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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 15:52

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 
"Retraite de Semaine Sainte":
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)


Dimanche 24 Mars "Dimanche des Hosanna"

 
à 10h30 Divine Liturgie suivie de la Bénédiction des Rameaux, SOYEZ NOMBREUX pour acclamer le Roi Messie, le Divin Roi d'Amour, repas fraternel suivit de la réception des fidèles.

{Les plus zélés pourront rester pour la "Retraite de Semaine Sainte" }

▪Lundi(25. ANNONCIATION),
à 10h30 Divine Liturgie
 
▪ Mardi(26) et mercredi(27) Saints,

 

☆ Jeudi Saint(28) FETE DU SACERDOCE,

 

Messe à 10h30 suivie d'un repas offert par les fidèles pour la "Fête du Sacerdoce".

A 15h cérémonie du Lavement des pieds. Procession au reposoir.

Nuit d'adoration au reposoir.

▪ Vendredi Saint(29) à 15, Chemin de croix,

 

Office Syriaque de la Vénération de la Ste Croix suivit d'une courte cérémonie de Communion aux Pré Sanctifiés
▪ Samedi Saint(30):
- à 10h30 Messe en l'honneur du Christ annonçant au "séjour des morts" la Bonne Nouvelle du Salut ...

- à 21h bénédiction du Feu Nouveaux et du cierge pascal , Proclamation de la Joie Pascale, Procession à l'église où se continue les cérémonies de la Veillée Pascale jusqu'à la première Messe de la Résurrection.

☆☆☆ Dimanche 31 Mars SOYEZ TOUS PRÉSENTS pour célébrer la Glorieuse Résurrection du Christ Sauveur !

À 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.


◇ Dimanche 7 Avril, 2ème Dimanche de Pâques, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles

 

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

A nos fils prêtres, moines et séminaristes.

Aux fils et filles de notre Eglise Syro Orthodoxe de Mar Thoma au Cameroun et en France et ailleurs où l'Esprit de la mission nous conduisit. Aloho mbarekh.

 

big 13446054 0 561-768[1]

Aloho mbarekh.

Voici que nous entrons dans "Grande Semaine", la Semaine Sainte.

Nous nous préparons-nous à revivre intensément aux côtés du Christ Tête de l'Eglise, Notre-Seigneur Jésus- le "grand combat exorciste de l'Eglise", le combat entre la Lumière et les Ténèbres, entre la "Culture de Vie et la culture de Mort".

Enveloppés de pauvretés , nous sommes conscients de nos fautes, nous rappelons que le Christ est mort pour nous sauver et lui demandons cette grâce de l'humilité sans laquelle aucune vertu ne saurait s'épanouir...

 

christ_pecheur.jpg

Ne nourris pas de haine pour le pécheur, car nous sommes tous coupables. Si, pour l'amour de Dieu, tu le blâmes, pleure sur lui. Pourquoi le haïrais-tu ?

 

Ce sont ses péchés qu'il convient de haïr, tout en priant pour lui si tu veux ressembler au Christ. Loin de s'indigner contre les pécheurs, il priait pour eux (Lc 23,34)...

 

Quelle est donc, toi qui n'est qu'un homme, la raison qui te fait haïr le pécheur ? Est-ce parce qu'il est exempt de ta vertu ? Mais où donc est ta vertu si tu manques de charité ? (Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul, Sentences 117,118)

« Le Christ a guéri tes blessures sur cette croix où il a longuement enduré les siennes ; il t’a guéri de la mort éternelle sur cette croix où il a daigné mourir d’une mort temporelle. Mais est-il mort, ou bien n’est-ce pas plutôt la mort qui est morte en lui ? Quelle mort que cette mort qui tue la mort ! » (Saint Augustin)

Unis en Christ avec tous ceux qui se réclament de Lui, ayons le courage de répondre à l’amour infini du Seigneur et prenons pleinement part à la joie de Sa glorieuse résurrection !

Nous vous souhaitons une pieuse Semaine Sainte et une très belle fête de Pâques ! Que la Mère de Miséricorde, Siège de la Sagesse, la Vierge du Bon Conseil vous accompagne tous et chacun en cette Semaine Sainte ! Que le Seigneur vous bénisse !

+Métropolite Mor Philipose

 

LUNDI DE LA SEMAINE SAINTE:

 

 

Shlomo! Bonne Fête de l'Annonciation à la Très Sainte Vierge Marie en ce 25 Mars 2024 !
À 10h30 vous pourrez suivre le DIRECT de la QUADISHA QURBANA (Divine Liturgie /Sainte Messe ) au Monastère de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde depuis mon profil Facebook Facebook
 
What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

SAINT GABRIEL ARCHANGE, celui qui porte l'annonce à Marie, QUI EST-IL ?

 

 


Gabriel appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes; il assiste devant la face de Dieu, comme il le dit lui-même à Zacharie.

 

Les missions qui concernent le salut des hommes par l'Incarnation du Verbe lui sont réservées, parce que c'est dans ce mystère, si humble en apparence, qu'éclate principalement la force de Dieu: or le nom de Gabriel signifie Force de Dieu. 

Dès l'Ancien Testament, l'Archange a préludé à ce sublime emploi. Nous le voyons se manifester à Daniel, après la vision qu'a eue ce prophète sur les deux empires des Perses et des Grecs; et tel est l'éclat dont il brille que Daniel tombe anéanti à ses pieds.

 

Peu après, Gabriel reparaît encore; et c'est pour annoncer au même prophète le temps précis de la venue du Messie:

Dans soixante-dix semaines d'années, lui dit-il, la terre aura vu le Christ-Roi.

Lorsque les temps sont accomplis, et que le Ciel a résolu de faire naître le dernier des prophètes, celui qui, après avoir averti les hommes de la prochaine manifestation du Divin Envoyé, doit Le montrer au peuple comme l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, Gabriel descend du Ciel dans le temple de Jérusalem, et prophétise au prêtre Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, prélude de celle de Jésus Lui-même.

Après six mois, le saint Archange reparaît sur la terre, et, cette fois, c'est à Nazareth qu'il se montre.

Il apporte du Ciel la grande nouvelle.

 

Sa céleste nature s'incline devant une fille des hommes; il vient proposer à Marie, de la part de Jéhovah, l'honneur de devenir Mère du Verbe éternel.

C'est lui qui reçoit le consentement de la Très Sainte Vierge; et quand il quitte la terre, il La laisse en possession de Celui qu'Elle attendait comme la rosée des Cieux.

Mais l'heure est venue où la Mère de l'Emmanuel doit donner aux hommes le fruit béni de Ses chastes entrailles.

 

La naissance de Jésus s'accomplit dans le mystère de la pauvreté; toutefois le Ciel ne veut pas que l'Enfant de la crèche demeure sans adorateurs. 

Un ange apparaît aux bergers des campagnes de Bethléem, et les convoque au berceau du Nouveau-né.

 

Il est accompagné d'un nombre immense d'esprits célestes qui font entendre les plus ravissants concerts, et chantent:

Gloire à Dieu et paix aux hommes!

Quel est cet ange supérieur qui parle seul aux bergers, et dont les autres anges forment comme la cour?

De graves docteurs catholiques nous enseignent que cet ange est Gabriel, qui continue son ministère de messager de la bonne nouvelle.



Source: F É C, Vie des Saints, p. 120-121

N-D de La Salette

Frères et sœurs.

Nous contemplons en cette Semaine Sainte entre toutes un mystère insondable !

-Un Dieu est mort pour nous.

Un Dieu fait homme , par Miséricorde s'est penché vers notre pauvreté et a livré son humanité en victime d'expiation à la justice divine.

Il a  fait peser sur cette humanité sainte le fardeau de toutes les iniquités. 

Cette expiation s'est faite par la souffrance et par la mort afin de nous épargner à nous-mêmes la mort spirituelle et l'éternelle souffrance, afin de nous sanctifier  par la grâce du Saint-Esprit afin que, ce qu'il est par nature, nous le devenions par grâce.

Mon âme est triste jusqu'à la mort

Au jardin des Olives, il est saisi d'effroi et de dégoût.

La tristesse et l'ennui l'envahissent. Il a la claire vue de tout ce qui se prépare contre lui.

Le "Fils de l'Homme" accepte le calice d'une amertume sans nom et qu'il doit boire jusqu'à la lie. 

Toute consolation lui est retirée, c'est une véritable agonie, son cœur déborde, des sueurs de sang l'inondent et coulent jusqu'à terre. Il voit, pouvons-nous supposer, combien des âmes qu'Il aura arraché à l'empire du Malin, continuerons cependant à vivre sous son esclavage... 

Si un ange du ciel lui apparaît et le fortifie, c'est afin de le rendre capable de porter une douleur qui dépasse les limites de la puissance humaine. 

Où trouvera t-il une consolation dans cet effroyable abattement ? 

Ses disciples les plus chers sommeillent et dorment malgré ses instances et ses reproches. Pourtant, il vient de les consacrer prêtres.

Ils avaient promis de le suivre partout, et s'étaient dé­clarés capables et prêts de vider avec lui le même calice... Et à côté de Jésus abîmé dans l'amertume et l'abandon, eux se sont endormis.

C'est la passion de l'âme qui est commencée pour Jésus.

Et trois de ses Apôtres et disciples  - les plus favorisés !-  en sont les premiers instruments!... 

Mon Père ! S'il est possible, que ce Calice s'éloigne de moi ! 

Celui qui doit me trahir approche

Mais voici quelque chose de plus affreux. A la tête d'une troupe de soldats et de valets, avec des lanternes, des torches, et des armes, Judas s'avance, il s'approche de Jésus : 

-« Salut Maître », lui dit-il, et il l'embrassa. « Ami », lui dit Jésus, « qu'es-tu venu faire ? Tu trahis le fils de l'homme par un baiser ». 

Judas, c'est encore un intime, un disciple, un confident.

Tout à l'heure il était au cénacle, il se laissait laver les pieds par Jésus. Il communiait à son corps et à son sang. Il était lui aussi ordonné prêtreDéjà il avait vendu son Maître, et maintenant il le livre...  

Judas c'est l'amour de l'argent, la peur de manquer, la jalousie, l'hypocrisie. Judas c'est le sacrilège, l'apostasie, la trahison, tout à l'heure ce sera le désespoir; mais malgré tout Jésus l'avait aimé, il l'aime encore, il l'appelle son ami, il reçoit son baiser.

Sa parole est tendre, son affection suppliante, mais le cœur endurci de Judas résiste à tout, et le poignard de la trahison est plongé par lui dans le cœur de Jésus, c'est la passion de l'âme qui continue.

« Non ! Je ne connais pas cet homme! »

Plus tard chez le grand prêtre Caïphe, une foule qui blasphème entoure le Sauveur. 

Pierre qui dormait au jardin, au lieu de prier, s'est joint à la multitude, une servante l'aperçoit, elle croit le reconnaître : 

-« Tu étais avec Jésus de Galilée ! » Pierre le nia devant tout le monde : « femme, je ne le connais pas. Je ne sais, je ne puis comprendre ce que tu dis ». 

Le voici inquiet, cherchant à s'esquiver; à d'autres qui l'interrogent il répond une seconde fois dans les mêmes termes. 

-« Mais ton langage te trahit », lui dit-on. « Est-ce qu'on ne t'a pas vu dans le jardin avec lui ? »

-«  Non, non, je ne connais pas cet homme-là, je ne sais ce que vous voulez dire ». 

Jésus, à qui rien ne pouvait échapper, entendit ces paroles.

Pierre qui avait jadis, sous l'inspiration du Père et dans le feu du St Esprit, confessé sa divinité et reçu ses promesses les plus glorieuses, Pierre qui dans sa foi bruyante avait voulu se dérober à l'humilité de son Maître, Pierre qui se croyait plus ferme et meilleur que tous les autres, et qui avec jurement avait promis de ne jamais abandonner Jésus, quand il serait seul à le soutenir, Pierre qui vient de tirer l'épée pour défendre son Maître, ce même Pierre, effrayé à la voix d'une femme, renie Jésus et déclare ne point le connaître, ne l'avoir jamais fréquenté, lui être absolument étranger.

Conçoit-on combien cette conduite du futur chef des Apôtres fut sensible à au Christ. 

Cependant Jésus passe...

Il s'applique ici à lui-même le précepte qu'il avait naguère formulé pour ses prêtres.

Avant de monter au Calvaire où il doit s'offrir en victime sur l'autel de la Croix, il porte dans l'âme celui-là même qui vient de l'offenser si gravement ; il lui apporte le pardon sans même attendre la supplication ou les excuses du coupable; il n'attend point que Pierre marque son repentir et demande pardon, il a pitié de la gêne qui sans doute empêche son disciple de parler, il arrête simplement sur lui son regard.

« Il le regarda, et il l’aima »...

Les yeux du disciple renégat rencontrent ceux de son Maître.

Il peut y lire ce qu'il voudra :

 ce qu'il craint d'y trouver: le reproche sans doute, la douleur, la sévérité peut-être, 

il y aperçoit surtout une infinie miséricorde, et cette bonté provoque la confiance avec le repentir et Pierre verse des larmes amères qui augmentent encore la passion de l'âme de Jésus, la passion du Dieu tout aimant qui se penche vers Sa créature pour la régénérer....

Prions les uns et les autres, les uns pour les autres afin de vivre notre condition chrétienne en toute humilité et nous trouver toujours là, les uns pour les autres afin d'être capables de nous relever mutuellement lorsque nous trébuchons sur le chemin de la sanctification, la route de l’Eglise. Puissions-nous, Frères et sœurs bien-aimés, communier au repentir de Pierre pour appeler sur chacune de nos vies, la Miséricorde divine !

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Je vous propose aujourd'hui le récit d'une Mariophanie:
NOTRE DAME DE ANNONCIATION
à TINOS en GRÈCE :
Le 25 mars, la sainte vierge Marie, apparut, a une religieuse, au nom de Pélagie, et lui ordonna de faire des fouilles dans la ville de Tinos, afin de retrouver une icône, miraculeuse, de l'annonciation.
La religieuse, se rendit alors chez l'évêque, du lieu, qui la crut. Il prêta foi, à ses dire, car il connaissait la grande sainteté de cet âme!
Or voici que , lors des fouilles, Le 30 janvier 1923, un ouvrier, découvre l'icône de Marie!
Immédiatement, le même jour, l'archevêque accompagné par une foules, des fidèles, se dépêcherent de venir vénérer cette icône.
Notre Dame, est représentée dans une chambre, agenouillée, la tête, baissé, entrain de prier, devant un petit prie Dieu.
Elle est vêtue d'une robe, verte, et jaune, sur le prie Dieu est posé, un livre, ouvert sur le quel sont inscrits les mots prononcés par la Vierge après l'annonce de l'ange.
Ceux qui se sont intéressés, à son origine, ont tous abouti à la conclusion unamine , que l'icône est l'oeuvre de l'apôtre, et Évangéliste saint Luc, elle se situerait même parmi les 3 première icône que Saint Luc peignit quand vivait encore la vierge de Nazareth.
Et l'ont assure que le "pouvoir miraculeux" de l'icône lui ai été, donner par la Très Sainte Vierge Elle même satisfaite par l'exactitude de la reproduction par Saint Luc de cet épisode sacré de l'Annonciation.
La Très Sainte Vierge Marie bénit l'icône miraculeuse de ces mots :
-" Que la grâce de celui À qui j'ai donné la vie soit Transmise par moi! ".
Devant les épreuves personnelles, mais aussi celles que vit l'humanité qui s'étant éloignée de Dieu, dont l'Amour s'est refroidi en chacun et, dès lors, la "douleur du coeur ; notre humanité s'expose aux conséquences induites par l'éloignement de La Source de l'Amour et de la Vie.
Je voudrais laisser à votre méditation cette année cette citation du Bx Seraphim Rose:
"La douleur du cœur est la condition de la croissance spirituelle et la manifestation de la puissance de Dieu.
Les guérisons, etc., arrivent à ceux qui sont désespérés, les cœurs peinés mais toujours confiants et espérant dans l'aide de Dieu.
C'est alors que Dieu agit.
L’absence de miracles aujourd’hui (presque) indique l’absence de cette douleur du cœur chez l’homme et même dans la plupart des chrétiens orthodoxes - liés au «froid qui grandit» dans les cœurs ces derniers temps."
(Bienheureux Père Seraphim Rose)
"Grand est le jeûne, mais l'amour est bien plus grand encore.
Si par le jeûne on chasse les démons, on dompte les passions, on apaise le corps, on met de l'ordre dans l’esprit, par l'amour Dieu s’installe en l'homme " (Saint Nicolas Vélimirovitch
En cette Solennité de L’Annonciation à La Très Sainte Vierge Marie , à 10h30 en notre Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde, mais aussi dans les paroisses et communautés de nos Missions de l' Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma en Europe et Missions (Tradition Malankare Orthodoxe pour les Peuples Européens et leurs missions *) nous serons profondément unis à nos frères et soeurs de chacune de nos paroisses en Amérique latine et centrale, aux Caraïbes, en Afrique Centrale et à Madagascar.
Bonne journée à vous tous dans la componction des coeurs, la pénitence en même temps qu'une piété renouvelée et, de ce fait, la bonne humeur et la joie chrétienne. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )
Votre serviteur et frère en Christ.
+Métropolite Mor Philipose
 

+++++++

          25 MARS: ANNONCIATION À SAINTE-MARIE 

25 Mars. Annonciation à Sainte-Marie Lectures et éléments de méditation

 

Nous célébrons la fête de l'Annonciation à Sainte-Marie deux fois par an. Sur le 3ème dimanche après Koodhosh Eetho et le 25 Mars. Et cette année, très exceptionellement, la Providence fait coincider le 25 Mars au "Lundi Saint"

 

La Sainte Eucharistie doit être célébrée en ce jour même si elle vient pendant le Grand Carême, durant la Semaine de la Passion ou le Vendredi saint.

 

 (La Sainte Eucharistie n'est pas célébrée tous les jours du Grand Carême, sauf tous les samedis et dimanches, mercredis de la mi-carême, 40e vendredi, et le jeudi saint au cours de la semaine de la Passion.)

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe /Divine Liturgie):

 

 1ère Lettre de St Jean 3: 2-17 :

  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
  • 04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
  • 05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
  • 06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
  • 07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
  • 08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
  • 09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
  • 10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
  • 11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
  • 12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

 

 Hébreux 6 13 :

 13 Dieu a-t-il jamais dit à l’adresse d’un ange : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de ton trône ?

 7 10 :

 10 car il était en germe dans le corps de son ancêtre quand Melchisédech vint à la rencontre de celui-ci.

 

Saint-Luc: 1 26 -38 :

  • 26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
  • 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
  • 28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
  • 29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
  • 30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
  • 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
  • 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
  • 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
  • 34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
  • 35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
  • 36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
  • 37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
  • 38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

« Soyez sans crainte, Marie »

 

Par Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Homélie 4 sur le 'Missus est', 8-9 (Orval)

 

Vous l'avez entendu, ô Vierge, vous concevrez et enfanterez un fils, non d'un homme - vous l'avez entendu - mais de l'Esprit Saint.

 

L'ange, lui, attend votre réponse : il faut qu'il retourne vers celui qui l'a envoyé. Nous attendons nous aussi, ô Notre-Dame.

 

Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié.

 

Or voici : elle vous est offerte, la rançon de notre salut. Consentez : nous sommes libres.

 

Dans le Verbe éternel de Dieu nous avons tous été créés ; mais hélas ! la mort fait son œuvre en nous. Une brève réponse de vous suffit pour nous recréer, de sorte qu'à la vie nous soyons rappelés.


Ne tardez plus, Vierge Marie, donnez votre réponse. Ô Notre-Dame, prononcez-la cette parole que la terre, les enfers, les cieux eux-mêmes attendent.

 

Voyez : le Roi et Seigneur de l'univers, lui qui a désiré votre beauté, désire avec non moins d'ardeur le oui de votre réponse ; à votre consentement il a voulu suspendre le salut du monde.

 

Vous lui avez plu par votre silence ; vous lui plairez davantage à présent par votre parole. Voici que lui-même de là-haut vous interpelle « Ô la plus belle des femmes, fais-moi entendre ta voix » (cf. Ct. 2, 13-14).

 

Oui, répondez vite à l'ange, ou plutôt, par l'ange au Seigneur. Répondez une parole, et accueillez le Verbe ; prononcez votre propre parole, et concevez le Verbe divin ; émettez une parole passagère, étreignez le Verbe éternel.

Vierge prudente, si votre réserve fut agréable à Dieu dans le silence, plus nécessaire est maintenant l'accord de votre parole.

 

Heureuse Vierge, ouvrez votre cœur à la foi, vos lèvres à l'assentiment, votre sein au Créateur.

 

Voici qu'au dehors le désiré des nations frappe à votre porte.

 

Levez-vous, courez, ouvrez-lui : levez-vous par la foi, courez par l'empressement à sa volonté, ouvrez-lui par votre consentement.

« Voici la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon votre parole. »

 

Que nous est-il demandé, au seuil de ces jours saints, devant ce que Jésus entreprend ? Deux choses : de croire à son amour, et de nous laisser faire…
Dans le silence recueilli d'une foi pleine de stupeur, laissons-nous sauver, laissons le Seigneur aller son chemin de croix, sans nous mais pour nous. Et réapprenons avec étonnement combien Jésus nous aime (…).

Et cela, de qui pouvons- nous l'apprendre ? De la Vierge Marie qui, elle, n'a pas eu à fuir.
Car elle a compris, elle, qu'il n'y avait rien à faire (…). Elle a compris qu'il ne lui était rien demandé d'autre que de laisser faire Jésus, et d'être là, à l'ombre de la croix, pour recevoir le salut que son Fils, là-haut, lui obtenait. 

De tous les disciples, le seul qui soit resté, c'est celui qui a épousé le mouvement de son cœur : saint Jean, qui lui aussi a laissé faire, s'est laissé faire.

À l'école de Marie (…) il ne nous est rien demandé d'autre, en ces jours saints, que de croire à l'amour de Jésus avec une foi étonnée et de nous laisser faire par Lui avec une foi confiante. 

POUR UNE BONNE CONCEPTION DE LA VIE

Nous devons nous efforcer d’avoir dès le départ la bonne "Weltanschauung", la bonne conception de la vie.

Il faut veiller à être toujours alerte, dans un état de dynamisme, ce que saint Paul appelle le « zèle ». Il faut exclure toute passivité, ne pas se laisser aller, mais prendre sa vie en main ; ne pas se laisser guider par ses sensations, son imagination, ses impressions, mais être en tout et toujours maître de soi. C’est la vertu que les Pères appellent la « tempérance » en son sens le plus large. Nous avons reçu pour cela la force de la grâce, que nous avons reçue dans les sacrements.

En commençant la journée, sans regarder en arrière et sans penser au lendemain, il faut prier. Il faut se mettre en selle comme un cavalier, même si l’on n’a pas le temps de consacrer un moment à la prière. Le soir, il faut faire le bilan de la journée, passer en revue tous les péchés commis et faire pénitence, demander pardon à Dieu. Il ne faut pas prétexter qu’on n’a pas le temps : il suffit d’y consacrer quelques secondes.

Le matin, au réveil, avant de penser à quoi que ce soit, il faut se remplir la tête avec la prière. Il ne faut pas rester là à accepter passivement les pensées qui nous viennent, car elles sont sources de péché.

En faisant tout ce que l’on fait, il faut faire intérieurement le signe de la croix.

Nous devons être humbles pour Dieu. Si les hommes profitent, abusent de notre humilité, tant pis. Les hommes ont profité de l’humilité de beaucoup de saints. Nous ne devons pas nous préoccuper de cela : seule importe notre attitude envers Dieu.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le dernier. Si nous suivons ce conseil des Pères, nous ne pécherons plus.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le seul. Il faut vivre chaque jour comme un jour important.

Source:

Texte: paroles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage « LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet, Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004.

Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”, Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.

 
 
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

Reconnaître la Croix...

