Whenever you become absent-minded, choose spiritual reading over prayer, for reading is the source of pure prayer. (St. Isaac of Syria)
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,26-31.2,1-2.
Frères, considérez votre propre vocation : il n'y a parmi vous ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.
Mais ce que le monde tient pour insensé, c'est ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; et ce que le monde tient pour rien, c'est ce que Dieu a choisi pour confondre les forts ;
et Dieu a choisi ce qui dans le monde est sans considération et sans puissance, ce qui n'est rien, pour réduire au néant ce qui est,
afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.
Or c'est par lui que vous êtes dans le Christ-Jésus, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, et justice, et sanctification, et rédemption,
afin que, selon le mot de l'Ecriture, " celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. "
Moi aussi, mes frères, lorsque je suis venu chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis venu vous annoncer le témoignage de Dieu.
Car je n'ai pas jugé que je dusse savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.
En ce temps-là, le Seigneur en désigna soixante-douze autres, et les envoya devant lui, deux à deux, dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller.
Il leur disait : La moisson est grande, mais les ouvriers sont en petit nombre. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson.
Allez : voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni besace, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
En quelque maison que vous entriez, dites d'abord : " Paix à cette maison ! "
Et s'il y a là un fils de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu'il y aura chez eux, car l'ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Et en quelque ville que vous entriez et qu'on vous reçoive, mangez ce qui vous sera servi ;
guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : " Le royaume de Dieu est proche de vous. "
SHOLOMO IKOULKOUN
La Paix à vous tous !
Par Saint Ephrem
(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église Diatesseron 8,3-4 (trad. SC 121, p. 159 rev.)
« Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle »
« A la maison dans laquelle vous entrerez, dites d'abord :
Je vous salue ; paix à vous » (Lc 10,5) pour que le Seigneur lui-même y entre et y séjourne, comme auprès de Marie...
Cette salutation est le mystère de la foi qui rayonne dans le monde ; par elle, l'inimitié est étouffée, la guerre arrêtée et les hommes se reconnaissent mutuellement.
L'effet de cette salutation était caché par un voile, malgré la préfiguration du mystère de la résurrection...
chaque fois que la lumière se lève et que l'aurore chasse la nuit.
A partir de cet envoi du Christ, les hommes ont commencé à donner et à recevoir cette salutation, source de guérison et de bénédiction...
Cette salutation avec sa puissance cachée...suffit amplement pour tous les hommes.
C'est pourquoi Notre Seigneur l'a envoyée avec ses disciples en avant-coureur, pour qu'elle réalise la paix et que, portée par la voix des apôtres, ses envoyés, elle prépare le chemin devant eux. Elle était semée dans toutes les maisons...; elle entrait dans tous ceux qui l'entendaient, pour séparer et mettre à part ses enfants qu'elle reconnaissait.
Elle restait en eux mais dénonçait ceux qui lui étaient étrangers, car ils ne l'accueillaient pas.
Cette salutation de paix ne tarissait pas, jaillissant des apôtres dans leurs frères, dévoilant les trésors inépuisables du Seigneur...
Présente en ceux qui la donnaient et en ceux qui l'accueillaient, cette annonce de la paix n'en subissait ni diminution ni division.
Du Père, elle annonçait qu'il est près de tous et en tous ; de la mission du Fils, elle révélait qu'il est tout entier auprès de tous, même si sa fin est auprès de son Père.
Elle ne cessa pas de proclamer que les images sont désormais accomplies et que la vérité chasse enfin les ombres.
« Faisons-nous le procès ; que chacun examine bien ses pièces,
les infirmités de son corps,
le dérèglement de ses puissances,
son inclination au mal,
le désordre de son imagination,
son infidélité et son ingratitude vers Dieu et
ses déportements vers les hommes ;
il trouvera en soi plus d'actes de malice et de sujets d'humiliation qu'il n'en connaît en personne au monde ; et alors qu'il dise hardiment :
« Je suis le plus grand pécheur et le plus insupportable des hommes. »
Oui, si nous nous étudions bien, nous trouverons que nous sommes grandement à charge à ceux qui nous fréquentent ; et quiconque en est là, que de bien connaître toutes ses misères, qui est un effet de la grâce de Dieu, assurez-vous qu'il est au point qu'il faut pour voir l'obligation qu'il a de supporter les autres ; il ne verra point de fautes en eux, ou, s'il en voit, ce sera peu en comparaison des siennes ; et ainsi du milieu de sa faiblesse il supportera son prochain en charité.
Support admirable de Notre-Seigneur !
Vous voyez cette poutre qui soutient tout le poids du plancher, qui sans elle tomberait ; il nous a de même supportés en nos chutes, aveuglements et pesanteurs d'esprit. Nous étions tous comme accablés d'iniquités et de misères selon le corps et selon l'âme, et ce débonnaire Sauveur s'en est chargé pour en souffrir la peine et l'opprobre. Si nous y pensions bien, nous verrions combien nous méritons d'en être punis et méprisés, nous qui en sommes coupables...
Que ferez-vous quand vous supporterez vos frères ?
Vous accomplirez la loi de Jésus-Christ.
Disons-lui tous :
-« Mon Seigneur, je ne veux point désormais reconnaître de défauts qu'en moi seul ; faites que, dès ce moment, éclairé de la splendeur de votre exemple, je porte tous les hommes en mon cœur, que je les supporte par votre vertu ; faites-moi la grâce d'y entrer, enflammez-moi de votre amour ».
St Vincent de Paul (fêté ce jour dans l'Eglise Latine), extrait de la Conférence aux missionnaires, 30 mai 1659 (De la charité, texte du frère Ducournau), in "Saint Vincent de Paul. Œuvres présentées par André Dodin", Les Maîtres de la spiritualité chrétienne, Aubier, Paris, 1949.
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...
Saint Arsène
C'était un anachorète du désert de Scété en Egypte, il est mort en 449.
Le nom vient du grec "qui se retire", un anachorète est donc un religieux solitaire, mais le désert de Scété, entre Alexandrie et le Caire était alors "peuplé" de plusieurs milliers d'anachorètes, qui suivaient le modèle du grand saint Antoine, mort en 356 et premier d'entre eux.
Le désert de Scété est aujourd'hui occupé par le grand monastère
de St Macaire
Ces anachorètes venaient de tout l'empire et on trouvait aussi bien de simples fellahs que des philosophes ou des aristocrates. Arsène est l'un de ces derniers puisqu'il appartenait à une famille sénatoriale de Rome, il avait été ordonné diacre par le pape Damase. Il se retira alors dans ce désert de Scété en Egypte où il vécut une cinquantaine d'années. Sa sainteté est due au fait qu'il a développé les grands principes de "la paix du coeur" ou "hésychaste."
(Invention des reliques et canonisation en 1903) ,
né à Koursk le 19 juillet 1754 (ou 1759)
Kondakion, t. 8
Ayant délaissé les attraits du monde et tout ce qui se corrompt, * tu as élu demeure au monastère de Sarov * et, par la vie angélique que tu menas, * pour beaucoup tu fus le chemin vers le salut; * c'est pourquoi le Christ t'a glorifié en t'accordant * le don des guérisons et des miracles; aussi nous te chantons: * Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.
Ikos
Ayant délaissé ta famille et tes amis * et considéré les richesses comme rebut, * tu as habité le désert de Sarov; * l'ayant emporté sur les passions comme un incorporel, * tu as mérité de rejoindre les Anges dans leurs chœurs; * toi qui as reçu le discernement des esprits, * donne-nous le discernement pour te chanter ainsi:
Réjouis-toi, ange terrestre, homme du ciel, * réjouis-toi, imitateur du Christ en son amour, * réjouis-toi, vénérable demeure de l'Esprit saint, * réjouis-toi, grande allégresse des sans-espoir.
Réjouis-toi, fontaine d'où jaillissent les guérisons, * réjouis- toi, douce consolation des âmes affligées, * réjouis-toi, calme havre des moines et sage père spirituel, * réjouis-toi, fierté de la terre de Russie.
Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.
Le 19 juillet 1903, soixante-dix ans après sa mort, prenant acte de la vénération dont le starets Séraphin était l'objet, « persuadé de l'authenticité des miracles attribués aux prières du starets Seraphim, et rendant grâce à Dieu glorifié dans ses saints », le Saint Synode procède à sa canonisation.
En présence du Tsar Nicolas II, d'un clergé nombreux et d'une foule immense eut lieu l'office de canonisation, au cours duquel on chante le tropaire composé en l'honneur du nouveau saint :
Tu as aimé le Christ dès ta jeunesse
Et tu fus enflammé du désir de le servir, Lui seul.
Tu as vécu dans la solitude
T'adonnant au travail et à la prière incessante.
Par ta tendresse et ta douceur, tu as acquis l'amour du Christ
Et tu as été l'élu de la Mère de Dieu. Par tes prières, conduis-nous au salut, bienheureux père Séraphim.
Durant la nuit qui suit, la foule est toujours là, occupée à prier puis, contrairement à l'usage, on entonne les hymnes de Pâques.
Uncovering of the relics of the Venerable Seraphim of Sarov
Commemorated on July 19
The glorification of St Seraphim of Sarov (January 2), took place in 1903, seventy years after his repose. On July 3, 1903 Metropolitan Anthony of St Petersburg, assisted by Bishop Nazarius of Nizhni-Novgorod and Bishop Innocent of Tambov, transferred the saint’s relics from their original burial place to the church of Sts Zosimus and Sabbatius. Tsar Nicholas II and Tsarina Alexandra provided a new cypress coffin to receive the relics. This cypress coffin was then placed inside an oak coffin and remained in the church until the day of the saint’s glorification.
At noon on July 16, the first day of the festivities, Metropolitan Anthony offered a Memorial Service for the ever-memorable Hieromonk Seraphim in the Dormition Cathedral. Services also took place in the monastery’s other churches.
The next day Metropolitan Anthony and Bishop Nazarius served a Memorial Liturgy in the Dormition Cathedral. At 5:00 that afternoon, the bells of Sarov began to ring, announcing the arrival of Tsar Nicholas and his family. Metropolitan Anthony greeted them and then led them to the Dormition Cathedral for a Service of Thanksgiving.
The royal family attended the early Liturgy on July 18th and received the Holy Mysteries. Later that morning, the final Memorial Service for the repose of Hieromonk Seraphim’s soul was offered in the Cathedral. These would be the last prayers offered for him as a departed servant of God. From that time forward, prayers would be addressed to him as a saint. At 6 P.M. the bells rang for Vigil, the first service with hymns honoring St Seraphim, and during which his relics would be exposed for public veneration.
At the time of the Litia during Vespers, the saint’s coffin was carried from the church of Sts Zosimus and Sabbatius and into the Dormition Cathedral. Several people were healed of various illnesses during this procession. During Matins, as “Praise ye the Name of the Lord” was sung, the coffin was opened. After the Gospel, Metropolitan Anthony and the other hierarchs kissed the holy relics. They were followed by the royal family, the officiating clergy, and all the people in the cathedral.
On July 19, the saint’s birthday, the late Liturgy began at 8 o’clock. At the Little Entrance, twelve Archimandrites lifted the coffin from the middle of the church, carried it around the altar, then placed it into a special shrine. The long awaited event was accompanied by numerous miraculous healings of the sick, who had gathered at Sarov in large numbers. More than 200,000 people came to Sarov from all across Russia.
The festivities at Sarov came to an end with the dedication of the first two churches to St Seraphim. The first church to be consecrated was over his monastic cell in Sarov. The second church was consecrated on July 22 at the Diveyevo convent.
In 1991, St Seraphim’s relics were rediscovered after being hidden in a Soviet anti-religious museum for seventy years. Widely esteemed in his lifetime, St Seraphim is one of the most beloved saints of the Orthodox Church.
“One should not think about the doings of God when one’s stomach is full; on a full stomach there can be no vision of the Divine mysteries.”
( St. Seraphim of Sarov)
St Macrina, sister of St Basil the Great and St Gregory of Nyssa (380)
She was sought as a bride by many because of her exceptional beauty and wisdom as well as her noble birth. She was betrothed at a young age, and when her betrothed died, she refused to consider any more suitors, saying that since her betrothed was alive in Christ, it was not right for her to turn to another. Instead she turned to a life of virginity, ascetic struggle and prayer. She greatly influenced her younger brothers, turning them from worldly things to monastic life. She established a monastery and, with her motherEmilia, became a nun. She reposed in peace in 379.
Her brother St Gregory of Nyssa held her in special honor. He was present at her death and gave a moving oration at her funeral. He describes how, in her last moments, she prayed thus to God: 'Thou, O Lord,givest rest to our bodies in the sleep of death for a little time, then Thou wilt waken them again with the Last Trumpet. Forgive me, and grant that, when my soul is parted from my body, it may be presented before Thee stainless and without sin, and that it may be as incense before Thee.' Then she made the sign of the Cross on her brow, eyes, face and heart, and died. St Gregory's work on the resurrection of the dead (available in English as On the Soul and Resurrection) is cast in the form of a dialogue between himself and his sister Macrina in which he is the earnest but ignorant student and she the wise and patient teacher. So do the Saints honor the Saints.
Saint Ambroise Autpert Moine († 784)
Ambroise Autpert, né en Provence, dans une bonne famille, - selon son biographe Tardif Jean - vécut à la cour du roi franc Pépin le Bref où, en plus de sa charge d'officier, il exerça également d'une certaine façon celle de précepteur du futur empereur Charlemagne.
Probablement à la suite du Pape Etienne II, qui en 753-54 s'était rendu à la cour franque, Autpert vint en Italie et eut l'occasion de visiter la célèbre abbaye bénédictine Saint-Vincent, à la source du Volturne, dans le duché de Bénévent. Fondée au début de ce siècle par les trois frères du Bénévent Paldone, Tatone et Tasone, l'abbaye était connue comme une oasis de culture classique et chrétienne.
Peu après sa visite, Ambroise Autpert décida d'embrasser la vie religieuse et il entra dans ce monastère, où il put se former de façon adaptée, en particulier dans le domaine de la théologie et de la spiritualité, selon la tradition des Pères.
Autour de l'année 761, il fut ordonné prêtre et, le 4 octobre 777, il fut élu abbé avec le soutien des moines francs, tandis que les moines lombards s'opposaient à lui, soutenant le lombard Potone. La tension à caractère nationaliste ne se calma pas pendant les mois qui suivirent, de sorte que l'année suivante, en 778, Autpert décida de donner sa démission et de se retirer avec quelques moines francs à Spolète, où il pouvait compter sur la protection de Charlemagne. Mais malgré cela, la divergence dans le monastère Saint-Vincent ne fut pas aplanie et quelques années plus tard, quand à la mort de l'abbé qui avait succédé à Aupert fut précisément nommé Potone (782), le conflit reprit avec vigueur et l'on arriva à la dénonciation du nouvel abbé auprès de Charlemagne. Celui-ci renvoya les adversaires devant le tribunal du Pape, qui les convoqua à Rome. Il appela également Autpert comme témoin, mais celui-ci mourut de manière inattendue pendant le voyage, peut-être assassiné, le 30 janvier 784.
Symmaque naît en Sardaigne. Il fut élu au Latran par une majorité du clergé mécontent de la position conciliant d'Anastase II à l'égard du déjà ancien schisme d'Acace (482-519). Mais une minorité des clercs romains qui était favorable à la poursuite de la détente avec Constantinople élut au même temps Laurent, à Sainte-Marie-la-Majeure.
Les deux factions demandèrent à Théodoric, roi ostrogoth d'Italie (493-526), tout arien qu'il fut, de trancher. Du fait que Symmaque avait été élu le premier, par une majorité de clercs, le roi se prononça en sa faveur. Laurent se soumit d'abord à la décision, et fut nommé évêque de Nuceria en Campanie. En attendant, un synode romain décréta qu'il n'y avait sur terre aucune autorité au dessus du pape et que celui-ci ne pouvait être jugé par personne en ce monde, le pape étant juge suprême (1er mars 499).
Les nobles romains, dont le sénateur Festus, étaient décidés à chasser Symmaque de Rome, et l'accusèrent auprès du roi Théodoric, lequel convoqua Symmaque à Ravenne. Celui-ci s'y rendait, lorsque, en cours de route, il apprit les accusations qui avaient été portées à Ravenne contre lui. Il paniqua, et retourna à Rome, se réfugiant à Saint-Pierre. Ceci apparut comme une reconnaissance de sa culpabilité et Théodoric s'excita contre lui.
Le roi confia à un synode le soin de juger la situation de Symmaque. Dans sa 2e session, le synode décida qu'aucun tribunal ne pouvait juger le pape, juge suprême. Pour sa part, Théodoric, brouillé politiquement avec Byzance et ses alliés romains, fut amené à confirmer l'acquittement de Symmaque par le synode et ordonna à Festus de faire de manière qu'il n'y eut qu'un pontife à Rome. Laurent dut se retirer définitivement. Ce pape envoya le pallium au célèbre évêque d'Arles, Césaire (502-542); c'était la première fois que cet insigne était conféré à un évêque hors Italie.
Il fut inhumé sous le portique de Saint-Pierre. Il est vénéré par l'Église comme saint. Fête, le 19 juillet.
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L'Eglise Occidentale s'honore aujourd'hui d'un "saint de la charité"
SAINT VINCENT de PAUL
Confesseur
(1581-1660)
Ce saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière. Il naquit à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.
Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. » À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur.
Un an après son ordination au sacerdoce, il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis. Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique. Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté. C'est alors que Vincent va se trouver dans sa voie.
Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès. La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir.
À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement ; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières. Ne pouvant se multiplier, il fonde, en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité, puis l'ordre des Filles de la Charité, plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés.
Il a formé des légions d'anges de charité; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission, destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.
If we have true love with sympathy and patient labor,
we shall not go about scrutinizing our neighbor’s shortcomings. As it is said, “Charity shall cover the multitude of sins” (1 Peter 4:8), and again, “Love thinketh no evil… hides everything, etc.”(1 Cor.13:5,6) As I said, if we have true love, that very love should screen anything of this kind, as did the saints when they saw the shortcomings of men.Were they blind? Not at all! But they simply would not let their eyes dwell on sins.”
(Saint Dorotheos of Gaza)
Je me sens à 3000 mètres d'altitude, dans l'air pur
Dans l'ombre et l'écriture de la Loi, / fidèles, nous voyons le mystère préfiguré: / Tout enfant mâle qui ouvre le sein / doit être consacré au Seigneur! / Fils premier-né, Verbe du Père éternel, / et premier-né d'une Mère vierge, nous te magnifions.
Sortant de l'ombre de la Loi, tu contemplas / la splendeur de la divine grâce illuminant / avec force les confins de l'univers / et chassant de l'ignorance l'obscurité: / sage Prophète, saint Jean, / pour tout cela nous te chantons fidèlement.
Divin Baptiste et Témoin du Seigneur, / luminaire de la conversion au Christ, / aurore de la foi qui assures la jonction / entre l'ancien et le nouveau testaments, / renouvelle mon âme vieillie dans le mal, / de la divine science envoie sur elle la clarté.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit
À l'heure de la crainte et de l'effroi, / au jour du terrible jugement, / délivre-moi (je suis d'avance condamné) / de la menace qui m'attend dans l'au-delà: / le Sauveur de nos âmes exaucera / tes prières, en tant qu'ami de l'Époux.
Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen
Mère du Verbe Dieu né de toi, / avec les Prophètes, les Pontifes, les Martyrs, / les Apôtres et les Anges incorporels / implore sans cesse ton Fils, / Vierge toute-sainte et Mère de Dieu, / pour qu'au monde il fasse don de la paix.
Témoignage de Françoise :
« C’était un mercredi, je jeûnais et priais dans une église ouverte, à La Madeleine (Nord de la France). Un jeune homme s’approche et me dit « Madame, je veux voir un prêtre, c’est très grave, c’est urgent."
Dehors, il y a une cabine téléphonique, mais à 15h, mes appels ne donnent rien. Le jeune homme tremble et m’exprime sa détresse, faite de rupture familiale, de drogue, et de prostitution pour payer les 700 francs (100 euros) de drogue quotidienne…
Nous tentons notre chance à la maison de personnes âgées, saluant au passage Notre Dame de Lourdes, dans sa grotte, au milieu du jardin.
Le prêtre est là, par chance. Le jeune homme l’approche. Il revient après à sa confession.
Nous retournons prier devant la grotte de Notre Dame de Lourdes.
Il est maintenant droit, dégagé.
Son visage s’éclaire.
Il s’écrie :
« Je me sens à 3000 mètres d’altitude, dans l’air pur. »
Deux ou trois semaines après nous nous rencontrons de nouveau, dans la rue.
Seul, il a jeûné de toute drogue et de tout moyen malhonnête de gagner de l’argent, et il s’est inscrit pour un séjour dans une famille d’accueil, dans le Massif central.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...
POURQUOI INVOQUER LES SAINTS,
DES HOMMES ET DES FEMMES
QUI ONT ETE SANCTIFIES PAR
LA GRACE DU SAINT ESPRIT ?
Dans notre règle de prière, nous pouvons également demander aux saints d'intercéder pour nous et de nous aider dans nos luttes du monde. Les saints sont ces personnes saintes qui sont mortes en martyres, qui ont fait une confession de foi intrépide souvent avec une menace de mort, qui ont fait preuve d'abnégation et de sacrifice de soi, qui ont un don spécial de guérison et de miracles après leur mort, quand on les commémore dans la prière.
Ces saints, le Seigneur les appelle Ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, mais je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître. (Jean 15:14-15)
Ce sont ceux qu'Il a reçus dans Ses demeures célestes en accomplissement de Ses paroles: Là où je suis, vous serez aussi. (Jean 14:3) Au lieu de prier pour le pardon de leurs péchés, nous leur rendons hommage pour leurs luttes en Christ. Nous faisons des prières pour leur demander de prier pour nous et pour la rémission de nos péchés et notre croissance spirituelle, en recherchant leur aide dans nos besoins spirituels.
Les saints sont proches du trône de Dieu.
Alors je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône, des créatures vivantes, et les vieillards, et leur nombre était dix mille fois dix mille, et des milliers de milliers, qui louaient le Seigneur.(Apocalypse 5:11)
Notre communion dans la prière avec les saints est la réalisation du lien entre les chrétiens sur la terre et l'Église céleste. (Hébreux 12:22-23)
La Sainte Écriture présente de nombreux exemples prouvant que les justes, alors qu'ils sont encore en vie, peuvent voir et entendre et en savoir beaucoup sur ce qui est inaccessible à l'entendement ordinaire. Les saints alors qu'ils étaient encore sur terre, étaient en mesure de pénétrer en esprit dans le monde de l'au-delà.
De la parabole du riche et du pauvre Lazare (Luc 16:10-31), nous savons qu'Abraham étant dans le ciel, put entendre le cri de l'homme riche qui souffrait en enfer, malgré le grand fossé infranchissable qui les séparaient.
L'Église a toujours enseigné l'invocation des saints, convaincus qu'ils intercèdent pour nous auprès de Dieu au Ciel. Avoir une relation de prière avec un saint est une autre façon d'avoir de l'aide dans notre cheminement spirituel vers le salut dans l'Église.
(Version Française Claude Lopez-Ginisty d'après http://www.resurrectionmission.org/mainFrame-PrayerSaints.html www.orthodoxologie.blogspot.com)
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne, constate « une très inquiétante poussée de l’idéologie radicale ». Elle estime également que la « déradicalisation » est le plus souvent impossible. Elle travaille pour l’association Entr’Autres, qui gère la «déradicalisation» organisée par l’État.
L’attentat a eu lieu à Nice. Cela ne vous étonne-t-il pas ?
Absolument pas. La région compte énormément de cas de radicalisation suivis par la cellule préfectorale. Nous faisons aussi partie des départements qui fournissent le plus grand nombre de départs en Syrie, sans compter ceux qui ne sont pas repérés. Pendant un an, nous nous sommes concentrés sur les cas que l’on considérait comme prioritairement dangereux, ceux des jeunes passés par la Syrie. On voit bien aujourd’hui que cette donnée n’est plus un indicateur pertinent. Pour Orlando comme pour Nice, les auteurs n’ont, semble-t-il, jamais mis un pied là-bas.
Cette attaque terroriste risque-t-elle de créer de nouvelles vocations ?
Assurément. On assiste en ce moment à une très inquiétante poussée de l’idéologie radicale, qu’elle soit politique ou religieuse. Je le mesure chaque jour dans les maisons de quartier et auprès des missions locales. Mohamed Merah était la principale figure d’identification jusqu’à cette année. Aujourd’hui, il « partage l’affiche » dans le coeur des jeunes radicaux avec cette nouvelle génération de terroristes apparue au Bataclan. Il y a eu un basculement très net au lendemain du 13 novembre 2015. [...]
Y a-t-il une « déradicalisation » possible ?
Tous me disent que la vie commence après la mort et que leur but, c’est le paradis. « La vie d’ici vaut 20 % et celle d’après, 80 % », répètent-ils en boucle. Ils nous disent qu’ils aiment la mort « bien plus que la vie » et nous expliquent que tous leurs actes sont menés au nom du bien, pour nettoyer ce monde de corruption. [...]
On a cru, jusqu’à la revendication de Daech, à l’acte isolé d’un déséquilibré…
C’est vrai que cela aurait été d’une certaine manière soulageant de croire qu’il s’agissait d’un acte isolé, d’un malade qui décompense. Mais foncer dans le tas, dans des familles, des poussettes, des enfants…, cela correspond parfaitement au mode opératoire préconisé par les théoriciens de Daech. [...]
Rappelons-nous, dans la nuit du 26 au 27 mars, il y a 20 ans, sept des neuf moines du prieuré de Tibhirine, en Algérie, étaient enlevés et séquestrés durant plusieurs semaines, avant que leur mort ne soit annoncée. Les frères se savaient menacés et avaient fait le choix de rester en Algérie.
Une messe en leur mémoire a été célébrée en juin 2016 à Saint-Louis-de-la-Guillotière, à Lyon, en présence du cardinal Barbarin et du prieur du monastère Notre-Dame de l'Atlas. Et les funérailles nationales des 7 moines de Tibhirine assassinés avaient lieu à la Basilique Notre-Dame d'Afrique à Alger.
Comme un symbole, le père Jean-Pierre Flachaire a apporté une chasuble, un calice et une patène pour l'hostie, trois objets utilisés par les moines de Tibhirine.
A Lyon, l'association " Le message de Tibhirine " a vu le jour en 2016 pour continuer à faire vivre le témoignage des moines et leur message de paix et de dialogue entre chrétiens et musulmans. Sébastien de Pothuau, président de l'association, estime que : " Même 20 ans après leur mort, les moines de Tibhirine continuent d'être un exemple à suivre."
Et le minimum en France est effectivement de leur rendre hommage, et quel plus bel hommage qu'une statue les représentant dans le domaine public, dans un square lyonnais ? Hélas ce beau projet n'a pas eu lieu, de peur des musulmans, de : " peur qu'un déséquilibré ne décapite les statues..." précise le cardinal Barbarin. Ou de peur que le consul d'Algérie ne demeure fâché, hommage aux moines et oubli des milliers de morts algériens. Et les catholiques de Lyon laissent faire.
L'œuvre qui montre, en prière, les moines français tués en Algérie devait être un temps installée dans un square de la Guillotière à Lyon dans le 7ème. Elle est finalement implantée à la Maison Sainte-Irénée dans le 5e. Le cardinal Barbarin a dû reculer pour ne fâcher personne. Les arguments de son entourage ont eu gain de cause, et le cardinal Barbarin a fini par céder devant la crainte de dégradations.
En effet, le diocèse frôlera l'incident diplomatique avec le consulat d'Algérie. L'inauguration était prévue au printemps 2016, au moment de l'anniversaire de l'enlèvement des moines. Après réflexion, elle sera repoussée pour éviter toute collision avec les commémorations de l'indépendance algérienne. Le consul d'Algérie à Lyon a été furieux de ne pas avoir été averti plus tôt de ce projet d'inauguration des statues dans l'espace public.
Mais l'héritage que nous laisse ces 7 moines martyrs n'a pas fini de nous interpeller : " Il faut que des hommes et des femmes prennent le chemin de l'Atlas pour faire fleurir le désert irrigué du sang des frères. Le deuil se fait, il a fallu du temps, le moment est venu de faire germer l'espérance " explique le père Jean-Marie Lassausse, prêtre de la Mission de France, qui veille avec dévouement sur l'avenir du prieuré de Tibhirine. Il s'y dessine l'installation prochaine d'une Communauté Nouvelle, peut-être le Chemin-Neuf, qui lui permettrait de continuer à vivre et à accueillir le public. Et c'est à Midelt, au Maroc, que souffle désormais l'esprit de Notre-Dame de l'Atlas, là où ont trouvé refuge les frères Amédée (décédé en 2008) et Jean-Pierre Schumacher. Et où la vie cistercienne se poursuit.
Aujourd'hui, il n'y a plus de moines à Notre-Dame de l'Atlas, mais des croyants qui continuent à faire vivre Tibhirine, et poursuivent le travail commencé par les frères. Tibhirine est à ce jour un lieu de prière, de recueillement, de retraite spirituelle. Un lieu d'accueil ouvert sur le monde des croyants chrétiens et musulmans et sur le monde des non-croyants.
(Source "Vexilla Galliae", article de Mr Eric Muth/ Le surtitrage est de nous.)
Alors que l'armée américaine est en alerte maximale dans ses bastions en Turquie, Erdogan a exigé que Washington «extrade» le prédicateur Fethullah Gulen, réfugié aux Etats-Unis, qu'il soupçonne d'être le cerveau du putsch du 15 juillet.
Le cas Fethullah Gulen, éternel sujet de tensions
«Extradez-le si vous êtes notre allié», a lancé le président turc Recep Tayyip Erdogan à l’attention des Etats-Unis, en référence à Fethullah Gülen, religieux exilé en Pennsylvanie qui a nié toute implication dans la tentative de coup d'état, malgré les accusations d'Ankara.
Auparavant, le gouvernement turc avait indirectement critiqué l'attitude de Washington.
«Je ne vois aucun pays capable de protéger un tel homme, qui est le chef d’une organisation terroriste, surtout après ce qui s’est passé la nuit dernière. Protéger cet homme constitue un acte d’hostilité envers la Turquie et le pays qui le ferait ne serait pas un ami», a martelé le Premier ministre turc Binali Yıldırım devant la presse sur un ton clairement menaçant.
Le clerc de 75 ans est présenté comme l'inspirateur des putschistes par les autorités turques et le mouvement politico-religieux qu'il dirige, le Hizmet, est considéré par Erdogan comme un «groupe terroriste». La Turquie avait d'ailleurs déjà demandé aux Etats-Unis l'extradition de l'opposant.
Fethullah Gulen et Recep Tayyip Erdogan, avant d'être des ennemis, ont été des alliés de circonstance. Ainsi, Gulen a soutenu l'AKP, le parti du président turc, dès 2002, jusqu'à ce que la crise éclate ouvertement entre les deux hommes en 2014. Le Hizmet a alors été accusé par le pouvoir de noyauter les milieux de la justice et de la police. Gulen a pour sa part dénoncé la dérive autoritaire de l'AKP et de son dirigeant, estimant qu'elle pourrait compromettre l'intégration à l'Union européenne de la Turquie.
Washington renforce au maximum le niveau de sécurité de ses bastions en Turquie
Un responsable de la défense des Etats-Unis, cité par Reuters sous couvert d’anonymat, a déclaré que la sécurité avait été élevée au niveau «delta» le 16 juillet, ce qui signifie généralement qu'une attaque terroriste ou qu'un attentat est imminent.
Le responsable a cependant fait savoir qu’au niveau diplomatique, la sécurité restait la même, précisant que l’ambassade des Etats-Unis à Ankara et le consulat à Istanbul continuaient de fonctionner normalement et qu’aucun ressortissant américain n’avait été rapatrié par l’armée durant la tentative de putsch.
Néanmoins, l’ambassade et le consulat américains ont invité leurs ressortissants à ne pas s’y rendre en raison de risques sécuritaires encore non clairement définis.
L'avenir des bases américaines en Turquie pourrait être compromis
Vendredi 15 juillet, la tentative de coup d'Etat avait soulevé des questions sur les opérations militaires américaines à l’avenir, notamment en ce qui concerne la lutte contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie, les Etats-Unis utilisant à cet effet des bases militaires situées sur le territoire turc. Mais ces préoccupations ont semblé diminuer le samedi 16 juillet, selon le responsable de la Défense.
En effet, le Pentagone fait stationner ses troupes sur la base aérienne d’Incirlik, près de la frontière sud avec la Syrie et celle de Diyarbakir, dans la partie sud du pays. Les deux bases ont un rôle primordial dans la lutte des troupes américaines contre Daesh.
«Nous suivons la situation de près en Turquie et prenons les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de nos soldats, des civils, de leurs familles, ainsi que des installations», a déclaré un autre responsable de la défense américaine le soir de la tentative de coup d’Etat.
Il a notamment ajouté que jusqu’à présent, il n’y avait pas eu d’impact particulier sur la base aérienne d’Incirlik et que les opérations de lutte contre Daesh se poursuivaient normalement.
Ces déclarations semblent totalement contraster avec la réalité sur le terrain, puisque le 16 juillet, l’accès à la base d'Incirlik, qui abrite notamment des armes nucléaires américaines, a été bloqué et l’électricité coupée.
L’espace aérien au-dessus de la zone aurait lui aussi été fermé, selon la chaîne d'actualité américaine CNN.
Les autorités turques ont expliqué vouloir s’assurer que tous les éléments de l’aviation turque sont bien sous le contrôle des forces pro-gouvernementales, alors que des avions et des hélicoptères militaires ont été utilisés par des putschistes la veille.
En conséquence, les missions américaines menées contre Daesh depuis la base d’Incirlik ont été temporairement suspendues, a indiqué un responsable américain à l'AFP sous couvert d'anonymat.
À Incirlik, les États-Unis font également stationner des avions de combat, des navires-citernes, ainsi que des drones de combat. Un commandant de la Force aérienne américain avait déclaré en mai 2016 que son unité gérait à elle seule un tiers du ravitaillement en carburant nécessaire pour les frappes aériennes en Irak et en Syrie.
Les Etats-Unis utilisent par ailleurs d’autres bases en Turquie, notamment à Izmir, à environ 320 km au sud-ouest d'Istanbul et à Aksaz sur la côte égéenne.
En Mars 2016, le Pentagone et le Département d'Etat avait ordonné aux familles de soldats américains, ainsi qu’aux diplomates de quitter le pays, invoquant de graves risques sécuritaires et des menaces d’attentats.
Why France? It's in the Math
By Peter Ahern 2016-07-19 00:15 GMT
A body is seen on the ground July 15, 2016 after at least 84 people were killed in Nice, France, when a truck ran into a crowd celebrating the Bastille Day national holiday. ( Eric Gaillard/Reuters)(AINA) -- As France reels from yet another terrorist attack on its citizens, many commentators are asking why that particular country has borne the brunt of recent terrorist attacks on the West. It's true that other atrocities have been carried out earlier in the USA, UK, Belgium, Spain and other Western locations, but France seems to be particularly targeted and has suffered an especially high toll over the last 18 months. Mass murder in the name of Islam has been carried out in the Charli Hebdo offices (January 2015), on the streets of Paris (November 2015), on the seaside boulevard in Nice (July 2016), with several smaller scale but similarly murderous attacks in various locations across France in between times.
Demographics and statistics are a great help in trying to understand the scale of the French problem. Also helpful are public opinion surveys taken among Muslim communities both in the majority Muslim world and in the West. Liberal commentators regularly remind their audiences of the diversity of Muslims and some even go so far as to declare Islam as a religion of peace. And indeed, many Muslims are as horrified by terrorist attacks as are non-Muslims.
But public opinion surveys among Muslims reveal a very worrying statistic. Such surveys regularly show support for radical jihadist activity running at somewhere between 5 -- 10%. Such are the findings of small-scale surveys taken among Muslims in Britain and European countries, as well as larger surveys taken among Muslims in the Middle East and other majority Muslim locations.
Extrapolating from these figures, we begin to understand why the Muslim world is in such a mess. Four countries that are typically torn apart by violent conflict are Afghanistan, Iraq, Libya and Syria. The Muslim proportion of the populations of the first three countries is over 95%, while in Syria Muslims represent around 85% of the population. So if a minimum of 5% of the population is inclined to jihadi activity, that translates to 1.6 million Afghans, 1.9 million Iraqis, 320,000 Libyans and 850,000 Syrians. Such figures do not even take account of floating radicals coming in from other locations. Simply put, majority Muslim societies are prone to political and social conflict because of the significant presence of trouble-making radical Islamist elements. And indeed, the terrorist strikes in France that have stunned the West are sadly relatively commonplace in countries such as Afghanistan, Iraq, Libya and Syria, so much so that when they occur media reporting is barely sufficient.
With Muslim communities typically containing within themselves the dangerous radical fringe, it is little wonder that as Muslim minorities grow in the West, a radical Islamist fringe will similarly grow in those Western locations. Some Western countries are a lot further down the road in hosting the growing Islamic presence, but none more so than France. That country's hospitality to North African migrants was facilitated by a sense of guilt felt by the French liberal elite in the wake of the Algerian Civil War and France's colonial history in North Africa. Hence North Africans flocked to France in the last decades of the 20th century, with the result that today the French Muslim community constitutes around 10% of the population, equal to around 6 million people. By contrast, the smaller Muslim communities of other European countries are still playing catch-up. Muslims represent 6% in the Netherlands, a rapidly growing 4% in Germany, 3% in Britain and 2.5% in Spain.
So if we apply the 5% jihadi rule, that means that French hospitality has resulted in approximately 300,000 Muslims in France today being in clear sympathy with the terror strikes in Paris, Nice and elsewhere. In such circumstances, it is surprising that there have not in fact been more strikes, and this is probably testimony to the efficiency of the French security services. However, there will be more. France is at a crossroads and its ruling elites need to take some very hard decisions if this situation is not to spiral out of control, leading to eventual civil conflict.
At the same time, other Western nations should be asking hard questions of their own immigration policies. If Muslim immigration means significant growth of radical jihadi sentiment, do immigration policies need to be reviewed to favour those communities who are more likely to contribute to social cohesion, rather than fragmentation? Do the political elites of Western countries have the courage to address such questions? Only time will tell, but time is of the essence.
Peter Ahern is a British freelance writer on religion, politics and society, currently residing in Australia.
Views and opinions expressed in guest editorials do not necessarily reflect the views and opinions of AINA. Guest Editorial Policy
Dans « terrorisme » il y a « terreur »… Et le terrorisme, c’est le fait d’utiliser la violence, meurtrière souvent, pour imposer des idées, qu’elles soient politiques, religieuses ou idéologiques.
Plusieurs méthodes sont utilisées : attentats, sabotages, prises d’otage, assassinat, pillage… Et bien d’autres encore. Le terrorisme a cette particularité de s’attaquer à des civils, des gens qui ne combattent pas.
Baï Parchoev aurait dû rentrer chez lui quelques heures après l’attentat de Nice, le 14 juillet dernier. Mais avant de prendre son vol pour Moscou, il a décidé de se promener un peu dans la ville et a croisé la trajectoire du camion fatal un peu avant d’arriver sur le front de mer. Il revient, pour le quotidien Izvestia, sur les événements et son sauvetage miraculeux.
« Je me sens bien, même si les médecins m’ont interdit de voyager pendant encore quatre ou cinq jours. J’ai subi un traumatisme crânien, confie Baï Parchoev, 28 ans. J’étais à Nice depuis un mois et demi, alors que j’étais censé n’y passer que trois jours. Ça s’est fait comme ça. J’avais d’abord atterri à Milan, pour la finale de la Ligue des champions. Mais ensuite, avec des amis, on a décidé d’aller passer quelques jours à la mer. Puis l’Euro a commencé, et nous avons décidé de rester. Je devais retourner à Moscou jeudi dernier, précisément. »
Baï explique que jeudi soir, après dîner, il a proposé à son ami Arthur, avec qui il était venu à Nice, de faire un petit tour en ville avant le départ.
« Je savais que les Français fêtaient le 14 juillet. J’ai proposé à Arthur d’aller se promener, mais il n’a pas voulu. Il m’a dit : ”Il pleut”. J’ai répondu : ”Mais ce n’est pas le tonnerre qu’on entend, c’est le feu d’artifice. Viens !”. Finalement, il n’a pas voulu sortir, je suis donc parti seul. Je suis arrivé sur le front de mer, et 40 secondes plus tard, le camion est arrivé sur la promenade. Il roulait très vite », se remémore-t-il.
Baï se souvient qu’il y avait énormément de monde – quasiment toute la ville était de sortie.
« Heureusement, les terroristes sont arrivés un peu en retard – les gens avaient commencé à se disperser. À propos, je ne comprends pas pourquoi on ne parle que d’un terroriste ? Ils étaient deux ! Un qui conduisait, et un autre sur le siège passager, c’est lui qui a tiré », assure l’homme.
Parchoev a eu une chance étonnante – il a échappé à la mort par miracle, alors que le véhicule se dirigeait pratiquement droit sur lui.
« Le camion roulait derrière moi, il a surgi dans mon dos à une vitesse dingue. Je ne le voyais pas. Ce qui m’a sauvé, c’est que le camion a percuté un homme qui m’est tombé dessus et j’ai été poussé hors de la trajectoire du camion. Je suis tombé sur la piste cyclable, et le camion a roulé le long de ma jambe, mais en effleurant seulement la peau.
Quand l’homme m’est tombé dessus, j’ai été projeté et ma tête a frappé violemment le sol. Mais c’est vraiment ce qui m’a sauvé. Lui, il semblait déjà mort. Je ne comprenais pas, raconte le témoin. C’était une sorte de hachis de gens. On voyait partout des restes humains. Des gens morts partout… J’ai vu au moins 15 jambes arrachées. Il y avait énormément d’enfants. Énormément… Les gens étaient venus voir le feu d’artifice en famille. Il y a eu un mouvement de panique terrible – tout le monde hurlait, s’enfuyait. J’étais pratiquement au tout début de la trajectoire du camion. »
Baï explique qu’il n’y avait quasiment nulle part où fuir.
« Vous avez le trottoir, et tous les 50 ou 100 mètres environ – des marches, qui descendent à la mer. Il y a une rambarde puis un petit mur, et en bas, la plage. On ne pouvait fuir que sur la route », décrit-il.
Après le premier choc, Baï s’est relevé et a poursuivi son chemin sur la digue, sans aller voir les secours. « Il y avait tant de gens mutilés sur place que j’avais tout simplement honte de demander de l’aide avec mes blessures », reconnaît-il.
Baï a tout de même fini par aller à l’hôpital au milieu de la nuit, s’étant mis à souffrir d’un mal de tête violent. Mais avant cela, il a marché parmi les corps à la recherche de personnes qu’il connaissait. Il se trouvait à Nice avec plusieurs amis.
« J’ai tout de suite appelé mes amis sur place, pour que eux-mêmes appellent leurs connaissances, afin de savoir si quelqu’un avait été blessé. Ensuite, j’ai avancé le long de la digue, au milieu des corps recouverts, je soulevais les couvertures pour voir s’il y avait des gens que je connaissais parmi les victimes. Les gens se sont immédiatement serré les coudes, ils s’aidaient les uns les autres, les taxis emmenaient les blessés à l’hôpital gratuitement », explique l’homme.
Baï a deviné quasiment sur le champ qu’il s’agissait d’un attentat dès lors qu’il s’est relevé et qu’il a retrouvé ses esprits.
« Au début, j’ai pensé que c’était un accident, que le conducteur avait perdu le contrôle ou que les freins avaient lâché. Mais quand j’ai vu qu’il roulait en zigzags, qu’il fonçait exprès sur les gens, je me suis dit que c’était un malade ou un terroriste. Sans aucun doute », affirme Parchoev.
Baï ne peut pas encore rentrer à Moscou – les médecins insistent pour qu’il reste au lit.
« On m’a interdit de marcher à cause de mon traumatisme crânien. Ils m’ont dit : ”tu peux rester à l’hôpital ou rentrer chez toi, comme tu veux, mais reste allongé. Un médecin viendra te voir tous les jours pour te faire des piqûres”, poursuit Baï. Je n’ai pas d’assurance, mais à l’hôpital, ils ne m’ont rien demandé, pas d’argent. Ils m’ont d’abord fait toutes les radios sur place, puis ils m’ont emmené dans un autre hôpital. Les médecins ont été très efficaces. Franchement, bravo ! Quant à moi, je n’arrive toujours pas à comprendre comment je suis resté en vie. Je suis toujours sous le choc. Théoriquement, j’aurais dû mourir – le camion me fonçait droit dessus. »
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 24 JUILLET:
Pèlerinage à Saint Christophe
-10h30, Messe suivie de la Bénédiction des Voitures et d'un repas fraternel.
(Programme habituel)
*Dimanche 7 AOUT:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala
St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !
St Grégorios de Parumala, priez pour nous !
10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,
possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, Auguste 7:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
WEEKEND DE L'ASSOMPTION:
*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)
-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile
de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte
Vierge Marie)
*Lundi 15 AOUT au Monastère
Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste
Vierge Marie)
10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des
prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.
Repas fraternel,
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
*Dimanche 28 AOUT,
Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire
-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien
-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,46-50.
En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »
Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Par Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
(1873-1897), moniale Romaine-Catholique (carmélite), canonisée par son Eglise: Ste Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Ste Face.
« Celui qui fait la volonté de mon Père..., celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère »
« Mes pensées ne sont pas vos pensées dit le Seigneur » (cf Is 55,8).
Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup.
Il est dit que c'est bien plus doux de donner que de recevoir (Ac 20,35), et c'est vrai, mais alors, quand Jésus veut prendre pour lui la douceur de donner, ce ne serait pas gracieux de refuser.
Laissons-le prendre et donner tout ce qu'il voudra ; la perfection consiste à faire sa volonté, et l'âme qui se livre entièrement à lui est appelée par Jésus lui-même « sa mère, sa sœur » et toute sa famille.
Et ailleurs:
« Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole »
(c'est-à-dire il fera ma volonté)
« et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure »
(Jn 14,23).
Oh, comme c'est facile de plaire à Jésus, de ravir son cœur ; il n'y a qu'à l'aimer sans se regarder soi-même, sans trop examiner ses défauts...
Les directeurs font avancer dans la perfection en faisant faire un grand nombre d'actes de vertu et ils ont raison, mais mon directeur qui est Jésus ne m'apprend pas à compter mes actes ; il m'enseigne à faire tout par amour, à ne lui rien refuser, à être contente quand il me donne une occasion de lui prouver que je l'aime, mais cela se fait dans la paix, dans l'abandon ; c'est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien.
"j'ai toujours pensé que l'on devait dire toutes les paroles de la prière
- 'Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur',
mais vous indiquez dans vos instructions la prière courte
- Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi."
Saint Grégoire le Sinaïte dit que la version courte de la Prière de Jésus est préférable pour les débutants. Et saint Syméon le Nouveau Théologien mentionne lui aussi cette courte prière de 5 mots. Staretz Nicodème de Karoulia, enseignements sur la Prière de Jésus
"A sign of spiritual life is the immersion of a person within himself and the hidden workings within his heart."
"Arise, O soul that has grown old in sins, and renew thyself with repentance. From contrition and tears mix thyself an ointment and heal the wounds of the fallen image in thee." (St. Ephraim the Syrian "A Spiritual Psalter")
Livre de l'Ecclésiastique 24,17-21.
Comme la vigne, j'ai produit des fleurs d'une agréable odeur, et mes fleurs ont donné des fruits de gloire et de richesse. Je suis la mère du pur amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance. En moi est toute la grâce de la voie et de la vérité, en moi toute l'espérance de la vie et de la vertu.
Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits.
Car mon souvenir est plus doux que le miel, et ma possession plus douce que le rayon de miel.
Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif.
Celui qui m'écoute n'aura jamais de confusion, et ceux qui agissent par moi ne pécheront point.
Ceux qui me font connaître auront la vie éternelle.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées !
Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! "
« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils : aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut. Ô Vous qui êtes compatissante, ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi. Ainsi soit-il. »
Saint Éphrem le Syrien (306-373)
Par Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
(1873-1897),moniale Romaine-catholique (Carmélite) Poésie « Pourquoi je t'aime, ô Marie », strophes 4-7 (OC, Cerf DDB 1992, p. 751)
« Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1,49)
Oh ! Je vous aime, Marie, vous disant la servante
Du Dieu que vous ravissez par votre humilité (Lc 1,38)
Cette vertu cachée vous rend toute-puissante
Elle attire en votre cœur la Sainte Trinité
Alors l'Esprit d'Amour vous couvrant de son ombre (Lc 1,35)
Le Fils égal au Père en vous s'est incarné
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu'on doit l'appeler : Jésus, votre premier-né ! (Lc 2,7)
O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme vous je possède en moi le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :
Le trésor de la mère appartient à l'enfant
Et je suis votre enfant, ô ma Mère chérie.
Vos vertus, votre amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu'en mon cœur descend la blanche hostie
Jésus, votre Doux Agneau, croit reposer en vous !
Vous me le faites sentir, ce n'est pas impossible
De marcher sur vos pas, ô Reine des élus.
L'étroit chemin du Ciel, vous l'avez rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de vous, Marie, j'aime à rester petite,
Des grandeurs d'ici-bas je vois la vanité,
Chez sainte Élisabeth, recevant votre visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.
Là j'écoute ravie, douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de votre cœur (Lc 1,46s)
Vous m’apprenez à chanter les divines louanges
A me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Vos paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En vous le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l'en bénir.
Par Saint Nicomède
Moine de "la Sainte Montagne de l'Athos"
Je sais que beaucoup de chrétiens parmi vous, pensent que c'est une grande bénédiction et une grande cause de fierté que d'aller à Jérusalem et de vénérer avec respect et componction, les Lieux Saints de pèlerinage là-bas, à savoir le vivifiant Tombeau du Seigneur, le saint Golgotha, la ville sacrée de Bethléem, et le reste.
Beaucoup d'entre vous voyagent vers des endroits éloignés, sur terre et mer, faisant de grands efforts afin de vénérer pieusement les reliques sacrées de nombreux saints...
En effet, un tel pèlerinage, une telle piété et un tel voyage sont bons et louables. Mais ne devriez-vous pas, frères, avoir sinon une piété plus grande, au moins la même quantité de piété et de révérence, quand vous allez assister aux offices de l'Eglise du Christ, où tous les lieux de pèlerinage trouvés à Jérusalem sont présents symboliquement?
Ne devriez-vous pas montrer la même componction et le même bon ordre et respect lorsque vous assistez à la redoutable Divine Liturgie dans laquelle vous trouvez présente, non pas la relique de tel ou tel saint, mais les Très Vivifiants, Divins et Immaculés Corps et Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, le Saint des Saints?
Aidez-nous à emmener en vacances ceux qui,
sans moyens, ne partiraient jamais !...
VACANCES FAMILIALES
(PARENTS-ENFANTS)
Chers amis. Aloho m'barekh
Voici les dates des Vacances familiales pour l’été 2016 organisée en priorité pour les familles démunies(Mais pas seulement car nous ne formons qu'une seule communauté chrétienne et tous doivent se connaître et se fréquenter!)par notre Métropolie(Archidiocèse)de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone:
JUILLET :
Départ du Monastère le 30 Juillet, retour le 5 Août
AOÛT :
Début le 12 Août, retour et fin le 22 Août.
Un programme détaillé suit ci-dessous
NB :
En dehors de ces périodes, parents et enfants peuvent être reçus au Monastère en Normandie pour tous séjours et activités lorsqu'ils le désirent
En union de prières, votre fidèlement dévoué en Notre Seigneur. Aloho m'barekh(Dieu vous bénisse) !
+ Mor Philipose-Mariam
Programme des "Vacances familiales“ 2016
(Aumônerie assurée par Mgr Philippe-Marie, Rd Père Isaac et Sœur Marie André):
Aidez-nous à emmener en vacances ceux qui,
sans moyens, ne partiraient jamais !...
VACANCES FAMILIALES (PARENTS-ENFANTS)
CAMP DE JUILLET:
Départ du Monastère le 30 Juillet, retour le 5 Août
Samedi 30 Juillet :
Départ du Monastère à 7 h après un bon "p’tit déj" . Déjeuner en arrivant vers les Plages de Vendée(Sous surveillance). Coucher le soir à JAULDES (16)
*Dimanche 31 Juillet:-
Messe Dominicale en la Paroisse Syriaque de N-D des Grâces-St Ubald, Bénédiction des voitures. Déjeuner avec les moines et fidèles. L'après-midiPlage de St Yriex(Sous surveillance)
*Lundi 1er Août:-
Départ pour Périgueux. Visite de la Vieille Ville-Piquenique autour de la Paroisse Syriaque N-D de la Très Ste Trinité, remise en ordre-Visite de l’Abbaye de Chancelade, retour à Jauldes.
*Mardi 2 Aout:
-Matinée à la Maison Notre-Dame, Plage de St Yriex et ses multiples activités(Sous surveillance) En soirée visite d’Angoulême et participation (Sous surveillance parentale) aux activités de rue.
*Mercredi 3 Août:Journée d'éveil et de détentevisite de l'Aquarium de LA ROCHELLE, piquenique et retour par les plages de SAINT PALAIS (Baignade)
*Jeudi 4 AOUT:
Départ à 8h30 pour Limoges, visite du Sanctuaire de N-D de SAUVAGNAC et des Moniales Orthodoxes. Piquenique sur place. Départ pour un beau lac de montagne (Baignades sous surveillance), retour le soir à JAULDES.
*Vendredi 5 Août :
Départ à 7 h pour la Normandie. Piquenique autour de l’Abbaye Royale de Fontevrault.et découverte surprise de sites intéressants. Arrivée en soirée au Monastère.
CAMP D'AOUT:
Début le 12 Août, retour et fin le 22 Août.
*Vendredi 12 Août :
Ramassage des familles et installation au Monastère Syriaque Notre-Dame de Miséricorde (Normandie)
*Samedi 13 Août:
Grasse matinée.L'après-midi, activités nautiques en piscine de l'Aigle (toboggan, deux grandes piscines, etc...Sous surveillance)
*Dimanche 14 Août:
-Messe Dominicale en la Paroisse Syriaque de N-D de Miséricorde
Après le déjeuner, visite de la Ville moyenâgeuse de Verneuil Sur Avre
Au retour, après un bon goûter, derniers préparatifs aux reposoirs pour la Procession Mariale du lendemain.
*Lundi 15 Août:
Activités Spirituelles autour de la Solennité Mariale de LA DORMITION-ASSOMPTION DE LA Bse Vierge Marie. Messe, Procession, renouvellement de la consécration de la France au Christ-Roi par Marie.
*Mardi 16 Août:
Départ du Monastère à 7 h après un bon "p’tit déj" . Déjeuner en arrivant vers les Plages de Vendée(Sous surveillance). Coucher le soir à JAULDES (16)
*Mercredi 17 AOUT:
-Matinée à la Maison Notre-Dame ,Plage de St Yriex et ses multiples activités(Sous surveillance) En soirée visite d’Angoulême et participation (Sous surveillance parentale) aux activités de rue.
*Jeudi 18 Août :
Journée d'éveil et de détente visite de l'Aquarium de LA ROCHELLE, piquenique et retour par les plages de SAINT PALAIS (Baignade)
*Vendredi 19 Aout :
-Départ pour Périgueux. Visite de la Vieille Ville-Piquenique autour de la Paroisse Syriaque N-D de la Très Ste Trinité, remise en ordre-Visite de l’Abbaye de Chancelade, retour à Jauldes.
*Samedi 20 Août:
Départ à 8h30 pour Limoges, visite du Sanctuaire de N-D de SAUVAGNAC et des Moniales Orthodoxes. Piquenique sur place. Départ pour un beau lac de montagne (Baignades sous surveillance), retour le soir à JAULDES.
*Dimanche 21 Aout :
-Messe Dominicale en la Paroisse Syriaque de N-D des Grâces-St Ubald. Déjeuner avec les moines et fidèles . L'après-midi Plage de St Yriex(Sous surveillance)
*Lundi 22 Août:
Départ à 7 h pour la Normandie. Piquenique autour de l’Abbaye Royale de Fontevrault.et découverte surprise de sites intéressants. Arrivée en soirée au Monastère.
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Nous rappelons que ces Vacances familiales ont pour but de permettre à toutes personnes et de toutes conditions de pouvoir se ressourcer.
En conséquence: OFFRANDES LIBRES ET NON OBLIGATOIRES.
Il n'y a donc aucune obligation financière.
Les dons, lorsque c'est possible, aussi humbles soient-ils,doivent donc être fait à l'ordre de l'Association Cultuelle de la
« Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone"
réorganisation, les Offrandes(En espèces ou par Chèques
Bancaires)doivent être faites au nom de l’Association
Diocésaine(Association cultuelle de la Métropolie de l’Eglise Syro-
Orthodoxe-Francophone Mar Thomas»)
Notre Association étant reconnue d'Intérêt
Général
tous dons que vous lui feriez
pour permettre aux enfants et familles les plus
défavorisées de partir en vacances,
seront déduits de vos impôts à raison de 66 pour cent
de votre revenu imposable.
Merci.
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Prière pour les vacances
Seigneur, notre Dieu, veillez sur ceux qui prennent la route :
qu’ils arrivent sans encombre au terme de leur voyage.
Que ce temps de vacances soit pour nous tous
un moment de détente, de repos, de paix!
Soyez pour nous, Seigneur, l’Ami
que nous retrouvons sur nos routes,
qui nous accompagne et nous guide.
Donnez-nous le beau temps et le soleil qui refont nos forces
et qui nous donnent le goût de vivre.
Donnez-nous la joie simple et vraie
de nous retrouver en famille et entre amis.
Donnez-nous d’accueillir ceux que nous rencontrerons
pour leur donner un peu d’ombre quand le soleil brûle trop,
pour leur ouvrir notre porte quand la pluie et l’orage les surprennent,
pour partager notre pain et notre amitié
quand ils se trouvent seuls et désemparés.
Seigneur notre Dieu, veillez encore sur nous quand nous reprendrons le chemin du retour: que nous ayons la joie de nous retrouver pour vivre ensemble une nouvelle année, nouvelle étape sur la route du salut.
(Prière inspirée de l’Itanium, « Prières pour les jours incontournables », Éditions du Signe, 2001)
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ATTENTION !
INSCRIPTIONS AU : 02.33.24.79.58
INSCRIPTIONS CLOSES
*LE DIMANCHE 24 JUILLET pour le camp de
Juillet
*LE DIMANCHE 31 JUILLET pour le camp
d'Août
'The state of love may be recognized in the giving of money, and still more in the giving of spiritual counsel and in looking after people in their physical needs.'
(St. Maximos the Confessor)
SE PARDONNER À SOI-MÊME ?
Un non-sens –
L’expression « il faut se pardonner à soi-même », quelque fois rétorquée à la douceur évangélique, voudrait dire que l’on prend la place de Dieu, qu’on se suffit à soi-même : on est alors pour sa propre conscience une référence suffisante pour être à la fois l’avocat et le juge de soi. La prétention de se pardonner à soi-même relève de l’idéologie de l’auto disposition de soi. Dans cette vue, on pense n’avoir de comptes à rendre à personne qu’à soi-même et être à même de savoir ce qui est bon pour soi. C’est un narcissisme de la conscience morale. Et, pour s’excuser, se défendre soi-même devant le for de sa conscience et devant toute instance de ce monde et de l’autre, les ressources de l’indulgence sont grandes ! « J’ai ma conscience pour moi », est une belle expression, sauf si cette conscience n’est qu’un miroir. C’est une belle expression, quand je pense sincèrement pouvoir ouvrir sans condamnation ma conscience devant Dieu « devant qui seul j’ai péché » (cf. ps.51). Mais c’est une ineptie de se chercher des excuses jusqu’à en trouver, afin de se blanchir soi-même. C’est une erreur, car l’on confond alors excuse et pardon.
L’enfer
A l’inverse, celui qui ne se pardonne pas à lui-même et qui ne peut espérer le pardon que de lui-même, souffre indéfiniment. Il est livré au jugement impitoyable de sa conscience. C’est le supplice d’une âme qui ne sait croire au pardon de Dieu et à ces paroles dites aux apôtres : « ce que vous remettrez sur terre sera remis dans les cieux ». C’est le tourment de l’orgueilleux qui oppose son propre jugement et même son auto condamnation à la miséricorde divine. Il est plus juste que Dieu. Il le brave. Il a raison contre lui. Dieu veut lui pardonner mais il se condamne. Qui oppose sa propre justice à la miséricorde divine, voudra se punir lui-même, trouvant Dieu trop bon et son pardon trop facile. Il tend au suicide, terrible exécution des désespérés.
C’est ici l’une des formes du « péché contre l’Esprit », une des portes de l’enfer. Satan, archange de l’orgueil, est celui qui toujours veut avoir raison contre Dieu : et il accuse celui-ci de sévérité inhumaine ou de faiblesse méprisable. Il ne peut croire à la parole miséricordieuse de l’Evangile, comme il ne peut s’incliner devant la mansuétude divine. Il se réserve le droit et le pouvoir de se remettre à lui-même les dettes – si seulement il se trouve débiteur. Quelque part, il a de la haine pour l’amour qui pardonne. L’orgueil déteste l’humilité. Il trouve humiliant le pardon de Dieu.
L’humilité
« Se pardonner à soi-même » veut peut-être dire, paradoxalement, accepter de l’être ; renoncer au jugement sans appel qu’on a porté sur soi. Je m’en veux terriblement de tel acte, de telle parole ; je me trouve impardonnable ; je ne me pardonne pas d’avoir fait ou dit cela. Quelle issue sinon l’enfer ? Quelle issue sinon renoncer à être le procureur et le juge infaillible de soi ? Renonçons à cette prérogative diabolique : une justice sans Dieu, une auto déification ; renonçons à être plus juste et plus sévère – ou plus indulgent ! – que celui qui est le Juge des vivants et des morts. Renonçons même à être l’avocat de nous-mêmes devant notre conscience, devant autrui et devant Dieu : ne nous cherchons pas d’excuse ; ne nous défendons pas ; plaidons coupable ; livrons-nous à la merci de la miséricorde divine. Risquons l’hypothèse Dieu : et si c’était vrai ?
Allons-y ! jetons-nous à l’eau ! immergeons-nous, baptisons-nous dans le fleuve de l’amour qui remet les dettes, qui pardonne sans condition. Risquons cette prière : « o Dieu, si Tu existes, je t’invoque, car je suis au bord du précipice. Je m’en veux terriblement. Je ne mérite à mes yeux que le pire des châtiments. Je ne suis digne d’aucun pardon. Toi, Dieu, si Tu existes, et bien des saints chantent la louange de ton Nom – si Tu existes, châtie-moi ou pardonne-moi ! Remets-moi la dette que je ne peux me remettre à moi-même. Absous-moi, délie-moi ; à moi aussi dis, comme dans ton Évangile : ‘Va ! Tes péchés sont remis !’ »
La grâce du repentir a comme père le Père céleste, Source de toute grâce et de tout bien ; et, comme mère, le cuisant sentiment de l’impardonnable. « Jamais je ne me le pardonnerai » : cette exclamation, si elle n’est pas confisquée par le démon du désespoir, se marie au divin Consolateur, l’Espoir des désespérés, le Verbe et Fils unique de Dieu qui promet : « Les péchés que vous remettrez seront remis ! »
(Source: "Sagesse Orthodoxe")
SAGESSE, SCIENCE ET CONSCIENCE NE PEUVENT ÊTRE SEPAREES DE DIEU...
Parce que, selon le sage Salomon, Sagesse n’entre pas en âme malveillante et queScience sans Conscience n’est que ruine de l’âme, tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en lui toutes tes pensées et tout ton espoir; et par une foi nourrie de charité, tu dois être uni à lui, en sorte que tu n’en sois jamais séparé par le péché.
Méfie-toi des abus du monde; ne prends pas à cour les futilités, car cette vie est transitoire, mais la parole de Dieu demeure éternellement.
Sois serviable pour tes prochains, et aime-les comme toi-même. Révère tes précepteurs.
Fuis la compagnie de ceux à qui tu ne veux pas ressembler, et ne reçois pas en vain les grâces que Dieu t’a données.
Et, quand tu t’apercevras que tu as acquis tout le savoir humain, reviens vers moi, afin que je te voie et que je te donne ma bénédiction avant de mourir.
Mon fils, que la paix et la grâce de Notre Seigneur soient avec toi. Amen. D’ Utopie, ce dix-sept mars, Ton père, Gargantua.
Par François Rabelais dans "Pantagruel":
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...
Triste anniversaire:
Le 16 juillet 1054 : Le cardinal Humbert de Moyenmoutier et les légats du Pape de Rome déposent sur l'autel de la cathédrale Ste Sophie de Constantinople la bulle papale excommuniant le patriarche Michel Cérulaire.
En toute logique, le Pape de Rome étant décédé entre temps pendant le trajet du légat et des siens (Les voyages étaient long à cette époque!), celui-ci aurait dû attendre une confirmation de cet acte si grave par le successeur du défunt Pape. Il n'en fut rien. Loin de voir en cela un signe providentiel, il déposa tout de même cette bulle papale, sur l'autel du Patriarche Cérulaire en pleine célébration liturgique. C'était le début d'un processus qui conduira Rome , Eglise "impériale" comme celle de Constantinople à se séparer toujours davantage de l'Unité Catholique telle que garantie par la Foi Orthodoxe, mieux, la Foi Apostolique....
Le Carmel est une montagne au sud d'Haïfa au nord d'Israël.
Cette montagne est celle du prophète Elie (VIIIème s. av. J.C.), c'est là qu'il s'est confronté aux prophètes du dieu Baal, et qu'il l'a emporté, montrant la supériorité de Yahvé.
Quel rapport entre Notre Dame et le Carmel ?
Parce que pendant les croisades des ermites se sont installés sur la montagne puis ont formé un ordre au début du XIIIème siècle, celui des Carmes puis des Carmélites au XVème...
En ces temps de culte marial il était tout naturel de se mettre sous la protection de la Vierge Mère.
C'est ce que montre cette peinture de Tommaso de Vigilia au XVème s.
Bienheureuses
Marie-Rose de Gordon
et 6 compagnes Religieuses et martyres de la "Révolution"
† 16 juillet 1794
Durant les troubles de la Révolution, 29 religieuses chassées de leurs couvents avaient trouvé refuge dans une maison de Bollène. Là, depuis dix-huit mois, elles partageaient une vie de prière et de totale pauvreté. Elles furent arrêtées en avril 1794 pour avoir refusé de prêter le serment de liberté-égalité exigé par la municipalité et que leur conscience réprouvait. Elles furent incarcérées le 2 mai à Orange, dans la prison de la Cure, près de la cathédrale, où étaient déjà détenues 13 autres consœurs.
Les religieuses s’organisèrent en communauté et passaient leur temps à prier. Elles furent condamnées à mort par la Commission populaire qui siégeait dans l’actuelle chapelle Saint-Louis, et transférées au Théâtre antique en attendant d’aller à la guillotine dressée sur le cours Saint-Martin. Trente-deux d’entre elles furent exécutées (16 ursulines, 13 sacramentines, 2 cisterciennes et 1 bénédictine).
Le 6 juillet :
Sœur Marie-Rose, bénédictine de Caderousse (Suzanne Deloye, née à Sérignan en 1741) ; le 7 juillet :
Sœur Iphigénie, sacramentine de Bollène (Suzanne de Gaillard, née à Bollène en 1761) ; le 9 juillet :
Sœur Sainte-Mélanie, ursuline de Bollène (Madeleine de Guilhermier, née à Bollène en 1733) et Sœur Marie-des-Anges, ursuline de Bollène (Marie-Anne de Rocher, née à Bollène en 1755) ; le 10 juillet :
Sœur Sainte-Sophie, ursuline de Bollène (Gertrude d’Alauzier, née à Bollène en 1757) et Sœur Agnés, ursuline de Bollène (Sylvie de Romillon, née à Bollène en 1750) ; le 11 juillet :
Sœur Sainte-Pélagie, sacramentine de Bollène (Rosalie Bès, née à Beaume-du-Transit en 1753), Sœur Saint Théotiste, sacramentine de Bollène (Elisabeth Pélissier, née à Bollène en 1741), Sœur Saint-Martin, sacramentine de Bollène (Claire Blanc, née à Bollène en 1742) et Sœur Sainte-Sophie, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Marguerite d’Albarède, née à Saint-Laurent-de-Carnols en 1740) ; le 12 juillet :
Sœur Rose, sacramentine de Bollène (Thérèse Talieu, née à Bollène en 1746), Sœur du Bon-Ange, converse sacramentine de Bollène (Marie Cluse, née à Bouvantes en 1761), Sœur Marie de Saint-Henri, cistercienne de Sainte-Catherine d’Avignon (Marguerite de Justamond, née à Bollène en 1746) et Sœur Saint-Bernard, ursuline de Pont-Saint-Esprit ( Jeanne de Romillon, née à Bollène en 1753). le 13 juillet :
Sœur Madeleine, sacramentine de Bollène (Elisabeth Verchières, née à Bollène en 1769), Sœur Marie-de-l’Annonciation, sacramentine de Bollène (Thérèse Faurie, née à Sérignan en 1770), Sœur Saint-Alexis, sacramentine de Bollène (Andrée Minutte, née à Sérignan en 1740), Sœur Saint-François, ursuline de Bollène (Marie-Anne Lambert, née à Pierrelatte en 1742) et Sœur Sainte-Françoise, converse ursuline de Carpentras (Marie-Anne Depeyre, née à Tulette en 1756), Sœur Saint-Gervais, supérieure des ursulines de Bollène (Anastasie de Roquard, née à Bollène en 1749) ; le 16 juillet:
Sœur Aimée, sacramentine de Bollène (Rose de Gordon, née à Mondragon en 1733),
Sœur Marie-de-Jésus, sacramentine de Bollène (Thérèse Charrensol, née à Richerenches en 1758),
Sœur Saint-Joachim, converse sacramentine de Bollène (MarieAnne Béguin-Royal, née à Bouvantes en 1736),
Sœur Saint-Michel, converse ursuline de Bollène (Marie-Anne Doux, née à Bollène en 1738),
Sœur Saint-André, converse ursuline de Bollène (Marie-Rose Laye, née à Bollène en 1728),
Sœur Madeleine, ursuline de Pernes (Dorothée de Justamond, née à Bollène en 1743) et
Sœur du Coeur-de-Marie, cistercienne de Sainte-Catherine d’Avignon (Madeleine de Justamond, née à Bollène en 1754) ; le 20 juillet :
Sœur Saint-Basile, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Anne Cartier, née à Livron en 1733) ; le 26 juillet :
Sœur Saint-Augustin, sacramentine de Bollène (Marguerite Bonnet, née à Sérignan en 1719), Sœur Catherine, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Marie-Madeleine de Justamond, née à Bollène en 1724), Sœur Claire, ursuline de Bollène (Claire Dubas, née à Laudun en 1727) et Sœur du Cœur-de-Jésus, supérieure des ursulines de Sisteron (Elisabeth de Consolin, née à Courthézon en 1736).
Elles montèrent toutes joyeusement à l’échafaud, chantant et priant pour leurs persécuteurs qui admiraient leur courage : « Ces bougresses-là meurent toutes en riant ». Les dix autres religieuses détenues furent sauvées par la chute de Robespierre, le 28 juillet, et libérées en I795.
Les corps des martyres furent jetés dans des fosses communes, dans le champ Laplane (à Gabet), situé à 4 kilomètres de la ville, au bord de l’Aygues, et une chapelle y fut bâtie en 1832.
Les 32 religieuses ont été béatifiées par le pape de Rome Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 10 mai 1925.
Source principale : diocese-avignon
BONNE FETE AUX CARMEL ET CARMEN MAIS AUSSI AUX ELVIRE
Virginmartyr Julia of Carthage
Commemorated on July 16
The Virgin Martyr Julia was born in Carthage into a Christian family. While still a girl she was captured by the Persians. They carried her off to Syria and sold her into slavery. Fulfilling the Christian commandments, St Julia faithfully served her master. She preserved herself in purity, kept the fasts and prayed much to God. No amount of urging by her pagan master could turn her to idolatry.
Once the master set off with merchandise for Gaul and took St Julia with him. Along the way the ship stopped over at the island of Corsica, and the master decided to take part in a pagan festival, but Julia remained on the ship. The Corsicans plied the merchant and his companions with wine, and when they had fallen into a drunken sleep, they took Julia from the ship. St Julia was not afraid to acknowledge that she was a Christian, and the savage pagans crucified her.
An angel of the Lord reported the death of the holy martyr to the monks of a monastery, located on a nearby island. The monks took the body of the saint and buried it in a church in their monastery.
In about the year 763 the relics of the holy Martyr Julia were transferred to a women’s monastery in the city of Breschia (historians give conflicting years of the death of the saint: as either the fifth or seventh century).
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Martyr Alevtina (Valentina) at Caesarea, in Palestine
Commemorated on July 16
The Holy Martyrs Alevtina, Paul, and Chionia were from Egypt. During the persecution against Christians under the emperor Maximian (305-313), they were taken to Palestinian Caesarea. Without the slightest fear they confessed themselves as followers of Christ. In the year 308 the sisters Alevtina and Chionia were burned, and Paul was beheaded.
Athenogenes, bishop ofSebaste, and his ten disciples
(311)July 16
"In the time of Diocletian, a fierce persecutor of Christians calledPhilomarchuscame toSebaste. He arrested and killed many Christians in the town. When he sawAthenogenesand his disciples, he told the elder to sacrifice to theidols, thatthey should not perish as had the other Christians.
Athenogenes replied: 'O Torturer, those whom you describe as having perished have not perished, but are in heaven and make merry with the angels!' There was a touching moment when a deer, which had been hand-fed by the compassionate Athenogenes, ran up to him and, seeing him in such straits, shed tears. Wild animals of the hills had more pity on the martyrs than did the pagans!
After harsh torture, during which an angel of God comforted them, they were all beheaded, first the priests and fellow workers of Athenogenes and then Athenogenes himself, and went to their heavenly home in the year 311." (Prologue)
The Great Horologion adds "There is a second Martyr Athenogenes commemorated today, mentioned by St Basil... it is said that as this Athenogenes approached the fire, wherein he was to die a martyric death, he chanted the hymn O Joyous Light in praise of the Holy Trinity." This is one way that we know that the vesperal hymn Gladsome Light was in use before the time of St Basil the Great.
Commemorated on July 16
The Chirsk (Pskovsk) Icon of the Mother of God
was initially situated in the Chirsk village church of Pskov diocese, from whence its name "Chirsk". On 16 July 1420, during the time of Great-prince Vasilii Dimitrievich, the archbishop of Novgorod and Pskov Simeon and the Pskov prince Feodor Aleksandrovich were present in Pskov during a time of a deadly pestilence: tears trickled down from the eyes of the Chirsk Icon of the Mother of God. This was reported to authorities in the city of Pskov. Clergy-servers transported the wonderworking icon to Pskov. A church procession was made in meeting the icon. They placed the icon in the cathedral church of the Holy Trinity.
Sacre à Reims du Roi Charles VII. Jeanne d'Arc à la fin de la cérémonie, en présence de tous les seigneurs, se jeta en pleurant aux pieds du Roi, exprima sa joie de le voir enfin sacré et reconnu comme «le vrai roi, celui auquel le royaume de France doit appartenir». (http://www.editionsfradet.com/la-cathedrale-de-reims-dans-l…)
Jeanne d'Arc entendait les voix de sainte Catherine d'Alexandrie et de sainte Marguerite (Marine) d'Antioche, qui lui apparaissaient et qu'elle voyait « avec les yeux du corps », comme elle l'expliqua à son procès. Saint Michel, montrant à Jeanne d'Arc « la pitié qui était au royaume de France », lui annonça :
« Sainte Catherine et sainte Marguerite viendront à toi, suis leurs conseils, elles ont été choisies pour te conduire et te conseiller en tout ce que tu as à faire : crois ce qu'elles te diront, c'est l'ordre de Notre-Seigneur. »
SAINT ALEXIS
Confesseur, pèlerin et mendiant
(† 404)
Saint Alexis fut un rare modèle de mépris du monde. Fils unique d'un des plus illustres sénateurs de Rome nommé Euphémien, il reçut une éducation brillante et soignée.
L'exemple de ses parents apprit au jeune Alexis que le meilleur usage des richesses consistait à les partager avec les pauvres. Cédant aux désirs de sa famille, le jeune Alexis dut choisir une épouse. Mais le jour même de ses noces, se sentant pénétré du désir d'être uniquement à Dieu et de l'aimer sans partage, il résolut de s'enfuir secrètement, s'embarqua sur un vaisseau qui se dirigeait vers Laodicée, et gagna la ville d'Edesse.
Là, distribuant aux indigents tout ce qui lui restait d'argent, il se mit à mendier son pain. Il passait la plus grande partie de son temps à prier sous le portail du sanctuaire de Notre-Dame d'Edesse, devant une image de la Vierge. Après dix-sept années passées dans l'abjection et l'oubli le plus total, il plut à Marie de glorifier son serviteur par un éclatant miracle. Un jour, comme le trésorier de l'église passait sous le porche, l'image de Notre-Dame s'illumina d'une clarté soudaine. Frappé de ce merveilleux spectacle, le trésorier se prosterna devant la Madone. La Très Sainte Vierge lui montra Alexis et lui dit : « Allez préparer à ce pauvre un logement convenable. Je ne puis souffrir qu'un de mes serviteurs aussi dévoué soit délaissé de la sorte. »
La nouvelle de cette révélation se répandit aussitôt dans la ville. L'humilité du Saint s'alarma devant les témoignages de vénération dont il était devenu subitement l'objet. Il quitta donc la ville d'Edesse pour se rendre à Tarse, mais une tempête poussa l'embarcation sur les rivages d'Italie. L'Esprit-Saint lui inspira l'idée de retourner à Rome, sa ville natale, et de mendier une petite place dans la maison paternelle. À la requête de l'humble pèlerin, le sénateur Euphémien consentit à le laisser habiter sous l'escalier d'entrée de son palais, lui demandant, en reconnaissance de ce bienfait, de prier pour le retour de son fils disparu.
Saint Alexis vécut inconnu, pauvre et méprisé, à l'endroit même où il avait été entouré de tant d'estime et d'honneurs. Tous les jours, il voyait couler les larmes du vieux patricien, il entendait les soupirs d'une mère inconsolable et entrevoyait cette noble fiancée dont la beauté s'était empreinte d'une indicible tristesse. Malgré ce déchirant spectacle, saint Alexis eut le courage surhumain de garder son secret et de renouveler perpétuellement son sacrifice à Dieu.
Ce Saint, plus qu'admirable, demeura dix-sept nouvelles années dans le plus complet oubli, vivant caché sous les marches de cet escalier que tous gravissaient pour entrer dans une maison qui était la sienne, en sorte qu'il semblait foulé aux pieds de tous. Avec une humilité consommée, il subit sans jamais se plaindre, les odieux procédés et les persécutions des valets qui l'avaient servi autrefois avec tant de respect et d'égards. Saint Alexis passa donc trente-quatre ans dans une âpre et héroïque lutte contre lui-même. Ce temps écoulé, Dieu ordonna à son serviteur d'écrire son nom et de rédiger l'histoire de sa vie. Alexis comprit qu'il allait mourir bientôt, et obéit promptement.
Le dimanche suivant, au moment où le pape Innocent Ier célébrait la messe dans la basilique St-Pierre de Rome, en présence de l'empereur Honorius, tout le peuple entendit une voix mystérieuse qui partait du sanctuaire : « Cherchez l'homme de Dieu, dit la voix, il priera pour Rome, et le Seigneur lui sera propice. Du reste, il doit mourir vendredi prochain. »
Durant cinq jours, tous les habitants de la ville s'épuisèrent en vaines recherches. Le vendredi suivant, dans la même basilique, la même voix se fit entendre de nouveau au peuple assemblé : « Le Saint est dans la maison du sénateur Euphémien. » On y courut, et on trouva le pauvre pèlerin, qui venait de mourir. Quand le Pape eut fait donner lecture du parchemin que le mort tenait en sa main, ce ne fut de toutes parts, dans Rome, qu'un cri d'admiration. Innocent Ierordonna d'exposer le corps de saint Alexis à la basilique St-Pierre, pendant sept jours. Ses funérailles eurent lieu au milieu d'un immense concours de peuple.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Sainte et glorieuse martyre Marine
(En occident : Sainte Marguerite fêtée le 20 juillet)
Marina was born in Antioch of Pisidia to pagan parents; her father was a pagan priest. When she was about twelve years old her mother died, and she was given into the care of a woman who told her of the Gospel of Christ. She was immediately filled with love for Christ and consecrated her life to His service. Her father, hearing of this, was furious and disowned her. When she was fifteen years old, she was brought before the governor Olymbrius, who first desired to marry her and, when she refused, ordered her to make sacrifice to the idols.
She refused and proclaimed herself a Christian. For this she was harshly tortured, imprisoned, and finally beheaded. While she was in prison she was tormented by demons, but drove them away by her prayers. For this reason she is especially invoked for deliverance from demonic possession. One of her hands is preserved at Vatopedi Monastery on the HolyMountain, and some of her relics are preserved at an Albanian Monastery dedicated to her
Tropaire, t 4
Votre brebis, ô Jésus, * s'écrie de toute la force de sa voix: * C'est Vous que j'aime, divin Epoux, * c'est Vous que je cherche en luttant; * avec Vous crucifiée, * en Votre baptême je suis ensevelie; * pour Vous je souffre, afin de régner avec Vous; * pour Vous je meurs, afin de vivre aussi en Vous; * reçevez comme victime sans défaut * celle qui par amour s'immole pour Vous. * Par ses prières, Ô Dieu de miséricorde, sauvez nos âmes.
Kondakion, t. 3
Parée de splendeur par ta virginité, * tu as ceint, par tes blessures, la couronne des martyrs; * et, purifiée par le sang de tes combats, * resplendissante sous l'éclat des guérisons, * vierge Marine, tu as reçu * la récompense de ta victoire au combat.
Ikos
Dès l'enfance, ayant nourri en ton cœur * un amour enflammé pour le Christ ton époux, * vénérable vierge martyre, tu courus * vers les eaux sans cesse jaillissantes, comme biche assoiffée; * jusqu'au martyre ayant gardé ta virginité, * tu as gagné la pure chambre nuptiale du Créateur * en épouse glorifiée, * parée de brocarts et couronnée de victoire, * resplendissante porteuse de lampe allumée * et de ton époux ayant reçu * la récompense de ta victoire au combat.
Exapostilaire (t. 3)
Marine, martyre du Seigneur, * sa virginale épouse resplendissante de beauté, * sauve ton peuple et ta cité * en priant Dieu d'épargner à chacun * les malheurs qui nous menacent et toute sorte de péril.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Et toi, Mère de Miséricorde, Citadelle couverte d'or, * ville aux douze remparts, * trône baigné par le Soleil * et siège du grand Roi, * merveille impossible à saisir, * comment allaites-tu notre Seigneur? Vierge Toute Sainte, intercède pour nous qui nous confions à ta protection maternelle!
Royalty and martyrdom were joined together, O blessed ones, / In
your death for righteousness and right belief, O wise Sovereigns, /
Nicholas and Alexandra, with your five children. / Hence, Christ our
God counted you worthy of thrones in Heaven; / And with twofold
crowns of glory, / You reign forever, adorned with grace divine.
Pourquoi méritait-elle d'être exaltée au-dessus de toutes les créatures ?
" L'humilité est le fondement et la gardienne des vertus ". C'est saint Bernard qui parle ainsi, et certes avec raison. Sans l'humilité, en effet, aucune autre vertu ne peut exister. Qu'une âme les possède toutes, toutes s'évanouiront si elle perd l'humilité. Au contraire, écrivait saint François de Sales à sainte Jeanne de Chantal, " Dieu aime tant l'humilité, qu'il accourt aussitôt où il l'aperçoit ".
