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17 avril 2024 3 17 /04 /avril /2024 07:56

 Sommaire:

-Nos Rendez-vous liturgiques en France

- Lectionnaire pour la Messe du 3ème Dimanche après Pâques (Deuxième dimanche après le Nouveau Dimanche) suivie d'une méditation et de l'interprétation de ce texte par Pères de l'Eglise d'Orient et d'Occident

- « Dieu, toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi.. » par le Père Gabriel

- Prier avec confiance, par Mor Philipose

 -Occultisme, magie, qu’est-ce à dire ?

-Pourquoi bénir les demeures ?

-Le Cinéma par le Métropolite Stephanos

-L’image de Dieu est au fond de chaque personne comme une eau vive (Origène), suivie de la prière pour les vocations. 

-Lectionnaire pour la Divine Liturgie du 4ème Dimanche après Pâques (Troisième après le Nouveau Dimanche) suivi d'une méditation sur le texte de l'Evangile du jour.

-Le Coin du Catéchisme et de la Transmission familiale.

-Tentative d'assassinat de l'Evêque Mar Mari Emmanuel

-Préinscription au stage d’iconographie fin juillet

- Où trouver en France un prêtre exorciste et prières

-Annonces générales

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 
 

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 

Festival à SAINT EXPEDIT du 21 au 28:

◇ Dimanche 21, départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres . Adresse : 9 Rue Charles Péguy. 28300 Gasville-Oisème

 

◇ Lundi 22, à 10h30, Messe du pèlerinage mensuel autour de leurs reliques en l'honneur de Ste Rita et St Charbel, en cette veille de St Georges des prières seront faites en l'honneur de celui-ci. Le Mardi 23, Messe de la St Georges en l'Oratoire de l'Ermitage Ste Barbe à 6h au 15 Rue des trois communes 27580 Chaise-Dieu-Du-Theil avant de faire la tournée des malades.
 
¤ Vendredi 26 Avril en fin de matinée, accueil d'une effigie de Saint Expédit et de son généreux donateur et zélateur. Nous partagerons un repas fraternel et bénirons ensuite la statue qui sera placée sur sa colonne piédestal en l'église de notre Monastère. Vous êtes invités (Prévenir de votre présence par sms au 0648899489)



◇ Dimanche 28 , Quadisha Qurbana à 10h30

 

en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) .
 


◇Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange,

aux Saints Archange et à St Ubald.



◇ Dimanche 29 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde.

◇☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... , il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net



"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

ПАСХА. Светлое Христово Воскресение:

This Sunday May 7th is the Third Sunday after Easter (had'bshabo tlithoyo d'Qymtho) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

This Sunday's Gospel recounts Christ comparing the ministry of evangelization to the harvest and the reward of those who labour for the Lord.

The Holy Bible readings from the Church Lectionary:

Evening:
St. John 6:16-29

Morning:
St. Matthew 14:22-33

Before Holy Qurbono:
Exodus 40:1-16
Hosea 8:1-8
Isaiah 65:1-7

 

Holy Qurbono:
Acts 4:8-21
Hebrews 3:1-13
St. John 21:15-19

 

L'Eucharistie : une Fête de la Foi qui purifie le cœur, encourage l'esprit, fortifie le corps, et nourrit l'âme.
P. John

 

 

 

 

Troisième Dimanche après Pâques (Deuxième dimanche après le Nouveau Dimanche)

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :

    • Actes 4: 8-21 :
  • 08 Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
  • 09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
  • 10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
  • 11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
  • 12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
  • 13 Constatant l’assurance de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c’était des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus.
  • 14 Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri, ils ne trouvaient rien à redire.
  • 15 Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême, ils se mirent à discuter entre eux.
  • 16 Ils disaient : « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ; cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier.
  • 17 Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple, nous allons les menacer afin qu’ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. »
  • 18 Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
  • 19 Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d’écouter Dieu ? À vous de juger.
  • 20 Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
  • 21 Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent, faute d’avoir trouvé le moyen de les punir : c’était à cause du peuple, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé.
    •  
    • Hébreux 3: 1-13 :
  • 01 Ainsi donc, frères saints, vous qui avez en partage une vocation céleste, considérez Jésus, l’apôtre et le grand prêtre de notre confession de foi :
  • 02 pour celui qui l’a institué, il est, comme Moïse, digne de foi dans toute sa maison.
  • 03 Lui, il a même été jugé digne d’une plus grande gloire que Moïse, dans la mesure où le constructeur de la maison reçoit plus d’honneur que la maison elle-même.
  • 04 Car toute maison est construite par quelqu’un, et celui qui a tout construit, le Christ, est Dieu.
  • 05 Moïse, lui, a été digne de foi dans toute la maison de Dieu en qualité d’intendant, pour attester ce qui allait être dit.
  • 06 Mais le Christ, lui, est digne de foi en qualité de Fils à la tête de sa maison ; et nous sommes sa maison, si du moins nous maintenons l’assurance et la fierté de l’espérance.
  • 07 C’est pourquoi, comme le dit l’Esprit Saint dans un psaume : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
  • 08 n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi, comme au jour de l’épreuve dans le désert,
  • 09 quand vos pères m’ont mis à l’épreuve et provoqué. Alors ils m’ont vu à l’œuvre
  • 10 pendant quarante ans ; oui, je me suis emporté contre cette génération, et j’ai dit : Toujours ils ont le cœur égaré, ils n’ont pas connu mes chemins.
  • 11 Dans ma colère, j’en ai fait le serment : On verra bien s’ils entreront dans mon repos !
  • 12 Frères, veillez à ce que personne d’entre vous n’ait un cœur mauvais que le manque de foi sépare du Dieu vivant.
  • 13 Au contraire, encouragez-vous les uns les autres jour après jour, aussi longtemps que retentit l’« aujourd’hui » de ce psaume, afin que personne parmi vous ne s’endurcisse en se laissant tromper par le péché.
    •  
    • Saint-Jean 21: 15 -19 :
  • 15 Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
  • 16 Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
  • 17 Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
  • 18 Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
  • 19 Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
    •  

 

 

Méditation sur l'Evangile « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? »

 

Jésus nous aime au point de nous faire confiance malgré nos faiblesses!

Jésus nous aime au point de nous faire confiance malgré nos faiblesses!

Le texte que nous méditons de fait en ce jour présente un merveilleux échange d’amour entre Jésus et Simon Pierre, à qui Il confie la charge de son troupeau. Nous trouvons dans ce dialogue un appui, un véritable soutien, pour notre vie de foi.

Il nous révèle que la grâce et la loi de l’amour sont à la base de notre vocation ; ce sont elles qui soutiennent, orientent et vivifient notre vie chrétienne.        

L’attitude du Christ et la réponse de Pierre regorgent d’importants enseignements pour notre croissance spirituelle.

Pierre a renié le Christ pendant les jours douloureux de sa Passion. Mais une fois ressuscité,

Jésus vient à nouveau chercher ses disciples afin d’affermir leur foi. Sans qu’ils s’y attendent, il leur gratifie de sa présence et de son assistance.

Quelle grande preuve d’amour et d’attention !

Une telle attitude est attendue de chaque chrétien en général et de ceux que le Christ a établi comme pasteur de son Église en particulier.

Dans la dynamique d’une Église en sortie, et surtout animé d’un grand amour pour le Christ, nous sommes appelés à faire des efforts pour aller même vers ceux qui nous ont offensé pour leur offrir notre pardon et notre assistance.

Avec sa triple déclaration d’amour, Pierre répare son triple reniement.

L’amour sincère et vrai apparaît ainsi comme la source intarissable de pardon et de réconciliation.

L’amour du Christ pour nous est plus fort que notre trahison.

C’est en fait le sens profond du sacrement de réconciliation dans lequel les chrétiens, reconnaissant leurs fautes, trouvent consolation dans l’amour infini de Dieu.

Mais combien sommes-nous aujourd’hui à éprouver encore un repentir sincère quand nous trahissons le Seigneur et à désirer faire l’expérience de sa miséricorde à travers ce noble sacrement ?      

Pour finir, je réalise que la question que le Christ a posée à Pierre, il l’a pose en permanence à chacun de nous : « m’aimes-tu ? ».

Pouvons-nous être capable de dire comme Pierre : « Seigneur tu sais tout, tu sais que je t’aime » ?

Si ce n’est pas encore le cas, de nouveaux progrès s’imposent.

Car pour le chrétien, Jésus doit être au centre de ses affections, de ses pensées et de toute sa vie.

Cela demande une réorganisation de nos priorités de telle sorte que le Christ et son Évangile soient toujours les choses les plus importantes de notre vie.

Le disciple doit placer son amour pour son maître au-dessus de toute autre chose. Rien en effet ne doit détourner son attention ou le séparer de son maître. 

 

Textes des Pères de l'Eglise sur cet Evangile:

Saint Jean Chrysostome:

« Ne voyons-nous pas aussi que Jésus-Christ dit à saint Pierre: « Si vous m’aimez, paissez mes brebis (Jean, XV) », et que par trois diverses fois, il lui dit que ce sera là la marque par laquelle il témoignera qu’il l’aime. On NE DOIT PAS regarder ces paroles comme étant dites SEULEMENT POUR LES PASTEURS DE L’EGLISE. Elles le sont pour chacun de nous, à qui Jésus-Christ n’a commis qu’un petit troupeau, mais qui pour être petit ne doit pas être négligé, puisque Jésus-Christ dit lui-même que son Père céleste y trouve son plaisir et ses délices. Chacun de vous dans sa famille a quelques-brebis. Qu’il ait soin de les conduire et de les nourrir. Aussitôt qu’un père est levé du lit, qu’il ne pense à autre chose jusqu’au soir qu’à faire et à dire ce qui peut contribuer au bien et à l’avancement de sa famille. Qu’une femme ait le même soin. Il est bon qu’elle pense à son ménage, mais qu’elle s’applique encore davantage au salut de toute sa maison, et qu’elle ait soin que chacun se sauve et travaille à gagner le ciel. »  (HOMÉLIE LXXVII. SUR MATTHEIU)

Saint Augustin d’Hippone:

Pour la même raison aussi le Seigneur confia à Pierre, après sa résurrection, le soin de paître ses brebis. Il ne fut pas le seul des disciples pour mériter de paître le troupeau sacré, mais en s’adressant à lui seul, le Sauveur recommande l’unité, comme en lui parlant avant de parler aux autres, il rappelle que Pierre est le premier des Apôtres.

Ce qui a été recommandé et commandé à Pierre ne l’a pas été à Pierre seulement, mais encore aux autres Apôtres, qui ont entendu cela, qui s’y sont attachés et montrés fidèles, principalement celui qui a donné son sang et qui est aujourd’hui honoré avec lui, je veux dire l’apôtre saint Paul. Donc ils ont entendu tous cela et ont pris soin de nous le transmettre pour nous le faire entendre. Nous vous paissons, on nous paît aussi avec vous. (SERMON CCXCV. FETE DE SAINT PIERRE ET DE SAINT PAUL. I. UNITÉ DE L’ÉGLISE.)

«  Quand le Christ demande à Pierre qu’Il voulait faire un bon pasteur : « Pierre m’aimes-tu ? Pais mes brebis », Il ne le dit pas seulement à Pierre, mais à Son Corps. Ainsi, les frères, le Christ était Pasteur, et Il l’a donné à Ses membres : Pierre est pasteur, et Paul et les autres apôtres, et les bons évêques le sont. »

«Ideo Petro quem facere volebat pastorem bonum, non in ipso Petro, sed in corpore suo ait: Petre, amas me? pasce oves meas 

Et quidem, fratrеs, quod pastor est, dedit et membris suis; 
nam et Petrus pastor, et Paulus pastor, et caeteri Apostoli pastores, et boni Episcopi pastores» (TRACTATUS 47)

« C’est donc pour recommander cette unité aux bons pasteurs, que le Seigneur a évité de parler des pasteurs au pluriel. Sans aucun doute, je l’ai déjà remarqué, Pierre, Paul et les autres Apôtres étaient de bons pasteurs, ainsi que les saints évêques qui les ont remplacés, ainsi que le bienheureux Cyprien. Oui, ils étaient tous de bons pasteurs: et pourtant le Seigneur ne leur a point parlé de plusieurs bons pasteurs, mais d’un seul. «Je suis, dit-il, le bon pasteur.» »

« Pierre est donc et pasteur et bon pasteur. Il n’est rien sans doute, comparé à la puissance et à la bonté du Pasteur des pasteurs; il est pourtant pasteur aussi et même bon pasteur, et ceux qui lui ressemblent sont bons pasteurs également. » (SERMON CXXXVIII. L’UNITÉ DE L’ÉGLISE.)

Saint Cyril d’Alexandrie:

Therefore, by his thrice-repeated confession the thrice-repeated denial of the blessed Peter was done away, and by the saying of our Lord, « Feed my lambs, » we must understand a renewal as it were of the apostleship, already given unto him, washing away the disgrace of his fall that came betwixt, and obliterating his faint-heartedness, that arose from human infirmity.

And, by dwelling on this passage, instructors in religion may arrive at the knowledge that they cannot please the Chief Shepherd,that is Christ, unless they take thought for the health ofthe sheep of His fold, and their continuance in well-being.(Cyril of Alexandria, Commentary on John, LFC 43, 48 (1874/1885). Book 12. Vol. 2 pp. 589-708. )

Saint Cyril d’Alexandrie dit que :

  1. par la triple confession de l’apôtre Pierre, sont triple reniement est aboli;
  2. les paroles « Pais mes brebis » signifient le renouvellement de l’apostolat qui était déjà donné à l’apôtre Pierre;
  3. A travers la réflexion de ces paroles, les instructeurs reçoivent le savoir qu’ils ne peuvent pas satisfaire le Chef des pasteurs, le Christ s’ils ne prennent pas soin de Ses brebis.

Saint Basile le Grand:

« Le Christ dit :  » Pierre, m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ?  » (Jn 21, 15-16). Il donne le pouvoir égal à tous les Pasteurs et Docteurs qui suivent. La preuve en est que tout le monde a le même droit, comme Pierre, de lier et de délier »

« Les règles ascétiques pour les ermites et ceux qui vivent aux monastères » (source russe)

Saint Cyprien de Carthage:

« Bien qu’il y ait beaucoup de pasteurs [des évêques], pourtant nous paissons le seul troupeau; nous devons réunir et garder tous les brebis que le Seigneur a acquis par Son Sang et Ses passions. »

For although we are many shepherds, yet we feed one flock, and ought to collect and cherish all the sheep which Christ by His blood and passion sought for; (Epistle 66)

Ambrosiaster:

«En ce moment-là, ces brebis et ce troupeau ont été remis non seulement à l’apôtre Pierre; mais Il les a reçus avec nous tous, et nous tous [les évêques] les avons reçus.» (Da Dig. Sacerd. cap. II)

Saint Macaire le Grand:

«Ainsi, les apôtres et les ouvriers des âmes intelligents ont été établis (1 Cor. 4.1), ceux qui ne font pas la gestion des maisons visibles, mais des cœurs humains. Car comme un constructeur entre dans la maison et y nettoie tout en la décorant pour satisfaire le hôte, de même la parole apostolique, étant entrée dans les cœurs des fidèles, construit l’âme en la décorant pour satisfaire et y faire entrer le Hôte céleste. Ils étaient nommés les pasteurs : « Pais mes brebis » (Jn. 21.15), – dit le Seigneur à Pierre.  De même, ils étaient les premiers qui ont reçu les clefs du Royaume. Car le Seigneur dit à Pierre: « Je te donnerai les clefs du Royaume » (Mat.16.19» (Parole 27. Sur ce que le visible est l’image de l’invisible divin (source russe)

Théodoret de Cyr:

L’interprétation de Jér.3.14

« Revenez, enfants rebelles, dit l’Éternel; Car je suis votre maître. Je vous prendrai, un d’une ville, deux d’une famille, Et je vous ramènerai dans Sion. »

Le Seigneur a élu les saints apôtres « un d’une ville, deux d’une famille » et les a établis comme des pasteurs d’après Son cœur. C’est pourquoi Il a dit à divin Pierre : « Simon, le fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pais mes brebis ». (L’interprétation du prophète Jérémie (source russe)

Saint Bède le Vénérable:

« Ce qui est dit à Pierre : « Pais mes brebis », est dit à tout le monde. Car les autres apôtres étaient ce qu’était Pierre, bien qu’à Pierre la primauté soit remis pour établir l’unicité. Ainsi, tous sont les pasteurs, mais le seul est troupeau qui a été pu par le consensus unanime de tous les apôtres, et par la suite, par le soin unanime de leurs successeurs. »

«Quod enim Petro dictum est, Pasce oves meas, omnibus utique dictum est. Hoc namque erant caeteri apostoli quod fuit Petrus, sed primatus Petro datur, ut unitas Ecclesiae commendetur. Pastores sunt omnes, sed grex unus ostenditur, qui et ab apostolis omnibus tunc unanimi consensione pascebatur, et deinceps a successoribus eorum communi cura pascitur.» (Parole sur la mémoire des saints Pierre et Paul PL XCIV, 218-219)

Aphraate le Sage persan:

La parole aux pasteurs de l’Eglise :

«Vous, les pasteurs, soyez comme le Pasteur assidu [le Christ], le Maître de tout le troupeau, qui s’en préoccupait tellement… Il s’est donné pour les brebis. Il a choisi et instruit les glorieux pasteurs [les apôtres] en remettant dans leur mains les brebis et en leur donnant le pouvoir sur tout Son troupeau. Car il a dit à Simon : « Pais mes brebis » Ainsi,  Simon  passait les brebis, et ayant fini son terme,  il a remis le troupeau à vous [à tous les pasteurs] et il est parti. Vous aussi, passez-les et instruisez-les bien.» (Source: Demonsratio X, de pastoribus)

 

Conclusions:

 

  1. Saint Jean Chrysostome affrime que les paroles  »pais mes brebis » concernent tous les chrétiens à qui au moins même un tout petit brebis est confié.
  2. Saint Augustin d’Hippone dit aussi que ces paroles concernent tous les apôtres, car ils sont tous des pasteurs. A Pierre elles sont adressées pour le rétablir dans l’apostolat suite au triple reniement.
  3. Saint Cyril d’Alexandrie voit dans ces paroles triples le rétablissement de l’apôtre Pierre dans l’apostolat que d’autres apôtres avaient.
  4. Saint Basile le Grand affirme que tous les pasteurs ont le même droit de lier et délier les péchés.
  5. 10 Pères de l’Eglise interprètent unanimement que les paroles « Pais mes brebis » concerne de même manière tous les apôtres, et elles ne sont pas exclusives pour l’apôtre Pierre. Nous avons le "consensus patrum" (consensus des pères) pour cette question.

     

Traditional Orthodox Icons - In the Orthodox icon of the Crucifixion and His bringing down from the cross, all the figures, Christ Himself, the Theotokos, and all those portrayed, show minimal expression. One of the icon's primary function is not to display the passions but dispassion. It is not supposed to be theatrical and worldly, but humble and dignified; dispassion is the route to salvation.:

« Dieu, toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi,

après toi languit ma chair, terre sèche, altérée, sans eau. » (Ps. 62)

« Qui me donnera de me reposer en Vous ? Qui fera en sorte que Vous veniez dans mon cœur pour l'enivrer et que j'en oublie mes maux et Vous embrasse, ô mon unique Bien ?...
Ô Père, j'ignore le chemin qui conduit jusqu'à Vous. Enseignez-le moi, montrez-le moi. Donnez-moi ce qui m'est nécessaire pour la route. Si c'est par la foi qu'ils Vous retrouvent, ceux qui se réfugient en Vous, donnez-moi la foi ; si c'est par la vertu, donnez-moi la vertu, augmentez en moi la foi et la charité. » (St Augustin)

« Donnez-moi une foi inébranlable, ô Seigneur, et une charité ardente ! La foi et l'amour sont les guides qui me conduiront, par des sentes ignorées, jusqu'à la retraite où Vous Vous cachez. Puissé-je cheminer dans la foi et l'amour et attendre, dans la foi et l'amour, votre visite à mon âme. Ô Esprit Saint, qui priez en moi « avec des gémissements ineffables » (Rom. VIII, 26), aidez ma misère, illuminez ma foi et réveillez en moi la charité. Vous qui pénétrez « jusqu'aux profondeurs divines » (cf. Cor. II, 10), instruisez-moi, soyez mon Maître, faites-moi connaître mon Dieu. Vous, qui êtes l'Esprit d'Amour, donnez-moi une connaissance amoureuse de Lui, afin que je demeure totalement orienté vers Lui et pris tout entier par son amour. »


P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D

 

Prier avec confiance

"Ap­prochons-nous de Dieu avec confiance et Dieu s'approchera de nous (st jacques, IV) 

L’humilité, si elle est vraie, si elle est chrétienne, ne nuit en rien à la confiance qui est une ferme et entière persuasion que Dieu nous accordera tout ce que nous lui demanderons de juste et de raisonnable.

C'est la confiance qui rend tout particulièrement .la prière agréable à Dieu. 

Tout ce que vous demanderez, dit Jésus-Christ, croyez que vous le recevrez et il vous sera accordé selon votre désir."  

Au paralytique qui venait lui demander sa guérison, il lui dit : « ayez confiance si vous voulez que je vous rende l'usage de vos membres."  Et ildisait à cette pauvre femme travaillée par une douloureuse maladie de douze ans ; ayez confiance, ma fille, vous serez guérie. "

Si quelqu'un, dit l'Apôtre, a besoin des grâces du ciel, qu'il les demande à Dieu qui communique ses dons avec largesse. "

Ce point est de la plus haute importance ; car plus notre con­fiance sera grande, plus notre prière sera puissante. 

"Notre confiance, dit saint Ignace, sera la mesure des grâces que nous recevrons de Dieu ; si la confiance est grande, les grâces seront abondantes." 

"Si le mérite de notre prière vient de la charité, dit le Doc­teur Angélique, son efficacité vient de la confiance." Saint Ber­nard va même jusqu'à dire que la confiance est l'unique moyen d'être exaucé, parce qu'elle proclame davantage l'infinie miséri­corde de Dieu. 

Dieu est d'autant plus "vulnérable" sous ce rapport qu'il a plus envie de nous accorder ses dons que nous de les recevoir ; que ses mains sont non seulement ouvertes, pour répandre sa béné­diction mais percées de part en part et que la miséricorde en découle à l'insu de la justice.

Aussi saint Jean Climaque appelle la prière " une pieuse tyrannie qui s'exerce contre Dieu. "

 C'est là ce qui explique la sainte audace des âmes généreuses qui souvent parlaient à Dieu avec une familiarité et un air de commandement que l'homme comprend à peine.

Et le Seigneur autorise des paroles étranges sur les lèvres de ses serviteurs.

"O mon Dieu, vous ne devez pas me refuser cette faveur, disait sainte Thérèse, comment cela peut-il s'allier avec votre miséricorde ? Comment l'amour que vous avez pour moi peut-il le souffrir ? Non, Seigneur, cela ne peut se tolérer ; est-ce que j'agirais ainsi à votre égard ? " 

Il faut toujours prier avec le ferme espoir que Dieu ne restera pas sourd à notre voix. Considérons la confiance de la Sainte Vierge aux noces de Cana. 

Elle désire que son Fils opère un mira­cle; elle se contente de l'avertir qu'il n'y a plus de vin.

Jésus lui fait entendre que le temps de faire des prodiges n'est pas encore venu et que cette heure est fixée par Dieu et non par un homme.

Marie ne va-t-elle pas perdre courage après une décla­ration semblable ? Non.

Assurée que sa prière n'a pas été faite en vain, elle recommande aux serviteurs de faire tout ce qui leur sera commandé, et quelques instants plus tard, elle voit sa con­fiance qui triomphe. Jésus avance pour elle l'heure des miracles et change l'eau en vin. 

Puis les raisons de cette confiance ne manquent pas. D'abord qui pourrait douter que Dieu soit assez puissant pour nous accor­der tout ce que nous lui demandons ? 

Nos besoins ont beau être grands, ils sont toujours infiniment moindres que la toute-puissance de Dieu. 

Et Dieu veut nous secourir dans tous nos besoins ; son bon­heur est de nous être utile et tout ce qu'il nous accorde ne dimi­nue en rien ses trésors inépuisables. 

Un père ne peut rien refuser à ses enfants ; il est heureux quand il peut les combler de ses bienfaits ; son bonheur est de les rendre heureux. Or Dieu notre père par excellence, puisque c'est lui qui nous a créés du néant et rachetés au prix de son sang-adorable.

Comment donc pourrions-nous ne pas avoir une con­fiance sans bornes en un père si bon pour ses enfants ? 

Puis Dieu a promis solennellement d'exaucer toutes nos de­mandes. Pourrions-nous après cela manquer de confiance en lui ? 

Dieu étant la vérité même ne peut nous tromper. "Ah ! comment, dit saint Augustin, pouvons-nous craindre de n'être pas exaucés ? 

Dieu qui est la vérité même a promis de nous ac­corder ce que nous lui demandons dans la prière.

Nous devons être certains qu'il ne nous exhorterait pas à lui demander ses grâces s'il ne voulait pas nous les donner.

Autant nous sommes sûrs que Dieu ne peut manquer à sa parole, autant nous devons recourir à lui avec confiance. "

Suivons donc le conseil que nous donne saint Jacques :

"Ap­prochons-nous de Dieu avec confiance et Dieu s'approchera de nous (st jacques, IV).

 

+P-M

Detail of Christ reaching for Adam & Eve in an Anastasis icon [Descent to the Righteous Dead]:

« Occultisme », « Magie », « Spiritisme », qu’est-ce à dire

 

 
De quoi s'agit-il ?
 
 
Occultisme : c'est croire à l'existence d'entités et de forces, en dehors des lois physiques ou rationnelles, à travers lesquelles on peut dominer le cours de sa vie, celle des autres et le cours des choses, et ce, par le moyen de pratiques spéciales que l'on acquiert par la recherche, l'initiation. La théorie de l'occultisme s'appelle l'ésotérisme. La magie, le « chaneling » (autre nom du spiritisme), le chamanisme et le satanisme en sont la pratique.
 
Le spiritisme : c'est l'évocation des défunts ou des esprits dans le but de rentrer en contact avec eux, de les interroger par le moyen de supports matériels (tables tournantes...) ou de personnes intermédiaires (médiums, voyants, gourous...)
 
La magie : C'est la pratique visant à maîtriser des forces invisibles, immanentes à la nature ou surnaturelles, et de les faire servir sous prétexte du bien (magie blanche) ou du mal (magie noire).
 
Actuellement beaucoup de personnes se tournent vers ces pratiques, ou ont recours à des médiums, des voyants, des gourous ou des envoûteurs.
 Pourquoi ? 
 
Nous sommes dans une société où la foi chrétienne a diminué et où, la connaissance solide des choses spirituelles a disparu. De ce fait, devant ce vide, l'homme se tourne de tous côtés pour trouver des réponses au sens de sa vie, et aux difficultés du monde moderne.
Vivre la foi chrétienne demande du temps, de l'énergie et une certaine exigence. Il est plus facile et plus rapide de se tourner vers les pratiques occultes qui semblent donner un résultat immédiat.
Par ce genre de pratiques, on a accès à une certaine domination sur les autres ou sur les éléments. Elles permettent, en apparence, de se protéger ou d'assujettir des esprits. Dans certains cas, on souhaite tout simplement faire du mal à quelqu'un.
On peut vouloir aussi, entrer en contact avec les défunts, par refus de la séparation ou par curiosité de savoir ce qu'ils sont devenus, pour savoir le futur, ou obtenir un conseil.
 
Risques et conséquences.
 
La Bible et l'Église ont toujours interdit et condamné les pratiques occultes. Celles-ci ne viennent jamais de Dieu. Dieu ne permet pas que nous pratiquions la magie ou toute sorte de sorts, ou même de rentrer en contact avec les morts ou d'invoquer les esprits.
L'Église enseigne que toutes manifestations extraordinaires, suites à de telles pratiques, ne viennent jamais de Dieu, mais toujours du démon, que les gens concernés en aient conscience ou pas.

Faire de l'occultisme, de la magie ou du spiritisme, s'adresser à un médium, un voyant, un envoûteur ou à un gourou, n'est jamais gratuit. Non seulement il y a une compensation financière qui peut être très élevée, mais surtout il y aura un retour de bâton, même si celui-ci n'est pas immédiat.

Fréquenter ce monde occulte n'est jamais sans danger. C'est une forme de pacte dont on ne peut plus se défaire. Un peu comme si vous demandiez un service à la mafia. elle vous le rendrait, mais vous lui seriez redevable pour longtemps. Rien n'est gratuit, tout se paye dans le monde occulte.

Toucher au spiritisme ou à l'occultisme même de façon anodine, c'est ouvrir la porte à l'action du démon sur notre âme, même si le voyant nous explique que c'est pour notre bien, et qu'il ne fait que de la magie « blanche ». Lorsqu'il prétend agir au nom de Dieu et qu'il invite à la prière, même là il n'en est rien car sa pratique est mêlée à des choses que Dieu réprouve. Il nous faut donc être totalement vigilant.

Et ces retours de bâtons se manifestent en différents degrés. Du simple trouble physique ou psychique, aux effets non explicables sur des objets ou des personnes. Des angoisses et des peurs à la tentation du suicide. De la perte de la foi chrétienne au satanisme. De l'infestation à la possession diabolique.

Pratiquer l'occultisme, la magie ou le spiritisme, s'adresser à un médium, un voyant, un envoûteur ou un gourou, même s'ils possèdent des croix et des images saintes chez eux, c'est un acte contre la confiance totale que nous devons à Dieu, et c'est un péché grave contre Lui, car c'est de l'idolâtrie. C'est préférer l'influence du mal plutôt que la force bienfaisante du Seigneur qui nous donnera toujours les moyens d'aimer et de transformer notre vie.
 
Comment se libérer de l'occulte ?

 
La première chose est de couper toutes relations avec les médiums, voyants, envoûteurs et gourous de toutes sortes et de stopper radicalement toutes pratiques occultes.
La deuxième, c'est de revenir de tout son coeur à Dieu par la prière, la confession, d'aller à la Divine Liturgie et de communier très souvent pour recevoir le Christ.
Cela peut-être un chemin difficile et un combat intérieur.

Puis la prière de délivrance du prêtre, sa bénédiction, ses encouragements et ses conseils, permettent de retrouver la paix du coeur ainsi qu'une vie normale.

On peut aussi utiliser des matières bénites comme l'eau, l'huile ou le sel, bénis par le prêtre, et qui ont cette grâce de purification et de protection contre les forces occultes. Mais ils ne sont efficaces que si l'on a une vie tournée vers Dieu, sinon on tomberait sous une forme de superstition, ce qui serait dommageable.

Seuls, la foi et l'amour de Dieu peuvent conduire à une paix intérieure authentique et au bonheur éternel. Avoir la foi n'empêche jamais les difficultés de ce monde ni même les épreuves. Dieu aime gratuitement, et a besoin de notre coopération pour agir en nous. La foi chrétienne est quelque chose d'exigeant et qui se vit dans la durée et non dans l'immédiateté. Seul le chemin du Christ conduit au ciel. Le diable a la haine absolue de l'humanité, et veut tout faire pour la détruire et empêcher chacun de nous de faire son salut.
L’Évangile est rempli de passages où le Christ chasse les démons et libère les possédés. Jésus-Christ a ce pouvoir en tant que Dieu.

Prier en invoquant son nom est d'une grande force. Dans les actes des apôtres, St Pierre guérit en invoquant le nom de Jésus-Christ. (Ac 3,5). Nous ne devons pas avoir peur de dire des prières comme « Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ». Elles ont une grande force.
 
Rappelez-vous !!!
 
Fréquenter le diable consciemment ou inconsciemment par la pratique du spiritisme ou de forces occultes, n'est jamais gratuit.

L'occultisme, le spiritisme et la magie donnent toujours et immédiatement le petit bien recherché, mais provoque toujours un grand mal ailleurs : un prix à payer.
Fréquenter Dieu est toujours gratuit, et change la vie en apportant le vrai bonheur, celui de la vie éternelle.

Choisir l'occultisme c'est choisir la mort éternelle et le malheur à moyen ou long terme.
Dans la bible, Dieu dit à Moïse : « Vois je te propose aujourd'hui vie et bonheur, mort et malheur, choisis donc la vie. »(Dt 30, 15 ; 19).
Nous aussi choisissons la vie, c'est ce que Dieu nous offre.
 
Quelques paroles de la bible.
 
- Dt 18, 10-12 : Il ne se trouvera personne pour consulter les oracles, pratiquer l'incantation, la divination, les enchantements et les charmes, interroger les revenants et les esprits ou consulter les morts ! Car tout homme qui fait cela est une abomination pour le Seigneur.
- Jn1, 5 : La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas saisie.
- Mc 1, 24 : « Que nous veux tu Jésus ? Es tu venu pour nous perdre ?, Je sais qui tu es, le Saint de Dieu ». Et Jésus le menaça en disant : « Tais-toi et sors de cet homme ». Et l'esprit impur sortit de lui.
- Mc 6 12-13 : Les disciples partirent prêcher qu'on se repentît ; et ils chassaient beaucoup de démons et faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades et les guérissaient.
- Ap. 20, 10 : Alors le diable fut jeté dans l'étang de feu et de souffre, y rejoignant le Bête et le faux prophète, et leur supplice durera jour et nuit, pour des siècles des siècles.
  
  
Par un moine orthodoxe de Nîmes
POURQUOI BÉNIR
LES DEMEURES ?

 

Quand bénit-on ? 

Les prêtres bénissent les habitations dans la fête du baptême du Christ (6 janvier) et jusqu’à la fin du mois avec l’eau consacrée à l’église,  à l'époque des Rogations. 

Ils les bénissent également, avec une eau consacrée au cours d’une fête ou au moment même dans le lieu d’habitation à plusieurs occasions : entrée dans un nouveau logis, fête d’un patronage familial (la « slava » des Serbes), en toute occasion choisie par les fidèles, à Pâques – on asperge également les tombes des chrétiens en ce temps.

L’eau baptismale:

L’eau répandue chez les chrétiens signifie, au-delà du lieu de culte, que la vie de l’Église est répandue dans le monde entier.

C’est l’eau de la foi, de la tradition juive et ecclésiale ; le symbole de la grâce du saint Esprit qui se répand miséricordieusement chez tous ceux qui croient dans le Fils de Dieu, le Christ.

La bénédiction des demeures marque le renouvellement des engagements baptismaux des fidèles : leur vie a été « immergée » dans le Christ et dans son Église, et le rite accompli chez eux le leur rappelle, et doit renouveler la grâce qui est en eux – celle du baptême, celle de l’amour conjugal, celle de la foi personnelle.

Le lien entre ce rite et la vie familiale – vie de la petite Église domestique – n’exclut pas les fidèles qui habitent seuls ou avec des frères !

L’action de grâces:

Le rite d’aspersion des demeures et de tout ce qu’elles contiennent inspire l’action de grâces : tout ce que possèdent les fidèles, à commencer par un toit et des murs, est donné par le Seigneur, et ceux-ci le remercient, sachant que cela vient de lui, par leur travail également ; et ils lui offrent ces biens matériels pour qu’Il les leur rende à nouveau avec sa bénédiction et sa protection (Ps 90).

Une prière dit au Christ :

« Toi-même, bénis également cette maison et fortifie par la crainte de toi ceux qui veulent y habiter ; garde-les à l’abri de l’adversité ; envoie-leur ta bénédiction du haut de ta sainte demeure ; bénis et multiplie tout bien en cette maison »

L’habitation du Christ:

Par la bénédiction, le Christ vient habiter dans la famille, comme chez Zachée, ou renouvelle son séjour chez elle. Il est l’hôte : celui qui est reçu (on offre le pain et le sel), mais également celui qui reçoit (Il offre sa présence et sa parole) ; et les chrétiens sont chez eux, mais ils sont principalement chez lui.

C’est pourquoi rien d’impur (médias, publications), rien de contraire à la volonté du Christ, à son Évangile (disputes), n’a de place dans un foyer chrétien, habité par le Seigneur (Ps 100), « venu sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10).

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

 

« LE CINÉMA »

Le cinéma ! Dans notre civilisation de l’audiovisuel, il semble jouer de plus en plus le rôle de « tête chercheuse », lui que l’on peut définir comme un art total, qui est aussi un art pour tous. Art par conséquent de la technique la plus poussée, capable de susciter une sorte de communion affective, chaude, en deçà ou au-delà du langage : le cinéma, quand il culmine à une authentique créativité (donc communautaire, donc d’une certaine manière nuptiale), apparaît bien comme la liturgie d’une culture ouverte, planétaire, nullement uniformisante. Car chaque nation, chaque culture locale et sa mémoire propre peuvent s’y exprimer tout en s’universalisant, tout en devenant directement sensibles aux entrailles et parfois aux cœurs de dizaines de milliers de spectateurs partout dans le monde, comme ce fut le cas pour les films historiques de Kurosawa ou celui de Tarkovsky sur Roublev.

C’est pour cela que nous pouvons parler ici en même temps de cinéma et de christianisme. Parce que la vie de l’homme, c’est d’abord, c’est essentiellement la vision de Dieu ; parce que le christianisme, c’est avant tout la religion « des visages » ; parce que le cinéma, dont le développement à coïncidé avec celui de l’abstraction picturale, nous rend pour sa part, dans une sorte d’éveil élémentaire, le choc des êtres et des choses ; avant tout, des visages ; surtout la face humaine, le gros plan comme langage muet, regard, silence, appel.

Nuances pourtant, nuances ! Et de taille !

Dans la lumière du Christ en effet, nous voyons véritablement la lumière. Rappelons-nous l’épisode de l’aveugle dans Marc 8, 22-26 : « Au début, il voit les hommes comme des arbres qui marchent ; après l’intervention de Jésus, il fut guéri et vit tout distinctement. »

« Nous avons vu la vraie Lumière, nous avons reçu l’Esprit céleste », chantons-nous dans la Divine Liturgie : « Vivre évangéliquement, cela veut dire en Vérité, ainsi que l’écrit le Père Justin Popovitch, rayonner la lumière du Verbe de Dieu, la divine lumière incréée, se transformer en lumière, devenir lumière, parce que vie et lumière sont consubstancielles (Jean 1,4) en Dieu, dans le Dieu-Homme, et donc pour tous les vrais chrétiens. Et en cela rien d’imaginaire : l’éclat de la lumière pleine de grâce est présent dans les icônes de nos saints comme nimbe lumineux. » (Père Justin Popovitch, l’Homme et le Dieu-Homme, Ed. l’Age d’Homme, Lausanne 1988 P83).

Alors que le cinéma, lui, est un art de l’imaginaire, un art onirique qui très souvent dé-réalise. Il remplace la réalité « rugueuse à étreindre » et la vision qui veut la longue et patiente ascèse, par une irréalité où l’on peut tout voir sans rien vivre : il ouvre nos appétits d’être, sans savoir, sans bien savoir quoi, à l’instar de notre société dont il reflète et intensifie les tendances telle une immense nostalgie qui n’est autre que ce mélange d’une infinie tristesse du vide. Et l’on est en droit de se poser cette question : clé de voûte de la société du spectacle, qu’est-ce, en fin de compte, que le cinéma : un appel « de profundis » ou le négatif de Dieu ?

Le moment serait donc mal venu pour nous, chrétiens, de renoncer en pareille circonstance au spirituel, surtout quand il s’agit d’apporter à l’homme d’aujourd’hui la certitude de sa transcendance et les forces intérieures indispensables à la maîtrise de l’art, de la science, de la matière et de la machine.

Or dans ce temps liturgique du Pentecostaire, traversé par l’éclat de Pâques et confirmé par la certitude de la Pentecôte, ne pouvons-nous pas, comme chrétiens, entrevoir la possibilité d’un art cinématographique qui tente non pas de dé-réaliser les êtres et les choses, mais de les sur-réaliser en liant la création d’images au développement d’une imagination créatrice, d’un sens poétique juste ?

Dans notre monde de post-chrétienté, les artistes se sentent assez libres du christianisme pour l’utiliser comme un merveilleux réservoir d’images. Images assurées du succès, d’abord parce qu’il y a encore des chrétiens ; ensuite parce qu’elles subsistent dans notre mémoire collective ; enfin parce qu’elles répondent à la soif obscure qui s’exprime dans la grande « nostalgie » cinématographique.

Si nous lisons attentivement le passage de Luc sur les pèlerins d’Emmaüs, (Luc 24, 13-36), dans la perspective du cinéma il nous dit : si la figure et la destinée de Jésus n’ont cessé de hanter le cinéma, alors ne craignons pas d’aller jusqu’au bout de la liberté qui butte sur l’ultime esclavage, celui de la mort.

« Alors, écrit Luc, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. » Pour ma part, j’explique cela par le fait que la seule vraie transgression, la seule qui vaille la peine d’être vécue, c’est la résurrection, quand on ne voit plus ce Christ que l’on a vu, ainsi que l’expérimentèrent les pèlerins d’Emmaüs.

Andreï Tarkovsky disait que la création doit être « une épiphanie », que le film peut constituer « pour l’auteur et le spectateur un acte spirituel purificateur ».

Puisse-t-il être aussi, aujourd’hui plus que jamais, une beauté de transfiguration, passée par le défiguration de la Croix ; en un mot : une beauté de mort et de résurrection.

+Stephanos, métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie

L’image de Dieu, le Fils de Dieu,

est au fond de l’âme comme une source d’eau vive.

 

Quand on y jette de la terre, c’est-à-dire des désirs terrestres, elle est obstruée et recouverte au point qu’on n’en connait ni n’en aperçoit plus rien.

 

Pourtant, en elle-même elle reste vive ; dès qu’on enlève la terre qu’on a jetée dessus, elle réapparaît et on la boit.

(Origène – in genesium S XIII, Cité par Maître Eckhart dans le sermon de l’homme noble)

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The image of God, the Son of God,

is at the bottom of the soul as a source of living water.

When one throws earth at it, that is to say earthly desires, it is obstructed and covered to the point where one neither knows nor perceives anything of it.

Yet in herself she remains alive; as soon as we remove the earth we throw on it, it reappears and we drink it.

(Origen - in genesium S XIII, quoted by Master Eckhart in the sermon of the noble man)

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Quatrième après Pâques (Troisième dimanche après le Nouveau Dimanche).

 

Saint Qurbana :

    • 1ère de St Jean 5: 13 – 21 :
  • 13 Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
  • 14 Voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.
  • 15 Et puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.
  • 16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
  • 17 Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort.
  • 18 Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
  • 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
  • 20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle.
  • 21 Petits enfants, gardez-vous des idoles.
    •  
    • Hébreux 11: 3-6 :
  • 03 Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, et donc ce qui est visible n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard.
  • 04 Grâce à la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; à cause de sa foi, il fut déclaré juste : Dieu lui-même rendait témoignage à son offrande ; à cause de sa foi, bien qu’il soit mort, il parle encore.
  • 05 Grâce à la foi, Hénok fut retiré de ce monde, et il ne connut pas la mort ; personne ne le retrouva parce que Dieu l’avait retiré ; avant cet événement, il avait été agréable à Dieu, l’Écriture en témoigne.
  • 06 Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ; car, pour s’avancer vers lui, il faut croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
    •  
    • St Luc 24: 13 à 35 :
  • 13 Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
  • 14 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
  • 15 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
  • 16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
  • 17 Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
  • 18 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
  • 19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
  • 20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
  • 21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
  • 22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
  • 23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
  • 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
  • 25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
  • 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
  • 27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
  • 28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
  • 29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
  • 30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
  • 31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
  • 32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
  • 33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
  • 34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
  • 35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
  • MEDITATION :
  • Les pèlerins d'Emmaüs
  •  

    L’événement est passé, la rencontre est terminée, et les disciples

    s'interrogent :

    notre cœur n'était-il pas brûlant ? 

    Qu'est ce que ça peut vouloir dire un cœur brûlant ? avons-nous connu dans nos vies ce phénomène étrange d'avoir le cœur qui brûle ? (...)

    On pourrait se dire que c'est une simple formule de style, de la littérature, mais voilà que c'est aussi du côté du cœur que Jésus vient nous chercher:
    "Comme votre cœur est lent à croire !"
     
    Le texte dit mot à mot "sans intelligence et lent de cœur"
    Il est donc juste de nous poser la question de l'état de notre cœur.
    (...)
    Un inconnu les rejoint, il les rejoint là où ils en sont sur leur chemin mais aussi dans leur désarroi, dans cette mécanique de la tristesse qui nous fait tourner en rond, dans ce goût que nous avons à toujours nous redire nos échecs et nos défaites.
     
    Il les rejoint et interroge leur cœur : cœurs sans intelligence et lents -Nà croire !
     
    Mais qu'est-ce qui brûle ainsi leur cœur ?
    - la voix de l'ami retrouvé ?
    -Non puisqu'ils ne savent pas qui il est.
    - Le réconfort reçu de cet inconnu ?
    -Non, il n'a aucune parole de réconfort, il ouvre les Ecritures.
     
    Ce qui brûle leur cœur, c'est l'Ecriture elle-même.
     
    L'Ecriture ouverte, l'Ecriture dépliée, habitée, l'Ecriture qui ne cesse de
    parler de lui, l'Ecriture qui ne parle pas de ce Jésus que les deux hommes
    regrettent tant, mais qui révèle le Christ.
     
    Il y a un autre texte dans la bible où il est question d'un cœur qui brûle, c'est dans le Prophète Jérémie, il dit : 
    « Je ne penserai plus au Seigneur, je ne parlerai plus en son nom. »
    Mais la parole était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était
    enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y
    réussir. (Jr 20-9)
     
    La Parole comme un feu brûlant dans mon cœur.
     
    Comment croire à la résurrection ?
    Comment comprendre le tombeau vide du matin de Pâques ?
     
    Devant ces questions,
    Que nous dit notre cœur ?
    Comment brûle-t-il ?
     
    Laissons tomber notre cerveau et observons notre cœur !
     
    L'intelligent dans cette affaire, c'est lui.
     
    "Même la nuit mon cœur m'avertit" hante le psaume.
     
    Il ne s'agit pas d'en faire une affaire de sentiment à l'eau de rose,
    il ne s'agit pas de refuser le travail de notre intelligence, mais il s'agit
    d'éveiller l'intelligence de notre cœur, une intelligence plus profonde,
    plus intime...
     
    Il s'agit de prendre au sérieux l'étrange joie de notre cœur.
     
    Pas une joie de guimauve, pas une joie de façade, pas une joie obligatoire
    qui nous contraindrait à afficher "l'air joyeux"...
     
    Une joie au plus profond, une joie grave, une joie en vérité, une joie
    qui consume et qui brûle au risque de faire mal.
     
    N'attendons pas que nos yeux nous renseignent, ils sont disqualifiés
    pendant tout le texte : ils ne s'ouvrent que pour voir le Christ disparaître.
     
    N'attendons pas que nos raisonnements nous éclairent, ils sont trop
    verrouillés par nos scénarios et nos logiques humaines.
     
    Si nous voulons faire le grand passage avec Jésus et marcher avec le Christ,
    penchons-nous sur notre cœur. Et mesurons sa température !
     
    Et s'il nous semble un peu froid, ouvrons ensemble les Ecritures !
    le feu est là qui nous attend.
     
    Comme sur la route d'Emmaüs, il faut lire à plusieurs, il faut faire cette
    expérience de la lecture commune, parce qu'alors nos cœurs se
    frottent et le feu grandit.
     
    Le Seigneur est ressuscité, il est vraiment ressuscité, même la nuit
    notre cœur nous en avertit, écoutons-le !
     
    Alléluia, Amen

    Sylvain, un diacre de Draguignan
LA RÉSURRECTION : UNE DOCTRINE ?
Le fait

La résurrection du Christ, Fils de Dieu et Fils de l’Homme et Roi d’Israël, est un évènement qui structure l’Histoire universelle : en entrant volontairement dans la mort par amour pour autrui, le Christ a ouvert la voie à la grande liberté. Plus rien dans le monde n’est comme auparavant. L’Église affirme des faits, des actes divins : l’Incarnation, la Résurrection, l’Exaltation du Fils à la Droite paternelle, la Descente glorieuse de l’Esprit. Une nuée de témoins, à commencer par les femmes myrrophores, Marie-Madeleine, la Mère de Dieu, ainsi que les Apôtres, les pèlerins d’Emmaüs, atteste l’entrée corporelle du Dieu fait Homme dans la Vie, après avoir terrassé la mort. L’Église peut se définir comme la communauté qui affirme : « le Christ est vraiment ressuscité ! »

La doctrine

Elle se déduit du fait. Elle développe toutes les conséquences de la Résurrection pour l’homme et pour la création tout entière. Pour l’Église et pour la société civile, pour la culture, celles-ci sont incalculables. La Résurrection est principalement la manifestation de l’amour de Dieu pour son peuple et pour l’humanité entière, ainsi que pour toutes les créatures. L’existence humaine se voit libérée de la peur de la mort, de toutes les formes que prend l’angoisse de mort. Le Christ étant ressuscité, et le pouvoir de la mort étant aboli, les baptisés participent à un mode de vie nouveau, par la grâce du saint baptême, en premier lieu, par l’eucharistie et par l’ensemble des sacrements qui, tous, sont porteurs de la puissance de la Résurrection.

La peur de la mort

Les chrétiens, dès les premiers temps de l’Église, et surtout après la descente du saint Esprit, à la Pentecôte, se caractérisent par le fait qu’ils n’ont pas peur de la mort. Les martyrs de tous les temps attestent cette liberté charismatique. Ils sont les témoins de la Résurrection. Ils affrontent les pouvoirs de ce monde – qui, de tous temps, utilisent tous cette peur pour dominer et asservir les peuples – sans redouter ce qu’ils peuvent avoir à supporter de leur part – la torture et l’exécution.

L’amour pour les ennemis

La victoire sur la peur de la mort se manifeste surtout par le triomphe de l’amour de Dieu dans la communauté des baptisés et dans le monde ; tout particulièrement, la capacité d’aimer ses ennemis – ceux qui les haïssent et veulent leur souffrance et leur mort – montrent que la mort a perdu son pouvoir. À la tyrannie de la mort sur les consciences – et même sur les créatures non douées de raison – succède le Royaume de Dieu où ne s’exerce aucun pouvoir puisque le nerf de toute domination a été extirpé. La mission des chrétiens est de montrer par leur exemple encore plus que par leurs paroles la vérité de la Résurrection.

Source: "Sagesse Orthodoxe"

LE COIN DU CATECHISME

 

ET DE LA

 

TRANSMISSION FAMILIALE...

 

L'épisode d'Emmaüs

 

 

Deux hommes s’éloignent de Jérusalem. Ils sont venus pour la Pâques et la Pâque est finie.

Ils s’entretiennent de leurs espoirs évanouis : ils ont cru en Jésus et voici que Jésus est mort sur la croix... ils cheminent tristement vers le village d’Emmaüs. Un homme les rejoint. Il ralentit sa marche pour voyager de compagnie avec eux : cela se faisait beaucoup en ce temps-là.

Ils s’étonnent :

- Tu es bien le seul étranger venu à Jérusalem qui ignore les choses qui y sont arrivées ces jours-ci !

Le voyageur paraît en effet ne rien savoir. Il souhaite d’être éclairé. Alors les hommes d’Emmaüs lui racontent l’arrestation de Jésus, son procès, sa mort sur la croix. Ils tentent de lui faire comprendre la profondeur de leur déception. Ils avaient tant espéré que ce Jésus délivrerait Israël !

Les disciples d'Emmaüs

Ils font aussi allusion à ce que l’on raconte : on aurait trouvé vide le tombeau de Jésus. Selon certains il serait ressuscité. Comment y croire ? Personne ne l’a revu vivant.

Le voyageur, si attentif jusque-là, si amical, se rembrunit. Il lance aux pèlerins d’Emmaüs :

- Cœurs sans intelligence !

Il leur reproche d’avoir oublié ce qu’avaient annoncé les prophètes :

- Ne comprenez-vous pas qu’il fallait que le Christ endure ces souffrances pour entre dans sa gloire ?

Impressionnés, ils l’écoutent. On continue ainsi jusqu’à l’étape du soir. A l’auberge, les pèlerins invitent à souper ce voyageur qui parle si bien. « Or, pendant qu’il était à table avec eux, raconte Jean, il prit le pain, prononça une bénédiction, puis le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent. »

Ils sont sur le point de se jeter aux pieds de Jésus lorsqu’ils se retrouvent seuls : « Mais lui devint invisible à leurs yeux. »

Aussitôt, les pèlerins rebroussent chemin, courent à Jérusalem, retrouvent les fidèles de Jésus qu’ils connaissent, leur racontent dans tous ses détails la fantastique aventure qu’ils viennent de vivre.

C’est grâce à la relation que l’apôtre Jean en a laissée que nous la connaissons.

Source : Alain Decaux raconte Jésus aux enfants.

Les disciples d'Emmaüs

Tentative d'assassinat

de l'Evêque Mar Mari Emmanuel

Actualités AINA:


Un évêque assyrien poignardé pendant une

diffusion en direct

Mgr Mari Emmanuel a été poignardé lors de la diffusion en direct d'un sermon.

Fairfield (AINA) — L'évêque assyrien Mari Emmanuel de l'église du Christ Le Bon Berger à Sydney a été poignardé alors qu'il diffusait en direct son sermon.

La vidéo montre l'agresseur poignardant l'évêque à plusieurs reprises avant qu'il ne soit maîtrisé par les paroissiens. Des cris se font entendre de la part des paroissiens alors que l'attaque se déroule.

Une autre vidéo publiée sur X montre l'évêque sur une civière en train d'être transporté vers une ambulance.


Quatre paroissiens ont été blessés lors de l'attaque, mais aucun ne met leur vie en danger.

L'agresseur, qui n'a pas encore été identifié, est vu souriant alors qu'il est maîtrisé par les paroissiens.

Des centaines d'Assyriens se sont rassemblés devant l'église pour protester contre les coups de couteau et des affrontements avec la police ont été signalés. Le suspect a été retenu à l'intérieur de l'église pour cette raison et a finalement été conduit au commissariat de police. L'hôpital de Liverpool, où l'évêque a été amené, aurait été verrouillé.

Mgr Emmanuel a gagné un large public au sein et à l'extérieur de la communauté assyrienne pour ses commentaires incisifs sur les questions sociales et ses critiques à l'égard de certaines Eglises pour s'être éloignées du message du Christ et de la mission de l'Église.

AINA News
Assyrian Bishop Stabbed While Live Streaming
 

 

Chers amis.
Interdit de publications photos par Facebook jusqu'au 22 Avril, je ne peux donc rien partager de « photographique sur ce « réseau social ».
 
Je demande aux fidèles et amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma en Europe et Missions de se joindre à mes pauvres prières pour Mar Mari Emmanuel qui vient d'être victime d'une agression en son église de Sydney.
Cet Evêque particulièrement lucide et à la parole libre et franche par rapport à une certaine « dictature de la pensée unique » et d’une « culture de mort » qui tend à s’imposer par tous les moyens est mondialement connu et apprécié pour ses prêches enflammés.
En tant que tel, il est particulièrement exposé.
 
C’est ainsi que ce matin il fût victime d’une grave agression de la part d’un jeune homme qui l’atteint à la tête, au cou et aux épaules.

 

Merci de prier pour cet évêque zélé qui, à l’exemple de Saint Georges et de Saint Expédit que nous fêterons bientôt, ainsi que de tous et chacun de nos Saints Martyrs, ne sait qu’une chose :
▪Défendre l’honneur du Divin Roi d’Amour et de Vérité, le Christ Messie et
▪les intérêts de la créature humaine crée à une image et ressemblance de Dieu que l’Ennemi des origines, Satan , avec ses suppôts, n’a de cesse de dénaturer et d’avilir.
 

 

 
Une amie nous rassure un peu, voici ce qu’elle m’écrit :
« Comment ne pas penser à une intervention de la Sainte Providence ?
Au moment de l'attaque extrêmement violente portée contre Mar Mari Emmanuel , le couteau de l'agresseur , probablement un dépliable, s'est bloqué en position fermée ! Alleluia ! »
-"Chère Madame Sophie Dherbakl , merci pour cette précision amie qui nous rassure tout de même en peu sur l'issue.
Mais de grâce, ne nous endormons pas sur nos laurier et prions avec ferveur, pour Son Eminence Mar Mari Emmanuel , mais aussi pour tous évêques afin qu’ils soient cohérents avec le message évangélique, la cohérence qui leur incombe pour être fidèles à leurs vocation s’ils veulent entendre un jour cette parole consolante :
‘Viens, fidèles serviteur, entre dans la joie de ton Maitre ».
Pour le Christ et l’édification du Peuple de Dieu, aucun compromis n’est possible ni acceptable.
Nous avons le devoir d’exercer, haut et fort, et sans crainte ! « La Charité de la Vérité dans la nécessaire Charité » (St Augustin)

 

Quoiqu'il en soit ce nous est l'occasion de prier pour cet évêque absolument héroïque alors que tant d'autre, sont hélas, veuillez excusez mon franc parlé :"vendu à l'ennemis" et cultivent trop souvent, à l’intérieur de l’Eglise du Christ, cet athéisme fluide » que dénonce avec vigueur , pour l’Eglise Romaine-Catholique, Son Eminence le Cardinal Robert Sarah.
Que Saint Gorges obtienne à tous nous patriarches, catholicos, métropolites le sens des priorités : l'honneur du Christ notre Sauveur et Roi, la réalisation des fils et filles de l'humanité par la Grâce de Saint Esprit en l’Eglise pour que l’homme rejoigne sa vocation première et ne se retrouve réduit en un sous-homme adamique qui le détournerait du Fils de Dieu qui s’est fait « Fils de l’homme » pour ce qu’il Est par Nature : Dieu, nous le devenions par la grâce …

 

Que la Mère de Miséricorde recueille particulièrement sous sa protection Son Eminence Mar Mari Emmanuel, que St Luc guide les soignants et que le Christ Lui-même, Prince des Pasteur et Divin Médecin, pose Sa main guérissante sur Son fidèle serviteur !
En continuelle union de prières, je reste votre serviteur et frère en Christ.
+Métropolite Mor Philipose sur Facebook le 15 IV 2024

 

 

 

 

(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)

 

 

 

Préinscriptions au

 

STAGE D'ICONOGRAPHIE

 

"L‘Incarnation de la Lumière"

 

en FIN JUILLET

 

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)

 

FIN JUILLET* au Monastère, un stage

 

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

 

Monastère.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire  réalisées par Armia)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  !

 

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

Par ailleurs, le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.

 

* Nous préciserons les dates dès que nous saurons le programme d'Armia tant pour les questions administratives que ses autres projets en France.

 

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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12 avril 2024 5 12 /04 /avril /2024 09:30

Sommaire:

-Nos prochains Rendez-vous Liturgiques

-Lectionnaire pour le 2ème après Pâque (1er Dimanche après le Nouveau Dimanche)

-Homélie du Père Revel sur l'Apparition du Christ Réssuscité au Lac de Thibériade.

- "Regina Coeli" (Reine du Ciel / Remplace l'Angelus pendant le "Temps Pascal").

-Vivre en Chrétien dans le monde d'aujourd'hui (Père Cyrile Argenti)

-Tout pouvoir vient-il de Dieu (Vidéo)

- "Seigneur Vous êtes mon Pasteur" (Prière au Christ Bon Pasteur).

-Prière pour la Françe avant les élections européennes.

-La Vie du Fondateur du Christianisme.

-Les apparitions du Christ et la Foi dans Sa Résurrection.

-Saint Marc, fêté le 24 Avril, fut le 1er à raconter la vie de Jésus.

-Hymne Géorgienne à la Mère de Dieu: Tu es comme une Vigne (Vidéo et texte)

-Une idée pour initier les enfants à la prière d'intercession.

- "Les miracles arrivent par la prière des petits enfants" par St Països.

-Prière à la Vierge du Silence et prière pour les vocations.

-Prière (Vidéo - Rap) par Keny Arkana 

-A Vous Seigneur s’adresse ma prière.(Saint Augustin)

-Vidéo: Le sens de la prière (Par des jeunes du Liban)

-Le coin du catéchisme et de la transmission familiale:Mort et résurrection du Christ (Lien avec le Petit Catéchisme Syro-Orthodoxe).

-Prière de Saint Cyprien pour défaire les actes de magie.

-Où trouver un prêtre exorciste Orthodoxe-Oriental ? (Prières et lien avec le site du même nom)

-Qui sommes-nous, où nous trouver.

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 

◇ Dimanche 21, départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres . Adresse : 9 Rue Charles Péguy. 28300 Gasville-Oisème

◇ Dimanche 28 , Quadisha Qurbana à 10h30

 

en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) .
 


◇Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange,

aux Saints Archange et à St Ubald.



◇ Dimanche 29 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde.

◇☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... , il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net



"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

2ème Dimanche après Pâques

 

Evening:
St. John 21:1-14

Morning:
St. John 21:15-25

Before Holy Qurbono:
Exodus 14:26-31
Joshua 6:9-16
Isaiah 63:8-14

Holy Qurbono:
Acts 13:26-39
Ephesians 6:10-24
St. John 21:1-14

Résultat de recherche d'images pour "Icône Copte de la pèche miraculeuse à Tibériade"

Tone of the Day: 2 (6 for alternate days of the week)

2ème Dimanche après Pâques (Premier dimanche après le Nouveau Dimanche)

Saint Qurbana :

    • Actes 13:26-39 :
  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
    •  
    • Ephésien 6: 10-20 :
  • 10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
    •  
    • Saint-Jean 21: 1 – 14 :
  • 01 Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
  • 02 Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
  • 03 Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
  • 04 Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
  • 05 Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
  • 06 Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
  • 07 Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.
  • 08 Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
  • 09 Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
  • 10 Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
  • 11 Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
  • 12 Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
  • 13 Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
  • 14 C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
HOMÉLIE DU FRÈRE JEAN-PHILIPPE REVEL
LE LAC DE TIBÉRIADE AU PRINTEMPS

C

 

ette apparition de Jésus Ressuscité à ses disciples, au bord du lac de Tibériade, nous introduit très profondément dans ce mystère de la Résurrection de Jésus.

Tout d'abord, comme les Pères de l'Église aiment à le faire remarquer, Jésus apparaît au lever du jour, au petit matin, dans la naissance d'un jour nouveau. Les Pères de l'Église voient là un symbole de ce que la Résurrection du Christ est le commencement d'une création nouvelle, d'un jour nouveau. C'est un recommencement complet, une nouveauté totale de l'univers tout entier et de nous-mêmes. Par sa résurrection, le Christ est le principe de ce monde nouveau dans lequel Il va nous inviter. Et c'est parce que le Christ vient de ce monde nouveau que, d'abord, les disciples ne le reconnaissent pas, car leurs yeux ne sont pas habitués à cette lumière Nouvelle. De ce Christ qui les appelle plus loin, au-delà de leurs habitudes et de leur vie quotidienne, ils ne voient pas les traits de son visage, ils ne déchiffrent pas sur son visage cette réalité familière qui est la sienne.

Et pourtant Jésus, aussitôt, va leur signifier que cette vie nouvelle est en continuité avec la vie de la terre. Ce n'est pas une autre vie sans commune me­sure. C'est le prolongement, c'est l'approfondissement, c'est l'accomplissement, la vérité de leur vie de la terre. Et c'est pourquoi Jésus va se faire reconnaître d'eux en prenant un des gestes les plus marquants de la vie qu'ils avaient passée ensemble. Au tout début de sa vie publique, quand Jésus avait appelé ses disci­ples, c'était au bord de cette même mer de Tibériade que s'était passée leur rencontre. Alors, les disciples étaient également sur la mer en train de pêcher et leur pêche avait été aussi infructueuse. Également, Jésus était sur le rivage et leur avait dit la même parole : "Jetez le filet, et vous trouverez !" et leur filet s'était rempli de poissons. Si Jésus reprend ce geste, c'est intentionnellement, non seulement pour se faire re­connaître par eux, mais pour leur montrer que toute cette vie qu'ils ont partagée avec Lui pendant plu­sieurs années sur les routes de Palestine, toute cette vie n'est pas achevée, n'est pas finie. Sa mort et sa Résurrection n'ont pas mis un terme à cette vie, au contraire, elle est assumée, elle est accomplie. Et cette vie nouvelle qui commence par sa Résurrection, prend en elle, assume en elle tout ce qu'ils ont vécu ensem­ble. Ainsi le Christ veut nous apprendre que la vie éternelle, dans laquelle Il nous invite, dans laquelle Il nous attend et où Il nous prépare une place, cette vie éternelle est le creusement, l'approfondissement, la vérité la plus profonde de la vie que nous vivons ici-bas sur la terre et qui ne s'achèvera pas mais qui se transformera pour aller plus loin encore, jusqu'au plus profond de sa vérité.

Ce qui est essentiellement nouveau dans cette vie de la résurrection, c'est cette intimité dans laquelle nous serons avec Lui. "Venez déjeuner !" dit-Il à ses disciples et Lui-même a préparé le repas. Et à ce repas où Il a Lui-même allumé un feu de braise et fait cuire des poissons, où Il partage Lui-même le pain, où Il vient Lui-même servir ses disciples, il les invite à joindre les poissons qu'ils viennent de pêcher. Ceci pour leur faire comprendre que, dans le Royaume, l'intimité entre Lui et eux sera réciproque, que cette vie éternelle sera faite non seulement de ce jaillisse­ment de vie qui provient de son propre cœur, de sa propre chair, de sa propre divinité qu'Il répandra en lumière dans nos cœurs, mais que Lui aussi a soif de recevoir de nos propres cœurs un amour qui réponde à son amour. C'est ainsi que les poissons qu'ils ont pê­chés vont être mêlés à ceux que Jésus avait déjà pré­parés, pour que ce repas soit à la fois le repas que le Christ prépare et le repas, auquel participent les disci­ples en portant eux-mêmes leur part.

Nous découvrons ainsi que cette vie éternelle qui nous attend, qui pour certains de ceux qui nous sont chers est déjà commencée, cette vie éternelle qui d'ailleurs est commencée dans le cœur de chacun de nous, sera l'accomplissement de notre vie ici-bas. Tout ce qu'il y a eu de vrai, de beau et de grand dans notre vie ici-bas durera pendant la vie éternelle, sera infiniment plus beau et transfiguré par la lumière du Christ, mais se retrouvera dans toute sa profondeur et sa vérité dans cette vie éternelle. La pêche miracu­leuse accomplie au début de la vie publique de Jésus introduit les disciples dans ce monde nouveau où ils entrent en portant les poissons qu'ils viennent de pé­cher sur cette terre. Aussi bien, l'évangile de saint Jean ne se termine-t-il pas. Cette page qui est la der­nière débouche directement sur l'éternité. Après ce repas, Jésus va inviter Pierre à le suivre et ils vont marcher sur le rivage et l'évangile se terminera sans qu'aucun autre détail nous soit donné. On a l'impres­sion que, pour saint Jean, ce repas est à la fois un repas de la terre et un repas d'éternité. On passe de plain-pied de ce monde dans l'autre, de cette vie dans la vraie vie qui n'est pas une autre vie mais la même parvenue à sa plénitude.

 

AMEN

Source: http://paroissesjm.odns.fr/

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Ô Reine du ciel

(Remplace L'Angelus / A 7h, 12h et 19h/ pendant le "Temps Pascal")

Ô Reine du ciel, réjouis-toi, alleluia
Celui que tu méritas de porter, alleluia
Comme promis, ressuscita, ,
Ô Mère prie Dieu pour nous, alleluia 

Prions
O Dieu, qui, par la Résurrection de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, a bien voulu réjouir le monde, faites, nous Vous’en prions, que par la Vierge Marie, sa Mère, nous arrivions aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien aimé, qui vit avec vous Père, et Votre Très Saint, Bon et Vivifiant Esprit en ce siècle et aux siècles des siècles. AMÎN

Ô Toute Pure et Immaculée, Mère de Miséricorde, priez pour nous qui avons recours à vous ! Ô Marie, Secours des Chrétiens, priez pour nous.

VIVRE EN CHRETIEN DANS

le monde d’aujourd’hui

Qu’est-ce qui caractérise le monde d’aujourd’hui et en quoi diffère-t-il du monde d’hier? Dès le VIe siècle, marqué par l’empire de Justinien à Byzance et le règne de Clovis en Gaule, les pays situés dans un arc de cercle s’étendant de l’Arménie à l’Irlande vivaient en chrétienté. Le christianisme était la religion reconnue par l’État et acceptée, au moins théoriquement, par la majorité de la population. Du VIIe au XIVe siècle, cet état des choses se développa dans l’ensemble de l’Europe où il subsista jusqu’à la fin du XXe siècle. De la Grèce à la Scandinavie, l’Église et l’État institutionnalisèrent leurs rapports. Les évêques couronnaient les rois ou les empereurs. La définition du bien et du mal était donnée par l’Évangile, ce qui ne signifiait pas que l’on optait toujours pour le bien ! En effet, même si les principes de la morale chrétienne étaient acceptés comme normatifs, ils n’étaient pas forcément appliqués par les gouvernements et l’ensemble de la population.

Depuis la fin du XIXe siècle, cette situation s’est transformée. D’abord, le développement – rapide et important – des sciences et des techniques a transformé les consciences. Éblouis ainsi par les découvertes scientifiques et les nouvelles technologies, nombreux sont ceux qui se sont imaginés que la science pouvait résoudre tous les problèmes de l’humanité. Il faudra deux guerres mondiales pour que l’on perde les illusions du scientisme et prenne conscience de l’ambiguïté du progrès, qui fournit des outils prodigieux tant au mal qu’au bien, permettant de produire à la fois la bombe atomique et des vaccins. Pendant ce temps, la science a détrôné la foi dans des milliers de consciences. […]

L’évolution des mœurs a entraîné un bouleversement du couple et de la famille ; elle a discrédité le mariage et s’est manifestée par une augmentation des divorces et des naissances extraconjugales. Face à tant d’échecs, beaucoup de jeunes ne veulent plus contracter d’engagements. Ils tombent dans une sorte de désillusion, aggravée par l’apparition du sida qui, à cause de sa transmission sexuelle, a répandu l’idée de " l’amour qui tue ".

Bref, nous vivons dans une société qui a perdu ses repères. Une société désorientée et déboussolée, qui accueille avidement aussi bien des idées issues du bouddhisme ou de l’hindouisme – comme la théorie de la réincarnation – que des doctrines ésotériques ou des pratiques proposées par des sectes venues des États-Unis (Mormons, Témoins de Jéhovah, etc.), ou encore les enseignements fantaisistes des Évangiles apocryphes.

Tout cela se mêle à des bribes de foi chrétienne de façon confuse et incohérente, et donne naissance à une forme de " syncrétisme " rappelant étrangement celui qui régnait au IIe siècle de notre ère, au temps du " gnosticisme " combattu si énergiquement par saint Irénée. Mais à cette époque, le langage chrétien – tout neuf – avait un impact que les mêmes mots, répétés et entendus pendant des siècles, ont perdu. De nos jours, que l’on peut qualifier de " post-chrétiens ", le vocabulaire chrétien est usé. Inventer un langage qui soit actuel et capable d’exprimer les vérités éternelles est l’une des difficultés de l’évangélisation aujourd’hui.

Confesser la foi en Christ ressuscité

Comment, dans un tel monde, un chrétien – qui plus est, orthodoxe – devrait-il exprimer sa foi dans la vie quotidienne ? La tentation des chrétiens aujourd’hui est d’affadir, affaiblir, atténuer le message du Christ pour ne pas choquer le monde. On pratique un christianisme honteux. On n’ose pas affirmer la virginité de Marie pour ne pas paraître ridicule. On n’ose pas proclamer que le Christ est ressuscité avec un vrai corps de " chair et d’os " pour ne pas donner l’impression qu’on croit à des mythes. On n’ose pas proclamer le Dieu Un en trois Personnes pour ne pas heurter la raison.

Dès lors, on parle du Seigneur Jésus comme s’Il n’était qu’un homme, un grand initié ou le plus grand des prophètes. On réduit la Bonne Nouvelle, selon laquelle Dieu a visité les hommes, à un message moralisateur, à une série de commandements et d’interdits. Bref, on fait perdre au sel sa saveur ; avec quoi, alors, la lui rendra-t-on ?

Vivre en chrétien aujourd’hui, c’est vivre de la Bonne Nouvelle dans toute son intégralité stupéfiante. C’est confesser que le corps du Ressuscité, qui porte encore les marques des clous et de la lance, donne naissance à une nouvelle création sur laquelle la mort n’a plus de prise. C’est découvrir chaque jour que Jésus de Nazareth, le Crucifié, est vraiment vivant parce que réellement ressuscité. Alors, nous ne sommes plus esclaves de la peur de la mort. En présence d’un défunt, nous chantons le tropaire de Pâques " Le Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort. " Le désespoir de l’incroyant à la place de la tranquille espérance du fidèle, qui s’écrie : " Fais reposer, ô Christ, celui que tu as choisi pour contempler la lumière de ta Face, dans la douceur de ta beauté. "

Ainsi, la Résurrection est le fondement de notre foi, mais en sommes-nous intimement, réellement convaincus ? Reposons-nous la question devant Dieu ; réexaminons-la en y consacrant toute la réflexion, le temps et l’étude nécessaires. Seul face à Dieu, seul dans le secret de ma conscience, je dois me demander : " Suis-je intimement convaincu que le Christ est réellement ressuscité dans son corps glorieux, dans sa chair transfigurée ? "

Dans le Credo – qui nous récitons chaque dimanche au cours de la Divine liturgie – nous professons également que le Christ est " le Fils unique de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ". Par là, nous proclamons qu’Il est le Créateur, qu’Il est Dieu comme son Père, qu’Il est le même Dieu que le Père et le Saint Esprit. Cette foi est la pierre sur laquelle est bâtie l’Église. […] Parce que nous croyons vraiment à l’entrée dans la chair de " l’Un de la Sainte Trinité ", la déification de notre chair est le but de notre vie. C’est donc toute notre existence dans la chair, c’est-à-dire toute notre vie quotidienne et réelle, que nous voudrions voir imprégnée du Saint Esprit. C’est pourquoi nous mettons une icône au centre de notre foyer et au-dessus du lit conjugal. Le lien personnel avec le Seigneur se développe et se précise dans la contemplation des saintes icônes, qui instaurent un face-à-Face entre le chrétien orthodoxe et le Christ. Les icônes reflètent également l’expérience des témoins fidèles du Christ, prophètes, apôtres, martyrs, tous nos Pères dans la foi. Plus nous nous familiarisons avec eux, à travers leur icône, leur vie et leurs écrits, plus nous retrouvons le chemin qui mène au Maître qui nous est commun. L’icône est là pour que le Dieu fait homme soit présent à chaque instant du jour et de la nuit, pour que le Christ nous regarde vivre et que nous nous sentions vivre sous le regard sanctifiant de Dieu.

Mais lorsque nous communions le dimanche, sommes-nous vraiment conscients de " manger la chair " du Ressuscité, du Dieu fait chair, et de " boire son sang " ? Lorsque nous plaçons l’icône du Christ dans notre maison, exprimons-nous vraiment notre foi qu’en entrant dans la chair des hommes, Dieu le Fils entre dans notre vie réelle, quotidienne, charnelle ? Lorsque, à la Théophanie, nous prenons de l’eau bénite en fêtant le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain, pensons-nous vraiment que l’Esprit Saint, en sanctifiant les eaux, sanctifie la matière et renouvelle toute la création ? Bref, par chacun de ces actes, exprimons-nous concrètement dans notre vie quotidienne notre foi en l’Incarnation du Verbe divin ? […]

Il est très important de prier la Sainte Trinité. Dieu ayant créé l’homme à son image, c’est-à-dire à l’image de la Trinité, les hommes ne sont ni des individus isolés ni une collectivité grégaire, mais des personnes distinctes qui n’existent qu’en relation les unes avec les autres, recherchant dans l’amour l’unité de l’être et dans le respect de l’autre la diversité irremplaçable de chacun. La Trinité est donc le modèle des relations conjugales, des rapports sociaux, des structures ecclésiales. Vivre en chrétien dans une société, c’est avoir sans cesse ce modèle trinitaire en vue, grâce auquel la personnalité irremplaçable de chacun s’épanouit selon sa vocation particulière, en pleine liberté, dans une communion d’amour. Certes, nous sommes assez réalistes pour ne point ignorer le poids des égoïsmes – le nôtre y compris -, le pouvoir du Diviseur (Diabolos) et la loi de la jungle qui régit la société. Mais le modèle trinitaire – qui constitue " le programme social du chrétien " – aimante notre vie, fournit la dynamique permanente qui nous transforme petit à petit et donne un sens à toutes nos activités au sein de notre famille, de notre milieu social, de notre Église. Question : le modèle trinitaire inspire-t-il effectivement la qualité de nos relations humaines ?

Nous affirmons, selon l’évangile de Jean, que le Saint Esprit " procède du Père " et que le Christ nous l’envoie (Jn 15, 26). Nous invoquons sa descente " sur nous " et sur les " saints dons " au cours de la liturgie. Nous proclamons, avec saint Séraphin de Sarov, que " le but de la vie, c’est l’acquisition du Saint Esprit ". Mais en va-t-il ainsi ? Cette acquisition est-elle vraiment le but de notre vie ? Prenons-nous la Pentecôte au sérieux autant que la Résurrection? Quelle place tient le Saint Esprit dans notre existence ? Commençons-nous chaque journée en demandant directement le renouvellement du don de l’Esprit Saint : " Roi céleste, Consolateur, Esprit de vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, Trésor de tout bien et Donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté ? " D’une façon plus générale, prenons-nous au sérieux " l’opération du Saint Esprit " pour diriger notre vie et y intervenir à chaque instant ? Comptons-nous sur nous-mêmes et sur notre propre volonté, malade et pécheresse, ou sur Lui, le Saint Esprit, pour " visiter et guérir nos infirmités " ? Supplions-nous le Christ avec foi lorsque nous prenons conscience de nos défauts, de notre péché, de nos déchéances, de nous envoyer son Saint Esprit pour nous purifier, nous libérer, nous guérir, nous changer, nous transformer, faire de nous des créatures nouvelles ? […]

Incarnation du Verbe, résurrection du Christ, Pentecôte de l’Esprit et révélation de la Trinité, sont les moteurs de la vie d’un chrétien orthodoxe. Ces mêmes événements vont aussi inspirer sa prière.

Prière personnelle

Être chrétien, c’est faire confiance à l’intervention efficace de l’Esprit de Dieu dans notre vie et sur notre personne, pour les transformer à l’image de la vie et de la personne du Dieu-Homme. C’est donc trouver quotidiennement le temps de prier Dieu au nom du Seigneur Jésus pour que l’Esprit, qui repose sur Lui, soit répandu sur nous ; c’est chercher dans ce contact avec l’Esprit du Christ la source d’énergie qui va orienter notre personnalité et donner un sens à notre vie.

Mais qu’est-ce que prier ? D’abord, ce n’est pas réciter des prières – cela, un magnétophone peut le faire mieux que nous. Pour prier, il faut d’abord se mettre face au Dieu vivant, c’est-à-dire face à l’icône du Christ. Le Dieu vivant est venu vers nous, Il a pris le visage d’un homme : celui du Christ. À travers son icône, Celui-ci nous regarde. Il est en effet toujours représenté de face ; son regard rencontre le nôtre. Ce Face-à-face, de Personne à personne, est le début de la prière.

Mais " nous ne savons pas prier comme il faut ", et " l’Esprit vient au secours de notre faiblesse [...] Il intercède pour nous en gémissements ineffables ", dit saint Paul (Rm 8, 26). C’est pourquoi il convient de commencer toute prière, mais aussi toute entreprise, toute journée, par une invocation au Saint Esprit. Saint Basile, dans son Traité du Saint Esprit, écrit que " c’est le Saint Esprit qui éclaire le visage du Christ qui, Lui, nous fait connaître le Père ". L’invocation au Saint esprit nous conduit donc vers une prière trinitaire. Prier, c’est aller à la rencontre des deux " mains " que nous tend le Père : le Fils qui est venu vers nous en se faisant homme et en nous parlant avec une bouche d’homme, et l’Esprit qui est descendu sur chacun de nous, rassemblés en Église, sous forme de langues de feu, le jour de la Pentecôte. Prier, c’est donc écouter la Parole du Fils et invoquer la présence de l’Esprit. C’est acquérir l’Esprit pour rencontrer le Fils et connaître le Père. […]

Orthodoxie et orthopraxie

Mais notre vie quotidienne est-elle bien le reflet de la " théologie " que nous prétendons professer et de notre piété ? Nous croyons que Jésus de Nazareth est le Christ, le Fils du Dieu vivant, et cependant dans notre vie quotidienne – en famille, sur notre lieu de travail, pendant nos loisirs, dans nos relations affectives – notre façon de nous comporter souvent ne diffère pas fondamentalement de celle de notre entourage, de nos voisins ou collègues qui sont, pour la plupart, incroyants ou indifférents à la Personne du Christ.

Comment notre foi peut-elle, doit-elle modifier notre comportement familial et social ? Qu’est-ce qui distingue notre façon de vivre de celle des non-croyants ? Comment témoigner du Christ ressuscité dans notre vie de tous les jours ?

Pour de nombreuses personnes qui se disent chrétiens, la difficulté à résoudre ce problème les a amenés à l’esquiver en cloisonnant leur vie. D’une part, ils " pratiquent la religion ", par leur présence et leur participation aux offices de l’Église – " ils vont à la messe " -, voire par une prière personnelle à domicile. D’autre part, ils vivent en société de la même façon que tous les autres gens. Leur " vie religieuse " et leur vie dans le monde profane ne communiquent pas, ne se répercutent pas l’une sur l’autre. À tel point que "l’État laïc " a pu qualifier les Églises " d’associations cultuelles ". Limitée ainsi au " culte ", la religion devient une " affaire privée ", sans incidence sur la vie sociale.

Ce problème n’est en réalité pas vraiment nouveau. Ce fut déjà, en effet, l’attitude des gens " religieux " en Israël, suscitant l’indignation des prophètes de Dieu:

Je hais, je méprise vos fêtes, pour vos solennités je n’ai que dégoût [...] Vos oblations, je ne les agrée pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques [...] mais que le droit coule comme l’eau, et la justice comme un torrent qui ne tarit pas. [Am 5, 21-24. Cf. aussi Is 1, 11-19.]

Bref, Dieu n’agrée prières et cantiques que s’ils débouchent sur un comportement de justice dans la vie sociale. Un culte qui ne transforme pas notre vie n’est qu’hypocrisie. Une vie liturgique qui ne se prolonge pas par ce que saint Jean Chrysostome appelle le " sacrement du frère ", n’est pas chrétienne, mais de la " religion païenne ", de la religiosité. C’est pourquoi le Christ a dit, en reliant deux phrases de l’Ancien Testament : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. Fais cela et tu vivras. " Adorer Dieu et servir le frère ne font qu’un ; cloisonner le culte et 1a vie quotidienne, c’est du paganisme.

" Ce n’est pas celui qui dit: "Seigneur ! Seigneur!", mais celui qui fait la volonté de mon Père qui entrera dans le royaume de Dieu " (Mt 7, 21). Il ne s’agit pas seulement de découvrir et confesser la vérité, il faut aussi, comme le dit le Christ dans l’évangile de saint Jean, " faire la vérité" (Jn 3, 21). Sans cela, toute notre vie de foi, de prière, de communion n’est qu’apparence, mensonge, hypocrisie et pharisaïsme. L’orthodoxie est la croyance droite, la glorification droite. Mais il n’y a pas d’orthodoxie sans action droite, sans orthopraxie.

Ainsi, croire et rendre gloire à Dieu selon la tradition orthodoxe exigent également une façon de vivre, une façon d’agir. Ce mode d’être, ce comportement a été décrit par le Christ dans le sermon sur la montagne (Mt 5-7). Il repose sur un principe fondamental : l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

L’amour évangélique au quotidien

Tout ce mode d’être, toute la foi que nous exprimons dans notre vie religieuse doit donc s'incarner dans notre vie quotidienne, que ce soit en famille, au travail, dans nos loisirs ou notre vie affective. Le principe fondamental de cette pratique est très simple : Dieu a créé l’homme – tout homme – à son image et à sa ressemblance, c’est-à-dire comme une personne qui n’existe vraiment qu’en communion d’amour avec les autres, et non comme un individu – entité enfermée dans la cage de son égoïsme – ou un numéro anonyme dans une collectivité grégaire. Si donc nous adorons Dieu, nous l’honorerons en respectant son image, c’est-à-dire en traitant tout être humain – ami ou ennemi, sympathique ou antipathique, collaborateur ou adversaire – comme un frère que le Christ a tant aimé qu’Il a donné sa vie pour lui. Tout homme ou femme est donc une personne au salut de laquelle, dans la mesure de nos moyens – ne fusse que par un sourire – nous devons contribuer. Si nous devons aller visiter un assassin en prison – " J’étais en prison et vous m’avez rendu visite " (Mt 25, 36) – combien plus devons-nous nous intéresser au bonheur et au progrès d’un rival ou d’un adversaire... Car lui aussi a été créé en vue de sa déification ultime.

En famille, au travail et à l’église, nous chercherons donc sans cesse à communiquer avec l’autre dans le respect de sa personnalité. Non pour l’assujettir, l’accaparer ou l’agréger à un groupe en l’assimilant, mais pour l’aimer tel qu’il est, ou plutôt tel que Dieu l’appelle à devenir. Cela pour qu’il puisse réaliser pleinement le dessein du Créateur envers lui, par l’épanouissement de ses dons propres au service de la communauté au sein de laquelle il vit.

En famille : si l’on est chrétien, aimer un parent, un enfant, un époux, une épouse, un frère, une sœur, ce n’est pas chercher à le posséder, le dominer, en tirer du profit ou le vouloir pour soi. C’est désirer son libre épanouissement, chercher ce qu’on peut lui donner – " Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir " (Ac 20, 35) – pour le soutenir, pour l’aider à devenir meilleur, à réaliser ses projets et non pas ceux que nous voudrions lui imposer, pour le consoler, lui apporter le maximum de joie, pour qu’il se sente aimé. Aimer vraiment n’a rien à voir avec de la sentimentalité ; c’est désirer et favoriser la déification de l’autre, puisque c’est pour cela qu’il a été créé. En ce sens, il ne faut surtout pas oublier d’apporter les prénoms des membres de notre famille – vivants ou décédés – au début de la Divine liturgie, afin que par celle-ci le Saint Esprit rayonne sur eux pendant toute la semaine. Les dyptiques (liste des noms que l’on commémore, répartis sur deux colonnes, l’une pour les vivants et l’autre pour les morts), c’est le lien entre la liturgie et toute personne que nous aimons ou devrions aimer.

Dans la vie professionnelle : travailler, pour un chrétien, c’est faire passer un reflet du Royaume dans la réalité terrestre et la matière de ce monde. C’est mettre un peu de beauté dans la vie. Que l’on soit plombier ou balayeur de rue il s’agit d’embellir le monde. Un maçon chrétien est, à sa manière, un iconographe. Si l’Évangile nous a donné une certaine vision du royaume de Dieu, nous essayons, par notre travail, d’en projeter l’empreinte dans le domaine où s’exerce notre activité. Cela peut être l’ambiance qu’une infirmière cherche à faire régner dans son service, la beauté que le menuisier donne au meuble qu’il fabrique, la petite note de chaleur humaine qu’une secrétaire essaye de faire résonner dans son bureau... Dans tout travail, le chrétien peut introduire un petit rayon de lumière, un petit coin de ciel. Il suffit pour cela qu’à la liturgie du dimanche, il écoute avec attention la lecture de l’épître et de l’Évangile, qu’il se demande ensuite comment mettre en pratique la parole entendue. Si la Parole de Dieu touche notre cœur, elle changera notre vie et transformera notre façon de travailler. Les paraboles du Christ et tous ses enseignements sont toujours très proches de la vie quotidienne.

Tout compagnon de travail et collègue – subordonné ou supérieur – n’est jamais un numéro ou un robot, mais une personne que Dieu veut sauver. Elle doit nous intéresser ; nous devons chercher à établir avec elle un contact humain, découvrir ses soucis, ses aspirations, échanger un sourire. Même offrir une cigarette est déjà une approche, une antenne tendue vers l’autre. Efforçons-nous à chaque occasion de briser la glace, ôter le masque, dépasser la sécheresse du langage professionnel, atteindre le cœur d’un inconnu, rendre un petit service à celui ou celle qui nous a fait une vacherie, dire un mot gentil à celui qui a été abrupt ou blessant, contenir nos impatiences, dominer notre mauvaise humeur, avoir la paix dans notre cœur et la faire régner autour de nous.

Si nous avons communié la veille, souvenons-nous que nous sommes porteurs du Christ dans notre lieu de travail. S’Il est présent dans notre cœur, inconsciemment cette présence rayonnera autour de nous. Car participer à l’eucharistie, c’est permettre à Dieu de créer entre les hommes le lien le plus profond qui soit, au niveau même de l’être. Ce lien peut ensuite, petit à petit, émerger au niveau de la conscience et des rapports quotidiens.

Ce qui compte, finalement, c’est moins ce que nous faisons ou disons que ce que nous sommes. Le bon arbre ne peut que porter de bons fruits. Soyons souriants et joyeux parce que le Christ est ressuscité, pacifiés et pacifiant parce que nous sommes pardonnés et réconciliés. En revanche, si je suis grincheux, tourmenté, hargneux, agressif, jouant le jeu de la jungle qui m’entoure, comment pourrais-je être témoin du Christ ?

Dans nos loisirs et notre vie affective : pour pouvoir bien ou mieux accomplir sa tâche, il est nécessaire de se détendre. Il s’agit ici non pas de chercher à cueillir du plaisir en se servant des autres, mais à voir dans l’amitié et l’amour ce que nous pouvons donner. Le chrétien veut toujours voir dans l’autre une personne, une fin en soi, jamais un moyen. Dans nos loisirs, recherchons donc le contact humain et non le plaisir, la richesse personnelle qui se cache dans l’autre et non les sensations. La recherche de sensations déshumanise l’homme.

Le Seigneur vient !

Aimer l’autre donc, mais non point aimer l’amour. Sortir de soi, aider l’autre, le vouloir meilleur tout en l’acceptant tel qu’il est. En fin de compte, aimer vraiment quelqu’un, c’est vouloir son bonheur éternel, c’est-à-dire sa déification.

Vivre en chrétien, c’est prendre le risque magnifique de faire non pas ce dont nous avons envie, ni ce que la société ou l’entourage nous incite à faire, mais ce que la Parole de Dieu nous prescrit.

Tout cela n’est pas de l’utopie, parce que nous croyons que le Christ a envoyé l’Esprit – qui procède du Père – sur son Église et sur chacun de ses disciples le jour de la Pentecôte, et que ce même Esprit, invoqué quotidiennement, peut changer notre cœur de pierre en cœur de chair, transformer comme une source d’eau vive un désert en oasis, un truand en saint et, pourquoi pas, nous-mêmes en serviteurs de Dieu.

Le temps des " chrétiens sociologiques ", c’est-à-dire de ceux qui étaient chrétiens parce que les structures sociales l’exigeaient, est passé. Le temps des tièdes, que le Christ " vomira de sa bouche " (Ap 3, 16), est révolu. Dans une société de plus en plus païenne, soyons de plus en plus des chrétiens orthodoxes, c’est-à-dire des disciples de plus en plus authentiques du Dieu fait homme, par toute notre manière de vivre et toute notre façon de prier.

Les chrétiens deviendront alors ce qu’ils sont appelés à être : la lumière du monde d’aujourd’hui, tout comme ils furent celle du monde de l’époque de Néron ou de Dioclétien. Le Seigneur vient !

par le père Cyrille Argenti

Extrait de Cyrille Argenti, N’aie pas peur
Le Sel de la terre/Cerf, 2002.

Seigneur, Vous êtes mon Pasteur

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« Ô Seigneur, Vous êtes mon Pasteur, je ne manque de rien ; Vous me faites reposer dans de verts pâturages, Vous me conduisez près des eaux rafraîchissantes. Vous renouvelez mon âme et me dirigez dans des sentiers de justice.

Même si je marche dans le ravin, par de sombres vallées, je ne craindrai aucun mal, parce que Vous êtes avec moi.

Votre bâton et votre houlette, voilà ma consolation. Vous dressez devant moi une table, en dépit de mes adversaires.

Vous oignez ma tête de parfum et ma coupe déborde. (cf. Ps. 22).

Ô Seigneur, mon doux Pasteur, qu'auriez-Vous pu me donner que je n'ai reçu ?

Vous avez voulu devenir Vous-même ma nourriture et mon breuvage.

Et quel pâturage plus délicieux et plus salutaire, plus nourrissant et fortifiant, auriez-Vous jamais pu trouver que celui de votre Corps et de votre Sang ?
Ô très bon Seigneur Jésus-Christ, mon doux Pasteur, que Vous rendrai-je pour tout ce que j'ai reçu de Vous ?

Que Vous donnerai-je pour le don que Vous m'avez fait de Vous-même ?

Si je pouvais me donner à Vous mille fois, ce ne serait rien encore, puisque je suis néant par rapport à Vous.

Vous, l'immensité même, avec eu un amour si grand et si gratuit pour moi, si chétif, si méchant et ingrat !

Je sais, ô Seigneur, que votre amour tend à l'immensité, à l'infini, puisque Vous êtes immense, infini.

De grâce, ô Seigneur, dites-moi donc de quelle manière je puis Vous aimer.
Mon amour, ô Seigneur, n'est pas gratuit, il Vous est dû...

Bien que je ne puisse Vous aimer autant que je le devrais, Vous agréez ce faible amour. Je pourrai Vous aimer davantage, lorsque Vous daignerez accroître ma vertu ; mais jamais je ne pourrai Vous donner autant que Vous méritez.

Donnez-moi donc votre très ardent amour par lequel, avec votre grâce, je Vous aimerai, Vous plairai, Vous servirai, accomplirai vos préceptes et ne serai séparé de Vous ni dans le temps présent, ni pour l'éternité, Vous demeurant uni dans l'amour pendant les siècles éternels. »

(Vénérable Raymond Jourdain *).

(*) : Raymond Jourdain (9 ème siècle.), Chanoine Régulier de Saint Augustin, Prévôt de l’Église d'Uzès, puis Abbé de Celles au diocèse de Bourges, cité par St Jean Eudes dans Le Cœur admirable, fut connu sous le nom d'Idiot qu'il avait pris par humilité (cf. Contemplationes Idiotae).

 

L'heure est au choix: Ceux qui ont la Foi, qui suivent le Christ et Lui obéissent et ceux qui refusent de porter leur croix à Sa suite...

Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

La vie du fondateur du christianisme

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Jésus-Christ n’est pas un personnage de récit mythique : sa réalité est historique et sa perfection authentique. L’abbé Broglié met en parallèle Notre Seigneur avec Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet afin de faire voler en éclat les préjugés absurdes qui jonchent notre époque. À ce titre, bien que datant de la fin du XIXe siècle, ses propos sont étonnamment contemporains !

« La vie du fondateur du christianisme » tiré de « Problèmes et conclusions de l’histoire des religions » de l’abbé de Broglié. Page 334 à 340.

« Le trait particulier de la vie de Jésus-Christ telle qu’elle est racontée dans l’Évangile, c’est l’union de la perfection de l’idéal avec la pleine réalité historique. En règle générale, chez tous les hommes, ces deux éléments sont séparés. L’imagination, la poésie, l’admiration idéalisent les êtres, mais en corrigeant leurs défauts réels et en leur ajoutant des vertus qu’ils n’ont pas possédées. Dès que l’on passe de la fiction à l’histoire, on retrouve les imperfections de la nature humaine. Nous pouvons appliquer cette règle à tous les personnages de l’histoire, sans crainte de la voir démentie. Mais puisqu’il s’agit du fondateur d’une religion, nous nous bornerons à l’appliquer aux quatre fondateurs de cultes dont nous avons étudié l’histoire : Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet.

Sur Zoroastre, comme nous l’avons montré, nous ne savons rien d’historique. II se perd entièrement dans la légende, il n’y a donc pas lieu d’en parler ; ses vertus et ses qualités ne nous apparaissant qu’au milieu des nuages de la mythologie : nous ne pouvons dire s’il a été tel que ses sectateurs l’ont décrit ; nous ne savons même pas s’il a existé.

Bouddha a certainement une réalité plus grande. Son époque est à peu près certaine, et sa personnalité, qui joue un si grand rôle dans son œuvre, nous est connue dans ses grands traits. Mais combien il y a loin de cette notion générale à cette connaissance détaillée de la vie d’un homme qui serait nécessaire pour prononcer sur sa perfection morale ! Les discours de Çakia-Mouni et les récits de sa vie n’ont qu’une authenticité très douteuse. Chose singulière même, si nous devions en croire les livres singhalais qui sont destinés à exalter les vertus du Bouddha, nous y trouverions quelquefois la marque de ses défauts. C’est ainsi qu’il est raconté que, lorsque Bouddha était dans un jardin, cinq cents moines vinrent le trouver conduits par ses deux principaux disciples, et qu’il se fit un tel bruit lorsqu’il s’agit de les faire asseoir et de poser à terre leurs pots à aumônes, que le maître cria à Ananda :

« Qui sont ces hommes qui font tant de bruit, comme des pêcheurs qui tireraient leurs filets ? »

Ananda l’ayant averti de l’arrivée des étrangers, il ajouta :

« Assemblez tout le couvent et dites aux moines qui se sont conduits comme des pêcheurs au filet de ne pas rester près du lieu où je me trouve. »

Les moines étrangers se retirèrent assez irrités, et il fallut l’intervention du grand dieu Brahma et de l’un des principaux disciples pour que Bouddha se décidât à les recevoir. Les commentateurs s’efforcèrent de donner des raisons de la conduite du Bouddha, mais il est difficile de ne pas y voir un acte d’impatience assez déplacé. En tous cas il a gravement scandalisé ses disciples les plus intimes : l’un d’eux, dit la tradition, songea à le quitter ; l’autre, pensant que Bouddha manquait à sa mission, se proposa de prendre sa place. Nous n’avons pas cité ce fait pour en tirer une conclusion directe contre la perfection morale du Bouddha, mais simplement pour montrer le travail d’idéalisation fait par ses disciples, car ce morceau est une sorte d’excuse ou d’explication d’une tradition relative à la conduite du maître. Quoi qu’il en soit, l’impossibilité de dégager le Bouddha réel du Bouddha dogmatique et légendaire est évidente et suffit pour que nous n’ayons aucun motif d’admettre en Çakia-Mouni l’absolue perfection réalisée et vivant sur la terre.

Nous ne la trouverons pas non plus en Confucius, dont la vie est beaucoup plus historique, grâce au caractère du peuple chinois. Cette vie n’a rien d’héroïque ; c’est celle d’un honnête homme et d’un sage, ayant une ambition politique, innocente sans doute, mais qui diminue la grandeur de son caractère. Confucius ne se montre pas supérieur à la moyenne des honnêtes gens de tous les pays.

Reste Mahomet, le dernier venu, dont la vie est absolument authentique surtout quand il s’agit des faits que mentionne le Koran. Mais, si nous trouvons ici la réalité historique, nous sommes certainement bien loin de l’idéal.

C’est donc une loi générale que sur la terre les hommes réels et vivants sont plus ou moins imparfaits et que l’idéal absolu, quand il existe dans une biographie, est le produit de l’imagination de la postérité. Si maintenant nous lisons l’Évangile, nous voyons une grande, unique et sublime exception à cette triste loi. Jésus-Christ nous apparaît comme l’absolue perfection sans aucune tache, et en même temps il vit sur cette terre, nous savons où il est né et où il est mort ; nous entendons la voix même des témoins oculaires de sa vie, de l’apôtre qui a reposé sur son sein. Que la vie de Jésus telle qu’elle est rapportée par l’Évangile soit une vie idéale et surhumaine, c’est ce qu’il est inutile de prouver. Cela est inutile à l’égard des âmes simples et de bonne foi, que la lecture de l’Évangile ravit d’admiration et fait entrer dans cette stupeur qui, au dire du texte sacré, saisissait ceux qui approchaient du divin Maître et écoutaient les paroles tombées de ses lèvres. Cela est également inutile à l’égard des contradicteurs qui, suivant l’exemple des pharisiens, trouveront toujours matière à critiquer dans la perfection même. Soit qu’on le contemple dans l’obscurité de sa vie de Nazareth, soit qu’on le voie parcourant les villages et les bourgades de la Judée toujours entouré par la foule et supportant sa grossièreté et son indiscrétion, soit qu’on écoute les entretiens si profonds et si touchants avec Nicodème ou avec la Samaritaine, soit qu’on entende tomber de sa bouche le sermon des béatitudes, partout c’est une simplicité jointe à une profondeur que rien n’égale. Ce n’est pas le sublime, c’est plus que le sublime ; on entre, en lisant l’Évangile, dans cette région de calme qui est au-dessus des nuées et des orages ; on est plongé dans la vérité parfaite, dans la paix sans nuages, dans la bonté sans limite. Quel trait de caractère que ce petit mot de l’Évangéliste : il ne fit point de miracles dans cette bourgade à cause de l’incrédulité des habitants ; cependant il y guérit quelques malades ! Quel trait encore que ces larmes de Jésus au moment où il allait ressusciter Lazare ! Quelle profondeur dans ses réponses telles que celle où il dit de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu, confondant ses adversaires en même temps qu’il posait le principe des sociétés modernes ! Quelle connaissance du cœur humain, quelle prudence surnaturelle dans le jugement de la femme adultère ! Et dans sa passion, à quelle hauteur Jésus s’élève ! Avec quelle indifférence pour la vie il parle à Pilate de la puissance qui lui a été donnée sur le Fils de l’homme ! Comme il se tient à égale distance de la faiblesse qui se soumet au pouvoir et de l’esprit de révolte ! Quelle douceur envers les faibles, quelle énergie en parlant aux hypocrites et aux puissants de la terre ! On comprend cette parole attribuée à Napoléon Ier, qui ne serait pas moins vraie lors même qu’elle ne serait pas authentique :

« Je me connais en hommes ; Jésus-Christ n’est pas un homme. »

Le Christ de l’Évangile est donc l’idéal, la perfection vivante sur la terre. Maintenant, cet idéal est-il une invention ? Est-il le produit de l’action de l’imagination humaine sur une réalité inférieure et grossière ? S’est-il formé à la manière des autres biographies plus ou moins idéales, telles que celle du Bouddha, ou la légende moderne de Napoléon ? La simple lecture impartiale des Évangiles suffit pour répondre à cette question, indépendamment de toute étude critique. Les œuvres légendaires ont en effet leurs caractères propres qui se laissent aisément reconnaître. Or le Christ de l’Évangile est aussi clairement humain, vivant et réel, qu’il est évidemment parfait. Il n’est pas un instant où il ne touche le sol, où on ne le voie vivre au milieu d’hommes parfaitement réels et nullement idéalisés. Si le récit de la vie de Jésus-Christ était une création légendaire, il aurait fallu, pour donner à cette œuvre d’imagination, un caractère si grand de vraisemblance, une conformité si parfaite dans les détails avec les circonstances de temps et de lieu et les mœurs de l’époque, un art merveilleux, une habileté inimitable qu’il serait absurde d’attribuer aux auteurs des Évangiles.

L’accord des Évangiles est encore une preuve de la réalité de la figure idéale de Jésus-Christ. Quoi qu’on en dise, cette figure est unique et c’est le même Christ qui apparaît dans les quatre Évangiles. Si le Christ de saint Jean est plus profond, s’il manifeste plus complètement sa sagesse divine, il ne diffère cependant pas de celui des autres évangélistes. Ce sont des traits qui s’ajoutent à d’autres traits, mais sans détruire les premiers. Or, comment expliquer cette identité, si chacun des évangélistes n’a eu devant les yeux le même type réel et vivant, c’est-à-dire le Sauveur lui-même ? Écoutons sur ce point un appréciateur non suspect, l’auteur de l’Émile :

« Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un dieu. Dirons-nous que l’histoire de l’Évangile est inventée à plaisir ? Mon ami, ce n’est pas ainsi qu’on invente, et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ. Au fond, c’est reculer la difficulté sans la détruire ; il serait plus inconcevable que quatre hommes d’accord aient fabriqué ce livre, qu’il ne l’est qu’un seul en ait fourni le sujet. Jamais des auteurs juifs n’eussent trouvé ni ce ton, ni cette morale, et l’Évangile a des caractères de vérité si grands, si frappant, si inimitable, que l’inventeur en serait plus étonnant que le héros (Rousseau. Émile. Livre IV). »

Nous trouvons donc dans l’Évangile cette union, vainement cherchée partout ailleurs, de l’idéal et du réel. Évidemment c’est une œuvre divine. Dieu seul est assez puissant pour créer une œuvre parfaite.

Mais nous pouvons tirer de cette union du réel et de l’idéal en la personne de Jésus-Christ une conclusion plus vaste et plus importante. N’est-ce pas l’union de l’idéal et du réel qui est l’objet de la recherche de toutes les religions ? N’est-ce pas l’absence de cette réalisation de l’idéal sur la terre qui produit ce vide de l’âme que les religions cherchent à combler ? Or l’histoire du christianisme nous présente, à une époque déterminée de l’histoire, pendant un intervalle de quelques années, l’idéal absolument parfait, vivant sur cette terre. N’est-ce pas la preuve que l’objet cherché par la religion est un objet réel ? N’est-ce pas le signe visible sur la terre de l’idéal éternel et vivant dans le ciel, c’est-à-dire du Dieu personnel ? N’est-ce pas cette perfection manifestée en chair qui sert de pont pour nous conduire à la croyance aux perfections invisibles, et n’est-ce pas aussi par l’amour du Christ que l’on arrive le plus facilement à l’amour de la perfection divine ? N’est-ce pas ce que saint Paul explique lorsqu’il nous dit que le Christ est la splendeur de la gloire de Dieu et la figure de sa substance ? Cette union de l’idéal et du réel, c’est le caractère propre de la Divinité, c’est le signe distinctif d’une religion monothéiste qui admet que la perfection existe en Dieu à l’état personnel. Jésus-Christ unissant dans sa nature visible ces deux éléments, qui semblent contradictoires, et qui le sont réellement dans l’ordre purement naturel, est donc non seulement un envoyé de Dieu, nais comme un signe et un sacrement qui contient et révèle la divinité tout entière et ses plus sublimes attributs. C’est un trait caractéristique et unique, propre au christianisme seul. Le christianisme est donc le seul point de contact de la perfection absolue avec la misère de l’homme, la seule vraie communication entre le ciel et la terre. »

(Source: Saint Michel Archange)

Les « apparitions » et la foi en la Résurrection

La résurrection de Jésus est la base de notre foi. Cette résurrection se fonde sur les récits évangéliques des « apparitions », lesquels ne peuvent que rendre maladroitement un phénomène par nature ineffable. Il est impossible d’expliquer scientifiquement ces apparitions, mais on peut approfondir les textes et tenter de dégager leur vraisemblance.

La foi est une semence en constante germination. Une foi mûrie doit être en mesure de s’apporter à elle-même quelques-unes de ses « raisons ». Si on ne peut rendre compte pour soi-même de la réalité des apparitions, il devient par la suite malaisé de témoigner de sa foi. C’est pourquoi cette réalité est centrale et m’apparaît mériter examen avant d’autres récits, ces derniers en découlant.
Quand on étudie la genèse de la foi en la Résurrection, on se tourne naturellement vers les « apparitions ». Pour rendre compte d’un événement inédit, le retour à la vie d’un Maître qui « se trouve au milieu de ses disciples » et parle avec eux, les Évangélistes n’ont trouvé d’autre mot que celui « d’apparitions ». Terme approximatif et pour cause, la réalité qu’il désigne ressortissant à l’indicible. Les Évangiles sont la réinterprétation de la vie, de la mort et de la résurrection de ce Maître à la lumière des apparitions. Celles-ci ne sont pas une dénégation de la mort de Jésus, mais sa Transfiguration en un Règne victorieux de la mort. Pour vaincre la mort il faut la connaître. Les disciples en vinrent à comprendre que la résurrection de Jésus était inscrite dans sa mort même. La première mention des apparitions se trouve dans une épître de Paul (1 Co 15,5-8). Une libération nationale se convertit bientôt en une libération intérieure, l’attente d’un royaume matériel se transforme en une espérance eschatologique.

Les premières arrivées

« Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre » (Mt 28,1). Ces femmes n’ont vraisemblablement pas dormi et attendent la fin du sabbat ; sitôt le moment venu elles se précipitent au tombeau. « Et elles de s’approcher et d’étreindre ses pieds en se prosternant devant lui » (v. 9). Jésus apparaît d’abord à des femmes. Le « tombeau vide » prépare les disciples aux apparitions. Si Jésus est Vivant, le tombeau doit être vide. Dans l’évangile de Marc (15,47), il est dit que « Marie de Magdala et Marie, mère de Josué, regardaient où on l’avait déposé [le corps de Jésus] ». Détail qui a son importance, puisque le tombeau vide sera bien celui de Jésus, et non celui d’un autre cadavre. Marc fait jouer à plusieurs femmes le rôle tenu par la seule Marie de Magdala dans l’évangile de Jean ; quant à la fonction d’annonciateur remplie par « un jeune homme vêtu d’une robe blanche », elle semble remplie par Jésus lui-même dans ce dernier évangile. « Mais allez dire à ses disciples et à Pierre : il vous précède en Galilée » (Mc 16,7) : chez Jean, Marie remplira seule cette mission. « Et [les femmes ayant trouvé le tombeau vide] ne dirent rien à personne, car elles avaient peur » (v. 8) : elles ne se prononcent pas sur la Résurrection, quand Marie de Magdala le fait avec éclat dans le quatrième évangile. Mais il faut noter que ce silence des femmes chez Marc n’est pas neutre. L’Évangéliste ne veut pas déduire la résurrection de Jésus du tombeau vide : les femmes ne disent rien. [1] Ce sera aux « apparitions » à jouer ce rôle. Le Ressuscité vient à la rencontre de ceux qui cherchent le Vivant.

Et ses compagnons, entendant Marie de Magdala dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ne la crurent pas. Après cela, il se manifesta à deux d’entre eux qui faisaient route ; eux non plus, on ne les crut pas (Mc 16,11-13).

L’incrédulité des apôtres plaide en faveur de la Résurrection : on n’a pas fabriqué une fable. J.-M. Tézé remarque : « Que le Christ prenne l’initiative des rencontres avec ses disciples, que les apôtres soient lents et indécis à le reconnaître, infirme l’interprétation d’une hallucination collective. » [2] Marc ne s’embarrasse guère de nous faire connaître la réaction de Jésus face à ceux qui renâclent à croire les témoins : « Il leur reprocha [aux Onze] leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité » (16,14). Avant les apparitions personne ne croit. C’est par elles que la foi au Christ est née, et cette naissance s’est opérée de façon progressive. Comme Marie de Magdala et les deux pèlerins qui retournent à la campagne, les disciples n’ont rien à retirer d’une supercherie. La Résurrection implique pour les disciples une conversion, une transformation de leur mentalité, laquelle ne consiste plus désormais à attendre un libérateur politique mais à reconnaître le Messie, Fils de Dieu, dans le Seigneur qui leur apparaît. Ce Messie n’est pas un Sauveur ponctuel engagé dans un destin national, mais le Rédempteur de l’univers.

« Être vu »

Jésus ressuscité apparaît aux disciples. Le grec donne ôphtè, « il fut vu ». Il se rend présent à eux, se donne à voir, expressions soulignant le caractère agissant de celui qui apparaît. Les disciples mettent d’abord du temps à comprendre ; c’est progressivement qu’ils entrent dans la lumière de la Résurrection.

Une finale de Marc perdue (16,9-20) aurait contenu le récit d’une apparition à Pierre (F. Gils), ce qui eût été vraisemblable. [3] Mais P. Ricœur pense que l’hypothèse de cette perte n’est même pas nécessaire, que le second évangéliste n’a tout simplement pas éprouvé le besoin d’en dire plus. [4] « Il n’est pas ici » : l’affirmation du jeune homme à la robe blanche suffit. « Il n’est pas ici », cela veut dire qu’il est ailleurs, cherchez-le seulement. Ne vous avait-il pas lui-même fixé rendez-vous (« Il vous précède en Galilée », 16,7) ? Néanmoins le rédacteur final semble se rendre compte de la nécessité des apparitions pour attester de la Résurrection et la proposer à la foi des fidèles.

Exergue : L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples ; elle est transhistorique.

S’il y avait des preuves de la Résurrection on n’y croirait pas, on admettrait un fait daté historiquement. On n’imprime pas la foi sur pellicule ni ne l’enregistre sur bande magnétique. « L’histoire » de Jésus ne serait pas parvenue jusqu’à nous si elle n’avait été conservée par la piété des fidèles, par la foi de la communauté, par la prédication des apôtres. Sans doute la foi s’appuie-t-elle sur un contexte historique, mais l’argument de l’histoire racontée est avant tout l’adhésion à une personne et à son enseignement. L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples. La résurrection de Jésus ne serait pas un objet de foi si elle n’était transhistorique. Commentant les Évangiles, C. Perrot résume cette problématique : « Le genre “historique” n’était certainement pas le mieux adapté pour lancer la proclamation chrétienne. Mais en même temps, sans ancrage dans l’historicité, la foi naissante se serait diluée dans le mythe. » [5] La foi va au-delà d’un constat. Les apparitions sont une présence qui habite les disciples. Pour décrire l’apparence de Jésus aux pèlerins qui retournent à la campagne, Marc parle laconiquement « d’un autre aspect » (16,12). « Il y a une tension évidente, écrit un commentateur, entre, d’une part, la netteté du message pascal et, d’autre part, l’ambiguïté et le caractère problématique des récits de Pâques du point de vue historique. » [6]

Qui est le Ressuscité ?

Jésus se rend présent de façon suffisamment différente de son apparence terrestre pour que les disciples se rendent compte qu’il n’est plus celui qu’ils avaient connu (qui est mort), mais de façon assez ressemblante par ailleurs pour qu’ils ne doutent d’aucune manière que c’est bien de lui qu’il s’agissait (passé à une autre vie). Un auteur souligne cette perplexité : « Il est reconnu et d’autre part on ne réussit pas à le reconnaître. » [7] À partir de là, l’idée de Résurrection traduit cet état de choses différent. Les disciples ont connu un homme de Galilée, ils ont maintenant devant eux le tout autre, le Seigneur accédé aux dimensions de l’univers. X. Léon-Dufour remarque bien que Jésus ressuscité n’est pas l’objet d’un spectacle pour les disciples, mais le sujet d’une présence intériorisée en eux. [8] En face du Ressuscité les apôtres reconnaissent le maître de Nazareth, mais ils mettent du temps à associer le souvenir de l’homme qu’ils ont connu à celui qui se présente maintenant devant eux. Une fois ce lien établi, ils peuvent parler de Résurrection. Pour les apôtres, prêcher la foi en la résurrection de Jésus impliquait qu’ils étaient les premiers à y croire. X. Léon-Dufour remarque que nos catégories ne parviennent pas à appréhender le mystère, que l’histoire est pour ainsi dire saisie par une réalité qui la dépasse :

Afin d’étreindre par la raison un mystère qui toujours nous échappe par quelque endroit, ne cherchons-nous pas à nous mettre en relation humaine, visible, naturelle, avec l’acte par lequel Dieu a ressuscité Jésus ? Contre une telle propension il nous faut lutter, car elle corrompt la relation même que nous voulons établir : à savoir, rejoindre un acte de Dieu en lui-même. [9]

Le Ressuscité ne se meut pas dans la dimension du Jésus du ministère terrestre.

Luc

Une première présentation du Ressuscité chez Luc tient dans l’épithète « le Vivant ». « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » (24,5), demande-t-on aux femmes venues apporter les aromates. La nature glorifiée du Christ n’a plus rien à voir avec les tombeaux. On y constate encore une fois que l’incrédulité, y comprise celle des Douze, se donne tous les prétextes, ici du « radotage » féminin (v. 11). Le miracle des apparitions sera celui d’une ouverture, d’une réceptivité au mystère d’une œuvre de Dieu. Pour le moins, la réaction de Pierre au retour du tombeau est peu enthousiaste : « Il s’en alla de son côté en s’étonnant de ce qui était arrivé » (v. 12). On s’étonne en effet que Jésus n’apparaisse pas d’abord à Pierre, futur chef de l’assemblée, plutôt qu’aux femmes en Matthieu, aux disciples d’Emmaüs en Luc, à Marie de Magdala en Marc et en Jean. Les femmes à cette époque n’étaient pas des témoins crédibles, et c’est d’elles qu’on apprend que Jésus est ressuscité. On ne se préoccupe pas de « retoucher » les faits pour les rendre plus vraisemblables. Ils contiennent leur propre vérité.

