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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 07:33
Nous nous unissons à "L'hommage national" aux victimes de l'attentat du 13 novembre qui a lieu le vendredi 27, à 10h30 aux Invalides par un St Qurbana (Une Ste Messe) qui sera célébrée à la même heure. La cérémonie parisienne sera présidée par Mr François Hollande, qui prononcera un discours.Les familles des victimes et des blessés devraient être présentes en nombre. L'Elysée a choisi cette date pour laisser le temps aux proches d'organiser les obsèques de leurs disparus. La cérémonie se tiendra donc deux semaines jour pour jour après les attentats qui ont fait 129 victimes et 352 blessés.Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone* à demeurer dans une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.  Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.  Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...  N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...  Votre fidèlement et respectueusement dévoué en Notre-Seigneur. Šlomo lkoulkhoun (La paix à vous tous) ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !  +Mor Philipose Mariam,métropolite.  *l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale. Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.  Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Brévilly 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 ou: 06.48.89.94.89 Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Nous nous unissons à "L'hommage national" aux victimes de l'attentat du 13 novembre qui a lieu le vendredi 27, à 10h30 aux Invalides par un St Qurbana (Une Ste Messe) qui sera célébrée à la même heure. La cérémonie parisienne sera présidée par Mr François Hollande, qui prononcera un discours.Les familles des victimes et des blessés devraient être présentes en nombre. L'Elysée a choisi cette date pour laisser le temps aux proches d'organiser les obsèques de leurs disparus. La cérémonie se tiendra donc deux semaines jour pour jour après les attentats qui ont fait 129 victimes et 352 blessés.Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone* à demeurer dans une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France. Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils. Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat... N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !... Votre fidèlement et respectueusement dévoué en Notre-Seigneur. Šlomo lkoulkhoun (La paix à vous tous) ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) ! +Mor Philipose Mariam,métropolite. *l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale. Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde. Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Brévilly 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 ou: 06.48.89.94.89 Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Commémoration aujourd'hui de

Saint Jacques l'Intercis,

Dénommé ainsi parce qu'il fut coupé en morceaux, a été martyrisé sous "Vararanne" en l'an 421 après le Christ.
(pas de jeûne du vendredi aujourd'hui)

 

27 novembre - St Jacques l'Intercis (calendrier oriental)

Jacques était originaire de Beth-Lapad dans la région de Suze en

Perse.

Il était d'une noble et riche famille, et l'ami intime de

Yasdagerd ler, roi de Perse (399-425).

Aveuglé par cette faveur du

souverain, Jacques, qui avait été élevé dans la Foi Chrétienne, renia

le Christ et adhéra au culte idolâtre du roi.

 

Ayant appris cela, sa mère et sa femme lui envoyèrent une lettre où

elles lui faisaient savoir qu'elles n'avaient plus rien de commun avec

lui, parce qu'il avait préféré une gloire passagère à l'amour du Christ

et à la promesse des biens éternels.

Jacques fut frappé par ses paroles et, revenant à lui-même comme

s'il avait été terrassé par l'ivresse, il pleura amèrement son péché et

changea complètement son attitude.

Il confessa publiquement sa faute et se déclara partout disciple de

Celui qui est mort pour nos péchés.

 

Le roi entra dans une extrême colère contre lui et il ordonna de le

soumettre à de terribles tortures.

Le tyran imagina un supplice redoutable et il convoqua toute la ville

pour en être témoin.

Après avoir lié le Saint, on lui coupa méthodiquement tous les

membres, en 28 morceaux, commençant par les doigts des mains et

des pieds, puis les mains et les pieds, jusqu'aux jambes et aux

épaules, pour que la mort soit lente, d'où le surnom (Intercis) qui

signifie taillé en pièces.

Affreusement tourmenté par la douleur, le Saint cria au 

Christ de venir à son secours.

Il fut alors revêtu d'une force divine,

qui le rendit comme insensible et étranger à la douleur.

 

Le martyr, gisant au milieu de ses membres semés autour de lui,

prononça cette prière :

« Mon Dieu, me voilà par terre, au milieu de

mes membres semés de toutes parts; je n'ai plus mes doigts pour

les joindre en suppliant, je n'ai plus mes mains pour les élever vers

vous; je n'ai plus mes pieds, ni mes jambes, ni mes bras.

Ô Seigneur! Que votre colère s'arrête sur moi, et se détourne de

votre peuple, et je vous bénirai, moi le dernier de vos serviteurs,

avec tous les martyrs et tous les confesseurs de l'Orient et de

l'Occident, du Nord et du Midi vous, votre Fils, et le Saint-Esprit, dans les siècles 

des siècles. Amen. »

 

Quand il eut dit : Amen, on lui coupa la tête.

Le supplice de saint Jacques est un des plus affreux dont fasse

mention l'histoire des martyrs ; sa gloire fut aussi des plus

éclatantes. Les Orientaux bâtirent en son honneur un grand nombre

d'églises et de monastères.

Cette prière de Saint-Jacques l'Intercis * (Mar Yaacoub al Mouqattaa) fait étrangement penser à la situation de certains chrétiens en Syrie, au Liban, au moyen Orient...Elle prend un relief particulier aujourd'hui, alors qu'en ce 27 Novembre, la France rend un hommage Officiel aux victimes du fanatisme et de l'obscurantisme de ceux qui, au nom d'une idéologie trahissent le Nom de Dieu.
Disons-la en communion avec toutes les victimes et les martyrs des hordes fanatisées de par le monde :
 

Mon Dieu, me voilà par terre au milieu de mes membres serrés de toutes

parts.

Je n'ai plus mes doigts pour les joindre en suppliant,

Je n'ai plus mes mains pour les élever vers Toi,

Je n'ai plus mes pieds, ni mes jambes, ni mes bras.