 

Seigneur, je Vous demande ce qui est le plus
difficile :
la grâce de reconnaître la Croix de Votre
Fils dans toute peine de ma vie
et de le suivre le long de son chemin de croix
aussi longtemps qu’il Vous plaira.
Ne me laissez pas devenir amer
dans la souffrance,
mais que j’y mûrisse au contraire,
avec patience, générosité, bonté,
et l’ardent désir d’être un jour
là où la peine n’existe plus :
alors Vous essuierez toute larme des yeux
de ceux qui Vous auront aimé,
et qui, dans leur douleur, auront cru à Votre
Amour et dans leur nuit, à Votre lumière
Que ma souffrance, grâce à Vous,
puisse exprimer ma foi en Vos promesses
et mon espoir en Votre bonté fidèle.
Qu’elle proclame mon amour !
Ô Vous, que j’aime plus que moi-même
et uniquement pour Vous,
sans même attendre de récompense.
Que la Croix soit mon modèle,
qu’elle soit la lumière de toute nuit,
alors nous ne la considérerons plus
comme un malheur et comme une absurdité,
mais comme le Signe que nous sommes
à Vous pour l’éternité.

 

(Père Karl Rahner (1904-1984))

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

Hymne de pénitence à l'Office du

mardi matin:

Bsebyon hoteno

                                                                                 

Bsebyon hoteno
Bsebyon toyebno

'eltho ahidno

Dachbon sotono

Owyli 'al dahtith
Owyli d-lo tobeth
Owyli men dino
Dhowé bchoulomo

Ham halleluia e ow halleluia

Dayono kino
Hos wo ethrahame'lay

La traduction:


Je pèche hélas en  ma volonté ,
mais par ma volonté je m'en repens,

Je tiens pou
 r excuse,
que  Satan m'a captivé!

Malheur à moi car j'ai péché,
malheur à moi si  je ne m'en  repent pas!

Malheur à moi par le jugement,
qui sera rendu finalement.

Alléluia et alléluia,
Ô juste Juge,
Soyez-moi propice et ayez pitié de moi

("shehimo", office du mardi matin)

 

 

 

 

CHERCHER UNE METHODE SPIRITUELLE ?

 

Le mieux est d'observer une règle ordinaire d'activité spirituelle :

se repentir, prier (sans cesse, sans imagination, avec l'intellect et avec la participation du cœur), lire les pères de l'Eglise, l'Evangile, rechercher la sobriété spirituelle (se garder des pensées, faire la charité).

(Archimandrite Sophrony)

84cierge

« C'est à moi que vous l'avez fait »

 

Par Saint Grégoire de Naziance:
 

T'imagines-tu que la charité ne soit pas obligatoire mais libre ?

Qu'elle ne soit pas une loi, mais un simple conseil ?

Je le voudrais bien moi aussi et le penserais volontiers. Mais la main gauche de Dieu m'effraie, là où il a placé les boucs pour leur adresser ses reproches, non parce qu'ils ont volé, pillé, commis l'adultère ou perpétré d'autres délits de cet ordre, mais parce qu'ils n'ont pas honoré le Christ dans la personne de ses pauvres. 


Si vous voulez m'en croire, vous les serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers, tant qu'il n'est pas trop tard, visitons le Christ, servons le Christ, nourrissons le Christ, vêtons le Christ, accueillons le Christ, honorons le Christ, et non pas seulement en lui offrant un repas comme certains, ou du parfum comme Marie Madeleine, ou une sépulture comme Joseph d'Arimathie, ou les devoirs funèbres comme Nicodème, ou de l'or, de l'encens et de la myrrhe comme les mages. 


« C'est la miséricorde et non les sacrifices » (Mt 9,13) que désire le Seigneur de l'univers, la compassion plutôt que des milliers d'agneaux gras.

Présentons-la-lui donc par la main de ceux qui sont abattus par la misère, et le jour où nous quitterons ce monde, ils nous « recevront dans les tentes éternelles » (Lc 16,9), dans le Christ lui-même, notre Seigneur à qui appartient la gloire pour l'éternité.

 

+++

Par Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque :

 

Réfléchissez, frères, et voyez l'exemple de notre Seigneur, qui a fait de nous des voyageurs et nous a ordonné de venir jusqu'à la cité céleste (He 11,13s) en courant par la route de la charité.

 

Bien qu'il siège dans le ciel, par compassion pour ses membres qui peinent, car il est la tête des membres et du corps dans le monde entier (Col 2,19), il a dit :

-« Quand vous n'avez pas fait cela à l'un des plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait ».

 

Quand il a changé Paul le persécuteur en prédicateur, il lui a dit du haut du ciel :

-« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9,4).

Saul persécutait les chrétiens : est-ce qu'il persécutait le Christ, qui siégeait dans le ciel ?

Mais le Christ lui-même était dans les chrétiens, souffrant avec tous ses membres, pour qu'en lui cette parole soit vraie :

-« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1Co 12,26). 

Portons donc les fardeaux les uns des autres (Ga 6,2) ; là où est allée la tête, les autres membres sont destinés à aller.

 

Si notre Seigneur et Sauveur, qui a été sans péché, daigne nous aimer, nous pécheurs, d'une si grande affection qu'il affirme souffrir ce que nous souffrons, pourquoi est-ce que nous, qui ne sommes pas sans péché et qui pouvons racheter nos péchés par la charité, pourquoi est-ce que nous ne nous aimons pas d'un amour si parfait que nous compatissions par un sentiment de charité à tout le mal enduré par l'un d'entre nous ?

 

Une main ou un autre membre retranché du corps ne sent plus rien ; tel est le chrétien qui ne souffre pas du malheur, de la détresse ou même de la mort d'autrui.

 

Lundi de la semaine de la Passion

Soirée

  • Saint-Luc 19: 41 :
  • 41 Lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle
  • 20 8 : « Eh bien, moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais cela. »

Minuit

  • Première Qaumo;
  • Saint Matthieu 21: 33-46 :
  • 33 « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
  • 34 Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
  • 35 Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
  • 36 De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.
  • 37 Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”
  • 38 Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”
  • 39 Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
  • 40 Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
  • 41 On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
  • 42 Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
  • 43 Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits.
  • 44 Et tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière ! »
  • 45 En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux.
  • 46 Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
    •  
  • Deuxième Qaumo:
  • Saint-Luc 14: 12-24 :
  • 12 Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.
  • 13 Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
  • 14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
  • 15 En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
  • 16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
  • 17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
  • 18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
  • 21 De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
  • 22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
  • 23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
  • 24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »
    •  
  • Vadhe Dhalmeeno:
  • Saint Matthieu 25: 1-13 :
  • 01 « Alors, le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.
  • 02 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :
  • 03 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
  • 04 tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
  • 05 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
  • 06 Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
  • 07 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
  • 08 Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
  • 09 Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
  • 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
  • 11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
  • 12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
  • 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.
    •  
  • Troisième Qaumo:
  • Saint Matthieu 22: 1-14 :
  • 01 Jésus se mit de nouveau à leur parler et leur dit en paraboles :
  • 02 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
  • 03 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
  • 04 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
  • 05 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
  • 06 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
  • 07 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
  • 08 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
  • 09 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
  • 10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
  • 11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
  • 12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
  • 13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
  • 14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

Matin

  • Genèse 3: 1 à 21 :
  • 01 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? »
  • 02 La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
  • 03 Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” »
  • 04 Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
  • 05 Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
  • 06 La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.
  • 07 Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.
  • 08 Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin.
  • 09 Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »
  • 10 Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »
  • 11 Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »
  • 12 L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
  • 13 Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »
  • 14 Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
  • 15 Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
  • 16 Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. »
  • 17 Il dit enfin à l’homme : « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l’arbre que je t’avais interdit de manger : maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie.
  • 18 De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs.
  • 19 C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. »
  • 20 L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
  • 21 Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit.
  •  
  • Juges11: 30-40 :
  • 30 Jephté fit alors ce vœu au Seigneur : « Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains,
  • 31 la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. »
  • 32 Jephté passa chez les fils d’Ammone pour les attaquer, et le Seigneur les livra entre ses mains.
  • 33 Il les battit depuis Aroër jusqu’à proximité de Minnith et jusqu’à Abel-Keramim, soit le territoire de vingt villes. Ce fut une très grande défaite, et les fils d’Ammone durent se soumettre aux fils d’Israël.
  • 34 Lorsque Jephté revint à Mispa, comme il arrivait à sa maison, voici que sa fille sortit à sa rencontre en dansant au son des tambourins. C’était son unique enfant ; en dehors d’elle, il n’avait ni fils ni fille.
  • 35 Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria : « Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite devant le Seigneur, et je ne peux pas reprendre ma parole. »
  • 36 Elle lui répondit : « Mon père, tu as parlé trop vite devant le Seigneur, traite-moi donc selon ta parole, puisque maintenant le Seigneur t’a vengé de tes ennemis, les fils d’Ammone. »
  • 37 Et elle ajouta : « Je ne te demande qu’une chose : laisse-moi un répit de deux mois. J’irai dans les montagnes pour pleurer ma virginité avec mes amies. »
  • 38 Il lui dit : « Va ! » Et il la laissa partir pour deux mois. Elle s’en alla donc, avec ses amies, dans la montagne, et pleura sa virginité.
  • 39 Les deux mois écoulés, elle revint vers son père, et il accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé. Elle ne s’était pas unie à un homme. Et c’est une coutume en Israël que,
  • 40 d’année en année, les filles d’Israël aillent honorer la fille de Jephté de Galaad quatre jours par an.
  •  
  • Isaïe 28: 5-13 :
  • 05 Ce jour-là, le Seigneur de l’univers deviendra prestigieuse couronne, diadème de splendeur, pour le reste de son peuple ;
  • 06 il deviendra esprit de jugement pour qui siège au jugement, et vaillance de ceux qui repoussent l’assaut devant la porte.
  • 07 En voici d’autres que le vin égare, que la boisson forte fait divaguer : prêtre et prophète, la boisson les égare, ils sont troublés par le vin, ils divaguent sous l’effet de la boisson, s’égarent dans leurs visions et s’embrouillent dans leurs sentences.
  • 08 Leurs tables sont couvertes d’infectes vomissures : plus un endroit propre.
  • 09 Ils disent : « À qui veut-il faire la leçon ? À qui veut-il faire entendre le message ? À des enfants à peine sevrés, qui ne prennent plus le sein ?
  • 10 Écoutez-le : “Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là !” »
  • 11 Eh bien, oui : c’est dans une langue ridicule, dans un jargon étrange, qu’il parlera à ce peuple.
  • 12 Il leur avait dit : « C’est le repos ! Laissez l’accablé se reposer ! C’est le répit ! », mais ils n’ont pas voulu écouter.
  • 13 Voici donc ce que leur dira le Seigneur : « Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là ! », afin qu’en marchant ils trébuchent et tombent à la renverse, soient brisés, pris au piège et capturés.
  •  
  • Actes 25:6-12 :
  • 06 Ayant passé chez eux huit à dix jours au plus, il redescendit à Césarée. Le lendemain, il siégea au tribunal, et ordonna d’amener Paul.
  • 07 Quand celui-ci fut arrivé, les Juifs descendus de Jérusalem l’entourèrent et multiplièrent contre lui de graves motifs d’accusation qu’ils ne pouvaient pas démontrer,
  • 08 tandis que Paul se défendait : « Je n’ai commis de faute ni contre la loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre l’empereur. »
  • 09 Festus, voulant accorder une faveur aux Juifs, s’adressa à Paul : « Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire en ma présence ? »
  • 10 Paul répondit : « Je suis ici devant le tribunal impérial : c’est là qu’il me faut être jugé. Je ne suis coupable de rien contre les Juifs, comme toi-même tu t’en rends fort bien compte.
  • 11 Si donc je suis coupable et si j’ai fait quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais s’il ne reste rien des accusations que ces gens-là portent contre moi, personne ne peut leur faire la faveur de me livrer à eux. J’en appelle à l’empereur. »
  • 12 Alors, après avoir conféré avec son conseil, Festus déclara : « Tu en as appelé à l’empereur, tu iras devant l’empereur. »
  •  
  • Hebreux 1: 6 :
  • 06 Au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu
  • 2: 4 :
  • 04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
  •  
  • Saint Matthieu 21: 23-32 :
  • 23 Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »
  • 24 Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
  • 25 Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
  • 26 Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
  • 27 Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.
  • 28 Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
  • 29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
  • 30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
  • 31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
  • 32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.
  • 17  10-13 :
  • 10 Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
  • 11 Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.
  • 12 Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
  • 13 Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

  • Saint Matthieu 19: 1-12 :
  • 01 Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain.
  • 02 De grandes foules le suivirent, et là il les guérit.
  • 03 Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »
  • 04 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,
  • 05 et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.
  • 06 Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
  • 07 Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
  • 08 Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.
  • 09 Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »
  • 10 Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »
  • 11 Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.
  • 12 Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »
  •  
  • Saint Luc 9 43-45 :
  • 43 Tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu. Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples :
  • 44 « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »
  • 45 Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

 

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  • Saint Matthieu 22: 41 :
    • 41 Comme les pharisiens se trouvaient réunis, Jésus les interrogea :
    • 23: 12 :
    • 12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.
 

 

Mardi de la Semaine Sainte :

N-Des douleurs 

Frères et sœurs.

Nous contemplons aujourd’hui le Christ, notre Saint Sauveur au prétoire, devant Pilate.

Pilate ! Nous savons tous (Petits et grands) de qui il s’agit... C'est le gouverneur de la Judée, le premier citoyen.

Sa charge, ses fonctions, son influence, ses relations, tout contribue à le mettre en relief, comme le personnage le plus important de Judée, mais aussi à faire peser sur ses épaules, le fardeau des plus lourdes responsabilités.

Nous venons d’élire nos Maires, comme lui, Ils connaissent leurs devoirs et l'étendue de leur autorité. Il n’est pas facile d’être Maire, Préfet, Député...Prions pour ceux qui nous dirigent, surtout ceux de nos élus qui, premiers magistrats, doivent arbitrer entre des Lois parfois iniques, leur conscience et l’authentique « Bien commun »...

Regardons vers Pilate voudrait être juste, il voudrait bien sauver de la mort Celui dont il est forcé de reconnaître l'innocence, il ne trouve en lui aucun sujet de condamnation, mais on le menace de perdre sa place, et le peuple voyant ses hésitations et sa faiblesse augmente en arrogance et réclame contre Jésus une sentence de mort.

L'instinct de la justice demeure, mais Pilate placé entre son intérêt et son devoir, cherche de vains subterfuges pour les concilier si c'était possible. L'avertissement de sa femme reste sans effet.

La libération de Barrabas n'apaise point la foule avide de trouver un « bouc émissaire » pour épancher sa vindicte...

La flagellation du Sauveur, son  couronnement d'épines, sa vestition d’un  dérisoire manteau de pourpre ne font qu'exciter sa fureur, et Pilate, lâche, ne décide toujours rien.

Par la douceur de ses réponses, Jésus l'impressionne évidemment.

Ce dépositaire de l'autorité, ce magistrat responsable de l'ordre public, va-t-il enfin par un acte énergique faire justice et délivrer le Sauveur ?

Oh non, malheureusement ! Hier comme de nos jours, sur la pression des « lobbies », la politique politicienne l’emporte et Ponce Pilate lave ses mains devant le peuple en disant:

-Je suis innocent du sang de ce juste vous en répondrez.

Mais vaine tentative. C'est devant lui et par lui que Jésus aura subi ce qu'il y a de plus dur peut-être dans la vie sociale, se savoir victime de la lâcheté et, par le fait même, de l'injustice de ceux qui ont tout à la fois le droit, et le pouvoir de protéger l'innocence et de proclamer la vertu.

C'est toujours pour Jésus la passion de son âme.

Comme elle durera longtemps cette injure particulière. Dans la suite des siècles et jusqu'à la fin des temps, les chrétiens rediront tous les jours cette parole inscrite dans l’histoire :

-a, souffert sous Ponce Pilate.

Et cette parole des « indignés » et partisans du « Règne d’Amour, de Justice et de Paix » servira désormais à dénoncer toujours et partout les Pilate quels qu'ils soient qui, dans l'administration de la chose publique, en dépit de tous les avertissements, et d’une Démocratie dont ils continuent de se réclamer, n'osent jamais porter le courage jusqu'au point de maintenir la justice et le bon ordre, même au détriment de quelque vulgaire intérêt, et malgré la poussée de la clameur populaire.

Aujourd’hui, c’est la fête de Pessah chez nos amis juifs qui mangeront des herbes amères (en mémoire de l’amertume de l’esclavage) et des pains azymes (symboles de la hâte du départ) et boiront des coupes de vin (en signe de libération du peuple juif de l'esclavage).

Hélas ! Nos sociétés Occidentales ayant tourné le dos à leurs fins dernières et, dès lors, paganisées, reviennent à l’esclavage des passions et de la dictature d’une pensée unique et amorale...Prions !...

En cette suite du dimanche des Rameaux annonçant la Passion du Seigneur dans les traditions chrétiennes, Catholiques, Protestants, et Orthodoxes entrent dans la Grande Semaine. Que consacré dans Sa Vérité, « Ils soient uns pour que le monde croie » !...Prions...

J'ai soif

Jésus est crucifié entre deux voleurs. Il a été mis, dit l'Ecriture, au rang des scélérats. Au-dessus de sa tête est l'inscriptionJésus de Nazareth, Roi des Juifs.

A ses pieds on s'est partagé ses vêtements, sa tunique a été tirée au sort. Ce prêtre souverain éprouve les tourments de la soif, la soif brûlante des âmes.

On l'abreuve du fiel de l'ingratitude, et du vinaigre de l'indifférence, plus encore des moqueries et des sarcasmes de l'impiété. Les deux criminels à ses côtés lui lancent les mêmes blasphèmes. L'un se convertit cependant, et Jésus agonisant oublie sa souffrance pour, dans un regard d’Amour Miséricordieux, lui promettre le paradis.

Le cœur de Jésus, Vrai Dieu et Vrai Homme, palpite toujours pour ceux qui l'insultent, il implore le pardon de son Père pour ceux qui, par le mystère de l’Incarnation sont devenus Ses frères et qu'il rachète au prix de son sang...

Femme, voilà votre Fils; voilà votre Mère !

Puis des hauteurs du gibet, ses regards s'abaissent sur Marie sa mère, debout au pied de la croix.

Qui pourrait, avec une langue assez sainte et sublime, décrire ce qui se passe à la fois dans le cœur du Fils et dans celui de la mère !

Jamais deux âmes ne furent mieux faites pour savourer ensemble les mêmes douleurs. Elles étaient unies dans le Feu du Saint Esprit pour opérer l’œuvre de notre Rédemption. Le Nouvel Adam comme Chef d’une humanité renouvelée, la Nouvelle Eve comme première des rachetés et modèle de l’Eglise en son achèvement...

Un glaive transpercera votre âme, avait dit à Marie le vieillard Siméon. Et, depuis cette annonce, elle avait vécu dans l'attente douloureuse de ces heures lugubres et divines durant lesquelles, ressentant en elle-même le contrecoup de toutes les souffrances de son enfant, elle lui serait, comme « Fils de l’Homme », une source à tout instant renouvelée d'afflictions nouvelles et de plus cruelles tortures.

Une mère penchée sur son enfant qui souffre endure plus que lui la douleur.

Marie est la mère la plus parfaite, parce qu'elle est la plus sainte.

Elle compte chaque goutte du sang de son Fils, chaque battement de son cœur, chaque mouvement de ses lèvres.

Elle contemple ses plaies, elle suit la marche lente de la vie qui s'écoule, de la mort qui s'approche.

Tout son amour est en œuvre pour rappeler toutes les douleurs de sa vie, toutes ses angoisses; elles revivent toutes à la fois, et de son cœur transpercé moment vers l'âme de son Fils les flammes ardentes qui le brûlent, le tourmentent, le déchirent, et reviennent comme à leur foyer dans le cœur de la mère qui souffre toujours davantage.

Deux foyers, échos de l’Amour Divin, qui se renvoient à l'infini des rayons toujours plus ardents, et la compassion de la Sainte Vierge est l'instrument merveilleux qui accentue la passion de l'âme de Jésus.

Aussi on dirait que, à bout de force par l'intensité de l'Amour de Charité qui le consume, Jésus veut dans son extrême douleur se donner à lui-même et accorder à sa mère par son Apôtre et disciple bien aimé, toute la consolation possible .A travers St Jean, le prêtre pur donné pour fils à Marie, il confie le clergé de Son Eglise à la prière des Saintes femmes et du laïcat. A travers Marie donnée pour Mère au Collège Apostolique, il consacre l’interdépendance indissoluble entre le Sacerdoce ministériel et le Sacerdoce des fidèles...

Femme voilà votre fils, voilà votre mère.

Mon Dieu, donnez-nous des Prêtres ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreux et Saints Prêtres ! Mon Dieu donnez-nous de nombreuses et Saintes vocations Monastiques ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreuses et Saintes Vocations de Laïcs Responsable afin que, effectivement, nous ne soyons plus qu’un seul cœur, une seule âme tendus vers Vous. Amîn

 

Mardi de la Semaine de la Passion.