On assiste dans cet évangile à un autre mode d’apparition du Ressuscité. Un marcheur se joint à des pèlerins qui retournent à Emmaüs et les entretient des Écritures, en leur montrant qu’elles concernent le Christ annoncé. Vient un moment où, le « cœur brûlant » (v. 32), ces pèlerins reconnaissent l’étranger assis à la même table qu’eux. Le Maître replace la joie dans des cœurs que l’espérance a désertés. L’apparition prend ici la forme d’une reconnaissance. On reconnaît celui qu’on a aimé, non celui qu’on a ignoré. Le Ressuscité se donne à reconnaître à ses fidèles, il se voile à ceux à qui il était indifférent. Le moment de l’identification par les disciples d’Emmaüs de l’inconnu qui s’est joint à eux coïncide avec celui de sa disparition de devant eux : qu’est-ce à dire, sinon qu’au moment où « leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître » (v. 16) les disciples étaient dans le brouillard des apparences, et que leur foi maintenant perce ce brouillard ?

Exergue : Comment des pêcheurs auraient-ils pu élaborer un système qui empruntait à la philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités ?

Plus loin, l’Évangéliste force l’argument en faveur du Ressuscité : « Il prit un morceau de poisson grillé et mangea sous leurs yeux » (24,43). S’il est dans un corps immortel, Jésus apparaît physiquement aux disciples mais il n’est pas en mesure d’absorber une nourriture corruptible. Un exégète écrit : « À vrai dire, ce surcroît de preuve nous laisse assez peu convaincus. S’il est vrai qu’il n’est pas possible pour un “esprit” d’absorber de la nourriture matérielle, on ne voit guère qu’un être glorifié, comme l’était le Christ ressuscité, puisse le faire plus aisément ! » [10]

Les apparitions permettent à la foi des disciples de prendre forme, elles les préparent à l’idée de Résurrection. Leur esprit sémite leur interdisait absolument de concevoir l’immortalité sans une participation du corps. Les Grecs voulaient dégager l’âme de la matière « mauvaise », le judaïsme veut libérer l’une et l’autre. On se demande d’ailleurs comment des pêcheurs auraient pu élaborer un système qui empruntait aux écoles de philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités. De plus, ces pêcheurs étaient prêts à signer de leur vie leur témoignage : on ne donne pas sa vie pour une apparence ou une illusion. La résurrection de Jésus pousse l’incarnation de Dieu à sa limite, dans son implication ultime, puisqu’elle est une traversée victorieuse de la mort.

L’évangile de Jean

Certes le « tombeau vide » pouvait appuyer le témoignage des disciples, mais il ne pouvait être utilisé comme preuve de la Résurrection. Le tombeau était un indice. « Il vit et il crut » (Jn 20,8), dit-on du « disciple que Jésus aimait » après son entrée au tombeau. Il est seul à croire sans avoir besoin d’apparition. Tout de même, il crut après une constatation : même vide il vit un tombeau. On a interprété un peu abusivement ce verset quand on a attribué au disciple, de façon anachronique, la foi telle que nous la concevons aujourd’hui. I. de la Potterie fait justice de cette foi du disciple : « Malgré un avis contraire largement répandu (Lagrange, Bultmann, Schnackenburg, Brown), il nous semble difficile d’admettre que le verbe “il crut” exprime déjà la plénitude de la foi pascale. » [11] Ce disciple, le paradigme des croyants à venir, revendique cependant l’honneur d’être le premier à croire « sans avoir vu », parce qu’à la lettre il ne vit d’abord rien, mais une vacuité. Il connaît le privilège de la foi. « En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts » (v. 9). Le rédacteur souligne de façon subtile l’esprit plutôt lourd des autres disciples. En fait, aucun des disciples n’a cru sans avoir vu. Rédigé après la génération apostolique, le souci de l’évangile de Jean se porte sur les croyants à venir. Le « disciple que Jésus aimait » vit ce qui se donnait à voir, il vit en vérité, il entra dans le tombeau du Vivant. Il pressentit un événement transcendant, il interpréta un signe. Il reconnut l’action de Dieu sans en avoir la pleine intelligence. En ce sens, il crut en ayant vu peu de chose. Il vit dans la nuit. On peut être témoin de la même scène, encore faut-il déduire sa foi de ce que l’on a vu. [12]

Exergue : Le « disciple que Jésus aimait » est le premier à croire « sans avoir vu » ; il connaît le privilège de la foi.

La première apparition de Jésus ressuscité est pour Marie de Magdala. [13] Marie est demeurée au tombeau quand les autres sont partis (Jn 20,15). Jésus se laisse reconnaître par elle. Il fait d’elle la première prédicatrice de sa Résurrection : « Va trouver mes frères », dis-leur qu’ils ont été promus (« Mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu »), dis-leur que je suis le Vivant. Le Ressuscité rend Marie porteuse de la Bonne Nouvelle de sa Résurrection ; elle met pour ainsi dire au monde le Ressuscité en révélant sa présence aux disciples. C’est un apôtre authentique qui annonce la vie de Dieu. Mais humaine, trop humaine, elle confond celui qu’elle cherche, le maître qu’elle a connu, avec celui qui lui apparaît maintenant. Elle s’élance, d’où le « noli me tangere », avertissement qui l’avise de la glorification de son Maître. Ne cherche pas l’homme que tu as connu, semble lui dire Jésus. On se souvient de la question de Luc : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » Ce « ne me retiens pas » signifie : ne tente pas d’emprisonner le temps à venir dans le temps présent, n’empêche pas la gloire de Dieu de se manifester.

Thomas et les plaies

Quant à l’apôtre Thomas, il accorde sa foi sous bénéfice d’inventaire (Jn 20,24-30). On a fait de cet apôtre le modèle des incrédules mais en fait personne n’a cru : tous les apôtres ont été invités à mettre le doigt dans les plaies du Ressuscité, à « avancer la main dans son côté » (voir Lc 24,38-40 : « Touchez-moi »). On aperçoit ici de façon claire que la Résurrection porte en permanence les stigmates de la Crucifixion : c’est une victoire dont les cicatrices parlent du combat qui l’a précédée. L’hymne de Pâques Victimae Paschali rappelle opportunément au fidèle que la Résurrection n’a rien à voir avec un événement magique (comme dans l’Évangile de Pierre où des gardes romains voient Jésus sortir du tombeau), qu’elle est la conclusion d’un « affrontement de la mort et de la vie en un duel prodigieux ». Le Ressuscité convie Thomas à davantage qu’une expertise médico-légale : il lui apprend qu’un ressuscité porte les marques de la mort qu’il a traversée – et qu’inversement une semence de résurrection gît dans toute opprobre. Le Ressuscité porte éternellement les vestiges d’une mort vaincue. C’est pourquoi il vient en aide à la faiblesse du disciple, c’est pourquoi il guérit ses insuffisances à ses plaies, il le ressuscite dans sa situation mortelle. Comme le dit de manière dense l’auteur d’une importante rubrique sur la question : « Dans la permanence de ses fidélités et de ses renoncements, l’existence chrétienne est fondée en définitive sur la résurrection de Jésus. » [14] Celui qui est « assis à la droite du Père » est un crucifié, et c’est encore un crucifié qui « reviendra dans la gloire ». C’est un stigmatisé que la gloire atteint, c’est dans ses plaies que Jésus est glorifié. La Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.

Exergue : C’est dans ses plaies que Jésus est glorifié, la Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.

La déclaration de Thomas « mon Seigneur et mon Dieu » est survenue plus tard, l’évangile condensant ici la lente sédimentation de la foi. La réaction de l’apôtre est la première affirmation d’un Dieu personnel, il est le premier juif à ne plus invoquer le nom de Yahvé. La Résurrection est un fait indicible : comme le « Rabbouni » de Marie de Magdala, elle est une désarticulation du langage, un murmure, une chute à genoux. En Thomas, la conversion est accomplie, l’apôtre devient le patron des convertis. On remarque que Thomas « n’avance pas la main », comme il est invité à le faire : la foi est intangible, elle est une donnée première.

Apparition finale

Le maître est mort, la pêche a repris, l’histoire est finie : qu’est-ce qui la fait rebondir ainsi ? « Cette nuit-là, ils ne prirent rien » (Jn 21,3). Les disciples voient Jésus marcher à leur rencontre sur le rivage. [15] L’apparition fait naître chez eux une anamnèse, un souvenir de son enseignement, accompagné d’une interprétation. L’apparition de Jésus au bord du lac Tibériade, dans un « corps spirituel » pour parler comme saint Paul, donne sa signification à son ministère terrestre. Les disciples n’osent lui demander qui il est, pressentant une autre dimension (« Aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ?, sachant que c’était le Seigneur », v. 12). S’insinue alors en eux l’idée du Vivant, de la Résurrection. Sur le rivage, ils voient avec les yeux d’une foi encore vacillante, mais l’idée prend forme en eux que le Messie attendu est celui de tous les hommes. Quand la parole d’un Maître revit de façon aussi significative dans le cœur des disciples, celui qui l’a proférée est en effet « ressuscité », il vit parmi eux.

Pierre est le premier à se précipiter vers Jésus, comme il avait été le premier à pénétrer au tombeau. Comme dans l’évangile de Matthieu, l’apparition reçoit ici une interprétation pastorale, elle est intimation d’annoncer la vie de Dieu. « Fais paître mes agneaux » (21,15) : nourris mon troupeau comme je viens de faire (il vient d’inviter les disciples à déjeuner), donne-leur accès au pâturage de ma Parole. [16]

Épilogue

Au terme de cette modeste étude, que conclure ? Les apparitions de Jésus font accéder les disciples à une compréhension supérieure des événements, de la vie et de la mort de leur Maître. Les disciples déduisent des apparitions que Jésus est ressuscité, qu’il est Vivant. Le Maître leur apparaît dans une révélation (les disciples d’Emmaüs par exemple). Un Inconnu, plus intime qu’eux-mêmes, les a rejoints, a rendu leur « cœur brûlant », comme il cherche à le faire des disciples ultérieurs. La rédaction évangélique s’étendant sur plusieurs années, le culte établi à la suite de ces apparitions s’est incorporé dans les textes. Il en est resté une liturgie vivante, une « communion » au Ressuscité. On en trouve la trace dans 1 Co 11,24, dans le repas des disciples d’Emmaüs en Luc, dans le partage du repas que nous venons de voir en Jean 21. Mais l’étude des apparitions permet encore, si l’on ose dire, de « documenter » notre foi, de vérifier à quelle source elle s’abreuve, d’approcher si peu que ce soit le mystère auquel nous accordons notre plein assentiment. Une foi ainsi affermie se fait d’elle-même contagieuse.

« On n’en finit plus de réfléchir sur l’enjeu d’un tel événement dans la vie d’un chrétien ; quand on pense avoir prononcé quelque chose de décisif, voilà que les frontières reculent encore et que de nouvelles implications apparaissent. Quoi qu’il en soit, je serais heureux que ce texte remporte l’adhésion du plus grand nombre de vos lecteurs.
Idéalement, l’on pourrait souhaiter qu’une discussion s’ensuive ; d’une manière ou de l’autre. Si j’accorde une valeur à ce texte, et une valeur communiquée, c’est que je me suis nourri moi-même de d’autres auteurs, je devrais dire de d’autres frères chrétiens qui avaient réfléchi avant moi sur la question. Ensemble (c’est-à-dire en Assemblée), nous trouverons peut-être le fin mot de l’histoire ; et si nous ne le trouvons pas, grand bien nous fasse encore puisque nous le chercherons et que cette quête raffermira notre fraternité. »
J.-P. LeBlanc

À la fin du travail sur son article, l’auteur nous a envoyé cette note. Il n’est pas coutume dans Esprit & Vie de publier la correspondance de la rédaction avec les auteurs, mais cela nous semble ici une très utile illustration de la démarche de J.-P. LeBlanc qui, spontanément, a pris contact avec la revue pour faire partager les fruits de sa recherche.
La rédaction

[1Prudence qu’on rencontre ailleurs dans l’évangile : « Informé par le centurion, Pilate octroya le corps à Joseph » (Mc 15,45), en d’autres termes le corps de Jésus n’a pas été enlevé par les disciples, il a reçu un label officiel d’enterrement. Marc envoie les femmes au tombeau sans doute pour montrer qu’elles n’ont pas pu rouler la pierre.

[2Jean-Marie Tézé, « La gloire du sensible », dans Christus n° 67 (1970), p. 388.

[3Il est exclu qu’on ait ajouté cette finale, parce que la fin de l’évangile de Marc aurait été compromettante pour l’Église naissante.

[4Voir Paul Ricoeur, « Le récit interprétatif. Exégèse et théologie dans les récits de la Passion », dans Recherches de science religieuse, n° 73/1 (1985), p. 17-38.

[5Charles Perrot, Jésus et l’histoire, Paris, Desclée, 1979, p. 50.

[6G. Bornkamm, Qui est Jésus de Nazareth ?, Paris, Éd. du Seuil, coll. « Parole de Dieu », trad. franç. 1973, p. 208.

[7H. Schlier, La Résurrection de Jésus-Christ, Paris, Salvator, 1969, p. 24.

[8X. Léon-Dufour, « Apparitions du Ressuscité et herméneutique », dans La Résurrection du Christ et l’exégèse moderne, Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lectio divina » n° 50, 1969, p. 171.

[9Ibid., p. 156.

[10Marie-Émile Boismard, « Le réalisme des récits évangéliques », dans Lumière & Vie n° 107 (1972).

[11Ignace de la Potterie, New Testament Studies, vol. 30, 1984, « Genèse de la foi pascale d’après Jn 20 », p. 30.

[12Ce « disciple que Jésus aimait » paraît avoir partagé la table des apôtres au dernier repas du Seigneur. A. Jaubert (Approches de l’évangile de Jean, Paris, Éd. du Seuil, 1976, p. 44) voit dans la narration par Jean du reniement de Pierre une façon de montrer que lui, Jean, n’a pas renié le Maître, qu’il l’a suivi jusque dans l’enceinte du prétoire, advienne que pourra, et qu’il est le seul disciple à ne pas l’avoir abandonné.

[13Il se peut que ce personnage soit le même que celui d’autres évangiles : la « pécheresse » de qui Jésus « avait expulsé sept démons », celle qui oint Jésus de parfum, celle qui se tient au pied de la croix.

[14J. Schmitt, Suppl. au Dictionnaire de la Bible, t. X (56), 1982, art. « Résurrection de Jésus », col. 514.

[15Parallèle avec la marche sur les eaux de 6,16 où Jésus émerge également de la nuit, événement que le rédacteur, soucieux de kérygme plus que de rigueur historique, place après Pâque. Voir le (toujours) bon état de la question dans le chapitre « La résurrection de Jésus » dans Jésus devant l’histoire de W. Trilling (Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lire la Bible » n° 15, 1968).

[16L’Évangéliste fera plus tard de la charité un signe de la Résurrection : « Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, puisque nous aimons nos frères » (1 Jn 3,14).

Source: https://www.portstnicolas.org/

Saint Marc, le premier à avoir raconté la vie de Jésus
 

À l’occasion de la Saint-Marc ce 25 avril, la rédaction d’Aleteia s'est intéressée à cet homme dont l’Évangile est le plus court et le plus ancien.

« Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu ». Dès le premier verset, Marc donne des éléments sur celui dont son Évangile n’aura de cesse de s’interroger : qui est cet homme, Jésus ? Second dans l’ordre des évangiles synoptiques, saint Marc pourrait bien être l’inventeur du genre évangélique. Pourtant, il a longtemps été « délaissé » en raison de son style. « L’Évangile de Marc est le plus ancien, il donne la trame de celui de Matthieu et de Luc. Pourtant, il a longtemps été considéré comme un texte frustre, maladroit. Il a fallu attendre la réforme liturgique pour le remettre à l’honneur », détaille à Aleteia Éric Julien, accompagnateur de confirmands et de catéchumènes et auteur du livre Plongez dans l’Évangile avec Marc.

 

D’une lecture simple et descriptive, l’Évangile de Marc peut parfois paraitre naïf. Pour Jean-Pierre Rosa, philosophe et éditeur, saint Marc est pourtant celui qui a eu « le premier, le courage et l’humilité de prendre sa plume pour “raconter Jésus”, le faire résonner pour les hommes et les femmes de son temps ». Il est celui « qui a ouvert la voie ». « L’Évangile de Marc est celui avec lequel il faut se laisser guider. Ce texte est déroutant par l’authenticité avec laquelle Marc décrit la foi, ou plutôt le manque de foi des disciples. Il ne fait aucune concession devant leur fragilité. On a toujours l’impression que la foi ne supporte pas le doute. Mais avec Marc on comprend que c’est tout l’inverse. Ces hommes qui ont connu Jésus ont eu du mal à reconnaître en lui quelqu’un de pleinement homme et de pleinement Dieu », explique Éric Julien.

Jésus, en toute humanité

« Oser prendre le temps de lire en entier cet Évangile, c’est prendre le risque de la rencontre de Jésus qui sait s’intéresser aux personnes, à leur vie, à leurs souffrances, à leurs attentes », a récemment écrit le père Pierre-Yves Pecqueux, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France. Lire cet Évangile, c’est aussi « laisser percer la foi qui habite le cœur de ceux qui s’adressent à Jésus et que Jésus reconnaît : “Ta foi est grande”. La rencontre de la souffrance des hommes marque profondément son témoignage qui trouvera son sommet à la crucifixion ».

Partir à la rencontre de Jésus avec saint Marc revient à cheminer aux côtés de Jésus dans son environnement, en toute humanité. Cet Évangile pousse le lecteur, le croyant et le curieux à répondre à une question, tout à la fois brûlante d’actualité et éternelle : pour nous, qui est ce « Jésus, Christ, Fils de Dieu » ?

 

Hymne à la Mère de Dieu

"შენ ხარ ვენახი /

Tu es une Vigne"

Chen khar venakhi

Tu es une vigne (géorgien: შენ ხარ  ვენახი, translittération:

Chen Khar Venakhi) est une hymne médiévale géorgienne.

Le  texte  est  attribué  au  roi  Démètre  Ier  de  Géorgie (1093-1156). Le compositeur de la musique est inconnu. Démètre est sensé l'avoir écrit pendant son séjour comme moine au monastère de David Garetji. L'hymne est dédiée à la Géorgie et au patronage de la Vierge Marie, elle est aussi une  prière  de  louange  à  [la  Mère  de  Dieu  et  toujours Vierge] Marie dans l'Eglise orthodoxe géorgienne. Le roi Démètre compare la Mère de Dieu à une belle vigne.

Tu es la vigne est habituellement chanté par un chœur sans accompagnement   instrumental  et  c'est  un  exemplclassique de musique chorale géorgienne. L'hymne est caractérisée comme très polyphonique et elle est représentative des traditions médiévales tardives de la Renaissance géorgienne.

Le roi Démètre, devint moine sous le nom de Damiane (Damien). Il a été glorifié par l'Eglise géorgienne, et sa fête est au 23 mai/ 5 juin.

 

Saint Damien (avant le monachisme roi Démètre Ier).

Le parchemin dans ses mains est ainsi libellé: "Tu es une Vigne."

 

Comme la Géorgie est le pays attribué à la Vierge Marie par l'Esprit Saint, cette hymne fonctionne presque comme un hymne national officieux et est très populaire. La mélodie du compositeur Paliachvili (19e siècle) est favorisée aujourd'hui. Les paroles de l'hymne "Chen Khar Venakhi / Tu es une Vigne" sont les suivantes:

 

Texte géorgien:

შენ ხარ ვენახი, ახლად  აყვავებული, ნორჩი  კეთილი, ედემს შინა ნერგული, (ალვა  სუნელი, სამოთხეს  ამოსული,)

(ღმერთმან შეგამკო  ვერვინა  გჯობს ქებული,)

და თავით თვისით მზე ხარ და გაბრწყინვებული.

Phonétique:

chen khar venakhi, akhlad aqvavebouli. nortchi k'etili, edems china nergouli. (alva suneli, samotkhes amosouli.)

(ghmertman shegamk'o vervina gjobs kebouli.)

da tavit tvisit mze khar da gabrts'qinvebouli.

Version française:

Tu es une vigne nouvellement fleurie Jeune, belle, croissant dans l'Eden, (Jeune peuplier fragrant en Paradis)

(Que Dieu te pare. Nul être n'est plus digne de louange.) Tu es toi-même le soleil qui rayonne brillamment)

 

 

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après

The Georgian Church for English speakers et wikipedia

შენ ხარ ვენახი

Une idée pour initier les enfants à la prière d’intercession

Le Seigneur est attentif à la prière de ses enfants, et sans doute encore plus lorsque celle-ci vient des plus petits. Cependant, il n’est pas inné, pour un enfant, de prier pour les autres. Voici une méthode toute simple pour l’y aider.

« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent » (Mc 10, 14). L’Evangile rapporte à plusieurs reprises cette préférence du Christ pour les plus petits et les plus faibles. Ce sont eux qui sont les plus proches du cœur de Dieu. Une place de choix pour la prière d’intercession ! Cependant, « dans l’intercession », explique le Catéchisme de l’Eglise catholique, « celui qui prie ne « recherche pas ses propres intérêts, mais songe plutôt à ceux des autres » (Ph 2, 4) ». Une démarche qui est loin d’être évidente pour des enfants. Voici comment les éveiller à la prière d’intercession.

 

Inspiré à la fois par le modèle de la prière des mères, où chaque maman inscrit le prénom de son enfant sur un petit disque de papier avant de le confier au Seigneur, et par ces prêtres confinés qui, à l’instar de ce curé italien, ont accroché des photos de leurs fidèles sur les bancs vides de leur église, Aleteia vous propose une méthode très simple pour inciter les enfants à prier pour leurs proches. Découpez des disques dans du papier cartonné, sur lesquels vous collerez, sur un côté, la photo d’un de vos proches, et inscrirez, de l’autre côté, son prénom. Il peut s’agir bien sûr des membres de la famille, des proches défunts, de leurs petits amis mais aussi de leurs enseignants, de leurs « ennemis », des prêtres qu’ils connaissent, sans oublier le Pape François et nos dirigeants. Placez tous les disques dans une petite corbeille dans le coin prière. Au moment de la prière, proposez à votre enfant : « Pour qui aimerais-tu prier ce soir ? ». Laissez-le choisir dans la corbeille la personne qu’il désire confier au Seigneur. Selon l’âge de l’enfant et l’aisance qui viendra progressivement, invitez-le à exprimer plus précisément son intention de prière. Car « intercéder, demander en faveur d’un autre, est, depuis Abraham, le propre d’un cœur accordé à la miséricorde de Dieu », dit encore le Catéchisme de l’Eglise catholique.

Et si un jour votre enfant vous interroge sur l’intérêt de sa prière dans le cas où elle ne serait apparemment pas exaucée, rappelez-lui que les grâces envoyées par Dieu ne sont pas toujours visibles. Frère Baptiste de l’Assomption écrivait récemment dans Aleteia que la prière « nous fait obtenir pour nos frères des choses réelles et extrêmement précieuses : la grâce et les dons de l’Esprit Saint. Chaque fois que nous nous tournons vers le Père, avec son Fils bien-aimé, afin de Le prier pour nos frères, toujours Il envoie son Esprit saint dans leur cœur. L’Écriture ne cesse de nous le rappeler. Nous sommes sûrs d’être exaucés lorsque nous demandons le trésor de l’Esprit saint pour nos frères. Quand bien même ils fermeraient leur cœur à la grâce qui les sollicite par notre prière, l’Esprit saint n’en viendra pas moins frapper à leur porte toutes les fois que nous le demanderons avec foi ». Or la foi des enfants n’est-elle pas la plus pure et la plus dénuée d’intérêt qui soit ?

Les miracles se produisent par les prières des petits enfants (St Paissios l'Athonite)

Les miracles se produisent par les prières des petits enfants.

Tout ce qu'ils demandent à Dieu, Il le leur donne parce qu'ils sont candides et Il entend leur prière pure.

Je me souviens une fois que nos parents étaient partis aux champs et m'avaient laissé dans la maison avec mes deux jeunes frères et sœurs.

 

Le ciel s'est assombri soudainement et une pluie torrentielle a commencé.

 

«Que vont faire nos parents maintenant , avons-nous dit ? Comment vont-ils rentrer à la maison?»

 

Les deux petits ont commencé à pleurer.

 

«Viens ici, leur ai-je dit, nous allons demander au Christ d'arrêter la pluie.»

 

Nous nous sommes agenouillés tous les trois devant les icônes de la famille et avons prié.

 

En quelques minutes, la pluie s'est arrêtée.

 

(St Paissios l'Athonite)

Ȏ Vierge du silence


Fais taire les murmures
Qui enfoncent leur lance
Dans le dos sans armure,
Dans le flanc sans défense !

Ȏ virginale Reine
Purifie pleinement
Ces langues souterraines
Aux noirs bourdonnements,
De ton Aube sereine !

Ȏ Sainte Vigilance,
Que ta chaste stature
Chasse les pestilences
Venues des voix obscures
Souillées de malveillance.

Ȏ Vertu de Patience
À la robe qui bruit,
Que ta main vienne et panse
Les victimes du bruit
Et de l’effervescence.

Ȏ muette Présence
Qui médite en son Cœur,
Renvoie les médisances
Au creux de leurs auteurs
Et comble leurs absences !

Ȏ Vigile des âges,
Que ta suprême pose
Taise les commérages
Et que ta Paix se pose
Sur les bouches pas sages.

Ȏ Mère de l’Amour
Et de la quiétude,
Que ces colporteurs sourds
Prennent ton attitude
Aux apaisants atours !

Ȏ silencieuse Vierge,
Que ton doigt sur les lèvres
Les appelle à ta berge,
Vienne mêler leur fièvre
Au chuchotis des cierges.

Ȏ foisonnant Symbole,
Que ton Éducation
Nous laisse sans paroles
Dans la contemplation
De la sainte Parole !
----------------


Ȏ Virgin of silence
Silence the whispers
Who break their spear
In the back without armor,
In the defenseless flank!

Ȏ Virgin Queen
Purifies fully
These underground languages
With black buzzing,
From your serene Dawn!

Ȏ Sainte Vigilance,
Let your chaste stature
Hunt the pestilences
From dark voices
Tainted with malice.

Ȏ Virtue of Patience
To the sounding dress,
Let your hand come and bandage
Noise victims
And excitement.

Ȏ silent presence
Who meditates in his Heart,
Returns gossip
In the hollow of their authors
And make up for their absences!

Ȏ Vigil of the ages,
Let your supreme pose
Silence the gossip
And let your Peace arise
On the mouths not wise.

Ȏ Mother of Love
And tranquility,
Let these deaf hawkers
Take your attitude
Soothing attire!

Ȏ silent Virgin,
Let your finger on your lips
Call them to your bank,
Vienna mix their fever
In the whisper of the candles.

Ȏ abounding Symbol,
Let your education
Leaves us speechless
In contemplation
Holy Word!

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

A VOUS, SEIGNEUR

 

S'ADRESSE MA PRIÈRE

 

On n’entre pas dans la prière comme dans un moulin. Il est nécessaire de se mettre en présence de Dieu, de s’ouvrir au mystère de Celui qui nous invite à partager sa vie.

Cette prière de saint Augustin nous invite à prendre conscience de la majesté du Dieu auquel nous nous adressons.

 Dieu, qui n’a donné qu’aux cœurs purs de connaître le Vrai ; 
Dieu, Père de la Vérité, 
Père de la Sagesse, 
Père de la Vie véritable et plénière, 
Père du bonheur, 
Père du bon et du beau, 
Père de la lumière intelligible, 
Père de notre réveil et de notre illumination…

C’est Toi que j’invoque, 
Ô Dieu Vérité, Source, Principe, Auteur de la vérité de tout ce qui est vrai ; 
Dieu Sagesse, Principe, Auteur de la sagesse de tout ce qui est sage ; 
Dieu Vie véritable et plénière, Source, Principe, Auteur de la vie de tout ce qui vit véritablement et pleinement ; 
Dieu Béatitude, Source, Principe, Auteur du bonheur de tout ce qui est heureux ; 
Dieu du Bien et du Beau, Source, Principe, Auteur du Bien et du Beau dans tout ce qui est bon et beau ; 
Dieu Lumière intelligible, Source, Principe, Auteur de la lumière intelligible dans tout ce qui brille de cette lumière ; 
Dieu, dont le royaume est cet univers que les sens ignorent ; 
Dieu, dont le royaume trace leurs lois aux royaumes de ce monde ; 
Dieu, de qui on ne se détourne que pour choir, 
vers qui se tourner c’est se lever de nouveau, 
et en qui demeurer c’est trouver un solide appui ; 
sortir de toi, c’est mourir ; 
revenir à toi, c’est revivre ; 
habiter en toi, c’est vivre ; 
Dieu que nul ne perd s’il n’est trompé, 
que nul ne cherche sans appel préalable, 
que nul ne trouve s’il ne s’est purifié d’abord ; 
Dieu, dont l’abandon équivaut à la mort, 
la recherche à l’amour, 
la vie à l’entière possession ; 
Dieu, vers qui la foi nous pousse, 
vers qui l’espérance nous dresse, 
à qui la charité nous unit ; 
Dieu, par qui nous triomphons de l’Ennemi, 
C’est à Toi que j’adresse ma prière.

(Source : Augustin d’HipponeSoliloques I, I, 2-3 d’après la traduction de la Bibliothèque Augustinienne, p. 27-29)

Vidéo : le sens de la prière

Le Mouvement de la jeunesse orthodoxe au Liban (Patriarcat d’Antioche) a réalisé une courte vidéo (4:56) fort bien faite sur le sens de la prière avec des témoignages, en arabe sous-titrée en français. A découvrir ci-dessous.

LE COIN DU CATÉCHISME ET...

DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE:

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Publié le 25 Mars 2009 par Servus dans Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Chapitre Neuf Jésus Le Messie JESUS," D ie u l ' a é l e vé t r è s ha u t e t l ui a d o nn é l e n o m q u i e s t a u - d e s s u s d e t ou t n o m , a f i n q u' a u n o m de J é s u s se p l i e to u t g e n o u de s ê t r e s c é l este s , t e...

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PRIÈRE 

de Saint  CYPRIEN
pour défaire les actes de magie.

 

Seigneur Jésus-Christ notre Dieu qui domine et gouverne tout, Tu es Saint et glorieux.

Gloire à Toi, Roi des Rois et Despote des puissants.

Toi qui es assis dans la lumière infinie et intouchable des mortels, que des milliers d'armées d'anges et d'archanges ont vu.

Tu connais les pensées secrètes de ton humble Serviteur Cyprien, Tu sais que je ne connaissais pas tes miracles auparavant, Seigneur Tout-Puissant. Tu es notre Seul Seigneur, Jésus-Christ, notre Dieu.

Toi qui a consenti à me permettre de devenir digne alors que je ne l'étais pas avant.

Tu as joint Ton Amour et Ton Désir pour que Tes Saints Apôtres, Hiéromartyrs et tous les Saints m'écoutent.

 Je prie Ta divine Charité afin que là où le péché avait l'avantage, Ta grâce, Seigneur déborde.

Car je tenais les nuages et il n'y avait pas de pluie, je tenais la terre et elle ne donnait pas de produits, les vignes et elles ne poussaient pas, les brebis et elles ne donnaient pas de lait, les chèvres et elles ne mettaient point bas, les hommes et ils ne s'accouplaient pas avec leurs femmes, les mères et elles n'engendraient pas, les bateaux et ils ne partaient pas, les ateliers et il n'y avait pas de travail, les pêcheurs et ils ne remplissaient pas leurs filets, les jardins et ils ne donnaient pas de légumes, les arbres et ils ne donnaient pas de fruits, les rivières et l'eau n'y coulait plus, les moulins et ils ne tournaient plus. Je semais la haine entre frères et couples et je les séparais, je faisais l'hiver l'été, et l'été l'hiver, je faisais tout ceci selon ma fantaisie la plus complète.

Maintenant Seigneur Mon Dieu je T'implore et je Te prie, accepte ma prière en Toi.

Mon Seigneur et Dieu que je devienne sacrifice favorable devant Toi, que tout homme qui est habité par l'esprit malin soit purifié, et champs, jardin, animal, moulin, château, pêcheur, ruches, commerçant, homme de science, artisan, vers à soie, maîtres et serviteurs, et le Serviteur de Dieu... (nom). .. avec toute sa maisonnée.

Qu'il soit purifié avec toute sa famille s'il est attaché par la magie et œuvres maléfiques, par envoûtement ou sortilège, ou s'il est empêché par 72 médisances et lié par les 365 paroles de la Magie qui veulent nuire au Serviteur de Dieu... (nom)... Aussitôt que ma demande suppliante et ma prière sont adressées à Ta grâce, Seigneur, que tout le monde soit libéré de toute colère et maladie, de tout lien magique, de tout philtre, envoûtement, sortilège, médisance, négligence, hébétement, intempérance, folie, impuissance, désespoir et de toute injustice, escroquerie, obstacle de la part du diable et en même temps le Serviteur de Dieu. . . et toute sa Famille. Qu'il soit délivré et libéré au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De même, les magies qui sont soit dans l'air, soit sur la terre ou dans la mer ou partout ailleurs à cette heure, qu'elles soient dissoutes et interdites pour le Serviteur de Dieu... et toute sa famille et que le Serviteur de Dieu... et tous les siens soient libérés de tout maléfice, envoûtement, du mauvais œil ou de la jalousie, de médisance, magie, philtre, malédiction, anathème, parole méchante et de toute injure ou action contre lui. Partez tout de suite du Serviteur de Dieu... influences du malin par l'invocation du Nom très Saint, du Père et du Fils Unique et du Saint-Esprit, et par ma prière, Ton humble et pieux Serviteur Cyprien, que les démons partent et que les fourberies soient supprimées et interdites, que les nuages donnent la pluie sur la terre, que la terre porte des produits, les arbres donnent leurs fruits, les vignes poussent, que les femmes soient libérées de leur grossesse.

Qu'il en soit de même pour tout le monde, les troupeaux, les bergers, les maîtres, les serviteurs, les jardins, les apiculteurs, les sériciculteurs. . .

Qu'il en soit de même pour le Serviteur de Dieu..., toute sa Famille, tous ses biens.

Qu'il soit libéré de toute maladie, mauvais moments, démons ou puissances occultes, nous Te prions afin que les œuvres maléfiques soient dissoutes par l'invocation du Saint-Esprit de Dieu Sabaoth.

De même, si le Serviteur de Dieu est attaché ou empêché par les airs ou sur la terre qu'il soit libéré, et si dans le fer, la pierre ou le bois, les œuvres maléfiques sont gravées, qu'elles soient détachées et dissoutes comme la fumée; et si elles sont écrites avec l'encre ou le sang d'un homme, d'un animal, d'un oiseau ou d'un poisson, au plomb ou d'une autre manière et si elles sont déposées en un endroit où le Serviteur de Dieu. . . les a enjambées, à ce moment même qu'elles soient supprimées et dissoutes, toutes œuvres de magie, des endroits et des maisons où cette prière est dite et lue.

Même si elles sont enterrées dans la cour, ou semées au hasard, qu'elles soient dissoutes.

Que les amulettes faites de métal soient inoffensives, que les talismans jetés dans la mer, les puits ou les tombes soient supprimés.

Que les philtres faits avec des ongles d'humain ou d'animal, ou avec de la terre de cimetière soient dissous.

Même s'ils sont enterrés sous une pierre ou percés d'une aiguille ou piqués par un clou ou d'une épingle, qu'ils soient dissous.

Même si les œuvres maléfiques sont faites en argent ou en or ou en tout autre métal précieux qu'elles soient dissoutes à l'instant même.

Si elles sont attachées avec de la laine, du coton, de la soie, du lin, du chanvre ou tout autre textile qu'elles soient détruites.

Si elles sont posées dans un lit qu'elles soient enlevées.

Si elles sont liées par un nœud coulant, une liane ou tout autre qu'elles soient détachées à l'instant.

Si elles sont faites dans l'eau ou dans un bois creux ou cuites dans l'eau bouillante, ou faites dans le sang d'un humain ou d'un animal, mort ou vivant, Toi, Mon Seigneur Dieu, comme Tu connais les lieux, les manières et les hommes, qu'elles soient pulvérisées ces œuvres maléfiques où qu'elles soient.

Garde Ton Serviteur. . . ainsi que toute sa Famille, que tout maléfice s'envole comme la fumée de Ton Serviteur..., + au Nom du Père, + du Fils et + du St Esprit, et par la Gloire du Dieu vivant qu'elles soient détruites avec la force de Ta croix Vénérable et Vivifiante. Que toutes les puissances occultes, que toute magie quittent le Serviteur de Dieu... avec l'aide des Martyrs et de tous les Saints. Amen.

SOYEZ TOUS PRÉSENTS LES :

 

Dimanche 28 , pour le PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) . 

▪Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange, aux Saints Archange et à St Ubald. 

☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

 

INSCRIVEZ-VOUS ! Adresse ci-dessous :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 14:17

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors:

 

 
(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
 
Visite pastorale en Charente, Limousin, Charente maritime et Vendée retour vers le Monastère le 12 ou le 13 en fonction des besoins pastoraux des fidèles sur le trajet.
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
◇Dimanche 10, pas de Messe au Monastère, départ des fidèles familiers à 9h avec le minibus pour la Divine Liturgie dans le Rite latin traditionnel chez le Rd Père Chalufour, après la Ste Messe, retour au Monastère pour un repas fraternel.
▪Pour tous ceux qui ne seraient pas retenus par leurs occupations séculières, SOYEZ PRÉSENTS Vendredi 15 Mars: Accueil de Son Éminence Abraham Mar Stéphanos par le Clergé présent. Nous invitons fidèles habitués et engagés heureux de l'accueillir à participer à un repas fraternel à 12h30 13h .

◇ Le Dimanche 17, départ du Monastère en minibus à 9h pour la Messe des fidèles de la région de Chartres à 11h au 9 Rue Charles Péguy GASVILLE-OISSEME ( S'il s'agit de la Quadisha Qurbana célébrée dans le cadre de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains, tous sont invités à y participer ainsi qu'au repas fraternel qui s'en suit.

¤ Lundi 18, Office du matin à 5h30 suivit de la Quadisha Qurbana en l'Oratoire de l'ermitage Sainte Barbe,15 Rue des trois communes. 27580 Chaise-Dieu-Du-Theil
 
19 Février, Fête de Saint Joseph

à 10h30, Quadisha Qurbana au Monastère en l'honneur de Saint Joseph. ..

 

"Retraite de Semaine Sainte":
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)


Dimanche 24 Mars "Dimanche des Hosanna"

 
à 10h30 Divine Liturgie suivie de la Bénédiction des Rameaux, SOYEZ NOMBREUX pour acclamer le Roi Messie, le Divin Roi d'Amour, repas fraternel suivit de la réception des fidèles.

{Les plus zélés pourront rester pour la "Retraite de Semaine Sainte" }

▪Lundi(25. ANNONCIATION),
à 10h30 Divine Liturgie
 
▪ Mardi(26) et mercredi(27) Saints,

 

☆ Jeudi Saint(28) FETE DU SACERDOCE,

 

Messe à 10h30 suivie d'un repas offert par les fidèles pour la "Fête du Sacerdoce".

A 15h cérémonie du Lavement des pieds. Procession au reposoir.

Nuit d'adoration au reposoir.

▪ Vendredi Saint(29) à 15, Chemin de croix,

 

Office Syriaque de la Vénération de la Ste Croix suivit d'une courte cérémonie de Communion aux Pré Sanctifiés

▪ Samedi Saint(30):
- à 10h30 Messe en l'honneur du Christ annonçant au "séjour des morts" la Bonne Nouvelle du Salut ...

- à 21h bénédiction du Feu Nouveaux et du cierge pascal , Proclamation de la Joie Pascale, Procession à l'église où se continue les cérémonies de la Veillée Pascale jusqu'à la première Messe de la Résurrection.

☆☆☆ Dimanche 31 Mars SOYEZ TOUS PRÉSENTS pour célébrer la Glorieuse Résurrection du Christ Sauveur !

À 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.


◇ Dimanche 7 Avril, 2ème Dimanche de Pâques, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles

 

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :


- Dimanche 26 Mars à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 9 Mars, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

Sixième dimanche du Grand Carême

(Dimanche de l'Aveugle Né / Jour du Catholicos)

Conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, ce sixième dimanche du grand carême est celui de la guérison de l'aveugle de naissance (had'bshabo shtit'hoyo d'sawmo, al samyo/ / Jour du Catholicos) .

En ce jour du catholicos, jour réservé à la prière pour l’église de l'Inde et ses diasporas.

En ce jour placé de manière tellement appropriée dans le Grand Carême alors que nous intensifions notre pratique spirituelle dans l'idée de nous transformer, de nous convertir personnellement et , en conséquence , de travailler au bien de la Sainte Eglise dans son ensemble, notre Eglise Syrienne Orthodoxe qui vit en Europe (En France) et ses missions, était particulièrement unie aujourd'hui à l'Eglise-mère des Indes lors de la célébration de ce "Jour du Catholicos).

Notre Eglise Métropolitaine, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes ne pouvait que lever très haut le drapeau du Catholicos en union avec ses frères et sœurs du Kérala et des autres Etats des Indes, elle ne pouvait que prier avec la plus grande ferveur pour notre bien aimé Père en Dieu, le Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare, Successeur de Saint Thomas, Apôtre des Indes.

En retour, nous espérons la bénédiction de Sa Sainteté et les prières de nos frères et sœurs de cette Eglise missionnaire qui, à l'exemple de Son Apôtre ( lequel porta jusqu'en Chine le ferment de l’Évangile), apporta, en ce siècle, la lumière vivifiante de l'Orthodoxie-Orientale à notre Continent européen.

Alors que nous prions pour l'Eglise, continuons à prier pour la paix et l'unité dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Imaginez à quel point une Eglise Malankara unie pourrait davantage rendre témoignage en Inde et dans le monde entier!

Le Monastère Métropolitain de notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), est, comme vous le savez, un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

"Charité bien ordonnée commence par soi-même", dit un célèbre dicton, eh bien continuons à prier pour la paix et l'unanimité de Témoignage Chrétien dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

 

Voici ci-dessous le Lectionnaire en français:

 

 

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe):
o 1 Pierre 4: 12-19 :
• 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
• 13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
• 14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
• 15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. 
• 16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
• 17 Car voici le temps du jugement : il commence par la famille de Dieu. Or, s’il vient d’abord sur nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Évangile de Dieu ?
• 18 Et, si le juste est sauvé à grand-peine, l’impie, le pécheur, où va-t-il se montrer ?
• 19 Ainsi, ceux qui souffrent en faisant la volonté de Dieu, qu’ils confient leurs âmes au Créateur fidèle, en faisant le bien.

o II Corinthiens 9: 6-15 :
• 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
• 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
• 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
• 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
• 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
• 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
• 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
• 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
• 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
• 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.

o et / ou
o Ephésiens 5: 1-14 :
• 01 Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
• 02 Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
• 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
• 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
• 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
• 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
• 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
• 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
• 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
• 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
• 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
• 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
• 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
• 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

o Saint-Jean 9:1-41 :
• 01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
• 02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
• 03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
• 04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
• 05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
• 06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
• 07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
• 08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
• 09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
• 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
• 11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
• 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
• 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
• 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
• 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
• 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
• 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
• 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
• 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
• 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
• 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
• 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
• 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
• 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
• 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
• 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
• 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
• 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
• 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
• 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
• 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
• 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
• 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
• 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
• 35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
• 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
• 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
• 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
• 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
• 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
• 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.

 

 

Chemin de Carême:
Quelle différence de la vanité et de l’orgueil ?

L’Échelle sainte :
Saint Jean Climaque distingue la vanité (chapitre 21) et l’orgueil (chapitre 22 de l’Échelle sainte). 

La première sert de marchepied au second. 
Bien souvent les passions naissent l’une de l’autre. 

L’une comme l’autre fait obstacle au Salut ; l’une comme l’autre interrompt en l’homme le flux de la grâce. L’un et l’autre conduisent ainsi à la mort. Le Christ Sauveur a vaincu la mort en supportant de bon gré les humiliations.

 

Un plaisir extrême:

La vanité s’appelle également la vaine gloire. La gloire qui vient de Dieu et qui fait resplendir les saints est un gain.

La gloire qui vient de soi-même ou de notre entourage est vaine c’est-à-dire vide de tout contenu et privée d’avenir. 

Elle est une illusion que produit le diable, le grand Illusionniste. 

Le vaniteux se complait dans l’éloge de soi. Il y trouve un plaisir extrême.
 A se flatter lui-même, il trouve une grande consolation, surtout quand, de façon avantageuse, il sait se comparer à autrui. Mais il s’épuise à se louer lui-même.

 

La flatterie:

Les flatteries qu’il s’accorde ne lui suffisent pas. Il attend d’autrui qu’il confirme la bonne opinion de lui-même qu’il s’est déjà forgée. 

Le vaniteux cherche les compliments et, quand ceux-ci tardent, il ne tarde pas, lui, à s’en faire ; il déteste ceux par qui il est frustré de sa jouissance. 

Il y a ainsi chez le vaniteux une complicité entre autrui et soi-même pour officier le culte de soi. Le plaisir est l’énergie qui soutient la vanité. 
Celle-ci construit l’idole de soi, dans un processus d’auto déification.

 

L’autodéification:

L’orgueil naît de la vanité, dit saint Jean Climaque.

L’orgueilleux est installé dans l’idolâtrie qu’a construite la vanité. 

Il n’a plus besoin d’admirateurs et de fidèles. Il n’a besoin de personne. 

Il s’est établi dans la divinité. Qui l’en détrônera ? 

Il n’a que haine pour ceux qui ne le reconnaissent pas comme dieu. Il a son chef dans l’archange déchu, ébloui en un éclair par l’illusion d’être dieu. 

Celui-ci prit pour trône l’orgueil sans l’aide de la vaine gloire puisque le péché n’existait pas encore. 

L’orgueil est une pure illusion, une fausse lumière, un resplendissement et un éblouissement de soi par soi-même. 

L’orgueil est plus grand que la vanité car il n’est pas supporté par une jouissance corporelle.

Le plaisir incorporel:

Le  plaisir de l’orgueilleux est celui des démons qui n’ont pas de corps. 
Cette jouissance est purement spirituelle : elle n’est que dans l’âme, une conviction d’être supérieur à tout et à tous, que personne ne peut réfuter. 

L’orgueilleux n’accepte ni discussion ni contestation. 

Il préfère mettre à mort les ennemis de sa gloire. 

En tout cas, il les juge et, dès qu’il le peut, il les fait disparaître de son monde. L’orgueil est une tyrannie sans pitié qui fait la ruine des États et des personnes.

 

Thérapeutique:

Ces deux maladies de l’âme, ou « passions », conduisent à la mort parce qu’elles entretiennent une illusion d’autonomie et conduisent à sevrer l’âme de toute grâce.

Celle-ci dépérit faute d’aliments divins et mourra sous peu. 

La mort n’est pas un anéantissement : elle est un amoindrissement extrême de la vie, jusqu’à la disparition de toute capacité à aimer et à connaître. 

Le vaniteux aime encore, surtout ceux qui le flattent ; l’orgueilleux n’aime plus, et n’aime personne ; il n’est pas sûr qu’il s’aime lui-même tellement dans supériorité usurpée, il est certain d’être sans comparaison et sans rival ; en tout cas, il ne se flatte pas, il se suffit à lui-même, comme un dieu.

 

La médecine de l’âme:

Pour cette raison, la vanité peut être soignée, mais non l’orgueil, selon saint Jean Climaque. 

L’impossibilité pour Satan de se convertir tient au fait qu’il est le Prince de l’orgueil. 

Jusqu’à la fin, il bravera le vrai Dieu. 

Le vaniteux peut encore être humilié. 

La souffrance qui vient des humiliations involontaires le maintient en vie. 

S’il peut écouter un sage, il s’humiliera lui-même dans le repentir et pourra être sauvé. Le vaniteux a encore une porte ouverte vers la vie.

 

Satan peut-il être sauvé ?

L’orgueilleux, nous savons que, pour lui, la porte est ouverte par le Seigneur, mais que, de son côté, il ne la tient pas ouverte et la méprise. 
Pourquoi ? – il s’est tellement identifié à sa passion que, s’il devait en guérir, il penserait ne plus exister. 

Du reste, il est inaccessible à la souffrance. 

Le Seigneur prépare pourtant certaines épreuves, quelquefois très grandes, pour tendre la main à l’orgueilleux.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source: "Sagesse Orthodoxe")

Histoire de l'Eglise:

ORTHODOXIE ? ORIENT,

OCCIDENT,

QU'EST-CE A DIRE?

L'Église Sainte-Sophie de Constantinople 

L'église Sainte-Sophie de Constantinople,
« la plus glorieuse église de la "chrétienté " pendant neuf siècles
(entre sa construction par l'Empereur Justinien 
au VIsiècle et la chute de Constantinople le 29 mai 1453)

 


L'Église indivise du premier millénaire

Deux faits importants ont marqué les trois premiers siècles de l’Église : l’expansion remarquable du christianisme à travers l’Empire romain, et la persécution féroce des chrétiens à certaines périodes, jusqu’à la proclamation de l’Édit de Milan en l’an 313. Les apôtres et leurs successeurs immédiats ont fondé de nombreuses églises dans les principales villes de l’Empire romain. Dans chaque ville il y avait une communauté chrétienne de base, présidée par un évêque, ces derniers nommés à l’origine par les apôtres, et qui étaient aidés par des presbytres et des diacres. Ce type d’organisation au triple ministère était déjà bien établi vers la fin du Ier siècle ; il en est fait mention dans les lettres écrites vers l’an 107 par saint Ignace, évêque d’Antioche, alors qu’il se rendait à Rome où il devait être martyrisé. Saint Ignace était le premier à exprimer clairement que la communauté chrétienne locale est l’Église, idée qui reste au cœur de la conception orthodoxe de l’Église.

Pendant cette première période, la préoccupation principale les chrétiens était avant tout la célébration de la foi, ainsi que le témoignage de cette foi dans un environnement souvent hostile. Les premiers exposés de la foi chrétienne ont été écrits dès le IIe siècle - ceux d’Irénée de Lyon, de Justin, de Clément d’Alexandrie, d’Origène, de Tertullien, souvent par nécessité d’expliquer la foi par rapport au paganisme et aux philosophies hellénistes à l’extérieur de l’Église, et de la préciser par rapport aux enseignements erronés qui la menaçaient de l’intérieur. Mais c’est après l’Édit de Milan de l’Empereur Constantin en l’an 313 que les grandes controverses doctrinales ont secoué l’Église, et ceci pendant des siècles. Comme nous l’avons noté en parlant des principales doctrines élaborées par les sept Conciles œcuméniques, l’Église a conservé la " foi véritable " en posant et en défendant les dogmes nécessaires à la foi. Ceci n’a pas été accompli sans problème, car certaines parties de l’Église n’ont pas accepté toutes les décisions des Conciles. La première fragmentation importante de l’Église a eu lieu au IVe et Ve siècles, à la suite des controverses christologiques grandement faussées par les prétentions politiques et expansionnistes des deux "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) .

L’Église de Perse est devenue nestorienne et la communion a été rompue entre les Églises " chalcédoniennes " (Rome et Byzance) - qui ont accepté les décisions du Concile de Calcédoine en 451 - et les Églises " non- (ou pré-) chalcédoniennes " : les Églises d’Arménie, de Syrie (l’Église Syrienne), d’Égypte (l’Église copte), d’Éthiopie et des Indes.

Pendant les premiers siècles, le christianisme, universel dans sa mission, s’exprimait dans trois cultures majeures : sémitique ou " orientale ", grecque et latine. La première grande scission de l’Église, sur l'instigation des deux grandes  "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) a presque entièrement retranché les Sémites et les autres Orientaux, laissant les Grecs et les Latins.

Pendant cette période, Grecs et Latins formaient encore une seule Église, témoignant du message évangélique dans leurs sphères respectives, comme les Eglises Orthodoxes Orientales pré chalcédoniennes le faisaient dans leurs sphères, restées fidèles à la plus antique Tradition Apostolique  et luttant contre les nouvelles hérésies - dont la plupart, ont surgi dans le monde grec, fortement influencé par les philosophies hellénistes.

Il est notable, par exemple, que les papes de Rome aient soutenu la doctrine orthodoxe dans la longue et parfois sanglante querelle des icônes, qui ne touchait guère l’Occident.

Pendant le premier millénaire de l’ère chrétienne, l’Église entière était essentiellement " orthodoxe ". Il y avait certainement des différences importantes entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident, mais elles ont été en communion pendant de longs siècles.

La conception orthodoxe de la structure de l’Église, fondée sur les évêques en tant que chefs des églises locales, était, et demeure, une collégialité des têtes des cinq Églises principales : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, la " pentarchie " dont l’ordre de préséance reflétait l’importance des Églises.

En pratique, les Églises étaient très autonomes les unes par rapport aux autres, mais l’Église de Rome d'Occident et, à sa suite, de la Rome d'Orient, ont peu à peu, pour des raisons à la fois politiques et ecclésiales, consolidé leurs autorités: Pour le Pape de Rome sur  sur l’Église d’Occident, affirmant la suprématie du pape, en tant qu’évêque de Rome et successeur de saint Pierre, et, pour la Rome d'Orient la suprématie d'un "Patriarche Œcuménique" au détriment de l’autorité et de l’autonomie des évêques en Orient comme en Occident. Il suffit de se référer aux dernières prétentions du Patriarche Œcuménique pour "résoudre" les tensions ecclésiales en Ukraine...


Le schisme entre l’Orient et l’Occident

Aux différences linguistiques, politiques et sociales des parties orientale et occidentale de l’ancien Empire romain sont venues s’ajouter des différences théologiques et ecclésiales.

Les raisons profondes de la séparation des deux parties de l’Église, et qui seules en expliquent sa durée, sont sur prétexte proprement religieux.

C’est d’abord la question déjà évoquée de la procession du Saint-Esprit, le Filioque à l'origine d'une confusion des latins (Théologiens de la Cour impériale de Charlemagne) sur les procession et l'envoi du Saint Esprit.

Cependant, la cause principale du schisme était en fait la question de l’autorité du pape en concurrence avec le patriarche œcuménique*. Les papes de l’époque (IXe-Xe siècles) tentaient de transformer une primauté d’honneur, une " présidence d’amour " au sein des Églises locales, en un pouvoir juridique direct sur toutes les Églises, au mépris des droits traditionnels des évêques et des patriarches des autres Églises.

Au XIe siècle, la réforme grégorienne, visant à libérer la papauté des empereurs francs et l’Église des féodaux, a voulu soumettre directement au pape non seulement les évêques, mais aussi les rois – et dans ce contexte a revendiqué l’infaillibilité du souverain pontife, doctrine occidentale qui sera dogmatisée par le Concile Vatican I en 1870.

En 1054, une délégation du Pape Léon IX envoyée à Constantinople pour négocier une alliance politique et une union des Églises dépose sur l’autel de Sainte Sophie, l’Église impériale de Constantinople, une sentence d’excommunication du Patriarche Michel Cérulaire, qui à son tour excommunie le Pape.

Les excommunications réciproques ne seront levées qu’en 1965 par le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras I, lors d’une rencontre historique à Jérusalem.

En 1204, l’irréparable est consommé : la IVe croisade, déviée de la Terre Sainte par les Vénitiens pour des raisons commerciales et politiques, se rue sur Constantinople, la ville est mise à sac, les icônes et les reliques vandalisées ou volées, une prostituée est placée sur le trône patriarcal, un Vénitien est nommé patriarche de Constantinople et un Latin devient empereur de Byzance.

En 1261 les empereurs latins sont écartés de Byzance, qui redevient l’Empire byzantin, héritier de la civilisation grecque et gardien de la foi orthodoxe. Cependant, cette ingérence latine dans l’Empire byzantin lui a porté un coup mortel, et il s’écroule lentement devant le pouvoir grandissant des musulmans turcs venus d’Asie.


L’Orthodoxie après le schisme entre les deux Eglises Romaines

Déjà aux IXe et Xe siècles, Byzance est devenu missionnaire en Europe orientale, du Caucase aux Carpates et jusqu’au cercle polaire. Les saints Cyrille et Méthode ont traduit la Bible et la liturgie en slavon pour les Moraves, donnant aux peuples slaves une langue écrite, qui constitue aujourd’hui encore la langue liturgique de plusieurs des peuples slaves.

Les Bulgares et les Serbes ont été baptisés au IXe siècle et les Russes de la principauté de Kiev en l’an 988. Byzance a organisé les nouvelles Églises en métropolies largement décentralisées, mais dont l’évêque principal ou métropolite est consacré par le patriarche de Constantinople.

Avec la destruction de la Rus-Kiev par les Mongols et le repliement des populations dans les forêts du nord-est, l’Église russe devient la gardienne de l’âme nationale.

Au XIVe siècle, saint Serge de Radonège restaure le monachisme dans un esprit de service évangélique. Les monastères se multiplient, chacun devenant un centre de culture chrétienne et l’iconographie orthodoxe connaît un de ses apogées, en particulier au XVIe siècle, avec les grands centres de Novgorod, Moscou et Pskov.

L’Église russe à son tour devient missionnaire, convertissant de nombreux Mongols et les tribus finnoises du Nord. Les missionnaires orthodoxes ont atteint Pékin en 1714, puis les Îles aléoutiennes et l’Alaska à la fin du XVIIIe siècle – origine de l’Orthodoxie en Amérique du Nord.

À partir du XIIIe siècle les empereurs byzantins cherchaient à se rapprocher de Rome pour des raisons politiques, afin d’obtenir l’aide militaire de l’Occident contre le pouvoir turc qui menaçait l’Empire.

C’est dans ce contexte que les représentants orthodoxes aux Conciles de Lyon (1274) et de Ferrare-Florence (1438-39), poussés par l’empereur, ont capitulé devant les prétentions romaines en ce qui concerne l’autorité du pape et le filioque.

Mais les conclusions de ces Conciles ont été rejetées par le peuple et le clergé, qui sont restés fidèles à la foi orthodoxe. En 1453 les Turcs s’emparent de Constantinople, c’est la fin de l’Empire byzantin et la Russie devient le rempart de l’Orthodoxie.

Sous l’Empire ottoman, l’Église est à la fois persécutée et tolérée ; les quatre patriarcats traditionnels de Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, ont connu une existence précaire pendant des siècles. En même temps, les grands centres de spiritualité orthodoxe, en particulier les monastères de Sainte-Catherine au Sinaï et ceux de la " Sainte Montagne ", le Mont Athos en Grèce, continuaient de rayonner même sous la domination musulmane. La Grèce a été libérée du joug ottoman en 1832, la Bulgarie et la Serbie en 1878 et leurs Églises deviennent autocéphales. Au XXe siècle, l’Église de Grèce connaît une véritable renaissance spirituelle, avec des mouvements religieux comme Zoé et Soter et des théologiens éminents, tels que Christos Yannaras, Panayotis Nellas et Jean Zizoulias.

C’est à partir de la Sainte Montagne qu’a eu lieu ce qu’on appelle le " renouveau philocalique " de la spiritualité orthodoxe au XIXe et au XXe siècle. En 1782, un moine du Mont Athos, saint Nicodème l’Hagiorite, et l’évêque de Corinthe, Macaire, publient à Venise une monumentale Philocalie (" amour de la beauté "), un florilège de textes spirituels dans la grande tradition hésychaste remontant aux Pères du Désert des IVeet Ve siècles, passant par les grands spirituels de l’Église d’Orient jusqu’au XIVe siècle. Traduite par un moine Ukrainien fixé en Moldavie, saint Païssi Velitchkovsky, la Philocalie slavonne, puis russe, devient la source de la renaissance spirituelle de l’Église russe au XIXe siècle.

Cette renaissance puise ses racines dans l’hésychasme, notamment la prière de Jésus, et atteint un apogée dans des personnages tels que saint Séraphim de Sarov et les saints starets du monastère d’Optino.

Ce renouveau philocalique est l’inspiration du fameux " pèlerin russe " et il continue à influencer non seulement le monde orthodoxe, mais aussi l’Occident. (Nous reviendrons sur l’hésychasme dans les sections sur la prière.)

Au XXe siècle, toute la violence de l’athéisme et du matérialisme modernes s’est déchargée sur l’Église russe après la révolution bolchevique de 1917, puis sur les Églises orthodoxes de plusieurs pays de l’Europe de l’Est à partir de 1945.

De 1918 à 1941, l’Église russe a subi une des persécutions les plus terribles qu’ait connu le monde chrétien, avec des martyrs par dizaines voire centaines de milliers.

La plupart des églises, les monastères et les séminaires ont été fermés, toute catéchèse interdite, le patriarcat a été suspendu en 1925 et une bonne partie de la hiérarchie s’est soumise à l’état communiste.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Staline a " normalisé " les relations avec l’Église, beaucoup d’églises ont été rouvertes, ainsi que des monastères, séminaires et académies de théologie.

Une nouvelle période de persécution, non sanglante mais asphyxiante, s’est abattue sur l’Église entre 1960 et 1964 et puis encore entre 1979 et 1985. Ce n’est que suite à la chute du régime communiste sous Gorbatchev, à la fin des années 1980, que l’Église russe est sortie de l’ombre dans laquelle elle a vécu pendant 70 ans.


 

La rencontre de l’Orthodoxie Bysantino-Slave et de l’Occident

Les Églises orthodoxes, longtemps isolées des mouvements religieux en Occident - le schisme occidental de la Réforme était longtemps considéré comme une question qui ne les concerne pas - se sont jointes à la globalisation des discussions religieuses depuis les années cinquante.

La présence de nombreuses communautés orthodoxes en Occident, la formation du Conseil œcuménique des Églises en 1948, la tenue du Concile Vatican II en 1964-68, la restauration de la liberté religieuse dans les anciens pays communistes, ont été autant d’occasions pour le monde orthodoxe de prendre conscience de lui-même et de se définir par rapport aux autres confessions chrétiennes.

Les principales Églises orthodoxes ont par exemple participé au Conseil œcuménique des Églises, même si elles avaient des réserves quant à ses tendances spirituelles et sociales - réserves qui récemment ont obligé certaines des Églises orthodoxes à reconsidérer leur adhésion au Conseil œcuménique.

Un des grands événements spirituels du XXe siècle était la rencontre de l’Orthodoxie et de l’Occident, grâce surtout à la présence en Occident de la diaspora orthodoxe, ukrainienne, russe et grecque surtout, mais aussi roumaine, serbe et arabe.

Il y avait déjà à la fin du XIXe siècle une présence importante d’immigrants orthodoxes en Europe occidentale et en Amérique du Nord. La première guerre mondiale a déclenché l’arrivée massive réfugiés grecs chassés de la Turquie.

À partir de 1920 ont déferlé des vagues d’émigrés russes, chassés de leur patrie par la révolution bolchevique.

Parmi eux, l’élite de l’intelligentsia russe s’est établie principalement en France. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, des Roumains, Bulgares et Serbes se sont ajoutés à une deuxième vague d’émigrés russes.

Depuis la crise libanaise, de nombreux Arabes chrétiens en provenance du Liban et de la Syrie se sont établis en Europe et en Amérique du Nord.

De nos jours, une troisième vague d’immigration russe, suite à l’effondrement de l’Union soviétique, vient augmenter la présence dans les pays occidentaux de populations issues de la tradition orthodoxe.

Les immigrants des pays de tradition orthodoxe apportent avec eux non seulement la foi et la pratique orthodoxes, mais aussi leurs Églises nationales, qui se trouvent implantées dans les pays d’accueil.

D’importantes écoles de théologie ont été fondées, notamment l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris et le Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

Parmi les représentants éminents de l’" école de Paris " figurent les théologiens Vladimir Lossky, Georges Florovsky, Léonide Ouspensky, Paul Evdokimov, Jean Meyendorff et Alexandre Schmemann. Ces deux derniers se sont établis au Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

À partir de la fin des années 1920 apparaissent des " Orthodoxies occidentales ", des paroisses utilisant les langues occidentales comme langues liturgiques.

Celles-ci ont été créées à la fois par l’implantation progressive dans les pays d’accueil des immigrants et de leurs descendants, et par la conversion d’Occidentaux " de souche ".

La première Liturgie célébrée en français remonte à 1927 et la première paroisse francophone a été fondée à Paris en 1928. Ainsi se sont formées des paroisses et des diocèses utilisant le français, l’anglais, l’allemand etc. comme langues liturgiques. La plupart de ces diocèses demeurent sous la juridiction des Patriarcats et Églises dont elles sont issues (Constantinople, Antioche, Roumanie, Serbie…).

Cependant, en 1970, le Patriarcat de Moscou a accordé l’autocéphalie à ses diocèses en Amérique du Nord, qui sont devenus l’Église Orthodoxe en Amérique.

La présence des populations d’immigrants de tradition orthodoxe en Occident permet depuis plus d’un siècle un contact véritable entre les deux grandes traditions du christianisme.

Les chrétiens occidentaux peuvent découvrir les traditions spirituelles soigneusement transmises et enrichies pendant des siècles dans l’Église orthodoxe, la Liturgie byzantine, les icônes, la spiritualité hésychaste, la prière de Jésus, et une théologie demeurée fidèle aux enseignements des Pères et des Conciles œcuméniques.


*L’Évêque et Pape de Rome Saint Grégoire rappelle à tous aujourd'hui, à son successeur, successeur de Pierre sur le Siège de la Rome Occidentale comme au successeur de St André sur le siège de la Rome Orientale (Constantinople) un point non négligeable de la doctrine infaillible de l'Eglise sur la Primauté, vous verrez que cette Doctrine, expression de la Foi de l'Eglise condamne les prétentions de plusieurs Primats .

« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.

L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l'Empereur de Constantinople.Livre 7, lettre 33)

==================================

« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !

Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…)

Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier. A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi ! Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à Euloge, patriarche d’Alexandrie)

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« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ? Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ? Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…)

« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel ! Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l’Empereur de Constantinople (livre 5, lettre 20, édition bénédictine)

 

 S.O.S :

 

 

Le « DENIER DU CULTE », Une obligation ?

 

-Non, juste une nécessité !

 

Si du moins vous voulez garantir la

 

pérennité du Service Sacerdotal de vos

 

Prêtres qui, en retour de leur dévouement,

 

devraient pouvoir :

 

*Manger,

 

*Se vêtir,

 

*S’assurer

 

Nous vous rappelons que si vous décidez de faire un don à la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma , et êtes résident en France, vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale.

Un don de 50 euros, par exemple, vous coûte en réalité 17 euros.


Pour la France, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane, depuis le décret du 18 janvier 2005, si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.


Quelques exemples :

 

*Si votre don est de 15 euros, le coût réel pour vous est de 5 euros
*Si votre don est de 50 euros, le coût réel pour vous est de 17 euros
*Si votre don est de 100 euros, le coût réel pour vous est de 34 euros
*Si votre don est de 500 euros, le co   ût réel pour vous est de 170 euros

 

De plus, dans notre Métropolie (Archidiocèse) , il n’est pas indifférent de vous souvenir que, puisqu’une Messe étant le renouvellement (actualisation) non sanglant du Sacrifice du Christ, elle ne saurait être payée.

 

Dès lors votre Participation au Sacrifice du Seigneur par l'offrande que vous faites fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain « Grégorien »: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

 

Libellez vos Chèques à  E S O A (Métropolie de l’Eglise Syrio-Orthodoxe Francophone Mar Thoma)

 

 

  


 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père, comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable. ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes dont  vous pouvez, éventuellement, nous confier la célébration pour les vivants et les défunts, vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes (votre participation à ce Sacrifice de Notre-Seigneur) est estimée en fonction du coût de la vie.

 

Participation au Sacrifice du Seigneur, l'offrande  fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" , en soutenant vos prêtres (Qui doivent manger, s'assurer et cotiser pour une retraite vieillesse) elle collabore à l'élan missionnaire de l'Eglise en France et au Cameroun,au Pakistan, au Brésil:

 

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain Grégorien: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

_____________________________________________

 

 

L'Offrande pour l'inscription à la Messe perpétuelle célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) pour les défunts de vos familles ou de vos amis que vous inscrivez à notre"Fraternité de prière pour les défunts" est de 28 euros par défunt inscrit.

 

 

_____________________________________________

 

L'abonnement annuel à la Revue de "N-D de Miséricorde est de, ordinaire: 12 euros, et, de soutien: 20 euros.

Les veilleuses que vous pouvez faire brûler au Sanctuaire sont de:

*petites: 1 euro 20,

*moyennes:3,50,

*de neuf jours: 8 euros.

    N.B: Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de " Métropolie ESOF, Monastère Syriaque N-D"

 

_____________________________________________

 

Sans votre participation au DENIER DU CULTE, le Monastère tant en France qu'au Cameroun est condamné à mourir, notre Eglise déjà fort pauvre ne saurait survivre...

 

 

 

Si vous voulez pouvoir, demain, compter sur l'apostolat de nos prêtres, veuillez libeller vos chèques pour les offrandes du DENIER DU CULTE à l'ordre de :

 

Métropolie E S O F (Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma) .   D'avance nous vous en remercions.

                                       Mr Bruno Leamens Trésorièr Principale

 

 

                                                                             Soeur Marie-André, Trésorière Adjointe

                                                                            

Ces Dons sont déductible de vos impôts sur le revenu à raison de 66 °/° du montant de votre offrande .  

 

 

 

Adresse de la Paroisse et du Monastère Métropolitain: 

 

MONASTERE SYRO-ORTHODOXE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MERE DE  MISÉRICORDE,

4,BREVILLY

61300 CHANDAI 

TEL:02.33.24.79.58

Adresse Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

La vertu d’assiduité
La première Église:

Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés :

« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […].

Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ».

La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.

La prière communautaire:

Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ?

Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle.

Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière.

C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit.

C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous.

L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.

Saint Jean Chrysostome:

« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu.

Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères.

Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)

Le Peuple:

Les chrétiens forment un peuple sacerdotal :

une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain.

Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre.

Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière.

C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.

Bienfaits de la régularité:

Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » :

le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière.

De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.

Vénération de la sainte Tunique du Christ
L’histoire –

La tunique du Christ est l’habit porté par Celui-ci durant les heures qui ont précédé sa mort. C’est le vêtement de l’institution de l’Eucharistie, de l’agonie à Gethsémani, de l’arrestation au jardin des Oliviers, de la comparution devant le Sanhédrin et devant Pilate, puis de la montée au Calvaire.

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent également laTunique : c’était une tunique sans couture, tissée d’une seule pièce, de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura ». Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les sodats (Saint-Jean, 19, 23-24)

Tissée de haut en bas, la tunique du Christ est dite « inconsutile », c’est-à-dire sans couture. Vêtement du chemin de croix de Jésus-Christ, la Tunique a recueilli le sang de ses blessures. Les premières communautés chrétiennes l’ont considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée pendant plusieurs siècles en Orient.

A Argenteuil depuis plus de 1000 ans…

Au début du IXème siècle, la Tunique fut, selon la Tradition, offerte par Irène, impératrice de Constantinople, à l’empereur d’Occident, Charlemagne. Celui-ci confia la relique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrate était prieure.

La sainte Tunique a traversé les siècles et les évènements de l’histoire de France sans jamais quitter Argenteuil. Elle a été vénérée avec constance, par les hommes d’Église, par les rois et par le peuple.

De nos jours

La Tunique est habituellement conservée roulée dans un reliquaire, dans la basilique Saint-Denys d’Argenteuil. Traditionnellement, elle n’est déployée et montrée que deux fois par siècle, au cours d’une ostension solennelle. Les deux dernières ostensions ont eu lieu en 1934 et en 1984.

Source: Sagesse Orthodoxe

 

 

Ne serait-ce son titre de basilique, l’église d’Argenteuil (Val-d’Oise) n’a de prime abord rien d’exceptionnelle.

Pourtant, cet édifice néoroman contient une des reliques les plus étonnantes de la Passion, les restes de la tunique que le Christ aurait portée lors des dernières heures de sa vie terrestre.

C’est cette tunique que l’historien Franck Ferrand a pu contempler de très près récemment, après que les autorités civiles et religieuses eurent donné leur accord pour une exposition exceptionnelle.

Un privilège rare. La fragile relique n’est en effet sortie de son reliquaire et déroulée que tous les cinquante ans. En 1934, des milliers de fidèles avaient ainsi afflué pour l’occasion.

Un demi-siècle plus tard, ce sont près de 70 000 personnes qui sont venues se recueillir devant la sainte relique, en quelques jours.

Depuis, l’église continue d’accueillir régulièrement des pèlerins en tout genre : fidèles du milieu populaire ou issu de la migration, gens du voyage, mais aussi fidèles de Mgr Lefebvre ou pèlerins orthodoxes russes…

De quoi étonner même le recteur de la basilique, le P. Erick Delamarre. Il y reconnaît comme une invitation à célébrer ici le mystère de l’unité de l’Église dans sa diversité, à l’image de la tunique sans couture de l’Évangile.

Une relique rescapée de l’Histoire

Mais au moment de l’enregistrement de l’émission télévisée, il y a quelques mois, l’ambiance est studieuse et l’église, fermée pour l’occasion, semble retenir son souffle.

Sous les spots des caméras, Claire Beugnot, restauratrice de textiles anciens, déroule délicatement la grande robe de satin doré, datant probablement du XIXe siècle, sur laquelle ont été cousus les fragments originaux d’un habit de laine ancien, de couleur brun-pourpre.

De quoi intriguer aussi bien l’historien Franck Ferrand que le recteur qui, lui aussi, voit la relique pour la première fois dans son intégralité.

Dans un bon état de conservation mais malmenée par l’Histoire, le linge a survécu aussi bien aux Vikings qu’à la fureur iconoclaste des révolutionnaires. « Cette fragile relique est pleine de trous, comme l’est son histoire » commente le prêtre, songeur.

Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que « la relique est bien évoquée par Grégoire de Tours (mort en 594), explique Edina Bozoky, historienne spécialiste des reliques du Moyen  Âge.

Dans un recueil évoquant les miracles des saints, Grégoire parle de la “tunique sans couture” du Christ qui serait conservée dans un coffre en bois, au sein de la crypte de l’église de Galatha, en Asie Mineure. Pour autant, rien ne dit qu’il s’agit de la même que celle qui est gardée à Argenteuil. » La tradition, ensuite, fait remonter sa venue en ce lieu à Charlemagne.

Une époque où l’on voulait voir pour croire

Ayant reçu la relique comme cadeau pour son couronnement de la part de l’impératrice Irène de Constantinople (actuelle Turquie), Charlemagne confie la tunique à sa fille aînée, Théodrade, mère abbesse de l’abbaye bénédictine d’Argenteuil.

« Ce genre de cadeaux avait une fonction diplomatique. Les reliques évoquant la vie du Christ étant les plus précieuses, on imagine que – si cet épisode a bien eu lieu –, c’était sans doute pour renforcer l’alliance entre la puissance byzantine déclinante et le nouvel empereur d’Occident. »

Les documents historiques, eux, ne parlent de la tunique d’Argenteuil qu’à partir du XIe siècle. Une période durant laquelle les chrétiens d’Occident étaient pris d’une curiosité sans bornes pour les reliques.

« C’était l’époque où l’on voulait voir pour croire. Dans les églises par exemple, le geste de l’élévation de l’hostie pendant la messe était fortement mis en valeur  » rappelle Edina Bozoky.

Du coup, les « découvertes » de reliques en tout genre se multiplièrent à cette époque, favorisant aussi tous les trafics d’influence et d’argent.

« Saint  Louis, pour renforcer son autorité royale, va ainsi racheter, à prix d’or, de nombreuses reliques aux Byzantins, notamment celles qui avaient été mises en gage auprès des Vénitiens. C’est ainsi qu’il constitua, au sein de la Sainte-Chapelle, une impressionnante collection, de la couronne d’épines à la sainte croix, en passant par la lance et bien d’autres objets de la Passion. »

Mais pas la tunique ­d’Argenteuil, souligne, avec étonnement Franck Ferrand. De quoi intriguer l’historien, d’autant qu’en 2003, une expertise scientifique, commanditée par l’ancien préfet du Val-d’Oise, réalisa une datation de quelques fibres de la tunique, selon la technique habituelle, dite du « carbone 14 ».

Le tissu est alors daté de la période de  530 à 650 de notre ère. Bien plus tôt donc que le suaire de Turin qui, lui, avait été daté, quinze ans auparavant, du XIIIe siècle. Mais tous deux bien loin aussi des temps évangéliques dont ils prétendent venir.

Des croyants tiraillés entre science et foi

Pour certains croyants, perturbés par l’interférence des affirmations scientifiques avec leur foi, ces datations peuvent être légitimement remises en cause. Les fibres analysées du suaire de Turin étaient-elles bien d’origine ? Et comment expliquer la formation de cette image d’un crucifié imprimée sur ce tissu ?

Quant à la relique d’Argenteuil, est-il possible de dater ces fibres pourtant contaminées de nombreuses fois tout au long de leur histoire tourmentée ? Et que dire des grains de pollens typiquement palestiniens prétendument retrouvés dans ces fibres ?

D’autres, comme le Pr Gérard Lucotte, généticien aux prétentions et aux discours scientifiques parfois contestés, veulent voir dans les traces de sang repérées sur la tunique d’Argenteuil, le linge d’Oviedo (Espagne) et le suaire de Turin (Italie), la signature d’un même individu ayant subi les outrages de tortures évoquant directement celles du Christ.

À Argenteuil, les autorités civiles, soucieuses de cet étonnant patrimoine à valoriser sur un plan touristique, semblent adopter une prudence qui n’exclut ni la science ni la foi.

De plus en plus de visiteurs

Quant  au  P. Erick Delamarre, il pressent déjà qu’après ce documentaire et les festivités de l’année prochaine pour les 150 ans de l’église et le demi-siècle du diocèse de Pontoise, les visites vont encore être plus nombreuses. Un défi passionnant pour la petite basilique.

Car « la tunique du Christ rappelle à chacun que Dieu s’est revêtu de notre humanité pour que nous puissions nous laisser revêtir par sa divinité ».

Les linges de la Passion

Parmi les nombreuses reliques de la passion du Christ, plusieurs linges tissés sont l’objet d’une grande vénération. À Turin  (Italie), un suaire de 4 m de long présente l’image étonnante d’un corps crucifié. À Oviedo (Espagne), un linge qui aurait servi à essuyer le visage du Christ à sa descente de Croix est conservé. La relique d’Argenteuil est constituée des restes d’un habit traditionnel en laine, maculé de sang, que Jésus aurait porté avant de mourir.

À Trèves, en Allemagne, une autre tunique du Christ, assez bien conservée, est vénérée, sans qu’il soit précisé s’il s’agit d’une relique concurrente de celle d’Argenteuil ou d’une autre pièce d’habillement qu’aurait porté le Christ.

« La tunique était sans couture »

père Raniero Cantalamessa , Source:http://www.cdo-lyon.catholique.fr

« Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : ‘Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura’ : afin que l’Ecriture fût accomplie : Ils se sont partagés mes habits, et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort ». (Jn 19, 23-24).

On s’est toujours demandé ce que l’évangéliste Jean a voulu dire en donnant une telle importance à ce détail de la Passion. Une explication, relativement récente, est que la tunique rappelle les ornements sacerdotaux du grand prêtre et que Jean a donc voulu affirmer que Jésus n’est pas mort seulement comme roi mais aussi comme prêtre. Cependant, la Bible ne dit pas que la tunique du grand prêtre devait être sans couture (cf. Ex 28, 4 ; Lv 16, 4). Pour cette raison, la plupart des exégètes préfèrent s’en tenir à l’explication traditionnelle selon laquelle la tunique sans couture symbolise l’unité de l’Eglise (1).

Quelle que soit l’explication que l’on donne au texte, une chose est sûre : l’unité des disciples est, pour Jean, l’objectif pour lequel le Christ meurt : « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 51-52). Lors de la dernière cène, il avait dit lui-même : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 20-21).

La bonne nouvelle que nous devons proclamer le vendredi saint est que l’unité, avant d’être un objectif à atteindre, est un don à accueillir. Le fait que la tunique soit tissée « de haut en bas », explique saint Cyprien, signifie que « l’unité apportée par le Christ vient d’en haut, du Père céleste, et qu’elle ne peut par conséquent être divisée par celui qui la reçoit, mais doit être accueillie intégralement » (2).

Les soldats ont divisé en quatre « la veste », ou « le manteau » (ta imatia), c’est-à-dire le vêtement extérieur de Jésus, mais pas la tunique, le chiton, qui était le vêtement qu’il portait près du corps. Ceci est également symbolique. Nous les hommes, pouvons diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible, mais pas son unité profonde qui s’identifie avec l’Esprit Saint. La tunique du Christ n’a pas été et ne pourra jamais être divisée. Elle est, elle aussi, sans couture. C’est la foi que nous professons dans le Credo : « Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique ».

* * *

Mais si l’unité doit servir de signe « pour que le monde croie », celle-ci doit également être une unité visible, communautaire. C’est cette unité que nous avons perdue et que nous devons retrouver. Elle est bien plus que des relations de bon voisinage ; c’est l’unité mystique intérieure elle-même - « un Corps, un Esprit, comme il n’y a qu’une espérance... un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous » (Ep 4, 4-6) - dans la mesure où cette unité objective est accueillie, vécue et manifestée concrètement par les croyants.

« Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ? » demandèrent les apôtres à Jésus après Pâques. Aujourd’hui, nous posons souvent cette même question à Dieu : est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer l’unité visible de ton Eglise ? La réponse est aussi la même qu’à l’époque : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous » (Ac 1, 6-8).

Le Saint-Père l’a rappelé dans l’homélie qu’il a prononcée le 25 janvier dernier, dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, au terme de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens : « L’unité avec Dieu et avec nos frères et sœurs, disait-il, est un don qui vient d’en Haut, qui naît de la communion d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint et qui en elle croît et se perfectionne. Il n’est pas en notre pouvoir de décider quand ou comment cette unité se réalisera pleinement. Seul Dieu pourra le faire ! Comme saint Paul, nous replaçons nous aussi notre espérance et notre confiance dans la grâce de Dieu qui est avec nous ».

Aujourd’hui encore, si nous nous laissons guider, c’est l’Esprit Saint qui nous conduira à l’unité. Comment l’Esprit Saint a-t-il fait pour réaliser la première unité fondamentale de l’Eglise, l’unité entre les juifs et les païens ? Il est descendu sur Corneille et sa maison, comme il était descendu sur les apôtres à la Pentecôte. Si bien que Pierre ne pouvait que conclure : « Si donc Dieu leur a accordé le même don qu’à nous, pour avoir cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour faire obstacle à Dieu ? » (Ac 11, 17).

Au cours du siècle dernier, nous avons vu se renouveler sous nos yeux ce même prodige, à une échelle mondiale. Dieu a répandu son Esprit Saint, de façon nouvelle et inattendue, sur des millions de croyants, appartenant à presque toutes les dénominations chrétiennes et, afin qu’il n’y ait pas de doute sur ses intentions, il l’a répandu avec les mêmes manifestations. N’est-ce pas là un signe que l’Esprit nous pousse à nous reconnaître les uns les autres comme des disciples du Christ et à tendre ensemble vers l’unité ?

Il est vrai que cette unité spirituelle et charismatique, à elle seule, ne suffit pas. Nous le voyons déjà dans les débuts de l’Eglise. L’unité entre les juifs et les païens est à peine réalisée que déjà apparaît la menace de schisme. Une « longue discussion » eut lieu au cours du fameux concile de Jérusalem, et l’accord auquel le concile était parvenu fut annoncé aux Eglises avec la formule : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé ... » (Ac 15, 28). L’Esprit Saint œuvre donc également à travers une autre voie, qui est celle de la confrontation patiente, du dialogue et même du compromis entre les parties, lorsque l’essentiel de la foi n’est pas en jeu. Il œuvre à travers les « structures » humaines et les « ministères » fondés par Jésus, surtout le ministère apostolique et pétrinien. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’œcuménisme doctrinal et institutionnel.

* * *

L’expérience nous montre cependant que même cet œcuménisme doctrinal, ou au sommet, n’est pas suffisant et ne progresse pas, s’il n’est pas accompagné d’un œcuménisme spirituel, de base. Les plus grands promoteurs de l’œcuménisme institutionnel nous le répètent avec une insistance toujours plus grande. à l’occasion du centenaire de l’institution de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens (1908-2008), méditons sur cet œcuménisme spirituel au pied de la croix : en quoi consiste-t-il et comment pouvons-nous progresser dans ce domaine ?

L’œcuménisme spirituel naît du repentir et du pardon et se nourrit de la prière. En 1977, j’ai participé à un congrès œcuménique charismatique à Kansas City, dans le Missouri. Il y avait 40.000 participants, près de la moitié catholiques (dont le cardinal Suenens) et le reste d’autres dénominations chrétiennes. Un soir, l’un des animateurs au micro a commencé à parler d’une façon qui était étrange pour moi, à l’époque : « Vous prêtres et pasteurs, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé... Vous laïcs, hommes et femmes, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé ».

Les personnes qui étaient autour de moi commencèrent à tomber à genou, les unes après les autres, et plusieurs pleuraient, saisies de repentir pour les divisions dans le corps du Christ. Une énorme banderole installée dans le stade portait l’inscription suivante : « Jesus is Lord , Jésus est Seigneur ». J’étais là, en observateur encore très critique et détaché, mais je me souviens avoir pensé : « Si un jour tous les croyants sont réunis en une seule Eglise, ce sera ainsi : lorsque nous serons tous à genou, le cœur contrit et humilié, sous la grande seigneurie du Christ ».

Si l’unité des disciples doit être un reflet de l’unité entre le Père et le Fils, celle-ci doit être avant tout une unité d’amour, car telle est l’unité qui règne dans la Trinité. L’Ecriture nous exhorte à « faire la vérité dans la charité » (veritatem facientes in caritate) (cf. Ep 4, 15). « On n’entre dans la vérité qu’à travers la charité », écrit saint Augustin : non intratur in veritatem nisi per caritatem (3).

Ce qui est extraordinaire, c’est que ce chemin vers l’unité basé sur l’amour est déjà, maintenant, grand ouvert devant nous. Nous ne pouvons pas « brûler les étapes » sur le plan doctrinal car les différences existent et doivent être affrontées patiemment dans les sièges appropriés. Nous pouvons en revanche dès à présent, brûler les étapes dans le domaine de la charité et être unis. Le signe véritable et sûr de la venue de l’Esprit n’est pas, écrit saint Augustin, le fait de parler en langues, mais l’amour pour l’unité : « Sachez que vous avez l’Esprit Saint quand vous permettez que votre cœur adhère à l’unité à travers une charité sincère » (4).

Repensons à l’hymne à la charité de saint Paul. Chacune de ses phrases acquiert une signification actuelle et nouvelle si on l’applique à l’amour entre les membres des diverses Eglises chrétiennes, dans les relations œcuméniques :

« La charité est longanime...

elle n’est pas envieuse...

ne cherche pas son intérêt (ou seulement l’intérêt de son Eglise).

ne tient pas compte du mal reçu [mais plutôt du mal fait aux autres !]

elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité [elle ne se réjouit pas des difficultés des autres Eglises, mais se réjouit de leurs succès].

Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 4 ss.)

Cette semaine, nous avons accompagné à sa demeure éternelle une femme - Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari. Elle a été une pionnière et un modèle de cet œcuménisme spirituel de l’amour. Par sa vie, elle nous a montré que la recherche de l’unité entre les chrétiens n’est pas une manière de se fermer au reste du monde ; elle est en revanche le premier pas et la condition pour un dialogue plus large avec les croyants d’autres religions et avec tous les hommes qui ont à cœur le destin de l’humanité et de la paix.

* * *

On dit que « s’aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction ». Entre les croyants des différentes Eglises aussi, s’aimer signifie regarder ensemble dans la même direction qui est le Christ. «  Il est notre paix » (Ep 2, 14). Regardons ce qui se passe avec les rayons d’une roue quand ils partent du centre vers l’extérieur : à mesure qu’ils s’éloignent du centre, ils s’éloignent aussi les uns des autres, et terminent à des points distants de la circonférence. Regardons en revanche ce qui se passe lorsqu’ils se dirigent de la circonférence vers le centre : plus ils s’approchent du centre, plus ils se rapprochent les uns des autres, jusqu’à ne former qu’un seul point. Dans la mesure où nous irons ensemble vers le Christ, nous nous rapprocherons les uns des autres, jusqu’à être vraiment, comme il l’a demandé, « une seule chose avec lui et avec le Père ».

* * *

La seule chose qui pourra réunir les chrétiens divisés est la diffusion d’une nouvelle vague d’amour pour le Christ parmi eux. C’est ce qui est en train de se produire à travers l’action de l’Esprit Saint et qui nous remplit d’émerveillement et d’espérance. « L’amour du Christ nous presse, à la pensée que... un seul est mort pour tous » (cf. 2 Co 5, 14). Un frère d’une autre Eglise - et même tout être humain - est quelqu’un « pour qui le Christ est mort » (Rm 14, 15), comme il est mort pour moi.

* * *

Une raison doit surtout nous pousser sur ce chemin. L’enjeu du début du troisième millénaire n’est plus le même qu’au début du deuxième millénaire, lorsque se produisit la séparation entre l’orient et l’occident, et il n’est pas non plus le même qu’au milieu de ce même millénaire quand eut lieu la séparation entre catholiques et protestants. Pouvons-nous dire que la manière exacte de procéder de l’Esprit Saint du Père, ou la façon dont se produit la justification du pécheur sont les questions qui passionnent les hommes d’aujourd’hui et dont dépendent la survie ou non de la foi chrétienne ? Le monde a évolué et nous sommes restés rivés à des problèmes et des formules dont le monde ne connaît même plus la signification.

Dans les batailles médiévales, il y avait un moment où, après avoir dépassé les fantassins, les archers, la cavalerie et tout le reste, la mêlée se concentrait autour du roi. C’est là que se décidait le résultat final de la bataille. Pour nous aussi, aujourd’hui, la bataille est autour du roi. Il existe des édifices ou des structures métalliques faits de telle manière que si l’on touche un point névralgique ou si on enlève une pierre bien précise, tout s’écroule. Dans l’édifice de la foi chrétienne, cette pierre angulaire est la divinité du Christ. Si on l’enlève, tout s’effrite et, avant tout, la foi dans la Trinité.

Cela nous montre qu’il y a deux œcuménismes possibles : un œcuménisme de la foi et un œcuménisme de l’incrédulité ; un qui réunit tous ceux qui croient que Jésus est le Fils de Dieu, que Dieu est Père, Fils, et Esprit Saint, et que le Christ est mort pour sauver tous les hommes, et un qui réunit tous ceux qui, par respect pour le symbole de Nicée, continuent à proclamer ces formules, mais en les vidant de leur véritable contenu. Un œcuménisme dans lequel, à la limite, tous croient aux mêmes choses car personne ne croit plus à rien, au sens du mot « croire » du Nouveau Testament.

« Quel est le vainqueur du monde, écrivait saint Jean dans la première Lettre, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jn 5, 5). Si l’on se base sur ce critère, la distinction fondamentale entre les chrétiens n’est pas entre catholiques, orthodoxes et protestants, mais entre ceux qui croient que le Christ est le Fils de Dieu et ceux qui ne le croient pas. * * *

« La deuxième année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole du Seigneur fut adressée par le ministère du prophète Aggée..., en ces termes : Ce peuple dit : ‘Il n’est pas encore arrivé, le moment de rebâtir le Temple du Seigneur !’ Est-ce donc pour vous le moment de rester dans vos maisons lambrissées, quand cette Maison-là est dévastée ? » (Ag 1, 1-4)

Ces paroles du prophète Agée nous sont adressées aujourd’hui. Est-ce le moment de continuer à nous préoccuper uniquement de ce qui concerne notre ordre religieux, notre mouvement, ou notre Eglise ? Ne serait-ce pas précisément la raison pour laquelle nous aussi « nous semons beaucoup, mais nous engrangeons peu » (cf. Ag 1, 6) ? Nous prêchons et nous nous activons de multiples manières, mais au lieu de se rapprocher du Christ, le monde s’en éloigne.

Le peuple d’Israël écouta le rappel du prophète ; ils cessèrent d’embellir chacun leur propre maison pour reconstruire ensemble le temple de Dieu. Dieu envoya alors à nouveau son prophète avec un message de consolation et d’encouragement qui est aussi pour nous : « Mais à présent, courage, Zorobabel ! oracle de Yahvé. Courage, Josué, fils de Yehoçadaq, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! oracle de Yahvé. Au travail ! Car je suis avec vous - oracle de Yahvé Sabaot ! » (Ag 2, 4). Courage, vous tous qui avez à cœur la cause de l’unité des chrétiens et au travail, car je suis avec vous, dit le Seigneur !______________________________________________

NOTES

(1) Cf. R. E. Brown, The Death of the Messiah, vol. 2, Doubleday, New York 1994, pp. 955-958.

(2) S. Cyprien, De unitate Ecclesiae, 7 (CSEL 3, p. 215).

(3) S. Augustin, Contra Faustum, 32,18 (CCL 321, p. 779).

(4) S. Augustin, Discours 269,3-4 (PL38, 1236 s.).

Chers amis . Aloho m'barekh.

 

Notre Liturgie Syro-Orthodoxe ( Calendrier Malankare ) , commençait le Carême en nous donnant à méditer les Noces de Cana lors desquels Marie, la Mère de Jésus devance Son heure afin qu'il transforme en vin, et en un vin capiteux, des jarres remplies d'eau.

 

 

C'était dire ce que doit être ce Temps quadragésimal de Conversion: Avec Marie notre Mère, et moyennant notre saint désir de nous rapprocher de la Vraie Vie qui est ici bas dans la relation avec Dieu...

 

Le "Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi du Carême)" clôturera en quelque sorte les exercices du Carême en accompagnant le Christ notre Seigneur qui , comme "Fils de l'homme " voulut être tenté au désert par Satan.

La leçon Qu'Il nous laissait de sa victoire sur les tentations était claire...

 

Le "Samedi avant Hosanna (samedi de la Résurrection de Lazare)" se profile déjà le but de Sa douloureuse Passion lorsque nous le contemplons ressusciter Lazare, Son meilleur ami.

Imitons le Christ Tête de L'Eglise résistant aux sollicitations de l'Esprit du monde , purifions nous dans Son Sang par le Sacrement du Pardon, car même si à l'instar de Lazare nous étions morts et puants la mort, le Christ, notre Résurrection a le pouvoir de nous emporter dans Sa résurrection !

Prions au passage Lazare le ressuscité pour notre Eglise Locale qu'il vint évangéliser avec son entourage

Je vous laisse ci-dessous, pour les Francophones, les lectures du Lectionnaire de Vendredi et de ce Samedi pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe).

Les fidèles d'expression Portugaise, Anglaise ou Espagnole les retrouveront dans les traductions locales.

A Dimanche 2 Avril pour fêter notre Roi Victorieux des maux qui nous conduisent à la mort!

+Métropolite Mor Philipose.Brévilly ce 27.III.23.
 

Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi)

Pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    • I Pierre 1: 13 à 22 :
  • 13 Après avoir disposé votre intelligence pour le service, restez sobres, mettez toute votre espérance dans la grâce que vous apporte la révélation de Jésus Christ.
  • 14 Comme des enfants qui obéissent, cessez de vous conformer aux convoitises d’autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance,
  • 15 mais, à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite,
  • 16 puisqu’il est écrit : Vous serez saints, car moi, je suis saint.
  • 17 Si vous invoquez comme Père celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la crainte de Dieu, pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers.
  • 18 Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ;
  • 19 mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ.
  • 20 Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous.
  • 21 C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.
  • 22 En obéissant à la vérité, vous avez purifié vos âmes pour vous aimer sincèrement comme des frères ; aussi, d’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres
    •  
    • Romains
    • 13: 11 :
    • 11 Vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants.
    • 14: 9 :
    • 09 Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
    •  
    • Saint Matthieu 4: 1-11 :
  • 01  Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable.
  • 02 Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
  • 03 Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
  • 04 Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
  • 05 Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple
  • 06 et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
  • 07 Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
  • 08 Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
  • 09 Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. »
  • 10 Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
  • 11 Alors le diable le quitta. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.
Examine-toi plus souvent :
 
remarque de quel côté
 
se tourne ton cœur. 

Est-ce vers Dieu et la vie future, vers les vertus célestes, paisibles, bienheureuses et pleines de lumière, vers les saints qui résident au ciel, ou bien vers le monde, vers les biens terrestres, tels que le boire et le manger, les vêtements, la demeure, vers les hommes adonnés au péché et leurs occupations futiles ? 

Oh ! si notre regard était toujours porté sur Dieu ! Mais ce n'est que dans la nécessité et dans le malheur que nous tournons nos regards vers le Seigneur, tandis que dans la prospérité nous les tournons du côté du monde et de ses vaines pompes. 

Mais quel profit puis-je tirer, me diras tu, de cette contemplation du Seigneur ? 

Voici lequel : tu obtiendras une paix et une tranquillité profonde pour ton cœur, la lumière pour ton intelligence, une sainte énergie pour ta volonté et la délivrance des pièges du démon. «Mes yeux sont toujours élevés vers le Seigneur», dit David, et il en explique la raison : Parce que, dit-il, c'est Lui qui dégagera mes pas des pièges qui m'environnent. (Ps 24,15). J'écouterai ce que dira le Seigneur, ses Paroles de paix sur son peuple et sur ses fidèles. (Ps 84,9).

Saint Jean de Cronstadt
Ma vie en Christ
Chap. 4: De la pénitence / §1: du péché
Appel à la Persévérance…
Livre de Daniel XII,11
" Que celui qui a des oreilles pour entendre entende"...

sablier

Daniel 12,11 

12 En ce temps-là se lèvera Micaël, (Michel) le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.

  • 2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle.

3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

  • 4 Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.

5 Et moi, Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l’un en deçà du bord du fleuve, et l’autre au delà du bord du fleuve.

  • 6 L’un d’eux dit à l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve: Quand sera la fin de ces prodiges?

Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d’un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.

  • 8 J’entendis, mais je ne compris pas; et je dis: Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses?

9 Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin.

  • 10 Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront.
11 Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, (La Sainte Communion) et où sera dressée l’abomination du dévastateur (de la désolation), il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. (1,290 )

 

12 Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’au mille trois cent trente-cinq jours! (1,335)

 

13 Et toi, marche vers ta fin; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.

Le repentir est le renouvellement du baptême.


Le repentir est un contrat avec Dieu pour une seconde vie.
Saint Jean Climaque

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O arrependimento é a renovação do batismo.
O arrependimento é um contrato com Deus para uma segunda vida.
Saint John Climaque

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Repentance is the renewal of baptism.
Repentance is a contract with God for a second life.
Saint John Climaque

-------------------------------
El arrepentimiento es la renovación del bautismo.
El arrepentimiento es un contrato con Dios para una segunda vida.
San Juan Climaque
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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Samedi avant Hosanna (samedi de Lazare)

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

    • 1 de St Pierre 2: 6-10 :
  • 06 Il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
  • 07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
  • 08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
  • 09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple , pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
  • 10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.
    •  
    • Ephésiens 1: 15 :
    • 15 C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de la foi que vous avez dans le Seigneur Jésus, et de votre amour pour tous les fidèles,
    • 2: 7 :
    • 07 Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.
    •  
    • Saint Jean 11: 28-46 :
  • 28 [Marthe] lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »
  • 29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
  • 30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
  • 31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
  • 32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
  • 33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
  • 34 et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
  • 35 Alors Jésus se mit à pleurer.
  • 36 Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
  • 37 Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
  • 38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.
  • 39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
  • 40 Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
  • 41 On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
  • 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
  • 43 Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
  • 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
  • 45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
  • 46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
    •  
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :
DIMANCHE DES RAMEAUX
 
(HOSANNA)
 
Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…
 
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

 

¤ 1ère de St Jean 5: 1 -12 :

  • 01 Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
  • 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
  • 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
  • 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.
  • 05 Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
  • 06 C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
  • 07 En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
  • 08 l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un.
  • 09 Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils.
  • 10 Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage que Dieu rend à son Fils.
  • 11 Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
  • 12 Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.

 

¤ Romains 8: 18 à 25 :

  • 18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
  • 19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
  • 20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance
  • 21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
  • 22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
  • 23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
  • 24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
  • 25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.

 

¤ Ephésiens 6 1-24 :

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  • 05 Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas comme au Christ, avec crainte et profond respect, dans la simplicité de votre cœur.
  • 06 Ne le faites pas seulement sous leurs yeux, par souci de plaire à des hommes, mais comme des esclaves du Christ qui accomplissent la volonté de Dieu de tout leur cœur,
  • 07 et qui font leur travail d’esclaves volontiers, comme pour le Seigneur et non pas pour des hommes.
  • 08 Car vous savez bien que chacun, qu’il soit esclave ou libre, sera rétribué par le Seigneur selon le bien qu’il aura fait.
  • 09 Et vous, les maîtres, agissez de même avec vos esclaves, laissez de côté les menaces. Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous, le Maître est dans le ciel, et il est impartial envers les personnes.
  • 10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
  • 21 Et vous, vous saurez ce que je deviens et ce que je fais, car Tychique, le frère bien-aimé, le fidèle ministre dans le Seigneur, vous informera de tout.
  • 22 Je l’envoie spécialement auprès de vous, afin que vous ayez de nos nouvelles et qu’il réconforte vos cœurs.
  • 23 Que la paix soit avec les frères, ainsi que l’amour et la foi, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus Christ.
  • 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ d’un amour impérissable.

 

¤ Saint Jean 12: 12-19 :

  • 12 La grande foule venue pour la fête apprit que Jésus arrivait à Jérusalem.
  • 13 Les gens prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! »
  • 14 Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus, comme il est écrit :
  • 15 Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse.
  • 16 Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ; mais, quand Jésus fut glorifié, ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui : c’était bien ce qu’on lui avait fait.
  • 17 La foule rendait témoignage, elle qui était avec lui quand il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait réveillé d’entre les morts.
  • 18 C’est pourquoi la foule vint à sa rencontre ; elle avait entendu dire qu’il avait accompli ce signe.
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »

Pour la Procession (à l'entrée ouest):

 

¤ Saint-Luc 19: 28-40 :

  • 28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
  • 29 Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples,
  • 30 en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 31 Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” »
  • 32 Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
  • 33 Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
  • 34 Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. »
  • 35 Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus.
  • 36 À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
  • 37 Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
  • 38 et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »
  • 39 Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! »
  • 40 Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »

Pour la bénédiction des palmes:

 

¤ Zacharie 9: 9-12 :

  • 09 Exulte de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon, le petit d’une ânesse.
  • 10 Ce roi fera disparaître d’Éphraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l’arc de guerre, et il proclamera la paix aux nations. Sa domination s’étendra d’une mer à l’autre, et de l’Euphrate à l’autre bout du pays.
  • 11 Quant à toi, par le sang de ton alliance, je fais sortir tes captifs de la citerne sans eau.
  • 12 Revenez à la place forte, captifs pleins d’espérance. Aujourd’hui même, je l’affirme, je te rendrai au double.

 

¤ Isaïe 51: 9-11 :

  • 09 Éveille-toi, éveille-toi, revêts-toi de force, bras du Seigneur ! Éveille-toi comme aux jours anciens, au temps des générations d’autrefois. N’est-ce pas toi qui taillas en pièces Rahab, qui transperças le Monstre marin ?
  • 10 N’est-ce pas toi qui desséchas la mer, les eaux du grand Abîme, qui fis des profondeurs de la mer un chemin pour que passent les rachetés ?
  • 11 Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient.

 

¤ 1ère lettre de St Jean 2: 7-14 :

  • 07 Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien.
  • 08 Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière.
  • 09 Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
  • 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute.
  • 11 Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
  • 12 Je vous l’écris, petits enfants : Vos péchés vous sont remis à cause du nom de Jésus.
  • 13 Je vous l’écris, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’écris, jeunes gens : Vous avez vaincu le Mauvais.
  • 14 Je vous l’ai écrit, enfants : Vous connaissez le Père. Je vous l’ai écrit, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’ai écrit, jeunes gens : Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais.

 

¤ Romains 11: 13-24 :

  • 13 Je vous le dis à vous, qui venez des nations païennes : dans la mesure où je suis moi-même apôtre des nations, j’honore mon ministère,
  • 14 mais dans l’espoir de rendre jaloux mes frères selon la chair, et d’en sauver quelques-uns.
  • 15 Si en effet le monde a été réconcilié avec Dieu quand ils ont été mis à l’écart, qu’arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
  • 16 Si la partie de la pâte prélevée pour Dieu est sainte, toute la pâte l’est aussi ; si la racine de l’arbre est sainte, les branches le sont aussi.
  • 17 De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, et tu as part désormais à la sève que donne la racine de l’olivier.
  • 18 Alors, ne sois pas plein d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte.
  • 19 Tu vas me dire : « Des branches ont été coupées pour que moi, je sois greffé ! »
  • 20 Fort bien ! Mais c’est à cause de leur manque de foi qu’elles ont été coupées ; tandis que toi, c’est par la foi que tu tiens bon. Ne fais pas le fanfaron, sois plutôt dans la crainte.
  • 21 Car si Dieu n’a pas épargné les branches d’origine, il ne t’épargnera pas non plus.
  • 22 Observe donc la bonté et la rigueur de Dieu : rigueur pour ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu pour toi, si tu demeures dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché.
  • 23 Quant à eux, s’ils ne demeurent pas dans leur manque de foi, ils seront greffés car Dieu est capable de leur redonner leur place en les greffant.
  • 24 En effet, toi qui étais par ton origine une branche d’olivier sauvage, tu as été greffé, malgré ton origine, sur un olivier cultivé ; à plus forte raison ceux-ci, qui sont d’origine, seront greffés sur leur propre olivier.

 

¤ Saint-Marc 11: 1-11 :

  • 01 Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples
  • 02 et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 03 Si l’on vous dit : “Que faites-vous là ?”, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.” »
  • 04 Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent.
  • 05 Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »
  • 06 Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire.
  • 07 Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
  • 08 Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs.
  • 09 Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
  • 10 Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »
  • 11 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.

HOSANNA, Ô FILS DE DAVID

« Hosanna au fils de David ! » (Bede le vénérable)

Par Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église Sermon n°23 (trad. Tournay rev.)
 

« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)

 

Vers l'Agneau de Dieu monte l'hosanna du peuple : tous ceux qui le pressent dans la foule le louent dans une seule et même confession de foi :

-« Hosanna au fils de David ! » (Mt 21,9)

Dans cette louange résonne déjà le chœur des saints qui chante :

-« Le salut est donné par notre Dieu qui est assis sur le trône et par l'Agneau ! » (Ap 7,10)

Il monte là où tous les jours il va donner son dernier enseignement (Lc 20,47).

C'est là qu'il va consommer le sacrement de la Pâque juive, observée fidèlement jusque là.

Lui-même il va donner la Pâque nouvelle aux siens quand, sorti au Mont des Oliviers, il va être mis à l'épreuve par ses ennemis et mis en croix le lendemain.

Tel l'agneau pascal, le voilà aujourd'hui qui aborde le lieu de sa Passion et accomplit la prophétie d'Isaïe :

« Comme une brebis, le voilà conduit à l'abattoir, comme un agneau qui se tait devant celui qui le tond » (53,7).

Cinq jours avant sa Passion, il veut arriver en sa ville ; il prouve par là qu'il est bien l'agneau immaculé qui vient enlever le péché du monde (Jn 1,29) ; il est bien l'agneau pascal qui, immolé, libère le nouvel Israël de son esclavage d'Égypte (Ex 12) ; c'est bien cinq jours avant sa Passion, que ses ennemis décident sa mort de façon irréductible.

Aujourd'hui, il nous signifie par là qu'il va nous racheter tous par son sang (Ap 5,9) ; dès aujourd'hui, dans la joie jubilante d'un peuple qui l'entoure et qui l'acclame, il entre dans le Temple de Dieu (Mt 21,12).

Le « médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) va souffrir pour le salut du genre humain : c'est pour cela qu'il est descendu du ciel sur la terre, et aujourd'hui il veut approcher du lieu de sa Passion.

Ainsi sera-t-il évident pour tous qu'il va supporter sa Passion de son plein gré, nullement par force

 

 

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

• Une joie contagieuse •

 

La parole de Dieu:

 

Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :


« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »

 

Évangile selon saint Marc, chapitre 11, verset 9

 

La méditation:

 

Aujourd’hui comme il y a deux mille ans, une poignée de chrétiens vont se rassembler aux portes de Bethphagé pour entrer à Jérusalem en chantant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Ils vont défiler sous l’œil interloqué mais finalement bienveillant de leurs voisins musulmans du quartier arabe de Jérusalem. Ils seront encadrés par la police israélienne qui se laissera rapidement contaminer par la paix et la joie de ces manifestants pas comme les autres.


Comme il y a deux mille ans, ce cortège triomphal aura quelque chose de décalé, de dérisoire.

 

Comment parler de force et de victoire quand on est monté sur un ânon, acclamé par une bande de presque riens ?

 

Comment être joyeux lorsque l’on est aujourd’hui chrétien arabe dans ce petit coin du monde ?

 

Et pourtant, je n’oublierai jamais la joie débordante, subversive, qui était la mienne lorsque nous agitions nos palmes en faisant mémoire de l’entrée triomphale du Messie à Jérusalem, en foulant le même sol que lui.

 

La force de la vérité n’a pas grand-chose à voir avec la puissance des puissants.

 

Et la joie ne tire pas sa source de la réussite et de la sécurité qui viennent des hommes.


Deux mille ans après, dans toutes les églises du monde, en faisant mémoire de cet événement, nous rendons actuelle, agissante, la joie des disciples de Jésus acclamant leur Messie lors de son entrée à Jérusalem.

 

Cette joie imprenable est notre plus grand trésor, notre plus grande force de subversion.

 

Pour aller plus loin avec la Parole:

 

« Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.

 

C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : “Jésus Christ est Seigneur” à la gloire de Dieu le Père. »

 

Lettre de saint Paul aux Philippiens, chapitre 2, versets 6 à 11

Source : « Carême dans la Ville »


 

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Schéma pour un sermon :


Chers frères et sœurs. Aloho m’barekh

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé.

 

Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…

 

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé...

 

C’est ce qui ressort à l’évidence des passages d’Evangile particulièrement émouvant qui nous relatent sa très amère Passion et que nous serons amenés à méditer en cette Semaine Sainte.

Non, jamais, jamais personne n’aurait pu faire pour nous ce que le Christ fit.


• Pour supporter ce qu’il a supporté, endurer ce qu’il a enduré dans son corps et dans son cœur : l’agonie au jardin des oliviers, l’horrible flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix, les souffrances indicibles de la crucifixion ainsi que les insultes, les moqueries, la trahison de Judas, la lâcheté des Apôtres, l’hostilité de la foule...


• Pour accepter de payer la facture à notre place (car lui qui était sans péché s’est chargé de nos péchés) il faut être fou, fou d’amour.


Lisez donc, chers amis, comme guide en cette Semaine Sainte ce livre de Paul Evdokimov : « L'Amour fou de Dieu »

 

Nous laisserons-nous interpeller par ce témoignage si éclatant de cette tendresse, de cette bonté, de cette miséricorde infinie de notre Sauveur ?

 

Jésus disait un jour à une sainte d’occident : Angèle de Foligno : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé ».

 

Mais saint Paul auparavant avait déclaré, dans un grand élan de reconnaissance :

-« Il m’a aimé, moi et il s’est livré pour moi ».

 

Chacun de nous, frères et sœurs, peut reprendre cette parole à son compte.

 

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Cela veut dire qu’étant devenu enfant de Dieu par le Baptême dans l’eau et l’Esprit Saint je suis appelé à participer, dès cette terre, par la foi et l’amour, à la Vie même de Dieu, vie d’intimité avec les Trois Personnes Divines que je dois faire grandir en me laissant transformer à l’image du Christ jusqu’au jour où après le grand passage de la mort mon union avec Lui s’épanouira dans le partage de son propre bonheur divin, (un bonheur insurpassable et inépuisable) un bonheur qui sera infiniment comblant et qui durera éternellement.

 

A Jérusalem la foule criait :
« Hosanna dans les hauteurs. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d'Israël » (cf Mc 11,10).


Il est bien de dire « celui qui vient », car il vient sans cesse, jamais il ne nous manque :
« Le Seigneur est proche de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

 

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Ps 144,18; 117,26).


Le Roi doux et pacifique se tient à notre porte.
(Proclus de Constantinople)

Ah ! Frères et sœurs, si en ce jour des Rameaux, si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel et qu’en dehors de cela notre vie n’a pas de sens. Comme nous réviserions nos manières de penser et d’agir, comme nous nous efforcerions de vivre en chrétiens dignes de ce nom !...


Nous ne pourrions plus, dès lors, nous contenter (ce qui, hélas est le cas de beaucoup) de quelques gestes religieux qui ont une certaine valeur, certes, mais sont nettement insuffisants : comme faire bénir du buis le jour des Rameaux et assister à la messe 3 ou 4 fois au cours de l’année !...

 

Si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel :

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Nous chercherions à nouer de véritables relations d’amitié avec le Seigneur et nous aurions à cœur de les entretenir et de les approfondir...

 

Comme les quelques grecs, les quelques païens réunis à Jérusalem nous crierions par toute notre vie :
« Nous voulons voir Jésus ».


« Ces païens imitent Zachée ; ils ne montent pas dans un sycomore [pour voir Jésus], mais ils se hâtent de s'élever dans la connaissance de Dieu (Lc 19,3).


« Nous voulons voir Jésus » : non pas tant contempler son visage, mais porter sa croix.


Car Jésus, qui voyait leur désir, a annoncé sans ambages à ceux qui se trouvaient là :
« L'heure vient où le Fils de l'homme sera glorifié », appelant gloire la conversion des païens.

 

Et il donnait à la croix le nom de « gloire ».

 

Car depuis ce jour jusqu'à maintenant, la croix est glorifiée ; c'est la croix, en effet, qui maintenant encore consacre les rois, pare les prêtres, garde les vierges, affermit les ascètes, resserre les liens des époux, fortifie les veuves.


C'est la croix qui féconde l'Église, illumine les peuples, garde le désert, ouvre le paradis. » (Proclus de Constantinople) ainsi qu’en témoigne les Saints Martyrs Chrétiens qui, en Syrie, en Egypte et ailleurs témoignent du Christ Prince de la Paix du Divin Roi d’Amour et de son Règne d’Amour de Justice et de Paix.

 

Le véritable amour, nous le savons bien, ne se paye pas de mots, mais se prouve par des actes...

 

Or les actes, pour le chrétien, c’est la pratique.

 

- Puissent nos Saints Martyrs intercéder pour les Chrétiens endormis ! -


• La pratique des commandements libérateurs et vivifiants de Dieu et de l’Evangile.
• La pratique de la prière : Prière fréquente, confiante et persévérante, celle qui facilite l’intimité avec le Seigneur... Elle est comme la respiration de l’âme.
• La pratique de la Messe :
Le Christ par Son Eglise nous fait un devoir d’y participer chaque dimanche pour Le rencontrer, y communier, Le donner...


C’est là, en effet que nous pouvons rencontrer le Christ réellement présent dans le sacrement de son Corps livré et de son Sang versé : unir l’offrande de notre vie à son offrande à Lui, et le recevoir dans la communion qui est l’aliment par excellence de notre âme, car elle transforme par le feu du Saint Esprit jusqu’à notre cœur, notre être unifié dans l’Amour divin, afin que Par Lui, avec Lui et en Lui nous vivions dans l’intimité du Père et soyons Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre…


• Il y a enfin la confession des péchés à un prêtre :
Le Christ par Son Eglise nous demande instamment de la faire au moins 1 fois par an, cette Confession.


Par elle nous somme pardonnés, guéris de ces blessures que sont nos péchés et nous sommes rendus plus forts dans la lutte contre les tentations.


L'Eglise demande aux chrétiens de se confesser et de communier au moins une fois par an, au temps de Pâques, mais c’est un minimum !

 

Ceux qui « font leurs Pâques », comme on dit, ne doivent pas se contenter de ce devoir minimum.


C'est chaque dimanche, en effet, qu'un chrétien digne de se nom doit participer au St Qurbana (A la Ste Messe) en y communiant au Christ qui se fait Pain de Vie, nourriture indispensable de l'âme pour communier au Christ Tête de l’Eglise et, ce faisant, être Sa présence au monde contemporain...

 

"Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous" nous dit Jésus.

" Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui " (Jn 6, 56).

 

La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique :

" De même qu’envoyé par le Père, qui est vivant, moi, je vis par le Père, de même, celui qui me mange, vivra, lui aussi, par moi " (Jn 6, 57) :

 

Le Christ Verbe de Vie se donne à l’humanité par Marie et le feu du St Esprit pour que Par Lui, avec Lui et en Lui, nous retournions au Père et soyons Ses témoins.

 

Par la communion à Son Corps livré et son Sang versé, morts au péché nous vivons pour le Père et l’unité du monde dans la Grâce du St Esprit…

 

Or nous ne pouvons communier sacramentellement que si, comme membre de l’Eglise Corps Mystique du Christ, nous discernons ce Corps en édification, nous voulons construire avec Lui ce règne d’amour de justice et de paix qu’Il est venu instituer par cette Eglise dont, je le redis, nous sommes les cellules, les membres…

 

ST Paul nous exhorte à un examen de conscience :

-" Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur.

 

Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps " (1 Co 11, 27-29).

