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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 02:40
Mercredi 6 Mai 2015. Eléments pour la méditation :

Lettre de saint Jacques 1,17-21.

Mes biens-aimés, toute grâce excellente et tout don parfait vient d'en haut, et descend du Père des lumières, en qui il n'y a ni changement, ni ombre de vicissitude.
De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité, afin que nous soyons comme les prémices de ses créatures.
Mes frères bien-aimés, vous le savez, que l'homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère.
Car la colère de l'homme n'opère point la justice de Dieu.
C'est pourquoi, rejetant toute souillure et toute excroissance de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été entée en vous, et qui peut sauver vos âmes.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,5-14.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Je m'en vais à Celui qui m'a envoyé et aucun de vous ne me demande : Où allez-vous ?
Mais parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur.
Cependant je vous dis la vérité : il vous est bon que je m'en aille ; car, si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas en vous ; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai.
Et quand il sera venu, il convaincra le monde au sujet du péché, de la justice et du jugement :
Au sujet du péché, parce qu'ils n'ont pas cru en moi ;
Au sujet de la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ;
Au sujet du jugement, parce que le Prince de ce monde est déjà jugé.
J'ai encore beaucoup de choses à vous dire ; mais vous ne pouvez les porter à présent.
Quand le Consolateur, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous guidera dans toute la vérité. Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
Celui-ci me glorifiera, parce qu'il recevra de ce qui est à moi, et il vous l'annoncera.

Mercredi 6 Mai 2015. Eléments pour la méditation :

L’Esprit de Vérité nous fait vivre

Un point de départ capital dans notre cheminement sur cette Terre où la présence de l’Esprit Saint, de l’Esprit de Vérité se substitue à celle de Jésus qui quitte ce monde.

L’un prend le relais de l’autre et l’Esprit est donc la continuation de la Parole de Jésus.

Cet Esprit vient sur les disciples au moment où Jésus les quitte eux qui sont restés si fortement attachés à lui pendant les trois ou quatre ans où Jésus s’est révélé à eux.

Mais qu’en est-il pour nous, 2000 ans après ?

Comment vivre ce passage, nous qui n’avons, bien entendu, ni vu ni connu Jésus directement ?

Je crois que l’Esprit de Vérité, c’est ce qui façonne notre cœur et notre pensée lorsque nous nous imprégnons de la Parole du Christ qui nous est transmise par les Évangiles.

Cette Parole, cet Esprit nous animent.

L’Esprit, c’est comme une source d’énergie qui ne s’épuise jamais.

Il nous donne aussi le jugement dont nous avons besoin pour vivre en chrétiens.

Il transforme profondément notre être.

Dans sa Lettre aux Galates (5, 16-17), St Paul décrit très bien l’Esprit comme opposé à la chair :

-« Frères, je vous le dis : vivez sous la conduite de l’Esprit de Dieu ; alors vous n’obéirez pas aux tendances égoïstes de la chair. Car les tendances de la chair s'opposent à l'esprit, et les tendances de l'esprit s'opposent à la chair. »

Et d’ajouter plus loin (5,22) :

-« Voici ce que produit l’esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité, maîtrise de soi. Face à tout cela il n’y a plus de loi qui tienne. L’Esprit nous fait vivre. »

Voilà finalement ce que nous apporte l’Esprit : une façon de vivre.

Tous ces « choix de Vie » que nous avons faits lorsque nous vivons en chrétiens viennent de l’Esprit que nous recevons par la Parole du Christ.

Nous croyons en Jésus notre Sauveur, et son Esprit de Vérité nous fait vivre.

(Bernard Vollerin)

Mercredi 6 Mai 2015. Eléments pour la méditation :

CONNAÎTRE DIEU…

La dispute du 14ème siècle entre le théologien augustinien Barlaam de Calabre, un scolastique aristotélicien, et saint Grégoire Palamas, qu'il accusait d'hérésie du fait de son hésychasme (l'enseignement chrétien-orthodoxe sur la prière mystique), était importante, car elle démontrait une des divergences majeures entre l'Occident catholique-romain et l'Orthodoxie. Dans cet Occident-là, Dieu pouvait être connu par le biais d'images et de symboles philosophiques, alors qu'en Orthodoxie, l'on pouvait connaître Dieu personnellement, à travers Ses Énergies Incréées. Les moines athonites enseignaient que l'on pouvait expérimenter personnellement Dieu par Ses Énergies, plutôt que par Son Essence Divine. Barlaam affirmait que nul ne saurait faire l'expérience de Dieu, mais uniquement connaître, voire même prouver l'existence de Dieu, par le biais de la logique et de la raison.

Les moines athonites affirmaient être capables d'expérimenter la Lumière Incréée de Dieu par la prière, en particulier par le biais de la Prière de Jésus. Jusqu'à nos jours, c'est là une des différences de base entre l'Orthodoxie et l'Occident catholique-romain, car nous les Orthodoxes nous croyons que nous pouvons arriver à connaître Dieu par Sa divine révélation, noétiquement (par le coeur).