Cette vertu, si belle et si nécessaire, était inconnue au monde, mais le Fils de Dieu est descendu sur la terre, pour l'enseigner par son exemple. Et c'est spécialement en cela qu'il nous invite à l'imiter.
" Apprenez de moi, nous dit-il, que je suis doux et humble de coeur "
(Mt 11,29).
La très sainte Vierge fut la première et la plus excellente disciple de Jésus-Christ, aussi fut-elle la plus parfaite imitatrice de son humilité, et c'est par cette vertu qu'elle mérita d'être exaltée au-dessus de toutes les créatures. Sainte Mechtilde lui ayant un jour demandé quelle avait été la première vertu à laquelle elle s'était exercée dès son enfance, Marie répondit :
« Ô Vierge Marie, aidez-nous à assurer à l’Esprit Saint la fidélité
qu’Il attend de nous.
Fortifiez notre foi, si faible parfois, qui doit traverser l’obscurité, passer au-delà de toutes les angoisses, pour aller à Dieu et croire en Lui.
Aidez-nous aussi à Lui donner la fidélité de l’amour dans toute notre vie, notre vie quotidienne et notre vie à venir.
Aidez-nous à Lui dire :
« Je Vous donne déjà tout l’amour, toute la fidélité d’amour que Vous attendez de moi. Maintenant et dans l’avenir, demain, dans dix ans, dans vingt ans, jusqu’au dernier soupir, que je tienne cette fidélité d’amour ».
Amen. »
(Prière du Père Eugène)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
ACTION ET CONTEMPLATION,
PRIERE ET ACTIVITE,
COMPLEMENTARITE:
Par Saint Bernard
(1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église 3ème Sermon pour l'Assomption (trad. Béguin, Seuil 1953, p. 1002 rev.)
Marthe et Marie
Qui mieux que ceux qui ont la charge d'une communauté méritent qu'on leur applique ces paroles :
« Marthe, Marthe, tu te soucies de bien des choses » ?
Qui s'inquiète de beaucoup de choses sinon celui à qui il incombe de s'occuper aussi bien de Marie la contemplative que de son frère Lazare et d'autres encore ?
Vous reconnaissez Marthe inquiète et accablée de mille soucis : c'est l'apôtre qui a « le souci de toutes les Eglises » (2Co 11,28), qui veille à ce que les pasteurs prennent soin de leurs ouailles.
« Nul n'est faible que je ne le sois avec lui, dit-il, et nul n'est scandalisé sans que je sois brûlé aussi » (v. 29).
Que Marthe reçoive donc le Seigneur dans sa maison, puisque c'est à elle qu'est confié la direction du ménage...
Que ceux qui partagent ses tâches reçoivent aussi le Seigneur, chacun selon son ministère particulier ; qu'ils accueillent le Christ et qu'ils le servent, qu'ils l'assistent dans ses membres, les malades, les pauvres, les voyageurs et les pèlerins.
Tandis qu'ils assument ces activités, que Marie demeure en repos, qu'elle connaisse « combien le Seigneur est doux » (Ps 33,9).
Qu'elle ait bien soin de se tenir aux pieds de Jésus, le cœur plein d'amour et l'âme en paix, sans le quitter des yeux, attentive à toutes ses paroles, admirant son beau visage et son langage.
« La grâce est répandue sur ses lèvres ; il est plus beau que tous les fils des hommes » (Ps 44,3), plus beau même que les anges dans leur gloire.
Connais ta joie et rends grâce, Marie, toi qui as choisi la meilleure part. Heureux les yeux qui voient ce que tu vois, les oreilles qui méritent d'entendre ce que tu entends !
(Mt 13,16)
Que tu es heureuse surtout d'entendre battre le cœur de Dieu dans ce silence où il est bon pour l'homme d'attendre son Seigneur !
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
EN VRAC...ÉLÉMENTS ÉPARS POUR VOTRE
RÉFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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Nice est endeuillée par le pire attentat de son histoire. Un camion a foncé dans la foule hier soir peu avant minuit sur la célèbre Promenade des Anglais. Un bilan provisoire fait état de 80 morts et d’une centaine de blessés. Le camion, un semi-remorque de plusieurs tonnes a parcouru plusieurs centaines de mètres au milieu des passants avant d’être intercepté.
Le terroriste, seul à bord de son véhicule, aurait vidé ses chargeurs sur la foule depuis l’habitacle avant d’être abattu selon plusieurs témoins. Son identité n’est pas encore connue.
La confusion règne toujours sur place.
La triste habitude des attentats,
pourtant logiques pour cause de dhimmitude.
La nuit du 13 au 14 juillet, feu d’artifices à Verneuil-sur-Avre, suivi d’un bal populaire sur la place de la Madeleine. On fêtait quoi ? Pas un seul lampion tricolore, le podium où se trouvait l’orchestre n’était pas pavoisé. Après une soirée de travail, une famille au grand complet se rend sur la place, déçue par l’ambiance... choquée aussi par la présence massive de “djeuns” en djellabah, se met à chanter la “Marseillaise”. C’est la Fête nationale, bigre ! Voilà qu’elle s’est faite insulter “la coupe d’Europe, c’est fini, bouffons” ou encore “fiotes”... Depuis longtemps le maire (socialiste, ex-trotskiste) de Verneuil était rentré chez lui, mais la police municipale était là, sans réaction face à des Français se faisant insulter pour avoir chanté l’hymne national un soir de Fête nationale.
Voilà où nous sommes arrivés dans une ville normande de 7.000 habitants à 110 km à l’ouest de Paris. Les non-assimilés ne se sentent pas Français, et se permettent d’insulter des Français.
Le 14 juillet au soir, un camion a foncé dans la foule des plus de 100.000 personnes entassées sur la promenade des Anglais à Nice, venus en famille voir le feu d’artifices du 14 juillet. Des dizaines de morts (près d’une centaine tout de même), des centaines de blessés (dont des dizaines dans un état très grave).
La télévision publique et les chaînes de désinformation ont osé parler de “camion fou” ou de “déséquilibré”. Cela me fait vomir. Il faut appeler un chat un chat et nous avons basculé subrepticement dans une société veule, qui “ne veut pas faire d’amalgame”. Un seul mot convient : dhimmitude. Soumission de la France aux ordres barbares, aux salafistes.
Flanby 1er “s’indigne” et organise des “marches”, mais sans arme autre qu’un camion (volé?) un terroriste islamiste sème la terreur et la barbarie en plein coeur d’une foule nombreuse, car on n’avait “pas pensé” (c'est ballot) à sécuriser par des barrières et des forces de l’ordre les accès à cette promenade des Anglais.
L’an dernier, il y a eu un attentat le 14 juillet, à l’heure du défilé, contre les dépôts pétroliers proches de Marseille. On a enterré vite fait l’affaire. La lâcheté a un prix énorme. Notre société commence à payer sa dhimmitude.
Le candidat (ex-Premier ministre) Alain Juppé, comme trop de maires de grandes villes, laisse les salafistes prêcher dans les mosquées (construites sur des terrains quasiment offerts par les communes).
Comme le dit très bien l’ancien gendre de Michel Noir, Pierre Botton : “l’islam représente 70% des prisionniers, soit on y entre musulman, soit on s’y converti pour ne pas avoir d’histoires”, il ajoute (BFM TV, le 14 juillet au matin, interview de Jean-Jacques Bourdin) que même les surveillants se radicalisent, désormais.
Pas besoin d’arme à Nice : juste un camion aura suffit pour faire basculer la fête dans l’horreur. L’islamisme tue. Les Français sont dans le deuil.
(Source: N. Miguet sur Facebook)
A Prayer for the Victims of Terrorist Attack in ‘Nice’ by Fr Alexander Kurien
Rev Fr Alexander Kurien ( The Deputy Associate Administrator of the Office of U.S. Government-Wide Policy)15/7/16
A Prayer for the Victims of Terrorist Attack in Nice, Southern France (More than 80 Killed and several others injured)
+MEMORY ETERNAL+
The Heart is Paining so Much —- Prayer for the Victims of the Deadly Terrorist Attack in Nice, France. Let us show our Solidarity against such inhumane Act: Heavenly Father hear us at this time of unbearable pain and disbelief from another the inhumane barbaric act of violence.
It is only You that can heal our wounds and ease our pain – we need Your Peace, Your Comfort, Your Touch, Your Love and assistance. We also pray for the emergency responders assisting the Victims. Guide us to live in harmony with one another, respectful of each other’s human rights and human dignity. We ask this in your precious Holy Name.
Amen!!!
Aujourd'hui, notre pays est une fois de plus endeuillé par les conséquences d'un acte meurtrier, d'un acte barbare.
A Nice, l'horreur a de nouveau frappé notre pays.
Je vous propose la prière suivante pour les victimes, leurs familles et la conversion des bourreaux:
Dieu des esprits et de toute chair, Qui avez vaincu la mort et anéanti la puissance du démon, Vous qui avez donné la vie au monde, accordez, Seigneur, aux âmes de Vos serviteurs et de Vos servantes morts sous les coups des barbares, le repos, là où il n'y a ni douleur, ni larmes, ni gémissements.
Pardonnez-leur tous les péchés qu'ils ont commis en paroles, en actions et en pensées, car Vous êtes Le Dieu bon et ami des hommes.
Il n'y a pas d'homme qui vive et qui ne pèche pas, Vous seul êtes hors du péché, Votre Justice est la Justice éternelle et Votre Parole est la Vérité.
Eclairez nos persécuteurs, conduisez-les vers la vérité toute entière pour que s'étende Votre règne d'Amour de Justice et de Paix !...
Car Vous êtes la Résurrection, la Vie et le repos de Vos fils et de Vos filles défunts, Ô Christ notre Dieu, et nous Vous rendons gloire, avec Votre Père éternel et Votre très Saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amîn
Cher fils et filles de notre métropolie (Archidiocèse) *, et vous, chers amis, pendant que d'aucun parmi nos frères Chrétiens d'Orient sont prêts à chaque instant de donner leur vie pour le Christ et Son Evangile d'Amour, de Vérité et de Paix, c’est donc le cœur serré, étreint d’une douleur indicible qui se ravive à chaque nouvel acte de violence que je vous demande instamment de faire en sorte que ces mois de vacances pour plusieurs soit en tous cas pour tous et chacun l'occasion de se rapprocher du Seigneur et de témoigner paisiblement mais courageusement de notre très sainte foi !
Que la mère de Miséricorde chemine avec vous qui demeurez toujours dans mon cœur sacerdotal ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
+Métropolite Mor Philipose-Mariam
* Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma
Une Messe (Quadisha Qurbana) sera célébrée dimanche 17 Juillet à 10:30 en l'Eglise du Monastère Syriaque pour les victimes, leurs familles, la conversion des bourreaux
-Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 0233247958
courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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Les premiers témoignages d'amitié et de CONDOLEANCES:
Dear Respected Your Eminence Greetings.
I was shocked to hear about the terrorist attack in Nice Southern France.
I hope everything is fine with you. I hope all our church members are fine and safe. We keep all people in our prayers.
May god strength everyone in France.
May the souls of departed rest i eternal peace. regards
George Alexander
Cher et Respecté, Votre Eminence
J'ai été choqué d'entendre parler de l'attaque terroriste à Nice Sud de la France.
J'espère que tout va bien pour vous.
Je souhaite que tous nos membres de l'Eglise sont très bien et en toute sécurité.
Nous les gardons tous dans nos prières.
Que Dieu donne la force tout le monde en France.
Que les âmes des défunts reposent dans la paix éternelle.
Cordialement
George Alexander
De Mor Melethius Métropolite / From Mar Melethius:
May it please your Eminence.
Let me at the outset share the sadness of what happened in France two days back.
Terrorists represent no religion, jut their ignorance of religion and god. unfortunately lot of people are of this style.
I send you my condolences on the death of the innocent victims of the act of violence and also express my sympathy with those who lost their dean ones and those who are in the hospital.
(...)
Let us wait and see.
I am in Orlando for visit of parishes and people.
Kindly pray for me and my travel.
With fraternal love and prayers
Hasyo Mor Meletius
Qu'il plaise à Votre Eminence.
Permettez-moi de m'unir à la la tristesse de ce qui est arrivé en France deux jours en arrière.
Les terroristes ne représentent pas la religion, ils témoignent de leur ignorance de la religion et de Dieu.
Malheureusement, beaucoup de gens sont de ce style.
Je vous envoie mes condoléances pour le décès des victimes innocentes de l'acte de violence et aussi exprimer ma sympathie à ceux qui ont perdu leurs proches ainsi qu'à ceux qui sont à l'hôpital.
(...)
Je suis à Orlando pour visiter des paroisses et des personnes.
Veuillez prier pour moi et mon Voyage.
Avec l'amour et la prière fraternelle
Hasyo Mor Meletius
+++
Certes l’Europe n’est pas la seule touchée,
certes une vie en vaut une autre et la guerre qui ensanglantait encore Bagdad il y a une dizaine de jours (200 morts dans l’attentat du 04 juillet) est la même qui fit couler le sang à Nice ce jeudi 14 juillet, mais dans ces quelques lignes, c’est de l’Europe dont je voudrais parler.
Mais peut-être qu’on parle trop ? A nouveau, avec une routine abjecte à force de devenir banale, les mêmes étapes vont se succéder : consternation, interrogation sur le comment puis sur le pourquoi de l’acte d’horreur, biographie insipide de l’assassin étalée dans tous les médias, déclarations creuses de la caste politique qui espère faire oublier les manquements dans la sécurité malgré l’état d’urgence, qui indécemment espère récupérer l’émotion à son compte, puis retour à la normale, pesante, étourdissante, jusqu’à la prochaine fois…
Comme à l’habitude, on ratera l’essentiel ou on moquera ceux qui oseront dire la vérité. A savoir que ce qui se joue ici (et il ne faut pas se leurrer, ce n’est que le début), a une valeur eschatologique. Il s’agit ni plus ni moins de l’une de ces grandes offensives que le mal lance régulièrement contre la civilisation et contre la chrétienté. Christ nous avait prévenu que ce genre de temps arriveraient « Ils vous excluront des synagogues; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi. » (Jean 16 ; 2-3)
Même si aujourd’hui la France sclérosée par le laïcisme athée dénie son rôle et sa vocation de « Fille aînée de l’Eglise » (ce qui est tragique), même si aujourd’hui nous partageons notre citoyenneté avec nos frères musulmans, juifs, bouddhistes,… (ce qui est une chance), du point de vue de Dieu, la France n’a pour autant pas perdu sa vocation divine.
Mais peu à peu, le peuple chrétien commence à redresser la tête, à secouer les chaînes de l’athéisme, à retrouver son charisme. Peu à peu, il se rend compte qu’il ne peut laisser ses soeurs se faire vendre comme esclaves, ses frères se faire massacrer comme des chiens sur son propre sol ou en Orient. Face à la barbarie des armées sataniques, le silence et l’inaction sont complicités. Il est temps que les citoyens chrétiens rejettent l’attentisme culpabilisé dans lequel on les calfeutre depuis des décennies, il est temps que l’oriflamme du Christ claque à nouveau sous le vent de l’Esprit, il est temps que la France se réveille !
Nos gouvernements occidentaux ont détruit la relative stabilité du Moyen Orient, transformant l’endroit en couveuse chaotique où ont pu éclore les œufs infâmes du djihadisme. Nos gouvernements toujours, continuent, malgré tout, à faire des courbettes à ceux qui nourrissent la bête ou l’une de ses têtes salafistes, frèristes, wahabites…. Nos gouvernements enfin, n’ont que faire des populations souffrant sous le joug de l’étendard noir, n’ont que faire des tumeurs cancéreuses installées sur leur propre sol. Ils font des frappes chirurgicales ou des perquisitions ridicules pour nous leurrer ou encore des grandes déclarations guerrières non suivies d’actes sur le terrain car dans ce jeux de dupes, chacun espère utiliser les monstres dans son intérêt propre : qui pour faire tomber un allié de la Russie, qui pour favoriser telle corporation, qui pour affaiblir les Kurdes, qui pour frapper les Chiites…
Non, il n’est plus temps de parler mais d’agir. A nous, citoyens chrétiens de France et d’Europe de trouver les formes de cette action : think tank, lobbies, partis politiques chrétiens,… A nous d’être une nouvelle génération d’hommes et de femmes d’engagement.
Dimanche, lorsque sonnera l’appel à la messe, puisse le son des cloches être à la fois le tocsin qui nous réveille, nous prévienne du danger immense qui plane sur le monde mais puisse-t-il être aussi le glas de ce monde gouverné par les intérêts des compagnies privées et des gouvernements qui sont à leurs bottes.
La faiblesse, l’indifférence, le relativisme et l’attentisme ne sont plus excusables. Dans quel monde voulons-nous vivre ?
Entre les zélotes sanguinaires et le sécularisme nihiliste et cynique, nous ne pouvons plus rester pantois et laisser le champ libre aux ennemis de l’humanité. Car la présence des démons Daesh et assimilés ne doit pas cacher l’action de Mammon et de ses sbires, promouvant la culture de mort et de consommation. L’intégrisme religieux et le sécularisme outrancier sont les deux faces d’une même pièce que l’Adversaire jette à sa guise, tantôt pile, tantôt face, avec pour seul but la destruction de la civilisation.
Il faut que tous les hommes de bonne volonté entendent l’appel de l’Esprit à repenser et à refonder notre société sur des valeurs saines. Il est temps d’inventer une nouvelle manière de mettre en pratique la puissance infinie inspirée par la Bonne Nouvelle. Temps de vivre et de faire tourner la France et l’Europe autrement. Temps de retrouver notre exigence éthique, spirituelle, morale et lui faire porter des fruits innovants qui pourront nourrir cette modernité devenue folle.
Que les Chrétiens s’affirment à nouveau car c’est sur leur absence, dans le vide créé par le nihilisme, que grandissent les pousses du mal. Mais qu’ils s’affirment sans animosité pour leurs concitoyens d’autres confessions. Qu’ensemble, Chrétiens, Musulmans et Juifs soucieux de Dieu et de l’Homme, désireux d’un monde juste, fort et harmonieux, soyons unis et debout pour rejeter fermement l’oeuvre du mal !
Que Marie nous protège et nous guide ! Qu’elle nous montre le chemin vers Dieu !
Pour Alexandre Mendel, auteur de « La France djihadiste », la France ne réagit pas suffisamment face aux terroristes islamiques.
«On mène la guerre, mais on a peur d’être condamné par la Cour européenne des droits de l’homme. Ca ne sert absolument à rien. Il faut des méthodes de guerre. On sait où ces gens habitent , mais on n’ose pas aller dans leurs appartements, fermer leurs mosquées.
Au lieu de ça on les fait signer des chartes républicaines les engageant à arrêter de prôner le djihad. Ils ont un temps d’avance énorme sur nous, parce que des gens avec des méthodes simples, profitent d’un Etat très faible pour réaliser des attentats extrêmement meurtriers. Le vrai problème c’est qu’il y a un islam radical qui concerne 15 000 personnes au minimum en France et qui est prêt à passer à l’action, seul ou accompagné.
Non seulement aujourd’hui la France est blessée dans sa chair, mais elle est blessé également dans ce qu’elle représente, ses forces armées. Comment se fait-il que dans un pays en état de guerre des imams dont on sait qu’ils prêchent le djihad sont toujours en liberté ? On ne répond pas fermement aux actions terroristes.
Puisqu’on est en état de guerre, faisons la guerre et on pensera ensuite à la Cour européenne des droits de l’homme. Il faut mettre en prison des imams, aller d’appartement en appartement, d’immeuble en immeuble, de salle de prière en salle de prière, arrêter ceux dont on connaît les identités et les sympathies pour le djihad.
Je pense que ce qui s’est passé à Nice n’est qu’un hors-d’œuvre de ce qui va se passer à la rentrée. La force de Daesh est de viser symboliquement les choses qui vont mettre la France en guerre civile. »
Alors que de forts soupçons pesaient devant l’agitation inhabituelle de l’armée et que l’inquiétude croissait, le premier ministre turc Binali Yildrim a confirmé : la Turquie faisait face à une tentative de coup d’état émanant de l’armée.
Depuis la réélection contestée du Président, on a pu constater une certaine dérive totalitaire : fermeture des médias libres ou d’opposition, mainmise sur la liberté de la presse et de l’information… Et un Erdogan d’apparence de moins en moins hostile à un certain rigorisme islamique englué dans des affaires de corruption touchant toutes les strates du pouvoir.
Il est une chose qu’il faut savoir et comprendre concernant l’état turc moderne : fondé sur les valeurs de la laïcité, du populisme et de la démocratie, la Turquie de Kemal Ataturk accorde à l’armée un rôle central si ce n’est prioritaire, l’armée est en effet déclarée gardienne des principes kémalistes. Fonction qui faisait d’elle le dernier véritable contrepouvoir face à la toute puissance politique de l’actuel chef d’état turc. Un grand paradoxe pour Erdogan puisqu’il a été comparé de nombreuses fois à Kemal et c’est aujourd’hui l’armée, gardienne du kémalisme, qui tente de lui barrer la route.
Les faits
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, les forces armées turques se sont déployées à Ankara et Istamboul. Elles ont arrêté leurs chef d’état-major, proche du pouvoir, verrouillé les ponts et les accès stratégiques et pris position dans les principales chaines d’information.
Décrétant la loi martiale et le couvre-feu, l’armée a ensuite déclaré tenir le pays. Information démentie par le président Erdogan qui, en direct à la télévision, via le smartphone de la présentatrice, a rappelé qu’il était le chef de l’état et que les traitres responsables de ce coup d’état seraient sévèrement punis.
La déclaration du Président est intervenue alors que le chef d’état-major est aux mains des putschistes et que son numéro deux, Umit Dündar s’est désolidarisé du coup d’état en cours. On ne sait donc pas encore de manière certaine qui est aux commandes. Mais tous les regards se tournent actuellement vers la Pennsylvanie, lieu d’exil de Fethullah Gulen, grand opposant à Erdogan, favorable à une démocratie intégrale et au dialogue interreligieux. Il est considéré comme un modéré. Jean-Paul II l’avait d’ailleurs rencontré. La piste Gulen n’est pas à exclure puisqu’il compte de nombreux soutiens dans l’armée.
Toutefois, à l’appel du Président Erdogan, des milliers de turcs le soutenant sont descendus dans la rue, certains chars et avions de combat ont ouvert le feu aux alentours du Parlement, et d’après des témoins locaux, des soldats auraient été lynché aux cris de « Allah Akhbar ». Erdogan bénéficie encore de nombreux soutiens, notamment dans le peuple. La police a également appelé à manifester contre le coup d’état, la partie semble donc chaude pour les militaires qui ont dû tirer à plusieurs reprises. Des rassemblements se multiplient sur tout le territoire turc. Depuis Washington le président Obama a appelé à soutenir le gouvernement turc « démocratiquement élu » et à « éviter les bains de sang ».
On a cette nuit du mal à entrevoir comment sans soutien populaire et sans s’être assuré de la personne d’Erdogan et maintenant que ce dernier bénéficie du soutien américain, les putschistes puissent réussir leur entreprise de prise de pouvoir.(Source Aleteia)
QUI DIT VRAI ?...
La tentative de renversement du régime d’Erdogan à Ankara, aurait été menée, non par des islamistes plus radicaux encore que le Frère musulman qu’est Erdogan, -comme l’affaire est présentée en France-, mais par des soldats nationalistes-kémalistes, c’est-à-dire anti-islamistes. Ceux-ci ont annoncé vendredi la prise de pouvoir par l’armée. Leur but aurait été de dénoncer la dérive dictatoriale du frère musulman Erdogan et son alliance implicite avec les terroristes islamistes dont il recyclait le pétrole volé en Irak et en Syrie:
« De nombreux Turcs sont sortis dans les rues pour manifester leur satisfaction de se débarrasser de leur tyran, alors que les affrontements faisaient rage entre les militaires nationalistes-kémalistes et les loyalistes aux Frères musulmans.
Après 18 heures d’affrontement et d’incertitude, le basculement s’est produit avec l’intervention de l’aviation de l’OTAN qui a bombardé les positions des rebelles nationalistes. Au moins 100 personnes, dont 17 policiers à Ankara, ont été tuées durant ces affrontements. Des tirs depuis des hélicoptères ont été rapportés, et des bombes ont touché le Parlement.
Des tirs et des explosions ont été également entendus dans la capitale Ankara durant toute la nuit du vendredi à samedi, alors que les grandes artères d’Istanbul et les ponts enjambant le Bosphore ont été bloqués par les militaires nationalistes.
Un total de 1563 militaires ont été arrêtés en lien avec cette tentative de renversement du régime islamiste. En outre, cinq généraux et 29 colonels ont été démis de leurs fonctions. (…)
Rassuré par ses amis Américains, Recep Tayyip Erdogan, qui était en vacance, a atterri à Istanbul juste avant l’aube et a déclaré que le gouvernement restait maître de la situation.
Le boucher d’Istanbul se savait menacé d’où sa récente tentative de rapprochement avec Poutine, son opération de charme à l’égard d’Israël et sa tentative de réconciliation avec l’Égypte à laquelle le président Abdelfattah Al-Sissi a répondu par une fin de non recevoir. Le renversement du régime islamiste que les Américains ont installé en Turquie il y a près de quinze ans a certes échoué. Mais le Frère musulman Erdogan est incontestablement fragilisé. » (Source)
Une version diamétralement différente de celle présentée par Erdogan, –l’ami d’Angela Merkel– et reprise en boucle par les gros médias français.
Calculer ses droits à l'aide juridictionnelle, consulter un avocat, obtenir un casier judiciaire : c'est ce que propose le portail "Justice.fr".
On connait l'adage "Nul n’est censé ignorer la loi", mais dans les faits la Justice et le droit restent quelque chose d’assez mystérieux pour bien des citoyens. Les choses sont en train de changer. Modernisation : c’est le mot d’ordre au ministère de la Justice qui est un de ceux qui ont le moins profité jusqu'ici de l’arrivée des nouvelles technologies. Régulièrement, on apprend dans les médias en général qu’un criminel condamné est sorti de prison parce qu’un document administratif important n’a pas été transmis dans les temps, et l’on s’arrache les cheveux en apprenant que c’est à cause d’un fax qui n’avait plus d’encre ou plus de papier.
Ce qui change, c’est que désormais, tout justiciable peut faire appel à la justice en passant par le nouveau portail du ministère, Justice.fr. Comme la justice est un sujet complexe, c’est surtout la manière de restituer l’information qui a été repensée. Pour naviguer dans le site, les informations vous sont présentées sous la forme d’une carte heuristique. Cette technique consiste à vous présenter, à partir d’un mot ou d’une question qui correspond à votre recherche ou votre requête, toute une série d’autres mots ou possibilités, étalées comme les pétales d’une fleur. Quand vous déplacez votre souris sur l’un de ces pétales, d’autres possibilités se déplient aussitôt.
Dans ces pétales, on trouve 120 formulaires nécessaires pour saisir la Justice. Le site vous indique aussi quelle juridiction saisir pour quel problème. Pour cela, plus de 300 fiches thématiques, en fonction du problème rencontré, sont accessibles et téléchargeables, ainsi que 240 notices d’orientation. Tout cela n’a pas été conçu tout seul dans son coin par les fonctionnaires du ministère de la Justice, mais en partenariat avec toutes les autre professions du droit : des avocats, des notaires, mais aussi des associations de consommateurs, des associations de victimes, des associations familiales.
Dernière chose : ceux qui sont engagés dans une action en Justice le savent, il est très difficile de savoir où en est son affaire. À partir de 2017, le portail justice.fr devrait permettre de suivre directement en ligne l’évolution d’un dossier.
Tous les vendredis, retrouvez la chronique de Jean-Baptiste Giraud, rédacteur en chef d'Economiematin.fr, dans RTL Petit Matin.
Aleteia : Pour quelles raisons avez-vous souhaité intervenir lors de cette session « Découverte du judaïsme » à Paray-le-Monial ? Haïm Korsia :
Cette session judéo-chrétienne est un moment de grande proximité, d’intérêt et de non-indifférence ! Mais également, et je suis aussi clairement venu pour cela, j’ai une affection respectueuse pour le cardinal Barbarin. Paray-le-Monial est un lieu très fort pour les chrétiens mais c’est avant tout un lieu d’Histoire de France.
Où en est le dialogue judéo-chrétien actuellement ? Voyez-vous une avancée ces derniers temps ?
Avec Vatican II, ce dialogue est passé du temps du mépris au temps de l’estime. Cinquante ans après, nous sommes arrivés au temps de la co-responsabilité. Nous sommes responsables ensemble de la société que nous construisons et nous devons tracer des voies ensemble.
On ne peut que remarquer la complicité certaine entre le cardinal Barbarin et vous-même. Ces amitiés interreligieuses sont-elles un élément nouveau ?
J’ai été aumônier militaire et à ce poste je travaillais régulièrement avec des prêtres, des pasteurs, des imams ; nous avons l’habitude de travailler avec les autres cultes. J’ai une amitié célèbre avec le père de la Morandais car nous animions une émission ensemble ainsi qu’avec Malek Chebel. Nous, juifs, entretenons une vraie proximité, que ce soit avec les chrétiens ou avec les musulmans, et nous avançons de la même manière. Chaque fois que nous pouvons faire des choses ensemble – distinctement, il ne s’agit pas de faire du syncrétisme –, nous créons une humanité plus forte.
De manière concrète, qu’attendent les juifs des chrétiens ?
Nous l’attendons de tout citoyen, sans segmenter par culte, mais le christianisme dans sa recherche de ses racines juives répond parfaitement à notre demande. Nous demandons seulement à être compris dans ce que nous vivons, ce que nous sommes. Le dernier texte du pape François à ce sujet il y a six mois est remarquable signé par le Pape : cette déclaration explique simplement que les juifs ne sont pas une terre de mission, au sens où il n’y a pas d’objectif à engager une campagne prosélyte. C’est remarquable ! Ce dont nous avons besoin, ce sont des temps de partage et de connaissance.
En quoi est-il important que la communauté juive reste en lien avec les chrétiens ?
Nous ne vivons pas sur une île. Nous vivons ensemble. Notre monde est un monde qui se partage et cela ne peut se faire que par la connaissance. Les chrétiens peuvent apporter aux juifs leur fraternité et de nouvelles formes de solidarité.
(Propos recueillis par Mathilde Rambaud pour Aleteia notre source)
L'envoyé spécial de l'Onu en Libye Martin Kobler a apprécié à leur haute valeur les efforts de la Russie visant à normaliser le processus politique dans ce pays arabe et a formulé les objectifs majeurs dans le cadre du règlement.
"J'apprécie vraiment la politique constructive du gouvernement russe. J'estime qu'il est très important d'utiliser les leviers dont dispose la Russie pour contraindre le général (rebelle) Khalifa Haftar à joindre l'accord politique sur la Libye", a-t-il dit à Sputnik à propos du rôle potentiel de Moscou dans le règlement libyen.
M.Kobler a noté que la Russie était un membre très important du Conseil de sécurité de l'Onu et qu'elle jouait un rôle extrêmement positif dans le règlement de la crise libyenne.
"Le Conseil de sécurité a déclaré que l'accord politique libyen était une feuille de route et qu'il n'y avait nul besoin d'aucun autre plan. La Russie accorde une grande aide pour que les deux parties du pays – occidentale et orientale – se réunissent", a-t-il ajouté.
L'émissaire de l'Onu a également défini les objectifs majeurs qu'il fallait réaliser en Libye. L'objectif numéro un est, selon lui, la mise sur pied d'une armée unique afin de combattre Daech. Cependant, l'exécution de l'accord sur le règlement libyen et le renforcement de l'économie revêtent également une importance prioritaire.
Le 31 mars dernier, un gouvernement d'entente nationale dirigé par le premier ministre Sayez el-Sarraj est entré en fonction en Libye. Le gouvernement espère pouvoir rétablir l'unité du pays, qui est au bord de la désintégration depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi. Certaines régions libyennes demeurent sous le contrôle des djihadiste liés au groupe terroriste Daech.
par l'intermédiaire du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, estiment des sources proches de Bkerké. Un appel qui ne diffère pas, fondamentalement, de celui que le chef de l'Église maronite a déjà adressé, à diverses reprises, au président François Hollande, qu'il a encore rencontré en avril dernier au Liban et de nouveau le 9 mai à Paris.
« Aidez le Liban de toutes les manières possibles à rester lui-même, un modèle de pluralisme et de tolérance, faites tout pour l'aider à dissocier l'élection présidentielle au Liban du conflit qui déchire la Syrie et de la mortelle rivalité entre l'Iran et l'Arabie saoudite », dit en substance cet appel selon ces sources.
Mais la demande est faite avec la tragique conscience qu'il est peut-être trop tard. Ce quasi-désespoir filtre dans le discours adressé par le patriarche au ministre français : « Il faut reconnaître cependant qu'ils (les groupes et blocs parlementaires libanais) sont déjà dépassés par les interférences régionales. »
L'amertume du patriarche se reflète aussi dans la partie de son mot consacrée aux richesses pétrolières et gazières du Liban qui, dit-il, sont « déjà en voie de spoliation », cette vérité étant laissée en demi-teinte, sans précision sur la partie responsable de cette spoliation : Israël, qui empiète sur notre zone économique exclusive, ou des acolytes libanais qui s'apprêtent à se partager le gâteau. Le patriarche a déjà dénoncé en termes criants la corruption interne de la classe politique libanaise en cette époque de relâchement total de l'autorité centrale de l'État, et il n'est pas impossible que cette ambiguïté soit voulue.
Désertification culturelle de l'Orient
Pourtant, le patriarche ne semble pas vouloir désespérer totalement de la communauté internationale. Le voilà réclamant en effet l'extension de la mission de protection de la Finul aux frontières orientales du Liban. Du relativement nouveau, au moins dans la forme publique que revêt cette demande.
« Église maronite, Église orientale », a encore souligné le patriarche qui revendique « avec ses frères (...) une responsabilité pastorale qui s'étend à tous les pays du Moyen-Orient. Avec ces mots discrets, mais fraternels, le patriarche a de nouveau situé la crise libanaise dans son espace géopolitique, plaçant du coup la France devant une responsabilité aux dimensions de la région et même de l'histoire, tant les enjeux actuels sont porteurs de conséquences lointaines sur l'avenir de la région, avec un risque réel de « désertification culturelle » de l'Orient.
C'est entouré du catholicos de la Maison de Cilicie, Aram Ier, du patriarche des arméniens-catholiques, Grégoire Gabroyan, du chef de l'Église évangélique, le Rév. Salim Sahyouni et de représentants de tous les patriarches orientaux que le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a accueilli hier le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, à Bkerké. En guise de témoins, le nonce apostolique et l'ambassadeur de France, Gabriele Caccia et Emmanuel Bonne. Après un tête-à-tête dans le cabinet personnel du patriarche, les deux hommes ont regagné le grand salon où le patriarche a prononcé un mot dont nous reproduisons ci-dessous de larges extraits :
Une France si proche
« Nous nous réjouissons tous que La France en votre personne se fasse si proche de nous, en ces temps critiques que traversent le pays des Cèdres et la région moyen-orientale (...). Nous rappelons avec gratitude aussi ce que la France a pu faire pour aider le Liban dans les dernières décennies (...). Nous apprécions au plus haut point son engagement dans la Finul depuis son déploiement en 1978 au Liban-Sud et nous verrons plutôt d'un bon œil l'extension du service de protection de cette force aux frontières orientales de notre pays.
Votre visite, Monsieur le Ministre, s'inscrit dans le même registre d'attention au Liban. Vous avez déjà manifesté la préoccupation de la France concernant la persistance de la vacance à la tête de l'État depuis plus de deux ans, et la crise politique et institutionnelle dans notre pays (...). Vous avez évoqué aussi les différents contacts avec les responsables iraniens et saoudiens, visant à une sortie de crise et l'élaboration, par les Libanais, d'une solution. Tout en affirmant que les groupes politiques et parlementaires libanais ne peuvent guère abdiquer de leur responsabilité propre en ce domaine, il faut reconnaître cependant qu'ils sont déjà dépassés par les interférences régionales, jusqu'à lier l'élection présidentielle à l'issue du conflit en cours en Syrie et à celui entre l'Arabie Saoudite et l'Iran. Il faut absolument dissocier l'élection présidentielle de ces conflits qui pourraient durer longtemps. »
Un trésor en voie de spoliation
« (...) Actuellement, le Liban a besoin de réédifier les structures de son État pluriel et libre loin de la corruption régnante ; il a besoin de trouver une issue digne au flot de migrants syriens et de réfugiés palestiniens qui l'inonde ; il a besoin d'exploiter dans la transparence le trésor caché, mais déjà en voie de spoliation, de ses richesses naturelles en gaz et en pétrole.
Par ailleurs, avec mes frères les chefs des Églises, notre responsabilité pastorale s'étend à tous les pays du Moyen-Orient et nous partageons les souffrances et les humiliations de nos fidèles en Irak, en Syrie, en Palestine et dans toute la région. Nous sollicitons la communauté internationale pour mettre fin aux guerres et aux actes terroristes qui déchirent nos pays (...). Il nous importe beaucoup de sauvegarder et renforcer la présence chrétienne bimillénaire dans la région. »
À ce discours, le ministre français a répondu par les réflexions suivantes : « Le Liban est un message, il incarne la liberté, le respect, l'équilibre entre les communautés et les composantes du peuple libanais (...). Le Liban peut être un modèle, à condition qu'il parvienne à régler tous les problèmes politiques qu'il affronte. Je suis venu dans une tentative d'offrir une aide pour régler ce problème, pour que les Libanais soient en mesure d'élire un président de la République (...). Tout le monde doit contribuer aux efforts déployés pour régler la crise libanaise et préserver ce modèle.
J'ai dit que la France ne décide pas au nom des Libanais, mais joue le rôle de facilitateur (...). Le parcours singulier du Liban doit être protégé. Voilà le message que je porte (...). »
Nous avons pu voir les images des récents affrontements raciaux : un homme qu’on arrache à sa cachette pour le tuer à bout portant ; à la suite de cela, une affreuse embuscade de rue et plusieurs policiers fusillés du haut des immeubles. Triste spectacle révélant une accumulation de haine et de ressentiment… Dans une société divisée, des citoyens se font justice eux-mêmes et règlent leur compte à leurs ennemis. Quelle faillite de la constitution civile ! Que de souffrances, non seulement par la mort et les blessures infligées aux proches, mais encore par les humiliations subies d’un côté comme de l’autre ! Que de nuages menaçant nos sociétés, pour bientôt, de guerre civile…
Etre chrétien
Les saints, versant, à la suite de leur Maître, le Seigneur Jésus Christ, des larmes de compassion pour leurs frères humains, pour toute cette folie, la bêtise et le temps perdu, se sentent appelés au repentir. Ils ne se considèrent pas innocents des méchancetés montrées sur le petit écran ou sur Facebook. Le péché social et personnel dont ils voient l’image médiatisée, ils le considèrent comme le leur ; par le jeûne et la prière, ils montent eux-mêmes sur la Croix pour le monde, pour leurs contemporains noirs et blancs.
Qui oserait, en effet, s’affirmer innocent ? Cette méchanceté, ce racisme, ce mépris des autres, sont les miens. J’en fais pénitence et me les approprie. Ce péché est mon péché. Dans toutes nos églises, et en ces circonstances de deuil, on peut profiter des jours de jeûne que sont le mercredi et le vendredi, pour inviter à une prière spéciale, la lecture du psautier, un acathiste à la Mère de Dieu ou à saint Nicolas, par exemple. Ainsi prend-on en charge l’actualité. Le journal quotidien, les informations de 20.00, entrent dans la prière de l’Eglise. Et chacun, dans sa chambre, peut supplier le Seigneur de lui remettre à lui-même les péchés qu’il a vu au dehors. Le chrétien aide le monde en extirpant de son cœur les racines des maux qu’il voit autour de lui. La prière pour le monde est d’abord un repentir pour le monde.
La citoyenneté
Le chrétien, étant, par la volonté de Dieu, citoyen de ce monde, envoyé dans le monde tout en n’en étant pas, peut agir dans la société par tous les moyens que lui fournissent les lois de ce monde – chaque fois qu’elles ne sont pas contraires à la volonté divine. Par exemple, il ne serait pas béni par Dieu de prendre les armes pour riposter aux armes. Mais tout ce que nous pouvons faire par le biais de la législation pour que la société soit plus humaine appartient à la mission des chrétiens dans la société civile. Le chrétien vote, élit et est éligible. Il a en main les instruments d’une action sans violence en faveur de ses frères humains.
Il ne faut pas dire qu’on ne peut rien faire, ce serait un péché. Mais, après avoir prié, et en conservant l’esprit d’un repentir véritable, c’est-à-dire en étant sans jugement à l’égard des personnes, on peut déjà faire, non tant ce qu’on doit faire, que ce que l’on peut faire. Cela commence par l’éducation des enfants à la maison et à l’école ; cela peut se continuer par l’action associative, la participation à la vie électorale sans s’identifier pour autant à quelque parti que ce soit – l’engagement des saints est circonstancié, car ils sont déjà engagés par le programme évangélique.
L’Innocent
Ne disons pas que Dieu ne fait rien. Ne pensons pas que Dieu est indifférent à la souffrance des hommes, et que nos préoccupations sociales ne sont pas les siennes : qui oserait nier les conséquences objectives de l’Incarnation de Dieu ? Seuls ceux qui ne connaissent pas Dieu peuvent affirmer qu’Il est absent ou insensible – oser dire que Dieu est inhumain ! Non : ne disons pas cela ; nous sommes des croyants, des disciples de Jésus Christ. Reconnaissons plutôt que, le Seigneur ayant manifesté la plénitude de sa vérité, de sa sagesse et de son amour dans sa Personne divino humaine et par son Evangile, les hommes peuvent user de leur liberté pour ne pas suivre sa volonté pourtant clairement exprimée. La balle – comme on dit – est dans le camp des hommes. Car le Seigneur a déjà fait le maximum en se faisant homme, en montant sur la Croix, en traversant notre horrible mort, en nous glorifiant nous-mêmes à la droite de son Père, et en demeurant présent jusqu’à la fin des temps dans son Eglise et dans son monde par le saint Esprit.
(Source: Sagesse Orthodoxe)
UN SITE IMPORTANT POUR CONNAÎTRE L'ORTHODOXIE
DANS UN ESPRIT D'OUVERTURE "PANORTHODOXE"...
Il est un site internet qu’il faut absolument connaître quand on s’intéresse à la spiritualité orthodoxe. C’est le site « Pages orthodoxes – La Transfiguration ».
Créé en 1997 par un ami orthodoxe québécois, Paul Ladouceur, ce site en langue française donne accès à une incroyable quantité de textes qu’il faudrait avoir tous lus pour faire notre miel du meilleur de ce que l’orthodoxie peut proposer à notre âme assoiffée de Dieu.
Pour s’en faire une idée allez sur la page d’accueil http://www.pagesorthodoxes.net . Ne vous laissez pas rebuter par l’apparence un peu vieillotte de ce site qui a peu changé depuis les années 90. Sous le voile désuet se cache une mine d’or.
Jugez-en : des pages des meilleurs auteurs orthodoxes sur de grands saints comme Seraphin de Sarov ou Mère Marie ; des biographies et des extraits des œuvres de penseurs et de spirituels comme Elisabeth Behr-Sigel, Olivier Clément, Alexandre Schmemann ou le Père Alexandre Men; des témoignages de conversion ; des méditations, des réflexions et des homélies sur les grandes questions de l’humanité comme la souffrance, la mort, la résurrection ou l’amour, sur les grandes fêtes chrétiennes, sur Marie, sur la prière de Jésus, sur les icônes et les textes des prières et des offices orthodoxes.
Vous avez aussi la possibilité de vous abonner au bulletin électronique « Lumière du Thabor » envoyé gratuitement en format pdf une ou deux fois par an à ses abonnés. Chaque numéro est un véritable dossier sur un sujet particulier. Les archives sont téléchargeables sur le site :http://www.pagesorthodoxes.net/bulletin/telechargement.htm
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
*22 et
*29 du mois)
Une Messe sera célébrée dimanche 17 Juillet à 10:30 en l'Eglise du Monastère Syriaque pour les victimes, les familles et la conversion des bourreaux des attentats de Nice et d'ailleurs.
*Dimanche 24 JUILLET:
Pèlerinage à Saint Christophe
-10h30, Messe suivie de la Bénédiction des Voitures et d'un repas fraternel.
(Programme habituel)
*Dimanche 7 AOUT:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala
St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !
St Grégorios de Parumala, priez pour nous !
10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,
possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, Auguste 7:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
WEEKEND DE L'ASSOMPTION:
*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)
-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile
de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte
Vierge Marie)
*Lundi 15 AOUT au Monastère
Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste
Vierge Marie)
10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des
prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.
Repas fraternel,
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
*Dimanche 28 AOUT,
Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire
-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien
-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,14-21.
En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais il leur défendit vivement de parler de lui.
Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
“Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.
Les nations mettront en son nom leur espérance.”
Par Tertullien
(v. 155-v. 220), théologien Contre Marcion, 2, 27 ; PL II, 316-317
« Voici mon serviteur...
Il ne protestera pas, il ne criera pas »
Dieu ne pouvait pas vivre avec les hommes, à moins de prendre une manière humaine de penser et de réagir.
C'est pourquoi il a voilé sous l'humilité l'éclat de sa majesté, que la faiblesse humaine n'aurait pas pu supporter.
Tout cela n'était pas digne de lui, mais c'était nécessaire à l'homme, et du coup cela devenait digne de Dieu, car rien n'est aussi digne de Dieu que le salut de l'homme...
Tout ce que Dieu perd, l'homme le gagne, si bien que tous les abaissements que mon Dieu a soufferts pour être près de nous sont le sacrement du salut des hommes.
Dieu agissait avec les hommes, pour que l'homme apprenne à agir sur le plan divin.
Dieu traitait d'égal à égal avec l'homme, pour que l'homme puisse agir d'égal à égal avec Dieu.
Dieu s'est fait petit pour que l'homme devienne grand.
Lectures pour demain:
Neuvième dimanche après la Pentecôte
·{C}{C}Saint Qurbana
·{C}{C}
o{C}{C}Actes 28:11-22 :
·{C}{C}11 C’est au bout de trois mois que nous avons repris la mer à bord d’un navire d’Alexandrie, portant comme emblème les Dioscures, et qui avait passé l’hiver dans l’île.
·{C}{C}12 Nous avons abordé à Syracuse et nous y sommes restés trois jours.
·{C}{C}13 Après avoir levé l’ancre, nous avons atteint Reggio. Le lendemain, est survenu un vent du sud, et en deux jours nous sommes arrivés à Pouzzoles.
·{C}{C}14 Nous y avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer sept jours chez eux. Voici comment nous sommes arrivés à Rome.
·{C}{C}15 De la ville, les frères, qui avaient entendu parler de nous, sont venus à notre rencontre jusqu’au lieu-dit Forum-d’Appius et à celui des Trois-Tavernes. En les voyant, Paul a rendu grâce à Dieu et repris courage.
·{C}{C}16 À notre arrivée à Rome, il a reçu l’autorisation d’habiter en ville avec le soldat qui le gardait.
·{C}{C}17 Trois jours après, il fit appeler les notables des Juifs. Quand ils arrivèrent, il leur dit : « Frères, moi qui n’ai rien fait contre notre peuple et les coutumes reçues de nos pères, je suis prisonnier depuis Jérusalem où j’ai été livré aux mains des Romains.
·{C}{C}18 Après m’avoir interrogé, ceux-ci voulaient me relâcher, puisque, dans mon cas, il n’y avait aucun motif de condamnation à mort.
·{C}{C}19 Mais, devant l’opposition des Juifs, j’ai été obligé de faire appel à l’empereur, sans vouloir pour autant accuser ma nation.
·{C}{C}20 C’est donc pour ce motif que j’ai demandé à vous voir et à vous parler, car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte ces chaînes. »
·{C}{C}21 Ils lui répondirent : « Pour notre part, nous n’avons pas reçu à ton sujet de lettre en provenance de Judée, et aucun frère venu ici n’a rapporté ou dit du mal de toi.
·{C}{C}22 Nous souhaitons pourtant apprendre de toi ce que tu penses, car nous avons été informés que votre groupe est contesté partout. »
o{C}{C}
o{C}{C}1ère aux Corinthiens 6: 1-11 :
·{C}{C}01 Lorsque l’un d’entre vous a un désaccord avec un autre, comment ose-t-il aller en procès devant des juges païens plutôt que devant les fidèles ?
·{C}{C}02 Ne savez-vous pas que les fidèles jugeront le monde ? Et si c’est vous qui devez juger le monde, seriez-vous indignes de juger des affaires de moindre importance ?
·{C}{C}03 Ne savez-vous pas que nous jugerons des anges ? À plus forte raison les affaires de cette vie !
·{C}{C}04 Et quand vous avez de telles affaires, vous prenez comme juges des gens qui n’ont pas d’autorité dans l’Église !
·{C}{C}05 Je vous le dis à votre honte. N’y aurait-il parmi vous aucun homme assez sage pour servir d’arbitre entre ses frères ?
·{C}{C}06 Pourtant, un frère est en procès avec son frère, et cela devant des gens qui ne sont pas croyants !
·{C}{C}07 C’est déjà un échec pour vous d’avoir des litiges entre vous. Pourquoi ne pas plutôt supporter l’injustice ? Pourquoi ne pas plutôt vous laisser dépouiller ?
·{C}{C}08 Au contraire, c’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez les autres, et cela, vous le faites à des frères !
·{C}{C}09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,
·{C}{C}10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
o{C}{C}
o{C}{C}Saint-Luc 14: 7-11 :
·{C}{C}07 Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit :
·{C}{C}08 « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
·{C}{C}09 Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : “Cède-lui ta place” ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
·{C}{C}10 Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : “Mon ami, avance plus haut”, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
·{C}{C}11 En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. »
o{C}{C}
« Notre-Seigneur veut se communiquer le plus abondamment possible ;
car chacun le reçoit selon sa capacité et ses dispositions.
Il donne à l'âme bien disposée une vie forte, une résolution généreuse qui la pousse à jurer une fidélité éternelle à son Époux. Dès lors, elle cherche ce qu'il aime, ce qui pourrait lui plaire : elle reçoit le sens de Notre-Seigneur, ce sens si délicat avec lequel Jésus discerne les choses qui regardent la gloire de son Père ; sens qui apprécie tout au point de vue divin : une âme qui n'a pas ce sentiment délicat se recherche en tout, et ne pense, même en communiant, qu'aux douceurs qu'elle pourra tirer de Notre-Seigneur. La délicatesse est la fleur de l'amour.
Jésus-Christ communique en outre à l'âme délicate la grâce de l'oubli de soi, l'entier abandon du moi. Il faut qu'une âme qui communie en vienne à aimer Notre-Seigneur pour lui-même ; il faut savoir se donner sans dire : Qu'aurai-je en retour ? N'aime guère celui qui demande la récompense de tout ce qu'il fait. Vivre de Jésus pour soi, c'est bien ; mais vivre de lui pour lui, c'est mieux. [...] Il demande à ceux qui l'aiment véritablement de se perdre eux-mêmes, de s'en remettre généreusement à lui, et sans compter, de tous leurs intérêts tant pour l'âme que pour le corps, pour le temps comme pour l'éternité. Se défier, demander des gages, faire des réserves, c'est ordinairement un signe de paresse. Dire à Dieu qu'on l'aime quand il nous comble de tendresse, c'est peu de chose ; c'est dans la tempête qu'il faut lui crier comme Job :
Etiam si occiderit me, in ipso sperabo !. (*)
Ici on donne de soi ; là on ne donne que de la surabondance. Notre-Seigneur, certes, ne recherche pas son intérêt dans l'amour qu'il nous témoigne ; il n'a pas besoin de nous ; il ne nous aime que pour notre bien, que pour nous rendre heureux. Il nous demande tout ; ne nous arrêtons pas tant à penser à ce que nous recevrons, si nous voulons l'aimer véritablement comme il nous a aimés. Est-ce à dire que nous ne serons pas récompensés, que nous ne retrouverons rien en échange de ce don absolu ? Non, certes ! Notre-Seigneur nous demande tout pour nous rendre encore davantage ; semblable à la mère qui, pour éprouver l'affection de son enfant, lui demande ses petits jouets et les lui rend ensuite avec d'autres plus beaux, contente de voir que son enfant l'aime plus que tout. »
(*) : "Même s'il me tuait, je ne cesserai pas d'espérer en lui" (Job XIII, 15) A noter le contre-sens de la nouvelle traduction liturgique de l'Eglise romaine, qui donne : "S’il doit me tuer, je n’ai plus d’espoir" !
Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion (La communion, sacrement d'unité), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).
'When rain falls upon the earth, it gives life to the quality inherent in each plant: sweetness in the sweet, astringency in the astringent; similarly, when grace falls upon the hearts of the faithful, it gives to each the energies appropriate to the different virtues without itself changing.' (St. Mark the Ascetic)
Du 14 Juillet au 15 Août,
PRIÈRES POUR LA FRANCE
et la paix du monde:
Chers amis. Aloho m'barekh.
Pour le 14 Juillet, j'étais encore dans notre paroisse de Charente pour y desservir nos fidèles dimanche dernier tandis que les confrères, naturellement, poursuivent au Monastère leur service pastoral en Normandie.
Que devrions-nous fêter le 14 Juillet ?
Tous ceux qui me connaissent savent combien il me répugne de célébrer un évènement qui fit couler tant de sang et inaugurait à mes yeux les pages les plus sombre de notre histoire.
Quoiqu'il en soit, la France contemporaine célébrait ce 14 Juillet sa fête nationale.
Vous savez aussi combien notre famille nationale est meurtrie...
Comme l'année dernière, ce 14 Juillet étant chômé, vous étiez invités à participer ou, du moins, vous unir aux Messes que nous célébrerions à 10h30 en l'honneur des Saints Martyrs de la Révolutions pour le renouveau de la France
dans les lieux suivants:
-Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 0233247958
courriels: asstradsyrfr@laposte.net
-Maison Notre-Dame
Le Bourg
16560 JAULDES
Je vous proposais la prière suivante pour notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans l’orthodoxie de la Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!
Aujourd'hui, notre pays est une fois de plus endeuillé par les conséquences d'un acte meurtrier, d'un acte barbare.
A Nice, l'horreur a de nouveau frappé notre pays.
Je vous propose la prière suivante pour les victimes, leurs familles et la conversion des bourreaux:
Dieu des esprits et de toute chair, Qui avez vaincu la mort et anéanti la puissance du démon, Vous qui avez donné la vie au monde, accordez, Seigneur, aux âmes de Vos serviteurs et de Vos servantes morts sous les coups des barbares, le repos, là où il n'y a ni douleur, ni larmes, ni gémissements.
Pardonnez-leur tous les péchés qu'ils ont commis en paroles, en actions et en pensées, car Vous êtes Le Dieu bon et ami des hommes.
Il n'y a pas d'homme qui vive et qui ne pèche pas, Vous seul êtes hors du péché, Votre Justice est la Justice éternelle et Votre Parole est la Vérité.
Eclairez nos persécuteurs, conduisez-les vers la vérité toute entière pour que s'étende Votre règne d'Amour de Justice et de Paix !...
Car Vous êtes la Résurrection, la Vie et le repos de Vos fils et de Vos filles défunts, Ô Christ notre Dieu, et nous Vous rendons gloire, avec Votre Père éternel et Votre très Saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amîn
Cher fils et filles de notre métropolie (Archidiocèse) *, et vous, chers amis, pendant que d'aucun parmi nos frères Chrétiens d'Orient sont prêts à chaque instant de donner leur vie pour le Christ et Son Evangile d'Amour, de Vérité et de Paix, c’est donc le cœur serré, étreint d’une douleur indicible qui se ravive à chaque nouvel acte de violence que je vous demande instamment de faire en sorte que ces mois de vacances pour plusieurs soit en tous cas pour tous et chacun l'occasion de se rapprocher du Seigneur et de témoigner paisiblement mais courageusement de notre très sainte foi !
Que la mère de Miséricorde chemine avec vous qui demeurez toujours dans mon cœur sacerdotal ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
+Métropolite Mor Philipose-Mariam
* Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma
Une Messe (Quadisha Qurbana) sera célébrée dimanche 17 Juillet à 10:30 en l'Eglise du Monastère Syriaque pour les victimes, leurs familles, la conversion des bourreaux
-Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 0233247958
courriels: asstradsyrfr@laposte.net
CONVOCATION :
Suite à la décision collégiale prise lors de l’A.G.O du dimanche 3 Juillet,
Rappel de convocation
à L’A.G.E de
la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone (Association cultuelle de …)
le Dimanche 28 Aout 2016
lors du repas fraternel.
*Renouvellement du Bureau
*Dissolution de l’ancienne Association caritative et création d’une nouvelle Association Caritative.
Que tous ceux qui seraient empéchés de participer à cette réunion pour de justes motifs veuillent bien envoyer avant le 21 Aout le PROCURATION au:
"-Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 0233247958
courriels: asstradsyrfr@laposte.net"
Merci.
Fête d'un martyr
Soirée :
Saint- Mathieu 10: 16-33
Matin :
Saint- Luc12: 1-12
Avant de Saint Qurbana :
Genèse 4: 3-12
Daniel 3: 14 -30
Saint Qurbana : Actes 23: 11 - 25
11 La nuit suivante, le Seigneur vint auprès de Paul et lui dit : « Courage ! Le témoignage que tu m’as rendu à Jérusalem, il faut que tu le rendes aussi à Rome. »
12 Lorsqu’il fit jour, les Juifs organisèrent un rassemblement où ils se jurèrent, sous peine d’anathème, de ne plus manger ni boire tant qu’ils n’auraient pas tué Paul.
13 Les auteurs de cette conjuration étaient plus de quarante.
14 Ils vinrent trouver les grands prêtres et les anciens pour leur dire : « Nous nous sommes juré, sous peine d’anathème, de ne prendre aucune nourriture tant que nous n’aurons pas tué Paul.
15 Alors vous, d’accord avec le Conseil suprême, faites un rapport au commandant pour qu’il le fasse comparaître devant vous sous prétexte de mener une enquête plus approfondie sur son cas. Nous nous tenons prêts pour le supprimer avant qu’il n’arrive. »
16 Mais le fils de la sœur de Paul eut connaissance du guet-apens ; il se présenta à la forteresse et, une fois entré, avertit Paul.
17 Paul alors appela l’un des centurions et lui dit : « Emmène ce garçon chez le commandant : il doit l’avertir de quelque chose. »
18 Le centurion le prit avec lui et le mena chez le commandant, auquel il dit : « Le prisonnier Paul m’a appelé pour me demander de t’amener ce jeune garçon qui a quelque chose à te dire. »
19 Le commandant prit celui-ci par la main, l’emmena à l’écart et l’interrogea en particulier : « De quoi dois-tu m’avertir ? »
20 Il répondit : « Les Juifs ont convenu de te demander de faire comparaître Paul demain devant le Conseil suprême sous prétexte d’une information plus approfondie sur son cas.
21 Mais toi, ne leur fais pas confiance ; en effet, parmi eux plus de quarante hommes préparent un guet-apens contre lui : ils se sont juré, sous peine d’anathème, de ne plus manger ni boire tant qu’ils ne l’auront pas supprimé. Et maintenant, ils se tiennent prêts en attendant ton accord. »
22 Le commandant renvoya le jeune garçon en lui donnant cette consigne : « Ne raconte à personne que tu m’as rapporté tout cela. »
23 Il appela alors deux centurions et leur dit : « Que deux cents soldats, soixante-dix cavaliers et deux cents auxiliaires se tiennent prêts à prendre la route de Césarée à partir de la troisième heure de la nuit ;
24 qu’on prépare aussi des montures pour transférer Paul en toute sécurité auprès du gouverneur Félix. »
Romains 8: 31 à 39
31 Que dire de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
32 Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ?
33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste :
34 alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous :
35 alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ?
36 En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir.
37 Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
38 J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances,
39 ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Saint- Marc 8:34-38
34 Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
35 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.
36 Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ?
37 Que pourrait-il donner en échange de sa vie ?
38 Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. »
13: 9 - 13
09 Vous, soyez sur vos gardes ; on vous livrera aux tribunaux et aux synagogues ; on vous frappera, on vous traduira devant des gouverneurs et des rois à cause de moi ; ce sera pour eux un témoignage.
10 Mais il faut d’abord que l’Évangile soit proclamé à toutes les nations.
11 Et lorsqu’on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d’avance pour savoir ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit Saint.
12 Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
13 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.
COLLOQUE AVEC LE SEIGNEUR:
« Quand vous connaîtrai-je, ô mon Jésus ! quand entrerai-je dans vos desseins ? Quand vous aimerai-je de tout mon cœur ?
Quand vous chercherai-je sans inconstance ?
Quand vous obéirai-je sans contradiction ?
Quand serai-je assez heureux et assez vide de moi-même, que de pouvoir vous dire en toute occasion, avec une parfaite sincérité : Que votre volonté soit faite, et non pas la mienne ?
C'est la leçon que vous me faites par votre exemple, ô modèle de toute perfection ! quand vous allez à votre Père, qui veut que vous mouriez pour moi, et que vous vous soumettez à sa volonté, lors même qu'il appesantit son bras sur vous, et qu'il vous charge de toutes mes dettes.
Soyez à jamais béni et glorifié, ô mon Sauveur ! pour une si grande miséricorde, et pour tous les biens que vous m'avez fait. N'ayez donc plus d'égard à cette volonté rebelle et ennemie de son propre bien ; que la vôtre s'exécute en tout temps, en tout lieu et en toute chose.
Je lui fais aujourd'hui, de tout mon cœur, un sacrifice de la mienne. Conduisez-moi, ô mon Dieu ! quand je m'égare ; rappelez-moi, quand je m'éloigne ; arrêtez-moi, quand je vous fuis ; embrassez-moi, quand je vous cherche ; traitez-moi, Seigneur, selon votre volonté toujours droite, toujours sainte, toujours miséricordieuse ; et ne me jugez pas selon la mienne, qui est si faible et si inconstante.
Vous voyez, ô mon Jésus ! combien je suis libéral à promettre, et peu fidèle à exécuter. Suppléez par votre amour, à ce qui me manque ; et ne permettez pas que ma volonté s'oppose jamais à la vôtre. »
P. Théodore Archimbaud, Les Soliloques du pécheur pénitent à Jésus souffrant, Tome second (Vingt-cinquième Entretien, IV), Seconde édition, A Lyon, Chez Jacquenod père, & Rusand, Libraires, 1763.
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...
15 JUILLET
Mort Yulithi & Mor Kuriakos Feast Day: July 15
The blessed Yulithi (Julietta) and her saintly son trampled the devil and all his wicked means under their feet and received the crowns of martyrdom. Yuliti, a beautiful rich woman and a good Christian, a descendent of the Asian kings, was born in Iconnium in Asia Minor where St.Paul and Barnabas founded the church. Yuliti spent most of her time inpraying and helping the poor. Yuliti's only son Kuriakos (Cyricus) grew up in a spiritual atmosphere whose first spoken words were "I am a Christian". When Yuliti's husband passed away all on a sudden, she had to raise her son by herself. Dioceltian, the Roman emperor, started the worst Christian persecution when Kuriakos was only three years old.
Yuliti, in order to escape from persecution, fled to Selucia in Syria with two of her maids. As the situation there was also worse, they went to Tarsus, the birthplace of St. Paul. The Roman tetrarch in that city, Alexandros was also very cruel towards Christians. Yuliti was arrested and brought before Alexandros. Because Yuliti confessed that she is a Christian as against all warnings of Alexandros, the soldiers threw Yuliti on the ground after taking away young Kuriakos from her. Alexandros promised to release her if she forsook Jesus Christ to which she answered that even a child, like her son, would not budge. Alexandros asked Kuriakose: "Would you agree to worship the idols". Young Kuriakose replied: "Your idols are made by stone and wood; My real God is Jesus Christ". When Yuliti heard this, she filled with courage shouted: "I am a Christian; I worship the real God Jesus Christ who made heaven and earth". Then Kuriakos also started shouted "I am a Christian; I am a Christian".
Soldiers continued beating Yuliti and the ruler tried to play with the boy to attract his attention. The tetrarch got mad at the child as he was not falling into his trap and threw him to the ground. The young boy hit his head against one of the concrete steps and died instantly. When Yuliti saw this, she prayed: "Thank you my Lord because you considered Kuriakos worthy of receiving this glorious crown. I ask you now my Savior to take me also.....” On hearing this, the angered Roman emperor ordered her to be beheaded. Thus she was beheaded while she was repeatedly saying: " I am a Christian, I am a Christian". At night, her two maids took the bodies and hid them in a cave near Tarsus.
When Constantine, the first Roman emperor, came to power, he built a church where the Mother and the child were martyred. Parts of the relics of these two saints' are preserved in the Syrian St.Mary's Monastery in the valley of Nitron. There is also a historical church bearing their name in Tahta. Three ancient old churches dedidcated to the saint Mor Kuriakos in Turbdin one in Arnas and the other in Enhil and the biggist in Bseriye dated till the 4th century.
Saint Donald
(abbé mort +716).
Donald est un nom celte qui signifie "fier". Notre Donald vivait à Olgilvy, comté de Forvar, en Ecosse au VIIème siècle. Il était marié et père de 9 filles, mais lorsque sa femme mourut, il fonda avec ses 9 filles une sorte de monastère familial dont il fut l'abbé.
Un nom très écossais mais un saint honoré par les Orthodoxes comme le montre l'icône.
BONNE FETE AUX DONALDET AUSSI AUX JULITTE, KURIAKOSE,BONAVENTURE ET VLADIMIR
Demain nous fêterons les Carmen
« J'ai vu Claude debout là-bas. La Sainte Vierge se tenait derrière lui... » (II)
Claude, en prison, raconta au père O’Leary son histoire et comment, à la suite d'un faux témoignage, il fut condamné à mort.
Le Père bientôt convaincu de l'innocence du jeune homme voulait le sauver. Mais comment ?
Le Père s'en ouvrit aux autorités de la prison... Ensemble, ils adoptèrent un plan d'évasion...
On fit venir Claude pour le lui proposer.
A la stupéfaction de tous, Claude répondit :
"Je n'en ferai rien. Notre Dame m'a demandé d'offrir mon exécution pour l'âme d'un criminel, aussi condamné à mort, un Blanc celui-là, et qui s'est maintes fois montré cruel à mon égard."
Claude fut exécuté et il fit une sainte mort. Le criminel blanc pour qui Claude s'était sacrifié attendait aussi son tour.
Tandis qu'on le conduisait au fauteuil électrique, il jurait et blasphémait quand, tout à coup, son regard devint fixe, il arrêta son dernier blasphème et... demanda à voir un prêtre catholique.
Le Père qui s'était occupé de Claude entendit la confession du condamné et le réconcilia avec Dieu. Interrogé sur cet étrange changement d'attitude, le condamné répondit :
"J'ai vu Claude debout là-bas. La Sainte Vierge se tenait derrière lui... Il me montra d'un geste les flammes de l'Enfer et me dit que Notre Dame lui avait demandé d'offrir sa vie pour me sauver..."
(Ave Maria, 1er Mars 1973)
Recueil marial 1975
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Christians must arm themselves against the abominations of this world. They must be armed against every attack and against all temptations, so that every evil rebounds from them. Armor is not made in a day, nor in two days but is diligently and laboriously wielded by long-lasting exercise. Of what value is all our virtue if we succumb to the first abomination? Speaking of this, Saint Gregory of Nyssa cites an example with a monkey in Alexandria. He says: "An animal trainer in Alexandria taught a monkey to skillfully impersonate a female dancer on stage. The spectators at the theatre praised the monkey who was dressed as a female dancer and danced to the beat of the music. But while the viewers were occupied observing such a novel spectacle, a comedian wanted to show everyone that a monkey is nothing more than a monkey. While they all shouted and applauded at the skill of the monkey, the comedian tossed sweets on the stage, sweets that monkeys particularly like. As soon as the monkey saw the sweets, he forgot the dance, the applause, the expensive clothing and jumped with his paws for the sweets but as his dress interfered, he began to tear it apart with his nails attempting to remove it. Instead of praise and amazement, laughter commenced among the viewers." For through the torn mask of the "dancer," a monkey was revealed.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
EN VRAC...ÉLÉMENTS ÉPARS POUR VOTRE
RÉFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
===
Nice est endeuillée par le pire attentat de son histoire. Un camion a foncé dans la foule hier soir peu avant minuit sur la célèbre Promenade des Anglais. Un bilan provisoire fait état de 80 morts et d’une centaine de blessés. Le camion, un semi-remorque de plusieurs tonnes a parcouru plusieurs centaines de mètres au milieu des passants avant d’être intercepté.
Le terroriste, seul à bord de son véhicule, aurait vidé ses chargeurs sur la foule depuis l’habitacle avant d’être abattu selon plusieurs témoins. Son identité n’est pas encore connue.
La confusion règne toujours sur place.
La triste habitude des attentats,
pourtant logiques pour cause de dhimmitude.
La nuit du 13 au 14 juillet, feu d’artifices à Verneuil-sur-Avre, suivi d’un bal populaire sur la place de la Madeleine. On fêtait quoi ? Pas un seul lampion tricolore, le podium où se trouvait l’orchestre n’était pas pavoisé. Après une soirée de travail, une famille au grand complet se rend sur la place, déçue par l’ambiance... choquée aussi par la présence massive de “djeuns” en djellabah, se met à chanter la “Marseillaise”. C’est la Fête nationale, bigre ! Voilà qu’elle s’est faite insulter “la coupe d’Europe, c’est fini, bouffons” ou encore “fiotes”... Depuis longtemps le maire (socialiste, ex-trotskiste) de Verneuil était rentré chez lui, mais la police municipale était là, sans réaction face à des Français se faisant insulter pour avoir chanté l’hymne national un soir de Fête nationale.
Voilà où nous sommes arrivés dans une ville normande de 7.000 habitants à 110 km à l’ouest de Paris. Les non-assimilés ne se sentent pas Français, et se permettent d’insulter des Français.
Le 14 juillet au soir, un camion a foncé dans la foule des plus de 100.000 personnes entassées sur la promenade des Anglais à Nice, venus en famille voir le feu d’artifices du 14 juillet. Des dizaines de morts (près d’une centaine tout de même), des centaines de blessés (dont des dizaines dans un état très grave).
La télévision publique et les chaînes de désinformation ont osé parler de “camion fou” ou de “déséquilibré”. Cela me fait vomir. Il faut appeler un chat un chat et nous avons basculé subrepticement dans une société veule, qui “ne veut pas faire d’amalgame”. Un seul mot convient : dhimmitude. Soumission de la France aux ordres barbares, aux salafistes.
Flanby 1er “s’indigne” et organise des “marches”, mais sans arme autre qu’un camion (volé?) un terroriste islamiste sème la terreur et la barbarie en plein coeur d’une foule nombreuse, car on n’avait “pas pensé” (c'est ballot) à sécuriser par des barrières et des forces de l’ordre les accès à cette promenade des Anglais.
L’an dernier, il y a eu un attentat le 14 juillet, à l’heure du défilé, contre les dépôts pétroliers proches de Marseille. On a enterré vite fait l’affaire. La lâcheté a un prix énorme. Notre société commence à payer sa dhimmitude.
Le candidat (ex-Premier ministre) Alain Juppé, comme trop de maires de grandes villes, laisse les salafistes prêcher dans les mosquées (construites sur des terrains quasiment offerts par les communes).
Comme le dit très bien l’ancien gendre de Michel Noir, Pierre Botton : “l’islam représente 70% des prisionniers, soit on y entre musulman, soit on s’y converti pour ne pas avoir d’histoires”, il ajoute (BFM TV, le 14 juillet au matin, interview de Jean-Jacques Bourdin) que même les surveillants se radicalisent, désormais.
Pas besoin d’arme à Nice : juste un camion aura suffit pour faire basculer la fête dans l’horreur. L’islamisme tue. Les Français sont dans le deuil.
(Source: N. Miguet sur Facebook)
A Prayer for the Victims of Terrorist Attack in ‘Nice’ by Fr Alexander Kurien
Rev Fr Alexander Kurien ( The Deputy Associate Administrator of the Office of U.S. Government-Wide Policy)15/7/16
A Prayer for the Victims of Terrorist Attack in Nice, Southern France (More than 80 Killed and several others injured)
+MEMORY ETERNAL+
The Heart is Paining so Much —- Prayer for the Victims of the Deadly Terrorist Attack in Nice, France. Let us show our Solidarity against such inhumane Act: Heavenly Father hear us at this time of unbearable pain and disbelief from another the inhumane barbaric act of violence.
It is only You that can heal our wounds and ease our pain – we need Your Peace, Your Comfort, Your Touch, Your Love and assistance. We also pray for the emergency responders assisting the Victims. Guide us to live in harmony with one another, respectful of each other’s human rights and human dignity. We ask this in your precious Holy Name.
Amen!!!
PRIERE:
Dieu des esprits et de toute chair, Qui avez vaincu la mort et anéanti la puissance du démon, Vous qui avez donné la vie au monde, accordez, Seigneur, aux âmes de Vos serviteurs et de Vos servantes morts sous les coups des barbares, le repos , là où il n'y a ni douleur, ni larmes, ni gémissements.
Pardonnez leur tous les péchés qu'ils ont commis en paroles, en actions et en pensées, car Vous êtes Le Dieu bon et ami des hommes.
Il n'y a pas d'homme qui vive et qui ne pèche pas, Vous seul êtes hors du péché, Votre Justice est la Justice éternelle et Votre Parole est la Vérité.
Eclairez nos persécuteurs, conduisez-les vers la vérité toute entière pour que s'étende Votre règne d'Amour de Justice et de Paix !...
Car Vous êtes la Résurrection, la Vie et le repos de Vos fils et de Vos filles défunts , Ô Christ notre Dieu, et nous Vous rendons gloire, avec Votre Père éternel et Votre très Saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amîn
===
Les premiers témoignages d'amitié et de CONDOLEANCES:
Dear Respected Your Eminence Greetings.
I was shocked to hear about the terrorist attack in Nice Southern France.
I hope everything is fine with you. I hope all our church members are fine and safe. We keep all people in our prayers.
May god strength everyone in France.
May the souls of departed rest i eternal peace. regards
George Alexander
Cher et Respecté, Votre Eminence
J'ai été choqué d'entendre parler de l'attaque terroriste à Nice Sud de la France.
J'espère que tout va bien pour vous.
Je souhaite que tous nos membres de l'Eglise sont très bien et en toute sécurité.
Nous les gardons tous dans nos prières.
Que Dieu donne la force tout le monde en France.
Que les âmes des défunts reposent dans la paix éternelle.
Cordialement
George Alexander
De Mor Melethius Métropolite / From Mar Melethius:
May it please your Eminence.
Let me at the outset share the sadness of what happened in France two days back.
Terrorists represent no religion, jut their ignorance of religion and god. unfortunately lot of people are of this style.
I send you my condolences on the death of the innocent victims of the act of violence and also express my sympathy with those who lost their dean ones and those who are in the hospital.
(...)
Let us wait and see.
I am in Orlando for visit of parishes and people.
Kindly pray for me and my travel.
With fraternal love and prayers
Hasyo Mor Meletius
Qu'il plaise à Votre Eminence.
Permettez-moi de m'unir à la la tristesse de ce qui est arrivé en France deux jours en arrière.
Les terroristes ne représentent pas la religion, ils témoignent de leur ignorance de la religion et de Dieu.
Malheureusement, beaucoup de gens sont de ce style.
Je vous envoie mes condoléances pour le décès des victimes innocentes de l'acte de violence et aussi exprimer ma sympathie à ceux qui ont perdu leurs proches ainsi qu'à ceux qui sont à l'hôpital.
(...)
Je suis à Orlando pour visiter des paroisses et des personnes.
Veuillez prier pour moi et mon Voyage.
Avec l'amour et la prière fraternelle
Hasyo Mor Meletius
Programme des prochaines semaines au Monastère
Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 24 JUILLET:
Pèlerinage à Saint Christophe
-10h30, Messe suivie de la Bénédiction des Voitures et d'un repas fraternel.
(Programme habituel)
*Dimanche 7 AOUT:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala
St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !
St Grégorios de Parumala, priez pour nous !
10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,
possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, Auguste 7:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)
-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile
de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte
Vierge Marie)
*Lundi 15 AOUT au Monastère
Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste
Vierge Marie)
10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des
prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.
Repas fraternel,
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
*Dimanche 28 AOUT,
Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire
-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien
-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Remember that the Will of God [the Father] for Jean, it was exile. For Paul the prison. For Jesus, the execution. Why do we think that God's will for us it will be to have a good job, a happy life, and a well stocked bank account?
Livre de l'Ecclésiastique 45,1-5.
Il a été aimé de Dieu et des hommes : sa mémoire est en bénédiction.
Dieu lui a donné une gloire semblable à celle des saints, il l'a rendu grand par la terreur qu'il inspira aux ennemis.
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
A cause de sa foi et de sa douceur, il l'a sanctifié et l'a choisi entre tous les hommes.
Il lui a fait entendre sa voix et l'a introduit dans la nuée.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.
Et moi je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin que vous deveniez enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et descendre la pluie sur les justes et sur les injustes.
Si en effet vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Par Saint Cyprien
(v. 200-258), évêque de Carthage et martyr Les Bienfaits de la patience, 15-16 ; SC 291 (trad. cf SC p. 221)
« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant »
« Supportez-vous les uns les autres dans l'amour, faisant tout ce qui est en votre pouvoir pour garder l'unité de l'esprit dans le lien de la paix »
(Ep 4,2).
Il n'est pas possible de maintenir l'unité ni la paix si les frères ne s'encouragent pas les uns les autres par le soutien mutuel, en gardant le lien de la bonne entente grâce à la patience...
Pardonner à ton frère qui commet des fautes à ton égard non seulement soixante-dix fois sept fois, mais absolument toutes ses fautes, aimer tes ennemis, prier pour tes adversaires et tes persécuteurs (Mt 5,39.44; 18,22) — comment y arriver si l'on n'est pas ferme dans la patience et la bienveillance ?
C'est ce que nous voyons chez Étienne... :
*loin de demander la vengeance, il a demandé le pardon pour ses bourreaux en disant :
-« Seigneur, ne leur compte pas ce péché »
(Ac 7,60).
Voilà ce qu'a fait le premier martyr du Christ..., qui s'est fait non seulement prédicateur de la Passion du Seigneur mais imitateur de sa très patiente douceur.
Que dire de la colère, de la discorde, de la rivalité ?
Elles n'ont pas de place chez un chrétien.
La patience doit habiter son cœur ; on n'y trouvera alors aucun de ces maux...
L'apôtre Paul nous en avertit :
-« Ne contristez pas le Saint-Esprit de Dieu... : faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes »
(Ep 4,30-31).
Si le chrétien s'échappe aux égarements et aux assauts de notre nature déchue, comme à une mer en furie, s'il s'établit dans le port du Christ, dans la paix et le calme, il ne doit admettre en son cœur ni colère ni discorde.
Il ne lui est pas permis de rendre le mal pour le mal (Rm 12,17), ni de concevoir de la haine.
« La première chose que doit faire tout chrétien, s'il est sensé, et s'il entend ses vrais intérêts, est de se bien convaincre que Dieu ne l'a pas mis, et n'a pu le mettre sur la terre simplement pour y vivre, mais pour s'y sanctifier ; que cette vie n'est qu'un voyage plus ou moins long, dont le terme est l'autre vie, qui ne finira jamais ; qu'étant composé d'un corps et d'une âme, ce qui concerne la subsistance et le bien-être du corps n'est rien et moins que rien en comparaison de ce qui regarde l'état présent et à venir de l'âme. Il n'est pas chrétien, s'il n'est pas persuadé de ces vérités ; et il est insensé au-delà de ce qui peut se dire, si, en étant persuadé, il n'en fait pas la base et la règle de sa conduite. [...]
Ô mon divin Maître ! plus j'avance dans vos leçons, plus je les admire. [...] J'ai vécu jusqu'ici comme si je n'avais à songer qu'à mon corps ; j'ai pris des peines infinies pour assurer son bien-être. Je me suis avili, je me suis rendu coupable, j'ai perdu le repos ; et, avec tout cela, ce corps dont je me suis tant occupé, à qui j'ai procuré abondamment tout ce qu'il désirait, ne s'en est pas trouvé mieux ; il n'avait pas besoin de tant de choses, et je pouvais le contenter à moins. Mais cette âme immortelle, pour qui je devais tout faire, et pour qui je n'ai rien fait, en quel état pitoyable est-elle réduite ? De quelles vertus l'ai-je enrichie ? ou plutôt de quels vices ne l'ai-je pas souillée ? La voilà pauvre, nue, misérable, et digne de tous vos châtiments, parce que j'ai voulu être dans l'affluence des biens temporels. J'en ai honte, ô mon Sauveur ! je m'en repens, je vous supplie de me pardonner le passé ; je veux à l'avenir, avec le secours de votre grâce, chercher ce Royaume pour lequel mon âme est créée, cette justice qui peut seule m'y conduire ; et ne donner à mon corps que les soins que je ne puis lui refuser. Amen ! »
P. Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), L'Ecole de Jésus-Christ Tome second (Vingt-et-unième leçon), Société Saint-Augustin, Lille & Retaux-Bray, Paris, s.d. [1885] (Quatrième édition).
Vengeance ?
Tu veux, toi, faire un procès à ton ennemi ?
Fais d'abord le procès de ton cœur.
Dis à ce cœur :
« cesse de haïr »...
Mais alors, comme tu ne veux pas pardonner,
ton âme s'attriste quand tu lui dis : « cesse de haïr ».
et pourquoi me troubles-tu ? Espère en Dieu » (Ps 41,6).
Tu es mal à l'aise, tu soupires, ton mal te blesse,
tu n'arrives pas à te débarrasser de la haine.
Espère en Dieu, c'est le médecin.
Il a été pendu pour toi sur la croix,
sans en venir encore à la vengeance.
Et toi, c'est ta vengeance que tu cherches,
car tel est bien le sens de ta rancœur.
Regarde ton Dieu sur sa croix :
c'est pour toi qu'il souffre,
pour que son sang devienne ton remède.
Tu veux te venger ?
Regarde le Christ pendu, écoute-le prier :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23,34).
Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque
Souvenez-vous que la volonté de Dieu [le Père] pour Jean, c'était l'exil.
Pour Paul, la prison.
Pour Jésus, l'exécution. Pourquoi donc pensons-nous que la volonté de Dieu pour
nous ça sera d'avoir un bon travail, une vie heureuse,
et un compte en banque bien garni?
LA SCIENCE DE L’HOMME
Seul Dieu connaît l’homme –
Nos maladies mentales, nos maladies de l’âme et nos maladies physiques ont une cause spirituelle. La véritable connaissance de l’homme est dans l’Église. Personne ne connaît l’homme sinon Dieu. C’est dans l’Église qu’est la révélation et de Dieu et de l’homme : le Christ, qui est la tête de ce corps est Dieu parfait et Homme parfait. L’homme ne connaît pas l’homme. L’homme est incompréhensible pour lui-même, il ne se connaît pas en profondeur. Mais Dieu le connaît car Il l’a fait. Et Dieu le voit. L’homme ne se connaît pas : il est connu. Connu en profondeur, s’il commence à vivre avec Dieu, en face de Dieu, comme nous le disons chaque jour dans le psaume 50 ; s’il commence à vivre devant la Face de Dieu, avec le saint Évangile, ou avec une invocation constante du Nom divin, donc dans la présence continuelle du Toi divin, sous le visage invisible mais invisiblement présent du Christ : alors il est connu, il est éclairé dans ses profondeurs par cette Lumière-là, et non plus par la lumière de ses propres jugements, de sa propre pensée, de sa propre culture. Il arrive à se voir comme Dieu le voit : c’est dans la collaboration avec le père spirituel en particulier que cette vision s’acquiert.
