église de la foi.

 
 
Il est fort possible qu’elle n’ait plus le pouvoir dominant qu’elle avait jusqu’à maintenant, mais elle va vivre un renouveau et redevenir la maison des hommes, où ils trouveront la vie et l’espoir en la vie éternelle. »jesus-rameaux-en-croix


L’Église catholique* survivra en dépit des hommes et des femmes, et pas forcément grâce à eux. Et pourtant, nous avons notre rôle à jouer. Nous devons prier et cultiver l’amour de l’autre, l’abnégation, la fidélité, la dévotion aux sacrements et une vie centrée sur le Christ.


*Par Catholique, n'entendez-pas la seule Eglise Romaine-catholique, mais l'Eglise Catholique  dans l'acception première du terme telle que célébrée dans le Credo, unie par l'orthodoxie de la foi professée et de la grâce sacramentelle véhiculée par des rites eux-aussi orthodoxes.

Le prince Louis de Bourbon est ce samedi soir l'invité de l'émission d'Emmanuelle Dancourt sur K.T.O.
Si vous ne recevez KTO sur votre télévision, il est possible de regarder la chaîne en streaming sur le Net, ou de regarder l'émission en différé, sur KTO ou sur Youtube.

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Présentation de l'émission par KTO :
C´est Louis de Bourbon, duc d´Anjou et prétendant légitimiste aux trônes de France et de Navarre, qui est reçu cette semaine par Emmanuelle Dancourt. Franco-espagnol et né en 1974 d´Alphonse de Bourbon et de Carmen Martínez-Bordiú y Franco, il doit faire face à plusieurs épreuves dès son enfance, notamment les décès tragiques de son frère aîné François de Bourbon dans un accident de voiture en 1984, puis de son père lors d´un accident de ski en 1989. Aujourd´hui marié à la Vénézuélienne María Margarita Vargas Santaella, il vit à Madrid et travaille en tant que vice-président international de la Banco Occidental de Descuento (BOD). Par ailleurs très sportif, il pratique notamment le hockey sur glace, l´équitation et la course à pieds. Malgré son statut, c´est un homme d´une grande humilité que cette émission permet de découvrir. Portrait d´un prince très attachant.

APPEL A L'AIDE POUR LA SAUVER...

« Par ces quelques lignes, c'est un appel de la plus haute urgence que je vous adresse, pour que l'Eucharistie quotidienne, pour que le culte marial puissent encore et toujours être célébrés à Saint-Avold, pour que les pèlerins puissent se rendre individuellement ou en groupes dans notre sanctuaire » précise l'Abbé Olivier Riboulot, Recteur de la Basilique. Ce haut lieu du patrimoine spirituel et architectural de notre pays est pourtant menacé de démolition.

L'édifice naquit une première fois au XVIème siècle en tant que petit oratoire créé par les bénédictins au pied de la colline de Valmont et dédié à la Vierge Marie. Suite à une série de faits miraculeux rapportés ici et là, elle devint un lieu de pèlerinage très prisé. Face à l'ampleur des visiteurs et au manque de places, les bénédictins (vers 1680-1685) transformèrent ce petit oratoire en chapelle, sans doute la première de Valmont, dite la Walmer Kapelle.

Un siècle plus tard, la chapelle fut détruite par les révolutionnaires lors de la campagne de déchristianisation en 1794, mais la statue de la Vierge pu être préservée. De nombreux fidèles venaient quotidiennement prier sur ces ruines, malgré les interdits formels de l'époque. Une fois cette période passée et le culte rétabli, la chapelle fut restaurée par les fidèles de la ville et des environs et fut notamment renommée « Notre-Dame aux Trois-Montagnes » selon l'Abbé Houllé, plus communément appelée « Chapelle de Valmont » car elle se situe au pied de la colline de Valmont. La statue rescapée de la Vierge y fut transportée en procession le dimanche 10 août 1806, à l'issue des vêpres solennelles.

L'afflux des fidèles reprit alors sa progression et rapidement la chapelle s'avéra inadaptée au succès du pèlerinage. Cette situation incita l'archiprêtre Lemire (1838-1922) à entreprendre la construction d'un lieu de prière plus vaste. La pose de la première pierre eut lieu le lundi de Pentecôte, 26 mai 1890, en présence de plus de 3000 personnes venues en procession. Édifiée en un temps record, la nouvelle chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame de Bon-Secours, fut bénie en octobre 1890 par l'évêque de Metz, Monseigneur Fleck. Puis, dés 1897, l'Abbé Lemire engagea la seconde phase de son ambitieux projet portant sur l'adjonction d'une imposante construction de plan centré octogonal, couverte d'un majestueux dôme, à l'image de celui de la Basilique Saint-Pierre de Rome.

La bénédiction de l'édifice achevé eut lieu en octobre 1902, douze années exactement après la première cérémonie. L'immense succès que connut ensuite le pèlerinage de Notre-Dame de Bons-Secours valut au sanctuaire d'être élevé au rang de Basilique mineure, le 31 août 1932, par le Pape Pie XI. « Aujourd'hui, nous devons faire face à de nouvelles difficultés matérielles qui peuvent être fatales pour notre Sanctuaire, donc pour le pèlerinage. L'édifice a mal vieilli et risque l'interdiction d'accès au public, pour des questions de sécurité, avant moins de dix-huit mois. Si interdiction, la prochaine étape serait la démolition » affirme le Recteur du Sanctuaire. En effet, la coupole est en très mauvais état et nécessite un sérieux travail de restauration, surtout au niveau de la charpente. Les murs de la partie octogonale en particulier, mais aussi ceux de la nef, subissent les infiltrations qui accélèrent le processus de délabrement. Certains vitraux sont descellés et menacent de tomber. Dans la coupole, des fissures apparues il y a quelque temps, grandissent de plus en plus, laissant présager le pire. Il s'agit ici de la seule et unique Basilique de la Moselle.

Dés sa naissance, la chapelle du Valmont puis Notre-Dame de Bon-Secours, fut très vite un lieu incontournable pour tous les pèlerins. Rapidement apparurent des ex-voto en remerciements à la Vierge Marie pour des guérisons obtenues ou des vœux exaucés. La Vierge Marie tient une place unique dans l'histoire du Salut, à la fois Mère de Dieu, mais aussi de tous les hommes quand le Christ l'a confié à l'apôtre Jean au pied de la Croix. Et sans la foi, aucun homme sur la terre ne peut vivre une expérience miraculeuse.

Depuis des siècles on vient chercher le secours de Marie à Saint-Avold, bien avant la proclamation de Marie Secours des Chrétiens par le pape Pie VII le 24 mai 1814, lors de son retour de captivité à Rome. Alors, comment envisager de démolir ce monument unique en son genre, de bafouer l'histoire de la France alors qu'elle pourrait être rénovée ! Et puis, rappelons-nous cette lettre écrite par le pape Grégoire IX en 1239 au roi Saint Louis : « Ainsi Dieu choisit la France et de préférence à toute les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif le royaume de France est le royaume de Dieu ».

Contact : Notre Dame de Bon Secours.

Eric MUTH

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Pour participer à la rénovation de la Basilique Notre Dame de Bon Secours, imprimez ce document et adressez-le au :
Presbytère Saint Nabor
5, rue du Général de Gaulle
57500 Saint-Avold

Compléments :
Diocèse de Metz
Cessation des activités au foyer Notre-Dame à Saint-Avold, septembre 2016
Pèlerinage jubilaire à Saint-Avold, juillet 2016

La Basilique Notre Dame de Bon Secours à Saint Avold en péril (France 3, juin 2016)

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« Au cours de ces trois derniers mois, dans plus de la moitié du territoire de la moitié méridionale de l’Etat de Kaduna, s’est vérifiée une intensification des attaques de la part du Fulani Herdsmen Terrorist (FHT), un groupe terroriste de bergers nomades d’ethnie Fulani » dénonce Mgr Joseph Danlami Bagobiri, évêque de Kafanchan, dans l’Etat de Kaduna, au cours d’une visite au siège italien de l’AED.

« En Occident, ce groupe est presque inconnu, souligne Mgr Bagobiri, mais il est responsable, depuis septembre de l’incendie de 53 villages, de la mort de 808 personnes, de 57 blessés et de la destruction de 1.422 maisons et 16 églises. »

12.000 chrétiens tués

L’Evêque rappelle que, de 2006 à 2014, plus de 12.000 chrétiens ont été tués et 2.000 églises détruites par le terrorisme au Nigeria. Le principal responsable de ces crimes est le groupe fondamentaliste islamique Boko Haram. Mgr Bagobiri remarque cependant que Boko Haram ne constitue pas le seul groupe à répandre la terreur dans le pays, soulignant le rôle des pasteurs Fulanis en la matière au cours de ces dernières années.

Les Fulanis constituent un groupe ethnique nomade protagoniste depuis longtemps de conflits récurrents avec les agriculteurs de la zone. Toutefois, ces derniers temps, les attaques ont été d’un type complètement différent par rapport aux anciens affrontements entre paysans et bergers en ce que ces derniers utilisent « des armes sophistiquées qui n’existaient pas auparavant, telles que des AK-47, dont l’origine est inconnue » souligne Mgr Bagobiri.

Sources : Fides - AED.

INVITATION(S):

 

 

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Que les fidèles Syro-Orthodoxes Francophones s'engagent pour la vie!Autour du Père Isaac et de Soeur Marie-André, TOUS A PARIS!

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Dans quelques jours, les Français ont rendez-vous à Paris pour réaffirmer leur attachement inconditionnel au respect de la vie, à un moment de leur histoire où la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte. Le gouvernement n’a pas cessé depuis 5 ans de promouvoir l’Interruption Volontaire de Grossesse : suppression de la condition de détresse, du délai de réflexion et résolution créant un droit fondamental à l’avortement.

Il aura même été jusqu’au bout de sa logique en créant un délit d’entrave numérique à l’avortement, qui privera demain les femmes enceintes d’un droit à l’information libre sur la réalité et les conséquences d’une Interruption Volontaire de Grossesse. Il ne s’agit bien sûr que de l’information dissuasive de l’avortement, dont peut-être certains supports, comme notre manuel de bioéthique souvent cité dans les médias ces dernières semaines.

Dans ce contexte de guerre impitoyable contre le respect de la vie et des femmes enceintes, une génération nouvelle a souhaité rejoindre les partenaires historiques de la Marche Pour La Vie. Désormais constituée en association, elle rassemble sous le même sigle un collectif d’associations, pour certaines engagées depuis plus de 20 ans dans la défense de la vie, parmi elles la Fondation Jérôme Lejeune, Renaissance Catholique, Choisir La Vie, rejointes par les Eveilleurs d’Espérance, les Survivants, et aussi l’Avant-Garde. Elle a par ailleurs reçu le soutien officiel de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) et de l’Alliance VITA.

La grande Marche Pour La Vie 2017 est prête. Développant une communication inédite depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, elle cherche résolument à interpeller l’opinion publique sur la responsabilité collective de notre société qui accepte le chiffre vertigineux de 220000 avortements annuels depuis 40 ans. Cette campagne se décline en 5 visuels principaux à diffuser largement sur les réseaux sociaux.

La communication pour la Marche Pour la Vie a choisi ce slogan « IVG tous concernés » car une décision d’avortement se joue dans le temps très court qui sépare la découverte d’une grossesse de la date limite pour y mettre fin légalement. Quand la grossesse n’est pas prévue, chaque femme va vivre un temps de discernement souvent précipité et soumis à de fortes pressions de l’entourage. La décision d’avorter est donc souvent le fruit d’une lâcheté collective qui abandonne la femme en la sommant de faire un choix, alors qu’elle est précisément dans une situation qui demande un engagement et des encouragements.

Cet engagement, nous allons le prendre nombreux, et ces encouragements, nous allons les clamer haut et fort le 22 janvier à Paris, pour que la France revienne sur sa politique d’élimination systématique des plus fragiles et parmi eux les enfants trisomiques, et développe enfin une ambitieuse politique d’accueil de la vie et des femmes enceintes.

Source : Fondation Jérôme Lejeune.

From the sayings of the Anba Antony the Great :

- Someone asked Anba Antony :

- What must one do in order to please God? 
Anba Antony replied :

- "Pay attention to what I tell you :

-1- whoever you may be, always have God before your eyes. 
2- Whatever you do, do it according to the testimony of the Holy Scriptures.
 If you keep these precepts you will be saved.

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Des paroles de Saint Antoine le grand :

-Quelqu'un  demande à anba Antoine :

-Qu'est-ce qu'on doit faire pour  plaire à Dieu ?


Anba Antoine répondit :

-" Faites attention à ce que je vous dis :-
1-Qui que tu sois, que tu ais toujours Dieu devant les yeux.
2-Quoi que vous fassiez, faites-le selon le témoignage des Saintes Écritures.

 

 

Le dimanche 15 janvier prochain, un

marché de Noël

sera organisé au Centre spirituel et culturel orthodoxe Russe

 à partir de 13h00. 

Au programme, un concert, un buffet russe, des master-classe, une vente de souvenirs et d’artisanat russe, des dessins-animés, et la visite du père Noël.

Les portes sont ouvertes à tous!







http://ambassade-de-russie.fr/index.php/fr/agenda/annonces/1526-marche-de-no-l-au-centre-spirituel-et-culturel-orthodoxe-russe-a-paris-15-janvier-2017
Plus d'informations sur le site 

 



A l’occasion des fêtes de Noël, la cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité vous invite à un concert de bienfaisance: «Les compositeurs russes, du classique au contemporain» le 15 janvier à 19h00 dans l’amphithéâtre du Centre sprirituel et culturel orthodoxe russe.
Entrée : 1, quai Branly


Nombre de places limité. Réservation sur cathedrale.russe@gmail.com

Plus d'informations sur le site http://ambassade-de-russie.fr/index.php/fr/agenda/annonces/1527-concert-de-la-musique-classique-au-centre-spirituel-et-culturel-orthodoxe-russe-15-janvier-2017

 

« JE N’ARRIVE PLUS À ME CONCENTRER SUR LA PRIÈRE… »

Jeune homme en prière

Suite à une immense déception – 

« Mon cerveau pense à mille choses, et non à la prière. Même chose pour la lecture. Je n’ai plus envie de faire de sport non plus… Et le soir je n’arrive pas à dormir. Je suis submergé par les mauvaises pensées… Quoi faire ? ». La situation est nouvelle pour vous. Jusqu’à ces derniers temps, la prière vous était relativement naturelle. Maintenant, vous n’avez plus de goût à rien de vos habituelles activités. Dans le psaume 142, cet état est appelé acédie. « À quoi bon ? », dit celui qui est soumis à cette passion. C’est un dégoût de tout.

Le travail

La prière n’est pas ici le premier remède. L’acédie, selon certains Pères, se soigne par le travail matériel et se guérit par le repentir. Voyez quel travail vous pourriez, dans la situation qui est la vôtre, accomplir de vos mains. Celui qui vous sera le plus utile est un travail qui demandera la plus grande concentration, ou bien celui qui sera corporellement le plus fatigant. Il y a peut-être des bâtiments à entretenir, un mur à construire, un toit à couvrir. Demandez à vous employer manuellement.

Le repentir

Au cours des pauses que ce travail autorisera, revenez à vous-même. Faites-vous des reproches. Pensez à vos péchés. Souvenez-vous de la parole du bon Larron : « Pour nous c’est justice ! »

La prière

Après le travail corporel, viendra le moment de la prière. Elle pourrait être de deux sortes. D’abord, si l’environnement le permet, lisez à haute voix, et assez lentement pour que votre esprit s’y applique, en voulant vraiment être attentifs aux mots du psaume, un ou deux cathismes. Ensuite, prenez votre chapelet, et adressez à Dieu une série de 100 invocations dont le contenu sera la louange : « Gloire à toi pour tout, Seigneur Jésus, gloire à toi ! ». Reprenez ensuite le travail, après cette récréation d’une demi-heure environ. Avant de vous livrer au sommeil, reprenez la même méthode. Souhaitez alors vous endormir en prononçant la prière de louange : celle-ci, pendant le sommeil, purifiera votre cœur du découragement, de la lassitude et de l’acédie.

(Source:"Sagesse Orthodoxe""

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
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*Jeudi 2 FEVRIER Solennité de la Purification de la Très Ste Vierge Marie et Présentation de Notre-Seigneur au au Temple
*10h30, Messe et bénédiction des cierges de la Chandeleur....
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, 10h30 Messe, bénédiction et imposition des cierges de St Blaise....
LE PREMIER DIMANCHE DE
CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur
de
 
N-D DE MISERICORDE
 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
 
et Des Sts du Kerala:
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St Abraham Koorilose Bava
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St Gregorios de Parumala
 
10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...

En raison du rappel à Dieu du Rd Père

 

Albert-Marie Remij, le Pèlerinage

 

prévu ce Weekend du 15 Janvier à

 

Paris est annulé.

 

PROGRAMME DES FUNERAILLES:

 

Les fidèles et amis de l'Eglise pourront tout au cours de la semaine venir prier sur le corps de celui qui fut un bon Moine et un saint Prêtre. Le corps de Dayroyo Albert-Marie est d'ores et déjà exposé en l'église du Monastère Syriaque. Le corps humain en effet , "Temple du Saint Esprit", appelé à la résurrection glorieuse étant le lieu où tout au cours de sa vie le Chrétien tâcha de se sanctifier pour s'accorder à Dieu Source et finalité de toute vie, doit être entouré du plus grand respect.

 

*Tous les jours, Offices Liturgiques et la Ste Messe seront célébrés en présence du corps de notre Père Albert avec des Services Liturgiques pour les défunts. UN REGISTRE EST DISPOSE A L'ENTREE DE L'EGLISE

 

*Dimanche 15 Janvier: Messe solennelle à 10h30 en présence de la dépouille mortelle de celui qui si souvent offrit l'Oblation Pure (Quadisha Qurbana) de l'Unique Sacrifice du Christ en cette église du Monastère où, avec son Métropolite et ses confrères, il accueillit les détresses humaines pour les confier au Christ Rédempteur. Après la Sainte Messe, célébration du "Bref Service Syriaque pour les défunts".

 

FUNERAILLES ET INHUMATION DU

 

Rd Père Albert-Marie Remij (Remy):

 

*Lundi 16 Janvier:

-9h, mise en bière à l'église

-10h Service Liturgique de l'Inhumation en l'église du Monastère suivie de l'enterrement au cimetière de CHAISE DIEU DU THEIL. Un repas fraternel sera partagé comme de coutume à l'issu de la Ste Messe et de l'inhumation.

 

SOYEZ NOMBREUX POUR ACCOMPAGNER DE VOS PRIERES ET

 

DE VOTRE AFFECTION VERS SON ETERNELLE DESTINEE

 

CELUI QUI, A LA SUITE DU CHRIST ET DANS LE CHRIST,

 

DONNA SA VIE POUR VOUS SERVIR ! MERCI.

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

PELERINAGE DU CENTENAIRE DE

 

L'APPARITION DE LA SAINTE

 

VIERGE A FATIMA

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Prés-inscriptions:

Donnez-nous votre opinion:

Préférez-vous le mois de 

MAI ou 

D'OCTOBRE ?

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Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Deuxième dimanche après le baptême de notre Seigneur

Evening: St. John 1:26-34 Morning: St. John 1:35-42 Before Holy Qurbana: Leviticus 22:26-33 Proverbs 8:22-9:9 Isaiah 55:1-8

Saint Qurbana

    • 1ere de St Pierre Apôtre 3: 7-15 :
  • 07 De même, vous les maris, sachez comprendre, dans la vie commune, que la femme est un être plus délicat ; accordez-lui l’honneur qui lui revient, puisqu’elle hérite, au même titre que vous, de la grâce de la vie. Ainsi, rien ne fera obstacle à vos prières.
  • 08 Vous tous, enfin, vivez en parfait accord, dans la sympathie, l’amour fraternel, la compassion et l’esprit d’humilité.
  • 09 Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, invoquez sur les autres la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage cette bénédiction.
  • 10 En effet, comme il est écrit : Celui qui veut aimer la vie et connaître des jours heureux, qu’il garde sa langue du mal et ses lèvres des paroles perfides ;
  • 11 qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien, qu’il recherche la paix, et qu’il la poursuive.
  • 12 Car le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leur demande. Mais le Seigneur affronte les méchants.
  • 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
  • 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
  • 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous
    •  
    • Epître aux Hébreux 1: 1 :
    • À BIEN DES REPRISES et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes
    • 2: 4 :
    • 04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
    • Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Jean 1: 43 à 51 :
  • 43 Le lendemain, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. »
  • 44 Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre.
  • 45 Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »
  • 46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. »
  • 47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
  • 48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
  • 49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
  • 50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
  • 51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive :

« Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme » : 

« Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme, cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse. Qu'il dorme, qu'il Veille, dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur. La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue. Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée. Car le silence d'un homme qui est devenu libre est en lui-même déjà prière. Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu. Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète, chante pour Toi l'Invisible. Amen. » 

Saint Isaac le Syrien de Ninive 
(vers 630-700)

Isaac-le-Syrien-de-Ninive.jpg

Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélie sur le baptême de Jésus Christ et sur l'Épiphanie 

 

« J'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu »

 

Le Christ s'est manifesté à tous non pas au moment de sa naissance mais au moment de son baptême. Jusqu'à ce jour-là, peu le connaissaient ; presque tous ignoraient qu'il existait et qui il était. Jean Baptiste disait : « Il y a parmi vous quelqu'un que vous ne connaissez pas » (Jn 1,26). Jean lui-même partageait cette ignorance du Christ jusqu'à son baptême : « Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : 'Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint' »... 

En effet, quelle est la raison que Jean donne pour ce baptême du Seigneur ? C'était, dit-il, pour le faire connaître à tous. Saint Paul le dit aussi : « Jean donnait un baptême de conversion, disant au peuple de croire en celui qui devait venir après lui » (Ac 19,4). Voici pourquoi Jésus reçoit le baptême de Jean. Aller de maison en maison en présentant le Christ et dire que c'était le Fils de Dieu, voilà qui rendait le témoignage de Jean bien difficile ; le conduire à la synagogue et le désigner comme le Sauveur aurait rendu son témoignage peu crédible. Mais qu'au milieu d'une grande foule rassemblée au bord du Jourdain, Jésus reçoive le témoignage clairement exprimé du haut du ciel, que l'Esprit Saint soit descendu sur lui sous la forme d'une colombe, voilà ce qui confirmait le témoignage de Jean sans aucun doute possible. 

« Moi-même, je ne le connaissais pas » disait Jean. Qui donc te l'a fait connaître ? « C'est celui qui m'a envoyé baptiser ». Et qu'est-ce qu'il t'a dit ? « Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et reposer, c'est lui qui baptise dans l'Esprit Saint ». C'est donc l'Esprit Saint qui révèle à tous celui dont Jean avait proclamé les merveilles, en descendant le désigner, pour ainsi dire, de son aile.

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Par Jean-Paul II , pape de Rome

(1920-2005), 
Message pour la 34ème Journée mondiale de prière pour les vocations, 1997 (trad. Osservatore Romano) 

 

« Suis-moi »

 

Chaque vocation est un événement personnel et original, mais aussi un fait communautaire et ecclésial. Personne n'est appelé à marcher seul. Chaque vocation est suscitée par le Seigneur comme un don pour la communauté chrétienne, qui doit pouvoir en tirer avantage... 

C'est surtout vers vous, les jeunes, que je voudrais me tourner : le Christ a besoin de vous pour réaliser son projet de salut ! Le Christ a besoin de votre jeunesse et de votre enthousiasme généreux pour l'annonce de l'Evangile ! Répondez à cet appel par le don de votre vie à Dieu et à vos frères. Faites confiance au Christ. Il ne décevra pas vos désirs et vos projets, mais les remplira de sens et de joie. Il a dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6). 

Ouvrez avec confiance votre cœur au Christ ! Laissez sa présence se renforcer en vous à travers l'écoute quotidienne et pleine d'adoration des Saintes Ecritures, qui constituent le livre de la vie et des vocations accomplies.

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13 janvier 2017 5 13 /01 /janvier /2017 14:34

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Those afraid of Friday the 13th suffer from "paraskavedekatriaphobia," a rather lengthy word comprised of three Greek words: paraskave - meaning Friday, dekatria - the number thirteen and, and phobia - meaning fear. But why do people make such a fuss whenever the thirteenth day of a
month coincides with Friday? Simply because of the superstition which, as Edmund Burke wrote, "...is the religion of feeble minds."


(Fr. John
Archangel Michael Orthodox Church )

Livre d'Isaïe 60,1-6.

Lève-toi, resplendis, Jérusalem ! Car elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. 
Voici que les ténèbres couvrent la terre, et une sombre obscurité les peuples ; mais sur toi Yahweh se lève, et sa gloire se manifeste sur toi. 
Les nations marchent vers ta lumière, et les rois vers la clarté de ton lever. 
Lève tes regards autour de toi, et vois : Tous se rassemblent, ils viennent à toi ; tes fils viennent de loin, et tes filles sont portées sur les bras. 
Tu le verras alors, et tu seras radieuse ; ton cœur tressaillira et se dilatera ; car les richesses de la mer se dirigeront vers toi, les trésors des nations viendront à toi. 
Des multitudes de chameaux te couvriront, les dromadaires de Madian et d'Epha ; tous ceux de Saba viendront, ils apporteront de l'or et de l'encens, et publieront les louanges de Yahweh. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,29-34.

En ce temps-là, Jean vit Jésus venir à lui et il dit : "Voici l'Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde. 
C'est de lui que j'ai dit : un homme vient après moi, qui est passé devant moi, parce qu'il était avant moi." 
Et moi, je ne le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser dans l'eau." 
Et Jean rendit témoignage en disant : "J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s'est reposé sur lui. 
Et moi je ne le connaissais pas ; mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et se reposer, c'est lui qui baptise dans l'Esprit-Saint. 
Et moi j'ai vu et j'ai rendu témoignage que celui-là est le Fils de Dieu." 

Bapteme-Christ_Navarrette_1a.jpg

« Voyez lorsque Jean, éclairé d'en haut, reconnaît en celui qui se présente le Fils de Dieu, celui dont il avait dit : « Il est avant moi, et je ne suis pas digne de dénouer le cordon de sa chaussure » (1),

il se refuse avec force à lui conférer le baptême de pénitence : « C'est moi qui devrais être baptisé par vous, et vous, vous venez à moi ! » Mais que lui répond le Christ ? « Ne t'y oppose pas en ce moment, c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice » (2).

Quelle est cette justice ? - Ce sont les humiliations de l'adorable humanité de Jésus, qui, en rendant un hommage suprême à la sainteté infinie, constituent la solde plénière de toutes nos dettes envers la justice divine. Jésus, juste et innocent, prend la place de toute la race pécheresse (3) ; et, par son immolation, il est devenu « l'Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde » (4) ; la « propitiation pour tous les crimes de la terre » (5) ; c'est ainsi qu' « il accomplit toute justice ».

Lorsque nous méditons cette profonde parole de Jésus, humilions-nous avec lui ; reconnaissons notre qualité de pécheurs ; et, surtout, renouvelons le renoncement au péché qui a marqué notre baptême. [...]

- Vous savez que le caractère de baptisé demeure indélébile au fond de notre âme ; et quand nous réitérons les promesses faites à l'heure de notre initiation, une vertu nouvelle jaillit de la grâce baptismale pour affermir notre pouvoir de résistance à tout ce qui conduit au péché ; les suggestions du démon et les séductions du monde et des sens ; c'est à ce prix que nous pouvons sauvegarder en nous la vie de la grâce.

Par là aussi, nous témoignerons au Christ Jésus notre vive reconnaissance de ce qu'il s'est chargé de nos iniquités pour nous en délivrer. »

1. Luc. III, 16. - 2. Matth. III, 14. - 3. Petr. III, 18. - 4. Joan. I, 29. - 5. Ibid. II, 2.

Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. X, I)

 

Ceux qui ont peur du vendredi 13 souffrent de "paraskavedekatriaphobia", un terme un peu long composé de 3 mots grecs :

paraskeve (vendredi),

dekatria (le chiffre 13) et

phobia (la peur).

Mais pourquoi donc les gens font-ils tout un pataquès dès que le 13ème jour d'un mois correspond à un vendredi? Simplement à cause de la superstition qui, comme l'écrivait Edmund Burke, ".. est la religion des esprits faibles."

P. John

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SAINT(S) DU JOUR:

 

Saint Hilaire évêque de Poitiers

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Saint Hilaire
Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église 
(v. 310 - 367)

 

H

ilaire naquit à Poitiers, de parents païens, probablement vers l'année 310. Après une éducation toute profane, il secoua, aidé de la grâce, le joug absurde et impur du paganisme, et reçut publiquement le baptême. Ce païen converti allait devenir l'une des plus brillantes lumières de l'Église, le marteau de l'hérésie et l'apôtre infatigable du dogme de la Sainte Trinité. Il composa notamment le De Trinitate, traité sur la divinité du Christ. La vertu d'Hilaire croissant chaque jour, on ne parlait, dans toute la province de Poitiers, que de la pureté de ses mœurs, de sa modestie, de sa charité et de son zèle.

 

Lorsque l'évêque de Poitiers vint à mourir, tous les fidèles le demandèrent pour pasteur. Dès lors, Hilaire entra dans la mêlée contre l'hérésie d'Arius et ne quitta pas le champ de bataille jusqu'à son dernier soupir. Ni les menaces des princes, ni la calomnie, ni l'exil, ne purent jamais ébranler son courage. Obligé de quitter son peuple, il se rend en Orient, où il devient le porte-étendard de la vérité chrétienne.

 

Il est enfin rendu à son troupeau, après plusieurs années d'exil ; ce retour prend le caractère d'un vrai triomphe. « La Gaule tout entière, dit saint Jérôme, embrassa un héros qui revenait victorieux du combat, la palme à la main. »

 

La France lui a voué un culte spécial, et une multitude d'églises s'honorent de l'avoir pour patron. Un historien a tracé le portrait suivant de saint Hilaire : « Il réunissait en sa personne toutes les excellentes qualités qui font les grands évêques. S'il a fait admirer sa prudence dans le gouvernement de l'Église, il y a fait éclater aussi un zèle et une fermeté apostoliques que rien ne pouvait abattre. »

 

Sa mémoire liturgique est célébrée le 13 janvier. En 1851, le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) le proclama Docteur de l'Église.

 

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape émérite de Rome SS Benoît XVI :

>>> Saint Hilaire de Poitiers

 

 

Tropaire t.3

Comme un des piliers de l'Orthodoxie, * tu soutins dans l'Église l'enseignement * d'Athanase, le champion de la vraie Foi : * proclamant toi aussi, le Fils consubstantiel au Père, * de l'arianisme tu as préservé l'Occident. * Intercède, saint Hilaire, auprès de notre Dieu, * pour qu'Il accorde à nos âmes la grande miséricorde.

Kondakion t. 3

Sans ménager tes peines et la sueur de ton front, * tu extirpas de ton domaine les ronces de l'hérésie; * et comme un gai laboureur, Hilaire, joyeusement * en bonne terre tu as semé, au souffle de l'Esprit, * la semence de la vraie Foi: * arrosée par l'eau vive du Verbe consubstantiel au Père divin, * elle a nourri les adorateurs de l'indivisible Trinité.
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsj…/janv13bis.html
http://stmaterne.blogspot.fr/…/saint-hilaire-de-poitiers-of…)

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To those who wish to stand [in God’s grace], neither the guardianship of saints nor the defenses of angels are wanting.

St. Hilary the Bishop of Poitiers
(Commentary on the Psalms 124:5:6)

Aucun texte alternatif disponible.

St. Hilary the Bishop of Poitiers
Commemorated on January 13

Saint Hilary, the great opponent of Arianism, was born around 320. He was raised as a pagan, but converted to Christianity as an adult. He became Bishop of Poitiers in 350. When the emperor Constantius II attempted to impose Arianism on the western Church, Saint Hilary led a vigorous opposition to his efforts. Because of his outspoken criticism, he was exiled to Phrygia in 356. There he became such a defender and champion of Orthodoxy that the emperor decided it would be less trouble to allow him to return to his diocese.

Saint Hilary continued to fight against Arianism until his death in 368. His holy relics still rest in the cathedral bearing his name at Poitiers in France.

He has lent his name to the “Hilary term” of English law courts and universities, which begin on or near his Feast Day.

 

Aucun texte alternatif disponible.

This is the true faith for human blessedness, to preach at once the Godhead and the manhood, to confess the Word and the flesh, neither forgetting God, because He is man, nor ignoring the flesh, because He is Word. 

St. Hilary the Bishop of Poitiers
(De Trinitate 9.3)

Naissance au ciel de Saint Rémi,

Aucun texte alternatif disponible.

Archevêque de Reims, apôtre des Francs.
La justice de tes œuvres a fait de toi pour ton troupeau une règle de foi, un modèle de douceur, un maître de tempérance. C’est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l’exaltation+ et par ta pauvreté la richesse. Père et pontife Remi, prie le Christ notre Dieu de sauver nos âmes ! 
(Tropaire ton 4)

Lettre de saint Remi au roi Clovis – 482

« Secourez les malheureux, protégez les veuves, nourrissez les orphelins… Que votre tribunal reste ouvert à tous et que personne n’en sorte triste ! Toutes les richesses de vos ancêtres, vous les emploierez à la libération des captifs et au rachat des esclaves. Admis en votre palais, que nul ne s’y sente étranger ! Plaisantez avec les jeunes, délibérez avec les vieillards ! »
(Lettre de saint Remi au roi Clovis – 482)

Sainte Yvette ;
Recluse (+ Vème s).

YVETTE 13 JANVIER

On ne sait pas grand-chose de cette sainte.  Mariée à treize ans, veuve à dix-huit, elle aurait vécu une trentaine d’années, recluse dans une cellule accolée à l'église de Huy en Belgique. Elle priait  Dieu et soignait les lépreux.

 

Cette ville romaine dominant la Meuse était alors toute petite et la première mention de son église date de 636.

L’image concerne la collégiale Notre dame du XIVème s.

 

 

Mémoire des Saints martyrs Hermyle et Stratonique

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La nasse devient nef: Hermyle et Stratonique 
vers l'abîme naviguent tous les deux comme un. 
L'Ister a dû noyer, par jugement inique, 
le treize, deux Martyrs dont le sort fut commun. 
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Lucernaire, t. 4

Hermyle le glorieux * et Stratonique le sage-en-Dieu, * ces martyrs admirables, tous les deux, * ayant confessé la Triade incréée, * renversèrent l'erreur des multiples dieux * après maints tourments et châtiments * et, couronnés du diadème des vainqueurs, * ils intercèdent pour que soient données au monde la paix et la grâce du salut.

Hermyle, diacre par choix de l'Esprit saint * et du Verbe devenu le Témoin, * en colorant sous les flots de ton sang * ton ornement diaconal, * tu le rendis plus sacré et plus lumineux; * et désormais tu es passé * dans le royaume spirituel * en chaleureux intercesseur pour qui vénère ton nom.

Ayant supporté d'être tailladés, * sur l'ordre de qui vous jugeait, * vous fûtes jetés dans une manne; * ayant reçu, tous les deux, * noyés dans les eaux, bienheureuse fin, * vous avez habilement étouffé * l'industrieux ennemi; * et dans l'allégresse vous parcourez * désormais le royaume des cieux, * où vous priez pour nous tous, * généreux Athlètes du Christ.

Tropaire t. 4

Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu'ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Saint Hermile était diacre à Sigidunum près de Belgrade. Dénoncé comme chrétien, il fut conduit dans l'amphithéatre, mais refusa d'adorer les idoles. Devant les tortures qu'il subissait, le geôlier de la prison, Stratonique, fut gagné par la foi chrétienne. On les enveloppa tous deux dans un filet et ils furent jetés dans le Danube

Hermylus was a deacon

in Singidunum (modern-day Belgrade) during the reign of Licinius. When he was arrested he joyously welcomed the soldiers who came to seize him. When he confessed Christ before the magistrate, he was beaten tormented, then thrown in jail. There he prayed to be allowed to partake in Christ's saving Passion, and heard a voice assuring him that in three days he would receive a Martyr's crown.

 

  Stratonicus, his jailer, was a kind-hearted man and secretly a Christian, and wept to see the torments to which Hermylus was subjected. Seeing this, the soldiers began to question him; and, seeing that his hour had come, he in turn openly confessed Christ. For this he was seized, flogged and thrown into prison with his brother in Christ. The following day, both were bound, tied in a net and thrown into the Danube, where they received their divinely-promised crowns. Their bodies were washed up a few days later, recovered by Christians and buried with honor.

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Ils savaient obéir 

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Découvrons l’un des facteurs décisifs qui unissent Marie et Joseph : tous les deux vivent l'obéissance de la foi qui les ouvre à élargir leur horizon et à consentir à un destin qui donne une orientation nouvelle à leurs vies. Peut-être que cela les oblige à redéfinir les rôles, mais nous pouvons être sûrs que cela rend plus ferme leur union. Être juste devant Dieu unit.

Plus tard, lorsque l'enfant resta à Jérusalem, Marie et Joseph très inquiets ne tombent pas dans une tentation facile de la vie en couple, celle de se reprocher l'un à l'autre le problème, récrimination qui n'apporte aucun remède et engendre un nouveau problème. Ils cherchent et souffrent ensemble : « Mon fils, dira Marie à Jésus, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois, ton père et moi te cherchons avec angoisse »  (Lc 2, 48). Tous les deux vivent une intense communion de sentiments.

Autre motif qui crée une union : l'exercice partagé de la mission. Après avoir cherché Jésus au temple, ils redescendent à Nazareth, et Jésus « leur était soumis ». Jusqu'à sa majorité, il vivra sous une autorité qui - le dit l'étymologie du mot - fait grandir. Or  qui a su obéir saura commander. Et nous l'avons vu, Marie et Joseph savaient obéir. 

 

Pablo Largo Dominguez

Extraits de  María, microcosmos de relaciones,

Ephemerides Mariologicae, ISSN 0425-1466, Vol. 57, Nº. 1, 2007, pages. 67-100

mariedenazareth.com

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

Aucun texte alternatif disponible.

Les juifs croient que dans le Nom sacré de Dieu révélé à Moïse se trouvent cachés tous les mystères de Dieu et une lecture naturelle y reconnait effectivement le mystère de la Trinité

et l'annonce du plan de salut de Dieu, qui passe par la venue du Messie éternel de Dieu.

Dans le Nom de Dieu révélé à Moïse et dans l'attente du Messie par Israël semblent inscrits dès l'origine tout le mystère de la Trinité et toute l'histoire du salut, qui passe par l'Incarnation du Christ éternel portant le mystère de Dieu.

(Source:Religion Orthodoxe)

Aucun texte alternatif disponible.

Selon les préceptes coraniques, il est « absolument légitime de permettre aux chrétiens de construire des églises au sein d’une nation islamique »,

confirme la Maison de la Fatwa, organisme égyptien présidé par le grand mufti d’Égypte. La confirmation de l’institution chargée de diffuser des orientations et mettre fin aux doutes et controverses relatifs à l’application de la loi islamique, rapporte l’agence Fides, intervient au lendemain de l’annonce faite par le président Abdel Fattah al Sisi, de son intention d’inaugurer, d’ici 2018, la plus grande église copte d’Égypte.

Un projet ambitieux

Le texte adopté par la Maison de la Fatwa souligne également que l’islam soutient les lois civiles basées sur le respect de l’égalité entre les citoyens et que le prophète Mahomet, lui-même, s’était montré favorable au principe de réciprocité entre États ayant une identité religieuse différente. La construction de cette église entre dans le cadre d’un « projet urbain ambitieux » destiné à créer, ex nihilo, une nouvelle ville aux abords du Caire où seront également installés les bureaux du gouvernement et des institutions politiques.

Le président Égyptien, qui sera l’un des financeurs du projet, a pris la parole pendant la messe de Noël en la cathédrale copte orthodoxe, célébrée par le patriarche Tawadros II, pour annoncer la construction simultanée de la plus grande mosquée et de la plus grande église d’Égypte. Au cours de son intervention, il a également confirmé « l’engagement pris » concernant la reconstruction de toutes les églises endommagées ou détruites depuis l’été 2013 suite à la déposition du président Mohammed Morsi.

Une autre fatwa… contre la haine

Le 23 décembre dernier, en vue des fêtes de Noël, la Maison de la Fatwa, avait adopté un premier texte confirmant « qu’un musulman ne doit avoir aucune hésitation à présenter ses vœux à des amis et connaissances chrétiens à l’occasion de leurs fêtes et solennités liturgiques », soulignant que « tel comportement contribue à alimenter la coexistence pacifique entre les différentes composantes de la société ». Avis rendu nécessaire après que des prédicateurs salafistes aient réitéré l’interdiction de présenter des vœux aux chrétiens. Certains n’avaient pas hésité à dénoncer un « péché grave », d’autres à déclarer que « la haine envers les chrétiens représente une sorte de précepte religieux ».