Soirée

    • Saint Matthieu 22: 15-33 :
  • 15 Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.
  • 16 Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
  • 17 Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
  • 18 Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
  • 19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
  • 20 Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
  • 21 Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
  • 22 À ces mots, ils furent tout étonnés. Ils le laissèrent et s’en allèrent.
  • 23 Ce jour-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent :
  • 24 « Maître, Moïse a dit : Si un homme meurt sans avoir d’enfants, le frère de cet homme épousera sa belle-sœur pour susciter une descendance à son frère.
  • 25 Il y avait chez nous sept frères : le premier, qui s’était marié, mourut ; et, comme il n’avait pas de descendance, il laissa sa femme à son frère.
  • 26 Pareillement, le deuxième, puis le troisième, jusqu’au septième,
  • 27 et finalement, après eux tous, la femme mourut.
  • 28 Alors, à la résurrection, duquel des sept sera-t-elle l’épouse, puisque chacun l’a eue pour épouse ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « Vous vous égarez, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu.
  • 30 À la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans le ciel.
  • 31 Et au sujet de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu :
  • 32 Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
  • 33 Les foules qui l’avaient entendu étaient frappées par son enseignement.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Matthieu 12: 38-45 :
  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
  • 44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
  • 45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »
    •  
    • Saint-Luc 11:52-54 :
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Jean 2: 12-25 :
  • 12 Il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils demeurèrent là-bas quelques jours.
  • 13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
  • 14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
  • 15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
  • 16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
  • 17 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.
  • 18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
  • 19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
  • 20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
  • 21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
  • 22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
  • 23 Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.
  • 24 Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
  • 25 et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
    • 3: 13-21 :
  • 13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Jean 5: 30 :
    • 30 Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
    • 6: 4 :
    • 04 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

Matin

    • Deutéronome 31: 14 à 21 :
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici qu’approche le jour de ta mort. Appelle Josué et présentez-vous dans la tente de la Rencontre : je lui donnerai mes ordres. » Moïse et Josué allèrent donc se présenter dans la tente de la Rencontre.
  • 15 Et le Seigneur apparut dans la tente, dans une colonne de nuée. La colonne de nuée se dressait à l’entrée de la tente.
  • 16 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici que tu vas te coucher avec tes pères, et ce peuple se lèvera : il se prostituera en servant les dieux de l’étranger, ceux de la terre où il va entrer ; il m’abandonnera, il va rompre mon alliance, celle que j’ai conclue avec lui.
  • 17 Ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui. Je les abandonnerai, je leur cacherai ma face. Alors il sera bon à dévorer, malheurs et détresses sans nombre l’atteindront. Et, ce jour-là, il dira : “Si ces malheurs m’ont atteint, n’est-ce pas parce que mon Dieu n’est plus au milieu de moi ?”
  • 18 Mais moi, ce jour-là, je cacherai ma face, je la cacherai à cause de tout le mal qu’il aura fait en se tournant vers d’autres dieux.
  • 19 Et maintenant, écrivez un cantique à votre usage. Toi, apprends-le aux fils d’Israël, mets-le sur leurs lèvres, afin que ce cantique me serve de témoin contre les fils d’Israël.
  • 20 En effet, quand j’aurai fait entrer ce peuple sur le sol ruisselant de lait et de miel, que j’ai juré de donner à leurs pères, il mangera, il se rassasiera, il engraissera, puis il se tournera vers d’autres dieux, il les servira, il me méprisera, il rompra mon alliance.
  • 21 Quand malheurs et détresses sans nombre l’auront atteint, ce cantique servira de témoin contre lui, car sa descendance l’aura encore sur les lèvres. Oui, je connais bien le projet qu’il forme aujourd’hui, avant même que je le fasse entrer dans le pays que j’ai juré de donner. »
    •  
    • Sophonie 1: 11-18 :
  • 11 Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.
  • 12 Il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem avec des torches, je visiterai les hommes, ceux qui croupissent sur leurs ordures, qui disent dans leur cœur : « Le Seigneur ne peut faire ni bien ni mal. »
  • 13 Leur richesse sera livrée au pillage, et leurs maisons à la dévastation ; ils bâtiront des maisons et ne les habiteront pas ; ils planteront des vignes et n’en boiront pas le vin.
  • 14 Il est proche, le jour du Seigneur, le grand jour ! Il est proche, il vient en toute hâte ! Ô clameur amère du jour du Seigneur, même le guerrier crie au secours !
  • 15 Jour de fureur que ce jour-là, jour de détresse et d’angoisse, jour de tourmente et de tourments, jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de sombres nuées,
  • 16 jour de sonneries de cor et de cris de guerre contre les villes fortes et les hautes tours d’angle !
  • 17 Je jetterai les hommes dans la détresse, ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre le Seigneur ; leur sang sera répandu comme de la poussière, leurs cadavres jetés comme des ordures.
  • 18 Ni leur argent ni leur or ne pourront les sauver. Au jour de la fureur du Seigneur, le feu de sa jalousie dévorera toute la terre, car il fera l’extermination terrifiante de tous les habitants de la terre.
    •  
    • I Jean 1:1-9 :
  • 01 CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons.
  • 02 Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
  • 03 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
  • 04 Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite.
  • 05 Tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres.
  • 06 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité.
  • 07 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
  • 08 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
  • 09 Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
    •  
    • Hébreux 2: 5-18 :
  • 05 Car ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons.
  • 06 Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
  • 07 Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
  • 08 tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ;
  • 09 mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
  • 10 Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
  • 11 Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
  • 12 quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée,
  • 13 et encore : Moi, je mettrai ma confiance en lui, et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés.
  • 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
  • 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
  • 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
  • 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
  • 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

 

    • St. Jean 8:28-59 :
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
  • 31 Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;
  • 32 alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
  • 33 Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »
  • 34 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché.
  • 35 L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
  • 36 Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
  • 37 Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
  • 38 Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »
  • 39 Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
  • 40 Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.
  • 41 Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
  • 42 Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé.
  • 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? – C’est que vous n’êtes pas capables d’entendre ma parole.
  • 44 Vous, vous êtes du diable, c’est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de votre père. Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge.
  • 45 Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
  • 46 Qui d’entre vous pourrait faire la preuve que j’ai péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?
  • 47 Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Et vous, si vous n’écoutez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu. »
  • 48 Les Juifs répliquèrent : « N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ? »
  • 49 Jésus répondit : « Non, je n’ai pas de démon. Au contraire, j’honore mon Père, et vous, vous refusez de m’honorer.
  • 50 Ce n’est pas moi qui recherche ma gloire, il y en a un qui la recherche, et qui juge.
  • 51 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
  • 52 Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.”
  • 53 Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
  • 54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,
  • 55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
  • 56 Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
  • 57 Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
  • 58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
  • 59 Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint-Jean 7: 45-52 :
  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
    •  
    •  8: 12-20 :
  • 12 « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

Sexte (12 h)

    • Saint-Luc 11: 37-54 :
  • 37 Pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place.
  • 38 Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas.
  • 39 Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.
  • 40 Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ?
  • 41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.
  • 42 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela.
  • 43 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques.
  • 44 Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »
  • 45 Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. »
  • 46 Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt.
  • 47 Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
  • 48 Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
  • 49 C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.
  • 50 Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde,
  • 51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  

Neuvième heure (15 heures)

    • Saint-Jean 6: 30 :
    • 30 Ils lui dirent : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
    • 8: 21-30 :
  • 21 Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
  • 22 Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
  • 23 Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
  • 24 C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
  • 25 Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
  • 26 À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
  • 27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
    •  

Neuvième heure (15h heures)

    • Saint Matthieu 23: 13 à 39 :
  • 13 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !
  • 15 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
  • 16 Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.”
  • 17 Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
  • 18 Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”
  • 19 Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
  • 20 Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ;
  • 21 celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
  • 22 et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône.
  • 23 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
  • 24 Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
  • 25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
  • 26 Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
  • 27 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures.
  • 28 C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
  • 29 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes,
  • 30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.”
  • 31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes.
  • 32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères !
  • 33 Serpents, engeance de vipères, comment éviteriez-vous d’être condamnés à la géhenne ?
  • 34 C’est pourquoi, voici que moi, j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes ; vous tuerez et crucifierez les uns, vous en flagellerez d’autres dans vos synagogues, vous les poursuivrez de ville en ville ;
  • 35 ainsi, sur vous retombera tout le sang des justes qui a été versé sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.
  • 36 Amen, je vous le dis : tout cela viendra sur cette génération.
  • 37 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 38 Voici que votre temple vous est laissé : il est désert.
  • 39 En effet, je vous le déclare : vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
    •  

Mercredi de la Semaine Sainte :

19.Transfiguration 

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné !

Jésus a-t-il assez souffert ?

Couvert d'ignominies, épuisé dans son corps par la perte du sang qui coule de toutes ses plaies, torturé dans son cœur humain par tous les déchirements de l'amour, a-t-il atteint le degré suprême de la douleur, et la passion de son âme est-elle complète ?

Hélas non, loin de là. Il devra boire le calice jusqu'à la lie.

 

Cette lie sera versée par cette justice infinie d'un Dieu qui, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, exige dans Son Amour Compatissant pour notre humanité dénaturée, que le châtiment pèse sur le Seul Bien aimé qui, vrai Dieu et vrai Homme peut seul s’offrir comme Victime agréable et satisfaire à cette justice à laquelle il communie, à laquelle il veut se soumettre par amour miséricordieux pour nos âmes.

 

La chair du Christ s’offrant au Père Céleste sur l’Autel de la Croix, cette chair qu’il reçut jadis de Marie par l’opération du Saint Esprit n'est pas simplement sacrée ou sainte, elle est divine parce qu'elle subsiste dans le Logos, dans le Verbe de Dieu ; et c’est pourquoi seul celui qui est « Vrai Dieu et vrai Homme » pouvait satisfaire à cette justice...

 

Par le Christ, « Porte des brebis », par l’Agneau Immolé en qui nous mourrons au péché et brisons ses esclavages, par la puissance et le feu du Saint Esprit qu’Il nous acquiert, nous  pouvons commencer notre retour vers le Père...

 

En Jésus, le « Nouvel Adam », « le Premier Né d’une multitude de frères » par les énergies divines le corps humain peut être désormais transformé, transfiguré, et intégré pleinement dans le mystère de la divinisation de la personne humaine : âme, esprit et corps.

 

Le Logos en se faisant l’un de nous, en prenant réellement notre chair, en recevant notre nature nous révèle le regard de Dieu sur la nature, sur la matière, sur le corps.

 

Notre corps est fait pour la divinisation. Tel est le sens de l'ascétisme des Pères.

 

Il y a dans le chemin ascétique de nos Eglises Orientales pas l’ombre d’un quelconque mépris du corps ou de la matière mais, un dynamisme de purification dans la synergie avec l'Esprit-Saint qui, selon les mots de l’Apôtre, fait de notre corps son temple.

 

“Ne savez-vous pas, nous dit saint Paul, que vous êtes un temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, celui-là, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c'est vous.”

Ce dynamisme de l'ascèse est donc opéré sous l'action des énergies divines, sous l'action et la motion du Saint Esprit.

 

Au moment de mourir dans les affres de la plus cruelle des agonies, Jésus le « Fils de l’homme » adresse à son Père le cri déchirant de la désolation :

-Mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?

Dans les épreuves les plus douloureuses, alors que l'homme troublé, bouleversé jusque dans le fond de son être, ne voit autour de lui que ténèbres et tristesses, quand tout le monde le repousse avec dédain et sans pitié, il lui reste tout de même la ressource d'une conscience droite qui le console et le calme; maissurtout , lorsqu’il se sait « incorporé au Christ-Tête de l’Eglise », il peut, privé de toute consolation humaine, s’offrir par Lui, avec Lui et en Lui , se tourner vers le Père et jeter en lui une espérance qui ne trompe jamais.

 

Mais pour Lui, pour le Christ Tête, pour le Sauveur s’offrant sur la croix en victime expiatoire ; songeons que lui qui était sans péché s’est chargé de nos crimes ! Il est désormais l'iniquité elle-même ! C’est Lui qui, par Amour de substitution, porte tous les péchés, toutes les offenses de l'humanité !

 

Nous le contemplons, en ces jours du drame de notre rachat, « comme s’anéantissant devant son Père, comme voilant sa sainteté pour ne laisser voir que les crimes dont Il s’est chargé par amour et la peine à subir en rançon »...

 

Et pourtant n’est-ce pas ce même Père qui jadis mettait ses complaisances dans le Fils bien-aimé, n’est-ce pas ce même Père dont Jésus a voulu en toute chose faire la volonté, n’est-ce pas précisément parce qu’Il voulut en toutes choses « faire Sa volonté » qu’Il en est là ? !  N’est-ce pas ce même Père dont le Sauveur avait enseigné à tous les bontés prévoyantes, et vers qui Il avait ramené la confiance humaine par la prière filiale ?...

N’est-ce pas ce même Père que tout à l'heure au cénacle il adressait un chant d'amour, et pour qui Il voulait conquérir l'humanité ?

A l'instant même, ne l’avons-nous pas entendu supplier son Père, et  demander le pardon pour les bourreaux qui le tourmentent ?

Et maintenant tout paraît avoir changé; les tendresses divines semblent s’être évanouies.

 

Le Fils Bien Aimé, en ces instants tragique où se joue le drame de notre rédemption, ne voit pas s'ouvrir les « bras paternels », il faudra que, dans la Foi pure et l’obéissance absolue, Il meure sans avoir senti les douceurs de la proximité de « Celui qui l’a envoyé », les douceurs du pardon et  les joies de la réconciliation, puisque c'est l'acte même de cette mort consentie pour « mettre à mort la mort » et que nous ayons la vie qui la fera finalement s'opérer :

Mon Dieu pourquoi m'avez-vous donc abandonné.

Tout est consommé.

Il est allé jusqu’au bout ! Comme le Premier et le modèle de tous les missionnaires, Il est mort à la tâche !...

«  Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il ne porte aucun fruit...Et voici qu’élevé de terre, j’attirerai tout à moi »...

 

Cherchons, Fils et filles, mes amis, s'il s'est jamais trouvé quelque chose dans l'histoire des douleurs humaines, et jusque dans la passion du Seigneur qui les résume toutes, qui puisse être comparée à cet état de l'âme de Jésus, ainsi privée de la seule consolation qui lui apporterait quelque soulagement ? Mystère de la déréliction !...

 

Que sont les peines, les tourments de toute nature qui peuvent lui venir des êtres qui l'entourent face à ce mystère de la déréliction du Père ?

 

Mais là, comme « Fils de l’homme », Il est dans la Foi pure et l’obéissance absolue, comme « Fils de l’homme », Il répond à l’Amour Bienveillant du Père sur notre humanité pécheresse pour satisfaire, qu’on le veuille ou non, à la justice...

Il est « l’homme des douleurs » C’est nos crimes qu’Il portait et, par conséquent, les  douleurs conséquentes au péché...

En cette heure, cette affliction l'enveloppe comme un vêtement dont Il ne peut ni ne veut se dégager et qui, par son caractère  épouvantable, a pu être prédite par les prophètes comme une malédiction.

Cette douleur consentie pour la régénération de notre humaine créature, c’est la pourpre du Divin Roi d’Amour.

C’est là le dernier mot de la passion de l'âme de Jésus, qu'il remet ainsi broyée entre les mains de son Père. Terminons, si vous le voulez-bien par cet extrait de la Prière Sacerdotale du Seigneur en St Jean:

 

5. Et maintenant, Père, glorifie moi, de cette gloire qui était la mienne auprès de toi avant que le monde ne fût.

6. Aux hommes de ce monde que tu m'as donnés, j'ai fait connaître ton nom. Ils t'appartenaient et tu me les as donnés et ils ont gardé ta parole.

7. Maintenant ils ont connu que toutes les choses que tu m'as données ont leur source en toi 

8. Parce que les paroles que tu m'as confiées, je les leur ai transmises et ceux-ci les ont reçues et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi et ils ont cru que c'est toi qui m'as envoyé
.

9. Moi je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont tiens.

10. Et tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi et je trouve ma gloire en eux.

11. Moi je ne suis plus dans ce monde, mais eux sont dans ce monde et moi je viens vers toi. Père Saint, garde les dans ton nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous sommes un.

12. Lorsque j'étais avec eux dans le monde, moi je les ai gardés dans ton nom. Ceux que tu m'as donnés, je les ai protégés et aucun d'entre eux ne s'est perdu, si ce n'est le fils de perdition afin que soit accompli ce qui était écrit.

13. Maintenant je viens vers toi, et je dis ces choses en ce monde pour qu'ils aient ma joie en eux et en plénitude.

14. Moi je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine parce qu'ils ne sont pas de ce monde comme, moi-même, je ne suis pas de ce monde

15. Je ne demande pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais

16. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 

17. Sanctifie-les dans ta vérité. Ton Logos 
(Ta Parole) est vérité.

18. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai envoyés moi aussi dans le monde.

19. Et pour eux, je me sanctifie moi-même afin qu'ils soient sanctifiés eux-aussi dans la vérité.
 
20. Je ne fais pas cette demande pour eux seulement, mais aussi pour tous ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi
 
21. afin que tous soient un. Comme toi Père en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

22. Et moi, la gloire que tu m'as donné je la leur ai donnée pour qu'ils soient "un" comme nous sommes "un", 

23. moi en eux et toi en moi, pour qu'ils soient rendus parfaitement "un" et que le monde sache que tu m'as envoyé et que je les ai aimés du même amour que tu m'as aimé.

24. Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, cette gloire que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé dès avant la création du monde.

25. Père juste, le monde ne t'as pas connu ; moi, je t'ai connu et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé. 

26. Je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi aussi en eux.

 

Par ailleurs,St Jean, dans sa première épître nous alerte sur un antagonisme puissant que nous vivons dans notre cœur et dans notre chair ; antagonisme entre deux amours qui provoque un conflit au plus intime de nos appétits spirituels et charnels.

 

-"N'aimez-ni le monde, ni rien de ce qui est dans le monde.

Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui."

 

"Nul ne peut servir deux maîtres"...


Les trois concupiscences sont celles de la chair, des yeux et de l'orgueil, elles caractérisent l'amour du monde et de ses convoitises, l'amour désordonné de ce monde qui passe et qui étouffe l'amour ordonné pour le Royaume qui ne passe pas.

 

Cet amour du monde, s'il domine sur nous, s'il est maître de notre volonté spirituelle, exclue l'amour du Père. Il étouffe en nous l'amour divin comme les ronces qui se multiplient peuvent étouffer les bons fruits

Le Christ obéissant jusqu’au Martyr nous réoriente vers le Père.

 

Au chapitre 17 de son Evangile, St Jean nous faisant découvrir la prière de Jésus à son Père, avant d'entrer dans sa passion, nous rapporte, nous venons de le lire, cette affirmation du Christ :

"Je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde mais pour ceux que tu m'as donnés car ils sont à toi" Puis, plus loin, "Je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais"


Mais, de ce combat, Jésus nous donne la certitude de sa victoire en nous disant :

-"Gardez courage, petits-enfants, j'ai vaincu le monde."


Le terme "monde" désigne ici ce qui appartient aux ténèbres, au péché, au Malin.

Comme les Saints Père, frottons aujourd’hui, chers amis, des paroles qui peuvent sembler contradictoires pour que l'étincelle jaillisse et que la lumière nous soit donnée. Saint Jean nous rappelle cet enseignement du Sauveur :

-"Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il obtienne la vie éternelle. En effet, Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui."


Par le baptême nous avons été consacrés dans la vérité, nous sommes morts au péché, nous avons été délivrés puissamment de la tyrannie du démon.

 

Par Marie et la Puissance du Saint Esprit le Père nous a envoyé Son Christ pour nous arracher au pouvoir des ténèbres, pour nous délivrer de l'empire des trois concupiscences sur notre esprit et notre chair.

En conséquence, la consécration dans la vérité nous met à part en ce monde.

 

"Consacre-les dans la vérité" demande, pour nous, Jésus à son Père.

 

Cette consécration implique une appartenance.

 

Nous sommes au Christ et le Christ est à Dieu.

 

Si nous sommes à Lui, son règne s'étend sur nous.

 

Nous ne sommes plus dominés par un autre maître.

 

Lorsque le Christ règne dans nos pensées, dans nos cœurs, dans notre chair, le Royaume de Dieu s'établit au plus intime de nous.

 

Lorsque l'Esprit-Saint, que Jésus nous envoie, peut enfin exercer son emprise sur nous, lorsque nous le laissons nous diriger, nous donner sa force, nous éclairer, incliner nos jugements, nos intentions et nos actes vers la vérité, alors notre monde intérieur est le Royaume de Dieu qui est venu jusqu'à nous en la personne de Jésus.

Toutefois, « Lumière du monde et sel de la terre », nous vivons dans le monde, nous sommes envoyés dans le monde, nous sommes dans le monde. Le monde ici représente les hommes, toute l'humanité pécheresse rachetée dans le sang de l'Agneau.


Le monde est donc à la fois en nous et hors de nous.

 

Notre monde intérieur dont le Malin possédait les clefs reste marqué par ce foyer du péché, ce foyer des trois concupiscences, l’amour du monde en nous.

 

Or nous savons que le baptême et l'Illumination (Chrismation) ont réalisé notre régénérescence dans l'Esprit-Saint, mais ne nous faisons pas illusion ! Nous ne sommes pas revenus à la justice originelle ! L’inclination au péché demeure active en nous....C'est dans la lutte, la souffrance, les tentations, que s'opèrera, de chutes en relèvements, notre victoire sur le Mal.

 

Si nous sommes capable de faire en vérité notre « examen de conscience » et pas celui du voisin, nous nous apercevons que nous sommes infiniment fragiles et capables de chutes.

Le sacrement du pardon qui nous est donné et redonné tout au long de notre vie témoigne de cette fragilité .Il nous maintient dans l’humilité et, par la grâce régénératrice du St Esprit, augmente en nous notre capacité d’aimer, augmente en nous l’Amour divin...

 

Cette renonciation au monde dont témoigne en ces jours de manière héroïque le Christ notre Chef, accompagnera donc toute notre vie jusqu’à notre « naissance au Père »...C’est une conversion, continuelle.

 

En ce Carême, en cette Semaine Sainte, frères et sœurs bien aimés, laissons l'Esprit-Saint nous conduire au désert de l'adoration où se réalise la renonciation au monde, le monde du péché, de l'orgueil.

 

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de toute ton âme de tout ton cœur, de toutes tes forçes...Et tu aimeras ton prochain comme toi-même pour l’amour de Dieu »

 

En s’offrant comme Victime expiatoire sur l’Autel de la Croix, le Christ-Prêtre en s’oubliant Lui-même nous invite finalement à vivre dans sa hiérarchie le commandement de l’Amour : Dieu, soi-même, le prochain.

Amîn.

 

« La mort de Jésus est la source de notre confiance. Mais pour qu'elle soit pleinement efficace, nous devons participer nous-mêmes à sa passion ; sur la croix, le Christ Jésus nous représentait tous ; mais s'il a souffert pour nous tous, il ne nous applique les fruits de son immolation que si nous nous associons à son sacrifice.
Comment prendrons-nous part à la passion de Jésus ?


De plusieurs façons.


La première est de contempler le Christ Jésus, avec foi et amour, dans les étapes de la voie douloureuse.

Chaque année, durant la semaine sainte, l’Église revit avec Jésus, jour pour jour, heure pour heure, toutes les phases du sanglant mystère de son divin Époux.

Elle met tous ses enfants devant le spectacle de ces souffrances qui ont sauvé l'humanité.

Jadis, les œuvres serviles étaient interdites durant ces saints jours ; il fallait surseoir aux procédures, suspendre tout négoce, et les plaidoiries n'étaient point autorisées.

La pensée d'un Homme-Dieu, rachetant le monde par ses douleurs, occupait tous les esprits, émouvait tous les cœurs.

A présent, tant d'âmes, sauvées par le sang du Christ, passent ces jours dans l'indifférence ! S

oyons d'autant plus fidèles à contempler, en union avec l’Église, les divers épisodes de ce saint mystère.

Nous y trouverons une source de grâces sans prix. »


Dom Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937 (Quatre-vingtième mille).

 

Mercredi de la Semaine de la Passion

Soirée

    • Saint-Jean 11: 47-52 :
  • 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
  • 48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
  • 49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
  • 50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
  • 51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
  • 52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
    •  2, 9-11 :
  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Jean 10: 15-38 :
  • 15 comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
  • 16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
  • 17 Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
  • 18 Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
  • 19 De nouveau les Juifs se divisèrent à cause de ces paroles.
  • 20 Beaucoup d’entre eux disaient : « Il a un démon, il délire. Pourquoi l’écoutez-vous ? »
  • 21 D’autres disaient : « Ces paroles ne sont pas celles d’un possédé… Un démon pourrait-il ouvrir les yeux des aveugles ? »
  • 22 Alors arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint Jean 12: 19-33 :
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »
  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint Jean 12: 34-50 :
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.
  • 37 Alors qu’il avait fait tant de signes devant eux, certains ne croyaient pas en lui.
  • 38 Ainsi s’accomplissait la parole dite par le prophète Isaïe : Seigneur, qui a cru ce que nous avons entendu ? À qui la puissance du Seigneur a-t-elle été révélée ?
  • 39 Ils ne pouvaient pas croire, puisqu’Isaïe dit encore :
  • 40 Il a rendu aveugles leurs yeux, il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils ne comprennent dans leur cœur, et qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
  • 41 Ces paroles, Isaïe les a prononcées parce qu’il avait vu la gloire de Jésus, et c’est de lui qu’il a parlé.
  • 42 Cependant, même parmi les chefs du peuple, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils ne le déclaraient pas publiquement, de peur d’être exclus des assemblées.
  • 43 En effet, ils aimaient la gloire qui vient des hommes plus que la gloire qui vient de Dieu.
  • 44 Alors, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
  • 45 et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
  • 46 Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
  • 47 Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
  • 48 Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
  • 49 Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
  • 50 et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Vaincre ses mauvaises passions

(saint Nikon d'Optina)

Nous devons considérer toutes les choses mauvaises, même les passions qui nous mènent la guerre, comme n'étant pas de nous, mais de notre ennemi, le diable.

 

C'est très important.

 

Vous ne pouvez vaincre une passion que si vous ne la considérez pas comme faisant partie de vous.

