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1 février 2020 6 01 /02 /février /2020 15:23

 

ATTENTION:

 

Les 3,4 et 5 Février 2020

Jeûne des "Rogations de Ninive"
(En référence au Livre de Jonas dans l’ancien testament)

Le jeûne de la Baouta, abstinence jusqu'à midi et jeûne pendant ces 3 jours, a lieu 3 semaines avant le premier jour du Grand Carême, et ce pendant 3 jours (lundi, mardi et mercredi).

Les trois jours de jeûne des "rogations"(1) de Ninive :

C'est une fête religieuse pour toutes les Eglises de Tradition Syriaque ("Syriaques Orientales"(Assyrienne et Chaldéenne) et "Syriaques Occidentales" (Syriaque Orthodoxe et Malankare)  qui commémore la prédication de Jonas, épargnant la ville de la colère divine par son appel à la repentance.

Ces trois jours de jeûne et de pénitence rappellent donc la conversion des ninivites, et représentent aujourd’hui la conversion du monde et notre propre conversion.
(1) Du latin latin rogatio : «action de demander», «supplication», «prière».

Ceux et celles qui le peuvent sont invités à  suivre ce jeûne au Monastère comme une Retraite Spirituelle de Libération et de Guérison intérieure *

 
Vendredi 15 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

വി.സഭ നാളെ (ഫെബ്രുവരി 3) വിലാപക്കാരിൽ പ്രധാനിയായ വി.മാർ ബെർസൗമ പിതാവിന്റെയും , വിലാപക്കാരനും, പരിശുദ്ധനുമായ മാർ കൗമാ പിതാവിന്റെയും ഓർമ്മ ഭക്തി ആദരവോടെ കൊണ്ടാടുന്നു..വി.പിതാക്കന്മാരുടെ മധ്യസ്ഥത നമുക്ക് കോട്ടയായിരിക്കട്ടെ

 

3 février : Saint Barsaumo

 

et , en France également 

 Saint martyr Blaise

 

Nous nous unissons à ceux qui, dans la famille des Églises Syro-Orthodoxes célèbrent aujourd'hui Saint Basaumo mais n'oublions pas Saint Blaise invoqué pour les maux de gorges et dont la dévotion s'est profondément enracinée dans le peuple de France.

Saint Blaise Évêque et martyr († v. 320)


Blaise fut l'un des saints autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l'efficacité de leur intercession. D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime. Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire ; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de leurs maux.

Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur. Blaise saisi peu de temps après comme chrétien, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ. Arrivé devant le gouverneur : « Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments ? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie ! »

Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison. Quelques jours après, est rappelé au tribunal : “Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis : ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle” « Ces statues que tu adores, reprend l'évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer. »

Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps. La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit : « Déjà voisin du ciel, je méprise toutes les choses de ce monde ; je me ris de vous et de vos supplices. Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle. »

Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé ; mais il fit le signe de la croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide. Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.

Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson. Blaise le guérit. C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.

(Source : Evangelizo.org)

 

 

 

Ce vendredi 3 février, c'est la commémoration de Saint  Barsawmo selon notre calendrier liturgique Syro-orthodoxe.

Vous entendez lors de la Ste Qurbana (Ste Messe) la mémoire de  Mor Barsawmo au 5ème  dypthique . 

LE JEÛNE DE NINIVE

(Lundi 3, Mardi 4 et Mercredi 5 Février 2020/ Ceux et celles qui le peuvent sont invités à le suivre au Monastère comme une Retraite Spirituelle de Libération et de Guérison intérieure)*

Pour tous ceux qui, dans nos Eglises de la Tradition Syro-Orthodoxe suivent le calendrier grégorien comme , par exemple l'Eglise Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe) et l'Eglise-fille qu'elle institua pour l'Europe et ses Missions, notre Eglise Orthodoxe de Mar Thoma (En Europe, en France, en Afrique francophone, aux Amériques latines et centrale, ainsi qu'au Pakistan) , depuis les vêpres (Ramsho) de lundi, nos clercs et fidèles commenceront le jeûne de Ninive (sawmo d-ninwoyé).
Ce troisième jeûne est propre à la Tradition Syriaque , tant Orientale (Les Assyro Chaldéens) qu'occidentale(Les Syro-Orthodoxes, Syro-maronites, Syro-catholiques).

Les Pères de l'Église syriaque ont principalement utilisé des types et des symboles dans leur interprétation de la Sainte Écriture.

Mor Dionysius Yac'ub bar Salibi (+1171) dans son «Commentaire spirituel sur le livre de Jonas» donne une explication symbolique, comparant la vie de Jonas à celle du Christ.
En résumé, il dit:

Ninive symbolise les nations, Jonas ne veut pas y aller, car ce n'était pas la coutume des vieux prophètes d'aller en dehors d'Israël.
La mer symbolise le monde et le navire symbolise le temple.
Les marins symbolisent les prophètes, tandis que Jonas lui-même symbolise, préfigure notre Seigneur.
Lorsque Jonas est interrogé, c'est comme une préfiguration de l'interrogatoire du Christ par le grand prêtre.

Bar Salibi affirme que la demande de Jonas d'être jeté à la mer présage la mort de Christ survenue par sa propre volonté.

Les marins en prière symbolisent à leur tour les prophètes qui implorent Dieu de ne pas les considérer comme des blasphémateurs lorsqu'ils ont prophétisé la passion et la mort de notre Seigneur.

Lorsque Jonas est jeté par-dessus bord et que la mer déchaînée se calme, cela symbolise la cessation du monde de l'idolâtrie anéantit après la crucifixion du Seigneur.

Le tombeau du Christ et les 3 jours dans la tombe sont symbolisés par le temps que Jonas passe à l'intérieur du poisson.

La prière de Jonas à l'intérieur du poisson est une figure éloquente de l'œuvre du Christ au Shéol.

Lorsque Jonas est vomi en dehors du poisson, cela nous symbolise la résurrection du Christ.

Enfin, le voyage de Jonas préfigure et symbolise ensuite la prédication des saints apôtres.

Cette exégèse de bar Salibi nous rappelle que le jeûne de Ninive est la période la plus apte à nous préparer à méditer sur la passion, la mort et la glorieuse résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

(Vous trouvez des allusions à ces faits dans les textes sacrés proposés aux Latins de l'Eglise Romaine-catholique dans les cérémonies liturgiques du "Mercredi des Cendres" qui marque leur entrée dans le Grand Carême)

L'histoire des Ninivites nous rappelle que ce n'est qu'à cause de la miséricorde infinie de Dieu que nous parcourons ce monde librement, en restant inconscients de la réalité.

Nous imaginons trop souvent d'une manière quelque peu "pharisaïque" que nous appeler chrétien, assister aux services religieux et balancer une jolie croix en or autour de notre cou ou chanter "Je suis Chrétien, voilà ma gloire, mon espérance et mon soutien" seront suffisant pour que nous soyons "en règle" avec le Bon Dieu.

Pourtant, c'est précisément pour nous, pour nous qui avons la vérité à portée de main, que ce jeûne existe, car, malheureusement, nous ignorons trop souvent les enseignements de notre Seigneur. Nous les entendons, nous les connaissons, mais n'en vivant pas , ils ne nous transformen pas.
C'est à la fois magnifiquement et sobrement illustré dans le Qolo du 2e Qawmo de Lilyo de lundi où nous récitons:

«Les gentils (païens) non circoncis de Ninive se sont repentis et ont été convertis par les paroles de Jonas.
Comme nous sommes présomptueux et durs de cœur; car nuit et jour, les Écritures sont lues devant nous, nos cœurs ne se sont pas attendris, et hélas, nous ne craignons pas la justice de Celui qui endure et porte notre méchanceté. "

Chers amis. Que la miséricorde de Dieu soit sur nous lorsque nous jeûnerons avec amour, et qu'Il nous pardonne lorsque nous prions avec un sincère repentir !

LE MEILLEUR DES JEÛNES

Quand on jeûne, c'est toujours l'abstinence de méchanceté qui est la meilleure.

Elle est meilleure que l'abstinence de pain et d'eau, meilleure que...« courber le cou comme un crochet et se couvrir de sacs et de cendres » comme le dit Isaïe (58,5).

En effet, quand l'homme s'abstient de pain, d'eau ou de quelque nourriture que ce soit, qu'il se couvre d'un sac et de cendres et qu'il s'afflige, il est aimé, beau et agréé.

Mais ce qui agrée le plus c'est qu'il s'humilie lui-même, qu'il « délie les chaînes » de l'impiété et qu'il « coupe les liens » de la tromperie.

Alors « sa lumière brille comme le soleil et sa justice marche devant lui.

Il est comme un verger surabondant, comme une source dont l'eau ne cesse pas » (Is 58,6s).

(Saint Afraate (? -V. 345), moine et évêque près de Mosul) .
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Si vous avez des intentions de prières particulières à nous confier, voici l'adresse du Monastère* :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde

Brevilly 4

61300 CHANDAI

Tel: O233247958

Par sms ou Wathsapp : 06 48 89 94 89

courriel :asstradsyrfr@laposte.net

*Permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes

*Possibilité de loger sur place pour retraites spirituelles ou périodes de repos.

¤Les 1ers Dimanches de chaque mois, Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde et aux saints du Kérala.

¤Pèlerinage à Saint Michel et aux Saints Anges et Archanges le 29 de chaque mois au Monastère Notre-Dame de Miséricorde..

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NINIVE JEJUM

(segunda-feira 3, terça-feira 4 e quarta-feira 5 de fevereiro de 2020 / Os que podem ser convidados a acompanhá-lo no mosteiro como retiro de libertação espiritual e cura interior)

Para todos aqueles que, em nossas igrejas da tradição siro-ortodoxa, seguem o calendário gregoriano como, por exemplo, a Igreja Ortodoxa da Índia (Malankare Orthodox) e a igreja filha que ela instituiu para a Europa e suas missões, nossa Igreja Ortodoxa de Mar Thoma (na Europa, na França, na África de língua francesa, na América Latina e na América Central e no Paquistão), desde as vésperas (Ramsho) de segunda-feira, nossos clérigos e fiéis começarão o jejum de Nínive (sawmo d-ninwoyé).
Este terceiro jejum é específico da Tradição Siríaca, tanto oriental (os assírios caldeus) quanto ocidental (os siro-ortodoxos, siro-maronitas, siro-católicos).

Os Padres da Igreja Siríaca usavam principalmente tipos e símbolos em sua interpretação das Sagradas Escrituras.

Mor Dionysius Yac'ub bar Salibi (+ 1171) em seu "Comentário Espiritual sobre o Livro de Jonas" fornece uma explicação simbólica, comparando a vida de Jonas com a de Cristo.
Em resumo, ele diz:

Nínive simboliza as nações, Jonas não quer ir para lá, porque não era costume dos antigos profetas sair de Israel.
O mar simboliza o mundo e o navio simboliza o templo.
Os marinheiros simbolizam os profetas, enquanto o próprio Jonas simboliza, prenuncia nosso Senhor.
Quando Jonas é questionado, é como um prenúncio do interrogatório de Cristo pelo sumo sacerdote.

Bar Salibi diz que o pedido de Jonas para ser jogado no mar pressagia a morte de Cristo por sua própria vontade.

Os marinheiros oradores, por sua vez, simbolizam os profetas que imploram a Deus que não os considere blasfemadores quando profetizaram a paixão e a morte de nosso Senhor.

Quando Jonas é jogado ao mar e o mar revolto se acalma, simboliza a cessação do mundo da idolatria aniquilada após a crucificação do Senhor.

A tumba de Cristo e os três dias na tumba são simbolizados pelo tempo que Jonas passa dentro do peixe.

A oração de Jonas dentro do peixe é uma figura eloquente da obra de Cristo no Sheol.

Quando Jonas é vomitado do peixe, simboliza a ressurreição de Cristo.

Finalmente, a jornada de Jonas prefigura e simboliza a pregação dos santos apóstolos.

Esta exegese de bar Salibi nos lembra que o jejum de Nínive é o período mais adequado para nos preparar para meditar na paixão, morte e ressurreição gloriosa de nosso Senhor e Salvador Jesus Cristo.

(Você encontra alusões a esses fatos nos textos sagrados propostos aos latinos da Igreja Católica Romana nas cerimônias litúrgicas da "Quarta-feira de Cinzas" que marcam sua entrada na Grande Quaresma)

A história dos ninivitas nos lembra que é apenas por causa da infinita misericórdia de Deus que viajamos livremente por este mundo, ficando alheios à realidade.

Muitas vezes imaginamos de uma maneira um pouco "honrada" que chamamos de cristão, assistimos a cultos religiosos e colocamos uma bonita cruz dourada em volta do pescoço ou cantamos "Sou cristão, essa é minha glória, minha esperança e meu apoio" será suficiente para estarmos "em boa posição" com o Bom Deus.

No entanto, é precisamente para nós, para nós que temos a verdade em mãos, que esse jejum existe, porque, infelizmente, muitas vezes ignoramos os ensinamentos de nosso Senhor. Nós os ouvimos, nós os conhecemos, mas por não viver, eles não nos transformam.
Ele é ilustrado de maneira bonita e sóbria no Qolo do 2º Qawmo de Lilyo na segunda-feira, onde recitamos:

“Os gentios incircuncisos (pagãos) de Nínive se arrependeram e foram convertidos pelas palavras de Jonas.
Como presunçoso e de coração duro; porque noite e dia as escrituras são lidas diante de nós, nossos corações não abrandaram e, infelizmente, não tememos a justiça daquele que persevera e suporta nossa maldade. "

Queridos amigos. Que a misericórdia de Deus esteja conosco quando jejuamos com amor, e que Ele nos perdoe quando oramos com arrependimento sincero!

Os melhores jejuns

Quando jejuamos, é sempre a abstinência da maldade que é melhor.

É melhor que a abstinência do pão e da água, melhor do que ... "dobre o pescoço como um gancho e cubra-se de sacos e cinzas", como diz Isaías (58,5).

De fato, quando o homem se abstém de pão, água ou qualquer outro alimento, ele se cobre com um saco e cinzas e sofre, é amado, bonito e autorizado.

Mas o que mais atrai é que ele se humilha, que "desata as correntes" da impiedade e que "corta os laços" da decepção.

Então "sua luz brilha como o sol e sua justiça caminha diante dele.

Ele é como um pomar abundante, como uma fonte cuja água nunca para ”(Is 58,6s).

(Santo Afraate (? -V. 345), monge e bispo perto de Mosul)
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NINIVE FASTING

(Monday 3, Tuesday 4 and Wednesday 5 February 2020 / Those who can are invited to follow it at the Monastery as a Spiritual Liberation and Inner Healing Retreat)

For all those who, in our Churches of the Syro-Orthodox Tradition follow the Gregorian calendar like, for example the Orthodox Church of India (Malankare Orthodox) and the daughter Church which she instituted for Europe and its Missions, our Orthodox Church of Mar Thoma (In Europe, in France, in French-speaking Africa, in Latin and Central America, as well as in Pakistan), since the vespers (Ramsho) of Monday, our clerics and faithful will start the fast of Nineveh (sawmo d-ninwoyé).
This third fast is specific to the Syriac Tradition, both Oriental (The Assyro Chaldeans) and Western (The Syro-Orthodox, Syro-Maronites, Syro-Catholics).

The Fathers of the Syriac Church mainly used types and symbols in their interpretation of Sacred Scripture.

Mor Dionysius Yac'ub bar Salibi (+1171) in his "Spiritual Commentary on the Book of Jonah" gives a symbolic explanation, comparing the life of Jonah to that of Christ.
In summary, he says:

Nineveh symbolizes the nations, Jonah does not want to go there, because it was not the custom of the old prophets to go outside of Israel.
The sea symbolizes the world and the ship symbolizes the temple.
The sailors symbolize the prophets, while Jonah himself symbolizes, foreshadows our Lord.
When Jonah is questioned, it is like a foreshadowing of the interrogation of Christ by the high priest.

Bar Salibi says that Jonah's request to be thrown into the sea presages the death of Christ which occurred by his own will.

The praying sailors in turn symbolize the prophets who implore God not to consider them as blasphemers when they prophesied the passion and the death of our Lord.

When Jonah is thrown overboard and the raging sea calms, it symbolizes the cessation of the world of idolatry annihilated after the crucifixion of the Lord.

The tomb of Christ and the 3 days in the tomb are symbolized by the time that Jonah spends inside the fish.

The prayer of Jonah inside the fish is an eloquent figure of the work of Christ in Sheol.

When Jonah is vomited out of the fish, it symbolizes the resurrection of Christ.

Finally, Jonah's journey then prefigures and symbolizes the preaching of the holy apostles.

This exegesis from the Salibi bar reminds us that the fast of Nineveh is the most suitable period to prepare us to meditate on the passion, death and glorious resurrection of our Lord and Savior Jesus Christ.

(You find allusions to these facts in the sacred texts proposed to the Latins of the Roman-Catholic Church in the liturgical ceremonies of "Ash Wednesday" which marks their entry into the Great Lent)

The history of the Ninivites reminds us that it is only because of the infinite mercy of God that we travel this world freely, remaining oblivious to reality.

Too often we imagine in a somewhat "self-righteous" way that we call Christian, attend religious services and swing a pretty golden cross around our neck or sing "I am a Christian, that is my glory, my hope and my support" will be enough for us to be "in good standing" with the Good Lord.

Yet it is precisely for us, for us who have the truth at hand, that this fast exists, because, unfortunately, we too often ignore the teachings of our Lord. We hear them, we know them, but by not living, they do not transform us.
It is both beautifully and soberly illustrated in the Qolo of Lilyo's 2nd Qawmo on Monday where we recite:

“The uncircumcised Gentiles (pagans) of Nineveh repented and were converted by the words of Jonah.
How presumptuous and hard-hearted; for night and day the scriptures are read before us, our hearts have not softened, and alas, we do not fear the justice of Him who endures and bears our wickedness. "

Dear friends. May God's mercy be on us when we fast with love, and may He forgive us when we pray with sincere repentance!

THE BEST FASTS

When we fast, it is always abstinence from wickedness that is best.

It is better than abstinence from bread and water, better than ... "bend your neck like a hook and cover yourself with bags and ashes" as Isaiah says (58,5).

Indeed, when man abstains from bread, water or any food whatsoever, he covers himself with a sack and ashes and he grieves, he is loved, beautiful and authorized.

But what appeals most is that he humbles himself, that he "unties the chains" of impiety and that he "cuts the ties" of deception.

So "his light shines like the sun and his justice walks before him.

He is like an overabundant orchard, like a spring whose water never stops ”(Is 58,6s).

