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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 14:04
Si vous cherchez la vérité, peu importe le chemin sur lequel vous vous trouvez, tôt ou tard, vous arriverez à Dieu.(P. John)

Si vous cherchez la vérité, peu importe le chemin sur lequel vous vous trouvez, tôt ou tard, vous arriverez à Dieu.(P. John)

En France aujourd'hui: Saint PATROCLE, ermite en Berry    († VIe  s.)

 

Mémoire des saints:

PONTIEN, pape de Rome et martyr († 235)

SÉVERIN, EXUPÈRE et FÉLICIEN,   martyrs à Vienne († 170)

BUDOC, évêque de Dol († VIIe s.)

Mémoire du saint prophète ABDIAS    († IXe s. av. J.-C.)

 

 

En hommage aux familles endeuillées,
en partage avec les Artisans de Paix,
ce petit texte absolument merveilleux...
 
Très fraternellement,
 
Paula Kasparian
Présidente des "Artisans de Paix"
 
 
 

“Vous n’aurez pas ma haine”

Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.

Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.

Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.

Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.

 

 

Il n'y a rien qui soit aussi bénéfique pour l'âme que de se retirer dans le silence en Dieu.(P. John)

Il n'y a rien qui soit aussi bénéfique pour l'âme que de se retirer dans le silence en Dieu.(P. John)

Livre des Proverbes 31,10-31.

Qui peut trouver une femme forte ? Elle a bien plus de valeur que les perles.
Le cœur de son mari a confiance en elle, et les profits ne lui feront pas défaut.
Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie.
Elle recherche de la laine et du lin, et travaille de sa main joyeuse.
Elle est comme le vaisseau du marchand, elle apporte son pain de loin.
Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison, et la tâche à ses servantes.
Elle pense à un champ, et elle l'acquiert ; du fruit de ses mains, elle plante une vigne.
Elle ceint de force ses reins, et elle affermit ses bras.
Elle sent que son gain est bon ; sa lampe ne s'éteint pas pendant la nuit.
Elle met la main à la quenouille, et ses doigts prennent le fuseau.
Elle tend la main au malheureux, elle ouvre la main à l'indigent.
Elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi.
Elle se fait des couvertures, le byssus et la pourpre sont ses vêtements.
Son époux est bien connu aux portes de la ville, lorsqu'il siège avec les anciens du pays.
Elle fait des chemises et les vend, et elle livre des ceintures au marchand.
La force et la grâce sont sa parure, et elle se rit de l'avenir.
Elle ouvre la bouche avec sagesse, et les bonnes paroles sont sur sa langue.
Elle surveille les sentiers de sa maison, et elle ne mange pas le pain d'oisiveté.
Ses fils se lèvent et la proclament heureuse ; son époux se lève et lui donne des éloges :
« Beaucoup de filles se sont montrées vertueuses ; mais toi, tu les surpasses toutes. »
Trompeuse est la grâce, et vaine est la beauté ; la femme qui craint Yahweh est celle qui sera louée.
Donnez-lui du fruit de ses mains, et que ses œuvres disent sa louange aux portes de la ville.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,44-52.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache, et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherchait de belles perles.
Ayant trouvé une perle de grand prix, il s'en alla vendre tout ce qu'il avait, et il l'acheta.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un filet qu'on a jeté dans la mer et qui a ramené des poissons de toute sorte.
Lorsqu'il fut rempli, les pêcheurs le tirèrent au rivage et, s'étant assis, ils recueillirent les bons dans des paniers et rejetèrent les mauvais.
Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle : les anges sortiront et sépareront les méchants d'avec les justes,
et ils les jetteront dans la fournaise du feu ; là seront les pleurs et les grincements de dents.
Avez-vous compris toutes ces choses ? "
Ils lui dirent : " Oui. " Et il leur dit : " C'est pour cela que tout scribe devenu disciple du royaume des cieux ressemble à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et du vieux. "

Jeudi 19 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Vincent de Paul

(1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses 
Entretiens ; avis à A. Durand, 1656 (Seuil 1960, p. 320) 


 

« A quoi pouvons-nous comparer le Règne de Dieu ? »

 

N'ayez point la passion de paraître supérieur, ni le maître.

Je ne suis pas de l'avis d'une personne qui me disait, ces jours passés, que, pour bien conduire et maintenir son autorité, il fallait faire voir que l'on était le supérieur.

Ô mon Dieu ! Notre Seigneur Jésus Christ n'a point parlé ainsi ; il nous a enseigné tout le contraire de parole et d'exemple, nous disant que lui-même était venu, non pour être servi, mais pour servir les autres, et que celui qui veut être le maître doit être le serviteur de tous

(Mc 10,44-45)... 

Pour cela, donnez-vous à Dieu, afin de parler dans l'esprit humble de Jésus Christ, avouant que votre doctrine n'est pas vôtre, ni de vous, mais de l'Évangile.

Imitez surtout la simplicité des paroles et des comparaisons que Notre Seigneur fait dans l'Écriture Sainte, parlant au peuple.

Hélas ! quelles merveilles ne pouvait-il pas enseigner au peuple !

Que de secrets n'eût-il pas pu découvrir de la Divinité et de ses admirables perfections, lui qui était la Sagesse éternelle de son Père !

Cependant, vous voyez comme il parle intelligiblement, et comment il se sert de comparaisons familières, d'un laboureur, d'un vigneron, d'un champ, d'une vigne, d'un grain de moutarde.

Voilà comme il faut que vous parliez, si vous voulez vous faire entendre au peuple, à qui vous annoncerez la parole de Dieu. 

Une autre chose à laquelle vous devez faire une attention toute particulière, c'est d'avoir une grande dépendance de la conduite du Fils de Dieu ; je veux dire que, quand il vous faudra agir, vous fassiez cette réflexion :

« Cela est-il conforme aux maximes du Fils de Dieu ? » Si vous trouvez que cela soit, dites :

« À la bonne heure, faisons » ;

si au contraire, dites :

« Je n'en ferai rien. »

De plus, quand il sera question de faire quelque bonne œuvre, dites au Fils de Dieu :

« Seigneur, si vous étiez à ma place, comment feriez-vous en cette occasion ? comment instruiriez-vous ce peuple ? Comment consoleriez-vous ce malade d'esprit ou de corps ? »... 

Cherchons à faire que Jésus Christ règne en nous.


 

Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone / Programme des Prières pour les victimes,la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme

Frères et sœurs en Christ, chers amis. Aloho m'barekh .

Dans la situation tragique qui, à travers les évènements de cette nuit, frappe l'humanité toute entière, soyons unanimes pour rendre un Hommage Universel aux victimes des attentats à Paris . 

J'appelle nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone*  à la prière pour eux, leurs familles, nos bourreaux et la France.

Nous sommes profondément triste et atterré  pour ce qui s'est passé hier soir ! 

Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie! 

Seigneur,  pitié pour  la France! Seigneur  pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont  conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme! 

Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie !

Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous ! 

Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre  talon, nous vous en supplions !

Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l'Evangile d'Amour, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Nous sommes en communion de pâtir et de prière avec les familles des victimes. 

Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.

Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.

Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...

Face à l'horreur, je me souviens de ce témoignage d'Alexandre Solejenitsine:

"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution: 

Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie : 

-"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé." 

Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement. 

Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter: 

"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...
 

Après une Réunion de Prière ce soir à Limoges, je rentrerai dans la nuit au Monastère pour être avec mes frères et conduire des prières publiques pour la France et le monde.

Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.

+Mor Philipose Mariam, métropolite.

De Jauldes ce 14.XI.15

 

Prière en temps de guerre et Prière pour la France

 

Suplions le Seigneur!
Kourie Eleison!

 

O Seigneur, Dieu des armées,
Dieu de notre salut, 
Qui, seul fais des miracles,
regarde tes humbles serviteurs
avec miséricorde et bonté,
et dans Ton Amour pour l'humanité, 
écoute-nous, et aie pitié de nous:
car nos ennemis se sont réunis contre nous, 
pour nous détruire et apporter la ruine à nos sanctuaires.

Aide-nous, ô Dieu notre Sauveur, 
et délivre-nous, pour la gloire de Ton Nom,
et que les paroles de Moïse au peuple israélite
s'appliquent à nous: "Voici, restez fermes 
et vous verrez le salut qui vient du Seigneur.
Le Seigneur combattra pour vous."

Oui, Seigneur Dieu, notre Sauveur,
notre force, notre espoir et notre protection,
ne Te souviens pas des dérèglements 
et de l'injustice de Ton peuple, 
ni ne Te détourne de nous dans Ta colère,
mais dans Ta miséricorde et Ta bonté, 
visite Tes humbles serviteurs 
qui se prosternent devant Ta miséricorde; 
Lève-Toi pour venir à notre aide, 
et accorde à nos guerriers triomphe en Ton Nom, 
et pardonne les transgressions
de ceux que Tu as appelés 
à laisser la vie dans la bataille, 
et au jour de Ta juste rétribution, 
donne-leur des couronnes incorruptibles,
Car Tu es la protection et la victoire 
et le salut de ceux qui espèrent en Toi, 
et nous Te rendons gloire, 
Père, Fils et Saint Esprit, 
et maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles.

 

Amîn!

 

Prière pour la France

 


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans Ton amour ineffable et Ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous T’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui Te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non jugement, la conscience libre, la force du Saint Esprit pour témoigner de Ta vérité dans la paix qui vient de Toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Ton pardon. Donne-nous de Te glorifier et de Te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de Te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, Te confessent avec Ton Père coéternel et Ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen ! 
 

 

Kourie eleison ! Kourie eleison ! Kourie eleison ! 
car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous Te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec Ton Père coéternel et Ton Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles !
Amîn !

 

 

 

 

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*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

+++

 

Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

 

¤Au Monastère Syriaque :

*Tous les jours jusqu’au 22 Novembre après les Offices 

*Dimanche 22, Messe de suffrage à 10h30

Adresse:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤Dordogne :

*Samedi 21 Novembre, Messe de Suffrage à 10h 30

Adresse:

Sanctuaire marial N-D de la Très Ste Trinité

 Ermitage St Colomban

Puyroudrier

24530 LA CHAPELLE FAUCHER

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

¤Charente :

*Dimanche 22 Novembre, Messe de suffrage à 10h 30

Adresse:

Maison Notre-Dame

Le Bourg

16560 JAULDES

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone / Programme des Prières pour les victimes,la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme

Echos des nombreux messages de condoléances et  de Sympatie  que nous font parvenir des amis du monde entier (Par ordre d'arrivée):

Dès le 13 dans la nuit , depuis le Kerala pour l'Eglise-mère Malankare Orthodoxe , ceux de Mr G Alexander, Président de l'OCP:

Cher et respecté Éminence.

Nous sommes attristés par les  récentes attaques terroristes à Paris.

Que Dieu ait grande Miséricorde à notre peuple. Je souhaite tout le meilleur pour l'avenir. Chacun d'entre vous sont dans nos prières prayers.  

Nous demandons des prières pour les victimes d'attentats  terroristes.

Que leurs âmes reposent éternellement en paix !

Georges Alexander

***

Extrait des condoléances que nous envoie  Son Eminence Mor Melethius, Métropolite de notre Eglise-mère Malankare Orthoxe à Trisshiur:

 

Votre Eminence, Barekmor
...
En ce qui concerne tot il assassinat tragique de personnes innocentes en France, je suis profondément blessé et prie Dieu qu'Ildonne du courage à tous les citoyens pour faire face à l'une des situations les plus difficiles de son histoire.

Il est triste de constater que ces gens prétendent agir au nom de Dieu. C'est une contradiction. Dieu ne peut être gmorifié par le meurtre de sa propre création. Il n'approuve pas la haine, mais seulement l'amour et  la miséricorde.

Ces gens ne croient pas en Dieu, seulement en eux-mêmes et peuvent être seulement considérées comme des personnes atteintes par une forme de maladie de l'esprit.

En tout cas, je partage la douleur du peuple de votre grand pays.


...
Je présente à Votre Eminence, et votre troupeau dans mes prières devant notre Seigneur
Avec amour et prières fraternelles.
+Mor Melethius 

 

 

***

Depuis le Congo:

 

Eminence.

je viens d'apprendre le deuil qui vous a frappé .

Très peiné par cette
cruelle nouvelle , je vous prie , Monseigneur d'accepter , avec mes
condoléances émues , l'expression de ma très sincère et attristée
sympathie .

Père clément mastaki ,RD.congo .

Jeudi 19 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Le hashtag #PrayforParis vous indispose ? Voici le message d’une jeune étudiante catholique en réponse à l’article d’un contributeur deLibération.

Cher journaliste,

Vous avez certainement la plume plus habile que la mienne et l’esprit plus aiguisé à cet exercice, mais l’envie de répondre est bien trop forte.

Lorsque les attentats ont frappé la France, lorsque Daesh a revendiqué cet acte, vous oubliez de petites choses anodines.

Vous oubliez que ce prétendu « État islamique » a visé Paris, symbole de la France, qui « porte la bannière de la croix ». Vous oubliez également qu’il n’est nullement fait mention de « Français », de « jeunes », mais de « croisés », comme une réponse aux croisades menées dans des temps anciens contre les « hérétiques » d’alors.

Si vous pensez que « la croix » est une faucille et un marteau, je vous invite à rouvrir vos livres d’Histoire. Pas ceux d’aujourd’hui qui sont affligeants tant ils sont pauvres, mais un vieux Lagarde et Michard qui traîne sûrement dans une bibliothèque.

Car vous parlez de la France laïque, depuis 1905, depuis 1789.
Vous semblez penser que la France a toujours été laïque.
Mais vous semblez oublier que ceci n’est pas la France qui s’est construite en 1789, mais simplement une idée de la République.

Vous oubliez aussi qu’avant 1905, des prêtres ont éduqué les Français, car il n’y avait pas autant d’instituteurs que de nos jours. Ils leur ont appris à lire, écrire, compter et penser suffisamment pour qu’un jour ils rejettent la main qui les avait nourris.

Et la République de 1789… Vous semblez également oublier qu’elle fut fondée par de nombreux déistes, lorsqu’ils n’étaient pas chrétiens. Le culte de l’Être Suprême vous parle-t-il ? Le « Grand Horloger » de Voltaire également ? Robespierre lui-même était déiste, quel culot ! En 1793, la guillotine vous aurait tendu les bras pour avoir tenu de pareils propos !

En parlant de « votre » France de 1789, vous rasez près de 1 789 années d’Histoire, pendant lesquelles la religion chrétienne, catholique, a guidé un peuple et un Royaume.

Reniez-les si cela vous rassure, elles existeront toujours. Tant que Fontainebleau, Versailles, le Louvre et les châteaux de la Loire existeront, tant que la crème Chantilly existera, tant que Notre-Dame et la Sainte Chapelle se dresseront, tant que la France aura ces frontières géographiques.