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Matin

    • Lévitique 6: 24 :
    • 23 On ne mangera rien de la victime du sacrifice pour la faute, dont le sang aura été porté dans la tente de la Rencontre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire : elle sera brûlée au feu.
    • 7 : 7 :
    • 07 Tel le sacrifice pour la faute, tel le sacrifice de réparation : pour eux il y a une même loi. La victime sera pour le prêtre qui a accompli le rite d’expiation.
    • 1er de Samuel 16: 1-13 :
  • 01 Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
  • 02 Samuel répondit : « Comment faire ? Saül va le savoir, et il me tuera. » Le Seigneur reprit : « Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
  • 03 Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
  • 04 Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem, les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent : « Est-ce pour la paix que tu viens ? »
  • 05 Samuel répondit : « Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. » Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
  • 06 Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
  • 07 Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
  • 08 Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 09 Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 10 Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
  • 11 Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. »
  • 12 Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
  • 13 Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et s’en revint à Rama.
    •  
    • Isaïe 5:1-7 :
  • 01 Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
  • 02 Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
  • 03 Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !
  • 04 Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
  • 05 Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée.
  • 06 J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
  • 07 La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.
    •  
    • Actes 19: 21 – 41 :
  • 21  Paul forma le projet de passer par la Macédoine et la Grèce pour aller à Jérusalem ; il disait : « Après être allé là-bas, il faudra que je voie également Rome. »
  • 22 Ayant alors envoyé en Macédoine deux de ses auxiliaires, Timothée et Éraste, lui-même resta un certain temps dans la province d’Asie.
  • 23 C’est à cette époque qu’il y eut des troubles non négligeables à propos du Chemin du Seigneur Jésus.
  • 24 Un orfèvre nommé Démétrios, qui fabriquait des sanctuaires d’Artémis en argent, procurait aux artisans des bénéfices non négligeables.
  • 25 Il les réunit, avec les ouvriers qui exerçaient des métiers du même genre, et il leur dit : « Mes amis, vous savez que ces bénéfices sont la source de notre prospérité.
  • 26 Or vous voyez bien et vous entendez ce que l’on dit : non seulement à Éphèse mais dans presque toute la province d’Asie, ce Paul, par sa persuasion, a dévoyé toute une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d’homme ne sont pas des dieux.
  • 27 Cela risque non seulement de jeter le discrédit sur notre profession, mais encore de faire compter pour rien le temple d’Artémis, la grande déesse, et bientôt de la priver de son prestige, elle qui est adorée par toute l’Asie et le monde entier. »
  • 28 Remplis de fureur, les auditeurs criaient : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 29 La confusion gagna la ville entière, et les gens se précipitèrent tous ensemble au théâtre, en y entraînant avec eux les Macédoniens Gaïos et Aristarque, compagnons de voyage de Paul.
  • 30 Or Paul voulait rejoindre l’assemblée du peuple, mais les disciples ne le laissaient pas faire,
  • 31 et quelques-uns des dirigeants de la province, qui étaient ses amis, lui envoyèrent un message pour l’exhorter à ne pas s’exposer en allant au théâtre.
  • 32 Les uns criaient une chose, les autres une autre : en effet, l’assemblée était en pleine confusion, et la plupart ne savaient même pas pourquoi ils étaient réunis.
  • 33 Des gens dans la foule expliquèrent l’affaire à un certain Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Celui-ci, faisant un geste de la main, voulait plaider devant l’assemblée.
  • 34 Mais quand on découvrit qu’il était Juif, tous se mirent à crier d’une seule voix pendant près de deux heures : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 35 Le secrétaire de la cité, ayant calmé la foule, prit la parole : « Éphésiens, quel homme en ce monde ignore que la cité d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Artémis et de sa statue tombée du ciel ?
  • 36 Cela est incontestable. Il vous faut donc garder votre calme et éviter toute action précipitée.
  • 37 Vous avez amené ici ces hommes, qui n’ont commis ni vol sacrilège, ni blasphème contre notre déesse.
  • 38 Si donc Démétrios et les artisans qui l’accompagnent ont un grief contre quelqu’un, il existe des jours d’audience, et il y a des proconsuls : qu’ils portent plainte.
  • 39 Mais si vous avez d’autres requêtes, cela se réglera à l’assemblée prévue par la loi.
  • 40 En effet, avec l’affaire d’aujourd’hui, nous risquons d’être accusés d’émeute, car nous ne pourrons alléguer aucun motif pour rendre compte de ce rassemblement. » Ayant ainsi parlé, il renvoya l’assemblée.
    •  
    • Colossiens 1: 9 à 23 :
  • 09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
  • 10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
  • 11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
  • 12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
  • 13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé :
  • 14 en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.
  • 15 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature :
  • 16 en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui.
  • 17 Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
  • 18 Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
  • 19 Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
  • 20 et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.
  • 21 Et vous, vous étiez jadis étrangers à Dieu, et même ses ennemis, par vos pensées et vos actes mauvais.
  • 22 Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, afin de vous introduire en sa présence, saints, immaculés, irréprochables.
  • 23 Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le ciel. De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.
    •  
    • Saint Jean
    •  6: 63 :
    • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
    • 7: 13 :
    • 13 Toutefois, personne ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs.

Heure de Tierce (9 h)

    • St. Jean 7:14-27 :
  • 14 On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
  • 15 Les Juifs s’étonnaient et disaient : « Comment est-il instruit sans avoir étudié ? »
  • 16 Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.
  • 17 Quelqu’un veut-il faire la volonté de Dieu, il saura si cet enseignement vient de Dieu, ou si je parle de ma propre initiative.
  • 18 Si quelqu’un parle de sa propre initiative, il cherche sa gloire personnelle ; mais si quelqu’un cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai et il n’y a pas d’imposture en lui.
  • 19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et aucun de vous ne met la Loi en pratique. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? »
  • 20 La foule répondit : « Tu as un démon. Qui donc cherche à te tuer ? »
  • 21 Jésus leur répondit : « Pour une seule œuvre que j’ai faite, vous voilà tous dans l’étonnement.
  • 22 Moïse vous a donné la circoncision – en fait elle ne vient pas de Moïse, mais des patriarches –, et vous la pratiquez même le jour du sabbat.
  • 23 Eh bien ! Si, le jour du sabbat, un homme peut recevoir la circoncision afin que la loi de Moïse soit respectée, pourquoi vous emporter contre moi parce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
  • 24 Ne jugez pas d’après l’apparence, mais jugez selon la justice. »
  • 25 Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
  • 26 Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
  • 27 Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »

 

« Ayez foi en Dieu »

Par Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 5

 

« C'est une grande affaire, dit l'Ecriture, de trouver un homme qui a la foi » (Pr 20,6).

 

Je ne te dis pas cela pour t'inciter à m'ouvrir ton cœur, mais pour que tu montres à Dieu la candeur de ta foi, à ce Dieu qui sonde les reins et les cœurs et qui connaît les pensées des hommes (Ps 7,10; 93,11).

 

Oui, c'est une grande chose qu'un homme qui a la foi ; il est plus riche que tous les riches.

 

En effet, le croyant possède toutes les richesses de l'univers, puisqu'il les méprise et les foule aux pieds.

 

Car, même si ceux qui sont riches possèdent des tas de choses au plan matériel, comme ils sont pauvres spirituellement ! Plus ils amassent, plus on les sent consumés du désir de ce qui leur manque.

 

Au contraire, et c'est bien là le comble du paradoxe, l'homme qui a la foi est riche au sein de la pauvreté, car il sait qu'il n'a besoin que de vêtements et de nourriture ; il s'en contente et met sous ses pieds les richesses.

Et ce n'est pas seulement nous, qui portons le nom du Christ, qui vivons d'une démarche de foi.

 

Tous les hommes, même ceux qui sont étrangers à l'Eglise, vivent d'une démarche semblable.

 

C'est par une foi dans l'avenir que des gens qui ne se connaissent pas parfaitement contractent un mariage ; l'agriculture est basée sur la confiance que les travaux engagés porteront des fruits ; les marins mettent leur confiance dans un frêle esquif de bois...

 

C'est selon une démarche de foi que tiennent la plupart des entreprises humaines ; tout le monde croit en des principes.

Mais aujourd'hui les Ecritures vous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu.

 

C'est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23).

Par « le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais » (Ep 6,16)...

 

La foi soutient les hommes jusqu'à marcher sur la mer (Mt 14,29).

Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2) ; la foi des sœurs de Lazare a été si forte qu'il a été rappelé des morts (Jn 11)...

 

La foi donnée gratuitement par l'Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines.

 

Grâce à elle on peut dire à cette montagne :

« Transporte-toi jusque là-bas » et elle se transportera (Mt 17,20).

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Midi

    • St. Jean 7 28-44 :
  • 28 Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
  • 29 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
  • 30 On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
  • 31 Dans la foule beaucoup crurent en lui, et ils disaient : « Le Christ, quand il viendra, accomplira-t-il plus de signes que celui-ci n’en a fait ? »
  • 32 Les pharisiens entendirent la foule discuter ainsi à son propos. Alors les grands prêtres et les pharisiens envoyèrent des gardes pour l’arrêter.
  • 33 Jésus déclara : « Pour un peu de temps encore, je suis avec vous ; puis je m’en vais auprès de Celui qui m’a envoyé.
  • 34 Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
  • 35 Les Juifs se dirent alors entre eux : « Où va-t-il bien partir pour que nous ne le trouvions pas ? Va-t-il partir chez les nôtres dispersés dans le monde grec, afin d’instruire les Grecs ?
  • 36 Que signifie cette parole qu’il a dite : “Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas, et là où je suis, vous ne pouvez pas venir” ? »
  • 37 Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive,
  • 38 celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. »
  • 39 En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, il ne pouvait y avoir l’Esprit, puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié.
  • 40 Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
  • 41 D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ?
  • 42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
  • 43 C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
  • 44 Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
    •  

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint-Luc 13: 31-35 :
  • 31 À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va t’en d’ici : Hérode veut te tuer. »
  • 32 Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme.
  • 33 Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
  • 34 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 35 Voici que votre Temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
TEXTES POLÉMIQUES PENDANT LA SEMAINE SAINTE – UN POINT DE VUE
(Source: "Sagesse Orthodoxe")

Les événements de la Passion du Christ, que l’on commémore du Jeudi au Samedi saint, sont évoqués et commentés à travers une hymnographie riche et poétique contenue dans le Triode (Note du claviste: Du Rte Bysantin).

 

Si cette hymnographie nous porte à participer spirituellement au moment essentiel, dans l’œuvre de salut de Dieu pour l’homme, qu’est la mort librement consentie du Christ, certains textes entendus à l’église durant les nombreuses célébrations qui ponctuent les jours saints peuvent susciter notre étonnement, voire choquer.

 

Prenons l’une des hymnes du lucernaire des vêpres du Jeudi saint :

 

« Judas est vraiment de cette engeance de vipères, de ceux qui mangèrent la manne dans le désert et murmurèrent contre Celui qui les nourrissait.

 

La nourriture était encore dans leur bouche, et les ingrats parlaient contre Dieu.

 

Et lui l’impie portait à sa bouche le pain céleste et se préparait à trahir le Sauveur.

 

Ô la pensée insatiable et l’audace inhumaine ! Il vendait Celui qui le nourrissait.

 

Il livrait à la mort le Maître qu’il embrassait. L’inique était bien leur fils. Il hérita avec eux de la perdition.

 

Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur incomparable en ta patience. »

 

Deux thèmes, particulièrement récurrents dans l’hymnographie (Bysantine) du Jeudi au Samedi saint, sont ici entremêlés : celui de la trahison de Judas, celui de l’ingratitude des Juifs envers le Christ.

 

Si ces deux aspects comportent une origine évangélique incontestable, la manière dont ils sont déclinés dans nos chants n’est pas sans être problématique pour un auditeur d’aujourd’hui.

 

Tout d’abord Judas est constamment désigné comme « l’inique », « le félon », « l’impie », « l’homme avide »…, la charge à son encontre culminant dans cette hymne citée où il est clairement décidé qu’il « hérita de la perdition ».

 

À l’heure où le Christ montre le chemin de l’amour véritable en se faisant Serviteur de tous, lavant les pieds de ses disciples, et en pardonnant au moment de mourir à ceux qui L’ont mis en croix, les chants entendus à l’église nous portent davantage vers un esprit de jugement, de condamnation, de haine envers les responsables historiques de sa mort.

 

Le trait a certes une dimension pédagogique, que l’on peut également observer dans l’hymne ci-dessus :

« Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur ».

 

La plupart des allusions à l’avarice de Judas comportent une mise en garde qui concerne chacun :

« Détourne-toi, ô mon âme, de l’avarice »…

 

Cependant, cette visée pédagogique peut-elle justifier la violence de la charge, qui va jusqu’à promettre l’enfer au traître là où le Christ propose le salut à tous et où l’Église affirme que le Jugement final ne peut être ni anticipé ni commenté pour personne car il relève de la décision de Dieu seul ?

 

N’est-ce pas là un contresens pur et simple du message évangélique ?

 

La question est plus brûlante encore concernant le traitement réservé aux Juifs.

 

L’hymnographie dans son ensemble a tendance à assimiler les personnes responsables de la crucifixion historique de Jésus avec le peuple hébreu tout entier. (« Ceux qu’Il a nourris dans le désert en leur donnant la manne à satiété Lui ont offert le vinaigre et le fiel » entend-t-on par exemple dans l’une des stances des matines du samedi saint.)

 

Ceci rejoint un problème plus vaste, celui de l’antijudaïsme de certains textes théologiques et liturgiques qui peut s’expliquer par leur contexte de rédaction, à une époque où l’Église avait besoin de s’affirmer de façon claire face à la synagogue.

 

À notre époque, cet antijudaïsme résonnant sous les voûtes de nos églises est difficilement recevable et ne peut laisser indifférent.

 

Toute l’interprétation hymnographique des événements de la Passion du Christ est pourtant fondée sur cette condamnation du peuple juif dans son ensemble, tandis que Jésus face à ses bourreaux – prêtres juifs comme soldats romains – ne profère pas une parole – sinon celles de pardon – et se laisse bafouer, insulter, torturer, par amour pour tous les hommes.

 

C’est là une question plus large que celle de la traduction, qui est l’affaire de spécialistes compétents, mais qui ne peuvent prendre seuls la décision de refondre en profondeur une tradition hymnographique si établie.

 

En Église, par le dialogue entre les fidèles, il s’agit de trouver une manière de faire évoluer ces textes qui portent la prière de tous pour les rendre plus conformes à l’essence même du message évangélique1.

 

Tâche laborieuse, cependant portée par l’inspiration de l’Esprit Saint si elle est menée de façon authentique et conciliaire, en vue de rendre le trésor liturgique dont nous avons hérité parlant pour notre temps, sans l’appauvrir, mais au contraire en y apportant la richesse d’un dialogue ecclésial sur la question.

  1. Certains conciles ont bien interdit des représentations iconographiques – telle celle de Dieu le Père – contraires à la Tradition, mais que l’usage avait cependant répandu. Il pourrait en être de même concernant l’hymnographie.

Auteur : Madame Olga Laham/Lossky : Quelques remarques sur l’hymnographie de la Semaine sainte ; POINT DE VUE. « Bulletin de la Crypte », Paris, avril 2012, p.12-13.

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

Jeudi saint

(Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion)

 

 

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

PRIERE POUR LA PAIX:


« Ô Maître qui aimez les hommes, Roi des siècles et dispensateur de tous biens, qui hâtez l’annihilation de l’inimitié et donnez la paix à la race des hommes, établissez parmi les nations l’amour des uns envers les autres ; domptez les révoltes et apaisez tous les dissentiments et les tentations. 
Donnez, Ô Seigneur à ceux qui habitent la terre de France, justesse et unité de l’esprit, protègez-les de toutes les tribulations, les afflictions et la mort soudaine ; apportez une fin à l’inimitié et à la méchanceté qui survient de par l’action du diable. 
Enracinez, ô Seigneur, la paix par les intercessions de la Toute Sainte Mère de Dieu, de Saint Martin le Miséricordieux, du Saint évêque Rémi apôtre des Francs, de Sainte Radegonde mère de la patrie et de tous les Saints.
Car Vous êtes notre Paix et nous Vous rendons gloire, Père et Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles, Amîn. »

 

Soirée

    Saint-Jean 7: 45-52 :

  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »

     8: 12-20 :

  • 12  Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

  

Minuit

·         Première Qaumo:

o    Saint Matthieu 26: 1 -30 :

  • 01 Lorsque Jésus eut terminé tout ce discours, il s’adressa à ses disciples :
  • 02 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme va être livré pour être crucifié. »
  • 03 Alors les grands prêtres et les anciens du peuple se réunirent dans le palais du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe ;
  • 04 ils tinrent conseil pour arrêter Jésus par ruse et le faire mourir.
  • 05 Mais ils se disaient : « Pas en pleine fête, afin qu’il n’y ait pas de troubles dans le peuple. »
  • 06 Comme Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux,
  • 07 une femme s’approcha, portant un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Elle le versa sur la tête de Jésus, qui était à table.
  • 08 Voyant cela, les disciples s’indignèrent en disant : « À quoi bon ce gaspillage ?
  • 09 On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres. »
  • 10 Jésus s’en aperçut et leur dit : « Pourquoi tourmenter cette femme ? Il est beau, le geste qu’elle a fait à mon égard.
  • 11 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
  • 12 Si elle a fait cela, si elle a versé ce parfum sur mon corps, c’est en vue de mon ensevelissement.
  • 13 Amen, je vous le dis : partout où cet Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
  • 14 Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
  • 15 et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
  • 16 Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
  • 17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
  • 18 Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
  • 19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
  • 20 Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
  • 21 Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
  • 22 Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
  • 23 Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
  • 24 Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
  • 25 Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
  • 26 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
  • 27 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous,
  • 28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.
  • 29 Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
  • 30 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. 

   

·         Deuxième Qaumo:

    Saint-Jean 6: 24 – 40 :

  • 24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
  • 25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
  • 26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
  • 27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
  • 28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
  • 30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
  • 31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
  • 32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
  • 33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
  • 34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

     

·         Troisième Qaumo:

    St. Jean 6:41-63 :

  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
  • 47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
  • 48 Moi, je suis le pain de la vie.
  • 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
  • 50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
  • 51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
  • 52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
  • 53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
  • 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
  • 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
  • 57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
  • 58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
  • 59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
  • 60 Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
  • 61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
  • 62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
  • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

 

Matin

    Saint-Luc 22: 1-13 :

  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Heure de Tierce (9 h)

    Saint Jean 12: 20-36 :

  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.

    

Midi (12 h)

    Saint-Luc 7: 36 -50 :

  • 36 Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
  • 37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
  • 38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
  • 39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
  • 40 Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
  • 41 Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
  • 42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
  • 43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
  • 44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
  • 45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
  • 46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
  • 47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
  • 48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
  • 49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
  • 50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

     

    Saint-Marc 14: 1 – 2 :

  • 01 La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
  • 02 Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »

Avant de Saint Qurbana

    Exode 12: 1-11 :

  • 01 Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
  • 02 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année.
  • 03 Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
  • 04 Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
  • 05 Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
  • 06 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil.
  • 07 On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
  • 08 On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
  • 09 Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles.
  • 10 Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant.
  • 11 Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.

     

    Lévitique 16: 3-10 :

  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.

     

    Ézéchiel 45: 18 – 25 :

  • 18 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le premier mois, le premier du mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut et tu feras le sacrifice pour la faute en faveur du sanctuaire.
  • 19 Le prêtre prendra du sang du sacrifice et en mettra sur les montants de la Maison, sur les quatre angles du socle de l’autel et sur le montant de la porte de la cour intérieure.
  • 20 Tu feras de même le sept du mois, pour qui a commis une faute par inadvertance ou par ignorance. Vous ferez le rite d’expiation de la Maison.
  • 21 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera pour vous la Pâque, une fête de sept jours ; on mangera des pains sans levain.
  • 22 Ce jour-là, le prince offrira, pour lui-même et pour tout le peuple du pays, un taureau en sacrifice pour la faute.
  • 23 Durant les sept jours de la fête, il offrira en holocauste pour le Seigneur sept taureaux et sept béliers sans défaut, chacun des sept jours, et, en sacrifice pour la faute, un bouc par jour.
  • 24 Il fera l’offrande d’un épha de farine par taureau et d’un épha par bélier, avec un hine d’huile par épha.
  • 25 Le septième mois, le quinzième jour du mois, lors de la fête des Tentes, il fera de même, durant les sept jours : même sacrifice pour la faute, même holocauste, même offrande, même présentation d’huile.

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    Actes 1:15-20 :

  • 15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
  • 16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
  • 17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
  • 18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
  • 19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
  • 20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.

    

    I Corinthiens 5: 1 -8 :

  • 01 On entend dire partout qu’il y a chez vous un cas d’inconduite, une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens : il s’agit d’un homme qui vit avec la femme de son père.
  • 02 Et, malgré cela, vous êtes gonflés d’orgueil au lieu d’en pleurer et de chasser de votre communauté celui qui commet cet acte.
  • 03 Quant à moi, qui suis absent de corps mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, l’homme qui agit de la sorte :
  • 04 au nom du Seigneur Jésus, lors d’une réunion où je serai spirituellement avec vous, dans la puissance de notre Seigneur Jésus,
  • 05 il faut livrer cet individu au pouvoir de Satan, pour la perdition de son être de chair ; ainsi, son esprit pourra être sauvé au jour du Seigneur.
  • 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
  • 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
  • 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.

     11: 23 à 34 :

  • 23 J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
  • 24 puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 25 Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
  • 26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
  • 27 Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.
  • 28 On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe.
  • 29 Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.
  • 30 C’est pour cela qu’il y a chez vous beaucoup de malades et d’infirmes et qu’un certain nombre sont endormis dans la mort.
  • 31 Si nous avions du discernement envers nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
  • 32 Mais lorsque nous sommes jugés par le Seigneur, c’est une correction que nous recevons, afin de ne pas être condamnés avec le monde.
  • 33 Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres ;
  • 34 si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison, pour que vos réunions ne vous attirent pas le jugement du Seigneur. Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:    

    Saint-Luc 22: 14-30 :

  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.

Une méditation:

 

« Durant sa sainte passion, le Christ a subi des abaissements inouïs, il s'est plongé dans des ignominies sans nom.
Mais, nous dit S. Paul, parce que le Christ s'est anéanti, qu'il est descendu dans de tels abaissements, le Père l'a exalté, il lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin que tout genou fléchisse devant lui, et que toute langue proclame que le Christ, Fils de Dieu, règne à jamais dans la gloire de son Père.
Entrons dans cette pensée du Père éternel, que nous découvre l'Apôtre. Plus le Christ s'est abaissé et anéanti, plus nous devons, comme le Père, l'exalter dans ce sacrement qui nous rappelle sa passion ; plus nous devons lui prodiguer nos hommages. La justice l'exige autant que l'amour.
Puis, n'est-ce pas « pour nous » qu'il s'est ainsi livré ? Propter nos et propter nostram salutem . S'il a souffert, c'est pour moi ; si son âme toute sainte a été plongée dans la tristesse, l'ennui et la peur, c'est pour moi ; s'il a supporté tant d'injures de la part d'une grossière soldatesque, c'est pour moi ; s'il a été flagellé et couronné d'épines, s'il est mort dans d'indicibles tourments, c'est pour moi, pour m'attirer à lui : Dilexit me et tradidit semetipsum pro me 1 . N'oublions jamais que chacun des épisodes douloureux de la passion a été préordonné par la Sagesse et accepté par l'Amour pour notre salut.
O Christ Jésus, réellement présent sur l'autel, je me prosterne à vos pieds ; que toute adoration vous soit rendue dans le sacrement que vous avez voulu nous laisser la veille de votre passion, comme témoignage de l'excès de votre amour ! »

1. Gal. II, 20.

(méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XVIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

 

Neuvième heure (15 h)

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    Saint Matthieu 26: 31 – 35 :

  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.

   

Service du Lavement des pieds

    Exode 34: 18-26 :

  • 18 Tu observeras la fête des Pains sans levain. Comme je te l’ai ordonné, tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, au temps fixé du mois des Épis, car c’est alors que tu es sorti d’Égypte.
  • 19 Tout premier-né m’appartient : tout premier-né mâle de ton troupeau, gros ou petit bétail.
  • 20 Le premier-né des ânes, tu le rachèteras par un mouton, et si tu ne le rachètes pas, tu lui rompras la nuque. Tout premier-né de tes fils, tu le rachèteras. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
  • 21 Pendant six jours, tu travailleras, mais, le septième jour, tu chômeras ; même au temps des labours et de la moisson, tu chômeras.
  • 22 Tu célébreras la fête des Semaines, des premiers fruits, de la moisson des blés, et aussi la fête de la Récolte, en fin de l’année.
  • 23 Trois fois par an, tous les hommes paraîtront devant la face du Maître, le Seigneur, le Dieu d’Israël.
  • 24 En effet, lorsque j’aurai dépossédé les nations devant toi et que j’aurai élargi ton territoire, nul ne convoitera la terre qui t’appartient, quand, trois fois par an, tu monteras pour voir la face du Seigneur ton Dieu.
  • 25 Tu n’immoleras pas le sacrifice sanglant en l’accompagnant de pain levé, et tu ne laisseras pas jusqu’au lendemain matin la victime sacrifiée pour la fête de la Pâque.
  • 26 Tu apporteras les tout premiers fruits de ton sol à la Maison du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »

    

    II Rois 23: 21 – 25 :

  • 21 Le roi donna cet ordre à tout le peuple : « Célébrez une Pâque en l’honneur du Seigneur votre Dieu, selon ce qui est écrit dans ce livre de l’Alliance. »
  • 22 Car on n’avait pas célébré de Pâque comme celle-là depuis le temps des Juges qui avaient jugé Israël, et pendant tout le temps des rois d’Israël et des rois de Juda.
  • 23 C’est seulement la dix-huitième année du roi Josias que l’on célébra cette Pâque en l’honneur du Seigneur, à Jérusalem.
  • 24 De plus, les nécromanciens et les devins, les divinités domestiques, les idoles immondes et toutes les horreurs que l’on voyait dans le pays de Juda et dans Jérusalem, Josias les balaya, afin de réaliser les paroles de la Loi écrites dans le livre qu’avait trouvé le prêtre Helcias dans la maison du Seigneur.
  • 25 Avant lui, il ne s’était pas trouvé de roi comme lui, qui soit revenu au Seigneur de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse. Après lui, il ne s’en leva aucun comme lui.

