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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 08:59
"When you see your brother, you see the Lord your God" (Abba Apollo) Lorsque tu regarde ton frère, tu vois le Seigneur notre Dieu. (Abba Apollo)

"When you see your brother, you see the Lord your God" (Abba Apollo) Lorsque tu regarde ton frère, tu vois le Seigneur notre Dieu. (Abba Apollo)

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.

« Seigneur Jésus, reçois l'esprit de celui qui meurt en Te confessant » :   « Jésus ma Lumière, Jésus mon Espérance, je Te rends grâces, Dieu de mes pères, de ce que Tu retires enfin mon âme du séjour de mort. Ne permets pas que je profane ton Nom sacré que je porte, afin que, vainqueur et achevant ma course en Toi, j'entre en possession du repos éternel promis à mes pères par le pontife suprême Jésus-Christ Notre-Seigneur. Reçois en son Nom l'esprit de celui qui meurt en Te confessant, parce que Tu es patient, miséricordieux, Toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen. »   (Saint Basile d'Ancyre († 362))

« Seigneur Jésus, reçois l'esprit de celui qui meurt en Te confessant » : « Jésus ma Lumière, Jésus mon Espérance, je Te rends grâces, Dieu de mes pères, de ce que Tu retires enfin mon âme du séjour de mort. Ne permets pas que je profane ton Nom sacré que je porte, afin que, vainqueur et achevant ma course en Toi, j'entre en possession du repos éternel promis à mes pères par le pontife suprême Jésus-Christ Notre-Seigneur. Reçois en son Nom l'esprit de celui qui meurt en Te confessant, parce que Tu es patient, miséricordieux, Toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Basile d'Ancyre († 362))

Par Saint Chromace d'Aquilée

(?-407), évêque 
Homélies sur l'Evangile de Matthieu 5,1.3-4 ; CCL 9,405-407 (trad. bréviaire) 

 

 

Mettre la lampe sur le lampadaire

 

 

Le Seigneur appelle ses disciples « lumière du monde »

(Mt 5,14) parce que, éclairés par lui, qui est la lumière éternelle et véritable (Jn 1,9), ils sont devenus à leur tour une lumière dans les ténèbres.

Parce qu'il est lui même « le Soleil de justice » (Ma 3,20) le Seigneur peut aussi appeler ses disciples « lumière du monde » ; c'est par eux, comme par des rayons étincelants, qu'il déverse la lumière de sa connaissance sur la terre entière...

Éclairés par eux, nous-mêmes, de ténèbres que nous étions, nous sommes devenus lumière, comme le dit saint Paul :

« Autrefois, vous n'étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière »

(Ep 3,8).

Et encore :

« Vous n'appartenez pas à la nuit, ni aux ténèbres ; vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour »

(1Th 5,5).

Saint Jean a eu raison d'affirmer dans sa lettre :

« Dieu est lumière » (1,5) et « Celui qui demeure en Dieu est dans la lumière » (1,7)...

Ainsi donc puisque nous avons la joie d'être délivrés des ténèbres de l'erreur, nous devons vivre dans la lumière, comme des fils de lumière...

Ce qui fait dire à l'apôtre Paul :

« Parmi eux, vous apparaissez comme des sources de lumière dans le monde, vous qui portez la parole de vie » (Ph 2,15)... 


Cette lampe resplendissante, qui a été allumée pour servir à notre salut, doit toujours briller en nous...

Cette lampe de la Loi et de la foi, nous ne devons donc pas la cacher, mais l'installer toujours dans l'Église comme sur le lampadaire, pour le salut d'un grand nombre, afin de jouir nous-mêmes de la lumière de sa vérité, et d'en éclairer tous les croyants.

 

"Tu nous as faits orientés vers Toi, et que notre cœur est sans repos tant qu'il ne se repose pas en Toi." (Saint Augustin d'Hippone, Confessions, Livre 1, ch. 1)

"Tu nous as faits orientés vers Toi, et que notre cœur est sans repos tant qu'il ne se repose pas en Toi." (Saint Augustin d'Hippone, Confessions, Livre 1, ch. 1)

La parole de Dieu
 
 
 
         Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons.         
 
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, verset 45
 
 
 
La méditation
 
 
Vous, moi, riches et pauvres, notables et marginaux, tous, nous sommes appelés à la sainteté. Le Ciel n’est pas rempli d’âmes pures comme celles des anges, mais d’hommes et de femmes qui ont eu l’humilité de se reconnaître pécheurs et qui ont choisi de se laisser aimer par Dieu et conduire par Lui jusqu’au bout du chemin. Personne ne peut se sentir exclu ou en exclure d’autres de la grande famille des baptisés, des saints. En effet, par le baptême nous sommes tous devenus « des fils de la lumière, des fils du jour »*.
À tout péché, miséricorde, personne ne peut être définitivement condamné, car, quel que soit son parcours et les accidents de la vie, la grâce de Dieu et la bonne « graine » de sainteté demeurent en chacun de nous. Pensons à Marie-Madeleine. « […] Quelle place pensez-vous que Madeleine occupe au Ciel ? Pour moi, je ne serais pas surpris que nous puissions un jour contempler la pécheresse repentie immédiatement après la Vierge Immaculée… ainsi je me disais : il est donc vrai que les plus grands pécheurs et les plus grandes pécheresses ont en eux ce qui fait les plus grands saints ; qui sait s’ils ne le deviendront pas un jour »**.
Puissions-nous donc tous, là où nous sommes, chacun à sa manière, unique et irremplaçable, rayonner modestement. Faible, fragile, notre lumière demande tous nos soins pour ne pas vaciller ou même s’éteindre. Peut-être même n’est-elle pas encore tout à fait pure, mais venue d’en haut, elle est celle du Christ qui vient nous visiter.
 
* Première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens, chap5, verset 5
** Bienheureux Jean-Joseph Lataste, sermon 188(Source : Avent dans la Ville)
« Esprit puissant du Père, Toi qui sauves et raffermis » :   « Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous, Créateur des êtres visibles et invisibles, Toi qui sauves et raffermis, qui prends soin et pacifies, Esprit puissant du Père, Tu partages le même trône, la même gloire, la même action créatrice que le Père. Par Ton intermédiaire il nous a été révélé la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ; parmi ces Personnes Toi aussi Tu es reconnu être l'une d'elles, Toi l'incompréhensible. Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1, 2) : en planant sur les eaux avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude, Tu as déployé Tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des nouveau-nés, et par là Tu nous as révélé le mystère de la Fontaine baptismale. Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur toutes les natures de tout ce qui existe, tous les êtres, à partir du néant. Par Toi sont renouvelés par la résurrection tous les êtres créés par Toi, au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas et le premier jour de la Terre des vivants. Celui qui a même nature que Toi, Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né, a obéi à Toi, dans notre nature, comme à son Père, unissant Sa volonté à la Tienne. Il T'a annoncé comme vrai Dieu, égal et consubstantiel à son Père très-puissant et il a fermé la bouche de ceux qui Te résistaient, en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12, 28), alors qu'il a pardonné ce qui était contre Lui. Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous, qui a été livré à cause de nos péchés et est ressuscité pour notre justification (Rm 4, 25). À Lui gloire par Toi, et à Toi louange avec le Père tout-puissant, dans les siècles des siècles. Amen. »   (Saint Grégoire de Narek (944-1010) - Le Livre de prières, n°33 (trad. SC 78, p. 206) )

« Esprit puissant du Père, Toi qui sauves et raffermis » : « Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous, Créateur des êtres visibles et invisibles, Toi qui sauves et raffermis, qui prends soin et pacifies, Esprit puissant du Père, Tu partages le même trône, la même gloire, la même action créatrice que le Père. Par Ton intermédiaire il nous a été révélé la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ; parmi ces Personnes Toi aussi Tu es reconnu être l'une d'elles, Toi l'incompréhensible. Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1, 2) : en planant sur les eaux avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude, Tu as déployé Tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des nouveau-nés, et par là Tu nous as révélé le mystère de la Fontaine baptismale. Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur toutes les natures de tout ce qui existe, tous les êtres, à partir du néant. Par Toi sont renouvelés par la résurrection tous les êtres créés par Toi, au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas et le premier jour de la Terre des vivants. Celui qui a même nature que Toi, Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né, a obéi à Toi, dans notre nature, comme à son Père, unissant Sa volonté à la Tienne. Il T'a annoncé comme vrai Dieu, égal et consubstantiel à son Père très-puissant et il a fermé la bouche de ceux qui Te résistaient, en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12, 28), alors qu'il a pardonné ce qui était contre Lui. Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous, qui a été livré à cause de nos péchés et est ressuscité pour notre justification (Rm 4, 25). À Lui gloire par Toi, et à Toi louange avec le Père tout-puissant, dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Grégoire de Narek (944-1010) - Le Livre de prières, n°33 (trad. SC 78, p. 206) )

 

CAMEROUN:

UNE CENTAINE DE DE JIHADISTE ARRÊTES, 900 OTAGES

LIBERES. HONNEUR AU CAMEROUN !

 

C’est le ministère camerounais de la défense qui a annoncé cette information relative à une grosse opération menée du 26 au 28 novembre 2015 contre Boko haram  dans les localités frontalières avec le Nigeria et que cette opération aurait permis de neutraliser plus d’une centaine de jihadistes et de «libérer près de 900 otages (…) et de saisir une importante cargaison d’armes et de munitions, ainsi que les drapeaux blanc-noir de l’Etat islamique »

Sur les ondes de la Cameroonian Radio and Television, la chaine nationale, le gouvernement s’est félicité de cette opération. «Le succès de cette opération est la résultante de la parfaite synergie entre les forces de défense camerounaise, des opérations Emergence 04 et Alpha, la Force Multinationale Mixte de la Commission du Bassin du Lac Tchad, et la collaboration des forces armées nigérianes ».

Notons que la secte islamique fait des ravages au Cameroun depuis environ 6 ans.

« Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! » :   « Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! La Vierge a enfanté son Fils en conservant sa virginité, elle a allaité Celui qui nourrit les nations, dans son sein immaculé elle a porté Celui qui porte l'univers dans sa main. Elle est Vierge et elle est Mère, que n'est-elle pas dès lors ? Sainte de corps, toute belle d'âme, pure d'esprit, droite d'intelligence, parfaite de sentiments, chaste et fidèle, pure de cœur et remplie de toute vertu. Qu'en Marie se réjouissent les cœurs vierges, puisque d'elle est né Celui qui a libéré le genre humain livré à un esclavage terrible. Qu'en Marie se réjouisse le vieil Adam, blessé par le serpent ; Marie donne à Adam une descendance qui lui permet d'écraser le serpent maudit et qui le guérit de sa blessure mortelle (Gn 3, 15). Que les prêtres se réjouissent en la Vierge bénie ; elle a mis au monde le Grand Prêtre qui s'est fait Lui-même victime, mettant fin aux sacrifices de l'ancienne alliance. Qu'en Marie se réjouissent tous les prophètes, puisqu'en elle se sont accomplies leurs visions, se sont réalisées leurs prophéties, se sont confirmés leurs oracles. Qu'en Marie se réjouissent tous les patriarches, car elle a reçu la bénédiction qui leur a été promise, elle qui, en son Fils, les a rendus parfaits. Marie est le nouvel arbre de vie, qui donne aux hommes au lieu du fruit amer cueilli par Ève, un Fruit très doux dont se nourrit le monde entier. Amen. »    (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

« Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! » : « Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! La Vierge a enfanté son Fils en conservant sa virginité, elle a allaité Celui qui nourrit les nations, dans son sein immaculé elle a porté Celui qui porte l'univers dans sa main. Elle est Vierge et elle est Mère, que n'est-elle pas dès lors ? Sainte de corps, toute belle d'âme, pure d'esprit, droite d'intelligence, parfaite de sentiments, chaste et fidèle, pure de cœur et remplie de toute vertu. Qu'en Marie se réjouissent les cœurs vierges, puisque d'elle est né Celui qui a libéré le genre humain livré à un esclavage terrible. Qu'en Marie se réjouisse le vieil Adam, blessé par le serpent ; Marie donne à Adam une descendance qui lui permet d'écraser le serpent maudit et qui le guérit de sa blessure mortelle (Gn 3, 15). Que les prêtres se réjouissent en la Vierge bénie ; elle a mis au monde le Grand Prêtre qui s'est fait Lui-même victime, mettant fin aux sacrifices de l'ancienne alliance. Qu'en Marie se réjouissent tous les prophètes, puisqu'en elle se sont accomplies leurs visions, se sont réalisées leurs prophéties, se sont confirmés leurs oracles. Qu'en Marie se réjouissent tous les patriarches, car elle a reçu la bénédiction qui leur a été promise, elle qui, en son Fils, les a rendus parfaits. Marie est le nouvel arbre de vie, qui donne aux hommes au lieu du fruit amer cueilli par Ève, un Fruit très doux dont se nourrit le monde entier. Amen. » (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

THEOLOGIE MORALE:

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Je recommande à nos amis de Région Parisienne de se rendre à la Conférence de Monsieur Bertrand Vergely
Thème: “Le sens de la vie. 
La quête spirituelle” 
Ce lundi 7 décembre 2015
"Le 7 décembre prochain, Bertrand Vergely, donnera l’onzième conférence – “Le sens de la vie. La quête spirituelle” de sa troisième série de conférences intitulée : «Morale et théologie. Introduction à la théologie morale ».
La conférence aura lieu, à partir de 19h30 (ouverture des portes à 19h00), dans l’auditorium Jean XXIII

Mutuelle Saint Christophe 
277 rue Saint-Jacques 
75005 Paris

Entrée payante: 10 € (pas de carte bancaire).
Pour plus d’informations: 06 17 86 32 96.

Les vidéos de la troisième série sont disponibles sur:

http://orthodoxie.com/conference-de-bertrand-vergely-le-sens-de-la-vie-la-quete-spirituelle-lundi-7-decembre-2015/

« Ô Saint Michel, Prince trois fois Saint de la milice sacrée, chargé par Dieu d'organiser et conduire les phalanges angéliques, très digne de tout culte, de toute louange et de tout éloge : éclairez mes sens intérieurs, fortifiez mon pauvre cœur agité par les tempêtes de cette vie, élevez vers les hauteurs de la céleste Sagesse mon esprit, incliné vers les choses de la terre ; affermissez mes pas chancelants et ne permettez pas que j'abandonne le sentier qui conduit aux Cieux ; guérissez les plaies de mon âme ; faites disparaître la trace de toutes les souffrances qu'engendrent en moi mes misères et mes malheurs. Ainsi soit-il. »  Saint Sophrone de Jérusalem (550-638)

« Ô Saint Michel, Prince trois fois Saint de la milice sacrée, chargé par Dieu d'organiser et conduire les phalanges angéliques, très digne de tout culte, de toute louange et de tout éloge : éclairez mes sens intérieurs, fortifiez mon pauvre cœur agité par les tempêtes de cette vie, élevez vers les hauteurs de la céleste Sagesse mon esprit, incliné vers les choses de la terre ; affermissez mes pas chancelants et ne permettez pas que j'abandonne le sentier qui conduit aux Cieux ; guérissez les plaies de mon âme ; faites disparaître la trace de toutes les souffrances qu'engendrent en moi mes misères et mes malheurs. Ainsi soit-il. » Saint Sophrone de Jérusalem (550-638)

CULTURE ET PATRIMOINE:

 

 

Nouvelles Brèves mises en ligne

L'Opéra au tribunal (suite)  03/12/2015

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Le tribunal administratif, saisi d'une demande en référé d'interruption des travaux d'enlèvement des cloisons des loges à l'Opéra de Paris vient de repousser cette demande, en constatant que la décision a été entièrement exécutée. C'est tout le problème (...) Lire la suite

Fontainebleau préempte un portrait de Napoleone-Elisa Baciocchi  01/12/2015

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A nouveau, le Musée Napoléon de Fontainebleau enrichit ses collections : le portrait de la princesse Napoleone Elisa Baciocchi (1806-1869) réalisé à l'aquarelle et à la gouache par Michel Ghislain Stapleaux en 1834 a été mis aux enchères par (...) Lire la suite

La Banque de France utilise un dispositif fiscal inédit pour l'achat d'un Vigée Le Brun et d'un Champaigne  01/12/2015

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Comme Le Figaro du 18/9/15 l'avait révélé, c'est bien la Banque de France qui a acquis auprès de Sotheby's, en vente privée avant les enchères , le Portrait de Louis XIII de Philippe de Champagne et le portrait de la duchesse d'Orléans par Élisabeth (...) Lire la suite

Trois esquisses d'Alexandre Desgoffe achetées par la BnF  30/11/2015

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Alors que la réouverture de la salle Labrouste, qui sera dédiée à la bibliothèque de l'INHA, attendue avec impatience par tous les historiens de l'art, aura lieu au premier trimestre 2016, la Bibliothèque nationale de France a fait l'acquisition, auprès (...) Lire la suite

Les tableaux de Russborough House : ceux qui restent, ceux qui partent  29/11/2015

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On se souvient du tollé qu'avait déclenché la mise en vente de six peintures conservées par la Russborough House, en Irlande, dans le comté de Wicklow. La Fondation Alfred Beit chargée de gérer le musée affirmait qu'elle n'avait pas d'autre solution pour (...) Lire la suite

La paysanne à la coupe de fruits, par Nicolas Tournier, acquis par la Fondation Bemberg  27/11/2015

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La Paysanne à la coupe de fruit, pendant du tableau intitulé Paysanne portant des fruits par Nicolas Tournier, vient d'être acquis par la Fondation Bemberg qui permet ainsi à ces deux pendants d'être à nouveau réunis. C'est une nouvelle qui réjouira (...) Lire la suite

Autres articles mis en ligne

Fragonard amoureux. Galant et libertin  03/12/2015

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Fragonard amoureux. Galant et libertin est la première exposition dédiée au pan érotique de l'œuvre de Fragonard, érotique entendu comme, précise le commissaire Guillaume Faroult - conservateur en chef, en charge des peintures françaises du XVIIIe (...) Lire la suite

François Ier et Louise de Savoie, deux expositions aux châteaux de Chantilly et d'Écouen  01/12/2015

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Il maîtrisait le feu, elle dominait les airs si l'on en croit leur devise respective, celle de François Ier « Nutrisco et extinguo »,« je m'en nourris et je l'éteins », celle de Louise de Savoie, « Pennas dedisti, volabo et requiescam », « tu m'as donné (...) Lire la suite

Élisabeth Louise Vigée Lebrun  29/11/2015

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« Morte en 1842 sous Charles X ». Voilà comment commence une émission de France-Culture, La Dispute, diffusée le 14 octobre dernier et qui avait pour objet notamment de critiquer l'exposition Vigée Le Brun du Grand Palais. On pourrait bien sûr penser à (...) Lire la suite

Également mis en ligne
Annonce de chercheur

Catalogue raisonné de Etienne-Barthélemy Garnier (1759-1849)  30/11/2015

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Après des recherches et des publications consacrées aux maîtres menuisiers ébénistes François Garnier (mort en 1760) et son fils Pierre Garnier (1726/27-1806), je prépare désormais le catalogue raisonné de leur fils et petit-fils, le peintre (...) Lire la suite

Revues parues

Genava. La revue des Musées d'art et d'histoire de Genève - n°61 - 2013  03/12/2015

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Dossier : L'art de l'inventaire Dominik Remondino et Suzanne Rivier, L'inventaire au Musée d'art et d'histoire Gabriella Lini, A, B et C comme dentelles, B comme Bois et G comme Renaissance Jean-Luc Chappaz, Regard sur l'inventaire : une petite (...) Lire la suite

Genava. La revue des Musées d'art et d'histoire de Genève - n°62 - 2014  03/12/2015

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Dossier : La conservation-restauration Victor Lopes, Conserver et restaurer au Musée d'art et d'histoire de Genève Normand Fontaine, La conservation préventive au Musée d'art et d'histoire Frédéric Elsig et Victor Lopes, Reconnaître la peinture (...) Lire la suite

Colloques

Colloques  07/09/2009

La France et l'Espagne au cœur de l'Europe : les Alliances dynastiques des Maisons de France et d'Espagne (XVIe-XVIIIe siècles). Relations politiques, enjeux internationaux, transferts culturels et artistiques. Du mercredi 4 au vendredi 6 novembre (...) Lire la suite

Colloques récemment inclus dans le calendrier  25/10/2004

Cette page indique tous les colloques nouvellement annoncés. Lire la suite

Précédentes lettres d'information

La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 536 - Jeudi 26 novembre 2015  26/11/2015

Nouvelles Brèves mises en ligne Souscription du Musée des Beaux-Arts de Rennes pour une Bacchante endormie (...) Lire la suite

La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 535 - Vendredi 13 novembre 2015  13/11/2015

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La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 534 - Samedi 31 octobre 2015  31/10/2015

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La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 533 - Samedi 24 octobre 2015  24/10/2015

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La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 532 - Samedi 17 octobre 2015  18/10/2015

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La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 531 - Mardi 6 octobre 2015  06/10/2015

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Un Carriès et deux Chassériau acquis par le Musée des Beaux-Arts de Montréal  06/10/2015

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Un buste en bronze conçu par Carriès et fondu par Pierre Bingen en 1887 a été acquis par le Musée des Beaux-Arts de Montréal auprès de la galerie parisienne Tourbillon. Dans ces années 1875-1888, Jean Carriès fut d'abord un portraitiste ; il répondit à (...) Lire la suite

Source : "La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 529 - Mercredi 23 septembre 2015  23/09/2015"

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La Prière de Saint Grégoire de Nazianze à Saint Athanase « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque » :   « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque, qui possédiez, entre tant d'autres dons, une convenance exquise dans la parole comme dans le silence, mettez maintenant un terme à ce discours, reste, sans doute, bien loin de la magnificence des louanges qui vous sont dues, mais où nos efforts n'ont certes pas été épargnés. Puissiez-vous laisser tomber sur nous un regard propice, pour gouverner ce peuple, et le conserver adorateur parfait de la Très Sainte Trinite ! Pour moi, si je sois destiné à voir nos discordes se calmer et la paix régner de nouveau dans l'Eglise, obtenez que ma vie se prolonge, et daignez diriger vous-même le troupeau qui m'est confié. Mais si nos orages s'éternisent, oh ! Je vous en supplie, rappelez-moi, enlevez-moi, et ne refusez pas de me ménager une place à vos côtés et parmi vos semblables, quelque haute que soit cette faveur que j'implore au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire, l'honneur et la domination dans les siècles des siècles. Amîn. »   (Saint Grégoire de Nazianze (329-390))

La Prière de Saint Grégoire de Nazianze à Saint Athanase « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque » : « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque, qui possédiez, entre tant d'autres dons, une convenance exquise dans la parole comme dans le silence, mettez maintenant un terme à ce discours, reste, sans doute, bien loin de la magnificence des louanges qui vous sont dues, mais où nos efforts n'ont certes pas été épargnés. Puissiez-vous laisser tomber sur nous un regard propice, pour gouverner ce peuple, et le conserver adorateur parfait de la Très Sainte Trinite ! Pour moi, si je sois destiné à voir nos discordes se calmer et la paix régner de nouveau dans l'Eglise, obtenez que ma vie se prolonge, et daignez diriger vous-même le troupeau qui m'est confié. Mais si nos orages s'éternisent, oh ! Je vous en supplie, rappelez-moi, enlevez-moi, et ne refusez pas de me ménager une place à vos côtés et parmi vos semblables, quelque haute que soit cette faveur que j'implore au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire, l'honneur et la domination dans les siècles des siècles. Amîn. » (Saint Grégoire de Nazianze (329-390))

Longtemps tapis dans l'ombre, des chrétiens

marocains décident de sortir de leur mutisme.

Un groupe baptisé « Eglise marocaine » a pris l’initiative de s’adresser, non sans déférence, au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants. Le groupe débute en indiquant que ses fidèles « prient Dieu de protéger le Maroc » et souhaitent également un prompt rétablissement au monarque. « Eglise marocaine » affirme que ses membres sont « attachés » à leur pays qui « sous le régime monarchique, jouit de la liberté et la stabilité », ajoutant qu’ils « remercient le roi et le gouvernement pour la sécurité qu’ils [leur] accordent en tant que minorité au Maroc ».
L'organisation continue son communiqué en sollicitant le « commandeur des croyants afin d'autoriser la célébration des festivités en toute liberté que ce soit à l’intérieur des maisons ou dans les églises officielles dont certaines [les] accueillent déjà. [Ils] demandent également la fin des restrictions directes ou indirectes ».

...Suite : http://www.yabiladi.com/…/chretiens-marocains-demandent-l-a…

Après les chiites voilà que les chrétiens marocains sortent de l’anonymat. Un groupe baptisé « Eglise marocaine » demande au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants, l'autorisation de célébrer les festivités religieuses de fin d’année dans les lieux de cultes officiels et privés.

 

Longtemps tapis dans l'ombre, des chrétiens marocains décident de sortir de leur mutisme. Un groupe baptisé « Eglise marocaine » a pris l’initiative de s’adresser, non sans déférence, au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants. Le groupe débute en indiquant que ses fidèles « prient Dieu de protéger le Maroc » et souhaitent également un prompt rétablissement au monarque. « Eglise marocaine » affirme que ses membres sont « attachés » à leur pays qui « sous le régime monarchique, jouit de la liberté et la stabilité », ajoutant qu’ils « remercient le roi et le gouvernement pour la sécurité qu’ils [leur] accordent en tant que minorité au Maroc ».

L'organisation continue son communiqué en sollicitant le « commandeur des croyants afin d'autoriser la célébration des festivités en toute liberté que ce soit à l’intérieur des maisons ou dans les églises officielles dont certaines [les] accueillent déjà. [Ils] demandent également la fin des restrictions directes ou indirectes ».

Deux catégories de chrétiens

Au Maroc, les convertis au christianisme (nés musulmans) ne sont pas libres de pratiquer leur foi. La liberté de conscience n'est pas permise dans les textes. Ce qui explique les procès intentés de temps à autres à des convertis ou le recours à des campagnes d’expulsions de ressortissants européens ou américains accusés de « prosélytisme ». La dernière en date était en 2010. Au royaume, la liberté dans l’exercice du culte pour les chrétiens n’est garanti que pour les étrangers.

Ce message de "Eglise marocaine" brise la ligne de conduite observée depuis plusieurs années par les adeptes de Jésus au Maroc. Ce changement s'est opéré de manière graduelle, à la faveur d'une présence accrue sur les réseaux sociaux. Des pages telles « Eglise marocaine libre » ou « Eglise du Maroc » fleurissent sur Facebook. Le Marocain Rachid Al Maghribi, exilé aux Etats-Unis et qui se dit interdit d’entrer au Maroc pour ses convictions religieuses, a même lancé une chaîne sur le net.

Il est encore difficile de donner un nombre exact de chrétiens marocains. Selon les estimations, ils seraient entre 8.000 et 10.000 fidèles.



...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/40696/chretiens-marocains-demandent-l-autorisation-celebrer.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=facebook&utm_campaign=social

SAINTE BARBE (Barbara), QUI

 

ÊTES-VOUS ?

 

 

Messe Pèlerinage à Ste Barbe le 4 Décembre à 10h30

 

Sainte-Barbe, née d'un père païen – adorant les idoles – vers 235 à Nicomédie (en Turquie, aujourd'hui Izmit), fut cependant de bonne heure instruite des vérités chrétiennes par ses lectures, et fit de même tout son possible pour éviter le mariage. 


Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare. 


Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible.

La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison. 


Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité : 
le Père, le Fils et le Saint Esprit. 


De même elle y traça des signes de croix. Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes. 


Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix. 


Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens : 
elle fut obligée de fuir.

Il la poursuivit longtemps et, l’ayant enfin atteinte, il l’accabla de coups, la prit par les cheveux et la ramena à sa maison où il la tint enfermée dans la tour et la traita comme une esclave. 


Il la mena ensuite au tribunal de Marcien, gouverneur de la Province où, l’ayant accusée d’être chrétienne, il demanda qu’elle fût châtiée selon la rigueur des édits que les empereurs avaient promulgués contre les chrétiens (elle n'avait que 16 ans).


Marcien s’efforça d’abord de la faire fléchir par de belles paroles mais, la voyant insensible à ses remontrances, il changea cette feinte douceur en cruauté. 

Après une horrible flagellation, il la fit ramener en prison en attendant d'avoir inventé quelque nouveau supplice pour la punir. 
La même nuit, le Seigneur lui apparut dans une lumière admirable, l’exhorta à la persévérance, lui promit de l’assister dans tous les combats qu’elle allait soutenir pour la gloire de son nom. Et pour lui donner des marques sensibles de protection, il la guérit parfaitement de toutes ses plaies.