Je ressemble à une maison en ruine dont il ne reste plus que les murs.

Ô Seigneur, que Ta colère s'arrête sur moi et se détourne de Ton peuple.

Donne à ce peuple persécuté, dispersé par les tyrans, la paix et le repos.

Rassemble-le des bouts de l'univers.

Alors je Te bénirai, moi le dernier de Tes serviteurs, avec tous les martyrs

et tous les confesseurs de l'Orient et de l'Occident, du Nord et du Midi, toi,

Ton Fils et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles.
 


* Saint Jacques l'intercis (Mar-Ya'koub al-Mouqqata') est né à la fin du IVe
siècle en Perse.
 
Intercis signifie littéralement "coupé en deux".
 
Ce surnom lui a été donné à la suite de son martyr qui lui a valu de perdre successivement ses doigts
des mains, des pieds, les poignets, les chevilles, les coudes, les genoux, les oreilles, le nez et enfin le cou.

Pour en savoir plus sur Saint-Jacques l'Intercis, suivez le lien.
 

Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

 

Adresse de notre Monastère:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,9-14.

Frères, nous ne cessons pas de prier pour vous, de demander que vous ayez en plénitude la connaissance de la volonté de Dieu, en toute sagesse et intelligence spirituelle,
pour vous conduire d'une manière digne du Seigneur et lui plaire en toutes choses, produisant du fruit en toutes sortes de bonnes œuvres et faisant des progrès dans la connaissance de Dieu ;
fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, pour tout supporter avec patience et avec joie ;
rendant grâces à Dieu le Père, qui nous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière,
en nous délivrant de la puissance des ténèbres, pour nous transporter dans le royaume de son Fils bien-aimé,
par le sang duquel nous avons la rédemption, la rémission des péchés.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,15-35.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Quand vous verrez, présente dans le lieu saint, l'abomination de la désolation dont vous a parlé le prophète Daniel, — que le lecteur comprenne ! —
alors, que ceux qui seront dans la Judée s'enfuient dans les montagnes ;
que celui qui sera sur la terrasse ne descende pas prendre ce qu'il y a dans sa maison ;
et que celui qui sera dans les champs ne revienne pas en arrière pour prendre son manteau.
Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là !
Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat ;
car il y aura alors une grande tribulation, telle qu'il n'y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu'à maintenant, et qu'il n'y en aura plus.
Et si ces jours n'avaient été abrégés, nul vivant n'échapperait ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés.
Alors, si quelqu'un vous dit : " Voici le Christ ici ! " ou " là ! " ne le croyez point.
Car il s'élèvera de faux christs et de faux prophètes, et ils feront de grands miracles et des prodiges jusqu'à induire en erreur, s'il se pouvait, les élus mêmes.
Voilà que je vous l'ai prédit.
Si donc on vous dit : " Voici qu'il est dans le désert ! " ne partez point ; " Voici qu'il est dans le cellier ! ", ne le croyez point.
Car, comme l'éclair part de l'orient et apparaît jusqu'à l'occident, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme.
Où que soit le cadavre, là se rassembleront les aigles.
Aussitôt après la tribulation de ces jours, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera pas sa clarté, les astres tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme, et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec grande puissance et gloire.
Et il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre.
Du figuier apprenez cette comparaison : dès que sa ramure devient tendre et que ses feuilles poussent, vous savez que l'été est proche.
Ainsi, lorsque vous verrez toutes ces choses, sachez que l'événement est proche, aux portes.
Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées.
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

La vie "mollassone" rend les humains impuissants. Sans effort et lutte, la sanctification ne survient pas.(Saint Païssios l'Athonite)

La vie "mollassone" rend les humains impuissants. Sans effort et lutte, la sanctification ne survient pas.(Saint Païssios l'Athonite)

Par l'abbé André-Jean-Marie Hamon

(1795-1874), curé de Saint Sulpice 
Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année 

 

La fin du monde peut arriver pour nous à chaque moment.

 

Adorons le grand Dieu éternel voyant passer au pied de son trône toutes les générations qui vont s'abîmer dans l'éternité, comme les eaux d'un fleuve vont se jeter dans l'Océan.

Oui, vraiment, Seigneur mon Dieu, tout passe; vous seul demeurez toujours. Vous seul êtes grand, parce que vous seul êtes éternel. Au Roi immortel des siècles honneur et gloire! 

Le monde finira pour nous à notre mort; et cette mort peut nous saisir à chaque moment, aussi bien dans la jeunesse et la force de l'âge que dans l'âge mûr et la vieillesse.

On meurt au moment qu'on s'y attend le moins; et pas un seul instant de jouissance n'est assuré.

Chacun doit se dire : Il est possible que la mort me frappe dans le lieu où je suis, et que d'ici l'on me porte au tombeau; il est possible que la mort m'interrompe dans l'action que je fais, et que je ne l'achève pas, m'arrache à l'heure présente, et que je n'en voie pas la fin.

Nuit et jour suspendu sur ma tête, son glaive n'attend qu'un mot de Dieu pour tomber: à l'instant même je ne serai plus, et tous les objets de mes attaches me seront ravis pour toujours.

Or, dans une telle position, comment laisser son cœur s'attacher à des biens qui, plus fragiles que le verre, peuvent se briser entre nos mains à chaque moment ?

comment se tourmenter pour amasser de la fortune, des honneurs, de la science, lorsqu'on sait qu'après bien des travaux, des désirs violents, des espérances inquiètes, au moment où l'on comptera jouir, la mort peut saisir le possesseur trop confiant et le jeter dans l'éternité?

O vanité des vanités! ô néant des biens du monde! ô aveuglement du cœur qui s'y attache!