 

Sommes-nous des cellules vivantes, vibrantes d’Amour divin, vibrantes de Vie ou des cellules malades, des cellules cancéreuses ?

 

Voulons-nous guérir ? Si oui, revenons au Sacrement de la Confession :
C’est un moyen irremplaçable de conversion, "un passage obligé sur le chemin du salut" par lequel non seulement le pardon que le Christ nous a acquis sur la Croix est appliqué à notre âme, mais, plongé dans la mort et la résurrection du Christ Tête de l'Eglise, l'Esprit Saint restaure en nous la grâce du Baptême-Chrismation que nous avions "opacifiée" par nos péchés personnels...

 

Le Christ nous attend au Sacrement de Confession comme Médecin de nos âmes et de nos corps.

 

Le Seigneur Dieu nous est apparu à nous qui étions assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).


Il est apparu, résurrection de ceux qui sont tombés, libération des captifs, lumière des aveugles, consolation des affligés, repos des faibles, source des assoiffés, vengeur des persécutés, rachat de ceux qui sont perdus, union des divisés, médecin des malades, salut des égarés. [St Epiphane de Salamine]


Malheureusement on constate qu'elles sont nombreuses à l'heure actuelle les personnes qui négligent de confesser régulièrement leurs péchés à un prêtre ; c'est une attitude franchement inquiétante, car ces personnes, pour la plupart, communient très facilement au Corps du Christ sans se demander si elles en sont dignes.

 

Il ne faut pas oublier en effet, qu'une communion reçue dans "une âme en état de grâce" mais insuffisamment purifiée et fortifiée par les grâces propres au sacrement de pénitence, risque d'être bien peu enrichissante sur le plan spirituel ; mais qu'une communion qui serait reçue dans une âme "en état de péché mortel" c'est-à-dire de séparation avec Dieu, non seulement serait totalement infructueuse mais constituerait un péché très grave, puisqu'il ne s'agit de rien de moins que d’un sacrilège.


Manger ainsi le Corps du Christ, "c'est manger sa propre condamnation" comme disait saint Paul.

 

Vous l’aurez compris, la confession sacramentelle est un passage obligé sur le chemin du salut, tel est l’ordre donné par le Christ « Sagesse incarnée ».


• Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
• 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
• 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
• 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.( 1ère de St Jean 5:3à4)


Bien des chrétiens affirment des lèvres être convaincus de la beauté et de la grandeur du sacrement de Réconciliation.

Mais de là à aller se confesser, il y a loin !

Serons-nous de ceux-là ?


Dieu nous en garde ! Nous ne manquerons pas de recevoir ce sacrement durant ce temps pascal... Il nous apportera la Paix et la Joie.

 

Au cours de cette Messe, nous demanderons à la Vierge Marie, humble et docile, Elle qui est devenue notre Mère spirituelle en accueillant le Verbe de Vie lors de l’Annonciation et en s’unissant à Son Sacrifice (Comme Prêtre et Victime) au pied de la Croix de nous guider vers Jésus, de nous apprendre (et de nous aider) à répondre le plus généreusement possible à son Amour par notre amour.
Amîn

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

 

 

Réjouis-toi, fille de Sion! Crie de joie, fille de Jérusalem!

Voici que ton roi vient à toi:

il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne,

sur un ânon, le petit d’une ânesse 

(Zach. 9,9).
 



Le prophète de Dieu prononça cette prophétie quelque 400 ans avant l'événement que nous commémorons et célébrons aujourd'hui.

Ayant achevé Sa prédication sur terre, notre Seigneur Jésus-Christ fit Son entrée triomphale dans la cité royale de Jérusalem, dans la ville où le vrai Dieu était adoré, une ville pieuse à bien des égards.

Le Seigneur fit son entrée comme Roi et vainqueur, afin d'achever Sa mission par un exploit décisif :

*détruire la mort par la mort,

*enlever la malédition qui pesait sur la race humaine en la prenant sur Lui-même.

Cette entrée dans la cité royale, Il l'a accomplie assis sur le dos d'un ânon "qui n'avait jamais été monté" (Lc 19,30), afin de restaurer à l'humanité la dignité royale que notre ancêtre avait gâchée; et restaurer cette dignité en montant sur la Croix.

L'ânon a été apprivoisé par le merveilleux Conducteur.

Les Apôtres placèrent leurs vêtements sur l'ânon; une grande foule courut pour accueillir le Seigneur et marcher avec Lui, criant avec joie "Hosanna au fils de David, bénit soit le roi (Lc 19,38) qui vient au Nom du Seigneur, Hosana au plus haut des Cieux (Mt 21,9).

Le Seigneur est proclamé Roi au Nom du Seigneur à Son propre titre – pas par hasard et pas par volonté humaine consciente. Au cours des 4 jours qui vont suivre, ce même peuple qui L'a proclamé Roi va hurler "crucifie-Le, crucifie-le...nous n'avons pas d'autre roi que César!(Jn 19,15).


Quelle est la signification de l'entrée du Seigneur à Jérusalem sur un ânon?

D'après l'explication des saints Pères, cela a une profonde signification prophétique.

Le Seigneur, voyant tout, avait déjà vu à l'avance les Juifs approchant l'apostasie finale.

Il avait annoncé cette apostasie déjà lorsque la Loi avait été donnée aux Israélites sur le Mont Sinaï, par la bouche du Législateur inspiré.

"Ils ont péché," dit Moïse du futur péché des Juifs contre le Dieu-homme, comme s'il parlait de quelque chose de déjà accompli.

"Ils ont péché, ne Lui étant pas agréables; enfants indignes, une génération obstinée et perverse.

C'est ainsi que vous récompensez le Seigneur? (Deut. 32,5-6 LXX).

"Car c’est une nation aux vues courtes, privée de discernement.

S’ils étaient sages, certes ils aboutiraient, ils sauraient discerner leur avenir" (Deut. 32,28-29).

"Car leur vigne vient de la vigne de Sodome et des plantations de Gomorrhe: leurs raisins sont raisins vénéneux, leurs grappes sont amères" (Deut. 32,32).

Alors qu'au contraire, "Cieux, exultez avec Lui" – le Fils de Dieu "et que les Anges de Dieu L’adorent!

Nations, exultez avec Son peuple, et que tous les envoyés de Dieu affirment Sa force!" (Deut. 32,43).

L'entrée à Jérusalem sur un ânon est la répétition de la prophétie de Moïse – pas en paroles mais en symbole.

Moïse avait prédit que les païens et les étrangers se réjouiraient dans le Seigneur, mais les Juifs seraient rejetés.

Ici, l'ânon jamais monté (Lc 19,30) est une image de ces peuples des nations étrangères.

Les vêtements des Apôtres sont les enseignements du Christ par lesquels ils instruiraient les nations, et le Seigneur S'assis Lui-même spirituellement sur les nations, les rendant tels Dieu.

Il les conduit dans Jérusalem, dans le sein de l'Église, vers l'éternelle cité de Dieu non-construite par les mains des hommes, vers la cité du Salut et de la béatitude.

Les Juifs rejetés y sont aussi présents.

Avec leurs lèvres, ils ont crié "le Roi d'Israël," mais dans leur âme, leur Sanhédrin, ils avaient déjà résolu de tuer le Sauveur.


Voici une autre signification de l'ânon jamais monté.

C'est une image de toute personne qui est guidée par des désirs irrationnels, privée de liberté spirituelle, enchaînée aux passions et habitudes de la vie charnelle.

Les enseignements du Christ libèrent l'ânon de son attachement; c'est-à-dire, de l'accomplissement de sa volonté pécheresse et charnelle.

Alors les Apôtres mènent l'ânon au Christ, posent leurs vêtements dessus; le Seigneur S'assis dessus et fait Son entrée dessus dans Jérusalem.

Cela signifie que la personne qui a quitté sa vie pécheresse est guidé vers les Évangiles, et est revêtu comme s'il portait des habits apostoliques, dans la connaissance la plus détaillée et précise du Christ et de Ses Commandements.

Ensuite le Seigneur s'assied dessus en lui apparaissant spirituellement, et en demeurant spirituellement en lui, car tel était Sa volonté de promettre :

"Celui qui a Mes Commandements et qui les garde, c’est celui-là qui M’aime; or celui qui M’aime sera aimé de Mon Père; et Je l’aimerai et Je me manifesterai à lui." (Jn 14,21) "

et Mon Père l’aimera et Nous viendrons vers lui et Nous Nous ferons une demeure chez lui" (Jn 14,23).

La venue du Seigneur est accompagnée d'une paix surpassant les mots et la compréhension; une paix qui est pleine de grâce, et digne de Celui Qui l'accorde – le Seigneur.

Cette paix n'est pas comparable avec le repos naturel de l'homme qui a chuté, qui peut ressentir du repos et du plaisir dans les délices charnels, et qui peut considérer sa propre insensibilité, sa propre mort éternelle, comme étant du repos.

Le Seigneur est au dessus des qualités naturelles de la personne qui s'est soumise à Lui et a assimilé Ses enseignements saints; et Il guide cette personne vers la cité spirituelle de Dieu, la cité de paix – dans la Jérusalem créée par Dieu, et pas par l'homme.
L'âme qui contemple de Seigneur est accueillie par le Saint Esprit, Qui offre à cette âme la joie spirituelle qui est incorruptible et éternelle. 

Réjouis-toi, ô fille de Sion, la fille de la sainte Église – car tu appartient à nul autre qu'à Dieu. Crie de joie, fille de Jérusalem! Voici que ton roi vient à toi: il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse (Zach. 9,9).

Tu as ressenti la paix du Christ, pleine de grâce, et tu es devenue enfant de cette paix; tu as été renouvelée par la jeunesse spirituelle et tu a appris à connaître le Royaume du Christ par l'expérience.

Les passions sont apaisées en toi, par la puissance pleine de grâce du Conducteur Qui te dirige; tes qualités naturelles ne savent pas briser leurs lois naturelles, elles ne savent pas aller au delà de leurs limites et être transformées en d'incontrôlables passions!

Tirant toutes tes pensées, tous tes sentiments, toutes tes actions du Seigneur, tu sais et tu dois proclamer le Nom du Seigneur à ton prochain, et Le louer dans l'assemblée de l'Église (Ps 21,22).

Né du Saint Esprit et enfant de l'Esprit, tu es capable de contempler la procession spirituelle de ton Roi, tu es capable de contempler la justice et la droiture de ton Roi.

Il est "humble et doux de coeur" (Mt 11,29), et "Il guidera le doux dans le jugement, Il enseignera Ses voies à l'humble" (Ps 24,9 LXX).

Notre Dieu est un Esprit qui est incomparable à tout esprit créé, car Il est en tous les aspects indéfiniment différent de toutes les créatures.

Les saints esprits angéliques créés sont Ses trônes et chariots. Il est assis et avance sur les chérubins.

Il est assis et avance sur ces âmes humaines bénies qui se sont soumises à Lui et Lui rapportent toutes leurs qualités humaines comme une offrande consumée.

Le Roi avance sur de telles âmes, et entre ainsi dans la sainte cité de Dieu, y introduisant aussi les saintes âmes.

Hosanna au plus haut des Cieux!

Béni est le Roi d'Israël qui vient.

Amen.

 (saint Ignace Brianchaninov)

Se retirer pour
trouver Dieu ?
Lui consacrer le meilleur:

Le Seigneur nous invite à nous arrêter, à faire une vraie halte afin de le rencontrer, et de le glorifier :”Arrêtez-vous et sachez que Je suis Dieu”, dit-Il (Ps 45, 11).

L’Esprit saint nous invite à nous consacrer au Christ et, par lui, au Père.

Cela se fait en lui consacrant un peu (ou beaucoup!) de temps – dix minutes, un quart d’heure, une heure…

Consacrons-lui de bons moments, pas seulement le “temps perdu” – perdu pour perdu, autant le donner à Dieu…

Le meilleur de notre temps est souvent le matin, avant l’agitation des pensées en notre esprit – ou, en tout cas, le plus tôt possible, avant de partir travailler ou bien, pour les parents, après avoir accompagné les enfants à l’école.

Nous pouvons alors faire l’offrande de ce moment – alors qu’il y a tellement à faire!

 

Un moment de bonheur avec Dieu:

S’arrêter, prendre du loisir pour Dieu, ne devrait pas être une obligation pénible, un devoir que l’on accomplit pour être chrétiennement correct ! 

Arrêtons-nous par amour, par plaisir, pour le bonheur de passer un moment, un bon moment avec le Seigneur et l’Ami de notre vie.

 

Quand nous aimons une personne, nous cherchons tous les moyens pour la retrouver et être avec cette personne: les choix se font facilement, l’amour nous guide vers ce qui est le mieux, sans négliger toutefois d’autres personnes. Consacrons le meilleur de notre temps – et de notre cœur, de notre pensée – au Seigneur, et nous aurons une grande quantité de temps à consacrer, toujours par amour, à notre prochain.

Aime le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même: l’amour se traduit dans le temps.

Combien de temps passons-nous au téléphone, sur l’ordinateur, à consulter nos messages ou à écrire des courriels?

Le Seigneur n’est-il pas l’interlocuteur et le correspondant privilégié?

 

Il se consacre à nous:

Le plus gratifiant pour nous n’est pas le sentiment du devoir (religieux!) accompli : c’est le don que le Seigneur fait de lui-même à celui ou à celle qui prend le temps de se consacrer à lui.

Prenons du temps pour Dieu et nous verrons que Dieu a, et prend, du temps pour nous! Nous serons bien surpris de sa disponibilité…

Et pourtant le Seigneur Jésus est tellement occupé! Il a tellement à faire! Il a tellement à être! Il a tellement à aimer! Comment fait-Il?

 

Le retrait divin:

– Il se retire… Nous voyons dans le saint Évangile que Jésus, le Dieu Homme, nous donne l’exemple de ce retrait pour être avec le Père (Matthieu 16, 13; Marc 1, 45; 8, 27; Luc 5, 16).

Le Seigneur Père-Fils-Esprit n’est pas toujours dans l’action et dans le “faire”: son retrait, le jour du Shabbat, notre samedi, est un exemple.

Ne parlons pas de “repos” d’un Dieu fatigué! Il se retire, Il se reprend en lui-même; Il se consacre à lui-même.

Dieu prend ce temps (un septième du temps) pour se complaire dans l’amour trinitaire: Dieu prend du temps pour Dieu!

Et Il prend du temps pour l’Homme.

Nous, nous avons également un temps (un huitième de temps!) pour lui: sanctifions le dimanche, c’est un temps qui ne nous appartient pas, il appartient au Seigneur et nous le lui rendons en le lui offrant afin de nous complaire, nous aussi, dans l’amour et la communion avec lui et avec les frères.

Et le Christ dit cela: si quelqu’un m’aime, Nous viendrons et Nous ferons notre demeure en lui (Jean 14, 23). Prends le temps d’aimer ton Seigneur et tu verras comme tu seras comblé par sa présence…

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 15:03

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors:

 



NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:

 

 

◇ Le Jeudi 8 Décembre, Fête de la Conception de la Très Sainte Vierge Marie, 10h 30, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) suivie du programme habituel.

INSCRIVEZ-VOUS !

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

====================

 

SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17

 

Début des FESTIVITÉS DE MAR LAZARUS

 

( St Lazare ) et MAR THOMA ( St Thomas )

 



◇ Samedi 16, Messe paroissiale de Vigile du Dimanche à 17hen l'église du Monastère. Après la Messe, diner et répétition de chants.
4 Brevilly
61300 CHANDAI
[Prière de s'incrire pour le repas par SMS au 0648899489) ]

 



◇ Le Dimanche 17 Décembre, à 9h départ du Monastère pour la desserte fidèles de Chartres dans le cadre de l'aumônerie Syro-Orthodoxe francophone des Africains et fidèles de la région de Chartres.
9 Rue Charles Peguy. GASVILLE-OISSEME
[Prière de s'incrire pour le repas par SMS au 0648899489) ]

 

Mémoire de Saint Baselios Varghese



* Conformément à notre Calendrier Liturgique Malankare Orthodoxe

 

===========================

NOEL AU MONASTERE EN COMMUNION AVEC

 

LES CHRETIENS ORIENTAUX DE TERRE SAINTE

 

ET DES INDES, C'EST POSSIBLE (Aucune obligation

 

financière) !
 

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

 

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

 

Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

 

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)


NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

 

 

*Dimanche 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël , Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise. Messe de minuit.

 

 

*Lundi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

*Mardi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Mercredi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur des Saints Innocents pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

 

 

☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

EN MAI PÈLERINAGE MARIAL DU "MOIS DE MARIE" du

 

Dimanche 19 inclusivement au 24 inclusivement

Sanctuaires visités :

 Sanctuaires de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde
 Sanctuaire et Monastère Saint Antoine à Tournai (Belgique )
 Monastère et Sanctuaire de St Charbel ( Reliques du Miracle Eucharistique du Précieux Sang et reliques de Saint Charbel.
 Sanctuaire de "Notre-Dame des pauvres a Banneux ( Belgique )

 Sanctuaire de Notre-Dame de Beauraing " La Vierge au cœur d'or"
( Chacun des Sanctuaires Mariaux est à l'origine d'une " Mariophanie" ( Apparition ou Manifestation de la Très Sainte Vierge Marie )

( Offrande souhaitée 300€ / 30 € d'arrhes à l'inscription/ Nous essaierons de revoir à la baisse la base de l'offrande souhaitée en fonction des prix de nos hôtes / Une caisse solidarité est prévue pour aider des frères et soeurs qui n'auraient pas assez de moyens pour accomplir cette démarche spirituelle )


☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

 



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

 



ANGOULÊME (Jauldes):

¤ Dimanche 10 Décembre

¤ Dimanche 14 Janvier

¤Dimanche 28 Janvier

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




◇ PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

¤ Messe le Samedi 13 Janvier


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :


Visites les 24 et 25 Janvier



ALSACE- LORRAINE :

Relais paroissial Sainte Clotilde :
Prochaines dates pour ma prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine.
Elle se fera fin JANVIER les 26, 27, 28, 29 et 30
Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489

À très bientôt le bonheur de vous retrouver.




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

EFFORT DE L'AVENT ? LIBRE A

VOUS...

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 25.XI.2023

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

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LECTIONNAIRE POUR LE 8 DECEMBRE:

Fête de la Conception de la Très Sainte Vierge Marie dans le Sein d'Anne

 

PREMIÈRE LECTURE
« Je mettrai une hostilité entre ta descendance et la descendance de la femme » (Gn 3, 9-15.20)

Lecture du livre de la Genèse

Quand Adam eut mangé du fruit de l’arbre,
    le Seigneur Dieu l’appela et lui dit :
« Où es-tu donc ? »
    L’homme répondit :
« J’ai entendu ta voix dans le jardin,
j’ai pris peur parce que je suis nu,
et je me suis caché. »
    Le Seigneur reprit :
« Qui donc t’a dit que tu étais nu ?
Aurais-tu mangé de l’arbre
dont je t’avais interdit de manger ? »
    L’homme répondit :
« La femme que tu m’as donnée,
c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre,
et j’en ai mangé. »
    Le Seigneur Dieu dit à la femme :
« Qu’as-tu fait là ? »
La femme répondit :
« Le serpent m’a trompée,
et j’ai mangé. »
    Alors le Seigneur Dieu dit au serpent :
« Parce que tu as fait cela,
tu seras maudit parmi tous les animaux
et toutes les bêtes des champs.
Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.
    Je mettrai une hostilité entre toi et la femme,
entre ta descendance et sa descendance :
celle-ci te meurtrira la tête,
et toi, tu lui meurtriras le talon. »
    L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante),
parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.

 

DEUXIÈME LECTURE

« Dieu nous a choisis, dans le Christ, avant la formation du monde » (Ep 1, 3-6.11-12)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens

Béni soit Dieu, le Père
de notre Seigneur Jésus Christ !

Il nous a bénis et comblés
des bénédictions de l’Esprit,
au ciel, dans le Christ.

    Il nous a choisis, dans le Christ,
avant la fondation du monde,
pour que nous soyons saints, immaculés
devant lui, dans l’amour.

    Il nous a prédestinés
à être, pour lui, des fils adoptifs
par Jésus, le Christ.

Ainsi l’a voulu sa bonté,
    à la louange de gloire de sa grâce,
la grâce qu’il nous donne
dans le Fils bien-aimé.

    En lui, nous sommes devenus
le domaine particulier de Dieu,
nous y avons été prédestinés
selon le projet de celui qui réalise tout ce qu’il a décidé :
il a voulu  que nous vivions
à la louange de sa gloire,
nous qui avons d’avance espéré dans le Christ.

    

Alléluia. Alléluia.
Je te salue, Marie, Comblée-de-grâce :
le Seigneur est avec toi,
tu es bénie entre les femmes.
Alléluia. (cf. Lc 1, 28.42)

 

ÉVANGILE
« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 26-38)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
    à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »

Alors l’ange la quitta.

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« O mon Jésus, vous m'invitez, en cet Avent, à un plus grand recueillement, à un plus grand silence intérieur et extérieur pour écouter votre voix,

 

pour me préparer à votre venue. Daignez donc faire taire en moi le bavardage continuel des choses vaines, les voix discordantes de la nature, de l'amour-propre, de la susceptibilité, le babillage distrayant de l'imagination, de la fantaisie, des pensées, des préoccupations inutiles.
Je le reconnais, mon esprit et mon cœur ressemblent souvent à une mer déchaînée où les lames déferlent sans discontinuer avec un bruit assourdissant ; et cependant, si Vous le voulez, un signe de votre part suffira pour faire revenir le calme, pour faire taire toutes choses.
Certes, Vous me faites comprendre que le silence intérieur exige le détachement de soi-même et des créatures, commande la mortification tant interne qu'externe. Oui, pour votre amour, je veux mortifier ma curiosité tant des yeux, que de l'ouïe, des pensées, de l'imagination.
Je veux aussi faire taire mes passions ; je me propose, à cette fin, de mortifier mon corps avec une plus grande générosité.
O Verbe éternel, mon Sauveur, attirez à Vous toutes mes puissances, fixez en Vous mon regard intérieur, afin que je puisse ne chercher et n'écouter que Vous seul, Parole éternelle de mon Dieu éternel ! »

P. Gabriel de Ste Marie-MadeleineIntimité Divine Tome I (2e semaine de l'Avent, 8, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

 

 

Avant Marie, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne

Avant Marie, chez les Juifs, bien que la stérilité de la femme fût considérée comme honteuse, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne : la grande importance par exemple attribuée à la virginité de la fiancée ; elle apparaît aussi dans le contexte des Promesses et de l'Alliance. Mais en Marie la virginité prend sa vraie mesure. Marie est la seule femme du Nouveau Testament à laquelle est donné le titre de vierge (Lc 1,27 ; Mt 1,23.)

Il convient d'examiner tour à tour deux faits qui sont corollaires mais peuvent apparaître comme indépendants : la conception virginale (Lc 1,35) et la virginité perpétuelle de Marie (Lc 1,34).

A ce propos, il faut distinguer l'Immaculée Conception de la conception virginale. La première se réfère au fait que Marie a été conçue sans péché et la seconde consiste dans le fait que Marie a conçu Jésus du Saint-Esprit en gardant sa virginité. (Jeanine Hourcade dans "Une Minute avec Marie")

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
FÊTE DE LA LUMIERE / HANOUKA :
6 AU 14 DÉCEMBRE 2015
Une commémoration –

De la fête de Hanoukka, on sait habituellement qu’elle commémore les combats des frères Macchabée contre les armées d’Antiochus Épiphane, la victoire de la fidélité juive sur l’hellénisation forcée, et le miracle de la fiole d’huile qui permit de rallumer durablement le candélabre d’or du Temple. Selon sa sensibilité, un Juif peut mettre l’accent sur l’une ou l’autre de ces interprétations.

Or tout cela n’est pas sans poser de questions. Pourquoi ces évènements n’ont-ils pas été consignés dans la bible hébraïque ? Pourquoi cette commémoration dure-t-elle huit jours ? Quel est le symbolisme suggéré par l’appellation de cette fête, à la fois « fête de l’inauguration » (ou « de la Dédicace »), et « fête des lumières » ?

La Bible n’en parle pas

Une réponse à la première question peut déjà découler du constat que les livres écrits en grec ont été rejetés par les rabbins qui ont fixé le canon biblique. Mais il y a d’autres hypothèses.

S’il s’agit de la commémoration d’une victoire, celle-ci est, finalement, ambigüe. Effectivement, Juda Macchabée (surnom grec : « marteau ») et ses frères, membres d’une famille sacerdotale, ont fini, au terme d’une guérilla de trois ans (167-164 av. J.C.) par repousser les armées du roi séleucide Antiochus IV, et rendre au peuple juif son Sanctuaire devenu un temple païen. Mais par la suite, Juda et son frère Jonathan chercheront une alliance militaire avec Rome, puissance émergente face à l’affaiblissement séleucide. Alliance dont on sait ce qu’il adviendra par la suite : la création de la province romaine de Judée et, finalement, la destruction du Temple et la Diaspora juive.

De plus, leurs descendants s’approprieront la fonction de grand-prêtre. La dynastie qu’ils ont fondée – dite des Hasmonéens, dont Hérode est issu – sera donc contestée à un double titre : d’une part elle ne descend pas de la lignée de David et d’autre part, enfreignant la loi biblique de séparation des pouvoirs, ils supplantent une lignée sacerdotale remontant à Sadoc – grand-prêtre sous le règne de David. C’est probablement pourquoi leur histoire n’aura pas sa place dans le canon biblique juif.

Un symbole

Mais alors, pourquoi célébrer encore la victoire des Macchabée ? D’une part, leurs combats ont valeur d’exemple comme la Résistance au nazisme a valeur d’exemple. Ils se sont battus pour que la circoncision, le shabbat, la Tora – ce qui fait l’identité juive – soient sauvegardés malgré la persécution et l’interdiction de toute pratique, sous peine de mort. Sauvegardés aussi malgré la séduction de certains pour le mode de vie grec, prélude à l’assimilation. La lutte des Macchabée incarne l’opposition pluriséculaire entre le particularisme juif et les idées du moment… quel que soit le moment de l’Histoire où elles tentent de s’imposer. Ils se sont battus pour que les Juifs n’abandonnent pas leurs valeurs éthiques et religieuses. La révolte qu’ils ont initiée durera encore vingt ans avant que les Juifs recouvrent un semblant d’autonomie, à l’ombre de l’empire romain.

La tradition rabbinique

La reconquête du Temple a concrétisé cette résistance que rappelle la liturgie de Hanoukka : « Tu as livré les forts aux mains des faibles, ceux qui étaient nombreux aux mains du petit nombre ». L’allumage des huit lumières de la fête en est la flamme du souvenir. Si elle n’est pas mentionnée dans la Bible hébraïque, les détails de la ré-inauguration du Temple sont relatés dans le 1° Livre des Macchabée (introduit dans le canon [chrétien] de la Bible). Or il n’y a dans ce récit aucune mention du miracle de l’unique fiole d’huile qui a suffi pour alimenter le candélabre pendant huit jours. Il fait cependant partie de la tradition rabbinique, qui l’interprète dans différents passages du Talmud.

Les huit jours

La fête existait au temps de Jésus, selon ce qu’en dit l’évangile de Jean (10,22). Les Sages qui ont institué la fête la font durer huit jours : huit jours comme pour l’inauguration du Temple par Salomon, et comme la durée de la fête de Soukot, qui n’avait pu être célébrée en temps voulu du fait des interdits d’Antiochus IV. Huit jours comme le temps de l’entrée d’un nouveau-né dans l’Alliance de la circoncision. Huit jours qui ouvrent – au-delà des sept jours du temps de l’homme dans l’Histoire – sur l’espérance du temps qui sera au-delà de l’Histoire : le temps du Messie.

La lumière

Fête des lumières, Hanoukka l’est à plusieurs titres (même si elle n’anticipe en rien le siècle des Lumières…). Le 25 Kislev (date de la fête fixée par Juda Macchabée), correspond dans le calendrier juif au solstice d’hiver, prélude aux journées plus longues que les nuits. Elle évoque la flamme spirituelle, victorieuse de la supériorité militaire. Elle symbolise la fidélité à la Lumière divine lorsque ce qui séduit détourne le regard de l’essentiel. Et si Hanoukka est la fête des enfants – comme Noël – n’est-ce pas parce que la lumière est à la mesure de leur regard ?

Par Anne-Marie Dreyfus, de l’AJCF Draguignan 21-11-13 ( www.ajcf.fr )
(Notre Source: Sagesse Orthodoxe)
> lire l’affiche suivante :Hanouka_2015
Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Aelred de Rievaulx

(1110-1167), moine cistercien 
Sermon pour la Nativité 

 

« Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? »

 

 

      O malheureux Adam !

Que cherchais-tu de plus que la présence divine ?

Mais, ingrat, te voilà ruminant ton méfait :

« Non, je serai comme Dieu ! » (cf Gn 3,5)

Quel orgueil intolérable ! Tu viens d'être fait d'argile et de boue et, dans ton insolence, tu veux être semblable à Dieu ? ...

C'est ainsi que l'orgueil a engendré la désobéissance, cause de notre malheur... 
Le Christ-Roi et la doctrine des deux glaives
(abbé Legrand)

      Quelle humilité pourrait compenser un tel orgueil ?

Quelle obéissance d'homme pourrait racheter une telle faute ? Captif, comment l'homme pourrait-il libérer un captif ; impur, comment pourrait-il libérer un impur ?

Ta créature va-t-elle donc périr, mon Dieu ?

« Oublierais-tu d'avoir pitié ? Renfermerais-tu ta bonté dans ta colère ? » (Ps 76,10)

Oh, non ! « —Mes pensées sont des pensées de paix, et non de malheur », dit le Seigneur (Jr 29,11). 


      Hâte-toi donc, Seigneur ; viens vite !

Vois les larmes des pauvres ; vois, « la plainte des captifs monte jusqu'à toi »

(Ps 78,11).

Quel temps de bonheur, quel jour aimable et désiré, quand la voix du Père s'écrie : « A cause de la misère des malheureux et des larmes des pauvres, maintenant je me lève »

(Ps 11,6)...

Oui, « Viens nous sauver, Seigneur, viens toi-même, car il n'y a plus de saints »

(Ps 11,2).

 

 

 

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

INITIATION LITURGIQUE:

Extrait du 1er hymne chanté pendant la première partie de notre Liturgie Syriaque:


Ref:Alleluia. Par Ta lumière nous voyons la lumière, illumine nos âmes par le feu de Ton Amour.

 

1 - En Votre lumière nous voyons la lumière, Jésus plein de lumière. Vous êtes la vraie  lumière  qui éclaire toute créature. Eclairez-nous de votre belle lumière, Ô splendeur du Père céleste.
1 - Bnouhrok hozénan nouhro yéšou’ mlé nouhro. Datou nouhro šariro d-manhar khoul béryon. Anhar lan b-nouhrok gayo, sémhéh dabo šemayono.

 

2 - Ô Pur et Saint qui vivez dans les sphères de lumière, éloignez de nous les passions mauvaises et les pensées impures. Donnez-nous de faire avec la pureté du coeur les oeuvres de justice.
2 - Hasyo w-qadišo d'omar b-médyo rai nouhro. Kli ménan haché w-viché w-houcho bé snayo. W-hav lan dav-dakyouth lébo, Né'béd 'bodé d-kinoutho.

 

 

Par St Ambroise de Milan (339-397) : Traité sur les Mystères
Le symbolisme de l'onction et des vêtements blancs
 

Après le bain du baptême, tu es monté auprès de l'évêque. Pense à ce qui a suivi. N'est-ce pas ce que dit David : 

Comme le parfum sur la tête, qui descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron ?

C'est le parfum dont parle Salomon : Ton nom est un parfum qui se répand : c'est pourquoi les jeunes filles t'ont aimé et attiré. Combien d'âmes renouvelées aujourd'hui t'ont-elles aimé, Seigneur Jésus, en disant : 

Attire-nous derrière toi, nous accourons à l'odeur de tes vêtements, pour aspirer l'odeur de la résurrection ?

Comprends le sens de ce rite : le parfum coule sur la barbe, c'est-à-dire sur la grâce de la jeunese, et sur la barbe d'Aaron, pour que tu deviennes une race élue, sacerdotale, précieuse. Car nous recevons tous l'onction de la grâce spirituelle en vue du royaume de Dieu et du sacerdoce.

[...]

Ensuite tu as reçu ces vêtements blancs que tu portes, pour signifier que tu as dépouillé l'enveloppe du péché et revêtu les vêtements purs de l'innocence, dont parle le prophète : 

Tu m'aspergeras avec l'hysope, et je serai purifié ; tu me laveras, et je deviendrai plus blanc que neige. 

[Ps 51, 8]

On le voit en effet, selon la Loi et selon l'Evangile : celui qui est baptisé se montre purifié. Selon la Loi, parce que Moïse employait une touffe d'hysope pour asperger avec le sang de l'agneau.

Selon l'Evangile, parce que le Christ avait des vêtements blancs comme neige, quand il fit voir, dans l'évangile de la Transfiguration, la gloire de sa résurrection.

Il devient plus blanc que neige, celui dont la faute est pardonnée. C'est pourquoi le Seigneur dit par la bouche d'Isaïe : Si vos péchés sont comme la pourpre, je les rendrai blancs comme neige.

L'Eglise qui porte ces vêtements blancs pour les avoir endossés grâce au bain de la nouvelle naissance, dit dans le Cantique des cantiques : 

Je suis noire et belle, filles de Jérusalem.Noire par la fragilité de la nature humaine, belle par la grâce ; noire parce que composée de pécheurs, belle par le sacrement de la foi. En voyant ces vêtements, les filles de Jérusalem disent, dans leur stupéfaction : 

Qui est celle-ci qui monte toute blanche ? 

Elle qui était noire, comment est-elle devenue blanche tout à coup ?

[...]

Quant au Christ, voyant son Eglise en vêtements blancs - c'est pour elle, dit le prophète Zacharie, qu'il avait pris des vêtements sales -, ou bien voyant l'âme purifiée et lavée par le sacrement de la nouvelle naissance, il lui dit :

 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle : tes yeux sont beaux comme ceux de la colombe, cette colombe dont le Saint-Esprit avait pris l'apparence pour descendre du ciel.

 

[...]

 

Aussi rappelle-toi que tu as reçu l'empreinte de l'Esprit : Esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de piété, esprit de crainte religieuse 

[Is 11, 2],

et garde bien ce que tu as reçu, Dieu le Père t'a marqué de son empreinte, le Christ Seigneur t'a confirmé, et il a mis l'Esprit dans ton coeur, comme un premier don, ainsi que tu l'as appris dans la lecture de l'Apôtre.

Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

2ème hymne de notre Liturgie Syriaque:


1 -A votre porte, Seigneur, je frappe*; et de votre trésor je demande la pitié. / Je suis un pécheur qui, pendant des années*, ai abandonné votre voie. 
1 - B-tar'okh moran noqéšeno w-mén béth gazokh rahmé choèlno. Hatoyono dašnayo stit mén ourhokk. Havli d'awdé ba-htohé wé-'bar ménhoun, wi-hé b-tayboutokh.

A la porte de qui irons-nous frapper*, Seigneur miséricordieux, sinon à la vôtre. / Qui avons-nous qui plaide pour nos défaillances*, si votre miséricorde n’intercède auprès de vous, / ô Roi devant la majesté de qui les rois se prosternent.*Barekhmor ! 
2 - Bathra'man nizal néqouš élo b-tar'okh hanono moran. W-manou ith lan danfisokh 'al sakhlouthan. én rahmayk lo nfisounokh malko d-malké soghdin liqoré. Barekhmor!

 

 Le Célébrant : Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

    Père, Fils et Saint-Esprit , soyez pour nous une citadelle élevée, un refuge contre le Pervers qui nous combat et contre ses puissances. Protégez-nous à l’ombre de vos miséricordes, lorsque les bons seront séparés des méchants.

    Les fidèles : D’éternité et jusqu’aux siècles des siècles †. Amîn.

 

 

L'’hymne de St Sévère d’Antioche:

 

Premier Choeur : Je vous exalte, ô mon Seigneur-Roi, Fils Unique et Verbe du Père céleste qui, par sa nature, est immortel.

     Deuxième Choeur : Il a accepté et il est venu, dans sa grâce, pour la vie et la rédemption du genre humain.

    Premier Choeur : Il a pris chair de la sainte, glorieuse et toute pure Vierge, Mère de Dieu, Marie.

 

     Deuxième Choeur : Sans subir de changement, il s’est fait homme, et lui le Christ, notre Dieu, a été crucifié pour nous.

    Premier Choeur : Et par sa mort, il a écrasé et tué notre mort. Il est l’une des Personnes de la Trinité Sainte.

     Deuxième Choeur : Il est adoré et glorifié avec son Père et son Esprit Saint. Ayez pitié de nous.

 

Ô Dieu Saint. [1]

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

    Ô Dieu Saint. [2]

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

 

    Ô Dieu Saint. [iii]

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !) [iv]

 

    Le Célébrant descend au pied de l’autel.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

 

[1]       Le célébrant pose trois doigts de sa main gauche sur le voile du côté nord de l’autel et trois doigts de sa main droite sur le côté ouest de la table et dit.

[2] Quand les fidèles disent « crucifié pour nous », le célébrant lève les doigts de la main droite, se signe d’une croix et repose les doigts de sa main droite sur le bord de la patène.

[iii]      Quand les fidèles disent « crucifié pour nous », le célébrant se signe pour la deuxième fois d’une croix et pose ses doigts sur le calice.

[iv]      Quand les fidèles disent « ô Dieu Saint et Fort », le célébrant pose ses doigts sur le patène, quand ils disent « ô Dieu Saint et Immortel », il pose ses doigts sur la table et quand ils disent « crucifié pour nous », il se signe pour la troisième fois d’une croix.

Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

UNE APPARITION MARIALE AUX

 

AUX U.S.A ...

 

UN ECHOS A

 

L'APPARITION DE LOURDES ?

 

Le 8 décembre 2010, le culte des apparitions de la Vierge dans le Wisconsin (Etats Unis) a été approuvé officiellement au niveau diocésain, au cours de la fête de l'Immaculée Conception, patronne des Etats-Unis.

Ces apparitions, qui se sont vérifiées à trois reprises en 1859, ont été rapportées par une jeune immigrée de Belgique, Adèle Brise (1831-1896).

La première apparition de la Vierge a eu lieu en octobre. Après quelques instants, la vision s’est estompée et la Vierge a disparu sans dire un mot. Le dimanche suivant, nouvelle apparition de la Vierge à Adèle tandis que celle-ci se rend à la messe. Après la messe, la jeune femme s’ouvre à son confesseur qui l'invite à demander au nom de Dieu qui elle est et ce qu'elle attend d’Adèle.

La Vierge apparaît de nouveau à Adèle qui pose ses questions. La Vierge répond alors : « Je suis la Reine du Ciel qui prie pour la conversion des pécheurs, et je désire que tu fasses comme moi ».

« Tu as reçu la sainte communion ce matin et c'est bien mais tu dois faire davantage. Fais une confession générale et offre la Communion pour la conversion des pécheurs (…). 

Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche.    C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques.  Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité  et la mort .   Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6).  Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes.    L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche. C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques. Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité et la mort . Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6). Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes. L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste

(jour des enfants)

 

 

Saint Qurbana

o    1ère de St Jean 3:1-3 :

 

  • 01 Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le somme. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

o     

 

o    Ephésiens 6: 1-4 :

 

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  •  

o    ou

 

o    Colossiens 3: 20-21 :

  • 20 Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur.
  • 21 Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager.

o     

 

o    Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 1: 57-80 :

  • 57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
  • 58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
  • 59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
  • 60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
  • 61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
  • 62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
  • 63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
  • 64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
  • 65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
  • 66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
  • 67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques :
  • 68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple.
  • 69 Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,
  • 70 comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
  • 71 salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,
  • 72 amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
  • 73 serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte,
  • 74 afin que, délivrés de la main des ennemis,
  • 75 nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
  • 76 Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins
  • 77 pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
  • 78 grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut,
  • 79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »
  • 80 L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

o     

  

Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

 

Commentaire Patristique de Saint Ephrem:

« Zacharie repartit chez lui; quelque temps plus tard, sa femme Elisabeth devint enceinte »

L'ange lui dit : 

"Dieu a exaucé la voix de ta prière".

Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.

Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.

C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.

Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?" 

Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole...

Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu.

Tant qu'il croyait, il parlait : 

"J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé" 

(Ps 115,10).

Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.

Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?",

pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.

La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.

Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi...

Il a appris ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.

 

(Par St Ephrem le Syrien
Diatessaron, 1, 11-13 (trad. SC 127, p. 49 rev)
Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

Source:

http://www.egliseorthodoxestjeanbaptiste-laval.org/viejohn.html

Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 293, 1-2, pour la nativité de saint Jean Baptiste 

 

« Tu n'as pas cru à mes paroles »
(Lc 1,20)
« Heureuse celle qui a cru »
(Lc 1,45)

 

 

La mère de Jean Baptiste est une vieille femme stérile ; celle du Christ, une jeune fille dans tout l'éclat de sa jeunesse. Jean est le fruit de la stérilité ; le Christ, celui de la virginité...

L'un est annoncé par le message d'un ange ; à l'annonce de l'ange, l'autre est conçu.

Le père de Jean ne croit pas à la nouvelle de sa naissance, et il devient muet ; la mère du Christ croit en son fils et, par la foi, elle le conçoit dans son sein.

Le cœur de la Vierge accueille d'abord la foi, et alors, devenant mère, Marie reçoit un fruit dans ses entrailles. 

      Les paroles que Marie et Zacharie adressent à l'ange sont pourtant à peu près semblables.

Lorsque l'ange lui annonce la naissance de Jean, le prêtre répond :

« Comment vais-je savoir que cela arrivera ?

Moi je suis un vieil homme et ma femme aussi est âgée. »

À l'annonce de l'ange, Marie répond :

« Comment cela va-t-il se faire puisque je suis vierge ? »

Oui, ce sont presque les mêmes paroles...

Pourtant le premier est repris, la seconde est éclairée.

À Zacharie, il est dit :

« Parce que tu n'as pas cru » ;

à Marie : 

« Voici la réponse que tu as réclamée. »

Encore une fois, ce sont pourtant presque les mêmes paroles de part et d'autre...

Mais celui qui entendait les paroles voyait aussi les cœurs ; à lui, rien n'est caché.

Le langage de chacun voilait ce qu'il pensait ; mais si cette pensée était cachée pour les hommes, elle ne l'était pas pour l'ange, ou plutôt elle ne l'était pas pour celui qui parlait par l'intermédiaire de l'ange.

 

 

Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Quel trésor incomparable que la

paix !

Le Verbe de Dieu s’est incarné pour nous restituer ce trésor perdu depuis la faute originelle. Dès sa naissance, les anges chantent « Paix aux hommes ! » et avant de remonter au ciel, Jésus lui-même nous dit « je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix » mais Il ajoute « je ne vous la donne point comme le monde la donne. » En effet, ne nous y trompons pas, la paix que nous propose le monde n’est pas la vraie paix ! L’Esprit Saint l’affirme, la paix est le partage exclusif des seuls enfants de Dieu.

St François de Sales disait que la paix résultait de trois accords parfaits : l’accord de notre âme avec Dieu, avec le prochain et avec nous-mêmes. Mais la condition de cette paix, c’est paradoxalement la guerre ! La guerre contre nous-mêmes. En effet, pour être en accord avec Dieu, il faut demeurer fidèle au précepte de sa Loi en triomphant du monde fourbe qui nous attire en toutes sortes de tentations et d’illusions. Pour conserver la paix avec son prochain, il faut lutter pour éviter de réagir aux contradictions ou aux contestations, il faut prendre sur soi pour supporter les vexations, les injustices… Enfin pour acquérir la paix avec soi-même, que de combats continus nous faut-il soutenir pour dominer nos passions ou triompher de nos mauvais penchants ! La paix est à ce prix de luttes incessantes !

A force de lutte quotidienne, tout chrétien finit par en recueillir délicieusement les fruits ! Les passions domptées, la nature dominée, il entre alors dans son repos, dans la tranquillité de l’ordre établi, dans cette paix intérieure qui fait dire à l’apôtre Paul « cette paix qui surpasse tout sentiment ».

Semons la paix, donnons la paix, soyons des Anges de paix ! Pacifions-nous, et autour de nous, pacifions les cœurs troublés, apaisons les révoltes, calmons les esprits agités, parfois une bonne parole suffit ! Ainsi avec les anges, nous pourrons chanter : « gloire à Dieu, paix aux hommes, grande joie sur la terre ! » et nous glorifierons notre Roi bien aimé qui s’est proclamé « prince de la Paix » ! »

Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903)

 


Le 14 Juillet,PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs de la Révolution:

PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs

de la Révolution:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : 
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.

A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.

Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.

Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.

Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

Nous célébrons, ce dimanche 18 Décembre le dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste

(had'bshabo d'gelyono d-yawseph kino), les prêtres ont cependant la possibilité de prendre le Lectionnaire du "Dimanche avant Noël" (Voir plus loin dans la présente "Lettre de Nouvelle):

 

Ce dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste nous invite à tourner nos regards vers Saint Joseph et implorer pour nous-même, nos famille et toute la famille ecclésiale son intercession.

Ce dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste nous invite à grandir, à son exemple, dans la Foi et une ferme confiance dans les desseins de la Providence .

Sous son accompagnement spirituel, préparons-nous à recevoir le Verbe de Vie qui, par Marie et dans la Puissance du Saint Esprit se fait notre frère!

Ayons une pensée particulière pour l'une de nos paroisse du Brésil, dédiée à Saint Joseph et conduite par notre cher Abouna Elias Elias son pasteur.

Heureux Weekend à vous tous dans la piété et la charité fraternelle !

 

 

 

Lectionnaire du Dimanche de l’Annonciation (Ou Révélation) 

à Saint-Joseph

Pour la Quadisha  Qurbana (Ste Messe/Divine Liturgie)

    • 1ère épître de St Pierre 2: 11 -17 :
  • 11 alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur.
  • 12 Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ;
  • 13 ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous.
  • 14 Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction.
  • 15 Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice,
  • 16 mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète.
  • 17 Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée.
    •  
    • Epître aux Galathes 1: 11-24 :
  • 11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
  • 12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
  • 13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
  • 14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
  • 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
  • 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
  • 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
  • 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.
  • 19 Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.
  • 20 En vous écrivant cela, – je le déclare devant Dieu – je ne mens pas.
  • 21 Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie.
  • 22 Mais pour les Églises de Judée qui sont dans le Christ, mon visage restait inconnu ;
  • 23 elles avaient simplement entendu dire : « Celui qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire. »
    • 24 Et l’on rendait gloire à Dieu à mon sujet.
    • Evangile selon Saint Matthieu 1: 18-25 :
  • 18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
  • 19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
  • 20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
  • 21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
  • 22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
  • 23 Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
  • 24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,
  • 25 mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

Dernier Dimanche avant la Nativité, préparons-nous à recevoir

 LA LUMIÈRE DE NOËL

Saint Éphrem de Nisibe (Syrie), diacre et docteur de l'Eglise, grand théologien et chantre des églises de langue syriaque du 4e siècle est, en particulier l’auteur d’hymnes sur la Nativité.

 

Voici un extrait de l’une d’entre elle qui comporte pas moins que quatre

 

1. Ce jour, mon Seigneur, a réjoui Les rois, les prêtres et les prophètes, Car leurs paroles en ce jour furent accomplies Et devinrent toutes réalités. Refrain : Gloire à toi, Fils de notre Créateur

 

2. La Vierge a mis au monde aujourd’hui L’Emmanuel en Bethléem ; La parole dite par Isaïe S’est aujourd’hui réalisée.

 

3. Il est né en ce lieu, Celui qui dans un livre dénombre les peuples Le psaume par David chanté, Aujourd’hui s’est accompli.

 

6. Elle est descendue, la lumière cachée À travers un corps sa beauté s’est manifestée. L’astre levant dont a parlé Zacharie À Bethléem a brillé aujourd’hui.

 

7. Elle s’est manifestée, la lumière royale, À Éphrata, la vie royale. La bénédiction prononcée par Jacob atteint aujourd’hui sa plénitude.

 

8. L’arbre de vie Apporte l’espoir aux mortels ; La sentence secrète de Salomon Reçoit aujourd’hui son interprétation.

 

9. Aujourd’hui un enfant est né. On a proclamé son nom : « Merveilleux Oui vraiment, c’est merveille que Dieu Comme un nourrisson se soit montré.

 

96. C’est le jour où s’ouvre À nos prières la porte d’en haut ; Nous aussi, ouvrons les portes aux demandeurs Qui ont péché et qui nous demandent grâce.

 

99. Aujourd’hui la divinité s’est empreinte Dans l’humanité Pour que l’humanité, elle aussi, fût enchâssée Dans le sceau de la divinité.

 

(In Hymnes sur la Nativité, traduction de Sources Chrétiennes , traduction de François Cassingena Trévedy Sources Chrétiennes n° 459, Cerf, Paris 2001, p. 27-47 )

 

Pour les Enfants: Hymne de Saint

 

Ephrem pour la Nativité:

NOEL

De l'Evêque JEAN de Saint-Denis (Eugraf Kovalevsky, mort en "odeur de sainteté)

Conférence donnée le 23 décembre 1956 à l’Hôtel des Sociétés Savantes.

Je suis parmi vous pour vous parler de cet événement que nous nommons Noël et qui contient tant de mystères et de nourriture spirituelle.

A ceux qui aiment Noël du point de vue du « bon repas nocturne », danses dans les restaurants, réveillon où l’on ne pense surtout pas à Dieu, je dirai, à l’avance, qu’ils font très bien.

A ceux qui voient dans la fête de Noël des souvenirs d’enfance, les cadeaux, des réunions de famille pas spécialement spirituelles, plutôt sentimentales, la visite à la crèche avec les enfants, peut-être même la messe de minuit pour écouter de la bonne musique sans tenir compte de ce qui se passe, je dirai à l’avance, qu’ils font très bien.

A ceux qui ne voient en Noël qu’une fête païenne, le retour du soleil, la nuit diminuant, la vie recommençant à jaillir parmi nous avec le printemps, à ceux qui ne voient que cela, je dirai à l’avance, parfait.

A ceux qui désirent aller plus loin dans le mystère de Noël, dans la pénétration de l’absolu, de l’éternel dans le temps, dans la nouvelle naissance, etc. sans parler du mystère de Noël véritablement spirituel et de son contenu, je dirai à l’avance, certainement c’est très bien.

Oui, je dis : très bien à ces différents hommes voyant dans la fête de la Nativité un grand repas, une dinde truffée - ou du moins dans leur imagination, car ils n’ont pas toujours assez d’argent pour acheter cette volaille - parce qu’inconsciemment ils reconnaissent cette fête qu’ils ne comprennent pas.

Chaque jour dans toutes les églises du monde on chante aux Laudes : Cieux, bénissez le Seigneur ; que la terre et les eaux bénissent le Seigneur ; que les monstres marins bénissent le Seigneur ; que la chaleur et le froid, la lumière et les ténèbres bénissent le Seigneur : De toutes les fêtes chrétiennes, nul n’est exclu.

 

Un jour, rentrant de la messe de nuit de Pâques je rencontrai un ivrogne.

Je me sentais soulevé par la joie de la Résurrection, mais lui avait compris cette fête autrement, allant de bistrot en bistrot prendre un verre, dès huit heures du soir.

Comme il était environ trois heures du matin, les cafés étaient fermés, sauf un, demeuré ouvert.

J’avais froid, j’étais fatigué de ne pas avoir dormi de la nuit et j’entrai pour prendre un café, ayant encore une heure de marche pour rentrer chez moi.

Le patron était gros, paisible, très en repos, regardant avec des yeux indifférents comme ceux du bœuf dans la crèche, supportant les clients, subissant ce pauvre ou heureux ivrogne - comme vous voudrez - qui buvait son énième verre et disait en un français très « petit russe » : Je suis heureux, ah je suis heureux, heureux, c’est Pâques.

Et il se frappait la poitrine. Et comme il n’avait rien à raconter (il avait été probablement prisonnier de guerre), il ajoutait : Moi, prisonnier, Pâques vin : Pâques : vin pas chocolat (pourquoi pas chocolat ? je ne sais), mais fête : Pâques puis, il tombait et le patron avec ses yeux de bœuf le regardait et disait : Bah, dors, c’est Pâques.

C’est pourquoi je dirai, à l’avance, quel que soit l’aspect de Noël que vous choisirez, est-ce la bonne nourriture qui provoquera une crise de foie, est-ce des souvenirs, des aspirations 1 8, rue Danton, Paris . Aujourd’hui « Maison de la recherche (Université Paris IV) spirituelles, cosmiques chrétiennes ou demi-chrétiennes, vous participerez à cet événement qui dépasse votre intelligence, mais vous y participerez selon vos moyens.

Noël est-il un bon repas, cela montre que vous êtes plutôt truffe d’esprit ; participez-vous du point de vue soleil levant, parfait, mes amis, vous êtes nature : l’air, les éléments.

Et pourquoi s’indigner ?

Il est beau que dans l’humanité il y ait de tout et que chacun évolue selon ses possibilités ; je félicite les hommes-truffes comme les hommes qui sont avec les anges et chantent la gloire de Dieu, chacun suivant ses capacités.

Ceci dit, je voudrais vous présenter aujourd’hui quelques éléments qui prépareront le sens de Noël.

La venue du Messie n’était pas prévue seulement par les prophètes de l’Ancien Testament, mais par tout l’univers.

Je ne puis ici vous énumérer les prophéties dispersées dans différents peuples, la culture persane, la culture gréco-romaine, jusqu’à la culture chinoise, je désire rester dans les cadres de la vie actuelle.

Selon l’enseignement des pharisiens et des théologiens - si l’on peut parler ainsi - de l’Ancien Testament, il y avait vingt-deux critères en rapport avec les vingt-deux lettres de la langue hébraïque pour reconnaître le Messie.

Il serait trop long de vous les énumérer, mais sachez que ces vingt-deux critères devaient servir à ceux qui voulaient, sans crainte de se tromper, retrouver dans le Christ le vrai Messie.

Les pharisiens et les prêtres possédaient ces vingt-deux critères, de même que les kabbalistes actuels.

Cela n’empêcha pas la majorité des prêtres et des pharisiens de l’Ancienne Alliance de se détourner du Christ.

Voilà une première leçon très instructive : on peut connaître intellectuellement la vérité et pourtant ne pas l’adopter, mieux que cela, agir contre les connaissances acquises.

Le motif ? Il est simple : motif passionnel.

Le motif passionnel qui voila le regard d’êtres mystiques comme les pharisiens ou de grande piété comme les prêtres, fut l’amour exagéré de ces hommes pour leur peuple.

Si ces pharisiens, ces prêtres qui condamnèrent le Christ, étaient soudain parmi nous, vous diriez : oh j’ai rencontré un prêtre de grande valeur, fort profond, très agréable et peut-être m’inscrirai-je dans sa paroisse afin d’écouter ses sermons et demander ses conseils.

Les pharisiens n’étaient pas plus méchants que d’autres, mais des sentiments passionnés les aveuglaient, cet amour disproportionné pour leur peuple qui leur fit confondre le message divin, l’élection provisoire d’Israël avec l’élection éternelle.

Voyez combien la connaissance seule est insuffisante et combien il est nécessaire de dépister la passion qui nous saisit.

Pas tellement des passions vulgaires, mais celles qui sont nobles et subtiles ; j’ai connu beaucoup de gens qui, ayant reçu une « mission du ciel », ne savaient pas distinguer les limites de cette mission.

Les pharisiens, possesseurs des vingt-deux critères, ne reconnurent pas le Messie parce qu’ils n’avaient pas vu les limites de l’élection de leur peuple.

Ils voulaient prolonger cette élection, ils voulaient que leur peuple dominât le monde.

Et le Christ vint, humilié.

Le Messie est venu non pour placer Israël au-dessus des autres, mais pour rassembler toutes les nations.

Vérité que nous devons considérer la veille de Noël : vérifier sérieusement, profondément la place exacte que nous occupons et qu’occupent nos idées afin de ne pas leur accorder une trop grande valeur, sous peine de dormir malgré la connaissance, l’initiation ou l’inspiration lorsque naîtra le Messie et de passer à côté de l’Avènement.

C’est pour cette raison que l’Église propose un dimanche avant Noël, la prédication de Jean-Baptiste racontée par son disciple Jean le bien-aimé.

On demande à Jean : es-tu le prophète ? Il dit non. Es-tu Élie ? Il dit non. Es-tu le Christ ? Il dit non. Et pourtant nous pourrions dire: Jean est christ puisqu’il est oint, nous sommes tous des christs en tant qu’oints, en tant qu’élus, en tant que nous avons la grâce ; il n’est pas Jésus-Christ, mais il est un des christs.

Il est prophète puisqu’il prophétise, il est Elie parce qu’il est dans l’esprit d’Elie... mais il dit : Je ne suis ni prophète, ni Elie, ni le Christ, et il ajoute les paroles d’Isaïe : Je suis la voix qui crie dans le désert...

Jean-Baptiste, le plus grand parmi les hommes sur terre, connaissait les limites de sa mission.

Nous ne devons être ni plus petits, ni plus grands que ce que nous sommes et prendre garde afin de ne pas empiéter sur nos limites.

Autrement le Christ reviendra ou viendra en nous et nous dormirons comme les habitants de Jérusalem. Parmi ces vingt-deux critères qui devaient définir la venue du Christ, j’en ai choisi deux qui sont caractéristiques.

Le premier est annoncé par Isaïe : Voici, la Vierge enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous. Le deuxième : Il naîtra à Bethléem.

Ces deux critères nous ouvrent un monde très riche. Il naîtra d’une vierge. La virginité n’est pas que la virginité corporelle ; les Grecs et les Russes appellent la virginité : unité de la sagesse c’est-à-dire dire pureté, unité de l’être intérieur humain.

Car, nous le savons, on peut être vierge charnellement et très impie spirituellement, psychiquement.

La virginité est une pureté où rien n’est déchiré, où notre cœur est un, et, en même temps, il n’y a dans cette unité aucune satisfaction de soi, elle est un réceptacle.

La Vierge Marie avait en elle le dépassement de ces deux abîmes - c’est la pensée de Luther - l’orgueil et la désobéissance.

Comment a-t-elle dépassé l’orgueil et la désobéissance ?

Saint Luc le décrit dans son évangile. L’ange Gabriel apparaît et dit à Marie : Tu auras un fils. Marie, discute, n’accepte pas de suite, demande comment une pareille chose peut lui advenir puisqu’elle ne connaît pas d’homme.

L’Ange explique et Marie dit alors : je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon Sa parole. Si Marie n’avait pas discuté temporairement avec l’ange, si elle avait trop vite accepté la mission aussi extraordinaire que d’être la Mère de Dieu, elle eût fait preuve d’orgueil.

L’acceptation trop facile, sans une certaine prudence et écoute, d’une mission, d’une révélation, même beaucoup plus petite que celle de devenir Mère de Dieu montrerait que notre âme est déjà gonflée d’orgueil.

Mais dans le même temps, Marie obéit à cette mission unique et impossible, témoignant ainsi sa complète obéissance. Car discuter longuement et persister à ne pas s’incliner devant une lâche qui nous dépasse serait une forme de désobéissance. Marie, dans son intégrité, n’a ni la facilité orgueilleuse d’accueillir cette mission immense, ni le doute et la fausse humilité désobéissante de la repousser.

Ces deux abîmes s’ouvraient devant elle ; elle les dépasse et en elle, l’humanité. Voici l’esprit de cette Vierge totale, absolue, intègre dont naîtra le Dieu Homme.

Et c’est la même chose pour nous.

Voulez-vous que Dieu renaisse, grandisse en vous ?

Surmontez ces deux abîmes. Nous devons les éviter si nous rencontrons une facilité trop grande à nous sentir « missionnés » ou intelligents, si nous sommes trop prudents devant la force divine et que nous ne voulions pas courber la tête, si ces deux états d’âme ne sont pas maîtrisés, nous ne pourrons être un centre pour Dieu et Le recevoir pleinement.

Nous deviendrons de faux christs, nous serons des antéchrists, ou pas du tout des christs.

Il naîtra à Bethléem. Certes, le Christ est né à Bethléem parce que c’est la ville natale de David, ce David dont le sang n’est pas pur juif, le plus jeune d’entre ses frères ; c’est la ville de David, mais il y a un autre sens.

Bien que le Christ ne trouve pas de place dans la ville, il naît quand même à côté de Bethléem et doit s’inscrire à Bethléem parce qu’il est de race royale et par Marie et par Joseph, naturellement et juridiquement.

Allons plus loin : Bethléem en hébreu signifie la « ville du pain » ; Bethléem est aussi la plus petite ville de Palestine, « la moindre d’entre les villes » comme dit l’Ecriture.

Le Christ voulait naître dans la moindre des villes.

Notre vie spirituelle doit toujours être bethléemique, c’est-à-dire avoir des apparences humbles et un contenu royal.

Plus nos apparences extérieures sont royales et plus notre âme est pauvre.

Le vrai chemin spirituel, c’est d’aimer les choses humbles extérieurement, c’est de choisir la petite ville sans renoncer à la royauté que nous confère le Saint-Esprit.

 

Et l’une des formes les plus humbles de la communion avec le Christ, est précisément l’Eucharistie.

En effet, nous entrons humblement en communion avec Lui sous la forme du pain et du vin, car, souvent, nous ne ressentons pas sa présence.

Que de fois un prêtre ou un fidèle en communiant ne fait que goûter extérieurement le pain et le vin.

Une apparition ou une manifestation éclatante sont des exceptions, mais, intérieurement, celui dont le regard est plus profond voit et entre en royale communion avec le Roi des rois.

Il est intéressant de noter que les trois Mages qui avaient la connaissance parfaite puisqu’ils avaient reconnu le Christ cependant que les pharisiens, les sadducéens et les prêtres dormaient tranquillement ou imaginaient les affaires et les discussions du lendemain, ces Mages qui avaient entrepris la longue route, ces trois sages représentant la sagesse de l’antiquité et de l’humanité, qui possédaient tous les renseignements sur la Venue divine jusqu’à une étoile pour les guider, une seule chose, un petit mot, leur manquait : le nom du lieu de naissance de Jésus.

Notez-le bien, mes amis. Ce sont des prêtres incapables de reconnaître le Christ malgré leur science qui le leur donnèrent : Bethléem. Bien souvent - je m’adresse à ceux qui sont chrétiens, les autres, qu’ils bouchent leurs oreilles - nous, chrétiens, possédons la vérité et n’en profitons pas.

Nous reposons tandis que les non-chrétiens ne cessent de quêter tout au long de leur vie, de leur évolution intellectuelle ou morale, mais c’est nous, en définitive, qui leur fournirons le dernier mot : Bethléem, et c’est eux qui nous précéderont pour adorer le Seigneur.

Que chaque chrétien ne l’oublie jamais : il peut être précédé par un non chrétien. Mais en dehors de la Révélation chrétienne, il n’y a pas de mot final : Bethléem.

Sa possession est notre redoutable privilège et nous ne le donnons pas aux autres.

Ne vous étonnez pas alors si le Fils de Dieu venant un jour sur terre nous dépasse et S’approche de ceux qui ne sont pas baptisés ou peut-être même incroyants, simplement parce qu’ils L’auront cherché avec sincérité.

Oui, les chrétiens dorment souvent, mais, attention, cela ne veut pas dire non plus - je parle, maintenant, à ceux qui ne sont pas chrétiens - que les autres tiennent toute la vérité.

Le mot ultime leur échappera comme aux Mages qui symbolisent l’évolution de l’humanité à la poursuite de Dieu.

Il leur faudra venir en Palestine, à la Jérusalem spirituelle et seule l’Eglise pourra leur répondre : à Bethléem !

L’un profitera, l’autre ne possédera pas. Voici l’étrange dialectique qui apparaît à la veille de Noël.

Poussons encore plus loin, arrêtons-nous sur les trois groupes d’êtres qui entourent le Christ naissant en dehors de Marie, Mère de Dieu, et de Joseph : les pasteurs, les mages et les deux animaux, le bœuf et l’âne.

Les premiers appelés à contempler le Christ sont les pasteurs, les bergers, c’est-à-dire des hommes illettrés, simples, naturels avec cette caractéristique qu’ils veillent la nuit à cause de leurs troupeaux.

Les premiers capables de comprendre l’Avènement, la Venue du Christ, sont les âmes qui veillent dans la simplicité pendant la nuit ; j’entends la nuit dans tous les sens.

Le chemin le plus direct et le plus simple pour atteindre la perfection, la connaissance parfaite et reconnaître en l’Enfant de la crèche le Dieu éternel, c’est de garder l’état de vigilance au sein de toutes les nuits de l’humanité et de notre existence, de notre vie intérieure et extérieure, les nuits sans lune d’incompréhension de ce qui se passe en nous, c’est de persévérer sans trop chercher à comprendre comme les pasteurs, à veiller dans la prière même si cela semble sans résultat. Ceci est le chemin le plus court.

L’autre chemin est celui des mages, le voyage spirituel, le tâtonnement, la route immense - cette caravane que nous voyons représentée dans les imageries, avançant à dos de chameau au travers les déserts et venant de pays lointains, ce parcours de toute une vie, notre vie et aussi celle de générations et de générations.

L’âme qui cherche, creuse, s’est engagée sur un chemin spirituel et initiatique, si elle ne trouve pas ce qu’elle cherche c’est qu’elle s’est arrêtée à mi-route, ne poursuivant pas jusqu’au bout.

L’humanité entière arrivera au Christ par l’évolution lente, à condition, comme le disait un missionnaire que connus lorsque j’avais douze ans « d’être simples comme des bergers, ou si l’on veut être mage, d’aller jusqu’au bout ».

Le chemin des mages est le voyage sens répit.

La vraie culture ne s’installe jamais.

Soyez vigilants et contemplatifs comme les pasteurs, mais si vous êtes entrés dans la recherche la moindre satisfaction sera votre mort et vous ne verrez point se révéler le Soleil du Christ.

Toujours en avant. Et les deux bêtes, le bœuf et l’âne ? Les évangiles n’en parlent pas ; ils sont dans la Tradition, dans Isaïe et dans d’autres prophètes.

Ils représentent, sans doute, les animaux, mais aussi notre humanité !

Qu’est-ce qui caractérise l’âne et le bœuf ?

Ce sont des êtres de peine, des serfs de l’homme ; l’âne qui doit traîner son fardeau même lorsqu’il est fatigué, le bœuf qui a perdu jusqu’à la possibilité d’être une bête normale ni père ni mère, qui est diminué pour servir l’homme ; ce sont des êtres de peine.

Alors, - je m’adresse à la troisième catégorie d’hommes qui ne sont ni mages, ni pasteurs - le troisième groupe que nous voyons auprès du Christ est celui des âmes de peine qui peinent dans cette vie, qui peinent pour leur famille, qui peinent pour elles-mêmes, qui peinent pour l’humanité, et celles-là seront mystérieusement introduites aussi dans la grotte où vient au monde le Dieu d’avant les siècles.

Respectez ces gens de peine, leur sort est pénible et leur fin est malgré tout auprès du Seigneur.

Voilà les trois types d’hommes qui adoreront le Christ.

En dehors de la simplicité, en dehors de la science véritable, en dehors de la peine patiente et animale, toute la population de Jérusalem et de Bethléem, tous les êtres porteurs de connaissances magnifiques, dormiront sur leurs deux oreilles.

Nous dormons aussi si nous n’appartenons pas d’une manière ou d’une autre à ces trois catégories.

A nous de choisir entre les deux premières - la troisième est subie, on ne la choisit pas - chercher avec les mages, voyager sans repos avec eux ou veiller la nuit, simples comme des enfants.

JEAN Evêque de Saint-Denis

 

"Our modern man puts too much heart into trifles and details, is assaulted by a lot of false things and does not know how to choose...Our contemporary man has become too materialistic, a subject to the new tyrant: money. Everywhere we look, we hear that money is everything, the master of this world. He, who makes money his master, makes himself a servant to the devil" (Elder Justin Parvu, 20th Century Romanian staretz)

"Our modern man puts too much heart into trifles and details, is assaulted by a lot of false things and does not know how to choose...Our contemporary man has become too materialistic, a subject to the new tyrant: money. Everywhere we look, we hear that money is everything, the master of this world. He, who makes money his master, makes himself a servant to the devil" (Elder Justin Parvu, 20th Century Romanian staretz)

Lectionnaire du Dimanche avant Noël

(Cette année 2023 célébré le Dimanche matin du 24 Décembre)

Pour la Quadisha Qurbana:

o    Livre des Actes 3:16-26 :

  • 16 Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ; oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité physique, en votre présence à tous.
  • 17 D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
  • 18 Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait.
  • 19 Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
  • 20 Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
  • 21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
  • 22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
  • 23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
  • 24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
  • 25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
  • 26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »

o     

o    Epître aux Romains 4:13-25 :

  • 13 Ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
  • 14 En effet, si l’on devient héritier par la Loi, alors la foi est sans contenu, et la promesse, abolie.
  • 15 Car la Loi aboutit à la colère de Dieu, mais là où il n’y a pas de Loi, il n’y a pas non plus de transgression.
  • 16 Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous.
  • 17 C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
  • 18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !
  • 19 Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter.
  • 20 Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
  • 21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
  • 22 Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.
  • 23 En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui,
  • 24 mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,
  • 25 livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.

o     

o    Epître aux Galates 4, 18-20 :

  • 18 Mieux vaut un attachement de bonne qualité en tout temps, et pas seulement quand je suis chez vous.
  • 19 Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous,
  • 20 je voudrais être maintenant près de vous et pouvoir changer le ton de ma voix, car je ne sais comment m’y prendre avec vous.

o     

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 3:23-38 :

o     

  • 23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli,
  • 24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
  • 25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
  • 26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
  • 27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
  • 28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
  • 29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
  • 30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim,
  • 31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
  • 32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
  • 33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
  • 34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
  • 35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala,
  • 36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
  • 37 fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
  • 38 fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

 

 

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Par Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444),

évêque et docteur de l'Église 
Sur Isaïe, III, 3 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 99) 

 

 

« Préparez le chemin du Seigneur »

 

 

« Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent !

Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs. »

(Is 35,1)

Celle que l'Écriture inspirée appelle généralement déserte et stérile, c'est l'Église venue des païens.

Elle existait autrefois, parmi les peuples, mais elle n'avait pas reçu du ciel son Époux mystique, je veux dire le Christ...

Mais le Christ est venu chez elle : il a été captivé par sa foi, il l'a enrichie du fleuve divin qui ruisselle de lui, ruisselle, car il est « source de vie, torrent de délices »

(Ps 35,10.9)...

Dès qu'il a été présent, l'Église a cessé d'être stérile et déserte ; elle a rencontré son Epoux, elle a mis au monde d'innombrables enfants, elle s'est couverte de fleurs mystiques... 

Isaïe continue :

« Il y aura là une route pure, on l'appellera la voie sacrée »

(v.8).

La route pure, c'est la force de l'Évangile pénétrant la vie, ou, pour le dire autrement, c'est la purification de l'Esprit.

Car l'Esprit enlève la tache imprimée dans l'âme humaine, il délivre des péchés et fait surmonter toute souillure.

Cette route est donc appelée à juste titre sainte et pure ; elle est inaccessible à quiconque n'est pas purifié.

Personne, en effet, ne peut vivre selon l'Évangile s'il n'a d'abord été purifié par le saint baptême ; personne donc ne le peut sans la foi... 

Seuls ceux qui ont été délivrés de la tyrannie du démon pourront mener la vie glorieuse que le prophète illustre par ces images :

-« On n'y rencontrera pas de lion, ni aucune autre bête féroce » (v.9) là, sur cette route pure.

Autrefois, en effet, telle une bête féroce, le diable, cet inventeur du péché, s'attaquait, avec les esprits mauvais, aux habitants de la terre.

Mais il a été réduit à néant par le Christ, chassé loin du troupeau des croyants, dépouillé de la domination qu'il exerçait sur eux.

C'est pourquoi, rachetés par le Christ et rassemblés dans la foi, ils marcheront d'un seul cœur sur cette route pure (v.9).

Abandonnant leurs anciens chemins,

« ils s'en détourneront pour arriver à Sion »,

c'est-à-dire à l'Église,

« avec une allégresse qui n'aura pas de fin »

(v.10)

ni sur la terre, ni dans les cieux et ils rendront gloire à Dieu, leur Sauveur.

 

Hymne. Salut, astre des mers,  Mère de Dieu féconde,  Salut, ô toujours Vierge,  Porte heureuse du ciel ! Vous qui de Gabriel  Avez reçu l’Ave,  Fondez-nous dans la paix,  Changeant le nom d’Eva. Délivrez les captifs,  Éclairez les aveugles,  Chassez loin tous nos maux,  Demandez tous les biens. Montrez en vous la Mère,  Vous-même offrez nos vœux  Au Dieu qui, né pour nous,  Voulut naître de vous. O Vierge incomparable,  Vierge douce entre toutes !  Affranchis du péché,  Rendez-nous doux et chastes Donnez vie innocente,  Et sûr pèlerinage,  Pour qu’un jour soit Jésus  Notre liesse à tous. Louange à Dieu le Père,  Gloire au Christ souverain ;  Louange au Saint-Esprit ;  Aux trois un seul hommage. Amen.

Hymne. Salut, astre des mers, Mère de Dieu féconde, Salut, ô toujours Vierge, Porte heureuse du ciel ! Vous qui de Gabriel Avez reçu l’Ave, Fondez-nous dans la paix, Changeant le nom d’Eva. Délivrez les captifs, Éclairez les aveugles, Chassez loin tous nos maux, Demandez tous les biens. Montrez en vous la Mère, Vous-même offrez nos vœux Au Dieu qui, né pour nous, Voulut naître de vous. O Vierge incomparable, Vierge douce entre toutes ! Affranchis du péché, Rendez-nous doux et chastes Donnez vie innocente, Et sûr pèlerinage, Pour qu’un jour soit Jésus Notre liesse à tous. Louange à Dieu le Père, Gloire au Christ souverain ; Louange au Saint-Esprit ; Aux trois un seul hommage. Amen.

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
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Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
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Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
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For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
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Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

 

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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25 août 2023 5 25 /08 /août /2023 19:32

De St Jean Chrysostome :

HOMÉLIE SUR LE FAIT QU'IL NE FAUT PAS DIVULGUER LES DÉFAUTS DE SES FRÈRES NI PRIER POUR QU'IL ARRIVE DU MAL A SES ENNEMIS.

 

Saint Jean Chrysostome : HOMÉLIE SUR CE SUJET: QU'IL NE FAUT PAS DIVULGUER LES DÉFAUTS DE SES FRÈRES NI PRIER POUR QU'IL ARRIVE DU MAL A SES ENNEMIS.

AVERTISSEMENT ET ANALYSE.

 

L'homélie qu'il ne faut pas divulguer les défauts de ses frères, précéda d'un jour celle qui a pour sujet qu'il ne faut pas désespérer de soi-même. La date est incertaine.

 

1° et 2° L'Eglise guérit les âmes; elle ne saurait être intéressée, elle ne vend donc pas ses remèdes; ceux-ci conservent une efficacité qui ne varie pas; ils agissent sur toutes les personnes de bonne volonté, sur les pauvres mieux encore que sur les riches.

— 3°- 4° La richesse et la pauvreté, choses en soi indifférentes, deviennent bonnes ou mauvaises par l'usage qu'on en fait.

— 5° Le démon redouble la vigueur de ses attaques contre nous lorsque nous prions.

— 6°- 9° Je vous parlais hier de la puissance de la prière et voici que la lecture d'aujourd'hui nous fournit une preuve de cette même puissance.

La prière a donné un enfant à Isaac dont la femme était stérile. Isaac pria vingt ans. 

Sarra, Rébecca, Rachel, Elisabeth enfantèrent malgré leur stérilité naturelle afin de préparer les hommes à la foi dans l'enfantement, beaucoup plus miraculeux, d'une vierge.

— 10° - 11° C'est faire outrage à Dieu que de demander la punition de nos ennemis.

1. Je vous félicite, mes bien-aimés, du zèle qui vous fait tous accourir dans la maison de votre Père ; ce zèle que vous témoignez, est un garant de la santé de votre âme, et nous sommes rempli de confiance; c'est qu'aussi c'est une admirable médecine, que l'enseignement de l'Eglise ; médecine, non du corps, mais de l'âme; médecine spirituelle, qui ne guérit pas les blessures de la chair, mais les péchés de l'esprit. Quel est, pour ces péchés, pour ces blessures, le remède? la doctrine.

Ce remède ne se compose pas de plantes arrachées à la terre; mais de paroles descendues du ciel: ce ne sont pas des mains de médecins qui le préparent, c'est la langue des prophètes. Aussi son efficacité se manifeste sans relâche; la longueur du temps ne l'affaiblit pas; la violence des maladies n'en triomphe pas.

Les remèdes des médecins sont défectueux de deux manières: au moment où on les applique, ils montrent leur énergie; après un long temps, semblable à des corps que brise la vieillesse, ils deviennent sans force; bien plus, très-souvent, la maladie triomphe des remèdes, qui ne sont que des produits de l'homme.

Il n'en est pas de même de la médecine de Dieu; après un long intervalle de temps, le remède conserve toute son énergie propre. Depuis les temps de Moïse (car c'est à lui que commencent les Ecritures), depuis tant d'hommes que le remède a guéris, il conserve encore l'efficacité qui lui est propre. Jamais maladie n'en a triomphé; ce remède ne se vend pas; celui qui montre une volonté sincère, une sainte affection, emporte chez lui le remède dans toute sa vertu.

C'est pourquoi riches et pauvres jouissent également de cette médecine. Quand il faut dépenser de l'argent, le riche est seul admis à profiter du remède. Il faut souvent que le pauvre s'en prive , faute de ressources pour se le procurer.

Mais ici, comme il n'y a pas à faire de dépense d'argent, qu'il suffit de la foi et de la bonne volonté, celui qui peut faire cette dépense , et se plaît à la faire, tire du remède la plus grande utilité. (268) C'est là le paiement qu'on exige pour cette médecine; et le riche et le pauvre sont admis également à en profiter, ou plutôt ils ne sont pas admis également à ce profit : bien souvent le pauvre en retire une utilité plus grande.

Pourquoi? c'est que le riche est préoccupé de mille soucis, l'orgueil le gonfle, son opulence le rend superbe, il passe sa vie dans une majestueuse indolence; il n'a ni application ni zèle; il reçoit d'un air indifférent le remède que lui offre l'Ecriture ; au contraire, le pauvre, qui ne connaît ni les délices, ni le luxe, ni la vie indolente et relâchée, qui passe tous ses jours dans le travail des mains, dans dés fatigues légitimes, en retire un accroissement considérable de sagesse ; il devient plus attentif, plus fort ; il recueille avec plus de soin la parole. Aussi, comme il paye un plus grand prix, il emporte; en se retirant , un profit plus considérable.

2. Mon intention n'est pas, en parlant ainsi, de blâmer, quels qu'ils soient, tous les riches, de vanter quels qu'ils soient, tous les pauvres; car les richesses ne sont pas un mal , ce qui est un mal, c'est l'abus; la pauvreté n'est pas un bien, ce qui est un bien, c'est le bon usage de la pauvreté.

Ce riche du temps de Lazare, n'a pas été tourmenté parce qu'il était riche, mais parce qu'il était cruel et sans entrailles.

Ce pauvre , porté dans le sein d'Abraham, n'a pas été célébré parce qu'il était pauvre, mais parce qu'il supportait sa pauvreté, en rendant à Dieu des actions de grâces.

En effet, parmi les choses (faites attention, je vous en prie, soyez bien appliqués à suivre ce discours; vous pourrez y trouver la sagesse dont vous avez besoin; il pourra chasser loin de vous les pensées mauvaises, vous apprendre à bien juger ce que sont les choses en réalité); donc, parmi les choses, les unes sont naturellement bonnes ; les autres, naturellement mauvaises : il en est qui ne sont ni bonnes, ni mauvaises, mais indifférentes par elles-mêmes.

C'est une bonne chose en soi que la piété; une mauvaise chose, que l'impiété; une bonne chose que la vertu, une mauvaise chose que la perversité. Quant à la richesse, quant à la pauvreté, elles ne sont, en soi, ni bonnes ni mauvaises.

C'est la volonté des riches ou des pauvres; qui les fait ou bonnes ou mauvaises. Si vous vous servez de votre fortune, «pour pratiquer la charité, elle devient, pour vous, la matière d'une chose essentiellement bonne; si, au contraire, vous l'employez à faire des rapines , à vous agrandir sans mesure, à commettre des injustices, vous en avez corrompu l'usage; ce n'est pas la faute de la richesse, mais de celui qui l'emploie pour commettre des injustices.

Même observation sur la pauvreté.

Si vous la supportez noblement, en bénissant le Seigneur, elle devient pour vous une occasion, un moyen d'acquérir des couronnes; si, au contraire, parce que vous êtes pauvres, vous blasphémez le Créateur, si vous accusez sa providence, vous faites servir à mal la pauvreté.

Et ici, ce n'est pas à la pauvreté que nous imputerons le blasphème, mais à celui qui ne la supporte pas sagement; car, il est toujours vrai que l'éloge et le blâme ne sont dus qu'à notre intention, à notre volonté.

Les richesses sont un bien, mais non d'une manière absolue, un bien, seulement pour celui qui est sans péché.

Et maintenant, la pauvreté est un mal, mais non d'une manière absolue: un mal, pour l'impie, parce qu'il ne s'y résigne pas, parce qu'il s'indigne, parce qu'il accuse son Créateur.

3. Donc, n'accusons pas la richesse, ne blâmons pas la pauvreté d'une manière absolue; blâmons seulement ceux qui ne savent pas s'en servir.

Quant aux choses, elles sont, d'elles- mêmes , indifférentes. Nous disions donc (il est bon de reprendre notre première pensée), que le riche et le pauvre jouissent avec une égale abondance, avec une égalé con. fiance, de nos remèdes; nous ajoutions que souvent le pauvre se les applique avec un plus grand zèle.

La première vertu de ces remèdes, ce n'est pas de guérir les âmes, ce n'est pas de conserver longtemps leur efficacité, ce n'est pas de triompher des maladies, ce n'est pas, d'être gratuitement utiles, également offerte aux riches et aux pauvres; ils ont encore une autre vertu qui ne le cède en rien à ces autres, avantages , si précieux.

Quelle est donc cette vertu ?

C'est que ceux qui viennent chercher leur guérison, nous ne les faisons pas connaître au public ; les malades qui vont trouver les médecins du monde, ont un grand nombre de spectateurs qui voient leur plaie ; il faut que le médecin la découvre, avant d'y appliquer le remède : ici, on ne procède pas de la même manière, nous voyons des malades sans nombre, et notre cure est secrète.

Et en effet; nous ne faisons pas comparaître les pécheurs pour divulguer leurs péchés; nous proposons,  à tous, la doctrine qui leur est commune, et nous laissons à la conscience des auditeurs le (269) soin. de dégager, des paroles entendues, la médecine qui convient, pour chacun , à sa propre blessure.

De la langue de l'orateur jaillit la doctrine, qui blâme le vice, célèbre la vertu, réprimande la luxure, recommande la chasteté, accuse l'orgueil, exalte la modestie; c'est comme une médecine variée et multiple, composée de toutes les espèces de remèdes.

Maintenant, que chacun prenne ce qui lui convient, ce qui lui est utile, c'est la tâche de chacun des auditeurs. Le discours se montre .donc ouvertement, il entre dans la conscience de chacun, il fait, d'une manière latente, la cure qu'on espère, et plus d'une fois, avant que la maladie ait été divulguée, il a rendu la santé.

4. Hier, assurément, vous avez entendu l'éloge que j'ai fait de la vertu de la prière, le blâme, que j'ai adressé à ceux qui la négligent, et cependant je n'ai montré du doigt personne, d'où il est arrivé, clac tous, ceux d'entre vous qui ont conscience de leur zèle pour prier, se sont appliqué l'éloge qui a été fait de la prière ; et que cet éloge a ranimé leur zèle : que ceux, au contraire, qui ont la conscience de leur négligence, se sont appliqué le reproche, et ont renoncé à leur négligence.

Cependant ni les uns ni les autres ne nous sont connus, et ce fait que nous ne les connaissons pas, est utile pour les uns comme pour les autres. J'explique comment : Celui qui a entendu l'éloge de la prière, et qui a la conscience de son exactitude à prier, s'il voyait un grand nombre d'hommes témoins des éloges qu'on lui adresse, tomberait dans l'orgueil ; mais, comme il reçoit l’éloge en secret, il est à l'abri de toute ostentation.

D'un autre côté, celui qui a conscience de sa négligence, et qui entend le reproche, se corrige par ce reproche, parce qu'il ne voit aucun témoin de la réprimande qu'il subit; ce qui n'est pas pour lui d'un médiocre avantage.

Nous sommes assujettis à l'opinion du vulgaire, et, tant que nous croyons nos fautes ignorées, nous nous sentons le goût de devenir meilleurs; mais , une fois que nos fautes sont connues de tous, que nous perdons la consolation d'être vicieux en secret, alors notre impudence, notre négligence. grandit.

Et, de même que les plaies mises à découvert , toujours exposées à l'air froid, s'enveniment; de même l'âme coupable, réprimandée publiquement pour ses fautes, devient plus éhontée.

Malheur que notre discours s'est encore secrètement proposé de prévenir.

Voulez-vous comprendre toute l'utilité de cette médecine secrète? Ecoutez la parole du Christ :

Si votre frère a péché contre vous, représentez lui sa faute; il ne dit pas :

En prenant la cité, ni en prenant le peuple à témoin, mais : En particulier, entre vous et lui.(Math. XVIII, 15.)

Que l'accusation se produise sans témoin , dit-il, afin que la conversion soit facile. C'est donc un grand bien, que l'exhortation ne soit pas publique; il suffit de la conscience , il suffit de ce juge incorruptible. Vous ne pouvez réprimander le pécheur, comme fait sa propre conscience (car c'est là son accusateur le plus sévère) ; vous ne pouvez non plus connaître aussi exactement ses fautes; n'ajoutez donc pas, aux blessures, une blessure nouvelle, en allant dire partout qu'un tel a péché ; mais exhortez le pécheur, en l'absence de tout témoin.

C'est ce que nous faisons nous-mêmes, en ce moment, imitant la conduite de Paul, lorsqu'il accuse, auprès des Corinthiens, un pécheur, en l'absence de tout témoin. Soyez attentifs , voyez comment. 

 

Au reste , mes frères, j'ai proposé ces choses sous mon nom, et sous celui d'Apollo. (I Cor. IV, 6.)

Or, ce n'était ni lui ni Apollon qui avaient partagé le peuple, qui avaient divisé l'Eglise.

Il enveloppe et dissimule l'accusation ; son nom et celui d'Apollo sont comme des masques dont il se sert pour couvrir les coupables, et leur permettre de se corriger de leur méchanceté.

Et encore : De peur que Dieu ne m'humilie, et que je ne sois obligé, lorsque je serai revenu chez vous, d'en pleurer plusieurs qui ont déjà péché, et qui ne se sont pas repentis de leurs impuretés, et de leurs fornications. (II Cor. XII, 21.)

Voyez comme il désigne d'une manière générale et indéterminée les pécheurs, ne voulant pas qu'une accusation manifeste les expose à montrer plus d'impudence.

Eh bien donc ! Si nous administrons les réprimandes en gardant tous ces ménagements, vous, à votre tour, je vous y exhorte, recevez, de votre côté, avec un zèle parfait, la correction qui vous redresse; appliquez-vous, avec soin, à écouter la Parole.

5. Hier, nous vous avons entretenus de la vertu de la prière, je vous ai montré comment, lorsque nous prions, le démon, n'écoutant que sa malice, nous dresse des pièges.

En effet, comme il voit due nous retirons de la prière le plus grand profit, c'est alors qu'il nous livre (270) l'assaut le plus formidable, parce qu'il veut nous enlever notre justification, parce qu'il veut nous renvoyer chez nous les mains vides.

Voyez ce qui se passe auprès des princes ! si les satellites, si ceux qui font escorte au prince détestent les personnes qui viennent trouver le prince, ils les écartent à coups de verges, leur défendent d'approcher, de lui faire entendre leurs plaintes, d'éprouver les effets de sa clémence.

C'est la conduite que tient le démon à l'aspect des hommes qui s'approchent de leur juge; il les en écarte, non à coups de verges, mais en leur inspirant une lâche indolence.

Car il sait, il sait parfaitement que, si notre prévoyance, notre vigilance nous approchent du souverain Juge, que si nous confessons nos péchés, que si, dans la ferveur qui nous anime, nous versons des larmes sur nos fautes, nous obtiendrons une grande miséricorde.

Dieu est si bon ! voilà pourquoi le démon prend les devants, et pourquoi il nous empêche de nous rencontrer avec Dieu, de l'entretenir; il ne veut pas que nous obtenions rien de ce que nous demandons.

C'est avec violence que les satellites- des magistrats écartent les personnes qui veulent s'approcher d'eux; le démon, au contraire, n'est pas violent, mais trompeur, et c'est à la négligence qu'il nous pousse.

Aussi, sommes-nous impardonnables de nous priver nous-mêmes de notre vrai bien. L'ardente prière, c'est la lumière de l'esprit, c'est la lumière de l'âme, lumière qui ne s'éteint pas, lumière éternelle.

Aussi le démon jette-t-il dans nos esprits d'innombrables pensées qui nous souillent, des pensées que nous n'avons jamais eues; il choisit le temps de la prière pour les rassembler, pour les verser dans notre âme.

Et de même que fréquemment des vents contraires éteignent la lumière d'une lanterne, ainsi, quand le démon voit la flamme de la prière allumée en nous, il ne prend pas de repos qu'il ne l'ait éteinte. Faisons comme ceux qui allument ces lanternes.

Que font-ils donc? quand ils voient le vent souffler avec violence, ils mettent le doigt sur le trou de la lanterne pour intercepter l'air.

En effet tant que le démon s'élancera sur nous du dehors, nous pourrons résister; mais, si nous lui ouvrons les portes de notre pensée, si nous introduisons l'ennemi dans la place, impossible alors d'opposer la moindre résistance.

Notre mémoire complètement éteinte par le démon est comme la lanterne qui n'éclaire plus, qui fume; notre bouche n'exhale plus que des paroles vaines ; mais de même qu'on met le doigt sur le trou de la lanterne, de même, protégeons notre pensée par la raison, interceptons le passage au malin esprit, pour qu'il n'éteigne pas là lumière de notre prière.

Vous êtes-vous bien mis dans la tête ce double exemple, d'une part, des soldats (lui escortent les magistrats; d'autre part, de la lanterne?

Si nous vous proposons ces exemples, ici, à là place où nous sommes, c'est afin que, quand vous serez partis d'ici, rentrés chez vous, les objets que vous aurez sous la main, vous rappellent nos paroles.

C'est une grande arme que la prière, c'est une grande sécurité.

6. Hier, vous avez entendu comment les trois jeunes hommes chargés de chaînes, ont réprimé la violence du feu, ont foulé aux pieds la flamme, ont vaincu la fournaise, ont triomphé des éléments.

Ecoutez maintenant comment ce généreux et grand Isaac a vaincu, par la prière, la nature même de notre corps. Ces trois jeunes hommes ont réduit à néant l'énergie du feu; Isaac aujourd'hui a rompu les lieus qui mutilaient la nature.

Apprenez comment il s'y est pris. Isaac, dit le texte, priait pour son épouse , parce qu'elle était stérile. Gen. XXV, 21.)

C'est la lecture d'aujourd'hui; l'entretien d'hier était sur la prière, et, aujourd'hui, voici que se rencontre la démonstration de la vertu de la prière. Voyez-vous, comme, par la grâce de l'Esprit qui dispose toutes choses, il arrive que la lecture d'aujourd'hui se rapporté à la lecture d'hier?

 Isaac priait, dit le texte, pour son épouse Rébecca, parce qu'elle était  stérile.

Avant tout, ce qu'il faut chercher, c'est pourquoi elle était stérile. Sa vie était admirable, sa chasteté exemplaire, et son mari lui ressemblait.

Nous ne pouvons pas censurer la' vie des personnes justes, nous ne pouvons pas dire que la stérilité soit un effet du péché.

Rébecca ne fut pas seule stérile, la mère d'Isaac aussi avait été stérile, Sarra, qui le mit au monde, et non-seulement sa mère, non-seulement son épouse, mais sa belle-fille aussi, Rachel, épouse de Jacob.

Que signifie cette foule de femmes stériles? Tous ces personnages étaient justes, tous étaient doués de vertus, tous approuvés par le témoignage de Dieu. C'est d'eux en effet qu'il dit : Je suis le Dieu d'Abraham et le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. (Exode, III, 6.) Paul; en parlant d'eux, s'exprime ainsi : Aussi Dieu ne rougit point d'élire appelé leur (271) Dieu. (Hébr. XI, 10.)

Leur éloge se trouve souvent dans le Nouveau Testament, souvent dans l'Ancien. Lis étaient à tous égards nobles, illustres, et tous avaient des femmes stériles, et ils ont vécu longtemps sans enfants.

Donc, quand vous voyez un mari et une femme passant leur vie dans les prescriptions de la vertu, dans la religion, dans la piété, et sans enfants, gardez-vous de croire que la stérilité soit une punition des péchés.

Il y a beaucoup de raisons de la Providence divine que nous ne connaissons pas; nous devons toujours rendre à Dieu des actions de grâces, et il ne faut regarder comme malheureux que ceux qui se souillent par leurs vices, et non ceux qui n'ont pas d'enfants.

Souvent Dieu se propose notre utilité même dans les choses qui nous paraissent désavantageuses, mais nous, nous ne voyons pas la cause des événements, c'est pourquoi il faut toujours célébrer sa sagesse. et glorifier son ineffable bonté.

7. Les réflexions présentes peuvent être utiles à nos mœurs, il nous faut toucher ici la cause de la stérilité de ces femmes.

Quelle en fut donc la cause?

Dieu a. voulu que, quand vous verriez une Vierge enfanter notre Dieu; notre commun Seigneur, vous ne refusiez pas votre foi.

Exercez donc votre pensée, réfléchissez sur cette stérilité quand vous voyez celles qui n'étaient pas fécondes, que la nature avait condamnées, démentir la nature et devenir mères, ne vous étonnez pas qu'une Vierge soit devenue mère aussi, disons mieux, soyez toujours pénétrés d'admiration, admirez avec stupeur, mais ne refusez pas votre foi aux miracles.

Quand un juif vous dira : comment une vierge est-elle devenue mère? répondez-lui, vous: comment est-elle devenue mère celle qui était stérile et accablée par la vieillesse?

Deux obstacles alors; l'âge avancé, l'incapacité de la nature.

Dans la Vierge, il n'y avait qu'un obstacle, c'est qu'elle ne connaissait pas le mariage. La femme stérile ouvre donc la voie à la Vierge.

Et ce qui vous prouve que c'est là le motif qui fait que l'Ecriture montre d'avance aux hommes, des femmes stériles, que l'Ecriture a voulu assurer votre foi à l'enfantement par une Vierge, écoutez les paroles que lui adresse Gabriel; il vient, et lui dit : Vous concevrez dans votre sein et vous enfanterez un fils à qui vous donnerez le nom de Jésus. (Luc, I, 31.)

La Vierge s'étonna , admira, et dit : Comment cela se fera-t-il, car je ne connais point d'homme? 

Que répond l'ange alors? 

Le Saint-Esprit surviendra en vous. (Ibid. XXXIV, 35.)

Ne vous inquiétez pas de la nature, lui dit-il; puisque ce qui se passe est supérieur à la nature; ne considérez pas le mariage ordinaire, les douleurs de l'enfantement; le mode de la génération présente est supérieur à tous les mariages.

Comment cela se fera-t-il, dit-elle, car je ne connais point d'homme? Eh bien ! cela se fera justement parce que vous ne connaissez point d'homme. En effet, si vous aviez connu un homme, vous n'auriez pas été jugée digne de servir à ce ministère.

Croyez donc précisément par la raison même qui vous porte à ne pas croire. Quant à ce que je dis, que vous n'auriez pas été digne de servir à ce ministère, ce n'est pas que le mariage soit un mal, mais c'est que la virginité vaut mieux.

Il convenait à Notre-Seigneur de prendre, pour son entrée dans le monde, la route la plus auguste; c'est un roi, le roi fait son entrée par la route la plus auguste.

Il fallait qu'il fût engendré, et engendré d'une manière différente. Cette double nécessité est satisfaite ici; il naît des entrailles d'une mère, voilà ce qu'il a de commun avec nous; il naît sans qu'il y ait eu mariage, voilà ce qui dépasse notre condition.

Etre porté; être conçu dans le sein d'une femme c'est ce qui appartient à la nature humaine, mais maintenant qu'aucun commerce charnel n'ait suscité la conception, c'est un privilège auguste, supérieur à la nature humaine.

Voilà donc pourquoi ces deux caractères se montrent dans cette naissance, c'est afin que vous appreniez combien l'enfant qui naît est supérieur à notre nature, et combien, entre notre nature et lui, se rencontrent de liens communs.

8. Et maintenant, considérez la parfaite sagesse qui se manifeste ici; ni cette supériorité si haute n'altère en rien la ressemblance, la parenté qui l'unit à. nous; ni cette parenté que nous avons avec lui, n'obscurcit en rien l'éclat de cette supériorité; ressemblance et supériorité ont parti en toutes choses; d'une part, ressemblance parfaite, d'autre part, complète différence.

Quant à ce que j'ai dit, que les femmes stériles ont précédé , afin que l'enfantement d'une Vierge fut accepté par la foi, afin que cette Vierge fût conduite comme par la main, à croire à la promesse qu'elle entendait de la bouche de l'ange : 

Le Saint-Esprit surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre; c'est ainsi, dit-il, que vous (272) enfanterez.

Ne regardez pas la terre, c'est du ciel que vient la vertu efficace, c'est la grâce de l'Esprit qui opère ; oubliez la nature et les lois du mariage.

Toutefois, comme ces paroles dépassaient son esprit, il ajoute une autre démonstration. Considérez comme la stérilité lui sert à produire la foi nécessaire ici.

Les paroles qu'il avait prononcées n'étant pas comprises de la Vierge, voyez comme il abaisse son discours pour la conduire à la foi qu'il réclame d'elle, comme il se sert de choses sensibles: 

Sachez, dit-il, qu'Élisabeth, votre cousine, a conçu aussi elle-même un fils dans sa vieillesse, et voici le sixième mois de la grossesse de celle qui est appelée stérile: (Luc, t, 36.)

Comprenez-vous bien que cette stérilité n'a eu lieu qu'en vue de la Vierge?

Car pourquoi lui parle-t-il de la grossesse de sa cousine? Pourquoi dit-il dans sa vieillesse? Pourquoi ajoute-t-il de celle qui est appelée stérile ?

Il employait tous ces moyens pour obtenir la foi due à l'Annonciation.

Voilà pourquoi il parle et de l'âge, et du défaut de la nature; voilà pourquoi il a attendu qu'un certain temps se fût écoulé depuis le jour de la conception.

En effet, il ne la lui a pas annoncée tout de suite, il a attendu six mois, de manière que la grossesse indiquât la conception , et que la démonstration de cette conception fût incontestable.

Et maintenant , considérez encore la sagesse de Gabriel ; il ne lui parle pas de Sarra, ni de Rébecca, ni de Rachel, quoique ces femmes eussent été stériles et fort avancées dans la vieillesse, et que leur fécondité ait été un miracle; mais c'étaient d'anciennes histoires.

Or, les faits nouveaux ci de date récente qui arrivent de nos jours, ont beaucoup plus de force que les anciens pour nous persuader à croire au miracle.

Voilà pourquoi, laissant de côté ces vieux exemples, Gabriel lui propose celui de sa cousine, pour l'amener à conclure de ce fait ce qui devait lui arriver à elle-même de l'enfantement de sa cousine, le mystère redoutable et vénérable de l'enfantement qui devait, elle aussi, la rendre mère.

Cet enfantement d'Élisabeth tient le milieu entre l'enfantement ordinaire et l'enfantement qui produisit le Seigneur; moins merveilleux que l'enfantement virginal, mais plus merveilleux que l'enfantement de nos mères.

De sorte qu'Élisabeth était comme un pont qui lui servait à faire passer l'esprit de la Vierge de l'enfantement naturel à l'enfantement qui surpasse la nature.

9. J'aurais bien voulu ajouter encore d'autres réflexions, et vous donner d'autres raisons de la stérilité de Rébecca et de Rachel; mais le temps me presse, et je me hâte de vous montrer la vertu de la prière; car toutes nos digressions ont eu pour but de vous faire comprendre l'efficacité des prières d'Isaac pour faire cesser la stérilité de son épouse, et la longueur du temps qu'ont duré ces prières. Isaac, dit le texte, priait pour Rébecca son épouse, et Dieu l'exauça. (Gen. XXV, 21.)

N'allez pas croire qu'il invoqua Dieu et qu'aussitôt il fut exaucé.

Il employa beaucoup de temps à prier Dieu.

Si vous voulez savoir combien de temps, je vous le dirai d'une manière précise : Vingt ans bien comptés, employés à prier Dieu.

Qui le prouve? La suite même des événements.

Car l'Écriture, voulant nous montrer la foi, la patience et la sagesse de l'homme .juste, a révélé jusqu'au temps, quoique un peu à mots couverts, pour réveiller nos esprits engourdis.

Toutefois, elle n'a pas voulu que l'on pût s'y tromper. Écoutez donc, voyez de quelle manière elle nous a révélé le temps, à mots couverts. Or, Isaac avait quarante ans lorsqu'il épousa Rébecca, fille de Bathuel, le Syrien. (Gen. XXV, 20.)

Avez-vous entendu l'âge qu'il avait, quand il se maria?

Quarante ans, dit le texte, quand il épousa Rébecca. Maintenant que nous savons son âge, quand il se maria, apprenons aussi à quel âge il eut des enfants, combien d'années il avait quand il engendra Jacob; ce qui nous montrera: combien de temps sa femme est demeurée stérile, et nous fera voir aussi, que; pendant tout ce temps-là, il priait Dieu.

Combien d'années donc avait-il quand il engendra Jacob? Jacob, dit le texte, sortit, tenant de sa main le pied de son frère.

C'est pourquoi il l'appela Jacob, et l'autre Ésaü. Isaac avait soixante ans lorsque ces deux enfants lui naquirent. (Gen. XXV, 25, 26.)

Donc, s'il avait quarante ans quand il épousa Rébecca, et soixante ans, quand ses fils lui naquirent, il est clair que son épouse est demeurée stérile pendant vingt ans, et que, pendant tout. ce temps-là, Isaac priait Dieu.

 

10. Eh bien! ne rougissons-nous pas, ne sommes-nous pas confondus, quand nous voyons ce juste, pendant vingt ans, attendre, sans perdre l'espoir, tandis que nous, trop souvent, après une ou deux demandes, nous nous décourageons, nous nous indignons; et cependant cet homme juste était en grande faveur auprès de (273) Dieu il se résignait à voir le don différé; il attendait avec patience; mais nous, souillés de péchés sans nombre, nous en qui habite une conscience tourmentée, nous qui n'avons aucune affection pour le Seigneur, si nous ne sommes pas exaucés avant d'avoir parlé, nous perdons courage, nous nous indignons, nous renonçons à la prière; ce qui fait que, nous nous en allons toujours les mains vides.

Quel homme a prié Dieu pendant vingt ans, faisant toujours . la même prière, comme a fait ce juste ? Disons  mieux, quel homme a prié Dieu vingt mois seulement?

Hier, je vous disais qu'il y a beaucoup de personnes qui prient négligemment, en s'étirant les bras, en se retournant sans cesse, montrant, tonte espèce d'inattention lorsqu'elles prient.

Mais aujourd'hui, je découvre un autre vice .dans les prières, et bien plus funeste que la négligence.

Beaucoup de personnes se prosternent, se jettent par, terre, frappant le sol de leur front, pleurant à chaudes larmes, poussant, du fond de leur poitrine, d'amères gémissements, étendant les mains, montrant un zèle ardent, et se servant de cette ferveur , de cette ardeur passionnée , d'une manière contraire à leur salut.

C'est que ce n'est pas parce qu'elles ont péché, que ces personnes prient Dieu ; ce n'est pas le pardon de leurs propres fautes qu'elles lui demandent; ce zèle, elles le déploient tout entier, uniquement contre leurs ennemis, comme ferait celui qui, après avoir aiguisé le glaive, au lieu de l'employer comme il convient, l'en, foncerait dans sa propre poitrine.

De même, ces gens-là ne demandent pas que leurs propres péchés leur soient remis; c'est à obtenir la punition de leurs ennemis qu'ils font servir leurs  prières, ce qui est tourner le glaive contre soi-même.

C'est une invention du démon, qui veut que nous nous perdions nous-mêmes par tous les moyens, et par notre négligence, et par notre zèle. Car, tandis que les. uns, négligeant la prière, irritent Dieu, parce que leur négligence montre leur mépris, les autres témoignent d'un grand zèle, mais ce zèle, ils l'emploient contre leur propre salut. Un tel, dit le démon, cède à l'indolence, cela me suffit; il n'obtiendra jamais aucun bien; cet autre est plein de zèle, toujours éveillé, que va-t-il arriver de lui ?

Je ne peux pas éteindre son zèle, ni le précipiter dans le mépris de la prière; j'emploierai un autre moyen pour le perdre.

Quel est donc enfin ce moyen? Je ferai eu sorte qu'il emploie son zèle à violer la loi; car, prier pour qu'il arrive du mal â ses ennemis, c'est violer la loi. Il s'en ira donc de l'église, non-seulement n'ayant tiré aucun profit de son zèle, mais encore ayant subi un plus grand dommage que celui qui résulte de la négligence; voilà les artifices du. démon.

Les uns, il les perd par leur négligence; les autres, parleur zèle même, lorsqu'ils n'emploient pas ce zèle conformément à la loi de Dieu.

11. Mais il convient de les entendre un peu, ces prières, ces prières puériles, vraies prières d'enfant; j'ai honte, je l'avoue, de les réciter, mais il est absolument nécessaire de les dire, d'imiter ce langage d'un ignorant mal élevé.

Quelles sont donc ces prières?

Vengez-moi de mes ennemis, montrez-leur que j'ai Dieu pour moi, moi aussi. Mauvaise manière de montrer, ô homme, que nous avons Dieu pour nous, que de céder ainsi, nous livrer à la fureur, à la colère, à la bile.

Si Dieu est avec nous, montrons-le, par notre modestie, par notre douceur, par la perfection de notre sagesse.

C'est ainsi que Dieu nous dit : Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père, qui est dans les cieux. (Matth. V, 16.)

Ne voyez-vous pas que vous faites injure à Dieu, quand, pour nuire à vos ennemis, vous osez prier Dieu? Et comment est-ce lui faire injure, me dit-on? C'est parce que Dieu lui-même a dit : 

Priez pour vos ennemis. (Ibid. 44.)

C'est lui qui nous a donné ce précepte divin. Donc, quand vous priez le Législateur de violer les lois qu'il a faites, quand "vous l'invoquez, afin qu'il- porte des lois contraires à ses propres lois; quand vous adressez à Celui qui vous a défendu de prier contre vos ennemis, votre prière contre vos ennemis, ce n'est pas une prière que vous faites alors, vous ne l'invoquez pas, vous outragez le Législateur, vous irritez Celui qui allait vous accorder les biens que l'on recueille de la prière.

Et comment; je vous en prie, peut-il se faire que votre prière soit écoutée, quand elle irrite celui qui l'écoute?

Car, en prononçant cette prière, c'est votre salut que vous jetez dans un gouffre ; vous tombez dans le précipice, vous qui frappez votre ennemi, sous les yeux mêmes de votre roi.

Si vos mains ne le frappent pas, vos paroles le frappent; ce que vous n'osez pas faire contre ceux qui sont des serviteurs comme vous.

Essayez, montrez (274) la même audace sous les yeux d'un prince de ce monde; quand vos bonnes œuvres ne se pourraient compter, il vous fera aussitôt conduire à la mort.

Comment ! vous n'osez pas, en présence d'un magistrat, outrager votre égal; et vous qui faites cela, en présence de Dieu, dites-moi, vous ne frissonnez pas, et c'est sans crainte que vous prenez précisément le temps de l'oraison et des prières, pour vous abandonner à cette fureur, à ce délire, pour-vous montrer plus pervers que celui qui réclamait les cent deniers?

Oui, plus pervers, plus violent; en voulez-vous la preuve, écoutez. Un serviteur devait dix mille talents à ion maître; il ne pouvait pas les lui rendre; il pria son maître de patienter, de ne pas vendre sa femme, sa maison, ses enfants, pour éteindre la dette. (Matth. XVIII, 24 et suiv.)

Le maître fut touché de ses gémissements, et lui remit les dix mille talents.

Ce serviteur sortit, et en rencontra un .autre, qui lui devait, à lui-même, cent deniers; il le prit à la gorgé, et tes, lui réclama avec une cruauté barbare.

Le maître, informé de cette conduite, le fit jeter en prison, et cette dette des dix mille talents qu'il lui avait remise, il l'exigea de nouveau,. et cet homme cruel fut ainsi puni de sa rigueur barbare envers son compagnon.

 

12. Mais vous, voyez donc. combien vous êtes plus insensés encore, et plus dépourvus de tout sentiment, quand vous priez contre vos ennemis.

Cet homme ne demandait pas à son maître de réclamer, il réclamait lui-même les cent deniers; vous, au contraire, vous invoquez le Seigneur,: pour cette réclamation impudente, impie.

Cet autre, ce n'était pas sous les yeux de son maître, mais, hors de ses regards, qu'il étouffait son compagnon; vous, an contraire, c'est au moment même de la prière, c'est en la présence de votre roi; que vous commettez une pareille action.

Et maintenant, si cet homme qui n'avait pas prié son maître de soutenir sa réclamation, qui l'avait faite, hors de sa présence, n'a obtenu aucun pardon; vous, qui excitez le Seigneur à servir lui-même, votre rigueur sacrilège; vous, qui faites, sous ses yeux, une telle action, quel châtiment n'encourrez-vous pas, répondez-moi?

Mais, à la pensée de votre ennemi, votre âme s'embrase, votre poitrine se gonfle, votre cœur se soulève, et il vous est impossible, quand vous vous rappelez le tort qu'on vous a fait, de réprimer votre colère?

A ce feu qui vous brûle, opposez le souvenir de vos fautes, et la crainte du jugement à venir.

Rappelez-vous tous les comptes que vous devez au Seigneur; les châtiments auxquels ces comptes vous exposent, et la crainte triomphera pleinement de cette colère, car c'est là une affection bien autrement puissante.

Rappelez-vous la, géhenne, les peines, les supplices; évoquez ces pensées, dans vos prières, et la pensée de votre ennemi ne vous viendra même pas. Faites-vous un cœur contrit ; humiliez votre esprit, par la conscience de vos fautes, et la colère ne pourra pas vous troubler.

Mais voici la cause de tous les vices : nous relevons, avec le soin le plus rigoureux, les péchés des autres, nous ne jetons, sur les nôtres, que des regards nonchalants.

C'est tout le contraire qui convient : ne jamais oublier ses fautes, ne jamais penser à celles du prochain.

Si nous tenons cette conduite, nous nous rendrons Dieu favorable, nous abjurerons l'immortelle haine contre le prochain; c'en est fait, nous n'avons plus un ennemi; que si, parfois, peut-être, nous en, rencontrons un, vite, nous éteindrons cette haine, et nous obtiendrons, également vite, le pardon de nos propres fautes. car, de même que celui qui garde le souvenir des injures qu’il a reçues d’autrui, s'oppose, par là, à ce qu'on lui remette les châtiments de ses fautes; de même, qui s'affranchit de sa colère, s'affranchit également, et vite, de ses péchés.

Car si nous, méchants, esclaves .de la colère, nous oublions, pour obéir au  commandement de Dieu, tous les péchés commis envers nous, à plus forte raison, le Dieu qui nous aime, le Dieu de bonté, le Dieu de pureté, le Dieu qu'aucune passion ne trouble, fermera les yeux sur nos fautes, et nous récompense de notre charité envers le prochain, en nous accordant notre pardon.

Puissions-nous tous l'obtenir, par la grâce, et par la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartient la gloire et la puissance, dans les siècles des siècles ! Amîn.  (Traduction de M. C. PORTELETTE)

 

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19 août 2023 6 19 /08 /août /2023 10:50

Chers amis. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse).

La célébration de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie a marqué l’apothéose des mois d’été aux activités extrêmement denses, intenses, avec, en particulier, en plus des activités ordinaires, celle du camp d’Août des « vacances familiales » (Parents-enfants) organisées par notre Eglise Métropolitaine Syro-Orthodoxe et financé par votre serviteur.

Je remercie tous ceux et celles qui participèrent à cette belle solennité de la Dormition-Assomption de la Très Ste Vierge Marie et, comme d’ordinaire, vous étiez tous, présents et absents présentés à la Mère de Miséricorde pour qu’elle-même présente vos intentions de prières au Christ, L’éternel Prêtre notre Bon Pasteur, divin médecin de nos esprits de nos âmes, de nos corps.

Une répétition de chant précéda la Quadisha Qurbana, la Sainte Messe.

La Messe, elle se déroula selon les rites habituels avec, toutefois, les textes propres au jour et des cantiques mariaux (En Français et en Syriaque).

Après la bénédiction finale que je donnais , commençait une Procession Mariale émaillée, malheureusement cette année ne furent pas dites, à chaque station, comme nous le faisons habituellement, ces belles prières à Marie dues au génie de notre grand Saint Ephrem le Syrien.

L’Icône que m'offrirent les fidèles, il y a de cela déjà bien longtemps pour mes 50 ans, fut choisie pour accompagner cette Procession…Ainsi, ceux qui parmi eux ont déjà rejoint la "Maison du Père" étaient parmi nous aussi bien que ceux qui, leur survivant, sont restés fidèles et nous honoraient de leur réconfortante présence. Cette Icône fut écrite par le Père Dominique de la Congrégation Bénédictine Notre-Dame de l'Espérance.  

Les moins valides restèrent à l’Eglise pour demeurer présents, dans le recueillement et l’action de grâce puisqu'en raison de la Procession, les Espèces Consacrées restaient sur l'Autel.

Après la dernière station de la Procession, nous entrâmes à l’Eglise pour renouveler la consécration de la France à son Roi : Le Christ, par Marie, sa Reine et, enfin recevoir la dernière bénédiction conformément à notre rite Syriaque en vénérant l’Evangile et la Croix manuelle de l’Evêque. 

 

Le 21, je ferai les visites pastorales aux familles et malades en Normandie-Maine (Alençon, Montsûrs, Laval et environs.

Les 23 et 24, je ferai les visites pastorales aux familles de Paris et région

Le 25 je conduirai le Frère Ruben-Marie à Poitiers pour d'importantes démarches administratives.

Les 26, 27, le Frère et moi remettrons en ordre le réfectoire de l'Ermitage Saint Colomban, contigu de notre petit Sanctuaire Marial de Notre-Dame de la Très Sainte Trinité, très belle chapelle en bois au milieu de la forêt, à La-Chapelle-Faucher (Sur le "Grand Périgueux) et le 28 Août nous célébrerons à JAULDES la St Augustin et bénirons les jeunes et étudiants avant la rentrée scolaire et universitaire.

Nous resterons à Jauldes jusqu'au 30 pour de nouveau conduire le Frère Ruben-Marie à Poitiers pour ses démarches administratives.

De là, nous rejoindrons le Monastère en Normandie pour préparer la « Messe de  Rentrée des Classes » pour les écoliers, collégiens, lycéens, étudiants et leurs professeurs.

Vous serez donc tous présents, au Monastère, le Dimanche trois Septembre pour  la « Messe de  Rentrée des Classes » lors du Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints fondateurs de l'Eglise en Europe ainsi que du Kerala d'où l'Eglise Malankare Orthodoxe vint au secours de la Vieille Europe en la reconnectant à la plus pure Tradition Apostolique telle que véhiculée par nos Eglises Orthodoxes Orientales.

 

A bientôt donc, cher amis. Et, de toute façon, toujours unis dans l’amour de Dieu et du prochain.

Votre fidèlement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

+Mor Philipose, Métropolite, Brévilly ce 19.VIII.é".

 

*Il serait nécessaire que  je visite de nouveau notre Monastère et nos Paroisses du Cameroun en Septembre, maisc'est peu probable en raison de ma situation financière catastrophique et de celle, très précaire de l'Association cultuelle de la Métropolie...Il y aurait aussi les visites aux Missions du Brésil et d'Amérique Latine qui ont été empêchées l'Automne dernier suite au fait d'avoir manqué mon vol et ensuite m'être fait voler les 3000 euros qui devaient m'aider à financer mon logement et mes frais auprès de nos prêtres qui, dans ces Pays, sont fort pauvres...Rien n'est simple, et plus ça va, plus tout se complique...

