Décollation du Saint et glorieux Prophète et Précurseur Jean-Baptiste
(Jour de jeûne rigoureux)
Saint Jean, le Précurseur et Baptiste du Seigneur, a reçu du Christ lui-même le témoignage qu'il était le plus grand de tous les hommes nés de la femme et le premier parmi les Prophètes.
Alors qu'il était encore dans le sein de sa mère, il tressaillit de joie à l'approche du Messie que portait en elle la Toute-Sainte Mère de Dieu.
Dès qu'il eut atteint l'âge adulte, lui "dont le monde n'était pas digne" (cf. Héb. 11:38), se retira au désert, couvert d'un vêtement de poil de chameau et ceint d'une ceinture de cuir, signifiant la maîtrise de tous les élans de la chair.
Ayant retrouvé, tel un nouvel Adam, l'état harmonieux de notre nature créée pour être tournée vers Dieu seul, il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage, et vaquait à la contemplation l'esprit non troublé par les soucis de ce monde.
L'an quinze du principat de Tibère César (an 29), Jean, ayant entendu la Parole de Dieu dans le désert, se rendit dans la région du Jourdain, pour prêcher le repentir aux foules qui venaient à lui, attirées par sa vie angélique.
Il les baptisait dans les eaux du Jourdain en signe de purification de leurs péchés, et pour les préparer à recevoir le Sauveur il les engageait à produire de dignes fruits de repentir, plutôt qu'à se vanter d'être fils d'Abraham. Et il disait, en reprenant les paroles du Prophète Isaïe:
« Voix de celui qui crie dans le désert. Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits Ses sentiers; tout ravin sera comblé et toute montagne ou colline sera abaissée ( ... ) et toute chair verra le salut de Dieu » (Is. 40:3-5).
Comme le peuple se demandait s'il n'était pas le Sauveur attendu depuis des générations, Jean leur dit: « Pour moi je vous baptise avec de l'eau, mais vient plus grand que moi, Lui vous baptisera dans le feu et dans l'Esprit Saint. »
Sa pureté et son amour de la virginité étaient tels qu'il fut jugé digne, non seulement de voir le Sauveur, dont il avait été institué le Précurseur, mais encore de Le baptiser dans le Jourdain et d'être le témoin de la révélation de la Sainte Trinité.
Saint Jean méditait sans cesse la Parole de Dieu et considérait toute chose de ce monde comme secondaire au regard de l'observation de la Loi divine, dont sa vie était la parfaite réalisation.
C'est pourquoi il ne craignait pas d'adresser de violents reproches à Hérode Antipas2, le tétrarque de Galilée, homme impudique et débauché qui, contrairement à la Loi, avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe alors que ce dernier était encore en vie3 et avait eu d'elle une fille, Salomé4.
Se faisant l'interprète de la conscience endurcie du pécheur, le Prophète lui disait au nom de Dieu:
« Il ne t'est pas permis d'avoir pour épouse la femme de ton frère. »
C'est pourquoi Hérodiade nourrissait une rancune tenace contre Jean et voulait le tuer; elle en était cependant empêchée par Hérode qui le protégeait, comme homme juste et saint, mais surtout par crainte du peuple qui l'honorait comme un envoyé de Dieu. Finalement la perfide Hérodiade parvint à ses fins et obtint de faire emprisonner le Prophète dans la forteresse de Machéronte.
Quand vint l'anniversaire de la naissance du roi, à l'approche de la Pâque5, celui-ci convia les notables de son royaume à un grand festin, pendant lequel tous se livrèrent à la goinfrerie et à l'ivresse. Salomé dansa voluptueusement devant les convives de ce banquet de la vaine gloire, et elle plut au regard lubrique de son père qui s'engagea par serment à lui donner en récompense tout ce qu'elle demanderait, fût-ce la moitié de son royaume.
Sur le conseil de sa mère, la jeune fille demanda qu'on lui apporte séance tenante la tête de Jean Baptiste sur un plateau.
Le roi se trouva embarrassé, mais à cause de son serment, et pour ne pas perdre la face devant ses convives, il se résolut à faire périr le Juste.
La sentence fut aussitôt exécutée, un soldat alla décapiter Saint Jean dans sa prison et rapporta bientôt dans la salle, sur un plat, son précieux chef encore sanglant, qui adressait un reproche silencieux à la faiblesse criminelle du roi. Salomé présenta ce trophée à sa mère, semblant lui dire:
« Mange, ô ma mère, la chair de celui qui a vécu comme un incorporel, et bois son sang. Cette langue qui ne cessait de nous adresser des reproches se taira désormais à jamais » 6
Les disciples du Saint vinrent prendre son corps et allèrent l'enterrer à Sébaste, puis ils allèrent en informer Jésus. Ce n'est que bien plus tard que les Reliques du Saint Précurseur furent retrouvées par miracle, afin de répandre la grâce sur les fidèles qui les vénèrent7.
Cet acte sanglant semble avoir été permis par Dieu, afin qu'après avoir été le Précurseur du Christ sur la terre, Saint Jean Baptiste le fût aussi dans le royaume des morts et aille annoncer aux justes morts dans l'espérance de la Rédemption, l'arrivée prochaine du Messie qui devait briser par la Croix les portes et les verrous des enfers.
Par sa vie comme par sa mort, le Précurseur reste aussi pour tous les Chrétiens un Prophète et maître de vie spirituelle.
Par sa conduite irrépréhensible, il leur apprend à lutter jusqu'à la mort contre le péché, non seulement pour le respect de la justice et l'observance de la Loi de Dieu, mais aussi pour progresser dans la vertu et la pureté du coeur.
Toute conscience affinée par la méditation de la Loi de Dieu est donc semblable au Précurseur, et elle fraie en l'âme repentante les "voies du Seigneur", afin de lui donner la connaissance du Salut (cf. Luc 1:76)8.
1. Bien que la commémoraison de la mort des Saints soit une occasion de joie, on a coutume aujourd'hui d'observer le jeûne, et l'office de la fête souligne l'iniquité de l'acte d'Hérode. Cf. Mat. 14:1-12; Marc 6:17-29; Luc 3:19-20.
2. Fils d'Hérode le Grand, il fut tétrarque de Galilée et de Pérée de l'an 4 av. J.-C. à 39 ap. J.-C.
3. Ce Philippe n'était pas le tétrarque d'Iturée et de Trachonitide mentionné par l'Evangile (Luc 3:1), mais un autre fils d'Hérode le Grand, demi-frère d'Hérode Antipas.
4. Son nom n'est pas mentionné dans l'Évangile, mais a été transmis par l'historien Flavius Josèphe: Antiquités judaïques, 18, 5, 2-4.
5. La fête de la Décollation du Précurseur a été fixée aujourd'hui en mémoire de la dédicace d'une église érigée pour abriter ses Reliques à Sébaste (Samarie), au temps de Sts Constantin et Hélène.
6. St Jérôme raconte qu'Hérodiade s'acharna sur la tête de sa victime en lui perçant la langue avec son stylet.
7. On commémore trois inventions du chef du Précurseur: la première et la seconde le 24 fév., et la troisième le 25 mai. Quant au reste de ses Reliques, elles furent brûlées sous Julien l'Apostat, mais quelques fragments purent être soustraits au feu et furent remis à St Athanase d'Alexandrie, et de là se répandirent dans le monde chrétien. La partie faciale du chef du Précurseur, dérobée lors du pillage de Constantinople par les Croisés en 1204 dans le Monastère Saint-Georges des Manganes, qui est aujourd'hui conservée dans le trésor de la cathédrale d'Amiens, semble bien être authentique, mais tel n'est pas le cas de nombreuses autres reliques présumées qu'on trouve répandues en Occident. En Grèce, on trouve un certain nombre de ses reliques, notamment sa main droite qui est vénérée au Monastère de Dionysiou au Mont Athos (tandis qu'une autre main est conservée à Topkapi, l'ancien palais des sultans à Constantinople).
8. Cf. S. Grégoire Palamas, Homélie sur la Décollation de S. Jean Baptiste (PG 151, 496 Sv.).
(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
Je vous prie de considérer avec plus d’attention quelle est la demande de cette fille.
«Donnez-moi, » dit-elle, « dans ce plat la tête de « Jean-Baptiste. » Voyez-vous l’effronterie?
Entendez-vous l’organe du diable?
Elle sait bien quel est celui dont elle demande la tête, puisqu’elle l’appelle « Jean-Baptiste, » et elle la demande néanmoins.
Elle veut qu’on lui apporte dans un plat cette tête sacrée et bienheureuse, et elle en parle comme s’il ne s’agissait que d’un mets qu’on servirait sur une table.
Elle ne donne aucune raison de cette demande barbare, parce qu’elle n’en a point. Elle met seulement sa gloire à se faire donner une satisfaction si cruelle et si malheureuse.
Elle ne demande point qu’on fasse venir saint Jean et qu’on le tue devant tout le monde. Elle appréhendait trop sa force et sa liberté.
La moindre de ses paroles l’aurait fait trembler, et la vue du glaive qui allait lui trancher la tête n’eût point empêché ce courageux prophète de parler.
C’est pourquoi elle dit: « Donnez-moi ici dans ce plat la tête de Jean-Baptiste. » Elle veut voir sa tête, mais lorsque sa bouche sera muette.
Elle la veut voir toute sanglante, non seulement pour s’assurer qu’elle ne lui fera plus de reproches, mais encore pour satisfaire sa vengeance en l’insultant.
Dieu voit cela, mes frères, et Il l’accepte. Il ne lance point ses foudres sur cette malheureuse.
Il ne réduit point en cendres ce front insolent et cette langue homicide. Il ne commande point à la terre de s’ouvrir pour abîmer ce prince et tous ses conviés avec lui.
Il retient Sa justice en cette rencontre pour préparer à son serviteur une couronne plus illustre, et pour laisser à tous ceux qui le suivraient une plus grande consolation dans leurs maux.
Écoutons ceci, nous que la pratique de la vertu expose aux mauvais traitements des méchants.
Un homme si admirable, un saint qui avait passé sa vie dans un désert, sous un habit si austère, sous un cilice; un prophète et le plus grand des prophètes, à qui le Fils de Dieu avait rendu ce témoignage qu’entre tous ceux qui étaient nés des femmes, il n’y en avait point de plus grand que lui : ce saint, dis-je, est sacrifié à la rage d’une femme impudique; sa tête est le prix de la danse d’une fille effrontée, et il est abandonné à ces furieuses, parce qu’il a soutenu avec vigueur la loi de Dieu.
Pensons à ce grand exemple, et souffrons généreusement tout ce qui nous pourra arriver. Cette malheureuse femme était altérée du sang de l’innocent, et elle a le plaisir de le répandre.
Elle voulait se venger de l’injure qu’elle croyait que saint Jean lui avait faite, et Dieu permet qu’elle se satisfasse comme elle l’avait désiré, et qu’elle se rassasie de sa vengeance.
Qu’avait-elle à reprocher à ce saint homme?
Il ne lui avait jamais fait la moindre réprimande, et il s’était toujours adressé à Hérode. Mais sa conscience criminelle lui fait sentir l’aiguillon du remords.
C’est le bourreau qui la tourmente et qui la déchire. Ce qu’elle endure au dedans la rend comme furieuse au dehors. Elle remplit sa maison de confusion et d’infamie.
Elle déshonore tout ensemble en elle-même sa fille et son mari mort, et découvre son adultère vivant; elle veut surpasser ses premiers excès par d’autres encore plus horribles.
Il semble qu’elle dise à saint Jean: si vous ne pouvez souffrir de voir Hérode adultère, je le rendrai même homicide; et pour faire cesser vos reproches, je le forcerai à vous ôter la vie.
Je vous appelle ici, vous tous qui donnez aux femmes un si grand pouvoir sur votre esprit. Vous qui faites des serments indiscrets sur des choses douteuses et incertaines, et qui creusez ainsi la fosse où vous devez être précipités, en rendant les autres les maîtres de votre perte.
Car n’est-ce pas ainsi que périt Hérode?
Il crut que dans une fête et dans un jour de joie, cette fille lui demanderait quelque chose qui fût proportionné à elle, au lieu où elle était, et au temps de cette réjouissance publique; bien loin de s’imaginer qu’elle dût demander une tête.
Et cependant il fut trompé malheureusement, et sa surprise ne l’excuse point.
Car si cette fille instruite par sa mère osa lui faire une demande plus digne d’une tigresse que d’une femme, c’était à lui à s’opposer à cette furieuse, et non pas à se rendre le ministre d’une cruauté si odieuse et si inouïe.
Qui n’aurait été frappé d’horreur de voir au milieu d’un festin paraître dans un plat cette tête sacrée toute dégoutante de son sang?
Hérode néanmoins n’en est point touché, et encore moins cette femme barbare.
C’est là l’esprit de ces malheureuses prostituées. Elles perdent la compassion avec l’honneur, et elles sont aussi hardies et aussi inhumaines qu’impudiques. Car si le seul récit d’un événement si barbare nous fait frémir d’horreur, combien en devait faire l’action même?
Quel devait être le sentiment de ces convives voyant au milieu du festin une tête qui venait d’être coupée, et qui nageait dans son propre sang?
Cependant cette femme, plus cruelle que les furies, ne trouve que du plaisir dans ce spectacle. Elle triomphe de joie d’être enfin venue à bout de tous ses désirs; au moins aurait-elle dû se contenter de voir une fois cette tête coupée; mais non, il faut qu’elle se repaisse de cette vue, qu’elle s’enivre en quelque sorte de ce sang d’un prophète, dont elle avait été si altérée.
Voilà ce que produit cette infâme passion. Après avoir fait des impudiques, elle fait encore des meurtriers. C’est pourquoi je ne doute point qu’une femme qui a l’adultère dans le cœur, ne soit prête à ôter la vie à son mari aussi bien que l’honneur, et qu’elle ne soit assez hardie pour commettre, je ne dis pas seulement un ou deux, mais mille homicides.
Et on ne voit que trop d’exemples de ce que je dis. C’est par cet esprit de sang et de meurtre que se conduisit alors cette femme, croyant qu’après qu’elle aurait fait mourir saint Jean, son crime serait enseveli avec lui. Mais il arriva tout le contraire, parce qu’après sa mort même, le prophète parla plus haut que jamais.
Les méchants se conduisent dans leurs desseins comme les malades, qui mourant de soif ne pensent qu’à boire pour se rafraîchir, sans considérer qu’ils se trouveront ensuite beaucoup plus mal.
Si cette femme n’eût point fait mourir saint Jean, pour l’empêcher de lui reprocher son impudicité, on aurait beaucoup moins parlé contre elle. Car lorsque saint Jean fut mis en prison, ses disciples d’abord demeurèrent dans le silence.
Mais lorsqu’ils le virent tué si cruellement, ils furent contraints enfin de dire qu’elle avait été la cause de sa mort. Ils voulaient d’abord épargner la réputation de cette femme adultère, en ne publiant point ce qui aurait pu la déshonorer. Mais ils furent forcés enfin de découvrir toute cette intrigue, de peur qu’on ne crût que leur maître eût été un séditieux comme Theudas et Judas, et qu’il eût été exécuté comme eux, pour avoir fait quelque entreprise contre l’État.
On voit par là, que plus on s’efforce de cacher son péché plus on le publie; et que le moyen de couvrir un crime n’est pas d’y en ajouter un autre, mais de l’expier par une sincère pénitence.
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »
Prophète né d'un Prophète, Baptiste du Seigneur, * tu fus la voix criant dans le désert: Repentez-vous; * et tu repris Hérode pour ses débauches impies; * aussi tu courus annoncer * aux hôtes de l'Enfer le royaume de Dieu.
Poussée par sa mère Hérodiade, la fille sans pudeur * exigea que la tête sacrée du Baptiste fût tranchée; * Hérode alors commanda que sur un plat * lui fût apprêté, puis offert en cadeau * ce chef qui ne cessait d'accuser sa folie.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Précurseur, comme Prophète, Baptiste et Martyr, * comme voix du Verbe, son Ange, son flambeau, * toi le plus grand des prophètes selon le témoignage de Dieu, * supplie le Seigneur de sauver de toute épreuve et malheur * ceux qui fêtent avec amour ta mémoire porteuse de clarté.
Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen
Ô Vierge, tu es apparue comme la Mère de Dieu, * toi qui enfantas corporellement de merveilleuse façon * le Verbe très-bon que le Père a proféré * de son sein avant les siècles, car il est bon, * et malgré son vêtement de chair nous le savons transcendant.
ANNONCE LITURGIQUE.
(Du 26 au 28 c'était desjournées de prières pour vos écoliers, étudiants et leurs professeurs; ces journées sont prorogées jusqu'au 2 Septembre.)
Dimanche 2 Septembre,
Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala, clôture des journées de prières préparatoires à la Rentrée Scolaire et universitaire
10h30, Messe avec bénédiction des enfants et jeunes-gens suivie du programme habituel (Prière pour l'unité, réception des fidèles...).
Ô Marie Trône de la Sagesse Incarnée, Saint Augustin, priez pour nos écoliers, étudiants et leurs professeurs, intercédez pour eux devant le Trône de la Grâce Divine ! --------------------- ANÚNCIO LITÚRGICO.
Domingo, 2 de setembro
Peregrinação mensal a Nossa Senhora da Misericórdia e aos Santos de Kerala, encerramento dos dias de oração preparatória na entrada da escola e da universidade
10:30, Missa com bênção de crianças e jovens, seguida do programa habitual (Oração pela unidade, recepção dos fiéis ...).
Ó Maria Trono da Sabedoria Encarnada, Santo Agostinho, reze por nossos alunos, alunos e professores, interceda por eles diante do trono da Graça Divina!
Monthly pilgrimage to Our Lady of Mercy and the Saints of Kerala, closing of the days of preparatory prayers at the School and University Entrance
10:30, Mass with blessing of children and young people followed by the usual program (Prayer for unity, reception of the faithful ...).
O Mary Throne of Incarnate Wisdom, Saint Augustine, pray for our students, students and their teachers, intercede for them before the throne of Divine Grace!
Pour déposer vos intentions de prières, appelez-nous au :
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
27 août , avec Sainte Monique Rejoignez-nous pour fêter St Augustin ...................................
Chers amis, Qui étaient Monique, qui était Augustin?
Ce saint est philosophe, théologien et docteur de l’Eglise d'Occident depuis 1298.
Il est né en Algérie en 354. Il est l’un des 4 pères de l’Eglise Latine ( avec St Ambroise, St Jérôme et Grégoire 1er).
Si certains Orthodoxes du groupe Bysantino-slave émettent quelques réserves sur certains aspects approximatifs (Et pour cause!) de sa théologie trinitaire (A l'instar de nombreux autres Pères, y compris Orientaux), nos Eglises Orthodoxes Orientales l'ont en grande estime, particulièrement l'Eglise Copte Orthodoxe.
Notre Monastère, avec ses deux antennes de France et du Cameroun, est soumis à la Règle qu'il rédigea pour ses moines et compléta par deux Lettres pour ceux de ses Clercs qui, avec lui, lorsqu'il était Evêque, voulurent mener la vie Monastique.
C'est l'exemple des moines Coptes et Ethiopiens qu'il voyait vivre à Rome qui lui inspira d'ailleurs la rédaction de cette Règle de vie à laquelle, pour notre part, nous n'avons fait qu'adjoindre la "Lettre sur l'Amour" d'un autre grand "Docteur de la Charité": Saint Jacques de Saroug.
Ainsi, notre Monastère qui naquit dans la Tradition Occidentale (Latine) pour rejoindre la Tradition originelle et orientale (Syro-Orthodoxe) respire t-il avec les deux poumons de cette Eglise qui, quoique fassent les hommes, reste Une dans son Chef, le Christ.
Augustin écrivit de nombreux ouvrages. Parmi les plus célèbres, vous avez :les Confessions,De la Trinité, ou encoreLa Cité de Dieu.
----------------------------- St Augustin est fêté le 28 août-------------------------------.
ANNONCE LITURGIQUE.
(Du 26 au 28 c'était des journées de prières pour vos écoliers, étudiants et leurs professeurs; ces journées sont prorogées jusqu'au 2 Septembre.)
Mardi 28,
Pèlerinage préparatoire à la Rentrée Scolaire et universitaire
10h30, Messe avec bénédiction des enfants et jeunes-gens suivie du programme habituel (Prière pour l'unité, réception des fidèles...).
Dimanche 2 Septembre,
Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala, clôture des journées de prières préparatoires à la Rentrée Scolaire et universitaire
10h30, Messe avec bénédiction des enfants et jeunes-gens suivie du programme habituel (Prière pour l'unité, réception des fidèles...).
Ô Marie Trône de la Sagesse Incarnée, Saint Augustin, priez pour nos écoliers, étudiants et leurs professeurs, intercédez pour eux devant le Trône de la Grâce Divine ! --------------------- ANÚNCIO LITÚRGICO.
Terça-feira 28
Peregrinação Preparatória à Escola e à Universidade de Volta às Aulas
10:30, Missa com bênção de crianças e jovens, seguida do programa habitual (Oração pela unidade, recepção dos fiéis ...).
Domingo, 2 de setembro
Peregrinação mensal a Nossa Senhora da Misericórdia e aos Santos de Kerala, encerramento dos dias de oração preparatória na entrada da escola e da universidade
10:30, Missa com bênção de crianças e jovens, seguida do programa habitual (Oração pela unidade, recepção dos fiéis ...).
Ó Maria Trono da Sabedoria Encarnada, Santo Agostinho, reze por nossos alunos, alunos e professores, interceda por eles diante do trono da Graça Divina!
Preparatory Pilgrimage to the School and University Back-to-School
10:30, Mass with blessing of children and young people followed by the usual program (Prayer for unity, reception of the faithful ...).
Sunday, September 2
Monthly pilgrimage to Our Lady of Mercy and the Saints of Kerala, closing of the days of preparatory prayers at the School and University Entrance
10:30, Mass with blessing of children and young people followed by the usual program (Prayer for unity, reception of the faithful ...).
O Mary Throne of Incarnate Wisdom, Saint Augustine, pray for our students, students and their teachers, intercede for them before the throne of Divine Grace!
Pour déposer vos intentions de prières, appelez-nous au :
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Sainte Monique est la mère de saint Augustin, elle naquit au ciel en 387.
Née en 332 Monique était romaine d’Afrique du Nord, issue d’une famille chrétienne, elle fut mariée à un païen dur et violent mais qu’elle réussit à convertir par sa douceur. Ils eurent 3 enfants, dont Augustin.
Veuve en 371 elle se consacra à ses enfants, surtout à Augustin dont la vie et les idées l’inquiétaient. C’est pourquoi elle partit à Milan pour le rejoindre et c’est là qu’elle put assister à sa conversion et à son baptême par l’éveque saint Ambroise. « La piété de ma mère, dit saint Augustin, son zèle pour le bien et son assiduité à la prière, frappaient si vivement Ambroise qu'il ne pouvait s'empêcher, en me rencontrant, de revenir sans cesse sur ses louanges, et qu'il me félicitait d'avoir une telle mère. » Elle décida son fils à retourner en Afrique mais mourut à Ostie sur le chemin du retour en 387.
Monique et Augustin partagèrent une expérience mystique commune à Ostie, quelques temps avant sa mort. C’est cela que veut évoquer ce tableau deAry Scheffer.
Connaissez-vous l'histoire de St Augustin et de l’ange ?
St Augustin se promènait au bord de lameren méditant sur la Sainte Trinité, et voici qu'il il rencontre un enfant (un ange ou l’Enfant-Jésus même).
L’enfant est occupé à vider l’eau de lamerà l’aide d’un coquillage (ou d’une cuillère) pour remplir un trou creusé dans le sable.
Devant l’étonnement d’Augustin, l’enfant lui répond :« Cela me sera plus facile qu’à toi d’épuiser, avec ta seule raison humaine, le mystère de la Trinité ! »
Nous essayons trop souvent de comprendre la foi avec notre esprit humain. Mais il nous faut plutôt avoir entière confiance en Dieu et dans ce qu’il veut pour nous.
Alors mes amis,ouvrez-Lui votre cœurpar l’intercession de St Augustin et vous serez étonné(e) des grâces reçues.
Inscrivez vitevos intentions à la prochaineMessedu 28 Aôut 10h30célébrée pour les écoliers, étudiants et leurs professeurs.
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens2,1-3a.14-17.
Frères, nous avons une demande à vous faire à propos de la venue de notre Seigneur Jésus Christ et de notre rassemblement auprès de lui : si l'on nous attribue une inspiration, une parole ou une lettre prétendant que le jour du Seigneur est arrivé, n'allez pas aussitôt perdre la tête, ne vous laissez pas effrayer. » Ne laissez personne vous égarer d’aucune manière. Car il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le fils de perdition, C’est à cela que Dieu vous a appelés par notre proclamation de l’Évangile, pour que vous entriez en possession de la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Ainsi donc, frères, tenez bon, et gardez ferme les traditions que nous vous avons enseignées, soit de vive voix, soit par lettre. Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et Dieu notre Père qui nous a aimés et nous a pour toujours donné réconfort et bonne espérance par sa grâce, réconfortent vos cœurs et les affermissent en tout ce que vous pouvez faire et dire de bien.
Alleluia, Alleluia , Alleluia Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! » Le monde, inébranlable, tient bon. Il gouverne les peuples avec droiture. Alleluia, Alleluia
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu23,23-26.
En ce temps-là, Jésus disait : Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste. Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau ! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance ! Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
« Qu'est-ce que le vêtement de noce, la robe nuptiale ?
L'apôtre Paul nous dit : "Les préceptes n'ont d'autre fin que la charité qui naît d'un coeur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sans feinte" (1Tm 1,5).
La voilà la robe nuptiale.
Il ne s'agit pas de n'importe quel amour, car souvent on voit s'aimer des hommes qui ont une mauvaise conscience.
Ceux qui se livrent ensemble aux brigandages, aux maléfices, ceux que rassemble l'amour des comédiens, des conducteurs de chars et des gladiateurs, s'aiment généralement entre eux, mais non de cette charité qui naît d'un cœur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sans feinte : or, c'est cette charité-là qui est la robe nuptiale.
Revêtez-vous donc de la robe nuptiale, vous qui ne l'avez pas encore.
Déjà vous êtes entrés dans la salle du festin, vous allez vous approcher de la table du Seigneur, mais vous n'avez pas encore, en l'honneur de l'époux, la robe nuptiale : vous cherchez encore vos intérêts et non ceux de Jésus-Christ.
Le vêtement nuptial se porte pour honorer l'union nuptiale, c'est-à-dire l'Époux et l'Épouse. Vous connaissez l'Époux, c'est Jésus Christ ; vous connaissez l'Épouse, c'est l'Église (Ep 5,32).
Rendez honneur à celle qui est épousée, rendez honneur aussi à celui qui l'épouse. »
Saint Augustin(354-430), "Passages détachés de Saint Matthieu",Sermon 90prononcé à Carthage dans la Basilique Restitute : La robe nuptiale ou la charité (6) ; PL 38-39.
"Qual é o vestido de noiva, o vestido de noiva?
O apóstolo Paulo nos diz: "Os preceitos não têm outro fim senão a caridade que nasce de um coração puro, de uma boa consciência e de fé sem pretensão" (1Tm 1,5).
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Aqui está o vestido nupcial.
Não é sobre qualquer amor, porque muitas vezes vemos homens de amor que têm uma má consciência.
Aqueles que se envolvem em ladrões, feitiçaria e o amor de comediantes, condutores de carruagens e gladiadores, geralmente se amam, mas não daquela caridade que brota de um coração puro, uma boa consciência e fé sem pretensão: mas é essa caridade que é o vestido nupcial.
Então coloque o vestido de noiva, você que ainda não tem.
Você já entrou no salão da festa, você vai se aproximar da mesa do Senhor, mas você ainda não tem, em honra ao noivo, o vestido de noiva: você ainda está procurando seus interesses e não os de Jesus Cristo.
A vestimenta nupcial é usada para honrar a união nupcial, isto é, o Noivo e a Noiva. Você conhece o Noivo, é Jesus Cristo; você conhece a Noiva, é a Igreja (Ef 5,32).
Dê honra a quem é casado, honre também quem se casa com ela. "
Santo Agostinho (354-430), "Passagens Seculares de São Mateus", Sermão 90 pronunciado em Cartago na Basílica: O vestido nupcial ou caridade (6); PL 38-39.
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"What is the wedding dress, the bridal dress?
The Apostle Paul tells us: "The precepts have no other end than charity which is born of a pure heart, of a good conscience and of faith without pretense" (1Tm 1,5).
Here is the nuptial dress.
It is not about any love, because we often see love men who have a bad conscience.
Those who engage in brigandage, witchcraft, and the love of comedians, chariot-drivers, and gladiators, generally love each other, but not of that charity which springs from a pure heart, a good conscience and faith without pretense: but it is this charity that is the nuptial dress.
So put on the wedding dress, you who do not have it yet.
Already you have entered the hall of the feast, you are going to approach the table of the Lord, but you have not yet, in honor of the groom, the wedding dress: you are still looking for your interests and not those of Jesus Christ.
The wedding garment is worn to honor the nuptial union, that is to say, the Bridegroom and the Bride. You know the Bridegroom, it's Jesus Christ; you know the Bride, it is the Church (Eph 5,32).
Give honor to the one who is married, give honor also to the one who marries her. "
St. Augustine (354-430), "Secluded Passages of St. Matthew", Sermon 90 pronounced at Carthage in the Basilica Restitute: The nuptial dress or charity (6); PL 38-39.
"ما هو فستان الزفاف ، ثوب الزفاف؟
يخبرنا الرسول بولس: "إن المبادئ ليس لها نهاية أخرى غير الصدقة المولودة من قلب نقي ، من ضمير جيد وعقيدة دون ادعاء" (1Tm 1،5).
هنا هو ثوب الزواج.
لا يتعلق الأمر بأي حب ، لأننا كثيرا ما نرى رجال الحب الذين لديهم ضمير سيء.
أولئك الذين ينخرطون في أعمال السقوط ، والسحر ، وحب الكوميديين ، وسائقي المركبات ، والمروجين ، يحبون بعضهم بعضاً بشكل عام ، ولكن ليس من تلك الخيرية التي تنبع من قلب نقي ، ضمير جيد وإيمان بدون تظاهر: ولكن هذه هي المحبة التي هي ثوب الزواج.
لذلك وضعت على فستان الزفاف ، أنت الذي لم يكن لديك حتى الآن.
إذا دخلت قاعة العيد ، فستقترب من مائدة الرب ، لكنك لم تقدِّم ، بعد تكريم العريس ، فستان الزفاف: أنت لا تزال تبحث عن اهتماماتك وليس عن مصالحك. يسوع المسيح.
يرتدي ثوب الزفاف لتكريم الزواج الزواج ، وهذا هو القول ، العريس والعروس. أنت تعرف العريس ، يسوع المسيح. أنت تعرف العروس ، إنها الكنيسة (أف 5،32).
أعط الشرف للشخص الذي تزوج ، أعط الشرف أيضا لمن تزوجها. "
القديس أوغسطين (354-430) ، "الممرات المنعزلة للقديس ماثيو" ، موعظة 90 في قرطاج في بازيليكا ريسيدي: لباس الزواج أو الصدقة (6) ؛ PL 38-39.