Le lendemain, le gouverneur la fit comparaître une seconde fois devant son tribunal, et, la voyant guéri des blessures dont son corps avait été tout couvert, il attribua ce miracle à ses faux dieux et tâcha de la persuader de leur offrir quelques sacrifices en actions de grâces. 
Mais la jeune fille lui affirma qu’elle avait été guérie par Jésus-Christ, fils du Dieu vivant. Le juge, irrité par sa hardiesse, commanda au bourreau qui était présent de lui déchirer les flancs avec des peignes de fer, et quand ils seraient entre ouverts, de les lui brûler avec des torches ardentes, et, enfin, de lui décharger sur la tête de grands coups de marteau. 

Pendant qu’on exécutait cet arrêt, elle avait les yeux élevés au ciel et priait. A ces tourments en succéda un plus douloureux : 
la sainte eut les mamelles coupées ; mais l’amour qu’elle portait à Dieu et le désir de souffrir pour lui, faisaient que ces douleurs lui étaient agréables.


Marcien, se voyant vaincu par la constance de Sainte-Barbe, s’avisa d’un autre genre de supplice, qui était le plus sensible qui put faire souffrir une vierge : 
il commanda qu’on lui ôta ses habits, et qu’en cet état elle fût chassée à coups de fouet par les rues de la ville.

Alors la sainte, levant les yeux au ciel, fit cette prière à Dieu : 
-"Ô mon Seigneur et mon Roi, qui couvrez quand il vous plaît le ciel de nuages et la terre de ténèbres, cachez, je vous en supplie, la nudité de mon corps, afin que les yeux des infidèles ne le voyant point, ils n’aient pas sujet de faire des railleries de votre servante". 


Sa prière fut aussitôt exaucée et Dieu lui apparut, remplit son cœur de consolation et la couvrit d’un vêtement lumineux qui ôta aux idolâtres la vue de son corps.

Enfin, Marcien perdant tout espérance de faire ébranler le cœur de notre sainte, qui avait parut invincible au milieu de tant de supplices, la condamna à avoir la tête tranchée. 


Dioscore, qui s’était trouvé à tous les tourments de sa fille, semblait n’attendre que cette sentence pour se baigner dans son sang virginal et achever d’assouvir sa rage contre elle ; car dès qu’elle fut prononcée, il se présenta pour en être lui-même le bourreau (afin qu’elle ne mourût point dans d’autres mains que les siennes).
Cette cruelle demande lui ayant été accordée, Barbe fut menée hors de la ville, en haut d’une montagne où, étant arrivée, elle se mit à genoux pour remercier Dieu de la grâce qu’il lui faisait de l’honorer du martyre. 


Elle le pria aussi d’exaucer ceux qui demanderaient quelque chose par son intercession. 


A l’heure même, on entendit une voix céleste l'assurant que sa requête était exaucée, et l’invitant à venir recevoir la couronne qui lui était préparée au ciel.


Son père inhumain ne lui laissa pas plus de temps pour faire sa prière : il lui coupa la tête le 4 décembre, sous l’empire de Maximin Ier (et non de Maximien). 


C'est alors que, se retournant à la Cour, triomphant et fier de son zèle à servir les idoles de l'état, il fut, par le ciel, frappé d'un coup de foudre qui réduisit son corps en cendres. 


Plus tard, le corps de Sainte-Barbe fut exhumé solennellement et ses reliques transportées en divers pays. 


Par cette intervention divine contre son père, elle s'était révélée puissance de feu.


Elle eut pour compagne de son martyre une vertueuse femme appelée Julienne, convertie par son exemple.
L'histoire de Sainte-Barbe étant basée sur des sources plus ou moins légendaires, son nom a été supprimé du calendrier par l'Eglise de Rome en 1969. 
Il fut remplacé par "Barbara", nuance lexicale bien subtile qui rejoint la dénomination orientale !

PRIÈRE À SAINTE BARBE

Sainte Barbe, tu t'es révélée comme puissante patronne pour les mourants, en obtenant à ceux qui demandent ton aide, la grâce de ne pas mourir sans avoir reçu le Saint Sacrement de la Pénitence et de l'Eucharistie. 
Viens en aide aux pauvres et misérables pécheurs que nous sommes pour que, avant la fin de notre vie, nous ayons la chance de recevoir les consolations de notre Sainte religion et qu'ainsi, nous puissions entreprendre, avec un cœur purifié, le voyage vers la Patrie Céleste. 
Sois une lumière salutaire pour les mineurs, dans les dangers de leur travail pénible, pour le combattant, un bouclier impénétrable contre les projectiles meurtriers. 
Garde-nous des souffrances éternelles de l'enfer. Amîn !
On invoque Sainte Barbe comme :
*patronne des mourants (pour obtenir la grâce de ne pas mourir sans le Saint Viatique),
ensuite comme :
*protectrice contre les orages et les dangers du feu.
Elle est aussi la patronne des pompiers , des mineurs, des soldats et spécialement des artificiers.

Prière du Sapeur-Pompier:

Seigneur, me voici devant Vous,
moi sapeur-pompier.
Donnez-moi la force d'être toujours disponible
pour aller aider et secourir les personnes
en difficulté ou en danger.
Qu'en toute personne qui crie à l'aide
je vois l'image du Christ Jésus
et mon prochain à secourir.
Si l'angoisse me prend devant
L'ampleur d'un sinistre,
donnez-moi le courage d'un vrai soldat du feu,
prêt à lutter pour assurer la sécurité de tous.
"Sauver ou périr", telle est notre devise,
Seigneur, faites que je puisse sauver beaucoup
de personnes sans m'enorgueillir,
même au péril de ma vie.
S'il fallait périr, recevez-moi dans Votre lumière,
Seigneur Jésus, Vous qui Vous êtes offert en sacrifice pour nous sauver.
J'ose encore Vous demander de bénir ma famille
qui souvent s'inquiète quand 
Je suis en service.
Que Sainte Barbe, notre patronne,
protège mes compagnons et moi-même.
Amîn.

+++

CANTIQUE A Ste BARBE:

 

REFRAIN
Sainte-Barbe, ô douce patronne
Tu nous vois à tes pieds, implorant ton secours
Quand le rocher s'abat ou que la mine tonne
Veille, veille, sur nous toujours.
(Bis)

1
Quand nous descendons à l'aurore
En toi nous mettons notre espoir
Et là, sous la voûte sonore
Combien n'ont pas revu le soir 2
Dans les entrailles de la terre
Quand il affronte le danger
A toi, dans son humble prière
Le mineur aime se confier
3
Quand nous menacent les orages
Que tout est noir à l'horizon
Ecarte de nous leurs ravages
Sainte-Barbe, nous t'implorons 4
Soldat du feu, risquant ta vie
Au service de ton prochain
Alors que gronde l'incendie
Sainte-Barbe, guide ta main
5
Dans les rudes travaux, nos pères
Aimaient jadis à t'invoquer
Comme eux, ouvriers des carrières
Nous accourons pour te prier 6
A l'entrée des tunnels tu veilles
Sur ceux qui creusent le terrain
Pour eux sauvegarde et surveille 
Tous ces ouvrages souterrains.

 

 

Note:


Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

Adresse de notre Monastère et de la Messe Pèlerinage à Ste Barbe le 4 Décembre à 10h30 :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

(La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et la citrouille !)

Dieu a-t-il maudit la France ?

carte des communautés

Cent trente morts. La Mal a déchiré le voile léger de notre quiétude au soir du 13 novembre. Frappant au hasard, assénant ses coups avec hargne et

Monseigneur Rey
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sans motif, il a emporté avec lui des parents enjoués, la fleur de la jeunesse, des anonymes insouciants. Comment imaginer que, sortant dans la froidure de novembre, ces corps pleins de vie nous seraient rendus criblés de balles et d’éclats ? C’est le mystère du Mal, brut et cru, la souffrance et l’impuissance. Naguère bénie de Dieu, terre qui vit naître tant de saints, la France, fille d’une « Europe grand-mère » (François), est un pays meurtri, morose et sclérosé. Dieu a-t-il maudit la France ?

 

Le Mal n’est pas une force en soi, un principe qui existerait à côté et indépendamment de Dieu, que Dieu aurait lui-même engendré et qu’il susciterait pour châtier arbitrairement ceux qui lui déplaisent.

« Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal. » C’est pourtant un mystère qui nous dépasse et que Jésus lui-même a placé au cœur de notre prière. « Homicide dès l’origine, menteur et père du mensonge » (Jn,8,44), le Mal désigne l’ange qui s’oppose à Dieu et cherche à empêcher son dessein bienfaisant. Cette séparation du Bien, volontaire ou passive, voulue ou subie, apparaissait en creux dans l’interpellation de S. Jean-Paul II au Bourget : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Ignorer ou renier son baptême, c’est laisser croître le Mal qui, dans notre histoire tourmentée, nous a arraché tant et tant de larmes.

« Pleurez avec ceux qui sont dans les pleurs » (Ro,12,15). S. Paul désigne la compassion comme un devoir nécessaire. D’abord, elle permet de s’extraire de soi-même et de sa propre indifférence. Ensuite, elle offre un retour en soi-même, un recueillement qui fait naître la prière. Prier est la première attitude qui nous fait réagir. Prier pour soi, et pour les autres. Implorer Dieu. Pour les victimes, pour les bourreaux.

Témoigner, ensuite. Beaucoup de Français ont pavoisé avec les couleurs nationales pour montrer qu’ils espèrent toujours dans la France. A nous chrétiens, de vivre joyeusement notre foi au grand jour, d’afficher les couleurs belles et audacieuses de notre amour en Dieu et du Dieu qui est Amour.

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User de la raison, enfin. Les drames et les tourments, la société qui craque, les familles qui se lézardent, la cohésion qui se fissure, la vie qui est rabotée, les pauvres qui meurent de ne pas être des hommes pour leurs semblables, des « fous de Dieu » qui font du Créateur un jouet entre leurs mains souillées de sang, … Les raisons de s’interroger sont nombreuses et pressantes. Notre expérience religieuse doit rester connectée avec la raison. C’est bien la Vérité du christianisme de professer le logos fait homme, la Sagesse incarnée.

La France serait-elle moribonde, frappée au cœur, ensevelie dans une terre stérile ? De ce sol, jadis lieu d’une immense forêt, peut surgir un jeune figuier si la foi irrigue à nouveau la patrie – la terre de nos pères.

Dans les épreuves que nous affrontons, l’année de la miséricorde voulue par le Pape François trouve un écho particulier. Citant S. Thomas d’Aquin, François nous rappelle que « la miséricorde n’est pas un signe de faiblesse, mais bien l’expression de la toute-puissance de Dieu ». « Fermes dans la foi », nous implorons sur la France cette toute-puissance. Plus que le fatras des armes et le bruit des discours, la miséricorde peut vaincre tous nos adversaires en les touchant au cœur.

Chrétiens, nous sommes la France, car la France est à l’amour miséricordieux du Père.

Mgr Dominique Rey, Evêque de l'Eglise Romaine-catholique.Diocèse de Toulon.

 

 

Jacques fesch, 24 ans, fils de banquier, accusÈ d'avoir assommÈ un agent de change de la rue Vivienne le 25 fÈvrier 1954 pour lui dÈrober 300 000 F et d'avoir tuÈ un gardien de la paix, s'apprÍte ‡ rencontrer le juge d'instruction le 4 mars 1954 ‡ Paris. Il sera condamnÈ puis guillotinÈ le 1 octobre 1957. / AFP / STF

L’Avent, appelé « petit Carême » par les chrétiens orientaux, est un temps de pénitence et de préparation à la naissance de Jésus qui marque le début de l’année liturgique. Comme en Carême, les célébrants revêtent la chasuble et l’étole violettes, couleur liturgique des temps de pénitence.

Pour vous aider à vivre cette élévation spirituelle, Aleteia vous propose une sélection de maximes, sentences, récits édifiants et de pieuses citations.

Les extraits qui suivent ont été tirés du livre Mystique Public n°1 écrit par Mireille Cassin, retraçant l’incroyable conversion de Jacques Fesch. Après avoir tué involontairement un gardien de la paix lors d’un braquage en 1954, le jeune homme, alors âgé de 24 ans, est condamné à mort en 1957. Au cours de ses trois années de captivité, Jacques Fesch, mortifié par son geste, s’est converti au Christ. Considéré comme un mystique par beaucoup, un tout autre procès s’est ouvert pour le criminel repenti : celui de sa béatification.

  • « Après des mois de détention, aiguillonné sans cesse par mon avocat, j’ai essayé de croire, j’ai été amené à réviser mes conceptions. Je n’avais plus la certitude de l’inexistence de Dieu. Je devenais réceptif sans pourtant avoir la foi, j’essayais de croire par la raison sans prier ou si peu ! »
  • « Ce soir là, je souffrais réellement pour la première fois de ma vie avec une intensité rare. C’est alors qu’un cri jaillit de ma poitrine, un appel au secours : « Mon Dieu ! », et instantanément comme un vent violent qui passe sans qu’on sache d’où il vient, l’Esprit du Seigneur me prit à la gorge. C’est une impression de force infinie et de douceur. Et brutalement, en quelques heures, j’ai possédé la foi, une certitude absolue… tout est devenu clair en quelques instants. »
  • « Si on devait résumer les impressions d’un croyant que la grâce illumine, il faudrait employer les mots : présence, chaleur, lumière, douceur, gravité. »
  • « J’ai trouvé la paix, et en même temps la lutte. »

Cette dernière citation, pour en saisir toute la dimension, peut être mise en perspective avec une autre phrase, du Padre Pio cette fois-ci : « La vie est une lutte mais elle conduit à la Lumière ».

Mystique public n° 1 de Mireille Cassin. Éditions du Cerf, collection Spiritualité, octobre 2015, 208 pages, 19 euros.

 

 

« « Jean Baptiste proclamait : "Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche" » (Mt 3,1)... Bienheureux Jean qui a voulu que la conversion précède le jugement, que les pécheurs ne soient pas jugés, mais récompensés, qui a voulu que les impies entrent dans le Royaume et non sous le châtiment... Quand Jean a-t-il proclamé cette imminence du Royaume des cieux ? Le monde était encore en son enfance... ; mais pour nous qui proclamons aujourd'hui cette imminence, le monde est extrêmement vieux et fatigué. Il a perdu ses forces ; il perd ses facultés ; les souffrances l'accablent... ; il crie sa défaillance ; il porte tous les symptômes de sa fin...
Nous sommes à la remorque d'un monde qui s'enfuit ; nous oublions les temps à venir. Nous sommes avides d'actualité, mais nous ne tenons pas compte du jugement qui vient déjà. Nous n'accourons pas à la rencontre du Seigneur qui vient...

Convertissons-nous, frères, convertissons-nous vite... Le Seigneur, du fait qu'il tarde, qu'il attend encore, prouve son désir de nous voir revenir à lui, son désir que nous ne périssions pas. Dans sa grande bonté il nous adresse toujours ces paroles : « Je ne désire pas la mort du pécheur, mais qu'il se détourne de sa voie et qu'il vive » (Ez 33,11). Convertissons-nous, frères ; n'ayons pas peur de ce que le temps se fait court. Son temps à lui, l'Auteur du temps, ne peut pas être rétréci. La preuve en est ce brigand de l'Évangile qui, sur la croix et à l'heure de sa mort, a escamoté le pardon, s'est saisi de la vie et, voleur du paradis avec effraction, a réussi à pénétrer dans le Royaume (Lc 23,43). »

St Pierre Chrysologue (v.406-450, fêté ce jour), Sermon 167, Trad. Sœur Baptista Landry, in"L’Évangile selon Matthieu commenté par les Pères", Coll. "Les Pères dans la foi", Desclée De Brouwer, Paris, 1985 (CCL 248, 1025 ; PL 52, 636).

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(Crédit photo : Judit Klein)

La Prière pour les Prêtres de Saint Jean de Cronstadt « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice » :   « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice, qu'ils se souviennent toujours de la grandeur de leur vocation ; ne les laisse pas s'empêtrer dans les pièges du monde et du diable, maintiens-les en dehors des soucis du monde, du plaisir des richesses, et du désir d'autres choses encore qui peuvent pénétrer leurs cœurs. Amen. »

La Prière pour les Prêtres de Saint Jean de Cronstadt « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice » : « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice, qu'ils se souviennent toujours de la grandeur de leur vocation ; ne les laisse pas s'empêtrer dans les pièges du monde et du diable, maintiens-les en dehors des soucis du monde, du plaisir des richesses, et du désir d'autres choses encore qui peuvent pénétrer leurs cœurs. Amen. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,27-31.

En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! »
Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. »
Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! »
Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! »
Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.

Vendredi 4 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Anselme

(1033-1109), moine, évêque, docteur de l'Église latine
Proslogion, 1 (trad. Schmitt/Orval rev.) 


 

« De toi mon cœur a dit: ' Cherche son visage ' ; c'est ton visage, Seigneur, que je cherche » (Ps 26,8)

 

       « Toi, Seigneur, jusques à quand ? » (Ps 6,4)

Jusques à quand, Seigneur, nous oublieras-tu ?

Combien de temps nous cacheras-tu ton visage ? (Ps 12,2)

Quand nous regarderas-tu et nous exauceras-tu ?

Quand éclaireras-tu nos yeux et nous montreras-tu ta face ? Quand reviendras-tu à nous ?

Regarde-nous, Seigneur, éclaire-nous, montre-toi à nous.

Rends-nous le bien de ta présence, nous qui, sans toi, allons si mal.

Aie pitié de nos efforts laborieux vers toi, nous qui ne pouvons rien sans toi.

Tu nous invites : aide-nous donc. 


      Je t'en prie, Seigneur, ne me laisse pas soupirer de désespoir ; fais-moi plutôt respirer l'espérance...

Qu'il me soit au moins permis d'entrevoir la lumière, même de loin, même depuis les profondeurs.

Apprends-moi à te chercher et montre-toi quand je te cherche ; car je ne peux pas te chercher à moins que tu ne me guides, ni te trouver si tu ne te montres pas.

Je te chercherai par mon désir et te désirerai en ma recherche.

Je te trouverai en t'aimant et t'aimerai quand je te trouverai.


 

Vendredi 4 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 08:56
"For the Divine Liturgy, the Elder would tell the monk who came to help him and act as chanter to come in the morning when it was light. During the Divine Liturgy, he would tell the monk to stay in the narrow corridor outside the chapel and chant ‘Lord, have mercy’ from there, so that he, Father Tychon, could feel entirely alone and at ease in his prayer. When they got to the Cherubic Hymn, Father Tychon would be taken up in spiritual contemplation for twenty to thirty minutes and the chanter was obliged to repeat the Hymn many times, until he heard the footsteps of the elder at the Great Entrance. When the service was over and I asked the elder what he saw, he replied: ‘The Cherubim and the Seraphim glorifying God!’ And he went on to say: ‘After half an hour, my guardian angel brings me back down and then I continue with the Divine Liturgy.’ " (Saint Paisios)

"For the Divine Liturgy, the Elder would tell the monk who came to help him and act as chanter to come in the morning when it was light. During the Divine Liturgy, he would tell the monk to stay in the narrow corridor outside the chapel and chant ‘Lord, have mercy’ from there, so that he, Father Tychon, could feel entirely alone and at ease in his prayer. When they got to the Cherubic Hymn, Father Tychon would be taken up in spiritual contemplation for twenty to thirty minutes and the chanter was obliged to repeat the Hymn many times, until he heard the footsteps of the elder at the Great Entrance. When the service was over and I asked the elder what he saw, he replied: ‘The Cherubim and the Seraphim glorifying God!’ And he went on to say: ‘After half an hour, my guardian angel brings me back down and then I continue with the Divine Liturgy.’ " (Saint Paisios)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 10,10-18.

Frères, on croit avec son cœur pour parvenir à la justice, on professe la foi avec sa bouche pour parvenir au salut,
selon ce que dit l'Ecriture : " Quiconque croit en lui ne sera pas confondu. "
Il n'y a pas de différence entre le Juif et le Gentil, parce que le même Christ est le Seigneur de tous, étant riche envers tous ceux qui l'invoquent.
Car " quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. "
Comment donc invoquera-t-on celui en qui on n'a pas encore cru ? Et comment croira-t-on en celui dont on n'a pas entendu parler ? Et comment en entendra-t-on parler s'il n'y a pas de prédicateur ?
Et comment seront-ils prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ? selon qu'il est écrit : " Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent le bonheur ! "
Mais tous n'ont pas obéi à l'Evangile ; car Isaïe dit : " Seigneur, qui a cru à notre prédication ? "
Ainsi la foi vient de la prédication entendue, et la prédication se fait par la parole de Dieu.
Mais je demande : n'ont-ils pas entendu ? Au contraire : " Leur voix est allée vers toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde. "


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 16,15-18.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : " Allez par le monde entier, prêchez l'Évangile à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné.
Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ;
ils prendront des serpents, et s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. "

"Pour la Divine Liturgie, l'Ancien demandait au moine qui venait l'aider et servir comme chantre de se présenter au matin lorsqu'il faisait clair. Pendant la Divine Liturgie, il demandait au moine de rester dans l'étroit couloir hors de la chapelle et de chanter "Kyrie eleison" à cet endroit, afin que lui, père Tychon, puisse se sentir totalement seul et à l'aise pour sa prière. Lorsqu'ils arrivaient au Cherubikon, père Tychon était enlevé dans une extase spirituelle qui durait de 20 à 30 minutes, et le chantre était obligé de répéter l'hymne des Chérubins tout ce temps, jusqu'à ce qu'il entende les pas de l'ancien à la Grande Entrée. Lorsque le service liturgique était achevé et que je demandais à l'ancien ce qu'il avait vu, il répondait "Les chérubins et les séraphins glorifiant Dieu!" Et il ajoutait "Après une demi-heure, mon Ange gardien me ramène et alors je continue à célébrer la Divine Liturgie" (saint Païssios)

"Pour la Divine Liturgie, l'Ancien demandait au moine qui venait l'aider et servir comme chantre de se présenter au matin lorsqu'il faisait clair. Pendant la Divine Liturgie, il demandait au moine de rester dans l'étroit couloir hors de la chapelle et de chanter "Kyrie eleison" à cet endroit, afin que lui, père Tychon, puisse se sentir totalement seul et à l'aise pour sa prière. Lorsqu'ils arrivaient au Cherubikon, père Tychon était enlevé dans une extase spirituelle qui durait de 20 à 30 minutes, et le chantre était obligé de répéter l'hymne des Chérubins tout ce temps, jusqu'à ce qu'il entende les pas de l'ancien à la Grande Entrée. Lorsque le service liturgique était achevé et que je demandais à l'ancien ce qu'il avait vu, il répondait "Les chérubins et les séraphins glorifiant Dieu!" Et il ajoutait "Après une demi-heure, mon Ange gardien me ramène et alors je continue à célébrer la Divine Liturgie" (saint Païssios)

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 233 ; PL 38, 1112 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 332) 


 

« Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »

 

Vous avez entendu ce que dit le Seigneur à ses disciples après la résurrection.

Il les envoie prêcher l'Évangile, et ils l'ont fait.

Écoutez :

« Sur toute la terre s'en va leur message et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde »

(Ps 18,5).

Pas à pas, l'Évangile est parvenu jusqu'à nous et jusqu'aux confins de la terre.

En peu de mots, le Seigneur s'adressant à ses disciples établit ce que nous devons faire et ce que nous devons espérer.

Il dit, en effet, comme vous l'avez entendu :

« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. »

Il demande notre foi et il nous offre le salut.

Si précieux est ce qu'il nous offre que ce qu'il nous demande n'est rien. 

« Ainsi, mon Dieu, les fils des hommes à l'ombre de tes ailes ont abri..., au torrent de tes délices tu les abreuves, car en toi est la source de vie »

(Ps 35,8s).

Jésus Christ est la source de la vie.

Avant que la source de vie ne parvienne jusqu'à nous, nous n'avions qu'un salut humain, semblable à celui des animaux dont parle le psaume :

« L'homme et le bétail, tu les sauves, Seigneur »

(Ps 35,7).

Mais maintenant la source de la vie est venue jusqu'à nous, la source de la vie est morte pour nous.

Nous refusera-t-il sa vie, celui qui pour nous a donné sa mort ?

Il est le salut, et ce salut n'est pas vain comme l'autre.

Pourquoi ?

Parce qu'il ne passe pas. Le Sauveur est venu. Il est mort, mais il a tué la mort.

Il a mis à la mort un terme en lui.

Il l'a assumée et il l'a tuée.

Où donc est maintenant la mort ?

Cherche-la dans le Christ et elle n'y est plus.

Elle y a été, mais elle est morte là.

Ô vie, mort de la mort !

Reprenez courage : elle mourra aussi en nous.

Ce qui s'est accompli dans la Tête s'accomplira aussi dans les membres, et la mort mourra aussi en nous.

 

« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils : aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut. Ô Vous qui êtes compatissante, ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi. Amîn. »   (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils : aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut. Ô Vous qui êtes compatissante, ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi. Amîn. » (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

Imaginez des dizaines de milliers de personnes priant ensemble pour les âmes des victimes des attentats, la conversion des djihadistes ou encore pour que le Président de la République se mette à l’écoute de l’Esprit Saint… C’est le pari qu’on fait huit jeunes catholiques français : « Ils ont la vingtaine : 22, 24, 25, 26, 28 ou 30 ans.

Ils ont l’âge des victimes des attentats du 13 novembre.

Ils les pleurent, mais ils ont aussi l’âge des bourreaux », c’est ainsi que démarre la présentation de leur initiative baptisée « Pray for France », reprenant le célèbre message « Pray for Paris », partagé des millions de fois partout dans le monde après les attaques.

« Mobiliser la France déboussolée »

Se sentant particulièrement concernés par les tragédies qui ont marqué récemment leur pays, ces jeunes Français se sont lancés dans ce projet qui n’a qu’une ambition :

-« mobiliser la France déboussolée ».

Pour rassembler le plus simplement et le plus efficacement la population, ce groupe de jeunes a eu l’idée d’inviter un maximum de croyants à se réunir pour prier autour d’une intention commune pendant quatre soirs. Afin de bénéficier de l’intercession de la Vierge Marie, les organisateurs ont décidé de prier du 5 décembre jusqu’au jour de l’Immaculée Conception et de la Fête des Lumières le 8 décembre.

L’occasion ou jamais de passer des mots aux actes, du traumatisme à la prière.

____

 

Orage noir

 

L’orage    noir    n’en finit    de noircir

 

Au milieu    des cris    ses éclairs   

sifflent 

la mort

 

Et des têtes    tombent

Empourprant    la poussière

de puanteur

 

Et des femmes    crucifiées

Crispent    de douleur   

leurs paupières    et leur chair

 

Et des mains    d’enfants    décharnés

Dépassent    des gravats

Fleurs fanées    avant    que de s’ouvrir

 

Quand

vont s’éteindre    les volcans

 

Entre    les laves    refroidies   

Les fleurs   minuscules    de la Paix 

Seront-t-elles    jamais    espérance  

de blés    à venir

 

Car l’orage    noir    n’en finit    de noircir

                                                                      

                                                                                                                                                                                                   georges meckler

 

13 novembre

 

 

Dans l’odeur    de ton sang    qui de partout

gicle

Et dans les chairs    d’espérance    folle    éclatées

Se baptise    Siècle    enfant    de quinze ans

ton devenir

 

Le dégout   

Et l’angoisse

me prennent    au cœur    et au ventre    mais

 

Entre les balles    plane    ton âme    fleur

Au-dessus    de notre glèbe

Au-dessus    de notre temps

 

Et par millions    nos bras    se dressent

Nos bras    de diamant    et d’Amour

Nos bras    de Lumière    à venir

 

Et par millions    nos arcs-en-ciel

Finiront bien    par éclipser

les éclairs

de la Haine 

 

georges meckler

http://georges.meckler.over-blog.com/

 

Proposition de prière du Père Rougé: O Marie
Immaculée

 

 

Père Matthieu Rougé
image-2642

 

O Marie Immaculée, Notre-Dame de France, Reine de la paix,

Priez, à quelques jours de « l’heure de leur mort », pour les victimes des attentats de Paris, pour leurs familles et pour leurs proches.

Permettez que, par votre intercession, tous aient la force spirituelle de prier aussi pour leurs assassins.

Vierge de lumière et de douceur, apprenez-nous à lutter, avec sérénité et avec détermination, contre tout ce qui blesse la dignité humaine.

Mère de la vie, aidez-nous à n’avoir aucune complicité avec les forces de mort qui ensanglantent la terre.

Mère de la foi, apprenez-nous à témoigner vigoureusement de l’espérance qui nous fait vivre auprès des jeunes qui sont fascinés par des idéologies meurtrières.

Vierge des chemins de France, priez pour ceux qui prétendent contribuer à la paix sociale en expulsant toute expression religieuse de notre société. Qu’ils découvrent que les hommes ont besoin de manifester la soif spirituelle qui habite le plus profond de leurs cœurs.

Vierge de Bethleem, vous qui étiez loin de chez vous au moment de mettre votre divin Enfant au monde, vous qui avez trouvé refuge dans une étable, permettez que le signe de la crèche continue d’être accueilli en notre temps, signe de douceur et d’humilité, signe de joie et de simplicité, signe de vie, de lumière et de paix.