ATTENTION:

Prochaine Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association Cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma le Dimanche 1er Octobre

 

 

PROGRAMME REMIS A JOUR

 

DE NOS

 

PROCHAINS

 

RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

(France)




NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:

 

 

 ¤ Mardi 22 Août, Pèlerinage mensuel autour des reliques de Ste Rita et St Charbel. 10h30, Ste Messe d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 ¤ Mardi 29 Août, Pèlerinage mensuel a St Michel Archange et Saint Ubald. 10h30, Ste Messe d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

 

 ¤ Dimanche 3 SEPTEMBRE, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

PÈLERINAGE PRÉPARATOIRE À LA RENTRÉE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE sous l'égide de Notre-Dame de Miséricorde et de Saint Augustin.

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

10h30 Messe solennelle suivie de la bénédiction des enfants et enseignants suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:


ANGOULÊME (Jauldes):


◇Lundi 28 Août, Saint Augustin à 10h30, Messe et bénédiction des enfants et jeunes-gens en âge scolaire ou universitaire.

◇Dimanche 10 SEPTEMBRE  (Desservant Mor Philipose)

 

◇Dimanche 27 Août (Desservant Abouna Simon)

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ Messe le Samedi 12 Août

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes Samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT en Alsace les 28, 29, 30 et 31 Août , en Loraine et 1er et 2 Septembre pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)





ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net



"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix" (SS Ignatius Aprem II)

*Note: Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

 

EN SEPTEMBRE, du 17 au 22,

PELERINAGE A...

NEVERS,

PARAY LE MONIAL,

ARS,

NOTRE-DAME DE LA SALETTE,

N-D DU LAUS,

CHATEAUNEUF-DE-GALAURE,

St Charbel et Ste Rita.



 

◇ Samedi 16 Septembre 9h Messe du départ du PÈLERINAGE À NOTRE-DAME DE LA SALETTE


NEVERS: Étape déjeuner a Nevers ( Veneration et prières Sainte Bernadette sur son corps incorrompu )

, nuit à Paray Le Monial.


◇Dimanche 17 Septembre matinée à PARAY LE MONIAL.

Après le déjeuner
départ pour ARS ( Le Saint Curé ) ,

diner et logement.
◇ 18 Septembre départ pour NÔTRE-DAME De LA SALETTE , dîner et logement sur place


◇ 19 Septembre Fête de L'APPARITION DE LA MÈRE DE DIEU sur la montagne de La SALETTE, coucher sur place. PRIÈRES POUR L'EGLISE ET LA FRANCE


◇ 20 Septembre, départ pour NOTRE-DAME DU LAUS ( Apparition Mariale reconnue )

déjeuner, diner et logement sur place


◇ 21 Septembre visite à Marthe Robin à CHATEUNEUF DE GALAURE

et retour au Monastère.


◇ Pèlerinage à Ste Rita

et St Charbel

autour de leurs reliques au Monastère, dispersion après le déjeuner.

Offrande souhaitée 350 € dont 25 € d'arrhes à l'inscription (Libellez vos chèques à Métropolie E S O F) .

INSCRIVEZ-VOUS VITE.!

Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net
( Libeller votre CB à "Métropolie Syro-Orthodoxe ESOF / Pèlerinage de Septembre ")



Une aide solidaire peut être apportée aux personnes necessiteuses qui ne pourraient s'offrir cette belle démarche spirituelle en envoyant une offrande ( déductible de votre impôt sur le revenu à raison de 66°\° de son montant ) en libellant ainsi votre CB :
" Solidarité pèlerinage . CARITAS ESOF"

Association Caritative CARITAS ESOF
15 Rue des trois Communes
27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL

Présidente : Mme Daynac Francette
Trésorière : Soeur Marie-André

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EM SETEMBRO, de 17 a 22, PEREGRINAÇÃO A NEVERS, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel e Ste Rita.

◇ Sábado, 16 de setembro, às 9h, Missa de partida da PEREGRINAÇÃO A NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Parada para almoço em Nevers (veneração e orações a Santa Bernadete pelo seu corpo incorrupto), noite em Paray Le Monial.
◇Domingo, 17 de setembro, pela manhã, no PARAY LE MONIAL. Depois do almoço
saída para ARS (Le Saint Curé), jantar e alojamento.
◇ 18 de setembro saída para NÔTRE-DAME De LA SALETTE, jantar e hospedagem no local
◇ 19 de setembro Festa da APARIÇÃO DA MÃE DE DEUS na montanha de La SALETTE, durma aí. ORAÇÕES PELA IGREJA E FRANÇA
◇ 20 de setembro, saída para NOTRE-DAME DU LAUS (reconhecida Aparição Mariana) almoço, jantar e hospedagem no local
◇ 21 de setembro visita a Marthe Robin em CHATEUNEUF DE GALAURE e retorno ao Mosteiro.
◇ Peregrinação a Santa Rita e Santa Charbel em torno das suas relíquias no Mosteiro, dispersão após o almoço.

Oferta desejada de 350 € incluindo 25 € de depósito na inscrição (Pague seus cheques ao Métropolie E S O F).

INSCREVA-SE RAPIDAMENTE!

Mosteiro Syo-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Telefone: 02.33.24.79.58
E-mail:
asstradsyrfr@laposte.net
(Etiquete seu cartão de crédito como "Metrópole Siro-Ortodoxa ESOF / Peregrinação de Setembro")

Uma ajuda solidária pode ser levada às pessoas carentes que não tinham condições de pagar esse lindo passo espiritual enviando uma oferta (dedutível do seu imposto de renda à alíquota de 66°\° do seu valor) denominando seu cartão de crédito da seguinte forma:
“Peregrinação solidária. CARITAS ESOF”

Associação Beneficente CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 CADEIRA-DEUS-DO-TEIL

Presidente: Sra. Daynac Francette
Tesoureira: Irmã Marie-André

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IN SEPTEMBER, from 17 to 22, PILGRIMAGE TO NEVERS, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel and Ste Rita.

◇ Saturday, September 16 9 a.m. Mass for the departure of the PILGRIMAGE TO NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Stopover for lunch in Nevers (veneration and prayers to Saint Bernadette over her incorrupt body), night in Paray Le Monial.
◇Sunday 17 September morning at PARAY LE MONIAL. After lunch
departure for ARS (Le Saint Curé), dinner and accommodation.
◇ September 18 departure for NÔTRE-DAME De LA SALETTE, dinner and accommodation on site
◇ September 19 Feast of THE APPEARANCE OF THE MOTHER OF GOD on the mountain of La SALETTE, sleep there. PRAYERS FOR THE CHURCH AND FRANCE
◇ September 20, departure for NOTRE-DAME DU LAUS (recognized Marian Apparition) lunch, dinner and accommodation on site
◇ September 21 visit to Marthe Robin at CHATEUNEUF DE GALAURE and return to the Monastery.
◇ Pilgrimage to Ste Rita and St Charbel around their relics at the Monastery, dispersal after lunch.

Desired offering 350 € including 25 € deposit on registration (Pay your checks to Métropolie E S O F).

SIGN UP QUICKLY!

Syo-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Phone: 02.33.24.79.58
Email:
asstradsyrfr@laposte.net
(Label your credit card to "Syro-Orthodox ESOF Metropolis / September Pilgrimage")

A solidarity help can be brought to the needy people who could not afford this beautiful spiritual step by sending an offering (deductible from your income tax at the rate of 66°\° of its amount) by denominating your credit card as follows:
"Pilgrimage solidarity. CARITAS ESOF"

Charitable Association CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 CHAIR-GOD-OF-THEIL

President: Mrs. Daynac Francette
Treasurer: Sister Marie-André

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EN SEPTIEMBRE, DEL 17 AL 22, PEREGRINACIÓN A NEVER, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel y Ste Rita.

◇ Sábado 16 de septiembre 9 h Misa de salida de la PEREGRINACIÓN A NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Parada para almorzar en Nevers (veneración y oración a Santa Bernadette sobre su cuerpo incorrupto), noche en Paray Le Monial.
◇Domingo 17 de septiembre por la mañana en PARAY LE MONIAL. Después de comer
Salida hacia ARS (Le Saint Curé), cena y alojamiento.
◇ 18 de septiembre salida hacia NÔTRE-DAME De LA SALETTE, cena y alojamiento en el lugar
◇ 19 de septiembre Fiesta de LA APARICIÓN DE LA MADRE DE DIOS en la montaña de La SALETTE, duerme allí. ORACIONES POR LA IGLESIA Y FRANCIA
◇ 20 de septiembre, salida hacia NOTRE-DAME DU LAUS (reconocida Aparición Mariana) almuerzo, cena y alojamiento en el lugar
◇ 21 de septiembre visita a Marthe Robin en CHATEUNEUF DE GALAURE y regreso al Monasterio.
◇ Peregrinación a Santa Rita y San Charbel alrededor de sus reliquias en el Monasterio, dispersión después del almuerzo.

Oferta deseada 350 € incluyendo 25 € de depósito al registrarse (Pague sus cheques a Métropolie E S O F).

¡REGÍSTRESE RÁPIDAMENTE!

Monasterio Syo-Ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Teléfono: 02.33.24.79.58
Correo electrónico:
asstradsyrfr@laposte.net
(Etiquete su tarjeta de crédito como "Syro-Orthodox ESOF Metrópolis / Peregrinación de septiembre")

Se puede llevar una ayuda solidaria a las personas necesitadas que no pueden permitirse este hermoso paso espiritual enviando una ofrenda (deducible de su impuesto sobre la renta a razón del 66°\° de su monto) denominando su tarjeta de crédito de la siguiente manera:
"Peregrinación solidaria. CARITAS ESOF"

Asociación Caritativa CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 SILLA-DIOS-DE-THEIL

Presidenta: Sra. Daynac Francette
Tesorera: Sor Marie-André

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Nous sommes ses frères

parce que sa mère

a entendu la parole

et l'a mise en pratique

 

Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
Contre les hérésies, III, 22 (trad. SC 211, p. 439 rev.) 

 

La Vierge Marie a été obéissante quand elle a dit : « Voici ta servante, Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38).

Ève, au contraire, avait été désobéissante ; elle avait désobéi lorsqu'elle était encore vierge...

De même donc qu’Ève, en désobéissant, est devenue cause de mort pour elle-même et pour tout le genre humain, de même Marie, ayant pour époux celui qui lui avait été destiné par avance et cependant vierge, est devenue, en obéissant, cause de salut pour elle-même et pour tout le genre humain...

Car ce qui a été lié ne peut être délié que si l'on refait en sens inverse les boucles du nœud ; c'est de la sorte qu'un premier lien est dénoué par un second et que le second tient lieu de dénouement à l'égard du premier. 

C'est pourquoi le Seigneur disait que les premiers seraient les derniers, et les derniers les premiers (Mt 19,30).

Le prophète aussi affirme la même chose en disant : « Au lieu de pères qu'ils étaient, ils sont devenus tes fils » (Ps 44,17).

Car le Seigneur, en devenant « le Premier-né des morts » et en recevant dans son sein les anciens pères, les a fait renaître à la vie de Dieu, devenant lui-même « le principe des vivants » (Col 1,18) parce qu'Adam était devenu le principe des morts.

C'est aussi pourquoi Luc a commencé sa généalogie par le Seigneur, pour la faire remonter de celui-ci jusqu'à Adam (Lc 3,23s), indiquant par là que ce ne sont pas les pères qui ont donné la vie au Seigneur, mais lui au contraire qui les a fait renaître dans l’Évangile de vie.

Ainsi également le nœud de la désobéissance d'Ève a été dénoué par l'obéissance de Marie, car ce que la vierge Ève avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l'a délié par sa foi.

 

Resultado de imaxes para Theotokos

Por Santo Irineu

(V. 130-c. 208), Bishop, teólogo e mártir
Contra heresias, III, 22, (Proc. SC 211, p. 439 rev.)


Somos irmãos porque sua mãe ouviu a palavra e colocá-lo em prática


A Virgem Maria foi obediente quando ela disse: "Aqui está o teu servo, Senhor; -se em mim segundo a tua palavra "(Lc 1,38).

Eva, no entanto, foi desobediência; ela tinha desobedecido quando ela ainda era virgem ...

Como depois Eva, desobedecendo tornou-se causa de morte para si e para toda a humanidade, para que Maria, cujo marido era aquele que tinha concebido com antecedência e ainda é virgem, tornou-se, obedecendo causa de salvação para si mesma e para toda a humanidade ...

Para o que foi amarrado não pode ser solto se novamente reverter laços do nó; Esta é a maneira que a primeira ligação seja resolvido por um segundo, eo segundo toma o lugar de liquidação em relação à primeira.

É por isso que o Senhor disse que o primeiro seria o último, eo último primeiro (Mt 19,30).

O profeta também diz a mesma coisa, dizendo: "Em vez de pais que eram, eles se tornaram o teu filho" (Sl 44,17).

Porque o Senhor, tornando-se "o primogênito dentre os mortos" e receber no seu seio os pais antigos, trouxe de volta à vida a Deus, tornando-se a si mesmo "o princípio da vida" (Col 1,18) porque Adão tinha se tornado o princípio dos mortos.

É também por isso Lucas começou sua genealogia com o Senhor, para compensar a Adão (Lc 3,23s), indicando que estes não são os pais que deram vida ao Senhor mas em vez disso, torna renascido no Evangelho vivo.

Assim também desobediência a de Eva foi desatado pela obediência nó de Maria, porque o que a virgem Eva tinha ligado pela incredulidade, a Virgem Maria afrouxou por sua fé.

 

Икона Божией Матери «Аз есмь с вами, и никтоже на вы» (Леушинская)

By Saint Irénée from Lyon

(V. 130-v. 208), bishop, theologian and martyr
Against the heresies, III, 22 (SC 211, p.


We are his brothers because his mother heard the word and put it into practice


The Virgin Mary was obedient when she said, "Behold, thy handmaid, O Lord; Let it be done to me according to your word "(Lk 1:38).

Eve, on the contrary, had been disobedient; She had disobeyed when she was still a virgin.

Just as Eve, in disobedience, became the cause of death for herself and for the whole human race, so Mary, having as her spouse the one who had been destined for her in advance and yet virgin, became obedient , Cause of salvation for herself and for all the human race ...

For what has been bound can be loosened only if the loops of the knot are reversed in the opposite direction; It is in this way that a first link is untied by a second and that the second is the place of denouement with respect to the first.

Therefore the Lord said that the former would be the last, and the last the first (Mt 19,30).

The prophet also affirms the same thing, saying, "Instead of fathers they were, they became your sons" (Ps 44,17).

The Lord, by becoming "the firstborn of the dead" and by receiving in his bosom the ancient fathers, made them reborn in the life of God, becoming "the principle of the living" (Col 1,18) Because Adam had become the principle of the dead.

This is also why Luke began his genealogy by the Lord, to bring it up to Adam (Lk 3: 23), indicating that it was not the fathers who gave life to the Lord , But on the contrary, which made them reborn in the Gospel of life.

Thus also the knot of Eve's disobedience was untied by Mary's obedience, for what the virgin Eve had bound by her unbelief, the Virgin Mary loosened by her faith.

 

 

somos sus hermanos

porque su madre

escuché la palabra

y ponlo en practica

Por San Ireneo de Lyon

(v. 130-v. 208), obispo, teólogo y mártir
Against Heresies, III, 22 (trans. SC 211, p. 439 rev.)


La Virgen María fue obediente cuando dijo: “He ahí a tu siervo, Señor; hágase en mí según tu palabra» (Lc 1, 38).
Eva, por el contrario, había sido desobediente; ella había desobedecido cuando aún era virgen...

Por tanto, así como Eva, al desobedecer, se convirtió en causa de muerte para sí misma y para todos los hombres, así María, teniendo por esposo a quien le había sido destinado de antemano y aún virgen, se convirtió, por obediencia, en causa de muerte. salvación para sí y para toda la humanidad...

Pues lo que se ha atado sólo se puede desatar si las vueltas del nudo se vuelven a hacer en la dirección opuesta; es así como un primer vínculo es deshecho por un segundo y que el segundo toma el lugar del desenrollamiento con respecto al primero.

Por eso el Señor dijo que los primeros serían los últimos, y los últimos, los primeros (Mt 19,30).

El profeta también afirma lo mismo al decir: "En lugar de ser padres, se han convertido en hijos tuyos" (Sal 44,17).

Porque el Señor, haciéndose "Primogénito de los muertos" y recibiendo en su seno a los antiguos padres, los hizo renacer a la vida de Dios, haciéndose él mismo "principio de los vivos" (Col 1,18) porque Adán había convertirse en el principio de los muertos.

Por eso también Lucas inicia su genealogía con el Señor, para rastrearla desde él hasta Adán (Lc 3,23s), indicando que no fueron los padres los que dieron vida al Señor, sino él, por el contrario, quien hizo ellos renacen en el Evangelio de la vida.

Así también el nudo de la desobediencia de Eva fue desatado por la obediencia de María, pues lo que la virgen Eva había atado con su incredulidad, la Virgen María lo desató con su fe.



Il peut advenir qu'un homme semble garder le silence, mais si son coeur juge les autres, alors en réalité il ne cesse de parler.
saint Pimen le Grand

Pode acontecer que um homem parece permanecer em silêncio, mas se seu coração julgar os outros, por isso, na realidade, nunca pára de falar.
St. Pimen, o Grande

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LA DORMITION DE LA MÈRE DE DIEU


par Vladimir Lossky

 

« La fête de la Dormition de la Mère de Dieu, connue en Occident sous le nom de l’Assomption, comprend deux moments distincts mais inséparables pour la foi de l’Église :

la mort et l’ensevelissement de la Mère de Dieu ; et sa résurrection et son ascension .

L’Orient orthodoxe a su respecter le caractère mystérieux de cet événement qui, contrairement à la résurrection du Christ, n’a pas fait l’objet de la prédication apostolique.

 

En effet, il s’agit d’un mystère qui n’est pas destiné aux oreilles de " ceux de l’extérieur ", mais se révèle à la conscience intérieure de l’Église. Pour ceux qui sont affermis dans la foi en la résurrection et l’ascension du Seigneur, il est évident que, si le Fils de Dieu avait assumé sa nature humaine dans le sein de la Vierge, celle qui a servi à l’Incarnation devait à son tour être assumée dans la gloire de son Fils ressuscité et monté au ciel.

 

Ressuscite, Seigneur, en ton repos, toi et l’Arche de ta sainteté (Ps 131, 8, qui revient à maintes reprises dans l’office de la Dormition). " Le cercueil et la mort " n’ont pas pu retenir " la Mère de la vie " car son Fils l’a transférée dans la vie du siècle futur (kondakion).

 

La glorification de la Mère est une conséquence directe de l’humiliation volontaire du Fils : le Fils de Dieu s’incarne de la Vierge Marie et se fait " Fils de l’homme ", capable de mourir, tandis que Marie, en devenant Mère de Dieu, reçoit la " gloire qui convient à Dieu " (vêpres, ton 1) et participe, la première parmi les êtres humains, à la déification finale de la créature.

" Dieu se fit homme, pour que l’homme soit déifié " (S. Irénée, S. Athanase, S. Grégoire de Nazianze, S. Grégoire de Nysse [PG 7, 1120 ; 25, 192 ; 37, 465 ; 45, 65] et d’autres Pères de l’Église).

 

La portée de l’incarnation du Verbe apparaît ainsi dans la fin de la vie terrestre de Marie.

" La Sagesse est justifiée par ses enfants " :

la gloire du siècle à venir, la fin dernière de l’homme est déjà réalisée, non seulement dans une hypostase divine incarnée, mais aussi dans une personne humaine déifiée.

Ce passage de la mort à la vie, du temps à l’éternité, de la condition terrestre à la béatitude céleste, établit la Mère de Dieu au-delà de la résurrection générale et du jugement dernier, au-delà de la parousie qui mettra fin à l’histoire du monde.

La fête du 15 août est une seconde Pâque mystérieuse, puisque l’Église y célèbre, avant la fin des temps, les prémices secrètes de sa consommation eschatologique.

Ceci explique la sobriété des textes liturgiques qui laissent entrevoir, dans l’office de la Dormition, la gloire ineffable de l’Assomption de la Mère de Dieu (l’office de " l’Ensevelissement de la Mère de Dieu ", 17 août, d’origine très tardive, est au contraire trop explicite : il est calqué sur les matines du Samedi saint (" Ensevelissement du Christ ").

 

La fête de la Dormition est probablement d’origine hiérosolymitaine.

Cependant, à la fin du IVe siècle, Éthérie ne la connaît pas encore.

On peut supposer néanmoins que cette solennité n’a pas tardé à apparaître, puisque au VIe siècle, elle est déjà répandue partout :

S. Grégoire de Tours est le premier témoin de la fête de l’Assomption en Occident (De gloria martyrum, Miracula I, 4 et 9 - PL 71, 708 et 713), où elle était célébrée primitivement en janvier. de missel de Bobbio et le sacramentaire gallican indiquent la date du 18 janvier.) Sous l’empereur Maurice (582-602) la date de la fête est définitivement fixée au 15 août (Nicéphore Calliste, Hist. Eccles., 1.XVII, c. 28 - PG, 147, 292).

 

Parmi les premiers monuments iconographiques de l’Assomption, il faut signaler le sarcophage de Santa Engracia à Saragosse (début du IVe siècle) avec une scène qui est très probablement celle de l’Assomption (Dom Cabrol, Dict. d’archéol. chrét., I, 2990-94) et un relief du VIe siècle, dans la basilique de Bolnis-Kapanakéi, en Georgie, qui représente l’Ascension de la Mère de Dieu et fait pendant au relief avec l’Ascension du Christ (S. Amiranaschwili, Histoire de l’art géorgien (en russe, Moscou, 1950), p. 128 ).

 

Le récit apocryphe qui circulait sous le nom de S. Méliton (IIe siècle), n’est pas antérieur au commencement du V siècle (PG, 5, 1231-1240). Il abonde en détails légendaires sur la mort, la résurrection et l’ascension de la Mère de Dieu, informations douteuses que l’Église prendra soin d’écarter. Ainsi, S. Modeste de Jérusalem (+634), dans son " Éloge à la Dormition " - (Encomium, PG 86, 3277-3312), est très sobre dans les détails qu’il donne : il signale la présence des Apôtres " amenés de loin, par une inspiration d’en haut ", l’apparition du Christ, venu pour recevoir l’âme de sa Mère, enfin, le retour à la vie de la Mère de Dieu, " afin de participer corporellement à l’incorruption éternelle de celui qui l’a fait sortir du tombeau et qui l’a attirée à lui, de la manière que lui seul connaît ". (Patrologia Orientalis, XIX, 375-438.)

 

L’homélie de S. Jean de Thessalonique (+vers 630) ainsi que d’autres homélies plus récentes – de S. André de Crète, de S. Germain de Constantinople, de S. Jean Damascène (PG 97, 1045-1109 ; 98, 340-372 ; 96, 700-761) – sont plus riches en détails qui entreront aussi bien dans la liturgie que dans l’iconographie de la Dormition de la Mère de Dieu.

 

Le type classique de la Dormition dans l’iconographie orthodoxe se borne, habituellement, à représenter la Mère de Dieu couchée sur son lit de mort, au milieu des Apôtres, et le Christ en gloire recevant dans ses bras l’âme de sa Mère.

Cependant, quelquefois, on a voulu signaler également le moment de l’assomption corporelle : on y voit alors, en haut de l’icône, au-dessus de la scène de Dormition, la Mère de Dieu assise sur un trône dans la mandorle, que les anges portent vers les cieux.

 

Sur notre icône (Paris, XXe siècle), le Christ glorieux entouré de mandorle regarde le corps de sa Mère étendu sur un lit de parade.

 

Il tient sur son bras gauche une figurine enfantine revêtue de blanc et couronnée de nimbe : c’est " l’âme toute lumineuse " (vêpres, stichère du ton 5) qu’il vient de recueillir.

Les douze Apôtres " se tenant autour du lit, assistent avec effroi " (vêpres, stichère du ton 6) au trépas de la Mère de Dieu.

 

On reconnaît facilement, au premier plan, S. Pierre et S. Paul, des deux côtés du lit. Sur quelques icônes, on représente en haut, dans le ciel, le moment de l’arrivée miraculeuse des Apôtres, rassemblés " des confins de la terre sur les nues " (kondakion, ton 2).

 

La multitude d’anges présents à la Dormition forme parfois une bordure extérieure autour de la mandorle du Christ. Sur notre icône, les vertus célestes qui accompagnent le Christ sont signalées par un séraphin à six ailes.

Trois évêques nimbés se tiennent derrière les Apôtres.

 

Ce sont S. Jacques, " le frère du Seigneur ", premier évêque de Jérusalem, et deux disciples des Apôtres : Hiérothée et Denys l’Aréopagite, venus avec S. Paul (kondakion, ton 2 ; voir le passage des Noms divins du Pseudo-Denys sur la Dormition : III, 2 PG, 3, 681).

 

Au dernier plan, deux groupes de femmes représentent les fidèles de Jérusalem qui, avec les 633 évêques et les Apôtres, forment le cercle intérieur de l’Église où s’accomplit le mystère de la Dormition de la Mère de Dieu.

 

L’épisode d’Athonius, un Juif fanatique qui eut les deux mains coupées par le glaive angélique, pour avoir osé toucher à la couche funèbre de la Mère de Dieu, figure sur la plupart des icônes de la Dormition.

La présence de ce détail apocryphe dans la liturgie (tropaire de l’ode 3) et l’iconographie de la fête doit rappeler que la fin de la vie terrestre de la Mère de Dieu est un mystère intime de l’Église qui ne doit pas être exposé à la profanation : i

Inaccessible aux regards de ceux de l’extérieur, la gloire de la Dormition de Marie ne peut être contemplée que dans la lumière intérieure de la Tradition. »

 

(Article paru dans Le Messager de l’Exarcat du Patriarcat russe en Europe occidentale, n° 27, juillet-septembre 1957

« Vous qui avez porté la Vie,

vous êtes entrée dans la vie

par votre sainte Dormition ! »

 

De Jacobo Torriti, en la Basilique Ste Marie Majeure de Rome
la Dormition de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)

 

Strophes empruntées à la liturgie grecque :

 

Venez ! Depuis toutes les extrémités de la terre, glorifions la vénérable Assomption de la Mère de Dieu !
Car elle a remis dans les mains de son Fils son âme immaculée.
C’est pourquoi, par sa sainte Dormition le monde est éveillé à la vie et, dans des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, il célèbre, en union avec les anges et les Apôtres, une fête joyeuse.

Pour glorifier votre vénérable Dormition, ô Sainte et Pure Vierge, les troupes angéliques dans le Ciel, et le genre humain sur la terre, chantent de concert.
Car vous avez été la Mère du Créateur de toutes choses, le Christ notre Dieu !
Ne cessez point d’intercéder pour nous auprès de Lui, nous qui avons, après Dieu, notre espoir fixé sur vous, ô Pure Mère de Dieu qu’on ne saura jamais assez glorifier !

Dieu le Créateur de toutes choses vous a donné ce qui surpasse la nature.
Car de même qu’à votre maternité Il vous a laissée vierge, Il a préservé votre corps de la corruption du tombeau et vous a glorifiée dans votre sainte Assomption, vous comblant de présents, comme il convient qu’un fils fasse pour sa mère.

Votre Enfant vous a vraiment, ô Vierge, cachée dans le saint des saints comme le flambeau qu’alimente un feu immortel, comme l’encensoir doré qui contient un charbon divin, comme la houlette, comme les tables écrites par Dieu, comme l’arche sainte, la table du Pain de Vie.

Vous qui avez porté la Vie, vous êtes entrée dans la vie par votre sainte Dormition, sans subir les injures de la mort ; les Anges, les Principautés, les Puissances, les Apôtres, les Prophètes et toute la création vous un fait un cortège d’honneur lorsque votre Fils reçut dans Ses mains pures votre âme immaculée, ô Vierge et Mère, Epouse de Dieu !

 

Rome, basilique de Sainte Marie Majeure :
le Couronnement de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)

Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Amîn.

Très douce Vierge Marie, qui avez jadis inspiré au Roi Louis XIII de vous consacrer sa personne, son royaume et ses sujets, daignez continuer d’étendre sur notre personne, notre famille, notre paroisse, notre diocèse et notre Patrie, la France, votre protection maternelle.


Nous aussi, et davantage encore que le pieux Roi,  sommes en butte aux épreuves, aux divisions, aux révoltes et aux erreurs. Le démon et le monde mènent contre la Sainte Eglise, contre la Royauté de votre Fils, contre les familles chrétiennes et contre nos âmes fragiles, une guerre sans merci, cherchant à détruire tout ce qui glorifie Dieu et tout ce qui est soumis à Sa Sainte Volonté.


Le monde entier souffre de famine spirituelle, et il n’est presque plus personne pour prêcher la Vérité et répandre la grâce des sacrements. Les erreurs et le péché règnent partout, jusque dans le sanctuaire, et la foi de vos enfants est sans cesse menacée par des pasteurs indignes qui renient par leurs paroles ou par leurs actes l’Evangile de votre Divin Fils.C’est pourquoi nous nous tournons vers vous avec ferveur et grande confiance, et nous venons à vos pieds nous consacrer à vous. 


Ô Vierge fidèle, conservez en notre intelligence, dans son intégrité, l’orthodoxie de la foi, garante de l'unité catholique; et obtenez-nous la grâce du Saint et Vivifiant  Esprit  pour, répandant Son règne d' Amour, de Justice et de Vérité être, en votre Fils Jésus, des "Artisans de Paix".


Ranimez en notre cœur l’espérance, afin que nous désirions contempler la Trinité Sainte et vous-même dans le Ciel, et que nous demandions humblement à Dieu la fidélité qui y conduit. 


Répandez en notre âme votre charité, pour qu’en toutes choses nous imitions vos vertus et suivions votre exemple. 


Rétablissez dans notre patrie et dans ce qui fut la Chrétienté le règne de Jésus-Christ : que les institutions et les mœurs soient animées et réglées par la Sainte Loi de Dieu. 


Avec vous et par votre intercession, ô Notre-Dame et notre Souveraine, nous voulons ici-bas travailler à la gloire de Dieu, et en jouir dans l’éternité.

Amîn.

 

Le Roi Louis XIII offrant sa Couronne à la Vierge de Pitié
(Maître-autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris, miraculeusement préservé lors de l'incendie d'Avril dernier)

Bienheureux les purs, car ils verront Dieu!

 

Extrait d'une Homélie de de Mgr Jean de St Denis pour la Dormition - 1958
[...]
Le Christ, en prononçant ces paroles, pensait d'abord au cœur pur de Marie, cœur déjà pur, cœur ayant acquis la pureté, cœur qui a vu Dieu le jour de l'Assomption, Marie monte en ce jour au-dessus des Séraphins et par elle, le monde se rencontre avec la gloire de Dieu.
Nous sommes tous de la race de Marie, en tant que nous avons le désir de Dieu ; consciemment ou inconsciemment, nous avons tous ce désir de Dieu, mais nous ne sommes pas encore le désir pur de Dieu.
Nous ne voyons pas Dieu parce que notre cœur ne palpite pas assez, pas purement, il palpite en même temps pour d'autres choses.
Nous devons acquérir progressivement la pureté, la virginité du cœur.
Marie est le dernier mot de cette pureté, de cette purification, de cette virginité.
Quand Elle dit : Je suis la servante du Seigneur, Elle est pure, Elle est vierge, et le Verbe, la vraie lumière, la vraie connaissance, peut venir en Elle.
Nous sommes nous aussi appelés à cette conquête de la lumière du Verbe, qui doit s'allumer en nous.[...]
Premier dimanche après la fête de l'Assomption 

de Sainte-Marie
  • Soirée :
    • Saint-Luc 14: 25-35
  • Matin :
    • Saint-Luc15: 1-10
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Exode 14: 21-31
    • I Samuel 8: 4 -9
    • Isaïe 43:1-5
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie :
    • 1ère de St Jean 2: 22-29
  • 22 Le menteur n’est-il pas celui qui refuse que Jésus soit le Christ ? Celui-là est l’anti-Christ : il refuse à la fois le Père et le Fils ;
  • 23 quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
  • 24 Quant à vous, que demeure en vous ce que vous avez entendu depuis le commencement. Si ce que vous avez entendu depuis le commencement demeure en vous, vous aussi, vous demeurerez dans le Fils et dans le Père.
  • 25 Et telle est la promesse que lui-même nous a faite : la vie éternelle.
  • 26 Je vous ai écrit cela à propos de ceux qui vous égarent.
  • 27 Quant à vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin d’enseignement. Cette onction vous enseigne toutes choses, elle qui est vérité et non pas mensonge ; et, selon ce qu’elle vous a enseigné, vous demeurez en lui.
  • 28 Et maintenant, petits-enfants, demeurez en lui ; ainsi, quand il se manifestera, nous aurons de l’assurance, et non pas la honte d’être loin de lui à son avènement.
  • 29 Puisque vous savez que lui, Jésus, est juste, reconnaissez que celui qui pratique la justice est, lui aussi, né de Dieu.

 

    • Ephésiens 6: 10-17
  • 10 Puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
    • Saint Luc 6: 39 – 45
  • 39 Il leur dit encore en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
  • 40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.
  • 41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
  • 42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
  • 43 Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.
  • 44 Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
  • 45 L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.

 

Je ne suis pas comme certains hommes

Ce pharisien disait donc : « Je ne suis pas comme certains hommes ».

Quels sont-ils, ces autres hommes, sinon tous, lui excepté ?

« Moi, je suis juste, les autres sont pécheurs ; je ne suis pas comme les autres hommes, injustes, voleurs et adultères ». 

Et voilà que la présence de ce publicain lui donne l’occasion d’un orgueil plus grand encore : « Moi, je suis un homme à part ; lui, il est comme les autres.

Je ne suis pas de son espèce, grâce à mes œuvres de justice qui font que je ne suis pas un pécheur.

Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède ». 

Que demande-t-il à Dieu ?

Cherchez dans ses paroles, vous ne trouverez rien.

Il montait soi-disant pour prier : or il ne demande rien à Dieu, il se loue.

Ne rien demander à Dieu, mais se louer, c’est évidemment trop peu : insulter en outre celui qui demande, c’est le comble !

Le publicain, lui, se tient à distance et cependant il s’approche de Dieu ; les reproches que lui dicte son cœur marquent la distance, mais son amour le rapproche de Dieu.

Le publicain se tient à distance, mais le Seigneur l’écoute de près.

Le Seigneur est élevé, Il se penche vers les humbles ; tandis que les grands comme ce pharisien, Il les connaît de loin.

Oui, Dieu regarde à distance ces gens-là, et Il ne leur pardonne pas.

Voyons en revanche l’humilité du publicain.

Il ne se contente pas de se tenir à distance, il ne lève même pas les yeux vers le ciel.

Il n’ose lever les yeux pour qu’on le regarde. Sa conscience l’abaisse, l’espérance le soulève.

En outre, il se frappe la poitrine.

De lui-même, il réclame son châtiment ; aussi Dieu pardonne-t-Il à celui qui avoue.

En se frappant la poitrine, il dit : « Seigneur, fais miséricorde au pécheur que je suis ».

Le voilà, celui qui demande !

Quoi d’étonnant, si Dieu pardonne à celui qui s’accuse lui-même ?

(Saint Augustin)

I am not like some men

This Pharisee said, "I am not like some men."

What are these other men, if not all, except him?

"I am just, the others are sinners; I am not like other men, unjust, thieves and adulterers. "

And now the presence of this publican gives him the opportunity of an even greater pride: "Me, I am a man apart; he is like the others.

I am not of his kind, thanks to my works of justice that make me not a sinner.

I fast twice a week, I tithe all that I have. "

What does he ask of God?

Look in his words, you will not find anything.

He supposedly went up to pray, but he asks nothing of God, he praises himself.

To ask nothing of God, but to praise oneself, it is obviously too little: to insult besides the one who asks, it is the height!

The tax collector stands at a distance, and yet he approaches God; the reproaches dictated by his heart mark the distance, but his love brings him closer to God.

The publican stands at a distance, but the Lord listens closely.

The Lord is high, He leans toward the humble; while the great ones like this Pharisee, He knows them from afar.

Yes, God looks at these people from a distance, and He does not forgive them.

Let's see, however, the humility of the publican.

He does not just stand at a distance, he does not even look up at the sky.

He does not dare look up to be looked at. His conscience lowers him, hope lifts him up.

In addition, he strikes his chest.

Of himself, he claims his punishment; so God forgives to him who confesses.

In beating his chest, he said, "Lord, show mercy to the sinner that I am."

Here he is, the one who asks!

What is surprising, if God forgives the accuser himself?

(Saint Augustin)

Eu não sou como alguns homens

Este fariseu disse: "Não sou como alguns homens".

Quais são esses outros homens, se não todos, exceto ele?

"Eu sou justo, os outros são pecadores; Eu não sou como os outros homens, injustos, ladrões e adúlteros ".

E agora a presença desse publicano lhe dá a oportunidade de um orgulho ainda maior: "Eu sou um homem à parte; ele é como os outros.

Eu não sou da sua espécie, graças às minhas obras de justiça que não me fazem pecador.

Jejuo duas vezes por semana, dízimo tudo o que tenho.

O que ele pede de Deus?

Olhe em suas palavras, você não encontrará nada.

Ele supostamente subiu para orar, mas ele não pede nada de Deus, ele se elogia.

Não pedir nada de Deus, mas elogiar a si mesmo, é obviamente muito pouco: insultar além daquele que pergunta, é a altura!

O cobrador de impostos está à distância e, no entanto, ele se aproxima de Deus; as repreensões ditadas pelo seu coração marcam a distância, mas o seu amor aproxima-o de Deus.

O publicano está à distância, mas o Senhor ouve atentamente.

O Senhor é alto, inclina-se para os humildes; enquanto os grandes como este fariseu, Ele os conhece de longe.

Sim, Deus olha para essas pessoas à distância e não as perdoa.

Vamos ver, no entanto, a humildade do publicano.

Ele não fica apenas à distância, nem sequer olha para o céu.

Ele não se atreve a olhar para cima. Sua consciência o abaixa, a esperança o eleva.

Além disso, ele atinge seu peito.

De si mesmo, ele reivindica sua punição; então Deus perdoa àquele que confessa.

Ao bater no peito, ele disse: "Senhor, mostra misericórdia ao pecador que eu sou".

Aqui está ele, quem pergunta!

O que é surpreendente, se Deus perdoa o próprio acusador?

(Santo Agostinho)


no soy como algunos hombres


Así que este fariseo estaba diciendo: "Yo no soy como algunos hombres".

¿Quiénes son estos otros hombres, sino todos menos él?

“Yo soy justo, los demás son pecadores; No soy como los demás hombres, injustos, ladrones y adúlteros”.

Y ahora la presencia de este publicano le da ocasión para un orgullo aún mayor: “Soy un hombre aparte; él es como los demás.

Yo no soy de su especie, gracias a mis obras de justicia que no me hacen pecador.

Ayuno dos veces por semana, diezmo todo lo que poseo".

¿Qué le está pidiendo a Dios?

Mira en sus palabras, no encontrarás nada.

Supuestamente subió a orar: sin embargo, no le pide nada a Dios, se alaba a sí mismo.

No pedir nada a Dios, sino alabarse a sí mismo, es evidentemente demasiado poco: ¡insultar al que pide, además, es el colmo!

El recaudador de impuestos, por otro lado, se mantiene a distancia y, sin embargo, se acerca a Dios; los reproches que le dicta su corazón marcan la distancia, pero su amor lo acerca a Dios.

El publicano se mantiene a distancia, pero el Señor escucha atentamente.

El Señor es exaltado, se inclina ante los humildes; mientras que a los grandes como este fariseo, los conoce de lejos.

Sí, Dios mira a estas personas desde la distancia y no las perdona.

Veamos, en cambio, la humildad del publicano.

No solo se para a la distancia, ni siquiera mira al cielo.

No se atreve a levantar los ojos para que lo miren. Su conciencia lo abate, la esperanza lo eleva.

Además, se golpea el pecho.

De sí mismo exige su castigo; también Dios perdona al que confiesa.

Golpeándose el pecho, dijo: "Señor, ten piedad de mí, pecador".

¡Ahí está, el que pregunta!

¿Qué maravilla si Dios perdona la auto-culpa?

(San Agustín)

PEUT-ON CROIRE EN LA RÉSURRECTION DES CORPS ?

Voici une magnifique homélie du Père Boulad sur notre résurrection à venir.

Lire aussi ces citations avant de regarder la vidéo pour vous mettre dans le bain.

Saint Paul ose crier haut et fort : « Si l’on proclame que Christ est ressuscité des morts, comment certains d’entre vous disent-ils qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité, et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide, et vide aussi votre foi » (1 Corinthiens 15,12-14).

« Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ; ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ; ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel » ( 1 Corinthiens 15,42-44)

« Nous ne sommes pas des anges, nous avons un corps » disait sainte Thérèse d’Avila.

L’âme est spécifique à un corps. Lorsque le Christ vient pour sauver l’humanité, il ne peut sauver que tout l’homme, « corps et âme ». Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.

LES RELIQUES DE MARIE

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Au milieu du V° siècle, les souverains de Constantinople, aujourd’hui devenue Istanbul en Turquie, demandèrent à l'archevêque de Jérusalem de leur envoyer le saint cercueil avec les vêtements funèbres de la Vierge Marie, qui s'y trouvaient.

L'ayant reçu, ils le déposèrent dans le sanctuaire des Blachernes, à Constantinople, élevé en l'honneur de la sainte Théotokos. Ce sanctuaire conserva les reliques du manteau de Marie jusqu'au sac de la ville par les Croisés, en l'an 1204.

Le sanctuaire de Chalcoprateia (Constantinople) conserva les reliques de la ceinture de Marie jusqu'à l'arrivée des Turcs en l'an 1453. Il y avait d’autres reliques de la Vierge à Constantinople. Ainsi, bien avant la chute de la ville passée aux mains des Ottomans, Charlemagne reçut de l'empereur d'Orient trois reliques du voile de Marie, et il les conserva à Aix la Chapelle.

Son petit fils Charles le Chauve les dispersa : un voile resta à Aix-la-Chapelle, et il y est encore vénéré ; un voile fut donné en l'an 876, à la cathédrale de Chartres. Il est en soie. Il fut découpé et dispersé en l'an 1793 ; un voile fut donné en l'an 876, à l'abbaye de Saint-Corneille, à Compiègne. Il est "façon lin" et il y est encore vénéré. 

 

 

Il est tout à fait compréhensible que l'Eglise de Jérusalem, puis l'Eglise universelle, honora et prit soin des souvenirs matériels de la mère de Jésus, le Rédempteur.
Avec l'amour, qu'un peu de légende se soit mélangée à l'histoire, c'est possible aussi.
L'histoire des reliques vestimentaires a commencé en Orient, et a gagné ensuite l'Occident.

La relique des vêtements funèbres (manteau et ceinture) de Marie

Au milieu du V° siècle, « les souverains [de Constantinople] demandèrent à l'archevêque [de Jérusalem] Juvénal de leur envoyer lui-même, dûment scellé, ce saint cercueil avec les vêtements funèbres de la glorieuse et toute sainte Théotokos Marie, qui s'y trouvaient. L'ayant reçu, ils le déposèrent dans le sanctuaire élevé aux Blachernes en l'honneur de la sainte Théotokos. »[1]

C'est ainsi que le sanctuaire sainte Marie de Blacherne (Constantinople) conserva les reliques du manteau de Marie jusqu'au sac de la ville par les Croisés, en l'an 1204.

Le sanctuaire de Chalcoprateia (Constantinople) conserva les reliques de la ceinture de Marie jusqu'à l'arrivée des Turcs en l'an 1453.

Les autres reliques vestimentaires de la Vierge Marie.

Bien avant la chute de Constantinople, Charlemagne reçut de l'empereur d'Orient trois reliques du voile de Marie, et il les conserva à Aix la Chapelle.

Son petit fils Charles le Chauve les dispersa ainsi :

  • Un voile resta à Aix-la-Chapelle, et il y est encore vénéré.
  • Un voile fut donné en l'an 876, à la cathédrale de Chartres. Il est en soie. Il fut découpé et dispersé en l'an 1793.
  • Un voile fut donné en l'an 876, à l'abbaye de Saint-Corneille, à Compiègne. Il est "façon lin" et il y est encore vénéré.

La sainte chemise de Chartres.[2]

Au X° siècle, on ne parlait pas d'un voile, mais de la Sainte Tunique ou, mieux, de la Sainte Chemise, la tradition voulant que la Vierge l'ait portée le jour de l'Annonciation, lorsque le Verbe fut conçu.

C'est pourquoi des chemises de toile étaient offertes aux femmes enceintes après avoir été mises en contact avec la châsse : ainsi, aux XVIIe et XVIIe siècles, le chapitre avait coutume d'offrir aux reines de France et aux dauphines, lorsqu'elles étaient dans cet état, une chemise posée sur la sainte châsse pendant une neuvaine faite à leur intention.

En 1194, le brasier qui anéantit la plus grande partie de la cathédrale fit craindre pour elle pendant trois jours. Soudain, on vit surgir dans le chœur des clercs portant la châsse, par un escalier venant de la crypte où ils avaient survécu. Ce qui fut jugé comme un miracle et fut peut-être à l'origine de l'enthousiasme avec lequel la reconstruction de la cathédrale fut entreprise.

Pendant la révolution française, en l'an 1793, le reliquaire fut ouvert, le voile coupé en petit morceaux dont certains sont vénérés à Rouen et en d'autres endroits, etc...

Il s'agit d'une étoffe de soie, tissé en Orient à une époque sans doute très ancienne. La Vierge Marie était humble (cf. le Magnificat), elle était aussi l'épouse de Joseph, humble lui aussi (charpentier) mais fils de David et donc de la tribu royale, et on ne peut exclure qu'elle ait pu posséder de telles étoffes.

Le voile de Compiègne.

A l'abbaye de Saint-Corneille, au centre du retable inférieur de l'autel, et dans une magnifique chasse en émaux champlevés se trouve, enroulé, notre trésor inestimable, le « Voile de la sainte Vierge » appelé aussi, "Voile de Compiègne".
La chasse actuelle date de 1930. Mais un inventaire de l'an 1666 affirme que le voile fut donné à l'abbaye par l'empereur Charles le Chauve.
Le voile est décrit comme un linge de toile fort claire, façon toile de lin, avec les quelques tâches anciennes et les lettres I. P. M. I. N. I. R. V. -(Id Proprium Matris Jesu Nazareni Judaeorum Regis Velum : C'est le propre voile de la Mère de Jésus de Nazareth, roi des Juifs.). Il est long de 4m 20[3].

Actuellement, nous pouvons encore l'observer. Une lisière, qui mesure effectivement 4m20 de long, n'a ni bout, ni couture, montrant ainsi, que le voile devait avoir la forme d'un cylindre et devait se porter double, ou bien, une partie reposant sur la tête, et, l'autre, sur les épaules. Et "se voient, très nettement, les deux taches brunes "que l'on a toujours cru être du sang de Jésus, tombé sur le voile de Marie, aux pieds de la Croix"[4].
Chaque année la précieuse relique est portée solennellement en procession, le jour de l'Assomption, et chaque jour de nombreux fidèles viennent efficacement se mettre sous sa protection.


[1] Saint Jean Damascène, Extraits de la "Deuxième homélie sur la Dormition de Marie".

[2] Trintignac (André) Découvrir Notre-Dame de Chartres - Ed. du Cerf, Paris 1988

[3] Archives de l'Oise. H.2168 : "Procès-verbal de la translation du Voile de la Sainte Vierge, 15 août 1666" -et- Chanoine Morel : "Les Saintes Reliques vénérées dans l'église Saint-Jacques de Compiègne", p. 21

[4] "Description Historique des Reliques et Reliquaires de Saint-Corneille", 1770 - Chanoine Morel : "Les Saintes Reliques vénérées dans l'église Saint-Jacques de Compiègne", p.25.

QUE SONT DEVENUS LES APÔTRES?

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Jésus dit à ses apôtres "Allez !" (Mt 28, 19) et c’est exactement ce qu’ils ont fait, évangélisant différentes parties du monde.

Avant de monter au Ciel, Jésus dit à ses apôtres : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). Poussés par cet ordre divin les enjoignant à évangéliser le monde, les apôtres n’ont pas perdu leur temps. Ils se sont immédiatement attelés à leur tâche et ont semé les germes de la foi partout sur leur passage.

Pierre

La tradition veut que Pierre soit le premier à avoir voyagé jusqu’à Antioche et à avoir fondé une communauté là-bas. Il n’y est pas resté très longtemps, mais il est souvent considéré comme le premier évêque d’Antioche. Il est possible qu’il ait ensuite visité Corinthe avant de se rendre à Rome. Là-bas, il a aidé à former la communauté chrétienne, avant de mourir en martyr dans le cirque de Néron vers l’an 67 à Rome. La basilique Saint-Pierre est bâtie sur sa tombe.

André

Après la Pentecôte, de nombreuses traditions font d’André, le frère de Pierre, l’apôtre des Grecs. Il aurait évangélisé des communautés grecques et serait mort en martyr à Patras, sur une croix en forme de X. Ses reliques ont finalement été transférées au Dôme d’Amalfi, en Italie.

Jacques de Zébédée

On dit que Jacques fut le premier apôtre à être martyrisé. Dans les Actes des Apôtres, il est écrit : « À cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter » (Actes des Apôtres 12, 1-2). Il meurt en l’an 44 à Jérusalem. Après sa mort, son corps est transféré à l’actuel Saint-Jacques-de-Compostelle. Son tombeau est la destination d’un pèlerinage qui a traversé les siècles et qui est toujours aussi populaire aujourd’hui : le Camino.

Jean

Saint Jean, évangéliste et auteur du Livre de l’Apocalypse, est le seul apôtre à ne pas être mort en martyr. Dans le Livre de l’Apocalypse, il écrit de l’île de Patmos, située en Grèce : « Moi, Jean, votre frère, partageant avec vous la détresse, la royauté et la persévérance en Jésus, je me trouvai dans l’île de Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus » (Livre de l’Apocalypse 1, 9). Il est mort aux alentours de l’an 100 et est enterré non loin d’Éphèse.

Philippe

Dans les années qui ont suivi la Pentecôte, Philipe a évangélisé des communautés grecques. On sait peu de choses de ses aventures, si ce n’est qu’il est mort en martyr vers l’an 80. Ses reliques sont conservées dans la basilique des Saints-Apôtres à Rome.

Barthélémy

On en sait peu sur les efforts d’évangélisation de Barthélémy. D’après diverses traditions, il aurait prêché dans différents endroits. Il serait mort en martyr et ses reliques seraient actuellement dans la basilique de Saint-Barthélemy-en-l’Île à Rome.

Thomas

Thomas, l’apôtre « incrédule », est largement connu pour ses œuvres missionnaires en Inde. Il existe une histoire populaire à propos de l’une de ses aventures, portant sur la conversion d’un roi local « incrédule ». Il est mort dans les alentours de l’an 72 et sa tombe est située à Mylapore, en Inde.

Matthieu

Matthieu, l’un des quatre évangélistes, est surtout connu pour ses écrits. Il a prêché dans diverses communautés autour de la Méditerranée avant d’être martyrisé en Éthiopie. La cathédrale de Salerne en Italie abrite sa tombe.

Jacques le Mineur

Les universitaires croient que saint Jacques le Mineur est l’auteur de « l’Épitre de saint Jacques » dans le Nouveau Testament. Après que les apôtres se soient dispersés et aient quitté Jérusalem, Jacques est resté et est devenu le premier évêque de la sainte ville. Il y est demeuré pendant plusieurs décennies avant d’être lapidé à mort par les autorités juives en l’an 62. Certaines de ses reliques reposent dans la basilique des Saints-Apôtres à Rome. Sa tombe serait localisée dans la cathédrale de Saint-Jacques à Jérusalem.

Judas Thaddée ou Jude

C’est l’apôtre « oublié » à cause de son nom, similaire à celui de Judas Iscariote. Saint Judas a proclamé l’Évangile dans divers endroits. L’Église arménienne l’appelle « l’apôtre des Arméniens ». Il est mort en martyr dans les environs de l’an 65 à Beyrouth au Liban. Ses reliques sont actuellement conservées dans la basilique de Saint-Pierre de Rome.

Simon le Zélote

Simon est souvent représenté avec Judas Thaddée et, d’après certains, ils auraient prêché ensemble. Cela est en partie dû à une tradition qui dit qu’ils sont tous deux morts en martyrs à Beyrouth la même année. Une partie de ses reliques seraient dans la basilique de Saint-Pierre de Rome.

Matthias

Après avoir été choisi comme « apôtre de remplacement », une tradition veut que Matthias ait fondé une église à Cappadoce et prêché auprès de chrétiens sur les côtes de la mer Caspienne. Il serait mort en martyr décapité à la hache à Colchide, aux mains des nombreux païens locaux. Une partie de ses reliques auraient été apportées à Rome par sainte Hélène.

(Source ALETEIA)

Évangéliaire de Charlemagne dit « de Godescalc ». Folio 3. École du palais de Charlemagne, 781-783. Paris, BNF, Manuscrits, NAL 1203

Prière d'Action de grâces après la Communion:

 

 

 Ô mon Jésus, je me suis approchée de vous par Marie, c'est encore par Elle que je puis vous rendre de dignes actions de grâces ; je vous offre sa ferveur et la vivacité de son amour, après ses communions. 

Je vous offre ses joies lorsqu'elle voit le don de l'Eucharistie fait à un grand nombre d'âmes. Je vous offre ses actions de grâces du temps, ses louanges éternelles. Je les fais miennes, pour m'acquitter envers vous. 

Quand je vous offrirais toutes les louanges du ciel et de la terre, aucune ne vous plaît autant qu'un soupir, qu'un regard de Marie ! Seigneur Jésus, regardez Marie, et aimez en moi son enfant sur lequel vous tracerez la ressemblance de votre Mère chérie.

Ô Marie, Jésus vous a choisie pour sa Mère, mais il vous a fait aussi notre Mère. 

Aimez-moi de cet amour maternel si doux à Jésus qui,nouvel Adam, "Fils de l'Homme", s'est fait notre Frère. Faites que je vous aime avec les sentiments filiaux de Jésus, si doux à votre cœur maternel. 

Après avoir conçu dans votre sein le Fils de Dieu, vous ne vous en êtes jamais séparée de pensée ni de sentiment ; faites que je ne me sépare jamais de Jésus ni de pensée ni de cœur, que je vive en sa présence, rapportant tout à sa gloire, que je me perde en lui, que seul il règne en moi. 

Ô Marie, par vous je puis obtenir cette grâce, par vous je la demande, et l'espère de votre maternelle bonté. 

Faites-moi souvenir en toute circonstance de demander la grâce de tellement aimer la volonté divine que je l'accomplisse avec empressement. 

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A oração de ação de graças depois da comunhão:

 Ó meu Jesus, eu me aproximei você por meio de Maria, ainda é por isso que eu posso te fazer digna de ação de graças; Eu ofereço-lhe fervor e vivacidade do seu amor depois de comunhões.

Eu ofereço a sua alegria quando vê o dom da Eucaristia faz um grande número de almas. I oferecer o seu tempo de Ação de Graças, o seu louvor eterno. Adoto para pagar minha dívida com você.

Quando eu oferecer-lhe todo o louvor do céu e da terra, não agradar tanto como um suspiro, um olhar de Maria! Senhor Jesus, olha para Maria, e gosta de mim seu filho em que você vai chamar a semelhança de sua amada mãe.

Ó Maria, Jesus escolheu você para sua mãe, mas ele fez-lo como nossa Mãe.

Ama-me de que o amor maternal tão doce Jesus, o novo Adão, "Filho do Homem", tornou-se nosso irmão. Eu te amo com sentimentos filiais de Jesus, tão doce para o seu coração maternal.

Depois de projetar seu ventre o Filho de Deus, que nunca se separar você pensamento ou sentimento; deixe-me nunca mais afastar-se Jesus ou pensamento ou coração, para que eu possa viver em sua presença, todos relacionados com a sua glória, eu me perco em ele, que ele sozinho reinado em mim.

Ó Maria, para você eu posso passar por isso, por você eu peço e espero que a sua bondade materna.

Deixe-me lembrar a todo o momento para pedir a graça do amor tão divino que eu cumprisse ansiosamente.

Prayer of Thanksgiving after Communion:

 O my Jesus, I have come near to you by Mary; it is also through her that I can render you worthy acts of grace; I offer you his fervor and the vivacity of his love, after his communions.

I offer you her joys when she sees the gift of the Eucharist made to a great number of souls. I offer you his actions of thanksgiving of time, his eternal praises. I make them mine, to acquit me of you.

When I offer you all the praises of heaven and earth, none pleases you as much as a sigh, only a look of Mary! Lord Jesus, look at Mary, and love in me her child, on whom you will trace the likeness of your beloved Mother.

O Mary, Jesus chose you for his Mother, but he also made you our Mother.

Love me with this sweet maternal love for Jesus who, new Adam, "Son of Man," became our Brother. Make me love you with the filial feelings of Jesus, so sweet to your maternal heart.

After having conceived in your womb the Son of God, you have never separated yourself from thought or sentiment; Make me never to separate myself from Jesus, either from thought or from heart, that I live in His presence, bringing all to His glory, that I lose myself in Him, that He alone reigns within me.

O Mary, by you I can obtain this grace, through you I ask, and the hope of your maternal kindness.

Make me remember in all circumstances to ask for the grace to so love the divine will that I accomplish it with eagerness.

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

BONNE JOURNÉE À TOUS en ce 25 Août alors que nous célébrons Saint Louis ! Prions pour la France !



Saint Louis, qui êtes-vous ?



Louis IX, roi de France ( +1270)

Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes.

Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.

A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle.



Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle.

Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.

Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet: construire la Sainte-Chapelle (vidéo KTO) comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople.

Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.



Louis IX, roi de France:
Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique.

Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin.

Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257).

Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.

Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258).



Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Égypte.

Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis.
La maladie a raison de lui le 25 août 1270.

- Saint Louis (1214 ou 15 - 1270), roi de France et donc, à ce titre aussi chef des Armées françaises, était un homme profondément chrétien, fier et conscient des promesses de son baptême. (diocèse aux armées)
- Né à Poissy, saint Louis (Louis IX) passe une grande partie de sa vie à Paris.

Il est traditionnellement représenté sous un chêne du château de Vincennes rendant la justice.

Toute sa vie, il s'efforça de faire régner la justice et la paix dans sa vocation de saint et d'homme d'État.



Les souverains d'Europe font appel à sa sagesse. (diocèse de Paris)

- "Louis IX, qui régna de 1226 à 1270, vint en Saintonge en l'année 1242, où la bataille de Taillebourg du 21 juillet allait rendre possible le futur traité de Paris qui allait mettre un terme à la première étape du conflit médiéval entre la France et l'Angleterre." (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Louis)

- Il est le saint patron des tertiaires franciscains:
"Saint Louis est connu pour son sens de la justice et son amour de Dieu et des pauvres. C'est ce que rappellent la croix, la main de justice et la corde des tertiaires franciscains dont il est le saint Patron."

- Voir aussi les Saints parisiens sur le site du diocèse de Paris.

- "D'après un livre trouvé par un ami rémois, Saint Louis serait patron des coiffeurs car il avait demandé à chacun de ses ministres de donner une mèche de leurs cheveux pour confectionner une perruque pour sa mère Blanche de Castille." (Message d'un internaute.)

- "Il est le patron des ouvriers du bâtiment, des boutonniers, brodeurs et merciers, des distillateurs, des coiffeurs et barbiers, des académies françaises et des académies des sciences."



"Si je dépense beaucoup d'argent quelquefois, j'aime mieux le faire en aumônes faites pour l'amour de Dieu que pour frivolités et choses mondaines. Dieu m'a tout donné ce que j'ai. Ce que je dépense ainsi est bien dépensé." (Saint Louis au sire de Joinville)

 



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PÉCHEUR ET REPENTANT:



Il faut distinguer le pêcheur du repentant.

Si tu prends sur toi de réprimander le pécheur, fais bien attention de ne pas réprimander le repentant aussi.

Souviens-toi comme le pécheur repenti dans la parabole du Fils prodigue était cher à Dieu.

Qu’il te soit donc cher aussi celui qui est devenu cher à Dieu.

Un jour, un moine tomba dans le péché et fut pour cette raison chassé du monastère.

Il s’en alla trouver saint Antoine, lui confessa son péché, se repentit et demeura quelque temps auprès de lui.

Puis saint Antoine le renvoya au monastère, mais là on refusa de l’accueillir et on le chassa de nouveau.

Le repentant se rendit une fois de plus auprès de saint Antoine.

Celui-ci le renvoya de nouveau au monastère en adressant aux pères le message suivant :
- «Une barque subit des dommages et perdit sa charge ; cette barque est arriva pourtant au port avec beaucoup de difficultés et vous, vous voulez faire couler ce qui a échappé même au naufrage!»

En entendant ces sages paroles, les moines reçurent au monastère le moine repenti avec joie. (Saint Nicolas Vélimirovitch)

Autel du Vœux de Louis XIII, préservé par l'incendie de Notre-Dame de Paris. 

 

Je vous propose la prière

 

suivante pour notre Pays:

 


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

 

LES ABEILLES
 
QUI RESPECTENT
 
LES SAINTES ICÔNES

Dans la région de Kapandriti près d'Athènes, quelque chose de merveilleux se passe.

Il y a seize ans, un pieux apiculteur nommé Isidoros Ţiminis, a pensé à placer dans une de ses ruches une icône du Seigneur.

Peu de temps après, quand il a ouvert la ruche, il a été étonné que les abeilles aient montré du respect et de la dévotion à l'icône, après avoir brodé dans la cire, tout en laissant à découvert le visage et le corps du Seigneur. Depuis lors, chaque printemps, il met dans les ruches des icônes du Sauveur, de la Vierge Marie et des saints, et le résultat est toujours le même.

 

Un jour,  j'ai apporté d'un couvent une icône faite à la main, qui représentait le Golgotha ​​avec trois croix. Les abeilles ont "brodé" avec de la cire toute la surface de la composition, laissant percevoir clairement la Croix du Christ et [du Bon Larron] à sa droite, tandis que le voleur sur la croix de gauche était couvert d'une épaisse couche de cire.

La dernière fois que j'y suis allé, nous avons mis dans la ruche une icône de saint Etienne l'archidiacre protomartyr, dont notre humble société d'édition porte le nom.

Comme vous pouvez le voir sur la photo que nous publions, l'icône est entièrement revêtue de cire d'abeille, laissant à découvert son visage et son corps.


Version française Claude Lopez-Ginisty

Dimanche 23 Août 2015: Lectionnaire pour la Liturgie du "Deuxième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie" (Accordé au calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

Deuxième dimanche après la fête de

 

l'Assomption de Sainte-Marie

  • Soirée :
    • Saint Luc 18: 1 - 8
  • Matin :
    • Saint-Luc18: 9-17
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Genèse 6: 3-12
    • Ecclésiaste 7: 1-7
    • Psaume 12: 1 à 7
    •  
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :
  •  
    • 2éme de St  Pierre 3: 8-14
  • 08 Bien-aimés, il est une chose qui ne doit pas vous échapper : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour.
  • 09 Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion.
  • 10 Cependant le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. Alors les cieux disparaîtront avec fracas, les éléments embrasés seront dissous, la terre, avec tout ce qu’on a fait ici-bas, ne pourra y échapper.
  • 11 Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution, vous voyez quels hommes vous devez être, en vivant dans la sainteté et la piété,
  • 12 vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion.
  • 13 Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice.
  • 14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix.
    •  
    • I Thessaloniciens 5: 1 à 11
  • 01 Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
  • 02 Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit.
  • 03 Quand les gens diront : « Quelle paix ! Quelle tranquillité ! », c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper.
  • 04 Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
  • 05 En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
  • 06 Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.
  • 07 Les gens qui dorment, c’est la nuit qu’ils dorment ; ceux qui s’enivrent, c’est la nuit qu’ils sont ivres,
  • 08 mais nous qui sommes du jour, restons sobres ; mettons la cuirasse de la foi et de l’amour et le casque de l’espérance du salut.
  • 09 Car Dieu ne nous a pas destinés à subir la colère, mais à entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ,
  • 10 mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui, que nous soyons en train de veiller ou de dormir.
  • 11 Ainsi, réconfortez-vous mutuellement et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites déjà.
    •  
    • Saint-Luc11: 9 -20
  • 09 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
  • 10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
  • 11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
  • 12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
  • 13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
  • 14 Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration.
  • 15 Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »
  • 16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
  • 17 Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
  • 18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.
  • 19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.

20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.

 

(Bienheureux Guerric d'Igny 

 (v. 1080-1157), abbé cistercien . 1er Sermon pour l’Assomption, 1-4 ; SC 202 (trad. cf SC p. 415) )

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Marie, Mère des vivants

 

« Venez vous que j'ai choisie, en vous j'établirai mon trône » (liturgie latine).

« Heureux ceux que vous avez choisis, Seigneur, ils habiteront en vos parvis » (Ps 65,5) ; bien plus, vous habiterez en eux, vous règnerez en eux et vous placerez en eux le trône de votre royauté.

Et, bien sûr, Marie est bienheureuse entre tous les bienheureux, elle qui a été choisie avant et plus que tous les autres saints.

Le Seigneur l'a choisie pour demeure, en disant :

-« Voici pour toujours le lieu de mon repos ; c'est ici que j'habiterai, car je l'ai voulu » (Ps 131,14).

Pendant neuf mois il a habité en elle ; pendant de nombreuses années il a habité avec elle et lui était soumis.

Maintenant, habitant en elle et avec elle pour toujours, d'une façon qui dépasse notre compréhension, il la rassasie de la gloire que voient les bienheureux.

Il lui donne extérieurement la gloire en son corps ; intérieurement, il imprime en elle la gloire du Verbe. 

Cette unique Vierge Mère, qui se glorifie d'avoir mis au monde le Fils unique du Père, étreint avec amour ce même Fils unique dans tous ses membres (Ep 5,30), et ne rougit pas d'être appelée la Mère de tous ceux en qui elle voit le Christ déjà formé ou en formation.

La première Ève a été appelée « mère de tous les vivants » (Gn 3,20), mais en réalité elle a été la mère de ceux qui meurent.

Et parce que cette première Ève n'a pas pu réaliser fidèlement ce que signifie son nom, c'est Marie qui a réalisé ce mystère.

Comme l'Église dont elle est le symbole, elle est la Mère de tous ceux qui renaissent à la vie.

Oui, elle est la Mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes (Jn 11,25; 5,25s).

En mettant la Vie au monde, elle a fait naître d'une certaine manière à une vie nouvelle tous ceux qui devaient trouver leur vie dans cette Vie. 

C'est pourquoi cette Mère bienheureuse du Christ, se sachant Mère des chrétiens par ce mystère, se montre aussi leur Mère par sa sollicitude et sa tendre affection.

Et maintenant nous « habitons à l'abri » de la Mère « du Très-Haut », nous « demeurons sous sa protection, à l'ombre de ses ailes » (Ps 90,1; 16,8).

Plus tard, nous partagerons sa gloire et nous serons réchauffés sur son cœur, puisque le Roi de gloire a mis en elle son trône.

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Mary, Mother of the Living

 

"Come to me whom I have chosen, in you I will establish my throne" (Latin liturgy).
"Blessed are you whom you have chosen, O Lord, they shall dwell in your courts" (Ps 65: 5); Moreover, you will live in them, you will reign in them and you will place in them the throne of your royalty.
And, of course, Mary is blessed among all the blessed, she who was chosen before and more than all the other saints.
The Lord chose her for dwelling, saying,
"Here is forever the place of my rest; It is here that I will dwell, for I have willed it "(Ps 131, 14).
For nine months he dwelt in it; For many years he lived with her and was subject to her.
Now dwelling in her and with her forever, in a way that exceeds our understanding, he satisfies her with the glory that the blessed see.
He externally gives him glory in his body; Inwardly, it impresses on it the glory of the Word.

This unique Virgin Mother, who prides herself on having given birth to the only begotten Son of the Father, lovingly embraces this same only begotten Son in all her members (Eph 5:30), and does not blush to be called the Mother of all Those in whom she sees the Christ already formed or in formation.
The first Eve was called "mother of all the living" (Gen 3:20), but in reality she was the mother of those who die.
And because this first Eve could not faithfully realize what her name means, it is Mary who realized this mystery.
Like the Church of which she is the symbol, she is the Mother of all those who are born again to life.
Yes, she is the Mother of Life who makes all men live (Jn 11,25; 5,25s).
By bringing Life into the world, it has created in a certain way to a new life all those who had to find their life in this Life.

That is why this Blessed Mother of Christ, knowing herself a Mother of Christians by this mystery, also shows herself their Mother by her solicitude and tender affection.
And now we "dwell in the shelter" of the Mother of the Most High, we remain under her protection in the shadow of her wings "(Ps 90: 1,16,8).
Later, we will share His glory and we will be warmed on His heart, since the King of glory has placed in His throne.

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Maria, Mãe dos viventes

"Venha para o meu escolhido, em você eu estabeleço o meu trono" (liturgia latina).
"Bem-aventurados são aqueles que você escolheu, Senhor, eles habitará em seus tribunais" (Sl 65,5); mais você habitar neles, você vai reinar neles e você colocá-los no trono do seu reino.
E, claro, Maria é bendita entre todas as abençoada, ela foi escolhida antes e mais do que todos os outros santos.
O Senhor escolheu permanecer, dizendo:
- "Este é sempre o lugar do meu repouso; este é o lugar onde eu habito, pois eu queria "(Salmo 131.14).
Durante nove meses, ele viveu nele; por muitos anos viveu com ela e antes dela.
Agora vivendo nele e com ele para sempre, de uma maneira que está além da nossa compreensão, sacia a glória que vi o abençoado.
Ele lhe dá glória externamente em seu corpo; Internamente, ele imprime-lo na glória da Palavra.

Este exclusivo Virgem Mãe, que se gaba de ter dado à luz o Filho único do Pai, abraçada com amor o mesmo Filho unigénito todos os seus membros (Ef 5,30), e não se envergonha de ser chamado a mãe de todas aqueles em quem ela vê Cristo já formados ou em formação.
A primeira Eva foi chamado de "mãe de todos os viventes" (Gn 3:20), mas na realidade ela era a mãe dos que morrem.
E porque esta primeira Eva não poderia realizar fielmente o significado do seu nome, é Maria que realizou este mistério.
Como a Igreja da qual ele é o símbolo, é a Mãe de todos os que renascem para a vida.
Sim, ela é a Mãe da Vida que sustenta todos os homens (Jo 11,25; 5,25s).
Colocando a vida ao mundo, levantou um certo caminho para uma nova vida aqueles que tiveram que encontrar suas vidas nesta vida.

É por isso que a Santíssima Mãe de Cristo, Mãe dos cristãos por conhecer este mistério, também mostra a sua mãe por sua solicitude e afeto.
E agora nós "ao vivo protegido" mãe "do Altíssimo," nós "permanecer sob sua proteção, à sombra de suas asas" (Sl 90,1; 16,8).
Mais tarde, vamos compartilhar a sua glória e vamos ser aquecido seu coração, como o Rei da glória tem o seu trono

L'Eucharistie transcende l'institution

 

et l'Église devient Corps du Christ

 

(Père Schmemann)

Par et dans l'Eucharistie, comprise et vécue comme le Sacrement de l'Église, comme l'acte qui fait de l'Église ce qu'elle est - le Peuple de Dieu, le Temple de l'Esprit Saint, le Corps du Christ, don et manifestation de la vie nouvelle du nouvel âge. 

 

C'est ici et seulement ici, au centre unique de toute vie et expérience chrétienne, que la théologie peut retrouver sa fontaine de jouvence, se régénérer comme témoignage vivant de l'Église vivante, de sa foi, de son amour et de son espérance. 

 

Mais de même que l'Église de l'Ancienne Alliance, le vieil Israël, existait comme un passage vers la Nouvelle Alliance, et a été instituée pour préparer les voies du Seigneur, l'Église comme institution existe pour révéler - dans "ce monde" - le "monde à venir", le Royaume de Dieu, accompli et manifesté en Christ. 

 

Elle est le passage de l'"ancien" dans le "nouveau" - mais ce qui est racheté, renouvelé et transfiguré à travers elle n'est pas "l'Église", mais l'ancienne vie elle-même, le vieil Adam et toute la Création. 

 

Et elle est ce "passage" précisément parce qu'en tant qu'institution, elle est "l'os des os et la chair de la chair" de ce monde, parce qu'elle représente la Création entière, la représente vraiment, assume toute sa vie et l'offre - en Christ - à Dieu. 

 

Elle est en effet instituée pour le monde et non comme une institution "religieuse" distincte qui existe pour les besoins spécifiquement religieux des hommes. 

 

Elle représente - "rend présent" - toute l'humanité, parce que l'homme et la création ont été appelés dès le début à être le Temple de l'Esprit Saint et le réceptacle de la vie divine. 

 

L'Église est donc la restauration par Dieu et l'acceptation par l'homme de la destinée originelle et éternelle de la Création elle-même. 

 

Elle est la présence de l'Acte Divin, qui restaure et l'obéissance des hommes qui acceptent cet acte. 

 

Ce n'est pourtant que lorsqu'elle accomplit et accomplit ce "passage", lorsqu'en d'autres termes, elle se transcende comme "institution" et "société" et devient la nouvelle vie de la nouvelle création, qu'elle est le Corps du Christ. 

 

En tant qu'institution, l'Église est dans ce monde le Sacrement du Corps du Christ, du Royaume de Dieu et du monde à venir. 

 

Nous pouvons maintenant revenir à l'Eucharistie, car c'est en effet l'acte même de passage par lequel l'Église s'accomplit comme une nouvelle Création et, par conséquent, le Sacrement de l'Église. 

 

Dans l'Eucharistie, l'Église transcende les dimensions d'"institution" et devient le Corps du Christ. C'est l'"eschaton" de l'Église, sa manifestation comme monde à venir.

(P. Alexandre Schmemann)

 

A Eucaristia transcende

 

a instituição e a Igreja

 

se torna Corpo de Cristo

 

(Padre Schmemann)

Através e na Eucaristia, entendido e vivido como o Sacramento da Igreja, como o ato que faz da Igreja o que é - o Povo de Deus, o Templo do Espírito Santo, o Corpo do Cristo, dom e manifestação da nova vida da nova era.

 

É aqui e somente aqui, no centro único de toda a vida e experiência cristã, que a teologia pode redescobrir sua fonte de juventude, regenerar-se como um testemunho vivo da Igreja viva, de sua fé, de seu amor e de sua esperança. .

 

Mas assim como a Igreja da Antiga Aliança, o Velho Israel, existia como um portal para a Nova Aliança, e foi instituída para preparar os caminhos do Senhor, a Igreja como uma instituição existe para revelar - neste mundo "- o" mundo por vir ", o Reino de Deus, realizado e manifestado em Cristo.

 

É a passagem do "velho" para o "novo" - mas o que é redimido, renovado e transfigurado através dele não é "a Igreja", mas a velha vida em si, o velho Adão e toda a criação.

 

E é essa "passagem" precisamente porque, como instituição, é "o osso dos ossos e a carne da carne" deste mundo, porque representa toda a Criação, representa-a verdadeiramente, assume toda a sua vida e oferta - em Cristo - a Deus.

 

É de fato instituído para o mundo e não como uma instituição "religiosa" separada que existe para as necessidades especificamente religiosas dos homens.

 

Ela representa - "torna presente" - toda a humanidade, porque o homem e a criação foram chamados desde o início para serem o Templo do Espírito Santo e o receptáculo da vida divina.

 

A Igreja é, portanto, a restauração por Deus e a aceitação pelo homem do destino original e eterno da própria Criação.

 

É a presença do Divino Ato, que restaura e obedece aos homens que aceitam esse ato.

 

Porém, somente quando realiza e realiza essa "passagem", quando, em outras palavras, transcende a si mesma como "instituição" e "sociedade" e se torna a nova vida da nova criação, que é o Corpo de Cristo.

 

Como instituição, a Igreja é neste mundo o Sacramento do Corpo de Cristo, o Reino de Deus e o mundo vindouro.

 

Podemos agora retornar à Eucaristia, porque é realmente o próprio ato de passagem através do qual a Igreja se realiza como uma nova Criação e, conseqüentemente, o Sacramento da Igreja.

 

Na Eucaristia, a Igreja transcende as dimensões da "instituição" e torna-se o Corpo de Cristo. É o "eschaton" da Igreja, sua manifestação como um mundo por vir. (P. Alexander Schmemann)
 



The Eucharist transcends the

institution and the Church becomes Body of Christ

(Father Schmemann)

By and in the Eucharist, understood and lived as the Sacrament of the Church, as the act, which ever makes the Church to be what she is — the People of God, the Temple of the Holy Spirit, the Body of Christ, the gift and manifestation of the new life of the new age.

 

It is here and only here, in the unique center of all Christian life and experience that theology can find again its fountain of youth, be regenerated as a living testimony to the living Church, her faith, love and hope.

 

But just as the Church of the Old Covenant, the old Israel, existed as a passage to the New Covenant, was instituted in order to prepare the ways of the Lord, the Church as institution exists in order to reveal — in "this world" — the "world to come," the Kingdom of God, fulfilled and manifested in Christ.

 

She is the passage of the "old" into the "new" — yet what is being redeemed, renewed and transfigured through her is not the "Church," but the old life itself, the old Adam and the whole of creation. And she is this "passage" precisely because as institution she is "bone of the bones and flesh of the flesh" of this world, because she stands for the whole creation, truly represents it, assumes all of its life and offers it — in Christ — to God. She is indeed instituted for the world and not as a separate "religious" institution existing for the specifically religious needs of men. She represents — "makes present" — the whole of mankind, because mankind and creation were called from the very beginning to be the Temple of the Holy Spirit and the receptacle of Divine life.

 

The Church is thus the restoration by God and the acceptance by man of the original and eternal destiny of creation itself.

 

She is the presence of the Divine Act, which restores and the obedience of men who accept this act. Yet it is only when she performs and fulfills this "passage," when, in other terms, she transcends herself as "institution" and "society" and becomes indeed the new life of the new creation, that she is the Body of Christ.

 

As institution the Church is in this world the sacrament of the Body of Christ, of the Kingdom of God and the world to come. We can now return to the Eucharist, for it is indeed the very act of passage in which the Church fulfills herself as a new creation and, therefore, the Sacrament of the Church. In the Eucharist, the Church transcends the dimensions of "institution" and becomes the Body of Christ. It is the "eschaton" of the Church, her manifestation as the world to come.(Fr. Alexandre Schmemann)

 


La Eucaristía trasciende

la institución y la Iglesia

se convierte en Cuerpo de Cristo

(Padre Schmemann)


Por y en la Eucaristía, entendida y vivida como Sacramento de la Iglesia, como acto que hace de la Iglesia lo que es: Pueblo de Dios, Templo del Espíritu Santo, Cuerpo de Cristo, don y manifestación del nuevo vida de la nueva era.

Es aquí y sólo aquí, en el centro único de toda vida y experiencia cristiana, donde la teología puede redescubrir su fuente de juventud, regenerarse como testimonio vivo de la Iglesia viva, de su fe, de su amor y de su esperanza.

Pero así como la Iglesia de la Antigua Alianza, el antiguo Israel, existió como puerta de entrada a la Nueva Alianza, y fue instituida para preparar los caminos del Señor, así la Iglesia como institución existe para revelar - en "este mundo - el" mundo venidero", el Reino de Dios, realizado y manifestado en Cristo.

Ella es el paso de lo "viejo" a lo "nuevo", pero lo que se redime, renueva y transfigura a través de ella no es "la Iglesia", sino la vida vieja misma, el viejo Adán y toda la Creación.

Y ella es este "paso" precisamente porque como institución es "hueso de hueso y carne de carne" de este mundo, porque representa toda la Creación, la representa verdaderamente, asume toda su vida y la ofrece -en Cristo- a Dios.

De hecho, se instituye para el mundo y no como una institución "religiosa" distinta que existe para las necesidades específicamente religiosas de los hombres.

Ella representa -"hace presente"- a toda la humanidad, porque el hombre y la creación fueron llamados desde el principio a ser Templo del Espíritu Santo y receptáculo de la vida divina.

La Iglesia es, pues, la restauración de Dios y la aceptación por el hombre del destino original y eterno de la Creación misma.

Es la presencia del Acto Divino, que restaura y la obediencia de los hombres que aceptan este acto.

Pero sólo cuando completa y completa este "paso", es decir, cuando se trasciende a sí mismo como "institución" y "sociedad" y se convierte en la vida nueva de la nueva creación, que es el Cuerpo de Cristo.

Como institución, la Iglesia es en este mundo el Sacramento del Cuerpo de Cristo, del Reino de Dios y del mundo venidero.

Ahora podemos volver a la Eucaristía, porque es precisamente el acto de paso a través del cual la Iglesia se realiza como una nueva Creación y, por lo tanto, el Sacramento de la Iglesia.

En la Eucaristía, la Iglesia trasciende las dimensiones de "institución" y se convierte en el Cuerpo de Cristo. Es el "eschaton" de la Iglesia, su manifestación como mundo venidero.

(Padre Alexander Schmemann)

Le malheur de ceux qui auront violé la loi et enseigné aux autres à la violer

 

Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'Évangile médité - 52e méditation 

 

Celui donc, continue Jésus-Christ, qui violera l’un de ces moindres commandements, et qui apprendra aux hommes à les violer, sera regardé dans le royaume des cieux comme le dernier.

Par le royaume des cieux, tous les interprètes entendent ici le jugement dernier.

Or, quand ce ne serait que le plus léger des commandements, ou plutôt un de ceux que le monde regarde comme légers, qu’on aurait violé ou enseigné à violer, on sera, au jour du jugement, rejeté au dernier rang et au-dessous des simples transgresseurs.

Que sera-ce donc de ceux qui auront violé ou enseigné à violer les commandements les plus essentiels, ceux mêmes que le paganisme s’est cru obligé d’observer ?

Lorsque ces corrupteurs verront des milliers d’âmes, que leurs discours, leurs livres, leurs théâtres, leurs tableaux auront corrompues et damnées, quelle sera leur honte, et à quel supplice devront-ils s’attendre, non seulement eux, mais encore ceux qui auront coopéré à leur crime en vendant, débitant, transportant, communiquant, prêtant ces productions criminelles, et aussi ceux qui, ayant l’autorité en main, n’auront eu ni assez de vigilance, ni assez de sévérité pour les arrêter ?

“Go with Him, as His inseparable companion, to the wedding feast of Cana, and drink of the wine of His blessing. Let you have ever before you the Face of the Lord, and look upon His beauty, and let your earnest gaze turn nowhere away from His most sweet countenance. Go before Him into a desert place and see the wonder of His works, where He multiplied in His own Holy Hands the bread that sufficed to feed a great multitude. Go, my brother, go forward, and with all the love of your soul follow Christ wherever He may go… And lovingly behold Him as taking bread into His hands, He blesses it, and breaks it, as the outward form of His own Immaculate Body; and the chalice which He blessed as the outward form of His Precious Blood, and gave to His Disciples; and be you also a partaker of His sacraments”

St Ephrem the Syrian

 

En participant à l'Eucharistie, nous faisons l'expérience d'un moment sacré et solenel dans le temps, lorsque le Ciel et la Terre sont unis dans une communion mystique, parce que Dieu est littéralement "en nous".

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

Troisième dimanche après la fête

 

de l'Assomption de Sainte-Marie

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 19: 1-12
  • Matin :
    • Saint-Luc19: 11-27
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Exode 24: 12-18
    • 1er Samuel 3: 16-21
    • Ezéchiel 18: 21-24
    •  
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :
  •  
    • Saint-Jacques 5:1-6
  • 01 Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent.
  • 02 Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés par les mites,
  • 03 votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours !
  • 04 Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.
  • 05 Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre.
  • 06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
    •  
    • II Corinthiens 10: 1-7
  • 01 Moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la bienveillance du Christ, moi si humble quand je suis devant vous, mais plein d’assurance à votre égard quand je n’y suis pas.
  • 02 Je vous en prie, ne m’obligez pas à montrer, quand je viendrai, l’assurance et l’audace dont je prétends bien faire preuve contre ceux qui prétendent que nous avons une conduite purement humaine.
  • 03 Notre conduite est bien une conduite d’homme, mais nous ne combattons pas de manière purement humaine.
  • 04 En effet, les armes de notre combat ne sont pas purement humaines, elles reçoivent de Dieu la puissance qui démolit les forteresses. Nous démolissons les raisonnements fallacieux,
  • 05 tout ce qui, de manière hautaine, s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous capturons toute pensée pour l’amener à obéir au Christ.
  • 06 Nous sommes prêts à sévir contre toute désobéissance, dès que votre obéissance à vous sera parfaite.
  • 07 Regardez les choses en face. Si quelqu’un est convaincu d’appartenir au Christ, qu’il tienne compte encore de ceci : comme lui-même appartient au Christ, nous également.
    •  
    • Saint Matthieu 17: 22-27
  • 22 Comme ils étaient réunis en Galilée, Jésus leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ;
  • 23 ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
  • 24 Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
  • 25 Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? »
  • 26 Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.
  • 27 Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
    •  

 

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

Par St Clément d'Alexandrie

 

(150-v. 215), théologien 

 

« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent »

 

 

      Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés.

Purifiez votre âme ; rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l'appel du Sauveur qui vous redit :

-« Viens et suis-moi » (Mc 10,21).

Il est la voie où marche celui qui a le cœur pur ; la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions. 


      Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens.

Il sait qu'il les possède plus pour ses frères que pour lui-même.

Il reste maître de ses richesses au lieu d'en devenir esclave ; il ne les enferme pas en son âme pas plus qu'il n'enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une œuvre toute divine.

Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un cœur libre.

Cet homme-là, Dieu le déclare

« bienheureux » ; il l'appelle

« pauvre en esprit »,

héritier assuré du Royaume des cieux (Mt 5,3). 


      A l'opposé, il y a celui qui blottit sa richesse en son cœur, au lieu du Saint Esprit.

Celui-là garde en lui ses terres, il accumule sans fin sa fortune, et ne s'inquiète que d'amasser toujours davantage.

Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s'enlise dans le matériel.

En fait, il n'est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19).

Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du cœur, porte en lui un champ ou une mine, lui que la mort surprendra inévitablement au milieu de ses désirs déréglés ?

« Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mt 6,21)

 

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

RECONNAISSANCE AUX PAUVRES !

 

Si les pauvres ne nous acceptaient pas,

nous ne serions rien.

Nous devrions leur être immensémment reconnaissants,

parce qu'ils nous offrent la possibilité d'aimer

et de servir Jésus en eux.

 

(Mère Teresa)

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

 Il y a huit ans Son Eminence

 

Joseph Mar Koorilose nous quittait

 

pour la Patrie Céleste

 

Chers amis. Aloho m'barekh.

 

Ce weekend, au Siège de la MISC, à Thozhiyoor, le Métropolite, les prêtres, clercs et fidèles célèbrent le 8ème anniversaire  du rappel à Dieu de Son Eminence Joseph Mor Koorilose.

 

Je demande à nos prêtres et nos clercs, à nos fidèles de France et d’Afrique de s’unir, dans leurs, à leurs frères et sœurs de cette Juridiction Syriaque du Kerala.

 

Comme beaucoup s’en souviennent, après une intégration douteuse de notre Chrétienté française et camerounaise à la Tradition Syro-Orthodoxe par l'archevêque Nicolas, avant que le « Conseil de l’Eglise » ne choisisse de rejoindre la juridiction créée pour l’Europe par l’Eglise Malankare Orthodoxe, Son Eminence Joseph Mor Koorilose fréquentait assidûment notre Monastère Syriaque en France avec un rôle de "Juridical advisor".

 

Avec moi et nos prêtres, il répandit en France et en Afrique la dévotion à Saint Abraham Koorilose Bava.

 

Satisfait de son accompagnement paternel, le « Conseil de l'Eglise » (Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone") l'avait choisi, dès Décembre 2005 comme "Métropolite majeur".

 

Grâce à l'assistance de ce frère aîné, notre Chrétienté s'inscrivait incontestablement dans la Tradition Syro Orthodoxe telle que transmise par les Chrétiens de Saint Thomas (Chrétientés des Indes).

Notre Église syrienne orthodoxe de Mar Thomas est à ce jour la seule Eglise locale en France et au Cameroun des "Chrétientés Syriaques de Saint Thomas".

 

Notre  Monastère métropolitain de Notre-Dame de Miséricorde et ses dépendances, en France, au Cameroun demeurent des lieux de prières pour que soit restaurée, là où c'est nécessaire, et  toujours plus clairement manifestée, l'Unité de l’Église du Christ, l'unité des "Eglises Apostoliques"...

 

Puisse mon future voyage au Kerala collaborer à resserrer les liens d'amitié entre nos Eglises qu'unit  la même et vivifiante Tradition Syriaque aux Indes et en Europe, entre Eglises qu'unit la même Foi dans le Christ mort et ressuscité pour unir l'homme à Dieu et les hommes entre eux !

 

Que le Christ Prince de la Paix soit notre guide!

 

Que la Mère de Miséricorde nous réunisse tous sous sa protection !

Que Saint Abraham Koorilose Bava et Saint Gregorios intercèdent pour nous !

 

Je demande donc à tous ceux qui l’ont connu, mais aussi aux autres, de s’unir au programme des membres de son Eglise pour l'anniversaire de la naissance au Ciel de leur bien aimé Tirumeni (Evêque): Son Eminence Joseph Mor Koorilose.

 

 

En union de prières. Aloho m’barekh (Que Dieu vous bénisse) !

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma

 

 « Tous ceux qui le touchèrent

 

étaient sauvés »

 

Par St Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Commentaire sur l'Évangile de Jean, 4 
  

             Même pour ressusciter des morts, le Sauveur ne se contente pas d'agir par sa parole, porteuse pourtant des ordres divins.

Pour cette œuvre si magnifique, il prend comme coopératrice, si l'on peut dire, sa propre chair, afin de montrer qu'elle a le pouvoir de donner la vie, et pour faire voir qu'elle ne fait qu'un avec lui :

elle est bien en effet sa chair à lui, et non pas un corps étranger. 


            C'est ce qui est arrivé quand il a ressuscité la fille du chef de la synagogue, en lui disant :

« Mon enfant, lève-toi ! » (Mc 5,41)

Il l'a prise par la main, selon qu'il est écrit. Il lui a redonné la vie, comme Dieu, par un commandement tout-puissant, et il l'a vivifiée aussi par le contact de sa sainte chair témoignant ainsi que, dans son corps comme dans sa parole, une même énergie divine était à l'œuvre.

De même encore, quand il est arrivé dans une ville nommée Naïm, où l'on enterrait le fils unique de la veuve, il a touché le cercueil en disant :

« Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! » (Lc 7,14) 


            Ainsi, non seulement il confère à sa parole le pouvoir de ressusciter les morts, mais encore, pour montrer que son corps est vivifiant, il touche les morts, et par sa chair il fait passer la vie dans leurs cadavres.

Si le seul contact de sa chair sacrée rend la vie à un corps qui se décompose, quel profit ne trouverons-nous pas à sa vivifiante eucharistie quand nous ferons d'elle notre nourriture ?

Elle transformera totalement en son bien propre, qui est l'immortalité, ceux qui y auront participé.

 

Dimanche 6 SEPTEMBRE 2015: Quatrième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

Veux-tu que je te prouve d'une manière complète et invincible que tu n'es pas lié par ta parole? Fuis le mal, fais le bien et sépare-toi de toute personne qui marche dans la voie du désordre (2Th 3,6). Écoute cette parabole ou plutôt cet exemple: Un père avait un fils qui l'entourait de ses respects, qui, toujours docile à ses ordres, se plaisait à lui obéir en toute choses. Quelqu'un, jaloux de la sagesse et de la perfection de ce jeune homme, vint lui dire en secret: "Jure-moi que tu feras à l'égard de ton père tout ce que je te dirai, et que tu ne m'opposeras jamais la moindre résistance." Le fils eut l'imprudence de le lui jurer; et aussitôt après il lui dit: "Va outrager ton père, frappe-le, ne respecte plus sa présence, et fais tout ce qu'il t'aura défendu de faire; j'ai reçu ta promesse, et tu ne peux te refuser à m'obéir. "Ce fils serait-il assez insensé, ou plutôt assez impie, pour ne pas mépriser cet abominable conseil? Et le respect et la vénération qu'il a pour son père ne seront-ils pas plus puissants? Certes, il lui répondra: "Je vois que tu es un homme qui foules aux pieds la vérité et la justice, qui es l'ennemi de mon père et qui ne cherches qu'à perdre mon âme. Mais tu ne me tromperas pas comme le serpent séduisit Eve (Gn 3). Ta fourberie et ta méchanceté ne me feront pas commettre une impiété aussi grande. Je ne veux pas que mon père puisse m'accuser ou me reprocher d'avoir obéi à un homme aussi pervers. Je méprise ton conseil par respect pour mon père et pour le salut de mon âme. Que le signe de la croix ferme mes oreilles à tes paroles empoisonnées, qui ne pourront y entrer désormais; je fuirai tout rapport avec toi, parce que tu es plein de ruse et de dissimulation."(St Ephrem)

Veux-tu que je te prouve d'une manière complète et invincible que tu n'es pas lié par ta parole? F

uis le mal, fais le bien et sépare-toi de toute personne qui marche dans la voie du désordre (2Th 3,6).

Écoute cette parabole ou plutôt cet exemple: Un père avait un fils qui l'entourait de ses respects, qui, toujours docile à ses ordres, se plaisait à lui obéir en toute choses.

Quelqu'un, jaloux de la sagesse et de la perfection de ce jeune homme, vint lui dire en secret:

"Jure-moi que tu feras à l'égard de ton père tout ce que je te dirai, et que tu ne m'opposeras jamais la moindre résistance.

" Le fils eut l'imprudence de le lui jurer; et aussitôt après il lui dit:

"Va outrager ton père, frappe-le, ne respecte plus sa présence, et fais tout ce qu'il t'aura défendu de faire; j'ai reçu ta promesse, et tu ne peux te refuser à m'obéir.

"Ce fils serait-il assez insensé, ou plutôt assez impie, pour ne pas mépriser cet abominable conseil?

Et le respect et la vénération qu'il a pour son père ne seront-ils pas plus puissants? Certes, il lui répondra:

"Je vois que tu es un homme qui foules aux pieds la vérité et la justice, qui es l'ennemi de mon père et qui ne cherches qu'à perdre mon âme. Mais tu ne me tromperas pas comme le serpent séduisit Eve (Gn 3).

Ta fourberie et ta méchanceté ne me feront pas commettre une impiété aussi grande. Je ne veux pas que mon père puisse m'accuser ou me reprocher d'avoir obéi à un homme aussi pervers.

Je méprise ton conseil par respect pour mon père et pour le salut de mon âme. Que le signe de la croix ferme mes oreilles à tes paroles empoisonnées, qui ne pourront y entrer désormais; je fuirai tout rapport avec toi, parce que tu es plein de ruse et de dissimulation."(St Ephrem)

Quatrième dimanche après la

 

fête de l'Assomption de Sainte-Marie

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 18: 1-11
  • Matin :
    • Saint-Mathieu18: 12-22
  • Avant de Saint Qurbana :
    • Exode 3: 1-6, 11-14
    • Job 1: 1-5
    • Isaïe 1: 15 -20
    •  
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :
    • 1ère de St Pierre 2: 1-5
  • 01 Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;
  • 02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,
  • 03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
  • 04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
  • 05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
  •  
    •  
    • 1ère aux  Corinthiens 3: 16-23
  • 16 Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
  • 17 Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.
  • 18 Que personne ne s’y trompe : si quelqu’un parmi vous pense être un sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour devenir sage.
  • 19 Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu. Il est écrit en effet : C’est lui qui prend les sages au piège de leur propre habileté.
  • 20 Il est écrit encore : Le Seigneur le sait : les raisonnements des sages n’ont aucune valeur !
  • 21 Ainsi, il ne faut pas mettre sa fierté en tel ou tel homme. Car tout vous appartient,
  • 22 que ce soit Paul, Apollos, Pierre, le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir : tout est à vous,
  • 23 mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu.
  •  
    •  
    • Saint Matthieu 5: 38 – 48
  • 38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.
  • 39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.
  • 40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
  • 41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.
  • 42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !
  • 43 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
  • 44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
  • 45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
  • 46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
  • 47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
  • 48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Saint Nicolas gardien de maison!
 
Une dame s'était rendue à la procession Velikoretsky (cette procession, populaire chez les habitants de Suzdal, existe depuis plus de 600 ans). Et ce n'est qu'à la fin du premier jour du voyage qu'elle a réalisé qu'elle avait laissé la maison ouverte. La maison à la périphérie de Kirov est isolée, personne d'autre n'y habite. Que faire ? 
On lui conseilla de rentrer chez elle, mais elle décida de continuer. Et la procession a duré une semaine. Ensuite elle rentra chez elle et immédiatement senti qu'il y avait quelqu'un dans la maison. La porte était grande ouverte. Elle se tenait sur le porche, effrayée d'entrer. 
Soudain, un jeune homme mal rasé en sorti, se jeta à genoux devant elle et cria : "Laisse-moi sortir, laisse-moi sortir, pour l'amour de Dieu ! Je te rendrai tout, je ferai n'importe quoi mais laisse-moi sortir ! "
"La porte est ouverte", répondit la femme, "Sortez."
 "Je ne peux pas, le vieil homme ne me laissera pas sortir" - "Quel vieil homme ?" - "Pas si grand, gris. J'ai pénétré à l'intérieur, j'ai vidé le réfrigérateur, je me suis emparé d'autre chose - c'est tout - et je suis allé à la porte. Et à la porte, il y avait ce vieil homme. Et il ne disait rien. Et j'ai eu tellement peur. La nuit, j'ai essayé de sortir, mais il était encore à la porte. 
"Laissez-moi sortir ou au moins livrez-moi à la police."
"Quel genre de policier croirait ça ? Tu n'as pas allumé d'incendie, et je n'ai pas besoin de ce que tu as volé!"
"J'ai peur du vieil homme", répondit-il.
La femme dit une prière et laissa l'homme partir..


 



A miracle associated with St. Nicholas the Wonderworker. A certain woman went to the Velikoretsky procession (this procession, popular among Suzdal people, is more than 600 years old). And only at the end of the first day of the trip she realized that she had left the house unlocked. The house on the outskirts of Kirov is separate, no one else lives in it. What to do? She was advised to return, but she decided to move on. And the whole procession was held for a week. She returned home, and immediately felt that there was someone in the house. The door was wide open. She stood on the porch, afraid to enter. Suddenly, a young unshaven man comes out, throws himself on her knees in front of her and shouts: “Let me out, let me out, for God's sake! I’ll return everything to you, I’ll work it all out, let me out! ”“ The door is open” the woman answers, “come out.” - "I can’t, the old man will not let me out" - “What old man?” - “Not so tall, gray. I climbed in, I cleaned out the refrigerator, I grabbed something else — that’s it, the whole thing — and went to the door. And at the door is this old man. And he doesn’t say anything. And I'm so scared. At night I tried to get out but he was at the door again. Let me out or at least give me to the police. ” “What kind of police would believe this?” You didn’t set fire and thanks, I don’t need the things! ”-“ I'm afraid of the old man ” the man said. The woman said the prayer and released the man

 

O guardião da casa de Saint Nicolas!

Uma senhora foi à procissão de Velikoretsky (essa procissão, popular entre os habitantes de Suzdal, já dura mais de 600 anos). E foi apenas no final do primeiro dia da viagem que ela percebeu que havia deixado a casa aberta. A casa nos arredores de Kirov é isolada, ninguém mais mora lá. O que fazer?
Ela foi aconselhada a ir para casa, mas ela decidiu continuar. E a procissão durou uma semana. Então ela foi para casa e imediatamente sentiu que havia alguém na casa. A porta estava escancarada. Ela estava de pé na varanda, com medo de entrar.
De repente, um homem jovem de barba por fazer saiu, se jogou de joelhos diante dela e gritou: "Deixe-me sair, deixe-me sair, pelo amor de Deus! Eu vou te dar tudo, eu vou fazer qualquer coisa, mas deixar eu fora!
"A porta está aberta", a mulher respondeu: "Saia".
"Eu não posso, o velho não vai me deixar sair" - "Que velho?" - "Não tão grande, cinza, eu entrei, esvaziei a geladeira, peguei outra coisa - só isso - e fui até a porta e na porta Havia aquele velho, e ele não disse nada, e eu estava com tanto medo que tentei sair à noite, mas ele ainda estava na porta.
"Deixe-me sair ou pelo menos me entregar à polícia."
"Que tipo de policial acreditaria nisso? Você não acendeu o fogo, e eu não preciso do que você roubou!"
"Tenho medo do velho", ele respondeu.
A mulher fez uma oração e deixou o homem ir.

 

 

¡Ama de llaves de San Nicolás!

Una dama había ido a la procesión de Velikoretsky (esta procesión, popular entre la gente de Suzdal, existe desde hace más de 600 años). Y no fue hasta el final del primer día de viaje que se dio cuenta de que había dejado la casa abierta. La casa en las afueras de Kirov está aislada, nadie más vive allí. Que hacer ?
Se le aconsejó que se fuera a casa, pero decidió continuar. Y la procesión duró una semana. Luego se fue a su casa e inmediatamente sintió que había alguien en la casa. La puerta estaba abierta de par en par. Se paró en el porche, temerosa de entrar.
De repente, salió un joven sin afeitar, se arrodilló frente a ella y gritó: "¡Déjame salir, déjame salir, por el amor de Dios! Te devolveré todo, haré cualquier cosa menos dejarme salir". ¡Sacarme!"
"La puerta está abierta", respondió la mujer, "fuera".
"No puedo, el viejo no me deja salir" - "¿Qué viejo?" - "No tan grande, gris. Entré, vacié la nevera, agarré algo más -eso es todo- y fui a la puerta. Y a la puerta, estaba este viejo. Y no dijo nada. Y yo estaba tan asustado Por la noche, traté de salir, pero él todavía estaba en la puerta.
"Déjame salir o al menos entrégame a la policía".
"¿Qué clase de policía creería eso? ¡Tú no provocaste un incendio y no necesito lo que robaste!"
"Tengo miedo del viejo", respondió.
La mujer dijo una oración y dejó ir al hombre..


Orthodox parables and stories

LE COIN DU CATHECHISME

 

ET DE LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

 

Chapitre XI (11): De l'Eglise de Jésus-Christ .

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

 

Chapitre  Onze

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De l’Eglise

 

« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »



Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité »  (1Tm 2,4), c'est-à-dire du Christ Jésus.

 

Il est donc nécessaire que le Christ, le Verbe (La Parole) Incarné soit annoncé à tous les peuples et tous les hommes pour que la "Bonne Nouvelle" du salut en Lui parvienne jusqu'aux extrémités du monde...

 

« Le Christ Seigneur en qui s'achève toute la Révélation du Dieu très haut, ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l'Evangile d'abord promis par les prophètes, ordonna à ses apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale en leur communiquant les dons divins. »

La transmission de l'Évangile, selon l'ordre du Seigneur, se fit de deux manières :

 

- oralement « par les apôtres, qui, dans la prédication orale, dans les exemples et les institutions transmirent, soit ce qu'ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, soit ce qu'ils tenaient des suggestions du Saint Esprit » selon Sa promesse ; et

 

- par écrit « par ces apôtres et par des hommes disciples, qui, sous l'inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message de salut ».

Pour qu’à travers la "Tradition Apostolique" l'Évangile soit toujours gardé intact et vivant dans l'Église, les apôtres laissèrent comme successeurs les évêques, auxquels ils ' transmirent leur propre charge d'enseignement '.

En effet, « la prédication apostolique, qui se trouve spécialement exprimée dans les livres inspirés, devait être conservée par une succession ininterrompue jusqu'à la consommation des temps ».

Cette transmission vivante, accomplie dans l'Esprit Saint, est appelée la Tradition en tant que distincte de la Sainte Écriture, quoique étroitement liée à elle. Pour elle, « l'Église perpétue dans sa doctrine, sa vie et son culte et elle transmet à chaque génération tout ce qu'elle est elle-même, tout ce qu'elle croit ».

« L'enseignement des saints Pères atteste la présence vivifiante de cette Tradition, dont les richesses passent dans la pratique et la vie de l'Église qui croit et qui prie. » Ainsi, la communication que le Père a faite de lui-même par son Verbe dans l'Esprit Saint demeure présente et agissante dans l'Église.

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1 - Qu’est-ce que l’Eglise ?

L’église est le corps de ceux qui croient vraiment au Christ.

 

2 - Qui est la Tête de l’Eglise ?

La tête de l’Eglise est Notre Seigneur Jésus Christ.

 

3 - A qui le Christ a t-Il confié le soin de l’Eglise après son Ascension ?

Il l’a confié à Ses Saints apôtres, qui l’ont déléguée à leurs successeurs, les évêques dûment consacrés (ordonnés)
qui ont reçu d’eux le pouvoir de délier et de lier et d’organiser l’Eglise.

 

 

La voix des Pères et des Saints:La-Barque-de-l-Eglise.gif

 

Par St Augustin (354-430), DE l'ATTITUDE QUI CONVIENT AUX PASTEURS Sermons sur saint Jean, 122, 2-4 ; 123, 5 (Véricel, L'Evangile commenté, p. 350-351)

 

« Sois le pasteur de mes brebis »

Le Seigneur demande à Pierre s'il l'aime. Il le savait déjà ! et pourtant, il le lui demande non pas une fois, mais deux et même trois fois ! Et chaque fois Pierre répond qu'il l'aime ; et chaque fois Jésus lui confie le soin de faire paître ses brebis. A son triple reniement répond ici une triple affirmation d'amour. Il faut que sa langue serve son amour, comme elle a servi sa peur ; il faut que sa parole témoigne aussi clairement devant la vie qu'elle l'a fait devant la mort. Il faut qu'il donne une preuve de son amour en s'occupant du troupeau du Seigneur, comme il en a donné de sa crainte en reniant le Pasteur.

Il devient évident que ceux qui s'occupent des brebis du Christ avec l'intention d'en faire leurs brebis plutôt que celles du Christ ont de l'affection pour eux au lieu d'en avoir pour le Christ. C'est le désir de la gloire, de la domination ou du profit qui les conduit, et non le désir aimant d'obéir, de secourir et de plaire à Dieu. Cette parole trois fois répétée par le Christ condamne ceux que l'apôtre Paul gémit de voir chercher leurs intérêts plutôt que ceux de Jésus Christ (Ph 2,21). Que signifient, en effet, ces paroles : « M'aimes-tu ? Pais mes brebis » ? C'est comme s'il disait : Si tu m'aimes, ne t'occupe pas de toi, mais de mes brebis ; regarde-les non comme les tiennes, mais comme les miennes ; en elles, cherche ma gloire, et non la tienne ; mon pouvoir, et non le tien ; mes intérêts, et non les tiens... Ne nous préoccupons donc pas de nous-mêmes; aimons le Seigneur et, en nous occupant de ses brebis, recherchons l'intérêt du Seigneur sans nous inquiéter du nôtre.

 

Par St Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Discours sur les psaumes, Ps 86

Saints Philippe et Jacques, apôtres, fondations de la cité sainte (Ap 21,14)



« Ses fondements sont sur les montagnes saintes ; le Seigneur chérit les portes de Sion » (Ps 86,1-2)... « Vous êtes les concitoyens des saints, vous faites partie de la maison de Dieu. Vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondation les apôtres et les prophètes, et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même » (Ep 2,19-20)... Le Christ, pierre angulaire, et les montagnes, c'est-à-dire les apôtres et les grands prophètes qui portent tout l'ensemble de la cité, forment une sorte d'édifice vivant. Cet édifice vivant a une voix qui retentit maintenant dans vos cœurs. C'est Dieu, ouvrier habile, qui se sert de mon langage afin de vous presser de prendre place dans cette construction : comme autant de pierres taillées aux quatre côtés égaux...

Remarquez la forme d'une pierre parfaitement carrée : elle est comme l'image du chrétien. Le chrétien, quelque tentation qu'il éprouve, ne tombe pas ; il peut être poussé violemment, retourné en quelque sorte, il ne tombe pas. Car, de quelque côté que vous retourniez une pierre carrée, elle reste toujours debout... Soyez donc semblables à des pierres carrées, et préparés à tous les chocs ; et, quelque soit la force qui vous poussera, qu'elle ne puisse pas vous faire perdre l'équilibre...

Vous vous élèverez pour prendre place dans cet édifice par une vie chrétienne sincère, par la foi, par l'espérance et par la charité. La cité sainte est formée de ses propres citoyens ; les mêmes hommes sont à la fois les pierres et les citoyens, car ces pierres sont vivantes. « Vous-mêmes, dit l'Écriture, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel » (1P 2,5)... Pourquoi les apôtres et les prophètes sont-ils les fondements de la ville ? Parce que leur autorité soutient notre faiblesse... Par eux, nous entrons dans le royaume de Dieu ; ils sont pour nous les prédicateurs du salut. Et quand nous entrons par eux dans la cité, nous y entrons par le Christ -- car il est lui-même la porte (Jn 10,9).

 

Par St Clément de Rome, pape de 90 à 100 environ. Lettre aux Corinthiens, 42-44 (trad. Quéré, Les Pères apostoliques)

La succession apostolique 

 

Les apôtres ont reçu pour nous du Seigneur Jésus Christ la Bonne Nouvelle ; Jésus le Christ a été envoyé par Dieu. Le Christ vient donc de Dieu, les apôtres du Christ. Ces deux missions procèdent en bel ordre de la volonté de Dieu. Pourvus d'instructions, remplis de certitude par la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ, affermis par la parole de Dieu, ils partirent, avec l'assurance de l'Esprit Saint, annoncer que le Royaume de Dieu était proche. Ils prêchaient dans les campagnes et dans les villes, et ils y établissaient leurs prémices, et ils les éprouvaient avec l'aide de l'Esprit, pour en faire les évêques et les diacres des futurs fidèles... S'étonnera-t-on que les hommes, que Dieu a investis d'une telle mission dans le Christ, aient eux-mêmes établi les ministres que je viens d'évoquer ? ... Nos apôtres ont su aussi par notre Seigneur Jésus-Christ qu'on se querellerait sur les fonctions de l'évêque. Telle est la raison pour laquelle, dans leur prescience parfaite, ils ont établi les ministres évoqués plus haut et instituèrent qu'après leur mort d'autres hommes, dûment éprouvés, prendraient leur succession.

 

                                                             Porter la Lumière

lumiere_croix.jpgLes apôtres, mes frères, sont des lampes qui nous permettent d'attendre la venue du jour du Christ. Le Seigneur leur déclare : « Vous êtes la lumière du monde. » Et pour qu'ils ne puissent se croire une lumière semblable à celle dont il est dit : « Il était la lumière véritable qui éclaire tout homme » (Jn 1,9), il leur enseigne aussitôt quelle est la vraie lumière. Après leur avoir annoncé: « Vous êtes la lumière du monde », il poursuit : « Personne n'allume une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Je vous ai appelé lumière, dit-il, mais je précise : vous n'êtes qu'une lampe. Ne vous laissez donc pas aller aux tressaillements de l'orgueil, si vous ne voulez pas voir s'éteindre cette flammèche. Je ne vous mets pas sous le boisseau, mais je vous place sur le lampadaire pour tout illuminer de vos rayons.

Quel est ce chandelier qui porte cette lumière ? Je vais vous l'apprendre. Soyez vous-mêmes des lampes, et vous aurez une place sur ce lampadaire. La croix du Christ est un immense lampadaire. Qui veut rayonner ne doit pas rougir de ce chandelier de bois. Écoute et tu vas le comprendre : le chandelier, c'est la croix du Christ...

« Ainsi que votre lumière brille devant les hommes ; qu'ils voient vos bonnes oeuvres et qu'ils rendent gloire. » Qu'ils rendent gloire à qui ? Non pas à toi, car chercher la gloire, c'est vouloir t'éteindre ! « Qu'ils glorifient votre Père qui est aux cieux. » Oui, qu'ils le glorifient, lui, le Père des cieux, en voyant vos bonnes oeuvres... Écoute l'apôtre Paul : « Que jamais je ne me glorifie, sinon dans la croix de Notre Seigneur Jésus Christ qui a fait du monde un crucifié pour moi, et de moi un crucifié pour le monde » (Ga 6,14).
 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 289, 6 ; PL 38, 1311-1312 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 64) 

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4 - Qui est le premier parmi les évêques de l’Eglise syriaque Orthodoxe ?

Le Chef spirituel des Eglises locales fidèles à la grande et vivifiante Tradition Syriaque Orthodoxe est le Patriarche d’Antioche et de

tout l’Orient.

 

5 – Qui fonda l’Eglise-mère et Patriarcale d’Antioche et

De Tout l’Orient ?

 

Ce fut Saint Pierre, le Prince des Apôtres qui, avant de partir pour Rome, fonda l’Eglise d’Antioche et consacra Saint Ignace et Saint Evode pour lui succéder à Antioche.

 

6 – Le Patriarche de l’Eglise-mère d’Antioche est-il l’unique Autorité canonique des Syriaques de par le monde ?

Non, s’il demeure le  Chef spirituel de l’Eglise-mère et si  les chrétientés Syriaques partagent le même héritage antiochien et regardent avec dévotion et respect son Autorité spirituelle, d’autres chefs d’Eglises locales comme, par exemple le Catholicos de notre Eglise-mère Syrienne Orthodoxe du Malankare (Catholicosat de l’Est à Kottayam aux Indes du Sud / Kerala) ou le Primat de notre Eglise Syriaque Orthodoxe Antiochienne qui exercent leur Autorité pour l’Eglise locale et le territoire qui leur est imparti .

7 – Qui fonda notre Eglise-mère Syro-Orthodoxe Malankare des Indes ?

 

Ce fut Saint Thomas (appelé Mar Thomas) qui fonda l’Eglise des Indes. L’histoire nous apprend que cette Eglise des Indes dépendait d’Antioche pour l’ordination de ses Evêques (Successeurs des Apôtres) à travers, pour des raisons politiques, le Catholicosat de l’Est situé à Tikrīt (Iraq) jusqu’à l’adhésion de ce dernier à la doctrine de Nestorius. Après cela, le Patriarcat d’Antioche continua de pourvoir en Evêques l’Eglise des Indes jusqu’à l’érection du Métropolite de Malankare comme nouveau Catholicos de l’Est avec siège à Kottayam.

 

8 - Les apôtres n’ont-ils pas conféré d’autres ordres dans l’Eglise ?

 

Oui , ils ont institué l’ordre des prêtres et des diacres.

 

9 - Combien d’attributs spéciaux de l’Eglise Chrétienne y a-t-il et lesquels ?

 

Il y en a quatre :

L’unité ;

La catholicité,

La sainteté

L’apostolicité.

 

 

Enfant-Jesus.gifLa voix des Pères et des Saints:

 

Par St Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église d’Occident.  Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.) 

 

Le mystère de la vigne de Dieu



Frères, si nous voyons dans la vigne du Seigneur l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la terre...

J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Actes 4,32)... Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits. Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur. Frères, levez donc les yeux, et vous verrez « que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve » (Ps 79,11-12).

Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu (1Co 3,9). C'est lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage. Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,15) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus Christ, et dont lui, le Père, est le vigneron (St Jn 15,1-5). Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)... Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la terre !

10 - Les croyants sont-ils tenus d’obéir à la Sainte Eglise ?

 

Oui, car il n’est en dehors de l’Eglise de salut pour personne.

 

11 - Qui est en dehors de l’Eglise ?

 

Les hérétiques, les proscrits, les excommuniés et les infidèles.

 

12 - Le Christ a-t-Il promis d’être avec Son Eglise ?

 

Oui, le Christ, Chef de « l’Eglise qui est Son Corps mystique » a promis d’être avec Son Eglise  jusqu’à la fin du monde.

La voix des Pères et des Saints:

 

Mission de l'Eglise:Mise-au-tombeau.gif

 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr.
Démonstration de la prédication apostolique, 6-8 (trad. Verbraken / Orval)

 

« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit »



Voici quelle est la règle de notre foi, voici ce qui fonde notre édifice, voici ce qui donne fermeté à notre comportement. D'abord : Dieu Père, incréé, illimité, invisible ; Dieu un, créateur de l'univers ; c'est le premier article de notre foi. Deuxième article : le Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Jésus Christ, notre Seigneur ; il a été révélé aux prophètes selon le genre de leurs prophéties et selon le dessein du Père ; par son entremise, tout a été fait ; à la fin des temps, pour récapituler toutes choses, il a daigné se faire homme parmi les humains, visible, palpable, pour ainsi détruire la mort, faire apparaître la vie et opérer la réconciliation entre Dieu et l'homme. Et troisième article : l'Esprit Saint ; par lui, les prophètes ont prophétisé, nos pères ont appris les choses de Dieu et les justes ont été guidés dans la voie de la justice ; à la fin des temps, il a été répandu d'une manière nouvelle sur les hommes, afin de les rénover sur toute la terre, pour Dieu.