La vision divine de l’homme
Il y a une véritable révolution à opérer. Il s’agit d’avoir une vision divine de l’homme au lieu d’une vision seulement humaine. Mais cette vision divine de l’homme est donnée. Nous n’avons pas à l’inventer, ou à la chercher très loin : elle est donnée dans le saint Évangile, dans la tradition de l’Église – la Tradition ; elle était déjà largement donnée dans tout l’Ancien Testament depuis la Genèse. Dieu regarde la face de l’homme depuis qu’Il l’a créé. Il ne cesse pas de regarder cet être humain, même quand Caïn se détourne ; même quand l’homme détourne sa face de lui, Il le regarde quand même : Il l’appelle, Il le voit, Il le connaît. « Dieu appelle l’homme : Où es-tu ? dit-Il » (Genèse 3,10). L’Écriture nous dit que Dieu « sonde les reins et les coeurs » (Jérémie 11,20). Seul Dieu connaît l’homme et c’est seulement dans la perspective divine que nous avons une possibilité de connaître l’homme. Il est donc très important d’admettre qu’il n’y a pas que « moi ». L’Église a une psychologie, ou une anthropologie, selon Dieu ; une connaissance de l’âme humaine vue par Dieu et non seulement vue par l’homme. Et sa « psychothérapie », sa médecine de l’homme intérieur, tient compte autant de l’humain que du non-humain – le spirituel et le divin. Dans ce souci pour l’homme vu par Dieu, la tradition ecclésiale tient compte de la réalité du monde spirituel déchu. Une première erreur consiste à étudier l’homme sans Dieu.
Le monde spirituel déchu
Une deuxième erreur consiste à négliger le fait qu’il y a un monde spirituel déchu. Ce sont des erreurs du point de vue scientifique : elles consistent à étudier un phénomène en négligeant les paramètres fondamentaux. Autant étudier un oiseau en négligeant le fait qu’il est fait pour voler, ce qui explique toute sa constitution. Dans cette vision, il n’y a nul « manichéisme » : Satan n’est pas un dieu, ce n’est jamais qu’un ange, qu’une créature ; il n’a de pouvoir qu’en fonction de l’ignorance et de la collaboration consciente ou inconsciente de l’être humain. Mais nous sommes tenus d’en parler souvent parce que c’est le monde diabolique qui met à l’épreuve, avec la permission divine, la liberté humaine – comme le montre par exemple le livre de Job. Nous pouvons apprendre à reconnaître Dieu et la volonté divine, et cet apprentissage se fait avec l’aide paradoxale des anges déchus. On demandait à un Ancien qui lui avait appris à prier. Il répondit : Satan. On ne peut édulcorer la condition humaine. Elle est effrayante et glorieuse, à cause de ce mystère poignant de la liberté. En négligeant Dieu ou en négligeant son ange insoumis, on ne peut rien comprendre à l’homme, particulièrement dans son comportement et sa condition actuels, qui ne sont ni originels, ni naturels, ni normaux. La norme est la vie édénique et elle est dans le second Adam. Nous ne pouvons rien comprendre à nous-mêmes, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes tant que nous ne tenons pas compte du fait que Dieu nous regarde depuis l’origine ; nous sommes sous le regard de Dieu,
C’est la clé de tout. De plus Il s’est fait homme de sorte qu’Il nous révèle à nous-mêmes. Et il y a cette volonté angélique insoumise qui nous suggère les causes mêmes de nos maladies spirituelles, psychiques ou physiques. Pour entreprendre la guérison de l’humanité, le Christ va au désert, afin d’y rencontrer et d’y démasquer le monde spirituel déchu, les causes spirituelles de tout mal et de toute souffrance. C’est le Christ dans le saint Évangile qui nous montre que les « pensées » ou impulsions spirituelles sont les causes de la souffrance et de la mort.
(Extrait de Prie comme tu respires. La vie comme liberté, à paraître aux éditions de la Métropole roumaine)
(Source:"Sagesse Orthodoxe")
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...
Sainte Véronique
C’est en toi, bienheureuse Véronique, que l’image de
Dieu s’est conservée sans altération*; car prenant ta croix
tu as suivi le Christ;
Tu as appris aux hommes par tes
actions, à se détacher des appels du corps qui passe*, et à
s’appliquer aux
soins de l’âme qui est immortelle:
Aussi désormais ton
esprit bienheureux participe* à la félicité des Anges.
St. Veronica, a Woman Healed by Christ
According to Tradition, St. Veronica was the woman with the issue of blood, who received healing by touching the hem of Christ's robe (Mt. 9:20).
Troparion
The image of God was truly preserved in you, O Mother,
For you took up the Cross and followed Christ.
By so doing, you taught us to disregard the flesh, for it passes away,
But to care instead for the soul, since it is immortal.
Therefore your spirit, O Holy Mother Veronica, rejoices with the Angels!
SAINT JEAN GUALBERT
Abbé de Vallombreuse
(999-1083)
Saint Jean Gualbert, né à Florence, fut élevé avec soin dans les maximes de la piété et dans l'étude des lettres ; mais à peine était-il entré dans le monde, qu'il y prit un goût excessif. L'amour des plaisirs l'emporta tellement, que ce qui lui avait paru criminel ne lui offrit plus rien que de légitime et d'innocent. Il était perdu sans ressources, si Dieu n'eût ménagé des circonstances pour lui ouvrir les yeux et le tirer de l'état déplorable où il s'était réduit.
Un jour de Vendredi saint, il rencontre le meurtrier de son frère, et, plein d'idées de vengeance, il va le percer de son épée, lorsque le malheureux, se jetant à terre, les bras en croix, le conjure, par la Passion de Jésus-Christ, de ne pas lui ôter la vie. Gualbert ne peut résister à ce spectacle. L'exemple du Sauveur priant pour ses bourreaux amollit la dureté de son cœur ; il tend la main au gentilhomme et lui dit :
« Je ne puis vous refuser ce que vous me demandez au nom de Jésus-Christ. Je vous accorde non seulement la vie, mais mon amitié. Priez Dieu de me pardonner mon péché. »
S'étant ensuite embrassés, ils se séparèrent. Jean se dirige de là vers l'église d'une abbaye voisine ; il se jette lui-même aux pieds d'un crucifix, et y prie avec une ferveur extraordinaire. Dieu lui fait connaître par un prodige que sa prière est exaucée, et qu'il a obtenu le pardon de ses fautes ; car le crucifix devant lequel il priait baisse la tête et s'incline vers lui, comme pour le remercier du pardon qu'il a généreusement accordé par amour pour Dieu.
Changé en un homme nouveau, Jean prit l'habit de Saint-Benoît et devint un religieux si fervent, qu'à la mort de l'abbé tous les suffrages se réunirent sur lui ; mais il ne voulut jamais accepter la dignité qu'on lui offrait. Il se retira à Vallombreuse, qui devint le berceau d'un nouvel Ordre, où la règle de Saint-Benoît était suivie dans toute sa rigueur.
On trouve dans la vie de saint Gualbert toutes les austérités et toutes les vertus qu'on rencontre dans la vie des plus grands Saints. Par un temps de disette, il se fit conduire au grenier presque vide, et les provisions, à sa prière, se multiplièrent au point qu'il put distribuer du blé à tous ses couvents et à tous les pauvres qui se présentèrent. Ayant trouvé un monastère trop riche, il pria un ruisseau voisin de prendre la violence d'un torrent et de renverser l'édifice, ce qui s'accomplit aussitôt. Un de ses couvents fut dévasté, incendié, et les religieux fort maltraités : « Vous êtes maintenant de vrais religieux, leur dit le Saint ; oh ! Que j'envie votre sort ! »
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
St Proclus and St Hilarius
Proclus was the uncle of Hilarius; both were from Kallippi in Asia during the reign of Trajan. When Proclus was brought to be tried as Christians, the judge asked him 'Of what race are you?' Proclus answered 'I am of the race of Christ, and my hope is in my God.'
When the judge threatened to torture him, he said 'When you are afraid to transgress the Emperor's commands and risk falling into temporal punishment, how much more do we Christians fear to transgress against God's commands and fall into eternal torment!'
When Proclus was given over to torture, his nephew Hilarius came forward and proclaimed 'I too am a Christian.' After torture, both were condemned to death; Proclus was crucified and Hilarius beheaded.
Imagine how the Orthodox Church would benefit if, when we were asked 'Of what race are you?' the first answer that came to mind was not 'I am Greek, Russian, Serbian...' but 'I am of the race of Christ!'
'When, then, you make the sign of the cross on the forehead, arm yourself with a saintly boldness, and reinstall your soul in its old liberty; for you are not ignorant that the cross, is a prize beyond all price.
Consider what is the price given for your ransom, and you will never more be slave to any man on earth. This reward and ransom is the cross. You should not then, carelessly make the sign on the forehead, but you should impress it on your heart with the love of a fervent faith. Nothing impure will dare to molest you on seeing the weapon, which overcometh all things.'
(St. John Chrysostom )
La foi de Marie dénoue le nœud du péché
Le tableau de Marie qui défait les nœuds a été attribué à Johann Melchior Schmidter de « l'Académie allemande » d'Augsburg (Allemagne).
Le tableau, depuis 1700 dans l'église de St Peter am Perlach à Augsburg (Allemagne), est inspiré d'une méditation de Saint Irénée.
Depuis cette époque, il inspire une véritable piété populaire dans le sud de l'Allemagne et le nord de la Suisse.
Vers 1950, des Allemands ont installé une copie de ce tableau dans une modeste église des faubourgs de Buenos Aires en Argentine.
Depuis lors, la piété populaire y est également au rendez-vous. De même, aujourd’hui, au Brésil à Campinas, région de Sao Paulo, le sanctuaire de Marie qui défait les nœuds est devenu l’un des plus fréquentés du pays !
Pourquoi Marie qui défait les nœuds ?
"Ève par sa désobéissance, fit le nœud du malheur pour l'humanité; alors que par son obéissance, Marie le dénoua."
(Saint Irénée).
Inspiré par cette méditation, un peintre marial bavarois inconnu a peint ce tableau où l'on voit la Sainte Vierge défaisant les nœuds de nos vies.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Après de violents combats, l’armée arabe syrienne et ses alliés ont coupé jeudi de facto la dernière route d’approvisionnement des miliciens assiégés dans la ville d’Alep, Castello. Ils avaient auparavant pris le contrôle de la totalité de la ferme sud d’al-Mallah, et réussi à s’emparer d’une position rebelle, située à un kilomètre de la route.
Expliquant la géographie de la région des fermes d’al-Mallah, l’instance médiatique de la Résistance en Syrie,Média de guerre, précise qu’elle en compte trois: centrale, du nord et du sud. La dernière étant l’unique pont de liaison vers la route Castello.
Pour y accéder, il fallait s’emparer de la ferme nord. Ce qui a été fait le 26 juin dernier.
De violents combats ont émaillé cette bataille au cours de laquelle un grand nombre de miliciens ont péri, notamment ceux de la milice Noureddine Zenki, qui combat dans cette région au côté de la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra. Un porte-parole de la milice Jaïsh al-Islam soutenue par l’Arabie Saoudite, a annoncé la mort de quatre de ses combattants dans la zone de combats.
Depuis ces milices wahhabites n’ont cessé d’essuyer des pertes dans leurs tentatives vaines de reprendre cette ferme. Alors que l’armée pilonnait sans cesse leurs positions dans la ferme sud, et ce jusqu’au jeudi 7 juillet, date à laquelle celle-ci a fini par tomber définitivement, indique Média de guerre.
« Les troupes loyalistes n’ont jamais été aussi proches de la route du Castello, désormais à portée de leurs tirs », a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH. À 1360 km, selon Média de Guerre.
« Si elles parviennent à consolider leurs positions, les quartiers insurgés seront totalement assiégés », poursuit l’OSDH.
L’armée et ses alliés peuvent maintenant surveiller et tirer sur toute personne ou tout véhicule empruntant cette route, mais en fin d’après-midi les rebelles tentaient de les repousser, d’après l’OSDH.
Selon l’AFP, cela fait depuis deux ans que les forces gouvernementales tentent de s’emparer de la route du Castello. Ses troupes avaient coupé techniquement cette route en la bombardant par voie aérienne, mais c’est la première fois qu’elles se retrouvent aussi proches au sol.
Dans un communiqué, Média de guerre a précisé les acquis de la conquête des fermes d’al-Mallah: « Les miliciens qui se trouvent dans les quartiers Est étaient liés, à travers la route Castello, au plus grand attroupement de leurs confrères, dans la province nord d’Alep, puis dans la province ouest, jusqu’au gouvernorat d’Idleb (ouest d’Alep) voire vers la Turquie vers où sont acheminés les miliciens blessés, les armes et les munitions ».
De plus affirme, « cette conquête permet à l’armée de tenir en tenailles l’entrée nord de la ville d’Alep, du côté de Layramoune, et lui accorde un point de support pour ouvrir un nouvel axe d’opérations militaires du côté ouest en direction du camp de Handarate », toujours aux mains des milices.
« Du coup, la ville d’Alep est totalement bouclée et isolée de sa province », poursuit MG. Et de conclure: « Ce qui devrait permettre soit de lancer l’opération pour conquérir les quartiers est d’Alep, ou alors de mettre en place un processus de réconciliation, à l’instar d’autres régions syriennes, notamment à Homs », conclut-il.
La principale préoccupation de la mission d’enquête du Sénat concerne la dépendance de l’islam de France à l’égard de l’Algérie (qui contrôle la Grande Mosquée de Paris), du Maroc et de la Turquie. Elle liste les domaines où l’influence de ces Etats reste encore très forte : financements des mosquées, envoi d’imams détachés, formation d’imams français, structuration des fédérations représentatives de l’islam de France.
Toutefois, selon les chiffres donnés dans le rapport, les fonds en provenance de l’étranger (principalement pour des projets de mosquées) sont moins importants qu’on ne pourrait le croire : 6 millions chaque année pour le Maroc et à peine 4 millions pour l’Arabie Saoudite.
[...] Pour donner son indépendance et des moyens à l’islam de France, il faut résoudre impérativement la question des financements. La mission d’enquête estime que les ressources existent en France, notamment à travers les dons des fidèles. «Un imam de la région parisienne nous a confié que la zakat (l’aumône) récoltée pendant le mois de ramadan s’élevait à plus d’1 million d’euros dans sa mosquée», raconte Nathalie Goulet. La mission d’enquête n’est pas opposée à des financements étrangers. Elle estime cependant nécessaire une impérative «transparence». [...]
Pour les sénateurs, l’autre chantier prioritaire concerne les instances représentatives de l’islam de France. Ils dressent un constat très sévère sur le Conseil français du culte musulman (CFCM) qui, selon eux, vit «coupé de sa base». Ils souhaitent que les musulmans s’organisent eux-mêmes «dans le cadre de nouvelles modalités». [...]
Monsieur Philippe de Villiers s’exprimait le 8 juillet, à propos de l’expansion de l’OTAN en Europe, du Brexit, de l’UE et d’une Europe des souverainetés de civilisation chrétienne, qui inclurait logiquement la Russie, mais exclurait logiquement aussi la Turquie.
Question : Lors du sommet de l’OTAN à Varsovie les Etats-Unis ont annoncé le déploiement de 1 000 soldats en Pologne. Des milliers de soldats de l’OTAN participent aux entraînements en Europe de l’Est et dans les pays baltes. Selon Barack Obama, «l’agression russe contre l’Ukraine» menace l’Europe, c’est pourquoi il appelle à «renforcer la défense» de ses alliés en Europe centrale et orientale. Comment évaluez-vous cette prise de position ?
Philippe de Villiers : Je pense que la position européenne calquée sur les ordres reçus de l’Amérique, donc calquée sur la position américaine repose sur un contresens. L’Europe écrit depuis la fin de la guerre son avenir sur le continent américain. C’est l’Europe de l’après-guerre qu’on poursuit avant la chute du mur de Berlin alors que l’Europe doit être l’Europe «de l’Atlantique à l’Oural» en comprenant la Russie au sens que l’entendait le général de Gaulle quand il utilisait cette expression.
Aujourd’hui il faut faire une Europe confédérale, c’est-à-dire celle qui s’appuie sur les souverainetés nationales à l’Est comme à l’Ouest, qui s’élargisse à la Russie qui peut servir d’interface pour les hommes de la puissance de demain. Il est absurde de considérer aujourd’hui Poutine et la Russie comme des ennemis. La Russie est notre amie, la Russie ne demande qu’à être notre amie. Elle est non seulement une alliée sur le plan historique, mais il y a des liens plus profonds – par exemple, Dostoïevski parlait français, écrivait en français. Et moi qui connais bien la Russie, je peux dire que c’est une absurdité de ne pas vouloir réunir les deux chrétientés de l’Europe – celle de l’Est et celle de l’Ouest.
C’est un crime de vouloir installer plus d’agressivité, plus de haine dans les nations qui étaient jadis sous le joug soviétique. Il faut leur expliquer que la Russie n’est pas leur ennemi, que la Russie n’est pas l’ennemi de l’Europe et que l’Europe ne doit pas continuer à se faire manipuler par Monsieur Obama et l’Amérique qui elle est agressive, qui dépense deux fois plus pour son budget militaire que l’ensemble des nations du monde.
Question: Lors du même sommet à Varsovie, il a été déclaré un renforcement de partenariat entre l’UE et l’OTAN. Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, a déclaré que les deux organisations ont «une position commune sur la Russie : l’UE a imposé des sanctions économiques, l’OTAN a procédé au renforcement de la défense collective après la fin de la guerre froide, le plus important depuis la guerre froide». Cette coopération entre l’Union européenne et l’OTAN, a quoi peut-elle mener ?
Philippe de Villiers : A la guerre. L’OTAN est en fait le bras militaire de l’Amérique. L’OTAN nous entraîne dans des aventures partout dans le monde qui ne sont pas les nôtres. Souvenez-vous du Kosovo, des «printemps arabes», de la Syrie, de l’Irak. Il faut bien comprendre que le nouveau monde dans lequel nous sommes entrés n’est pas le monde de l’après-guerre. L’OTAN a été créé pour contrer l’Union soviétique. L’URSS est morte, le mur de Berlin est tombé, cela fait des décennies. Et donc l’OTAN n’a plus de raison sociale.
Il faut bien comprendre par exemple que Madame Merkel obéit à Monsieur Obama, obéit à l’OTAN quand elle se prosterne devant le sultan Erdogan parce que la Turquie est membre à part entière de l’OTAN et que c’est l’Amérique qui veut faire rentrer la Turquie dans l’Union européenne. Quand vous confiez votre défense, c’est-à-dire l’essentiel de votre puissance régalienne, à une autre nation que la vôtre – en l’occurrence les Etats-Unis – alors vous n’êtes plus indépendant. Donc vous ne pouvez plus avoir une diplomatie propre. C’est tragique pour la France et c’est tragique pour l’Europe. C’est un signe avant-coureur de la décomposition de l’Europe qui va maintenant aller très vite depuis le Brexit parce que les Anglais ont compris qu’il y avait une contradiction entre la loi anglaise et le loi européenne et que l’Europe c’était l’immigration à tout va.
Aujourd’hui les Français sont de plus en plus nombreux à comprendre qu’on leur a menti. Monnet, Schuman et tous les autres grands prêtres de cette Europe supranationale ont menti. Ils ont dit que l’Europe ce sera la prospérité ; on voit que ce n’est pas le cas, la sécurité ; on voit que ce n’est pas le cas. Ils ajoutaient – et c’est le plus grand mensonge – que l’Europe ce serait l’indépendance, ce serait la puissance, c’est-à-dire l’émancipation des Etats-Unis. Il y aura les Etats-Unis de l’Europe qui s’émanciperont des Etats-Unis et c’est pour cela que les gens avaient voté «oui» à Maastricht en se disant qu’on sera une très grande puissance, on sera «une France démultipliée».
Aujourd’hui on n’a pas de France démultipliée, on a une Amérique démultipliée qui met la main ferme et lourde sur le continent européen pour empêcher à tout prix qu’il y ait entre la Russie, la France et d’autres pays européens un échange qui est dans l’ordre des choses et dans la nécessité de la paix et de l’harmonie. Je suis triste, je suis bouleversé, je suis effaré et écœuré de voir l’attitude des dirigeants européens qui sont des menteurs et des manipulateurs parce qu’ils sont eux-mêmes sujets aux mensonges américains et manipulés par l’Amérique.
Question: Barack Obama a appelé l’OTAN à agir contre Daesh, la Russie et le Brexit. Selon vous, pourquoi le président américain met ces trois phénomènes dans le même panier ?
Philippe de Villiers : Obama dit n’importe quoi. Mais cela ne date pas d’aujourd’hui. Mettre dans le même panier le Brexit, Daesh et la Russie, c’est montrer qu’on comprend rien en histoire, qu’on est inculte. On ne peut pas commenter une position comme celle-là.
L’Amérique a une vision du monde qui est la même, c’est-à-dire un monde monocentré sur l’Amérique, alors que la Russie accepte le monde polycentré et travaille pour cela. Dans la conversation que j’ai eue avec Vladimir Poutine en août 2014, il m’a dit qu’il ne voulait pas un monde centré-américain, mais un monde qui soit organisé en pôles régionaux. C’est beaucoup plus sûr pour la paix.
Mais l’Amérique ne conçoit le monde qu’à sa botte. Tout ce qui lui résiste ou lui déplaît, c’est l’ennemi. Donc on fait un paquet cadeau. Avec la Russie, le Brexit et Daesh c’est une pochette surprise de la kermesse flamande. On met tout le monde dans le même panier. Mon père disait que les Américains sont sympathiques mais ils sont de grands enfants. Obama c’est un grand enfant.
Question : L’OTAN et l’UE viennent de signer une déclaration commune afin de faire face «aux nouveaux défis», notamment aux «menaces hybrides» des cyberattaques. A votre avis, comment l’OTAN va-t-il contrer ces menaces cybernétiques qui pourraient menacer l’Europe ?
Philippe de Villiers : C’est assez amusant d’entendre le pyromane expliquer qu’il se propose de se faire pompier. En réalité sur cette question des cyberattaques, tous ceux qui ont un peu de renseignement savent que c’est l’Amérique qui est concernée en premier – c’est elle qui nous menace, c’est elle qui nous écoute, c’est elle qui installe des réseaux, c’est elle qui veut mettre la main sur toute cette communication nouvelle pour nous écouter, nous menacer et nous faire du chantage. On le sait très bien parce que Merkel, Hollande et tous les autres sont écoutés par l’Amérique. Donc s’il y a un risque de cyberattaque dans le monde alors il vient de l’Amérique. C’est drôle que les Etats-Unis demandent à l’OTAN de les aider à éteindre le feu parce que ce sont eux qui ont allumé le feu. L’Amérique me fait penser à ce pyromane qui met le feu à une maison et qui ensuite ne peux pas résister au plaisir de venir se mettre au premier rang en criant «au feu !»
Question : Est-ce que cette phase de tension entre l’OTAN et la Russie est surmontable ?
Philippe de Villiers : Le jour où il y aura un chef d’Etat en Europe, peut-être en France ou ailleurs, qui comprendra qu’on ne peut pas construire notre avenir sans la Russie ou contre la Russie – alors tout changera. Mais pour ça, il faut qu’il y ait un pays – la France – qui quitte l’OTAN. Tant que la France sera dans l’OTAN, les choses ne bougeront pas. Moi, j’appelle la France à quitter cette structure, cette organisation militaire qui pèse sur notre diplomatie, et dont nous ne recueillons aucun fruit, sinon une croissante dépendance par rapport à l’Amérique, l’Oncle Sam. Nous ne sommes pas les neveux de l’Oncle Sam.
Ce sont nos confrères des "Échos" qui révèlent cette incroyable information : les sociétés qui organisent l'Euro 2016 en France seront exonérées d'impôts.
Une sorte de cadeau concédé par la France aux chantres du "foot business". Et tant pis si les contribuables français ont mis, eux, très généreusement la main à la poche pour accueillir la compétition.
Au pays merveilleux du foot business, on n'aime pas trop l'impôt. On se souvient par exemple comment la taxe à 75 % avait fait trembler — pauvres chéris — les clubs de Ligue 1 (en réalité seulement 14 des 20 clubs étaient concernés, principalement le PSG, allez savoir pourquoi).
Maintenant, ce sont Les Échos qui viennent nous apporter une nouvelle preuve de la « fiscalophobie » ambiante dans le milieu : « Les sociétés organisatrices (de l’Euro 2016) seront exonérées de tout impôt, hors TVA ».
On savait déjà que la TVA serait réduite pour la vente de billets, mais là, ça va beaucoup plus loin.
L'UEFA et ses filiales françaises ne verseront donc pas un euro d'impôt à l'Etat grâce à la création d'une « structure juridique ad hoc, baptisée "Euro 2016 SAS" et détenue à 95 % par l’UEFA et à 5 % par la Fédération française de football », nous dit le quotidien de l'économie !
Ou comment cette instance du foot européen a réussi à mettre la main sur tout : le beurre, l'argent du beurre, la crémerie, la crémière et ses descendants sur trois générations !
Car, à la limite, si cette fameuse SAS s’occupait de tout, peut-être y aurait-il moins à redire, mais elle ne fait qu’organiser l’événement.
La construction des stades (Bordeaux, Lyon, Nice, Lille), c’est pour qui ? Bibi ! Et la remise aux normes des « vieilles » enceintes sportives (Marseille, Saint-Etienne, Toulouse, Lens, Paris) ? Bibi, toujours lui !
Sans compter le développement d'infrastructures permettant le transport des supporteurs jusque sur les sites sportifs. Au total, ce sont 2 milliards d’euros que la République va investir. Et l’UEFA ? 20 millions seulement...
Pour le site Hexagones.fr, cette « gabegie financière » sous couvert de PPP pourrait d'ailleurs coûter bien plus cher que prévu au contribuable. On peut par exemple se pencher sur le cas de Bordeaux. Déjà, dans le contrat de base, la municipalité dirigée par Alain Juppé s'est engagée à verser 4 millions d'euros annuelle à la société SBA pour l'exploitation et la maintenance du stade, et ce pour trente années...
Alors bien sûr, la mairie va louer au Girondins de Bordeaux l'accès au stade pour 3,85 millions par an. Reste tout de même 150 000 euros annuels à sortir du porte-monnaie du contribuable. Et l'air de rien, ce cher Juppé vient d'annoncer des hausses d'impôts, sans faire mention aucune du nouveau stade. Et ce n'est là que l'exemple bordelais...
Quoi qu'il en soit, partout en France, après l'Euro 2016, on bénéficiera de 100 000 places de plus pour aller voir la Ligue 1 en famille le dimanche. Etaient-elles vraiment nécessaires ? La saison dernière, le taux moyen de remplissage des stades étaient de 72,2 %, la honte de l’Europe…
Quant aux retombées économiques (évaluées à 900 millions d’euros), comme elles ne concernent quasiment que la vente de billets et les droits de retransmission (faut-il rappeler à qui appartient BeIn Sport ?), le pays peut s'assoir dessus !
Mais pourquoi tant de soumission envers l'UEFA ? En 2010, en présentant sa candidature, la France a juré qu’elle serait fiscalement clémente en cas d’élection. Et, à l’inverse des élections démocratiques, là, les promesses sont tenues !
On pouvait toujours sourire gentiment aux revendications populaires des Brésiliens, lors de la Coupe du monde, l'été dernier... Car maintenant, c'est notre tour de casser la tirelire pour que l’Allemagne vienne nous apprendre à jouer au foot. A domicile, en plus...
Une maman française est morte. Morte après que la CAF l’a abandonnée. Le 3 juillet, à cinq jours de son 32e anniversaire, Emilie a mis fin à ses jours.
Elle sera inhumée demain à Armentières, dans le Nord, sa ville natale. Le mois dernier, sur un réseau social, elle avait posté ce message : « Je veux juste être tranquille ». Emile avait deux enfants en bas âge, dont une petite fille de six ans, atteinte de trisomie. Début mai, elle avait contacté La Voix du Nordqui lui avait consacré un article : « Privée de RSA parce qu’elle touche une allocation belge pour sa fille handicapée. » A la naissance de sa fille, Emilie avait dû arrêter de travailler et avait pu percevoir le RSA. « Je suis disponible entre 9 h et 16 h, pas plus. Elle est scolarisée en Belgique. Elle va bien mais il faut constamment la booster. C’est difficile avec la prise en charge qu’elle demande d’avoir une activité. » Un jour, la CAF, la Caisse d’allocation familiale, l’a contactée. Pour lui dire que c’est la Belgique qui devait lui verser l’allocation d’enfant handicapé. Ça a été fait. Mais ce que la CAF ne lui avait pas dit, c’est que le versement de cette prestation entraînerait l’arrêt de toutes les aides versées par la France. Début mai, elle a raconté à La Voix du Nord ce qui lui est arrivé : « On m’a coupé le RSA. Je suis passée de 1 125 euros d’allocations à 690. Je ne m’en sors plus du tout. En plus, ils me demandent de rembourser ce que j’ai perçu au RSA depuis deux ans. C’est dingue. »
« On examine ce qui peut lui être proposé », avait juste indiqué la CAF au quotidien régional, s’appuyant sur la législation et ajoutant, dans la mesure où Emilie était séparée du père de ses enfants et que celui-ci était installé en Belgique : « Nous lui avons conseillé de faire valoir ses droits à une pension alimentaire. » En juin, les revenus d’Emilie avaient encore baissé. A La Voix du Nord, qui l’avait rappelée, elle avait confiée, très lasse : « À part me dire que je dois demander une pension alimentaire au papa de mes enfants, je n’ai rien de plus. La CAF m’a même supprimé mon APL. » Elle n’avait plus pour vivre et élever ses deux enfants que le montant de l’allocation belge, soit 398 euros par mois…
Après la mort d’Emilie, La Voix du Nord a rappelé la CAF : « Nous avons contacté ce matin le service communication de la CAF pour les avertir du décès d’Émilie, dont ils n’avaient pas connaissance, et leur proposer de réagir dans cette affaire délicate.
Nous aurions souhaité connaître les actions qui avaient été menées par leurs services, au-delà de l’arrêt des allocations, pour l’aider.
Étant bien entendu qu’un acte désespéré résulte rarement d’un seul problème.
Nous n’avons pas eu de retour. »
La CAF n’a plus qu’à chercher dans la législation : il doit bien exister une prestation orphelins.
Familles décimées Un web-documentaire comme pièce à conviction
Une plainte contre une entreprise française accusée de complicité de crime de guerre à Gaza
Gaza, 17 juillet 2014. Au cours de l’offensive israélienne « Bordure protectrice » dans la bande de Gaza, un missile s’abat sur le toit de la maison des Shuheibar, où cinq enfants nourrissaient les pigeons. Une petite fille de 8 ans, Afnan, et deux petits garçons de 9 et 10 ans, Wassim et Jihad sont morts. Deux autres garçons de 15 et 9 ans, Udai et son cousin Bassil, ont été grièvement blessés.
Le 29 juin 2016, deux ans après l’offensive israélienne, la famille Shuheibar, soutenue par l’ACAT, a porté plainte en France pour complicité de crime de guerre et homicide involontaire contre l’entreprise française Exxelia Technologies. Un composant de fabrication française a en effet été trouvé parmi les débris du missile tiré sur la maison. Pourtant, aucune cible militaire n’était présente dans la maison au moment de l’attaque, ni à aucun autre moment. La famille Shuheibar accuse l’entreprise française de s’être rendue coupable de complicité de crime de guerre ou, a minima, d’homicide involontaire, s’il est établi qu’elle a vendu le capteur à une entreprise militaire israélienne.
Un web-documentaire inédit et poignant
Véritable plongée dans la réalité glaçante de Gaza au cours de l’été 2014, le web-documentaire « Familles décimées » relate l’histoire de dix familles dont les vies ont été détruites lors de l’offensive israélienne de juillet 2014. Le format du web-documentaire permet - grâce à une combinaison de textes détaillés, de photos et de vidéos - d’offrir non seulement une puissante reconstitution des attaques, mais aussi des portraits intimes des victimes et des survivants.
A partir de cet outil interactif dont elle est partenaire, l’ACAT espère susciter une prise de conscience pour une mobilisation réelle, et redonner ainsi une voix aux victimes de Gaza.
Aidez les familles décimées de Gaza à sortir de l’oubli et à obtenir justice en vous mobilisant sur les réseaux sociaux ! Cliquez ci-dessous pour partagez un tweet de soutien à la famille Shuheibar, et prendre part à une histoire encore en marche :
L'Ecotaxe, vous vous en souvenez ? L'idée, germée dans les méninges de Ségolène Royal, était de faire payer les camions roulant sur le territoire français pour compenser les émissions de gaz carbonique.
Tout était en place, la société Ecomouv' avait été créée, les portiques installés mais... une grosse colère des "Bonnets Rouges" bretons aura eu raison du projet.
L'Etat avait donc annoncé des remboursements en série... mais la facture annoncée s'avèrerait sous-estimée.
Ecotaxe : une facture annoncée de 800 millions d'euros
Pour mettre en place l'Ecotaxe il aura fallu installer les portiques, créer la société Ecomouv' basée à Metz, mettre en place la réglementation... ce fut une travail de longue haleine qui a coûté assez cher au gouvernement. Or l'abandon du projet coûte, lui aussi, très cher.
Démontage des portiques, remboursement des frais de la société Ecomouv' théoriquement en charge de la collecte de la taxe et basée à Metz, frais divers et variés... l'Etat avait annoncé un coût pour l'abandon de l'Ecotaxe de 800 millions d'euros. Mais, selon le journal Le Parisien, la facture est largement plus élevée.
Mais qui dépassera finalement le milliard
La cour des Comptes aurait, selon le journal, présenté la première facture au gouvernement. Les 800 millions d'euros se sont transformés en 967,6 millions à cause de divers contentieux juridiques que l'Etat va devoir prendre en charge. En effet, l'Etat a tout simplement rompu un contrat qu'il avait signé avec la société Ecomouv' ce qui en fait le seul et unique fautif dans cette histoire.
Patriarch Ignatius Aphrem II with German President Joahim Gauck. ( AINA)Berlin (AINA) -- His Holiness Patriarch Ignatius Aphrem II visited His Excellency President Joahim Gauck at the Bellevue Presidential Palace in Berlin on Thursday July 7, 2016.
The Patriarch was accompanied by bishop Philoxenus Mattias Nayis, Patriarchal Vicar in Germany, bishop Julius Hanna Aydin, Director of Foreign Affairs in Germany, bishopTimotheos Matta Al-Khoury, Patriarchal Vicar in the Patriarchal Archdiocese of Damascus, Very Rev. Raban Joseph Bali, Patriarchal Secretary and Media Office Director, Mr. Davut Aslan, Head of the Diocese Council, Mr. Daniel Elias and MP of Hamburg and Mr. David Erkalp.
According to the German presidential office release, the focus of the conversation with the Patriarch was the exchange of information about the current situation of Christians in Syria and Iraq. The presidential message says further:
The [situation] is of great concern to me", states the president. "In this diverse and historicly civilized region, in which Christianity has its home since the early days, the life of Christians, among others, is existentially threatened by war and Islamist terror. Christians are expelled from their homes. kidnapped, murdered; their homes confiscated, their churches and monasteries taken over or destroyed, and their clergy abducted.
Hundreds of thousands of Christians have fled the region or are homeless as IDPs.
Christians are also becoming victims of Islamist terror -- similar to Yazidis, Shiites and Sunnis, who do not share the radical views of Islamist terrorists. Last February the European Parliament particularly condemned the persecution of religious minorities as a war crime, crimes against humanity and genocide.
"Do not forget the Christians," warned the British Jewish publisher George Weidenfeld shortly before his death earlier this year. We urgently need a political solution to the conflict in Syria and the pacification of the Middle East. The observance of human rights, the right to religious freedom and the security of minorities must be guaranteed. I am grateful for efforts on humanitarian level that already start to take effect. And I am grateful to all the people who work to ensure that many persecuted can find a safe refuge in Germany.
The Patriarch also discussed the situation of the refugees in Germany with the President and expressed gratitude for his efforts in the centennial debate of the Genocide of 1915 and the role the President played in the German Bundstag (Parliament) passing a resolution to recognize it as genocide (AINA 2016-06-06).
In April 2015, prior to German Bundestag's parliamentary commemoration debate of the genocide, the Patriarch sent an open letter to the German President Joachim Gauck, Chancellor Angela Merkel, and Parliament President Norbert Lammert (AINA 2015-04-20) and called on Germany to recognize the genocide of Armenians, Assyrians and Greeks perpetrated by Ottoman Turks during World War One.
Concluding the meeting with the German President, the Patriarch asked for help in the case of the two abducted Archbishops of Aleppo, Gregorius Youhanna Ibrahim and Boulos Yaziji and German efforts for their safe and immediate return. Furthermore, His Holiness also spoke about the situation of the Syriac Orthodox Church in Germany and its recognition under public-law in Germany.
More than 130,000 Assyrians (also known as Chaldeans and Syriacs) belonging to different in Germany. The majority are members of the Syriac Orthodox Church, which has more than 50 parishes in Germany. The Syriac Catholic Church, the Chaldean-Catholic Church and Assyrian Church of the East as well as the Syriac Evangelical Churches have parishes as well.
Les villes de Tunis et de Sousse seront à l’honneur à Paris Plages, évènement phare de la capitale française qui se tient du 20 juillet au 21 août .
Durant cinq jours (du 20 au 24 juillet), un village artisanal, une exposition photo, une bibliothèque éphémère, des prestations artistiques en direct ainsi que des dégustations de mets et de vins tunisiens seront proposés. Le programme riche en couleurs, sera assuré sur une partie de la voie Georges Pompidou dans le 1er et le 4ème arrondissement de Paris.
A cette occasion, « la partie de la voie Pompidou rebaptisée pour l’occasion ‘Quai Jasmin’, battra au rythme de l’été tunisien », d’après le responsable de Communication de l’Ambassade de Tunisie à Paris Bouraoui Limam. Il s’agit également, de l’aménagement d’une plage d’une longueur de 120 mètres, en lui apportant une touche typiquement tunisienne pour garantir une animation artistique, culturelle et culinaire. [...]
Réunis vendredi et samedi en sommet à Varsovie, les 28 de l'Otan ont insisté sur une "présence avancée renforcée" de l'Alliance en Europe de l'Est, en se prononçant une fois de plus pour la "fermeté" face à la Russie.
Moscou demande à l’Alliance atlantique d'expliquer son renforcement "tous azimuts" lors de la réunion du Conseil Russie-Otan prévue pour le 13 juillet prochain, a indiqué la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, se référant aux documents du sommet du bloc à Varsovie.
"Au mépris de l'impératif objectif du maintien de la paix et de la stabilité en Europe et contrairement à la nécessité d'œuvrer en synergie pour relever les défis effectifs, et non imaginaires, l'Otan se concentre sur la +dissuasion+ d'une menace inexistante à l'Est", a souligné la diplomate dans son commentaire publié sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon Mme Zakharova, les tentatives de "diaboliser" la Russie revêtent des formes tout à fait hypertrophiées et ne servent en fait qu'à justifier l'élargissement de l'Otan à l'est. Cela ne sert en réalité qu'à détourner l'attention du rôle que l'Alliance et certains de ses Etats membres jouent dans les crises, en attisant les foyers de tension dans différentes parties du monde.
"L'Otan refuse de voir ces conséquences négatives et risquées à long terme pour l'ensemble de la sécurité euro-atlantique que recèlent les démarches de Washington et Bruxelles visant à perturber l'équilibre de forces actuel", a indiqué la porte-parole, citant en exemple le déploiement accéléré d'éléments du bouclier antimissile USA/Otan en Europe.
Dans les documents adoptés à l'issue du sommet de Varsovie, l'Otan espère que "la fermeté et le dialogue" vont payer face à la Russie, alors que le président russe Vladimir Poutine a stigmatisé en amont la "frénésie militariste" de l'Alliance.
Bien que l'Acte fondateur Otan-Russie de 1997 prohibe la présence de forces permanentes et en grand nombre aux frontières de l'Europe de l'Est, le bloc a opté, entre autres, sur sa "présence avancée renforcée" en Pologne, en Estonie, en Lituanie et en Lettonie, avec le déploiement par rotation de quatre bataillons multinationaux comptant chacun 1.000 soldats.
Vers 875 (Avant Jésus-Christ) monte sur le trône d’Israël un roi nommé Achab ; il a pour épouse la fille du roi de Tyr, Jézabel : celle-ci veut imposer à tout le royaume le culte de Baal et ne craint pas de faire mourir les fidèles du vrai Dieu.
La fille d’Achab et de Jézabel deviendra reine de Juda et agira comme sa mère. La foi est en danger.
Envoyé par Dieu, Elie annonce une terrible sécheresse qui sera à la fois un châtiment et une invitation à la conversion.
Elie dit à Achab : « Par le Dieu vivant, par le Dieu d’Israël que je sers, il n’y aura ni rosée ni pluie tant que je ne le permettrai pas ! »
Puis la parole du Seigneur fut adressée à Elie en ces termes : « Va-t’en d’ici, dirige-toi vers l’est, et cache-toi près du torrent de Kérith, qui se jette dans le Jourdain.
Tu boiras au torrent, et j’ai ordonné aux corbeaux de t’apporter ta nourriture. Le prophète obéit au Seigneur et alla s’établir près du torrent.
Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande, matin et soir, et il buvait l’eau du torrent.
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"Un ange de paix, guide fidèle, gardien de nos âmes et de nos corps, demandons au Seigneur."
"For an angel of peace, a faithful guide and guardian of our souls and bodies, let us ask of the Lord." from the Orthodox Liturgy
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PARRAINS ET TRANSMISSION DE LA FOI
Sens du mot –
Parrain et marraine signifient paternité et maternité, dans quel sens ? Ce ne sont pas seulement des parents de remplacement en cas d’évènement imprévu. Il est question ici de paternité ou de maternité spirituelle. Non que les parents biologiques soient privés de cette qualité. Mais, le baptême étant une nouvelle naissance, conception ou adoption divines, le parrainage dans ce sacrement signifie que le baptisé entre dans une nouvelle famille, celle du Christ, animée par l’Esprit saint, irriguée par le sang du Dieu Homme qui coule dans les veines de celui qui communie à l’Eucharistie, et partageant la même foi que tous les membres de l’Eglise dans laquelle entre le néophyte. Le parrain et la marraine représentent à ce titre la parentalité qui est celle de la communauté. Les parents sociologiques sont dans l’ombre, car le Christ a dit que pour le suivre il faudrait quitter père et mère. Dans la pratique, ils seront secondés dans l’éducation chrétienne de leur enfant.
Dans le cas de l’entrée dans l’Eglise par chrismation d’une personne déjà baptisée, le parrainage a le même sens. Etre chrétien, c’est appartenir à l’Eglise et être dans le monde comme n’étant pas du monde.
Rôle dans la communauté
Dans le cas du baptême d’un adulte, le rôle du parrain a été, et est, de « parrainer » la personne, d’attester devant l’Evêque sa foi et sa bonne foi. Pour être baptisé, il fallait, et il faut, être présenté par deux témoins qui se portent garants de la sincérité du candidat. Dans le cas d’un enfant, les parrains garantiront la sincérité de ceux qui demandent le baptême de leur enfant, ou, si ceux-ci sont défaillants, ils s’engageront à assurer l’éducation chrétienne du petit.
Place liturgique
Elle est significative. A l’heure de la présentation à l’Eglise et dans l’église, le quarantième jour après la naissance, les parrains – la marraine, exactement – reçoivent l’enfant, devant les marches de l’autel, devant les portes saintes, des mains du prêtre qui le leur confie de la part du Christ et de l’Eglise. Pendant tout l’office, le parrain et la marraine, tenant le cierge, flambeau de la Foi, sont les répondants de l’enfant et ils tiennent la place des parents. Selon certains usages, ceux-ci sont même restés à la maison ; en rentrant, les parrains disent : Vous nous avez confié votre enfant ; nous vous rapportons un chrétien. En tout cas, les parrains portent l’enfant pendant la célébration, le déshabillent et l’habillent. Ce sont eux, et non les parents, qui avec l’enfant prennent part à la procession autour de l’Evangile et du baptistère. C’est encore le parrain qui conduit ou qui porte l’enfant à la communion au moment opportun.
Ce sont eux encore qui recueillent les cheveux de l’enfant quand on lui coupe quatre mèches en signe de consécration.
Transmission
Le ministère des parrains, d’après ce qu’on voit ci-dessus, est fondamental. Tradition veut dire transmission. Les parrains sont des transmetteurs de la Foi, de la révélation et de la vie en Dieu. Ils ne remplacent pas le saint Esprit ; ils n’épargnent pas à l’enfant de conquérir son autonomie religieuse et de faire personnellement fructifier la grâce du saint baptême ; ils ne lui éviteront pas toujours d’être un « fils prodigue »… Toutefois, leur place dans la communauté indique bien que l’on compte sur eux comme sur des transmetteurs, des passeurs de la foi. Comment le font-ils ? – D’abord par l’exemple. Ensuite par un comportement pédagogique éveillant l’enfant au sens des traditions et des coutumes chrétiennes – les traditions liturgiques, éthiques, alimentaires. Ils leur apprendront à faire le signe de la Croix, à vénérer les saintes icônes, à se prosterner devant Dieu. Très tôt, ils leur enseigneront les prières quotidiennes de l’Eglise ; ils les initieront à la lecture, voire à la mémorisation de la parole de Dieu ; ils les prépareront à la confession, au jeûne eucharistique. Peut-être leur feront-ils connaître des monastères et des lieux saints. Ils les guideront dans la relation fondamentale avec le prêtre, ministre de la paternité. Tout ceci, ils le feront en accord avec les parents, sauf s’ils étaient défaillants. L’enfant, pour son éducation chrétienne, pour bénéficier de la transmission à lui de la foi ancestrale, est entouré de ses parents biologiques, de ses parrains, des prêtres et des membres de la communauté. Faire un chrétien est une œuvre magnifique, la réalisation d’une icône vivante, à laquelle participe toute l’Eglise.
Le choix des parrains
Cet acte de confiance, fait par les parents ou par le prêtre, sera inspiré par le projet que nous venons de décrire. Bien enracinés dans la tradition orthodoxe, en pleine communion avec l’Eglise des Pères, vivant eux-mêmes l’expérience chrétienne traditionnelle par la confession des péchés, la communion eucharistique, la participation aux offices liturgiques et à toute la vie de l’Eglise, les parrains pourront effectivement transmettre le flambeau de la foi au jeune chrétien qu’ils ont porté enfant, ou à l’adulte récemment baptisé ou chrismé. On ne peut en effet transmettre que ce dont on vit soi-même de façon épanouissante et joyeuse. De solides parrains aideront le jeune à vivre dans le monde contemporain.
(Source: "Sagesse Orthodoxe")
Vers 875 monte sur le trône d’Israël un roi nommé Achab ; il a pour épouse la fille du roi de Tyr, Jézabel : celle-ci veut imposer à tout le royaume le culte de Baal et ne craint pas de faire mourir les fidèles du vrai Dieu. La fille d’Achab et de Jézabel deviendra reine de Juda et agira comme sa mère. La foi est en danger. Envoyé par Dieu, Elie annonce une terrible sécheresse qui sera à la fois un châtiment et une invitation à la conversion. Elie dit à Achab : « Par le Dieu vivant, par le Dieu d’Israël que je sers, il n’y aura ni rosée ni pluie tant que je ne le permettrai pas ! » Puis la parole du Seigneur fut adressée à Elie en ces termes : « Va-t’en d’ici, dirige-toi vers l’est, et cache-toi près du torrent de Kérith, qui se jette dans le Jourdain. Tu boiras au torrent, et j’ai ordonné aux corbeaux de t’apporter ta nourriture. Le prophète obéit au Seigneur et alla s’établir près du torrent. Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande, matin et soir, et il buvait l’eau du torrent.
Programme des prochaines semaines au Monastère
Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 24 JUILLET:
Pèlerinage à Saint Christophe
-10h30, Messe suivie de la Bénédiction des Voitures et d'un repas fraternel.
(Programme habituel)
*Dimanche 7 AOUT:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala
St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !
St Grégorios de Parumala, priez pour nous !
10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,
possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, Auguste 7:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)
-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile
de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte
Vierge Marie)
*Lundi 15 AOUT au Monastère
Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste
Vierge Marie)
10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des
prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.
Repas fraternel,
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
*Dimanche 28 AOUT,
Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire
-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien
-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,20-24.
En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre.
Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui.
Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »
Par Saint Jérôme
(347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église Commentaire de Joël 2, 12-14 ; PL 25, 967 (trad. bréviaire 21e vendr. rev. ; cf Orval)
« Revenez à moi »
« Revenez à moi de tout votre cœur », exprimez votre conversion « par le jeûne, les larmes et les signes de deuil ».
Si vous jeûnez maintenant, plus tard vous serez rassasiés ; si vous pleurez maintenant, plus tard vous rirez ; si vous prenez maintenant le deuil, plus tard vous serez consolés...
Je vous demande « de ne plus déchirer vos vêtements, mais vos cœurs », comme des outres qui, si elles ne sont pas déchirées, éclatent d'elles-mêmes.
Lorsque vous aurez fait cela, revenez au Seigneur votre Dieu, dont vos péchés vous avaient éloignés.
Ne désespérez pas du pardon, quelle que soit l'énormité de vos fautes, car sa grande miséricorde effacera de grands péchés.
En effet, « le Seigneur est bon et miséricordieux » ; il préfère la conversion des pécheurs à leur mort.
Il est « patient et riche de miséricorde » ; il n'imite pas l'impatience des hommes mais attend longuement notre repentir.
"Marriage is a mulitfaceted gift designed to provide us daily bread while preparing us for the kingdom to come." from "Marriage Is", by Andrew T. Walker & Eric Teetse Children in Orthodox Churches"Le mariage est un cadeau à multi-facettes conçu pour nous apporter notre pain quotidien tout en nous préparant pour le Royaume à venir" (In: "Marriage Is", par Andrew T. Walker & Eric Teetse Children in Orthodox Churches)
Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.
Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion.
De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire.
J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées !
Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! "
Par saint Macaire d'Égypte
(?-390), moine Homélie 33 ; PG 34, 741-743 (trad. F. Quéré-Jaulmes, Lettres chrétiennes, vol 11, p. 155 rev.)
« Sa maison, c'est nous » (He 3,9)
Le Seigneur se pose dans une âme fervente, il en fait son trône de gloire, il s'y assied et y demeure... Cette maison qu'habite son maître est toute grâce, ordre et beauté, comme l'âme avec qui et en qui le Seigneur demeure n'est qu'ordre et beauté. Elle possède le Seigneur et tous ses trésors spirituels. Il en est l'habitant, il en est le chef.
Mais qu'elle est affreuse la maison dont le maître est absent, dont le Seigneur est au loin ! Elle se délabre, tombe en ruines, s'emplit de souillures et de désordre. Elle devient, selon le mot d'un prophète, un repaire de serpents et de démons (Is 34,14). La maison abandonnée s'emplit de chats, de chiens, d'ordures. Et qu'elle est malheureuse l'âme qui ne peut se relever de sa chute funeste, qui se laisse entraîner et en vient à haïr son époux et à arracher ses pensées de Jésus-Christ !
Mais quand le Seigneur la voit se recueillir et chercher nuit et jour son Seigneur, crier vers lui ainsi qu'il l'y invite : « Priez inlassablement », alors « Dieu lui fera justice » (Lc 18,1.7) -- il l'a promis -- et il la purifiera de toute méchanceté. Il s'en fera « une épouse sans tache ni ride » (Ep 5,27). Crois en sa promesse ; elle est vérité. Regarde si ton âme a trouvé la lumière qui éclairera ses pas et la nourriture et la boisson véritables que sont le Seigneur. Te manquent-elles encore ? Cherche nuit et jour, tu les trouveras .
Par St Jean de Tobolsk:
DIEU TRANSFORME TOUT MAL EN BIEN
"Tous les malheurs qui nous arrivent sont transformés par Dieu en quelque chose de bon et d'utile pour nous.
Il nous permet même de tomber dans le péché pour atteindre et mener à terme les oeuvres mystérieuses, insaisissables et suprêmes de sa Providence.
En effet, accomplir le bien et nous laisser faire le mal est la propriété qui n'appartient qu'à la Providence divine.
Vraiment, Dieu n'aurait jamais permis le mal s'il n'était pas suffisament puissant et bon pour faire de la sorte que tout mal ait finalement des conséquences positives."
PRIERE A MARIE DE SAINT GERMAIN DE CONSTANTINOPLE:
« Pour nous mener au salut, ton assistance est puissante, ô Mère de Dieu, et n’a pas besoin d’autre recommandation auprès de Dieu. Tu es en toute vérité la Mère de la Vie, tu es le ferment grâce auquel Adam fut modelé à nouveau, tu es la délivrance de l’opprobre qui pesait sur Ève. Elle fut mère de la poussière, toi, de la Lumière. De son sein naquit la corruption ; de tes entrailles, l’incorruptibilité. Elle fut l’installation à demeure de la mort, toi, la délivrance de la mort. Elle est l’affaissement des paupières, toi, la gloire sans déclin des yeux ouverts. Sa postérité, c’est la tristesse, ton Fils, la joie de l’univers. Elle, parce qu’elle était poussière, est retournée en poussière ; toi, tu as enfanté pour nous la Vie et tu es remontée vers la vie, cette vie que tu as pu donner aux hommes même après ta mort. Si tu n’étais pas venue nous guider, personne ne serait parfaitement spirituel, personne ne pourrait adorer Dieu dans l’Esprit. Car l’homme est devenu spirituel lorsque tu es devenue la demeure du Saint-Esprit. Personne n’est empli de la connaissance de Dieu sinon grâce à toi, ô Toute Sainte ; personne n’est sauvé sinon grâce à toi, Mère de Dieu ; personne n’échappe aux dangers sinon grâce à toi, Vierge-Mère ; personne n’est racheté sinon grâce à toi, Mère du Seigneur ; personne ne reçoit les faveurs de la miséricorde divine sinon grâce à toi, Demeure de Dieu. Est-il, en effet, quelqu’un qui combatte avec autant de vigueur pour les pécheurs, qui prenne en main avec autant de zèle la cause des rebelles, jusqu’à se porter caution pour eux ? C’est à bon droit que celui qui est affligé se réfugie près de toi, que le malade s’attache à toi, que le persécuté t’oppose à ses adversaires comme un bouclier. C’est la raison pour laquelle ce peuple chrétien, ton peuple, conscient de ses intérêts, s’en remet à toi en toute hardiesse pour transmettre à Dieu ses demandes. Et il espère fermement que tu exauceras ses prières, ô Toute Sainte, car il a fait l’expérience de tes innombrables bontés envers lui, et sait qu’en te suppliant sans relâche, il obtiendra ce qu’il demande. Ainsi soit-il. »
(St Germain de Constantinople (635-733). Pour aller plus loin, une catéchèse d'un Pape de Rome SS Benoît XVI sur Saint Germain de Constantinople, le 29 avril 2009.)
Il est bon d'enseigner, si celui qui enseigne agit.
Nous n'avons qu'un seul maître, celui qui « a dit et tout a été fait » (Ps 32,9) ; même les œuvres qu'il a faites dans le silence sont dignes de son Père.
Celui qui comprend véritablement la parole de Jésus peut entendre même son silence ; c'est alors qu'il sera parfait : il agira par sa parole et se fera connaître par son silence.
Rien n'est caché au Seigneur ; même nos secrets lui sont familiers.
Faisons donc tout dans la pensée qu'il demeure en nous ; nous serons ainsi ses temples et lui-même sera en nous notre Dieu.
(Saint Ignace d'Antioche, évêque et martyr Lettre aux Ephésiens, 13-15)
En France Syro-Orthodoxe Francophone, en ce Samedi 9 Juillet:
Mémoire de la Très Ste Vierge Marie.
Ailleurs:
Sainte Amandine
(Religieuse Omaine-catholique martyrisée en 1900)
Pauline Jeuris était née en 1872 à Herck-la-Ville en Belgique, dans une famille pauvre, elle devint vite orpheline de mère, et son père devant aller travailler ailleurs, elle fut quasiment adoptée par une autre famille du village.
Elle devint tertiaire franciscaine à 15 ans, puis religieuse chez les Franciscaines missionnaires de Marie sous le nom de Marie Amandine de Jésus. Elle partit comme aide maternelle à Marseille puis en Chine, dans le Shanxi. Les soeurs avaient quitté Marseille le 12 mars 1899, elles arrivèrent à Taiyuan-fou le 4 mai. Soeur Marie-Amandine écrit : « Il y a deux cents orphelines, parmi lesquelles beaucoup de malades que nous soignons de notre mieux. Les malades du dehors viennent aussi se faire soigner. Si vous voyiez ces malheureux, vous seriez effrayée. On ne peut imaginer leurs plaies... Je fais mon possible pour les soulager. »
Mais la période est celle de la guerre des Boxers, une révolte nationaliste contre les Européens et donc les missionnaires et les chrétiens, qui commencée dans le Shandong, se répandit dans le Shanxi et le Hunan. Marie-Amandine fut martyrisée le 8 juillet 1900 avec 6 autres religieuses, 3 évêques, 5 prêtres, tous de la famille franciscaine, et bien sûr des milliers de Chinois chrétiens. Ce sont les martyrs de la Chine canonisés en 2000.
BONNE FETE AUX AMANDINE, particulièrement à "notre Amandine" (De l'Aigle et fille d'Estelle), elle se reconnaitra...
Icon of the Mother of God of Koloch
Commemorated on July 9
The Koloch Icon of the Mother of God manifested itself in the year 1413 during the reign of Basil I, 15 versts from the city of Mozhaisk, in the vicinity of Koloch in the Smolensk governia. A peasant of this village by the name of Luke found the holy icon and took it to his home. One of his household was paralyzed. The sick one put his forehead to the icon with faith and received complete healing.
This became known through the surrounding area, and many of the suffering began to flock to the wonderworking icon, and they received help from the Mother of God. Luke afterwards took the icon to Mozhaisk, and from there to Moscow. At the capital, Metropolitan Photius, together with a gathering of clergy and a multitude of the people, met the holy icon. As the icon was carried through Moscow many of the sick were healed of their infirmities. Later they returned the icon to Mozhaisk.
At the place where the icon appeared, a church was built in honor of the Mother of God. Here the holy icon was housed.
With the offerings of the peasant Luke and other Orthodox, Prince Andrew Dimitrievich built a monastery on this site called the Kolochsk or Mozhaisk.
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Icon of the Mother of God of Cyprus
Commemorated on July 9
The Cyprus Icon of the Mother of God belongs to the Panachrana type. In this icon the Mother of God is depicted sitting on a throne with the Divine Infant in Her arms. On either side of Her is an angel.
The prototype of this holy icon manifested itself in the year 392 on the island of Cyprus at the tomb of Righteous Lazarus, the friend of Christ (October 17), and is kept there in a monastery. renowned copies of the Cyprus Icon are at the Moscow’s Dormition Cathedral, and in the Nikolo-Golutvin church in the village of Stromyn, Moscow diocese (Commemorated on the Sunday of Orthodoxy).
During the week of the Triumph of Orthodoxy, the Greek Synaxarion has an account of an icon which is probably the Cyprus Icon. On the island of Cyprus a certain Arab was passing by a church dedicated to the Most Holy Theotokos. In order to display his hatred for Christianity, the man shot an arrow at an icon of the Mother of God which hung by the gate. The arrow struck the Virgin’s knee, from which blood began to flow. Overcome with fear, the Arab spurred his horse and rode for home, but was struck dead before he could get there. In this way, he was punished for his impiety.
Other days commemorating the Cyprus Icon are the Day of the Holy Spirit, and April 20. Some copies of the Cyprus Icon have additional names such as “Cleansing,” “Knife,” and “Hawk.”
The Cyprus Icon called “Hawk” was so named because of the way it was discovered. One day, the Christian ruler of Cyprus was hunting with his trained hawk. The hawk became tangled in a thicket while diving after another bird, and the ruler ordered the thicket to be cut away so that the hawk could be rescued. His servants rescued the hawk and also discovered an icon of the Mother of God in the thicket. The ruler later built a monastery on the site.
The “Cleansing” Cyprus Icon was in another monastery on Cyprus, and was famous for healing many people with diseases of the eyes.
The “Stromyn” Cyprus Icon became famous in 1841. An eighteen-year-old girl from Stromyn, a village not far from Moscow, was close to death from an illness. In a dream she saw the Cyprus Icon standing over the entrance to the church, and a voice came from the icon: “Take me into your home and have the priest serve a Molieben with the Blessing of Water, and you will be cured.”
The sick girl was brought to the church and finally located the icon after a long search. The girl obeyed the command of the Most Holy Theotokos, and after the Molieben she felt strong enough to carry the icon back to the church herself. Shortly thereafter, she was completely healed. The “Stromyn” Cyprus Icon continued to work miracles of healing, which the rector of the church reported to the holy Metropolitan Philaret of Moscow (November 19).
Une force plus grande que celle de la scission nucléaire…
La Vierge Marie a donné les moyens de vaincre le communisme athée. Rappelons les messages de Notre Dame de Fatima. La découverte de la présence de Marie sera celle qui dépassera l'énergie atomique. Par la prière, nous pouvons disposer de la puissance de Dieu. Dieu, cependant, a limité sa puissance à la volonté de l'homme. Il a besoin de l'homme pour l'exercer.
La bombe atomique résulte d'une fission (scission) de l'atome. La bombe à hydrogène résulte par contre d'une fusion, d'une réunion de deux atomes, et développe une énergie beaucoup plus forte. Ainsi, par l'union, nous obtenons une force plus grande que par la scission, symbole de notre puissance lorsque nous sommes unis.
C'est cette énergie qui est proposée par la Vierge si nous recourons à la prière, si nous faisons monter notre "température spirituelle". C'est cette température que nous donne l'Amour, la Charité. Cette température n'est jamais atteinte, nous pouvons chaque jour, l'augmenter davantage vis-à-vis de Dieu et de notre prochain. La prière qui naît d'un cœur qui aime est exaucée et écoutée. Là est donc la plus grande énergie en comparaison de laquelle la Bombe atomique n'est rien.
Chanoine Jamin, de Banneux, le 25.10.59
Recueil marial 1976
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,24-33.
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison.
Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »
Par Saint Jean Chrysostome
(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 1ère homélie avant son 1er exil, 1-3 ; PG 52, 427-430
« Ne craignez pas »
Les houles sont nombreuses et la tempête gronde.
N'importe !
Je ne crains pas de naufrage, car une pierre solide est mon appui. Que la mer se déchaîne, elle ne brisera pas ce roc ; que les flots se soulèvent, ils ne peuvent engloutir la barque de Jésus.
Je vous le demande, mes bien-aimés, qu'est-ce que je peux craindre, de quoi m'effrayer ?
La mort ?
« Ma vie, c'est le Christ, et mourir est un avantage » (Ph 1,21). L'exil ?
« La terre est au Seigneur et tout ce qui la remplit »
(Ps 23,1).
La confiscation des biens ?
« De même que nous n'avons rien apporté dans le monde, nous ne pourrons rien emporter »
(1Tm 6,7)…
Si vous trouvez difficile de croire ces paroles, croyez les faits. Combien de tyrans ont essayé d'anéantir l'Église ?…
Mais tout cela n'a rien gagné contre elle.
Ces hommes, persécuteurs acharnés, où sont-ils ?
Tombés en oubli.
Et l'Église, où est-elle ?
La voilà, avec son éclat éblouissant comme le soleil…
« Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux » (Mt 18,20)…
J'ai la parole du Christ, son écriture dans mes mains ; je ne m'appuie pas sur des forces humaines.
Sa parole est mon arme, ma défense, mon refuge. Si l'univers entier se met à trembler, j'ai sa parole, j'ai son écrit : voilà ma forteresse et mon rempart.
En voici les termes :
« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28,20).
Le Christ est avec moi, qu'est-ce que je peux craindre ?
Les flots déchaînés, la furie de la mer, la colère des princes : tout cela ne pèse pas plus qu'une toile d'araignée.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Contrairement à la Défense qui recrute sans problème tout en continuant à inciter au départ les plus anciens, l'Education nationale n'a pas besoin de directives pour diminuer ses effectifs. Elle n'arrive même plus à recruter et c'est inquiétant pour l'avenir :
"D'après les premiers résultats d'admission du Capes, le recrutement des professeurs ne couvre pas le nombre de postes nécessaires en lettres classiques, en lettres modernes, en mathématiques, en allemand et en anglais. La crise de recrutements des professeurs se poursuit de plus belle. De nombreux postes restent vacants faute de candidats valables (...)
Le nombre d'admis est inférieur à l'an dernier en lettres classiques (89 admis en 2015), lettres modernes (1.113), et allemand (264) alors que le nombre de postes ouverts était similaire pour chacune d'entre elles. Concernant l'agrégation, il y a également moins d'admis que de postes ouverts en lettres classiques, grammaire, mathématiques, allemand, anglais et musique (...)
Avec 68 admis (contre 89 en 2015) pour 230 postes ouverts au Capes externe, les lettres classiques poursuivent leur dégringolade. Seuls 76% des postes sont désormais pourvus (...)
Le Capes d'allemand, langue également touchée par la réforme du collège, est également dans une situation plus grave que l'an dernier avec 56,8% de postes non pourvus. Idem pour le Capes de lettres modernes qui compte quant à lui 18% de postes non pourvus. «C'est un désastre», commente Caroline Lechevallier du Snes. Quant au Capes d'anglais, 13,9% des postes ne sont pas pourvus.
De son côté, le Capes de mathématiques ne réussit à pourvoir que 1.100 postes sur 1.440: 23,6% des postes ne sont pas pourvus. Pis encore, l'agrégation de mathématiques n'admet que 304 candidats malgré ses 467 postes. 34% des postes sont perdus (...)
Concrètement, l'année prochaine, l'Éducation nationale sera à nouveau obligée de combler les «trous» en recourant à des professeurs contractuels, recrutés sans avoir le concours, souvent même après l'avoir raté!
«Plus de 35.200 postes supplémentaires ont été créés depuis 2012. Nous irons jusqu'au bout des recrutements, il y en aura bien 60 000 de plus à la fin 2017», a régulièrement affirmé François Hollande, faisant allusion à sa promesse de campagne de recrutement massive des enseignants.
Pour le SNES, cette promesse est aujourd'hui mathématiquement impossible à réaliser d'ici la fin du quinquennat."
Les syndicats ont beau mettre en avant la réforme des collèges pour expliquer ce phénomène, personne n'est dupe. Quel jeune aujourd'hui accepterait de se retrouver dans les ZEP et autres zones de non-droit à majorité immigrée comme premier poste de professeur débutant ? Les écoles hors-contrat ont, en revanche, de beaux jours devant elles...
Nos lecteurs fidèles connaissent tous les différences entre les cellules souches embryonnaires et les cellules souches provenant surtout de la moelle, du sang, du cordon ombilical ou de la peau etc. Les cellules souches embryonnaires dans la mesure où elles étaient théoriquement capables de se différencier (s’orienter) vers tous les tissus de l’organisme, sont qualifiées de totipotentes. Elles devaient ainsi servir de véritables fontaines de jouvence. Or très rapidement les chercheurs s’aperçurent qu’elles étaient rejetées car étant des corps étrangers aux organismes sur lesquels elles étaient greffées. De plus elles se cancérisaient.
En 2001 la société américaine Geron renonçait à travailler dans cette direction. En effet elle ne connût que des échecs notamment en ce qui concernait les greffes de cellules souches embryonnaires appliquées dans les lésions de la moelle épinière des paraplégiques (paralysie de la partie inférieure du corps) et tétraplégiques (paralysie des quatre membres). Cette recherche s’était alors étendue aux prélèvements de cellules cérébrales d’enfants issus d’avortements. Ce que tout le monde reconnaît comme poser des problèmes d’éthique. En vain…
En France, le Pr Marc Peschanski, militant trotskiste actif, conseiller de l’Europe, de l’Inserm et I Stem du Génopole créé par l’argent du Téléthon, connût les mêmes échecs. Les greffes de cellules cérébrales de fœtus aboutirent à la mort des parkinsoniens dans des souffrances effroyables. Il est avec le Pr Menasché de l’Hôpital Pompidou un des derniers tenants idéologiques de la destruction d’embryons à des fins thérapeutiques.
En Amérique les recherches de Geron ont été reprises en 2012 par une firme appeléeStemCells, Inc’research avec l’autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) l’équivalent de notre Agence nationale de contrôle des médicaments et de la santé (ANSM). Cette compagnie de recherche vient de fermer ses portes en licenciant ses cinquante employés (Information de l’agence Reuters du 31 mai). Elle se servait aussi de cellules souches embryonnaires ou fœtales pour faire des greffes sur la moelle épinière de paraplégiques, de personnes atteintes de DMLA (dégénérescence maculaire) et de maladies neurodégénératives. Ce fut un échec total d’où le dépôt actuel du bilan de cette société de recherche. (https://www.lifesitenews.com/news/fetal-stem-cells-research-biotech-to-shut-down)
Apparemment la France ignore tout de cette évolution de la science et ses échecs. Le 7 juillet 2016 toute la journée, France Info recevait l’invité du jour dans le cadre de l’émission Un monde des idées . Il s’agissait d’un médecin représentant de I Stem, laboratoire de recherche payé par le Téléthon de l’Association de la lutte contre la myopathie AFM). Il faisait l’apologie de l’usage des cellules souches embryonnaires. Ainsi va la générosité publique ! Ceci me touche personnellement ayant perdu un enfant de la myopathie et ayant un petit fils atteint de la même maladie. Le destin mortel des enfants myopathes est lié notamment aux aberrations afférentes à l’orientation des recherches sur les cellules souches embryonnaires ; lesquelles sont vouées à l’échec. Simple question de gros sous…
Suite à la divulgation, par l’association de défense du bien-être animal L214, d’images de maltraitance d’animaux dans les abattoirs, Bernard Le Foll, ministre de l’Agriculture, avait demandé aux préfets de faire réaliser pour le 30 avril 2016 une inspection spécifique sur la thématique de la protection animale de tous les abattoirs d’animaux de boucherie.
Suite à la publication, le 29 juin, par L214 de deux nouvelles vidéos dénonçant les conditions d’abattage à Pézénas (Hérault) et Puget-Théniers (Alpes-Maritimes), le ministère de l’Agriculture s’est décidé à publier l’ensemble des rapports d’inspection. Sur les cinq départements bretons, 4 abattoirs ont été épinglés – dont un pour non-conformité majeure – sur plus de 20 établissements visités.
Les inspections ont été réalisées par les services des directions départementales en charge de la protection des populations, en avril 2016. Il s’agit d’une évaluation officielle de la conformité de son organisation et de son fonctionnement aux exigences réglementaires par un agent de l’État qualifié.
De nombreux critères ont été évalués : les équipements, les locaux et leur état, les matériels d’étourdissement, d’immobilisation, de mise à mort et de saignée, la tenue de travail et la connaissance par le personnel des bonnes pratiques, le comportement du personnel, l’existence et l’effectivité d’un contrôle interne, la présence ou non de MON (modes opératoires normalisés) dans l’établissement, la présence de RPA (responsables de protection animale) et leur aptitude, etc.
L’ensemble des abattoirs qui fonctionnaient en France en avril 2016 a été inspecté, soit 259 établissements comprenant 460 chaînes d’abattage d’animaux de boucherie – un abattoir peut en effet avoir plusieurs chaînes et être multi-espèces.
Un quart des inspections ont débouché sur des non-conformités moyennes (C) ou majeures (D).Selon la synthèse officielle 19 chaînes ont présenté des non-conformités majeures, 8 établissements se sont faits dresser des procès-verbaux et trois ont vu leur agrément suspendu ou retiré temporairement – l’un d’eux a fermé complètement, l’autre a rouvert après travaux, un troisième est en train d’achever ses travaux.
Près de 107 avertissements rappelant la réglementation ont été donnés et 87 exploitants ont été mis en demeure de corriger leurs systèmes, dans des délais variables selon la nature des améliorations à effectuer. De nouvelles inspections seront effectuées dans ces établissements.
Prêtres, oulémas, enfants, étudiants d’écoles coraniques, femmes et jeunes, musulmans, chrétiens, hindous et sikhs, tous étaient présents et impliqués dans un événement organisé à Lahore ces jours derniers par le Conseil pour le dialogue interreligieux de Lahore afin de promouvoir l’harmonie interreligieuse à l’occasion de la conclusion du ramadan, le 5 juillet au soir.
La rencontre, rapporte l’agence FIDES, a débuté par la proclamation de versets de la Bible et du Coran, lus par des musulmans et par des chrétiens, et s’est poursuivie par des prières récitées par chaque communauté selon son credo. Cette célébration, précise le père Francis Nadeem OFM Cap, coordinateur du Conseil, n’a rien d’inhabituel : « Cela fait des années que les chrétiens invitent leurs compatriotes musulmans à célébrer ensemble la rupture du jeûne à la fin du ramadan, et que les musulmans invitent les chrétiens à rompre ensemble le jeûne durant le Carême. « Cette expression bilatérale de fraternité nous rapproche les uns des autres », a-t-il estimé.
La pratique du jeûne est en effet l’une des valeurs communes présentes dans les différentes religions. Tous les participants ont apprécié l’esprit de la rencontre et l’effort visant à promouvoir l’harmonie nationale et religieuse. « Le jeûne nous apprend la tolérance, l’unité, la fraternité, le pardon et l’aumône », ont reconnu certains chefs musulmans. Parmi eux le responsable soufi Pir Shafaat Rasool, Président du Conseil pour le Dialogue interreligieux de Lahore, et Hafiz Mufti Syed Ashiq Hussain, fondateur et enseignant d’une école coranique à Lahore.
Tous ont souhaité à la nation de vivre en paix. Les participants ont prié pour le progrès, la prospérité et la paix dans le pays et souhaité plein succès aux forces armées dans leur lutte contre le terrorisme.
Les ruptures conventionnelles participent de la flexibilité du marché du travail en garantissant des droits équilibrés entre salariés et employeurs.
La DARES a publié les chiffres mensuels des ruptures conventionnelles. On se souvient que cette formule juridique fut inventée par l’accord interprofessionnel sur le modernisation du marché du travail de 2007. Depuis cette date, le succès de la rupture conventionnelle ne se dément pas. En voici la progression en données corrigées des variations saisonnières :
Comme on le voit, la courbe de progression est forte et connaît un mouvement tendanciellement constant. La DARES souligne que le taux moyen de progression est de 5,8% par mois, avec une hausse globale de 30% depuis janvier 2015.
Statistiques de Pôle Emploi sur les ruptures conventionnelles
Ce chiffre est à rapprocher des 36.000 premières entrées mensuelles dans les statistiques de Pôle Emploi. Chaque mois, en effet, Pôle Emploi enregistre environ 600.000 inscriptions dont 36.000 seulement sont des premières immatriculations. Le volant des 560.000 entrées mensuelles dans les statistiques restantes sont, en quelque sorte, des « habitués », dont un nombre important de sorties de contrats à durée déterminée.
Dans une large mesure, on peut penser que ces 36.000 nouvelles entrées sont composées de ruptures conventionnelles.
Les ruptures conventionnelles, une formule intéressante pour tous
Pour les employeurs, la formule ne manque donc pas d’intérêt, dans la mesure où elle témoigne d’une évolution sensible dans les modes de rupture de contrats. La rupture conventionnelle marginalise fortement le recours aux prud’hommes. Toutefois, elle contraint à une négociation serrée sur l’indemnité de départ.
Le principe de la rupture conventionnelle repose en effet largement sur l’attribution d’une indemnité de départ supérieure au minimum conventionnel. La rupture induit donc un coût de rupture majoré, mais présente l’intérêt d’une sécurisation juridique de l’opération. On notera au passage que les services de l’administration du travail refuse entre 5 et 10% des ruptures qui sont soumises à leur homologation.
Globalement, la rupture conventionnelle participe donc d’une flexibilité du marché du travail en garantissant des droits équilibrés entre salariés et employeurs. Reste à savoir si cette forme juridique doit encore être perfectionnée par un encadrement supplémentaire des prud’hommes.
François Hollande a pourtant bien parlé de baisses des impôts ! Mais pour qui et de quels impôts parle-t-il ? Ce n'est en fait qu'un écran de fumée.
Quand on sait que toutes les ponctions faite sur les impôts locaux, en particulier la taxe foncière sont destinées à augmenter.
Après que de très nombreuses communes aient augmenté en 2015 de façon très sensible les impôts locaux, parfois de 5 à 15 % voire beaucoup plus, la création d’un nouvel impôt local, sous forme de Taxe Spéciale d’Equipement Régional (TSER) ne va pas améliorer les finances des propriétaires qui sont de plus en plus nombreux à supporter des impôts locaux supérieurs à leur impôt sur le revenu.
Ce nouvel impôt, (collecté par l’Etat puis redistribué aux régions) touchera ménages et entreprises. La mesure sera inscrite dans la loi de Finances 2017. Le Premier Ministre VALLS a ainsi répondu à l’appel de l’Association des Régions de France (ARF) qui demandait une compensation financière suite au transfert de la compétence économique des départements vers les régions. Problème la part fiscale des impôts locaux que prélèvent les départements n’est pas réduite pour autant. C’est scandaleux !
La TSER n’est pas simplement une augmentation du taux de la taxe foncière, mais bien un nouvel impôt foncier.
Comme pour toutes les promesses pré-électorales, il ne faut pas trop y croire. La preuve : alors que François Hollande pérore sur la baisse des impôts sur le revenu, son Premier ministre vient d'entériner le principe de ce qui sera, non une hausse de la taxe Foncière sur les propriétés bâties, mais bel et bien un nouvel impôt Foncier qui figurera dans le projet de loi de finances et sera présenté en septembre 2016. Tout propriétaire, particulier ou entreprise y sera soumis.
Les économies d'échelle que devaient soi-disant générer les grandes régions vont donc, comme à l'accoutumée, se traduire par des surcoûts, constate, notamment la CGPME dans un communiqué.
L'argument consistant à dire qu'il faut trouver de nouvelles recettes pour faire face à de nouvelles dépenses est à la fois irrecevable et inadmissible dans un pays qui consacre plus de 57% du PIB à la dépense publique.
Plutôt que de créer un nouvel impôt foncier, éviter certains gaspillages de l’argent public…
Plutôt que d'augmenter les impôts il serait plus raisonnable, pour une fois, de diminuer certaines dépenses,ou de transférer des recettes déjà existantes. A titre d’exemple cette nouvelle taxe devrait rapporter 600 millions d’euros,alors que le déficit de l’euro de Football à charge des contribuables est estimé à près d’un milliard d’euros, Le ministre des Sports prévoit, au mieux, 3 milliards d’euros de recettes…
Mais les coûts de l’événement sont déjà évalués à près de 4 milliards d’euros ! (http://www.contribuables.org/2016/05/les-stades-de-leuro-2016-combien-ca-coute/ )…Le calcul est simple. C’est au contribuable, donc à vous et moi, de payer le milliard d’euros de différence, que vous aimiez ou non le football, que vous assistiez ou non aux matchs ! INCROYABLE !...
Augmenter la taxe foncière impliquerait que l’assiette, c’est-à-dire la base de calcul de lataxe soit élargie, car plus une assiette est large et plus un impôt rapporte. Mais, au delà de l’efficacité fiscale, l’assiette conditionne, surtout, la réaction des contribuables. Plus l’assiette est large et plus le nombre de contribuables concernés est important et plus le mécontentement risque d’être fort, avec les réactions d’hostilité que cela suppose.
S’agissant de la nouvelle taxe régionale (TSER), c’est le foncier qui est visé. Autrement dit, ce sont les propriétaires, particuliers ou d’entreprises qui vont trouver une ligne supplémentaire sur leur feuille d’impôt. Comme le précise un spécialiste des finances locales (élu municipal à Blagnac et à Toulouse Métropole) Joseph Carles : « il s’agit bien d’un nouvel impôt et pas simplement d’augmenter le taux de la taxe foncière payée par les entreprises et les ménages« .
La fiscalité locale par sa double, voire triple taxation, taxe d’habitation, taxes foncières (bâti et non bâti) et surtaxes supplémentaires ainsi que leur taux, une exception en Europe.
Si une fiscalité locale existe bien dans les autres pays Européens, de façon très inégale par ailleurs, la France est la championne d’Europe pour la taxationde l’immobilier. J’ai eu l’occasion de rappeler que le fisc prélèverait ainsi jusqu’à 56% du prix d’achat d’un logement. Pour décerner ce triste laurier à la France, des experts ont comparé le sort réservé à l’acheteur d’un bien neuf de 200.000 euros, dans plusieurs pays de la Communauté européenne.
En France, plusieurs taxes s'appliquent à l'immobilier. Le problème de l'immobilier c'est qu'il n'est pas « délocalisable » et c'est le propre de l'imagination française de créer des systèmes qui permettent de taxer un maximum ce qui indispensable à chaque citoyen, à savoir se nourrir, se vêtir, s’instruire, se soigner et se loger etc. etc.
D’autre part, la taxe d'habitation est la plus élevée pour une taxe équivalente des pays de l'OCDE en pourcentage du PIB. En 2010, la moyenne des pays de l'OCDE se situe en effet à 1,8 %,chiffre stable qui s'est abaissé de 1,9 % à 1,8% en 2008.
Le taux de la France se situe quant à lui à 3,7 %, chiffre en augmentation globale depuis 1985, où il s'élevait à 2,5 %, et constante depuis 2007 (3 %). Par comparaison, l’équivalent de la taxe d'habitation allemande se situait à 0,8 %en 2010.
Ce nouvel impôt local de la taxe Foncière (TSER) vient s’ajouter à la surtaxe sur les terrains non bâtis concernant certaines agglomérations dites à habitat tendue.
Entrée en vigueur en 2015, cette mesure censée "permettre la libération du foncier et la construction de logements" dans quelque 600 communes avait entrainé la surtaxe sur les terrains non bâtis constructibles situés dans les zones "tendues".
Modifiée en 2016, mais également en 2017 afin d'empêcher les dérives apparues en 2015, selon un amendement au projet de loi de finances rectificative déposé par le gouvernement. Il change le calcul de la valeur locative (la base d'imposition) de ces terrains, actuellement majorée de 25 % puis de 5 €/m².
Le texte créait à partir de 2016 un abattement pour les 200 premiers mètres carrés. Au-delà, la majoration de 25% était maintenue et celle de 5 euros par mètre carré supprimée. En 2017, la règle des 25% sera supprimée et une nouvelle majoration de 3 €/m² sera créée.
Les collectivités locales (communes et intercommunalités) auront toutefois la possibilité d'en fixer le niveau entre 1 et 5 €/m²,ainsi que de supprimer l'abattement pour les 200 premiers mètres carrés. Ce dont certains Maires ne se priveront pas en prétextant une baisse des dotations de l’Etat…
Les promoteurs de cette mesure qui aggrave considérablement la fiscalité locale de ceux qui possèdent une parcelle ou partie de terrain constructible, mais non bâti, dans l’une des vingt-huit agglomérations dites tendues comme Paris, Toulouse, Lyon, Montpellier, Lille, Marseille, Aix en Provence, où la demande de logements est supérieure l’offre, estiment que cela contribuera à la libération du foncier et à la construction de logements dans les zones où les tensions immobilières sont les plus fortes.
Cette surtaxe est proprement inique, car certains propriétaires concernées par cette disposition fiscale ont vu leur impôt exploser dans des zones où le foncier est rare. Des taxes foncières qui passent ainsi pour des particuliers de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers… Le journal « Le Parisien » cite l'exemple d'un chef d'entreprise dans l'Essonne dont la taxe foncière est passée de 451 euros à 71.051 euros pour une parcelle de 35.000 mètres carrés. C’est faire fi de la contrainte particulière d’une entreprise qui a forcément besoin de surface non bâtie pour ses besoins annexes.