Reniez cette France aux racines catholiques, mais elle perdure. Des milliers d’Asiatiques déferlant l’été en Île-de-France le comprennent mieux que vous.

Vous oubliez que la France n’est un pays laïque que depuis 110 ans. Une Jeanne Calmant. C’est tout. Avant, ne vous en déplaise, la France a grandi dans un giron chrétien.

En reniant cette France, votre texte rejette le patrimoine français et pour aller plus loin, il rejette les Français dans ce qu’ils ont de plus profond : leur culture, leurs racines, leur Histoire. C’est grave.

En reniant cette France, vous reniez la France

Même si aujourd’hui le culte est moins prépondérant, ce hashtag prouve le besoin de spiritualité des hommes, ce désir qu’ils ont de s’élever bien plus haut que notre basse terre, et qu’ils savent qu’il y a, quelque part, un « Grand Horloger » que l’on peut prier lorsqu’on ne se sent pas bien, lorsqu’on est triste, lorsqu’on a perdu des amis.

En refusant leurs prières, vous refusez leur tristesse, leur deuil.

Vous oubliez également, dans votre petit laïcardisme forcené, que « prier » n’est pas réservé aux catholiques et aux chrétiens qui ont fondé la France moderne.

Prier est aussi valable pour les juifs, les bouddhistes, les païens de toutes sortes. Les rejeter, c’est rejeter des cultures, des identités, des valeurs qui font notre civilisation actuelle, et cette France cosmopolite que vous aimez tant. Et qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs, vous insultez tous ceux pour qui la religion est une culture, une liberté, des racines, un avenir.

Vous faites une erreur fondamentale en pensant que Paris n’est attaquée que pour ses valeurs charnelles et libertines. Vous avez certainement oublié que l’on dit de la France qu’elle est « Fille aînée de l’Église » et qu’en cela, elle est une ennemie pour Daesh. Vous oubliez que c’est la France chrétienne qui est partie en croisades et non une France libertine, prônant le sexe et l’alcool.

Enfin, vous commettez une dernière erreur : aucun croyant n’est obligé de prier. C’est votre cécité laïcarde qui vous empêche de voir cet acte gratuit, bienveillant, généreux, amical de la prière. Laissez-nous prier, comme on vous laisse aller boire un verre en terrasse, pensant qu’il s’agit là d’un acte de bravoure. Cela ne changera rien à votre vie : la preuve, nous n’avez pas changé vos habitudes.

Laissez-nous prier… Vous ne ressentirez rien, sauf peut-être un jour la grâce de comprendre ce que signifie la prière pour des millions de croyants dans le monde, toutes religions confondues.

Donc je ne suis pas d’accord, je n’arrête pas mes prières.

Cela vous fait mal au bide de penser que des milliers de personnes prient pour les victimes ? Cela ne va pas s’arrêter, car la prière est inusable. Il y a même des gens qui ne font que cela toute la journée ! Cela doit être terrible pour vous d’y penser ! Mais ceci fait des millénaires qu’on le fait, et on n’est pas prêts d’arrêter.

J’ai prié pour Paris, pour les victimes, pour la France, pour les terroristes. Maintenant je vous rajoute à ma liste. Ne râlez pas, cela me fait vraiment plaisir et personne ne m’y oblige !

Occupez-vous de votre foie, laissez-moi gérer ma foi.

Baisez, buvez, moi je prie.

Jeudi 19 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Mon Dieu, vous êtes la Bonté en sa source essentielle.

Vous ne la recevez de personne, vous la possédez en même temps que votre être ; elle est votre être même ; vous êtes bon comme vous êtes, autant que vous êtes, aussi longtemps que vous êtes ; vous êtes bon depuis toujours, pour toujours, éternellement, immuablement, infiniment.

Être et être bon, pour vous, cela ne fait qu'un : la bonté c'est votre être et votre être est la Bonté même.

Toute bonté finie vient de votre Bonté infinie, elle en est une dérivation, un ruisselet, une gouttelette.

Elle n'est que ce que vous lui donnez d'être, elle est seulement si elle se rattache à vous, elle cesse dès qu'elle coupe le lien.

Toutes ces bontés finies m'attirent ; je les aime, je voudrais m'en emparer, je les poursuis, je m'épuise à ces poursuites le plus souvent irréalisables, et qui, réalisées, me laissent si vide et si altéré, et je néglige la Réalité sans bornes, pouvant seule me combler et s'offrant à moi.

Pourtant, c'est vous que je désire et recherche en ces formes mêlées ; je les aime uniquement que pour ce qu'elles me représentent de votre seule vraie bonté.

Vous êtes le seul vraiment aimé et désiré, et le mouvement des êtres, partant de ce désir, cesserait si vous cessiez d'être le Bien qui se donne.

Car la bonté, c'est le don de soi.

La Bonté infinie, c'est le don total de soi, sans bornes, sans réserves, ni dans la durée ni dans l'espace ni dans la communication de ce que l'on a et de ce que l'on est.

La Bonté se donne comme le soleil brille, rayonne et éclaire, comme le feu réchauffe, comme la source se répand.

Et vous êtes cette Bonté, ce Don de soi, cette Lumière, cette Chaleur, cette Source répandue.

Et vous m'avez posé en face de vous, moi, petite chose vide, froide, obscure, égoïste, pour accueillir, selon la mesure de mon être possible, votre Être qui est tout cela et veut me combler de lui. »

Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Écrits spirituels Tome I (Prière de louange), Benedettine di Priscilla, Roma, 1966.

Jeudi 19 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

UN MOI MARIAL EN PLEIN "AVENT":

L'Église copte possède un vrai mois marial pendant le temps de l’Avent, le mois de Kiahk, le quatrième mois du calendrier copte. Il prépare la fête de Noël, fête du Christ qui naît et de Marie qui le met au monde.

Le jeûne qui précède Noël dure 46 jours et a une forte coloration mariale. Les Coptes l’appellent le « jeûne de la Vierge » et ils affirment que la Vierge l'aurait pratiqué un mois et demi avant la naissance de son Fils. Ibn Siba au XIVe siècle décrit ainsi la croyance traditionnelle :

« Le jeûne de Noël eut ainsi son origine : Notre Dame, Mère de la lumière, était dans le septième mois et demi de sa grossesse, à la suite de l’Annonciation. (…) Elle prétendait être vierge, et elle avait cependant été trouvée enceinte. Étant donné que de tels reproches étaient continuels, elle jeûna pendant un mois et demi, en pleurant et en se désolant à cause des insultes ».

Les Coptes célèbrent le mois marial avec une veillée nocturne quotidienne qui s'étend sur tout le mois de Kiahk et qui s'ajoute au cours normal de l’office. Pendant cette veillée ils chantent les « Theotokies » et autres textes de la "Psalmodie de Kiahk".(Gabriele Giamberardini dans " Il culto mariano in Egitto" , Jérusamem 1974.)