« Ne vous contentez pas de faire un bon propos à votre lever, ne vous contentez pas même de prévoir quelques précautions à prendre, je vous le dis, ou plutôt votre adorable maître vous le dit : Veillez et priez. Vigilate et orate. Priez afin que la grâce affermisse votre volonté chancelante dans le bien.

« Ne vous contentez pas de faire un bon propos à votre lever, ne vous contentez pas même de prévoir quelques précautions à prendre, je vous le dis, ou plutôt votre adorable maître vous le dit : Veillez et priez. Vigilate et orate. Priez afin que la grâce affermisse votre volonté chancelante dans le bien.

Le sel et la lumière
Évangile selon saint Matthieu 5, 13-16
Que votre lumière brille devant les hommes !
Ver luisant
Nous sommes comme du sel, pour donner goût à la terre, pimenter le monde et assaisonner la pâte humaine, à condition d’être soluble. Alors attention au dosage, ne ramenons pas notre grain partout tout le temps, trop de gros sel brûle, stérilise et tue ou nous transforme en statue. Souvenons-nous que plus il est fin, plus facilement il se dissout et favorise l’expression des autres saveurs. Il en est de même pour la lumière, elle ne doit pas être un phare orgueilleux ou un arc électrique qui éblouit et empêche de voir. Mais elle se doit d’être une lumière suffisante pour révéler chaque autre à lui même ; un éclairage doux et chaleureux qui n’aveugle pas mon prochain et ne lui brûle pas les ailes, avec mes convictions, ma morale, mes règles, mon savoir… 

Soyons une humble lampe, lampe tempête ou lampe témoin, qui indique et donne des repères pour aider l’autre à avancer sans s’arrêter, quelque soit le climat, non pas avec moi mais avec Dieu. La lumière brille pour tous ceux qui sont dans la maison. La lumière n’est pas pour elle-même, elle est utile aux autres, c’est elle qui dévoile et permet de voir. Elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison, pas seulement ceux que je choisis, elle m’échappe et fait son chemin. C’est bien le Père qui est la source de la vie et de la lumière, si je brille, cela ne vient pas de moi, mais bien de ma relation intime et vraie avec Lui. Le soleil, c’est Lui, je ne suis qu’une étoile qui réfléchit sa lumière. (Source:Signe dans la Bible)
Veillez afin de découvrir de loin les pièges que vos ennemis cachent de tout côté sous vos pas : Laqueum absconderunt pedibus meis. Priez afin que les tentations, qui sont vos combats, vous soient épargnées, ou que, si vous devez les soutenir, vous n'y succombiez pas du moins.

Veillez afin de découvrir de loin les pièges que vos ennemis cachent de tout côté sous vos pas : Laqueum absconderunt pedibus meis. Priez afin que les tentations, qui sont vos combats, vous soient épargnées, ou que, si vous devez les soutenir, vous n'y succombiez pas du moins.

POUR VOTRE REFLEXION:

 

Dix jours après les attentats qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis et dont la France subit encore les répercussions, vivant au rythme des perquisitions, des alertes à la bombe et des interpellations, une étudiante nous écrit et nous invite au sursaut d’abord, à l’espérance ensuite.

Prenez-moi pour une folle, une prétentieuse, une orgueilleuse, mais vous Français qui pleurez une fois de plus, laissez-moi vous dire que vous pleurez mal. Pourtant oui, moi aussi j’ai pleuré. Mais si j’ai pleuré, c’est de voir la France en larmes et dénuée de toute volonté de sortir du cauchemar qui alimente son chagrin.

J’ai pleuré de voir une France si passionnelle, se complaire égoïstement dans les bouffées factices d’une émotion pourtant bien légitime. J’ai pleuré de voir des vies si jeunes, si intenses, fauchées par un destin absurde, soudain et implacable, englouties dans un tel drame.

Un temps, j’ai cru au réveil. Mais le naturel revient toujours si vite au galop… Il ne m’a suffi que d’ouvrir Facebook, de voir défiler l’ambigu et cocardier « Pray for Paris » ou de lire partout avec amertume que la France, qui jusqu’ici se laissait vivre sans trop y réfléchir, assume et revendique désormais les « valeurs » libertaires comme une identité véritable et comme le moyen un peu bravache d’entrer en résistance.

Triste France que celle qui croit résister à l’islamisme en brandissant son alcool, son tabac, ses filles faciles, son camembert… Résisterons-nous grâce à ces piètres valeurs si minces, si fragiles, justes bonnes à recouvrir d’un cache-misère fade et tricolore dont s’est enivré Facebook jusqu’à la nausée ? Si vous priez pour Paris pour défendre ces valeurs, je ne me joindrai pas à vos prières.

Que signifie donc ce « Pray for Paris » quand plus personne ne prie ?
Que signifient ces couleurs quand l’identité que l’on défend n’est pas celle que porte ce drapeau ?
Que signifie ce déferlement d’informations et cette panique soudaine alors que depuis des années nous sommes prévenus par nos semblables d’Alep, de Beyrouth, de Moscou et d’ailleurs ? Alors que tous les jours des hommes à quelques heures d’avions d’ici, nous insultent et nous menacent ?
Comment justifier la médiatisation, le voyeurisme, l’opportunisme de la scène politique et médiatique et de ses « analyses » ?

Le recueillement profond et vrai peut-il tenir en une minute de silence ?
Une seule minute pour intérioriser ce qui prendra des années à rattraper.
Une seule minute quand il faudrait des jours et des jours pour que chacun comprenne la réalité du monde dans lequel il vit et pour la première fois de sa vie se mette à penser. Oui à penser et pas à se persuader qu’il sait penser en gobant le maximum d’informations dont internet puisse le gaver, à devenir un être parfaitement au courant mais totalement inculte.