La surtaxe sur les terrains non bâtis concernant certaines agglomérations dites à habitat tendue, ainsi que d’une manière plus générale la fiscalité locale contribue à un emballement démographique.
Non seulement ce type de surtaxe va encourager la densification urbaine et par voie de conséquence également l’étalement urbain ... Mais d’une manière plus générale la fiscalité locale contribue à un emballement démographique incompatible avec une meilleure qualité de viepour les habitants, car plus on développe l’habitat, plus il y a des recettes fiscales…
Si on y ajoute la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) qui peut varier très sensiblement quand on franchi certains paliers par rapport au nombre d’habitants dans une commune, la boucle est bouclée… La DGF comprend : La dotation forfaitaire des communes - La dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU- La dotation de solidarité rurale (DSR)- La dotation nationale de péréquation (DNP). Par exemple, en 2012, la dotation de base (6,7 milliards d’euros au total) varie de 64,46 € à 128,93 € par habitant en fonction de la taille des communes.
Les impôts locaux, prélevés par les collectivités locales, sont nécessaires pour l'entretien des infrastructures locales ou le fonctionnement de services utiles aux communes qui les prélèvent, mais qu’en est-il ?
(...)
Ca suffit ! La fiscalité locale Française est une aberration qui doit cesser…
Les promesses non tenues doivent cesser… Il est urgent d’engager une véritable réforme de la fiscalité locale dans notre pays, qui soit à la fois simplifiée et plus équitable pour tous les citoyens. Une fiscalité locale qui intègre réellement les défis écologiques du 21eme siècle auxquels nous sommes confrontés et cela dans un cadre fiscal Européen cohérent.
Depuis des décennies et des décennies on supporte, sans broncher, une fiscalité locale particulièrement injuste, pénalisante, obsolète et incompréhensible pour les contribuables. Certes, la fiscalité locale faisait partie des grands chantiers auxquels François HOLLANDE avait promis de s'atteler. Après que le gouvernement de Jean-Marc AYRAULT ait commencé à engager une réflexion et que Bercy ait décidé de réviser les valeurs cadastrales qui servent de base aux calculs des taxes foncières et d'habitation, le gouvernement de Manuel VALLS a enterré définitivement cette réforme. Une fois de plus des promesses de campagne électorale n’engagent que ceux qui les écoutent…
Une réforme de la fiscalité locale doit-elle être modulée selon les revenus, comme le réclament certains élus ?
Certains élus estiment aussi que la taxe d'habitation devrait être davantage modulée selon les revenus, les foyers modestes en seraient exonérés. En contrepartie, elle serait majorée pour les ménages plus aisés. Entre les communes qui concentrent une population « plus riches » et les communes qui, à l’inverse, concentrent des populations « plus pauvres », des compensations financières pourraient être organisées entre elles. D’accord pour la solidarité, maisIl y a déjà l'impôt sur les revenus et parce que ceux qui ont le plus de revenus, et qui dans la logique de ces « certains élus » devraient s'acquitter de taxes locales plus importantes, sont certainement ceux qui ont le moins recours aux prestations de la municipalité.
Ceux qui consomment le plus de prestations sociales ne paient pas, ou presque pas d’impôts locaux, donc ce n'est pas un argument qui tient la route ! Je pense qu'à un moment, il faut admettre la réalité des choses, d’autant qu’actuellement il y a exonération de la taxe d’habitation ou de la taxe foncière si l’on a un revenu fiscal de référence inférieur à certains plafonds.
Ces limites varient en fonction du nombre de parts, le quotient familial (http://www.journaldunet.com/patrimoine/pratique/finances-personnelles/impots/18282/revenu-fiscal-de-reference-2016-qu-est-ce-que-c-est.html). De plus, Bercy en ayant décidé de réviser en 2014 les valeurs cadastrales qui servent de base aux calculs des impôts locaux, établies dans les années 1970, elles sont, malgré les revalorisations successives, largement inférieures à la valeur locative réelle des logements anciens. Si elles s'en rapprochent, sans que les taux des impôts locaux soient en contrepartie abaissés et durablement, la note serait très salée pour les contribuables. Mais, naturellement les élu(e)s y sont favorables…
Quelle fiscalité locale serait la plus simple et la plus juste ?
Il faut supprimer la taxe d’habitation et la taxe foncière sur le bâti et le non bâti, ainsi que la nouvelle TSER et la surtaxe dans les zones à habitat tendu. A l’instar des autres pays Européens qui s'en sortent plutôt mieux que les Français, il fautcréer un seul impôt équitable qui fait payer à tous les citoyens réellement les services locaux, préserve la Biodiversité, lutte contre les pollutions et encourage les économies d’énergie, en excluant certaines taxes ou redevances qui doivent relever de la fiscalité de l’Etat. (...)
Assyrian-Swedish Scholar Selected to Pro Futura Scientia Fellowship Program
By Bar Daisan
2016-07-06 04:48 GMT
Dr. Aryo Makko, lecturer at the History Department at Stockholm University, was selected for the Pro Futura Scientia Fellowship program of the Swedish Collegium for Advanced Studies. ( VHS Augsburg)Stockholm (AINA) -- An Assyrian scholar in Sweden is one of five researchers selected to the Pro Futura Scientia Fellowship program of the Swedish Collegium for Advanced Studies (SCAS). Dr. Aryo Makko, who is lecturer at the History Department at Stockholm University, was nominated by his university. He and Linguist Julia Udd�n are two of the five young researchers chosen from Stockholm University.
The prestigious fellowship program was established by SCAS and the Swedish Foundation for Humanities and Social Sciences in 1999 as a cutting-edge research program for especially promising researchers in the humanities and social sciences. It includes five to seven years of funding and a tenure-track position at the nominating university.
In total 27 scholars, affiliated to 21 universities/research institutes in nine countries, were nominated to this year's round of the program. After a rigorous selection procedure, the decision was formally made by the Swedish Foundation for Humanities and Social Sciences, at the recommendation of the SCAS Pro Futura Scientia Program Selection Committee, based on criteria such as excellent research profiles and the ability to work independently and with ground-breaking results. In addition to nominations by eight Swedish universities, candidates were also nominated by the Universities of Cambridge, Copenhagen and Tartu.
Dr. Makko specializes in nineteenth twentieth century international history, nationalism and diaspora with particular focus on Europe and the Middle East. He is co-editor of Assyrian Heritage: Threads of Continuity and Influence, an anthology on Assyrian history and identity published in 2012, and is also a founding and board member of the Modern Assyrian Research Archive.
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Il ne reste que moins de 50 000 chrétiens en Irak a l'heure ou je
vous parle !
En effet environ plus de 200 000 chrétiens ont quitter l'Irak depuis
2014 !
Nous sommes en voie de disparition et Nous devons agir
maintenant !
Nous appelons toutes les associations de France a s'unir et a
God is the source of every virtue, as the sun is of daylight.' (St. Mark the Ascetic)
POUR FAIRE USAGE D'UN BON SENS ORTHODOXE
LE "FAUX OECUMENISME" ET "L'INTEGRISME", TEMOIGNENT L'UN ET L'AUTRE D'UN MANQUE DE FOI :
Le P. Georges Florovsky, de même que P. John Romanides, font remarquer que la véritable crise, c'est un manque de Foi. Après avoir lutté ici en Grèce au cours des 18 dernières années, avec une grande partie de ce temps consacré à l'étude de l'ecclésiologie, et dès lors aussi des nouvelles ecclésiologies qui émergent du mouvement oecuménique et parmi les hétérodoxes, il me semble que ceux qui ont accepté le principe de base de l'oecuménisme, comme quoi l'Église serait divisée et que nous serions en recherche d'une unité perdue, en réalité, ils ont perdu la foi en Christ Lui-même.
Ils sont sans foi, c'est-à-dire qu'ils ont perdu leur confiance en Christ et dans Ses paroles immortelles, promettant qu'Il guidera Ses disciples (l'Église) dans la plénitude de la vérité, qu'Il sera avec eux jusqu'à la fin des temps (de toute évidence uni à eux et les unissant), que les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre Son Corps, l'Église et tout le restant qu'Il a promis.
Cette apostasie de confiance dans le Maître, cette absence de Foi, affecte tant ceux qui sont "à gauche" et "à droite", à savoir les fondamentalistes de l'oecuménisme et ceux qui ont un zèle qui n'est pas conforme à la connaissance et qui ont quitté la méthodologie patristique dans leur combat contre le syncrétisme oecuménisant et ses fondamentalistes.
En effet, la Voie Orthodoxe est un chemin très étroit, de nos jours, rempli de pièges et précipices dangereux.
L'Église subsistera jusqu'à Son Second Avènement. Qui en fera partie? Ceci est entièrement une autre question.
Dieu soit loué
"portae inferi non praevalebunt"!
"Portae inferi non praevalebunt!"
"Fr. Georges Florovsky, as well as Fr. John Romanides, observe that the real crisis is a lack of faith. After struggling here in Greece these past 18 years, with much of this time being devoted to a study of ecclesiology and therefore also the new ecclesiologies emerging in the ecumenical movement and among the heterodox, it seems to me that those who have accepted the basic premise of ecumenism that the Church is divided and we are in search for a lost unity have lost faith in Christ Himself. They are faithless, that is, they have lost trust in Christ and His immortal words that He will lead His disciples (the Church) into all truth, be with them until the end (obviously united with them and uniting them), that the gates of hell shall not prevail against His Body, the Church and all the rest He has promised. This apostasy from trust in the Master, this faithlessness, affects those on the "left" and the "right," that is the fundamentalists of ecumenism and those with zeal not according to knowledge who have left the Patristic methodology in their fight against syncretistic ecumenism and its fundamentalists. Indeed, the Orthodox Way today is a narrow, winding path, fraught with dangerous pitfalls. The Church will remain until His Second Coming. Who will be in it? That is another question entirely."
(Source: St Materne)
LE COIN DU CATECHISME...ET DE LA
TRANSMISSION FAMILIALE:
Histoire Sainte:
L'Aventure de
Prière au Christ Roi des Martyrs:
Ô Seigneur, gloire des combats et couronne des vainqueurs, / Vous êtes la parure des Martyrs glorieux: / par leur constance dans les épreuves, ils ont mis en fuite les impies / et du ciel ils ont reçu la victoire par la puissance de Dieu; / par leurs prières accordez-nous, / Seigneur, la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit
Ô Christ, abolissant l’empire de la mort, / pour les hommesVous fîtes jaillir la vie immortelle ; / tous ceux qui croient en Vous, désormais / ne meurent plus mais vivent en Vous. / Seigneur, faites reposer les âmes de Vos serviteurs / et placez-les parmi Vos Saints ; / par les prières de la Mère de Dieu / accordez-leur la grande miséricorde.
Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Ô Christ Sauveur, faites reposer les trépassés / dans le chœur des Justes, en ce lieu de clarté ; / en Vous en effet, ils ont mis leur espoir /Ô Christ Ami des hommes ; / accueillez la prière de chacun pour ses parents ou ses enfants / et dans Votre immense bonté / justifiez ceux dont nous célébrons le souvenir.
Prière aux saints martyrs:
Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité = vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions * Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables , vous qui avez souffert la passion = pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants, vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience = priez-Le comme votre divin Semeur* afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux, afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = , par votre sang et vos souffrances * pour le salut de nos âmes.
(Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)
ACQUÉRIR L'ICÔNE DES MARTYRS SYRIAQUES ?
J'encourage nos fils et filles de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone de commander en notre Monastère Syriaque (Offrande libre: Tous doivent pouvoir se recueillir devant cette Image Sainte!), d'écrire eux-même ou de reproduire pour leurs foyers l'Icône qui a été réalisée pour le centenaire du génocide de nos pères et frères aînés dans la foi: Évêques, prêtres et fidèles Syriaques ("Sayfo").
Nous souvenant que le sang des Martyrs est "semence de chrétiens", il est de la première importance de nous souvenir d'où nous venons pour savoir où nous allons;il est de la première importance de demander incessamment l'intercession de ces frères aînés pour qu'à leurs exemples nous soyons d'authentiques témoins du Règne d'Amour, de Vérité et de Paix que le Christ est venu inaugurer dès ici-bas par Son Eglise ...
Puisse cette Icône être désormais placée en bonne place en chacune de nos paroisses et en chacun de nos foyers !
Puisse l'intercession de nos Saints Martyrs accompagner notre chère Eglise-mère Malankare-Orthodoxe, notre Eglise locale en France et au Cameroun pour favoriser un renouveau de ferveur et de fidélité, un nouvel élan missionnaire !
Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
+Métropolite Mor Philipose-Mariam
Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)
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LE COIN DU CATECHISME...ET DE LA
TRANSMISSION FAMILIALE:
Histoire Sainte:
L'Aventure de David (Histoire et coloriages)
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Un bon chef
Les années passèrent et, après la mort de Saül, David devint roi d’Israël.
Les partisans de Saül attaquaient David, et les Philistins guettaient toujours une opportunité pour reprendre le pays.
David rêvait de conquérir Jérusalem afin d’y apporter l’arche dans laquelle se trouvaient les lois de Dieu.
Quelle fête ils firent quand, enfin, David prit d’assaut la cité et s’empara d’elle !
On joua de la musique, on dansa, on offrit des banquets et des cadeaux – David venait de faire de Jérusalem la cité de Dieu.
« Maintenant, Dieu habite dans ma ville.
Oui, vraiment, Dieu est présent à Jérusalem ».
David et Bethsabée
Un jour, David tombe amoureux d’une belle jeune femme, Bethsabée. Mais Bethsabée est déjà mariée avec l’un des meilleurs officiers, Uri.
David devient très jaloux, et décide de se débarrasser de Uri. Il s’arrange pour que Uri soit tué au cours d’une bataille. Mais Dieu voit tout, et il envoie le prophète Nathan pour résonner David, qui lui dit :
« David, ta faute est grave ! »
David regretta amèrement ce qu’il avait fait, et demanda pardon à Dieu. Dieu pardonna à David.
David et Bethsabée auront un fils qui s’appellera Salomon.
LE REPOS DOMINICALE. POURQUOI ?
Récemment, ma femme et moi, nous étions dans un magasin caritatif catholique que nous avons l’habitude de fréquenter. À l’entrée, il y avait une grande pancarte annonçant qu’à partir du mois de janvier, le magasin ouvrirait le dimanche. La pancarte indiquait que le dimanche était un jour consacré à la prière et au repos, mais qu’il n’en était plus ainsi dans la société. Le dimanche est devenu un jour comme un autre pour accomplir ce que l’on doit faire. « Nous voulons aller à la rencontre des personnes là où elles se trouvent, concluait la pancarte, et cela signifie être ouvert le dimanche ».
Ma femme et moi étions attristés de lire cela. Nous étions tellement fiers de ce magasin auparavant, car c’était l’un des rares qui restait fermé le dimanche. Aujourd’hui, alors que seul le profit est considéré comme sacré, il est difficile de croire qu’il y a 50 ans seulement, tout était fermé ce jour. Catholiques, protestants, laïques, tous lui reconnaissaient un caractère unique, celui d’être un jour de repos.
Mais alors que la société impose de plus en plus une logique productiviste, nous les catholiques, nous devrions encore respecter le jour du Seigneur. Voici sept raisons pour lesquelles vous devriez vous reposer le dimanche et apprécier cela !
1. C’est un commandement de Dieu
Voici la première et la principale raison qui doit nous motiver à nous reposer le dimanche : C’est l’un des commandement de Dieu. Dans le livre de l’Exode, au chapitre 20, Dieu donne à son peuple dix commandements qui résument la loi morale. Parmi ceux-là, il y a le commandement suivant : « Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est un sabbat pour Yahvé ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’étranger qui est devant ta porte. Car en six jours Yahvé a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour, c’est pourquoi Yahvé a béni le jour du sabbat et l’a consacré. » (Ex 20, 8-11) Donc, comment sanctifier le sabbat ? En se reposant.
En d’autres termes, allez à la messe et ensuite profitez de vos loisirs.
2. Dieu se reposa le septième jour
Quand vous pensez au fait de se reposer le dimanche, peut-être pensez-vous immédiatement aux raisons pour lesquelles cela est peu pratique. Peut-être qu’il arrive que vous ne vous sentiez pas particulièrement fatigué, ou peut-être avez vous trop à faire pour prendre un jour de congé, ou peut-être encore vous ne voulez vous tout simplement pas vous arrêtez de travailler…
Quelles que soient les raisons que vous trouverez, elles ne tiendront pas debout, car Dieu se reposa le septième jour. Et si personne ne sent le besoin de faire une pause, Lui c’est ce qu’Il a fait ! Pensez-y, Dieu a une énergie illimitée. Créer l’univers, magnifique et complexe comme il est, n’a pas mis à l’épreuve la force de Dieu. Il aurait pu créer un million d’univers sans verser une goutte de sueur. Et pourtant, Il se reposa.
Il y a des raisons profondément théologiques pour le jour du repos du Seigneur, qui pourraient être approfondies dans un autre article. Mais le point essentiel à retenir est que Dieu se reposa, et que par conséquent, nous devrions en faire autant.
3. Vous en avez réellement besoin
Que vous le croyiez ou non, vous avez besoin de vous reposer le dimanche. Contrairement à Dieu, vous ne disposez pas d’une énergie créatrice illimitée. Il est scientifiquement prouvé que le cerveau et le corps humain ne peuvent être sollicités constamment, sans se détériorer de manière dramatique. La grande majorité d’entre nous est surchargée de travail et de stress, et se sent au bord de l’épuisement.
Le stress épuise notre corps, et le repos est absolument essentiel à la productivité. Saint Thomas d’Aquin disait : « Sans travailler, il est impossible de s’amuser. » Cela pourrait facilement être inversé : sans s’amuser (repos), il est impossible de travailler efficacement. Vous avez besoin d’un jour de repos pour récupérer vos forces, avant de commencer une nouvelle semaine de travail.
4. La famille et les amis
À quand remonte la dernière fois où vous avez partagé un repas de famille avec votre femme et vos enfants, ou avec vos proches ? Auparavant, les grands repas de famille après la messe étaient le point culminant de chaque semaine catholique. Ils devraient en être encore ainsi.
Le monde moderne, alimenté par la technologie, nous a laissé plus isolés que jamais. Le manque de rencontres face-à-face et d’interactions personnelles, ont fragmenté les familles et ont laissé beaucoup de gens seuls. Le jour du dimanche, s’il est bien respecté, offre une occasion unique de passer du temps avec ceux que nous aimons, que ce soit en famille ou entre amis.
5. Prière et lecture spirituelle
Les saints nous disent que la prière est absolument indispensable au salut. La lecture spirituelle, aussi, nous offre l’occasion d’entendre Dieu nous parler en retour. Ces deux activités devraient être des habitudes hebdomadaires pour tous les catholiques.
Pourtant, malgré leur importance, nombreux sont ceux qui pensent ne pas disposer de temps pour prier, lire ou méditer comme ils le voudraient. Voilà pourquoi les dimanches sont si importants : ils nous offrent le temps qu’il nous faut pour communier avec notre Seigneur, littéralement dans la Sainte Eucharistie, mais aussi dans les temps paisibles de la prière, et de la méditation sur les vérités de la foi.
6. Les choses que vous aimez
Nous sommes faits à l’image et à la ressemblance du Dieu Créateur. La créativité est donc inscrite en nous. Je suis fasciné de voir que les cultures anciennes, qui avaient moins de temps libre que nous, confectionnaient tout avec un grand soin : des outils aux couvertures, en passant par les vêtements, tout était soigné avec des motifs et des décorations complexes. Aujourd’hui, le confort moderne nous permet d’avoir beaucoup plus de temps libre, mais plutôt que de créer, nous ne pensons qu’à consommer.
Il est important pour les hommes d’avoir un loisir créatif. Les options sont infinies : Écriture, travail du bois, jardinage, construction de modèles, mécanique, travail du cuir, et beaucoup d’autres encore. Une fois de plus, le dimanche offre une occasion unique pour le travail manuel, en faisant quelque chose que nous apprécions juste pour le plaisir de le faire.
7. La sieste
Le dimanche est associé au repos, et il n’y a pas de meilleure façon de célébrer cela qu’avec une bonne sieste. Pour être honnête, je me sentirais très coupable si je faisais une sieste au milieu de la journée pendant le reste de la semaine, alors que nous avons beaucoup d’obligations (et d’ailleurs, mon patron ne l’apprécierait pas forcément). Mais le dimanche, il m’arrive de faire une sieste ‘non coupable’, et c’est vraiment formidable. Vous devriez essayer un jour !
Le jour du Sabbath … tu te détendras !
Si vous y réfléchissez, c’est vraiment beau que Dieu nous ordonne de nous reposer. Il n’est ni un esclavagiste ni un chef exigent et brutal, qui nous pousserait à l’épuisement et à la fatigue. Au contraire, il est le Père aimant qui connaît et désire le meilleur pour ses enfants. « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur », dit Jésus, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger » (Mt 11, 29-30).
Je vous encourage à examiner votre routine du dimanche et à chercher des moyens concrets pour vous détendre et vous reposer davantage. Supprimez le shopping et les courses futiles. Faites-en un jour de calme, de repos, d’amusement, et de prière, avec les amis et la famille.
Notre Seigneur, dans son grand amour pour vous, vous ordonne de sanctifier sa journée en mettant de côté la liste des choses à faire, et de profiter d’un peu de repos. Pendant six jours… tu courras comme un fou, mais le septième jour …tu te détendras. Vraiment. Fais-le.
(Source: Aleteia)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 10 JUILLET:
Mémoire de Saint Abraham Koorilose BAVA, fondateur de la MISC (Kerala) au Monastère Syriaque (Normandie) et à Jauldes (Charente)
(Après la Messe, Prière avec encens pour Son Eminence Joseph Mor Koorilose)
10h30, Messe suivie de la prière à St Abraham Koorilose Bava et du repas fraternel,
possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
*Dimanche 24 JUILLET:
Pèlerinage à Saint Christophe
-10h30, Messe suivie de la Bénédiction des Voitures et d'un repas fraternel.
(Programme habituel)
*Dimanche 7 AOUT:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala
St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !
St Grégorios de Parumala, priez pour nous !
10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,
possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, Auguste 7:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)
-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile
de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte
Vierge Marie)
*Lundi 15 AOUT au Monastère
Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste Vierge Marie)
10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs. Repas fraternel,
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
*Dimanche 28 AOUT,
Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire
-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien
-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,
Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
LECTIONNAIRE POUR DEMAIN
Dimanche 10 Juillet 2016
Huitième dimanche après la Pentecôte
Saint Qurbana :
o{C}{C}{C}{C}I Pierre 2: 4 -10 :
·{C}{C}{C}{C}04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
·{C}{C}{C}{C}05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
·{C}{C}{C}{C}06 En effet, il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
·{C}{C}{C}{C}07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
·{C}{C}{C}{C}08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
·{C}{C}{C}{C}09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple , pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
·{C}{C}{C}{C}10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.
o{C}{C}{C}{C}Hébreux 4: 14 :
o{C}{C}{C}{C}14En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.
o{C}{C}{C}{C}5: 5 :
o{C}{C}{C}{C}05Il en est bien ainsi pour le Christ : il ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
o{C}{C}{C}{C}Saint-Jean 6: 47 à 59 :
·{C}{C}{C}{C}47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
·{C}{C}{C}{C}48 Moi, je suis le pain de la vie.
·{C}{C}{C}{C}49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
·{C}{C}{C}{C}50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
·{C}{C}{C}{C}51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
·{C}{C}{C}{C}52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
·{C}{C}{C}{C}53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
·{C}{C}{C}{C}54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
·{C}{C}{C}{C}55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
·{C}{C}{C}{C}56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
·{C}{C}{C}{C}57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
·{C}{C}{C}{C}58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
·{C}{C}{C}{C}59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
"If we don't pray for the sick, then the sickness will develop naturally. But if we pray for them, it can change it's natural course. Therefore, always pray for the sick." (St. Paisios the Athonite)
Livre de l'Ecclésiastique 45,1-6.
Il a été aimé de Dieu et des hommes : sa mémoire est en bénédiction.
Dieu lui a donné une gloire semblable à celle des saints, il l'a rendu grand par la terreur qu'il inspira aux ennemis.
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
A cause de sa foi et de sa douceur, il l'a sanctifié et l'a choisi entre tous les hommes.
Il lui a fait entendre sa voix et l'a introduit dans la nuée.
Il lui a donné face à face ses commandements, la loi de la vie et de la science.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,27-29.
En ce temps-là, Pierre dit à Jésus : Voici que nous avons tout quitté pour vous suivre ; qu'avons-nous donc à attendre ?
Jésus leur dit : " Je vous le dis en vérité, lorsque, au renouvellement, le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m'avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël.
Et quiconque aura quitté maisons, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou enfants, ou champs, à cause de mon nom, il recevra le centuple et aura la vie éternelle en possession. "
Par Julienne de Norwich,
mystique Romaine-catholique (1342-apr
Révélations de l'amour divin, ch. 55
« Et il aura en héritage la vie éternelle »
Le Christ est notre voie (Jn 14,6).
Il nous conduit avec sécurité dans ses préceptes ; dans son corps il nous porte au ciel avec puissance.
J'ai vu qu'ayant en lui nous tous qu'il sauvera, avec dévotion il fait don de nous à son Père céleste, don que le Père reçoit avec une grande reconnaissance et qu'il remet courtoisement à son Fils Jésus Christ.
Ce don et ce geste sont joie pour le Père, félicité pour le Fils et réjouissance pour le Saint Esprit.
Parmi tout ce que nous pouvons faire, il n'est rien qui soit plus agréable à notre Seigneur que de nous voir nous réjouir en cette joie qu'a la Trinité pour notre salut...
Quoi que nous ressentions — joie ou tristesse, fortune ou infortune — Dieu veut que nous comprenions et croyions que nous sommes plus véritablement au ciel que sur terre.
Notre foi vient de l'amour naturel que Dieu a déposé dans notre âme, de la claire lumière de notre raison et de l'intelligence inébranlable que nous recevons de Dieu, depuis le premier instant où nous avons été créés.
Lorsque notre âme est insufflée dans notre corps rendu sensible, la miséricorde et la grâce commencent leur œuvre en prenant soin de nous et en nous gardant avec pitié et amour.
Par cette opération le Saint Esprit forme en notre foi l'espérance de retourner à notre substance supérieure, à la puissance du Christ, développée et amenée à sa plénitude par le Saint Esprit...
Car à l'instant même où notre âme est créée sensible, elle devient la cité de Dieu, préparée pour lui de toute éternité
(He 11,16; Ap 21,2-3).
Dans cette cité il vient ; jamais il ne la quittera, car jamais Dieu n'est hors de l'âme ; il y demeurera dans la béatitude à tout jamais.
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« Mes frères, retirons-nous avec cette pensée :
« Quand j'aurais toutes les vertus, et non pas l'humilité, je n'ai rien que péché, je ne suis qu'un pharisien superbe et un missionnaire abominable. »
Mon Sauveur, faites-nous bien concevoir cette vérité, faites-nous voir l'excellence de cette vertu, faites que nous l'aimions et que, l'aimant, nous rejetions toutes les pensées vaines. Commençons, mes frères, dès cette heure à voir combien elle est belle et combien agréable en ceux qui tâchent perpétuellement de s'humilier, combien ils sont en paix et combien on les estime ; comme, au contraire, estimons malheureux ceux qui courent après l'honneur et travaillent pour être estimés ; n'est-il pas vrai qu'ils se tourmentent en vain, que la plupart du monde les méprise, qu'on s'en moque et qu'on s'en rit ? Nous verrons cela et nous aurons si peu de jugement que de courir après ces amusements de la nature aveugle et corrompue !
L'humilité a cela de propre qu'elle nous empêche de prétendre à aucune estime que de vous, mon Dieu, qui donnez le prix aux choses. Les hommes n'en connaissent pas la valeur. N'est-ce pas être fol et passe-fol que de préférer l'estime du monde à la vôtre, l'ombre au corps, le mensonge à la vérité ?
Sauveur de mon âme, remplissez-nous de ces affections qui vous ont si fort humilié, de ces affections qui vous ont fait préférer la contumélie (*) à la louange, et de ces affections qui vous ont fait chercher la gloire de votre Père dans votre propre confusion. Que nous commencions dès à présent à rejeter tout ce qui ne va pas à votre honneur et à notre mépris, tout ce qui sent la vanité, l'ostentation et la propre estime ; que nous tâchions de faire désormais des actes d'une vraie humilité ; que nous renoncions une bonne fois pour toutes à l'applaudissement des hommes trompés et trompeurs, à la vaine imagination du bon succès de nos œuvres ; et enfin, mon Seigneur, que nous apprenions à être véritablement humbles de cœur, par votre grâce et par votre exemple. »
(*) : Vieilli, littér. Parole ou action atteignant une personne dans sa dignité ; offense très grave.
St Vincent de Paul, extrait de la Conférence aux Missionnaires, 18 avril 1659 (S. V., XII, 195-211),in "Saint Vincent de Paul. Œuvres présentées par André Dodin", Aubier, Paris, 1949.
"Si nous ne prions pas pour les malades,
la maladie se développera tout naturellement.
Mais si nous prions pour eux,
cela peut en changer le cours naturel.
Dès lors, priez toujours pour les malades." ( Saint Païssios l'Athonite )
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INSCRIVEZ-VOUS !
DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR
LES SAINTS APÔTRES"
*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.
Inscrivez-vous !
(Adresse ci-dessous)
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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul
*30 Juin, Fête des Saints Apôtres
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*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
Au calendrier Malankare Orthodoxe:
"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
SAINT PROSPER D'AQUITAINE
Théologien
(+ 466)
Saint Prosper naquit dans l'Aquitaine, au commencement du Vème siècle ; nous le connaissons surtout par ses excellents ouvrages, car ce savant homme semble avoir passé sa vie la plume à la main, dans les controverses contre les hérétiques.
Il s'était évidemment appliqué à l'étude des belles-lettres et surtout à l'intelligence de la Sainte Écriture.
Chez Prosper, à la science se joignait la vertu, et un auteur contemporain, faisant de lui les plus grands éloges, l'appelle homme saint et vénérable.
Les semi-pélagiens, en particulier, eurent en lui l'un de leurs plus redoutables adversaires.
Son érudition et sa sainteté le rendirent célèbre dans toute l'Église, et "Léon le Grand" ,
ne fut pas plutôt élevé au suprême pontificat, qu'il attira Prosper à Rome pour faire de lui son secrétaire et se servir de lui, comme saint Damase avait fait de saint Jérôme, pour répondre aux questions qui lui étaient adressées de tout l'univers chrétien.
Il écrivit des résumés de l’Histoire d’Eusèbe et de Jérôme et fut surtout un grand diffuseur en Gaule romaine des doctrines de saint Augustin, notamment sur la grâce.
Il imposa silence aux évêques des Gaules qui déblatéraient contre l'évêque d'Hippone et c'est sans doute grâce à saint Prosper qu'Augustin fut reconnu très tôt comme le grand docteur de l’Église d'Occident.
Le Saint n'était pas moins habile dans les sciences humaines que dans les sciences ecclésiastiques, surtout dans les mathématiques, l'astronomie et chronologie.
Voici un saint homme qui n’était pas prêtre, qui n’a pas été martyrisé et qui n’a pas fait de miracle, on ne connaît même pas sa sépulture et mal l’année de sa mort ! Et il était marié !
Certes Prosper s’éloignait parfois de son épouse pour mieux travailler, mais il lui écrivait
-"Relève-moi si je tombe, reprends-toi quand je te signale quelque faute.
Qu'il ne nous suffise point d'être un seul corps, soyons aussi une seule âme.". Devenu veuf, il se fit moine ce qui accéléra sans doute sa carrière et peut être sa sainteté...
l'Eglise d'occident Fête aussi
SAINT GUILLAUME de VERCEIL
Fondateur d'une Communauté Monastique d' Ermites
(† 1142)
Ancienne et fameuse ville de Lombardie, Verceil servit de berceau à saint Guillaume. Illustres par la noblesse de leur sang, son père et sa mère étaient encore plus respectables par la sainteté de leur vie. Guillaume perdit ses parents dès son enfance et vécut sous la conduite d'un de ses parents qui prit grand soin de son éducation.
A quinze ans, le pieux adolescent résolut de mener une vie pénitente et entreprit le pèlerinage de St-Jacques de Compostelle, en Galice, comme on nommait alors l'Espagne. Il voyageait les pieds nus, revêtu d'un simple habit de pèlerin. Durant ce long voyage, Guillaume souffrit la faim, la soif, avec toutes sortes d'incommodités. Son amour de la mortification lui inspira cependant de faire confectionner deux cercles de fer qu'il appliqua sur sa chair nue.
Dieu révéla au jeune pénitent qu'Il l'appelait à la vie solitaire dans laquelle il pratiquerait la vertu avec plus de perfection. Obéissant à cette céleste inspiration, Guillaume de Verceil quitta son pays afin de trouver moins d'obstacle à son projet. Il se retira au royaume de Naples, sur une montagne déserte où il pratiqua des abstinences et des austérités presque incroyables.
Saint Guillaume ne jouit pas longtemps de cette douce solitude, car une foule de personnes attirées par sa réputation de sainteté et le désir de recevoir ses instructions, se mirent à le visiter fréquemment. Plusieurs prêtres séculiers ravis de ses entretiens spirituels le supplièrent de les admettre au nombre de ses disciples. En l'an 1119, sous le pontificat de Calixte II, saint Guillaume de Verceil commença donc l'établissement de la Congrégation, dite du Mont-Vierge.
Animés par les ardentes exhortations de leur saint fondateur, les nouveaux religieux embrassèrent la pratique de la vertu avec une ferveur indescriptible. Vivant dans une parfaite concorde, ils avançaient à grands pas dans le chemin de la perfection, lorsque le démon excita en eux un esprit de murmure contre saint Guillaume, à cause de l'austérité des Règles qu'il leur prescrivait.
Comme l'esprit de critique et de rébellion animait de plus en plus ses religieux, le Saint jugea que sa présence leur devenait plutôt désavantageuse qu'utile et décida de se retirer. Après avoir quitté le Mont-Vierge, saint Guillaume fonda plusieurs monastères tant d'hommes que de femmes, en divers endroits du royaume de Naples. Ainsi, la sourde persécution fomentée contre le saint fondateur, servit à étendre davantage le nouvel Ordre qu'il avait institué.
Le but de son institut consistait principalement et avant tout, dans l'exercice d'une vie pénitente et mortifiée. C'est pourquoi il interdit à ses enfants spirituels l'usage du vin, de la viande et de toutes sortes de laitage. Il ordonna aussi que ses religieux mangeraient des herbes crues avec un peu de pain pendant trois jours de la semaine.
Roger Ier, roi de Naples, désirait vivement s'entretenir avec saint Guillaume de Verceil; il le fit donc venir à sa cour. Sa conversation tout angélique l'édifia tellement qu'il ordonna de bâtir un couvent de son Ordre à Salerne, juste en face de son palais, afin de pouvoir jouir plus souvent de ses célestes entretiens et de ses sages avis. Saint Guillaume profita de son influence pour porter le roi à la pratique de la vertu et lui rappeler ses importants devoirs. Il exhortait les grands seigneurs de la même façon, tâchant de leur inspirer l'horreur du péché et l'amour de la piété.
Comme la dévotion trouve des ennemis partout, quelques courtisans persuadèrent le roi Roger d'éprouver la vertu du Saint, qui n'était selon eux, que pure hypocrisie. On chargea une courtisane de le solliciter au mal et de le faire tomber dans le péché. Saint Guillaume feignit d'abord d'acquiescer à ses honteuses propositions et la pria de revenir vers le soir. La courtisane se félicitait de sa réussite, mais lorsqu'elle retourna chez le Saint, elle resta fort perplexe en le voyant se coucher sur un lit de charbons ardents tout en l'invitant à faire de même.
Ce prodige bouleversa tellement cette misérable femme, que fondant en larmes, elle demanda pardon au serviteur de Dieu en se prosternant jusqu'à terre. D'infâme pécheresse, elle devint abbesse d'un couvent de religieuses fondée par saint Guillaume, à Venosa. Elle est connue sous le nom de la bienheureuse Agnès de Venosa.
Saint Guillaume de Verceil apprit par révélation qu'il irait bientôt recevoir la récompense de ses travaux. Il en avertit le roi et lui recommanda la pratique des instructions données. Pour mieux se préparer à son prochain départ pour le ciel, il se retira au monastère de Guglieto. Lorsque l'heureux jour arriva, saint Guillaume se fit transporter à l'église, et là, couché sur la terre nue, il exhorta ses religieux à la persévérance et rendit paisiblement son âme à Dieu. Son corps fut inhumé dans l'église où il exhala son dernier soupir. Depuis ce temps, cette église a changé son nom de St-Sauveur, pour celui de St-Guillaume.
(Source:Bollandistes, Paris, 1874, tome VII, p. 358-361)
St Moluag
He was one of the most outstanding missionaries to come out of Ireland in the sixth century. He was one of the first to be trained with St Comgall at Bangor (co. Down), before being ordained a bishop and leaving with twelve followers to found his first great community on the Isle of Lismore in 562. According to St Bernard, by the time of his death in 592, St Moluag had founded over 120 monasteries and converted the Picts of Alba. He is the Apostle of the Picts, Patron Saint of both Dalriada and the Royal House of Lorn, and also of Rushen, in the Isle of Man. According to Lismore tradition, he was Patron Saint of the whole of the Isle of Man.
Virgin-Martyr Febronia of Nisibis (310)
The Virgin Martyr Febronia suffered during the reign of Diocletian (284-305). She was raised at a monastery in the city of Sivapolis (Assyria). The head of the women’s monastery was the abbess Bryaena, the aunt of St Febronia. Being concerned about her niece’s salvation, she assigned her a stricter form of life than the other nuns. According to their monastic rule, on Fridays the sisters put aside their other duties and spent the whole day in prayer and the reading of Holy Scripture. The abbess usually assigned the reading to St Febronia.
News of her pious life spread throughout the city. The illustrious young widow Hieria, a pagan, began to visit her, and under the influence of her guidance and prayer she accepted holy Baptism, bringing her parents and kinsfolk to the Christian Faith.
Diocletian sent a detachment of soldiers to Assyria under the command of Lysimachus, Selinus and Primus for the destruction of Christians. Selenos, the uncle of Lysimachus, was noted for his fierce attitude against Christians, but Lysimachus was of a different frame of mind from him, since his mother had sought to inspire love for the Christian faith in her son, and she had died a Christian. Lysimachus had discussed with his kinsman Primus how it would be possible to deliver Christians from the hands of the torturer. When the detachment of soldiers approached the convent, its inhabitants hid. There remained only the abbess Bryaena, her helper Thomais and St Febronia, who was seriously ill at the time.
It grieved the abbess terribly that her niece might fall into the hands of the torturers, who might defile her. She prayed fervently that the Lord would preserve her and strengthen her in the confession of Christ the Savior. Selinus gave orders to bring him all the nuns of the convent. Primus with the detachment of soldiers found no one, except the two old women and St Febronia. He regretted that they had not hidden, and he suggested to the nuns that they flee. But the nuns decided not to leave the place of their labors and they entrusted themselves to the will of the Lord.
Primus told Lysimachus about the particular beauty of St Febronia and advised him to take her for himself. Lysimachus said that he would not seduce a virgin dedicated to God, and he asked Primus to hide the other nuns somewhere so that they would not fall into the hands of Selinus. One of the soldiers overheard the conversation and told Selinus. They led St Febronia off to the military commander with her hands bound and a chain around her neck. Selinus urged her to deny Christ, promising her honors, rewards, and marriage with Lysimachus. The holy virgin firmly and fearlessly answered that she had an Immortal Bridegroom, and she would not exchange Him for any mortal man. Selinus subjected her to fierce torture. The saint prayed, “My Savior, do not abandon me in this terrible hour!”
They beat the martyr for a long time, and blood flowed from her wounds. In order to intensify the suffering of St Febronia, they tied her to a tree and set a fire under it. The tortures were so inhuman, that the people began to demand an end to the torture, since there was no confession of guilt by the girl. Selinus continued to mock and jeer at the martyr, but St Febronia became silent. Because of weakness she was unable to utter a word. In a rage Selinus gave orders to tear out her tongue, smash her teeth, and finally, to cut off both hands and feet. The people were unable to bear such a horrid spectacle and they left the scene of the torture, cursing Diocletian and his gods.
Among the crowd was the nun Thomais, who afterwards recorded St Febronia’s martyrdom in detail, and also her student Hieria. She came forth out of the crowd and in the hearing of all reproached Selinus for his boundless cruelty. He gave orders to arrest her, but learning that Hieria was of illustrious standing whom he could not readily subject to torture, he said, “By your speech you have brought on Febronia even greater torment.” Finally, they beheaded the holy Martyr Febronia.
Departing the place of execution, Lysimachus wept and withdrew to his quarters. Selinus made ready to eat, but he was not able to take food, and went off to the quiet of his own chambers. Suddenly, he became like one deranged. Looking up to the heavens, he raved and bellowed like a bull, then fell down and struck his head on a marble column and died. When Lysimachus learned of this, he said, “ Great is the God of the Christians, Who has avenged Febronia’s blood, so unrighteously shed!” He prepared a coffin, placed the martyr’s body in it, and took it to the convent.
Abbess Bryaena fell senseless, seeing the mutilated remains of St Febronia. Later, she recovered her senses and gave orders to open the convent gates so that all would be able to come and venerate the holy martyr and glorify God Who had given her such endurance in suffering for Christ. Lysimachus and Primus renounced their idol worship and accepted both Baptism and monasticism. Hieria gave her wealth to the convent and petitioned Abbess Bryaena to accept her at the convent in place of St Febronia.
Every year, on the day of the martyric death of St Febronia, a solemn feast was celebrated at the convent . During the time of the all-night Vigil the nuns always saw St Febronia, at her usual place in church. From the relics of St Febronia occurred numerous miracles and healings. The Life of St Febronia was recorded by the nun Thomais, an eyewitness to her deeds.
In the year 363 the relics of St Febronia were transferred to Constantinople.
Soon after the death of St Febronia, St James the Bishop of Nisibis (January 13) built a church and transferred into it a portion of the of the holy martyr’s relics.
BONNE FETE AUX PROSPER, GUILLAUMES (de Verceil) ,MOLUAG, FEBRONIA...
Cette dévotion s’est répandue sur tous les continents
Le 26 avril 2016 eut lieu à Rome, le 150ème anniversaire du retour à la vénération publique de l’icône de Notre Dame du Perpétuel Secours, confiée aux missionnaires rédemptoristes par un Pape de Rome SS Pie IX en 1866, avec comme mission de
« la faire connaître ».
Dans la lettre du Supérieur général de cette communauté religieuse (Des Rédemptoristes) publiée à l’occasion de cette célébration on peut lire entre autre que
"depuis 150 ans, Notre Dame du Perpétuel Secours nous accompagne dans notre Mission et dans notre Ministère, portant un nombre incalculable de personnes à avoir un rapport personnel plus profond avec Jésus le Rédempteur, et avec le peuple de Dieu."
En effet, depuis l’église Saint Alphonse, sur la via Merulana , cette dévotion s’est répandue sur tous les continents… Marie a accompagné les missionnaires rédemptoristes sur tous les continents, dans leur mission qui consiste à proclamer l’Evangile de manière toujours nouvelle, et même bien au delà puisque l'une de nos paroisses Syro-Orthodoxes Francophone, celle de Elig Nkouma au Cameroun, est dédiée à N-D du Perpétuel secours sous la conduite de son zèlé pasteur: Dayroyo Sebastien.
Note:
Notre-Dame du Perpétuel Secours est une icône miraculeuse datant du xive siècle, universellement connue, de type byzantin dite Strastnaya ("aux instruments de la Passion").
D'origine crétoise d'après la légende, parfois attribuée à saint Luc (comme la réplique d'un original),
Inspiré et adapté d'un article de l'Agence Agence Fides 26/04/2016
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Au calendrier Malankare Orthodoxe:
"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
Defamation and dishonor
are directed towards us like a test to the heart to uncover what’s hidden within – whether gentleness or anger – because a man when insulted reveals his inner self.
If meekness rests in your soul, you’ll easily endure the slander, but if your heart is filled with wrath, enmity and desire for revenge will awaken within you like a fire, or you will answer to defamation by another defamation. Thus, slander and gossip can teach man to know his heart and to correct its condition.
Christ, the Son of God, the only one without sin, endured all defamation to show us the way to follow Him. It was in this way, that all the saints and apostles followed and in it you’ll find the support for your patience.
Ce spectacle monumental fait son grand retour cet été aux Invalides nous faisant traverser toute l'histoire de Paris et du monument, porté par les technologies les plus pointus
* son spatialisé enveloppant le spectateur au coeur du spectacle
* projection monumentale à 180° sur 5000m2
* une bande son par des voix de doublage et de théâtre anglophones proposée 2 soirs par semaine.
Découvrez ce lieu magique et laissez-vous conquérir par l'histoire de Paris: des rives de la Seine aux frous-frous chatoyants de la Belle Époque, du fracas de la guerre de 1914 à la canonnade saluant la mort du roi Louis XIV, ce sont 2000 ans d'Histoire de la France et de sa capitale qui embrasent la Cour d'Honneur pour cette nouvelle Nuit aux Invalides.
Infos pratiques
•
Tous les soirs à 22h30 du 14 juin au 27 août, sauf le dimanche
•
Show :
- en français les mardi, mercredi,vendredi et samedi
Les ambassadeurs des 28 pays membres de l'UE ont adopté le 21 juin la prolongation, pour six mois, des sanctions économiques décrétées contre la Russie durant l'été 2014. Or, certains pays freinent ce processus.
Quoique les représentants permanents de l'UE aient approuvé la prolongation des sanctions contre la Russie, le gouvernement italien veut apporter des amendements au texte, "freinant" de nouveau ce processus, rapporte Radio Free Europe (RFE).
Selon le site Web de RFE, le gouvernement italien veut qu'une clause portant sur la disposition de Bruxelles à réviser sa politique envers la Russie au cours de l'année 2016 y soit inclue.
Comme le souligne l'observateur de RFE, c'est "au dernier moment" que les Italiens ont avancé cette revendication. Une démarche similaire avait déjà été entreprise par Rome l'année passée, lorsque l'UE examinait la prorogation des sanctions antirusses jusqu'à la fin du mois de juillet 2016.
Contactés par RFE, les diplomates européens ont toutefois assuré que les sanctions allaient de toute façon être prorogées. Quant aux actions entreprises par Rome, elles ne feront que repousser jusqu'au sommet de l'UE, prévu les 28 et 29 juin, leur adoption définitive.
Plus tôt dans la journée il avait été annoncé que la décision de prolonger les sanctions contre la Russie était également freinée par le parlement de la France, qui appelle à alléger les sanctions imposées contre Moscou.
Le Pape François a commencé son voyage en Arménie par une visite à Etchmiazdin, le « Saint-Siège » de l’Église apostolique arménienne, situé à une quinzaine de kilomètres de la capitale Erevan.
Revêtu d’une simple étole arménienne, le Pape est entré dans la cathédrale accompagné par les fidèles, les prêtres et les évêques de l’Église apostolique et par le Patriarche Karékine II, qui avait reçu le Pape à l’aéroport avec le Président de la République. Karékine II avait rencontré le Pape François deux fois à Rome, lors de son intronisation en mars 2013, et lors de la Messe de commémoration du martyre arménien en avril 2015.
Ce sont donc deux frères dans la foi qui se sont rencontrés cet après-midi, une fraternité qu’ils ont mise en évidence dans leurs interventions respectives.
Le commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.
Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.
Sainteté, Frère vénéré,
Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens,
Très chers frères et sœurs dans le Christ !
avec émotion j’ai franchi le seuil de ce lieu sacré, témoin de l’histoire de votre peuple, centre rayonnant de sa spiritualité ; et je considère comme un don précieux de Dieu de pouvoir m’approcher du saint Autel à partir duquel a brillé la lumière du Christ en Arménie. Je salue le Catholicos de tous les Arméniens, Sa Sainteté Karekin II, que je remercie de tout cœur pour l’heureuse invitation à venir visiter la sainte Etchmiadzin, les Archevêques et les Evêques de l’Eglise apostolique Arménienne, et je vous remercie tous pour l’accueil cordial et joyeux que vous m’avez offert. Merci, Sainteté, de m’avoir accueilli dans votre maison. Beaucoup plus que des paroles, ce signe d’amour dit, de manière éloquente, ce que signifient l’amitié et la charité fraternelle.
En cette occasion solennelle je rends grâce au Seigneur pour la lumière de la foi allumée sur votre terre, la foi qui a conféré à l’Arménie son identité particulière et qui l’a rendue messagère du Christ parmi les Nations. Le Christ est votre gloire, votre lumière, le soleil qui vous a illuminés et qui vous a donné une vie nouvelle, qui vous a accompagnés et soutenus, surtout dans les moments de plus grande épreuve. Je m’incline devant la miséricorde du Seigneur, qui a voulu que l’Arménie devienne la première Nation, depuis l’année 301, à accueillir le christianisme comme sa religion, en un temps où, dans l’empire romain, les persécutions faisaient encore rage.
La foi au Christ n’a pas été pour l’Arménie comme un vêtement que l’on peut mettre ou retirer selon les circonstances ou les convenances, mais une réalité constitutive de son identité même, un don d’une immense portée à accueillir avec joie et à garder avec application et force, au prix de la vie elle-même. Comme l’a écrit saint Jean-Paul II, « avec le “Baptême” de la communauté arménienne […] naît une identité nouvelle du peuple, qui deviendra une partie constitutive et inséparable du fait d’être Arménien. Il ne sera plus possible de penser à partir de ce moment que, parmi les composantes de cette identité, ne figure pas la foi dans le Christ en tant qu’élément constitutif essentiel » (Lett. ap. pour le 1700ème anniversaire du Baptême du peuple arménien, 2 février 2001, n. 2). Que le Seigneur vous bénisse pour ce témoignage lumineux de foi, qui montre de manière exemplaire la puissante efficacité et fécondité du Baptême reçu il y a plus de 1700 ans, avec le signe éloquent et saint du martyre, qui est resté un élément constant de l’histoire de votre peuple.
Je remercie le Seigneur aussi pour le chemin que l’Eglise Catholique et l’Eglise Apostolique Arménienne ont accompli à travers un dialogue sincère et fraternel, dans le but de parvenir au partage plénier de la Table Eucharistique. Que l’Esprit Saint nous aide à réaliser cette unité pour laquelle je prie Notre Seigneur, pour que ses disciples soient une seule chose et que le monde croie. J’aime rappeler ici l’impulsion décisive donnée à l’intensification des relations et au renforcement du dialogue entre nos deux Eglises, dans les temps récents, par leurs Saintetés Vasken I et Karekin I, par saint Jean Paul II et par Benoît XVI. Parmi les étapes particulièrement significatives de cet engagement œcuménique je rappelle la commémoration des Témoins de la foi au XXème siècle, dans le cadre du Grand Jubilé de l’année 2000 ; la remise à Votre Sainteté de la relique du Père de l’Arménie chrétienne saint Grégoire l’illuminateur pour la nouvelle cathédrale de Yerevan ; laDéclaration commune de Sa Sainteté Jean Paul II et de Votre Sainteté, signée ici dans la Sainte Etchmiadzin ; et les visites que Votre Sainteté a accomplies au Vatican à l’occasion d’importants événements et commémorations.
Le monde est malheureusement marqué par des divisions et des conflits, comme aussi par de graves formes de pauvreté matérielle et spirituelle, y compris l’exploitation des personnes, même d’ enfants et de personnes âgées ; et il attend des chrétiens un témoignage d’estime réciproque et de collaboration fraternelle, qui fasse resplendir devant toute conscience la puissance et la vérité de la résurrection du Christ. L’engagement patient et renouvelé vers la pleine unité, l’intensification des initiatives communes et la collaboration entre tous les disciples du Seigneur en vue du bien commun, sont comme une lumière resplendissante dans une nuit obscure et un appel à vivre dans la charité et dans la compréhension mutuelle même les différences. L’esprit œcuménique prend une valeur exemplaire aussi au-delà des limites visibles de la communauté ecclésiale, et représente pour tous un rappel fort à concilier les divergences par le dialogue et la valorisation de ce qui unit. De plus, il empêche l’instrumentalisation et la manipulation de la foi, parce qu’il oblige à en redécouvrir les authentiques racines, à communiquer, à défendre et à propager la vérité dans le respect de la dignité de tout être humain et d’une manière qui fait transparaître la présence de cet amour et de ce salut que l’on veut répandre. On offre de cette manière au monde - qui en a l’urgent besoin – un témoignage convaincant que le Christ est vivant et agissant, capable d’ouvrir toujours des voies nouvelles de réconciliation entre les Nations, les civilisations et les religions. On atteste et on rend crédible que Dieu est amour et miséricorde.
Chers frères, quand notre agir est inspiré et mû par la force de l’amour du Christ, la connaissance et l’estime réciproque grandissent, de meilleures conditions sont créées pour un chemin œcuménique fructueux et, en même temps, on montre à toute personne de bonne volonté et à la société tout entière une voie concrète qui peut être parcourue pour harmoniser les conflits qui déchirent la vie civile et creusent des divisions difficiles à guérir. Que Dieu Tout-Puissant, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, par l’intercession de Marie Très Sainte, de Saint Grégoire l’Illuminateur, « colonne de lumière de la Sainte Eglise des Arméniens », et de saint Grégoire de Narek, Docteur de l’Eglise, vous bénisse tous et toute la Nation arménienne et qu’il la garde toujours dans la foi qu’elle a reçue des pères et dont elle a glorieusement témoigné au cours des siècles.
Arte a consacré un documentaire de grande qualité sur les chrétiens d'Orient, rappelant qu'ils étaient là avant les musulmans :
"Minée par les persécutions, l’exil et le recul de ses droits, la communauté chrétienne va-t-elle disparaître du Moyen-Orient ? Un saisissant panorama de sa fragile condition dans cinq pays : l’Irak, la Syrie, la Turquie, l’Égypte et le Liban.
Au début du XXe siècle, un habitant du Moyen-Orient sur quatre était chrétien. Aujourd’hui, ils sont largement minoritaires (11 millions parmi 320 millions de musulmans).
Chaque année, des milliers d’entre eux sont massacrés, souvent parce qu’on les assimile à un Occident qui, pourtant, ne les soutient guère. Peu à peu, ils disparaissent de la région qui a vu naître leur religion. Ils descendent en effet des premiers chrétiens qui fondèrent des communautés religieuses au cours du Ier siècle, quand l’Europe était païenne.
Au VIIe siècle, ils ont accompagné l’avènement de l’islam. Cet ample et passionnant documentaire explore leur fragile condition dans cinq pays : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie et l’Égypte. D’une région à l’autre, leur position minoritaire les conduit souvent à s’allier au pouvoir en place en échange d’une protection incertaine."
Le Pape François a rencontré les autorités arméniennes lors du premier jour de son voyage apostolique en Arménie ce vendredi 24 juin. Après une rencontre privée avec le Président arménien Serge Sarkissian au Palais présidentiel, le Saint-Père a fait part de sa « grande joie de pouvoir être ici, de fouler le sol de cette terre arménienne si chère, de rendre visite à un peuple aux traditions antiques et riches, qui a témoigné avec courage de sa foi, qui a beaucoup souffert, mais qui est parvenu à toujours renaître. » Un an après le centenaire du massacre de Arméniens par les Ottomans, le Pape a répété le mot « génocide ».
Devant 240 invités du Corps diplomatique, des autorités politiques et de la société civile et culturelle arménienne, le Saint-Père a tenu a remercier le président arménien pour son invitation. Un échange après la venue, en avril 2015, du chef d’État, « avec leurs Saintetés Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de Tous les Arméniens, et Aram I, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, et avec Sa Béatitude Nersès Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens, récemment décédé » pour la célébration solennelle dans la Basilique Saint-Pierre en « mémoire du centenaire du Metz Yeghérn, le "Grand Mal", qui a frappé votre peuple et a causé la mort d’une multitude considérable de personnes » a rappelé le Pape.
Il y a un an, c’est lors de cette commémoration que le Saint-Père avait qualifié de « génocide » le massacre des Arméniens par les Ottomans en 1915. Ce vendredi 24 juin, devant les autorités, le Pape a parlé d’une « tragédie », d'un « génocide » rendu possible par « d’aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses, qui ont enténébré l’esprit des bourreaux au point qu’ils se sont fixé le dessein d’anéantir des peuples entiers ».
Le Saint-Père a rendu honneur à tout le peuple arménien, et à sa fidélité à « la Croix », « même dans les moments les plus tragiques de son histoire ». « Cela révèle combien sont profondes les racines de la foi chrétienne et quel infini trésor de consolation et d’espérance elle contient » a souligné le Pape appelant à tirer les leçons de ce passé marqué par « la haine, le préjugé et le désir effréné de domination ». Le Pape le rappelle, « le peuple arménien a fait personnellement l’expérience » de la souffrance et la douleur, « il connaît la persécution ». Dénonçant « les projets de guerre, d’abus et de persécution violente » de ceux qui instrumentalisent le nom de Dieu, le Saint-Père a aussi insisté sur le sort des chrétiens aujourd’hui, qui « peut-être plus qu’au temps des premiers martyrs, sont discriminés à certains endroits et persécutés pour le seul fait de professer leur foi ».
C’est dans ce sens que le Souverain Pontife a encouragé l’Arménie « à ne pas priver la communauté internationale de sa précieuse contribution ». Il a par ailleurs exhorté les responsables politiques à rechercher toujours « la paix, la défense et l’accueil de ceux qui sont la cible d’agressions et de persécutions » à faire prévaloir le dialogue et la collaboration «en vue de construire un climat de confiance propice à la conclusion d’accords durables».
Alors que l’Arménie fête cette année le 25ème anniversaire de son indépendance, le Pape a invité les autorités arméniennes présentes à « faire mémoire des objectifs atteints et à se proposer de nouveaux buts vers lesquels tendre ». C’est un « moment spécial » a dit le Saint-Père, qui doit permettre de « recueillir et coordonner les énergies, en vue de favoriser un développement civil et social du pays, équitable et inclusif ».
Le Pape a enfin souligné le lien entre l’histoire de l’Arménie et son identité chrétienne, conservée au cours des siècles. « Cette identité, loin de faire obstacle à la saine laïcité de l’État, l’exige plutôt et l’alimente, en favorisant la citoyenneté participative de tous les membres de la société, la liberté religieuse et le respect des minorités. » Cette identité, source de cohésion du peuple, explique-t-il, doit permettre de « déterminer les voies utiles pour surmonter les tensions avec certains pays voisins » afin de faciliter « la réalisation de ces importants objectifs, en inaugurant pour l’Arménie une époque de vraie renaissance ». Une renaissance à laquelle l’Église catholique, « même en étant présente dans le pays avec des ressources humaines limitées » souhaite contribuer.
Dans son discours au Saint-Père, le Président arménien a vivement remercié le Pape pour cette visite historique. Un voyage « très attendu dans notre pays » a-t-il dit, insistant sur l’admiration du peuple arménien pour le Pape, dévoué « aux idées humanitaires et aux valeurs universelles de l'amour, de la paix et de la bonté, et avec votre souci constant pour les problèmes qui concernent les Arméniens ». Serge Sarkassian a tenu à approuver la devise officielle de ce 14e voyage apostolique, comme une « visite à la première nation chrétienne » et à saluer un voyage qualifié de « pèlerinage », ce qui atteste, a-t-il souligné, « du lien unique entre l'Église catholique romaine et l'Église apostolique arménienne ».
Rencontre avec les autorités civiles et avec le Corps diplomatique
Discours du Pape François
Palais présidentiel
Vendredi 24 juin 2016
Monsieur le Président,
Distinguées Autorités,
Illustres Membres du Corps Diplomatiques
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un motif de grande joie de pouvoir être ici, de fouler le sol de cette terre arménienne si chère, de rendre visite à un peuple aux traditions antiques et riches, qui a témoigné avec courage de sa foi, qui a beaucoup souffert, mais qui est parvenu à toujours renaître.
« Notre ciel turquoise, les eaux limpides, le lac de lumière, le soleil d’été et d’hiver, la foire boréale, […] la pierre des millénaires, […] les livres caractérisés par le style, devenus prière » (Elise Ciarenz,Ode à l’Arménie). Voilà quelques images puissantes que l’un de vos illustres poètes nous offre pour nous éclairer sur la profondeur de l’histoire et sur la beauté de la nature de l’Arménie. Elles renferment en peu d’expressions l’écho et la densité de l’expérience glorieuse et dramatique d’un peuple et l’amour dévorant pour sa Patrie.
Je vous suis vivement reconnaissant, Monsieur le Président, pour les aimables paroles de bienvenue que vous m’avez adressées au nom du Gouvernement et des habitants de l’Arménie, et pour m’avoir offert la possibilité, grâce à votre courtoise invitation, d’échanger la visite que vous avez effectuée l’année dernière au Vatican, lorsque vous avez pris part à la célébration solennelle dans la Basilique Saint Pierre, avec leurs Saintetés Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de Tous les Arméniens, et Aram I, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, et avec Sa Béatitude Nersès Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens, récemment décédé. À cette occasion, on a fait mémoire du centenaire du Metz Yeghérn, le ‘‘Grand Mal’’, qui a frappé votre peuple et a causé la mort d’une multitude considérable de personnes. Cette tragédie, ce génocide, a inauguré malheureusement la triste liste des effroyables catastrophes du siècle dernier, rendues possibles par d’aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses, qui ont enténébré l’esprit des bourreaux au point qu’ils se sont fixé le dessein d’anéantir des peuples entiers. Il est bien triste que – dans ce cas comme dans les autres – les grandes puissances regardaient ailleurs.
Je rends honneur au peuple arménien, qui, éclairé par la lumière de l’Évangile, même dans les moments les plus tragiques de son histoire, a toujours trouvé dans la Croix et dans la Résurrection du Christ la force de se relever et de reprendre le chemin avec dignité. Cela révèle combien sont profondes les racines de la foi chrétienne et quel infini trésor de consolation et d’espérance elle contient. Ayant devant nos yeux les résultats néfastes auxquels ont conduit, au siècle dernier, la haine, le préjugé et le désir effréné de domination, je souhaite vivement que l’humanité sache tirer de ces tragiques expériences la leçon d’agir avec responsabilité et sagesse pour prévenir les dangers de retomber dans de telles horreurs. Que se multiplient donc, de la part de tous, les efforts afin que dans les controverses internationales prévalent toujours le dialogue, la recherche constante et authentique de la paix, la collaboration entre les États et l’engagement assidu des organismes internationaux, en vue de construire un climat de confiance propice à la conclusion d’accords durables tournés vers l’avenir.
L’Église catholique désire collaborer activement avec tous ceux qui ont à cœur les destinées de la civilisation et le respect des droits de la personne humaine, pour faire prévaloir dans le monde les valeurs spirituelles, en démasquant ceux qui en souillent le sens et la beauté. À ce sujet, il est d’importance vitale que tous ceux qui déclarent leur foi en Dieu unissent leurs forces pour isoler quiconque se sert de la religion pour mener des projets de guerre, d’abus et de persécution violente, en instrumentalisant et en manipulant le Saint Nom de Dieu.
Aujourd’hui, les chrétiens en particulier, comme et peut-être plus qu’au temps des premiers martyrs, sont discriminés à certains endroits et persécutés pour le seul fait de professer leur foi, tandis que trop de conflits dans diverses régions du monde ne trouvent pas encore de solutions positives, en causant des deuils, des destructions et des migrations forcées de populations entières. Il est indispensable, par conséquent, que les responsables des destinées des nations prennent avec courage et sans tarder des initiatives visant à mettre fin à ces souffrances, en faisant de la recherche de la paix, de la défense et de l’accueil de ceux qui sont la cible d’agressions et de persécutions, de la promotion de la justice et d’un développement durable, leurs objectifs prioritaires. Le peuple arménien a fait personnellement l’expérience de ces situations ; il connaît la souffrance et la douleur, il connaît la persécution ; il garde en mémoire non seulement les blessures du passé, mais aussi l’esprit qui lui a permis, chaque fois, de prendre un nouveau départ. En ce sens, je l’encourage à ne pas priver la communauté internationale de sa précieuse contribution.
Cette année, on célèbre le 25ème anniversaire de l’indépendance de l’Arménie. C’est une heureuse circonstance pour laquelle il faut se réjouir et l’occasion de faire mémoire des objectifs atteints et de se proposer de nouveaux buts vers lesquels tendre. Les festivités à cette heureuse occasion seront d’autant plus significatives si elles deviennent pour tous les Arméniens, dans la Patrie et dans la diaspora, un moment spécial pour recueillir et coordonner les énergies, en vue de favoriser un développement civil et social du pays, équitable et inclusif. Il s’agit de veiller constamment à ne jamais manquer aux impératifs moraux d’égale justice pour tous et de solidarité envers les faibles et les moins nantis (cf. Jean-Paul II, Discours au départ de l’Arménie, 27 septembre 2001 :Insegnamenti XXIV, 2[2001], p. 489). L’histoire de votre pays va de pair avec son identité chrétienne, conservée au cours des siècles. Cette identité chrétienne, loin de faire obstacle à la saine laïcité de l’État, l’exige plutôt et l’alimente, en favorisant la citoyenneté participative de tous les membres de la société, la liberté religieuse et le respect des minorités. La cohésion de tous les Arméniens et l’engagement accru afin de déterminer les voies utiles pour surmonter les tensions avec certains pays voisins rendront plus facile la réalisation de ces importants objectifs, en inaugurant pour l’Arménie une époque de vraie renaissance.
L’Église catholique, pour sa part, même en étant présente dans le pays avec des ressources humaines limitées, est heureuse de pouvoir offrir sa contribution à la croissance de la société, particulièrement dans son action en direction des plus faibles et des plus pauvres, dans les domaines de la santé et de l’éducation, ainsi que dans le domaine spécifique de la charité, comme en témoignent l’œuvre réalisée depuis vingt-cinq ans déjà par l’hôpital ‘‘Redemptoris Mater’’ à Ashotzk, l’activité de l’institut éducatif à Yerevan, les initiatives de Caritas Armenia et les œuvres gérées par les Congrégations religieuses.
Que Dieu bénisse et protège l’Arménie, terre illuminée par la foi, par le courage des martyrs, par l’espérance plus forte que toute souffrance !
Marc Fromager montre que dans le sultanat d'Oman, les chrétiens vivent libres :
"[...] Oman est un très vieil État remontant aux premiers siècles de notre ère. La monarchie est absolue, mais la culture locale prône également la recherche d’un consensus. Le Sultan, Qabus ibn Saïd, est malade et sans héritier. Un conseil de famille aura trois jours, le moment venu, pour valider le choix du sultan défunt ou nommer quelqu’un pour la succession, ce qui devrait assurer une passation paisible.
Traditionnellement ouverts, les Omanais ont majoritairement adopté l’islam ibadite et tentent aujourd’hui de favoriser le dialogue inter-musulman. Même si des chiffres très précis sont difficiles à établir, on estime que 55% de la population est ibadite, 40% sunnite et 5% chiite.
L’extrémisme religieux est particulièrement surveillé. Les prêches sont publiés par le Ministère de l’Intérieur. La formation des imams est commune et les mosquées, sauf exception historique, sont les mêmes pour tous. On y rencontre pourtant de plus en plus de femmes voilées de noir. La contagion de l’islam wahhabite s’opère, même si elle reste surveillée de près par le gouvernement.
Il existe quelques familles omanaises hindoues d’origine indienne, mais l’immense majorité des hindous dans le pays sont étrangers. On y trouve des temples hindous, dont un qui peut contenir 6.000 personnes. Pour les églises, le terrain est donné par les autorités, c’est ensuite la communauté chrétienne qui construit l’édifice et le plus souvent le Sultan qui offre l’orgue et sa maintenance.
Les chrétiens peuvent librement pratiquer. Léandra, une Indienne catholique qui travaille comme réceptionniste dans un hôtel, porte fièrement une petite croix et cela ne dérange personne, ce qui ne serait pas imaginable en Arabie Saoudite par exemple.
On évalue à 200.000 le nombre de chrétiens dans le pays, dont 80.000 catholiques qui se répartissent sur quatre paroisses, dont deux à Mascate (Sts Pierre et Paul à Ruwi et Saint Esprit à Ghala), une à Sohar (nord) et une enfin à Salalah, au sud du pays près de la frontière yéménite. A la paroisse du Saint Esprit, le samedi matin (qui correspond à notre dimanche), il y a 1400 enfants au catéchisme.
Les messes s’enchaînent pour répondre à la foule compacte : elles sont célébrées en huit langues différentes (anglais, arabe, cinghalais, espagnol, konkani, malayalam, tagalog et tamoul) et trois rites distincts (latin, syro-malabar et syro-malankar). On retrouve un peu le même problème dans toute la péninsule arabique : il n’y a pas assez d’églises et vraiment trop de fidèles !"
Le Pape François a rencontré les autorités arméniennes lors du premier jour de son voyage apostolique en Arménie ce vendredi 24 juin. Après une rencontre privée avec le Président arménien Serge Sarkissian au Palais présidentiel, le Saint-Père a fait part de sa « grande joie de pouvoir être ici, de fouler le sol de cette terre arménienne si chère, de rendre visite à un peuple aux traditions antiques et riches, qui a témoigné avec courage de sa foi, qui a beaucoup souffert, mais qui est parvenu à toujours renaître. » Un an après le centenaire du massacre de Arméniens par les Ottomans, le Pape a répété le mot « génocide ».
Devant 240 invités du Corps diplomatique, des autorités politiques et de la société civile et culturelle arménienne, le Saint-Père a tenu a remercier le président arménien pour son invitation. Un échange après la venue, en avril 2015, du chef d’État, « avec leurs Saintetés Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de Tous les Arméniens, et Aram I, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, et avec Sa Béatitude Nersès Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens, récemment décédé » pour la célébration solennelle dans la Basilique Saint-Pierre en « mémoire du centenaire du Metz Yeghérn, le "Grand Mal", qui a frappé votre peuple et a causé la mort d’une multitude considérable de personnes » a rappelé le Pape.
Il y a un an, c’est lors de cette commémoration que le Saint-Père avait qualifié de « génocide » le massacre des Arméniens par les Ottomans en 1915. Ce vendredi 24 juin, devant les autorités, le Pape a parlé d’une « tragédie », d'un « génocide » rendu possible par « d’aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses, qui ont enténébré l’esprit des bourreaux au point qu’ils se sont fixé le dessein d’anéantir des peuples entiers ».
Le Saint-Père a rendu honneur à tout le peuple arménien, et à sa fidélité à « la Croix », « même dans les moments les plus tragiques de son histoire ». « Cela révèle combien sont profondes les racines de la foi chrétienne et quel infini trésor de consolation et d’espérance elle contient » a souligné le Pape appelant à tirer les leçons de ce passé marqué par « la haine, le préjugé et le désir effréné de domination ». Le Pape le rappelle, « le peuple arménien a fait personnellement l’expérience » de la souffrance et la douleur, « il connaît la persécution ». Dénonçant « les projets de guerre, d’abus et de persécution violente » de ceux qui instrumentalisent le nom de Dieu, le Saint-Père a aussi insisté sur le sort des chrétiens aujourd’hui, qui « peut-être plus qu’au temps des premiers martyrs, sont discriminés à certains endroits et persécutés pour le seul fait de professer leur foi ».
C’est dans ce sens que le Souverain Pontife a encouragé l’Arménie « à ne pas priver la communauté internationale de sa précieuse contribution ». Il a par ailleurs exhorté les responsables politiques à rechercher toujours « la paix, la défense et l’accueil de ceux qui sont la cible d’agressions et de persécutions » à faire prévaloir le dialogue et la collaboration «en vue de construire un climat de confiance propice à la conclusion d’accords durables».
Alors que l’Arménie fête cette année le 25ème anniversaire de son indépendance, le Pape a invité les autorités arméniennes présentes à « faire mémoire des objectifs atteints et à se proposer de nouveaux buts vers lesquels tendre ». C’est un « moment spécial » a dit le Saint-Père, qui doit permettre de « recueillir et coordonner les énergies, en vue de favoriser un développement civil et social du pays, équitable et inclusif ».
Le Pape a enfin souligné le lien entre l’histoire de l’Arménie et son identité chrétienne, conservée au cours des siècles. « Cette identité, loin de faire obstacle à la saine laïcité de l’État, l’exige plutôt et l’alimente, en favorisant la citoyenneté participative de tous les membres de la société, la liberté religieuse et le respect des minorités. » Cette identité, source de cohésion du peuple, explique-t-il, doit permettre de « déterminer les voies utiles pour surmonter les tensions avec certains pays voisins » afin de faciliter « la réalisation de ces importants objectifs, en inaugurant pour l’Arménie une époque de vraie renaissance ». Une renaissance à laquelle l’Église catholique, « même en étant présente dans le pays avec des ressources humaines limitées » souhaite contribuer.
Dans son discours au Saint-Père, le Président arménien a vivement remercié le Pape pour cette visite historique. Un voyage « très attendu dans notre pays » a-t-il dit, insistant sur l’admiration du peuple arménien pour le Pape, dévoué « aux idées humanitaires et aux valeurs universelles de l'amour, de la paix et de la bonté, et avec votre souci constant pour les problèmes qui concernent les Arméniens ». Serge Sarkassian a tenu à approuver la devise officielle de ce 14e voyage apostolique, comme une « visite à la première nation chrétienne » et à saluer un voyage qualifié de « pèlerinage », ce qui atteste, a-t-il souligné, « du lien unique entre l'Église catholique romaine et l'Église apostolique arménienne ».
Rencontre avec les autorités civiles et avec le Corps diplomatique
Discours du Pape François
Palais présidentiel
Vendredi 24 juin 2016
Monsieur le Président,
Distinguées Autorités,
Illustres Membres du Corps Diplomatiques
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un motif de grande joie de pouvoir être ici, de fouler le sol de cette terre arménienne si chère, de rendre visite à un peuple aux traditions antiques et riches, qui a témoigné avec courage de sa foi, qui a beaucoup souffert, mais qui est parvenu à toujours renaître.
« Notre ciel turquoise, les eaux limpides, le lac de lumière, le soleil d’été et d’hiver, la foire boréale, […] la pierre des millénaires, […] les livres caractérisés par le style, devenus prière » (Elise Ciarenz,Ode à l’Arménie). Voilà quelques images puissantes que l’un de vos illustres poètes nous offre pour nous éclairer sur la profondeur de l’histoire et sur la beauté de la nature de l’Arménie. Elles renferment en peu d’expressions l’écho et la densité de l’expérience glorieuse et dramatique d’un peuple et l’amour dévorant pour sa Patrie.
Je vous suis vivement reconnaissant, Monsieur le Président, pour les aimables paroles de bienvenue que vous m’avez adressées au nom du Gouvernement et des habitants de l’Arménie, et pour m’avoir offert la possibilité, grâce à votre courtoise invitation, d’échanger la visite que vous avez effectuée l’année dernière au Vatican, lorsque vous avez pris part à la célébration solennelle dans la Basilique Saint Pierre, avec leurs Saintetés Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de Tous les Arméniens, et Aram I, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, et avec Sa Béatitude Nersès Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens, récemment décédé. À cette occasion, on a fait mémoire du centenaire du Metz Yeghérn, le ‘‘Grand Mal’’, qui a frappé votre peuple et a causé la mort d’une multitude considérable de personnes. Cette tragédie, ce génocide, a inauguré malheureusement la triste liste des effroyables catastrophes du siècle dernier, rendues possibles par d’aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses, qui ont enténébré l’esprit des bourreaux au point qu’ils se sont fixé le dessein d’anéantir des peuples entiers. Il est bien triste que – dans ce cas comme dans les autres – les grandes puissances regardaient ailleurs.
Je rends honneur au peuple arménien, qui, éclairé par la lumière de l’Évangile, même dans les moments les plus tragiques de son histoire, a toujours trouvé dans la Croix et dans la Résurrection du Christ la force de se relever et de reprendre le chemin avec dignité. Cela révèle combien sont profondes les racines de la foi chrétienne et quel infini trésor de consolation et d’espérance elle contient. Ayant devant nos yeux les résultats néfastes auxquels ont conduit, au siècle dernier, la haine, le préjugé et le désir effréné de domination, je souhaite vivement que l’humanité sache tirer de ces tragiques expériences la leçon d’agir avec responsabilité et sagesse pour prévenir les dangers de retomber dans de telles horreurs. Que se multiplient donc, de la part de tous, les efforts afin que dans les controverses internationales prévalent toujours le dialogue, la recherche constante et authentique de la paix, la collaboration entre les États et l’engagement assidu des organismes internationaux, en vue de construire un climat de confiance propice à la conclusion d’accords durables tournés vers l’avenir.
L’Église catholique désire collaborer activement avec tous ceux qui ont à cœur les destinées de la civilisation et le respect des droits de la personne humaine, pour faire prévaloir dans le monde les valeurs spirituelles, en démasquant ceux qui en souillent le sens et la beauté. À ce sujet, il est d’importance vitale que tous ceux qui déclarent leur foi en Dieu unissent leurs forces pour isoler quiconque se sert de la religion pour mener des projets de guerre, d’abus et de persécution violente, en instrumentalisant et en manipulant le Saint Nom de Dieu.
Aujourd’hui, les chrétiens en particulier, comme et peut-être plus qu’au temps des premiers martyrs, sont discriminés à certains endroits et persécutés pour le seul fait de professer leur foi, tandis que trop de conflits dans diverses régions du monde ne trouvent pas encore de solutions positives, en causant des deuils, des destructions et des migrations forcées de populations entières. Il est indispensable, par conséquent, que les responsables des destinées des nations prennent avec courage et sans tarder des initiatives visant à mettre fin à ces souffrances, en faisant de la recherche de la paix, de la défense et de l’accueil de ceux qui sont la cible d’agressions et de persécutions, de la promotion de la justice et d’un développement durable, leurs objectifs prioritaires. Le peuple arménien a fait personnellement l’expérience de ces situations ; il connaît la souffrance et la douleur, il connaît la persécution ; il garde en mémoire non seulement les blessures du passé, mais aussi l’esprit qui lui a permis, chaque fois, de prendre un nouveau départ. En ce sens, je l’encourage à ne pas priver la communauté internationale de sa précieuse contribution.
Cette année, on célèbre le 25ème anniversaire de l’indépendance de l’Arménie. C’est une heureuse circonstance pour laquelle il faut se réjouir et l’occasion de faire mémoire des objectifs atteints et de se proposer de nouveaux buts vers lesquels tendre. Les festivités à cette heureuse occasion seront d’autant plus significatives si elles deviennent pour tous les Arméniens, dans la Patrie et dans la diaspora, un moment spécial pour recueillir et coordonner les énergies, en vue de favoriser un développement civil et social du pays, équitable et inclusif. Il s’agit de veiller constamment à ne jamais manquer aux impératifs moraux d’égale justice pour tous et de solidarité envers les faibles et les moins nantis (cf. Jean-Paul II, Discours au départ de l’Arménie, 27 septembre 2001 :Insegnamenti XXIV, 2[2001], p. 489). L’histoire de votre pays va de pair avec son identité chrétienne, conservée au cours des siècles. Cette identité chrétienne, loin de faire obstacle à la saine laïcité de l’État, l’exige plutôt et l’alimente, en favorisant la citoyenneté participative de tous les membres de la société, la liberté religieuse et le respect des minorités. La cohésion de tous les Arméniens et l’engagement accru afin de déterminer les voies utiles pour surmonter les tensions avec certains pays voisins rendront plus facile la réalisation de ces importants objectifs, en inaugurant pour l’Arménie une époque de vraie renaissance.
L’Église catholique, pour sa part, même en étant présente dans le pays avec des ressources humaines limitées, est heureuse de pouvoir offrir sa contribution à la croissance de la société, particulièrement dans son action en direction des plus faibles et des plus pauvres, dans les domaines de la santé et de l’éducation, ainsi que dans le domaine spécifique de la charité, comme en témoignent l’œuvre réalisée depuis vingt-cinq ans déjà par l’hôpital ‘‘Redemptoris Mater’’ à Ashotzk, l’activité de l’institut éducatif à Yerevan, les initiatives de Caritas Armenia et les œuvres gérées par les Congrégations religieuses.
Que Dieu bénisse et protège l’Arménie, terre illuminée par la foi, par le courage des martyrs, par l’espérance plus forte que toute souffrance !
Pour ceux qui en douteraient encore, les SDR / DTS décollent vraiment dès maintenant et remplaceront le dollar comme réserve de change. Pour témoin cette allocution récente de Monsieur Zöllner, de la fameuse Banque des Règlements Internationaux, la BRI / BIS, organe au plus haut niveau des élites mondiales et qui couvre hiérarchiquement toutes les banques centrales du monde, y compris la FED américaine.
C’est une lecture ardue pour ceux qui ne connaissent pas la finance, mais cependant intéressante pour comprendre l’évolution vers un nouveau système financier mondial, et qui fera taire, je l’espère, les Cassandre sensationnalistes qui prédisent l’effondrement. Crise il y aura, mais certainement pas d’effondrement irréversible et catastrophique.
Introduction: le DTS:
Le DTS est une monnaie synthétique créée en 1969 par le FMI. Sa valeur a été initialement exprimée en termes d’or, comme il a été conçu dans un système monétaire où le lien entre les monnaies et les limites fixées par l’or sur la distance à la demande croissante des réserves pourrait être satisfaite.
Avec la fin du système de Bretton Woods en 1971, la composition du DTS modifié pour inclure les monnaies des pays avec les plus grandes parts des exportations de biens et services. A partir de 1974, il comptait 16 monnaies (la pondération du dollar américain était de 33%, un pourcentage déjà plus élevé que la part des exportations mondiales du pays), mais en 1981 la monnaie synthétique a été réduite pour inclure seulement les monnaies G5, étant le dollar américain, japonais yen, deutsche mark, livre sterling et franc français. En 1999, l’euro a remplacé les anciennes monnaies européennes, et le DTS est devenu un panier de quatre devises.
A partir du 1er Octobre 2016, le panier sera élargi pour inclure le renminbi comme la cinquième monnaie. Le DTS aujourd’hui, non seulement joue son rôle initial comme autre instrument de réserve composite. Il a parfois été utilisé comme référence pour les différentes opérations effectuées par les institutions officielles et il a également été adopté comme unité de compte par un certain nombre d’institutions officielles, y compris la BRI.
Les poids et la composition des monnaies composant le DTS sont révisées tous les cinq ans par le Conseil d’administration du FMI. Ces examens déterminent les poids relatifs de chaque monnaie dans le panier et établir quels instruments financiers devrait être utilisé pour calculer le taux d’intérêt du DTS.
Même si les discussions sur l’éventuelle inclusion du renminbi ont commencé comme il y a longtemps que l’examen de 2010, le Conseil exécutif a décidé que Novembre dernier que la monnaie chinoise rejoindrait le SDR à partir du 1er Octobre.
Cette décision a été basée sur la réalisation de deux grands critères fixés par le FMI:
Le premier critère de la «passerelle», affirme que seules les monnaies émises par (membre) pays ou unions monétaires avec la plus grande valeur des exportations sur une période de cinq ans peuvent être considérés. Ce critère répond à un besoin pour garantir que seules les monnaies qui jouent un rôle important dans l’économie mondiale peuvent être considérés pour l’inclusion dans la SDR.
Le deuxième critère exige que la monnaie potentielle soit « librement utilisable ».
Comme décrit par le FMI, la convivialité libre fait référence à deux concepts principaux. Tout d’abord, la monnaie doit être largement utilisé pour effectuer des paiements dans les transactions internationales. En outre, la monnaie doit être largement négociée sur les principaux marchés des changes, ce qui signifie que de grandes quantités de devises peuvent être échangés à tout moment sans changement significatif dans le taux de change (ce qui implique la nécessité d’être en mesure d’échanger autour de l’horloge). En d’autres termes, chaque monnaie dans le panier doit avoir un marché des changes large et profond, y compris pour la couverture.
