ADRESSE pour vous inscrire , demander des Messes et inscriptions d'intentions de prières, pour faire brûler des cierges ou veilleuses à vos intentions, vivants et défunts lors de ce pèlerinage qui s'annonce inoubliable
Sanctuaire de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
4 Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE)
Tel:0233247958 / SMS:00648899489
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MONASTERE SANCTUAIRE DE PELERINAGE DE SAINT CHARBEL ET DU PRECIEUX SANG DE BOIS-SEIGNEUR-ISAAC
La Chapelle des reliques
Dans la grande niche du milieu, est exposée la relique du miracle du Saint-Sang, le corporal taché de sang provenant de la sainte Hostie. Elle est conservée dans un petit coffret incorporé dans l’ostensoir-reliquaire. Au début, la relique était enfermée dans un simple reliquaire en cuivre qu’on remplaça en 1555 par un magnifique ostensoir gothique. On voulut exprimer ainsi la relation entre le miracle eucharistique et le Saint Sacrement.
Le Saint Sang
Dans la grande niche située à l’arrière, est exposée la relique de la Vraie Croix. Cette relique insigne provient de l’illustre Abbaye de Floreffe, fondée par saint Norbert lui-même. Elle fut donnée à ce monastère par le comte de Namur, Philippe le Noble, qui la tenait de son frère Baudouin, comte de Flandre, devenu empereur de Constantinople suite à la 4èmecroisade en 1204. Après la Révolution française, les chanoines survivants de Floreffe l’ont cédée à Bois-Seigneur-Isaac. La relique est exposée dans un reliquaire réalisé à la fin du XIXèmesiècle. Le reliquaire original, remontant au XIIIème siècle est un joyau de l’orfèvrerie gothique, exposée au Louvre à Paris.
Relique de la Sainte Croix
Dans la même niche, se trouve la pierre d’autel sur laquelle le curé de Haut-Ittre célébrait la Sainte Messe pendant laquelle se produisit le miracle. Sur le cadre on peut lire l’inscription : « Autel sur lequel est apparu le Saint Sang de Miracle d’une parcelle d’Hostie consacrée sur le corporal, le 5 juin 1405 ». En la regardant, il faut se souvenir que, en quelque sorte, sur chacun de nos autels coule chaque matin le Sang adorable de Notre Seigneur Jésus-Christ.
La Sainte Epine
Dans la niche de droite, une Epine de la Couronne de Notre Seigneur. Saint Louis, roi de France, avait reçu cette Couronne lors de la 7ème croisade et avait érigé pour elle la Sainte Chapelle à Paris. Quelques épines furent données à des monastères. Celle-ci appartenait aux moniales Cisterciennes de Wauthier-Braine. L’abbesse Maximilienne Guillaume, après la suppression de son monastère par les Français, confia l’Epine à Bois-Seigneur-Isaac en 1825.
Relique de Saint Charbel
Dans la niche de gauche, se trouve un coffret en bois de Cèdres ciselé contenant une relique de Saint Charbel et cadre contenant le Sang qui a sointé de sa tête en 1950.
Il faut enfin noter sur le mur de droite la présence d’un crucifix de pierre ayant à chaque extrémité un boulet de canon. Ce crucifix évoque la présence silencieuse du Christ dans les souffrances engendrées par tant de conflits sanglants et inutiles qui opposent les hommes entre eux
Un autre ensemble de reliques précieuses, conservées dans le musée du monastère, est celui des martyrs de la Légion thébaine, dont les membres, en même temps que leur commandant Saint Maurice, auraient été massacrés à la fin du 3èmesiècle pour avoir refusé d’abjurer la foi chrétienne.
La chapelle des reliques est un lieu de prière et de dévotion. Les pèlerins y entrent pour confesser leur foi en Jésus-Christ, qui a souffert sa Passion, qui est mort sur la Croix, qui nous a sauvés par son Précieux Sang. Dans cette chapelle, notre Rédempteur accueille ses frères et sœurs qui viennent lui confier leurs soucis. Six cents ans durant, les chrétiens se sont succédés dans ce lieu béni qui devint pour eux un havre de paix. En jetant leur regard plein de confiance sur la relique du miracle et sur les autres reliques, ils remettent dans les mains de Notre Seigneur tout ce qui accable leur cœur. Après avoir récité leurs prières et reçu la bénédiction, ils s’en retournent soulagés, réconfortés et consolés dans leur foyer.
(Source;https://saint-charbel.be/les-reliques/)
LES 29 349 MIRACLES DE SAINT CHARBEL MAKLOUF
Charbel Maklouf est le fils d’une famille de paysans libanais très pieux. Dès sa jeunesse, il est attiré par la vie monastique. Il entre à vingt ans au monastère maronite Notre-Dame de Mayfouk, et est ordonné prêtre en 1859. Il passe ensuite seize ans dans le monastère Saint-Maron d’Annaya, avant de se retirer dans un ermitage voisin. Charbel meurt le 24 décembre 1898, pendant la vigile de Noël. Ce très humble moine maronite du XIXe siècle est devenu un symbole national au Liban. C’est l’un des saints à qui l’Église attribue le plus de miracles – 29 349 au 3 mai 2023 selon le Père Luis Matar, archivsite de l'Ordre Libanais Maronite –, parmi lesquels certains sont uniques dans toute l’histoire du christianisme.
Les faits parlent d’eux-mêmes : il est absolument impossible que la multitude de prodiges qui jalonnent la vie de saint Charbel, et même se perpétuent après sa mort, relève d’une pure invention. Le nombre, la qualité et la connaissance précise des guérisons obtenues par la prière du saint excluent la possibilité d’une supercherie, de même que la quantité impressionnante de miraculés et de témoins, qui se comptent par milliers, permet d’écarter l’hypothèse d’illusions ou d’hallucinations.
Les témoignages de ces prodiges ne sont pas rapportés uniquement par des individus isolés, mais aussi par des foules, telle la mystérieuse clarté apparue durablement après la mort du saint à l’emplacement de sa tombe.
La thèse de la « contagion affective » ou de la « suggestion mentale » ne tient pas face aux multiples guérisons organiques recensées. Par ailleurs, parmi les personnes guéries par la prière de saint Charbel, une sur dix n’est pas chrétienne.
Les interventions du saint, ici-bas, sont absolument comparables à celles de Jésus dans les Évangiles, et à celles d’innombrables bienheureux à travers les siècles : à l’instar des miracles du Nouveau Testament, ceux de saint Charbel, loin d’être de simples prodiges matériels, convertissent définitivement leurs bénéficiaires, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans.
La dépouille de saint Charbel a été exhumée et analysée plusieurs fois (la dernière date de 1950, soit 52 années après sa mort), à des époques différentes et par des témoins variés. Ces derniers observent tous que son corps est identique à celui d’un dormeur.Il exsude aussi un liquide au contact duquel nombre de guérisons se produisent. Ce liquide s’écoule du corps de saint Charbelpendant 79 ans, soit jusqu’à l’année de la canonisation.
Très étrangement, son corps saigne de la même façon qu’un être vivant. Les saignements observés lancent un défi à la science, incapable encore aujourd’hui d’expliquer comment un organisme mort peut continuer d’émettre du sang frais durant des décennies. La quantité invraisemblable de sang écoulé du corps depuis 1898 n’a aucune explication naturelle.
Charbel, premier maronite canonisé par l’Église catholique, est universellement aimé en Orient comme en Occident depuis plus de 120 ans, sans discontinuité.
SYNTHÈSE :
En soi, la vie de saint Charbel n’a que peu de relief, puisqu’il passe plus de 40 ans au monastèrede Mar Maroun d’Annaya, au Nord-Liban, dont 23 en qualité d’ermite. Lorsqu’il frappe à la porte du monastère, il a 20 ans. Originaire du village montagneux de Bqaa Kafra, c’est un jeune homme modeste, presque effacé, sans diplôme universitaire et sans autre ambition que de servir Dieu. Ses parents, Antoun Zaarour Maklouf et Birgita Chidiac, sont d’humbles paysans pour qui la vie est loin d’être toujours facile. Ils donnent à Charbel, comme à ses deux sœurs et deux frères, une éducation religieuse soignée ; à leur domicile, la prière est quotidienne. Le père de Charbel meurt en 1831, et Birgita se remarie deux ans plus tard avec Lahoud Ibrahim, qui devient prêtre maronite et curé du village.
Le jeune Charbel est impressionné par deux de ses oncles, qui ont tout quitté pour se retirer dans des grottes de la montagne libanaise. Leur exemple hantera longtemps la mémoire du saint. Un jour, il quitte le domicile familial et passeune année dans la solitude la plus complète, au pied du monastère Notre-Dame de Mayfouk. Puis ses confesseurs l’envoient au monastère Saint-Maron, à Annaya, oùil prend l’habitle 1er novembre 1853. Il est ordonné prêtre six ans plus tard. Jusqu’au jour de sa mort, le 24 décembre 1898, il met en pratique les vertus évangéliques, prie, adore le Saint-Sacrement et récite chaque jour le rosaire. Le pape Paul VI le proclame bienheureux en 1965, puis l’élève sur les autels en 1977. Sa biographie se limite à ces quelques mots.
Cependant, saint Charbel est mondialement célèbre.On lui attribue environ 126 000 miracles, faisant de lui le plus grand thaumaturge de toute l’histoire. De son vivant, déjà, il intercède auprès de Dieu avec un immense succès, et les guérisons continuent encore aujourd’hui.
Ses biographes font remonter son premier miracle aux environs de 1850. À cette époque, Charbel veut devenir ermite et, à cet effet, il demande la permission de s’installer dans une grotte appartenant aux religieux du monastère Notre-Dame de Mayfouk. Avant de prendre sa décision, l’abbé veut obtenir un signe de Dieu. Une nuit, Charbel demande à un serviteur de mettre de l’huile dans sa lampe. Par inadvertance, ce dernier y verse de l’eau. Malgré cela, la lampe s’allume et la flamme brille toute la nuit. Ce miracle est rapporté le lendemain matin à l’abbé, qui autorise le saint à s’installer dans l’anfractuosité de la montagne.
Les guérisons miraculeuses sont si nombreusesqu’il est difficile d’en extraire quelques-unes. Vers 1875, Charbel est appelé au chevet d’un enfant mourant, atteint de fièvre typhoïde. Le petit est à l’agonie, la fièvre élevée lui ayant fait perdre connaissance depuis plusieurs jours. Charbel prie à ses côtés et lui passe un mouchoir mouillé sur le front. Soudain l’enfant s’éveille et s’exclame : « Père Charbel ! » Charbel annonce alors : « Glorifiez Dieu, le malade est guéri ! Donnez-lui à manger ! »L’enfant vivra jusqu’à 85 ans et, devenu médecin, soignera plusieurs fois le futur saint.
Une autre fois, un homme amène à l’ermiteson frère, devenu subitement muet deux mois auparavant. Charbel demande qu’on le fasse entrer dans l’église, puis il rejoint les visiteurs, l’évangile à la main et l’étole au cou. Dans sa paume, il mélange de l’eau bénite avec quelques ossements (de martyrs) réduits en poudre, et fait boire la mixture au muet, tout en disant à son frère : « N’aie pas peur ! Il guérira ! » Sur le moment, rien ne se passe. Mais dix minutes après leur départ, l’homme malade s’exclame : « Mon frère ! »
Un jour, un certain Maroun Abi Ramia se rend à l’ermitage d’Annaya afin de solliciter la prière du saint et de l’eau bénite pour son fils gravement malade.Les médecins lui ont annoncé que la guérison était désormais impossible. Après avoir obtenu de Charbel la certitude qu’il priera en faveur de son fils, Maroun quitte l’ermitage. Il reste néanmoins affligé, ce qui n’a pas échappé à Charbel. Celui-ci demande alors à un frère, qui passe à proximité, de prévenir Maroun qu’il n’est plus nécessaire de se hâter « car son fils est bien portant ! »Lorsque l’homme arrive chez lui, il trouve son fils guéri.
Les miracles accomplis par l’intercession du saint ermite ne se limitent pas aux guérisons, aussi impressionnantes et définitives soient-elles. Certains des prodiges recensés sont d’allure biblique. À plusieurs reprises,des sauterelles envahissent la régiondu monastère, ravageant les cultures aux alentours. Les paysans appellent presque chaque année le père Charbel afin qu’il asperge les champs d’eau bénite : à chaque fois, les sauterelles quittent les champs bénis et prennent une autre direction. Il existedes preuves topographiques de ces miracles : certaines fois, le miracle est si remarquable queseuls les champs bénis par Charbel restent intacts, au milieu d’un paysage entièrement dévasté par les nuées d’insectes.
Un homme, originaire de Batroun, possèdeun troupeau de moutons atteints de fièvre jaune. De nombreuses bêtes meurent. Ayant entendu parler de Charbel, l’homme vient lui rapporter la maladie de ses ovins et lui demander de l’eau bénite. L’ermite lui répond : « Suis-je Dieu pour empêcher la mort ? » Sur le point de s’en aller, l’homme tourne les talons, lorsqu’il entend la voix de l’ermite : « As-tu un récipient pour le remplir d’eau ? » L’homme tend un petit bidon à Charbel qui le remplit d’eau bénite. Le pauvre berger s’empresse d’asperger les moutons avec cette eau. C’est son ultime chance. Quelques minutes plus tard, tous les symptômes de la maladie ont disparu. À compter de cet instant, plus aucune bête ne meurt.
Plusieurs phénomènes inexpliqués ont été observés par toutes les personnes présentesaux funérailles de Charbel, le jour de Noël 1898. Ce jour-là, de très nombreux villageois et soldats des alentours (notamment des villages chiites) voient de loinune lumière très brillanteà côté du monastère, dans le cimetière attenant, à l’endroit où se trouve la tombe de frère Charbel, enterré sans cercueil, à même la terre, selon la tradition de l’ordre monastique auquel il appartient.
Mais le grand miracle de saint Charbel est incontestablement celui de l’incorruption de son corps et de la sudation ininterrompue d’huile de son tombeau depuis 125 ans.Le 15 avril 1899, on décide de pratiquer une première exhumation, car le phénomène de clarté s’élevant de sa tombe est encore observable. C’est la stupeur et la joie : le corps est intact, situation d’autant moins rationnelle que le cercueil baigne dans quantité d’eau et de boue. La sérénité du visage du saint émeut les témoins. Aucun des corps des 32 autres moines, enterrés au même endroit, ne s’est conservé. Placé cette fois dans un cercueil de bois, on transfère sa dépouille à la chapelle du monastère, où elle est emmurée.
Le 16 novembre 1921 – saint Charbel est mort depuis presque 23 ans –, on exhume à nouveau le corps. Le Docteur E. Elonaissi, de Lehfed, présent ce jour-là, raconte : « M’approchant de la bière qui le renferme, j’ai senti une odeur pareille à celle qui émane des corps vivants […]. Ayant examiné attentivement le cadavre, j’ai remarqué que les pores de la peau livrent passage à une matière paraissant de la sueur, chose étrange et inexplicable selon les lois de la nature pour ce corps inanimé depuis tant d’années. J’ai maintes fois eu l’occasion de renouveler le même examen à des époques différentes et de constater le même phénomène. » En d’autres termes, le corps de Charbel, qui, selon la tradition maronite, avait été éviscéré puis exposé au soleil le jour des funérailles pour permettre aux fidèles de s’en approcher, continue d’exsuder, des années plus tard, un « liquide rosâtre », et, chose encore plus incroyable, se met à saigner lorsqu’on pratique une entaille dans la peau.
Le 24 juillet 1927, la dépouille est placée dans un double cercueil de zinc et de cèdre, que l’on incline pourfaciliter l’écoulement du liquide séreux. Le Docteur A. Jouffroy, de la faculté de médecine de Beyrouth, et le Docteur B. Malkonien décrivent un corps totalement préservé des dégradations naturelles des cadavres. Leurs rapports sont archivés dans un cylindre métallique déposé dans le cercueil.
L’exhumation de 1950 est restée dans toutes les mémoires. Parmi les témoins, Sa Béatitude le patriarche maronite Antoine Pierre Arida, l’évêque métropolitain Y. Diryan et Mgr Paul Aql, vicaire général du patriarche maronite de Byblos, ont les larmes aux yeux :l’aspect du saint n’a pas changé. La rouille a dévoré le cylindre métallique contenant les rapports médicaux de 1927 et, chose absolument inexplicable, le liquide sortant du corps a traversé le mur de la crypte. Les autres témoins (le Docteur C. Bellan, directeur de la santé publique du Liban, J. Hitti, député, le Docteur T. Maroun, professeur d’anatomie à la faculté française de médecine de Beyrouth, etc.) observent que « tous les vêtements » sont « littéralement imbibés de liquide séreux et, çà et là, tâchés de sang, spécialement l’aube ». De surcroît, la peau conserve toute sa souplesse : bras et jambes peuvent être pliés sans aucune difficulté.
Deux ans plus tard, une nouvelle exhumation conduit les observateurs à un résultat en tous points identique. Le père J. Mahfouz, maronite, indique ceci : « J’ai touché personnellement son corps : on aurait dit qu’il était vivant. Qu’un cadavre se conserve, ce n’est pas un phénomène unique ; mais qu’une dépouille mortelle reste souple, tendre, pliante et qu’elle transpire incessamment, c’est un cas unique en son genre. »
Dans les années 1950, le nombre de pèlerins se rendant sur la tombe explose : plus de 41 500 entre 1950 et 1957.Des guérisons et des conversions sont authentifiées, comme celle d’E. Lahloud, ministre des Finances, musulman devenu chrétien.
Chose également extraordinaire :l’incorruption cesse à partir de 1965, année au cours de laquelle Charbel est proclamé bienheureux. Cette fin d’incorruption n’est d’ailleurs qu’une lente décomposition échappant, elle aussi, aux lois de la nature : aucune mauvaise odeur ne s’est jamais dégagée du corps (c’est même le contraire : un parfum aromatique subsiste toujours) et les os « gardent une certaine fraîcheur et une couleur rougeâtre ».
Des analyses rigoureuses ont été menées quant àl’exsudation de sueur et de sang de la dépouille du saint. Les résultats sont formels :aucune explication scientifique ne peut être avancée. En effet, le corps humain contient 5 litres de sang. Si, chaque jour, un gramme de ce sang s’écoule à l’extérieur, nous obtenons, pour une durée de 54 ans (de 1898, année du décès, à 1952) plus de 19,7 kg de liquide. Or, la quantité de sang exsudée quotidiennement par saint Charbel excède très largement un gramme, puisque les pèlerins de 2023 y trempent encore linges, mouchoirs, photos, etc. Les deux premières années après la mort constituent une période particulière, à l’intensité inégalée : le suintement est alors quasi permanent. « La source aurait dû se tarir puisqu’elle n’est pas alimentée depuis un demi-siècle », note en 1952 le Docteur G. Choukrallah (celui-ci a mené au monastère 34 observations successives en 17 ans). Le Docteur H. Larcher, spécialiste français de thanatologie, abonde dans ce sens.
Bien des années après sa disparition, Charbel continue d’intercéder avec succès auprès de Dieu. Lemiracle retenu pour la canonisationde Charbel est exceptionnel. Nohad El-Chami, une Libanaise, est mère de douze enfants. Vers l’âge de 55 ans, elle est atteinte d’unehémiplégie causée par une artériosclérose au cou. Elle se retrouve alitée, incapable de se nourrir seule, etsans espoir de guérison. Une nuit, elle est réveillée par la présence de deux moines dans sa chambre. Elle les reconnaît : ce sont saint Maron et saint Charbel. Ce dernier lui annonce être venu pour l’opérer. Nohad prend peur et se met à implorer la Vierge Marie, qui apparaît à son tour et se place entre les deux saints. Elle voit Charbel se pencher sur elle et l’examiner. Elle ressent à cet instant une vive douleur au niveau du cou. Puis, saint Maron la fait boire et lui annonce sa guérison. La vision disparaît. Le matin, Nohad peut bouger la main. Surprise, elle se lève d’un bond et découvre deux grandes cicatricesde chaque côté du cou. Elle est guérie. Le lendemain, elle se rend à Annaya pour rendre grâce. Saint Charbel lui apparaît une seconde fois et lui dit : « Je t’ai guérie par la puissance de Dieu pour qu’ils te voient ! Parce que certains se sont éloignés de la prière, de l’Église et du respect des saints. Celui qui veut de moi quelque chose, moi, le père Charbel, je suis toujours présent à l’ermitage. Je te demande de visiter l’ermitage le 22 de chaque mois et de participer à la messe durant toute ta vie. »
En 2005, une femme d’origine philippine, qui travaille comme servante dans une famille libanaise, apprend que sa mère est mourante. Elle ne peut pas se rendre dans son pays natal et souffre de ne pouvoir être au chevet de sa mère. La famille chez qui elle vit lui propose d’aller sur la tombe de saint Charbel, à Annaya. Elle prie plus de deux heures auprès du tombeau. À son retour, la jeune femme reçoit un appel de sa mère qui la remercie pour le médecin qu’elle lui a envoyé du Liban. Surprise, elle répond n’avoir envoyé personne, mais sa mère insiste, précisant que le praticien s’est présenté comme étant un médecin libanais envoyé par sa fille. Elle le décrit habillé d’une longue robe noire, avec une barbe blanche, et indique qu’il est passé vers 13 h 15. La jeune femme comprend alors que saint Charbel en personne a soigné sa mère au moment même où elle priait sur son tombeau.
Par une nuit très froide de 1994, une fillette de 11 ans doit passer la nuit seule chez elle, sa mère étant partie à l’hôpital accompagner sa petite sœur très malade. Cette perspective lui fait peur. Soudain, elle voit dans une pièce un « imam âgé, habillé d’une robe noire, portant une capuche sur la tête et ayant une longue barbe blanche », qui lui dit : « N’ayez pas peur ! » Faute de fioul, la maison n’est pas chauffée. L’imam porte un bidon avec lequel il remplit le réservoir du chauffage, allume le feu puis disparaît. Après plusieurs heures d’absence, la mère revient. La petite fille lui demande : « Tu n’as pas vu l’imam sortir ? — Non. Qui est cet imam ? — Il a mis le chauffage, nous a donné des cours et m’a répété à plusieurs reprises : "N’aie pas peur !" » Quelques jours plus tard, lors d’une visite chez une amie chrétienne,la petite voit une photo de saint Charbel accrochée au mur, et la montre à sa mère en s’écriant : « C’est lui, l’imam qui est venu à la maison l’autre soir ! »
De très nombreux prodiges ont ainsi incontestablement eu lieu à travers le monde : en 1995, l’ermite d’Annaya apparaît au Burkina Fasopour aider un jeune homme tombé en panne sèche dans la brousse. En Argentine, un pilote et ses trois compagnons viennent de décoller lorsque le moteur de l’avion tombe en panne. Munis d’une petite image du saint, ils l’appellent à l’aide. L’avion s’écrase, mais les quatre passagers s’en sortent indemnes…
Plus de 3 millions de visiteurs viennent chaque année se recueillir sur le tombeau du saint. On estime qu’au moins 10 % des guérisons obtenues grâce à son intercession concernent des personnes non baptisées, parmi lesquelles des musulmans sunnites et chiites, des druzes, des alaouites et des bouddhistes.
Patrick Sbalchiero
AU-DELÀ DES RAISONS D'Y CROIRE :
C’est toujours un étonnement que de découvrir la célébrité planétaire de cet humble moine, dont la vie entière fut placée sous le signe de l’austérité et de la charité.
ALLER PLUS LOIN :
Michel-Vital Le Bossé, « Charbel Maklouf (saint), 1828-1898 », dans Patrick Sbalchiero (dir.),Dictionnaire des miracles et de l’extraordinaire chrétiens, Paris, Fayard, 2002, p. 156-158.
EN SAVOIR PLUS :
Paul Daher,Charbel, un homme ivre de Dieu, Jbeil, Éditions Annaya, 1993.
Jean Skandar,Saint Charbel, pèlerin de l’absolu, Pierre Téqui, 2011.
E.-J. Görlich et J.-C. Antakli,L’Ermite du Liban. Vie prodigieuse de saint Charbel Maklouf, Le Parvis, 2018.
Joël-Alexandre Huet,Les Miracles de saint Charbel. Le saint qui suinte de l’huile, TheBookEdition.com, 2021.
Du 15 janvier au 2 mars 1933, Notre-Dame, qui se présente comme la Vierge des Pauvres, apparaît à huit reprises à Mariette Beco.
Mariette Beco est née le 25 mars 1921. Elle est l’aînée d’une famille de sept enfants. La famille connaît des conditions de vie difficiles et habite une modeste maison ouvrière isolée, située en retrait de la route, à l’écart du village de Banneux, en face d’un grand bois de sapins.
Le soir du dimanche 15 janvier 1933, Notre-Dame apparaît pour la première fois dans le jardin de la petite maison. Elle appelle Mariette par une signe de la main, mais la maman de Mariette lui défend de sortir.
Le mercredi 18 janvier à 19h, Mariette est dans le jardin et prie à genoux. Tout à coup, Mariette quitte le jardin et s’engage sur la route où l’appelle la Dame.
À deux reprises sur le chemin, elle tombe à genoux. Une troisième fois, elle se met à genoux près du fossé, devant une flaque d’eau provenant d’une source. La Dame lui parle :Poussez vos mains dans l’eau.Mariette le fait et répète ce que la Dame lui dit :Cette source est réservée pour moi. Bonsoir, au revoir.
Jeudi 19 janvier, le temps est très mauvais. Mariette est à genoux dans le sentier. La Dame apparaît. Mariette lui demande :Qui êtes-vous, belle Dame ?–Je suis la Vierge des Pauvres. La Vierge conduit l’enfant par le chemin jusqu’à la source. Mariette interroge encore :Belle Dame, vous m’avez dit hier : cette source est réservée pour moi. Pourquoi pour moi ?Mariette se désigne, croyant que la source est pour elle. Avec un sourire, la Vierge répond :Cette source est réservée pour toutes les Nations… pour soulager les malades. – Merci, merci,dit Mariette.La Vierge ajoute :Je prierai pour toi. Au revoir.
Le vendredi 20 janvier, Mariette reste au lit toute la journée : elle a mal dormi. À 18h45, elle se réveille, s’habille et sort. Quand la Vierge apparaît, Mariette s’écrie :Oh, la voici. Puis elle demande :Que désirez-vous, ma belle Dame ?Souriante, la Vierge répond :Je désirerais une petite chapelle.La Vierge étend ses mains et de la main droite bénit l’enfant.