Qu’il est regrettable pour un pays millénaire au passé si riche, qu’un attentat apparaisse seule en mesure de lui faire réaliser ce qui se trame et la menace qui pèse sur lui. Quand on réfléchit, que l’on se laisse aller au silence et que l’on réalise l’étendue du désastre, prenant pleinement conscience de la situation apocalyptique et sans espoir qui s’offre au monde – car oui c’est la France qui est visée aujourd’hui mais c’est le monde qui se dilue dans la compromission depuis des décennies – que nous reste-t-il ? Une immense espérance.

Écoutons un peu ce que nous disent les terroristes. Ils nous reprochent la corruption, le libertinage. Ils n’ont pas tout à fait tort. Ils nous rappellent notre passé : celui des Croisades. Rien d’étonnant. Mais ne leur permettons plus d’assimiler la corruption des mœurs contemporaines avec l’histoire de l’Église. De grâce, n’assimilez pas la Chrétienté d’hier à la France actuelle vidée de son sens et de sa raison. La France d’aujourd’hui n’est plus tout à fait la Fille aînée de l’Église : le christianisme élèverait un peu mieux son enfant et ne la laisserait pas se vautrer ainsi dans la décadence. La France est en guerre et tellement vulnérable. Comment nous battre pour une civilisation qui n’en est plus une ? Une France aux valeurs bafouées, piétinées ?

En nous replongeant dans notre Histoire, notre culture, notre identité, en retrouvant le sens de l’appartenance ? Par un retour au service militaire obligatoire ? Accepter l’asile français c’est accepter la France. Quoi de plus évident, et pourtant quoi de moins appliqué dans l’hexagone ?

Mais ne soyons pas tristes alors que Dieu nous offre un jour de plus, une chance de plus de tenter de sauver la France ! Évangélisons ! Envisageons l’éternité. Désirons le Ciel pour nous affranchir de toute la contingence de nos vies terrestres. Soyons heureux et fiers de nos 20 ans ! Pensons aux réfugiés de notre âge qui ont fui la Syrie, pensant trouver la France en paix et la paix en France. La belle utopie : ceux-là réalisent qu’ils ne connaîtront jamais ni la paix, ni la sécurité dans ce bas monde. Alors de quoi nous plaignons nous !

On nous livre une guerre sainte ? Une guerre de religion ? Vivons-la comme une expérience mystique ! Ce qui s’annonce est difficile, mais Dieu est avec nous, car Jésus souffre sur la Croix avec et pour tous ceux qui sont persécutés en Son Nom. Préparons-nous au témoignage, car nous ne connaissons ni le jour, ni l’heure. Avançons et à la Grâce de Dieu.(Source: ALETEIA)

 

Aloho m'barekh

 

Telle est, certes, l'analyse que nous chrétiens pouvons faire et je partage amplement l'analyse de cette étudiante, mais, de grâce en effet, chacun va à son rythme, une communion nationale dans la compassion et le pâtir ensemble, ce n'est déjà pas si mal... La souffrance est trop grande qui étreint nos cœurs non seulement pour la France meurtrie, mais pour le Liban, la Syrie, l'Afrique, etc..., pour qu'elle ne soit pas respectée . Oui, comme le fait remarquer Marie:"Laissez les Français pleurer comme ils l'entendent et faites l'effort d'écouter leur cœur", les Français, les Chrétiens Orientaux, les Africains, et unissons-nous fraternellement à leurs peines, avec mesure et pudeur...Soyons  en communion de pâtir et de prière avec les familles des victimes.

Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone* à demeurer dans une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.

Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.

Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...

N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...

Votre fidèlement et respectueusement dévoué en Notre-Seigneur. Šlomo lkoulkhoun (La paix à vous tous) ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

+Mor Philipose Mariam,métropolite.

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale. Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.  

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

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Prions pour la Corée du Nord
Prions pour la Corée du Nord

Portes Ouvertes agit sur plusieurs plans pour aider les chrétiens clandestins en Corée du Nord. Mais, eux aussi, nous bénissent.

« Nous prions aussi pour les chrétiens à l’étranger »

« Les églises de nos régions ont été affermies et ont grandi grâce à votre amour », affirme un responsable de l’Eglise souterraine de Corée du Nord dans sa lettre envoyée à Portes Ouvertes. Il ajoute que, grâce à ce soutien, les croyants de Corée du Nord surmonteront toutes les difficultés et remercie ceux qui les soutiennent en Jésus-Christ à travers le monde entier. « Nous prions aussi pour les chrétiens de l’étranger, afin qu'ils puissent avoir la victoire sur les problèmes auxquels ils font face dans le monde spirituel. Que Dieu les bénisse et renouvelle leurs ministères. »

 

  • Remercions Dieu pour le soutien spirituel qui nous est envoyé à travers les chrétiens nord-coréens.

Être là pour eux

Beaucoup estiment que ceux qui sont enfermés dans des prisons ne sont pas les seules personnes asservies en Corée du Nord. C'est sans nul doute le cas des chrétiens qui doivent garder leur foi secrète. Il subsisterait encore aujourd'hui entre 200 000 et 400 000 chrétiens dans le pays, tous clandestins. Portes Ouvertes est là pour eux. Nous les aidons à survivre en leur faisant parvenir de la nourriture, des vêtements et des médicaments, mais aussi en développant de futurs responsables d'église, en aidant les parents à transmettre leur foi à leurs enfants, en donnant des cours d'éducation biblique par radio, ou encore en venant au secours des réfugiés nord-coréens qui se trouvent en Chine.

