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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:16
Jeudi 18 JUIN 2015, éléments pour méditation:

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.

Jeudi 18 JUIN 2015, éléments pour méditation:

Par Saint Chromace d'Aquilée (?-407), évêque .Homélies sur l'Évangile de Matthieu, n°5 (trad. bréviaire)

"Vous êtes, vous la Lumière du monde "

Parce qu'il est lui-même le « Soleil de justice » (Ml 3,20), il peut aussi appeler ses disciples « lumière du monde » ; c'est par eux, comme par des rayons étincelants, qu'il déverse la lumière de sa connaissance sur la terre entière.

En effet, ils ont chassé les ténèbres de l'erreur loin du cœur des hommes, en montrant la lumière de la vérité.


Cette lampe resplendissante, qui a été allumée pour servir à notre salut, doit toujours briller en nous. Nous avons en effet la lampe du commandement céleste et de la grâce spirituelle, ce dont David a témoigné ainsi :

« Ta parole est une lampe pour mes pas, une lumière pour ma route. Et Salomon a dit :

« le précepte de la loi est une lampe ».


Cette lampe de la loi et de la foi, nous ne devons donc pas la cacher, mais l’installer toujours dans l’Église comme sur le lampadaire, pour le salut d’un grand nombre, afin de jouir nous-mêmes de la lumière de sa vérité, et d’en éclairer tous les croyants.

 

Jeudi 18 JUIN 2015, éléments pour méditation:

Par Saint Maxime le Confesseur :

 

INCARNATION ET DEIFICATION

 

« La ferme assurance des choses à venir concernant l’espérance de la déification de la nature humaine repose sur l’incarnation de Dieu, faisant de l’homme un dieu au même degré que Dieu lui-même est devenu homme

Laissez-nous devenir l’image du Dieu unique, ne portant rien de terrestre en nous-mêmes, afin que nous puissions côtoyer Dieu et devenir des dieux, recevant de Dieu notre existence comme dieux.

Car il est clair que celui qui s’est fait homme sans péchés (cf. Hébreux 4.15) divinisera la nature humaine sans la changer en nature divine, et l’élèvera au même degré qu’il s’est lui-même abaissé pour l’homme.

C’est ce que saint Paul enseigne de manière mystique lorsqu’il dit : ‘‘ … que dans les siècles à venir, il puisse manifester la richesse débordante de sa grâce ’’ »

(Ephésiens 2.7). »

(Philocalie, Vol. II, p. 178).

 

(Repris de l’excellent site http://www.epistheo.com/)

Jeudi 18 JUIN 2015, éléments pour méditation:

SAINT ÉPHREM, qui êtes-vous ?
Diacre, confesseur et Docteur de l'Égli
se
(† 373)

Ce grand Docteur qui illustra l'Église de Syrie, naquit à Nisibe, en Mésopotamie, vers l'an 306. Éphrem fut consacré à Dieu dès son enfance. Quoique pauvre et vivant uniquement des produits de la terre, sa famille possédait l'insigne privilège de compter plusieurs martyrs dans ses rangs.

Bien qu'encore jeune, Éphrem alla trouver saint Jacques de Nisibe qui l'éleva comme un fils. Prévenu des lumières de l'Esprit-Saint, il s'ensevelit dans la solitude vers sa dix-huitième année, et établit sa demeure dans une grotte au pied d'un rocher.

Ce précoce anachorète passait ses jours et ses nuits à méditer les Saintes Écritures tout en se livrant aux plus rudes exercices de la pénitence. Il couchait sur la dure et passait des journées entières sans manger. En guise de travail, il tissait des voiles de navire au profit des pauvres. Porté à la colère, par tempérament, il dompta si bien les penchants viciés de sa nature, qu'on le surnomma : la douceur de Dieu.

Ordonné diacre par l'évêque de Nisibe, saint Éphrem fut chargé d'annoncer la parole de Dieu. Prédicateur inspiré, il parlait avec une éloquence qui subjuguait ses auditeurs. Ses discours portaient la lumière et la conviction dans les âmes des fidèles qui accouraient l'entendre prêcher.

La pensée à laquelle saint Éphrem revient sans cesse dans ses exhortations comme dans ses conversations et ses prières publiques, est celle du jugement dernier. Dans l'une de ses prédications, il engagea un dialogue avec son auditoire sur le grand Jour du Jugement. Il en fit une représentation si terrifiante par l'inquiétude des demandes et l'effrayante précision des réponses, que cette harangue est demeurée célèbre dans toute la chrétienté d'Orient.

Apôtre de la pénitence, saint Éphrem en représentait lui-même un parfait modèle pour tous. Par son exemple et ses paroles, il convertit un grand nombre d'idolâtres et d'hérétiques. Il combattit victorieusement ces derniers par des écrits d'une science magistrale.