LA PRISON DU MOI
Emprisonné à l'intérieur de toi,
il y a quelqu'un,
quelque part
qui attend de se libérer
pour réduire en miettes la façade
et montrer qui est vraiment là
Sors avec un sourire sur ton visage
ne laisse personne savoir que tu es triste
ne laisse personne savoir
qu'à jamais tu ne pourras plus
à tout jamais accepter quoi que ce soit
Tu en as assez du monde et de ses faux-semblants
Mais tu es emmuré dans la prison de ton esprit
Tu veux quelque chose de réel
quelque chose de vrai
Que tu sais ne pas pouvoir trouver en ce monde
Ta prison est également ta vie
Où tu es assis dans l'isolement
tu ne peux pas communiquer
avec qui que ce soit
les conversations sont que des mots
dépourvus de sens
Tu as remarqué une fissure
dans le mur de ta cellule
tu te précipites pour la réparer
pour que personne ne passe à travers
car alors quelqu'un pourrait faire s'écrouler tes murs
te laissant sans défense
Jésus tend la main et frappe à ta porte
" Y a-t-il quelqu'un à l'intérieur?" demande-t-Il
oui- Tu prends Sa main et tu t'extirpes à l'extérieur
Si l'on peut, avec raison, vénérer St. Augustin comme Saint Orthodoxe, c'est moins en sa qualité de théologien qu'en tant que pasteur, et pour son indéniable sainteté personnelle
Saint Augustin vit le jour en 354, à Thagaste, petite ville de Numidie, aux confins de l'Algérie et de la Tunisie actuelles.
Son père, Patricius, petit propriétaire terrien qui comptait parmi les notables de la cité, resta païen jusqu'à ses derniers jours, mais sa mère, Sainte Monique (cf. 4 mai), était une fervente Chrétienne qui le fit inscrire, encore enfant, parmi les Catéchumènes et qui l'emmenait régulièrement à l'Eglise pour l'instruire des Mystères de la Foi.
Le Baptême ayant cependant été différé, comme c'était alors l'usage, l'enfant se montrait turbulent et rebelle aux remontrances de sa mère, et il s'éloigna de la foi.
Doté d'une brillante intelligence, il acquit rapidement une grande aisance dans la langue latine, mais restait récalcitrant à l'étude du grec, ce qui restera une lacune dans sa pensée théologique.
A dix-sept ans, il fut envoyé à Carthage, la métropole de l'Afrique, pour y suivre les cours de rhétorique.
Les tentations de la cité et les mauvaises fréquentations le firent alors tomber dans une vie de débauche et il se lia avec une femme chrétienne qui lui donna un fils, Adéodat (372).
Grâce à la lecture de Cicéron, il se détourna des vaines études de droit et de rhétorique pour rechercher la Vérité et la sagesse; mais, déçu par l'apparente sécheresse de la Bible, il montra plutôt de la sympathie pour la doctrine des manichéens, qui lui paraissait concilier le Christ avec son désir d'acquérir la sagesse par le moyen du seul raisonnement.
Il devait rester neuf années prisonnier dans les filets de cette hérésie, pourtant si grossière.
Après un bref séjour à Thagaste, comme professeur de grammaire, il repartit pour Carthage, afin d'y ouvrir une école de rhétorique.
La mauvaise conduite de ses étudiants le dégoûta cependant bien vite de cette profession, et ayant perdu ses illusions sur le manichéisme à la suite d'une discussion avec un de leurs évêques, Faustus, l'esprit inquiet et avide de la vraie connaissance, il s'embarqua pour Rome, où il ouvrit une autre école, laquelle n'eut guère plus de succès.
Guéri d'une grave maladie, et ayant obtenu un poste de rhéteur rémunéré à Milan, il alla s'y installer en nourrissant encore le rêve d'une brillante carrière dans l'administration (384).
Il y fut présenté à l’Évêque, Saint Ambroise (cf. 7 déc.), qui le conquit par sa douceur et son aménité, et surtout, par sa brillante éloquence et les interprétations spirituelles de l'Ecriture Sainte, qui ouvrirent son cœur à la profondeur de la parole de Dieu.
Monique, qui l'avait rejoint, le convainquit d'abandonner sa concubine et tenta vainement de lui faire contracter un mariage avantageux.
La philosophie ainsi que les plaisirs mondains avaient procuré à Augustin un tel désappointement, qu'avec douleur et angoisse, il cherchait quelle pouvait être la source du vrai bonheur.
La lecture des philosophes néoplatoniciens lui fit abandonner définitivement le manichéisme et lui permit d'entreprendre la recherche intérieure d'une vie spirituelle.
A la différence toutefois de ces philosophes, cette intériorisation n'était pas pour lui vaine recherche spéculative, mais elle prenait la forme d'une quête ardente du Dieu incarné, qu'il admettait intellectuellement, mais que son cœur ne sentait pas encore.
C'est alors qu'il entendit parler de la Vie de Saint Antoine le Grand, écrite par Saint Athanase pendant son exil en Occident, et qui était l'occasion de conversions retentissantes parmi des gens de la noblesse.
Peu après, alors qu'il se trouvait dans le jardin de son ami Alypius, pleurant à l'écart sur sa vie, il entendit une voix enfantine chanter : « Prends et lis ! »
Il ouvrit un volume des Epîtres de Saint Paul qui se trouvait là et s'arrêta sur ce passage :
« Revêtez le Seigneur Jésus-Christ et ne vous faites pas pourvoyeurs de la chair dans ses convoitises » (Rom. 13:13).
Les ténèbres du doute s'évanouirent aussitôt et une douce lumière baigna son cœur de joie.
A cet instant il était devenu un autre homme, qui ne vivra plus désormais que pour Jésus-Christ et Son Eglise.
Lorsqu'il fit part à sa mère de cette révélation, celle-ci exulta de joie. Après avoir abandonné pour toujours sa profession de "marchand de paroles", il passa quelques mois de retraite, dans une propriété de campagne, avec sa mère, des parents et quelques amis, pour se remettre d'une maladie qu'avait aggravée l'émotion de sa conversion.
Dans cette ébauche de monastère, où il souhaitait mener une vie semblable à celle de la communauté apostolique de Jérusalem, Augustin associait la prière, la méditation de l'Ecriture et les discussions philosophiques.
De retour à Milan, il mena une vie austère et retirée avant d'être baptisé par Saint Ambroise, le 24 avril 387, en compagnie d'Alypius et de son fils Adéodat.
Il se rendit ensuite à Ostie, avec Sainte Monique, dans le but de rentrer en Afrique pour y mener la vie monastique.
Un soir, alors qu'ils s'entretenaient appuyés contre une fenêtre, soudain emportés par l'élan de leur pieuse conversation et, aspirant de tout leur cœur aux eaux de la Source céleste, ils se trouvèrent enlevés dans une sorte d'extase, au-dessus des créatures visibles et invisibles, pour entrer en communion avec l'éternelle Sagesse, instant de contemplation qui leur sembla être une invitation à goûter dès ici-bas à la vie éternelle, conformément à la parole évangélique :
« Entrez dans la joie de votre Seigneur »(2). Sainte Monique mourut peu après, et Augustin, reportant son projet, resta encore quelque temps en Italie pour y rédiger des ouvrages polémiques contre les manichéens.
En septembre 388, il regagna Thagaste, avec Alypius et Adéodat, qui fut bientôt emporté par la mort.
Augustin vendit tous ses biens pour en distribuer le produit aux pauvres, et se consacra, pendant trois années, à l'organisation d'un monastère en compagnie de ses amis et disciples.
Au jeûne et à la prière, il joignait la méditation de la Loi de Dieu, jour et nuit; et ce que le Seigneur lui faisait comprendre, il le communiquait, par des conversations, à ceux qui étaient présents et aux absents par des lettres.
Comme il s'était rendu un jour dans la petite ville d'Hippone, à la requête d'un fonctionnaire impérial qui désirait l'entendre pour décider de sa conversion, Augustin parut avec le vieil Évêque Valerius en présence du peuple.
Alors que le prélat faisait part de son désir de pourvoir à l'ordination d'un Prêtre pour le seconder dans la prédication en latin, car il était de langue grecque, les fidèles s'emparèrent soudain d'Augustin, en le saluant par un tonnerre d'ovations, et c'est avec bien des larmes devant le danger que représente le ministère pastoral, qu'il accepta de "quitter Dieu pour Dieu", c'est-à-dire de renoncer à la douce retraite du monastère pour servir le Corps du Christ.
Il obtint cependant un délai de quelques mois pour se préparer à son ministère par la méditation de l'Ecriture et, après son ordination, l’Évêque lui concéda un terrain situé près de l'Eglise, pour y fonder un nouveau monastère, le "Monastère du Jardin", d'où furent issus une dizaine d’Évêques.
Vers la fin de l'an 395, il reçut la consécration épiscopale et succéda peu après à Valerius sur le siège d'Hippone.
Placé sur la chaire de ce petit Évêché, mais éclairant toute l'Eglise d'Afrique, et jusqu'aux extrémités du monde latin, par son enseignement, Saint Augustin fut pendant trente-cinq ans le modèle du bon Pasteur, donnant sa vie pour ses brebis et s'estimant le serviteur des serviteurs de Dieu.
Inlassablement, il prêchait presque chaque jour (environ huit cents de ses sermons sont conservés), abordant tous les sujets avec une vivacité et un art incomparables, et cherchant à communiquer à ses auditeurs son amour de Dieu et des biens célestes. Pendant la journée, il tranchait les différents, veillait à l'administration de l'Eglise, prenait soin des pauvres - sans hésiter à faire fondre des vases sacrés lorsque l'or venait à manquer -, et pendant la nuit, il redevenait moine, tout entier consacré à l'amour de l’Époux.
Il vivait dans son Évêché en communauté avec ses Clercs, pour lesquels il rédigea une Règle monastique (3) , adaptée à leur condition mais exigeant l'observation stricte de la pauvreté et des commandements évangéliques.
Son amour brûlant de l'unité de l'Eglise ne le laissait indifférent à aucune des affaires qui agitaient la Chrétienté.
Il participait aux conciles et sillonnait l'Afrique romaine, alors cruellement divisée, mettant tout son art et son habileté au service de la Vérité.
Il écrivit une centaine d'ouvrages, dont la plupart sont consacrés à la lutte contre les schismatiques, les hérétiques et les païens.
Ayant d'abord brillamment réfuté les manichéens, il dirigea ensuite son combat contre les schismatiques novatiens, qui prétendaient subordonner la validité des sacrements à la vertu du ministre, et qui depuis bientôt un siècle avaient semé une funeste zizanie dans l'Eglise d'Afrique en y installant une hiérarchie parallèle.
Comme tous les efforts et les arguments du Saint Évêque pour les ramener dans le sein de l'Eglise, se heurtaient à leur haine obstinée, c'est à contre cœur qu'il se résolut à faire appel au pouvoir séculier, mais sans jamais justifier les actes de violence.
Comme nombreux étaient ceux qui attribuaient aux Chrétiens la responsabilité de la chute de Rome (410), Augustin rédigea un grand ouvrage, la Cité de Dieu, vaste réflexion sur l'histoire humaine, dans lequel il montre que l'Eglise, passant au travers de ses vicissitudes, est en marche vers le Royaume éternel.
Ce fut ensuite contre l'hérésie pélagienne qu'il eut à combattre, hérésie qui diminuait le rôle de la grâce divine et considérait que l'homme, par ses propres forces, peut parvenir à ne plus pécher; elle reniait en outre la transmission du péché originel et proclamait inutile le Baptême des enfants.
Augustin s'efforça de renverser cette doctrine pour défendre la foi de l'Eglise; mais, entraîné par les nécessités de la controverse et par son esprit avide d'éclaircissements rationnels, il établit, entre la nature et la Grâce, une opposition trop stricte qui aura de funestes conséquences, par la suite, en Occident (4).
Il réussit à faire condamner les pélagiens par les Conciles de Carthage (411) et de Rome (417), mais l'hérésie persista.
Lorsque les Vandales, venus d'Espagne, commencèrent à envahir l'Afrique chrétienne, ravageant tout sur leur passage, le Saint Évêque se dépensa sans compter pour sauver ce qui pouvait encore l'être.
Après quarante ans d'épiscopat et de labeurs apostoliques, il voyait avec douleur l'idolâtrie renaître au sein des ruines ensanglantées et l'hérésie arienne imposée par les conquérants.
Hippone se trouvait assiégée depuis trois mois, quand il fut pris de fièvre violente.
Il avait fait placarder sur les murs de sa chambre les psaumes de pénitence, et c'est avec la ferveur d'un converti de fraîche date qu'il remit son âme valeureuse au Seigneur, le 28 août 427.
Si la doctrine de Saint Augustin donna lieu à des déviations dans l'Occident médiéval, on ne peut toutefois lui reprocher d'avoir été un hérétique, car il soumit toujours humblement ses réflexions au jugement de l'Eglise et, terminant son De Trinitate, il écrivait :
« Seigneur, Dieu Un, Dieu Trinité, tout ce que j'ai écrit dans ces livres vient de Toi, et s'il y a quoique ce soit qui vienne de moi, puissé-je être pardonné par Toi et par ceux qui sont Tiens ».
1). Il est fêté le 28 août dans l'Eglise latine. Poussé, tant par sa formation intellectuelle que par les circonstances de sa conversion, à envisager les rapports de l'homme avec Dieu d'un point de vue plutôt "psychologique", différent de celui adopté par la tradition patristique antérieure, St. Augustin a donné à toute sa théologie un aspect personnel, qui affecta sa doctrine sur la Sainte Trinité, sur le péché originel, sur les rapports de la nature et de la grâce etc.
Tant que ces thèses furent considérées comme des opinions théologiques personnelles (theologoumena), elles ne remirent pas en cause la place de St. Augustin dans le chœur des Saints orthodoxes.
C'est seulement quand elles furent adoptées comme doctrine officielle et exclusive de l'Eglise romaine (notamment le Filioque) qu'elles devinrent le principal objet de dissension entre les deux Eglises.
Si l'on peut, avec raison, vénérer St. Augustin comme Saint Orthodoxe, c'est donc moins en sa qualité de théologien qu'en tant que pasteur, et pour son indéniable sainteté personnelle. St. Photios écrivait à son propos :
« Sachant que quelques-uns de nos Pères et docteurs ont dévié de la foi au sujet de quelques dogmes, nous ne recevons pas comme doctrine ce en quoi ils ont dévié, mais nous n'en continuons pas moins d'embrasser les hommes » Ep. 24, 20 (PG 102, 813).
Certains lui donnent pour cette raison le titre de "bienheureux" ou de "hieros", mais, de telles distinctions n'existant pas dans la tradition hagiographique orthodoxe, il suffira ici de faire cette distinction entre sa vie et la postérité malheureuse de sa doctrine.
2). St. Augustin fait tout le récit de sa conversion dans ses Confessions, un des chefs-d'oeuvre de la littérature universelle.
3). Qui est à l'origine de l'institution occidentale des chanoines.
4). Cette controverse n'eut guère d'échos en Orient, car les Pères grecs, qui ignoraient en grande partie Augustin, concevaient ce rapport entre la nature et la Grâce comme une "coopération" (synergie). Le désir d'Augustin de trop sonder le mystère de la prescience divine le conduisit à une conception exagérée de la prédestination - qui gardait chez lui un sens orthodoxe, tant qu'elle restait comprise comme la conséquence des actes libres, prévus de toute éternité par le Créateur, mais non déterminés par Lui. Sa doctrine fut cependant la source des différentes hérésies occidentales sur la prédestination, comme le calvinisme.
(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
Par Saint Augustin (354-430)
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Commentaire de la 1ère lettre de Jean, VI, 3 ; SC 75 (trad. SC p. 283 rev.)