(Saint Aphraate (? -V. 345), monk and bishop near Mosul)
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AYUNO NINIVO

(lunes 3, martes 4 y miércoles 5 de febrero de 2020 / Aquellos que puedan están invitados a seguirlo en el Monasterio como Retiro de Liberación Espiritual y Sanación Interior)

 

Para todos aquellos que, en nuestras Iglesias de la Tradición Siro-Ortodoxa, siguen el calendario gregoriano como, por ejemplo, la Iglesia Ortodoxa de la India (Malankare Ortodoxa) y la Iglesia hija que instituyó para Europa y sus Misiones, nuestra Iglesia ortodoxa de Mar Thoma (en Europa, en Francia, en África francófona, en América Latina y América Central, así como en Pakistán), desde las vísperas (Ramsho) del lunes, nuestros clérigos y fieles comenzarán el ayuno de Nínive (sawmo d-ninwoyé).
Este tercer ayuno es específico de la tradición siríaca, tanto oriental (los caldeos asirios) como occidental (los siro-ortodoxos, siro-maronitas, siro-católicos).

Los Padres de la Iglesia siríaca utilizaron principalmente tipos y símbolos en su interpretación de la Sagrada Escritura.

Mor Dionysius Yac'ub bar Salibi (+1171) en su "Comentario espiritual sobre el libro de Jonás" da una explicación simbólica, comparando la vida de Jonás con la de Cristo.
En resumen, dice:

Nínive simboliza las naciones, Jonás no quiere ir allí, porque no era costumbre de los antiguos profetas salir de Israel.
El mar simboliza el mundo y el barco simboliza el templo.
Los marineros simbolizan a los profetas, mientras que Jonás mismo simboliza, presagia a nuestro Señor.
Cuando Jonás es interrogado, es como un presagio del interrogatorio de Cristo por parte del sumo sacerdote.

Bar Salibi dice que la solicitud de Jonás de ser arrojado al mar presagia la muerte de Cristo que ocurrió por su propia voluntad.

Los marineros orantes a su vez simbolizan a los profetas que imploran a Dios que no los considere blasfemos cuando profetizaron la pasión y la muerte de nuestro Señor.

Cuando Jonás es arrojado por la borda y el mar embravecido se calma, simboliza el cese del mundo de la idolatría aniquilado después de la crucifixión del Señor.

La tumba de Cristo y los 3 días en la tumba están simbolizados por el tiempo que Jonás pasa dentro del pez.

La oración de Jonás dentro del pez es una figura elocuente de la obra de Cristo en el Seol.

Cuando Jonás es vomitado del pez, simboliza la resurrección de Cristo.

Finalmente, el viaje de Jonás prefigura y simboliza la predicación de los santos apóstoles.

Esta exégesis del bar Salibi nos recuerda que el ayuno de Nínive es el período más adecuado para prepararnos para meditar en la pasión, muerte y resurrección gloriosa de nuestro Señor y Salvador Jesucristo.

(Encontrará alusiones a estos hechos en los textos sagrados propuestos a los latinos de la Iglesia Católica Romana en las ceremonias litúrgicas del "Miércoles de Ceniza" que marca su entrada en la Gran Cuaresma)

La historia de los ninivitas nos recuerda que es solo por la infinita misericordia de Dios que viajamos por este mundo libremente, permaneciendo ajenos a la realidad.

Con demasiada frecuencia nos imaginamos de una manera un tanto "autojusticia" que llamamos cristianos, asistimos a servicios religiosos y balanceamos una bonita cruz de oro alrededor de nuestro cuello o cantamos "Soy cristiano, esa es mi gloria, mi esperanza y mi apoyo" será suficiente para que estemos "en buena posición" con el Buen Señor.

Sin embargo, es precisamente para nosotros, para nosotros que tenemos la verdad a la mano, que este ayuno existe, porque, desafortunadamente, con demasiada frecuencia ignoramos las enseñanzas de nuestro Señor. Los escuchamos, los conocemos, pero al no vivir, no nos transforman.
Está bellamente ilustrada y sobriamente en el Qolo de la segunda Qawmo de Lilyo el lunes donde recitamos:

“Los gentiles incircuncisos (paganos) de Nínive se arrepintieron y fueron convertidos por las palabras de Jonás.
Qué presuntuoso y duro de corazón; porque día y noche se leen las Escrituras ante nosotros, nuestros corazones no se han ablandado y, por desgracia, no tememos la justicia de Aquel que perdura y soporta nuestra maldad. "

Queridos amigos. ¡Que la misericordia de Dios esté con nosotros cuando ayunamos con amor, y que Él nos perdone cuando oramos con arrepentimiento sincero!

Los mejores ayunos

Cuando ayunamos, lo mejor es siempre la abstinencia de la maldad.

Es mejor que la abstinencia de pan y agua, mejor que ... "dobla el cuello como un gancho y cúbrete con bolsas y cenizas" como dice Isaías (58,5).

De hecho, cuando el hombre se abstiene del pan, el agua o cualquier alimento, se cubre con un saco y cenizas y se entristece, es amado, hermoso y autorizada.

Pero lo que más atrae es que se humilla, que "desata las cadenas" de la impiedad y que "corta los lazos" del engaño.

Entonces "su luz brilla como el sol y su justicia camina ante él.

Es como un huerto sobreabundante, como un manantial cuyo agua nunca se detiene ”(Is 58,6s).

(San Afraato (? -V. 345), monje y obispo cerca de Mosul)

LECTIONNAIRE POUR LE "JEÛNE DE NINIVE"

 

Lundi du Jeûne de Ninive 

Nous revivons liturgiquement, par ce petit "Carême" de trois jours, le repentir du peuple de Ninive suite à la prédication du prophète Jonas. Ce carême débute trois semaines avant le début du Grand Carême.

Soirée :

o    Saint Matthieu 12: 31-41 :

  • 31 C’est pourquoi, je vous le dis : Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné.
  • 32 Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir.
  • 33 Prenez un bel arbre, son fruit sera beau ; prenez un arbre qui pourrit, son fruit sera pourri, car c’est à son fruit qu’on reconnaît l’arbre.
  • 34 Engeance de vipères ! comment pouvez-vous dire des paroles bonnes, vous qui êtes mauvais ? Car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
  • 35 L’homme bon, de son trésor qui est bon, tire de bonnes choses ; l’homme mauvais, de son trésor qui est mauvais, tire de mauvaises choses.
  • 36 Je vous le dis : toute parole creuse que prononceront les hommes, ils devront en rendre compte au jour du Jugement.
  • 37 D’après tes paroles, en effet, tu seras reconnu juste ; d’après tes paroles tu seras condamné. »
  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

o     

Matin :

o    Nombres 5: 5-10 :

  • 05 Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
  • 06 « Parle aux fils d’Israël : Lorsque un homme ou une femme commet l’un ou l’autre péché envers autrui, se rendant ainsi infidèle au Seigneur, ces gens-là sont coupables.
  • 07 Ils confesseront le péché qu’ils ont fait. Le coupable restituera entièrement l’objet du délit, il ajoutera un cinquième de sa valeur, et donnera le tout à celui envers qui il est coupable.
  • 08 Si ce dernier a disparu sans avoir de parent proche à qui restituer l’objet du délit, l’objet du délit restitué au Seigneur ira au prêtre ; il y aura en outre le bélier d’expiation pour le rite d’expiation sur le coupable.
  • 09 Toute part prélevée concernant les choses saintes que les fils d’Israël consacreront et apporteront au prêtre, lui reviendra.
  • 10 À chacun les choses saintes qu’il a consacrées. Mais ce qu’il donne au prêtre est au prêtre. »

 

o    Jonas 1:1 – 17 :

  • 01 LA PAROLE DU SEIGNEUR fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï :
  • 02 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi. »
  • 03 Jonas se leva, mais pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face du Seigneur. Descendu à Jaffa, il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s’embarqua pour s’y rendre, loin de la face du Seigneur.
  • 04 Mais le Seigneur lança sur la mer un vent violent, et il s’éleva une grande tempête, au point que le navire menaçait de se briser.
  • 05 Les matelots prirent peur ; ils crièrent chacun vers son dieu et, pour s’alléger, lancèrent la cargaison à la mer. Or, Jonas était descendu dans la cale du navire, il s’était couché et dormait d’un sommeil mystérieux.
  • 06 Le capitaine alla le trouver et lui dit : « Qu’est-ce que tu fais ? Tu dors ? Lève-toi ! Invoque ton dieu. Peut-être que ce dieu s’occupera de nous pour nous empêcher de périr. »
  • 07 Et les matelots se disaient entre eux : « Tirons au sort pour savoir à qui nous devons ce malheur. » Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas.
  • 08 Ils lui demandèrent : « Dis-nous donc d’où nous vient ce malheur. Quel est ton métier ? D’où viens-tu ? Quel est ton pays ? De quel peuple es-tu ? »
  • 09 Jonas leur répondit : « Je suis Hébreu, moi ; je crains le Seigneur, le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre ferme. »
  • 10 Les matelots furent saisis d’une grande peur et lui dirent : « Qu’est-ce que tu as fait là ? » Car ces hommes savaient, d’après ce qu’il leur avait dit, qu’il fuyait la face du Seigneur.
  • 11 Ils lui demandèrent : « Qu’est-ce que nous devons faire de toi, pour que la mer se calme autour de nous ? » Car la mer était de plus en plus furieuse.
  • 12 Il leur répondit : « Prenez-moi, jetez-moi à la mer, pour que la mer se calme autour de vous. Car, je le reconnais, c’est à cause de moi que cette grande tempête vous assaille. »
  • 13 Les matelots ramèrent pour regagner la terre, mais sans y parvenir, car la mer était de plus en plus furieuse autour d’eux.
  • 14 Ils invoquèrent alors le Seigneur : « Ah ! Seigneur, ne nous fais pas mourir à cause de cet homme, et ne nous rends pas responsables de la mort d’un innocent, car toi, tu es le Seigneur : ce que tu as voulu, tu l’as fait. »
  • 15 Puis ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer. Alors la fureur de la mer tomba.
  • 16 Les hommes furent saisis par la crainte du Seigneur ; ils lui offrirent un sacrifice accompagné de vœux.

 

o    Isaïe 19: 17-22 :

  • 17 Le pays de Juda sera objet d’effroi pour l’Égypte : chaque fois qu’on l’évoquera, elle sera terrifiée à cause du projet que le Seigneur de l’univers a lui-même formé contre elle.
  • 18 Ce jour-là, il y aura au pays d’Égypte cinq villes pour parler la langue de Canaan et prêter serment au Seigneur de l’univers ; l’une d’elles se nomme « Ville-du-Soleil ».
  • 19 Ce jour-là, il y aura un autel pour le Seigneur au centre du pays d’Égypte, et près de sa frontière une stèle pour le Seigneur.
  • 20 Ce sera un signe, un témoin, pour le Seigneur de l’univers dans le pays d’Égypte : quand ils crieront vers le Seigneur devant ceux qui les oppriment, il leur enverra un sauveur, un défenseur qui les délivrera.
  • 21 Le Seigneur se fera connaître de l’Égypte et l’Égypte connaîtra le Seigneur, ce jour-là ; elle le servira par des sacrifices et des offrandes, elle fera des vœux au Seigneur et les accomplira.
  • 22 Le Seigneur frappera l’Égypte, il frappera et guérira. Elle reviendra au Seigneur qui l’écoutera et la guérira.

 

o    Actes 13: 6 à 12 :

  • 06 Ayant traversé toute l’île jusqu’à Paphos, ils rencontrèrent un mage, un faux prophète ; c’était un juif du nom de Barjésus,
  • 07 qui vivait auprès du proconsul Sergius Paulus, un homme avisé. Celui-ci fit venir Barnabé et Saul car il avait le désir d’entendre la parole de Dieu.
  • 08 Alors, en face d’eux se dressa Élymas « le mage » – car ainsi se traduit son nom –, qui cherchait à détourner le proconsul de la foi.
  • 09 Mais Saul, appelé aussi Paul, rempli d’Esprit Saint, le fixa du regard et dit :
  • 10 « Toi qui es plein de toute sorte de fausseté et de méchanceté, fils du diable, ennemi de tout ce qui est juste, n’en finiras-tu pas de faire dévier les chemins du Seigneur, qui sont droits ?
  • 11 Maintenant, voici que la main du Seigneur est sur toi : tu vas être aveugle, tu ne verras plus le soleil jusqu’au moment fixé. » Et aussitôt tombèrent sur lui brouillard et ténèbres ; il tournait en rond, cherchant une main pour le guider.
  • 12 Alors le proconsul, ayant vu ce qui s’était passé, devint croyant, car il était frappé par l’enseignement du Seigneur.

 

o    Colossiens 1: 3-13 :

  • 03 Nous rendons grâce à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment.
  • 04 Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles
  • 05 dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité, l’Évangile
  • 06 qui est parvenu jusqu’à vous. Lui qui porte du fruit et progresse dans le monde entier, il fait de même chez vous, depuis le jour où vous avez reçu l’annonce et la pleine connaissance de la grâce de Dieu dans la vérité.
  • 07 Cet enseignement vous a été donné par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un ministre du Christ digne de foi ;
  • 08 il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime.
  • 09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
  • 10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
  • 11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
  • 12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
  • 13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé 

 

o    Saint Matthieu 7: 1-12 :

  • 01 « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;
  • 02 de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.
  • 03 Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
  • 04 Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
  • 05 Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
  • 06 « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.
  • 07 « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
  • 08 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
  • 09 Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ?
  • 10 ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
  • 11 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
  • 12 « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.

Mardi du Jeûne de Ninive

Soirée :

o    Saint Luc 4:24-32 :

  • 24  « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
  • 25 En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
  • 26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
  • 27 Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
  • 28 À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
  • 29 Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
  • 30 Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
  • 31 Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
  • 32 On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité.

o     

Matin :

o    Exode 22: 28 – 30 :

  • 28 Tu ne tarderas pas à offrir le fruit de tes champs et de ton pressoir. Le premier-né de tes fils, tu me le donneras.
  • 29 Tu feras de même pour ton bœuf et ton petit bétail : le premier-né restera sept jours avec sa mère ; le huitième jour, tu me le donneras.
  • 30 Vous serez pour moi des hommes de sainteté. Vous ne mangerez pas la viande d’une bête déchirée par un fauve dans la campagne ; vous la jetterez aux chiens.

 

o    Michée 1:1-16 :

  • 01 PAROLE DU SEIGNEUR qui fut adressée à Michée de Moréshèth, au temps de Yotam, d’Acaz et d’Ézékias, rois de Juda – ce qu’il a vu au sujet de Samarie et de Jérusalem.
  • 02 Vous, tous les peuples, écoutez ! Sois attentive, terre et toute ta richesse ! Dieu, le Seigneur, va témoigner contre vous, le Seigneur, du haut de son temple saint.
  • 03 Voici que le Seigneur sort du lieu où il demeure ; il descend, il foule les sommets de la terre.
  • 04 Les montagnes fondent sous ses pas, les vallées se fendent, comme la cire en présence du feu, comme l’eau qui coule sur une pente.
  • 05 Tout cela, à cause de la révolte de Jacob, à cause des péchés de la maison d’Israël. Qui donc est la révolte de Jacob ? N’est-ce pas Samarie ? Qui donc est le lieu sacré de Juda ? N’est-ce pas Jérusalem ?
  • 06 « Je ferai de Samarie un champ de décombres, une terre où planter des vignes. Je ferai rouler ses pierres au fond du ravin ; ses fondations, je les mettrai à nu.
  • 07 Toutes ses statues seront brisées, tous les cadeaux qu’elle a reçus seront brûlés. Toutes ses idoles, je les réduirai à rien : elles avaient été amassées avec les gains de prostituée, gains de prostituée elles redeviendront. »
  • 08 C’est pourquoi je vais me lamenter, moi, Michée, et hurler, je vais marcher déchaussé et nu. Je ferai une lamentation, comme les chacals, je pousserai des cris de deuil, comme les autruches.
  • 09 Car le coup porté par le Seigneur est sans remède, il atteint jusqu’à Juda, il frappe jusqu’à la porte de mon peuple, jusqu’à Jérusalem !
  • 10 Dans Gath, ne le publiez pas, ne faites pas entendre vos pleurs ! Mais à Beth-Léafra, roulez-vous dans la poussière !
  • 11 Va-t’en, honteuse et nue, habitante de Shafir ! Elle ne sortira plus, l’habitante de Saanane ! Lamente-toi, Beth-ha-Ésel : tout appui t’est retiré.
  • 12 L’habitante de Maroth est privée de bonheur. Car le Seigneur fait descendre le malheur jusqu’aux portes de Jérusalem.
  • 13 Attelle au char le coursier, habitante de Lakish, – ce fut bien là l’origine du péché pour la fille de Sion, comme ce fut l’occasion des révoltes d’Israël.
  • 14 On donnera donc des cadeaux d’adieu pour Morésheth-Gath, et les ateliers de Beth-Akzib ne seront que déception pour les rois d’Israël.
  • 15 Je ferai de nouveau venir contre toi le conquérant, habitante de Maréshah ! Jusqu’à Adoullam s’en ira la gloire d’Israël.
  • 16 Arrache tes cheveux, rase-toi le crâne, fille de Sion, à cause des fils qui faisaient ta joie ! Que ta tête devienne chauve comme celle du vautour, car ils sont exilés loin de toi !

 

o    Jonas 2:1-10 :

  • 01 Le Seigneur donna l’ordre à un grand poisson d’engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits.
  • 02 Depuis les entrailles du poisson, il pria le Seigneur son Dieu.
  • 03 Il disait : Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur, et lui me répond ; du ventre des enfers j’appelle : tu écoutes ma voix.
  • 04 Tu m’as jeté au plus profond du cœur des mers, et le flot m’a cerné ; tes ondes et tes vagues ensemble ont passé sur moi.
  • 05 Et je dis : me voici rejeté de devant tes yeux ; pourrai-je revoir encore ton temple saint ?
  • 06 Les eaux m’ont assailli jusqu’à l’âme, l’abîme m’a cerné ; les algues m’enveloppent la tête,
  • 07 à la racine des montagnes. Je descendis aux pays dont les verrous m’enfermaient pour toujours ; mais tu retires ma vie de la fosse, Seigneur mon Dieu.
  • 08 Quand mon âme en moi défaillait, je me souvins du Seigneur ; et ma prière parvint jusqu’à toi dans ton temple saint.
  • 09 Les servants de vaines idoles perdront leur faveur.
  • 10 Mais moi, au son de l’action de grâce, je t’offrirai des sacrifices ; j’accomplirai les vœux que j’ai faits : au Seigneur appartient le salut.