Suivent trois semaines de grand calme. La Vierge interrompt ses visites. Mariette, cependant, reste fidèle : chaque jour à 19h, elle prie dans le jardin.
Samedi 11 février, de nouveau, Mariette est entraînée sur la route. L’enfant s’agenouille deux fois, trempe ses mains dans l’eau à la source et fait un signe de croix. Elle se lève brusquement, court vers la maison et pleure. Elle ne comprend pas ce que la Vierge lui a dit :Je viens soulager la souffrance.Elle ne comprend pas le mot « soulager ». Mais elle sait que c’est quelque chose de bon, puisque la Vierge a souri.
Trois jours se passent. Le soir dumercredi 15 février, la Vierge apparaît pour la sixième fois. Mariette transmet la demande de l’abbé Jamin :Sainte Vierge, Monsieur le Chapelain m’a dit de vous demander un signe.La Vierge répond :Croyez en moi, je croirai en vous.Elle ajoute pour Mariette :Priez beaucoup. Au revoir.La Vierge confie un secret à l’enfant.
Le 20 février, Mariette est à nouveau à genoux dans la neige, bravant le froid. Soudain, elle prie plus haut et plus vite. Elle quitte le jardin, s’agenouille deux fois sur la route puis à la source où elle prie et pleureparce que Marie s’en va trop vite.La Vierge, souriante comme à l’ordinaire, lui dit :Ma chère enfant, priez beaucoup.Après quoi, elle cesse de sourire et ajoute, avant de partir et d’une voix plus grave :Au revoir.
Mariette attend dix jours avant de revoir la Vierge une dernière fois. Elle apparaît lejeudi 2 mars. Il pleut à torrent depuis 15h. Elle sort à 19h. Elle en est au troisième chapelet quand il cesse subitement de pleuvoir. Elle se tait, étend les bras, se lève, fait un pas, s’agenouille. Dans la maison, après bien des pleurs, Mariette livre le message confié par Marie :Je suis la Mère du Sauveur, Mère de Dieu. Priez beaucoup.Avant de la quitter, la Vierge lui a imposé les mains en disant :Adieu.
L’actuellechapelle des Apparitionsa été construite et inaugurée dès l’été 1933. La réalité des apparitions et du message a étéreconnuepar Mgr Kerkhofs, évêque de Liège, le 22 août 1949.
La Source
Le soir du mercredi 18 janvier 1933, laBelle Dameapparaît une deuxième fois et conduit la petite Mariette pour la première fois à la source.
Cette source se trouve à environ 100 mètres de la maison Beco. L’eau jaillissait du talus et se déversait dans le fossé. Un fermier avait creusé un peu pour que l’eau y stagne : quand il passait avec ses quelques vaches, elles pouvaient s’y abreuver.
Poussez vos mains dans l’eau, dit la Belle Dame à l’enfant. Il fallaitpousserpour briser la glace – il faisait -12° ! – avant de plonger les mains dans l’eau froide. Mariette obéit sans comprendre le sens de ce geste.Cette source est réservée pour moi, ajoute la Dame. Dorénavant, cette source au bord du chemin ne sera plus un abreuvoir improvisé pour bétail. Elle aura d’autres destinataires.
Et en effet, le lendemain, la Vierge des Pauvres affirme que cette source est destinée à toutes les nations, en particulier aux malades.
L’eau de Banneux n’est pas destinée à la consommation, même s’il est vrai que beaucoup de pèlerins la boivent. La Vierge des Pauvres nous encourage à poser le geste de Mariette :Poussez vos mains dans l’eau.
Que signifie la source ? Petit (dé)tour biblique
Toute source évoque le commencement. Or au commencement de la vie chrétienne, il y a l’eau du baptême.
Voici de l’eau ! Qu’est-ce qui empêche que je reçoive le baptême ?Question qu’un Éthiopien pose au diacre Philippe qui lui a fait découvrir Jésus Christ.Il donna l’ordre d’arrêter le char, tous deux descendaient dans l’eau… et Philippe le baptisa(Actes des Apôtres 8, 37s).
Cette source est pour toutes les nations : en écoutant la Vierge, on ne peut s’empêcher de penser aux dernières paroles de Jésus dans l’Évangile selon saint Matthieu :Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant tout ce que je vous ai prescrit. Et moi je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps(Matthieu 28, 18-20).
Au puits de Jacob, Jésus promet « l’eau vive » à une femme de Samarie.Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle(Jean 4, 10-14).
L’eau symbolise ici l’Esprit Saint :Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive celui qui croit en moi. Comme l’a dit l’Ecriture : De son sein couleront des fleuves d’eau vive.Il désignait ainsi l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui(Jean 7, 37-39).
Le sacrement du baptême est inséparable de l’eau. Elle est aussi un bienfait pour les malades car l’eau a aussi une vertu curative, purifiante et vivifiante.
Le prophète Elisée envoie au Jourdain le Syrien Naamân qui souffre d’une maladie de la peau.Va, lave-toi sept fois dans le Jourdain : ta chair redeviendra saine et tu seras purifié.Naamân s’irrite à cause de ce geste qui lui paraît trop banal. Finalement, il a l’humilité d’accepter :Naamân descendit au Jourdain et s’y plongea sept fois selon la parole de l’homme de Dieu. Sa chair devint comme celle d’un petit enfant, il fut purifié(2 Rois 5, 10 et 14).
Se rendre à Banneux, c’est donc unpèlerinage aux sources de notre foi.Vierge des Pauvres, conduis-nous à Jésus, source de la grâce !
À BEAURAING, LA VIERGE AU CŒUR D’OR CONVERTIT LES PÉCHEURS
Du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, la Vierge Marie s’est montrée à cinq enfants de Beauraing (province de Namur), dans le sud de la Belgique, à quelques kilomètres de la frontière française. À la fin de ses apparitions, elle leur a montré son cœur comme un cœur d’or nimbé de lumière.
La première apparition.Le 29 novembre 1932, vers 18h, M. Voisin, employé de gare, demande à ses enfants Fernande (15 ans) et Albert (11 ans) d’aller rechercher leur sœur Gilberte (13 ans) au pensionnat tenu par les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy, à Beauraing, en Belgique wallonne. Chemin faisant, les enfants invitent leurs amies Andrée Degeimbre (14 ans) et sa petite sœur Gilberte (9 ans) à les accompagner. Lorsqu’Albert sonne à la porte d’entrée du pensionnat, il se retourne et aperçoit soudain la Sainte Vierge qui se promène en l’air, au-dessus du pont de chemin de fer qui surplombe la route de Rochefort. Sa sœur et ses amies, incrédules, se retournant, voient elles aussi,« la belle dame ».QuandSœur Valéria vient ouvrir la porte, les enfants lui signalent la présence de la Vierge. Ne croyant pas à ces« bêtises »,la religieuse part chercher Gilberte à l’étude. Lorsque cette dernière, ignorant ce qui vient de se passer, arrive sur le seuil de la porte, elle voit, elle aussi, la Sainte Vierge dans les airs au-dessus du pont. Effrayés, les cinq enfants retournent chez eux en courant, se promettant néanmoins de revenir le lendemain à la même heure.
La Vierge au cœur d’or.Le 30 novembre, la Sainte Vierge apparaît de nouveau aux enfants au-dessus du pont. Ils la voient encore au même endroit le 1er décembre, puis près du houx situé à quelques mètres de la porte d’entrée du pensionnat, enfin elle disparaît de nouveau et se montre sous une branche de l’aubépine près de la grille d’entrée du jardin. C’est là que Marie se manifestera encore à eux une trentaine de fois, jusqu’au 3 janvier 1933.La« belle dame »est vêtue d’une longue robe blanche, avec de légers reflets bleus. Sa tête est recouverte d’un long voile blanc qui tombe sur ses épaules. Autour, sortent de fins rayons de lumière qui forment comme une couronne. Marie tient habituellement ses mains jointes et sourit. À partir du 29 décembre, les enfants aperçoivent, entre ses bras ouverts, son cœur tout illuminé, tel un cœur d’or nimbé de lumière. C’est de cette vision que viendra l’appellation de Notre Dame de Beauraing : « la Vierge au cœur d’or ».
Un message.Le 2 décembre, à la question des enfants :« Que nous voulez-vous ? »,Marie parle pour la première fois et leur demande d’être bien sages.« Oui, nous le serons toujours »,crient les enfants. Puis le soir, lors d’une nouvelle apparition, elle s’exprime de nouveau :
- « Est-ce vrai que vous serez toujours bien sages ? »
- « Oui »,répondent-ils encore.
Le 8 décembre, les enfants tombent en extase durant un quart d’heure. Le docteur Lurquin passe une flamme sous la main de Gilberte Voisin, picote à l’aide d’un canif la main des deux Gilberte, projette une lumière vive dans les yeux de Gilberte Voisin. Le docteur Goethals la pince vigoureusement à plusieurs reprises, met sa main devant ses yeux et tente de l’éblouir au moyen d’une lampe de poche. Les enfants n’ont aucune réaction. Ils ne ressentent rien et n’en gardent aucun souvenir.« Elle était plus belle que jamais ! »,diront-ils. Une foule de curieux de plus en plus nombreuse entoure chaque jour les enfants. Le 17 décembre, Marie dit vouloir la construction d’une chapelle. Le 21, à la demande :« Dites-nous qui vous êtes », Marie se nomme :« Je suis la Vierge Immaculée. »Deux jours plus tard, les enfants demandent : - « Pourquoi venez-vous ici ? » - « Pour qu’on vienne ici en pèlerinage ! » À partir du 30 décembre, Marie révèle l’essentiel de son message :« Priez, priez beaucoup »,dit-elle aux enfants. Le 1er janvier 1933, elle insiste :« Priez toujours. »Le 3, Marie confie un secret aux trois plus jeunes. Ces secrets ne seront jamais révélés. Elle fait à Gilberte Voisin la promesse suivante :« Je convertirai les pécheurs ». Quand elle parle à Andrée, elle se nomme à nouveau :« Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux. »Puis elledit adieu aux quatre plus jeunes. Fernande, la plus âgée du groupe, n’a encore rien vu. Elle reste à genoux devant l’aubépine lorsqu’une boule de feu apparaît. Une foule très nombreuse peut voir cette boule de feu brûler sans consumer l’arbuste. La Vierge apparaît alors à Fernande seule, comme sortant de la boule de feu qui, elle, disparaît. Elle lui demande : - « Aimez-vous mon Fils ? » - « Oui »,répond Fernande. - « M’aimez-vous ? » - « Oui. » - « Alors, sacrifiez-vous pour moi. Adieu. »
Il faut noter que, quelques semaines plus tard, d’autres apparitions mariales ont lieu à quelques dizaines de kilomètres plus au Nord-Est, à Banneux (province de Liège), toujours en Belgique francophone, entre janvier et mars 1933, à la jeune Mariette Beco (1921-2011). Elles seront reconnues le 22 août 1949, peu après celles de Beauraing, par l’évêque de Liège.
Les enfants ont beaucoup souffert des interrogatoires qu’ils devaient subir chaque soir
Reconnaissance des apparitions par l’Église.À l’époque, on n’a pas cru les enfants tout de suite, loin de là ! La véracité de leurs dires a été mise à l’épreuve. Durant les apparitions, les cinq enfants ont beaucoup souffert des interrogatoires serrés qu’ils devaient subir chaque soir, séparément, menés par des dizaines de notables. Ils ont aussi dû faire face à l’incrédulité de nombre de personnes, parfois même à celle de leurs propres parents. Gilberte Degeimbre, à la fin de sa vie, en parlait encore avec douleur. Par la suite, pour diverses raisons, il a fallu attendre plus de 15 ans pour qu’enfin les apparitions soient reconnues authentiques par l’Église.Mgr Heylen, alors évêque de Namur, diocèse où se situe Beauraing, met rapidement en place une commission d’enquête diocésaine. Il est personnellement favorable aux apparitions de Beauraing. Le 26 mai 1933, il donne le sacrement de confirmation à Albert Voisin. Dans son rapport de 1937, la commission namuroise, sans se prononcer définitivement, penche en faveur de l’hypothèse du surnaturel divin. Mais en 1935, le Saint-Office a soustrait à Mgr Heylen la capacité de porter un jugement sur les faits de Beauraing et a confié l’instruction du dossier au cardinal de Malines, Mgr Van Roey. Le 23 novembre 1937, la commission malinoise déclare que le caractère surnaturel des faits n’est pas établi. Il faut attendre 1942 pour que les choses bougent à nouveau. Mgr Charue succède à Mgr Heylen à Namur. Il rouvre le dossier et met en place une nouvelle commission d’enquête namuroise, qui peut répondre aux objections contenues dans le dossier malinois. Reste à reconquérir la capacité de juger les faits. Il l’obtient du Saint-Office dès fin 1942. Il autorise alors le culte de Notre-Dame de Beauraing le 2 février 1943. Cependant, une réflexion du cardinal Sbaretti, selon laquelle le caractère surnaturel des faits n’est pas pleinement établi, le hante. Il cherche des confirmations complémentaires. C’est ici que deux guérisons miraculeuses jouent un rôle majeur.
Deux miracles reconnus.En 1933, Maria Van Laer de Turnhout est âgée de 33 ans et infirme depuis ses 18 ans. Elle est atteinte d’une maladie infectieuse grave, le Mal De Pott, qui provoque l’ankylose des vertèbres du cou et l’empêche de redresser la tête. Le docteur Vogels juge son état désespéré et estime ne plus rien pouvoir faire pour elle. Le 23 juin 1933, sa tante et deux religieuses infirmières la conduisent en ambulance à Beauraing. Lors de la traversée de Namur, on la croit mourante. Près de l’aubépine, elle prie avec les cinq enfants. Rien ne se passe. Gilberte Degeimbre en la quittant lui dit :« Gardez confiance, Madame, on continue à prier. »Le voyage du retour est très pénible. Le lendemain matin à son réveil, le mal a disparu, elle se lève seule, s’habille et marche. La tête s’est redressée, l’enflure a disparu. Quelques années plus tard, elle devient religieuse franciscaine de la Sainte-Famille sous le nom de Sœur Pudentia et soignera les malades jusqu’à sa mort en 1980.Madame Group épouse Acar, de Saint-Nicolas-Waes (Belgique flamande), âgée de 43 ans, est atteinte du cancer de la matrice. Les hémorragies sont abondantes et l’opération imminente ; mais elle refuse la chirurgie et préfère aller prier avec son fils Notre-Dame de Beauraing pour implorer sa guérison le 30 juillet 1933. Au cours du voyage du retour, elle se sent bien. Le 28 août, son médecin, le docteur Van de Putte de Gent, l’examine et constate que le mal a disparu. Le 6 mars 1934, il confirme la guérison miraculeuse et remet une attestation qui arrive aux autorités diocésaines. Dans un décret daté du 2 juillet 1949, Mgr André-Marie Charue, évêque de Namur, reconnaît en même temps le caractère miraculeux de ces deux guérisons et l’authenticité des apparitions de Beauraing.
Développement des sanctuaires.Depuis 1933, de nombreux pèlerins sont venus prier la Vierge au cœur d’or. Ils sont accueillis dans les sanctuaires de Beauraing, qui ont été édifiés au fil du temps. La chapelle votive demandée par Marie a été construite par Michel Claes de 1947 à 1954. Son architecture exprime de façon symbolique la force de la Vierge contre le mal et le récit de ses apparitions à Beauraing (cinq ouvertures symbolisent les cinq enfants, les 17 claveaux de l’arcade d’entrée rappellent le 17 décembre, date où Marie a réclamé la chapelle...). L’édifice est béni par Mgr Charles-Marie Himmer, évêque de Tournai, les 21 et 22 août 1954, dans l’octave de l’Assomption (fête reconnue comme dogme catholique depuis 1950). En 1968, le cardinal Léon-Joseph Suenens, archevêque de Malines-Bruxelles, inaugure deux églises superposées à l’arrière de cette chapelle, construites afin d’accueillir les groupes de pèlerins. Le 18 mai 1985, le sanctuaire a reçu la visite du pape Jean-Paul II. Une relique du saint Pape a été installée dans la crypte Saint-Jean, située sous le jardin des apparitions, le 1er mai 2015. L’église supérieure, dont l’autel est consacré à la Mère de Dieu, a été érigée au rang de basilique mineure par le pape Benoît XVI le 22 août 2013, devant une foule nombreuse. L’école des Sœurs est aujourd’hui la Maison de l’Accueil. Les pèlerins, qui viennent de toute la Belgique, mais aussi de la France voisine, de Hollande et de nombreux autres pays d’Europe et du monde, peuvent y loger et s’y restaurer. D’autres lieux, intérieurs et extérieurs, ont été aménagés pour les accueillir.
Des grâces nombreuses.Les cinq enfants qui ont vu la Vierge sont maintenant décédés. La plus jeune, Gilberte Degeimbre, est morte le 10 février 2015. Elle a laissé de nombreux témoignages, dont une interview de 47 minutes que l’on peut retrouver surYoutube. Les grâces qui touchent toutes les dimensions de la vie concrète des gens sont aujourd’hui très nombreuses. Deux guérisons ont été reconnues comme miraculeuses, mais d’innombrables autres grâces ont été données à Beauraing : consolations, conversions, réconciliations, solutions, protections, guérisons du corps, du cœur, de l’esprit… (quelques témoignages récents en compléments).
On peut noter que la Vierge Marie apparaît deux fois en Belgique autour de janvier 1933 (Beauraing et Banneux), exactement au moment où Hitler prend le pouvoir en Allemagne (30 janvier 1933). Sept ans plus tard, en mai 1940, l'Allemagne parvient à envahir la France en prenant la route des Ardennes, comme en 1914. Cependant, contrairement au Plan Schlieffen de 1905 dont il s'inspire, Hitler n'emprunte pas la route de Beauraing à Givet, où ont lieu les apparitions, mais il passe plus au Sud. Plusieurs villages de la région, comme Warnant, ont été évités, et remercièrent Notre-Dame de Beauraing pour la protection dont ils pensent avoir été l'objet (il en reste unechapelle à Warnant, construite en 1950).
"En ce jour est suspendu au gibet / Celui qui a suspendu la terre sur les eaux..., / est couvert d’une couronne d’épines, le Roi des anges." (15ème Antienne des matines du vendredi saint de la Liturgie Bysantino-Slave)
"Tu t’es laissé crucifier / Afin de faire jaillir pour moi le pardon / Ton côté fut transpercé pour me donner la source de vie / Tu t’es laissé percer de clous / Pour que la profondeur de tes souffrances / Me révèle la grandeur de ta Royauté"(Stichère des matines du vendredi saint aux Béatitudes/Liturgie Bysantino-Slave)
Celui qui a souffert les crachats, les coups, les soufflets meurt pour la vie du Monde. Nous suivons ici Jésus jusqu’au Golgotha. Golgotha veut dire « lieu du crâne » et nous voyons bien le crâne d’Adam, au fond des enfers.
Nous suivons Jésus non à la manière de ceux qui le suivaient de loin, mais à la manière de sa mère, de Jean et des saintes femmes. Jésus est mis à mort en dehors de la ville, devant les murs de Jérusalem. (Que nous avons déjà croisé lors d’autres fêtes... voir Les Rameaux, La Résurrection de Lazare). Seule la partie supérieure de la croix se détache contre le ciel, nous reliant à sa signification cosmique.
La croix à 8 extrémités, conformément aux traditions iconographiques anciennes. Dans la tradition orthodoxe russe, la « suppedaneum » (la partie inférieure), est souvent oblique, allusion au bon et au mauvais larron. Ici, elle est horizontale.
La Sainte Femme se tient derrière Marie la Théotokos. Le centurion (celui qui a proclamé « cet homme était vraiment Fils de Dieu ») que la tradition nomme Longin, est derrière saint Jean. Saint Jean regarde Marie.
Jésus est nu. Le linge qui le revêt n’était certainement pas là le jour historique de sa crucifixion. La tradition iconographique s’attache à représenter Jésus « impassible », vivant, et à ne pas séparer la crucifixion de la résurrection. Il est remarquable que c’est ainsi que nous apparaît le visage du supplicié du Saint Suaire de Turin : Il semble à la fois supplicié, en même temps complètement pacifié, et Maître de la situation.
This Friday April 14th is the "Great Friday of Crucifixon ('arubto rabto dazqeephootho)" commonly known as Good Friday (dukha velli) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.
Today the Church commemorates the crucifixion of our Lord. It is the longest service of the Church lasting around 8 hours. Symbolically it is considered one of the most beautiful services by the faithful.
The Holy Bible readings from the Church Lectionary:
Evening:
St. Luke 22:1-30
Midnight:
First Qaumo:
St. Matthew 26:31-46
Second Qaumo:
St. Mark 14:27-52
Third Qaumo:
St. Luke 22:31-62
Morning:
Leviticus 4:1-7, 16: 3 - 34
Numbers 19:1-11
Acts 22:30-23:16
I Corinthians 1:18-31
Hebrews 9:11-14
St. Matthew 27:3-10
St. Mark 15:1-10
St. Luke 22:63-71
Third Hour (9 a.m.):
St. Matthew 27:26-28:31
St.Luke 23:2-3 , 4-16 , 23 : 23-25
St.John 18 :28-40
St. Mark 15: 12 - 18
Noon (12 p.m.):
St. Luke 23: 26 -34
St. Matthew 27:34.
St. John 19:23-24.
St. Matthew 27: 36- 37,39-43
St. Luke 23: 39 -45
St. John 19: 25- 27
Ninth Hour (3 p.m.):
St. Matthew 27:55-56,49
St. Mark 15: 33-41
St. Luke 23: 44-49
St. John 19: 23-30
Veneration of the Holy Cross:
Genesis 22: 1-14
Exodus 17: 8-14
Isaiah 52: 13-53: 12
I Peter 2: 19-25
Galatians 2: 20 - 3: 14, 6: 11 -18
St. Luke 23: 55 - 56...
Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et en dehors sur le territoire français:
-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et
d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.
¤ Samedi Saint (8 Avril): - Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
✥
NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):
◇ JAULDES :
- Dimanche 9 Avril à 10h30, Quadisha Qurbana suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Abouna Simon )
- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )
ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
✥
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Pas de Messe en Avril
ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
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ALSACE-LORAINE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver
Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)
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ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
✥
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)
*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)
Vendredi Saint
Soirée
Saint-Luc 22: 1-30 :
01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Minuit
Première Qauma
Saint Matthieu 26, 31-46 :
31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles.
45 Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
46 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
Deuxième Qaumo
Saint-Marc 14: 27-52 :
27 Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
28 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
29 Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
30 Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
31 Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
37 Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
40 Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
41 Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
42 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
43 Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
44 Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
45 À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
46 Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
47 Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
48 Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?
49 Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
50 Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
51 Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter.
52 Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
Troisième Qaumo
Saint-Luc 22: 31-62 :
31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.
32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
33 Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
34 Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
35 Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
36 Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une.
37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
38 Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »
39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
41 Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
47 Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
48 Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
49 Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
50 L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite.
51 Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit.
52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
54 S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance.
55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »
57 Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »
58 Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »
59 Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
60 Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »
62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Matin
Lévitique 4: 1-7 :
01 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
02 « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Si quelqu’un commet une faute par inadvertance contre l’un des commandements du Seigneur, en faisant ce qui ne doit pas se faire,
03 si c’est le prêtre consacré par l’onction qui commet une faute et rend ainsi le peuple coupable, il amènera au Seigneur, pour la faute qu’il a commise, un taureau sans défaut, en sacrifice pour la faute.
04 Il fera venir ce taureau devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre, il posera sa main sur la tête du taureau et immolera le taureau devant le Seigneur.
05 Puis le prêtre consacré par l’onction prendra du sang de ce taureau et le portera dans la tente de la Rencontre.
06 Le prêtre trempera son doigt dans le sang et, avec un peu de ce sang, aspergera sept fois le côté visible du rideau du sanctuaire, devant le Seigneur.
07 Le prêtre mettra alors un peu de ce sang sur les cornes de l’autel des encens aromatiques, qui est devant le Seigneur dans la tente de la Rencontre ; il versera tout le reste du sang du taureau à la base de l’autel des holocaustes, qui se trouve à l’entrée de la tente de la Rencontre.
16 : 3 à 34 :
03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
11 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute, puis il accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison, et il immolera ce taureau en sacrifice pour sa faute.
12 Il prendra alors un brûle-parfum rempli de charbons ardents qui étaient sur l’autel, devant le Seigneur, puis il prendra deux pleines poignées de poudre d’encens aromatique et portera le tout au-delà du rideau.
13 Il mettra l’encens sur le feu, devant le Seigneur : un nuage d’encens recouvrira le propitiatoire qui est sur le Témoignage. Ainsi Aaron ne mourra pas.
14 Il prendra alors du sang du taureau et en aspergera avec le doigt le côté oriental du propitiatoire ; puis, devant le propitiatoire, il fera sept aspersions de ce sang avec le doigt.
15 Il immolera alors le bouc destiné au sacrifice pour la faute du peuple, et il en portera le sang au-delà du rideau. Il fera avec ce sang comme il a fait avec celui du taureau : il en aspergera le dessus et le devant du propitiatoire.
16 Il accomplira ainsi le rite d’expiation sur le sanctuaire pour les impuretés des fils d’Israël, leurs transgressions et toutes leurs fautes. Ainsi fera-t-il pour la tente de la Rencontre qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés.
17 Que personne ne se trouve dans la tente de la Rencontre depuis l’instant où Aaron entre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire, jusqu’à ce qu’il en sorte ! Ainsi Aaron accomplira-t-il le rite de l’expiation pour lui-même, pour toute sa maison et pour toute l’assemblée d’Israël.
18 Ensuite il sortira vers l’autel qui est devant le Seigneur et accomplira pour lui-même le rite d’expiation. Il prendra du sang du taureau et du sang du bouc, et il en mettra sur les cornes de l’autel, tout autour.
19 De ce sang il fera sept fois l’aspersion sur l’autel, avec son doigt. Ainsi il purifiera et sanctifiera l’autel, le séparant des impuretés des fils d’Israël.
20 Une fois achevé le rite d’expiation du sanctuaire, de la tente de la Rencontre et de l’autel, Aaron fera approcher le bouc vivant.
21 Il posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et il prononcera sur celui-ci tous les péchés des fils d’Israël, toutes leurs transgressions et toutes leurs fautes ; il en chargera la tête du bouc, et il le remettra à un homme préposé qui l’emmènera au désert.
22 Ainsi le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans un lieu solitaire. Quand le bouc aura été emmené au désert,
23 Aaron rentrera dans la tente de la Rencontre, retirera les vêtements de lin qu’il avait mis pour entrer au sanctuaire et les déposera là.