« Purifie d'abord l'intérieur »
« Mes enfants, nous devons aimer non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité et devant lui nous aurons le cœur en paix. » (1Jn 3,18-19) Qu'est-ce à dire « devant lui » ? Là où voit Dieu. Voilà pourquoi le Seigneur lui-même dit dans l'Évangile : « Gardez-vous de faire vos bonnes œuvres devant les hommes, pour être vus d'eux ; autrement vous n'aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est aux cieux » (Mt 6,1)... Te voilà devant Dieu, interroge ton cœur ; vois ce que tu as fait, et ce que tu as désiré en le faisant : ton salut ou une vaine gloire humaine ? Regarde au-dedans, car l'homme ne peut pas juger celui qu'il ne peut pas voir. Si nous apaisons notre cœur, apaisons-le devant Dieu. « Car si notre cœur nous condamne », c'est-à-dire s'il nous accuse intérieurement, parce que nous n'avons pas agi avec l'intention que nous devions avoir, « Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît tout » (v. 20). Tu caches aux hommes le fond de ton cœur ; cache-le à Dieu, si tu peux ! Comment le lui cacherais-tu, lui à qui un pécheur plein de crainte ou de repentir disait : « Où aller loin de ton esprit ? Où fuir loin de ta face ? »... Où Dieu n'est-il pas en effet ? « Si je monte aux cieux, tu y es ; si je descends aux enfers, tu es là » (Ps 138,7-8). Où aller ? Où fuir ? Veux-tu un conseil ? Si tu veux le fuir, fuis vers lui. Fuis vers lui en te confessant à lui, non en te cachant de lui : en effet, tu ne peux pas te cacher de lui, mais tu peux lui confesser tes fautes. Dis-lui : « Tu es mon refuge » (Ps 31,7) ; et nourris en toi l'amour, qui seul conduit à la vie.
Et ainsi, soyons heureux et supportons avec patience tout ce que le monde nous fait subir, rassurés de savoir que c'est alors que nous sommes le plus dans l'esprit de Dieu.
Saint Basile le Grand
E assim, vamos ser felizes e suportar pacientemente tudo o que o mundo nos faz, seguros de saber que é então que estamos mais no espírito de Deus.
São Basílio, o Grande
And so, let us be glad and bear with patience everything the world throws at us, secure in the knowledge that it is then that we are most in the mind of God. Saint Basil the Great
Dieu est la lumière qui m'éclaire, et j'aurais peur ?
Dieu est la lumière qui m'éclaire, et j'aurais peur ?
Dieu est le garant de mon existence, et vous voudriez que je tremble ?
[...]
Je ne demande qu'une chose, une seule chose et je la demande bien !
Dieu tous les jours de ma vie comme une maison pour y habiter !
Psaume 26 traduit par Paul Claudel
Deus é a luz que me ilumina e eu ficaria com medo?
Deus é a luz que me ilumina e eu ficaria com medo?
Deus é o fiador da minha existência e você gostaria que eu tremesse?
[...]
Eu só peço uma coisa, uma coisa e peço por ela!
Deus todos os dias da minha vida como uma casa para morar!
Salmo 26 traduzido por Paul Claudel
God is the light that enlighten me, and I would be afraid?
God is the light that enlighten me, and I would be afraid?
God is the guarantor of my existence, and you would like me to tremble?
[...]
I only ask for one thing, one thing and I ask for it!
God every day of my life as a house to live in!
Psalm 26 translated by Paul Claudel
VIE D'UN SAINT BRITANIQUE, NOS TERRES NORMANDES N'ONT-ELLE PAS UN MONG PASSÉ ANGLO-NORMAND ?
Saint Æthelwold, évêque de Winchester et rénovateur de la vie monastique (+ 984)
En Angleterre éclata au 10ième siècle un véritable réveil monastique (revival, comme dit dom David Knowles), qui agit sur le pays tout entier. Saint Dunstan sema la graine qui devait produire l'arbre magnifique. Sa conversion intime fut suivie vers 943 par l'abbatiat, à Glastonbury, dans le Somerset. Il y éleva une famille monastique dans l'esprit de la Règle bénédictine. Parmi ses jeunes, il y avait notre Ethelwold (Æthelwold / Aethelweald), fils d'une haute famille de Winchester. Dans sa jeunesse il fit partie de la maison (cornitatus) du roi Aethelstan, puis fut tonsuré par saint Elphège (Aelfheah) le Chauve, évêque de Winchester de 936 à 951. Il resta quelque temps auprès du prélat, puis entra au monastère de Glastonbury sous saint Dunstan. Ethelwold fut un moine zélé pour l'étude, la prière et les humbles travaux comme ceux du jardin ou de la cuisine. Son zèle rêvait de dépasser Dunstan, d'aller sur le continent étudier la vie des monastères illustres. Mais la reine pressentant que, s'il partait, ce serait une perte irréparable, réussit à lui faire interdire tout voyage d'études à l'étranger. Le roi concéda à Ethelwold, vers 954, le monastère d'Abingdon qui était abandonné et en ruines. Le prince aida le vaillant moine à le rebâtir. Un jour il vint inspecter les travaux. L'abbé l'invita à déjeuner. Ce fut une petite fête très réussie : le déjeuner devint lunch, puis souper. On servit libéralement de l'hydromel à tout ce beau monde. On avait fermé les portes pour que nul ne pût déserter la royale beuverie. Au soir, tous ces Northumbriens se retirèrent joyeux, "in ebrietate suatim". L'hydromel n'avait pas manqué. Comme notre saint Eloi, Ethelwold était un artisan habile : il fit 2 cloches et une «roue d'or» toute pleine de clochettes. Il accomplit par le moine Osgar, qu'il envoya à Fleury-sur-Loire, son projet irréalisé d'enquête sur l'observance d'outremer. Lui-même faisait des rondes dans son monastère, pour tout surveiller. Il s'intéressait de près à toutes les constructions. Un jour il reçut une planche énorme tombant d'un échafaudage, qui lui brisa plusieurs côtes. Le 29 novembre 963, Ethelwold fut consacré évêque de Winchester. Saint Dunstan, lui, avait été exilé par le roi Edwy. Il avait visité avec grand intérêt les monastères de Flandre et de Lorraine. Rentré en 957, il avait reçu alors l'évêché de Worcester; plus tard il aurait celui de Londres et enfin celui de Cantorbéry. Un troisième grand moine, d'origine danoise, devait briller dans l'Église anglaise à ce moment, c'était saint Oswald, profès de Fleury-sur-Loire, dépendance de Cluny, puis évêque de Worcester et archevêque d'York. Ce triumvirat monastique, animé d'un même idéal, appuyé par un roi jeune et zélé, exerça une influence profonde sur le pays grâce à Glastonbury, Abingdon et Ramsey, le monastère d'Oswald, dans les Fens ou marais, terres basses conquises sur la baie de Wash. Ramsey avait une colonie de moines venus de Fleury. Pour faire régner l'ordre il fallut expulser ou transférer, avec l'appui du roi, les clercs trop peu zélés. Ethelwold fut le chef de ce mouvement, jusque-là sans équivalent exact en Occident, par lequel des moines remplacèrent des clercs ou des chanoines à l'église cathédrale, où un évêque-abbé présida désormais. Ethelwold fut imité par Oswald, peut-être par Dunstan; Winchester, Worcester, plus tard Sherborne et Cantorbéry devinrent cathédrales monastiques. Dunstan, le principal conseiller du roi Edgar, fit convoquer un synode qui se tint en 970 sous le patronage du roi et de la reine. Aux représentants du monachisme insulaire s'étaient joints des délégués de Gand et de Fleury. Mandaté par cette haute assemblée, Ethelwold rédigea une "Regularis concordia" (P. L., t. 137, col. 475) qui donnait avec quelques modifications la pratique courante des grandes abbayes du continent au 10ième siècle. Le nouveau code monastique fut accepté librement et demeura en vigueur jusqu'à la conquête normande, les monastères gardant leurs libertés locales. Les abbayes fournirent au pays des intellectuels, des artistes, des évêques, le meilleur de son élite. Pour Dunstan, et, à un degré moindre, Ethelwold et Oswald, l'ordre monastique ne devait pas être un club d'ascètes en marge de la nation, mais le coeur même de la nation, intellectuel et spirituel. L'Église, l'État, les moines étaient étroitement solidaires. On avait une concorde des ordres : roi, évêques, moines. Par sa réforme vigoureuse des monastères, Ethelwold souleva bien des haines. On essaya de l'empoisonner. La tentative fut vaine. Au reste, le prélat était pâle, avait souvent des douleurs aux jambes, au ventre, et dormait mal. Cependant il marchait quand même, évitait de manger oiseaux ou quadrupèdes, conformément à la Règle. Il aimait enseigner la jeunesse, lui traduire en anglais les livres latins, lui parler de grammaire ou de métrique. Ce maître souriant était un merveilleux animateur pour le bien. Dans ses inspections, il était un «lion» pour les déréglés, une "colombe" pour les bons (Aelfric). «L'Aigle du Christ», le "père des moines", mourut à Beddington, dans le Surrey, le 1er août 984. Il avait plus de 20 ans d'épiscopat. Il fut inhumé à Winchester. Douze ans après son décès, son corps fut élevé par saint Elphège, son successeur, futur archevêque de Cantorbéry et martyr; Sa "depositio" est marquée aux anciens calendriers le 1er août. Deux calendriers seulement ont sa translation, plus exactement l'élévation de ses reliques par saint Elphège, un 10 septembre. En revanche. ils n'ont pas sa "depositio", à cause des Maccabées et de saint Pierre. On a attribué à Ethelwold un travail sur le cercle dédié à Gerbert (le pape de Rome Silvestre 2). Il existe un "bénédictionnaire de saint Ethelwold" qui est un fort beau manuscrit. Cf. E. - G. Millar, "La miniature anglaise du 10ième au 13ième siècle", Paris-Bruxelles. Bibl. - Très bonne Vie par Aelfric, dans Chron. d'Abingdon, t.2, p. 255 (Rolls séries). Bonne Vie par Wulistan, dans Mabillon, Acta sanct. ord. .S. Bened., saec. 5, p. 608, P. L., t. 137, col, 83, ou Acta sanct., 1er août, t. 1, p. 89.
sur l'enluminure ci-dessous, qui provient de son Bénédictionnaire, vous pouvez voir derrière saint Aethelwold l'Antependium ou Pallium altaris, à savoir le drap d'Autel comme on l'utilisait en Occident à l'époque Chrétienne Orthodoxe.
« Quand je me laisse distraire de vous, ô mon Dieu, il me semble que je quitte la région de la lumière pour entrer dans celle des ténèbres.
Tout ce qui n'est pas vous blesse tellement les yeux ! Pour qui vous a une fois seulement un peu entrevu dans votre inaccessible lumière, tout est si difforme et si laid. Même les créatures qui vous reflètent le mieux sont alors presque douloureuses à voir.
Elles ne sont pas vous, ô mon Dieu ! Et c'est vous que l'âme veut contempler toujours mieux, toujours plus fixement, toujours plus profondément.
Le mot de saint Augustin revient sans cesse sur les lèvres :
« Ô Beauté toujours ancienne, toujours nouvelle, trop tard je vous ai connue, trop tard je vous ai aimée ! » Oui, mon Dieu, vous êtes toute Bonté, toute Beauté, toute Grâce.
Vous avez fait de bien belles créatures et pourtant leur beauté ne peut pas compter auprès de la vôtre. Tout ce qu'il y a de beau et de bon vient de vous uniquement.
Ce que vous donnez, vous ne le perdez pas, vous le possédez à l'infini. Oh ! faites-moi comprendre, à moi qui veut être heureux, que tout bonheur, toute joie est en vous.
Si je savais aller à vous, m'enivrer de votre Beauté, me nourrir de votre Bonté, me réjouir de votre Joie, goûter sans fin comme sans mesure votre Bonheur !
Tout cela est possible, tout cela est vrai, tout cela est nécessaire :
Tu aimeras..., par suite, tu seras bon de ma Bonté, beau de ma Beauté, ivre de mon Bonheur.
Oh ! mon Dieu, maintenant, maintenant et toujours. »
Robert de Langeac[Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)
Y A-T-IL UNE MORALE CHRÉTIENNE ?
Le moralisme –
Le christianisme, l’Église chrétienne sont souvent assimilés à la morale, à une morale, au moralisme, et les chrétiens à des individus moralisateurs. « Tu dois, tu devrais, tu aurais dû, on doit, il faut… », le verbe « devoir » conjugué à tous les modes grammaticaux, à tous les temps et à toutes les personnes, renvoie aux critères d’autorité ou de convention (C.Yannaras). Il a existé des sociétés prétendues chrétiennes où régnait un « ordre moral », souvent assez immoral (exploitation des personnes, peine de mort, torture, etc.) La morale utilitaire, par ses injonctions, protège la propriété privée (Voltaire) et l’équilibre social. C’est une espèce d’hygiène… L’utilitarisme, défendu par les athées (les Encyclopédistes) ou démontré par certains chrétiens (pharisaïsme, bonne conscience, soutien de l’ordre social…) se passe de dieu – ou bien Celui-ci sert de prétexte, « Il a bon dos », pourrait-on dire.
Le pharisaïsme
Le moralisme des chrétiens transforme la foi en un système d’obligations et d’interdits ; la « messe d’obligation » suffit, Dieu n’en demande pas davantage ; il suffirait d’être en règle par rapport à ce système pour être « orthodoxement » ou « chrétiennement correct ». Le rejet du moralisme ou de la morale est plutôt une réaction saine – sinon sainte : la vie des fols en Christ (saint André), montre qu’il y a toujours eu des chrétiens pour se rendre compte des pièges de la morale.
Perversion du christianisme
Réduire la vie chrétienne à la ou une morale, au moralisme serait (Christos Yannaras) une perversion du christianisme – et il y a d’autres réductions, déformations ou sous-produits du christianisme : méfions-nous des imitations ! L’expérience chrétienne y perd de sa compétitivité et de sa force prophétique par rapport au monde : son message devient inutile ou insupportable. Le Christ le dit : les païens en font autant (Mat 5, 47) ! Pour la morale, les chrétiens ne sont pas meilleurs que les autres, quand ils ne sont pas pires … Le christianisme ne se réduit pas à un système d’amélioration morale de l’homme.
Tout est-il permis ?
Se passer de morale ? Dostoïevski : si Dieu n’existe pas, tout est permis… et nos contemporains : puisqu’il n’y a pas de dieu, tout est permis ! Une bonne petite amoralité serait peut-être commode, mais, en fait, il y a un dieu… Saint Paul : nous avons toute liberté, mais tout n’édifie pas… Le critère de la morale ou de l’éthique n’est ni la permission ni l’interdiction. « Tout est bon », dit Dieu à propos des créatures : l’homme est-il capable de faire du bien à autrui, aux créatures et à lui-même ? Le critère est la croissance du bien et de l’amour en cohérence avec la vision qui est celle du Créateur.
La responsabilité ultime
Il est bien question d’un Jugement (Mat. 25, 31-46) : « Ce que tu as fait, ou pas fait, à ce petit, c’est à moi que tu l’as fait ou pas fait… » La Personne divine est la référence ultime. Nous avons des comptes à rendre : chrétiens lambda, citoyens, gouvernants, chercheurs, apprentis-sorciers bio manipulateurs – que direz-vous au dernier Jour ? L’homme n’est pas un bébé. Il est la créature responsable devant celui à l’image duquel il est créé et à qui il est appelé à ressembler – appelé à être miséricordieux et bon comme l’est le Père céleste (Luc 6, 36).
L’union à Dieu
Le but de la vie et de l’Église est de connaître Dieu, de s’assimiler à lui, d’entrer dans son Royaume. La puissance du mode d’existence chrétien vient de sa connexion à la Personne vivante de Dieu. « Dieu vit que c’était bon » (Gen 1, 4) : la bonté se mesure, non à un bien abstrait, mais à la Personne du Dieu créateur qui seul donne aux créatures leur bonté. Le bien et le mal sont relatifs à la Personne de Dieu « seul bon ». La Loi, ou une loi, oui, pourquoi pas ? – mais cherche la personne qui est derrière cette loi, Celui qui a donné la Loi à Moïse… Au-delà du bien et du mal, la communion avec quelqu’un. Obéir aux commandements, faire la volonté du Père, oui : mais suivons le Maître, imitons-le, et, surtout, communions à lui, alimentons-nous de son Corps et de son Sang ! Imprégnons-nous des énergies de sa Personne en méditant continuellement son Nom ou en mémorisant sa Parole…
Les fruits de l’Esprit
Le publicain Zachée (Luc 19), indépendamment de la morale, cherchait à voir « qui était Jésus ». Celui-ci, voyant son amour, est venu chez lui : la conséquence est que le pécheur est devenu un juste, comme le dit son nom – tsadik. La justice des œuvres découle de l’union à la source de toute justice, le Juste. Le jeune homme riche (Mat 19 22) avait appliqué tous les commandements : cela ne suffisait pas ! – il est appelé à suivre le Christ, à « renoncer à soi et porter sa croix avec lui » (Mt 10, 38s ; 16, 24s) par la communion avec lui, pour porter les « fruits de l’Esprit » (Ga 5, 22-25). Assimilé au Christ, la personne – non l’individu moral – peut « faire le bien » (Ga 6, 9s), « faire de bonnes œuvres » (Mat 5, 16 ; 1 Tm 6, 18s ; Tt 3, 8, 14), et « vaincre le mal par le bien » (Rm 12, 21). Par l’union au Fils de Dieu, « faire la volonté du Père » devient spontané – amour charismatique au large de tout moralisme.