Obligé de quitter la ville de Nisibe tombée aux mains des Perses, le saint diacre se retira à Édesse où il passa les dix dernières années de sa vie. Il résolut de s'adonner plus que jamais à la prière.

Comme son détachement du monde le portait vers la solitude, il ne voulut quitter sa retraite que pour prêcher la parole de Dieu et exercer la charité envers les pauvres et les malades. Il rédigea de volumineux commentaires sur l'Écriture Sainte, des homélies, des instructions pour les monastères, des hymnes et des poèmes. Ces nombreuses compositions dans lesquelles il chante les mystères de la religion, les gloires du Christ et de sa Sainte Mère qu'il affectionnait particulièrement, lui ont mérité le surnom de : harpe du Saint-Esprit.

Arrivé dans une extrême vieillesse, il interrompit ses travaux pour visiter saint Basile, archevêque de Césarée. Le grand évêque conçut une profonde vénération pour saint Éphrem et voulut l'ordonner prêtre ; mais le saint diacre avait le sacerdoce en une si haute estime, qu'il ne voulut jamais consentir à être revêtu de cette dignité suréminente.

De retour à Édesse, saint Ephrem s'enferma dans une cellule afin de se préparer au passage du temps à l'éternité. Sur ces entrefaites, la famine et la peste éclatèrent dans la ville. Aussitôt, l'homme de Dieu accourut pour combattre le double fléau. Il secourait nuit et jour les pauvres pestiférés et leur administrait les sacrements. La peste fut finalement vaincue après trois mois d'héroïques efforts.

En retournant dans sa cellule, saint Éphrem y emportait le germe d'une maladie mortelle. La fièvre l'accula bientôt à l'agonie et à une mort imminente. Toute la ville d'Édesse accourut pour saluer une dernière fois cet inestimable bienfaiteur de leurs âmes. Rendu au terme de son pèlerinage terrestre, saint Éphrem s'endormit du sommeil des bienheureux, le 18 juin 373.

Interprète des Livres Saints, théologien, orateur et poète sacré, saint Éphrem est assurément le plus illustre écrivain de tout l'Orient chrétien. Le pape Benoît XV l'a proclamé Docteur de l'Église universelle.



(Source: Tiré de l'Abbé Pradier, édition 1889, p. 310-312)

Jeudi 18 JUIN 2015, éléments pour méditation:

A Garabandal, comme à Lourdes et à Fatima

En 1961, à Garabandal, village des Pyrénées espagnoles, au lieu-dit la Calleja, quatre petites filles, Conchita, Jacinta, Mari Loli et Mari Cruz attestent l'apparition de la Vierge Marie sous le vocable de Notre Dame du Carmel. Du 2 juillet 1961 au 13 novembre 1965, les fillettes ont allégué plus de 2000 rencontres avec la Vierge.

Le titre que Marie se donne à Garabandal, « Notre Dame du Carmel », suggère un lien avec les apparitions de Lourdes et de Fatima. En effet :

-«en clôturant ses visites à Lourdes un 16 juillet, en la fête de Notre Dame du Mont-Carmel, Marie place le symbole du Mont-Carmel en point d'orgue d'un cheminement spirituel dont les apparitions précédentes constituent les étapes nécessaires ;

-à Fatima, le 13 octobre 1917, après le miracle du soleil, Lucie, seule, vit ensuite Notre Dame des Douleurs et Notre Seigneur qui bénissait encore le monde, puis Notre Dame du Mont Carmel donnant le scapulaire.

A Garabandal, en portant elle-même le scapulaire, Marie nous invite à en (re)découvrir la signification : la dévotion du scapulaire du Carmel est quasiment une variante, très concrète, de la consécration à Jésus par Marie.

Jeudi 18 JUIN 2015, éléments pour méditation:

Saints Marc et Marcellien , qui êtes-vous ?
Martyrs
(† v. 304)

Marc et Marcellien étaient frères et issus d'une des premières familles de Rome. Ils furent convertis à la foi dès leur jeunesse. Arrêtés sous l'empereur Dioclétien, on les jeta dans une prison ; après quelques interrogatoires qui démontrèrent leur fermeté dans la foi, Chromace, préfet de la ville, les condamna à avoir la tête tranchée, après un délai de trente jours.

Les deux frères furent alors transportés dans la maison de Nicostrate, greffier du préfet et leur gardien. Tranquillin, leur père, Marcie, leur mère, leurs femmes et leurs jeunes enfants vinrent tour à tour se jeter à leurs pieds, les arroser de larmes, et leur adresser les paroles les plus capables de toucher leur cœur. Les généreux martyrs, attendris par ce spectacle si touchant, commençaient à joindre leurs larmes à celles de leurs parents, de leurs femmes et de leurs enfants, et il y avait à craindre que l'amour ne fît faillir ceux que les supplices avaient trouvés invincibles.