 

  • Prions pour que nos réseaux d’aide soient protégés de la police secrète et continuent à soutenir l’Eglise clandestine.
  •  
Veillez afin que l'ennemi ne vous surprenne pas sans armes et sans moyens de défense. Priez afin que votre imagination soit moins volage et moins turbulente, que votre esprit se recueille, que votre longue inconstance soit fixée, que le secours efficace de la grâce ne vous manque en aucune occasion.

Veillez afin que l'ennemi ne vous surprenne pas sans armes et sans moyens de défense. Priez afin que votre imagination soit moins volage et moins turbulente, que votre esprit se recueille, que votre longue inconstance soit fixée, que le secours efficace de la grâce ne vous manque en aucune occasion.

Sabatina James est une militante pour les droits de l’homme pakistano-autrichienne convertie au catholicisme ; elle a échappé de peu à un mariage forcé avec un de ses cousins au Pakistan qui a abusé d’elle sexuellement de manière répétée. Menacée de mort par sa propre famille à cause de sa conversion, Sabatina James vit depuis 2004 sous haute protection 24h/24. Elle a fondé en 2006 l’organisation caritative Sabatina qui vient en aide aux musulmanes que l’on souhaite marier de force. Elle assure aux victimes la possibilité de fuir, une aide juridique ainsi qu’une aide psychologique.

Cette ancienne musulmane a émis récemment d’importantes critiques envers la gestion allemande de la crise des migrants. Comme nous le rapporte nos confrères du site kath.net, elle a évoqué les réelles menaces d’une immigration musulmane incontrôlée venue de pays non démocratiques. Elle exprime ses inquiétudes de manière frontale, quitte à choquer la modération habituelle des catholiques d’outre-Rhin. Elle a dit notamment dans une interview au Neuen Osnabrücker Zeitung : « Nous devons nous poser deux questions : voulons-nous continuer à préserver les droits de l’homme en Allemagne ? Peut-on laisser l’Allemagne devenir un pays majoritairement musulman ? ».

Donner un passeport à tous les réfugiés sans s’assurer qu’ils soient « capables d’être démocrates ou de savoir s’ils sont prêts ou non à utiliser la violence » est une politique irresponsable « vis-à-vis des droits de l’homme » d’après elle. S’il s’avère que l’on rencontre parmi eux de violents islamistes, qu’ils soient ou non liés à Daesh, l’Allemagne ne pourra pas refuser d’en endosser la responsabilité.

L’équivalent d’une nouvelle ville chaque mois

Elle poursuit en disant que si jamais, dans les dix années à venir, plus de 10 millions de musulmans venaient, ils pourraient constituer la majorité de leur classe d’âge. C’est justement le rythme actuel des arrivées ; or, la natalité allemande est dramatiquement faible. Ce pourrait tout à fait être le cas si l’on se refuse à réguler l’immigration. Il faut savoir que pour le seul mois de novembre, le nombre de 180 000 réfugiés a été dépassé en seulement trois semaines (chiffre du 23 novembre). C’est donc une ville de taille moyenne de plus chaque mois qui peut transformer radicalement la société allemande. Ce n’est pas un fantasme mais simplement la réalité. De nombreuses critiques, venues même de la gauche, commencent d’ailleurs à émerger en Allemagne.

Elle s’étonne également du fait que les jeunes hommes violents qui attaquent les chrétiens, les yézidis ou les musulmans démocrates, puissent tout de même rester en Allemagne. « Ils doivent repartir. » Il serait impensable de leur donner le droit d’asile. C’est une grave erreur et une illusion de notre trop belle âme, selon elle, de supposer d’avance que tous les réfugiés partagent les valeurs démocratiques. Ils sont nés dans un pays, que ce soit la Syrie, l’Afghanistan ou le Pakistan qu’elle connait bien, « avec l’idée que les femmes n’ont pas les mêmes droits ni la même dignité que les hommes et que les non-musulmans ne sont pas des êtres humains à part entière ».

Se protéger des prédicateurs radicaux

Sabatina James critique par ailleurs le fait que l’Allemagne ne mette aucune limite aux prédicateurs les plus radicaux. « Nous les laissons faire et l’on s’étonne ensuite que la jeunesse suive. » Connaissant des repentis de la mouvance salafiste, elle sait que ce sont des personnes en recherche de Dieu. C’est d’ailleurs une preuve de la triste situation des Églises en Allemagne selon cette convertie : il est devenu plus fréquent aujourd’hui dans les rues allemandes de croiser un salafiste qui distribue le Coran qu’un chrétien pouvant « expliquer le Sermon sur la montagne » et de paroles si fortes telles que celles du Christ : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent ».

Et c’est bien pour préserver les droits de l’homme, et tout particulièrement ceux des femmes, ainsi que les valeurs de ce même sermon sur la montagne que l’Allemagne ne peut tout accepter : c’est la garantie du caractère démocratique de ce pays qui risque fort de se réduire à peau de chagrin si l’Allemagne ne change rien à son action.

Veillez sur votre propos afin de ne pas le perdre de vue s'il est possible, veillez sur vos sens intérieurs afin qu'ils ne s'échappent et ne se satisfassent jamais aux dépens de la vertu.

Veillez sur votre propos afin de ne pas le perdre de vue s'il est possible, veillez sur vos sens intérieurs afin qu'ils ne s'échappent et ne se satisfassent jamais aux dépens de la vertu.

« Souvent, nous répétons à Dieu : mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur ! Et ce n'est pas vrai.