La personne humaine
La réponse à la question de la morale est l’accomplissement de la personne créée en communion avec les autres personnes et avec la personne divine, par l’amour trinitaire. Christos Yannaras (« La liberté de la morale », Labor et fides, Genève, 1982, n. 1, p. 244) : « la personne signifie la possibilité de récapitulation de tout, le salut de tous dans la personne de l’un, la manifestation de notre vérité commune dans l’existence du prophète et du martyr. C’est pourquoi l’homme qui ‘mourra’ dans son individualité pour vivre l’amour total et le don de soi total, récapitule dans sa personne la vérité universelle de l’homme, une vérité toute puissante ».
(Conférence Orthodoxie.com 26 juillet 2018)
> icône du Christ avec Zachée. Source: Sagesse Orthodoxe"
LES PETITS CHANTEURS A LA
CROIX DE BOIS, ILS SONT
AIMES DE TOUS, OU
PRESQUE...DÉCOUVREZ-LES...
Depuis 2014, les Petits chanteurs à la Croix de Bois sont installés à Autun en Bourgogne. Agés de 9 à 15 ans, ils viennent de toute la France suivre leurs études et les répétions pour donner 70 concerts par an et effectuer des tournées à l’étranger. Ambassadrice de la France, la manécanterie des Petits chanteurs à la Croix de Bois comptent parmi les choeurs de garçons les plus réputés au monde. Leurs chants et leurs voix cristallines touchent tous les publics, même ceux éloignés de l’Eglise viennent les écouter. La vie partagée en internat favorise la fraternité, la solidarité et l’amitié entre les garçons. Une expérience qui forge les caractères, une expérience pour la vie.
videotheque.cfrt.tv
Ne soyez pas surpris que vous tombiez tous les jours.
N'abandonnez pas, mais tenez bon, courageusement, sur votre chemin. Et assurément, l'Ange qui vous garde honorera votre patience.
(Saint Jean Climaque) ------------------------------------------------ Não se surpreenda que você caia todos os dias.
Não desista, mas segure-se, bravamente, no seu caminho. E certamente, o Anjo que irá mantê-lo honrará sua paciência.
(São João Clímaco) ------------------------------------------------ Do not be surprised that you fall every day.
Do not give up, but hold on, bravely, on your way. And surely, the Angel who will keep you will honor your patience.
(St. John Climacus) ==================================================== Dieu est la lumière qui m'éclaire, et j'aurais peur ?
Dieu est la lumière qui m'éclaire, et j'aurais peur ?
Dieu est le garant de mon existence, et vous voudriez que je tremble ?
[...]
Je ne demande qu'une chose, une seule chose et je la demande bien !
Dieu tous les jours de ma vie comme une maison pour y habiter !
Psaume 26 traduit par Paul Claudel ----------------------------------------------------------------
Deus é a luz que me ilumina e eu ficaria com medo?
Deus é a luz que me ilumina e eu ficaria com medo?
Deus é o fiador da minha existência e você gostaria que eu tremesse?
[...]
Eu só peço uma coisa, uma coisa e peço por ela!
Deus todos os dias da minha vida como uma casa para morar!
Salmo 26 traduzido por Paul Claudel -------------------------------------------------------------------
God is the light that enlighten me, and I would be afraid?
God is the light that enlighten me, and I would be afraid?
God is the guarantor of my existence, and you would like me to tremble?
[...]
I only ask for one thing, one thing and I ask for it!
God every day of my life as a house to live in!
Psalm 26 translated by Paul Claudel
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
saint Benjamin de Petrograd et les martyrs de l'international-socialisme en Russie
Commémoration aussi ce jour de saint Benjamin de Petrograd, une des innombrables victimes de l'international-socialisme (d'origine germanique) qui a écrasé la Russie pendant 7 décénnies
Du site "S.O.S totalitarismes" (intéressant à visiter si un ami désinformé veut vous vanter les mérites du communisme "non-trahi", version "pure de Lénine"...) : http://users.skynet.be/sostotalitarismes/SOS4.htm (extrait) "Extraits de A. N. Yakovlev, de l'Académie des Sciences Russe, Obschaya Gazeta, N° 3, 20/1/2000 : http://www.og.ru/archieve/03/mat/its1.shtml Dès 1918, on fusille les prêtres dans toute la Russie. Le métropolite de Kiev Vladimir, est mutilé, écartelé, fusillé et jeté nu à la profanation. Le métropolite de Pétersbourg, Benjamin qui devait succéder au patriarche fut transformé en une colonne de glace. D'abord, on l'aspergea d'eau alors qu'il gelait, ensuite on le noya. L'évêque de Tobolsk Hermogène, qui avait accompagné volontairement l'empereur en exil fut attaché vivant à une locomotive et réduit en morceaux. L'archevêque de Perm Andronique, qui avait été missionnaire au Japon, fut enterré vivant. L'archevêque de Tchernigov Basile fut crucifié et brûlé vif. Les documents témoignent de ce que de nombreux prêtres, moniales et moines furent soumis aux tortures les plus barbares, furent crucifiés sur les iconostases, furent plongés dans du goudron bouillant, furent scalpés, furent étranglés avec des étoles, "reçurent la communion" avec du plomb fondu, furent noyés sous la glace." (un site internet à visiter en son entièreté, il dénonce le vrai Lénine, loin de l'iconographie officielle dûe à l'intelligentsia staliniste de France)
Du site de la représentation de l'Eglise Russe Orthodoxe auprès des Institutions Européennes, quelques lignes sur les terribles persécutions qui décimèrent l'Eglise en Russie, et dont le saint métropolite Benjamin fut une des victimes. : http://orthodoxeurope.org/page/14/7.aspx " 'Qui nous séparera de l'amour du Christ?' Discours lors de la présentation du livre d'Andrea Riccardi "Ils sont morts pour leur foi» (Bruxelles, 14 avril 2003) Evêque Hilarion Alfeyev [alors archévêque d'Autriche et représentant de l'Eglise Russe auprès de l'Union Européenne. jmz] Le livre du professeur Riccardi "Ils sont morts pour leur foi" (Paris: Plon/Mame, 2002) représente un apport important à l'histoire des martyrs de l'Eglise chrétienne. Le livre est consacré aux martyrs du XX siècle, pas seulement à ceux de l'Eglise catholique à laquelle l'auteur appartient, mais également aux martyrs et confesseurs d'autres confessions chrétiennes. Un des principaux chapitres est consacré aux persécutions de l'Eglise en URSS de 1917 jusqu'à la fin des années 80. "Jamais l'histoire de l'Eglise n'avait connu de persécutions aussi systématiques et longues que dans ce pays à cette période. Aux premiers siècles du christianisme les persécutions avaient un caractère local et ne duraient généralement pas plus de quelques années. La persécution la plus terrible de Dioclétien et de ses successeurs, commencée en 303 ne s'est poursuivie que 8 ans. Les persécutions dans l'Union soviétique ont concerné un pays entier qui constituait la sixième partie de la terre; elles ont touché tous les domaines - scolaires, administratifs, scientifiques - toutes les couches sociales et tous les âges - à commencer par les enfants soumis à une éducation athée et aux persécutions pour leur foi dans les écoles maternelles et secondaires, jusqu'au vieillards. Plus de 100 millions de fidèles orthodoxes de Russie subirent tous, sans exception, des persécutions diverses, injustices, discrimination, à commencer par les affronts et le chômage jusqu'à l'exécution", souligne N. Emelianov ("Evaluation de la statistique des persécutions de l'Eglise orthodoxe russe"). L'Eglise orthodoxe russe en a souffert particulièrement. La persécution contre elle a commencé dès l'accession des bolcheviques au pouvoir. En janvier 1918 le patriarche Tikhon écrivit: "La sainte Eglise orthodoxe du Christ vit actuellement un temps difficile en Russie: des ennemies manifestes ou latents de la vérité du Christ se sont dressés contre elle et tentent de faire périr l'ouvre du Christ... Nous vous exhortons tous, enfants fidèles de l'Eglise: défendez notre Sainte Mère humiliée et persécutée_ Et s'il faut souffrir pour l'ouvre du Christ nous vous appelons à ces souffrances avec nous par les paroles du saint apôtre: `Qui nous séparera de l'amour du Christ: chagrin, peine, persécution, famine, nudité, malheur ou glaive?' (Rom. 8, 35)". Pendant la guerre civile du début des années 20 un grand nombre de fidèles orthodoxes, dont les évêques, les prêtres et les moines, fut fusillé et incarcéré. Un de ceux qui a souffert pendant la campagne de la nationalisation des biens ecclésiaux fut le métropolite Benjamin de Petrograd. La veille de son exécution il écrivit dans sa prison: "Dans mon enfance et adolescence je me passionnais pour la lecture des vies des saints dont l'héroïsme m'impressionnait; je regrettais de toute mon âme que les temps avaient changé et qu'il n'y avait plus d'occasion de vivre ce qu'ils avaient vécu. Mais les temps ont changé de nouveau la possibilité se présente de souffrir pour le Christ de la part des siens et des étrangers. Il est difficile de souffrir, mais au fur et à mesure que nos peines augmentent, abondent aussi la grâce et la consolation de Dieu". Dès les premiers jours de leur existence les autorités soviétiques se sont donné comme objectif l'élimination totale et cruelle de l'Eglise orthodoxe. Cette décision transparaît dans la lettre de Lénine du 19 mai 1922 au sujet de la nationalisation des biens ecclésiaux adressée aux membres du Bureau politique: "L'enlèvement des biens, en particulier de ceux des laures, monastères et églises riches doit être effectué avec une résolution impitoyable, sans s'arrêter sous aucun prétexte et dans les délais les plus brefs possibles. Plus on pourra fusiller de bourgeois et ecclésiastiques réactionnaire, mieux ce sera." Les persécutions contre l'Eglise, commencées par Lénine et ses collaborateurs, furent poursuivies par Staline. Elles ont pris une grande ampleur en 1937 où des centaines des milliers de chrétiens furent fusillés par fausse accusation d'activité anti-soviétique. Vers la fin des années 30 tous les monastères, toutes les écoles théologiques et presque toutes les paroisses de l'Eglise russe furent fermés. Parmi les 60.000 églises ouvertes vers 1917, moins d'une centaine ne furent pas fermées vers 1939 dans tout le pays. Parmi 300 évêques d'avant la révolution, seulement 4 étaient en liberté. La plus grande partie de l'épiscopat et du clergé fut exécutée; ceux qui y avaient échappé, terminaient leurs jours dans les camps de concentration. Le changement de la politique de l'Etat et le rétablissement de la vie ecclésiale n'ont commencé que pendant la seconde guerre mondiale et étaient les conséquences de la tragédie de tout un peuple. Cependant, ce renoncement à l'objectif de déraciner l'Eglise ne signifiait pas la fin des persécutions. Dans une mesure moindre, les arrestations des évêques, des prêtres et des laïcs engagés se poursuivirent après la guerre. Sous Khrouchtchev (fin des années 50 et les années 60) une nouvelle vague de persécutions s'est déclarée, pendant laquelle plus de la moitié de 10.000 églises ouvertes en 1953 fut fermée. Il est difficile d'évaluer le nombre de ceux qui ont souffert pour le Christ sous le régime soviétique. Des sources diverses parlent de 500.000 à un million de personnes. Parmi eux 100.000 furent des clercs. Evidemment, les noms de tous ces martyrs ne sont pas connus. Pendant les premières années de la révolution les persécutions se sont déroulées partout avec un sadisme et une haine singuliers; il ne reste aucune trace de bien des cas de ce genre. Ce ne sont que des renseignements bien pauvres qui atteignaient l'émigration et pouvaient être publiés. C'est pourquoi les noms de plusieurs milliers de martyrs ne seront jamais glorifiés sur cette terre. Mais Dieu les connaît tous. L'Eglise aussi garde le souvenir de ces nombreux martyrs anonymes. Pour cette raison le concile épiscopal de l'Eglise russe de 2000 a pris la décision de canoniser ensemble avec des centaines de néo-martyrs et confesseurs dont les noms sont connus, les nombreux autres dont Dieu seul se souvient. A la fin du deuxième millénaire chrétien, lorsque le monde célébrait le jubilé de l'Incarnation de Dieu, l'Eglise russe a offert au Christ le fruit de ses souffrances, sa Golgotha, un grand chour de martyrs et de confesseurs, ceux "à qui il fut donné non seulement de croire en Christ, mais également de souffrir pour lui" (Phil. 1, 29). La glorification de ces saints est un grand évènement spirituel pour notre Eglise qui témoigne de l'action incessante de l'Esprit dans l'Eglise du Christ, de l'union entre les chrétiens d'aujourd'hui avec leurs glorieux prédécesseurs. "Dans nos jours troublés, le Seigneur a fait surgir de nouveaux martyrs, écrivait en 1918 le saint patriarche Tikhon, si le Seigneur nous envoie des épreuves, des persécutions, des chaînes, des souffrances et même la mort, nous supporterons tout patiemment, croyant que cela nous adviendrait non sans la volonté divine et que notre exploit ne restera pas stérile, mais sera comme les souffrances des martyrs chrétiens qui ont gagné le monde à l'enseignement du Christ". Les attentes de ce saint sont en train de se réaliser, car l'Eglise en Russie et en dehors de ses frontières renaît sur le sang des martyrs. [...]"
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Dimanche 10, Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel, programme habituel.
*Tous les 22,, Petit Pèlerinage autour des reliques de St Charbel et Sainte Rita
*Tous les 29, Petit Pèlerinage à Saint Michel Archange
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¤DIMANCHE 5 AOÛT, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala
RÉUNION DE TRAVAIL
10h30, Messe suivie du programme habituel (Prière pour l'unité,réception des fidèles...), départ le lundi matin des "Vacances familiales" vers le Sud-Ouest.
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¤MERCREDI 15 AOÛT, Grand Pèlerinage annuel de l'Assomption à Notre-Dame de Miséricorde
10h30, Messe suivie de la Procession Mariale et du Renouvellement de la Consécration de la France à Marie Reine et, par elle, au Christ son Roi. Repas fraternel et programme habituel(Prière pour l'unité,réception des fidèles...)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
NANTES(Relais Paroissial et Groupe de Prière Saint Charbel):
¤ PLUS DE PERMANENCES PASTORALES JUSQU’À LA RENTRÉE SCOLAIRE, cependant, JEUDI 5 et Vendredi 6 JUILLET, VISITES DES FAMILLES ET DES MALADES, BENEDICTIONS DES LIEUX, *18h, Messe. En AOÛT, AUCUNE PERMANENCE PASTORALE EN RAISON DES "VACANCES FAMILIALES".
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# Paroisse d'Aquitaine et Sud-Ouest
ANGOULÊME(Jauldes):
¤ DIMANCHES 8 et
12 et 26 AOÛT . Programme habituel.