Heureuse Vierge Marie, Vierge pacifique, Mère de miséricorde, aidez-vous à devenir des artisans de paix en accueillant Celui qui a réconcilié le monde par le sang de sa croix. Amen !

 

P. Matthieu Rougé

 

La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et  la citrouille !

La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et la citrouille !

FIORETTI DE NOTE-DAME:

Ménestrel de grand renom, Pierre chantait volontiers à travers villes, bourgs et villages, les lais de la Mère du Sauveur. Il arriva en pèlerinage à Rocamadour (1). Il fit d’abord sa génuflexion devant l’image de Notre Dame, puis, pour mieux l’honorer, fit sentir l’archet aux cordes de sa vielle. Et Pierre, joue si bien qu’il semble que sa vielle veuille parler. Quand il eut salué et loué de tout cœur la Sainte Vierge, il lui fit cette demande à haute voix : « Pour faire fête à mon souper, Un de tes beaux cierges m’envoie ».

Et Notre Dame l’entendit, car aussitôt un cierge glisse jusque sur la vielle ; un très beau cierge, le mieux fait de l’autel. Mais un moine gardait en ce moment le moûtier. Il prit Pierre pour un enchanteur, et la glissade du cierge pour un sortilège. Tout grommelant, il reprit le cierge à l’escamoteur et le replaça en haut. Mais le jongleur juge ce moine mauvais et fou, et comprend que Notre Dame l’a entendu. De nouveau son archet soupire et pleure, et derechef la blanche cire descend sur la vielle. (…).

Dans le moûtier on fait si grande fête et tant de cloches s’en vont sonnant qu’on n’y pourrait entendre Dieu tonner. Pierre offrit son cierge à l’autel de la Vierge. Puis, vaillant et sage, il revint chaque année, offrir un beau cierge à Notre Dame.

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(1) Rapporté par Gautier de Coinci, moine de saint Médard, dans Miracle de la Sainte Vierge, en 1193.

Source:M. de Vloberg, Les Fêtes de France, Ed. Arthaud, Grenoble, 1942. 

PRIONS POUR NOS AMIS DE LA RÉGION DE CHENAI (Inde. Kerala) QUI SONT SOUS DES PLUIES TORRENTIELLES QUI RISQUENT DE DURER PLUSIEURS JOURS...

PRIONS POUR NOS AMIS DE LA RÉGION DE CHENAI (Inde. Kerala) QUI SONT SOUS DES PLUIES TORRENTIELLES QUI RISQUENT DE DURER PLUSIEURS JOURS...

 Humilité et Providence divine (suite et fin

de la méditation proposée hier)


« Après avoir bien considéré mon impuissance, je lèverai les yeux et je verrai comment la Bonté infinie et la Providence paternelle de Dieu s'empressent d'y remédier avec une sollicitude plus grande encore que celle des mères envers leurs petits enfants, car il n'est pas impossible, nous laisse entendre le Seigneur lui-même, qu'une mère oublie le fruit de ses entrailles, tandis que moi je ne vous oublierai jamais (1). Dans sa vigilance, il s'empresse donc de me purifier, de me relever, de me soutenir, de me donner la nourriture qui convient, de me défendre de mes ennemis et de m'apprendre à prier, en sorte que sa Providence, loin de me faire défaut en quoi que ce soit, me secourt avec plus d'à-propos que si j'étais capable de pourvoir à mes besoins.

Si le fait de me trouver impuissant comme un petit enfant doit m'inspirer des sentiments d'humilité et de défiance de moi-même, la vue de la sollicitude avec laquelle Dieu m'assiste doit me remplir d'amour et de confiance ; et ainsi la conscience de ma petitesse, loin de me rendre pusillanime, augmentera mon courage. Car de même qu'une mère veille avec autrement d'attention sur son nourrisson qui ne peut s'aider en rien, que sur son grand garçon, ainsi Dieu s'occupe de ceux qui se font humbles et petits à ses yeux, avec une tendresse et une providence autrement attentives que s'ils se croyaient quelque chose et comptaient sur eux-mêmes. Il promet en effet, par la bouche d'Isaïe, de les allaiter, de les porter sur son sein, de les caresser sur ses genoux, de les consoler à la manière d'une mère (2).

Oh ! heureux le juste qui se fait enfant par l'humilité, et mérite par là de si admirables privautés de la Providence ! Bienheureuse humilité, à laquelle le Seigneur réserve des largesses de choix !

O Père des miséricordes, plus je comprends mes misères, et plus je vous aime, tant je vois votre sollicitude à y remédier. Et puisque je suis sorti de vos mains toutes-puissantes comme un enfant qui a sans cesse besoin de vous, aidez-moi à tout instant par votre paternelle providence, afin que jamais je ne cesse de vous louer, car c'est de la bouche des tout-petits, de ceux qu'on porte à la mamelle, que vous tirez, et que vous tirerez à jamais la louange (2) qui vous agrée. »

1. Isaïe XLIX, 15. - 2. Isaïe LXVI, 12. - 3. Ps 8, 3.

P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome V (55), 2ème édition revue et augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.
Traduction littérale de la Méditation du Vénérable Louis du Pont (VIe partie, sujet I), faite sur l'édition castillane.

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Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

CULTURE ET PATRIMOINE:

 

PATRIMOINE RELIGIEUX

colloque lyon 16 novembe 2015Le 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer une riche journée entièrement dédiée à l’avenir des édifices cultuels. Voici la restitution de ma conclusion de la journée.

Cette rencontre était remarquablement organisée par Patrimoine Rhône Alpin, présidé par Eddie Gilles-Di Pierno, sous l’égide des délégations régionales de la Demeure Historique, des Maisons Paysannes de France,  de Patrimoine-Environnement, de Rempart, de La Sauvegarde de l’Art français, de la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France, et de Vieilles Maisons Françaises.

J’ai déjà eu l’occasion de livrer ici, le message original que j’avais prévu pour l’introduction des débats de la journée. Il est venu, maintenant, de restituer l’esprit de ma conclusion, improvisée à la suite des différentes interventions.

Un très brève synthèse de chaque intervention est proposée, suivie en italique d’un commentaire personnel.

Philippe Martin, directeur de l’Institut Supérieur d’Étude des Religions et de la Laïcité (ISERL), a fait œuvre d’historien en évoquant « le patrimoine religieux, entre désacralisation, requalification et réappropriation ». De son propos j’ai appris que la question de l’avenir des lieux de culte chrétiens s’était posée dès les origines. Les conciles d’Antioche (341) et de Carthage (419) déclarent l’inaliénabilité du domaine ecclésiastique. Une règle qui sera néanmoins nuancée dès le IVe siècle par la condition de la notion d’usage. Cette notion d’usage est variablement interprétée au cours des siècles suivant avant de se fixer au XVIe siècle autour de trois dimensions : le culte, l’action sociale, l’art. Ces trois critères (dimensions cultuelle, sociale et artistique) définissant l’inaliénabilité d’un édifice religieux seraient sans doute à remettre à l’ordre du jour quand nous nous posons la question de l’avenir d’un lieu de culte, même désaffecté. Il y a là pour moi matière à réflexion.

Maxime Cumunel, délégué général de l’Observatoire du Patrimoine Religieux (OPR), tout en dessinant un paysage général du patrimoine religieux en France, a évoqué de nombreux points qui ont fait écho dans mon esprit, dont celui-ci :

Notre orateur a notamment insisté sur l’obligation que tout propriétaire d’édifice cultuel de faire réaliser régulièrement un diagnostic du bâtiment dont il a la responsabilité, soulignant au passage le cercle vertueux de l’entretien, qui notamment pèse moins lourdement dans le budget du propriétaire que les travaux de restauration nécessités, dans la plupart des cas par une longue absence d’entretien. Ce point pertinent évoque chez moi deux choses : le premier est de me rappeler l’excellente initiative de nos voisins flamands qui en créant Monumentem Wacht assurent pour leurs adhérents (collectivités territoriales des un suivi régulier de l’état sanitaire des édifices inscrits dans leur patrimoine, dont la plupart sont des églises.  Pourquoi une telle initiative ne verrait-elle pas le jour en France ? La seconde, suivant la sage devise « prévenir vaut mieux que guérir », nous rappelle les devoirs du propriétaire de gerer ses biens « en bon père de famille », formule qui peut paraitre désuète mais qui nous renvoie à la racine même du mot « économie » (qui en grec signifie la gestion des biens de la maison, ou de la fortune familiale).

Concernant les démolitions d’églises, je rappelle à cette occasion le combat menée actuellement par Patrimoine Environnement qui voudrait voir inscrite dans la future loi Patrimoine, l’obligation de consulter la population locale via un référendum, sur tout projet d’arasement d’une église appartenant au patrimoine communal ou intercommunal.

Roland Chenat, professeur d’Histoire honoraire, a rappelé ensuite « le contexte historique, le contenu puis l’impact de la loi de séparation des Églises et de l’État (1905) sur les lieux de culte hier et aujourd’hui. » Son propos très précis et fort documenté, a notamment souligné le climat de violence générale qui a précédé, entouré et suivi l’adoption de cette loi par le parlement. Si l’Eglise catholique s’est fait purement et simplement spoliée de ses biens à cette occasion, on peut néanmoins, avec le recul que nous permet l’époque d’aujourd’hui, émettre l’avis que cette loi a davantage protégé nos églises et notre patrimoine religieux que les concordats qui, dans les pays voisins, ont laissé aux Eglises la gestion de leurs églises et de leurs temples. Effectivement, la situation des édifices religieux en Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne, pour ne citer qu’eux, n’est guère enviable comme on peut le mesurer dans une note sur mon blog sur l’avenir des églises

Après cette première partie qui a permet de mieux connaitre ce patrimoine, viennent des questions autour de sa conservation. Pour préserver et restaurer ce patrimoine,  Ludovic Jal Billet, architecte DPLG, architecte du patrimoine, propose une méthode, qu’on peut résumer ainsi : connaitre le site et se documenter sur son histoire, sa construction, des aménagements successifs, l’étudier et analyser ses désordres, intégrer les équipements techniques (en fonction des normes imposées), proposer des solutions adaptées…

Représentant un mécène éprouvé dans la restauration des églises, la Sauvegarde de l’art de français, qui chaque année débourse 1,2 million d’euros à leur sauvetage, Lionnel Bonneval, responsable du mécénat, a présenté une campagne innovante, menée avec l’aide de jeunes étudiants de Sciences Po, qui vise à faire connaitre et à sauver les nombreuses œuvres d’arts qui sont exposées dans les églises. Cette campagne a un nom évocateur « Le plus grand musée de France »Lionel Bonneval a incontestablement fait souffler un vent de jeunesse sur notre assemblée. Cette belle initiative révèle plusieurs réalités : 1) la jeunesse n’est pas indifférente au patrimoine religieux et peut s’enthousiasmer pour le faire connaître, le faire aimer, le sauver ; 2) en mains lieux, cette campagne a permis de révéler aux yeux des responsables politiques locaux, des habitants et des paroissiens l’existence d’un chef d’œuvre dont ils ne soupçonnaient pas la qualité dans leur église. Avant de sauver, il faut aimer, avant d’aimer, il faut connaître. Une initiative bien vertueuse.

Autre mécène, la Fondation du patrimoine qui consacre chaque année en 70 et 80% de sa dotation au patrimoine religieux. Elle était représentée par Jean-Bernard Nuiry, délégué régional Rhône-Alpes et Guy Sallavuard, directeur des relations institutionnelles et de l’action internationale. La Fondation a remis au goût du jour le mécénat populaire à travers la souscription qui montre le grand attachement des Français à leur patrimoine local, et la popularité de cet exercice dont on ne parle pas assez : le devoir de mémoire (Guy Sallavuard). Je retiens également de Jean-Bernard Nuiry, ce constat mainte fois éprouvé que la restauration d’un élément de notre patrimoine commun et a fortiori d’une église fédère au sens fort du terme toute une population locale. Ce que tout observateur et acteur du patrimoine a pu constater : la restauration d’une église rassemble, sa démolition -quels qu’en soient les motifs- divise !

Violaine Savereux, ancienne responsable du Service diocésain de l’Art sacré de Belley-Ars et future Présidente de la Commission diocésaine d’Art sacré de Lyon, Conservateur délégué des Antiquités et Objets d’Art (CDAOA) de l’Ain, a livré un édifiant retour d’expériences sur l’inventaire et la formation contre les vols au Service diocésain de l’Art Sacré (SDAS) de Belley-Ars. Salariée par son diocèse depuis 2004 et pionnière, Violaine Savereux semble avoir fait école aujourd’hui dans l’Eglise catholique, puisqu’ils sont désormais près d’une dizaine à occuper une telle fonction dans d’autres diocèses de France. 25 000 objets ont été inventoriés dans les églises, dans 60% des 419 communes de l’Ain. Ce travail est tout sauf vain. Outre une connaissance précise des objets, il a permis de recueillir également la mémoire orale des églises, de donner aux propriétaires l’envie de restaurer et de valoriser certaines pièces, de monter des expositions pour faire connaître à la population les trésors de leurs églises… Il permet aussi à l’Eglise catholique, dans le cadre d’une « laïcité positive », ne nouer de féconds partenariats avec les élus locaux, la gendarmerie, le conservateur des antiquités et objets d’art du département… Inventaire et partenariats se sont révélés d’autant plus nécessaires quand il fallut affronter durant neuf mois en 2014-2015, 22 faits de vols dans les églises dont quatre profanations du Saint-Sacrement.

Retenue dans sa commune après les événements tragiques du 13 novembre 2015, Jean-Jacques Grandcollot, maire de Samoëns, n’a pu présenter personnellement l’effort de valorisation du patrimoine. Eddie Gilles-Di Pierno, l’a fait en son nom. La municipalité de Samoëns compte neufs chapelles (XVIIe-début XXe siècles). Entre 2010 et 2011n la commune a entrepris la mise en lumière de six d’entre elles… Cette belle initiative renforce le constat que je fais depuis longtemps : La valorisation de son patrimoine est d’abord une question de décision politique avant d’être une question budgétaire. Quand on veut vraiment, on trouve les moyens. Des communes mettent parfois une quinzaine d’années pour restaurer leur église, mais elles le font. L’expérience dicte que ce ne sont pas les communes les plus riches qui entretiennent le mieux leur patrimoine et que ce ne sont pas les communes les plus pauvres qui l’entretiennent le moins bien.

Bernard Croissant, du Musée du protestantisme dauphinois de Poët Laval (Drôme)a eu le double mérite de nous rappeler qu’il existe aussi un patrimoine religieux protestant en France et que nous aurions tort de l’oublier et de le mésestimer. Il nous a prouvé également que le sauvetage d’un temple pouvait créer une dynamique vertueuse sur tout le patrimoine d’un village, fut-il partiellement abandonné ! Une belle leçon.

Anne da Rocha Carneiro, responsable de la Commission Diocésaine d’Art Sacré de Lille, membre du comité artistique de Narthex, est venue présenter la restauration exemplaire de L’église Saint-Martin à Croix (Nord).  5 ans de restauration, pour un budget de 5 millions d’euros… 3500 m2 de décors peints sont redevenus éclatants. Les images projetées par l’intervenante nous ont éblouis. Là encore, Anne da Rocha Carneiro nous révèle l’importance de la décision politique. Le maire voulait cette restauration, de même qu’il veut que cette église soit ouverte également à une activité culturelle (concerts…). Mais elle nous a montré également que des habitants et une communauté chrétienne pouvait aussi se mobilier pour se réapproprier le langage de son église et avoir envie de le transmettre. 25 à 30 guides bénévoles et volontaires ont pu être formés pour cela… (Voir à ce sujet le reportage de France 3)

Nos débats se situaient dans une ancienne chapelle devenue pour l’occasion, salle de conférence. Notre hôte,le Père Thierry Jacoud, curé des paroisses de Vaise, a expliqué le projet qui soutient cette reconversion de l’édifice religieux. Cette ancienne chapelle tout en béton d’après-guerre, attenante à l’église mais indépendante d’elle, est devenu un lieu, nommé La Halte. « Il nous a paru important, a déclaré le P. Jacoud, que la paroisse, y compris architecturalement, s’inscrive dans le quartier qui est le sien. Cette ancienne chapelle, reconvertie à de nouveaux usages, répond à une triple vocation : 1) un outil au service de la vie paroissiale ; 2) lieu de services de la paroisse à destination des habitants du quartier (café des mamies, repas solidaires, concerts, jeux…) ; 3) un lieu d’accueil pour des événements extérieurs. Un beau projet, bien pensé, qui me rappelle les critères d’usages rappelés précédemment, notamment l’action sociale et l’art… L’usage de cette ancienne chapelle est digne de sa vocation initiale.

L’avenir des églises ou les enjeux d’une mutation, tel était la question à laquelle devait répondre Philippe Dufieux, professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (LAURE / CNRS UMR5600 EVS)Dans cet inventaire parfait de notre intervenant, je peux tout signer. Philippe Dufieux a raison rappeler qu’une église n’est pas un édifice comme les autres et que les questions posées par Maurice Barrès dans la grande pitié des églises de France à la veille de la Première guerre mondiale demeurent d’une étonnante actualité.

« Faire vivre nos églises » partout tel est le vœu et la mission que remplit le Père Jean-Luc Darodes, président de la commission diocésaine d’art sacré de Lyon. Cela passe par la formation des gens, la rencontre avec les acteurs locaux, l’ouverture régulière des églises, leur fleurissement (« Rien n’est plus triste qu’une église qui a l’air abandonnée »), la proposition de visites guidées de l’église, l’animation d’une crèches… Les exemples fourmillent pour rendre une église vivante et accueillante. le P. Jean-Luc Darodes aurait pu citer également La Nuit des églises, une proposition de l’Eglise de France via narthex.fr qui invite les acteurs locaux à ouvrir une église la nuit pour un temps festif pouvant accueillir toute personne, qu’elle soit croyante ou non. Il a très justement souligné que, surtout dans le monde rural, toute la population, chrétienne ou non, reste attachée à son église, et que sa restauration était l’occasion de fédérer tout le monde : élus, paroissiens, habitants, associations de sauvegarde…

Existe-t-il des limites à la reconversion des lieux de cultes ? Bruno Morel,  Architecte DPLG, Ingénieur TPE, architecte du Patrimoine et enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon), a tenté de répondre à cette question à partir d’exemples concrets et de retours d’expérience. Bruno Morel a posé une bonne question, la toute première que chacun devrait poser avant d’engager tous travaux : Nous restaurons mais pour quoi faire ? Il a rappelé que la conversion d’églises à de nouveaux usages n’est pas nouvelle. La vente des biens du clergé sous la Révolution française en fournit de nombreux exemples. « Même désacralisé, fait-il observer, un ancien lieu de culte reste profondément lié à sa vocation initiale par son histoire, sa morphologie et le faire muter exige une grande ouverture d’esprit, de l’argent et beaucoup d’envie. » Certes les besoins d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier, et de plus en plus d’édifices cultuels se retrouvent sans usages. Il existe, comme l’a montré l’architecte des exemples reconversion réussie. Une des surprises de son intervention fut notamment de souligner à travers un sondage, réalisé par des étudiants, que la grande majorité des personnes questionnées restaient sensibles à la gratuité d’accès à une ancienne église convertie. La privatisation d’un ancien lieu de culte se révélant choquante ou perturbante… Etonnant non ?

Fin de nos travaux. J’ai bien conscience que cette modeste conclusion n’offre pas de réelle synthèse des différentes et intéressantes interventions. Que les intervenants veuillent bien m’en excuser.

Benoit de Sagazan

Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent:  Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.
Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent:  Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.

Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent: Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.

La parole de Dieu
 
 
 
         Par ta lumière nous voyons la lumière.         
 
Psaume 35, verset 10b.
 
 
 
La méditation
 
 
Nous lisons dans l’Évangile : « Heureux, vous les pauvres […] Heureux, vous qui avez faim […] Heureux, vous qui pleurez […] Heureux êtes-vous quand on vous insulte. »* Oui, bienheureux sommes-nous d’être enrichis, nourris, visités et consolés par l'Astre d’en haut, celui qui vient réaliser en Lui toute béatitude, le Christ. Heureux sommes-nous d’avoir un tel Père, un tel Consolateur, un tel Sauveur.
Et voici une autre raison de nous réjouir : pour nous sanctifier, ce même Christ se rend pauvre, affamé, méprisé, étranger, et prend sur lui toutes nos misères. Le Seigneur nous dit également : « […] j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »**. En s’identifiant à ceux qui, peut-être plus que nous, ont faim, à ceux qui sont étrangers, à ceux qui sont démunis, aux malades et aux prisonniers, le Christ nous donne l’occasion, en su ivant son exemple, d’exercer la charité. Il nous permet de l’imiter en secourant un proche en difficulté : une famille qui a du mal à finir le mois et que l’on peut aider de multiples manières, un voisin malade que notre visite réjouira. Ce sont là des gestes simples à la portée de chacun pour que, tout près de nous, transparaisse un peu plus de lumière, un peu plus de chaleur, de douceur et de tendresse. Et ce bonheur est contagieux !
 
* Évangile selon saint Luc, chapitre 6, versets 20 à 22
** Évangile selon saint Matthieu, chapitre 25, versets 35 à 36(Source:Avent dans la Ville)
Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Ce samedi 5 décembre, à 19 h 30 (GMT), les églises de Bethléem sonneront leurs cloches pour la paix ; toutes les églises du monde sont invitées à se joindre à l’événement.

L’Église est entrée en Avent, temps liturgique de l’attente préparant à la naissance du Christ ; et comme chaque année, les regards se tournent vers Bethléem, ville de l’Incarnation, où les préparatifs en vue de la fête de Noël vont bon train.

Eu égard au climat général qui prévaut actuellement en Terre Sainte, la municipalité de Bethléem a décidé de maintenir le calendrier des événements prévus, mais d’y apporter quelques changements. Ainsi, le traditionnel repas suivant l’illumination du sapin, Place de la Mangeoire, est annulé ; les décorations seront moins nombreuses, les divers concerts initialement prévus n’auront pas lieu. Des décisions prises « par respect pour nos martyrs (les Palestiniens originaires de Bethléem et morts ces dernières semaines lors d’affrontements avec les forces israéliennes, pour leurs familles, et pour la situation elle-même », explique Vera Baboun, maire de la ville.

« Bethléem reste la ville de la paix, affirme-t-elle avec force, et à l’approche de Noël, nous devons prier plus que jamais pour cette paix ». Et comme pour signifier ce désir de paix, de justice et de dignité, les cloches de Bethléem sonneront à toute volée samedi 5 décembre, à 19 h 30 (GMT) après l’illumination de l’arbre de Noël, au lieu du traditionnel feu d’artifice.

Une prière, un geste symbolique auxquels toutes les églises du monde sont invitées à participer. Il suffit pour cela de faire parvenir les informations suivantes à cette adresse : info@bethlehem-city.org, avant le jeudi 3 décembre :

1- Nom complet et adresse de l’église

2- Envoyer une photo en haute définition de l’extérieur de l’église

3- Envoyer un numéro de téléphone (portable) afin de recevoir un message au moment de faire sonner les cloches.

(CV- Communiqué de Manuella Affejee, du Patriarcat Latin de Jérusalem)

Réponse reçue de la Mairie de Bethléem ci-dessous. (Nous avions rencontré Carmen lors du Pèlerinage des Artisans de Paix en Terre Sainte voici quelques années déjà):

 

"MERCIIIIIIIIIII"

 

 

 

 

 

Carmen J. Ghattas

 

From: asstradsyrfr@laposte.net [mailto:asstradsyrfr@laposte.net
Sent: Thursday, December 03, 2015 10:27 AM
To: info@bethlehem-city.org
Subject: Prière et sonnerie des cloches

 

Chers amis. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)

 

Avec vous, en union à tous, nous souhaitons prier dans chacune de nos paroisses de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone en France et au Cameroun.

Voici l'adresse et une photo de notre Monastère Métropolitain (Siège de l’Évêque) où nous feront sonner les cloches (Puisqu'il n'y en a pas dans chaque paroisse de France et d'Afrique où, cependant moines et fidèles s'uniront à vous, à nous, dans la prière):

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Votre respectueusement et fraternellement dévoué en Notre-Seigneur.

 

+Mor Philipose-Mariam


 

Note:
Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale (Mission de l'Eglise Malankare Orthodoxe).
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

N'oublions-pas, dans la prière et l'amour fraternel, les deux Evêques toujours "retenus" par les "Islamistes" ainsi que les prêtres disparus...

N'oublions-pas, dans la prière et l'amour fraternel, les deux Evêques toujours "retenus" par les "Islamistes" ainsi que les prêtres disparus...

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21.24-27.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »

Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix

[Édith Stein] (1891-1942),

carmélite, martyre, copatronne de l'Europe 
Das Weihnachtsgeheimnis, 31/1/1931 (trad. La crèche, Ad Solem 1995, p.42) 


 

« Il ne suffit pas de me dire : ' Seigneur, Seigneur '... mais il faut faire la volonté de mon Père »

 

« Que ta volonté soit faite. »

Pris dans toute sa plénitude, cet acte d'abandon doit être la règle de la vie chrétienne.

Il doit régir la journée, du matin au soir, le cours de l'année, la vie entière.

Tel doit être l'unique souci du chrétien ; tous les autres sont pris en charge par le Seigneur, mais celui-là reste le nôtre jusqu'à notre dernier jour.

C'est un fait objectif ; nous ne sommes pas définitivement assurés de toujours rester dans les voies du Seigneur... 


Dans l'enfance de la vie spirituelle, quand nous avons juste commencé à nous laisser conduire par Dieu, nous sentons, forte et ferme, sa main qui nous guide ; nous voyons de façon évidente ce que nous devons faire et ce que nous devons laisser.

Mais il n'en ira pas toujours de même.

Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la vie du Christ.

Il doit mûrir jusqu'à atteindre l'âge adulte du Christ, et un jour entamer son chemin de croix...

Ainsi uni au Christ, le chrétien tiendra bon, même dans la nuit obscure...

C'est pourquoi, encore, et précisément au cœur de la nuit la plus obscure,

« que ta volonté soit faite ».



 

Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 09:11
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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 07:05
Seigneur,  pitié pour  la France! Seigneur  pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont  conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme!  Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie ! Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous !  Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre  talon, nous vous en supplions ! Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l’Évangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Seigneur, pitié pour la France! Seigneur pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme! Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie ! Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous ! Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre talon, nous vous en supplions ! Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l’Évangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Livre de l'Apocalypse 21,2-5.

En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.
Et j'entendis une voix forte qui disait : " Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes : il habitera avec eux, et ils seront son peuple ; et lui-même il sera le Dieu avec eux, il sera leur Dieu.
Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. "
Et Celui qui était assis sur le trône, dit :"Voici que je fais toutes choses nouvelles. " Et il ajouta : " Ecris, car ces paroles sont sûres et véritables. "


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,1-10.

En ce temps-là, Jésus, entré dans Jéricho, traversait la ville.
Et voici qu'un homme appelé du nom de Zachée, qui était un publicain-chef et qui était riche,
cherchait à voir Jésus, qui il était ; et il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était petit de taille.
Courant en avant, il monta sur un sycomore pour le voir, car il devait passer par là.
Quand il arriva à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : " Zachée, hâte-toi de descendre, car aujourd'hui il faut que je demeure dans ta maison. "
Il se hâta de descendre et le reçut avec joie.
Ce que voyant, ils murmuraient tous, disant : " Il est entré pour loger chez un pécheur. "
Or Zachée, s'étant arrêté, dit au Seigneur : " Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens ; et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je rends le quadruple. "
Jésus lui dit : " Le salut est arrivé aujourd'hui pour cette maison, parce que lui aussi est fils d'Abraham.
Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. "

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Grégoire de Narek

(v. 944-v. 1010), moine et poète de l'Eglise Apostolique arménienne (L'Eglise Arménienne appartient à notre famille des Eglises Orthodoxe-orientales) 
Jésus, Fils unique du Père, 668-673 ; SC 203 (trad. SC p. 169 rev.) 

 

« Descends vite »

 

Je ne me suis pas élevé de cette terre misérable, 
Comme Zachée le publicain, 
Sur l'arbre élevé de la sagesse 
Pour te contempler dans ta divinité. 

La courte taille de l'homme spirituel en moi 
N'a pas grandi par de bonnes œuvres : 
Tout au contraire, elle a diminué sans cesse 
Jusqu'à me faire retourner à boire du lait comme les enfants

(cf 1Co 3,2). 

En prenant la parabole à l'envers, 
Je suis monté sur l'arbre de la sensualité 
Par l'amour des choses de ce monde au goût agréable, 
Comme un autre Zachée sur un autre figuier. 

De là, grâce à ta parole puissante, 
Fais-moi descendre en hâte comme lui ; 
Viens loger dans la maison de mon âme, 
Et, avec toi, le Père et le Saint Esprit. 