Le concept de «convivialité libre» est différent des deux concepts flottants et entièrement convertibles. Une monnaie peut en effet être flottante librement, mais pas librement utilisable (par exemple, le yen et la livre ont été considérés comme librement utilisable même à des moments où certains contrôles de capitaux étaient en place). De même, une monnaie qui est entièrement convertible pourrait ne pas être largement utilisée ou échangée. Le critère d’utilisabilité libre répond à la nécessité qu’un membre d’achat de la monnaie qu’un autre membre du FMI serait en mesure de l’utiliser, à la fois directement et indirectement (à savoir l’échange dans une autre devise) pour répondre à la balance des paiements et ses besoins.
La route du renminbi au panier SDR: comment en sommes-nous arrivés là?
Le premier aspect à considérer quand on regarde le chemin du renminbi vers le panier du DTS est l’extraordinaire croissance économique de la Chine au cours des 30 dernières années.
Aucun autre pays dans l’histoire moderne n’a atteint des taux de croissance élevés depuis si longtemps. De 1980 à 2010, la Chine a augmenté à un taux moyen de 10% chaque année. En termes de classement, la Chine est aujourd’hui la deuxième plus grande économie du monde (en utilisant le PIB aux taux de change du marché), et lorsqu’il est mesuré à parité de pouvoir, il représente 17,1% du PIB mondial, dépassant les États-Unis (15,8%) en 2015.
Cette croissance rapide a été motivée par des réformes axées sur le marché qui a ouvert l’économie chinoise au monde. Deux pilotes sont souvent cités comme principaux facteurs de cette croissance, à savoir les exportations et les investissements.
Les marchandises chinoises sont partout dans le monde. 13,8% du commerce mondial est originaire de Chine en 2015, ce qui en fait le plus grand exportateur dans le monde (en avance sur les Etats-Unis avec 9,1% et l’Allemagne avec 8,1%).
La forte croissance de l’investissement et l’infrastructure est souvent citée comme un autre des principaux moteurs de la croissance de la Chine au cours des années 2000. On estime que, au cours de ces années, l’accumulation du capital a représenté plus de la moitié de la croissance réelle moyenne.
Même si la croissance de la Chine est en train de ralentir, comme un nouvel équilibre est recherché, il y a de très bonnes raisons de croire que l’ampleur et les principes fondamentaux de son économie présentent de solides arguments pour la hausse du renminbi comme monnaie de réserve internationale.
Le deuxième aspect qui a poussé le renminbi vers le DTS est le rôle actif joué par le gouvernement chinois et la banque centrale pour promouvoir l’internationalisation de sa monnaie.
Historiquement, aucune autre monnaie n’a été poussée si activement par ses autorités comme un moyen de change mondial.
En Mars 2009, la Chine a soulevé la question de la réforme du système monétaire et financier international, le leader gouverneur Zhou Xiaochuan de la Banque populaire de Chine (PBoC) a ouvertement amené à la discussion d’un rôle accru pour le DTS dans le système financier international. Toutefois autant un appel de cette idée peut être justifié, un rôle plus important pour le DTS reste plus facile à dire qu’à faire. Pourtant, l’opportunité de la réforme du système monétaire international est réelle, et il a été proposé à de nombreuses reprises, comme lors du sommet du G20 à Cannes en 2011.
Dans la poursuite des marchés financiers plus ouverts, les autorités chinoises ont pris un certain nombre de mesures visant à encourager une plus grande participation aux devises, obligations et d’actions sur les marchés du pays.
Dans ce qui suit, je voudrais maintenant vous donner un très bref aperçu de ces étapes et, plus important encore, pour vous donner une mise à jour de l’endroit où des choses maintenant.
Initiatives pour les investisseurs du secteur public
Comme vous le savez, la Chine a conclu un certain nombre d’accords de swap avant l’internationalisation du renminbi a été mis sur l’ordre du jour. En fait, en Novembre 2000, après la crise asiatique, les banques centrales de l’ASEAN ont convenu de mettre en place des accords de swap bilatéraux en vertu de l’Initiative de Chiang Mai, dans le but principal de fournir des liquidités pour les besoins de paiement à court terme. Depuis 2009, la PBoC a poursuivi activement l’expansion des accords de swap bilatéraux avec les banques centrales d’outre-mer (non seulement dans la région de l’ASEAN) en vue d’accroître l’utilisation du renminbi international. En Septembre 2015, 34 banques centrales ont signé ces accords, avec un montant total d’environ un demi-milliard de dollars (RMB 3160000000000).
Du 17 Août 2010, les banques centrales étrangères, les autorités monétaires, Hong Kong SAR et Macau SAR RMB banques de compensation, et les banques étrangères engagées dans la compensation commerciale renminbi ont été autorisés à investir dans le marché obligataire interbancaire de Chine. Ces investissements ont plusieurs restrictions, mais il n’y a pas de période de détention minimale.
Après ces étapes, l’accès aux marchés obligataires chinois interbancaires onshore a été encore libéralisé l’été dernier. Le 14 Juillet 2015, la PBoC a annoncé que les banques centrales étrangères, les fonds souverains et les institutions financières internationales pourraient désormais accéder aux marchés interbancaires à terre pour les obligations, prises en pension, IRS, et d’autres produits autorisés après l’enregistrement avec le PBoC. Comme vous le savez, la plupart des banques centrales, les fonds souverains et les institutions financières internationales ont déjà accédé à ces marchés grâce à des programmes tels que Interbank marché obligataire de la Chine avec un quota approuvé.
Cette étape a supprimé le système des quotas et ne nécessite qu’une inscription préalable. Les investisseurs sont également libres de décider combien ils veulent investir. Ce sera probablement aider à élargir l’accès au marché et d’améliorer la participation à terre, marquant une nouvelle étape vers la convertibilité du compte de capital.
Dans un autre effort pour libéraliser totalement l’accès par les investisseurs du secteur public sur le marché des changes chinois onshore, la PBoC a annoncé la libéralisation complète des opérations de change interbancaires sur le marché des changes de la Chine en Septembre 2015. Cela signifie que les investisseurs du secteur public peuvent accéder au marché interbancaire de FX (Forex) par le biais de trois canaux, à savoir (i) en utilisant le PBoC lui-même comme leur agent, ou (ii) à l’aide de membres du marché interbancaire de change comme leur agent (s), ou (iii) participant directement au marché des changes interbancaire en tant que membres étrangers.
Les entités du secteur public peuvent choisir un ou plusieurs canaux à partir des options ci-dessus et le commerce de tous les produits de change, y compris spots, forwards, swaps et options par le biais de méthodes commerciales bilatérales, sans aucune restriction de quotas.
En outre, un couple de nouvelles procédures liées à l’accès à la fois au marché obligataire interbancaire de la Chine et au marché des changes de la Chine ont été émis par la PBoC en Avril de cette année.
Dans l’intervalle, la PBoC a également pris des mesures pour ouvrir l’accès aux institutions privées à Onshore les marchés des changes et obligataires.
Initiatives pour les investisseurs du secteur privé : Le 24 Février 2016, la PBoC a annoncé l’ouverture du marché obligataire interbancaire onshore aux investisseurs institutionnels étrangers. investisseurs institutionnels qualifiés ont été définis comme des institutions financières telles que les banques commerciales, les compagnies d’assurance, sociétés de valeurs mobilières, fonds et gestionnaires d’actifs (et des produits de placement émis par eux), ainsi que les fonds de pension et les fonds de charité qui (i) sont incorporés à l’extérieur de la Chine et le respect des lois régionales pertinentes; (Ii) n’a pas été soumis à des pénalités importantes liées à lier des investissements au cours des trois dernières années; et (iii) des contrôles de gestion des risques appropriés. Plus important encore, les investissements de ces moyens et les investisseurs à long terme sur le marché obligataire interbancaire ne seront plus soumis à des limites de quotas et la PBoC supervisera l’activité d’investissement par le biais de mesures macro prudentielles.
Sur la base de ce qui précède, il est clair que les autorités chinoises ont choisi d’ouvrir leurs marchés financiers progressivement, encourageant d’abord les investisseurs du secteur public d’avoir accès, puis de laisser le secteur privé. Le plus grand nombre de mesures prises au cours des deux dernières années est probable être lié à l’entrée imminente du renminbi dans le DTS et plusieurs de ces étapes peut être attendue.
Rôle futur du renminbi dans le système financier international
Toutes les étapes décrites ci-dessus ont aidé le renminbi à s’imposer comme une monnaie internationale, cotée à la fois onshore et offshore dans l’augmentation des volumes. En 2013, le renminbi était la neuvième monnaie étrangère la plus échangée au monde et en 2014, le cinquième le plus utilisé la monnaie de paiement mondial en termes de volumes déclarés par SWIFT.
Selon les données les plus récentes pour le chiffre d’affaires de change étranger à Londres, le chiffre d’affaires quotidien moyen en renminbi a plus que doublé au cours des deux dernières années (de 19 milliards $ en Avril 2013 à $ 43 milliards en Avril 2015). Les données de Hong Kong montrent également une nouvelle croissance là, avec un chiffre d’affaires quotidien de 93 milliards $, en hausse de 88% par rapport à 49 milliards $ en Avril 2013.
En termes de marchés obligataires et boursiers, les marchés chinois ont atteint une taille considérable. Toutefois, en termes de chiffre d’affaires, ces marchés restent derrière ceux appartenant aux quatre autres monnaies dans les SDR.
La présence du renminbi dans le portefeuille des gestionnaires de réserves reste plus difficile à évaluer en raison du manque de données. Le rapport annuel de la BIS (Banque des Règlements Internationaux) l’année dernière a grossièrement estimé la part des réserves de change en renminbi à 1%, le FMI a signalé un nombre encore plus élevé de 1,1% en 2014, en hausse de 0,7% en 2013,11 Pour cette année, la plupart des enquêtes attendent cette part devrait continuer à augmenter à environ 2%.
La pertinence du renminbi dans les portefeuilles des réserves gestionnaires sera évidemment croître, même si la vitesse de cette croissance reste incertaine. Cela sera déterminé par une combinaison de facteurs nationaux et internationaux.
Pour que le renminbi réussisse à développer le statut de monnaie de réserve, beaucoup dépendra de savoir si et comment les autorités chinoises vont continuer à ouvrir leurs marchés et à moderniser leur infrastructure de marché. Il est raisonnable de penser que la libéralisation de ces dernières années se poursuivra, ce qui permet encore plus l’accès au renminbi offshore et onshore. Comme nous l’avons vu, des mesures importantes ont été prises pour éliminer les restrictions sur l’investissement dans le renminbi. En plus de cela, les autorités tentent de promouvoir l’utilisation du renminbi indirectement par le biais d’initiatives visant à soutenir le DTS, y compris une proposition visant à mettre en place une plateforme obligataire libellée en DTS (Juillet 2016).
Dans l’ensemble, il est possible que l’inclusion du renminbi dans les DTS servira à poursuivre ou accélérer les initiatives pour soutenir la monnaie. Cependant, des doutes subsistent encore. Le renminbi n’est toujours pas entièrement convertible pour les transactions du compte de capital. Comment et quand les contrôles de capitaux seront supprimés permettra de tester la résilience macroéconomique de l’économie chinoise aux flux incontrôlés de fonds. En outre, la coexistence de deux taux de change pour le renminbi, un pour les transactions onshore (CNY) et un pour les transactions offshore (CNH), pose encore des problèmes opérationnels potentiels, en particulier dans les moments où la divergence entre ces deux taux se creuse.
Les pratiques de gestion des réserves traditionnelles de l’allocation d’actifs des réserves suivent le paradigme bien connu de la sécurité, la liquidité et le rendement. Dans le cas du renminbi, il est sûr de dire que les taux d’intérêt plus élevés, ainsi que des attentes d’appréciation, ont incité un certain nombre de banques centrales à diversifier une petite fraction de leurs réserves dans la monnaie chinoise.
La tendance de diversification vers quelques-unes des principales devises des marchés émergents a également soutenu ce développement. Conformément à cette tendance, les pays africains ont également commencé à se diversifier dans le renminbi. Depuis 2013, au moins six pays africains, à savoir l’Angola, le Ghana, le Kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Tanzanie, ont annoncé publiquement les investissements en actifs libellées en renminbi. Il va sans dire que les liens économiques entre l’Afrique et la Chine au cours de la dernière décennie, ont également joué un rôle dans la promotion de l’internationalisation du renminbi en Afrique.
L’arrivée du renminbi dans le panier du DTS ne conduira pas mécaniquement à un changement dans la répartition des devises. D’autres devises, comme le dollar canadien et le franc suisse, jouissent du statut de réserve actif sans être inclus dans le DTS.
En outre, même si le DTS a été conçu avec l’idée de diversifier les allocations de réserve, il est toujours dominé par le dollar, avec le poids de cette monnaie bien au-dessus du poids des autres dans le panier. En fait, la part du panier du renminbi a été accueilli par une plus grande réduction des poids de l’euro et de la livre (par 6,47 et 3,21 points de pourcentage, respectivement) tandis que le poids du dollar reste pratiquement inchangé (de 41,9% à 41,73%).
En partie, cela reflète simplement le rôle de baromètre du dollar américain dans les portefeuilles des réserves gestionnaires depuis la Seconde Guerre Mondiale. Actuellement, les comptes en dollars US se montent 60% des réserves de change mondiales et, de l’autre côté, de près de 90% de toutes les transactions de change.
À l’échelle mondiale, la demande de dollars est toujours forte, même après la crise financière. En effet, la demande de dollars a été encore plus forte au cours de ces périodes de stress.
Parmi les autres critères, une monnaie de réserve internationale est une monnaie soutenue par une grande économie avec des marchés financiers très développés, une monnaie en qui les investisseurs peuvent avoir «confiance», en particulier pendant les périodes de stress. «Fiducie» signifie que le comportement des forces qui régissent les mouvements dans cette monnaie sont la plupart du temps prévisible et déterminé par les forces du marché.
La BRI et le DTS. Pour conclure, je voudrais tourner vers le rôle du DTS pour la BRI, et l’implication de la Banque dans le marché du renminbi.
Permettez-moi de commencer cette dernière partie en disant que – pour la BIS – le DTS a été l’unité de compte depuis 2003 quand il a remplacé le franc que l’on appelle l’or.
En outre, les institutions officielles comptent sur nous pour fournir des produits et des services bancaires en DTS, ainsi que dans tous ses paniers de devises.
De ce fait, il devient clair que la BRI a entrepris des efforts considérables pour se préparer à un passage en douceur vers le nouveau panier du DTS. Nous avons, par exemple, a acquis un accès direct au marché des changes CNY par l’installation d’un terminal de trading il y a quelques mois. Nous mettons à jour nos systèmes, revoir nos procédures et l’extension de notre gamme de produits.
Dans cet effort, nous profitons du dialogue continu avec nos clients, de l’énorme soutien de la Banque populaire de Chine, de notre bureau régional de représentation à Hong Kong, ouvert en 1998, et – pas moins – de notre longue expérience dans à la fois la terre et sur les marchés en renminbi offshore.
Pour un certain nombre d’années, la BRI a investi sur les marchés onshore et offshore du renminbi et a fourni des services à la clientèle dans le CNH.
En 2004, nous avons commencé à engager sur le marché chinois à revenu fixe en tant qu’administrateur du Fonds Asian Bond, un fonds d’investissement lancé par les banques centrales EMEAP qui investit dans les obligations en monnaie nationale de huit marchés de l’Asie-Pacifique, y compris la Chine.
En 2012, la BRI a acquis un quota pour le marché renminbi onshore et a commencé des investissements de propriété dans le CNY.
Notre premier produit CNY était un fonds d’investissement BIS investi dans CNY titres du gouvernement, que nous avons lancé en Mars 2014, à la demande spécifique d’un certain nombre de banques centrales. A ce jour, 23 institutions des Amériques, Asie-Pacifique, l’Europe et l’Afrique sont investies dans le fonds.
Récemment, nous avons commencé à fournir des services de change en RMB, avec des comptes et des dépôts à suivre de CNY. Nous voyons l’importance croissante du renminbi pour les gestionnaires de réserves dans le monde entier reflètent dans la force de la demande des clients pour ces produits – une demande que le BIS fera tout son possible pour répondre, engagés que nous sommes à recevoir la gamme complète de l’évolution des exigences des banques centrales.
***
Voilà. La présentation se termine ici. Il est clair que l’avènement des SDR correspond à la prise en main des élites mondialisées et la perte de contrôle des intérêts financiers américains servis par les néoconservateurs.
SDR va de pair avec une candidature de Trump. On verra si les choses se passent ainsi. À défaut, si c’est Clinton qui gagne, construisez votre abri anti atomique car vous allez l’habiter pour un bout de temps.
Suite à l’entrée en vigueur de la loi encadrant l’aide médicale à mourir au Canada (cf.Aide Médicale à mourir : Au Canada, la loi C-14 est entrée en vigueur vendredi), les évêques catholiques ont déclaré : « Le meurtre a été légalisé au Canada ». Ils craignent « des abus, des dérapages, et des risques d’élargissement de la loi comme cela s’est produit dans d’autres pays ayant légalisé l’euthanasie ». Monseigneur Simard redoute notamment que « le droit à l’euthanasie devienne un devoir, et mette beaucoup de pressions sur les personnes âgées et les plus vulnérables ».
Le Cardinal Thomas Collins a pour sa part « invité la société canadienne à s’interroger sur la différence fondamentale qui existe entre mourir et être tué ». Il rappelle que « la dignité de la personne ne peut-être réduite à son autonomie, à sa capacité à fonctionner selon des standards de prestation ».
L'après-Brexit déterminera l'impact économique de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne que les Britanniques ont votée jeudi. Florian Mayneris, professeur à l'Institut de recherches économiques et sociales de l'UCL, identifie trois options pour les futures relations commerciales.
Premièrement, la Grande-Bretagne pourrait décider de couper tous les liens et d'en revenir à des relations régies par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour les entreprises britanniques, le rapport avec le marché européen serait alors le même qu'avec les Etats-Unis ou le reste du monde.
Espace économique européen (EEE)
Deuxièmement, le Royaume-Uni pourrait décider de devenir membre de l'Espace économique européen (EEE). Le pays ferait alors partie du marché commun au même titre que la Norvège. Mais cette option est sous condition: les membres de l'EEE doivent accepter les libertés de circulation défendues par l'UE, soit celles des biens, des capitaux, des services et... du travail, ce qui empêcherait les Britanniques de limiter l'immigration.
Traité bilatéraux
La troisième option se situe à mi-chemin entre les deux premières. Il s'agit de conclure des accords de libre-échange ou des traités bilatéraux avec l'Europe, comme le fait la Suisse. Un bémol à cette forme d'association à la carte: l'accord de libre-échange des Helvètes concerne uniquement les biens et non les services.
Meilleure solution
D'un point de vue économique, la meilleure solution est le modèle norvégien, selon Florian Mayneris. Cette possibilité permettrait en effet de limiter les coûts au commerce.
Impact sur l'économie belge
"Les entreprises belges seraient plus exposées à mesure que l'éloignement de la Grande-Bretagne devient radical", selon le spécialiste. "Même s'il y a des pertes dans chaque cas de figure. Ces pertes sont d'ailleurs plus importantes au Royaume-Uni qu'au sein de l'Union européenne."
ഓർത്തോഡോസ് സുറിയാനി സഭയുടെ ആരാധന വർഷത്തെയും ,പെരുന്നാളുകളെയും ക്രെമീകൃതമായും വേഗത്തിൽ മനസിലാക്കി ഭക്തിയോടും ചിട്ടയോടും കൂടെ ആചരിക്കുക എന്ന ഉദ്ദേശത്തോടു കൂടെ മലങ്കര ഓർത്തോഡോസ് സുറിയാനി സഭയുടെ അഹമ്മദ്ബാദ് ഭദ്രാസന അധിപൻ അഭി.ഡോ ഗീവര്ഗീസ് മാർ യൂലിയോസ് മെത്രാപോലീത്ത തിരുമാനസിന്റെ നേതൃത്വത്തിൽ തയ്യാറാക്കിയ ആരാധന കലണ്ടറിനെ അഭി .തിരുമനസ്സുകൊണ്ട് അറ്റലാന്റ ജോയ് ടി .വി ചാനൽ 21 ൽ സ്റ്റുഡിയോയിൽ നിന്നു വിശ്വാസികൾക്ക് പരിചയപ്പെടുത്തുന്നു .. കടപ്പാട് .റെവ .ഫാ ജോൺസൺ പുഞ്ചക്കോണം
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മലങ്കര സഭ കാണിച്ച സ്നേഹത്തിനും പ്രാർഥനക്കും നന്ദി പറഞ്ഞു പരി.പാത്രിയര്കിസ് ബാവ .. മലങ്കര ഓർത്തോഡോസ് സുറിയാനി സഭയുടെ പരമാധ്യക്ഷനും കിഴക്കിന്റെ പരമോന്നത കാതോലിക്കയും ,മലങ്കര മെത്രാപോലീത്തയുമായ പരി.മോറോൻ മാർ ബസേലിയോസ് മാർത്തോമാ പൗലോസ് രണ്ടാമൻ ബാവയുമായി ദമസ്കോസിൽ നിന്നു ഫോണിൽ സംസാരിച്ചപ്പോഴാണ് പരി . മോറോൻ മാർ ഇഗ്നാത്തിയോസ് അപ്രേം കരിം രണ്ടാമൻ പാത്രിയര്കിസ് ബാവ മലങ്കര സഭ കാണിച്ച സ്നേഹത്തിനു നന്ദി പറഞ്ഞത് ..ഇപ്പോൾ സ്ഥിതി നിയത്രണ വിധേയമാണെന്നും തുടർന്നും ആഗോളതലത്തിൽ നടക്കുന്ന ഭീകര ആക്രമണത്തിനും ,അസമാധാനത്തിനും എതിരെ പ്രേവര്തിക്കുമെന്നും പരി .പിതാവ് അറിയിച്ചു ..ഭീകര ആക്രമണത്തിൽ നിന്നു രക്ഷപെട്ട പരി .പാത്രിയര്കിസ് ബാവയ്ക്ക് മലങ്കര സഭയുടെ പ്രാർത്ഥനയും പിന്തുണയും അറിയിച്ചു കൊണ്ടു പരി .കാതോലിക്കാ ബാവ സന്ദേശം അയച്ചിരുന്നു .
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
+++
DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR
LES SAINTS APÔTRES"
*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.
Inscrivez-vous !
(Adresse ci-dessous)
+++
*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul
*30 Juin, Fête des Saints Apôtres
+++
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
LE COIN DU CATECHISME ET...
DE
LA TRANSMISSION FAMILILE...
Coloriage:
Parabole du Grain de Sénevé
Il leur proposa une autre parabole :
« Le royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a semée dans son champ.
C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches ».
Il leur dit une autre parabole :
« Le royaume des cieux est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé ».
Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles, accomplissant ainsi la parole du prophète :
-c’est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines.
Alors, laissant la foule, il vient à la maison.
Ses disciples s’approchèrent et lui dirent :
« Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ ».
Il leur répondit :
« Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le démon ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise :
-là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles qu’il entende ! »
Comment guérir de ce qui nous paralyse intérieurement ?
Sermon sur la guérison du paralytique
Sermon sur le miracle de la guérison du paralytique. (La foule bloque la porte d’une maison où Jésus se trouve, les amis du paralysé font un trou dans le toit pour le faire descendre auprès de Jésus. Il lui dit « tes péchés sont pardonnés », cela scandalise une partie de l’assemblée car en pardonnant les péchés, il se met à l’égal de Dieu, qui seul pouvait pardonner les péchés. Il leur répond qu’après avoir fait une chose difficile (pardonner), il va en faire un facile, faire que le paralysé se remette à marcher.
Ce qui nous paralyse.
Il arrive un moment où nous n’arrivons plus à supporter les hypocrites, menteurs et calomniateurs qui s’avancent avec un habit d’agneau.
L’injustice me fatigue psychologiquement, elle fait que je deviens comme le paralysé de l’Evangile. Nous qui sommes modelés par le péché, nous sommes faibles. Il ne s’agit pas d’un péché transmis par le sang (mais d’une contagion venue du monde). Le péché qui (me) vient de la société me pousse à détester même mon père et ma mère.
Les causes du mal.
Nous sommes attaqués par les forces invisibles du mal. Aujourd’hui on dit (trop souvent) que nos problèmes sont psychologiques, on vous envoie chez le psy ou à l’hôpital Sainte Anne, mais il y a aussi l’esprit du mal qui profite de la fragilité des émotions humaines.
Le péché subi.
On a en nous un homme ancien, pourri et paralysé par le péché. Je constate que je fais le mal que je ne voudrais pas faire et que je ne fais pas le bien que je voudrais faire (Saint Paul).
Notre participation au péché.
L’homme ancien qui est en nous est séduit par le péché contre l’intelligence et la sagesse de Dieu qui se manifeste au plus haut point dans la miséricorde.
On n’a pas en nous la force de pardonner à nos persécuteurs, qu’il s’agisse de gens comme ceux de Daesh ou d’autres. Comment pouvons-nous pardonner ce qui est impardonnable, comme les décapitations par exemple ?
Par le pardon, vers la guérison.
Humainement j’ai le droit de détester celui qui me fait du mal, mais Dieu est venu parmi nous pour nous donner la force et la capacité d’aller plus loin et de pardonner.
Je peux subir la paralysie psychologique que me transmettent les autres, mais j’ai la responsabilité de laisser mon âme être paralysée elle aussi. Par le péché, je me persécute moi-même. Je n’ai donc pas à avoir peur de ceux qui ont le pouvoir de paralyser le corps, mais de ce qui peut paralyser mon âme. La guérison que Jésus apporte et anticipe la résurrection de notre âme et de notre corps.
Vers une re-naissance.
On a aussi en nous un homme nouveau re-né par la force de l’amour et de la miséricorde.
Par Jésus nous avons le pouvoir d’être enfants de Dieu. Il me fait devenir plus fort car ma vie n’est pas terminée avec mon corps. Ma vie est une âme et un corps fait pour la résurrection. Mon corps peut être torturé, mais il est comme le grain de blé qui meurt et qui va ressusciter.
Vers la vraie guérison.
Beaucoup vivent leur relation à Dieu comme une panique, dans la demande d’une guérison qui nous permette de vivre comme avant.
La guérison matérielle est le signe extérieur d’une guérison intérieure. Jésus nous donne en nous un royaume qui ne dépend pas de la mollesse de notre condition humaine.
Dieu ne guérir pas tout le monde (matériellement). Il me dit « Mon fils, le bonheur de la vie est en toi ; j’ai guéri la paralysie de ton âme ».
Par cette guérison intérieure, nous n’avons plus peur de la persécution de notre corps.
Pour recevoir cette guérison, on a besoin de beaucoup de rencontres avec Dieu.
Aujourd’hui, on voudrait guérir le paralytique loin de Jésus alors que Dieu nous donne l’Esprit Saint pour qu’il guérisse les paralysies de nos âmes, pour que nous soyions dans le dynamisme de la vie divine.
Recteur de la basilique de Domremy (juin 2008 - mars 2016)
1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ
1412
Sainte Jeanne d’Arc, des accusations d’hérésie à la canonisation triomphale
Née au XVe siècle dans une famille catholique du village de Domremy (Vosges), le destin de Jeanne d’Arc, guidée par « ses voix » pour sauver la France des Anglais, est absolument exceptionnel. Qualifiée d’hérétique par ses ennemis, condamnée injustement et brûlée vive sur le bûcher, la jeune femme sera finalement reconnue comme une grande sainte, qui estaujourd’hui patronne secondaire de la France.
Jeannette, comme on l’appelait au village de Domremy, est née le 6 janvier 1412 dans le foyer d’Isabelle Romée et Jacques d’Arc, au cœur d’une France dévastée par la guerre de Cent Ans. Depuis Azincourt et le traité de Troyes (1420), il y a en effet « grande pitié au Royaume de France » qui subit une double monarchie au profit de l’Angleterre. La date de la naissance de Jeanne reste approximative. Elle-même ne la connaissait pas exactement : lors de son procès elle déclarera avoir 18 ou 19 ans mais être née lors d’une nuit d’Épiphanie. Elle est l’aînée et voit la naissance de trois frères et d’une sœur.
Son père, Jacques, est laboureur ce qui laisse penser que sa famille est « aisée » pour l’époque. Elle possède aussi quelques bêtes. Sa mère, Isabelle, vient du village voisin de Vouthon dans la Meuse. Son patronyme, Romée, donne à penser que des membres de sa famille ont fait pèlerinage vers Rome à une certaine époque.
Jeannette vit dans la petite maison familiale près de l’église du village, celle où elle a été baptisée dès sa naissance. Elle passe beaucoup de temps dans l’édifice religieux où elle aime entendre sonner les cloches qui lui indiquent les heures lorsqu’elle n’est pas à la maison. Dès sa plus tendre enfance, elle apprend de la bouche de sa maman les prières et affirmera plus tard qu’elle tient de sa mère tout ce qu’elle sait sur la religion. [...]
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-17.
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : ‘Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.’
Par Saint Ephrem le Syrien:
La piscine du baptême nous donne la guérison
Descendez, frères, et dans les eaux du baptême revêtez l’Esprit Saint ;
unissez-vous aux êtres spirituels qui servent notre Dieu.
Béni soit Celui qui a institué le baptême pour le pardon des enfants d’Adam !
Cette eau est le feu secret qui marque son troupeau d’un signe, avec les trois noms spirituels qui épouvantent le Mauvais (cf Ap 3,12)…
Jean attesta de notre Sauveur :
« Il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu » (Mt 3,11).
Voici ce feu et l’Esprit, mes frères, dans le baptême véritable.
Car le baptême est plus puissant que le Jourdain, ce petit ruisseau ; il lave en ses flots d’eau et d’huile les péchés de tous les humains. Élisée, s’y prenant sept fois, avait purifié Naaman de sa lèpre (2R 5,10); le baptême, lui, nous purifie des péchés cachés en l’âme.
Moïse avait baptisé le peuple dans la mer (1Co 10,2), sans pouvoir pourtant laver son cœur au-dedans, souillé qu’il était par le péché.
Maintenant voici un prêtre, semblable à Moïse, lavant l’âme de ses taches, et avec l’huile il marque d’un sceau les agneaux nouveaux pour le Royaume…
Par l’eau qui a coulé du rocher la soif du peuple a été calmée (Ex 17,1s) ; voici, par le Christ et par sa fontaine, la soif des nations étanchée…
Voici que du côté du Christ coule une source qui donne la vie (Jn 19,34) ; les peuples assoiffés y ont bu et en ont oublié leur peine.
Versez Votre rosée sur ma faiblesse, Seigneur ; par Votre sang pardonnez mes péchés. Que je sois ajouté au nombre de Vos saints, à Votre droite.
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Si ce n'est simplement que par habitude que vous allez chez le Médecin, vous n'en recevrez pas de guérison.
Le Tout-miséricordieux attend de l'amour de la part de celui qui vient vers Lui, et si le demandeur vient avec amour et larmes, il reçoit librement le présent du pardon.
PRIERE POUR LA GUERISON DE L'ÂME
De Saint Ephrem le Syrien:
Rétablissez-moi, ô Seigneur, et je serai guéri!
Ô médecin Qui seul êtes sage et miséricordieux, je supplie Votre bienveillance: guérissez les blessures de mon âme et illuminez les yeux de mon esprit, afin que je puisse comprendre ma place dans Votre dessein éternel!
Et si mon cœur et mon esprit ont été défigurés, que les restaure Votre grâce, car elle est comme le sel véritable dont parle Votre Evangile.
Que Te dirai-je, ô grand connaisseur du cœur Qui sonde le cœur et l'intérieur des hommes?
En effet, Vous savez que, comme une terre sans eau, mon âme a soif de Vous, et que mon cœur soupire après Vous.
Or Votre grâce a toujours rassasié ceux qui Vous aiment.
Ainsi, comme Vous m'avez toujours entendu l'affirmer, à présent, ne dédaignez pas ma prière.
Car Vous voyez que mon esprit, comme un prisonnier, Vous cherche, Vous le seul véritable Sauveur.
Envoiez donc Votre grâce, pour qu'elle puisse satisfaire ma faim et étancher ma soif.
Car je Vous désire insatiablement, ô mon Maître! Et qui peut être rassasié de Vous aime, et qu'il a soif de Votre vérité?
Ô Donateur de Lumière! Exaucez mes supplications et accordez-moi Vos dons selon ma prière; donnez à mon cœur une seule goutte de Votre grâce, afin que la flamme de Votre amour puisse commencer à brûler dans mon cœur, et, comme un feu, qu'elle puisse consumer les mauvaises pensées, comme épines et chardons!
Donnez-moi tout cela en abondance, accordez-le moi comme Dieu à l'homme, comme le roi à ses sujets, et faites croître tout ceci comme un Père très aimant.
Amîn.
Pour in Your dew on my weakness, Lord; by Your blood forgive my sins. May I be added to the number of Your saints to Your right. (St Ephrem)
Cease rebuking a man who has stopped sinning and who has repented. If you say that you are rebuking him in God's name, first reveal the evils in yourself.' (St. Mark the Ascetic)
Livre d'Isaïe 49,1-3.5-7.
Iles, écoutez : peuples lointains, soyez attentifs ! Le Seigneur dès le sein maternel m'a appelé ; dès les entrailles de ma mère il s'est souvenu de mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante ; il m'a abrité sous l'ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche aiguë, Il m'a caché dans son carquois.
Et il m'a dit : "Tu es mon serviteur, Israël, et je me glorifierai en toi."
Et maintenant, le Seigneur qui m'a formé dès le sein de ma mère pour être son serviteur, me dit :
"Voici que je t'ai établi pour être la lumière des nations, afin que tu fasses parvenir mon salut jusqu'aux extrémités de la terre.
Des rois verront et des princes se lèveront, et ils adoreront à cause du Seigneur et du Saint d'Israël, qui t'a choisi."
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,57-68.
Le temps où Elisabeth devait enfanter arriva, et elle mit au monde un fils.
Ses voisins et ses parents, ayant appris que le Seigneur avait manifesté sa miséricorde envers elle, se réjouissaient avec elle.
Or, le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l'enfant, et ils le nommaient Zacharie d'après le nom de son père.
Alors sa mère, prenant la parole : " Non, dit-elle, mais il s'appellera Jean. "
Ils lui dirent : " Il n'y a personne de votre parenté qui soit appelé de ce nom. "
Et ils demandaient par signes à son père comment il voulait qu'on le nommât.
S'étant fait donner une tablette, il écrivit : " Jean est son nom ; " et tous furent dans l'étonnement.
A l'instant sa bouche s'ouvrit et sa langue se délia ; et il parlait, bénissant Dieu.
La crainte s'empara de tous les habitants d'alentour, et partout dans la montagne de Judée on racontait toutes ces choses.
Tous ceux qui en entendirent parler les recueillirent dans leur cœur, et ils disaient : " Que sera donc cet enfant ? " Et en effet la main du Seigneur était avec lui.
Et Zacharie, son père, fut rempli de l'Esprit-Saint, et il prophétisa, en disant :
" Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'il a visité et racheté son peuple.
Par Saint Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 289, 3ème pour la Nativité de Jean-Baptiste
« Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue » (Jn 3,30)
Le plus grand des hommes a été envoyé pour rendre témoignage à Celui qui était plus qu'un homme.
En effet, quand celui qui est
« le plus grand d'entre les enfants des femmes » (Mt 11,11) dit : « Je ne suis pas le Christ » (Jn 1,20) et s'humilie devant le Christ, il nous faut comprendre qu'il y a dans le Christ plus qu'un homme...
« De sa plénitude nous avons tous reçu »
(Jn 1,16).
Qu'est-ce à dire, « nous tous »?
C'est-à-dire que les patriarches, les prophètes et les saints apôtres, ceux qui ont précédé l'Incarnation ou qui ont été envoyés depuis par le Verbe incarné lui-même, « nous avons tous reçu de sa plénitude ».
Nous sommes des vases, il est la source. Donc..., Jean est homme, le Christ est Dieu : il faut que l'homme s'humilie, pour que Dieu soit exalté.
C'est pour apprendre à l'homme à s'humilier que Jean est né le jour à partir duquel les jours commencent à décroître ; pour nous montrer que Dieu doit être exalté, Jésus Christ est né le jour où les jours commencent à croître.
Il y a ici un enseignement profondément mystérieux.
Nous célébrons la nativité de Jean comme celle du Christ, parce que cette nativité est pleine de mystère.
De quel mystère ?
Du mystère de notre grandeur.
Diminuons en nous-mêmes, pour croître en Dieu ; humilions-nous dans notre bassesse, pour être exaltés dans sa grandeur.
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« Ce que vous serez, ô Jean-Baptiste ?
Mais, depuis vingt siècles, l’Église le chante chaque jour : Vous serez et vous resterez, à jamais, le Prophète du Très-Haut, le plus grand de tous les prophètes, celui qui a la gloire de tous ceux qui furent et seront à jamais, celui qui a montré du doigt Notre Seigneur Jésus-Christ. Ce que vous serez ? Nous le répétons, chaque jour, dès le matin de nos journées : vous êtes celui qui révèle la Science du salut, la Science des saints, ce même Seigneur et Dieu, Jésus-Christ, la Science du Père, la Sagesse infinie, celui en qui sont tous les trésors de la sagesse et de la science, l'Ineffable Don de Dieu. Ce que vous serez ? Vous êtes celui qui annoncez Celui qui vient. Celui qui est l'Agneau de Dieu, Celui qui remet les péchés dans le Feu, c'est-à-dire dans le Saint-Esprit. A tous les pécheurs du monde qui ont été, qui sont et seront, vous criez toujours : Je suis la voix de Celui qui clame dans le désert : préparez les voies du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Voici Celui qui vient, il est à votre porte ; il demande d'entrer dans votre cœur pour le ravir à Lui, pour le transformer dans le sein, et l'emporter, quelque jour, dans sa gloire. Oui, la main du Seigneur était avec vous, Zacharie, illustre prêtre du Très-Haut. Le nom de Jean-Baptiste est une révélation magnifique de ses grandeurs. Lorsque, sur la tablette, vous l'écriviez, tremblant, vous deviniez sans doute le mystère de votre enfant, le plus grand des enfants des hommes, après Jésus. C'est aujourd'hui la fête de la joie, de la vôtre, notre joie à tous ; car, Jean est un message vivant de joie, de la joie suprême, qu'est Jésus-Christ, notre Dieu. »
Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour, Temps après la Pentecôte I (Saint Jean Baptiste, Précurseur), Éditions de Maredsous, Namur, 1950.
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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR
LES SAINTS APÔTRES"
*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.
Inscrivez-vous !
(Adresse ci-dessous)
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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul
*30 Juin, Fête des Saints Apôtres
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*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
Chers amis. Aloho m'barekh.
En tant que Métropolite et, dès lors, responsable de notre
Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma,
fondée et canoniquement établie grâce à la volonté et l'élan
missionnaire des Chrétiens de St Thomas (Eglise Orthodox
e Malankare , Eglise Orthodoxe des Indes), il est de mon
devoir, pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ
qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre
Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité
canonique incontestable.
Je vous convie donc:
1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de l’Association cultuelle
de la Métropolie (Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le
dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y
avons convoqué par S.MS et lors des Messes.
2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour
une réunion très importante que j'aurai en
Allemagne le lundi 4 Juillet avec une haute Autorité des
Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.
(Cette réunion initiallement prévue le 4 Juillet est reportée au
6 Juillet )
Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette
réunion importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité
du témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.
Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et
près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" !
Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
+++
Au fond il n'existe qu'un seul et unique problème sur terre. Comment redonner à l'humanité un sens spirituel, comment susciter une inquiétude de l'esprit.
Il est nécessaire que l'humanité soit irriguée par le haut et que descende sur elle quelque chose comme un chant grégorien.
On ne peut plus continuer à vivre en ne s'occupant que de frigidaires,
de politique, de bilans budgétaires et de mots
Basically there is only one single problem on earth. How to give humanity a spiritual sense, how to create a concern of the mind.
It is necessary that humanity be irrigated from the top and descend on it something like a Gregorian chant.
We can not continue living in dealing only fridges,
policy, budget balances and words
Au calendrier Malankare Orthodoxe:
"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
24 juin :
Nativité de Saint Jean le Baptiste:
(Solennité)
"Cousin de Jésus, né de Zacharie et Elisabeth, il est appelé " baptiste " car il baptisait dans le Jourdain pour préparer le baptême dans l'Esprit. L'Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à la vie éternelle.
La Nativité de saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à sainte Élisabeth.
La naissance de saint Jean-Baptiste fut une grande joie pour la terre, puisqu'elle lui annonçait l'approche de sa Rédemption.
La puissance divine était intervenue d'une manière extraordinaire dans la naissance de quelques prophètes, de Samuel et de Jérémie, par exemple; mais elle éclata bien davantage dans celle du saint Précurseur, que la dignité de son ministère futur et le degré éminent de grâce et de sainteté auquel il était élevé rendaient, selon la parole de Jésus-Christ lui-même, bien supérieur à tous les patriarches et à tous les prophètes.
Le message d'un Ange à Zacharie pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, la maternité d'Élisabeth à un âge très avancé, le mutisme subit de Zacharie depuis l'annonce de l'Ange jusqu'à la circoncision de l'enfant, et sa guérison miraculeuse, qui lui permit d'entonner le beau cantique Benedictus : tout est merveilleux dans l'apparition du Précurseur, qui allait montrer bientôt le Sauveur promis et attendu depuis quatre mille ans.
Parmi les récits évangéliques, il en est peu d'aussi intéressants ni d'aussi touchants que celui de la naissance de saint Jean-Baptiste.
Les miracles s'ajoutaient aux miracles autour du berceau de l'enfant ; les habitants du voisinage furent saisis d'une crainte respectueuse, et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes les montagnes de la Judée, de sorte que tous se disaient les uns aux autres :
" Que pensez-vous de l'avenir de cet enfant ? "
Saint Jean-Baptiste occupe dans l'histoire de l'humanité une place incomparable : il sert de trait d'union entre les deux mondes, il résume en lui tout l'Ancien Testament et prépare le Nouveau ; il ferme la mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres.
" Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps. Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des saints, il forme au milieu d'eux une classe particulière. " (La Luzerne)
Le culte de saint Jean-Baptiste a toujours joui d'une immense popularité.
Sa fête a été souvent célébrée par des feux de joie.
Il est patron de nombreuses paroisses, de nombreuses confréries et des Canadiens français.
PRIERE A SAINT JEAN-BAPTISTE:
O saint Jean-Baptiste,
illustre Précurseur du Messie,
vous que le Sauveur a proclamé
le plus grand parmi les enfants des hommes,
vous avez merveilleusement préparé,
par votre vie austère,
pénitente et tout angélique,
les voies au règne de l’agneau rédempteur.
Nous vous en supplions,
daignez nous obtenir la grâce
de marcher sur vos pas glorieux
de conserver par l'orthodoxie la foi de nos pères,
et ainsi de défendre avec zèle les intérêts et l'unité
catholique de l'unique Eglise du Christ divisée par nos péchés,
Veuillez nous accompagner de votre intercession afin que se réalisent les desseins
de la divine Providence sur chacun de nous,
ainsi ,après l’exil de cette vie,
nous ppourrons nous retrouver
dans la céleste patrie,
pour y chanter les louanges
du Roi éternel de tous les peuples, le Christ Notre-Seigneur qui
vit avec le Père et l'Esprit Saint, Dieu unique aux
siècles des siècles.
Amîn.
«Parmi ceux qui sont nés des femmes,»
dit le Seigneur,
«il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste.»
(Matth. XI, 11)
Tropaire, t. 4
Prophète et Précurseur de la venue du Christ, * nous ne pouvons te louer dignement, nous qui t'honorons avec amour: * par ta glorieuse et vénérable nativité * la stérilité d'une mère et le mutisme d'un père ont cessé, * tandis qu'est annoncée au monde l'incarnation du Fils de Dieu.
Exapostilaire, t. 3
La joyeuse Nativité du Précurseur * met fin à la stérilité maternelle * comme à la tristesse d'un père muet; * elle annonce la joie et l'allégresse à venir; * c'est pourquoi l'entière création * en ce jour la fête de façon splendide.
Les Prophètes ont annoncé, * les Apôtres ont enseigné * et les Martyrs ont confessé de façon claire * que ton Fils est le Dieu de l'univers, * ô Mère immaculée et miséricordieuse; * avec eux nous te magnifions, * nous qui de la condamnation ancestrale avons été sauvés grâce à toi.
Ô Bon Saint Jean Baptiste,
Toi qui as préparé le chemin du Messie,
Aide-nous à aplanir et redresser tout ce qui en nous et autour de nous, entrave notre marche vers Lui.
Toi qui as désigné Jésus comme l' Agneau de Dieu,
fais-nous reconnaître en lui l’homme-Dieu qui nous sauve encore aujourd’hui.
Toi qui ne t’estimais pas digne de dénouer la courroie de la sandale du christ, obtiens-nous la grâce de l'huùilité et inspire-nous toujours, pour ce même Jésus,
Respect, adoration, service et amour.
Et de ce ciel où tu nous précèdes, intercèdes pour nous, accompagnes-nous, protège-nous .
Amîn
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For Nativity of the Forerunner John the Baptist
The Reading from the Holy Gospel according to Luke (1:1-25, 57-68, 76-80 )
Inasmuch as many have taken in hand to set in order a narrative of those things which have been fulfilled among us, just as those who from the beginning were eyewitnesses and ministers of the word delivered them to us, it seemed good to me also, having had perfect understanding of all things from the very first, to write to you an orderly account, most excellent Theophilus, that you may know the certainty of those things in which you were instructed.
There was in the days of Herod, the king of Judea, a certain priest named Zacharias, of the division of Abijah. His wife was of the daughters of Aaron, and her name was Elizabeth. And they were both righteous before God, walking in all the commandments and ordinances of the Lord blameless. But they had no child, because Elizabeth was barren, and they were both well advanced in years.
So it was, that while he was serving as priest before God in the order of his division, according to the custom of the priesthood, his lot fell to burn incense when he went into the temple of the Lord. And the whole multitude of the people was praying outside at the hour of incense. Then an angel of the Lord appeared to him, standing on the right side of the altar of incense. And when Zacharias saw him, he was troubled, and fear fell upon him.
But the angel said to him, “Do not be afraid, Zacharias, for your prayer is heard; and your wife Elizabeth will bear you a son, and you shall call his name John. And you will have joy and gladness, and many will rejoice at his birth. For he will be great in the sight of the Lord, and shall drink neither wine nor strong drink. He will also be filled with the Holy Spirit, even from his mother’s womb. And he will turn many of the children of Israel to the Lord their God. He will also go before Him in the spirit and power of Elijah, ‘to turn the hearts of the fathers to the children,’ and the disobedient to the wisdom of the just, to make ready a people prepared for the Lord.”
And Zacharias said to the angel, “How shall I know this? For I am an old man, and my wife is well advanced in years.”
And the angel answered and said to him, “I am Gabriel, who stands in the presence of God, and was sent to speak to you and bring you these glad tidings. But behold, you will be mute and not able to speak until the day these things take place, because you did not believe my words which will be fulfilled in their own time.”
And the people waited for Zacharias, and marveled that he lingered so long in the temple. But when he came out, he could not speak to them; and they perceived that he had seen a vision in the temple, for he beckoned to them and remained speechless.
So it was, as soon as the days of his service were completed, that he departed to his own house. Now after those days his wife Elizabeth conceived; and she hid herself five months, saying, “Thus the Lord has dealt with me, in the days when He looked on me, to take away my reproach among people.”
Now Elizabeth’s full time came for her to be delivered, and she brought forth a son. When her neighbors and relatives heard how the Lord had shown great mercy to her, they rejoiced with her.
So it was, on the eighth day, that they came to circumcise the child; and they would have called him by the name of his father, Zacharias. His mother answered and said, “No; he shall be called John.”
But they said to her, “There is no one among your relatives who is called by this name.” So they made signs to his father—what he would have him called.
And he asked for a writing tablet, and wrote, saying, “His name is John.” So they all marveled. Immediately his mouth was opened and his tongue loosed, and he spoke, praising God. Then fear came on all who dwelt around them; and all these sayings were discussed throughout all the hill country of Judea. And all those who heard them kept them in their hearts, saying, “What kind of child will this be?” And the hand of the Lord was with him.
Now his father Zacharias was filled with the Holy Spirit, and prophesied, saying:
“Blessed is the Lord God of Israel,
For He has visited and redeemed His people,
And you, child, will be called the prophet of the Highest;
For you will go before the face of the Lord to prepare His ways,
To give knowledge of salvation to His people
By the remission of their sins,
Through the tender mercy of our God,
With which the Dayspring from on high has visited us;
To give light to those who sit in darkness and the shadow of death,
To guide our feet into the way of peace.”
So the child grew and became strong in spirit, and was in the deserts till the day of his manifestation to Israel.
Glory to Thee, O Lord, glory to Thee.
Saint Gohard de Nantes Évêque et martyr († 843)
Gohard, né à Angers, était « évêque de Nantes et seigneur de Blain » au temps où les Normands, causaient tant de maux pendant le neuvième siècle, emportant d'assaut les places les plus fortes et ne respectant rien ni personne.
Tandis que le roi Charles était occupé à pacifier l'Aquitaine, Nomenoy, qui avait obtenu le duché de Bretagne de Louis le Débonnaire, se révolta et se rendit maître de Nantes, à la sollicitation du duc Lambert : ensuite s'étant brouillé avec Nomenoy…
Gohard n'eut pas seulement à subir les conséquences de ces luttes entre Francs et Bretons ; il connut des ennemis plus terribles venus des pays scandinaves et qui déjà avaient ravagé le nord de la France : les Normands.
Ces barbares, « invités » par Nomenoy qui leur promit le pillage de Nantes, ne se firent pas attendre longtemps (un mois après la défaite de Blain ils étaient là !) et escaladèrent la ville le 24 juin 843. La crainte qu'ils inspiraient à tous les peuples et la fête de saint Jean-Baptiste avaient attiré dans cette cité une immense multitude de fidèles sur lesquels les Normands assouvirent leur rage.
L'évêque Gohard s'était enfermé dans la cathédrale Saint-Pierre avec son clergé et une foule de chrétiens et y célébrait la fête de saint Jean Baptiste. Les barbares enfoncèrent les portes, firent une horrible boucherie dans le lieu saint, massacrèrent sans pitié évêque, prêtres, moines, et les poursuivirent jusque sur les autels sur lesquels ils se réfugiaient (faits évoqués par les Annales de Saint-Serge d'Angers et reprises dans la Chronique de Nantes). La légende raconte que, décapité, l'évêque reprit sa tête et marcha jusque vers la Loire où un bateau l'emmena à Angers. Sa dépouille fut effectivement inhumée à la Collégiale Saint-Pierre de la ville dont il était originaire.
Après avoir saccagé Nantes, les Normands allèrent piller le monastère d'Aindre, fondé dans le septième siècle par S. Hernieland. Cette maison fut tellement réduite, qu'on ne l'a plus rétablie depuis cette époque.
Dix ans après, les Normands remontèrent de nouveau la Loire, et cette fois incendièrent la ville. Pendant plus de cent ans, retranchés dans quelques îles du fleuve, ils ne cessèrent de dévaster le pays. Ils étaient un fléau si redoutable que l'Église de Nantes avait ajouté dans les litanies : « de la fureur des Normands, délivrez-nous, Seigneur ».
Ce ne fut qu'en 939 qu'Alain Barbe-Torte les chassa définitivement du pays et ramena la paix dans les villes et les campagnes.
Selon certaines sources, Gohard de Nantes fut canonisé (culte autorisé) en 1096. La crypte romane de la cathédrale de Nantes lui est dédiée : elle a été réaménagée peu après sa canonisation pour accueillir ses reliques ramenées d'Angers.
Sources principales : nouvl.evangelisation.free.fr ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
BONNE FETE AUX JEAN, AUX BAPTISTE , AUX JEAN-BAPTISTE ET AUX GOHARD
Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde
Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps : en miséricorde, pour ramener et recevoir amoureusement les pauvres pécheurs et dévoyés qui se convertiront et reviendront à l'Eglise catholique; en force contre les ennemis de Dieu, les idolâtres, schismatiques, mahométans, juifs et impies endurcis, qui se révolteront terriblement pour séduire et faire tomber, par promesses et menaces, tous ceux qui leur seront contraires et enfin elle doit éclater en grâce, pour animer et soutenir les vaillants soldats et fidèles serviteurs de Jésus-Christ qui combattront pour ses intérêts.
Enfin Marie doit être terrible au diable et à ses suppôts comme une armée rangée en bataille, principalement dans ces derniers temps, parce que le diable, sachant bien qu'il a peu de temps, et beaucoup moins que jamais, pour perdre les âmes, il redouble tous les jours ses efforts et ses combats; il suscitera bientôt de cruelles persécutions, et mettra de terribles embûches aux serviteurs fidèles et aux vrais enfants de Marie, qu'il a plus de peine à surmonter que les autres.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Dans le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, § 6 et 7
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
ഓർത്തോഡോസ് സുറിയാനി സഭയുടെ ആരാധന വർഷത്തെയും ,പെരുന്നാളുകളെയും ക്രെമീകൃതമായും വേഗത്തിൽ മനസിലാക്കി ഭക്തിയോടും ചിട്ടയോടും കൂടെ ആചരിക്കുക എന്ന ഉദ്ദേശത്തോടു കൂടെ മലങ്കര ഓർത്തോഡോസ് സുറിയാനി സഭയുടെ അഹമ്മദ്ബാദ് ഭദ്രാസന അധിപൻ അഭി.ഡോ ഗീവര്ഗീസ് മാർ യൂലിയോസ് മെത്രാപോലീത്ത തിരുമാനസിന്റെ നേതൃത്വത്തിൽ തയ്യാറാക്കിയ ആരാധന കലണ്ടറിനെ അഭി .തിരുമനസ്സുകൊണ്ട് അറ്റലാന്റ ജോയ് ടി .വി ചാനൽ 21 ൽ സ്റ്റുഡിയോയിൽ നിന്നു വിശ്വാസികൾക്ക് പരിചയപ്പെടുത്തുന്നു .. കടപ്പാട് .റെവ .ഫാ ജോൺസൺ പുഞ്ചക്കോണം
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മലങ്കര സഭ കാണിച്ച സ്നേഹത്തിനും പ്രാർഥനക്കും നന്ദി പറഞ്ഞു പരി.പാത്രിയര്കിസ് ബാവ .. മലങ്കര ഓർത്തോഡോസ് സുറിയാനി സഭയുടെ പരമാധ്യക്ഷനും കിഴക്കിന്റെ പരമോന്നത കാതോലിക്കയും ,മലങ്കര മെത്രാപോലീത്തയുമായ പരി.മോറോൻ മാർ ബസേലിയോസ് മാർത്തോമാ പൗലോസ് രണ്ടാമൻ ബാവയുമായി ദമസ്കോസിൽ നിന്നു ഫോണിൽ സംസാരിച്ചപ്പോഴാണ് പരി . മോറോൻ മാർ ഇഗ്നാത്തിയോസ് അപ്രേം കരിം രണ്ടാമൻ പാത്രിയര്കിസ് ബാവ മലങ്കര സഭ കാണിച്ച സ്നേഹത്തിനു നന്ദി പറഞ്ഞത് ..ഇപ്പോൾ സ്ഥിതി നിയത്രണ വിധേയമാണെന്നും തുടർന്നും ആഗോളതലത്തിൽ നടക്കുന്ന ഭീകര ആക്രമണത്തിനും ,അസമാധാനത്തിനും എതിരെ പ്രേവര്തിക്കുമെന്നും പരി .പിതാവ് അറിയിച്ചു ..ഭീകര ആക്രമണത്തിൽ നിന്നു രക്ഷപെട്ട പരി .പാത്രിയര്കിസ് ബാവയ്ക്ക് മലങ്കര സഭയുടെ പ്രാർത്ഥനയും പിന്തുണയും അറിയിച്ചു കൊണ്ടു പരി .കാതോലിക്കാ ബാവ സന്ദേശം അയച്ചിരുന്നു .
Semon pour la
Nativité du Saint Précurseur Jean le Baptiste *
Homélie de Saint Luc de Simféropol le Chirurgien
Dans l'histoire de l'humanité il n'y a eu que deux événements majeurs que Dieu a annoncés par le biais de l'Archange Gabriel. Ce sont la Nativité du Fils Pré-éternel de Dieu dans la chair, et la naissance du Précurseur et Baptiste Jean, "le plus grand de ceux nés d'une femme" (Mt 11,11), selon les propres paroles du Seigneur Jésus-Christ. La naissance du Précurseur suivait le miracle du déliement de la langue de son père Zacharie, que l'Archange avait paralysée parce qu'il n'avait pas cru sa parole.
Sa naissance fut glorifiée par les paroles prophétiques de Zacharie, qui dit "Or toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut; car tu marcheras devant le Seigneur, pour Lui préparer les voies, pour donner à Son peuple la connaissance du Salut par la rémission de ses péchés; grâce aux sentiments de miséricorde de notre Dieu, dans lesquels nous a visités l’Astre d’en haut, pour illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres et l’ombre de la mort, afin de guider nos pas dans le chemin de la paix." (Lc 1,76-79).
Toute la vie du Précurseur fut dure. A propos de ses années d'enfance, nous ne savons que ce qui nous en est rapporté par l'Évangéliste Luc, à savoir "Cependant l’enfant grandissait, et son esprit se fortifiait. Et il demeurait dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël" (Lc 1,80). Comment et quand l'enfant fut trouvé dans le désert, nous n'en savons rien avec certitude. Selon la tradition, le roi Hérode, après avoir fait massacrer les enfants à Bethléem, voulu tuer Jean, mais il ne parvint pas à le trouver. Cela le mit en grande rage, et de ce fait il ordonna de faire tuer son père Zacharie. Sa mère, ayant appris que les soldats cherchaient l'enfant, le prit et l'emporta dans une région montagneuse désertique. Ayant vécu encore un peu, sa mère y mourut et le petit Jean demeura seul au désert.
Nous ne savons pas comment le Seigneur Dieu l'a nourrit, comment Il l'a protégé des animaux sauvages, ni nous ne savons comment le jeune Précurseur a apprit à manger des sauterelles et du miel sauvage. Mais nous croyons fermement que pour Dieu, tout est possible. Voyez dès lors qu'au commencement déjà, la vie de celui qui allait être appelé "le plus grand des hommes nés d'une femme" (Mt 11,11) était une vie sans précédent, inédite. Il resta au désert livré à lui-même jusqu'à ses 30 ans. Que faisait-il dans le désert? Comment s'y occupait-il? Il n'avait ni artisanat à réaliser, ni livre à lire, il ne connaissait pas les lettres.
Les biographies des grands philosophes, tels que Descartes et Kant, racontent que ces hommes passèrent des jours et des nuits entiers assis dans leur fauteuil, enfoncés dans leurs pensées. La philosophie est profonde, mais la contemplation théologique est plus profonde encore, la plus grande forme de prière, celle que les saints Pères appellent la prière noétique. La profondeur de communion dans l'Esprit que les saints ont avec Dieu est grandement inconcevable. Pendant 91 ans, le vénérable saint Paul de Thèbes vécu au désert inconnu du monde, n'étant en communion qu'avec Dieu. Des nuits entières jusqu'au lever du soleil, Arsenios le grand restait avec les mains élevées aux cieux. Mille jours et mille nuits durant, le vénérable saint Seraphim de Sarov pria Dieu sur un rocher plat. C'est probablement de tout cela que fut faite la vie de Jean le Précurseur durant son séjour au désert.
Dans l'incessante contemplation de Dieu et du sort du monde, en profonde communion de prière avec Dieu, son esprit grandit et sa compréhension des voies du Salut s'accrut, et il en enseigna le peuple qui était perdu dans ses péchés. Il aurait à changer leurs pensées et les habitudes du peuple, pour les rendre plus profonds, en les exhortant au repentir et à se détourner de leurs manières perverties et mauvaises.
C'est en gros le but pour lequel Dieu avait préparé Son grand Précurseur : préparer un chemin pour notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. C'est précisémment pourquoi toute sa vie, depuis son plus jeune âge jusqu'au moment où il commença à prêcher sur les rives du Jourdain, était sans précédent et inédite. Cette prédication pour la repentance avait attiré à lui des milliers de gens submergés dans les futilités de la vie mondaineGlorifions et rendons grâce à notre Seigneur et Dieu, Qui a envoyé en notre monde pécheur le plus grand de tous, l'ascète et prédicateur de l'ultime vérité, le Précurseur Jean. Et en ce jour béni qui est plein de grâce, le jour de sa naissance, agenouillons-nous, aussi notre coeur, le louant et le glorifiant. Amen.
Dès que l'Archange Gabriel eut quitté la Très-Sainte Mère de Dieu, après lui avoir annoncé la Bonne Nouvelle de son enfantement virginal, en prenant pour preuve de ses dires la conception de sa cousine Elisabeth (25 mars), Marie se rendit en hâte en Judée, dans le village où demeuraient Zacharie et Elisabeth (1). Elle salua sa cousine et, aussitôt, le fœtus de six mois tressaillit d'allégresse dans le sein d'Elisabeth, se faisant Précurseur du Sauveur avant même sa naissance; et, remplie d'Esprit Saint, Elisabeth prêta sa voix au Prophète et s'écria : « Bénie es-Tu entre toutes les femmes, et béni soit le Fruit de Ton sein! Comment m'est-il donné que vienne à moi la Mère de Mon Seigneur? » (Luc 1:39-44). Marie lui répondit par son admirable cantique d'action de grâces : « Mon âme exalte le Seigneur... » (2) Elle resta trois mois auprès d'Elisabeth, l'assistant et s'entretenant avec elle des merveilles de Dieu, puis rentra chez elle.
Le temps étant accompli où Elisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils, qui fut accueilli avec joie et allégresse par sa parenté et par tout le voisinage. Le huitième jour, alors qu'on procédait à la circoncision du nouveau-né, on voulut lui donner le nom de son père, Zacharie, selon la coutume. Mais Elisabeth prit la parole et dit de manière catégorique : « Non, il s'appellera Jean! » (Luc 1:59). Les assistants lui objectèrent que personne de sa parenté ne portait ce nom, et s'adressant par signes à Zacharie, qui était resté sourd et muet depuis la visite de l'Archange Gabriel (cf 23 sept.), on lui demanda son avis. Celui-ci demanda une tablette et écrivit : « Jean est son nom ». A l'instant même, délivré de son mutisme et rempli de l'Esprit Saint, il se mit à prophétiser et adressa à Dieu cette hymne : « Béni soit le Seigneur, le Dieu dIsraël, de ce qu'Il a visité et délivré Son peuple et nous a suscité une puissance de salut dans la maison de David Son serviteur, selon qu'Il l'avait annoncé à Ses Saints Prophètes des temps anciens (..) Et toi, petit enfant, tu seras appelé Prophète du Très-Haut; car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies et pour donner à Son peuple la connaissance du Salut par la rémission de ses péchés ... » (Luc 1:68-79) (3).
Celui qui était né contre toute attente d'un sein flétri annonçait, par sa naissance, comme par un printemps spirituel, que le Messie, dont il préparait la venue, allait renouveler les lois de la nature humaine stérile et lui ouvrir la voie de la déification. Lui qui était appelé par Dieu à devenir la Voix du Verbe, délia ainsi la langue de son père, qui avait été liée par son manque de foi, et il mit fin aux figures et aux ombres de l'Ancienne Alliance. Dernier des Prophètes, Jean qui, selon le témoignage du Seigneur, est le plus grand de tous ceux qui sont nés de la femme (Mat. 11:11), est aussi le premier des Apôtres. Naissant en ce jour, il commence à luire dans le monde comme le Flambeau de la Lumière véritable, comme l'Astre annonçant le Soleil de Justice et comme le Héraut proclamant l'entrée du Verbe.
La crainte et l'émerveillement s'emparèrent de tous ceux qui étaient présents et la nouvelle se répandit dans la Judée tout entière. L'enfant grandissait et son esprit se fortifiait, car la Main du Seigneur était sur lui. Dès qu'il fut sevré et capable de marcher (4), il se retira de la maison familiale pour aller vivre dans le désert, vêtu d'une peau de chameau, une ceinture de cuir à ses reins, et se nourrissant de sauterelles et de miel sauvage. Celui dont le monde n'était pas digne, menait là une vie sans soucis, sans tristesse, délivrée des passions et des assauts de la volupté, contemplant Dieu dans son cœur et faisant de Lui ses délices et sa consolation (5). Evidemment d'autres Prophètes et hommes de Dieu avaient, avant lui, séjourné au désert, tel Moïse ou Elie; mais, vivant au désert comme au ciel, Jean, qui leur était supérieur, manifestait par cette retraite le renouvellement de la nature, dont il avait été institué le Précurseur, et il inaugurait pour les hommes la possibilité de vivre comme des Anges dans la chair, par la virginité, l'ascèse et la contemplation (6).
Il mena cette vie angélique au désert jusqu'en l'an quinze du principat de Tibère César (Luc 3:1) (7). Alors la parole de Dieu lui fut adressée, lui ordonnant de retourner vers les régions habitées pour y annoncer la venue du Sauveur, et de "préparer" ses voies en exhortant les hommes au repentir et les baptisant dans le Jourdain pour la rémission de leurs péchés. Comme tous se demandaient si Jean n'était pas le Messie attendu par Israël, il prit la parole et leur dit : « Pour moi, je vous baptise avec de l'eau, mais vient plus fort que moi et je ne suis pas digne de délier la courroie de Ses sandales; Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu... » (Luc 3:15-18). Et par bien d'autres paroles, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle du Salut dans le Christ Jésus, Notre Seigneur.
Bien que toutes les prophéties de Jean Baptiste aient trouvé leur accomplissement, son message reste cependant permanent pour l'Eglise. Il ne cessera d'être, jusqu'à la fin des temps, le Précurseur du Sauveur : annonçant à tout homme qui désire accueillir en lui le Sauveur, que c'est par le repentir, le retranchement des plaisirs de ce monde, la retraite dans l'hésychia et la prière qu'il pourra "préparer" en lui la voie par laquelle le Christ fera son entrée, dans la puissance du Saint-Esprit.
1). Aïn Karim, à 6 km à l'ouest de Jérusalem.
2). Le Magnificat, Luc 1:46-56, que l'on chante chaque jour, au début de la 9ème ode de l'Orthros.
3). La 9ème ode de l'Orthros.
4). C'est ce que supposent certains Pères, selon d'autres il partit au désert vers l'âge de douze ans.
5). St. Grégoire Palamas, Homélie sur le Très vénérable Jean le Précurseur (PG 151, 510).
6). Cf St. Sophrone de Jérusalem, Eloge du Précurseur 19 (PG 87, 3352). C'est la raison pour laquelle St. Jean Baptiste est souvent représenté avec des ailes sur les icônes.
7). C'est-à-dire en l'an 28 ou 29.
(Le Synaxaire * Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe * Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra * Tome cinquième)
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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Aucun Pape n’aura été attendu en Arménie avec autant de ferveur que François en cette année 2016. Le pays a pourtant une tradition de relations avec le Saint-Siège qui remonte aux croisades. Mais si saint Jean Paul II et Benoît XVI ont été reçus par la petite Église catholique arménienne, ce sont cette fois toutes les Églises de ce pays, chrétien depuis l’an 301, qui attendent le pape François !
François prononce le mot « génocide »
Les Arméniens ont en mémoire le fait que le pape François fut le premier Pontife à employer le terme de « génocide » pour désigner le massacre de 1915. Il l’a fait à plusieurs reprises, le dimanche 12 avril, à Rome, en présence du président arménien Serzh Sargsyan et des représentants de l’Église apostolique arménienne, préchalcédonienne et du patriarche de l’Église catholique arménienne. Lors de la visite qu’il fera au mausolée de Tsitsernakaberd, principal mémorial qui honore les victimes du génocide arménien, samedi 25, ses paroles seront donc scrutées et le mot attendu… Par ailleurs, le pape François a nommé l’arménien saint Grégoire de Narek « docteur de l’Église ». Une action qui lui a valu la sympathie des Arméniens pour qui saint Grégoire est une figure emblématique et qui ont coutume de dire que « le livre des Lamentations (ouvrage clé de ce grand mystique et poète, ndlr) est [leur] deuxième livre après la Bible ».
Irréductibles Arméniens
L’Arménie est peut-être le pays le plus homogène au monde, avec une population à 99% chrétienne. C’est aussi l’un des plus vieux, et l’un de ceux qui a connu le plus de bouleversement dans l’Histoire. Et la fierté d’appartenir à ce peuple transparaît dans chacune des paroles de Mgr Joseph Kelekian, curé de l’éparchie de la Sainte-Croix de Paris de l’Église arménienne catholique. Il le décrit comme un peuple de montagnards, résistants aux pires invasions, et qui a toujours conservé sa foi. « Pendant deux siècles, notre pays a été occupé par les musulmans, mais nous ne sommes pas convertis. »
Les Arméniens ont survécu à l’Empire perse, à Gengis Khan et à Tamerlan, à l’Empire ottoman et au génocide des « Jeunes turcs », au communisme… Et plus récemment, de 1988 à 1994, ce pays de 3 millions d’habitants, grand comme la Belgique, est sorti victorieux d’une guerre de six ans avec l’Azerbaïdjan, à la population trois fois plus nombreuses. Devant ce discours où le patriotisme concurrence la ferveur religieuse, on comprend mieux le refus de l’Arménie de recevoir le Pape dans le cadre d’une « tournée caucasienne », qui aurait compris la visite de l’Arménie, de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan. « Nous n’avons pas de problème avec la Géorgie ! Par contre pour l’Azerbaïdjan… »
Relations apaisées avec le Saint-Siège
Environ 85% des Arméniens appartiennent à l’Église apostolique arménienne. C’est l’une des Églises des trois Conciles : elle s’est séparée de l’Église romaine au cours du Concile de Chalcédoine de 451. Au cours des XVIe et XVIIe siècles, des dominicains prêchèrent la foi catholique en Arménie et firent quelques disciples qui devinrent les fondateurs de l’Église catholique arménienne. Cet épisode fut marqué par la latinisation des rites arméniens, de la langue arménienne et les nouveaux convertis allèrent jusqu’à exiger un deuxième baptême pour ceux qui voulaient entrer en communion avec l’Eglise catholique ! Une attitude qui creusa la division entre les Églises catholique et apostolique. Mais cette division s’estompe peu à peu, grâce au travail patient des deux communautés et à l’action initiée par saint Jean Paul II : ce dernier a en effet demandé à ce que les Arméniens catholiques officient selon leur rite ancestral, rompant définitivement avec l’habitude de la latinisation.
« Nos différences sont des miettes »
L’un des moments forts de la visite du pape François sera la messe du dimanche 26 juin, dans la cathédrale arméno-apostolique, signe de l’entente entre chrétiens malgré les divisions encore présentes. Le Saint-Père prononcera l’homélie, devant un parterre de chrétiens des deux Églises. Le père Manuel Racho-Hovhannessian, prêtre catholique arménien conclut : « Nos différences ne sont que les miettes du pain de l’Amour du Christ que nous partageons ».
(Source: Aleteia)
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European Parliament Member Sends Letter on Assyrian Rights to Kurdish Government
European Parliament Member Sends Letter on Assyrian Rights to Kurdish Government
2016-06-24 01:09 GMT
Bodil Valero, member of the European Parliament. ( AINA)Brussels (AINA) -- Bodil Valero, a member of the European Parliament, has sent a letter to the Kurdistan Regional Government (KRG) in north Iraq regarding Kurdish land grabs in Assyrian areas. Valero, who represents the Swedish Green party, raised the case of the most recent land grab in the Nahla valley in Northern Iraq (AINA 2016-04-14).
"I am beginning to get worried over repeated information which shows that oppression of minorities is on the rise," said Valero, "and that Assyrians are subjected to land grabs, notably in the Nahla area." In the letter Valero asks what the KRG is doing to address the issue.
Human Rights Watch reported earlier this year about the land grab in Nahla, in which an influential Kurdish man started to build on Assyrian owned lands.
Last month U.S. Senator John McCain sent a letter to Massoud Barzani, the presidnet of the KRG, regarding the abuse of Assyrian rights and expressed "...concerns regarding alarming new reports that allege the mistreatment of the Christian Assyrian community in the Nineveh Plains region by the Kurdistan Regional Government (KRG)." (AINA 2016-05-28).
There are 54 Assyrian villages and towns in the KRG area which have been subjected to partial or complete ethnic cleansing through land grabs by Kurds. The Kurds are aided by police and a judiciary system that looks the other way.
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REDECOUVERTE DE MOSAIQUES ANCIENNES,
un ange au visage rayonnant apparaît, après avoir passé des siècles ainsi caché.
Silvia Starinieri, une jeune restauratrice de 28 ans, passe lentement une caméra thermique sur les murs de l’une des plus ancienne églises du monde, la basilique de la Nativité à Bethléem (le lieu qui aurait vu naître Jésus), quand elle découvre une curieuse image enfouie sous plusieurs couches de plâtre. Une fois celles-ci enlevées, la mosaïque d’Silvia Starinieri, une jeune restauratrice de 28 ans, passe lentement une caméra thermique sur les murs de l’une des plus ancienne églises du monde, la basilique de la Nativité à Bethléem (le lieu qui aurait vu naître Jésus), quand elle découvre une curieuse image enfouie sous plusieurs couches de plâtre. Une fois celles-ci enlevées, la mosaïque d’un ange au visage rayonnant apparaît, après avoir passé des siècles ainsi caché. Il rejoint les six autres anges qui veillent sur les foules de pèlerins dans une des plus vieilles églises de la chrétienté.
L’oubli de ce septième ange, selon la note du National Geographic, est la conséquence de siècles de négligence et d’abandon auxquels la basilique a été soumise. Faute d’entretien, les mosaïques ont progressivement disparu sous des couches de poussière, de terre et de plâtre, quand elles n’ont pas été détruites par l’humidité et la pluie qui s’infiltre par les toitures.
L’Autorité palestinienne a demandé instamment aux patriarches des différentes Églises de la zone de mettre de côté leurs divergences et de travailler de concert avec les restaurateurs italiens, de renommée internationale, pour restaurer la basilique qui a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et avait déjà été ajoutée à la liste des sites reconnus en péril en 2012.
La situation entre factions arabes et kurdes luttant contre l’Etat islamique se détériore sévèrement. Soutenus par les Etats-Unis, différents groupes en viennent à s’affronter sur le terrain. Washington regarde la situation de près.
Le 12 juin, un groupe de l’Armée syrienne libre aurait tiré un missile guidé sur une position des Unités de protection du peuple (YPG). C’est ce que clame le groupe de combattants kurdes.
L’accusation témoigne du degré des tensions actuelles entre les différentes factions soutenues par les Etats-Unis. Alliés contre l’Etat islamique, l’Armée syrienne libre et les Unités de protection du peuple poursuivent des buts différents. Si les premiers font du départ de Bachar el-Assad une priorité, les seconds pensent à consolider leur zone de contrôle dans le nord-est du pays.
Méfiance à tous les étages
Sur un théâtre de conflits, poursuivre des buts différents n’est jamais très productif. Ainsi, chaque camp s’accuse mutuellement de pactiser avec l’ennemi et porte le conflit sur le terrain ethnique.
S'ils veulent la guerre, ils la perdront
Arabes et Kurdes ne se font pas confiance. «Les divisions sont très fortes entre eux, explique le chef du politburo de Jabha Shamiya, l’un des groupes les plus importants de l’Armée syrienne libre dans la région d’Alep. Si une solution politique n’est pas trouvée très vite, nous irons tout droit vers une escalade.» Du côté des Kurdes, Redur Xelil, porte-parole des Unités de protection du peuple, se montre enclin à négocier mais ferme : «S’ils veulent la guerre, ils l'auront.»
Le problème principal reste l’objectif politique des Kurdes qui est d’obtenir l’autonomie dans la région du nord-est syrien. Les Arabes voient celui-ci comme un projet séparatiste. Ils ne leur font pas confiance pour stabiliser les zones qu’ils prennent sous contrôle. Les forces arabes anti-Assad comparent les Kurdes aux chiites, qui luttent également contre l’Etat islamique mais à qui ils n’accordent aucun crédit.
Jeu d'échec risqué
Aux Etats-Unis, on est parfaitement conscient de la situation. La puissance de feu des Kurdes est la pièce maîtresse des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition formée en octobre dernier et qui regroupe des factions luttant contre Daesh. «Il y a un énorme manque de confiance vis à vis des intentions et du contrôle des territoires. Nous sommes très sensibles à cela», a rapporté un officiel de l’armée américaine cité par Reuters.
L’autre point de friction entre Kurdes et Arabes demeure les relations avec Damas et la Russie. Les premiers semblent moins hostiles au pouvoir en place que les seconds. Des groupes rebelles ont accusé les Unités de protection du peuple d’avoir agit en coordination avec le gouvernement syrien et l’armée russe dans la région d’Alep. Les Kurdes nient formellement.
Il en va de même pour les relations avec la Turquie. La porosité entre certains groupes rebelles et les islamistes font que les premiers sont vus d’un bon oeil par Ankara, qui n’hésite pas à les soutenir. Les Kurdes syriens, proches de leurs homologues du PKK en Turquie, sont des ennemis jurés du gouvernement d’Ankara.
Ce n'est pas la première fois que Washington se retrouve en difficulté avec les groupes qu'elle soutient. Récemment, Jurgen Todenhofer, le premier journaliste à avoir eu accès à Daesh, a accusé les Etats-Unis de jouer sur plusieurs tableaux pour«diviser la Syrie».
Sans compter qu'une partie non négligeable des rebelles entraînés et armés par la CIA a rejoint les islamistes. Ces alliances ont notamment poussé des milices chiites, pourtant alliées des Etats-Unis en Irak, à combattre aux côtés des troupes de... Bachar el-Assad.
Une délégation américaine dirigée par la présidente du Centre des initiatives citoyennes (CCI) Sharon Tennison s'est rendue dans la péninsule de Crimée, redevenue russe à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014.
La délégation compte une dizaine de personnalités, enseignants et ex-fonctionnaires US. Les Américains ont été reçus par le président du conseil des députés de la ville de Simféropol Viktor Agueïev et le chef de l'administration municipale Guennadi Bakharev, qui a salué le "courage" des visiteurs.
Pour sa part, Mme Tennison a remercié les autorités de Simféropol pour l'accueil chaleureux réservé à sa délégation.
"Je suis très flattée par cette rencontre (…). Nous sommes venus ici parce que nous voulons construire de bonnes relations entre nos deux pays", a-t-elle expliqué.
La visite intervient suite à la décision de l'UE de prolonger d'un an les sanctions imposées contre la Crimée suite à son rattachement à la Fédération de Russie. Dans ce contexte, l'ex-fonctionnaire du département d'Etat Anne Right, qui fait partie de la délégation, a pour sa part qualifié les mesures restrictives visant la Crimée d'"injustes et inhumaines", tout en estimant qu'une telle politique était vouée à l'échec.
En mai dernier, un groupe de parlementaires italiens et une délégation allemande comprenant des hommes d'affaires et des politiciens se sont rendus en Crimée. En juillet 2015, des députés français, pour la plupart membres des Républicains, se sont également rendus en Crimée, ce qui leur a valu l'interdiction d'entrer en Ukraine.
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine consécutive au renversement du président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par la communauté internationale, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur du rattachement à la Russie.
Par la suite, les pays occidentaux ont décrété plusieurs volets de sanctions contre Moscou visant notamment plusieurs secteurs économiques et industriels russes. La France a en outre résilié le contrat prévoyant la livraison à Moscou de deux porte-hélicoptères Mistral signé en 2011 avec le président russe de l'époque, Dmitri Medvedev.
Les Très Petites Entreprises (TPE), c’est-à-dire les entreprises de moins de 10 salariés, n’intéressent pas l’INSEE, ni le reste des pouvoirs publics, et c’est bien dommage. Une étude d’Eurostat sur les emplois vacants dans l’Union Européenne vient de le prouver.
Alors que les salariés des TPE représentent 20% de l’emploi salarié total(soit 3 millions de personnes), l’INSEE « oublie » de mesurer parmi eux le nombre d’emplois vacants. C’est bien dommage, car ce chiffre illustre à merveille la tension sur le marché du travail : plus le nombre d’emplois vacants est élevé, plus le marché s’approche du plein emploi. L’oubli de l’INSEE rend donc impossible la comparaison effective des performances françaises avec celles de ses voisins.
À titre d’exemple, les statistiques d’Eurostat donnent les chiffres suivants sur l’ensemble de l’Union :
Comme on le voit sur ce tableau, la Belgique, la République Tchèque, l’Allemagne, la Suède, la Grande-Bretagne, la Finlande, les Pays-Bas, ont entre un poste sur quarante et un poste sur cinquante qui est vacant…
En revanche, des pays semblent totalement sinistrés du point de vue de l’emploi : la Grèce, le Portugal, l’Espagne, la Pologne, l’Irlande, entre autres.
Et sans les TPE, la France en queue de classement
Pour ce qui concerne la France, le taux officiel pour les entreprises de plus de 10 salariés est de 0,8% de postes vacants, soit un poste libre pour 120 postes à peu près, un score trois fois moindre qu’en Belgique ou en Allemagne. Cette statistique en dit long sur les ravages du marché du travail en France où la vacance d’emplois est rare.
On apprécierait néanmoins de connaître le taux de vacances en intégrant les TPE, puisqu’à une époque le MEDEF soutenait que la France disposait de plus de 500.000 emplois non pourvus alors que le gouvernement soutenait qu’il en existait 300.000. En extrapolant les chiffres partiels de l’INSEE, l’estimation juste semble plutôt de l’ordre de 150.000, chiffre avancé en son temps par François Hollande.
Dans tous les cas, ces estimations à vue d’œil montrent bien l’insuffisant dynamisme du marché du travail en France.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale – Photo : Julien Paisleyvia Flickr (CC BY-NC-ND 2.0
Sous prétexte de menace terroriste, Najat Vallaud-Belkacem remet en cause la liberté scolaire, pourtant protégée par la Constitution.
Par Jean-Yves Naudet. Un article de l’Iref-Europe
En France, trois régimes existent pour les établissements scolaires, depuis la loi Debré de 1959 : le secteur public (82,7% des effectifs), le secteur privé sous contrat (16,5%) (L’État rémunère les enseignants, mais les obligations sont proches de celles du secteur public) et le secteur privé hors contrat, libre du contenu des enseignements.
Ce dernier est minoritaire (56 400 élèves -0,5%-, sans compter les 25 000 instruits à domicile -0,3%-), mais en progression rapide, compte tenu des carences du secteur public, et il applique souvent des méthodes pédagogiques innovantes. Madame Najat Vallaud-Belkacem propose de passer d’une simple déclaration pour ouvrir une école à un régime de contrôle a priori, donc d’autorisation administrative préalable.
La ministre justifie cette décision par les risques de radicalisation, essentiellement islamique, dans certains établissements ; l’argument surprend, car il existe des écoles hors contrat laïques comme de toute confession (catholique, juive, musulmane) et des contrôles réguliers existent : d’ailleurs 5 établissements devraient être fermés. Mais la ministre a aussi mis en avant le « contexte de hausse des effectifs » : limiter ce qui se développe spontanément, au lieu de se demander pourquoi ! Enfin elle affiche une volonté de contrôler la progression des apprentissages et prépare un décret en ce sens, pour renforcer le contrôle des connaissances et donc limiter la liberté des programmes.
