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24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 08:06
Lundi 24 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,27-31.

Frères, vous êtes le corps du Christ, vous êtes ses membres, chacun pour sa part.
Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont les dons de faire des miracles, de guérir, d'assister, de gouverner, de parler diverses langues.
Tous sont-ils apôtres ? Tous prophètes ? Tous docteurs ?
Tous thaumaturges ? Tous ont-ils les grâces de guérison ? Tous parlent-ils des langues ? Tous interprètent-ils ?
Aspirez aux dons supérieurs.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,12-19.

En ce temps-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier. Et il passa la nuit à prier Dieu.
Quand il fut jour, il appela ses disciples, et il choisit douze d'entre eux, à qui il donna le nom d'apôtres :
Simon, à qui aussi il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, et Simon surnommé Zélote,
Judas fils de Jacques, et Judas Iscarioth, qui devint traître.
Etant descendu avec eux, il s'arrêta en un lieu en forme de plaine, ainsi qu'une foule nombreuse de ses disciples et une grande multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem et du littoral de Tyr et de Sidon,
qui étaient venus pour l'entendre et pour être guéris de leurs maladies ; et ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs étaient guéris.
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une vertu sortait de lui et les guérissait tous.

Lundi 24 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par St Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église . Commentaire sur l'Évangile de Jean, 3,130 (trad. bréviaire romain) 

 

« Il en choisit douze et leur donna le nom d'Apôtres, d'envoyés »

 

      Notre Seigneur Jésus Christ a institué des guides et des enseignants pour le monde entier, et des « intendants de ses mystères divins » (1Co 4,1).

Il leur a prescrit de briller et d'éclairer comme des flambeaux non seulement dans le pays des Juifs, mais partout sous le soleil, pour les hommes habitant sur toute la surface de la terre.

Elle est donc vraie, cette parole de saint Paul :

-« On ne s'attribue pas cet honneur à soi-même, on le reçoit par appel de Dieu » (He 5,4). 


      S'il estimait devoir envoyer ses disciples comme le Père l'avait envoyé lui-même (Jn 20,21), il était nécessaire que ceux-ci, appelés à être ses imitateurs, découvrent pour quelle tâche le Père avait envoyé son Fils.

Il nous a donc expliqué de diverses manières le caractère de sa propre mission.

Il a dit un jour :

-« Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs pour qu'ils se convertissent » (Lc 5,32).

Et encore :

-« Je suis descendu du ciel non pas pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé » (Jn 6,38).

Et une autre fois : « Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jn 3,17). 


      Il résumait en quelques paroles la fonction des apôtres en disant qu'il les a envoyés comme le Père l'avait envoyé lui-même : ils sauraient par là qu'il leur incombe d'appeler les pécheurs à se convertir, de soigner les malades, corporellement et spirituellement ; dans leurs fonctions d'intendants, de ne chercher aucunement à faire leur propre volonté, mais la volonté de celui qui les a envoyés ; enfin de sauver le monde dans la mesure où il recevra les enseignements du Seigneur.

 

Lundi 24 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
SAINT BARTHÉLEMY QUI ÊTES-VOUS ?
 
Apôtre
( vers l'an 71)

 

 

Barthélemy, appelé par le Sauveur, vécut avec Lui, assista à Ses prédications, entendit Ses paraboles, fut le témoin de Ses vertus divines.

 

 

 

Après la Pentecôte, il fut envoyé prêcher l'Évangile dans l'Inde, au-delà du Gange. Dans tous les pays qu'il dut traverser, il annonça Jésus-Christ, Rédempteur du monde. Son zèle et ses prodiges eurent bientôt changé la face de ces contrées; non seulement il convertit les foules, mais il ordonna des prêtres pour le seconder et consacra des évêques. Quand, plus tard, saint Pantène évangélisa ce pays, il y trouva l'Évangile de saint Matthieu, apporté là par Barthélemy.