(Source: ALETEIA)

Son Eminence Mor Nicodemus Sharaf,

Métropolite (archevêque) syio-orthodoxe de Mossoul, réfugiés dans la ville d’Erbil en Irak depuis le 9 juin 2014, a adressé un message, relayé par Aleteia, à l’Occident que ce dernier ferait bien d’entendre et d’appliquer :

«Réveillez-vous, n’acceptez pas chez vous comme réfugiés ceux qui ont fait de nous des réfugiés ici (dans nos terres). »

INVITATION(S):

 

Bonjour 

 
Pour des raisons d’organisation, la conférence-débat : 
 
« Les religions dans le conflit israélo-palestinien : partie du problème, partie de la solution ? » 
 
 
aura lieu le lundi 27 mars à 20h 
(et non le 16 janvier)
accueil à partir de 19h30
à Notre-Dame d’Espérance 
47, rue de la Roquette Paris 11e (entrée par la cour à droite de l’église)
Métro : Bréguet-Sabin, Bastille ou Voltaire
avec comme intervenants : 
 
  • Tarik ABOU NOUR, Imam, théologien et hafiz*, responsable des relations avec les traditions musulmanes à Artisans de paix
  • Edgar LALOUM, juif et berbère, franco-israélien, éducateur et formateur de profession, spécialiste de ce conflit
  • J’animerai le débat et assurerai une voix chrétienne
 
Il va sans dire ni même écrire que le débat sera ouvert aux athées et aux agnostiques :-)
 
Pour des raisons d’organisation, merci aux participants de bien vouloir s’inscrire par retour d’e-mail. PAF : 5€, <25 ans et autres cas : 2€. 
 
Amitiés interculturelles
 
 
* Le Hafiz connaît le Coran par coeur. 

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Que les fidèles Syro-Orthodoxes Francophones s'engagent pour la vie!Autour du Père Isaac et de Soeur Marie-André, TOUS A PARIS!

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Dans quelques jours, les Français ont rendez-vous à Paris pour réaffirmer leur attachement inconditionnel au respect de la vie, à un moment de leur histoire où la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte. Le gouvernement n’a pas cessé depuis 5 ans de promouvoir l’Interruption Volontaire de Grossesse : suppression de la condition de détresse, du délai de réflexion et résolution créant un droit fondamental à l’avortement.

Il aura même été jusqu’au bout de sa logique en créant un délit d’entrave numérique à l’avortement, qui privera demain les femmes enceintes d’un droit à l’information libre sur la réalité et les conséquences d’une Interruption Volontaire de Grossesse. Il ne s’agit bien sûr que de l’information dissuasive de l’avortement, dont peut-être certains supports, comme notre manuel de bioéthique souvent cité dans les médias ces dernières semaines.

Dans ce contexte de guerre impitoyable contre le respect de la vie et des femmes enceintes, une génération nouvelle a souhaité rejoindre les partenaires historiques de la Marche Pour La Vie. Désormais constituée en association, elle rassemble sous le même sigle un collectif d’associations, pour certaines engagées depuis plus de 20 ans dans la défense de la vie, parmi elles la Fondation Jérôme Lejeune, Renaissance Catholique, Choisir La Vie, rejointes par les Eveilleurs d’Espérance, les Survivants, et aussi l’Avant-Garde. Elle a par ailleurs reçu le soutien officiel de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) et de l’Alliance VITA.

La grande Marche Pour La Vie 2017 est prête. Développant une communication inédite depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, elle cherche résolument à interpeller l’opinion publique sur la responsabilité collective de notre société qui accepte le chiffre vertigineux de 220000 avortements annuels depuis 40 ans. Cette campagne se décline en 5 visuels principaux à diffuser largement sur les réseaux sociaux.

La communication pour la Marche Pour la Vie a choisi ce slogan « IVG tous concernés » car une décision d’avortement se joue dans le temps très court qui sépare la découverte d’une grossesse de la date limite pour y mettre fin légalement. Quand la grossesse n’est pas prévue, chaque femme va vivre un temps de discernement souvent précipité et soumis à de fortes pressions de l’entourage. La décision d’avorter est donc souvent le fruit d’une lâcheté collective qui abandonne la femme en la sommant de faire un choix, alors qu’elle est précisément dans une situation qui demande un engagement et des encouragements.

Cet engagement, nous allons le prendre nombreux, et ces encouragements, nous allons les clamer haut et fort le 22 janvier à Paris, pour que la France revienne sur sa politique d’élimination systématique des plus fragiles et parmi eux les enfants trisomiques, et développe enfin une ambitieuse politique d’accueil de la vie et des femmes enceintes.

Source : Fondation Jérôme Lejeune.

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
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*Jeudi 2 FEVRIER Solennité de la Purification de la Très Ste Vierge Marie et Présentation de Notre-Seigneur au au Temple
*10h30, Messe et bénédiction des cierges de la Chandeleur....
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, 10h30 Messe, bénédiction et imposition des cierges de St Blaise....
LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
et
 
 
Des Sts du Kerala:
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St Abraham Koorilose Bava
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St Gregorios de Parumala
 
10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...

En raison du rappel à Dieu du Rd Père

 

Albert-Marie Remij, le Pèlerinage

 

prévu ce Weekend du 15 Janvier à

 

Paris est annulé.

 

PROGRAMME DES FUNERAILLES:

 

Les fidèles et amis de l'Eglise pourront tout au cours de la semaine venir prier sur le corps de celui qui fut un bon Moine et un saint Prêtre. Le corps de Dayroyo Albert-Marie est d'ores et déjà exposé en l'église du Monastère Syriaque. Le corps humain en effet , "Temple du Saint Esprit", appelé à la résurrection glorieuse étant le lieu où tout au cours de sa vie le Chrétien tâcha de se sanctifier pour s'accorder à Dieu Source et finalité de toute vie, doit être entouré du plus grand respect.

 

*Tous les jours, Offices Liturgiques et la Ste Messe seront célébrés en présence du corps de notre Père Albert avec des Services Liturgiques pour les défunts. UN REGISTRE EST DISPOSE A L'ENTREE DE L'EGLISE

 

*Dimanche 15 Janvier: Messe solennelle à 10h30 en présence de la dépouille mortelle de celui qui si souvent offrit l'Oblation Pure (Quadisha Qurbana) de l'Unique Sacrifice du Christ en cette église du Monastère où, avec son Métropolite et ses confrères, il accueillit les détresses humaines pour les confier au Christ Rédempteur. Après la Sainte Messe, célébration du "Bref Service Syriaque pour les défunts".

 

FUNERAILLES ET INHUMATION DU

 

Rd Père Albert-Marie Remij (Remy):

 

*Lundi 16 Janvier:

-9h, mise en bière à l'église

-10h Service Liturgique de l'Inhumation en l'église du Monastère suivie de l'enterrement au cimetière de CHAISE DIEU DU THEIL. Un repas fraternel sera partagé comme de coutume à l'issu de la Ste Messe et de l'inhumation.

 

SOYEZ NOMBREUX POUR ACCOMPAGNER DE VOS PRIERES ET

 

DE VOTRE AFFECTION VERS SON ETERNELLE DESTINEE

 

CELUI QUI, A LA SUITE DU CHRIST ET DANS LE CHRIST,

 

DONNA SA VIE POUR VOUS SERVIR ! MERCI.

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

PELERINAGE DU CENTENAIRE DE L'APPARITION DE LA SAINTE VIERGE A FATIMA

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Prés-inscriptions:

Donnez-nous votre opinion:

Préférez-vous le mois de 

MAI ou 

D'OCTOBRE ?

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 2,1-12.

Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. 
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. 
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. 
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » 
Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : 
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » 
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? 
Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? 
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – 
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » 
Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. » 

 

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Venez, fidèles, nous aussi, * dans les sentiments de notre cœur * courons aux flots du Jourdain * et, voyant le Christ baptisé en Sa chair * par Jean le Précurseur, * glorifions-Le avec lui en disant: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

La mer, à cette vue, s'enfuit, le Jourdain retourne en arrière.

Le rameau de Jessé a produit * l'arche divine et porteuse de manne, d'où sortit * l'éternelle fleur de la vie * Qui fit s'arrêter le Jourdain effrayé * et que Jean a touché de sa main * en s'écriant, plein de foi: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

Qu'as-tu, mer, à t'enfuir, et toi, Jourdain, à retourner en arrière?

Chantez des cantiques, Puissances des cieux; * mortels, psalmodiez, jubilez d'un même chœur; * car voici, le Seigneur, * le Reflet du Père, vient aux flots du Jourdain * se faire baptiser de la main d'un serviteur; * tous les peuples, écrions-nous: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Bienheureux êtes-vous, vénérables Martyrs du Christ notre Dieu: * vénérables, en effet * pour la justice on vous a persécutés; * Martyrs, car le glaive n'a pu vous séparer * de l'amour de Jésus Christ; * soyez donc dans l'allégresse et la joie, * car votre récompense sera grande dans les cieux.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen !

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En ce jour est illuminée la création, * en ce jour l'univers se réjouit * sur la terre comme au ciel; * les Anges se mêlent aux humains, * car la présence du Roi * amène aussi l'escorte de son armée. * Accourons donc vers le Jourdain, * voyons comment le Précurseur * baptise le chef non-fait-de-main-d'homme du Seigneur sans péché. * Avec l'Apôtre chantons d'un même chœur: * La grâce de Dieu s'est manifestée à nos yeux, * pour tous les hommes Elle est la source du salut, * Elle apporte aux fidèles la lumière et la vie.

(Apostiches ton 6 * Matines du 13 janvier)

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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 07:25
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Chers amis.Aloho m'barekh
 
Veuillez trouver ci-dessous le programme des funérailles de notre cher Père Albert (Dayroyo Albert-Marie)
 
Comme plusieurs le savent déjà, hier, notre Père Albert rendait son âme à Dieu à 9h45.
 
Depuis 5h du matin nous étions ensemble et nous avons prié, nous étions vraiment, en ces instants priants, "Un seul coeur une seule âme tendus vers Dieu".
 
C'est pendant les soins que lui donnait quotidiennement une équipe médicale très dévouée et infiniment respectueuse que notre Dayroyo Albert-Marie a rendu sa belle âme sacerdotale à son Dieu.
 
Il sera désormais dans le Christ, Unique Souverain et Eternel prêtre.
 
Priez, pour accompagner fraternellement et dans l'action de grâce pour cette vie de don et de fidélité notre Père Albert vers son éternelle destinée.
 
Nous sommes dans une peine immense de perdre ce bon et fidèle collaborateur à l'Oeuvre de Dieu.
 
En même temps que nous le pleurons nous affirmons notre foi indéfectible en Celui qui est notre vie et notre résurrection: Le Christ que nous aimons et que nous servons en Lui-même et dans Ses frères.
 
Aujourd'hui, le Père Albert rejoint Celui qu'Il a servit éperdument. Accompagnons-le de nos prières.
 
Puisse t-il, lorsqu'il sera près du Bon Berger, obtenir de Sa Miséricorde, de bonnes et saintes vocations pour servir notre mission Syro-Orthodoxe en France et en Afrique !
 
En union de prières, votre fidèlement en Christ.
 
+Mor Philipose, métropolite, Chandai ce 11.I.2017
 
Aucun texte alternatif disponible.

 

 

SE Mor Philipose-Mariam , métropolite,

 

Ses confrères, Moines et Prêtres,

 

Les fidèles et amis de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone,

 

vous font part du rappel à Dieu du

 

Révérend Père Albert Marie RÉMY

 

survenu le Mardi 10 Janvier 2017, à l’âge de 77 ans.

 

Son corps est exposé en l’Eglise du Monastère, un bref Service Liturgique pour les défunts est célébré chaque jour après chaque Office.

 

Le service religieux aura lieu le Lundi 16 Janvier, à 10h00,

en l’Eglise du Monastère Syriaque Notre Dame de Miséricorde

(4 Brévilly 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 asstradsyrfr@laposte.net), suivi de l’inhumation au cimetière de CHAISE DIEU DU THEIL.

 

Réunion au Monastère - Condoléances sur registre                Priez pour lui !

Cet avis tient lieu de faire part

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PROGRAMME DES FUNERAILLES:

Les fidèles et amis de l'Eglise pourront tout au cours de la semaine venir prier sur le corps de celui qui fut un bon Moine et un saint Prêtre. Le corps de Dayroyo Albert-Marie est d'ores et déjà exposé en l'église du Monastère Syriaque. Le corps humain en effet , "Temple du Saint Esprit", appelé à la résurrection glorieuse étant le lieu où tout au cours de sa vie le Chrétien tâcha de se sanctifier pour s'accorder à Dieu Source et finalité de toute vie, doit être entouré du plus grand respect.

 

*Tous les jours, Offices Liturgiques et la Ste Messe seront célébrés en présence du corps de notre Père Albert avec des Services Liturgiques pour les défunts. UN REGISTRE EST DISPOSE A L'ENTREE DE L'EGLISE

 

*Dimanche 15 Janvier: Messe solennelle à 10h30 en présence de la dépouille mortelle de celui qui si souvent offrit l'Oblation Pure (Quadisha Qurbana) de l'Unique Sacrifice du Christ en cette église du Monastère où, avec son Métropolite et ses confrères, il accueillit les détresses humaines pour les confier au Christ Rédempteur. Après la Sainte Messe, célébration du "Bref Service Syriaque pour les défunts".

 

FUNERAILLES ET INHUMATION DU

 

Rd Père Albert-Marie Remij (Remy):

 

*Lundi 16 Janvier:

-9h, mise en bière à l'église

-10h Service Liturgique de l'Inhumation en l'église du Monastère suivie de l'enterrement au cimetière. Un repas fraternel sera partagé comme de coutume à l'issu de la Ste Messe et de l'inhumation.

 

SOYEZ NOMBREUX POUR

 

ACCOMPAGNER DE VOS

 

PRIERES ET DE VOTRE

 

AFFECTION VERS SON

 

ETERNELLE DESTINEE CELUI

 

QUI, A LA SUITE DU CHRIST

 

ET DANS LE CHRIST, DONNA SA

 

VIE POUR VOUS SERVIR ! MERCI.

 

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CANTIQUES FRANÇAIS POUR LES INHUMATIONS :

Je crois que mon Sauveur est vivant

et qu' au dernier jour, je surgirai de la terre

Le jour viendra où dans ma propre chair,

je verrai Dieu mon Rédempteur.

 

1 - C'est lui que je reconnaitrai,

de mes yeux, je le contemplerai,

Le jour viendra où dans ma propre chair,

je verrai Dieu mon Rédempteur.

 

2 - Je garde en moi cette ferme espérance,

à nouveau je vivrai dans mon corps,

Le jour viendra où dans ma propre chair,

je verrai Dieu mon Rédempteur.

Souviens-toi de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts

Il est notre salut, notre gloire éternelle.

1) Si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons.

2) Si nous souffrons avec lui, avec lui nous règnerons. Alléluia, Alléluia, Alléluia !

3) En lui sont nos peines, en lui sont nos joies.

4) En lui l’espérance en lui notre amour. Alléluia, Alléluia, Alléluia !

5) En lui toute grâce, en lui notre paix.

6) En lui notre gloire,en lui le salut. Alléluia, Alléluia, Alléluia !

Souviens-toi de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts

Il est notre salut, notre gloire éternelle.

1) Si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons.

2) Si nous souffrons avec lui, avec lui nous règnerons.

3) En lui sont nos peines, en lui sont nos joies.

4) En lui l’espérance, en lui notre amour.

5) En lui toute grâce, en lui notre paix.

6) En lui notre gloire, en lui le salut.

1 - Depuis l'aube où sur la terre

Nous t'avons revu debout

Tout renaît dans la lumière,

O Jésus, reste avec nous ! (Bis)

 

2 - Si parfois sur notre route

Nous menace le dégoût

Dans la nuit de notre doute

O Jésus, marche avec nous ! (Bis)

 

3 - Tu cherchais les misérables,

Ton amour allait partout

Viens t'asseoir à notre table

O Jésus , veille avec nous ! (Bis)

 

4 - Si ta croix nous semble dure,

Si nos mains craignent les clous,

Que ta gloire nous rassure

O Jésus, souffre avec nous ! (Bis)

 

5 - Au-delà de ton Calvaire,

Tu nous donnes rendez-vous.

Dans la joie, près de ton Père,

O Jésus, accueille-nous. (Bis)

 

Refrain:

Je mets mon espoir dans le Seigneur
Je suis sûr de sa parole.
 

1 - Des profondeurs, je crie vers Toi, Seigneur,
Écoute mon appel!
Que ton oreille se fasse attentive
Au cri de ma prière!

2 - Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Qui donc subsistera ?
Mais près de Toi se trouve le pardon :
Je te crains et j'espère.

3 - Mon âme attend le Seigneur,
Je suis sûr de sa parole.
Mon âme attend plus sûrement le Seigneur
Qu'un veilleur n'attend l'aurore.

4 - Puisqu'auprès du Seigneur est la grâce,
L'abondance du rachat,
C'est Lui qui rachètera Israël
De toutes ses fautes.

 

 

  1. Afficher l'image d'origine
  2. Comme autrefois, Jésus sur le Calvaire,

Sur cet autel, Vous-vous offrez pour nous ;

Avec Saint Jean et Marie notre Mère,

Je viens aujourd’hui m’offrir avec Vous.

  1. Dieu Tout-Puissant, recevez cette Hostie :

C’est Votre Fils qui s’est offert pour nous,

A Son amour notre âme s’est unie

et c’est un seul amour qui s’offre à vous.

  1. Nous Vous prions pour l’Eglise souffrante,

Pour les Chrétiens endormis dans la Foi,

Par la vertu de la Divine Offrande,

Qu’ils soient bientôt admis auprès de Vous. Amîn.

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1) Sur Votre autel nos humbles présents,

Ne sont plus que simple apparence ;

C’est Votre Corps, c’est Votre Sang,

Votre âme Votre puissance,

Et c’est Vous-même en vérité

Ô Christ en Votre divinité.

 

2)Vous êtes là, Jésus Rédempteur,,

Actualisant Votre Offrande du Calvaire,

Unis à Vous, voyez, Seigneur,

Nos paroisses en prière.

Parmi Vos amis, vos enfants,

Comme autrefois vous êtes présent.

 

3) Souvenez-Vous, Seigneur, de nos morts

Et de tous les morts qu’on oublie ;

Que sur nos labeurs brillent encore

La lumière de leurs vies…

Dans le bonheur de Votre Ciel,

Donnez-leur le repos éternel. Amîn

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Dear friends.Aloho m'barekh

Please find below the funeral program of our dear Father Albert (Dayroyo Albert-Marie)

As many already know yesterday, Father Albert returned his soul to God at 9:45.

Since 5:00 am we were together and we prayed, we were truly, in these moments of prayer, "One heart only one soul stretched out to God."

It was during the care given daily by a very devoted and infinitely respectful medical team that our Dayroyo Albert-Marie made his beautiful priestly soul to his God.

He will henceforth be in Christ, Sole Sovereign and Eternal Priest.

Pray, to accompany fraternally and in thanksgiving for this life of gift and fidelity our Father Albert to his eternal destiny.

We are in immense pain to lose this good and faithful collaborator in the work of God.

At the same time that we mourn, we affirm our unwavering faith in Him who is our life and our resurrection: Christ whom we love and serve in Himself and in His brethren.

Today, Father Albert joined the One whom He served desperately. Accompany him with our prayers.

May he, when he is near the Good Shepherd, obtain from His Mercy, good and holy vocations to serve our Syro-Orthodox mission in France and Africa!

In union of prayers, your faithfulness in Christ.

+ Mor Philipose, Metropolitan, Chandai this 11.I.2017

Aucun texte alternatif disponible.

FUNERAL PROGRAM:

Throughout the week, the faithful and friends of the Church will be able to pray over the body of one who was a good Monk and a holy Priest. The body of Dayroyo Albert-Marie is already exhibited in the church of the Syriac Monastery. In fact, the human body, the "Temple of the Holy Spirit," called to the glorious resurrection, was the place where, throughout his life, the Christian endeavored to sanctify himself in order to conform himself to God. Source and finality of all life, Of the greatest respect.

* Every day Liturgical Offices and the Holy Mass will be celebrated in the presence of the body of our Father Albert with Liturgical Services for the Dead. A REGISTER IS AVAILABLE AT THE ENTRANCE OF THE CHURCH

* Sunday 15 January: Solemn Mass at 10.30 am in the presence of the mortal remains of the one who so often offered the Pure Oblation (Quadisha Qurbana) of the One Sacrifice of Christ in this church of the Monastery where, with his Metropolitan and his confreres, He welcomed human distresses to entrust them to Christ the Redeemer. After the Holy Mass, celebration of the "Brief Syriac Service for the Dead".

FUNERAL AND INHUMAN
Rd Father Albert-Marie Remij (Remy):

* Monday 16th January:
-9h, beer in the church
-10h Liturgical service of the burial in the church of the Monastery followed by the burial in the cemetery. A fraternal meal will be shared as usual at the end of the Holy Mass and burial.

BE NUMEROUS TO ACCOMPANY YOUR PRAYERS AND YOUR AFFECTION TO HIS LORD'S SORROW FOR THOSE WHO, AFTER CHRIST AND IN CHRIST, DONNA HIS LIFE TO SERVE YOU! THANK YOU.

(The photographs here are those of the first liturgical homage that the immediate followers of the monastery returned to the Father yesterday)

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Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Prières sur les défunts

      1. Une prière sur un Évêque lors de ses funérailles.

Seigneur, que l’éclat de Votre grâce, et les rayons de la bonté de Votre miséricorde, se répandent sur l’âme pure de l’Évêque qui nous a quitté. Entourez-le de la troupe de Vos saints Anges qui prennent soin de ceux qui Vous craignent et qu’ils l’escortent, car l’angoisse de la séparation, qui accompagne la mort pèse sur chacun, sur tous, bons ou méchants. Que Votre droite l’aide à parvenir jusqu’à Vous et à se tenir devant Vous avec un visage rayonnant, franc et sans honte.

      1. Une prière sur un prêtre défunt.
  1. Seigneur, ornez de l’habit de lumière, et du vêtement et de l’éclat des œuvres lumineuses ce Prêtre (N…), qui s’est séparé d’au milieu de nous et nous a quitté, afin qu’il entre avec des vêtements purs et lumineux, dignes des noces spirituelles, dans la salle des joies parée de lumière ; là, où demeurent les justes et où reposent les hommes droits, enfants de la lumière. Qu’il se réjouisse sans cesse avec eux, maintenant et toujours et dans l’éternité.
  2. Acceptez, o Seigneur, l’âme de Votre serviteur (N…) comme les offrandes pures qu’il Vous a faites. Puissiez-Vous agréer son retour près de Vous, comme les offrandes agréables qu’il Vous fit dans son service sacerdotal. Unissez-le aux Prêtres qui ont vécu selon l’Evangile, et aux administrateurs apostoliques de Vos Saints Mystères. Et s’ils reçoivent la récompense de leurs peines, que Votre serviteur (N…) que voici, obtienne avec eux un bon salaire et une récompense céleste : Père, Fils et Saint-Esprit.
  3. Ô Seigneur, que parvienne devant Vous la prière que nous Vous adressons à l’occasion des funérailles de Votre serviteur, le Prêtre pur, qui a remplit le même service que nous. Acceptez la prière d’intercession que nous faisons tous pour lui. Envoyez-lui le pardon de Votre miséricorde et faites-lui parvenir le secours de Votre grâce, car Vous êtes celui qui exauce les prières et pardonne les fautes. Nous Vous offrons la louange, maintenant et toujours et dans l’éternité.

 

      1. Une prière pour l’enterrement de quelqu’un en général.
  1. Seigneur, rendez cette âme, qui a quitté la vie terrestre et abandonné ce monde de souffrance, digne d’être conduite par Vos saints anges aux lieux pleins de vie et de joie, jusqu’au grand jour de la résurrection. Puisse-t-elle, là-bas, venir jusqu’à Vous avec un visage rayonnant plein de loyauté : Père, Fils et Saint-Esprit.
  2. Nous recourons à Vous, Dieu miséricordieux, pour cette âme, qui obéissant à Votre ordre, nous a quitté : qu’elle soit délivrée de l’emprise cruelle des démons et de la troupe maligne des ennemis invisibles qui séjournent dans les airs. Faîtes qu’elle avance tranquillement et qu’elle atteigne le lieu de vie et la cité de Vos saints : Père, Fils et Saint-Esprit.
  3. Que notre frère (N…) qui nous a quitté soit digne d’accéder au repos bienheureux, au havre de vie, au rang de Vos élus, au chœur de Vos vainqueurs et aux troupes de Vos saints. Que sa bouche Vous chante la louange interrompue et que sa langue Vous offre des actions de grâce incessantes, avec tous les justes, enfants de lumière : Père, Fils et Saint-Esprit.

 

      1. Lorsque le prêtre oint le défunt.
  1. Seigneur et Dieu, par ordre de Votre Divinité et la volonté de Votre Majesté, Vous avez rappelé Votre serviteur (servante) (N…) que voici, hors de la vie terrestre. Envoyez-lui l’assistance de la force de Vos saints Anges. Accordez-lui par cette huile appliquée sur son corps, de devenir imperméable et insaisissable aux puissances adverses du camp des ennemis qui guettent dans les airs et font la guerre aux âmes des humains, qu’ils n’aient sur lui (elle) aucune emprise. Faites que Votre serviteur (servante) parvienne au séjour de lumière et de paix avec les saints, joyeux et ravi qu’il (elle) Vous offre louange et action de grâce : Père, Fils et Saint-Esprit dans toute l’éternité. Amîn.

Ensuite, il trace trois croix avec l’huile : une sur le front, la seconde sur la poitrine et la troisième sur les genoux et dit :

Pour le repos des peines, pour la délivrance de la souffrance et pour la joie avec les saints :

au Nom du Père Amîn. Et du Fils Amîn. Et du Saint-Esprit pour la vie éternelle. Amîn

 

 

      1. Sur les vêtements abandonnés du défunt.

Seigneur Dieu, Vous avez rappelé Votre serviteur (servante) (N…) que voici, hors de la vie terrestre et hors de notre milieu : donnez la paix et le repos à son âme dans Votre royaume céleste. Dans Votre grâce, assistez les parents, les frères et sœurs, les supérieurs, les amis et tous les proches qu’il a laissés, et consolez-les dans Votre amour. Dans Votre bonté, bénissez les vêtements, les objets, le lit et tout ce qu’il (elle) a abandonnés près de nous. Ne permettez pas que le chagrin et le deuil nous accablent outre-mesure. Rendez-nous, plutôt dignes de voir ce frère (cette sœur) (N…) que voici et les objets qu’il (elle) a laissés près de nous, de cette façon : Vous l’avez appelé à Vous tout près de Vous, l’avez rassasié de Votre gloire et revêtu de Votre magnificence, afin que par tous et en toutes choses Vous soit offert honneur et gloire, maintenant et toujours et dans l’éternité. Amîn.

 

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 09:33

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“Prayer in church is important. The best thoughts and feelings come in church, yes, and the enemy attacks more violently in church, but with the sign of the Cross and the Jesus Prayer, you drive him away. It is good to stand in some dark corner in church and to pray to God. “Let us lift up our hearts!” the priest exclaims, but our mind often creeps along the ground, thinking about indecent things. Fight against this.”
(St. Barsanuphius of Optina, in : "Living Without Hypocrisy: Spiritual Counsels of the Holy Elders of Optina" )

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 12,1-5.

Frères, je vous invite, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos corps en victime vivante, sainte, agréable à Dieu : c'est là votre culte spirituel. 
Et ne vous conformez pas au siècle présent, mais transformez-vous par le renouvellement de l'esprit, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. 
En vertu de la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas s'estimer plus qu'il ne faut ; mais d'avoir des sentiments modestes, chacun selon la mesure de la foi que Dieu lui a départie. 
Car, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 
ainsi nous qui sommes plusieurs, nous ne faisons qu'un seul corps dans le Christ, et chacun en particulier nous sommes membres les uns des autres. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,42-52.

Quand il eut douze ans, comme ils étaient montés selon la coutume de la fête, 
et qu'ils s'en retournaient, le temps étant passé, l'enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne le surent pas. 
Pensant qu'il était avec la caravane, ils marchèrent tout un jour, puis ils le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. 
Ne l'ayant point trouvé, ils s'en retournèrent à Jérusalem en le recherchant. 
Or, au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; 
et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de son intelligence et de ses réponses. 
En le voyant, ils furent stupéfaits, et sa mère lui dit : " Mon enfant, pourquoi nous avez-vous fait cela ? Voyez, votre père et moi, nous vous cherchions tout affligés. " 
Et il leur répondit : " Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être dans les choses de mon Père ? " 
Mais ils ne comprirent pas la parole qu'il leur dit. 
Et il descendit avec eux, et il vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses en son cœur. 
Et Jésus progressait en sagesse, en taille et en grâce, auprès de Dieu et des hommes. 

 

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Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélies sur l'évangile de Luc, n°18 ; SC 87 (trad. SC p. 267 rev.) 

 

« C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple »

 

A l'âge de douze ans, Jésus reste à Jérusalem. Ne le sachant pas, ses parents le cherchent avec inquiétude et ne le trouvent pas. Ils cherchent « parmi leurs proches parents », ils cherchent « parmi leurs compagnons de route », ils cherchent « parmi leurs connaissances », mais, parmi tous ces gens-là, ils ne le trouvent pas. Mon Jésus ne veut pas être trouvé dans la foule. 

Apprenez donc où ils l'ont trouvé pour que vous aussi vous puissiez le trouver : « À force de recherches, ils le trouvèrent dans le Temple ». Non pas n'importe où, mais « dans le Temple », et pas simplement dans le Temple, mais « au milieu des docteurs qu'il écoutait et qu'il interrogeait ». Vous aussi, cherchez donc Jésus dans le temple de Dieu, cherchez-le dans l'Église, cherchez-le auprès des maîtres qui sont dans ce temple et qui n'en sortent pas. Si vous cherchez de cette façon, vous le trouverez. 

Ils le trouvent « assis au milieu des docteurs, les interrogeant et les écoutant ». Maintenant encore, Jésus est ici ; il nous interroge et nous écoute parler. « Tous étaient dans l'admiration », dit Luc. Qu'est-ce qu'ils admiraient ? Non pas ses questions qui pourtant étaient admirables, mais ses réponses. « Moïse parlait, dit l'Écriture, et Dieu lui répondait par une voix » (Ex 19,19). C'est ainsi que le Seigneur apprenait à Moïse ce qu'il ignorait. Tantôt Jésus interroge, tantôt il répond, et si admirables que soient ses questions, ses réponses sont plus admirables encore. 

Pour que nous puissions l'entendre nous aussi et qu'il nous pose des questions qu'il résoudra lui-même, supplions-le, mettons un effort intense et douloureux à le chercher, et nous pourrons alors trouver celui que nous cherchons. Ce n'est pas sans raison qu'il est dit dans l'Écriture : « Votre père et moi nous vous cherchions dans la douleur ». Il faut en effet que celui qui cherche Jésus ne le fasse pas avec négligence et mollesse, d'une manière intermittente, comme le font certains et qui, pour cette raison, ne le trouvent pas. Pour nous, disons : « Nous vous cherchons avec peine ».

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"La prière à l'église est importante.

 

Les meilleures pensées et sentiments viennent à

l'église, oui, et l'ennemi attaque plus violemment

à l'église, mais à l'aide du signe de Croix et de la

Prière de Jésus, tu l'en chasse.

 

C'est bon de rester dans un coin sombre dans

l'église et de prier Dieu.

 

"Élevons nos cœurs!" proclame le prêtre,

 

mais souvent notre esprit croupit au sol, plongé

dans des pensées malsaines.

 

Bats-toi contre ça."


(Saint Barsanuphe d'Optina, "Vivre sans hypocrisie : Conseils spirituels des saints anciens d'Optina" )

SAINT(S) DU JOUR:

 Commemorates the dhukrono of St. Jacob of Nisbis.

Aucun texte alternatif disponible.

Known as "Moses of Mesopotamia", Mor Ya`qub Nisibnoyo was the bishop of Nisibin from 308/9 A.D. till his death in AD 338. Mor Ya`qub has always been a prominent figure in the Syriac-speaking Church tradition. He acquired a reputation for great learning, ability and holiness. Little is known about his life; however, we know that he took a leading role in opposing the Arian heresy at the Council of Nicaea (325).

He is honored as a malphono (i.e., theological doctor) by both the Syriac and Armenian Churches. Mor Ya`qub of Nisibin undertook the construction of a church building in Nisibin between 313 and 320. His relics were saved from the a Persian invasion and were send to Constantinople for safety around the year 970.

Ce jeudi 12 janvier, les Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe commémorent le dhukrono de Saint -.. Jacob de Nisbe.


Connu sous le nom de "Moïse de Mésopotamie", mor ya ' qoub nisibnoyo a été l'évêque de nisibe de 308/9 a.d. jusqu'à sa mort en 338.

Mor ya ' qoub a toujours été un personnage éminents dans la tradition de l'Eglise enseignante.

Il a acquis une réputation pour l'apprentissage, la capacité et la sainteté.

On sait peu de choses sur sa vie ; cependant, nous savons qu'il a pris un rôle de premier plan pour s'opposer à l'hérésie ariènne au conseil de Nicée (325).
Il est honoré en tant que malphono (le docteur théologique) par les églises syriaque et arméniennes.

Mor ya ' qoub de nisibin a entrepris la construction d'un bâtiment de l'église à nisibin entre 313 et 320.

Ses reliques ont été sauvées de l'invasion perse et ont été envoyés à Constantinople pour la sécurité autour de l'année 970.

For more info visit http://www.soc-wus.org/ourch…/St.%20James%20of%20nisibis.htm

Sainte TATIANA (Tatienne),

 

martyre (+226)

TATIANA 12 JANVIER

  

Tatienne était la fille d'un noble consul romain, elle était  belle et noble, elle partageait le malheur des pauvres, soignaient les malades, aidait les orphelins à voler de leurs propres ailes…Dénoncée comme chrétienne, elle fut  suspendue à une potence,  les bourreaux l'outragèrent en lui tondant la chevelure et finalement elle fut décapitée.

 

Pourquoi cette martyre romaine est elle devenue si populaire en Russie ?  Dérivé du latin Tatienne, son nom fut slavisé à partir du mot russe "tat" qui signifiait "voleur, bandit " ? La même racine avait cependant  une autre interprétation : "tata" en slavon signifiait "papa", autrement dit, le prénom Tatiana pouvait se lire comme "fille chérie de son père".

 

C’est à cause de  son dévouement, qu’elle fut célébrée, on dit que Sainte Tatiana est la seule à savoir comment rendre confortable la vie de toute créature vivante pendant les rigoureux froids de janvier… 

 

Elle est la patronne de l’Université car le 12 janvier (25 janvier d'après le nouveau calendrier) 1724, le jour de Sainte Tatiana, Pierre le Grand fonda l'Académie des sciences à Saint-Pétersbourg et le 12 janvier 1755 l'impératrice Elisabeth Petrovna (portrait ci-contre) fonda l'université de Moscou.

Mais célébrer une telle patronne, martyre, devrait se faire dans la douleur et pourtant les étudiants se rassemblent le 25 janvier pour se réjouir, se divertir, boire un coup. Selon le témoignage d'un étudiant en médecine qui devait devenir un homme de lettres célèbre, Anton Tchékhov, "Ce jour-là on a tout bu, sauf la Moskova, et encore à cause de la glace qui la recouvrait...  "

 

Nous le devons à l'un et à l'autre 

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Le mystère de la maternité de Marie est tellement grand qu'il a quelque peu jusqu'ici laissé dans l'ombre le mystère de la paternité de Joseph. Il nous convient de l'affirmer avec force : la maternité de Marie à l'égard de Jésus appelait la paternité de Joseph, qui en est inséparable et y puise sa source et sa grandeur.

Inséparable, non pas comme un complément surajouté, mais comme partie intégrante d'une même fonction parentale à l'égard de Jésus. C'est même par le lien de la paternité de Joseph que Jésus est reconnu comme relié à son ascendance davidique, la descendance généalogique se transmettant par voie masculine (voir Mt 1, 1 et 16 -20).

Joseph ayant accueilli de tout cœur dans sa vie Marie son épouse, et le mystère de l'enfant conçu en elle (Mt 1,24), c'est conjointement qu'ils vont se consacrer à leur tâche d'accueillir Jésus et de le préparer à sa mission, elle comme mère, lui comme père. 

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

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TOURNEE DE BENEDICTION DES MAISONS PAR LES PRÊTRES A PARTIR DE L'EPIPHANIE-THEOPHANIE

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Le Jourdain

POURQUOI BÉNIR LES MAISONS À LA THÉOPHANIE ?
Le Christ vint au Jourdain –

« Nous savons par la sainte Écriture que ce n’est pas seulement le peuple qui venait vers le fleuve du Jourdain pour s’y immerger : le Christ également y vint. Or Jésus est venu vers Jean et lui a demandé le baptême, non parce qu’il avait besoin d’être purifié des péchés, car Il était le Dieu Homme, mais pour sanctifier la création. Il ressort de cela que le Royaume de Dieu vient à nous seulement dans la mesure où nous nous tournons vers lui.

Il vient vers les fidèles

« La présence des prêtres dans les maisons des fidèles à la Théophanie nous révèle que ce ne sont pas seulement les fidèles qui viennent vers l’Église : mais le Christ Lui-même, par le ministère du prêtre vient vers eux. Le Sauveur ne reste pas enfermé dans l’église, et Il est conduit sacramentellement dans les maisons des fidèles, pour renforcer son unité avec eux. La sanctification des maisons avec l’Eau sainte gratifie les fidèles d’une plus grande force pour accomplir la volonté de Dieu. Par cela, chaque famille devient une Église confessant plus profondément la foi.

Il vient en état de sacrifice

« Nous aurions tort de penser que nous seuls faisons la route vers le Christ. Comme le montrent les hymnes de l’Église, ce ne sont pas les soldats romains qui ont étendu les mains du Christ sur la Croix : mais le Christ Lui-même ouvre ses bras dans le geste d’un amour qui va jusqu’à la mort, par amour pour le Père et pour tous les hommes. Et, dans cette attitude d’embrassement, Il veut entrer également dans nos maisons, pour déverser sur nous l’amour divin.

Entretenir le feu de l’amour divin

« La sanctification des maisons à la Théophanie n’est pas une plénitude en elle-même,  au sens où, à partir de ce moment, les fidèles n’auraient plus à aller à l’église. Au contraire, la présence sacramentelle du Christ dans la maison des fidèles par le ministère du prêtre allume le feu de l’amour dans le cœur des chrétiens, et il dépend d’eux de chercher à entretenir ce feu en allant le plus souvent possible participer aux offices de l’Église.

« Profitez de la venue du prêtre dans vos maisons, et vous n’aurez pas de regrets au sujet du Christ ! »

(Adrian Cocosila, CrestinOrtodox.ro, 2 janvier 2017)

(Source: "Sagesse Orthodoxe"

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

SAINTE PELAGIE ET L'ICÔNE MIRACULEUSE DE L'ANNONCIATION
(Avec une pensée pour notre Soeur Marie-Suzanne de Yaoundé dont le prénom de Baptème est Pélagie)
Sainte Pélagie de Tinos et l'icône miraculeuse
 
 

En mars 1821 et 1822, au monastère de Kechrovouni, Michel Polyzoès et sœur Pélagie voient en songe à trois reprises la Vierge vêtue d’une robe d’or et environnée d’une vive lumière divine. Elle leur demande de fouiller le champ d’un village voisin à l’emplacement de « sa maison ».

Entreprises avec l’autorisation de l’évêque Gabriel, les fouilles révèlent les ruines d’une ancienne église, sur les fondements de laquelle on a érigé un nouvel édifice consacré à saint Jean Baptiste et à la Mère de Dieu, Source de Vie.

En 1823, les ouvriers qui nivellent le sol pour poser le dallage dégagent de la terre une icône de l’Annonciation.

L’icône aurait appartenu à l’église byzantine, probablement détruite par les turcs au X° siècle. Elle aurait donc été ensevelie pendant 850 ans… et ni la terre ni l’humidité ne l’ont endommagée.

Dans toute l’île il y eut une grande explosion de joie.

Le sanctuaire fut construit avec les marbres des temples de Neptune, relativement rapidement (en 8 ans), malgré la guerre que la Grèce menait pour se libérer du joug Ottoman. Les ouvriers travaillèrent en demandant peu, et on racontent quelques multiplications miraculeuse quand l’argent manquait. Le sanctuaire fut achevé en 1830.

L’icône fut couverte de pierres précieuses et on peut tout juste voir son visage.

Sainte Pélagie de Tinos et l'icône miraculeuse
Sainte Pélagie de Tinos et l'icône miraculeuse

Il y eut bien des miracles :
Le puits desséché fut soudain rempli d’eau.
Le vice consul anglais (catholique) faisait naufrage à proximité, il implora la Vierge qui apaisa la mer, il offrit une somme importante pour la construction du sanctuaire.
Un chiliarque musulman reçut aussi la guérison alors que sa maladie était incurable, il offrit un magnifique jet d’eau.
Le plus grand miracle fut sans doute la libération de la Grèce.
Les pèlerins en nombre viennent vénérer l’icône de la « Mégalocharè » (« Pleine-de-Grâce ») ou « Panaghia Evanghelistria » (Vierge de l’Annonciation).

La spiritualité du sanctuaire et fêtes :


La spiritualité de ce sanctuaire ressemble à celle de Lourdes : pénitence, conversion, réconciliation, confiance et espérance dans l’intercession de la Vierge Marie.
Les pèlerins viennent parfois pied nus, ils viennent offrir des cierges, de l’encens, des parfums…

 

Fêtes :

  • 30 janvier (anniversaire de l’icône retrouvée)
  • 25 mars : Annonciation (avec les représentants du gouvernement et de la marine
  • juillet : anniversaire de la vision de sœur Pelagia
  • 15 août jusqu’au 23 août : Dormition.