ANGOULÊME (Jauldes):
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES. Tel:05.45.37.35.13
PÉRIGUEUX(La Chapelle Faucher) ¤SAMEDIS 21 JUILLET et 25 AOÛT *10h30, Messe, suivie d'un repas fraternel,réception des fidèles
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530 LA CHAPELLE FAUCHER. Tel:05.45.37.35.13
NANTES(Relais Paroissial et Groupe de Prière Saint Charbel):
¤ PLUS DE PERMANENCES PASTORALES JUSQU’À LA RENTRÉE SCOLAIRE, cependant, JEUDI 5 et Vendredi 6 JUILLET, VISITES DES FAMILLES ET DES MALADES, BENEDICTIONS DES LIEUX, *18h, Messe. En AOÛT, AUCUNE PERMANENCE PASTORALE EN RAISON DES "VACANCES FAMILIALES".
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# Paroisse d'Aquitaine et Sud-Ouest
ANGOULÊME(Jauldes):
¤ DIMANCHES 8 et
22 JUILLET (Pèlerinage à SAINT CHRISTOPHE, BENEDICTION DES VOITURES),
12 et 26 AOÛT . Programme habituel.
ANGOULÊME (Jauldes):
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES. Tel:05.45.37.35.13
PÉRIGUEUX(La Chapelle Faucher) ¤SAMEDIS 21 JUILLET et 25 AOÛT *10h30, Messe, suivie d'un repas fraternel,réception des fidèles
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530 LA CHAPELLE FAUCHER. Tel:05.45.37.35.13
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
ATTENTION : Mesdames,Messieurs Vu le coût du carburant, le Pèlerinage qui était programmé ce Week-end à Sainte Anne d'Auray est ANNULÉ faute de motivation de la part des fidèles et de suffisamment d'inscrits. LE PROGRAMME SERA DONC CELUI QUI EST HABITUEL LE 29 à CHANDAI ( Brevilly ) Bon Week-end à vous.
Prochains Pèlerinage Syro-Orthodoxe des Chrétiens de Saint Thomas à Sainte Anne d'Auray Samedi 28 et Dimanche 29 JUILLET 2018
¤Jeudi 26 Juillet, mémoire liturgique de Sainte Anne. A 10h30 au Monastère, Messe du jour suivie d'un repas fraternel et, l'après-midi d'un Pèlerinage à Sainte Anne du Perche, Notre-Dame de Pitié et Montligeon.
NOTA: La plupart des fidèles travaillant, la solennité de Sainte Anne est reportée, selon l'usage au Dimanche le plus proche. Dès lors, la Solennité commence aux premières Vêpres le Samedi à 17h.
C'est pourquoi les Participants à ce Pèlerinage devront arriver pour la Messe de Vigile, soit le Samedi à 17h.
DIMANCHE 29 JUILLET, 10ème Dimanche
après la Pentecôte, Pèlerinage à SAINTE ANNE
d'AURAY
Programme:
¤Samedi 28 à 17h, Messe de Vigile au Monastère (Logement sur place)
¤Dimanche 29, départ du Monastère à 6h du matin
INSCRIVEZ-VOUS VITE !
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INSCRIVEZ-VOUS VITE !
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
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Si vous ne pouvez pas participer à ce pèlerinage mais que vous souhaitez que nous portions vos intentions de prières, n'hésitez-pas à nous les communiquer à l'adresse ci-dessus.
O par beatum Joachim et Anna ! Vobis omnis creatura Obstricta est ; per vos enim donum omnium donorum Praestantissimum Creatori obtulit, nempe castam Matrem quae sola Creatore digna erat.
O couple trois fois heureux de saint Joachim et de sainte Anne ! Vous avez à notre reconnaissance un droit imprescriptible : grâce à vous, nous avons pu offrir à notre Dieu le don le plus sensible à son cœur, une mère vierge, la seule mère digne du Créateur.
S. Joan Dam., Orat. I de nat. B. M. V
Il y avait en Israël un homme appelé Joachim, de la tribu de Juda. Il était pasteur de brebis et servait Dieu dans la simplicité et la bonté de son cœur. Uniquement occupé de son troupeau, il en consacrait le produit à l’entretien des pauvres craignant Dieu et fidèles à sa loi. De tout ce qu’il recueillait, soit laine, soit agneaux, il faisait trois parts : l’une était pour les veuves, les orphelins, les pauvres et les voyageurs ; la seconde était pour les veuves, les orphelins, les pauvres et les voyageurs ; la seconde était pour le temple, et la dernière pour lui, ses serviteurs et l’entretien de sa maison. Cette conduite attirait la bénédiction du ciel sur son troupeau, qui se multipliait à tel point, qu’il n’avait point son pareil en Israël. A l’âge de vingt ans, Joachim avait épousé Anne, de la tribu de Juda, comme lui, et de la famille de David. Il avait vécu vingt ans avec elle sans avoir d’enfant.
Un jour de fête, Joachim s’était mêlé à ceux qui offraient de l’encens, et apportait comme eux ses présents. Un prêtre nommé Ruben, l’ayant aperçu, s’approcha et lui dit : " Pourquoi te mêles-tu à ceux qui sacrifient au Seigneur, toi dont Dieu n’a point béni le mariage, et qui n’as point donné d’enfant à Juda ? " Humilié ainsi devant tout le peuple, Joachim sortit du temple en pleurant, mais ne retourna point à sa maison ; il alla rejoindre son troupeau, et, prenant avec lui ses pasteurs, il s’enfonça au loin dans les montagnes, et Anne, son épouse, fut pendant cinq mois sans en apprendre aucune nouvelle. Cependant elle pleurait et répétait dans ses prières : " Seigneur, Dieu d’Israël, Dieu fort, pourquoi m’avez-vous privé d’enfant ? pourquoi avez-vous éloigné de moi mon époux ? Voilà que cinq mois se sont passés, et je ne le vois point ; j’ignore s’il est mort et si on lui a donné la sépulture ".
Un certain jour qu’elle pleurait ainsi, elle se retira dans l’intérieur de sa maison, et, tombant à genoux, elle répandit avec abondance ses soupirs et ses vœux devant le Seigneur. Son oraison finie, elle avait fait effort pour dissiper sa douleur, elle avait quitté ses vêtements de deuil, orné sa tête et revêtu sa robe nuptiale. Vers la neuvième heure, elle descendit se promener dans son jardin. Là était un laurier sous lequel elle s’assit et fit à Dieu cette prière : " Dieu de mes pères, écoutez-moi et bénissez-moi comme vous avez béni Sara, à laquelle vous avez donné un fils ". Et, élevant les yeux, elle aperçut sur le laurier un nid de passereaux et se prit à pleurer. " Hélas ! à qui me comparer ? " disait-elle en elle-même. " De qui suis-je donc née pour être ainsi la malédiction d’Israël ? On me repousse, on me méprise, on me rejette du temple.
" A qui me comparer ? Je ne puis me comparer aux oiseaux du ciel, car les oiseaux du ciel peuvent paraître devant vous, ô mon Dieu !
" A qui me comparer ? Je ne puis me comparer aux animaux de la terre, car les animaux de la terre sont féconds devant vous, Seigneur !
" A qui me comparer ? Je ne puis me comparer aux fleuves et à la mer, car les fleuves et la mer ne sont point frappés de stérilité : ou calmes ou émues, leurs eaux, remplies de poissons, chantent votre louange.
" A qui me comparer ? Je ne puis me comparer aux plaines, car les plaines portent leurs fruits en leur temps, et leur fertilité vous bénit, ô mon Dieu ; "
Que de douleurs dans ces soupirs d’épouse privée des gloires et des joies de la maternité ! Comme ces répétitions expriment bien le désespoir d’une âme accablée de honte, et qui trouve un amer plaisir à se redire son humiliation !
Et comme elle disait ces mots, un ange apparut tout à coup devant elle et lui dit " Ne crains point, il est dans les desseins de Dieu de te donner un enfant, et celui qui naîtra de toi fera l’admiration des siècles jusqu’à la fin des temps ". Ayant ainsi parlé, il disparut. Anne, émue et tremblante d’une telle vision, rentra dans sa demeure et se jeta sur son lit comme morte. Elle passa tout le jour et toute la nuit dans le tremblement et dans la prière. Le jour venu, elle appela auprès d’elle sa servante et lui dit : " Tu sais que je suis seule et dans la peine ; pourquoi n’es-tu pas entrée auprès de moi ? " - " Si Dieu vous a rendue stérile et a éloigné de vous votre époux ", lui répondit en murmurant sa servante, " que puis-je y faire ? " En entendant ce dur reproche, Anne se prit à pleurer à chaudes larmes.
Au moment où un ange apparaissait à Anne pour lui annoncer qu’elle serait mère, un autre messager céleste, dit la légende, se montrait à Joachim dans la montagne où il faisait paître ses troupeaux, et lui donnait au nom du ciel la même assurance.
" De ton sang ", lui disait-il, " naîtra une fille ; elle habitera dans le temple, et le Saint-Esprit descendra en elle, et son bonheur sera au-dessus du bonheur des autres femmes ; son fruit sera béni, elle-même sera bénie et appelée la Mère de l’éternelle bénédiction. C’est pourquoi descends de la montagne, retourne auprès de ton épouse, et ensemble rendez grâces au Seigneur ".
Joachim, s’inclina devant lui et reprit : " Si j’ai trouvé grâce devant vous, asseyez-vous un peu dans ma tente, et bénissez votre serviteur ". L’ange lui répondit : " Ne te nomme point mon serviteur, nous sommes tous serviteurs du même Maître. Je ne prendrai point la nourriture que tu me présentes ; ma nourriture, à moi, est invisible, et ma boisson ne peut être connue des hommes. Ne me presse donc point de m’asseoir sous ta tente, et offre en holocauste à Dieu les mets que tu voulais me servir ".
Joachim, ayant offert le sacrifice que l’ange lui avait ordonné, retourna dans sa maison, où sa femme l’accueillit avec des transports d’allégresse. Neuf mois après, Anne accoucha d’une fille, à laquelle elle donna le nom de Marie, et qu’elle nourrit elle-même de son lait. Sainte Anne, selon Suarez et une foule de théologiens catholiques, a enfanté sans douleur et sans honte celle qu’elle conçut sans lui transmettre la tache de notre origine. Et, s’il est permis de soupçonner que cette grande âme avait appris par les anges du ciel quelque chose des destinées réservées à Marie, où prendre des paroles capables d’exprimer les joies de son cœur maternel, quand elle donnait son lait à celle qui devait un jour donner le sien à son Dieu ?
Anne, dit la légende, présenta son enfant au temple, à ce temple d’où elle a été chassée autrefois à cause de sa stérilité. Comprend-on sa fierté maternelle et le délire de sa joie, en voyant venir à elle avec respect ces prêtres qui l’avaient précédemment expulsée ? Elle arracha son enfant des mains des prêtres qui venaient de le bénir, le porta à sa mamelle, et chanta ce cantique devant tout le peuple :
" Je chanterai les louanges du Seigneur mon, Dieu, parce qu’il m’a visitée et qu’il a enlevé de dessus moi l’opprobre dont me couvraient mes ennemis.
" Le Seigneur a mis en moi le fruit abondant de sa justice.
" Qui annoncera aux fils de Ruben que Anne la stérile allaite ?
" Ecoutez, écoutez, tribus d’Israël, voici que Anne allaite ! "
Certes, jamais cri de triomphe n’a éclaté avec plus de puissance, jamais cœur de femme n’a bondi avec plus d’élan. Que d’ivresse et de noble orgueil dans cet appel aux douze tribus, et comme ce chant a une forme antique et grandiose !
Ici, le fil de la tradition devient si délié, qu’il se rompt sans cesse, et le reste de la vie de sainte Anne est presque entièrement conjectural. Cette mère qui avait obtenu la Vierge d’Isaïe après tant de jeûnes et de larmes, qui avait reçu de la Reine des anges le premier baiser, le premier regard, la première caresse, qui avait entouré son enfance de tant d’amour, qui l’avait emportée dans ses bras au Seigneur et l’avait déposée en pleurant dans son sanctuaire, ne reparaît qu’un instant sur la scène, et c’est pour mourir.
Joachim, qui n’était point un artisan comme Joseph, cultivait, suivant toute apparence, le petit héritage de ses aïeux, et jouissait d’une heureuse médiocrité. L’âge et le labeur usèrent ses forces. Le père bien-aimé de Marie tomba gravement malade ; il demanda sa fille : Marie vint. Au moment où le vieillard étendait ses mains bénissantes, une révélation d’un haut lui fit voir tout à coup les glorieuses destinées où le ciel appelait sa fille. La joie des élus se répandit sur sa face vénérable ; il baisa les bras, inclina la tête et mourut. Les dernières larmes que la Vierge répandit sur ce saint patriarche, l’un des auteurs de ses jours, étaient à peine séchées, qu’elle eut à déplorer la perte de l’autre. Sainte Anne rassembla ses forces défaillantes pour bénir sa fille, la recommanda à ses proches et s’endormit du sommeil des justes.
1° On peint souvent saint Joachim offrant un petit agneau à l’autel. La légende raconte que, se présentant au temple un jour de fête, il fut repoussé par le prêtre qui le déclara maudit par Dieu à cause de la stérilité de sa femme et indigne de faire accepter son offrande. Humilié ainsi publiquement, l’infortuné mari se retira dans sa maison de campagne pour éviter le mépris de ceux qui l’avaient vu noter d’infamie. Ce fut alors que Dieu le consola en lui faisant connaître qu’il allait devenir père et que son enfant vaudrait, à lui seul, les plus belles familles dont d’autres pourraient s’enorgueillir ; 2° un ange lui annonce qu’il va devenir père ; 3° il est représenté pensif au milieu d’un paysage où l’on voit paître des moutons, parce qu’il s’était retiré à la campagne après l’insulte qu’il avait reçue à Jérusalem ; 4° il rencontre sainte Anne et l’embrassedevant la Porte-Dorée, sous les murs de Jérusalem . Quelquefois un ange les y accompagne. Saint Joachim est sainte Anne s’étaient imposé un exil séparé après l’opprobre du temple. Un ange apparut à chacun d’eux dans la retraite où ils s’étaient isolés et leur dit de retourner à Jérusalem. Pour preuve que Dieu voulait désormais bénir leur union, ils devaient se rencontrer sous la Porte-Dorée. Quelques monuments de la fin du moyen âge ajoutent même à cette scène un lis qui a sa racine sur les lèvres des deux époux, et parfois la fleur qui couronne la tige porte un buste de la Mère de Dieu. Est-il possible d’exprimer d’une manière plus gracieuse la Conception immaculée de Marie ? 5° Rubens a dépeint saint Joachim tenant dans ses bras la VIERGE encore enfant.
Saint Joachim a été pris pour patron par les anciennes Confréries de l’Immaculée Conception à raison sans doute de cette manière de représenter le premier instant où Notre-Dame reçut la vie. Une de ces Confréries existait à Paris, à la paroisse Saint-Séverin, en l’année 1561.
CULTE ET RELIQUES
Le tombeau de saint Joachim se montre encore aujourd’hui aux pèlerins de la Terre Sainte, dans l’église du Saint-Sépulcre de Notre-Dame, dans la vallée de Josaphat, au côté droit du grand autel, avec celui de son épouse sainte Anne et de saint Joseph, époux de la sainte Vierge. Son corps à depuis été transféré à Jérusalem, et une partie de son chef se conserve précieusement à Cologne, dans l’église des machabées.
Le corps de la bienheureuse Anne, mère de la Vierge Marie, transporté en France par la barque de Provence de la chapelle sépulcrale de Notre-Dame de Josaphat où il reposait près de celui de saint Joachim, fut remis, d’après une antique tradition, à l’église d’Apta Julia, par une faveur insigne de Dieu. Le très-ancien martyrologe d’Apt mentionne cette translation. Trithemius, De laudibus sanctae Annae, Joannes de Montevilla, In itinerario, disent que le corps de sainte Anne fut transporté d’Orient en Occident et déposé dans les Gaules. Plusieurs voyages en Orient, notamment celui du Père Nau, en parlent.