 

o    Nahum 1:1-14 :

  • 01 PROCLAMATION sur Ninive. Livre de la vision de Nahoum, du village d’Elqosh.
  • 02 Un Dieu jaloux et vengeur, tel est le Seigneur ! Il se venge, le Seigneur, il est empli de fureur ! Le Seigneur se venge de ses adversaires, lui, il garde rancune à ses ennemis.
  • 03 Le Seigneur est lent à la colère, et sa puissance est grande, mais il ne laisse absolument rien d’impuni, lui, le Seigneur. Dans l’ouragan et la tempête, son chemin ! La nuée est la poussière que soulèvent ses pas.
  • 04 Il menace la mer et la dessèche, il fait tarir tous les fleuves. Le Bashane et le Carmel sont flétris, flétrie, la fleur du Liban !
  • 05 Les montagnes tremblent devant lui, les collines chancellent, la terre se soulève devant sa face, le monde et tous ses habitants.
  • 06 Devant son indignation, qui peut tenir ? Qui peut se dresser devant l’ardeur de sa colère ? Sa fureur se répand comme le feu, et les rochers se brisent devant lui.
  • 07 Le Seigneur est bon, c’est une forteresse au jour de la détresse. Il protège ceux qui se réfugient en lui,
  • 08 quand déborde le flot impétueux. Il réduit à néant ceux qui se dressent contre lui, il poursuit ses ennemis jusqu’aux ténèbres.
  • 09 Quelle idée vous faites-vous du Seigneur ? C’est lui qui réduit à néant Ninive ; vous ne connaîtrez pas une nouvelle détresse.
  • 10 Tels des fourrés d’épines enchevêtrées, tels des liserons entrelacés, tes ennemis seront dévorés comme de la paille bien sèche.
  • 11 Le voici loin de toi celui qui trame le mal contre le Seigneur, l’homme aux projets de vaurien.
  • 12 Ainsi parle le Seigneur : Si nombreux et si prospères soient-ils, ils seront fauchés et ils disparaîtront. Si je t’ai humiliée, désormais je ne t’humilierai plus.
  • 13 Et maintenant, je vais briser le joug qui pèse sur toi, et rompre tes chaînes.
  • 14 Voici ce que le Seigneur a décrété contre le roi de Ninive : Nulle descendance ne perpétuera ton nom. De la maison de tes dieux je supprimerai les idoles, qu’elles soient sculptées ou en métal fondu. Je te prépare un tombeau car tu es méprisable.

 

o    Isaïe 57: 13-19 :

  • 13 Qu’elles te délivrent, lorsque tu crieras, tes collections d’idoles ! Le vent les emportera toutes, un souffle les enlèvera. Mais qui s’abrite en moi héritera le pays et possédera ma sainte montagne !
  • 14 Et l’on dira : « Frayez, frayez la route, préparez le chemin ! Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple !
  • 15 Car ainsi parle Celui qui est plus haut que tout, lui dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite une haute et sainte demeure, mais je suis avec qui est broyé, humilié dans son esprit, pour ranimer l’esprit des humiliés, pour ranimer le cœur de ceux qu’on a broyés.
  • 16 Car je ne serai pas, pour toujours, en procès, ni sans cesse irrité ; sinon devant moi l’esprit défaillirait ainsi que les êtres à qui j’ai donné le souffle.
  • 17 À cause de ses profits coupables, je me suis irrité contre mon peuple ; je l’ai frappé en me détournant, j’étais irrité : il suivait, en renégat, le chemin de son cœur.
  • 18 Ses chemins, je les ai vus, mais je le guérirai, je le conduirai, je le comblerai de consolations, lui et les siens qui sont en deuil ;
  • 19 et, sur leurs lèvres, je vais créer la louange. Paix ! La paix à celui qui est loin, et à celui qui est proche ! – dit le Seigneur. Oui, ce peuple, je le guérirai.

 

o    Actes 8: 9-25 :

  • 09 Il y avait déjà dans la ville un homme du nom de Simon ; il pratiquait la magie et frappait de stupéfaction la population de Samarie, prétendant être un grand personnage.
  • 10 Et tous, du plus petit jusqu’au plus grand, s’attachaient à lui en disant : « Cet homme est la Puissance de Dieu, celle qu’on appelle la Grande. »
  • 11 Ils s’attachaient à lui du fait que depuis un certain temps il les stupéfiait par ses pratiques magiques.
  • 12 Mais quand ils crurent Philippe qui annonçait la Bonne Nouvelle concernant le règne de Dieu et le nom de Jésus Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
  • 13 Simon lui-même devint croyant et, après avoir reçu le baptême, il ne quittait plus Philippe ; voyant les signes et les actes de grande puissance qui se produisaient, il était stupéfait.
  • 14 Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean.
  • 15 À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ;
  • 16 en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus.
  • 17 Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint.
  • 18 Simon, voyant que l’Esprit était donné par l’imposition des mains des Apôtres, leur offrit de l’argent
  • 19 en disant : « Donnez-moi ce pouvoir, à moi aussi, pour que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint. »
  • 20 Pierre lui dit : « Périsse ton argent, et toi avec, puisque tu as estimé pouvoir acheter le don de Dieu à prix d’argent !
  • 21 Tu n’as aucune part, aucun droit, en ce domaine, car devant Dieu ton cœur manque de droiture.
  • 22 Détourne-toi donc de ce mal que tu veux faire, et prie le Seigneur : il te pardonnera peut-être cette pensée que tu as dans le cœur.
  • 23 Car je le vois bien : tu es plein d’aigreur amère, tu es enchaîné dans l’injustice. »
  • 24 Simon répondit : « Priez vous-mêmes pour moi le Seigneur, afin que rien ne m’arrive de ce que vous avez dit. »
  • 25 Quant à Pierre et Jean, ayant rendu témoignage et proclamé la parole du Seigneur, ils retournèrent à Jérusalem en annonçant l’Évangile à un grand nombre de villages samaritains.

 

o    Romans 1: 18 – 32 :

  • 18 La colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité.
  • 19 En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement.
  • 20 Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse,
  • 21 puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence.
  • 22 Ces soi-disant sages sont devenus fous ;
  • 23 ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles.
  • 24 Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps.
  • 25 Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen.
  • 26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Chez eux, les femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature.
  • 27 De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres ; les hommes font avec les hommes des choses infâmes, et ils reçoivent en retour dans leur propre personne le salaire dû à leur égarement.
  • 28 Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une façon de penser dépourvue de jugement. Ils font ce qui est inconvenant ;
  • 29 ils sont remplis de toutes sortes d’injustice, de perversité, de soif de posséder, de méchanceté, ne respirant que jalousie, meurtre, rivalité, ruse, dépravation ; ils sont détracteurs,
  • 30 médisants, ennemis de Dieu, insolents, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal, révoltés contre leurs parents ;
  • 31 ils sont sans intelligence, sans loyauté, sans affection, sans pitié.
  • 32 Ils savent bien que, d’après le juste décret de Dieu, ceux qui font de telles choses méritent la mort ; et eux, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.

 

o    Saint Matthieu 24: 36-46 :

  • 36 Ce jour et  cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul.
  • 37 Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
  • 38 En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
  • 39 les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
  • 40 Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.
  • 41 Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.
  • 42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
  • 43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
  • 44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
  • 45 Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
  • 46 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !

Mercredi du Jeûne de Ninive

Soirée :

o    Saint Luc 11:

o    5-13 :

  • 05 Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
  • 06 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
  • 07 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
  • 08 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
  • 09 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
  • 10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
  • 11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
  • 12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
  • 13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

 

o     29-32 :

  • 29 Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
  • 30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
  • 31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

o     

Matin :

o    Exode 23: 1 -9 :

  • 01 « Tu ne répandras pas de vaines rumeurs. Tu ne prêteras pas main forte au méchant en lui servant de témoin à charge.
  • 02 Tu ne suivras pas la foule pour faire le mal ; et quand tu déposeras dans un procès, tu ne t’aligneras pas sur son opinion pour faire dévier le droit.
  • 03 Tu ne favoriseras pas un faible dans son procès.
  • 04 Quand tu rencontreras, égaré, le bœuf ou l’âne de ton ennemi, tu devras le lui ramener.
  • 05 Si tu vois l’âne de celui qui te déteste crouler sous la charge, tu ne le laisseras pas à l’abandon mais tu lui viendras en aide.
  • 06 Tu ne feras pas dévier le droit du malheureux qui s’adresse à toi lors de son procès.
  • 07 Tu te tiendras éloigné d’une cause mensongère. Ne tue pas l’innocent ni le juste, car je ne justifie pas le méchant.
  • 08 Tu n’accepteras pas de présent, car le présent aveugle les clairvoyants et compromet la cause des justes.
  • 09 Tu n’opprimeras pas l’immigré : vous savez bien ce qu’est sa vie, car vous avez été, vous aussi, des immigrés au pays d’Égypte.

 

o    Sophonie 1:

o    11 :

o    11 Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.

o    2: 4 :

o    04 Voyez ! Gaza va être abandonnée, Ascalon sera dévastée. Ashdod, en plein midi, sera dépeuplée, Écrone sera déracinée.

o    Jonas 3: 1 à 10 :

  • 01 La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :
  • 02 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »
  • 03 Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
  • 04 Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
  • 05 Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.
  • 06 La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.
  • 07 Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront pas et ne boiront pas.
  • 08 Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence.
  • 09 Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
  • 10 En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

 

o    Isaïe 41: 17-26 :

  • 17 Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau, et il n’y en a pas ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.
  • 18 Sur les hauteurs dénudées je ferai jaillir des fleuves, et des sources au creux des vallées. Je changerai le désert en lac, et la terre aride en fontaines.
  • 19 Je planterai dans le désert le cèdre et l’acacia, le myrte et l’olivier ; je mettrai ensemble dans les terres incultes le cyprès, l’orme et le mélèze,
  • 20 afin que tous regardent et reconnaissent, afin qu’ils considèrent et comprennent que la main du Seigneur a fait cela, que le Saint d’Israël en est le créateur.
  • 21 Vous, les dieux, présentez votre défense, – dit le Seigneur, avancez vos arguments, – dit le Roi de Jacob.
  • 22 Qu’ils approchent et nous annoncent ce qui doit arriver ! Les événements passés, que furent-ils ? Faites-en l’annonce : nous y prêterons attention et nous en connaîtrons la suite. Ou bien, parlez-nous de l’avenir !
  • 23 Annoncez-nous ce qui viendra, et nous saurons que vous êtes des dieux ! Allons ! Bien ou mal, mais agissez ! Cela nous troublerait, nous aurions peur !
  • 24 Or, vous n’êtes rien, et votre œuvre, moins que néant ; abominable, celui qui vous choisit !
  • 25 Du nord j’ai fait surgir un homme, et il est venu ; depuis l’orient, il se réclame de mon nom ; il piétine les gouverneurs comme de la boue, comme l’argile foulée par le potier.
  • 26 Qui l’avait annoncé dès le commencement pour que nous le sachions, dès les temps anciens, pour que nous disions : « C’est juste » ? Mais nul ne l’a annoncé, ne l’a fait entendre ; nul n’a entendu vos paroles.

 

o    Saint jacques 1: 13-27 :

  • 13 Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. » Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne.
  • 14 Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit.
  • 15 Puis la convoitise conçoit et enfante le péché, et le péché, arrivé à son terme, engendre la mort.
  • 16 Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés,
  • 17 les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, lui qui n’est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses.
  • 18 Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.
  • 19 Sachez-le, mes frères bien-aimés : chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère,
  • 20 car la colère de l’homme ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu.
  • 21 C’est pourquoi, ayant rejeté tout ce qui est sordide et tout débordement de méchanceté, accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes.
  • 22 Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
  • 23 Car si quelqu’un écoute la Parole sans la mettre en pratique, il est comparable à un homme qui observe dans un miroir son visage tel qu’il est,
  • 24 et qui, aussitôt après, s’en va en oubliant comment il était.
  • 25 Au contraire, celui qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, lui qui l’écoute non pour l’oublier, mais pour la mettre en pratique dans ses actes, celui-là sera heureux d’agir ainsi.
  • 26 Si l’on pense être quelqu’un de religieux sans mettre un frein à sa langue, on se trompe soi-même, une telle religion est sans valeur.
  • 27 Devant Dieu notre Père, un comportement religieux pur et sans souillure, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse, et de se garder sans tache au milieu du monde.

 

 

 

 

o    Romains 15: 24-33 :

  • 24 quand je me rendrai en Espagne. En effet, j’espère bien que je vous verrai en passant, et que je recevrai de vous l’aide nécessaire pour me rendre là-bas quand j’aurai d’abord un peu profité de cette rencontre avec vous.
  • 25 Maintenant, je m’en vais à Jérusalem pour le service des fidèles.
  • 26 Car la Macédoine et la Grèce ont décidé un partage fraternel en faveur des pauvres de la communauté de Jérusalem.
  • 27 Elles ont pris cette décision en effet, car elles ont une dette envers eux : puisque les nations ont reçu une part des biens spirituels des fidèles de Jérusalem, elles leur sont à leur tour redevables d’une aide matérielle.
  • 28 Quand donc j’aurai accompli ce service, après leur avoir remis en bonne et due forme le fruit de ce partage, je m’en irai en Espagne en passant par chez vous.
  • 29 Et je le sais bien : quand je me rendrai chez vous, c’est avec la pleine bénédiction du Christ que je viendrai.
  • 30 Je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus Christ et par l’amour de l’Esprit, à soutenir mon combat en priant Dieu pour moi,
  • 31 afin que j’échappe à ceux qui, en Judée, refusent de croire, et que mon service à Jérusalem soit bien accepté par les fidèles.
  • 32 Alors je pourrai, par la volonté de Dieu, arriver chez vous dans la joie et prendre du repos au milieu de vous.
  • 33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous. Amen.

 

o    Saint-Luc 11 :27-36 :

  • 27 Comme Jésus disait cela, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! »
  • 28 Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
  • 29 Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
  • 30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
  • 31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 33 Personne, après avoir allumé une lampe, ne la met dans une cachette ou bien sous le boisseau : on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
  • 34 La lampe de ton corps, c’est ton œil. Quand ton œil est limpide, ton corps tout entier est aussi dans la lumière ; mais quand ton œil est mauvais, ton corps aussi est dans les ténèbres.
  • 35 Examine donc si la lumière qui est en toi n’est pas ténèbres ;
  • 36 si ton corps tout entier est dans la lumière sans aucune part de ténèbres, alors il sera dans la lumière tout entier, comme lorsque la lampe t’illumine de son éclat. »

o     

Saint Qurbana :

o    II Pierre 2: 1-18 :

  • 01 Mais il y eut aussi des prophètes de mensonge dans le peuple, comme il y aura parmi vous des maîtres de mensonge, qui introduiront des hérésies menant à la perdition et renieront le Maître souverain qui les a rachetés. Ils préparent pour bientôt leur perdition.
  • 02 Beaucoup les suivront dans leurs débauches ; à cause d’eux, suivre le chemin de la vérité fera l’objet d’outrages,
  • 03 et dans leur cupidité, ils vous exploiteront par des discours factices ; leur condamnation est en cours depuis longtemps, et leur perdition n’est pas en sommeil.
  • 04 Car Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais il les a livrés, enchaînés, aux ténèbres infernales, où ils sont gardés pour le jugement.
  • 05 Il n’a pas non plus épargné le monde des origines, mais, quand il a fait venir le déluge sur le monde des impies, il a protégé huit personnes, dont Noé qui proclamait la justice.
  • 06 Il a condamné aussi les villes de Sodome et Gomorrhe à la catastrophe en les réduisant en cendres ; il en a fait un exemple pour montrer aux impies ce qui les attend.
  • 07 Mais il a délivré Loth, le juste, accablé par la conduite débauchée de ces gens dévoyés :
  • 08 en effet, avec ce qu’il voyait et entendait, ce juste, en habitant au milieu d’eux, mettait, jour après jour, son âme de juste à la torture, à cause de leurs actions contraires à la loi.
  • 09 Le Seigneur peut donc délivrer de l’épreuve ceux qui pratiquent la piété, mais les injustes, il les garde pour le jour du jugement afin de les punir,
  • 10 ceux-là surtout qui, par convoitise impure, suivent les inclinations de la chair et dédaignent la seigneurie de Dieu. Présomptueux, arrogants, ils outragent sans trembler les anges appelés « Gloires »,
  • 11 alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur.
  • 12 Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ;
  • 13 ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous.
  • 14 Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction.
  • 15 Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice,
  • 16 mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète.
  • 17 Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée.
  • 18 En proférant des énormités vides de sens, ils séduisent, par des convoitises nées de la chair, par les débauches, ceux qui viennent à peine d’échapper aux gens qui vivent dans l’égarement.

 

o    I Thessaloniciens 5: 12-24 :

  • 12 Nous vous demandons, frères, de reconnaître ceux qui se donnent de la peine parmi vous, ceux qui, dans le Seigneur, vous dirigent et vous donnent des avertissements ;
  • 13 estimez-les infiniment avec amour en raison de leur travail. Vivez en paix entre vous.
  • 14 Nous vous en prions, frères : avertissez ceux qui vivent de façon désordonnée, donnez du courage à ceux qui en ont peu, soutenez les faibles, soyez patients envers tous.
  • 15 Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais recherchez toujours ce qui est bien, entre vous et avec tous.
  • 16 Soyez toujours dans la joie,
  • 17 priez sans relâche,
  • 18 rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.
  • 19 N’éteignez pas l’Esprit,
  • 20 ne méprisez pas les prophéties,
  • 21 mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ;
  • 22 éloignez-vous de toute espèce de mal.
  • 23 Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 24 Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera.

 

o    Saint Matthieu 12: 38-50 :

  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
  • 44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
  • 45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »
  • 46 Comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
  • 47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »
  • 48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
  • 49 Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
  • 50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

Jeudi / La fin des trois jours du Carême

Avant le Saint Qurbana :

Genese 18: 23-33 :

23 Abraham s’approcha et dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?

24 Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?

25 Loin de toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le coupable, traiter le juste de la même manière que le coupable, loin de toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le droit ? »

26 Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. »

27 Abraham répondit : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre.

28 Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. »

29 Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante, je ne le ferai pas. »

30 Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. »

31 Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? » Il déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. »

32 Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas. »

33 Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham, il partit, et Abraham retourna chez lui.