L'Eglise Russe orthodoxe

fait aujourd'hui (19 novembre) mémoire de  

Saint  PHILARÈTE,

un Métropolite de Moscou1

Saint Philarète fut une des figures les plus marquantes de l'Église russe au XIXe siècle. Né en 1782, à Kolomna, près de Moscou, dans une famille sacerdotale, il fut baptisé sous le nom de Basile. Il entra à l'âge de neuf ans au séminaire local et continua ensuite son instruction ecclésiastique dans le séminaire installé auprès de la Laure de la Trinité-Saint-Serge. Le métropolite de Moscou Platon, qui résidait fréquemment à la Laure, remarqua les aptitudes extraordinaires du jeune séminariste, tant pour l'apprentissage des langues anciennes, quen théologie et poésie, et il le prit sous sa protection. Malgré ses talents, Basile restait pieux, calme et modeste, et jouissait de l'estime générale. Ayant terminé ses études, premier de sa promotion, on lui confia aussitôt l'enseignement du grec, langue qu'il écrivait et parlait couramment, et de l'hébreu. Orateur d'esprit fin, sachant enflammer les âmes d'amour pour la vertu, il fut bientôt désigné comme prédicateur à la Laure et nommé professeur de rhétorique. Son bienfaiteur, le métropolite Platon, qui était considéré comme un grand théologien et orateur, écrivait à son propos: « Moi, j'écris comme un homme, mais lui il écrit comme un Ange. » Encouragé par le Métropolite et après mûre réflexion, accompagnée de luttes intérieures, le brillant professeur fut tonsuré moine, sous le nom de Philarète, et ordonné Diacre quelques jours après (1808). Transféré, un an plus tard, au Séminaire de Saint-Pétersbourg, il y remplit les fonctions d'inspecteur et de professeur de philosophie; et après son ordination sacerdotale, il enseigna, à l'Académie théologique, l'Écriture Sainte, l'Histoire ecclésiastique, le Droit canonique et la Théologie dogmatique. Il continuait de plus sa prédication et sa voix, résonnant dans les grandes cathédrales, attirait de nombreux admirateurs. Il entretenait des relations avec les écrivains illustres de ce temps, comme Pouchkine, qu'il avait réconforté par un admirable poème et qui lui écrivit avec reconnaissance: « Le poète, saisi de frayeur sacrée, écoute religieusement la harpe de Philarète. »

Élevé à la dignité d'Archimandrite à l'âge de trente. ans, il fut bientôt nommé recteur de l'Académie théologique et supérieur d'un grand monastère de Novgorod. Infatigable dans les travaux intellectuels comme dans les responsabilités administratives, il menait ordinairement de front trois ou quatre besognes à la fois. Son disciple, l'archimandrite Photius, le décrit en ces termes: « Il avait toujours le visage clair et joyeux, les yeux perçants, l'air ascétique et sévère, mais agréable; son allure était lente et majestueuse. Sa voix était douce et fine, mais bien claire. Il parlait avec finesse et sagacité, et disposait les étudiants à l'écouter avec entrain, au point d'oublier l'heure du repas. La force, la beauté, la dignité et la gloire de l'Académie théologique étaient alors concentrées en Philarète. » Unissant une rare érudition à une fervente piété, il tâchait de communiquer avant tout à ses auditeurs, ou aux lecteurs de ses ouvrages qui restent des classiques de la littérature orthodoxe, l'"esprit de l'0rthodoxie", c'est pourquoi il fut, dès son vivant, considéré comme un véritable Père de l'Église et surnommé: le "nouveau Chrysostome".

Après avoir reçu la dignité de Docteur en Théologie, Philarète fut consacré Evêque à l'âge de trente-cinq ans seulement (1817). D'abord vicaire du Métropolite de Saint-Pétersbourg, il devint bientôt Archevêque de Tver, puis de Iaroslav et, au bout de cinq ans, il fut élevé au poste de Métropolite de Moscou et de Kolomna, charge qu'il occupa jusqu'à son trépas.

Comme Hiérarque, il administrait son diocèse avec la même énergie, qu'il avait manifestée en tant que recteur de l'Académie. Dès qu'il fut nommé à Tver, par exemple, il parcourut en cent jours cet immense diocèse, en prêchant dans toutes les églises. À la tête du diocèse de Moscou, il oeuvra avec persévérance pour corriger les défauts du Clergé. Exigeant pour la rigueur morale de ses Clercs, il n'hésitait pas à leur infliger des peines canoniques; mais il savait tempérer cette sévérité en subvenant personnellement aux besoins matériels des familles des Clercs suspendus. Travaillant sans relâche, il ne s'accordait jamais de loisirs, et nul ne savait quand il donnait, car quel que fût le moment du jour ou de la nuit auquel son serviteur se présentât, il le trouvait toujours à sa table de travail. Il rédigeait des ouvrages de théologie, des manuels, des articles; mais donnait surtout le meilleur de lui-même en d'admirables sermons2. Il laissa également une immense correspondance, contenant de précieuses instructions sur tous les sujets d'ordre ecclésiastique. Il fut par ailleurs l'initiateur de la traduction en russe de la Bible, tâche de longue haleine, à laquelle il contribua en traduisant lui-même plusieurs livres, et qui ne put être achevée qu'au bout de cinquante ans, à cause de l'opposition du tsar et de certains milieux ecclésiastiques. Et ce fut grâce à son soutien et à sa collaboration que les Startsi du Monastère d'Optino purent publier leurs traductions des Pères de l'Église, qui allaient devenir le moteur d'un grand mouvement de réveil spirituel en Russie (cf. 10 oct. sup.). Sachant consulter ses collaborateurs et recevant avec humilité leurs critiques, le Saint Hiérarque était doux et patient envers ses ennemis et endurait avec tolérance les accusations les plus injustes; mais il se montrait en revanche inflexible quand il s'agissait des Saints Dogmes, des commandements de Dieu ou de la tradition de l'Église. Il employait tous ses revenus à des oeuvres de bienfaisance, s'arrangeant pour que ses bienfaits restent toujours secrets, et c'est avec ses propres ressources que fut construit un grand hospice pour les orphelins et les enfants de familles ecclésiastiques pauvres. A partir de 1819, il devint membre du Saint-Synode. Nulle question n'échappait à sa compétence. On le consultait même quand il n'assistait pas aux sessions; et il ne manquait jamais de donner aux problèmes les plus embrouillés une solution juste et sagement fondée sur les principes canoniques.

Ascète de nature, le Saint Métropolite aimait à se retirer dans la solitude pour se consacrer à la prière et à la contemplation. C'est pour satisfaire cette inclination, qu'il fonda la skite de Gethsémani, près de la Laure de la Trinité, où il passait souvent quelques jours dans une simple cellule monastique. Débordant de charité divine, ses yeux luisaient de larmes, dès qu'il était question d'une bonne oeuvre, de bonne intention ou de bons sentiments. Il s'efforçait d'accomplir tout ce qu'il enseignait aux autres et s'attirait ainsi l'attachement indéfectible de ses fidèles, qui demandaient ses prières, lesquelles étaient souvent couronnées par des Miracles.

Ayant brillé pendant un demi siècle comme un flambeau de la grâce sur la lampe de l'Eglise, Saint Philarète remit en paix son âme à Dieu, le 19 novembre 1867, à l'âge de quatre vingt-cinq ans. Quelques mois auparavant, il avait vu en rêve son père qui lui avait recommandé d'observer la "date du 19!"

1. Il a été glorifié par le Patriarcat de Moscou en 1994. Nous résumons ici sa biog
raphie parue dans Contacts 61 (1968).
2. Un recueil choisi de ces sermons a été traduit en français au siècle dernier par A. Serpinet (Paris, 1866).