Fais que ce corps qui a causé du tort à mon âme 
Lui rende le quadruple en service 
Et donne la moitié de ses biens 
A mon libre arbitre appauvri, 

Afin que selon ta parole de salut adressée à Zachée, 
Je sois digne d'entendre ta voix moi aussi, 
En étant moi aussi fils d'Abraham, 
Suivant la foi de notre patriarche.

 
Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone / Programme des Prières pour les victimes,la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme

Frères et sœurs en Christ, chers amis. Aloho m'barekh .

Dans la situation tragique qui, à travers les évènements de cette nuit, frappe l'humanité toute entière, soyons unanimes pour rendre un Hommage Universel aux victimes des attentats à Paris . 

J'appelle nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone*  à la prière pour eux, leurs familles, nos bourreaux et la France.

Nous sommes profondément triste et atterré  pour ce qui s'est passé hier soir ! 

Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie! 

Seigneur,  pitié pour  la France ! Seigneur  pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont  conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme! 

Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie !

Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous ! 

Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre  talon, nous vous en supplions !

Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Nous sommes en communion de pâtir et de prière avec les familles des victimes. 

Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.

Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.

Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...

Face à l'horreur, je me souviens de ce témoignage d'Alexandre Solejenitsine:

"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution: 

Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie : 

-"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé." 

Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement. 

Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter: 

"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...
 

Après une Réunion de Prière ce soir à Limoges, je rentrerai dans la nuit au Monastère pour être avec mes frères et conduire des prières publiques pour la France et le monde.

Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.

+Mor Philipose Mariam, métropolite.

De Jauldes ce 14.XI.15

 

Prière en temps de guerre et Prière pour la France

 

Suplions le Seigneur!
Kourie Eleison!

 

O Seigneur, Dieu des armées,
Dieu de notre salut, 
Qui, seul fais des miracles,
regarde tes humbles serviteurs
avec miséricorde et bonté,
et dans Ton Amour pour l'humanité, 
écoute-nous, et aie pitié de nous:
car nos ennemis se sont réunis contre nous, 
pour nous détruire et apporter la ruine à nos sanctuaires.

Aide-nous, ô Dieu notre Sauveur, 
et délivre-nous, pour la gloire de Ton Nom,
et que les paroles de Moïse au peuple israélite
s'appliquent à nous: "Voici, restez fermes 
et vous verrez le salut qui vient du Seigneur.
Le Seigneur combattra pour vous."

Oui, Seigneur Dieu, notre Sauveur,
notre force, notre espoir et notre protection,
ne Te souviens pas des dérèglements 
et de l'injustice de Ton peuple, 
ni ne Te détourne de nous dans Ta colère,
mais dans Ta miséricorde et Ta bonté, 
visite Tes humbles serviteurs 
qui se prosternent devant Ta miséricorde; 
Lève-Toi pour venir à notre aide, 
et accorde à nos guerriers triomphe en Ton Nom, 
et pardonne les transgressions
de ceux que Tu as appelés 
à laisser la vie dans la bataille, 
et au jour de Ta juste rétribution, 
donne-leur des couronnes incorruptibles,
Car Tu es la protection et la victoire 
et le salut de ceux qui espèrent en Toi, 
et nous Te rendons gloire, 
Père, Fils et Saint Esprit, 
et maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles.

 

Amîn!

 

Prière pour la France

 


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans Ton amour ineffable et Ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous T’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui Te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non jugement, la conscience libre, la force du Saint Esprit pour témoigner de Ta vérité dans la paix qui vient de Toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Ton pardon. Donne-nous de Te glorifier et de Te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de Te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, Te confessent avec Ton Père coéternel et Ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen ! 
 

 

Kourie eleison ! Kourie eleison ! Kourie eleison ! 
car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous Te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec Ton Père coéternel et Ton Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles !
Amîn !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

==================

 

 

 

 

 

 

 

 

*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

+++

Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

¤Au Monastère Syriaque :

*Tous les jours jusqu’au 22 Novembre après les Offices 

*Dimanche 22, Messe de suffrage à 10h30

Adresse:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤Dordogne :

*Samedi 21 Novembre, Messe de Suffrage à 10h 30

Adresse:

Sanctuaire marial N-D de la Très Ste Trinité

 Ermitage St Colomban

Puyroudrier

24530 LA CHAPELLE FAUCHER

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

¤Charente :

*Dimanche 22 Novembre, Messe de suffrage à 10h 30

Adresse:

Maison Notre-Dame

Le Bourg

16560 JAULDES

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone / Programme des Prières pour les victimes,la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme

Echos des nombreux messages de condoléances et  de Sympatie  que nous font parvenir des amis du monde entier (Par ordre d'arrivée):

Dès le 13 dans la nuit , depuis le Kerala pour l'Eglise-mère Malankare Orthodoxe , ceux de Mr G Alexander, Président de l'OCP:

Cher et respecté Éminence.

Nous sommes attristés par les  récentes attaques terroristes à Paris.

Que Dieu ait grande Miséricorde à notre peuple. Je souhaite tout le meilleur pour l'avenir. Chacun d'entre vous sont dans nos prières prayers.  

Nous demandons des prières pour les victimes d'attentats  terroristes.

Que leurs âmes reposent éternellement en paix !

Georges Alexander

***

Extrait des condoléances que nous envoie  Son Eminence Mor Melethius, Métropolite de notre Eglise-mère Malankare Orthoxe à Trisshiur:

 

Votre Eminence, Barekmor
...
En ce qui concerne tot il assassinat tragique de personnes innocentes en France, je suis profondément blessé et prie Dieu qu'Ildonne du courage à tous les citoyens pour faire face à l'une des situations les plus difficiles de son histoire.

Il est triste de constater que ces gens prétendent agir au nom de Dieu. C'est une contradiction. Dieu ne peut être gmorifié par le meurtre de sa propre création. Il n'approuve pas la haine, mais seulement l'amour et  la miséricorde.

Ces gens ne croient pas en Dieu, seulement en eux-mêmes et peuvent être seulement considérées comme des personnes atteintes par une forme de maladie de l'esprit.

En tout cas, je partage la douleur du peuple de votre grand pays.


...
Je présente à Votre Eminence, et votre troupeau dans mes prières devant notre Seigneur
Avec amour et prières fraternelles.
+Mor Melethius 

 

 

***

Depuis le Congo:

 

Eminence.

je viens d'apprendre le deuil qui vous a frappé .

Très peiné par cette
cruelle nouvelle , je vous prie , Monseigneur d'accepter , avec mes
condoléances émues , l'expression de ma très sincère et attristée
sympathie .

Père clément mastaki ,RD.congo .

 

 

+++

 

 

Les Moscovites rendent hommage aux victimes des attentats de Paris

D'où viennent les crimes de ce soi-disant
« État islamique » ?
 
La racine du mal

D'où viennent les crimes de ce soi-disant « État islamique » ?

Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c'est mon devoir de philosophe.

Les racines de ce mal qui te vole aujourd'hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps.

Et de ton ventre malade, il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres - pires encore que celui-ci - aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l'admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !

Même les intellectuels occidentaux, quand je leur dis cela, ont de la difficulté à le voir : pour la plupart, ils ont tellement oublié ce qu'est la puissance de la religion - en bien et en mal, sur la vie et sur la mort - qu'ils me disent « Non le problème du monde musulman n'est pas l'islam, pas la religion, mais la politique, l'histoire, l'économie, etc. ».

Ils vivent dans des sociétés si sécularisées qu'ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur du réacteur d'une civilisation humaine !

Et que l'avenir de l'humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière et économique, mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité toute entière !

Saurons-nous tous nous rassembler, à l'échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ?

La nature spirituelle de l'homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent - et qui comme l'islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.

 

Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l'islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation

Extrait de Lettre ouverte au monde musulman

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Les signes des temps
Évangile selon saint Matthieu 16, 1-4
« Ainsi l'aspect du ciel, vous savez l'interpréter ; mais pour les signes des temps, vous n'en êtes pas capables. »
Les signes des temps
« En fait de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas ».
Les pharisiens, les saducéens et les scribes sont dans la confusion, gênés par les paroles et les actes de Jésus. Incapables de se décider pour ou contre, ils demandent un signe… encore un ! Jésus leur reproche de savoir lire les signes du temps qu’il fera mais de ne pas être capable de reconnaître en lui le Messie qui devait venir. 
Il ne leur sera donné que le signe de Jonas… L’explication, nous la retrouvons quelques chapitres plus tôt : le signe de Jonas, ce sont les trois nuits et trois jours passés par Jonas « dans le ventre du monstre marin, de même le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre durant trois jours et trois nuits.» * Trois jours et trois nuits entre la mort et la résurrection de Jésus. 
Un signe ! Jésus n’apporte pas de preuve scientifique. Il leur demande, il nous demande un acte de confiance.

La confiance, c’est comme si un alpiniste partait faire une course sans guide de haute montagne. Ou comme si le navigateur larguait les amarres sans être aller faire un tour à la capitainerie du port pour consulter la météo marine. La confiance, ce pourrait être se jeter dans le vide, les yeux fermés avec l’assurance qu’il n’y a rien à craindre. Et pourtant, l’alpiniste n’oublie pas sa balise avant de partir escalader un sommet et le marin de consulter les cartes météo avant de prendre le large. Il en va de leur vie et de celles de leurs compagnons.
Est-ce que la vie chrétienne, ça ne pourrait pas être vivre ces deux manières d’habiter la confiance, les yeux fermés et le cœur assuré que la confiance se construit au jour le jour ? Lâcher prise et faire confiance. S’en remettre à Dieu et le laisser agir en nous.
Et avec Charles de Foucault, redire cette belle prière : « Mon Père, Je m'abandonne à toi. Fais de moi ce qu'il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, Je te remercie. Je suis prêt à tout, j'accepte tout, Pourvu que ta volonté se fasse en moi, En toutes tes créatures, Je ne désire rien d'autre, mon Dieu. »


* Mt 12, 38-41(Source:Signe dans la Bible)
Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 

colloque lyon 16 novembe 2015Lundi 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer le colloque organisé à Lyon par Patrimoine Rhône-Alpin sur l’avenir des édifices cultuels : églises temples, synagogues et mosquées.

Plus 150 personnes ont répondu à l’invitation. Seuls quelques élus inscrits n’ont pu se rendre à Lyon, leur responsabilité les retenant auprès de leurs administrés, suite aux tragiques événements de vendredi. A l’invitation d’Eddie Gilles-Di Pierno, président de Patrimoine Rhône-Alpin, notre assistance a respecté à 12h00 précises une minute de silence, à l’unisson du pays.

Dans un premier temps vous trouverez ci-dessous, le texte d’introduction au colloque que j’avais préparé (avant les événements tragique du 13 novembre). Dans une seconde note, je donnerai un écho de la synthèse de la journée que j’ai formulée devant l’assistance avant que nous nous séparions.

Voici le texte initial qui devait introduire nos débats :

Mesdames, messieurs, chers amis

Les édifices cultuels constitueraient-ils un patrimoine « cultuRel » qui manquerait d’air (r) ? Je pourrais jouer longtemps sur le mot et la lettre en pointant les nombreuses églises trop souvent fermées et dont on découvre trop tard qu’elles sont en danger. Je pourrais déplorer les trous d’air dans les vitraux et les toitures, non réparés, qui au fil du temps provoquent des chantiers de rénovation, trop lourds à financer. Je pourrais aussi me lamenter de propos parfois entendus, au nom d’une laïcité brutale et radicale, stipulant que les communes ne devraient plus entretenir de bâtiments religieux, oubliant que la vie religieuse et le culte sont aussi source de culture pour tous, et pas seulement pour les fidèles et les croyants. Mais je ne suis pas venu pour stigmatiser, déplorer ni me lamenter. En cette belle et riche journée qui s’annonce ici, nous avons tous mieux à faire.

Si j’ai accepté, avec un certain enthousiasme, l‘invitation de Patrimoine Rhône-Alpin à « modérer » cette rencontre sur le devenir du patrimoine religieux, c’est parce que je crois en l’avenir de ce patrimoine. J’y crois pourvu que nous le considérions pleinement, que nous prenions le temps d’y réfléchir ensemble, et enfin que nous retroussions, un peu, beaucoup les manches en fonction d’une finalité partagée, par le plus grand nombre possible.

Le temps de la connaissance

Que nous le considérions pleinement. Cela suppose que nous connaissions l’état des lieux et l’état sanitaire des lieux. Combien d‘églises en France ? Hélas personne ne peut le dire encore aujourd’hui avec précision et certitude, ni du côté des pouvoirs publics, ni de la Conférence épiscopale française (même si celle-ci a pris le dossier à bras le corps), des associations (telle l’Observatoire du patrimoine religieux) et des personnes qui se sont lancés, non sans courage, au dressement d’un inventaire de notre patrimoine religieux. 40, 50, 60 000 églises ? Certains avancent même le chiffre de 100 000 édifices. Mais à ce stade des inventaires, ce ne sont là que des estimations et des extrapolations.

Si nous ne savons pas combien d’églises, de temples, de synagogues et de mosquées existent en France, que dire de l’état sanitaire de ces édifices ? Combien d’entre eux sont-ils réellement en danger ? La comptabilité que je tiens depuis 8 ans sur Patrimoine-en-blog, ô combien lacunaire, tourne autour de 300 édifices en France, mais j’entends dire parfois que des dizaines de milliers seraient menacés de disparaître prochainement… Sur quelle base scientifique repose cette alarme ?

Et dit-on assez, que notre pays a rénové davantage de lieux de culte lors des 35 dernières années (depuis les années 80), qu’au cours des 80 années précédentes ! La situation actuelle, toute préoccupante soit-elle, est certainement plus envieuse aujourd’hui qu’elle ne le fut dans les années 1970, (cf. Chef d’Œuvre en péril, de Pierre de Lagarde ; Eglises en ruine, Eglise en péril de Michel de Saint-Pierre), en 1910 (La grand pitié des églises de France de Maurice Barrès), ou aux lendemains de la Révolution française (Le Génie du Christianisme de François-René de Châteaubriand et sa préface de 1835).

« Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console… » Il est vrai que lorsque nous nous comparons à ce que vivent les autres pays européens et nord-américains, la situation française des lieux de culte, parait exceptionnellement protégée. Prenons l’exemple du Québec. En 2012, le Conseil du Patrimoine Religieux Québécois dénombrait 270 églises soit fermées, vendues, transformées ou démolies. En novembre 2014, il en comptait deux fois plus soit 440. La seule année 2014 a vu 72 églises fermer leurs portes, changer de propriétaire ou d’usage, ou passer sous le pic des démolisseurs. Une église fermée sur deux est en panne de nouvelle affectation.

Certes, le Québec n’est pas la France. Pour autant, la situation dans notre pays mérite toute notre attention. Depuis l’an 2000, 27 églises et chapelles ont été démolies dont 4 depuis le 1er janvier 2015. La démolition d’une dizaine d’autres est annoncée pour les mois à venir. Entre peur et résignation, il existe une conduite (éthique) à tenir. Nous avons à comprendre une situation calmement et honnêtement, sans se laisser prendre d’un côté par les cris alarmistes et menaçant (cachant souvent des idéologies mortifères), ni de l’autre côté par le chœur hypnotique des relativistes (« On a toujours démoli des églises »), des défaitistes (« On ne peut pas toutes les sauver »), et des esthètes (« Toutes ne valent pas la peine d’être sauvées »).

Si considérer pleinement ce patrimoine particulier est d’abord bien le connaître, c’est aussi le comprendre. En saisir la source et l’essence, l’histoire et aussi la force symbolique, soit-elle simplement « identitaire » pour nombre de nos concitoyens. « Un village sans église, écrivait Barrès, c’est tout juste une station agricole, pas un village de France. » L’église est aussi importante pour celui qui s’agenouille devant l’autel que pour celui la regarde depuis la place du village…

Le temps de la réflexion collective

Ce patrimoine a un avenir pourvu que nous prenions le temps d’y réfléchir ensemble. Et c’est bien la chance qui nous est offerte aujourd’hui. Ensemble, cela veut dire les pouvoirs publics, propriétaires d’une grande part de ce patrimoine en vertu de la loi de 1905, les autorités religieuses, en leur qualité d’affectataires et de propriétaires aussi pour une autre part, les propriétaires privés d’un édifice cultuel désaffecté, les associations de sauvegarde enfin, inlassables veilleurs et acteurs de la restauration de ce patrimoine.

En parler et réfléchir ensemble aux modalités de conservation, de restauration, de valorisation, voire de mutation, permettrait non seulement une compréhension mutuelles des devoirs, des possibilités et des contraintes de chacun, d’enrichir la panoplie des idées et des solutions, mais surtout, cela éviterait des crises dramatiques, constatées en maints endroits, qui portent atteintes non seulement à un édifice mais aussi gravement à la cohésion sociale dans notre pays et dans nos communes.

Le temps de l’action

En parler c’est bien, agir c’est mieux. Mais pour quelles finalités ? Qu’il me soit permis tout d’abord de témoigner de la franche admiration que je voue aux acteurs du patrimoine qui prennent à cœur leur rôle de propriétaire, de défenseur, de restaurateur, de mécène. Je suis impressionné, lors de mes revues de presse, de constater par exemple, qu’il ne se passe pas un mois, sans qu’une nouvelle association locale ne surgisse au sein de nos territoires pour défendre ou promouvoir un élément ou tout ensemble de cet héritage commun.

Et si j’aime à parler de patrimoine, partout où je suis invité à m’exprimer, c’est bien parque de tels acteurs, il y a un quinze ans, m’ont inoculé un virus qui m’a fait comprendre que derrière les vieilles pierres se cachaient non seulement une mémoire mais avant tout des hommes et des femmes debout qui relevaient avec succès des défis, apparemment insurmontables. « Ils l’ont fait parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible » (Mark Twain).

Ces personnes m’ont fait comprendre que s’intéresser au patrimoine, qui plus est religieux, était un engagement vertueux, pour les acteurs comme pour le pays. Et cela pour cinq raisons ou vertus : l’entretien et la valorisation du patrimoine…

  • Crée du lien social
  • Soutient l’activité économique, y compris la réinsertion professionnelle
  • Conforte le respect de l’environnement et la qualité du paysage
  • Facilite l’accueil et l’intégration de populations nouvelles et/ou étrangères dans un territoire
  • Permet la transmission d’une culture, voire d’une spiritualité.

Conserver, restaurer mais pour quoi faire ? L’usage de notre patrimoine religieux est aussi en question, et il sera abordé au cours de la journée.

Le temps d’un débat

Cette journée, ai-je dit, est une chance qui nous est collectivement offerte de mieux nous connaître, acteurs du patrimoine, chacun dans nos rôles, et de mieux comprendre ce qu’est ce patrimoine religieux dans son essence, ses réalités historiques, géographiques et sociales, et de s’interroger sur sa vie immédiate et son avenir.

Je tiens à présent à remercier les délégations Rhône-Alpes de la Demeure Historique, Maisons Paysannes de France, Patrimoine-Environnement, Rempart, la Sauvegarde de l’Art Français, la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France et Vieilles Maisons Françaises d’avoir provoqué cette rencontre au programme riche et attrayant.

Je voudrais remercier également Patrimoine Rhône-Alpin d’avoir su l’organiser et d’avoir choisi cette « église reconvertie », si propice à nos débats. Puisque nous faisons « halte » dans l’ancienne chapelle d’hiver de l’Annonciation, dans ce quartier lyonnais de Vaise, rappelant qu’elle fut construite sur les ruines d’une précédente église bombardée lors de la seconde guerre mondiale, permettez-moi d’avoir à cet instant une pensée forte pour tout ce patrimoine, notamment religieux, et les personnes (avant tout) qui au Proche-Orient souffrent des violences barbares de la guerre.

Conserver, restaurer, valoriser… reconvertir le patrimoine cultuel ? Telles sont les questions qui nous sont posées aujourd’hui. Merci chers intervenants d’avoir accepté chacun d’y répondre en partie, selon vos compétences et vos expériences. Je ne sais pas encore si vos propos nous aideront à nous « fabriquer une religion commune » sur l’avenir de nos églises ; tout au moins, j’en forme le pari, ils nous éclaireront sur des réalités plus complexes qu’elles ne paraissent, ils nous feront progresser collectivement dans la compréhension de ce patrimoine particulier et d’esquisser pour lui un avenir raisonnablement envisageable. Pour ma part, j’ai hâte de vous entendre.

Enfin et c’est mon dernier mot, merci à vous, Mesdames, Messieurs, d’être venus en nombre assister, participer, à cette journée. Je formule pour vous le vœu que vous y puisiez votre miel, que vous y trouviez des réponses aux questions que vous vous posez, des aides dont vous auriez besoin, ou tout simplement que votre curiosité soit pleinement satisfaite. Je nous souhaite à tous une excellente et enrichissante journée.

Benoît de Sagazan

(Source:Patrimoine en Blog/ Pelerin)

colloque lyon 16 novembe 2015Lundi 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer le colloque organisé à Lyon par Patrimoine Rhône-Alpin sur l’avenir des édifices cultuels : églises temples, synagogues et mosquées.

Plus 150 personnes ont répondu à l’invitation. Seuls quelques élus inscrits n’ont pu se rendre à Lyon, leur responsabilité les retenant auprès de leurs administrés, suite aux tragiques événements de vendredi. A l’invitation d’Eddie Gilles-Di Pierno, président de Patrimoine Rhône-Alpin, notre assistance a respecté à 12h00 précises une minute de silence, à l’unisson du pays.

Dans un premier temps vous trouverez ci-dessous, le texte d’introduction au colloque que j’avais préparé (avant les événements tragique du 13 novembre). Dans une seconde note, je donnerai un écho de la synthèse de la journée que j’ai formulée devant l’assistance avant que nous nous séparions.

Voici le texte initial qui devait introduire nos débats :

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 

"Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint Esprit ? " (St Paul)

 

« Dans le baptême, j'ai reçu une consécration solennelle qui m'a fait devenir le temple de l'adorable Trinité : je dois donc examiner si le Seigneur est honoré et servi dans ce temple comme il mérite de l'être. Un temple est un lieu saint, parce qu'il est consacré à Dieu ; il doit être un lieu de silence et de recueillement, par respect pour la divine Majesté qui l'habite ; il doit être un lieu de prières et de louanges où le Seigneur soit constamment honoré ; enfin ce temple doit avoir son autel et ses sacrifices. Mon corps est aussi le temple de Dieu ; ai-je soin de le conserver dans une pureté parfaite ? Mon âme est-elle une demeure où Dieu habite avec complaisance ? Tout en elle est-il saint ? ses pensées, ses désirs, ses sentiments, sont-ils dignes de Dieu ? Est-elle habituellement recueillie pour écouter la voix de l'Esprit-Saint ? De mon cœur, de cet autel sur lequel brûle l'encens de la prière, s'élève-t-il aussi souvent la flamme des holocaustes ? Suis-je fidèle à y offrir les sacrifices que le Seigneur attend de moi ? O mon adorable Jésus, rendez-moi attentive aux inspirations de votre grâce, fidèle à accomplir votre volonté, généreuse à vous sacrifier par amour mes inclinations terrestres, digne en un mot d'être votre temple et de vous offrir, dans mon cœur, un lieu de délices et de repos !

Quelles actions de grâces pourrai-je jamais assez vous rendre, ô mon Jésus, de ce que vous avez daigné fixer votre demeure sur la terre et consacrer nos cœurs comme des sanctuaires où vous vous plaisez à habiter ! Que ne puis-je me rendre digne d'une telle faveur par la rénovation que je vous fais, ô mon Dieu, des promesses de mon baptême et de la consécration de mon âme, de mon corps et de mon cœur ! Rendez-moi ce que je dois être, afin de trouver une place dans ce temple éternel, où vous devez être loué, adoré et aimé pendant toute l'éternité. »

Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt S.A.D. (1812-1903), Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace, Tome 5 (La dédicace des églises), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.

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Basilique Saint-Paul hors les murs, fresque du chœur
(Crédit photo)

 

 

Notre Dame d’Alttöting est le plus célèbre et le plus ancien des sanctuaires marials de toute l'Allemagne du Sud, en Bavière : il date de la fin de l'ère carolingienne (Xe siècle).

Mais c’est  en 1489 que ce sanctuaire devint célèbre : un premier miracle se produisit.

Un petit garçon de trois ans s'était noyé dans un ruisseau, et n’en avait été retiré qu'au bout d'une demi-heure. Sa maman, éplorée, le prit dans ses bras, et courut vers la chapelle.

Là, elle déposa le corps de son enfant sur l'autel et supplia la Vierge Marie de le lui rendre vivant.

Et soudain le miracle se produisit : Dieu redonna la vie à l'enfant. 

Peu de temps après, un second miracle eut lieu : un petit enfant de six ans tomba d'un cheval qui tirait une grosse charrette.

N'ayant pu être arrêtée à temps, la charrette écrasa l'enfant. L'enfant était bien mort et il n'y avait aucun espoir de lui rendre la vie.

Aussi ses parents prièrent-ils Notre Dame d'Altötting, et le lendemain, le petit garçon était vivant. De plus, son corps ne gardait aucune trace de ses blessures.  

Avant de devenir le pape Benoît XVI, Joseph Ratzinger a fréquenté ce sanctuaire dès l’âge de 7 ans, en famille, puis comme séminariste, prêtre, professeur, cardinal-archevêque, comme préfet de la doctrine de la foi.(L'équipe de Marie de Nazareth)

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,11-28.

En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même.
Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite.
Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”
Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affairesavaient rapporté.
Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.”
Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.”
Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.”

À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.”

Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge.

En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”

Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ;

alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”

Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”

On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus !

– Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.

Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” »

Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

Par Saint Ephrem le Syrien

Sur le disciple, dont la béatitude fut grande.




1. Ô Très-Bon, Toi qui T'es abaissé et donné
même aux difformes pour qu'ils se parent de ta Personne,
regarde-moi également, pour que je puisse me parer
de la rayonnante beauté de ce disciple!
En celui que Tu as aimé je cherche refuge pour trouver grâce;
je veux louer celui que Tu as aimé pour devenir beau moi-même.
Je veux donc Te chanter son amour pour que Tu m'accordes
ta Miséricorde en récompense.

R: Loué soit Celui qui trouve tous les hommes !

2. Bienheureuse es-tu, femme !
Car ton Seigneur et Fils
t'a remise et confiée à celui qui est fait à ton image.
Le Christ n'a pas été ingrat envers ton amour;
Fils de tes entrailles,
Il t'a remise et confiée au fils de ses Entrailles.
Sur ton sein tu L'as caressé enfant;
sur son Sein il L'a caressé lui aussi.
Sur la croix, Il t'a rendu tout ce que tu lui avais donné,
tout ce qu'Il te devait pour L'avoir élevé.

3. Le Crucifié a en effet payé toutes ses dettes,
y compris celle qu'Il avait envers toi.
A ton sein Il avait bu le lait visible;
à son Sein le disciple but des mystères invisibles.
Confiant, le Christ enfant s'est approché de ton sein;
confiant, le disciple s'est approché de son Sein
et y a reposé (
Jn 13,25 Jn 21,10) .
Comme sa Voix te manquait,
Il t'a donné sa harpe pour qu'elle te console.

4. Le disciple qui chérissait notre Seigneur,
qui Le représenta, se revêtit de Lui, se conforma à Lui,
a placé tout son zèle à Lui ressembler en toute chose,
dans ses paroles, dans ses regards, dans ses pas.
La créature s'est vêtue de Créateur
et bien qu'elle fût dissemblable, elle Lui ressemblait.
On ne pouvait que s'étonner de voir
combien l'argile était apte à prendre
l'empreinte de la beauté de son Créateur.

5. Il te quitta, (Marie), et ne te quitta point, car en ce disciple
Il revint pour être avec toi (
Jn 19,26) .
Il est le Très-Bon qui entreprit de S'envoyer
Lui-même dans les régions lointaines où Il se trouvait déjà.
Sa Bonté Le fit S'abaisser vers chacun,
son Amour L'envoya dans toutes les directions
et bien que caché à tous, Il est cependant près
de tout homme qui Le cherche.

6. Comme Il vit que tu ne pourrais te déshabituer de ton amour,
de cet Enfant que tu as sevré,
le Très-Pur S'est imprimé et façonné dans le chaste
afin que tu voies en son disciple ...
L'éloquent a remplacé le Silencieux,
qui fut condamné sans dire un mot.

7. Le statues des rois sont toutes muettes,
tandis que leurs modèles sont très diserts;
les images de notre Sauveur sont merveilleuses,
car leur volonté, c'est leur harpe.
La parole de ce silence digne de louanges
dont le comment ne peut être énoncé, exprime la création,
à la place du Père et du Fils
qui silencieusement habitent l'un en l'autre.

8. Le jeune homme vit en la femme
combien le Très-Haut S'était abaissé
en pénétrant et en habitant dans ces faibles entrailles
pour en naître ensuite et boire son humble lait.
Et la femme s'étonna elle-même, à son propos,
de voir à quel point le disciple avait été honoré
en étant admis à reposer sur le sein de Dieu.
Tous deux s'étonnèrent l'un à propos de l'autre
d'avoir été tenus en telle estime
et du grand honneur que leur avait fait la divine Bonté.