Dieu doit écouter avec indulgence nos belles formules. Il voit bien que tout notre cœur n'est pas à lui. Il sait ce qui en nous, malgré notre littérature pieuse, ne lui appartient pas. Notre acte de charité est plutôt un acte d'amour, par appréciation. Nous disons à Dieu en réalité : je sais que je dois vous aimer de tout mon cœur, c'est la vérité absolue, mais mon cœur a bien d'autres amours qui ne sont pas dignes de vous. Un acte d'amour parfait ouvre le ciel, c'est celui-là que Dieu pèse à son juste poids.
Au moins, essayons d'aimer Dieu de tout notre cœur, dans la vérité. Amour parfait qui exige le sacrifice absolu de tout ce qui n'est pas Dieu ou n'est pas pour Dieu. Dieu seul et tout pour Dieu ! Belle formule à réaliser en sa plénitude.
C'est le premier commandement, mais il y en a un second qui sort de ce premier et ne fait, en somme, qu'un avec lui : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Ce n'est pas pour ses qualités naturelles que nous devons aimer notre prochain, ni pour son amabilité personnelle, encore moins pour notre intérêt propre. Nous aimons notre prochain comme Dieu l'aime et parce qu'il l'aime. La raison dernière d'aimer notre prochain, c'est Dieu. Par conséquent, même si mon prochain me déplaît, même s'il me nuit, même s'il m'offense, je dois l'aimer, non pas d'amour, de sentiment humain, ce qui n'est pas obligatoire, mais d'amour supérieur à tous les sentiments humains, d'amour divin. Je vois mon prochain non pas avec ses défauts ou ses qualités, mais avec l'amour que Dieu a pour lui ; Dieu qui fait briller son soleil sur les justes et les injustes et tomber la pluie sur les bons et les mauvais ; Dieu qui aime toutes ses créatures, même si elles sont perverses, comme nous le sommes si souvent. Il faut se dire : Dieu m'aime, moi, malgré mes fautes et mes faiblesses ; comme Dieu, je dois aimer mon prochain, que Dieu aime, malgré ses fautes et ses faiblesses. A cette hauteur d'amour, notre cœur devient large comme le Cœur de Dieu. »

R.P. Mortier, o.p., L’Évangile - Simples commentaires pour la vie chrétienne (LVI), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer et Cie, Lille - Paris - Bruges, 1925.

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Veillez sur vos sens extérieurs afin qu'ils ne troublent pas l'intérieur, en y introduisant des images, des souvenirs, des pensées, des affections inutiles et dangereuses.

Veillez sur vos sens extérieurs afin qu'ils ne troublent pas l'intérieur, en y introduisant des images, des souvenirs, des pensées, des affections inutiles et dangereuses.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,29-33.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres.
Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

Veillez surtout afin de ne laisser passer aucune occasion d'éviter le défaut que vous combattez, ou de pratiquer la vertu que vous désirez acquérir. »  A.M.D.G., Maximes des Saints Pères et des maîtres de la vie spirituelle sur l'examen particulier (Deuxième Partie, Chap. V, III), Librairie catholique de Périsse Frères, Lyon - Paris, 1839.

Veillez surtout afin de ne laisser passer aucune occasion d'éviter le défaut que vous combattez, ou de pratiquer la vertu que vous désirez acquérir. » A.M.D.G., Maximes des Saints Pères et des maîtres de la vie spirituelle sur l'examen particulier (Deuxième Partie, Chap. V, III), Librairie catholique de Périsse Frères, Lyon - Paris, 1839.

Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
1ère homélie sur le psaume 38 (trad. SC 411, p. 355) 

 

« L'été est déjà proche »

 

       « Fais-moi connaître, Seigneur, ma fin, et quel est le nombre de mes jours pour que je sache ce qui me manque. »

(Ps 38,5)

Si tu me faisais connaître ma fin, dit le psalmiste, et si tu me faisais connaître quel est le nombre de mes jours, je pourrai par là-même savoir ce qui me manque.

Ou peut-être, par ces mots, il semble encore indiquer ceci : tout métier a une fin ; par exemple la fin d'une entreprise de construction, c'est de faire une maison ; la fin d'un chantier naval, de construire un bateau capable de triompher des flots de la mer et de supporter l'assaut des vents ; et la fin de chaque métier est quelque chose de semblable pour laquelle le métier lui-même semble inventé.

Ainsi peut-être est-il aussi une certaine fin de notre vie et du monde entier pour laquelle se fait tout ce qui se fait en notre vie, ou pour laquelle le monde lui-même a été créé ou subsiste.

De cette fin, l'apôtre Paul aussi se souvient quand il dit :

« Ensuite viendra la fin, quand il remettra la royauté à Dieu le Père. »

(1Co 15,24)

Vers cette fin-là, il faut assurément se hâter, puisque c'est le prix même de l'œuvre, ce pour quoi nous sommes créés par Dieu. 


      Comme notre organisme corporel, petit et réduit au début de sa naissance, pousse pourtant et tend au terme de sa grandeur en croissant en âge, et encore comme notre âme...reçoit un langage d'abord balbutiant, puis dans la suite plus clair, pour arriver enfin à une manière de s'exprimer parfaite et correcte, de cette façon aussi toute notre vie commence à présent, certes, comme balbutiante parmi les hommes sur la terre, mais elle est achevée et parvient à son sommet dans les cieux près de Dieu. 


      Pour ce motif, le prophète désire donc connaître la fin pour laquelle il a été fait, pour qu'en regardant la fin, en examinant ses jours et en considérant sa perfection, il voie ce qui lui manque par rapport à cette fin où il tend...

C'est comme si ceux qui sont sortis d'Égypte avaient dit : « Fais-moi connaître, Seigneur, ma fin » qui est une terre bonne et une terre sainte, « et le nombre de mes jours » où je marche, « pour que je sache ce qui me manque », combien il m'en reste jusqu'à ce que je parvienne à la terre sainte qui m'est promise.