Jeudi 19 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

En plus du shéma de prière que je vous proposais 

ces jours-ci, voici une belle prière proposée 

par Mgr Michel Aupetit, 

évêque Catholique-Romain 

de Nanterre :

Ô Sainte Vierge Marie,

Vous étiez au pied de la Croix le cœur transpercé par la douleur de voir votre Fils Jésus déchiqueté par le fouet, cloué sur la croix où Il devait mourir.

Vous comprenez l’atroce souffrance de ceux qui ont été touchés par la haine aveugle qui vient de s’abattre sur notre pays et sa capitale Paris.

Vous êtes restée debout pour montrer qu’au-delà de l’Amour crucifié il y a l’espérance qui sait que tout ne se termine pas par la mort, que Dieu n’a jamais dit son dernier mot.

Ce mot, c’est le Verbe qui a pris chair en vous pour nous révéler la vérité de Dieu qui est Amour et qui est Vie.

Ô Mère de Miséricorde, venez consoler notre détresse, nous rappeler que la Résurrection de votre Fils a définitivement scellé la victoire de l’amour sur la haine et de la vie sur la mort.

Vous, qui avez recueilli cette phrase de Jésus à son Père : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font », priez pour nous afin que nous arrivions à pardonner sans que l’esprit de vengeance ronge notre cœur.

Enfin, vous qui êtes la Sainte Patronne de la France, que votre prière maternelle nous aide à retrouver et à vivre cet Évangile qui a façonné depuis tant de siècles l’âme de notre pays.

Amen

+ Michel Aupetit

Jeudi 19 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 07:05
Seigneur,  pitié pour  la France! Seigneur  pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont  conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme!  Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie ! Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous !  Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre  talon, nous vous en supplions ! Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l’Évangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Seigneur, pitié pour la France! Seigneur pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme! Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie ! Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous ! Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre talon, nous vous en supplions ! Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l’Évangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Livre de l'Apocalypse 21,2-5.

En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.
Et j'entendis une voix forte qui disait : " Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes : il habitera avec eux, et ils seront son peuple ; et lui-même il sera le Dieu avec eux, il sera leur Dieu.
Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. "
Et Celui qui était assis sur le trône, dit :"Voici que je fais toutes choses nouvelles. " Et il ajouta : " Ecris, car ces paroles sont sûres et véritables. "


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,1-10.

En ce temps-là, Jésus, entré dans Jéricho, traversait la ville.
Et voici qu'un homme appelé du nom de Zachée, qui était un publicain-chef et qui était riche,
cherchait à voir Jésus, qui il était ; et il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était petit de taille.
Courant en avant, il monta sur un sycomore pour le voir, car il devait passer par là.
Quand il arriva à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : " Zachée, hâte-toi de descendre, car aujourd'hui il faut que je demeure dans ta maison. "
Il se hâta de descendre et le reçut avec joie.
Ce que voyant, ils murmuraient tous, disant : " Il est entré pour loger chez un pécheur. "
Or Zachée, s'étant arrêté, dit au Seigneur : " Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens ; et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je rends le quadruple. "
Jésus lui dit : " Le salut est arrivé aujourd'hui pour cette maison, parce que lui aussi est fils d'Abraham.
Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. "

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Grégoire de Narek

(v. 944-v. 1010), moine et poète de l'Eglise Apostolique arménienne (L'Eglise Arménienne appartient à notre famille des Eglises Orthodoxe-orientales) 
Jésus, Fils unique du Père, 668-673 ; SC 203 (trad. SC p. 169 rev.) 

 

« Descends vite »

 

Je ne me suis pas élevé de cette terre misérable, 
Comme Zachée le publicain, 
Sur l'arbre élevé de la sagesse 
Pour te contempler dans ta divinité. 

La courte taille de l'homme spirituel en moi 
N'a pas grandi par de bonnes œuvres : 
Tout au contraire, elle a diminué sans cesse 
Jusqu'à me faire retourner à boire du lait comme les enfants

(cf 1Co 3,2). 

En prenant la parabole à l'envers, 
Je suis monté sur l'arbre de la sensualité 
Par l'amour des choses de ce monde au goût agréable, 
Comme un autre Zachée sur un autre figuier. 

De là, grâce à ta parole puissante, 
Fais-moi descendre en hâte comme lui ; 
Viens loger dans la maison de mon âme, 
Et, avec toi, le Père et le Saint Esprit. 

Fais que ce corps qui a causé du tort à mon âme 
Lui rende le quadruple en service 
Et donne la moitié de ses biens 
A mon libre arbitre appauvri, 

Afin que selon ta parole de salut adressée à Zachée, 
Je sois digne d'entendre ta voix moi aussi, 
En étant moi aussi fils d'Abraham, 
Suivant la foi de notre patriarche.

 
Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone / Programme des Prières pour les victimes,la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme

Frères et sœurs en Christ, chers amis. Aloho m'barekh .

Dans la situation tragique qui, à travers les évènements de cette nuit, frappe l'humanité toute entière, soyons unanimes pour rendre un Hommage Universel aux victimes des attentats à Paris . 

J'appelle nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone*  à la prière pour eux, leurs familles, nos bourreaux et la France.

Nous sommes profondément triste et atterré  pour ce qui s'est passé hier soir ! 

Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie! 

Seigneur,  pitié pour  la France ! Seigneur  pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont  conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme! 

Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie !

Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous ! 

Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre  talon, nous vous en supplions !

Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Nous sommes en communion de pâtir et de prière avec les familles des victimes. 

Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.

Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.

Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...

Face à l'horreur, je me souviens de ce témoignage d'Alexandre Solejenitsine:

"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution: 

Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie : 

-"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé." 

Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement. 

Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter: 

"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...
 

Après une Réunion de Prière ce soir à Limoges, je rentrerai dans la nuit au Monastère pour être avec mes frères et conduire des prières publiques pour la France et le monde.

Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.

+Mor Philipose Mariam, métropolite.

De Jauldes ce 14.XI.15

 

Prière en temps de guerre et Prière pour la France

 

Suplions le Seigneur!
Kourie Eleison!

 

O Seigneur, Dieu des armées,
Dieu de notre salut, 
Qui, seul fais des miracles,
regarde tes humbles serviteurs
avec miséricorde et bonté,
et dans Ton Amour pour l'humanité, 
écoute-nous, et aie pitié de nous:
car nos ennemis se sont réunis contre nous, 
pour nous détruire et apporter la ruine à nos sanctuaires.

Aide-nous, ô Dieu notre Sauveur, 
et délivre-nous, pour la gloire de Ton Nom,
et que les paroles de Moïse au peuple israélite
s'appliquent à nous: "Voici, restez fermes 
et vous verrez le salut qui vient du Seigneur.
Le Seigneur combattra pour vous."

Oui, Seigneur Dieu, notre Sauveur,
notre force, notre espoir et notre protection,
ne Te souviens pas des dérèglements 
et de l'injustice de Ton peuple, 
ni ne Te détourne de nous dans Ta colère,
mais dans Ta miséricorde et Ta bonté, 
visite Tes humbles serviteurs 
qui se prosternent devant Ta miséricorde; 
Lève-Toi pour venir à notre aide, 
et accorde à nos guerriers triomphe en Ton Nom, 
et pardonne les transgressions
de ceux que Tu as appelés 
à laisser la vie dans la bataille, 
et au jour de Ta juste rétribution, 
donne-leur des couronnes incorruptibles,
Car Tu es la protection et la victoire 
et le salut de ceux qui espèrent en Toi, 
et nous Te rendons gloire, 
Père, Fils et Saint Esprit, 
et maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles.

 

Amîn!