24 Il baignera son corps dans l’eau, en un lieu consacré, puis reprendra ses vêtements, sortira et offrira son holocauste et celui du peuple, accomplissant ainsi le rite d’expiation pour lui et pour le peuple ;
25 il fera fumer à l’autel la graisse du sacrifice pour la faute.
26 Celui qui aura emmené le bouc pour Azazel devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
27 Le taureau et le bouc offerts en sacrifice pour la faute et dont le sang a été porté dans le sanctuaire pour accomplir le rite d’expiation, on les emportera hors du camp, et leur peau, leur chair et leurs excréments seront brûlés au feu.
28 Celui qui les aura brûlés devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
29 C’est pour vous un décret perpétuel : le septième mois, le dix du mois, vous ferez pénitence, et ne ferez aucun travail, ni l’israélite de souche ni l’immigré qui réside parmi vous.
30 C’est en effet en ce jour que l’on accomplira pour vous le rite d’expiation afin de vous purifier de toutes vos fautes, et devant le Seigneur vous serez purs.
31 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel, durant lequel vous ferez pénitence. C’est un décret perpétuel.
32 Le prêtre qui aura reçu l’onction et l’investiture pour exercer le sacerdoce à la place de son père accomplira le rite d’expiation. Il revêtira les vêtements de lin, vêtements consacrés ;
33 il accomplira le rite d’expiation pour la partie très sainte du sanctuaire, et il purifiera la tente de la Rencontre et l’autel. Il accomplira ensuite le rite d’expiation pour les prêtres et pour toute l’assemblée du peuple.
34 C’est pour vous un décret perpétuel ; une fois par an, pour les fils d’Israël, on accomplira le rite d’expiation de toutes leurs fautes. » Et l’on fit comme le Seigneur l’avait ordonné à Moïse.
Nombres 19: 1-11 :
01 Le Seigneur parla à Moïse et Aaron. Il dit :
02 « Voici la disposition de la loi que le Seigneur a prescrite. Parle aux fils d’Israël : Qu’ils te procurent une vache rousse sans défaut, sans tare, qui n’a jamais porté le joug.
03 Vous la donnerez au prêtre Éléazar ; il la fera sortir hors du camp et on l’égorgera devant lui.
04 Le prêtre Éléazar prendra du sang de la vache avec son doigt et, de ce sang, il fera sept fois l’aspersion vers l’entrée de la tente de la Rencontre.
05 Puis on brûlera la vache sous ses yeux ; la peau, la chair, le sang et même la bouse, on les brûlera.
06 Ensuite le prêtre prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi éclatant et les jettera au milieu du brasier où se consume la vache.
07 Puis le prêtre lavera ses vêtements et baignera son corps dans l’eau ; après quoi il rentrera au camp. Le prêtre restera impur jusqu’au soir.
08 Celui qui a brûlé la vache lavera également ses vêtements dans l’eau et baignera son corps dans l’eau. Il restera impur jusqu’au soir.
09 Un homme en état de pureté recueillera les cendres de la vache et les déposera hors du camp dans un lieu pur. La communauté des fils d’Israël les gardera pour la préparation de l’eau lustrale. C’est un sacrifice pour la faute.
10 Puis, celui qui a recueilli les cendres de la vache lavera ses vêtements ; il restera impur jusqu’au soir. Ce sera un décret perpétuel pour les fils d’Israël et pour l’immigré résidant parmi eux.
11 « Celui qui touche un mort – n’importe quel corps humain – restera impur pendant sept jours.
Actes 22:
30 :
30Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux.
23:
23Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
16:
16Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.”
I Corinthiens 1: 18-31 :
18 Le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
19 L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.
20 Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ?
21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
30 C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
31 Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
Hébreux 9: 11 -14 :
11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
Saint Matthieu 27: 3 -10 :
03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
07 Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
08 Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang.
09 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël,
10 et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
Saint-Marc 15: 1-10 :
01 Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
02 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »
03 Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
04 Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
05 Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
06 À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
07 Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
08 La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.
09 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
10 Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
Saint-Luc 22: 63-71 :
63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.
64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
65 Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
67 Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ;
68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
70 Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
71 Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
Heure de Tierce (9 h)
Saint Matthieu 27: 26 à 31 :
26 Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge.
29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
30 Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
31 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
Saint-Luc 23:
2-3 :
02 On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
4-16 :
04 Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
05 Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
06 À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
07 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
08 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.
09 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.
11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.
12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.
14 Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
23-25 :
23 Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.
24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
Saint-Jean 18 :28-40 :
28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
30 Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
32 Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
38 Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
39 Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
40 Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
Saint Marc 15: 12 – 18 :
12 Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
13 de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
14 Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
15 Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
16 Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde,
17 ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
18 Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
Midi (12 h)
Saint Luc 23: 26 -34 :
26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
28 Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
29 Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !”
30 Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”
31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
32 Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
34 Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
Saint Matthieu 27 34 :
34ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Saint Jean 19 :23-24 :
23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
Saint Matthieu 27: 36 – 37 :
36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
39-43 :
39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
Saint Luc 23: 39 -45 :
39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
40 Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
42 Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
43 Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Saint-Jean 19: 25 – 27 :
25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Neuvième heure (3 heures)
Saint Matthieu 27: 55 :
55Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
56 :
56Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
49 :
49Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
Saint-Marc 15: 33-41 :
33 Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
34 Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
35 L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
36 L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Saint-Luc 23: 44-49 :
44 C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
46 Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »
48 Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.
49 Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.
Saint Jean 19: 23-30 :
23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
La vénération de la Sainte Croix
Genèse 22: 1-14 :
01 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »
02 Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
03 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
04 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
05 Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
06 Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.
07 Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
08 Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensembles.
09 Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
10 Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
11 Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
12 L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
13 Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
14 Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
Exode 17: 8-14 :
08 Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim.
09 Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. »
10 Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites. Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline.
11 Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort.
12 Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
13 Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée.
14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Écris cela dans le Livre pour en faire mémoire et déclare à Josué que j’effacerai complètement le souvenir d’Amalec de dessous les cieux ! »
Isaïe 52: 13 :
13Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
53: 12 :
12C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
I Pierre 2: 19-25 :
19 En effet, c’est une grâce de supporter, par motif de conscience devant Dieu, des peines que l’on souffre injustement.
20 En effet, si vous supportez des coups pour avoir commis une faute, quel honneur en attendre ? Mais si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu.
21 C’est bien à cela que vous avez été appelés, car C’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces.
22 Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge.
23 Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice.
24 Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris.
25 Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes.
Galates 2: 20 :
20Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
3: 14 :
14Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
6: 11 -18 :
11 Regardez ce que j’écris en grandes lettres pour vous de ma propre main.
12 Tous ceux qui veulent faire humainement bonne figure, ce sont ceux-là qui vous obligent à la circoncision ; ils le font seulement afin de ne pas être persécutés pour la croix du Christ.
13 Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement vous imposer la circoncision afin que votre chair soit pour eux un motif de fierté.
14 Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde.
15 Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle.
16 Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie et pour l’Israël de Dieu, paix et miséricorde.
17 Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus.
18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
Saint Luc 23: 55 - 56 :
55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Saint-Jean 19: 31 à 42 :
31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
La clé du mystère dévoilée !
En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.
En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. (He 4, 14-15)
Les apôtres ont sans doute mis du temps à comprendre le sens de la passion et de la crucifixion de Jésus. Et pourtant, Isaïe l'avait prophétisée dans le 4ème chant du serviteur souffrant (Is 53) plus de cinq siècles avant sa réalisation.
L’auteur de l’Épître aux Hébreux nous donne la clef de ce mystère central de notre foi.
Comme je l'explique dans mon petit livret de méditation "La Croix et la Gloire", sur le bois de la croix, Jésus, unique grand prêtre de la Nouvelle Alliance, réalise l’unique sacrifice qui accomplit tous les sacrifices de l’Ancienne Alliance et se renouvelle, s'actualise de manière non sanglante "jusqu'à la consommation des siècles" dans la "Quadisha Qurbana", la Sainte Offrande qu'Il fait journellement à Son Père dans le Sacrement de l'Eucharistie.
La croix est un sacrifice d'amour Il s’offre lui-même pour tous les péchés des hommes. La croix et la Ste Messe (qui ne sont qu'un seul Mystère) est un sacrifice d’amour offert par le Fils de Dieu pour se réconcilier tous les hommes.
L’homme n’a rien à donner à Dieu. Toutes les bêtes, tous les taureaux, tous les boucs sont à Lui. La seule chose que Dieu attend, c’est le « oui » de l’homme, la réponse amoureuse de l'homme au Don d'Amour du Verbe Incarné, du "Fils de l'Homme", du Nouvel Adam...
AUJOURD'HUI, je fais un pas
En ce jour, avec toute l’Église, je prie pour :
1- L'Eglise Syriaque Orthodoxe Universelle, notre Eglise-mère des Indes, toutes les Eglises locales Syro-Orthodoxes, leur unanimité dans le Témoignage Chrétien.
2 - Les Patriarches Orthodoxes, les Catholicoses, les Métropolites, les Eglises Apostoliques pour que, par l'Orthodoxie de la Foi, elles restaurent ou (et) confortent l'unité Catholique de l'Eglise du Christ.
3 - Le clergé et le peuple fidèle de notre Eglise Métropolitaine Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma.
4 - Les catéchumènes de notre Archidiocèse (Métropolie).
5 - L’unité des chrétiens dans la Vérité Orthodoxe et la Grâce des Sacrements reçus dans la "Tradition Apostolique".
6 - Nos frères aînés les Juifs
7 - Ceux qui ne croient pas dans le Christ Jésus notre Seigneur.
8 - Ceux qui ne croient pas en Dieu.
9 - Les pouvoirs publics.
10 - Tous les hommes qui vivent l’épreuve.
Dans sa Passion, le Seigneur a assumé tous les torts du genre humain afin qu'il n'y ait plus rien par la suite qui porte du tort à l'homme.
La croix est donc un grand mystère, et si nous essayons de le comprendre, par ce signe le monde entier est sauvé.
En effet quand les marins prennent la mer, ils dressent d'abord l'arbre du mât et tendent la voile pour que s'ouvrent les flots ; ils forment ainsi la croix du Seigneur, et en sécurité grâce à ce signe du Seigneur, ils gagnent le port du salut et échappent au péril de la mort.
La voile suspendue au mât est en effet l'image de ce signe divin, comme le Christ a été élevé sur la croix.
Voilà pourquoi, à cause de la confiance venant de ce mystère, ces hommes ne s'inquiètent pas des bourrasques du vent et arrivent au bon port souhaité.
Pareillement, de même que l'Église ne peut pas rester debout sans la croix, de même un navire est affaibli sans son mât. Le diable en effet la tourmente et le vent frappe le navire, mais quand se dresse le signe de la croix, l'injustice du diable est repoussée, la bourrasque tombe aussitôt...
L'agriculteur aussi n'entreprend pas son travail sans le signe de la croix : en assemblant les éléments de sa charrue il imite l'image d'une croix...
Le ciel aussi est disposé comme une image de ce signe, avec ses quatre directions, l'Orient, l'Occident, le Midi et le Nord.
La forme de l'homme lui-même, quand il élève les mains, représente une croix ; surtout quand nous prions les mains levées, nous proclamons par notre corps la Passion du Seigneur...
C'est de cette façon que Moïse, le Saint, a été vainqueur quand il faisait la guerre contre les Amalécites, non pas par les armes, mais les mains levées vers Dieu (Ex 17,11)...
Par ce signe du Seigneur donc, la mer est ouverte, la terre cultivée, le ciel gouverné, les hommes sont sauvés. Et même, je l'affirme, par ce signe du Seigneur, les profondeurs du séjour des morts sont ouvertes.
Car l'homme Jésus, le Seigneur, lui qui portait la vraie croix, a été enseveli en terre, et la terre qu'il avait profondément labourée, qu'il avait pour ainsi dire brisée de toutes parts, a fait germer tous les morts qu'elle retenait.
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Aujourd'hui, notre Seigneur Jésus-Christ est en Croix et nous sommes en fête, afin que vous sachiez que la Croix est une fête et une célébration spirituelle.
Jadis la croix désignait un châtiment, maintenant elle est un objet d'honneur. Autrefois symbole de condamnation, la voici maintenant principe de Salut. Car elle est pour nous la cause de biens innombrables : elle nous a délivrés de l'erreur, éclairés dans les ténèbres et réconciliés avec Dieu ; nous étions devenus pour Lui des ennemis et de lointains étrangers, et elle nous a rendu Son amitié et rapprochés de Lui. Elle est pour nous la destruction de l'inimitié, le gage de la paix, le trésor de mille biens.
La Croix nous relie au bon Pasteur. Grâce à elle, nous n'errons plus dans les déserts, car nous connaissons le vrai Chemin ; nous ne demeurons plus hors du Palais royal, car nous avons trouvé la Porte; nous ne craignons pas les traits enflammés du diable, car nous avons découvert la Fontaine. Grâce à elle, nous ne sommes plus dans le veuvage puisque nous avons trouvé l’Époux; nous n'avons pas peur du loup, car nous avons le bon Pasteur: "Je suis, dit-Il, le bon Pasteur" (Jean 10,11).
Grâce à la Croix, nous ne redoutons pas l'usurpateur, puisque nous siégeons au côté du Roi.
But our Lord was trampled on by Death; and in His turn trod out a way over death. This is He who made Himself subject to and endured death of His own will, that He might cast down death according to the will of death.
But He cried on the cross and brought forth the dead from within Sheol against the will of death.
For in that very thing by which death had slain Him in that as armour He bore off the victory over death.
(St. Ephraim the Syrian)
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Tous ceux qui ont vécu conformément à Dieu vivront toujours en Dieu, même lorsqu'ils auront quitté cette vie-ci.
C'est pour cette raison que Dieu est appelé le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, car Il est le Dieu non pas des morts, mais des vivants. (Saint Grégoire le Théologien, évêque de Nazianze)
Prière pour la France:
Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles :Amîn!
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Prière pour la France à saint Michel
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.
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Là où la Sainte Famille passa durant son séjour en Egypte (II)
A la suite des apparitions de la Vierge Marie à Zeitoun, au Caire (Egypte) en 1968, L’Eglise copte orthodoxe a inséré dans son calendrier liturgique une fête de la Transfiguration de la Vierge Marie à Zeitoun, célébrée chaque année le 2 avril.
Le père Boutros Gayed, frère du patriarche, a relaté de nombreuses guérisons et des miracles obtenus par l’intercession de la « Vierge de Lumière » de Zeitoun depuis 1972. D’innombrables personnes affirmèrent avoir été guéries pendant les apparitions ou peu après en avoir été témoins. Un comité médical mis en place par l’Eglise copte orthodoxe et présidé par le professeur Shafi Abd-el-Malek, de la faculté de médecine de l’université du Caire, fut chargé de les enregistrer et de les vérifier.
Parmi les cas les plus spectaculaires, on peut citer Sami Abd-el-Malek, quarante ans, guéri d’un cancer de la vessie en phase terminale ; Fathma Zahi Reda, une musulmane pieuse, atteinte d’une affection incurable de la glande thyroïde …Ces guérisons continuent. En s’abstenant de tout message explicite, la Vierge a voulu délivrer un signe accessible à tous les Egyptiens, musulmans et chrétiens, orthodoxes, catholiques ou protestants, croyants et non-croyants.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
Prière de Marthe Robin pour les prêtres que nous fêtions hier lors du Jeudi Saint:
"Mon Père,
entretenez et fortifiez en chacun de vos prêtres
le désir ardent de la vie intérieure, de la vie surnaturelle intime, l'amour et la soif dévorante des âmes auxquelles ils ont à vous communiquer et à vous donner sans cesse et toujours.
Père, faites-leur à tous un cœur débordant de confiance filiale et débordant d'amour.
Faites-leur comprendre,
ô mon Dieu,
que toute leur vie ici-bas doit être la continuation et la reproduction parfaite de celle du Christ en vous, pour parler et agir efficacement"
Amen
Domine Iesu Christe,
qui hora Diei ultima in sepulcro quievisti et a matre tua mestissima et aliis mulieribus planctus et lamentatus fuisti: fac nos, quaesumus, passionis tuae compassione lacrimis abundare; tota cordis devotione ipsam passionem tuam plangere, et eam, quasi recentem cum ardentissimo desiderio retinere. Amen.
Très Sainte Mère de Dieu, Vierge très prudente, je veux avec mon ange gardien, vous accompagner sur la voie du Calvaire où tant de fois vos pas ont suivi le chemin sanglant de votre Fils adorable. Je veux méditer avec vous les souffrances que Jésus a endurées pour mes péchés. Que mon cœur soit rempli des sentiments de compassion et d'amour, dont le vôtre surabonde.
Reine du Ciel et de la terre, Ô Mère de Miséricorde, obtenez-moi de réussir à gagner les personnes qui me sont chères, à une vie plus chrétienne et plus sainte.
Ouvrez mon cœur à l'acceptation des épreuves et des souffrances de la vie, en expiation de mes péchés et pour la conversion de mes frères et sœurs, pauvres pécheurs comme moi.
Quaûmo:
Notre Père …
Je vous salue Marie…
Gloire soit au Père, au Fils et au St-Esprit…
O Marie, Mère de Jésus et ma mère, si généreuse en grâce, Vous avez donné vie à Jésus ici bas, donnez-Lui vie en mon âme, obtenez-moi cette vie d’intimité que vous avez si bien vécue avec Lui. Que sa vie soit la mienne et que ma vie soit la sienne, qu’elles se confondent et que je puisse dire pour moi, vivre c’est le Christ, que je me fixe en Lui pour y demeurer toujours. Mère bénie faite que Jésus repose à jamais dans mon cœur et que je repose à jamais dans le Christ Jésus, mon Seigneur et mon Dieu.
I - Jésus est condamné à mort.
Ste Marie, Mère de Dieu, quelles angoisses inimaginables ont déchiré votre cœur maternel quand vous entendiez les clameurs de haine des Juifs réclamant la mort de votre Fils. Puisque c'est pour me sauver de l'enfer, que Jésus innocent, accepta d’être condamné à mort, ne permettez pas Mère très pure, que je demeure insensible devant tant de souffrances endurées pour moi avec autant d’amour.
Reine des confesseurs, donnez-moi la grâce de compatir dignement avec Vous aux douleurs secrètes de Jésus. Faite que le spectacle de tant d'humilité, guérisse mon orgueil, et me fasse pleurer mes infidélités, afin que je ne sois pas condamné au tribunal du Souverain Juge! Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
II - Jésus est chargé de sa Croix.
Ste Marie, Mère de la divine grâce, si la Croix qui pèse si lourdement sur les épaules de Jésus, s'appesantit aussi sur votre cœur maternel, c’est que Vous étiez intimement unie à votre Fils dans la lumière et le feu du Saint Esprit pour vous unir à Sa douloureuse Passion pour le salut de mon âme. Vous portiez avec Lui la croix de mes péchés et deveniez ainsi notre Co-rédemptrice.
Reine de la Paix, donnez-moi la patience et le courage de porter moi aussi ma croix, pour me dépasser tous les jours et de supporter avec charité les défauts de ceux qui m'entourent. Donnez-moi votre amour pour que j'aille au devant de tous les sacrifices quand il s'agira de vous plaire et de vous servir, afin d’envisager sereinement l’idée de la mort libératrice qui me fera prendre mon envol vers vous. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
III -Jésus tombe la première fois.
Ste Marie, Mère Toute Pure, qu'il est lourd pour Jésus le fardeau de la Croix. Sous les coups des bourreaux, Jésus tombe contre terre et la couronne d'épines s'enfonce profondément dans sa tête. Cette première chute a déchiré votre cœur maternel. Vous avez accepté ce tourment avec votre Fils pour expier mon orgueil et ma témérité, sources de toutes mes chutes dans le péché.
Mère des Douleurs, je vous fais amende honorable, obtenez-moi du Saint Esprit la force d’une véritable et sincère conversion. Que le souvenir de mes lâchetés déchire mon cœur et me garde dans une profonde humilité ! Amîn.
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
IV - Jésus rencontre sa Sainte Mère.
Ste Marie, Mère du Sauveur, je ne pourrai jamais comprendre, la grandeur de la douleur que vous avez ressenti en votre cœur maternel, en voyant votre Fils ensanglanté, épuisé, bousculé et frappé par les bourreaux. Vous vouliez être là pour le soutenir de votre présence maternelle, car pour un enfant qui souffre, il n'est pas de consolation plus grande que celle de la présence de sa mère.
Reine de tous les Saints, j’aimerais justement avoir en ma poitrine les cœurs de tous les saints, pour essayer de consoler le vôtre de toutes les angoisses, que vous avez endurées pour mon salut.
Souvenez-vous Mère admirable, que je suis votre enfant, venez me fortifier aux heures difficiles de l'épreuve et de la tentation. Lorsque mon âme quittera cette vie, venez à ma rencontre pour me présenter à Jésus votre divin fils. Que ma grande espérance en vous me guide vers la Lumière éternelle ! Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
V - Simon aide Jésus
Ste Marie, Mère du bon conseil, quand je médite la générosité du Cyrénéen, qui soulage votre Fils en l'aidant à porter sa Croix, accordez-moi d'accepter la part de souffrances qui m'associe à sa Passion et à soulager ses douleurs.
Reine des Patriarches, c’est Vous qui avez soulagé, plus que tout autre, cette soif de consolations de notre Sauveur. Rendez mon cœur plus généreux dans l'acceptation de toutes les peines et les difficultés de la vie.
Très Sainte consolatrice des enfants de Dieu, soyez pour moi le compatissant et miséricordieux Simon, aidez-moi à porter la croix de mes épreuves et celle de mes ennuis, par amour pour vous et par amour pour votre Divin Fils. Faites, Bonne Mère, que je découvre et comprenne la véritable valeur de la souffrance. Veuillez imprimer dans mon cœur cette précieuse connaissance. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
VI - Véronique essuie le Visage de Jésus.
Ste Marie, Mère du Grand Amour, quelle consolation pour vous que le geste courageux de cette femme qui essuie le Visage de votre Fils couvert de crachats, de sueur et de sang.
Je veux vous procurer la même joie en purifiant mon âme qui fut créée à l'image de Dieu, et qui est maintenant couverte de souillures à cause de mes péchés.
O ma Souveraine, aidez-moi à surmonter mes lâchetés, obtenez-moi une parfaite pureté du cœur, du corps et de l’esprit, pour réimprimer à jamais dans mon âme l'image de Jésus dans toute sa beauté. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
VII - Jésus tombe une deuxième fois.
Ste Marie, Reine des Vierges, vous seule pouvez pénétrer parfaitement le mystère de douleurs, qui déchire le cœur de votre Fils lors de cette seconde chute sous la Croix. C'est le nombre incalculable de nos rechutes dans le péché qui l'accable et le fait tomber de nouveau.
Je vous en conjure Mère aimable, par vos larmes et les douleurs de Jésus, guérissez-moi de l'amour désordonné des créatures, corrigez-moi de mon égoïsme et de mon orgueil. Donnez-moi le courage de toujours me relever, si j’ai le malheur de tomber, et surtout, accordez-moi la force de fuir les occasions dangereuses. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
VIII - Jésus console les saintes femmes.
Ste Marie, Mère toujours Vierge, obtenez-moi de comprendre la bonté du Christ mon Sauveur et sa tendre compassion pour nos misères. Il oublie même ses affreux tourments, pour consoler les pieuses femmes désolées.
Avec vous Tendre Mère, je veux trouver près de Jésus mon Frère le soulagement de toutes mes amertumes et la consolation de toutes mes peines. Je sais qu'il n'y a pas de consolation possible, si je ne commence par pleurer mes péchés, qui sont la cause de toutes les souffrances.
Mère puissante, laissez tomber sur mon cœur ainsi que sur le cœur des mourants et sur le cœur de chacune des personnes qui me sont chères, et auxquelles je m’intéresse spirituellement, une de vos larmes pour les attendrir. Imprimez-y les Plaies de Jésus, ainsi que le désir d'une vraie contrition et d’une sincère pénitence. Augmentez en eux la voix de leur conscience. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
IX - Jésus tombe une troisième fois.
Notre Dame de pitié, si notre doux Sauveur accepte cette troisième chute, plus cruelle que les précédentes, et si les bourreaux redoublent leurs outrages et leurs coups, c'est pour expier l'amour des plaisirs défendus, qui jettent tant d'âmes en enfer. C’est aussi pour donner aux pécheurs, la grâce de la dernière chance, soit celle de regretter sincèrement leurs péchés, à l’heure de leur mort.
Ste Marie, Reine des prophètes, dont le cœur fut si souvent déchiré, quand après l'Ascension de Jésus, vous vous arrêtiez pleine de douleurs à cette station, aidez-moi à réparer tant de sensualités dont je me suis rendu coupable.
Vierge très chaste, communiquez-moi votre pureté, obtenez-moi un grand amour pour cette angélique vertu, qu’elle me fasse craindre les moindres souillures. Faite que, je ne sois jamais pour les autres, une occasion de pécher ! Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
X - Jésus est dépouillé de ses vêtements.
Notre Dame des Sept douleurs, je pense aux frémissements et aux atroces souffrances, que vous avez éprouvées dans votre cœur maternel, lorsque vous assistiez à l'humiliant et cruel dépouillement de votre Fils, surtout en voyant couler de son corps sacré ce sang divin, le prix de notre salut.
C'est pour me faire recouvrer ma robe d'innocence, que vous et votre Fils souffrez ainsi. Vous avez voulu réparer les exagérations de la mode, du luxe, de la vanité des toilettes mondaines et indécentes, sources de tant de scandales insoupçonnés.
Ste Marie, Reine des anges, pardonnez-moi les peines que vous ont causées tant de fois mes imprudences. Je vous prie de revêtir mon âme de la modestie et de la simplicité des anges, afin que j'inspire toujours autour de moi la dignité et le respect. Amîn.
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XI - Jésus est cloué à la Croix.
Ste Marie, Mère du Perpétuel Secours, les coups redoublés qui fixent les membres de votre Fils à la croix, ont résonnés douloureusement dans votre cœur maternel. Toutes les blessures faites au corps du Sauveur s'impriment cruellement dans votre âme et vous avez souffert tout cela avec une telle intensité qu'aucune douleur ne sera jamais comparable à la vôtre. J'ai honte, à la pensée que c'est moi, par mes péchés et par mes infidélités à la grâce, qui vous a causé ce martyre.
Mère de Miséricorde, Vierge Compatissante, je veux par vos mains, renouveler les promesses de mon baptême. Je veux être cloué avec votre Fils à la Croix, par les sacrifices de mon devoir d'état, selon la grande promesse que fit votre divin Fils : "Quand je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moi". Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XII - Jésus meurt sur la Croix.