La France a été frappée par une vague d’attentats sans précédent dans son Histoire et nous sommes impuissants. Que fallait-il faire ? Que pouvions-nous faire ? Le Christ Lui-même nous donne la réponse : « Certains démons ne peuvent être chassés que par la prière » (Mc 9, 23). Pleurons nos victimes, analysons les signes des temps et passons à l’action : consolons-nous, réapprenons à nous aimer et prions ensemble, pour que la France et toutes les autres nations se relèvent dans l’Espérance. Aleteia vous propose de méditer chaque jour de cette semaine le texte d’une prière écrite par l’un de ses contributeurs.   Nous pouvons avec foi prier avec la prière du "Catholicon" de notre Liturgie Syriaque:  (Varie selon le temps ou la fête) « J’étais une brebis perdue », l’Église entonna et dit : « J’étais déchirée et égarée, mon berger sortit à ma recherche et me trouva.    Neqyo with wabido with, 'Idath qoudsho ‛noth wémrath.Wazriqo with wambadro, Nfaq ro'ï bab'oth wésh-kĥan. Il me porta et me prit sur Ses épaules et me fit entrer dans Son bercail vivifiant. Il dressa devant moi la table de vie : Son Corps et Son Sang propitiatoire ;    'Al katfé ta'nan soman, Ou-latyoréh d-ĥayé a'lan. Sdar qdomaï fothour ĥayé, Faghréh wadméh mĥasyono. Pour que mes enfants et moi, nous en nourrissions ensemble en tout temps. Et que d’une seule voix nous criions et lui disions :    Déstawsé béh bkoul 'édon, Eno ou-yaldaï shawyoïth. Wéno ou-yaldaï mén ĥad foum, Qo'énan léh womrinan. Saint, Saint, vous êtes Saint, vous le Fils qui nous donna Son Corps et Son Sang. Vous êtes Saint, vous, Fils de Dieu, bénie soit votre gloire en tous lieux.    Qadish qadish qadishat, Bro dyab lan faghréh wadméh. Qadishat Bro d-Aloho, Brikh iqorokh mén athrokh.   Aujourd’hui, le père Stéphane Mayor, vicaire de la paroisse Sainte-Marie des Batignolles à Paris  (17e) :   Seigneur mon Dieu, Toi qui m’as tant de fois manifesté ta Miséricorde, Toi qui m’as tant soutenu dans l’adversité, Viens à mon aide en ces jours de peine et de ténèbres. Éclaire mon intelligence par le don de la foi, que je comprenne le monde comme tu le comprends ; Affermis ma volonté par le don de la charité, que je reçoive ton courage dans l’adversité ; Fortifie mon cœur par le don de l’espérance, que le mal et le désespoir n’aient pas prise sur moi. Restaure en moi un esprit ferme, que je sois un soutien pour mes frères dans la détresse Et que j’accomplisse, avec eux, ce que tu attends de moi tous les jours de ma vie. Seigneur, Dieu des puissances, protège mon Église, Aide mon pays, accueille nos morts Et donne à tous de vivre de ta Sainte Miséricorde, Maintenant et jusque dans les siècles des siècles, Amen. Le Mystère qui était caché depuis les générations vous a été révélé, O fontaine de chasteté*, quand l’Archange Gabriel est venu vous saluer+, disant : « Salut, pleine de grâce=, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes. (Luc I : 28.) Refrain :    Réjouis-Toi, Mère de Miséricorde, Alléluia, Alléluia, Alléluia !     Salut, ô terre jamais ensemencée. Salut, ô buisson qui s’est enflammé sans se consumer.* Salut, ô profondeur qu’il est difficile de percevoir par la vue. + Salut, ô pont qui conduit jusqu’au ciel = Toi qui es l’échelle qui élève dans les hauteurs, que vit Jacob, le père des tribus. Refrain :    Réjouis-Toi, Mère de Miséricorde, Alléluia, Alléluia, Alléluia !     Salut, ô toi qui as aboli la malédiction des temps anciens*. Salut, ô vase dans lequel la manne divine a été préservée. + Salut, ô toi qui as relevé Adam de sa chute et qui l’a fait retrouver son ancien état.= Le Seigneur est avec toi. Refrain :    Réjouis-Toi, Mère de Miséricorde, Alléluia, Alléluia, Alléluia !   Notre Dame de Paris, priez pour nous. Sainte Geneviève, priez pour nous. Nos saints anges gardiens, veillez sur nous.   Prière à Sainte Geneviève, patronne de Paris : Sainte Geneviève, patronne de Paris,sauve de tout danger cette cité, comme tu l’as jadis sauvée de l’invasion des hordes barbares. Toi qui fus victorieuse d’Attila et de ses huns, éloigne de ta ville chérie toute menace d’attentat et de terreur ! Ô sainte Geneviève, céleste protectrice de Paris, prie pour tous ceux qui aujourd’hui souffrent dans cette ville. Prie pour les morts, leurs familles et leurs amis. Prie pour les blessés de corps, de cœur et d’âme. Prie aussi pour tous les gardiens de la paix, qui risquent leur vie pour défendre et protéger Paris : policiers, gendarmes, militaires… Prie encore pour tous les bons samaritains qui se consacrent sans compter pour secourir, soigner, assister… Soutiens tous ceux qui sont accablés, choqués, terrorisés. Eclaire ceux qui sont tentés par le désespoir, ou par la vengeance. Ô sainte Geneviève, appelle sur nous tous la bénédiction de Dieu, afin qu’Il protège nos familles, nos enfants, nos amis… Que le seigneur Tout-Puissant accorde à tous les parisiens de vivre en paix, et de témoigner de son amour par une vie sainte et donnée aux autres ! Amîn!    Une Prière de Saint Macaire d'Égypte:   « Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »    On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes   « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas je suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures.  Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable.  Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut.  Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser (Ce corps) au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui.  Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté.  Amîn. »