La spiritualité de ce sanctuaire ressemble à celle de Lourdes : pénitence, conversion, réconciliation, confiance et espérance dans l’intercession de la Vierge Marie.

From the sayings of the Great St. Anba Antony :

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-" Our life and death is with neighbour. 
If we gain our brother, we have gained God, but if we scandalise our brother, we sinned against Christ "
As St. John the apostle said "He who doesn't love his brother whom he has seen, how can he love God whom he has not seen? " ( 1John 4 : 20 )

 

" notre vie et notre  mort

 

dépendent de notre rapport au

 

prochain.

 


Si nous  gagnons notre frère, nous

 

 gagnons Dieu, mais si nous

 

scandalisons notre frère, nous  

 

péchons contre le Christ "
C'est ainsi que Saint Jean l'Apôtre

 

disait :

 

 

"celui qui n' aime pas son frère qu'

 

il voit, comment peut-il aimer Dieu

 

qu' il ne voit pas  ?"

(1 JEAN 4 : 20).

Que les fidèles Syro-Orthodoxes Francophones s'engagent pour la vie!Autour du Père Isaac et de Soeur Marie-André, TOUS A PARIS!

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Dans quelques jours, les Français ont rendez-vous à Paris pour réaffirmer leur attachement inconditionnel au respect de la vie, à un moment de leur histoire où la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte. Le gouvernement n’a pas cessé depuis 5 ans de promouvoir l’Interruption Volontaire de Grossesse : suppression de la condition de détresse, du délai de réflexion et résolution créant un droit fondamental à l’avortement.

Il aura même été jusqu’au bout de sa logique en créant un délit d’entrave numérique à l’avortement, qui privera demain les femmes enceintes d’un droit à l’information libre sur la réalité et les conséquences d’une Interruption Volontaire de Grossesse. Il ne s’agit bien sûr que de l’information dissuasive de l’avortement, dont peut-être certains supports, comme notre manuel de bioéthique souvent cité dans les médias ces dernières semaines.

Dans ce contexte de guerre impitoyable contre le respect de la vie et des femmes enceintes, une génération nouvelle a souhaité rejoindre les partenaires historiques de la Marche Pour La Vie. Désormais constituée en association, elle rassemble sous le même sigle un collectif d’associations, pour certaines engagées depuis plus de 20 ans dans la défense de la vie, parmi elles la Fondation Jérôme Lejeune, Renaissance Catholique, Choisir La Vie, rejointes par les Eveilleurs d’Espérance, les Survivants, et aussi l’Avant-Garde. Elle a par ailleurs reçu le soutien officiel de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) et de l’Alliance VITA.

La grande Marche Pour La Vie 2017 est prête. Développant une communication inédite depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, elle cherche résolument à interpeller l’opinion publique sur la responsabilité collective de notre société qui accepte le chiffre vertigineux de 220000 avortements annuels depuis 40 ans. Cette campagne se décline en 5 visuels principaux à diffuser largement sur les réseaux sociaux.

La communication pour la Marche Pour la Vie a choisi ce slogan « IVG tous concernés » car une décision d’avortement se joue dans le temps très court qui sépare la découverte d’une grossesse de la date limite pour y mettre fin légalement. Quand la grossesse n’est pas prévue, chaque femme va vivre un temps de discernement souvent précipité et soumis à de fortes pressions de l’entourage. La décision d’avorter est donc souvent le fruit d’une lâcheté collective qui abandonne la femme en la sommant de faire un choix, alors qu’elle est précisément dans une situation qui demande un engagement et des encouragements.

Cet engagement, nous allons le prendre nombreux, et ces encouragements, nous allons les clamer haut et fort le 22 janvier à Paris, pour que la France revienne sur sa politique d’élimination systématique des plus fragiles et parmi eux les enfants trisomiques, et développe enfin une ambitieuse politique d’accueil de la vie et des femmes enceintes.

Source : Fondation Jérôme Lejeune.

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IMMIGRATION:

DISCOURS MI FIGUE,MI RAISIN DE FRANCOIS DEVANT LES AMBASSADEURS.

Devant les ambassadeurs accrédités au Saint-Siège, François est notamment revenu lundi sur la question migratoire, confirmant le fait que les pays doivent limiter leur accueil à leur capacité d’intégration des migrants.

Le pape François confirme, lundi 9 janvier, dans son discours annuel adressé au corps diplomatique accrédité près le Saintè-Siège, «la démarche prudente» que les «autorités publiques» se doivent d’adopter pour l’accueil des migrants car celui-ci «implique d’évaluer avec sagesse et prévoyance jusqu’à quel point leur pays est en mesure d’offrir une vie décente aux migrants».

Le Pape avait lancé un premier appel similaire à la «prudence», le 1er novembre dernier – lors d’une conférence de presse dans l’avion au retour d’un voyage en Suède – en réponse à une question sur «la fermeture des frontières»: «En théorie, on ne peut pas fermer le cœur à un réfugié, avait-il répondu, mais les gouvernants, s’ils doivent être très ouverts à recevoir, doivent aussi faire le calcul de savoir comment les recevoir.
Parce qu’on ne doit pas seulement recevoir un réfugié mais il faut l’intégrer». François, qui tenait jusque là un discours pour une immigration sans limite, avait alors, pour la première fois, parlé de la nécessité de «la prudence des gouvernants» en cette matière. [...]

Ainsi les migrants «ne doivent pas oublier qu’ils ont le devoir de respecter les lois, la culture et les traditions des pays dans lesquels ils sont accueillis». Mais, en retour, le pays qui les accueille doit «garantir la possibilité aux migrants d’intégrer les tissus sociaux» sans qu’ils «sentent menacés leur sécurité, leur identité culturelle et leurs équilibres sociopolitiques». [...]

le pape fait également part, comme lors de son retour de Suède, de son inquiétude face à la montée du populisme dans le monde: «L’idéologie, qui utilise les difficultés sociales pour attiser le mépris et la haine et qui voit l’autre comme un ennemi à anéantir, est ennemie de la paix [...]. Se déguisant en porteuses de bien pour le peuple, elles laissent au contraire derrière elles, pauvreté, divisions, tensions sociales, souffrance et souvent aussi, la mort. La paix, au contraire, conclut François se conquiert par la solidarité.»

Autre confirmation, le pape François évite une nouvelle fois – comme il l’a fait depuis le début des événements dramatiques – d’assimiler les attentats commis par les djihadistes islamistes à une quelconque référence religieuse.
 Il préfère évoquer le terme neutre de «terrorisme de matrice fondamentaliste» qui «a fauché de nombreuses victimes dans différents pays, en Afghanistan, Bengladesh, Belgique, Burkina Faso, Egypte, France, Allemagne, Jordanie, Irak, Nigeria, Pakistan, Etats-Unis d’Amérique,Tunisie et Turquie». [...]

François n’évoque plus, officiellement et au plus haut niveau, les racines chrétiennes de l’Europe comme le faisaient ses deux prédécesseurs. Certes, lance-t-il, «l’Europe entière est en train de traverser un moment décisif de son histoire où elle est appelé à retrouver son identité» mais cela passe par la «redécouverte» de ses «propres racines» sans qualificatif particulier: «Face aux poussées qui désagrègent, dit François, il est toujours plus urgent de mettre à jour l’“idée d’Europe” pour faire naître un nouvel humanisme basé sur la capacité d’intégrer, de dialoguer et de générer, qui a rendu grand celui qu’on appelle Vieux Continent.» [...]

Le Figaro

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Le président al-Sisi s’est rendu à la cathédrale SAINT MARC du Caireà l’occasion de la messe de vigile de Noël

 

Comme il l’avait déjà fait en 2016, le président égyptien al-Sisi s’est rendu à la cathédrale Saint-Marc du Caire, siège du patriarcat copte orthodoxe, à l’occasion de la messe de vigile de Noël, célébrée le vendredi 6 janvier (calendrier julien). Il y a été accueilli par le patriarche Théodore II et par les ovations des fidèles rassemblés.

Pas plus que l’année dernière, le chef de l’État n’a « assisté » à la messe, comme on a pu le lire dans tant d’articles… Il y a fait une brève apparition et prononcé un court discours au cours duquel il a promis que les deux dernières églises qui avaient été détruites ou endommagées lors de sinistres événements d’août 2013 et qui n’ont pas encore été reconstruites ou restaurées, le seraient cette année.

Il n’y a pas eu, semble-t-il, d’allusion de sa part au terrible attentat islamiste qui s’est produit le 11 décembre dernier sur le domaine de la cathédrale qui a coûté la vie à 28 personnes.

Source : Al Araby, 7 janvier

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QUE FAUT-IL EN PENSER ?...LISEZ ATTENTIVEMENT...

Chrysallis, association espagnole de parents d’enfants transsexuels, a lancé une campagne d’affichage qui suscite l’indignation. Cette propagande transgenre montre un dessin représentant quatre enfants nus dont une fille avec un pénis et un garçon avec une vulve. Le slogan de la campagne : " il y a des filles avec un pénis et des garçons avec une vulve. C’est aussi simple."  

 

Cette campagne s’affiche dans différentes villes, y compris dans le métro, et dans différents médias. Une campagne de propagande transgenre financée grâce à une subvention de 30.000 $ venus d’un « mécène » de New York,.

La veille de l’apparition de cet affichage sur les abris bus, l’affiche avait été diffusée sur la page Facebook de Chrysallis, mais elle avait été rapidement censurée parce qu’elle violait les règles du réseau social. L’association a alors décidé de modifier l’image sur Facebook, plaçant le slogan de façon à couvrir les parties génitales.

Cette campagne suit d’autres, toutes scandaleuses, comme celle d’avril 2016, relayée dans certains établissements scolaires :

 

Il faut noter que ces campagnes bénéficient visiblement d’importants financements puisque l’association Chrysallis est en mesure de proposer des documents de propagande transgenre dans de nombreuses langues, de façon à les exporter dans d’autres pays et sur d’autres continents.

 

 

 

Au nom de la ''Liberté'' et des ''Droits de l'homme'' !

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12 janvier 1794 : Premières fusillades au Champ des Martyrs d'Avrillé.
« S'ils ne tombaient pas au coup, alors les tigres, avec leurs sabres les coupaient et les hachaient en morceaux... » Situé à l'écart d'Angers, le Champ des Martyrs d'Avrillé est un lieu de recueillement émouvant dont chaque recoin évoque la mémoire de près de 2.000 victimes de la Terreur fusillées à cet endroit. 

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12 janvier :500 victimes, principalement des hommes, paysans et artisans.
15 janvier :300 victimes, des hommes âgés de 18 à 65 ans.
18 janvier :250 victimes, parmi lesquelles beaucoup de femmes, âgées de 19 à 63 ans.

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20 janvier :400 victimes, des hommes âgés de 17 à 65 ans.
21 janvier : 150 victimes, hommes et femmes
22 janvier :80 victimes.

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1er février :400 victimes, principalement des femmes, âgées de 18 à 72 ans.

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10 février :200 victimes, des hommes et des femmes, âgés de 16 à 71 ans.
16 avril : 200 victimes, hommes et femmes

http://www.vendee-chouannerie.com/12-janvier-1794-premieres…

INVITATION(S):

________

Les évêques de l'Eglise Romaine-catholique en France et le groupe de travail sur les églises présidé par Mgr Jacques Habert, évêque de Séez,
sont heureux de vous inviter à la journée de colloque
Les églises, un enjeu pour tous qui aura lieu le vendredi 10 mars 2017 de 10h à 17h au Collège des Bernardins, à Paris

colloque églises Bernardins 10 mars 2017

COLLOQUE LES ÉGLISES, UN ENJEU POUR TOUS

  • 10 mars 2017
  • au Collège des Bernardins 20 rue de Poissy – 75005 Paris
  • de 10h à 17h

Comment concilier préservation de notre patrimoine et mutation de notre société…  Des personnalités du monde du patrimoine, de l’architecture et des médias interviendront pour donner des pistes à la réflexion.

 

Pour s’inscrire, un formulaire  est mis en ligne à l’adresse suivante www.colloque10mars.catholique.fr

PROGRAMME

Affectation et utilisation Ces sujets qui nous interrogent ou nous inquiètent

10h-12h30 Ouverture du colloque par Mgr Jacques HABERT :

  • Nos églises, lieux publics, lieux mystiques par le P. Olivier de CAGNY
  • Regards esthètes et regards croyants, les églises entre culte et patrimoine par Isabelle SAINT-MARTIN
  • Les églises et la société française aujourd’hui par Jean-Michel LENIAUD

14h-17h Témoignages, animés par Géraldine de SPÉVILLE, Conférence des évêques de France :

  • P. Bertrand LAURENT, initiative diocésaine “Courant d’art” diocèse de Rouen
  • Marie LEHY, initiative diocésaine “Églises Ouvertes” diocèse d’Arras
  • Eric SUCHÈRE, initiative locale “L’Art dans les chapelles”

Table ronde, animée par Frédéric MOUNIER, La Croix :

  • Jérôme TOLOT, directeur général des “Chantiers du Cardinal”
  • Benoît de SAGAZAN, rédacteur en chef de la revue “Le Monde de la Bible”
  • Servane DESMOULINS-HEMERY, DRAC

Conférence conclusive : les églises dans la vie par Jean-Marie DUTHILLEUL

======

 

De: michel haim <haim_michel@hotmail.fr>

 
 


 

 

Chers Amis 

Cordoba vous adresse tout d'abord ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2017, que la paix vienne sur le monde , et que nous y contribuons par l'échange et la parole.

Dans le cadre de notre cycle sur les trois monothéismes et l'espérance, nous vous convions à notre prochaine conférence qui sera présentée par:

 
M. Michel ROUCHE, Professeur émérite à Paris-IV-Sorbonne, historien, chercheur et spécialiste des religions.
Dans le Christianisme quelle Espérance ?
 

 

La conférence se déroulera au Centre Culturel le jeudi 19 janvier à 20H30, 3 avenue de Liège , à Saint Mandé 94160.
Elle sera suivie d'une collation.

Bien Cordialement

Pour Cordoba,
www.asso-cordoba.org
 
Michel Haïm
Tel : 06 09 28 29 19.

 

_____

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
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*Jeudi 2 FEVRIER Solennité de la Purification de la Très Ste Vierge Marie et Présentation de Notre-Seigneur au au Temple
*10h30, Messe et bénédiction des cierges de la Chandeleur....
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, 10h30 Messe, bénédiction et imposition des cierges de St Blaise....
 
 
LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
et
 
Des Sts du Kerala:
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10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...
 

Aucun texte alternatif disponible.

 

En raison du rappel à Dieu du Rd Père

 

Albert-Marie Remij, le Pèlerinage

 

prévu ce Weekend du 15 Janvier à

 

Paris est annulé.

 

PROGRAMME DES FUNERAILLES:

 

Les fidèles et amis de l'Eglise pourront tout au cours de la semaine venir prier sur le corps de celui qui fut un bon Moine et un saint Prêtre. Le corps de Dayroyo Albert-Marie est d'ores et déjà exposé en l'église du Monastère Syriaque. Le corps humain en effet , "Temple du Saint Esprit", appelé à la résurrection glorieuse étant le lieu où tout au cours de sa vie le Chrétien tâcha de se sanctifier pour s'accorder à Dieu Source et finalité de toute vie, doit être entouré du plus grand respect.

 

*Tous les jours, Offices Liturgiques et la Ste Messe seront célébrés en présence du corps de notre Père Albert avec des Services Liturgiques pour les défunts. UN REGISTRE EST DISPOSE A L'ENTREE DE L'EGLISE

 

*Dimanche 15 Janvier: Messe solennelle à 10h30 en présence de la dépouille mortelle de celui qui si souvent offrit l'Oblation Pure (Quadisha Qurbana) de l'Unique Sacrifice du Christ en cette église du Monastère où, avec son Métropolite et ses confrères, il accueillit les détresses humaines pour les confier au Christ Rédempteur. Après la Sainte Messe, célébration du "Bref Service Syriaque pour les défunts".

 

FUNERAILLES ET INHUMATION DU

 

Rd Père Albert-Marie Remij (Remy):

 

*Lundi 16 Janvier:

-9h, mise en bière à l'église

-10h Service Liturgique de l'Inhumation en l'église du Monastère suivie de l'enterrement au cimetière de CHAISE DIEU DU THEIL. Un repas fraternel sera partagé comme de coutume à l'issu de la Ste Messe et de l'inhumation.

 

SOYEZ NOMBREUX POUR ACCOMPAGNER DE VOS PRIERES ET

 

DE VOTRE AFFECTION VERS SON ETERNELLE DESTINEE

 

CELUI QUI, A LA SUITE DU CHRIST ET DANS LE CHRIST,

 

DONNA SA VIE POUR VOUS SERVIR ! MERCI.

 

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PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Reflet de la Lumière et toi-même Lumière, Jésus, * de Ton ineffable rayonnement * Tu nous as tous illuminés, * nous qui fûmes aveuglés par le serpent dans l'Eden; * et maintenant qu'au Jourdain nous avons vu la lumière à Ta clarté, nous chantons avec foi: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

La mer, à cette vue, s'enfuit, le Jourdain retourne en arrière.

Dispensateur des redoutables mystères auxquels tu fus initié, * Précurseur de la Joie et témoin de l'Esprit, * demande au Verbe qui, selon sa volonté, * a daigné se faire baptiser par toi * d'accorder en tout temps la rédemption * à ceux qui chantent pour lui: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

Qu'as-tu, mer, à t'enfuir, et toi, Jourdain, à retourner en arrière?

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Fidèles, avec sagesse élevons nos cœurs; * empressons-nous vers les flots du Jourdain * afin de voir le Créateur * baptisé en Sa chair * par Jean le Précurseur * et, le glorifiant avec lui, nous chanterons: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Elle dépasse l'entendement, * l'œuvre divine du salut! * Comment le Créateur incline la tête devant l'œuvre de Ses mains? * Il nous donne en exemple un modèle d'humilité * pour nos âmes illuminées. * C'est pourquoi nous chantons: * Bénie soit Ton épiphanie, notre Dieu, gloire à Toi.

(Matines Bysantines du 12 janvier * Apostiches, t. 6)

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 18:21

Bapteme-Christ_2a.jpg

'As long as the pot is on the fire, no fly nor any other animal can get near it, but as soon as it is cold, these creatures get inside. So it is for the monk; as long as he lives in spiritual activities, the enemy cannot find a means of overthrowing him.'

(St. Poemen )

Appel à la prière pour la santé du Père Albert (Dayroyo Albert-Marie)

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Le Monastère Syriaque N-D de Miséricorde et les fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone remercient tous ceux qui veilleront avec nous dans la prière pour ce prêtre qui toute sa vie fut un zélé serviteur du Christ et de ses frères et se trouve actuellement en agonie.

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 12,1-5.

Frères, je vous invite, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos corps en victime vivante, sainte, agréable à Dieu : c'est là votre culte spirituel. 
Et ne vous conformez pas au siècle présent, mais transformez-vous par le renouvellement de l'esprit, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. 
En vertu de la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas s'estimer plus qu'il ne faut ; mais d'avoir des sentiments modestes, chacun selon la mesure de la foi que Dieu lui a départie. 
Car, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 
ainsi nous qui sommes plusieurs, nous ne faisons qu'un seul corps dans le Christ, et chacun en particulier nous sommes membres les uns des autres. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,42-52.

Quand il eut douze ans, comme ils étaient montés selon la coutume de la fête, 
et qu'ils s'en retournaient, le temps étant passé, l'enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne le surent pas. 
Pensant qu'il était avec la caravane, ils marchèrent tout un jour, puis ils le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. 
Ne l'ayant point trouvé, ils s'en retournèrent à Jérusalem en le recherchant. 
Or, au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; 
et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de son intelligence et de ses réponses. 
En le voyant, ils furent stupéfaits, et sa mère lui dit : " Mon enfant, pourquoi nous avez-vous fait cela ? Voyez, votre père et moi, nous vous cherchions tout affligés. " 
Et il leur répondit : " Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être dans les choses de mon Père ? " 
Mais ils ne comprirent pas la parole qu'il leur dit. 
Et il descendit avec eux, et il vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses en son cœur. 
Et Jésus progressait en sagesse, en taille et en grâce, auprès de Dieu et des hommes. 

 

Par Amédée de Lausanne

(1108-1159), St moine cistercien, puis évêque 
Homélie mariale 4 (trad. Thomas, Pain de Cîteaux alt. ; cf SC 72, p.131) 

 

« Sa mère gardait dans son cœur tous ces évènements »

 

Souvent, à notre sentiment, oubliant de manger et de boire, Marie veillait pour penser au Christ, pour voir le Christ dans sa chair, elle qui brûlait d'amour pour lui, qui aimait passionnément le servir. Souvent, elle faisait ce que chante le Cantique des Cantiques : « Je dors, mais mon cœur veille» (Ct 5,2). Elle continuait, au cours même de son repos, de rêver à celui qui remplissait ses pensées durant tout le jour. Qu'elle veille ou qu'elle repose dans la paix, elle vivait toujours en lui, occupée de lui. 

Où était son trésor, là aussi était son cœur (Mt 6,21) ; où était sa gloire, là aussi était son esprit. Son Seigneur et son Fils, elle l'aimait de tout son cœur, de tout son esprit, de toutes ses forces (Mt 22,37). Elle voyait de ses yeux, touchait de ses mains le Verbe de Vie (1Jn 1,1). Heureuse Marie à qui il a été donné d'embrasser celui qui embrasse et nourrit toutes choses ! Heureuse celle qui a porté celui qui porte l'univers (He 1,3), celle qui a allaité un Fils qui la fait vivre, un Fils qui la nourrit, elle et tous les êtres du monde (Ps 144,15). 

A son cou s'est suspendu celui qui est la Sagesse du Père, sur ses bras s'est assis celui qui est la Force qui met tout en mouvement. Il s'est reposé sur son sein maternel, celui qui est le repos des âmes (Mt 11,29). Avec quelle douceur il la tenait de ses mains, la regardait tranquillement, lui que les anges désirent contempler (1P 1,12), et l'appelait doucement, lui que tout être invoque dans le besoin. Remplie de l'Esprit Saint, elle le serrait sur son cœur... ; elle ne se rassasiait pas de le voir ni de l'entendre, « lui que tant de rois et de prophètes ont désiré voir et n'ont pas vu » (Lc 10,24). Marie grandissait ainsi de plus en plus dans l'amour, et son esprit s'attachait sans trêve à la contemplation divine. 

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« « Un jour d'hiver, le charpentier de Nazareth, encore ignoré de tous, se présenta sur les bords du Jourdain, mêlé à la foule... Chose étrange (1) et pourtant certaine, son cousin Jean ne le connaissait pas personnellement » (Prat, I, 160)

Averti peut-être par une voix intérieure, Jean reconnaît alors Jésus qui vient à lui humble et modeste, qui s'avance au milieu des pénitents coupables d'injustices ou de violences, de luxure ou de fraude. Il ne peut retenir un cri de surprise quand il voit le fils de Marie descendre à son tour dans le fleuve et s'incliner comme les autres : « Comment ! c'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! - Laisse-moi faire, répond Jésus, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice » (Matthieu III, 14-15).

Je contemplerai longuement et avec amour le divin Sauveur, car il est là pour moi. Je me dirai que cet homme si humilié, perdu au milieu des pécheurs, et qui semble par son geste s'avouer pécheur, c'est le Maître du monde, à qui tout pouvoir a été donné sur terre et dans les cieux (Matthieu XXVIII, 18).

Pourquoi cette démarche, cette humiliation incroyable de l'Agneau de Dieu, de Celui qui est non seulement innocent, mais le modèle et le réparateur de toute innocence ?...

Si Jésus, fils de Marie, est innocent, le Christ, nouvel Adam, est le chef d'une société de pécheurs ; il est la tête d'un corps mystique dont les membres, couverts de souillures, ont grand besoin de baptême et de rédemption.
Le Chef vient purifier les membres. Le Christ va expier l'orgueil des chrétiens. Son baptême sera le premier acte public, solennel, de son ministère de réparation. « En se soumettant à cette cérémonie humiliante, il prétend « accomplir toute justice », agir en parfaite conformité avec la volonté de son Père céleste. Sans attendre le Calvaire, Jésus a pris sur lui nos iniquités. Le baptême, qui ouvre la prédication de l’Évangile, inaugure aussi l’œuvre publique d'expiation et de réparation, dont l'Incarnation a marqué le principe secret » (Huby, saint Marc, p. 13). C'est donc pour moi que Jésus s'abaisse de la sorte, pour réparer mes désobéissances et mes péchés d'orgueil. Que dirai-je, que lui offrirai-je pour témoigner ma reconnaissance ? A tout le moins la résolution de mieux accepter les petites humiliations qu'il m'enverra (2).

Je demanderai au Père céleste de réformer intérieurement mon cœur d'après celui de Jésus, et de me faire comprendre que, si le baptême est le premier et le plus nécessaire des sacrements, l'humilité lui ressemble et peut être considérée en quelque manière comme la clef des autres vertus. »


1. Voir Jean I, 33. - 2. « Toutes les visions, révélations et délices du ciel, malgré le vif attrait qu'elles exercent sur l'homme spirituel, ne valent pas le moindre acte d'humilité. » (Saint Jean de la Croix, Maxime 335).

P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome III (Le Baptême du Christ), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.

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Aussi longtemps que la casserole est sur le feu, aucune mouche ni autre animal ne sait s'en approcher.

Mais aussitôt qu'elle est refroidie, ces créatures savent y entrer.

Il en est de même pour le moine: aussi longtemps qu'il vit dans les activités spirituelles,

l'Ennemi ne sait pas trouver de moyen pour le faire chuter.
(Saint Pimen) 

TOURNEE DE BENEDICTION DES MAISONS PAR LES PRÊTRES A PARTIR DE L'EPIPHANIE-THEOPHANIE

Le Jourdain

POURQUOI BÉNIR LES MAISONS À LA THÉOPHANIE ?
Le Christ vint au Jourdain –

« Nous savons par la sainte Écriture que ce n’est pas seulement le peuple qui venait vers le fleuve du Jourdain pour s’y immerger : le Christ également y vint. Or Jésus est venu vers Jean et lui a demandé le baptême, non parce qu’il avait besoin d’être purifié des péchés, car Il était le Dieu Homme, mais pour sanctifier la création. Il ressort de cela que le Royaume de Dieu vient à nous seulement dans la mesure où nous nous tournons vers lui.

Il vient vers les fidèles

« La présence des prêtres dans les maisons des fidèles à la Théophanie nous révèle que ce ne sont pas seulement les fidèles qui viennent vers l’Église : mais le Christ Lui-même, par le ministère du prêtre vient vers eux. Le Sauveur ne reste pas enfermé dans l’église, et Il est conduit sacramentellement dans les maisons des fidèles, pour renforcer son unité avec eux. La sanctification des maisons avec l’Eau sainte gratifie les fidèles d’une plus grande force pour accomplir la volonté de Dieu. Par cela, chaque famille devient une Église confessant plus profondément la foi.

Il vient en état de sacrifice

« Nous aurions tort de penser que nous seuls faisons la route vers le Christ. Comme le montrent les hymnes de l’Église, ce ne sont pas les soldats romains qui ont étendu les mains du Christ sur la Croix : mais le Christ Lui-même ouvre ses bras dans le geste d’un amour qui va jusqu’à la mort, par amour pour le Père et pour tous les hommes. Et, dans cette attitude d’embrassement, Il veut entrer également dans nos maisons, pour déverser sur nous l’amour divin.

Entretenir le feu de l’amour divin

« La sanctification des maisons à la Théophanie n’est pas une plénitude en elle-même,  au sens où, à partir de ce moment, les fidèles n’auraient plus à aller à l’église. Au contraire, la présence sacramentelle du Christ dans la maison des fidèles par le ministère du prêtre allume le feu de l’amour dans le cœur des chrétiens, et il dépend d’eux de chercher à entretenir ce feu en allant le plus souvent possible participer aux offices de l’Église.

« Profitez de la venue du prêtre dans vos maisons, et vous n’aurez pas de regrets au sujet du Christ ! »

(Adrian Cocosila, CrestinOrtodox.ro, 2 janvier 2017)

(Source: "Sagesse Orthodoxe"

SAINT(S) DU JOUR:

 

SAINT JULIEN et SAINTE BASILISSE
Martyrs
(
† 313)

 


Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu.

A l'âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage.

Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut.

Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent.

Le soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au coeur de l'hiver.

Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite.

Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable. 

Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital.

Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes. Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l'hospitalier, avait soin des hommes.

La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il recevrait bientôt la palme du martyre.

En effet, la persécution s'étant élevée sous l'empereur Dioclétien, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison.

Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions. Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313.

Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour. 



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

 

 

 

 

«  Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive.  »

Voici ta Mère

(Évangile selon saint Luc, chapitre 2, verset 35)


Qui dira la force des mères ?

Les mères des victimes, les mères des bourreaux, les mères des larrons, la mère de Jésus.

Toutes ces femmes, unies par la douleur de la perte d’un enfant.

J’ai mis du temps à découvrir que beaucoup d’hospitalières, à Lourdes, sont venues un jour pour leur enfant.

Et pour trouver en la personne de Marie la Mater dolorosa, la Mère des douleurs.

Celles-là ne sont pas toujours les plus bavardes.

Elles gardent un secret.

Comme une blessure enfouie au plus profond, et qui ne se laisse découvrir qu’avec d’infinies précautions.

Elles savent que cette blessure-là n’est pas de celles qui cicatrisent.

Le glaive est là, pour toujours.

Mais mystérieusement, cette secrète entaille les ouvre aussi, de manière renouvelée, au don d’elles-mêmes, au don de la vie.

Toutes ne le savent pas, mais beaucoup le découvrent dans la prière et le service hospitalier.

C’est que la pointe du glaive a touché au lieu même où la vie se donne.

De certaines blessures jaillit de l ’eau. Non seulement le sang. Le sang et l’eau.

En Marie, toutes ces femmes trouvent une sœur, une mère.

Marie qui, au dernier jour comme au premier, porte Celui qui porte tout.

Dans son ventre et sur ses genoux.

À l’heure du Magnificat comme au jour de la croix.

Pour elle, miracle : au jour où elle a perdu son enfant, elle s’en est vu confier une multitude.

À la parole de Jésus, elle est devenue mère à nouveau.

« Voici ton fils » — « Voici ta mère ».

Mater Misericordiae, Vita dulcedo et spes nostra, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance.

Frère Lionel Gentric 
Couvent de Strasbourg

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

LA MÈRE DE DIEU CHEZ LUTHER

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L’œcuménisme à l’orthodoxe – 

Le chrétien orthodoxe rend témoignage à tout ce que, dans les autres mouvements et communautés, il trouve appartenir à l’unité de la Foi. En 2017, les Protestants fêtent le jubilé des 500 ans de la réforme de Martin Luther. Pour les chrétiens orthodoxes, il est réjouissant de savoir que le réformateur n’hésitait pas à employer le nom de Mère de Dieu pour la Vierge Marie. Luther est donc fidèle à la foi exprimée par le concile œcuménique d’Éphèse (430). Voici quelques textes de lui (source : mariedenazareth.com).

L’incompréhensibilité

« Les ‘grandes choses’ ne sont pas autre chose que ceci : elle est devenue la Mère de Dieu, en une telle œuvre sont données tant de dons et de si grands biens que personne ne peut les comprendre.
De cela lui vient tout honneur, toute béatitude, ainsi que sa position singulière dans toutes les générations humaines, parce que personne comme elle n’a eu du Père céleste un enfant et un tel enfant. Et elle-même ne peut pas lui donner un nom pour sa grandeur immense, et ne peut que déborder d’amour, car ce sont de grandes choses qu’on ne peut ni exprimer ni mesurer.

La Mère de Dieu

« Donc par un mot, en l’appelant ‘Mère de Dieu’, on comprend tout son honneur ; on ne peut ni lui dire ni dire d’elle rien de plus grand, même si on avait autant de langues que sont les feuilles et l’herbe, les étoiles du ciel et le sable de la mer. Aussi le cœur doit réfléchir sur ce que signifie être la ‘Mère de Dieu’. » (Luther, commentaire sur le Magnificat)

Mère du fils de Dieu

« Je crois… que Marie, la Vierge sainte est une mère dans le sens le plus vrai du mot et non seulement de l’homme-Christ, comme les Nestoriens l’enseignent, mais du Fils de Dieu comme Luc dit: ‘celui qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu’. Tel est notre Seigneur et le Seigneur de tous, Jésus-Christ, le même de Dieu et de Marie, vrai Fils naturel de Dieu et de Marie, vrai Dieu et homme. » (Confession de foi de Luther sur la Cène du Christ, en 1528W 26,501)

Peu avant de mourir, Luther confirme sa foi

« … Le même que Dieu engendra dans l’éternité, elle l’enfanta dans le temps. » (W 50/III, 708). Luther souligne que le contenu du titre de Mère de Dieu est déjà présent en Lc 1,32 (« Fils du Très-haut »), Lc 1,43 (« Mère du Seigneur ») ; Lc 2,11 (Sauveur, Christ, Seigneur) ; Ga 4,4. Ces témoignages prouvent assez que Marie est la Mère de Dieu (W 50,591-592).

La christologie orthodoxe

En utilisant le titre « Mère de Dieu », Luther entend réaliser un recentrement christologique et théologique. En parlant de Marie il veut reconduire la foi au Christ et à travers le Christ à l’action salvatrice exclusive de Dieu.

Jésus, tout en étant vrai homme, n’est pas un homme quelconque. S’il était seulement homme il ne pourrait pas nous sauver. Il est le Salut même, le Salut en personne, il est Dieu.

D’un autre côté, Jésus-Christ est Dieu dans la chair de l’homme, le Verbe Incarné. Luther s’oppose à la théorie de l’alleosis de Zwingli et à l’extra-calvinisticum du Réformateur de Genève parce qu’ils séparent la divinité de l’humanité du Christ. Plusieurs fois il affirme ne pas connaître ni adorer d’autre Dieu que Celui qui s’est fait homme : il n’y en a pas d’autre par lequel on puisse trouver le Salut. (Entretien de Marburg 1529, W30/III, 132)

À présent, si le Christ est Dieu concrètement dans la chair humaine, il est le Fils de Marie en toute sa totalité et non pas simplement comme homme : Marie est la Mère de Dieu.

La divinité

Le titre de « Mère de Dieu » a été choisi par le concile d’Éphèse – et Luther l’a bien compris – pour attester la divinité du Christ et témoigner de l’œuvre de Dieu en Marie :

« Quoiqu’Élisabeth l’ait avec perspicacité reconnue comme la Mère de Dieu, c’est avec une pénétration encore plus grande que la Vierge a vu que Dieu seul est grand en toutes les choses… La bienheureuse Vierge voit Dieu en toutes choses, elle n’adhère à aucune créature et rapporte tout à Dieu…. la bienheureuse Vierge est ainsi pure adoratrice de Dieu, (purissima cultrix Dei), qui magnifie Dieu seul au-dessus de toutes les créatures »

(Luther, W 1,60-77: Sermon 1514-1517). Pour Luther, Marie a exprimé dans le Magnificat sa conscience d’être la Mère de Dieu.

(Source:"Sagesse Orthodoxe")

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

LA DEMARCHE INTERIEURE

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par le père Alexandre Men

 

Chacun d’entre nous a ses raisons, externes et internes, de ressentir le poids de la fatigue. Espérer que la situation changera radicalement d’une façon ou d’une autre – par exemple, lorsque commenceront les vacances – est peine perdue, car nous avons déjà plus d’une fois pris des vacances, ce qui ne nous a pas empêché de continuer à traîner la jambe, le corps tout voûté.

 

Nous sommes tous jeunes, vous l’êtes en tout cas. Notre époque est étonnante, joyeuse à sa façon, je ne regrette pas d’y vivre, même si elle met les nerfs de l’homo sapiens à rude épreuve. D’autant plus que nous habitons une grande ville, et sommes soumis à des tensions qui nous accablent. Mais qu’y faire ?

Les recettes ne manquent pas : relaxation, training autogène, etc. Je les ai étudiées d’un point de vue pratique et théorique. J’ai découvert que seules les personnes disposant d’un surcroît de temps libre peuvent s’occuper de ces choses-là, point mauvaises au demeurant. Nous sommes soumis à des agents qui peuvent rester impénétrables. Nous connaissons le pourcentage de nos facteurs héréditaires, les innombrables conflits qui surgissent sur notre lieu de travail et à la maison, en gros notre vie n’est pas exempte de difficultés. Les moyens naturels de nous régénérer, de nous renouveler fonctionnent au ralenti, ou presque pas. Voilà pourquoi je voudrais simplement vous rappeler – et même sans moi vous en avez parfaitement conscience – qu’il existe des moyens surnaturels de s’en tirer. Ce n’est qu’en s’aidant du levier de l’esprit que l’on peut en fin de compte recevoir une force supplémentaire, surmonter l’indolence, la faiblesse de l’âme.

Pour y parvenir il est inutile, comme dans le training autogène, d’avoir des méthodes particulières de concentration et beaucoup de temps disponible, mais il est nécessaire de consacrer à la prière – je ne fais ici que vous rappeler des choses connues de tous – pas moins de six à dix minutes par jour, un strict minimum pour l’instant : quelles que soient les conditions de vie, réciter simplement les prières ; ne pas consacrer moins de temps à l’Évangile, à toute l’Écriture Sainte. L’eucharistie est également nécessaire, ainsi que la prière en communauté. Ces quatre choses n’ont rien de théorique, elles ont été vérifiées par la pratique.

Combien de gens viennent me voir dans cet état d’infirmité, qui est notre lot commun, pour me dire : « Moi, je ne m’adonne pas à ces pratiques. » Sur le moment, je ne sais que leur répondre. C’est comme si un médecin disait à son patient : « Tu as le foie malade, tu ne dois pas manger gras, salé... », et que celui-ci lui rétorque : « Docteur, je dévore du lard et consomme des harengs tous les jours. » Le docteur ne peut que lever les bras au ciel...

Des méthodes précises existent, dont les résultats ont été éprouvés. Leur mise en pratique est d’ailleurs séculaire, millénaire et même plus que millénaire. [...] Nous devons nous rappeler que le don de Dieu, ainsi que la grâce et la bénédiction divines ne sont pas une panacée ou un quelconque remède, sinon notre égocentrisme, notre exigence à l’égard de Dieu prendront le pas sur tout le reste. Nous ne voulons pas être sa chose, nous voulons qu’il soit notre chose à nous, une chose qui puisse nous servir. Autant dire que l’on fait ainsi fausse route. Il est alors indispensable d’effectuer, très en profondeur, une démarche intérieure.

Dans une tragédie de Byron est décrite une inondation. Debout sur un rocher, un homme débite un monologue. Sa confiance en Dieu est si grande que, dût-il périr dans l’inondation, il mourra dans une totale espérance. C’est bien tourné. Bien que nous n’ayons pas de notions précises sur l’immortalité, si nous sentons que la volonté de Dieu existe bel et bien, qu’elle gouverne tout – comment, nous ne le savons pas -, que notre vie trouve un sens parce qu’elle gouverne tout ; et si nous sentons que cette inondation nous donne une raison d’être dans la mesure où nous communions à lui, cela signifie que son mystère est bien à la première place, qu’il est la chose la plus importante.

Ne dites pas : j’ai la migraine, je veux prier pour m’en débarrasser. Elle peut passer effectivement, il n’empêche, un tel point de vue est erroné.

J’ai commencé par parler de l’éminente nécessité de la prière, et voudrais corriger mon propos : une approche qui serait égocentrique, dictée par le besoin, ne saurait être entièrement correcte. Il faut recevoir aussi quelque chose et ne pas chercher seulement sa propre satisfaction. Telle sera l’étape ultérieure.

Nous avons trois prières principales : la prière de demande – notre préférée -, de repentir et d’action de grâces. La prière de demande est bénie et nous est prescrite. Même le « Notre Père » contient des demandes. Toutefois, remarquez que ce ne sont pas les demandes qui viennent en premier, mais le don à recevoir, l’adhésion à accorder : « Que ta volonté soit faite, que ton règne vienne » ; après seulement vient : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » C’est cela, comprenez-le, la libération intérieure. Nous ne sommes pas libres, et pour nous affranchir nous devons d’abord redresser nos « épaules » spirituelles, courbées sous le fardeau. Je ne me souviens plus qui a dit que, si nous mettions en pratique fût-ce la moitié du Sermon sur la montagne, tous nos complexes disparaîtraient. Il faut y croire. Sans cesse, quelque chose nous ronge, qui peut provoquer une névrose : il faut faire ceci, il faut faire cela, il faut tout faire. Loin de nous venir en aide, ce type d’activisme n’est qu’une source d’embarras, il se mue en idée fixe, engendre une atmosphère lourde de préoccupations.

Souvenez-vous donc que nous sommes mortels, que la vie est brève, et que le Seigneur a dit : « Ne vous souciez pas de ce que vous mangerez et boirez demain » (Mt 6, 25 ; Lc 12, 22). Voici précisément le sens de ses paroles : les yeux s’effraient, les mains s’activent, sans cesse. Même si nous faisons des plans pour l’avenir, ils doivent être une esquisse libre, non un fardeau accablant qui nous asservit.

Nous sommes libres et nous sommes heureux, en dépit des maux sous lesquels nous ployons, parce que nous communions au mystère de la grâce divine. Devant nous s’ouvre une vaste perspective, étonnante et merveilleuse. En outre, il nous est donné des frères et des sœurs ici, dans l’église, dans toute la ville, sur toute la terre. Nous sommes incorporés dans le Divin éternel.