9. C'est Toi qu'ils ont découvert en eux-mêmes (...)
et quand ils s'observaient réciproquement,
ta mère Te vit en ce disciple,
et celui-ci Te vit dans ta mère.
Ô voyants qui à tout moment, Seigneur,
Te découvrirent l'un dans l'autre comme dans un miroir.
Ils nous donnèrent l'exemple,
pour que nous aussi, l'un dans l'autre,
nous Te voyions, ô Sauveur!

10. Le jeune homme révérait le temple où Tu habitas
dans la crainte et dans l'amour, pour nous enseigner ceci :
aujourd'hui encore, ce Fils de roi habite dans les vierges pures.
Un homme intelligent qui sait qu'elle est ton temple
se refuse à déshonorer ta fiancée.
Malheur à celui qui aurait l'audace de déshonorer
le roi dans son sanctuaire!

11. Joseph ainsi que Jean révéraient le sein de ta mère,
comme en raison d'un symbole :
c'était le symbole (accompli) de la tente,
de la tente temporelle où Emmanuelle habitait.
Tous deux s'efforcent de nous réprimander :
nous ne devrions pas tenir Dieu pour petit dans ses temples;
une controverse, que c'est effrayant !
Cette hauteur incommensurable,
nous voudrions la mesurer par nos recherches !

12. Profondeur que les scrutateurs n'ont pu sonder,
hauteur trop haute pour les mortels,
longueur qui ne se mesure pas en aunes,
largeur qui ne se calcule pas en empans !
Quand bien même tu aurais les ailes des séraphins,
tu ne saurais en aucune façon mesurer l'enfant dans la crèche,
méprisable en sa Nature visible,
mais combien puissant en son (Être) invisible.

13. Bienheureuse, belle-mère de Simon,
toi qui étais malade (
Mt 8,14 s.) !
Car le Médecin des cieux est descendu et t'a rendu visite;
quand Il toucha ta main, ce n'était pas pour t'examiner.
Car Il est Celui qui a étendu toutes les veines;
Il y a caché la fièvre, Il a associé à son feu la source de la sueur.
Sur un signe de leur Maître,
fièvre et sueur sont tour à tour victorieuses
et vaincues dans un seul et même corps.

14. Dans ton corps malade, la fièvre habitait,
ce feu caché que l'on ne voit pas.
Dans le corps qui t'a guérie se trouvait le feu du ciel,
que seuls voient les spirituels.
Miracle que ceci! et qui est capable de le dire :
l'ardeur de la miséricorde est entrée, elle t'a rafraîchie et guérie.
- Ceux qui écoutaient s'étonnèrent de ce charbon
qui apporta la fraîcheur à la fièvre brûlante.

15. Bienheureuse, Anne, âgée et vénérable (
Lc 2,36) ,
car l'Enfant muet a fait de toi une prophétesse.
En ton esprit a retenti son Silence
pour chanter ses Victoires par ta bouche.
Par toi Il interpréta, petit enfant, ses Actions
et devenu adulte Il les accomplit par Lui-même.
L'Enfant en son mutisme a chanté avec chaque langue,
car Il est le Seigneur de toute bouche.

16. Bienheureuse femme âgée, trésor de discernement !
Cet Enfant venu du fond des âges t'a rencontrée.
Il S'est d'abord fiancé à la vieille femme,
l'Enfant qui est venu pour Se fiancer aux âmes;
Il a fait de toi la première entre toutes.
Par toi, femme âgée, Il a appris l'ordre aux jeunes.
Il a purifié un miroir, Il l'a dressé pour elle
afin qu'elles apprennent la pudeur.

17. Salomon, le roi, s'est choisi un bon millier de femmes
(
1R 11,1-5), c'est grande licence !
Notre Seigneur digne de louanges a fait de dix mille fois
dix-mille vierges ses disciples :
action puissante et magnifique!
En ce Fils de David s'est révélée une chose exceptionnelle;
en Toi, Fils de David, une merveille s'est accomplie.
Ô fils de Jessé, de ta descendance sont nés deux fils ...

18. Salomon était impur à l'image de sa volonté,
le fruit de la terre l'était à l'image de sa racine;
la volonté du Fils pur était limpide
et sa Nature était pure à l'image de son Père.
Le troupeau de l'Agneau pur est chaste lui aussi,
mais la horde de l'impudique était elle-même impure.
Les filles de Tyr l'avaient séduit;
mais Toi, mon Seigneur, ainsi qu'il est écrit,
la fille de Tyr T'a adoré (
Ps 44,12-13) .


(Fin de l'hymne sur le disciple dont la béatitude fut grande.)

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 08:55
Il nous arrive très souvent dans nos conversations d’évoquer le temps avec des expressions comme celles-ci : « Je n’ai pas temps, comme le temps passe, ah ! C’était le bon temps, le temps c’est de l’argent etc... » Mais nous arrive-t-il quelquefois de réfléchir sérieusement sur le temps, de nous demander ce qu’il représente pour nous, à la lumière de la révélation chrétienne ?

Il nous arrive très souvent dans nos conversations d’évoquer le temps avec des expressions comme celles-ci : « Je n’ai pas temps, comme le temps passe, ah ! C’était le bon temps, le temps c’est de l’argent etc... » Mais nous arrive-t-il quelquefois de réfléchir sérieusement sur le temps, de nous demander ce qu’il représente pour nous, à la lumière de la révélation chrétienne ?

Livre de l'Apocalypse 21,2-5.

En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.
Et j'entendis une voix forte qui disait : " Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes : il habitera avec eux, et ils seront son peuple ; et lui-même il sera le Dieu avec eux, il sera leur Dieu.
Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. "
Et Celui qui était assis sur le trône, dit :"Voici que je fais toutes choses nouvelles. " Et il ajouta : " Ecris, car ces paroles sont sûres et véritables. "


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,1-10.

En ce temps-là, Jésus, entré dans Jéricho, traversait la ville.
Et voici qu'un homme appelé du nom de Zachée, qui était un publicain-chef et qui était riche,
cherchait à voir Jésus, qui il était ; et il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était petit de taille.
Courant en avant, il monta sur un sycomore pour le voir, car il devait passer par là.
Quand il arriva à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : " Zachée, hâte-toi de descendre, car aujourd'hui il faut que je demeure dans ta maison. "
Il se hâta de descendre et le reçut avec joie.
Ce que voyant, ils murmuraient tous, disant : " Il est entré pour loger chez un pécheur. "
Or Zachée, s'étant arrêté, dit au Seigneur : " Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens ; et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je rends le quadruple. "
Jésus lui dit : " Le salut est arrivé aujourd'hui pour cette maison, parce que lui aussi est fils d'Abraham.
Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. "

 Il se peut, frères et sœurs, qu’en certaines circonstances (un anniversaire par exemple) nous soyons gagnés par la mélancolie à la pensée du temps qui passe et qui ne revient pas. Nous pouvons aussi, ressentir une grande tristesse devant le vide et la médiocre qualité de l’existence que nous menons : sans grand intérêt, sans grande portée, sans grands résultats.

Il se peut, frères et sœurs, qu’en certaines circonstances (un anniversaire par exemple) nous soyons gagnés par la mélancolie à la pensée du temps qui passe et qui ne revient pas. Nous pouvons aussi, ressentir une grande tristesse devant le vide et la médiocre qualité de l’existence que nous menons : sans grand intérêt, sans grande portée, sans grands résultats.

Par Mor Philoxène de Mabboug

(?-v. 523),

évêque en Syrie 
Homélie 4, 79-80 (trad. SC 44, p. 97 rev. ; cf Delhougne, p. 456) 

 

Zachée découvre le seul bien véritable

 

 

Notre Seigneur a appelé Zachée du sycomore sur lequel il était monté, et aussitôt Zachée s'est empressé de descendre et l'a reçu dans sa maison.

C'était parce que, avant même d'être appelé, il espérait le voir et devenir son disciple.

C'est une chose admirable qu'il ait cru en lui sans que Notre Seigneur lui ait parlé et sans l'avoir vu avec les yeux du corps, mais simplement sur la parole des autres.

La foi qui était en lui avait été gardée dans sa vie et sa santé naturelles.

Et cette foi a été manifestée quand il a cru en Notre Seigneur au moment même où il a appris son arrivée.

La simplicité de sa foi est apparue lorsqu'il a promis de donner la moitié de ses biens aux pauvres et de rendre au quadruple ce qu'il avait pris d'une manière malhonnête. 

En effet, si l'esprit de Zachée n'avait pas été rempli à ce moment-là de la simplicité qui convient à la foi, il n'aurait pas fait cette promesse à Jésus et il n'aurait pas dépensé et distribué en peu de temps ce qu'il avait amassé pendant tant d'années de travail.

La simplicité a répandu de tous côtés ce que la ruse avait amassé, la pureté de l'âme a dispersé ce que la tromperie avait acquis et la foi a renoncé à ce que l'injustice avait obtenu et possédé et elle a proclamé que cela ne lui appartenait pas. 

Car Dieu est le seul bien de la foi, et elle refuse de posséder d'autres biens avec lui.

Tous les biens sont de peu d'importance pour elle, en dehors de ce seul bien durable qui est Dieu.

Nous avons reçu en nous la foi pour trouver Dieu et ne posséder que lui, et pour voir que tout ce qui est en dehors de lui ne sert à rien.

 

Lorsque vous vous approchez des Saints Mystères Eucharistiques, quelle doit-être votre attitude ?
 

 

Lorsque vous vous approchez des saints Mystères,

faites-le avec simplicité de coeur, en ayant foi

que vous allez recevoir le Seigneur en vous-même,

et avec

la révérence qui convient en ce cas.

L'état d'esprit que vous devriez ensuite avoir,

laissez cela

au Seigneur Lui-même.

Beaucoup s'attendent à recevoir ceci ou cela par

la sainte

Communion et alors,

ne voyant pas ce qu'ils voulaient,

ils sont troublés, et parfois même leur foi

dans la puissance du Mystère est ébranlée.

La faute n'est pas au Mystère,

mais dans les attentes superficielles.

Ne vous promettez rien.

Laissez tout au Seigneur,

ne Lui demandant que la miséricorde

- pour vous renforcer en tout bien qui Lui soit

acceptable.

Le fruit de la Communion a très souvent un

goût

de douce paix au coeur.

Parfois, il apporte l'illumination à la pensée

et l'inspiration pour la dévotion au Seigneur.

Parfois presque rien n'est perceptible,

mais par la suite, on peut remarquer une

plus grande force dans ses activités,

et la constance dans l'accomplissement de

ce qui a été promis.


(Saint Théophane le Reclus )


Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas,  qui n'espèrent pas, et qui ne Vous aiment pas.

 
 Il se peut, frères et sœurs, qu’en certaines circonstances (un anniversaire par exemple) nous soyons gagnés par la mélancolie à la pensée du temps qui passe et qui ne revient pas. Nous pouvons aussi, ressentir une grande tristesse devant le vide et la médiocre qualité de l’existence que nous menons : sans grand intérêt, sans grande portée, sans grands résultats.

Il se peut, frères et sœurs, qu’en certaines circonstances (un anniversaire par exemple) nous soyons gagnés par la mélancolie à la pensée du temps qui passe et qui ne revient pas. Nous pouvons aussi, ressentir une grande tristesse devant le vide et la médiocre qualité de l’existence que nous menons : sans grand intérêt, sans grande portée, sans grands résultats.

SAINT THÉODORE, QUI ÊTES-VOUS ? ...

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Soldat, martyr 
(† 304)

        Saint Théodore, jeune soldat romain, est un des plus célèbres martyrs de l'Orient.

Il naquit en Syrie, à la fin du IIIe siècle.

      Théodore faisait partie d'une légion romaine qui avait établi son quartier d'hiver dans la ville d'Amasia, où les édits persécuteurs étaient exécutés sévèrement.

Le jeune soldat, plein de l'amour de Jésus-Christ, dédaigna, malgré le péril, de cacher sa foi, et, au contraire, il se fit une gloire de la professer publiquement ; aussi fut-il présenté comme chrétien au tribun de sa légion.

Celui-ci lui demanda comment il osait professer une religion proscrite sous peine de mort :

« Je ne connais point vos idoles, répondit-il ; j'adore Jésus-Christ, Fils unique de mon Dieu.

Je vous abandonne mon corps ; vous pouvez le déchirer, le mettre en pièces, le livrer aux flammes.

Si mes discours vous offensent, coupez-moi la langue. »

Le tribun et les juges, devant sa jeunesse, se contentèrent de le menacer et le laissèrent en liberté.

      Théodore ne songea qu'à gagner des âmes à Jésus-Christ, à fortifier les autres confesseurs de la foi ; il poussa même le courage jusqu'à mettre le feu au temple de la déesse Cybèle.

Ce fut en vain qu'on essaya de lui faire exprimer quelques regrets à ce sujet : il brava toutes les menaces, comme il se rit de toutes les promesses.

Il fut alors fouetté très cruellement et enfermé dans un cachot, sans nourriture, pour y mourir de faim.

La nuit, le Sauveur vint le visiter, lui promit de le nourrir d'un aliment invisible et le fortifia pour le dernier combat.

       Cette visite donna à Théodore tant de joie, qu'il se mit à chanter les louanges de Dieu, et des anges vêtus de blanc vinrent unir leurs voix à la sienne.

Les geôliers et les gardes, le juge lui-même, furent témoins du miracle sans se convertir.

On lui promit que, s'il feignait seulement la moindre soumission, on le mettrait en liberté.

Ayant répondu à ces nouvelles sollicitations avec une fermeté invincible, Théodore est alors déchiré avec des crochets de fer, on lui brûle les côtes avec des torches ardentes, puis on le condamne à être brûlé vif.

Le vaillant soldat, placé sur le bûcher, se munit du signe de la Croix, et bientôt sa belle âme s'envola au Ciel où il intercède pour nous qui sommes tentés, en Occident, par une société sécularisée et sommes exposés en Orient,au Témoignage Suprême du Martyr.

Que dans l'un ou l'autre cas, son intercession nous obtienne la lumière et la force dans l'Esprit Saint pour témoigner jusqu'au bout du Christ Prince de la Paix et de Son Evangile d'Amour , de Vérité et de Paix ...

 

Théodore le Stratilate et Théodore TironSaint Théodore le Stratilate et saint Théodore Tiron

Fêtes les 8 et 17 février

Translation des reliques de saint Théodore le Stratilate fête au 8 juin

Parmi les quelques 47 saints orthodoxes répondant au prénom de Théodore, — en quelque sorte prédestiné pour un chrétien … - Théodore Tiron appelé aussi Théodore le Conscrit soldat romain décapité en 303 à Euchaïta dans le Pont (17 février en Orient et 9 novembre en Occident)

et – Théodore le Stratilate, son presque contemporain (IVe siècle).

Ils sont couramment associés byzantine dans la dévotion traditionnelle. Ils sont appelés en Grèce "les saints Théodores". C'est ainsi que de nombreuses  icônes les représentent ensemble.

Théodore le Stratilate (en grec stratilatis = "chef de guerre"), celui dont la fête est célébrée le 8 février, originaire d'Amasée. Située dans la province du Pont, cette ville est également la patrie du géographe Strabon.

Général dans l'armée de l'empereur Licinius et gouverneur de la ville d'Héraclée. Un jour qu'il accueillait l'empereur, celui-ci, admirant le bon ordre de la cité, lui proposa une fête avec l'offrande d'un sacrifice aux dieux païens. Théodore refusa, fut arrêté et torturé sur le chevalet par des coups de nerf de bœuf et des débris de céramique qui lui arrachaient la peau. Des enfants s'amusèrent à lui crever les yeux. Puis n'étant revêtu que du signe de la croix qu'il traça sur lui, il inclina la tête et reçut d'un coup de glaive la couronne de la gloire.

Ils sont l'un comme l'autre au nombre des quelques 25 saints et saintes ayant été, par le passé, qualifiés de "mégalomartyrs".

La piété populaire ancienne attachait un grand prix à ces saints "militaires" témoins de la Foi. Ainsi d'ailleurs, on les assimilera ici ou là, au personnage de saint Georges terrassant le dragon, voire de l'archange saint Michel.

Saint Théodore terrassant le DragonDe nombreuses icônes représentent même un Théodore le Stratilate terrassant le Dragon : cette contamination n'est pas le fruit du hasard en des temps où les peuples ne demandent pas seulement au Seigneur la guérison des maladies physiques et morales, mais aussi de les protéger contre les "Barbares qui veulent la guerre". Tous les peuples orthodoxes ont manifesté leur dévotion pour ces deux saints et leur ont dédicacé des églises, que l'on retrouve en Roumanie, en Bulgarie, etc.

À rappeler cependant que l'orthodoxie n'a jamais conçu l'idée qu'on puisse être à la fois moine et soldat. Les mégalomartyrs sont par définition des laïcs (à la différence des hiéromartyrs). Et, de plus, s'ils sont comme les deux Théodores, – ou comme l'était aussi saint Dimitri de Thessalonique, – des soldats de métier, ce n'est pas en faisant la guerre mais en témoignant héroïquement et pacifiquement de leur foi, en subissant le martyre, qu'ils ont plu à Dieu et acquis la sainteté.

Les dérivations de la piété populaire ne doivent donc pas nous tromper.  La véritable tradition orthodoxe ne saurait (par exemple)justifier qu'on associe le plus grand des saints starets à une quelconque réalité militaire.

Et les "Croisades", telles que l'occident les a menées au moyen-âge et théorisées à l'époque scholastique, aggravant la rupture historique et politique (sac de Constantinople, occupation du monde byzantin au XIIIe siècle) --- apparaissent de la sorte comme contraires à l'orthodoxie.

Article publié dans le Bulletin de la Crypte N° 390 daté de février 2011

 

 
Soutien aux chrétiens de Terre Sainte
Pèlerinage à Nazareth 
12-20 MARS 2016
« RETRAITE AVEC MARIE »

Inscrivez-vous à la retraite/pèlerinage en Terre Sainte du 12 au 20 mars 2016 organisée par l'association Marie de Nazareth. Vous y vivrez les 20 mystères du rosaire aussi proches des lieux où historiquement ils se sont déroulés, avec le soutien des 20 icônes de la chapelle de l'adoration du centre Marial de Nazareth. : Informations et bulletin d'inscription
 
 Pour tout renseignement complémentaire, contactez : 
Jacques de La Bastide
 jdelabastide@mariedenazareth.com 
06 83 88 65 07
 Nous pouvons encore éprouver une lassitude à la pensée d’avoir à recommencer indéfiniment les mêmes tâches dans la monotonie quotidienne. Et paradoxalement, malgré ce lourd ennui il se peut que nous redoutions plus encore le changement et l’imprévu dans la crainte que cet imprévu ne soit le malheur. La pensée de l’avenir nous travaille d’une sourde inquiétude. Mais prenons garde ! Car si nous avons de telles idées ou de tels sentiments à propos du temps, c’est que nous nous conformons, en fait, à la manière de voir entièrement négative et radicalement stérile du paganisme d’hier et d’aujourd’hui. Il ne faudrait pas oublier que nous avons, nous chrétiens une tout autre conception du temps qui est éminemment positive et féconde parce qu’elle est fondée sur des paroles qui ne passent pas : celles de Jésus qui « est le même hier, aujourd’hui et toujours ».

Nous pouvons encore éprouver une lassitude à la pensée d’avoir à recommencer indéfiniment les mêmes tâches dans la monotonie quotidienne. Et paradoxalement, malgré ce lourd ennui il se peut que nous redoutions plus encore le changement et l’imprévu dans la crainte que cet imprévu ne soit le malheur. La pensée de l’avenir nous travaille d’une sourde inquiétude. Mais prenons garde ! Car si nous avons de telles idées ou de tels sentiments à propos du temps, c’est que nous nous conformons, en fait, à la manière de voir entièrement négative et radicalement stérile du paganisme d’hier et d’aujourd’hui. Il ne faudrait pas oublier que nous avons, nous chrétiens une tout autre conception du temps qui est éminemment positive et féconde parce qu’elle est fondée sur des paroles qui ne passent pas : celles de Jésus qui « est le même hier, aujourd’hui et toujours ».

 

User de sa respiration pour

mieux prier

A travers la respiration intentionnelle, nous pouvons influencer notre rythme cardiaque et notre vie intérieure. En orientant notre vie intérieure nous pouvons calmer les désordres du cœur et créer l’opportunité de recevoir l’amour de Dieu. De plus, la sagesse des techniques avancées par Heartmath et d’autres peut être mise au service de notre rapport avec Jésus. Ainsi, dans l’Orient chrétien, les moines ont développé des méthodes pour intégrer la respiration intentionnelle à de brèves prières.

Mais avant de commencer, il faut veiller à une chose. La respiration intentionnelle peut provoquer des sensations agréables et peut aider sur le court terme, mais il faut que les techniques de prière soient accompagnées de la conversion morale et spirituelle en communion avec l’Église. Si nous pratiquons la spiritualité ésotérique tout en continuant à commettre des péchés mortels, nous vivons dans l’illusion et nous ne suivons pas la volonté de Dieu

Prier avec la respiration peut être un puissant moyen pour nous aider à ouvrir notre cœur aux suggestions du Saint Esprit. En allant au-delà de la pensée discursive et analytique, nous laissons plus de place à nos moyens de compréhension plus intuitifs. Bien entendu, toute intuition et inspiration doit être mesurée avec bon discernement, mais souvent notre rationalité peut limiter notre potentiel de réception.

Pour ce faire, nous pouvons utiliser une technique simple. Les chrétiens d’orient utilisent la prière à Jésus et l’allie à la respiration. En inspirant ils récitent une partie de la prière, et en expirant ils récitent le reste. Dans ses Exercices Spirituels, Saint Ignace de Loyola suggère une telle pratique avec le Notre Père et l’Ave Marie.

J’ajouterais quelques points à cette sagesse classique et quelques bienfaits à tirer de ce type de prière

  1. Tout d’abord, expérimenter différentes respirations peut aider à recentrer notre vie intérieure. Respirer rapidement peut redonner un peu d’énergie. Les respirations lentes peuvent au contraire calmer.
  2. Je recommande de recourir à toute phrase qui aiderait à entrer en relation avec le Seigneur – en particulier tirée de la Sainte Écriture – mais il est possible qu’aucune phrase ne soit nécessaire. Nous devons être libres d’entrer en relation avec le Seigneur de quelque façon que ce soit.
  3. Comme les écrivains orientaux, je pense que ces techniques sont une simple préparation à la prière pure. La prière pure est le rapport établi entre nous et Dieu quand les chaines du péché ont commencé à être rompues et que nous commençons à vivre dans la liberté offerte en Jésus Christ. Nous devrions aussi nous sentir libres d’abandonner toute technique lorsque le Saint Esprit nous guide vers une prière plus profonde.

Si nous souhaitons vraiment approfondir notre vie de prière, il est recommandé d’avoir un guide spirituel fidèle, compétent et orthodoxe. Ce regard extérieur peut jouer un rôle fondamental pour nous aider à discerner ce qui vient de nous et ce qui vient vraiment du Seigneur.

  1. Affronter le stress – La respiration intentionnelle, rythmique, peut contribuer à faire passer le corps de l’agitation au calme et à la douceur principalement en calmant et en régulant notre rythme cardiaque car il existe une profonde connexion entre notre vie intérieure et notre corps.
  2. Cultiver le calme – dans le christianisme oriental, le calme était considéré comme la condition à la prière pure. En guidant le désordre de la pensée, du sentiment et du désir vers un lieu de tranquillité et de réceptivité, nous devenons plus disponibles pour Dieu. Prier avec la respiration peut aider à dominer en douceur notre vie intérieure.
  3. Préparation à la prière – Avant de commencer la Messe ou avant d’entrer dans un moment de prière défini, nous pouvons utiliser la respiration intentionnelle. Se préparer à la prière à travers la respiration est fondamental pour ouvrir notre cœur à la spontanéité de l’Esprit. Ce n’est donc pas une fin en soi mais un moyen pour arriver à un rapport intime avec Jésus Christ.

 

Le père Ian VanHeusen est un prêtre catholique du diocèse de Raleigh, en Caroline du Nord aux États-Unis. Il s’est spécialisé dans la recherche et l’enseignement de la prière et de la méditation.

Article paru initialement en anglais sur Catholic Link.

Parce que, en vertu de notre foi, nous avons la certitude que Dieu est présent à toute notre vie et qu’il nous fait le don de chaque instant (afin que nous l’ordonnions cet instant à l’accomplissement de notre destinée) nous savons toute la valeur du temps. Et c’est Jésus lui-même qui dans son enseignement a pris soin de nous préciser en quoi elle consiste : l’existence humaine ne prend sa valeur que dans la mesure où elle est la mise en pratique du double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain.

Parce que, en vertu de notre foi, nous avons la certitude que Dieu est présent à toute notre vie et qu’il nous fait le don de chaque instant (afin que nous l’ordonnions cet instant à l’accomplissement de notre destinée) nous savons toute la valeur du temps. Et c’est Jésus lui-même qui dans son enseignement a pris soin de nous préciser en quoi elle consiste : l’existence humaine ne prend sa valeur que dans la mesure où elle est la mise en pratique du double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain.

Abraham et les étoiles 
du ciel
Livre de la Genèse 15,1-6
« Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… » 
Et il déclara : « Vois quelle descendance tu auras ! »
 
Abraham et les étoiles du ciel
Je regardais le sable. Dieu m’avait appelé, j’avais quitté ma terre, pays fertile et vert, pour planter loin ma tente. Le ciel pour seul abri dans le vaste désert. J’avançais, mais la nuit avec moi s’étendait sans mesure. J’étais vieux. Etait-ce une illusion que l’appel, autrefois ? N’avais-je pas rêvé, mettant tout en péril, pariant sur les cieux ? Qu’aurai-je donc en échange de cet arrachement ? Un enfant, voilà tout mon désir, pour lui, j’étais parti. Une chair pour poursuivre après moi le voyage, conjurer par une vie l’atroce aridité qui m’enserrait partout. La nuit pour seule compagne, j’allais, obstinément, m’ensablant sans savoir.

C’est alors qu’une voix, sembla tomber du ciel : « Tes pas nus dans le sable signent à jamais l’alliance. Effacés par le vent, j’en garderai mémoire. Ton exode obstiné m’apporte ici la preuve que tu me fais confiance. Tes pas sont ton serment. Ils parlent plus que les mots. Reçois la récompense, cerné par l’éphémère de ces dunes en mouvement : je te donne l’enfant que tu n’espérais plus. Je t’ouvre un avenir. Car moi, j’ai foi en toi. »
Alors je répondis, en fixant les étoiles : « Seigneur, c’est sur ta foi que je bâtis la mienne. Je croirai en celui qui toujours m’espère. » Et je vis : l’astre qui tout à l’heure levait à l’Orient, annonçant de la nuit les premières noirceurs était à son zénith, radieux dans le ciel. Il pleuvait des étoiles. La terre allait germer et murmurait : « avance ! » (Source:Signe dans la Bible) 
Parce que, en vertu de notre foi, nous avons la certitude que Dieu est présent à toute notre vie et qu’il nous fait le don de chaque instant (afin que nous l’ordonnions cet instant à l’accomplissement de notre destinée) nous savons toute la valeur du temps. Et c’est Jésus lui-même qui dans son enseignement a pris soin de nous préciser en quoi elle consiste : l’existence humaine ne prend sa valeur que dans la mesure où elle est la mise en pratique du double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain.

Parce que, en vertu de notre foi, nous avons la certitude que Dieu est présent à toute notre vie et qu’il nous fait le don de chaque instant (afin que nous l’ordonnions cet instant à l’accomplissement de notre destinée) nous savons toute la valeur du temps. Et c’est Jésus lui-même qui dans son enseignement a pris soin de nous préciser en quoi elle consiste : l’existence humaine ne prend sa valeur que dans la mesure où elle est la mise en pratique du double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain.

ST NECTAIRE D'EGINE, QUI-ÊTES-VOUS ?UN SAINT MARTYR DES CALOMNIES...

Le 9 novembre, les Orthodoxes Bysantins font mémoire de St NECTAIRE, Evêque de la Pentapole, Thaumaturge et fondateur du Monastère de la SainteTrinité à Egine1

Notre Saint Père Nectaire naquit le ler octobre 1846, en Sélybrie (Thrace), d'une couple de pauvres mais pieux chrétiens: Dimos et Marie Képhala. Nommé Anastase au Saint Baptême, il montra dès son enfance une grande piété et un goût profond pour l'étude. Comme sa mère lui apprenait le Psaume 50, il aimait à répéter le verset: «Jenseignerai Tes voies aux pécheurs ... »

(Ps 50:15).

Après avoir reçu l'enseignement élémentaire dans sa patrie, il fut envoyé par ses parents à Constantinople pour poursuivre son éducation, tout en travaillant comme employé dans un magasin.