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o    Josué 7: 6 à 20 :

  • 06 Josué déchira ses vêtements ; devant l’arche du Seigneur, il tomba face contre terre ; lui et les anciens d’Israël y restèrent jusqu’au soir. Ils répandirent de la poussière sur leur tête.
  • 07 Alors Josué dit : « Ah ! Seigneur Dieu, pourquoi as-tu forcé ce peuple à passer le Jourdain ? Est-ce pour nous livrer aux mains des Amorites et nous faire périr ? Si seulement nous avions décidé de rester en deçà du Jourdain !
  • 08 Je t’en prie, Seigneur, que puis-je dire, maintenant qu’Israël a battu en retraite devant ses ennemis ?
  • 09 Les Cananéens et tous les habitants du pays l’apprendront. Ils se tourneront contre nous pour retrancher notre nom de la terre. Que pourras-tu faire alors pour ton grand nom ? »
  • 10 Le Seigneur dit à Josué : « Relève-toi ! Pourquoi rester effondré ?
  • 11 Israël a péché ; ils ont transgressé l’alliance que je leur avais prescrite, et même ils ont pris ce qui était voué à l’anathème, ils l’ont volé, dissimulé et mis dans leurs affaires.
  • 12 Les fils d’Israël ne pourront pas faire face à leurs ennemis, ils battront en retraite : à présent, ils sont devenus anathèmes. Je cesserai d’être avec vous si vous n’éliminez pas du milieu de vous celui qui est devenu anathème.
  • 13 Lève-toi, sanctifie le peuple. Tu diras : “Sanctifiez-vous pour demain, car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Un anathème est au milieu de toi, Israël. Tu ne pourras pas faire face à tes ennemis, tant que vous n’aurez pas écarté l’anathème du milieu de vous.”
  • 14 Au matin, vous vous approcherez par tribus. Et la tribu que le Seigneur aura désignée s’approchera par clans. Et le clan que le Seigneur aura désigné s’approchera par familles. Et la famille que le Seigneur aura désignée s’approchera, homme par homme.
  • 15 Celui qui sera désigné comme anathème sera brûlé, lui et tout ce qui lui appartient, puisqu’il a transgressé l’alliance du Seigneur et commis en Israël un acte insensé. »
  • 16 De bon matin, Josué se leva et fit approcher Israël par tribus : la tribu de Juda fut désignée.
  • 17 Il fit approcher les clans de Juda : le clan des Zarhites fut désigné. Il fit approcher le clan des Zarhites, homme par homme : Zabdi fut désigné.
  • 18 Alors, il fit approcher sa famille, homme par homme : Akane, fils de Karmi, fils de Zabdi, fils de Zèrah, de la tribu de Juda, fut désigné.
  • 19 Josué dit à Akane : « Mon fils, glorifie le Seigneur, Dieu d’Israël, et rends-lui grâce ; révèle-moi ce que tu as fait, ne me cache rien. »

 

o    Jonas 4: 1 à 11 :

  • 01 Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère.
  • 02 Il fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays ! C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis. Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.
  • 03 Eh bien, Seigneur, prends ma vie ; mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
  • 04 Le Seigneur lui dit : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? »
  • 05 Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville. Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, pour voir ce qui allait arriver dans la ville.
  • 06 Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin, de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur. Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin.
  • 07 Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin, et celui-ci se dessécha.
  • 08 Au lever du soleil, Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ; Jonas fut frappé d’insolation. Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta : « Mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
  • 09 Dieu dit à Jonas : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de ce ricin ? » Il répondit : « Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère jusqu’à souhaiter la mort. »
  • 10 Le Seigneur répliqua : « Toi, tu as pitié de ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit, et en une nuit a disparu.
  • 11 Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »

o     

Saint Qurbana :

o    Saint-Jacques 4: 7-17 :

  • 07 Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous.
  • 08 Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous. Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; esprits doubles, purifiez vos cœurs.
  • 09 Reconnaissez votre misère, prenez le deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement.
  • 10 Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
  • 11 Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi. Or, si tu juges la Loi, tu ne la pratiques pas, mais tu en es le juge.
  • 12 Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?
  • 13 Vous autres, maintenant, vous dites : « Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, nous y passerons l’année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l’argent »,
  • 14 alors que vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous n’êtes qu’un peu de brume, qui paraît un instant puis disparaît.
  • 15 Vous devriez dire au contraire : « Si le Seigneur le veut bien, nous serons en vie et nous ferons ceci ou cela. »
  • 16 Et voilà que vous mettez votre fierté dans vos vantardises. Toute fierté de ce genre est mauvaise !
  • 17 Être en mesure de faire le bien et ne pas le faire, c’est un péché.

 

o    Ephésiens 5: 3-21 :

  • 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
  • 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
  • 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
  • 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
  • 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
  • 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
  • 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
  • 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
  • 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
  • 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
  • 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
  • 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.
  • 15 Prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages.
  • 16 Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais.
  • 17 Ne soyez donc pas insensés, mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur.
  • 18 Ne vous enivrez pas de vin, car il porte à l’inconduite ; soyez plutôt remplis de l’Esprit Saint.
  • 19 Dites entre vous des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez le Seigneur et célébrez-le de tout votre cœur.
  • 20 À tout moment et pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, rendez grâce à Dieu le Père.
  • 21 Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres 

 

o    Saint-Luc 12:

o    54 S’adressant aussi aux foules, Jésus disait : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive.

o    -13: 9 :

  • « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
  • 03 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.
  • 04 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
  • 05 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
  • 06 Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.
  • 07 Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”

 

 

Lectionnaire pour demain, Dimanche 17 Janvier 2016: Deuxième dimanche après le baptême de Notre Seigneur(Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)/LECTIONNAIRE POUR LE "JEÛNE DE NINIVE"

Par Saint Romanos le Mélode (?-v. 560,

compositeur d'hymnes . Hymne « Ninive » § 4-17; SC 99 (trad. SC p. 415 rev.) 
 

« Ils se sont convertis »

Méditons sur les Ninivites, écoutons ce qu'ils ont fait. Après la proclamation effrayante que Jonas a faite devant ce peuple glouton et ivrogne, comme des ouvriers habiles, ils se sont empressés de consolider la cité, que leurs mauvaises actions avaient ébranlée, en prenant pour fondation un rocher sûr :

*le repentir.


Ayant lavé sa souillure dans des flots de larmes, ils ont orné leur ville de leur prière, et Ninive convertie a plu au Miséricordieux.

Car elle a présenté aussitôt la beauté de son cœur à « celui qui sonde les cœurs » (Ps 7,10); frottée de l'huile des bonnes œuvres, parfumée de jeûne, elle est retournée à Celui qui l'aime, et il a embrassé son repentir.

Son roi, un homme sage, a préparé les bêtes et les troupeaux comme pour les apporter en dot, disant :

-« Je vous offre tout, mon Dieu, mon Sauveur : réconciliez seulement, faites rentrer en grâce celle qui s'est prostituée, qui a trahi votre pureté : car voici que, dans son amour, elle vous offre comme un présent son repentir. 


« Si moi, le roi souverain, j'ai péché, frappez-moi seul et prenez en pitié tous les autres. Mais si nous avons tous failli, écoutez la voix de tous.

Que votre secours vienne sur nous, et toute crainte sera dissipée. Rien ne nous effrayera, si vous recevez ce que nous vous offrons : notre repentir. 


« Ninive, la rebelle, se jette à vos pieds, et moi, roi misérable et votre misérable serviteur, puisque je suis indigne du trône, je m'assieds sur de la cendre (Jon 3,6).

Puisque j'ai insulté la couronne, je répands la poussière sur ma tête. Puisque je ne mérite pas la pourpre, j'ai revêtu un sac et j'ai éclaté en lamentations.

Ne me méprisez donc pas, jetez un regard sur nous, mon Sauveur, et accueillez notre repentir ».

Fils de l'Unique, ô Dieu unique, vous qui faites la volonté de ceux qui vous aiment, protégez-les dans votre miséricorde.

Comme jadis vous avez eu pitié des Ninivites, aujourd'hui affranchis du jugement ceux qui vous chantent ; et accordez-moi le pardon en récompense de ma confession.

Puisque je n'ai pas d'œuvres dignes de votre gloire, mon Sauveur, sauvez-moi au moins pour mes paroles de contrition, vous qui aimez le repentir.

 

Por Saint Romanus o Melode (? -v.

compositor de hinos. Hino "Nínive" § 4-17; SC 99 (versão SC 415 rev.)


"Eles se converteram"

Deixe-nos meditar sobre os ninivitas, ouçam o que fizeram. Após a proclamação assustadora que Jonas fez diante deste povo voraz e bêbado, como trabalhadores qualificados, eles se apressaram a consolidar a cidade, que suas más ações haviam abalado, tomando como base uma pedra segura:

* arrependimento.


Tendo lavado sua mancha em córregos de lágrimas, eles adornaram sua cidade com sua oração, e Nineveh converteu agradou ao Misericordioso.

Pois ela imediatamente apresentou a beleza de seu coração ao "aquele que busca os corações" (Sl 7,10); esfregou com o óleo de boas obras, perfumado de jejum, voltou para aquele que o ama, e abraçou seu arrependimento.

Seu rei, sábio, preparou os animais e os rebanhos para trazê-los em dote, dizendo:

- "Eu te ofereço tudo, meu Deus, meu Salvador: concilie-se apenas, faça voltar à graça aquele que se prostituiu, que traiu sua pureza: por enquanto, em seu amor, ela oferece você como presente seu arrependimento.


"Se eu, o rei soberano, pecou, ​​me acertar e ter piedade de todos os outros. Mas se todos nós falhamos, ouça a voz de todos.

Que sua ajuda venha sobre nós, e todo o medo será dissipado. Nada nos assustará se você receber o que oferecemos: nosso arrependimento.


"Nínive, o rebelde, joga-se aos seus pés, e eu, miserável rei e miserável servo, desde que eu não sou digno do trono, eu me sento em cinzas (Jon 3,6).

Como insultasse a coroa, espalhei a poeira na minha cabeça. Como eu não mereço roxo, peguei um saco e explodi em lamentação.

Não me despreze, olhe para nós, meu Salvador, e seja bem vindo ao nosso arrependimento ".

Filho do Um, Ó somente Deus, você que faz a vontade daqueles que o amam, proteja-os em sua misericórdia.

Como você já teve piedade dos ninivitas, hoje libertou do julgamento aqueles que cantam para você; e conceda-me o perdão como recompensa pela minha confissão.

Como não tenho obras dignas da sua glória, meu Salvador, salve-me pelo menos por minhas palavras de contrição, vocês que amam o arrependimento.

 

By Saint Romanus the Melode (? -v.

composer of hymns. Hymn "Nineveh" § 4-17; SC 99 (SC version 415 rev.)


"They converted"

Let us meditate on the Ninevites, listen to what they have done. After the frightening proclamation that Jonah made before this greedy and drunken people, as skilled workers, they hastened to consolidate the city, which their bad deeds had shaken, taking as foundation a sure rock:

*Repentance.


Having washed his taint in streams of tears, they adorned their city with their prayer, and Nineveh converted pleased the Merciful.

For she immediately presented the beauty of her heart to "he who searches the hearts" (Ps 7,10); rubbed with the oil of good works, perfumed with fasting, she returned to him who loves him, and he embraced his repentance.

His king, a wise man, prepared the beasts and the flocks as to bring them in dowry, saying:

- "I offer you everything, my God, my Savior: reconcile only, make return to grace the one who prostituted herself, who betrayed your purity: for now, in her love, she offers you as a gift her repentance.


"If I, the sovereign king, have sinned, strike me alone and take pity on all the others. But if we've all failed, listen to everyone's voice.

May your help come upon us, and all fear will be dispelled. Nothing will frighten us if you receive what we offer you: our repentance.


"Nineveh, the rebel, throws himself at your feet, and I, miserable king and your wretched servant, since I am unworthy of the throne, I sit on ashes (Jon 3,6).

Since I insulted the crown, I spread dust on my head. Since I do not deserve purple, I put on a bag and burst into lamentation.

Do not despise me, look on us, my Savior, and welcome our repentance. "

Son of the One, O only God, you who do the will of those who love you, protect them in your mercy.

As you once had pity on the Ninevites, today freed from judgment those who sing to you; and grant me forgiveness as a reward for my confession.

Since I have no works worthy of your glory, my Savior, save me at least for my words of contrition, you who love repentance.

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DE SAINT GRÉGOIRE DE NAREK.

« Descends vite »

Je ne me suis pas élevé de cette terre misérable,comme Zachée le publicain,

Sur l'arbre élevé de la sagesse pour te contempler dans ta divinité.

La courte taille de l'homme spirituel en moi n'a pas grandi par de bonnes œuvres :Tout au contraire, elle a diminué sans cesse jusqu'à me faire retourner à boire du lait comme les enfants (cf 1Co 3,2).

En prenant la parabole à l'envers, je suis monté sur l'arbre de la sensualité par l'amour des choses de ce monde au goût agréable, comme un autre Zachée sur un autre figuier.

De là, grâce à ta parole puissante, fais-moi descendre en hâte comme lui ; viens loger dans la maison de mon âme,et, avec toi, le Père et le Saint Esprit.

Fais que ce corps qui a causé du tort à mon âme Lui rende le quadruple en service et donne la moitié de ses biens à mon libre arbitre appauvri,

Afin que selon ta parole de salut adressée à Zachée, je sois digne d'entendre ta voix moi aussi, en étant moi aussi fils d'Abraham, suivant la foi de notre patriarche.

 

POR SAINT GRÉGOIRE DE NAREK:

 

"Desça rapidamente"

 

Não me levantei desta terra miserável, como Zaqueu, o publicano,

Na árvore alta da sabedoria para contemplá-lo na sua divindade.

O tamanho curto do homem espiritual em mim não cresceu por boas obras: ao contrário, diminuiu constantemente até voltar a beber leite como crianças (cf. 1Co 3,2).

Ao tirar a parábola de cabeça para baixo, subi na árvore da sensualidade através do amor das coisas deste mundo de sabor agradável, como outro Zaqueu em outra figueira.

De lá, graças à sua palavra poderosa, faça-me descer com pressa como ele; Venha e hospede-se na casa da minha alma, e com você, o Pai e o Espírito Santo.

Faça esse corpo que prejudicou minha alma Faça-o quadruplicar em serviço e dar metade de sua propriedade ao meu livre arbítrio empobrecido,

De modo que, de acordo com a sua palavra de salvação dirigida a Zaqueu, sou digno de ouvir sua voz também, sendo eu mesmo filho de Abraão, seguindo a fé do nosso patriarca.

 

BY SAINT GRÉGOIRE DE NAREK:

 

"Get down quickly"

 

I did not rise from this miserable land, like Zacchaeus the publican,

On the high tree of wisdom to contemplate you in your divinity.

The short size of the spiritual man in me did not grow by good works: On the contrary, it decreased constantly until I returned to drink milk as children (cf 1Co 3,2).

By taking the parable upside down, I climbed on the tree of sensuality by the love of things of this world of pleasant taste, like another Zacchaeus on another fig tree.

From there, thanks to your powerful word, make me come down in haste like him; come and lodge in the house of my soul, and with you, the Father and the Holy Spirit.

Make this body that has wronged my soul Make him quadruple in service and give half of his property to my impoverished free will,

So that according to your word of salvation addressed to Zacchaeus, I am worthy to hear your voice also, being myself also son of Abraham, following the faith of our patriarch.

 

ETRE BON

Extrait du remarquable petit livre Paix et joie dans le Saint-Esprit du Père Thaddée, publié récemment aux Éditions L'Âge d'Homme dans la coll. «Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle», dirigée par J.-C. Larchet.

« Vous dites habituellement qu’il est facile d’être bon dans un monastère ; je voudrais savoir s’il en est réellement ainsi ou si la recherche de la pureté n’est pas rendue plus difficile dans le monastère dans la mesure où toutes les faiblesses humaines s’y expriment ?


— C’est quand même plus facile dans un monastère. Nombre de gens y sont libérés des scandales séculiers, les contacts avec le monde extérieur sont réduits, et cela facilite les choses.

Mais cela dépend beaucoup de l’homme lui-même et des sentiments qui l’animent en arrivant au monastère.

Ce qui est demandé aux moines et aux moniales est en fait ce qui est demandé aux chrétiens.

Les Saints Pères disent d’ailleurs qu’entre le moine et le laïc, il n’y a pas de différence en dehors du célibat.

En fait, la position du moine est facilitée par le fait qu’il n’a pas de charge de famille : il n’a pas besoin de prendre soin de son épouse et des enfants, il n’a pas à les élever et à les aider à fonder une famille.

Le moine n’a qu’à prendre soin de lui-même mais il doit prier pour le monde entier, et cette tâche lui est rendue facile.

Le laïc peut accéder à un degré de spiritualité beaucoup plus élevé devant Dieu au point de vue de l’humilité et de la douceur que celui qui a été moine tout au long de sa vie sans essayer d’atteindre le degré de perfection qui lui est demandé.

Car pour celui qui ne prie pas, ni le saint lieu où il se trouve ni les reliques qui y reposent ne sauraient être un secours. »
(Starets ThaddéePaix et joie dans le Saint-Esprit.  Chap.  XIII)

 

 


« C'est un bon signe que des Occidentaux se tournent vers l'Orthodoxie.
Le fait que certains d'entre eux vénèrent aussi les saints qui vécurent en Occident avant le schisme catholique montre que le Saint-Esprit les illumine pour qu'ils retournent à la place qu’ils ont quittée.
L’Occident demeurait dans l'Eglise Orthodoxe lors des premiers siècles professant la Tradition Apostolique telle que transmise par les trois Grands Saints Conciles Œcuméniques, jusqu'au quatre autres qui suivirent lorsque l'Eglise en Orient fut divisée par les conséquences de l'impérialisme bysantin, l'occident chrétien demeurait dans les "frontières de l'Orthodoxie"*.
"Tant les Orthodoxes que les Catholiques sont coupables du schisme, parce qu'autant les uns que les autres ont manqué d'amour mutuel, mais au moins les Orthodoxes ont conservé  la Foi."
"Le schisme a été l'œuvre de Satan, parce que si nous n'avions pas été séparés, le témoignage chrétien face au monde aurait été titanesque, et le diable n'aurait pas réussi à nous obséder de toutes les affaires présentes. »

Tu n’iras pas çà et là médisant parmi ton peuple”.

 Lévitique 19. 16

“Tu ne feras pas courir de faux bruits”. 

Exode 23. 1

La médisance et la calomnies sont deux comportements condamnables, mais ils ne doivent pas être confondus. Médire, c’est dire du mal de quelqu’un en rapportant des faits que l’on croit exacts. Par contre, calomnier quelqu’un, c’est l’accuser d’une chose que l’on sait fausse, c’est salir sa réputation.

Malheureusement, ceux qui écoutent des paroles de médisance ou de calomnie, le font, bien souvent, avec plaisir, car “les paroles du rapporteur sont comme des friandises, et elles descendent jusqu’au-dedans des entrailles” (Proverbes 18. 8; 26. 22). Et pourtant ces paroles portent atteinte à la personne, à sa réputation, à son honneur. Ne les écoutons pas! Au contraire, essayons toujours de dire quelque chose de bon sur les absents que d’autres accusent. Posons la question à ceux qui accusent: «Le diriez-vous devant celui dont vous parlez?»