La liberté scolaire, un principe à valeur constitutionnelle
Le passage au régime d’autorisation préalable passerait par un amendement par ordonnance à la loi égalité et citoyenneté, donc sans aucun débat au Parlement. Or la question n’est pas mineure, car, depuis une décision du Conseil Constitutionnel du 23 novembre 1977, la liberté d’enseignement fait partie des principes fondamentaux à valeur constitutionnelle. Le débat est semblable à celui de la liberté associative au 19ème siècle : le Code pénal napoléonien supposait une autorisation préalable et la véritable liberté associative n’a eu lieu qu’avec la loi de 1901.
L’impact de cette décision est considérable. L’existence d’un secteur libre offre une opportunité à ceux qui constatent l’échec du secteur public éducatif. Même l’enseignement catholique sous contrat a protesté, car ces établissements ouvrent souvent des classes sans contrat, quand le ministère refuse de financer une classe sous contrat : c’est une soupape de sécurité.
La question de principe est plus importante et le cardinal Ricard, président du conseil épiscopal pour l’enseignement catholique, a affirmé que l‘épiscopat français « entend exprimer à ce sujet à la fois son inquiétude et ses plus grandes réserves » car le nouveau dispositif serait« une atteinte au principe même de cette liberté constitutionnelle ». Et d’ajouter qu’au moment où le « modèle démocratique est contesté », « notre pays a besoin de confirmer son choix des libertés ».
L’IREF démontre la faiblesse de la liberté éducative en France
La liberté scolaire est fondamentale, car les parents sont les premiers responsables de l’éducation des enfants, et le libre choix est la condition de cette responsabilité. Or cette liberté est bien minime en France. En effet, l’IREF, dans plusieurs études, notamment du 13 septembre 2013 et du 27 mai 2016, démontre l’extraordinaire faiblesse de cette liberté en France.
Quatre critères mesurent la liberté éducative : l’autonomie de gestion financière, l’autonomie de gestion en ressources humaines, l’autonomie d’enseignement et le choix parental. Les études de l’IREF démontrent que, si l’on tient compte de ces quatre critères, la France est avant dernière en Europe pour le degré de liberté éducative.
Etla liberté conditionne l’efficacité du système éducatif
Est-ce que la France compense ce manque de liberté par l’importance des dépenses publiques d’éducation ? Là encore les études de l’IREF montrent que le volume des dépenses a peu d’influence sur l’efficacité du système scolaire. Ce qui compte, c’est l’organisation institutionnelle des établissements et notamment leur degré d’autonomie. L’IREF démontre, s’appuyant sur les scores PISA en particulier, que les pays qui ont plus d’autonomie éducative ont de meilleurs résultats que les autres. Et ces bons résultats impactent positivement toute l’activité économique.
Nationalisation radicale ou lente, le résultat est le même !
Il y a plusieurs façons de supprimer la liberté scolaire : l’une est radicale, immédiate, comme l’avait fait Napoléon avec le monopole public de l’enseignement ou comme avait essayé de le faire François Mitterrand en 1984 avec le projet de SPULEN (Service public unifié et laïque de l’Éducation nationale). L’autre est plus lente, plus insidieuse : rogner peu à peu la liberté scolaire, ce qui se fait depuis des années et que le projet actuel parachève. Le résultat est le même. Sans réaction, la liberté scolaire aura bientôt totalement disparu en France.
Les intérêts financiers cachés derrière le dépistage de la trisomie 21
Une société de médecine prédictive, créée en 2014, exhorte la France à valider un nouveau test de dépistage prénatal des enfants trisomiques. La Fondation Jérôme Lejeune invite les pouvoirs publics à s’interroger sur les intérêts financiers qui sous-tendent cette démarche et sur la dimension eugénique qu’elle véhicule.
A l’occasion d’un colloque à Montpellier vendredi dernier, la société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP) a demandé aux pouvoirs publics d’adopter un nouveau test dans le dispositif actuel de dépistage prénatal. Ce test permet l’évaluation du risque de trisomie 21 avec une capacité de ciblage supérieure à celle des outils actuels, ce qui conduirait à diminuer le recours à l’amniocentèse, sans cependant la remplacer, contrairement à ce qui est avancé dans les messages simplistes des promoteurs du test. La SFMPP demande aussi son remboursement par la sécurité sociale.
Lancée sur le marché américain depuis 2010, cette technique arrive en Europe et draine avec elle des intérêts financiers colossaux, comme le démontre Jean-Marie le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, dans son dernier livre Les premières victimes du transhumanisme (éditions Pierre-Guillaume de Roux).
Dépister la trisomie 21 : ça rapporte
La Fondation Jérôme Lejeune s’interroge sur les conflits d’intérêts en jeu, en remarquant la présence à ce congrès d’intervenants et de sponsors liés à la commercialisation du nouveau test :
– le laboratoire Roche, sponsor du congrès, est propriétaire d’Ariosa Diagnostics qui commercialise le test de dépistage prénatal HarmonyTM.
– Multiplicom, sponsor du congrès, commercialise Clarigo, un nouveau test de DPNI « low-cost » (250 €). Le docteur Hanna Aïssaoui, intervenante au congrès, est directrice de l’équipe Multiplicom en France.
– Illumina, sponsor du congrès, est une société spécialisée dans le séquençage de l’ADN. Et détient une grande part du marché des machines de séquençage.
– Dr François Jacquemard : intervenant au congrès, gynécologue-obstétricien, coordonnateur du centre pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal de l’Hôpital américain de Paris, a déjà pratiqué plus de 5 000 DPNI avec les firmes Sequenom et Cerba qui commercialisent le test.
Dans son communiqué du 17 juin, la SFMPP indique que « les enjeux économiques sont très importants ». C’est peu de le dire : Jean-Marie le Méné souligne dans son livre que le « marché » du dépistage de la trisomie 21 a été estimé à 1 milliard d’euros / an par le CCNE (Avis du 25 avril 2013).
Pour Jean-Marie Le Méné :
« On comprend pourquoi les promoteurs des tests déploient un lobbying actif. On comprend moins l’engouement avec lequel cette information a été relayée, alors que cette nouvelle technique va achever l’éradication des enfants trisomiques avant leur naissance. C’est le véritable enjeu de cette nouvelle technique : elle aggrave la dimension eugénique du dépistage prénatal de masse pratiqué en France depuis 20 ans. L’humanité des personnes atteintes de trisomie n’a pas de prix. Mais en France, elle n’a plus aucun prix ».
(Source : N de F)
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Qui sont les sages-femmes, Zelemi et Salomé ?
Les sages-femmes, Zelemi et Salomé sont des personnages qui apparaissent dans les Évangiles apocryphes
L'Évangile du pseudo-Matthieu met en scène deux sage-femmes, Zélémi et Salomé, dont l’une ose vérifier manuellement que Marie est toujours vierge après la naissance. La scène où l'on voit la sage-femme et son aide baignant le nouveau-né est introduite dans l'icône de la Nativité à partir du VIIe siècle.
Source : Hans-Ruedi Weber, Voici Jésus l'Emmanuel: la venue de Jésus dans l'art et la Bible, Labor et Fides, 1988, p. 42.
Marie met au monde un fils, dit-il, un fils que les anges entourent dès sa naissance et qu'ils adorent disant : « Gloire à Dieu dans les deux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! »
Joseph est allé chercher une sage-femme et lorsqu'il revient à la caverne, Marie a été délivrée de son enfant. Et Joseph dit à Marie : « Je t'ai amené deux sages-femmes, Zélémi et Salomé, qui attendent à l'entrée de la caverne et qui ne peuvent entrer à cause de la lumière trop vive. »
Marie entendant cela sourit. Et Joseph lui dit : « Ne souris pas, mais sois sur tes gardes, de crainte que tu n'aies besoin de quelques remèdes. »
Et il donne l'ordre à l'une des sages-femmes d'entrer. Et lorsque Zélémi s'est approchée de Marie, elle lui dit : « Souffre que je touche. » Et lorsque Marie le lui a permis, la sage-femme s'écrie à voix haute : « Seigneur, Seigneur, aie pitié de moi, je n'avais jamais soupçonné ni entendu chose semblable ; ses mamelles sont pleines de lait et elle a un enfant mâle quoiqu'elle soit vierge.
Nulle souillure n'a existé à la naissance et nulle douleur lors de l'enfantement. Vierge elle a conçu, vierge elle a enfanté et vierge elle demeure ! »
L'autre sage-femme nommée Salomé, entendant les paroles de Zélémi, lui dit : « Ce que j'entends, je ne le croirai point si je ne m'en assure. »
Et Salomé s'approchant de Marie lui dit : « Permets-moi de te toucher et d'éprouver si Zélémi a dit vrai. » Et Marie lui ayant permis, Salomé la touche et aussitôt sa main se dessèche.
Et Salomé de pleurer et de demander pardon de son incrédulité : « Parce que j'ai osé douter de la vierge », dit-elle dans sa prière. Mais un ange s'approche d'elle, lui demandant de toucher l'enfant, et sa main est guérie.
Cité par Annick de Souzenelle
Le Seigneur et le Satan
Voir aussi le texte original d'où est tiré l'histoire :
CHAPITRE XIII
1 Or il arriva quelque temps après qu'un recensement eut lieu en vertu de l'édit du César Auguste, et chacun devait se rendre dans son lieu d'origine. Ce premier recensement eut lieu sous Cyrinus, gouverneur de Syrie, et il était nécessaire que Joseph partit avec Marie pour Bethléem, car Joseph et Marie étaient de la tribu de Juda, et de la maison et du pays de David. Comme, donc, Joseph et Marie voyageaient par la route qui conduit à Bethléem, Marie dit à Joseph : "Je vois deux peuples devant moi, l'un en larmes l'autre en joie." Joseph lui répondit: "Reste assise et tiens toi sur ta monture, et ne dis pas de paroles superflues." Alors, un bel enfant vêtu d'un habit éblouissant apparut devant eux et dit à Joseph: "Ce que tu as entendu au sujet des deux peuples, pourquoi l'as-tu appelé " des paroles superflues "? Car elle a vu le peuple juif en larmes parce qu'il s'est éloigné de Dieu, et elle a vu le peuple des gentils en joie parce qu'il s'est approché du Seigneur, selon la promesse faite a vos pères Abraham, Isaac et Jacob. Car le temps est arrivé pour que dans la postérité d'Abraham la bénédiction soit accordée à toutes les nations."
2 Et, après avoir dit cela, il fit arrêter la monture et invita Marie à descendre de la bête et à entrer dans une grotte où régnait une obscurité complète, car elle était totalement privée de la lumière du jour. Mais, à l'entrée de Marie, toute la grotte se mit à briller d'une grande clarté, et, comme si le soleil y eût été, ainsi elle commença tout entière à produire une lumière éclatante, et, comme s'il eût été midi, ainsi une lumière divine éclairait cette grotte. Et cette lumière ne s'éteignit ni le jour ni la nuit, aussi longtemps que Marie y accoucha d'un fils, que des anges entourèrent pendant sa naissance, et qu'aussitôt né et debout sur ses pieds ils adorèrent en disant: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté."
3 Et Joseph, trouvant Marie avec l'enfant qu'elle avait mis au monde, lui dit: "Je t'ai amené la sage-femme Zahel, qui se tient à l'extérieur de la grotte, car elle ne peut pas y entrer à cause de la trop grande clarté." À ces mots, Marie sourit. Mais Joseph lui dit: "Ne souris pas, mais prends soin qu'elle puisse t'examiner, pour voir si tu n'as pas besoin du secours de sa médecine." Et Marie l'invita à entrer. Et, quand Marie lui eut permis l'examen, la sage-femme s'écria a haute voix et dit: "Seigneur grand, pitié! Jamais on n'a entendu ni même soupçonné que des seins soient remplis de lait alors que le fils qui vient de naître manifeste la virginité de sa mère. Ce nouveau-né n'a connu nulle souillure de sang, l'accouchée n'a éprouvé nulle douleur. La vierge a enfanté et après l'enfantement continue d'être vierge."
4 Entendant ces paroles, une autre sage-femme nommée Salomé dit: "Certes, moi je n'y croirai pas, à moins que je ne l'aie constaté moi-même." Et, s'étant approchée de Marie, elle lui dit: "Permets que je t'examine, afin que je sache si les paroles que Zahel m'a adressées sont vraies." Après que Marie l'eut autorisée à l'examiner, dès qu'elle eut retiré sa main droite, celle-ci se dessécha, et Salomé fut oppressée de douleur, et elle s'écria en pleurant: "Seigneur, tu sais que je t'ai toujours craint et que j'ai soigné tous les pauvres sans me soucier de la rétribution. De la veuve et de l'orphelin je n'ai rien accepté, et jamais je n'ai laissé partir l'indigent les mains vides. Et voilà que je suis devenue malheureuse à cause de mon incrédulité, parce que j'ai osé mettre à l'épreuve ta vierge, qui a enfanté la lumière et est restée vierge après cet enfantement."
5 Et, pendant qu'elle parlait ainsi, un jeune homme resplendissant de lumière apparut auprès d'elle et dit : "Approche-toi de l'enfant et adore-le, touche-le de ta main et il te guérira, car il est le Sauveur de tous ceux qui espèrent en lui." Et aussitôt Salomé s'approcha en adorant l'enfant et elle toucha le bord des langes dans lesquels il était enveloppé. Et du coup sa main fut guérie. Et, sortant au-dehors, elle se mit à crier et à raconter les miracles qu'elle avait vus, ce qu'elle avait souffert et comment elle avait été guérie, en sorte que beaucoup reçurent la foi par sa prédication.
6 Des bergers de brebis affirmaient aussi qu'ils avaient vu, au milieu de la nuit, des anges chantant des hymnes à Dieu, et que, de leur bouche, ils avaient appris que le Sauveur des hommes, le Christ Seigneur, était né, en qui serait rétabli le salut d'Israël.
7 De plus, du soir au matin, une grande étoile resplendissait. Cette étoile annonçait la naissance du Christ qui, selon la promesse, viendrait sauver non seulement Israël, mais toutes les nations.
(Source: Blog de Seraphim)
Oecuménisme et Orthodoxie Bysantine,
éléments de réflexion ...
Père André Borelly
Le père André Borrély, théologien orthodoxe français a fait « une autocritique sans complaisance du monde orthodoxe actuel afin de mieux montrer ensuite ce que pourrait apporter d’irremplaçable à l’Eglise Romaine et au protestantisme une Orthodoxie purifiée des péchés qui présentement encore la défigurent et qui, pour une large part, proviennent du poids de l’histoire »…
Le père André Borrély, théologien orthodoxe français du Patriarcat Œcuménique de Constantinople et professeur de philosophie est venu du 10 au 15 décembre 2004 à Lviv sur une mission organisée par l’Institut d’Etudes Œcuméniques de l’Université Catholique d’Ukraine et financée par le Ministère Français des Affaires Etrangères. Le professeur Borrély a rencontré le recteur de l’université et visité les différents instituts.
Il a donné une conférence sur l’Orthodoxie et l’œcuménisme devant les cadres et les étudiants de l’université. Cette conférence s’est inscrite dans le cadre d’ouverture des activités de l’Institut d’Etudes Œcuméniques qui sera officiellement inauguré en juin 2005.
Le fil conducteur de tout mon exposé va consister à effectuer une autocritique sans complaisance du monde orthodoxe actuel, afin de mieux montrer ensuite ce que pourrait apporter d’irremplaçable à l’Eglise romaine et au protestantisme une Orthodoxie purifiée des péchés qui présentement encore la défigurent et qui, pour une large part, proviennent du poids de l’histoire. Plus précisément, je voudrais développer l’idée que le péché des Orthodoxes est de ne pas tirer toutes les conséquences ecclésiologiques de leur théologie.
Car, si, avec la théologie orthodoxe des énergies divines, on admet que Dieu a créé l'homme pour le diviniser, l’a préconstruit pour les épousailles divines, on ne peut se dérober à la nécessité de se faire une conception dynamique de l’Eglise. On ne peut simultanément affirmer que Dieu ex-i-ste de façon dynamique, qu’il explose, si je peux dire, et agit en dehors de sa propre essence inaccessible, et se recroqueviller sur soi-même en se fermant aux autres, et en l’occurrence à l’Occident. L’Orthodoxie ne doit pas devenir un coffret précieux sur lequel on s’assiérait en se gardant bien de l’ouvrir, ni une huître contenant une perle de grand prix mais qui, dans la tempête, devrait demeurer hermétiquement close.
En l’occurrence, la tempête, c’est la modernité. Les Orthodoxes doivent faire un effort considérable pour être davantage attentifs aux interrogations de la modernité occidentale. Face à cette modernité, trop d’Orthodoxes sont déboussolés, empêtrés dans leurs contradictions. Dans le monde slave, le poids de l’histoire, ce furent soixante-dix ans de totalitarisme au sortir desquels les Orthodoxes se sont brutalement trouvés confrontés à un phénomène – la modernité –venu de l’Occident non-orthodoxe et de sa société de consommation. Durant tout le 20 ème siècle, l’Occident chrétien a couru le risque de l’ouverture aux autres. Certes, ce fut un risque. Et pourtant, le 20 ème siècle aura été, pour les chrétiens occidentaux, un temps de réflexion et d’approfondissement. Durant le même temps, l’Orthodoxie slave expérimentait la persécution et la destruction. Il en est résulté une attitude défensive, une peur de l’autre. Des pays comme la Russie ou la Roumanie s’inquiètent de la perte des valeurs traditionnelles, de la permissivité sexuelle et de la propagande des sectes protestantes américaines. On comprend que, dans la période de totalitarisme et de persécution, l’Eglise orthodoxe, dans ces pays-là, se soit crispée sur les expressions liturgiques les plus fondamentales de sa foi. Mais l’heure est maintenant venue de penser la modernité, de la regarder en face en comprenant notamment que la théologie des énergies divines oblige les Orthodoxes à apercevoir avec joie ce qu’il y a d’orthodoxie en dehors des limites visibles de ce que l’on appelle l’Eglise orthodoxe.
Il y a un fait historique qui devrait faire réfléchir les Orthodoxes, à savoir que l’Eglise ancienne ne rebaptisait même pas les ariens. Ne pas rebaptiser quelqu’un qui a déjà reçu le baptême, c’est reconnaître qu’il y a de l’Orthodoxie en dehors des frontières visibles et conceptualisables de l’Eglise orthodoxe. C’est admettre que si rien d’hétérodoxe n’existe dans la lex credendi comme dans la lex orandi , dans la doctrine et dans le culte de l’Eglise orthodoxe, toute l’Orthodoxie n’est pas contenue dans les limites visibles et conceptualisables de l’Eglise orthodoxe. Des vérités sont crues fermement, des réalités sont vécues intensément, des actes sont posés parfois héroïquement, qui sont véritablement orthodoxes bien que se situant en dehors des limites visibles de l’Eglise orthodoxe. La foi et le culte de l’Eglise orthodoxe comportent tout ce qui entre dans la définition de l’Orthodoxie, mais plus d’un des ingrédients de l’Orthodoxie peut et doit être discerné dans la foi et le culte de chrétiens se situant en dehors des frontières empiriques de l’Eglise orthodoxe. En langage philosophique, je dirai que le concept d’ Orthodoxie est plus compréhensif que celui d’ Eglise orthodoxe .
Là où ils passent d’un monde où ils étaient persécutés à un monde où ils ne comprennent plus rien, les Orthodoxes doivent se convaincre de cette vérité essentielle à savoir que, si divisés qu’aient été et que demeurent les chrétiens, à un certain niveau de profondeur cepeendant, ils n’ont jamais cessé d’être un. Lorsqu’avec saint Cyprien de Carthage on affirme qu’ il ne peut y avoir de baptême hors de l’Eglise , on ne doit pas comprendre qu’il n’y a pas de baptême hors de l’Eglise orthodoxe, mais qu’il y a de l’Orthodoxie là où il y a baptême. Dans la mesure où des communautés chrétiennes non-orthodoxes célèbrent une liturgie eucharistique qui nourrit des saints, elles témoignent d’un degré d’ecclésialité que seule une théologie dynamique de l’Eglise peut prendre en compte comme il se doit. L’existence d’un saint suffit à contester radicalement la division des chrétiens en ce sens qu’en lui, d’une certaine manière, est dépassé l’état de division consécutif au péché des chrétiens tout au long de l’histoire tourmentée de l’Eglise. Des hommes et des femmes tels que saint François d’Assise et sainte Thérèse de Lisieux, le saint curé d’Ars et saint Maximilien Kolbe sont là pour témoigner qu’il y a une puissance divine de sanctification et de divinisation réellement à l’œuvre dans des communautés non-orthodoxes, pour montrer qu’en des chrétiens non-orthodoxes, le corps et le sang divinisants du Christ reçus dans la divine communion sont parvenus à réaliser la destinée chrétienne, à savoir la déification par le saint Esprit. C’est ce que pensait le métropoplite Euloge qui, en octobre 1934, à Lyon, remarquait : Il me semble bien que saint Séraphim ou saint François d’Assise, ou d’autres grands serviteurs de Dieu ont déjà réalisé dans le labeur de leur vie l’idée de l’union des Eglises. Ce sont des saints citoyens de l’Eglise universelle unique, qui ont pour ainsi dire surmonté les divisions confessionnelles dans les sphères suprêmes. Dans les hauteurs, dans leurs saintes âmes, ils ont déjà abattu les murailles dont parlait naguère le métropolite Platon de Kiev : « Les murailles de nos divisions n’arrivent pas jusqu’au ciel ».
Les Orthodoxes qui, à l’heure actuelle, cèdent à la facilité du passéisme, prêtent l’oreille aux discours apocalyptiques et tournent le dos à un christianisme ouvert, à la perspective d’une réforme créatrice de l’Eglise, ces Orthodoxes-là sont inconséquents avec la théologie apophatique qui, pourtant, est consubstantielle à la théologie orthodoxe. Dans la grande Tradition orthodoxe est transmise la conscience la plus vive que le mystère est la réalité en ce qu’elle a de merveilleusement inépuisable. Dieu est au-delà de tout ce que nous pouvons en penser et en dire. Mais, parce que l’homme a été créé à l’image de Dieu et pour lui ressembler en étant par lui divinisé, l’amour humain et l’expérience que l’homme fait de sa liberté pour le meilleur et pour le pire, dans la science et la technique, dans l’art et dans la vie de la cité, autrement dit dans toute la chair de la modernité, tout cela, ce sont des mystères , c’est-à-dire des réalité sans fond . Et l’Eglise, bien loin de se réduire à n’être qu’une institution, une réalité du monde spatio-temporel, un phénomène sociologique et juridique, la sainte Eglise est un mystère divino-humain qui se situe bien au-delà de ce que nous voyons, disons et comprenons. L’apophatisme devrait inspirer à tous les Orthodoxes la conviction qu’ils doivent demeurer dans l’ignorance des frontières réelles de l’Eglise. Dieu seul connaît les limites effectives de l’Eglise. Nous devons refuser résolument de confondre la réalité effective de l’Eglise avec ce que nous pouvons humainement en percevoir et concevoir. De l’apostolicité, de la catholicité, de la sainteté, de l’unité, bref de l’ecclésialité existe, à des degrés divers, certes, mais réels, en dehors des limites visible et conceptualisables de l’Eglise orthodoxe. Les Orthodoxes doivent être prêts à admettre avec joie et action de grâce que, par et dans l’Esprit saint, la rédemption du Christ ressuscité atteint des hommes et des femmes pour lesquels la réception du baptême n’a jamais pu se poser, pour des raisons historiques, culturelles, sociologiques, géographiques ou psychologiques. Comment penser que le très saint Esprit répandu à profusion à la Pentecôte par le Ressuscité n’a pas été agissant, c’est-à-dire déifiant en un Al-Hallâj, un Gandhi, ou un Sri Ramakrishna, qui rayonnait de lumière, et en tant et tant de juifs pieux martyrisés par de soi-disant « chrétiens » en raison de leur inébranlable fidélité à la foi de leurs pères ?
De nos jours, on n’ose plus se référer à la célèbre formule : Hors de l’Eglise, point de salut. C’est parce que trop souvent on a réduit l’Eglise à une institution. On n’ose plus dire, et on a raison : « Hors des limites visibles et conceptualisables de l’Eglise, point de salut ». Mais il faut penser l’Eglise, non point surtout comme une institution, mais comme l’Epouse virginale du Ressuscité avec lequel elle ne fait qu’un, selon la théologie du mariage que formule saint Paul dans l’épître aux Ephésiens ( Ep. 5 , 29-33 ) en se référant au deuxième chapitre du livre de la Genèse ( Gn. 2 , 24 ). Jeanne d’Arc était bonne théologienne lorsqu’elle lançait à ses juges : De Jésus Christ et de l’Eglise, il m’est avis que c’est tout un. La fameuse formule : Hors de l’Eglise, point de salut , doit être comprise dans le sens de : « Hors du Christ, point de salut », étant entendu que l’Epoux et l’Epouse ne font qu’une seule chair, si bien que là où est le Christ, là est aussi l’Eglise.
L’œcuménisme suppose la conversion, le repentir, donc l’humilité. C’est le contraire même du prosélytisme . Il ne s’agit pas de chercher à convertir les autres, mais de se convertir soi-même. Il ne s’agit pas de vivre et de penser contre l’Autre mais d’exister et de penser vers lui. Il s’agit de prendre en compte le fait qu’il existe dans les autres Eglises des éléments importants, voire très importants de la véritable Eglise. A quelque confession que nous appartenions, nous devons consentir à passer, onéreusement mais salutairement, par le creuset purificateur d’une metanoia , d’un repentir. Pour accéder à la diversité réconciliée, nous devons convertir nos divergences en différences, nous purifier de toutes les infidélités qui, au cours des siècles, nous ont éloignés, chacun à sa manière, de l’attitude normative, infrangible et irremplaçable qu’il a plu à Dieu de privilégier dès lors qu’il s’est agi pour lui de conduire l’humanité aux sources intimes de sa vie incréée. L’œcuménisme suppose une véritable pratique ascétique dont le but est l’humiliation radicale de soi et par là même l’obtention de l’humilité à son degré le plus élevé.
La mission de l’Eglise n’est pas essentiellement de maintenir l’identité nationale, ethnique, mais au contraire de désidolâtrer , si je peux dire, le concept de nation, en conviant les chrétiens à distinguer l’amour légitime de la patrie de la fièvre narcissique et exclusiviste du nationalisme. Les Eglises orthodoxes qui, depuis de nombreux siècles, ont baptisé les nations slave, roumaine, hellénique ont cédé à une dérive phylétique, nonobstant la condamnation conciliaire du phylétisme en 1872. Qu’il soit russe ou grec, l’Etat a soumis à son autorité temporelle l’organisation et l’administration ecclésiastiques. Or, pour que l’Eglise demeure ce qu’elle doit être, c’est-à-dire le corps vivant et eucharistique du Christ ressuscité, il est essentiel qu’elle cesse d’être influencée par des opportunités liées au pouvoir de l’Etat. Dans les pays où l’Etat fut l’ ennemi de l’Eglise, le problème qui se pose maintenant est d’éviter qu’il soit désormais son souverain. Dans les pays de tradition orthodoxe, il y a jusqu’à nos jours, la tentation d’identifier chaque peuple orthodoxe avec la vérité de la foi orthodoxe. Mais il y a pire. Il y a une altération de l’identité de l’Eglise et de la conscience qu’elle a d’elle-même, de son enfermement à l’intérieur d’une perspective bloquée sur l’histoire, avec l’oubli qui en résulte de son identité eschatologique. La mission de l’Eglise risque alors d’être ratatinée à la réalisation de la destinée nationale, du salut national, à l’immobilisme consistant à conserver un glorieux passé ethnique et religieux. La conscience historique de la renaissance nationale risque alors d’occulter celle de l’histoire du salut et de la divine économie. Il y a comme un syndrome de l’identification avec la nation et l’incapacité à dépasser ce syndrome. Il faut que les Eglises orthodoxes comprennent enfin que la voie historique de l’Eglise est nécessairement distincte de l’odyssée historique de la nation. Il y a le grand danger de considérer tel ou tel peuple orthodoxe comme le nouveau peuple élu de Dieu. Or, l’actualité c’est, pour les Etats des pays traditionnellement orthodoxes, la nécessité de s’adapter à la mondialisation, à l’enracinement international et à d’importantes restructurations que cet enracinement requiert. Pendant ce temps, les Eglises, elles, sont tentées de céder à la tentation de se sécuriser en se réfugiant dans le passé et dans la conscience qu’elles ont de leur contribution historique aux combats de tel ou tel peuple. Le lien privilégié que les Eglises orthodoxes entretiennent dans les pays traditionnellement orthodoxes avec la nation rassure ces Eglises au moment même où les Etats, eux, doivent affronter la modernité, c’est-à-dire l’Union européenne et le nouvel ordre mondial. Récemment, en Grèce, la volonté de l’Etat, de supprimer sur les cartes d’identité, la mention de l’appartenance religieuse a suscité les plus vives protestations encouragées par l’épiscopat orthodoxe. La question qui doit être posée à de nombreux Orthodoxes est la suivante : qu’est-ce qui est le plus important, la nation ou le Christ, la pérennité de la nation ou le Royaume de Dieu, l’eschatologie sécularisée ou la catholicité de l’Eglise affirmée dans le Credo ? L’identité nationale et l’identité chrétienne ne doivent donc pas être considérées comme une réalité unique et inséparable, et l’identité chrétienne ne saurait être considérée comme une partie constitutive de l’identité nationale.
Le Christ dit à Nicodème : Celui qui fait la vérité vient à la Lumière ( Jn. 3 , 21 ). De même, dans sa première épître, saint Jean affirme : Si nous disons que nous sommes en communion avec lui alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité ( I Jn. 1 , 6. ) . Il nous est demandé de faire la vérité , d’être vrais, d’être ce que nous osons dire lorsque nous osons nous dire chrétiens, d’être ce que nous prétendons croire lorsque nous récitons le Credo . Les hommes et les femmes de ce temps parlent trop fréquemment de faire l’amour , et pas assez souvent de faire la vérité. On ne faitpas l’amour, c’est l’Amour qui nous fait, en ce sens que ce que nous appelons faire l’amour n’a de consistance et de sens, pour un chrétien, que si lemystère de ce que nous croyons faire alors est englobé dans un mystère encore plus grand, plus profond, celui de l’amour du Christ et de son Epouse, l’Eglise. Par contre, nous devons faire la vérité en ce sens que l’amour du Père céleste pour nous, l’extension jusqu’à nous de l’acte générateur éternel par lequel il fait à son Fils le don infini de son saint Esprit, cet amour ne peut nous faire que si nous sommes vrais face à lui et à nos frères les hommes, que si nous ne trichons pas. L’Amour divin et incréé ne peut nous faire , c’est-à-dire ne peut nous diviniser, que si nous-mêmes commençons par faire la vérité .
Si nous, chrétiens, nous ne faisons pas la vérité , les hommes, nos frères, qui ne partagent pas notre foi, ne pourront – à de très rares exceptions près – la découvrir tout seuls. Si nous ne sommes pas vrais, nous risquons de nous entendre dire, comme à Caïn : Où est Abel, ton frère ? Il n’y a peut-être pas d’athées véritables, mais seulement des agnostiques auxquels il est donné de ne rencontrer que des chrétiens qui ne font pas la vérité , qui font comme si :comme s’ils faisaient ce qu’ils croient, comme s’ils étaient ce qu’ils disent. Nous devons relire la parabole du Jugement dernier, en Mt. 25, 31-46 – J’avais faim et vous m’avez donné à manger, etc. — en nous disant que le Christ ne s’identifie pas seulement avec ceux qui sont dans la misère, malades ou en prison, mais également avec tous ceux qui, en ces temps de grande détresse spirituelle, sont en proie à ce que le philosophe Paul Ricoeur a appelé le désespoir du sens. Au comme si des chrétiens hypocrites et comédiens correspond le comme si des hommes qui vivent désormais sous le regard aveugle de la mort, de la mort qui a cessé d’être investie de part en part par la foi chrétienne en la résurrection. Ces hommes essaient désespérément de vivre comme s’ ils n’allaient pas mourir, comme si leur existence humaine pouvait être dégagée de la réalité aliénante de la mort. Devant l’angoisse existentielle de la mortalité — c’est-à-dire que, dans un mois, dans un an , de toute manière, il faudra bien mourir –, les hommes de ce temps sont nus et seuls comme jamais ne l’avaient été les hommes auparavant. Leur vision du monde n’inclut plus la mort, elle s’efforce désespérément de l’oublier. Chacun vit comme si lui seul ne devait pas mourir. Les hommes, nos frères, qui vivent désormais sans espérance, en attendant la mort, en tentant simplement de la repousser le plus tard possible, ces hommes ont besoin que, devant eux, nous fassions la vérité , que nous soyons vrais afin que rayonne notre foi en la résurrection. Il n’est pas, pour un chrétien, de plus grande tristesse que de n’être pas vrai, et il n’y a pas de plus grande misère, pour les non-chrétiens qui nous entourent, — fussent-ilssociologiquement baptisés – que de passer toute une vie sans que leur soit accordée la grâce de rencontrer un vrai chrétien, un chrétien qui fait la vérité .
Si donc les Orthodoxes parviennent à faire la vérité, à être vrais au lieu de se contenter de posséder la vérité, alors, mais alors seulement, étant rendus crédibles par leur capacité à se convertir et à être vrais, ils pourront contribuer d’une manière irremplaçable à hâter le retour des chrétiens à une Eglise indivise caractérisée par la foi en l’Eglise comprise non point comme une institution mais comme corps divino-humain et pentecostal du Ressuscité ; par l’expérience de l’unité des chrétiens non seulement dans sa dimension synchronique , mais aussi dans sa dimension diachronique ; par l’expérience de cette unité comme unité de l’Eglise et non point comme union des Eglises ; par le refus de tout juridisme dans sa théologie du salut et de la rédemption, de la confession des péchés, du mariage et du célibat ecclésiastique, de la primauté.
En Occident, il y a une longue tradition de refus de l’expression : Je crois en l’Eglise , depuis Pierre Chrysologue, au 5 ème siècle, jusqu’au cardinal de Lubac, dans son beau livre Méditations sur l’Eglise , et Karl Barth, dans son Esquisse d’une dogmatique , en passant par Paschase Radbert, au 9 ème siècle. Celui-ci écrit : Nul ne peut dire correctement : « Je crois en mon prochain, ou dans un ange, ou dans quelque créature que ce soit ». Partout, dans les Ecritures divines, vous trouverez la propriété de cette confession réservée à Dieu seul …. Nous disons bien : « je crois à tel homme », comme nous disons : « je crois à Dieu »; mais nous ne croyons pas en cet homme, ni en aucun autre. Car ils ne sont eux-mêmes ni la vérité, ni la bonté, ni la lumière, ni la vie : ils ne font qu’y participer. C’est pourquoi, lorsque le Seigneur veut, dans l’Evangile, montrer qu’il est consubstantiel au Père, il dit : « Vous croyez en Dieu : croyez aussi en moi ( Jn 14 , 1 ) . Car, s’il n’était pas Dieu, il ne faudrait pas croire en Lui ; par cette parole, il se révèle donc Dieu aux siens.Donc, selon Paschase Radbert, on ne peut croire qu’ en Dieu seul. Et il conclut en conseillant : Ne disons donc pas : « Je crois en la sainte Eglise catholique », mais, supprimant la syllabe « en », disons : « Je crois la sainte Eglise catholique »,– fin de citation – c’est-à-dire, je crois que l’Eglise est catholique, tout comme je crois – pour reprendre les termes du Symbole des Apôtres — que la vie éternelle nous est promise, qu’ il y aura une résurrection de la chair. Et Paschase Radbert est rejoint par Karl Barth qui écrit : Je crois au saint Esprit, mais non pas à l’Eglise.Quant à Henri de Lubac, il considère le eiV Ekklhsian du texte grec du symbole de Nicée-Constatinople, comme une simple variante littéraire , sans portée doctrinale. Pourtant, le Credo affirme que l’Eglise est pour les chrétiens non point objet de croyance – je crois que demain il fera beau, mais je n’en sais rien, ce qui s’appelle savoir – mais de foi et de confiance. Croire en et non pas croire que , c’est toujours croire en quelqu’un , et il arrive souvent que ce quelqu’un soit un homme : je crois en mon médecin. On parle toujours de la foi exemplaire d’Abraham en Iahvé au moment du sacrifice d’Isaac, mais on ne parle jamais de la foi, de la confiance du petit Isaac envers son papa avec lequel il est prêt à aller au bout du monde ! Nous croyons en l’Eglise — que nous considérons à juste titre comme notre Mère, Ecclesia Mater , donc comme Quelqu’un et non pas quelque chose – dans la mesure où elle est un être spirituel et non pas seulement une institution. Croire que … est à la portée même des démons ! Les démons croient que Dieu existe et que le Christ est ressuscité ! Nous croyons en l’Eglise en tant que Mystère, comme Corps pentecostal du Ressuscité, et non pas commeinstitution . Une institution ne saurait être ma mère ! Croire que l’Eglise est sainte revient à croire en elle comme Epouse du Christ ne faisant qu’une seule chair ressuscitée avec lui, comme Eglise du saint Esprit, comme lieu divino-humain où l’œuvre divinisatrice du saint Esprit devient événement pour les hommes. Donc, je crois en l’Eglise, mais quelle Eglise ? Et le Credo précise que l3eglise est une.
Or, nous avons à vivre l’unité ecclésiale simultanément à un moment donné de l’histoire de l’Eglise, et dans la continuité ininterrompue de la Tradition ecclésiale. La dimension diachronique de l’unité de l’Eglise, c’est la dimension sans rupture à travers le temps. Il s’agit de préserver à tout prix ce qui motiva essentiellement l’intervention du Dieu vivant de la Bible dans l’histoire des hommes, à savoir la révélation à ces derniers du mode d’existence même de Dieu. Et comme le contenu de cette révélation est pour les hommes une pensée dont le propre est de devoir être vécue, expérimentée, savourée, l’unité diachronique de la Tradition ecclésiale, sans rupture à travers le temps a pour fin essentielle et unique, de sauvegarder l’expérience effectuée par chaque personne humaine, de ce mode d’existence qui est un mode essentiellement trinitaire, tri-personnel. Toute personne humaine, à l’image des trois divines Hypostases, ne sait ce qui s’appelle savoir, ne sait pleinement, ne savoure et ne sent ce qu’est le fait d’être une personne, qu’en expérimentant sa propre liberté, non point comme une autonomie, comme le fait de se donner à soi-même sa loi, comme une indépendance, ou une absence de contrainte, comme une individualité, mais dans la relation vivante et dynamique à l’Autre, dans l’altérité, c’est-à-dire dans la communion et l’amour.
Ce qui doit signifier, pour l’homme vivant en ce début du troisième millénaire, une communion au passé. Or, notre civilisation hyperindividualiste pense que l’homme n’appartient pas à son passé mais à son futur, qu’il n’est guère connaissable qu’à partir de ce qu’il fait présentement et en fonction de ce qu’il est ici et maintenant, et que le passé n’est qu’un pays perdu, notamment le passé humain de l’Eglise. Très souvent, pour nos contemporains, le passé n’est guère plus qu’un trop pesant fardeau dont le présent doit tendre à se libérer. Pour nos contemporains, le passé, le présent et le futur ont tendance désormais à n’être plus intimement mêlés. Depuis Zola, l’hérédité engendre l’anxiété plutôt que la fierté. Notre propension contemporaine est de situer la vérité, non plus tellement dans le passé mais dans l’avenir, et, comme l’a écrit excellemment le P.Congar, non dans ce qui est transmis et donné, mais dans ce qui est à trouver à partir d’une mise en question de l’acquis . Une société fondée désormais sur le postulat selon lequel on n’arrête pas le progrès , a de la peine à comprendre la nécessité de la communion au passé.
On méconnaît ainsi le fait qu’en réalité tout homme incarne un passé dans le présent. Etre un homme, donc aussi un chrétien, c’est être un jour entré dans une chaîne pour commencer là où d’autres que nous – ancêtres, pères, patriarches, prophètes, apôtres prédicateurs, évangélistes, confesseurs, ascètes, selon les termes que nous employons dans la divine liturgie orthodoxe – là où d’autres que nous ont fini et en sachant bien que d’autres encore commenceront là où nous finirons. Nous ne pouvons pénétrer dans l’avenir qu’à reculons, les yeux fixés sur un passé qu’il ne s’agit, certes, pas de répéter, avec attendrissement et nostalgie, de considérer comme une momie, mais qu’il s’agit de nous approprier, de nous rendre présent, d’en faire une réalité fondatrice et nourricière parce que toujours jeune et vivante, et en lequel nous avons à puiser la sève qui irriguera, pour le présent et l’avenir, notre pensée et notre action. Si l’œcuménisme est fondamentalement l’effort des chrétiens pour recomposer leur unité perdue, cet effort n’est correctement orienté que si l’unité que l’on cherche à recomposer est située dans le temps de l’Eglise et pensée dans son appartenance et sa provenance, si l’unité synchronique est tenue pour totalement inséparable de l’unité diachronique.
Tous ceux qui actuellement s’engagent dans le mouvement œcuménique visent-ils l’unité ecclésiale complète, doctrinale et sacramentelle, l’unité dans la discipline ecclésiastique? Etant bien entendu que l’unité n’est pas l’uniformité, que l’unité doit être l’unité dans la diversité. Or, il n’est pas possible de répondre présentement de façon affirmative à cette question capitale. Et c’est une ambiguïté considérable du mouvement œcuménique contemporain. Tous les chrétiens engagés dans le mouvement œcuménique se réfèrent-ils clairement aux affirmations fondamentales de la foi apostolique et de l’Eglise des premiers siècles, foi en la divine Trinité, en la rédemption par Jésus Christ, en l’action divinisatrice du saint Esprit dans l’Eglise ? Trop souvent on n’énonce pas avec une suffisante clarté le type d’unité ecclésiale que l’on recherche, et on entretient un certain flou en ce qui concerne les limites de la légitime diversité. On a parfois l’impression que, pour certains chrétiens, les affirmations fondamentales de la foi chrétienne sont à mettre quelque peu entre parenthèses, par exemple l’affirmation que Jésus Christ est l’unique Sauveur du monde, comme si l’on avait mauvaise conscience d’être chrétien, comme si l’on éprouvait un certain sentiment de culpabilité à l’être. L’œcuménisme ne doit pas être le minimalisme doctrinal et l’indifférence à de telles questions. Il y a également le problème que pose, aux yeux des Orthodoxes, le fait que tous les chrétiens ne tiennent pas pour doctrinales les mêmes questions. Pour ne prendre que deux exemples : la question de l’ordination des femmes ou bien celle de ce qu’il est convenu d’appeler l’ intercommunionsont-elles de nature doctrinale ou purement disciplinaire ?
Le climat de relativisme, de scepticisme et de minimalisme doctrinal en lequel présentement nous vivons fait que nous n’avons plus guère le courage de parler de l’hérésie. Ce mot vient du grec airesiV qui signifie : choix, sélection, tri. C’est l’attitude individualiste par excellence : je crois ce qui me plaît, je rejette ce qui me déplaît. Je choisis un élément, un aspect de la vérité totale et je lui donne la primauté sur la vérité tout entière. J’absolutise un aspect de la vérité au point d’en faire la vérité de la doctrine et la vérité tout court, au point de lui subordonner tout le reste. En tant que sélection individualiste d’un aspect de la vérité, l’hérésie absolutise le relatif et relativise l’absolu, altère et dénature la vérité totale de l’Eglise et, partant, anémie, diminue, voire détruit la plénitude de vie que, sans aucun mérite de sa part, l’Eglise tient de son Epoux divin, sa puissance de déification et de transfiguration de l’humanité. En tant que manifestation individualiste de l’être-arbitraire, de l’être-à-part, l’hérésie consiste toujours à absolutiser la compréhension intellectuelle de la nature aux dépens de la vérité des personnes et de l’expérience de la relation personnelle. Si, pour réaliser l’union synchronique avec la totalité de mes contemporains chrétiens, je dois me mettre à penser, à dire et à faire des choses que n’eussent certainement pas consenti à penser, à dire et à faire un Théodore Stoudite et un Maxime le Confesseur, un Jean Chrysostome et un Basile de Césarée, un Syméon le Nouveau Théologien et un Grégoire Palamas, j e ne suis plus , comme dit saint Paul, qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit ( I Co. 13, 1 ).
La préoccupation de l’union des Eglises procède d’une conception que je qualifierai d’utilitaire. L’effort des chrétiens désunis pour recomposer leur unité perdue depuis de nombreux siècles s’inscrit et se déploie inévitablement dans le contexte d’une civilisation, qui tend désormais à devenir la civilisation de la planète tout entière. Car le génie de cette civilisation est devenu un génie cosmopolite grâce aux sciences et aux techniques dont ce génie est le prestigieux producteur que nous savons. Or, cette civilisation se caractérise par son esprit positif, son goût pour l’organisation et l’utilité, son besoin de conquérir et son sens de l’efficacité. Sa grande faiblesse est la propension à demeurer à la surface des choses. On peut se préoccuper de l’union des Eglises avec la même mentalité avec laquelle d’aucuns, en France, s’évertuèrent jadis à édifier l’union de la gauche, ou bien à la manière dont présentement on cherche à réaliser l’union de l’Europe : des assemblées générales, des commissions mixtes internationales, des dialogues bilatéraux entre délégués des Eglises, des sessions plénières poursuivent avec méthode et rationalité, en faisant de mutuelles concessions, l’objectif de l’union des Eglises. Mais pour que l’œcuménisme ainsi pratiqué ne soit pas seulement intellectuel et rationnel, il faudrait que les idées contenues dans les accords signés ne soient pas seulement des concepts, des idées abstraites et générales, mais qu’elles soient expérimentées et vécues, susceptibles de bouillonner dans le peuple chrétien et de chercher à se libérer en se répandant en lui et, par lui, dans le monde entier.
Car une telle approche peut fort bien passer complètement à côté du problème fondamental parce que existentiel de l’unité de l’Eglise. Il paraît que dans une langue comme le syriaque, c’est le même mot qui exprime à la fois l’union et l’unité. Si j’en crois les spécialistes, dans une telle langue, on ne saurait concevoir une union qui n’aboutirait pas à l’unité. Ce ne serait qu’une union manquée. Au contraire, beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui admettent l’idée que les chrétiens présentement désunis, n’ont emporté, chacun dans son propre schisme, qu’une part de la vérité chrétienne. Laissons de côté le contentieux qui ne nous a que trop longtemps divisés. Libre à ceux qui professent le Filioque de le professer et à ceux qui le refusent de le refuser. Les uns peuvent croire à l’Immaculée conception tandis que d’autres ne s’offusqueront pas de penser qu’après Jésus, Marie a pu avoir d’autres enfants. Si d’aucuns veulent s’agenouiller devant le pape, pourquoi pas, dès lors que les autres ont la liberté soit de ne le tenir que pour un frère aîné jouissant au maximum d’une primauté d’honneur et d’humble animation de l’unité ecclésiale, soit même de ne lui reconnaître aucune sorte d’autorité ? Et pourquoi ne pas communier fraternellement au même calice, les uns en croyant qu’il contient la présence très effective du corps et du sang du Ressuscité, les autres en considérant qu’on peut éventuellement utiliser les restes de façon profane ? Que telle communauté prenne bien soin de ne donner la divine communion qu’à des baptisés, et que telle autre accepte, si elle le veut, de la donner à des gens qui n’ont pas reçu le baptême. C’est ce que les Anglais appellent la glorious comprehensiveness qui permet de contenir au sein d’une même Eglise des partis théologiques et ecclésiastiques fort différents.
Il y a quelques années, le diocèse catholique de Marseille a voté en assemblée générale des statuts synodaux. J’y fus invité en qualité d’observateurs. Je fis part au cardinal de Marseille et à deux prêtres catholiques très ouverts à l’œcuménisme de mon étonnement qu’on ait prévu des statuts concernant les relations avec les Juifs et les Musulmans, alors que rien n’était envisagé concernant les relations avec l’Eglise orthodoxe. On voulut bien tenir compte de ma remarque, et comme deux samedis étaient réservés à cette assemblée, quinze jours plus tard il y eut un texte à ce sujet. Il faut dire que quelques semaines auparavant, j’avais célébré un mariage avec un vieux prêtre catholique qui n’ayant jamais eu à faire cela, me demanda de lui communiquer le texte de ma célébration pour qu’il l’envoie à l’archevêché et s’assure qu’il avait bien le droit d’autoriser cette double célébration dans son église. Sa totale inexpérience en ce domaine, malgré son âge, le comblait visiblement d’inquiétude. Je citai cet exemple au Cardinal et aux deux prêtres qui comprirent tout à fait la nécessité de prévoir des statuts synodaux pour les relations avec les Orthodoxes. De la part des Catholiques, ce n’était pas du tout du mépris pour les Orthodoxes auxquels on aurait préféré les Juifs et les Musulmans. Simplement, on se disait qu’avec les Orthodoxes l’unité est déjà réalisée et qu’il faut donc s’occuper d’autre chose, en l’occurrence du dialogue interreligieux. Et de fait, en janvier 2002, dans le cadre de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, une conférence, à Marseille, fut organisée à mon grand regret avec pour titre : L’unité : une espérance déjà réalisée; le dialogue des religions : une nécessité spirituelle. Si légitime qu’il soit, le dialogue des religions ne peut ni ne doit être confondu, si peu que ce soit, avec l’œcuménisme.
Si le 27 octobre 1986, la journée de prière pour la paix dans le monde, au cours de laquelle des représentants de toutes les religions se retrouvèrent ensemble, à Assise, ne présentait aucune ambiguïté, la réunion des responsables religieux du monde entier, qui s’est tenue à Assise encore, le 24 janvier 2002, dans la mesure où elle survenait dans le prolongement de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, cette rencontre d’Assise a couru le risque de contribuer à une confusion entre l’œcuménisme et le dialogue des religions. De trop nombreux chrétiens, à l’heure actuelle, n’aperçoivent pas la différence de nature qui sépare le dialogue des religions, si légitime soit-il, et l’œcuménisme. Qu’on organise un colloque – pas en janvier toutefois – sur le dialogue des religions, pourquoi pas, mais la question de ce dialogue n’a aucune place dans le cadre d’une semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Le problème de la primauté dans l’Eglise, celui du mode exact de présence du Christ ressuscité dans le pain et le vin eucharistiques, le problème de la place de la Vierge Marie dans l’économie de notre salut, ces questions peuvent intéresser éventuellement tel ou tel juif ou musulman à titre individuel, mais ce ne sont pas des questions qui se posent entre chrétiens et juifs ou musulmans en tant que représentants du Christianisme, de l’Islam ou du Judaïsme, qui chercheraient ainsi à instaurer une unité de foi : le chrétien qui cesse de confesser la divinité de Jésus de Nazareth cesse ipso factod’être chrétien, et le juif ou le musulman qui se met à la confesser cesse ipso facto d’être juif ou musulman. Si l’unité est déjà là qu’avons-nous encore besoin de prier pour elle ?
Ce qui doit constituer fondamentalement l’unité de l’Eglise, c’est le fait que chacun de ses membres possède en commun avec tous les autres le même mode d’existence, le même mode de participation à la plénitude de vie divine en Christ, à la déification. Ce qui conteste radicalement l’individualisme qui ferait de chaque communauté une individualité elle-même composée d’individus. On peut parler du problème de l’union des Eglises, mais c’est du mystère de l’unité de l’Eglise qu’il faut parler. Ce mystère est cette réalité essentielle concernant directement l’être même de l’homme, sa vocation et sa destinée dont nous parle saint Paul dans son l’épître aux Ephésiens, que les Orthodoxes lisent chaque fois qu’ils célèbrent un mariage. On peut fort bien imaginer que soit réalisée l’union des Eglises sans que, pour autant, la réalité existentielle de l’unité de l’Eglise soit davantage accessible aux individus humains. L’union des Eglises peut fort bien ne pas remettre en question la logique individualiste, l’éthique individualiste, la religiosité individualiste, le salut individualiste, les droits de l’individu. D’un point de vue orthodoxe, l’œcuménisme ne saurait être authentique s’il est, si peu que ce soit, individualiste.
Lorsque, dans le Credo , nous affirmons que l’Eglise est une , nous voulons dire que toutes les personnes qui la composent – et non point les individus – ont la même et unique raison d’être ce qu’elles sont en son sein. S. Augustin parle des chrétiens qui communient au même corps et au même calice en disant qu’ils sont ceux qui ont la même manière de vivre . Chaque personne constitue une unité existentielle particulière, mais elle n’est pas pour autant réductible à un individu . En effet, le mode d’existence de cette unité particulière n’est pas autonome, arbitraire, individuel, encore moins individualiste, mais fondamentalement personnel et ecclésial. C’est un mode d’existence en communion. Et parler de mode d’existence, c’est aussi bien parler de mode de pensée, de sentiment, de volonté, d’action. L’ unité de l’Eglise est indissociable de la vérité de l’Eglise, qui est une vérité non pas intellectuelle et notionnelle, abstraite et conceptuelle, mais existentielle, vécue, savourée et intériorisée, expérimentée vitalement et sapientielle. Cette vérité n’existe pas dans une égale mesure et de manière équivalente dans les différentes ramifications du christianisme historique. L’œcuménisme doit concevoir l’Eglise comme intérieure , mais non point comme invisible et anhistorique. Car si l’unité de l’Eglise est de par soi invisible, elle se dissout dans un relativisme historique pour qui la Tradition ecclésiale existe dans sa vérité à la fois partout et nulle part.
La finalité de l’effort œcuménique doit être de recomposer une unité dont l’essence ne soit pas quantitative mais qualitative. Au 7 ème siècle, lorsque les monophysites des provinces orientales de l’Empire byzantin étaient prêts à ouvrir la porte à toutes les invasions, quand le souci principal de l’empereur byzantin était de se les rallier, fût-ce au prix de compromis doctrinaux tels que le monoénergisme ou le monothélisme , quand le pape Vitalien, le patriarche de Constantinople et l’épiscopat étaient solidaires pour accepter de se soumettre à la consigne impériale qui était de renoncer à la controverse, c’est-à-dire, en fin de compte, à renoncer à affirmer en Christ l’existence d’une volonté humaine et pas seulement divine– ce qui était une concession faite au monophysisme –, où se situait alors l’unité de l’Eglise ? Dans la personne d’un vieillard de 80 ans, considéré comme un rebelle et une menace pour l’unité politique de l’empire byzantin, un vieillard à qui l’on trancha pour cela la langue et la main droite et qui en mourut. Ce grand et beau vieillard s’appelait saint Maxime le Confesseur. En ces moments éminemment critiques pour l’orthodoxie de l’Eglise, ce n’est pas une institution qui sauvegarda la vérité, ce ne furent pas des réunions d’experts, de commissions et de sous-commissions, c’est la Vérité qui suscita un prophète solitaire qui, sur le moment, put donner l’impression d’être la voix de celui qui clame dans le désert ( Is. 40, 3 et Mt. 3, 3 ), mais en qui l’Eglise finit par reconnaître la plénitude de sa foi. L’Eglise est une là où elle est vraie. L’unité de l’Eglise se situe dans la vérité de l’Eglise. Et je répète qu’il ne s’agit pas d’une vérité intellectuelle et notionnelle, mais existentielle et sapientielle. Cette vérité concerne un certain mode d’existence.
C’est pourquoi, dans le Credo , les Orthodoxes refusent de traduire kaJolikhn par universelle , mais affirment leur foi en l’Eglise catholique. Par cet adjectif, ils n’entendent pas l’Eglise catholique-romaine, au sens confessionnel du mot, mais le fait que, dans son Mystère, en sa réalité divino-humaine, dans sa vérité existentielle, l’Eglise existe en plénitude aussi bien en une seule personne ou en un très petit nombre de fidèles en communion de foi avec la Tradition diachronique de l’Eglise. Pour dire universel, il y a en grec un autre mot, celui très précisément qui a donné le mot œcuménisme , oikoumenikoV, que nous employons, dans l’Office byzantin, pour désigner Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze, Jean Chrysostome, Athanase et Cyrille d’Alexandrie, qualifiés de grands évêques et docteurs universels , … oikoumenikwn Didaskalwn , c’est-à-dire dont le rayonnement s’étendait à l’époque, à tout l’empire byzantin. C’est le sens que le mot a également lorsque nous qualifions Bartholomée 1 er de patriarche œcuménique . Il fut un temps où, dans l’Eglise, il n’y avait ni Européens, ni Américains, ni Extrême-orientaux, ni Africains mais uniquement des Juifs, voire des Galiléens. Et pourtant l’Eglise était d’ores et déjàcatholique . Cet attribut de l’Eglise dans le Credo ne désigne pas un phénomène quantitatif d’expansion numérique dans l’espace, mais une réalité essentiellement qualitative bien que visible et historique. Je ne crois pas en l’Eglise œcuménique , mais en l’Eglise catholique .
S’ils parviennent à jeter sur eux-mêmes un regard loyal, sans complaisance, sans astuce, un regard décapant, qui met à nu toutes les sinuosités et duplicités, tous les replis, tous les détours mensongers, tous les recoins par lesquels les hommes cherchent à résister à la pression d’amour que leur Père céleste, tout en respectant leur liberté, exerce sur leurs cœurs préconstruits pour les épousailles divines, s’ils se montrent capables de cela, les Orthodoxes pourront aider les autres chrétiens à se purifier du juridisme ou du légalisme qu’ils ont introduit dans leur théologie du salut en Christ, dans le sacrement de pénitence, dans la façon de se représenter le mariage et le célibat ecclésiastique, la solidarité entre l’Eglise militante et l’Eglise triomphante, la relation entre cette dernière et les pécheurs décédés, le péché et les conditions de la justification, la catholicité de l’Eglise et la primauté dans l’Eglise, le sacerdoce et le magistère.
Le mystère de la rédemption ne saurait être rationalisé en étant conçu, à partir des notions de satisfaction et de mérite , comme une sorte de contrat et de marchandage entre Dieu le Père offensé par les péchés des hommes, et le Fils, victime qui répare l’injure infinie subie par le Père, en souffrant et en mourant. Quand on sait le rôle qu’a joué le concept de mérite – qui ne vient pas de la sainte Ecriture — dans le conflit qui opposa Luther à l’Eglise romaine de son temps, on ne peut s’empêcher de penser que le juridisme est bien pour quelque chose dans la division des chrétiens jusqu’à nos jours. Parler demérite issu de notre libre-arbitre surnaturalisé par la grâce, c’est indiquer un type d’action ayant pour conséquence que la personne à l’égard de qui l’on mérite nous doit, en retour de notre action, une récompense déterminée. Si l’on dit que l’homme mérite à l’égard de Dieu, ou même que le Christ a méritépour nous à l’égard de son Père, on attribue à l’acte libre de l’homme ou du Christ la propriété de déterminer en Dieu l’obligation de récompenser son auteur d’une manière bien définie sous peine de se déjuger lui-même. On en vient alors à parler de droit strict à la vie éternelle pour l’homme en état de grâce , de participation à la nature divine dans le sens d’une possession de moyens surnaturels nous rendant capables de mériter surnaturellement, de rapport de continuité entre l’action surnaturelle que nous accomplissons et la vie éternelle qui en est la récompense. Sur les questions du mérite, des indulgences, du purgatoire qui, jusqu’à aujourd’hui encore, hypothèquent la dynamique des retrouvailles entre Protestants et Catholiques, les Orthodoxes ont plus de facilité que les Protestants à saisir ce que les Catholiques ont voulu dire et continuent souvent à vouloir dire. Mais ils comprennent tout aussi bien que, tel que cela a été dit, un Protestant n’y peut consentir.
Si, à l’heure actuelle, en Occident, on ne se confesse plus guère, c’est sans doute pour une large part parce que la littérature théologique relative au sacrement du repentir a utilisé trop longtemps, voire utilise encore, tout un vocabulaire emprunté aux jugements devant les tribunaux : tribunal de la pénitence, jugement, sanction, réparation, peine, satisfaction. Le concile de Trente souligne le caractère judiciaire du sacrement de pénitence. C’est un tribunal où les baptisés doivent se présenter à titre de coupables. Et le prêtre est appelé à juger en exerçant un pouvoir de juridiction.
La croyance au purgatoire, elle aussi, s’est exprimée en Occident dans un contexte juridique et légaliste. L’existence du purgatoire n’a été définie dogmatiquement par l’Eglise latine qu’à l’occasion des controverses avec les chrétiens orientaux, en 1439, au concile de Florence. Et la conception du purgatoire qui s’est alors exprimée fut étroitement liée aux idées spécifiquement latines sur la Rédemption : les notions juridiques de dette, de réparation, de satisfaction furent préférées à celles de purification, de perfectionnement ou de sanctification.
De même encore, en ce qui concerne le mariage, un certain légalisme a amené l’Eglise latine à partir de l’idée que le mariage, si sacramentel qu’il soit, est un contrat légal qui s’effectue par l’échange des consentements des deux conjoints considérés comme les ministres du sacrement, le prêtre, voire le diacre n’étant que le témoin chargé par sa présence d’officialiser l’engagement simultanément légal, juridique, et sacramentel des époux. Dans ces conditions, aussi longtemps que vivent les deux époux, même s’ils cessent de s’aimer, du moment qu’ils ont donné librement leur consentement, c’est-à-dire dès lors qu’ils ont posé un acte libre de raison et de volonté, ils ne peuvent plus faire qu’ils ne soient pas véritablement mariés. Par ce libre consentement, qui est un contrat en justice, ils sont entrés dans une institution dont ils ne sont pas les auteurs et le lien qu’ils ont contracté est indissoluble, ayant Dieu pour invisible mais permanent témoin. Inversement, la mort de l’un des deux contractants fait disparaître le contrat. Et l’intransigeance à l’égard du divorce n’a d’égale que l’acceptation sans limitation des remariages après veuvage.
S’ils consentent à être humbles et à se convertir, les Orthodoxes peuvent aussi permettre aux autres formes historiques du christianisme de redécouvrir que la primauté dans l’Eglise doit être un service sacrificiel de la communion des Eglises sœurs . D’une manière générale, il est essentiel que soit toujours sauvegardé le tropoV uparxewV, le mode d’existence de l’Eglise. Et celui-ci exige que la vérité soit toujours communiquée dans l’amour et reçue dans l’humilité. Seul ce mode de communication et de réception de la vérité peut manifester l’Eglise comme icône de la sainte Trinité et sauvegarder l’existence d’une relation vivante entre les sièges épiscopaux, entre les Eglises locales. Une telle relation vivante, organique ne peut exister si la vérité de l’Eglise procède d’un organe objectivé . Jamais les faits historiques vécus par l’Eglise ne doivent devenir des principes abstraits définissant la structure hiérarchique de l’Eglise : ni le fait qu’une Eglise locale soit de fondation apostolique, ni l’autocéphalie, ni la pentarchie. Ce serait introduire une conception du
monde dans ce qui doit être un fonctionnement organique et vivant, animé par la Vie divine du Ressuscité, par le saint Esprit. La puissance de l’Eglise ne peut être qu’une puissance s’accomplissant dans la faiblesse, une puissance de la Croix. La primauté ne peut être que sacrificielle. C’est un service sacrificiel et humble accompli pour sauvegarder la communion entre les Eglises locales. L’Eglise locale est bien davantage qu’une partie, un fragment de l’Eglise universelle. Inversement, l’Eglise locale est inséparable de l’ensemble des autres Eglises locales avec lesquelles elle est en communion et constitue l’Eglise universelle. Il n’y a pas de priorité, ni historique, ni ontologique, de l’Eglise universelle par rapport à l’Eglise locale ou de l’Eglise locale par rapport à la totalité des saintes Eglises de Dieu. Le rapport entre les deux est un rapport de simultanéité et non de priorité.
Je dirai, pour conclure, que le défit que l’Orthodoxie aura à relever tout au long du 21 ème siècle sera d’élaborer une vision orthodoxe du monde à l’intérieur même d’un monde sécularisé. Or, je pense que la possibilité d’une telle élaboration viendra de l’Occident chrétien plutôt que des pays traditionnellement orthodoxes. De l’Occident chrétien, parce qu’en Occident existe désormais une orthodoxie originale, en prise directe avec la modernité, pour le pire—hélas ! – mais aussi et surtout pour le meilleur. De plus en plus, dans un pays comme la France, les Orthodoxes sont confrontés à la nécessité de déconnecter la sphère d’existence liturgique de la sphère d’existence ethnique. Dans la paroisse dont je suis le Recteur, il y a des Grecs et des Russes baptisés dans l’Orthodoxie mais préférant désormais s’exprimer en français dans les célébrations, des syriens et des libanais, des Catholiques-romains de rite latin ou oriental, des Réformés et des Luthériens reçus par chrismation dans l’Eglise orthodoxe, des Musulmans baptisés dans l’Orthodoxie. L’iconostase et les fresques du sanctuaire sont byzantines, tandis que les fresques qui recouvrent en totalité les murs de la nef sont slaves. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, à Marseille, dans la paroisse de la Métropole de France du Patriarcat œcuménique, il n’y a jamais plus eu d’année où le nombre de mariages entre deux orthodoxes aurait excédé le nombre de mariages entre un(e) orthodoxe et un(e) non-orthodoxe. Et depuis 1980, l’année entière se passe généralement sans qu’ait été célébré un seul mariage entre orthodoxes.
L’Eglise est un double mystère de laideur peccamineuse et de beauté incréée, de corruption satanique et d’incorruptibilité paradisiaque, de ténèbres et de lumière, de deuil et de joie pascale, de discorde et d’amour, de chute et de salut, de défiguration de l’image de Dieu en l’homme et de transfiguration thaborique de la personne humaine selon la ressemblance de Dieu, de flétrissure et de déiformité. En Christ seulement est pleinement réalisée l’interpénétration sans confusion de l’humain et du divin formulée à Chalcédoine. Dans l’Eglise de ceux qui périssent et qui cependant sont conviés à se laisser emplir par la divine lumière incréée, l’Ennemi est à l’œuvre et sème à profusion l’ivraie. Cette dualité fondamentale crucifie notre amour de l’Eglise et notre foi en elle. Epouse du Christ, l’Eglise n’est grande et belle et éternellement jeune que par l’amour fou , dont elle est aimée par son Epoux divin. Notre amour du Ressuscité implique notre amour de la Bien-Aimée qui est conviée à ne faire qu’une seule chair avec l’Un de la Trinité devenu l’un des hommes, mort et ressuscité pour que viennent sur les hommes les fleuves d’eau vive de l’Esprit. L’Eglise est un vase d’argile qui contient le feu divin, un amas de scories peccamineuses baignant dans la lave incandescente des énergies divines.
[...]
Il y a encore, dans les Carpathes, dans la région d’Ivano-Franivsk, le monastère du Prophète Elie , à Yaremtcha-Dora, et le monastère Saint André Pervozvannyi , au village de Osmoloda.
Ce monastère est appelé la laure de la sainte Assomption . Faut-il entendre Dormition et ne situer la latinisation qu’au niveau de la traduction française ou bien l’expression ukrainienne correspondante signifie-t-elle elle-même Assomption et non Dormition , ce qui signifierait que la latinisation est allée plus loin ? En effet, la conception orthodoxe du péché originel est avant tout la conception d’une mortalité héréditaire, amenant des individus de la race humaine à commettre des péchés, mais ne supposant aucune culpabilité pour le péché des ancêtres. Marie naquit de Joachim et non point d’Anne seulement. La mortalité lui fut transmise par génération naturelle. Et si les Orthodoxes croient que Dieu l’a glorifiée après sa mort dans son corps même, ils affirment en même temps, en parlant de Dormition pour désigner la fête du 15 août, que la servante du Seigneur n’est pas plus grande que son Seigneur, lequel a expérimenté la mort et la déréliction du tombeau. Elle lui est même inférieure, en ce sens qu’elle mourut de mort naturelle, donc par nécessité, tandis que lui, qui n’était pas issu d’une génération naturelle, ne mourut que parce qu’il le voulut librement, conformément au Dessein de son Père sur lui, et afin de pénétrer de part en part de sa divinité notre humanité pécheresse et déchue. Au contraire, l’idée d’une immaculée conception peut porter à croire que Marie est remontée auprès du Ressuscité sans être passée par la mort.
En affirmant la Dormition de la Mère de Dieu, c’est-à-dire que celle-ci est morte de mort naturelle, l’Eglise orthodoxe indique que des énergies destructrices se sont développées dans son corps, qu’elles se sont accumulées concurremment avec celles de la vie jusqu’à provoquer peut-être un infarctus, par exemple. Certes, jamais aucun concile ne délivrera le permis d’inhumer de la Mère de Dieu, mais il suffit que l’Eglise affirme qu’elle est décédée de mort naturelle pour qu’on comprenne qu’elle a participé avec son corps à l’hérédité adamique, hérédité faite de mortalité, de fragilité, d’infirmité. Marie n’a peut-être été malade qu’une fois dans sa vie, mais il a bien fallu qu’elle le soit pour mourir de mort naturelle.En tant qu’infirmité de l’être humain, en tant que mortalité, ce que nous appelons le péché originel est invincible et inéluctable pour n’importe quel être humain si saint soit-il . Or la Vierge Marie fut intégralement un être humain Dans le cas de la Vierge Marie, le péché originel est demeuré en elle sous la forme de la mortalité, de l’infirmité de l’humaine nature qui nous amène à mourir de mort naturelle , mais le saint Esprit qui, à l’Annonciation, l’avait couverte de son ombre , coopéra avec sa liberté pour réaliser en elle une libération personnelle des péchés, une impeccabilité personnelle . Marie porte le poids du péché originel, et simultanément l’idée d’un quelconque péché personnel est inadmissible dans son cas.
[...]
La douloureuse question de l’intercommunion
Par deux fois m’est posée avec beaucoup de foi, sans esprit de protestation et de revendication, l’inévitable et difficile question de l’ intercommunion. Mon second interlocuteur me dit – par interprète interposée – que le Cardinal gréco-catholique de Lviv, a proposé aux Orthodoxes, de communier ensemble à la liturgie des Présanctifiés, en Carême, dans un esprit pénitentiel de metanoia et de demande réciproque de pardon.
Je tâche de répondre d’une façon, non point théorique et intellectuelle, mais existentielle qui, me semble-t-il, va droit au cœur de mes interlocuteurs. Je dis que seul l’intellect est clair et distinct au sens que Descartes donne à ces deux adjectifs et qu’au contraire la vie est par essence tissée de contradictions.
En l’occurrence, dis-je à mes interlocuteurs, j’aperçois deux réalités qui s’entrechoquent lors même que je ne peux sacrifier l’une à l’autre, parce qu’aucune des deux n’est moins réelle et importante que l’autre et ne saurait donc lui être sacrifiée.
Il y a donc en premier lieu le fait que, dans la septième des prières que nous récitons avant de communier, nous disons : Emoi de to proskollas J' ai tw Qew agaJon esti, quant à moi, c’est un bien que d’être fortement attaché à ( d’ être collé à ) Dieu… Le verbe simple kollaw , ( kollaw ), dont est formé le verbe proskollasJai ( proskollasthai ) signifie d’abord, coller, souder, appliquer une ventouse. Et je fais remarquer à mes amis que le verbe grec qui est ici utilisé — proskollaomai , proskollaomai, est le même que celui qu’on rencontre dans le livre de la Genèse ( Gn 2 , 24 ), dans l’épître aux Ephésiens ( Ep. 5 , 31 ) ainsi que dans les prières de l’Office du mariage.
Et je fais remarquer à mes interlocuteurs successifs que, dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul va jusqu’à penser à partir du texte de Gn. 2 , 24 le rapport sexuel d’un homme avec une prostituée : Ne savez-vous pas que celui qui s’unit à la prostituée n’est avec elle qu’un seul corps ? Car « les deux », est-il dit, « deviendront une seule chair » ( I Co. 6 , 16 ). En effet, l’amour humain quel qu’il soit, où qu’il soit, et où qu’il tende, procède de Dieu, a sa source en Dieu, part de Dieu. Le mystère de l’amour possède un caractère divin qu’il ne tire pas de son objet, puisqu’il le possède lors même qu’il s’adresse aux autres hommes.
Le mystère de l’amour est un don de Dieu. Il n’y a qu’un seul et même amour, soit qu’il unisse les hommes entre eux, soit qu’il les unisse à Dieu, car il engendre en l’homme la même attitude fondamentale de dilection, il procède de la même source divine, et il tend, fût-ce inconsciemment, à la même source incréée. Quel que soit le vis-à-vis humain par lequel il est accueilli , quelle que soit la pureté plus ou moins impure du miroir qui le réfléchit , l’amour est en chacun de nous aspiration à la transparence, besoin d’ouverture décisive et exigence de don gratuit de soi-même. A la surface de l’âme humaine, qu’il se fixe sur Dieu ou sur les autres hommes, l’amour ne procède pas de son fond propre mais de Dieu lui-même. Et, de par soi, il ne tend à rien d’autre qu’à Dieu dont il procède de manière consciente ou inconsciente. On ne fait pas l’amour, c’est lui qui nous fait dans la mesure où il procède du Dieu qui est amour. L’amour d’un homme pour une prostituée est un amour dévoyé, c’est entendu mais son énergie ne procède pas moins de Dieu. Il ne s’agit donc pas de chercher à le détruire mais à le ré-orienter.
Il y a donc, en premier lieu, cette réalité très forte de la consanguinité, de la concorporéité, de la consubstantialité, de l’union entre les hommes que crée la communion eucharistique au même calice, et qui évoque la puissance et la profondeur de l’union conjugale.
Si donc je communie dans l’Eglise gréco-catholique, cela signifie que mon Métropolite, avec qui je suis en consanguinité et concorporéité eucharistiques, et qui concélèbre avec le patriarche œcuménique, peut concélébrer avec le cardinal gréco-catholique de Lviv, lequel concélèbre avec le pape. Or, ce n’est pas encore le cas pour l’instant. Ce n’est pas avant tout une affaire d’obéissance et de discipline, mais, je le répète, de consanguinité, de concorporéité, de consubstantialité.
Mais il y a une seconde réalité, tout aussi réelle, dont les Orthodoxes ne parlent jamais, et mes interlocuteurs me savent gré d’en parler . Ou bien je considère que la messe catholique – latine ou orientale – est vide de contenu proprement eucharistique, qu’elle signifie seulement que, comme l’écrit Sartre dans La Nausée , un homme boit du vin devant des femmes à genoux , ou bien je crois que l’Esprit saint vient effectivement changer le pain et le vin en Corps et en Sang du Ressuscité. Mais alors se pose une terrible question : je crois que c’est véritablement le Corps et le Sang du Ressuscité, et je me garde bien d‘y toucher. C’est donc que le Ressuscité est alors, hic et nunc , latin ou gréco-catholique, et que n’étant pas le Ressuscité orthodoxe, moi, qui le suis, je ne peux accepter qu’il entre sous mon toit que lorsque je suis en mesure de lui délivrer une attestation d’Orthodoxie. Il y a une contradiction fondamentale à reconnaître l’ecclésialité, l’apostolicité de l’Eglise catholique, et à refuser de communier à l’eucharistie qu’elle célèbre. En bonne logique, refuser la communion devrait signifier la négation de la réalité de l’épiclèse et donc, en fin de compte, de l’ecclésialité. De même, il est incohérent de ne pas chrismer un conjoint non-orthodoxe et de le marier à un(e) orthodoxe, et de lui refuser ensuite la communion.
Actuellement, il y a ceux qui ne considèrent que la consanguinité, la concorporéité, la consubstantialité engendrées par la divine communion au même calice eucharistique. Face à eux, il y a ceux qui sont scandalisés par le fait de distinguer un Christ ressuscité catholique d’un Christ ressuscité orthodoxe. Il y a ceux qui raisonnent en bonne logique , et il y a ceux qui suivent les impulsions de leur affectivité. La vérité n’est ni dans la bonne logique , ni dans l’affectivité, ni dans l’idée que l’acte de communier pourrait être un moyen de faire advenir l’unité. Sans doute faut-il ne chercher la vérité ni dans l’intellect ni dans les pulsions, ni dans le souci d’efficacité à tout prix, mais dans la vie. Or la vie est faite de contradictions qui nous crucifient, qui mettent à mort en nous l’humain trop humain, mais qui nous permettent finalement de nous recomposer en uns sphère d’existence supérieure.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR
LES SAINTS APÔTRES"
*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.
Inscrivez-vous !
(Adresse ci-dessous)
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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul
*30 Juin, Fête des Saints Apôtres
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*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
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Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
LE COIN DU CATECHISME ET...DE
LA TRANSMISSION FAMILILE...
Vie et Coloriage sur
St Jean Baptiste
Ce prénom est composé de Jean (de l’hébreu Yehohanan ou Iohanan, « grâce de Dieu ») et baptiste (du latin baptisterium qui signifie piscine). Fêté le 24 juin (jour de sa naissance), Jean Baptiste est le patron du Canada francophone, des villes de Florence, Gênes et Turin, des autoroutes, des couteliers, des maréchaux-ferrants, des pèlerins en Terre Sainte, des ordres hospitaliers, des rémouleurs, des tailleurs et des tonneliers.
Le parent de Jésus
Jean est, par sa mère Elisabeth, un proche parent de Jésus. Cette femme et son mari Zacharie sont tous deux âgés lors de la naissance de leur fils. Cet événement constitue du reste un fait miraculeux, annoncé par un ange venu voir Zacharie au Temple. Le nom de Jean est donné à ce saint par sa mère, lors de la cérémonie de la circoncision, alors que les voisins et les parents venus pour la circonstance veulent donner au nouveau-né le prénom de son père, Zacharie.
Le dernier des Prophètes
Jean est, pour les chrétiens, le dernier des Prophètes qui annoncent la venue du Messie, c’est-à-dire d’un envoyé de Dieu. Parce qu’il vient au monde quelque temps avant Jésus et prépare son arrivée, il est parfois surnommé le Précurseur. Dès qu’il atteint l’âge adulte, Jean va vivre dans le désert de Judée, aux abords du fleuve Jourdain. Il mène à cette époque une vie d’ascète : il est vêtu d’une simple tunique de peau, ceinte d’une bande de cuir, et se nourrit de sauterelles et de miel sauvage. Jean dénonce le péché et exhorte au repentir. Il compte saint Pierre et saint André au nombre de ses disciples.
Le baptiste
Sans doute vers l’an 27, Jean commence à baptiser les personnes qui viennent depuis les localités voisines jusqu’à lui, au bord du Jourdain. Il acquiert dès lors son surnom de Baptiste. Lors de ce baptême, Jean Baptiste demande aux fidèles d’accomplir une confession publique de leurs péchés et de s’immerger dans les eaux du fleuve. Jusque-là, le baptême représente un acte rituel, surtout accompli par certains moines juifs. Jean le confère une seule fois à chacun, de manière collective, et lui donne une signification nouvelle : il s’agit de se préparer à l’arrivée imminente du Messie : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. »
« Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde »
Vers l’an 30, Jésus se présente à Jean Baptiste pour recevoir le baptême ; celui-ci comprend que celui-là est le Messie attendu. Il s’oppose à cette demande et déclare : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! » Devant l’instance de Jésus, Jean lui donne le baptême. Selon le Nouveau Testament, dès que Jésus sort du Jourdain, l’Esprit de Dieu descend sur lui sous l’apparence d’une colombe et une voix venue des cieux déclare : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Lorsque Jésus s’éloigne quelque temps, Jean continue sa mission. Quarante jours plus tard, Jésus revient, et Jean déclare : « Regardez, voici l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde. »
De la prison au martyre
Quelques semaines plus tard, Jean Baptiste est emprisonné au bord de la mer Morte, après qu’il a dénoncé les rapports incestueux qui unissent le roi Hérode Antipas et Hérodiade, sa belle-sœur. Peu après, la fille de cette princesse, Salomé, exécute devant le roi une danse apprise à Rome. Charmé par la grâce de la jeune fille, Hérode lui promet de lui donner ce qu’elle voudra. Sur les conseils de sa mère, Salomé demande que la tête de Jean Baptiste lui soit apportée. Le roi, malgré ses réticences, ne peut refuse d’honorer sa promesse, et le Précurseur est décapité. Sa tête ensanglantée est apportée par Salomé à sa mère, ce qui symbolise la victoire de la volupté sur la sagesse. La dépouille de Jean est peut-être enterrée en Samarie, mais sa tombe présumée est détruite par l’empereur Julien l’Apostat au IVème siècle. De nombreux baptistères sont consacrés à ce saint.
Evangile selon St Luc, chapitre 1, 57-66
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il devait être manifesté à Israël.
Prière d'introduction : Mon Dieu, je veux Te rencontrer au moyen de cette prière. Je veux croire davantage en Toi et T’aimer plus profondément et de tout mon cœur. Réjouis mon cœur par la douceur de Ta présence et unis ma volonté à la tienne.
Demande : Seigneur, que je sache Te mettre à la première place comme l’ont fait Élisabeth et Zacharie.
Points de réflexion :
1. Élisabeth et Zacharie sont de vrais témoignages de parents chrétiens. Face à toutes sortes de pressions (sociale, familiale) ils savent que cet enfant vient de Dieu et qu’il ne leur appartient pas. Ils le montrent en lui donnant le nom voulu par Dieu. Donner un nom, dans la culture d’Israël, signifie que l’on est maître de ce que l’on nomme ou qu’on se l’approprie. En donnant à Jean le nom que Dieu veut pour lui, ils reconnaissent que cet enfant appartient à Dieu et ils reconnaissent la primauté de Dieu sur cette nouvelle vie. Ce ne sont pas les parents qui donnent la vocation, c’est Dieu. Elisabeth et Zacharie reconnaissent que leur fils a une vocation qui vient de Dieu et ils se soumettent à la volonté de Dieu pour leur fils. Ils ne sont là que pour l’accompagner et pour l’aider à découvrir et à répondre à cette vocation. Ils font preuve d’une grande humilité et d’un grand détachement, qui sont d’autant plus grands que c’est leur fils unique. Et ils sont capables d’agir ainsi, car depuis le début ils sont conscients que ce fils est un cadeau qui vient de Dieu. C’est le cas de tous les enfants, mais la naissance miraculeuse de Jean Baptise le confirme et le prouve davantage. C’est avec gratitude qu’ils vivent leur rôle de parents.
2. Dans le cas de Jean Baptise il est clair que Dieu lui réservait une belle et grande mission, qui s’annonçait déjà dès sa conception et son enfance. De la même manière Dieu crée avec amour chacun d’entre nous et nous réserve une belle et une grande mission. Face a Jean Baptise les gens s’étonnent et se demandent « Que deviendra donc cet enfant ? »,mais c’est devant chaque nouveau né et devant nous même, que nous devrions avoir cette attitude de respect, d’admiration et d’étonnement, car chaque homme est un mystère, un nouvel être qui a une relation unique avec Dieu et qui a une place irremplaçable dans le plan de salut de Dieu pour tous les hommes. Comme Jean Baptiste qui va au désert et permet ainsi à Dieu de toucher son cœur et de faire de lui un grand prophète, nous devons faire silence dans notre cœur et apprendre à écouter la voix de Dieu qui nous révèle notre vocation. Ce verset nous montre que c’est un processus qui prend du temps : « L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il demeura dans le désert jusqu’au jour où il se présenta, devant Israël. ». La découverte de notre vocation, son assimilation et sa consolidation sont les fruits d’une longue période d’écoute de l’Esprit Saint qui nous éduque peu à peu. L’Esprit Saint ne violente pas la nature, au contraire, il l’accompagne dans le silence et dans le quotidien. C’est curieux de voir la similitude entre la jeunesse de Jean Baptise et celle de Jésus. Dieu a voulu que tous les deux passent par une longue période de formation. Nous ne devons pas nous désespérer de la lenteur à laquelle vont les choses. C’est normal, le rythme humain est un rythme lent et Dieu l’a voulu ainsi, nous rebeller et nous impatienter c’est ne pas suivre le temps de Dieu. Dieu sait ce qu’Il fait et quand Il le fait.