Encore une chose étonnante : nous pouvons considérer toutes choses, absolument tout, les formules scientifiques, n’importe quel phénomène, à travers le prisme divin. Ce matin je branche la télévision, apparaît une pieuvre. Voilà un spectacle tout simplement divin ! Le film, malheureusement, tirait à sa fin, mais ces quelques secondes m’ont comblé d’enthousiasme. Une chose des plus ordinaires peut provoquer en nous ce ravissement. Nous ne devons pas perdre cette capacité de poser un regard neuf sur les objets, sur nos proches, sur le monde autour de nous, faire peau neuve et vivre avec plus de légèreté, repousser loin de nous, quand il le faut, les motifs d’accablement, nous élever au-dessus d’eux, nous conduire en voyageurs libres. L’apôtre Paul écrit que nous sommes sur terre seulement des voyageurs et des étrangers (Hé 11, 13-14). Dans un évangile apocryphe, le Seigneur Jésus dit que le monde est un pont, et un pont est un lieu de passage.

Nous disons du Père qu’il est dans les cieux. Qu’est-ce qu’un père ? C’est notre parent, c’est celui qui plus que tout est de notre parenté. Et que signifie « dans les cieux » ? C’est un autre plan du réel, c’est notre patrie. Je prends la « patrie » non dans le sens du lieu de la naissance terrestre, ou d’un attachement particulier de notre âme, mais comme quelque chose qui n’a pas son pareil. L’âme peut s’attacher à une rue, à une maison, à une langue, à une ville, à un pays. La nature de l’homme est ainsi faite. Mais ce que nous appelons patrie est quelque chose de différent, difficile à faire comprendre. Lermontov s’y est essayé dans un poème fameux où l’âme, apportée sur terre par un ange à l’heure de sa naissance, garde à jamais en elle les échos du chant angélique. Ce n’est, dans ce cas, qu’une image, mais une image très profonde parce que notre patrie est ailleurs. Quelque chose nous relie au monde de l’esprit, telle est la raison pour laquelle nous sommes des visiteurs sur cette terre où nous nous sentons parfois mal à l’aise ; nous prenons partiellement conscience de tout cela dans la mesure où ce monde est pétri de matière vulgaire, où il est « sous la puissance du Malin » (l Jn 5, 19). Nous nous heurtons à lui, et il nous blesse. Il est d’autant plus important, comprenez-le, d’invoquer l’Esprit. C’est en particulier lorsque nous sommes rassemblés que l’Esprit vient. Voilà pourquoi nous nous réunissons à l’église, et prions ensemble, autant que faire se peut.

Aujourd’hui, le temps pascal tire à sa fin, et il nous semble en revivre tous les grands événements. De nouveau le Seigneur ressuscité vient vers nous, comme il l’a fait avec les disciples sur le chemin d’Emmaüs, en disant : « La paix soit avec vous » (Lc 24, 36 ; Jn 20, 19). « La paix soit avec vous » n’est pas seulement une salutation des anciens Hébreux. Bien sûr, Il l’utilisa dans ce sens, mais en plus Il y mit quelque chose de très profond. En hébreu le mot shalom (paix) non seulement signifie « pas de guerre », mais désigne aussi un geste particulier de bénédiction, un état particulier de paix de l’âme, d’intimité avec Dieu. C’est cette paix que nous lui demandons, la paix avec Dieu, la paix entre nous. Nous allons prier pour sentir qu’Il est en cet instant même avec nous. La Parole de Dieu sera avec nous, nous l’emporterons chez nous, elle vivra en nous, et nous essaierons de vivre dans la lumière et l’espérance. Nous sommes heureux mais ne connaissons pas notre bonheur, nous sommes riches mais ne disposons pas de nos richesses à notre profit. Aussi aujourd’hui nous allons laver nos offenses, nos afflictions, nos agitations et nos attentes, nos péchés et nos peines. Et nous allons demander au Seigneur de nous donner des forces. C’est le principal. Et maintenant, prions.

 

INVITATION(S):

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__De: Alain Rozenkier <arozenkier@yahoo.fr>

Réservation obligatoire à : contact@lapaixmaintenant.org
Merci de bien vouloir diffuser
Ilan
 
 
LUNDI 16 JANVIER à 20H30 au CERCLE BERNARD LAZARE
"SAUVER LES DEUX ÉTATS : L'INITIATIVE FRANÇAISE POUR LA PAIX AU PROCHE-ORIENT »
 
Au lendemain de la Conférence internationale de Paris sur le Proche-Orient, et en collaboration avec nos amis de JCall, rencontre avec Damien Cristofari *, Conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient au Cabinet du Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, qui en a été l'un des artisans.
 
Pourquoi avoir maintenu cette conférence à Paris en l’absence des principaux intéressés israéliens et palestiniens ? Quels en étaient les objectifs et quels en sont les résultats ? La communauté internationale a-t-elle encore la capacité d’aider à une solution du conflit ? …
Autant de questions et bien d’autres encore qui seront abordées par notre invité.
 
*Damien Cristofari, passionné du Moyen-Orient, a travaillé à l'ambassade de France au Caire et à Damas entre 2000 et 2004. Entré au MAE en 2005, il a été Consul adjoint à Jérusalem de 2008 à 2012, conseiller à la Représentation Permanente de la France auprès de l’Union Européenne puis conseiller politique du Représentant spécial de l'UE pour le Processus de paix au Proche-Orient de mai 2015 à février 2016, date à laquelle il rejoint le Cabinet de Jean-Marc Ayrault.
 
CBL,10 rue Saint-Claude, Paris 75003 (M° St Sébastien-Froissart)
Entrée 5 € (gratuite pour nos adhérents à jour de leur cotisation).
Réservation obligatoire à : contact@lapaixmaintenant.org

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Ephésiens 5:25

LA MORT DES SAINTS APÔTRES

La mort des apôtres

Nos souffrances personnelles sont insignifiantes comparées aux persécutions et cruautés infligées aux Grands Maîtres et à leurs disciples pendant les premiers temps de l'Église catholique et de toutes les églises, jusqu'à aujourd'hui.

Jésus leur avait dit : « Vous serez persécutés à cause de moi. Mais celui qui ne reniera pas sa foi sera sauvé. » « Réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
 

Saint Mathieu : Il a été martyrisé en Ethiopie, puis est mort des suites d'une blessure par l'épée.

Saint Marc : Attaché à des chevaux, il a été traîné à travers les rues de la ville d'Alexandrie en Egypte, jusqu'à ce que mort s'en suive.

Saint Luc : Il a été pendu en Grèce, à cause de ses sermons visant à la conversion des âmes égarées.

Saint Jean : A Rome, pendant une vague de persécutions, il a été jeté dans une immense cuve d'huile bouillante. Miraculeusement sauvé, il a ensuite été emprisonné dans l'île de Patmos et condamné aux travaux des mines. C'est là qu'il écrivit le « Livre des Révélations », un livre de prophéties. Libéré, Jean devint Evêque d'Edesse en Turquie. Il est mort âgé, de mort naturelle; c'est le seul apôtre à avoir connu une telle fin.

Saint Pierre : Il a été crucifié la tête en bas, sur une croix en forme d'x. D'après les traditions de l'Église, il aurait réclamé ceci de ses tortionnaires parce qu'il ne se jugeait pas digne de connaître la même mort que son maître, Jésus.

Saint Jacques le Majeur : Pour avoir refusé de renier sa foi en Jésus-Christ, ce chef de file de l'Église de Jérusalem a été précipité de 100 pieds de haut du sommet du temple de la ville (côté sud-est). Il s'agit du sommet où Satan avait transporté Jésus pour la Tentation.

Saint Jacques (fils de Zebédée) : C'était un pauvre pêcheur que Jésus a appelé pour être un de ses disciples. En étant un des grands chefs de l'Église, il a été décapité à Jérusalem. L'officier romain qui le gardait a été édifié par la manière dont Jacques a défendu sa foi pendant son jugement au tribunal. Il a ensuite accompagné l'apôtre jusqu'au lieu de son exécution. Entièrement converti, l'officier a avoué sa nouvelle foi au juge et s'est agenouillé à côté de Jacques pour être, comme lui, décapité en tant que chrétien.

Saint Bartholomé : Aussi connu sous le nom de Nathanaël, il a été missionnaire en Asie. Il a témoigné en faveur de notre Seigneur en Turquie. Bartholomé a été fouetté à mort en Arménie à cause de ses prêches.
Saint André : Il a été crucifié en Grèce, sur une croix en forme d'x. Après avoir été sauvagement battu par 7 soldats, il a été attaché sur la croix par des cordes, afin de mieux prolonger son agonie.
D'après ses fidèles, pendant qu'on le menait vers la croix, André saluait la foule et disait combien depuis longtemps, il désirait et attendait ce moment béni. La croix avait, disait-il, été sanctifiée par le corps de Jésus. André a prêché deux jours entiers avant de mourir.

Saint Thomas : Il a été transpercé par une épée près de Madras, sur une colline de la côte est en Inde. Il était en mission afin d'établir l'Eglise Chrétienne dans le sous-continent.

Saint Jude : Parce qu'il refusait de renier sa foi chrétienne, il a été crucifié puis tué par des flèches, devant la ville d'Harat en Arménie.

Saint Matthieu : Cet apôtre, choisi pour remplacer Judas Iscariote, a été condamné à mort à cause de foi inébranlable dans le Christ. Il a été lapidé puis décapité.

Saint Paul : À Rome, en 66 apr. J.-C, 4 ans avant la chute de Jérusalem, il a été torturé puis décapité par le terrible empereur Néron. Paul a enduré un long emprisonnement qui lui a permis d'écrire Sco nombreuses épîtres destinées aux églises qu'il avait fondées à travers l'Empire romain. Ces lettres qui enseignent les doctrines fondamentales du Christianisme, constituent la grande partie du Nouveau Testament. Saint Paul n'était pas un des douze apôtres et cependant, ce fut lui qui contribua le plus à l'établissement du christianisme. C'était le seul homme de lettres qui fût parmi eux. Il avait étudié dans l'école de Gamaliel. Saint Paul a grandement souffert de solitude à cause de son passé...

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
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*Jeudi 2 FEVRIER Solennité de la Purification de la Très Ste Vierge Marie et Présentation de Notre-Seigneur au au Temple
*10h30, Messe et bénédiction des cierges de la Chandeleur....
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, 10h30 Messe, bénédiction et imposition des cierges de St Blaise....
 
LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
et
 
Des Sts du Kerala:
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10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...
 
Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 3,13-17.

Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui. 
Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » 
Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire. 
Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. » 

 



Par Saint Cyrille de Jérusalem

(313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église 
Catéchèses baptismales, n° 11 (trad. Eds. Soleil Levant 1962, p. 212s rev.) 

 

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j'ai mis tout mon amour »

 

Crois en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais selon l'Évangile, fils unique : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3,16)... 

Il est le Fils de Dieu par nature et non par adoption, puisqu'il est né du Père... Car le Père, étant Dieu véritable, a engendré le Fils semblable à lui-même, Dieu véritable... Le Christ est fils par nature, un vrai fils, non pas un fils adoptif comme vous, les nouveaux baptisés, qui maintenant devenez enfants de Dieu. Car vous devenez vous aussi fils, mais par adoption, selon la grâce, comme il est écrit : « Tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom... » (Jn 1,12). Nous, nous sommes engendrés de l'eau et de l'esprit (Jn 3,5), mais ce n'est pas de la même manière que le Christ a été engendré du Père. Car au moment du baptême ce dernier élève la voix et dit : « Celui-ci est mon Fils ». Il ne dit pas : « Celui-ci maintenant est devenu mon Fils » mais : « Celui-ci est mon Fils », pour montrer qu'avant même l'action de son baptême il était Fils. 

Le Père a engendré le Fils autrement que, chez les hommes, l'esprit engendre la parole. Car l'esprit en nous subsiste, tandis que la parole, une fois prononcée et diffusée dans l'air, s'évanouit. Mais nous savons que le Christ a été engendré Verbe, Parole non pas proférée mais parole subsistante et vivante, non pas prononcée et sortie de lèvres mais née du Père éternellement, de manière substantielle et ineffable. Car « au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était près de Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1), siégeant à sa droite (Ps 109,1). Il est la Parole qui comprend la volonté du Père et produit toutes choses par son ordre, Parole qui descend et qui remonte (Ep 4,10)..., Parole qui parle et dit : « Ce que j'ai vu chez mon Père, voilà ce que je dis » (Jn 8,38). Parole pleine d'autorité (Mc 1,27) et qui régit tout, car « le Père a tout remis au Fils » (Jn 3,35).

 

La vraie valeur des choses (saint Jean)
 

Le genre de citation qu'on entend rarement mais qu'on n'oublie jamais! La version moderne serait quelque chose comme "vous mettez tant de soin à refaire votre salle de bains..."
p. Gregory-Francis

"Rendez-vous de tels honneurs à vos excréments, que vous faites dans un pot de chambre en argent, alors qu'un autre homme fait à l'image de Dieu est occupé à périr dans le froid?"
Saint Jean Chrysostome.

 

 
 




Quotes we seldom hear, but will never forget!

Do you pay such honor to your excrements as to receive

them into a silver chamber-pot when another man made in the image of God

St. John Chysostom


A modern version would probably say "Do you pay such honor to

remodeling ofyour bathroom ....."
fr. Gregory-Francis

 

 

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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 16:38

Chers amis. Aloho m'barekh

En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômée, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptême de Notre-Seigneur.

Je pars aujourd'hui pour desservir le "relais paroissial" St Charbel  de NANTES et la paroisse N-D de toutes Grâces/St Ubald d'Angoulême (JAULDES)

C'est ainsi que, le 5 Janvier au soir, après les 1ères vêpres,nous commencerons, Père Isaac et moi-même, la tournée des paroisses et "relais paroissiaux" de notre métropolie en France pour assurer aux fidèles du Christ une célébration de cette grande Fête.

Le service de notre rendez-vous quasiment quotidien s'en trouvera perturbé, veuillez m'en excuser.

C'est pourquoi je vous laisse en méditation les textes Liturgiques du second dimanche après Noël et de l'Epiphanie-Théophanie.

Sachant que vous ne quittez jamais mon coeur sacerdotal, je me recommande ainsi que le Monastère et l'avenir de la Métropolie (Archidiocèse) à votre prière fraternelle.

Heureuses Fêtes à tous unis dans l'amour de Dieu et du prochain! Votre fidèlement.

+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Chandai ce 4.I.17

Dear friends. Aloho m'barekh
In France, on 6 January (Epiphany-Théophanie), the solemnity is celebrated on the Sunday closest to the Feast to allow the faithful to participate in this important celebration of the Baptism of Our Lord.
I leave today to serve the "relais paroissial" St Charbel of NANTES and the parish N-D of all Graces / St Ubald of Angoulême (JAUDES)
Thus, on the 5th of January in the evening, after the first vespers, we will begin, Father Isaac and myself, the tour of the parishes and "parochial relays" of our metropolis in France to assure the faithful of Christ a celebration of This great Feast.
The service of our appointment almost daily will be disturbed, please excuse me.
That is why I leave to you in meditation the liturgical texts of the second Sunday after Christmas and the Epiphany-Theophany.
Knowing that you never leave my sacerdotal heart, I recommend you as well as the Monastery and the future of Metropolis (Archdiocese) to your fraternal prayer.
Happy holidays to all united in the love of God and neighbor! Your faithfully.
+ Mor Philipose-Mariam, Metropolitan, Chandai this 4.I.17

 

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-15.

Fils bien-aimé, voici manifestée à tous les hommes la grâce de Dieu, notre Sauveur ; 
elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent avec tempérance, justice et piété, 
en attendant la bienheureuse espérance et l'apparition glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur 
Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire, en nous purifiant, un peuple qui lui appartienne, et qui soit zélé pour les bonnes œuvres. 
Voilà ce que tu dois prêcher, recommander et revendiquer avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,21.

En ce temps-là, quand les huit jours prescrits pour la circoncision de l'enfant furent révolus, on lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange avant sa conception. 
 




Par Saint Bernard

(1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église 
Homélie sur les Evangiles (Catena Aurea) 

 

La circoncision de notre Seigneur

 

Grand et admirable mystère! L'enfant est circoncis et reçoit le nom de Jésus. Que signifie ce rapprochement ? La circoncision semble plutôt faite en effet pour celui qui doit être sauvé que pour celui qui sauve, mais reconnaissez là le médiateur entre Dieu et les hommes. Dès les premiers jours de sa vie, il rapproche les choses humaines des choses divines, celles d'en bas de celles d'en haut. Il naît d'une femme, mais d'une femme en qui le fruit de la fécondité ne fait point tomber la fleur de la virginité ; il est enveloppé de langes, mais ces langes sont l'objet de la vénération des anges mêmes : il est déposé dans une crèche, mais il est annoncé par une étoile qui brille dans les cieux. En même temps que la circoncision prouve qu'il s'est véritablement uni la nature humaine, le nom qu'il reçoit est un nom au-dessus de tout autre nom, et dénote sa gloire et sa majesté. Il est circoncis comme véritable enfant d'Abraham, et il est appelé Jésus, comme vrai fils de Dieu. Mais mon Jésus ne reçoit pas, comme ceux qui furent nommés Jésus avant lui, un nom vain et vide de sens; ce grand nom n'est plus une ombre, il exprime la vérité. D'ailleurs l’évangéliste nous apprend qu'il fut apporté du ciel, « c'était le nom, dit-il, que l'Ange lui avait donné avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère. » Remarquez quel mot profond. C'est après que Jésus est né qu'il est appelé par les hommes du nom de Jésus, qui lui avait été donné par l'Ange, avant même qu'il fût conçu. C'est qu'il n'est pas moins le Sauveur des anges que des hommes, des anges depuis le commencement du monde, et des hommes depuis son Incarnation.

 

 

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Photos d'archives pour illustrer ces jours: l'année dernière, bénédiction de eaux de l'Epiphanie Théophanie au Monastère.

 

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St Ignace d'Antioche, priez pour nous !

St. Ignatius, Patriarch of Antioch :-
On this day , the honorable St. Ignatius, patriarch of Antioch, was martyred. He was a disciple of St. John the Evangelist and travelled with him to many cities. St. John ordained him Patriarch of Antioch where he preached the life giving Gospel , converted many people to the knowledge of God and baptized them. 
The pagans were enraged, they seized him and tortured him with various tortures. 
When they became tired of torturing him , they threw him to the wild beasts and they devoured him .
He delivered up his pure spirit in the hand of the Lord Whom he loved
His prayers be with us

 

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Martyrs of the Shio-Mgvime Monastery
Commemorated on January 4

The Thirteen Syrian fathers arrived in Georgia in the 6th century, having received a blessing for their journey from the Most Holy Theotokos. They settled on Zedazeni Mountain, living an ascetic life of prayer and fasting. Their spiritual leader, Ioane, then sent them to perform good works throughout various regions of Georgia. The founding of many monasteries and the revival of monastic life in Georgia today are linked to the names of the Thirteen Syrian Fathers.

Saint Ioane sent one of his disciples, Shio, the son of a God-fearing Antiochian nobleman, to take up his abode in the nearby Sarkineti Mountains. By the grace of God, a dove brought food to Saint Shio in the deserted highlands where he labored.

A certain ruler, Evagre of Tsikhedidi, would often go hunting in the area where Saint Shio lived. On one of his excursions he happened upon venerable Shio and was so awed by his wondrous way of life that he decided to remain there with him. Saint Evagre gave up all his possessions and was found worthy to be appointed abbot at the time of Saint Shio’s death.

Saint Ioane remained on Zedazeni Mountain with only one disciple, the holy deacon Ilia. Fr. Ilia was a great consolation to Saint Ioane in his infirmities. Saint Ilia was also a great ascetic in his own right, laboring in prayer, fasting, and mortification of the flesh.

The mountain on which they lived was completely lacking water. Saint Ilia labored in the sweat of his brow carrying water from the Aragvi River, which flows around the foot of Zedazeni Mountain. Seeing the great ascetic labors of his disciple, Saint Ioane besought God with tears that He would supply them with a spring of water on top of this high mountain. God heard the prayer of His servant and a spring of delicious water began to flow.

Saint Ilia the Deacon often accompanied Saint Ioane on his travels. Fr. Ioane once took him to the monastery of Saint Shio, and Ilia the Deacon, as requested, presented Saint Ioane with a cup of wine in the refectory. The blessed Ioane made the sign of the Cross over the cup, raised it aloft, prayed to God, and left the cup suspended in the air. It remained where he had placed it, as if supported by an invisible hand.

One day Saint Ilia went to the spring to draw water. Glancing up he saw opposite him a bear of enormous size approaching the spring. Ilia was terrified and, leaving his bucket, turned and fled to the great schemamonk Ioane to tell him about the bear. Saint Ioane followed his disciple to the well and saw the bear drinking water. Saint Ioane meekly said, “Drink if you are thirsty and go away from here. But I tell you that henceforth, you and your kind shall never dare to cause any harm to anyone on this mountain.” Hearing the words of the saint and inclining its head like an obedient servant, the bear immediately left the spring. And to this day the animals continue to obey Saint Ioane’s command.

The holy deacon Ilia remained with Saint Ioane the rest of his life. The Georgian Apostolic Church beseeches the protection of the venerable Evagre, Ilia the Deacon, and all the blessed and pious elders who dwelt with the Thirteen Syrian Fathers and continued laboring in holiness to the end of their lives.

Les martyrs du monastère de shio-Mgvime
Commémoré le 4 janvier 4
Les treize pères syriens sont arrivés en Géorgie au 6 e siècle, ayant reçu une bénédiction pour leur voyage de la plus sainte théotokos. Ils se sont installés sur Zedazeni Mountain, vivre une vie ascète de prière et de jeûne. Leur chef spirituel, Ioane, ils les ont ensuite envoyés pour accomplir de bonnes œuvres dans les différentes régions de la Géorgie. La Fondation de nombreux monastères et la renaissance de la vie monastique en Géorgie aujourd'hui sont liées aux noms des treize pères Syriens.
Saint Ioane a envoyé un de ses disciples, shio, le fils d'un Dieu-Pieux Antioche noble, de prendre sa résidence dans les montagnes de sarkineti. Par la grâce de Dieu, une colombe a apporté de la nourriture à saint shio dans les montagnes désertes où il a travaillé.
Une certaine règle, evagre de tsikhedidi, allait souvent à la chasse dans la zone où vivait saint shio. Sur L'une de ses excursions, il s'est passé sur le vénérable shio et fut tellement impressionnée par son merveilleux chemin de vie qu'il a décidé de rester avec lui. Saint evagre a donné toutes ses possessions et a été jugé digne d'être nommé Abbé au moment de la mort de saint shio.
Saint Ioane est resté sur la montagne de zedazeni avec un seul disciple, le Saint-Deacon Ilia. .. Ilia a été une grande consolation à Saint Ioane dans son infirmités. Saint Ilia était aussi un grand ascète dans son propre droit, caresser dans la prière, le jeûne, et la mortification de la chair.
La montagne où ils vivaient étaient complètement dépourvus de l'eau. Saint Ilia a travaillé dans la sueur de son front qui transporte de l'eau de la rivière aragvi, qui coule autour du pied de la montagne de zedazeni. Voir les grands travaux de son disciple, Saint Ioane de Dieu avec des larmes qu'il les offre avec un ressort de l'eau sur le haut de cette haute montagne. Dieu a entendu la prière de son serviteur et un printemps de l'eau délicieuse a commencé à couler.
Saint Ilia le deacon s'accompagne souvent de Saint Ioane sur ses voyages. .. Ioane L'a emmené au monastère de saint shio, et ilia le deacon, comme demandé, a présenté Saint Ioane avec une tasse de vin dans le réfectoire. Le Bienheureux Ioane fait le signe de la croix sur la coupe, l'a élevé haut, prié Dieu, et a laissé la tasse suspendue dans l'air. Il est resté là où il l'avait placée, comme s'il était appuyé par une main invisible.
Un jour Saint Ilia est allé au printemps pour dessiner de l'eau. Il l'a vu en face de lui, un ours d'énorme taille qui s'approche du printemps. Ilia était terrifié et, laissant son seau, se tourna vers le grand schemamonk ioane pour lui dire à propos de l'ours. Saint Ioane suivit son disciple au puits et a vu l'ours boire de l'eau. Saint Ioane a dit : " Buvez si vous avez soif et partez d'ici. Mais je te le dis désormais, toi et ton espèce n'osera jamais causer de mal à personne sur cette montagne." entendre les paroles de Saint et exclusivement sa tête comme un serviteur obéissant, l'ours a immédiatement quitté le printemps. Et à ce jour, les animaux continuent d'obéir aux ordres de Saint Ioane.
Le Saint-Deacon Ilia est resté avec Saint Ioane le reste de sa vie. L'Église apostolique géorgienne beseeches la protection du Vénérable Evagre, ilia le deacon, ainsi que tous les anciens et pieux qui demeurait avec les treize pères Syriens et se sont poursuivis à la fin de leur vie.

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Que ton travail soit d’aimer ! 

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Un jour j’entendais la messe ; et au moment de l’élévation, à l’instant où les assistants se mettaient à genoux, je fus ravie en esprit : la Vierge m’apparut et me dit: «Ma fille, la bien-aimée de Dieu, et ma bien-aimée, mon Fils est déjà venu à toi, et tu as reçu sa bénédiction. »

Elle me fit comprendre que son Fils était sur l’autel après la consécration de l’hostie. J’entendis ce que je n’avais jamais entendu ; j’entendis qu’il s’agissait d’une joie nouvelle absolument. En effet, la joie qui résulta des paroles entendues fut telle, que si l’on me disait « Existe-t-il une créature qui puisse l’exprimer par une parole quelconque? » je répondrais : « Je ne sais pas et je ne crois pas. »

La Vierge parlait avec une grande humilité, et déposait dans mon âme un sentiment nouveau d’une douceur inconnue. (…) La Vierge Marie ajouta : «Après la visite et la bénédiction du Fils, il est convenable que tu reçoives celle de la Mère. Sois bénie par mon Fils et par moi. Que ton travail soit d’aimer dans toute la mesure de tes puissances; car tu es beaucoup aimée (…)». J’appris alors que, pour embraser une âme, il n’y a pas d’embrasement semblable à la présence du Christ. 

 

Sainte Angèle de Foligno

Livre des Visions et des Instructions, 39e chapitre : Marie

rosaire-de-marie.fr

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

Il n'y a jamais eu et n'y aura jamais d'endroit sur cette planète où être préservé de la tristesse. Le seul endroit où l'on peut vivre sans tristesse, c'est dans son coeur, lorsque le Seigneur y est présent.
Saint Nikon d'Optina

 

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Seigneur Jésus-Christ,

Fils de Dieu,

Tu es ma joie,

Tu es la Lumière du monde,

Tu es mon espérance.

 

Ton amour nous enivre d'un vin sans mélange,

Le vin de l'Esprit que le Père nous envoie en Ton Nom

 

Réveille mon âme

Pour qu'elle Te reçoive et qu'elle T'aime,

 

Remplis mon esprit comme une coupe qui déborde

Sanctifie mon corps

Pour qu'il T'accueille dans la divine eucharistie

 

Je me donne à Toi,

Je m'abandonne en Toi,

Toi, la source de toute joie.

Christ que j'aime,

Qu'il soit fait selon ce que Ton amour désire

Il me suffît de vivre en Ton nom.

 

Tu vis en moi,

Je vis par Toi

Et cela me suffit.

 

Je ne désire rien d'autre que Toi,

L'Esprit et le Père,

Dieu unique en Trois Personnes aimantes,

Fais en moi Ta demeure.

Je me repose en Ton amour

(prière inspirée d'écrits du Père Porphyre)

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EPIPHANIE, THEOPHANIE

La Théophanie (6 janvier)

Le 5 Janvier au soir, après les 1ères vêpres,nous commencerons, Père Isaac et moi-même, la tournée des paroisses et "relais paroissiaux" de notre métropolie en France pour assurer aux fidèles du Christ une célébration de cette grande Fête.

Le 6 janvier, jour de la Théophanie ou de l’Épiphanie, est – après Pâques et la Pentecôte – la plus grande fête du calendrier des Églises de rit byzantin. Elle est même supérieure à la fête de la Nativité du Christ. Elle commémore le baptême notre Seigneur par Jean dans les eaux du Jourdain et, plus généralement, la manifestation publique du Verbe incarné au monde.
La Théophanie est la première manifestation publique du Christ. Lors de sa naissance à Bethléem, notre Seigneur avait été révélé à quelques privilégiés. Aujourd’hui, tous ceux qui entourent Jean, c’est-à-dire ses propres disciples et la foule venue aux bords du Jourdain, sont témoins d’une manifestation plus solennelle de Jésus Christ. En quoi consiste cette manifestation ? Elle comporte deux aspects. D’une part, il y a l’aspect d’humilité représenté par le baptême auquel Notre Seigneur se soumet. D’autre part, il y a un aspect de gloire représenté par le témoignage humain que le Précurseur rend à Jésus et, sur un plan infiniment plus élevé, le témoignage divin que le Père et l’Esprit rendent au Fils. Nous considérerons de plus près ces deux aspects. Mais retenons immédiatement ceci : toute manifestation de Jésus Christ, aussi bien dans l’histoire que dans la vie intérieure de chaque homme, est une manifestation d’humilité et de gloire tout à la fois. Quiconque sépare ces deux aspects du Christ commet une erreur qui fausse toute la vie spirituelle. Je ne puis m’approcher du Christ glorifié sans m’approcher en même temps du Christ humilié, ni du Christ humilié sans m’approcher du Christ glorifié. Si je désire que le Christ soit manifesté en moi, dans ma vie, ce ne peut être qu’en étreignant celui qu’Augustin appelait avec prédilection Christus humilis et en adorant d’un même élan celui qui est aussi un Dieu, un Roi, un Vainqueur. Tel est le premier enseignement de la Théophanie.
L’aspect d’humilité de la Théophanie consiste dans le fait que Notre Seigneur se soumet au baptême de pénitence de Jean. Celui-ci refuse tout d’abord, mais Jésus insiste : Laisse. Il faut que toute justice s’accomplisse (Mt 3, 13-15). Sans doute Jésus n’avait pas à être purifié par Jean, mais le baptême que conférait le Précurseur, ce baptême de repentance pour la rémission des péchés, préparait au royaume messianique ; et Jésus, avant de proclamer l’avènement de ce royaume, a voulu passer lui-même par toutes les phases préparatoires dont il devait être le "consommateur". Étant la plénitude, il a voulu assumer en lui-même tout ce qui était encore incomplet et inachevé. Mais, en recevant le baptême johannique, Jésus a fait plus qu’approuver et confirmer solennellement un rite avant de le transformer, plus que consommer l’imparfait dans le parfait. Lui qui était sans péché, il s’est fait porteur de nos péchés, du péché du monde ; et c’est au nom de tous les pécheurs que Jésus a fait un geste public de repentance. D’autre part, Jésus a voulu nous enseigner la nécessité de la pénitence et de la conversion ; avant même de nous approcher du baptême chrétien, nous devons recevoir le baptême de Jean, c’est-à-dire passer par un changement d’esprit, par une catastrophe intérieure. Nous devons éprouver une vraie contrition de nos péchés. La repentance est, en ce qui nous concerne, l’aspect d’humilité de la Théophanie. 
Et ici nous devons dépasser l’horizon limité du baptême johannique pour nous rappeler que nous avons été baptisés en Christ. Le baptême chrétien nous a lavés et purifiés. Il a aboli en nous le péché originel et fait de nous une nouvelle créature. Nous étions probablement enfant lorsque nous avons reçu le baptême ; la grâce baptismale a été une réponse divine donnée, non à notre demande personnelle, mais à la foi de ceux qui nous présentaient au baptême et â la foi de toute l’Église qui nous accueillait. Cette grâce baptismale a été alors en quelque sorte provisoire et conditionnelle : il fallait que, grandissant et devenus conscients, nous confirmions par un libre choix l’acte de notre baptême. La Théophanie est, par excellence, la fête du baptême, non seulement du baptême de Jésus, mais de notre propre baptême. Elle est une merveilleuse occasion pour nous de renouveler en esprit le baptême que nous avons reçu et de raviver la grâce qu’il nous a conférée. Car les grâces sacramentelles, même interrompues et suspendues par le péché, peuvent revivre en nous si nous nous tournons sincèrement vers Dieu. En cette fête de la Théophanie, demandons à Dieu de nous laver de nouveau — spirituellement, non d’une manière matérielle — dans les eaux du baptême ; noyons-y l’ancienne créature pécheresse, car le baptême est une mort mystique ; traversons la Mer Rouge qui sépare la captivité de la liberté et plongeons-nous avec Jésus dans le Jourdain pour y être lavés, non par le Précurseur, mais par Jésus lui-même.
L’aspect de gloire de la Théophanie consiste dans les deux témoignages qui furent alors rendus solennellement à Jésus. Il y eut le témoignage de Jean. Nous n’en parlerons pas maintenant ; nous y reviendrons le lendemain de la Théophanie. Et il y eut le témoignage divin du Père et de l’Esprit. Le témoignage du Père était la voix venue du ciel et disant : Tu es mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute ma complaisance (Lc 3,22). Le témoignage de l’Esprit était la descente de la colombe : Et l’Esprit Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, tel une colombe (Lc 3,22). Voilà le véritable baptême de Jésus. La parole prononcée par le Père et la descente de la colombe sont plus importants que le baptême d’eau que Jean donne à Jésus. Le baptême d’eau n’était qu’une introduction à cette manifestation divine. C’est avec raison que, dans l’ancienne liturgie chrétienne, la fête du 6 janvier est appelée, non pas "Théophanie", mais "Théophanies", au pluriel, car il ne s’agit pas d’une seule manifestation divine : il s’agit de trois manifestations.
Le Père, le Fils, l’Esprit sont tous trois révélés au monde lors du baptême de Jésus ; le Père et l’Esprit se révèlent dans la relation d’amour qui les unit au Fils. Nous touchons ici à ce qu’il y a de plus profond et de plus intime dans le mystère de Jésus. Si grand que soit le ministère rédempteur du Christ en faveur des hommes, la vie d’intimité du Fils avec le Père et l’Esprit est une réalité plus grande encore. Jésus ne nous est vraiment manifesté que si nous entrevoyons quelque chose de cette intimité divine, et si nous entendons intérieurement la voix du Père : Voici mon Fils bien-aimé..., et si nous voyons le vol de la colombe sur la tête du Sauveur. La fête de la Théophanie ne sera vraiment une épiphanie, une manifestation du Christ, qu’à cette condition. Il faut que notre piété atteigne, dans le Fils, le Père et l’Esprit. Il faut que, comme Jean-Baptiste, nous puissions nous souvenir et témoigner : J’ai vu l’Esprit descendre… (Jn 1,32). C’est là la gloire de la Théophanie. Et c’est pourquoi la Théophanie n’est pas seulement la fête des eaux. L’ancienne tradition grecque l’appelle "la fête des lumières". Cette fête nous apporte, non seulement une grâce de purification, mais aussi une grâce d’illumination (ce nom même d’illumination était jadis donné à l’acte du baptême). La lumière du Christ n’était, à Noël, qu’une étoile dans la nuit obscure ; à la Théophanie, elle nous apparaît comme le soleil levant ; elle va croître et, après l’éclipse du Vendredi Saint, elle éclatera, plus splendide encore, le matin de Pâques ; et enfin, à la Pentecôte, elle atteindra le plein midi. II ne s’agit pas seulement de la lumière divine objective manifestée dans la personne de Jésus Christ et dans la flamme pentecostale. Il s’agit aussi, pour nous, de la lumière intérieure, sans une absolue fidélité à laquelle la vie spirituelle ne serait qu’illusion ou mensonge.
Dieu qui avait envoyé le Précurseur baptiser avec de l’eau lui avait dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, baptisera dans l’Esprit Saint (Jn 1,33). Le baptême d’eau n’est qu’un aspect du baptême total. Jésus lui-même dira à Nicodème : À moins de naître d’eau et d’Esprit, nul ne peut entrer au Royaume de Dieu (Jn 3,5). Le baptême d’Esprit est supérieur au baptême d’eau. Il constitue un don objectif et une autre expérience intérieure. Nous en reparlerons mieux à l’occasion de la Pentecôte.
On pourrait dire que la Théophanie — première manifestation publique de Jésus aux hommes — correspond dans notre vie intérieure à la "première conversion". Il faut entendre par là la première rencontre consciente de l’âme humaine avec son Sauveur, le moment où nous acceptons Jésus comme Maître et comme ami et où nous prenons la résolution de le suivre. Pâques (à la fois la mort et la résurrection du Seigneur) correspond à une "deuxième conversion" où, confrontés avec le mystère de la croix, nous découvrons quelle mort et quelle vie nouvelle celle-ci implique et nous nous consacrons d’une manière plus profonde — par un changement radical de nous-mêmes — à Jésus Christ. La Pentecôte est le temps de la "troisième conversion", le temps du baptême et du feu de l’Esprit, l’entrée dans une vie d’union transformante avec Dieu. Il n’est pas donné à tout chrétien de suivre cet itinéraire. Ce sont là cependant les étapes que l’année liturgique propose à notre effort.

(Source:http://religion-orthodoxe.eu/  )

« Prenant ma chair, Tu m'as communiqué Ta divinité ! »

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Prépare-toi, Zabulon, * pare-toi, Nephtali, * fleuve du Jourdain, arrête-toi, * accueille avec allégresse le Maître qui vient se faire baptiser. * Adam et Eve, exultez, * ne vous cachez plus comme jadis au Paradis; * car, vous voyant nus, le Seigneur s'est montré * pour vous revêtir du premier vêtement. * Le Christ se manifeste pour renouveler l'entière création.

(Tropaire * Avant-fête de la Théophanie)

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« Prévoyant ton mystère ineffable, ô Christ, * le Prophète d'avance déclara: * La grâce du Baptême, tu l'as établie solidement * sur nous qui la recevons avec foi * pour la rédemption de nos péchés. »

Tu te hâtes vers le Baptême qui va faire jaillir * le pardon sur tous les mortels * ployant sous le poids de leurs funestes péchés * et tu promets à ceux que la vie accable de maux * d'accorder par pitié le repos à leurs âmes.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Prenant ma chair, tu m'as communiqué ta divinité; * toi, l'image immuable de ton Père, en effet * tu prends place en l'ouvrage de tes mains, * te montrant semblable aux hommes à l'exception du péché, * Verbe Sauveur, pour que tes semblables en soient purifiés.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Les signes de ton empreinte, Sauveur, * sont le calice, l'onction et l'Esprit, * les charismes mystiques et les aimables présents de tes dons; * le Père t'envoya en effet dans le monde * comme propitiateur, Fils unique.

(Ode 4 * Complies * 4 janvier)

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The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

  

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

Depriving yourself by giving alms to those in need is the best way to punish your avarice.  (Fr. John) / Vous priver vous-mêmes en faisant l'aumône à ceux qui sont dans le besoin, c'est la meilleure manière de punir votre avarice. (P. John)

Depriving yourself by giving alms to those in need is the best way to punish your avarice. (Fr. John) / Vous priver vous-mêmes en faisant l'aumône à ceux qui sont dans le besoin, c'est la meilleure manière de punir votre avarice. (P. John)

Deuxième dimanche après Noël

Saint Qurbana

 

o    1ère épître de St Jean 3: 21-24 :

  • 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
  • 22 Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
  • 23 Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.
  • 24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.

o     

o    Epître aux Hébreux 11: 23-31 :

  • 23 Grâce à la foi, Moïse, après sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, car ils avaient vu que l’enfant était beau, et ils n’eurent pas peur du décret du roi.
  • 24 Grâce à la foi, Moïse, devenu grand, renonça au titre de fils de la fille du Pharaon.
  • 25 Choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que de connaître une éphémère jouissance du péché,
  • 26 il considéra l’injure subie par le Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte : en effet, il regardait plus loin, vers la récompense.
  • 27 Grâce à la foi, il quitta l’Égypte sans craindre la colère du roi ; il tint ferme, comme s’il voyait Celui qui est invisible.
  • 28 Grâce à la foi, il a fait célébrer la Pâque et appliquer du sang sur les portes, pour que l’Exterminateur des premiers-nés ne touche pas ceux d’Israël.
  • 29 Grâce à la foi, ils passèrent à travers la mer Rouge comme sur une terre sèche, alors que les Égyptiens, essayant d’en faire autant, furent engloutis.
  • 30 Grâce à la foi, les remparts de Jéricho tombèrent après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours.
  • 31 Grâce à la foi, Rahab la prostituée ne périt pas avec ceux qui avaient résisté, car elle avait accueilli pacifiquement les hommes envoyés en reconnaissance.

o     

o    Evangile selon St Luc 2: 40 - 52 :

  • 40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
  • 41 Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
  • 42 Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
  • 43 À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
  • 44 Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
  • 45 Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
  • 46 C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
  • 47 et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
  • 48 En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
  • 49 Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
  • 50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
  • 51 Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
  • 52 Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

o     

 

Dimanche 3 Janvier 2016: Deuxième dimanche après Noël (Lectures)/Solennité de l’Épiphanie-Théophanie (Lectures)

Extrait de la Liturgie Assyro-Chaldéenne 
Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical de l'Eglise Romaine "pour l'unité des chrétiens") 

 

 

« Pour que vous trouviez en moi la paix »

 

 

Seigneur, votre miséricorde est éternelle.

Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.

Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin. 

Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.

Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.

Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. 

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »

(Mt 28,20).

Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.