La plupart du temps ces paroles méchantes viennent d’un manque d’amour, ou de la jalousie, ou de l’orgueil, ou d’autres choses peu avouables. Il s’agit d’œuvres de la chair en nous quand nous négligeons de la juger. Mais, par la grâce de Dieu, nous avons une nouvelle nature, Christ en nous. Or qu’est-il dit de la façon dont s’exprimait notre Seigneur? “Des paroles de grâce… sortaient de sa bouche” (Luc 4. 22); “la grâce est répandue sur tes lèvres” (Psaume 45. 2). Lui seul peut dire: “Tu as sondé mon cœur, tu m’as visité de nuit; tu m’as éprouvé au creuset, tu n’as rien trouvé; ma pensée ne va pas au-delà de ma parole” (Psaume 17. 3). Quel exemple!

Vivons réellement devant Dieu, dans la conscience de sa présence divine. Nos cœurs seront pénétrés de sa grâce envers nous et les autres. Alors nos paroles seront sûrement bien différentes de celles qu’elles sont, hélas, trop souvent. Rappelons-nous que nos paroles révèlent nos pensées et notre état intérieur, car “de l’abondance du cœur, la bouche parle” (Matthieu 12. 34), et “ce qui sort de la bouche vient du cœur” (Matthieu 15. 18).

Par nos propres forces, nous sommes incapables de dompter notre langue (Jacques 3. 5‑8). Jésus seul peut et veut le faire en nous. Demandons-le lui en faisant monter vers lui la prière du psaume: “Mets, ô Éternel! une garde à ma bouche, veille sur l’entrée de mes lèvres” (Psaume 141. 3).

Une prière contre les médisances

Ȏ Vierge du silence
Fais taire les murmures
Qui enfoncent leur lance
Dans le dos sans armure,
Dans le flanc sans défense !

Ȏ virginale Reine
Purifie pleinement
Ces langues souterraines
Aux noirs bourdonnements,
De ton Aube sereine !

Ȏ Sainte Vigilance,
Que ta chaste stature
Chasse les pestilences
Venues des voix obscures
Souillées de malveillance.

L'icône de la "Vierge du silence" a inspiré à Ronald Barakat cette prière contre les médisances.

Ȏ Vertu de Patience
À la robe qui bruit,
Que ta main vienne et panse
Les victimes du bruit
Et de l’effervescence.

Ȏ muette Présence
Qui médite en son Cœur,
Renvoie les médisances
Au creux de leurs auteurs
Et comble leurs absences !

Ȏ Vigile des âges,
Que ta suprême pose
Taise les commérages
Et que ta Paix se pose
Sur les bouches pas sages.

Ȏ Mère de l’Amour
Et de la quiétude,
Que ces colporteurs sourds
Prennent ton attitude
Aux apaisants atours !

Ȏ silencieuse Vierge,
Que ton doigt sur les lèvres
Les appelle à ta berge,
Vienne mêler leur fièvre
Au chuchotis des cierges.

Ȏ foisonnant Symbole,
Que ton Éducation
Nous laisse sans paroles
Dans la contemplation
De la sainte Parole !

 

1 - Accusations injustes

ME 1945 p. 153

Il nous arrive parfois d’être l’objet d’accusations injustes. Nous savons, pour l’avoir expérimenté chacun, combien elles nous révoltent et quelle énergie nous déployons pour nous justifier — peut-être même, pour essayer de nous venger de ceux qui nous ont accusés à tort. Agir ainsi n’est pas selon Dieu ; c’est la manifestation de la chair qui est toujours en nous et toujours prête à se montrer.

 

Là comme en toutes choses, la Parole nous exhorte à considérer et à imiter le parfait Modèle : « Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces, « lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude » ; qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas d’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:21-23). Combien de fois pourtant a-t-Il été injustement accusé, durant les jours de sa chair ! « Lui qui n’a pas commis de péché », nous le voyons accusé par les Juifs d’être un malfaiteur (Jean 18:29, 30). Mais Il n’ouvre pas la bouche pour se défendre, Il « se remettait à Celui qui juge justement » — et, loin d’exercer aucune vengeance contre ses accusateurs, Il dira — alors qu’Il a été mis au rang des iniques, placé sur une croix entre deux brigands : « Père, pardonne-leur. .. » (Luc 23:33, 34). Divin Modèle ! Puissions-nous l’imiter quelque peu, réalisant l’exhortation du « doux psalmiste d’Israël » : « Remets ta voix sur l’Éternel, et confie-toi en lui ; et lui, il agira, et il produira ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel, et attends-toi à lui… Laisse la colère et abandonne le courroux » (Ps. 37:5-8). Si quelqu’un nous a accusés à tort, Dieu ne le sait-Il pas et ne saura-t-Il pas intervenir au moment convenable, avec une sagesse parfaite ? Laissons donc la colère, abandonnons le courroux et attendons-nous à Lui seul.

Dieu permet les accusations injustes pour nous apprendre à manifester quelques caractères de Christ souffrant pour la justice. Cependant, quand nous sommes accusés à tort, c’est bien souvent en raison de notre infidélité que nous avons à passer par la souffrance. Quelques portions des Écritures nous donneront à cet égard un utile enseignement.

 

1.2 - David et Shimhi — 2 Sam. 16:5-14

D’abord 2 Sam. 16:5-14. « Le roi David vint jusqu’à Bakhurim ». S’il est écrit « le roi David » c’est bien parce que l’Esprit de Dieu veut attirer notre attention sur le fait qu’il était roi, bien que s’enfuyant de devant Absalom son fils. Tandis que sa place était sur le trône, il était pourchassé par un homme de la maison de Saül qui le maudissait et jetait des pierres contre lui. On pourrait dire : était-ce juste ? Mais encore, Shimhi l’accusait d’être un homme de sang : « L’Éternel a fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, à la place duquel tu as régné… » (v. 8). Quelle épreuve pour David ! Avait-il désiré monter sur le trône à la place de Saül ? Avait-il versé le sang pour s’emparer du royaume ? Était-il coupable de la mort de Saül et de ses fils ? Non, « David avait fait ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, et ne s’était détourné de rien de ce qu’il lui avait commandé, tous les jours de sa vie… » (1 Rois 15:5).

Lorsque nous sommes injustement accusés, la pensée du cœur naturel est la vengeance. C’est celle qui était dans le cœur d’Abishaï (2 Samuel 16:9). Mais toute autre est celle de David : il accepte les circonstances par lesquelles il passe comme permises par Dieu, bien davantage, commandées par lui. Il sait déjà ce qu’exprimera plus tard le prophète Jérémie : « Qui est-ce qui dit une chose, et elle arrive, quand le Seigneur ne l’a point commandée ? N’est-ce pas de la bouche du Très-haut que viennent les maux et les biens ? Pourquoi un homme vivant se plaindrait-il, un homme, à cause de la peine de ses péchés ? » (Lam. de Jér. 3:37-39). Aussi, il ne permet pas à Abishaï d’exercer la vengeance ; il lui dit au contraire : « Oui, qu’il maudisse ; car l’Éternel lui a dit : Maudis David ! » (2 Sam. 16:10). Or, l’Éternel ne le lui avait pas dit ; 2 Sam. 19:16-20 nous permet de le penser. Mais David savait quelque peu ce qu’il était, ce qu’il avait fait et ce qu’il méritait. Il savait aussi que s’il avait à traverser cette épreuve, c’est qu’elle était envoyée par Dieu et, par conséquent, nécessaire pour son bien. Mais encore, si sur un point il était injustement accusé, n’y avait-il pas certaines choses desquelles il n’était pas accusé et dont il était cependant coupable ? N’était-ce pas Dieu qui l’avait permis, et même commandé, pour que sa conscience soit exercée, de telle façon qu’il soit amené à un profond jugement de lui-même ? Non, il n’avait pas été un homme de sang pour prendre possession du royaume, mais ne l’avait-il pas été lorsqu’il avait cherché à effacer la trace de son péché, après qu’il s’était emparé de la femme d’Urie ? Le verset 5 de 1 Rois 15, déjà cité, se termine ainsi : « … excepté dans l’affaire d’Urie, le Héthien ». Sans doute Shimhi l’ignorait-il, mais Dieu ne le savait-il pas ?

David accepte donc les circonstances par lesquelles il passe comme venant de Dieu et, confiant en Sa bonté malgré tout, il ajoute : « Peut-être l’Éternel regardera mon affliction, et l’Éternel me rendra le bien pour la malédiction qui tombe aujourd’hui sur moi » (2 Sam. 16:12). Il a l’assurance que le coeur de Dieu est un coeur d’amour et qu’Il voudra faire tourner en bien la malédiction qui pèse aujourd’hui sur lui, et qu’il reconnaît mériter bien qu’injustement accusé. S’étant ainsi jugé dans sa conscience, il continue son chemin paisiblement, bien que l’épreuve se prolonge encore, car Shimhi le maudissait toujours et lançait des pierres contre lui (v. 13). Nous pourrons aussi aller en paix, si dans des circonstances semblables nous savons agir comme le fit David.

 

Lisons maintenant Genèse 42 et 44. Les frères de Joseph sont injustement accusés d’être des espions (42:9). Certes, ce n’était pas « pour voir les lieux ouverts du pays » qu’ils étaient venus, mais « pour acheter du blé… car la famine était dans le pays de Canaan » (v. 5). Ils sont donc accusés à tort et cette accusation les amène à souffrir « sous garde pendant trois jours » (v. 17). Mais quel exercice de conscience elle produira en eux ! Le troisième jour ils diront : « Certainement nous sommes coupables .. » (v. 21). Coupables d’être des espions ? Non, « … à l’égard de notre frère ; car nous avons vu la détresse de son âme quand il nous demandait grâce, et nous ne l’avons pas écouté ; c’est pourquoi cette détresse est venue sur nous » (v. 21). Voilà la véritable cause de leur détresse ! Ce n’est pas l’accusation injuste dont ils ont été les objets. Mais cette accusation a été le moyen employé par Dieu pour réveiller leur conscience endurcie, pour les conduire à discerner le mal caché qui était encore.

Plus tard, ils seront encore injustement accusés : ce n’est aucun d’entre eux qui a mis la coupe dans le sac de Benjamin. Mais leur conscience est atteinte, et cette fois de façon décisive. Ah ! il n’est pas question d’essayer de se justifier, bien qu’ils soient accusés à tort : « Comment parlerons-nous et comment nous justifierons-nous ? » Ils sont en présence de celui qui sait tout, aux yeux duquel toutes choses sont nues et découvertes : « Quelle action avez-vous faite ? Ne savez-vous pas qu’un homme tel que moi sait deviner ? » Ils n’ont plus qu’à confesser leur péché, déclarant «  Dieu a trouvé l’iniquité de tes serviteurs » (Gen. 44:15, 16). C’est Dieu lui-même qui avait trouvé leur iniquité ; ils en avaient le sentiment et avaient été amenés là par le moyen d’une accusation à l’égard de laquelle ils n’étaient pas coupables. C’est alors seulement, leur péché ayant été entièrement confessé, que Joseph pourra se faire connaître à eux : il pleure devant eux et s’écrie : « Je suis Joseph » (45:1-3). Il avait pleuré dans sa chambre après avoir revu Benjamin (43:30), mais ses affections ne se manifestèrent devant ses frères qu’après qu’ils eurent dit : « Comment parlerons-nous et comment nous justifierons-nous ? Dieu a trouvé l’iniquité de tes serviteurs ». Il fallait pour cela une accusation injuste ! S’ils avaient été directement accusés d’avoir vendu leur frère, le travail de conscience qui devait être opéré en eux n’aurait pu être accompli, ou révélé. Il fallait que fût manifesté s’ils étaient, comme autrefois, insensibles à la douleur d’un père et aux pleurs d’un frère ou si, au contraire, une oeuvre avait été produite dans leur conscience et leur coeur. C’est une accusation injuste qui la mettra en évidence.

 

Que Dieu nous garde, lorsque nous sommes injustement accusés, des pensées et des actions auxquelles nous conduirait le coeur naturel ! Qu’Il nous accorde de savoir considérer ces accusations comme une discipline de sa part : ne pas y voir Sa main serait la mépriser (Héb. 12:5). Qu’au contraire, « exercés par elle » (Héb. 12:12), nous soyons conduits à un profond jugement de nous-mêmes devant Lui, confessant tout ce dont nous sommes réellement coupables bien que n’en ayant pas été accusés. Qu’Il nous donne enfin, si nous sommes appelés à souffrir pour la justice, de manifester quelques-uns des caractères de Celui qui nous a laissé un modèle afin que nous suivions ses traces !

 

2 - Médisance et Faux Bruits

ME 1972 p.32

Il est un mal dont nous ne soupçonnons généralement pas la gravité et qui pourtant est à l’origine de situations difficiles, pour ne pas dire plus, en bien des assemblées : semant la division dans les esprits et dans les cœurs, il est générateur de troubles et de discordes. Nous voulons parler de la médisance et de la propagation de faux bruits.

Dieu veuille que le rappel de quelques passages de l’Écriture soit pour nous une utile mise en garde à ce sujet et nous incite, comme nous y sommes exhortés, à « rejeter… toutes médisances » et à ne pas « faillir en paroles » (1 Pierre 2:1 ; Jacques 3:2).

 

Déjà sous le régime de la loi, des exhortations précises étaient adressées au peuple de Dieu relativement à ces deux points : « Tu ne feras pas courir de faux bruits » et « Tu n’iras point çà et là médisant parmi ton peuple » (Ex. 23:1 ; Lév. 19:16). Bien que nous soyons aujourd’hui sous la grâce, ces injonctions n’en conservent pas moins toute leur valeur et doivent s’imposer à nous avec toute leur divine autorité. — Faire courir de faux bruits, c’est rapporter des faits de la véracité desquels nous ne sommes pas certains, ou dont nous savons plus ou moins qu’ils ne sont pas nettement établis, ou encore — et c’est encore beaucoup plus sérieux car cela devient de la calomnie — dont nous doutons qu’ils soient exacts. Aller ça et là médisant, c’est tenir sur quelqu’un des propos malveillants, révéler ses défaillances ou même des fautes plus nettement caractérisées, sans avoir l’assurance de l’exactitude des faits et avec l’intention plus ou moins consciente de lui nuire. En médisant, a-t-on justement remarqué, l’on fait tort à trois personnes : à celui dont on médit, à celui auquel on s’adresse et enfin, à soi-même. Cela ne devrait-il pas nous amener à réfléchir sur les conséquences de la médisance, afin que nous soyons gardés de tomber dans cette faute ?

 

Si nous ne sommes pas pleinement assurés de l’exactitude d’un fait, nous n’avons moralement pas le droit de le rapporter. Et alors même que nous serions certains de son exactitude, nous n’avons pas non plus le droit d’en faire état si cela est susceptible de nuire à son auteur : dans des cas semblables, après en avoir fait un sujet de prières, il convient d’aller trouver l’intéressé et d’exercer à son égard un service pastoral, avec grâce et amour, recherchant par dessus tout son bien. Si nous ne nous sentons pas à même de remplir un tel service, nous pouvons au moins, en ayant déjà parlé au Seigneur, en faire part dans l’esprit qui convient à un frère spirituel, capable d’aller en sacrificateur soigner la plaie. En faire part à un tel frère et à personne d’autre !

 

Il peut arriver parfois que, la médisance faisant son œuvre, des frères aient été conduits à s’enquérir soigneusement, sans que leurs investigations aient permis d’apporter des preuves des faits avancés. Ces faits ne pouvant être établis, attestés par un double témoignage au moins, il deviendrait alors particulièrement grave de continuer à les colporter. La calomnie, qui consiste à rapporter des faits non prouvés, et qui doivent donc être considérés comme inexacts, est un péché extrêmement grave.

 

Citons, en terminant, trois passages de l’Écriture :

  • Celui qui médit avait-il sa place dans la tente de l’Éternel, en sa montagne sainte ? Le Psaume 15 répond à cette question : « Éternel ! qui séjournera dans ta tente ? qui demeurera en ta montagne sainte ? Celui qui marche dans l’intégrité, et qui fait ce qui est juste, et qui parle la vérité de son cœur ; qui ne médit pas de sa langue ; qui ne fait pas de mal à son compagnon, et qui ne fait pas venir l’opprobre sur son prochain » (v. 1 à 3).
  • L’apôtre, craignant qu’il n’y ait à Corinthe, entre autres choses, « des médisances, des insinuations », déclare que « s’il vient encore une fois, il n’épargnera pas » (2 Cor. 12:20 à 13:2).
  • Combien aussi sont sérieuses les paroles d’Asaph dans le Psaume 50 : « Tu livres ta bouche au mal, et ta langue trame la tromperie ; tu t’assieds, tu parles contre ton frère, tu diffames le fils de ta mère : Tu as fait ces choses-là, et j’ai gardé le silence ; tu as estimé que j’étais véritablement comme toi : mais je t’en reprendrai, et je te les mettrai devant les yeux » (v. 19 à 21).

 

Que Dieu opère en nous, par sa Parole et son Esprit, afin de nous rendre pleinement conscients d’un danger dont la gravité nous échappe trop souvent ! Et qu’il nous donne de retenir, pour les mettre en pratique, les deux exhortations rappelées au début de ces lignes :

« Tu ne feras pas courir de faux bruits »

« Tu n’iras point çà et là médisant parmi ton peuple », comme aussi celles de 1 Pierre 2:1 à 3 : « Rejetant donc toute malice et toute fraude, et l’hypocrisie et l’envie, et toutes médisances, désirez ardemment, comme des enfants nouveau-nés, le pur lait intellectuel, afin que vous croissiez par lui à salut, si toutefois vous avez goûté que le Seigneur est bon ».

Quelle est la différence entre un apôtre et un disciple ?

« Pour être sobre en paroles, il faut l'être en pensées.

ll ne faut point suivre son empressement naturel pour vouloir persuader autrui. 
Vous n'irez à la source du mal qu’en faisant taire souvent votre esprit par le silence intérieur. 
Ce silence d'oraison simple calmerait ce raisonnement si actif. 
Bientôt l’esprit de Dieu vous viderait de vos spéculations et de vos arrangements. 
Vous verriez dans l'occasion chaque affaire d‘une vue nette et simple ; vous parleriez comme vous auriez pensé ; vous diriez en deux mots ce que vous auriez à dire, sans prendre tant de mesures pour persuader. 
Vous seriez moins chargé, moins agité, moins dissipé, plus libre, plus commode, plus régulier sans chercher à l'être, plus décidé pour vous et pour le prochain. 
D'ailleurs, ce silence, qui rendrait la manière d'expédier les occupations extérieures plus courte, vous accoutumerait à faire les affaires mêmes en esprit d'oraison. 
Tout vous serait facilité : 
-sans cela, vous serez de plus en plus pressé, fatigué, épuisé ; et les affaires, qui surmontent l'âme dans ses besoins intérieurs, surmonteront aussi la santé du corps.