C'est pourquoi le baptême de notre nouvelle naissance est placé sous le signe de ces trois articles. Dieu le Père nous l'accorde en vue de notre nouvelle naissance dans son Fils par l'Esprit Saint. Car ceux qui portent en eux l'Esprit Saint sont conduits au Verbe qui est le Fils, et le Fils les conduit au Père, et le Père nous accorde l'immortalité. Sans l'Esprit il est impossible de voir le Verbe de Dieu, et sans le Fils on ne peut pas approcher du Père. Car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils se fait par l'Esprit Saint, et le Fils donne l'Esprit selon le bon plaisir du Père.



 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 1 (trad.
 Cerf 1984, p. 276 rev.)

 

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »



Le Seigneur de toutes choses a donné à ses apôtres le pouvoir de proclamer l'Évangile. Et c'est par eux que nous avons connu la vérité, c'est-à-dire l'enseignement du Fils de Dieu. C'est à eux que le Seigneur a dit : « Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette et rejette celui qui m'a envoyé » (Lc 10,16). Car nous n'avons pas connu le plan de notre salut par d'autres que par ceux qui nous ont fait parvenir l'Évangile.

Cet Évangile, ils l'ont d'abord prêché. Puis, par la volonté de Dieu, ils nous l'ont transmis dans des Écritures pour qu'il devienne « le pilier et le soutien » de notre foi (1Tm 3,15). Il n'est pas permis de dire qu'ils ont prêché avant d'avoir obtenu la connaissance parfaite, comme osent le prétendre certains, qui se targuent d'être les correcteurs des apôtres. En effet, après que notre Seigneur est ressuscité d'entre les morts et que les apôtres ont été « revêtus de la force d'en-haut » (Lc 24,49) par la venue de l'Esprit Saint, ils ont été remplis de certitude au sujet de tout et ils ont possédé la connaissance parfaite. Alors, ils s'en allèrent « jusqu'aux extrémités de la terre », (Ps 18,5;Rm 10,18) proclamant la Bonne Nouvelle des biens qui nous viennent de Dieu et annonçant aux hommes la paix du Ciel. Ils possédaient, tous également et chacun en particulier, l'Évangile de Dieu.


 

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DU COTE DE L'INSTITUT DE THEOLOGIE

ORTHODOXE SAINT SERGE DE PARIS:

 

"Je recommande à nos amis et fidèles de s'inscrire au moins au cours fondamentaux de l'Institut Saint Serge."(+Mor Philipose)

 

Logo Saint-Serge

 

Université de rentrée
« Homme et femme, Il les créa » (Gn 1, 27) 
La question du genre en perspective orthodoxe

14 et 15 septembre 2023

Les 14 et 15 septembre 2023, l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris), en coopération avec des mouvements de jeunesse orthodoxe en France, inaugurera sa nouvelle année académique par son Université de rentrée qui aura pour thème « “Homme et femme, Il les créa” (Gn 1, 27). La question du genre en perspective orthodoxe ».

 

Le genre est une question complexe, affectant chacun d’entre nous de manière plus ou moins subtile et manifeste. Les études de genre soulignent le fait que le corps humain n’existe pas dans un état purement naturel et ne peut être saisi en dehors du champ social. 

    Avec l’avènement du postmodernisme, le genre semble être de plus en plus compris comme une construction purement sociale qui normaliserait la flexibilité sexuelle. Les nouvelles médiatiques foisonnent d’exemples de célébrités qui brouillent les codes masculin/féminin, et de militants qui se battent pour la reconnaissance légale de la non-binarité des genres. Les termes sexe, genre et identité de genre sont employés aujourd’hui de façon omniprésente mais souvent dans la plus grande confusion. Les questions anthropologiques soulevées par ces termes sont-elles pertinentes au regard de notre foi chrétienne ? Elles nous imposent en tout cas de renouveler notre réflexion sur l’être humain si nous voulons actualiser la démarche des Pères de l’Église qui, soucieux de faire rayonner l’Évangile, ont toujours dialogué avec leurs contemporains. 


    Or, dès l’aube du christianisme, saint Paul a écrit : « Il n’y a ni homme ni femme, car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus » (Gal 3,28). Comment comprendre cette affirmation qui fait écho aux paroles de la Genèse : « Homme et femme, Il les créa » ? Le christianisme chercherait-il à effacer les genres ? Aurait-il l’ambition de contester la fatalité de la condition sexuée ? Ou bien, selon une lecture plus moderne, l’Apôtre aurait-il posé les fondements d’un « universalisme » chrétien en annonçant l’égalité des sexes ?


   Cette Université de rentrée s’efforcera de répondre entre autres à ces questions en reprécisant les termes suivant des approches philosophique, psychologique, biblique et théologique. La mise en place d’ateliers permettra d’échanger sur ce que la vision de l’Église orthodoxe peut apporter au présent débat. Le programme complet de l’Université de rentrée sera prochainement disponible sur le site internet de l’Institut.

 

• NOUVEAUTES

Livret académique pour l’année 2023-2024

Nous sommes heureux de partager avec vous le Livret académique de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge pour l’année 2023-2024. Vous y trouverez l’ensemble de nos programmes de formations, ainsi que les démarches à suivre pour s’inscrire. Une vidéo décrivant le processus d’inscription pas à pas est disponible en allant sur la chaîne vimeo de l’Institut.

Pour feuilletez le Livret, cliquer ICI.

Pour le télécharger, cliquer LA.

Pour connaître les essentiels de nos différentes formations, veuillez cliquer sur le titre de la formation qui vous intéresse :

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous écrire en cliquant ICI

 

 

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Durant la période estivale, nous vous invitons à visionner les différentes vidéos des colloques, conférences et soirées d’échanges disponibles sur la chaîne Vimeo ou bien à revoir les albums photos sur notre compte Flickr.

 

Je vous propose la prière

 

suivante pour notre Pays:

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Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

AFRIQUE , CARAIBES ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Service Archidiocésain de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas pour les ministères d'Exorcisme, de Délivrance et de Guérison intérieure.

 

Cliquez sur ce lien:

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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8 juillet 2023 6 08 /07 /juillet /2023 06:19

Sommaire:

¤ Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors sur le territoire français

¤ 3ème rappel des CONVOCATIONS AUX A.G E des deux Association Cultuelle et Caritative (Voir la Lettre de nouvelles précédente)

¤ Festivités de Saint Mar Abraham Koorilose

¤Qui est Ste Honirine ? Une Normande du Pays de Caux

¤L'EGLISE ET LES ENFANTS, INSCRIPTIONS AU CATECHISME OUVERTES

¤ Lectionnaire pour le Sixième dimanche après la Pentecôte

¤ Par Saint Jean Chrysostome : Notre berger se donne lui-même en nourriture

¤ L'amour domine toutes les règles et lois

¤ QU'EST-CE QUE L'ÂME ?

¤ Puissance guérissante du Seigneur (Extrait d'une Homélie de Saint Ambroise de Milan)

¤ Mais qui êtes-vous donc, Madame ?

¤ La Révolution de 1789, par le Père Placide Deseille

¤ Saint Kuriakose (Cyricus) et sa mère Morth Yulithi (Sainte Juliette)

¤ Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du Septième dimanche après la Pentecôte

¤ « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. » (Lc 6,27)suivi de la prière pour les vocations

¤ Vie du Saint Prophète Élie

¤ SAINTE MARIE MADELEINE

¤ Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du Huitième dimanche après la Pentecôte

¤LA DIVINITÉ DE JÉSUS-CHRIST PROUVÉE CONTRE LES JUIFS ET LES GENTILS.,par St Jean Chrysostome (Article très long).

¤ PÈLERINAGE A SAINT CHRISTOPHE

¤ Une prière à saint Christophe avant de partir en vacances, d’autres prières et piste de réflexion

¤Homélie sur l'union des Églises par l’Évêque Jean de St Denis

¤ Catéchisme: Le coin de la transmission familiale

 



Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 



NORMANDIE, REGION PARISIENNE ET HAUTS DE FRANCE:

Du 9 au 12 se dérouleront les 2ème commémoraisons du rappel à Dieu de Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare.

¤ Samedi 15 Juillet, Fête de Saint Kurikose et sa mère Juliette. Quadisha Qubana à 10h30 

◇ Dimanche 16 Juillet, 

Messe de l'Aumônerie des Africains, Départ du Monastère à 9h, Messe à 11h au 9 Rue Charles Péguy à Oissème, suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles .

¤ Samedi 22, Fête de Ste Marie-Madeleine "égale aux Apôtres", Quadisha Qurbana à 10h30 au Monastère

◇ Dimanche 23 Juillet, PÈLERINAGE annuel à SAINT CHRISTOPHE .

 

À 10h30 Messe suivie de la BÉNÉDICTION DES VÉHICULES,

d'un repas fraternel ( Anniversaire de Jean-Marie Shoot, de Thérèse, de Mor Philipose. Pendant le repas: 

Assemblées Générales Extraordinaires des deux Associations Métropolitaine et Caritative Après midi consacré à la réception des fidèles.

 

◇ Dimanche 30 Juillet, Pèlerinage à Sainte Anne

avec la Divine Liturgie à 9h30 au Monastère et ensuite un Pique-nique aux Andelis avant de rejoindre Bosquentin pour la Procession.




NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 9 Juillet,

Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Mor Philipose ) Assemblée Générale Ordinaire de l'Association Paroissiale

-Dimanche 23 Juillet, Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Abouna Simon )BÉNÉDICTION DES VÉHICULES.

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:


- Samedi 8 Juillet, Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 10h30, repas fraternel et réception des fidèles.

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT les 28, 29, 30 et 31 Août pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° du montant de votre offrande ( Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " )

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

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CONVOCATIONS AUX AGE,
LE 23 JUILLET 2023:
DE LA MÉTROPOLIE ET DE LA
CARITATIVE :

Chers amis. Aloho m'barekh.
Comme annoncé lors de nos diverses manifestations cultuelles et caritatives ainsi que dans le Blog , je vous rappelle la convocation aux deux réunions de l'Association diocésaine d'une part (Cultuelle) et caritative d'autre part.
Ces deux associations ont vocation de gérer les activités cultuelles et caritative au sein de notre Eglise Métropolitaine.

IL EST IMPORTANT QUE CHACUN D'ENTRE VOUS S'Y ENGAGE D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE EN FONCTION DE SES POSSIBILITÉS.
Ces AGE auront largement été préparées en aval pour permettre leur déroulement serein au cours du repas fraternel qui clôturera les festivités du Pèlerinage de Saint Christophe le 23 Juillet 2023

En plus des hélas trop habituels manquements au sens des responsabilités , de graves événements se sont produits au cours de ces derniers mois, il est donc crucial, pour l'avenir de la mission en France et en dehors de notre territoire national que vous soyez présent(s) ou représenté(s).

La réunion de l'association cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma revêt une importance capitale cette année puisque impérativement son bureau comme son fonctionnement doivent être résoluments renouvelés en raison des disfonctionnements endémiques qui la paralysent et la stérilisent au point que sans cela, sa dissolution est très sérieusement envisagée par celui qui ne se sent plus les forces spirituelles, physiques, morales et financières de maintenir artificiellement l'élan missionnaire d'une structure devenue ingérable lorsque plusieurs acteurs ne tiennent pas leurs rôles ou concentrent dans l'illégalité tous les rôles en dehors du spirituel qui incombe aux seuls Clercs qui cependant, sont de ce fait, entravés.

Dans ce sens, tous avis sur le fonctionnement de la Métropolie en France et ses Missions seront les bienvenus sachant qu'ils ne peuvent interférer dans le domaine du dogme et de la discipline ecclésiastique réservés aux Pasteurs (Le Métropolite et ses collaborateurs prêtres)

D'ici-là, je vous invite, une fois de plus, à préparer ces réunions dans la prière, unis dans la Foi Apostolique, autour de Marie et des Saintes femmes, en un seul Cénacle pour implorer lumière et force dans l'Esprit Saint.

Votre respectueusement et fraternellement dévoué dans le Christ, notre Seigneur.

+Mor Philipose, Brévilly ce 1.V.2023

L'EGLISE ET LES ENFANTS
 
INSCRIPTIONS AU CATECHISME OUVERTES:
Monastère Syro-Orthodoxe
4 Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 02.33.24.79.58 ou par SMS au 06.48.89.94.89
 
(Pour le Caté et les activités de Patonage, ramassage possible des enfants et, lorsqu'ils le désirent leurs parents entre L'Aigle et Verneuil)

 

Les parents chrétiens Lui amènent leurs enfants, les tiennent devant Lui dans cette sainte école, qui est appelée l'Eglise. Ici, l'éducation est poursuivie selon toutes les lois du développement humain.
 
D'abord par les sens, par des impressions. Comme une personne reconnaît et commence à aimer la beauté de la nature dans ses traits généraux, avant tout apprentissage, en devenant familier avec elle à travers la contemplation simple et les expériences de l'enfance, de même dans l'Eglise les premières notions de Dieu, les plus anciennes et les plus importantes dans la vie d'une personne, viennent par la contemplation des images, des actions, des symboles pointant vers le monde spirituel.
 
La mère, objet de tout l'amour et la tendresse de l'enfant, se tient avec une expression respectueuse et prie devant de l'icône du Sauveur; l'enfant la regarde, puis regarde l'image, et n'a pas besoin de longues explications sur ce que cela signifie. C'est la première leçon silencieuse de la connaissance de Dieu.
 
 
L'enfant à l'église: la beauté de l'église, l'éclairage, les vêtements brillants de la prêtrise, le chant et le silence de ceux qui se tiennent en prière tout en faisant face au sanctuaire, les activités saintes, l'absence d'objets du quotidien, l'interdiction des mouvements irrévérencieux, la demande d'attention pour quelque chose de supérieur, de spécial, tout cela, ce sont des leçons de révérence devant Dieu, qui ne peuvent être remplacéea par n'importe quel discours de fantaisie d'un professeur de religion.
 
Dans ces leçons, on peut ne pas remarquer le moment où les enfants commencent à comprendre ce qui est lu ou chanté dans l'église; nous savons seulement que nous aimions notre Sauveur bien avant les leçons sur la Loi de Dieu [catéchisme], parce que nous avons souvent entendu des lectures à Son sujet, L'avons souvent prié, avons embrassé Son Évangile, pleuré pour Lui quand l'Evangile de Sa Passion était lu, et nous nous sommes réjouis de tout notre cœur, pour célébrer sa Lumineuse Résurrection.
 
 
Cette abondance d'influences bénies et la Grâce même de Dieu est ce dont les parents privent leurs enfants en ne les amenant pas à l'église pour recevoir la Sainte Communion et en ne les amenant pas à l'église dès la petite enfance, pour la raison creuse que l'enfant ne comprend rien - comme si seule une sagesse dans l'analyse est le guide de toutes les influences qui agissent sur le développement d'une personne!
 
Ici, en particulier, est l'endroit où le sentiment religieux est inculqué, le principal moteur de la vie spirituelle. La perte de ce temps et de cette méthode de développement du cœur est une perte irréparable. Plus tard, l'enfant va même assimiler des notions abstraites, et il commencer à répéter les leçons, mais le cœur, qui est déjà occupé par d'autres influences et tendances, sera émoussé et sourd aux impressions spirituelles.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Vladika Ambroise (Klioucharev)
 
INSCRIPTIONS AU CATECHISME OUVERTES:
Monastère Syro-Orthodoxe
4 Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 02.33.24.79.58 ou par SMS au 06.48.89.94.89
 
(Pour le Caté et les activités de Patonage, ramassage possible des enfants et, lorsqu'ils le désirent leurs parents entre L'Aigle et Verneuil)

Lectionnaire pour le

 

Sixième dimanche après la Pentecôte

 

Saint Qurbana

·          

o    Actes 1:15 – 20 :

  • 15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
  • 16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
  • 17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
  • 18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
  • 19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
  • 20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.

o     

o    I Corinthiens 8: 1-6 :

  • 01 Au sujet des viandes qui ont été offertes aux idoles, nous savons bien que nous avons tous la connaissance nécessaire ; mais la connaissance rend orgueilleux, tandis que l’amour fait œuvre constructive.
  • 02 Si quelqu’un pense être arrivé à connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faudrait ;
  • 03 mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est vraiment connu de lui.
  • 04 Quant à manger ces viandes offertes aux idoles, le pouvons-nous ? Nous savons que, dans le monde, une idole n’est rien du tout ; il n’y a de dieu que le Dieu unique.
  • 05 Bien qu’il y ait en effet, au ciel et sur la terre, ce qu’on appelle des dieux – et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » –,
  • 06 pour nous, au contraire, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tout vient et vers qui nous allons ; et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui tout vient et par qui nous vivons.

o     

o    Saint Matthieu 15: 32-39 :

  • 32 Jésus appela ses disciples et leur dit :
  • -« Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »
  • 33 Les disciples lui disent :
  • -« Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? »
  • 34 Jésus leur demanda:
  • -« Combien de pains avez-vous ? »
  • Ils dirent :
  • -« Sept, et quelques petits poissons. »
  • 35 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
  • 36 Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
  • 37 Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.
  • 38 Or, ceux qui avaient mangé étaient quatre mille, sans compter les femmes et les enfants.
  • 39 Après avoir renvoyé la foule, Jésus monta dans la barque et alla dans le territoire de Magadane.

o     

Lectionnaire pour le Dimanche 26 JUIN 2016 / Sixième dimanche après la Pentecôte (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

 

Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélies sur St Matthieu, n° 82 ; PG 87, 737 

 

Notre berger se donne lui-même en nourriture

 

« Qui dira les prouesses du Seigneur ?

Qui fera retentir toute sa louange ? »

(Ps 106,2)

Quel berger a jamais nourri ses brebis de son propre corps ?

Mais que dis-je, un berger ?

Souvent des mères confient leurs enfants à des nourrices dès la naissance.

Mais Jésus Christ ne peut pas accepter cela pour ses brebis ; il nous nourrit lui-même de son propre sang, et ainsi nous fait devenir un seul corps avec lui. 

Considérez, mes frères, que le Christ est né de notre propre substance humaine.

Mais, direz-vous, qu'importe ?

Cela ne regarde pas tous les hommes. Pardon, mon frère, c'est pour eux tous un grand avantage.

S'il s'est fait homme, s'il est venu prendre notre nature, cela concerne le salut de tous les hommes.

Et s'il est venu pour tous, il est aussi venu pour chacun en particulier.

Vous direz peut-être :

Pourquoi donc est-ce que tous les hommes n'ont pas reçu le fruit qu'ils devaient obtenir de cette venue ?

N'en accusez pas Jésus qui a choisi ce moyen pour le salut de tous ; la faute est à ceux qui repoussent ce bienfait.

Car dans l'eucharistie Jésus Christ s'unit à chacun de ses fidèles ; il les fait renaître, les nourrit de lui-même, ne les abandonne pas à autrui et ainsi il les convainc une fois de plus qu'il a vraiment pris notre chair.

 

+++

Prière à Notre Dame des Grâces

Ô Céleste Trésorière de toutes les grâces, Mère de Dieu le Verbe Incarné, vous êtes, de ce fait, ma Mère ô Marie.

Je me tourne vers vous,  ô Fille du Père Éternel: je vous en supplie, ayez pitié de votre enfant et accordez-moi la grâce que je vous demande si ardemment (...).

Je vous salue, Marie:

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn  

O Miséricordieuse Dispensatrice des grâces divines, Très Sainte Vierge Marie, vous êtes la Mère de l’Éternel Verbe de Dieu qui, en s'incarnant de vous par l'Esprit de Lumière et de Force, fit de vous son tabernacle, le Siège de la Sagesse : regardez la grandeur de ma douleur et accordez-moi la grâce dont j'ai tant besoin (...).

Je vous salue, Marie:

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn  

O très Aimante Dispensatrice des grâces divines, Épouse très pure de l'Eternel Esprit-Saint, Très Sainte Vierge Marie, qui avez reçu de Lui un cœur qui prend en pitié les malheurs humains et qui ne peut s'empêcher de consoler les affligés, hâtez-vous de vous occuper de mon âme et accordez-moi la grâce que j'attends avec pleine confiance de votre immense bonté(...).

Je vous salue, Marie:

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn  

Oui, ô oui, ô ma Mère, Trésorière de toutes les grâces, Refuge des pauvres pécheurs, Consolatrice des affligés, Espérance de ceux qui désespèrent et Aide très puissante des chrétiens, je mets en vous toute ma confiance et je suis certain que vous m'obtiendrez de Jésus la grâce que je désire ardemment, si elle doit servir au bien de mon âme (...).

Salut, ô Reine, Mère de Miséricorde, notre vie, notre consolation, notre espoir, salut !
Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous ;
vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards compatissants.
Et, après cet exil, obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit 
béni de vos entrailles,
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge 
Marie !

(ICÔNE DE SAINT GREGORIOS DE PARUMALA EN LA PAROISSE SYRO-ORTHODOXE NOTRE-DAME DE TOUTES GRÂCES D'ANGOULÊME (JAULDES))

 

AUTRE PRIÈRE À NOTRE-DAME DE GRÂCE

Très Sainte Vierge Marie, mère de toute Grâce,

souviens-toi de nous tous qui désirons t'aimer et suivre l'exemple de vie, que tu nous as laissé.

 

Toi qui es "pleine de Grâce",rends-nous sensibles à la Grâce de Dieu,

à la Grâce de l'Evangile.

 

Fais-nous accueillir la Grâce du Seigneur qui est beauté et lumière :

le don de Dieu, le Salut de Dieu, l'Esprit Saint de Dieu.

 

Toi qui, devenant mère du Christ, fut comblée de Grâce, partage-nous et communique-nous la Grâce de ton Fils,

car tu es devenue notre mère, la mère de tout disciple du Christ, ainsi que Jésus l'a indiqué à saint Jean depuis la Croix.

 

Aide-nous à nous laisser transformer par la Grâce de Dieu, comme tu le fus toi-même si saintement.

 

Toi qui tiens Jésus serré tout contre toi, aide-nous à tenir le Christ et son Evangile serrés au cœur et au plus concret de nos vies.

 

Avec tous les Saints et Saintes de notre Tradition Syriaque qui, avec l’Évangile ont répandu ta dévotion à travers le monde, avec toutes les générations de chrétiennes et de chrétiens qui ont eu recours à ton intercession et vénèrent tes saintes images comme autant de fenêtres vers le Ciel, aide-nous à nous convertir.

 

Aide-nous à vivre de la présence de Dieu et de Sa Grâce, de la présence du Christ et de Son Évangile, de la présence de l'Esprit Saint et de Son Amour,

pour notre bonheur, l'amour et le bonheur de tous nos frères, maintenant et à l'heure de notre mort.

Amîn.

 

Chers amis. Aloho m'barekh.

Nous sommes rentrés ce 9 Juillet, depuis les Charentes dans le début des Festivités de Saint Mar Koorilose (Très invoqué contre toutes influences des démons ou des personnes malfaisantes ainsi que pour la guérison des traces que de telles emprises peuvent laisser dans notre psychisme.)

(Photo des cérémonies au Kerala, aimablement envoyée par le Père Seraphim)
En ces 9 et 10 Juillet nous serons en profonde union de prières avec l'Eglise Syrienne du Malabare qui célèbre SS Abraham Koorilose BAVA.

En effet, en France où, de 2003 à 2011, Son Éminence Joseph Mar Koorilose et moi-même nous employâmes à répandre en France, au bénéfice des membres du Peuple de Dieu, la dévotion à Saint Abraham Koorilose BAVA très invoqué pour être victorieux du Démon et de ses suppôts.

Désormais la dévotion au saint métropolite est bien étable chez-nous et, quoique notre Eglise locale ait rejoint en 2011 la Juridiction fondée par l'Eglise Orthodoxe Malankare pour l'Europe et ses missions, notre Eglise locale, qui assume l'ensemble de son cheminement depuis la Tradition Latine vers la Tradition Syriaque et à l'intérieur de la Tradition Syriaque sans avoir à ternir la mémoire de ceux qui l'aidèrent à s'y établir, continue avec la plus grande dévotion à célébrer la mémoire et invoquer l'intercession de ce grand thaumaturge pour lequel Saint Gregorios de Parumala (Qui fit restaurer son ermitage) avait, lui aussi, une grande dévotion.
De même nos fidèles conservent un amour reconnaissant pour le Successeur de SS Abraham Koorilose Bava sur le Siège de Thozhiyoor : Son Eminence Joseph Mar Koorilose , son Valiya Metropolitan, qu'ils choisissaient en 2005 comme leur Métropolite Majeur.

D'ailleurs, le même Métropolite nous intima l'ordre, bénissant à cette occasion une Icône de Saint Georges (Titulaire de la Cathédrale de Thozhiyoor) nous intima l'ordre d'offrir tous les Vendredi soir, en l'honneur de Saint Georges et en union avec l'Eglise de Thozhiyoor, des prières avec encens. Ce que nous continuons de faire.

Aujourd'hui donc, avec les enfants du "Patronage" et quelques fidèles familiers et retraitants (Puisque les autres sont au travail), nous prierons particulièrement pour ceux qui sont victimes d'influences malveillantes ou malfaisantes pour que Saint Abraham Koorilose Bava leur vienne en aide par son intercession devant le Trône de la grâce Divine.

Nous bénirons l'huile de Saint Koorilose que vous pourrez vous procurer au Monastère.

Votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur.

+Mor Philipose

 

CHANT FRANÇAIS A SAINT KOORILOSE

Refrain:
Saint Koorilose,priez pour nous,
notre confiance repose toute en vous;
Saint Koorilose, priez pour nous,
notre confiance, venez, secourez-nous! 
(bis)

1)
Venez, Chrétiens, du Saint Métropolite,
en ce saint lieu, demander les prières;
et pour toucher l'auguste thaumaturge,
unissons-tous, et nos voix et nos coeurs!

2)
De l'Orient en passant par les Indes,
jusqu'à nos terres reculées de France,
nous confessons la Foi des anciens jours,
unis dans une même Tradition.

3)
Notre péché nous est un grand obstacle 
pour toucher encore le coeur du Seigneur!
Ô Saint Ermite, voyez notre misère, 
avec Marie, intercédez pour nous!

4)
L'homme pécheur divise la Sainte Eglise,
la société, sabotant la famille.
Unissez-nous, Evêque pacifique
par un retour à l'antique ferveur!

5)
Sur notre vie, l'enfer perd tout pouvoir,
si nous vivons dans la lumière de Dieu.
Eloignez de chacune de nos vies
tous liens funestes aux oeuvres de l'enfer!

6)
Au pied du trône de la Toute Sainte
et bénie Mère de Miséricorde,
vos deux intercessions nous obtiendront
d'être enfin libérés de tous nos liens.
=================================
 

(Photo aimablement envoyée par le Père Séraphim de l'actuel Métropolite de la MISC, célébrant St Koorilose)

 

 

Prière à St Abraham Koorilose*

Saint Koorilose, Toi qui préféra fuir des querelles intestines pour, vivant en "Évêque Ermite", préserver l'unité par le lien de la paix; Ô fidèle serviteur du Seigneur ; toi qui fit de l'Évangile méditée, de la célébration de la Quadisha Qurbana ( Offrande de la Ste messe ) et de l'étude des Saints Pères Syriaques ta nourriture quotidienne; toi l'ami des pauvres et des malades , le protecteur qui toujours réconforte les personnes tourmentées , inquiètes ou nerveuses, intercède pour moi auprès du Très Haut afin que, par la grâce du St Esprit que nous acquît le Christ sur le bois de la croix, après m'être unis à Sa douloureuse Passion en pénitence de mes péchés et pour le salut de mes frères, je participe à Sa résurrection par mon entière libération de toute influence du malin , le recouvrement ou l'affermissement de ma santé corporelle, spirituelle et physique.
Puissè- je, par ton intercession être établi dans une véritable paix intérieure et respirer la joie de vivre ici bas dans la fidélité de mon baptême jusqu'au jour où le Seigneur m'appellera, Lui qui vit et règne, Dieu unique : Père, Fils et St Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.

*Une des Prières Composées par Mor Philipose en 2006 qui ont reçues la bénédiction de Son Eminence Joseph Mar Koorilose ainsi que le cantique suivant qui est toujours chanté avec ferveur ce matin par nos fidèles des paroisses francophones

L'amour domine toutes

 

les règles et lois
'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

"L'amour domine toutes les règles et lois.

Aimez tout le monde.

Si vous n'y parvenez pas,

au moins faites preuve de bonne volonté.

Comment aimer une personne malfaisante?

Haïssez le mal, mais aimez ceux qui font le mal.

Qui sait, peut-être qu'un jour la personne se repentira de ses péchés grâce à la puissance de vos prières,

larmes et confessions, et deviendra tel un ange."


(Saint Gabriel Urgebadze)

 

 

Lectionnaire pour le Dimanche 26 JUIN 2016 / Sixième dimanche après la Pentecôte (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

« La sainteté à laquelle nous devons aspirer n'est pas une sainteté de deuxième rang, qui d'ailleurs n'existe pas.

Et la principale condition qui nous est demandée, et qui est tout à fait conforme à notre nature, consiste à aimer : 

la charité est le lien de la perfection (1) ; charité que nous devons pratiquer en accord avec les commandements explicites que le Seigneur lui-même a établis : 

-tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit (2), sans rien garder pour nous.

C'est en cela que consiste la sainteté.

Certes, il s'agit d'un objectif élevé et ardu. Mais ne perdez pas de vue que personne ne naît saint ; le saint se forge au jeu continuel de la grâce divine et de la réponse de l'homme. 

Tout ce qui se développe, fait remarquer un écrivain chrétien des premiers siècles à propos de l'union avec Dieu,commence petit.

C'est en se nourrissant graduellement qu'on arrive à devenir grand, par des progrès constants (3).

C'est pourquoi je te dis que, si tu veux te comporter en chrétien cohérent (et je sais que tu y es disposé, même s'il t'en coûte si souvent de te vaincre ou de continuer à faire aller de l'avant ce pauvre corps), tu dois apporter un soin extrême aux détails les plus insignifiants.

Car tu n'atteindras la sainteté que Notre-Seigneur exige de toi qu'en accomplissant avec amour de Dieu ton travail, tes obligations de chaque jour, faites presque toujours de petites réalités. »

1. Col. 3, 14. - 2. Mt 22, 37. - 3. Saint Marc l'Ermite, De Lege spirituali, 172 (PG 65, 926).

Josemaría Escrivá de Balaguer (1902-1975),

Amis de Dieu (« Homélies » 1960, 6-7), Le Laurier, 2000.

 

Qui est sainte Honorine ?

reliques de sainte Honorine

Une Gauloise du pays de Caux

Originaire de la tribu gauloise des Galètes, peuple colonisé par les Romains, actuellement pays de Caux, Honorine grandit à Mélamare.

Élevée dans la foi du Christ, elle fut remarquée par le fils du procurateur qui aurait fort appréciée l’épouser, mais… il n’était pas chrétien.

Elle fut appelée devant le représentant de Rome afin de sacrifier aux dieux romains, et dit : 

-« Votre menace est vaine, je suis chrétienne et jamais je n’offrirai l’encens à vos faux dieux. L’or et l’argent ne sont rien à mes yeux. À Jésus seul mon cœur sera fidèle. »

Le martyre de la Sainte

Elle fut martyrisée en 303 à Lillebonne « Juliobona » en hommage à Jules César.

Ce lieu conserve les vestiges d’un théâtre gallo-romain construit à l’arrivée des Romains, mis au jour vers 1816.

Le corps d’Honorine fut jeté dans la Seine qui passait au bas de la falaise à cette époque.

Il dériva plusieurs jours jusqu’à la berge de la rive droite à peu près au bas de la falaise où se trouve l’actuelle ville du Havre.

Le corps d’Honorine

Plus de dix ans après, en 326, et suite à la lettre de Constantin dans laquelle il demande de laisser en paix les chrétiens, le corps, d’abord enterré « hors d’eau » au pied de la falaise, fut remonté sur le plateau et le culte de sainte Honorine s’organisa.

Son corps fut placé dans un sarcophage de pierre dans une chapelle au lieu-dit « Graville » et confié à une petite communauté monastique qui édifia un prieuré vers le Vème siècle.

Translation des reliques

En 876, afin d’éviter une profanation des reliques au moment de l’invasion normande, les moines du prieuré de Graville chargèrent le reliquaire sur un cheval et remontèrent la vallée de la Seine par la chaussée qui reliait Paris à l’embouchure de la Seine.

Ils apprirent que la ville de Paris était attaquée par les Normands, et demandèrent asile et protection au seigneur du « castrum » de l’actuelle Conflans.

204 ans plus tard, le successeur de ce seigneur demanda à l’abbaye du Bec Hellouin l’aide de quelques moines pour garder les reliques et accueillir les pèlerins ; ainsi naquit le prieuré de Conflans dans les Yvelines.

Le vitrail de 1860 de l’église Saint-Maclou à Conflans retrace ces épisodes. (Source: "Sagesse Orthodoxe")

QU'EST-CE QUE L'ÂME ?

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

L’intuition

Les hommes ont toujours eu l’intuition de l’âme. C’est notre expérience.

Nous percevons dans autrui une profondeur inexplicable, la complexité incompréhensible de ses sentiments, de ses pensées, de sa volonté, de sa liberté, de son imagination et de ses projets.

Plus profondément encore, au-delà de ce qui fait le psychisme et la personnalité, nous percevons l’identité de celui ou celle qui est devant nous – sa personne, plus grande que son corps et que son âme.

Nous connaissons donc, de façon existentielle et expérimentale avant tout, qu’autrui a une âme.

Nous savons que la personne que nous aimons ne se réduit pas à son corps, et que celui-ci est la forme sensible d’une profondeur insaisissable et inaccessible à l’appréhension sensible.

 

La Tradition

La Bible, et tous les livres anciens de l’humanité, confirment cette intuition.

Le livre de la Genèse dit que le Seigneur Dieu a façonné l’homme dans sa dimension corporelle (visible, sensible, palpable) et dans sa dimension de profondeur, inaccessible aux sens, incompréhensible à la connaissance rationnelle.

L’âme est la face cachée du corps, son énigme, sa rationalité, son mystère et sa logique.

Pour les Anciens, l’âme comporte une dimension ‘psychique’ – faite pour l’imagination, la rêverie, les sentiments, les impressions – et une dimension rationnelle – pour l’intuition, la réflexion, l’intelligence, la pensée.

De plus, le Seigneur Dieu a insufflé dans l’âme de l’humanité première quelque chose de son souffle, de son Esprit.

L’âme humaine est ‘vivante’ (Gen 2) parce qu’elle est vivifiée par le Souffle de vie qui est l’Esprit du Père.

Nier l’existence de l’âme humaine est propre aux barbares qui s’arrangent d’une humanité purement animale, corporelle et superficielle, réduite à ce que l’on connaît d’elle par les sens, et vite traitée comme un objet.

 

La profondeur de l’âme

L’âme a une profondeur : la complexité de ses facultés de conscience de soi, de rationalité, de maîtrise du langage, de sensibilité et d’imagination créatrice.

Plus grande encore est la profondeur abyssale que lui donne la présence, non du saint Esprit en personne, mais des arrhes de l’Esprit, ce souffle exhalé dans les narines de l’homme premier, grâce et énergie de l’Esprit qui attend la glorieuse descente de l’Esprit en personne pour demeurer dans son temple qu’est le croyant.

Une autre profondeur encore est celle de la personne : celle-ci ne se ramène ni au souffle de vie, ni à l’âme rationnelle (ou noétique), ni à l’âme psychique (imagination et sentiments), ni, à plus forte raison, au corps (sensations). La personne est l’identité, correspondant au nom, le sujet, le Je qui préside à toute injonction, à toute supplication et à toute louange.

À la différence du corps et de l’âme dans ses diverses dimensions, la personne ne peut jamais être appréhendée comme un objet : elle est, irréductiblement, un sujet.

Elle est la profondeur indépassable à la fois du corps, de l’âme et de l’esprit humains ; elle les transcende tous les trois ; elle est le for intérieur de toute individualité humaine ; c’est elle qui est, à proprement parler, marquée du sceau de l’image divine.
L’immortalité

L’âme n’est immortelle qu’en participant à la divinité. Elle n’est pas immortelle en elle-même, si l’on suit la conception biblique.

Elle est immortelle quand elle est unie au Seigneur, par la foi, par des œuvres de bien, par la grâce du saint baptême, par la participation à tous les sacrements.

En fait, l’âme est, dans beaucoup de textes bibliques et patristiques, synonyme de vie : « sauve nos âmes », dans la prière au saint Esprit, se traduit simplement par « sauve notre vie », ou encore « sauve-nous ».

Par un certain flou de la terminologie, l’âme renvoie encore à la personne, comme dans l’expression ‘un village de plusieurs centaines d’âmes’, c’est-à-dire de personnes.

 

La mort

Suivant la tradition biblique que suivent les chrétiens, l’âme et le corps sont étroitement unis pour la vie commune en ce monde.

Après la mort, le troisième jour précisément, ces deux composants se dissocient, ce que montre la décomposition physique.

En effet, l’âme, elle-même vivante grâce à l’esprit insufflé en elle, rend le corps vivant. Se sépare-t-elle de lui par le trépas, celui-ci se dissocie dans les éléments dont il a été façonné et il retourne à la terre.

C’est pourquoi les funérailles et l’ensevelissement doivent avoir lieu avant le quatrième jour : jusque-là, l’être humain demeure un vivant à qui l’on parle et que l’on fait parler par l’intermédiaire des prières de l’Église.

À la Résurrection finale, l’âme et le corps se retrouveront dans l’identité qui leur vient de la personne, elle-même conservée par le Seigneur, soit au Paradis, soit en enfer, mais en tout cas jamais anéantie.

Car la mort n’est pas le néant, et le Seigneur des vivants et des morts n’a rien créé pour le néant ; Il a tout fait pour la vie éternelle.

 

Un enseignement de la Paroisse orthodoxe Saint-Germain et Saint-Cloud

Puissance guérissante du Seigneur
(Extrait d'une Homélie de Saint Ambroise de Milan)

 

Comme le Seigneur guérissait toutes sortes de malades, Il Se vit constamment pressé par la foule de ceux qui attendaient avec ardeur d’être guéris. 
Vers le soir, la foule Le suivant toujours, on arriva au bord d’un lac. 

La foule continuait de le presser, tant et si bien que Jésus monta dans la barque de Pierre. 
Et c’est cette barque qui, selon saint Matthieu, était battue par les flots, et que saint Luc nous présente remplie de poissons. 

Il est facile de reconnaître ici l’Eglise naissante engagée au milieu des périls, telle une barque dans les flots, cette Eglise qui connaîtra plus tard une abondante moisson. Les poissons figurent tous ces hommes engagés dans le tourbillon de la vie. 

Le Christ, au début, dort aux yeux des disciples, ensuite, Il commande. Il dort en effet, dans la foi Il veille. 

Ecoutons d’ailleurs l’écrivain sacré nous dire comment Jésus dort : « Moi, Je dors, mais mon cœur veille »

Saint Matthieu a pensé justement qu’il ne devait pas omettre ce témoignage de la puissance du Christ commandant aux vents. 

Sa doctrine n’est pas humaine, prétendaient les Juifs, parce qu’Il commande aux esprits elle est le signe de la puissance divine. 

Le spectacle de la mer qui s’apaise, des éléments qui obéissent au commandement divin, des êtres inanimés qui se plient à une volonté supérieure, sont autant de marques extérieures de la puissance divine. 

Celui qui arrête la tempête peut tout aussi bien commander aux esprits impurs : il n’y a pas là de contradiction, mais deux preuves d’une même puissance qui domine, d’une part les éléments, et d’autre part les forces de l’esprit.

Mais qui êtes-vous donc,
 
Madame ?

 

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En Pologne, après la chute de Varsovie, l'armée soviétique occupait la ville de X... . Blessés russes et polonais affluaient à l'hôpital ...On avait mis deux graves tétaniques à part,  un Polonais de 17 ans et un Russe frisant la quarantaine. Hania, l'infirmière polonaise compta ses ampoules. Il y en avait pour un, non pas pour deux. Lequel choisir? 

Le Russe avait montré à Hania une médaille de la Vierge miraculeuse: - Qu'est-ce que c'est que cette femme que j'ai trouvée par terre : demanda-t-il. Hania fut outrée. Voilà où en est arrivé le peuple russe avec son athéisme ! - Cette dame, c'est la Sainte Vierge ! C'est la Mère de Dieu !

Hania allait partager la piqûre, lorsque le Russe la fixa : - Niet! Vous n'en avez pas assez pour les deux. Lui (il indiqua le jeune Polonais) il est jeune. Moi, je suis vieux. Lui a une mère. Moi, je n'ai ni père ni mère. Alors je choisis pour vous.

Le soir, assoupie un instant, un léger bruit fit sursauter l’infirmière. Le Russe fixait le coin de la chambre. Ses yeux restaient rivés au même endroit. Soudain, il se mit à parler doucement : Oh! Elle me sourit ! Elle m'appelle ! Mais qui êtes-vous donc, Madame ? Oui, je viens…Mère de Dieu ! Et dans ce cri, il rendit son âme.

 
Maria Winowska 
Dans Les voleurs de Dieu
Recueil marial 1976

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité =  vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions *  Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables ,    vous qui avez souffert la passion =  pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants,   vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience =  priez-Le comme votre divin Semeur*  afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux,    afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = ,   par votre sang et vos souffrances *  pour le salut de nos âmes.  (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité = vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions * Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables , vous qui avez souffert la passion = pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants, vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience = priez-Le comme votre divin Semeur* afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux, afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = , par votre sang et vos souffrances * pour le salut de nos âmes. (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

 

ACQUÉRIR L'ICÔNE DES MARTYRS SYRIAQUES ?


J'encourage nos fils et filles de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone de commander en notre Monastère Syriaque, d'écrire eux-même ou de reproduire pour leurs foyers l'Icône qui a été réalisée pour le centenaire du génocide de nos pères et frères aînés dans la foi: Évêques, prêtres et fidèles Syriaques ("Sayfo").

Nous souvenant que le sang des Martyrs est "semence de chrétiens", il est de la première importance de nous souvenir d'où nous venons pour savoir où nous allons;il est de la première importance de demander incessamment l'intercession de ces frères aînés pour qu'à leurs exemples nous soyons d'authentiques témoins du Règne d'Amour, de Vérité et de Paix que le Christ est venu inaugurer dès ici-bas par Son Eglise ...


Puisse cette Icône être désormais placée en bonne place en chacune de nos paroisses et en chacun de nos foyers !


Puisse l'intercession de nos Saints Martyrs accompagner notre chère Eglise-mère Malankare-Orthodoxe, notre Eglise locale en France et au Cameroun pour favoriser un renouveau de ferveur et de fidélité, un nouvel élan missionnaire !


Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !


+Métropolite Mor Philipose-Mariam

Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)

Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)

La Révolution de 1789

vue par le père Placide (Deseille) de bienheureuse mémoire, moine orthodoxe français :

« ...Au matin du 27 juin 1789 la France a changé ses racines... L'Assemblée Nationale a pris le pouvoir législatif. D'autre part -ce qui est capital- en se proclamant seule habilitée à donner une constitution à la France, elle se fait -en tant que peuple- la source ultime de toute loi, la source de la norme du bien et du mal pour le pays. En un mot, elle prend la place de Dieu.[...]

Entre le 20 et le 26 août, l'Assemblée Nationale élabore et adopte la Déclaration des droits de l'homme. [...]

En 1789, cette déclaration se situe dans le même contexte que le coup d'Etat du 27 juin et procède de la philosophie des Lumières et du Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau.

La philosophie qui s'y exprime se ramène à deux points essentiels : l'homme a le droit de penser ce qu'il veut, en se confiant uniquement à sa raison, sans être soumis à aucune Autorité transcendante.

Les bornes limitant son activité ne viennent pas de Dieu, mais de la loi établie par la volonté générale de la nation.

Cela explique que le pape Pie VI, écho sur ce point de l'ensemble de la tradition chrétienne, réagit alors en dénonçant ces droits '' si contraires à la religion et à la société '' (Encyclique du 23 avril 1791).

La réaction du Patriarcat œcuménique et des porte-parole de la consciences des peuples orthodoxes ne fut pas différente.[...].

Dès ses premières heures, la Révolution française n'avait pas été le soulèvement d'un peuple contre le Roi et la noblesse, mais l'offensive d'une minorité de nobles et de bourgeois hostiles à la civilisation chrétienne et à toute Souveraineté transcendante, contre tout un peuple encore profondément imprégné de christianisme et attaché à son Roi.[...] la prétention de la Nation à s'affirmer comme le fondement suprême des normes qui inspire les lois est LUCIFÉRIEN et ne peut mener l'homme qu'à sa destruction... »


(La Révolution française et le destin spirituel de l'Europe * par l'Archimandrite Placide Deseille.)

 

PRIÈRE POUR LA FRANCE en ce 14 Juillet :

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise,
acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France,
des saints de notre pays,
de saint Lazare Votre ami décédé et que Vous avez fait revenir à la vie et qui, premier Évêque de Marseille, vint évangéliser notre Pays.
Sans oublier ceux qui l'accompagnaient, en particulier notre mère parmi les saints:
Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol,
de son disciple saint Maximin,
des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.

A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.

Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.

Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.

Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

Saint Kuriakose (Cyricus) et sa mère
 
Morth Yulithi (Sainte Juliette)
Ce Samedi 15 juillet, commémoration du dukhrono de Saint Kuriakose (Cyricus)et de sa mère Morth Yulithi (Sainte Juliette) selon le calendrier liturgique de l'Église Orthodoxe Syrienne de Malankara.
Mor Quryaqos naquit dans la ville d'Iconium (Konya, Turquie).
Sa mère Morth Yulithi était issue d'une famille noble, et elle était une chrétienne très pieuse connue pour aider les pauvres dès qu'elle n'était pas dans sa prière fervente.
Elle éleva seule son fils d'elle-même, car son mari, un officier de l'armée, mourut tôt dans la vie de Kuriakose.
C'est à cette époque que l'empereur romain Dioclétien déclenchait la pire période de persécution que la chrétienté ait connue.
Pour protéger son fils et échapper au danger imminent, Yulithi
s'enfuit à Sélucie avec leurs deux servantes.

Malheureusement, là aussi, les chrétiens furent persécutés et durent finalement se réfugier à Tarse, le lieu de naissance de Saint-Paul.

Le Tétrarque romain (Gouverneur) Alexandros, partageait le même zèle que l'Empereur pour persécuter les chrétiens et fit arrêter et amener tous les chrétiens devant lui.
C'est donc dans ce concours de circonstances que Yulithi avec son enfant fut arrêtée et présentée devant Alexandros.
Malgré des avertissements répétés, Yulithi ne cessera jamais de proclamer qu'elle est chrétienne devant un Alexandros enragé.
Elle fut alors jetée au sol pendant que des soldats s'emparaient de Kuriakose.
Alexandros chercha à tenter Yulith en lui disant que si elle renonçait au Christ, il laisserait son fils libre.
Elle n'était pas d'accord, affirmant que même un enfant comme son fils ne renoncerait jamais au Christ.
Résultat, les soldats l'ont ensuite brutalement battue.
Alexandros a demanda alors à Kuriakose:
-"Accepteriez-vous d'adorer les idoles?"
Le jeune Kuriakose répondit:
-«Vos idoles sont faites de pierre et de bois; mon Dieu est
Jésus-Christ. "
Lorsque Yulithi entendit cela, elle fut remplie de courage et a cria:
-«Je suis chrétienne; j'adore le vrai Dieu Jésus-Christ qui a fait le ciel et la terre. "
Puis Kuriakose également s'exclama:
" Je suis chrétien, je suis chrétien! "
Dans une crise de rage, Alexandros claqua Kuriakose au sol sur les marches de pierre, le garçon mourrut immédiatement.
Ainsi, à l'âge tendre de 3 ans, Mor Kuryakos reçut la couronne du martyr.

Yulithi pria:

«Merci mon Seigneur parce que vous considérez Kuriakose digne de recevoir cette couronne glorieuse.
Je vous demande maintenant, mon Sauveur, de me prendre aussi. "
Alexandros, irrité par l'indignation et la foi inébranlable de Yuliti, la fit alors décapiter.
Jusqu'à son dernier souffle, elle proclama:
-" Je suis chrétienne " et ainsi reçut à son tour la couronne du martyre.
Quelques décennies plus tard, l'Empereur Romain Chrétien Saint-roi Constantin le Grand arriva au pouvoir et construisit une église sur le site de leur martyre.

Leurs reliques sont vénérées avec une grande dévotion.

Ô Mor Kuryakos et Morth Yulithi! Que votre intercession renforce la foi des vrais croyants en ces temps de grande persécution. Plaidez pour nous devant le trône de grâce de Dieu. Amîn.

 

Dimanche 12 Juillet 2015, Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du Septième dimanche après la Pentecôte

 

Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du

Septième dimanche après la Pentecôte

 

Quadisha Qurbana: 

 

o    Actes 4:32-37 :

  • 32 La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun.
  • 33 C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous.
  • 34 Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient,
  • 35 et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
  • 36 Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ».
  • 37 Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres.

o     

o    Ephésiens 2: 11-22 :

  • 11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d’une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc
  • 12 qu’en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.
  • 13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
  • 14 C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
  • 15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,
  • 16 et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
  • 17 Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.
  • 18 Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.
  • 19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu,
  • 20 car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
  • 21 En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
  • 22 En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.

o     

o    Saint-Marc 3:20-30 :

  • 20 Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
  • 21 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
  • 22 Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
  • 23 Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
  • 24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.
  • 25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
  • 26 Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui.
  • 27 Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
  • 28 Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
  • 29 Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »
  • 30 Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »
  •  

« Qui n'aime pas ses ennemis ne goûtera pas la douceur du Saint-Esprit. C'est le Seigneur Lui-même qui nous enseigne à aimer nos ennemis, à sentir et à pâtir avec eux comme s'ils étaient nos propres enfants.

Il y a des hommes qui souhaiteraient à leurs ennemis et aux ennemis de l’Église les peines et les tourments du feu éternel. Ils ne connaissent pas l'Amour de Dieu en pensant ainsi. Qui a l'Amour et l'Humilité du Christ pleure et prie pour tout le monde.

Seigneur, de même que Tu as prié pour tes ennemis, de même enseigne-nous par ton Saint-Esprit à les aimer et à prier pour eux avec des larmes...!

Si le monde comprenait la puissance des paroles du Christ : "Apprenez de moi la douceur et l'humilité", il mettrait de côté toute autre science pour acquérir cette connaissance céleste.

L'Amour ne souffre pas la perte d'une seule âme... »

(St Silouane (1866-1938), Spiritualité Orientale n°5, Abbaye de Bellefontaine, 1976.)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Sur cette Icône Syriaque, vous voyez Sainte Marie, la mère de Dieu le Verbe Incarné, entourée de deux grands théologiens Syriens Orthodoxes , Saint Éphrem et Saint Jacques de Saroug.

Ces magnifiques docteurs de la Sainte Église ont écrit d'innombrables cantiques en l'honneur de la Sainte Vierge.

UNE PRIÈRE LORS DE LA MORT D'UN ANIMAL ?

"Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui, avec le Père et l'Esprit, est le Créateur de tout le visible et l'invisible, Toi qui, le Sixième jour, appela du non être à l'être tous les animaux et finalement l'Homme lui-même, souviens-toi de ta créature N... et sauve-la avec toute ta création au Jour glorieux de la Résurrection finale.

Car Tu es le Seigneur et Maître de toute vie, ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire avec ton Père et ton Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours et dans les siècles: Amen!"

Vie du Saint Prophète Élie

Ce 20 juillet, notre Église Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Métropolie de Tradition Malankare Orthodoxe pour l'Europe et ses Missions) se souvient du Saint Prophète Élie .

Le Saint Prophète Élie était un ardent défenseur de la vraie foi. Ainsi s’insurgea t-il avec force contre le culte des idoles pratiqué par les Israélites de son temps.

Aujourd'hui encore, de nombreux croyants sont tentés par l'esprit d'apostasie. Que Saint Elie, intercède pour nous conserver dans la Vraie Foi !

Au 1er Livre des Rois au Chapitre 17, nous voyons comment il annonça prophétiquement une sécheresse sur la terre d'Israël et comment il fût nourri par des corbeaux sur l'ordre de Dieu.

L' Épiclèse lors de laquelle , lors de la Quadisha Qurbana (Sainte Messe), le célébrant prie à haute voix, "Anin Moriyo (Répondez moi, Seigneur, Répondez moi, Seigneur,Répondez moi, Seigneur!", prend sa source dans la prière du prophète Elijah à Dieu telle qu'elle est décrite dans le 1er Livre des Rois au Chapitre 18, verset 37.

L'Ecriture Sainte nous enseigne que le prophète Élie a été emmené vivant au ciel sur un char de feu et Élisée resta pour continuer son oeuvre prophétique et lui succéder (2 Rois 2:11). 
Dans le Nouveau Testament, comme vous le voyez sur la première Icône Syriaque de cette publication, il apparaît aux côtés de Jésus lors de la Transfiguration.

Que les prières et les intercessions du Saint Prophète Elie soient avec nous tous! Amîn.

Dia 20 de julho, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma (Metrópole da Tradição Ortodoxa Malankara para a Europa e suas Missões) lembra-se do Santo Profeta Elias.

O Santo Profeta Elias foi um ardente defensor da verdadeira fé. Assim, ele se rebelou fortemente contra a adoração de ídolos praticados pelos israelitas de seu tempo.

Ainda hoje, muitos crentes são tentados pelo espírito de apostasia. Que São Elias interceda para nos manter na Verdadeira Fé!

No primeiro livro dos reis, no capítulo 17, vemos como ele profeticamente anunciou uma seca na terra de Israel e como ele foi alimentado por corvos sob o comando de Deus.

A epiclese em que, durante a Quadisha Qurbana (Santa Missa), o celebrante ora em voz alta: "Anin Moriyo (Responda-me, Senhor, responde-me, Senhor, responde-me, Senhor!", Leva sua fonte no A oração do profeta Elias a Deus como descrito no primeiro livro dos Reis no capítulo 18, verso 37.

A Sagrada Escritura nos ensina que o profeta Elias foi levado vivo ao céu em uma carruagem de fogo, e Eliseu ficou para continuar seu trabalho profético e sucedê-lo (2 Reis 2:11).
No Novo Testamento, como você vê no primeiro ícone siríaco desta publicação, ele aparece ao lado de Jesus durante a Transfiguração.

Que as orações e intercessões do Santo Profeta Elias estejam com todos nós! Amin.

This 20th of July, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma (Metropolis of Malankara Orthodox Tradition for Europe and its Missions) remembers the Holy Prophet Elijah.

The Holy Prophet Elijah was an ardent defender of the true faith. Thus he rebelled strongly against the worship of idols practiced by the Israelites of his time.

Even today, many believers are tempted by the spirit of apostasy. May Saint Elijah intercede to keep us in True Faith!

In the 1st Book of Kings in Chapter 17, we see how he prophetically announced a drought on the land of Israel and how he was fed by crows on the command of God.

The epiclesis in which, during the Quadisha Qurbana (Holy Mass), the celebrant prays aloud, "Anin Moriyo (Answer me, Lord, answer me, Lord, answer me, Lord!", Takes its source in the Prophet Elijah's prayer to God as described in the 1st Book of Kings in Chapter 18, verse 37.

Sacred Scripture teaches us that the prophet Elijah was taken alive to heaven on a chariot of fire, and Elisha stayed to continue his prophetic work and succeed him (2 Kings 2:11).
In the New Testament, as you see on the first Syriac Icon of this publication, he appears alongside Jesus during the Transfiguration.

May the prayers and intercessions of the Holy Prophet Elijah be with us all! Amin.

Este 20 de julio, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma (Metrópolis de Malankare Tradición Ortodoxa para Europa y sus Misiones) recuerda al Santo Profeta Elías.


El Santo Profeta Elías fue un ardiente defensor de la verdadera fe. Así se rebeló fuertemente contra el culto a los ídolos practicado por los israelitas de su tiempo.

Incluso hoy, muchos creyentes son tentados por el espíritu de apostasía. ¡Que San Elías interceda para mantenernos en la Verdadera Fe!

En el 1er Libro de Reyes Capítulo 17 vemos cómo proféticamente anunció una sequía en la tierra de Israel y cómo fue alimentado por cuervos por mandato de Dios.

La epíclesis en la que, durante la Quadisha Qurbana (Santa Misa), el celebrante reza en voz alta, "Anin Moriyo (Respóndeme, Señor, Respóndeme, Señor, Respóndeme, Señor!", se origina en la oración del Profeta Elías a Dios como se describe en el 1er Libro de los Reyes en el Capítulo 18, versículo 37.

La Sagrada Escritura nos enseña que el profeta Elías fue llevado vivo al cielo en un carro de fuego y Eliseo se quedó para continuar su obra profética y sucederlo (2 Reyes 2:11).
En el Nuevo Testamento, como ves en el primer icono siríaco de esta publicación, aparece junto a Jesús en la Transfiguración.

¡Que las oraciones e intercesiones del Santo Profeta Elías estén con todos nosotros! Amín.

SAINTE MARIE MADELEINE

 

Ce 22 juillet, c'est la commémoration du dukhrono de Sainte-Marie-Madeleine conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe Indienne).

 

Qui était Sainte Marie Madeleine* ?


Morth Mariam d-Magdela était originaire de Magdala en Galilée sur la Mer de Tibériade et s'appelait Magdalene.

Lorsque le Seigneur Jésus expulsa d'elle sept démons (saint Marc 16: 9) qui la tourmentaient elle en devint une disciple fidèle et inséparable. Elle le suivit tout au cours de son ministère public.

Elle le suivit jusqu'à la Cois où elle fût présente pendant Sa Crucifixion (Saint-Marc 15:40) et, plus tard, accompagna Sa dépouille charnelle pour l'embaumer lorsqu'Il fut enseveli.

Le jour de la résurrection, après avoir vu la pierre enlevée du tombeau, elle courut pour porter cette nouvelle à Pierre et Jean .

Après être retournée immédiatement au tombeau, elle pleurait à l'extérieur. C'est alors qu'elle fut jugée digne d'être la première à voir le Seigneur ressuscité (Saint-Marc 16: 9). Quand elle tomba à Ses pieds,elle Lui entendu dire: "Ne me touche pas, car je ne suis pas encore élevé jusqu'au Père" (saint Jean 20:16). C'est l'allusion que nous en avons dans l'hymne de procession).
Après l'Ascension du Seigneur, on ne sait plus rien de ce qui la concerne. La tradition de l'Eglise de France veut qu'elle soit arrivée en France aux alentours de Marseille avec son Frère Lazard et sa sœur Marthe .

Ô Morth Mariam d-Magdela! intercédez-pour nous devant du trône de Dieu,Source de toutes grâces. Amîn.

*VIE DE SAINTE MARIE-MADELEINE:

Magdala (ou Magada ou Dalmanoutha), petit village de pêcheurs situé sur la rive occidentale du lac de Gennésareth, à cinq kilomètres de la ville de Tibériade, était la patrie de Sainte Marie Madeleine. Vierge fortunée, elle vécut dans la crainte de Dieu et l'observation de Ses commandements, jusqu'au jour où elle se trouva possédée de sept démons (cf. Marc 16:9; Luc 8:2) [1].

Affligée et ne pouvant trouver aucun répit, elle apprit que Jésus-Christ était parvenu dans la contrée, après avoir traversé la Samarie, et qu'Il attirait de grandes foules à Sa suite, par Ses miracles et Son enseignement céleste.

Pleine d'espoir, elle courut vers Lui et, ayant assisté au miracle de la multiplication des pains et des poissons, en nombre suffisant pour nourrir plus de quatre mille hommes (Mat. 15:30-39), elle alla se jeter aux pieds du Sauveur et lui demanda de la guider sur la voie de la vie éternelle. 


Ayant été délivrée de cette épreuve, elle renonça à ses biens et à tout attachement au monde pour suivre Jésus dans tous ses périples, avec les Apôtres, la Mère de Dieu et d'autres pieuses femmes qui s'étaient mises à son service après avoir été guéries par lui de diverses maladies: Marie, mère de Jacques le petit et de Joset; Marie de Clopas; Jeanne, femme de Chouza; Suzanne, et Salomé, mère des fils de Zébédée. 


Lorsqu'Il eut rempli Son ministère en Galilée, le Seigneur Se dirigea vers Jérusalem, malgré les avertissements de ses proches.

Marie Madeleine le suivit sans hésitation, et se lia d'amitié avec Marthe et Marie de Béthanie.

Alors que le Seigneur venait de délivrer un possédé qui était muet, et affirmait qu'Il chassait les démons par l'Esprit de Dieu, une voix s'éleva de la foule et s'écria:

« Heureuses les entrailles qui T'ont porté, et les seins qui T'ont allaité! » (Luc 11:27). Cette voix, suppose-t-on, était celle de Marie Madeleine.

Elle était présente également lors de la résurrection de Lazare, et fut alors confirmée dans sa foi au Fils de Dieu.

Tandis que les autres disciples avaient abandonné le Maître au moment de Son arrestation, elle le suivit jusque dans la cour du grand prêtre puis au tribunal de Pilate, elle assista à Son procès inique, à Sa Passion et se tint auprès de la Croix, en compagnie de la Mère de Dieu et de Saint Jean le Théologien (Jean 19:25). 
Tout étant accompli et le sang du Sauveur ayant coulé de Son côté pour purifier la terre, Marie, surmontant la douleur, prit l'initiative de Son ensevelissement. Sachant que le noble conseiller, Joseph d'Arimathie (cf. 31 juillet), avait fait creuser près de là un tombeau neuf dans le roc, elle alla le trouver et le convainquit de céder ce sépulcre pour ensevelir le Crucifié.

Encouragé par la foi résolue de cette femme, Joseph obtint l'autorisation de Pilate et, prenant avec lui Nicodème, le membre du Sanhédrin qui était disciple secret de Jésus, il descendit Le Corps de la Croix et le déposa dans un linceul pour le mettre au tombeau.

Marie Madeleine ainsi que la Mère de Dieu assistaient à la scène et elles élevèrent alors une hymne funèbre, accompagnée de larmes, dans lesquelles brillait cependant l'espoir de la Résurrection [2].

Une fois le tombeau fermé par une grosse pierre qu'on avait roulée à l'entrée, Joseph et Nicodème se retirèrent; mais les deux Saintes femmes restèrent assises, en pleurs en face du tombeau, jusque tard dans la nuit.

En quittant l'endroit, elles décidèrent, sitôt le repos du sabbat expiré, de revenir au tombeau avec des aromates, pour embaumer une fois encore le corps du Sauveur (Marc 16:1). 


Ayant donc observé le repos légal, au chant du coq, alors que le premier jour de la semaine commençait à peine à poindre, Marie Madeleine et l'"autre Marie" [3] vinrent au sépulcre.

Un Ange resplendissant leur apparut, accompagné d'un tremblement de terre, et leur annonça que Jésus ne se trouvait plus à l'intérieur, mais qu'Il était ressuscité (Mat. 28:1).

Toutes troublées, elles ne prirent pas même le temps de regarder dans le tombeau et coururent porter la nouvelle aux Apôtres.

Le Seigneur ressuscité leur apparut en chemin et les salua en disant: « Réjouissez-vous! »

Il convenait en effet qu'Il annonçât à une femme la délivrance de notre nature, déchue et condamnée à la souffrance à la suite de la faute d'Eve. 


En entendant leur récit, les Apôtres crurent qu'elles déliraient. Pierre, cependant, courut jusqu'au sépulcre et, se penchant, vit que seules les bandelettes s'y trouvaient, et il se retira tout perplexe.

Le jour s'étant levé, Marie Madeleine se rendit pour la seconde fois sur les lieux, afin de vérifier si elle n'avait pas été victime d'une hallucination.

Constatant que le tombeau était effectivement vide, elle alla l'annoncer derechef à Pierre et Jean, qui se rendirent en courant sur les lieux. Une fois les deux disciples repartis, elle resta seule près du tombeau, se demandant qui avait bien pu enlever le corps (Jean 20:11).

Deux Anges vêtus de blancs apparurent alors à l'emplacement de la tête et des pieds du Seigneur, et lui demandèrent pourquoi elle pleurait.

Comme elle leur répondait, les Anges se levèrent soudain, avec respect. Marie se retourna et vit Jésus qui lui posa la même question.

Le prenant pour le jardinier, elle demanda si c'était Lui qui avait enlevé le corps. Mais dès que Jésus l'eut appelée par son nom: "Marie", reconnaissant la voix de son bien-aimé Seigneur, elle s'écria: "Rabbouni (Maître)!" et voulut se jeter à Ses pieds pour les baiser.

Désirant l'attirer à une compréhension plus élevée de l'état dans lequel se trouvait Son corps après la Résurrection, Jésus lui dit:

« Ne me touche pas, car Je ne suis pas encore monté vers le Père! »

Et Il l'envoya annoncer à Ses "frères" ce qu'elle avait vu. 


Devenue pour la troisième fois "apôtre des Apôtres", Marie Madeleine resta avec les disciples et la Mère de Dieu, partageant leur joie.

Elle était probablement présente au Mont des Oliviers, lors de l'Ascension, tout comme dans la chambre haute, le jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit descendit sous forme de langues de feu (Actes 2). 


On raconte que la Sainte quitta ensuite Jérusalem, pour se rendre à Rome et y demander justice à l'empereur Tibère de la condamnation inique prononcée par Pilate [4].

Se présentant devant l'empereur avec un œuf en main, elle lui déclara qu'après avoir souffert la Passion, le Christ était ressuscité, apportant à tous les hommes la promesse de la résurrection; et l’œuf se teignit alors en rouge [5].

Le souverain écouta sa requête et convoqua Pilate, ainsi que les grands prêtres Anne et Caïphe.

Caïphe mourut en route, en Crète; quant à Anne, il fut supplicié en étant enfermé dans une peau de buffle. Pilate, s'étant présenté au tribunal de l'empereur, essaya de se justifier en avançant les pressions exercées par les Juifs et le risque de rébellion contre l'autorité romaine.

Mais César resta insensible à son apologie et le fit jeter en prison. On rapporte que, poursuivant un cerf au cours d'une partie de chasse, organisée non loin de la prison par des amis de Pilate, l'empereur décocha une flèche qui alla frapper Pilate en plein cœur. 


De retour à Jérusalem, Marie Madeleine suivit l'enseignement de Saint Pierre.

Quatre ans s'étant écoulés depuis la Résurrection, et les Apôtres s'étant dispersés dans diverses régions du monde, elle se joignit à Saint Maxime, l'un des Soixante-Dix Disciples, pour aller prêcher la Bonne Nouvelle.

Ils furent bientôt arrêtés par les Juifs et abandonnés, avec d'autres Chrétiens, en pleine mer, sans nourriture, dans un bateau dépourvu de voile et de rames.

L'embarcation fut cependant guidée par le Christ, le Pilote de notre Salut, jusqu'à Marseille, en Gaule [6].

Ayant débarqué sains et saufs, les Saints Apôtres eurent à subir la faim, la soif et le mépris des habitants de l'endroit, païens forcenés qui ne leur procuraient aucun secours.

Un jour que ces derniers s'étaient réunis pour un de leurs sacrifices impies, Sainte Marie Madeleine se mêla courageusement à l'assemblée et les exhorta à reconnaître le seul Dieu, Créateur du ciel et de la terre.

Émerveillés par son assurance et par l'éclat de son visage, les païens prêtèrent attention à ses paroles.

Elle réitéra son discours devant le gouverneur romain de la province, Hypatios, qui était venu en compagnie de son épouse apporter une offrande aux idoles, afin d'obtenir une progéniture.

D'abord réticent, Hypatios, à la suite de trois apparitions de la Sainte, accueillit Marie et ses compagnons en son palais et demanda à être instruit de leur doctrine.

Grâce à l'intercession de Marie, il obtint un enfant, mais sa femme mourut en le mettant au monde. Après un court séjour à Rome, Hypatios entreprit un pèlerinage à Jérusalem; mais changeant soudain d'avis, il décida de retourner à l'endroit où il avait enseveli son épouse et l'enfant.

Quelle ne fut pas sa stupeur de les retrouver vivants et d'apprendre qu'ils avaient survécu grâce aux prières et aux soins de Sainte Marie Madeleine!

Rendant grâces à Dieu, le magistrat et toute sa maison se firent alors baptiser et devinrent de fervents proclamateurs de la Vérité. 


Quittant la Gaule, Sainte Marie Madeleine continua ses périples missionnaires en Égypte, Phénicie, Syrie, Pamphylie et autres lieux, répandant partout la bonne odeur du Christ.

Elle passa quelque temps à Jérusalem, puis partit pour Éphèse, où elle retrouva Saint Jean le Théologien, partageant ses épreuves et jouissant de ses enseignements inspirés. 


Ayant rempli la mission que le Seigneur lui avait confiée, elle remit là son âme à Dieu, après une brève maladie, et fut ensevelie à l'entrée de la grotte, où s'endormirent ensuite les Sept Enfants (cf. 4 août).

De nombreux miracles se produisirent en cet endroit, jusqu'au jour où, presque dix siècles plus tard (899), le pieux empereur Léon VI le Sage ordonna de transférer les reliques de la Sainte Égale-aux-Apôtres à Constantinople (cf. 4 mai).

Il les reçut avec une grande dévotion, en présence de tout le peuple, et les portant sur ses épaules, aidé de son frère Alexandre, il alla les déposer dans la partie gauche du sanctuaire du monastère de Saint Lazare, qu'il avait fondé. 


Survivant aux péripéties de l'histoire, la main gauche de la Sainte Myrophore, qui exhale un suave parfum, est aujourd'hui vénérée au Monastère athonite de Simonos Pétra, qui honore Sainte Marie Madeleine comme sa seconde fondatrice.

 

[1] La Tradition occidentale, depuis St Grégoire le Grand, a assimilé Marie Madeleine à la pécheresse repentante venue oindre les pieds de Jésus (Luc 7:36-38), et même à Marie soeur de Lazare. Mais rien dans l'Évangile ne porte à faire cette identification, rejetée par la plupart des Pères orientaux. En effet, la possession ne suppose en aucun cas une vie débauchée. St Syméon Métaphraste interprète de manière allégorique les "sept démons" comme les sept passions qui font obstacle à la vertu; toutefois il n'est pas suivi par d'autres Pères.

[2] Cette thrène est le thème de l'Office des matines du Grand Samedi.

[3] D'après St Romanos le Mélode et St Grégoire Palamas l'"autre Marie" ne pouvait être que la Mère de Dieu, car il convenait qu'elle fût la première à contempler la Résurrection de son Fils. Mais, pour la plupart des Pères, ce fut Marie Madeleine qui vit la première le Seigneur, conformément aux paroles de l'Évangile (Marc 16:9), l'"autre Marie" étant Marie, mère de Jacques. Les écrivains ecclésiastiques ont essayé de concilier de diverses manières les récits divergents des Évangiles concernant la ou les visites des Saintes Myrophores au tombeau. Nous résumons ici la version de Nicéphore Calliste Xanthopoulos (XIVe siècle).

[4] Ce récit de la vengeance contre Pilate et de sa mort n'est rapporté que par St Syméon Métaphraste, probablement sous l'influence de l'Évangile apocryphe de Nicodème (Actes de Pilate, Ves.), qui met en scène Ste Véronique. En 36, Pilate fut déposé de sa charge et renvoyé à Rome pour répondre de sa mauvaise administration, pendant laquelle avaient abondé provocations, violences et exécutions arbitraires. Selon Eusèbe de Césarée, il se serait suicidé (Hist. ecclés. II, 7), ou fut peut-être exécuté. Diverses traditions apocryphes ont tenté de réhabiliter Pilate, supposant même qu'il se serait converti, et reportent toute la responsabilité de la Passion sur les Juifs.

[5] Cette tradition populaire rend compte de la coutume des oeufs de Pâques, répandue dans tout le monde chrétien.

[6] Ce récit de la mission de Ste Marie Madeleine en Gaule, rapporté par St Syméon Métaphraste, fait écho, en quelque manière, aux diverses traditions répandues en France, concernant le culte de la Sainte. La tradition du transfert de Reliques de Marie Madeleine à l'abbaye de Vézelay, en Bourgogne, semble la plus ancienne et fut à l'origine d'un fameux pèlerinage. Selon certains, ces Reliques venaient de Provence, selon d'autres de Palestine. À partir du XIIe siècle on commença à vénérer à la Sainte-Baume, à une cinquantaine de km de Marseille, une caverne où la Sainte aurait mené la vie ascétique pendant trente ans. Parallèlement, un pèlerinage se développa au village de Saint-Maximin, à une vingtaine de km de là, où l'on avait découvert dans une crypte un sarcophage de la Sainte Myrophore. On vénéra dès lors en Provence Ste Marie Madeleine et ses compagnons: St Maximin, premier Evêque d'Aix, St Sidoine, Ste Marcelle et deux autres enfants. Notons qu'on vénère également aux Saintes-Maries de la Mer, en Camargue, les Saintes Myrophores Marie, mère de Jacques, et Marie Salomé, qui auraient accompagné Ste Marie Madeleine dans sa mission.

(Texte extrait du Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe, adaptation française par le hiéromoine Macaire de Simonos-Petras)

Lectures Liturgiques pour le Dimanche 19 Juillet 2015: Huitieme dimanche après la Pentecôte (Calendrier Malankar - Orthodoxe)

Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du

 

Huitième dimanche après la Pentecôte

 

    I Pierre 2: 4 -10 :

  • 04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
  • 05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
  • 06 En effet, il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
  • 07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
  • 08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
  • 09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple , pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
  • 10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.

   

    Hébreux 4: 14 :

o    14 En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.

o    5: 5 :

o    05 Il en est bien ainsi pour le Christ : il ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.

    

    Saint-Jean 6: 47 à 59 :

  • 47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
  • 48 Moi, je suis le pain de la vie.
  • 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
  • 50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
  • 51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
  • 52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
  • 53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
  • 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
  • 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
  • 57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
  • 58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
  • 59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
Saint Jean Chrysostome

Saint Jean Chrysostome

Le saint Docteur s'adresse d'abord aux Gentils auxquels il prouve que Jésus-Christ est Dieu, par la  fondation de l’Eglise, la propagation rapide de l'Evangile ; la conversion des Romains et des Barbares opérée en très-peu de temps par des personnes d'un extérieur méprisable, sans aucuns secours étrangers.

— Un pareil ouvrage n'est point de la main des hommes.—

Saint Jean Chrysostome vient ensuite aux Juifs contre lesquels il invoque l'autorité des Livres de l'Ancien Testament.—

Il leur démontre que tousses principaux mystères et événements du Christianisme ont été prédits par les prophètes.

— Le Christ sera Dieu et homme : Baruch

— Il naîtra d'une vierge : Isaïe.

— Il viendra non entouré de magnificence mais d'humilité David, Isaïe.— Il naîtra à Bethléem : Michée.

— Il guérira toutes sortes de maladies : Isaïe.

— L'ingratitude des Juifs également prédite: David, Isaïe.— La sépulture du Christ: David, Isaïe

— La mission des apôtres: David, Joël.

— Les Juifs rejetés Malachie,Isaïe, Moïse.— Jugement dernier: Malachie, David, Baruch, Isaïe.

— Honneurs rendus à la croix.

— Fréquent usage du signe de la croix.

- Parcelle de la vraie croix recherchée de tout le monde.

- Prophéties de Jésus-Christ réalisées.

— Miracle de la propagation de l'Evangile.— Les Empereurs ont été vaincus dans la guerre qu'ils ont faite à l'Eglise.

— Efforts impuissants que les Juifs, aidés de Julien l'Apostat, ont faits pour rebâtir leur temple contrairement à la prophétie de Jésus-Christ. 

 

1. La plupart des hommes, soit paresse, préoccupation de leurs affaires, ou peut-être ignorance, aiment peu les longs discours.

J'ai donc cru nécessaire de leur épargner l'ennui que cause la prolixité; je veux, à force de concision, ôter toute raison d'être à la paresse, inspirer, s'il se peut, le goût de la lecture à ceux qui en sont le plus privés, et les amener â suivre avec intérêt l'œuvre que j'entreprends.

Laissant de côté toutes les parures du langage, j'emploierai des expressions tellement simples et faciles qu'elles soient à la portée des domestiques, des serviteurs, des veuves, des trafiquants, des matelots et des cultivateurs, je m'efforcerai de faire disparaître partout les longueurs, autant que possible et d'instruire en peu de mots; aussi simple que court, je réveillerai de leur assoupissement mes lecteurs les plus endormis; ils liront ce traité facilement et sans aucun effort, et en retireront du profit en le gravant dans leur mémoire. 

C'est avec les Gentils que j'engage d'abord le combat. Je suppose donc qu'un païen me dise : Où sont les preuves de la divinité de Jésus-Christ? (car voilà ce qu'il faut établir d'abord, et ce point établi, tout le reste en découle,) ni le ciel, ni le reste de la création ne pourront me servir à prouver cette vérité.

En effet, j'aurai beau alléguer à mon adversaire païen, que Jésus-Christ a créé le ciel et la terre et la mer il ne l'admettra pas.

Lui dirai-je que Jésus-Christ a ressuscité les morts, guéri les aveugles, chassé les démons : il n'y croira pas davantage.

Lui parlerai-je du royaume céleste et des ineffables biens que Jésus-Christ promet aux hommes; raisonnerai-je sur la résurrection: bien loin que ces arguments le convainquent, il ne fera qu'en rire.

Par où donc le saisir pour l'amener à notre foi, surtout s'il est ignorant?, Par où, sinon par un fait, sur lequel lui et moi, nous soyons pleinement et incontestablement d'accord, et sur lequel il n'existe aucune incertitude.

Ce fait encore une fois ne peut-être la création du monde , puisqu'il n'admet pas que Jésus-Christ en soit l'auteur. Quelle est donc l'œuvre, qui, de l'aveu même du païen, a pour auteur Jésus-Christ? C'est la (368) fondation du Christianisme. Ces Eglises établies sur toute la surface de la terre, à qui doivent-elles leur origine? à Jésus-Christ, personne ne saurait le nier, pas même un païen.

C'est de ce fait que nous partirons pour montrer la puissance et prouver la divinité de Jésus-Christ.

Est-ce un homme qui aurait pu en si peu de temps et malgré des oppositions de toute nature pénétrer le monde de sa pensée, l'élever à de si grandes choses, quand ce monde était engagé depuis tant de siècles, et si profondément dans l'erreur et le mal?

Cette liberté des enfants de Dieu, il l'a rendue non-seulement aux Romains, mais aux Perses et aux Barbares.

Et il a réussi dans cette entreprise sans recourir aux armes, sans dépenser d'argent, sans mettre d'armées en mouvement, sans allumer de guerres, mais, au moyen de onze hommes sans nom, sans importance, illettrés, grossiers, pauvres, mal vêtus, sans armes, sans chaussures, n'ayant qu'une tunique. A quoi a-t-il réussi?

A persuader aux hommes de tant de nations d'appliquer leur esprit, non-seulement aux choses présentes mais encore aux choses futures; de déchirer les lois paternelles, d'extirper des coutumes très-anciennes et très profondément enracinées, en implanter d'autres à leur place, de quitter un genre de vie commode, pour embrasser les sévérités, les austérités de la loi évangélique; voilà à quoi il a réussi, et cela pendant que de toutes parts on se déchaînait contre lui, et après avoir enduré le supplice infâme de la croix, et une mort ignominieuse. 

Personne n'osera le nier, les Juifs ont crucifié Jésus-Christ, ils ont fait ce qu'ils ont pu pour arrêter son œuvre, et cependant l'Evangile s'est répandu sur la terre; il grandit chaque jour, et chose prodigieuse !

Ce n'est pas seulement ici qu'il fleurit, mais jusque dans la Perse, qui donne présentement à l'Eglise des essaims de martyrs.

Ces peuples que la prédication évangélique a trouvés plus féroces que des loups, elle les a rendus plus doux que des agneaux; et maintenant ces Barbares méditent sur l'immortalité de l'âme, sur la résurrection, et sur les biens ineffables dont nous avons reçu l'espérance.

 

2. Ce n'est pas simplement dans les villes que ces succès ont été obtenus, mais jusque dans le désert, dans les villages et dans les champs et dans les Iles et dans les ports et dans les arsenaux maritimes; non-seulement les pauvres, mais les grands, et ceux mêmes qui portent couronnes sont les sujets très-fidèles du Crucifié.

Tout cela ne s'est pas fait au hasard, mais a été prédit longtemps d'avance , je vais essayer de le démontrer. Pour qu'on ne suspecte pas la sincérité de ma parole, je produirai les livres des Juifs qui ont crucifié Jésus-Christ , et je parcourrai sous les yeux des infidèles, les témoignages que rendent les Ecritures conservées aujourd'hui même encore chez ce peuple.

Voici d'abord Jérémie, qui nous dit qu Dieu sera homme sans cesser d'être Dieu : C'est lui qui est notre Dieu; devant lui t autre sera compté pour rien.

Il a trouvé toutes les voies de la science, et il les a livrées à Jacob, son serviteur, et à Israël, son bien-aimé. Après cela, il a été vu sur la terre, et il a conversé avec les hommes. (Baruch, III, 36-38.)

 

oilà tout le mystère du Dieu fait homme énoncé en peu de mots : Dieu s'est fait homme, il a conversé avec les hommes, et ce Dieu est le même qui a établi l'ancienne loi : Il a trouvé toutes les voies de la science, et il les a livra à Jacob, son serviteur, et à Israël, son bien-aimé.

Ceci montre que, avant même son avènement dans la chair, c'est lui qui gouvernait et réglait tout, lui qui étendait sur tout ses lois, sa providence, sa surveillance, et ses bienfaits.

Un autre prophète dit que non-seulement il sera homme, mais qu'il naîtra d'une vierge; écoutez ses paroles : Voilà qu'une vierge portera dans son sein et enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel (Is. VII, 14); ce qui se traduit : Dieu avec nous.

Ensuite pour montrer qu'il n'aurait pas seulement les apparentes de l'humanité, mais qu'il serait réelle ment homme, le Prophète ajoute : Il mangera le beurre et le miel, c'est-à-dire, il usera des mêmes aliments que les enfants ordinaires.

Puis, pour signifier qu'il n'est pas simplement homme, mais Dieu , le Prophète continue en ces termes : Avant l'âge auquel un enfant a coutume d'appeler son père bon ou mauvais, c'est-à-dire de discerner le bien et le mal, il repoussera le mal, et choisira le bien. (Isa. VII, 16.)

Non-seulement le Christ sera homme et naîtra d'une vierge, mais il sortira de la maison de David, c'est encore le prophète Isaïe qui le prédit. 

Quoiqu'énoncée en termes figurés et métaphoriques, sa prophétie n'en est pas moins (369) d'une précision remarquable : Il sortira un rejeton de la tige de Jessé, et une fleur naîtra de sa racine; et sur lui se reposera l'esprit de Dieu, l'esprit de sagesse et d'intelligence, l'esprit de conseil et de force, l'esprit de science et de piété; l'esprit de la crainte de Dieu le remplira.

(Is. XI, 1-3.) Or, David eut Jessé pour père, ce lest donc pas seulement la tribu, mais encore la famille d'où devait sortir le Christ qui se trouve ici marquée : Il sortira un rejeton de la racine de Jessé, paroles qui ne désignent pas un rejeton ordinaire, mais le Christ lui-même et sa royauté.

Ce qui suit nous le fait voir. Car, après avoir dit : Il sortira un rejeton, le Prophète ajoute : Et sur lui se reposera l'esprit de sagesse et d'intelligence. 

Or, personne ne sera assez insensé pour dire que la grâce de l'esprit est venue sur du bois; non, rien n'est plus clair : c'est sur ce temple sans tache qu'elle est descendue.

Le Prophète ne dit pas : l'esprit viendra, mais : il se reposera, pour marquer qu'une fois venu, il est resté et ne s'est point retiré. Jean l'Evangéliste le déclare également. 

J'ai vu, dit-il , l'Esprit descendre comme une colombe, et rester sur lui. (Jean, I, 32.) La décision donnée par les Juifs après la naissance de Jésus-Christ n'a pas été non plus passée sous silence.

Saint Matthieu dit à ce sujet : A cette nouvelle Hérode fut troublé, et toute la ville de Jérusalem avec lui. (Matth. II, 3.) A coté de l'Evangéliste écoutez le Prophète; après avoir dit que les instruments de guerre deviendront la pâture de la flamme, il dit : Car un petit enfant nous est né et un fils nous a été donné; il sera appelé l'ange du grand conseil, le conseiller admirable, Dieu fort, le maître, le prince de la paix, le père du siècle futur. (Is. IX, 5,6.)

Si porté que l'on soit à la contestation, personne n'osera soutenir qu'il s'agit ici d'un pur homme , tant il est évident qu'aucun homme n'a jamais été appelé le Dieu fort, ni le prince de la paix, surtout d'une paix semblable : Sa paix, est-il dit, n'a pas de limite. (Ibid. 7.)

Les faits ne parlent pas autrement que le Prophète ; la paix du Sauveur a parcouru toute la terre et toute la mer, tout le monde habité et tous les déserts, les montagnes, les vallées, les collines, depuis ce jour où, près de remonter aux cieux , Jésus-Christ disait à ses disciples : Je vous donne ma paix, ce n'est pas comme le monde la donne, que je vous la donne. (Jean, XIV, 27.)

Pourquoi? Parce que la paix des hommes se rompt aisément et qu'elle est sujette à beaucoup de vicissitudes, tandis que la paix de Jésus-Christ est ferme, stable , fixe, constante, immortelle, sans fin, malgré les innombrables combats qu'on lui livre de toutes parts , malgré les fréquentes embûches qu'on lui tend chaque jour. Sa parole, créatrice de toutes choses , ajoute cette merveille à tant d'autres.

 

3. Non-seulement les prophètes ont annoncé que le Christ serait homme, ils ont aussi prédit les circonstances de son avènement.

Jésus-Christ ne devait pas, à son approche, lancer la foudre et les éclairs, secouer la terre, ébranler les cieux, accomplir d'épouvantables prodiges.

Sans bruit et à l'insu de tous il a vu le jour dans la demeure d'un artisan, dans une obscure boutique.

David l'a su et il l'a prédit, écoutez ses paroles : Il descendra comme la pluie sur la toison (Ps. LXXI, 6) : frappante image de son avènement tranquille et paisible !

C'est peu; écoutez encore un autre prophète dire la douceur, la mansuétude de sa conversation avec les hommes.

Les injures, les crachats, les outrages, l'ignominie, la flagellation, le supplice de la croix enfin, il a tout supporté avec patience et douceur, il n'a tiré vengeance d'aucun de ces crimes, ni des opprobres, ni des embûches, ni de la fureur insensée, ni des attentats de ce peuple; or, tous ces faits, le Prophète les rappelle : Il ne brisera pas le roseau cassé, dit-il, et il n'éteindra pas la mèche qui fume encore, jusqu'à ce qu'il rende son jugement pour le triomphe de la vérité; et les nations mettront en lui leur espoir.

Un autre prophète indique de la sorte le lieu de sa naissance : Et toi Bethléem, terre de Juda, tu n'es pas la plus petite entre les principales villes de Juda, car de toi sortira le chef qui conduira Israël mon peuple, et dont la génération est dès le commencement, depuis les jours de l'éternité. (Mich. V, 2.)

Ce prophète nous prouve tout à la fois et la divinité du Christ et son humanité. Par ces paroles : Sa génération est dès le commencement, depuis les jours de l'éternité, il montre que son existence est avant les siècles, et par ces autres De toi sortira le chef qui conduira Israël mon peuple, il marque sa génération selon la chair.

Mais ici encore brille une autre prophétie. Non-seulement Jésus-Christ naîtra, mais le lieu où il prendra naissance, chétive bourgade jusque-là, deviendra une ville illustre.

C'est le même prophète qui le dit : Tu n'es pas la plus petite (370) entre les principales villes de Juda. Maintenant en effet, le monde entier accourt voir Bethléem où Jésus-Christ a été déposé à sa naissance, et aucune autre cause n'y attire.

Le temps de son avènement a aussi été annoncé par un autre prophète : Il ne cessera d'y avoir un prince de Juda, ni un chef de sa postérité, jusqu'à ce que vienne celui qui doit venir, et celui-là même sera l'attente des nations ;il attachera son ânon à la vigne, et ait tendron de la vigne, le petit de son ânesse; il lavera sa robe dans le vin, et son manteau dans le sang dit raisin; ses yeux ont plus de charme que le vin, et ses dents sont plus blanches que le lait. (Gen. XLIX, 10-12.)

Considérez l'admirable accomplissement de cette prophétie. Lorsque Jésus-Christ vint, il n'y avait plus de princes de Juda, la nation était sous le sceptre des, Romains; ainsi s'accomplissait ce que dit le Prophète : Il ne cessera d'y avoir un prince de Juda ni un chef de sa postérité, jusqu'à ce que vienne celui qui doit venir, paroles qui conviennent parfaitement à Jésus-Christ.

A sa naissance, en effet, et au -temps de ce premier dénombrement, les Romains dominaient sur la nation des Juifs et les avaient assujettis au joug de leur empire. Ces autres paroles ont aussi leur signification : Et il sera l'attente des nations ; ce qui est arrivé, puisque, à sa venue, il a attiré toutes les nations.

Après sa naissance, Hérode, pour l'atteindre, devait mettre à mort tous les enfants qui étaient à Bethléem et aux environs.

Ce fait n'a pas été omis par les prophètes, voici en quels termes il est annoncé longtemps d'avance : Une voix a été entendue dans Rama; c'étaient des gémissements, des pleurs et de grands cris; Rachel pleurait ses enfants et ne voulait pas de consolation, parce qu'ils ne sont plus. (Jérém. XXXV, 15.)

Son retour de l'Égypte a été pareillement annoncé par ces paroles : J'ai rappelé mon fils de l'Égypte. (Osée, XI, 1.)

Il devait venir dans des contrées célèbres, il devait y accomplir des miracles et y répandre sa doctrine. Cette circonstance a été également prédite ; écoutez ce que dit Isaïe : Le pays de Zabulon, la terre de Nephthali, peuple assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière; le jour s'est levé sur ceux qui étaient assis dans les ténèbres et assis dans l'ombre de la mort. (Is. IX, 1.)

Ainsi est annoncée sa présence dans ces contrées, et son enseignement dont les auditeurs voient la preuve dans les prodiges qu'il accomplit.

Le même prophète rapporte encore d'autres miracles, et nous le montre guérissant les boiteux, rendant la vue aux aveugles et la parole aux muets : Alors, dit-il, seront ouverts les yeux des aveugles, et les oreilles des sourds entendront. (Is. XXXV, 5.) Puis il ajoute : Le boiteux bondira comme le cerf, et la langue des bègues sera déliée (Ibid. 6) ; ce qui ne s'était jamais vu avant son avènement.

Il est même quelques miracles dont les écrits prophétiques font une mention particulière. Ainsi Jésus-Christ entra un jour dans le temple, et les enfants à la mamelle dont la bouche ne profère encore que des sons confus, chantèrent en son honneur des hymnes sacrées et s'écrièrent : Hosanna au plus haut des cieux! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! (Matth. XXI, 9.)

Longtemps à l'avance le Prophète avait ainsi prédit ce miracle : De la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle vous avez tiré une louange parfaite, pour confondre votre ennemi et celui qui cherche la vengeance. (Ps. VIII, 3.)

Admirez comment la nature se fait violence à elle-même pour louer son auteur, et comment l'innocence de cet âge où l'on ne peut encore articuler les sons se charge de la prédication apostolique ?

4. Jésus-Christ s'entretenant avec les Juifs leur parlait souvent à mots couverts et en paraboles, à cause de leur méchanceté ; son dis cours était comme une énigme : ceci encore a été prédit anciennement : Je proposerai des questions qui sont à l'état de problème depuis la fondation dit monde, et je rapporterai des vérités cachées dès le principe. (Ps. LXXVII, 2.)

Un prophète avait depuis longtemps publié la sagesse qui brillait dans ses discours : La grâce, dit-il, est répandue sur vos lèvres(Ps. XLIV, 3) ; et un autre encore avait dit : Voilà que mon fils aura l'intelligence ; il sera grand, illustre, sublime. (Is. LII, 13.)

Les actions admirables et les miracles que son avènement a opérés sont rappelés sommairement dans ces autres paroles du même prophète : L'Esprit du Seigneur est sur moi; c'est pourquoi il m'a donné son onction, il m'a envoyé évangéliser les pauvres, annoncer la liberté aux captifs, et aux aveugles le rétablissement de la vue. (Is. LXI, 1.)

Les Juifs, malgré tant de bienfaits qu'ils ont reçus de lui, le repousseront sans motif, puisqu'ils n'ont absolument aucun reproche à lui faire; cet aveuglement est prédit par David ; voici son oracle : Avec (371)  ceux qui haïssent la paix j'étais pacifique; quand je leur parlais, ils s'élevaient contre moi sans sujet. (Ps. CXIX, 7.)

Il entrera dans la ville, monté sur un âne; Zacharie l'a publié depuis longtemps : Sois comblée de joie, dit-il, fille de Sion; pousse des cris, fille de Jérusalem : voici ton roi qui vient à toi, plein de douceur, monté sur une bête de somme et son jeune poulain. (Zach. IX, 9.)

Il a chassé les marchands de colombes et les changeurs. Son zèle pour la maison du Seigneur le portait à agir de la sorte, et il montrait en même temps qu'il n'est pas opposé à Dieu, mais qu'il est d'accord avec le Père; il a donc vengé l'injure qu'un tel trafic faisait à sa maison.

Cette action n'est pas restée dans l'ombre plus que les autres, mais le prophète David l'a signalée, et il nous a même indiqué le motif d'une telle vengeance par ces paroles : Le zèle de votre maison me dévore. (Ps. LXVIII, 10.) Peut-on imaginer rien de plus clair ?

Il devait être trahi, et le traître était un homme qui mangeait à sa table. Ecoutez le même prophète nous annoncer ce triste événement : Celui qui mangeait mon pain a fait éclater sa trahison contre moi. (Ps. XL, 10.)

Remarquez l'accord du récit évangélique avec ces paroles : Celui qui a mis la main au plat avec moi, dit Jésus-Christ, celui-là me trahira. (Matt. XXVI, 23.)

Non content de trahir, le traître devait vendre le sang précieux à prix d'argent; le Prophète le dit, il rapporte ce marché honteux et les paroles échangées. 

Que voulez-vous me donner, dit Juda, et je vous le livrerai? Ils répondirent : Trente pièces d'argent.

C'est à cela que le Prophète fait allusion quand il dit : O Dieu, ne taisez pas ma louange, parce que la bouche du, pécheur et la bouche de l'homme trompeur se sont ouvertes pour me nuire. (Ps. CVIII, 1.)

Ce traître enfin, bourrelé par le souvenir de son attentat, jeta les pièces d'argent, courut se pendre et termina ainsi ses jours, laissant sa femme veuve, ses enfants orphelins et sa maison déserte.

Entendez avec quels accents pathétiques le Prophète raconte ce tragique événement : Que ses enfants deviennent orphelins, dit-il , et que sa femme devienne veuve; que ses enfants errent vagabonds d'un lieu à l'autre, et qu'ils soient chassés de leurs demeures! (Ps. CVIII, 9, 10.)

Matthias reçut dans l'apostolat la place laissée vacante par le traître. Le même prophète l'avait annoncé : Qu'un autre, dit-il, reçoive son épiscopat. (Ibid. 8.)

Quand Jésus-Christ, eut librement consenti à être trahi et qu'on se fut saisi de sa personne, il se forma un tribunal d'iniquité, composé de Juifs et de Gentils. Voyons encore comment ce fait est prédit par le Prophète : Pourquoi, dit-il, les nations ont-elles frémi, et les peuples ont-ils médité de vains complots ? (Ps. II, 1.)

C'est peu encore; il n'est pas jusqu'au silence dans lequel il se renferma, au milieu d'une infinité de discours et d'accusations, qu'Isaïe n'ait annoncé par ces paroles : Il a été conduit à la mort comme une brebis ; et comme un agneau muet sous la main de celui qui le tond, il n'a pas ouvert la bouche. (Is. LIII, 7.)

Le Prophète montre ensuite l'iniquité de la sentence : Une sentence a été portée contre son humilité; c'est-à-dire que les juges n'ont pas prononcé cette sentence selon l'équité. Nous voyons encore le Prophète indiquer la cause de son immolation.

Ce n'est pas à cause de ses péchés, il était innocent et irrépréhensible, c'est pour les crimes du monde entier qu'il a été livré. Isaïe insinue lui-même cette double considération quand il dit de Jésus-Christ : Il n'a pas commis de péchés, et la fraude n'a pas été trouvée sur ses lèvres. (Isaïe LIII, 5.)

Poussant encore plus loin, le Prophète veut nous faire connaître le profit que nous avons retiré de la croix et de ce sacrifice; voici l'oracle qu'il prononce : Nous étions tous errants comme des brebis; l'homme s'était égaré de son chemin : le châtiment, cause de notre paix, est tombé sur lui; nous avons tous été guéris par ses meurtrissures. (Is. LIII, 6.)

Enfin, la même prophétie nous signale ainsi la peine qui devait être infligée aux Juifs pour tous leurs attentats : Je lui donnerai les impies pour prix de sa sépulture, et les riches en échange de sa mort. (Ib. 9.)

David ayant dit à son tour : Rejetons de nous leur joug, ajoute : Celui qui habite dans les cieux se rira d'eux; alors, il leur parlera dans sa colère, et dans sa fureur il, les remplira de trouble. (Ps. II, 3.)

Leur dispersion dans le monde entier est prédite par ces paroles. Mais Jésus-Christ lui-même nous fait connaître dans l'Evangile la peine qui les attend : Pour ceux qui n'ont pas voulu m'avoir pour roi, qu'on les amène ici, est-il écrit, et qu'on les immole. (Luc, XIX, 27.)

Après avoir parlé du sacrifice, les prophètes n'ont pas oublié de dire la manière dont il s'est accompli, et David a donné ces détails : Ils ont (372) percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os. (Ps. XXI,17, 18.)

Quant à l'iniquité commise par les soldats après qu'ils eurent attaché Jésus à la croix, il en est fait aussi mention dans ces autres paroles du Psalmiste : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont jeté le sort sur ma robe. (Ps. XXI, 19.)

Sa sépulture est annoncée par ces autres paroles du même prophète : On m'a mis dans une fosse profonde, dans des lieux ténébreux et dans l'ombre de la mort. (Ps. LXXXVII, 7.)

Voici encore comment David prédit sa résurrection :Vous ne laisserez pas, dit-il, mon âme en enfer, et vous ne souffrirez pas que votre saint endure la corruption. (Ps. XV, 10.)

Isaïe en parle aussi en d'autres termes : Le Seigneur veut le guérir de sa blessure, lui montrer la lumière, justifier le juste qui a été utile à un grand nombre. (Is. LIII, 10, 11.)

Puis, dans une série de prophéties, il nous montre tout aussi clairement l'expiation des péchés des hommes par le sacrifice de Jésus-Christ : Il a porté lui-même les péchés de plusieurs (Ibid. 12) ; les hommes délivrés des démons : Il distribuera les dépouilles du fort; la mort de l'Homme-Dieu, principe de ce pouvoir : Parce qu'il a été livré à la mort (Ibid.) ; enfin, son empire établi sur le monde entier : Il possédera par héritage une grande multitude. (Ibid.)

Quand le Libérateur descendit aux enfers, il remplit tout de trouble, c'était un tumulte, une confusion universelle, et la forteresse fut démolie.

Les prophètes n'ont pas oublié cet événement, écoutez plutôt ce que crie David : Princes, ouvrez vos portes; ouvrez-vous, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera. (Ps. XXIII, 7.)

Isaïe en parle aussi de la sorte : Je briserai les portes d'airain et je romprai les verroux de fer; je vous découvrirai des trésors enfouis dans les ténèbres, et je vous montrerai des trésors cachés, invisibles. (Is. XLV, 2.)

C'est l'enfer que le Prophète appelle ainsi; car, tout enfer qu'il était, il contenait les saintes âmes et les vases précieux, Abraham, Isaac et Jacob.

Voilà pourquoi Isaïe lui donne le nom de trésors, mais trésors enfouis dans les ténèbres, parce que le soleil de justice n'y avait pas encore répandu l'éclat de sa lumière ni l'annonce de la résurrection.

Et quand cette résurrection sera accomplie, le Fils de l'homme n'ira pas prendre place parmi les anges ni les archanges, ni aucunes autres puissances subordonnées, mais il s'assiéra sur le trône royal; nous l'apprenons encore de David dont voici les paroles : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite jusqu'à ce que je mette vos ennemis comme un escabeau sous vos pieds. (Ps. CIX, 1.)

5. La mission des apôtres a aussi été prédite par Isaïe : Qu'ils sont beaux, s'écrie-t-il, les pieds de ceux qui annoncent l'Evangile de paix, qui annoncent les vrais biens ! (Is. LIT, 7.)

Leurs pieds devaient les porter partout, voilà pourquoi ils sont l'objet de la louange du Prophète.

David, en outre, nous fait connaître leurs moyens de succès : Le Seigneur, dit-il, donnera la parole à ceux qui annoncent l'Evangile avec une grande puissance. (Ps. LXVII, 12.)

Ce n'est pas, en effet, par les armes, ni par l'argent, ni par la force corporelle, ni par de nombreuses armées que les apôtres ont remporté la victoire, il leur a suffi de la parole, parole rendue puissante , par l'éclat des miracles.

Ils ont prêché le Crucifié, ils ont opéré des miracles, et le monde a été soumis. Voilà pourquoi le Prophète dit : Le Seigneur donnera la parole à ceux qui annoncent l'Evangile avec une grande puissance, appelant de ce nom les miracles.

Prodigieuse puissance, en vérité ! A la voix d'un pêcheur, d'un publicain, d'un fabricant de tentes, les morts ressuscitent, les démons sont chassés, la mort est mise en fuite, les philosophes se taisent, les rhéteurs sont muets, les rois, les princes sont vaincus, les Barbares, les Grecs, toute nation obéit. Pouvait-il mieux dire?

Par cette parole, par cette grande puissance sont accomplies toutes ces merveilles : les morts revivent, les pécheurs sont justifiés, les aveugles voient, les corps malades, les âmes corrompues reviennent à la santé.

D'où leur venait donc cette puissance, sinon du Saint-Esprit, comme le déclarent ces paroles : Ils étaient remplis du Saint-Esprit (Act. II, 4); et tous prophétisaient, les hommes en même temps que les femmes.

Sur chacun d'eux se reposèrent comme des langues de feu : prodige que dès longtemps Joël avait vu et prophétisé: Je répandrai de mon Esprit sur toute chair, dit-il, vos fils prophétiseront, vos filles auront des visions, et vos jeunes gens, des songes; je le répandrai sur mes serviteurs et sur mes servantes, avant que brille dans tout son éclat le grand jour du Seigneur. (Joël, II, 28.)

Ce qu'il appelle le grand jour, le jour brillant, c'est le jour du Saint-Esprit, et ensemble celui qui doit éclairer les grandes et (373) dernières assises.

La foi est la condition du salut. Cette vérité n'a pas été oubliée plus que les autres, et le même prophète s'en souvient quand il dit : Et alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. (Ibid. 32.)

 

6. Le Christ envoie des prédicateurs par toute la terre, et il n'est personne à qui il ne soit donné d'entendre la prédication.

C'est David qui l'annonce, écoutez cet oracle : Le son de leur voix a retenti par toute la terre, et leur parole est parvenue jusqu'aux extrémités du monde. (Ps. XVIII, 5.)

Ailleurs, il nous les montre prêchant avec autorité, et surpassant en puissance ceux mêmes qui portent la couronne : Vous les établirez princes, dit-il, sur toute la terre. (Ps. XLIV, 17.)

L'événement a confirmé la prophétie : Pierre et Paul sont plus grands que les rois et les princes. Car, tandis que les rois survivent souvent aux lois qu'ils ont portées, les lois de ces pêcheurs leur survivent dans une invariable stabilité, et défient tous les efforts réunis des démons, de la coutume, du vice, de la volupté et d'une infinité d'autres adversaires.

Aucun roi ne sera jamais désiré avec autant d'ardeur que ces pêcheurs devenus des princes.

Nous en avons pour garant le même prophète qui ajoute :Aussi tous les peuples publieront ils éternellement vos louanges (Ibid. 18.), c'est-à-dire vous rendront grâces et vous témoigneront beaucoup de reconnaissance pour leur avoir donné de tels princes.

La prédication étendra partout ses conquêtes , les prophètes nous l'affirment également. Ecoutez ce que dit David : Demande-moi et je te donnerai les nations en héritage, et j'étendrai ta possession jusqu'aux extrémités de la terre.

A cette attestation vient se joindre la déclaration identique d'un autre prophète : La terre entière, dit-il, sera remplie de la science de Dieu, comme les bassins des mers sont couverts par l'abondance des eaux. (Is. XI, 9.)

Entendez annoncer aussi la docilité avec laquelle le monde s'est soumis : Il ne faudra plus que chacun enseigne son prochain, et que chacun enseigne son frère, en lui disant : Connais le Seigneur; car tous me connaîtront parmi eux depuis le plus petit jusqu'au plus grand. (Jérém. XXXI,  34.)

L'Eglise est solidement établie, voici ce qui le prouve : En ces derniers jours, on apercevra la montagne du Seigneur et la maison du Seigneur sur le sommet des montagnes; elle sera élevée au-dessus des collines, et les peuples et les nations s'y rendront en foule. (Is. II, 2.)

C'est peu qu'elle soit solide, stable, inébranlable; par elle une grande paix sera établie dans tout l'univers, les républiques et les monarchies tomberont, et tous seront soumis à un seul empire où régnera une paix presque générale, inconnue jusque-là. Dans l'antiquité, tous les artisans même et les rhéteurs portaient les armes et prenaient part aux combats, mais depuis l'avènement de Jésus-Christ rien de semblable ne se voit plus; la guerre est moins fréquente et moins farouche.

Un prophète l'a dit : Ils briseront leurs glaives pour en faire des socs de charrue, et leurs lances pour en faire des faux; un peuple ne tirera plus l'épée contre un peuple, et ils ne s'exerceront plus au combat. (Ibid. 4.)

Auparavant tous s'y exerçaient, maintenant tous ont oublié cet art, la plupart même ne l'ont pas appris, et s'il en est encore qui le pratiquent, c'est un petit nombre et à de rares intervalles, tandis qu'autrefois, l'insurrection était en permanence chez toutes les nations.

La prophétie nous indique ensuite les éléments qui devaient former l'Eglise.

A des hommes polis, doux et bons, d'autres viendront se joindre, farouches, inhumains, semblables par leurs mœurs à des loups, à des lions, à des taureaux; et de tous doit se former une seule Eglise, un seul troupeau dont le Prophète dépeint ainsi la variété : Alors le loup paîtra avec l'agneau. (Is. XI, 6.)

Nous apprenons par ces paroles que les rois observeront les règles de la tempérance et de la douceur.

Il ne s'agit pas de bêtes féroces, évidemment.

Quand donc s'est réalisée cette prophétie?

Que le Juif le dise: A-t-on jamais vu le loup paître avec l'agneau?

Et dût-on le voir, quelle utilité en reviendrait-il au genre humain?

Il s'agit d'hommes aux mœurs farouches, des Scythes, des Thraces, des Maures, des Indiens, des Sarmates, des Perses.

Voilà les nations qui toutes doivent être assujetties air même joug, comme le déclare un autre prophète : Et ils le serviront sous un même joug, et ils l'adoreront chacun dans le lieu où il sera. (Soph. III, 9.)

Ce n'est donc plus seulement à Jérusalem que l'on peut servir Dieu, mais aussi bien sur tous les autres points du monde; désormais aucune loi n'oblige plus les hommes à aller à Jérusalem; mais chacun, sans sortir de son pays, peut rendre à Dieu le culte qui lui est dû.

7. Les Juifs devaient être rejetés; cette réprobation n'a pas été passée sous silence, et le Prophète en parle en ces termes : Voici que la porte sera fermée sur vous, et vous n'allumerez plus vainement le feu sur mon autel. (Mal. I, 10.)

Voici ensuite à qui sera confié désormais ce ministère. Depuis le levant jusqu'au couchant , continue la prophétie , mon nom est glorifié parmi les nations, et en tout lieu on m'offre un encens et une victime pure. ( Ibid.  11. )

Apercevez-vous la grandeur et l'excellence de ce culte?

Et le changement accompli , le comprenez-vous ?

Comprenez-vous que ce n'est pas le lieu mais la sainteté de la vie, que ce n'est pas la fumée ni l'odeur des viandes rôties ruais un culte différent qui fait l'essence de ce ministère ?

Et comment, dira quelqu'un, les apôtres ont-ils attiré tant de nations? Comment ne parlant qu'une seule langue, la langue des Juifs , outils pu convaincre et le Scythe et l'Indien et.le Sarmate et le Thrace?

C'est qu'ils avaient reçu du Saint-Esprit le don de la pluralité des langues.

Voilà qui explique la conversion des Gentils; mais pour Israël à quoi a servi le don des langues? Le miracle de cette grâce n'a pas suffi pour attirer les Juifs. Ecoutez le Prophète qui l'assure : Je parlerai à ce peuple en différentes langues et par d'autres lèvres, et même alors ils ne m'écouteront pas, dit le Seigneur. (Is. XXVIII, 11.)

Peut-on rien concevoir de plus évident?

Les Juifs seront incrédules et les Gentils accourront; ce fait aussi a été prédit.

C'est Isaïe qui le publie, écoutez encore ses paroles : Ceux qui ne me cherchent pas m'ont trouvé, et je me suis fait voir à ceux qui ne me demandent . pas. A une nation qui n'invoquait pas mon nom, j'ai dit : Me voici. » (Is. LXV, 1.)

Mais pour Israël : Tout le jour j'ai étendu les mains vers un peuple incrédule et contradicteur. (Ibid. 2.)

Et encore : Nous lui avons donné des avis comme à un enfant; il est comme une racine dans une terre desséchée. (Ib. LIII, 2.)

Et encore :Seigneur, qui a cru à ce que nous rapportions, et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? (Ibid. 1.)

Il ne dit pas : A notre enseignement, pour montrer que les apôtres ne parlaient pas d'eux-mêmes, mais qu'ils rapportaient ce que Dieu leur avait appris.

Moïse proclame la prééminence de notre religion, et l'obligation de la préférer au judaïsme : Je les piquerai de jalousie, dit-il, en aimant ce qui n'était pas un peuple, et je les irriterai en leur préférant une nation insensée. (Deut. XXXII, 21.)

Par ces expressions : ce qui n'était pas un peuple, il montre quelle était autrefois toute la bassesse de la gentilité; il ne la regarde pas même comme un peuple, tant elle était vile, extravagante, insensée.

Mais tel est le changement opéré par la foi : ceux qui ne formaient pas même un peuple sont aujourd'hui bien plus honorés que ceux qui étaient comblés d'honneur.

Voilà ce qui devait piquer les Juifs et les rendre meilleurs, comme le montre ce qui précède. Moïse dit bien : Je donnerai la préférence à ceux-ci, mais il ne s'en tient pas là et il nous fait voir aussi dans les autres une correction quelconque, fruit de la jalousie. 

Je vous piquerai de jalousie, dit-il, en aimant ce qui n'était pas un peuple.

C'est comme s'il disait : Je les comblerai de tant de biens que vous en deviendrez jaloux et en serez piqués.

Les Juifs sont donc ainsi devenus meilleurs. Ils avaient vu la mer partagée , les rochers fendus, des changements dans l'air et tant d'autres merveilles, et ils n'en immolaient pas moins leurs enfants , ils se consacraient au culte de Béelphégor et s'adonnaient à la magie; mais nous nous sommes approchés et notre religion a paru bien plus vénérable que la leur, dès lors ils ont été piqués de jalousie, ils se sont améliorés et ont mis des bornes à leurs crimes.

Ainsi, le changement que la parole des prophètes, que la vue des prodiges n'avaient pu opérer, leur jalousie excitée contre nous l'a accompli.

Il n'est plus personne aujourd'hui parmi eux qui immole ses enfants, personne qui coure aux idoles ou adore un veau.— Le nom de la sainte virginité n'est pas même prononcé dans l'Ancien Testament, mais elle devait briller dans le Nouveau, et voici David qui le prédit : Des vierges seront amenées au roi après elle, on les conduira dans le temple du roi. (Ps. XLIV, 16.)

Il n'est pas jusqu'au nom des prêtres, des évêques, que le Prophète ne connaisse. J'établirai vos princes dans la paix, dit-il, et vos évêques dans la justice. (Is. LX, 17.)

 

8. Jésus-Christ doit venir demander au genre humain, et surtout aux Juifs, un compte rigoureux.

Prêtez l'oreille , et vous entendrez comment ce fait est prédit par David et Malachie. Ce dernier s'exprime de la sorte : Il est entré comme un creuset, comme l'herbe des foulons, et il purifiera l'argent et l'or. (Mal. III, 3.) (375)

La pensée de Paul est la même, il écrit : Ce jour le montrera, parce qu'il se découvre par le feu. (I Cor. III, 13.)

Et David : Dieu viendra manifestement. (Ps. XLIX, 3.)

C'est le second avènement que proclame le Psalmiste, le premier s'est accompli avec de grands abaissements, il n'en sera pas ainsi de l'autre.

Prompt comme l'éclair, cet avènement sera plein d'épouvante et d'horreur, les anges voleront partout annoncer l'arrivée du Juge, à qui rien n'échappera. 

Comme un éclair part de l'orient et apparaît jusqu'à l'occident, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme. (Matth. XXIV, 27.)

Lui-même, sans avoir besoin de héraut, déclare ainsi de quelle splendeur il sera environné. Tel est le sens de cette parole de David : Dieu viendra manifestement. (Ps. XLIX , 3.)

Décrivant ensuite le jugement à venir, le Prophète ajoute : Un feu brûlera devant sa face, et une violente tempête l'environnera.(Ibid.)

Voilà pour les supplices que ce dernier jour réserve aux pécheurs; la magnificence du spectacle attire maintenant l'attention du Prophète: Il appellera le ciel d'en haut, dit-il, et la terre pour faire le discernement de son peuple. (Ibid. 4.)

Par la terre il entend le genre humain tout entier, et dans le genre humain, sa pensée comprend la race juive, puis il ajoute : Assemblez devant lui tous ses saints qui ont fait alliance avec lui pour lui offrir des sacrifices, et les cieux annonceront sa justice, car Dieu lui-même est juge. (Ibid. 5.)

A son premier avènement, le Christ devait exclure de son culte et rejeter les anciens sacrifices en faveur du nôtre.

Ce changement encore a été prédit, écoutez en quels termes. Je n'ai plus voulu ni sacrifice ni oblation, mais vous m'avez approprié un corps. (Ps. XXXIX, 7.)

Le Psalmiste le dit aussi ailleurs : J'ai été servi par un peuple que je ne connaissais pas; il a obéi à la parole qu'il entendait (Ps. XVII, 45), c'est-à-dire, à la parole des apôtres; et non à la vue de la mer partagée et des rochers fendus. David continue : Vous m'avez approprié un corps; puis il ajoute : Alors j'ai dit : Voici que je viens. En tête du livre il est écrit de moi. (Ps. XXXIX,10.)

Il y a ici une double prophétie d'abord le Christ viendra, et il viendra quand les sacrifices seront rejetés, ce qui a été accompli lorsque l'autorité a passé des Juifs aux Romains.

Nous trouvons encore dans Baruch une autre prophétie relative à l'avènement du Messie : Il a été vu sur la terre, dit ce prophète, et il a conversé avec les hommes. (Bar. III, 38.) Moïse dit aussi : Le Seigneur Dieu vous suscitera du milieu de vos frères un prophète semblable à moi: vous l'écouterez en tout ce qu'il vous dira. Quiconque n'aura pas écouté ce prophète, la mort le retranchera du peuple. (Deut. XVIII, 18.)

Vous le voyez, cette prédiction n'a eu son accomplissement qu'en Jésus-Christ. Beaucoup de prophètes ont paru avant Jésus-Christ, les Juifs n'en ont écouté aucun, et cependant ils n'ont rien eu à souffrir de cette désobéissance.

Mais parce qu'ils n'ont pas écouté le Christ, on les rencontre aujourd'hui partout, vagabonds, errants, fugitifs, exilés.

Regardez-les chassés honteusement, ignominieusement de leur pays, ayant perdu avec leur ville principale les coutumes et les lois de leurs ancêtres, et portant en tout lieu leur châtiment et leur supplice.

En vain essayerait-on de dire tout ce qu'ils ont eu à souffrir sous Vespasien et sous Tite , les plus tragiques événements n'égalent pas leurs malheurs.

Ainsi s'est accompli cet oracle : Quiconque n'écoutera pas ce prophète, la mort le retranchera du peuple. Ils ne l'ont pas écouté , et tout chez eux a été dévasté.

Jésus-Christ ressuscitera tous les hommes, Isaïe le déclare : Les morts ressusciteront, dit-il, et ceux qui sont dans le sépulcre sortiront de leur sommeil. Car votre rosée leur apportera la guérison (Is. XXVl, 19.)

Le Prophète va plus loin.