 

En quittant les Indes, l'Apôtre vint dans la grande Arménie. Dans la capitale de ce pays, il y avait un temple où l'on rendait les honneurs divins à l'idole Astaroth, et où l'on allait lui demander la délivrance des sortilèges et lui faire prononcer des oracles; le prédicateur de la foi s'y rendit, et aussitôt l'idole devint muette et ne fit plus de guérisons. Les démons avouèrent aux prêtres de ce faux dieu que la faute en était à Barthélemy, et leur donnèrent son signalement; mais l'Apôtre se fit assez connaître par ses miracles; il délivra du démon la fille du roi, et fit faire à l'idole, en présence d'une foule immense, l'aveu public de ses fourberies; après quoi le démon s'éloigna en grinçant des dents. Une merveille si éclatante convertit le roi et une multitude de personnes; la famille royale et douze villes du royaume reçurent bientôt le baptême.

Image illustrative de l'article Barthélemy (apôtre)

 

Le démon résolut de se venger; l'Apôtre fut saisi par le frère du roi et condamné à être écorché vif. Les bourreaux inhumains s'armèrent de couteaux et de pierres tranchantes et écorchèrent la victime de la tête aux pieds; de telle sorte que, n'ayant plus de peau, son corps montrait une chair sanglante percée de ses os. Il eut ensuite la tête tranchée. Le corps écorché et la peau sanglante de l'Apôtre furent enterrés à Albane, en Haute-Arménie; il s'y opéra tant de miracles, que les païens furieux, enfermèrent le corps du bienheureux dans un cercueil de plomb et le jetèrent à la mer. Mais le cercueil, flottant sur l'onde, vint heureusement à l'île de Lipari, près de la Sicile.

 

 

Plus tard, les Sarrasins s'emparèrent de cette île et dispersèrent les saintes reliques; mais un moine reçut, dans une vision, l'ordre de recueillir les ossements de l'Apôtre. Le corps de saint Barthélemy est aujourd'hui à Rome, son chef à Toulouse.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Barthélemy, appelé par le Sauveur, vécut avec lui, assista à ses prédications, entendit ses paraboles, fut le témoin de ses vertus divines.

Après la Pentecôte, il fut envoyé prêcher l'Évangile dans l'Inde, au-delà du Gange. Dans tous les pays qu'il dut traverser, il annonça Jésus-Christ, Rédempteur du monde.

Son zèle et ses prodiges eurent bientôt changé la face de ces contrées ; non seulement il convertit les foules, mais il ordonna des prêtres pour le seconder et consacra des évêques.

Quand, plus tard, saint Pantène évangélisa ce pays, il y trouva l'Évangile de saint Matthieu, apporté là par Barthélemy.

En quittant les Indes, l'Apôtre vint dans la grande Arménie.

Dans la capitale de ce pays, il y avait un temple où l'on rendait les honneurs divins à l'idole Astaroth, et où l'on allait lui demander la délivrance des sortilèges et lui faire prononcer des oracles ; le prédicateur de la foi s'y rendit, et aussitôt l'idole devint muette et ne fit plus de guérisons.

Les démons avouèrent aux prêtres de ce faux dieu que la faute en était à Barthélemy, et leur donnèrent son signalement ; mais l'Apôtre se fit assez connaître par ses miracles ; il délivra du démon la fille du roi, et fit faire à l'idole, en présence d'une foule immense, l'aveu public de ses fourberies ; après quoi le démon s'éloigna en grinçant des dents.

Une merveille si éclatante convertit le roi et une multitude de personnes ; la famille royale et douze villes du royaume reçurent bientôt le baptême.

Le démon résolut de se venger ; l'Apôtre fut saisi par le frère du roi et condamné à être écorché vif.

Les bourreaux inhumains s'armèrent de couteaux et de pierres tranchantes et écorchèrent la victime de la tête aux pieds ; de telle sorte que, n'ayant plus de peau, son corps montrait une chair sanglante percée de ses os.

Il eut ensuite la tête tranchée.

Le corps écorché et la peau sanglante de l'Apôtre furent enterrés à Albane, en la haute Arménie ; il s'y opéra tant de miracles, que les païens furieux, enfermèrent le corps du bienheureux dans un cercueil de plomb et le jetèrent à la mer.

Mais le cercueil, flottant sur l'onde, vint heureusement à l'île de Lipari, près de la Sicile.

Plus tard, les Sarrasins s'emparèrent de cette île et dispersèrent les saintes reliques ; mais un moine reçut, dans une vision, l'ordre de recueillir les ossements de l'Apôtre.