Vladimir Lossky, un des plus grands théologiens chrétiens modernes, a expliqué que la différence entre le christianisme et le catholicisme-romain était due à l'utilisation de philosophie métaphysique païenne (et son rejeton, la scolastique) par l'Eglise Catholique-Romaine, au lieu de l'expérience mystique mais concrète de Dieu (appeléetheoria, contemplation), pour valider les dogmes théologiques catholiques-romains. Des théologiens orthodoxes renommés tels que le père Joannis Romanides et le métropolite Hierotheos Vlachos ont fait le même constat. Vladimir Lossky a exprimé ceci de la manière suivante : la Révélation a créé un abîme entre la vérité qu'elle déclare, et les vérités qu'on peut arriver à découvrir par la spéculation philosophique. C'est pour cela que Lossky affirme que l'Eglise Orthodoxe et le catholicisme-romain sont devenus des "étrangers" l'un à l'autre.

La logique et la raison ont dominé la théologie du christianisme occidental à partir de saint Jérôme et Augustin de Canterbury, avec pour conséquence une approche juridique de Dieu. Cela aboutira à l'enseignement erroné que Dieu aurait demandé du sang pour apaiser une colère face aux péchés de l'humanité. Depuis l'époque du Christ, l'Eglise enseigne au contraire que l'humanité est malade, et que le remède, c'était de nous ramener en pleine communion avec le Dieu Qui nous aime. La sainte Résurrection du Christ n'était pas là comme un sanglant sacrifice en notre faveur, mais c'est le Christ écrasant la puissance de la mort, laquelle était entrée dans le monde à cause de la chute de l'humanité.

Nous sommes guéris, nous retrouvons la plénitude par la grâce de Dieu, et c'est notre héritage véritable que de retrouver la relation avec Dieu. Le Ciel et l'hadès / l'enfer ne sont pas des endroits créés par Dieu pour ceux qui ont été soit bon soit mauvais, mais plutôt une question de relation. Le Feu de Dieu est le Ciel pour ceux qui ont répondu à l'amour de Dieu, et l'enfer pour ceux qui sont restés malades, enfermés dans les ténèbres du péché, et dont l'ego a fermé la porte à Dieu pour rester tourné vers soi. Le Ciel et l'enfer ne sont pas des endroits, mais une relation.

Il est possible de connaître Dieu, et d'expérimenter Ses Énergies Incréées, parce qu'Il nous a invités à entrer en communion avec Lui, et cette invitation est offerte librement, comme un don. Pour recevoir ce don, cela requiert notre coopération, parce que nous avons notre libre-arbitre. Toute relation basée sur l'amour doit avoir la liberté de choix comme point de départ. Dieu nous choisit, nous sommes libres d'y répondre, ou pas.

Le Christ Se tient devant nous, les bras étendus, attendant notre réponse.

Dans l'amour du Christ,

hiéromoine Tryphon

All-Merciful Saviour Orthodox Christian Monastery (Etats-Unis) Eglise russe hors frontières

Source : http://stmaterne.blogspot.fr


Mercredi 6 Mai 2015. Eléments pour la méditation :
« C’est Le Mois de Marie, c’est le mois le plus beau »
PRIÈRE À LA VIERGE DU CALVAIRE

Vierge de toutes grâces,

Regarde-nous, tourne vers nous ton regard miséricordieux, obtiens pour nous ce dont tes fils ont le plus besoin. Ouvre le cœur de ceux qui sont dans l’abondance aux besoins des pauvres et de ceux qui souffrent.

Aide les sans-emploi à rencontrer un employeur. Aide ceux qui sont à la rue à trouver une maison. Aux familles, donne l’amour qui permet de dépasser toutes les difficultés. Aux jeunes, montre le chemin et les perspectives pour l’avenir.

Enveloppe tes enfants dans le manteau de ta protection, pour qu’ils soient protégés du scandale. Encourage les communautés religieuses par la grâce de la foi, de l’espérance et de la charité.

Fais que les prêtres mettent leurs pas dans ceux de ton Fils en offrant chaque jour leur vie pour les brebis. Fais que les évêques obtiennent la lumière de l’Esprit Saint, afin qu’ils guident l’Eglise vers le Royaume de ton Fils sur une route unique et droite.

Très Sainte Mère, Notre Dame du Calvaire, obtiens aussi pour moi les forces du corps et de l’esprit, afin que je puisse accomplir jusqu’à la fin la mission qui m’a été confiée par le Ressuscité.

Je te remets tous les fruits de ma vie et de mon ministère, je te confie l’avenir de l’Eglise. J’ai confiance en toi et une fois encore je redis : Totus Tuus, Maria ! Totus Tuus, Amen.

(Jean-Paul II,Pape de Rome à Cracovie, Août 2002.)