Au nom de Dieu, coupez court depuis le matin jusqu'au soir. Mais faites avec vous-même comme avec les autres. 
Faites-vous taire intérieurement ; remettez-vous en vraie et fréquente oraison, mais sans effort, plutôt par laisser tomber toute pensée que par combattre celles qui viennent, et par chercher celles qui ne viennent pas. 
Ce calme et ce loisir feront toutes vos affaires, que le travail forcé et l'entraînement ne font jamais bien.
Écoutez un peu moins vos pensées, pour vous mettre en état d’écouter Dieu plus souvent. »

Fénelon (1651-1715), Extraits de la Lettre 120 (Au Duc de Chevreuse), 30 décembre 1699, in "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.

"To be sober in words, it must be in thought.

One must not follow his natural eagerness to persuade others.
You will go to the source of evil only by silencing your mind often by the inner silence.
This silence of simple prayer would calm this reasoning so active.
Soon the spirit of God would empty you of your speculations and arrangements.
You would see every occasion in a clear and simple manner; you would speak as you would have thought; you would say in two words what you would have to say, without taking so many steps to persuade.
You would be less loaded, less agitated, less dissipated, more free, more convenient, more regular without trying to be, more decided for you and for the next.
Moreover, this silence, which would make the way of sending out the outer occupations shorter, would accustom you to do the same business in the spirit of prayer.
Everything would be easy:
-without this, you will be more and more in a hurry, tired, exhausted; and business, which overcomes the soul in its internal needs, will also overcome the health of the body.

In the name of God, cut short from morning to evening. But do with yourself as with others.
Be silenced internally; put yourself in true and frequent prayer, but without effort, rather to give up all thought than to fight those who come, and to look for those who do not come.
This calm and this leisure will do all your business, that forced labor and training never do well.
Listen a little less to your thoughts, to put yourself in a position to listen to God more often. "

Fenelon (1651-1715), Excerpts from Letter 120 (Au Duc de Chevreuse), December 30, 1699, in "Œuvres de Fénelon" Fifth Volume, In Paris, Chez Lefèvre, Publisher, 1858.

"Para ser sóbrio em palavras, deve estar no pensamento.

Não se deve seguir sua vontade natural de persuadir os outros.
Você vai para a fonte do mal apenas silenciando sua mente com freqüência pelo silêncio interior.
Este silêncio de oração simples acalmaria esse raciocínio tão ativo.
Logo o espírito de Deus o esvazia de suas especulações e arranjos.
Você veria todas as ocasiões de maneira clara e simples; você faria como você pensaria; Você diria em duas palavras o que você teria que dizer, sem tomar tantos passos para persuadir.
Você ficaria menos carregado, menos agitado, menos dissipado, mais livre, mais conveniente, mais regular sem tentar ser, mais decidido para você e para o próximo.
Além disso, esse silêncio, que tornaria o caminho do envio das ocupações externas mais curtas, o acostumaria a fazer o mesmo negócio no espírito de oração.
Tudo seria fácil:
- sem isso, você estará cada vez mais apressado, cansado, exausto; e os negócios, que superam a alma em suas necessidades internas, também superarão a saúde do corpo.

Em nome de Deus, cortado de manhã a noite. Mas faça com você como com os outros.
Seja silenciado internamente; coloque-se na oração verdadeira e frequente, mas sem esforço, antes de desistir de todos os pensamentos do que lutar contra aqueles que vêm e procurar aqueles que não vêm.
Esta calma e esse lazer farão todos os seus negócios, que trabalho forçado e treinamento nunca façam bem.
Ouça um pouco menos para seus pensamentos, para se colocar em posição de ouvir Deus com mais freqüência. "

Fenelon (1651-1715), trechos da Carta 120 (Au Duc de Chevreuse), 30 de dezembro de 1699, em "Œuvres de Fénelon" Quinto Volume, Em Paris, Chez Lefèvre, Editora, 1858.

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Saint Isaac le Syrien(VII° siècle  sacré évêque de Ninive entre 660 et 680. Ses écrits spirituels, très influents dans le monde orthodoxe, animent la tradition la plus intérieure de l'Eglise d'Orient, l'hésychasme (d'hèsychia: paix, silence de l'union à Dieu). «L'amour de Jésus-Christ, Dieu sauveur, est sans limites», disait-il.

 Lui-même priait «même pour toutes créatures.

 Son influence s'est étendue jusqu'au Mont­ Athos en Grèce.      

 (Extraits de ses Discours ascétiques, oeuvres spirituelles, Desclée de Brouwer)                            

St Isaac le Syrien (Celui qui prie...Rancune...)

Prière de repentance

                Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon coeur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à ta recherche, car sans toi je suis privé de tout bien. O Dieu bon, donne-moi ta grâce.

Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps t'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de ton image.

Je t'ai abandonné, ne m'abandonne pas; je me suis éloigné de toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans ton pâturage, parmi les brebis de ton troupeau élu.
Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de tes mystères dont ton coeur pur est la demeure, ce coeur qui porte en lui la splendeur de tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donnés de la peine pour toi dans les tourments et les outrages. ...
Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par ta grâce et ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles.

 

Isaac le Syrien

« Seigneur Jésus-Christ notre Dieu,
par tes souffrances apaise mes souffrances,
par tes plaies guéris mes plaies...
Que ton corps tendu sur l’arbre de la croix déploie vers toi mon esprit que les démons écrasent...
Que tes mains saintes percées de clous m’arrachent au gouffre de la perdition...
Que ton visage qui reçut gifles et crachats éclaire ma face souillée d’injustices...
Je n’ai ni coeur brisé pour partir à ta recherche, ni repentir, ni tendresse... Je n’ai pas de larmes pour te prier.
Mon esprit est enténébré, mon coeur est froid, je ne sais pas le réchauffer par des larmes d’amour pour toi,..
Je t’ai abandonné. Ne m’abandonne pas.
Je me suis éloigné, toi, sois à ma recherche. Conduis-moi dans ton pâturage, parmi les brebis de ton troupeau...»

sentence LXXXIV.

- Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu, toi qui, sur la dépouille de Lazare, versas des larmes d'affliction et de pitié, reçois les larmes de mon amertume.

Par ta Passion, guéris mes passions;

par tes plaies, porte remède à mes plaies;

par ton sang, purifie mon sang,

et unis à mon corps le parfum de ton corps donateur de vie.

 

Isaac le Syrien,(moine et évêque de Ninive, vivant au VII, siècle, est l'un des plus grands spirituels de l'Orient chrétien.

Pour celui qui s'abandonne à l'Esprit Saint, la prière devient ininterrompue, comme une respiration car c'est l'Esprit lui-même qui prie en lui.)

 

Seigneur,
quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme,
cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse.

Qu'il dorme, qu'il Veille,
dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre.

 

Qu'il mange, qu'il boive,
qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur.

Le 3 Février, la France Orthodoxe et Romaine-catholique célèbre aussi Saint Blaise.

 

SAINT BLAISE,

 

qui êtes-vous ?
[Évêque et Martyr
(† 316)]

St-Blaise.jpg

Saint Blaise fut l'un des saints autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l'efficacité de leur intercession.

D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime.

Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de leurs maux.

Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur.

Blaise saisi peu de temps après comme chrétien, jusque dans son antre sauvage, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ.

Arrivé devant le gouverneur:

-"Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie!"

Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison.

Quelques jours après, le martyr est rappelé au tribunal:

-"Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis: ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle.
-- Ces statues que tu adores, reprend l'évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer."

Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps.

La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit:

-"Déjà voisin du Ciel, je méprise toutes les choses de ce monde; je me ris de vous et de vos supplices.

Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle."

Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé; mais il fit le signe de la Croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide, à la grande admiration de tous les spectateurs de ce prodige.

Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.

Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson. Blaise le guérit.

C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Bénédiction des Cierges de Saint Blaise :

Dieu tout puissant et très doux, vous avez créé la diversité de tous les êtres qui sont au monde par votre seul Verbe, et qui, pour la renaissance des hommes avez voulu que ce même Verbe (par lequel tout a été fait) s’incarne par l’opération de Votre Esprit Saint de la Vierge Marie ; Vous êtes grand et infiniment miséricordieux. Nous Vous louons pour toutes les merveilles, fruits de votre amour philanthropique

.

 Pour la confession de votre foi, le glorieux Martyr et Pontife Blaise, ne craignant aucun type de supplice, a reçu la palme du martyre et vous lui avez accordé, en plus de la céleste félicité, cette prérogative, parmi d’autres grâces, de guérir toutes les maladies de la gorge.

Nous prions en suppliant Votre majesté, afin que, ne regardant pas nos fautes, mais que par son intercession et ses prières, vous daignez, par la grâce de votre Très Saint, Bon et Vivifiant Esprit,

bénir + et sanctifier + cette créature de cire en y infusant Votre grâce afin que tous ceux qui dans la foi droite et une droiture d’intention  auront le cou touché par ces cierges  soient libérés de toute maladie de la gorge.

Ainsi, dans votre sainte Église, ils pourront en bonne santé et joyeux vous rendre des actions de grâces, louer votre nom glorieux et béni dans les siècles des siècles.

 

Par le Christ Jésus Notre Seigneur, votre Fils bien-aimé, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous et votre Très Saint Bon et Vivifiant Esprit, pour les siècles des siècles. Amîn

 

 

Les cierges sont encensés puis aspergés d’eau bénite

ensuite, le Prêtre appose deux cierges disposés en forme de croix sous le menton de chacun de ceux qui doivent être bénis, à genoux devant le bêma (Un peu de côté), en disant :

Par l’intercession de saint Blaise, Évêque et Martyr, que Dieu vous libère de tout mal de gorge, et de tout autre mal.

Au nom du Père +Amîn ; et du Fils + Amîn; et du Saint et vivifiant Esprit + pour la vie éternelle Amîn.

 

Bénédiction du pain, du vin, de l’eau et des fruits

O Dieu, Sauveur du monde, qui avez consacré ce jour par le martyre du très bienheureux Blaise, et lui avez accordé cette prérogative, parmi d’autres grâces, de guérir toutes les maladies de la gorge : Nous prions en suppliant votre miséricorde ineffable, et nous vous demandons de daigner envoyer la force de votre Très Saint Bon et vivifiant Esprit pour bénir + et sanctifier+ ces pains, ce vin, cette eau et ces fruits que votre peuple fidèle place aujourd’hui en Vtre présence afin qu’ils soient bénits .

Que tous ceux qui en goûteront soient libérés de toute plaie de la gorge, et de toute autre infirmité de l’âme et du corps et qu’ils reçoivent une bonne santé, par les mérites et l’intercession de St  Blaise, votre Martyr et Pontife : Vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint , Dieu unique et vrai, pour les siècles des siècles. Amîn.

 

 

VIE ET COLORIAGE:

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Saint Blaise fut, dès son jeune âge, pénétré de la crainte de Dieu. Ayant gagné, par ses vertus, l’affection de tout le peuple, il fut élu évêque de la ville de Sébaste, en Arménie.

Quelque temps après, il se retira sur une montagne nommée Argée, où il vécut dans une caverne, vers laquelle les bêtes sauvages des envions venaient chaque jour pour lui faire honneur et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de tous leurs maux. Si elles le trouvaient en prière, elles ne l’interrompaient pas, attendant patiemment qu’il eût achevé, et ne s’en retournaient point sans avoir eu un témoignage de son affection. Ainsi avait-il acquis un si haut degré de perfection qu’il vivait en bonne intelligence, tel un nouvel Adam, avec les loups, les lions, les tigres et les ours. Mais si les animaux les plus farouches respectaient le serviteur de Dieu, il n’en était pas de même de tous les êtres dits humains.

Agricola, qui gouvernait le pays, était venu à Sébaste pour y persécuter les chrétiens. Ses soldats, trouvant le saint homme dans sa retraite occupé à prier, l’emmenèrent en prison. C’est au fond de son cachot qu’il accomplit un miracle qui le rendit célèbre. Parmi les nombreux malades qu’on lui amenait chaque jour, il y avait un jeune enfant. Celui-ci, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l’étranglait et le réduisait presque à l’extrémité. Sa mère le mit aux pieds du vénérable prisonnier, lui demandant son secours avec force larmes et soupirs. Il pria Notre-Seigneur de lui redonner la santé, ainsi qu’à tous ceux qui, étant atteints d’un mal semblable, se recommanderaient à lui. L’enfant fut guéri aussitôt. (Conformément à la promesse du saint martyr, depuis sa mort, plusieurs personnes souffrant de maux de gorge en furent délivrées par son intercession).

Après quelques jours d’incarcération, le tyran le fit venir devant lui pour l’exhorter à sacrifier aux dieux. Sur son refus, il ordonna qu’on le jette dans le lac. Alors, Blaise fit le signe de la croix et marcha sur les eaux sans s’enfoncer. S’étant assis au milieu du lac, il dit aux infidèles :

- Si vous pensez que vos dieux vous accorderont la même protection que celle que j’obtiens de mon Dieu, n’hésitez pas à me rejoindre !

Soixante-huit d’entre eux qui le suivirent, dans l’intention de narguer sa foi, furent précipités immédiatement au fond de l’eau et se noyèrent.

Quand le saint homme s’approcha du rivage, il était si éclatant de lumière qu’il remplit de terreur les païens et consola merveilleusement les fidèles. Ayant la révélation que sa fin était imminente, il s’approcha de son persécuteur : celui-ci, craignant que de nouveaux prodiges n’entraînent de nouvelles conversions, lui fit trancher la tête. Le saint martyr, avant de tendre son cou au bourreau, pria le Seigneur en faveur de tous ceux qui l’avaient assisté dans ses combats, et de ceux qui, par la suite, imploreraient sont secours. Alors, Dieu lui apparut et lui dit, d’une voir qui fut entendue de toute l’assistance :

- J’ai ouï ton oraison et je t’accorde ce que tu me demandes.

Après quoi, il eut la tête tranchée sur une pierre. De nombreux prodiges furent accomplis par l’imposition de ses reliques, comme en témoigne l’exemple suivant :

Sainte Jeanne de Chantal, au couvent de la Visitation d’Annecy, fut atteinte d’une maladie qui mit sa vie en danger. Saint François de Sales, la voyant si près de la mort, fit apporter par le curé de l’église Saint-Maurice, une relique de saint Blaise et l’appliqua sur la malade qui fut guérie sur-le-champ. En souvenir du miracle de l’enfant guéri par saint Blaise, l’Eglise lui reconnaît la prérogative de guérir toutes les affections de la gorge. Elle a institué un cérémonial qui consiste à faire bénir par le prêtre deux cierges le jour de la Chandeleur, veille de la fête du saint. Ces deux cierges sont croisés, selon la forme de la croix de saint André, et reliés entre eux par un cordon de soie rouge. Ceux qui, à l’exemple de l’enfant, veulent être délivrés de leurs souffrances, s’approchent de la personne qui tient les deux cierges allumés contre le cou, en récitant cette prière, que l’on trouve dans le rituel romain : « Par l’intercession de saint Blaise, évêque et martyr, que Dieu vous libère des maux de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen »

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Le Christ Médecin (St Jean Chrysostome)

Par Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église . Homélies sur saint Matthieu, 27,1 (trad. Véricel, l'Évangile commenté, p. 98)
 

« Il guérit beaucoup de malades »

 

« Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; par sa parole il en chassa les esprits, et guérit tous ceux qui étaient malades. »

Vois-tu comme la foi de la foule grandit peu à peu ?

Malgré l'heure avancée, ils n'ont pas voulu quitter le Seigneur; ils ont pensé que le soir permettait de lui amener des malades.

Songe au nombre de guérisons que les évangélistes laissent de côté ; ils ne les racontent pas toutes une à une, mais en une seule phrase ils nous font voir un océan infini de miracles.

Pour que la grandeur du prodige ne nous entraîne pas à l'incrédulité, pour qu'on ne soit pas troublé à la pensée d'une telle foule frappée de maux si divers et guérie en un moment, l’Évangile apporte le témoignage du prophète, aussi extraordinaire et aussi surprenant que les faits eux-mêmes :

« Ainsi devait s'accomplir l'oracle du prophète Isaïe :

-Il a pris nos infirmités et s'est chargé de nos maladies » (53,4). Il ne dit pas :

-« Il a détruit », mais : « Il a pris » et « Il s'est chargé », marquant ainsi, à mon avis, que le prophète parle plus du péché que des maladies du corps, ce qui est conforme à la parole de Jean :

-« Voici l'Agneau de Dieu, voici celui qui enlève le péché du monde » (1,29).

Saint Blaise

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La " Bénédiction des Gorges " est un rituel populaire qui est encore en usage dans quelques églises locales.  Le prêtre donne cette bénédiction en touchant la gorge du fidèle avec deux chandelles de cire et en prononçant la formule suivante :


*" Par l'intercession de Saint Blaise, évêque et martyr, puisse Dieu vous délivrer de tous maux à la gorge et de tout autre mal, au nom du Père+ Amîn, et du Fils + Amîn, et du Saint et vivifiant Esprit + pour la vie éternelle Amîn .


La bénédiction des gorges se pratique  dans nos paroisses et chapelles syro-orthodoxes francophones suivantes :

 


¤ En NORMANDIE :

Le Dimanche le plus proche du 3 février  en l’Eglise du


Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI
.

 

¤ EN CHARENTE:  

Le 2ème dimanche de Février en la Chapelle ND de Toute Grâces -St Ubald,

*St Ubald et St Cybard
MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG

16560 JAULDES
 .



¤ EN DORDOGNE: 

Le 4ème samedi de Février

*Chapelle Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier

(Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.



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(Permanence régulière de prêtres en chacun de ces lieux pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes dans chacun de ces Sanctuaires) .