Le corps de saint Barthélemy est aujourd'hui à Rome, son chef à Toulouse.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape émérite de l'Eglise de Rome SS Benoît XVI : 
>>>   Barthélemy 

 

Lundi 24 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

UN SACTUAIRE MARIAL DE LORRAINE

Benoîte-Vaux, dans l’Est de la France, est un lieu de pèlerinage en l’honneur de Marie depuis huit siècles.

Perdu dans la forêt, entre Verdun et Bar-le Duc, ce « Vallon béni » (c’est ce que signifie ‘Benoîte-Vaux’) est  l’un des plus anciens pèlerinages lorrains.

D’après la tradition, un jour, attirés par des chants célestes, quelques bûcherons se rendent au pied d’un chêne déraciné.

Là ils découvrent une statue de la Vierge Marie.

Emerveillés, ils décident de lui élever un oratoire qui voit de plus en plus affluer les pèlerins.

En 1180, l’évêque de Verdun fait appel aux Prémontrés pour les accueillir.

Au XIXe siècle, le sanctuaire prend son essor.

Construction d’un monastère et couronnement de la statue par le Pape Pie IX le 8 septembre 1875.

L’Eglise actuelle date du 1705.

La statue de Notre Dame vénérée comme « Reine de la paix, Consolatrice des affligés » représente la Vierge tenant une pomme (symbole du péché) et l’enfant Jésus.

Benoîte-Vaux continue d’attirer les nombreux pèlerins.

C’est aujourd’hui un lieu de réflexion et de ressourcement pour les Chrétiens du diocèse et au-delà, sous le regard de Marie.

 
Lundi 24 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Annonciation

Évangile selon saint Luc 2, 26-38

"L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre."

A l’ombre de mon parasol
« La puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ». Je ne sais pas quelle sera la météo le jour où vous lirez cette méditation mais aujourd’hui, sur la France c’est la canicule. Et cette affirmation de l’ange Gabriel à Marie me réjouis : « La puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ». Je trouve cette ombre du Très-Haut rassurante, bienfaisante. Pour Marie, c’est la garantie que tout va bien se passer pour elle. Pour moi, c’est une invitation à demeurer dans la confiance.
Aux paroles de l’Ange, Marie a-t-elle fait mémoire du psalmiste : « Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut et repose à l’ombre du Puissant, je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! » . Comme une profession de foi et de confiance dans le Seigneur, mon refuge, mon rempart.
Qu’est ce qui procure un peu d’ombre les jours de grand soleil ? Un parasol… Regardez dans le dictionnaire la définition du mot parasol : il s’agit d’un abri portatif ou de toile, de même forme qu’un parapluie, utilisé pour se protéger généralement du soleil.

Quelle est ma relation au Seigneur ? Est-ce que je pense parfois à ouvrir mon parasol, à reconnaître en lui un abri sûr ? Parasol et lieu du repos. Parasol, lieu du repos et de l’action de grâce quand tout va bien dans ma vie.
Vous avez noté ? Le parasol est un objet portatif… l’abri n’est pas fixe… Dans le désert le peuple d’Israël n’avait pas de résidence permanente et Dieu lui-même résidait sous une tente. Ainsi, nous-mêmes, nous sommes appelés à être des résidents sur la terre mais qui espèrent la demeure éternelle… l’ombre éternelle et toute puissante du Très-Haut.
Par Marie, Dieu vient parmi les hommes et se révèle à eux. Par les sacrements, par sa Parole, Dieu vient habiter en nous. Pourquoi de pas prendre la résolution aujourd'hui de faire des sacrements et des Saintes Écritures, ce parasol pour mieux reprendre force à l’ombre du Très-Haut…(Source:Signe dans la Bible)



* Psaume 91,1

Lundi 24 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître… »
a si justement proclamé le poète des Nuits, Alfred de Musset.
Comme c’est vrai !

Du berceau à la tombe,

la souffrance est l’inséparable compagne de l’homme.