Mais le temps des persécutions s’avançant à grands pas, le bienheureux Auspice, premier évêque d’Apt, le cacha dans une sorte d’armoire pratiquée dans le mur de la crypte la plus basse, qui existe encore aujourd’hui. Il plaça devant les reliques une lampe allumée qui ne s’éteignit qu’en 792, le jour de leur découverte. Le saint évêque ayant ensuite très-diligemment muré la crypte, de manière à la rendre impénétrable, et les confidents du secret, qui avaient connaissance du lieu, étant morts, la crypte resta inconnue aux hommes pendant sept siècles, et les reliques de sainte Anne furent préservées ainsi grâce à la prévoyance de saint Auspice, dans les irruptions des Alains, des Suèves, des Vandales et autres barbares qui ravagèrent la Provence, et les dévastations horribles des Sarrasins, après la défaite totale desquels le glorieux Charlemagne eut le bonheur de les découvrir.
Charlemagne vint séjourner à Apt aux approches de la fête pascale, après avoir pacifié la Provence par la défaite des Sarrasins, dans la plaine qui s’étend entre la montagne de Cordes et la colline de Montmajour. Le souvenir de cette bataille, où la dernière espérance de l’islamisme fut détruite, s’est conservé dans une inscription de l’église de Montmajour-lez-Arles.
Le premier soin de Charlemagne, après son arrivée à Apt, fut de faire reconsacrer par Turpin l’église cathédrale qui avait été polluée par un culte impie. Tandis qu’un concours extraordinaire de grands seigneurs et de peuple assistait à cette solennité, et pendant que la population répandue à l’entour rendait à Dieu, dans son ravissement, des louanges à l’occasion de son sanctuaire restitué, le Seigneur, enveloppant de son amour les vœux pieux de la cité et la foi ardente de Charlemagne, découvrit, par un miracle éclatant et une faveur inespérée, le trésor inconnu des reliques de sainte Anne.
Un jeune homme du nom de Jean, âgé de quatorze ans, aveugle, sourd et muet de naissance, fils du baron de Caseneuve, était présent dans le sanctuaire. Pendant quelque temps, on vit ce jeune homme paraître écouter un certain avertissement céleste. Bientôt il commença, en frappant sur une levée de degrés menant au maître-autel, à faire signe qu’on creusât profondément le sol, afin que, les degrés enlevés, on vit ce qui était peut-être caché dessous. L’office divin était troublé par là, sans qu’il fût au pouvoir des gardes ni des autres officiers de retenir ce jeune homme. Cependant, tous les assistants étant surpris par la nouveauté du fait, le prince, présageant un miracle, donna ordre de se conformer aux vœux si vivement exprimés par l’adolescent.
On enlève à l’heure même les marches de la montée indiquée, et on découvre aussitôt une porte fermée de grosses pierres qui fait présager quelque chose de remarquable. Les ouvriers ayant ouvert cette porte à coups de marteau, on vit une entrée et une descente de degrés qui conduisit dans une grotte souterraine artistement travaillée. C’était la crypte où le bienheureux Auspice, apôtre des Aptésiens, avait coutume de nourrir par la parole sainte et les Sacrements le peuple qui lui était confié.
L’aveugle Jean marchait le premier, indiquant le chemin avec une telle sûreté, que Charlemagne fut obligé de le faire tenir près de lui pour qu’il ne fût pas foulé aux pieds des curieux. Le jeune homme faisait toujours comprendre du geste qu’on creusât plus avant la terre à la partie du mur qu’il signalait. On descendit enfin dans un souterrain long et étroit ; mais là une lumière extraordinaire apparaissant entoura les assistants. La crypte inférieure étant enfin ouverte, tandis que tous, pleins d’admiration, regardent une lampe ardent placée devant une sorte d’armoire murée, le roi lui-même, le clergé et les grands de la cour, accourent tout joyeux vers la mystérieuse clarté, qui s’éteignit aussitôt au contact de l’air.
Chose admirable ! voilà que Jean, ayant tout à coup les yeux ouverts, ainsi que les oreilles, et la langue déliée, s’écrie : " Dans cette ouverture est le corps de sainte Anne, mère de la très-sainte Vierge Marie, Mère de Dieu ".
Tous les spectateurs, remplis d’étonnement, poussent mille acclamations de joie. Cependant le très-pieux roi ordonne d’ouvrir la niche. Aussitôt une odeur semblable à celle du baume se répand et le dépôt sacré, attesté par un si grand miracle, apparaît renfermé dans une caisse de cyprès, enveloppé d’un voile précieux, et certifié par cette inscription : " Ici est le corps de la bienheureuse Anne, mère de la Vierge Marie ". La caisse ouverte, une odeur suave se répandit dans l’une et l’autre crypte pour la confirmation du miracle. L’archevêque Turpin, ayant pris la caisse, la mit entre les bras de Charlemagne pour la lui faire baiser en signe de joie et de consolation.
Le pontife rendit grâces à Dieu, auteur cette miraculeuse invention, qui avait manifesté le corps vénérable de l’aïeule du Christ pour être la protection et le secours de la ville d’Apt.
Charlemagne ordonna de faire consigner dans des écrits le récit de tous les faits, tels qu’ils s’étaient passés, et d’en référer au souverain Pontife, de qui ils furent approuvés par un diplôme qu’il délivra. L’empereur, voulant néanmoins en instruire le premier pape Adrien, lui écrivit une lettre que l’on possède encore.
Pendant la Révolution, les précieuses reliques conservées à Apt ne furent pas profanées. Une partie des dons offerts par les pèlerins échappèrent au bouleversement social et sont aujourd’hui l’ornement et la gloire de cette église.
C’est de la ville d’Apt que sont sorties toutes les reliques de sainte Anne, que l’on peut voir et vénérer maintenant ailleurs.
Le couvent de la Visitation de Chartres a le bonheur de posséder une petite partie du chef de sainte Anne.
Mais nulle part sainte Anne n’est aussi honorée qu’au pèlerinage qui porte son nom près d’Auray, chef-lieu de canton du Morbihan, arrondissement de Lorient. Ce pèlerinage, depuis longtemps oublié, se renouvela en 1624. Sainte Anne, comme il a été constaté par les enquêtes juridiques les plus multipliées et les plus minutieuses, apparut plusieurs fois, en plusieurs endroits, à diverses heures du jour et de la nuit, à Yves Nicolazic, laboureur de la paroisse de Pluneret, près d’Auray, diocèse de Vannes, et du village de Kerauna (mot qui signifie, en breton, la même chose que la ville d’Anne, en français).
Nicolazic devait une réparation à sainte Anne au nom de ses ancêtres. Car ceux-ci, en cultivant la pièce de terre du Bocennu, où il restait encore des vestiges de l’antique chapelle de la Sainte en avaient tiré de temps à autre des pierres de taille qu’ils avaient amassées, et dont le père d’Yves avait bâti, en 1614, une grange où l’on distinguait des pierres qui avaient servi à quelque fenêtre d’église. Tantôt Yves Nicolazic entendait un grand bruit, se trouvait environné d’une grande lumière, au milieu desquels sainte Anne lui apparaissait. Tantôt, il voyait cette Sainte qui, la nuit, marchait devant lui, un flambeau à la main. Quelquefois, il n’apercevait que le flambeau et la main qui le tenait. L’aïeule du Sauveur avait la forme d’une vénérable dame, éblouissante de éblouissante de beauté, avec des vêtements blancs comme neige. Elle lui apprit que, dans le Bocennu, il y avait autrefois une chapelle dédiée à son nom, ruinée depuis neuf cent quatre-vingt-quatre ans et six mois (c’est-à-dire l’an 699). Elle désirait que cette chapelle fût rebâtie. Guillemette le Roux, femme de Nicolazic, se levant du lit le 6 mars, trouva sur sa table, au lieu même où son mari avait vu auparavant une main avec un cierge allumé, douze quarts d’écus, monnaie de France, dont quelques-uns étaient de l’an 1613 et d’autres de date inconnue, marqués à divers coins avec des lettres que personne ne pouvait expliquer. Plus tard, on se disputa ces pièces mystérieuses comme des objets de dévotion. Enfin sainte Anne ordonna à Nicolazic d’aller dans le champs du Bocennu, où il trouverait, à un endroit qui lui serait indiqué, une statue qui la représentait. En effet, il partit avec des témoins, conduit par une lumière que virent ceux de ses compagnons qui étaient en état de grâce, et, à l’endroit où cette lumière s’arrêta, ils trouvèrent, en creusant, une statue en bois représentant sainte Anne. Quelque temps après, la grange dont nous avons parlé, et qui n’était couverte que de paille, fut entièrement consumée par le feu, sans qu’on pût l’éteindre, quelque quantité
d’eau qu’on y jetât. L’incendie ne gâta rien de ce qui était dans la grange, ni des monceaux de gerbes de seigles qui en étaient tout proche, quoique le vent y dût naturellement porter la flamme. Ce fut donc à la fois un châtiment et un bienfait. L’image de sainte Anne attira bientôt une foule innombrable de pèlerins ; avec leurs offrandes, on bâtit une chapelle : elle fut embellie par les religieux de l’Ordre du Carmel, qui s’établirent dans ce sanctuaire le 21 décembre 1627 ; le roi Louis XIII leur donna une relique de saint Anne en 1639. Urbain, par ses bulles datées du 22 septembre 1638, accorda de grandes indulgences aux pèlerins et à la Confrérie de Sainte-Anne d’Auray. Les religieux furent chassés en 1792, leur couvent et leur église vendus, l’image fut brisée et brûlée, un seul morceau de la figure échappa à la destruction ; on le voit encore dans le piédestal de la nouvelle statue. L’église et le couvent, rachetés en 1815, furent confiés aux Pères Jésuites qui y établirent un petit séminaire. Ils en furent expulsés en 1828. Depuis cette époque, la maison de Sainte-Anne n’a pas changé de destination, elle est encore l’école ecclésiastique du diocèse de Vannes, et la dévotion attire toujours dans son église de nombreux pèlerins. Sainte Anne est aussi en grand honneur dans la Lorraine allemande. Dans le diocèse de Nancy, près d’Albestrolf, chef-lieu de canton de la Meurthe, arrondissement de Château-Salins, on remarque une magnifique chapelle romane de date assez récente, mais construite sur l’emplacement d’autres monuments consacrés à sainte Anne. Ce culte envers l’aïeule de Notre-Seigneur Jésus-Christ est d’origine tellement reculée dans cette partie de la Lorraine, qu’on ne peut facilement en assigner la date. Dès le XIIe siècle, nous trouvons, à l’endroit qui nous occupe, une chapelle dédiée à sainte Anne, qui en avait, suivant la tradition, déterminé elle-même l’emplacement. Aujourd’hui ce lieu de pèlerinage est devenu plus important encore depuis qu’il est enrichi d’une insigne et précieuse relique de sainte Anne, provenant d’Apt, en Provence.
Nous nous sommes servi, pour compléter cette biographie, de La vie et le culte de sainte Anne, chez Girard, libraire à Lyon, 1869 ; La Dévotion à sainte Anne, par X. Matthieu ; Notes localesfournies par MM. Armand, curé-archiprêtre d’Apt, Barrier, vicaire-général de Chartres, et Clément, secrétaire de Mgr l’évêque de Nancy. – Cf Les gloires de sainte Anne d’Auray, par l’abbé Bernard ;Vie des Saints du diocèse de Troyes, par l’abbé Defer ; l’Hagiologie Nivernaise, par Mgr Crosnier.
Cette icône contemporaine, peinte dans le style de Novgorod, illustre le don d'amour entre les parents de la Vierge Marie. C'est l'icône de mariage traditionnellement offerte chez les chrétiens orthodoxes. Elle a été peinte par l'artiste iconographe canadien, Heiko C. Schlieper, en 1987.
Sainte Anne appartenait à ce peuple choisi qui, dans les desseins de Dieu, devait donner naissance au Sauveur des hommes. Elle était de la tribu de Juda et de la race de David. Ses parents, recommandables par leur origine, devinrent illustres entre tous leurs concitoyens par l'éclat d'une vie pleine de bonnes oeuvres et de vertus.Dieu, qui avait prédestiné cette enfant à devenir l'aïeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables.
Après Marie, aucune femme plus que sainte Anne ne fut bénie et privilégiée entre toutes les autres. Toute jeune enfant, elle était douce, humble, modeste, obéissante et ornée des naïves vertus de son âge. Plus tard, comme elle sut bien garder intact le lis de sa virginité! Comme elle dépassait toutes les filles, ses compagnes, par sa piété, par la réserve de sa tenue, son recueillement et la sainteté de toute sa conduite!
Puis, quand il plut à Dieu d'unir son sort à celui deJoachim, combien Anne fut une épouse prévenante, respectueuse, laborieuse, charitable et scrupuleusement fidèle à tous les devoirs de son état, vaquant à propos au travail et à la prière.Dieu lui refusa longtemps de devenir mère; elle se soumit humblement à cette épreuve et l'utilisa pour sa sanctification. Mais à l'épreuve succéda une grande joie, car de Joachim et d'Anne, déjà vieux, naquit miraculeusementCelle qui devait être la Mère du Sauveuret, dans l'ordre de la grâce, la Mère du genre humain. C'est sans doute un grand honneur pour sainte Anne, que d'avoir donné naissance à la Mère de Dieu; mais il lui revient beaucoup plus de gloire d'avoir formé le coeur de Marie à la vertu et à l'innocence!
L'Église célébrera dans tous les âges la piété maternelle de sainte Anne; la gloire de sa Fille rejaillira sur elle de génération en génération.
Le culte de sainte Anne a subi diverses alternatives.
Son corps fut transporté dans lesGaules, au premier siècle de l'ère chrétienne, et enfoui dans un souterrain de l'église d'Apt, en Provence, à l'époque des persécutions romaines.A la fin du VIIIe siècle, il fut miraculeusement découvert et devint l'objet d'un pèlerinage. Mais c'est essentiellement au XVIIe siècle que le culte de sainte Anne acquit la popularité dont il jouit.
De tous les sanctuaires de sainte Anne, le plus célèbre est celui d'Auray, en Bretagne; son origine est due à la miraculeuse découverte d'une vieille statue de la grande Sainte accompagnée des circonstances les plus extraordinaires et suivies de prodiges sans nombre. Sainte-Anne d'Auray est encore aujourd'hui l'objet d'un pèlerinage national.
En breton, sainte Anne est surnommée « Mamm gozh ar Vretoned », c’est-à-dire la grand-mère des Bretons. Des légendes la décrivent comme originaire de Plonévez-Porzay (Gwenc'hlan Le Scouëzec,Guide de la Bretagne(page 457), Coop Breizh, Spézet, 1997).Anatole Le Brazpublie un récit (Magies de la Bretagne, tome 1 -Le Pardon de la mer, page 1088, Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1994) dans laquelle Anne est mariée à un seigneur cruel et jaloux, qui lui interdit d’avoir des enfants. Lorsqu’elle tombe enceinte, il la chasse du château de Moëllien. Son errance avec la petite Marie la conduit à la plage de Tréfuntec où l’attend un ange, près d’une barque. Selon la volonté de Dieu, l'ange l'amène jusqu’enGalilée. Bien des années plus tard, Marie épouse Joseph et devient la mère du Christ. Anne revient en Bretagne pour y finir sa vie dans la prière et distribue ses biens aux pauvres. Toujours selon cette légende, le Christ vient lui rendre visite, accompagné de ses disciplesPierreetJean, et lui demande sa bénédiction, avant de retourner en Terre sainte. Son corps aurait disparu après sa mort, mais des pêcheurs auraient retrouvé une statue à son effigie enbaie de Douardenez. Celle-ci, installée près de l'endroit où Jésus avait fait jaillir une source, est devenue le but du plus ancien pèlerinage consacré à Sainte Anne et a pris le nom deSainte-Anne-la-Palud.
LeGrand Pardonqui, depuis l'antiquité, rassemble des milliers de pèlerins, le dernier week-end d'août de chaque année, est certainement le plus authentique et le plus ancien d'Armorique.
Dans la mythologie du monde celte, une "divine Ana" (di-ana) était déjà réputée pour être la mère de tous les dieux et l'épouse d'un dieu-père jupitérien (un caractère comparable à celui du Jupiter classique). Cette grand-mère, incarnation de la Terre elle-même, était surnommée Matrona, "la Mère divine".