     

    Isaïe 50: 4-10 :

  • 04 Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
  • 05 Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
  • 06 J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
  • 07 Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
  • 08 Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi !
  • 09 Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? Les voici tous qui s’usent comme un vêtement, la teigne les dévorera !
  • 10 Est-il quelqu’un parmi vous qui craint le Seigneur, qui écoute la voix de son serviteur ? S’il a marché dans les ténèbres sans la moindre clarté, qu’il se confie dans le nom du Seigneur, qu’il s’appuie sur son Dieu.

    

    1ère de St  Pierre 3: 17-22 :

  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.

     

    Hébreux 10: 19 -29 :

  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
  • 26 Car si nous demeurons volontairement dans le péché après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice,
  • 27 mais une attente redoutable du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les rebelles.
  • 28 Si quelqu’un enfreint la loi de Moïse, c’est sans pitié qu’il est mis à mort sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 29 Qu’en pensez-vous ? Ne sera-t-elle pas encore plus grave, la peine que méritera celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’Alliance par lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit qui donne la grâce ?

     

    Saint Jean 13: 1-20 :

  • 01 Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
  • 02 Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer,
  • 03 Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
  • 04 se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
  • 05 puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
  • 06 Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
  • 07 Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
  • 08 Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
  • 09 Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
  • 10 Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
  • 11 Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
  • 12 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
  • 13 Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
  • 14 Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
  • 15 C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
  • 16 Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
  • 17 Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.
  • 18 Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon.
  • 19 Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS.
  • 20 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'au bout »

 

 

Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157), abbé cistercien  1er Sermon pour Rameaux (trad. SC 202, p. 165s rev.) 

 

 

« Ayez en vous les sentiments du Christ Jésus »...

« Lui qui est de condition divine », égal à Dieu par nature, puisqu'il partage sa puissance, son éternité et son être même..., il a rempli l'office de serviteur « en s'humiliant lui-même et en se faisant obéissant à son Père jusqu'à la mort, et la mort de la croix » (Ph 2,5-8).

On pourrait considérer comme négligeable qu'étant son Fils et son égal, il ait servi son Père comme un serviteur ; mieux que cela, il a servi son propre serviteur plus qu'aucun autre serviteur.

Car l'homme avait été créé pour servir son Créateur ; quoi de plus juste pour toi que de servir celui qui t'a fait, sans qui tu ne serais pas ?

Et quoi de plus heureux que de le servir, puisque le servir, c'est régner ?

Mais l'homme a dit à son Créateur :

« Je ne servirai pas. »

(Jr 2,20) 

« Eh bien, c'est moi qui te servirai ! dit le Créateur à l'homme.

Mets-toi à table ; je ferai le service ; je te laverai les pieds.

Repose-toi ; je prendrai sur moi tes maux ; je porterai toutes tes faiblesses...

Si tu es fatigué ou chargé, je te porterai, toi et ta charge, afin d'être le premier à accomplir ma loi :

« Portez les fardeaux les uns des autres »

(Gal 6,2)...

Si tu as faim ou soif..., me voici prêt à être immolé pour que tu puisses manger ma chair et boire mon sang...

Si on t'emmène en captivité ou si on te vend, me voici...; rachète-toi en donnant le prix que tu tireras de moi ; je me donne moi-même comme prix...

Si tu es malade, si tu crains la mort, je mourrai à ta place, pour que de mon sang tu te fasses un remède de vie... » 

Ô mon Seigneur, à quel prix Vous avez racheté mon service inutile !...

Avec quel art plein d'amour, de douceur et de bienveillance Vous avez récupéré et soumis ce serviteur rebelle, en triomphant du mal par le bien, en confondant mon orgueil par Votre humilité, en comblant l'ingrat de Vos bienfaits !

Voilà, voilà comment Votre sagesse a triomphé. 

 

Vendredi Saint

Soirée

    • Saint-Luc 22: 1-30 :
  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
    •  

Minuit

  • Première Qauma
    • Saint Matthieu 26, 31-46 :
  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
  • 38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
  • 44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles. 
  • 45 Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 6 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Marc 14: 27-52 :
  • 27 Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
  • 28 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 29 Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
  • 30 Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
  • 31 Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
  • 32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
  • 33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
  • 34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
  • 35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
  • 36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
  • 37 Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
  • 38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
  • 40 Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
  • 41 Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 42 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • 43 Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
  • 44 Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
  • 45 À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
  • 46 Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
  • 47 Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
  • 48 Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?
  • 49 Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
  • 50 Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
  • 51 Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter.
  • 52 Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Luc 22: 31-62 :
  • 31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.
  • 32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
  • 33 Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
  • 34 Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
  • 35 Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
  • 36 Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une.
  • 37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
  • 38 Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »
  • 39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
  • 40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 41 Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
  • 42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
  • 43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
  • 44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
  • 45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
  • 46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 47 Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
  • 48 Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
  • 49 Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
  • 50 L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite.
  • 51 Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit.
  • 52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
  • 53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
  • 54 S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance.
  • 55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
  • 56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »
  • 57 Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »
  • 58 Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »
  • 59 Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
  • 60 Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
  • 61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »
  • 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Elevé de terre, j'attirerai tout à moi (St Ephrem)

« Elevé de terre, j'attirerai tout à moi »

(Jn 12,32)

 

Aujourd'hui s'avance la croix, la création exulte ; la croix, chemin des égarés, espoir des chrétiens, prédication des apôtres, sécurité de l'univers, fondement de l'Église, fontaine pour ceux qui ont soif...

 

Dans une grande douceur, Jésus est conduit à la Passion : il est conduit au jugement de Pilate ; à la sixième heure, on le raille ; jusqu'à la neuvième heure, il supporte la douleur des clous, puis sa mort met fin à sa Passion.

 

À la douzième heure, il est déposé de la croix : on dirait un lion qui dort...


Pendant le jugement, la Sagesse se tait et la Parole ne dit rien. Ses ennemis le méprisent et le crucifient...

 

Ceux à qui, hier, il avait donné son corps en nourriture, le regardent mourir de loin.

 

Pierre, le premier des apôtres, a fui le premier. André aussi a pris la fuite, et Jean, qui reposait sur son côté, n'a pas empêché un soldat de percer ce côté de sa lance.

 

Les Douze se sont enfuis ; ils n'ont pas dit un mot pour lui, eux pour qui il donne sa vie.

 

Lazare n'est pas là, lui qu'il a rappelé à la vie. L'aveugle n'a pas pleuré celui qui a ouvert ses yeux à la lumière, et le boiteux, qui grâce à lui pouvait marcher, n'a pas couru auprès de lui.


Seul un bandit, crucifié à son côté, le confesse et l'appelle son roi.

Ô larron, fleur précoce de l'arbre de la croix, premier fruit du bois du Golgotha...!

 

Le Seigneur règne : la création est dans la joie. La croix triomphe, et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer...

 

La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations...en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité.

 

Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

 

Matin

    • Lévitique 4: 1-7 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
  • 02 « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Si quelqu’un commet une faute par inadvertance contre l’un des commandements du Seigneur, en faisant ce qui ne doit pas se faire,
  • 03 si c’est le prêtre consacré par l’onction qui commet une faute et rend ainsi le peuple coupable, il amènera au Seigneur, pour la faute qu’il a commise, un taureau sans défaut, en sacrifice pour la faute.
  • 04 Il fera venir ce taureau devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre, il posera sa main sur la tête du taureau et immolera le taureau devant le Seigneur.
  • 05 Puis le prêtre consacré par l’onction prendra du sang de ce taureau et le portera dans la tente de la Rencontre.
  • 06 Le prêtre trempera son doigt dans le sang et, avec un peu de ce sang, aspergera sept fois le côté visible du rideau du sanctuaire, devant le Seigneur.
  • 07 Le prêtre mettra alors un peu de ce sang sur les cornes de l’autel des encens aromatiques, qui est devant le Seigneur dans la tente de la Rencontre ; il versera tout le reste du sang du taureau à la base de l’autel des holocaustes, qui se trouve à l’entrée de la tente de la Rencontre.
    •  16 : 3 à 34 :
  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
  • 11 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute, puis il accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison, et il immolera ce taureau en sacrifice pour sa faute.
  • 12 Il prendra alors un brûle-parfum rempli de charbons ardents qui étaient sur l’autel, devant le Seigneur, puis il prendra deux pleines poignées de poudre d’encens aromatique et portera le tout au-delà du rideau.
  • 13 Il mettra l’encens sur le feu, devant le Seigneur : un nuage d’encens recouvrira le propitiatoire qui est sur le Témoignage. Ainsi Aaron ne mourra pas.
  • 14 Il prendra alors du sang du taureau et en aspergera avec le doigt le côté oriental du propitiatoire ; puis, devant le propitiatoire, il fera sept aspersions de ce sang avec le doigt.
  • 15 Il immolera alors le bouc destiné au sacrifice pour la faute du peuple, et il en portera le sang au-delà du rideau. Il fera avec ce sang comme il a fait avec celui du taureau : il en aspergera le dessus et le devant du propitiatoire.
  • 16 Il accomplira ainsi le rite d’expiation sur le sanctuaire pour les impuretés des fils d’Israël, leurs transgressions et toutes leurs fautes. Ainsi fera-t-il pour la tente de la Rencontre qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés.
  • 17 Que personne ne se trouve dans la tente de la Rencontre depuis l’instant où Aaron entre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire, jusqu’à ce qu’il en sorte ! Ainsi Aaron accomplira-t-il le rite de l’expiation pour lui-même, pour toute sa maison et pour toute l’assemblée d’Israël.
  • 18 Ensuite il sortira vers l’autel qui est devant le Seigneur et accomplira pour lui-même le rite d’expiation. Il prendra du sang du taureau et du sang du bouc, et il en mettra sur les cornes de l’autel, tout autour.
  • 19 De ce sang il fera sept fois l’aspersion sur l’autel, avec son doigt. Ainsi il purifiera et sanctifiera l’autel, le séparant des impuretés des fils d’Israël.
  • 20 Une fois achevé le rite d’expiation du sanctuaire, de la tente de la Rencontre et de l’autel, Aaron fera approcher le bouc vivant.
  • 21 Il posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et il prononcera sur celui-ci tous les péchés des fils d’Israël, toutes leurs transgressions et toutes leurs fautes ; il en chargera la tête du bouc, et il le remettra à un homme préposé qui l’emmènera au désert.
  • 22 Ainsi le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans un lieu solitaire. Quand le bouc aura été emmené au désert,
  • 23 Aaron rentrera dans la tente de la Rencontre, retirera les vêtements de lin qu’il avait mis pour entrer au sanctuaire et les déposera là.
  • 24 Il baignera son corps dans l’eau, en un lieu consacré, puis reprendra ses vêtements, sortira et offrira son holocauste et celui du peuple, accomplissant ainsi le rite d’expiation pour lui et pour le peuple ;
  • 25 il fera fumer à l’autel la graisse du sacrifice pour la faute.
  • 26 Celui qui aura emmené le bouc pour Azazel devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 27 Le taureau et le bouc offerts en sacrifice pour la faute et dont le sang a été porté dans le sanctuaire pour accomplir le rite d’expiation, on les emportera hors du camp, et leur peau, leur chair et leurs excréments seront brûlés au feu.
  • 28 Celui qui les aura brûlés devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 29 C’est pour vous un décret perpétuel : le septième mois, le dix du mois, vous ferez pénitence, et ne ferez aucun travail, ni l’israélite de souche ni l’immigré qui réside parmi vous.
  • 30 C’est en effet en ce jour que l’on accomplira pour vous le rite d’expiation afin de vous purifier de toutes vos fautes, et devant le Seigneur vous serez purs.
  • 31 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel, durant lequel vous ferez pénitence. C’est un décret perpétuel.
  • 32 Le prêtre qui aura reçu l’onction et l’investiture pour exercer le sacerdoce à la place de son père accomplira le rite d’expiation. Il revêtira les vêtements de lin, vêtements consacrés ;
  • 33 il accomplira le rite d’expiation pour la partie très sainte du sanctuaire, et il purifiera la tente de la Rencontre et l’autel. Il accomplira ensuite le rite d’expiation pour les prêtres et pour toute l’assemblée du peuple.
  • 34 C’est pour vous un décret perpétuel ; une fois par an, pour les fils d’Israël, on accomplira le rite d’expiation de toutes leurs fautes. » Et l’on fit comme le Seigneur l’avait ordonné à Moïse.
    •  
    • Nombres 19: 1-11 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et Aaron. Il dit :
  • 02 « Voici la disposition de la loi que le Seigneur a prescrite. Parle aux fils d’Israël : Qu’ils te procurent une vache rousse sans défaut, sans tare, qui n’a jamais porté le joug.
  • 03 Vous la donnerez au prêtre Éléazar ; il la fera sortir hors du camp et on l’égorgera devant lui.
  • 04 Le prêtre Éléazar prendra du sang de la vache avec son doigt et, de ce sang, il fera sept fois l’aspersion vers l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 05 Puis on brûlera la vache sous ses yeux ; la peau, la chair, le sang et même la bouse, on les brûlera.
  • 06 Ensuite le prêtre prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi éclatant et les jettera au milieu du brasier où se consume la vache.
  • 07 Puis le prêtre lavera ses vêtements et baignera son corps dans l’eau ; après quoi il rentrera au camp. Le prêtre restera impur jusqu’au soir.
  • 08 Celui qui a brûlé la vache lavera également ses vêtements dans l’eau et baignera son corps dans l’eau. Il restera impur jusqu’au soir.
  • 09 Un homme en état de pureté recueillera les cendres de la vache et les déposera hors du camp dans un lieu pur. La communauté des fils d’Israël les gardera pour la préparation de l’eau lustrale. C’est un sacrifice pour la faute.
  • 10 Puis, celui qui a recueilli les cendres de la vache lavera ses vêtements ; il restera impur jusqu’au soir. Ce sera un décret perpétuel pour les fils d’Israël et pour l’immigré résidant parmi eux.
  • 11 « Celui qui touche un mort – n’importe quel corps humain – restera impur pendant sept jours.
    •  
    • Actes 22:
    • 30 :
    • 30 Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux.
    • 23:
    • 23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
    • 16:
    • 16 Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.”
    •  
    • I Corinthiens 1: 18-31 :
  • 18 Le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
  • 19 L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.
  • 20 Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ?
  • 21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
  • 22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
  • 23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
  • 24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
  • 25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
  • 26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
  • 27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
  • 28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
  • 29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
  • 30 C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
  • 31 Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
    •  
    • Hébreux 9: 11 -14 :
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 3 -10 :
  • 03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
  • 04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
  • 05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
  • 07 Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
  • 08 Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang.
  • 09 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël,
  • 10 et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
    • Saint-Marc 15: 1-10 :
  • 01 Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
  • 02 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »
  • 03 Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
  • 04 Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
  • 05 Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
  • 06 À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
  • 07 Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
  • 08 La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.
  • 09 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 10 Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
    •  
    • Saint-Luc 22: 63-71 :
  • 63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.
  • 64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
  • 65 Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
  • 66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
  • 67 Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ;
  • 68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
  • 69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
  • 70 Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
  • 71 Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
Le Trône de la Croix (St Germain de Constantinople)

 

Le trône de la croix

 

« Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur les habitants du sombre pays une lumière a resplendi » (Is 9,1), la lumière de la rédemption.

 

En voyant la mort qui le tyrannisait blessée à mort, ce peuple revient des ténèbres à la lumière ; de la mort, il passe à la vie.


Le bois de la croix porte celui qui a fait l'univers. Subissant la mort pour ma vie, celui qui porte l'univers est fixé au bois comme un mort ; celui qui insuffle la vie aux morts rend le souffle sur le bois.

 

La croix ne lui fait point honte, mais comme un trophée, elle atteste sa victoire totale.

 

Il siège en juste juge sur le trône de la croix.

 

La couronne d'épines qu'il porte sur le front confirme sa victoire :

-« Ayez confiance, j'ai vaincu le monde et le prince de ce monde, en portant le péché du monde. » (Jn 16,33; 1,29)


Que la croix soit un triomphe, les pierres elles-mêmes le crient (cf Lc 19,40), ces pierres du Calvaire où Adam, notre premier père, a été enterré, selon une vieille tradition des pères.

 

« Adam où es-tu ? » (Gn 3,9), crie à nouveau le Christ en croix.

« Je suis venu là à ta recherche et, pour pouvoir te trouver, j'ai tendu les mains sur la croix.

 

Les mains tendues, je me tourne vers le Père pour rendre grâce de t'avoir trouvé, puis je les tourne aussi vers toi pour t'embrasser.

Je ne suis pas venu pour juger ton péché, mais pour te sauver par mon amour des hommes (cf Jn 3,17).

 

Je ne suis pas venu te maudire pour ta désobéissance, mais te bénir par mon obéissance.

 

Je te couvrirai de mes ailes, tu trouveras à mon ombre un refuge, ma fidélité te couvrira du bouclier de la croix et tu ne craindras pas la terreur des nuits (Ps 90,1-5), car tu connaîtras le jour sans déclin (Sg 7,10).

 

Je chercherai ta vie, cachée dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).

 

Je n'aurai de repos, jusqu'à ce que, humilié et descendu jusqu'aux enfers pour t'y chercher, je t'aie reconduit dans le ciel. »

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint Matthieu 27: 26 à 31 :
  • 26 Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
  • 28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge.
  • 29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
  • 30 Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
  • 31 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
    •  
    • Saint-Luc 23:
    • 2-3 :
  • 02 On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »

4-16 :

  • 04 Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
  • 05 Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
  • 06 À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
  • 07 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
  • 08 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.
  • 09 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
  • 10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.
  • 11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.
  • 12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
  • 13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.
  • 14 Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
  • 15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
  • 16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

23-25 :

  • 23 Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.
  • 24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
  • 25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
    •  
    •  
    • Saint-Jean 18 :28-40 :
  • 28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
  • 29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
  • 30 Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
  • 31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
  • 32 Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
  • 33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
  • 34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
  • 35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
  • 36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
  • 37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
  • 38 Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
  • 39 Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 40 Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
    •  
    • Saint Marc 15: 12 – 18 :
  • 12 Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
  • 13 de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
  • 14 Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
  • 15 Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 16 Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde,
  • 17 ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
  • 18 Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
    •  

Midi (12 h)

    • Saint Luc 23: 26 -34 :
  • 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
  • 27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
  • 28 Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
  • 29 Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !”
  • 30 Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”
  • 31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
  • 32 Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
  • 33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
  • 34 Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
    •  
    • Saint Matthieu 27 34 :
    • 34 ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
    • Saint Jean 19 :23-24 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 36 – 37 :
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
    • 39-43 :
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
    •  
    • Saint Luc 23: 39 -45 :
  • 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
  • 40 Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
  • 41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
  • 42 Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
  • 43 Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
    •  
    • Saint-Jean 19: 25 – 27 :
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint Matthieu 27: 55 :
    • 55 Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
    • 56 :
    • 56 Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
    • 49 :
    • 49 Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
    • Saint-Marc 15: 33-41 :
  • 33 Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
  • 34 Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
  • 35 L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
  • 36 L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
  • 37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
  • 38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
  • 39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
  • 40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
  • 41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
    •  
    • Saint-Luc 23: 44-49 :
  • 44 C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
  • 45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
  • 46  Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
  • 47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »
  • 48 Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.
  • 49 Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.
    •  
    • Saint Jean 19: 23-30 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
  • 28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
  • 29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
  • 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
    •  

La vénération de la Sainte Croix

    • Genèse 22: 1-14 :
  • 01 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »
  • 02 Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
  • 03 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
  • 04 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
  • 05 Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
  • 06 Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.
  • 07 Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
  • 08 Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.
  • 09 Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
  • 10 Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
  • 11 Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
  • 12 L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
  • 13 Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
  • 14 Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
    •  
    • Exode 17: 8-14 :
  • 08 Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim.
  • 09 Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. »
  • 10 Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites. Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline.
  • 11 Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort.
  • 12 Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
  • 13 Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée.
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Écris cela dans le Livre pour en faire mémoire et déclare à Josué que j’effacerai complètement le souvenir d’Amalec de dessous les cieux ! »
    •  
    • Isaïe 52: 13 :
    • 13 Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
    • 53: 12 :
    • 12 C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
    • I Pierre 2: 19-25 :
    •  
    • Galates 2: 20 :
    • 20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
    •  3: 14 :
    • 14 Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
    •  6: 11 -18 :
  • 11 Regardez ce que j’écris en grandes lettres pour vous de ma propre main.
  • 12 Tous ceux qui veulent faire humainement bonne figure, ce sont ceux-là qui vous obligent à la circoncision ; ils le font seulement afin de ne pas être persécutés pour la croix du Christ.
  • 13 Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement vous imposer la circoncision afin que votre chair soit pour eux un motif de fierté.
  • 14 Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde.
  • 15 Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle.
  • 16 Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie et pour l’Israël de Dieu, paix et miséricorde.
  • 17 Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus.
  • 18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
    •  
    • Saint Luc 23: 55 - 56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint-Jean 19: 31 à 42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

« Voyant leur foi, il lui pardonne »

 

Par Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église / Traité sur l'Évangile de saint Luc, V, 11-13

 

« Voyant leur foi, Jésus dit au paralytique :

Tes péchés sont pardonnés. »

 

Le Seigneur est grand :

-à cause des uns, il pardonne aux autres; il agrée la prière des premiers et il pardonne aux seconds leurs péchés.

 

Hommes, pourquoi donc aujourd'hui votre compagnon d'existence ne pourrait-il rien pour vous, quand auprès du Seigneur son serviteur a le droit d'intervenir et d'obtenir ?


Vous qui jugez, apprenez donc à pardonner; et vous qui êtes malades, apprenez donc à supplier.

 

Si vous n'espérez pas le pardon direct des fautes graves, recourez alors à des intercesseurs, recourez à l’Église qui priera pour vous; alors, par égard pour elle, le Seigneur vous accordera le pardon qu'il aurait pu vous refuser.

 

Nous ne négligeons pas la réalité historique de la guérison du paralytique; mais nous reconnaissons avant tout la guérison en lui de l'homme intérieur, à qui les péchés sont pardonnés.


Le Seigneur veut sauver les pécheurs; il démontre sa divinité par sa connaissance des secrets et par les prodiges de ses actions.

 

« Qu'est-ce qui est le plus facile à dire ? » demande-t-il donc. De dire : « Tes péchés te sont remis » ? ou bien « Lève-toi et marche » ?

 

Ici il fait voir une image complète de la résurrection, puisque, guérissant la blessure de l'âme et du corps, l'homme tout entier est guéri.

 Malgré l'obscurité, la victoire est proche ! 


Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !
Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. 
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore,
Attends le Seigneur, Israël.
Oui, près du Seigneur, est l'amour ; près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes. 
(Ps 129, 1-2.6-8)


Notre vie ressemble parfois à un long samedi saint. Les espoirs d’hier ont été déçus, le mal, la maladie, la souffrance ou la mort semblent victorieux.

Et pourtant dans l’obscurité du tombeau va se réaliser la victoire définitive de la Vie et de l’Amour sur la mort, le Christ descend aux "enfers" pour embrasser de son oeuvre salvifiques tous les justes qui, à travers leur recherche de la vérité, seront illuminés de la Lumière Pascale !