Elle est partout, elle et en nous,
elle est autour de nous.
Le monde entier est son domaine,
Mais son domaine privilégié
en même temps que son meilleur auxiliaire,
c’est l’homme à qui il suffit d’exister
pour en être la victime plus ou moins impitoyable.
Qui que nous soyons,
La souffrance coule intarissable
De notre substance d’homme.
Y a-t-il un seul cœur humain
Qui n’ait sa blessure
Plus ou moins cachée et saignante ?
La souffrance gémit partout…
Elle commence avec le nouveau-né
Qui pleure de naître
Jusqu’à l’heure terrible où la mort,
À deux genoux sur notre poitrine,
Nous coupera le dernier souffle.
Souffrance de l’enfant près du lit de sa mère mourante,
De la mère sur un berceau vide ;
Souffrance de la jeune fille
Qu’un fiancé a lâchement abandonnée,
De l’époux qui apprend que sa femme
Est partie avec l’adultère ;
Souffrance des victimes de la route, du rail et de l’air ;
Souffrance des pauvres
Qui n’ont pas de pain et qui ont froid ;
Souffrance des malades qui attendent
La guérison ou la mort ;
Souffrance du cœur ulcéré, du corps infirme,
Maltraité de toutes les manières…
Souffrance qui est partout
Et qui martèle, pilonne, ronge la chair,
Eteint l’esprit, fait agoniser le cœur.
Souffrance qui grimace
Sous la vie de confort et de luxe,
Comme sous la vie de pauvreté et de dénuement ;
Souffrance qui fait pleurer les doux yeux de la charité,
Tord la bouche de la haine,
Griffe en passant le pur visage de la beauté
Et sculpteur de génie, comme dit le Père Sanson,
Modèle de ses doigts d’acier l’argile du masque humain.
Vraiment, la douleur est le maître de l’homme
Et face à elle, il restera un éternel apprenti,
Celui qui ne la dominera jamais.
Tant d’hommes ont pourtant au cours des âges
Tenter de la dominer et de la faire disparaître
Et que n’ont-ils pas fait pour aboutir au succès ?
Hélas ! Vains efforts,
Elle continuera de faire partie intégrante
De la vie humaine.
Aussi la sagesse nous commande-t-elle
D’apprendre à l’utiliser,
À la transformer
Et de destructrice qu’elle peut être,
À la rendre constructrice.
Quelqu’un nous a livré le secret…
C’est l’homme des douleurs,
Celui que nous contemplons le vendredi saint mourant
Sur la croix pour notre salut .


(ABBÉ CRETTOL)

Lundi 24 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,45-51.

Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »
Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. »
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

Lundi 24 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Benoît XVI,

pape de 2005 à 2013 , actuellement pape émérite de l'Eglise de Rome. Lors de l'audience générale du 04/10/06 (© Libreria Editrice Vaticana) 

 

Nathanaël-Barthélemy reconnaît le Messie, le Fils de Dieu

 

      L'évangéliste Jean nous rapporte que, lorsque Jésus voit Nathanaël s'approcher, il s'exclame :

-« Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir ».

Il s'agit d'un éloge qui rappelle le texte d'un psaume : « Heureux l'homme...dont l'esprit est sans fraude » (Ps 31,2), mais qui suscite la curiosité de Nathanaël ; il réplique avec étonnement :

-« Comment me connais-tu ? »

La réponse de Jésus n'est pas immédiatement compréhensible.

Il dit :

Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu ».

Nous ne savons pas ce qui s'est passé sous ce figuier.

Il est évident qu'il s'agit d'un moment décisif dans la vie de Nathanaël.

Il se sent touché au plus profond du cœur par ces paroles de Jésus, il se sent compris et il comprend :

cet homme sait tout sur moi, il sait et connaît le chemin de la vie, je peux réellement faire confiance à cet homme.

Et ainsi, il répond par une profession de foi limpide et belle en disant :

-« Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël ! » 

      Dans cette confession apparaît un premier pas important dans l'itinéraire d'adhésion à Jésus.

Les paroles de Nathanaël mettent en lumière un double aspect complémentaire de l'identité de Jésus :

il est reconnu aussi bien dans sa relation spéciale avec Dieu le Père, dont il est le Fils unique, que dans son rapport au peuple d'Israël, dont il est déclaré le roi, un qualificatif propre au Messie attendu.

Nous ne devons jamais perdre de vue ni l'une ni l'autre de ces deux composantes, car si nous proclamons seulement la dimension céleste de Jésus, nous risquons d'en faire un être éthéré et évanescent, et si au contraire nous ne reconnaissons que sa situation concrète dans l'histoire, nous finissons par négliger la dimension divine qui précisément le qualifie.

 

Lundi 24 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque

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