 

+++

Prière à saint Joseph artisan composée et indulgenciée par Pie XII, Pape de Rome

(PIE XII (1876-1958), Pape de Rome instituait en 1955 pour l’Eglise Latine et celles qui lui sont canoniquement unies la fête de saint Joseph Artisan, destinée à être célébrée le 1er mai de chaque année. Pour la sécurité de l’emploi dans nos familles et l’unanimité des cœurs tendus vers Dieu, nous nous unissons à nos frères et sœurs de l’Eglise d’Occident dans cette célébration)

« Notre méditation sur le parcours humain et spirituel de saint Joseph, nous invite à prendre la mesure de toute la richesse de sa vocation et du modèle qu’il demeure pour tous ceux et toutes celles qui ont voulu vouer leur existence au Christ, dans le sacerdoce comme dans la vie consacrée ou dans divers engagements du laïcat.

Joseph a en effet vécu dans le rayonnement du mystère de l’Incarnation. (…) Joseph nous livre le secret d’une humanité qui vit en présence du mystère, ouverte à lui à travers les détails les plus concrets de l’existence. Chez lui, il n’y a pas de séparation entre la foi et l’action.

Sa foi oriente ses actions de façon décisive. Paradoxalement, c’est en agissant, en prenant donc ses responsabilités, qu’il s’efface le mieux pour laisser à Dieu la liberté de réaliser son œuvre, sans y faire obstacle. Joseph est un « homme juste » (Mt 1, 19) parce que son existence est ajustée à la Parole de Dieu ».(Benoit XVI, Pape de Rome à Yaoundé)

PRIERE :

Ô glorieux Patriarche saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail constant et dans l’admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que, nous aussi, artisans catholiques, nous puissions trouver en elle le moyen efficace de glorifier le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos actions.

Obtenez-nous du Seigneur, ô notre très aimé protecteur, humilité et simplicité de cœur, goût du travail et bienveillance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur support, conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l’égard de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos subordonnés.

Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures de tristesse, alors que le ciel semble se fermer pour nous et que les instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.

Faites que, à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans un coin de votre modeste atelier, filait silencieusement, laissant errer sur ses lèvres le plus gracieux sourire ; faites aussi que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus, qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nous puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le ciel, durant les siècles des siècles.

Amîn.

(Documentation Catholique, 13 avril 1958.)

 

Cette vénération doit être plus grande que celle que nous avons pour les Anges

 

La vénération de la Vierge Marie est fondée sur la dignité de mère de Dieu et les conséquences qui en découlent. Nous ne pourrons en effet jamais trop estimer celle que le Verbe Incarné révère comme sa mère, que le Père contemple avec amour comme sa fille bien-aimée et que le Saint Esprit regarde comme son temple de prédilection.

Le Père la traite avec le plus grand respect en lui envoyant un Ange qui la salue comme pleine de grâce, et lui demande son consentement à l'œuvre de l' lncarnation pour laquelle il veut se l'associer si intimement ; le Fils la vénère, I’ aime comme sa mère et lui obéit ; le Saint Esprit vient en elle et y prend ses complaisances. En vénérant Marie, nous ne faisons donc que nous associer aux trois divines personnes et estimer ce qu'elles estiment.

(…) Cette vénération doit être plus grande que celle que nous avons pour les Anges et les Saints, parce que par sa dignité de mère de Dieu, son rôle de médiatrice et sa sainteté elle surpasse toutes les créatures. Aussi son culte, tout en étant un culte de dulie (réservé aux saints) et non de latrie (réservé à Dieu), est appelé avec raison le culte d'hyperdulie, étant supérieur à celui qu'on rend aux Anges et aux Saints.

 

(Source:Ad. Tanquerey,
Dans Précis de Théologie Ascétique et Mystique, 10e édition, Desclée et Cie, 1928, 1ère partie, chap. II, par. 163 à 169, pp. 113-119)

 

Mercredi 6 Mai 2015. Eléments pour la méditation :

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,1-8.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.

Mercredi 6 Mai 2015. Eléments pour la méditation :

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 7 (trad. Amis de Dieu, Cerf 1979, t.1, p. 30)

Émondés pour porter du fruit


Le vigneron s'en ira tailler dans sa vigne les pousses folles.

S'il ne le faisait pas et s'il les laissait sur le bon bois, sa vigne ne donnerait qu'un vin aigre et mauvais.

Ainsi doit faire l'homme noble:

-il doit s'émonder lui-même de tout ce qui est désordre, déraciner à fond toutes ses manières d'être et ses inclinations, qu'il s'agisse de joie ou de souffrance, c'est-à-dire tailler les mauvais défauts, et cela ne brise ni la tête, ni le bras, ni la jambe.


Mais retiens le couteau jusqu'à ce que tu aies vu ce que tu dois couper.

Si le vigneron ne connaissait pas l'art de la taille, il couperait tout, aussi bien le bois noble qui doit bientôt donner du raisin que le mauvais bois, et il ruinerait le vignoble.

Ainsi font certaines gens.

Ils ne connaissent pas le métier.

Ils laissent les vices, les mauvaises inclinations dans le fond de la nature, taillant et rognant la pauvre nature elle-même.

La nature en elle-même est bonne et noble :

-que veux-tu y couper ?

Au temps de la venue des fruits, c'est-à-dire de la vie divine, tu n'aurais plus qu'une nature ruinée.


Mercredi 6 Mai 2015. Eléments pour la méditation :
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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