 

Prière pour la France

 


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans Ton amour ineffable et Ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous T’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui Te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non jugement, la conscience libre, la force du Saint Esprit pour témoigner de Ta vérité dans la paix qui vient de Toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Ton pardon. Donne-nous de Te glorifier et de Te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de Te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, Te confessent avec Ton Père coéternel et Ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen ! 
 

 

Kourie eleison ! Kourie eleison ! Kourie eleison ! 
car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous Te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec Ton Père coéternel et Ton Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles !
Amîn !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

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Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

¤Au Monastère Syriaque :

*Tous les jours jusqu’au 22 Novembre après les Offices 

*Dimanche 22, Messe de suffrage à 10h30

Adresse:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤Dordogne :

*Samedi 21 Novembre, Messe de Suffrage à 10h 30

Adresse:

Sanctuaire marial N-D de la Très Ste Trinité

 Ermitage St Colomban

Puyroudrier

24530 LA CHAPELLE FAUCHER

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

¤Charente :

*Dimanche 22 Novembre, Messe de suffrage à 10h 30

Adresse:

Maison Notre-Dame

Le Bourg

16560 JAULDES

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone / Programme des Prières pour les victimes,la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme

Echos des nombreux messages de condoléances et  de Sympatie  que nous font parvenir des amis du monde entier (Par ordre d'arrivée):

Dès le 13 dans la nuit , depuis le Kerala pour l'Eglise-mère Malankare Orthodoxe , ceux de Mr G Alexander, Président de l'OCP:

Cher et respecté Éminence.

Nous sommes attristés par les  récentes attaques terroristes à Paris.

Que Dieu ait grande Miséricorde à notre peuple. Je souhaite tout le meilleur pour l'avenir. Chacun d'entre vous sont dans nos prières prayers.  

Nous demandons des prières pour les victimes d'attentats  terroristes.

Que leurs âmes reposent éternellement en paix !

Georges Alexander

***

Extrait des condoléances que nous envoie  Son Eminence Mor Melethius, Métropolite de notre Eglise-mère Malankare Orthoxe à Trisshiur:

 

Votre Eminence, Barekmor
...
En ce qui concerne tot il assassinat tragique de personnes innocentes en France, je suis profondément blessé et prie Dieu qu'Ildonne du courage à tous les citoyens pour faire face à l'une des situations les plus difficiles de son histoire.

Il est triste de constater que ces gens prétendent agir au nom de Dieu. C'est une contradiction. Dieu ne peut être gmorifié par le meurtre de sa propre création. Il n'approuve pas la haine, mais seulement l'amour et  la miséricorde.

Ces gens ne croient pas en Dieu, seulement en eux-mêmes et peuvent être seulement considérées comme des personnes atteintes par une forme de maladie de l'esprit.

En tout cas, je partage la douleur du peuple de votre grand pays.


...
Je présente à Votre Eminence, et votre troupeau dans mes prières devant notre Seigneur
Avec amour et prières fraternelles.
+Mor Melethius 

 

 

***

Depuis le Congo:

 

Eminence.

je viens d'apprendre le deuil qui vous a frappé .

Très peiné par cette
cruelle nouvelle , je vous prie , Monseigneur d'accepter , avec mes
condoléances émues , l'expression de ma très sincère et attristée
sympathie .

Père clément mastaki ,RD.congo .

 

 

+++

 

 

Les Moscovites rendent hommage aux victimes des attentats de Paris

D'où viennent les crimes de ce soi-disant
« État islamique » ?
 
La racine du mal

D'où viennent les crimes de ce soi-disant « État islamique » ?

Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c'est mon devoir de philosophe.

Les racines de ce mal qui te vole aujourd'hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps.

Et de ton ventre malade, il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres - pires encore que celui-ci - aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l'admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !

Même les intellectuels occidentaux, quand je leur dis cela, ont de la difficulté à le voir : pour la plupart, ils ont tellement oublié ce qu'est la puissance de la religion - en bien et en mal, sur la vie et sur la mort - qu'ils me disent « Non le problème du monde musulman n'est pas l'islam, pas la religion, mais la politique, l'histoire, l'économie, etc. ».

Ils vivent dans des sociétés si sécularisées qu'ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur du réacteur d'une civilisation humaine !

Et que l'avenir de l'humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière et économique, mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité toute entière !

Saurons-nous tous nous rassembler, à l'échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ?

La nature spirituelle de l'homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent - et qui comme l'islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.

 

Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l'islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation

Extrait de Lettre ouverte au monde musulman

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Les signes des temps
Évangile selon saint Matthieu 16, 1-4
« Ainsi l'aspect du ciel, vous savez l'interpréter ; mais pour les signes des temps, vous n'en êtes pas capables. »
Les signes des temps
« En fait de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas ».
Les pharisiens, les saducéens et les scribes sont dans la confusion, gênés par les paroles et les actes de Jésus. Incapables de se décider pour ou contre, ils demandent un signe… encore un ! Jésus leur reproche de savoir lire les signes du temps qu’il fera mais de ne pas être capable de reconnaître en lui le Messie qui devait venir. 
Il ne leur sera donné que le signe de Jonas… L’explication, nous la retrouvons quelques chapitres plus tôt : le signe de Jonas, ce sont les trois nuits et trois jours passés par Jonas « dans le ventre du monstre marin, de même le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre durant trois jours et trois nuits.» * Trois jours et trois nuits entre la mort et la résurrection de Jésus. 
Un signe ! Jésus n’apporte pas de preuve scientifique. Il leur demande, il nous demande un acte de confiance.

La confiance, c’est comme si un alpiniste partait faire une course sans guide de haute montagne. Ou comme si le navigateur larguait les amarres sans être aller faire un tour à la capitainerie du port pour consulter la météo marine. La confiance, ce pourrait être se jeter dans le vide, les yeux fermés avec l’assurance qu’il n’y a rien à craindre. Et pourtant, l’alpiniste n’oublie pas sa balise avant de partir escalader un sommet et le marin de consulter les cartes météo avant de prendre le large. Il en va de leur vie et de celles de leurs compagnons.
Est-ce que la vie chrétienne, ça ne pourrait pas être vivre ces deux manières d’habiter la confiance, les yeux fermés et le cœur assuré que la confiance se construit au jour le jour ? Lâcher prise et faire confiance. S’en remettre à Dieu et le laisser agir en nous.
Et avec Charles de Foucault, redire cette belle prière : « Mon Père, Je m'abandonne à toi. Fais de moi ce qu'il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, Je te remercie. Je suis prêt à tout, j'accepte tout, Pourvu que ta volonté se fasse en moi, En toutes tes créatures, Je ne désire rien d'autre, mon Dieu. »


* Mt 12, 38-41(Source:Signe dans la Bible)
Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 

colloque lyon 16 novembe 2015Lundi 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer le colloque organisé à Lyon par Patrimoine Rhône-Alpin sur l’avenir des édifices cultuels : églises temples, synagogues et mosquées.

Plus 150 personnes ont répondu à l’invitation. Seuls quelques élus inscrits n’ont pu se rendre à Lyon, leur responsabilité les retenant auprès de leurs administrés, suite aux tragiques événements de vendredi. A l’invitation d’Eddie Gilles-Di Pierno, président de Patrimoine Rhône-Alpin, notre assistance a respecté à 12h00 précises une minute de silence, à l’unisson du pays.

Dans un premier temps vous trouverez ci-dessous, le texte d’introduction au colloque que j’avais préparé (avant les événements tragique du 13 novembre). Dans une seconde note, je donnerai un écho de la synthèse de la journée que j’ai formulée devant l’assistance avant que nous nous séparions.