C'est après le supplice de la croix, après l'immolation de Jésus-Christ que son œuvre resplendira dans tout son éclat; c'est après sa résurrection que l'Evangile fera ses plus grands progrès.

Il a été lié, trahi par un disciple, conspué, outragé, flagellé, suspendu à un gibet ; autant qu'il était en eux, ses bourreaux lui ont refusé l'honneur de la sépulture; ses vêtements ont été partagés par les soldats; soupçonné de tyrannie, il a perdu la vie comme blasphémateur, comme tyran. 

Car, quiconque se fait roi, se déclare contre César. (Jean, XIX, 12.) Et encore : Eh bien! vous avez entendu son blasphème. (Matth. XXVl, 65.)

Tout cela (levant arriver, le Prophète encourage son auditeur et le prépare à la confiance : Ne crains rien, lui dit-il, le Christ sera crucifié, flagellé , injurié par des larrons, mis à mort sur le soupçon de blasphème, mais après sa mort et sa résurrection son œuvre apparaîtra si grande qu'il sera comblé d'honneur, de l'aveu de tous.

Ainsi s'est accompli ce qu'Isaïe (376)   avait prédit depuis bien longtemps : De Jessé sortira un rejeton, et celui qui s'élèvera pour commander aux peuples; en lui les nations mettront leur espoir, et son sépulcre sera glorieux. (Is. XI, 10.)

C'est comme s'il disait : Le diadème est moins honorable que ce genre de mort. Et en effet, les rois après avoir ceint le diadème , prennent la croix, symbole de ce supplice.

La croix est sur la pourpre, la croix est sur le diadème, elle est partout. La croix dans les prières, la croix sur les armes, la croix à la table sainte; d'un bout du monde à l'autre la croix resplendit avec plus d'éclat que le soleil. Et son sépulcre sera glorieux.

9. Un tel résultat n'a rien d'humain. Tant que vivent les grands hommes, leurs affaires prospèrent, viennent-ils à mourir, tout s'évanouit avec eux.

Ce spectacle, le riche, le prince, l'empereur même, nous le donnent à leur mort. Alors, leurs lois sont abrogées, leurs images voilées, leur mémoire éteinte, leur nom livré à l'oubli, leurs clients méprisés.

Tout à l'heure ils étaient à la tête des armées; peuples, villes, institutions, ils pouvaient tout changer d'un signe ; ils étaient maîtres d'ôter la vie, libres de la rendre au condamné marchant déjà au supplice.

Et de toute cette grandeur, il ne reste plus rien. Pour Jésus-Christ, cet ordre est renversé. Avant le supplice de la croix il ne lui arrive rien que de triste.

Judas le trahit, Pierre le renie et les autres prennent la fuite.

Resté seul, ses ennemis le lient, et un grand nombre de ceux qui avaient cru en lui se retirent. Mais la victime a été immolée, alors, pour qu'il soit bien évident que ce crucifié n'était pas un pur homme, son œuvre prend une face infiniment meilleure, elle fleurit et grandit de la manière la plus étonnante et la plus glorieuse.

Avant le supplice de la croix, le chef du chœur apostolique succombe à la menace d'une portière, et après une si longue initiation, déclare qu'il ne connaît pas son Maître; après le supplice de la croix, il parcourt le monde entier; et dès lors, des foules innombrables de martyrs se laissent égorger, aimant mieux mourir que de répéter la parole arrachée par la peur au prince des apôtres, et par la menace d'une portière.

Dès lors, dans toutes les contrées, dans toutes les villes, dans la solitude, dans les lieux habités et déserts, nous proclamons le Crucifié.

Sur toute cette vaste étendue de terre visitée par le soleil, rois, généraux, princes, consuls, hommes libres et esclaves, ignorants et sages, insensés, barbares, tous invoquent son nom et l'adorent.

L'oracle s'explique : Et son tombeau sera glorieux. Le lieu qui reçut son corps privé de vie, est devenu, tout chétif, tout pauvre qu'il est, plus vénérable et plus précieux que les palais des rois, que les rois eux-mêmes : Et son tombeau sera glorieux.

Chose incroyable ! ce qui était arrivé au Maître, s'est reproduit pour les disciples vivants, ils ont été emmenés de force, donnés en spectacle, méprisés, enchaînés, assujettis à mille maux; morts, ils ont été comblés de plus d'honneur que les empereurs mêmes.

Comment cela?

Le voici. Dans la ville impériale, à Rome, les tombeaux du pêcheur et du fabricant de tentes attirent plus que tout autre monument et les empereurs et les consuls et les généraux; à Constantinople, ceux qui portent la couronne s'estiment heureux d'avoir leur sépulture non auprès des apôtres, mais au dehors et sur le seuil de la basilique ; ainsi les empereurs sont désormais les portiers des pêcheurs, et à leurs yeux, aux yeux même de leurs descendants, ce n'est pas une honte mais un honneur pour leurs cendres. 

Et son tombeau sera glorieux. Cet honneur dont Jésus-Christ jouit dans son repos vous apparaîtra plus grand, quand vous connaîtrez le symbole de sa mort, de cette mort maudite et la plus ignominieuse de toutes, puisque de tous les genres de mort celui-là seul était frappé de malédiction.

Autrefois, en effet, parmi les coupables, les uns étaient livrés aux flammes, d'autres lapidés, d'autres perdaient la vie dans différents supplices, mais celui qui était attaché au gibet, qui était pendu au bois, non-seulement subissait le châtiment si douloureux auquel il était condamné , il était encore maudit: Maudit, est-il dit, celui qui est pendu au bois. (Deuter. XXI, 23.)

Et cependant ce signe du dernier supplice, ce signe maudit, abominable, on l'aime aujourd'hui avec ardeur.

La croix est un plus bel ornement que la couronne sur la tète des empereurs. Elle était autrefois en horreur à tout le monde, tout le monde aujourd'hui la recherche à l'envi.

Aussi la trouve-t-on partout, chez les princes et leurs sujets, chez les femmes et les hommes, chez les vierges et les épouses, chez les esclaves et les hommes libres.

Ce signe, nous l'imprimons tous continuellement sur les membres les plus nobles de notre corps, nous l'exposons chaque (377) jour à tous les regards, tracé sur notre front comme sur une colonne. I

l brille à la table sainte, dans les ordinations des prêtres, et avec le corps de Jésus-Christ, dans la cène mystique.

Partout on peut le voir représenté avec un admirable concert, dans les maisons, sur les places publiques, dans les déserts, sur les chemins, sur les montagnes, dans les bois et sur les collines, sur la mer et sur les fleuves, dans les îles, à table, sur les vêtements et sur les armes, sur nos lits, dans les festins, sur les vases d'argent et d'or, sur les ornements de perles, sur les peintures murales, sur les corps des animaux atteints de graves maladies et sur les corps des possédés, dans la guerre et dans la paix, le jour et la nuit, dans les chœurs joyeux et dans les familles d'ascètes : tant on se dispute partout à l'envi cet admirable don, cette grâce ineffable !

Et il n'est personne qui rougisse, personne qui se couvre le visage en pensant qu'elle est le signe d'une mort maudite; mais elle est pour nous tous un ornement plus précieux que les couronnes, les diadèmes et tous les colliers de perles.

Elle n'est donc plus un objet d'horreur ; tous l'aiment et la désirent, tous la recherchent avec empressement; partout elle brille et resplendit, sur les murailles des maisons, sur les livres, dans les villes et les hameaux, dans les pays déserts et habités.

Comment donc, demanderais-je volontiers aux Gentils, comment le signe d'un tel châtiment; de cette mort maudite, est-il aimé, recherché de tous avec ardeur, si ce n'est par la divine puissance du Crucifié ?

10. Toutefois, si cette démonstration est pour vous sans valeur; si, toujours aussi impudent, vous essayez d'affronter la vérité et de fixer sur elle des regards trop faibles pour en soutenir l'éclat, nous vous prouverons autrement toute l'importance de ce fait.

Mais comment?

Les juges ont différents instruments de torture pour déchirer le corps, suspendre et arracher les membres: le chevalet, les roues, les ongles de fer, les fouets plombés.

Qui voudrait les emporter à sa maison ?

Quel homme consentirait seulement à toucher la main du bourreau qui les emploie ou à s'avancer pour les voir de plus près ?

Ne les déteste-t-on pas généralement?

Les voir, les toucher, n'est-ce pas d'un mauvais augure pour quelques-uns ?

Ne s'en éloigne-t-on pas ?

N'en détourne-t-on pas la vue ?

Telle et bien plus détestable encore était autrefois la croix; car, ainsi que je l'ai dit, elle était plus qu'un signe de mort, elle était le signe d'une mort maudite. D'où vient qu'aujourd'hui tout le monde l'honore comme l'objet le plus vénérable et le plus précieux?

Comment tout le monde se dispute-t-il ce bois sur lequel a été étendu et attaché le corps sacré de Jésus-Christ?

Comment hommes et femmes, tous ceux qui ont puce procurer une parcelle de la croix l'enferment-ils dans l'or et portent-ils comme un ornement suspendu à leur cou ce bois, emblème de la condamnation, signe du dernier supplice?

L'auteur de tous les êtres et de leurs variations, qui a changé le monde, en le délivrant de sa perversité, qui de la terre a fait un ciel, a aussi élevé au-dessus des cieux ce signe d'ignominie, cet instrument de la plus déshonorante des morts.

Voilà les merveilles que le Prophète avait prévues quand il disait : Et son tombeau sera glorieux.

Ce signe de mort, car je ne tarirais pas sur un tel sujet, est devenu la source de bénédictions nombreuses, un mur inexpugnable, la plaie mortelle du diable, le frein des démons, une muselière qui rend impuissante la rage de nos ennemis.

Par ce signe Jésus-Christ a détruit la mort, brisé les portes d'airain, rompu les verrous de fer et renversé la citadelle de l'enfer; il a énervé le péché, arraché le monde entier à la condamnation qui pesait sur lui et guéri la plaie que Dieu avait infligée à notre nature.

Que dis-je ?

Ce que n'avaient pu obtenir la mer divisée, les rochers fendus, les changements opérés dans l'air, la manne distribuée pendant quarante ans à tant de milliers d'hommes, la Loi, tous les autres prodiges accomplis dans le désert ou dans la Palestine, la croix a pu le faire non-seulement dans un peuple, mais sur toute la terre, elle a pu le faire sans peine après la mort du Crucifié, cette croix jusque-là signe maudit, abominable, déshonorant, objet de l'horreur universelle.

Jésus-Christ a prouvé sa puissance par ces faits, il l'a prouvée encore par ceux qui ont suivi. Toute la terre était stérile en vertus ; aride comme un désert, son sein était impuissant à produire un bon fruit ; en un instant Jésus-Christ en a fait un paradis, une mère très-féconde.

Longtemps auparavant le Prophète l'avait annoncé en ces termes: Réjouissez-vous, stérile, qui n'enfantiez pas; élevez la voix et poussez des cris, vous qui n'étiez pas mère, car celle qui était abandonnée a plus d'enfants que(378) celle qui avait un époux. (Is. LIV, 1.)

Après lui avoir ainsi rendu la fécondité, il lui a donné une loi bien préférable à la première. Les prophètes ne l'ont pas laissé ignorer, et voici ce qu'ils ont dit: Je ferai avec eux une alliance nouvelle, différente de l'alliance que j'ai faite avec leurs pères au jour ou je les ai pris par la main pour les retirer de la terre d'Egypte; parce qu'ils n'ont pas persévéré dans mon alliance, je les ai négligés, moi aussi, dit le Seigneur.

Voici donc l'alliance que je ferai avec eux : je graverai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai dans leur coeur. (Jérém. XXXI, 32.)

Le changement sera subit et l'enseignement facile ; le Prophète le déclare ensuite : Et ils n'enseigneront plus, chacun son prochain, et chacun son frère, en disant : Connais le Seigneur; car tous me connaîtront parmi eux depuis le plus petit jusqu'au plus grand. A son avènement, il fera grâce à tous les pécheurs; Jérémie le prédit encore : Ils jouiront de cette alliance quand j'effacerai leurs iniquités et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. (Jérém. XXXI, 34.)

Peut-on parler plus clairement?

La vocation des Gentils, la prééminence de la loi nouvelle sur l'ancienne, la facilité de son introduction, la grâce accordée aux croyants et ce don fait par le baptême : voilà donc ce qu'annoncent ces prophéties.

 

11. L'auteur de ces bienfaits viendra un jour comme juge. Considérez encore la manière dont cet événement est prédit, car les prophètes ne l'ont pas négligé.

Les uns ont vu et ont dépeint Jésus-Christ tel qu'il doit venir; les autres ont annoncé ce grand événement en propres termes : Daniel, même à Babylone au milieu des Barbares, le voit venir sur les nuées. '

l'elles sont ses expressions : Je considérais attentivement, et je vis comme le Fils de l'homme venir sur les nuées; il s'avança jusqu'à l'Ancien des jours, et on le présenta devant lui. La principauté et le royaume lui furent donnés, et tous les peuples, toutes les tribus et toutes les langues le serviront. (Dan. VII, 13.)

D'un trait le Prophète esquisse le jugement. Je considérais attentivement, dit-il encore, jusqu'à ce que les trônes furent posés et les livres ouverts.

Et un fleuve de feu jaillissait en sa présence. Il était servi par un million d'anges, et mille millions l'assistaient. 

Tout n'est pas dit ; Daniel continue, et nous montre l'honneur auquel seront élevés les justes. 

Il donna aux saints du Très-Haut la puissance de juger, et les saints entrèrent en possession du royaume.

Malachie nous apprend que ce dernier jugement se fera par le feu. Le voici qui vient comme le feu de la fournaise et comme l'herbe des foulons. (Mal. III, 2.)

Voyez avec quelle exactitude les prophètes ont annoncé tout ce qui devait arriver : Comment donc restez-vous encore incrédule, quand vous avez reçu tant de preuves de la puissance de Jésus-Christ, quand vous voyez les événements confirmer des prédictions si anciennes, sans en démentir une seule?

Ce ne sont pas là des oracles supposés, nous en avons pour témoins ceux qui les premiers ont reçu les livres prophétiques et les possèdent.

Les possesseurs, les gardiens de ces livres sont nos ennemis, les enfants de ceux qui ont crucifié Jésus-Christ.

Mais comment dira t-on, ne croient-ils pas en lui, puisqu'ils ont ces livres?

Par la même raison qui les empêchait de croire lorsqu'ils le voyaient faire des miracles.

Ce n'est pas sa faute s'ils ne croient pas en lui, mais c'est la faute de ces aveugles qui trébuchent en plein jour.

Il a exposé à tous les regards le monde, instrument harmonieux dont toutes les parties sont comme des voix qui publient leur Créateur ; néanmoins, à en croire certains hommes, tout ce monde visible se meut de lui-même, il ne tient pas de Dieu son existence ; la création, la providence sont l'œuvre des démons, du hasard, de la fatalité, de mystérieuses relations entre la génération et le mouvement des astres.

Le Créateur n'est pas responsable de toutes ces folies; les seuls coupables sont ceux qui restent malades à l'extrémité parmi tant de remèdes.

Un esprit juste voit, sans tant de secours, ce qui est vrai ; mais un esprit étroit et faux, eût-il un millier de guides, reste dans l'aveuglement où le retiennent ses préjugés.

C'est là une observation qui s'applique non-seulement au cas présent, mais toujours et partout. Combien d'hommes à qui les lois sont inconnues, et qui passent

leur vie dans la plus exacte observation des lois ! Combien d'autres, au contraire, nourris dans la connaissance des lois depuis l'enfance jusqu'à l'extrême vieillesse, ne cessent de les enfreindre !

L'antiquité même nous en fournit des exemples.

Des miracles et des prodiges sans nombre n'ont pas rendu les Juifs meilleurs; il a suffi d'un seul mot pour convertir les Ninivites et les faire sortir du péché.

Les choses ne se passent pas autrement (379) dans le vulgaire que dans les premiers rangs. De quels enseignements Judas n'a-t-il pas joui ? I

l fut cependant un traître.

Quel avertissement a reçu le larron?

Pourtant il a confessé Jésus-Christ sur la croix et a proclamé sa ,royauté.

Ne jugez donc pas de la vérité d'un fait par la manière de penser des hommes corrompus; mais au contraire, que la vérité du fait vous serve de règle pour décider qui sont ceux qui ont pris le bon parti.

Les Juifs sont restés incrédules, les Gentils ont cru. Ce résultat était annoncé. David s'écrie dans un esprit prophétique : 

Mes fils devenus étrangers m'ont menti, mes fils devenus étrangers ont vieilli, et ils ont chancelé dans leurs voies (Ps. XVII, 46.)

Isaïe dit à son tour : Seigneur, qui a cru aux paroles que nous avons rapportées, et à qui le bras du Seigneur s'est-il révélé (Is. LVI, 1.)

Et encore : Ceux qui ne me cherchaient pas m'ont trouvé, et je me suis rendu visible à ceux qui ne m'interrogeaient pas (Is. LXV, 1.)

La Chananéenne et la Samaritaine ont cru en Jésus-Christ; les prêtres et les princes l'ont combattu, lui ont tendu des pièges, ont écarté ceux qui croyaient en lui, et les ont chassés de la synagogue.

N'en soyez point surpris, de semblables exemples abondent dans l'histoire de l'homme tant de nos jours que dans le temps passé. D'ailleurs, les Juifs n'ont pas tous été rebelles, un grand nombre ont alors embrassé la foi, et l'embrassent encore aujourd'hui.

S'ils n'ont pas tous cru , il n'y a rien là d'étonnant : dans leur incrédulité , reconnaissez l'ingratitude humaine, reconnaissez la déraison, reconnaissez l'âme dominée par les passions.

Jusqu'à présent nous avons rapporté ce que les prophètes ont dit de Jésus-Christ, les prédictions qu'ils ont faites si longtemps par avance, exposons maintenant celles qu'il a faites lui-même sur les événements futurs, tandis qu'il parcourait la terre et conversait avec les hommes ; vous y apprendrez encore à connaître sa puissance.

Etant venu pour s'occuper du salut des hommes, de ceux qui existaient de son temps et de ceux qui vivraient après lui, il a travaillé à cette grande affaire par différents moyens. Voyez -le à l'œuvre.

Il fait des miracles et il prédit des événements qui doivent se réaliser longtemps après. D'un côté , les miracles, pour ceux qui en sont témoins, sont la garantie de la vérité des événements éloignés; de l'autre, la postérité qui constate la réalisation de ces événements, y voit la preuve que les miracles accomplis alors sont dignes de foi; et la conclusion de cette double preuve, c'est qu'il faut reconnaître sa royauté.

 

12. Ces prédictions étaient aussi de deux sortes : les unes devaient avoir leur réalisation dans la vie présente; les autres, après la consommation des siècles; et la vérité de celles-ci était clairement démontrée par la vérité de celles-là.

Citons un exemple pour rendre évidente cette assertion trop obscure. Jésus-Christ était suivi de douze disciples, mais l'Église, personne n'en avait l'idée, ce nom même était inconnu, car la synagogue florissait encore.

Que dit-il donc, que prédit-il au monde retenu presque tout entier dans les liens de l'impiété? 

Sur cette pierre j'édifierai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle (Matth. XVI, 18.)

Examinez à votre gré ces paroles : vous les verrez resplendissantes de vérité.

Le prodige ne consiste pas seulement à avoir édifié l'Église dans le monde entier, mais à l'avoir rendue invincible, à l'avoir fait sortir victorieuse de tant de combats qu'on lui a livrés.

Car ces paroles: Les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle, signifient les périls qui conduisent à la ruine et dans l'enfer.

Voyez la vérité de la prophétie ?

Voyez la puissance qui se révèle dans son accomplissement?

Voyez la clarté que les paroles empruntent aux événements, et l'impossibilité de résister à une puissance qui opère tout sans efforts

Cette parole est courte : J'édifierai mon Église ; mais ce n'est pas une raison pour la laisser passer inaperçue.

Arrêtez-y, au contraire, votre esprit par la réflexion ; considérez la grandeur de l'œuvre : tout ce qu'éclaire le soleil rempli d'Églises en si peu de temps; des nations converties en si grand nombre, amenées à rejeter les coutumes de leurs ancêtres, à déraciner des usages invétérés; le joug des plaisirs secoué , la tyrannie de l'iniquité repoussée et méprisée comme une vile poussière ; les autels, les temples, les idoles, les mystères, les solennités profanes, les sacrifices impurs dissipés comme la fumée : les autels du vrai Dieu partout érigés, chez les Romains, les Perses, les Scythes, les Maures, les Indiens; que dis-je ? en dehors même de notre monde ; car, jusque dans les îles Britanniques, situées au delà de notre mer et au sein de l'océan, on a ressenti la puissance de la divine parole, (380) on a élevé des églises et des autels.

La parole évangélique, sortie pour la première fois de la bouche de Jésus-Christ, a été semée dans toutes les âmes, se trouve aujourd'hui sur toutes les lèvres.

Couverte autrefois de ronces et d'épines, pour ainsi dire, la terre entière est maintenant nettoyée comme un champ où a passé la charrue; elle a reçu la semence de la piété.

C'eût été une œuvre déjà très-grande, que dis-je?  C'eût été une œuvre déjà marquée au coin de la puissance souveraine et divine, que de pouvoir, même sans être traversé par personne, même au sein de la paix la plus profonde, même avec une armée nombreuse d'auxiliaires et sans un seul adversaire, que de pouvoir, dis-je, arracher l'univers à des superstitions si invétérées et si commodes pour lui faire embrasser une religion encore plus difficile que nouvelle; que sera-ce donc si l'on considère toutes les difficultés qu'a rencontrées l'œuvre du Christ?

La coutume n'est pas le seul obstacle que Jésus-Christ ait renversé; un autre tyran, la volupté, a aussi été vaincu.

L'héritage de tant de siècles transmis aux hommes par leurs pères, et tous leurs ancêtres, par les philosophes et les rhéteurs, il leur a persuadé d'en faire le sacrifice si difficile, et, ce qui était plus difficile encore, d'accepter, avec ce qu'elle avait de dur et de pénible, une manière de penser et de vivre toute nouvelle.

Il a fait quitter la mollesse pour le jeûne, l'avarice pour la pauvreté, la luxure pour la continence, la colère pour la douceur, l'envie pour la bienveillance, la voie large et spacieuse pour la voie étroite, resserrée, ardue ; et c'est à des hommes accoutumés à la voie large qu'il a inspiré une telle résolution.

Car ceux qu'il a appelés à la voie étroite et resserrée, à qui il a persuadé d'entrer dans cette voie rude et pénible, n'étaient pas étrangers au monde, à ses coutumes : ils s'y étaient corrompus , leurs coeurs s'y étaient amollis comme la boue.

Et combien d'hommes Jésus-Christ a-t-il persuadés?

Ce n'est pas seulement un ou deux, dix ou vingt, ou cent, mais presque tous ceux qui ont leur demeure sous le soleil.

Quels ont été ses instruments?

Onze hommes illettrés, ignorants, sans éloquence et sans naissance, pauvres, sans patrie, sans fortune, n'ayant ni la force corporelle, ni la supériorité que donnent l'éclat de la gloire, l'illustration des ancêtres, la puissance de la parole, le talent de discourir

avec art, l'autorité de la science; de simples, pêcheurs, des fabricants de tentes, parlant une  langue inconnue à leurs auditeurs, une langue différente de toutes les autres, la langue hébraïque, la seule qu'ils eussent apprise.

Voilà les instruments dont il s'est servi pour édifier son Eglise, qui s'étend d'une extrémité du monde à l'autre.

13. Il y a quelque chose de plus étonnant encore.

Ce n'est pas dans la paix, c'est au milieu de guerres allumées de toutes parts, que ces hommes ignorants, pauvres, en petit nombre, sans naissance, sans lettres, de basse condition, parlant une langue étrangère, sans considération, ont reçu la mission de corriger le monde entier, et l'ordre de l'amener à un genre de vie plus pénible.

Chez tous les peuples et dans toutes les villes , que dis-je? dam toutes les maisons on leur faisait la guerre.

A peine l'Evangile avait-il pénétré quelque part, qu'il séparait le fils d'avec le père, la bru d’avec sa belle-mère, le frère d'avec son frère, le serviteur d'avec son maître, le sujet d'avec son souverain, le mari d'avec sa femme, la femme d'avec son mari, le père d'avec ses enfants;, parce que la foi embrassée par les uns était repoussée par les autres.

De là, les apôtres étaient en butte à des inimitiés journalières, à des guerres fréquentes, à mille morts: on les fuyait comme des ennemis publics. Ils étaient repoussés de tout le monde, des rois, des princes , des ignorants, des hommes libres, des esclaves, des peuples, des cités; et non-seulement eux, mais ce qui est plus cruel, les néophytes qu'ils catéchisaient.

On poursuivait de la même haine les maîtres et les disciples, parce que la doctrine chrétienne paraissait contraire aux édits impériaux, a aux coutumes et aux mœurs des ancêtres.

Elle enseignait à se détourner des idoles, et à mépriser des autels vénérés de toute antiquité, à abandonner des croyances immorales, à se rire des solennités païennes, à rejeter les initiations à des mystères regardés jusque-là comme terribles et redoutables, pour la défense desquels leurs adorateurs eussent donné leur vie, tait ils étaient loin d'admettre la doctrine qui les condamnait !

Voilà ce que le monde devait répudier, voici ce qu'il devait embrasser.

Il fallait croire en Celui qui, né de Marie, conduit au tribunal d'un président et conspué, avait souffert d'innombrables tortures , une mort maudite, et après avoir été enseveli, était (381) ressuscité. Chose digne d'admiration !

La passion du Christ, tous la connaissaient. On savait généralement que Jésus avait enduré les fouets, les soufflets, l'ignominie des crachats lancés au visage, les coups, la croix, les risées, les plaisanteries dignes des tréteaux, et la sépulture accordée comme par faveur; mais la résurrection, les apôtres seuls la connaissaient; Jésus-Christ ressuscité ne s'était montré qu'à eux seuls.

Et cependant , sur leur témoignage, on croyait, et l'Eglise s'édifiait par leur parole. Comment, et de quelle manière?

Par la seule vertu de Celui qui leur en avait fait le commandement.

C'est lui, en effet, qui préparait la voie, lui qui rendait tout facile, même ce qui était le plus difficile.

Si une puissance divine n'eût assuré le succès de cette entreprise , elle n'aurait pas même eu un commencement d'exécution.

J'en appelle à la bonne foi. Mais Celui qui a dit : Que le ciel soit, et le ciel fut; que la terre s'assoie sur ses fondements, et elle fut créée; que le soleil luise, et le soleil a lui; Celui dont la parole a fait toutes choses : c'est Lui qui a fondé toutes ces Eglises.

Ce mot : J'édifierai mon Eglise, ce mot a suffi pour tout accomplir. Telles sont, en effet, les paroles de Dieu : elles produisent des œuvres, et des œuvres admirables et prodigieuses. Lorsqu'il eut dit : Que la terre produise de l'herbe (Gen. I, 11), aussitôt toute la terre devint un vaste jardin, une immense prairie, et, docile au commandement divin, la terre se para d'une infinité de plantes.

De même maintenant à peine a-t-il dit : J'édifierai mon Eglise, qu'elle existe sans difficulté.

En vain les tyrans lui déclarent la guerre; en vain les soldats prennent les armes, et les peuples en délire se livrent à une fureur plus violente que la flamme; malgré la coutume, les rhéteurs, les sophistes, les riches, les ignorants, les princes, la parole, plus ardente que le feu, dévore les buissons, nettoie les champs et sème le bon grain de la prédication.

La prison, l'exil, l'amende, la mort : voilà quelques-unes des peines réservées aux croyants.

On les coupe en morceaux, on les livre aux flammes, on les noie, on leur fait endurer tous les genres de supplices.

Ils sont couverts d'ignominie, chassés, repoussés de toutes parts comme des ennemis publics. Cependant de nouveaux fidèles viennent se joindre à eux.

La vue des tourments ne les a pas rendus plus lents à embrasser la foi; ils n'en sont que plus remplis d'ardeur; ils s'élancent pour la saisir comme ils feraient un riche trésor qui leur serait offert.

Ainsi, sans contrainte, sans violence, ils accouraient se prendre dans les filets des pêcheurs, ils leur savaient gré de les y avoir amenés , et à la vue du sang des fidèles répandu par torrents, ils devenaient plus fervents et plus fermes dans la foi. Et quand les disciples, les maîtres même étaient enchaînés, expulsés, flagellés, et enduraient d'innombrables tourments, le nombre des prosélytes s'accroissait avec leur zèle. Paul l'atteste quand il s'écrie : 

Un plus grand nombre de frères dans le Seigneur, ayant confiance en mes chaînes, ont montré une hardiesse nouvelle pour annoncer la parole sans aucune crainte (Philip. I, 14) ; et encore ailleurs : Vous êtes devenus les imitateurs des Eglises de Dieu qui sont en Judée; car vous aussi, vous avez souffert de la part de vos concitoyens les mêmes persécutions qu'elles ont eu à souffrir de la part des Juifs, qui ont tué même le Seigneur, et nous empêchent de parler aux Gentils pour leur salut. (I Thess. II, 14, 15.)

Il dit aussi dans une autre épître: Rappelez-vous les anciens jours, où, après avoir été illuminés, vous avez enduré la souffrance comme des athlètes dans de nombreux combats, sachant que dans les cieux vous attendent des biens meilleurs et permanents. (Héb. X, 32-34.)

Comprenez-vous la puissance souveraine de Celui qui opère de telles merveilles ?

Au milieu de tant d'épreuves les chrétiens ne perdaient pas courage , ils ne faiblissaient pas, mais ils se réjouissaient, ils tressaillaient, ils bondissaient de joie.

L'Apôtre vient de nous apprendre que les disciples s'étaient vu avec plaisir dépouiller de leurs biens, et saint Luc nous dit, aux Actes des apôtres, que les maîtres revenaient tout joyeux du conseil, parce qu'ils y avaient été jugés dignes de souffrir l'injure pour le nom de Jésus-Christ. (Act. V, 41.)

Paul nous dit de lui-même : Je me réjouis dans mes souffrances, et j'accomplis dans ma chair ce qui manque à la passion de Jésus-Christ. (Col. I, 24.)

Et qu'y a-t-il d'étonnant à ce qu'il se réjouisse de ses souffrances, lui qui sur le point de mourir, non-seulement s'en réjouissait, mais, ce qui est l'indice d'une âme que rien ne saurait abattre, invitait ses disciples à partager sa joie. 

Je me réjouis, s'écrie-t-il, et je vous rends tous participants de ma joie, et vous aussi réjouissez-vous, et faites-moi participer à votre allégresse. (Phil. II, 17, 18.) (382)

Qu'était-il donc arrivé pour que sa joie fût si complète? Il nous le dit : Pour moi, je suis comme une victime qui a déjà reçu, l'aspersion pour être sacrifiée, et le temps de ma mort est proche. (II Tim. IV, 6.)

 

14. C'est ainsi qu'ils édifiaient partout l'Eglise. Nul homme, même avec des pierres et de la chaux, ne peut élever une muraille, si on l'en empêche et si on le chasse ; et sur toute la terre d'innombrables Eglises ont été édifiées par ces hommes battus, enchaînés, chassés, mis en fuite, privés de leurs biens, flagellés, égorgés, brûlés, noyés avec leurs disciples.

Et ce n'était pas avec des pierres , mais avec des matériaux bien plus rebelles, avec des âmes et des institutions qu'ils construisaient leur édifice.

La construction d'un mur n'est rien en comparaison de la conversion d'une âme depuis longtemps au pouvoir du démon, à qui il faut persuader de renoncer à sa folie pour se renfermer dans les bornes étroites de la vertu.

Voilà pourtant ce qu'ont obtenu des hommes nus et sans chaussure, parcourant le monde entier avec une seule tunique pour tout vêtement. Mais ils avaient pour auxiliaire et alliée la force invincible de Celui qui a dit : Sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise , et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. (Matth. XVI, 18.)

Comptez tous les tyrans qui depuis lors ont livré bataille à l'Église, toutes les persécutions atroces qu'ils lui ont fait essuyer.

Le combat, telle a été, depuis les premiers temps jusqu'à nos jours , la condition de la foi, de cette foi jeune encore et nouvellement plantée dans des intelligences sans consistance.

 

15. L'idolâtrie était la religion de tous les empereurs: d'Auguste, de Tibère, de Caligula, de Néron, de Vespasien, de Titus et de tous ceux qui lui out succédé jusqu'au règne du bienheureux Constantin.

Tous ont attaqué l'Église ; les uns y ont mis plus de violence, les autres moins; tous cependant l'ont attaquée.

Que si quelques-uns ont paru s'apaiser, l'idolâtrie dont tous les empereurs faisaient publiquement profession était encore une occasion de guerre ; car les courtisans, dans l'espoir de leur être agréables, combattaient l'Église sans relâche. Mais à quoi ont abouti toutes ces embûches et toutes ces attaques?

Moins facilement se rompt la toile d'araignée, moins promptement s'évanouit la fumée, moins rapidement passe la poussière emportée par le vent.

Par leurs embûches ils n'ont fait qu'augmenter la foule des martyrs; ils n'ont pas touché aux immortels trésors de l'Église, à ses colonnes, à ses tours, et par leur mort non moins que par leur vie, ils servent très-utilement d'exemple à la postérité.

Remarquez la vérité de la prédiction : Et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle ?

Le passé répond de l'avenir : personne n'y mettra obstacle. Si tant de guerres allumées, tant de combats livrés de toutes parts à l'Église, ont été sans effet et n'ont pas prévalu contre elle quand ses membres étaient encore peu nombreux , quand l'Évangile paraissait une nouveauté et n'avait pas jeté de profondes racines, comment la vaincre aujourd'hui que les mers et toutes les nations qui existent sous le soleil lui sont soumises, qu'elle a conquis l'univers, les montagnes, les vallées, les collines, tous les lieux, que les esclaves de l'impiété sont en petit nombre, que les autels, les temples, les  idoles et tout le reste a disparu, qu'il n'y a plus ni fêtes, ni initiations aux mystères, ni odeur des victimes, ni fumée des sacrifices, ni assemblées profanes?

Mais une telle œuvre, une entreprise si grande aurait-elle pu , avec tant d'obstacles, avoir un succès si magnifique et une issue qui rend témoignage à la vérité, si celui qui a fait la prédiction et qui l'a réalisée n'avait pas une puissance divine et invincible?

Pour dire le contraire, il faut avoir tout à fait perdu l'esprit et l'usage du bon sens.

D'autres prophéties proclament non moins clairement que celle-ci l'invincible puissance de l'Église.

Car tout ce que le Christ 'a prédit était entièrement conforme à la vérité; il l'a, réalisé et aucune de ses paroles ne peut être vaine.

Le ciel et la terre disparaîtront avant qu'on puisse démontrer la fausseté d'une seule de ses paroles ou de ses prédictions.

Lui-même, avant que les événements lui eussent donné raison, l'a déclaré en termes formels: Le ciel et la terre passeront, a-t-il dit, mais mes paroles ne passeront point. (Matth. XXIV, 35.)

Rien de plus juste. Ses paroles ne sont pas simplement des paroles, mais les paroles créatrices de Dieu.

C'est par elles qu'il a fait et le ciel et la terre, et la mer et le soleil, et les chœurs des anges, et les autres puissances invisibles.

Le Prophète lève toute obscurité à cet égard: Il a dit et tout a été fait, il a ordonné et tout a été créé. (Ps. CXLVIII , 5.)

Tout, les créatures supérieures et inférieures , les créatures sensibles et intelligentes, les créatures corporelles et (383) incorporelles.

La prophétie relative à l'Église montre donc, comme je l'ai dit, la grandeur, l'immensité et l'excellence de la véracité du Christ, de sa providence, de sa bonté et de sa vigilance.

16. Occupons-nous maintenant d'une autre prophétie plus claire que le soleil, plus éblouissante que ses rayons, exposée aux regards de tous, et s'étendant comme la première à toutes les générations.

Telles sont du reste la plupart des prédictions de Jésus-Christ : elles ne sont pas limitées à quelques années, et la génération qui les a entendues n'en voit pas l'accomplissement; mais tous les hommes, la postérité même la plus reculée aussi bien que les contemporains peuvent, d'âge en âge et jusqu'à la consommation des siècles, en connaître l'irrésistible vérité.

L'oracle précédent nous en a déjà fourni la preuve.

Depuis le jour où il a été prononcé jusqu'à la fin des temps, rien n'a pu, rien ne pourra en ébranler ou en altérer la vérité.

Elle fleurit, cette vérité, elle resplendit, elle croît, prenant chaque jour de nouvelles forces, toujours présente à tous, et à ceux qui vivent aujourd'hui et à ceux qui assisteront à l'avènement du Seigneur, afin que tous en retirent des fruits abondants et un profit considérable.

Ceux qui étaient avant nous, ceux qui les ont précédés et ceux qui vivaient dans des temps bien plus reculés, en ont connu la puissance.

Ils ont été témoins des guerres qu'on suscitait à l'Église, des périls auxquels elle était exposée, du tumulte, des clameurs, des flots, des tempêtes.

Et ils ont vu qu'elle ne pouvait être ni submergée, ni vaincue, ni asservie, ni éteinte, mais qu'elle florissait, qu'elle croissait, qu'elle s'élevait tous les jours à une plus grande hauteur.

La prédiction de Jésus-Christ, que je vais rapporter, sera une preuve nouvelle de la force et de la vérité de ses paroles.

Quelle est donc cette prophétie ?

Un jour, il entra dans le temple des Juifs.

A la vue de ce temple, alors dans toute sa splendeur, et tout éblouissant d'or, magnifique par la beauté et la grandeur des édifices, par les merveilles réunies de l'art et de la nature, ses disciples étaient dans la stupeur.

Que leur dit-il? Voyez-vous tout cela? Je vous dis en vérité qu'il n'en restera pas pierre sur pierre. (Matth. XXIV, 2.)

Il en annonçait ainsi la destruction future, le renversement de fond en comble, la dévastation ; prédiction dont on voit aujourd'hui l'accomplissement à Jérusalem.

Tous ces nobles et superbes, édifices ont, en effet, été détruits.

Reconnaissez, dans ces deux prophéties, la grande, l'ineffable puissance du Christ qui en est l'auteur.

Ceux qui l'honorent, il les élève, il accroît leur nombre; mais il humilie ses ennemis, il les détruit, il les extermine entièrement.

Ce temple plus célèbre, plus grand qu'aucun autre par la sainteté du culte, n'avait son semblable nulle part.

En quelque lieu du monde que fussent autrefois les Juifs, ils se mettaient en chemin pour apporter dans ce temple des dons, des victimes, des offrandes, des prémices et une infinité d'autres présents; les richesses de l'univers entier servaient à son ornement, et les Juifs prosélytes y affluaient de toutes parts.

Grande était la renommée de ce lieu connu jusqu'aux extrémités de l'univers.

Une seule parole de Jésus-Christ a suffi pour effacer, pour détruire, pour dissiper tout ce superbe monument comme de la poussière.

Tous les Juifs, tous les prêtres même n'avaient pas la permission d'entrer dans la partie la plus sainte ; le grand prêtre seul le pouvait, et encore ! n'était-ce qu'une fois l'an, et avec la robe traînante, des couronnes, la tiare et les autres vêtements sacerdotaux. Aujourd'hui, des prostituées, des efféminés, des infâmes, des adultères y ont accès sans que personne s'y oppose.

La parole à peine prononcée a tout détruit, tout anéanti, et il ne reste plus du temple que ce qui est nécessaire pour montrer où fut autrefois le temple.

Voyez quelle puissance se révèle encore ici. Depuis ce temps jusqu'à nos jours, ils n'ont pu construire un temple, ces Juifs si puissants autrefois, qui l'emportaient sur les nations et les rois, à qui presque jamais la victoire ne coûtait de sang, qui érigeaient une infinité de trophées extraordinaires, prodigieux.

Et cependant rien ne leur manquait : ni l'appui des rois, ni le concours d'une multitude innombrable répandue sur toute la terre, ni des richesses immenses.

Comprenez par là qu'on ne peut détruire ce que Jésus-Christ a édifié, ni édifier ce qu'il a détruit? Il a édifié l'Église et personne ne pourra la détruire ; il a détruit le temple, et personne, depuis bien longtemps, ne peut le relever.

On a bien essayé de détruire l'Église, mais en vain ; on a tenté de relever le temple, mais inutilement.

Dieu a permis ces tentatives, afin que personne ne puisse dire : Si l'on avait essayé, on (384) aurait réussi.

L'essai a été fait, on n'a pu réussir.

Un empereur de notre temps, plus impie que tous ses prédécesseurs, permit aux Juifs de mettre la main à l'œuvre et voulut même y concourir.

Ils commencèrent, mais le travail fut arrêté dès le principe par un feu qui jaillit des fondements et mit tout le monde en fuite. Ces fondements, à nu aujourd'hui, attestent la tentative, et montrent qu'on a bien pu achever de démolir en creusant, mais qu'on n'a pu enfreindre le décret de Jésus-Christ qui défendait de bâtir.

Le temple avait déjà été détruit, mais de retour après soixante-dix ans de captivité, les Juifs l'avaient relevé aussitôt, et le second était plus splendide que le premier. Les prophètes l'avaient dit et annoncé avant l'événement.

Mais voilà quatre cents ans qu'il a été renversé de nouveau, et l'on ne peut avoir ni la pensée, ni l'attente, ni l'espoir qu'il sera relevé.

Qui pourrait l'empêcher cependant, si une puissance divine ne s'y opposait? Les Juifs n'ont-ils pas d'immenses richesses?

Leur patriarche (1) à qui tous paient le tribut, ne possède-t-il pas de grands trésors? Cette nation n'est-elle pas audacieuse? n'est-elle pas impudente, querelleuse, téméraire, séditieuse?

Ne sont-ils pas nombreux en Palestine ? nombreux en Phénicie ? nombreux partout?

Comment donc n'ont-ils pu relever un temple, eux surtout qui savaient que partout ailleurs leur culte est illégal, leurs rites interdits par l'ordre formel de Dieu; que partout ailleurs les sacrifices, les offrandes et les autres observances légales doivent cesser et disparaître ?

En effet, hors du vestibule sacré il ne leur était pas permis d'élever un autel, d'offrir un sacrifice ou des libations, de présenter une brebis ou de l'encens, de lire la Loi, de célébrer une fête ou d'accomplir aucune des autres prescriptions ?

 

17. Tandis qu'ils étaient à Babylone et que leurs ennemis voulaient les contraindre à chanter, captifs, esclaves, assujettis à des maîtres cruels, ils n'obéirent pas, ils ne cédèrent pas.

Privés de la patrie et de la liberté, en danger de perdre la vie, retenus sous la main de leurs ravisseurs comme dans un filet, quand on leur ordonnait de chanter un cantique au son de leurs instruments, ils répondaient:

Nous sommes assis aux bords des fleuves de Babylone, et nous avons pleuré, parce que ceux qui nous avaient emmenés captifs, nous demandaient de chanter des cantiques.

Comment chanterons-nous un cantique du Seigneur sur la terre étrangère ? (Ps. CXXXVI, 1, 4.)

On peut dire qu'ils manquaient d'instruments eux-mêmes nous ont appris pourquoi ils chantaient pas : Comment chanterons-nous cantique du Seigneur sur la terre étrangère ?

Leurs instruments étaient là. 

Nous avons, disent-ils, suspendu nos instruments aux saules qui sont au milieu de cette contrée.

Le jeûne leur était aussi interdit, comme un prophète le leur déclare : Avez-vous jeûné en mon honneur pendant soixante-dix ans ? dit le Seigneur. (Zach. VII, 5.)

Il ne leur était pas permis non plus d'offrir des sacrifices et des libations: Ecoutez les trois enfants qui le disent: Il n’y a ni prince, ni prophète, ni chef, ni lieu pour sacrifier en votre présence et trouver miséricorde. (Dan. III, 38.)

Ils ne disent pas que les prêtres manquent, car les prêtres étaient avec eux, mais pour montrer que tout dépend du lieu, et que l'observation de la Loi est attachée à ce seul point, ils disent : Il n'y a point de lieu. Mais que parlé-je de sacrifices et de libations ?

Il ne leur était pas même permis de lire la Loi, et un autre prophète leur fait un reproche de cette infraction : Ils ont lu la Loi dehors, et ils ont donné à cet acte le nom d'actions de grâces. (Am. IV, 5.)

Ils ne pouvaient Célébrer ni la pâque ni la pentecôte ni la fête des tabernacles, ni aucune autre solennité.

Ils savaient que la destruction du temple les mettait dans la nécessité de s'abstenir de toutes ces pratiques.

LA PAIX DE L'ÂME

La paix de l’âme est dans ce monde

Le bonheur suprême.

Ce bonheur, il est possible de le goûter

Dans la simplicité de son cœur à condition

Qu’en s’éloignant du tumulte du monde,

Nous sachions borner nos vœux et notre ambition,

Nous soumettre aux décrets du ciel,

Juger avec indulgence tout ce qui se passe autour de nous

Et nous réjouir des harmonies de la nature,

Du mugissement des cascades,

De la fraîcheur des bois et

Du soupir des vents. 

 

Johann Georg Zimmerman

Médecin, botaniste, philosophe suisse (1728-1795)

PÈLERINAGE A SAINT CHRISTOPHE

¤DIMANCHE 23 JUILLET, 9ème Dimanche après la Pentecôte, Pèlerinage à SAINT CHRISTOPHE, BENEDICTION DES VOITURES

Saint Christophe, protègez les voyageurs !

10h30, Messe du 8ème Dimanche après la Pentecôte suivie du programme habituel

Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

23 JUILLET (Pèlerinage à SAINT CHRISTOPHE, BENEDICTION DES VOITURES ),

ANGOULÊME

(Jauldes):

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. Tel:05.45.37.35.13

 

Une prière à saint Christophe avant de partir en vacances
 

L'heure des grands départs en vacances approche. En voiture, en bateau, en avion, en train : quel que soit le mode de locomotion, il est toujours bon de confier son itinéraire à saint Christophe.

La tradition rapporte que Reprobus, un géant qui servait le Diable, se convertit après avoir découvert la puissance du Christ. Il met alors sa force et sa stature au service de son prochain, en se postant près d’un cours d’eau et en proposant ses services pour le franchir.

Un jour, il entend un petit enfant l’appeler. Il le prend alors sur ses épaules pour traverser les flots. Mais le petit enfant est tellement lourd qu’il est sur le point de se noyer. Une fois l’autre berge atteinte, il demande à l’enfant la raison de son poids. Celui-ci répond qu’il n’a pas seulement porté un enfant, mais aussi le monde entier qu’Il a créé. Car c’était l’Enfant Jésus.

Depuis ce jour, Reprobus a pris le nom de « Christophe », étymologiquement, « celui qui porte le Christ » en grec. Il est martyrisé vers 250 en Lycie. Il est le patron des voyageurs et de l’arme du train dans l’armée.

Prière avant de partir en voyage
Accordez-moi, Seigneur, une main ferme et un regard vigilant ;
que personne ne soit blessé quand je passe.
Vous nous avez donné la vie,
je prie pour qu’aucun de mes actes ne puisse enlever ou endommager ce Don de Votre bonté.
Abritez, Ô Seigneur, ceux qui m’accompagnent,
des maux du feu et de toutes les calamités.
Apprenez-moi à utiliser mon véhicule pour le besoin des autres,
et à ne pas manquer, par amour de la vitesse excessive,
la beauté du monde ;
et qu’ainsi, je puisse continuer ma route avec joie et courtoisie.
Saint Christophe, saint patron des voyageurs,
protège-moi et conduis-moi en toute sécurité vers ma destination.
Quel saint porte l’Enfant-Jésus sur ses épaules ?
 
 

Comment identifier un saint que l'on rencontre au détour d'une rue, d'un musée, d'une église, sous la forme d'une statue ou d'une peinture ? Aleteia vous donne les clés pour reconnaître les symboles de chaque personnage et devenir ainsi incollable. Aujourd'hui : saint Christophe.

Représentation :

Saint Christophe est généralement représenté sous la forme d’un géant, tenant à la main un bâton fleuri, et traversant un cours d’eau avec l’Enfant-Jésus sur ses épaules. L’Enfant est souvent représenté nu, la main tendue en geste de bénédiction ou tenant un globe. Quelques représentations illustrent son martyre mais elles sont beaucoup plus rares. En Orient, on rencontre une iconographie plus particulière : saint Christophe cynocéphale possédant une tête de chien. On a voulu voir un lien entre Anubis, dieu égyptien mais sans vraiment établir une filiation certaine entre les deux personnages.

Vie et légende :

Depuis le Ve siècle, une légende s’est constituée autour d’un certain Christophoros (« qui porte le Christ »), martyrisé sous Dèce. Il serait à rapprocher d’un certain Reprobus appartenant au peuple des cynocéphales, qui, lors de son baptême reçoit le nom de Christophoros et prend forme humaine.

Petit à petit, le culte de Christophe se répand dans le monde chrétien. Il est représenté sous la forme d’un géant de Cana. D’abord engagé auprès de Satan, qu’il croyait être le souverain le plus puissant du monde, il remarque que celui-ci fuit à la vue d’un crucifix. Il décide alors de servir le Christ et aide les voyageurs à traverser un cours d’eau dangereux.

Un soir, alors qu’il transporte un enfant sur ses épaules, celui-ci devient de plus en plus lourd. Arrivé sur le rivage l’enfant lui déclare : « Je suis le Christ, ton roi, lui révèle alors l’enfant, tu as porté sur tes épaules celui qui a crée le monde. Pour preuve, enfonce ton bâton dans le sol : demain il aura fleuri et portera des fruits ».

Par la suite, Christophe part prêcher en Lycie mais il est arrêté et torturé. Il finit par mourir décapité.

Patron :

Saint Christophe est devenu en occident le patron des mourants et des automobilistes.

PRIÈRE À SAINT CHRISTOPHE

 

Seigneur, écoutez favorablement nos supplications, afin que, célébrant votre glorieux martyr, Saint Christophe, nous ne soyons troublés, ni par les menaces d’injustes persécuteurs, ni par aucune adversité.

Nous vous le demandons par Notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils qui vit et règne avec vous, dans l’unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles.

Amen !

Saint Christophe, priez pour nous.

Nos Saints Anges Gardiens, veillez sur nous.

Amen !

Pour faire une neuvaine à Saint-Christophe, répéter cette prière pendant 9 jours.

Piste de reflexion: 

« Pourquoi je voyage … Parce que le monde n’est pas tout entier ici ! » Discours de Jean Paul II à des enfants d’une paroisse roumaine.

Que ce soit pour un pèlerinage, une mission humanitaire, une découverte d’un pays, etc , le voyage est beau et riche s’il est effectué avec le cœur.  Aujourd’hui, nous prions le Saint Patron des voyageurs, Saint Christophe feté le 21 aout. 

On dit que Christophe de Lycie était un géant qui s’était libéré du pouvoir du diable et mis au service de Dieu. Il était passeur de voyageurs à travers un torrent impétueux.

Un jour, arrive un petit enfant. S’appuyant sur son bâton, Christophe le prend sur ses épaules pour lui faire traverser le torrent et son danger mortel. Il s’étonne de son lourd poids mais l’enfant lui répond :  «En me portant, c’est le monde entier que tu as porté » .

Martyr, son culte est attesté dès le Ve siècle, en Bithynie, où une basilique lui fut dédiée.

 

Prière:

Prions saint Christophe pour que nos voyages se passent dans les meilleures conditions et qu’ils soient riches en rencontre, et en hospitalité !

Christophore sancte, virtutes saut tibi tantae, 
Qui te mane vident, nocturno tempore rident. 
Christophore sancte, speciem qui eumque tuetur, 
Ista nempe die non morte mala morietur. 
Christophorum videas, postea tutus eas.


« Saint Christophe, tes vertus sont si grandes que quiconque te voit le matin est joyeux quand la nuit tombe. 
Saint Christophe, qui voit ton portrait est assuré de ne pas mourir ce jour-là de malemort 
Regarde Saint Christophe, puis va-t-en rassuré. » 

Homélie sur l'union des
 
Églises
 
par l’Évêque Jean de St Denis
[...] Comment va-t-on réellement aller vers l’union ?
L’apôtre Paul, ce génial apôtre Paul, inspiré, ce docteur incomparable, dans son épître aujourd’hui dit une petite phrase que peut-être vous n’avez pas remarquée ou qui a peut-être frappé vos oreilles.
Il parle d’un seul baptême, d’un seul Dieu, d’un seul corps, d’une seule espérance, c’est l’unité de base ; et après il ajoute cette petite phrase :
« un seul Dieu au-dessus de nous, parmi nous et en nous ».
Sa pensée exacte, celle d’un homme inspiré, nous introduit dans la hiérarchie et dans les étapes de l’unité.
Il ne dit pas que nous sommes unis et que nous devons travailler l’union de Dieu en nous, religion uniquement intérieure, il ne commence pas non plus par Dieu parmi nous, illusion sociale, ecclésiale ; il commence par Dieu au-dessus de nous, et après, parmi nous et après, en nous.
Autrement dit pour que l’unité soit réelle, nous devons avant tout chercher l’unité en Dieu et dans Sa Révélation.
C’est seulement quand il y a la recherche réelle de cette unité, c’est-à-dire la confession réelle de Dieu au-dessus de nous, qu’on peut et qu’on doit alors chercher l’unité parmi nous, ecclésialement parlant.
C’est après seulement que l’on doit accepter que, dans l’Église, nous devons trouver Dieu en nous.
Car si quelqu’un n’aime pas son frère, comment peut-il dire qu’il aime Dieu, et comment peut-il avoir Dieu en lui ? [...]
 
Homélie du 26 janvier 1969 publiée aux éditions de Forgeville n°6
 
Pour lire l'homélie en entier :

CATECHISME

LE COIN DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE...

 

 

Chapitre XII(12): Du Credo (de la Profession de Foi).

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre  Douze

Du  Credo

1  -  Récitez le Credo :

a)  -  Nous croyons en un Dieu, le Père Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre, de toutes choses visibles et
invisibles,

b)  -  Et en un seul Seigneur , Jésus Christ, le Fils de Dieu, le Fils unique du Père avant les siècles, Lumière
 de lumière,
 Vrai Dieu de Vrai Dieu, engendré non pas créé, consubstantiel au Père par qui toutes choses
ont été faites,

c)  -  Qui pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu du ciel et s’est incarné du Saint Esprit et de la
 Vierge Marie, Mère de Dieu, et s’est fait homme,

d) -  A été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, a souffert, est mort et a été enseveli,

e)  -  Le troisième jour est ressuscité des morts selon Sa volonté,

f) -  Est monté aux cieux et assis à la droite du Père,

g)  -  d’où Il viendra avec gloire pour juger les vivants et les morts, dont le règne n’aura pas de fin,

h)  -  Nous croyons au Saint Esprit, Seigneur, Donateur de vie, qui procède du Père, Qui avec le Père et le Fils
est adoré et glorifié, Qui a parlé par les prophètes et les apôtres,

i) -  Et en l’Eglise, Une, Sainte, Catholique et Apostolique,

j) -  Nous confessons un seul Baptême pour la rémission des péchés ,

k)  -  Et nous attendons la résurrection des morts,

l ) -  Et la vie nouvelle du monde à venir.    Amen.

 

     

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Quicúmque vult salvus esse, ante ómnia opus est ut téneat cathólicam fidem: ...

Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique* : ...

Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit ; mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté.

Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit ; infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit ; éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit ; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel ; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant.

Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu ; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur ; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur ; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.

Le Père n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré ; le Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré ; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n'y a donc qu'un Père, non pas trois Pères ; un Fils, non pas trois Fils ; un Saint-Esprit, non pas trois Saint-Esprit.

Et dans cette Trinité il n'est rien qui soit avant ou après, rien qui soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Trinité.

Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. C'est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.

Il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est homme, de la substance de sa mère, né dans le temps ; Dieu parfait, homme parfait composé d'une âme raisonnable et de chair humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité. Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un Christ ; un, non parce que la divinité a été transformée en la chair, mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de la personne.

Car, de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l'homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. À sa venue, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres actes ...

 

*Entendez "Catholique" dans son sens premier: L'Eglise du Christ unie par l'Orthodoxie de la Foi professée et des Rites Sacramentels, véhicules ordinaires de la Grâce du St Esprit...

DIEU UNIQUE EN TROIS PERSONNES...

 

SAINT ATHANASE NOUS PARLE DU

 

MYSTÈRE DE DIEU:

 

Hommes insensés..., que ne cessez-vous vos recherches indiscrètes au sujet de la Trinité et ne vous contentez de croire qu'elle existe, puisque vous avez pour guide l'apôtre qui écrit :

« Il faut croire que Dieu existe et qu'il assure la récompense à ceux qui le cherchent »... 

Que nul ne se pose des questions superflues, mais qu'on se contente d'apprendre ce qui est contenu dans les Écritures...


L'Écriture dit que le Père est source et lumière :

« Ils m'ont délaissé, moi la source d'eau vive » ; « Tu as abandonné la source de la sagesse », et selon Jean : « Notre Dieu est lumière ».

 

Or, le Fils, en relation avec la source, est appelée fleuve, car « le fleuve de Dieu, selon le psaume, est rempli d'eau ».

 

En relation avec la lumière, il est appelé resplendissement quand Paul dit qu'il est « le resplendissement de sa gloire et l'effigie de sa substance ».

 

Le Père est donc lumière, le Fils son resplendissement..., et dans le Fils, c'est par l'Esprit que nous sommes illuminés : « Puisse Dieu vous donner, dit Paul, un Esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse vraiment connaître ; puisse-t-il illuminer les yeux de votre cœur ».

 

Mais quand nous sommes illuminés, c'est le Christ qui nous illumine en lui, car l'Écriture dit : « Il était la vraie lumière qui illumine tout homme venant en ce monde ».

 

En plus, le Père étant source et le Fils appelé fleuve, on dit que nous buvons l'Esprit : « Tous nous avons été abreuvés d'un seul Esprit ». Mais, abreuvés de l'Esprit, nous buvons le Christ car « ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait et ce rocher c'était le Christ »...

Le Père étant « le seul sage », le Fils est sa sagesse, car « le Christ est la force et la sagesse de Dieu ».

 

Or, c'est en recevant l'Esprit de sagesse que nous possédons le Fils et acquérons la sagesse en lui... Le Fils est la vie, il a dit : « Je suis la vie » ; mais il est dit que nous sommes vivifiés par l'Esprit, car Paul écrit : « Celui qui a ressuscité le Christ Jésus d'entre les morts vivifiera aussi nos corps mortels par son Esprit qui habite en nous ».

 

Mais quand nous sommes vivifiés par l'Esprit, c'est le Christ qui est notre vie...: « Ce n'est plus moi qui vis, mais c'est le Christ qui vit en moi ».

Quand il existe, dans la sainte Trinité, une telle correspondance et unité, qui pourrait séparer soit le Fils du Père, soit l'Esprit du Fils ou du Père ?...

 

Le mystère de Dieu n'est pas livré à notre esprit par des discours démonstratifs, mais dans la foi et dans la prière pleine de respect.

(Références bibliques : He 11,6; Jn 2,13; Ba 3,12; 1Jn 1,5; Ps 64,10; He 1,3; Ep 1,17-18; Jn 1,9; 1Co 12,13; 1Co 10,4; Rm 16,27; 1Co 1,24; Jn 14,6; Rm 8,11; Ga 2,20)

 

Saint Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
Lettres à Sérapion, n°1, 19 ; PG 26, 373 ; SC 15 (trad. SC p. 115 rev.)

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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6 juin 2023 2 06 /06 /juin /2023 10:25

Sommaire:

¤ SOS

¤ Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au Monastère et en dehors sur le territoire français

¤ CONVOCATIONS AUX A.G E des deux Association Cultuelle et Caritative

¤Lectionnaire pour le Deuxième Dimanche apres la Pentecôte

¤ Lectionnaire pour le Troisième dimanche après la Pentecôte

¤ Par Saint Nersès Snorhali « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis »

¤ Sainte Sophie de Thrace, patronne des orphelins

¤ CROIRE EN DIEU OU N'Y PAS CROIRE, TELLE EST LA QUESTION...

¤ Saint Aday, qui êtes-vous ?

¤ Lectures Liturgiques pour le Quatrième dimanche après la Pentecôte

¤ Par Saint Augustin (354-430« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes

que tu prendras »

¤ PRIÈRE DE ST EPHREM POUR DEMANDER CHAQUE JOUR PARDON DE SES PÉCHÉS

¤ DIEU PARLE AUX HOMMES

¤ Ce 28 Juin commémoration du dukhrono de Ste Théodora

¤ IMPORTANCE DE LA PRIÈRE «Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vousrespirez»

¤ L’AVENIR DU CHRISTIANISME EN FRANCE
¤ LA CONFESSION DES ENFANTS

¤ L'ESPRIT SAINT TOUJOURS PRESENT

¤ LE CARÊME DES SAINTS APÔTRES

¤ L'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi de l'Apôtre Pierre

¤ Vie des Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre et Paul, les Premiers-Coryphées

¤Les 3 sermons de St Bernard sur Sts Pierre et Paul...

¤ SS. PETRI ET PAULI APOSTOLORUM (L'introït latine/Vidéo)

¤ LECTIONNAIRE pour la Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul (29 Juin)

¤ Homélie de Saint Augustin évêque d'Hippone pour la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul

¤ LECTIONNAIRE pour la Fête des douze apôtres (Juin 30)

¤ Jeûne des 12 Apôtres, Les apôtres et les saints

¤ TROIS TYPES DE VIE SPIRITUELLE

¤ UN HOMME JUIF DÉCOUVRE "LA BIBLE DES CHRÉTIENS"

¤ Prière à SAINT JOSEPH pour trouver un logement et prière pour les vocations

¤ La douceur de la brebis, la simplicité de la colombe par l'Abbé Duquesne

¤ « La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes » par Saint Cyrille d'Alexandrie

¤Cathéchisme: Le coin de la transmission familiale

¤Annonces d’intérêt général

 

 

 

S.O.S

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles 

La Métropolie toute entière survivait jusqu'à présent grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial, malheureusement, ce loyer ne suffit pas ainsi qu'un emploi civil que j'ai auprès d'une entreprise en tant que "Conseiller en déontologie et spiritualité"...

 

Nous cherchons à  imaginer comment nous en sortir matériellement mais nous sommes arrivés si bas qu'on peut se demander ce qui pourrait collaborer à redresser une situation des plus critiques.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire, la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et cet emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...Ce n'est plus possible...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2023

Moniale Marie-André, trésorière

Frère Ruben-Marie, vice trésorier.

 



Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 



NORMANDIE, REGION PARISIENNE ET HAUTS DE FRANCE:

 

Nota bene: LE JEÛNE (OU CARÊME) DES SAINTS APÔTRES. DU 12 JUIN AU 29 JUIN 2023

◇ Lundi 5 , mardi 6 et mercredi 7 Juin je célébrerai la Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 5h du matin en l'Oratoire de l'ermitage Sainte Barbe au, 15 Rue des trois Communes. 27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL

Nota bene : Je serai au Cameroun du 15 au 27 Juin.

◇ Jeudi 29 Juin, Solennité de la Sts Pierre et Paul

 À 10h30, Quadisha Qurbana au Monastère ( Programme habituel )

◇ Vendredi 30 Juin, Solennité des Douze Apôtres.

À 10h30 Quadisha Qurbana au Monastère (Programme habituel )

◇ Samedi 1er Juillet,à 10h30 Quadisha Qurbana (Divine Liturgie ) pour les défunts inscrits à notre Fraternité de prières pour les défunts. Journée particulièrement consacrée aux confessions.

◇ Dimanche 2 Juillet, PÈLERINAGE MENSUEL À NOTRE-DAMEDE MISÉRICORDE.

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles .

◇ Dimanche 23 Juillet, PÈLERINAGE annuel à SAINT CHRISTOPHE .

 

À 10h30 Messe suivie de la BÉNÉDICTION DES VÉHICULES,

d'un repas fraternel ( Anniversaire de Jean-Marie Shoot, de Thérèse, de Mor Philipose. Pendant le repas: 

Assemblées Générales Extraordinaires des deux Associations Métropolitaine et Caritative Après midi consacré à la réception des fidèles.



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :


- Dimanche 11 Juin , Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant : Mor Philipose ) 2ème Dimanche après la Pentecôte, mémoire de St Barthélemy.

- Dimanche 25 Juin,Divine Liturgie à 10h30 (Desservant : Abouna Simon )...

- Dimanche 9 Juillet, Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Mor Philipose )

-Dimanche 23 Juillet, Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Abouna Simon )BÉNÉDICTION DES VÉHICULES.

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:


- Samedi 10 Juin , Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

- Samedi 8 Juillet, Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 10h30, repas fraternel et réception des fidèles.

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT les 28, 29, 30 et 31 Août pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° du montant de votre offrande ( Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " )

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

​===========

 

 

CONVOCATIONS AUX AGE,
LE 23 JUILLET 2023:
DE LA MÉTROPOLIE ET DE LA
CARITATIVE :

Chers amis. Aloho m'barekh.
Comme annoncé lors de nos diverses manifestations cultuelles et caritatives ainsi que dans le Blog , je vous rappelle la convocation aux deux réunions de l'Association diocésaine d'une part (Cultuelle) et caritative d'autre part.
Ces deux associations ont vocation de gérer les activités cultuelles et caritative au sein de notre Eglise Métropolitaine.

IL EST IMPORTANT QUE CHACUN D'ENTRE VOUS S'Y ENGAGE D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE EN FONCTION DE SES POSSIBILITÉS.
Ces AGE auront largement été préparées en aval pour permettre leur déroulement serein au cours du repas fraternel qui clôturera les festivités du Pèlerinage de Saint Christophe le 23 Juillet 2023

En plus des hélas trop habituels manquements au sens des responsabilités , de graves événements se sont produits au cours de ces derniers mois, il est donc crucial, pour l'avenir de la mission en France et en dehors de notre territoire national que vous soyez présent(s) ou représenté(s).

La réunion de l'association cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma revêt une importance capitale cette année puisque impérativement son bureau comme son fonctionnement doivent être résoluments renouvelés en raison des disfonctionnements endémiques qui la paralysent et la stérilisent au point que sans cela, sa dissolution est très sérieusement envisagée par celui qui ne se sent plus les forces spirituelles, physiques, morales et financières de maintenir artificiellement l'élan missionnaire d'une structure devenue ingérable lorsque plusieurs acteurs ne tiennent pas leurs rôles ou concentrent dans l'illégalité tous les rôles en dehors du spirituel qui incombe aux seuls Clercs qui cependant, sont de ce fait, entravés.

Dans ce sens, tous avis sur le fonctionnement de la Métropolie en France et ses Missions seront les bienvenus sachant qu'ils ne peuvent interférer dans le domaine du dogme et de la discipline ecclésiastique réservés aux Pasteurs (Le Métropolite et ses collaborateurs prêtres)

D'ici-là, je vous invite, une fois de plus, à préparer ces réunions dans la prière, unis dans la Foi Apostolique, autour de Marie et des Saintes femmes, en un seul Cénacle pour implorer lumière et force dans l'Esprit Saint.

Votre respectueusement et fraternellement dévoué dans le Christ, notre Seigneur.

+Mor Philipose, Brévilly ce 1.V.2023


 

 

 

CONVOCAÇÕES AOS SÉCULOS,
23 DE JULHO DE 2023:
A METRÓPOLE E A
CARIDADE:

Caros amigos. Aloho m'barekh.
Conforme anunciado durante os nossos diversos eventos religiosos e caritativos, recordo o convite para os dois encontros da Associação Diocesana por um lado (Cultural) e da Caridade por outro.
Estas duas associações destinam-se a gerir atividades religiosas e caritativas dentro da nossa Igreja Metropolitana.

É IMPORTANTE QUE CADA UM DE VOCÊS SE COMPROMISSE DE UMA FORMA OU DE OUTRA DE ACORDO COM SUAS POSSIBILIDADES.
Estes AGEs terão sido amplamente preparados a jusante para permitir o seu desenrolar sereno durante a refeição fraterna que encerrará as festividades da Romaria de São Cristóvão no dia 23 de julho de 2023

Para além da habitual falta de sentido de responsabilidade, ocorreram graves acontecimentos nos últimos meses, pelo que é crucial para o futuro da missão em França e fora do nosso território nacional que estejas presente(s) ou representado(s).

A reunião da associação de culto da Metrópole da Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma é de capital importância neste ano, pois imperativamente o seu ofício e o seu funcionamento devem ser resolutamente renovados por causa das disfunções endêmicas que o paralisam e esterilizam a ponto de, sem isto, a sua dissolução é considerada muito seriamente por aqueles que já não sentem forças espirituais, físicas, morais e financeiras para manter artificialmente o ímpeto missionário de uma estrutura que se tornou incontrolável quando vários actores não desempenham os seus papéis ou se concentram na ilegalidade do todos os papéis fora do espiritual que cabem apenas aos clérigos que, no entanto, são impedidos por isso.

Nesse sentido, todas as opiniões sobre o funcionamento da Metrópole na França e suas Missões serão bem-vindas, sabendo que não podem interferir no campo da dogmática e da disciplina eclesiástica reservada aos Pastores (O Metropolita e seus sacerdotes colaboradores).

Até lá, convido-vos, mais uma vez, a preparar estes encontros em oração, unidos na Fé Apostólica, em torno de Maria e das Santas Mulheres, num único Cenáculo para implorar luz e força no Espírito Santo.

Vossa respeitosa e fraternal devoção em Cristo nosso Senhor.

+Mor Philipose, Brévilly neste 1.V.2023

 

 

CONVOCATIONS TO THE AGES,
JULY 23, 2023:
METROPOLIS AND THE
CHARITY:

Dear friends. Aloho m'barekh.
As announced during our various religious and charitable events, I remind you of the invitation to the two meetings of the Diocesan Association on the one hand (Cultural) and charity on the other.
These two associations are intended to manage religious and charitable activities within our Metropolitan Church.

IT IS IMPORTANT THAT EACH OF YOU COMMIT TO IT IN ONE WAY OR ANOTHER ACCORDING TO YOUR POSSIBILITIES.
These AGEs will have been largely prepared downstream to allow their serene unfolding during the fraternal meal which will close the festivities of the Pilgrimage of Saint Christopher on July 23, 2023

In addition to the too usual lack of sense of responsibility, serious events have occurred in recent months, it is therefore crucial for the future of the mission in France and outside our national territory that you are present. (s) or represented.

The meeting of the worship association of the Metropolis of the Syro-Orthodox Church of Mar Thoma is of capital importance this year since imperatively its office as its functioning must be resolutely renewed because of the endemic dysfunctions which paralyze and sterilize it to the point that without this, its dissolution is very seriously considered by those who no longer feel the spiritual, physical, moral and financial strength to artificially maintain the missionary momentum of a structure that has become unmanageable when several actors do not play their roles or concentrate in the illegality of all roles outside of the spiritual which falls to the Clerics alone who, however, are thereby hindered.

In this sense, all opinions on the functioning of the Metropolis in France and its Missions will be welcome knowing that they cannot interfere in the field of dogma and ecclesiastical discipline reserved for Pastors (The Metropolitan and his priest collaborators)

Until then, I invite you, once again, to prepare these meetings in prayer, united in the Apostolic Faith, around Mary and the Holy Women, in a single Cenacle to implore light and strength in the Spirit Holy.

Your respectfully and fraternally devoted in Christ our Lord.

+Mor Philipose, Brévilly this 1.V.2023

 

 

 

CONVOCATORIAS A LAS EDADES,
23 DE JULIO DE 2023:
METRÓPOLIS Y LA
CARIDAD:

Queridos amigos. Aloho m'barekh.
Tal como se anunció durante nuestros diversos eventos religiosos y caritativos, les recuerdo la invitación a las dos reuniones de la Asociación Diocesana por un lado (Cultural) y la caridad por el otro.
Estas dos asociaciones están destinadas a administrar actividades religiosas y caritativas dentro de nuestra Iglesia Metropolitana.

ES IMPORTANTE QUE CADA UNO DE USTEDES SE COMPROMETAN DE UNA FORMA U OTRA SEGÚN SUS POSIBILIDADES.
Estas AGE habrán sido en gran parte preparadas aguas abajo para permitir su sereno desarrollo durante la comida fraterna que cerrará las fiestas de la Romería de San Cristóbal el 23 de julio de 2023

Además de la falta de sentido de la responsabilidad demasiado habitual, en los últimos meses se han producido graves acontecimientos, por lo que es crucial para el futuro de la misión en Francia y fuera de nuestro territorio nacional que estéis presentes o representados.

La reunión de la asociación de culto de la Metrópolis de la Iglesia siro-ortodoxa de Mar Thoma es de capital importancia este año ya que es imperativo que su oficina y su funcionamiento se renueven resueltamente a causa de las disfunciones endémicas que la paralizan y esterilizan hasta el punto de que sin esto, su disolución es considerada muy seriamente por quienes ya no sienten la fuerza espiritual, física, moral y financiera para mantener artificialmente el impulso misionero de una estructura que se ha vuelto inmanejable cuando varios actores no cumplen sus roles o se concentran en la ilegalidad de todos los roles fuera de lo espiritual que recae solo en los Clérigos quienes, sin embargo, se ven obstaculizados por ello.

En este sentido, todas las opiniones sobre el funcionamiento de la Metrópolis en Francia y sus Misiones serán bienvenidas sabiendo que no pueden interferir en el campo del dogma y la disciplina eclesiástica reservado a los Pastores (El Metropolitano y sus sacerdotes colaboradores)

Hasta entonces, los invito, una vez más, a preparar estos encuentros en la oración, unidos en la Fe Apostólica, en torno a María y las Santas Mujeres, en un solo Cenáculo para implorar luz y fuerza en el Espíritu Santo.

Vuestra respetuosa y fraternal devoción en Cristo nuestro Señor.

+Mor Philipose, Brévilly este 1.V.2023

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 EXTRAORDINAIRE 

DE L'ASSOCIATION CULTUELLE DE LA 

"METROPOLIE DE L'EGLISE SYRO- 

ORTHODOXE 

DE MAR THOMA"  

Suivie de 

celle de la CARITATIVE "CARITAS E S O F" 

 

CONVOCATION 

A 

- L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 

EXTRAORDINAIRE de 

L’Association Cultuelle de la 

MÉTROPOLIE DE L’EGLISE SYRO- 

ORTHODOXE  de Mar Thoma

 

Le Dimanche 23 JUILLET 2023

 

Ordre du jour :

1) Compte rendu financier et moral et évaluation  

- des situations en France, au Cameroun, au Brésil , aux Caraibes  et en Amérique Latine et Centrale.

 

2) Confirmation des Modifications apportées précédemment aux Statuts et nouveaux amendements des statuts en fonction des réalités présentes pour notre notre Eglise qui pérennise la Juridiction voulue et instituée canoniquement par l'Eglise Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe) pour les Peuples autochtones d'Europe et leurs missions.

 

3) Renouvellement impératif du bureau central et, éventuellement des bureaux paroissiaux.

 

P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

 

(Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport. et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

 

Secrétariat de la Métropolie de l'ESOF:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
4 Brévilly
61300 CHANDAI.
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 Procuration pour Vote :

 

Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère/ Nom et prénom):..........................................................

Demeurant à(Adresse):.........................................................................................................................................................................................................................................................................................,

étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association cultuelle de la Métropolie(Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma ce prochain 23 JUILLET2023, je donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors des délibérations.

Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

 

Fait à ...(Lieu), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit. 

Signature: 

 

______________________________________________

CONVOCAÇÃO

NO

- A ASSEMBLEIA GERAL

EXTRAORDINÁRIO de

A Associação Cultual de

METROPÓLIO DA IGREJA SIRO

ORTODOXO de Mar Thoma

Domingo, 23 de julho de 2023 

 

Ordem do dia:

1) Relato e avaliação financeira e moral

- situações na França, Camarões, Brasil, Caribe e América Latina e Central.


2) Confirmação das Modificações anteriormente feitas aos Estatutos e novas alterações aos Estatutos de acordo com as realidades presentes para a nossa Igreja que perpetua a Jurisdição desejada e canonicamente instituída pela Igreja Ortodoxa da Índia (Malankare Ortodoxa) para os Povos Indígenas da Europa e suas missões.

3) Renovação imperativa do escritório central e, eventualmente, dos escritórios paroquiais.

P.S: Se você não pôde comparecer a esta reunião, por favor, envie sua procuração para o Mosteiro no modelo abaixo. OBRIGADO.

(Anexe uma cópia do seu bilhete de identidade ou passaporte e envie a sua procuração o mais rapidamente possível para o seguinte endereço:

Secretaria Metropolitana ESOF

Mosteiro Siríaco da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia,
4 Brévilly

61300 CHANDAI (FRANCE).
Endereço de e-mail: asstradsyrfr@laposte.net

Proxy para votação:

Eu, abaixo assinado, Sr. (Sra., Senhorita, Pai, Irmã, Irmão / Nome e primeiro nome): ........................... ... ............................

Residindo em (Endereço): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

não podendo ir à EGM da associação de culto Metropolis (Arquidiocese) da Igreja Francófona Siro-Ortodoxa de Mar Thoma no próximo dia 23 DE JULHO DE 2023, dou procuração a um ou outros membros presentes para me representar durante as deliberações.

Dou minha procuração a um ou outro dos membros presentes para votar em meu nome:

Feito em ... (Local), em ... (Data) para afirmar o que é certo.

Assinatura:

 

 

CONVENING

AT

- THE GENERAL ASSEMBLY

EXTRAORDINARY from

The Cultural Association of

METROPOLY OF THE SYRO- CHURCH

ORTHODOX by Mar Thoma

Sunday JULY 23, 2023

 

Agenda :

1) Financial and moral reporting and evaluation

- situations in France, Cameroon, Brazil, the Caribbean and Latin and Central America.


2) Confirmation of the Modifications previously made to the Statutes and new amendments to the Statutes according to the present realities for our our Church which perpetuates the Jurisdiction desired and canonically instituted by the Orthodox Church of India (Malankare Orthodox) for the Indigenous Peoples of Europe and their missions.

3) Imperative renewal of the central office and, possibly, of the parish offices.

P.S: If you were unable to attend this meeting, please send your proxy to the Monastery on the model below. THANKS.

(Please attach a copy of your identity card or passport. and send your power of attorney as soon as possible to the following address:

ESOF Metropolitan Secretariat


Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy,
4 Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE).
Email address: asstradsyrfr@laposte.net

Proxy for Vote:

I, the undersigned, Mr (Mrs, Miss, Father, Sister, Brother / Name and first name): .............................. ............................

Residing at (Address): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

being unable to go to the EGM of the Metropolis worship association (Archdiocese) of the Francophone Syro-Orthodox Church Mar Thoma this next JULY 23, 2023, I give power of attorney to one or the other members present to represent me during the deliberations.

I give my proxy to one or other of the members present to vote on my behalf:


Done at ... (Place), this ..... (Date) to assert what of right.


Signature:

 

-------------------------------------------- 

 

 

CONVOCATORIA

EN

- LA ASAMBLEA GENERAL

EXTRAORDINARIO desde

La Asociación Cultural de

METROPOLIA DE LA IGLESIA SIRO

ORTODOXO de Mar Thoma

domingo 23 de julio de 2023

Orden del día :

1) Informes y evaluación financieros y morales

- situaciones en Francia, Camerún, Brasil, el Caribe y América Latina y Central.


2) Confirmación de las Modificaciones realizadas anteriormente a los Estatutos y nuevas enmiendas a los Estatutos de acuerdo con las realidades presentes para nuestra nuestra Iglesia que perpetúa la Jurisdicción deseada y canónicamente instituida por la Iglesia Ortodoxa de la India (Ortodoxa de Malankare) para los Pueblos Indígenas de Europa y sus misiones.

3) Renovación imperativa de la oficina central y, eventualmente, de las parroquias.

PD: Si no pudo asistir a esta reunión, envíe su poder al Monasterio en el modelo a continuación. Gracias.

(Por favor adjunte una copia de su cédula de identidad o pasaporte y envíe su poder a la brevedad posible a la siguiente dirección:

Secretaría Metropolitana de ESOF:
Monasterio siríaco de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia,
4 Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE).
Dirección de correo electrónico: asstradsyrfr@laposte.net

Poder para votar:

Yo, el abajo firmante, Sr. (Sra., Srta., Padre, Hermana, Hermano / Nombre y nombre): ........................... ... ............................

Residiendo en (Dirección): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

al no poder acudir al EGM de la asociación de culto Metropolis (Arquidiócesis) de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona Mar Thoma el próximo 23 DE JULIO DE 2023, otorgo poder a uno u otros miembros presentes para que me representen durante las deliberaciones.

Doy mi poder a uno u otro de los miembros presentes para votar en mi nombre:


Hecho en ... (Lugar), este ..... (Fecha) para hacer valer lo que de derecho.


Firma:

 

 

 

 

N'oubliez-pas

-L’ASSEMBLEE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DE

L’Association Caritative

CARITAS Eglise-Syro-Orthodoxe Francophone, c'est elle qui nous permet de:

¤ Recevoir SDF et personnes en situation de précarité ou de handicap,

¤ D'aider nos frères en Haïti et ailleurs en cas de catastrophes naturelles,

¤ De prainner des jeunes démunis pour leurs études, etc...

 

Trop souvent, quoiqu'on en disse, c'est notre Métropolite qui dilapide ses biens patrimoniaux pour ce faire.

NE LE LAISSEZ PAS SEUL !

Nul n'est besoin de faire de grandes choses, les moindres offrandes sont les bienvenues , d'autant que, notre association fonctionnant uniquement sur le bénévolat, vos dons sont intégralement affectés à ceux à qui vous les destinez

(Ils sont déductibles à raison de 66°/° de leur montant de vos impôts sur le revenu).

 

Ordre du jour :

1) Évaluation

2) Renouvellement impératif du bureau

3) Projets et décisions.

P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

(Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport. et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

Secrétariat de l’Association Caritative CARITASYR E S O F

15 Rue des Trois Communes

27580 CHAISE-DIEU-Du-THEIL.

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Merci)

 

Procuration pour Vote :

 

Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère/ Nom et prénom):..........................................................

Demeurant à(Adresse):.........................................................................................................................................................................................................................................................................................,

étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association caritative CARITASYR E S O F ce prochain 23 JUILLET2023, je donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors des délibérations.

Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

 

 

Fait à ...(Lieu), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit.

 

Signature:

 

Dimanche 7 Juin 2015.  Lectionnaire pour la Liturgie :  Deuxième dimanche après la Pentecôte

Lectionnaire pour la Liturgie :

Deuxième dimanche après la Pentecôte

(Conformément au Calendrier Malankare Orthodoxe)

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

·

o Actes 4: 23 à 31 :

  • 23 Lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés, ils se rendirent auprès des leurs et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit.
  • 24 Après avoir écouté, tous, d’un même cœur, élevèrent leur voix vers Dieu en disant : « Maître, toi, tu as fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment.
  • 25 Par l’Esprit Saint, tu as mis dans la bouche de notre père David, ton serviteur, les paroles que voici : Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?
  • 26 Les rois de la terre se sont dressés, les chefs se sont ligués entre eux contre le Seigneur et contre son Christ ?
  • 27 Et c’est vrai : dans cette ville, Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et le peuple d’Israël, se sont ligués contre Jésus, ton Saint, ton Serviteur, le Christ à qui tu as donné l’onction ;
  • 28 ils ont fait tout ce que tu avais décidé d’avance dans ta puissance et selon ton dessein.
  • 29 Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces : donne à ceux qui te servent de dire ta parole avec une totale assurance.
  • 30 Étends donc ta main pour que se produisent guérisons, signes et prodiges, par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur. »
  • 31 Quand ils eurent fini de prier, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance.

o

o Ephésiens 2: 11-22 :

  • 11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d’une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc
  • 12 qu’en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.
  • 13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
  • 14 C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
  • 15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,
  • 16 et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
  • 17 Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.
  • 18 Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.
  • 19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu,
  • 20 car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
  • 21 En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
  • 22 En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.

o

o Saint Matthieu 10: 5 – 16 :

  • 05 Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
  • 06 Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
  • 07 Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.
  • 08 Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
  • 09 Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures,
  • 10 ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture.
  • 11 Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ.
  • 12 En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent.
  • 13 Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.
  • 14 Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds.
  • 15 Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville.
  • 16 « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes.
  •  

 

'They who voluntarily commit sin show a contempt for life eternal, since they willingly risk the loss of their soul. ' (St. Gregory the Great)

Lectionnaire Orthodoxe Malankar pour le 

Troisième dimanche après la Pentecôte

 

Saint Qurbana :

 

o    Actes 13:26-39 :

  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.

o     

o    Galates 6 :10-18 :

  • 10 Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
  • 11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
  • 12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
  • 13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
  • 14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
  • 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
  • 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
  • 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
  • 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.

o     

o    St. Jean 6: 35-46 :

  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
  •  

Par Saint Nersès Snorhali

(1102-1173), patriarche arménien 
Jésus, Fils unique du Père, § 26-31 ; SC 203 (trad. SC p. 44 rev.) 


 

« Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis »

 

Je me suis égaré dans le désert, 
J'ai erré dans la région inhabitée, 
Selon la parabole de la brebis, 
Une parmi le groupe des cent. 

Le méchant Ennemi l'a déchirée : 
Il l'a couverte de plaies incurables ; 
C'est pourquoi il n'y a pas d'autre remède à la plaie, 
Sinon Vous, pour la guérir. 

Je Vous supplie tout en larmes, 
J'élève mes cris vers mon Sauveur : 
Vous, bon Pasteur venu du ciel, 
Mettez-Vous à la recherche du petit troupeau. 

Cherchez, Seigneur, la pièce d'argent tombée 
Qui est Votre image perdue (Gn 1,26), 
Que j'ai enfouie dans le vice du péché 
Et dans la boue fétide. 

Lavez-moi, Seigneur, de ma souillure ; 
Rendez mon âme pure, telle la blancheur de neige (Is 1,18). 
Veuillez compléter le nombre des dix pièces, 
Comme Vous l'avez fait pour les quarante saints [de Sébaste]. 

Portez-moi sur Vos épaules, Vous qui avez porté la croix, 
Veuillez relever mon âme tombée ; 
Réjouissez l'armée céleste des anges 
Pour le retour d'un seul pécheur.

 

'There is among the passions an anger of the intellect, and this anger is in accordance with nature. Without anger a man cannot attain purity: he has to feel angry with all that is sown in him by the enemy. When Job felt this anger he reviled his enemies, calling them 'dishonorable men of no repute, lacking everything good, whom I would not consider fit to live with the dogs that guard my flocks' (cf. Job 30:1, 4. LXX). He who wishes to acquire the anger that is in accordance with nature must uproot all self-will, until he establishes within himself the state natural to the intellect.' (St. Isaiah the Solitary)

'There is among the passions an anger of the intellect, and this anger is in accordance with nature. Without anger a man cannot attain purity: he has to feel angry with all that is sown in him by the enemy. When Job felt this anger he reviled his enemies, calling them 'dishonorable men of no repute, lacking everything good, whom I would not consider fit to live with the dogs that guard my flocks' (cf. Job 30:1, 4. LXX). He who wishes to acquire the anger that is in accordance with nature must uproot all self-will, until he establishes within himself the state natural to the intellect.' (St. Isaiah the Solitary)

 

Sainte Sophie de Thrace, patronne des orphelins

St Sophia Mother of Orphans

 

Elle naquit à Aenus, dans le Rhodope, sur le bord de la Mer Égée. Mère de six enfants occupée par les soucis de ce monde et les responsabilités, elle appliquait toujours les commandements de Dieu et menait une vie vertueuse. À la suite de la mort de ses enfants, elle devint une mère pour les orphelins et aida les veuves. Elle vendit sa propriété et donna l'argent aux pauvres. Elle mena une vie austère, mangeant pain et eau. Les Psaumes du roi et prophète David étaient toujours sur ses lèvres et, les larmes coulaient sans cesse de ses yeux. Elle préférait manquer du nécessaire pour vivre plutôt que de laisser un pauvre quitter sa maison les mains vides.
Pour son humilité et son amour des pauvres, elle bénéficia le miracle suivant. Dans sa maison, il y avait une barrique de vin qu'elle réservait pour les pauvres. Elle remarqua que peu importe la quantité qu'elle en soutirait, la barrique restait pleine. Cependant, aussitôt qu'elle s'en ouvrit à quelqu'un à propos de ce miracle, louant Dieu, la barrique se vida. Sainte Sophie fut effondrée, croyant que le vin s'était épuisé à cause de son indignité. Dès lors, elle accrut ses efforts d'austérité jusqu'à ce que sa santé en souffre. Sentant que la fin de sa vie était proche, elle reçut la tonsure monastique. Sainte Sophia décéda à l'âge de 53 ans.


Sainte Sophie de Thrace est commémorée le 4 juin.

plus en ligne en anglais :
http://oca.org/saints/lives/2015/06/04/103803-venerable-sophia-of-ainos

http://www.johnsanidopoulos.com/…/saint-sophia-of-ainos-mot…

 

CROIRE EN DIEU OU N'Y PAS CROIRE,

 

TELLE EST LA QUESTION...

Dieu, le coiffeur et la douleur

Un homme, dans un salon de coiffure, est entrain de se faire couper les cheveux et soigner la barbe.

Tandis que le coiffeur s'occupe de lui la conversation va bon train, si bien qu'ils en viennent à parler de Dieu.

Le coiffeur dit : «Moi je ne crois pas que Dieu existe» . 

«Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?» répond le client. «Eh bien il suffit de sortir dans la rue pour constater que Dieu n'existe pas! Si Dieu existait-il n'y aurait pas tant de gens malades, tant de malheureux abandonnés. Si Dieu existait il n'y aurait ni souffrance ,ni douleur. Je ne peux pas imaginer un Dieu d'Amour qui laisserait faire tout ça.»

Le client, ne sachant quoi répondre et préférant ne pas contrarier le coupeur de barbe équipé d'un rasoir garde un prudent silence .

Quittant le magasin il rencontre un pauvre homme cheveux et barbe sales et hirsutes.

Sans plus attendre le client retourne voir le coiffeur et lui dit: «Les coiffeurs-barbiers n'existent pas.»

L'autre, surpris : «Comment pouvez-vous dire ça? Je suis là et je viens de vous couper les cheveux et de rafraîchir votre barbe...» «Non les coiffeurs n'existent pas parce que s'ils existaient, il y n'aurait pas de gens avec des cheveux sales et des barbes hirsutes comme ceux de cet homme là !»

Le coiffeur indigné, s'écrie: «Mais les coiffeurs existent. S'il est dans cet état c'est qu'il ne vient pas me voir! 

«Exactement, dit le client, c'est comme pour Dieu, voilà ce qui arrive quand les gens ne vont pas à Lui, ne croient ni à Ses soins, ni à son Secours.Il y a de la douleur et des malheurs dans le monde.

(Source: Seraphim)

 

 

Saint Aday, qui êtes-vous ?

Le 26 juin est la commémoration du dukhrono de Saint-Aday selon le calendrier liturgique des Eglises de la Tradition Syro-Orthodoxe.

Mor Aday fut le premier évêque d'Edessa (Urhoy / Urfa). 

C'était le frère jumeau de saint Thomas Apôtre. 

Selon la tradition syriaque, Saint-Aday est l'un des 72 disciples que notre Seigneur avait nommés, comme il est écrit dans l'évangile de saint Luc 10: 1. 
Ce fut  l'un des principaux évangélistes de la région d'Édessa.

Ô Mor Aday! Plaidez pour nous devant le trône de la grâce de Dieu. Que votre intercession protège les fidèles syriaques ( Orientaux et Occidentaux) chrétiens  en Mésopotamie. Amîn.

 

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

Lectures Liturgiques pour le

Quatrième dimanche après la Pentecôte

(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) 

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

 

Actes 6: 1-7 :

· 01 En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien.

· 02 Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables.

· 03 Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge.

· 04 En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. »

· 05 Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche.

· 06 On les présenta aux Apôtres, et après avoir prié, ils leur imposèrent les mains.

· 07 La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi.

 

o I Corinthiens 16: 14 à 22 :

· 14 Que tout chez vous se passe dans l’amour.

· 15 Frères, voici encore une exhortation : vous savez que Stéphanas et les gens de sa maison ont été dans votre province les premiers à croire, et se sont engagés au service des fidèles ;

· 16 à votre tour, soyez soumis à de tels hommes et à tous ceux qui collaborent et peinent avec eux.

· 17 Je suis heureux de la présence de Stéphanas, de Fortunatus et d’Akhaïcos, eux qui ont suppléé à votre absence ;

· 18 en effet, ils ont tranquillisé mon esprit et le vôtre. Sachez donc apprécier de tels hommes.

· 19 Les Églises de la province d’Asie vous saluent. Aquilas et Prisca vous saluent bien dans le Seigneur, avec l’Église qui se rassemble dans leur maison.

· 20 Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix.

· 21 La salutation est de ma main à moi, Paul.

· 22 Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème. « Maran atha ! » (Notre Seigneur, viens !)

 

Saint Luc 10: 1 – 16 :

· 01 Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.

· 02 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.

· 03 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

· 04 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.

· 05 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”

· 06 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.

· 07 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

· 08 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.

· 09 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”

· 10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :

· 11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”

· 12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville.

· 13 Malheureuse es-tu, Chorazeïn ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.

· 14 D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.

· 15 Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras !

· 16 Celui qui vous écoute, m’écoute ; celui qui vous rejette, me rejette. Et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

Par Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 43, 5-6 ; CCL 41, 510-511 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 396 rev.)

 

« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »

 

Qu'elle est grande la bonté du Christ !

Pierre a été pêcheur, et maintenant un orateur mérite un grand éloge s'il est capable de comprendre ce pêcheur.

Voilà pourquoi l'apôtre Paul dit en s'adressant aux premiers chrétiens :

-« Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.

Au contraire, ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages...

Ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose » (1Co 1,26-28).

Car si le Christ avait choisi en premier lieu un orateur, l'orateur aurait pu dire :

-« J'ai été choisi pour mon éloquence ».

S'il avait choisi un sénateur, le sénateur aurait pu dire :

-« J'ai été choisi à cause de mon rang ».

Enfin, s'il avait choisi un empereur, l'empereur aurait pu dire :

-« J'ai été choisi en raison de mon pouvoir ».

Que ces gens-là se taisent, qu'ils attendent un peu, qu'ils se tiennent tranquilles.

Ils ne seront pas oubliés ni rejetés ; qu'ils attendent un peu, parce qu'ils pourraient se glorifier de ce qu'ils sont en eux-mêmes.

« Donne-moi, dit le Christ, ce pêcheur, donne-moi cet homme simple et sans instruction, donne-moi celui avec qui le sénateur ne daigne pas parler, même quand il lui achète un poisson.

Oui, donne-moi cet homme.

Lorsque je l'aurai rempli, on verra clairement que c'est moi seul qui agis.

Certes, j'accomplirai aussi mon œuvre dans le sénateur, l'orateur et l'empereur..., mais mon action sera plus évidente dans le pêcheur.

Le sénateur, l'orateur et l'empereur peuvent se glorifier de ce qu'ils sont :

-le pêcheur, uniquement du Christ.

Que le pêcheur vienne leur enseigner l'humilité qui procure le salut.

Que le pêcheur passe en premier. »

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

PRIÈRE DE ST EPHREM POUR DEMANDER

 

CHAQUE JOUR PARDON DE SES PÉCHÉS

 

Je confesse, mon Seigneur, Dieu et Créateur, à Vous , Dieu Unique qui êtes glorifié et adoré dans Trinité Sainte du Père, du Fils et du Saint-Esprit,

tous les péchés que j'ai commis tous les jours de ma vie,

à toute heure, maintenant et dans le passé,

jour et nuit, en pensée, en parole et en action:

par gloutonnerie, par ivresse, paroles oiseuses, acédie, indolence, contradiction, négligence, agressivité, égoïsme, avarice, vol, mensonge, malhonnêteté, curiosité, jalousie, envie, colère, ressentiment et souvenir des injustices à mon égard, haine, esprit mercenaire

et aussi par tous mes sens:

la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, le toucher,

et tous les autres péchés, spirituels et corporels par lesquels je Vous ai irrité, Ô mon Dieu et Créateur, et par lesquels j'ai causé des injustices à mon prochain.

Attristé par cette pensée, mais déterminé au repentir, je me tiens coupable devant Vous, Ô mon Dieu.

Aidez-moi seulement, mon Seigneur et Dieu, je Vous en prie humblement par mes larmes.

Pardonne-moi mes péchés passés par Votre Miséricorde et daignez m'absoudre de tout ce que j'ai confessé en Votre présence car Vous êtes Bon et Ami de l'homme. Amîn !

 

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

DIEU PARLE AUX HOMMES:

 

.. il y aura des temps difficiles.

Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, ... aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.

Éloigne-toi de ces hommes-là.

 

... ces hommes s'opposent à la vérité, étant corrompus d'entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi.

 

Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.

 

Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'œuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère.

(2e épître de l’apôtre Paul à Timothée)

 

Ce 28 Juin, c'est la commémoration du dukhrono de

Ste Théodora,

Impératrice Syriaque de Bysance. +548

Ô Sainte Théodora, intercédez pour nous devant le Tr^ne de la Grâce de Dieu ! Amîn.

"Celui qui n'a pas revêtu d'une manière bien sensible à sa conscience, en ce qui constitue la raison et l'intelligence humaine, l'image de notre Seigneur Jésus-Christ, du céleste, homme et Dieu, n'est encore que chair et sang, car il ne peut acquérir l'expérience de la gloire spirituelle par la raison, de même que l'aveugle de naissance ne peut connaître par la seule raison la lumière du soleil."

(Saint Syméon le nouveau théologien)
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Mon Dieu, apprenez-moi à bien user du temps que Vous me donnez

« Mon Dieu, apprenez-moi à bien user du temps que Vous me donnez et à le bien employer sans en rien perdre.

Apprenez-moi à prévoir sans me tourmenter.

Apprenez-moi à tirer profit des erreurs passées sans me laisser aller au scrupule.

Apprenez-moi à imaginer l’avenir en sachant qu’il ne sera pas comme je l’imagine.

Apprenez-moi à pleurer mes fautes sans tomber dans l’inquiétude.

Apprenez-moi à agir sans me presser et à me hâter sans précipitation.

Apprenez-moi à unir la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix.

Aidez-moi quand je commence parce que c’est alors que je suis faible.

Veillez sur mon attention que je travaille.

Et surtout comblez Vous-même les vides de mes œuvres. Ainsi soit-il. »

Jean Guitton (1901-1999)

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IMPORTANCE DE LA PRIÈRE

«Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous

respirez»

La prière est si importante dans notre vie que saint Grégoire le Théologien nous enseigne «Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous respirez».

Dans un premier temps, cette tâche peut sembler ardue, voire impossible. En vérité, nous constatons que souvent le plus grand obstacle au développement de notre vie de prière en est notre manque de confiance en nous-mêmes, et dans ce que Dieu peut faire pour et avec nous.

 

Souvent, nous ne nous prenons pas assez nous-mêmes au sérieux quand il s'agit de la prière. Nous pensons que c'est seulement l’affaire des "spécialistes" de se livrer à la prière – les membres du clergé, les moines, les moniales.

Nous pensons que si nous avons besoin de lutter avec notre vie de prière c’est que nous ne devons pas "bien faire les choses".

En vérité, ce n'est que lorsque nous nous débattons avec la prière que nous l'abordons d'une manière saine. 

Mais même si la prière est - ou du moins devrait être - une partie naturelle de notre constitution humaine, la prière est une discipline, c’est un exercice spirituel.

Une analogie couramment utilisée par les Saints, c'est que la prière est comme un feu.

Au départ, elle commence seulement comme une petite étincelle dans notre âme; à la fin cependant, si nous attisons les flammes avec un effort constant pour prier, cette étincelle grandit pour devenir flammes spirituelles - ces flammes sont le buisson ardent dans nos âmes, où, comme Moïse, nous parlons avec Dieu.

 

Pour nourrir le feu de la prière dans notre âme, nous devons nous travailler selon un cadre régulier - ou "règle" - de prière.

Comme un feu, si notre vie de prière est laissée à l'abandon, elle s’évanouit et de refroidit. Plus nous prions, plus notre vie de prière devient pleine de sens et nourrissante, et plus nous avons le désir d’entrer dans la prière.

 
Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :
L’AVENIR DU CHRISTIANISME
EN FRANCE

« Premier phénomène : alors qu’auparavant il existait des territoires très marqués avec des liens entre pays et religion, la mondialisation a entraîné la mixité dans les pays, avec des chrétiens en Asie et des musulmans en Europe, par exemple.

Le deuxième phénomène concerne la déseuropéanisation du christianisme : le poids de l’Europe dans le monde chrétien est passé de 66% à 26% en 30 ans.

[…] La religion majoritaire devient un phénomène minoritaire ! Mais attention, sans religion ne veut pas dire sans croyance : il faut tenir compte des laïcs intransigeants.

On note par ailleurs une progression des autres religions :

• En 1981 : 3% des Français s’identifiaient à d’autres religions

• En 2008 : 9% (7% pour les musulmans et une progression des protestants évangéliques)

On note aussi un plus grand pluralisme des orientations religieuses […]

On passe d’une religion par héritage à une religion par choix, les croyants sont devenus des non-conformistes. Le choix devenant volontaire mais minoritaire, les groupes religieux gagnent en qualité ce qu’ils perdent en quantité. Par exemple, le nombre de baptêmes d’enfants diminue alors qu’augmente celui des baptêmes d’adultes.

On constate également un ébranlement de l’encadrement institutionnel et culturel de la religiosité au profit du règne du ‘faites vous-mêmes’, on adhère à un groupe religieux, non en référence à une doctrine, mais parce que ‘cela vous fait du bien’ !

Paradoxalement, l’intérêt des Français pour le fait religieux n’a jamais été aussi important, ainsi qu’en attestent le succès de la revue ‘Le monde des religions’, le nombre d’étudiants en master de religions, l’audience des émissions à thèmes religieux, le succès des livres sur le Dalaï Lama ou Benoît XVI… il y a une fascination pour les ‘héros des religions’, un désir de s’identifier à un héros du croire.

Le religieux fait son retour dans le débat public : construction de lieux de culte, dérives sectaires, caricatures, carrés juifs ou musulmans dans les cimetières…

On assiste enfin à une réactivation de courants intransigeants avec des phénomènes intégristes, traditionalistes, fondamentalistes…

La perte de pouvoir des institutions religieuses sur les individus et la société constitue un fait, c’est aussi une chance car c’est la condition de la liberté.

Face au défi de la perte de la spiritualité il faut réactualiser sa présence en développant des ressources d’action, de conviction, d’espérance, ce qui entraîne un défi éducatif.

Dans les années 70, on a assisté à un aggiornamento [de certaines] Églises : un enfouissement dans la sécularité.

Aujourd’hui nous sommes à l’époque de la fierté identitaire, il faut affirmer son identité, ce qui est positif en ce sens où ‘pour agir il faut avoir une identité’, comme dit Paul Ricoeur, mais ce qui comporte un risque de crispation, d’enfermement.

Ce tournant est en train d’être pris : il faut exprimer tranquillement son identité dans un espace public sécularisé, il faut être visible, et cela passe par la qualité des personnes et de la réflexion

Il faut affirmer sur la place publique que c’est en tant que chrétiens que nous luttons contre la torture [ou contre tout ce qui déshumanise l’Homme], que c’est le ressort de notre foi chrétienne qui motive notre combat.

Pour ce faire, il faut trouver les mots, les images, les supports pour s’exprimer dans un monde de l’image.

Il y a toujours du religieux et du sentiment religieux dans la société, mais autrement. Le défi de l’inter-religieux, de l’inter-confessionnel, doit nous amener à tirer parti des ressources convictionnelles de chacun pour interagir. »

(Extraits de la synthèse d’une conférence de Jean-Paul Willaime, Directeur d’Études à l’École Pratique des Hautes Études, membre du groupe Sociétés, Religions, Laïcités (UMR EPHE-CNRS) et de l’Institut Européen en Science des Religions / ACAT, Trait d’Union n° 42 – juin 2013, p. 2 et 3).

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

Texte tiré d'une homélie grecque ancienne jadis attribuée à tort à Origène (vers 185-253), prêtre et théologien (trad. Mt commenté, DDB 1985, p.64):

 

Ses disciples s'approchent de lui, le réveillent et lui disent :

« Seigneur, au secours, nous périssons ! »...

 

Ô bienheureux, ô vrais disciples de Dieu, vous avez avec vous le Seigneur votre Sauveur et vous craignez un danger ?

 

La Vie est avec vous et vous vous inquiétez pour votre mort ?

 

Vous tirez de son sommeil le Créateur présent avec vous, comme s'il ne pouvait pas, même endormi, calmer les vagues, faire tomber

la tempête ?

Que répondent à cela les disciples bien-aimés ?

 

Nous sommes de tout petits enfants encore faibles. Nous ne sommes pas encore des hommes vigoureux...

 

Nous n'avons pas encore vu la croix ; la Passion du Seigneur, sa résurrection, son ascension dans les cieux, la descente du Saint Esprit Paraclet ne nous ont pas encore rendus solides...

 

Le Seigneur a raison de nous dire :

« Pourquoi êtes-vous peureux, gens de peu de foi ? »

 

Pourquoi êtes-vous sans force ?

Pourquoi ce manque de confiance ?

Pourquoi si peu de témérité quand vous avez la Confiance auprès de vous ?

 

Même si la mort allait faire irruption, ne devrez-vous pas la supporter avec une grande constance ?

 

En tout ce qui arrive, je vous donnerai la force nécessaire, en tout danger, en toute épreuve, y compris la sortie de l'âme de son corps...

 

Si, dans les dangers, ma force est nécessaire pour tout supporter avec foi comme un homme, combien plus nécessaire est-elle en présence des tentations de la vie pour ne pas tomber !


Pourquoi vous troubler, gens de peu de foi ?

 

Vous savez que je suis puissant sur terre ; pourquoi ne croyez-vous pas que je suis puissant aussi sur mer ?

 

Si vous me reconnaissez comme vrai Dieu et Créateur de tout, pourquoi ne croyez-vous pas que j'ai pouvoir sur tout ce que j'ai créé ?

 

« Alors il se dressa et commanda avec force aux vents et à la mer et il se fit un grand calme. »

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :
LA CONFESSION DES ENFANTS

La confession est l’initiation à la miséricorde de Dieu, dont nous n’avons aucune idée.

 

Elle est également l’habitude prise de ne pas avoir raison, d’être capable de reconnaître ses torts – habitude bien utile au cours de toute la vie.

 

Elle est une préparation au Jugement ultime : si nous avons appris à ne pas nous justifier devant Dieu et à ne pas lui tenir tête pour avoir raison devant lui, le Salut devrait nous être facile.

 

Le pardon libère de la culpabilité et instaure la responsabilité des pensées, des paroles et des actes, non devant les hommes, mais devant Dieu. La confession des tout petits prépare des adultes.

 

Le plus tôt est le mieux.

 

L’expérience paroissiale autorise à suggérer que les enfants commencent à se confesser avant l’âge de trois ans. Attendre l’âge de sept ans présente le risque de trouver des enfants déjà habitués à tout rationaliser et donc à se justifier devant Dieu ou à se perdre dans des explications à caractère psychologique.

 

La Mère de Dieu fut présentée au Temple à l’âge de trois ans, nous dit le proto évangile de saint Jacques.

 

À cet âge, l’enfant sait ce qui fait mal à soi et aux autres ; ce qui contredit l’amour ; ce qui crée un malaise intérieur.

 

Il a conscience de la désobéissance. Il sent son cœur s’endurcir dans le péché. Je t’ai fait mal ; je me suis fait mal ; j’ai eu tort : pardonne-moi, Seigneur Jésus !

 

Le milieu familial est idéal pour amorcer la démarche de la confession. Que l’enfant voie ses parents se confesser à l’église.

 

Qu’il ait l’expérience du pardon à la maison : ses parents se demandent pardon ; ils lui apprennent à demander pardon à eux-mêmes et aux frères et sœurs – et finalement à Dieu.

 

Après une crise vécue en famille, se demander pardon mutuellement (les parents peuvent demander pardon aux enfants …) et venir ensuite devant les icônes pour demander pardon au Seigneur.

 

Ensuite, le dimanche qui suit, venir à l’église et aller demander au prêtre la prière d’absolution pour l’enfant et pour ses parents.

 

Les parents et les parrains peuvent aider l’enfant à préparer une petite liste de ce qu’il veut dire à Dieu en présence du prêtre.

 

Parents et parrains peuvent accompagner l’enfant devant le prêtre. Ensuite le laisser seul et prier pour lui et pour le prêtre afin que l’Esprit saint les inspire l’un et l’autre.

 

L’enfant, dûment préparé en famille, muni de son petit papier, apprendra facilement à confesser ses péchés pour recevoir de Dieu le pardon aussi (et plus !) nécessaire que celui de ses propres parents.

Autant que possible, inscrivons l’expérience de la confession au sein de la démarche eucharistique.

 

Celle-ci est le couronnement de toute forme de repentir.

 

Nous demandons pardon à Dieu afin d’être admis à la table eucharistique de son repas, comme le montre la parabole du Fils prodigue.

 

Très tôt, l’enfant ressentira le besoin de demander pardon de ses fautes avant de se présenter à la table eucharistique. C’est une question de bon sens.

 

Présence du St Esprit
 

L'ESPRIT SAINT TOUJOURS PRESENT

 

"L'Esprit n'est pas seulement là par son action; il nous est uni substantiellement", homélie pour la Pentecôte

 

Instituée dans la première alliance, par la loi de Moïse, la fête de la Pentecôte – fête de la plénitude – reçoit enfin un sens concret par la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres. En effet, le symbolisme du nombre « sept », chiffre de la plénitude, de l’intégrité, était au centre de la Pentecôte de l’ancienne alliance. De quelle plénitude s’agissait-il ? On ne le savait pas vraiment. L’événement survenu le cinquantième jour après la résurrection du Seigneur Jésus explique en quoi consiste la plénitude du cinquantième jour : c’est la plénitude de la révélation de Dieu aux hommes. C’est la plénitude de la manifestation de l’unique divinité dans son incroyable Trinité de Lumières et de Personnes.

Cette plénitude qu’on célébrait depuis des millénaires sans en savoir le contenu est la révélation de l’Esprit divin, non plus d’une manière cachée, mais cette fois-ci pleinement visible, éblouissante. Elle s’inscrit dans la même perspective que la révélation du Verbe éternel par l’incarnation dans la nature humaine. De même que le Verbe créateur, le Fils du Père invisible, s’est découvert aux hommes en devenant homme ; de même, l’Esprit de Dieu s’est révélé aux hommes en s’unissant à eux d’une manière aussi intime et inséparable qu’un feu s’unit à la matière qu’il embrase.

Ainsi, lorsque Dieu se révèle à nous, ce n’est pas comme une force qui nous est totalement étrangère et extérieure, mais en créant avec nous une alliance, une union, qui manifeste et renforce notre qualité d’image et de ressemblance de la divine Trinité.

L’Esprit divin agit de toute éternité ; il a toujours empli le monde ; il n’a jamais été absent de l’histoire de l’humanité, depuis les premiers instants où l’homme a acquis la conscience de soi-même. Quand il se manifeste le jour de la Pentecôte et descend, tel un feu, sur les apôtres, ce n’est pas pour faire croire qu’il fût absent auparavant, mais pour signifier une intimité nouvelle entre lui et l’humanité, pour inaugurer une étape nouvelle dans la croissance du genre humain désormais apte non seulement à accomplir la volonté de l’Esprit, mais aussi à en être le réceptacle. Avant la Pentecôte de l’Église, l’Esprit s’était manifesté, il avait parlé par les prophètes, il avait accompli des miracles par des saints, il avait inspiré des philosophes et des sages de tout temps, dans toute civilisation. Il était là quand le Verbe prenait chair de la Vierge sainte ; il guidait les apôtres avant et après la résurrection du Seigneur Jésus. Mais maintenant il ne se limite plus à nous guider, mais il vient nous remplir, nous transformer, il s’unit à nous aussi intimement et inséparablement que le Verbe quand il est devenu homme.

Saint Grégoire de Nazianze, le Théologien, a cru dans cette nouvelle révélation de l’Esprit et l’a exposée avec beauté : « L’Esprit a d’abord exercé son action dans les puissances angéliques et célestes, et dans toutes celles qui sont les premières après Dieu et qui sont autour de Dieu {…}. Puis il a agi dans les patriarches et les prophètes {…}. Puis il opère dans les disciples du Christ {…}. Et c’est maintenant la division en langues de feu, ce que nous célébrons. La première manifestation était obscure ; la seconde plus expressive ; celle d’aujourd’hui est plus parfaite : l’Esprit n’est plus seulement là par son action, comme précédemment, mais c’est substantiellement, pourrait-on dire, qu’il est présent aux Apôtres et réside avec eux. Et de fait il convenait, puisque le Fils avait habité parmi nous corporellement, que l’Esprit se manifestât aussi corporellement » (Or 41, 11).

Grâce soit rendue à notre Dieu qui, étant invisible et insaisissable par nature, a trouvé le moyen de se révéler à l’homme qu’il avait façonné à son image et à sa ressemblance.


Homélie prononcée par le père Alexandre (Siniakov), recteur du Séminaire orthodoxe russe - Maison Sainte-Geneviève

 

LE CARÊME DES SAINTS APÔTRES JUIN 2015
LE CARÊME DES SAINTS APÔTRES:

L’Église orthodoxe a plusieurs périodes de jeûne et d’abstinence, appelés « carêmes », quoiqu’ils ne soient pas toujours des « quarantaines » (sens de « carême »).

 

Ce sont ceux de Pâques et de Noël (vraies quarantaines), le jeûne de la Mère de Dieu (1-15 août) et de celui des Apôtres (du lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte, à la fête des saints apôtres, le 30 juin).

 

De plus, il existe des jours marqués pour cette démarche ascétique.

 

Comme il suit le premier dimanche après la Pentecôte, et dépend donc de la date de Pâques, il est de longueur variable, puisqu'il se clôt toujours le 30 juin.

 

Les chrétiens s’efforcent de faire fructifier les dons qu’ils ont reçus à la Pentecôte. Tous les dons du saint Esprit étant reçus par ceux qui croient en Jésus-Christ, c’est par le jeûne et la prière, joints à l’application des commandements évangéliques, que ces charismes, manifestes dans la vie des saints que l’on vient précisément de fêter, sont actualisés.

 

Le jeûne des Apôtres introduit au temps liturgique le plus long de l’année, le temps après la Pentecôte, qui va jusqu’au début du grand Carême de Pâques.

 

Le fait qu’il naisse en quelque sorte de la fête de tous les saints, le dimanche immédiatement précédent, a un sens. Le charisme apostolique est associé à la sainteté et au martyre.

 

La grâce apostolique transmise à nos évêques – chaque évêque étant dans la succession de l’apôtre Pierre – a, au long des siècles, fructifié par le martyre, par le jeûne et par le sacrifice de soi. D’innombrables saints évêques en donnent l’exemple.

 

Le jeûne des saints Apôtres a pour but l’acquisition du « sens de l’Église ».

 

La vie chrétienne est une vie « ecclésiale », celle du Corps du Christ ou Église.

 

Nous inscrivons nos pas dans ceux des apôtres et des premiers disciples du Christ, pour nous montrer nous-mêmes des disciples dignes de ce nom, de véritables « membres » du corps de l’Église.

 

La grâce apostolique (témoignage et transmission de la foi) appartient ainsi à l’entier peuple de Dieu. En priant tout spécialement les apôtres

 

(« Saints et glorieux apôtres du Christ, priez-le pour nous ! » ou encore : « Réjouissez-vous, saints et glorieux Apôtres, réjouissez-vous ! ») nous nous unissons à leur mission.

 

Et l’habitation du saint Esprit en nous, et l’habitation du Christ en nous par le saint Esprit (substance même de l’Église), devraient se manifester par les fruits de la grâce apostolique que nous, assemblée des baptisés, porterons.

 

Carême des Apôtres: quel sens? (Deux opinions)

 

Léon le Grand (+ 461), pape de Rome et partisan des décisions de Chalcédoine en disait :

"Après la longue fête de Pentecôte, le jeûne est particulièrement nécessaire pour purifier nos pensées et nous rendre dignes de recevoir les Dons du Saint Esprit..

 

Dès lors, la coutume salutaire a été établie de jeûner après les jours de joie durant lesquels nous avons célébré la Résurrection et l'Ascension de notre Seigneur, et la venue du Saint Esprit."

Saint Syméon de Thessalonique (†1429) explique:

 

"Le Carême des Apôtres est établi en leur honneur de manière appropriée, car c'est par eux que nous avons reçu tant de bienfaits, et pour nous ils sont des exemples et des maîtres dans le jeûne...

Car une semaine après la descente du Saint Esprit, en accord avec les Constitutions Apostoliques composées par saint Clément, nous fêtons, et puis durant la semaine qui suit, nous jeûnons en l'honneur des Apôtres."