+++

Le Patriarche de l'Eglise Syriaque Orthodoxe et de Tout l'Orient célèbre une Messe pour les Martyrs de Noël.
Unissons nous à ces prières 
!

 

 

 

Ne donne pas de conseil à celui dont tu ne connais pas l'état spirituel. Ton conseil peut le détruire. Saint Gabriel (Urgebadze)

Ne donne pas de conseil à celui dont tu ne connais pas l'état spirituel. Ton conseil peut le détruire. Saint Gabriel (Urgebadze)

L'ONU DECLARE T-ELLE LA GUERRE A LA "CIVILISATION JUDEO-CHRETIENNE" ?...

Le mois dernier, le président de l'Assemblée générale de l'ONU a arboré le fameux Keffieh, symbole de la « résistance palestinienne » (comprendre terrorisme). Un geste qu'il faut analyser comme la poursuite de l'oblitération culturelle d'Israël, qui est le préalable nécessaire à son effacement physique. (Image source : UN/Manuel Elias)

  • Comment la jurisprudence occidentale mise en place après la Seconde Guerre mondiale pour prévenir les crimes contre l'humanité, peut-elle être maintenant utilisée pour perpétrer plus de crimes encore et attenter aux démocraties ?

  • C'est une terrible manipulation que de tenter d'effacer l'histoire juive et chrétienne et de faire croire au monde qu'il a été et sera à jamais islamique. Voilà à quoi le djihad ressemble. Il ne s'agit pas seulement de combinaisons orange, de décapitations et d'esclavage. Effacer et réécrire l'histoire, permet de formater l'avenir.

  • Si les Palestiniens battent leurs femmes, c'est la faute d'Israël, a expliqué, impassible, Dubravka Simonovic, expert de l'ONU.

  • Le mois dernier, le président de l'Assemblée générale de l'ONU a arboré le fameux keffieh, symbole de la « résistance palestinienne » (lire terrorisme). Un geste qu'il faut analyser comme la poursuite de l'oblitération culturelle d'Israël, préalable nécessaire à son éradication physique.

  • La guerre de l'ONU contre les Juifs d'Israël est dans son fondement, une guerre contre l'Occident. L'ONU et ses soutiens frayent rapidement la voie au Califat européen.

La dernière résolution du Conseil de sécurité de l'ONU contre Israël ne vise pas seulement les « colonies », mais aussi la Vieille Ville de Jérusalem. Ses membres veulent récrire l'histoire non pas à partir de1967, mais à partir de 1948, année de naissance d'Israël.

Le mois dernier, le président de l'Assemblée générale de l'ONU a arboré le fameux keffieh, symbole de la « résistance palestinienne » (comprendre terrorisme) . un geste qu'il faut analyser comme la poursuite de l'oblitération culturelle d'Israël, préalable nécessaire à son éradication physique.

Le sort de la civilisation judéo-chrétienne - le christianisme aussi bien que le judaïsme – sur laquelle toutes nos valeurs sont fondées, est lié au sort de l'Etat d'Israël. Si Israël cesse d'exister, le christianisme mourra aussi. Le monde a été témoin du massacre des derniers chrétiens et autres non-musulmans demeurés au Moyen-Orient – autrefois la glorieuse Byzance chrétienne – une fois que les Juifs et les Grecs l'ont eu quitté.

La guerre que mène l'Organisation des Nations Unies contre les Juifs d'Israël est, dans son fondement, une guerre contre l'Occident. L'ONU et ses soutiens travaillent à l'avènement du Califat européen.

Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio, est un journaliste et un auteur italien.

source

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Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

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« Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit. L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »(Saint Grégoire du Sinaïe)

« Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit. L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »(Saint Grégoire du Sinaïe)

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Entretien de saint Seraphim avec Motovilov : Le vrai but de la vie chrétienne consiste en l'acquisition du Saint-Esprit de Dieu.

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C'était un jeudi. Le ciel était gris. La terre était couverte de neige et d'épais flocons continuaient à tourbillonner lorsque le Père Séraphim engagea notre conversation dans une clairière, près de son " Petit Ermitage " face à la rivière Sarovka coulant au pied de la ...colline. Il me fit asseoir sur le tronc d'un arbre qu'il venait d'abattre et lui-même s'accroupit en face de moi.

- Le Seigneur m'a révélé, dit le grand starets, que depuis votre enfance vous désiriez savoir quel était le but de la vie chrétienne et que vous aviez maintes fois interrogé à ce sujet des personnages même haut placés dans la hiérarchie de l'Église.

Je dois dire que dès l'âge de douze ans cette idée me poursuivait et qu'effectivement j'avais posé la question à plusieurs personnalités ecclésiastiques sans jamais recevoir de réponse satisfaisante. Le starets l'ignorait.

- Mais personne, continua le Père Séraphim, ne vous a rien dit de précis. On vous conseillait d'aller à l'église, de prier, de vivre selon les commandements de Dieu, de faire le bien - tel, disait-on, était le but de la vie chrétienne. Certains même désapprouvaient votre curiosité, la trouvant déplacée et impie. Mais ils avaient tort. Quant à moi, misérable Séraphim, je vous expliquerai maintenant en quoi ce but réellement consiste.

La prière, le jeûne, les veilles et autres activités chrétiennes, aussi bonnes qu'elles puissent paraître en elles-mêmes, ne constituent pas le but de la vie chrétienne, tout en aidant à y parvenir. Le vrai but de la vie chrétienne consiste en l'acquisition du Saint-Esprit de Dieu. Quant à la prière, au jeûne, aux veilles, à l'aumône et toute autre bonne action faite au nom du Christ, ce ne sont que des moyens pour l'acquisition du Saint-Esprit.

Au nom du Christ

Remarquez que seule une bonne action faite au nom du Christ nous procure les fruits du Saint-Esprit. Tout ce qui n'est pas fait en son Nom, même le bien, ne nous procure aucune récompense dans le siècle à venir, et en cette vie non plus ne nous donne pas la grâce divine. C'est pourquoi le Seigneur Jésus Christ disait : " Celui qui n'amasse pas avec moi dissipe " (Lc 11,23).

On est pourtant obligé d'appeler une bonne action " amassage " ou récolte, car même si elle n'est pas faite au Nom du Christ, elle reste bonne. L'Écriture dit : " En toute nation celui qui craint Dieu et pratique la justice lui est agréable " (Ac 10,35). Le centurion Corneille, qui craignait Dieu et agissait selon la justice, fut visité pendant qu'il était en prière, par un ange du Seigneur qui lui dit : " Envoie des hommes à Joppé chez Simon le corroyeur, tu y trouveras un certain Pierre qui te fera entendre des paroles de vie éternelle par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison " (Ac 10,5).

On voit donc que le Seigneur emploie ses moyens divins pour permettre à un tel homme de ne pas être privé, dans l'éternité, de la récompense qui lui est due. Mais pour l'obtenir il faut que dès ici-bas il commence par croire en Notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu descendu sur terre pour sauver les pécheurs, ainsi que par acquérir la grâce du Saint-Esprit qui introduit dans nos coeurs le Royaume de Dieu et nous fraye le chemin de la béatitude du siècle à venir. Là s'arrête la satisfaction que procurent à Dieu les bonnes actions qui ne sont pas commises au Nom du Christ. Le Seigneur nous donne les moyens de les parachever. A l'homme d'en profiter ou non. C'est pourquoi le Seigneur a dit aux Juifs " Si vous étiez des aveugles, vous seriez sans péché mais vous dites : " Nous voyons ! " Votre péché demeure " (Jn 9,41). Quand un homme comme Corneille dont l'oeuvre qui n'a pas été faite au Nom du Christ mais qui a été agréable à Dieu, se met à croire en son Fils, cette oeuvre lui est comptée comme faite au Nom du Christ, à cause de sa foi en lui (He 11,6). Dans le cas contraire, l'homme n'a pas le droit de se plaindre que le bien accompli ne lui a pas été profitable. Cela n'arrive jamais quand une bonne action a été faite au Nom du Christ, car le bien accompli en son Nom apporte non seulement une couronne de gloire dans le siècle à venir, mais dès ici-bas remplit l'homme de la grâce du Saint-Esprit, comme il a été dit " Dieu donne l'Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils ; il a tout remis entre ses mains " (Jn 3,34-35).

L'acquisition du Saint-Esprit

C'est donc dans l'acquisition de cet Esprit de Dieu que consiste le vrai but de notre vie chrétienne, tandis que la prière, les veilles, le jeûne, l'aumône et les autres actions vertueuses faites au Nom du Christ ne sont que des moyens pour l'acquérir.

-- Comment l'acquisition ? demandai-je au Père Séraphim. Je ne comprends pas très bien.

-- L'acquisition, c'est la même chose que l'obtention. Vous savez ce que c'est que d'acquérir de l'argent? Pour le Saint-Esprit, c'est pareil. Pour les gens du commun, le but de la vie consiste en l'acquisition d'argent - le gain. Les nobles, en plus, désirent obtenir des honneurs, des marques de distinction et autres récompenses accordées pour des services rendus à l'État. L'acquisition du Saint-Esprit est aussi un capital, mais un capital éternel, dispensateur de grâces ; très semblable aux capitaux temporels, et qui s'obtient par les mêmes procédés. Notre Seigneur Jésus Christ, Dieu-Homme, compare notre vie à un marché et notre activité sur terre à un commerce. Il nous recommande à tous " Négociez jusqu'à ce que je vienne, en économisant le temps, car les jours sont incertains " (Lc 19,12-13 ; Ép 5,15-16), autrement dit : Dépêchez-vous d'obtenir des biens célestes en négociant des marchandises terrestres. Ces marchandises terrestres ne sont autres que les actions vertueuses faites au Nom du Christ et qui nous apportent la grâce du Saint-Esprit.

La parabole des vierges
Dans la parabole des vierges sages et des vierges folles (Mt. 25,1-13) quand ces dernières manquèrent d'huile, il leur fut dit : " Allez en acheter au marché. " Mais en revenant, elles trouvèrent la porte de la chambre nuptiale close et ne purent entrer. Certains estiment que le manque d'huile chez les vierges folles symbolise l'insuffisance d'actions vertueuses faites dans le courant de leur vie. Une telle interprétation n'est pas entièrement juste. Quel manque d'actions vertueuses pouvait-il y avoir puisqu'elles étaient appelées vierges, quoique folles ? La virginité est une haute vertu, un état quasi-angélique, pouvant remplacer toutes les autres vertus. Moi,, misérable, je pense qu'il leur manquait justement le Saint-Esprit de Dieu. Tout en pratiquant des vertus, ces vierges, spirituellement ignorantes, croyaient que la vie chrétienne consistait en ces pratiques. Nous avons agi d'une façon vertueuse, nous avons fait oeuvre pie, pensaient-elles, sans se soucier si, oui ou non, elles avaient reçu la grâce du Saint-Esprit. De ce genre de vie, basé uniquement sur la pratique des vertus morales, sans un examen minutieux pour savoir si elles nous apportent - et en quelle quantité - la grâce de l'Esprit de Dieu, il a été dit dans les livres patristiques : " Certaines voies qui paraissent bonnes au début conduisent à l'abîme infernal " (Pr 14,12).

En parlant de ces vierges, Antoine le Grand dit dans ses Épîtres aux Moines : " Beaucoup de moines et de vierges ignorent complètement la différence qui existe entre les trois volontés agissant à l'intérieur de l'homme. La première est la volonté de Dieu, parfaite et salvatrice ; la deuxième - notre volonté propre, humaine, qui, en soi, n'est ni néfaste ni salvatrice ; tandis que la troisième - diabolique - est tout à fait néfaste. C'est cette troisième volonté ennemie qui oblige l'homme soit à ne pas pratiquer la vertu du tout, soit à la pratiquer par vanité, ou uniquement pour le " bien ", et non pour le Christ. La deuxième, notre volonté propre, nous incite à satisfaire nos mauvais instincts ou, comme celle de l'ennemi, nous apprend à faire le " bien " au nom du bien, sans se soucier de la grâce qu'on peut acquérir. Quant à la troisième volonté, celle de Dieu, salvatrice, elle consiste à nous apprendre à faire le bien uniquement dans le but d'acquérir le Saint-Esprit, trésor éternel, inépuisable, que rien au monde n'est digne d'égaler. "

C'est justement la grâce du Saint-Esprit symbolisée par l'huile, qui faisait défaut aux vierges folles. Elles sont appelées " folles " parce qu'elles ne se souciaient pas du fruit indispensable de la vertu qui est la grâce de l'Esprit-Saint sans laquelle personne ne peut être sauvé, car " toute âme est vivifiée par le Saint-Esprit afin d'être illuminée par le mystère sacré de l'Unité Trinitaire " (Antienne avant l'Évangile des matines). Le Saint-Esprit lui-même vient habiter nos âmes, et cette résidence en nous du Tout-Puissant, la coexistence en nous de son Unité Trinitaire avec notre esprit ne nous est donnée qu'à condition de travailler par tous les moyens en notre pouvoir à l'obtention de cet Esprit-Saint qui prépare en nous un lieu digne de cette rencontre, selon la parole immuable de Dieu : " Je viendrai et j'habiterai en eux, et je serai leur Dieu et ils seront mon peuple " (Ap 3,20 ; Jn 14,23). C'est cela, l'huile que les vierges sages avaient dans leurs lampes, huile capable de brûler longtemps, haut et clair, permettant d'attendre l'arrivée, à minuit, de l'Époux et d'entrer, avec lui, dans la chambre nuptiale de la joie éternelle.

Quant aux vierges folles, voyant que leurs lampes risquaient de s'éteindre, elles allèrent au marché, mais n'eurent pas le temps de revenir avant la fermeture de la porte. Le marché - c'est notre vie. La porte de la chambre nuptiale, fermée et interdisant l'accès à l'Époux - c'est notre mort humaine ; les vierges - sages et folles - sont des âmes chrétiennes. L'huile ne symbolise pas nos actions, mais la grâce par l'entremise de laquelle le Saint-Esprit emplit notre être, transformant ceci en cela : le corruptible en l'incorruptible, la mort psychique en vie spirituelle, les ténèbres en lumière, l'étable où sont enchaînées, comme des bêtes, nos passions, en temple de Dieu, en chambre nuptiale où nous rencontrons Notre Seigneur, Créateur et Sauveur, Époux de nos âmes. Grande est la compassion que Dieu a pour notre malheur, c'est-à-dire pour notre négligence envers sa sollicitude. Il dit : " Je suis à la porte et je frappe... " (Ap 3,20), entendant par " porte " le courant de notre vie pas encore arrêté par la mort.

 

La prière
Oh ! que j'aimerais, ami de Dieu, qu'en cette vie vous soyez toujours en l'Esprit-Saint. " Je vous jugerai dans l'état dans lequel je vous trouverai " dit le Seigneur (Mt 24,42 ; Mc 13,33-37 ; Lc 19,12 et suivants). Malheur, grand malheur s'il nous trouve appesantis par les soucis et les peines terrestres, car qui peut endurer son courroux et qui peut lui résister ? C'est pourquoi il a été dit : " Veillez et priez pour ne pas être induit en tentation " (Mt 26,41), autrement parlant pour ne pas être privé de l'Esprit de Dieu, car les veilles et la prière nous donnent sa grâce.

Il est certain que toute bonne action faite au Nom du Christ confère la grâce du Saint-Esprit, mais la prière plus que toute autre chose, étant toujours à notre disposition. Vous auriez, par exemple, envie d'aller à l'église, mais l'église est loin, ou l'office est terminé; vous auriez envie de faire l'aumône, mais vous ne voyez pas de pauvre, ou vous n'avez pas de monnaie ; vous voudriez rester vierge, mais vous n’avez pas assez de force pour cela, à cause de votre constitution ou à cause des embûches de l'ennemi auxquelles la faiblesse de votre chair humaine ne vous permet pas de résister ; vous voudriez peut-être trouver une autre bonne action à faire au Nom du Christ, mais vous n'avez pas assez de force pour cela, ou l'occasion ne se présente pas. Quant à la prière, rien de tout cela ne l'affecte : chacun a toujours la possibilité de prier, le riche comme le pauvre, le notable comme l'homme du commun, le fort comme le faible, le bien portant comme le malade, le vertueux comme le pécheur.

On peut juger de la puissance de la prière, même pécheresse, sortant d'un coeur sincère, par l'exemple suivant rapporté par la Sainte Tradition : à la demande d'une malheureuse mère qui venait de perdre son fils unique, une courtisane qu'elle rencontra sur son chemin, touchée par le désespoir maternel, osa crier vers le Seigneur, toute souillée qu'elle était encore par son péché : " Non à cause de moi, horrible pécheresse, mais à cause des larmes de cette mère pleurant son fils tout en croyant fermement en ta miséricorde et en ta Toute-Puissance, ressuscite-le, Seigneur ! " Et le Seigneur le ressuscita (cf. Lc 7,11-15).

Telle, ami de Dieu, est la puissance de la prière. Plus que toute autre chose elle nous donne la grâce de l'Esprit de Dieu et plus que tout elle est toujours à notre portée. Bienheureux serons-nous lorsque Dieu nous trouvera veillants, dans la plénitude des dons de son Esprit-Saint. Nous pourrons alors espérer être ravis sur les nuées à la rencontre de Notre Seigneur venant dans les airs revêtu de puissance et de gloire juger les vivants et les morts et donner à chacun son dû. [...]

Voir Dieu

-- Père, lui dis-je, vous parlez toujours de l'acquisition de la grâce du Saint-Esprit comme le but de la vie chrétienne. Mais comment puis-je la reconnaître ? Les bonnes actions sont visibles. Mais l'Esprit-Saint peut-il être vu ? Comment puis-je savoir si, oui ou non, il est en moi ?

-- A l'époque où nous vivons, répondit le starets, on est parvenu à une telle tiédeur dans la foi, à une telle insensibilité à l'égard de la communion avec Dieu, qu'on s'est éloigné presque totalement de la vraie vie chrétienne. Des passages de l'Écriture sainte nous paraissent étranges aujourd'hui, par exemple quand l'Esprit-Saint, par la bouche de Moïse, dit " Adam voyait Dieu se promenant au paradis " (Gn 3,8), ou quand nous lisons chez l'Apôtre Paul qu'il a été empêché par l'Esprit-Saint d'annoncer la parole en Asie, mais que l'Esprit l'accompagna lorsqu'il se rendit en Macédoine (Ac 16,6-9). Dans beaucoup d'autres passages de l'Écriture Sainte il est, à maintes reprises, question de l'apparition de Dieu aux hommes. [...]

L’action du Saint-Esprit et celle du Malin
Je dois encore, moi, misérable Séraphim, vous expliquer, ami de Dieu, en quoi consiste la différence entre l’action du Saint-Esprit prenant mystérieusement possession des coeurs de ceux qui croient en notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ et l’action ténébreuse du péché qui vient en nous comme un voleur, à l’instigation du Démon.

Le Saint-Esprit nous remet en mémoire les paroles du Christ et travaille de concert avec lui, guidant nos pas, solennellement et joyeusement, dans la voie de la paix. Tandis que les agissements de l'esprit diabolique, opposé au Christ, nous incitent à la révolte et nous rendent esclaves de la luxure, de la vanité et de l'orgueil.

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi ne mourra jamais " (Jn 6,47). Celui qui par sa foi au Christ est en possession de l'Esprit-Saint, même ayant commis par faiblesse humaine un quelconque péché causant la mort de son âme, ne mourra pas pour toujours, mais sera ressuscité par la grâce de Notre Seigneur Jésus Christ qui a pris sur lui les péchés du monde et qui donne gratuitement grâce sur grâce.

C'est en parlant de cette grâce manifestée au monde entier et à notre genre humain par le Dieu-Homme que l'Évangile dit : " De tout être il était la vie, et la vie était la lumière des hommes " et ajoute : " La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres n'ont pu l'atteindre " (Jn 1,4-5). Ce qui veut dire que la grâce du Saint-Esprit reçue au baptême au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, malgré les chutes peccamineuses, malgré les ténèbres entourant notre âme, continue à luire dans notre coeur de son éternelle lumière divine à cause des inestimables mérites du Christ. Face à un pécheur endurci, cette lumière du Christ dit au Père : " Abba, Père, que ta colère ne s'enflamme pas contre cet endurcissement. " Et ensuite, quand le pécheur se sera tourné vers le repentir, elle effacera complètement les traces des crimes commis, revêtant l'ancien pécheur d'un vêtement d'incorruptibilité tissé de la grâce de cet Esprit-Saint de l'acquisition duquel tout le temps je vous parle.

La grâce du Saint-Esprit est Lumière
Encore il faut que je vous dise, afin que vous compreniez mieux ce qu'il faut entendre par la grâce divine, comment on peut la reconnaître, comment elle se manifeste chez les hommes qu'elle éclaire : La grâce du Saint-Esprit est Lumière.

Toute l'Écriture sainte en parle. David, l'ancêtre du Dieu-Homme, a dit : " Une lampe sous mes pieds, ta parole, une lumière sur ma route " (Ps 118,105). En d'autres termes, la grâce du Saint-Esprit que la loi révèle sous la forme des commandements divins est mon luminaire et ma lumière, et si ce n'était cette grâce du Saint-Esprit " qu'avec tant de peine je m'efforce d'acquérir, m'enquêtant sept fois par jour de sa vérité " (Ps 118,164) comment parmi les nombreux soucis inhérents à mon rang royal pourrais-je trouver en moi une seule étincelle de lumière pour m'éclairer sur le chemin de la vie enténébrée par la haine de mes ennemis ? "

En effet, le Seigneur a souvent montré, en présence de nombreux témoins, l'action de la grâce du Saint-Esprit sur des hommes qu'il avait éclairés et enseignés par de grandioses manifestations. Rappelez-vous Moïse après son entretien avec Dieu sur le Mont Sinaï (Ex 34,30-35). Les hommes ne pouvaient pas le regarder, tellement son visage brillait d'une lumière extraordinaire. il était même obligé de se montrer au peuple la face recouverte d'un voile. Rappelez-vous la Transfiguration du Seigneur sur le Thabor : " Il fut transfiguré devant eux et ses vêtements devinrent blancs comme neige... et ses disciples effrayés tombèrent la face contre terre. " Lorsque Moïse et Élie apparurent revêtus de la même lumière " un nuage les recouvrit afin qu'ils ne soient pas aveuglés " (Mt 17,1-8 ; Mc 9,2-8 ; Lc 9,28-37). C'est ainsi que la grâce du Saint-Esprit de Dieu apparaît dans une lumière ineffable à ceux à qui Dieu manifeste son action.

Présence du Saint-Esprit
-- Comment alors, demandai-je au Père Séraphim, pourrais-je reconnaître en moi la présence de la grâce du Saint-Esprit ? "

-- C'est fort simple, répondit-il. Dieu dit : " Tout est simple pour celui qui acquiert la Sagesse " (Pr 14,6). Notre malheur, c'est que nous ne la recherchons pas, cette Sagesse divine qui, n'étant pas de ce monde, n'est pas présomptueuse. Pleine d'amour pour Dieu et pour le prochain, elle façonne l'homme pour son salut. C'est en parlant de cette Sagesse que le Seigneur a dit : " Dieu veut que tous soient sauvés et parviennent à la Sagesse de la vérité " (1 Tm 2,4). A ses Apôtres qui manquaient de cette Sagesse, il dit " Combien vous manquez de Sagesse ! N'avez-vous pas lu les Écritures ? " (Lc 24,25-27). Et l'Évangile dit qu'il " leur ouvrit l'intelligence afin qu'ils puissent comprendre les Écritures. ". Ayant acquis cette Sagesse, les Apôtres savaient toujours si, oui ou non, l'Esprit de Dieu était avec eux et, remplis de cet Esprit, affirmaient que leur oeuvre était sainte et agréable à Dieu. C'est pourquoi, dans leurs Épîtres, ils pouvaient écrire : " Il a plu au Saint-Esprit et à nous... " (Ac 15,28), et c'est seulement persuadés qu'ils étaient de sa présence sensible, qu'ils envoyaient leurs messages. Alors, ami de Dieu, vous voyez comme c'est simple ?

Je répondis :

-- Quand même, je ne comprends pas comment je peux être absolument sûr de me trouver dans l'Esprit-Saint ? Comment puis-je moi-même déceler en moi sa manifestation ? "

Le Père Séraphim répondit :

-- Je vous ai déjà dit que c'était très simple et je vous ai expliqué en détail comment les hommes se trouvaient dans l'Esprit-Saint et comment il fallait comprendre sa manifestation en nous... Que vous faut-il encore ?

-- Il me faut, répondis-je, le comprendre vraiment bien...

La lumière incréée

Alors le Père Séraphim me prit par les épaules et les serrant très fort dit :

-- Nous sommes tous les deux, toi et moi, en la plénitude de l'Esprit-Saint. Pourquoi ne me regardes-tu pas ?

-- Je ne peux pas, Père, vous regarder. Des foudres jaillissent de vos yeux. Votre visage est devenu plus lumineux que le soleil. J'ai mal aux yeux...

 

Le Père Séraphim dit :

-- N'ayez pas peur, ami de Dieu. Vous êtes devenu aussi lumineux que moi. Vous aussi vous êtes à présent dans la plénitude du Saint-Esprit, autrement vous n'auriez pas pu me voir.

Inclinant sa tête vers moi, il me dit à l'oreille :

-- Remerciez le Seigneur de nous avoir accordé cette grâce indicible. Vous avez vu - je n'ai même pas fait le signe de la croix. Dans mon coeur, en pensée seulement, j'ai prié " Seigneur, rends-le digne de voir clairement, avec les yeux de la chair, la descente de l'Esprit-Saint, comme à tes serviteurs élus lorsque tu daignas leur apparaître dans la magnificence de ta gloire ! " Et immédiatement Dieu exauça l'humble prière du misérable Séraphim. Comment ne pas le remercier pour ce don extraordinaire qu'à tous les deux il nous accorde ? Ce n'est même pas toujours aux grands ermites que Dieu manifeste ainsi Sa grâce. Comme une mère aimante, cette grâce a daigné consoler votre coeur désolé, à la prière de la Mère de Dieu elle-même... Mais pourquoi même regardez-vous pas dans les yeux ? Osez me regarder sans crainte ; Dieu est avec nous.
Après ces paroles, je levai les yeux sur son visage et une peur plus grande encore s'empara de moi. Imaginez-vous au milieu du soleil, dans l'éclat le plus fort de ses rayons de midi, le visage d'un homme qui vous parle. Vous voyez le mouvement de ses lèvres, l'expression changeante de ses yeux, vous entendez le son de sa voix, vous sentez la pression de ses mains sur vos épaules, mais en même temps vous n'apercevez ni ses mains, ni son corps, ni le vôtre, rien qu'une étincelante lumière se propageant tout autour, à une distance de plusieurs mètres, éclairant la neige qui recouvrait la prairie et tombait sur le grand starets et sur moi-même. Peut-on se représenter la situation dans laquelle je me trouvais alors ?

-- Que sentez-vous maintenant? demanda le Père Séraphim.

-- Je me sens extraordinairement bien.

-- Comment " bien "? Que voulez-vous dire par " bien " ?

-- Mon âme est remplie d'un silence et d'une paix inexprimables.

-- C'est là, ami de Dieu, cette paix dont le Seigneur parlait lorsqu'il disait à ses disciples : " Je vous donne ma paix, non comme le monde la donne. C'est moi qui vous la donne. Si vous étiez de ce monde, ce monde vous aimerait. Mais je vous ai élus et le monde vous hait. Soyez sans crainte pourtant, car j'ai vaincu le monde " (Jn 14,27 ; 15,19,16,33). C'est à ces hommes, élus par Dieu mais haïs par le monde, que Dieu donne la paix que vous ressentez à présent, " cette paix, dit l'Apôtre, qui dépasse tout entendement " (Ph 4,7). L'Apôtre l'appelle ainsi parce qu'aucune parole ne peut exprimer le bien-être spirituel qu'elle fait naître dans les coeurs des hommes où le Seigneur l'implante. Lui-même l'appelle sa paix (Jn 14,27). Fruit de la générosité du Christ et non de ce monde, aucun bonheur terrestre ne peut la donner. Envoyée d'en-haut par Dieu lui-même, elle est la Paix de Dieu... Que sentez-vous encore ?

-- Une douceur extraordinaire.

-- C'est la douceur dont parlent les Écritures. " Ils boiront le breuvage de ta maison et tu les désaltéreras par les torrent de ta douceur " (Ps 35,9). Elle déborde de notre coeur, s'écoule dans nos veines, procure une sensation de délice inexprimable... Que sentez-vous encore ?
-- Une joie extraordinaire dans tout mon coeur.

-- Quand le Saint-Esprit descend sur l'homme avec la plénitude de ses dons, l'âme humaine est remplie d'une joie indescriptible, le Saint-Esprit recréant dans la joie tout ce qu'il effleure. C'est de cette joie que le Seigneur parle dans l'Évangile lorsqu'il dit : " Une femme qui enfante est dans la douleur, son heure étant venue. Mais ayant mis un enfant au monde, elle ne se souvient plus de la douleur, tellement sa joie est grande. Vous aussi, vous aurez à souffrir dans ce monde, mais quand je vous visiterai vos coeurs seront dans la joie, personne ne pourra vous la ravir " (Jn 16, 21-22).

Toute grande et consolante qu'elle soit, la joie que vous ressentez en ce moment, n'est rien en comparaison de celle dont le Seigneur a dit, par l'entremise de son Apôtre : " La joie que Dieu réserve à ceux qui l'aiment est au-delà de tout ce qui peut être vu, entendu et ressenti par le coeur de l'homme en ce monde " (1 Co 2,9). Ce qui nous est accordé à présent n'est qu'un acompte de cette joie suprême. Et si, dès maintenant, nous ressentons douceur, jubilation et bien-être, que dire de cette autre joie qui nous est réservée au ciel, après avoir, ici-bas, pleuré ? Vous avez déjà assez pleuré dans votre vie et voyez quelle consolation dans la joie le Seigneur, dès ici-bas, vous donne. C'est à nous maintenant, ami de Dieu, d'oeuvrer de toutes nos forces pour monter de gloire en gloire et à " constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ " (Ép 4,13). " Ceux qui espèrent dans le Seigneur renouvellent leurs forces, il leur vient des ailes comme aux aigles, ils courent sans lassitude et marchent sans fatigue " (Is 40,31). " Ils marcheront de hauteur en hauteur et Dieu leur apparaîtra dans Sion " (Ps 83,8). C'est alors que notre joie actuelle, petite et brève, se manifestera dans toute sa plénitude et personne ne pourra nous la ravir, remplis que nous serons d'indicibles voluptés célestes... Que ressentez-vous encore, ami de Dieu ?

-- Une chaleur extraordinaire.

-- Comment, une chaleur? Ne sommes-nous pas dans la forêt, en plein hiver ? La neige est sous nos pieds, nous en sommes couverts, et elle continue de tomber... De quelle chaleur s'agit-il ?

-- D'une chaleur comparable à celle d'un bain de vapeur.

-- Et l'odeur est-elle comme au bain ?

-- Oh non! Rien sur terre ne peut se comparer à ce parfum. Du temps où ma mère vivait encore j'aimais danser et quand j'allais au bal, elle m'aspergeait de parfums qu'elle achetait dans les meilleurs magasins de Kazan et payait fort cher. Leur odeur n'était pas comparable à ces aromates.

Le Père Séraphim sourit.

-- Je le sais, mon ami, aussi bien que vous, et c'est exprès que je vous questionne. C'est bien vrai - aucun parfum terrestre ne peut être comparé à la bonne odeur que nous respirons en ce moment - la bonne odeur du Saint-Esprit. Qu'est-ce qui peut, sur terre, lui être semblable ? Vous avez dit tout à l'heure qu'il faisait chaud, comme au bain. Mais regardez, la neige dont nous sommes couverts, vous et moi, ne fond pas, ainsi que celle qui est sous nos pieds. La chaleur n'est donc pas dans l'air, mais à l'intérieur de nous-mêmes. Elle est cette chaleur que l'Esprit-Saint nous fait demander dans la prière : " Que ton Saint-Esprit nous réchauffe ! " Cette chaleur permettait aux ermites, hommes et femmes, de ne pas craindre le froid de l'hiver, enveloppés qu'ils étaient, comme dans un manteau de fourrure, dans un vêtement tissé par l'Esprit-Saint.

C'est ainsi qu'en réalité cela devrait être, la grâce divine habitant au plus profond de nous, dans notre coeur. Le Seigneur a dit " Le Royaume des Cieux est au-dedans de vous " (Lc 17,21). Par le Royaume des Cieux, il entend la grâce du Saint-Esprit. Ce Royaume de Dieu est en nous maintenant. Le Saint-Esprit nous illumine et nous réchauffe. Il emplit l'air ambiant de parfums variés, réjouit nos sens et abreuve nos coeurs d'une joie indicible. Notre état actuel est semblable à celui dont parle l'Apôtre Paul " Le Royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par l'Esprit-Saint " (Rm 14,17). Notre foi ne se base pas sur des paroles de sagesse terrestre, mais sur la manifestation de la puissance de l'Esprit. C'est l'état dans lequel nous sommes actuellement et que le Seigneur avait en vue lorsqu'il disait : " Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici présents ne mourront point qu'ils n'aient vu le Royaume de Dieu venir avec puissance " (Mc 9,1).
Voilà, ami de Dieu, quelle joie incomparable le Seigneur a daigné nous accorder. Voilà ce que c'est que d'être " en la plénitude de l'Esprit-Saint. " C’est cela qu'entend saint Macaire d’Égypte lorsqu'il écrit : " Je fus moi-même dans la plénitude de l'Esprit-Saint. " Humbles que nous sommes, le Seigneur nous a aussi remplis de la plénitude de son Esprit. Il me semble qu'à partir de maintenant vous n'aurez plus à m'interroger sur la façon dont se manifeste dans l'homme la présence de la grâce de l'Esprit-Saint.

Diffusion du message

Cette manifestation restera-t-elle gravée pour toujours dans votre mémoire ?

-- Je ne sais, Père, si Dieu me rendra digne de me la rappeler toujours, avec autant de netteté que maintenant.

-- Et moi, répondit le starets, j'estime qu'au contraire Dieu vous aidera à garder toutes ces choses à jamais dans votre mémoire. Autrement il n'aurait pas été aussi rapidement touché par l'humble prière du misérable Séraphim et n'aurait pas exaucé aussi vite son désir. D'autant plus que ce n'est pas à vous seul qu'il a été donné de voir la manifestation de cette grâce, mais par votre entremise au monde entier. Affermi vous-même, vous serez utile à d'autres.

(Extrait de l’Entretien avec Motovilov,dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov,Éditions Abbaye de Bellefontaineet Desclée de Brouwer, 1995.)

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LE COIN  DU CATECHISME ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALE...

 

 

Théobule
  
 La visite des mages 
  
Théobule
 
Chers amis, 

Jésus le sauveur est né, et la terre entière peut se réjouir. 

Après les bergers, des mages savants du bout du monde voient dans le ciel que le roi Messie est arrivé. Une étoile s'est levée et les conduit à Bethléem. 

Comme les mages, suivons l'étoile et allons à la rencontre du Messie.

Frère Benoît 
___________
 
Après la naissance de Jésus à  Bethléem  en  Judée , des mages venus d'Orient arrivent à Jérusalem et demandent : 
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » 
En apprenant qu'un autre roi est né, le roi  Hérode  est affolé, et toute la ville de Jérusalem avec lui. Hérode réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondent : 
« A Bethléem en Judée. Car, selon le prophète : de Bethléem doit sortir un chef, qui sera le berger d'Israël. » 
Alors Hérode convoque les mages en secret et les envoie à Bethléem.
Les mages reprennent la route en suivant l'étoile. Elle vient s'arrêter au-dessus du lieu où se trouve l'enfant et ils éprouvent alors une très grande joie. En entrant dans la maison, ils voient Jésus avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternent devant lui. Ils ouvrent leurs coffrets, et lui offrent leurs cadeaux : de l'or, de l'encens et de la  myrrhe .


Évangile selon saint Matthieu, chapitre 2, versets 1 à 12
 
(Source: Les Frères Dominicains)

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La maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu

vivant, la colonne et le fondement de la

vérité 

(I Tim. 3:15).

Par conséquent, il n'est pas nécessaire pour nous de regarder çà et là pour chercher où est la vérité.

Elle est proche.

Soyez dans l'Eglise, contenez tout ce qu'elle contient, et vous serez dans la vérité.

Vous possèderez la vérité et vivrez par elle et en elle, et vous déborderez de vraie vie.

La vérité n'existe pas en dehors de l'Eglise orthodoxe.

Elle est le seul tuteur fidèle de tout ce qui a été ordonné par le Seigneur par les saints Apôtres, et elle est donc la véritable Eglise apostolique.

Certains ont perdu l'Eglise apostolique, mais puisque leur conscience chrétienne leur dit que seule une Eglise apostolique peut vraiment préserver et montrer la vérité, ils ont décidé de faire une telle église, et ils l'ont faite, et ils l'ont appelé de ce nom.

Ils pouvaient appeler cela l'Eglise apostolique, mais ils ne pouvaient pas transmettre lui l'essence de ce qu'elle devait être.

Car l'Église apostolique a été créée en fonction de la bonne volonté du Père par le Seigneur et Sauveur, et par la grâce de l'Esprit Saint, par l'intermédiaire des Apôtres.

Une telle église ne peut pas être créée par des gens.

Ceux qui pensent qu'ils peuvent créer une telle église sont comme des enfants jouant avec des poupées.

S'il n'y a pas de véritable Eglise apostolique sur la terre, il n'y a pas besoin de gaspiller l'effort de création pour cela.

Mais grâces soient rendues au Seigneur, Il n'a pas permis aux portes de l'enfer de prévaloir sur la Sainte Eglise apostolique. Elle existe et restera, selon Sa promesse, jusques à la fin du monde.

Cette église est notre Église orthodoxe. Gloire à Dieu!

 

(Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.

 

I Timothée 3:14-4:5; Matthieu 3:1-11

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +))

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L'EGALITE DES EvÊQUES DANS LE "COLLEGE APOSTOLIQUE"

(Père Jean Romanidès)

La raison première de l’affirmation, fréquente chez les Pères, de l’égalité de tous les évêques (voir, par exemple, saint Cyprien, Sententiae Episcoporum, op. 1), n’est intelligible que si l’on suppose:


1. Que la vie eucharistique concrète, dans sa manifestation locale, est une fin en soi ;

2. que les communautés individuelles sont liées les unes aux autres par leur existence identique en Christ ;


3. que la plénitude du Christ habite dans les fidèles qui se réunissent ensemble dans la vie du Christ epi to auto ;


4. que l’épiscopat est une part indissociable de cette vie locale epi to auto.

 

 

(Sources: http://orthodoxesantiochenice.wordpress.com/ - http://kalomiros.blogspot.com/)  

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Les interventions de Marie à Constantinople(aujourd’hui Istanbul, en Turquie) ont été très fréquentes, notamment auSanctuaire de la Source Vivifiante,

toujours très célèbre, à l’ouest de la ville. C’est le lieu d’une multitude de miracles qui continuent à se réaliser depuis plus de 15 siècles par l’intercession de la Vierge, « Source de Vie ».

L’historien byzantin Nicéphore Calliste Xanthopoulos (13e-14e siècle) rapporte que c’est l’Empereur Léon 1er le Thrace (5e siècle), qui retrouva l’emplacement de la Source. Une voix céleste le conduisit en lui parlant : « Empereur Léon, entre au plus profond de ce bois, prends avec tes mains de l'eau bourbeuse et guéris la soif de l'aveugle ; enduis les yeux de cet aveugle, et tu sauras immédiatement qui je suis, moi qui depuis longtemps suis l'habitante de ce lieu. » L’aveugle recouvra la vue et Léon, devenu Empereur, bâtit une église à ce même emplacement vers 474.

Longtemps après, alors que l’église menaçait de s'écrouler, la Vierge apparut, la souleva jusqu'à ce que fût sortie la foule qui la remplissait. Après la prise de Constantinople par les Turcs (1453), l’église n’est plus que ruines, mais les malades continuent à accourir à la Source où se multiplient miracles et guérisons.(Source:www.msvie.com )

L’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu est la proposition d’une autre voie, d’une deuxième voie à travers une nouvelle Alliance. Une Alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ, car « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » (Romains 11,32) par le Christ qui est devenu le serviteur parfait, « l’unique Médiateur » entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2,5). Le péché était une séparation avec Dieu qui avait pour conséquence la souffrance et la mort : Jésus subit les conséquences extrêmes du péché et c’est par son obéissance et son amour surabondants qu’il répare infiniment la rupture avec Dieu

L’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu est la proposition d’une autre voie, d’une deuxième voie à travers une nouvelle Alliance. Une Alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ, car « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » (Romains 11,32) par le Christ qui est devenu le serviteur parfait, « l’unique Médiateur » entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2,5). Le péché était une séparation avec Dieu qui avait pour conséquence la souffrance et la mort : Jésus subit les conséquences extrêmes du péché et c’est par son obéissance et son amour surabondants qu’il répare infiniment la rupture avec Dieu

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
EPIPHANIE:
*Jeudi 5 Janvier à Nantes (44), Messe à 18h suivie de la bénédiction des eaux de l'Epiphanie.
*Vendredi 6 JANVIER et Dimanche 8, Solennités de l'Epiphanie de Notre-Seigneur au Monastère à Chandais (61). Messes à 10h30.
 