Saint Sébastien, capitaine de la première compagnie des gardes de l'empereur, toujours vigilant à soutenir le courage des martyrs, ne craignit pas de s'exposer lui-même à la mort en rappelant aux deux frères les saints enseignements de la foi, les espérances immortelles de l'autre vie, les châtiments des apostats. Ses paroles ranimèrent la générosité des deux martyrs ; elles opérèrent même un changement dans le cœur de tous ceux qui étaient présents. Sébastien ayant rendu à Zoé, femme du greffier Nicostrate, l'usage de la parole, qu'elle avait perdu depuis six ans, ce changement devint une complète conversion. Zoé, Nicostrate, Tranquillin, Marcie, les épouses et les enfants des deux martyrs, bientôt le préfet Chromace lui-même, reçurent le saint baptême et versèrent leur sang pour la foi.

Quant à Marc et Marcellien, ils comparurent devant un nouveau juge, qui, après avoir employé inutilement toutes les flatteries et toutes les menaces pour les ébranler, les fit clouer à un poteau, où ils demeurèrent vingt-quatre heures, louant et bénissant Dieu. Après un jour et une nuit, encore pleins de vie et témoignant toujours la même joie et le même courage, ils furent percés à coups de lance.



(Source: Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)

Jeudi 18 JUIN 2015, éléments pour méditation:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,7-15.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes.»

Jeudi 18 JUIN 2015, éléments pour méditation:

Par Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr .La Prière du Seigneur, 8 (trad. cf bréviaire 11e lun.)
 

« Vous donc, priez ainsi : Notre Père »

 

Avant tout, le Christ, Docteur de la paix et Maître de l'unité, n'a pas voulu que la prière soit individuelle et privée, comme si on ne priait que pour soi.

Nous ne disons pas :

« Mon Père, qui es aux cieux », ni

« donne-moi aujourd'hui mon pain de ce jour ».

Chacun ne demande pas que la dette lui soit remise à lui seul, ni que lui seul ne soit induit en tentation et délivré du Mal.

Pour nous la prière est publique et communautaire, et quand nous prions, nous intercédons non pour un seul mais pour tout le peuple, car nous, le peuple entier, nous sommes un.


Le Dieu de la paix et le Maître de la concorde, qui nous a enseigné l'unité, a voulu qu'un seul prie pour tous, comme lui-même en un seul a porté tous les hommes.

Les trois jeunes Hébreux jetés dans la fournaise ont observé cette loi de la prière… :

« Tous trois, d'une seule voix, chantaient une hymne et bénissaient Dieu » (Dn 3,51)…

Les apôtres et les disciples priaient de cette manière après l'Ascension du Seigneur :

« Tous d'un même cœur persévéraient dans la prière, avec quelques femmes et Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères » (Ac 1,14).

D'un seul cœur, ils participaient fidèlement la prière ; par leur ferveur et leur amour mutuel, ils témoignaient que Dieu, « qui fait habiter les hommes unanimes dans une même maison » (Ps 67,7 Vulg), n'admet dans sa demeure éternelle que ceux qui prient en communion les uns avec les autres.

Jeudi 18 JUIN 2015, éléments pour méditation:

Témoignage d'une expérience aux frontières de la mort

Anita Moorjani aurait dû mourir d’un cancer au stade terminal. Après qu'elle soit tombée dans le coma, ses organes cessant de fonctionner les uns après les autres, les médecins annoncent à sa famille qu'il ne lui reste que quelques heures à vivre. Après avoir vécu une NDE (Near death experience, expérience aux frontières de la mort), elle témoigne.

Anita Moorjani, une indienne vivant à Hong Kong, aurait dû mourir d’un cancer lymphatique au stade terminal en 2006. Elle est tombée dans le coma, ses organes cessant de fonctionner les uns après les autres. Les médecins ont annoncé à sa famille qu’il ne lui restait que quelques heures à vivre.

Or, pendant ce temps là, elle vivait une intense expérience de l’autre côté du voile, absorbée dans un sentiment d’amour total. Elle atteint alors une clarté et une compréhension immédiate de ce qu’est réellement la vie, des raisons de sa maladie, de la puissance et des capacités stupéfiantes dont nous sommes dotés, nous les êtres humains.

Après avoir choisi de revenir, elle a très rapidement guéri de son cancer. Elle a adopté une nouvelle attitude face à la vie, la vivant joyeusement et sereinement, dispensant de l’amour autour d’elle. Elle dit qu’elle se sent guidée par des êtres de Lumière et ne connait plus la peur parce qu’elle a réalisé que tout n’est qu’illusion et que la seule réalité est l’amour. (Source: "Seraphim")

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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