 

 

 

L'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi professée par Pierre

 

Aloho m'barekh ! Bonne Fête de la Saint Pierre et saint Paul (Apôtres du 1er siècle)

Cette fête est surprenante puisqu’elle associe deux hommes qui se sont certes, connus mais qui ont eu des chemins différents.

Pierre a été choisi comme apôtre par Jésus, il a tout quitté et a cheminé avec lui, il l’a reconnu comme Christ, il l’a trahi à la Passion mais l’a reconnu comme sauveur et a été le premier à proclamer la Bonne Nouvelle le jour de la Pentecôte.

Paul, pharisien de la bonne école et citoyen romain, n’a jamais connu le Jésus historique, il l’a nié à travers ses disciples qu’il a persécutés, mais il a eu une vision et un appel sur le chemin de Damas, il est devenu le missionnaire par excellence, auprès des Juifs et des païens et il s’est proclamé apôtre, il a fondé des églises, créé des liens entre toutes…

Ils ont tous deux connu la prison et sont morts pour leur foi, l’un crucifié, l’autre décapité.


« En un seul jour, nous fêtons la passion des deux Apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi. Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux, leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur prédication ! » (Saint Augustin)

Nous nous souvenons aussi en cette solennité que, contrairement à ce que l'on entend parfois en Occident à l'encontre de la voix des "Pères de l'Eglises" tant d'Orient que d'Occident , L'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi de l'Apôtre Pierre :

«... Cette "pierre" (petra), c'est celle à propos de laquelle tu as dit:

-"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", c'est sur ceci, ta confession, que Je bâtirai Mon Église.

Dès lors "tu es Pierre" : c'est de la "pierre" (petra) que Pierre (Petrus) est, et non de Pierre (Petrus) que la "pierre" (petra) est, de même que le Chrétien vient du Christ, et non pas le Christ du Chrétien... »

(Homélie de Saint Augustin évêque d'Hippone pour la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul.) 

 

Pierre, prêchant le Christ, est mis en croix; 
et Paul, qui pourfendit l'erreur, se fait trancher le col. 
A Rome, le vingt-neuf, leur sang baigne le sol. 
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Princes des Apôtres divins * et docteurs de l'univers, * intercédez auprès du Maître universel * pour qu'au monde il fasse don de la paix * et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.

Hypakoï, t. 8

Quelle prison ne t'a vu passer en captif, * quelle Eglise n'a entendu ta prédication? * Damas s'enorgueillit, saint Paul, à ton sujet, * car elle t'a vu terrassé par la clarté, * Rome se glorifie d'avoir reçu ton sang * et Tarse joyeusement vénère ton berceau. * Avec Pierre, cette pierre de la foi, * hâte-toi, viens de Rome nous affermir, * saint Paul, toi la gloire de tout l'univers.

Kondakion, t. 2

Les infaillibles prédicateurs de la parole de Dieu, * les Coryphées de tes Apôtres, Seigneur, * auprès de toi ont trouvé le lieu de leur repos, * dans la jouissance de tes biens, * car tu as accueilli leurs souffrances et leur mort * mieux que toute offrande des prémices de la terre, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Ikos

Rends claire ma langue, Sauveur, * ouvre large ma bouche; * l'emplissant de ton Esprit, donne à mon cœur la componction, * afin que, le premier, j'observe et accomplisse ce que j'enseigne et prescris; * seul celui qui fait ce qu'il enseigne est vraiment grand: * si je ne joins pas les actes aux paroles, je suis une cymbale qui retentit; * donne-moi donc d'énoncer ce qu'il faut et d'agir utilement, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Exapostilaire

Frères, chantons tous ensemble la cime où culminent les Apôtres, * Pierre et Paul, qui ont répandu sur la terre entière * le feu de leur éclat divin, comme luminaires; * ils sont vraiment les hérauts de la foi et révèlent la doctrine, * ils annoncent la divinité comme des trompettes; * sur eux tout comme sur des colonnes repose l'Eglise, * les temples de l'erreur sont tombés en ruine.

Théotokion, t. 3

Le sublime et prodigieux mystère de ton enfantement, * Vierge pleine de grâce et Mère de Dieu, * les Prophètes l'ont annoncé, * les Apôtres l'ont enseigné, * les Martyrs l'ont confessé, * les Anges le chantent dans les cieux * et sur terre les hommes se prosternent devant lui.

Vie des Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre

et Paul, les Premiers-Coryphées

 

Le Saint Apôtre Pierre, appelé préalablement Simon, naquit dans la bourgade de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Gennésareth. Il était fils de Jonas, de la tribu de Nephtali.

Il s'était marié (1) et vivait à Capharnaüm, exerçant la modeste profession de pêcheur avec son frère André, qui était disciple de Saint Jean le Précurseur (cf. 30 nov.).

Au début du ministèLre publique de Notre Seigneur, le Saint Précurseur désigna à André et à Jean, fils de Zébédée, Celui qu'il appelait l'"Agneau de Dieu".

 

André rejoignit son frère et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie! »

 

Et le lendemain, il l'emmena auprès de Jésus qui, posant son regard sur lui, dit : « Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas » — ce qui signifie Pierre, Ce changement de nom signifiait pour lui la transformation de sa vie et, dès lors, il suivit Jésus qui parcourait la Galilée, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toutes les maladies, sans toutefois abandonner complètement la pêche.

Quand Jésus eut enseigné dans la synagogue de Capharnaüm, Pierre l'invita dans sa maison, où sa belle mère se trouvait alitée souffrant d'une forte fièvre.

Jésus la guérit, et elle se leva aussitôt pour le servir. Un jour, le Seigneur monta dans la barque de Pierre pour prêcher à la foule qui le serrait de trop près.

Quand il eut fini de parler, il ordonna à Simon de s'éloigner au large et de jeter ses filets.

Le disciple et ses compagnons obéirent, alors qu'ils avaient peiné inutilement toute la nuit précédente, et ils prirent tant de poissons que leurs filets s'en rompaient.

Admirant ce signe de la puissance de Jésus, Pierre tomba à ses pieds et s'exclama :

« Eloigne-Toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Mais Jésus le releva et lui dit :

« Sois sans crainte, désormais ce sera des hommes que tu prendras. »

Pierre abandonna alors définitivement sa barque, ses filets et sa famille, pour suivre Jésus.

Son amour était si ardent qu'il s'imposa à la tête du chœur des douze Apôtres élus par le Seigneur, non comme un chef possédant une autorité coercitive — comment cela aurait-il été possible alors que le Seigneur leur avait interdit d'avoir entre eux des prétentions hégémoniques (cf. Mat. 20:27; 23:10)? — mais plutôt comme le porte-parole des Apôtres et l'interlocuteur privilégié du Maître.

Cest aussi à cause de son zèle et de son amour ardent qu'il le choisit, avec Jacques et Jean, pour être témoins des manifestations les plus éclatantes de Sa nature divine : lors de la résurrection de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (cf. Mat. 5:37) et, surtout, lors de Sa transfiguration sur le Mont Thabor (cf. 6 août).

Ce caractère de disciples privilégiés les fit reconnaître comme les "colonnes" de l'Eglise par les autres Apôtres (cf. Gal. 2:9).


Après que le Seigneur eut multiplié les pains pour nourrir plus de cinq mille personnes, Il ordonna à ses disciples de monter en barque et de le devancer, pendant qu'il renverrait la foule.

La nuit venue, comme l'embarcation se trouvait harcelée par les vagues, avec un vent contraire, Jésus vint vers eux en marchant sur les eaux.

Les disciples effrayés crurent voir un fantôme, mais Pierre, porté par sa foi, descendit de la barque, sur l'ordre de Jésus, et marcha lui aussi sur les eaux à sa rencontre.

Mais saisi soudain d'un sentiment humain, il prit peur et commença à s'enfoncer dans l'eau et cria : « Seigneur, sauve-moi! »

Jésus lui tendit la main et le saisit, en disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? »

Et dès qu'ils montèrent dans la barque, le vent tomba.

Tel était en effet Pierre, tant que le Saint-Esprit n'eut pas scellé sa foi par la perfection de la grâce déifiante : un homme au caractère ardent et impulsif, à l'amour sans réserve pour le Messie, qui lui faisait dépasser les limites de la nature, mais revêtu aussi de faiblesse et d'imperfection.

Quand, un peu plus tard, Jésus exposa qu'Il était Lui-même le Pain de vie descendu du ciel et que quiconque ne mangerait pas la Chair du Fils de l'homme et ne boirait pas son Sang ne pourrait avoir la vie éternelle (cf. Jn. 6), beaucoup de ses disciples l'abandonnèrent trouvant ces paroles trop dures.

Jésus se tourna alors vers les Douze et leur demanda s'ils voulaient partir eux aussi. Pierre rétorqua aussitôt :

« Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de vie éternelle. »

Une autre fois, parvenu dans la région de Césarée de Philippe, Jésus, après avoir interrogé ses disciples sur les opinions qu'on se faisait sur le Fils de l'homme, leur demanda :

« Pour vous, qui dites-vous que je suis? » Devançant les autres, Pierre s'exclama : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! »

Le Seigneur loua Pierre de cette confession de foi en Sa divinité, en disant qu'elle lui avait été révélée par le Père, et il ajouta :

« Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle.

A toi, je te donnerai les clés du Royaume des cieux, et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Mat. 16:18-19) (2).

Immédiatement après cette scène, qui avait manifesté que l'amour de Pierre pour le Seigneur lui procurait la connaissance de la Vérité, Jésus commença à annoncer Sa Passion et Sa Résurrection, et Pierre, retombant derechef dans des sentiments humains, le réprimanda, en disant : « Seigneur! Non cela ne T'arrivera pas. »

 

Jésus se détourna de lui et dit : « Retire-toi, derrière moi Satan! Tu es pour moi un obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes! »


De même, lors de la dernière Cène, comme le Seigneur lavait les pieds de ses disciples, Pierre refusa avec véhémence. Jésus lui répondit doucement :

« Si Je ne te lave pas, tu n'auras plus rien de commun avec Moi. »

 

Le repas achevé, le Seigneur annonça, plus clairement que jamais, qu'Il devrait être livré à la mort pour ressusciter ensuite, et Il prédit qu'Il allait être abandonné par Ses disciples.

 

Pierre, encore une fois emporté par son zèle, s'écria avec présomption, en s'élevant au-dessus de ses compagnons :

« Même si tous trébuchent, eh bien! pas moi! » Jésus répondit avec calme et tristesse : « En vérité, Je te le dis, cette nuit même, le coq n'aura pas chanté deux fois que tu M'auras renié par trois fois. »


Pierre suivit Jésus au jardin de Gethsémani, avec Jacques et Jean, et ceux qui avaient été jugés dignes de la lumière de Sa gloire au Thabor furent témoins de Son agonie, de l'extrême manifestation de Sa nature humaine; mais succombant encore à leur faiblesse, ils s'endormirent, tandis que le Maître versait des larmes de sang dans Sa prière.

 

Toutefois, quand les serviteurs du grand prêtre arrivèrent et portèrent la main sur Jésus, Pierre saisit son glaive et coupa l'oreille droite de Malchus. Jésus le rabroua et lui ordonna de remettre son épée au fourreau, en rappelant qu'il convenait qu'Il soit arrêté pour que les Ecritures s'accomplissent. Cet élan ayant été retenu, Pierre abandonna le Seigneur, avec tous les autres disciples, et suivit de loin le cortège, jusqu'au palais du grand prêtre.

 

Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur, dans la cour, une servante le reconnut et dit :

« Toi aussi, tu étais avec Jésus le Nazaréen. »

Saisi de crainte par les paroles d'une femme, celui qui avait juré qu'il irait volontiers à la mort pour le Seigneur, le renia.

 

Interrogé pour la troisième fois, il porta serment, avec fortes imprécations, disant :

« Je ne connais pas cet homme! » Aussitôt, un coq chanta, et Pierre se souvenant des paroles de Jésus, sortit et pleura amèrement son reniement.


Au matin du troisième jour après la Passion, Marie Madeleine et les autres Saintes femmes qui avaient vu le tombeau vide et l'Ange resplendissant leur annonçant la Résurrection du Seigneur, allèrent l'annoncer à Pierre et Jean.

 

Les deux disciples coururent vers le tombeau et, le disciple Bien-aimé étant, arrivé le premier, il laissa Pierre entrer avant lui dans le sépulcre, où ils virent les bandelettes déposées dans un coin.

 

Ce jour-là, semble-t-il, le Seigneur ressuscité apparut à Pierre, seul (cf Luc 24:34; 1 Cor. 15:5).

 

Quelque temps après, les disciples étant retournés à leurs occupations sur le lac de Tibériade, et alors qu'ils avaient travaillé en vain toute la nuit, quelqu'un les interpella du rivage et leur prescrivit de jeter encore une fois leurs filets.

 

Comme ils peinaient pour remonter à bord les 153 gros poissons qu'ils avaient pris, Jean dit à Pierre :

« C'est le Seigneur! »

Aussitôt, lâchant le filet, Pierre mit son vêtement et se jeta à l'eau pour gagner au plus vite le rivage à la nage et se prosterner aux pieds de Jésus.

 

Après avoir partagé avec eux le repas, pour leur montrer qu'Il était bien vivant, en chair et en os, Jésus demanda à trois reprises à Pierre : « M'aimes-tu? »

Et Pierre, corrigeant son triple reniement par la triple confession de son amour, fut restauré dans sa position de coryphée du choeur apostolique par la puissance divine du repentir, et il se vit confier par le Seigneur la responsabilité pastorale de Son Eglise.

Après avoir assisté à l'Ascension de Notre Seigneur, Pierre prit la tête de la Communauté, d'environ cent vingt personnes, qui s'était réunie dans la chambre haute, persévérant dans la prière dans l'attente de l'effusion du Saint-Esprit.

 

Il proposa de tirer au sort un remplaçant pour occuper la place de Judas le traître, et Matthias fut élu au nombre des Apôtres.

 

Le jour de la Pentecôte, les Apôtres ayant été remplis du Saint-Esprit, parvinrent à la pleine connaissance du Grand Mystère du Salut, et ils furent dès lors capables de porter témoignage sur le Seigneur devant les peuples, en publiant les merveilles de Dieu en diverses langues. Pierre, comme toujours premier par le zèle, prit alors la parole et annonça aux nombreux Juifs présents que Jésus, cet homme qu'ils avaient mis à mort, était bel et bien ressuscité, et que désormais siégeant à la droite du Père comme Christ et Seigneur, Il avait répandu sur eux le Saint-Esprit.

 

Plus de trois mille personnes, saisies de componction, se repentirent et furent baptisées ce jour-là.

 

La Communauté grandissait rapidement, mais les Apôtres fréquentaient encore le Temple pour l'observance des prières juives.

 

Un jour, comme Pierre et Jean se rendaient au Temple pour y prier, un impotent de naissance leur demanda l'aumône.

 

Pierre le regarda et dit : « De l'argent et de l'or, je n'en ai pas, mais ce que j'ai je te le donne : au Nom de Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche! »

 

Et le mendiant se releva, guéri. Une très grande foule s'étant rassemblée, Pierre leur annonça, plus clairement cette fois, que ce miracle n'avait été accompli que par la puissance de Jésus, le Messie annoncé par les Prophètes; et que c'était pour leur salut, à eux Juifs, en premier lieu, qu'Il était ressuscité des morts.

 

Beaucoup de ses auditeurs embrassèrent la foi, et le nombre des fidèles s'éleva à environ cinq mille. Mais les gardes du Temple vinrent arrêter les Apôtres et les conduisirent en prison.

 

Ils comparurent le lendemain devant le grand prêtre et le Sanhédrin, et Pierre, rempli de l'Esprit Saint, déclara qu'il avait agi au Nom de Jésus, qu'ils avaient crucifié mais qui était ressuscité, et qu'il « n'y a pas sous le ciel d'autre nom, par lequel nous devions être sauvés. » Constatant leur assurance les juges les relâchèrent en leur défendant d'enseigner au Nom de Jésus.

 

Mais Pierre répliqua : « Nous ne pouvons pas ne pas publier ce que nous avons vu et entendu »; et il continua d'annoncer avec audace la Bonne Nouvelle, prenant soin des fidèles et veillant à la bonne organisation de la Communauté.

 

Un certain Ananie, et sa femme Saphire, ayant menti sur le prix du champ dont ils avaient déposé la somme aux pieds des Apôtres, se vit sévèrement repris par Pierre, il expira sur-le-champ, et sa femme peu après.


Comme les Apôtres continuaient de prêcher dans le Temple, en accomplissant de nombreux signes et prodiges, ils furent à nouveau mis en prison, mais un Ange vint de nuit les délivrer.

 

Les gardes les retrouvèrent au Temple et les amenèrent devant le grand prêtre. Comme celui-ci leur rappelait son interdiction, Pierre répliqua :

« Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes! » et il déclara qu'ils étaient "témoins" que Jésus-Christ est ressuscité pour accorder le repentir et la rémission des péchés.

 

Relâchés après avoir été battus de verges, les Apôtres n'en continuèrent pas moins, chaque jour, leur prédication.


Pierre s'étant rendu à Samarie pour y confirmer les nouveaux baptisés, Simon le Mage lui proposa de l'argent en vue d'obtenir, lui aussi, le pouvoir du Saint-Esprit; mais l'Apôtre lui répondit violemment :

« Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as estimé que le don de Dieu peut s'acquérir avec de l'argent. »

 

Il passa ensuite à Lydda, où il guérit un paralytique, nommé Enée, et il ressuscita Tabitha à Joppé.

 

Comme il s'était arrêté pour quelques jours dans cette ville, résidant dans la maison de Simon le corroyeur, il eut par trois fois une vision l'invitant à manger sans faire de distinction entre les animaux purs et impurs, proscrits par la Loi.

 

Peu après, des messagers, venus de Césarée, se présentèrent et dirent qu'averti par un Ange, le centurion romain Corneille les avait envoyés à sa recherche.

 

Parvenu à Césarée, Pierre commença à parler de Jésus dans la maison de Corneille, et l'Esprit Saint descendit sur ses auditeurs païens. comme le jour de la Pentecôte. Malgré l'étonnement des croyants juifs, il ordonna de les baptiser, en disant :

 

« Peut-on refuser l'eau du Baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit comme nous? » A son retour à Jérusalem il fut pris à partie par les Juifs et dut raconter sa vision pour les convaincre que les païens devaient eux aussi être admis dans l'Eglise.


Quand le roi Hérode Agrippa eut fait périr Saint Jacques, le frère de Jean (41-44), il fit aussi arrêter Pierre.

 

La nuit précédant le jour où il devait comparaître en jugement, alors qu'il était endormi, enchaîné dans sa prison, un Ange du Seigneur apparut, inondant le cachot de lumière.

 

Dès qu'il eut touché Pierre, les chaînes lui tombèrent des mains et sur l'ordre de l'Ange, il se vêtit, passa les portes qui s'étaient ouvertes d'elles-mêmes et se rendit dans la maison de la mère de Marc, où une assemblée de fidèles priait (cf 16 janv.).

 

Il descendit alors à Césarée et de là continua ses prédications en Judée et dans des contrées plus lointaines. Dans sa Première Epître, Saint Pierre s'adresse aux Chrétiens du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d'Asie et de Bithynie, ce qui fait supposer qu'il s'était rendu dans ces régions pour les évangéliser.

 

D'autres traditions (3) rapportent que de Césarée, il visita Sidon, Béryte et le reste de la Phénicie, puis, après un séjour dans l'île d'Antarados, il évangélisa plusieurs villes jusqu'à Laodicée.

 

A Antioche de Syrie, il affronta Simon le Mage, qui trompait beaucoup de monde par ses subterfuges sataniques, et ordonna Saint Marcien et Saint Pancratios (cf. 9 juil.) pour aller évangéliser la Sicile.

 

Il se rendit ensuite à Tyane en Cappadoce, puis Ancyre en Galatie, où il ressuscita un mort.

 

Poursuivant son périple dans le Pont, il retrouva son frère André à Sinope, puis évangélisa Amasée, Gangres en Paphlagonie, Claudiopolis de la province d'Honorias, et parvenu en Bithynie, il séjourna à Nicomédie et Nicée, où il sema la parole de Vérité.


On rapporte que c'est alors qu'il reprit le chemin de Jérusalem, et qu'il s'y trouvait lorsque Paul et Barnabé arrivèrent pour rendre compte de leurs missions auprès des païens.

 

Comme certains fidèles du parti des pharisiens déclaraient qu'il fallait circoncire les païens qui avaient adhéré au Christ, une longue discussion s'éleva.

 

Pierre prit la parole et soutint qu'il était inutile d'imposer à ces fidèles le fardeau de la Loi, puisque tous, Juifs et païens, sont sauvés par la Grâce du Seigneur Jésus.

 

Finalement, après le discours de Jacques, qui présidait cette assemblée, on décida de ne pas tracasser les païens convertis par les exigences caduques de l'ancienne Alliance, et de leur demander seulement de s'abstenir des mets offerts aux idoles, des unions illégitimes et du sang des animaux étouffés.

Saint Pierre se rendit ensuite à Antioche, y frayant librement avec les fidèles d'origine païenne; mais quand des frères arrivèrent de Jérusalem, il s'abstint de fréquenter les Chrétiens issus de la gentilité.

 

Paul le reprit alors, devant tout le monde, et l'exhorta à vivre en conformité avec l'enseignement de l'Evangile et des décisions prises au concile de Jérusalem (cf Gal. 11:14).


Reprenant ses courses apostoliques, Pierre aurait alors ordonné Evode Evêque d'Antioche (cf. 7 sept.), puis Prochore à Nicomédie et Corneille le Centurion à Héliopolis (4).

 

Il eut là, dit-on, une vision du Seigneur qui lui ordonnait de pousser vers l'Occident. En passant à Tarse, il y ordonna Orcanos; à Ephèse, il plaça Phrygèle qui ensuite se sépara de l'Eglise pour suivre Simon le Mage; à Smyrne il ordonna Apelle (10 sept.), frère de Saint Polycarpe; Olympas à Philippes en Macédoine (10 nov.); Jason à Thessalonique (5); Silas à Corinthe (30 juil.) et Hérodion à Patras (28 mars).

 

Abordant en Sicile, il fut reçu avec de grands honneurs par son disciple, Saint Pancratios, et parvint enfin à Rome, où il enseigna quotidiennement le peuple sur la vraie foi en la Sainte Trinité.

 

Jaloux de la renommée grandissante de l'Apôtre, Simon le Mage qui, ayant été amené à Rome pour y être exécuté, avait réussi à subjuguer l'empereur Claude par ses prodiges, rassembla une grande foule et feignit de ressusciter un mort par un de ses artifices.

 

Il prenait aussi diverses apparences, suscitant l'étonnement admiratif de ses spectateurs. Comme il était porté en l'air par deux démons, Pierre pria, et le Mage s'abattit à terre et périt lamentablement. Le peuple poussa des cris d'admiration devant la puissance accordée par Dieu à Ses Apôtres et écouta avec ferveur sa prédication.

 

Après avoir ordonné Lin comme Evêque de Rome (6) il passa à Terracine, ordonna Epainétos en Espagne (30 juil.), Crescens à Carthage (30 juil.) et, parvenu en Egypte, il institua Rufus Evêque en Thébalide et Saint Marc à Alexandrie (25 av.).

Il se trouvait à Jérusalem pour assister à la Dormition de la Mère de Dieu, puis retourna à Rome pour y confirmer les fidèles, et termina, disent certains, ses voyages apostoliques par Milan, poussant même jusqu'à la Grande-Bretagne (7).


Ayant reçu d'un Ange la révélation qu'il devrait trouver la mort à Rome, Saint Pierre obéit au dessein de la Providence et retourna dans la capitale, où il ordonna Saint Clément (24 nov.), pour succéder à Lin qui venait de décéder.

 

On raconte qu'il fut arrêté sur ordre de l'empereur Néron, dont il avait converti les deux épouses, et que, ses deux disciples ayant été libérés, il fut crucifié la tête en bas, à sa demande : car, dit-il, le Seigneur ayant été crucifié debout, comme pour regarder vers la terre et vers les damnés qu'Il allait délivrer, il convenait que lui, disciple, regardât vers le ciel où il allait se rendre (8).


1). Selon certains sa femme était fille d'Aristobule, le frère de l'Apôtre Barnabé Quelques documents commémorent au 31 mai, Ste Pétronille, fille de St. Pierre, mais il s'agit en fait d'une vierge romaine, martyre du IIIe s.


2). De cette fameuse promesse du Christ les apologistes de l'Eglise Romaine-catholiques ont tiré leur principal argument pour justifier la prétention du pape de Rome à une juridiction universelle, au-dessus des autres Evêques.

 

Mais pour les Saints Pères, tant grecs que latins, c'est moins sur la personne de Pierre que sur la "pierre" de sa confession de foi en la divinité du Christ que le Seigneur a promis de fonder Son Eglise; de sorte que c'est à tous ceux qui Le confesseront, comme Pierre, qu'Il promet de donner "les clés du Royaume des cieux", en particulier aux Evêques qui, tous, siègent sur la "chaire de Pierre" (St. Cyprien), étant donné que toutes les Eglises locales possèdent la même plénitude de grâce (catholicité).

 

En effet, si nul n'a jamais songé à remettre en question la primauté de l'Evêque de Rome, reconnue dans toute l'Eglise ancienne, celle-ci était moins due à l'apostolicité" de ce siège — car Pierre a fondé bien d'autres Eglises, notamment celle d'Antioche — qu'au fait de la notoriété de Rome comme capitale de l'Empire (cf Concile de Chalcédoine, canon 28).

 

Cette primauté n'avait donc aucun caractère de juridiction universelle, mais consistait seulement en une "présidence dans l'amour", pour le bon ordre des affaires ecclésiastiques.

 

Une telle conception de la primauté reste celle de l'Eglise Orthodoxe, et dans l'éventualité d'un retour du siège romain à la Communion Orthodoxe, le Pape y retrouverait sa place naturelle de "premier entre les égaux".


3). La liste de ces villes évangélisées par St. Pierre, qui a été préservée dans la tradition hagiographique, est issue des sources apocryphes, en particulier des Homélies attribuées à St. Clément de Rome. La doctrine de ces textes a été rejetée, mais ils ont peut-être conservé le souvenir de lieux effectivement évangélisés par l'Apôtre ou par ses disciples.


4). Selon d'autres à Sképsis, ou encore Césarée (cf. 13 sept.).


5). Plutôt Silvain (cf 30 juil.). Jason, Silas et Hérodion étaient toutefois disciples de S. Paul.


6). Car Pierre ne fut jamais lui-même Evêque de Rome, la mission apostolique étant distincte du ministère épiscopal.


7). Plus encore que les précédentes, ces dernières étapes sont hautement improbables.


8). Il semble, en fait, certain que l'Apôtre souffrit le Martyre lors de la soudaine et sauvage persécution que Néron déclencha en 64, reportant sur les Chrétiens la responsabilité du grand incendie qui venait de ravager la ville, et dont il était probablement lui-même l'auteur.

 

Les historiens de l'époque (Tacite) racontent qu'aux supplices accoutumés, le tyran dément ajouta d'outrageantes dérisions : certains moururent déchirés par les chiens après avoir été recouverts de peaux de bêtes, d'autres, dont Saint Pierre, furent attachés à des croix dans les grands jardins voisins du cirque, sur la colline du Vatican, et la nuit venue, ils furent brûlés en guise de torches nocturnes, pour distraire les invités de l'empereur.

De saint Paul, le "Premier après l'Unique", que dire?

 

Alors que le maître de l'éloquence, Saint Jean Chrysostome, était pris d'une sorte d'ivresse dès qu'il prononçait son nom, et qu'il interrompait son discours pour chanter ses louanges.

 

Lui qui s'estimait le dernier des Apôtres, et indigne même du nom d'Apôtre, devint le Vase d'élection de la grâce, à nul autre semblable, tant par l'abondance des révélations et des dons spirituels, mais surtout par les travaux et les tribulations endurées au nom du Christ, de sorte qu'en vérité il a pu être nommé l'Apôtre par excellence.


Juif de la tribu de Benjamin, il naquit à Tarse, en Cilicie (vers l'an 10), dans une de ces communautés juives de la Dispersion, qui restaient farouchement fidèles aux traditions de leurs pères.

 

Il avait reçu le nom de Saül et jouissait, par son père, du statut privilégié de citoyen romain.

 

Il grandit dans cette ville cosmopolite au contact de la civilisation grecque, mais son zèle pour la Loi porta ses parents à l'envoyer à Jérusalem, où, étant entré dans la secte des Pharisiens, il suivit l'enseignement du fameux rabbi Gamaliel l'Ancien.

 

Il partageait la haine de ses pères pour les Chrétiens, qu'il considérait comme de dangereux transgresseurs de la Loi, et c'est en l'approuvant qu'il assista à la lapidation de Saint Etienne.

 

Animé d'un furieux empressement et ne "respirant que menace et carnage à l'égard des disciples du Seigneur", il pénétrait dans les maisons, en arrachait hommes et femmes, et les jetait en prison. Ayant obtenu du grand prêtre des lettres de recommandation, il se mit en route pour la synagogue de Damas, afin d'emmener enchaînés à Jérusalem les adeptes du Christ qu'il y trouverait.


Comme il approchait de Damas, une lumière venue du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Tombant à terre, il entendit une voix qui disait : « Saül, Saül, pourquoi Me persécutes-tu? » — « Qui es-tu, Seigneur? » demanda-t-il. — « Je suis Jésus, c'est Moi que tu persécutes », reprit la voix, et Elle lui recommanda d'entrer dans la ville.

 

Saül se releva de terre, mais il ne voyait plus rien, ses yeux ayant été comme brûlés par l'éclat excessif de cette lumière, que lui seul avait vue, et il dut être conduit par la main à Damas par ses compagnons.

 

Il resta trois jours, sans boire ni manger, jusqu'au moment où un disciple, nommé Ananie (cf. 1er oct.), ayant été prévenu par un Ange, vint lui imposer les mains au Nom de Jésus pour lui rendre la vue, et il le baptisa.

 

Devenu aussitôt un autre homme et rempli de 1 'Esprit Saint, Paul se mit à proclamer Jésus Fils de Dieu dans les synagogues, à la grande stupéfaction des Juifs qui avaient entendu parler de lui comme d'un ennemi acharné des Chrétiens.

 

Ils finirent par se concerter pour le faire mourir; mais, prévenu à temps, Paul put s'enfuir en étant descendu le long de la muraille dans une corbeille. Il se rendit alors en Arabie, à l'est du Jour dain (cf. Gal. 1:17), où il passa deux ans, préparant ses missions dans la retraite, par le jeûne et la prière.


A partir de ce moment, toute sa vie fut entièrement consacrée au service du Seigneur qui l'avait "saisi", allant droit de l'avant, tendu de tout son être, en vue du prix que Dieu réserve, dans le Christ, à ses fidèles serviteurs (cf Phil. 3:14). Il pouvait se vanter d'être "mort à la Loi, afin de vivre à Dieu", proclamant à haute voix : «

Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi! » (Gal. 2:20).

 

Le Seigneur se révéla à lui, en effet, par quantité de visions et de révélations; et, un jour (9), il fut même ravi jusqu'au troisième ciel et y entendit des paroles ineffables, qu'aucun homme avant lui n'avait pu entendre (cf IICor. 12).

 

Loin de s'enorgueillir cependant de l'excellence de ces révélations, il ne s'en dépensait que davantage au ministère de l'Evangile, avec une fougue qui lui faisait mépriser tous les risques :

Sept fois il fut emprisonné (10), cinq fois flagellé par les Juifs, trois fois battu de verges, une fois lapidé, à trois reprises il fit naufrage.

 

« Voyages sans nombre, dangers des rivières, dangers des brigands, dangers de mes compatriotes, dangers des païens, dangers de la ville, dangers du désert, dangers de la mer, dangers des faux frères!

 

Labeurs et fatigues, veilles fréquentes, faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité! Et sans parler du reste, mon obsession quotidienne, le souci de toutes les Eglises! » (IICor. 11:25 -28).

 

De toutes ces faib lesses, il se glorifiait pourtant, et il se complaisait dans les outrages et les persécutions endurées pour le Christ, car le Seigneur lui avait Lui-même déclaré en vision :

« Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse » (II Cor. 12:9).

 

Accomplissant le ministère de la Prédication par des signes, des prodiges et par la puissance de l'Esprit, depuis Jérusalem jusqu'à l'Illyrie et aux confins de l'Occident, l'Apôtre se présentait, "faible et tout tremblant", sans que son discours n'eût rien de la sagesse du monde, et ne voulant rien proclamer d'autre que « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (cf. 1 Cor. 2).

 

Il se faisait "tout à tous, afin d'en sauver à tout prix quelques-uns", engendrant dans le Christ des disciples, pour lesquels il ne cessait de souffrir volontairement, jusqu'à ce que le Christ fût pleinement formé en eux, par la grâce de l'Esprit de filiation (cf Gal. 4).


Ayant fait un bref séjour à Damas après sa retraite en Arabie, Paul dut s'enfuir à nouveau et il se rendit à Jérusalem.

 

Comme les fidèles avaient peur de lui et ne pouvaient croire qu'il fût vraiment devenu disciple, Barnabé le présenta aux Apôtres Pierre et Jacques, et se porta garant de l'authenticité de sa vision.

 

Dès lors, Paul allait et venait avec eux, prêchant avec assurance au Nom du Seigneur. Mais, au bout de deux semaines seulement (Gal. 1:18), des Juifs "hellénistes"" ayant formé le projet de le tuer, il fut emmené par des disciples à Césarée, où il s'embarqua pour Tarse, sa patrie.


Peu après, la nouvelle étant parvenue à Jérusalem, que des païens avaient embrassé la foi à Antioche, on y députa Barnabé.

 

Celui-ci y constata la grâce accordée par Dieu et partit chercher Paul à Tarse, et pendant un an ils vécurent à Antioche y instruisant une foule considérable.

 

C'est là que les disciples reçurent pour la première fois le nom de Chrétiens. Un Prophète ayant annoncé qu'une grande famine allait affliger l'Empire, et en particulier la Palestine (49-50), les fidèles d'Antioche firent une collecte et chargèrent Paul et Barnabé de porter ces secours aux frères de Jérusalem.

 

Quand ils furent de retour à Antioche, un jour où la Communauté était en prière, l'Esprit Saint dit : « Mettez-moi donc à part Barnabé et Saül en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. »

 

Après avoir jeûné et prié, les frères leur imposèrent les mains et les envoyèrent en mission. Ils s'embarquèrent à Séleucie pour Chypre.

 

A Salamine, ils se mirent aussitôt à annoncer la Parole de Dieu dans les synagogues, et ils traversèrent l'île, jusqu'à Paphos, où le proconsul romain, Sergius Paulus, embrassa la foi, malgré l'opposition du magicien Elymas que Paul frappa de cécité.

 

De Paphos, ils gagnèrent Pergé en Pamphylie, et de là Antioche de Pisidie, où Paul convertit nombre de Juifs et de prosélytes après avoir prêché le repentir dans la synagogue.

 

Le sabbat suivant, presque toute la ville s'assembla pour entendre la Parole de Dieu; et comme les Juifs faisaient opposition à l'Apôtre, en l'interrompant par des blasphèmes, il rétorqua :

 

« Puisque vous ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien! nous nous tournons vers les païens! »

 

Tout joyeux, les païens qui étaient présents accueillirent sa prédication et embrassèrent la foi.

 

Mais les Juifs ayant gagné les notables, firent chasser de la cité Paul et Barnabé, qui se rendirent alors à Iconium.

 

Ils commencèrent, là aussi, leur prédication par la synagogue, et une grande foule de Juifs et de païens adhérèrent à la foi.

 

Les Apôtres prolongèrent leur séjour, le Seigneur rendant témoignage à leur enseignement par des signes et des prodiges.

 

Cependant leur succès suscita là encore l'opposition des Juifs restés incrédules, et ils durent chercher refuge en Lycaonie.

 

A Lystres, Paul guérit un impotent de naissance, et la foule, prenant les deux Apôtres pour des dieux, voulut leur offrir un sacrifice.

 

Cependant des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconium, et ils réussirent à tourner en haine l'enthousiasme des habitants de Lystres. Paul fut lapidé, puis traîné comme mort en dehors de la ville.

 

Dès qu'il se fut relevé, il partit pour Derbé, où il fit bon nombre de disciples, puis il retourna à Lystres, Iconium et Antioche pour affermir le cœur des croyants, leur disant :

« Il faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu. »

 

Dans chaque Eglise qu'il fondait, l'Apôtre désignait des anciens, pour régir la communauté, régler les différents et poursuivre son enseignernemt. Les ayant tous confiés à la protection du Seigneur, ils reprirent le chemin du retour vers Antioche de Syrie.

A leur arrivée, ils rassemblèrent l'Eglise et racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par leur entremise, et comment Il avait ouvert aux païens la porte de la foi.

 

C'est alors que des frères, venus de Judée, prétendirent qu'il était nécessaire pour les païens convertis de se faire circoncire.

 

Une vive discussion s'ensuivit, et Paul et Barnabé furent envoyés auprès des Apôtres à Jérusalem pour trancher ce litige.

 

Ils y rapportèrent tout ce que Dieu avait accompli parmi les païens et, après avoir statué pour ne pas imposer aux Gentils le fardeau inutile de la Loi, les "colonnes" : Pierre, Jacques et Jean, tendirent la main à Paul et Barnabé, en signe de communion, leur confiant l'évangélisation des païens, tandis qu'eux se réservaient celle des circoncis (Gal. 2).


De retour à Antioche, Paul y annonça assez longtemps la Bonne Nouvelle. C'est alors qu'il blâma Pierre qui, par crainte des fidèles issus du Judaïsme, avait cessé de fréquenter les frères d'origine païenne. Quelque temps après, Paul décida d'entreprendre un second grand voyage missionnaire, pour visiter et encourager les frères dans les villes précédemment évangélisées (de 49 à 53).

 

Etant entré en désaccord avec Barnabé, à propos de Marc qui les avait abandonnés en Pamphylie, ils se séparèrent : Barnabé et Marc partirent pour Chypre, alors que Paul, prenant avec lui Silas (cf. 30 juil.), partit à pied vers le nord. Ils traversèrent la Syrie et la Cilicie, où ils affermirent les disciples, puis visitèrent Derbé, Lystres et Iconium.


A Lystres, ils s'adjoignirent Timothée (cf. 22 janv.), puis, leur mission ayant rencontré des obstacles en Asie et en Bithynie, ils se rendirent à Troas, où Paul eut une vision l'engageant à porter l'Evangile en Macédoine. Parvenus à Philippes, par Samothrace et Néapolis (Thrace), les Apôtres adressèrent la parole, le jour du sabbat, à des femmes qui s'étaient rassemblées hors de la ville pour y prier.

 

Le Seigneur ouvrit le cœur de Lydie, qui se fit baptiser avec tous les siens, et offrit l'hospitalité aux Apôtres.

 

Mais quand Paul eut chassé le démon d'une esclave qui rendait des oracles, ses maîtres, voyant disparaître leurs espoirs de gain, livrèrent Paul et Silas aux magistrats, en les accusant de jeter le trouble dans la ville. Ils furent roués de coups et jetés dans un profond cachot, les pieds serrés dans des ceps.

 

Vers minuit, alors que les deux Apôtres chantaient les louanges de Dieu, un violent tremblement de terre ébranla la prison, les liens des prisonniers se détachèrent et les portes s'ouvrirent.

 

Devant ce prodige leur geôlier demanda à recevoir aussitôt le baptême, avec tous les siens. Au matin, les licteurs venus les relâcher, furent effrayés en apprenant quils étaient citoyens romains, et ils leurs firent publiquement des excuses.


Lorsqu'ils arrivèrent à Thessalonique, Paul se rendit, comme de coutume, à la synagogue pour y prêcher d'abord aux Juifs le Christ ressuscité des morts.

 

Quelques-uns d'entre eux se laissèrent convaincre, ainsi qu'un grand nombre de païens et certaines dames de la haute société. Les Juifs ne se lassaient pas cependant de provoquer des troubles et ils avertirent les autorités, accusant les Apôtres d'agir à l'encontre des édits de l'empereur en proclamant un autre roi : Jésus.

 

Sortant de la ville, de nuit, à la dérobée, Paul et Silas se rendirent à Bérée, où les Juifs accueillirent avec grand empressement leur prédication, et de nombreuses conversions s'ensuivirent.

 

Mais des perturbateurs étant arrivés de Thessalonique, Paul dut partir pour Athènes, laissant Silas et Timothée derrière lui pour confirmer 1'oeuvre accomplie.


Parvenu dans la capitale de l'Hellénisme, Paul fut bouleversé de voir cette ville pleine d'idoles.

 

Il s'entretenait avec les Juifs à la synagogue et chaque jour sur l'agora, avec les passants, philosophes ou curieux à l'affût des dernières nouveautés.

 

Prenant la parole un jour, debout au milieu de l'Aréopage, l'Apôtre leur dit que, parcourant la ville, il avait trouvé un autel portant l'inscription : « Au dieu inconnu ».

 

« Eh bien! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer! » dit-il à haute voix.

 

Et il continua son discours sur le Dieu Créateur du ciel et de la terre, utilisant avec habileté les meilleures intuitions des philosophes païens relativement à la vocation divine de l'homme.

 

Mais quand il se mit à parler d'un homme ressuscité des morts, ses auditeurs se moquèrent de lui, excepté Denys l'Aréopagite (cf. 3 oct.), une femme nommée Damaris (cf. 2 oct.) et quelques autres qui embrassèrent la foi. Quittant alors Athènes, Paul se rendit à Corinthe, où il demeura dans la maison de Priscille et Aquila (cf 13 fév.), qui exerçaient comme lui la profession de fabricants de tentes.

 

Pendant la semaine, il gagnait son pain à la sueur de son front, sans profiter de son droit à vivre de la prédication de l'Evangile, afin de n'être à charge à personne et de ne pas donner à ses opposants prétexte à accusation; et le jour du sabbat, il discourait à la synagogue.

 

Se heurtant une fois encore à l'opposition des Juifs, il se tourna vers les païens, et beaucoup de Corinthiens se firent baptiser.

 

A part de rares exceptions, Paul ne baptisait pas lui-même, car son oeuvre était de "poser des fondements"' par la prédication de la Bonne Nouvelle, et il laissait ses disciples bâtir le Temple de Dieu dans le cœur des fidèles et organiser la communauté ecclésiale.

 

Par la suite, il écrira aux Chrétiens de Corinthe ses deux Epîtres qui nous sont conservées, et peut-être d'autres, pour les réprimander sur les rivalités qui les divisaient, blâmer les pratiques qui s'écartaient de la conduite évangélique et leur enseigner à tout faire "dignement et dans l'ordre", en recherchant les dons spirituels, dont le couronnement est la Charité, pour leur édification commune, en un seul Corps.


Encouragé à persévérer dans sa prédication, Paul resta dans cette ville un an et demi, et c'est là qu'il écrivit sa première Epître, adressée aux Chrétiens de Thessalonique, qui s'inquiétaient sur le sort des défunts lors du retour glorieux du Christ.

 

Les Juifs, insatiables en intrigues, parvinrent à le traduire en justice devant le proconsul d'Achaïe, Gallion, mais celui-ci refusa de prendre parti dans une controverse concernant la Loi, et il le renvoya.

 

Prenant finalement congé des frères de Corinthe, Paul s'embarqua pour Antioche. Faisant halte à Ephèse, il prêcha brièvement à la synagogue, et quitta la ville en promettant à ceux qui l'avaient écouté avec intérêt de revenir bientôt.

 

Effectivement, après avoir passé quelque temps à Antioche, il repartit pour un troisième périple (de 53 à 58). Ayant parcouru la Galatie et la Phrygie en confirmant la foi des disciples, il revint à Ephèse pour y poursuivre l'oeuvre entreprise.

 

Il trouva là une douzaine de Chrétiens, convertis par Apollos, mais qui n'avaient reçu que le baptême de Jean.

 

Dès qu'ils furent baptisés et que Paul leur eut imposé les mains, ils se mirent à prophétiser, remplis de l'Esprit Saint. Pendant trois ans, Paul parla à Ephèse du Royaume des cieux, et comme il se heurtait à l'opposition des Juifs à la synagogue, il prit à part les disciples et compléta leur instruction dans une salle louée.

 

C'est ainsi que la Bonne Nouvelle put se propager dans toute la province d'Asie. De plus l'Apôtre soutenait de loin, grâce à ses lettres, les Chrétiens de Corinthe et de Galatie".

 

Dieu opérait par ses mains de nombreux miracles, à tel point qu'il suffisait d'appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps, pour qu'ils soient guéris.

 

Un tel succès inquiétait les orfèvres qui vivaient du culte d'Artémis. Ils se soulevèrent, provoquant une grande confusion dans la ville, et la foule traîna les compagnons de Paul au Théâtre.

 

Quand le tumulte eut pris fin, par peur des autorités romaines, Paul décida de partir pour la Macédoine et, exhortant les fidèles de lieu en lieu, il revint à Corinthe où il passa l'hiver (57-58).

 

Il y corrigea les déviations qu'il avait déjà condamnées par lettre, et c'est là qu'il écrivit sa grande Epître aux Romains, qui définit de manière capitale la doctrine du Salut, comme don gratuit accordé par la grâce de Dieu, moyennant la foi en Jésus-Christ.

Ayant reçu les fruits de la collecte destinée aux frères de Jérusalem, il projeta d'aller la leur remettre en main propre, le jour de la Pentecôte.

 

Les Juifs ayant de nouveau suscité un complot contre lui, il voulut s'embarquer pour la Syrie, mais l'Esprit lui dit de s'en retourner par la Macédoine.

 

A Troas, comme il enseignait les frères, toute la nuit, après la célébration de l'Eucharistie, un adolescent, nommé Eutyque, entraîné par le sommeil, tomba du troisième étage.

 

On le releva mort, mais Paul le ressuscita.

 

Il se rendit ensuite à pied à Assos et Myre, puis s'embarqua pour Milet, où les anciens de la communauté d'Ephèse vinrent le voir.

 

Il leur annonça que l'Esprit Saint l'avait averti que chaînes et tribulations l'attendaient à Jérusalem, mais il ajouta :

« Je n'attache aucun prix à ma propre vie, pourvu que je mène à bonne fin ma course et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l'Evangile de la grâce de Dieu ».

 

Puis, leur rappelant les labeurs qu'il avait dépensés pour la fondation de leur Eglise, il les exhorta à se sacrifier pour l'édification des fidèles et, après avoir prié à genoux, tous se jetèrent, en sanglots, au cou de Paul pour lui dire adieu.


Passant par Kos, Rhodes et Patare, l'Apôtre fit halte à Tyr pour y enseigner les fidèles, puis il repartit par Ptolémais et continua à pied jusqu'à Césarée de Palestine, où il fut reçu dans la maison de Philippe le Diacre (cf. 11 oct.).

 

Malgré les avertissements du Prophète Agabus, il continua sa marche volontaire vers Jérusalem, disant à ses compagnons qu'il était prêt non seulement à être arrêté, mais encore à mourir à Jérusalem pour le Nom du Seigneur.


Il fut accueilli avec joie par les frères de la Ville sainte et, les anciens s'étant réunis chez Jacques, Paul leur exposa en détail toutes ses missions parmi les païens, et il leur remit l'argent réuni par les jeunes communautés pour venir en aide aux pauvres de Jérusalem.

 

Averti par les Apôtres que les Juifs ne manqueraient pas de l'accuser d'avoir abandonné les pratiques de la Loi, il se joignit alors à un groupe d'hommes qui, tenus par un vœu, allaient offrir un sacrifice au Temple.

 

Lorsque les sept jours de ce voeu touchèrent à leur fin, des Juifs d'Asie ayant aperçu Paul dans le Temple, ameutèrent la foule et mirent la main sur lui, en l'accusant de prêcher partout contre le Temple et les prescriptions du Judaïsme.

 

On le traîna hors du Temple, en cherchant à le faire mourir, mais des soldats intervinrent pour le dégager et le portèrent jusqu'aux degrés montant à la forteresse Antonia.

 

Paul, s'adressant en araméen au peuple, réussit à imposer le silence et il raconta sa conversion, mais dès qu'il mentionna sa mission auprès des païens, la foule hurla :

 

« Otez de la terre un pareil individu! Il n'est pas digne de vivre! » Le tribun ordonna de lui donner la question, mais Paul ayant révélé qu'il était citoyen romain, il fut épargné.

 

Le lendemain, il comparut devant le Sanhédrin et déclara qu'il était emprisonné pour son espérance en la résurrection. Ces paroles suscitèrent une querelle entre Saducéens et Pharisiens, qui étaient justement divisés sur cette question, et il fut reconduit à la forteresse.

 

Le Seigneur lui apparut la nuit suivante, et lui dit :

« Courage! de même que tu as rendu témoignage de Moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome. »

 

Le tribun, ayant appris que les Juifs avaient fomenté un complot pour le tuer, fit transférer Paul, sous bonne escorte, à Césarée, où résidait le procurateur Félix.

 

Le grand prêtre et quelques anciens vinrent y déposer contre lui, mais Paul démontra que sa conduite n'était en rien condamnable, tant au regard des lois romaines que du Judaïsme.

 

Félix reporta l'affaire jusquau retour du tribun Lysias et, entre temps, il vint avec sa femme écouter le prisonnier parler du Seigneur Jésus; mais dès que Paul évoqua la continence et le Jugement à venir, Félix le renvoya effrayé.

 

L'Apôtre resta deux années prisonnier à Césarée, jusqu'à ce que Porcius Festus, ayant succédé à Félix (60), voulût le transférer à Jérusalem pour y être jugé; mais Paul en appela à l'empereur, en qualité de citoyen romain.

 

Il comparut devant le roi Agrippa, venu à Césarée saluer Festus, et, après avoir entendu son apologie, ce dernier déclara qu'il aurait pu être relâché s'il n'en avait appelé à César.


Embarquant avec son escorte de soldats et quelques disciples, ils parvinrent à Myre en Lycie, où ils trouvèrent un navire en partance pour l'Italie.

 

C'est à grand peine qu'ils arrivèrent au sud de la Crète, et, ne voulant pas y passer l'hiver, ils reprirent la route malgré les avertissements de Paul.

 

Peu après, le navire fut pris dans une violente tempête. Alors qu'on avait perdu tout espoir de salut, Paul annonça qu'un Ange lui était apparu pour l'avertir que Dieu lui accorderait la vie sauve, ainsi qu'à tous les passagers, car il convenait qu'il parvînt à Rome.

 

Au bout de quatorze jours, le navire échoua à Malte, où les rescapés purent passer l'hiver.

 

Ils reprirent la mer trois mois plus tard et, passant par Syracuse et Rhégium, abordèrent. au port de Puteoli (Puzzoles), puis gagnèrent de là Rome à pied, par la voie Appia. Des frères, informés de sa venue, vinrent à la rencontre de l'illustre prisonnier et, une fois parvenu dans la capitale, Paul put jouir d'un régime de faveur, logeant dans un appartement où il pouvait recevoir librement des visiteurs.

 

C'est pendant cette détention de deux ans (61-63) qu'il écrivit ses Epîtres aux Eglises de Colosses, (Philippes) et Ephèse, dans lesquelles il évoque toute la profondeur du Mystère du Christ, tenu caché en Dieu depuis l'origine et révélé, à l'accomplissement des temps, afin qu'en Lui, en qui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, tous les êtres, aussi bien sur la terre que dans les cieux, soient réconciliés par la Croix, et que les hommes deviennent fils adoptifs de Dieu par la grâce du Saint Esprit.

 

Prescrivant inlassablement aux Eglises de tout accomplir dans l'ordre et la charité, l'Apôtre exhortait ses disciples à revêtir l'Homme Nouveau, afin que, grandissant dans la charité et la vérité de l'Evangile vers Celui qui est la Tête, ils réalisent la plénitude du Corps du Christ.

Le procès devant le tribunal de l'empereur s'étant terminé par un non-lieu, Paul fut libéré et, de Rome, il se rendit peut-être en Espagne, comme il le désirait depuis longtemps (cf. Rom. 15, 24) (13).

 

Il semble qu'il ait fait ensuite un autre voyage en Orient, passant par la Crète, l'Asie Mineure, Troas et la Macédoine, comme en témoignent ses Epîtres à Timothée et à Tite.

 

De nouveau arrêté (67), dans des circonstances qui sont restées inconnues, il fut conduit à Rome, seul avec Luc, et soumis à une réclusion de beaucoup plus pénible que lors de son premier emprisonnement. Du fond de son cachot, insalubre, froid, ténébreux et humide, l'Apôtre écrivait :

« Le moment de mon départ est venu.

 

J'ai combattu le bon combat jusqu'au bout, j'ai achevé ma course. Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice... » (II Tim. 4:7).

 

Après avoir été soumis à un jugement en tant que citoyen romain, il fut décapité, sur la route d'Ostie, à quelque distance de la ville. On rapporte que la tête de l'Apôtre rebondit à trois reprises sur le sol et que trois sources jaillirent là (14).


9). Vers l'an 44, à Antioche, semble-t-il.


10). D'après le témoignage de St. Clément de Rome.


11). C'est-à-dire des Juifs de la Dispersion, qui parlaient le grec.


12). Selon certains, c'est alors qu'il écrivit aussi son Epître aux Philippiens, qui, selon d'autres, doit être rangée parmi les Epîtres de la Captivité.


13). Le récit des Actes des Apôtres s'interrompt sur la captivité de Paul à Rome.


14). Les chefs des Saints Apôtres Pierre et Paul sont conservés dans la basilique Saint-Jean du Latran; une partie du corps de St. Paul se trouve sous l'autel de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, et l'autre, avec le corps de St. Pierre, sous l'autel de la basilique Saint-Pierre du Vatican.

La fête d'aujourd'hui commémore, depuis le IVe s., le transfert des corps des deux Coryphées à la catacombe de St. Sébastien, sur la voie Appia, pour échapper à la profanation, lors de la persécution de Valérien (258). Le calme revenu, l'Evêque Silvestre les restitua à leurs sépultures d'origine.

 

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

PREMIER SERMON POUR LA FÊTE DES APOTRES
 
SAINT PIERRE ET SAINT PAUL. Des trois manières dont
 
les apôtres nous gardent, et des trois degrés de notre vie.

 

1. C'est une glorieuse solennité pour nous, que celle qui est consacrée au souvenir de la mort si éclatante de deux illustres martyrs, des chefs des martyrs, des princes des apôtres. Je veux parler de Pierre et de Paul, ces deux astres brillants que Dieu a placés comme deux yeux dans son Église. Ils m'ont été donnés pour maîtres, et pour médiateurs, et je puis me confier à eux en pleine sécurité. Ce sont eux, en effet, qui m'ont enseigné les voies de la vie, et ils sont les médiateurs par lesquels je puis m'élever jusqu'au grand médiateur qui est venu rétablir la paix par son sang, entre la terre et les cieux. Ce médiateur est infiniment pur dans sa double nature, attendu qu'il n'a point commis le péché, et que le dol et la ruse ne se sont jamais trouvés sur ses lèvres. Aussi, comment oserais-je, moi qui ne suis que pécheur, doublé de pécheur, moi dont les péchés surpassent en nombre les grains de sable de la mer, comment, dis-je, oserai-je m'approcher de lui, de lui si pur, moi si impur. Ne dois-je pas craindre de tomber entre les mains du Dieu vivant, si je suis assez présomptueux pour m'approcher de lui, pour m'attacher à lui, à lui dont je suis séparé par la distance même qui sépare le bien du mal? Voilà pourquoi Dieu m'a donné deux hommes, mais deux hommes qui fussent vraiment hommes, et pécheurs et très-grands pécheurs même, deux hommes enfin, qui apprissent en eux-mêmes et par eux-mêmes, comment ils devaient avoir pitié des autres hommes. Ils ont été coupables eux-mêmes de si grands crimes, que de grands crimes trouveront aussi auprès d'eux une facile indulgence; ils se serviront pour les autres de la même mesure dont on se sera servi pour eux. L'Apôtre Pierre a fait lin grand péché, peut-être même le plus grand qu'un homme pût faire, il en a néanmoins obtenu un aussi rapide que facile pardon, au point qu'il rue perdit rien de sa primauté. Et Paul, qui déchira d'abord les entrailles de l'Église naissante, avec une ferveur unique, incomparable, est amené à la foi par la voix du Fils de Dieu lui-même, et si rempli de tout bien en retour de tous ces maux qu'il a faits qu'il devint un vase d'élection, pour porter le nom de Jésus aux nations, et le prêcher devant les rois et les enfants d'Israël. Ce fut un vase digne de son emploi, rempli de choses excellentes, d'une nourriture substantielle pour l'homme sain, et de remèdes pour l'infirme.

2. Il fallait au genre humain des pasteurs et des docteurs qui fussent doux et puissants sans oublier d'être sages. Doux pour me recevoir avec bonté, avec miséricorde, puissants pour m'assurer une forte protection , sages enfin pour me conduire dans la voie et par la voie qui mène à la cité sainte. Or, où trouver plus de douceur qu'en saint Pierre que les Actes des apôtres et ses propres Epîtres nous montrent appelant à lui les pécheurs avec tant de douceur ? Où trouver plus de puissance qu'en celui à qui la terre même obéit quand elle lui rendit ses morts (Act. IX, 14); sous les pieds de qui les eaux mêmes de la mer devinrent solides (Matt. XIV, 29), qui, d'un souffle de sa bouche, précipita du haut des airs par terre, Simon le Magicien (Act. VIII, 10), qui reçut enfin, d'une manière si exclusive, les clés du ciel en mains, que la sentence de Pierre doit précéder celle même du Ciel ? En effet, c'est à lui qu'il est dit : « Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié de même dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aussi dans le ciel (Malt. XVI, 19). » Où trouver enfin plus de sagesse que dans celui à qui ni la chair ni le sang, mais (a) le Père qui est dans les cieux, a révélé si abondamment la Sagesse descendue du ciel ? Je suis volontiers ce Paul qui va, dans son excessive douceur, jusqu'à pleurer sur les pécheurs qui ne font point pénitence ( II Cor. XII); ce Paul qui est plus fort que les principautés et les puissances (Rom. VIII, 38), ce Paul enfin, qui alla puiser à pleines mains la sagesse et le suc des sens sacrés, non dans le premier ni dans le second , mais dans le troisième ciel (II Cor. XII, 4).

3. Voilà quels sont nos maîtres ; ils ont reçu la plénitude de la science des voies de la vie, de la bouche même de notre maître à tous, et ils n'ont point cessé de nous les enseigner jusqu'à ce jour. Qu'est-ce donc que les saints apôtres nous ont appris et nous apprennent encore? Ce n'est point l'état de pêcheur ni le métier de faiseur de tentes, ni rien de semblable ; ils ne nous apprennent ni à lire Platon, ni à manier les armes subtiles d'Aristote, ils ne nous montrent point à étudier toujours sans jamais arriver à posséder la science et la vérité. Ils nous ont appris à vivre. Croyez-vous que ce ne soit rien que de savoir vivre ? C'est beaucoup, au contraire, c'est même tout. On ne vit point quand on est enflé par l'orgueil, souillé par la luxure, infesté des autres pestes semblables ; non, ce n'est pas vivre que vivre ainsi, c'est confondre la vie, et descendre jusqu'aux portes de la mort. Pour moi, la bonne vie consiste à souffrir le mal, à faire du bien, et à persévérer ainsi jusqu'à la mort. On dit vulgairement: « Celui qui se nourrit bien vit bien, » en cela l'iniquité se trompe elle-même, car il n'y a que celui qui fait le bien qui vive bien.

4. A mon avis, quiconque est en communauté vit bien. s'il vit d'une manière régulière, sociable et humble; d'une manière régulière pour lui, sociable pour les autres, et humble pour Dieu. Or, on vit d'une manière régulière quand on est attentif dans toute sa conduite à ne point s'écarter de la voie tant sous les yeux de Dieu que sous ceux des hommes, en évitant pour soi le péché, et pour le prochain le scandale. On vit d'une manière sociable, quand on cherche à se rendre aimable aux autres et à les aimer soi-même, à se montrer doux et facile, à supporter, non-seulement avec patience, mais volontiers, les infirmités de ses frères, je parle des infirmités tant physiques que morales. On vit avec humilité, quand, après avoir fait tout cela, on s'efforce de chasser l'esprit de vanité qui souffle d'ordinaire dans cette direction-là, et on résiste d'autant plus à ses suggestions qu'on est plus tenté d'y consentir. De même, dans le mal qu'on endure comme il est de trois sortes on a besoin de faire preuve d'une triple prudence. En effet, il y a un

 

a Dans les autres éditions, on ne lit que ces mots: « Où trouver plus de sagesse que dans celui à qui ni la chair ni le sang n'ont révélé.... »

 

mal qui vient de nous, il y en a un autre qui vient du prochain, enfin il en est un troisième qui vient de Dieu. Le premier consiste dans les austérités de la pénitence, le second dans les épreuves de la malice d'autrui, et le troisième dans les coups de la main de Dieu qui nous corrige. Pour le mal qui nous vient de nous, il faut le souffrir de bonne grâce; quant à celui qui nous vient du prochain, il faut l'endurer avec patience ; celui qui vient de Dieu doit être reçu sans murmure et même avec des actions de grâces. Mais ce n'est pas ainsi que l'entendent bien des enfants d'Adam qui se sont égares dans la solitude et dans des déserts arides (Psal. CVI, 4). Oui, on peut bien dire : qui se sont égarés, et qui errent loin des sentiers de la vérité, puisque, se perdant dans les solitudes de l'orgueil, ils lie veillent plus de la vie commune, et leur singularité ne peut plus trouver de compagnons. Ils sont aussi dans des déserts arides, car, ignorant la douce rosée des larmes de la componction, ils vivent dans un sol stérile et désolé par une perpétuelle sécheresse. Aussi, n'ont-ils point trouvé la voie qui conduit au séjour de la cité sainte.. Vieillis sur une terre étrangère, ils se sont souillés avec les morts, et se sont vus comptés au nombre de ceux qui sont dans l'enfer.

5. Celui dont le saint prophète Jérémie disait : « Il est bon pour cet homme d'avoir porté le joug dès sa jeunesse. Il s'assoira solitaire, et il se taira, parce qu'il s'est élevé au dessus de lui-même. (Thren. III, 27), » n'était pas dans une solitude pareille à celle de ces gens-là. En effet, le solitaire du Prophète doit s'asseoir, tandis que les autres se sont égarés; ils errent constamment par le coeur, tandis que le premier est assis; mais il s'assoira bien mieux encore, ce bon solitaire, quand il aura l'honneur singulier de siéger seul en. signe de là puissance judiciaire que les saints doivent posséder un jour dans leur terre, alors qu'ils jouiront d'une joie éternelle (a). Le bon solitaire se taira aussi, cela veut dire qu'il jugera avec la même tranquillité que le Seigneur de Sabaoth juge toutes choses. Pourquoi en sera-t-il ainsi? « Parce qu'il s'est élevé au dessus de lui-même, » c'est-à-dire, parce que, étant jeune encore, et à l'âge où se sentent les ardeurs de la concupiscence, il s'est fait vieux, laissant ce qu'il était pour devenir ce qu'il n'était pas.» Il s'est élevé au dessus de lui-même, » dit le Prophète, il n'a point replié ses regards sur lui, mais il les a élevés vers celui qui est placé au dessus de lui. Il s'assoira donc aussi, et il se trouvera loin du bruit que font les suggestions du démon, les désirs charnels et le monde. Heureuse l'âme qui entend les voix qui partent de ce côté sans les suivre, mais mille fois plus heureuse est celle qui ne les entend plus du tout, s'il peut exister une pareille âme. Voilà la sagesse que l'Apôtre prêche au milieu des parfaits ( I Cor. II, 6), cette sagesse enveloppée de mystère, et que nul prince du monde n'a connue. Voilà comment les apôtres m'ont appris à vivre et à m'élever. Je vous rends grâces, Seigneur Jésus, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents du siècle, et les avez révélées à ces simples et ces petits qui vous ont suivi, après avoir tout laissé pour votre nom.

 

a La phrase suivante manque dans les autres éditions et dans quelques manuscrite.

DEUXIÈME SERMON POUR LA FÊTE DES SAINTS
APOTRES PIERRE ET PAUL.

 

1. Les deux Saints dont nous célébrons aujourd'hui la passion, m'ont fourni déjà de nombreux motifs et une ample matière à vous parler d'eux; je ne crains qu'une chose, c'est qu'à force d'entendre la parole de Dieu, vous rue finissiez par la moins estimer. C'est une chose de bien peu de prix et bien fugace que la parole de l'homme, elle n'a ni corps, ni poids, ni valeur, ni consistance. Elle frappe l'air, d'où son nom (a), et elle vole comme la feuille emportée par le vent, et personne ne fait attention à elle. Que nul de vous, oies frères, ne prise ou plutôt ne méprise de cette façon la parole de Dieu, car je vous répéterais ce mot : « Il eût été bon pour cet homme qu'il ne l'eût point entendue. » La parole de Dieu, c'est un fruit de vie, ce ne sont point des feuilles, ou si ce sont des feuilles, ce sont des feuilles l'or; il ne faut donc point en faire peu de cas, ni passer outre, ni les laisser emporter par le vent. Ramassez-en même les moindres parties, de peur qu'elles ne se perdent, car la terre que de nombreuses pluies arrosent, et qui ne produit point de fruit est une terre réprouvée, et bien près d'être maudite (Hebr. VI, 8). De même en est-il de l'olivier stérile de l'Évangile, si après que le cultivateur a remué la terre où il est planté, et lui a mis du fumier au pied, il ne produit encore rien, ne vous semble-t-il pas qu'il n'y a plus qu'à mettre la cognée à sa racine (Matt. XXI, 19) ?

2. Eh bien je vous dis donc si le Seigneur trouve moins de bien dans les gens du monde qu'en nous qu'il a arrosés de la pluie volontaire de ses consolations célestes, il aura pour eux plus de patience que pour nous, à qui n'a manqué ni le sarcloir de la discipline, ni le fumier de la pauvreté et de l'humilité. N'est-ce point, en effet, une sorte de fumier que les abominations des Égyptiens que nous immolons à notre Dieu! .Oui, c'en est un qui choque la vue, mais qui porte avec lui la fécondité ; il ne faut point avoir peur de ces ordures, si on tient à la fécondité. De ces tas de fumiers désagréables à voir, qu'on porte dans les champs, naîtront des gerbes dont l'aspect réjouira la vue quand on les en rapportera. Que ces précieux engrais ne soient pas l'objet de vos dédains, et tenez les humiliations de Jésus-Christ pour beaucoup plus précieuses que tous les trésors de l'Égypte. Mais si vous êtes riches en engrais terrestres, la pluie du ciel ne vous fait pas défaut; je veux dire les pieuses prières, la récitation des psaumes , la douce méditation,

 

a Saint Bernard joue ici sur les mots ou plutôt sur quelques lettres des mots latins veberare, frapper, et verbum la parole, d'une manière qu'il nous est impossible de faire passer dans le français. A. C.

 

et la lecture si consolante de la sainte Écriture. Enfin, je puis bien encore donner le nom de pluie céleste à celle qui descend de mes lèvres sur vous, si vous avez le bonheur que quelques gouttes tombent. clans vos âmes, du fleuve dont le cours impétueux réjouit la cité de Dieu, et du torrent de voluptés célestes, pendant que je vous en parle.

3. Mais je suis quelquefois obligé de creuser autour de la vigne, puisque on m'a établi gardien et cultivateur du vignoble. Hélas ! moi qui n'ai pas cultivé ma vigne, il faut à présent que j'occupe ce poste, et que tantôt je creuse au pied, et tantôt j'y apporte des engrais. Ce travail me coûte bien, il faut l'avouer, mais je n'ose m'en dispenser, car je sais que la hache fait beaucoup plus de mal que la serpette, et que le feu est beaucoup plus à craindre que la fumée pour elle. Il est donc nécessaire, tantôt de reprendre, tantôt de tonner; mais, je le sais, les réprimandes et les reproches (a)ont comme le fumier qu'on ne touche que parce qu'il le faut, et qui souille celui qui le porte. Mais que faisons-nous avec cette sorte d'engrais, car nous voyons que s'il engraisse les uns, il sert à lapider et à endurcir les autres ? L'Écriture n'a-t-elle pas dit à cause de cela : «On lapidera le paresseux avec de la fiente de boeufs (Eccli. XXII, 2) ? » Il engraisse certainement ceux qui prennent bien les réprimandes, y répondent avec douceur et font volontiers des efforts pour s'amender. Évidemment, c'est un engrais salutaire et fécond que la réprimande que le juste m'adresse dans sa miséricorde, et les reproches qu'il me fait ; quant à l'huile du pécheur, elle n'engraissera jamais ma tète, car l'engrais que fournit l'huile du pécheur fait pulluler les ronces et les épines, et favorise admirablement le développement de toutes les racines amères. Aussi, celui qui adonné le nom de miséricorde à la réprimande des justes, nous montre assez par là comment nous devons l'accueillir, avec quelle bienveillance, quelle soumission d'âme et de coeur, , avec quelle reconnaissance enfin. Si nous la recevons dans ces dispositions, elle sera pour nous un engrais salutaire et riche, non pour 1e vice, mais pour ces fruits que, selon le mot de l'Apôtre, nous trouvons dans notre propre sanctification (Rom. VI, 22). Mais quel bien t'ai-je fait à toi, ô paresseux, à toi qu'irrite, qu'exaspère même cette preuve de miséricorde ? N'ai-je pas répandu un excellent engrais dans ton champ ? Pourquoi donc n'y vois-je que des pierres ? Mais c'est toi, ô homme ennemi, car « quiconque aime l'iniquité hait son âme (Psal. X, 6), » c'est toi, dis-je, homme ennemi, qui as fait cela. En refusant de secouer ta paresse, et en n'ayant d'énergie que pour t'excuser, tu as changé toi-même mon engrais en pierres, et tu es lapidé précisément par ce qui devait t'engraisser. Si je vous parle ainsi, mes frères, c'est pour que vous sachiez avec quelles bienveillantes dispositions vous devez entendre, avec quelle soumission vous devez recevoir, avec quel soin vous devez conserver toute parole

 

a Il y a ici une légère addition dans quelques manuscrits, mais les mots amarum verbum, « paroles amères » qu'on y lit, font défaut dans la plupart des manuscrite et des éditions.

 

qui concourt au salut des âmes; vous ne devez point la regarder comme une parole humaine, mais comme une parole divine, ce qui est vrai, soit qu'elle ait pour but de nous consoler, de nous avertir ou de nous réprimander. Je suis un peu éloigné, je l'avoue, du sujet de la fête que nous célébrons, mais si je me suis oublié, ce ne sera point sans quelque avantage pour vous, du moins je le pense, pourvu que ce que je vous ai dit demeure fermement gravé dans votre âme.

4. Essayons maintenant de dire au moins quelques mots de la solennité présente. Nous faisons la fête des apôtres du Christ. Ils ont droit, je le sais, à de grands honneurs de notre part, mais je ne sais s'il nous est possible de leur en rendre quelques uns ; car je vois, Seigneur, que vous avez comblé vos amis d'un excès de gloire, et que vous avez extraordinairement consolidé leur empire (Psal. CXXXVIII, 17). « En effet, si tandis qu'ils étaient encore sur la terre, ils pouvaient tout, sinon en eux-mêmes, du moins en Jésus-Christ, que ne peuvent-ils aujourd'hui qu'ils partagent avec lui son éternelle félicité ? Quand ils étaient mortels encore et destinés à subir les coups de la mort, ils semblaient avoir l'empire de la vie et .de la mort, ils ressuscitaient d'un mot les morts, et d'un mot aussi, ils frappaient de mort les vivants. A combien plus forte raison doit-il en être ainsi depuis qu'ils sont comblés d'un excès de gloire, et que leur empire s'est consolidé d'une manière extraordinaire ? Mais quoi, mes frères , en célébrant aujourd'hui l'heureuse mémoire des apôtres, est-ce que nous faisons la fête de leur naissance, de leur conversion , de leur vie et de leurs miracles? Non, mes frères, la solennité de ce. jour n'a point pour objet une naissance d'homme, comme cela avait lieu il y a quelque jour quand nous faisions la fête de la naissance de saint Jean. On célèbre le jour de sa naissance parce qu'il était saint quand il naquit. Il n'y a que pour lui que la naissance soit plus fêtée que la mort; c'est parce que, s'il est vrai qu'il a souffert la mort pour Jésus-Christ, en mourant pour la justice et la vérité, il n'en est pas moins évident qu'il est né aussi pour lui, car il est l'homme envoyé de Dieu; il est né et il est venu dans le monde, uniquement. pour rendre témoignage à la vérité (Joan. I, 7). Nous ne célébrons point non plus ni la conversion des apôtres, ni leurs miracles , comme à certains autres jours, nous célébrons, avec des sentiments de fête et de bonheur, la mémoire de la conversion de l'un d'eux, et la délivrance de l'autre , quand un ange fit tomber ses liens. Nous honorons d'une manière toute particulière le jour de leur mort, bien que la mort soit ce qui inspire le plus d'horreur aux hommes.

5. Considérez, mes frères, le jugement de la sainte Église selon la foi, non pas selon la face du juge. Elle fait donc du jour de la mort des deux apôtres, le jour d'une de ses plus grandes fêtes. C'est, en effet, aujourd'hui que Saint Pierre a été crucifié, et aujourd'hui que Saint Paul a eu la tête tranchée. Voilà quelle est la cause de la solennité, de ce jour. et quel est le motif de nos réjouissances. Mais en faisant de ce jour un jour de fête et de bonheur, il est hors de doute que l'Église est animée de l'esprit de son Époux, de l'esprit de Dieu, en présence de qui, selon le mot du Psalmiste « la mort des Saints est précieuse (Psal. CXIII, 15). » Quant aux hommes, le nombre, je m'imagine, était grand de ceux qui assistèrent à leur mort, et ne la contemplèrent point d'un oeil d'envie. Car aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, leur sortie du monde a passé pour un véritable malheur, en un mot, pour des insensés, ils ont paru mourir (Sap. III, 2); Mais « pour moi, dit le Prophète, vos amis me semblent comblés d'honneur à l'excès, et leur empire consolidé d'une manière extraordinaire (Psal. CXXXVIII, 17). » Ainsi, mes frères, il n'y a qu'aux yeux des insensés que les amis de Dieu semblent mourir, aux yeux des sages, ils paraissent plutôt s'endormir. En effet, Lazare dormait, parce que c'était un ami (Joan. XI, 11). Et les amis du Seigneur, après le sommeil qu'il leur aura donné, seront comme son héritage (Psal. CXXVI, 4).

6. Efforçons-nous, mes frères, de vivre de la vie des saints, mais désirons surtout mourir de leur mort. Car la sagesse préfère la fin des justes (Sap. II, 16), elle nous jugera là où elle nous aura trouvés. Inévitablement la fin de ta vie présente est le commencement de la vie future; et il n'y a point de différence possible entre l'une et l'autre. Il en est pour cela, si vous me permettez cette image, comme de deux ceintures qu'on veut coudre ensemble, ou mettre bout à bout; on ne s'occupe que des deux extrémités, qu'on veut rapprocher sans s'inquiéter du reste, on les prépare de manière à ce qu'elles se rapportent parfaitement l'une à l'autre, ainsi en est-il pour vous, mes frères, quelque spirituelle que soit le reste de votre vie, si la fin en est charnelle, .elle ne peut se rapporter à une vie toute spirituelle, car ni la chair, ni le sang, n'auront part au royaume de Dieu. « Mon Fils, dit le Sage, souviens-toi de tes fins dernières, et tu ne pécheras jamais (Eccle. VII, 40). » Parce que ce souvenir lui inspirera des craintes, or la crainte chasse le péché, et n'admet point de négligence.

7. C'est ce qui faisait dire aussi à Moïse, en parlant de quelques hommes . « Plût au Ciel qu'ils eussent intelligence et sagesse, et qu'ils pourvussent à leurs fins dernières (Deut. XXXII, 29). » Il me semble qu'il nous recommande trois choses en parlant ainsi; la sagesse, l'intelligence, et la prévoyance, et qu'on peut les rapporter chacune aux trois temps de la durée, en sorte qu'elles semblent former, en nous, quelque chose comme une image de l'éternité ; la sagesse réglant le présent, l'intelligence jugeant le passé, et la prévoyance ayant l'œil sur l'avenir pour y pourvoir. Toute la vie spirituelle, toute la pratique de la spiritualité est là, elle ne consiste pas en autre chose, qu'à disposer le présent avec sagesse, à repasser le passé dans l'amertume de notre âme, et quant à l'avenir à y pourvoir avec sollicitude. L'Apôtre nous dit : « Vivons dans le siècle présent, avec tempérance, avec justice et avec piété (Tit. II, 12), » c'est-à-dire, soyons sobres dans le présent, rachetons le passé qui a péri sans profit pour notre salut, par une juste satisfaction, et opposons le bouclier de la foi, aux coups qui nous menacent dans l'avenir. Il n'y. a que la piété qui soit bonne à tout, or, j'entends par là, le culte de Dieu dans l'humilité, et la dévotion. Quant à nos fins dernières, nous ne saurions y pourvoir autrement qu'en considérant dans notre esprit, avec la plus grande attention, tous les péchés qui peuvent nous menacer, en apprenant à nous défier sans réserve de notre propre habileté et beaucoup de nos mérites, et à nous en remettre à la seule protection de Dieu, avec un pieux sentiment de coeur, et un pieux mouvement de notre esprit, vers celui de qui vient tout don parfait et excellent, toute consommation heureuse toute mort précieuse.

8. Nous retrouvons dans l'Évangile ces trois choses recommandées aux hommes, par notre Seigneur lui-même, dans son sermon sur la montagne quand il dit : « Bienheureux les pauvres, bienheureux les doux, bienheureux ceux qui pleurent (Matt. V, 3). » Heureux ceux qui goûtent les choses à venir, n'ont que du dégoût pour les présentes, et ne désirent, comme si l'âme y avait intérieurement goûté, que les choses du Ciel. Heureux ceux qui pourvoient à leurs fins dernières, et reçoivent avec douceur la parole qui peut sauver leur âme, et tendent de toute l'ardeur de leurs pieux désirs vers l'héritage futur. Heureux enfin, ceux qui, se rappelant leur ancienne erreur, inondent leur couche: de leurs larmes. Voyez-vous quels sont ses désirs saints de l'homme, et ce qu'il demande au Ciel pour ceux pour qui il prie? « Plût à Dieu, dit-il, qu'ils eussent intelligence et sagesse, et pourvussent à leurs fins dernières (Deut. XXXII, 29) ! » C'est comme s'il s'était écrié en termes plus clairs: Plût au Ciel, qu'ils eussent l'Esprit de sagesse, d'intelligence et de conseil! Plaise à Dieu, dirai-je aussi, que le même esprit se trouve en nous, mes frères, pour nous faire disposer tout ce qui nous regarde, avec douceur, condamner avec intelligence nos péchés passés, et pourvoir avec prudence à l'avenir! Oui, plût au Ciel, que nous fussions sages pour modérer le présent, intelligents pour corriger notre passé, prudents avec foi et piété en Dieu pour pourvoir à l'avenir, et obtenir, par le moyen de sa grâce, une heureuse fin! C'est là la triple chaîne qui nous traîne au salut, elle est tout entière dans une vie réglée, un jugement droit, une foi pleine de dévotion.

 

1. C'est avec raison, mes frères, que l'Église, notre mère, applique aux saints apôtres ces paroles du Sage : « Ce sont des hommes de miséricorde, dont les justices ne tombent point dans l'oubli, les biens qu'ils ont laissés à leur postérité, y subsistent toujours (Eccli. XIV, 10 et 11). » Oui, on peut bien les appeler des hommes de miséricorde, tant parce qu'ils ont obtenu miséricorde pour eux-mêmes, que parce qu'ils sont pleins de miséricorde, ou que c'est dans sa miséricorde que Dieu nous les a donnés. Voyez, en effet, quelle miséricorde ils ont obtenue. Si vous interrogez saint Paul sur ce point, on même si seulement vous voulez l’écouter, il vous dira de lui-même : « J'ai commencé par être un blasphémateur, un persécuteur, un homme inique, mais j'ai obtenu miséricorde de Dieu (I Tim. I, 13). » Qui ne sait, en effet, tout le mal qu'il a fait aux chrétiens à Jérusalem ? Que dis-je, à Jérusalem? Sa rage insensée se déchaînait dans la Judée tout entière, où il voulait déchirer les membres de Jésus-Christ sur la terre. Dans ces sentiments de furie, il allait ne respirant que menaces et que carnage contre les disciples du Seigneur (Act. IX, 1), quand il devint disciple de ce même Seigneur qui lui fit connaître tout ce qu'il devait souffrir pour son nom. Il allait exhalant, par tout son être, l'odeur d'un cruel venin, lorsque, tout à coup, il se vit changé en envase d'élection, et sa bouche ne fit plus entendre que des paroles de bonté et de piété : « Seigneur, s'écrie-t-il, que voulez-vous que je fasse (Ibidem 6) ? » Certes, on peut bien dire qu'un pareil changement est l'oeuvre de la main de Dieu. II avait donc bien raison de s'écrier : « C'est une vérité certaine et digne d'être reçue avec une entière déférence, que Jésus-Christ est venu dans le monde sauver les pécheurs, au premier rang desquels je puis me placer (I Tim. I, 15). » Prenez donc confiance, mes frères, et consolez-vous à ce langage de saint Paul, et, si vous êtes convertis au Seigneur, que le souvenir de vos fautes passées ne tourmente pas vos consciences à l'excès, qu'il vous soit plutôt un motif de vous humilier, comme le fait saint Paul quand il s'écriait : « Je suis le moindre des apôtres, je ne mérite même point de porter ce nom, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu (I Cor. XV, 9). » A son exemple, humilions-nous aussi sous la main puissante de Dieu, et espérons que, nous aussi, nous avons obtenu miséricorde, que nous avons été lavés de nos souillures et sanctifiés. En parlant ainsi, c'est pour tous que je parle, car tous nous avons péché, et tous nous avons besoin de la gloire de Dieu.

2. Pour ce qui est du bienheureux Pierre, j'ai une autre chose à vous dire; mais une chose d'autant plus sublime qu'elle est unique. En effet, si Paul a péché, il l'a fait sans le savoir, car il n'avait point la foi; Pierre, au contraire, avait les yeux tout grands ouverts au moment de sa chute. Eh bien, là où la faute a abondé, a surabondé la grâce, si on peut dire que la rédemption de ceux qui pèchent avant de connaître Dieu, avant d'avoir senti l'effet de ses miséricordes, avant d'avoir porté le joug si doux et si léger du Seigneur, enfin avant d'avoir reçu la grâce de la dévotion et les consolations du Saint-Esprit, est une rédemption abondante. Or c'est dans ses conditions que nous nous sommes tous trouvés, toutefois pour ceux qui, après s'être convertis, retombent dans les liens du péché et du vice, oublient la grâce qu'ils ont reçue, regardent en arrière après avoir mis la main à la charrue, redeviennent tièdes et charnels, pour ceux enfin qui, ayant connu la voie de la vérité, retournent sur leurs pas par une apostasie manifeste, on en trouve bien peu qui reviennent à leur première ferveur, le plus ordinairement, ils demeurent et croupissent dans leurs souillures. C'était d'eux que le Prophète disait en gémissant : « Comment l'or s'est-il obscurci? Comment a-t-il perdu sa couleur si belle (Thren. IV, 1)? Ceux qui mangeaient au milieu de la pourpre ont embrassé l'ordure et le fumier (Ibidem, 5). »

3. Toutefois, s'il s'en trouve en cet état, il ne faut désespérer d'eux; qu'ils veuillent seulement en sortir au plus vite, car plus ils y demeureront, plus il leur sera difficile de s'en tirer. Heureux ceux qui tiendront dans leurs mains, et briseront contre la pierre ces enfants de Babylonne, encore petits, car s'ils grandissent, il sera bien difficile de les vaincre. Mes enfants bien aimés, si je vous parle ainsi, c'est afin que vous ne péchiez point; mais si vous tombez en quelque faute, nous avons un avocat auprès de Dieu le Père, qui peut ce que nous ne saurions faire. Je ne demande qu'une chose à ceux qui tombent, c'est de ne point s'enfoncer davantage dans le mal, mais plutôt de se relever avec la ferme confiance que le pardon ne leur sera point refusé, pourvu qu'ils confessent leurs fautes de tout leur coeur. En effet, si saint Pierre, dont je vous parle en ce moment, a pu s'élever à un pareil degré de sainteté, après avoir fait une si lourde chute, qui pourra désormais se désespérer, pour peu qu'il veuille lui aussi sortir de ses péchés? Remarquez ce que dit l'Évangile: « Étant allé dehors, il pleura amèrement (Matt. XXVI, 75), » et voyez dans sa sortie, la confession de son péché, et, dans ses larmes amères, la componction du coeur. Puis remarquez que c'est alors que ce que Jésus lui avait dit lui revint en mémoire; la prédiction de sa faiblesse lui revînt donc à l'esprit, dès que sa présomptueuse témérité se fut évanouie. Ah! malheur à vous, mon frère, qui, après une chute, vous montrez à nos yeux plus fort qu'auparavant. Pourquoi cette raideur qui ne peut que vous perdre ? Courbez donc plutôt le front, pour vous relever d'autant mieux, n'empêchez pas de rompre même ce qui n'est pas droit, afin qu'on puisse le rétablir solidement ensuite. Le coq chante, pourquoi lui en vouloir de son reproche? Indignez-vous plutôt contre vous-même. « Vous séparerez, Seigneur, dit le Psalmiste, pour votre héritage, une pluie toute volontaire, car il était tombé en défaillance (Psal. LXVII. 10). » O heureuse défaillance que celle qui est réservée à l'héritage, et qui n'éloigne point la main du médecin, car pour ceux qui sont endurcis, il les brisera sous sa verge de fer, comme on brise l'oeuvre fragile du potier. « Car votre héritage était tombé en défaillance, dit le Psalmiste, et vous l'avez parfaitement fortifié. »

4. Vous avez entendu quelle miséricorde ont obtenue les apôtres, et nul de vous, désormais, ne sera accablé de ses fautes passées, plus qu'il ne faut, dans le sentiment de componction qui le suivra jusque sur sa couche. Eh quoi ! en effet ! Si vous avez péché dans le siècle, Paul n'a-t-il point péché davantage? Si vous avez fait une chute en religion même, Pierre n'en a-t-il pas fait une plus profonde que vous? Or, l'un et l'autre; en faisant pénitence, non-seulement ont fait leur salut, mais sont devenus de grands saints, que dis-je, sont devenus les ministres du salut, les maîtres de la sainteté. Faites donc de même; mon frère, car c'est pour vous que l'Écriture les appelle des hommes de miséricorde; sans doute à cause de la miséricorde qu'ils ont obtenue.

5. Mais on peut encore fort bien entendre ce mot , hommes de miséricorde , en-ce sens que les apôtres ont été pleins de miséricorde, ou encore qu'ils ont été miséricordieusement donnés de Dieu à l'Église entière. En effet, ce n'est pas pour eux que ces hommes ont vécu, ce. n'est point pour eux non plus qu'ils sont morts; mais c'est pour celui qui est mort pour eux; disons mieux , c'est pour nous tous, à cause, de lui. En effet, de quel avantage ne sera point pour nous leur justice, quand nous voyons, je vous l'ai montré, de quels biens leurs péchés mêmes ont été pour nous la source ? Oui, leur vie est pour nous, leur doctrine est pour nous, leur mort même est pour nous, cars dans leur conversion les bienheureux apôtres nous ont appris la continence; dans leurs prédications, la sagesse; dans leur passion, la patience. Il est même un quatrième bien que ces hommes de miséricorde ne cessent de nous valoir encore aujourd'hui, ce sont les fruits des saintes existences. Et même, dans leur vie, on pourrait encore trouver un bien à citer dans la confiance que nous donnent les miracles qu'ils ont opérés. Qui pourrait énumérer les biens innombrables que nous avons reçus par eux? C'est donc à bien juste titre que la sainte Écriture, après avoir dit, en parlant d'eux : « Ce sont des hommes de miséricorde, » ajoute aussitôt, « leurs justices ne tombent point dans l'oubli.»

6. Voulez-vous que votre justice à vous ne tombe point non plus dans l'oubli? Il vous faut éloigner d'elle trois sortes dé dangers, alors elle fleurira éternellement devant Dieu. Or, nous lisons : «comme vous êtes tièdes, je vais vous rejeter de ma bouche (Apoc. III, 16); » et encore) «si le juste se détourne dé sa justice, etc., toutes ses justices seront oubliées (Ézech. XXIII, 24 ). » On dit qu'au jugement dernier il sera dit à quelques-uns : «Je ne vous connais pas (Matt. VII, 23). » A qui s'a dresseront ces paroles ? N'est-ce point à ceux qui ont déjà reçu leur récompense? Ainsi, les justices tièdes, passagères et vendues, voilà les justices qui seront en oubli devant Dieu. Mais il n'en est pas de même des justices des apôtres, comme on en peut juger par ce qui suit : « Les biens qu'ils ont laissés à leur postérité, y subsistent toujours. » En effet, aujourd'hui encore; nous retrouvons 1a trace que les apôtres ont laissée parmi nous; ainsi leur religion, comme elle vient de Dieu, ne peut tomber en ruine. Les vêtements des Israélites, au désert, durèrent quarante ans sans s'user (Deut. VIII, 4) à plus forte raison, en est-il ainsi des vêtements que les apôtres ont jetés sur le dos des montures du Sauveur. « A leur postérité; » dit le Prophète; or, que faut-il entendre par cette postérité, car l'écrivain sacré ajoute : « Les enfants de leurs enfants sont un peuple saint (Ecclé. XLIV, 11) ? » Il est bien certain . qu'il faut entendre la même chose par ces mots, leur postérité, que, par ceux-ci, leurs enfants. Vous vous rappelez bien, je pense, car je parle à des hommes qui connaissent les saintes Lettres, vous vous rappelez, dis-je, le, précepte de la Loi qui fait un devoir au frère survivant de susciter une, postérité à son frère mort sans enfants (Gen. VIII, 8 et Deut. XXV. 5). Qui est sans postérité ? «Pour moi, dit le Christ, je suis seul, jusqu'à ce que je passe (Psal., CXLX, 10). » Voilà pourquoi, en ressuscitant il dit « Allez, dites, à mes frères (Joan. XX, 17). » C'est comme s'il avait dit en d'autres termes : j'ai des frères, qu'ils s'acquittent du devoir de frères. Aussi, nous ont-ils engendrés par l'Évangile, toutefois, il ne nous ont point engendrés à eux, mais, à Jésus-Christ, attendu que c'est par l'Évangile de Jésus-Christ qu'ils nous ont engendrés. Voilà pourquoi saint Paul ne pouvait souffrir que quelques-uns des nouveaux chrétiens se donnassent pour fils de ceux qui les avaient convertis à la foi par l’Évangile, et leur reprochait avec indignation de dire : « moi je suis de Paul, et moi, de Céphas, et moi,. d'Apollon (I Cor. I, 12, et III, 4). Il voulait que tous fussent et prissent le titre d'enfants du Christ. Nous sommes donc la postérité des apôtres par l'Évangile, mais nous sommes aussi de Jésus-Christ, par l’adoption et par l'héritage, en même temps que nous le sommes des apôtres.

SS. PETRI ET PAULI
APOSTOLORUM

(L'introit latine)

Ant. ad Introitum. Act. 12, 11.
Nunc scio vere, quia misit Dóminus Angelum suum : et erípuit me de manu Heródis et de omni exspectatióne plebis Iudæórum.
Maintenant, je reconnais d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange : qu’il m’a arraché de la main d’Hérode et à toute l’attente du peuple juif.

Ps. 138, 1-2.
Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam.
Seigneur, vous m’avez sondé, et vous me connaissez : vous savez quand je m’assieds, et quand je me lève.

V/. Glória Patri.

LECTIONNAIRE

pour la Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul

(Juin 29)

 

 

    • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):
    •  
    • Actes 1:12-14 :
  • 12 Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
    •  
    • I Corinthiens 12: 28 :
    • 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
    • -13:
    • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    • 10 :
    • 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
    •  
    • Saint Matthieu 20, 1-16 :
  • 01 « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
  • 02 Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
  • 03 Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
  • 04 Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”
  • 05 Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
  • 06 Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
  • 07 Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
  • 08 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
  • 09 Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.
  • 10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
  • 11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
  • 12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”
  • 13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
  • 14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
  • 15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”
  • 16 C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

 

(Sts Pierre et Paul entourant le Christ-Tête de l'Eglise. Ancien manuscrit syriaque)

 

Homélie de Saint Augustin évêque

 

d'Hippone pour la fête des Saints

 

Apôtres Pierre et Paul:

« Aujourd'hui, la Sainte Église se remémore pieusement les souffrances des saints, glorieux et hautement loués Apôtres Pierre et Paul. Saint Pierre, le fervent disciple de Jésus-Christ, par sa profonde confession de Sa Divinité :

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", fut trouvé digne par le Sauveur d'entendre en réponse :

"Tu es bienheureux, Simon.. Je te le dis, tu es Pierre (Petrus), et sur cette pierre (Petra) Je bâtirai Mon Église" (Mt 16,16-18).

Cette "pierre" (petra), c'est celle à propos de laquelle tu as dit:

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", c'est sur ceci, ta confession, que Je bâtirai mon Église.

 

Dès lors "tu es Pierre" : c'est de la "pierre" (petra) que Pierre (Petrus) est, et non de Pierre (Petrus) que la "pierre" (petra) est, de même que le Chrétien vient du Christ, et non pas le Christ du Chrétien. Veux-tu savoir de quel sorte de "rocher" (petra) l'Apôtre Pierre fut appelé?

 

Écoute l'Apôtre Paul : "Frères, je ne veux pas que vous soyez ignorants", dit l'Apôtre du Christ, "nos pères ont tous été sous la nuée, tous ont passé à travers la mer, tous ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, tous ont mangé le même aliment spirituel et tous ont bu le même breuvage spirituel-ils buvaient en effet à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher c'était le Christ." (1 Cor 10, 1-4).

 

Voilà de quel "rocher" est Pierre.


Notre Seigneur Jésus-Christ, dans les derniers jours de Sa vie terrestre, pendant les jours de Sa mission auprès de la race humaine, choisissait parmi Ses disciples Ses 12 Apôtres afin de prêcher la Parole de Dieu.

Parmi eux, l'Apôtre Pierre, par son caractère enflammé, fut gratifié d'occuper la première place (Mt 10,2) et de devenir comme la personne représentant pour toute l'Église.

 

Dès lors c'est à lui qu'est dit, préférentiellement, après sa confession : "Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux : et tout ce que tu auras lié sur terre, il sera lié aux Cieux; et tout ce que tu auras délié sur terre, il sera délié aux Cieux" (Mt 16,19).

 

Dès lors ce n'était pas l'homme seul, mais plutôt l'Église Une et Universelle, qui reçut ces clés et ce droit de "lier et délier."

 

Que c'est en fait l'Église qui a reçut ce droit, et non pas exclusivement une seule personne, prêtez donc attention à un autre endroit des Écritures, quand notre même Seigneur dit à tous Ses Apôtres,

"Recevez l'Esprit-Saint", et ensuite après cela,

"Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, et ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus" (Jean 20,22-23); ou : "tout ce que vous lierez sur terre, sera lié dans les Cieux, et tout ce que vous délierez sur terre, sera délié dans les Cieux" (Mt 18,18).


Donc, c'est l'Église qui lie, l'Église qui délie; fondée sur la pierre de fondation, Jésus-Christ Lui-même (Ephésiens 2,20), l'Église lie et délie. Redoutons dès lors tant le "lier" que le "délier" : le déliement, afin de ne pas retomber à nouveau sous ce qui l'a requis; le "lier", afin de ne pas demeurer pour toujours dans cette condition.

Dès lors, "Le méchant est pris à ses propres méfaits, dans les liens de son péché il est capturé", dit la Sagesse (Proverbes 5,22); et sauf pour la sainte Église, il n'est nulle part possible d'en être délié.


Après Sa Résurrection, le Seigneur confia à l'Apôtre Pierre la guidance de Son troupeau spirituel non parce que, parmi les disciples, seul Pierre aurait pré-mérité de guider le troupeau du Christ, mais le Christ S'adresse surtout à Pierre parce que ce Pierre était le premier parmi les Apôtres et à ce titre le représentant de l'Église; à côté de cela, S'étant tourné dans le cas présent vers Pierre seul, comme prince des Apôtres, en cela le Christ confirmait l'unité de l'Église.

 

"Simon fils de Jean" -- dit le Seigneur à Pierre -- "M'aimes-tu?" -- et l'Apôtre de répondre : "Oui, Seigneur, Tu sais bien que je T'aime"; et une seconde fois cela lui fut demandé, et une seconde fois il répondit ainsi; étant questionné pour la troisième fois, voyant qu'il n'était pas crû, il en fut affligé.

 

Mais comment lui serait-il possible de ne pas croire Celui-là, Qui connaît son coeur? Dès lors Pierre répondit : "Seigneur, Tu sais tout; Tu sais que je T'aime". Et Jésus lui dit les trois fois "nourris Mes agneaux" (Jn 20,15-27).


A côté de cela, le triple appel du Sauveur à Pierre et la triple confession de Pierre devant le Seigneur eurent un but bénéfique particulier pour l'Apôtre.

 

Celui-là, à qui avaient été confiées "les clés du Royaume" et le droit "de lier et de délier", triplement lié de lui-même par sa peur et sa lâcheté (Mt 26:69-75), et le Seigneur le libéra triplement par Sa demande et en réponse à sa confession d'un profond amour.

 

Et, littéralement, la guidance du troupeau du Christ, elle fut acquise par tous les Apôtres et leurs successeurs.

 

C'est pourquoi l'Apôtre Paul recommande vivement aux presbytres de l'Église : "Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l'Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l'Église de Dieu, qu'Il s'est acquise par le sang de Son propre Fils" (Actes 20,28); et l'Apôtre Pierre aux Anciens :

"Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur; non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau. Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas" (1 Pierre 5,2-4).


Il est à remarquer que le Christ, ayant dit à Pierre : "Pais Mes brebis", n'a pas dit "Pais tes brebis", mais plutôt nourris, bon serviteur, les brebis du Seigneur.

"Est-ce que le Christ est divisé?

Est-ce Paul qui fut crucifié pour vous? Ou avez-vous été baptisés dans le nom de Paul?" (1 Co 1,13).

 

"Pais Mes brebis." Donc pas ces "voleurs voraces, oppresseurs féroces, enseignants mensongers et mercenaires, non-concernés par le troupeau" (Mt 7,15; Actes 20,29; 2 Pi 2,1; Jn 10,12), ayant pillé un troupeau étranger et gaspillant comme si c'était leur propre gain, qui pensent qu'ils font paître leur troupeau.

 

Ceux-là ne sont pas des bons pasteurs, comme le sont les pasteurs du Seigneur. "Le bon berger donne sa vie pour son troupeau" (Jn 10,11), qui lui est confié par le chef Berger en Personne (1 P 5,4).

 

Et l'Apôtre Pierre, répondant à son appel, donna son âme pour le vrai troupeau du Christ, ayant scellé son apostolat par la mort en martyr, et il est à présent glorifié dans le monde entier.


L'Apôtre Paul, auparavant Saul, fut transformé, passant de loup vorace à doux agneau. Au départ ennemi de l'Église, il se manifesta ensuite comme Apôtre. Au départ la pourchassant, puis il la prêcha.

Ayant reçu des grands prêtres [du Sanhédrin] l'autorité pour partout faire jeter les Chrétiens aux fers, pour les exécuter, il était déjà en chemin, il respirait "menaces et massacres contre les disciples du Seigneur" (Actes 9,1), assoiffé de sang, mais "Celui qui demeure dans les Cieux rira de lui avec dédain" (Ps 2,4).

 

Quand lui, "ayant persécuté et harassé" à ce point "l'Église de Dieu" (1 Co 15,9; Actes 8,5), il parvint près de Damas, et le Seigneur des Cieux l'appela :

"Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?" et Je suis là, et Je suis là, Je suis partout : voici Ma tête; voici Mon corps.

 

Il n'y a rien de surprenant en cela; nous-mêmes sont membres du Corps du Christ. "Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu; c'est dur pour toi de lutter contre l'aiguillon (Actes 9,4-5). Saul, cependant, "tremblant et effrayé", cria "Qui es-Tu, Seigneur"? Le Seigneur lui répondit, "Je suis Jésus Que tu persécutes".


Et soudainement en Paul se produit un changement :

"Que veux-Tu que je fasse" - cria-t-il.

Et soudainement, pour lui, il y eut la Voix :

"Lève toi et va à la ville, et là il te sera enseigné ce que tu dois faire" (Actes 9,6).

 

Là le Seigneur envoie Ananie:

"Lève toi et va dans la rue" vers un homme, "du nom de Saul", et baptise le, "car celui-là M'est un instrument de prédilection, pour porter Mon Nom aux païens, aux rois, et aux enfants d'Israël" (Actes 9,11.15.18).

 

Cet instrument doit être rempli de Ma Grâce.

 

"Ananie, cependant, répondit "Seigneur, j'en ai entendu beaucoup parler de cet homme, combien il a fait de tort à Tes saints à Jérusalem : et là il reçut l'autorité des chefs des prêtres pour enchaîner tous ceux qui invoquent Ton Nom" (Actes 9,13-14).

 

Mais le Seigneur enjoint avec empressement à Ananie : "Recherche-le et rapporte-le, car il est un instrument de prédilection pour Moi : car Je vais lui montrer pour quelles grandes choses il doit souffrir pour l'amour de Mon Nom" (Actes 9,11. 15-16).


Et en effet le Seigneur montra à l'Apôtre Paul les sortes de souffrances qu'il aurait à endurer pour Son Nom.

 

Il lui en expliqua le déroulement; Il ne s'arrêta pas aux chaînes, aux fers, aux prisons et aux naufrages; Il supporta Lui-même ses souffrances, Il le guida vers ce jour.

 

En ce même jour, nous célébrons les souffrances de ces 2 Apôtres ensemble, bien qu'ils aient souffert en des jours [et lieux] séparés, mais par l'esprit et la proximité de leurs souffrances, ils ne font qu'un.

 

Pierre partit le premier, et Paul le suivit peu après. Auparavant appelé Saul, et puis Paul, ayant transformé sa fierté en humilité.

 

Son vrai nom le démontrant, Paulus signifiant "petit, peu, moins". Qu'est l'Apôtre Paul après cela? Demandez-le lui, et il vous répondra lui-même ceci : "Je suis", dit-il, "le moindre des Apôtres.. mais j'ai travaillé plus que tous : cependant non pas moi, mais la grâce de Dieu, qui était avec moi" (1 Cor 15,9-10).

 

Et ainsi, frères, en célébrant à présent la mémoire des saints Apôtres Pierre et Paul, nous rappelant leurs vénérables souffrances, nous admirons leur vraie Foi et leur sainte vie, nous avons de la considération pour leur innocence dans leurs souffrances et leur pure confession.

 

Et aimant en eux la sublime qualité, et les imitant par de grands exploits, "par lesquels nous pourrons leur ressembler" (2 Thess 3: 5-9), nous atteindrons cette béatitude éternelle qui est préparée pour tous les saints.

 

Le chemin de notre vie d'avant fut plus mauvais, plus épineux, plus dur, mais "nous sommes nous aussi entourés d'une telle nuée de témoins" (Héb 12,1), l'ayant accompli avant nous, et le rendant pour nous plus facile, et plus léger, et plus facilement franchissable.

 

Tout d'abord, ce chemin fut emprunté par "l'Auteur et l'accomplissement de notre Foi", notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même (Héb 12,2); Ses audacieux Apôtres suivirent après Lui; puis les martyrs, enfants, femmes, vierges, et une grande multitude de témoins. Qui a agi en eux et les a aidés sur ce chemin? Celui Qui dit "Sans Moi, vous ne pouvez rien" (Jean 15,5). »

LECTIONNAIRE

pour la 

 

Fête des douze apôtres (Juin 30)

  • Quadisha Qurbana (Ste Messe/Divine Liturgie:
    • Actes 1:12-14 :
  • 12 Ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
    •  
    • I Corinthiens 12: 28-13: 10 :
    • 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
    • -13:
    • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    • 10 :
    • 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
    •  
    • Saint Luc 6:12-26 :
  • 12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
  • 13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres :
  • 14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
  • 15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote,
  • 16 Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.
  • 17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon.
  • 18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé.
  • 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
  • 20 Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
  • 21 Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
  • 22 Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
  • 23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
  • 24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
  • 25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
  • 26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes.
    •  

 

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques du  Quatrième dimanche après la Pentecôte (Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) .

LE JEÛNE (OU CARÊME) DES SAINTS APÔTRES. DU 12 JUIN AU 29 JUIN 2023,

 

Les apôtres et les saints:

Lors du jeûne (Carême) des saints apôtres nous n'oublions-pas les saints locaux.

Chaque Église locale en effet est reliée aux saints qui se sont fait connaître sur son sol depuis les premières communautés qui y ont été fondées.

Chaque Église est également sensible à la présence des saints sur le sol du pays où elle se trouve exilée ou émigrée.

Dans nos pays occidentaux, comme en Amérique ou en Australie, la mémoire des saints associe le patrimoine de l’Église mère et du pays d’origine à celui du pays d’accueil où vit actuellement la communauté de foi.

En France, par exemple,  l’on fait mémoire des saints de nos Eglises-mères d'Antioche et des Indes (Malankare) toutes ces communautés dont les fidèles vivent ici, y travaillent, y fondent leur famille et y envoient leurs enfants à l’école.

Simultanément, on fait mémoire des saints qui se sont illustrés dans telle ou telle partie de la Gaule d’autrefois, gardant les traditions des saints Pères jusqu’à une époque avancée.

Les saints de France

D’innombrables noms ont été conservés des saints et des saintes des diverses provinces de notre pays de France à l’époque du premier millénaire. Les Églises présentes sur le sol de France, héritières de leurs Églises mères, assument donc également la sainteté qu’elles ont trouvée ici en arrivant et qu’elles continuent à découvrir. Nos diverses communautés orthodoxes contemplent avec bonheur, lors de pèlerinages notamment, la beauté de la sainteté locale : le monachisme ancien de Lérins ou de Bretagne ; les conciles mérovingiens ; les grands charismatiques comme saint Martin, saint Germain d’Auxerre, saint Germain de Paris ; les grandes moniales de condition royale comme Clotilde ou Radegonde, et le type de la sainteté orthodoxe locale, sainte Geneviève de Paris. L’émigration russe avait de cela un sentiment très fort. Nous savons combien l’iconographe Leonid Ouspenski a assumé la tradition hagiographique et iconographique occidentale : une belle exposition l’a montré cette année.

Double nationalité

La réalité même de l’Orthodoxie de France chante la richesse des saints d’où nous venons et du pays où nous arrivons – ces deux pays auxquels nous appartenons, tout de même ! Vénérer les saints locaux, comme nous y invite ce dimanche, comporte une double exigence apostolique : la fidélité aimante à notre terre roumaine, russe, grecque, géorgienne, arabe ou serbe ; la connexion à toute l’expérience de la vraie foi dont les grands noms chrétiens témoignent en France. Cette conscience s’est du reste bien développée depuis quelques années. La réalité de l’Église locale en France comme dans les autres pays d’Occident et des nouveaux mondes dépend de l’inculturation, comme elle dépend du reste, pour les Français et autres Occidentaux de souche, de la découverte enthousiaste qu’ils font de la sainteté russe, roumaine ou grecque.

Témoins de l’Orthodoxie universelle

De belles personnalités charismatiques occidentales ont témoigné de cette conscience ecclésiale, de cette ecclésiologie territoriale authentique : mentionnons en ce jour dans la Liturgie les saints archimandrites Lev et Placide, par exemple, qui ont tellement fait pour l’enracinement de la vie ecclésiale sur notre sol. Les saints du lieu œuvrent pour la profondeur de la conscience nationale de chaque peuple. En honorant ainsi les saints de notre pays d’origine et ceux de notre pays d’accueil ou, si nous sommes français de souche, les saints de notre pays de naissance et ceux des pays par lesquels nous vient l’esprit des saints Pères, nous contribuons à la vie intérieure de plusieurs pays ! Mais nous savons que ces divers pays ont tout leur espoir de prospérité, de justice, de paix et de salut dans l’intercession et l’action des saints intérieures à la conscience-même de chaque peuple. Prier pour nos patries respectives avec les saints locaux leur fait un bien immense !

Inspiré d'une émission su Radio Notre-Dame, « Lumière de l' Orthodoxie », dimanche 21 juin 2020)

TROIS TYPES DE VIE SPIRITUELLE

Tout homme est un phénomène unique et original ; la voie de chaque ascète est, elle aussi, unique et originale. Cependant les hommes, dans leur tendance à classifier les phénomènes selon tel ou tel critère, le font également dans ce domaine.

L'expérience séculaire des Pères permet de classer en trois catégories ou types le développement de la vie spirituelle d'un homme.

 

La grande majorité des hommes fait, partie de la première catégorie.

Ils sont attirés à la foi par une légère touche de la grâce, puis passent le restant de leur vie dans un effort spirituel modéré pour observer les commandements, et ce n'est qu'à la fin de leur vie, en raison des souffrances vécues, qu'ils connaissent la grâce dans une mesure quelque peu plus grande. Certains d'entre eux, d'ailleurs, font plus d'efforts et reçoivent une grande grâce avant leur mort. C'est le cas de nombreux moines.

 

La deuxième catégorie comprend ceux qui sont attirés, au début, par une touche de la grâce relativement légère, mais font, ensuite, preuve d'un grand zèle dans la prière et dans la lutte contre les passions, et connaissent, au cours de ce laborieux effort ascétique, au milieu de leur voie, une grande effusion de la grâce ; passant le reste de leur vie dans un effort encore plus grand, ils atteignent un haut degré de perfection.

 

La troisième catégorie est la plus rare. C'est celle des hommes qui, par leur ferveur, ou plutôt grâce à la prescience de Dieu, reçoivent dès le début de leur voie ascétique une grande grâce, la grâce des parfaits. Leur voie est la plus difficile, car personne, en effet - pour autant qu'on puisse en juger d'après les vies et les oeuvres des saints Pères, d'après ltradition orale des ascètes des siècles derniers et encore en se basa- sur l'expérience de nos contemporains - personne ne peut garder en plénitude le don de l'amour divin, mais ensuite, pour une période prolongée, l'homme subit la perte de la grâce et l'abandon de Dieu. En réalité, ce n'est pas une complète perte de la grâce, mais subjectivement l'âme ressent la diminution des effets de la grâce comme un abandon de Dieu.

 

Les ascètes de cette dernière catégorie souffrent plus que tous les autres, car, après avoir connu la grâce et la contemplation de la lumière divine, ils ressentent les ténèbres de l'abandon de Dieu et les attaques des passions, en raison même du contraste avec ce qu'ils ont vécu auparavant, d'une manière incomparablement plus aiguë : ils savent ce qu'ils ont perdu. En outre, la grâce vécue transforme l'homme tout entier et le rend infiniment plus sensible à tout phénomène spirituel.

 

Les ascètes de cette dernière catégorie souffrent plus que tous les autres, car, dans ce monde-ci, l'amour du Christ est plongé dans une très douloureuse « fournaise de l'épreuve » (I Pierre 4,12) ; car, dans ce monde-ci, l'amour du Christ est inévitablement un amour crucifié.

 

 

 

 

 

Starets Silouane
Archimandrite Sophrony
Edition Présence

http://seraphim.chez.tiscali.fr/silouane.htm

UN HOMME JUIF DÉCOUVRE

"LA BIBLE DES CHRÉTIENS"...

Il est juif et a grandi dans la tradition. Mais un jour, il a voulu aller au-delà de ce qu’on lui avait toujours dit. Il a voulu savoir ce qui était écrit dans ce qu’il appelle la bible des chrétiens.

Se raser la tête, s’habiller en noir, porter une aube, manger casher, se tourner vers Jérusalem pour prier en hébreu, se laisser pousser la barbe… Faire toutes sortes de choses cultuelles pour découvrir le Dieu de l’univers… Cela n’avait pas de sens pour lui !

« C’est dingue que des gens croient imposer leur culture à Dieu. Croire que Dieu va être impressionné par la manière dont on s’habille, la direction vers laquelle on prie, les aliments que l’on mange… toutes ces choses-là ! Il me semblait que s’il y avait un Dieu qui se laisse approcher par nous, on devrait pouvoir le reconnaître, peu importe dans quelle direction on prie ou comment on s’habille, parce qu’Il est Dieu ! »

Enfant, il savait que les juifs avaient leur bible, et que les non-juifs avaient la leur, le Nouveau Testament. On lui avait appris qu’il n’y avait rien de commun dans ces 2 livres.

« Comme les seuls croyants en Jésus que je connaissais étaient tous, dans notre école publique, d’origine italienne catholique, j’imaginais que Jésus était italien. Quand je me suis aperçu qu’il était juif, ça a été un choc ! Et entendre, en plus, que le Nouveau Testament a été écrit par des juifs, je ne pouvais pas le croire ! »

Ses grands-parents lui avaient toujours dit que le Nouveau Testament était un guide pour persécuter les juifs et en tant que tel, quelque chose à éviter. Mais il a été curieux. Il a voulu vérifier.

« Quand j’ai ouvert le Nouveau Testament, je m’attendais à trouver un manuel de persécution des juifs. Mes grands-parents m’avaient averti : il avait été écrit par des gens qui tuaient les juifs. Voilà à quoi je m’attendais, et quand je l’ouvre, voilà que je lis une histoire de juifs, écrite par des juifs ! »

A la bibliothèque, en cachette, il lit le Nouveau Testament :

« Généalogie de Jésus le messie, fils de David, fils d’Abraham. Trois personnes citées dans cette première phrase, toutes juives. Abasourdi j’ai poursuivi ma lecture. C’était l’histoire d’un homme juif, né dans un village juif, dans un pays juif, qui entre un jour dans une synagogue et annonce qu’Il est le messie. Plus je lisais les paroles de Jésus, plus j’étais attiré par Lui. C’était aussi beau que tout ce que j’avais pu lire ailleurs dans la Bible. »

Le chapitre 53 du livre d’Esaïe est une révélation pour lui.

«  Quand j’ai commencé à croire que Yeshoua, Jésus, est le Messie, il était clair que c’était la chose la plus juive que je puisse faire.  Il n’est pas un renégat vis-à-vis de notre peuple, Il est Celui qu’annonçaient les Ecritures. Le chapitre 53 d’Esaïe est stupéfiant. Si on lit juste ce chapitre, sans toute la bible autour, on conclut ‘Oh, c’est une bible chrétienne ! ça parle de Jésus !’ Mais on se rend compte que c’est au milieu de notre bible, notre bible juive ! »

M.C.

Source : One for Israel

Prière à SAINT JOSEPH pour trouver un logement

Glorieux et bon Saint Joseph,

Tu as connu toutes les tribulations pour trouver un logement pour Marie et Jésus. Souviens-toi de tes soucis pour eux, de tes démarches et des portes fermées que tu as trouvées alors que tu accompagnais l’Enfant Jésus sur les routes du recensement puis de l’exil et enfin du retour au pays.

Dans la précarité, tu as toujours veillé à ce que les conditions matérielles expriment ton amour et ta sollicitude, ta présence fidèle et ta protection envers Marie et Jésus.

Veille sur mes démarches pour trouver un logement, qu’elles se déroulent facilement et dans la clarté, en particulier veille sur mes relations avec les propriétaires et les conditions du bail.

Que cette nouvelle habitation soit un endroit accueillant, paisible, avec un bon voisinage et de bonnes relations entre tous.

Que tous ceux qui viendront chez moi (chez nous), soient accueillis par ta présence. Introduis en ce lieu l’amour de Jésus et de Marie.

Amen

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

La douceur de la brebis, la simplicité de la colombe

Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'Évangile médité - 96e méditation 

 

Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups...

C'est à dire faible, sans armes et sans défense, je vous envoie au milieu des censeurs de ma doctrine, des ennemis de ma morale, des persécuteurs de ma religion.

Leur persécution contre vous n'aura d'autre cause que leur férocité, ce que leur antipathie naturelle contre la vertu, que leur avidité pour les biens dont ils vous dépouilleront ou dont ils vous croiront possesseur.

Le sénat et les tribunaux s'assembleront pour vous perdre.

Leur complot aura tout l'appareil et toutes les formalités de la justice qu'on emploie contre de vrai coupables [...]

Leur persécution sera publique et cruelle. 

Désespérés de ne pouvoir vous fermer la bouche, n'étant pas en droit de disposer de votre vie, ils vous traîneront devant les puissances de la terre [...] votre mort seule pourra assouvir leur rage et leur fureur; mais en mourant, vous prêcherez hautement mon Evangile, et votre mort sera un témoignage qui leur prouvera que le règne de Dieu est arrivé. 