(En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômée, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptème de Notre-Seigneur.)
ATTENTION:
LE 8, UNE MESSE ET
LA BENEDICTION DES EAUX
 
SERONT ASSUREES AU MONASTERE (61) ET A JAULDES (16).
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LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
et
 
Des Sts du Kerala:
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10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...
 
Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,35-42.

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » 
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. 
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » 
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). 
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. 
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. 
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre. 

 



Par Saint Romanos le Mélode

(?-v. 560), compositeur d'hymnes 
Hymne XVII, § 12-13 (trad. cf SC 110, p. 285) 

 

« Venez, et vous verrez »

 

Le péché est effacé ; l'incorruptibilité nous a été donnée (1Co 15,53) ; le Précurseur nous a manifesté notre rentrée en grâce, en disant : « Voici l'Agneau de Dieu qui prend sur lui les péchés du monde. » Il a montré l'acte d'annulation à ceux qui avaient contracté une lourde dette. Celui qui avait tressailli dès le sein maternel l'a proclamé aujourd'hui et a fait connaître celui qui nous est apparu et qui a tout illuminé. 

Le Baptiste proclame le mystère ; il appelle agneau le pasteur, et non pas simplement agneau, mais agneau qui efface toutes nos fautes. « Voici l'agneau », dit-il, plus besoin désormais de bouc émissaire (Lv 16,21). Levez vos mains vers lui, vous tous, en reconnaissant vos péchés, car il est venu pour ôter, avec ceux du peuple, les péchés du monde entier. Du haut du ciel, le Père nous a envoyé à tous ce don : celui qui est apparu et qui a tout illuminé... 

Il a dissipé la nuit funeste ; grâce à lui tout est midi. Sur le monde a resplendi la lumière sans déclin, Jésus notre sauveur. Dans l'abondance, le pays de Zabulon imite le paradis, car le torrent des délices l'abreuve et un courant d'eau toujours vive jaillit en lui... Dans la Galilée, nous contemplons aujourd'hui la source d'eau vive, celui qui est apparu et qui a tout illuminé (cf Mt 4,15-16 ; Ps 35,9-10).


 

Dimanche 3 Janvier 2016: Deuxième dimanche après Noël (Lectures)/Solennité de l’Épiphanie-Théophanie (Lectures)
 
 

LECTIONNAIRE  DU JOUR POUR  LA FÊTE DE L’EPIPHANIE OU THÉOPHANIE ( 6 JANVIER)

 

En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômée, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptème de Notre-Seigneur.

The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

 

 
 

Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ   (6 Janvier)

Cette Fête est appelée "Danaha" et en  syriaque «Dawn». C’est la Fête de l’Epiphanie ou Théophanie.

Quand le 6 Janvier ne tombe pas un dimanche, cette Fête est solennisée en France le dimanche le plus proche.

Saint Qurbana

o    Actes 19: 1 -7 :

  • 01 Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ; il arriva à Éphèse, où il trouva quelques disciples.
  • 02 Il leur demanda : « Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint ? » Ils lui répondirent : « Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint. »
  • 03 Paul reprit : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Celui de Jean le Baptiste. »
  • 04 Paul dit alors : « Jean donnait un baptême de conversion : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. »
  • 05 Après l’avoir entendu, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus.
  • 06 Et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues mystérieuses et à prophétiser.
  • 07 Ils étaient une douzaine d’hommes au total.

o     

o    Epître de St Paul Apôtre à Tite 2: 11 :

o    11 La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.

o     3: 9 :

o    09 Quant aux recherches folles sur les généalogies, les disputes et les polémiques sur la Loi, évite-les, car elles sont inutiles et vaines.

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Luc 3:7-22 :

  • 07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
  • 08 Produisez donc des fruits qui expriment votre conversion. Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons Abraham pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
  • 09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »
  • 10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »
  • 11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
  • 12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
  • 13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
  • 14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
  • 15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
  • 16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
  • 17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
  • 18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
  • 19 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.
  • 20 À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison.
  • 21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
  • 22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

o     

Bénédiction de l'eau

o    Actes 8:35-40 :

  • 35  Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
  • 36 Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
  • 38 Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque.
  • 39 Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux.
  • 40 Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.

o     

o    Epître aux Hébreux 10: 15-25 :

  • 15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
  • 16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
  • 17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
  • 18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.
  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.

o     

o    Evangile selon Saint-Jean 4:1-42 :

  • 01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.
  • 02 – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.
  • 03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
  • 04 Or, il lui fallait traverser la Samarie.
  • 05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
  • 06 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
  • 07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
  • 08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
  • 09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
  • 10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
  • 11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
  • 12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
  • 13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
  • 14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
  • 15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
  • 16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
  • 17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
  • 18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
  • 19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
  • 20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
  • 21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
  • 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
  • 23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
  • 24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
  • 25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
  • 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
  • 27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
  • 28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
  • 29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
  • 30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.
  • 31 Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
  • 32 Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
  • 33 Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
  • 34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.
  • 35 Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant,
  • 36 le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
  • 37 Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”
  • 38 Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
  • 39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
  • 40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours.
  • 41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui,
  • 42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

 

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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 11:03

 

 

Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thomas (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

AVANT LE 14 JANVIER, MERCI.

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

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PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

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Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

 

 

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 11:08

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"Where there is God, there is no evil. Everything coming from God is peaceful, healthy and leads a person to the judgment of his own imperfections and humility."

St Seraphim of Sarov

Chers amis. Aloho m'barekh

 

C'est la dernière ligne droite avant que ne commence une nouvelle année civile.

 

« L'année sera heureuse pour toi non pas parce que tu boiras jusqu'à l'ivresse le premier jour de l'année, mais lorsque le premier et chacun des autres jours tu accomplira ce qui est conforme à la volonté de Dieu.
La journée peut être bonne ou mauvaise non pas en elle-même car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour,mais du fait de notre assiduité ou de notre paresse.
 
Si tes ouvres sont bonnes, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché, la journée sera mauvaise et pénible.
 
Si raisonne ainsi et dispose de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité,alors toute l'année sera heureuse pour toi.
Si de toi même tu commences à négliger la vertu et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n’obtiendra rien de bon.»

 

Heureuse et sainte année à tous et chacun dans la lumière de la grâce du Saint Esprit que nous acquiert et communique le Christ Sauveur !

 

Veuillez ne pas oublier dans la prière notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone, son Eglise-mère, vos évêques et vos prêtres; priez les uns pour les autres !

 

Prions pour tous ceux et celles qui

 

ont rejoint la "Maison du Père", prions pour nos malades, la société française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

"En fin de compte -Enseigne St Charbel-  n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira,

la croix et l'Église s'illumineront.

 

Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance dans le Dieu de la Résurrection et de la vie.

À lui soit la gloire éternellement."

 

Que les bruits de guerre ou les pressions terroristes ne nous effraient pas, le Christ est notre Rocher.

 

En Lui le Prince de la Paix, par la force du St Esprit qu'Il nous communique, nous ne céderons pas aux tentations de peur et de vengeance, nous serons, avec le Christ Tête de l'Eglise, des "Artisans de paix"...

Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Que la Mère de Miséricorde soit toujours à vos côtés par son intercession et sa protection maternelles !

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Chandai ce 31.XII.2016

 

 

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,17-18.11,1-2.

Mes frères, que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.
Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est un homme éprouvé ; c'est celui que le Seigneur recommande.
Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais oui, vous me supportez.
J'ai conçu pour vous une jalousie de Dieu ; car je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure.

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux.
Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages.
Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ;
mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! "
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes.
Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. "
Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. "
Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! "
Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. "
Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure.

 

Aucun texte alternatif disponible.
Par Antoine de Padoue

(v. 1195-1231), St de l'Eglise Romaine-catholique et membre de l'Ordre franciscain.Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 238)
 

« Voici l'Époux ! »

 

Entre Dieu et nous régnait une grave discorde. Pour l'apaiser, pour ramener la bonne entente, il a fallu que le Fils de Dieu épousât notre nature. Le Père a consenti et a envoyé son Fils. Celui-ci, dans le lit nuptial de la Bienheureuse Vierge, a uni notre nature à la sienne. Telles ont été les noces que le Père a faites alors pour son Fils. Le Verbe de Dieu, dit Jean Damascène, a pris tout ce que Dieu avait mis en notre nature : un corps et une âme raisonnable. Il a tout pris pour me sauver tout entier par sa grâce. La Divinité s'est abaissée jusqu'à ce mariage ; la chair ne pouvait conclure un mariage plus glorieux.

Des noces se célèbrent encore, quand survient la grâce du Saint Esprit, pour opérer la conversion de l'âme pécheresse. On lit dans le prophète Osée : « Je reviendrai à ma première épouse ; alors je me trouverai mieux qu'à présent » (cf 2,9). Et plus loin : « Elle m'appellera : mon époux, et non plus : mon maître. Et j'enlèverai de sa bouche les noms des idoles. Je ferai alliance avec eux. » (v. 18-20). L'époux de l'âme c'est le Saint Esprit, par sa grâce. Quand son inspiration intérieure invite l'âme à la pénitence, tous les appels des vices sont vains. Le maître qui dominait et ravageait l'âme, c'est l'orgueil qui veut commander, c'est la gourmandise et la luxure qui dévorent tout. Leurs noms mêmes sont enlevés de la bouche du pénitent. Quand la grâce se répand dans l'âme et l'illumine, Dieu fait alliance avec les pécheurs. Il se réconcilie avec eux. Alors se célèbrent les noces de l'époux et de l'épouse, dans la paix d'une conscience pure.

Enfin, des noces se célèbreront au jour du jugement, quand viendra l'Époux, Jésus Christ. « Voici que vient l'Époux, est-il dit ; allez au-devant de lui. » Alors il prendra avec lui l'Église, son épouse. « Viens, dit saint Jean dans l'Apocalypse, je te montrerai l'épouse de l'Agneau. Et il me montra la sainte cité de Jérusalem, descendant du ciel. » (21,9-10). À présent, nous ne vivrons dans le ciel que par la foi et par l'espérance ; mais après peu de temps, l'Église célébrera ses noces avec son Époux : « Bienheureux ceux qui ont été appelés au festin des noces de l'Agneau. » (Ap 19,9)


Aucun texte alternatif disponible.



Par Bernardin de Sienne

St de l'Eglise Romaine-catholique (1380-1444), franciscain
Œuvres Complètes, 4

 

Le Nom de Jésus

 

Le Nom de Jésus est la gloire des prédicateurs, parce qu’il fait annoncer et entendre sa parole dans une gloire lumineuse. Comment crois-tu que se soit répandue dans le monde entier une clarté de foi si grande, si rapide et si fervente, sinon parce qu’on a prêché Jésus ? N’est-ce pas par la clarté et la saveur de ce Nom que Dieu nous a appelés à son admirable lumière ? À ceux qui ont été illuminés et qui voient la lumière dans cette lumière, l’Apôtre peut bien leur dire : "Autrefois vous n’étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière." Par conséquent, il faut faire connaître ce Nom pour qu’il brille, et ne pas le passer sous silence.

Saint Paul mettait partout le Nom de Jésus : dans ses paroles, ses lettres, ses miracles et ses exemples. "Il louait le Nom - de Jésus - continuellement, il le chantait dans son action de grâce". L’Apôtre portait ce Nom "auprès des rois, des nations païennes et des fils d’Israël", comme une lumière qui illuminait les nations du monde, et partout il s’écriait : "la nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons nous pour le combat de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour". Il montrait à tous la lampe ardente, posée sur le lampadaire, annonçant en tout lieu "Jésus, le crucifié."

Aussi l’Église, épouse du Christ, toujours appuyée sur son témoignage, exulte-t-elle en disant avec le prophète : "Mon Dieu vous m'avez instruit dès ma jeunesse et je redirai vos merveilles jusqu’à présent," c’est-à-dire toujours. Le prophète y exhorte aussi en disant : "Chantez le Seigneur en bénissant son nom, de jour en jour proclamez son salut," c’est-à-dire Jésus le Sauveur.

 

LA PRIERE CE LIEN QUI NOUS RELIE A DIEU
par le père Cyrille Argenti

SAINTS DU JOUR:

2 Janvier:

 

SAINT MACAIRE d'Alexandrie
Anachorète

(† v.394)

 

     Saint Macaire d’Alexandrie, (« le Jeune ») natif de cette ville où il pratiquait le négoce, avait dépassé la quarantaine quand il reçut le baptême. S’étant retiré dans la solitude, il atteignit bientôt une si haute excellence que saint Antoine dit à son sujet que « le Saint-Esprit s’était reposé sur lui ».

 

     Il vécut, à ce qu’on croit, dans le désert de Nitria, qui, d’après le nombre des ascètes, fut appelé les Cellules, et visita probablement d’autres parties de la Libye. Ami de saint Macaire l’Ancien dit l’Égyptien;éxilé pour la cause de l’orthodoxie de la Foi; bien qu’il eût un talent extraordinaire pour la conduite des religieux, il se déroba à cet honneur et, sur la fin de sa vie, alla s’offrir comme novice au monastère de Tabenne, que venait de fonder saint Pacôme. Il mourut, dit-on, centenaire, vers 394.

_____________

 

Saints Basile de Césarée

et Grégoire de Nazianze

(Deux évêques du IVème s).

  

Basile le Grand et Grégoire de Nazianze sont deux personnages très proches.

Ils sont tous deux originaires de Cappadoce dans l’actuelle Turquie, et ils se rencontrèrent comme étudiants à Athènes (avec le futur empereur Julien l’apostat !).

 

Devenus amis, ils firent des projets pour devenir moines, Basile créa une communauté. Mais comme l’Eglise avait  besoin d’évêques pour lutter contre les hérésies, ils acceptèrent cette charge, Basile à Césarée de Cappadoce et Grégoire à Nazianze, où il succéda à son père, puis à Constantinople.

Ils écrivirent des traités contre les hérésies et aussi des poèmes liturgiques.  

 

Basile n’oublia pas sa vocation et rédigea des règles monastiques dont s'inspirent toujours un certain nombre de monastères orientaux, il mourut en 379.

Grégoire chassé de son siège de Constantinople, termina sa vie en solitaire en 390.

Ils sont tous deux docteurs grecs de l’Eglise.

 

 

Righteous Juliana of Lazarevo, Murom
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Righteous Juliana of Lazarevo and Murom presents an astonishing example of a self-denying Russian Christian woman. She was the daughter of the nobleman Justin Nediurev. From her early years she lived devoutly, kept the fasts strictly and set aside much time for prayer. Early on having become orphaned, she was given over into the care of relatives, who did not take to her and laughed at her. Juliana bore everything with patience and without complaint. Her love for people was expressed by nursing the sick and sewing clothing for the poor.

The pious and virtuous life of the maiden attracted the attention of the Lazarevo village owner, Yurii Osoryin, who soon married her. The husband’s parents loved their gentle daughter-in-law and left the running of the household in her hands. Domestic concerns did not disrupt the spiritual efforts of Juliana. She always found time for prayer and she was always prepared to feed the orphaned and clothe the poor. During a harsh famine, she herself remained without food, having given away her last morsel to someone begging. When an epidemic started after the famine, Juliana devoted herself completely to the nursing of the sick.

Righteous Juliana had six sons and a daughter. After the death of two of her sons she decided to withdraw to a monastery, but her husband persuaded her to remain in the world, and to continue to raise their children. On the testimony of Juliana’s son, Kallistrat Osoryin, who wrote her Life, at this time she became all the more demanding towards herself: she intensified her fasting and prayer, slept not more than two hours at night, and then laying her head upon a board.

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Upon the death of her husband, Juliana distributed to the poor her portion of the inheritance. Living in extreme poverty, she was none the less vivacious, cordial, and in everything she thanked the Lord. The saint was vouchsafed a visitation by Saint Nicholas the Wonderworker and guidance by the Mother of God in church. When Righteous Juliana fell asleep in the Lord, she was then buried beside her husband at the church of Saint Lazarus. Here also her daughter, the schemanun Theodosia was buried. In 1614 the relics of Righteous Juliana were uncovered, exuding a fragrant myrrh, from which many received healing.

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“There is nothing better than peace in Christ, for it brings victory over all the evil spirits on earth and in the air. When peace dwells in a man’s heart it enables him to contemplate the grace of the Holy Spirit from within. He who dwells in peace collects spiritual gifts as it were with a scoop, and he sheds the light of knowledge on others. All our thoughts, all our desires, all our efforts, and all our actions should make us say constantly with the Church: “O Lord, give us peace!” When a man lives in peace, God reveals mysteries to him..”

(St. Seraphim of Sarov)

Aucun texte alternatif disponible.

“The Lord sometimes allows people who are devoted to Him to fall into such dreadful vices; and this is in order to prevent them from falling into a still greater sin–pride.

Your temptation will pass and you will spend the remaining days of your life in humility. Only do not forget your sin.”

 

 

3 Janvier:

Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?

 

Patronne de Paris, de la France et des gendarmes

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Geneviève naît en 422 à Nanterre. A l'âge de quatorze ans elle rencontre Germain, évêque d'Auxerre, et Loup, évêque de Troyes en partance pour la Bretagne (la Grande Bretagne actuelle) afin d’y combattre l’hérésie du pélagianisme.

La tradition rapporte que l'Esprit de Dieu communiqua à l'évêque Germain une lumière subite qui lui révéla la mission de la fillette en la voyant en prière dans l'église de Nanterre.

Germain prophétisa devant les parents de Geneviève le destin exceptionnel de l'enfant. 

Puis, ayant vu à terre une pièce de monnaie de cuivre marquée du signe de la croix, il la ramassa et la donna à Geneviève, lui ordonnant de la porter au cou.

Geneviève promet à Germain de se consacrer au Christ et, à 15 ans, elle reçoit le voile des vierges.

 

A l'époque, en effet, il n'existait pas de monastères de femmes et celles qui souhaitaient se consacrer au Seigneur continuaient à vivre dans le monde, simplement distinguées par le voile de leur consécration.

A la mort de ses parents, Geneviève vient habiter à Paris chez sa marraine.

Elle vit dans le silence, la prière et la mortification, ne se nourrissant que deux fois par semaine.

Elle est aussi favorisée de grâces extraordinaires, en lisant dans les consciences et en guérissant les corps au nom du Christ par des onctions d'huile.

Aux exercices de la mortification, elle joint une inviolable pureté, une humilité profonde, une foi vive, une charité ardente, une onction dans la prière qui lui fait répandre des larmes abondantes.

Sa grande sainteté lui suscite des ennemis qui parvinrent à la faire passer dans le peuple pour illuminée.

Saint Germain d’Auxerre, de retour à Paris fit taire les calomniateurs.

En 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule. Les Parisiens prennent peur et veulent fuir.

Geneviève, qui n'a que 28 ans, les convainc de demeurer dans la ville:

« Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »

Elle rassemble les femmes de Paris dans l'église-baptistère près de Notre-Dame et leur demande de supplier le ciel d'épargner leur ville.

C'est ce qui se produit.

Abandonnant la route de Paris, les Huns se dirigent vers Orléans qu'ils assiègent.

Repoussés par le général romain Aetius, ils se replient vers le Nord et sont définitivement vaincus aux Champs Catalauniques.

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Plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve cette fois la ville de la famine :

-elle organise à ses frais une expédition au moyen de bateaux qui, par la Seine, vont chercher le ravitaillement jusqu'en Champagne.

Sa réputation s'étend jusqu'en Orient.

Saint Siméon le Stylite, ayant entendu parler de ses miracles, voulut être recommandé à ses prières.

Le roi Clovis et sainte Clotilde lui vouaient une particulière vénération.

Geneviève meurt en 512 à près de 90 ans.

Elle est enterrée auprès du roi Clovis dans l'église des Saints-Apôtres que sainte Clotilde avait fait construire et qui prendra le nom dès le VIIe siècle de Sainte-Geneviève (maintenant le Panthéon).

Son corps, emporté en 845 à Marizy en Bourgogne par crainte des Normands, est rapporté à Paris en 890.

A partir du douzième siècle la châsse contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris en particulier dans des circonstances dramatiques, et des miracles ont lieu sur son passage.

Ses reliques furent brûlées par les révolutionnaires en 1793, mais certaines furent ensuite retrouvées et son tombeau continue d'être vénéré dans l'église Saint-Etienne-du-Mont.

Elle a été la patronne de la première paroisse orthodoxe de langue française et est co-patronn avec Saint Thomas Apôtre de notre "Relais Paroissial" (Actuellement S.D.F) de Region Parisienne.

Elle demeure sans conteste la protectrice de la ville de Paris.

 

D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession.

Son tombeau est toujours entouré de vénération dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.

Elle est une des grandes patronnes de la France.

 

 

+++

 

 

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Vierge, Patronne de Paris

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque quatre ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)

 

SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !

+++

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Intention de prière :

Sainte Geneviève, entreprenante, courageuse et persévérante, intercède pour nous. Qu’à ton exemple nous puissions, en grande simplicité, servir Dieu et nos frères, dociles à l’Esprit Saint.

 

PRIERE A SAINTE GENEVIEVE

Répandez sur nous, Seigneur, l'esprit d'intelligence et d'amour dont vous avez rempli sainte Geneviève, votre servante, pour qu'attentifs à vous servir et cherchant à lui ressembler, nous obtentions par son intercession dans le ciel, de vous plaire sur la terre par notre foi, et toute notre vie. Par Jésus-Christ, votre Fils unique, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit. Pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

PRIERE A SAINTE GENEVIEVE

Sainte Geneviève, vous qui par les veilles, les pénitences et la prière, assuriez la protection de Lutèce, intercédez auprès de Dieu pour Paris, pour notre Patrie, pour les foyers chrétiens et les âmes consacrées.

Vous qui guérissiez les aveugles et chassiez les démons, obtenez-nous la lumière de Dieu et rendez-nous plus forts dans les tentations.

Vous qui aviez d'abord le souci des pauvres, protégez les malades, les isolés, les chômeurs.

Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité et de la justice.

Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité e de la justice.

Vous qui à travers les siècles n'avez jamais cessé de veiller sur Paris, aidez-nous à garder la grandeur et le rayonnement de notre capitale. Que votre exemple soit pour nous un encouragement à toujours chercher Dieu et à le servir en nos frères. Ainsi soit-il.

 

PRIERES DES ORTHODOXES RUSSES AUPRES DU TOMBEAU DE LA PATRONNE DE PARIS

Consolatrice des exilés, vous vous êtes manifestée aux émigrés de la Russie orthodoxe.

En tous temps à votre tombeau, ils vous vénèrent.

Ô sainte Geneviève, sois pour nous apôtre de l'Unité.

(C.L.A.)

 

PRIERE Seigneur, Vous avez conduit la bienheureuse vierge Geneviève sur les sentiers de la justice dès son enfance, et Vous lui avez accordé le don de guérison ; conduisez-nous également sur le chemin de la sainteté, selon Votre très sainte volonté, en nous accordant les dons nécessaires à notre salut et au bien de ceux qui nous entourent. Par Le Christ Jésus Notre Seigneur qui vit et règne avec Vous Ô Père et le Saint Esprit aux siècles des siècles Amîn.

+++

Acathiste à Sainte Geneviève

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Kondakion 1

Tu naquis à Nanterre à quelques lieues de Lutèce* Tes parents Gérontia et Sévère étaient chrétiens* Et tu fus en tes jeunes années bergère* Avant de devenir la bonne gardienne du Paris d’alors* Qui s’écriait devant ta vigilance orante :
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Ikos 1

Depuis le temps de ta jeunesse jusques au grand âge de ta vieillesse* Tu fus tournée vers le Dieu de bonté* Attentive à l’ascèse et assidue à la prière* Toujours préoccupée de la vie spirituelle* C’est pourquoi nous te chantons avec admiration :
Réjouis-toi, greffon enté sur un arbre du paradis !
Réjouis-toi, bourgeon annonciateur d’une fleur magnifique !
Réjouis-toi, branche fragile qui portera de beaux fruits !
Réjouis-toi, floraison gracile à la fragrance céleste !
Réjouis-toi, fruit délicieux de la prière et de l’ascèse !
Réjouis-toi, arbuste qui abritera les multitudes !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 2

Devant se rendre en Albion pour combattre l’hérésie* Le saint hiérarque Germain s’arrêtant à Nanterre* Fut accueilli par une foule dévote dans laquelle tu étais * Instruit secrètement par Dieu il te remarqua* Et levant les yeux aux cieux il s’écria : Alléluia !

Ikos 2

Alors que chacun voulait avoir la bénédiction du hiérarque* Saint Germain t’appela et te baisant chastement au front* Il prédit à tes parents ton avenir glorieux pour l’Eglise* Et l’armée des élus chanta ainsi tes louanges :
Réjouis-toi, sainte Innocence que le Christ mit à part !
Réjouis-toi, qui fus remarquée par le Ciel dès ton aurore !
Réjouis-toi, enfant que le Maître laisse venir à Lui !
Réjouis-toi, qui reçus la louange d’un évêque pieux !
Réjouis-toi, il vit agir en toi la grâce du Seigneur !
Réjouis-toi, brebis devenue la bergère du troupeau !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 3

Tu affirmas au saint évêque que le Christ mettait en ta présence* Que ton avenir était dorénavant auprès du Dieu Vivant* Et que tu voulais désormais te consacrer plus encore à Lui dans la virginité* L’assistance aux offices divins et l’observance des prescriptions de l’Eglise* Il te bénit et chanta le Seigneur en disant : Alléluia !

Ikos 3

Lorsque le lendemain il te rappela tes paroles* Tu confirmas ton intention de vivre dans l’oraison et la chasteté* Il te donna une pièce portant la sainte Croix du Christ* Comme seule bijou garant des immenses trésors de la Grâce* Illustre ascète dès ton jeune âge nous te magnifions par ces chants :
Réjouis-toi, qui reçus la Croix et la portas dès l’enfance !
Réjouis-toi, qui choisis le chemin de l’ascèse chrétienne !
Réjouis-toi, joyau très pur sur la couronne du Saint Roi !
Réjouis-toi, mépris souverain des richesses de ce siècle !
Réjouis-toi, regard fixé sur la Jérusalem d’en Haut !
Réjouis-toi, engagement adamantin dans la Vraie Vie !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 4

Ayant reçu la bénédiction de saint Germain* Et celle de saint Loup de Troyes qui l’accompagnait* Tu entrepris de vivre avec encore plus d’ardeur* La vie spirituelle sur la Voie étroite de l’Evangile* Sans cesse tournée vers Dieu et psalmodiant : Alléluia !

Ikos 4

Mue par un élan d’amour et de piété grandissante* Tu devins comme une colonne dans l’Eglise* Fréquentant assidûment tous les offices divins* Et posant ton regard spirituel sur les seules réalités célestes* C’est pourquoi nous te magnifions en disant :
Réjouis-toi, vivant lutrin des Paroles de l’Evangile !
Réjouis-toi, icône superbe de Ses enseignements !
Réjouis-toi, lampade éclairant les mystères de la foi !
Réjouis-toi, encens suave qui s’élève vers le Christ !
Réjouis-toi, prière fervente qui sourd comme une onction !
Réjouis-toi, signe ici-bas de la faveur du Dieu béni !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 5

Ainsi tu consacrais la plus belle part de ton temps* En présence de Dieu dans Son temple sacré* Tu vivais à la lisière du paradis sur cette terre* Prenant part aux sacrements du Divin Maître* Et sans discontinuer t’exclamant reconnaissante vers Lui : Alléluia !

Ikos 5

Ta mère courroucée par tes préoccupations du Ciel* T’empêcha un jour d’aller à l’Eglise et te gifla* Elle devint aussitôt aveugle et elle ne recouvra la vue* Que par le pardon que tu lui accordas et l’onction d’eau et de tes larmes* Ce fut ton premier miracle et nous te proclamons :
Réjouis-toi, don de la vue à celle qui te donna vie !
Réjouis-toi, source de guérison pour tous les malheureux !
Réjouis-toi, havre sûr de charité pour les fidèles !
Réjouis-toi, baume de douceur sur les plaies du monde !
Réjouis-toi, onguent miséricordieux sur les détresses !
Réjouis-toi, réconfort assuré des âmes dans la peine !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 6

Par l’eau puisée que tu signas de la Croix* Par tes larmes et ta prière fervente vers le trône de Dieu* Tu rendis à ta génitrice l’usage de ses yeux* Elle comprit qu’elle ne devait plus s’opposer à ta vocation* Et se joignant à toi, elle chanta vers le très Haut : Alléluia !

Ikos 6

Lors tu vécus devant Dieu et les hommes dans l’oraison* Et à l’âge de quatorze ans te présentant devant saint Marcel* Tu fus consacrée solennellement par l’Eglise comme vierge* Et tu portas le voile immaculé symbole de ta consécration jusques à la fin de tes jours *Emerveillés par ta fidélité nous te proclamons :
Réjouis-toi, puelle qui eus la pureté de notre Dame !
Réjouis-toi, imitatrice des femmes de l’Ecriture !
Réjouis-toi, borne immuable des commandements divins !
Réjouis-toi, lèvres qui annoncent la sagesse divine !
Réjouis-toi, voix qui parle de la douceur de l’Evangile !
Réjouis-toi, mosaïque éclatante de toutes vertus !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 7

Dieu rappelant tes parents vénérables vers Lui* Tu partis à Lutèce chez ta pieuse tante* Et tu vécus avec elle dans l’oraison sempiternelle* Près du baptistère de Jean du Prodrome du Seigneur* Chantant vers Lui à pleine voix : Alléluia !

Ikos 7

Par la Divine Providence tu devins malade et tu restas trois ans comme morte* Mais tu revins au monde et tu dis avoir vu Enfer et Paradis* Tu édifias les fidèles en leur chantant les merveilles de l’au-delà* Et en leur contant l’héritage qui échoit aux chrétiens pieux* Par ta ferveur tu conduisis les tièdes à escalader le Ciel et nous te disons :
Réjouis-toi, qui pérégrinas dans les demeures des Cieux !
Réjouis-toi, qui connus ici-bas la beauté du Royaume !
Réjouis-toi, annonciation de la beauté ineffable !
Réjouis-toi, encouragement de ceux dont la foi est tiède !
Réjouis-toi, émerveillement des pieux enfants de ton siècle !
Réjouis-toi, reflet vif de la magnificence à venir !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 8

Malgré ta grande ascèse et la force de ta prière* Tu fus calomniée grandement par les fidèles de Lutèce* Mais lorsque saint Germain d’Auxerre retournant en Albion* S’arrêta en ta ville et manifesta son admiration pour toi* Le peuple se repentit et remercia Dieu en chantant : Alléluia !

Ikos 8

Tu entrepris alors d’honorer dignement l’apôtre du lieu Denis* Car tu t’affligeais de voir ses reliques sacrées avec celles d’Eleuthère et Rustique* Abritées pauvrement dans un misérable oratoire de bois* Et par ta prière ardente les matériaux ayant été trouvés* La basilique commença à s’élever et les saints te dirent
Réjouis-toi, qui bâtis en ton corps le Temple de l’Esprit !
Réjouis-toi, qui construisis une église pour saint Denis !
Réjouis-toi, subtile avette dont le miel est la prière !
Réjouis-toi, chapelet de vertus qu’égrène le Seigneur !
Réjouis-toi, étoile sur le vêtement de notre Dame !
Réjouis-toi, rayon de lumière du soleil de justice !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Ikos 9

Lorsque les guerriers d’Attila ayant envahi la Gaule* S’approchaient à grands pas de Lutèce pour la piller* Les habitants voulurent quitter la cité pour épargner leur vie* Mais tu ne voulus pas céder à la peur* Et tu te tournas vers Dieu en prière disant : Alléluia !

Ikos 9

Tu demandas aux femmes de se joindre à toi en prière afin d’éloigner le danger* Mais les époux se saisissant de toi allaient te mettre à mort* Lorsqu’un diacre de saint Germain vint leur rappeler* La grande estime qu’avait pour toi le saint hiérarque* Ils t’épargnèrent et Attila s’éloigna tandis qu’ils chantaient :
Réjouis-toi, défense des chrétiens sans défaillance aucune !
Réjouis-toi, glaive de la foi qui défend les innocents !
Réjouis-toi, bouclier de vertu qui protège les purs !
Réjouis-toi, rempart inexpugnable de la Charité !
Réjouis-toi, forteresse imprenable des voies de l’Amour !
Réjouis-toi, arme invincible de la prière des saints !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 10

Lors tu vécus estimée de tes compatriotes* Et la grâce de Dieu fut manifestée en toi* Par d’insignes miracles et des guérisons multiples* Tous les blessés de l’âme et du corps venus vers toi* Repartaient rétablis en psalmodiant vers Dieu : Alléluia !

Ikos 10

Tu pérégrinas souventes fois aux lieux saints des Gaules* Allant converser en Dieu avec saint Martin de Tours* Saint Aignan d’Orléans et les autres pères qui avaient illuminé cette contrée* Sur ton chemin tu guérissais les malades et consolais les affligés* Et tu rétablissais les âmes qui chantaient pour ta gloire :
Réjouis-toi, pèlerine du Ciel en voyage sur terre !
Réjouis-toi, imitation des élus de la Trinité !
Réjouis-toi, docilité ferme à la volonté du Père !
Réjouis-toi, respect farouche des enseignements du Fils !
Réjouis-toi, réceptacle choisi des dons du Saint Esprit !
Réjouis-toi, fille sage de la Très Sainte Mère de Dieu !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 11

Ta renommée et la force inouïe de ta prière* Avaient franchi les limites du territoirec des Gaules* Dans l’Orient lointain saint Syméon le Stylite te faisait saluer* Et il se recommandait à tes prières sacrées* En louant le Dieu de miséricorde pour la grâce de sa servante Geneviève disant : Alléluia !

Ikos 11

O sainte Geneviève thaumaturge trois fois bénie* Tu fus l’amie de la sainte et douce Clotilde et du fier Clovis* Tu connus Rémi le pieux hiérarque de Reims et Marcel de Lutèce* Tu es comme l’aube de la sainteté monastique des Gaules* Et avec saint Germain et l’assemblée des élus de notre terre dans le Ciel nous t’acclamons ainsi :
Réjouis-toi, qui fus guidée par les saints vers la sainteté !
Réjouis-toi, imitation de leur exemple dans ta vie !
Réjouis-toi, reflet nonpareil de la grâce du Très Haut !
Réjouis-toi, incarnation des hautes vertus salvifiques !
Réjouis-toi, compagne avisée des meilleurs fils de l’Eglise !
Réjouis-toi, guide inégalée des habitants de Lutèce !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 12

Bien chargée de prières de miracles et d’années* En l’an nonantième de ton âge ô pure Geneviève * Tu rendis à Dieu ton âme sainte et embaumée* Et le Seigneur t’accueillit dans Sa haute Demeure du Paradis* Tandis que tous les saints et les saintes des Gaules chantaient : Alléluia !

Ikos 12

Malgré ta naissance au Ciel servante exemplaire de Dieu* Tu demeuras près des fidèles de la terre* La puissance de ta prière fut encore plus manifeste pour ceux qui t’invoquaient* Et les miracles abondèrent sur ton tombeau béni* Des multitudes vinrent y puiser la miséricorde de Dieu en te chantant :
Réjouis-toi, fidélité aux promesses de ton baptême !
Réjouis-toi, perfection accomplie dans la vie religieuse !
Réjouis-toi, modèle de sagesse imitée des moniales !
Réjouis-toi, recours des pieux fidèles dans l’Eternité !
Réjouis-toi, secours prompt des âmes qui sont dans l’affliction !
Réjouis-toi, accomplissement de tous les commandements !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 13 ( Ce kondakion est dit trois fois)

Tu as rejoint dans le céleste Royaume du Christ* Saint Denis que tu honoras en construisant pour lui une basilique* Et les martyrs saint Eleuthère saint Rustique * Et tous les élus chrétiens de la terre des Gaules* Qui allèrent vers le Père des Lumières en chantant : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Ikos 1

Depuis le temps de ta jeunesse jusques au grand âge de ta vieillesse* Tu fus tournée vers le Dieu de bonté* Attentive à l’ascèse et assidue à la prière* Toujours préoccupée de la vie spirituelle* C’est pourquoi nous te chantons avec admiration :
Réjouis-toi, greffon enté sur un arbre du paradis !
Réjouis-toi, bourgeon annonciateur d’une fleur magnifique !
Réjouis-toi, branche fragile qui portera de beaux fruits !
Réjouis-toi, floraison gracile à la fragrance céleste !
Réjouis-toi, fruit délicieux de la prière et de l’ascèse !
Réjouis-toi, arbuste qui abritera les multitudes !
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !

Kondakion 1

Tu naquis à Nanterre à quelques lieues de Lutèce* Tes parents Gérontia et Sévère étaient chrétiens* Et tu fus en tes jeunes années bergère* Avant de devenir la bonne gardienne du Paris d’alors* Qui s’écriait devant ta vigilance orante :
Réjouis-toi ô sainte Geneviève notre protection !+

PRIERE A NOTRE MERE PARMI LES SAINTS GENEVIEVE

Sainte Geneviève, toi dont la renommée est allée jusques en Orient* Au pied de la colonne de saint Syméon le Stylite* Par tes bonnes prières au Seigneur Christ notre Dieu* Garde-nous dans la sainte foi orthodoxe* Protège-nous des barbares que sont nos comportements délétères et nos actions mauvaises* Demande à Dieu de brûler les ronces de nos manquements* Et d’éradiquer les pensées mauvaises qui nous inclinent au mal* Supplie le Père Tout-Puissant de nous permettre par ton intercession bienveillante * De mener une vie de piété et de pureté* Afin de parvenir un jour au Royaume béni* Du Père, du Fils et du Saint Esprit* A qui reviennent tout honneur et toute gloire* Aux siècles des siècles* Amen !

Acathiste composé pour la gloire de Dieu En l’honneur de sa sainte servante Geneviève de Paris Par Claude Lopez-Ginisty

 

 

GENEVIEVE 3 JANVIER

Saint prophète Malachie

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S'il a pu se louer d'avoir le nom d'un Ange, 
aux Anges Malachie se flatte plus encor 
d'être uni pour chanter la divine louange. 
Son âme, un trois janvier, s'envola de son corps.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen

Lucernaire, t. 8

Seigneur, je choisis en ta présence * ton Prophète comme intercesseur: * par ses prières et par son intercession, * Dieu de tendresse et compassion, * efface les péchés d'une âme sans espoir, * toi qui possèdes par essence et par nature la suprême bonté.

Prophète, voyant réalisées * les paroles de ta langue inspirée, * admirant leur vérité, je te dis bienheureux; * en effet tu as fait retentir * l'univers de ton éclatante voix, * annonçant la venue salvifique du Seigneur.

Par ta vie angélique tu fus * un Ange du ciel sur terre * en conformité avec ton nom de Messager, * joignant à la beauté corporelle * la splendeur de ton âme, bienheureux Malachie.

Kondakion t. 3

Rempli de la sagesse divine qui surpasse tout savoir, * sublime prophète Malachie, * tu révélas à tous les hommes celui qui est lui-même Sagesse de Dieu * en sa descente depuis le ciel jusqu'ici-bas; * c'est pourquoi nous te vénérons, célébrant avec foi ta mémoire sacrée.

Le nom de Malachie signifie «mon ange, mon messager». Originaire de la tribu de Zabulon (de Lévi selon d'autres), il était encore tout jeune au moment du retour des Juifs de Babylone et assista à la réforme religieuse d'Esdras et de Néhémie, ainsi qu'à la reconstruction du Temple (vers 450). Mais bien vite, les Prêtres recommencèrent à accomplir leurs fonctions rituelles avec négligence. On viola de nouveau les préceptes de la Loi et les moeurs se dégradèrent; aussi le Seigneur envoya-t-il Malachie, le dernier des Petits Prophètes, pour annoncer qu'Il allait bientôt mettre fin au Sacerdoce hébraïque infidèle et que l'Ange de l'Alliance nouvelle (3:1), le Soleil de Justice (3:20), c'est-à-dire le Christ, allait bientôt venir pour inaugurer un Sacerdoce nouveau et éternel. «Et soudain Il entrera dans Son Sanctuaire, le Seigneur que vous cherchez, et l'Ange de l'alliance que vous désirez, Le voici qui vient!» (3:20). Les offrandes et les sacrifices imparfaits feront place alors au Sacrifice unique et parfait de l'Eucharistie, qui unit à Dieu Juifs et Gentils: «Du levant au couchant, mon Nom est grand chez les nations, et en tout lieu un sacrifice est présenté en mon Nom ainsi qu'une offrande pure» (1:11). Ce jour grand et redoutable de la venue du Messie, accompagné d'un feu insupportable pour les impies, sera préparé par la venue du Précurseur: « Voici que Je vais envoyer Mon messager pour qu'Il fraye un chemin devant Moi» (3:1). Ainsi était clairement prophétisée la venue de Saint Jean Baptiste (cité par le Christ en Matthieu 11:10), qui viendra et marchera devant Lui (le Christ) avec l'esprit et la puissance d'Elie, pour ramener le coeur des pères vers les enfants et les rebelles à la prudence des justes, préparant pour le Seigneur un peuple bien disposé» (Mal. : 23-24 cité dans le discours de l'Archange Gabriel à Zacharie: Luc 1:17).
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsjanv…/janv03.html

 

 

He is the last of the twelve Minor Prophets and the last of all the Prophets of the Old Testament. His name means 'My Angel' or 'My Messenger.'

He returned with the exiled Jews from Babylon and took part in the rebuilding of the Temple in Jerusalem.

His prophecy announces to the ear of faith that the Lord will soon bring the Hebrew priesthood to an end in the coming of Christ, the Sun of Righteousness (Malachi 4:2), the eternal Priest. 