Ste Marie, Vierge fidèle, vous étiez là au pied de la croix où Jésus mourait, et la douleur de votre âme fût semblable à l'immensité de l’univers. Je ne puis compatir dignement à l'affliction de votre cœur et vous rendre hommage pour l'immense amour que vous avez eu pour moi. C'est pourquoi, je vous offre la divine compassion de Jésus, car lui seul a connu tout le poids et la grandeur de vos souffrances.
Reine des Martyrs, c'est à ce moment par la volonté de votre Fils, que vous êtes devenue Mère de tous les hommes, lorsqu’il dit à saint Jean : "Voilà votre Mère". Malgré mon indignité, je me réfugie dans votre amour maternel. Je me remets entre vos mains et je m'abandonne à vous. Disposez de moi selon votre bon plaisir et celui de votre divin Fils. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XIII - Jésus est descendu de la croix et remis à sa Mère.
Ste Marie, Reine des apôtres, en recevant dans vos bras le corps sacré de votre Fils, couvert de blessures, vous vous rappeliez les caresses et les soins que vous lui donniez avec tant d'amour à Nazareth et votre cœur fût transpercé de mille glaives de douleur.
Puisque c'est moi, par mes péchés, qui fût la cause de sa mort et celle de vos souffrances, Vierge digne de louange je vous demande pardon pour tant d'ingratitude.
Je veux, avec chacune des personnes qui me sont chères et mon Jésus, me placer dans vos bras de Mère.
Par les Saintes Plaies de Jésus, guérissez les plaies de nos âmes et que son Sang divin nous lavent de toutes nos souillures. Amîn.
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XIV - Jésus est déposé au tombeau.
Ste Marie, Vierge des Vierges, pour que votre sacrifice fût complet, il a fallu que le Corps adorable de Jésus disparaisse de vos yeux derrière la pierre du tombeau. Dans le silence de votre cœur, vous avez gardé secrètement cette déchirante séparation en retournant à Jérusalem avec Jean devenu votre fils.
En terminant avec vous ce chemin de la Croix, Vierge Clémente, faites que je conserve en mon esprit le souvenir de toutes ces souffrances. Gravez dans mon âme les Plaies de mon Sauveur et plantez sa Croix dans mon cœur. Je veux que le souvenir des angoisses du Calvaire me garde dans une inviolable fidélité à mon devoir d’état, et me fortifie contre toutes lestentations jusqu’à la dernière heure de ma vie. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
Credo
On parle de transgenre
pour évoquer les personnes dont l’identité psychique et sociale reliée aux concepts d’homme et de femme entre en conflit avec le sexe biologique
D
ans un article publié sur leur site le 21 mars 2016,l’American College of Pédiatriciansa mis en garde l’opinion publique contre toutes les politiques conditionnant les enfants à penser que le phénomène transgenre est normal.
« L’American College of Pédiatricians exhorte les éducateurs et les législateurs à rejeter toutes les politiques qui conditionnent les enfants à considérer comme normal la prise de produits chimiques et l’usurpation de l’identité sexuelle par chirurgie. »
Au travers de ce texte, les pédiatres ont voulu élever leur voix face au lobby LGBT et rappeler que l’idéologie ne détermine pas la réalité. Ils dénoncent ainsi la banalisation du phénomène transgenre au travers de 8 arguments.
La sexualité humaine est un trait binaire, biologique et objectif .
Les chromosomes « XY » et « XX » sont des marqueurs génétiques. La norme pour un humain est d’être conçu mâle ou femelle. Les troubles, extrêmement rares, du développement sexuel sont d’ailleurs reconnus comme des troubles de la conception humaine et non comme un troisième sexe.
Personne ne naît avec un genre. Tout le monde naît avec un sexe biologique.
Le genre, c’est à dire, la prise de conscience et le sens de soi comme homme ou femme, est un concept sociologique et psychologique et non un fait biologique.
Le fait qu’une personne pense être autre chose que ce qu’elle est, a une cause psychologique et non physiologique. Le problème psychologique réside dans l’esprit et non dans le corps et doit être traité comme tel.
La puberté n’est pas une maladie. Prendre un traitement hormonal dans le but de la stopper peut être dangereux, et provoquer des problèmes de croissance et de fertilité sur un individu auparavant sain.
Après la puberté, la plupart des adolescents ayant une confusion du genre acceptent finalement leur sexe biologique.
Selon le manuel diagnostique et statistique de l’American Psychiatric Association, 98% des garçons présentant une confusion du genre et 88% des filles acceptent naturellement leur sexe biologique après la puberté.
Les enfants utilisant des bloqueurs de la puberté pour se faire passer pour le sexe opposé , doivent avoir recours aux hormones cross-sexe à la fin de l’ adolescence.
Ce mélange de testostérone et oestrogènes est associé à des risques élevés sur la santé comme par exemple l’hypertension artérielle, la thrombose, les accidents vasculaires cérébraux et les cancers.
Le taux de suicide est vingt fois plus élevéchez les adultes utilisant des hormones cross-sexe et ayant subi une chirurgie de changement de sexe. Ce phénomène est de la même manière observé en Suède, pays pourtant le plus favorable au mouvement LGBT.
Le conditionnement des enfants à croire que toute une vie d’usurpation d’identité chimique et chirurgicale du sexe opposé est normal et sain est de la maltraitance des enfants.
«Et ayant dit cela, ayant incliné la tête, il rendit l'esprit(Joan.XIX, 30) Il incline la tête en signe d'acquiescement à la volonté de son Père : c'est le dernier acte de son sacrifice. Ainsi est mort le divin Jésus, nous montrant combien il est véritable qu'ayant aimé les siens, il les a aimés jusqu'à la fin(Joan.XIII, I). Ainsi est mort le divin Jésus,pacifiant par ses souffrances le ciel et la terre(Coloss.I, 20). Il est mort, et son dernier soupir a été un soupir d'amour pour les hommes. Jamais Jésus-Christ n'a été plus vivant que dans sa mort. Il nous invite à nous mettre avec lui : alors, nous ne craindrons plus la mort, nous la vaincrons comme lui. Si nous étions seuls, ce nous serait témérité de ne pas craindre la mort. Mais si nous sommes avec lui nous pouvons dire :Même au milieu des ombres de la mort, je n'aurai pas peur parce que vous êtes avec moi(Ps.XXII, 4). En inclinant la tête avec lui, en acquiesçant avec lui à la volonté divine, notre mort devient ce qu'a été la mort de Jésus-Christ, ou mieux la continuation du sacrifice de Jésus-Christ, c'est-à-dire ce qu'il y a de plus grand sur la terre. Il n'y a rien de plus grand dans l'univers que Jésus-Christ, il n'y a rien de plus grand dans Jésus-Christ que son sacrifice. Il n'y a rien de plus grand dans son sacrifice que son dernier soupir, et que le moment précieux qui sépara son âme très sainte de son corps adorable. La mort du chrétien unie à celle de Jésus-Christ devient glorieuse. La seule chose à faire au moment de la mort, c'est donc d'entrer dans les sentiments et l'acte de Jésus-Christ disant à son Père :Je remets mon âme entre vos mains. Si Jésus-Christ a tant souffert dans sa Passion, et s'il s'est montré si doux au milieu de toutes ses souffrances, c'était afin de nous attirer à nous jeter dans ses bras. Il avait dit :quand je serai exalté, c'est-à-dire quand je serai élevé sur la croix,j'attirerai tout à moi. Dans les bras du divin Crucifié il n'y a plus rien à craindre, et il fait lui-même en nous ce qu'il a fait sur la croix.
Ô Jésus, donnez-moi, quand arrivera le terme de ma vie, de pouvoir dire avec confiance :Père, je remets mon âme entre vos mains. Vous qui avez fixé le terme de ma vie, donnez-moi de pouvoir dire après vous avec bonheur la parole que vous avez dite quand vous avez voulu exprimer que le terme de vos labeurs était arrivé :Tout est consommé. Daignez, Seigneur, avant de nous retirer de cette vie, nous donner cet amour dont vous consumez les âmes qui sont à vous. Qu'il sera doux pour nous, à l'heure de la mort, de voir que nous allons être jugées par Celui que nous aurons aimé par-dessus toutes choses ! Avec quelle confiance nous pourrons nous présenter devant lui, sûres d'entendre de sa bouche un arrêt favorable ! Quel ineffable bonheur de penser que nous n'allons pas à une terre étrangère, mais dans notre véritable patrie, puisque c'est celle de l’Époux céleste que nous aimons tant, et de qui nous sommes tant aimées ! »
Père Alphonse de la Mère des Douleurs,Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine ..., Tome II (Vendredi Saint), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917.
Samedi de la Bonne Nouvelle (Samedi Saint)
Soirée
Saint Matthieu 27: 6 :
06Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
Saint- Luc 23: 55-56 :
55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Saint Jean 19: 31-42 :
31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
Évêque Théodore (Tecuchev)
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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
MENSUEL, Messe de rentrée des écoliers, étudiants et catéchisés.
✥
SOYEZ TOUS PRÉSENTS
Jeudi 8 Septembre (Au Monastère) ,
NATIVITÉ de Notre-Dame.
10h 30, Quadisha Qurbana (Ste Messe/Divine Liturgie) lors de laquelle le Frère Ruben (Lecteur) sera tonsuré pour l'entrée dans la Vie Monastique, repas fraternel et réception des fidèles. (Célébrants: Mor Philipose et Mgr Manoel)
¤ EXALTATION DE LA SAINTE CROIX
Lundi 14, au Monastère, Messe à 10h30 (Célébrant Mgr Manoel)
◇ Dimanche 18 Septembre Messe de l'aumônerie des Africains de la région de Chartres.
Départ du Monastère à 9h et Messe à 11h au
9 Rue Charles Péguy. Gasville-Oisème.
PELERINAGE MARIAL de SEPTEMBRE:
◇ Dimanche 25 Septembre (Solennité de la Fête du 19, date de l'apparition) Messe du départ du PÈLERINAGE À NOTRE-DAME DE LA SALETTE à 10h30. Déjeuner et départ.
Étapes:
Nevers ( Sainte Bernadette )
◇ 26 Septembre journée et nuit à PARAY LE MONIAL
◇ 27 Septembre départ pour ARS ( Le Saint Curé ) déjeuner, diner et logement.
◇ 28 Septembre départ pour NÔTRE-DAME De LA SALETTE , dîner et logement sur place
◇ 29 Septembre Fête de Saint Michel depuis le Sanctuaire de L'APPARITION DE LA MÈRE DE DIEU sur la montagne de La SALETTE, coucher sur place. PRIÈRESPOUR L'EGLISE ET LA FRANCE
◇ 30 Septembre, retour au Monastère ( Arrivée vers 18h ) Offrande souhaitée 250 € dont 25 € d'arrhes à l'inscription (Libellez vos chèques à Métropolie E S O F) .
INSCRIVEZ-VOUS VITE.!
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde Brévilly,4 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
¤ Dimanche 4 Octobre,
Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde
et aux Saints fondateurs de l'Eglise des Gaules et du Kerala.
Assemblée Générale Ordinaire des Associations Cultuelle et Caritative *
Programme habituel
✥
VISITES AUX FAMILLES ( Inscriptions au 0648899489) :
Limousin et Creuse:
♧ mardi 13 Charentes maritimes:
♧ mercredi 14 Entre Nantes, Saint Nazaire et Rennes :
♧ jeudi 15
✥
✥
NOUVELLE AQUITAINE,
MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):
◇Dimanche 11 , (Desservant Mor Philipose)
◇Dimanche 25 Septembre (Desservant Abouna Simon)
ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
✥
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ Messe le Samedi 10 Septembre.
ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
✥
ALSACE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
¤ Visite pastorale prévue la semaine précédent le 30 Novembre ( PRÉ INSCRIPTIONS AU: 0648899489)
Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)
✥
ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
*PROCHAINE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
EXTRAORDINAIRE LE DIMANCHE 2 OCTOBRE :
L'Assemblée Générale Ordinaire se tiendra de l'Association Cultuelle de notre Métropolie et Ordinaire de l'association caritative CARITAS ESOF se tiendront à l'occasion Pèlerinage d'octobre à Notre-Dame de Miséricorde.
La première pour renouveler le bureau , la seconde, pour faire le point et renouveler le bureau si nécessaire .
Que tous ceux et celles qui ne pourraient y être présents veuillent bien s'y faire représenter en envoyant leurs procurations MONTRANT AINSI L’INTÉRÊT QU'ILS PORTENT A LA VIE DE L'EGLISE.
EN SEPTEMBRE, du 25 au 30, PELERINAGE A NEVERS,
PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE
◇ Dimanche 25 Septembre ( Solennité de la Fête du 19, date de l'apparition) Messe du départ du PÈLERINAGE À NOTRE-DAME DE LA SALETTE à 10h30. Déjeuner et départ.
Étapes: Nevers ( Sainte Bernadette )
◇ 26 Septembre journée et nuit à PARAY LE MONIAL
◇ 27 Septembre départ pour ARS ( Le Saint Curé ) déjeuner, diner et logement.
◇ 28 Septembre départ pour NÔTRE-DAME De LA SALETTE , dîner et logement sur place
◇ 29 Septembre Fête de Saint Michel depuis le Sanctuaire de L'APPARITION DE LA MÈRE DE DIEU sur la montagne de La SALETTE, coucher sur place. PRIÈRESPOUR L'EGLISE ET LA FRANCE
◇ 30 Septembre, retour au Monastère ( Arrivée vers 18h ) Offrande souhaitée 250 € dont 25 € d'arrhes à l'inscription
(Libellez vos chèques à Métropolie E S O F) .
INSCRIVEZ-VOUS VITE.!
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
S.O.S
Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!
L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise
Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...
Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.
En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:
-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .
Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...
Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !
En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020
POUR AIDER LA MISSION EN
FRANCE ET AILLEURS, C'EST
SIMPLE...
Il faut impérativement:
*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",
*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE
VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE
VOS FAMILLES,...
Tout don est déductible de votre revenu imposable
à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires
l'ordre de : Métropolie E S O F)
MERCI,
SANS VOTRE AIDE LAMÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise
Syro-Orthodoxe francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE.
Adresse:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Ezéchiel est un visuel ! Dieu parle à Jésus en paraboles, et au prophète aussi.
La vue donne sur un champ d’ossements, épars, au nord, au sud, en exil, ajoute le psaume. S’ils sont là, c’est qu’il y a eu de la vie avant. L’espérance a tari, la vie a fini au tombeau, tout s’est desséché.
Mais crac crac, voilà que des os s’emboîtent, un bruit, une violente secousse, des nerfs repoussent, la chair aussi.
« Je vais ouvrir vos tombeaux ».
Dieu parle, son peuple sort et renaît de partout où il était dispersé !
Plus tard, un autre sortira et laissera un tombeau vide : il accomplit les Écritures. Il se relèvera sur ses pieds et consolera ses amis.
Des pharisiens et des sadducéens font tout pour l’envoyer au tombeau.
« Il se fait Dieu, il blasphème », crient-ils intérieurement, sans voir qu’eux-mêmes se sont fait des images de Dieu à leur guise pour asseoir leur pouvoir.
Dieu est ce Pauvre qui dérange jusqu’à ce que nos ossements desséchés sortent du tombeau. Des ossements desséchés veulent barrer la route à la vie.
Quelle était l’épreuve à demander le 1ercommandement ? Je ne sais pas, mais « un second » vient mettre le souk :
aimer le prochain comme soi-même.
Je ne peux aimer Dieu si je n’aime pas le prochain, alors ce Jésus qui nous agace, j’ai à l’aimer ?
Et je ne peux aimer le prochain si je ne me laisse pas moi-même aimer par le Seigneur ?
Pour sortir du tombeau le seul chemin se révèle : nous laisser aimer par Celui qui a soif de nous. Suivre le Christ, le recevoir, commence là.
Beaucoup d’injonctions sont adressées aux chrétiens.
« Faites ceci ! », « faites cela », « ne faites pas cela », « convertissez-vous ! ».
Bien sûr, ces commandements sont vénérables quand ils émanent de la bouche du Seigneur. Mais, quelquefois, ils nous mettent dans la perplexité ou le découragement.
« Il n’y a qu’à », « tu devrais », « tu aurais dû », « il fallait »…
Comment Dieu espère-t-il que nous accomplissions ces préceptes – souvent, de notre point de vue, impossible à réaliser, ou irréels, compte tenu de la vie que nous avons ?
Les pensées:
Les Anciens – nous pouvons lire les Lettres de saint Antoine le Grand –, à la suite du Christ (Luc 2,35 ; 9, 47), nous enseignent en premier lieu à avoir conscience des pensées qui parcourent notre esprit et troublent notre cœur.
Par « pensées », ils désignent, non des réflexions construites, mais, avant tout, ces suggestions, parfois minuscules qui, comme des flèches, nous atteignent, souvent à note insu, ou en nous prenant au dépourvu.
Souvent, nous ne sommes pas bien conscients de ce mouvement continuel.
Pour acquérir la conscience de celui-ci, il nous faut un point fixe : c
e sera, par exemple, la lecture des psaumes ou de l’Évangile ou la prière du cœur sous une forme ou une autre.
Pourquoi ? Pour deux raisons :
la volonté de nous concentrer sur les mots de la lecture ou de la prière met en relief l’agitation des pensées ; le contenu de la lecture ou de la prière, se rapportant à la volonté de Dieu, nous permet de situer ou d’identifier ces pensées.
Le discernement:
Les Anciens (saint Isaac le Syrien, par exemple) disent que les pensées de notre cœur viennent, soit de Dieu, soit du Diable, soit de nous-mêmes.
On reconnaît les premières à leur cohérence avec la Parole, les deuxièmes à leur contradiction de la Parole, les troisièmes, au fait qu’elles sont récurrentes, quelquefois obsessionnelles : elles constituent une habitude, comme une deuxième nature.
Le Christ parle des pensées qui viennent de notre cœur (Matt 15, 19).
Ces dernières ne sont pas forcément mauvaises en elles-mêmes ; elles sont nuisibles parce qu’elles nous asservissent et conditionnent nos paroles et nos comportements.
Souvent, d’un point de vue psychologique, elles révèlent les dispositions de notre inconscient : en advenant à la conscience, elles perdent de leur force.
La conversion:
Elle consiste dans un « retournement », au sens propre. Une fois de plus : comment ?
Assurons-nous de notre amour pour le Christ et de notre foi en lui : si nous les sentons trop faibles, demandons au Christ de les augmenter : « augmente en moi l’amour pour toi ! viens en aide à mon peu de foi ! »
En effet, il n’y a pas d’intérêt à purifier notre esprit si ce n’est par amour pour Jésus Christ.
Ensuite, trouvons en nous-même le courage de faire des choix : « non, telle pensée n’habitera pas ou plus en moi » – quand ce sont des pensées contraires à Dieu, des pensées dont nous ne voulons pas ou plus…
Pour mettre ce choix à exécution, pratiquons la confession fréquente, avouons (« confessons », veut dire également « reconnaissons devant Dieu et devant témoin ») nos pensées – qu’elles soient perverses ou qu’elles soient apparemment innocentes.
Si nous trouvons un père spirituel, disons-lui toutes nos pensées fréquentes ou occasionnelles :
celles-ci perdront alors beaucoup de leur pouvoir, parce que nous les aurons distinguées de nous-mêmes ; elles ne vivent que de notre complicité.
Renouvellement:
« Renouvelez les pensées de votre cœur », dit saint Paul (Rom 12, 2).
Il s’agit de mettre d’autres pensées à la place de celles qui nous obsédaient.
Saint Silouane dit : remplacer une habitude par une autre.
Comment ?
Le choix d’un cœur libre reste fondamental.
Ensuite, chaque fois que nous verrons une mauvaise pensée sortir de notre cœur ou, de l’extérieur de celui-ci, venir du démon (qui est « Légion »), remplaçons-la par une pensée divine.
Faisons cela de façon systématique. Par exemple, vient la pensée de juger (condamner, exécuter…) autrui :
substituons-lui aussitôt une pensée de bénédiction – « gloire à toi pour ton serviteur Untel, Seigneur, gloire à toi ! »
Selon certains Anciens (saint Jean Cassien), nous pouvons transformer toutes les pensées en prière et renouveler ainsi notre esprit par l’habitation divine :
Dieu est amour ; une pensée d’amour au lieu d’une pensée de mépris ou de haine fait régner le Seigneur chez nous.
Le repentir:
Tout ce qui a été dit précédemment est inutile si nous n’avons pas le repentir.
Celui-ci ne s’identifie pas avec la conversion et ne traduit pas le terme évangélique de « métanoia ».
Le repentir est essentiellement la haine du péché.
Tant que nous n’aurons pas, avec larmes, dit, à nous-même et à Dieu, « comment ai-je pu avoir des pensées pareilles ? » – tant que nous n’aurons pas acquis l’horreur de ce qui nous sépare de Dieu, nos efforts resteront purement psychologiques, purement volontaristes, purement humains et, finalement, inutiles pour le Salut.
Et nous travaillons au repentir essentiellement par la prière, car le repentir est, non un attribut de l’homme, mais une grâce divine, envoyée d’en haut par le Seigneur miséricordieux.
Tout quitter pour ton nom (Ez 28, Mt 19)
"Nous avons tout quitté pour te suivre".
Tout quitter pour le suivre, c'est une disposition intérieure.
C'est quand j'habite "le Nom", et que je reçois ce qu'il porte :
la vie,
le projet,
la mission,
la soif de Dieu.
Ça concerne tout état de vie, consacré, marié, célibataire.
Même les parents ont à quitter leurs enfants, au nom de la vie, du Ressuscité.
Suivre le Chemin,
la Vérité, la Vie,
fait quitter une maison,
des frères et sœurs,
un père, une mère,
des enfants,
une terre.
Et les quitter pour "son nom" en fait découvrir d'autres.
Au centuple, dit Jésus qui n'a pas fini d'en recevoir, lui !
"Le chrétien et l'athée des faux dieux", disait Athanase.
Il reconnaît le Nom, ce qui fait vraiment vivre.
Il le reçoit.
Accumuler pour soi rassure un instant mais ça ne dure pas.
Je ne vois pas que ça génère la mort et des enfers de solitude, des massacres, des meurtres, des invasions dont parlent les prophètes.
Ma grand-mère n'aimait pas l'Ancien testament à cause de toutes ces épées qui font couler le sang.
Et les revoilà avec Ézéchiel :
"ils te feront périr, toi qui a amassé et t'es exalté de ta fortune".
Ceci dit, notre monde montre aussi cette face... Mais être sauvé est un autre défi.
Est-ce cela qui n'est pas possible à l'homme et l'est à Dieu ?
Ce n'est pas très clair. Une chose en tout cas n'est possible qu'à Dieu : s'abaisser, être dernier et choisir la Vie !
Olivier de Framond, (Source : "Jardinier de Dieu)
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Deixe tudo pelo seu nome (Ez 28, Mt 19)
"Deixamos tudo para te seguir".
Deixar tudo para segui-lo é uma disposição interior.
É quando eu vivo no "Nome" e recebo o que ele traz:
vida,
o projeto,
a missão,
a sede de Deus.
Diz respeito a qualquer estado de vida, consagrado, casado, celibatário.
Até os pais devem deixar seus filhos, em nome da vida, do Ressuscitado.
Siga o caminho,
verdade, vida,
sair de casa,
irmãos e irmãs,
um pai, uma mãe,
crianças,
uma terra.
E deixá-los para "seu nome" faz você descobrir outros.
Cem por um, diz Jesus que não acabou de recebê-los!
"O cristão e o ateu de falsos deuses", disse Atanásio.
Ele reconhece o Nome, que realmente traz vida.
Ele a recebe.
Acumular para si mesmo tranquiliza por um momento, mas não dura.
Não vejo que gere morte e infernos de solidão, massacres, assassinatos, invasões de que falam os profetas.
Minha avó não gostava do Velho Testamento por causa de todas aquelas espadas sangrentas.
E aqui estão eles novamente com Ezequiel:
"Eles vão destruir você, você que acumulou e se exaltou com sua fortuna".
Dito isso, nosso mundo também mostra esse lado... Mas ser salvo é outro desafio.
É isso que não é possível para o homem e é possível para Deus?
Não está muito claro. Em todo caso, uma coisa só é possível para Deus: rebaixar-se, ser o último e escolher a Vida!
Olivier de Framond, (Fonte: "Jardineiro de Deus)
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Leave everything for your name (Ez 28, Mt 19)
"We left everything to follow you".
Leaving everything to follow him is an inner disposition.
It is when I live in "the Name", and receive what it bears:
life,
the project,
the mission,
the thirst for God.
It concerns any state of life, consecrated, married, celibate.
Even parents have to leave their children, in the name of life, of the Risen One.
follow the path,
Truth, Life,
to leave a house,
brothers and sisters,
a father, a mother,
children,
a land.
And leaving them for "his name" makes you discover others.
A hundredfold, says Jesus who has not finished receiving them!
"The Christian and the atheist of false gods", said Athanasius.
He recognizes the Name, which really brings life.
He receives it.
Accumulating for oneself reassures for a moment but it does not last.
I don't see that it generates death and hells of loneliness, massacres, murders, invasions of which the prophets speak.
My grandmother didn't like the Old Testament because of all those bloody swords.
And here they are again with Ezekiel:
"They will destroy you, you who have amassed and exalted yourself with your fortune".
That said, our world also shows this side... But being saved is another challenge.
Is this what is not possible for man and is possible for God?
It's not very clear. In any case, one thing is only possible for God: to lower oneself, to be last and to choose Life!
Olivier de Framond, (Source: "Gardener of God)
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Deja todo por tu nombre (Ez 28, Mt 19)
"Dejamos todo para seguirte".
Dejar todo para seguirlo es una disposición interior.
Es cuando vivo en "el Nombre", y recibo lo que lleva:
la vida,
el proyecto,
la mision,
la sed de Dios.
Se refiere a cualquier estado de vida, consagrado, casado, célibe.
Incluso los padres tienen que dejar a sus hijos, en nombre de la vida, del Resucitado.
sigue el camino,
verdad, vida,
salir de una casa,
hermanos y hermanas,
un padre, una madre,
niños,
una tierra.
Y dejarlos por "su nombre" te hace descubrir otros.
¡El ciento por uno, dice Jesús que no ha terminado de recibirlos!
"El cristiano y el ateo de los dioses falsos", decía Atanasio.
Reconoce el Nombre, que realmente da vida.
Él lo recibe.
Acumular para uno mismo tranquiliza por un momento pero no dura.