Le jeune garçon restait alors insensible aux troubles de la vie mondaine et se préoccupait seulement d'édifier en lui, nuit et jour, l'homme intérieur à l'image du Christ, par la prière et la méditation des écrits des Saints Pères.

A l'âge de vingt ans, il quitta Constantinople pour devenir instituteur dans l'île de Chios. Il y encourageait avec zèle la jeunesse et les villageois à la piété et aux oeuvres de la vertu, non seulement par ses paroles mais surtout par l'exemple même de sa vie d'ascèse et de prière.

Désirant depuis longtemps embrasser la vie semblable aux Anges, il devint moine sous le nom de Lazare, le 7 novembre 1876, dans le célèbre monastère de Néa-Moni.

Ne cherchant que les choses d'en-haut, modèle de douceur et d'obéissance, il se fit aimer de tous les frères de la communauté et devint Diacre un an plus tard. Grâce à la générosité d'un pieux habitant de l'île, puis à la protection du Patriarche d'Alexandrie, Sophrone, il put complèter ses études à Athènes et obtenir le diplôme de la faculté de Théologie.

En 1885, il gagna Alexandrie, où il fut bientôt ordonné Prêtre, puis consacré Métropolite de la Pentapole (ancien diocèse correspondant à la Libye supérieure).

Prédicateur et secrétaire patriarcal, il fut affecté au Caire, comme représentant du Patriarche, dans l'église de Saint-Nicolas.

Malgré ces honneurs, Nectaire ne perdait rien de son humilité et savait communiquer à son troupeau spirituel le zèle pour les vertus évangéliques. L'amour et l'admiration que lui portait le peuple tournèrent pourtant à son désavantage.

A l'instigation du diable, certains membres du Patriarcat, jaloux de ses succès, le calomnièrent, en disant qu'il cherchait à s'attirer les faveurs du peuple dans le but de s'emparer du trône patriarcal d'Alexandrie. 

Comme le Saint ne cherchait pas à se justifier, mais mettait sa confiance dans la promesse du Christ qui a dit:

«Bienheureux serez- vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on vous calomniera de toute manière à cause de moi.. » (Mat. 5:11)

; il fut chassé de son siège et s'embarqua pour Athènes, où il se retrouva seul, ignoré, méprisé et manquant même du pain quotidien, car il ne savait rien garder pour lui-même et distribuait aux pauvres ses maigres ressources.

Abandonnant son projet initial de se retirer au Mont-Athos, le doux et humble imitateur de notre Seigneur Jésus-Christ, préféra sacrifier son amour de la retraite au salut de son prochain.

Il resta quelques années comme prédicateur (l891-1894), puis fut nommé directeur de l'école ecclésiastique Rizarios, destinée à la formation des futurs Prêtres. Sa profonde connaissance de l'Ecriture, des Saints Pères et mêmes des sciences profanes, et son autorité pleine de douceur dans la direction des hommes lui permirent de donner rapidement à cette institution une haute qualité intellectuelle et morale.

Le Saint Hiérarque se chargeait de la direction et des leçons de Pastorale, mais il ne cessait pas pourtant de vivre le programme d'ascèse, de méditation et de prière d'un moine, en y ajoutant les hautes fonctions de prédication et de célébration régulière des Saints Mystères, au sein de l'école mais aussi dans la région d'Athènes.

Nectaire gardait pourtant au fond de son coeur un amour brûlant pour la quiétude et la paix de la vie dans les monastères, aussi profita-t-il du désir exprimé par un certain nombre de ses filles spirituelles pour se retirer des troubles de la vie mondaine et fonder un monastère féminin dans l'île d'Egine (entre 1904 et 1907).

Malgré d'innombrables soucis et difficultés, le Saint veillait à y instaurer un type de vie cénobitique dans la fidélité scrupuleuse à l'esprit des Saints Pères.

Il dépensait sans compter ses forces corporelles et spirituelles pour l'installation des bâtiments, pour la célébration des Offices et pour la direction spirituelle de chacune de ses disciples.

On le voyait souvent travailler au jardin, vêtu d'une misérable soutane, ou, lorsqu'il disparaissait pour de longues heures, on devinait qu'il s'était alors enfermé dans sa cellule pour élever son intelligence vers Dieu, en la fixant dans son coeur pour y goûter la douceur du Saint Nom de Jésus.

Bien qu'il ait fui tout contact avec le monde et qu'il réglât strictement les visites dans le monastère, la réputation de ses vertus et des grâces que Dieu lui avait données se répandit dans la région, et les fidèles venaient vers lui, attirés comme le métal par l'aimant.

Il guérit de nombreux laïcs et des moniales de maladies qui les affligeaient, fit venir la pluie sur l'île qui souffrait de la sécheresse.

Il soulageait, consolait, encourageait...

Il était tout pour tous: pouvant tout dans le Christ qui habitait en lui par la Grâce du Saint-Esprit.

Il était familier des Saints et de la Mère de Dieu, et ceux-ci lui apparaissaient fréquemment pendant la Sainte Liturgie ou dans sa cellule.

Malgré les difficultés de la période qui suivit la première guerre mondiale, il interdisit strictement à ses moniales de mettre quoique ce soit en réserve pour leur nourriture, mais ordonna de distribuer leurs surplus aux pauvres, en se confiant au jour le jour à la miséricorde de Dieu.

En plus de toutes ces tâches, Nectaire trouvait le temps de rédiger un grand nombre d'ouvrages de théologie, de morale, d'histoire de l'Eglise pour la confirmation de l'Eglise de Grèce dans la Sainte Tradition des Pères, alors souvent ignorée du fait des influences occidentales.

Vivant donc comme un Ange dans le corps et faisant briller autour de lui les rayons de la lumière incréée de la grâce, le bienheureux eut encore à souffrir calomnies et injustes accusations sur son monastère, de la part de membres de la hiérarchie.

Il supporta ces dernières épreuves avec la patience du Christ: sans murmure ni révolte.

C'est alors qu'il fut atteint d'une douloureuse maladie pendant plus d'un an-et-demi.

Il rendait grâce à Dieu de l'éprouver ainsi et s'efforça de garder son mal secret jusqu'aux tout derniers temps qui précédèrent sa mort.

Après un dernier pélerinage auprès d'une Icône de la Mère de Dieu, située non loin du monastère, il annonça à ses disciples son prochain départ pour le ciel, et fut transféré dans un hôpital d'Athènes, où, après cinquante jours de souffrances, qu'il supporta avec une patience qui édifiait tous ceux qui l'approchaient, il remit en paix son âme à Dieu (le 8 novembre 1920).

Les fidèles d'Egine, ses disciples et tous les Chrétiens qui l'avaient approchés pleurèrent la perte du doux et compatissant disciple du Christ, qui, toute sa vie, avait supporté calomnies, persécutions et injustes accusations en prenant pour modèle la Divine Passion de son Maître.

Mais Dieu lui a rendu gloire et, dès son repos, les Miracles ont abondé et abondent quotidiennement jusqu'à aujourd'hui pour ceux qui approchent avec foi de ses Reliques ou qui se confient à sa puissante intercession.

Le corps du Saint resta miraculeusement incorrompu pendant plus de vingt ans, en dégageant un parfum céleste et délicat.

En 1953, lorsqu'il fut finalement dissous selon les lois de la nature, on procéda à la translation de ses Reliques2 et l'on put constater alors que le même parfum s'en dégageait puissamment.

Il n'a pas cessé depuis de réjouir les fidèles qui s'approchent de ces précieux restes, en leur donnant l'assurance que Saint Nectaire a trouvé accès auprès de Dieu, dans la demeure des Saints.

Son culte a été officiellement reconnu en 1961 et le récit de ses miracles ne cesse d'être écrit chaque jour.

Son tombeau, à Egine, est devenu un des pélerinages les plus fréquentés de Grèce.

1. Saint Nectaire, saint de notre siècle, est le saint le plus populaire de l'Eglise de Grèce. C'est pourquoi, on place, en général, sa commémoration comme office principal de ce jour.
2. Commémorée le 3 septembre.

Le temps bien employé est celui qui est rempli par ce double amour : c’est un temps où la personne atteint, en effet, la plénitude de son épanouissement spirituel par le don total d’elle-même. Par contre, le temps qui est consacré à des activités égoïstes doit être considéré comme du temps perdu, du temps gaspillé. Le grand mystique espagnol saint Jean de la Croix disait que « seul est perdu le temps qu’on ne passe pas à aimer ». Il est donc faux de comparer le rapide écoulement de nos jours au sillage d’une barque qui ne laisse sur l’eau aucune trace. L’instant fugitif qui, redisons-le, est un don du Père éternel peut être si nous le voulons, rempli d’éternité : il suffit pour cela de le vivre dans l’amour sans oublier de l’offrir très souvent en esprit d’adoration et d’action de grâces.

Le temps bien employé est celui qui est rempli par ce double amour : c’est un temps où la personne atteint, en effet, la plénitude de son épanouissement spirituel par le don total d’elle-même. Par contre, le temps qui est consacré à des activités égoïstes doit être considéré comme du temps perdu, du temps gaspillé. Le grand mystique espagnol saint Jean de la Croix disait que « seul est perdu le temps qu’on ne passe pas à aimer ». Il est donc faux de comparer le rapide écoulement de nos jours au sillage d’une barque qui ne laisse sur l’eau aucune trace. L’instant fugitif qui, redisons-le, est un don du Père éternel peut être si nous le voulons, rempli d’éternité : il suffit pour cela de le vivre dans l’amour sans oublier de l’offrir très souvent en esprit d’adoration et d’action de grâces.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 2,13-22.

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. 
Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. 
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, 
et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » 
Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. 
Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » 
Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » 
Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » 
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. 
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. 

Le temps bien employé est celui qui est rempli par ce double amour : c’est un temps où la personne atteint, en effet, la plénitude de son épanouissement spirituel par le don total d’elle-même. Par contre, le temps qui est consacré à des activités égoïstes doit être considéré comme du temps perdu, du temps gaspillé. Le grand mystique espagnol saint Jean de la Croix disait que « seul est perdu le temps qu’on ne passe pas à aimer ». Il est donc faux de comparer le rapide écoulement de nos jours au sillage d’une barque qui ne laisse sur l’eau aucune trace. L’instant fugitif qui, redisons-le, est un don du Père éternel peut être si nous le voulons, rempli d’éternité : il suffit pour cela de le vivre dans l’amour sans oublier de l’offrir très souvent en esprit d’adoration et d’action de grâces.

Le temps bien employé est celui qui est rempli par ce double amour : c’est un temps où la personne atteint, en effet, la plénitude de son épanouissement spirituel par le don total d’elle-même. Par contre, le temps qui est consacré à des activités égoïstes doit être considéré comme du temps perdu, du temps gaspillé. Le grand mystique espagnol saint Jean de la Croix disait que « seul est perdu le temps qu’on ne passe pas à aimer ». Il est donc faux de comparer le rapide écoulement de nos jours au sillage d’une barque qui ne laisse sur l’eau aucune trace. L’instant fugitif qui, redisons-le, est un don du Père éternel peut être si nous le voulons, rempli d’éternité : il suffit pour cela de le vivre dans l’amour sans oublier de l’offrir très souvent en esprit d’adoration et d’action de grâces.

Par Saint Hilaire

(v. 315-367),

évêque de Poitiers et docteur de l'Église 
Traité sur le psaume 64, PL 9, 416s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 361) 


 

« Le Temple dont il parlait, c'était son Corps »

 

    Le Seigneur dit :

« C'est ici mon repos à tout jamais »

et il « choisit Sion pour le lieu de sa demeure »

(Ps 131,14).

Mais Sion et son temple sont détruits.

Où se tiendra le trône éternel de Dieu ?

Où sera son repos à tout jamais ? Où sera son temple pour qu'il y habite ?

L'apôtre Paul nous répond :

« Le temple de Dieu, c'est vous ; en vous habite l'Esprit de Dieu »

(1Co 3,16).

Voilà la maison et le temple de Dieu ; ils sont remplis de sa doctrine et de sa puissance.

Ils sont le séjour de la sainteté du cœur de Dieu. 


    Mais cette demeure, c'est Dieu qui l'édifie.

Construite de main d'homme, elle ne durerait pas, ni même si elle était fondée sur les doctrines humaines.

Nos vains labeurs et nos inquiétudes ne suffisent pas à la protéger.

Le Seigneur s'y prend bien autrement ; il ne l'a pas fondée sur la terre ni sur les sables mouvants, mais elle repose sur les prophètes et les apôtres

(Ep 2,20) ;

elle se construit sans cesse de pierres vivantes

(1P 2,5).

Elle se développera jusqu'aux ultimes dimensions du corps du Christ.

Sans cesse son édification se poursuit ; autour d'elle montent de nombreuses maisons qui se rassembleront dans une grande et bienheureuse cité

(Ps 121,3).

 

Frères et sœurs, nous ne sommes pas des malheureux auxquels on arrache des lambeaux de leur fortune en attendant la grande faillite de la mort, nous sommes des riches amassant pour toujours des trésors d’amour qui sont gardés en lieu sûr dans le Paradis, car « l’Amour, c’est saint Paul qui l’affirme, ne passera jamais ». Et voilà qui permet aussi de dissiper le lourd ennui que pourrait faire peser sur nous la monotonie de nos occupations, le recommencement des mêmes tâches obscures, le même travail sans horizon. Efforçons-nous, frères et sœurs de dépasser courageusement les regrets et les nostalgies romantiques. Quelles que soient les apparences, aujourd’hui n’est pas la réédition d’hier, car Dieu qui remplit cet aujourd’hui de sa présence est la nouveauté même. Soyons-en profondément convaincus : lorsque nous vivons chaque minute avec un intérêt passionné et un élan toujours nouveau nous ne marchons pas sur un chemin harassant et absurde qui ramènerait indéfiniment au point de départ, mais nous suivons un itinéraire qui est une progression vers Dieu, une montée dans l’amour vers la plénitude du Bonheur avec Dieu et en Dieu. Souvenons-nous aussi de ceci, frères et sœurs ; c’est parce que Dieu est et sera toujours présent à chaque instant de notre vie (avec sa fidélité indéfectible et sa providence) que nous ne devons pas nous laisser troubler par les aléas des lendemains. Il est sûr que les mois ou les années à venir nous apporteront leur charge de souffrances physiques ou morales. De graves bouleversements se produiront peut-être, qui pour l’heure sont imprévisibles... Mais ici encore toute angoisse serait déplacée : ce serait oublier que dans chaque instant qui viendra, si éprouvant soit-il, il y aura Dieu avec sa protection et sa tendresse paternelles. Le poète a raison de proclamer « non, l’avenir n’est à personne, l’avenir n’est qu’à Dieu ». Laissons-le donc à Dieu en nous abandonnant entre ses mains avec une confiance absolue. Chers frères et sœurs, puisqu’à la lumière des vérités évangéliques, il nous est donné de reconnaître l’inestimable valeur que le temps confère à notre vie, efforçons-nous d’en exploiter à fond toutes les possibilités. Avec l’aide du Seigneur Jésus qui est le Maître du temps et de l’histoire, avec l’aide de Marie qui est l’éducatrice de notre vie chrétienne, faisons fructifier le temps. Amen.(Père Cousty)

Frères et sœurs, nous ne sommes pas des malheureux auxquels on arrache des lambeaux de leur fortune en attendant la grande faillite de la mort, nous sommes des riches amassant pour toujours des trésors d’amour qui sont gardés en lieu sûr dans le Paradis, car « l’Amour, c’est saint Paul qui l’affirme, ne passera jamais ». Et voilà qui permet aussi de dissiper le lourd ennui que pourrait faire peser sur nous la monotonie de nos occupations, le recommencement des mêmes tâches obscures, le même travail sans horizon. Efforçons-nous, frères et sœurs de dépasser courageusement les regrets et les nostalgies romantiques. Quelles que soient les apparences, aujourd’hui n’est pas la réédition d’hier, car Dieu qui remplit cet aujourd’hui de sa présence est la nouveauté même. Soyons-en profondément convaincus : lorsque nous vivons chaque minute avec un intérêt passionné et un élan toujours nouveau nous ne marchons pas sur un chemin harassant et absurde qui ramènerait indéfiniment au point de départ, mais nous suivons un itinéraire qui est une progression vers Dieu, une montée dans l’amour vers la plénitude du Bonheur avec Dieu et en Dieu. Souvenons-nous aussi de ceci, frères et sœurs ; c’est parce que Dieu est et sera toujours présent à chaque instant de notre vie (avec sa fidélité indéfectible et sa providence) que nous ne devons pas nous laisser troubler par les aléas des lendemains. Il est sûr que les mois ou les années à venir nous apporteront leur charge de souffrances physiques ou morales. De graves bouleversements se produiront peut-être, qui pour l’heure sont imprévisibles... Mais ici encore toute angoisse serait déplacée : ce serait oublier que dans chaque instant qui viendra, si éprouvant soit-il, il y aura Dieu avec sa protection et sa tendresse paternelles. Le poète a raison de proclamer « non, l’avenir n’est à personne, l’avenir n’est qu’à Dieu ». Laissons-le donc à Dieu en nous abandonnant entre ses mains avec une confiance absolue. Chers frères et sœurs, puisqu’à la lumière des vérités évangéliques, il nous est donné de reconnaître l’inestimable valeur que le temps confère à notre vie, efforçons-nous d’en exploiter à fond toutes les possibilités. Avec l’aide du Seigneur Jésus qui est le Maître du temps et de l’histoire, avec l’aide de Marie qui est l’éducatrice de notre vie chrétienne, faisons fructifier le temps. Amen.(Père Cousty)

Réponse de l'Ambassade suite aux caricatures de Charlie Hebdo/ Annonce de notre Métropolite d'une Messe de Suffrage pour les victimes et le Peuple Russe

Chers amis . Aloho m'barekh

C'est avec grande tristesse, mais aussi solidarité avec le Peuple Russe outragé que je publie ici la réponse de l'Ambassade de Russie après les ignobles caricatures publiées dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo".

Le 11 Novembre, alors que nous célébrerons Saint Martin, disciple de St Hilaire (Qui fut un grand défenseur de l'Orthodoxie) Apôtre d'une France renouvelée par le ferment pacifique et vivificateur de l'Annonce Chrétienne, nous célébrerons dans chacune de nos Paroisses de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma (Tradition Malankare en Europe)en France et au Cameroun une Messe de Suffrage pour les victimes du crash et le Peuple Russe courageusement engagé en Syrie contre l'obscurantisme et le fanatisme de ceux qui, au détriment de leurs coreligionnaires, sèment la mort, témoignant ainsi qu'ils n'appartiennent pas au Dieu de la Vie et ne le servent pas, mais son soumis à l'Ennemi du genre humain, le diviseur, l'homicide, le démon...Avec le Peuple Russe et l'Archevêque Luca Khouri (Vicaire patriarcal d’Antioche et de tout l’Orient pour les Grecs Orthodoxes) qui exprimait la position de son Patriarcat lors d'une précédente Messe de Suffrages , nous croyons et espérons que la victoire de la Syrie sur le terrorisme se reflétera positivement sur tous les peuples du monde: « La Syrie restera un exemple à suivre dans la fraternité entre les musulmans et les chrétiens ». 

Chers fils et filles, chers amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone, veuillez vous unir à cette Messe que nous célébrerons le 11 Novembre. Je vous en remercie.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) ! Que la Mère de Miséricorde vous accompagne et vous garde sous sa protection !

+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

Nous sommes profondément indignés par d’ignobles caricatures parues dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo", qui s'en prend au crash de l'avion de ligne russe en Egypte. Il est inimaginable que cette affreuse tragédie qui a emporté 224 vies humaines, dont 25 enfants, puisse être tournée en dérision pour piétiner la mémoire des victimes innocentes.
Peu importent la cause, le contexte politique ou le lieu du crash. Ce qui compte – c'est que les gens y sont morts. Parfois des familles entières. Des milliers de russes y ont perdus leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs parents ou tout simplement leurs amis. Et voilà que les journalistes du "Charlie Hebdo" y trouvent de quoi ricaner… De la satire malséante et outrageante qui est au-delà de toute norme du moral, de l'éthique, de la dignité, de l'humanisme… Ces caricatures sont une violation criante de la déontologie journaliste, qu'aucun discours sur la liberté de parole et de la presse ne peut justifier. C'est tout simplement indécent.
Les journalistes du "Charlie Hebdo" ont outragé tous les russes qui sont aujourd'hui en deuil, ils ont offensé les milliers de nos compatriotes dont les pensées était avec eux le jour de l'attaque terroriste au journal en janvier dernier, tous ceux qui arboraient le slogan "Je suis Charlie". Mais au bout du compte par cet "humour" déplacé et intempestif ils ont insulté la France elle-même, leurs propres concitoyens qui comme les gens du monde entier ont fait ces jours-là compassion aux victimes du crash en Egypte et à leurs proches. Il ne reste qu'à espérer que la France et les français jugeront cette démarche provocatrice de "Charlie Hebdo" à sa juste valeur.

 
 
 
 
Глубоко возмущены отвратительными карикатурами, появившимися сегодня в очередном номере газеты «Шарли Эбдо», темой которых стало крушение российского пассажирского самолета в Египте. Невозможно представить себе, чтобы столь ужасная трагедия, унесшая жизни 224 человек, в том числе 25 детей, была предметом политического шаржа и откровенного глумления над памятью безвинных жертв.
Совершенно неважно, что послужило причиной авиакатастрофы, при каких обстоятельствах она произошла – погибли люди, целые семьи. В России беда пришла в тысячи домов, где осиротели дети, родители, близкие погибших. И эта человеческая драма дала повод журналистам «Шарли Эбдо» для неуместной, оскорбительной сатиры, выходящей за грани любых представлений о морали, нравственности, гуманизме. Упомянутые карикатуры являются вопиющим нарушением журналистской этики и не могут быть оправданы никакими ссылками на свободу слова и печати.
Журналисты «Шарли Эбдо» оскорбили всех россиян, которые в эти дни скорбят и хоронят своих соотечественников, оскорбили тысячи граждан нашей страны, которые искренне сопереживали сотрудникам французской газеты после террористической атаки в январе 2015 г. и выходили на улицу со значком «Я – Шарли». В конечном счете, своим неуместным, дурно пахнущим творчеством они оскорбили и саму Францию, своих собственных сограждан, которые в эти дни, так же как и люди по всему миру, сопереживали россиянам после авиакатастрофы в Египте. Остается надеяться, что французское общество даст должную оценку провокационной выходке  «Шарли Эбдо».       

LE COIN DU CHOUAN:

 

08 novembre 2015

Balade vendéenne à La Rabatelière (85)

Profitant d’une météo particulièrement clémente en ce début novembre, je suis allé flâner sur les chemins de La Rabatelière. Connue dans toute la Vendée pour son immense sanctuaire de la Salette, cette paroisse typique du Bocage vendéen a conservé d’intéressants souvenirs des Guerres de Vendée. 

La Rabateliere 07L’église de La Rabatelière fut incendiée par les républicains le 8 décembre 1793
  

L'église et le souvenir de l'abbé Guesdon

J’ai fixé mon point de départ au pied du vieux clocher, dont le soleil d’automne réveillait les chaudes couleurs du granit. Cette partie de l’édifice contemporaine des Guerres de Vendée – elle date du début du XVIIe siècle – a vu passer sous son élégant portail l’abbé Pierre-Marie Guesdon de La Poupardière, curé de La Rabatelière sous la Révolution.

Réfractaire au serment constitutionnel, ce prêtre témoigna cependant d’une grande modération et les services qu’il rendit à tous ceux qui lui demandaient de l’aide, y compris parmi les républicains, incitèrent ces derniers à faire par son entremise des tentatives de paix auprès de Charette. Nous étions en 1795. Hélas, cette proximité avec l’ennemi le rendit suspect aux yeux de certains royalistes, au point qu’une poignée d’hommes du chef vendéen se seraient emparés de lui au château de La Rabatelière, en mars 1796, avant de l’entraîner dans un champ voisin pour l’y exécuter. C’est du moins ce que les autorités en charge de l’enquête annoncèrent bruyamment, car on peut aussi penser que, parmi les nombreux déserteurs et autres batailleurs las de la guerre, quelques individus auraient pu profiter de la bonté du prêtre pour piller ses biens et l’occire au passage. Le matin du drame, la cure avait d’ailleurs été trouvée sens dessus dessous…
  

La Rabateliere 02Côté nord, la porte de l'église fracturée à la hache lors des Inventaires de 1906

La Rabateliere 03À la base du clocher, des pierres tombales pavent l'entrée de l'église

La Rabateliere 04La nef vue de la tribune

La Rabateliere 05Côté sud, une porte XVIIe

La Rabateliere 06Le portail Louis XIII
  

La stèle de François Suire au cimetière

Attenant à l’église, le cimetière offre son plus beau visage en ces temps de Toussaint, où d’épais bouquets de fleurs en camaïeu jaune d’or, orangé et écarlate honorent sur la plupart des monuments la mémoire de nos défunts. Je remarque sur la gauche en entrant, une curieuse stèle formée d’une pierre de meule scellée dans le mur. Sur le socle, une inscription m’indique qu’elle fut retrouvée ici, au lieu de sépulture du meunier François Suire, fusillé pour sa Foi le 9 mai 1794, à l’âge de 41 ans. J’en parlerai plus loin… D’autres tombes mériteraient une notice, comme celle de l’abbé Élie Hillairet, l’architecte du célèbre sanctuaire de la Salette, ou le monument à la mémoire de Myriam de La Poëze qui se dévoua au service des pauvres, des écoles et des prêtres. Mais pour l’heure je dois commencer ma marche en direction de la Petite-Maine. 
  

La Rabateliere 08Dans le cimetière, la stèle en mémoire de François Suire

La Rabateliere 10Devant le cimetière, un grand cœur vendéen sur la mairie
  

Devant le château de La Rabatelière

En chemin, je croise une plaque posée par le Souvenir Vendéen sur un muret au bord de la rue de l’Étang. On y lit : « À la mémoire de Pierre Maindron, 1766-1850, Cocher au château de La Rabatelière, Valeureux Capitaine de la Cavalerie de Charette, a participé avec sa jument Robine au glorieux combat de l’Armée Vendéenne, Souvenir Vendéen, septembre 2000. » Troisième figure remarquable que je ne vais pas tarder à retrouver au fil de ma promenade, avec l’abbé Guesdon et François Suire… 
  

La Rabateliere 15La plaque du Souvenir Vendéen à l'entrée du château
  

L’épais feuillage de l’allée cavalière masque encore la façade du château. Il faudrait revenir en hiver pour mieux apercevoir cette grande bâtisse incendiée par les Bleus en 1793. Charette vient s’y reposer le 10 janvier 1794, après son coup de main sur Saint-Fulgent. Ce jour-là, trois de ses gars font le guet autour du château. L’un d’eux, un nommé Jean Herbreteau, se porte de l’autre côté de la Petite-Maine, à la hauteur de la métairie du Genêt (qui relevait autrefois de la commune de Chauché). Tout à coup surgit une patrouille républicaine. Jean veut fuir, court vers une haie, s’empêtre dans les branches tandis qu’un Bleu le rattrape. Dans la bagarre il parvient à saisir son fusil, abat son adversaire, puis court vers la rivière sans se retourner. Le coup de feu de Jean a jeté l’alarme dans le camp vendéen. Charette et ses hommes accourent aussitôt dans la vallée, décimant les soldats républicains dont les corps seront enterrés sur place, dans le Pré-Mersuau.

La Croix du Moulin

L’affaire de Jean Herbreteau m’a fait descendre trop vite vers la Petite-Maine. Je dois en effet m’arrêter en chemin, dans le virage à mi-côte, devant un calvaire planté sur une grosse meule de moulin. Sur son socle est écrit : « À la mémoire de François Suire, meunier, 41 ans, arrêté ici par les Bleus et fusillé pour sa Foi au Cormier de Chavagnes le 9 mai 1794. » 
  

La Rabateliere 11La Croix du Moulin...

La Rabateliere 12... à la mémoire de François Suire
  

François Suire est à l’époque meunier au moulin à eau du château, situé en contrebas et toujours visible aujourd’hui. En ce début du mois de mai 1794, il rentre chez lui en compagnie de son ami Jean Bretaud, meunier lui aussi, de Chavagnes-en-Paillers, quand il est soudain interpelé par une troupe de Bleus. Prévenue de ce qui se passait, sa femme Jeanne se précipite avec ses enfants. Les cris et les pleurs n’y font rien. Jeanne lance alors un dernier appel à son époux : « François, pense au Bon Dieu ! Faut point trahir ! » François ne trahit point. Les Bleus conduisent leurs deux prisonniers vers Chavagnes. Arrivés dans la lande du Cormier, ils leur ordonnent d’adhérer à la religion de la Nation. François et Jean refusent. « Criez au moins Vive la République ! » Jean se résigne, timidement, tandis que François leur clame : « Fusillez-nous si vous le voulez ; le Bon Dieu qui me donne le courage de mourir pour sa cause, saura bien avoir soin de ma femme et mes cinq enfants ! » Les Bleus l’exécutent sur-le-champ. Ils emmèneront Jean Bretaud à Montaigu pour y travailler à leur service, mais celui-ci réussira à s’évader et rapportera les détails de la mort de François à sa veuve. Le corps du meunier sera retrouvé intact, au fond d’un fossé.