Voici le texte initial qui devait introduire nos débats :

Mesdames, messieurs, chers amis

Les édifices cultuels constitueraient-ils un patrimoine « cultuRel » qui manquerait d’air (r) ? Je pourrais jouer longtemps sur le mot et la lettre en pointant les nombreuses églises trop souvent fermées et dont on découvre trop tard qu’elles sont en danger. Je pourrais déplorer les trous d’air dans les vitraux et les toitures, non réparés, qui au fil du temps provoquent des chantiers de rénovation, trop lourds à financer. Je pourrais aussi me lamenter de propos parfois entendus, au nom d’une laïcité brutale et radicale, stipulant que les communes ne devraient plus entretenir de bâtiments religieux, oubliant que la vie religieuse et le culte sont aussi source de culture pour tous, et pas seulement pour les fidèles et les croyants. Mais je ne suis pas venu pour stigmatiser, déplorer ni me lamenter. En cette belle et riche journée qui s’annonce ici, nous avons tous mieux à faire.

Si j’ai accepté, avec un certain enthousiasme, l‘invitation de Patrimoine Rhône-Alpin à « modérer » cette rencontre sur le devenir du patrimoine religieux, c’est parce que je crois en l’avenir de ce patrimoine. J’y crois pourvu que nous le considérions pleinement, que nous prenions le temps d’y réfléchir ensemble, et enfin que nous retroussions, un peu, beaucoup les manches en fonction d’une finalité partagée, par le plus grand nombre possible.

Le temps de la connaissance

Que nous le considérions pleinement. Cela suppose que nous connaissions l’état des lieux et l’état sanitaire des lieux. Combien d‘églises en France ? Hélas personne ne peut le dire encore aujourd’hui avec précision et certitude, ni du côté des pouvoirs publics, ni de la Conférence épiscopale française (même si celle-ci a pris le dossier à bras le corps), des associations (telle l’Observatoire du patrimoine religieux) et des personnes qui se sont lancés, non sans courage, au dressement d’un inventaire de notre patrimoine religieux. 40, 50, 60 000 églises ? Certains avancent même le chiffre de 100 000 édifices. Mais à ce stade des inventaires, ce ne sont là que des estimations et des extrapolations.

Si nous ne savons pas combien d’églises, de temples, de synagogues et de mosquées existent en France, que dire de l’état sanitaire de ces édifices ? Combien d’entre eux sont-ils réellement en danger ? La comptabilité que je tiens depuis 8 ans sur Patrimoine-en-blog, ô combien lacunaire, tourne autour de 300 édifices en France, mais j’entends dire parfois que des dizaines de milliers seraient menacés de disparaître prochainement… Sur quelle base scientifique repose cette alarme ?

Et dit-on assez, que notre pays a rénové davantage de lieux de culte lors des 35 dernières années (depuis les années 80), qu’au cours des 80 années précédentes ! La situation actuelle, toute préoccupante soit-elle, est certainement plus envieuse aujourd’hui qu’elle ne le fut dans les années 1970, (cf. Chef d’Œuvre en péril, de Pierre de Lagarde ; Eglises en ruine, Eglise en péril de Michel de Saint-Pierre), en 1910 (La grand pitié des églises de France de Maurice Barrès), ou aux lendemains de la Révolution française (Le Génie du Christianisme de François-René de Châteaubriand et sa préface de 1835).

« Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console… » Il est vrai que lorsque nous nous comparons à ce que vivent les autres pays européens et nord-américains, la situation française des lieux de culte, parait exceptionnellement protégée. Prenons l’exemple du Québec. En 2012, le Conseil du Patrimoine Religieux Québécois dénombrait 270 églises soit fermées, vendues, transformées ou démolies. En novembre 2014, il en comptait deux fois plus soit 440. La seule année 2014 a vu 72 églises fermer leurs portes, changer de propriétaire ou d’usage, ou passer sous le pic des démolisseurs. Une église fermée sur deux est en panne de nouvelle affectation.

Certes, le Québec n’est pas la France. Pour autant, la situation dans notre pays mérite toute notre attention. Depuis l’an 2000, 27 églises et chapelles ont été démolies dont 4 depuis le 1er janvier 2015. La démolition d’une dizaine d’autres est annoncée pour les mois à venir. Entre peur et résignation, il existe une conduite (éthique) à tenir. Nous avons à comprendre une situation calmement et honnêtement, sans se laisser prendre d’un côté par les cris alarmistes et menaçant (cachant souvent des idéologies mortifères), ni de l’autre côté par le chœur hypnotique des relativistes (« On a toujours démoli des églises »), des défaitistes (« On ne peut pas toutes les sauver »), et des esthètes (« Toutes ne valent pas la peine d’être sauvées »).

Si considérer pleinement ce patrimoine particulier est d’abord bien le connaître, c’est aussi le comprendre. En saisir la source et l’essence, l’histoire et aussi la force symbolique, soit-elle simplement « identitaire » pour nombre de nos concitoyens. « Un village sans église, écrivait Barrès, c’est tout juste une station agricole, pas un village de France. » L’église est aussi importante pour celui qui s’agenouille devant l’autel que pour celui la regarde depuis la place du village…

Le temps de la réflexion collective

Ce patrimoine a un avenir pourvu que nous prenions le temps d’y réfléchir ensemble. Et c’est bien la chance qui nous est offerte aujourd’hui. Ensemble, cela veut dire les pouvoirs publics, propriétaires d’une grande part de ce patrimoine en vertu de la loi de 1905, les autorités religieuses, en leur qualité d’affectataires et de propriétaires aussi pour une autre part, les propriétaires privés d’un édifice cultuel désaffecté, les associations de sauvegarde enfin, inlassables veilleurs et acteurs de la restauration de ce patrimoine.

En parler et réfléchir ensemble aux modalités de conservation, de restauration, de valorisation, voire de mutation, permettrait non seulement une compréhension mutuelles des devoirs, des possibilités et des contraintes de chacun, d’enrichir la panoplie des idées et des solutions, mais surtout, cela éviterait des crises dramatiques, constatées en maints endroits, qui portent atteintes non seulement à un édifice mais aussi gravement à la cohésion sociale dans notre pays et dans nos communes.

Le temps de l’action

En parler c’est bien, agir c’est mieux. Mais pour quelles finalités ? Qu’il me soit permis tout d’abord de témoigner de la franche admiration que je voue aux acteurs du patrimoine qui prennent à cœur leur rôle de propriétaire, de défenseur, de restaurateur, de mécène. Je suis impressionné, lors de mes revues de presse, de constater par exemple, qu’il ne se passe pas un mois, sans qu’une nouvelle association locale ne surgisse au sein de nos territoires pour défendre ou promouvoir un élément ou tout ensemble de cet héritage commun.

Et si j’aime à parler de patrimoine, partout où je suis invité à m’exprimer, c’est bien parque de tels acteurs, il y a un quinze ans, m’ont inoculé un virus qui m’a fait comprendre que derrière les vieilles pierres se cachaient non seulement une mémoire mais avant tout des hommes et des femmes debout qui relevaient avec succès des défis, apparemment insurmontables. « Ils l’ont fait parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible » (Mark Twain).