 

 

L'histoire de Saint Blaise se trouve facilement un peu partout. Né vers l'an 280 en Asie Mineure (en une région appelée aujourd'hui Arménie) *, il apprend la médecine et guérit les hommes aussi bien que les animaux. Réputé très tôt n'être que " douceur et sainteté ", il est élu évêque de Sébaste par ses concitoyens. C'est alors qu'il se retire dans une caverne du Mont Argée où hommes et bêtes continuent de le consulter. Il réalise ainsi quelques miracles qui sont restés célèbres. Une femme lui apporte son enfant qui étouffe à cause d'une arrête de poisson fichée dans sa gorge : Blaise lui impose les mains, prie Dieu et sauve l'enfant. Une autre femme raconte à Blaise qu'un loup lui a volé un porcelet : son unique bien. Blaise la rassure et le loup rapporte le porcelet. Sa popularité irrite Agricola, le gouverneur romain de Cappadoce et de la région de Sébaste. Blaise est emprisonné. On souhaite ensuite le faire disparaître par noyade et le voilà qui marche sur le plan d'eau. Un ange lui demande d'accepter le martyr : il est repris et martyrisé avec des peignes de fer. Il sera finalement décapité en février de l'an 316.

Il est fêté le 3 février par les catholiques et le 11 février par les orthodoxes.

 

Prière a Saint Blaise

 

(Saint Blaise est un des saints les plus populaires par l’efficacité de son intercession. Aussi est-il très invoqué.

Parce que, dans sa prison, il guérit un enfant qu’une arête de poisson étranglait et qui était sur le point d’étouffer, et parce que saint Blaise avait demandé à Dieu, en le guérissant, la grâce de soulager tous ceux qui, affligés de maux de gorge, se recommanderaient à lui, on l’invoque contre les dangers de périr étouffé. On l’invoque en plus, avec une grande efficacité, contre la toux, la coqueluche, le goitre et les maux de gorge.)

 

                                                           
 
 Invocation

 

Mon sauveur et mon Dieu, qui nous avez nourris avec une céleste bonté, préservez-nous, par les prières de votre martyr, saint Blaise, de tout ce qui peut être nuisible à nos corps ; de tout accident funeste et de toute maladie dangereuse qui nous priverait en ce moment de jouir de vous éternellement. Nous vous en prions par le Christ Jésus, Notre-Séigneur qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous (Père) d, dans l'unité du Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn

 

Saint Blaise, puissant intercesseur pour tous ceux qui vous invoquent dans les plus pressantes nécessitées, priez pour nous.

Oraison

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Que puis-je vous rendre, Seigneur Jésus, pour tout le bien que vous m’avez fait ? O  bon Maitre ! je ne veux jamais oublier les peines que vous avez endurées à cause de moi, pendant vous avez prêché votre doctrine, dans vos voyages, dans vos veilles et vos prières, dans les pleurs de compassion que vous avez versés sur moi, dans  vos souffrances, dans les outrages, les mauvais traitements et les coups que vous avez reçus pendant votre passion. Jamais, non jamais je ne veux oublier les clous de votre croix et les plaies de votre corps! Si j’oubliais toutes ces choses, ne serais-je pas responsable du sang que vous avez versé sur la terre ? Ah ! que ne puis-je avoir assez de larmes dans mes yeux pour pleurer jour et nuit mes pêchés et correspondre aux grâces de guérison et de rédemption que la mort que mon Sauveur m' a  obtenue quand Il souffrait pour mes péchés ! Amîn

Faites Célébrer des Messes en l’honneur de St Blaise

Offrande conseillée pour une messe 12 euros.

Pour une veilleuse de 9 jours : 8 euros

Veilleuses simples : 3.50 ou 1 euros

 

Pensez à vous munir d’un CIERGE BENI DE ST BLAISE (que l’on impose sur la partie malade après avoir dite la prière précédente).

N’hésitez pas à nous demander de ces cierges bénis.

 

Vous pouvez envoyer des intentions de prières pour vos malades  à l'adresse suivante, nous porterons ces intentions lors des Offices Liturgiques:

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

(Possibilité de rencontrer un prêtre pour accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

UN PEU D'HISTOIRE:

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"Dès les premiers siècles, poussés par leur nouvelle foi, les religieux orientaux s'en vont sur les chemins vers l'Europe. Les commerçants les auront précédés depuis quelques siècles et leur serviront de relais. Parmi eux certains sont connus comme saints. Même si cette notion en partie issue de la translation de leurs reliques n'apparaîtra que quelques siècles plus tard.
Quelques arméniens seront du nombre, saint Aurélius, saint Grégoire de Tallard, saint Macaire, un peu plus tard saint Grégoire de Pithiviers, etc..
On pourrait citer saint Blaise tant il est présent en Europe Occidentale avec les milliers de sites où l'on peut le rencontrer, mais paradoxalement il n'a jamais quitté son pays.

Son nom arménien est " Sourp Vlas ". Peu d'Arméniens le connaissent.
Mais en fait qui est-il ? Blaise est né en Arménie Mineure, à Sébaste (aujourd'hui Sivas) vers la fin du 3eme siècle. Importante ville carrefour sur la Route de la Soie. La région est déjà majoritairement peuplée d'arméniens et évangélisée. Familier sans doute avec la médecine grecque puisqu'on le dit médecin, d'une grande bonté, il sera élu évêque de la ville par ses compatriotes. Ce sera là qu'il subira le martyre sous le gouvernement du romain Agricola. En effet ce dernier ne pouvait supporter qu'on lui porte ombrage. Il le fait capturer dans sa caverne du mont Argée proche. Ensuite devant son refus d'abjurer sa foi, le fit supplicier avec des peignes de fer, de cardeurs, essayer de le noyer sans succès dans le lac et pour finir le fit décapiter.
Entre-temps, Blaise aura eut le temps de réaliser deux miracles qui plus tard feront parties de ses attributs ; le loup auquel il demande de rendre le porcelet d'une vielle femme à qui il l'avait dérobé, ensuite la guérison miraculeuse d'un enfant qui s'étouffait, une arrête dans la gorge.
Son histoire se serait arrêtée là si des soldats romains n'avaient ramené avec eux des religieux de la région, arméniens et grecs, qui seront suivis plus tard par d'autres pèlerins. Ils raconteront son martyre. Autre rencontre bénéfique, celle qui mit l'histoire de ce saint au contact du nouvel ordre créé près de Rome, par saint Benoît : celui des Bénédictins. Le culte du saint repris par eux, remplaçant quelquefois le culte de dieux païens, fera le tour de l'Europe à travers leurs milliers d'établissements. A Rome dans les premiers siècles plusieurs dizaines d'églises lui étaient dédiées.
Dès le départ, il figure dans les premiers martyrologes, celui de saint Jérôme au VIeme siècle, suivi de ceux de Béde le Vénérable au VIIIeme, Usuard et Adon de Vienne au IXeme siècle et la suite. Ils seront repris dans plusieurs histoires des saints faisant référence, comme les Bollandistes au XVIIeme siècle, jusqu'aux bénédictins qui le donnent bien comme arménien.

Nous l'avions laissé en Italie. Le voilà dès les IX et Xeme siècles, présents dans les pays d'Europe Occidentale, profitant en plus de la " promotion " des bénédictins, sans doute de la présence de la princesse arméno-byzantine, impératrice du Saint Empire Romain Germanique, Théophano (972-981), des croisades, des épidémies de peste, etc.. Il y aurait eut plus de 200 de ses reliques rien que dans le royaume de France.
Aujourd'hui, en Italie, en Allemagne et en France il y des milliers de références au saint : dédicaces d'églises, autels, reliques, statues, peintures ou fresques, patronages, etc..Il fait partie des Quatorze Saints Intercesseurs. Pour bien comprendre son importance au Moyen Âge, faites un tour à Berzé-la -Ville (Saône-et-Loire), la " résidence secondaire " des puissants abbés de Cluny. Dans La Chapelle aux Moines (XIIeme siècle), vous verrez le Christ entouré de saint Vincent à sa gauche, mais surtout par saint Blaise à sa droite, ce qui confirme sa prééminence sur tous les autres saints !
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Restent pour la France, quelques pèlerinages réputés que vous devrez suivre le 3 février, date retenue au calendrier romain, où il figure toujours, en Alsace et Lorraine tels que Metz, Leimbach, et un certain nombre de villages du sud-est, du Poitou et autres que vous aurez plaisir à découvrir. Et il y en a d'autres en Allemagne, Italie,…

Pourquoi cette popularité, parce que c'est un saint " copain ", proche des préoccupations quotidiennes du moment, on peut se confier à lui pour tout. De ses mauxde gorges à la protection de son bétail et ses récoltes, en passant par la demande de son intercession pour trouver un bon mari ! Au Moyen Âge, tout le monde voulait en avoir une représentation dans son église, proche de soi, pour ne pas aller le chercher trop loin, surtout l'hiver.
A travers de nombreuses confréries, il est entre autre patron des bouviers, cardeurs de laine, drapiers, laryngologistes, maçons, tailleurs de pierre…Il est le patron de la Croatie, ou de pays lointains comme le Paraguay, installé par les Conquistadors.
Vous le reconnaîtrez à ses attributs, les cierges entrecroisés qui servent à bénir les gorges, le loup ou les animaux sauvages qu'il soignait, le peigne de cardeur avec lequel il a été martyrisé. Et généralement avec une belle barbe !"

Article d'Armand Tchouhadjian d'après son livret : Saint Blaise - Un saint d'Arménie en Occident

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Neuvaine en l'honneur de Saint Blaise 

 

  

 

Direction générale 

 

Pendant la neuvaine on peut faire les pratiques de dévotion suivantes:

1° Allumer tous les jours des cierges ou une lampe devant l'image de saint Blaise.

2° Se confesser et communier l'un des jours de la neuvaine, le premier jour serait le mieux.

3° Réciter tous les jours les prières et les invocations à saint Blaise.

4° Finir la neuvaine par une bonne œuvre en l'honneur de saint Blaise. 

 

Prière à dire chaque jour 

 

Souvenez-vous à Saint Blaise 

 

O Saint Blaise, santé des infirmes, père bon et miséricordieux, vous qui procurez la conversion aux pécheurs, la consolation aux affligés, vous connaissez mes besoins, mes peines, mes souffrances, daignez abaisser sur moi un regard favorable. Dans la grotte solitaire d'où vous répandiez vos faveurs et commandiez à la nature, vous avez montré votre puissance comme plus tard votre charité envers les malades; plein de confiance, je viens implorer vos tendres faveurs. Exaucez, bon et doux père, mon humble prière (Présenter ici ses intentions) et, comblé de vos bienfaits je m'efforcerai d'imiter vos vertus pour participer un jour à votre gloire. Ainsi soit-il. 

 

1 Notre Père, 3 Je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père 

 

Premier jour 

Saint Blaise modèle d'humilité 

 

Saint Blaise fut un homme humble, modeste dans tout son extérieur, dans toutes ses actions; on pouvait lui appliquer ces paroles de l'Ecriture: « Homme simple et droit et craignant Dieu ». Aussi cette humilité profonde attira sur lui les regards de Dieu et l'affection du peuple. Et le Seigneur qui de douze pêcheurs fit douze apôtres sut aussi transformer ce médecin des corps en médecin des âmes en l'élevant à la dignité du sacerdoce et de l'épiscopat. Heureux de converser avec les personnes de condition inférieure, de secourir les pauvres, de consoler les malheureux, de guérir les malades, comme le Sauveur traversant les bourgades de la Galilée, il voyait les foules venir à lui pour implorer son secours, et toujours il accueillait le monde avec une charité et une humilité qui lui gagnait les cœurs. Aussi sur son passage, au retour de la grotte du Mont Argéo, les multitudes se précipitaient à sa rencontre pour demander ses bénédictions et la guérison de leurs maux; et Saint Blaise les bénissait et les guérissait, rapportant tout à Dieu, louant le Seigneur de trouver autant de foi dans son peuple et s'humiliant d'avantage à la vue des immenses bienfaits que le Tout-Puissant opérait par son entremise. 

 

Réflexion 

 

Chrétiens, voulez-vous attirer sur vous les regards du Seigneur et mériter ses faveurs? soyez humbles: humbles dans vos pensées, ne vous arrêtant jamais aux pensées de vaine gloire, d'amour-propre; humbles dans vos désirs, ne soupirant point après les richesses, les titres honorifiques, l'estime des hommes et la popularité; humbles dans vos actes, cachant vos bonnes actions et fuyant la louange. Accueillez avec une même charité les riches et les pauvres, les justes et les pécheurs. Soyez affable avec les petits selon le monde, effaçant votre dignité et votre position devant eux; c'est le moyen de pouvoir dire avec Notre-Seigneur: « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ». 

 

Prière 

 

O Saint Blaise, accordez-moi cette vertu de l'humilité, cette vertu si nécessaire que vous avez pratiquée à un si haut degré. Pendant cette neuvaine où je m'efforcerai de vous imiter, je vous prie d'abaisser sur moi un regard miséricordieux, et de bénir les sacrifices que je ferai ; j'ai besoin de votre protection et je me repose avec confiance en vous.  

 

 

Deuxième jour 

Saint Blaise, modèle de foi 

 

Saint Blaise apprit de bonne heure les vérités de la foi, les conserva dans son cœur et les propagea pendant toute sa vie. Sachant que cette foi est le principe de toute justice, comme celui de tout mérite et de toute grandeur, il s'appliqua à l'accroître dans son âme. A la lumière de ce flambeau divin, il vit l'origine de l'homme et ses destinées, la vanité des biens de ce monde, la vie future et l'importance du salut. Et ces vérités qui sont confirmées par l'autorité divine et l'écriture qu'il lisait attentivement, faisaient la joie de son cœur; car par cette foi, il goûtait le bonheur d'honorer Dieu et s'abîmait délicieusement dans cette océan de lumière Cette foi le consolait dans ses peines et le soutenait au milieu des persécutions. Un regard sur la croix, un autre au ciel, l'encourageait, le fortifiait jusqu'à lui faire trouver le bonheur dans la souffrance. C'est cette foi vive aux vérités révélées, aux enseignements de l'Eglise, à la prédication évangélique qui lui fit pratiquer la patience, l'amour de Dieu, la charité envers le prochain et lui inspira le courage d'endurer les peines de l'exil, les tortures du fouet, le supplice du peigne de fer et une mort cruelle. A Jésus-Christ il s'offrit et pour lui il mourut.  

 

Réflexion 

 

Ames chrétiennes, nées dans le sein de la foi, vous avez contracté des engagements en recevant ce don précieux. Vous devez à cette foi un hommage de soumission qui vous oblige à accepter les décisions de l'Eglise, ses dogmes et ses enseignements, sinon vous n'êtes qu'une brebis égarée, un membre gangrené qu'il faut retrancher. Vous lui devez un hommage d'affection; l'Eglise, votre mère, vous ayant engendrés en Jésus-Christ et reçues entre ses bras, ayant guéri vos plaies par le sacrement de pénitence, et vous ayant nourris du pain eucharistique et vous conduisant avec sollicitude dans le chemin du ciel, vous lui devez toute votre tendresse et toute votre affection. Vous lui devez un hommage de zèle se manifestant par la fidélité à suivre ses lois, à les respecter et à les faire observer. La foi a des ennemis à vaincre, des persécutions à essuyer, des combats à soutenir, votre zèle doit vous animer d'une sainte ardeur à la défendre, par vos bons exemples et vos prières. Enfin vous lui devez un hommage d'action, c'est-à-dire, l'hommage de vos œuvres. La foi et les œuvres doivent toujours être unies ensemble et marcher de concert. Les œuvres sans la foi sont des œuvres stériles, et la foi sans les œuvres est une foi morte. Si l'arbre se connaît par son fruit, le chrétien se connaît par ses œuvres; c'est-à-dire sa piété, sa pureté et sa charité envers ses frères. Gardons précieusement ce don de la foi que plusieurs ont perdu; pour cela, évitons les liaisons avec des personnes suspectes, les discours dangereux, les lectures mensongères et impies, où l'on apprend à parler de tout, à juger de tout, à décider sur tout, même dans les choses que Dieu a réservées aux Supérieurs qui tiennent sa place.

 

Prière

 

O grand saint Blaise daignez conserver ma foi, ce trésor inestimable dont je suis redevable à la Divine Bonté. Inspirez-moi un véritable esprit de foi dans mes œuvres et dans ma conduite, et priez le Seigneur de me la conserver jusqu'au dernier soupir. Ainsi soit-il.

Troisième jour

Saint Blaise, modèle d'espérance

 

L'espérance naît de la foi, dit Saint Augustin; et comme Saint Blaise était un homme de foi il devait nécessairement être un homme d'espérance. Les épreuves qu'il subit firent de sa vie un douloureux martyre: cependant, sa confiance en Dieu resta inébranlable. Appuyé sur la bonté divine, ni les souffrances de l'exil, ni les insultes des bourreaux, ni les angoisses du martyre ne purent l'ébranler. « Le Seigneur est avec moi, disait-il à ses persécuteurs, et c'est lui-même qui me fortifie ». Dieu étant son suprême consolateur, il était résigné dans les souffrances, calme dans les périls et fort dans les combats. Soupirant après le ciel, terme de toutes les douleurs, il conjurait le Seigneur d'avoir pitié de son âme sur la terre, de la délivrer de cette prison et de l'attirer à Lui: ses vœux et ses désirs n'étaient que pour le ciel.

 

Réflexion

 

Ames chrétiennes qui supportez le poids des peines, ouvrez-vous à cette douce espérance qui tempérera les amertumes de votre exil, en vous faisant entrevoir les félicités de la céleste patrie. Nous marchons par un chemin semé de croix et d'épines; les parents nous quittent, nos amis nous manquent, nos projets échouent, tous et partout nous avons à souffrir; l'espérance chrétienne seule nous console dans les maux de cette vie. Mais, c'est surtout pour vous pécheurs que cette espérance est douce; vous rappelant que le Dieu de miséricorde s'est immolé pour vous, qu'il a porté le poids de vos fautes et qu'il a ouvert son cœur pour vous recevoir en vous disant: « Venez tous à moi, vous qui souffrez, et je vous consolerai ». Ne perdez pas confiance: David homicide, Madeleine pécheresse, Augustin coupable reçurent leur pardon, vous deviendrez, vous aussi, par un humble contrition, l'objet de cette miséricorde ineffable. Au calvaire le sang précieux de Jésus a coulé à grands flots pour obtenir votre pardon, et le dernier soupir de Jésus élevé vers le ciel fut pour attirer la grâce de la réconciliation avec celle de la pénitence. Animez donc en vous cette espérance par le souvenir habituel de la douloureuse passion et des mérites infinies de notre miséricordieux Sauveur.

 

Prière

 

O Saint Blaise! père bon et miséricordieux, consolateur des affligés, obtenez-nous cette précieuse vertu de l'espérance; alors nous serons calmes dans les dangers, patients dans l'adversité, courageux dans les tentations, et toujours nous pourrons dire avec le saint roi David: « Seigneur, j'ai mis ma confiance en vous, je ne serai point confondu ». Ainsi soit-il. 