Le petit-fils de François Suire, Alexis, fit édifier à cet endroit une croix en fonte sur un socle de pierres renfermant une statue de la Vierge. En 1969, elle fut intervertie avec une grande croix de granit qui s’élevait autrefois derrière le moulin à eau du château. La meule provient d’un ancien moulin à vent du village du Genêt, sur l’autre rive.

Le Champ Rouge

Avant de poursuivre vers la gauche, en direction du moulin et de la rivière, j’emprunte le chemin à droite de la croix, sur les (derniers) pas de l’abbé Guesdon, qui fut conduit ici par ses exécuteurs en mars 1796. C’est dans un champ voisin, connu depuis sous le nom de « Champ Rouge » qu’on retrouva le corps du prêtre que j’ai cité plus haut, avec celui de la gouvernante de la cure et de son fils. 
  

La Rabateliere 13La vallée de la Petite-Maine vue depuis le Champ Rouge
  

Je continue ma balade jusqu’au moulin à eau, derrière lequel se cache, plantée sur un amas rocheux, l’ancienne croix en mémoire de François Suire, puis je franchis la Petite-Maine et remonte le versant opposé. Au prochain carrefour j’aperçois à ma droite le village du Genêt, que j’ai évoqué dans la mésaventure de Jean Herbreteau ; à ma gauche, la métairie de la Blure ou de la Bleure. Et revoilà Pierre Maindron…

Le souvenir de Pierre Maindron à la Bleure

Né à la Bleure le 24 septembre 1766, Pierre Maindron, surnommé « Pierret », se fit remarquer dans sa jeunesse pour son adresse à cheval, tant et si bien qu’il devint cocher du château de La Rabatelière. Hostile à la Révolution qui lui fit perdre son emploi en chassant ses maîtres, il s’en alla aux premiers rassemblements de mars 1793 à Saint-André-Goule-d’Oie. Choisissant la meilleure monture parmi les chevaux qu’il avait mis à l’abri des réquisitions – une jument répondant au nom de « Robine » – il s’engagea dans la cavalerie de M. de Beaurepaire sur bon nombre de champs de batailles de la Grande Guerre : Fontenay, Luçon, Chantonnay, Torfou, Châtillon, etc.

Après la tragique défaite de Cholet (17 octobre 1793), il refusa toutefois de suivre l’armée au-delà de la Loire, préférant rallier Charette. Pierret vit bien des malheurs, l’incendie du château de La Rabatelière, les massacres de 1794… En 1796, dans la nuit du 14 au 15 février, il parvint à récupérer sous le nez des Bleus un portefeuille oublié à Chauché qu’il rapporta à Charette. Il survécut à son général, se maria en 1798 avec la bénédiction d’un « bon prêtre » en ces temps de persécutions religieuses, mais reprit les armes en 1799 et encore en 1815. Son dévouement fut récompensé en 1824 par un sabre d’honneur. Il s’éteignit à Chauché le 13 août 1850.
  

La Rabateliere 16La plaque du Souvenir Vendéen sur la maison de Pierre Maindron

La Rabateliere 14La métairie de la Bleure, maison natale de Pierre Maindron
   

On pourrait parler de bien d’autres personnages moins connus, dont le souvenir a été patiemment recueilli par l’abbé Hillairet. Lors d’une prochaine promenade peut-être…
  

 
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Lundi 9 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 22:30
Notre religion est fondée sur l'expérience spirituelle, vue et entendu comme aussi sûre que n'importe quel fait physique en ce monde. Ce n'est pas de la théorie, de la philosophie ou des émotions humaines, mais de l'expérience.(Saint Nicolas Velimirovic)

Notre religion est fondée sur l'expérience spirituelle, vue et entendu comme aussi sûre que n'importe quel fait physique en ce monde. Ce n'est pas de la théorie, de la philosophie ou des émotions humaines, mais de l'expérience.(Saint Nicolas Velimirovic)

 

DIMANCHE 8 NOVEMBRE 2015: DIMANCHE DE LA "DÉDICACE DE L'EGLISE"(HOODHOSH EETHO).

LECTIONNAIRE  ACCORDÉ AU CALENDRIER DE L'EGLISE ORTHODOXE MALANKARE

Saint Qurbana

o    Apocalypse 3:14-22 :

  • 14 À l’ange de l’Église qui est à Laodicée, écris : Ainsi parle celui qui est l’Amen, le témoin fidèle et vrai, le principe de la création de Dieu :
  • 15 Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant.
  • 16 Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche.
  • 17 Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu !
  • 18 Alors, je te le conseille : achète chez moi, pour t’enrichir, de l’or purifié au feu, des vêtements blancs pour te couvrir et ne pas laisser paraître la honte de ta nudité, un remède pour l’appliquer sur tes yeux afin que tu voies.
  • 19 Moi, tous ceux que j’aime, je leur montre leurs fautes, et je les corrige. Eh bien, sois fervent et convertis-toi.
  • 20 Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi.
  • 21 Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon Trône, comme moi-même, après ma victoire, j’ai siégé avec mon Père sur son Trône.
  • 22 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises.

o     

o    Hébreux 9: 1-14 :

  • 01 La première Alliance avait donc ses préceptes pour le culte ainsi que son Lieu saint dans ce monde.
  • 02 Une tente y était disposée, la première, où se trouvaient le chandelier à sept branches et la table avec les pains de l’offrande ; c’est ce qu’on nomme le Saint.
  • 03 Derrière le second rideau, il y avait la tente appelée le Saint des saints,
  • 04 contenant un brûle-parfum en or et l’arche d’Alliance entièrement recouverte d’or, dans laquelle se trouvaient un vase d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de l’Alliance ;
  • 05 au-dessus de l’arche, les kéroubim de gloire couvraient de leur ombre la plaque d’or appelée propitiatoire. Mais il n’y a pas lieu maintenant d’entrer dans les détails.
  • 06 Les choses étant ainsi disposées, les prêtres entrent continuellement dans la première tente quand ils célèbrent le culte.
  • 07 Mais dans la deuxième tente, une fois par an, le grand prêtre entre seul, et il ne le fait pas sans offrir du sang pour lui-même et pour les fautes que le peuple a commises par ignorance.
  • 08 L’Esprit Saint montre ainsi que le chemin du sanctuaire n’a pas encore été manifesté tant que la première tente reste debout.
  • 09 C’est là une préfiguration pour le temps présent : les dons et les sacrifices qui sont offerts ne sont pas capables de mener à la perfection dans sa conscience celui qui célèbre le culte ;
  • 10 ces préceptes, liés à des observances pour les aliments, boissons et ablutions diverses, concernent seulement la chair et ne sont valables que jusqu’au temps du relèvement !
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.

o     

o    Saint-Jean 10: 22 à 38 :

  • 22 Arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »

o     

 

DIMANCHE 8 NOVEMBRE 2015: DIMANCHE DE LA "DÉDICACE DE L'EGLISE"(HOODHOSH EETHO). LECTIONNAIRE ( ACCORDÉ AU CALENDRIER DE L'EGLISE ORTHODOXE MALANKARE)
Dimanche 8 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Pie XII,

Pape de Rome de 1939 à 1958 
dans son Encyclique « Mystici corporis Christi », 1943 

 

« Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson »

 

 

Qu'on n'imagine pas que le Corps de l'Eglise, ayant l'honneur de porter le nom du Christ, ne se compose, dès le temps de son pèlerinage terrestre, que de membres éminents en sainteté, ou ne comprend que le groupe de ceux qui sont prédestinés par Dieu au bonheur éternel.

Il faut admettre, en effet, que l'infinie miséricorde de notre Sauveur ne refuse pas maintenant une place dans son Corps mystique à ceux auxquels il ne la refusa pas autrefois à son banquet (cf Mt 9,11).

Car toute faute, même un péché grave, n'a pas de soi pour résultat de séparer l'homme du Corps de l'Eglise.

Toute vie ne disparaît pas de ceux qui, ayant perdu par le péché la charité et la grâce sanctifiante, devenus par conséquent incapables de tout mérite surnaturel, conservent pourtant la foi et l'espérance chrétienne, et à la lumière de la grâce divine, sous les inspirations intérieures et l'impulsion du Saint Esprit, sont poussés à une crainte salutaire et excités par Dieu à la prière et au repentir de leurs fautes.

Que tous aient donc en horreur le péché qui souille les membres mystiques du Rédempteur, mais que le pécheur tombé et qui ne s'est pas rendu par son obstination indigne de la communion des fidèles soit accueilli avec beaucoup d'amour, qu'on ne voie en lui avec une fervente charité qu'un membre infirme de Jésus Christ.

Car il vaut mieux, selon la remarque de saint Augustin, « être guéri dans le Corps de l'Eglise qu'être retranché de ce Corps comme des membres incurables » ; « tant que le membre est encore attaché au corps, il ne faut pas désespérer de sa santé ; mais s'il en est retranché, il ne peut plus ni être soigné ni être guéri ».

Dimanche 8 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

LE PLUS ANCIEN PELERINAGE MARIAL DE FRANCE ?

Le sanctuaire de Notre-Dame du Marillais, à la limite de Saint-Florent-le-Vieil (Maine et Loire, France) est, de longue date, un haut-lieu de pèlerinages et de spiritualité chrétienne et l’un des plus anciens sanctuaires marials du pays.

En effet, Saint Maurille (+453), disciple de saint Martin, vint évangéliser les bords de Loire, en France. Lors d’une de ses visites à Saint-Florent-le-Vieil (Maine et Loire) en 430, la sainte Vierge lui apparut pour lui demander, de la part de son Fils, de célébrer sa nativité, le 8 septembre.

Signe du Ciel, l’apparition de Marie en 430, près de Saint-Florent-le-Vieil, et sa demande que soit célébrée sa Nativité fut donc le prélude à la décision prise l’année suivante sur l’inspiration de l’Esprit Saint, par le concile d’Ephèse (431), reconnaissant à la Sainte Vierge sa nature de Mère de Dieu…

Ainsi la fête de la Nativité de Marie vient-elle d’une demande directe du Ciel. Quant au pèlerinage de Notre-Dame du Marillais, il est l’un des plus anciens pèlerinages marials de France.

(Source:pelerinagesdefrance.fr   )

Saint Geoffroy,qui êtes-vous ?

Saint Geoffroy ou Godefroy
Évêque d'Amiens 
(† 1115)

        Son monastère dépérissait avec six moines quand ceux-ci le choisirent comme abbé. En peu d'années, le monastère de Nogent dans la Marne devient l'un des plus florissants.

Image illustrative de l'article Geoffroy d'Amiens

En réponse à l'insistance de l'évêque de Reims, il accepte de devenir évêque d'Amiens ce qui lui causa bien des soucis.

 

La plupart des membres du clergé étaient à la solde des grands seigneurs qui eux-mêmes menaient une vie impossible aux marchands et aux braves gens de la « Commune d'Amiens ».

        Saint Geoffroy, privé d'amis pour le soutenir, gagne la Grande Chartreuse pour vivre en paix. Mais forcé de revenir, il reprend ses fonctions un an après et il meurt au bout de quelques mois à l'abbaye de Saint Crépin de Soissons.

Afficher l'image d'origine

Aucun membre du clergé d'Amiens ne se dérangera pour venir rechercher son corps.

Vue de la nef : Gisant de l'évêque Geoffroy d'Eu devant la chapelle Saint–Michel et la chapelle Saint–Jean–l'évangéliste

Source : Nominis

08 novembre 2014

8 novembre 1793 – La Vendée condamnée à disparaître

Le 18 brumaire an II (8 novembre 1793), Merlin de Thionville monte à la tribune de la Convention. Tandis que les dernières forces de la Vendée s’abîment outre Loire, le député propose des mesures visant à empêcher qu’elle ne renaisse de ses cendres sur son propre sol. Le nom de « Vendée » sera effacé et les biens des insurgés distribués aux patriotes et aux colons républicains venus « régénérer » cette terre abandonnée. 

Carte Vendee VengeCarte du « département Vengé » (anciennement « Vendée »)
 

Le projet de décret proposé par Merlin de Thionville est le suivant :

« 1° La Convention nationale décrète que le département ci-devant appelé de la Vendée se nommera désormais le département Vengé ; 
« 2° Toutes les séparations d'héritages, soit fossés ou haies, seront détruites par les anciens ou nouveaux propriétaires, dans l'espace de six mois, et seront remplacées par de simples bornes ;

« 3° Deux représentants du peuple se transporteront à Nantes et dans toutes les villes de la Vendée, y prendront l'état des héritages possédés ci-devant par les rebelles, et tous ceux qui, ayant pris part à la guerre de la Vendée, n'ont point abjuré leur erreur ;
« 4° Ces héritages seront distribués à des cultivateurs restés fidèles dans le pays, et qui ont droit à des indemnités ; 
« 5° Aux réfugiés de l'Allemagne, qui ont abandonné leurs propriétés pour cause de patriotisme ;

« 6° Les départements enverront dans la Vendée, près des représentants du peuple, une famille de cultivateurs infortunés par cantons, pour y recevoir une portion de terre à cultiver en propriété. Les départements leur fourniront les moyens de se rendre dans le pays, et les frais avancés par eux leur seront remboursés par le Trésor national ; 
« 7° La Convention nationale charge les représentants qu'elle nommera, des mesures de détail, et enjoint aux départements de mettre la plus grande diligence dans l'exécution de celles qui leur sont confiées. »

Conscient que ce décret ne sera pas applicable sur le terrain tant qu’y subsistera quelque résistance, Fayau, député de la Vendée, ajoute la déclaration suivante :

« Si les brigands de la Vendée n'existaient plus, comme on se plaît depuis longtemps à le dire, je voterais pour l'adoption des articles présentés par Merlin. Mais il ne faut pas se le dissimuler, les brigands existent encore. La colonne de Charette occupe encore Challans, l'île de Noirmoutier, une partie des Sables, du district de Montaigu, de Clisson. Le projet de Merlin est beau ; mais pour l'exécuter, il faut que les représentants du peuple soient accompagnés par des armées. On n'a point assez incendié dans la Vendée ; la première mesure à prendre est d'y envoyer une armée incendiaire ; il faut que pendant un an nul homme, nul animal, ne trouve de subsistance sur ce sol. Les colonies que vous enverriez feraient peut-être de nouveaux sacrifices que vous feriez. »


L’usage de ce nom de « département Vengé » est resté bien théorique. On en rencontre de très rares exemples dans l’état civil de ses communes, comme à Saint-Hilaire-des-Loges en septembre 1794 :

Departement VengeArchives de la Vendée en ligne -> Etat civil, Saint-Hilaire-des-Loges 
NMD 1793-An VIII, vue 49/341

 

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09 août 2015

Quand la Vendée s’appelait « Département Vengé »

Après le Bas-Poitou, voici une nouvelle trouvaille : une carte ancienne du « Département Vengé ». Ce nom imposé par décret de la Convention à la fin de l’année 1793 devait effacer de la mémoire des hommes celui de « Vendée », entaché de tous les crimes aux yeux des révolutionnaires. 

Vendee VengeCarte des départements Vengé, des Deux-Sèvres et de la Vienne
  

Le 18 brumaire an II (8 novembre 1793), la Convention nationale vota un « décret relatif au ci-devant département appelé la Vendée, lequel se nommera désormais le département Vengé » (article Ier). Le texte prévoyait d’autre part de confisquer tous les biens des rebelles pour les distribuer aux patriotes locaux (article IV), mais aussi aux réfugiés républicains venus des frontières de l’Est (article V) et aux familles pauvres, que les autres départements étaient invités à envoyer en Vendée pour y recevoir une propriété (article VI).

Ce nom de « Département Vengé » n’a guère connu de succès dans la pratique, pas plus que les noms déchristianisés des communes vendéennes. On le trouve cependant sur quelques cartes, comme celle présentée ci-dessus, extraite d’un triptyque « des départements Vengé, des Deux-Sèvres et de la Vienne », ci-devant Poitou comme on eût dit sous la Révolution.

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25 octobre 2015

Un Brigand nous parle de Charette à la Chabotterie

Chaque samedi, TV Vend’Ouest confie les rênes de la chaîne à Jean-Camille Émeriau, bien connu au pays tant pour ses qualités de conteurs que pour ses talents de cuisinier. Enveloppé dans sa grande cape brune et coiffé de cet immense rabalet qui lui sied à merveille, notre « Brigand » nous invite cette semaine au Logis de la Chabotterie, sur les traces du général Charette. 

Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder à l’émission « Par les ch’mins du Brigand » du samedi 24 octobre 2015 sur TV Vend'Ouest.

TV Vend OuestJean Camille Émeriau devant la Croix de Charette
à l'orée du bois de la Chabotterie (lien sur l'image)
  

"En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira" (Jn 16, 20) Oui, vous serez dans la tristesse et les autres se réjouiront ! Vous n'aurez où mettre vos têtes et les autres se moqueront de votre pauvreté ! Vous souffrirez avec le petit enfant de Bethléem et les autres s’achèteront les riches cadeaux de Noël ! Vous serez obligés de traverser la Méditerranée à la nage et les autres vont s'offrir des vacances en Turquie et en Grèce ! Vous serez dans le besoin et les autres s'achèteront ce dont ils n'ont pas besoin ! Vous demanderez pour que Je vienne et les autres vont prier pour que Je ne vienne jamais ! Vous serez Mes vrais disciples mais les autres ne l'ont jamais été ! "Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde" (Jn 16, 33)

"En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira" (Jn 16, 20) Oui, vous serez dans la tristesse et les autres se réjouiront ! Vous n'aurez où mettre vos têtes et les autres se moqueront de votre pauvreté ! Vous souffrirez avec le petit enfant de Bethléem et les autres s’achèteront les riches cadeaux de Noël ! Vous serez obligés de traverser la Méditerranée à la nage et les autres vont s'offrir des vacances en Turquie et en Grèce ! Vous serez dans le besoin et les autres s'achèteront ce dont ils n'ont pas besoin ! Vous demanderez pour que Je vienne et les autres vont prier pour que Je ne vienne jamais ! Vous serez Mes vrais disciples mais les autres ne l'ont jamais été ! "Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde" (Jn 16, 33)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,38-44.

En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

De Sa main vivifiante le Seigneur Source-de-Vie, / le Christ notre Dieu, / a fait surgir tous les morts des ténèbres de l'Enfer, / accordant la résurrection à tout le genre humain; / Il est vraiment notre Sauveur, / notre Vie, notre Résurrection et le Dieu de l'univers. Ikos Ta Croix, Ta Sépulture, Source de Vie, / fidèlement nous les chantons et devant elles nous prosternons, / car Tu as enchaîné l'Enfer, Seigneur immortel, / et comme Dieu Tout-puissant ressuscitas les morts avec Toi; / Tu brisas les portes de l'Hadès / et détruisis l'empire de la mort. / Nous les mortels, nous Te chantons avec amour, / Toi qui, ressuscitant, brisas la force de l’ennemi funeste; / tous ceux qui croient en Toi, Tu les as ressuscités, / Tu délivras le monde des traits du Serpent; / en Ton unique puissance, Seigneur, / Tu nous as libérés de l'ennemi nous égarant; / c'est pourquoi nous chantons pieusement / Ta Résurrection qui nous sauve, ô Dieu de l'univers.

De Sa main vivifiante le Seigneur Source-de-Vie, / le Christ notre Dieu, / a fait surgir tous les morts des ténèbres de l'Enfer, / accordant la résurrection à tout le genre humain; / Il est vraiment notre Sauveur, / notre Vie, notre Résurrection et le Dieu de l'univers. Ikos Ta Croix, Ta Sépulture, Source de Vie, / fidèlement nous les chantons et devant elles nous prosternons, / car Tu as enchaîné l'Enfer, Seigneur immortel, / et comme Dieu Tout-puissant ressuscitas les morts avec Toi; / Tu brisas les portes de l'Hadès / et détruisis l'empire de la mort. / Nous les mortels, nous Te chantons avec amour, / Toi qui, ressuscitant, brisas la force de l’ennemi funeste; / tous ceux qui croient en Toi, Tu les as ressuscités, / Tu délivras le monde des traits du Serpent; / en Ton unique puissance, Seigneur, / Tu nous as libérés de l'ennemi nous égarant; / c'est pourquoi nous chantons pieusement / Ta Résurrection qui nous sauve, ô Dieu de l'univers.

Par Thomas de Celano

(v. 1190-v. 1260), biographe de saint François et de sainte Claire 
« Vita prima » de Saint François, §76 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 257) 


 

Tout donner parce que le Christ a tout donné

 

François, petit pauvre et père des pauvres, voulait vivre en tout comme un pauvre ; il souffrait de rencontrer plus pauvre que lui, non pas par vanité mais à cause de la tendre compassion qu'il leur portait.

Il ne voulait qu'une tunique de tissu rêche et très commun ; encore lui arrivait-il bien souvent de la partager avec un malheureux.

Mais il était, lui, un pauvre très riche, car poussé par sa grande charité à secourir les pauvres comme il le pouvait, il s'en allait chez les riches de ce monde au temps des plus grands froids et leur demandait de lui prêter un manteau ou une pelisse.

On les lui apportait avec plus d'empressement encore qu'il n'en avait mis à les demander.

« J'accepte, disait-il alors, à condition que vous ne vous attendiez plus à les revoir. »

Au premier pauvre rencontré, François, le cœur en fête, offrait ce qu'il venait de recevoir. 


Rien ne lui causait plus de peine que de voir insulter un pauvre ou maudire une créature quelconque.

Un frère s'était un jour laissé aller à des paroles blessantes contre un pauvre qui demandait l'aumône :

« Est-ce que, par hasard, lui avait-il dit, tu ne serais pas riche tout en faisant semblant d'être pauvre ? »

Ces paroles ont fait très mal à François, le père des pauvres ; il a infligé au délinquant une terrible semonce, puis lui a ordonné de se dépouiller de ses vêtements en présence du pauvre et de lui baiser les pieds en lui demandant pardon.

« Celui qui parle mal à un pauvre, disait-il, injurie le Christ, dont le pauvre présente au monde le noble symbole, puisque le Christ, pour nous, s'est fait pauvre en ce monde » (2Co 8,9).

 

Dimanche 8 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 07:52
Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne, mais l'amour avec lequel on donne (Mère Teresa)

Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne, mais l'amour avec lequel on donne (Mère Teresa)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,6-11.

Frères, nous avons cette confiance dans le Christ Jésus que Celui qui a commencé en vous un bon travail en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour du Christ Jésus.
C'est une justice que je vous dois, de penser ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, vous tous qui, soit dans mes liens, soit dans la défense et l'affermissement de l'Evangile, avez part à la même grâce que moi.
Car Dieu m'en est témoin, c'est avec tendresse que je vous aime tous dans les entrailles de Jésus-Christ.
Et ce que je lui demande, c'est que votre charité abonde de plus en plus en connaissance et en toute intelligence,
pour discerner ce qui vaut le mieux, afin que vous soyez purs et irréprochables jusqu'au jour du Christ,
remplis des fruits de justice, par Jésus-Christ, pour la gloire et la louange de Dieu.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,15-21.

En ce temps-là, les pharisiens se retirèrent et tinrent conseil contre Jésus, pour le prendre au piège dans ses paroles.
Et ils lui envoient leurs disciples, avec des Hérodiens, lui dire : " Maître, nous savons que vous êtes sincère et que vous enseignez la voie de Dieu en vérité, sans souci de personne, car vous ne regardez pas le visage des hommes.
Dites-nous donc ce qu'il vous semble : Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "
Mais Jésus, connaissant leur malice, dit : " Hypocrites, pourquoi me tendez-vous un piège ?
Montrez-moi la monnaie du tribut. " Et ils lui présentèrent un denier.
Et il leur dit : " De qui cette image et l'inscription ?
De César, " lui dirent-ils. Alors il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "

Vénération de l'icône de St Gregrios du Malankar offerte par L'O C P lors de l'AGO de l'association inter-paroissial N-D de la Très Sainte Trinité ( Regroupement des paroisses et "relais paroissiaux " Syro - Orthodoxe Francophones de la façade atlantique et du centre ) ce dimanche 25 Octobre 2015.

Vénération de l'icône de St Gregrios du Malankar offerte par L'O C P lors de l'AGO de l'association inter-paroissial N-D de la Très Sainte Trinité ( Regroupement des paroisses et "relais paroissiaux " Syro - Orthodoxe Francophones de la façade atlantique et du centre ) ce dimanche 25 Octobre 2015.

Par Saint Pierre Chrysologue

(v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église 
Sermon 148, Sur le mystère de l'Incarnation (trad. bréviaire rev. ; cf Orval) 


 

En Christ Dieu nous fait passer de son image à sa ressemblance (Gn 1,27)

 

Pourquoi, homme, te méprises-tu tellement, alors que tu es si précieux pour Dieu ?

Pourquoi, lorsque Dieu t'honore par la naissance du Christ en notre chair, te déshonores-tu à ce point ?

Pourquoi cherches-tu comment tu as été fait et ne recherches-tu pas en vue de quoi tu es fait ?

Est-ce que toute cette demeure du monde que tu vois n'a pas été faite pour toi ?

C'est pour toi que la lumière se répand et dissipe les ténèbres, c'est pour toi que la nuit est réglée, pour toi que le jour est mesuré ; pour toi que le ciel rayonne des splendeurs diverses du soleil, de la lune et des étoiles ; pour toi que la terre est émaillée de fleurs, d'arbres et de fruits ; pour toi que cette foule étonnante d'animaux a été créée, dans l'air, dans les champs, dans l'eau si belle, pour qu'une lugubre solitude ne gâte pas la joie du monde nouveau... 

En outre, le Créateur cherche ce qu'il peut bien ajouter à ta dignité : il dépose en toi son image (Gn 1,27), afin que cette image visible rende présent sur terre le Créateur invisible, et il te confie la gérance des biens terrestres, afin qu'un aussi vaste domaine n'échappe pas au représentant du Seigneur...

Et ce que Dieu a fait en toi par sa puissance, il a eu la bonté de l'assumer en lui-même ; il a voulu se manifester vraiment dans l'homme en qui, jusqu'alors, il n'était apparu qu'en image.

Il a donné à l'homme d'être en réalité ce qu'il n'était auparavant que par une simple ressemblance...

Le Christ naît donc pour rendre toute son intégrité à la nature déchue.

 

Lundi 26 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

PRIERE D'AUTOMNE:

Fais-nous voir, Seigneur,
ton visage de lumière
dans la froidure du matin,
dans la chanson du ruisseau,
dans le cri de l’automne.

Fais resplendir, Seigneur,
ton visage de feu
sur la brume des lacs,
sur le corps des arbres,
sur la peau des rochers.

Fais lever, Seigneur,
ton visage de Pâques
sur le refrain des heures,
sur la marche des jours,
sur la danse des saisons.

Fais luire, Seigneur,
ton visage de bonté
sur la pluie du midi,
sur la rouille des feuilles,
sur la migration des oiseaux.

Fais briller, Seigneur,
ton visage de paix
par le murmure des choses,
par la musique des silences,
par le sourire des mots.

Fais-nous marcher, Seigneur,
à la lumière de ton visage
vers les parvis de Jérusalem,
vers les chemins d’éternité,
vers la maison de notre Père.

Jacques Gauthier, 

Prières de toutes les saisons,

p. 161-162

Lundi 26 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

"Chartres sonne, Chartres t'appelle, honneur et gloire au Christ Roi" (Cantique des Pèlerins de chrétienté à Chartres)

Voici un Patrimoine facilement accessible aux amis qui viennent faire un séjour en notre Monastère Syriaque. Nous ne sommes qu'à 70 Km de Chartres et pouvons facilement leur faire découvrir cette merveille...

Aleteia vous emmène à la rencontre de notre patrimoine exceptionnel français. Après la découverte de la basilique Notre-Dame de La Garde à Marseille, nous partons aujourd’hui au cœur de la Beauce sur les traces de la cathédrale de Chartres. Retour sur une histoire millénaire.

Du roman au gothique

L’origine du monument remonte au début du VIe siècle, époque de la construction d’une première église cathédrale sur des vestiges plus anciens. L’édifice se transforme en haut lieu de pèlerinage au IXe siècle quand Charles le Chauve y dépose la relique de la chemise (ou voile) de la Vierge. L’histoire et l’architecture de la cathédrale de Chartres évoluent alors au rythme des incendies et des reconstructions. Ce ne sont pas moins de quatre incendies qui ravagent le monument entre le VIII et le XIIe siècle ! Ainsi, la cathédrale romane du XIe siècle se mue en édifice gothique à partir du XIIe siècle, avec notamment la mise en place de la rosace sur la façade et l’emploi d’arcs-boutants. Une fois les travaux achevés en 1260, on pouvait admirer une nef à la portée exceptionnelle de 16,40 m et des voûtes atteignant 37 m de haut au point le plus élevé : un record pour l’époque.

