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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 00:57

Par Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église . Commentaire du psaume 50 ; PL 75,581 (trad. Les Psaumes commentés, DDB 1983, p. 184 rev.) 

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« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés »


   Plaçons devant notre regard intérieur un blessé grave, sur le point de rendre son dernier souffle…

La blessure de l'âme, c'est le péché, dont l'Écriture parle en ces termes : -« Blessures, contusions, plaies ouvertes qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l'huile » (Is 1,6).

Toi qui es blessé, reconnais ton médecin au-dedans de toi, et montre-lui les plaies de tes péchés.

Qu'il entende le gémissement de ton cœur, lui qui connaît déjà toute pensée secrète.

Que tes larmes l'émeuvent.

Va jusqu'à un peu de sans-gêne dans ta supplication (cf Lc 11,8).

Fais sortir vers lui du fond de ton cœur de profonds soupirs, sans cesse. 


Que ta douleur lui parvienne pour qu'il te dise, à toi aussi :

-« Le Seigneur a pardonné ton péché » (2S 12,13). Pousse des cris avec David ; lui qui a dit :

-« Pitié pour moi, mon Dieu..., selon ta grande miséricorde » (Ps 50,3).

C'est comme s'il disait :

-« Je suis en grand danger à cause d'une énorme blessure que nul médecin ne peut guérir, à moins que le médecin tout-puissant ne vienne à mon secours. »

Pour ce médecin tout-puissant, rien n'est incurable.

Il soigne gratuitement : d'un mot il rend la santé.

Je désespérerais de ma blessure si je ne mettais pas ma confiance dans le Tout-Puissant.        

 

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