 

Quatrième jour

Saint Blaise, modèle de Charité

 

Saint Blaise a aimé Dieu et a aimé le prochain. Cette charité chrétienne puisée dans la méditation de la parole de Dieu et dans des prières ferventes il la déversa sur ses semblables avec largesse. Comme il voyait dans son prochain l'image de Dieu, le prix du sang du Sauveur, il se dévoua pour lui. Non seulement il travailla au salut des âmes mais aussi à la santé des corps; c'est ainsi que dans sa prison il guérissait les malades qu'on lui amenait de toutes parts entre autres un jeune enfant qui, étranglé par une arête allait expirer. Fidèle observateur de ce précepte du Sauveur: « Aimez-vous les uns et les autres comme Moi-même Je vous ai aimés », il regardait dans la personne du prochain Jésus-Christ même. Et ce Dieu qui compte pour fait à lui-même ce que l'on fait aux plus petits des siens, quelle récompense ne dut-il pas lui accorder pour tant de bienfaits multipliés envers ses semblables! Aussi fut-il favorisé du don des miracles pendant sa vie, et du haut du ciel il ne cesse de les prodiguer en faveur de ceux qui recourent à lui avec confiance.

 

Réflexion

 

Chrétiens, imitez ce beau modèle de charité chrétienne: aujourd'hui comme autrefois il y a des pauvres, soulageons-les; il y a des malades, assistons-les; il y a des affligés, consolons-les; il y a des ignorants, instruisons-les; il y a des œuvres de miséricorde, pratiquons-les. Gémissons avec ceux qui gémissent, pleurons avec ceux qui pleurent. Hommes formés à l'image de Dieu, disciples d'un Dieu souffrant, puisons nos sentiments de charité dans son adorable cœur. Aimons-nous les uns et les autres comme Jésus-Christ nous a aimés et témoignons dans les occasions notre amour par des œuvres. Aimons-nous comme des frères destinés à passer ensemble l'éternité dans la maison de notre commun Père au ciel.

 

Prière

 

O Saint Blaise, père charitable et bon, obtenez-nous la grâce d'une parfaite charité, afin que nous aimions Dieu de tout notre cœur et de toute notre âme. Rappelez-nous souvent que nous sommes tous frères; ne souffrez pas, parmi nous, de disputes, de haine, de mépris et d'indifférence; mais faites qu'unis par les doux liens d'une sainte charité, nous n'ayons tous qu'un cœur et qu'une âme. Ainsi soit-il.

 

Cinquième jour

Saint Blaise, modèle de patience

 

L'histoire nous apprend que Saint Blaise fut d'une admirable patience. Au milieu des épreuves de toute sorte, il ne perdit jamais la paix du cœur. Dominant son esprit, maître de son caractère, il sut tout souffrir sans murmure, et ses bourreaux eux-mêmes ne pouvaient s'empêcher d'admirer cette vertu qui les subjuguait. « Soyez les bienvenus, disait-il à ceux qui venaient lui porter les chaînes, depuis longtemps je soupire après votre arrivée ». Jeté en prison, battu de verges, insulté avec fureur par le gouverneur, frappé de coups de bâton, le saint répétait ces mots: « Dieu vous garde, ô gouverneur ». « Le Seigneur est avec moi, c'est lui qui me fortifie ». Dans son cachot, supportant les insultes, les mauvais traitements de ses geôliers, il endure tout avec joie et sans se plaindre, louant la bonté de Dieu qui lui donnait la force de tout supporter pour son amour.

 

Réflexion

 

Chrétiens, demandez à ce grand saint cet esprit de patience dans vos travaux, vos peines, vos maladies et vos tribulations de toutes sortes, c'est le moyen de transformer en mérite vos maux et vos misères. Soyez consolés au milieu de vos croix en vous rappelant que c'est Dieu qui vous les envoie pour vous exempter du purgatoire, et enrichir votre couronne éternelle. Ayez bon courage, car il ne vous chargera point au-dessus de vos forces, et même vous portera vous et votre fardeau quand il verra que de bon cœur vous le prenez sur vos épaules. Vous serez l'ami de Jésus glorifié autant que vous aurez été l'ami de Jésus crucifié, et vous jouirez de son amour triomphant comme vous aurez partagé l'amour crucifiant.

Saint Blaise

 

Prière

 

O Saint Blaise, accordez-nous cette patience que vous avez si parfaitement pratiquée et nous serons capables de tout souffrir sans murmure. Vous avez bien compris que pour être disciple de Jésus-Christ il faut porter la croix tous les jours; faites que nous l'acceptions volontiers et que nous la portions dans les mêmes dispositions que vous, avec patience et avec douceur, alors elle nous ouvrira la porte du ciel. Ainsi soit-il.

Sixième jour

Saint Blaise, Modèle de Douceur

 

Saint Blaise fut un homme rempli de douceur: imitant le divin modèle Jésus-Christ, dont Jean Baptiste a dit « Voici l'Agneau de Dieu », il s'appliqua à recevoir avec une humeur toujours égale les paroles et les actions d'autrui, quelles qu'elles fussent. Aussi son âme était devenue si calme que rien ne pouvait la troubler. Comme un rocher qui domine la mer, brise les flots irrités et demeure lui-même inébranlable, il recevait toutes les injures et toutes les contrariétés sans se laisser abattre ni même s'émouvoir. Cette douceur était le fruit de sa grande force d'âme. Obligé de laisser son peuple, son église, il quitte tout sans murmure, vit au milieu des forêts où les bêtes féroces par leur soumission et leurs caresses rendent hommage à sa douceur. Là, il pardonne à ses persécuteurs, il prie pour eux, et quand ils le font prisonnier, il les salue amicalement comme le Divin Maître salua le traître Judas au jardin de Gethsémani: « Mon ami,qu'êtes-vous venu faire ici! » en présence du gouverneur Agricola qui l'interroge, qui le menace et qui l'insulte, il n'a que des paroles de paix; attaché à un poteau, battu de verges, déchiré par le peigne de fer, il n'a que des pensées d'amour, pour ses bourreaux, imitant ainsi son divin modèle Jésus-Christ sur la croix qui priait pour ceux qui le faisaient mourir et demandait à son Père de leur pardonner.

 

Réflexion

 

Demandons à ce grand saint cette douceur qui est la plus belle fleur de la charité chrétienne; fortifions notre âme pour comprimer les mouvements désordonnées de l'impatience, de la colère et de l'indignation. Ne disons pas pour nous excuser: « c'est ma nature.... c'est plus fort que moi.... » Avec la grâce de Dieu, chacun doit travailler à rendre son caractère plus égal, sa conversation plus facile, plus agréable, sa charité plus prévenante. La douceur s'acquiert par l'effort, le courage et la constance. Saint François de Sales, né avec un caractère très vif, devint un parfait modèle de douceur par vingt-deux ans de vigilance, de combats et de prière. Chaque matin, il renouvelait son âme dans la ferme résolution d'être doux et le soir la discipline vengeait cruellement les infractions de la journée. Saint Vincent de Paul, naturellement sévère, ne devint bon et charitable que par l'immolation des mouvements de son cœur. Ainsi pour obtenir cette vertu que Jésus-Christ nous demande lorsqu'il nous dit: « Apprenez de Moi à être doux », livrez une lutte courageuse, paisible et persévérante.

 

Prière

 

Seigneur, mettez cette vertu de douceur dans mes paroles, mes procédés, mes manières d'agir et dans toutes mes relations; mais surtout, ô Divin Cœur de Jésus, versez Votre Douceur Divine jusque dans le fond le plus intime de mon âme.

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Septième jour

Saint Blaise, modèle de conformité à la Volonté de Dieu

 

Nous voyons que saint Blaise dans toute sa conduite s'appliqua à faire la volonté de Dieu. Le peuple de Sébaste est privé de Pasteur, il connaît les vertus de Blaise, médecin aimé et recherché, prodiguant partout ses soins charitables, il l'enlève à sa profession et le choisit pour son évêque. Le pieux médecin s'y résigne, il croit voir dans cet appel du peuple les desseins du ciel. Il abandonne tout, amis, biens, liberté, pour se consacrer à Dieu, se dévouer au salut des âmes et sacrifier sa vie pour elles. Que le saint nom du Seigneur soit béni. Dans sa retraite sur la montagne, au milieu des bêtes sauvages, il adore et embrasse le bon plaisir de Dieu et trouve ses délices dans cette affreuse solitude. Et pendant que les fouets du bourreau le déchirent, il chante le cantique des trois enfants dans la fournaise de Babylone. « Ouvrages du Seigneur, bénissez tous le Seigneur », se réjouissant en Dieu au milieu de ses souffrances et s'estimant heureux de pouvoir souffrir quelque chose pour son amour.

 

Réflexion

 

O âme chrétienne, sachez toujours vouloir ce que Dieu veut. Cette volonté de Dieu est sainte, éclairée, infaillible; et la nôtre est souvent déréglée, toujours aveugle et incertaine, capable de nous séduire, de nous égarer. Dieu ne peut vouloir que notre bien, nous n'avons qu'à le laisser nous conduire parce qu'il nous dirigera infailliblement dans le droit chemin. Comment peut-il abandonner une âme qui se remet entre ses mains avec une filiale confiance? Dieu sait ce qui nous convient, reposons-nous sur lui; et souvent ce qui nous paraît contraire à notre bien est ce qui nous conduit plus sûrement au salut. Dieu a tracé à chacun de nous un chemin pour nous conduire au ciel; le mien étant donc marqué de sa main, je veux me laisser conduire par lui et non me conduire par moi même, autrement je suis sûr de m'égarer et d'aller aboutir à quelque précipice, comme s'exposerait un insensé qui sur mer ôterait le gouvernail des mains du pilote pour conduire lui-même le vaisseau. Faites souvent des actes d'abandon à la volonté de Dieu. Dans toutes les croix et les afflictions de la vie, dites-vous à vous-même: « Dieu le veut. Que sa volonté soit faite, et non la mienne ». Dans les grandes croix et les événements extraordinaires, pensez que Dieu a quelque dessein de miséricorde sur vous, et remettez-vous plus que jamais entre ses mains. Oh ! que la voie d'un saint abandon est tout à la fois sûre, méritoire, consolante et parfaite!

 

 

Prière

 

Seigneur! que votre parole et les exemples du grand thaumaturge saint Blaise nous excitent à conformer notre volonté à la vôtre. Je vous abandonne dès ce moment tout ce que j'ai, tout ce que je suis, tout ce que j'espère; mon esprit et toutes mes pensées, mon cœur et toutes ses affections, ma vie et tous ses moments, mon espérance même et tous mes désirs. Je veux tout ce que vous voudrez: si vous me donnez des consolations, que votre saint nom soit béni; si vous m'envoyez des épreuves, que votre saint nom soit encore béni! Enfin que cet abandon total et absolu anime mon dernier soupir, et qu'il remette mon âme entre vos mains pour vous louer et vous aimer à jamais. Ainsi soit-il.

Huitième jour

Saint Blaise, modèle de Prière

 

Dès son enfance, saint Blaise aima beaucoup la prière. Appliqué à la pratique de la médecine, qu'il exerça dans sa jeunesse, il ne cessait de vaquer à l'oraison; et les guérisons extraordinaires qu'il opérait étaient dues plutôt à ses prières qu'à ses remèdes. Et cet amour de la prière se fortifia davantage pendant sa vie solitaire dans une grotte sur une haute montagne, où seul avec Dieu il passait de longues heures dans la contemplation des divins mystères. Aussi était-il prêt au martyre quand les soldats vinrent le chercher pour le conduire au gouverneur. Dans sa prison, c'est par la puissance de sa prière qu'il rend la santé aux malades qu'on lui apporte, et accorde à une pauvre femme qui lui offre des aliments le secours dans toutes ses nécessités; c'est par la prière et un signe de croix qu'il est rendu capable de marcher sur les eaux à l'exemple de Jésus allant au-devant de ses disciples, pendant que soixante-dix-huit infidèles se noient en voulant l'imiter. Au moment où le glaive va lui trancher la tête, sa dernière parole est encore une prière pour tous ceux qui l'avaient assisté dans ses combats et ceux qui l'invoqueraient dans l'avenir; et le Seigneur exauce le martyr en lui disant à haute voix: « Qu'il lui accorde sa demande »; promesse bien propre à animer la confiance en ce grand saint, si justement appelé secourable à raison de son immense crédit et de l'efficacité de son invocation.

 

Réflexion

 

Chrétiens, demandez à ce grand patron cet esprit de prière qui vous fortifiera contre les tentations du démon, qui vous obtiendra le courage de supporter vos épreuves et vous unira à Jésus-Christ. Priez le jour, priez la nuit et avec humilité et confiance. Priez dans la prospérité et l'indigence, dans la joie et dans l'affliction, dans la ferveur et la tiédeur: la prière est la sûreté de tous les états, la consolation de toutes douleurs, le devoir de toutes les conditions. Ayez confiance en l'intercession des saints, en particulier du grand saint Blaise, évêque et martyr, à qui Notre-Seigneur a promis de lui accorder ses demandes. Invoquez-le non-seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour les malades, les affligés et les pécheurs.

 

Prière

 

Seigneur Jésus, faites que ma prière soit toujours humble, ardente et confiante. Qu'elle ressemble à celle du martyr saint Blaise et qu'elle parvienne jusqu'au trône de Votre Divin Cœur pour faire descendre sur moi les bienfaits que je sollicite et que je ne veux faire servir qu'à votre gloire. Ainsi soit-il.

 

Neuvième jour

Saint Blaise, modèle de crainte de Dieu

 

L'apôtre saint Paul nous avertit d'opérer notre salut avec crainte et tremblement. Cette crainte de Dieu qui est basée d'abord sur la considération des justes châtiments que méritent nos péchés, s'élève peu à peu à des motifs plus méritoires, et nous l'ait craindre d'offenser Dieu parce qu'il est infiniment bon et que le péché blesse son cœur. C'est ce qu'on appelle la crainte filiale. Saint Blaise s'animait à la crainte de Dieu qui scrute les cœurs et les reins, qui lit les secrets des consciences; pour cela il méditait ses grandeurs infinies, sa sainteté inviolable qui réprouve toute ombre du péché, sa puissance redoutable qui nous tient comme suspendue entre deux éternités différentes, et qui au moment même du péché commis peut nous ouvrir les abîmes et nous y précipiter pour l'éternité, les terribles vengeances qu'il exerça en précipitant dans l'enfer les anges rebelles, en chassant du paradis terrestre nos premiers parents coupables, en submergeant le genre humain dans les eaux du déluge, en faisant descendre le feu sur Sodome et Gomorrhe, en faisant mourir par le ministère d'un ange en une seule nuit tous les premiers nés de chaque famille en Egypte, et il s'écriait avec Jérémie: « Qui ne vous craindrais pas, ô Roi des nations? » C'est cette crainte de Dieu, perfectionné par l'amour, que Saint Blaise possédait à un degré extraordinaire et qui l'a porté à tant d'actes héroïques.

 

Réflexion

 

Chrétiens, comme ce grand modèle, craignez ce qui peut offenser le Seigneur et provoquer la rigueur de ses jugements. Défiez-vous de ce fond de misère et de faiblesse caché en vous, de ces passions dangereuses qui cherchent à vous rendre esclaves. Craignez de faire un mauvais usage de votre langue... de vos regards... de vos oreilles... de votre toucher... de tous vos sens. Craignez vos péchés, voyez s'ils ont été accusés sincèrement, déplorés, remis et expiés. Craignez les tentations du démon, les séductions du monde et le respect humain. Craignez même pour vos bonnes œuvres, de peur que l'amour-propre et les motifs humains ne les corrompent par leur funeste poison. Craignez aussi au sujet des grâces de Dieu, de peur que par l'abus que vous en faites, vous ne méritiez d'être puni. « Le commencement de la sagesse est la crainte du Seigneur », dit le sage: demandez à Dieu cette crainte salutaire de ses jugements, pensez qu'un jour vous tomberez entre les mains d'un Dieu vivant et vengeur; mais tempérez ces sentiments de mainte frayeur par les sentiments d'un amour tout filial, vous disant: « Dieu est mon juge », mais aussi « Dieu est mon Père ».

 See original image

 

Prière

 

O Saint Blaise! je viens répéter avec le prophète pénitent: « Pénétrez, Seigneur, non seulement mon cœur, mais encore ma chair des impressions salutaires de votre crainte ». Et pénétré de frayeur à la vue des jugements redoutables de Dieu, je vous prie, grand saint, d'obtenir du Seigneur qu'il fasse éclater ses grandes miséricordes en faveur de mes grandes misères. La crainte m'éloignera du péché et la confiance me jettera dans les bras du Seigneur. Convertissez-moi, sauvez-moi, et par cette crainte salutaire, conduisez-moi à l'amour parfait. Ainsi soit-il.

 

Cette Neuvaine a été publiée à Montréal, au Canada, chez Arbour et Laperle, imprimeur et relieurs, 421, rue Saint Paul, en 1895

 

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

 

 

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

Monastère Syro--Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly,4

61300 CHANDAI. (FRANCE)

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

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Vendredi 29 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

LE COIN DU CATECHISME ...ET

 

 

DE

 

 

LA TRANSMISSION FAMILIALE...

 

COLORIAGES POUR LE "CHEMIN DE CARÊME"

Dès le début de l’Eglise, les futurs chrétiens se sont préparés longtemps à l’avance à recevoir le baptême, dans la nuit de Pâques.

Mais avant Pâques, tous les chrétiens se réconciliaient aussi les uns les autres.

Au IVème siècle, ils jeûnaient pour préparer leur cœur à cette grande fête : c’est-à-dire qu’ils se privaient de certains aliments, comme la viande par exemple.

Le jeûne nous permet de nous occuper un peu moins de nous-mêmes et de nos envies et de donner plus de place à Dieu dans notre vie.

Peu à peu, les chrétiens ont choisi de se préparer à vivre Pâques pendant 40 jours au moins.Les Chrétiens Orthodoxes Orientaux, comme nous, faisons un Carême de 50 jours qui commence donc 10 jours avant celui des Chrétiens d'Occident.

Ils ont choisi ce chiffre par ce que dans la Bible, c‘est lui qui signifie le temps pour se tourner vers Dieu : dans l’Ancien Testament, le peuple hébreu a marché 40 ans à travers le désert vers la terre promise par Dieu.

Et dans l’Evangile, Jésus a passé 40 jours dans le désert avant de commencer sa mission auprès des hommes.

Voici quelques coloriages pour accompâgner ton "Chemin de Carême", ta montée vers Pâque :

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CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans orthodoxie-orientale Spiritualité Chrétienne Retraites Spirituelles

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