Dialogue avec le Christ :Jésus, il y a beaucoup de choses qui je ne comprends pas, qui me dépassent, mais Tu sais que je veux répondre à Ton amour, que je veux être chaque jour davantage plus docile à ce que Tu veux faire en moi et à ce que Tu veux faire avec moi, pour le salut des hommes. Envoie-moi Ton Esprit, touche mon cœur et transforme ma vie. Que je sois chaque jour davantage Ton apôtre !
Résolution :Accepter avec patience une contrariété d’aujourd’hui et l’offrir à Dieu par amour.
Coloriage sur une parabole:
La Maison bâtie sur le Roc
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : « Seigneur, Seigneur ! » qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront : « Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons été prophètes, en ton nom que nous avons chassé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? » Alors je leur déclarerai : « Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal ! »
Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s’est abattue sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, tempête a soufflé, elle a secoué cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet ».
Jésus acheva ainsi son discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les instruisait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,57-66.80.
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.
Par Saint Ephrem :
(Ephrem le SyrienDiatessaron, 1, 11-13 (trad. SC 127, p. 49 rev. )
« Zacharie repartit chez lui; quelque temps plus tard, sa femme Elisabeth devint enceinte »
L'ange lui dit :
"Dieu a exaucé la voix de ta prière".
Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.
Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.
C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.
Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit :
"Comment cela se fera-t-il ?"
Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole...
Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu. Tant qu'il croyait, il parlait :
"J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé"
(Ps 115,10).
Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.
Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit :
"Comment cela se fera-t-il ?", pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.
La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.
Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi...
Il a appris ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.
===
Par Origène:
(Origène . Commentaire de l'Evangile de St Jean.2,193s (Trad.cf SC120,p.339)
"Tu devras garder le silence... jusqu'au jour où cela se réalisera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles"
En nous, la voix et la parole ne sont pas la même chose, car la voix peut se faire entendre sans porter de sens, sans parole, et la parole peut également être transmise à l'esprit sans voix, comme dans le cheminement de notre pensée.
De même, puisque le Sauveur est Parole..., Jean diffère de lui en étant la voix, par analogie avec le Christ qui est la Parole.
C'est ce que Jean lui-même répond à ceux qui lui demandent qui il est :
"Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
' Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers '"
(Jn 1,23).
C'est peut-être pour cette raison, parce qu'il a douté de la naissance de cette voix qui devait révéler la Parole de Dieu, que Zacharie a perdu la voix et qu'il la recouvre lorsqu'est née cette voix qui est le précurseur de la Parole (Lc 1,64).
Car pour que l'esprit puisse saisir la parole que désigne la voix, il faut écouter la voix.
C'est aussi pourquoi, par la date de sa naissance, Jean est un peu plus âgé que le Christ ; en effet, nous percevons la voix avant la parole.
Jean désigne ainsi le Christ, car c'est par une voix que la Parole est manifestée. Le Christ est également baptisé par Jean, qui avoue avoir besoin d'être baptisé par lui (Mt 3,14)...
En un mot, lorsque Jean montre le Christ, c'est un homme qui montre Dieu, le Sauveur incorporel ; c'est une voix qui montre la Parole...
===
Par St Jean Palamas:
(Homélie 40 ; PG 151, 496 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 490 rev.)« Il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu » )
Toute la vie du
"plus grand parmi tous les enfants des femmes"
(Mt 11,11) est le miracle des miracles.
En plus de la vie entière de Jean, prophète dès avant sa naissance et le plus grand des prophètes, c'est aussi tout ce qui arrive avant sa naissance et après sa mort qui surpasse tous les miracles.
En effet, les prédictions des prophètes inspirés par Dieu à son sujet le décrivent non comme un homme mais comme un ange, comme un flambeau étincelant, comme l'étoile du matin diffusant la lumière divine –- car il précède le Soleil de justice –- et comme la voix du Verbe de Dieu lui-même.
Or qu'y a-t-il de plus proche du Verbe de Dieu... que la voix de Dieu ?
Lorsque le moment de sa conception approche, ce n'est pas un homme mais un ange qui descend du ciel pour mettre fin à la stérilité de Zacharie et d'Élisabeth...
Il prédit que la naissance de cet enfant sera la cause d'une grande joie, car elle annoncera le salut de tous les hommes :
"Il sera grand devant le Seigneur.
Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance.
Il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera avec l'esprit et la puissance d'Élie."
Jean, en effet, sera vierge comme Élie, surtout parce qu'il sera le précurseur de Dieu "car, est-il dit, il marchera devant le Seigneur"...
Il vivait pour Dieu seul, attentif à Dieu seul, trouvant sa joie enDieu.
Il vivait donc en un endroit isolé, comme il est dit :
"Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël"...
De même donc qu'en ce temps-là, le Seigneur, poussé par son immense amour pour nous, est descendu du ciel pour nous qui étions tous pécheurs, de même ence même temps Jean est sorti du désert pour nous, afin d'aider à laréalisation de ce dessein d'amour.
Car, pour servir le Dieu de bonté dansson abaissement extraordinaire envers les hommes qui étaient alors plongés dans l'abîme du mal, il fallait un homme d'une vertu inégalable comme Jean.
“Cursed be he who looks for the refreshment of the body before that of the soul. Let us pray, let us sing, let us do our duty to God, and then we will hasten to the vineyard.” (St Hilarion)
'If you have anything against any man, forgive it: you come here to receive forgiveness of sins, and thou also must forgive him that has sinned against you. Else with what face will you say to the Lord, "Forgive me my many sins," if you have not yourself forgiven your fellow-servant even his little sins.' (St. Cyril of Jerusalem)
Livre de Jérémie 1,4-10.
En ces jours-là, la parole du Seigneur me fut addressée en ces termes :
"Avant de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais, Et avant que tu sortisses de ses flancs, je t'ai consacré ; Je t'ai établi prophète des nations."
Et je dis : "Ah ! Seigneur Jéhovah, je ne sais point parler, car je suis un enfant !"
Et Jéhovah me répondit : "Ne dis pas : Je suis un enfant, Car tu iras vers tous ceux à qui je t'enverrai, Et tu diras tout ce que je t'ordonnerai.
Sois sans crainte devant eux, Car je suis avec toi pour te délivrer," dit Jéhovah.
Puis Jéhovah étendit sa main et toucha ma bouche, et Jéhovah me dit : "Voici que je mets mes paroles dans ta bouche ;
Vois, je t'établis en ce jour sur les nations et sur les royaumes, Pour arracher et pour abattre, Pour ruiner et pour détruire, Pour bâtir et pour planter.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,5-17.
Aux jours d'Hérode, roi de Judée, il y avait un prêtre nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; et sa femme, qui était des filles d'Aaron, s'appelait Elisabeth.
Tous deux étaient justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et ordonnances du Seigneur d'une manière irréprochable.
Et ils n'avaient point d'enfants, parce qu'Elisabeth était stérile, et ils étaient l'un et l'autre avancés en âge.
Or, comme il était de service devant Dieu au tour de sa classe,
il lui échut par le sort, selon la coutume du service divin, d'avoir à entrer dans le sanctuaire du Seigneur pour offrir l'encens.
Et toute la multitude du peuple était au dehors en prière, à l'heure de l'encens.
Un ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l'autel de l'encens.
Zacharie, en le voyant, fut troublé, et la crainte le saisit.
Mais l'ange lui dit : " Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée : ta femme Elisabeth t'enfantera un fils que tu appelleras Jean.
Et ce sera pour toi joie et allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance ;
car il sera grand devant le Seigneur, il ne boira ni vin ni rien qui enivre, et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère ;
il ramènera beaucoup des enfants d'Israël au Seigneur leur Dieu ;
et lui-même marchera devant lui, avec l'esprit et la puissance d'Elie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants et les indociles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. "
Par Origène
(v. 185-253), prêtre et théologien Homélies sur St Luc, n°4 (trad. SC 87, p. 129s)
« Il sera rempli du Saint Esprit dès le sein de sa mère. »
La naissance de Jean est pleine de miracles.
Un archange a annoncé l'avènement de notre Seigneur et Sauveur ; de même, un archange annonce la naissance de Jean.
« Il sera rempli du Saint Esprit dès le sein de sa mère. »
Le peuple ne reconnaissait pas notre Seigneur qui accomplissait
« des miracles et des prodiges »
et guérissait leurs maladies, mais Jean, encore dans le sein maternel, exulte de joie.
A l'arrivée de la mère de Jésus, on ne peut pas le retenir et il essaie d'aller à sa rencontre.
« Dès l'instant que ta salutation a frappé mes oreilles, dit Élisabeth, l'enfant a tressailli de joie dans mon sein »
(Lc 1,44).
Encore dans le sein de sa mère, Jean avait déjà reçu le Saint Esprit...
L'Écriture dit ensuite
« qu'il ramènera de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ».
Jean en ramena « un grand nombre » ;
le Seigneur, non pas un grand nombre, mais tous.
En effet, c'était son œuvre de ramener le monde entier à Dieu le Père.
« Et il marchera le premier en présence du Seigneur dans l'esprit et la puissance d'Élie »...
Comme en tous les prophètes, il y avait en Élie puissance et esprit...
L'Esprit, qui avait reposé sur Élie, est venu sur Jean et la puissance qui habitait Élie est apparue en lui.
L'un a été transporté au ciel (2R 2,11) mais l'autre a été le précurseur du Seigneur, et il est mort avant lui pour descendre au séjour des morts annoncer son avènement.
Ne t'appuie pas sur ton savoir personnel, afin de ne pas être abandonné aux mains des démons, qui te conduiraient dans leurs pièges inextricables, et t'envelopperaient de terreur, jusqu'à te rendre complètement confus, ne sachant même plus où tu te trouves.
Ne lève pas le pied pour la marche, sans avoir prié auparavant, particulièrement si le chemin est obscur.
Que la supplication ne quitte pas ta bouche, et joins-y la confession de ta faiblesse et de ton ignorance.
Tu seras ainsi soutenu parla miséricorde, au moins grâce à ton humilité, même si tu n'en es pas digne.
Là où l'œuvre fait défaut, l'humilité et l'action de grâces sont pleinement accueillies à leur place par Dieu, et celui qui s'humilie recevra une récompense pour un geste qu'il n'a pas su poser.
Celui qui se tient dans l'humilité, parce qu'il a manqué à ce qui était demandé, est davantage aimé par Dieu que celui qui pense lui faire une faveur par ses nombreuses œuvres.
Mais celui qui possède à la fois les œuvres et l'humilité a installé deux grands luminaires au-dedans de lui, auprès desquels son âme trouve ses délices, et il fait en tout temps la joie de Dieu.
Là où l'ouvrage fait défaut, la qualité de l'humilité comblera ce manque. La puissance, grâce à laquelle l'humilité est en mesure de contrôler l'âme, consiste dans le brisement produit par les labeurs spontanés, qui naissent du souvenir des péchés commis.
Sans ce brisement (du cœur), il n'est pas possible d'échapper aux péchés de tous les jours, ni de recevoir le pardon de ceux commis auparavant.
Mais même si l'on ne pratique guère de labeur, il est toujours possible de se sentir affligé dans sa Pensée, de se souvenir continuellement de ses péchés, d'avoir une basse opinion de soi devant Dieu, d'être paisible et semeur de paix parmi les autres, d'honorer tout le monde, d'être recueilli en soi-même, de rire rarement, de ne pas être bavard, d'avoir une bonne parole pour tout le monde, de rendre grâces dans son cœur au milieu des épreuves, de garder un silence sage et des membres bien rangés, et de se souvenir que, quoi qu'il arrive, l'on est mortel et qu'il faudra (un jour) quitter ce monde.
Toutes ces choses ne demandent pas obligatoirement du labeur corporel, mais elles sont l'orne¬ment de la Pensée.
Mais celui qui néglige même ce qui ne demande pas de labeur corporel, ni ne suppose la peine ou la vigueur du corps, mais qui peut être acquis même par quelqu'un de faible, celui-là s'est laissé aller à la négligence de sa Pensée, et sera justement blâmé par Dieu.
Dieu n'a pas besoin d'un ouvrage qui soit imposant, comme il a besoin de l'excellence du désir.
Car Dieu ne distingue pas une âme vertueuse à partir de ses œuvres, mais à partir de l'excellence de son désir orienté vers lui, et à partir d'un cœur qui sans cesse se repent.
Tout comme il ne reconnaît pas le pécheur à partir de ses actes. Les actions sont souvent empêchées par les circonstances, tout comme nombre d'actions bonnes et mauvaises sont accomplies malgré leurs acteurs.
Dieu regarde plutôt le désir de la volonté, et voit en quoi celui-ci prend plaisir. La qualité de l'âme lui suffit, même sans œuvres, s'il est impossible de les accomplir. […]
Prends soin de tes pensées, et ne les dirige pas sur les autres.
Ne tiens aucun homme pour mauvais, car à un autre moment, tu verras différemment celui qui te semble mauvais aujourd'hui.
Ne poursuis donc pas des suggestions qui semblent te révéler leurs intentions, car dès que l'amour est présent, celui-ci cache même leurs fautes ; mais l'absence d'amour pro¬vient des ténèbres de l'âme.
Celui qui n'aime pas son prochain, mais prétend aimer Dieu, se trompe sans le savoir.
Il n'y a rien qui excite autant la colère de Dieu, et qui l'irrite, que quelqu'un qui, assis dans sa cellule, pense à son compagnon et transforme sa cellule en une cour de justice, lui-même jouant au juge et condamnant les défaillances des autres.
Alors que lui se considère comme un converti et qu'il répète dans sa prière : « Pardonne-moi comme j'ai pardonné. »
Si celui qui juge ceux qui l'offensent encourt pour lui-même une sévère condamnation devant la justice de Dieu, quel ne sera pas notre sort, nous qui jugeons même des actes éloignés.
Si ta conscience ne peut pas voir ni supporter les défaillances et les faiblesses des autres, pars donc ailleurs !
Comment est-il possible de tenir tous les hommes pour bons, si la quiétude nous fait défaut ?
Sois instrument de paix et reste humble afin d'être plein de miséricorde pour tous.
Les circonstances extérieures (telles qu'on les voit) changent avec l'activité du cœur, selon que celle-ci est orientée vers le bien ou vers les tentations.
Ne sois pas réprobateur ni redresseur des torts des autres.
Ne te laisse pas dominer par un zèle mauvais qui agite ton âme.
Celui qui est rempli d'un tel zèle et dont la Pensée s'agite continuellement au sujet des autres ne sera jamais digne de cette paix spirituelle dans laquelle s'ébranlent les intuitions sur la douceur que Dieu déploie devant les mondes.
C'est par la dissipation de la Pensée qu'un tel zèle pénètre chez quelqu'un, parce qu'on lui a permis de circuler parmi les actions des autres, comme un navire sans pilote.
Celui qui se laisse ainsi distraire et qui se fait du mauvais sang au sujet des actions mauvaises des frères, ne peut pas être mort au monde.
Un tel zèle visant la conduite des autres peut s'installer durablement chez quelqu'un pour deux raisons : ou bien par orgueil, ou bien par sottise.
En dehors de ces deux cas, il n'y a aucun motif qui puisse être à l'origine d'un tel zèle.
Ou bien l'on s'imagine que ses propres défauts sont minimes en comparaison de ceux des autres - ou peut-être pense-t-on même n'en avoir pas du tout ! - et l'on se croit capable de ramener tout le monde à la vérité.
Ou bien il semble que l'on deviendra l'ami de Dieu en faisant preuve de haine vis-à-vis des pécheurs, ce qui est le signe évident d'une conscience stupide et complètement étrangère à toute (vraie) connaissance de Dieu.
Un tel homme semble ignorer que les saints ont accueilli la mort sous différentes formes, dans le but de ramener des méchants et des assassins sur le chemin vers Dieu, grâce à leur amour.
Ceux qui perçoivent le Dessein de Dieu et qui ont été entièrement rendus dignes de connaître son désir se laissent mettre à mort pour les pécheurs, à l'image du Fils de Dieu.
Ô Christ, dont les puissantes délices et l'espérance sont trop élevées pour la conscience humaine, sème ton espérance dans mes desseins, afin que ma Pensée, en te ressentant, cesse de regarder les choses de la terre.
Car elle ne peut, Seigneur, cesser de se laisser distraire par celles-ci à moins d'être distraite par toi, comme il n'est pas possible non plus qu'elle tienne quelqu'un comme mauvais, à moins d'ignorer complètement ton espérance, et d'avoir le regard confiné à la terre, égal à celui d'une taupe.
PRIERE:
Accordez-moi, Seigneur, de mourir à toute chose, afin que par cette mort Vous puissiez m'accorder de ressentir le mystère de la vie nouvelle.
Seigneur, ceux qui vivent pour ce monde-ci n'ont jamais été jugés dignes de ressentir cette connaissance-là, mais ceux- là seuls qui étaient morts durant leur vie d'ici-bas, à cause de cette bonne espérance qui leur est réservée, et qui offraient en tout temps à Dieu leur prière et leurs larmes, le suppliant avec un ardent amour qu'aucun homme ne fût exclu de ces délices.
(St Isaac le Syrien
Œuvres spirituelles II, 41 discours récemment découverts, Ed. ABBAYE DE BELLEFONTAINE, collection « spiritualité orientale»n° 81,
Traduction Dom André Louf, pages 111-116.)
Une qu’on pouvait placer à l’entrée d’un magasin de bricolage :
« Bricoleurs, oubliez vos complexes.
N’oubliez jamais que le Titanic
a été construit par des professionnels
et l’Arche de Noé par un amateur ! »
+++
DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR
LES SAINTS APÔTRES"
*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.
Inscrivez-vous !
(Adresse ci-dessous)
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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul
*30 Juin, Fête des Saints Apôtres
+++
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
Chers amis. Aloho m'barekh.
En tant que Métropolite et, dès lors, responsable de notre
Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma,
fondée et canoniquement établie grâce à la volonté et l'élan
missionnaire des Chrétiens de St Thomas (Eglise Orthodox
e Malankare , Eglise Orthodoxe des Indes), il est de mon
devoir, pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ
qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre
Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité
canonique incontestable.
Je vous convie donc:
1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de l’Association cultuelle
de la Métropolie (Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le
dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y
avons convoqué par S.MS et lors des Messes.
2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour
une réunion très importante que j'aurai en
Allemagne le lundi 4 Juillet avec une haute Autorité des
Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.
Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette
réunion importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité
du témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.
Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et
près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" !
Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
=========
Dear friends. Aloho m'barekh.
As Metropolitan and therefore responsible
our local Church Syro-Orthodox
French Mar Thoma founded and canonically established
through the will and the missionary impulse of Christians
St Thomas (Malankara Orthodox Church,
Orthodox Church of India)
it is my duty, to better
serve the faithful of Christ
who honor us with their trust, to establish our
Mission on the Rock of Faith and safety
indisputable canonical.
So I invite you:
1) At the Annual General Meeting of the of the Metropolis
Association (Archdiocese) to be held during the meal
Sunday 3rd July next and we are
were invited by S.MS and during Masses.
2) To pray now the Holy Spirit to
a very important meeting that I will have in
Germany on Monday 4 July with a high Authority of
Au calendrier Malankare Orthodoxe:
"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
23 juin :
Veille de la Saint Jean-Baptiste:
(Zacharie accomplit ses fonctions saintes dans le Sanctuaire du Temple, et reçoit l'annonce angélique de la naissance de son fils Jean-Baptiste)
Saint Jacob,
24ème Evêque de
l' « antique, pieuse et fidèle »
Eglise de Toul
(756-767)
Tropaire ton 4
La vérité de tes ¦œuvres t'a manifesté à ton peuple comme la règle de la foi, l'image
de la douceur, le maître de la tempérance. ar l'humilité tu as acquis les choses sublimes, par la pauvreté la richesse.
O Jacob de Toul, père et hiérarque, intercède auprès du Christ Dieu pour qu'Il sauve nos âmes.
On ne saurait révoquer en doute la naissance de Jacob, dans le diocèse de Toul même, et au village de Bertigny (Haute-Marne), où ses parents avaient les propriétés dont il hérita. Ce qui est plus difficile à constater, c’est, s’il fut d’abord religieux au monastère de Gémonde, sur la Sarre, ensuite évêque de Toul, ou bien s’il se retira seulement dans cette abbaye après son abdication de l’épiscopat.
Quoi qu’il en soit, élevé sur le siège épiscopal qu’il devait rendre encore plus respectable et plus saint, Jacob assista, comme évêque, au concile de Compiègne, l’an 757. Il en souscrivit les actes de cette façon : Jacobus, peccator subscripsi. Dans ce concile, auquel prirent part l’évêque Georges et le sacellaire Jean, tous deux légats du Pape, on dressa dix-huit canons, lesquels se rapportent exclusivement au mariage.
Le roi Pépin s’y trouva. Il y reçut en audience solennelle les ambassadeurs de l’empereur Constantin qui, entre autres présents, lui offrirent des orgues, ce que tous les historiens ont remarqué, parce qu’elles furent les premières qui parurent en France.
Saint Jacob fut appelé, en 761, à la dédicace de l’église de Gorze ; son nom se trouve inscrit, dans le cartulaire de cette abbaye, avec ceux des autres évêques présents à la cérémonie.
Jacob, pressé par l’amour de la retraite, quitta son évêché et se retira au monastère de Gémonde, comme nous l’avons indiqué. Il en sortit l’an 765, pour se rendre au concile d’Attigny (Ardennes) que Pépin y avait convoqué. Son nom se trouve parmi ceux des prélats qui y assistèrent et l’on comprend que l’évêque ait pu l’écrire comme il a fait : Jacob, episcopus de monasterio Gamundias. Il pouvait à son nom ajouter un titre qu’il n’avait pas perdu, et il devait indiquer le lieu de sa résidence actuelle, pour marquer son abdication du siège de Toul, dans lequel il avait alors un successeur.
Plus tard il fit le voyage de Rome. A son retour, il passa par Dijon pour y vénérer les reliques de saint Bénigne, dans l’église du monastère de ce nom. Les religieux le reçurent dans leur abbaye ; mais il y fut attaqué d’une maladie violente qui, en peu de jours, le conduisit au trépas, l’an 767 ou 768. En conformité du désir qu’il avait auparavant manifesté, il fut inhumé, auprès du tombeau du saint martyr qu’il était venu visiter.
(D'après le site ''Introibo'')
===
Sainte Audrey
(abbesse +678)
Son vrai nom est Etheldrede qui signifie de « haut rang royal », on en a fait Audrey.
C’était l’époque des sept royaumes anglais, Sussex, Wessex, Kent, Mercie, Est-Anglie et Northumbrie, elle était la fille du roi de l’Est-Anglie.
Elle voulait rester vierge mais son père la maria au vieux prince Tombert, on dit que le mariage ne fut pas consommé. Veuve au bout de trois ans, elle pensait entrer dans une abbaye lorsque son père lui fit épouser le fils du roi de Northumbrie.
Comme ce n’était encore qu’un enfant, elle put rester fidèle à son vœu, mais quand il voulut devenir son mari elle s’enfuit et demanda protection à l’évêque d’York, et elle se réfugia à l’abbaye de Cunningham. Le mariage fut finalement annulé et Audrey put fonder l’abbaye d’Ely dont elle devint l’abbesse.
Etheldreda (Aethelthryth, Audrey) was born in eastern England, the daughter of King Anna of East Anglia. She married twice and in both marriages was said to have kept a vow of virginity, to the extent that she fled to a convent when her second husband tried to force a consummation of their marriage. In 673, she founded a monastery in the city of Ely, and many of her relatives and descendants followed her as its abbesses until the monastery was destroyed by the Danes in 870.
++++
The Holy Martyr Agrippina,
was by birth a Roman. She did not wish to enter into marriage, and totally dedicated her life to God. During the time of persecution against Christians under the emperor Valerian (253-259) the saint went before the court and bravely confessed her faith in Christ, for which she was given over to torture. They beat the holyvirgin with sticks so severely that her bones broke. Afterwards they put St Agrippina in chains, but an angel freed her from her bonds.
The holy confessor died from the tortures she endured. The Christians Bassa, Paula and Agathonike secretly took the body of the holy martyr and transported it to Sicily, where many miracles were worked at her grave. In the eleventh century the relics of the holy Martyr Agrippina were transferred to Constantinople.
BONNE FETE AUX JACOB , AUDREY et ETHEL
« Marie étendra le Royaume du Christ jusque chez les Mahométans »
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort affirme dans le "Secret de Marie" :
« Jésus-Christ viendra, comme toute l’Eglise l’attend, pour régner partout, à l’époque et de la manière dont les hommes s’attendent le moins.
« A la fin des temps, plus rapidement qu’on ne le pense, Dieu suscitera de grands Saints pour établir le règne de son Fils sur le monde corrompu, par le moyen de la dévotion à la Très Sainte Vierge. »
« Dans les derniers temps, le pouvoir de Marie se manifestera à tous. Elle étendra le Royaume du Christ jusque chez les Mahométans. »
« Marie doit éclater, plus que jamais en miséricorde, en force et en grâce dans les derniers temps… »
« Les amis du monde persécuteront plus que jamais ceux et celles qui appartiennent à la Très Sainte Vierge. Mais l’humble Marie aura toujours la victoire… »
« Le pouvoir de Marie éclatera sur tous les démons particulièrement dans les derniers temps… »
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Au calendrier Malankare Orthodoxe:
"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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Les Religions sont-elle vilentes en soi ?
• 1.
On est religieux. Ou pas. Il faut choisir. Religieux, il est normal d’accepter un cadre symbolique, une institution, fréquemment des manières de voir le monde et de constituer des groupes endogames qui donnent une identité. Cela peut rendre le dialogue impossible avec d’autres, surtout lorsque l’homme religieux qui accepte un absolu se croit facilement en charge de défendre cet absolu contre tous les « impurs » et toutes les « impuretés ». surtout lorsqu’il pense que cet absolu comme universel et cherche à l’imposer aux autres.
• 2.
A l’aube des temps modernes, pour éviter les conflits religieux, l’Europe a inventé la théorie « cujus regio, ejus religio» (« tel prince, telle religion »), donnant aux Etats la charge de la paix idéologique. Lorsque la pluralité d’opinions a été finalement acceptée, cette théorie a pu conduire à faire de la laïcité une religion.
• 3.
La foi est l’humble recherche de Dieu à la suite d’Abraham. Elle fait du croyant un nomade, comme un étranger dans son propre pays, solidaire de tous ceux qui cherchent Dieu comme lui. Il les reconnaît comme créés par Dieu et sait discerner en eux des frères. La foi chrétienne appelle à regarder le Christ en Croix. Elle veut faire connaître à tous celui qu’elle considère être comme le Chemin. Mais c’est en parlant au cœur, alors qu’il n’a plus aucun pouvoir – et qu’il n’en revendique aucun – que, de sa Croix, il attire l’humanité. L’amour seul est digne de foi.
• 4.
De tout temps, les hommes sont en conflit et de tout temps, ils ont cherché à sacraliser leurs conflits en disant : « Dieu est avec nous ». Les hommes et les femmes de l’Evangile ne peuvent au contraire que chercher à désacraliser les conflits et inviter à l’intelligence et au courage humains pour les résoudre. Le Christ invite à aimer ses ennemis. La fin du conflit Est-Ouest a été suivie de beaucoup de conflits inter ethniques, qui se sont servis du religieux pour s’opposer « aux autres ». La religion a été utilisée comme substitut du sentiment nationaliste et a pu inspirer des invitations au sacrifice.
Le Comité international olympique (CIO) a soutenu lors du sommet à Lausanne la décision du Conseil de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) de suspendre les athlètes russes des Jeux olympiques d'été 2016 qui commenceront le 5 août à Rio de Janeiro, au Brésil.
La décision du CIO revêt un caractère de recommandation alors que la Fédération russe d'athlétisme entend porter plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne pour contester la décision prise. Chaque athlète a d'ailleurs le droit de faire appel.
Le président du CIO Thomas Bach a également déclaré que la sélection russe entière ne serait pas suspendue des JO 2016. Il a de plus accepté la présence d'athlètes russes à Rio de Janeiro.
"Chaque athlète russe peut obtenir la permission de participer aux Jeux olympiques seulement de la part des organisations sportives internationales. Les athlètes russes admis aux JO 2016 y prendront part en tant que membres de la sélection russe, du Comité olympique russe", a souligné M. Bach.
Le Conseil de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme a décidé le 17 juin de maintenir la suspension des athlètes russes pour toutes les compétitions internationales, et ce sur fond de scandale de dopage, le CIO pouvant tout de même autoriser la participation des athlètes russes. La décision prise signifie que les athlètes russes ne pourront pas se présenter aux Jeux olympiques d'été 2016 qui débutent le 5 août prochain à Rio de Janeiro.
Le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que la décision de suspendre les athlètes russes à la veille des Jeux olympiques de Rio était injuste, et il avait exprimé son espoir que le Comité international olympique agisse en conséquence.
'If you have anything against any man, forgive it: you come here to receive forgiveness of sins, and thou also must forgive him that has sinned against you. Else with what face will you say to the Lord, "Forgive me my many sins," if you have not yourself forgiven your fellow-servant even his little sins.'
Les troupes gouvernementales irakiennes ont pratiquement libéré la ville de Falloujah des mains des extrémistes de Daech. Leur opération a permis de libérer de l'esclavage terroriste un nombre important de femmes.
Falloujah sera bientôt libérée du joug islamiste, au moins les dernières victoires de l'armée irakienne laissent le croire. Certes, les terroristes opposent une résistance et plusieurs rues de la ville restent encore sous leur contrôle, mais les troupes gouvernementales ont repris la plupart des quartiers. L'une des dernières victoires significatives est la libération du siège de l'administration de la ville. Toutefois, c'est la libération d'otages qui glorifie cet évènement.
"Nous avons libéré beaucoup d'otages, dont des dizaines de femmes yézidies et chrétiennes de Mossoul. Des femmes syriennes pourraient se trouver parmi elles", a indiqué à Sputnik Zoulfikar al-Baldaoui, représentants de la milice Hachd al-Chaabi.
"Du point de vue militaire, la ville est complètement libérée, les forces irakiennes étant présentes dans les quartiers les plus importants. Toutefois, tout le monde sait que Falloujah est une grande ville avec beaucoup de tunnels, de ruelles et d'autres endroits où une résistance peut nous être opposée", a-t-il poursuivi.
Commentant la situation dans la province de Salâh ad-Dîn, l'interlocuteur de l'agence a expliqué que les actions militaires ne s'y déroulaient pas sur l'initiative des autorités irakiennes qui semblent vouloir libérer l'aéroport Qayyarah Airfield West. "Nous savons qu'elles sont menées sur l'initiative des Etats-Unis, les forces américaines cherchant à s'emparer de cette base", a conclu M. al-Baldaoui.
Plus de 100 scientifiques, juristes, pacifistes et députés du Bundestag ont signé la lettre ouverte adressée au gouvernement de la République fédérale d’Allemagne et à la chancelière Angela Merkel où ils appellent à développer des relations amicales avec la Russie. Ils demandent également de refuser l’intensification militaire en Europe de l’Est.
"Nous appelons à tirer enfin les leçons de la plus terrible de toutes les guerres afin d'ouvrir de nouveaux horizons aux relations germano-russes", lit-on dans la lettre.
Selon les auteurs, les liens économiques entre les deux pays et la culture russe qui tout comme celle de l'Allemagne fait partie de la base culturelle européenne, peuvent servir de fondements pour les relations amicales entre la Russie et la RFA.
Les soussignés ont noté qu'"au lieu de construire des bases de lancement de missiles en Europe de l'Est et d'envoyer des unités allemandes aux frontières russes" l'Allemagne devrait "consolider les institutions de sécurité collective, comme l'OSCE".
Les projets de l'élargissement de l'Otan en Europe de l'Est ont été critiqués par Moscou à plusieurs reprises.
Les autorités russes soulignent qu'elles ne sont pas intéressées à aggraver la confrontation, mais elles sont prêtes à apporter une réponse adéquate aux actions de l'Occident.
En évoquant les attentats, Obama, Schulz et Hollande ne prononcent pas le mot d’islam radical. Pour G.W. Goldnadel, ce déni doit être combattu, faute de quoi les peuples risquent de s’habituer peu à peu à la barbarie.
Martin Shulz était ce dimanche midi l’invité de Canal+. Le président socialiste du Parlement européen aura réussi l’exploit d’évoquer pendant un quart d’heure le massacre d’Orlando et les drames européens sans prononcer une fois les deux mots défendus : «islam radical».
Hollande en France, Obama en Amérique observent eux aussi strictement l’interdit du nom dit.
Un écolo-gauchiste français est allé plus loin dans le déni. Pour lui, la tuerie floridienne participait de la même homophobie que l’on trouve en France avec la Manif pour tous… «le passage à l’acte en moins».
Exactement comme la féministe frontiste de gauche et relativiste, Clémentine Autain qui, au lendemain de Cologne, rappelait le viol des femmes allemandes pendant la guerre mondiale…
Tout est bon, à commencer par la stupidité écœurante, pour ne pas incriminer l’islamisme.
Peut-être est-il nécessaire de répéter aux petits esprits qu’on peut être parfaitement opposé au mariage homosexuel sans être homophobe, et qu’on peut être, semble-t-il, homosexuel et musulman radical et se livrer à un massacre homophobe et anti-occidental.
Mais l’idéologie du déni et de la diversion aura réalisé cette semaine deux prodiges en un, tenter de sauver la mise à l’islam radical tout en ancrant définitivement la légitimité d’un communautarisme homosexuel. Comme s’il fallait absolument s’identifier par des orientations sexuelles que par ailleurs on souhaite paraît-il banaliser.
Il faut dire qu’au train d’enfer où vont les choses et où l’on s’efforce de transformer la marge en norme et la norme en abus, la minorité souffrante en pouvoir de nuisance et la majorité discriminante en devoir de pénitence, ne tardera pas à se créer un communautarisme hétérosexuel blanc.
S’il est un mot encore plus honni par les gens du déni, c’est celui d’islamo-gauchisme. Comme il n’existe pas, défense de le nommer.
Sous peine d’excommunication. Et pourtant, il tourne.
Mais la connexion entre islamisme et gauchisme ou communisme ne s’arrête pas à la tolérance stupéfiante des seconds pour le premier. Il faut aller bien plus loin. Il faut regarder les manifestations de haine antisioniste communes. Il faut songer aux bagagistes islamistes encartés CGT. Il faut savoir que la plupart des municipalités communistes de la région parisienne ont fait citoyens d’honneur de leur ville des terroristes islamistes.
Le couple de policiers a été égorgé par un islamiste radical et le mouvement s’est poursuivi comme si de rien n’était. Et on a continué à «détester la police» et à vouloir lui faire rendre gorge.
(..)
Aujourd’hui, les plus acharnés contre l’État, sa police et la loi font partie du personnel d’État le plus protégé. Et l’inversion des normes ne se trouve pas là où ils veulent la dénoncer.
L’islamiste radical n’est pas pour eux l’adversaire à liquider et l’unité nationale, une chimère totale.
Pire, peut-être, l’opinion fatiguée, peu à peu, s’habitue lentement. Pareille au homard que l’on cuit progressivement en augmentant doucement la chaleur de l’horreur, les massacres se poursuivent sans susciter le même effroi.
Et entre deux cuissons, les mêmes poncifs pontifiants sont débités médiatiquement et obligatoirement sur les bienfaits du multiculturalisme et l’innocuité des migrations imposées.
Entre deux cuissons, ceux qui osent suggérer que c’était peut-être effectivement mieux avant que l’on massacre les juifs, les chrétiens et les policiers, ceux qui pensent qu’effectivement, ils ne sont plus tout à fait chez eux, sont toujours estampillés «d’extrême droite», histoire de mériter prochainement la casserole.
Ils nous vendent le vivre ensemble mieux, le multiculturalisme harmonieux et l’accommodement raisonnable, mais ce sont le Liban et le Venezuela qu’ils nous livreront en cadeau.
Il est temps que l’étiquette «d’extrême gauche» donne le rouge aux joues.
Ou l’islamo-gauchisme, qui n’existe pas et qu’on ne doit pas nommer, nous liquidera sans phrases.
1. " SEIGNEUR JÉSUS CHRIST, FILS DE DIEU,
AIE PITIÉ DE MOI, PÉCHEUR "
Ce sont ces paroles qui englobent la prière que l’Église orthodoxe nomme " Prière de Jésus ou prière du coeur. " Tant de livres fort édifiants nous permettent de découvrir cette prière, quant à ses origines, son développement, sa méthode ; nous désirons très simplement en faire un rappel pour nos amis lecteurs qui la pratiquent déjà et la présenter un peu à ceux qui ne la connaissent pas encore.
Disons d’emblée que la Prière de Jésus est un chemin au sein de la prière hésychaste, cette " méthode " de méditation ou d’oraison (Le Chemin, nos 6 et 7) qui veut, dans le silence et la paix du coeur, rencontrer le Dieu vivant dans la vie trinitaire. L’hésychaste est celui qui fait un " retour en lui-même ", qui cherche à se taire pour que Dieu puisse lui parler, sachant bien qu’une telle visée ne s’acquiert pas seulement par un seul enseignement. Il s’agit d’une expérience spirituelle, d’une rencontre.
" L’hésychia, c’est demeurer devant Dieu dans une prière incessante. Que la mémoire de Jésus s’unisse à ta respiration et tu connaîtras la valeur de l’hésychia " (saint Isaac le Syrien, VIe siècle).
Si faire hésychia c’est s’approcher de Dieu, comment le connaître s’il ne se manifeste à nous, s’il ne se fait connaître à nous jusque dans son Nom ? Sinon Dieu ne serait pas le Dieu vivant. C’est dans cette approche de Dieu, dans cette soif de sa manifestation qu’est née dans le monachisme oriental chrétien la Prière de Jésus :
Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur.
Il ne s’agit pas d’une prière dite par Jésus, ni d’une prière à Jésus, bien que la prière s’adresse au Seigneur Jésus-Christ, mais d’une invocation, qui conduit à une expérience. Chaque mot prononcé est expérience et ne peut se vivre que dans l’Esprit-Saint, car nul ne peut dire que Jésus est Seigneur si ce n’est dans le Saint-Esprit (1 Co 12,3).
La prière de Jésus tient en peu de mots, mais ces mots contiennent tout : le ciel et la terre, le créé et l’incréé, Dieu et l’homme, c’est une prière divino-humaine.
" Elle unit l’âme au Seigneur Jésus-Christ et il est la seule porte vers la communion avec Dieu qui est le but de toute rencontre "(Théophane le Reclus).
On n’apprend pas la prière de Jésus, on entre dans l’expérience... Alors faisons maintenant comme Moïse devant le buisson ardent et " enlevons nos sandales, " c’est-à-dire faisons taire nos idées, nos concepts, pour nous approcher de celui à qui nous allons dire :
SEIGNEUR !
Seigneur ! Répétons encore... Nous ne prononçons pas un mot, nous formulons une invocation. Avant d’aller plus loin, arrêtons-nous un peu, fermons les yeux, et laissons monter l’expérience que cette parole suscite en nous :
SEIGNEUR !
Dans la pensée égyptienne et sémitique, le terme " seigneur " signifie : Maître, Adonaï en hébreu, Kyrios en grec. Celui dont on dépend entièrement, dont on est l’esclave et qui possède un droit de vie et de mort sur ceux qui lui sont soumis. Issu de cette mentalité, le peuple hébreu appelle son Dieu "Adonaï" parce qu’il est son Créateur et parce que sa créature lui appartient.
Fils de Dieu, rendez au Seigneur,
rendez au Seigneur gloire et honneur.
Dans l’appellation de Seigneur, Dieu est aussi reconnu comme Roi par ses serviteurs. C’est le titre royal de YHWH, dont le Nom exprimé par le Tétragramme sacré a été traduit par Adonaï, mon Seigneur :
Chantez à Dieu, chantez,
Chantez à notre Roi, chantez,
Car Dieu est Roi de toute la terre.
Les disciples de Jésus sont des Juifs, ils ont fait l’expérience de la Seigneurie de Dieu, et en vivant avec Jésus, ils refont la même expérience. C’est pourquoi ils l’appellent d’abord : "Rabbi " ou " Rabbouni " ce qui veut dire " Maître ", puis ils attribuent à Jésus le pouvoir souverain de " Seigneur ", Mara en araméen :
Vous m’appelez Maître et Seigneur
et vous dites bien car je le suis (Jn 13,13).
Déjà avant la naissance de Jésus, Élisabeth enceinte de Jean-Baptiste reconnaît Jésus comme Seigneur dans les entrailles de Marie enceinte, et Jean-Baptiste tressaille d’allégresse :
Comment m’est-il accordé que la Mère de mon Seigneur vienne à moi ? (Lc 1,43)
"Seigneur " contient à la fois la royauté de Jésus et sa divinité. Jésus lui-même, face aux Pharisiens, s’appuie sur le psaume 110 pour dire que le Messie est " Seigneur " donc supérieur à David dont il est le fils :
Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite,
jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds (Ps 110).
Les apôtres s’appuient sur ces mêmes mots pour affirmer la souveraineté absolue de Jésus actualisée par sa Résurrection (Ac 2,34). Et l’Église naissante s’adresse au Seigneur Jésus dans sa prière en disant : Marana tha : Notre Seigneur, viens ! (1 Co 16,22), appel qui retentit jusque dans l’Apocalypse (Ap 20,22). Si à mon tour, je nomme Jésus " Seigneur ", quel bouleversement dans ma vie, à quel retournement je suis appelé... Je veux donc dépendre entièrement du Seigneur Jésus, renoncer à mes multiples seigneurs qui me possèdent et auxquels je me prostitue, pour me prosterner à ses pieds et les baiser comme l’a fait Marie-Madeleine. C’est dans cet esprit d’humilité et d’adoration que nous entrons dans la prière de Jésus.
SEIGNEUR JÉSUS !
Qui est Jésus dans ma vie ?
" Yeshouah ", l’appelait sa Mère. Jésus signifie " Dieu sauve ", celui qui apporte le salut : il est venu sauver tous ceux qui étaient perdus (Lc19,20). Jésus est notre Sauveur, il arrache l’humanité à la mort, brise les verrous de l’enfer. Jésus est aussi mon Sauveur car chaque jour, à chaque instant, il me libère, me délivre, me guérit si j’invoque son Nom. Dans la puissance salvatrice de son Nom, Jésus assume la prophétie du prophète Joël : Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé (Jl2,32).
Qu’est-ce qu’invoquer le Nom ? Que représente le Nom pour un sémite ? Cela nous intéresse car c’est dans la foi du peuple hébreu que sont les racines de notre propre foi. Dans la mentalité du peuple hébreu, connaître le nom de quelqu’un, l’appeler par son nom, c’est le connaître intimement et en même temps, c’est savoir comment s’y prendre pour l’approcher, pour communiquer davantage encore, pour obtenir son aide. C’est en quelque sorte avoir une certaine prise sur l’autre. Il en est ainsi avec Dieu, et cela tournerait à la magie, au service de nos propres intérêts, si notre Dieu n’était pas le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, le Dieu révélé en Jésus-Christ qui a reçu de son Père le Nom qui est au-dessus de tout nom (Ph 2,9).
L’invocation du saint Nom sans le fondement de la foi et l’élan du coeur demeure stérile ou peut aller jusqu’à nous nuire. Il ne suffit pas de me dire " Seigneur, Seigneur " pour entrer dans le royaume des cieux ; il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux... (Mt 7,21-23). C’est ainsi que, dans sa mentalité de sémite, Moïse s’adresse à Dieu qui l’envoie en Égypte : J’irai donc vers les enfants d’Israël et je leur dirai : " Le Dieu de vos Pères m envoie vers vous. " Mais s’ils me demandent quel est son nom que leur répondrai je ? Dieu dit a Moïse : " Je suis celui qui suis " (Ehy eh asher Ehyeh en hébreu) Et il ajouta : " C est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Ehyeh - Je suis - m’envoie vers vous. " Dieu dit encore à Moise : " Tuparleras ainsi aux fils d’Israël : LeSeigneur Dieu de nos pères, Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. C’est la mon Nom à jamais, c’est ainsi qu’on m’invoquera de génération en génération " (Ex 3, 13-15).
Dieu lui-même s’est nommé à Moïse, non dans son Essence mais en tant que " Je suis " c’est-à-dire celui qui a promis d’être avec nous. Le Nom se donne au peuple et Israël peut nommer son Dieu et témoigner à tous les hommes de l’univers de la puissance du saint Nom, car si Israël connaît le Nom divin il n’en est pas le propriétaire mais le témoin. Rabbi Siméon ben Eléazar (vers 200) dit : " Quand les Israëlites font la volonté de Dieu son Nom est exalté dans lé monde, mais quand ils ne font pas sa volonté, son Nom est profané dans le monde vivant. " Toute la foi d’Israël repose sur le Nom et la relation qu’il peut avoir avec le Nom car Dieu a révélé ses moeurs à son peuple en lui révélant son Nom.
Moïse tailla deux tablés de pierre comme les premières, il se leva de bon matin et monta sur le mont Sinaï selon l’ordre que le Seigneur lui avait donné et il prit dans sa main les tables de pierre. Le Seigneur descendit dans une nuée et se tint auprès de lui et Moïse proclama le nom du Seigneur. Et le Seigneur passa devant lui et s’écria : " Le Seigneur, le Seigneur Dieu miséricordieux et compatissant, lent a la colère, plein de fidélité et de vérité, qui reste fidèle à des milliers de générations, qui supporte la faute, la révolte et le péché mais sans rien laisser passer... " (Ex 34,6-7).
Parce que Dieu s’est nommé à Israël jusque dans son Être pour lui, Israël sait pourquoi et comment invoquer le saint Nom. Toute la prière du peuple hébreu est invocation : la bénédiction, l’action de grâce, l’adoration, la supplique, les cris. Au travers de la joie, des larmes, de la détresse, ce sont toujours des appels vers le Nom.
Les liens de la mort m’ont enserré ;
J’étais saisi par la détresse et la douleur
J’ai invoqué le Nom du Seigneur :
ô Seigneur, délivre mon âme. (Ps 115, 3-4)
Pourquoi invoquer le Nom ? Pour vivre heureux aujourd’hui et éternellement, c’est en des mots très simples, traduire que le Christ est venu pour nous apporter le salut. C’est pour nous apporter la joie, la paix, la vie en abondance, jour après jour, cette vie après laquelle chaque homme aspire, consciemment en invoquant le saint Nom, ou inconsciemment en sombrant dans les désordres psychiques, que le Nom s’est fait chair. Dans le Seigneur Jésus se réalisent les paroles du prophète Joël, reprises par l’apôtre Pierre devant le Sanhédrin : Il n’y a pas sous le ciel d’autre Nom donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés (Ac 4,12).
Dans la foi chrétienne, Jésus est la révélation et la manifestation du Nom Divin : Qui m’a vu, a vu le Père (Jn 14,9).
Les moeurs de Dieu envers les hommes, Israël les expérimentait à travers des actes concrets ; maintenant le Seigneur Jésus incarne les promesses et les actes de son Père jusque dans le détail de notre quotidien.
Ainsi :
face à nos ténèbres, il dit : Je suis la Lumière (Mc 4,31)
face à nos prisons : Je suis la Porte (Mt 7,13)
face à nos égarements : Je suis le Chemin (Jn 14,6)
face à nos faims : Je suis le Pain de Vie (Jn 6,34)
face à nos tromperies : Je suis la Vérité (Jn 14,6)
face à nos morts, à la Mort : Je suis la Résurrection et la Vie (Jn 11,24).
Et tant d’autres " Je suis ", face à tous nos manques, jusque sur la Croix où Jésus révèle qu’il EST l’Amour dans un être d’Amour qui culmine dans la Résurrection, car cet amour-là est plus fort que la mort. C’est du Seigneur Jésus-Christ que découlent toute cette tendresse, cet amour, cette miséricorde que son Père a pour nous, et qu’il a révélés à Moïse. Cet amour, Jésus a pour mission de nous le manifester. Dans cette mission, il est le Messie, le Christ, c’est-à-dire l’Oint du Seigneur.
SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
L’onction était l’élément essentiel de l’investiture des rois, considérés en Israël, comme dans tout l’Orient ancien, comme sauveur des peuples. Le Roi était choisi par Dieu, il était le serviteur du Seigneur. Afin que le roi puisse accomplir sa mission, en fidélité à la volonté du Seigneur, il était oint d’huile parfumée, et ainsi participait de l’Esprit de Dieu. C’est ce qui se produisit avec David. Le roi Saül avait été infidèle à sa mission, aussi le Seigneur, répondant aux pleurs de Samuel, envoya celui-ci à Bethléem pour oindre de sa part, celui qu’il lui indiquerait. Ce fut David le berger. Alors le Seigneur dit à Samuel : " Lève-toi, oins-le, car c’est lui. " Samuel prit la corne d’huile et l’oignit au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur saisit David à partir de ce jour et dans la suite (1 S 16,13).
Nous voyons à travers ces lignes se profiler le visage de Jésus, le Christ. Dans la synagogue de Nazareth, le jour du Shabbat, Jésus fait la lecture du prophète Isaïe :
L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer libres les opprimés, proclamer une année d’accueil pour le Seigneur... (Lc4,16-20). Puis Jésus dit : " Aujourd’hui cette parole que vous venez d’entendre est accomplie " (Lc4,21).
C’est parce que Jésus est oint par son Père, c’est-à-dire tout rempli de l’Esprit-Saint que ses paroles et sa vie entière peuvent témoigner qu’il est le Messie, le fils de David promis par les prophètes et tant attendu par Israël.
Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon Bien-Aimé en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon Esprit sur lui. Il annoncera la justice ara nations. Il ne contestera point, il n’élèvera pas la voix (Is 42,12).
C’est jusque dans la passion et sur la croix, et jusque dans sa Résurrection que Jésus assume son messianisme, en obéissant à la volonté de son Père. En Jésus de Nazareth, les disciples, puis l’Église naissante, reconnaissent le Messie, le Christ. Voilà pourquoi toute la foi de l’Église primitive s’exprime en ces paroles que l’on chante à travers les siècles jusqu’à nos jours :
Christ est ressuscité des morts, par la mort il a vaincu la mort,
à ceux qui sont dans les tombeaux il a donné la vie. (Tropaire de Pâques)
SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST !
Beaucoup parmi nous sont baptisés et chrismés, c’est-à-dire que nous sommes oints avec l’huile sainte et portons dans tout notre être le sceau du don du Saint-Esprit, mais aujourd’hui, Jésus est-il le Christ pour moi ? Alors, ma vie trouve son sens en lui, alors, je participe à tout instant par ma foi, à l’onction divine de Jésus, sans cesse, je peux puiser à cette onction qui est allégresse, joie, force, je peux m’abreuver à cette onction qui est la plénitude des dons de l’Esprit, et qui me livre les " secrets de Dieu ".
C’est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père de qui toute famille tient son nom au ciel et sur la terre ; qu’il daigne selon la richesse de sa gloire, vous armer de puissance par son Esprit, pour que se fortifie en vous l’homme intérieur ; qu’il fasse habiter le Christ en vos coeurs par la foi ; enracinés et fondés dans l’amour, vous aurez ainsi la force de comprendre avec tous les saints, ce qui est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur... et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez comblés jusqu’à recevoir toute la plénitude de Dieu (Ép 3,14-19).
Si en cet instant même le Christ m’apparaissait et me demandait : "Pour toi qui suis-je ? ", pourrais-je confesser : Oui Seigneur je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu qui vient dans le monde. (Jn 11.27) ? C’est la confession du disciple, c’est de cet élan de foi que jaillit la prière de Jésus.
SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, FILS DE DIEU !
Cela change-t-il quelque chose dans ma vie que d’affirmer que Jésus est Fils de Dieu, plus même, Fils Unique de Dieu ? La confession de la filiation divine de Jésus illumine ma propre destinée. Connaître son avenir est une question bien angoissante qui tenaille les entrailles de tant d’êtres humains, c’est le pourquoi de bien des démarches auprès des voyants ou astrologues. Le Christ, Fils de Dieu, nous révèle notre destinée. Seul, par ses propres moyens, l’homme ne peut rencontrer Dieu, c’est pourquoi Dieu est venu vers l’homme, il est venu par amour, il s’est fait comme sa créature. Notre vie chrétienne ne demeurerait que dans une dimension humaine, aussi noble soit-elle, si nous ne nous tournions que vers Jésus dans son humanité. Dieu-Père dans son amour fou pour l’homme a offert son Fils Unique à l’humanité. Le Fils de David selon la chair est le Fils de Dieu. Par lui, le Christ, l’onction divine : l’Esprit-Saint, est offerte à tous les hommes. Tous sans exception, peuvent devenir fils dans le Fils par l’Esprit-Saint afin de connaître l’amour du Père et entrer ainsi dans l’expérience de la Vie trinitaire.
Prier Jésus, Fils de Dieu, c’est nous tourner avec Jésus vers le Père et dire avec lui : Abba, Père, qui es aux cieux. Jésus est Fils de Dieu et Fils de l’homme, lui seul peut nous révéler notre visage d’homme qui est une conquête, un chemin, celui de la "divinisation ", c’est-à-dire la participation à la vie divine, sans quoi notre vie n’est que mort et désolation. Le chemin de notre "divinisation " nous est ouvert par la mort du Christ qui, par amour, a traversé de l’intérieur, et assumé notre humanité blessée. La Résurrection est partage de sa Vie qu’il continue à nous communiquer dans l’amour de l’Esprit-Saint répandu dans le monde et nos coeurs et qui nous transforme en fils dans le Fils.
Le "Chemin " est tracé, la " Porte " est ouverte, à notre tour, où se situe notre responsabilité, notre participation ?
D’abord au sein de notre liberté, de notre accueil de l’Esprit-Saint et de la Parole du Christ comme dans ces paroles qui doivent s’incarner dans ma vie de chaque jour.
Je suis crucifié avec le Christ ; et ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi. Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi (Ga 2,20).
Ainsi la voie de la filiation passe par ma propre mort et ma résurrection. C’est sur ce chemin que veut me conduire la prière de Jésus.
SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, FILS DE DIEU,
AIE PITIÉ DE MOI, PÊCHEUR
Nous avons tenté de nous tourner vers celui auquel nous voulons adresser notre prière : le Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, de nous laisser pénétrer par l’expérience que suscite en nous chaque mot prononcé et de prendre conscience du bouleversement qu’une telle confession de foi peut apporter dans notre vie et nous pressentons déjà que ces bouleversements sont aussi contenus dans ce cri : aie pitié de moi pécheur !
Dans le prochain article nous essaierons de nous ouvrir à l’expérience de la seconde phrase de la prière et a sa pratique. En attendant nous pourrions nous laisser habiter par cette confession de notre foi : Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, porter chaque mot selon son énergie, sa réalité, son expression dans ma vie et le monde, dans l’adoration, la confiance, la joie, la bénédiction et nous faire tout accueil, en restant attentifs à ce que cette invocation éveillera en nous. Toutefois soyons prudents et répétons que l’Invocation du Nom n’a rien de magique, qu’elle demande l’adhésion de notre foi chrétienne et le désir de pardonner à ceux qui nous ont offensés. L’invocation du Nom sacré est puissante, elle embrase les coeurs sincères mais brûle ceux qui le prononcent indignement.
Où veut nous conduire la Prière de Jésus ? Saint Isaac le Syrien nous le révèle : " L’Amour est le royaume que le Seigneur a mystiquement promis à ses disciples quand il leur a dit qu’ils mangeraient dans son royaume : Vous mangerez et boirez à ma table dans mon royaume (Lc 33,30). Que mangeront-ils, que boiront-ils si ce n’est l’Amour ? Quand nous avons atteint l’Amour ; nous avons atteint Dieu, et notre voyage est achevé. Nous sommes arrivés à l’île qui est au-delà du monde, là où sont le Père, le Fils et l’Esprit-Saint, à qui soit toute gloire et puissance. "
Amen, amen, amen.
(Source: Le Chemin, no. 19, 1993.)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR
LES SAINTS APÔTRES"
*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.
Inscrivez-vous !
(Adresse ci-dessous)
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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul
*30 Juin, Fête des Saints Apôtres
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*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21-29.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement,
car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.
Par Saint Benoît
(480-547), moine, copatron de l'Europe Règle, Prologue 19-38 (trad. Rochais, Eds. cisterciennes 1980, p. 7 rev.)
« Pour entrer dans le Royaume des cieux...,
il faut faire la volonté de mon Père »
Quoi de plus doux pour nous, frères, que la voix du Seigneur qui nous invite ?
Voici que, dans sa tendresse, le Seigneur nous indique le chemin de la vie...
Si nous voulons habiter dans la demeure de son Royaume, hâtons-nous par de bonnes actions, sinon nous n'y parviendrons jamais.
Avec le prophète, interrogeons le Seigneur en ces termes : « Seigneur, qui habitera en ta demeure et qui reposera sur ta sainte montagne ? »
(Ps 14,1)
A cette question, frères, écoutons le Seigneur répondre et nous montrer le chemin vers cette demeure :
« Celui qui se conduit parfaitement et agit avec justice, qui dit la vérité du fond du cœur..., qui ne fait pas de mal à son prochain et n'admet pas qu'on déshonore son voisin » (v. 2-3)...
Dans la crainte du Seigneur, ces hommes-là ne se vantent pas de leur bonne conduite ; ils estiment que ce qu'il y a de bien en eux ne peut être de leur fait, mais vient du Seigneur... :
« Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à ton nom donne la gloire »
(Ps 113b,1).
Ainsi l'apôtre Paul disait :
« C'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis »
(1Co 15,10)...
Et le Seigneur dit dans l'Évangile :
« Celui qui entend ces paroles et les met en pratique, je le comparerai à un homme avisé qui a construit sa maison sur le roc.
Les torrents sont venus, les vents ont soufflé, ils se sont rués sur cette maison, et elle ne s'est pas écroulée, parce qu'elle était bâtie sur le roc ».
Ceci dit, le Seigneur attend de nous que, chaque jour, nous répondions à ses saints conseils par des actes.
Car les jours de cette vie nous sont donnés comme un délai pour corriger ce qui est mauvais en nous ; l'apôtre dit en effet :
« Ne sais-tu pas que Dieu n'est patient que pour t'amener à changer de vie ? »
(Rm 2,4)
Et le Seigneur dit dans sa tendresse :
« Je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive »
(Ez 18,23).
Sans hiver, il n'y aurait pas de printemps.
Et sans printemps, pas d'été.
Ainsi en est-il dans la vie spirituelle :
une petite consolation et ensuite une petite affliction - et ainsi, petit à petit, nous travaillons à notre salut.
Acceptons tout de la main de Dieu.
Si Il nous réconforte, rendons-Lui grâce.
Et si Il ne nous réconforte pas - rendons-Lui grâce aussi.
Do not entertain any worry; but all need Have recourse to prayer and prayer, imbued with thanksgiving, let your requests to God. (Philippians 4.6)
Chers amis. Aloho m'barekh.
Cette "newsletter" regroupera aujourd'hui lundi et
mardi en raison des visites aux familles et malades de
"Région Parisienne" que j'accomplis aujourd'hui et
demain. Veuillez m'en excuser. Demeurons en
union de prières!
Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam
Première lettre de saint Pierre Apôtre 3,8-15.
Mes bien-aimés, soyez tous unis de cœur dans la prière, compatissants, vous aimant comme des frères, modestes et humbles.
Ne rendez point le mal pour le mal, ni l'injure pour l'injure ; bénissez, au contraire ; car c'est à cela que vous avez été appelés, afin de devenir héritiers de la bénédiction.
" Celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il garde sa langue du mal, et ses lèvres des paroles trompeuses ;
qu'il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu'il cherche la paix et la poursuive.
Car le Seigneur a les yeux sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs prières ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. "
Et qui pourra vous faire du mal, si vous êtes appliqués à faire le bien ?
Que si pourtant vous souffrez pour la justice, heureux êtes-vous ! " Ne craignez point leurs menaces et ne vous laissez point troubler ;
mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur, le Christ, étant toujours prêts à répondre mais avec douceur et respect, à quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-24.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si votre justice ne surpasse point celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; mais qui tuera sera justiciable du tribunal.
Et moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère à la légère sera justiciable du tribunal ; et qui dira à son frère : Raca ! sera justiciable du Sanhédrin ; et qui lui dira : Fou ! sera justiciable pour la géhenne du feu.
Si donc tu viens présenter ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; et alors viens présenter ton offrande.
"A pure heart is perhaps one which has no natural propulsion towards anything in any manner whatsoever. When in its extreme simplicity such a heart has become like a writing-tablet beautifully smoothed and polished, God comes to dwell in it and writes there His own laws."
La rancune se distingue de la colère, qui se distingue de l'irritation, qui se distingue encore du trouble. Voici un exemple qui vous fera comprendre.
Pour allumer un feu, on n'a d'abord qu'un petit charbon. Celui-ci représente la parole du frère qui t'offense.
Ce n'est encore qu'un petit charbon, car qu'est-ce qu'un simple mot de ton frère ?
Si tu le supportes, tu éteins le charbon. Si au contraire tu te mets à penser :
« Pourquoi m'a-t-il dit cela ?
J'ai de quoi lui répondre !... »,
comme celui qui allume un feu, tu y jettes des brindilles et tu fais de la fumée, ce qui est le trouble...
En supportant la petite parole de ton frère, tu pouvais éteindre le charbon, avant que n'apparaisse le trouble.
Mais même ce trouble, tu peux encore l'apaiser facilement par le silence, par la prière, par un seul mouvement du cœur.
Si, au contraire, tu continues à faire de la fumée, c'est-à-dire à exalter et à exciter ton cœur en pensant :
« Pourquoi m'a-t-il dit cela ?
Moi aussi, je peux lui en dire ! » l'afflux et le choc des pensées, travaillant et échauffant le cœur, provoquent la flamme de l'irritation...
Voilà donc venue l'irritation.
Si tu veux, tu peux encore l'éteindre, avant qu'elle ne devienne colère.
Mais si tu continues à te troubler et à troubler les autres, tu fais comme quelqu'un qui jette du bois dans le foyer et attise le feu : alors on a de belles braises.
C'est la colère...
Et de même que des braises mises de côté subsistent longtemps, même si on jette de l'eau dessus, la colère qui se prolonge devient de la rancune...
Voyez-vous comment d'une seule parole on parvient à un si grand mal ?
Si dès le début on avait supporté patiemment la parole de son frère, sans rendre le mal pour le mal, on aurait pu échapper à tous ces maux.
===
« Quand nous allons voir les pauvres,
nous devons entrer dans leurs sentiments
pour souffrir avec eux,
et nous mettre dans les dispositions
de ce grand apôtre, qui disait :
« Omnibus omnia factus sum », je me suis fait tout à tous (1Co 9, 22).
En sorte que ce ne soit point sur nous que tombe la plainte qu'a faite autrefois notre Seigneur par un prophète : « Sustinui qui simul mecum contristaretur, et non fuit » - j'ai attendu pour voir si quelqu'un ne compatirait point à mes souffrances, et il ne s'en est trouvé aucun (Ps 69, 21). Et, pour cela, il faut tâcher d'attendrir nos cœurs et de les rendre susceptibles des souffrances et des misères du prochain, et prier Dieu qu'il nous donne le véritable esprit de miséricorde, qui est le propre esprit de Dieu. Car, comme dit l’Église, c'est le propre de Dieu de faire miséricorde et d'en donner l'esprit. Demandons donc à Dieu, mes frères, qu'il nous donne cet esprit de compassion et de miséricorde, qu'il nous en remplisse, qu'il nous le conserve, en sorte que qui verra un missionnaire puisse dire : « Voilà un homme plein de miséricorde. » [...] Soyons donc miséricordieux, mes frères, et exerçons la miséricorde envers tous. En sorte que nous ne trouvions plus jamais un pauvre sans le consoler, si nous le pouvons, ni un homme ignorant sans lui apprendre en peu de mots les choses qu'il faut qu'il croie et qu'il fasse pour son salut. O Sauveur, ne permettez pas que nous abusions de notre vocation, et n'ôtez pas de cette Compagnie l'esprit de miséricorde ! Car que serait-ce de nous, si vous en retiriez votre miséricorde ? Donnez-nous-la donc, avec l'esprit de douceur et d'humilité. »
St Vincent de Paul (1581-1660), Entretien 152, 6 août 1656 (XI, 340-342), in "Dieu très simple", Entretiens spirituels présentés par Jean-Pierre Renouard, Arfuyen, 2007.
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N’entretenez aucun souci; mais en tout besoin recourez à l’oraison et à la prière, pénétrées d’action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. (Philippiens 4,6)
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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
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Au calendrier Malankare Orthodoxe:
"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
SAINT SILVÈRE
Pape et Martyr
(+ 537)
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies. À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement. Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas. Ce fut contre lui le signal de la persécution ; Théodora le fit saisir, dépouiller de ses ornements pontificaux et revêtir d'un habit monastique, et un antipape, nommé Vigile, fut proclamé à sa place.
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat. L'évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale : " Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. " Ces paroles, dans la bouche d'un évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Silvère revint en Italie ; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier.
Au bout d'un an environ, ce bon Pape mourut de faim et des autres misères de l'exil.
Lives of the Saints, by Alban Butler, Benziger Bros. ed. [1894]
===
St Raoul (ou Rodolphe) de Bourges
(+866)
Fils d'un comte de Cahors dans le département du Lot, il fut évêque de Bourges pendant vingt-cinq ans, dans des circonstances très difficiles.
Ses talents de diplomate lui permirent de mener à bien les nombreuses affaires politiques dont il eut à s'occuper :
ce qui lui valut d'être appelé le Père de la Patrie.
Il fonda plusieurs monastères.
Dans "L'Instruction pastorale" de quarante-cinq chapitres qu'il écrivit pour servir de guide à ses prêtres, il leur recommande d'engager les bons chrétiens à communier tous les jours, ce qui était une innovation à son époque.
Ce saint, issu du sang royal de France, était fils de Raoul, comte de Quercy et seigneur de Turenne. Aiguë, sa mère, était aussi d'une naissance très-illustre. Ayant renoncé à toutes les espérances qu'il pouvait avoir dans le monde, il entra dans le clergé en 823, et fut élu archevêque de Bourges en 840. Il fonda sept monastères, et se montra plein de zèle pour la réformation des abus qui s'étaient glissés dans son diocèse. Attentif à veiller sur les mœurs des ministres sacrés, il publia pour l'instruction de son clergé un recueil de canons que nous avons encore.
Il mourut le 21 juin 866.
* * * * *
M. de Rochechouart, évêque d'Evreux (transféré depuis à l'évêché de Bayeux), donna, le 2 mars 1741, un décret portant extinction et suppression de la mense conventuelle de la Croix-Saint-Leufroi, avec union au petit séminaire d'Evreux. Les lettres-patentes confirmatives de ce décret furent expédiées au mois d'avril de la même année; mais le parlement ne les enregistra que le 29 juillet 1750, parce qu'il fallut auparavant lever l'opposition formée par les religieux de la congrégation de Saint-Maur, et en particulier par ceux de Saint-Germain-des-Prés.
Le monastère ayant été démoli, on transféra dé l'église conventuelle dans l'église paroissiale un morceau considérable de la vraie croix, l'os d'un des bras de saint Leufroy, avec plusieurs autres reliques.
L'église de Saint-Paul a été bâtie par saint Leufroy. Elle fut quelque temps église paroissiale et église conventuelle. Les successeurs de saint Leufroy ayant fait bâtir une église abbatiale ; sous l'invocation de la sainte Croix et de S. Ouen, celle de S. Paul fut uniquement destinée à l'usage de la paroisse. On voit encore dans cette dernière trois pierres qu'on prétend avoir couvert les tombeaux de saint Leufroy, de saint Turiaf de Dole, et de saint Barsenore, abbé de la Croix.
Le premier, qui ait possédé l'abbaye de la Croix en commende, est M. Paul Pelot, qui mourut en 1726. Le roi lui donna pour successeur M. Louis-Guillaume de Mathan, qui vivait encore en 1707. Les notes sur la Vie de S. Leufroy sont le résultat des éclaircissements qu'il a bien voulu nous communiquer. Nous nous ferons toujours un devoir de témoigner notre reconnaissance à ceux qui contribueront à la perfection de notre ouvrage.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.
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Saint Nicolas Cabasilas Théologien orthodoxe
Dès sa jeunesse, il reçut la formation spirituelle d'un des disciples de saint Grégoire Palamas et fréquenta les cercles de Thessalonique qui s'adonnaient à la prière de Jésus. Puis il alla poursuivre ses études à l'Ecole de Philosophie de Constantinople, mais il resta très soucieux des problèmes sociaux et politiques de son époque.
Lors des émeutes de la guerre civile à Thessalonique contre le pouvoir impérial, il réussit de justesse à échapper à la mort. Plus tard, il se déclara favorable à un concile d'Union avec l'Eglise latine, mais sans compromis doctrinal.
La guerre civile reprit et Nicolas se retira des affaires publiques en venant à Constantinople et composa deux livres majeurs "L'interprétation de la sainte Liturgie" et "Ma vie en Christ".
Empruntant la voie hésychaste, il rappelle que la déification et l'union au Christ constituent le but de la vie spirituelle de tout chrétien, transfigurant ainsi la culture humaniste de son temps pour se faire le docteur de "l'hésychasme sacramentel".
Source principale : nominis.cef.fr (« Rév. x gpm »).
BONNE FETE AUX SILVERE, RAOUL (RODOLPHE)...
Marie, Consolatrice des affligés est la sainte patronne de tout le pays
Le premier sanctuaire marial du Luxembourg est situé à Echternach. En l'an 697 une chapelle y a été dédiée à la sainte Trinité, à la Mère de Dieu et aux apôtres Pierre et Paul.
Du XI° au XVI° siècle, le culte marial s'épanouit beaucoup dans le pays. Les Cisterciens consacrent à la Vierge l'abbaye d'Orval (dans la province belge de Luxembourg), les Dominicains y introduisent la pratique du Rosaire.
L'amour envers Marie s'est si bien enraciné dans le peuple, chez les humbles et chez les puissants, que Marie, avec le titre de « Consolatrice des affligés », fut proclamée Patronne de la capitale le 10 octobre 1666, puis Patronne de tout le Luxembourg en 1678.
De retentissantes guérisons eurent lieu pendant les processions, notamment en 1639, en 1640 et en 1648. Par la suite, ce pèlerinage prit une ampleur nationale et contribua à l'identité de cette nation.
Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 207-212
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Kerala condemns attack on Patriarch in Syria
In a statement here, the Chief Minister said, "It is a relief to hear that the religious head was not injured."
Kerala Chief Minister Pinarayi Vijayan on Monday condemned the attack on Patriarch Ignatius Aphrem II, head of the Syrian Orthodox church, who had a narrow escape when a suicide bomber blew himself up at a function attended by the religious leader in Syria.
The incident took place on Sunday when the Patriarch, supreme leader of the Syrian churches, including the Jacobite church in Kerala, was leading a prayer meeting commemorating the massacre of Christians over a century ago in north east Syria.
In a statement here, the Chief Minister said, “It is a relief to hear that the religious head was not injured.”
“We share the concern of all those who love and respect him,” Mr. Vijayan said, adding the incident was “extremely painful”.
Opposition leader Ramesh Chennithala, in a statement, said the incident had shocked the conscience of people the world over and the Patriarch was a spokesperson of peace and tranquillity.
“I am glad that the Patriarch escaped a bid on his life.
I wish him a long life”, he said.
According to media reports, at least two people were killed in the attack.
Chers amis. Aloho m'barekh.
Au nom de notre Eglise locale fondée grâce à
l'élan missionnaire des Chrétiens
Mar Thoma (Eglise des Indes), j'exprime notre
sollicitude à l'Eglise d'Antioche et de Tout
l'Orient aujourd'hui éprouvée à l'occasion d'une
tentative d' attentat .
L'Eglise d'Antioche est et restera toujours
l'Eglise-mère de toutes les Chrétientés partageant
la vivifiante Tradition Syriaque.
Il est donc juste que notre Eglise, en France et en
Afrique, témoigne de son affection pour le Chef
de l'Eglise d'Antioche, le Chef spirituel de toutes
les Eglises Syriennes.
Veuillez, chers amis, prier pour le
Patriarche.Veuillez prier pour ces Eglises
Orientales qui nous ont apporté la lumière de
l'Evangile et souffrent aujourd'hui pour leur
indeffectible fidélité au Christ Prince de la Paix.
Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
Aloho m'barekh. (Dieu vous bénisse) !
+M étropolite Philipose-Mariam
LA MÉDITATION
Le milieu –
Méditer, c’est se situer au centre de soi-même. Qui médite appartient au Royaume qui est au milieu de nous (cf. Luc 17, 21 et Matthieu 24, 23). Il rejoint le Roi de ce royaume, celui qui est au milieu de son peuple, le Dieu fait Homme (Luc 22, 27 ; Matthieu 20, 28 ; Marc10, 45 ; Jean 20,19 ; 20, 26). Au milieu de nous se trouve Quelqu’un (Jean 1, 26). Qui rejoint le centre de l’Église, le milieu de la création, et son propre centre, a rendez-vous avec celui qui s’y trouve déjà – le Christ présent parmi nous par le saint Esprit, comme l’un d’entre nous, et qui règne au centre de son monde. Il est à la fois à la tête de l’Église son Corps, au milieu d’elle – au centre le plus intérieur en elle, en son cœur – et au milieu de chacun d’entre ceux qui croient en lui. Qui descend dans son cœur y rencontre Jésus. Qui invoque le Nom de Jésus rejoint par l’Esprit son propre centre, il médite au sens propre, puisqu’il se trouve au milieu de lui-même. Avec l’Esprit qui « descend », il descend lui-même là où se trouve Jésus.
Méditer la Parole
Par la mémorisation de la Parole, par la prononciation réitérée de son Nom – le Nom de Jésus, devant lequel tout s’incline et auquel toute créature au ciel, sur la terre et sous la terre rend hommage (Philippiens 2, 20) – l’homme médite. Il prononce la Parole, non seulement des lèvres, non seulement en pensée – par l’esprit/noûs – mais encore par le cœur et dans le cœur. Il laisse la Parole résonner indéfiniment en lui, et son esprit, implanté dans son cœur intelligent, parcourt, tel un moteur de recherche, toute la richesse des significations, tout l’écho de la Parole, toutes les implications et les prolongements de cette parole, toutes les correspondances entre cette parole et toutes les autres paroles de la Parole.
L’ouïe et la vue
L’esprit dans le cœur l’homme n’est plus, à un certain moment, qu’oreille charismatique, à l’écoute de tout l’éventail des paroles divines. L’homme en son milieu est un temple où, de façon sublime, la Parole de Dieu règne et s’articule dans des nuances sans fin et dans des profondeurs insondables ; simultanément, l’esprit de l’homme siégeant dans le milieu de son cœur – dans le cœur de son cœur – devient œil, intuition – car noûs veut dire faculté intuitive, vision noétique -, contemplation des vérités divines, vision émerveillée du visage ineffable du Verbe incarné – penché vers sa créature.
La Mère de Dieu
« Elle gardait toutes les paroles [qu’elle entendait au sujet de son Fils et son Dieu] et les concentrait dans son cœur, écrit saint Luc (2, 19-51). Elle « méditait » en l’interprétant, en le déchiffrant, le trésor de la Parole dont elle était prégnante avant de la livrer au monde. Elle faisait la synthèse de tout ce qu’elle avait entendu. Ce n’était pas réflexion ou raisonnement ; c’était une disponibilité virginale à toutes les significations, à tous les sens de la Parole – une liberté. La méditation est une gestation, une grossesse, dans laquelle nous nous approprions la Parole ; nous la laissons se faire consanguine avec nous et nous greffer en retour à elle, avant de nous en nourrir et de nous en abreuver. Toutes les significations et tous les échos innombrables de la Parole irriguent comme un sang véritable la conscience « incardinée » – c’est-à-dire implantée dans le cœur – de celui ou celle qui la médite. La méditation est une gestation.
La Liturgie
Dans la célébration, nous sommes des célébrants ! Mais notre activité sacerdotale de baptisés consiste avant tout – avant d’être une profération – dans l’écoute et la gestation des mots de la Parole. Nous sommes pendus aux lèvres du Verbe, suspendus dans l’écoute des paroles mêmes que nous prononçons en tant que membres du Corps ecclésial. Et cette écoute est d’une suavité indicible ; elle est un transport de tout l’être créé – corps et âme ; cœur et esprit – une élévation de toute notre personne dans l’adoration et la louange.(Source: "Sagesse Orthodoxe")
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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TRISOMIE 21 :
LA LETTRE D’UNE MAMAN À SON MÉDECIN QUI LUI SUGGÉRAIT D’AVORTER
« Au lieu de nous apporter votre soutien et vos encouragements, vous nous avez suggéré d’avorter »
Courtney Baker et son mari, déjà parents de deux « grandes » filles de 14 et 11 ans, apprennent au cours de cette troisième grossesse que leur petite fille est atteinte du syndrome de Down (ou Trisomie 21). 15 mois plus tard, Courtney écrit une lettre ouverte sur Facebook qui fait le tour de la toile, adressée à celui qui lui a suggéré d’avorter à plusieurs reprises : son médecin.
« Bien sûr qu’il est difficile d’apprendre que son enfant est trisomique, et que c’est une réelle épreuve, mais Emersyn a non seulement ajouté à notre qualité de vie, mais elle nous a donné un but et une joie qui sont impossibles à exprimer. Elle nous a donné les plus grands sourires, les rires les plus forts et les baisers les plus doux que nous ayons jamais connus. Elle nous a ouvert les yeux sur la vraie beauté et sur l’amour pur. »
Courtney n’est pas en colère, elle est triste. Triste d’avoir été confrontée à ce jugement de la part d’un médecin, triste de tous ces avortement massifs lorsque les dépistages montrent des bébés atteints de trisomie 21. Triste qu’on lui parle de « qualité de vie », lorsque l’on parle de son bébé, d’une vie toute entière.
« Cher Docteur, je suis venue vous voir pendant la période la plus douloureuse de mon existence et j’avais désespérément besoin de vous. Mais plutôt que de m’encourager et de me soutenir, vous m’avez suggéré d’interrompre ma grossesse. Je vous ai dit son prénom et vous m’avez demandé si nous comprenions bien à quel point nous aurions une qualité de vie médiocre avec une enfant atteinte du syndrome de Down. Le moment le plus difficile de ma vie est alors devenu presque insupportable, parce que vous ne m’aviez pas dit la vérité: ma fille était parfaite. »
« Je suis triste que les petits battements de cœur que vous entendez tous les jours ne vous remplissent pas d’émerveillement. Emmy nous donne une raison de vivre et un bonheur impossible à exprimer.De plus jolis rires et des baisers plus doux que tout ce que nous avions pu connaître. »
« Je suis triste que vous ayez pu dire qu’un enfant atteint de trisomie 21 puisse réduire la qualité de vie de ses parents. Et je suis triste à l’idée que vous puissiez encore le dire aujourd’hui à une autre mère. Mais je suis surtout navrée que vous n’ayez jamais eu le privilège de rencontrer ma fille, Emersyn ».
Dans sa lettre, elle parle également à toutes les mamans dont le bébé est trisomique, mais aussi à celles qui l’apprendront. Elle a souhaité les réconforter, expliquant qu’il est tout à fait normal de pleurer, de souffrir et d’être blessée. Mais finalement, au moment où vous l’avez dans les bras, tout change et tout devient plus lumineux. Mission accomplie pour cette maman ! Car, en l’espace de quelques heures, cette lettre ouverte a fait un véritable buzz et de nombreux journaux et chaînes de télévision ont repris cette belle histoire. Pour elle, la venue au monde de sa fille a changé le monde. « Et ce n’est que le commencement », dit-elle.
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(Source: )http://www.mamanvogue.fr/trisomie-21-la-lettre-dune-maman-a-son-medecin-qui-lui-suggerait-davorter/ Accéder au forum
Le ministre des Affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, a critiqué les exercices militaires internationaux de l’OTAN dans l’Est de l’Europe, baptisés Saber Strike, et appelé au dialogue et à la coopération avec la Russie.
«A l'heure actuelle, on ne doit pas aggraver la situation par le cliquetis des armes et une rhétorique guerrière. Celui qui pense que les parades militaires symboliques de chars à la frontière Est de l’OTAN favorisent le climat de sécurité, se trompe», a déclaré le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, dans une interview accordée au journal Bild am Sonntag.
Il a aussi précisé que la concertation sur «l’aspect militaire» et sur la «politique de dissuasion» ne mènerait qu’à un «danger mortel» et à «une nouvelle confrontation».
«L’histoire montre qu’il faut être toujours prêt au dialogue et à la coopération. […] Les membres de l’OTAN doivent négocier le désarmement et la maîtrise des armes», a-t-il souligné.
De plus, le ministre des Affaires étrangères allemand a mis en évidence que l’alliance atlantique devait entamer de nouveau le dialogue avec la Russie plusieurs intérêts communs existent.
«La prévention de l’exploitation des bombes nucléaires en Iran, la lutte contre l’islam radical au Moyen-Orient, la stabilisation de la situation en Libye sont parmi les exemples les plus actuels», a-t-il conclu.
Depuis le début de l’année 2016, Frank-Walter Steinmeier souligne la nécessité d'entretenir de bonnes relations entre l’OTAN et la Russie. En mai, à l'issue de négociations avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie allemande a souligné qu’il faudrait rétablir les contacts car cela «serait conforme aux intérêts des deux parties».
Pour autant, les responsables de l’OTAN restent sourds. Depuis plusieurs années, la Russie appelle à ne pas poursuivre le renforcement de l’alliance en Europe de l'Est, expliquant que de tels mouvements pouvaient déstabiliser la région sur le plan sécuritaire. Mais l’OTAN ne cesse de mener des exercices militaires près des frontières russes sous prétexte du renfoncement des pays d’Europe de l’Est face à "l’agression russe"».
La prétendue agression russe serait illustrée par l’exemple de la Crimée, qui a fait sécession de l’Ukraine après le coup d’Etat de Kiev en 2014. La région, précédemment ukrainienne, avait voté en 2014 par référendum son rattachement à la Russie, ce qui avait été immédiatement qualifié par Kiev et ses alliés étrangers d’«annexion illégale» obtenue par la force militaire.
Moscou avait rejeté ce raisonnement, estimant que l’alliance profitait de la crise politique en Ukraine pour justifier son existence en jouant la carte habituelle de la menace russe.
Ce mois de juin, l’alliance atlantique a entamé deux séries de manœuvres dans l’Est de l’Europe. Saber Strike a débuté en Lettonie, en Lituanie et en Estonie le 27 mai et se poursuivra jusqu'au 22 juin. Au total, 13 Etats membres y prennent part.
En parallèle, l’OTAN mène les manœuvres BALTOPS, qui réunissent plus de 6 000 militaires de 15 pays membres de l’alliance ainsi que des soldats suédois et finlandais pour une période allant du 3 au 19 juin. D’après les déclarations de leurs organisateurs, ces exercices maritimes ont pour but de préparer la défense de la région balte à de potentielles menaces.
Suicide Bomber Targets Assyrian Event in Syria, 3 Killed
2016-06-19 17:39 GMT
Patriarch Aphrem, head of the Syrian Orthodox Church.Qamishle, Syria (AINA) -- A suicide bomber disguised as a priest attempted to enter an Assyrian genocide commemoration event in Qamishle but was stopped by Assyrian forces. The bomber detonated his bomb outside the hall, killing himself and three members of the Assyrian Sutoro security forces and wounding five. It is believed the bomber was targeting Patriarch Ignatius Aphrem II Karim of the Syriac Orthodox Church, who was leading the commemoration.
The explosion occurred at the intersection of al-Quwatli and El-Kindi Park road in a neighborhood heavily populated by Assyrians.
This is the fourth attack on Assyrians in Qamishle in the past six months:
May 22, 2016: an attack by ISIS in the Assyrian al-Wusta district of Qamishle, Syria killed at least five persons, three of them Assyrians, and injured more than a dozen.