 ,AUJOURD'HUI,  je fais un pas                                                          

 Je prends un moment pour préparer mon cœur à la victoire de Pâques et je prie pour les âmes de tous ces hommes justes qui, loin de la Lumière du Christ, l'ont recherché confusément mais sincèrement. 

 

Dieu ne renonce jamais à une âme qui met sa confiance en Lui, même si elle est écrasée par les tentations, car Il en connaît toutes les faiblesses. Un homme connaît le poids qui peut être placé sur le dos d'un âne, une mule ou un chameau, et charge chaque animal avec autant qu'elle peut porter. Le potier sait combien de temps il doit garder son argile dans le feu, car le cas échéant, s'il l'expose trop longtemps aux flammes, le pot va craquer, et s'il ne le fait pas assez longtemps, il ne sera pas utilisable. Dès lors, si un homme a un jugement aussi précis que celui-ci, la sagesse de Dieu est infiniment plus grande pour juger le degré de tentation que l'âme est capable de supporter."
(Saint Nil Sorsky)

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

SAMEDI SAINT 30 MARS 2024

 

Ce samedi 30 Mars 2024, c'est le "samedi des bonnes nouvelles" ou samedi de la lumière (S'habtho D'Nuhro) conformément au calendrier liturgique Malankare Orthodoxe.

"Samedi de la Bonne Nouvelle" (Samedi Saint).

 

Aujourd'hui, l'Église , avant de célébrer Sa glorieuse Résurrection,  commémore  la descente du Christ dans l'Hadès, le partage de l'Évangile et la libération des âmes de tous ceux qui ont été retenus captifs par la mort en attendant de rencontrer Messie promis, le Christ "Chemin, Vérité et Vie".

 

La bonne nouvelle de la résurrection et de la vie éternelle est partagée avec tous, y compris Adam et les hommes de bonne volonté qui, désormais décédés, recherchèrent la vérité d'un cœur sincère pendant leur vie terrestre.

 

Par Son incarnation, Sa vie et Sa mort, le Christ a accompli la volonté divine pour le salut de l'humanité.

 

Après la Qadisha Qurbana, les fidèles font des des prières spéciales (aneedhe) sur les tombes de leurs proches disparus.

 

Après que les prêtres et les diacres récitent la prière commune pour les défunts, les parents fidèles des défunts font le tour la tombe dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, demandant à leurs proches disparus de plaider devant Dieu Tout Puissant pour ceux qui sont encore en pèlerinage d'éternité ici-bas .

 

Au cours des 1ères vêpres du dimanche (samedi soir), il y aura un autre service de réconciliation (shub'khono) pour nous préparer à la fête de la Résurrection (Hido d'Qymtho)

 

Heureuses célébrations pascales à tous. Vous restez dans mon cœur sacerdotal et, de ce fait, mes prières. Merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.

Votre serviteur et frère en Christ.

+Métropolite Mor Philipose.

 

VEILLÉE PASCALE A 21h30

AU MONASTÈRE

Samedi de la Bonne Nouvelle 

(Samedi Saint)

 

Soirée

    • Saint Matthieu 27: 6 :
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
    • Saint- Luc 23: 55-56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint Jean 19: 31-42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
    •  

Matin

    • Saint Matthieu 27:62-66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
    •  
  • Avant le Saint Qurbana
    • Genèse 8: 1-12 :
  • 01 Dieu se souvint de Noé, de toutes les bêtes sauvages et de tous les bestiaux qui étaient avec lui dans l’arche ; il fit passer un souffle sur la terre : les eaux se calmèrent.
  • 02 Les sources de l’abîme et les vannes du ciel se fermèrent, la pluie des cieux s’arrêta.
  • 03 Par un mouvement de flux et de reflux, les eaux se retirèrent de la surface de la terre. Au bout de cent cinquante jours, les eaux avaient baissé
  • 04 et, le dix-septième jour du septième mois, l’arche se posa sur les monts d’Ararat.
  • 05 Les eaux continuèrent à baisser jusqu’au dixième mois ; le premier jour du dixième mois, les sommets des montagnes apparurent.
  • 06 Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite,
  • 07 et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec.
  • 08 Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
  • 09 La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
  • 10 Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
  • 11 Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
  • 12 Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
    •  
    • Zacharie 12: 11 :
    • 11 Ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem, comme il y a une lamentation à Hadad-Rimmone, dans la plaine de Meguiddo.
    • 13: 7 :
    • 07 Épée, réveille-toi contre mon berger, contre l’homme qui m’est proche – oracle du Seigneur de l’univers. Frappe le berger, et que les brebis soient dispersées, contre les petits je tournerai ma main.
    • Jérémie 38: 2-13 :
  • 02 « Ainsi parle le Seigneur : Qui restera dans cette ville mourra par l’épée, la famine ou la peste. Mais qui en sortira pour se rendre aux Chaldéens, celui-là vivra : il aura la vie sauve, comme part de butin ; il vivra.
  • 03 Ainsi parle le Seigneur : Cette ville sera bel et bien livrée aux mains de l’armée du roi de Babylone, qui la prendra. »
  • 04 Alors les princes dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. »
  • 05 Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! »
  • 06 Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue.
  • 07 Ébed-Mélek l’Éthiopien, dignitaire de la maison du roi, apprit qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Comme le roi siégeait à la porte de Benjamin,
  • 08 Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire :
  • 09 « Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! »
  • 10 Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
  • 11 Ébed-Mélek prit les hommes avec lui et entra dans la maison du roi, au sous-sol de la réserve. Il s’y procura de vieux chiffons usés et déchirés qu’il fit passer à Jérémie, dans la citerne, au moyen de cordes.
  • 12 Ébed-Mélek l’Éthiopien dit à Jérémie : « Mets donc ces vieux chiffons sous tes aisselles, par-dessous les cordes ! » C’est ce que fit Jérémie.
  • 13 Alors, ils tirèrent Jérémie avec les cordes et le firent remonter de la citerne. Et Jérémie demeura dans la cour de garde.
    •  
    • Michée 7: 8 -13 :
  • 08 Ne te réjouis pas de mon malheur, ô mon ennemie ; oui, je suis tombée, mais je me relève ; j’habite dans les ténèbres, mais le Seigneur est ma lumière.
  • 09 Puisque j’ai péché contre le Seigneur, je dois endurer sa colère jusqu’à ce qu’il prenne ma cause en main et rétablisse mon droit. Il me fera sortir à la lumière, et je contemplerai sa justice.
  • 10 Mon ennemie verra tout cela, elle sera couverte de honte, elle qui me disait : “Où est-il, le Seigneur, ton Dieu ?” Mes yeux la contempleront tandis qu’elle sera piétinée comme la boue des rues. »
  • 11 Au jour où l’on rebâtira ton enclos, ce jour-là on repoussera tes frontières,
  • 12 ce jour-là on viendra jusqu’à toi, depuis Assour jusqu’à l’Égypte, depuis l’Égypte jusqu’au Fleuve, et de la mer à la mer, de la montagne à la montagne.
  • 13 Le reste de la terre deviendra un lieu désolé à cause de ses habitants, tel sera le fruit de leur conduite.
POURQUOI LA PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS EN CARÊME ?

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Alors que nous sommes engagés à nous dévouer davantage à notre prochain par les "Œuvres de Miséricordes" pendant le Carême, notamment en prenant effectivement part à nos responsabilités à l'intérieur du Diocèse, de la Paroisse..., nous sommes également invités à ne pas négliger nos frères défunts qui nous ont précédés dans le temps sur le chemin d'éternité, le chemin de l'Eglise...

Foi dans la résurrection :

Le jour du grand Retrait (Shabbat, Septième jour), le Seigneur de gloire est descendu par son âme dans les enfers (Shéol) et en a tiré les morts de tous les siècles depuis Adam et Ève (cf. icone du Samedi saint).

Tout samedi est associé à ce « repos » divin qui précède la Résurrection.

La victoire sur la mort a eu lieu dès le vendredi, par la mort volontaire du Verbe Créateur, et le samedi quand Il vint dans le royaume des morts en tant que Maître de la vie : elle a été manifestée de façon glorieuse au petit matin du troisième jour 

8ème Jour et Jour Un.

Prier pour les défunts le samedi atteste la Résurrection, ainsi que la glorieuse descente du saint Esprit, et, donc, le sens nouveau de la mort corporelle :

« leur âme jouira du repos bienheureux ! »,

« Heureux ceux que Tu as élus, que Tu as pris, Seigneur, avec toi ! ».

Lignée des ancêtres:

Comme l’exprime surtout le premier de ces samedis, la prière inscrit les vivants dans la famille des justes de tous les temps et de tous les lieux, suivant une impressionnante généalogie spirituelle.

La prière pour les défunts atteste l’unité dans la Foi à travers les siècles, elle participe à "guérir" les blessures généalogiques qui peuvent impacter nos vies.

Intercession:

La communauté des croyants est l’avocate des défunts et agit pour le soulagement de leurs peines :

« à Vos serviteurs défunts, accordez, Seigneur, le repos ! » ; « pardonnez-leur tout péché volontaire et involontaire ».

L’Église prie pour le pardon des défunts et leur accueille au Paradis, dans l’attente de la Résurrection universelle.

D’après le témoignage de certains saints (Macaire le Grand), la prière pour les défunts allège les souffrances de ceux qui se sont endormis dans leurs péchés ; elle peut les arracher à l’enfer.

Cette prière est indispensable car les défunts ne peuvent rien pour eux-mêmes : ils dépendent totalement de la miséricorde divine et de l’amour que la communauté leur manifeste dans la prière de supplication.

Le Christ-Tête:

En lui, tous ceux, vivants et défunts, qui mettent leur espoir en lui et qui le confessent vrai Dieu et vrai Homme, sont en communion.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait par l’Incarnation, le Chef de tous.

Toute l’humanité est en lui:

Quand nous lui confions les défunts, nous reconnaissons sa seigneurie sur eux et l’unité de l’humanité en lui.

La prière souligne, de plus, l’unité de la communauté des croyants :

unité de foi, d’espérance et d’amour.

Une grande chaleur se dégage de l’Église envers ses propres membres, membres du Christ, qu’ils soient justes ou pécheurs.

La prière pour les défunts donne une place importante tout d'abord à l'intercession de la Mère du Verbe de Dieu qui s'incarna en elle par la puissance du Saint Esprit, mais aussi aux martyrs et aux autres saints, qui qui s'unissent aux vivants afin d'intercéder pour ceux qui se sont endormis .

 

Saint Qurbana

    • I Pierre 3: 13 -22 :
  • 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
  • 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
  • 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ;
  • 16 mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ.
  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
    •  
    • Romains 6:1-14 :
  • 01 Que dire alors ? Allons-nous demeurer dans le péché pour que la grâce se multiplie ?
  • 02 Pas du tout. Puisque nous sommes morts au péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?
  • 03 Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
  • 04 Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
  • 05 Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
  • 06 Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
  • 07 Car celui qui est mort est affranchi du péché.
  • 08 Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
  • 09 Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
  • 10 Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
  • 11 De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
  • 12 Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs.
  • 13 Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice.
  • 14 Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 62 à 66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
  •  
  • Shub-khono
    • 1ère de St  Jean 4: 11-21 :
  • 11 Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
  • 12 Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection.
  • 13 Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit.
  • 14 Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
  • 15 Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
  • 16 Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
  • 17 Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde.
  • 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour.
  • 19 Quant à nous, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
  • 20 Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
  • 21 Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
    •  
    • 1ère aux Corinthiens 13: 4-10 :
    •  
    • Saint Matthieu 18: 12 à 35 :
  • 12 Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
  • 13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
  • 14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.
  • 15 Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
  • 16 S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
  • 18 Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
  • 19 Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
  • 20 En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
  • 21 Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
  • 22 Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
  • 23 Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
  • 24 Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
  • 25 Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
  • 26 Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
  • 27 Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
  • 28 Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”
  • 29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”
  • 30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
  • 31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
  • 32 Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
  • 33 Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
  • 34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
  • 35 C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

 

Seigneur Jésus-Christ, Fils

 

du Dieu Vivant, ayez pitié

 

de moi pécheur! 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

L’espérance de la vie nouvelle en Jésus-Christ  

 

"Chasse les ténèbres nocturnes de notre esprit, Seigneur, par la lumière diurne de ta connaissance, pour que notre esprit ainsi éclairé te serve par son renouvellement dans la pureté. 

Lorsque le soleil entreprend sa course, les mortels commencent leur travail; fais de nos esprits, Seigneur, une belle demeure pour ce jour qui ne connaît pas de déclin.

Accorde-nous de voir en nous-mêmes la vie apportée par la résurrection, et que rien ne détourne nos esprits de tes beautés.

Imprime en nous, Seigneur, la trace de ce jour, qui ne dépend pas du mouvement et de la course du soleil, en nous donnant de te chercher assidûment. 

Par tes sacrements puissions-nous t’embrasser chaque jour en te recevant dans notre corps.

Rends-nous capables d’expérimenter en nous-mêmes la résurrection que nous espérons.

Nous avons caché ce trésor dans notre corps avec la grâce du baptême; que ce trésor s’enrichisse encore à la table de tes sacrements.

Donne-nous la joie de ta grâce.

Nous recevons ton mémorial dan ton banquet spirituel; puissions-nous le posséder effectivement lors du renouvellement futur. 

Puissions-nous comprendre à quelle beauté nous sommes appelés, en découvrant cette beauté spirituelle que ta volonté immortelle fait éclore au sein de la mortalité elle-même.

Ton crucifiement, ô notre Sauveur, a mis fin à ta vie corporelle; accorde-nous de crucifier notre esprit pour préfigurer la vie de l’Esprit.

Que ta résurrection, ô Jésus, confère sa grandeur à notre homme spirituel; que la contemplation de tes sacrements soit le miroir dans lequel nous le connaîtrons.

Ton plan divin, ô notre Sauveur, préfigure le monde de l’Esprit; accorde-nous de le parcourir comme il convient à l’homme spirituel.  

Ne prive pas notre âme, Seigneur, de ta manifestation spirituelle et n’éloigne pas de nos membres la chaleur de ton amour.

La mortalité qui se cache dans notre corps répand en nous la corruption; que l’épanchement de ton amour spirituel purifie notre cœur des effets de cette condition mortelle. Accorde-nous, Seigneur, de nous hâter vers notre cité et de la contempler pour en prendre possession, comme Moïse du haut de la montagne." 

D’une homélie de saint Ephrem, diacre (Sermo 3, De fine et admonitione 2. 4-5: Oeuvres, Editions Lamy 3, 216-222)

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VERS LA RÉSURRECTION, LE SIGNE DE LA CROIX:

« Considérez quel est le prix qui a été donné pour votre rançon, et vous ne serez plus l’esclave d’aucun homme sur la terre.

Ce prix, mes frères, et cette rançon c’est la croix. Vous ne la devez donc pas marquer négligemment du bout du doigt sur votre visage. 
Vous devez la graver avec amour dans votre cœur par une foi très fervente.

Si vous l’imprimez de la sorte sur votre front, nul des esprits impurs n’osera s’approcher de vous en voyant sur votre visage les armes qui l’ont terrassé, et cette épée étincelante dont il a reçu le coup mortel.

Si la seule vue des lieux où les bourreaux exécutent les criminels, vous fait frémir d’horreur et trembler de crainte, dans quel trouble et quelle terreur doivent entrer les démons, en voyant les armes dont Jésus-Christ s’est servi pour les vaincre ?

Ne rougissez donc pas de la croix, afin que Jésus-Christ ne rougisse point de vous, lorsqu’il viendra dans la majesté de sa gloire, et qu’il fera briller ce signe d’une lumière plus éclatante que les rayons du soleil.

Car elle paraîtra alors aux yeux de tous les hommes qui auront été dans le monde.

Elle publiera hautement l’innocence et la charité de celui qui s’y est laissé attacher, et elle convaincra toute la terre qu’il n’a rien omis pour sa part de tout ce qui était nécessaire pour notre salut.
[...]
Si vous trouvez donc quelqu’un qui vous dise : 
-Quoi, vous adorez une croix ? 
Répondez-lui d’un ton de voix qui témoigne de votre fermeté, et d’un visage gai et riant, dites : 
-Oui, je la vénère, et je ne cesserai point d'y adorer mon Sauveur. 
S’il se moque de vous, plaignez-le, et répandez vos larmes en voyant son aveuglement.

Rendez grâces à Dieu qui vous a honoré d’un si grand don, et qui vous a fait des grâces si prodigieuses, que personne ne peut les comprendre, si Dieu par une faveur toute particulière ne les lui révèle.

Cet homme qui vous insulte, ne vous raille ainsi que parce que « l’homme animal et humain n’est point capable des choses qu’enseigne l’esprit de Dieu, car elles lui paraissent une folie ; et il ne les peut comprendre, parce que c’est par une lumière spirituelle qu’on en doit juger. » (1 Cor. II, 14.) »

St Jean Chrysostome, Homélie LIV sur l’Évangile de St Matthieu (4-5)

 

Dimanche de Pâques.

Résurrection de Notre-Seigneur.

 

Kyomtho (Pâques) à Koodosh Edtho

Soirée

    • Saint-Marc 16: 1 – 8 :

01 Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.

02 De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.

03 Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »

04 Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.

05 En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.

06 Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.

07 Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »

08 Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

 

"Christ est Ressuscité, en vérité, Il est vraiment Ressuscité" Alléluia, Alléluia !

Rejetons les œuvres de ténèbres et vivons dans l'amour de Dieu, Source de notre vie et l'amour du prochain...

 

Minuit

 

    • Saint-Luc 24: 1-12 :

01 Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés.

02 Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.

03 Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.

04 Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.

05 Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?

06 Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée :

07 “Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.” »

08 Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.

09 Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.

10 C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.

11 Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.

12 Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.

    •  

Matin

    • Saint Jean 20: 1-18 :

01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.

02 Il était au commencement auprès de Dieu.

03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.

04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;

05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.

08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Célébration de la Sainte Croix

    • Isaïe 60: 17-22 :

17 Au lieu de bronze, je ferai venir de l’or, au lieu de fer, je ferai venir de l’argent, au lieu de bois, du bronze, au lieu de pierres, du fer. Je te donnerai, comme surveillants, la paix, comme gouvernants, la justice.

18 On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, de ravages ni de ruines dans tes frontières. Tu appelleras tes remparts « Salut », et tes portes « Louange ».

19 Le jour, tu n’auras plus le soleil comme lumière, et la clarté de la lune ne t’illuminera plus : le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, ton Dieu sera ta splendeur.

20 Ton soleil ne se couchera plus, et la lune pour toi ne disparaîtra plus ; car le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, et les jours de ton deuil seront accomplis.

21 Ton peuple ne comptera que des justes ; ils posséderont le pays pour toujours, eux, ce rejeton que j’ai planté, ouvrage de mes mains qui manifeste ma splendeur.

22 Le plus petit deviendra un millier, le plus chétif, une nation puissante. Moi, le Seigneur, je hâterai cela au temps voulu.

    •  
    • I Pierre 5: 5-14 :

05 De même, vous les jeunes gens, soyez soumis aux anciens. Et vous tous, les uns envers les autres, prenez l’humilité comme tenue de service. En effet, Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.

06 Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.

07 Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.

08 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.

09 Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances.

10 Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.

11 À lui la souveraineté pour les siècles. Amen.

12 Par Silvain, que je considère comme un frère digne de confiance, je vous écris ces quelques mots pour vous exhorter, et pour attester que c’est vraiment dans la grâce de Dieu que vous tenez ferme.

13 La communauté qui est à Babylone, choisie comme vous par Dieu, vous salue, ainsi que Marc, mon fils.

14 Saluez-vous les uns les autres par un baiser fraternel. Paix à vous tous, qui êtes dans le Christ.

    •  
    • Romains16: 1-16 :

01 Je vous recommande Phébée notre sœur, ministre de l’Église qui est à Cencrées ;

02 accueillez-la dans le Seigneur comme il convient à des fidèles ; aidez-la en toute affaire où elle aurait besoin de vous, car elle a prêté assistance à beaucoup de gens, de même qu’à moi.

03 Saluez de ma part Prisca et Aquilas, mes compagnons de travail en Jésus Christ,

04 eux qui ont risqué leur tête pour me sauver la vie ; je ne suis d’ailleurs pas seul à leur être reconnaissant, toutes les Églises des nations le sont aussi.

05 Saluez l’Église qui se rassemble dans leur maison. Saluez mon cher Épénète, qui fut le premier à croire au Christ dans la province d’Asie.

06 Saluez Marie, qui s’est donné beaucoup de peine pour vous.

07 Saluez Andronicos et Junias qui sont de ma parenté. Ils furent mes compagnons de captivité. Ce sont des apôtres bien connus ; ils ont même appartenu au Christ avant moi.

08 Saluez Ampliatus, qui m’est cher dans le Seigneur.

09 Saluez Urbain, notre compagnon de travail dans le Christ, et mon cher Stakys.

10 Saluez Apellès, qui a fait ses preuves dans le Christ. Saluez les gens de chez Aristobule.

11 Saluez Hérodion qui est de ma parenté. Saluez les gens de chez Narcisse, ceux qui croient au Seigneur.

12 Saluez Tryphène et Tryphose, elles qui se donnent de la peine dans le Seigneur. Saluez la chère Persis, qui s’est donné beaucoup de peine dans le Seigneur.

13 Saluez Rufus, choisi par le Seigneur, et sa mère qui est aussi la mienne.

14 Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas, et les frères qui sont avec eux.

15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, et Olympas, et tous les fidèles qui sont avec eux.

16 Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix. Toutes les Églises du Christ vous saluent.

    •  
    • Saint-Jean 14: 27 :
    • 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
    •  15:
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    •  11 :
    • 11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
    •  15 :
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    • 17-19 :
    • 17 l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
    • 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
    • 19 D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
    •  
  • Avant la Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Lévitique 23: 26 – 32 :
    • 26 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
    • 27 « C’est le dixième jour du septième mois qui sera le jour du Grand Pardon. Vous tiendrez une assemblée sainte, vous ferez pénitence, et vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur.
    • 28 En ce jour même, vous ne ferez aucun travail, car c’est jour de Grand Pardon où l’on accomplit sur vous le rite d’expiation devant le Seigneur votre Dieu.
    • 29 Quiconque ne fera pas pénitence ce jour-là sera retranché de son peuple ;
    • 30 quiconque fera quelque travail ce jour-là, je le supprimerai du milieu de son peuple.
    • 31 Vous ne ferez aucun travail. C’est un décret perpétuel pour toutes vos générations, partout où que vous habitez.
    • 32 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel : vous ferez pénitence. Le neuvième jour du mois, depuis le soir jusqu’au soir suivant, vous observerez le repos sabbatique. »
    •  

Isaïe 60: 1-7 :

01 Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

02 Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît.

03 Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore.

04 Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche.

05 Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera. Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations.

06 En grand nombre, des chameaux t’envahiront, de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur.

07 Tous les troupeaux de Qédar s’assembleront chez toi, avec les béliers de Nebayoth pour ton service : sur mon autel, ils seront présentés en sacrifice agréable, et je donnerai son éclat à la maison de ma splendeur.

    •  11-16 :

11 On tiendra toujours tes portes ouvertes, elles ne seront jamais fermées, ni de jour ni de nuit, afin qu’on fasse entrer chez toi les richesses des nations et les rois avec leur suite.

12 Car nation ou royaume qui ne te servirait pas périra ; ces nations-là seront entièrement dévastées.

13 La gloire du Liban viendra chez toi : cyprès, orme et mélèze ensemble, pour faire resplendir le lieu de mon sanctuaire ; et ce lieu où je pose mes pieds, je le glorifierai.

14 Les fils de ceux qui t’humiliaient viendront se courber devant toi ; tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds. Ils t’appelleront « Ville du Seigneur », « Sion du Saint d’Israël ».

15 Alors que tu étais délaissée, haïe, sans personne qui passe, je ferai de toi la fierté des siècles, une joie de génération en génération.

16 Tu suceras le lait des nations, tu te gorgeras de la richesse des rois, et tu sauras que moi, le Seigneur, je suis ton Sauveur, ton rédempteur, Force de Jacob.