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

  

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

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Au milieu de décombres, trace des œuvres de mensonge et de haine,une crêche est dressée

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en l'honneur du Verbe de Vie qui par la force de l'Esprit prend chair humaine de la Vierge pure et se fait homme, petit enfant, pour que l'homme ne put jamais être effrayé par la transcendance du Dieu unique et vrai. Gloire au Christ, l'Emmanuel: Dieu présent au milieu de Son Peuple, le Prince de la Paix, le Divin Roi d'Amour !

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Em meio as escombros da Igreja Sírian Ortodoxa em Aleppo, Sua Santidade Moran Mor Inácio Efrém II Karem Patriarca de Antioquia e todo o Oriente junto com autoridades rezam agradecendo a Deus pela paz. Barakhmor.

 

 

Une colonne de feu debout sur la mer 

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L'icône Panagia Portaitissa (" Portaïtaissa " signifiant en grec Portière) est aussi vénérée sous le titre de Marie Porte-du-Ciel. Voici son histoire :

Au IXe siècle, sous le règne de Théophile Eikonomachos, un empereur iconoclaste, cette icône appartenait à une veuve pieuse de Nicée, qui la vénérait dans sa chapelle privée. Lorsque les gens de l'empereur vinrent chez elle chercher les icônes, un soldat la transperça de sa lance et elle se mit à saigner. Depuis lors, on représente toujours cette icône avec une petite marque noire sur la joue de la Vierge.

La veuve obtint une nuit de répit avant la destruction et confia l'icône à son fils qui la jeta à la mer après une prière fervente. Ce fils devint moine au Mont Athos. Un soir, un phénomène laissa perplexes les moines de l'Athos : une colonne de feu était debout sur la mer et ils virent l'icône flotter ; ils la portèrent dans l'église de leur monastère d'Iviron, où elle vint se poser miraculeusement au-dessus de la porte.

Ainsi l'icône prit-elle le nom de " Portaïtissa " - gardienne de la porte - et sa présence dans le monastère et sur la Sainte Montagne est considérée comme gage de la protection du monachisme athonite par la Théotokos.

 

L’équipe de Marie de Nazareth

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

L'avortement est un terrible péché. C'est un meurtre, et bien entendu un très grand meurtre, que de tuer des enfants même pas baptisés.

Les parents doivent comprendre que la vie commence dès l'instant de la conception.
(Saint Païssios l'Athonite)

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Une expression de l'Orthodoxie Occidentale:
L'Hymne:"Iesu, decus angélicum"
(Couplets 1, 3 & 5)
Paderborn Cathedral Choir - Ignaz Mitterer
 
Iesu, decus angélicum,
In aure dulce cánticum,
In ore mel miríficum,
In corde nectar cælicum.

Qui te gustant, esúriunt ;
Qui bibunt, adhuc sítiunt ;
Desideráre nésciunt,
Nisi Iesum, quem díligunt.

O Iesu mi dulcíssime,
Spes suspirántis ánimæ !
Te quærunt piæ lácrimæ,
Te clamor mentis íntimæ.

Mane nobíscum, Dómine,
Et nos illústra lúmine :
Pulsa mentis calígine,
Mundum reple dulcédine.

Iesu, flos Matris Vírginis,
Amor nostræ dulcédinis,
Tibi laus, honor nóminis,
Regnum beatitúdinis. Amen.
Jésus, gloire des Anges,
harmonie douce à nos oreilles,
miel admirable dans notre bouche,
nectar céleste pour notre cœur.

Ceux qui vous goûtent ont faim encore ;
ceux qui vous boivent ont soif encore ;
ils ne savent désirer
que Jésus, objet de leur amour.

O mon très doux Jésus,
espoir de l’âme qui soupire !
nos larmes pieuses vous implorent,
le cri intime de notre cœur vous appelle.

Demeurez avec nous, Seigneur !
éclairez-nous de votre lumière ;
chassez de notre âme les ténèbres,
remplissez le monde de votre douceur.

Jésus, fleur de la Vierge-Mère,
douceur de notre amour,
à vous la louange, l’honneur d’un glorieux Nom,
le royaume de la béatitude. Amen.

« Jésus. Tel est le Nom très saint, le seul Nom en lequel nous puissions être sauvés (1).

Chaque fois que je le prononce avec foi, chaque fois que mon cœur le chante, que tout mon être l'adore, c'est mon Sauveur que j'appelle, c'est à l'Auteur de la vie éternelle que je crie, dirigeant vers Lui, dans cette attente, toutes les énergies de mon être.

Jésus ! Voilà la Pierre d'angle de l'immense édifice du salut, du temple de ma sainteté.

Jésus ! Tel est le Nom admirable et saint que j'adore, qui fait exulter le ciel, espérer la terre et trembler l'enfer. C'est le seul devant lequel ma foi s'agenouille, s'incline et se prosterne.

Jésus ! Ô doux souvenir (2), le seul souvenir qui donne des joies véritables. Jésus ! Nom plus doux que le miel, plus suave que toutes choses quand il s'incarne, pour ainsi dire, et pénètre dans ma pensée.

Jésus ! Nom en qui le repentir espère, qui est toute bonté pour qui t'implore, si bon pour qui te cherche, et surtout pour qui te trouve. Celui-là seul peut l'exprimer qui l'expérimente.

Jésus ! Quand ton souvenir me visite et pénètre mon cœur, alors, c'est la Vérité qui l'inonde de lumière, c'est le monde qui lui apparaît en toute sa vanité ; c'est alors l'amour qui brûle dans mon âme devenue fournaise, une fournaise d'amour.

Jésus ! Nom très doux, espoir de mon âme qui soupire après toi. Regarde mes larmes qui te cherchent, entends le cri poussé des profondeurs de mon être.

Jésus ! Reste avec moi, ô Lumière ; car la nuit tombe et mon jour est sur son déclin. Délivre-moi de mes ténèbres, ô Jésus, rassure-moi dans ma cécité.

Jésus ! Je t'ai goûté et je reste affamé. Je t'ai bu comme à la source de Dieu et j'ai toujours soif. Qui t'a goûté, qui s'est enivré de la sorte, ce cœur-là ne peut plus que te désirer.

Jésus ! Ô Lumière, ô Nourriture, ô Remède céleste ! Je t'adore, Nom descendu du sein paternel, manifesté à Gabriel, révélé à Marie, à Joseph ! Toute sainteté ici-bas, n'est qu'un rayon lointain de ta fulgurance éternelle.

Jésus ! ô Jésus ! et toujours Jésus !... »

1. Épitre. - 2. Hymne des Vêpres.

Dom Eugène Vandeur (1875-1967)

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Mgr Charaf, archevêque syriaque orthodoxe, de Mossoul, du Kurdistan et de Kirkouk, expose la situation dans le nord de l’Irak, et invite les chrétiens d’Occident à se réveiller: « N’acceptez pas chez vous les réfugiés qui ont fait de nous des réfugiés ici.«  « Ici », c’est-à-dire dans la partie kurde de l’Irak :

« Tous les chrétiens ont fui la ville [de Mossoul] en 2014 devant les troupes de l’État islamique. Ceux qui sont restés, pour la plupart, les ont accueillis, parfois à bras ouverts. Les arabes musulmans sunnites qui y vivent sont si fanatiques qu’ils pourraient donner des leçons aux Saoudiens ! Ils n’acceptent personne s’il ne partage pas leurs vues. Il faut se rappeler qu’au lendemain du coup d’État militaire avorté de 1959, dont l’épicentre était Mossoul, les chrétiens connurent les pires humiliations*. Dans la ville, livrée aux règlements de compte entre tribus et à l’affirmation d’un islam plus radical face au « péril » laïc, les chrétiens se promenaient avec un torchon sur l’épaule. Il le tendaient à leur concitoyens musulmans qui avaient pris l’habitude de s’essuyer les mains sur leurs vêtements. On n’avait pas beaucoup de respect à l’époque pour les « koufars » comme ils disent (les « mécréants » ou non-musulmans, Nldr). On n’en a pas beaucoup plus aujourd’hui. » confie Mgr Nicodemous Daoud Charaf.

« Jusqu’à l’âge de douze ans, je jouais avec un garçon du voisinage. Je ne savais même pas qu’il était musulman comme il devait se moquer éperdument de savoir que j’étais chrétien. Un jour, son père rentra du pèlerinage à la Mecque et s’en fut fini des jeux. Je n’ai pas le droit de jouer avec un « koufar »  me dit mon camarade… Vous devez comprendre qu’à Mossoul – que l’armée irakienne soutenue par la coalition a tant de peine à reprendre – 800 terroristes de l’Etat islamique ont « convaincu » 50 000 hommes de rejoindre leur rang. Les rejoindre pour se livrer aux pires abominations : jeter à la rue des femmes et des enfants, décapiter, violer, réduire en esclavage. Il fallait que le terreau soit fertile pour les rallier si facilement à leur cause. »

« La politique occidentale est diabolique. Les intérêts des uns et des autres sont si contradictoires que leurs chances de réussite sont faibles. Nous ne demandons que l’application de la loi et le respect de notre dignité. Du temps de Saddam Hussein, la loi s’appliquait. Au Kurdistan irakien majoritairement musulman (où les chrétiens de Mossoul ont trouvé refuge autour d’Erbil, Ndlr), la loi nous protège et elle nous protège même mieux qu’ailleurs en Irak. Nous attendons que des décisions soient prises pour nous assurer la protection internationale et des règles, fixées par l’ONU. »

Mgr Charaf, syriaque orthodoxe, vit aujourd’hui sous la protection des Kurdes ainsi que de nombreux chrétiens de la région de Mossoul. Cela ne signifie pas que les Kurdes ne profitent pas, eux aussi, de la position de faiblesse des chrétiens.

« Nous ne haïssons pas les musulmans. Sous l’empire de la loi, comme ici au Kurdistan, nous pouvons tous cohabiter. Seul l’islam tel que l’applique Daesh est détestable. Faut-il que leur Dieu soit faible et lâche à ce point qu’ils se sentent obliger de le protéger d’une telle manière ? Le nôtre nous protège et Il nous protègera toujours. Comme je dis souvent : Dieu n’a pas besoin des hommes qui se croient les exécuteurs de sa justice, son bras armé. Tu penses qu’un-tel est un mécréant et doit mourir ? Alors que Dieu le tue lui-même ! Nous verrons bien qui expirera le premier.

« Réveillez-vous. N’acceptez pas chez vous les réfugiés qui ont fait de nous des réfugiés ici. Le 24 novembre dernier fut consacrée à Londres une nouvelle église syriaque orthodoxe en présence de S.A.R. le prince Charles. Je me suis vu refuser le visa par l’ambassade, de peur que je ne rentre par en Irak. Je suis résident permanent en Australie, j’ai les visas nécessaires à me rendre aux États-Unis, au Canada et même en France. Que serais-je aller faire en Angleterre quand mon peuple est ici et souffre ? » Source: Alteïa

Il existe des musulmans pacifiques qui ne demandent qu’à s’intégrer, mais ainsi que l’exemple donné par Mgr Charaf l’illustre bien, les musulmans pacifiques ne sont jamais totalement intégrés, ils peuvent se radicaliser à tout moment suite à un voyage à la Mecque, par exemple. De même les premiers musulmans qui sont venus en France n’étaient pas agressifs, mais c’est parmi les générations qui les ont suivis que la barbarie islamique est apparue. Le terreau musulman est islamistogène comme l’Histoire et les textes sacrés musulmans le démontrent depuis que cette religion est apparue au VIIè siècle.

SOURCE: MPI / emiliedefresne@medias-presse.info

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Pour illustrer cette "newsletter" , voici quelques photos de la veillée de prière conduite par l'un des prêtres nouvellement ordonnés au Cameroun: Dayroyo Pierre-Marie ESSOMBA dans (Et en dehors) de la Chapelle du Monastère N-D de Miséricorde de Yaoundé. Merci à Abouna Pierre-Marie pour son zèle, merci au Seigneur de le combler de grâces, de le garder bien humble pour que son apostolat demeure fécond.

EXORCISMES, EXORCISTES ?

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Le livre italien « Cosa fare con questi diavoli ? (Que faire avec tous ces démons ? Éditions Saint Augustin) de Dom Raul Salvucci est un manuel sur le monde de l’occulte.

Aujourd’hui, nous entendons fréquemment parler de mystères, de troubles spirituels, de maux obscurs et de manifestations maléfiques.

Dans son livre, l’auteur illustre les origines de ces phénomènes et explique les raisons qui ont conduit à leurs montées en puissance :

« Il y a donc deux mondes opposés: celui du bien et celui du mal ; deux empires, respectivement sous la domination du Christ et de Satan. D’après le langage évangélique, les êtres humains aussi se divisent en « fils de la lumière ou fils des ténèbres », selon qu’ils vivent sous l’influence de la lumière du Christ ou des ténèbres de Satan. Dans cette lutte entre la lumière, symbole de l’amour de Dieu pour l’homme, et les ténèbres, symbole de la haine de Satan pour lui, il n’y a pas de terrain neutre. Le monde entier est plongé dans la réalité de cette situation : soit on est dans la lumière, soit dans l’obscurité. (…) De la période de l’après-guerre à nos jours, en moins d’un demi-siècle, la religiosité de la communauté chrétienne a chuté comme jamais auparavant, tant dans la vision de la vie que de la pratique religieuse. (…) Par conséquent, au cours des dernières décennies, de même que l’ardeur religieuse a faiblit, le royaume de Satan s’est étendu. »

Dans l’imaginaire collectif, on croit qu’un prêtre fait le choix de devenir exorciste au début de sa vocation, selon certains critères de qualités particulières et extraordinaires. Mais comme le raconte Dom Raul Salvucci d’après son propre parcours, on devient exorciste peu à peu, à travers des expériences concrètes et des épreuves nombreuses et difficiles.

« (…) Le soir du 10 Novembre 1975, vers 21h, j’étais rentré depuis peu au presbytère, après avoir dîné dehors, et j’étais seul à la maison. La cloche sonna, je demandai qui c’était et on me répondit : « Nous sommes deux dames et nous souhaitons vous parler. » J’ai ouvert la porte et les ai attendues sur le palier ; pendant qu’elles montaient les escaliers, le visage de l’une des deux se mit  à se transformer d’une manière impressionnante ; elle commença à gesticuler et à crier. C’est ainsi que j’ai été témoin de mon premier cas de possession diabolique. J’étais impressionné et abasourdi. Aidé par l’autre dame, nous l’avons portée jusqu’à un fauteuil dans le salon. J’ai demandé quelques explications à celle qui l’accompagnait, elle s’appelait Teresa, puis j’ai commencé à l’exorciser. Mais la peur et mon manque de préparation étaient tels que l’autre, l’invisible, s’en aperçut très bien et continua à me rire au nez disant: « Le pauvre, comme il se donne du mal, il fait vraiment tout ce qu’il peut ! » Et il ajouta : « Mais à moi tu ne me fais rien. » Retrouvant un peu de courage je lui dit : « Moi je ne te fais rien, mais c’est le Christ qui, par mon ministère, t’ordonne de t’en aller. » C’est alors qu’il prononça une expression qui marqua ma vie. D’une voix froide et métallique, avec une grande assurance, il répondit : « LE CHRIST A SON RÈGNE, MOI J’AI MON RÈGNE. CHRIST COMMANDE DANS LE SIEN, MOI DANS LE MIEN. » Après deux heures, j’ai pu la libérer. Redevenue normale, la femme demanda : « Où suis-je ? Quelle heure est-il ? » Je lui ai demandé si elle se souvenait de quelque chose et elle m’a dit : « Je me souviens seulement que lorsque, en haut de l’escalier, je vous ai vu de près, vous me sembliez monstrueux. Et puis je ne me souviens de rien d’autre. »

Après cette première rencontre avec le diable, le prêtre tombera sur un autre cas de possession, et ce par une « coïncidence » peu commune, à tel point qu’il commence à se demander si le Seigneur souhaite qu’il serve en tant qu’exorciste. Ce à quoi, dans un premier temps, il tente de se soustraire.

« (…) Environ deux mois après cette rencontre, quelqu’un me téléphona pour me demander de venir  immédiatement dans un vieux quartier de la ville où j’habite : on me dit qu’il y avait là une femme possédée, qui parlait des langues inconnues et que l’on arrivait pas à contrôler, même à plusieurs. La peur me revint, je ne savais pas quoi faire. J’ai prié un peu, j’ai pris la voiture et je suis parti. J’entrais dans la maison que l’on m’avait indiquée. C’était une pauvre habitation. Quelques  personnes sont venues à ma rencontre et m’ont dit : « Il l’a quittée il y a cinq minutes en disant :  “Maintenant, je dois m’en aller parce que le prêtre arrive.” Le Seigneur a été merveilleux avec moi, comme avec le prophète Jonas. Je me suis dit tout de suite : « Si c’est lui qui s’est échappé à mon arrivée, je n’ai donc aucune raison d’avoir peur. » Puis ils me conduisirent dans la chambre. Dans le lit était couchée une femme pâle et épuisée ; nous nous sommes regardés et nous nous sommes reconnus à l’instant. C’était Teresa, celle qui accompagnait la première possédée. C’est ainsi qu’à commencé mon expérience d’exorciste. Après cela, j’ai commencé à être attaqué fréquemment et parfois de façon violente par les forces du mal, surtout la nuit. Ainsi débuta un noviciat très dur qui a dura quelques années ; je priais tout le temps pour être libéré de tout cela. »

L’auteur, après avoir relaté le moment émouvant où il prend conscience de ce que le Seigneur lui demande d’affronter, nous révèle quel est le risque que court l’exorciste et le prix à payer pour son combat contre le Mal.

« La mort importe peu : il est certain que, parmi les intentions de tout bon démon qui se respecte, il y a certainement celle de faire disparaître physiquement l’exorciste. Si, toutefois, l’exorciste n’est pas volontairement imprudent, mais travaille en union avec l’Église, alors cela ne peut pas arriver. Par contre, la souffrance est inévitable dans ce ministère. Pour bien comprendre cela, il nous faut avoir recours au principe de la physique qui dit : « À chaque action correspond une réaction de valeur égale et opposée. » Plus la présence de Satan dans une personne est forte et ancrée depuis longtemps, plus intense est la façon dont Satan répond à l’exorciste. J’ai reçu l’étrange charisme, que je donnerais volontiers à quelqu’un d’autre, d’une grande sensibilité et une grande réceptivité aux présences du mal. (…) Il y a des moments où tout mon corps, intérieurement, de la tête aux pieds, semble être un terrain de bataille des forces invisibles. Et cela concerne tous les domaines : les relations affectives, les affaires, le travail, les rapports avec les supérieurs, la conduite en voiture, les appareils qui ne fonctionnent jamais, et ainsi de suite. Satan réussit à réunir en même temps une quantité inimaginable de facteurs contributifs, c’est-à dire de causes qui jouent ensemble jusqu’à donner un sentiment de destruction totale avec une puissance qui semble insurmontable. »

À ce stade on peut se demander comment –  face à la puissance insidieuse du Mal – cet homme qui le combat en tant que prêtre et exorciste, peut se défendre et ne pas être submergé par les attaques du démon.

« La véritable défense se trouve seulement dans la prière. Il faut prier plusieurs heures par jour et ce de façon méthodique ; je dis parfois que je suis comme une personne en dialyse. Si on manque d’exactitude dans les horaires de soins, on risque le coma. Je ne peux pas me permettre de manquer ne serait-ce qu’une demi-journée le temps dédié à la prière : sinon quelque chose m’assaille et vient me détruire. S’il le faut je saute un repas, mais pas la prière ; si je voyage seul en voiture, je dois m’arrêter pour prier. (…) À présent, je vous révèle la méthode d’exorcisme qu’utilise un exorciste pour lui-même. Quand je me sens fortement assailli par Satan, je me tiens immobile en adoration devant Jésus Eucharistie, jusqu’à ce qu’il s’en aille. »

Aujourd’hui, comme le rapporte l’auteur dans son livre, beaucoup se demandent si l’Église trouve son intérêt dans la stimulation de ces débats sur le malin afin de faire revenir les croyants vers la foi et les puissances invincibles, ou bien si la présence du diable dans la société d’aujourd’hui est effectivement plus forte.

« Non, justement non, ce n’est pas l’Église ! (…) Je suis convaincu en effet que Satan fait irruption  avec une violence exceptionnelle dans le contexte de notre vie. Je crois que mon expérience, longue et assez radicale, peut être communiquée à la communauté ecclésiale afin qu’elle n’ait plus honte de passer à l’acte et d’utiliser les mesures nécessaires pour contre-attaquer contre les forces du mal. »

Pourquoi y a-t-il aujourd’hui tant de réticence, même parmi les prêtres et les fidèles, de croire en l’existence du démon et de son œuvre destructrice et obscure ?

« (…) Les fausses certitudes d’aujourd’hui sur le sujet dont je vous parle se cachent derrière trois préjugés : « Ce sont  des histoires du Moyen Age », « Mais quelles sont ces blagues ? »,  « Je n’ai jamais cru à ces choses-là. » Dans ce livre, l’exposition est claire, documentée et minutieusement préparée. Il se peut qu’il soit en mesure de faire tomber ces trois préjugés : quelqu’un perdra peut-être la béatitude de l’ignorance vécue jusqu’à aujourd’hui à ce sujet.  Et comme ma vie est une mission d’amour, je pense qu’il est bien d’avertir le lecteur. Il pourrait bien perdre la béatitude d’une fausse assurance. »

(Source: Aleteia)

 

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental

Comment recourir aux services de prêtres compétents, formés et expérimentés appartenant à l'un ou l'autre Monastère d'une Eglise Orthodoxe-Orientale.(Tradition Syriaque Orthodoxe des Indes/ Malankare)

 

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Une bien triste fin de vie pour cet homme de 55 ans connu comme le loup blanc à Dutemple. Ce mardi, en fin de matinée, Dominique Namur a été retrouvé, sans vie, par son entourage, dans le fourgon où il vivait depuis deux ans.

«  C’était le jour de son anniversaire en plus. Son Renault Trafic était garé juste là . Là où on a allumé le feu  », montre son ami d’enfance Jean-Louis qui vit, lui aussi, dans un camion aménagé du mieux possible pour affronter les températures glaciales. On a veillé cette nuit. Et on continuera à veiller comme ça jusqu’à son enterrement.  »

À quelques mètres de là, dessins et bouquets de fleurs commencent à fleurir au pied d’un arbre. C’est que tous les habitants du quartier connaissaient Dominique Namur. Le quinquagénaire a grandi à Dutemple. Et cela faisait près de deux ans qu’il vivait dans son fourgon garé le long de la rue du Chevalet. Des conditions de vie bien difficiles donc, même si Dominique Namur a toujours pu compter sur la solidarité des habitants.

« Avec le froid, il y a quand même un vrai stress traumatique qui s’installe »

«  Il y a une dame au-dessus qui lui donnait un bol de soupe de temps en temps. L’autre voisin lui donnait du courant électrique. Ça lui permettait de se chauffer un peu. Mais avec le froid, il y a quand même un vrai stress traumatique qui s’installe.
Ce n’est pas possible de vivre dans de telles conditions
  », déplore Jean-Louis. Est-ce le froid qui a emporté Dominique Namur ? Un examen médico-légal devrait permettre de déterminer les causes de ce dramatique décès dans les jours à venir.

source

INVITATION(S):

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A chacun-e de vous et à vos proches, très bonne et pacifique année 2017 !
 

En ce 1er jour de l’année, Carrefour des mondes et des cultures est heureux de vous inviter à la conférence-débat : 
 
« Les religions dans le conflit israélo-palestinien : partie du problème, partie de la solution ? » 
 
avec comme intervenants : 
 
  • Tarik ABOU NOUR, Imam, théologien et hafiz*, responsable des relations avec les traditions musulmanes à Artisans de paix
  • Edgar LALOUM, juif et berbère, franco-israélien, éducateur et formateur de profession, spécialiste de ce conflit
  • J’animerai le débat et assurerai une voix chrétienne
 
Le lundi 16 janvier à 19h30 
(accueil à partir de 19h) 
à Notre-Dame d’Espérance 
47, rue de la Roquette Paris 11e (entrée par la cour à droite de l’église)
Métro : Bréguet-Sabin, Bastille ou Voltaire
 
Il va sans dire ni même écrire que le débat sera ouvert aux athées et aux agnostiques :-)
 
Pour des raisons d’organisation, merci aux participants de bien vouloir s’inscrire par retour d’e-mail. PAF : 5€, <25 ans et autres cas : 2€. 
 
Amitiés interculturelles
 

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BONNE ANNEE 2017 !
 
La vie est un livre qui peut être merveilleux...
Une année disparait dans la nuit, une autre sera à écrire...
 
Je nous souhaite bénédiction et paix, pour que nous écrivions ensemble
une nouvelle partition pleine de joie, de sérénité et d’amitié.
 
A ceux qui veulent demeurer acteurs de la vie des Artisans de Paix,
je rappelle que le moment du renouvèlement de la cotisation est celui du passage à la nouvelle année.
 
Un petit cadeau pour 2017, c’est l’annonce de la prochaine retraite Artisans de Paix
du 10 au 12 novembre 2017, au Sacré-Cœur de Montmartre!
 
Les inscriptions sont ouvertes pour ce moment unique
où participeront les quatre grandes traditions représentées dans notre association.
 
Belle et bonne année à tous les Artisans de Paix et à leurs amis!
Que Dieu vous bénisse ! Fidèle amitié,
 
Paula Kasparian
Présidente des Artisans de Paix
 
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Qui était ce Sylvestre

dont nous fêtons l’anniversaire de la mort chaque 31 décembre à grand renfort de champagne et de cotillons ?

 

Quel est donc ce saint par l’intercession duquel nous célébrons la fin de l’année et le début de la suivante ? Au risque de vous surprendre, avant d’être un chat à la voix zozotante ou un acteur de cinéma, Sylvestre fut pape. Il fut le 33e successeur de Pierre, contemporain de l’empereur Constantin, et exerça son pontificat pendant vingt-et-un ans, du 31 janvier 314 au 31 décembre 335.

Jacques de Voragine (1228-1298), chroniqueur italien du Moyen Âge, nous livre une histoire de ce pape dans son ouvrage La Légende dorée. Nous y apprenons que Sylvestre naquit en 270, dans une famille romaine. Sa mère confia l’instruction de son fils à un prêtre nommé Cyrinus, qui lui transmit les valeurs chrétiennes et le goût de l’hospitalité. Marqué par cette éducation, Sylvestre accueillit le chrétien Timothée pendant plus d’une année, jusqu’à sa mort en martyr. Le préfet Tarquinius cherchant à récupérer les richesses de Timothée fit arrêter Sylvestre : « Timothée, répondit-il, ne m’a laissé que l’héritage de sa foi et de son courage ».

Finalement convaincu que le martyr ne possédait rien au jour de sa mort, Tarquinius n’en relâcha pas pour autant Sylvestre. Menacé de mort et jeté en prison, le futur pape dit au préfet en le quittant : « Insensé, c’est toi qui, cette nuit même, commenceras à subir les supplices éternels, et seras forcé, bon gré mal gré, de reconnaître que le Dieu que nous adorons est le seul vrai Dieu ! » Le soir même, Tarquinius s’étrangla avec une arête de poisson et mourut dans la nuit. Sylvestre fut libéré ; son grand courage et sa fermeté dans la foi le firent connaitre au pape Melchiade à qui il succéda.

Le rêve de l’empereur Constantin

Lorsque Sylvestre devint pape, Constantin régnait sur l’empire romain et persécutait les chrétiens, faisant de nombreux prisonniers et forçant notamment Sylvestre à quitter la cité pour une montagne voisine. En châtiment, l’empereur fut frappé d’une terrible lèpre. Malgré les conseils et les sacrifices, Constantin ne parvenait à guérir. En ultime remède on lui proposa le sacrifice de 3 000 enfants. Ne pouvant se résoudre à verser le sang d’innocents pour sa propre guérison, Constantin fit libérer les prisonniers. La nuit même, il fut visité en songe par saint Pierre et saint Paul qui lui dirent : « Parce que tu t’es refusé à verser le sang innocent, notre Seigneur Jésus-Christ nous a envoyés à toi pour t’indiquer un moyen de recouvrer la santé ! Mande devant toi l’évêque Sylvestre qui se cache sur le mont Siratti : il te désignera une source où tu te plongeras trois fois, au bout desquelles tu seras guéri de ta lèpre. Mais toi, en échange, tu détruiras les temples des idoles, tu rouvriras les églises du Christ, et tu deviendras désormais son adorateur ! »

À son réveil, l’empereur accompagné d’une imposante escorte partit donc chercher Sylvestre. Ce dernier se croyant appelé au martyre se présenta seul devant Constantin qui, à la grande surprise de l’évêque, lui raconta son rêve. Il fut donc accepté en catéchuménat et, après sept jours, fut baptisé et guérit de sa lèpre. « Et quand Constantin fut descendu dans l’eau du baptême, une grande lumière l’environna, et il en sortit pur de toute lèpre, et dit qu’il avait vu le Christ dans les cieux ».

L’empereur fit promulguer une série de lois mémorables parmi lesquels il ordonna que le Christ serait adoré des Romains comme le vrai Dieu. Constantin fit également construire des églises comme le lui avaient demandé les deux saints pendant le songe qui précéda son baptême. Il convoqua des docteurs de la loi juive afin de les confronter aux docteurs de la loi chrétienne à la tête desquels se trouvait Sylvestre. Le fait le plus marquant de cette joute fut le miracle qu’accomplit l’évêque de Rome en ressuscitant un taureau qu’un des docteurs juifs avait tué en murmurant à son oreille.

Cette vie du 33e pape de la chrétienté entre évidement en contradiction avec les faits historique relatés par les chercheurs et les archéologues. Cette histoire, écrite au Moyen Âge, a été retranscrite dans les vitraux de l’une des plus belles cathédrales de France, Notre-Dame de Chartres. L’imagerie se trouve dans le chœur, et l’on y retrouve toutes les étapes de cette belle légende. Reste malgré tout que Sylvestre dut composer avec Constantin et que, s’il n’a pas ressuscité de taureaux ou terrassé de dragon, il aura fait bien plus en convertissant au Christ, par son témoignage de vie, le cœur de l’homme le plus puissant de son époque.

RETRAITE INTERRELIGIEUSE organisée par ARTISANS DE PAIX

Du Vendredi 10 novembre 2017, avant le coucher du soleil, 16 h

au Dimanche 12 novembre 2017, 16 h

A La MAISON EPHREM, 35 rue du Chevalier de la Barre, 75018 Paris,

en accès libre, le jour et la nuit, avec le SACRE-CŒUR de MONTMARTRE

où se pratique une prière continue.

 

Thème :

« Au cœur de la présence divine dans la cité,

La présence divine dans notre cœur » :

Yom Kippour,

Le Grand Pardon, Shabbat des shabbats.

Samedi Saint,

Descente du Christ aux enfers où il relève celles et ceux qui y consentent.

Le Jour de l’Assemblée,

Lieu de la Connaissance en ce monde, Lieu de la résurrection dans l’autre monde.

La Pleine conscience,

Une attention quotidienne à l’impermanence des choses.

Avec

Rabbin Yeshaya Dalsace, synagogue Dor Vador, Massorti ;

Frère Alberto Fabio Ambrosio OP,

théologien, spécialiste du dialogue entre mystiques chrétiens et musulmans;

Hajj Abdel Hafid Benchouk, représentant la voie soufie Naqshbandi

et Omar Bonmarin, derviche tourneur ;

Sœur Giac Nghiem, prieure du Monastère de l’Inspir,

Bouddhisme Zen du village des Pruniers.

Inscription

Coût de la retraite 130 €.

Pour participer à la retraite, il est nécessaire d’être adhérent à l’association, à jour de sa cotisation 2017. Bulletin accessible en page d’accueil du site www.artisans-de-paix.org.

Pour s’inscrire, écrire à l’adresse indiquée sur le bulletin d’adhésion à l’association, en joignant un chèque de 130€ pour la retraite + le chèque de cotisation 2017 à l’association, si besoin. Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant et seront prises dans la limite des places disponibles. Elles seront clôturées le 30 septembre 2017 au plus tard.

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REJOINDRE LES SECRETS DE DIEU

Homélie du père André Scrima
(23 février 1974)

 

Mes chers frères,

Le Seigneur nous ouvre aujourd’hui, avec sa parole divine – pour qui s’apprête à le suivre en cet itinéraire pascal – la voie toujours oubliée du secret, du Dieu secret et de l’homme secret. C’est comme une fulguration devant nos yeux, lorsque le Seigneur nous parle en cette péricope des trois actions – l’aumône, le jeûne et la prière – par lesquelles nous entrons en relation avec l’homme. L’aumône : nous nous assumons nous-mêmes ; le jeûne : dans notre totalité d’être, corps et âme ; et enfin, ainsi présents à nous-mêmes et à notre être, nous nous tournons vers Dieu et nous nous présentons à Lui dans la prière. Qu’on change de nom, qu’on change de forme, qu’on en oublie jusqu’au sens, ces trois actions nous sont données en même temps que notre vie, elles ne pourront pas disparaître. Où que l’homme prolonge son aventure, son oubli même de Dieu, d’une façon ou d’une autre, ces trois dimensions seront présentes.

Et le Seigneur les juge, en ce moment même. Il les juge du plus profond, du plus haut, si l’on veut, de sa parole, de sa lumière, et en les jugeant, Il les sauve et nous avec. Il nous fait soudainement comprendre que tout ce que nous faisons, dans ce domaine-là, n’a de valeur, n’a de prix, que si cela est, d’une façon ou d’une autre, plus profond que nous-mêmes, et plus mystérieux que nous-mêmes, que si ce genre d’action nous échappe et retourne dans cette chambre mystérieuse de notre vie, de notre personne, où se tient le secret de tout ce qui se passe.

Qu’est-ce que signifie ce secret ? Bien sûr, on ne dit pas le secret du roi : si on le disait ce ne serait plus un secret. Mais un secret peut être reçu, peut être appris, peut être suggéré. Le Seigneur Lui-même, aujourd’hui, nous l’ouvre, et il s’agit pour nous d’y entrer. Pour y retrouver quoi ? Pour retrouver notre propre vérité, notre quête. Nous pouvons parcourir le monde, frapper à toutes les portes, rencontrer beaucoup de gens, leur parler, attendre quelque chose d’eux, leur apprendre quelque chose éventuellement, et puis, quand nous arrivons dans cet endroit secret, voilà quelqu’un qui s’y tient, et Il a un visage familier. Il est notre frère aîné, Il est celui dont notre visage doit refléter secrètement la lumière.

Être dans ce secret veut donc dire au moins pressentir, que notre vie a une autre dimension, et ne se limite pas seulement à ce qui se voit. Tout ce qui est visible n’est que signe, n’est qu’appel, dès maintenant – non pas seulement pour l’autre vie, au-delà de celle-ci – mais pour une autre vie à l’intérieur de celle-ci. Non pas seulement pour l’homme transfiguré dans l’au-delà, dans la lumière de Dieu, mais pour nous-mêmes, pauvres et misérables que nous sommes, tels que nous sommes, déjà secrètement élevés en gloire ici-bas.

Où cela, comment cela ? Dans ce secret, dans cette chambre secrète. Pourquoi ? Comment y entrer ? Il me semble que le Seigneur le suggère très bien. Si nous faisons – sous n’importe quelle forme – ces trois actions : l’aumône qui nous met dans une relation de sacrifice envers l’homme, le jeûne qui nous met dans une relation de sacrifice envers nous-mêmes, et enfin, la prière qui nous élève, nous fait monter vers Dieu, si nous accomplissons ces trois actions secrètement – c’est-à-dire non seulement au-delà du regard sensible, physique des autres, mais à l’insu de nous-mêmes : « Que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite » (la droite, c’est l’instrument de l’action, la gauche celle qui indique le lieu du cœur) – qu’il y ait donc en nous, plus profondément que nos actions, bonnes ou mauvaises, plus profondément que notre présence visible aux autres et à nous-mêmes, dans l’aumône et le jeûne, qu’il y ait donc en nous, une autre qualité d’être, de présence, qui, par-delà tout ce que nous faisons, soit là, se tienne là dans la chambre secrète, qui ignore, en quelque sorte, ce qui se passe avec nous à l’extérieur, comme les eaux profondes de l’océan ignorent, à partir d’un certain nombre de mètres, les tempêtes qui secouent la surface plus haut.

Être dans le secret c’est avoir quelque part, en nous-mêmes, ce lieu ouvert de confiance dans le Seigneur, où nous pouvons toujours trouver, non seulement un refuge contre les tempêtes extérieures – cela va de soi – mais où nous pouvons toujours, éblouis, Le trouver qui regarde dans le secret, qui regarde dans l’invisible. Exercer notre présence à ne pas dépendre uniquement de ce qui est visible. Nous recevons tous notre être de deux façons : par ce que les autres nous font sentir de nous-mêmes, projettent sur nous, parleur regard, leurs actions, leur relation avec nous ; c’est cet être-là qui nous retient le plus, qui nous tient captifs, et qu’il faut dépasser pour nous trouver dans un autre endroit, où nous recevons un autre être celui qui vit, qui croît, qui grandit en nous, parce que cette vie est faite du regard de Dieu qui voit dans l’invisible, dans ce que nous-mêmes ne voyons pas. Et dans la mesure où nous pressentons que nous sommes pris dans l’invisible de Dieu, et que notre vie commence non pas de l’extér­ieur vers l’intérieur, mais de l’intérieur vers l’extérieur, dans cette mesure-là, « en vérité Je vous le dis, comme dit le Seigneur, Dieu, le Père, qui voit dans le secret, vous le rendra ».

On comprend alors pourquoi c’est uniquement au terme de cette descente dans le secret de Dieu que peut jaillir la prière suprême, la prière la plus universelle, la prière qui n’appartient pas à moi seul, que je ne peux jamais dire pour moi seul, comme individu séparé, qui recevrait son être seulement de sa relation matérielle avec les autres. C’est uniquement au terme de cette descente dans le secret que peut jaillir le « Notre Père », le nom le plus universel de Dieu, qui ne s’adresse pas uniquement à moi, ou à mes frères dans la foi, ou à ceux de ma génération ou de la génération précédente, mais qui est le signe même de la présence éternelle, de la présence miséricordieuse à tous et partout de Dieu. C’est dans la mesure où nous descendons dans ce petit endroit invisible du cœur, où se tient le secret de Dieu, que nous serons présents à tous les endroits où Lui-même alors se tient dans sa miséricorde ; et Il nous veut aussi ouverts que Lui, dans cette vaste œuvre qui sort précisément, non pas de notre volonté, mais on peut dire de notre secret, de notre ignorance toute remplie de sa connaissance et de sa volonté. Amen.

Contacts, Vol. 55, No 203, 2003.

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Hymne pour l'Epiphanie par saint Ephrem le Syrien

Le baptême du Christ

Descendez, frères, et dans les eaux du baptême revêtez l'Esprit Saint ;unissez-vous aux êtres spirituels qui servent notre Dieu.Béni soit Celui qui a institué le baptême pour le pardon des enfants d'Adam ! Cette eau est le feu secret qui marque son troupeau d'un signe, avec les trois noms (1) spirituels qui épouvantent le Mauvais.

Jean attesta de notre Sauveur : "Il vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu".(2)

Voici ce feu et l'Esprit, mes frères, dans le baptême véritable.

Car le baptême est plus puissant que le Jourdain, ce petit ruisseau ; il lave en ses flots d'eau et d'huile les péchés de tous les humains. Élisée, s'y prenant sept fois, avait purifié Naaman de sa lèpre.(3)

Le baptême, lui, nous purifie des péchés cachés en l'âme. Moïse avait baptisé le peuple dans la mer (4), sans pouvoir pourtant laver son cœur au-dedans, souillé qu'il était par le péché. Maintenant voici un prêtre, semblable à Moïse, lavant l'âme de ses taches,et avec l'huile il marque d'un sceau les agneaux nouveaux pour le Royaume...

Par l'eau qui a coulé du rocher la soif du peuple a été calmée(5).

Voici, par le Christ et par sa fontaine, la soif des nations étanchée... Voici que du côté du Christ coule une source qui donne la vie. (6) Les peuples assoiffés y ont bu et en ont oublié leur peine. Verse ta rosée sur ma faiblesse, Seigneur ; par ton sang pardonne mes péchés. Que je sois ajouté au nombre de tes saints, à ta droite..

Saint Ephrem (306-373)
Source : 5e hymne pour l'Epiphanie (trad. cf coll. Spiritualité Orientale 70, Bellefontaine 1997, p. 49

Notes
(1) Apocalypse chapitre III, verset 12: "Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau."
(2) Évangile selon saint Mathieu chapitre III, verset 11 : "Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu."
(3) Deuxième Livre des Rois chapitre V, verset 10 : "Élisée lui fit dire par un messager: Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain; ta chair deviendra saine, et tu seras pur."
(4) Première Lettre aux Corinthiens chapitre X, versets 1-2 : "Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer,  qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer."
(5) Exode chapitre XVII, verset 1-8 : "Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit du désert de Sin, selon les marches que l'Éternel leur avait ordonnées; et ils campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d'eau à boire. Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent: Donnez-nous de l'eau à boire. Moïse leur répondit: Pourquoi me cherchez-vous querelle? Pourquoi tentez-vous l'Éternel? Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d'Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux?  Moïse cria à l'Éternel, en disant: Que ferai-je à ce peuple? Encore un peu, et ils me lapideront. L'Éternel dit à Moïse: Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche!  Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d'Israël. Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d'Israël avaient contesté, et parce qu'ils avaient tenté l'Éternel, en disant: L'Éternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas?"
(6) Évangile selon saint Jean chapitre XIX, versets 33-34 : "S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau."