No veo que genere muerte e infiernos de soledad, masacres, asesinatos, invasiones de que hablan los profetas.
A mi abuela no le gustaba el Antiguo Testamento por todas esas malditas espadas.
Y aquí están de nuevo con Ezequiel:
"Te destruirán a ti, a ti que te has amasado y exaltado con tu fortuna".
Dicho esto, nuestro mundo también muestra este lado... Pero salvarse es otro desafío.
¿Es esto lo que no es posible para el hombre y es posible para Dios?
No está muy claro. En todo caso, sólo una cosa es posible para Dios: ¡bajarse, ser el último y elegir la Vida!
Olivier de Framond, (Fuente: "Jardinero de Dios)
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PASSE, PRESENT ET AVENIR........
Passé, présent et avenir ........
Le diable apparut un jour à trois moines et posa à chacun d’entre eux la même question:
«Si je te donnais le pouvoir de changer quelque chose dans le passé, que changerais-tu?»
Le premier moine répondit du tac au tac, avec la fougue des apôtres zélés:
«Je ne te permettrais pas de laisser Adam et Eve tomber dans le péché, afin que l’humanité ne se détourne pas de Dieu.»
Le deuxième moine, qui avait le cœur plein de miséricorde, répondit:
«Je t’empêcherais de te détourner de Dieu, ce qui a entraîné ta damnation éternelle.»
Le troisième moine était le plus simple des trois. Au lieu de répondre, il tomba à genoux, se croisa et pria:
«Seigneur, épargne-moi la tentation de ce qui aurait pu être ou ne pas être.»
Là-dessus, le diable poussa un cri strident et disparut dans des convulsions de douleur. Stupéfaits, les deux premiers moines se tournèrent vers le troisième:
«Frère, pourquoi lui as-tu répondu ainsi?»
Le moine s’expliqua.
«Premièrement, nous ne devons jamais converser avec l’ennemi. Deuxièmement, personne au monde n’a le pouvoir de changer le passé. Troisièmement, le diable n’a aucun intérêt à nous aider, mais à nous emprisonner dans le passé pour que nous ignorions le présent.
— Pourquoi?
— Parce que le présent est le seul moment où, avec la miséricorde de Dieu, nous pouvons collaborer avec Lui.»
La stratégie du diable, celle qui emprisonne la plupart des hommes et les empêche de vivre dans le présent en unité avec Dieu, consiste à les obnubiler avec «ce qui aurait pu être».
Laissons le passé entre les mains de la miséricorde de Dieu et laissons l’avenir entre les mains de Sa providence. Seul le présent est entre nos mains en même temps qu’entre celles de Dieu.
(Tiré desApophtegmes des Anciens.)
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PASSADO, PRESENTE E FUTURO........
O diabo apareceu um dia a três monges e fez a cada um deles a mesma pergunta:
"Se eu te desse o poder de mudar algo no passado, o que você mudaria?"
O primeiro monge respondeu olho por olho, com ardor de apóstolos zelosos:
“Eu não permitiria que você deixasse Adão e Eva caírem em pecado, para que a humanidade não se afastasse de Deus.”
O segundo monge, cujo coração estava cheio de misericórdia, respondeu:
“Eu impediria você de se afastar de Deus, o que trouxe sua condenação eterna.”
O terceiro monge era o mais simples dos três. Em vez de responder, ele caiu de joelhos, benzeu-se e rezou:
“Senhor, poupe-me da tentação do que poderia ou não ter sido.”
Então o diabo gritou e desapareceu em convulsões de dor. Atordoados, os dois primeiros monges se voltaram para o terceiro:
"Irmão, por que você respondeu assim?"
O monge explicou.
“Primeiro, nunca devemos conversar com o inimigo. Segundo, ninguém no mundo tem o poder de mudar o passado. Terceiro, o diabo não tem interesse em nos ajudar, mas em nos aprisionar no passado para que ignoremos o presente.
- Por que?
"Porque o presente é o único momento em que, com a misericórdia de Deus, podemos cooperar com Ele."
A estratégia do diabo, aquela que aprisiona a maioria dos homens e os impede de viver no presente em unidade com Deus, é obcecá-los com "o que poderia ter sido".
Deixe o passado nas mãos da misericórdia de Deus e deixe o futuro nas mãos de Sua providência. Só o presente está em nossas mãos assim como nas de Deus.
(Dos Apophthegms of the Ancients.)
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PAST, PRESENT AND FUTURE........
The devil appeared one day to three monks and asked each of them the same question:
"If I gave you the power to change something in the past, what would you change?"
The first monk replied tit for tat, with the ardor of zealous apostles:
"I would not allow you to let Adam and Eve fall into sin, so that mankind would not turn away from God."
The second monk, whose heart was full of mercy, replied:
“I would keep you from turning away from God, which brought about your eternal damnation.”
The third monk was the simplest of the three. Instead of answering, he fell to his knees, crossed himself and prayed:
“Lord, spare me the temptation of what might or might not have been.”
Thereupon the devil screeched and disappeared in convulsions of pain. Stunned, the first two monks turned to the third:
"Brother, why did you answer him like that?"
The monk explained.
“First, we must never converse with the enemy. Second, no one in the world has the power to change the past. Third, the devil has no interest in helping us, but in imprisoning us in the past so that we ignore the present.
- Why?
"Because the present is the only time when, with God's mercy, we can cooperate with Him."
The devil's strategy, the one that imprisons most men and prevents them from living in the present in unity with God, is to obsess them with "what might have been."
Leave the past in the hands of God's mercy and leave the future in the hands of His providence. Only the present is in our hands as well as in those of God.
(From the Apophthegms of the Ancients.)
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PASADO, PRESENTE Y FUTURO........
El diablo se apareció un día a tres monjes y les hizo a cada uno la misma pregunta:
"Si te diera el poder de cambiar algo en el pasado, ¿qué cambiarías?"
El primer monje respondió ojo por ojo, con el ardor de los apóstoles celosos:
“No permitiría que permitieran que Adán y Eva cayesen en pecado, para que la humanidad no se apartara de Dios”.
El segundo monje, cuyo corazón estaba lleno de misericordia, respondió:
“Yo evitaría que te alejaras de Dios, lo que provocó tu condenación eterna”.
El tercer monje era el más simple de los tres. En lugar de responder, cayó de rodillas, se santiguó y rezó:
“Señor, ahórrame la tentación de lo que podría o no haber sido”.
Entonces el diablo chilló y desapareció en convulsiones de dolor. Atónitos, los dos primeros monjes se volvieron hacia el tercero:
"Hermano, ¿por qué le respondiste así?"
explicó el monje.
“Primero, nunca debemos conversar con el enemigo. Segundo, nadie en el mundo tiene el poder de cambiar el pasado. Tercero, el diablo no tiene interés en ayudarnos, sino en aprisionarnos en el pasado para que ignoremos el presente.
- ¿Por qué?
“Porque el presente es el único momento en que, con la misericordia de Dios, podemos cooperar con Él”.
La estrategia del diablo, la que aprisiona a la mayoría de los hombres y les impide vivir el presente en unidad con Dios, es obsesionarlos con "lo que podría haber sido".
Deja el pasado en manos de la misericordia de Dios y deja el futuro en manos de su providencia. Sólo el presente está tanto en nuestras manos como en las de Dios.
(De los Apotegmas de los Antiguos.)
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BENEDICTION DU PADRE PIO:
Comment commencer la prière ?
Commencer
Pour commencer, il faut commencer : il n’y a pas d’autre méthode !
C’est comme la vie : tout est dans le commencement.
C’est comme le monde : tout est « dans le principe ».
Tout l’amour de ceux qui s’aiment est dans le commencement de l’amour, quand on ne sait pas encore qu’on aime. Ce principe même de l’être et de l’existence nous échappe. La vie commence en nous avant que nous ayons nous-mêmes commencé. Elle commence, et nous la rejoignons. L’amour naît et nous lui consentons.
La prière, en son commencement, est essentiellement un consentement. Dieu dit : « que la lumière soit ! » et la lumière a consenti à être. L’être est obéissance à l’appel. L’être est Oui ; l’amour est Oui ; la prière est Oui. En effet, c’est Dieu qui a l’initiative, et de l’être, et de l’amour, et de la vie. À nous appartient la réponse libre.
Les bonnes habitudes
Une des façons dont nous commençons à prier est, reconnaissons-le, l’habitude, la bonne habitude que nous avons de dire nos prières chaque jour, à heure régulière. Depuis l’enfance, grâce à nos parents, à notre mère surtout, nous avons pris l’habitude de prier.
Nous utilisons les livres de prière de l’Église, les psaumes, ou des prières que nous improvisons d’un cœur sincère. Nous avons toujours prié, disons-nous, et nous ne remettons pas cela en question.
La prière fait partie de la culture biblique, et, du reste, de la culture universelle : les hommes, dans toutes les civilisations, ont toujours prié. La prière est une activité naturelle : nous nous y mettons sans réfléchir. C’est une forme d’obéissance, comme un enfant obéit facilement à ses parents.
La contrainte
Certains, pourtant, ne prient jamais, ont perdu l’habitude de la prière, ne prient plus, pour une raison ou une autre : paresse, sur occupation, scepticisme… Comme le dit saint Jean Cassien dans ses Conférences, le Seigneur vient au secours de ces personnes et, permettant une circonstance quelquefois douloureuse, Il suggère à l’homme de se livrer à la prière.
Il y a des personnes qui ont découvert, ou redécouvert la prière, parce que leur enfant était malade, parce que leur travail était menacé, parce qu’une personne leur était hostile, ou encore parce qu’elles souffraient dans leur corps ou dans leur âme. Quand il pense à la mort, l’homme tend à prier. Souvent, la contrainte nous remet sur la voie, et nous crions vers Dieu, comme le fait David en son psaume : « Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi ! »
Cette situation également nous ouvre à l’obéissance : obéissance, en grec ou en roumain, veut dire écoute. Dans l’épreuve, l’homme écoute la suggestion que lui fait l’Esprit de crier vers son Seigneur, quelquefois de crier avec désespoir, comme l’exprime un grand nombre de psaumes ; et le Seigneur est l’Espoir des désespérés.
L’appel
Plus subtilement, il arrive que l’homme sente en son cœur un appel à la prière. L’Esprit saint, qui n’abandonne pas l’homme à une vie inférieure mais toujours veut le conduire à la connaissance du Fils de Dieu et par celui-ci à la connaissance du Père céleste, suggère au cœur de l’homme de se tourner vers le Seigneur. Rarement, nous prions le saint Esprit lui-même : mais Celui-ci nous invite à nous tourner vers le Fils ou vers le Père, ou encore de nous adresser à la Mère de Dieu ou à un saint qui nous est familier. L’homme sent dans son cœur comme une voix, comme une suggestion, comme une invitation extrêmement douce et amicale, une inspiration qui ne force pas et qui invite. Ici encore, la lecture de saint Jean Cassien est très utile. Ce saint Père dit que l’Esprit éveille ainsi la liberté de prier. La réponse à cet appel entendu ou ressenti dans le cœur s’appelle obéissance – obéissance spirituelle, obéissance à l’Esprit.
L’esprit de prière
Enfin, l’Esprit saint donne à l’homme de demeurer dans l’esprit de la prière, c’est-à-dire, non seulement un état de prière, expression un peu statique, mais plus exactement la grâce de la prière.
On peut l’appeler esprit de prière ou grâce de prière parce que c’est une merveilleuse facilité. Or, la grâce se manifeste comme facilité. Commencer est alors facile ; et facile est de continuer !
C’est le cas où notre liberté est complètement libérée et où prier notre Dieu, pour le remercier ou pour le supplier, est un vrai bonheur. L’esprit de prière est ressenti comme un état naturel, comme l’état dans lequel nous nous sentons le plus nous-mêmes : je prie donc je suis !
Comment cela se fait-il ? – c’est que l’état de dialogue avec Dieu est l’état naturel à l’homme, comme l’a souvent dit Père Dumitru Stàniloae ; c’est celui qu’il a connu au Paradis ; c’est la familiarité d’un fils avec son père ; c’est une amitié divino humaine. Et nous ne désirons rien d’autre que de demeurer dans ce bonheur qui nous est naturel.
Commencer la prière, et la continuer, ne nous demande alors aucun effort, et nous n’avons besoin d’aucune contrainte pour nous y livrer. C’est plus qu’une habitude un peu superficielle : c’est un état naturel, et cet état, s’il se prolonge et s’approfondit, rejoint l’allégresse des anges et des saints, et il se prolonge dans la vie sans fin.
Fête de la nativité de la Bienheureuse Vierge Marie
Aie pitié de moi, pécheur, et viens à mon aide, ô ma Dame. Ta glorieuse naissance de la race d’Abraham, de la tribu de Juda, de la souche de David, n’a-t-elle pas apporté la joie au monde entier ? Qu’elle me remplisse aussi de joie et me purifie de tout péché.
Tradition fondant la Fête de la Nativité de Marie:
Depuis le concile d’Ephèse en 431, le culte marial s’est développé dans l’église malgré l’absence de référence scripturaire à la vie de la Sainte Vierge . La fête de sa nativité, en particulier, est particulièrement célébrée.
S’il y a bien une fête dont les églises occidentales et orientales sont d’accord sur la date… c’est celle de la Nativité de la Vierge. Et même si les textes ne sont pas très nombreux sur la vie de la Sainte Vierge, on ne dénombre pas moins de 13 fêtes mariales tout au long de l’année liturgique. Les plus importantes sont la Présentation au temple le 2 février, l’Annonciationle 25 mars, l’Assomptionle 15 août, et la Nativité le 8 septembre.
Cette année 2017, le 8 septembre tombe un vendredi.
C’est l’une des fêtes les plus anciennes de l’Église, en particulier en Orient. Elle figure au calendrier liturgique sans revêtir maintenant la solennité qui était la sienne à ses origines. Depuis Vatican II, trois dates ont été décrétée solennités : le 1erjanvier, le 15 août et le 8 décembre.
L’origine de la Nativité
On ne connaît ni le lieu ni de la date de naissance de la Vierge Marie. Mais depuis le début du Ve siècle, on vénère près de la piscine de Bethesda, porte des Lions, à Jérusalem, le lieu où elle serait née. En effet, la tradition orientale y fixe la maison d’Anne et Joachim, parents de Marie, au niveau de l’église Sainte-Anne de Jérusalem dont la dédicace a eu lieu un 8 septembre. La fête de la nativité de Marie est l’occasion de célébrer celle qui a eu le courage de dire oui, sans conditions, à Dieu.
Les traditions de la Nativité
Dans certaines régions françaises comme la Corse, le 8 septembre prend un relief particulier. Dans l’île de beauté, où la majorité des églises sont dédiées à la Vierge, le 15 août est déjà l’équivalent d’une fête nationale, mais le 8 septembre est aussi fêté avec beaucoup d’éclat. A Lyon, on célèbre le vœu des échevins fait en 1643, qui avaient promis de monter à Fourvière chaque 8 septembre pour offrir au sanctuaire, au cours d’une messe, un écu d’or et sept livres de cire blanche. Chaque année, une messe réunit le maire de Lyon, les élus et de nombreux lyonnais. L’archevêque, depuis le balcon de la Basilique, bénit la ville, rappelant ainsi la consécration de la ville à la Vierge Marie.
(Source Aleteia)
Le 8 septembre,
l’Eglise célèbre laNativité de la Vierge Marie
Ci-après les lectures de la messe de ce jour
« Celle qui doit enfanter » (Mi 5, 1-4a)
Lecteur: Lecture du livre de Michée, bareckhmor...R: Gloire au Dieu du Prophète et que sa prière soit avec nous! Amîn.
Parole du Seigneur,
Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, à l’aube des siècles.
Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d’Israël.
Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s’étendra jusqu’aux extrémités de la terre, et lui-même, il sera la paix !
Bareckhmor...R: Nous rendons grâces à Dieu !
« L’ainé d’une multitude de frères » (Rm 8, 28,30)
Lecteur: Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains, bareckhmor.
R: Gloire au Dieu de l'Apôtre et que sa prière soit avec nous! Amîn.
Frères,
nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour.
Ceux que, d’avance, il connaissait, il les a aussi destinés d’avance à être configurés à l’image de son Fils, pour que ce Fils soit le premier-né d’une multitude de frères.
Ceux qu’il avait destinés d’avance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a rendus justes, il leur a donné sa gloire.
Bareckhmor...R: Nous rendons grâces à Dieu !
Acclamation:
Alléluia. Alléluia. Célébrons la naissance de la Vierge Marie : en elle, le rameau de Jessé a fleuri, par elle, Dieu, notre Dieu, nous bénit. Alléluia.
Evangile :
« Elle mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus » (Mt 1, 1-16.18-23)
Le célébrant: Commencement de l’évangile de Notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu...R: ...
Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ (ou Messie).
Voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s’accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Le célébrant: La paix à vous tous R: Nous faisons mémoire des...
Une apparition à côté de Valence, fêtée le 8 septembre…
Le sanctuaire de Notre-Dame de Fresneau, à Marsanne, près de Valence (France) existait depuis le Moyen Âge sous le vocable de « Notre Dame de Consolation ».
L’amour des Marsannais pour la Vierge Marie trouvera un nouvel élan lorsque la Vierge interviendra en faveur d’une jeune aveugle orpheline de mère, fille d’un tailleur de pierre âgé. Elle lui obtiendra guérison en échange de l’édification d’un oratoire : « Je veux qu’ici même, au creux de ce vallon, le peuple que j’aime vienne en procession. Et qu’une chapelle bâtie en ce lieu, aux hommes rappelle qu’il faut prier Dieu. »
L’attachement du peuple chrétien se renforcera à la suite du miracle, mais il franchira un nouveau seuil lorsque les Marsannais obtiendront – avec les encouragements du Curé d’Ars – le couronnement de Notre Dame de Fresneau par Pie IX en 1855.
L’évêque actuel du diocèse, Monseigneur Jean-Christophe Lagleize, a initié un renouveau avec la restauration du petit sanctuaire dont l’autel a reçu les reliques des saints François et Jacinthe, établissant ainsi un lien spirituel avec Notre Dame de Fatima dont nous fêtons le centenaire cette année.
Uma aparição ao lado de Valência, comemorado em 8 de setembro ...
O santuário de Nossa Senhora de Fresneau, em Marsanne, perto de Valência (França), existiu desde a Idade Média sob o título de "Nossa Senhora da Consolação".
O amor dos Marsannese pela Virgem Maria encontrará um novo ímpeto quando a Virgem intervir a favor de uma mãe cega e cega, filha de um antigo criador de pedra. Ela o fará curar em troca da construção de um oratório: "Quero isso aqui, na cavidade deste vale, as pessoas que eu amo são procissões. E que uma capela construída neste lugar, os homens nos fazem lembrar que devemos orar a Deus. "
O apego do povo cristão foi fortalecido como resultado do milagre, mas atravessou um novo limite quando o Marsannais obteve a coroação de Notre Dame de Fresneau por Pio IX em 1855 com o encorajamento do Curé d'Ars.
O atual bispo da diocese, Monsenhor Jean-Christophe Lagleize, iniciou uma renovação com a restauração do pequeno santuário, cujo altar recebeu as relíquias dos santos Francisco e Jacinta, estabelecendo assim uma conexão espiritual com Nossa Senhora de Fátima o centenário deste ano.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Envoyés...
Ce n'est qu'en se rendant proche d’autrui à la manière de Jésus de Nazareth et de ses “envoyés” que la Parole s’ajustera aux destinataires
Source : Publié lepar Michel Durand pour "En Manque d'Eglise"
Je regarde mon vécu depuis les années 50 - vaste révision de vie - et je me dis qu’il y a réellement une constante : le désir de vivre foncièrement dans le siècle avec l’objectif de rendre l’Église, l’Évangile aimable. Digne d’intérêt, universellement.
En ces temps, tout en reconnaissant les réussites missionnaires, je suis plutôt sensible aux erreurs que j’ai pu commettre. Dans cette ligne, l’homélie de Saint Grégoire àl’office des lecturesde ce matin, me parle bien : « en parlant, je me frappe moi-même : je ne pratique pas la prédication comme je le devrais ; et lorsque cette prédication est suffisante, ma vie ne concorde pas avec ma parole.Je ne nie pas ma culpabilité, je vois ma torpeur et ma négligence. Peut-être que de reconnaître ma faute m'obtiendra le pardon auprès du juge miséricordieux ? »
Être dans le monde pour ouvrir devant tous la Parole de Dieu, la Bonne Nouvelle du Christ, est bien ce qui fut toujours mon désir. Mais, ai-je vraiment réussi ? La méditation de ce mois d’août à Limonest-Saint-André, me rappela souvent qu’en fait, il n’est pas question de faire ce que nous voulons (réaliser nos projets) mais d’agir selon la volonté de Dieu. « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne » (Lc 22,42).
« En nous faisant connaître la grandeur de Dieu, exprime Antoine Chevrier, l’Esprit saint nous fait voir par là notre petitesse, notre néant, ces deux extrêmes : l’être et le néant, la grandeur et la petitesse, le Créateur et la créature ». Vivants parmi d’autres êtres vivants, animaux, végétaux, nous les humains, tous créés, « nous vivons (aussi) sous le regard de Dieu ; en sa présence, explique Yves Musset, on évite le péché qui lui déplait ; on cherche au contraire à lui plaire et à faire sa volonté en toutes choses. Telle est la « crainte de Dieu au sens où en parle le Père Chevrier… celle dont il est dit qu’elle est le commencement de la sagesse ». « Le savoir commence avec la crainte du Seigneur ! » (Pr 1,7).
« Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repent pas de nous avoir créés » (Laudato si’ 13).
Christoph Theobald, dans leCourage de penser l’avenir,à mon avis, développe en ce sens sa pensée.Voir ici.
Je souhaite, en cette période de regard sur la création, en recopier diverses pages. Certes, je dois l’avouer, je ne comprends pas toujours ce qu’écritChristoph Theobald. Il m’arrive de perdre le fil de ses idées ; mais, dans l’ensemble, cela ne va pas trop mal, alors je continue à lire, relire. Et des clartés s’éveillent.
Vivre dans le siècle, se rendre proche des humains, porter avec tous le souci de la terre.
p. 436-437 : Dans un discernement plus affiné de la situation diasporique de l'Église, on a donc intérêt à s'inspirer non seulement de la concentration christologique de l'apôtre Paul, mais aussi de la pédagogie initiatique des évangiles et de leur manière de faire valoir une pluralité de figures de « foi », de « peu de foi » et de « non foi » : à côté des adversaires de Jésus, on trouve une multitude de sympathisants, crédités par lui d'une « foi qui sauve », sans qu'ils se mettent à sa suite, mais aussi, dans leur étonnante diversité, ses disciples et « apôtres », d'ailleurs plus ou moins critiqués (selon les évangiles) pour leurs incompréhensions, leurs abandons et leurs trahisons. Dans une perspective théologique, cette cartographie néotestamentaire de la « foi » permet d’éclairer celles de nos sociologues, de distinguer par exemple à côté d’une multitude d'adversaires ou d'autrement-croyants, religieux ou non, différents types de « chrétiens », adhérents d'un christianisme de valeurs ou d'un christianisme esthétique attaché à son patrimoine, pratiquants de toutes sortes.
L'interrogation théologique que soulève cette situation de plus en plus complexe doit recourir aux forces du mal et à la capacité de refus des hommes pour faire comprendre la situation diasporique. Mais si elle y recourt trop rapidement, allant jusqu'à justifier ainsi - au moins tacitement - l'exculturation du christianisme comme étant constitutive de sa théologie de la justification, il faut alors rappeler que le mal et le refus se déclarent - d'abord - parmi les disciples eux-mêmes et au sein de l'Église (voir LG, 8 § 3), que « l'incorporation à l'Église n'assure pas le salut pour celui qui, faute de persévérer dans la charité reste bien “de corps” dans l'Église, mais non “de coeur” (saint Augustin) » et que « la grandeur de la condition (des chrétiens) doit être rapportée […] » non à une grâce supérieure mais « à une grâce particulière du Christ [particulari gratiae Christi].» (LG, 14 § 2) impliquant le devoir de mission (LG, 17) et la tentative de rendre l'Evangile du Règne de Dieu effectivement « recevable ». L'interprétation théologique de la situation actuelle de l'Église peut aussi débuter par un examen honnête de « l'adaptation de l'Évangile à la compréhension de tous et aux exigences des sages » et de la capacité d'apprentissage de l'Église que cet ajustement continuel nécessite (GS, 44 § 2), considérant l'exculturation de la foi et de l’Église comme un handicap missionnaire de premier plan. Il ne faut pas oublier que le nécessaire travail en faveur de la « recevabilité» de l'Évangile du Règne de Dieu dans tel ou tel contexte, voire de celle du Christ Jésus en personne, ne garantit nullement sa réception effective qui, comme le refus ou la tiédeur, relève du mystère du « cœur » humain, de ses résistances et de ses disponibilités, toujours socialement et culturellement marquées, à « sortir » de lui-même (voir EG, 1).
Un discernement théologique affiné de la situation diasporique du christianisme et de l'Église au sein de nos sociétés européennes ne peut donc se contenter d'une approche trop globale ou de déclarations de principes. Ce n'est qu'en se rendant effectivement proche d'autrui, de tel groupe humain, des différentes élites d’une société, de tel courant de pensée, etc. - et cela à la manière de Jésus de Nazareth et de ses « envoyés » qui se perçoivent comme déjà précédés par ce qu'ils annoncent (voir Le 10, 1-24) - que le diagnostic peut s'ajuster aux destinataires et simultanément introduire celui qui l'élabore dans un processus d'apprentissage et de conversion.
L'EGLISE, COMMENT LA DEFINIR ?....
Pour les ascètes, l'Église se comprend d'abord comme l'«arche du salut».
Pour les missionnaires, l'Église est vécue comme le « Corps du Christ ».
Tandis que, pour les spirituels, l'Église s'expérimente d'abord comme le «Temple de l'Esprit Saint ».
Ces trois types de piété chrétienne orthodoxe et ces trois ecclésiologies s'expriment également dans leur rapport au monde, dans leurs pratiques, dans leurs styles. Paul Evdokimov écrivait dans son «Message aux Églises» en 1950 :
Le roi Midas transformait tout ce qu'il touchait en or. Un chrétien par son attitude intérieure peut rendre toutes choses légères, les transformer en icônes, images de leur vérité. Le style, une fois devenu authentiquement catégorie spirituelle, agira à lui seul plus efficacement que les sermons.