    •  
    •  61: 10 :
    • 10 Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice, comme le jeune marié orné du diadème, la jeune mariée que parent ses joyaux.
    • 62: 5 :
    • 05 Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera. Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu.
    • Joël: 2 : 21 :
    • 21 Ô terre, ne crains plus ! exulte et réjouis-toi ! Car le Seigneur a fait de grandes choses.
    • 3 :
    • 03 Devant lui, un feu dévore ; derrière lui, une flamme consume. Devant lui, le pays, comme un jardin d’Éden ; derrière lui, un désert désolé. Il n’y a rien qui lui échappe.
    •  

DIMANCHE 31 MARS 2024,

MESSE à 10h30 AU MONASTERE 

(Ensuite, programme habituel...).

 

  • Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Actes 2: 22 -36 :

22 Hommes d’Israël, écoutez les paroles que voici. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.

23 Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies.

24 Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.

25 En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable.

26 C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance :

27 tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption.

28 Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.

29 Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.

30 Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.

31 Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.

32 Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins.

33 Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez.

34 David, en effet, n’est pas monté au ciel, bien qu’il dise lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : “Siège à ma droite,

35 jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.”

36 Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. »

    •  
    • I Corinthiens 15: 1 – 19 :

01 Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon,

02 c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.

03 Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,

04 et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,

05 il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;

06 ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont endormis dans la mort –,

07 ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.

08 Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.

09 Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.

10 Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi.

11 Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres, voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez.

12 Nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?

13 S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

14 Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu ;

15 et nous faisons figure de faux témoins de Dieu, pour avoir affirmé, en témoignant au sujet de Dieu, qu’il a ressuscité le Christ, alors qu’il ne l’a pas ressuscité si vraiment les morts ne ressuscitent pas.

16 Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

17 Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;

18 et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus.

19 Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.

    • Saint Matthieu 28: 1-20 :

01 Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre.

02 Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus.

03 Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige.

04 Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts.

05 L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié.

06 Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait.

07 Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. »

08 Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.

09 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.

10 Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

11 Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.

12 Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme

13 en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”

14 Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »

15 Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

16 Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.

17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.

18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.

19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,

20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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11 février 2024 7 11 /02 /février /2024 19:45

EN MAI PÈLERINAGE MARIAL

DU "MOIS DE MARIE" du

Dimanche 19 inclusivement au 24 inclusivement

Sanctuaires visités :
☆ Sanctuaires de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde


☆ Sanctuaire et Monastère Saint Antoine à Tournai (Belgique )


☆ Monastère et Sanctuaire de St Charbel

( Reliques du Miracle Eucharistique du Précieux Sang et reliques de Saint Charbel.


☆ Sanctuaire de "Notre-Dame des pauvres a Banneux ( Belgique )


☆ Sanctuaire de Notre-Dame de Beauraing " La Vierge au cœur d'or"


( Chacun des Sanctuaires Mariaux est à l'origine d'une " Mariophanie" ( Apparition ou Manifestation de la Très Sainte Vierge Marie )

( Offrande souhaitée 300€ / 30 € d'arrhes à l'inscription/ )

 

 

ADRESSE pour vous inscrire , demander des Messes et inscriptions d'intentions de prières, pour faire brûler des cierges ou veilleuses à vos intentions, vivants et  défunts lors de ce pèlerinage qui s'annonce inoubliable 

Sanctuaire de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

4 Brévilly

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel:0233247958 / SMS:00648899489


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 MONASTERE SANCTUAIRE DE PELERINAGE DE SAINT CHARBEL ET DU PRECIEUX SANG DE BOIS-SEIGNEUR-ISAAC

La Chapelle des reliques

Dans la grande niche du milieu, est exposée la relique du miracle du Saint-Sang, le corporal taché de sang provenant de la sainte Hostie. Elle est conservée dans un petit coffret incorporé dans l’ostensoir-reliquaire. Au début, la relique était enfermée dans un simple reliquaire en cuivre qu’on remplaça en 1555 par un magnifique ostensoir gothique. On voulut exprimer ainsi la relation entre le miracle eucharistique et le Saint Sacrement.

Le Saint Sang

Dans la grande niche située à l’arrière, est exposée la relique de la Vraie Croix. Cette relique insigne provient de l’illustre Abbaye de Floreffe, fondée par saint Norbert lui-même. Elle fut donnée à ce monastère  par le comte de Namur, Philippe le Noble, qui la tenait de son frère Baudouin, comte de Flandre, devenu empereur de Constantinople suite à la 4èmecroisade en 1204. Après la Révolution française, les chanoines survivants de Floreffe l’ont cédée à Bois-Seigneur-Isaac. La relique est exposée dans un reliquaire réalisé à la fin du XIXèmesiècle. Le reliquaire original, remontant au XIIIème siècle est un joyau de l’orfèvrerie gothique, exposée au Louvre à Paris.

Relique de la Sainte Croix

Dans la même niche, se trouve la pierre d’autel sur laquelle le curé de Haut-Ittre célébrait la Sainte Messe pendant laquelle se produisit le miracle. Sur le cadre on peut lire l’inscription : « Autel sur lequel est apparu le Saint Sang de Miracle d’une parcelle d’Hostie consacrée sur le corporal, le 5 juin 1405 ». En la regardant, il faut se souvenir que, en quelque sorte, sur chacun de nos autels coule chaque matin le Sang adorable de Notre Seigneur Jésus-Christ.

La Sainte Epine

Dans la niche de droite, une Epine de la Couronne de Notre Seigneur. Saint Louis,  roi de France, avait reçu cette Couronne lors de la 7ème croisade et avait érigé pour elle la Sainte Chapelle à Paris. Quelques épines furent données à des monastères. Celle-ci appartenait aux moniales Cisterciennes de Wauthier-Braine. L’abbesse Maximilienne Guillaume, après la suppression de son monastère par les Français, confia l’Epine à Bois-Seigneur-Isaac en 1825.

Relique de Saint Charbel

Dans la niche de gauche, se trouve un coffret en bois de Cèdres ciselé contenant une relique de Saint Charbel et cadre contenant le Sang qui a sointé de sa tête en 1950.

Il faut enfin noter sur le mur de droite la présence d’un crucifix de pierre ayant à chaque extrémité un boulet de canon. Ce crucifix évoque la présence silencieuse du Christ dans  les souffrances engendrées par tant de conflits sanglants et inutiles qui opposent les hommes entre eux

Un autre ensemble de reliques précieuses, conservées dans le musée du monastère, est celui des martyrs de la Légion thébaine, dont les membres, en même temps que leur commandant Saint Maurice, auraient été massacrés à la fin du 3èmesiècle pour avoir refusé d’abjurer la foi chrétienne.

La chapelle des reliques est un lieu de prière et de dévotion. Les pèlerins y entrent pour confesser leur foi en Jésus-Christ, qui a souffert sa Passion, qui est mort sur la Croix, qui nous a sauvés par son Précieux Sang. Dans cette chapelle, notre Rédempteur accueille ses frères et sœurs qui viennent lui confier leurs soucis. Six cents ans durant, les chrétiens se sont succédés dans ce lieu béni qui devint pour eux un havre de paix. En jetant leur regard plein de confiance sur la relique du miracle et sur les autres reliques, ils remettent dans les mains de Notre Seigneur tout ce qui  accable leur cœur. Après avoir récité leurs prières et reçu la bénédiction, ils s’en retournent soulagés, réconfortés et consolés dans leur foyer.

(Source;https://saint-charbel.be/les-reliques/)

LES 29 349 MIRACLES DE SAINT CHARBEL MAKLOUF

Charbel Maklouf est le fils d’une famille de paysans libanais très pieux. Dès sa jeunesse, il est attiré par la vie monastique. Il entre à vingt ans au monastère maronite Notre-Dame de Mayfouk, et est ordonné prêtre en 1859. Il passe ensuite seize ans dans le monastère Saint-Maron d’Annaya, avant de se retirer dans un ermitage voisin. Charbel meurt le 24 décembre 1898, pendant la vigile de Noël. Ce très humble moine maronite du XIXe siècle est devenu un symbole national au Liban. C’est l’un des saints à qui l’Église attribue le plus de miracles – 29 349 au 3 mai 2023 selon le Père Luis Matar, archivsite de l'Ordre Libanais Maronite –, parmi lesquels certains sont uniques dans toute l’histoire du christianisme.

Monastère Saint-Maron, sanctuaire de saint Charbel, Annaya, Liban. / © CC BY-SA 4.0/Paul Saad
Monastère Saint-Maron, sanctuaire de saint Charbel, Annaya, Liban. / © CC BY-SA 4.0/Paul Saad

 

LES RAISONS D'Y CROIRE :

  • Les faits parlent d’eux-mêmes : il est absolument impossible que la multitude de prodiges qui jalonnent la vie de saint Charbel, et même se perpétuent après sa mort, relève d’une pure invention. Le nombre, la qualité et la connaissance précise des guérisons obtenues par la prière du saint excluent la possibilité d’une supercherie, de même que la quantité impressionnante de miraculés et de témoins, qui se comptent par milliers, permet d’écarter l’hypothèse d’illusions ou d’hallucinations.
  • Les témoignages de ces prodiges ne sont pas rapportés uniquement par des individus isolés, mais aussi par des foules, telle la mystérieuse clarté apparue durablement après la mort du saint à l’emplacement de sa tombe.
  • La thèse de la « contagion affective » ou de la « suggestion mentale » ne tient pas face aux multiples guérisons organiques recensées. Par ailleurs, parmi les personnes guéries par la prière de saint Charbel, une sur dix n’est pas chrétienne.
  • Les interventions du saint, ici-bas, sont absolument comparables à celles de Jésus dans les Évangiles, et à celles d’innombrables bienheureux à travers les siècles : à l’instar des miracles du Nouveau Testament, ceux de saint Charbel, loin d’être de simples prodiges matériels, convertissent définitivement leurs bénéficiaires, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans.
  • La dépouille de saint Charbel a été exhumée et analysée plusieurs fois (la dernière date de 1950, soit 52 années après sa mort), à des époques différentes et par des témoins variés. Ces derniers observent tous que son corps est identique à celui d’un dormeur. Il exsude aussi un liquide au contact duquel nombre de guérisons se produisent. Ce liquide s’écoule du corps de saint Charbelpendant 79 ans, soit jusqu’à l’année de la canonisation.
  • Très étrangement, son corps saigne de la même façon qu’un être vivant. Les saignements observés lancent un défi à la science, incapable encore aujourd’hui d’expliquer comment un organisme mort peut continuer d’émettre du sang frais durant des décennies. La quantité invraisemblable de sang écoulé du corps depuis 1898 n’a aucune explication naturelle.
  • Charbel, premier maronite canonisé par l’Église catholique, est universellement aimé en Orient comme en Occident depuis plus de 120 ans, sans discontinuité.

SYNTHÈSE :

En soi, la vie de saint Charbel n’a que peu de relief, puisqu’il passe plus de 40 ans au monastère de Mar Maroun d’Annaya, au Nord-Liban, dont 23 en qualité d’ermite. Lorsqu’il frappe à la porte du monastère, il a 20 ans. Originaire du village montagneux de Bqaa Kafra, c’est un jeune homme modeste, presque effacé, sans diplôme universitaire et sans autre ambition que de servir Dieu. Ses parents, Antoun Zaarour Maklouf et Birgita Chidiac, sont d’humbles paysans pour qui la vie est loin d’être toujours facile. Ils donnent à Charbel, comme à ses deux sœurs et deux frères, une éducation religieuse soignée ; à leur domicile, la prière est quotidienne. Le père de Charbel meurt en 1831, et Birgita se remarie deux ans plus tard avec Lahoud Ibrahim, qui devient prêtre maronite et curé du village.

Le jeune Charbel est impressionné par deux de ses oncles, qui ont tout quitté pour se retirer dans des grottes de la montagne libanaise. Leur exemple hantera longtemps la mémoire du saint. Un jour, il quitte le domicile familial et passe une année dans la solitude la plus complète, au pied du monastère Notre-Dame de Mayfouk. Puis ses confesseurs l’envoient au monastère Saint-Maron, à Annaya, où il prend l’habit le 1er novembre 1853. Il est ordonné prêtre six ans plus tard. Jusqu’au jour de sa mort, le 24 décembre 1898, il met en pratique les vertus évangéliques, prie, adore le Saint-Sacrement et récite chaque jour le rosaire. Le pape Paul VI le proclame bienheureux en 1965, puis l’élève sur les autels en 1977. Sa biographie se limite à ces quelques mots.

Cependant, saint Charbel est mondialement célèbre. On lui attribue environ 126 000 miracles, faisant de lui le plus grand thaumaturge de toute l’histoire. De son vivant, déjà, il intercède auprès de Dieu avec un immense succès, et les guérisons continuent encore aujourd’hui.

Ses biographes font remonter son premier miracle aux environs de 1850. À cette époque, Charbel veut devenir ermite et, à cet effet, il demande la permission de s’installer dans une grotte appartenant aux religieux du monastère Notre-Dame de Mayfouk. Avant de prendre sa décision, l’abbé veut obtenir un signe de Dieu. Une nuit, Charbel demande à un serviteur de mettre de l’huile dans sa lampe. Par inadvertance, ce dernier y verse de l’eau. Malgré cela, la lampe s’allume et la flamme brille toute la nuit. Ce miracle est rapporté le lendemain matin à l’abbé, qui autorise le saint à s’installer dans l’anfractuosité de la montagne.

Les guérisons miraculeuses sont si nombreuses qu’il est difficile d’en extraire quelques-unes. Vers 1875, Charbel est appelé au chevet d’un enfant mourant, atteint de fièvre typhoïde. Le petit est à l’agonie, la fièvre élevée lui ayant fait perdre connaissance depuis plusieurs jours. Charbel prie à ses côtés et lui passe un mouchoir mouillé sur le front. Soudain l’enfant s’éveille et s’exclame : « Père Charbel ! » Charbel annonce alors : « Glorifiez Dieu, le malade est guéri ! Donnez-lui à manger ! » L’enfant vivra jusqu’à 85 ans et, devenu médecin, soignera plusieurs fois le futur saint. 

Une autre fois, un homme amène à l’ermite son frère, devenu subitement muet deux mois auparavant. Charbel demande qu’on le fasse entrer dans l’église, puis il rejoint les visiteurs, l’évangile à la main et l’étole au cou. Dans sa paume, il mélange de l’eau bénite avec quelques ossements (de martyrs) réduits en poudre, et fait boire la mixture au muet, tout en disant à son frère : « N’aie pas peur ! Il guérira ! » Sur le moment, rien ne se passe. Mais dix minutes après leur départ, l’homme malade s’exclame : « Mon frère ! »

Un jour, un certain Maroun Abi Ramia se rend à l’ermitage d’Annaya afin de solliciter la prière du saint et de l’eau bénite pour son fils gravement malade. Les médecins lui ont annoncé que la guérison était désormais impossible. Après avoir obtenu de Charbel la certitude qu’il priera en faveur de son fils, Maroun quitte l’ermitage. Il reste néanmoins affligé, ce qui n’a pas échappé à Charbel. Celui-ci demande alors à un frère, qui passe à proximité, de prévenir Maroun qu’il n’est plus nécessaire de se hâter « car son fils est bien portant ! » Lorsque l’homme arrive chez lui, il trouve son fils guéri.

Les miracles accomplis par l’intercession du saint ermite ne se limitent pas aux guérisons, aussi impressionnantes et définitives soient-elles. Certains des prodiges recensés sont d’allure biblique. À plusieurs reprises, des sauterelles envahissent la région du monastère, ravageant les cultures aux alentours. Les paysans appellent presque chaque année le père Charbel afin qu’il asperge les champs d’eau bénite : à chaque fois, les sauterelles quittent les champs bénis et prennent une autre direction. Il existe des preuves topographiques de ces miracles : certaines fois, le miracle est si remarquable que seuls les champs bénis par Charbel restent intacts, au milieu d’un paysage entièrement dévasté par les nuées d’insectes.

Un homme, originaire de Batroun, possède un troupeau de moutons atteints de fièvre jaune. De nombreuses bêtes meurent. Ayant entendu parler de Charbel, l’homme vient lui rapporter la maladie de ses ovins et lui demander de l’eau bénite. L’ermite lui répond : « Suis-je Dieu pour empêcher la mort ? » Sur le point de s’en aller, l’homme tourne les talons, lorsqu’il entend la voix de l’ermite : « As-tu un récipient pour le remplir d’eau ? » L’homme tend un petit bidon à Charbel qui le remplit d’eau bénite. Le pauvre berger s’empresse d’asperger les moutons avec cette eau. C’est son ultime chance. Quelques minutes plus tard, tous les symptômes de la maladie ont disparu. À compter de cet instant, plus aucune bête ne meurt.

Plusieurs phénomènes inexpliqués ont été observés par toutes les personnes présentes aux funérailles de Charbel, le jour de Noël 1898. Ce jour-là, de très nombreux villageois et soldats des alentours (notamment des villages chiites) voient de loin une lumière très brillante à côté du monastère, dans le cimetière attenant, à l’endroit où se trouve la tombe de frère Charbel, enterré sans cercueil, à même la terre, selon la tradition de l’ordre monastique auquel il appartient.

Mais le grand miracle de saint Charbel est incontestablement celui de l’incorruption de son corps et de la sudation ininterrompue d’huile de son tombeau depuis 125 ans. Le 15 avril 1899, on décide de pratiquer une première exhumation, car le phénomène de clarté s’élevant de sa tombe est encore observable. C’est la stupeur et la joie : le corps est intact, situation d’autant moins rationnelle que le cercueil baigne dans quantité d’eau et de boue. La sérénité du visage du saint émeut les témoins. Aucun des corps des 32 autres moines, enterrés au même endroit, ne s’est conservé. Placé cette fois dans un cercueil de bois, on transfère sa dépouille à la chapelle du monastère, où elle est emmurée.

Le 16 novembre 1921 – saint Charbel est mort depuis presque 23 ans –, on exhume à nouveau le corps. Le Docteur E. Elonaissi, de Lehfed, présent ce jour-là, raconte : « M’approchant de la bière qui le renferme, j’ai senti une odeur pareille à celle qui émane des corps vivants […]. Ayant examiné attentivement le cadavre, j’ai remarqué que les pores de la peau livrent passage à une matière paraissant de la sueur, chose étrange et inexplicable selon les lois de la nature pour ce corps inanimé depuis tant d’années. J’ai maintes fois eu l’occasion de renouveler le même examen à des époques différentes et de constater le même phénomène. » En d’autres termes, le corps de Charbel, qui, selon la tradition maronite, avait été éviscéré puis exposé au soleil le jour des funérailles pour permettre aux fidèles de s’en approcher, continue d’exsuder, des années plus tard, un « liquide rosâtre », et, chose encore plus incroyable, se met à saigner lorsqu’on pratique une entaille dans la peau.

Le 24 juillet 1927, la dépouille est placée dans un double cercueil de zinc et de cèdre, que l’on incline pour faciliter l’écoulement du liquide séreux. Le Docteur A. Jouffroy, de la faculté de médecine de Beyrouth, et le Docteur B. Malkonien décrivent un corps totalement préservé des dégradations naturelles des cadavres. Leurs rapports sont archivés dans un cylindre métallique déposé dans le cercueil.

L’exhumation de 1950 est restée dans toutes les mémoires. Parmi les témoins, Sa Béatitude le patriarche maronite Antoine Pierre Arida, l’évêque métropolitain Y. Diryan et Mgr Paul Aql, vicaire général du patriarche maronite de Byblos, ont les larmes aux yeux : l’aspect du saint n’a pas changé. La rouille a dévoré le cylindre métallique contenant les rapports médicaux de 1927 et, chose absolument inexplicable, le liquide sortant du corps a traversé le mur de la crypte. Les autres témoins (le Docteur C. Bellan, directeur de la santé publique du Liban, J. Hitti, député, le Docteur T. Maroun, professeur d’anatomie à la faculté française de médecine de Beyrouth, etc.) observent que « tous les vêtements » sont « littéralement imbibés de liquide séreux et, çà et là, tâchés de sang, spécialement l’aube ». De surcroît, la peau conserve toute sa souplesse : bras et jambes peuvent être pliés sans aucune difficulté.

Deux ans plus tard, une nouvelle exhumation conduit les observateurs à un résultat en tous points identique. Le père J. Mahfouz, maronite, indique ceci : « J’ai touché personnellement son corps : on aurait dit qu’il était vivant. Qu’un cadavre se conserve, ce n’est pas un phénomène unique ; mais qu’une dépouille mortelle reste souple, tendre, pliante et qu’elle transpire incessamment, c’est un cas unique en son genre. »

Dans les années 1950, le nombre de pèlerins se rendant sur la tombe explose : plus de 41 500 entre 1950 et 1957. Des guérisons et des conversions sont authentifiées, comme celle d’E. Lahloud, ministre des Finances, musulman devenu chrétien.

Chose également extraordinaire : l’incorruption cesse à partir de 1965, année au cours de laquelle Charbel est proclamé bienheureux. Cette fin d’incorruption n’est d’ailleurs qu’une lente décomposition échappant, elle aussi, aux lois de la nature : aucune mauvaise odeur ne s’est jamais dégagée du corps (c’est même le contraire : un parfum aromatique subsiste toujours) et les os « gardent une certaine fraîcheur et une couleur rougeâtre ». 

Des analyses rigoureuses ont été menées quant à l’exsudation de sueur et de sang de la dépouille du saint. Les résultats sont formels : aucune explication scientifique ne peut être avancée. En effet, le corps humain contient 5 litres de sang. Si, chaque jour, un gramme de ce sang s’écoule à l’extérieur, nous obtenons, pour une durée de 54 ans (de 1898, année du décès, à 1952) plus de 19,7 kg de liquide. Or, la quantité de sang exsudée quotidiennement par saint Charbel excède très largement un gramme, puisque les pèlerins de 2023 y trempent encore linges, mouchoirs, photos, etc. Les deux premières années après la mort constituent une période particulière, à l’intensité inégalée : le suintement est alors quasi permanent. « La source aurait dû se tarir puisqu’elle n’est pas alimentée depuis un demi-siècle », note en 1952 le Docteur G. Choukrallah (celui-ci a mené au monastère 34 observations successives en 17 ans). Le Docteur H. Larcher, spécialiste français de thanatologie, abonde dans ce sens. 

Bien des années après sa disparition, Charbel continue d’intercéder avec succès auprès de Dieu. Le miracle retenu pour la canonisation de Charbel est exceptionnel. Nohad El-Chami, une Libanaise, est mère de douze enfants. Vers l’âge de 55 ans, elle est atteinte d’une hémiplégie causée par une artériosclérose au cou. Elle se retrouve alitée, incapable de se nourrir seule, et sans espoir de guérison. Une nuit, elle est réveillée par la présence de deux moines dans sa chambre. Elle les reconnaît : ce sont saint Maron et saint Charbel. Ce dernier lui annonce être venu pour l’opérer. Nohad prend peur et se met à implorer la Vierge Marie, qui apparaît à son tour et se place entre les deux saints. Elle voit Charbel se pencher sur elle et l’examiner. Elle ressent à cet instant une vive douleur au niveau du cou. Puis, saint Maron la fait boire et lui annonce sa guérison. La vision disparaît. Le matin, Nohad peut bouger la main. Surprise, elle se lève d’un bond et découvre deux grandes cicatricesde chaque côté du cou. Elle est guérie. Le lendemain, elle se rend à Annaya pour rendre grâce. Saint Charbel lui apparaît une seconde fois et lui dit : « Je t’ai guérie par la puissance de Dieu pour qu’ils te voient ! Parce que certains se sont éloignés de la prière, de l’Église et du respect des saints. Celui qui veut de moi quelque chose, moi, le père Charbel, je suis toujours présent à l’ermitage. Je te demande de visiter l’ermitage le 22 de chaque mois et de participer à la messe durant toute ta vie. »

En 2005, une femme d’origine philippine, qui travaille comme servante dans une famille libanaise, apprend que sa mère est mourante. Elle ne peut pas se rendre dans son pays natal et souffre de ne pouvoir être au chevet de sa mère. La famille chez qui elle vit lui propose d’aller sur la tombe de saint Charbel, à Annaya. Elle prie plus de deux heures auprès du tombeau. À son retour, la jeune femme reçoit un appel de sa mère qui la remercie pour le médecin qu’elle lui a envoyé du Liban. Surprise, elle répond n’avoir envoyé personne, mais sa mère insiste, précisant que le praticien s’est présenté comme étant un médecin libanais envoyé par sa fille. Elle le décrit habillé d’une longue robe noire, avec une barbe blanche, et indique qu’il est passé vers 13 h 15. La jeune femme comprend alors que saint Charbel en personne a soigné sa mère au moment même où elle priait sur son tombeau.