January 24, 2016: Two explosions rocked an Assyrian neighborhood in Qamishli. The first targeted the Star Cafe, where a bomb was placed on a bicycle that was left in front of the store. The explosion killed 3 Assyrians and injured 20. The second blast targeted Joseph Bakery.
December 30,2015: Three explosions targeted Assyrian businesses in Qamishli, 16 were killed.
No one has claimed responsibility for the latest attack.
L'Union européenne a prorogé vendredi d'un an les mesures de rétorsions décrétées à l'encontre de la Crimée et de la ville de Sébastopol, a annoncé le Conseil de l'Europe dans un communiqué.
Le document précise qu'une telle mesure a été adoptée dans le cadre de la stratégie de non-reconnaissance de l'"annexion" de la Crimée par la Russie.
Les sanctions qui ont été prorogées jusqu'au 23 juin 2017 interdisent l'importation de produits fabriqués dans la péninsule et tout investissement, toute coopération dans le secteur du tourisme ainsi que l'exportation vers la Crimée de certains biens et services. En outre, les navires européens ne peuvent pas faire escale dans les ports de Crimée.
L'interdiction s'applique par ailleurs sur l'exportation, vers des entreprises de Crimée ou pour un usage en Crimée, des biens et technologies relatifs aux secteurs des transports, des télécommunications et de l'énergie ou utilisés dans l'exploration pétrolière, gazière et minière.
La Crimée et Sébastopol ont été rattachés à la Russie à la suite d'un référendum tenu en mars 2014. 96,77% des Criméens et 95,6% des habitants de la ville de Sébastopol (ville criméenne avec un statut particulier) ont voté pour le rattachement à la Russie. La péninsule avait été "offerte" à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954. Aujourd'hui, l'Ukraine continue de considérer ce territoire comme le sien. La majorité des pays occidentaux soutiennent la position de Kiev et ont introduit des sanctions en 2014.
Assyrian Genocide Monument Unveiled in Switzerland
2016-06-19 17:57 GMT
The Assyrian genocide monument was unveiled in Locarno, Switzerland on June 18, 2016. ( Eliana and Fabrizizio Giacomini/AINA)Locarno (AINA) -- A genocide memorial monument for the victims of the Turkish genocide of Assyrians during World War One was unveiled yesterday in Locarno, Switzerland. The Turkish genocide occurred between 1915 and 1918 and targeted Assyrians, Armenians and Pontic Greeks -- the Christian subjects of the Ottoman Empire. 750,000 Assyrians were killed (75%), 1.5 million Armenians and 500,000 Pontic Greeks.
Turkey has denied the genocide and claims the victims were casualties of war.
The unveiling ceremony, held at Parco Della Pace, was opened by Yasar Ravi, president of the Swiss chapter of the Assyrian Genocide Research Center, and was attended by the mayor and finance minister of Locarno, a number of Swiss politicians, and members of the Assyrian and Swiss communities.
The monument is the first of its kind in Switzerland. This is the 17th genocide monument erected by Assyrians in various cities throughout the world (AINA 2013-08-08).
The genocide monument comes on the heels of the German recognition of the Assyrian and Armenian genocide two weeks ago (AINA 2016-06-06). To date, 13 countries, municipalities and organizations have recognized the Assyrian genocide.
This genocide is an event that the survivors will never forget. The wounds of this genocide are not healed yet. Turkey and its allies from the Kurdish tribes must not only acknowledge this crime that they committed but compensate the survivors for the pain and losses suffered at their hands.
Patriarch Ignatius Ephrem II Karim of the Syriac Orthodox Church congratulated the Assyrian community in Switzerland on erecting the monument.
The Assyrian genocide monument was unveiled in Locarno, Switzerland. ( Eliana and Fabrizizio Giacomini/AINA)
Cela fait maintenant environ 2 ans que la politique des pays occidentaux envers la Russie se résume en une succession de provocations et de « sanctions » sous les prétextes les plus divers.
Inutile de revenir sur les « sanctions » financières et économiques sous le prétexte de l' »intervention Russe en Ukraine », intervention dont étrangement aucune photo n’a jamais pû être découverte. On citera encore les multiples saisies de biens et blocages de comptes bancaires appartenant à des institutions Russes en Europe suite à un jugement d’une obscure Cour européenne accordant des dommages et intérêts à des oligarques Russes ayant pillé les actifs de la Russie sous Borsis Eltsine.
Les provocations sur le plan militaire, qui ont débuté il y a maintenant 2 ans avec plusieurs bombardements en territoire frontalier Russe depuis l’Ukraine, qui ont continué en Syrie avec la destruction d’un jet Russe par les turcs qui n’ont bien entendu pas agi sans le consentement des Etats-Unis, et qui se poursuivent actuellement avec une accumulation sans précédent aux frontières Ouest de la Russie de troupes et matériel militaire de l’OTAN.
Dans le domaine du sport il y a eut les « sanctions »prises contre nos joueuses de tennis accusées de dopage il y a quelques mois, il y a actuellement le déferlement d’hystérie anti-Russe par des magistrats de quartier français lorsque des supporters Russes ont dû se défendre face à des hooligans anglais dopés à la bière, les interpellations quasi-militaires des supporters à leur hôtel, femmes et enfants compris, l’expulsion de quelques-uns d’entre eux dont aucune photo ni video ne peut prouver quelque fait délectueux que ce soit, une amende de 150.000 euros (!) contre la Fédération Russe de football, et dernière en date, aujourd’hui on apprend que les athlètes Russes sont « interdits » de Jeux Olympiques d’été qui s’ouvrent dans quelques semaines.
Cette hystérie collective venant de pays en plein délabrement économique et moral que sont les pays européens et les Etats-Unis, a des conséquences très concrètes en Russie.
D’une part les simples citoyens sont de plus en plus outrés par cet acharnement contre la Russie. On constate par exemple que les mouvements de supporters Russes de football, qui étaient globalement très mal vus avant les évênements de Paris, bénéficient actuellement d’une sympathie certaine tant il est évident que les faits tels qu’ils ont été rapportés par les media occidentaux et condamnés par la « justice » française sont du parfait délire!
Comme a dit Vladimir Poutine aujourd’hui-même, « je ne comprends pas comment deux centaines de nos supporters ont pû tabasser plusieurs milliers d’Anglais ». Plus généralement, on assiste a un ras le bol généralisé des citoyens Russes qui non seulement se rassemblent plus encore autour de Vladimir Poutine, mais n’attendent qu’une chose: Un durcissement de la politique Russe envers les pays occidentaux.
D’autre part dans les hautes sphères du Pouvoir, comme nous l’avions indiqué ici il y a quelques jours, des nombreuses voix s’élèvent pour demander au Kremlin des ripostes substantielles envers ce qui est considéré à juste titre comme une série d’agressions contre la Russie.
Il y a deux jours, Sergey Lavrov, le Ministre des Affaires Etrangères de Russie, a convoqué l’ambassadeur de France en Russie et lui a tenu des propos très fermes l’avertissant que les relations avec la France pâtiront des exactions judiciaires contre les citoyens Russes à l’occasion de l’Euro de football. Des voix se sont d’ailleurs élevées pour suggérer le rappel immédiat de l’équipe de Russie.
Alors on ne peut que se demander quelle sera le prochain acte agressif occidental contre la Russie tant il est clair que tant les européens que les Etats-Unis sont en train de « tester » la Russie pour savoir jusqu’où ils peuvent aller.
Les manoeuvres de l’OTAN à nos frontières qui doivent se poursuivre plusieurs jours durant, semblent être un excellent terrain pour une nouvelle provocation occidentale, et on imagine sans peine que la Russie ne se contentera pas de déclarations si, par exemple, sa frontière était violée par des troupes étrangères.
Dans tous les cas, cette attitude des pays occidentaux ne peut avoir qu’une conséquence: Un durcissement de la politique Russe. C’est en fait ce que cherchent les occidentaux: (...)
Assyrian Genocide Monument Unveiled in Qamishli, Syria
2016-06-19 20:16 GMT
Patriarch Aphrem (C), head of the Syriac Orthodox Church and Bishop Afram Athneil (R) of the Assyrian Church of the East at the opening of the Assyrian genocide monument in Qamishli, Syria.Qamishli, Syria (AINA) -- A genocide memorial monument for the victims of the Turkish genocide of Assyrians during World War One was unveiled today in Qamishli, Syria. The Turkish genocide occurred between 1915 and 1918 and targeted Assyrians, Armenians and Pontic Greeks -- the Christian subjects of the Ottoman Empire. 750,000 Assyrians were killed (75%), 1.5 million Armenians and 500,000 Pontic Greeks.
The ceremony was attended by Patriarch Aphrem, head of the Syriac Orthodox Church and Bishop Afram Athneil of the Assyrian Church of the East, as well as Syrian dignitaries.
Turkey has denied the genocide and claims the victims were casualties of war.
The monument is the 17th genocide monument erected by Assyrians in various cities throughout the world (AINA 2013-08-08). Yesterday a genocide monument was unveiled in Locarno, Switzerland (AINA 2016-06-19).
The genocide monument comes on the heels of the German recognition of the Assyrian and Armenian genocide two weeks ago (AINA 2016-06-06). To date, 13 countries, municipalities and organizations have recognized the Assyrian genocide.
Hours after the ceremony a suicide bomber attacked a related event but was stopped by members of the Sutoro Assyrian militia. Three Assyrians were killed and five wounded in the attack (AINA 2016-06-19).
The Assyrian genocide monument in Qamishli, Syria.
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UN TRESOR DE L'EXPRESSION DE LA PIETE
CATHOLIQUE ET ORTHODOXE:
L'ANGELUS
L’angélus sonne encore à nos clochers. La piété catholique traditionnelle s’est habituée à cette heure particulière. Cette dévotion en l’honneur du mystère de l’Incarnation, qui prend racine en plein Moyen Âge, trouve son origine dans la tradition franciscaine. Au son de la « cloche de l’Angélus », au moment de la pause du matin, les chrétiens vénéraient la Vierge Marie en récitant trois Ave Maria entrecoupés par trois versets de la Bible. Le premier dit : « L’ange du Seigneur porta l’annonce à Marie. Et elle conçut du Saint-Esprit ». Puis : « Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon votre parole ». Et on termine par un dernier verset : « Et le Verbe s’est fait chair. Et Il a habité parmi nous ».
On récite les versets bibliques, généralement sous forme de dialogue. Celui qui guide la prière récite la première moitié et la communauté répond par l’autre moitié. Après chaque verset, on prie un Je vous salue Marie. Pendant le temps pascal, on modifie les versets et cette dernière prière mariale est omise.
Protection de la Vierge contre les musulmans
Par la suite, on commença à réciter la prière plus d’une fois, à midi aussi. Et plus tard encore, au XIVe siècle, l’angélus est également prié à la tombée du jour. Ensuite, les trois étapes ont été établies : 6 h, 12 h et 18 h. Au XVe siècle, le pape Calixte III remarqua que l’appel à la prière de l’angélus avec la sonnerie de la cloche ressemblait à la coutume des musulmans qui entendent le même appel à la prière du haut des minarets. En ce temps de guerre contre les Turcs, il établit alors le lien entre les deux prières – chrétienne et musulmanes – et prescrivit l’angélus à Rome afin d’obtenir la protection la Vierge dans le combat contre ces ennemis de la foi catholique.
Saint Pierre Canisius, avec son Manuel des catholiques, a universalisé cette pratique dans le christianisme. Les derniers Papes, surtout à partir de Pie XII, ont mis à l’honneur cette prière, si bien qu’aujourd’hui, à l’heure de l’angélus, en particulier à midi, il y a toujours des foules nombreuses sur la place Saint-Pierre. Et quand le Pape est à Rome, il apparaît parfois à la fenêtre de son bureau pour réciter l’angélus avec les fidèles, leur adresser quelques mots et conclure avec eux la bénédiction.
Paul VI, dans une encyclique mariale, encourage à conserver le pieux exercice de l’angélus. Le caractère simple, biblique et de longue tradition historique, renforce la valeur de cette prière.
L’iconographie sacrée connaît le célèbre tableau dans lequel des paysans pieux se découvrent, s’inclinent pour prier l’angélus, à la fin de la journée de travail.
Manzoni, célèbre écrivain italien décrit avec des accents émouvants ce moment de dévotion populaire :
Quand surgit et que tombe le jour
Et quand le soleil à mi-chemin le divise
Le bronze te salue, et invite la foule pieuse à t’honorer.
S’alléger l’esprit du poids du travail quotidien
Les villes modernes peuvent difficilement faire tinter les cloches, afin de ne pas interférer dans la vie sociale, désormais régie par d’autres critères. Mais plusieurs radios jouent encore à 18 h l’une ou l’autre des célèbres mélodies de l’Ave Maria, afin que le fidèle puisse prier l’angélus. À la fin de la journée, une touche religieuse repose le corps et l’esprit, au milieu du tumulte d l’agitation urbaine. Pendant que la société laïque propose des techniques de relaxation, la piété populaire a créé des moments de silence et de contemplation. L’esprit s’allège du poids du travail quotidien pour se perdre pendant un moment dans le mystère. Celui-ci s’éclaircit dans la prière de l’angélus, à bien des égards.
Le contenu de la prière est le mystère de l’Incarnation. La visite de l’ange Gabriel annonçant le plan de l’Incarnation et du fiat de Marie est rappelée, par la répétition des versets de l’Écriture. Au centre, figure la personne du Verbe fait chair, mais l’attention se tourne également vers la Vierge Marie qui est devenue la figure féminine, symbole de la piété et la beauté religieuse. Et enfin les Je vous salue Marie chantés ou orchestrés sont de compositeurs célèbres, dont la mélodie nous transporte. Autant de facteurs qui font de ce moment une expérience de paix et de religiosité.
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Après les meurtres de policiers à Magnanville par un islamiste, l'écrivain Boualem Sansal compare la situation actuelle de la France à celle de l'Algérie au début de la guerre civile.
Boualem Sansal est un écrivain algérien censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique envers le pouvoir en place. Son dernier livre 2084, la fin du monde est paru en 2015 au éditions Gallimard. FIGAROVOX. - Depuis un an, sur fond de tensions culturelles, la France vit au rythme des attentats. Dernier en date, l'assassinat à coups de couteau, revendiqué par l'État islamique, d'un policier et de sa compagne dans leur maison. Que vous inspire ce nouvel acte de terreur?
Boualem SANSAL. -
Ca me glace le sang.
Voici venu le temps du couteau et de l'égorgement.
Il est à craindre que cette méthode fasse florès, car un hadith célèbre prête au prophète Mahomet cette terrible sentence adressée aux mécréants: «Je suis venu à vous avec l'égorgement».
On a vu combien Daech a pris ce hadith à la lettre et combien de milliers de personnes ont été égorgées comme des moutons, avec tous les raffinements que des esprits malades peuvent inventer pour exalter leur soif de cruauté.
C'est le deuxième cas en France: en juin 2015, en Isère, un islamiste avait égorgé et décapité son patron puis accroché sa tête au grillage d'une usine.
La méthode va certainement inspirer beaucoup de jeunes islamistes.
Au couteau, eux ajouteront la caméra qui démultiplient l'horreur.
Ils filmeront leur crime et balanceront le film sur les réseaux sociaux.
Le terrorisme islamiste en Europe n'en est qu'à ses débuts, nous verrons avec le temps combien il sait être inventif: l'égorgement, le viol, l'empalement, l'éventrement seront au menu, comme ils le sont au Daech et comme ils l'ont été en Algérie à grande échelle, pendant la guerre civile.
Aleteia : Plusieurs Églises orthodoxes – de Russie, de Bulgarie, d’Antioche et de Géorgie – sur les quatorze que compte l’orthodoxie ont déjà fait savoir qu’elles n’y enverraient pas de délégation. Le concile peut-il encore avoir lieu ?
Jean-François Colosimo : Aucune Église ne demande la suppression du concile. Elles y sont toutes attachées, quoique quatre d’entre elles en ont demandé le report. Il n’y a pas de front uni contre le concile, mais des points de désaccords ou des attentes déçues qui sont propres à chacune de ces Églises. Le concile peut tout à fait se tenir, et même si seuls les deux tiers des Églises sont représentés, ce serait un immense événement car sa valeur ne tiendra pas au nombre de participations, mais à sa réception à travers le temps.
Le Patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, tient manifestement à ce que ce concile ait lieu coûte que coûte…
Et il a raison, si je puis dire ! L’Église orthodoxe a besoin de répondre aux défis de la modernité. Elle rencontre les mêmes questions que l’Église catholique, à savoir comment témoigner de la foi dans le monde contemporain. Si ce n’est que le monde orthodoxe a sur les épaules le poids d’une histoire éprouvante. Les orthodoxes sont, avec les bouddhistes, les seuls à être sortis du XXe siècle avec moins de territoires, dans l’absolu, et moins de croyants, au prorata de l’essor démographique, qu’ils n’y sont entrés. Songez que l’Église russe a connu plus de 70 ans de persécutions intenses, durant la période communiste !
Les Églises orthodoxes sont d’accord sur le principe du concile, mais n’arrivent pas à le tenir ensemble. Comment expliquez-vous ce blocage ?
L’Église orthodoxe est structurellement différente de l’Église catholique. Bartholomée Ier n’en est pas le pape, c’est « le premier d’entre ses pairs ». Il n’a pas de pouvoir spécifique, doctrinal ou disciplinaire. Ce n’est d’ailleurs pas par défaut que l’orthodoxie est organisée de la sorte : elle refuse le principe d’un tel pouvoir centralisé au nom de sa propre compréhension de l’ecclésiologie. Cela rend-il les problèmes plus difficiles à régler ? Oui, nous le constatons avec le concile général. Mais c’est aussi une part de la vérité de l’Église orthodoxe que d’être incapable de maintenir une façade d’unité qui ne traduirait pas l’union et communion des esprits.
Que va-t-il advenir de ce concile désormais ?
L’Église orthodoxe est face à des défis, et il n’est pas étonnant qu’un Concile général donne lieu à des désaccords. Songez à Vatican II au sein de l’Église catholique : il y eu des conflits, et même un schisme, demeuré fort heureusement marginal. J’espère que les orthodoxes sauront négocier les changements à accomplir avec le plus de sérénité possible. En cette occasion, le Patriarche Bartholomée Ier accomplit une belle œuvre et le sens même de sa « présidence dans la charité » qui est au service de tous.
(Source: Aleteia /Propos recueillis par Sylvain Dorient)
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QU'EST-CE QUE "SOOTORO", ?
Une unité Chrétienne de combat...
Le 15 mars 2013, inquiets des répercussions de l’État islamique (EI), les chrétiens syriens décident de mettre en commun leurs armes et de fonder la milice Sotoro. Très rapidement, les Kurdes voient d’un mauvais œil ce rassemblement et leur demandent de les rejoindre pour former un seul et même groupe. Les chrétiens peuvent ainsi bénéficier d’importants financements kurdes et d’un meilleur salaire. Or, cet appel révélant une domination kurde n’est pas bien accueilli et provoque une scission : Sutoro, milice pro-kurde et Sootoro, milice pro-gouvernement.
Protecteur de la population
Dans une démarche patriotique et nationaliste, appuyée par l’Église et les populations locales, Sootoro se pose en protecteur de la population. Elle empêche les groupes rebelles de l’État islamique d’entrer dans la région et aux kurdes d’investir les quartiers chrétiens.
La branche militaire, Gozarto Protection Forces (GPF) intervient comme une armée. En juin 2015, elle est partie combattre l’EI à Hassakeh. En novembre 2015 c’est à Sadad qu’elle est intervenue et elle s’est récemment déployée à Qamishli où de fréquents attentats frappent les civils.
Les miliciens peuvent mener leurs raids grâce aux donations de l’Église syriaque et de quelques groupes indépendants français, belges, suédois et allemands. De l’argent frais qui permet de financer la logistique et de verser une solde aux 300 soldats du groupe.
Certains volontaires ont à peine 16 ans
Pour appartenir à cette milice, tout jeune homme, âgé de plus de 16 ans, doit recueillir l’avis favorable de sa famille. À la suite d’examens de capacités intellectuelles ou de résistance physique et psychologique, le jeune homme est affecté dans la police ou la milice GPF.
Les membres de cette milice sont tous chrétiens (chaldéens, syriaques, melkites, etc). De nombreux chrétiens arméniens d’Alep les ont rejoint car leur Église refuse de soutenir une milice. Face aux nombreuses demandes d’incorporation d’éléments étrangers, Sargon Ibrahim, fondateur et leader de la milice, tranche net : « On leur demande de ne pas venir car nous n’avons pas besoin d’eux. Notre but premier n’est pas d’aller combattre. Notre but premier est de protéger notre village… Les habitants d’ici nous suffisent. Nous ne voulons pas d’étrangers car cela changera notre politique. On sait que si demain nous avons besoin d’aide, des personnes viendront combattre à nos côtés ».
Peu de relations avec le gouvernement syrien
Bien que soutenue par l’État, Sootoro a peu de contacts et reçoit peu d’aides de sa part. Damas leur finance quelques armes légères pour défendre les villages et garantir la sécurité des civils lorsque Sootoro se transporte sur les zones de conflits, laissant les habitants sous protection réduite. Même si cette milice est dite pro-gouvernement et qu’ils combattent sous les couleurs du drapeau syrien, GPF ne s’est pas plié pas à toutes les conditions posées par Damas.
Le service militaire est inévitable pour les jeunes syriens mais le gouvernement a levé cette obligation pour les engagés au sein de la milice GPF. Les Kurdes sont moins indulgents pour leur part et kidnappent les chrétiens refusant de servir leur armée. Sootoro a répondu à la menace en n’enlevant non pas un mais deux Kurdes pour chaque chrétien embarqué de force. Jusqu’à ce que la pratique cesse.
Dialogue avec Sutoro
La milice Sootoro persévère dans le dialogue avec la milice Sutoro. Ils savent que la situation entre ces deux groupes peut dégénerer à tout moment. « La milice Sutoro ne veut plus entendre parler du gouvernement et rejoint pleinement la pensée et l’agenda kurdes. Ils sont prêts à tuer leurs frères chrétiens pour des raisons politiques et de contrôle de territoires. Nous savons qu’ils sont capables de se retourner contre les autres chrétiens. »
Ils sont déjà venus se battre mais Sootoro a toujours baissé les armes, ne voulant pas verser de sang chrétien. « Nous ne voulons pas nous entretuer car nous sommes une seule nation. Ce sont les Kurdes qui les forcent à se battre entre eux. Ils leur ont également promis de leur donner des responsabilités dans leur futur gouvernement », souligne le chef de la milice GPF.
Le patriarche syriaque orthodoxe, Ignace Ephrem II Karim, se rend régulièrement dans la région de la Djezihré pour s’entretenir avec les chefs de ces deux milices et essayer de les réconcilier.
Relations compliquées avec les Kurdes
Les Kurdes ne désespèrent pas de prendre un jour le contrôle de la milice Sootoro, essayant d’acheter ses membres avec de grosses sommes d’argent. Peu de chrétiens acceptent l’offre qui implique d’obéir à des conditions opposées à leurs principes, leurs idées, leurs valeurs. « Le but n’est pas d’avoir beaucoup d’argent mais d’en avoir assez pour exister et faire le boulot en étant fidèle à l’éthique et au peuple », précise Sargon Ibrahim, le chef de milice GPF.
Les Kurdes ont pensé un temps que leurs menaces intimideraient Sootoro et la ferait disparaître après quelques batailles. Mais la force de Sootoro ne découle pas du nombre où de ses finances mais du soutien et de la confiance du peuple dont elle jouit. Sargon Ibrahim se veut rassurant : « Si nous étions 50 000 sans le peuple derrière nous cela ne servirait à rien. Nous sommes 300, le peuple est avec nous. C’est ce qui perturbe le plus les Kurdes. Ils sont très nombreux et n’arrivent pas à nous faire disparaître. Fin 2105, nous avons installé un barrage tout autour de la ville de Qamishli afin de la protéger des menaces extérieures. Cela a fortement déplu aux Kurdes qui ont perçu l’initiative comme une défiance dans leur système de sécurité. Environ 200 d’entre eux sont venus aux portes du barrage pour tenter de nous soumettre. Nous avons perdu un homme dans les combats mais le barrage a tenu car tous les habitants étaient dans la rue avec leurs armes pour empêcher nos agresseurs d’entrer ».
Feignons d’être des vierges effarouchées et patientons une décennie ou deux en poursuivant le sournois travail de sape contre les familles.
La journée du 16 juin était riche : dans une niche parlementaire, les députés Valérie Boyer et Philippe Gosselin ont soumis des propositions de loi visant à renforcer l’arsenal pénal contre la GPA et à constitutionnaliser l’indisponibilité du corps humain. Pour soutenir ces propositions, la Manif pour tous reprenait la rue avec une cinquantaine d’actions à Paris et en province.
Le ministre Jean-Marie Le Guen avait la délicate mission de dézinguer ces propositions de loi tout en réaffirmant l’hostilité de son gouvernement à toute forme de légalisation de la gestation pour autrui. Ce numéro de funambule n’a pas convaincu grand monde, tant la cohérence de cette position semble fragile. Il n’est pas logique de s’arroger le droit de juger en France des faits commis au Rwanda et de s’interdire de le faire pour d’autres faits commis ailleurs…
Il y a donc eu deux motions de rejet préalable, qui ont été écartées par la complète démobilisation des troupes de gauche. Le gouvernement s’est vu contraint de sortir son joker procédural en repoussant le vote de ces propositions de loi à de prochaines calendes où une plus grande mobilisation de ses p
An Introduction to Orthodoxy :
Bishops
Chapter 31: The Episcopate
From the earliest years of the Church the role of bishop, or episkopos, has developed as a means of preserving the ministry of the Apostles into the more settled situation of organised Christian communities. The Apostle Paul, in his letters to Timothy and Titus, describes the moral character of the man who should be considered worthy of being a bishop.
Titus 1:7-9 For a bishop must be blameless, as a steward of God, not self-willed, not quick-tempered, not given to wine, not violent, not greedy for money, 8 but hospitable, a lover of what is good, sober-minded, just, holy, self-controlled, 9 holding fast the faithful word as he has been taught, that he may be able, by sound doctrine, both to exhort and convict those who contradict.
The word translated as bishop in this passage from the letter to Titus, is the Greek word episkopos,which means overseer. In those places where the Apostles and their disciples established local Christian communities through their preaching, men who had the moral qualities described by St Paul were set apart to oversee their growth and welfare.
The little letter to Titus also shows us some of the responsibilities of a bishop.
Titus 1:5 For this reason I left you in Crete, that you should set in order the things that are lacking, and appoint elders in every city as I commanded you.
Therefore, a bishop, in the earliest times, had a delegated responsibility and authority from the Apostles, to ensure that the life of the Churches in their care was well ordered, and that they themselves should appoint other men to be responsible for the congregations found in each town and city.
Outside of the New Testament there are further descriptions of the role and content of the ministry of the episcopate, that is of the bishop. The Apostolic Church appears to have very quickly and naturally become an Episcopal Church. Indeed, one of the leaders of the Church in Rome, St Clement, one of the first bishops there, wrote a letter to the Church in Corinth in about 80 AD. They were still suffering from the sort of problems which caused St Paul to write to them. In his letter Clement of Rome speaks of the relationship between bishops and the Apostles saying,
Through countryside and city [the apostles] preached, and they appointed their earliest converts, testing them by the Spirit, to be the bishops and deacons of future believers. Nor was this a novelty, for bishops and deacons had been written about a long time earlier… Our apostles knew through our Lord Jesus Christ that there would be strife for the office of bishop. For this reason, therefore, having received perfect foreknowledge, they appointed those who have already been mentioned and afterwards added the further provision that, if they should die, other approved men should succeed to their ministry.
Another such witness is the early Church leader, St Ignatius of Antioch. In about 107 AD he was being conducted under guard to Rome, where he was martyred for his faith. He wrote several letters to the Christian communities through which he passed in Asia Minor, and they provide clear evidence for the importance of the bishop from the beginning of the Church.
Writing to the Church in the city of Smyrna, he says,
Let no man do anything relating to the Church apart from the bishop. A true Eucharist is that which is held under the bishop or one to whom he has committed it. Where-ever the bishop shall appear, there let the people be; even as where Jesus may be, there is the universal Church. It is not lawful apart from the bishop either to baptize or to hold an agape; but whatsoever he the bishop approves, this is well-pleasing also to God.
St Ignatius also describes how the presbytery, or the elders, are to be gathered around their bishop, together with the deacons, those who are especially responsible for practical service in the Christian community. Certainly by the beginning of the second century Christian churches everywhere were shepherded by bishops, who had a number of presbyters supporting them, and deacons engaged in practical service. This has remained the pattern of Church organisation within Orthodoxy ever since.
As the Church grew and spread through the cities, towns and villages, the bishops decided that it was not appropriate that the leader of a congregation in a small hamlet should be considered a bishop in the same sense as the leader of many congregations in a major city. Thus it became normal for all the congregations in a region around a city to have one bishop whose cathedra, or bishops seat, was in the major settlement, while priests took care of the local and smaller congregations with a delegated responsibility and authority from their bishop. Some of the bishops of small communities became choir-bishops, or chorepiskopoi, which essentially meant that they were senior priests, and could perform some of the bishop’s functions as his agent or delegate, but could not act as an independent bishop.
In another development those bishops who were associated with the major cities in the provinces of the Roman Empire came to be known as archbishops, and in time a small number became known as patriarchs, who might have archbishops and bishops under their authority. There are other terms which have been used in different times and places for the various degrees of authority or relative rank which individual bishops might have. But essentially each bishop is equal in terms of his ministry. The Orthodox Church is always local and is always a community of the faithful gathered around their bishop. Within Orthodoxy the universality and unity of the Church is not created or defined by having one bishop who stands above all others. Rather it is manifested in the unity which individual bishops share with one another in the local synods or councils of bishops, such as that of the Coptic Orthodox Patriarchate and in the wider expressions of unity which take place when bishops meet and recognise each other as being bishops of the same Church, the One, Holy, Catholic and Apostolic Church.
The teaching of the New Testament and the early Church, shows us that normal Christian life takes place in relation to a bishop. He has both responsibility and authority in the Church. Responsibility to order the congregations in his care so that they become communities filled with the life of Christ, and authority to act in discipline so that such a right ordering of life in the community is preserved.
There is a strong link between the ministry of the bishop and the celebration of the Eucharist. Not only is the Eucharist only to be celebrated with the authority of the bishop, but in a sense the Church only comes into existence around the bishop and in the celebration of the Eucharist. This is because the bishop, as the successor to the Apostles, has the ministry of forming the faithful into the Church, the Body of Christ, and this especially takes place at the Eucharist, when the faithful participate in the Body and Blood of our Lord and Saviour Jesus Christ, the incarnate Word, and by participating in Christ are united with Him and in Him, and with one another.
As successor to the Apostles the bishop also has a teaching ministry. Not that every bishop must be a brilliant theologian, or even a wonderful public speaker. But the bishop is responsible for the quality of the teaching in the communities under his care. It is the bishop who must use his authority to preserve the Apostolic faith and who is responsible before God for it being preserved.
This means that it is sometimes necessary for the bishop to act with spiritual authority to discipline members of his own flock, or to speak against those outside the Church who are causing harm and confusion within. The Church is not a democracy, but is both a family and a theocracy. Therefore, in cheerful obedience to spiritual bishops the Church is able to discern the will of God and grow in grace by hearing the Word of God through the ministry of their bishop.
In all of his ministry, whether it be the positive aspect of calling the Body of Christ into being around him, or the more negative one of acting against error and disorder, the bishop is always best when he is spiritual father to his people, and when the faithful Christians in his care are his spiritual children.
(Source: http://www.stgeorgeministry.com/?p=564 )
St Severus and Pentecost
These are the wonderful hymns composed by St Severus, the Pillar of Orthodoxy, for the Feast of Pentecost. Each one is filled with pure and accurate spiritual teaching and is worthy of careful and prayerful reflection. May his prayer be with us all.
Hymn 108
Christ, even God, by suffering a voluntary passion
On our behalf in the flesh
And rising in glory from among the dead
Quickened and raised us also with him
Who were lost and dead in sin.
And he brought to nought and dissolved
The power of the tyranny of the devil and of the demons.
Therefore down to the day of Pentecost
We do not bend the knee to the eath when we pray.
And against our enemies we sing and say
With the divine Psalmist and prophet David
They have been entangled and have fallen
But we have risen, and been set upright.
But, when the Holy Spirit has shone
And been revealed to us in a God-befitting fashion,
We bow the knee because
We cannot endure the sight of him.
And we signify that it is through the Spirit, the Paraclete
That we have learned the perfect worship
In the Holy Trinity.
For God is a Spirit
And they that worship him
Must worship before him in spirit and in truth.
Hymn 109
Thou wast made known aforetime
Through the law and the prophets,
O God of all and Father,
And by their means thou didst announce and show forth
Thy Only Son and Word and the Holy Spirit,
But not clearly because
They were not yet capable of understanding
When the one Godhead of the Trinity was revealed.
But when the Word and God became incarnate
And became man on our behalf without variation,
He showed himself equal to thee, Father,
Through the wonderful works which he did;
And after he has ascended to heaven,
He shows plainly today, as to men who have become perfect,
The Godhead of the Spirit, the Paraclete,
Which in the shape of tongues of fire
Rested and abode upon the holy apostles,
In order that they might burn and destroy the thorns,
Which the transgression of our father Adam planted aforetime;
They who also taught us to praise the one God in three holy hypostases:
Whom also worshipping we say, Praise to thee!
Hymn 110
Moses in one place signifying
Though in mysterious fashion
The one essence of the Trinity
In three holy hypostases said,
Listen and hear, Israel: the Lord thy God is one Lord;
But those who then heard were not capable of understanding
The great and hidden mystery of the theology.
Therefore, when the only Word
Who is in the bosom of the Father became incarnate,
He declared to us and explained to us clearly,
As far as was possible,
The inexplicable character of his Godhead:
And the Spirit also, the Paraclete,
By resting in his grace on the holy apostles
In tongues of fire showed that he is God over all,
And the Spirit of truth,
Who proceeds everlastingly from God the Father.
Wherefore let us cry to him in entreaty,
Examine and purify, O God, our mind and tongue,
In order that we may say, as befits the Godhead,
Praise to the Father and to the Son and to the Holy Spirit!,
And that we may know that thou art one God
Without division in three hypostases.
Hymn 111
Who will not say that the depth of theology is an infinite abyss?
I think in my mind on the Father,
And I am filled with light,
and I consider myself to have everything.
I go on to ponder upon the Son,
Not am I thereby straightened in mind:
but I am again enlightened with another light
That is full and of equal honour.
But, when further in addition to these
I receive in myself thoughts concerning the Holy Spirit also,
I find in three perfect and unconfused hypostases
One light of the Godhead.
And the indivisible union of this is shown
By the miracle that was wrought,
which gathered the divided tongues into one,
And made the divine apostles to use them all as if they were one:
By whose prayers we beg, my Lord,
bestow upon us also the union and concord of the Holy Spirit,
And the bond of right faith:
And keep us and be merciful to us,
According to the abundance of thy great mercy.
Hymn 112
After the Ascension of the great God
And Saviour of all, Jesus Christ,
In the flesh from earth to heaven
In accordance with the God-befitting promise
Of his words that cannot lie,
His Holy Spirit rested and abode
Upon the holy apostles in tongues of fire:
Who by speaking in the tongues of all peoples
And proclaiming the teaching concerning the kingdom of heaven
Signified that he who aforetime divided the speech of men
Which was one into many tongues
Has now joined the tongues of all together
Into one faith which teaches men to believe
Equally in the Father and in the Son and in the Holy Spirit,
In three unconfused and perfect hypostases, one Godhead;
Which also let us worship and praise,
Confessing his great and ineffable mercy.
Hymn 113
He who once spake through the holy prophets,
The Paraclete, the Holy Spirit,
Has in everything signified and shown to us
That he is God equal in essence and equal in honour
To the Father and to the Son.
Aforetime through the books of the law
And in the prophecies of the prophets
He taught saying as in the person of the Father,
These things saith the Lord.
But afterwards through the voices of the Gospel,
In the beginning was the Word,
And the Word was with God, and the Word was God;
And through the preaching of the divine apostles he cried,
These things saith the Holy Spirit:
Who also in the shape of tongues of fire
Rested and abode upon them;
In order that on every side the equality and kingship
And invariability in all things
Of the Holy Trinity might be made known,
And that we might praise the ineffable mercy
Which has been revealed
And has taught us the knowledge of God.
Hymn 114
When the divine apostles were carrying
The gospel-teaching in the newness of the spirit
As Paul said and not in the oldness of the letter,
And were giving a sign that this was so
In the fact that they spoke with all kinds of tongues,
The Jews who were full of envy,
Who had grown old and aged in their sins,
And not wishing for the truth, said, mocking,
They have drunk sweet wine and are drunk:
For it was the new wine of the perfect grace of the Spirit
Of which the divine apostles were full,
Having been purified by means of the tongues of fire:
Through whose prayers we beseech thee
Make us free and pure from the old wickedness,
as thou art the only merciful one.
LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:
COLORIAGES SUR LA PARABOLE DU PAUVRE LAZARE
Il y avait une fois un homme riche qui s’habillait des vêtements les plus fins et les plus coûteux et qui, chaque jour, vivait dans le luxe en faisant de bons repas. Devant la porte de sa maison était couché un pauvre homme, appelé Lazare. Son corps était couvert de plaies. Il aurait bien voulu se nourrir des morceaux qui tombaient de la table du riche. De plus, les chiens venaient lécher ses plaies. Le pauvre mourut et les anges le portèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi et on l’enterra. Il souffrait beaucoup dans le monde des morts ; il leva les yeux et vit de loin Abraham et Lazare à côté de lui. Alors il s’écria : « Père Abraham, ait pitié de moi ; envoie donc Lazare tremper le bout de son doigt dans de l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre beaucoup dans ce feu ». Mais Abraham dit : « Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu beaucoup de biens pendant ta vie, tandis que Lazare a eu beaucoup de malheurs. Maintenant, il reçoit ici sa consolation, tandis que toi tu souffres. De plus, il y a un profond abîme entre vous et nous ; ainsi, ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ne le peuvent pas et l’on ne peut pas non plus parvenir jusqu’à nous de là où tu es ». Le riche dit : « Je t’en prie, père, envoie donc Lazare dans la maison de mon père, où j’ai cinq frères. Qu’il aille les avertir, afin qu’ils ne viennent pas eux aussi dans ce lieu de souffrances. Abraham répondit : « Tes frères ont Moïse et les prophètes pour les avertir : qu’ils les écoutent ! Le riche dit : « Cela ne suffit pas, père Abraham. Mais si quelqu’un revient de chez les morts et va les trouver, alors ils changeront de comportement ». Mais Abraham lui dit : « S’ils ne veulent pas écouter Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu’un se relevait d’entre les morts ».
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INVITATION (S):
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La Nuit aux Invalides : 23 juin 2016 – 20h30
Placée sous le haut patronage de SaBéatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques et de Monsieur Jean d’Ormesson, de l’Académie française, le spectacle de la Nuit des Invalides du 23 juin sera pour les chrétiens d’Orient. Organisée par SOS Chrétiens d’Orient et l’Aide à l’Eglise en Détresse, les bénéfices permettront de reconstruire une école à Bagdad pour 700 élèves.
Pour s’inscrire :https://lanuitauxinvalidespourlleschretiensdorient.placeminute.com/spectacle_grand_format/la_nuit_aux_invalides_pour_les_chretiens_d_orient,1,14843.html
Cette soirée est parrainée par :
Général Emmanuel Beth (2s), ancien ambassadeur de France, Général Bruno Dary (2s), ancien gouverneur militaire de Paris, Monsieur Philippe de Villiers, ancien ministre, écrivain, Madame Rachida Dati, député européen, maire du 7e arrondissement de Paris, Monsieur Michael Lonsdale, comédien, écrivain.
« Chers amis français, vos frères syriaques catholiques d’Irak souhaitent éduquer leurs enfants dans la foi chrétienne! Avec la grande soirée de La Nuit aux Invalides, le 23 Juin, vous aidez les chrétiens d’Orient à reconstruire une école dans laquelle des enfants grandiront dignement et librement. Votre mobilisation nous touche. Merci pour votre générosité, merci à l’Aide à l’Eglise en Détresse et à SOS Chrétiens d’Orient.»
Sa Béatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques
De nombreux auteurs viendront dédicacer leurs ouvrages :
Jean-Christophe Buisson
Charles Beigbeder
Bruno de Cessole
Laurent Dandrieu
Isabelle Dillmann
Nathalie Duplan et Valérie Raulin
Marc Fromager
Véronique Lévy
Michael Lonsdale
Jean-Christian Petitfils
Frédéric Pichon
Jean Sévillia
Jacques Trémolet de Villers
Philippe de Villiers
Jean-Frédéric Poisson
Jean-Paul Tillement
Frédéric Pons
Nous vous attendons très nombreux !
PARUTIONS NOUVELLES:
Du 3 au 5 Juin
Jean Claude et Geneviève ANTAKLI
sont au salon du livre à Nice, pour présenter
et dédicacer leurs derniers livres (Syriapocalypse)
L’Association Parler en paix, lauréate 2016 du trophée du vivre-ensemble, vous invite à venir fêter la fin de l’année
le dimanche 26 juin de 13h à 17h
à la Maison de l’Europe et de l’Orient (3 Passage Hennel, 75012 Paris).
La fête est ouverte à tous.
Cette association, qui existe depuis 12 ans, propose à ses adhérents l’apprentissage conjoint de l’arabe et de l’hébreu ainsi que des activités culturelles autour des cultures juive et arabe.
Si vous êtes curieux, si vous avez le goût des autres, venez les rencontrer pour manger un morceau, écouter de la poésie, vous laisser bercer par le son des langues.
Ils vous attendent pour vous faire connaître leur association et festoyer en paix ! www.parlerenpaix.org
13H-14h : déjeuner participatif (chacun apporte une spécialité, un plat ou une boisson)
14h-15h : interventions des élèves
15h-16h : lectures
16h-16h30 : chants de matrouz par simon elbaz
« Le Matrouz - en arabe, ce qui est brodé - est de tradition orale. Renouant instinctivement avec ce patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset hébraïque, musulman et chrétien de l'Andalousie pluriculturelle, Simon Elbaz s'est inspiré, dans un premier temps, de cet art basé principalement sur l'alternance de deux langues, l'arabe et l'hébreu. Il aurait pu garder et regarder cet héritage comme un objet de nostalgie ; il a préféré s'en emparer pour le renouveler, en associant le sacré et le profane et en s’appuyant sur un autre procédé de composition fondé sur l’entrecroisement : - de langues : l’hébreu et l’arabe notamment, avec le français, le latin, le judéo-espagnol… - de musiques : maghrébo-andalouse, judéo-espagnole, orientale, médiévale… - de différents modes d’expression : la musique, le chant, le conte et le théâtre qui, pour la première fois, « entre en scène » dans le répertoire Matrouz. »
Après avoir chanté, Simon Elbaz sera disponible dans l’espace librairie pour dédicacer son coffret.
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Mauricette Vial-Andru, ancienne enseignante de Français et d’Histoire, écrit des livres pour la jeunesse, romans historiques et d’aventures, vies de saints, tous permettant un bel apostolat auprès des enfants.
Ce joli livre destiné aux enfants dès l’âge de six ans débute avec la naissance de Jeanne d’Arc le 6 janvier 1412, décrit sa mission, raconte son épopée et son martyre, et se termine avec le procès de réhabilitation de Jeanne en 1456 et sa reconnaissance comme sainte par l’Eglise en 1920.
De beaux dessins enrichissent ce récit rédigé avec foi et pédagogie. Idéal pour faire découvrir la patronne secondaire de la France à nos petits.
Jeanne d’Arc soldat du Roi, Mauricette Vial-Andru, illustrations de Catherine Carré, éditions Téqui, collection Les Petits Pâtres, 45 pages, 11 euros
consacré à quelques fondateurs de sociétés secrètes, théosophes, kabbalistes et autres lucifériens.
Certains font office de mages de cour. A titre d’exemple, citons Herschel Steinscgneider, dit Erik Jan Hanussen, présenté comme le mage juif d’Adolf Hitler et qui prétendait donner au futur maître de l’Allemagne des cours de manipulation des foules et d’hypnotisme de masse !
Il est aussi question de la « confrérie italienne », une société secrète d’homosexuels au temps de Louis XIV, de la Loge de Lesbos, qualifiée par Mirabeau de « secte des Anandrynes », c’est-à-dire des « Femmes sans hommes », société secrète lesbienne aux règles calquées sur la franc-maçonnerie, ou encore du « Troisième Temple de la Rose-Croix » qui mélange rites vaudous, pratiques orgiaques et préceptes rosicruciens.
Les illuminés de l’occulte, ouvrage collectif, éditions Prisma, collection Folle Histoire, 190 pages, 17,95 euros
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR
LES SAINTS APÔTRES"
*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.
Inscrivez-vous !
(Adresse ci-dessous)
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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul
*30 Juin, Fête des Saints Apôtres
+++
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,1-5.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;
de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.
Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
"Love humility and you will never fall into the devil's snare, for, soaring on humility's swift wings you will always remain above the enemy's snares." (St. Ephraim the Syrian)
Par Saint Jean Climaque
(v. 575-v. 650), moine au Mont Sinaï L'Échelle sainte, 10ème degré (trad. Bellefontaine 1978, coll. SO 24, p. 138 rev.)
« Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère ? »
J'ai entendu certains parler en mal de leur prochain, et je les ai repris.
Pour se défendre, ces ouvriers du mal ont répliqué : « C'est par charité et par sollicitude que nous parlons ainsi ! »
Mais je leur ai répondu :
Cessez de pratiquer une pareille charité, sinon vous accuseriez de mensonge celui qui dit :
« Qui dénigre en secret son prochain, celui-là je le repousse »
(Ps 100,5).
Si tu l'aimes, comme tu le dis, prie en secret pour lui, et ne te moque pas de cet homme.
C'est cette manière d'aimer qui plaît au Seigneur ; ne perds pas cela de vue, et tu veilleras très soigneusement à ne pas juger les pécheurs.
Judas était du nombre des apôtres et le larron faisait partie des malfaiteurs, mais quel changement étonnant en un instant ! .
Réponds donc à celui qui te dit du mal de son prochain : « Arrête, frère !
Je tombe moi-même chaque jour dans des fautes plus graves ; dès lors, comment pourrais-je condamner celui-ci ? »
Tu obtiendras ainsi un double profit :
tu te guériras toi-même et tu guériras ton prochain.
Ne pas juger est un raccourci qui conduit au pardon des péchés si cette parole est vraie :
« Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés »...
Certains ont commis de grandes fautes à la vue de tous, mais ils ont accompli en secret de plus grands actes de vertu.
Ainsi leurs détracteurs se sont-ils trompés en ne s'attachant qu'à la fumée sans voir le soleil.
Les censeurs hâtifs et sévères tombent dans cette illusion parce qu'ils ne gardent pas le souvenir et le souci constant de leurs propres péchés...
Juger les autres, c'est usurper sans honte une prérogative divine ; les condamner, c'est ruiner notre propre âme...
Comme un bon vendangeur mange les raisins mûrs et ne cueille pas les raisins verts, de même, un esprit bienveillant et sensé note soigneusement toutes les vertus qu'il voit dans les autres ; mais c'est l'insensé qui scrute les fautes et les déficiences.
Blessed the one who has not been made drunk by wine like a prodigal, but has been made glad each day by the memory of the Lord, in whom all the Saints rejoice continually. (St Ephraim the Syrian)
May God grant you the spirit of repentance. Mourn your faults, so that your hearts will never désèchent. (Archimandrite Sophrony)
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.
Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.
Par Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
(1873-1897), Moniale carmélite, docteur de l'Église Romaine-catholique dans "Manuscrit autobiographique" C, 12 r°-v°
Le commandement nouveau
« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. »
En méditant ces paroles de Jésus, j'ai compris combien mon amour pour mes sœurs était imparfait, j'ai vu que je ne les aimais pas comme le bon Dieu les aime.
Ah! je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s'étonner de leurs faiblesses, à s'édifier des plus petits actes de vertus qu'on leur voit pratiquer, mais surtout j'ai compris que la charité ne doit point rester enfermée dans le fond du cœur :
« Personne, a dit Jésus, n'allume un flambeau pour le mettre sous le boisseau, mais on le met sur le chandelier, afin qu'il éclaire tous ceux qui sont dans la maison » (Mt 5,15).
Il me semble que ce flambeau représente la charité qui doit éclairer, réjouir, non seulement ceux qui me sont les plus chers, mais « tous ceux qui sont dans la maison », sans excepter personne.
Lorsque le Seigneur a ordonné à son peuple d'aimer son prochain comme soi-même (cf Lv 19,18), il n'était pas encore venu sur la terre ; aussi sachant bien à quel degré l'on aime sa propre personne, il ne pouvait demander à ses créatures un amour plus grand pour le prochain.
Mais lorsque Jésus fit à ses apôtres « un commandement nouveau », son commandement à lui, ce n'est plus d'aimer le prochain comme soi-même qu'il parle mais de l'aimer comme lui, Jésus, l'a aimé, comme il l'aimera jusqu'à la consommation des siècles.
Ah! Seigneur, je sais que vous ne commandez rien d'impossible, vous connaissez mieux que moi ma faiblesse, mon imperfection, vous savez bien que jamais je ne pourrais aimer mes sœurs comme vous les aimez, si vous-même, ô mon Jésus, ne les aimiez encore en moi.
C'est parce que vous vouliez m'accorder cette grâce que vous avez fait « un commandement nouveau ».
Oh! que je l'aime puisqu'il me donne l'assurance que votre volonté est d'aimer en moi tous ceux que vous me commandez d'aimer! Oui je le sens, lorsque je suis charitable, c'est Jésus seul qui agit en moi.
« Remettons-nous, les yeux fermés, entre les mains de la Sainte Vierge
pour qu'elle prenne souci de nous et nous offre à Dieu. Sommes-nous dans la joie et les douceurs spirituelles, fermons les yeux, feignons en notre conduite de l'ignorer ; sommes-nous dans la tristesse et le délaissement, fermons-les encore et sachons nous abandonner.
Ne nous demandons pas si l'on nous apprécie, cela ne regarde pas l'âme aux yeux lucidement fermés ; n'ayons point de jugement sur la perfection ou l'imperfection de nos frères : c'est chose encore que nous ferons mieux de laisser à Marie. - O mes chers Frères, celui qui s'abandonne de la sorte, je puis vous assurer que la sainte Vierge ne tarde pas à le prendre dans ses bras, à l'élever vers le Père.
Tout l'art de passer de ce monde à Dieu, c'est de savoir fermer les yeux et remettre sa conduite à Marie. »
Un Chartreux (Dom Jean-Baptiste Porion, 1897-1987), Amour et Silence, Seuil, Paris, 1951.
Puisse Dieu vous accorder l'esprit de repentance. Pleurez vos fautes, afin que vos coeurs ne se désèchent jamais. (Archimandrite Sophrony)
Au calendrier Malankare Orthodoxe:
"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
June 18 th. Day 3 of the Apostolic Lent.
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
SAINT ÉPHREM
Diacre, confesseur et Docteur de l'Église
(† 373)
Ce grand Docteur qui illustra l'Église de Syrie, naquit à Nisibe, en Mésopotamie, vers l'an 306. Éphrem fut consacré à Dieu dès son enfance. Quoique pauvre et vivant uniquement des produits de la terre, sa famille possédait l'insigne privilège de compter plusieurs martyrs dans ses rangs.
Bien qu'encore jeune, Éphrem alla trouver saint Jacques de Nisibe qui l'éleva comme un fils. Prévenu des lumières de l'Esprit-Saint, il s'ensevelit dans la solitude vers sa dix-huitième année, et établit sa demeure dans une grotte au pied d'un rocher.
Ce précoce anachorète passait ses jours et ses nuits à méditer les Saintes Écritures tout en se livrant aux plus rudes exercices de la pénitence. Il couchait sur la dure et passait des journées entières sans manger. En guise de travail, il tissait des voiles de navire au profit des pauvres. Porté à la colère, par tempérament, il dompta si bien les penchants viciés de sa nature, qu'on le surnomma : la douceur de Dieu.
Ordonné diacre par l'évêque de Nisibe, saint Éphrem fut chargé d'annoncer la parole de Dieu. Prédicateur inspiré, il parlait avec une éloquence qui subjuguait ses auditeurs. Ses discours portaient la lumière et la conviction dans les âmes des fidèles qui accouraient l'entendre prêcher.
La pensée à laquelle saint Éphrem revient sans cesse dans ses exhortations comme dans ses conversations et ses prières publiques, est celle du jugement dernier. Dans l'une de ses prédications, il engagea un dialogue avec son auditoire sur le grand Jour du Jugement. Il en fit une représentation si terrifiante par l'inquiétude des demandes et l'effrayante précision des réponses, que cette harangue est demeurée célèbre dans toute la chrétienté d'Orient.
Apôtre de la pénitence, saint Éphrem en représentait lui-même un parfait modèle pour tous. Par son exemple et ses paroles, il convertit un grand nombre d'idolâtres et d'hérétiques. Il combattit victorieusement ces derniers par des écrits d'une science magistrale.
Obligé de quitter la ville de Nisibe tombée aux mains des Perses, le saint diacre se retira à Édesse où il passa les dix dernières années de sa vie. Il résolut de s'adonner plus que jamais à la prière.
Comme son détachement du monde le portait vers la solitude, il ne voulut quitter sa retraite que pour prêcher la parole de Dieu et exercer la charité envers les pauvres et les malades. Il rédigea de volumineux commentaires sur l'Écriture Sainte, des homélies, des instructions pour les monastères, des hymnes et des poèmes. Ces nombreuses compositions dans lesquelles il chante les mystères de la religion, les gloires du Christ et de sa Sainte Mère qu'il affectionnait particulièrement, lui ont mérité le surnom de : harpe du Saint-Esprit.
Arrivé dans une extrême vieillesse, il interrompit ses travaux pour visiter saint Basile, archevêque de Césarée. Le grand évêque conçut une profonde vénération pour saint Éphrem et voulut l'ordonner prêtre ; mais le saint diacre avait le sacerdoce en une si haute estime, qu'il ne voulut jamais consentir à être revêtu de cette dignité suréminente.
De retour à Édesse, saint Ephrem s'enferma dans une cellule afin de se préparer au passage du temps à l'éternité. Sur ces entrefaites, la famine et la peste éclatèrent dans la ville. Aussitôt, l'homme de Dieu accourut pour combattre le double fléau. Il secourait nuit et jour les pauvres pestiférés et leur administrait les sacrements. La peste fut finalement vaincue après trois mois d'héroïques efforts.
En retournant dans sa cellule, saint Éphrem y emportait le germe d'une maladie mortelle. La fièvre l'accula bientôt à l'agonie et à une mort imminente. Toute la ville d'Édesse accourut pour saluer une dernière fois cet inestimable bienfaiteur de leurs âmes. Rendu au terme de son pèlerinage terrestre, saint Éphrem s'endormit du sommeil des bienheureux, le 18 juin 373.
Interprète des Livres Saints, théologien, orateur et poète sacré, saint Éphrem est assurément le plus illustre écrivain de tout l'Orient chrétien.
Tiré de l'Abbé Pradier, édition 1889, p. 310-312
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Saint Léonce est un martyr du IVème s.
Martyr Leontius, and with him Martyrs Hypatius and Theodoulos, at Tripoli in Syria (73)
Léonce était un soldat romain en garnison à Tripoli du Liban.
Accusé de prosélytisme il fut condamné et martyrisé avec quelques compagnons, dans d’horribles tortures.
Son culte devint rapide en Syrie.
Ne pas confondre avecsaint Léonce, évêque de Fréjus, honoré le 16 novembre, ni avec sainte Léonce martyre en Afrique, au Vème s. et honorée le 6 décembre.
An honoured Roman commander in Tripoli of Phoenicia, he was described as being 'of great physical stature, powerful, strong and bold in battle'. When it was learned that he was a Christian and had given grain to the poor from the imperial storehouse, the governor Hadrian, a great persecutor of Christians, sent Hypatius, a military commander, and Theodoulus, a soldier, along with some others to arrest him.
On the way Hypatius fell gravely ill with a fever, and the company had to delay its mission. One night an angel of the Lord appeared to Hypatius and said, 'If you desire to be healed, you and your soldiers must cry to heaven three times: "O God of Leontius, help me!"'. Hypatius told his comrades of his vision, and when they all cried out as instructed Hypatius was instantly healed.
Hypatius and Theodoulos then went on ahead of the other soldiers and found Leontius. Leontius received them hospitably and offered them refreshment. As they rested in his house, he proclaimed his faith in Christ and their hearts began to burn within them. While Leontius was still speaking, a bright cloud descended upon the two soldiers and shed dew on them while Leontius said 'In the name of the All-holy Trinity: Father, Son and Holy Spirit.' Thus were they baptized by the Holy Spirit Himself.
When the cruel Hadrian discovered this, he had the two soldiers beaten fiercely, then beheaded; he then subjected Leontius to the cruellest tortures, under which he finally died, unwavering in his faith. This was during the reign of Vespasian.
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Saints Marc et Marcellien
Martyrs
(† v. 304)
Marc et Marcellien étaient frères et issus d'une des premières familles de Rome. Ils furent convertis à la foi dès leur jeunesse. Arrêtés sous l'empereur Dioclétien, on les jeta dans une prison ; après quelques interrogatoires qui démontrèrent leur fermeté dans la foi, Chromace, préfet de la ville, les condamna à avoir la tête tranchée, après un délai de trente jours.
Les deux frères furent alors transportés dans la maison de Nicostrate, greffier du préfet et leur gardien. Tranquillin, leur père, Marcie, leur mère, leurs femmes et leurs jeunes enfants vinrent tour à tour se jeter à leurs pieds, les arroser de larmes, et leur adresser les paroles les plus capables de toucher leur cœur. Les généreux martyrs, attendris par ce spectacle si touchant, commençaient à joindre leurs larmes à celles de leurs parents, de leurs femmes et de leurs enfants, et il y avait à craindre que l'amour ne fît faillir ceux que les supplices avaient trouvés invincibles.
Saint Sébastien, capitaine de la première compagnie des gardes de l'empereur, toujours vigilant à soutenir le courage des martyrs, ne craignit pas de s'exposer lui-même à la mort en rappelant aux deux frères les saints enseignements de la foi, les espérances immortelles de l'autre vie, les châtiments des apostats. Ses paroles ranimèrent la générosité des deux martyrs ; elles opérèrent même un changement dans le cœur de tous ceux qui étaient présents. Sébastien ayant rendu à Zoé, femme du greffier Nicostrate, l'usage de la parole, qu'elle avait perdu depuis six ans, ce changement devint une complète conversion. Zoé, Nicostrate, Tranquillin, Marcie, les épouses et les enfants des deux martyrs, bientôt le préfet Chromace lui-même, reçurent le saint baptême et versèrent leur sang pour la foi.
Quant à Marc et Marcellien, ils comparurent devant un nouveau juge, qui, après avoir employé inutilement toutes les flatteries et toutes les menaces pour les ébranler, les fit clouer à un poteau, où ils demeurèrent vingt-quatre heures, louant et bénissant Dieu. Après un jour et une nuit, encore pleins de vie et témoignant toujours la même joie et le même courage, ils furent percés à coups de lance.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
BONNE FETE AUX EPHREM , AUX LEONCE, AUX MARC ET MARCELLIEN !
O Marie,
Mère de mon Dieu,
vous êtes la Reine du ciel et de la terre,
l'espérance des affligés.
Vous êtes entourée d'une auréole
plus radieuse que le soleil ;
vous êtes couronnée
de plus d'honneur que les chérubins,
de plus de sainteté que les séraphins ;
vous êtes plus élevée que toutes les créatures célestes.
Vous avez été l'unique espérance de nos pères,
la joie des prophètes,
la consolation des apôtres,
la gloire des martyrs,
l'honneur de tous les saints.
O Vierge,
qui apportez aux hommes
la lumière et la consolation !
O la plus accomplie,
la plus sainte des créatures !
A qui pourrai-je vous comparer ?
Vous êtes cet encensoir d'or
d'où s'exhalaient des parfums si doux.
Vous êtes la lampe
qui nuit et jour éclairait le sanctuaire ;
vous êtes l'urne
qui renfermait la manne du ciel,
la table sur laquelle était écrite la loi de Dieu.
Vous êtes l'arche de la sainte alliance ;
vous êtes le buisson ardent
qui brûlait sans se consumer.
Vous êtes la tige de Jessé
qui porte la plus belle de toutes les fleurs,
et cette fleur, c'est votre Fils !
Ce fils est à la fois Dieu et homme,
et vous êtes sa Mère !
C'est par vous,
ô Vierge Mère,
c'est par vous
que nous avons été réconciliés avec notre Dieu.
Vous êtes l'avocate des pécheurs
et l'espoir des âmes découragées ;
vous êtes le port assuré contre le naufrage ;
vous êtes la consolation du monde,
l'asile des orphelins,
la rançon des captifs,
le soulagement des malades,
le baume des infirmes,
le salut de tous.
En vous le solitaire trouve son repos,
et l'homme du monde son appui.
Nous venons donc,
ô sainte Mère de Dieu !
nous réfugier sous vos ailes protectrices.
Couvrez-nous de votre miséricorde ;
ayez pitié de nous.
Oui, les yeux baignés de larmes,
nous vous supplions d'obtenir,
par votre intercession bénie,
que votre divin Fils,
notre clément Sauveur,
ne nous rejette point à cause de nos péchés,
et ne nous condamne point comme des arbres stériles.
Amen.
O Good Mother of All-good God: look upon the prayer of thine
unworthy servant with Thy merciful eye and grant me the
contrition, quietness of thoughts, constancy of mind, chaste
reason, sobriety of soul, humble thinking, radiance of spririt,
prudent disposition, and spiritual peace that the Lord granted
His disciples.
( St. Ephraim the Syrian )
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
SAINT ISAAC LE SYRIEN
dit sur la prière que nous devrions :
• Priez avec attention - pour que nous puissions avoir une véritable rencontre avec Dieu • Priez avec humilité - parce que ce genre de prière va directement à l'oreille de Dieu • Priez avec componction et larmes - de joie et d’action de grâce, mais aussi avec un vrai repentir et un cœur pur. • Priez avec patience et ardeur - «se renier soi-même » c’est avoir le courage de persévérer dans la prière. • Priez du fond du cœur - même si nous prions en utilisant « les mots d'un autre », ceux-ci doivent être prononcés comme s’ils étaient les nôtres. Saint Isaac dit que c’est particulièrement vrai des Psaumes.
• Priez avec foi et une confiance absolue en Dieu - car il connait notre vie.
1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ
708
Le Mont-Saint-Michel, signe de Dieu pour les hommes
Le Mont-Saint-Michel, signe de Dieu pour les hommes, fait retentir depuis 1300 ans la question que pose le nom même de Michel : « Qui est comme Dieu » ? Personne, bien-sûr. Pourtant, par notre baptême nous sommes configurés au Christ. Qui est comme Dieu ? Chaque baptisé qui prend au sérieux son baptême doit aspirer à le devenir. C'est ce que nous rappelle cette pyramide improbable, fruit de la création et du travail (de la foi) des bâtisseurs.
Depuis des temps immémoriaux trois rochers émergent de cette échancrure située à la frontière de la Normandie et de la Bretagne. Le mont Tombe, le rocher de Tombelaine et le mont Dol. Trois pyramides, pas très hautes, mais totalement incongrues dans ce paysage plat où la mer, répondant à l'appel de la lune, vient deux fois par jour recouvrir les immensités sableuses et plates de la grande baie.
Cela pourrait être triste, et parfois c'est le cas, mais le plus souvent c'est surprenant de vie et de couleurs pastel. Le spectacle est permanent. La beauté à couper le souffle. La nature nous aide à comprendre intuitivement la puissance et la grandeur du créateur.
Mais Dieu ne s'est pas contenté de créer le ciel, la mer et la terre. Il a voulu y introduire la Vie. La vie sous toutes ses formes : minérale, aquatique, végétale, animale. Et, au cœur de cette création, il nous forma Homme et Femme à son image : libres et dotés d'intelligence. Et pour que l'humanité se souvienne de lui, il privilégia quelques lieux où l'on pourrait le reconnaître, le retrouver. Le Mont-Saint-Michel et sa baie sont un de ces espaces où Dieu donne rendez-vous à l'homme.
Pour réaliser cela il fallut le rêve d'un évêque : Aubert, d'Avranches (né en 660, mort vers 725). Saint homme qu'un archange vint déranger trois fois dans son sommeil en 708 pour lui intimer l'ordre de construire une maison de Dieu sur le mont Tombe. C’est Michel, prince de la milice céleste, premier des anges, qui s'est chargé de ce travail.
« Qui est comme Dieu ? » Cette traduction de l'hébreu Mi-Ka-El, hante depuis près de mille trois cents ans le rocher où s'est édifié l'un des sites les plus extraordinaires qu'on puisse voir en Europe [...]
33 intercessions à prier avec un chapelet orthodoxe
Hormis les nombreuses prières que les gens lisent dans leurs livres de prières à un temps donné, notre Eglise nous donne aussi la bénédiction d'utiliser d'autres prières qui pourraient être répétées sans cesse. Ces prières nous aident à rassembler nos pensées, et à empêcher nos esprits de vagabonder.
Tout d'abord, rassemblez et effacez toutes les pensées dans votre esprit, puis, prenez un nœud de votre chapelet dans votre main gauche, le tenant légèrement entre le pouce et l'index. Ensuite, faites un signe de Croix avec votre main droite et commencez tranquillement votre prière, en comptant chaque invocation avec un noeud.
En plus de la règle de prière qui vous a été attribuée [par votre Père spirituel], vous pouvez également ajouter ce qui suit lors de l'utilisation du chapelet:
1) Ô Seigneur, souviens-toi de la paix du monde!
2) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de notre Église et de notre Orthodoxie.
3) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de notre évêque et de son clergé.
4) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de tous les membres du clergé et des laïcs orthodoxes de tous les pays.
5) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de notre père spirituel et de sa communauté.
6) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de notre pays et de nos forces armées.
7) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié des autorités civiles.
8) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de ceux qui nous haïssent, de ceux qui nous aiment, et de ceux qui prient pour nous.
9) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de nos parents, de nos parrains et de ceux qui nous enseignent.
10) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de nos frères et de nos parents selon la chair et selon l'Esprit.
11) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié des personnes âgées et des moines.
12) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié des nourrissons, de ceux qui sont sans défense, et qui sont faibles.
13) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de la jeunesse des écoles.
14) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié des adolescents et de notre jeunesse.
15) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié des toxicomanes, des alcooliques et des fumeurs.
16) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié des mariages des familles orthodoxes.
17) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de nos sœurs qui sont enceintes.
18) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié des veuves et des orphelins.
19) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de nos frères et sœurs qui sont séparés par la guerre et qui sont tentés.
20) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de la faiblesse de l'âme et du corps.
21) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de ceux qui font des œuvres de miséricorde et qui travaillent dans les saints monastères et les paroisses.
22) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié des pieux pèlerins des monastères et des églises.
23) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de ceux qui voyagent sur la mer, sur la terre ou dans les airs, et de ceux qui sont emprisonnés et désespérés.
24) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié des pauvres et de nos frères qui sont affligés.
25) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de nos juges et de nos représentants élus.
26) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de ceux qui sont dans l'erreur et qui blasphèment notre Orthodoxie.
27) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de nous et accorde-nous des saisons clémentes.
28) Ô Seigneur Jésus-Christ, garde-nous de la maladie, de la colère, et du danger, et éclaire nos médecins et nos infirmières.
29) Ô Seigneur Jésus-Christ, garde-nous de la pauvreté, du danger et du malheur.
30) Ô Seigneur Jésus-Christ, garde-nous de la chaleur, du feu, et du tremblement de terre.
31) Ô Seigneur Jésus-Christ, garde-nous des inondations, de la noyade, et du gel.
32) Ô Seigneur Jésus-Christ, accorde le repos aussi aux âmes de nos pères, de nos mères, de nos frères, de nos parents, de nos grands-mères et de nos grands-pères.
33) Ô Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi, pécheur!
Falk van Gaver est journaliste, essayiste et écrivain. Kassam Maaddi est journaliste en Palestine.
Cet ouvrage se présente comme une succession de chroniques, à la façon d’un journal tenu durant douze mois. Taybeh est le dernier village entièrement chrétien de Cisjordanie et de toute la Terre sainte. Ses 1.300 âmes y vivent au rythme des saisons et des liturgies, sous la protection de saint Georges et de Notre-Dame d’Ephraïm. L’ancien nom de Taybeh est Ephraïm, village biblique qui fut le dernier refuge du Christ avant de monter à Jérusalem pour l’ultime Pâque.
Le journaliste Kassam Maaddi est un jeune catholique de Taybeh. Il a accueilli le journaliste Falk van Gaver pendant deux ans dans ce village d’Arabes chrétiens entourés par la société musulmane et l’occupation israélienne. Les deux hommes co-signent ce récit du quotidien de ce village, décrivent ses racines, son histoire, ses traditions, ses légendes, son mode de vie, ses trois églises, sa bière (!), ses oliviers, son Code d’honneur et ses espoirs.
LA LETTRE D’UNE MAMAN À SON MÉDECIN QUI LUI SUGGÉRAIT D’AVORTER
« Au lieu de nous apporter votre soutien et vos encouragements, vous nous avez suggéré d’avorter »
Courtney Baker et son mari, déjà parents de deux « grandes » filles de 14 et 11 ans, apprennent au cours de cette troisième grossesse que leur petite fille est atteinte du syndrome de Down (ou Trisomie 21). 15 mois plus tard, Courtney écrit une lettre ouverte sur Facebook qui fait le tour de la toile, adressée à celui qui lui a suggéré d’avorter à plusieurs reprises : son médecin.
« Bien sûr qu’il est difficile d’apprendre que son enfant est trisomique, et que c’est une réelle épreuve, mais Emersyn a non seulement ajouté à notre qualité de vie, mais elle nous a donné un but et une joie qui sont impossibles à exprimer. Elle nous a donné les plus grands sourires, les rires les plus forts et les baisers les plus doux que nous ayons jamais connus. Elle nous a ouvert les yeux sur la vraie beauté et sur l’amour pur. »
Courtney n’est pas en colère, elle est triste. Triste d’avoir été confrontée à ce jugement de la part d’un médecin, triste de tous ces avortement massifs lorsque les dépistages montrent des bébés atteints de trisomie 21. Triste qu’on lui parle de « qualité de vie », lorsque l’on parle de son bébé, d’une vie toute entière.
« Cher Docteur, je suis venue vous voir pendant la période la plus douloureuse de mon existence et j’avais désespérément besoin de vous. Mais plutôt que de m’encourager et de me soutenir, vous m’avez suggéré d’interrompre ma grossesse. Je vous ai dit son prénom et vous m’avez demandé si nous comprenions bien à quel point nous aurions une qualité de vie médiocre avec une enfant atteinte du syndrome de Down. Le moment le plus difficile de ma vie est alors devenu presque insupportable, parce que vous ne m’aviez pas dit la vérité: ma fille était parfaite. »
« Je suis triste que les petits battements de cœur que vous entendez tous les jours ne vous remplissent pas d’émerveillement. Emmy nous donne une raison de vivre et un bonheur impossible à exprimer.De plus jolis rires et des baisers plus doux que tout ce que nous avions pu connaître. »
« Je suis triste que vous ayez pu dire qu’un enfant atteint de trisomie 21 puisse réduire la qualité de vie de ses parents. Et je suis triste à l’idée que vous puissiez encore le dire aujourd’hui à une autre mère. Mais je suis surtout navrée que vous n’ayez jamais eu le privilège de rencontrer ma fille, Emersyn ».
Dans sa lettre, elle parle également à toutes les mamans dont le bébé est trisomique, mais aussi à celles qui l’apprendront. Elle a souhaité les réconforter, expliquant qu’il est tout à fait normal de pleurer, de souffrir et d’être blessée. Mais finalement, au moment où vous l’avez dans les bras, tout change et tout devient plus lumineux. Mission accomplie pour cette maman ! Car, en l’espace de quelques heures, cette lettre ouverte a fait un véritable buzz et de nombreux journaux et chaînes de télévision ont repris cette belle histoire. Pour elle, la venue au monde de sa fille a changé le monde. « Et ce n’est que le commencement », dit-elle.
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(Source: )http://www.mamanvogue.fr/trisomie-21-la-lettre-dune-maman-a-son-medecin-qui-lui-suggerait-davorter/ Accéder au forum
Après les attentats d’Orlando et de Magnanville, Frédéric Saint-Clair, mathématicien et économiste de formation, s’interroge sur la pertinence des réactions occidentales face à l’islamisme.
Les scènes tragiques envahissent à nouveau les écrans. L’histoire se répète, et l’Occident n’en tire aucune leçon. A la question: Comment mieux nous défendre?, le pouvoir politique additionne les réponses mais peine à convaincre. Orlando et Magnanville viennent de tracer des contours neufs à l’édifice djihadiste international ; et deux individus, sans qualification ou talent particuliers, ont été suffisants pour prendre de court à la fois les populations, les services de sécurité intérieure et la classe politique. L’islamisme semble jouer avec les politiques de défense occidentales comme un marionnettiste avec son pantin. [...]
Si l’Occident désire se défendre et préserver encore quelques années la part de civilisation qui lui reste, il va donc falloir remiser les fleurs et les crayons fleurs que l’on dépose immanquablement en abondance sur tous les cm² de trottoir disponible à chaque tuerie, comme celle du Bataclan.
On pourrait même ajouter les pin’s, type LGBT/USA, qui ne manqueront pas de voir le jour suite à la tuerie d’Orlando.[...]
Prendre en compte qu’une guerre psychologique suppose une communication offensive et maîtrisée, c’est à dire purgée de toute forme de «bons sentiments». Pourquoi? Machiavel répond, au chapitre XV de son ouvrage célèbre, Le Prince: «un homme qui veut en tous les domaines faire profession de bonté, il faut qu’il s’écroule au milieu de gens qui ne sont pas bons».
C’est bien ce qui arrive à nos élites, tout d’abord politiques, qui, dans leur effondrement, entraînent avec elles le pays dont elles ont la charge, et puis civiles, par la multiplication des commentaires moralisateurs et compassionnels.
Ces élites s’écroulent face à des profils psychologiques qui résistent à tous les artifices coercitifs dont la France, fermement attachée à son statut de patrie des droits de l’homme, est aujourd’hui abondamment dotée.
L’heure est grave, et il y a un choix à faire, mais il n’est pas certain, tant la tentation de continuer de nous apitoyer sur tout et n’importe quoi est grande, que nous soyons capables de faire ce choix, et surtout de l’assumer.
Jamais responsables. Jamais complices. Tous des saints. Tous contre l’Etat islamique. Tous innocents. Ils sont sympas les imams salafistes… Ils mettent à disposition des fidèles des plaquettes pour se déresponsabiliser, au cas où. Le meurtre du couple de policiers, dont le mari était commandant de police aux Mureaux, n’est évidemment que le résultat croisé et fortuit d’un « loup solitaire » et du « commerce libre et légal de couteaux ».
Couteau + loup solitaire = attentat. Voilà l’équation dans les mosquées. Equation sans inconnue, c’est-à-dire sans l’islam. Mot presque toujours absent de ces fausses équations pour vrais bien-pensants.
Je ne sais si Larossi Abballa, ce terroriste formé au djihad en Afghanistan et au Pakistan, objet d’une fiche S et lâche assassin d’un couple en charge de la sécurité du pays dans lequel il vivait, a pu fréquenter la mosquée salafiste des Mureaux.
Mais je sais que la mosquée des Mureaux, que j’ai visitée pour les besoins de mon livre La France Djihadiste, peut d’ores et déjà être considérée comme soulagée : il n’y a pas de prosélytisme barbare. Les plaquettes – qu’aucun fidèle salafiste ne lit – le proclament.
Enfin… C’est ce que racontent justement ces tracts édités en Arabie Saoudite (connue par son immense liberté religieuse) et traduits en français. À la mosquée des Mureaux, perquisitionnée au début de l’état d’urgence, les responsables ne récitent même plus de discours. Lorsque je me suis enquis du départ d’un certain nombre de jeunes de cette cité des Yvelines, département connu pour sa radicalisation extrême,on m’a remis un document intitulé Position de la Salafiya face aux actes criminels perpétrés à Paris.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/condamnations-attentats-distribuees-mosquee-mureaux-sont-redigees-en-arabie-saoudite-alexandre-mendel-2735537.html#6OfzvvKbqB8zRvvc.99
Placée sous le haut patronage de SaBéatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques et de Monsieur Jean d’Ormesson, de l’Académie française, le spectacle de la Nuit des Invalides du 23 juin sera pour les chrétiens d’Orient. Organisée par SOS Chrétiens d’Orient et l’Aide à l’Eglise en Détresse, les bénéfices permettront de reconstruire une école à Bagdad pour 700 élèves.
Pour s’inscrire : https://lanuitauxinvalidespourlleschretiensdorient.placeminute.com/spectacle_grand_format/la_nuit_aux_invalides_pour_les_chretiens_d_orient,1,14843.html
Cette soirée est parrainée par :
Général Emmanuel Beth (2s), ancien ambassadeur de France, Général Bruno Dary (2s), ancien gouverneur militaire de Paris, Monsieur Philippe de Villiers, ancien ministre, écrivain, Madame Rachida Dati, député européen, maire du 7e arrondissement de Paris, Monsieur Michael Lonsdale, comédien, écrivain.
« Chers amis français, vos frères syriaques catholiques d’Irak souhaitent éduquer leurs enfants dans la foi chrétienne! Avec la grande soirée de La Nuit aux Invalides, le 23 Juin, vous aidez les chrétiens d’Orient à reconstruire une école dans laquelle des enfants grandiront dignement et librement. Votre mobilisation nous touche. Merci pour votre générosité, merci à l’Aide à l’Eglise en Détresse et à SOS Chrétiens d’Orient.»
Sa Béatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques
De nombreux auteurs viendront dédicacer leurs ouvrages :
Jean-Christophe Buisson
Charles Beigbeder
Bruno de Cessole
Laurent Dandrieu
Isabelle Dillmann
Nathalie Duplan et Valérie Raulin
Marc Fromager
Véronique Lévy
Michael Lonsdale
Jean-Christian Petitfils
Frédéric Pichon
Jean Sévillia
Jacques Trémolet de Villers
Philippe de Villiers
Jean-Frédéric Poisson
Jean-Paul Tillement
Frédéric Pons
Nous vous attendons très nombreux !
Du 3 au 5 Juin
Jean Claude et Geneviève ANTAKLI
sont au salon du livre à Nice, pour présenter
et dédicacer leurs derniers livres (Syriapocalypse)
L’Association Parler en paix, lauréate 2016 du trophée du vivre-ensemble, vous invite à venir fêter la fin de l’année
le dimanche 26 juin de 13h à 17h
à la Maison de l’Europe et de l’Orient (3 Passage Hennel, 75012 Paris).
La fête est ouverte à tous.
Cette association, qui existe depuis 12 ans, propose à ses adhérents l’apprentissage conjoint de l’arabe et de l’hébreu ainsi que des activités culturelles autour des cultures juive et arabe.
Si vous êtes curieux, si vous avez le goût des autres, venez les rencontrer pour manger un morceau, écouter de la poésie, vous laisser bercer par le son des langues.
Ils vous attendent pour vous faire connaître leur association et festoyer en paix ! www.parlerenpaix.org
13H-14h : déjeuner participatif (chacun apporte une spécialité, un plat ou une boisson)
14h-15h : interventions des élèves
15h-16h : lectures
16h-16h30 : chants de matrouz par simon elbaz
« Le Matrouz - en arabe, ce qui est brodé - est de tradition orale. Renouant instinctivement avec ce patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset hébraïque, musulman et chrétien de l'Andalousie pluriculturelle, Simon Elbaz s'est inspiré, dans un premier temps, de cet art basé principalement sur l'alternance de deux langues, l'arabe et l'hébreu. Il aurait pu garder et regarder cet héritage comme un objet de nostalgie ; il a préféré s'en emparer pour le renouveler, en associant le sacré et le profane et en s’appuyant sur un autre procédé de composition fondé sur l’entrecroisement : - de langues : l’hébreu et l’arabe notamment, avec le français, le latin, le judéo-espagnol… - de musiques : maghrébo-andalouse, judéo-espagnole, orientale, médiévale… - de différents modes d’expression : la musique, le chant, le conte et le théâtre qui, pour la première fois, « entre en scène » dans le répertoire Matrouz. »
Après avoir chanté, Simon Elbaz sera disponible dans l’espace librairie pour dédicacer son coffret.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,24-34.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.
Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.
Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »
Par St Vincent de Paul
(1581-1660), prêtre français, fondateur de communautés religieuses Romaines-catholiques Entretien du 21/02/1659 (Seuil 1960, p. 547)
Chercher d'abord le règne de Dieu
« Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes les choses dont vous avez besoin vous seront données par-dessus »...
Il est donc dit que l'on cherche le royaume de Dieu.
« Que l'on cherche », ce n'est qu'un mot, mais il me semble qu'il dit bien des choses.
Il veut dire... de travailler incessamment pour le royaume de Dieu, et non pas demeurer en un état lâche et arrêté, de faire attention à son intérieur pour le bien régler, mais non à l'extérieur pour s'y amuser...
Cherchez Dieu en vous, car saint Augustin avoue que, pendant qu'il l'a cherché hors de lui, il ne l'a pas trouvé.
Cherchez-le en votre âme, comme en sa demeure agréable ; c'est le fond où ses serviteurs qui tâchent de mettre toutes les vertus en pratique les établissent.
Il faut la vie intérieure, il faut tendre là ; si on y manque, on manque à tout...
Cherchons à nous rendre intérieurs...
Cherchons la gloire de Dieu, cherchons le règne de Jésus Christ...
« Mais, [vous me direz], il y a tant de choses à faire, tant d'offices à la maison, tant d'emplois à la ville, aux champs ; travail partout ; faut-il donc laisser tout là pour ne penser qu'à Dieu ? »
Non, mais il faut sanctifier ces occupations en y cherchant Dieu, et les faire pour l'y trouver plutôt que pour les voir faites. Notre Seigneur veut que devant tout nous cherchions sa gloire, son royaume, sa justice, et, pour cela, que nous fassions notre capital de la vie intérieure, de la foi, de la confiance, de l'amour, des exercices de religion..., des travaux et des peines, en la vue de Dieu, notre souverain Seigneur...
Si une fois nous sommes ainsi établis en la recherche de la gloire de Dieu, nous sommes assurés que le reste suivra.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Par SAINT AUGUSTIN:
- De même que les grains d'abord isolés, puis moulus et enfin réunis en une seule masse par l'humectation, deviennent un seul pain, ainsi le corps du Christ devient-il un par l'union de la charité.
Lectionnaire pour le
Cinquième dimanche après la Pentecôte
(Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)
Saint Qurbana :
o Actes 9:10-18 :
10 Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur lui dit : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. »
11 Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul. Il est en prière,
12 et il a eu cette vision : un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. »
13 Ananie répondit : « Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
14 Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. »
15 Mais le Seigneur lui dit : « Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations, des rois et des fils d’Israël.
16 Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
17 Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur, c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint. »
18 Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva, puis il fut baptisé.
o II Corinthiens 5: 14-20 :
14 En effet, l’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
15 Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
16 Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
17 Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.
18 Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
19 Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
20 Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu.
o
o Saint-Luc 9 :10-17 :
10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
o
'How I wept when I heard those hymns and chants, thrilled by the sweet sound of thy Church. The music sounded in my ears, and thy truth then spoke to my heart; religion burned in me, my tears flowed, and yet I was glad in them.' (St Augustine)