Plutôt que de chercher des différences confessionnelles structurelles et indépassables entre chrétiens de différentes appartenances, comme on le fait parfois entre papo-césaristes ou césaro-papistes, on prendra l'exemple de la doctrine chrétienne orthodoxe de la paix et de la guerre pour montrer que les différences entre les chrétiens sont plus de l'ordre du contexte géo-historique et du niveau de conscience anthropologique que de la théologie confessionnelle.
Les fruits de ces différents types de conscience spirituelle peuvent être très différents.
On peut considérer que, selon les contextes (société traditionnelle / société moderne ; ville / campagne), les périodes (avant le conflit, pendant le conflit, après le conflit) et les profils spirituels, il existe trois rapports fondamentaux à la violence.
Ces trois rapports peuvent être; tous trois à la fois légitimes et complémentaires s'ils aboutissent à faire progresser la paix et donc, dans une perspective religieuse, à faire advenir le rayonnement divin (shalom) et l'harmonie cosmique.
Pour les «ascètes», le combat contre le mal est nécessaire. On peut donc avoir recours à la violence physique. Car la lutte contre les passions réclame un engagement total de l'âme et du corps tournés vers l'Esprit.
Saint Silouane de l'Athos répétait les paroles du Christ : « Etroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent» (Matt., 7, 1454).
Les ascètes savent, qui plus est, que le mal est une réalité angélique disposant d'une conscience de soi. Leur combat contre le malin se mène avec des armes différentes s'il s'agit d'une période de suggestion de la tentation ou d'emprise totale.
Pour les «missionnaires», le combat contre le mal ne peut être vécu seulement au plan individuel. C'est pourquoi l'institution ecclésiale peut soutenir une guerre défensive.
L'Église Orthodoxe dispose même d'un rituel de bénédiction des armes. Mais la guerre est toujours un mal, c'est pourquoi elle est strictement interdite aux prêtres par les canons. Et si l'Église Orthodoxe a refusé de s'opposer par la force aux Tatars au XIIIe siècle, saint Serge de Radonège a donné sa bénédiction à Dimitri Donskoï.
Pour les «spirituels» enfin, la violence n'est vaincue que si on accepte de prendre sur soi les agressions, c'est-à-dire de saisir sa part de responsabilité dans le déchaînement de la violence.
Cette prise sur soi de la violence, dont les saints princes Boris et Gleb furent les exemples dans la Rus' médiévale, s'apparente à la recommandation de se « tenir contre » le mal de saint Paul.
Le refus de toute violence au nom du Christ est possible grâce au pouvoir de la liberté, de la vérité. Cette prise sur soi revêt différentes formes selon les contextes. Certains exégètes considèrent que l'expérience de tendre sa joue gauche à celui qui a frappé la joue droite, loin d'être une forme de faiblesse, peut être considérée comme une forme d'humour et de dérision à l'égard de l'expression d'une pseudo-puissance.
Le pardon est la capacité à rétablir la paix par effacement de tout ressentiment.
Le martyre signifie le témoignage de sa foi, la vision de Dieu expérimentée par Etienne telle qu'elle est rapportée par les Actes des Apôtres.
Le pouvoir du glaive dans la doctrine chrétienne est donc d'ordre spirituel.Il est la capacité à discerner entre le vrai et le faux et à trancher entre le juste et l'injuste.
Ainsi pour l'orthodoxie chrétienne la paix est une expérience d'harmonie et de confiance qui se reçoit du Christ. Elle demande un combat intérieur de transfiguration du mal par la vérité, elle implique un engagement collectif pour le triomphe de la justice et de la réconciliation, et elle se traduit par une prise sur soi de la violence par participation à l'œuvre eschatologique de Jésus-Christ.
Antoine Arjakovsky
Qu'est-ce que l'orthodoxie
Saints Joachim et Anne
et Saint Julien l'ermite
le 9 SEPTEMBRE:
Ce Vendredi 9 septembre, c est la commémoration du dukhrono des Saints Joachim et Anne, parents de la Très Sainte Vierge Marie dont nous célébrions hier la Nativité, conformament au calendrier liturgique de nos Eglises Syro-Orthodoxes .
Mor Yuyakim et Morth Hannah (Deena) sont tous les deux descendants du roi David, en plus Sainte Anne descendait de la tribu sacerdotale de Lévi et d'Aaron.
Tous deux étaient très pieux et craignant Dieu.
Les textes apocryphes et la tradition de l'Église nous indiquent que Morth Hannah (dont le nom, en Hébreux, signifie bénie) était stérile et , vu son âge avancé, ne pouvait pas espérer avoir d'enfant.
Pourtant, espérant contre toute espérance, les deux époux prièrent et jeûnèrent avec persévérance pour obtenir la grâce d'avoir un enfant, faisant le vœu que cet enfant serait offert à Dieu.
Un ange apparu à Sainte Hannah et lui dit: "Dieu a vu vos larmes. Le fruit de votre utérus sera appelé "bienheureux" dans le monde entier. "
Saint Joachim eut également reçu une confirmation similaire.
C'est ainsi que Dieu les a effectivement bénis en leur confiant un enfant, qu'ils appelèrent "Mariam" (Marie).
Ainsi Sainte Marie naquit de parents âgés et, à l'âge de 3 ans, conformément à leur vœux, fut offerte au temple .
Cet événement est lui aussi célébré une fois par an par notre calendrier liturgique syro-orthodoxe, le 21 novembre .
Après avoir offert la petite Mariam au temple, Joachim mourut et fut enterré à Jérusalem.
Bientôt, Hannah mourut aussi et fut inhumée auprès de son mari.
La prière du livre des Offices Liturgiques quotidiens (Sh'himo) au vendredi matin nous fait dire: "Lorsque Marie devint orpheline au décès de ses parents, elle fut laissée aux prêtres afin qu'ils s'occupent d'elle. Selon le commandement de Moïse, Ils l'emmenèrent à Jérusalem .
La Sainte Impératrice Helena construisit une église sur la tombe de Saint Joachim et Sainte Anne. Au neuvième siècle, cette église fut ensuite prise en charge et transformée par les Musulmans en une "madrassa" (école islamique) .
PRIERE AUX SAINTS JOACHIM ET ANNE :
Célébrant, Seigneur, la mémoire de Voss justes aïeux, * par leurs prières, * nous Vous en supplions, sauvez nos âmes !
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amî
Par ta nativité, ô Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu le Verbe Incarné, * la joie fut révélée à tout l'univers, * car de toi s'est levé le Soleil de justice, le Christ notre Dieu * qui, nous délivrant de la malédiction, nous a valu la bénédiction * et, terrassant la mort, nous a fait don de l'éternelle vie.
Ô Mor Yuyakim et Morth Hannah, intercedez pour nous devant le Trône de la grâce de Dieu !Amîn.
======================================= Ce samedi 9 septembre, c'est aussi la commémoration du dukhrono de saint Julien l'ermite
conformément au calendrier liturgique des Eglises Syro-Orthodoxes.
Mor Youlyané Ounwoyo également connu sous le nom Mor Elian, il était originaire d'Emesa (Dont le nom moderne est aujourd'hui "Homs" en Syrie).
La tradition de l'Eglise nous affirme qu'il fut professeur de Saint-Ephrem le Syrien.
Comme beaucoup de Chrétiens d'Orient qui sont nos contemporains, devant la persécution, il refusa de renoncer au Christ et, de ce fait fut assassiné par son propre père qui était officier romain.
C'est ainsi que Mor Youlyané reçut la couronne du martyre.
Un monastère a été construit en son honneur au cinquième siècle, malheureusement, il a été récemment détruit par les terroristes d'ISIS en 2015.
Ô Mor Youlyané Ounwoyo! Plaidez notre cause devant le trône de la grâce de Dieu! Amîn.
Chers parents,en la Fête des Saints Joachim et Anne, Parents de la Très Sainte Vierge Marie, voici 9 conseils afin de préparer vos enfants à mener le « combat spirituel » en cette vie.Dear parents,in the Feast of Saints Joachim and Anne, Parents of the Blessed Virgin Mary,here are 9 tips to prepare your children to lead the "spiritual fight" in this life.Prezados pais,na festa dos santos Joaquim e Anne, pais da Santíssima Virgem Maria,aqui estão 9 dicas para preparar seus filhos para liderar a "luta espiritual" nesta vida
Frères et sœurs, il est un redoutable adversaire qui rôde comme un lion rugissant cherchant à dévorer toute une génération (1 Pierre 5:8) et nos enfants ne sont pas à l’abri.
Pourtant, nous ne devons jamais vivre dans la peur, car nous avons(Si nous ne démissionnons pas du service de l’autorité parentale)les moyens de les aider à tenir ferme dans le combat spirituel grâce à la Sainte Bible, ce Livre en lequel nous nous regardons comme dans un miroir pour vérifier la justesse de nos comportements.Brothers and sisters, he is a formidable adversary who roams like a roaring lion seeking to devour a whole generation (1 Peter 5: 8) and our children are not safe.
Yet we must never live in fear, for we have (if we do not resign from the service of parental authority) the means to help them stand firm in the spiritual struggle through the Holy Bible, we look at ourselves as in a mirror to check the accuracy of our behavior.Irmãos e irmãs, ele é um adversário formidável que vagou como um leão rugindo buscando devorar uma geração inteira (1 Pedro 5: 8) e nossos filhos não estão seguros.
No entanto, nunca devemos viver com medo, pois temos (se não renunciamos ao serviço da autoridade parental) os meios para ajudá-los a manterem-se firmes na luta espiritual através da Bíblia Sagrada, Nós nos olhamos como um espelho para verificar a precisão de nosso comportamento.
La Parole de Dieu nous exhorte en effet à instruire l’enfant selon la voie qu’il doit suivre (Proverbes 22:6).
Cela requiert une certaine volonté de la part des parents car il ne suffit pas de dire, il faut encore avoir une vie cohérente avec ce que nous enseignons de faire…Un Père une Mère ne pourront être des aveugles conducteurs d’aveugles…
Parents, vous devez être pour vos enfants ce « sel de la terre, cette lumière » dont ils ont besoin pour, à travers votre exemplarité et votre humilité se construire eux-mêmes:
Fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante (Ephésiens 6:10).
Il est nécessaire d’apprendre à nos enfants ce que signifie « être fort dans le Seigneur », à se confier en Dieu et non pas sur leur seules forces humaines.
Afin de pouvoir transmettre ce puissant message à leurs enfants, les parents doivent donner l’exemple en remettant toutes leurs actions à l’amour provident de leur Créateur.
The Word of God exhorts us to instruct the child according to the way he should follow (Proverbs 22: 6).
This requires a certain will on the part of the parents because it is not enough to say, we must still have a life coherent with what we teach to do ... A Father a Mother can not be blind drivers of blind ...
Parents, you must be for your children that "salt of the earth, that light" they need to, through your exemplarity and your humility build themselves:
1. Strengthen yourself in the Lord, and in His all-powerful strength (Ephesians 6:10).
It is necessary to teach our children what it means to be strong in the Lord, to confide in God and not only their human strengths.
In order to transmit this powerful message to their children, parents must set an example by putting all their actions into the provident love of their Creator.
A Palavra de Deus nos exorta a instruir o filho de acordo com o caminho que ele deveria seguir (Provérbios 22: 6).
Isso requer uma certa vontade por parte dos pais, porque não basta dizer, ainda devemos ter uma vida coerente com o que ensinamos a fazer ... Um pai e uma mãe não podem ser controladores cegos do cego ...
Pais, você deve ser para seus filhos que "o sal da terra, essa luz" que eles precisam, através da sua exemplaridade e sua humildade se construam:
1. Fortalecer-se no Senhor, e em Sua força poderosa (Efésios 6:10).
É necessário ensinar aos nossos filhos o que significa ser forte no Senhor, confiar em Deus e não apenas suas forças humanas.
Para transmitir esta poderosa mensagem aos seus filhos, os pais devem dar um exemplo colocando todas as suas ações no amor providente de seu Criador.
Revêtez-vous des armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté l’épreuve (Ephésiens 6:13).
L’apôtre Paul insiste sur le fait que nous devons utiliser toutes les armes que Dieu met à notre disposition : La prière, les Sacrements, les Œuvres de miséricorde...
Nous ne pouvons empêcher que des jours difficiles arrivent, mais nous sommes appelés à tenir ferme et les surmonter grâce à la force du Saint Esprit que le Christ Tête de l’Eglise nous communique si nous nous appuyons sur Lui comme étant notre Rocher dans la tempête induite par nos passions désordonnées et celles d’autrui. Il en est de même pour nos enfants.
2. Put on the weapons of God, that you may be able to resist in the evil day, and stand firm after you have overcome the test (Ephesians 6:13).
The Apostle Paul insists that we must use all the weapons that God places at our disposal: Prayer, the Sacraments, the Works of Mercy ...
We can not prevent difficult days from coming but we are called to stand firm and overcome them with the strength of the Holy Spirit that Christ the Head of the Church communicates to us if we rely upon Him as our Rock in the storm induced by our disordered passions and those of others. It is the same for our children.
2. Coloque as armas de Deus, para que você possa resistir no dia do mal e permanecer firme depois de ter superado a prova (Efésios 6:13).
O apóstolo Paulo insiste em que devemos usar todas as armas que Deus coloca à nossa disposição: a oração, os sacramentos, as obras da misericórdia ...
Não podemos impedir que venha os dias difíceis, mas somos chamados a permanecer firmes e superá-los com a força do Espírito Santo que Cristo, o Cabeça da Igreja, nos comunica se confiarmos nEle como nossa Rocha na tempestade induzida por nossas paixões desordenadas e as de outros. É o mesmo para nossos filhos.
Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture (Ephésiens 6:14).
Afin de préparer nos enfants pour le combat, ils doivent demeurer dans la vérité ; une vérité qui parle de l’amour bienveillant de Dieu pour Sa créature humaine, du Dieu Vivant qui nous révèle ce que chacun d’entre nous est pour Lui dans le Christ notre Seigneur. En tant que parents, il est de votre ressort, à la suite de l’Annonce Apostolique de vos Evêques et de vos prêtres, de confesser la vérité non seulement en parole mais par la véracité de votre vie, de, en vous assurant que leur reins soient ceints dans la vérité afin qu’ils puissent tenir fermes dans le mauvais jour.
3. Hold fast therefore: have your beliefs for your loins (Ephesians 6:14).
In order to prepare our children for battle, they must remain in the truth; a truth that speaks of God's benevolent love for His human creature, the living God who reveals to us what each one of us is to Him in Christ our Lord. As parents, it is your responsibility, following the Apostolic Annunciation of your Bishops and priests, to confess the truth not only in word but in the truth of your life, by making sure that their loins are girded in the truth so that they may stand firm in the evil day.
3. Mantenha-se rápido, portanto: tenha suas crenças para seus lombos (Efésios 6:14).
Para preparar nossos filhos para a batalha, eles devem permanecer na verdade; uma verdade que fala do amor benevolente de Deus por Sua criatura humana, o Deus vivo que nos revela o que cada um de nós é para Ele em Cristo, nosso Senhor. Como pais, é sua responsabilidade, seguindo a Anunciação Apostólica de seus Bispos e sacerdotes, confessar a verdade não só em palavras, mas na verdade de sua vida, certificando-se de que elas Os lombos estão cingidos na verdade para que eles permaneçam firmes no dia do mal.
Tel un soldat qui revêt une cuirasse pour protéger ses organes vitaux, les soldats de Dieu doivent revêtir la cuirasse de la justice afin de protéger leurs organes spirituels des cultures (famille brisées, intimidations…) qui s’opposent aux principes de la Loi Naturelle confirmée et fécondée par les préceptes bibliques.
Nous devons ainsi aider nos enfants à comprendre d’où vient leur justice, et les aider à être sûrs de la miséricorde de Dieu envers ses « enfants bien-aimés ».
4. Put on the breastplate of righteousness (Ephesians 6:14).
Like a soldier who protects his vital organs, the soldiers of God must put on the armor of justice in order to protect their spiritual organs from cultures (broken families, intimidations, etc.) that are opposed to the principles of the Confirmed Natural Law and fertilized by the biblical precepts.
We must help our children understand where their justice comes from, and help them to be sure of God's mercy toward his "beloved children."
4. Coloque o peitoral da justiça (Efésios 6:14).
Como um soldado que protege seus órgãos vitais, os soldados de Deus devem vestir a armadura da justiça para proteger seus órgãos espirituais das culturas (famílias quebradas, intimidações, etc.) que se opõem aos princípios da Lei Natural Confirmada e fertilizados pelos preceitos bíblicos.
Devemos ajudar nossos filhos a entender de onde vem a sua justiça e ajudá-los a ter certeza da misericórdia de Deus em relação a seus "filhos amados".
Mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix (Ephésiens 6:15)
La paix est une arme puissante. Le Christ « Prince de la paix » est venu pour apporter une paix différente à la fausse paix que propose le monde. À l’image des chaussures que portent un soldat, la paix de Christ nous permet de grimper les montagnes et de parcourir les vallées. Il est donc essentiel de présenter le Prince de paix à nos enfants afin de les développer pour le combat spirituel.
5. Put on your feet the zeal of the Gospel of peace (Ephesians 6:15)
Peace is a powerful weapon. Christ "Prince of Peace" came to bring a different peace to the false peace that the world offers. Like the shoes a soldier wore, the peace of Christ allows us to climb the mountains and walk through the valleys. It is therefore essential to present the Prince of Peace to our children in order to develop them for spiritual warfare.
5. Coloque os pés no zelo do Evangelho da paz (Efésios 6:15)
A paz é uma arma poderosa. Cristo "Príncipe da Paz" veio trazer uma paz diferente para a falsa paz que o mundo oferece. Como os sapatos que usava um soldado, a paz de Cristo nos permite escalar as montanhas e atravessar os vales. Portanto, é essencial apresentar o Príncipe da Paz aos nossos filhos para desenvolvê-los para a guerra espiritual.
Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin (Ephésiens 6:16).
À l’instar d’un combattant qui utilise un bouclier pour se protéger des attaques de l’ennemi, nous sommes appelés à saisir et nous abriter derrière le bouclier de la foi en l’Éternel. Parents, aidez vos enfants à grandir dans la foi en les encourageant à se tourner vers le Père pour les choses qu’ils désirent. Accompagnez-les vers le trône de la grâce, invoquez Saint Michel Archange, le combattant des « Droits de Dieu », priez avec eux et laisser le Bon Berger les guider.6. Take above all the shield of faith, with which you can extinguish all the fiery traits of the evil one (Ephesians 6:16).
Like a fighter who uses a shield to protect himself from enemy attacks, we are called to grab and shelter behind the shield of faith in the Lord. Parents, help your children grow in faith by encouraging them to turn to the Father for the things they desire. Accompany them to the throne of grace, invoke Saint Michael the Archangel, the fighter of the "Rights of God", pray with them and let the Good Shepherd guide them.
6. Tome acima de todo o escudo da fé, com o qual você pode extinguir todos os traços ardentes do maligno (Efésios 6:16).
Como um lutador que usa um escudo para proteger-se dos ataques inimigos, somos chamados a agarrar e abrigar atrás do escudo da fé no Senhor. Os pais ajudam seus filhos a crescer na fé encorajando-os a recorrer ao Pai para as coisas que desejam. Acompanhe-os para o trono da graça, invoque São Miguel Arcanjo, lutador dos "Direitos de Deus", reze com eles e deixe o Bom Pastor orientá-los.
Beaucoup d’enfants sont tourmentés par des pensées mensongères qui influencent leur estime de soi. La seule façon de contrer ce problème est de leur parler de Jésus et de leur présenter la grâce du salut en Christ. Jésus a libéré les captifs…, ainsi les enfants n’ont pas à vivre sous un esprit de condamnation mais par et dans l’Esprit de Liberté qu’Il acquit aux enfants de Dieu...
7. Also take the helmet of salvation (Ephesians 6:17).
The enemy often attacks our thoughts.
Many children are tormented by lying thoughts that influence their self-esteem. The only way to counter this problem is to talk to them about Jesus and to show them the grace of salvation in Christ. Jesus liberated the captives ... so children do not have to live under a spirit of condemnation but by and in the Spirit of Freedom that He bought to the children of God ...
7. Também pegue o capacete da salvação (Efésios 6:17).
O inimigo muitas vezes ataca nossos pensamentos.
Muitas crianças são atormentadas por pensamentos mentirosos que influenciam sua auto-estima. A única maneira de contrariar esse problema é falar com eles sobre Jesus e mostrar-lhes a graça da salvação em Cristo. Jesus libertou os cativos ... para que as crianças não tenham que viver sob um espírito de condenação, mas por e no Espírito da Liberdade que Ele comprou aos filhos de Deus ...
Prenez l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu (Éphésiens 6:17).
Aucun soldat ne peut se battre sans arme, quel que soit l’armure qu’il porte.
C’est pourquoi nous avons pour arme l’épée de l’Esprit.
Pour empêcher nos enfants de flancher devant l’ennemi, nous devons leur apprendre comment, par la méditation quotidienne de l’Evangile, utiliser cette puissante épée pour se défendre des attaques de l’ennemi.8. Take the sword of the Spirit, which is the word of God (Ephesians 6:17).
No soldier can fight without a weapon, no matter what armor he wears.
That is why we have the sword of the Spirit as its weapon.
To prevent our children from sinking before the enemy, we must teach them how, through the daily meditation of the Gospel, to use this powerful sword to defend themselves from the attacks of the enemy.
8. Pegue a espada do Espírito, que é a palavra de Deus (Efésios 6:17).
Nenhum soldado pode lutar sem uma arma, independentemente da armadura que ele usa.
É por isso que temos a espada do Espírito como sua arma.
Para evitar que nossos filhos se afundem diante do inimigo, devemos ensinar-lhes como, através da meditação diária do Evangelho, usar essa poderosa espada para se defender dos ataques do inimigo.
Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications (Éphésiens 6:18).
L’Esprit Saint Lui-même, en des gémissements inénarrables nous conduit au Père et en Lui nous disons « Aboun d’bashmayo », notre Père…
Parents, réunissez vos enfants autour de vous lors de la prière en famille, qu’ils vous accompagnent pour la réception des Sacrements salvifiques de manière à ce qu’ils connaissent et sachent reconnaitre la voix de Dieu dans le tumulte des « bruits du monde » et se laissent guider par Lui afin de tenir ferme devant les ruses du malin.
Veillez donc et priez en tout temps (Luc 21:36) et apprenons à nos enfants à faire de même.
9. Pray and pray at all times by the Spirit (Ephesians 6:18).
The Holy Spirit Himself, in inexpressible groans, leads us to the Father and in Him we say "Aboun d'bashmayo", our Father ...
Prayer is a conversation with God.
Parents, gather your children around you during the prayer with your family and accompany you to the reception of the Savior Sacraments so that they know and recognize the voice of God in the tumult of the "sounds of the world" and are guided by Him to stand firm before the wiles of the evil one.
So watch and pray at all times (Luke 21:36) and teach our children to do the same.
9. Ore e reze em todo o tempo pelo Espírito (Efésios 6:18).
O próprio Espírito Santo, em gemidos inexprimíveis, nos leva ao Pai e, nele, dizemos "Aboun d'bashmayo", nosso Pai ...
A oração é uma conversa com Deus.
Pais, junte seus filhos ao seu redor durante a oração com a família e acompanhe-os para a recepção dos sacramentos salvifiques para que eles conheçam e reconheçam a voz de Deus no tumulto dos "sons do mundo" e são guiados por Ele para permanecer firme diante das ciladas do maligno.
Então observe e ore em todos os momentos (Lucas 21:36) e ensine nossos filhos a fazer o mesmo.
L'Amitié
" C'est une rare et divine chose que l'amitié.
L'amitié est le plus parfait des sentiments humains,
parce qu'il est le plus libre,
le plus pur,
le plus profond.
L'amitié, c'est la possession réciproque de deux pensées,
de deux vouloirs,
de deux vertus,
de deux existences.
L'amitié, c'est l'oubli de soi pour le bonheur de l'autre.
En partageant les joies de nos amis,
nous augmentons la douceur qu'ils en ressentent..
En partageant leur tristesse,
nous leur adoucissons l'amertume."
Père Brottier
L'homme est maître du sabbat
Source: Article Publié par "Jardinier de Dieu" :
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,1-5. Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé ; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains. Des pharisiens lui dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui et ses compagnons ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d'en manger. » Jésus leur disait encore : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat. »
****
Que dit-il de lui ? Que dit-il de nous ? La manière dont l'Eglise répond ?
Le 3ème commandement du Décalogue rappelle la sainteté du sabbat : "le septième jour est un sabbat ; un repos complet consacré au Seigneur (Ex 31,15)
Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est un sabbat pour le Seigneur ton Dieu. Tu n'y feras aucun ouvrage (Ex 20, 8-10)
L'agir de Dieu est le modèle de l'agir humain. Si Dieu a "repris haleine" le septième jour (Ex 31,17), l'homme doit aussi "chômer" et laisser les autres surtout les pauvres, "reprendre souffle" (Ex 23,12). Le sabbat fait cesser les travaux quotidiens et accorde un répit. C'est un jour de protestation contre les servitudes du travail et le culte de l'argent.
L'Évangile rapporte de nombreux incidents où Jésus est accusé de violer la loi du sabbat. Mais jamais Jésus ne manque à la sainteté de ce jour. Il en donne avec autorité l'interprétation authentique :
« Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat» (Mc 2,27).
Avec compassion, le Christ s'autorise « le jour du sabbat, de faire du bien plutôt que le mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer» (Mc 3,4).
Le sabbat est le jour du Seigneur des miséricordes et de l'honneur de Dieu. « Le Fils de l'homme est maître du sabbat.(Catéchisme de l'Eglise catholique 2172-2173)
Vie de Saint Omer
Évêque de Thérouanne, en Flandre
(† 667)
Né sans doute en Normandie, il était moine à Luxeuil avec saint Bertin que nous avons fêté récemment, quand, en 637, le roi Dagobert l'envoya comme évêque à Thérouanne dont les habitants étaient redevenus païens. Saint Omer rechristianisa l'Artois et la Flandre. Avec saint Bertin, il fonda l'abbaye de Sithiu, devenue abbaye Saint Bertin et berceau de la ville de Saint Omer. Il y recrutait ses missionnaires.