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Marie-Hélène Congourdeau 
Chargée de recherche au CNRS 

L'hésychasme est un mouvement spirituel de l'Église d'Orient, marqué principalement par la répétition du nom de Jésus ; il remonte aux premiers siècles du christianisme, où il concernait principalement les provinces orientales de l'empire byzantin : Égypte, Palestine, Syrie. Il connut un renouveau spectaculaire au XIVe siècle, au cœur de l'empire byzantin et au mont Athos, suscitant une polémique autour de sa légitimité théologique, et finit par être adopté comme doctrine officielle de l'orthodoxie. Après la chute de l'Empire byzantin, il eut une existence souterraine, en pays d'islam puis dans les monastères slaves. La publication d'un recueil de textes hésychastes, la Philocalie, à la fin du XVIIIe siècle, provoqua un nouvel essor de ce mouvement spirituel, qui de nos jours déborde sur les Églises d'Occident. Nous avons demandé à Marie-Hélène Congourdeau de nous en donner les premières définitions.
 
 
Le mot hésychasme a un double sens dans l'Église byzantine. Il désigne soit une vie solitaire, hésychaste est alors synonyme d'ermite, soit une forme de prière intérieure, continuelle, qui mène l'orant à prendre conscience de la présence du Christ en lui. Ces deux sens cohabitent dans les sources. Ainsi, au VIe siècle, Jean Climaque, abbé du monastère du Sinaï, l'actuel monastère Sainte-Catherine, écrit dans son Échelle : « Mieux vaut un cénobite pauvre qu'un hésychaste distrait » (Échelle, degré 27, 59), où l'hésychaste s'oppose au cénobite, le moine menant la vie commune dans un monastère ; mais il écrit aussi : « Hésychaste est celui qui dit : je dors mais mon cœur veille » (degré 27, 18), qui évoque la prière continuelle. 

Plus généralement, on appelle hésychasme le mouvement spirituel qui remonte aux origines du monachisme et qui, par la prière intérieure, recherche la présence sensible de Dieu et la déification de l'orant. D'abord réservé aux ermites, il s'est répandu peu à peu dans les monastères, pour se diffuser dans le monde à partir du XIVe siècle. 

Les grands thèmes de la prière hésychaste 

La garde du cœur 

Hésychasme vient du grec hèsychia qui évoque le silence et la tranquillité. Jean Climaque écrit : « Le commencement de l'hèsychia est d'éloigner tout bruit, parce que le bruit trouble les profondeurs de l'âme. Et sa perfection est de ne craindre aucun trouble et d'y demeurer insensible. » (degré 27, 4) Pour atteindre cet état, il faut se garder de toute pensée. La pensée – ou raisonnement – distrait de Dieu, et le démon utilise les pensées pour troubler le moine ; le moine mène donc le combat contre ces pensées pour acquérir la paix du cœur. Selon Jean Climaque, « l'ami de l'hèsychia est celui dont la pensée, toujours en éveil, se tient avec courage et intransigeance à la porte du cœur pour détruire ou repousser les pensées qui surviennent. » (degré 27, 3). 

La prière de Jésus 

La route vers l'hèsychia passe par la prière de Jésus. Il s'agit d'une prière monologique, c'est-à-dire composée d'une phrase courte, indéfiniment répétée, qui unifie alors que l'abondance de paroles disperse. Abba Macaire, un moine du désert de Scété au IVe siècle, disait déjà : « Point n'est besoin de se perdre en paroles ; il suffit d'étendre les mains et de dire : "Seigneur, comme il vous plaît et comme vous savez, ayez pitié." » (Apophtegmes des Pères du désert). Très tôt, le nom de Jésus devient le centre de cette invocation. Diadoque, évêque de Photicé en Grèce au Ve siècle, écrit : « L'esprit réclame de nous, lorsque nous fermons toutes ses issues par le souvenir de Dieu, une œuvre qui satisfasse pleinement sa capacité d'exercice. Il faut donc lui donner le "Seigneur Jésus" comme la seule occupation pour arriver entièrement à ce but. » (c. 59). 

Dès le VIe siècle, la prière de Jésus fait partie de l'équipement du moine. « Arme-toi de la prière, écrit Jean Climaque, flagelle tes ennemis [les démons] avec le nom de Jésus » (degré 20, 7). Elle devient progressivement la caractéristique de l'hésychasme. Hésychius, moine au monastère de Batos, près du Sinaï, écrit : « Ne cessons de faire tournoyer le nom de Jésus dans les espaces de notre cœur comme l'éclair tournoie au firmament quand s'annonce la pluie. » (c. 105, in Philocalie, I, p. 207). 

Les fruits de l'hésychia : la vision de lumière 

À l'expérience de la garde du cœur et de la prière de Jésus se joint une mystique de lumière. Bien qu'on en trouve des traces dès les Pères du désert, cette mystique se développe surtout au Ve siècle, dans un corpus de textes que les historiens restituent à un certain Syméon de Mésopotamie, mais qui fut lu par les moines byzantins comme une œuvre de Macaire – on l'appelle aussi, de ce fait, le Pseudo-Macaire. Dans ses Homélies spirituelles, cet auteur décrit des expériences de vision de Dieu et d'extases lumineuses. L'homme gratifié de ces visions devient lui-même lumineux, tel Moïse descendant… du Sinaï précisément. 

Grandes étapes de l'hésychasme 

L'hésychasme érémitique 

Dès le IVe siècle, l'effort spirituel des moines du désert égyptien se partage entre la prière intérieure et l'ascèse, cherchant une harmonie entre les deux. Et pourtant déjà une déviation menace, qui portera sur l'hésychasme la suspicion des théologiens : certains moines qu'on appelle euchites, les « prieurs », prétendent ne rien vouloir faire d'autre que prier. Contre cette tentation, les Pères recommandent rigoureusement le travail manuel, qui accompagne la prière tout en permettant d'aider de plus pauvres que soi. 

L'expérience spirituelle des Pères du désert est théorisée à la fin du IVe siècle par l'un d'entre eux, Évagre le Pontique, qui expose de manière synthétique la démarche de l'hésychaste : celui-ci doit passer par les étapes de l'ascèse corporelle – jeûne, veille – puis de l'ascèse des pensées – lutte contre l'orgueil, la colère, l'envie – pour parvenir à la prière pure, « relation intime avec Dieu » (Sur la Prière, c. 3), qui doit être sans figure ni imagination. 

Au Ve siècle, la déviation « euchite » devient menaçante : tout un courant sectaire, celui des messaliens – traduction syriaque du grec euchites – se répand dans les provinces orientales de l'empire. Leur doctrine, qui exclut tout ce qui n'est pas la prière et donc les sacrements et la vie ecclésiale, consiste à dire que le baptême est inutile et que seule la prière continuelle peut expulser le démon qui habite en tout homme dès sa naissance ; le départ du démon provoque une expérience sensible de l'Esprit Saint, seule garante du salut. Ce mouvement sera condamné par le concile d'Ephèse en 431. 

En fait, le messalianisme n'est que la frange sectaire d'un mouvement spirituel plus vaste, celui que représente le Pseudo-Macaire. Ce mouvement, qui plonge ses racines en Syrie et en Mésopotamie, s'oppose à la tentation d'intellectualisme désincarné qui était en germe dans la théorisation d'Évagre ; à côté de la prière pure, sans figures, d'Évagre, Syméon-Macaire redonne une place à l'affectivité, au « goûter Dieu » dans la plénitude du cœur. 

Le danger messalien et sa condamnation radicale – qui jette la suspicion sur tous ceux qui parlent de prière continuelle et de perception de Dieu – écarteront pour longtemps la prière hésychaste des grands centres byzantins. Le mouvement se réfugiera dans les marges de l'empire, qui craignent moins les foudres d'une orthodoxie sourcilleuse : 

– au Sinaï, avec Jean Climaque qui décrit la prière hésychaste – « Le chat guette la souris ; et l'esprit de l'hésychaste guette la souris spirituelle » (degré 27, 8) – et ses fruits sensibles – « Quand le feu vient résider dans le cœur, il ressuscite la prière ; et quand celle-ci se sera réveillée et sera montée au ciel, il se fera une descente du feu dans le cénacle de l'âme » (degré 28, 48) ; 

– en Palestine, avec le reclus Barsanuphe et son disciple Dorothée de Gaza, qui insistent sur l'insouciance et la confiance totale en Dieu ; 

– en Syrie, avec Isaac le Syrien, ermite devenu évêque de Ninive puis redevenu moine, qui insiste sur la transformation qu'opère la prière hésychaste : « Que [l'orant] dorme ou qu'il veille, la prière désormais ne s'en va pas de son âme. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il dorme, quoi qu'il fasse, et jusque dans le sommeil profond, le parfum de la prière s'élève sans peine dans son cœur. » (Traités ascétiques, 85). Cette transformation donne à l'orant un nouveau regard sur les êtres et les choses, un regard de compassion universelle qui englobe jusqu'aux serpents. 

Mais dès le VIIe siècle, dans ces marges byzantines devenues terres d'islam, l'hésychasme ne s'exprime plus que mezzo voce. 

Syméon le Nouveau Théologien, ou l'hésychasme au monastère 

Au Xe siècle, à Constantinople, un moine hors du commun, Syméon le Nouveau Théologien, retrouve les principaux thèmes hésychastes, mais en les intégrant cette fois à la vie cénobitique. Doté d'expériences mystiques dès sa jeunesse, il réconcilie la vie commune et la prière intérieure, en affirmant que la sainteté ne dépend pas du mode de vie. Il revendique la possibilité de pratiquer au monastère une prière contemplative et continuelle, et de vivre « de nos jours encore » une expérience consciente et lumineuse de l'Esprit Saint.....SUITE BIBLIOTHEQUE 

V. Golovanow
 
Une grande spiritualité orthodoxe : l'hésychasme et PRIERE DE SAINT ISSAC LE  SYRIEN
 
Isaac le Syrien est un ascète, écrivain, évêque, mystique et théologien Syriaque Oriental.  - VII siècle 

Né dans l'actuel Qatar (golfe Persique), avec son frère, il devint moine alors qu'il était très jeune. 

Sa pensée fait la synthèse des grands courants spirituels du christianisme ancien : celui d’Évagre le Pontique, plus spéculatif, qui met l’accent sur la purification de l’intellect ; celui de Macaire, plus biblique, centré sur les thèmes du « cœur » et de la « plénitude du Saint-Esprit » ; celui d’Origène, avec l’espérance du salut universel. 

Pour Isaac, les voies de la connaissance de Dieu sont existentielles : la foi, la prière, l’humilité, la purification de l’esprit et son union avec le cœur. Alors le cœur s’élève jusqu’à ce qu’il atteigne les hauteurs de l’amour et que la joie demeure au fond de lui. La prière devient « spontanée » : l’homme devenant sanctifié, « qu’il mange, boive ou dorme, le parfum de la prière s’exhale spontanément de son âme ». Il réalise l’amour évangélique du prochain, devient un être d’accueil, de miséricorde, de bénédiction. 

PRIERE DE SAINT ISSAC LE SYRIEN 

Seigneur Jésus-Christ qui a pleuré Lazare et versé sur lui les larmes de la tristesse, reçois les larmes de mon amertume. 
Par Tes souffrances, apaise mes souffrances. Par Tes plaies, guéris mes plaies. Par Ton sang, purifie mon sang. Et porte dans mon corps le parfum de Ton Corps vivifiant. 

Que le fiel dont les ennemis T’ont abreuvé change en douceur dans mon âme l’amertume que m’a versée l’adversaire. 
Que Ton Corps tendu sur l’arbre de la Croix déploie vers Toi mon intelligence écrasée par les démons. Que Ta tête inclinée sur la Croix relève ma tête que les ennemis ont outragée. 

Que Tes saintes mains clouées par les infidèles me relèvent du gouffre de la perdition et me ramènent à Toi, comme Ta bouche l’a promis. 

Que Ton visage, qui reçut des maudits les gifles et les crachats, éclaire mon visage qu’ont souillé les injustices. 
Que Ton âme que sur la Croix Tu as soumise à Ton Père, me conduise à Toi dans Ta grâce. 
Je n’ai ni cœur souffrant pour aller à Ta recherche, ni repentir, ni tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. 

Maître, je n’ai pas de larmes pour Te prier. Mon intelligence est enténébrée par les choses de cette vie, et n’a pas la force de tendre vers Toi dans la douleur. Mon cœur est froid sous le nombre des tentations, et les larmes de l’amour pour Toi ne peuvent le réchauffer. 

Mais toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à Ta recherche. Car sans Toi je serai privé de tout bien. 

Ô Dieu Bon, donne-moi Ta grâce ! Que le Père, qui dans l’éternité hors du temps, T’a engendré dans Son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T’ai abandonné. Ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi. Sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, compte-moi parmi les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de Tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour pour l’homme, notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen. 

(Saint ISAAC le Syrien, Œuvres spirituelles, Deuxième discours- Trad. Jacques Touraille, Coll. Théophanie, 1981)
SOURCE: http://www.egliserusse.eu/

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Saint Isaac le Syrien: De la Compassion
 
 
 
Qu'est-ce qu'un cœur miséricordieux? C'est un cœur qui brûle pour le bien de toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons et pour toute chose créée, et par leur souvenir et à leur vue, les yeux d'un homme miséricordieux, versent des larmes abondantes. De la miséricorde forte et véhémente, qui saisit son cœur et de sa grande compassion, son cœur est humilié et il ne peut pas supporter d'entendre ou de voir toute blessure ou douleur légère dans la création. Pour cette raison, il offre continuellement des prières en pleurs, même pour les bêtes irrationnelles, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui nuisent, pour qu'ils soient protégés et reçoivent la miséricorde. Et de la même manière, il prie même pour la famille des reptiles en raison de la grande compassion qui brûle dans son cœur sans mesure à la ressemblance de Dieu. "(Homélie 81).
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après 
 
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ORTHODOXIE ET ECOLOGIE:

 

 

Tandis que le mouvement humaniste continue de croître dans notre monde mourant, en mettant l'homme au centre de l'univers, indépendant de Dieu, c'est notre attitude qui est responsable du viol de la nature. C'est de notre exploitation de la Création.
 
Dans les Vies des Saints, nous voyons que toute la création n'est possible que par Dieu. Les Saints, dans leurs écrits et enseignements, sont conscients de leur position dans la Création et ils ont compassion et amour pour toute la création. Ils nous enseignent que les hommes et les femmes qui reconnaissent la suprématie de Dieu, peuvent avoir le même amour pour Sa Création.

 
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
icône: 
 
Ceci est l'introduction d'un posdcast ( en anglais) de Père George Elliot, ceux qui désirent l'écouter, peuvent le faire sur le lien suivant:

 

 
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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
EPIPHANIE:
*Jeudi 5 Janvier à Nantes (44), Messe à 18h suivie de la bénédiction des eaux de l'Epiphanie.
*Vendredi 6 JANVIER et Dimanche 8, Solennités de l'Epiphanie de Notre-Seigneur au Monastère à Chandais (61). Messes à 10h30.
ATTENTION:
LE 8, UNE MESSE ET
LA BENEDICTION DES EAUX
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SERONT ASSUREES AU MONASTERE (61) ET A JAULDES (16).
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Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,29-34.

En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; 
c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. 
Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » 
Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. 
Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” 
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » 

 


Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Commentaire sur l'évangile de Jean (trad. Ephata I, p. 886) 

 

« Voici l'Agneau de Dieu »

 

  Il est unique, l'Agneau qui est mort pour tous, lui qui veille sur tout le troupeau des hommes pour son Dieu et son Père, un seul pour tous, afin de les soumettre tous à Dieu, un seul pour tous, afin de les gagner tous (cf Rm 5,18), pour que tous enfin « ne vivent plus désormais pour eux-mêmes, mais pour lui qui est mort et est ressuscité pour eux » (2Co 5,15). En effet, alors que nous étions plongés dans de nombreux péchés et par conséquent soumis à la mort et à une nature périssable, le Père a donné son Fils comme notre rédemption, lui seul pour tous, car tout est en lui et il est meilleur que tous. « Un seul est mort pour tous » (ibid.), pour que nous vivions tous en lui. 

En effet, de même que la mort a saisi l'Agneau immolé pour tous, de même encore elle nous a relâchés tous en lui et avec lui. Car tous nous étions dans le Christ qui est mort et est ressuscité à cause de nous et pour nous ; en vérité, le péché aboli, comment pouvait-il se faire que la mort même, qui vient du péché, ne soit pas abolie avec lui ? La racine morte, comment le fruit serait-il conservé ? Le péché mort, quelle raison y aurait-il pour nous de mourir ? C'est pourquoi nous pouvons dire avec allégresse à propos de la mise à mort de l'Agneau de Dieu : « Mort, où est-elle ta victoire ? » (1Co 15,55)

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31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 22:06

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Chers amis. Aloho m'barekh

 

Bonne et Sainte année à tous !

 

« L'année sera heureuse pour toi non pas parce que tu boiras jusqu'à l'ivresse le premier jour de l'année, mais lorsque le premier et chacun des autres jours tu accomplira ce qui est conforme à la volonté de Dieu.
La journée peut être bonne ou mauvaise non pas en elle-même car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour,mais du fait de notre assiduité ou de notre paresse.
 
Si tes ouvres sont bonnes, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché, la journée sera mauvaise et pénible.
 
Si raisonne ainsi et dispose de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité,alors toute l'année sera heureuse pour toi.
Si de toi même tu commences à négliger la vertu et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n’obtiendra rien de bon.»

 

Heureuse et sainte année à tous et chacun dans la lumière de la grâce du Saint Esprit que nous acquiert et communique le Christ Sauveur !

 

Veuillez ne pas oublier dans la prière notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone, son Eglise-mère, vos évêques et vos prêtres; priez les uns pour les autres !

 

Prions pour tous ceux et celles qui

 

ont rejoint la "Maison du Père", prions pour nos malades, la société française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

"En fin de compte -Enseigne St Charbel-  n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira,

la croix et l'Église s'illumineront.

 

Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance dans le Dieu de la Résurrection et de la vie.

À lui soit la gloire éternellement."

 

Hélas, lorsqu'on s'éloigne de l'orthodoxie de la Foi et de la Tradition Apostolique garantes de l'unité catholique,qui que l'on soit, on divise un peu plus (même à vouloir le contraire) la Tunique du Christ...

 

Pourtant l'Eglise reste parfaitement une, sainte, catholique et  apostolique en son Chef le Christ , cette unité se manifeste partout où un évêque successeur des Apôtres  reste fidèle à l'Orthodoxie de la Foi, à la Tradition Apostolique.

 

Prions, offrons nos souffrances et nos peines uniment au Christ-Tête et sachons nous taire en regardant, pour notre consolation, Marie  prototype et modèle de l'Eglise en son achèvement. Pensons à la fidélité jusqu'au Martyr de nos frères d'Orient, honorons leur sacrifice par notre fidélité.

 

Que les bruits de guerre ou les pressions terroristes ne nous effraient pas, le Christ est notre Rocher.

 

En Lui le Prince de la Paix, par la force du St Esprit qu'Il nous communique, nous ne céderons pas aux tentations de peur et de vengeance, nous serons, avec le Christ Tête de l'Eglise, des "Artisans de paix"...

Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Que la Mère de Miséricorde soit toujours à vos côtés par son intercession et sa protection maternelles ! 

 

Bonne et Sainte année à tous ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
 

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Chandai ce 1.I.2017

 

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Nouvel An (le 1er Janvier) La circoncision de Notre

Seigneur, en la fête de saint Basile et de saint Grégoire.

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Saint Qurbana

    • 1ère épître de St Jean 3: 13 à 18 :
  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
  • 18 Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité.
    •  
    • Epître aux Romains 2: 28 :
  • 28 Ce n’est pas ce qui est visible qui fait le Juif, ce n’est pas la marque visible dans la chair qui fait la circoncision ;
    • 3: 8 :
    • 08 Faut-il dire : « Faisons le mal pour qu’il en sorte du bien », comme certains nous accusent injurieusement de le dire ? Ceux-là méritent leur condamnation.
    •  
    • Saint Jean 15: 5 -19 :
  • 05 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
  • 06 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
  • 07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
  • 08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
  • 09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
  • 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
  • 11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
  • 12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
  • 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
  • 14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
  • 15 Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
  • 16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
  • 17 Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres.
  • 18 Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
  • 19 Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
    •  

 

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JE VOUS DONNE LA PAIX, JE VOUS DONNE MA PAIX

Circoncision_Giovanni_Bellini.gif

(Tableau de l'École de Giovanni Bellini, La Circoncision
Musée du Petit Palais, Avignon /France/))

« Vous dites que c'est votre paix : d'abord, afin que la reconnaissant à ses vrais caractères, on l'estime à son juste prix, et qu'on ne la confonde point avec d'autres ; car il y en a une autre, ô Jésus, celle que vous indiquez en disant : « Je ne vous donne pas ma paix comme le monde donne la sienne ». Ma paix est élevée et attire toujours en haut, celle du monde est basse et fait toujours descendre. Ma paix est pure ; celle du monde ne l'est point et pousse aux choses honteuses. Ma paix délivre ; celle du monde rend esclave ; ma paix est vraie et profonde, celle du monde n'est qu'à la surface et elle trompe ceux qu'elle a séduits ; ma paix trempe fortement les âmes et les rend vigoureuses, celle du monde les amollit. Ma paix est lumineuse ; elle ouvre l’œil de l'intelligence et augmente la portée de son regard ; celle du monde n'est qu'un nuage précurseur de la nuit ; elle tue la foi, obscurcit la raison, et fausse la conscience. Ma paix fait que l'âme résiste à tout, celle du monde fait qu'elle cède à peu près toujours. Ma paix dilate en Dieu, celle du monde fait que l'homme se resserre, s'étiole et devient son Dieu à lui-même. Ma paix enfin sauve l'âme, celle du monde la perd.

Il est bien vrai, ma paix est attaquée, et plus que celle du monde ; elle est niée, calomniée et persécutée. On ne la garde qu'en la défendant, surtout contre le monde qui la hait, la combat et voudrait l'abolir. Mes pacifiques à moi sont forcément des victorieux ; ceux du monde sont vaincus, même quand ils triomphent ; cependant on dirait que souvent ils triomphent. Ils sont flattés, caressés, exaltés ; les miens sont honnis. Ma paix et la sienne sont donc très différentes, pour mieux dire elles sont toutes contraires ; c'est pourquoi je ne donne point ma paix comme le monde donne la sienne. Je donne ma paix en disant toute la vérité ; le monde donne la sienne en dérobant la vérité sous des amas de mensonges. Je donne ma paix en montrant ici-bas ma croix, là haut le ciel et l'éternité ; le monde donne la sienne en se taisant sur l'éternité, en ne parlant que de la vie présente et en traitant ma croix comme une folie, un scandale, quelque chose enfin d'exécrable et qu'il faut détruire à tout prix.

Je vous préviens donc tous, afin que vous ne vous mépreniez ni sur moi, ni sur mes promesses, ni sur mes dons, ni sur mes voies, ni sur le sort qui vous attend en ce monde et en l'autre. C'est ma paix à moi que je vous donne. Votre destin ici-bas doit être mon destin ; le disciple sera traité comme l'a été le Maître ; la loi qui régit le chef régira aussi tous les membres. Mais vous savez qui je suis et vous verrez bientôt où ma Passion me mène. « Que votre cœur ne se trouble donc point » ; fermez-le à la crainte. Le monde vous pressurera, vous tourmentera, vous tuera ; restez en paix, gardez ma paix : « J'ai vaincu le monde », et « là où je vais être, vous y serez aussi avec moi » ; et alors, où sera le monde, et que sera devenue sa fausse paix ? »

Mgr Charles Gay (1814-1891)

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

Vivre sans le Christ, ce n'est pas une vie. C'est ainsi..

Si vous ne voyez pas le Christ en tout ce que vous faites,

alors vous êtes sans le Christ.


(saint Porphyrios de Kavsokalivia )

 

Il y a des centaines d’années un berger,

dans la montagne, s’est amusé à tracer, avec son bâton, un petit sillon sur le sol.

Qu’est-ce qu’un petit sillon ?

… Mais ensuite il y a eu la pluie, la neige, le gel, le vent, le soleil… et peu à peu ce petit sillon s’est creusé, s’est élargi jusqu’à devenir le lit d’un torrent.

Ce n’est qu’une image, mais elle nous apprend que le même phénomène se produit avec l’être humain.

Chaque pensée, chaque sentiment est comme un sillon qu’il trace dans sa terre intérieure, et ce sillon, toutes les forces psychiques et spirituelles qui circulent dans l’espace contribuent aussi à le creuser, à l’élargir.

Aujourd’hui commence une nouvelle année…

N’est-ce pas le moment de tracer consciemment un sillon dans votre âme ?

Concentrez-vous sur une pensée divine, formulez un souhait divin, et vivez toute cette journée de telle sorte qu’il s’imprime en vous.

Les puissances célestes seront alertées et elles viendront vous soutenir dans vos efforts.

Chaque jour elles seront là pour vous dire :

« Rappelle-toi, le premier jour de l’année tu as tracé un sillon, continue, creuse »,

et si vous les écoutez, si vous continuez patiemment votre travail, un jour vous vous sentirez traversé par un fleuve de lumière.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

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L'icône de la Fuite en Égypte s'appelle dans l'iconographie copte

d'Égypte « l'Entrée en Égypte » . 
En effet l'«Entrée de Notre Seigneur sur la Terre d'Égypte» est une fête importante du calendrier copte-orthodoxe, elle a lieu le 2 juin.
La Sainte Vierge porte un voile bleu car, dans les litanies orthodoxes, elle est surnommée «le 2e ciel». Il y figure 3 étoiles sur ses épaules et son front, signifiant, comme dans l'art byzantin, sa virginité perpétuelle qui est un dogme fondamental du catholicisme et de l'orthodoxie : Marie est vierge «avant, pendant et après l'enfantement».

Un ou plusieurs ibis battent des ailes devant la Sainte Famille. L'ibis était l'oiseau du dieu Thot, dieu de la Sagesse. Il bat des ailes pour souhaiter, au nom des dieux des croyances révolues de l'Égypte ancienne, la bienvenue au seul vrai Dieu qui entre sur la terre d'Égypte, le Christ en effet est Parole et Sagesse éternelle de Dieu.
Le palmier était «l'arbre-calendrier» de Thot, le dieu à tête d'ibis qui était aussi le dieu du temps. Il signifie que Dieu, et donc le Christ, est le Maître du temps et de l'histoire.
Il rappelle aussi le psaume 92 "Le juste croîtra comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban". 
Le chrétien doit porter du fruit comme le palmier porte ses dattes.

Les fleurs rouges dans l'herbe représentent le sang des innombrables martyrs de l'Église copte, sous l'empereur Dioclétien, et depuis le VIIe siècle sous l'islam.
L'ange en aube blanche et étole rouge évoque les nombreux diacres des paroisses coptes.

Jésus avait 2 ans lors de l'entrée en Égypte, 6 ans lors du retour d'Égypte. Tout l'itinéraire de la Sainte Famille est parfaitement connu par les Coptes depuis 2000 ans, et l'objet d'importants pèlerinages.

L'art copte actuel, fruit du travail du maître Isaac Fanous (1919-2007), se veut non-byzantin, ancré dans l'icône copte ancienne, dans l'art de l'Égypte ancienne pharaonique, et résolument contemporain. Le christianisme est pour eux une religion de liberté, qui permet, contrairement à l'Islam, l'innovation iconographique, du moment qu'elle est conforme au dogme chrétien.
Une icône n'est pas forcément byzantine ni grecque ou russe, elle n'est pas forcément à fond d'or. Les Coptes signent et datent leurs icônes par devant. Il existe des icônes arméniennes, éthiopiennes, arabes de Syrie, sur verre en Roumanie et en Pologne, toutes non-byzantines.
L'art copte, qui a commencé dès le IIe siècle, est la source de l'art byzantin et non l'inverse.

(Source: Diocèse de Versaille)

 

 

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L'ENTREE EN EGYPTE
Extrait du livre L'incarnation de la lumière en vente au "Monde Copte" et en notre Monastère Syriaque qui a l'honneur d'en avoir en dépos.


cliquez l'image pour l'agrandir
 

 

 

" Joseph se leva, prit de nuit l'enfant et sa mère et se retira en Egypte où il demeura jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi devait s'accomplir cet oracle prophétique du Seigneur : d'Egypte, j'ai appelé mon fils." (Mt. 2, 14-15).


C'est l'icône égyptienne par excellence (1).

Isaac Fanous et ses élèves en ont réalisé de nombreuses versions.

Ce récit revêt en Egypte l'importance d'un événement fondateur : dans la tradition copte, on ne parle pas de " la Fuite en Egypte " mais de l'" Entrée du Seigneur en Egypte ", ce qui rappelle l'"Entrée du Seigneur à Jérusalem" le jour des Rameaux ; de très nombreuses traditions illustrent cet événement, vécu en quelque sorte comme l'" Illumination " et la conversion de l'Égypte (2).

L'Egypte est évoquée par le Nil, l'ibis (3), les palmiers dattiers, formant entre eux une pyramide (4), le temple d'Héliopolis, lieu traditionnel du passage de la Sainte Famille.

Le triple mouvement qui anime cette icône permet de saisir dans toute sa profondeur le message lié à l'événement.

Le premier mouvement, de gauche à droite, évoque le déplacement historique de la Sainte Famille qui arrive en Egypte, sous la conduite de Joseph sur qui repose l'ange.

Le second mouvement est pyramidal : la terre d'Egypte en accueillant son sauveur s'offre à la lumière divine qui vient à sa rencontre et qui la féconde : les palmiers s'élèvent, s'ouvrent en éventail et donnent leurs fruits, la terre fleurit et le Nil, source de vie, devient porteur de vie éternelle les poissons, symboles des évangélistes (5), sont déjà attentifs à Celui qui vient, les lotus préfigurent les sept sacrements par lesquelles l'Eglise transmettra la vie divine.

Le troisième mouvement est frontal.

Derrière l'humilité de la scène, c'est une Vierge en Majesté qui nous fait face : vêtue de son manteau bleu étoilé, elle est " le nuage léger " prophétisé par Isaïe, le trône du Christ (6); le temps de ce voyage, l'âne lui-même est élevé au rang de Chérubin, car c'est lui qui porte le trône de la Majesté divine (7); il nous regarde avec intensité, comme pour nous appeler silencieusement à partager sa joie.

En allant vers l'Egypte, pays païen, c'est en effet à toutes les nations, à la création entière et à chacun d'entre nous qu'est offert le salut : par son geste, l'ange nous désigne le Messie.

J'ouvre la bouche pour louer le Christ mon Sauveur et pour glorifier sa Mère, la Nuée légère, qui est descendue en Egypte en portant Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Il a brisé les idoles d'Egypte, a fait sortir [les Egyptiens] de l'obscurité et de la mécréance et les a sauvés de la perdition ; ils étaient perdus dans les ténèbres de l'idolâtrie : il les a illuminés par la gloire de sa divinité...

"Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière "; le Seigneur Jésus est venu nous sauver, il nous a donné la vie à la place de la mort. Qu'il soit loué avec sa Mère, qui l'a porté et a été son Trône. " Livre VII, p. 461.


1. Cf. LMC, n° 19, pp. 27-32. Ce thème est abondamment représenté, en Orient comme en Occident. Pour l'Égypte, voir ATALLA, Icônes, pp. 11, 23 et 129, et VAN MOORSEL, Catalogue, 16d, 39a et 42d.
2. Supra, pp. 29-31. Le n° 33-34 du Monde Copte est consacré à ce thème de la Sainte Famille en Égypte.
3. Il s'agit de l'ibis sacré, qui a complètement disparu de l'Egypte actuelle, où il est remplacé par le héron garde-boeufs ; dans l'Égypte ancienne, l'ibis était l'animal sacré du dieu Thôt ; dans le christianisme, il est identifié au Sauveur car il débarrasse la terre des insectes nuisibles, comme le Christ a débarrassé l'Égypte des idoles.
4. La fête célébrant l'entrée du Christ en Égypte est le 24 bashans, pendant la saison de maturité des dattes en Égypte.
5 C'est une tradition copte, car les poissons vont, par la mer, " aux quatre coins du monde ", comme les quatre Évangiles; la séparation en trois et un représente les trois Évangiles synoptiques et l'Évangile de Jean. 6. Isaïe 19, 1.
7. Psaume 17, 11.
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LES OFFRANDES DE LA NATIVITÉ

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L’action de grâce –

Les offrandes apportées au Sauveur sont nombreuses. Elles répondent à l’offrande que le Seigneur fait de lui-même – offrande du Fils faite par le Père aux hommes et apportée par la Mère de Dieu et Vierge Marie. À Noël, l’être humain apprend à remercie Dieu, à lui rendre grâce, pour ne pas être toujours à le solliciter…« Ô Christ, que pouvons-nous t’offrir en présent pour être apparu sur terre en notre humanité ? » (4ème tropaire du lucernaire, vêpres du 25 décembre). Bonne question, question de Noël : Qu’est-ce qui te ferait plaisir, mon Dieu ? Et le tropaire énumère les offrandes apportées au Roi du monde apparu comme enfant nouveau-né.

Le tropaire

« Ô Christ, que pouvons-nous t’offrir… Chacune de tes créatures, en effet, exprime son action de grâce en t’apportant : les anges, leur chant ; le ciel, une étoile ; les mages, leurs cadeaux ; les bergers, l’émerveillement ; la terre, une grotte ; le désert, une crèche ; et nous-mêmes une mère vierge ! Dieu antérieur aux siècles, fais-nous miséricorde ! »

Une interprétation

Une mère spirituelle de nos jours a proposé une interprétation supplémentaire. Selon l’higoumène, les offrandes dénombrées liturgiquement, et les autres formes que peut prendre l’oblation de Noël, ont toutes comme motif spirituel l’espoir. Nous offrons à Dieu notre espoir ; c’est peut-être l’offrande qui lui est le plus agréable. Le Seigneur qui est l’Espoir des désespérés, qui se donne lui-même comme espoir et espérance de son monde désespéré, notamment en ces jours terribles que traverse l’humanité dans bien des régions du globe, reçoit de nous comme oblation toutes les formes par lesquelles nous osons espérer. Espérer, en effet, c’est rendre hommage à Dieu. C’est avoir la foi et la confiance que l’impossible est possible. Nous espérons en Dieu plutôt qu’en les hommes ; mais nous mettons également notre espoir dans toutes les bonnes volontés, et il y en a tant qui se manifestent chaque jour au secours de ceux qui souffrent abandonnés.

Le temps de l’espoir

Ainsi, le temps de Noël est, certes, le temps de la gratitude, de l’émerveillement, de la jubilation angélique, d’une pré transfiguration des relations humaines par la générosité ; mais, c’est vrai, il marque l’heure de l’espoir, puisque le Christ est l’Espoir personnifié et que nous lui apportons tous les signes qui prouvent que nous n’avons pas renoncé faire la volonté de Dieu dans le monde, à faire connaître cette volonté, à acquérir la bienveillance divine pour tous et à aimer comme le Christ nous apprend à aimer – car Il est venu pour cela.

Icône de la Nativité – Atelier Saint Jean Damascène (Source:"Sagesse Orthodoxe"

Expression de l'Orthodoxie en Occident, l'Hymne des Laudes de ce dimanche: A solis ortus cárdine

A solis ortus cárdine
Ad usque terræ límitem,
Christum canámus Príncipem,
Natum María Vírgine.

Beátus auctor sæculi
Servíle corpus índuit :
Ut carne carnem líberans,
Ne pérderet quos cóndidit.

Castæ Paréntis víscera
Cæléstis intrat grátia :
Venter Puéllæ báiulat
Secréta, quæ non nóverat.

Domus pudíci péctoris
Templum repénte fit Dei :
Intácta nésciens virum,
Concépit alvo Fílium.

Enítitur puérpera,
Quem Gábriel prædíxerat,
Quem ventre Matris géstiens,
Baptísta clausum sénserat.

Fœno iacére pértulit :
Præsépe non abhórruit :
Et lacte módico pastus est,
Per quem nec ales ésurit.

Gaudet chorus cæléstium,
Et Angeli canunt Deo ;
Palámque fit pastóribus
Pastor, Creátor ómnium.

Iesu tibi sit glória,
Qui natus es de Vírgine,
Cum Patre et almo Spíritu,
In sempitérna sæcula. Amen.
Le bienheureux Auteur du monde
revêt un corps d’esclave,
afin que, délivrant la chair par la chair,
il sauve de leur perte, ceux qu’il a créés.

Du point où le soleil se lève
jusqu’aux limites de ta terre,
chantons le Christ Roi,
né de la Vierge Marie.

Au sein d’une chaste Mère
descend la grâce céleste,
les flancs d’une Vierge portent
un mystère qu’elle ne connaissait pas.

La demeure d’un sein pudique
devient soudain le temple de Dieu ;
la Vierge, intacte et toujours pure,
conçoit un Fils dans ses entrailles.

Cette jeune mère enfante
celui qu’annonça Gabriel ;
celui dont Jean, captif encore au sein maternel,
reconnut la présence.

Il a souffert de reposer sur du foin ;
il n’a pas eu horreur de la crèche ;
il s’est nourri d’un peu de lait,
lui qui rassasie jusqu’au petit oiseau.

Le chœur des Esprits célestes se réjouit,
et les Anges chantent à Dieu ;
il se manifeste aux bergers,
le Pasteur, le Créateur de tous.

Gloire soit à vous, ô Jésus !
qui êtes né de la Vierge :
gloire au Père et à l’Esprit-Saint,
dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.

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Maître et Seigneur notre Dieu,

source de vie et d'immortalité, auteur de toute la création visible et invisible, qui avez soumis à Votre pouvoir les temps et les années, et dirigez l'univers par la sagesse et la suprême bonté de Votre providence, nous Vous rendons grâces pour les bienfaits dont Vous nous avez comblés dans les jours passés de notre vie; et nous Vous en prions, Seigneur de tendresse, bénissez de Votre grâce la couronne de l'année qui commence. 
Du haut du ciel accordez Vos biens à tout ton peuple: santé, salut et prospérité.

Délivrez Votre sainte Eglise, cette ville et ce pays de toute adversité, et donnez-leur la paix et la tranquillité.

Père éternel, avec Votre Fils unique et Votre très-saint, bon et vivifiant Esprit, Dieu qu'en l'unité de nature nous glorifions, rendez-nous dignes de Vous offrir en tout temps notre action de grâces et de chanter pour Votre nom très-saint:

Gloire à Vous, ô Dieu, notre Bienfaiteur, dans les siècles des siècles.

Amîn !

(Prière de l'Office d'action de grâces pour le début de l'année civile)

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Premier dimanche après Noël. (La Sainte Famille fuit en Egypte) Afficher l'image d'origine

 

Saint Qurbana

    • Actes 16:6 -10 :
  • 06 Paul et ses compagnons traversèrent la Phrygie et le pays des Galates, car le Saint-Esprit les avait empêchés de dire la Parole dans la province d’Asie.
  • 07 Arrivés en Mysie, ils essayèrent d’atteindre la Bithynie, mais l’Esprit de Jésus s’y opposa.
  • 08 Ils longèrent alors la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
  • 09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
  • 10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
    •  
    • 1ère épître aux Corinthiens 10: 1 à 13 :
  • 01 Frères, je ne voudrais pas vous laisser ignorer que, lors de la sortie d’Égypte, nos pères étaient tous sous la protection de la nuée, et que tous ont passé à travers la mer.
  • 02 Tous, ils ont été unis à Moïse par un baptême dans la nuée et dans la mer ;
  • 03 tous, ils ont mangé la même nourriture spirituelle ;
  • 04 tous, ils ont bu la même boisson spirituelle ; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher, c’était le Christ.
  • 05 Cependant, la plupart n’ont pas su plaire à Dieu : leurs ossements, en effet, jonchèrent le désert.
  • 06 Ces événements devaient nous servir d’exemple, pour nous empêcher de désirer ce qui est mal comme l’ont fait ces gens-là.
  • 07 Ne devenez pas idolâtres, comme certains d’entre eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’est assis pour manger et boire, et ils se sont levés pour s’amuser.
  • 08 Ne nous livrons pas à la débauche, comme l’ont fait certains d’entre eux : il en est tombé vingt-trois mille en un seul jour.
  • 09 Ne mettons pas le Christ à l’épreuve, comme l’ont fait certains d’entre eux : ils ont péri mordus par les serpents.
  • 10 Cessez de récriminer comme l’ont fait certains d’entre eux : ils ont été exterminés.
  • 11 Ce qui leur est arrivé devait servir d’exemple, et l’Écriture l’a raconté pour nous avertir, nous qui nous trouvons à la fin des temps.
  • 12 Ainsi donc, celui qui se croit solide, qu’il fasse attention à ne pas tomber.
  • 13 L’épreuve qui vous a atteints n’a pas dépassé la mesure humaine. Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter.
    •  
    • Evangile selon Saint Matthieu 2: 9 – 15 :
  • 09 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.
  • 10 Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.
  • 11 Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
  • 12 Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
  • 13 Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »
  • 14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
  • 15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
    •  
    •  19 – 23 :
  • 19 Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte
  • 20 et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »
  • 21 Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël.
  • 22 Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée
  • 23 et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.
    •  

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
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Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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