Une cathédrale en perpétuelle mutation

La fin du XVIe siècle est marquée par le sacre d’Henri IV au sein de la cathédrale en 1594. Au siècle suivant, de grands chantiers sont lancés : le clocher nord détruit par la foudre est reconstruit, la clôture du chœur est définie et le pavillon de l’Horloge érigé. Il faut savoir que sous l’Ancien Régime, la cathédrale n’était pas vraiment considérée comme une paroisse mais plutôt comme un lieu de pèlerinage et une église servant aux chanoines et à l’Évêque. Au XVIIIe siècle, un renouvellement du décor est opéré avec l’élaboration d’un retable sculpté par Bridan, cinq cloches sont mises en place et le jubé est remplacé. Puis vient la Révolution, l’édifice est alors pillé et même sa couverture de plomb est enlevée pour fabriquer des balles ! La cathédrale est encore victime de deux incendies d’envergure au début du XIXe (1825 et 1836) qui entraînent d’importantes restaurations. Au milieu du siècle, une déclaration de Monseigneur Pie eu un retentissement conséquent : « J’ose le prédire, Chartres redeviendra plus que jamais le centre de la dévotion à Marie en Occident, et on y affluera comme autrefois de tous les points du monde ».

2015, actualité de la restauration

Classée au patrimoine de l’UNESCO depuis 1979, la cathédrale est aujourd’hui un lieu prisé tant par les touristes que par les pèlerins fidèles au traditionnel pèlerinage de Chartres. Afin de révéler à ces visiteurs toute la beauté du lieu, une campagne de travaux a été engagée en 2009. Au programme : la restitution de la polychromie intérieure originale et la restauration des vitraux.

En effet, lors de la reconstruction de la cathédrale au XIIIe siècle, la maçonnerie de pierre intérieure – soit les voûtes, les parois et les grandes piles – était recouverte d’un décor appliqué, constitué d’un enduit ocre jaune et de faux joints blancs. Les autres éléments d’architecture tels les colonnettes et chapiteaux, étaient pour leur part couverts d’un épais lait de chaux de couleur blanche. Les restaurateurs ont alors procédé au retrait des badigeons postérieurs (deuxième décor médiéval, puis ceux du XVIIIe et XIXe siècle) afin de retrouver les enduits d’origine. Ce nettoyage a permis de révéler des décors anciens, comme le décor héraldique à la croisée des transepts. La clarté de ces nouveaux enduits combinée avec la restauration des vitraux confère à la cathédrale une luminosité nouvelle.

Lundi 26 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

DIFFERENCES ET UNITE

DES SPIRITUALITES DE L'EGLISE D'ORIENT ET DE L'EGLISE D'OCCIDENT,

L'UNIQUE EGLISE DU CHRIST...

 

Si nous devions mettre en évidence, l'autorité de certains Pères (comme  Dom C. Butler qui, dans son Mysticisme Occidental, avait choisi saint Augustin, saint Grégoire le Grand et saint Bernard , la tradition de l'Église d'Orient choisirait les trois Évêques que nos textes liturgiques appellent

« les saints pontifes et docteurs oecuméniques » :

*saint Jean Chrysostome qui n'avait pas de théologie personnelle, mais simplement une théologie des fidèles, ou, en d'autres termes la théologie de l'Église elle-même ; 

*saint Basile le Grand, dont les règles monastiques ont servi de guide sur à la vie spirituelle de millions d'hommes ; et 

*saint Grégoire de Nazianze, appelé à juste titre le « théologien » et dont Rufin d"Aquilée a écrit :

« Être en désaccord avec la foi de Grégoire est signe manifeste d'erreur dans la foi»

C'est grâce à de tels Maîtres et Pères dans le Christ, et non grâce à des philosophes et romanciers modernes, même du génie religieux de Khomiakov, Dostoïevski et Berdiaev, ni grâce aux pères spirituels de l'Athos ou d'Optina, dont les vues restent des opinions particulières, que nous découvrirons "ex autoritate" la voie orthodoxe vers la sainteté.

Ces Maîtres sont communs à l'Orient et à l'Occident, néanmoins leur influence se fit davantage sentir en Orient.

On ne saurait assez le répéter : il n'y a pas de « béance » entre le Christianisme d'Orient et celui d'Occident.

Les principes fondamentaux de la spiritualité chrétienne restent les mêmes à l'Est et à l'Ouest.

Les méthodes aussi.  

Les différences ne portent pas sur les points essentiels.

En gros, disons qu'il y a une spiritualité chrétienne avec ici ou là des accentuations différentes.

On retrouve à l'Est tout l'enseignement des Pères Latins, comme on retrouve à l'Ouest tout l'enseignement des Pères Grecs. 

Rome a donné saint Jérôme à la Palestine.

L'Est a donné Cassien à l'Occident et a une vénération toute particulière pour ce Romain par excellence que fut le pape Saint Grégoire le Grand (notre Grégoire Diálogos).

Saint Basile aurait reconnu un frère et un héritier en saint Benoît de Nursie. Sainte Macrine aurait trouvé une soeur en sainte Scolastique.

Saint Alexis, «   l'homme de Dieu », le « pauvre sous l'escalier », a eu pour successeur ce mendiant errant que fut saint Benoit Labre.

Saint  Nicolas se serait senti très proche de la charité ardente d'un saint François d'Assise ou d'un saint Vincent de Paul.

Saint Séraphim de Sarov aurait vu le désert fleurir sous les pieds du Père Charles de Foucault, et n'aurait-il pas appelé sainte Thérèse de Lisieux « Ma Joie » ? 

L'Église d'Orient prend aussi en considération les accomplissements de Chrétiens « évangéliques ».

Elle reconnaît et honore tout le côté profondément chrétien — et par là même orthodoxe — d'hommes comme George Fox, Nicholas Zinzendorf, John Wesley, William Booth, le Sadhu Sundar Singh, pour n'en citer que quelques-uns.

Mentionnons également saint Tikhon de Zadonsk, l'un des plus grands « ascète »et mystiques de l'Église Orthodoxe, tout à fait familier avec la Scolastique latine, qui citait saint Augustin et semblait avoir lu l'Anglican Joseph Hall, évêque de Norwich, aussi bien que Johann Arndt, le pietiste allemand.

 

Une vie spirituelle authentique et intense est la voie la plus directe et la plus sûre vers une réunion. 

Père Lev Gillet

Lundi 26 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Saints Lucien et Marcien, qui êtes-vous ?
Magiciens, puis martyrs chrétiens 
(† 250)

Lucien et Marcien, nés dans les ténèbres de l'idolâtrie, étaient passionnés pour l'étude de la magie. Mais ils se convertirent en voyant l'inutilité de leurs charmes sur une vierge chrétienne, et la défaite des malins esprits par la vertu du signe de la croix. Ils n'eurent pas plus tôt ouvert les yeux à la lumière de l’Évangile, qu'ils brûlèrent leurs livres de magie, au milieu de la ville de Nicomédie.

S'étant purifiés de leurs crimes par le baptême, ils distribuèrent leurs biens aux pauvres , et se retirèrent dans la solitude, afin que par l'exercice de la prière et par la pratique de la mortification, ils pussent soumettre leurs passions, se fortifier dans les résolutions qu'ils avaient prises pour se mettre plus sûrement à l'abri du danger, et fuir plus facilement les tentations auxquelles on est exposé dans le inonde, jusqu'à ce que leur vertu fût solidement établie.

Lorsqu'ils eurent passé de la sorte un temps considérable, ils se mirent à prêcher Jésus-Christ aux gentils, pour les rendre participants de la grâce qu'ils avaient reçue.

L'édit de Dèce contre les chrétiens ayant été publié en Bithynie, l'an 250, ils furent arrêtés et conduits devant le proconsul Sabin. Comme celui-ci demandait à Lucien de quelle autorité il prêchait Jésus-Christ, il lui répondit que tout homme devait faire ses efforts pour retirer ses frères de l'erreur. Marcien ne fit pas une profession moins généreuse de sa foi. Le juge ordonna qu'ils fussent étendus sur le chevalet.

« Tandis que nous adorions les idoles, lui dirent Lucien et Marcien, nous avons commis plusieurs crimes, nous avons donné publiquement dans les abominations de la magie, sans qu'on nous fît subir aucun châtiment : mais nous devenons chrétiens, nous remplissons les devoirs de bons citoyens, et l'on nous applique à des tortures barbares. » Le proconsul les menaçant de les faire souffrir encore davantage, Marcien reprit : « Nous sommes prêts à souffrir tout ce qu'il vous plaira : mais nous ne renoncerons point au vrai Dieu, de peur qu'il ne nous précipite dans un feu qui ne s'éteindra jamais. »

Il eut à peine fini de parler, que Sabin les condamna tous deux à être brûlés vifs. Ils allèrent avec joie au lieu de l'exécution. Ils expirèrent au milieu des flammes, en louant et bénissant le Seigneur.

 

Saint Michel Archange

défendez-nous dans le combat ;
soyez notre secours contre la perfidie et les embûches du démon.
Que Dieu exerce sur lui Son empire,
nous vous en supplions;
et vous, prince de la milice céleste,

refoulez en enfer, par la Vertu divine, Satan

et les autres esprits malins qui errent dans le monde
pour la perte des âmes.                              

Amen.

PRIERE A SAINT LUCIEN ET MARCIEN:

Saint Lucien et Saint Marcien vous qui à travers l'ésotérisme aviez rendu un culte aux idoles et vous êtiez détourné du seul vrai Dieu avant de vous y convertir avec une ardeur qui vous conduisit au Martyr,

regardez, nous vous en prions, vers nos frères et soeurs qui se tournent vers la magie et les "sciences occultes",

intercédez pour eux !

Ils sont souvent comme des brebis sans pasteurs !

Ils vivent dans la confusion et sont facilement égarés et piégés par les disciples du Malin !

Donnez-nous de bons et saints prêtres pour répondre à leurs besoins !

Obtenez-leur lumière et force pour qu'ils reviennent au seul et vrai Dieu et que, par toute leur vie, ils lui rendent un Culte en Esprit et en Vérité.

Amîn

Lundi 26 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Que pense le Sayyed Hassan Nasrallah, Secrétaire Général du Hezbollah, de la politique américaine ?

 

Beyrouth, le 24 Octobre 2015 -
 
Le Secrétaire Général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a lancé hier une attaque virulente contre la politique des États-Unis dans la région, dont il a stigmatisé les relations avec l'Arabie saoudite.

Dans un discours de près d'une heure qu'il a prononcé à la veille de la Achoura, dans le complexe Sayyed al-Chouhadaa, où il s'est rendu pour l'occasion, le leader du parti chiite a d'abord insisté sur la constance des objectifs américains dans la région, indépendamment de l'alternance du pouvoir à Washington. « Les États-Unis ne se comportent pas comme une superpuissance d'une manière arbitraire, mais visent des objectifs précis qui ne varient pas d'une administration à l'autre. Seules les méthodes changent », a d'abord souligné Hassan Nasrallah. « En tant qu'héritiers des anciennes forces coloniales, les États-Unis, soutenus par ce qu'il reste de ces forces, comme la Grande-Bretagne et la France, ont pour objectif d'imposer leur hégémonie politique, militaire, sécuritaire et économique, voire culturelle et religieuse, dans la région », selon lui.

« Quel que soit le poids de leur interlocuteur dans la région, qu'il s'agisse de peuples, de gouvernements, de forces politiques ou de groupes sociaux, tous doivent faire preuve de servilité et de soumission à l'administration américaine, a-t-il ajouté. Il est interdit à tout État arabe ou islamique, comme l'Égypte ou le Pakistan, de devenir un État fort, c'est-à-dire indépendant, libre et souverain », a-t-il expliqué.

Énumérant plus d'une fois les quatre objets de convoitise américaine dans la région (« la politique étrangère, la sécurité, le pétrole et l'économie des pays arabes et islamiques, notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis »), il a qualifié ces pays de « gouvernorats tout au plus, mais pas d'États en bonne et due forme, puisque leur décision de guerre ou de paix, leur politique étrangère et leur marché relèvent entièrement des Américains ». 

Même Israël n'échappe pas à l'hégémonie des États-Unis. « Israël n'est pas un projet d'hégémonie américano-occidental, mais un outil d'exécution de ce projet », a-t-il précisé, renvoyant aux États-Unis, plus qu'à Benjamin Netanyahu, « la responsabilité des actions d'Israël ».Estimant que « le pétrole et le gaz sont l'un des principaux motifs de la politique d'hégémonie des États-Unis dans la région », le secrétaire général du Hezbollah a dénoncé en substance l'instrumentalisation américaine des pays arabes. « En apparence, les ressources pétrolières et gazières appartiennent aux pays arabes et islamiques. En réalité, les gouvernements de ces pays ne sont même pas capables de fixer leur prix de pétrole ou de gaz. Le pétrole de la région appartient aux compagnies pétrolières américaines, qui, avec les producteurs d'armes, sont ceux qui gouvernent l'Amérique. C'est d'ailleurs des armes d'une valeur de centaines de milliards de dollars US que de nombreux pays arabes ont achetés aux sociétés américaines au cours des dernières années. »

C'est ensuite l'ambivalence de la politique de Washington que le leader chiite a décrite. « Tout le discours américain sur les droits de l'homme et la démocratie est un discours vide, puisque Washington parraine les dictatures régionales les plus puissantes et les plus corrompues », a-t-il dénoncé. Dans une allusion à peine voilée à l'Arabie saoudite, il a accusé les États-Unis de « soutenir les régimes qui condamnent ses internautes à des coups de fouet », ce qui signifie que « les slogans de liberté véhiculés par les États-Unis et qui leurrent malheureusement certains peuples de la région ne sont que mensonges ».

« D'une part, les États-Unis parrainent et soutiennent les régimes dictatoriaux, de l'autre, ils décident de dénoncer les régimes et les peuples qui choisissent de ne pas se soumettre à la volonté de Washington », a-t-il encore affirmé, revenant sur les rapports irano-américains. « L'interdiction imposée à l'Iran pendant treize ans de produire l'arme nucléaire – sachant que cette production est un droit élémentaire de tout État – et les sanctions qui l'ont accompagnée étaient fondées sur des informations mensongères diffusées par Washington, selon lesquelles l'Iran avait soi-disant déjà mis au point une bombe atomique et l'avait cachée », a-t-il déploré, citant dans ce cadre le président « d'un grand État, la Russie, qui a reconnu que les États-Unis ont leurré le monde sur la question du nucléaire iranien ».

L'aide à l'État islamique
 
Sur la base de tous ces précédents « points fondamentaux » de la politique régionale, le secrétaire général du Hezbollah a apporté un diagnostic régional général : « La guerre dans la région est une guerre menée par Washington, suite à sa défaite en Irak et en Afghanistan, et après le soi-disant printemps arabe, contre tous ceux qui refusent la soumission. En Irak et en Syrie, la guerre est la même, quelle qu'en soit la forme (...). La résistance au Liban depuis 1982, la Syrie d'Assad, la Palestine et l'Iran ont mis en échec le projet du nouveau Moyen-Orient, et du point de vue des États-Unis, ils doivent en payer le prix (...). Il y a, d'une part, ceux qui refusent la soumission et, de l'autre, l'axe que commandent les États-Unis. »

Hassan Nasrallah a dénoncé en outre l'instrumentalisation, « au service du projet américain », des puissances arabes qui « envoient des takfiristes combattre, par dizaines de milliers, dans tous les pays du monde ». « Cela aurait-il été possible sans le feu vert de Washington ? » s'est-il interrogé. « La guerre saoudienne au Yémen est une guerre américaine », a-t-il indiqué.« Les États-Unis sont le vrai commandant de la guerre dans la région (ni Joulani, ni Zawahiri, ni Baghdadi...) », a ajouté Hassan Nasrallah, les accusant « avec tous leurs amis (ou serviteurs) régionaux d'aider et de soutenir l'État islamique en Irak et en Syrie ».Estimant que la guerre menée en Syrie « vise à soumettre ce pays non pas à la volonté saoudienne, mais à la volonté américaine », il a estimé que l'un des moyens obéissant à cet objectif est « de transformer cette guerre en guerre sunnite-chiite ».« C'est ce que Washington veut précisément », a-t-il affirmé, jugeant toutefois que « cette entreprise a échoué », grâce notamment « aux positions des ulémas sunnites fidèles et sincères dont je reconnais le plus grand mérite de la mise en échec du projet de greffer un caractère confessionnel au conflit en cours ».


REUTERS/Khalil Hassan (Source: "Le Veilleur de Ninive")
Lundi 26 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,10-17.

Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.

Lundi 26 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

D'une Homélie attribuée à Eusèbe d'Alexandrie

(fin du 5ème siècle) 
Sermons sur le dimanche, 16, 1-2 ; PG 86, 416-421 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 250) 


 

Le sabbat devient le premier jour de la création nouvelle

 

La semaine comporte évidemment sept jours :

Dieu nous en a donné six pour travailler, et il nous en a donné un pour prier, nous reposer et nous libérer de nos péchés...

Je vais t'exposer les raisons pour lesquelles la tradition de garder le dimanche et de nous abstenir de travailler nous a été transmise.

Lorsque le Seigneur a confié le sacrement aux disciples,

« il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant :

' Prenez, mangez : ceci est mon corps, rompu pour vous en rémission des péchés '.

De même, il leur donna la coupe en disant :

' Buvez-en tous : ceci est mon sang, le sang de l'Alliance Nouvelle, répandu pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Faites cela en mémoire de moi ' »

(Mt 26,26s ;1Co 11,24). 


Le jour saint du dimanche est donc celui où l'on fait mémoire du Seigneur.

C'est pourquoi on l'a appelé « le jour du Seigneur ».

Et il est comme le seigneur des jours.

En effet, avant la Passion du Seigneur, il n'était pas appelé

« jour du Seigneur »

mais « premier jour ».

En ce jour, le Seigneur a établi le fondement de la résurrection, c'est-à-dire qu'il a entrepris la création ;

en ce jour, il a donné au monde les prémices de la résurrection ; en ce jour, comme nous l'avons dit, il a ordonné de célébrer les saints mystères.

Ce jour a donc été pour nous le commencement de toute grâce : commencement de la création du monde, commencement de la résurrection, commencement de la semaine.

Ce jour, qui renferme en lui-même trois commencements, préfigure la primauté de la sainte Trinité.

Lundi 26 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.

Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.

Premier Novembre:

*10h30, Messe (St Qurbana) présidé par le Métropolite. Prières à St Gregorios.13h Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé *.20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).

Deux Novembre:

*10h30, Messe (St Qurbana) . Prières à St Gregorios suivie de la commémoraison des fidèles défunts lors du "bref Service Syriaque de prières pour les défunts".13h30, Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé *. 20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).

 

Inscriptions:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly,

61300 CHANDAI (France)

Tel: 02.33.24.79.58

Courriel: asstradsyrfr@laposte.net

 

Ramassage des fidèles de Région Parisienne le Samedi précédent à 15h Place du Chatelet (Metro Chatelet)

 

 

*Pour confessions,accompagnements spirituels,prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérisons intérieures, etc...

Tous au Sanctuaire de Notre-Dame de Miséricorde  pour les festivité de la Saint Gregorios le "Weekend  de Toussaint" , les 1 et 2 Novembre !
Saint Grégoire de Parumala, qui êtes-vous ?...

 

 

 

Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.


"Né en 1848, destiné au service du ministère dès ses dix ans, il reçut la consécration épiscopale à peine âgé de vingt-huit ans après avoir été appelé à quitter le monastère où il s’était retiré.


Remarquable théologien, il se révéla être un pasteur d’une grande charité et d’une grande écoute. 

Il organisa avec amour la vie du diocèse confié à ses soins.

A sa mort, sa popularité était si grande, qu’en 1947 le synode de notre Eglise-mère Orthodoxe Malankare décida sa canonisation, ce qui constitua un évènement rarissime..

Métropolite Indien, Mar Gregorios, en tant qu' Evêque de Parumala (au sud de Kottatam), construisit un séminaire et l'Eglise des Saints Pierre et Paul où reposent aujourd'hui ses reliques , lesquelles sont très vénérées par les fidèles tout au long de l'année, en particulier pour le Grand Pèlerinage Annuel du 2 Novembre . 

A cette occasion, les fidèles se rendent par miliers à Parumala, souvent à pied,marchant parfois plusieurs jours .

Naturellement, même si nous sommes heureux d'organiser au Kerala un pèlerinage aux sources, pour les "Chrétiens de St Thomas" de France, il est plus facile de se rendre en notre Monastère Syriaque de N-D de Miséricorde, lors du "Week end de Toussaint" pour honorer ce grand Saint et Thaumaturge de notre Tradition Syro-Malankare !

 

Tous au Sanctuaire de Notre-Dame de Miséricorde 

pour les festivité de la Saint Gregorios le "Weekend 

de Toussaint" , les 1 et 2 Novembre !

 

Premier Novembre:

*10h30, Messe (St Qurbana) présidé par le Métropolite. Prières à St Gregorios.13h Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé.20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).

Deux Novembre:

*10h30, Messe (St Qurbana) . Prières à St Gregorios suivie de la commémoraison des fidèles défunts lors du "bref Service Syriaque de prières pour les défunts".13h30, Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé. 20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).

Tous au Sanctuaire de Notre-Dame de Miséricorde  pour les festivité de la Saint Gregorios le "Weekend  de Toussaint" , les 1 et 2 Novembre !
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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 10:27
LE « MIRACLE » DE L’ÉGLISE ENGLOUTIE!

Comme un symbole de la longévité de la foi face aux soubresauts de l’histoire, une église du XVIe siècle a refait surface dans les eaux du Río Grijalva. Ce joyau de l’époque coloniale, dont la construction date de la conquête du Mexique, a ressurgi dans le bras d’un fleuve qui alimente le barrage de Netzahualcóyotl, dans le village de Quechula, dans la région du Chiapas, dans le Sud du Mexique.

Conséquence d’une sécheresse record

Tel un galion englouti qui refait surface, les vestiges de l’église Saint-Jacques, aussi connue sous le nom de « Temple de Quechula », ont surgi des eaux à la faveur de l’épisode de sécheresse qui frappe la région et qui a provoqué une baisse des eaux du Río Grijalva, qui porte le nom d’un des premiers explorateurs Espagnols du Mexique, dès le début du XVIe siècle.

Les archéologues ont découvert que l’édifice religieux avait été abandonné lors de la grande épidémie de peste qui avait sévi entre 1773 et 1776. En 1996, les vestiges de l’église ont été engloutis par les eaux lors de la construction du barrage de Nezahualcoyotl. Cette décision, symptomatique de l’approche des responsables politiques mexicains, montrait le peu de cas qui était fait de l’histoire coloniale.

Deuxième réapparition de l’église après 2002

La sécheresse a provoqué une baisse du niveau des eaux du Río de Grijalva de 25 m en amont du barrage de Nezahualcoyotl, ce qui a permis au bâtiment de refaire surface. Il s’agit de la deuxième réapparition de l’église Saint-Jacques. En effet, en 2002, le fleuve avait connu une baisse telle qu’il était alors possible de se rendre à pied jusqu’à l’intérieur de l’édifice. Bénie en l’honneur de l’apôtre saint Jacques, elle a été construite par un groupe de frères dominicains, sous l’égide de Bartolomé de las Casas, surnommé « l’apôtre des Indiens ». Ils étaient arrivés dans la région, habitée par le peuple Zoque, au milieu du XVIe siècle.

Cette église mesure 61 m de long pour 14 m de large. La hauteur de ses murs est de 10 m. Sur sa façade, son clocher mesure 16 m de haut. Étant située sur la voie royale du Chiapas, construite par les conquistadors espagnols et utilisée jusqu’au XXe siècle, elle y jouait un rôle important.

Source

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 08:34
Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).

Chers amis. Aloho m'barekh.


Merci, Seigneur ! Je suis heureux de vous transmettre l'information suivante.


Le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Sa Sainteté le Patriarche Moran Mor Ignatius Ephrem  II a inauguré le nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye). 


 

Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).


Comme vous le remarquerez, c'est un cadre très baroque pour une Eglise Orthodoxe Orientale ! 


Son Excellence l'Archevêque de Salzbourg: Mgr. Dr. Franz Lackner a également assisté à la cérémonie d'inauguration et de la prière de la bénédiction de la maison.



 

Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).

Leurs Éminences Mor Denys Issa Gurbuz, vicaire patriarcal en Suisse et en Autriche, Mor Philoxène Saliba Ozmen, archevêque de Mardin et Diyarbakir, Mor Philoxène Mattias Nayis, vicaire patriarcal en Allemagne, Mor Julius Hanna Aydin, directeur des relations extérieures en Allemagne, Mor Polycarpus Augin Aydin, Vicaire patriarcal aux Pays-Bas, et de sa grâce Mor George Kourieh, doyen de Saint-Ephrem Theological Seminary en Maarath Saidnaya, ont participé à cette cérémonie. 


 

Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).

Pour la Tradition Syriaque en Europe et au delà, c'est une grande chose que l'inauguration de cette Maison de formation. 


Puisse t-elle être un cénacle pour former de Saints prêtres et un laïcat éclairé et fervent !



 

 

Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).

Nos prières humbles mais ferventes accompagnent cette nouvelle fondation de l'Eglise Patriarcale.


Votre respectueusement dévoué en Christ.


+Mor Philipose-Mariam 



http://paris.syro-orthodoxe-francophone.over-blog.fr/2015/10/tous-au-sanctuaire-de-notre-dame-de-misericorde-pour-les-festivite-de-la-saint-gregorios-le-weekend-de-toussaint-les-1-et-2-novembre

Source des informations:Facebook:His Holiness Patriarch Moran Mor Ignatius Aphrem II

Source des informations:Facebook:His Holiness Patriarch Moran Mor Ignatius Aphrem II

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 11:25
Après dix années de fouille, une équipe de chercheurs américains a mis au jour les ruines d'une immense cité de l'ère du Bronze correspondant aux descriptions bibliques.

Après dix années de fouille, une équipe de chercheurs américains a mis au jour les ruines d'une immense cité de l'ère du Bronze correspondant aux descriptions bibliques.

Sodome, la ville incarnant dans la bible la dépravation la plus extrême, pourrait bien avoir été localisée par une équipe d’archéologues dans l’actuelle Jordanie.

Le professeur d’études bibliques et apologétiques de l’Université de Trinity Southwest, Steven Collins est formel :

« le gigantesque site de Tall El Hamman » dans le sud de la vallée du Jourdain, à quelques kilomètres au nord de la mer Morte, réunit « tous les critères » de la ville de Sodome telle qu’elle est décrite dans la Bible, rapporte la revue scientifique Popular Archaeology.

Sodome apparaît avec sa voisine Gomorrhe, dans le livre de la Genèse ainsi que dans le Livre de la Sagesse parmi trois autres cités formant « les villes de la plaine » située dans la vallée du Jourdain au sud du pays de Canaan.

Dieu, en réaction à la perversion qui régnait à Sodome, envoya deux anges pour vérifier si le péché était bien avéré.

« La clameur qui s’élève de Sodome et Gomorrhe est immense et leurs péchés sont énormes… », témoignèrent-ils. « Alors l’Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de souffre et de feu ; ce fut l’Éternel lui-même qui envoya du ciel ce fléau.

Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes. La femme de Lot regarda en arrière, et elle se transforma en statue de sel.

Abraham se leva de bon matin et se rendit à l’endroit où il s’était tenu en présence de l’Éternel. De là, il tourna ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe et vers toute l’étendue de la plaine; et il vit monter de la terre une fumée, semblable à la fumée d’une fournaise. » peut-on lire dans l’Ancien Testament (Genèse, XVIII).

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Plus la moindre présence humaine durant 700 ans

Selon les textes, Sodome était décrite comme la plus grande cité du Kikkar (la plaine fertile mentionnée dans la Bible ) à l’est du Jourdain.

« J’en ai immédiatement conclu qu’il convenait de chercher quel site abritait les plus grandes ruines d’une cité de l’âge du Bronze » explique le docteur Collins.

Ainsi, pendant plus de dix années de fouilles, les archéologues ont sorti de terre des objets ainsi que les ruines d’une immense cité appartenant à l’ère du Bronze (3500 – 2350 av. J.c.), en particulier un mur d’enceinte de plus de dix mètres ainsi que des tourelles défensives.

« Une réalisation remarquable qui a demandé des millions de briques et, évidemment, un grand nombre d’ouvriers » souligne le docteur Collins.

En comparant ces découvertes avec celles des villes avoisinantes, il apparaît que celle-ci était 5 à 10 fois plus grande que les autres.

Plus étonnant encore, sur ce site, tout semble indiquer que l’activité humaine s’est éteinte pendant 700 ans…

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