Devenu aveugle vers la fin de sa vie, il répondait à ceux qui l'en plaignaient : « Ne prenez point souci de mes yeux. Dieu s'en occupe et il sait mieux que moi ce qui me convient. »
(Enluminure : L'évêque saint Omer et le roi Dagobert 1er)
Vida de Saint Omer
Bispo de Thérouanne, Flandres
(† 667)
Nascido na Normandia, ele era um monge em Luxeuil com Saint Bertin, que recentemente comemoramos, quando o rei Dagobert o enviou como bispo a Thérouanne em 637, cujos habitantes se tornaram pagãos. Saint Omer recristianized Artois e Flandres. Com Saint Bertin, ele fundou a abadia de Sithiu, agora abadia Saint Bertin e berço da cidade de Saint Omer. Ele recrutou seus missionários lá.
Tornando-se cego para o fim de sua vida, ele respondeu aos que se queixaram: "Não atentem os meus olhos. Deus se importa e ele sabe melhor do que eu o que me convém. "
Life of Saint Omer
Bishop of Thérouanne, Flanders
(† 667)
Born in Normandy, he was a monk at Luxeuil with Saint Bertin, whom we recently celebrated, when King Dagobert sent him as Bishop to Thérouanne in 637, whose inhabitants had become pagan. Saint Omer rechristianized Artois and Flanders. With Saint Bertin, he founded the abbey of Sithiu, now abbey Saint Bertin and cradle of the town of Saint Omer. He recruited his missionaries there.
Becoming blind towards the end of his life, he replied to those who complained of it: "Take no heed of my eyes. God cares, and he knows better than I what suits me. "
QU’EST CE QUE LA « RÉALITÉ »? (II)
Dieu bénisse les maîtres enseignant comme ils vivent,
et ne fabriquant pas d’idées folles et nocives !
La semaine dernière, ces « Commentaires » ont vivement suggéré que pour juger de ce qu’est la réalité, le bon sens est bien supérieur aux soi-disants « savants et intellectuels ». Le problème des « savants » est que leur esprit est généralement confiné à la matière, ou aux choses matérielles ; donc ils n’ont très communément aucune idée des choses spirituelles, ou « invisibles » comme les nomme le Credo de Nicée (325). Cela en fait de mauvais juges de la partie la plus élevée de la réalité. Quant aux « intellectuels », la masse de leurs esprits est subjuguée par Kant (1724–1804), souverain-maître implicite du département de philosophie des « universités » modernes, lesquelles se font un devoir de mépriser le bon sens. En effet, notre bon sens peut être défini comme notre compréhension naturelle et venant de Dieu, des réalités qui nous entourent depuis la naissance jusqu’à la mort. Or, depuis la fin du 18ème siècle surtout, l’homme fait la guerre à Dieu et à la nature.
C’est pourquoi, aujourd’hui, le bon sens est progressivement éliminé de l’esprit des hommes par leurs prétendus chefs, de sorte que, par exemple, les hommes doivent être féminins, les femmes masculines, et les enfants doivent soi-disant changer de sexe avant 12 ans sous peine d’avoir raté leur vie.
Mais comment ce qui reste de bon sens à l’homme ordinaire peut-il résister devant les études et la science des « philosophes » ? Une équipe de footballeurs amateurs pourrait-elle battre une équipe de professionnels ? Normalement, les professionnels de n’importe quel sport battent facilement les amateurs, et les hommes ordinaires suivent leurs chefs. Et ainsi, celui qui suit son bon sens dans la société actuelle sera facilement persuadé qu’il a tort. Cependant, Aristote (384–322 av. J.-C.), grand philosophe connu pour son analyse de la réalité encore largement valable aujourd’hui, a dit un jour de ses collègues : « Il n’y a pas de stupidité qu’il n’y ait eu un philosophe pour la professer. » Ainsi, lorsqu’il s’agit des principes philosophiques de la vie, les professionnels n’ont pas toujours raison.
Distinguons deux sens du mot « philosophie ». Ou bien « philosophie » renvoie à l’activité intellectuelle des hommes qui pensent, étudient, lisent et écrivent des livres, souvent dans des universités : il s’agit des philosophes professionnels. Ou bien « philosophie » définit les principes selon lesquels vit un homme, consciemment ou inconsciemment. Et comme aucun homme ne peut vivre sans avoir de tels principes, alors, dans ce second sens, tout homme vivant possède une certaine philosophie, qu’il soit amateur ou professionnel.
Ces deux sens ne sont pas identiques. Dans le premier sens, si un philosophe écrit un livre, il peut le faire pour une variété d’autres motifs que d’analyser la réalité. Il peut écrire de la philosophie pour gagner sa vie, pour faire de l’argent, pour se faire un nom, etc. Et dans ce cas, il peut croire ou non à ce qu’il écrit, il peut écrire sciemment une absurdité, très éloignée de ce qu’il sait de la réalité. Dans tous les cas, il veut que les gens le prennent au sérieux, il doit donc au moins leur faire croire qu’il écrit ce qu’il croit être réel. Il se peut donc que je ne sache pas s’il est véridique ou non.
Si je veux savoir ce que le philosophe professionnel pense vraiment, je dois me tourner vers le second sens du terme et, au lieu d’écouter ce qu’il dit ou de lire ce qu’il écrit, je dois regarder comment il vit, car cela me dira forcément ce qu’il pense vraiment. Voilà pourquoi l’exemple personnel est tellement plus parlant et persuasif que les simples mots. Si Mgr Lefebvre a fait tant de bons prêtres, c’est avant tout par son propre exemple. Si donc je veux savoir ce que tel ou tel philosophe pense vraiment de la réalité, je dois regarder ses actions plutôt que d’écouter ses paroles.
Enfin, nous arrivons à ces « philosophes » qui enseignent, à la suite de Kant, que l’esprit humain ne peut pas savoir ce qui se cache derrière les apparences des choses. Fort bien. Mais comment agissent-ils ? Vivent-ils comme s’ils ne savaient pas que l’eau sert à laver ou le café à être bu ? Bien sûr que non. Comment Kant aurait-il pu se rendre à pied à l’université de Koenigsberg chaque matin s’il n’avait pas su faire la différence entre une porte et un mur, entre un escalier et une chaise ? Il n’aurait jamais pu vivre s’il avait pris au sérieux ses propres bêtises. L’énorme avantage de saint Thomas d’Aquin est que son système correspond au sens commun. Le « Docteur commun » de Dieu se conforme au bon sens donné par Dieu.
Source "Kyrie eleison" (Evêque Williamson).
Quatrième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie
Soirée :
Saint Mathieu 18: 1-11
Matin :
Saint-Mathieu18: 12-22
Avant de Saint Qurbana :
Exode 3: 1-6, 11-14
Job 1: 1-5
Isaïe 1: 15 -20
Saint Qurbana :
1èrede St Pierre 2: 1-5
01 Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;
02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,
03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
1èreaux Corinthiens 3: 16-23
16 Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
17 Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.
18 Que personne ne s’y trompe : si quelqu’un parmi vous pense être un sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour devenir sage.
19 Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu. Il est écrit en effet : C’est lui qui prend les sages au piège de leur propre habileté.
20 Il est écrit encore : Le Seigneur le sait : les raisonnements des sages n’ont aucune valeur !
21 Ainsi, il ne faut pas mettre sa fierté en tel ou tel homme. Car tout vous appartient,
22 que ce soit Paul, Apollos, Pierre, le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir : tout est à vous,
23 mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu.
Saint Matthieu 5: 38 – 48
38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.
39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.
40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.
42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !
43 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
L’amour parfait des ennemis (Mt 5,38-48)
On retrouve ici les refrains « Vous avez appris… Eh bien ! moi je vous dis… ». Jésus ne lit pas la Loi dans une rigidité plus stricte que les pharisiens ni dans une interprétation souple ou affadie. Il révèle et éclaire ce qui en est en la substance vitale : une parole d’Alliance en vue du bien de tous selon la volonté du Père. Pour ces deux dernièresantithèses, Jésus reprend la loi du Talion et l’amour du prochain, dans la logique du Royaume.
Œil pour œil (5,38-42)
5,38Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.39Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.40Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.41Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.42À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !
L’esprit de la loi du talion
Dans la Bible, la loi de Talion est mentionnée à plusieurs endroits :
en Exode pour les dégâts collatéraux d’une bagarre :
Ex2122Si des hommes, en se battant, bousculent une femme enceinte et que celle-ci avorte mais sans autre accident, le coupable paiera l’indemnité imposée par le maître de la femme, il paiera selon la décision des arbitres.23Mais s’il y a accident, tu donneras vie pour vie, 24œil pour œil, dent pour dent, pied pour pied,25brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure, plaie pour plaie.
En Lévitique pour un dommage grave bien qu’accidentel :
Lv 2419Si un homme blesse un compatriote, comme il a fait on lui fera : 20fracture pour fracture,œil pour œil, dent pour dent. Tel le dommage que l’on inflige à un homme,
et en Deutéronome pour la cas d’un faux témoignage
Dt 1916Si un témoin injuste se lève contre un homme pour l’accuser de rébellion, 17les deux hommes qui ont ainsi procès devant le Seigneur comparaîtront devant les prêtres et les juges alors en fonctions. 18Les juges feront une bonne enquête, et, s’il appert que c’est un témoin mensonger, qui a accusé son frère en mentant, 19vous le traiterez comme il méditait de traiter son frère. Tu feras disparaître le mal du milieu de toi.20Les autres, en l’apprenant, seront saisis de crainte, et cesseront de commettre un tel mal au milieu de toi.21Ton œil sera sans pitié. Vie pour vie,œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied.
Les cas sont ici très différents et l’on ne sait s’ils furent appliqués à la lettre… ou dans l’esprit. La loi du Talion, pour terrible qu’elle nous apparaisse, est pourtant une loi qui, dans l’esprit, vise la justice équitable en mettant fin au recours à la vengeance et en mettant tout homme sur un pied d’égalité devant la Loi, quel que soit son rang social ou ses revenus. Un œil est un œil, qu’il soit pauvre ou riche et nul n’est plus besoin d’arracher un bras en vengeance d’une main coupée pour avoir arraché un ongle…
Répondre au Mal par le Bien
La parole de Jésus en Matthieu reprend donc ces fondamentaux de la loi du Talion. Le principe de non-violence vient affirmer ce refus d’entrer dans une logique de vengeance. Cette dernière ne correspond pas à l’ordre du Royaume des cieux. Au contraire, Jésus invite à répondre à la violence par un acte pacifiant et bien plus signifiant, voire des plus subversifs à l’ordre mondain.
Ainsi le refus absolu de la vengeance s’exprime de manière imagée par cette demande detendre l’autre joueaprès une gifle injurieuse. C’est-à-dire à répondre au mal par le bien, à donner ce qu’il y de plus précieux comme son propre manteau. Il ne s’agit pas de ne rien faire ou de laisser faire, mais d’agir pour exprimer, face au mal, le bien, cette bonté qui vient de Dieu.
Bien plus, ici l’évocation de lagifle, dumanteaupuis duprocèsnous renvoie à la Passion même de Jésus qui manifestera au monde la force bienfaitrice de Dieu contre le Mal et la haine. La dernière évocation de la Loi par Jésus poursuit cette idée : à l’amour du prochain et à la haine de l’ennemi se substituent l’amour des ennemis.
Tu aimeras (5,43-48)
5, 43Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.44Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,45afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.46En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?47Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?48Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
L’amour des ennemis
Jésus cite ici, un verset du Lévitique qui, dans le texte, n’implique pas la haine de l’ennemi.
Lv 19,18Tu ne te vengeras pas et tu ne garderas pas de rancune envers les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis le Seigneur.
Il faut entendre le mot « prochain » au sens où on le comprenait à l’époque de Jésus et du rédacteur de l’évangile. Le « prochain » est celui qui m’est proche parce qu’il appartient au même clan religieux que moi (juifs ou même pharisien, chrétien ). Il est mon prochain du fait que je peux partager un repas avec lui, prier avec lui… A l’inverse, celui qui estl’ennemi, est haïssable puisqu’il veut détruire le ‘clan’ auquel on appartient.
Mais si l’interprétation des pharisiens et des rabbins consistaient à se demander « qui est mon prochain ?» (Lc 10,29), Jésus revient à l’essence de la Loi en mettant en exergue le verbeaimerà l’impératif :tu aimeras. Ce dernier n’a plus de limite, et dans la logique précédente, il devient un acteprophétiquedestiné aussi aux ennemis et aux persécuteurs.
Le sens théologal de la Loi
Jésus vient révéler ici le sens profond de la Loi qu’il donnera pleinement à voir lors de sa Passion. L’agir du croyant est ainsi à l’image de l’agir de Dieu qui persiste à fairelever son soleil sur lesbons – et même oh horreur ! –sur les méchants, comme le disciple brille aux yeux du monde,telle une lampe, telle la saveur d’un sel(Mt 5,13-14). Ramener l’humanité au bien, au bon… à Dieu, tel est le sens théologal de la Loi, loin du désir d’une justice vengeresse.
Pour Jésus, la visée de la Loi est de faire naître les disciples en vrais « fils » du Père, d’entrer avec le Seigneur dans une relation filiale et avec le monde dans une relation fraternelle sans mesure.
Dans ce chapitre de l’évangile de Matthieu (Mt 5), la Parole de Jésus fait entendre bien plus qu’une interprétation de la Loi. Jésus se place ici comme celui qui lui donne sens et lui donnera sens par sa vie donnée à la croix en nous révélant ainsi le vrai visage du Père, Notre Père. C’est ce Père parfait en amour que nous donne à voir la parole de Jésus :
Un Père céleste parfait en Amour (5,48)
Mt 548Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Si Dieu Père nous offre le bonheur (Heureuxêtes-vous), s’il nous fait entendre sa Loi (Il a été dit…), c’est pour nous entraîner à sa suite et dans son royaume, c’est-à-dire son champ d’action bienfaisant. C’est ainsi qu’en Matthieu, la prière du Notre Père (Mt 6,9-13) sera le cœur, l’organe vital, de l’enseignement de Jésus lors de ce « sermon » sur la montagne. C’est ce Père céleste et parfait, que par toute sa vie jusqu’à la croix, jusqu’au tombeau vide, Jésus manifestera au monde.
La Loi que Dieu donna à Moïse invite, selon Jésus, à ce décentrement nécessaire (on peut parler de conversion) pour accueillir le royaume du Père pour le bien du monde, comme il l’énoncera un peu plus loin :
7,12« Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux: c’est la Loi et les Prophètes.
Mais auparavant, nous avons d’autres paroles à entendre sur cette montagne…
LE LINCEUL DE TURIN, UN
SIGNE POUR NOTRE
GÉNÉRATION ?...
Septembre : 14, Fête de la Sainte Croix
Soirée :
Saint Matthieu 24: 1-35
Matin :
Saint-mark13: 1-33
Avant Quadisha Qurbana :
Numbers21: 4 à 9
I Samuel 17: 37-53
Jeremiah32: 36 – 41
Quadisha Qurbana :
Actes 13:26-39
26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
Galates 2: 17
17S’il était vrai qu’en cherchant à devenir des justes grâce au Christ, nous avons été trouvés pécheurs, nous aussi, cela ne voudrait-il pas dire que le Christ est au service du péché ? Il n’en est rien, bien sûr !
3: 14
14Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
Saint Luc 21: 5 à 28
05 Comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara :
06 « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
07 Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
08 Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux !
09 Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »
10 Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
11 Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel.
12 Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
13 Cela vous amènera à rendre témoignage.
14 Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
15 C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
16 Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
17 Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
18 Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
19 C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie.
20 Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche.
21 Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville,
22 car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture.
23 Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple.
24 Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli.
25 Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots.
26 Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
27 Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire.
28 Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
évêque In Domini corporis sepulturam ; PG 98, 251-260 (trad. Bouchet, Lectionnaire romain, p. 182 rev.)
Le trône de la croix
« Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur les habitants du sombre pays une lumière a resplendi » (Is 9,1), la lumière de la rédemption.
En voyant la mort qui le tyrannisait blessée à mort, ce peuple revient des ténèbres à la lumière ; de la mort, il passe à la vie.
Le bois de la croix porte celui qui a fait l'univers. Subissant la mort pour ma vie, celui qui porte l'univers est fixé au bois comme un mort ; celui qui insuffle la vie aux morts rend le souffle sur le bois.
La croix ne lui fait point honte, mais comme un trophée, elle atteste sa victoire totale.
Il siège en juste juge sur le trône de la croix.
La couronne d'épines qu'il porte sur le front confirme sa victoire :
-« Ayez confiance, j'ai vaincu le monde et le prince de ce monde, en portant le péché du monde. » (Jn 16,33; 1,29)
Que la croix soit un triomphe, les pierres elles-mêmes le crient (cf Lc 19,40), ces pierres du Calvaire où Adam, notre premier père, a été enterré, selon une vieille tradition des pères.
« Adam où es-tu ? » (Gn 3,9), crie à nouveau le Christ en croix.
« Je suis venu là à ta recherche et, pour pouvoir te trouver, j'ai tendu les mains sur la croix.
Les mains tendues, je me tourne vers le Père pour rendre grâce de t'avoir trouvé, puis je les tourne aussi vers toi pour t'embrasser.
Je ne suis pas venu pour juger ton péché, mais pour te sauver par mon amour des hommes (cf Jn 3,17).
Je ne suis pas venu te maudire pour ta désobéissance, mais te bénir par mon obéissance.
Je te couvrirai de mes ailes, tu trouveras à mon ombre un refuge, ma fidélité te couvrira du bouclier de la croix et tu ne craindras pas la terreur des nuits (Ps 90,1-5), car tu connaîtras le jour sans déclin (Sg 7,10).
Je chercherai ta vie, cachée dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).
Je n'aurai de repos, jusqu'à ce que, humilié et descendu jusqu'aux enfers pour t'y chercher, je t'aie reconduit dans le ciel. »
De L'Imitation de Jésus Christ, traité spirituel occidental du 15e s.Auteur Thomas Akempis. Livre II, ch. 12
« Qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »
Si tu portes la croix de bon cœur, c'est elle qui te portera et te conduira à la fin désirée, c'est-à-dire là où tu cesseras de souffrir ; mais ce ne sera pas ici-bas.
Si tu la portes à contrecœur, tu t'en fais un fardeau et tu la rends plus lourde, et pourtant il faudra quand même la porter.
Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre peut-être plus pesante.
Crois-tu échapper à ce qu'aucun homme n'a pu éviter ? Qui parmi les saints a été sans croix et sans tribulation dans ce monde ?
Jésus Christ lui-même, notre Seigneur, n'a pas été une seule heure dans toute sa vie sans peine et sans douleur.
« Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances, qu'il ressuscite d'entre les morts pour entrer dans sa gloire ? » (Lc 24,46s)
Comment donc peux-tu chercher une autre voie que cette voie royale de la sainte croix ?
Cependant, celui qui est affligé par tant de peines n'est pas sans une consolation qui les adoucisse, car il sent croître les fruits de sa patience à supporter sa croix.
Car, lorsqu'il la porte de bon cœur, tout son poids se change en douce confiance qui lui redonne courage.
Cela n'est pas l'effet de la vertu de l'homme mais de la grâce du Christ qui est assez puissante pour transformer une chair fragile au point que ce qu'elle redoute et fuit instinctivement, elle l'embrasse et l'aime dans la ferveur de l'esprit.
Il n'est pas dans la nature de l'homme de porter la croix, d'aimer la croix…; si tu ne comptes que sur toi-même, tu ne pourras rien faire de tel.
Mais si tu mets ta confiance dans le Seigneur, la force te sera donnée d'en haut, et tu auras pouvoir sur la chair et le monde.
Et tu ne craindras pas même le démon, notre ennemi, si tu es armé par la foi et marqué par la croix de Jésus Christ.
Qui est Sainte Hélène ? Présence de ces reliques à Paris.
Mes frères et sœurs,
Ste Hélène est plus que connue dans l'histoire de l'Eglise. Saint Grégoire le Grand la représentait comme l'instrument dont Dieu se servit, pour faire briller dans le cœur des Romains les lumières de la foi.
Elle était la mère du 1er empereur chrétien, st. Constantin qui fut " le premier qui a soumis sa pourpre au Christ librement, le reconnaissant comme Dieu et Roi de tous " (Vêpres, stichère du Lucernaire).
Saint Ambroise estime " Constantin bienheureux d'avoir été formé par telle mère " ; saint Paulin de Nole affirme que " Constantin doit autant à la foi de sa mère, qu'à la sienne propre, d'avoir été le prince des princes chrétiens ".
Son autre titre de gloire fut la découverte de la Vraie Croix.
La " Vraie ", parce que sur cette croix précisément notre Sauveur fut crucifié.
L'Eglise a consacré par l'institution de deux fêtes le souvenir de cet acte de la vie de ste Hélène :
*le 6 mars selon le calendrier grégorien ou le 19 mars selon le calendrier julien – Anniversaire de l'Invention de la Vraie Croix et d'autres reliques de la Passion de Notre Sauveur ;
*le 14 septembre / le 27 septembre – Fête de l'Exaltation de la Vraie Croix.
C'est ste Hélène qui se distingua également par la restauration des Lieux Saints en Israël.
Jusqu'à Hélène, cette terre était presque déserte et profanée par les Romains qui ont soit détruit soit caché sous des amas de décombres tous les vestiges de l'histoire évangélique.
Ste Hélène, animée par une foi ardente, arriva en Palestine.
Elle fit une véritable campagne de recherches pour identifier et authentifier les lieux liés avec la vie terrestre du Sauveur : de son lieu de naissance à Bethléem au lieu de sa crucifixion au Golgotha.
Par ces découvertes, elle donna un argument puissant de la vérité historique des récits de l’Évangile.
Grâce à Ste Hélène, la Terre Sainte a été intégrée dans la vie spirituelle de l'Eglise.
Elle a frayé la route des Saints Lieux, les générations de chrétiens ne cesseront d'y marcher sur ses traces pour puiser aux sources de notre foi.
Bref, Ste Hélène est une des figures féminines les plus grandioses que l'antiquité chrétienne nous ait léguées.
(...)
Ste Hélène est tellement grande que si l'on pose la question, en Russie ou en Grèce : où devrait être son corps, si Dieu l'a conservé pour nous ?
La réponse naturelle serait d'associer ce lieu présumé avec l'un des centres de l'histoire chrétienne comme Jérusalem, Rome ou Constantinople.
En aucune façon Paris ne serait parmi les candidats pour un lieu qui abriterait le corps de Ste Hélène.
Et nous, nous sommes ici devant elle pour implorer son aide.
Est-ce que c'est vrai ou faux?
On éprouve d'abord un cruel embarras. Ste Hélène ? Au centre de Paris ? Dans cette ville qu'on associe davantage aux loisirs qu'aux événements de l'histoire de l'Eglise ancienne.
De plus, si l'on regarde du côté des scientifiques, des historiens, on ne trouve que le silence !
Comment est-il possible qu'ils aient oublié dans cette ville qui n'est pas du tout gâtée par les monuments antiques, la mère d'un des plus grands empereurs romains ?
La réponse aux premiers doutes est simple !
Notre science actuelle aime-t-elle le Christ, n'a-t-elle pas rejeté la foi en Lui, d'abord préférant la voix de la raison, ensuite celle de ses passions ?
La science d'aujourd'hui occulte tout ce qui touche la vraie lumière. C'est pourquoi il faut être très prudent avant d'accepter les conclusions des historiens concernant le domaine spirituel, là où la nature de l'Eglise se manifeste avec ses propres lois.
Et les Parisiens ?
Où sont les héritiers de la vénération que st Ambroise de Milan, st Fortunat de Poitiers, st Grégoire de Tours manifestaient envers ste Hélène ?
Nous, les étrangers, nous ne nous rendons pas compte, au vu de la prospérité matérielle de l'Occident vis à vis des malheurs de nos propres pays d'origine, de la tragédie spirituelle qu'éprouve encore la France, et Paris en particulier.
Paris a connu quatre révolutions dévastatrices pour l'Eglise : en 1789, 1830,1848 et 1871. Encore en 1871, les Communards ont tiré du canon à l'entrée de l'église St.Leu-St.Gilles. L'église fut pillée, transformée en club.
C'est par un miracle que les reliques de Ste Hélène furent sauvées.
Et après ?
Les lois antichrétiennes de la séparation de l'église et de l'état, la confiscation des biens de l'Eglise et des monastères, l'expulsion des ordres monastiques de France.
Et actuellement c'est la période du rationalisme triomphant qui nie les saints, ridiculise par tous les moyens les mystères de la foi, sans avoir trouvé d'opposition spirituelle adéquate.
La société française du 20-ème siècle n'est pas encore passée par une perestroïka comme en Russie, où l'on voit ressurgir des cendres des églises, des monastères, des nouveaux séminaires.
En bref, l'absence de vénération actuelle de ste Hélène est une conséquence des problèmes sociaux et moraux d'aujourd'hui, mais en aucune façon n'est liée avec le problème d'authenticité de ses reliques.
Jamais de doutes
Si l'on s'adresse à la voix de l'Eglise, la réponse est plus que simple.
Il n'y eut jamais de doutes ni d'objection jusqu'au 20-ème siècle.
Tout le monde en Occident acceptait ce fait.
D'abord à Rome : on croyait que Ste Hélène y a été enterrée en 328 par son fils Constantin dans un mausolée dont les vestiges existent à nos jours, d'où elle a été ramenée au 9-ème siècle par le moine Teutgis au monastère d'Hautvillers dans le diocèse de Reims.
A Hautvillers : on a d'abord douté qu'un moine si simple, si chétif, puisse s'emparer d'un pareil trésor, du corps d'une véritable impératrice (imaginez en nos jours l'éventualité du vol du corps d'un président de France).
Les moines ont effectué plusieurs expertises, ils ont notamment fait une analyse historique pour s'assurer que Ste Hélène fut bien à Rome. Ensuite on a envoyé une commission compétente à Rome pour constater la disparition des reliques.
Enfin, on a fait subir à Teutgis une épreuve, qu'on utilisait dans les circonstances exceptionnelles pour tester si le témoin dit la vérité.
En présence de l'évêque de Reims, le célèbre Hincmar, du roi Charles le Chauve et de sa cour, Teutgis est passé par l'eau bouillante, croyant fermement que Ste Hélène le délivrerait : il resta sain et sauf.
Depuis, la foi en l'authenticité du corps de Ste Hélène resta à Hautvillers inébranlable jusqu'à la Révolution.
De plus beaucoup de miracles grâce aux prières à Ste Hélène, ne pouvaient qu'affermir davantage cette foi.
A Paris : on accepta l'authenticité des reliques car depuis leur arrivée à Hautvillers, elles avaient été examinées plusieurs fois à l'occasion des changements de châsse et des divers malheurs dus aux guerres de religion du 16-ème siècle.
Les conclusions des commissions qui ont procédé à l'ouverture de la châsse et à la translation des reliques de Ste Hélène se corroborent.