"AppeléeAnaou Dana en Irlande,Annaou Dôn en Galles, elle s'est maintenue comme Ste Anne, la 'Grand-mère de tous les Bretons', en Armorique. [...] "le sol, la terre", [...] une incarnation de la Terre elle-même, ce que confirment son autre appellation fréquente -Ana - 'la Mère, la Nourrice' - sa présentation comme celle qui assure la nourriture des occupants du monde.
En Irlande, "son souvenir s'est perpétué jusqu'à nos jours dans la tradition orale qui situe en effet sa cour féérique - Seanhaile Anann,l'antique Cour d'Ana' - toutes les nuits près deWaterfordenLeinster.
[...] En Armorique, le culte d'Anne, la grand-mère du Christ, ne date, à ce que l'on sait, que du XIIe siècle et son nom n'est attesté plus anciennement que par l'anthroponymie et la toponymie. Le succès de ce culte n'en a pas moins été si important qu'il a valu à Anne le titre de patronne officielle du pays et celui, populaire, deMamm Gozh ar vretoned, la 'Grand-Mère, Ancêtre des Bretons. Connaissant le satut divin éminent d'Ana/Dana en irlande et d'Anna/Dôn au pays de Galles, on ne peut croire que ce ne soit là qu'une 'coïncidence miraculeuse', d'autant plus que déjà l'Antiquité celte, une 'divine Ana', Di-Ana, était déjà réputée comme grande Mère de tous les dieux et épouse du dieu-père identifié à Jupiter..." (Claude STERCKX,La mythologie du Monde celtique, Poche Marabout, Allemagne 2014, p. 218-219)
L'historienne Anne Bernet évoque elle aussi dans son livreClovis et le Baptême de la France, un lien entre Ste Anne et la religion primitive de la Gaule. Elle indique non pas que sainte Anne serait originaire de Bretagne, y aurait vécu avant d'aller en Galilée, puis serait revenue en Bretagne, mais que "le culte d'une déesse-mère chtonienne, maîtresse de la vie et de la mort, associée à l'agriculture, protectrice des troupeaux et des chevaux, parfois identifiée à la lune, aux sources, au feu, et guérisseuse" était répandu en Gaule.
Ce qui est étonnant, c'est que sainte Anne était déjà connue et vénérée chez nous en France, avant l'apparition du christianisme. "Elle est ainsi évoquée, écrit Anne Bernet,selon les lieux et les circonstances, sous le nom d'Eponaou deRigantona...;sous le nom d'Annaou deDana, aïeule des dieux et des hommes...;et parfois sous ceux deBelisima(la 'Très Brillante') ou deRosmerta.
C'est encore sous une autre appellation,la 'Vierge qui enfantera', que la connaissent les druides du collège national de la forêt desCarnutes. Encore très populaire aux premiers temps du christianisme, la déesse a été convertie.
Le sanctuaire de la 'Virgo paritura' correspond à la cathédrale deNotre-Dame de Chartres; tant la croyance des Carnutes en la Vierge-Mère était propre à annoncer le mystère de l'Incarnation. Les sanctuaires d'Annasont devenus ceux de sainte Anne, aïeule elle aussi, mais du vrai Dieu, et que les Bretons nomment toujours'Mamm Goz', grand-mère".
Sources:(1);(2); (3) Claude STERCKX,La mythologie du Monde celtique, Poche Marabout, Allemagne 2014, p. 218-220; (4)Anne Bernet,Clovis et le Baptême de la France, Editions Clovis, 1995, p. 28-30.
Nous n’arrivons pas à avoir d’enfant : quelle prière puis-je dire ?
Une vocation naturelle –
Quand un homme et une femme s’aiment, ils désirent profondément concevoir un enfant. D’une part, que c’est un commandement divin, inscrit dès le Paradis, que de concevoir et d’enfanter, et le désir le plus pur de l’être humain est de faire la volonté de Dieu. D’autre part, l’enfant est la personne grâce à laquelle notre amour, au lieu d’être limité au dialogue de deux personnes, s’ouvre généreusement vers une troisième. Dieu Lui-même, qui peut se suffire à lui-même, est une communion d’amour qui veut que d’autres êtres existent pour les combler de son amour et de sa joie. Nous nous reconnaissons dans nos fils et nos filles, comme le Père céleste se reconnaît dans son Fils bien-aimé, ainsi que nous le révèle le mystère du baptême du Christ au Jourdain.
La prière pour la fécondité
Par la foi nous reconnaissons volontiers que concevoir la vie en synergie avec l’acte divin qui crée une nouvelle personne, relève du miracle et ne dépend pas seulement de notre volonté ou du désir charnel. C’est pourquoi la prière a une place importante, et les époux croyants demandent à Dieu la grâce d’accomplir son commandement de fécondité. Une première prière est celle que nous adressons aux saints ancêtres de Dieu Joachim et Anne qui, attristés par la stérilité, furent réjouis par la fécondité inespérée que leur accorda le Seigneur. Il y a d’autres exemples d’une telle fécondité miraculeuse, pensons à Abraham et Sarah. Le canon des saints Ancêtres se trouve dans le Ménologe (9 septembre). On peut également dire le canon de sainte Anne (25 juillet). Nous proposons, à dire après les offices en question, ou à leur place si le temps manque, une prière appropriée.
Prières pour demander à Dieu la fécondité :
la neuvaine à Sainte Anne
La neuvaine à Sainte Anne peut se faire à tout moment, mais bien sûr plus spécialement du 18 au 26 juillet, le 26 étant la fête liturgique de Sainte Anne. Pour bien accomplir cette Neuvaine, prier avec beaucoup de confiance, recevoir les Sacrements de la Confessio (Aussi appelé "De la Pénitence" ou "De la Réconciliation" et de l’Eucharistie, si possible le 26 juillet même.
Premier jour Glorieuse et bonne Sainte Anne, par la patience avec laquelle vous avez, pendant tant d’années, supporté la peine que vous causait votre stérilité, obtenez-nous une patience inébranlable dans tous les travaux et les maux de cette vie. Amen.
V: Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V: Ô Dieu Saint.
R : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Aboun d’bashmayo
R :Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi † malkoutho Ou-ĥaïlo outeshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.
V : Notre Père.
R : Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. † Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
R : Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †,
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Oraison: Seigneur, Vous qui êtes le Dieu de nos Pères, Vous avez donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Votre Fils: accordez-nous, à leur commune prière, le Salut que Vous avez promis à Votre Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
Deuxième jour Glorieuse et bénie Sainte Anne, par la fervente et continuelle prière avec laquelle vous demandiez à Dieu la cessation de votre stérilité, obtenez-nous le don d’oraison pour que nos cœurs soient féconds en vertus. Amen.
V: Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V: Ô Dieu Saint.
R : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Aboun d’bashmayo
R :Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi † malkoutho Ou-ĥaïlo outeshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.
V : Notre Père.
R : Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. † Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
R : Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †,
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Oraison: Seigneur, Vous qui êtes le Dieu de nos Pères, Vous avez donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Votre Fils: accordez-nous, à leur commune prière, le Salut que Vous avez promis à Votre Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
Troisième jour Glorieuse et bénie Sainte Anne, par l’esprit de pénitence dont vous accompagniez vos prières qui les rendait plus puissantes sur le Cœur de Dieu, obtenez-nous la grâce d’unir à l’esprit de prière, l’esprit de mortification pour nous faire acquérir tous les trésors de la Grâce Divine. Amen.
V: Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V: Ô Dieu Saint.
R : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Aboun d’bashmayo
R :Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi † malkoutho Ou-ĥaïlo outeshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.
V : Notre Père.
R : Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. † Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
R : Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †,
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Oraison: Seigneur, Vous qui êtes le Dieu de nos Pères, Vous avez donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Votre Fils: accordez-nous, à leur commune prière, le Salut que Vous avez promis à Votre Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
Quatrième jour Glorieuse et bénie Sainte Anne, par la douce violence que vous avez faite au Cœur de Dieu en répandant d’abondantes aumônes et en vous livrant à d’autres œuvres de Charité, demandez-Lui, pour nous, une Charité semblable, afin qu’Il soit touché de compassion pour nous et qu’Il nous traite aussi avec Miséricorde. Amen.
V: Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V: Ô Dieu Saint.
R : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Aboun d’bashmayo
R :Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi † malkoutho Ou-ĥaïlo outeshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.
V : Notre Père.
R : Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. † Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
R : Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †,
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Oraison: Seigneur, Vous qui êtes le Dieu de nos Pères, Vous avez donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Votre Fils: accordez-nous, à leur commune prière, le Salut que Vous avez promis à Votre Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
Cinquième jour Glorieuse et bénie Sainte Anne, par la confiance avec laquelle vous avez espéré voir l’accomplissement de vos désirs, obtenez-nous une ferme confiance, afin que le Ciel nous accorde toutes sortes de faveurs. Amen.
V: Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V: Ô Dieu Saint.
R : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Aboun d’bashmayo
R :Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi † malkoutho Ou-ĥaïlo outeshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.
V : Notre Père.
R : Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. † Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
R : Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †,
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Oraison: Seigneur, Vous qui êtes le Dieu de nos Pères, Vous avez donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Votre Fils: accordez-nous, à leur commune prière, le Salut que Vous avez promis à Votre Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
Sixième jour Glorieuse et bénie Sainte Anne, par la vive reconnaissance dont vous avez été pénétrée pour Dieu, quand, par un effet de Sa Bonté, vous avez vu cesser votre stérilité, faites que nous soyons toujours reconnaissants envers le Seigneur pour les bienfaits qu’Il nous accorde continuellement et que nous méritions d’en obtenir de nouveaux. Amen.
V: Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V: Ô Dieu Saint.
R : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Aboun d’bashmayo
R :Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi † malkoutho Ou-ĥaïlo outeshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.
V : Notre Père.
R : Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. † Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
R : Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †,
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Oraison: Seigneur, Vous qui êtes le Dieu de nos Pères, Vous avez donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Votre Fils: accordez-nous, à leur commune prière, le Salut que Vous avez promis à Votre Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
Septième jour Glorieuse et bénie Sainte Anne, par le pur et saint amour que vous avez conçu pour Marie, quand vous avez eu le bonheur de devenir sa mère, obtenez-nous d’aimer toujours cette Vierge, votre auguste Fille et notre Mère, afin d’obtenir Sa Miséricorde. Amen.
V: Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V: Ô Dieu Saint.
R : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Aboun d’bashmayo
R :Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi † malkoutho Ou-ĥaïlo outeshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.
V : Notre Père.
R : Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. † Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
R : Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †,
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Oraison: Seigneur, Vous qui êtes le Dieu de nos Pères, Vous avez donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Votre Fils: accordez-nous, à leur commune prière, le Salut que Vous avez promis à Votre Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
Huitième jour Glorieuse et bénie Sainte Anne, par le grand sacrifice que vous avez fait en consacrant, dès ses plus tendres années, votre fille bien-aimée au service du Seigneur, intercédez pour nous, afin que nous puissions faire pour le Seigneur, avec un grand courage, tous les sacrifices qu’Il désire de nous, pour obtenir les bienfaits les plus signalés. Amen.
V: Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V: Ô Dieu Saint.
R : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Aboun d’bashmayo
R :Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi † malkoutho Ou-ĥaïlo outeshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.
V : Notre Père.
R : Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. † Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
R : Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †,
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Oraison: Seigneur, Vous qui êtes le Dieu de nos Pères, Vous avez donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Votre Fils: accordez-nous, à leur commune prière, le Salut que Vous avez promis à Votre Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
Neuvième jour Glorieuse et bénie Sainte Anne, par la Sainteté et la Justice qui ont brillé en vous tous les jours de votre vie, daignez prier le Seigneur de nous accorder la grâce de vivre et de mourir saintement, afin de mériter les récompenses du Ciel qu’Il nous a promises. Amen.
V: Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V: Ô Dieu Saint.
R : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Ô Dieu Saint.
R: ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)
V : Aboun d’bashmayo
R :Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi † malkoutho Ou-ĥaïlo outeshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.
V : Notre Père.
R : Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. † Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
R : Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †,
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Oraison: Seigneur, Vous qui êtes le Dieu de nos Pères, Vous avez donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Votre Fils: accordez-nous, à leur commune prière, le Salut que Vous avez promis à Votre Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
Invocation
Glorieuse sainte Anne, pleine de bonté pour ceux qui vous invoquent, pleine de compassion pour ceux qui souffrent, me trouvant accablé d’inquiétudes et de peines, je me jette à vos pieds en vous suppliant humblement de prendre sous votre protection l’affaire qui m’occupe. Je vous la recommande instamment et vous prie de la présenter à votre Fille et notre Mère la très Sainte Vierge et à la Majesté divine de Jésus-Christ pour m’en obtenir une issue favorable. Ne cessez pas d’intercéder, je vous en supplie, que ma demande me soit accordée par la divine miséricorde. Amen.
Sainte Anne, si propice à tous ceux qui souffrent et qui vous implorent avec confiance, priez pour nous.
Prière d’une Mère pour ses Enfants à Sainte Anne
Ô glorieuse sainte Anne, Patronne des familles chrétiennes, je te présente mes enfants. Je sais que je les ai reçus de Dieu et qu’ils lui appartiennent. Aussi je te prie de m’obtenir la grâce de me soumettre toujours avec eux à la divine Providence. Daigne les bénir, et, en te suppliant de leur obtenir la bénédiction de Dieu, je ne demande en leur faveur ni les honneurs du monde, ni les biens de la terre. Ma prière sera plus chrétienne et plus agréable à tes yeux si je demande avant tout le Royaume de Dieu et sa justice. Je compte, bonne Mère, que tu m’aideras à leur procurer ce qui est nécessaire pour leur assurer une existence digne. Imprime dans le coeur de mes enfants une grande horreur du péché. Éloigne-les du mal. Préserve-les de la corruption du monde. Qu’ils soient toujours animés de sentiments chrétiens. Accorde-leur la simplicité et la droiture du cœur. Apprends-leur à aimer Dieu uniquement, comme tu l’as appris, dès ses plus tendres années, à ta Fille Immaculée, la Bienheureuse Vierge Marie. Ô sainte Anne, tu es le miroir de la patience, obtiens moi la grâce de supporter avec patience et amour toutes les difficultés inséparables de l’éducation de mes enfants. Bénis-nous, mes enfants et moi. Veille sur nous, ô bonne Mère. Fais que nous nous aimions toujours avec Jésus et Marie. Que nous vivions conformément à l’Esprit de Dieu. Afin qu’après cette vie nous ayons le bonheur d’être ensemble, unis à toi, pour toute l’éternité. Amen.
Prière populaire àSainte Anne, Mère de la Sainte Vierge
Glorieuse et Sainte Reine que le ciel admire, que les Saints honorent et que la terre révère ;Dieule Père vous chérit comme la mère de sa Fille bien-aimée ; le Verbe vous aime pour lui avoir donné une mère de laquelle il est né homme et Sauveur des hommes ; le Saint-Esprit vous aime pour lui avoir donné une si belle, si digne et si parfaite épouse ; les anges et les élus vous honorent comme l’arbre sacré qui a produit cette belle fleur qui les récrée, et ce digne fruit qui est leur douce vie ; les justes, les pénitents et les pécheurs vous réclament comme leur puissante avocate auprès deDieu; car, par votre intercession, les justes espèrent l’accroissement des grâces, les pénitents leur justification, et les pécheurs la rémission de leurs crimes. Soyez-nous douce et clémente, et pendant que nous vous honorons et que nous vous invoquons ici-bas, ménagez notre salut dans le Ciel. Usez du crédit que vous y avez en notre faveur, et ne permettez pas que les âmes qui vous vénèrent périssent ; montrez-vous toujours le refuge des pécheurs, l’asile des coupables, la consolation des affligés, et l’assurance de vos fidèles serviteurs ; défendez notre cause maintenant et à l’heure de notre mort : je vous en prie par tout l’amour que vous eûtes sur la terre pour mon Jésus et pour sa mère votre fille, afin que soutenus par vos prières et favorisés de vos mérites, nous puissions jouir un jour la vie éternelle.
Amîn.
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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église