Notre Seigneur ne donne à ses apôtres d'autre moyen pour soutenir la persécution, que la pratique des vertus les plus parfaites.

Je vous envoie, leur dit-il, comme des brebis au milieu des loups. Je ne veux cependant point que vous ayez contre eux d'autres armes, d'autre esprit, d'autres dispositions que celles qui sont figurées par la brebis. Son caractère est la douceur; elle est incapable d'emportement, de résistance. 

Soyez simples comme des colombes....

Simplicité qui exclut toute duplicité, tout mensonge, tout artifice.

Que toutes vos paroles et toute votre conduite ne respirent que simplicité et candeur.

Que cette sincérité et cette franchise ont attiré de cœur au christianisme! 

+++

« La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes »

 

par Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Commentaire de l'évangile de Luc, 5 ; PG 72, 565 

 

      Le paralysé, incurable, était étendu sur son lit. Après avoir épuisé l'art des médecins, il est venu, porté par les siens, vers le seul vrai médecin, le médecin qui vient du ciel.

Mais quand il a été placé devant celui qui pouvait le guérir, c'est sa foi qui a attiré le regard du Seigneur. Pour bien montrer que cette foi détruisait le péché, Jésus a déclaré aussitôt :

« Tes péchés sont pardonnés. »

On me dira peut-être :

« Cet homme voulait être guéri de sa maladie, pourquoi le Christ lui annonce-t-il la rémission de ses péchés ? »

C'était pour que tu apprennes que Dieu voit le cœur de l'homme dans le silence et sans bruit, qu'il contemple les chemins de tous les vivants.

L'Écriture dit en effet :

« Les yeux du Seigneur observent les chemins de l'homme, ils surveillent tous ses sentiers »

(Pr 5,21)... 

      Pourtant quand le Christ disait :

« Tes péchés sont pardonnés »,

il laissait le champ libre à l'incrédulité de l'assistance ; le pardon des péchés ne se voit pas avec nos yeux de chair.

Alors quand le paralysé se lève et marche, il manifeste avec évidence que le Christ possède la puissance de Dieu... 

      Qui possède ce pouvoir ?

Lui seul ou nous aussi ?

Nous aussi avec lui.

Lui, il pardonne les péchés parce qu'il est l'homme-Dieu, le Seigneur de la Loi.

Quant à nous, nous avons reçu de lui cette grâce admirable et merveilleuse, car il a voulu donner à l'homme ce pouvoir.

Il a dit en effet aux apôtres :

« Je vous le dis, en vérité : tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel »

(Mt 18,18).

Et encore :

« Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis »

(Jn 20,23).

 
Mardi 9 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

CATECHISME

LE COIN DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE...

 

Chapitre XI(11): De l'Eglise de Jésus-Christ .

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

 

Chapitre  Onze

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De l’Eglise

 

« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »



Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité »  (1Tm 2,4), c'est-à-dire du Christ Jésus.

 

Il est donc nécessaire que le Christ, le Verbe (La Parole) Incarné soit annoncé à tous les peuples et tous les hommes pour que la "Bonne Nouvelle" du salut en Lui parvienne jusqu'aux extrémités du monde...

 

« Le Christ Seigneur en qui s'achève toute la Révélation du Dieu très haut, ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l'Evangile d'abord promis par les prophètes, ordonna à ses apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale en leur communiquant les dons divins. »

La transmission de l'Évangile, selon l'ordre du Seigneur, se fit de deux manières :

 

- oralement « par les apôtres, qui, dans la prédication orale, dans les exemples et les institutions transmirent, soit ce qu'ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, soit ce qu'ils tenaient des suggestions du Saint Esprit » selon Sa promesse ; et

 

- par écrit « par ces apôtres et par des hommes disciples, qui, sous l'inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message de salut ».

Pour qu’à travers la "Tradition Apostolique" l'Évangile soit toujours gardé intact et vivant dans l'Église, les apôtres laissèrent comme successeurs les évêques, auxquels ils ' transmirent leur propre charge d'enseignement '.

En effet, « la prédication apostolique, qui se trouve spécialement exprimée dans les livres inspirés, devait être conservée par une succession ininterrompue jusqu'à la consommation des temps ».

Cette transmission vivante, accomplie dans l'Esprit Saint, est appelée la Tradition en tant que distincte de la Sainte Écriture, quoique étroitement liée à elle. Pour elle, « l'Église perpétue dans sa doctrine, sa vie et son culte et elle transmet à chaque génération tout ce qu'elle est elle-même, tout ce qu'elle croit ».

« L'enseignement des saints Pères atteste la présence vivifiante de cette Tradition, dont les richesses passent dans la pratique et la vie de l'Église qui croit et qui prie. » Ainsi, la communication que le Père a faite de lui-même par son Verbe dans l'Esprit Saint demeure présente et agissante dans l'Église.

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1 - Qu’est-ce que l’Eglise ?

L’église est le corps de ceux qui croient vraiment au Christ.

 

2 - Qui est la Tête de l’Eglise ?

La tête de l’Eglise est Notre Seigneur Jésus Christ.

 

3 - A qui le Christ a t-Il confié le soin de l’Eglise après son Ascension ?

Il l’a confié à Ses Saints apôtres, qui l’ont déléguée à leurs successeurs, les évêques dûment consacrés (ordonnés)
qui ont reçu d’eux le pouvoir de délier et de lier et d’organiser l’Eglise.
 

 

 

La voix des Pères La-Barque-de-l-Eglise.gifet des Saints:

 

Par St Augustin (354-430), DE l'ATTITUDE QUI CONVIENT AUX PASTEURS Sermons sur saint Jean, 122, 2-4 ; 123, 5 (Véricel, L'Evangile commenté, p. 350-351)

 

« Sois le pasteur de mes brebis »



Le Seigneur demande à Pierre s'il l'aime. Il le savait déjà ! et pourtant, il le lui demande non pas une fois, mais deux et même trois fois ! Et chaque fois Pierre répond qu'il l'aime ; et chaque fois Jésus lui confie le soin de faire paître ses brebis. A son triple reniement répond ici une triple affirmation d'amour. Il faut que sa langue serve son amour, comme elle a servi sa peur ; il faut que sa parole témoigne aussi clairement devant la vie qu'elle l'a fait devant la mort. Il faut qu'il donne une preuve de son amour en s'occupant du troupeau du Seigneur, comme il en a donné de sa crainte en reniant le Pasteur.

Il devient évident que ceux qui s'occupent des brebis du Christ avec l'intention d'en faire leurs brebis plutôt que celles du Christ ont de l'affection pour eux au lieu d'en avoir pour le Christ. C'est le désir de la gloire, de la domination ou du profit qui les conduit, et non le désir aimant d'obéir, de secourir et de plaire à Dieu. Cette parole trois fois répétée par le Christ condamne ceux que l'apôtre Paul gémit de voir chercher leurs intérêts plutôt que ceux de Jésus Christ (Ph 2,21). Que signifient, en effet, ces paroles : « M'aimes-tu ? Pais mes brebis » ? C'est comme s'il disait : Si tu m'aimes, ne t'occupe pas de toi, mais de mes brebis ; regarde-les non comme les tiennes, mais comme les miennes ; en elles, cherche ma gloire, et non la tienne ; mon pouvoir, et non le tien ; mes intérêts, et non les tiens... Ne nous préoccupons donc pas de nous-mêmes; aimons le Seigneur et, en nous occupant de ses brebis, recherchons l'intérêt du Seigneur sans nous inquiéter du nôtre.

 

Par St Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Discours sur les psaumes, Ps 86

Saints Philippe et Jacques, apôtres, fondations de la cité sainte (Ap 21,14)



« Ses fondements sont sur les montagnes saintes ; le Seigneur chérit les portes de Sion » (Ps 86,1-2)... « Vous êtes les concitoyens des saints, vous faites partie de la maison de Dieu. Vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondation les apôtres et les prophètes, et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même » (Ep 2,19-20)... Le Christ, pierre angulaire, et les montagnes, c'est-à-dire les apôtres et les grands prophètes qui portent tout l'ensemble de la cité, forment une sorte d'édifice vivant. Cet édifice vivant a une voix qui retentit maintenant dans vos cœurs. C'est Dieu, ouvrier habile, qui se sert de mon langage afin de vous presser de prendre place dans cette construction : comme autant de pierres taillées aux quatre côtés égaux...

Remarquez la forme d'une pierre parfaitement carrée : elle est comme l'image du chrétien. Le chrétien, quelque tentation qu'il éprouve, ne tombe pas ; il peut être poussé violemment, retourné en quelque sorte, il ne tombe pas. Car, de quelque côté que vous retourniez une pierre carrée, elle reste toujours debout... Soyez donc semblables à des pierres carrées, et préparés à tous les chocs ; et, quelque soit la force qui vous poussera, qu'elle ne puisse pas vous faire perdre l'équilibre...

Vous vous élèverez pour prendre place dans cet édifice par une vie chrétienne sincère, par la foi, par l'espérance et par la charité. La cité sainte est formée de ses propres citoyens ; les mêmes hommes sont à la fois les pierres et les citoyens, car ces pierres sont vivantes. « Vous-mêmes, dit l'Écriture, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel » (1P 2,5)... Pourquoi les apôtres et les prophètes sont-ils les fondements de la ville ? Parce que leur autorité soutient notre faiblesse... Par eux, nous entrons dans le royaume de Dieu ; ils sont pour nous les prédicateurs du salut. Et quand nous entrons par eux dans la cité, nous y entrons par le Christ -- car il est lui-même la porte (Jn 10,9).


 

Par St Clément de Romepape de 90 à 100 environ.

Lettre aux Corinthiens, 42-44 (trad. Quéré, Les Pères apostoliques)

La succession apostolique 

 

Les apôtres ont reçu pour nous du Seigneur Jésus Christ la Bonne Nouvelle ; Jésus le Christ a été envoyé par Dieu. Le Christ vient donc de Dieu, les apôtres du Christ. Ces deux missions procèdent en bel ordre de la volonté de Dieu. Pourvus d'instructions, remplis de certitude par la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ, affermis par la parole de Dieu, ils partirent, avec l'assurance de l'Esprit Saint, annoncer que le Royaume de Dieu était proche. Ils prêchaient dans les campagnes et dans les villes, et ils y établissaient leurs prémices, et ils les éprouvaient avec l'aide de l'Esprit, pour en faire les évêques et les diacres des futurs fidèles... S'étonnera-t-on que les hommes, que Dieu a investis d'une telle mission dans le Christ, aient eux-mêmes établi les ministres que je viens d'évoquer ? ... Nos apôtres ont su aussi par notre Seigneur Jésus-Christ qu'on se querellerait sur les fonctions de l'évêque. Telle est la raison pour laquelle, dans leur prescience parfaite, ils ont établi les ministres évoqués plus haut et instituèrent qu'après leur mort d'autres hommes, dûment éprouvés, prendraient leur succession.

 

                                                             Porter la Lumière

lumiere_croix.jpgLes apôtres, mes frères, sont des lampes qui nous permettent d'attendre la venue du jour du Christ. Le Seigneur leur déclare : « Vous êtes la lumière du monde. » Et pour qu'ils ne puissent se croire une lumière semblable à celle dont il est dit : « Il était la lumière véritable qui éclaire tout homme » (Jn 1,9), il leur enseigne aussitôt quelle est la vraie lumière. Après leur avoir annoncé: « Vous êtes la lumière du monde », il poursuit : « Personne n'allume une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Je vous ai appelé lumière, dit-il, mais je précise : vous n'êtes qu'une lampe. Ne vous laissez donc pas aller aux tressaillements de l'orgueil, si vous ne voulez pas voir s'éteindre cette flammèche. Je ne vous mets pas sous le boisseau, mais je vous place sur le lampadaire pour tout illuminer de vos rayons.

Quel est ce chandelier qui porte cette lumière ? Je vais vous l'apprendre. Soyez vous-mêmes des lampes, et vous aurez une place sur ce lampadaire. La croix du Christ est un immense lampadaire. Qui veut rayonner ne doit pas rougir de ce chandelier de bois. Écoute et tu vas le comprendre : le chandelier, c'est la croix du Christ...

« Ainsi que votre lumière brille devant les hommes ; qu'ils voient vos bonnes oeuvres et qu'ils rendent gloire. » Qu'ils rendent gloire à qui ? Non pas à toi, car chercher la gloire, c'est vouloir t'éteindre ! « Qu'ils glorifient votre Père qui est aux cieux. » Oui, qu'ils le glorifient, lui, le Père des cieux, en voyant vos bonnes oeuvres... Écoute l'apôtre Paul : « Que jamais je ne me glorifie, sinon dans la croix de Notre Seigneur Jésus Christ qui a fait du monde un crucifié pour moi, et de moi un crucifié pour le monde » (Ga 6,14).
 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 289, 6 ; PL 38, 1311-1312 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 64) 

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4 - Qui est le premier parmi les évêques de l’Eglise syriaque Orthodoxe ?

Le Chef spirituel des Eglises locales fidèles à la grande et vivifiante Tradition Syriaque Orthodoxe est le Patriarche d’Antioche et de

tout l’Orient.

 

5 – Qui fonda l’Eglise-mère et Patriarcale d’Antioche et

De Tout l’Orient ?

 

Ce fut Saint Pierre, le Prince des Apôtres qui, avant de partir pour Rome, fonda l’Eglise d’Antioche et consacra Saint Ignace et Saint Evode pour lui succéder à Antioche.

 

6 – Le Patriarche de l’Eglise-mère d’Antioche est-il l’unique Autorité canonique des Syriaques de par le monde ?

Non, s’il demeure le  Chef spirituel de l’Eglise-mère et si  les chrétientés Syriaques partagent le même héritage antiochien et regardent avec dévotion et respect son Autorité spirituelle, d’autres chefs d’Eglises locales comme, par exemple le Catholicos de notre Eglise-mère Syrienne Orthodoxe du Malankare (Catholicosat de l’Est à Kottayam aux Indes du Sud / Kerala) ou le Primat de notre Eglise Syriaque Orthodoxe Antiochienne qui exercent leur Autorité pour l’Eglise locale et le territoire qui leur est imparti .

7 – Qui fonda notre Eglise-mère Malankare Orthodoxe (Orthodoxe Indienne) ?

 

Ce fut Saint Thomas (appelé Mar Thomas) qui fonda l’Eglise des Indes. L’histoire nous apprend que cette Eglise des Indes dépendait d’Antioche pour l’ordination de ses Evêques (Successeurs des Apôtres) à travers, pour des raisons politiques, le Catholicosat de l’Est situé à Tikrīt (Iraq) jusqu’à l’adhésion de ce dernier à la doctrine de Nestorius. Après cela, le Patriarcat d’Antioche continua de pourvoir en Evêques l’Eglise des Indes jusqu’à l’érection du Métropolite de Malankare comme nouveau Catholicos de l’Est avec siège à Kottayam.

 

8 - Les apôtres n’ont-ils pas conféré d’autres ordres dans l’Eglise ?

 

Oui , ils ont institué l’ordre des prêtres et des diacres.

 

9 - Combien d’attributs spéciaux de l’Eglise Chrétienne y a-t-il et lesquels ?

 

Il y en a quatre :

L’unité ;

La catholicité,

La sainteté

L’apostolicité.

 

 

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La voix des Pères et des Saints:

 

Par St Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église d’Occident.  Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.) 

 

Le mystère de la vigne de Dieu



Frères, si nous voyons dans la vigne du Seigneur l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la terre...

J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Actes 4,32)... Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits. Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur. Frères, levez donc les yeux, et vous verrez « que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve » (Ps 79,11-12).

Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu (1Co 3,9). C'est lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage. Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,15) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus Christ, et dont lui, le Père, est le vigneron (St Jn 15,1-5). Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)... Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la terre !

 

 

10 - Les croyants sont-ils tenus d’obéir à la Sainte Eglise ?

 

Oui, car il n’est en dehors de l’Eglise de salut pour personne.

 

11 - Qui est en dehors de l’Eglise ?

 

Les hérétiques, les proscrits, les excommuniés et les infidèles.

 

12 - Le Christ a-t-Il promis d’être avec Son Eglise ?

 

Oui, le Christ, Chef de « l’Eglise qui est Son Corps mystique » a promis d’être avec Son Eglise  jusqu’à la fin du monde.

 

La voix des Pères et des Saints:

 

Mission de l'Eglise:

 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208),

évêque, théologien et martyr.

Démonstration de la prédication apostolique, 6-8 (trad. Verbraken / Orval)

 


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« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit »



Voici quelle est la règle de notre foi, voici ce qui fonde notre édifice, voici ce qui donne fermeté à notre comportement. D'abord : Dieu Père, incréé, illimité, invisible ; Dieu un, créateur de l'univers ; c'est le premier article de notre foi. Deuxième article : le Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Jésus Christ, notre Seigneur ; il a été révélé aux prophètes selon le genre de leurs prophéties et selon le dessein du Père ; par son entremise, tout a été fait ; à la fin des temps, pour récapituler toutes choses, il a daigné se faire homme parmi les humains, visible, palpable, pour ainsi détruire la mort, faire apparaître la vie et opérer la réconciliation entre Dieu et l'homme. Et troisième article : l'Esprit Saint ; par lui, les prophètes ont prophétisé, nos pères ont appris les choses de Dieu et les justes ont été guidés dans la voie de la justice ; à la fin des temps, il a été répandu d'une manière nouvelle sur les hommes, afin de les rénover sur toute la terre, pour Dieu.

C'est pourquoi le baptême de notre nouvelle naissance est placé sous le signe de ces trois articles. Dieu le Père nous l'accorde en vue de notre nouvelle naissance dans son Fils par l'Esprit Saint. Car ceux qui portent en eux l'Esprit Saint sont conduits au Verbe qui est le Fils, et le Fils les conduit au Père, et le Père nous accorde l'immortalité. Sans l'Esprit il est impossible de voir le Verbe de Dieu, et sans le Fils on ne peut pas approcher du Père. Car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils se fait par l'Esprit Saint, et le Fils donne l'Esprit selon le bon plaisir du Père.



 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 1 (trad.
 Cerf 1984, p. 276 rev.)

 

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »



Le Seigneur de toutes choses a donné à ses apôtres le pouvoir de proclamer l'Évangile. Et c'est par eux que nous avons connu la vérité, c'est-à-dire l'enseignement du Fils de Dieu. C'est à eux que le Seigneur a dit : « Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette et rejette celui qui m'a envoyé » (Lc 10,16). Car nous n'avons pas connu le plan de notre salut par d'autres que par ceux qui nous ont fait parvenir l'Évangile.

Cet Évangile, ils l'ont d'abord prêché. Puis, par la volonté de Dieu, ils nous l'ont transmis dans des Écritures pour qu'il devienne « le pilier et le soutien » de notre foi (1Tm 3,15). Il n'est pas permis de dire qu'ils ont prêché avant d'avoir obtenu la connaissance parfaite, comme osent le prétendre certains, qui se targuent d'être les correcteurs des apôtres. En effet, après que notre Seigneur est ressuscité d'entre les morts et que les apôtres ont été « revêtus de la force d'en-haut » (Lc 24,49) par la venue de l'Esprit Saint, ils ont été remplis de certitude au sujet de tout et ils ont possédé la connaissance parfaite. Alors, ils s'en allèrent « jusqu'aux extrémités de la terre », (Ps 18,5;Rm 10,18) proclamant la Bonne Nouvelle des biens qui nous viennent de Dieu et annonçant aux hommes la paix du Ciel. Ils possédaient, tous également et chacun en particulier, l'Évangile de Dieu.


 

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Service Archidiocésain de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas pour les ministères d'Exorcisme, de Délivrance et de Guérison intérieure.

 

Cliquez sur ce lien:

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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6 avril 2023 4 06 /04 /avril /2023 16:40

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

VENDREDI SAINT

 

 
Vendredi Saint
 
"En ce jour est suspendu au gibet / Celui qui a suspendu la terre sur les eaux..., / est couvert d’une couronne d’épines, le Roi des anges." (15ème Antienne des matines du vendredi saint de la Liturgie Bysantino-Slave)
 
"Tu t’es laissé crucifier / Afin de faire jaillir pour moi le pardon / Ton côté fut transpercé pour me donner la source de vie / Tu t’es laissé percer de clous / Pour que la profondeur de tes souffrances / Me révèle la grandeur de ta Royauté" (Stichère des matines du vendredi saint aux Béatitudes/Liturgie Bysantino-Slave)

Celui qui a souffert les crachats, les coups, les soufflets meurt pour la vie du Monde. Nous suivons ici Jésus jusqu’au Golgotha. Golgotha veut dire « lieu du crâne » et nous voyons bien le crâne d’Adam, au fond des enfers.
 
Nous suivons Jésus non à la manière de ceux qui le suivaient de loin, mais à la manière de sa mère, de Jean et des saintes femmes. Jésus est mis à mort en dehors de la ville, devant les murs de Jérusalem. (Que nous avons déjà croisé lors d’autres fêtes... voir Les Rameaux, La Résurrection de Lazare). Seule la partie supérieure de la croix se détache contre le ciel, nous reliant à sa signification cosmique.
 
 
La croix à 8 extrémités, conformément aux traditions iconographiques anciennes. Dans la tradition orthodoxe russe, la « suppedaneum » (la partie inférieure), est souvent oblique, allusion au bon et au mauvais larron. Ici, elle est horizontale.

La Sainte Femme se tient derrière Marie la Théotokos. Le centurion (celui qui a proclamé « cet homme était vraiment Fils de Dieu ») que la tradition nomme Longin, est derrière saint Jean. Saint Jean regarde Marie.

Jésus est nu. Le linge qui le revêt n’était certainement pas là le jour historique de sa crucifixion. La tradition iconographique s’attache à représenter Jésus « impassible », vivant, et à ne pas séparer la crucifixion de la résurrection. Il est remarquable que c’est ainsi que nous apparaît le visage du supplicié du Saint Suaire de Turin : Il semble à la fois supplicié, en même temps complètement pacifié, et Maître de la situation.
Vendredi Saint

This Friday April 14th is the "Great Friday of Crucifixon ('arubto rabto dazqeephootho)" commonly known as Good Friday (dukha velli) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

Today the Church commemorates the crucifixion of our Lord. It is the longest service of the Church lasting around 8 hours. Symbolically it is considered one of the most beautiful services by the faithful.

The Holy Bible readings from the Church Lectionary:

Evening:
St. Luke 22:1-30

Midnight:
First Qaumo:
St. Matthew 26:31-46
Second Qaumo:
St. Mark 14:27-52
Third Qaumo:
St. Luke 22:31-62

Morning:
Leviticus 4:1-7, 16: 3 - 34
Numbers 19:1-11
Acts 22:30-23:16
I Corinthians 1:18-31
Hebrews 9:11-14
St. Matthew 27:3-10
St. Mark 15:1-10
St. Luke 22:63-71

Third Hour (9 a.m.):
St. Matthew 27:26-28:31
St.Luke 23:2-3 , 4-16 , 23 : 23-25
St.John 18 :28-40
St. Mark 15: 12 - 18

Noon (12 p.m.):
St. Luke 23: 26 -34
St. Matthew 27:34.
St. John 19:23-24.
St. Matthew 27: 36- 37,39-43
St. Luke 23: 39 -45
St. John 19: 25- 27

Ninth Hour (3 p.m.):
St. Matthew 27:55-56,49
St. Mark 15: 33-41
St. Luke 23: 44-49
St. John 19: 23-30

Veneration of the Holy Cross:
Genesis 22: 1-14
Exodus 17: 8-14
Isaiah 52: 13-53: 12
I Peter 2: 19-25
Galatians 2: 20 - 3: 14, 6: 11 -18
St. Luke 23: 55 - 56...

Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

¤ Vendredi Saint

(7 Avril):

-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.​​​​​​

¤ Samedi Saint (8 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril):

-Quadisha Qurbana(Sainte Messe)à 10h30 (Programme habituel)
 
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 


NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :

- Dimanche 9 Avril à 10h30, Quadisha Qurbana suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Pas de Messe en Avril

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net



"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
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Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
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Vendredi Saint

Soirée

    • Saint-Luc 22: 1-30 :
  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
    •  

Minuit

  • Première Qauma
    • Saint Matthieu 26, 31-46 :
  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
  • 38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
  • 44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles.
  • 45 Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 46 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

     

 

  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Marc 14: 27-52 :
  • 27 Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
  • 28 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 29 Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
  • 30 Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
  • 31 Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
  • 32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
  • 33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
  • 34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
  • 35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
  • 36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
  • 37 Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
  • 38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
  • 40 Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
  • 41 Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 42 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • 43 Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
  • 44 Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
  • 45 À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
  • 46 Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
  • 47 Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
  • 48 Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?
  • 49 Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
  • 50 Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
  • 51 Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter.
  • 52 Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Luc 22: 31-62 :
  • 31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.
  • 32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
  • 33 Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
  • 34 Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
  • 35 Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
  • 36 Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une.
  • 37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
  • 38 Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »
  • 39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
  • 40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 41 Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
  • 42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
  • 43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
  • 44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
  • 45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
  • 46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 47 Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
  • 48 Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
  • 49 Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
  • 50 L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite.
  • 51 Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit.
  • 52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
  • 53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
  • 54 S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance.
  • 55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
  • 56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »
  • 57 Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »
  • 58 Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »
  • 59 Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
  • 60 Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
  • 61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »
  • 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement.

IV

Matin

    • Lévitique 4: 1-7 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
  • 02 « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Si quelqu’un commet une faute par inadvertance contre l’un des commandements du Seigneur, en faisant ce qui ne doit pas se faire,
  • 03 si c’est le prêtre consacré par l’onction qui commet une faute et rend ainsi le peuple coupable, il amènera au Seigneur, pour la faute qu’il a commise, un taureau sans défaut, en sacrifice pour la faute.
  • 04 Il fera venir ce taureau devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre, il posera sa main sur la tête du taureau et immolera le taureau devant le Seigneur.
  • 05 Puis le prêtre consacré par l’onction prendra du sang de ce taureau et le portera dans la tente de la Rencontre.
  • 06 Le prêtre trempera son doigt dans le sang et, avec un peu de ce sang, aspergera sept fois le côté visible du rideau du sanctuaire, devant le Seigneur.
  • 07 Le prêtre mettra alors un peu de ce sang sur les cornes de l’autel des encens aromatiques, qui est devant le Seigneur dans la tente de la Rencontre ; il versera tout le reste du sang du taureau à la base de l’autel des holocaustes, qui se trouve à l’entrée de la tente de la Rencontre.
    •  16 : 3 à 34 :
  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
  • 11 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute, puis il accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison, et il immolera ce taureau en sacrifice pour sa faute.
  • 12 Il prendra alors un brûle-parfum rempli de charbons ardents qui étaient sur l’autel, devant le Seigneur, puis il prendra deux pleines poignées de poudre d’encens aromatique et portera le tout au-delà du rideau.
  • 13 Il mettra l’encens sur le feu, devant le Seigneur : un nuage d’encens recouvrira le propitiatoire qui est sur le Témoignage. Ainsi Aaron ne mourra pas.
  • 14 Il prendra alors du sang du taureau et en aspergera avec le doigt le côté oriental du propitiatoire ; puis, devant le propitiatoire, il fera sept aspersions de ce sang avec le doigt.
  • 15 Il immolera alors le bouc destiné au sacrifice pour la faute du peuple, et il en portera le sang au-delà du rideau. Il fera avec ce sang comme il a fait avec celui du taureau : il en aspergera le dessus et le devant du propitiatoire.
  • 16 Il accomplira ainsi le rite d’expiation sur le sanctuaire pour les impuretés des fils d’Israël, leurs transgressions et toutes leurs fautes. Ainsi fera-t-il pour la tente de la Rencontre qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés.
  • 17 Que personne ne se trouve dans la tente de la Rencontre depuis l’instant où Aaron entre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire, jusqu’à ce qu’il en sorte ! Ainsi Aaron accomplira-t-il le rite de l’expiation pour lui-même, pour toute sa maison et pour toute l’assemblée d’Israël.
  • 18 Ensuite il sortira vers l’autel qui est devant le Seigneur et accomplira pour lui-même le rite d’expiation. Il prendra du sang du taureau et du sang du bouc, et il en mettra sur les cornes de l’autel, tout autour.
  • 19 De ce sang il fera sept fois l’aspersion sur l’autel, avec son doigt. Ainsi il purifiera et sanctifiera l’autel, le séparant des impuretés des fils d’Israël.
  • 20 Une fois achevé le rite d’expiation du sanctuaire, de la tente de la Rencontre et de l’autel, Aaron fera approcher le bouc vivant.
  • 21 Il posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et il prononcera sur celui-ci tous les péchés des fils d’Israël, toutes leurs transgressions et toutes leurs fautes ; il en chargera la tête du bouc, et il le remettra à un homme préposé qui l’emmènera au désert.
  • 22 Ainsi le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans un lieu solitaire. Quand le bouc aura été emmené au désert,
  • 23 Aaron rentrera dans la tente de la Rencontre, retirera les vêtements de lin qu’il avait mis pour entrer au sanctuaire et les déposera là.
  • 24 Il baignera son corps dans l’eau, en un lieu consacré, puis reprendra ses vêtements, sortira et offrira son holocauste et celui du peuple, accomplissant ainsi le rite d’expiation pour lui et pour le peuple ;
  • 25 il fera fumer à l’autel la graisse du sacrifice pour la faute.
  • 26 Celui qui aura emmené le bouc pour Azazel devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 27 Le taureau et le bouc offerts en sacrifice pour la faute et dont le sang a été porté dans le sanctuaire pour accomplir le rite d’expiation, on les emportera hors du camp, et leur peau, leur chair et leurs excréments seront brûlés au feu.
  • 28 Celui qui les aura brûlés devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 29 C’est pour vous un décret perpétuel : le septième mois, le dix du mois, vous ferez pénitence, et ne ferez aucun travail, ni l’israélite de souche ni l’immigré qui réside parmi vous.
  • 30 C’est en effet en ce jour que l’on accomplira pour vous le rite d’expiation afin de vous purifier de toutes vos fautes, et devant le Seigneur vous serez purs.
  • 31 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel, durant lequel vous ferez pénitence. C’est un décret perpétuel.
  • 32 Le prêtre qui aura reçu l’onction et l’investiture pour exercer le sacerdoce à la place de son père accomplira le rite d’expiation. Il revêtira les vêtements de lin, vêtements consacrés ;
  • 33 il accomplira le rite d’expiation pour la partie très sainte du sanctuaire, et il purifiera la tente de la Rencontre et l’autel. Il accomplira ensuite le rite d’expiation pour les prêtres et pour toute l’assemblée du peuple.
  • 34 C’est pour vous un décret perpétuel ; une fois par an, pour les fils d’Israël, on accomplira le rite d’expiation de toutes leurs fautes. » Et l’on fit comme le Seigneur l’avait ordonné à Moïse.
    •  
    • Nombres 19: 1-11 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et Aaron. Il dit :
  • 02 « Voici la disposition de la loi que le Seigneur a prescrite. Parle aux fils d’Israël : Qu’ils te procurent une vache rousse sans défaut, sans tare, qui n’a jamais porté le joug.
  • 03 Vous la donnerez au prêtre Éléazar ; il la fera sortir hors du camp et on l’égorgera devant lui.
  • 04 Le prêtre Éléazar prendra du sang de la vache avec son doigt et, de ce sang, il fera sept fois l’aspersion vers l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 05 Puis on brûlera la vache sous ses yeux ; la peau, la chair, le sang et même la bouse, on les brûlera.
  • 06 Ensuite le prêtre prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi éclatant et les jettera au milieu du brasier où se consume la vache.
  • 07 Puis le prêtre lavera ses vêtements et baignera son corps dans l’eau ; après quoi il rentrera au camp. Le prêtre restera impur jusqu’au soir.
  • 08 Celui qui a brûlé la vache lavera également ses vêtements dans l’eau et baignera son corps dans l’eau. Il restera impur jusqu’au soir.
  • 09 Un homme en état de pureté recueillera les cendres de la vache et les déposera hors du camp dans un lieu pur. La communauté des fils d’Israël les gardera pour la préparation de l’eau lustrale. C’est un sacrifice pour la faute.
  • 10 Puis, celui qui a recueilli les cendres de la vache lavera ses vêtements ; il restera impur jusqu’au soir. Ce sera un décret perpétuel pour les fils d’Israël et pour l’immigré résidant parmi eux.
  • 11 « Celui qui touche un mort – n’importe quel corps humain – restera impur pendant sept jours.
    •  
    • Actes 22:
    • 30 :
    • 30 Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux.
    • 23:
    • 23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
    • 16:
    • 16 Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.”
    •  
    • I Corinthiens 1: 18-31 :
  • 18 Le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
  • 19 L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.
  • 20 Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ?
  • 21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
  • 22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
  • 23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
  • 24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
  • 25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
  • 26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
  • 27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
  • 28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
  • 29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
  • 30 C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
  • 31 Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
    •  
    • Hébreux 9: 11 -14 :
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
    • Saint Matthieu 27: 3 -10 :
  • 03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
  • 04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
  • 05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
  • 07 Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
  • 08 Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang.
  • 09 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël,
  • 10 et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
    •  
    • Saint-Marc 15: 1-10 :
  • 01 Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
  • 02 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »
  • 03 Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
  • 04 Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
  • 05 Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
  • 06 À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
  • 07 Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
  • 08 La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.
  • 09 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 10 Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
    •  
    • Saint-Luc 22: 63-71 :
  • 63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.
  • 64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
  • 65 Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
  • 66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
  • 67 Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ;
  • 68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
  • 69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
  • 70 Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
  • 71 Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
    •  

 

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint Matthieu 27: 26 à 31 :
  • 26 Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
  • 28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge.
  • 29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
  • 30 Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
  • 31 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
    •  
    • Saint-Luc 23:
    • 2-3 :
  • 02 On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »

4-16 :

  • 04 Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
  • 05 Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
  • 06 À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
  • 07 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
  • 08 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.
  • 09 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
  • 10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.
  • 11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.
  • 12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
  • 13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.
  • 14 Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
  • 15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
  • 16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

23-25 :

  • 23 Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.
  • 24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
  • 25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
    •  
    •  
    • Saint-Jean 18 :28-40 :
  • 28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
  • 29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
  • 30 Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
  • 31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
  • 32 Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
  • 33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
  • 34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
  • 35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
  • 36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
  • 37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
  • 38 Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
  • 39 Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 40 Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
    •  
    • Saint Marc 15: 12 – 18 :
  • 12 Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
  • 13 de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
  • 14 Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
  • 15 Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 16 Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde,
  • 17 ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
  • 18 Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »

VIII

Midi (12 h)

    • Saint Luc 23: 26 -34 :
  • 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
  • 27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
  • 28 Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
  • 29 Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !”
  • 30 Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”
  • 31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
  • 32 Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
  • 33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
  • 34 Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
    •  
    • Saint Matthieu 27 34 :
    • 34 ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
    • Saint Jean 19 :23-24 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 36 – 37 :
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
    • 39-43 :
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
    •  
    • Saint Luc 23: 39 -45 :
  • 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
  • 40 Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
  • 41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
  • 42 Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
  • 43 Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
    •  
    • Saint-Jean 19: 25 – 27 :
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

IX

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint Matthieu 27: 55 :
    • 55 Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
    • 56 :
    • 56 Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
    • 49 :
    • 49 Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
    • Saint-Marc 15: 33-41 :
  • 33 Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
  • 34 Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
  • 35 L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
  • 36 L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
  • 37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
  • 38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
  • 39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
  • 40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
  • 41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
    •  
    • Saint-Luc 23: 44-49 :
  • 44 C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
  • 45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
  • 46 Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
  • 47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »
  • 48 Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.
  • 49 Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.
    •  
    • Saint Jean 19: 23-30 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
  • 28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
  • 29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
  • 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
    •  

X

La vénération de la Sainte Croix

    • Genèse 22: 1-14 :
  • 01 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »
  • 02 Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
  • 03 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
  • 04 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
  • 05 Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
  • 06 Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.
  • 07 Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
  • 08 Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensembles.
  • 09 Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
  • 10 Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
  • 11 Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
  • 12 L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
  • 13 Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
  • 14 Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
    •  
    • Exode 17: 8-14 :
  • 08 Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim.
  • 09 Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. »
  • 10 Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites. Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline.
  • 11 Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort.
  • 12 Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
  • 13 Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée.
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Écris cela dans le Livre pour en faire mémoire et déclare à Josué que j’effacerai complètement le souvenir d’Amalec de dessous les cieux ! »
    •  
    • Isaïe 52: 13 :
    • 13 Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
    • 53: 12 :
    • 12 C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
    •  
    • I Pierre 2: 19-25 :
  • 19 En effet, c’est une grâce de supporter, par motif de conscience devant Dieu, des peines que l’on souffre injustement.
  • 20 En effet, si vous supportez des coups pour avoir commis une faute, quel honneur en attendre ? Mais si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu.
  • 21 C’est bien à cela que vous avez été appelés, car C’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces.
  • 22 Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge.
  • 23 Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice.
  • 24 Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris.
  • 25 Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes.
    •  
    •  
    • Galates 2: 20 :
    • 20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
    •  3: 14 :
    • 14 Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
    •  6: 11 -18 :
  • 11 Regardez ce que j’écris en grandes lettres pour vous de ma propre main.
  • 12 Tous ceux qui veulent faire humainement bonne figure, ce sont ceux-là qui vous obligent à la circoncision ; ils le font seulement afin de ne pas être persécutés pour la croix du Christ.
  • 13 Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement vous imposer la circoncision afin que votre chair soit pour eux un motif de fierté.
  • 14 Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde.
  • 15 Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle.
  • 16 Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie et pour l’Israël de Dieu, paix et miséricorde.
  • 17 Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus.
  • 18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
    •  
    • Saint Luc 23: 55 - 56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint-Jean 19: 31 à 42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

 La clé du mystère dévoilée ! 


En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. 

En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. (He 4, 14-15)


Les apôtres ont sans doute mis du temps à comprendre le sens de la passion et de la crucifixion de Jésus. Et pourtant, Isaïe l'avait prophétisée dans le 4ème  chant du serviteur souffrant (Is 53) plus de cinq siècles avant sa réalisation. 

L’auteur de l’Épître aux Hébreux nous donne la clef de ce mystère central de notre foi. 

Comme je l'explique dans mon petit livret de méditation "La Croix et la Gloire", sur le bois de  la croix, Jésus, unique grand prêtre de la Nouvelle Alliance, réalise l’unique sacrifice qui accomplit tous les sacrifices de l’Ancienne Alliance et se renouvelle, s'actualise de manière non sanglante "jusqu'à la consommation des siècles" dans la "Quadisha Qurbana", la Sainte Offrande qu'Il fait journellement à Son Père dans le Sacrement de l'Eucharistie.

 La croix est un sacrifice d'amour 
Il s’offre lui-même pour tous les péchés des hommes. La croix et la Ste Messe (qui ne sont qu'un seul Mystère) est un sacrifice d’amour offert par le Fils de Dieu pour se réconcilier tous les hommes.

L’homme n’a rien à donner à Dieu. Toutes les bêtes, tous les taureaux, tous les boucs sont à Lui.
La seule chose que Dieu attend, c’est le « oui » de l’homme, la réponse amoureuse de l'homme au Don d'Amour du Verbe Incarné, du "Fils de l'Homme", du Nouvel Adam...
 

 

  AUJOURD'HUI, je fais un pas                                                          

En ce jour, avec toute l’Église, je prie pour :
 1- L'Eglise Syriaque Orthodoxe Universelle, notre Eglise-mère des Indes, toutes les Eglises locales Syro-Orthodoxes, leur unanimité dans le Témoignage Chrétien.
 2 - Les Patriarches Orthodoxes, les Catholicoses, les Métropolites, les Eglises Apostoliques pour que, par l'Orthodoxie de la Foi, elles restaurent ou (et) confortent l'unité Catholique de l'Eglise du Christ. 
 3 - Le clergé et le peuple fidèle de notre Eglise Métropolitaine Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma.
 4 - Les catéchumènes de notre Archidiocèse (Métropolie).
 5 - L’unité des chrétiens dans la Vérité Orthodoxe et la Grâce des Sacrements reçus dans la "Tradition Apostolique".
 6 - Nos frères aînés les Juifs
 7 - Ceux qui ne croient pas dans le Christ Jésus notre Seigneur.
 8 - Ceux qui ne croient pas en Dieu.
 9 - Les pouvoirs publics.
10 - Tous les hommes qui vivent  l’épreuve.

 

Par Saint Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 
Sermon 38 ; PL 57, 341s ; CCL 23, 149s (trad. L'Année en fêtes, Migne 2000, p.261 rev) 

 

Le signe du salut

Dans sa Passion, le Seigneur a assumé tous les torts du genre humain afin qu'il n'y ait plus rien par la suite qui porte du tort à l'homme.

La croix est donc un grand mystère, et si nous essayons de le comprendre, par ce signe le monde entier est sauvé.

En effet quand les marins prennent la mer, ils dressent d'abord l'arbre du mât et tendent la voile pour que s'ouvrent les flots ; ils forment ainsi la croix du Seigneur, et en sécurité grâce à ce signe du Seigneur, ils gagnent le port du salut et échappent au péril de la mort.

La voile suspendue au mât est en effet l'image de ce signe divin, comme le Christ a été élevé sur la croix.

Voilà pourquoi, à cause de la confiance venant de ce mystère, ces hommes ne s'inquiètent pas des bourrasques du vent et arrivent au bon port souhaité.

Pareillement, de même que l'Église ne peut pas rester debout sans la croix, de même un navire est affaibli sans son mât. Le diable en effet la tourmente et le vent frappe le navire, mais quand se dresse le signe de la croix, l'injustice du diable est repoussée, la bourrasque tombe aussitôt... 

L'agriculteur aussi n'entreprend pas son travail sans le signe de la croix : en assemblant les éléments de sa charrue il imite l'image d'une croix...

Le ciel aussi est disposé comme une image de ce signe, avec ses quatre directions, l'Orient, l'Occident, le Midi et le Nord.

La forme de l'homme lui-même, quand il élève les mains, représente une croix ; surtout quand nous prions les mains levées, nous proclamons par notre corps la Passion du Seigneur...

C'est de cette façon que Moïse, le Saint, a été vainqueur quand il faisait la guerre contre les Amalécites, non pas par les armes, mais les mains levées vers Dieu (Ex 17,11)... 

Par ce signe du Seigneur donc, la mer est ouverte, la terre cultivée, le ciel gouverné, les hommes sont sauvés. Et même, je l'affirme, par ce signe du Seigneur, les profondeurs du séjour des morts sont ouvertes.

Car l'homme Jésus, le Seigneur, lui qui portait la vraie croix, a été enseveli en terre, et la terre qu'il avait profondément labourée, qu'il avait pour ainsi dire brisée de toutes parts, a fait germer tous les morts qu'elle retenait.

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Aujourd'hui, notre Seigneur Jésus-Christ est en Croix et nous sommes en fête, afin que vous sachiez que la Croix est une fête et une célébration spirituelle.

Jadis la croix désignait un châtiment, maintenant elle est un objet d'honneur. Autrefois symbole de condamnation, la voici maintenant principe de Salut.
Car elle est pour nous la cause de biens innombrables : elle nous a délivrés de l'erreur, éclairés dans les ténèbres et réconciliés avec Dieu ; nous étions devenus pour Lui des ennemis et de lointains étrangers, et elle nous a rendu Son amitié et rapprochés de Lui. Elle est pour nous la destruction de l'inimitié, le gage de la paix, le trésor de mille biens.

La Croix nous relie au bon Pasteur. Grâce à elle, nous n'errons plus dans les déserts, car nous connaissons le vrai Chemin ; nous ne demeurons plus hors du Palais royal, car nous avons trouvé la Porte; nous ne craignons pas les traits enflammés du diable, car nous avons découvert la Fontaine.
Grâce à elle, nous ne sommes plus dans le veuvage puisque nous avons trouvé l’Époux; nous n'avons pas peur du loup, car nous avons le bon Pasteur: "Je suis, dit-Il, le bon Pasteur" (Jean 10,11).

Grâce à la Croix, nous ne redoutons pas l'usurpateur, puisque nous siégeons au côté du Roi.


(In: "Homélie sur la Croix et le larron", saint Jean Chrysostome. (+407), : PG 49,399-401)

 

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 But our Lord was trampled on by Death; and in His turn trod out a way over death. This is He who made Himself subject to and endured death of His own will, that He might cast down death according to the will of death.

But He cried on the cross and brought forth the dead from within Sheol against the will of death.

For in that very thing by which death had slain Him in that as armour He bore off the victory over death.

(St. Ephraim the Syrian)

 

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Tous ceux qui ont vécu conformément à Dieu vivront toujours en Dieu, même lorsqu'ils auront quitté cette vie-ci.

C'est pour cette raison que Dieu est appelé le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, car Il est le Dieu non pas des morts, mais des vivants.
(Saint Grégoire le Théologien, évêque de Nazianze)

 

 

 

 Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

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Là où la Sainte Famille passa durant son séjour en Egypte (II) 

LA VIERGE DE L'EGYPTE

A la suite des apparitions de la Vierge Marie à Zeitoun, au Caire (Egypte) en 1968, L’Eglise copte orthodoxe a inséré dans son calendrier liturgique une fête de la Transfiguration de la Vierge Marie à Zeitoun, célébrée chaque année le 2 avril.

Le père Boutros Gayed, frère du patriarche, a relaté de nombreuses guérisons et des miracles obtenus par l’intercession de la « Vierge de Lumière » de Zeitoun depuis 1972. D’innombrables personnes affirmèrent avoir été guéries pendant les apparitions ou peu après en avoir été témoins. Un comité médical mis en place par l’Eglise copte orthodoxe et présidé par le professeur Shafi Abd-el-Malek, de la faculté de médecine de l’université du Caire, fut chargé de les enregistrer et de les vérifier.

Parmi les cas les plus spectaculaires, on peut citer Sami Abd-el-Malek, quarante ans, guéri d’un cancer de la vessie en phase terminale ; Fathma Zahi Reda, une musulmane pieuse, atteinte d’une affection incurable de la glande thyroïde …Ces guérisons continuent. En s’abstenant de tout message explicite, la Vierge a voulu délivrer un signe accessible à tous les Egyptiens, musulmans et chrétiens, orthodoxes, catholiques ou protestants, croyants et non-croyants. 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Marie y a son peuple  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

Aucun texte alternatif disponible.

Prière de Marthe Robin pour les prêtres que nous fêtions hier lors du Jeudi Saint:

"Mon Père,
entretenez et fortifiez en chacun de vos prêtres 
le désir ardent de la vie intérieure, de la vie surnaturelle intime,
l'amour et la soif dévorante des âmes auxquelles ils ont à vous communiquer et à vous donner sans cesse et toujours.
Père, faites-leur à tous un cœur débordant de confiance filiale et débordant d'amour.
Faites-leur comprendre,
ô mon Dieu,
que toute leur vie ici-bas doit être la continuation et la reproduction parfaite de celle du Christ en vous, pour parler et agir efficacement"

Amen

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Domine Iesu Christe,


qui hora Diei ultima
in sepulcro quievisti
et a matre tua mestissima
et aliis mulieribus
planctus et lamentatus fuisti:
fac nos, quaesumus,
passionis tuae compassione
lacrimis abundare;
tota cordis devotione
ipsam passionem tuam plangere,
et eam, quasi recentem
cum ardentissimo desiderio retinere.
Amen.

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

CHEMIN DE LA CROIX

AVEC LA SAINTE VIERGE

MARIE

Selon la tradition locale commencera demain,* à 15h, le "CHEMIN DE CROIX" SUIVIT DE

*l'Office Syriaque de la Crucifixion et Du 

*Rite de communion aux "Présanctifiés".

SOYEZ TOUS PRÉSENTS,ET CEUX QUI NE LE POURRONT PAS , UNISSEZ-VOUS À NOUS PAR LA MÉDITATION CI DESSOUS. MERCI 

PRIÈRE:

Très Sainte Mère de Dieu, Vierge très prudente, je veux avec mon ange gardien, vous accompagner sur la voie du Calvaire  où tant de fois vos pas ont suivi le chemin sanglant de votre Fils adorable. Je veux méditer avec vous  les souffrances que Jésus a endurées pour mes péchés.  Que mon cœur soit rempli des sentiments de compassion et d'amour, dont le vôtre surabonde.

Reine du Ciel et de la terre, Ô Mère de Miséricorde, obtenez-moi de réussir à gagner  les personnes qui me sont chères,  à une vie plus chrétienne et plus sainte.

Ouvrez mon cœur à l'acceptation des épreuves et des souffrances de la vie, en expiation de mes péchés  et pour la conversion de mes frères et sœurs, pauvres pécheurs comme moi.

Quaûmo:

 Notre Père …  

 Je vous salue Marie… 

Gloire soit au Père, au Fils et au St-Esprit…

O Marie, Mère de Jésus et ma mère, si généreuse en grâce, Vous avez donné vie à Jésus ici bas, donnez-Lui vie en mon âme, obtenez-moi cette vie d’intimité que vous avez si bien vécue avec Lui. Que sa vie soit la mienne et que ma vie soit la sienne, qu’elles se confondent et que je puisse dire pour moi, vivre c’est le Christ, que je me fixe en Lui pour y demeurer toujours.  Mère bénie faite que Jésus repose à jamais dans mon cœur et que je repose à jamais dans le Christ Jésus, mon Seigneur et mon Dieu.

- Jésus est condamné à mort.

Ste Marie, Mère de Dieu, quelles angoisses inimaginables ont déchiré votre cœur maternel quand vous entendiez les clameurs de haine des Juifs réclamant la mort de votre Fils.  Puisque c'est pour me sauver de l'enfer, que Jésus innocent, accepta  d’être condamné à mort, ne permettez pas Mère très  pure, que je demeure insensible devant tant  de souffrances endurées pour moi avec autant d’amour.

Reine  des  confesseurs,  donnez-moi  la grâce  de  compatir  dignement  avec Vous  aux douleurs   secrètes   de  Jésus.  Faite  que  le spectacle  de   tant  d'humilité,  guérisse mon orgueil, et me  fasse  pleurer  mes  infidélités, afin  que  je  ne  sois pas condamné au tribunal du Souverain Juge!   Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

 

II - Jésus est chargé de sa Croix.

Ste Marie, Mère de  la  divine  grâce, si la Croix qui pèse si lourdement  sur les épaules de Jésus,  s'appesantit aussi sur votre cœur maternel, c’est que Vous étiez intimement unie à votre Fils  dans la lumière et le feu du Saint Esprit pour vous unir à Sa douloureuse Passion pour le salut de mon âme.   Vous portiez avec Lui la croix de mes péchés et deveniez ainsi notre Co-rédemptrice.

Reine de la Paix, donnez-moi la patience et le courage de porter moi aussi ma croix, pour me dépasser tous les jours  et de supporter avec charité les défauts de ceux qui m'entourent.  Donnez-moi votre amour  pour que j'aille au devant de tous les sacrifices  quand il s'agira de vous plaire et de vous servir, afin d’envisager sereinement l’idée de la mort libératrice qui me fera prendre mon envol vers vous.  Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

 

III -Jésus tombe la première fois.

Ste Marie, Mère Toute Pure, qu'il est lourd pour Jésus le fardeau de la Croix.   Sous les coups des bourreaux, Jésus tombe contre terre  et la  couronne d'épines  s'enfonce   profondément dans sa tête.  Cette première chute a déchiré votre cœur maternel.  Vous avez accepté ce tourment avec votre Fils  pour expier mon orgueil et ma témérité,  sources de toutes mes chutes dans le péché.

Mère des Douleurs, je vous fais amende honorable, obtenez-moi du Saint Esprit la force d’une véritable et sincère conversion.  Que le souvenir de mes lâchetés déchire mon cœur  et me garde dans une profonde humilité !   Amîn.

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

IV - Jésus rencontre sa Sainte Mère.

Ste Marie, Mère du Sauveur, je ne pourrai jamais comprendre, la grandeur de la douleur que vous avez ressenti en votre cœur maternel, en voyant votre Fils  ensanglanté, épuisé, bousculé et frappé par les bourreaux.   Vous vouliez être là pour le soutenir de votre présence maternelle, car pour un enfant qui souffre,  il n'est pas de consolation plus grande que celle de la présence de sa mère.

Reine de tous les Saints, j’aimerais justement avoir en ma poitrine les cœurs de tous les saints,  pour essayer de consoler le vôtre de toutes les angoisses,  que vous avez endurées pour mon salut. 

Souvenez-vous   Mère admirable,  que  je  suis votre enfant, venez me fortifier aux heures difficiles  de l'épreuve et de la tentation.  Lorsque mon âme quittera cette vie,  venez à ma rencontre pour me présenter à Jésus votre divin fils. Que ma grande espérance en vous  me guide vers la  Lumière éternelle !   Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

Simon aide Jésus

Ste Marie, Mère du bon conseil,  quand je médite la générosité du Cyrénéen,  qui soulage votre Fils en l'aidant à porter sa Croix,  accordez-moi d'accepter la part de souffrances  qui m'associe à sa Passion et à soulager ses douleurs.

Reine des Patriarches, c’est Vous qui avez soulagé, plus que tout autre,  cette soif de consolations de notre Sauveur.  Rendez mon cœur plus généreux  dans l'acceptation de toutes les peines et les difficultés de la vie.

Très Sainte consolatrice des enfants de Dieu,  soyez pour moi le compatissant et miséricordieux Simon, aidez-moi à porter la croix de mes épreuves et celle de mes ennuis,  par amour pour vous et par amour pour votre Divin Fils.  Faites, Bonne Mère, que je découvre et comprenne la véritable valeur de la souffrance.  Veuillez imprimer dans mon cœur cette précieuse connaissance.   Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

VI -  Véronique essuie le Visage de Jésus.

Ste Marie, Mère du Grand Amour, quelle consolation pour vous que le geste courageux de cette femme  qui essuie le Visage de votre Fils  couvert de crachats, de sueur et de sang.

Je veux vous procurer la même joie  en purifiant mon âme qui fut créée à l'image de Dieu, et qui est maintenant couverte de  souillures à cause de mes péchés.

O ma Souveraine, aidez-moi à surmonter mes lâchetés, obtenez-moi une parfaite pureté du cœur, du corps et de l’esprit,  pour réimprimer à jamais dans mon âme  l'image de Jésus dans toute sa beauté. Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

VII - Jésus tombe une deuxième fois.

Ste Marie, Reine des Vierges, vous seule pouvez pénétrer parfaitement le mystère de douleurs,  qui déchire le cœur de votre Fils  lors de cette seconde chute sous la Croix. C'est le nombre incalculable de nos rechutes dans le péché  qui l'accable et le fait tomber de nouveau.

Je vous en conjure Mère aimable, par vos larmes et les douleurs de Jésus,  guérissez-moi de l'amour désordonné des créatures,  corrigez-moi de mon égoïsme et de mon orgueil.  Donnez-moi le courage de toujours me relever, si j’ai le malheur de tomber, et surtout, accordez-moi la force de fuir les occasions dangereuses.  Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

 

VIII - Jésus console les saintes femmes.   

  

Ste Marie, Mère toujours Vierge,  obtenez-moi de comprendre la bonté du Christ mon Sauveur et sa tendre compassion pour nos misères. Il oublie même ses affreux tourments, pour consoler les pieuses femmes désolées.

Avec vous Tendre Mère,  je veux trouver près  de Jésus  mon Frère le soulagement de toutes mes amertumes  et la consolation de toutes mes peines.  Je sais qu'il n'y a pas de consolation possible,  si je ne commence par pleurer mes péchés, qui sont la cause de toutes les souffrances.

Mère puissante, laissez tomber sur mon cœur ainsi que sur le cœur des mourants et sur le cœur de chacune des personnes qui me sont chères, et auxquelles je m’intéresse spirituellement, une de vos larmes pour les attendrir. Imprimez-y les Plaies de Jésus, ainsi que le désir d'une vraie contrition et d’une sincère pénitence.  Augmentez en eux la voix de leur conscience.    Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

IX - Jésus tombe une troisième fois.

Notre  Dame de pitié, si notre doux Sauveur accepte cette troisième chute,  plus cruelle que les précédentes, et si les bourreaux redoublent leurs outrages et leurs coups, c'est pour expier l'amour des plaisirs défendus, qui jettent tant d'âmes en enfer.  C’est aussi pour donner aux pécheurs, la grâce de la dernière chance, soit celle de regretter sincèrement leurs péchés, à l’heure de leur mort.

Ste Marie,  Reine des prophètes, dont le cœur fut si souvent déchiré,  quand après l'Ascension de Jésus,  vous vous arrêtiez pleine de douleurs à cette station, aidez-moi à réparer tant de sensualités dont je me suis rendu coupable.

Vierge très chaste, communiquez-moi votre pureté,  obtenez-moi un grand amour pour cette angélique vertu,  qu’elle me fasse craindre les moindres souillures.  Faite que, je ne sois jamais pour les autres, une occasion de pécher !  Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

X - Jésus est dépouillé de ses vêtements.

Notre Dame des Sept douleurs, je pense aux frémissements et aux atroces souffrances,  que vous avez éprouvées dans  votre  cœur maternel, lorsque vous assistiez à l'humiliant et cruel dépouillement de votre Fils, surtout en voyant  couler de  son corps sacré ce sang divin, le prix de notre salut.

C'est pour me faire recouvrer ma robe d'innocence, que vous et votre Fils souffrez ainsi. Vous avez voulu réparer les exagérations de la mode,  du luxe, de la vanité des toilettes mondaines et indécentes,  sources de tant de scandales insoupçonnés.

Ste Marie, Reine des anges, pardonnez-moi  les peines que vous ont causées tant de fois  mes imprudences. Je vous prie de revêtir mon âme de la modestie et de la simplicité des anges,  afin que j'inspire toujours autour de moi  la dignité et le respect.  Amîn.

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

XI - Jésus est cloué à la Croix.

Ste Marie, Mère du Perpétuel Secours, les coups redoublés qui fixent les membres de votre Fils à la croix, ont résonnés douloureusement dans votre cœur maternel.  Toutes les blessures faites au corps du Sauveur s'impriment cruellement dans votre âme et vous avez souffert tout cela avec une telle intensité  qu'aucune douleur ne sera jamais  comparable à la vôtre.  J'ai honte, à la pensée que c'est moi, par mes péchés et par mes infidélités à la grâce, qui vous a causé ce martyre.

Mère de Miséricorde, Vierge Compatissante, je veux par vos mains,  renouveler les promesses de mon baptême. Je veux être cloué avec votre Fils à la Croix, par les sacrifices de mon devoir d'état, selon la grande promesse que fit votre divin Fils : "Quand je serai élevé de terre,  j'attirerai tout à moi".   Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

XII - Jésus meurt sur la Croix.

Ste Marie, Vierge fidèle, vous étiez là au pied de la croix où Jésus mourait,  et la douleur de votre âme fût semblable à l'immensité de l’univers. Je ne puis compatir dignement à l'affliction de votre cœur  et vous rendre hommage pour l'immense amour que  vous  avez eu  pour  moi.   C'est pourquoi, je vous offre la  divine  compassion  de  Jésus, car lui seul a connu tout le poids et la grandeur de vos souffrances.

Reine des Martyrs, c'est à ce moment  par la volonté de votre Fils,  que vous êtes devenue Mère de tous les hommes,   lorsqu’il dit à saint Jean : "Voilà votre Mère".   Malgré mon indignité, je me réfugie dans votre amour maternel.  Je me remets entre vos mains et je m'abandonne à vous.  Disposez de moi selon votre bon plaisir  et celui de votre divin Fils.  Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

XIII - Jésus est descendu de la croix et remis à sa Mère.

Ste Marie, Reine des apôtres,   en recevant dans vos bras le corps sacré de votre Fils, couvert de blessures, vous vous rappeliez les caresses et les soins que vous lui donniez avec tant d'amour à Nazareth et votre cœur fût transpercé de mille glaives de douleur.

Puisque c'est moi, par mes péchés, qui fût la cause de sa mort et celle de vos souffrances,  Vierge  digne de  louange  je vous  demande pardon pour tant d'ingratitude.

Je veux, avec chacune des personnes qui me sont chères et mon Jésus, me placer dans vos bras de Mère.

Par les  Saintes Plaies de Jésus, guérissez les plaies de nos âmes  et que son Sang divin nous lavent de toutes nos souillures. Amîn.

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

 

XIV - Jésus est déposé au tombeau.

Ste Marie, Vierge des Vierges,  pour que votre sacrifice fût complet, il a fallu que le Corps adorable de Jésus   disparaisse de vos yeux derrière la pierre du tombeau. Dans le silence de votre cœur,  vous avez gardé  secrètement   cette déchirante séparation en retournant à Jérusalem avec Jean devenu votre fils.

En terminant avec vous ce chemin de la Croix, Vierge Clémente, faites que je conserve en mon esprit le souvenir de toutes ces souffrances. Gravez dans mon âme les Plaies de mon Sauveur  et plantez sa Croix  dans mon cœur.  Je veux que le souvenir des angoisses du Calvaire me garde dans une inviolable fidélité  à mon devoir d’état, et me fortifie contre toutes lestentations jusqu’à la dernière heure de ma vie.    Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

Credo

On parle de transgenre

pour évoquer les personnes dont l’identité psychique et sociale reliée aux concepts d’homme et de femme entre en conflit avec le sexe biologique

 

D
ans un article publié sur leur site le 21 mars 2016, l’American College of Pédiatricians a mis en garde l’opinion publique contre toutes les politiques conditionnant les enfants à penser que le phénomène transgenre est normal.

« L’American College of Pédiatricians exhorte les éducateurs et les législateurs à rejeter toutes les politiques qui conditionnent les enfants à considérer comme normal la prise de produits chimiques et l’usurpation de l’identité sexuelle par chirurgie. »

Au travers de ce texte, les pédiatres ont voulu élever leur voix face au lobby LGBT et rappeler que l’idéologie ne détermine pas la réalité. Ils dénoncent ainsi la banalisation du phénomène transgenre au travers de 8 arguments.

  1. La sexualité humaine est un trait binaire, biologique et objectif .
    Les chromosomes « XY » et « XX » sont des marqueurs génétiques. La norme pour un humain est d’être conçu mâle ou femelle. Les troubles, extrêmement rares, du développement sexuel sont d’ailleurs reconnus comme des troubles de la conception humaine et non comme un troisième sexe.
  2. Personne ne naît avec un genre. Tout le monde naît avec un sexe biologique.
    Le genre, c’est à dire, la prise de conscience et le sens de soi comme homme ou femme, est un concept sociologique et psychologique et non un fait biologique.
  3. Le fait qu’une personne pense être autre chose que ce qu’elle est, a une cause psychologique et non physiologique. Le problème psychologique réside dans l’esprit et non dans le corps et doit être traité comme tel.
  4. La puberté n’est pas une maladie. Prendre un traitement hormonal dans le but de la stopper peut être dangereux, et provoquer des problèmes de croissance et de fertilité sur un individu auparavant sain.
  5. Après la puberté, la plupart des adolescents ayant une confusion du genre acceptent finalement leur sexe biologique.
    Selon le manuel diagnostique et statistique de l’American Psychiatric Association, 98% des garçons présentant une confusion du genre et 88% des filles acceptent naturellement leur sexe biologique après la puberté.
  6. Les enfants utilisant des bloqueurs de la puberté pour se faire passer pour le sexe opposé , doivent avoir recours aux hormones cross-sexe à la fin de l’ adolescence.
    Ce mélange de testostérone et oestrogènes est associé à des risques élevés sur la santé comme par exemple l’hypertension artérielle, la thrombose, les accidents vasculaires cérébraux et les cancers.
  7. Le taux de suicide est vingt fois plus élevé chez les adultes utilisant des hormones cross-sexe et ayant subi une chirurgie de changement de sexe. Ce phénomène est de la même manière observé en Suède, pays pourtant le plus favorable au mouvement LGBT.
  8. Le conditionnement des enfants à croire que toute une vie d’usurpation d’identité chimique et chirurgicale du sexe opposé est normal et sain est de la maltraitance des enfants.

Source: La rédaction de "Info Chrétienne"

 

Initialement publié le 19 avril 2016

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Il rendit l'esprit

« Et ayant dit cela, ayant incliné la tête, il rendit l'esprit (Joan. XIX, 30) Il incline la tête en signe d'acquiescement à la volonté de son Père : c'est le dernier acte de son sacrifice. Ainsi est mort le divin Jésus, nous montrant combien il est véritable qu'ayant aimé les siens, il les a aimés jusqu'à la fin(Joan. XIII, I). Ainsi est mort le divin Jésus, pacifiant par ses souffrances le ciel et la terre (Coloss. I, 20). Il est mort, et son dernier soupir a été un soupir d'amour pour les hommes.
Jamais Jésus-Christ n'a été plus vivant que dans sa mort. Il nous invite à nous mettre avec lui : alors, nous ne craindrons plus la mort, nous la vaincrons comme lui.
Si nous étions seuls, ce nous serait témérité de ne pas craindre la mort. Mais si nous sommes avec lui nous pouvons dire : Même au milieu des ombres de la mort, je n'aurai pas peur parce que vous êtes avec moi (Ps. XXII, 4). En inclinant la tête avec lui, en acquiesçant avec lui à la volonté divine, notre mort devient ce qu'a été la mort de Jésus-Christ, ou mieux la continuation du sacrifice de Jésus-Christ, c'est-à-dire ce qu'il y a de plus grand sur la terre.
Il n'y a rien de plus grand dans l'univers que Jésus-Christ, il n'y a rien de plus grand dans Jésus-Christ que son sacrifice. Il n'y a rien de plus grand dans son sacrifice que son dernier soupir, et que le moment précieux qui sépara son âme très sainte de son corps adorable.
La mort du chrétien unie à celle de Jésus-Christ devient glorieuse. La seule chose à faire au moment de la mort, c'est donc d'entrer dans les sentiments et l'acte de Jésus-Christ disant à son Père : Je remets mon âme entre vos mains.
Si Jésus-Christ a tant souffert dans sa Passion, et s'il s'est montré si doux au milieu de toutes ses souffrances, c'était afin de nous attirer à nous jeter dans ses bras. Il avait dit : quand je serai exalté, c'est-à-dire quand je serai élevé sur la croix, j'attirerai tout à moi. Dans les bras du divin Crucifié il n'y a plus rien à craindre, et il fait lui-même en nous ce qu'il a fait sur la croix.

Ô Jésus, donnez-moi, quand arrivera le terme de ma vie, de pouvoir dire avec confiance : Père, je remets mon âme entre vos mains. Vous qui avez fixé le terme de ma vie, donnez-moi de pouvoir dire après vous avec bonheur la parole que vous avez dite quand vous avez voulu exprimer que le terme de vos labeurs était arrivé : Tout est consommé.
Daignez, Seigneur, avant de nous retirer de cette vie, nous donner cet amour dont vous consumez les âmes qui sont à vous. Qu'il sera doux pour nous, à l'heure de la mort, de voir que nous allons être jugées par Celui que nous aurons aimé par-dessus toutes choses ! Avec quelle confiance nous pourrons nous présenter devant lui, sûres d'entendre de sa bouche un arrêt favorable ! Quel ineffable bonheur de penser que nous n'allons pas à une terre étrangère, mais dans notre véritable patrie, puisque c'est celle de l’Époux céleste que nous aimons tant, et de qui nous sommes tant aimées ! »

Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine ..., Tome II (Vendredi Saint), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917.

 

Samedi de la Bonne Nouvelle  (Samedi Saint)

Soirée

    • Saint Matthieu 27: 6 :
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
    • Saint- Luc 23: 55-56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint Jean 19: 31-42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

 

"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
 
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
 
Évêque Théodore (Tecuchev)

_________________________________

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 13:07

Chers amis . Aloho m'barekh.

 

Notre Liturgie Syro-Orthodoxe ( Calendrier Malankare ) , commençait le Carême en nous donnant à méditer les Noces de Cana lors desquels Marie, la Mère de Jésus devance Son heure afin qu'il transforme en vin, et en un vin capiteux, des jarres remplies d'eau.

 

C'était dire ce que doit être ce Temps quadragésimal de Conversion: Avec Marie notre Mère, et moyennant notre saint désir de nous rapprocher de la Vraie Vie qui est ici bas dans la relation avec Dieu...

 

Le "Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi du Carême)" clôturera en quelque sorte les exercices du Carême en accompagnant le Christ notre Seigneur qui , comme "Fils de l'homme " voulut être tenté au désert par Satan.

La leçon Qu'Il nous laissait de sa victoire sur les tentations était claire...

 

Le "Samedi avant Hosanna (samedi de la Résurrection de Lazare)" se profile déjà le but de Sa douloureuse Passion lorsque nous le contemplons ressusciter Lazare, Son meilleur ami.

Imitons le Christ Tête de L'Eglise résistant aux sollicitations de l'Esprit du monde , purifions nous dans Son Sang par le Sacrement du Pardon, car même si à l'instar de Lazare nous étions morts et puants la mort, le Christ, notre Résurrection a le pouvoir de nous emporter dans Sa résurrection !

Prions au passage Lazare le ressuscité pour notre Eglise Locale qu'il vint évangéliser avec son entourage

Je vous laisse ci-dessous, pour les Francophones, les lectures du Lectionnaire de Vendredi et de ce Samedi pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe).

Les fidèles d'expression Portugaise, Anglaise ou Espagnole les retrouveront dans les traductions locales.

A Dimanche 2 Avril pour fêter notre Roi Victorieux des maux qui nous conduisent à la mort!

+Métropolite Mor Philipose.Brévilly ce 27.III.23.
 

 

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE
du 2 au 9 AVRIL 2023
Il est temps d’y penser et de vous
y inscrire !...
(Arriver au Monastère pour le 1 à 18h / Il est possible de suivre la retraite en tout ou en partie)
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
 
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
 
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)
 
☆ DIMANCHE DES RAMEAUX
(Hosanna / 2 Avril ),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 

 

 
¤ Lundi Saint (3 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (4 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

¤ Mercredi Saint (5 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

¤Jeudi Saint (6 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.

- 15h Offices du Lavement des pieds, suivi du dépouillement de l’autel et de la procession des Pré Sanctifiés au reposoir conformément à la coutume locale .

 

¤ Vendredi Saint (7 Avril):
-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

 

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.
¤ Samedi Saint (8 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

 

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril):
-Quadisha Qurbana(Sainte Messe)à 10h30 (Programme habituel)
 
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.

Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi)

Pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    • I Pierre 1: 13 à 22 :
  • 13 Après avoir disposé votre intelligence pour le service, restez sobres, mettez toute votre espérance dans la grâce que vous apporte la révélation de Jésus Christ.
  • 14 Comme des enfants qui obéissent, cessez de vous conformer aux convoitises d’autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance,
  • 15 mais, à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite,
  • 16 puisqu’il est écrit : Vous serez saints, car moi, je suis saint.
  • 17 Si vous invoquez comme Père celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la crainte de Dieu, pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers.
  • 18 Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ;
  • 19 mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ.
  • 20 Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous.
  • 21 C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.
  • 22 En obéissant à la vérité, vous avez purifié vos âmes pour vous aimer sincèrement comme des frères ; aussi, d’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres
    •  
    • Romains
    • 13: 11 :
    • 11 Vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants.
    • 14: 9 :
    • 09 Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
    •  
    • Saint Matthieu 4: 1-11 :
  • 01  Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable.
  • 02 Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
  • 03 Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
  • 04 Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
  • 05 Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple
  • 06 et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
  • 07 Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
  • 08 Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
  • 09 Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. »
  • 10 Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
  • 11 Alors le diable le quitta. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.
Examine-toi plus souvent : remarque
 
de quel côté se tourne ton cœur. 

Est-ce vers Dieu et la vie future, vers les vertus célestes, paisibles, bienheureuses et pleines de lumière, vers les saints qui résident au ciel, ou bien vers le monde, vers les biens terrestres, tels que le boire et le manger, les vêtements, la demeure, vers les hommes adonnés au péché et leurs occupations futiles ? 

Oh ! si notre regard était toujours porté sur Dieu ! Mais ce n'est que dans la nécessité et dans le malheur que nous tournons nos regards vers le Seigneur, tandis que dans la prospérité nous les tournons du côté du monde et de ses vaines pompes. 

Mais quel profit puis-je tirer, me diras tu, de cette contemplation du Seigneur ? 

Voici lequel : tu obtiendras une paix et une tranquillité profonde pour ton cœur, la lumière pour ton intelligence, une sainte énergie pour ta volonté et la délivrance des pièges du démon. «Mes yeux sont toujours élevés vers le Seigneur», dit David, et il en explique la raison : Parce que, dit-il, c'est Lui qui dégagera mes pas des pièges qui m'environnent. (Ps 24,15). J'écouterai ce que dira le Seigneur, ses Paroles de paix sur son peuple et sur ses fidèles. (Ps 84,9).

Saint Jean de Cronstadt
Ma vie en Christ
Chap. 4: De la pénitence / §1: du péché

 

Appel à la Persévérance…
Livre de Daniel XII,11
" Que celui qui a des oreilles pour entendre entende"...

sablier

Daniel 12,11 

12 En ce temps-là se lèvera Micaël, (Michel) le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.

  • 2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle.

3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

  • 4 Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.

5 Et moi, Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l’un en deçà du bord du fleuve, et l’autre au delà du bord du fleuve.

  • 6 L’un d’eux dit à l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve: Quand sera la fin de ces prodiges?

Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d’un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.

  • 8 J’entendis, mais je ne compris pas; et je dis: Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses?

9 Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin.

  • 10 Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront.
11 Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, (La Sainte Communion) et où sera dressée l’abomination du dévastateur (de la désolation), il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. (1,290 )

 

12 Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’au mille trois cent trente-cinq jours! (1,335)

 

13 Et toi, marche vers ta fin; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.

 

Le repentir est le renouvellement du baptême.


Le repentir est un contrat avec Dieu pour une seconde vie.
Saint Jean Climaque

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O arrependimento é a renovação do batismo.
O arrependimento é um contrato com Deus para uma segunda vida.
Saint John Climaque

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Repentance is the renewal of baptism.
Repentance is a contract with God for a second life.
Saint John Climaque

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El arrepentimiento es la renovación del bautismo.
El arrepentimiento es un contrato con Dios para una segunda vida.
San Juan Climaque
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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Samedi avant Hosanna (samedi de Lazare)

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

    • 1 de St Pierre 2: 6-10 :
  • 06 Il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
  • 07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
  • 08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
  • 09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple , pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
  • 10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.
    •  
    • Ephésiens 1: 15 :
    • 15 C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de la foi que vous avez dans le Seigneur Jésus, et de votre amour pour tous les fidèles,
    • 2: 7 :
    • 07 Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.
    •  
    • Saint Jean 11: 28-46 :
  • 28 [Marthe] lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »
  • 29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
  • 30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
  • 31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
  • 32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
  • 33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
  • 34 et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
  • 35 Alors Jésus se mit à pleurer.
  • 36 Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
  • 37 Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
  • 38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.
  • 39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
  • 40 Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
  • 41 On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
  • 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
  • 43 Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
  • 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
  • 45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
  • 46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
    •  
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :
DIMANCHE DES RAMEAUX
 
(HOSANNA)
 
Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…
 
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

 

¤ 1ère de St Jean 5: 1 -12 :

  • 01 Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
  • 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
  • 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
  • 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.
  • 05 Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
  • 06 C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
  • 07 En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
  • 08 l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un.
  • 09 Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils.
  • 10 Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage que Dieu rend à son Fils.
  • 11 Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
  • 12 Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.

 

¤ Romains 8: 18 à 25 :

  • 18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
  • 19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
  • 20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance
  • 21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
  • 22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
  • 23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
  • 24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
  • 25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.

 

¤ Ephésiens 6 1-24 :

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  • 05 Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas comme au Christ, avec crainte et profond respect, dans la simplicité de votre cœur.
  • 06 Ne le faites pas seulement sous leurs yeux, par souci de plaire à des hommes, mais comme des esclaves du Christ qui accomplissent la volonté de Dieu de tout leur cœur,
  • 07 et qui font leur travail d’esclaves volontiers, comme pour le Seigneur et non pas pour des hommes.
  • 08 Car vous savez bien que chacun, qu’il soit esclave ou libre, sera rétribué par le Seigneur selon le bien qu’il aura fait.
  • 09 Et vous, les maîtres, agissez de même avec vos esclaves, laissez de côté les menaces. Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous, le Maître est dans le ciel, et il est impartial envers les personnes.
  • 10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
  • 21 Et vous, vous saurez ce que je deviens et ce que je fais, car Tychique, le frère bien-aimé, le fidèle ministre dans le Seigneur, vous informera de tout.
  • 22 Je l’envoie spécialement auprès de vous, afin que vous ayez de nos nouvelles et qu’il réconforte vos cœurs.
  • 23 Que la paix soit avec les frères, ainsi que l’amour et la foi, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus Christ.
  • 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ d’un amour impérissable.

 

¤ Saint Jean 12: 12-19 :

  • 12 La grande foule venue pour la fête apprit que Jésus arrivait à Jérusalem.
  • 13 Les gens prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! »
  • 14 Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus, comme il est écrit :
  • 15 Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse.
  • 16 Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ; mais, quand Jésus fut glorifié, ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui : c’était bien ce qu’on lui avait fait.
  • 17 La foule rendait témoignage, elle qui était avec lui quand il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait réveillé d’entre les morts.
  • 18 C’est pourquoi la foule vint à sa rencontre ; elle avait entendu dire qu’il avait accompli ce signe.
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »

Pour la Procession (à l'entrée ouest):

 

¤ Saint-Luc 19: 28-40 :

  • 28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
  • 29 Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples,
  • 30 en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 31 Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” »
  • 32 Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
  • 33 Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
  • 34 Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. »
  • 35 Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus.
  • 36 À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
  • 37 Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
  • 38 et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »
  • 39 Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! »
  • 40 Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »

Pour la bénédiction des palmes:

 

¤ Zacharie 9: 9-12 :

  • 09 Exulte de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon, le petit d’une ânesse.
  • 10 Ce roi fera disparaître d’Éphraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l’arc de guerre, et il proclamera la paix aux nations. Sa domination s’étendra d’une mer à l’autre, et de l’Euphrate à l’autre bout du pays.
  • 11 Quant à toi, par le sang de ton alliance, je fais sortir tes captifs de la citerne sans eau.
  • 12 Revenez à la place forte, captifs pleins d’espérance. Aujourd’hui même, je l’affirme, je te rendrai au double.

 

¤ Isaïe 51: 9-11 :

  • 09 Éveille-toi, éveille-toi, revêts-toi de force, bras du Seigneur ! Éveille-toi comme aux jours anciens, au temps des générations d’autrefois. N’est-ce pas toi qui taillas en pièces Rahab, qui transperças le Monstre marin ?
  • 10 N’est-ce pas toi qui desséchas la mer, les eaux du grand Abîme, qui fis des profondeurs de la mer un chemin pour que passent les rachetés ?
  • 11 Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient.

 

¤ 1ère lettre de St Jean 2: 7-14 :

  • 07 Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien.
  • 08 Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière.
  • 09 Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
  • 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute.
  • 11 Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
  • 12 Je vous l’écris, petits enfants : Vos péchés vous sont remis à cause du nom de Jésus.
  • 13 Je vous l’écris, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’écris, jeunes gens : Vous avez vaincu le Mauvais.
  • 14 Je vous l’ai écrit, enfants : Vous connaissez le Père. Je vous l’ai écrit, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’ai écrit, jeunes gens : Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais.

 

¤ Romains 11: 13-24 :

  • 13 Je vous le dis à vous, qui venez des nations païennes : dans la mesure où je suis moi-même apôtre des nations, j’honore mon ministère,
  • 14 mais dans l’espoir de rendre jaloux mes frères selon la chair, et d’en sauver quelques-uns.
  • 15 Si en effet le monde a été réconcilié avec Dieu quand ils ont été mis à l’écart, qu’arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
  • 16 Si la partie de la pâte prélevée pour Dieu est sainte, toute la pâte l’est aussi ; si la racine de l’arbre est sainte, les branches le sont aussi.
  • 17 De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, et tu as part désormais à la sève que donne la racine de l’olivier.
  • 18 Alors, ne sois pas plein d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte.
  • 19 Tu vas me dire : « Des branches ont été coupées pour que moi, je sois greffé ! »
  • 20 Fort bien ! Mais c’est à cause de leur manque de foi qu’elles ont été coupées ; tandis que toi, c’est par la foi que tu tiens bon. Ne fais pas le fanfaron, sois plutôt dans la crainte.
  • 21 Car si Dieu n’a pas épargné les branches d’origine, il ne t’épargnera pas non plus.
  • 22 Observe donc la bonté et la rigueur de Dieu : rigueur pour ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu pour toi, si tu demeures dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché.
  • 23 Quant à eux, s’ils ne demeurent pas dans leur manque de foi, ils seront greffés car Dieu est capable de leur redonner leur place en les greffant.
  • 24 En effet, toi qui étais par ton origine une branche d’olivier sauvage, tu as été greffé, malgré ton origine, sur un olivier cultivé ; à plus forte raison ceux-ci, qui sont d’origine, seront greffés sur leur propre olivier.

 

¤ Saint-Marc 11: 1-11 :

  • 01 Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples
  • 02 et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 03 Si l’on vous dit : “Que faites-vous là ?”, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.” »
  • 04 Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent.
  • 05 Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »
  • 06 Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire.
  • 07 Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
  • 08 Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs.
  • 09 Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
  • 10 Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »
  • 11 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.

Par Saint Bède le Vénérable (v. 673-735),

moine, docteur de l'Église
Sermon n°23 (trad. Tournay rev.)

 

« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)

 

Vers l'Agneau de Dieu monte l'hosanna du peuple : tous ceux qui le pressent dans la foule le louent dans une seule et même confession de foi :

-« Hosanna au fils de David ! » (Mt 21,9)

Dans cette louange résonne déjà le chœur des saints qui chante :

-« Le salut est donné par notre Dieu qui est assis sur le trône et par l'Agneau ! » (Ap 7,10)

Il monte là où tous les jours il va donner son dernier enseignement (Lc 20,47).

C'est là qu'il va consommer le sacrement de la Pâque juive, observée fidèlement jusque là.

Lui-même il va donner la Pâque nouvelle aux siens quand, sorti au Mont des Oliviers, il va être mis à l'épreuve par ses ennemis et mis en croix le lendemain.

Tel l'agneau pascal, le voilà aujourd'hui qui aborde le lieu de sa Passion et accomplit la prophétie d'Isaïe :

« Comme une brebis, le voilà conduit à l'abattoir, comme un agneau qui se tait devant celui qui le tond » (53,7).

Cinq jours avant sa Passion, il veut arriver en sa ville ; il prouve par là qu'il est bien l'agneau immaculé qui vient enlever le péché du monde (Jn 1,29) ; il est bien l'agneau pascal qui, immolé, libère le nouvel Israël de son esclavage d'Égypte (Ex 12) ; c'est bien cinq jours avant sa Passion, que ses ennemis décident sa mort de façon irréductible.

Aujourd'hui, il nous signifie par là qu'il va nous racheter tous par son sang (Ap 5,9) ; dès aujourd'hui, dans la joie jubilante d'un peuple qui l'entoure et qui l'acclame, il entre dans le Temple de Dieu (Mt 21,12).

Le « médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) va souffrir pour le salut du genre humain : c'est pour cela qu'il est descendu du ciel sur la terre, et aujourd'hui il veut approcher du lieu de sa Passion.

Ainsi sera-t-il évident pour tous qu'il va supporter sa Passion de son plein gré, nullement par force.

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

• Une joie contagieuse •

 

La parole de Dieu:

 

Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :


« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »

 

Évangile selon saint Marc, chapitre 11, verset 9

 

La méditation:

 

Aujourd’hui comme il y a deux mille ans, une poignée de chrétiens vont se rassembler aux portes de Bethphagé pour entrer à Jérusalem en chantant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Ils vont défiler sous l’œil interloqué mais finalement bienveillant de leurs voisins musulmans du quartier arabe de Jérusalem. Ils seront encadrés par la police israélienne qui se laissera rapidement contaminer par la paix et la joie de ces manifestants pas comme les autres.


Comme il y a deux mille ans, ce cortège triomphal aura quelque chose de décalé, de dérisoire.

 

Comment parler de force et de victoire quand on est monté sur un ânon, acclamé par une bande de presque riens ?

 

Comment être joyeux lorsque l’on est aujourd’hui chrétien arabe dans ce petit coin du monde ?

 

Et pourtant, je n’oublierai jamais la joie débordante, subversive, qui était la mienne lorsque nous agitions nos palmes en faisant mémoire de l’entrée triomphale du Messie à Jérusalem, en foulant le même sol que lui.

 

La force de la vérité n’a pas grand-chose à voir avec la puissance des puissants.

 

Et la joie ne tire pas sa source de la réussite et de la sécurité qui viennent des hommes.


Deux mille ans après, dans toutes les églises du monde, en faisant mémoire de cet événement, nous rendons actuelle, agissante, la joie des disciples de Jésus acclamant leur Messie lors de son entrée à Jérusalem.

 

Cette joie imprenable est notre plus grand trésor, notre plus grande force de subversion.

 

Pour aller plus loin avec la Parole:

 

« Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.

 

C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : “Jésus Christ est Seigneur” à la gloire de Dieu le Père. »

 

Lettre de saint Paul aux Philippiens, chapitre 2, versets 6 à 11

Source : « Carême dans la Ville »


 

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Schéma pour un sermon :


Chers frères et sœurs. Aloho m’barekh

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé.

 

Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…

 

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé...

 

C’est ce qui ressort à l’évidence des passages d’Evangile particulièrement émouvant qui nous relatent sa très amère Passion et que nous serons amenés à méditer en cette Semaine Sainte.

Non, jamais, jamais personne n’aurait pu faire pour nous ce que le Christ fit.


• Pour supporter ce qu’il a supporté, endurer ce qu’il a enduré dans son corps et dans son cœur : l’agonie au jardin des oliviers, l’horrible flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix, les souffrances indicibles de la crucifixion ainsi que les insultes, les moqueries, la trahison de Judas, la lâcheté des Apôtres, l’hostilité de la foule...


• Pour accepter de payer la facture à notre place (car lui qui était sans péché s’est chargé de nos péchés) il faut être fou, fou d’amour.


Lisez donc, chers amis, comme guide en cette Semaine Sainte ce livre de Paul Evdokimov : « L'Amour fou de Dieu »

 

Nous laisserons-nous interpeller par ce témoignage si éclatant de cette tendresse, de cette bonté, de cette miséricorde infinie de notre Sauveur ?

 

Jésus disait un jour à une sainte d’occident : Angèle de Foligno : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé ».

 

Mais saint Paul auparavant avait déclaré, dans un grand élan de reconnaissance :

-« Il m’a aimé, moi et il s’est livré pour moi ».

 

Chacun de nous, frères et sœurs, peut reprendre cette parole à son compte.

 

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Cela veut dire qu’étant devenu enfant de Dieu par le Baptême dans l’eau et l’Esprit Saint je suis appelé à participer, dès cette terre, par la foi et l’amour, à la Vie même de Dieu, vie d’intimité avec les Trois Personnes Divines que je dois faire grandir en me laissant transformer à l’image du Christ jusqu’au jour où après le grand passage de la mort mon union avec Lui s’épanouira dans le partage de son propre bonheur divin, (un bonheur insurpassable et inépuisable) un bonheur qui sera infiniment comblant et qui durera éternellement.

 

A Jérusalem la foule criait :
« Hosanna dans les hauteurs. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d'Israël » (cf Mc 11,10).


Il est bien de dire « celui qui vient », car il vient sans cesse, jamais il ne nous manque :
« Le Seigneur est proche de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

 

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Ps 144,18; 117,26).


Le Roi doux et pacifique se tient à notre porte.
(Proclus de Constantinople)

Ah ! Frères et sœurs, si en ce jour des Rameaux, si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel et qu’en dehors de cela notre vie n’a pas de sens. Comme nous réviserions nos manières de penser et d’agir, comme nous nous efforcerions de vivre en chrétiens dignes de ce nom !...


Nous ne pourrions plus, dès lors, nous contenter (ce qui, hélas est le cas de beaucoup) de quelques gestes religieux qui ont une certaine valeur, certes, mais sont nettement insuffisants : comme faire bénir du buis le jour des Rameaux et assister à la messe 3 ou 4 fois au cours de l’année !...

 

Si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel :

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Nous chercherions à nouer de véritables relations d’amitié avec le Seigneur et nous aurions à cœur de les entretenir et de les approfondir...

 

Comme les quelques grecs, les quelques païens réunis à Jérusalem nous crierions par toute notre vie :
« Nous voulons voir Jésus ».


« Ces païens imitent Zachée ; ils ne montent pas dans un sycomore [pour voir Jésus], mais ils se hâtent de s'élever dans la connaissance de Dieu (Lc 19,3).


« Nous voulons voir Jésus » : non pas tant contempler son visage, mais porter sa croix.


Car Jésus, qui voyait leur désir, a annoncé sans ambages à ceux qui se trouvaient là :
« L'heure vient où le Fils de l'homme sera glorifié », appelant gloire la conversion des païens.

 

Et il donnait à la croix le nom de « gloire ».

 

Car depuis ce jour jusqu'à maintenant, la croix est glorifiée ; c'est la croix, en effet, qui maintenant encore consacre les rois, pare les prêtres, garde les vierges, affermit les ascètes, resserre les liens des époux, fortifie les veuves.


C'est la croix qui féconde l'Église, illumine les peuples, garde le désert, ouvre le paradis. » (Proclus de Constantinople) ainsi qu’en témoigne les Saints Martyrs Chrétiens qui, en Syrie, en Egypte et ailleurs témoignent du Christ Prince de la Paix du Divin Roi d’Amour et de son Règne d’Amour de Justice et de Paix.

 

Le véritable amour, nous le savons bien, ne se paye pas de mots, mais se prouve par des actes...

 

Or les actes, pour le chrétien, c’est la pratique.

 

- Puissent nos Saints Martyrs intercéder pour les Chrétiens endormis ! -


• La pratique des commandements libérateurs et vivifiants de Dieu et de l’Evangile.
• La pratique de la prière : Prière fréquente, confiante et persévérante, celle qui facilite l’intimité avec le Seigneur... Elle est comme la respiration de l’âme.
• La pratique de la Messe :
Le Christ par Son Eglise nous fait un devoir d’y participer chaque dimanche pour Le rencontrer, y communier, Le donner...


C’est là, en effet que nous pouvons rencontrer le Christ réellement présent dans le sacrement de son Corps livré et de son Sang versé : unir l’offrande de notre vie à son offrande à Lui, et le recevoir dans la communion qui est l’aliment par excellence de notre âme, car elle transforme par le feu du Saint Esprit jusqu’à notre cœur, notre être unifié dans l’Amour divin, afin que Par Lui, avec Lui et en Lui nous vivions dans l’intimité du Père et soyons Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre…


• Il y a enfin la confession des péchés à un prêtre :
Le Christ par Son Eglise nous demande instamment de la faire au moins 1 fois par an, cette Confession.


Par elle nous somme pardonnés, guéris de ces blessures que sont nos péchés et nous sommes rendus plus forts dans la lutte contre les tentations.


L'Eglise demande aux chrétiens de se confesser et de communier au moins une fois par an, au temps de Pâques, mais c’est un minimum !

 

Ceux qui « font leurs Pâques », comme on dit, ne doivent pas se contenter de ce devoir minimum.


C'est chaque dimanche, en effet, qu'un chrétien digne de se nom doit participer au St Qurbana (A la Ste Messe) en y communiant au Christ qui se fait Pain de Vie, nourriture indispensable de l'âme pour communier au Christ Tête de l’Eglise et, ce faisant, être Sa présence au monde contemporain...

 

"Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous" nous dit Jésus.

" Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui " (Jn 6, 56).

 

La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique :

" De même qu’envoyé par le Père, qui est vivant, moi, je vis par le Père, de même, celui qui me mange, vivra, lui aussi, par moi " (Jn 6, 57) :

 

Le Christ Verbe de Vie se donne à l’humanité par Marie et le feu du St Esprit pour que Par Lui, avec Lui et en Lui, nous retournions au Père et soyons Ses témoins.

 

Par la communion à Son Corps livré et son Sang versé, morts au péché nous vivons pour le Père et l’unité du monde dans la Grâce du St Esprit…

 

Or nous ne pouvons communier sacramentellement que si, comme membre de l’Eglise Corps Mystique du Christ, nous discernons ce Corps en édification, nous voulons construire avec Lui ce règne d’amour de justice et de paix qu’Il est venu instituer par cette Eglise dont, je le redis, nous sommes les cellules, les membres…

 

ST Paul nous exhorte à un examen de conscience :

-" Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur.

 

Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps " (1 Co 11, 27-29).

 

Sommes-nous des cellules vivantes, vibrantes d’Amour divin, vibrantes de Vie ou des cellules malades, des cellules cancéreuses ?

 

Voulons-nous guérir ? Si oui, revenons au Sacrement de la Confession :
C’est un moyen irremplaçable de conversion, "un passage obligé sur le chemin du salut" par lequel non seulement le pardon que le Christ nous a acquis sur la Croix est appliqué à notre âme, mais, plongé dans la mort et la résurrection du Christ Tête de l'Eglise, l'Esprit Saint restaure en nous la grâce du Baptême-Chrismation que nous avions "opacifiée" par nos péchés personnels...

 

Le Christ nous attend au Sacrement de Confession comme Médecin de nos âmes et de nos corps.

 

Le Seigneur Dieu nous est apparu à nous qui étions assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).


Il est apparu, résurrection de ceux qui sont tombés, libération des captifs, lumière des aveugles, consolation des affligés, repos des faibles, source des assoiffés, vengeur des persécutés, rachat de ceux qui sont perdus, union des divisés, médecin des malades, salut des égarés. [St Epiphane de Salamine]


Malheureusement on constate qu'elles sont nombreuses à l'heure actuelle les personnes qui négligent de confesser régulièrement leurs péchés à un prêtre ; c'est une attitude franchement inquiétante, car ces personnes, pour la plupart, communient très facilement au Corps du Christ sans se demander si elles en sont dignes.

 

Il ne faut pas oublier en effet, qu'une communion reçue dans "une âme en état de grâce" mais insuffisamment purifiée et fortifiée par les grâces propres au sacrement de pénitence, risque d'être bien peu enrichissante sur le plan spirituel ; mais qu'une communion qui serait reçue dans une âme "en état de péché mortel" c'est-à-dire de séparation avec Dieu, non seulement serait totalement infructueuse mais constituerait un péché très grave, puisqu'il ne s'agit de rien de moins que d’un sacrilège.


Manger ainsi le Corps du Christ, "c'est manger sa propre condamnation" comme disait saint Paul.

 

Vous l’aurez compris, la confession sacramentelle est un passage obligé sur le chemin du salut, tel est l’ordre donné par le Christ « Sagesse incarnée ».


• Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
• 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
• 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
• 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.( 1ère de St Jean 5:3à4)


Bien des chrétiens affirment des lèvres être convaincus de la beauté et de la grandeur du sacrement de Réconciliation.

Mais de là à aller se confesser, il y a loin !

Serons-nous de ceux-là ?


Dieu nous en garde ! Nous ne manquerons pas de recevoir ce sacrement durant ce temps pascal... Il nous apportera la Paix et la Joie.

 

Au cours de cette Messe, nous demanderons à la Vierge Marie, humble et docile, Elle qui est devenue notre Mère spirituelle en accueillant le Verbe de Vie lors de l’Annonciation et en s’unissant à Son Sacrifice (Comme Prêtre et Victime) au pied de la Croix de nous guider vers Jésus, de nous apprendre (et de nous aider) à répondre le plus généreusement possible à son Amour par notre amour.
Amîn

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

FAIRE NAÎTRE L'AMOUR

 

DE LA PRIÈRE

par le saint évêque Théophane le Reclus


Dans la vie chrétienne, la prière tient la première place. La prière, c’est le souffle de l’esprit.

Là où est la prière, l’esprit vit ; s’il n’y a pas de prière, l’esprit est sans vie.

Se tenir devant une icône et se prosterner, n’est pas la prière, ce n’en est qu’un attribut.

Dire des prières, de mémoire, ou les lisant, ou les écoutant – n’est pas encore prier, c’est seulement un moyen de découverte et d’éveil.

La prière elle-même consiste en l’apparition dans notre cœur d’une succession de sentiments pieux, dirigés l’un après l’autre vers Dieu : sentiments de notre propre indignité, de dévotion, de reconnaissance, de glorification, de supplique, de contrition, de prosternation ardente, et autres.

Tout notre souci doit être là : emplir notre âme de tous ces sentiments et de ceux qui leur sont identiques, afin que le cœur ne reste pas vide.

Lorsque tous ces sentiments ou l’un d’entre eux s’y trouvent, et s’élancent vers Dieu, notre oraison est alors prière, sinon elle ne l’est pas encore.

La prière, ou élan du cœur vers Dieu, doit être stimulée et affermie ou, ce qui revient au même, il faut éduquer en nous-mêmes l’esprit de prière.

Le premier procédé pour cela est la lecture ou l’écoute de nos prières.

Lis, ou écoute avec attention, et en toute certitude, tu éveilleras et conforteras la montée de la prière de ton cœur vers Dieu, c’est-à-dire que tu en pénétreras l’esprit.

Dans les prières des Pères saints, une force puissante est en mouvement, et celui qui s’y introduira en déployant toute son attention et sa persévérance la goûtera sans doute aucun, par la loi de l’interaction, dans la mesure où il aura approché du contenu de cette prière son propre état d’esprit.

Pour que nos prières soient un réel moyen d’éduquer cette disposition, il est indispensable de les accomplir de telle sorte que la pensée et le cœur en accueillent le contenu.

Voici, dans ce but, trois procédés des plus simples : ne commence pas tes prières sans t’y être d’abord préparé comme il se doit ; ne prie pas n’importe comment, mais avec attention et sentiment ; et à la fin, ne reprends pas immédiatement tes occupations.

Préparation à la prière

Lorsque tu te disposes à prier, quel que soit le moment choisi, reste d’abord un peu tranquille, assieds-toi ou fais quelques pas et efforce-toi alors de libérer ta pensée de toute préoccupation ou objet d’ici-bas.

Puis, réfléchis : Quel est celui à qui tu vas t’adresser dans ta prière, et qui tu es, toi qui dois maintenant la lui adresser ; et éveille en ton âme le sentiment approprié, celui d’abnégation et de crainte pieuse en la présence de Dieu au dedans du cœur.

Voilà en quoi consiste cette préparation minime, mais d’importante signification : se maintenir avec piété devant Dieu dans le cœur.

C’est là le début de la prière, et un bon début, c’est déjà la moitié de l’entreprise accomplie.

Observance de la prière – Les prières lues

T’étant ainsi préparé intérieurement, place-toi devant l’icône, signe-toi, fais une prosternation, et commence tes prières habituelles.

Lis sans hâte, pénètre chaque mot, amène jusqu’au cœur le sens de chaque parole, et accompagne tout cela de prosternations, en te signant.

Cette lecture fructueuse de la prière est agréable à Dieu.

Approfondis chaque parole et introduis sa pensée jusqu’au cœur, autrement dit :

comprends ce que tu lis, et ressens-le. Tu lis : « Purifie-moi de toute souillure » (Ps 50), ressens le mal qui est en toi, désire la pureté, et dans une totale espérance, demande-la au Seigneur.

Tu lis : « Que ta volonté soit faite », et dans ton cœur remets complètement ton destin au Seigneur, étant totalement prêt à accueillir de bon gré tout ce qu’il t’enverra.

Tu lis : « Remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs », et en ton âme, pardonne tout à tous, et demande alors son pardon au Seigneur pour toi.

Si tu agis ainsi pour chaque verset de ta prière, tu auras trouvé l’oraison appropriée.

Et pour l’accomplir au mieux précisément de cette façon, voici ce qu’il faut faire :

1) Aie une certaine règle de prières, pas trop longue, afin de pouvoir l’accomplir sans hâte, malgré tes occupations habituelles.

2) Dans tes temps libres, lis attentivement les prières de ta règle, pour en comprendre chaque mot et le ressentir, afin de connaître d’avance ce que tu dois produire en ton âme et en ton cœur à telle ou telle parole, afin que cela te soit facile de le réaliser et de l’éprouver au moment de l’oraison.

3) Si, au moment de la prière, ta pensée s’envole vers d’autres objets, efforce-toi de rester attentif, et ramène-la sur l’objectif de la prière ; elle s’enfuit à nouveau, ramène-la à nouveau : répète la lecture, tant que tu n’en auras pas compris et ressenti chaque mot.

C’est ainsi que tu déshabitueras ta pensée de la dispersion lorsque tu pries.

4) Si une parole de la prière exerce un effet puissant sur ton âme : arrête-toi dessus et ne lis pas plus loin ; reste sur ce passage, dans l’attention et le sentiment, nourris-en ton âme, ou les pensées qu’elle produira, et ne détruis pas cet état, tant qu’il ne disparaîtra pas de lui-même : c’est le signe que l’esprit de prière commence à faire son nid en toi, et cet état est le moyen le plus sûr d’éduquer et d’affermir cet esprit.

Après la prière

Lorsque tu auras terminé ton oraison, ne passe pas aussitôt à quelque autre occupation, mais à nouveau, reste tranquille un moment et réfléchis à ce que tu viens d’accomplir et à ce à quoi cela t’engage, sauvegardant tout particulièrement, après la prière, ce qui a eu sur toi un effet marquant.

La nature même de la prière est telle que si tu as bien prié, comme il se doit, tu n’auras pas rapidement envie de te soucier des affaires : celui qui aura goûté au miel ne voudra pas du fiel ; goûter à cette douceur de la prière est le but même de l’oraison et, en goûtant à cette douceur dans l’oraison, l’esprit de prière s’éduque.

Si tu te tiens à ces quelques principes, tu verras rapidement le fruit de tes efforts.

Toute oraison laisse dans l’âme une trace de la prière ; sa poursuite fidèle avec la même méthode l’enracinera, et la persévérance dans l’effort y greffera alors l’esprit de prière.

 

Voilà le début, le premier moyen d’éduquer en nous cet esprit de prière !

Il est conforme à sa destination, l’accomplissement de nos prières. Mais ce n’est pas encore tout, ceci n’est que le début de la science de la prière. Il faut aller plus loin.

Aller plus loin : La prière personnelle

Nous étant habitués par l’esprit et le cœur à nous adresser à Dieu avec une aide extérieure, les livres de prières, il est ensuite indispensable de s’essayer à sa propre montée vers Dieu, d’arriver à ce que l’âme elle-même, par un discours pour ainsi dire personnel, entre dans un entretien de prières avec Dieu, se transporte elle-même vers lui, s’ouvre à lui, lui confesse son état, et ce qu’elle désire.

Et il faut le lui apprendre. Comment réussir dans cette science ?

Certes l’habitude de prier, avec piété, attention et sensibilité, à l’aide du livre de prières, y amène, car la prière personnelle, emplie de sentiments saints par le livre de prières, commencera à s’arracher d’elle-même du cœur, pour aller vers Dieu.

Cependant, il existe aussi pour cela des méthodes particulières qui amènent à la réussite nécessaire de la prière.

Première méthode :

l’enseignement qui conduit l’âme à s’adresser fréquemment à Dieu est la « pensée en Dieu », ou réflexion pieuse sur les propriétés et actions divines – bienveillance, justice, sagesse, omnipotence, omniprésence, omniscience – sur la création et la providence, le salut en Jésus Christ, sur la grâce et la parole de Dieu, les saints mystères, le royaume céleste.

Quel que soit celui de ces sujets sur lequel tu commenceras à méditer, il emplira sans faute l’âme d’un sentiment de piété envers Dieu :

il propulse tout droit vers Dieu l’être entier, c’est pourquoi c’est le moyen le plus direct pour habituer l’âme à s’élancer vers Dieu.

Lorsque tu auras terminé tes prières, surtout le matin, assieds-toi, et commence la méditation :

aujourd’hui sur l’une, demain sur l’autre des propriétés et actions de Dieu, et amène ton âme à la prédisposition correspondante.

Dis, avec saint Dimitri de Rostov :

« Viens, sainte pensée en Dieu, et plongeons-nous dans la méditation sur les grandes œuvres de Dieu ».

Permets ainsi à ton cœur de s’émouvoir et tu commenceras à épancher ton âme dans la prière.

Ce n’est pas un gros effort, mais il donne beaucoup de fruits. Il y faut seulement le désir et le zèle.

Commence, par exemple, à réfléchir sur la bienveillance divine et tu te verras entouré des effets corporels et spirituels de la miséricorde divine, et, plein de reconnaissance, tu te prosterneras devant Dieu ; médite sur son omniprésence et tu découvriras que tu es partout devant lui et qu’il est devant toi, et il te sera impossible de ne pas ressentir une crainte pieuse ; médite sur la vérité de Dieu, tu seras alors convaincu qu’aucune mauvaise action ne restera impunie, et tu te disposeras, à coup sûr, à te purifier de tes péchés devant Dieu d’un cœur contrit, dans le repentir ; réfléchis à l’omniscience divine : tu reconnaîtras que rien de ce qui est en toi n’échappe à l’œil de Dieu, et tu décideras sûrement d’être sévère envers toi-même et attentif en tout, afin de ne pas irriter Dieu, qui voit tout.

 

La deuxième méthode: 

Pour éduquer l’âme à fréquemment invoquer Dieu est de dédier toute entreprise, grande ou petite, à sa gloire ; car si nous prenons pour règle, selon l’Apôtre (1 Co 10, 31), de tout faire, même manger et boire, à la gloire de Dieu, alors il est certain que chaque fois, non seulement nous nous souviendrons de Dieu, mais nous ferons attention, en toute circonstance, de ne pas agir mal et de ne pas irriter Dieu par quelque action.

Cela nous obligera à nous adresser à lui avec crainte et à Le prier de nous aider et de nous éclairer.

Et comme nous sommes presque sans arrêt en activité, nous adresserons presque sans arrêt des prières à Dieu, et nous nous exercerons donc presque sans arrêt à l’élévation priante de notre âme vers Dieu.

Ainsi nous apprendrons à notre âme à s’adresser le plus souvent possible à lui au cours d’une journée.

La troisième méthode: 

Une méthode d’éducation de notre âme consiste à l’habituer à faire appel à Dieu à partir du cœur, par des paroles courtes, selon les besoins de l’âme et les occupations.

Tu commences quelque chose, dis :

« Bénis, Seigneur ! »

Tu as terminé, dis, non seulement par la langue, mais avec le cœur :

« Gloire à toi, Seigneur ! »

Une mauvaise passion apparaît, dis :

« Sauve-moi, Seigneur, je péris ! »

Une foule de pensées mauvaises t’envahit, appelle : « Tire mon âme de sa prison ! »

Un mensonge apparaît dans une affaire et le péché t’y attire, prie :

« Guide-moi, Seigneur, sur la route » ; ou : « Ne laisse pas mon pied chanceler ».

Les péchés te pèsent et t’amènent au désespoir, appelle par la voix du publicain :

« Seigneur, aie pitié de moi ! »

Et ainsi en toute circonstance.

Ou bien, dis plus souvent :

« Seigneur, aie pitié ! Mère de Dieu Souveraine, sauve-moi !

Ange, mon saint gardien, défends-moi ! » ;

ou appelle par quelque autre parole.

Seulement, autant que possible, appelle plus souvent, t’efforçant surtout à ce que ces appels viennent du cœur, comme s’ils jaillissaient hors de lui.

Faisant ainsi, nous aurons de fréquentes élévations spirituelles du cœur vers Dieu, des appels fréquents à lui, et une prière fréquente, et cette fréquence nous inculquera l’habitude de l’entretien spirituel avec Dieu.

Ainsi donc, outre la règle de prières, l’apprentissage de l’élévation de l’âme vers Dieu par la prière comporte aussi les trois pratiques nous amenant à l’esprit de prière :

laisser du temps le matin à la méditation de Dieu ; œuvrer en tout pour la Gloire de Dieu ; et s’adresser à Dieu souvent, par des appels courts. Lorsque la méditation de Dieu matinale aura été bonne, elle préservera une disposition profonde de l’esprit à penser à Dieu.

Cette pensée en Dieu obligera l’âme à accomplir tout acte, intérieur ou extérieur, avec prudence et pour la gloire de Dieu.

Et l’une et l’autre la mettront dans une situation qui lui fera faire souvent de courts appels à Dieu.

Ces trois choses – méditation de Dieu, toute œuvre pour la gloire de Dieu et invocations fréquentes – sont les armes les plus efficaces pour la prière spirituelle du cœur.

Chacune d’elles élève l’âme vers Dieu. S’étant arrachée de la terre, celle-ci entrera dans son domaine et vivra avec délice dans les hauteurs ; ici, par le cœur et la pensée ; et, là-haut, elle se sera essentiellement rendue digne de se tenir devant la Face de Dieu.

Théophane le Reclus,Lettre 227. Traduit du russe par N.M. Tikhomirova.

 

Réjouis-toi, fille de Sion! Crie de joie, fille de Jérusalem!

Voici que ton roi vient à toi:

il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne,

sur un ânon, le petit d’une ânesse 

(Zach. 9,9).
 



Le prophète de Dieu prononça cette prophétie quelque 400 ans avant l'événement que nous commémorons et célébrons aujourd'hui.

Ayant achevé Sa prédication sur terre, notre Seigneur Jésus-Christ fit Son entrée triomphale dans la cité royale de Jérusalem, dans la ville où le vrai Dieu était adoré, une ville pieuse à bien des égards.

Le Seigneur fit son entrée comme Roi et vainqueur, afin d'achever Sa mission par un exploit décisif :

*détruire la mort par la mort,

*enlever la malédition qui pesait sur la race humaine en la prenant sur Lui-même.

Cette entrée dans la cité royale, Il l'a accomplie assis sur le dos d'un ânon "qui n'avait jamais été monté" (Lc 19,30), afin de restaurer à l'humanité la dignité royale que notre ancêtre avait gâchée; et restaurer cette dignité en montant sur la Croix.

L'ânon a été apprivoisé par le merveilleux Conducteur.

Les Apôtres placèrent leurs vêtements sur l'ânon; une grande foule courut pour accueillir le Seigneur et marcher avec Lui, criant avec joie "Hosanna au fils de David, bénit soit le roi (Lc 19,38) qui vient au Nom du Seigneur, Hosana au plus haut des Cieux (Mt 21,9).

Le Seigneur est proclamé Roi au Nom du Seigneur à Son propre titre – pas par hasard et pas par volonté humaine consciente. Au cours des 4 jours qui vont suivre, ce même peuple qui L'a proclamé Roi va hurler "crucifie-Le, crucifie-le...nous n'avons pas d'autre roi que César!(Jn 19,15).


Quelle est la signification de l'entrée du Seigneur à Jérusalem sur un ânon?

D'après l'explication des saints Pères, cela a une profonde signification prophétique.

Le Seigneur, voyant tout, avait déjà vu à l'avance les Juifs approchant l'apostasie finale.

Il avait annoncé cette apostasie déjà lorsque la Loi avait été donnée aux Israélites sur le Mont Sinaï, par la bouche du Législateur inspiré.

"Ils ont péché," dit Moïse du futur péché des Juifs contre le Dieu-homme, comme s'il parlait de quelque chose de déjà accompli.

"Ils ont péché, ne Lui étant pas agréables; enfants indignes, une génération obstinée et perverse.

C'est ainsi que vous récompensez le Seigneur? (Deut. 32,5-6 LXX).

"Car c’est une nation aux vues courtes, privée de discernement.

S’ils étaient sages, certes ils aboutiraient, ils sauraient discerner leur avenir" (Deut. 32,28-29).

"Car leur vigne vient de la vigne de Sodome et des plantations de Gomorrhe: leurs raisins sont raisins vénéneux, leurs grappes sont amères" (Deut. 32,32).

Alors qu'au contraire, "Cieux, exultez avec Lui" – le Fils de Dieu "et que les Anges de Dieu L’adorent!

Nations, exultez avec Son peuple, et que tous les envoyés de Dieu affirment Sa force!" (Deut. 32,43).

L'entrée à Jérusalem sur un ânon est la répétition de la prophétie de Moïse – pas en paroles mais en symbole.

Moïse avait prédit que les païens et les étrangers se réjouiraient dans le Seigneur, mais les Juifs seraient rejetés.

Ici, l'ânon jamais monté (Lc 19,30) est une image de ces peuples des nations étrangères.

Les vêtements des Apôtres sont les enseignements du Christ par lesquels ils instruiraient les nations, et le Seigneur S'assis Lui-même spirituellement sur les nations, les rendant tels Dieu.

Il les conduit dans Jérusalem, dans le sein de l'Église, vers l'éternelle cité de Dieu non-construite par les mains des hommes, vers la cité du Salut et de la béatitude.

Les Juifs rejetés y sont aussi présents.

Avec leurs lèvres, ils ont crié "le Roi d'Israël," mais dans leur âme, leur Sanhédrin, ils avaient déjà résolu de tuer le Sauveur.


Voici une autre signification de l'ânon jamais monté.

C'est une image de toute personne qui est guidée par des désirs irrationnels, privée de liberté spirituelle, enchaînée aux passions et habitudes de la vie charnelle.

Les enseignements du Christ libèrent l'ânon de son attachement; c'est-à-dire, de l'accomplissement de sa volonté pécheresse et charnelle.

Alors les Apôtres mènent l'ânon au Christ, posent leurs vêtements dessus; le Seigneur S'assis dessus et fait Son entrée dessus dans Jérusalem.

Cela signifie que la personne qui a quitté sa vie pécheresse est guidé vers les Évangiles, et est revêtu comme s'il portait des habits apostoliques, dans la connaissance la plus détaillée et précise du Christ et de Ses Commandements.

Ensuite le Seigneur s'assied dessus en lui apparaissant spirituellement, et en demeurant spirituellement en lui, car tel était Sa volonté de promettre :

"Celui qui a Mes Commandements et qui les garde, c’est celui-là qui M’aime; or celui qui M’aime sera aimé de Mon Père; et Je l’aimerai et Je me manifesterai à lui." (Jn 14,21) "

et Mon Père l’aimera et Nous viendrons vers lui et Nous Nous ferons une demeure chez lui" (Jn 14,23).

La venue du Seigneur est accompagnée d'une paix surpassant les mots et la compréhension; une paix qui est pleine de grâce, et digne de Celui Qui l'accorde – le Seigneur.

Cette paix n'est pas comparable avec le repos naturel de l'homme qui a chuté, qui peut ressentir du repos et du plaisir dans les délices charnels, et qui peut considérer sa propre insensibilité, sa propre mort éternelle, comme étant du repos.

Le Seigneur est au dessus des qualités naturelles de la personne qui s'est soumise à Lui et a assimilé Ses enseignements saints; et Il guide cette personne vers la cité spirituelle de Dieu, la cité de paix – dans la Jérusalem créée par Dieu, et pas par l'homme.
L'âme qui contemple de Seigneur est accueillie par le Saint Esprit, Qui offre à cette âme la joie spirituelle qui est incorruptible et éternelle. 

Réjouis-toi, ô fille de Sion, la fille de la sainte Église – car tu appartient à nul autre qu'à Dieu. Crie de joie, fille de Jérusalem! Voici que ton roi vient à toi: il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse (Zach. 9,9).

Tu as ressenti la paix du Christ, pleine de grâce, et tu es devenue enfant de cette paix; tu as été renouvelée par la jeunesse spirituelle et tu a appris à connaître le Royaume du Christ par l'expérience.

Les passions sont apaisées en toi, par la puissance pleine de grâce du Conducteur Qui te dirige; tes qualités naturelles ne savent pas briser leurs lois naturelles, elles ne savent pas aller au delà de leurs limites et être transformées en d'incontrôlables passions!

Tirant toutes tes pensées, tous tes sentiments, toutes tes actions du Seigneur, tu sais et tu dois proclamer le Nom du Seigneur à ton prochain, et Le louer dans l'assemblée de l'Église (Ps 21,22).

Né du Saint Esprit et enfant de l'Esprit, tu es capable de contempler la procession spirituelle de ton Roi, tu es capable de contempler la justice et la droiture de ton Roi.

Il est "humble et doux de coeur" (Mt 11,29), et "Il guidera le doux dans le jugement, Il enseignera Ses voies à l'humble" (Ps 24,9 LXX).

Notre Dieu est un Esprit qui est incomparable à tout esprit créé, car Il est en tous les aspects indéfiniment différent de toutes les créatures.

Les saints esprits angéliques créés sont Ses trônes et chariots. Il est assis et avance sur les chérubins.

Il est assis et avance sur ces âmes humaines bénies qui se sont soumises à Lui et Lui rapportent toutes leurs qualités humaines comme une offrande consumée.

Le Roi avance sur de telles âmes, et entre ainsi dans la sainte cité de Dieu, y introduisant aussi les saintes âmes.

Hosanna au plus haut des Cieux!

Béni est le Roi d'Israël qui vient.

Amen.

 (saint Ignace Brianchaninov)

Pré inscriptions à un STAGE D'ICONOGRAPHIE COPTE

À partir du Dimache 25 Juin au 1er Juillet ,  stage

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

Monastère avant la dispertion des Vacances scolaires.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, matériel fourni par les organisateurs)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  ! (50 euros d'arrhes à l'inscription, (non rembousables mais conservés comme "avoir" pour le future) 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'œuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant. 

 

 

INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT

 

Adresse ci-dessous:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,

Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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