Elles témoignent que ce sont les mêmes reliques qui furent reçues au 9-ème siècle et qui ont été transmises en 1820 par le moine Grossard à la Confrérie des Chevaliers du Saint-Sépulcre qui avaient leur siège à l'église St.Leu-St.Gilles.
En 1875, après les désastres de la Commune de Paris, on a ouvert la châsse une dernière fois.
On établit un certificat médical décrivant du point de vue anatomique les reliques de Ste Hélène.
Se basant sur ce certificat, Mgr Richard, archevêque de Paris, constata que " la châsse renferme le tronc presque entier du corps de Ste Hélène ; dépourvu de tête et des membres fortement comprimé et aplati dans le sens bilatéral et que l'état du corps conservé dans la châsse de l'église St.Leu-St.Gilles correspond aux descriptions connues enregistrées par les Bollandistes au 18-ème siècle ".
La châsse fut alors placée plus en vue, au-dessus et en arrière du maître-autel, au pied du grand crucifix, suspendu entre les deux piliers de l'abside.
Depuis personne n'a ouvert le reliquaire.
La Croix est une folie...
Au 20-ème siècle, les historiens ont qualifié la translation de ste Hélène de Rome à Hautvillers par le terme de " vol ".
Ils ont insisté sur ce terme, sous-entendu que tout devient suspect : les circonstances décrites, l'objet-même du vol.
Est-ce vraiment Ste Hélène qui est arrivée en France ?
Teutgis ne fut-il pas victime ou même personne consentant à la duperie ?
Or c'est ici que nous touchons le domaine propre de la foi.
Les reliques sont-elles seulement des " objets " de ce monde, sous-entendu passifs, et dans ce cas elles ne sont que les témoins du passé ou bien sont-elles des " sujets " et, alors, elles sont et peuvent être actives.
Pour nous les chrétiens, la vénération des reliques repose sur la foi que les saints sont plus facilement accessibles par leurs restes terrestres que Dieu a voulu nous confier.
Et ce saint continue à participer dans la vie de l'Eglise entière, dans notre vie personnelle par l'intermédiaire de ses reliques, à sa façon, selon la volonté de Dieu.
Plusieurs circonstances enregistrées dans le récit de la translation de Ste Hélène de Rome à Hautvillers : événements extraordinaires, guérisons, – témoignaient à ceux qui les ont accompagnées lors du trajet, du consentement réelle de Ste Hélène à poursuivre le chemin.
C'est pourquoi, nous ne devons pas être étonnés, sachant que le pape Léon IX, après avoir reçu la commission des moines de Hautvillers venus vérifier le récit de Teutgis, n'avait pas réclamé les reliques.
Après s'être renseigné sur l'histoire de la translation, il a compris que telle était la volonté de Ste Hélène, elle-même, de reposer dans un autre endroit que Rome.
L'Eglise orthodoxe a déjà tranché dans un cas similaire, notamment en ce qui concerne la translation des reliques de st Nicolas de Myre en Asie Mineure à Bari en Italie, en 1087.
On chante dans l'office du 22 mai commémorant l'événement, qu'il ne fut pas digne que ces reliques restent sans la vénération qui leur est due dans un lieu désert.
C'est pourquoi elles ont été transférées de l'Asie Mineure, dévastée par les Turcs en Italie, pour servir aux fidèles dans un pays qui était à cette époque en voie de développement.
Rappelons que le 9-ème siècle, l'époque de la translation des reliques de Ste Hélène, était l'époque de l'épanouissement culturel et politique, dit de la Renaissance carolingienne, période où se sont constitués en germe les états du monde moderne issus des royaumes barbares.
La conclusion s'impose : c'est vraiment le corps de Ste Hélène qui est devant nous.
Dans ce cas des questions se lèvent :
1. Pourquoi est-ce à Paris que repose Ste Hélène, pourquoi cette rue fut-elle choisie dans cette ville ;
2. Pourquoi cet abandon actuel ?
Peut-on comprendre ce signe que Dieu nous envoie ? Nous ne pouvons que sonder les desseins de Dieu.
Pourquoi Paris ?
Même si ce n'est pas une ville dite sainte, Paris est l'un des centres de la civilisation, de la culture incontournables des temps modernes.
Comment voulez-vous que Dieu, qui veut que tout le monde soit sauvé et que chacun arrive à la connaissance de la vérité, sauve son peuple et son héritage.
Il nous offre des signes de salut : les reliques des héros de notre foi, pour qu'elles soient à notre portée et là où l'histoire moderne se creuse réellement.
Pourquoi cette rue ?
On ne peut voir ici que le vice.
Mais soyons prudents : les derniers peuvent devenir les premiers, et on se souvient de la mise en garde : les prostituées vous précédent dans le Royaume des cieux.
D'autre part, cette rue porte le nom de st Denis.
C'est elle qui menait de l'Ile de la Cité, siège du pouvoir terrestre, à la Basilique de st Denis, lieu d'enterrement du 1er évêque de Paris, du patron spécial de la monarchie, de l'état français.
C'est par cette rue que passaient les cortèges funèbres accompagnant les Rois sur leur dernier chemin vers le lieu du repos à la Basilique, et c'est par elle que le cortège emmenait le Roi de Reims après le couronnement.
Ce n'est pas une rue, c'est la rue qui relie Paris à ses origines chrétiennes, la France terrestre avec son protecteur céleste.
Est-ce un hasard que celle qui a ranimé la foi de l'église déchirée par les querelles ariennes, se trouve ici sur cette rue qui mène vers celui qui a engendré la foi à Paris ?
Pourquoi cet abandon, cet oubli ?
C'est un signe, que l'évolution éthique et politique est défaillante et qu'il faut changer quelque chose.
Nous ne pouvons agir que pour nous-mêmes.
Croyons, comme st Séraphin de Sarov : sauve-toi toi-même et mille autres seront sauvés.
Quel est le vrai sens de ce signe, de cette invention ?
Les Pères ont dit que Dieu souvent nous révèle les saints : leurs reliques, leurs tombeaux oubliés, la veille d'événements pénibles, de grands bouleversements pour nous affermir.
Et tout incite à penser ainsi, en regardant le monde autour de nous.
C'est comme si l'on déterrait les anciennes armes de guerre.
Parfois Dieu révèle ces trésors pour manifester Sa gloire, Sa puissance.
C'est pourquoi on pourrait trembler face à cette nouvelle invention des reliques de Ste Hélène, mais nous devons croire que tout est pour notre bien, pour le mieux.
Qui oserait pénétrer les desseins de Dieu ?
Il y a un parallélisme frappant entre l'époque où vivait Ste Hélène et la nôtre :
-l'indifférence spirituelle, la décadence morale, la foi chrétienne ridiculisée.
C'est Hélène qui fut choisie comme l'un des instruments pour ranimer la foi chrétienne fléchissante.
C'est elle qui a cru à la grâce des Lieux Saints et, par un effort extraordinaire, vu son âge avancé, elle a ouvert la voie vers la grâce aux innombrables foules de pèlerins.
Les parcelles de la Vraie Croix retrouvée ont été distribuées à toutes les églises comme témoins de la vérité de l'Incarnation et les miracles qui ont été produits manifestaient la réalité de l'Amour divin envers nous.
Aujourd'hui, quand notre foi est devenue plutôt tiède, quand notre salut est menacé, c'est pour rallumer la flamme de notre foi, qu'elle est là.
Elle-même, à la fin de sa vie terrestre, a trouvé les lieux saints en Palestine. Actuellement c'est une terre déchirée par les conflits nationaux et religieux.
Maintenant, dans sa vie céleste, elle nous indique un autre lieu saint presque ignoré : Paris. Ne donnons que quelques exemples :
*c'est ici dans la Sainte Chapelle que fut gardée la Couronne d'épines actuellement conservée à Notre-Dame de Paris ;
*c'est à Argenteuil, à 15 mn de Paris, que l'on garde la Tunique du Christ, celle qui fut tirée au sort par les soldats au pied de la Croix (Qui va prier devant cette Robe " sans couture ", symbole par excellence de l'unité de l'Eglise ?) ;
*c'est dans la Basilique St-Denis, aujourd'hui vide, que repose encore maintenant le corps de st Denis, de celui qui a fondé l'Eglise de Paris.
D'après la Tradition unanimement confessée jusqu'aux Temps Nouveaux, temps de la Raison, peut-être, mais au profit de la foi, ce fut un disciple de st Paul Denys l'Aréopagite, devenu 1er évêque d'Athènes, qui est venu évangéliser la Gaule et finit ses jours par un martyr glorieux.
Les œuvres qu'on lui attribue ont fait de lui l'un des piliers de la théologie orthodoxe et occidentale.
Prions pour que le zèle ardent de Sté Hélène fasse naître dans nos cœurs un élan pour nous débarrasser de nos préjugés rationalistes, pour que nous puissions nourrir notre foi auprès de ces sources pures que Dieu, dans son Amour a mis à notre disposition, à côté de nous.
Une chose est sûre : le fait que Ste Hélène, la sainte universelle, ait choisi la France pour y reposer signifie l'incorporation de la France dans l'orthodoxie. Cette invention ouvre une nouvelle page dans les relations Est-Ouest, dans les relations entre les deux églises.
Là où les discussions théologiques sont dans l'impasse, où les pourparlers entre les institutions représentatives des Eglises piétinent, Dieu fait intégrer l'Eglise de France dans l'économie du salut universel par le fait qu'une des plus grandes saintes orthodoxes repose ici.
Cette terre ne peut plus être étrangère pour nous, car Ste Hélène l'a choisi pour y habiter après son départ aux cieux.
Rappelons que dans l'Eglise orthodoxe sa mémoire est unie à celle de st Constantin, son fils. Leur fête est célébrée le 21 mai / 3 juin. On les vénère comme des " empereurs saints, glorieux, couronnés de Dieu et égaux aux apôtres ".
En Occident sainte Hélène a son propre jour de fête. C'est le 18 août. Dans la notice au Martyrologe Romain elle est aussi associée à l'empereur Constantin : " Fête de sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, lequel donna l'exemple aux autres princes, par son zèle pour la défense et l'extension de l'Eglise ".
Texte du Père Nicolas Nikichine (alors diacre), directeur du Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse
Écris : « La Croix a tout Pouvoir contre Le Pouvoir du Démon », puis décris ce que tu verras.
Maria Valtorta raconte sa vision :
Je vois une jeune fille, presque encore adolescente. Elle est aux prises avec un jeune homme qui doit avoir la trentaine.
La jeune fille est très belle, grande, brune et bien faite. Le jeune lui aussi est beau. Mais autant la jeune fille a un aspect doux malgré sa sévérité, autant cet homme, malgré son sourire forcé, a quelque chose de peu sympathique. On dirait que, sous une patine de bienveillance, il a un caractère trouble et torve.
Il fait de grandes déclarations d’affection à la jeune fille. Il se dit prêt à faire d’elle une épouse heureuse, la reine de son cœur et de sa maison.
Mais la jeune fille que j’entends appeler « Justine » repousse ces propositions amoureuses avec une constance sereine.
« Mais tu pourras faire de moi un saint de ton Dieu, Justine, puisque tu es Chrétienne, je le sais !!! ».
Mais je ne suis pas ennemi des Chrétiens. Je ne suis pas incrédule sur les vérités d’outre-tombe. Je crois à une autre vie et à l’existence de l’esprit. Je crois que des êtres spirituels veillent sur nous, se manifestent et nous aident.
Moi aussi j’en reçois de l’aide. Comme tu le vois, je crois ce que tu crois. Je ne pourrais jamais t’accuser parce que je devrais m’accuser moi aussi du même péché.
Je ne crois pas, comme bien des gens, que les Chrétiens sont des hommes qui pratiquent la magie noire.
Je suis donc persuadé que, unis tous les deux, nous ferons de grandes choses.
N’insiste pas, Cyprien. Je ne discute pas tes croyances. Je veux bien croire, aussi, que, unis, nous ferions de grandes choses. Je ne nie pas non plus être Chrétienne, et je veux bien admettre que tu aimes les Chrétiens.
Je prierai pour que tu puisses les aimer au point que tu puisses devenir un héros parmi eux. Alors si Dieu le veut, nous serons unis pour un même destin, mais pour un destin tout spirituel.
Car je fuis tout autre union. Je veux me réserver toute entière pour Le Seigneur afin d’obtenir cette Vie à laquelle tu dis croire aussi, et parvenir à posséder l’amitié de ces esprits dont tu admets toi aussi qu’ils veillent sur nous et accomplissent, au nom du Seigneur, des œuvres de bien.
En voilà assez, Justine !!! Mon esprit protecteur est Puissant. Il te forcera à me céder.
Oh non !!! S’il est un esprit du Ciel, il ne pourra que vouloir ce que Dieu veut. Or Dieu veut pour moi La Virginité et, j’espère, le Martyre.
C’est pourquoi ton esprit ne pourra me pousser à faire une chose contraire à la Volonté de Dieu.
De plus, si cet esprit ne vient pas du Ciel, alors il ne pourra rien contre moi, sur qui Le Signe Vainqueur est levé pour me défendre.
Ce signe est vivant dans mon esprit, dans mon cœur, dans mon âme, dans ma chair et ils seront victorieux sur toute voix autre que celle de Mon Seigneur.
Va en Paix, mon frère, et que Dieu t’illumine pour que tu connaisses La Vérité.
Je prierai pour La Lumière de ton âme.
Cyprien quitte la maison en grommelant des menaces que je ne saisis pas bien. Justine le regarde partir avec des larmes de pitié.
Puis elle se retire en prière, après avoir rassuré deux petits vieux, certainement ses parents, qui avaient accouru aussitôt le jeune homme parti.
« Ne craignez rien. Dieu nous protègera et fera de Cyprien l’un des nôtres. Priez vous aussi et ayez Foi ».
La vision comprend maintenant deux parties, comme si le lieu se divisait en deux. D’un côté je vois la chambre de Justine, de l’autre une pièce de la maison de Cyprien.
La première prie, prosternée devant une simple Croix gravée entre deux fenêtres comme si c’était un dessin ornemental et surmonté de la figure de L’Agneau, flanquée d’un côté par le poisson et de l’autre par une source qui semble puiser son liquide dans les gouttes de sang qui jaillissent de la gorge déchirée de L’Agneau Mystique.
Je comprends qu’il s’agit de figures en vogue du symbolisme Chrétien de cette époque cruelle.
En l’air, au-dessus de Justine prosternée en prière, il règne une luminosité douce qui, bien qu’incorporelle, a l’apparence d’un être angélique.
Dans la chambre de Cyprien, en revanche, au milieu d’instruments cabalistiques et magiques, se trouve le même Cyprien. Il est tout occupé à s’affairer autour d’un trépied sur lequel il jette des substances résineuses, je crois, qui produisent de denses volutes de fumée, et à tracer sur elles des signes, tout en murmurant des paroles de quelque rite obscur.
La pièce se remplit d’un nuage bleuté qui voile les contours des choses et fait apparaître le corps de Cyprien comme derrière un espace d’eaux tremblotantes.
Il s’y forme un point phosphorescent qui s’agrandit peu à peu jusqu’à atteindre un volume presque semblable à celui d’un corps humain.
J’entends des paroles mais je n’en saisis pas le sens. Je vois cependant que Cyprien s’agenouille et montre des signes de vénération comme s’il priait quelqu’un de Puissant. Le nuage disparaît lentement, et Cyprien se retrouve de nouveau seul.
En revanche, un changement se produit dans la chambre de Justine. Un point phosphorescent qui danse comme un feu follet fait des cercles toujours plus étroits autour de la jeune fille en Prière.
Mon conseiller intérieur m’avertit que c’est l’heure de la tentation pour Justine et que cette lumière était un esprit mauvais qui tente d’inciter la vierge de Dieu à la sensualité en suscitant en elle toutes sortes de sensations et de visions mentales.
Je ne vois pas ce qu’elle voit. Je me rends seulement compte qu’elle souffre et que, lorsqu’elle est sur le point de fléchir, elle vainc la Puissance occulte en traçant de sa main un signe de Croix sur elle et en l’air avec une petite Croix qu’elle a prise sur sa poitrine.
La troisième fois, la tentation doit être violente, car Justine s’adosse à La Croix dessinée sur le mur et, de ses deux mains levées devant elle, elle dresse l’autre petite Croix.
On dirait un combattant isolé qui se défend le dos au mur, appuyé contre un refuge inébranlable, et tient devant lui un bouclier invincible.
La lumière phosphorescente ne résiste pas à ce double signe et se dissipe.
Justine reste en Prière.
Il y a alors une interruption, car la vision est manifestement coupée. Mais je la retrouve ensuite, avec les mêmes personnages.
La vierge et Cyprien sont toujours présents et discutent ardemment. De nombreuses personnes y assistent et s’unissent à Cyprien pour prier la jeune fille de céder et de se marier, pour libérer la cité d’une pestilence.
Ce n’est pas à moi, répond Justine, de changer d’avis, mais à votre Cyprien. Qu’il se libère, lui, de l’esclavage de son mauvais esprit et la cité sera sauve.
Quant à moi, je reste plus que jamais fidèle au Dieu auquel je crois, et je lui sacrifie tout votre bien à tous.
L’on verra alors si le Pouvoir de Mon Dieu est supérieur à celui de vos dieux et à celui du Mauvais que celui-ci adore.
La foule s’agite, en partie contre Cyprien et en partie contre la jeune fille…que je retrouve plus tard auprès du jeune homme, désormais bien plus adulte et portant les signes Sacerdotaux : Le Pallium et la tonsure circulaire à la place des cheveux ornés et plutôt longs qu’il avait auparavant.
Ils se trouvent dans la prison d’Antioche, dans l’attente de leur supplice et Cyprien rappelle à sa compagne une ancienne discussion.
Voici que s’accomplit maintenant ce que, de différentes manières, nous avions prophétisé.
Ta Croix a remporté La Victoire, Justine. Tu n’as pas été ma femme, mais celle qui m’a enseigné. Tu m’as libéré du mal et conduit à La Vie.
Lorsque l’esprit des ténèbres que j’adorais m’a avoué son impuissance à te vaincre, j’ai compris.
« Elle triomphe par La Croix » m’a-t-il dit. Je n’ai aucun Pouvoir sur elle.
Son Dieu Crucifié est plus Puissant que tout L’Enfer réuni. Il m’a vaincu un nombre infini de fois, et il en ira toujours de même.
Celui qui croit en Lui et en
Son Signe évite tous les pièges.
Seuls ceux qui ne croient pas en Lui et méprisent Sa Croix tombent en notre Pouvoir et périssent dans notre Feu.
Je n’ai pas voulu aller vers ce Feu, mais connaître Le Feu de Dieu qui te rendait si belle et pure, si Puissante et Sainte.
Tu es la mère de mon âme et, pour cette raison, je te prie en cette heure de nourrir ma faiblesse par ta force, pour que, ensemble, nous montions vers Dieu.
C’est toi qui est maintenant mon Évêque, mon frère. Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, absous-moi de toute faute afin que, plus Pure que le lys, je te précède dans La Gloire.
Je te Bénis, je ne t’absous pas, car il n’y a pas de faute en toi. Et toi, pardonne à ton frère tous les pièges qu’il t’a tendus.
Prie pour moi, qui ai fait tant d’erreurs.
Ton sang et ton Amour actuel lavent toute trace d’erreur. Mais prions ensemble : Notre Père…
Deux gardiens entrent pour troubler cette noble Prière.
« Les tortures ne vous suffisent-elles toujours pas ??? Vous résistez encore ??? Vous ne sacrifiez pas aux dieux ???
Nous faisons à Dieu Le Sacrifice de nous-mêmes, au Dieu Vrai, Unique, Éternel et Saint. Donnez-nous La Vie. C’est celle que nous désirons.
Par Jésus-Christ Seigneur du monde et de Rome, par le Roi Puissant devant lequel César n’est que vile poussière, pour le Dieu devant qui s’inclinent les Anges et tremblent les Démons, que la mort nous soit donnée.
Furieux, les bourreaux les jettent à terre, les traînent sans pouvoir les séparer, car les mains de ces deux héros du Christ sont soudées l’une à l’autre.
C’est ainsi qu’ils vont au lieu du martyre, qui semble être l’une des salles des questeurs habituelles.
Et deux coups de tranchant assénés par deux bourreaux musclés coupent ces deux têtes héroïques et donnent à leur âme des ailes pour Le Ciel.
Jésus dit :
L’histoire de Justine d’Antioche et de Cyprien est l’une des plus belles qui témoigne en faveur de Ma Croix.
Celle-ci, l’échafaud baigné de Mon Sang, a accompli d’infinis miracles au cours des siècles. Elle en accomplirait encore si vous aviez Foi en elle.
Mais le miracle de la conversion de Cyprien, cette âme au Pouvoir de Satan qui devient martyr de Jésus, est l’un des plus Puissants et des plus beaux.
Que voyez-vous, vous, les hommes ??? Une adolescente seule tenant une petite Croix dans les mains, et une Croix légère à peine gravée dans le mur.
Une adolescente dont le cœur est réellement convaincu de la Puissance de La Croix et qui se réfugie en Elle (La Croix) pour remporter la victoire.
En face d’elle, un homme que le commerce avec Satan a enrichi de tous les vices capitaux. Il est habité par la Luxure, la Colère, le mensonge, l’aveuglement spirituel et l’erreur, et encore par le Sacrilège et L’Union aux Forces Infernales.
Il a, pour l’assister, Le Seigneur de L’Enfer avec toutes ses Séductions.
Eh bien !!! C’est l’adolescente qui remporte la victoire. Et pas seulement cela, mais, contraint par une force invincible, Satan est obligé d’avouer la Vérité et de perdre son disciple.
La vierge fidèle ne vainc pas pour elle seule, mais pour toute la cité, libérant Antioche du maléfice qui se répand comme une pestilence et fait périr les habitants.
Elle vainc pour Cyprien et fait de lui un serviteur du Christ alors qu’il était serviteur de Satan.
Le Démon, la maladie, l’homme,
tous sont vaincus par une main d’adolescente
qui brandit La CROIX.
Vous connaissez peu Ma Martyre. Mais vous devriez la représenter, sa petite main armée de La Croix, debout sur la pierre qui clôt L’Enfer et sous laquelle gronde Satan, vaincu et prisonnier.
C’est ainsi que vous devriez vous la rappeler et l’imiter. Car, plus que jamais, Satan parcourt la terre et déchaîne ses forces de Mal pour vous faire périr. Et il n’y a que La Croix qui puisse Le vaincre.
Rappelez-vous qu’Il a lui-même reconnu : Le Dieu Crucifié est plus Puissant que tout L’Enfer. Il me Vaincra toujours. Celui qui croit en Lui évite tous les pièges.
Ayez Foi, ayez Foi, Mes enfants !!! C’est une question vitale pour vous. Soit vous croyez et tout ira bien pour vous, soit vous ne croyez pas et vous connaîtrez toujours plus le Mal.
Vous qui croyez, utilisez ce Signe avec Vénération. Vous qui êtes sceptiques et, par votre doute, l’avez effacé de votre esprit comme sous l’effet de sucs corrosifs (et de fait, le doute est corrosif comme un acide), gravez à nouveau dans votre pensée et votre cœur ce signe qui vous rend sûrs de la protection Divine.
Plus l’heure de la réunion avec Dieu est proche, plus il faut que la Foi grandisse. En effet, Satan ne s’est jamais lassé de vous troubler par ses manigances et, comme il est rusé, féroce, flatteur, Il a toujours cherché à vous faire fléchir à force de sourires, de chants, de rugissements, de sifflements, de caresses et de coups de griffes.
Mais à l’heure de la mort,
Il augmente ses agissements
pour vous arracher au Ciel.
C’est bien là l’heure d’étreindre La Croix, pour que les ondes de la tourmente finale de Satan ne puissent vous submerger.
Ensuite vient La Paix éternelle.
Courage Maria (Valtorta). Que La Croix soit ta Force maintenant et à l’heure de ta mort.
Que La Croix de la mort,
la dernière Croix de l’homme,
ait deux bras. Que l’un soit Ma Croix,
et l’autre Le Nom de Marie.
Alors la mort arrive dans La Paix de ceux qui sont délivrés même de la proximité de Satan. Car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Il faut faire connaître cela à beaucoup. Tous, en effet, vous devrez mourir et, tous, vous avez besoin de cet Enseignement pour sortir Vainqueurs de l’ultime piège de celui qui vous hait infiniment.
20 Viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »
I Corinthiens 2: 10-16
10 C’est à nous que Dieu, par l’Esprit, en a fait la révélation. Car l’Esprit scrute le fond de toutes choses, même les profondeurs de Dieu.
11 Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu’il y a dans l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qu’il y a en Dieu, sinon l’Esprit de Dieu.
12 Or nous, ce n’est pas l’esprit du monde que nous avons reçu, mais l’Esprit qui vient de Dieu, et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous a accordés.
13 Nous disons cela avec un langage que nous n’apprenons pas de la sagesse humaine, mais que nous apprenons de l’Esprit ; nous comparons entre elles les réalités spirituelles.
14 L’homme, par ses seules capacités, n’accueille pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ; pour lui ce n’est que folie, et il ne peut pas comprendre, car c’est par l’Esprit qu’on examine toute chose.
15 Celui qui est animé par l’Esprit soumet tout à examen, mais lui, personne ne peut l’y soumettre.
16 Car il est écrit : Qui a connu la pensée du Seigneur et qui pourra l’instruire ? Eh bien nous, nous avons la pensée du Christ !
Saint Marc 13: 28 -37
28 Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche.
29 De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte.
30 Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive.
31 Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
32 Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.
33 Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment.
34 C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller.
35 Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ;
36 s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis.
37 Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au06 48 89 94 89,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte
-+-
Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
ALSACE et "Grand Est": *Relais paroissial Sainte Clotilde :
*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,
aux Saints Archanges
et à Saint Ubald
au
Monastère Notre-Dame de Miséricorde
Brévilly 4
61300 CHANDAI
Prière pour les familles:
Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.
Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.
Prière à St Michel:
Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.
Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.
Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)
(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald
* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise
Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...
Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.
En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:
-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .
Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...
Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !
En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020
POUR AIDER LA MISSION EN
FRANCE ET AILLEURS, C'EST
SIMPLE...
Il faut impérativement:
*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",
*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE
VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE
VOS FAMILLES,...
Tout don est déductible de votre revenu imposable
à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires
l'ordre de : Métropolie E S O F)
MERCI,
SANS VOTRE AIDE LAMÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise
Syro-Orthodoxe francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE.
Adresse:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
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Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
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Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.
The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of
Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
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Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).