La France a été frappée par une vague d’attentats sans précédent dans son Histoire et nous sommes impuissants. Que fallait-il faire ? Que pouvions-nous faire ? Le Christ Lui-même nous donne la réponse : « Certains démons ne peuvent être chassés que par la prière » (Mc 9, 23). Pleurons nos victimes, analysons les signes des temps et passons à l’action : consolons-nous, réapprenons à nous aimer et prions ensemble, pour que la France et toutes les autres nations se relèvent dans l’Espérance. Aleteia vous propose de méditer chaque jour de cette semaine le texte d’une prière écrite par l’un de ses contributeurs. Nous pouvons avec foi prier avec la prière du "Catholicon" de notre Liturgie Syriaque: (Varie selon le temps ou la fête) « J’étais une brebis perdue », l’Église entonna et dit : « J’étais déchirée et égarée, mon berger sortit à ma recherche et me trouva. Neqyo with wabido with, 'Idath qoudsho ‛noth wémrath.Wazriqo with wambadro, Nfaq ro'ï bab'oth wésh-kĥan. Il me porta et me prit sur Ses épaules et me fit entrer dans Son bercail vivifiant. Il dressa devant moi la table de vie : Son Corps et Son Sang propitiatoire ; 'Al katfé ta'nan soman, Ou-latyoréh d-ĥayé a'lan. Sdar qdomaï fothour ĥayé, Faghréh wadméh mĥasyono. Pour que mes enfants et moi, nous en nourrissions ensemble en tout temps. Et que d’une seule voix nous criions et lui disions : Déstawsé béh bkoul 'édon, Eno ou-yaldaï shawyoïth. Wéno ou-yaldaï mén ĥad foum, Qo'énan léh womrinan. Saint, Saint, vous êtes Saint, vous le Fils qui nous donna Son Corps et Son Sang. Vous êtes Saint, vous, Fils de Dieu, bénie soit votre gloire en tous lieux. Qadish qadish qadishat, Bro dyab lan faghréh wadméh. Qadishat Bro d-Aloho, Brikh iqorokh mén athrokh. Aujourd’hui, le père Stéphane Mayor, vicaire de la paroisse Sainte-Marie des Batignolles à Paris (17e) : Seigneur mon Dieu, Toi qui m’as tant de fois manifesté ta Miséricorde, Toi qui m’as tant soutenu dans l’adversité, Viens à mon aide en ces jours de peine et de ténèbres. Éclaire mon intelligence par le don de la foi, que je comprenne le monde comme tu le comprends ; Affermis ma volonté par le don de la charité, que je reçoive ton courage dans l’adversité ; Fortifie mon cœur par le don de l’espérance, que le mal et le désespoir n’aient pas prise sur moi. Restaure en moi un esprit ferme, que je sois un soutien pour mes frères dans la détresse Et que j’accomplisse, avec eux, ce que tu attends de moi tous les jours de ma vie. Seigneur, Dieu des puissances, protège mon Église, Aide mon pays, accueille nos morts Et donne à tous de vivre de ta Sainte Miséricorde, Maintenant et jusque dans les siècles des siècles, Amen. Le Mystère qui était caché depuis les générations vous a été révélé, O fontaine de chasteté*, quand l’Archange Gabriel est venu vous saluer+, disant : « Salut, pleine de grâce=, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes. (Luc I : 28.) Refrain : Réjouis-Toi, Mère de Miséricorde, Alléluia, Alléluia, Alléluia ! Salut, ô terre jamais ensemencée. Salut, ô buisson qui s’est enflammé sans se consumer.* Salut, ô profondeur qu’il est difficile de percevoir par la vue. + Salut, ô pont qui conduit jusqu’au ciel = Toi qui es l’échelle qui élève dans les hauteurs, que vit Jacob, le père des tribus. Refrain : Réjouis-Toi, Mère de Miséricorde, Alléluia, Alléluia, Alléluia ! Salut, ô toi qui as aboli la malédiction des temps anciens*. Salut, ô vase dans lequel la manne divine a été préservée. + Salut, ô toi qui as relevé Adam de sa chute et qui l’a fait retrouver son ancien état.= Le Seigneur est avec toi. Refrain : Réjouis-Toi, Mère de Miséricorde, Alléluia, Alléluia, Alléluia ! Notre Dame de Paris, priez pour nous. Sainte Geneviève, priez pour nous. Nos saints anges gardiens, veillez sur nous. Prière à Sainte Geneviève, patronne de Paris : Sainte Geneviève, patronne de Paris,sauve de tout danger cette cité, comme tu l’as jadis sauvée de l’invasion des hordes barbares. Toi qui fus victorieuse d’Attila et de ses huns, éloigne de ta ville chérie toute menace d’attentat et de terreur ! Ô sainte Geneviève, céleste protectrice de Paris, prie pour tous ceux qui aujourd’hui souffrent dans cette ville. Prie pour les morts, leurs familles et leurs amis. Prie pour les blessés de corps, de cœur et d’âme. Prie aussi pour tous les gardiens de la paix, qui risquent leur vie pour défendre et protéger Paris : policiers, gendarmes, militaires… Prie encore pour tous les bons samaritains qui se consacrent sans compter pour secourir, soigner, assister… Soutiens tous ceux qui sont accablés, choqués, terrorisés. Eclaire ceux qui sont tentés par le désespoir, ou par la vengeance. Ô sainte Geneviève, appelle sur nous tous la bénédiction de Dieu, afin qu’Il protège nos familles, nos enfants, nos amis… Que le seigneur Tout-Puissant accorde à tous les parisiens de vivre en paix, et de témoigner de son amour par une vie sainte et donnée aux autres ! Amîn! Une Prière de Saint Macaire d'Égypte: « Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas » On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas je suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser (Ce corps) au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »

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