Par une nuit très froide de 1994, une fillette de 11 ans doit passer la nuit seule chez elle, sa mère étant partie à l’hôpital accompagner sa petite sœur très malade. Cette perspective lui fait peur. Soudain, elle voit dans une pièce un « imam âgé, habillé d’une robe noire, portant une capuche sur la tête et ayant une longue barbe blanche », qui lui dit : « N’ayez pas peur ! » Faute de fioul, la maison n’est pas chauffée. L’imam porte un bidon avec lequel il remplit le réservoir du chauffage, allume le feu puis disparaît. Après plusieurs heures d’absence, la mère revient. La petite fille lui demande : « Tu n’as pas vu l’imam sortir ? — Non. Qui est cet imam ? — Il a mis le chauffage, nous a donné des cours et m’a répété à plusieurs reprises : "N’aie pas peur !" » Quelques jours plus tard, lors d’une visite chez une amie chrétienne,la petite voit une photo de saint Charbel accrochée au mur, et la montre à sa mère en s’écriant : « C’est lui, l’imam qui est venu à la maison l’autre soir ! »

De très nombreux prodiges ont ainsi incontestablement eu lieu à travers le monde : en 1995, l’ermite d’Annaya apparaît au Burkina Fasopour aider un jeune homme tombé en panne sèche dans la brousse. En Argentine, un pilote et ses trois compagnons viennent de décoller lorsque le moteur de l’avion tombe en panne. Munis d’une petite image du saint, ils l’appellent à l’aide. L’avion s’écrase, mais les quatre passagers s’en sortent indemnes…

Plus de 3 millions de visiteurs viennent chaque année se recueillir sur le tombeau du saint. On estime qu’au moins 10 % des guérisons obtenues grâce à son intercession concernent des personnes non baptisées, parmi lesquelles des musulmans sunnites et chiites, des druzes, des alaouites et des bouddhistes.

Patrick Sbalchiero

 

 


AU-DELÀ DES RAISONS D'Y CROIRE :

C’est toujours un étonnement que de découvrir la célébrité planétaire de cet humble moine, dont la vie entière fut placée sous le signe de l’austérité et de la charité.


ALLER PLUS LOIN :

Michel-Vital Le Bossé, « Charbel Maklouf (saint), 1828-1898 », dans Patrick Sbalchiero (dir.), Dictionnaire des miracles et de l’extraordinaire chrétiens, Paris, Fayard, 2002, p. 156-158.


EN SAVOIR PLUS :

  • Paul Daher, Charbel, un homme ivre de Dieu, Jbeil, Éditions Annaya, 1993.
  • Jean Skandar, Saint Charbel, pèlerin de l’absolu, Pierre Téqui, 2011.
  • E.-J. Görlich et J.-C. Antakli, L’Ermite du Liban. Vie prodigieuse de saint Charbel Maklouf, Le Parvis, 2018.
  • Joël-Alexandre Huet, Les Miracles de saint Charbel. Le saint qui suinte de l’huile, TheBookEdition.com, 2021.
  • Vidéo d’Arnaud Dumouch, La vie de saint Charbel Maklouf, celui qui passe son éternité à guérir sur la terre.
 Banneux: Notre-Dame des pauvres

 

 

Les apparitions (1933)

Du 15 janvier au 2 mars 1933, Notre-Dame, qui se présente comme la Vierge des Pauvres, apparaît à huit reprises à Mariette Beco.

Mariette Beco est née le 25 mars 1921. Elle est l’aînée d’une famille de sept enfants. La famille connaît des conditions de vie difficiles et habite une modeste maison ouvrière isolée, située en retrait de la route, à l’écart du village de Banneux, en face d’un grand bois de sapins.

Le soir du dimanche 15 janvier 1933, Notre-Dame apparaît pour la première fois dans le jardin de la petite maison. Elle appelle Mariette par une signe de la main, mais la maman de Mariette lui défend de sortir.

Le mercredi 18 janvier à 19h, Mariette est dans le jardin et prie à genoux. Tout à coup, Mariette quitte le jardin et s’engage sur la route où l’appelle la Dame.

À deux reprises sur le chemin, elle tombe à genoux. Une troisième fois, elle se met à genoux près du fossé, devant une flaque d’eau provenant d’une source. La Dame lui parle : Poussez vos mains dans l’eau. Mariette le fait et répète ce que la Dame lui dit : Cette source est réservée pour moi. Bonsoir, au revoir.

Jeudi 19 janvier, le temps est très mauvais. Mariette est à genoux dans le sentier. La Dame apparaît. Mariette lui demande : Qui êtes-vous, belle Dame ?  Je suis la Vierge des Pauvres. La Vierge conduit l’enfant par le chemin jusqu’à la source. Mariette interroge encore : Belle Dame, vous m’avez dit hier : cette source est réservée pour moi. Pourquoi pour moi ? Mariette se désigne, croyant que la source est pour elle. Avec un sourire, la Vierge répond : Cette source est réservée pour toutes les Nations… pour soulager les malades. – Merci, merci, dit Mariette. La Vierge ajoute : Je prierai pour toi. Au revoir.

Le vendredi 20 janvier, Mariette reste au lit toute la journée : elle a mal dormi. À 18h45, elle se réveille, s’habille et sort. Quand la Vierge apparaît, Mariette s’écrie : Oh, la voici. Puis elle demande : Que désirez-vous, ma belle Dame ? Souriante, la Vierge répond : Je désirerais une petite chapelle. La Vierge étend ses mains et de la main droite bénit l’enfant.

Suivent trois semaines de grand calme. La Vierge interrompt ses visites. Mariette, cependant, reste fidèle : chaque jour à 19h, elle prie dans le jardin.

Samedi 11 février, de nouveau, Mariette est entraînée sur la route. L’enfant s’agenouille deux fois, trempe ses mains dans l’eau à la source et fait un signe de croix. Elle se lève brusquement, court vers la maison et pleure. Elle ne comprend pas ce que la Vierge lui a dit : Je viens soulager la souffrance. Elle ne comprend pas le mot « soulager ». Mais elle sait que c’est quelque chose de bon, puisque la Vierge a souri.

Trois jours se passent. Le soir du mercredi 15 février, la Vierge apparaît pour la sixième fois. Mariette transmet la demande de l’abbé Jamin : Sainte Vierge, Monsieur le Chapelain m’a dit de vous demander un signe. La Vierge répond : Croyez en moi, je croirai en vous. Elle ajoute pour Mariette : Priez beaucoup. Au revoir. La Vierge confie un secret à l’enfant.

Le 20 février, Mariette est à nouveau à genoux dans la neige, bravant le froid. Soudain, elle prie plus haut et plus vite. Elle quitte le jardin, s’agenouille deux fois sur la route puis à la source où elle prie et pleure parce que Marie s’en va trop vite. La Vierge, souriante comme à l’ordinaire, lui dit : Ma chère enfant, priez beaucoup. Après quoi, elle cesse de sourire et ajoute, avant de partir et d’une voix plus grave : Au revoir.

Mariette attend dix jours avant de revoir la Vierge une dernière fois. Elle apparaît le jeudi 2 mars. Il pleut à torrent depuis 15h. Elle sort à 19h. Elle en est au troisième chapelet quand il cesse subitement de pleuvoir. Elle se tait, étend les bras, se lève, fait un pas, s’agenouille. Dans la maison, après bien des pleurs, Mariette livre le message confié par Marie : Je suis la Mère du Sauveur, Mère de Dieu. Priez beaucoup. Avant de la quitter, la Vierge lui a imposé les mains en disant : Adieu.

L’actuelle chapelle des Apparitions a été construite et inaugurée dès l’été 1933. La réalité des apparitions et du message a été reconnue par Mgr Kerkhofs, évêque de Liège, le 22 août 1949.

  • La Source

     

     

     

     

     

     

     

    Le soir du mercredi 18 janvier 1933, la Belle Dame apparaît une deuxième fois et conduit la petite Mariette pour la première fois à la source.

    Cette source se trouve à environ 100 mètres de la maison Beco. L’eau jaillissait du talus et se déversait dans le fossé. Un fermier avait creusé un peu pour que l’eau y stagne : quand il passait avec ses quelques vaches, elles pouvaient s’y abreuver.

    Poussez vos mains dans l’eau, dit la Belle Dame à l’enfant. Il fallait pousser pour briser la glace – il faisait -12° ! – avant de plonger les mains dans l’eau froide. Mariette obéit sans comprendre le sens de ce geste. Cette source est réservée pour moi, ajoute la Dame. Dorénavant, cette source au bord du chemin ne sera plus un abreuvoir improvisé pour bétail. Elle aura d’autres destinataires.

    Et en effet, le lendemain, la Vierge des Pauvres affirme que cette source est destinée à toutes les nations, en particulier aux malades.

    L’eau de Banneux n’est pas destinée à la consommation, même s’il est vrai que beaucoup de pèlerins la boivent. La Vierge des Pauvres nous encourage à poser le geste de Mariette : Poussez vos mains dans l’eau.

    Que signifie la source ? Petit (dé)tour biblique

    Toute source évoque le commencement. Or au commencement de la vie chrétienne, il y a l’eau du baptême.

    Voici de l’eau ! Qu’est-ce qui empêche que je reçoive le baptême ? Question qu’un Éthiopien pose au diacre Philippe qui lui a fait découvrir Jésus Christ. Il donna l’ordre d’arrêter le char, tous deux descendaient dans l’eau… et Philippe le baptisa (Actes des Apôtres 8, 37s).

    Cette source est pour toutes les nations : en écoutant la Vierge, on ne peut s’empêcher de penser aux dernières paroles de Jésus dans l’Évangile selon saint Matthieu : Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant tout ce que je vous ai prescrit. Et moi je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps (Matthieu 28, 18-20).

    Au puits de Jacob, Jésus promet « l’eau vive » à une femme de Samarie. Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle (Jean 4, 10-14).

    L’eau symbolise ici l’Esprit Saint : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive celui qui croit en moi. Comme l’a dit l’Ecriture : De son sein couleront des fleuves d’eau vive. Il désignait ainsi l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui (Jean 7, 37-39).

    Le sacrement du baptême est inséparable de l’eau. Elle est aussi un bienfait pour les malades car l’eau a aussi une vertu curative, purifiante et vivifiante.

    Le prophète Elisée envoie au Jourdain le Syrien Naamân qui souffre d’une maladie de la peau. Va, lave-toi sept fois dans le Jourdain : ta chair redeviendra saine et tu seras purifié. Naamân s’irrite à cause de ce geste qui lui paraît trop banal. Finalement, il a l’humilité d’accepter : Naamân descendit au Jourdain et s’y plongea sept fois selon la parole de l’homme de Dieu. Sa chair devint comme celle d’un petit enfant, il fut purifié (2 Rois 5, 10 et 14).

    Se rendre à Banneux, c’est donc un pèlerinage aux sources de notre foi. Vierge des Pauvres, conduis-nous à Jésus, source de la grâce !

 

À BEAURAING, LA VIERGE AU CŒUR D’OR CONVERTIT LES PÉCHEURS

Du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, la Vierge Marie s’est montrée à cinq enfants de Beauraing (province de Namur), dans le sud de la Belgique, à quelques kilomètres de la frontière française. À la fin de ses apparitions, elle leur a montré son cœur comme un cœur d’or nimbé de lumière. 

 

La première apparition. Le 29 novembre 1932, vers 18h, M. Voisin, employé de gare, demande à ses enfants Fernande (15 ans) et Albert (11 ans) d’aller rechercher leur sœur Gilberte (13 ans) au pensionnat tenu par les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy, à Beauraing, en Belgique wallonne. Chemin faisant, les enfants invitent leurs amies Andrée Degeimbre (14 ans) et sa petite sœur Gilberte (9 ans) à les accompagner. Lorsqu’Albert sonne à la porte d’entrée du pensionnat, il se retourne et aperçoit soudain la Sainte Vierge qui se promène en l’air, au-dessus du pont de chemin de fer qui surplombe la route de Rochefort. Sa sœur et ses amies, incrédules, se retournant, voient elles aussi, « la belle dame ». Quand Sœur Valéria vient ouvrir la porte, les enfants lui signalent la présence de la Vierge. Ne croyant pas à ces « bêtises », la religieuse part chercher Gilberte à l’étude. Lorsque cette dernière, ignorant ce qui vient de se passer, arrive sur le seuil de la porte, elle voit, elle aussi, la Sainte Vierge dans les airs au-dessus du pont. Effrayés, les cinq enfants retournent chez eux en courant, se promettant néanmoins de revenir le lendemain à la même heure.
  


La Vierge au cœur d’or. Le 30 novembre, la Sainte Vierge apparaît de nouveau aux enfants au-dessus du pont. Ils la voient encore au même endroit le 1er décembre, puis près du houx situé à quelques mètres de la porte d’entrée du pensionnat, enfin elle disparaît de nouveau et se montre sous une branche de l’aubépine près de la grille d’entrée du jardin. C’est là que Marie se manifestera encore à eux une trentaine de fois, jusqu’au 3 janvier 1933. La « belle dame » est vêtue d’une longue robe blanche, avec de légers reflets bleus. Sa tête est recouverte d’un long voile blanc qui tombe sur ses épaules. Autour, sortent de fins rayons de lumière qui forment comme une couronne. Marie tient habituellement ses mains jointes et sourit. À partir du 29 décembre, les enfants aperçoivent, entre ses bras ouverts, son cœur tout illuminé, tel un cœur d’or nimbé de lumière. C’est de cette vision que viendra l’appellation de Notre Dame de Beauraing : « la Vierge au cœur d’or ».

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Un message.
 Le 2 décembre, à la question des enfants : « Que nous voulez-vous ? », Marie parle pour la première fois et leur demande d’être bien sages. « Oui, nous le serons toujours », crient les enfants. Puis le soir, lors d’une nouvelle apparition, elle s’exprime de nouveau :

-        « Est-ce vrai que vous serez toujours bien sages ? »
-        « Oui », répondent-ils encore.
Le 8 décembre, les enfants tombent en extase durant un quart d’heure. Le docteur Lurquin passe une flamme sous la main de Gilberte Voisin, picote à l’aide d’un canif la main des deux Gilberte, projette une lumière vive dans les yeux de Gilberte Voisin. Le docteur Goethals la pince vigoureusement à plusieurs reprises, met sa main devant ses yeux et tente de l’éblouir au moyen d’une lampe de poche. Les enfants n’ont aucune réaction. Ils ne ressentent rien et n’en gardent aucun souvenir. « Elle était plus belle que jamais ! », diront-ils. Une foule de curieux de plus en plus nombreuse entoure chaque jour les enfants. Le 17 décembre, Marie dit vouloir la construction d’une chapelle. Le 21, à la demande : « Dites-nous qui vous êtes », Marie se nomme : « Je suis la Vierge Immaculée. » Deux jours plus tard, les enfants demandent :

-        « Pourquoi venez-vous ici ? »
-        « Pour qu’on vienne ici en pèlerinage ! »
À partir du 30 décembre, Marie révèle l’essentiel de son message : « Priez, priez beaucoup », dit-elle aux enfants. Le 1er janvier 1933, elle insiste : « Priez toujours. » Le 3, Marie confie un secret aux trois plus jeunes. Ces secrets ne seront jamais révélés. Elle fait à Gilberte Voisin la promesse suivante : « Je convertirai les pécheurs ». Quand elle parle à Andrée, elle se nomme à nouveau : « Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux. » Puis elle dit adieu aux quatre plus jeunes. Fernande, la plus âgée du groupe, n’a encore rien vu. Elle reste à genoux devant l’aubépine lorsqu’une boule de feu apparaît. Une foule très nombreuse peut voir cette boule de feu brûler sans consumer l’arbuste. La Vierge apparaît alors à Fernande seule, comme sortant de la boule de feu qui, elle, disparaît. Elle lui demande :
-        « Aimez-vous mon Fils ? »
-        « Oui », répond Fernande.
-        « M’aimez-vous ? »
-        « Oui. »
-        « Alors, sacrifiez-vous pour moi. Adieu. »  
Il faut noter que, quelques semaines plus tard, d’autres apparitions mariales ont lieu à quelques dizaines de kilomètres plus au Nord-Est, à Banneux (province de Liège), toujours en Belgique francophone, entre janvier et mars 1933, à la jeune Mariette Beco (1921-2011). Elles seront reconnues le 22 août 1949, peu après celles de Beauraing, par l’évêque de Liège.
      
Les enfants ont beaucoup souffert des interrogatoires qu’ils devaient subir chaque soir


Reconnaissance des apparitions par l’Église. À l’époque, on n’a pas cru les enfants tout de suite, loin de là ! La véracité de leurs dires a été mise à l’épreuve. Durant les apparitions, les cinq enfants ont beaucoup souffert des interrogatoires serrés qu’ils devaient subir chaque soir, séparément, menés par des dizaines de notables. Ils ont aussi dû faire face à l’incrédulité de nombre de personnes, parfois même à celle de leurs propres parents. Gilberte Degeimbre, à la fin de sa vie, en parlait encore avec douleur. Par la suite, pour diverses raisons, il a fallu attendre plus de 15 ans pour qu’enfin les apparitions soient reconnues authentiques par l’Église. Mgr Heylen, alors évêque de Namur, diocèse où se situe Beauraing, met rapidement en place une commission d’enquête diocésaine. Il est personnellement favorable aux apparitions de Beauraing. Le 26 mai 1933, il donne le sacrement de confirmation à Albert Voisin. Dans son rapport de 1937, la commission namuroise, sans se prononcer définitivement, penche en faveur de l’hypothèse du surnaturel divin. Mais en 1935, le Saint-Office a soustrait à Mgr Heylen la capacité de porter un jugement sur les faits de Beauraing et a confié l’instruction du dossier au cardinal de Malines, Mgr Van Roey. Le 23 novembre 1937, la commission malinoise déclare que le caractère surnaturel des faits n’est pas établi. Il faut attendre 1942 pour que les choses bougent à nouveau. Mgr Charue succède à Mgr Heylen à Namur. Il rouvre le dossier et met en place une nouvelle commission d’enquête namuroise, qui peut répondre aux objections contenues dans le dossier malinois. Reste à reconquérir la capacité de juger les faits. Il l’obtient du Saint-Office dès fin 1942. Il autorise alors le culte de Notre-Dame de Beauraing le 2 février 1943. Cependant, une réflexion du cardinal Sbaretti, selon laquelle le caractère surnaturel des faits n’est pas pleinement établi, le hante. Il cherche des confirmations complémentaires. C’est ici que deux guérisons miraculeuses jouent un rôle majeur.
 



Deux miracles reconnus. En 1933, Maria Van Laer de Turnhout est âgée de 33 ans et infirme depuis ses 18 ans. Elle est atteinte d’une maladie infectieuse grave, le Mal De Pott, qui provoque l’ankylose des vertèbres du cou et l’empêche de redresser la tête. Le docteur Vogels juge son état désespéré et estime ne plus rien pouvoir faire pour elle. Le 23 juin 1933, sa tante et deux religieuses infirmières la conduisent en ambulance à Beauraing. Lors de la traversée de Namur, on la croit mourante. Près de l’aubépine, elle prie avec les cinq enfants. Rien ne se passe. Gilberte Degeimbre en la quittant lui dit : « Gardez confiance, Madame, on continue à prier. » Le voyage du retour est très pénible. Le lendemain matin à son réveil, le mal a disparu, elle se lève seule, s’habille et marche. La tête s’est redressée, l’enflure a disparu. Quelques années plus tard, elle devient religieuse franciscaine de la Sainte-Famille sous le nom de Sœur Pudentia et soignera les malades jusqu’à sa mort en 1980. Madame Group épouse Acar, de Saint-Nicolas-Waes (Belgique flamande), âgée de 43 ans, est atteinte du cancer de la matrice. Les hémorragies sont abondantes et l’opération imminente ; mais elle refuse la chirurgie et préfère aller prier avec son fils Notre-Dame de Beauraing pour implorer sa guérison le 30 juillet 1933. Au cours du voyage du retour, elle se sent bien. Le 28 août, son médecin, le docteur Van de Putte de Gent, l’examine et constate que le mal a disparu. Le 6 mars 1934, il confirme la guérison miraculeuse et remet une attestation qui arrive aux autorités diocésaines. Dans un décret daté du 2 juillet 1949, Mgr André-Marie Charue, évêque de Namur, reconnaît en même temps le caractère miraculeux de ces deux guérisons et l’authenticité des apparitions de Beauraing.

Développement des sanctuaires. Depuis 1933, de nombreux pèlerins sont venus prier la Vierge au cœur d’or. Ils sont accueillis dans les sanctuaires de Beauraing, qui ont été édifiés au fil du temps. La chapelle votive demandée par Marie a été construite par Michel Claes de 1947 à 1954. Son architecture exprime de façon symbolique la force de la Vierge contre le mal et le récit de ses apparitions à Beauraing (cinq ouvertures symbolisent les cinq enfants, les 17 claveaux de l’arcade d’entrée rappellent le 17 décembre, date où Marie a réclamé la chapelle...). L’édifice est béni par Mgr Charles-Marie Himmer, évêque de Tournai, les 21 et 22 août 1954, dans l’octave de l’Assomption (fête reconnue comme dogme catholique depuis 1950). En 1968, le cardinal Léon-Joseph Suenens, archevêque de Malines-Bruxelles, inaugure deux églises superposées à l’arrière de cette chapelle, construites afin d’accueillir les groupes de pèlerins. Le 18 mai 1985, le sanctuaire a reçu la visite du pape Jean-Paul II. Une relique du saint Pape a été installée dans la crypte Saint-Jean, située sous le jardin des apparitions, le 1er mai 2015. L’église supérieure, dont l’autel est consacré à la Mère de Dieu, a été érigée au rang de basilique mineure par le pape Benoît XVI le 22 août 2013, devant une foule nombreuse. L’école des Sœurs est aujourd’hui la Maison de l’Accueil. Les pèlerins, qui viennent de toute la Belgique, mais aussi de la France voisine, de Hollande et de nombreux autres pays d’Europe et du monde, peuvent y loger et s’y restaurer. D’autres lieux, intérieurs et extérieurs, ont été aménagés pour les accueillir.

 


Des grâces nombreuses. Les cinq enfants qui ont vu la Vierge sont maintenant décédés. La plus jeune, Gilberte Degeimbre, est morte le 10 février 2015. Elle a laissé de nombreux témoignages, dont une interview de 47 minutes que l’on peut retrouver sur Youtube. Les grâces qui touchent toutes les dimensions de la vie concrète des gens sont aujourd’hui très nombreuses. Deux guérisons ont été reconnues comme miraculeuses, mais d’innombrables autres grâces ont été données à Beauraing : consolations, conversions, réconciliations, solutions, protections, guérisons du corps, du cœur, de l’esprit… (quelques témoignages récents en compléments).
   
On peut noter que la Vierge Marie apparaît deux fois en Belgique autour de janvier 1933 (Beauraing et Banneux), exactement au moment où Hitler prend le pouvoir en Allemagne (30 janvier 1933). Sept ans plus tard, en mai 1940, l'Allemagne parvient à envahir la France en prenant la route des Ardennes, comme en 1914. Cependant, contrairement au Plan Schlieffen de 1905 dont il s'inspire, Hitler n'emprunte pas la route de Beauraing à Givet, où ont lieu les apparitions, mais il passe plus au Sud. Plusieurs villages de la région, comme Warnant, ont été évités, et remercièrent Notre-Dame de Beauraing pour la protection dont ils pensent avoir été l'objet (il en reste une chapelle à Warnant, construite en 1950).

 
(Source: https://www.notrehistoireavecmarie.com/fr/esc/a-beauraing-la-vierge-au-coeur-dor-convertit-les-pecheurs/)

 

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