Ces personnes m’ont fait comprendre que s’intéresser au patrimoine, qui plus est religieux, était un engagement vertueux, pour les acteurs comme pour le pays. Et cela pour cinq raisons ou vertus : l’entretien et la valorisation du patrimoine…

  • Crée du lien social
  • Soutient l’activité économique, y compris la réinsertion professionnelle
  • Conforte le respect de l’environnement et la qualité du paysage
  • Facilite l’accueil et l’intégration de populations nouvelles et/ou étrangères dans un territoire
  • Permet la transmission d’une culture, voire d’une spiritualité.

Conserver, restaurer mais pour quoi faire ? L’usage de notre patrimoine religieux est aussi en question, et il sera abordé au cours de la journée.

Le temps d’un débat

Cette journée, ai-je dit, est une chance qui nous est collectivement offerte de mieux nous connaître, acteurs du patrimoine, chacun dans nos rôles, et de mieux comprendre ce qu’est ce patrimoine religieux dans son essence, ses réalités historiques, géographiques et sociales, et de s’interroger sur sa vie immédiate et son avenir.

Je tiens à présent à remercier les délégations Rhône-Alpes de la Demeure Historique, Maisons Paysannes de France, Patrimoine-Environnement, Rempart, la Sauvegarde de l’Art Français, la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France et Vieilles Maisons Françaises d’avoir provoqué cette rencontre au programme riche et attrayant.

Je voudrais remercier également Patrimoine Rhône-Alpin d’avoir su l’organiser et d’avoir choisi cette « église reconvertie », si propice à nos débats. Puisque nous faisons « halte » dans l’ancienne chapelle d’hiver de l’Annonciation, dans ce quartier lyonnais de Vaise, rappelant qu’elle fut construite sur les ruines d’une précédente église bombardée lors de la seconde guerre mondiale, permettez-moi d’avoir à cet instant une pensée forte pour tout ce patrimoine, notamment religieux, et les personnes (avant tout) qui au Proche-Orient souffrent des violences barbares de la guerre.

Conserver, restaurer, valoriser… reconvertir le patrimoine cultuel ? Telles sont les questions qui nous sont posées aujourd’hui. Merci chers intervenants d’avoir accepté chacun d’y répondre en partie, selon vos compétences et vos expériences. Je ne sais pas encore si vos propos nous aideront à nous « fabriquer une religion commune » sur l’avenir de nos églises ; tout au moins, j’en forme le pari, ils nous éclaireront sur des réalités plus complexes qu’elles ne paraissent, ils nous feront progresser collectivement dans la compréhension de ce patrimoine particulier et d’esquisser pour lui un avenir raisonnablement envisageable. Pour ma part, j’ai hâte de vous entendre.

Enfin et c’est mon dernier mot, merci à vous, Mesdames, Messieurs, d’être venus en nombre assister, participer, à cette journée. Je formule pour vous le vœu que vous y puisiez votre miel, que vous y trouviez des réponses aux questions que vous vous posez, des aides dont vous auriez besoin, ou tout simplement que votre curiosité soit pleinement satisfaite. Je nous souhaite à tous une excellente et enrichissante journée.

Benoît de Sagazan

(Source:Patrimoine en Blog/ Pelerin)

colloque lyon 16 novembe 2015Lundi 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer le colloque organisé à Lyon par Patrimoine Rhône-Alpin sur l’avenir des édifices cultuels : églises temples, synagogues et mosquées.

Plus 150 personnes ont répondu à l’invitation. Seuls quelques élus inscrits n’ont pu se rendre à Lyon, leur responsabilité les retenant auprès de leurs administrés, suite aux tragiques événements de vendredi. A l’invitation d’Eddie Gilles-Di Pierno, président de Patrimoine Rhône-Alpin, notre assistance a respecté à 12h00 précises une minute de silence, à l’unisson du pays.

Dans un premier temps vous trouverez ci-dessous, le texte d’introduction au colloque que j’avais préparé (avant les événements tragique du 13 novembre). Dans une seconde note, je donnerai un écho de la synthèse de la journée que j’ai formulée devant l’assistance avant que nous nous séparions.

Voici le texte initial qui devait introduire nos débats :

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 

"Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint Esprit ? " (St Paul)

 

« Dans le baptême, j'ai reçu une consécration solennelle qui m'a fait devenir le temple de l'adorable Trinité : je dois donc examiner si le Seigneur est honoré et servi dans ce temple comme il mérite de l'être. Un temple est un lieu saint, parce qu'il est consacré à Dieu ; il doit être un lieu de silence et de recueillement, par respect pour la divine Majesté qui l'habite ; il doit être un lieu de prières et de louanges où le Seigneur soit constamment honoré ; enfin ce temple doit avoir son autel et ses sacrifices. Mon corps est aussi le temple de Dieu ; ai-je soin de le conserver dans une pureté parfaite ? Mon âme est-elle une demeure où Dieu habite avec complaisance ? Tout en elle est-il saint ? ses pensées, ses désirs, ses sentiments, sont-ils dignes de Dieu ? Est-elle habituellement recueillie pour écouter la voix de l'Esprit-Saint ? De mon cœur, de cet autel sur lequel brûle l'encens de la prière, s'élève-t-il aussi souvent la flamme des holocaustes ? Suis-je fidèle à y offrir les sacrifices que le Seigneur attend de moi ? O mon adorable Jésus, rendez-moi attentive aux inspirations de votre grâce, fidèle à accomplir votre volonté, généreuse à vous sacrifier par amour mes inclinations terrestres, digne en un mot d'être votre temple et de vous offrir, dans mon cœur, un lieu de délices et de repos !

Quelles actions de grâces pourrai-je jamais assez vous rendre, ô mon Jésus, de ce que vous avez daigné fixer votre demeure sur la terre et consacrer nos cœurs comme des sanctuaires où vous vous plaisez à habiter ! Que ne puis-je me rendre digne d'une telle faveur par la rénovation que je vous fais, ô mon Dieu, des promesses de mon baptême et de la consécration de mon âme, de mon corps et de mon cœur ! Rendez-moi ce que je dois être, afin de trouver une place dans ce temple éternel, où vous devez être loué, adoré et aimé pendant toute l'éternité. »

Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt S.A.D. (1812-1903), Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace, Tome 5 (La dédicace des églises), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.

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Basilique Saint-Paul hors les murs, fresque du chœur
(Crédit photo)

 

 

Notre Dame d’Alttöting est le plus célèbre et le plus ancien des sanctuaires marials de toute l'Allemagne du Sud, en Bavière : il date de la fin de l'ère carolingienne (Xe siècle).

Mais c’est  en 1489 que ce sanctuaire devint célèbre : un premier miracle se produisit.

Un petit garçon de trois ans s'était noyé dans un ruisseau, et n’en avait été retiré qu'au bout d'une demi-heure. Sa maman, éplorée, le prit dans ses bras, et courut vers la chapelle.

Là, elle déposa le corps de son enfant sur l'autel et supplia la Vierge Marie de le lui rendre vivant.

Et soudain le miracle se produisit : Dieu redonna la vie à l'enfant. 

Peu de temps après, un second miracle eut lieu : un petit enfant de six ans tomba d'un cheval qui tirait une grosse charrette.

N'ayant pu être arrêtée à temps, la charrette écrasa l'enfant. L'enfant était bien mort et il n'y avait aucun espoir de lui rendre la vie.

Aussi ses parents prièrent-ils Notre Dame d'Altötting, et le lendemain, le petit garçon était vivant. De plus, son corps ne gardait aucune trace de ses blessures.  

Avant de devenir le pape Benoît XVI, Joseph Ratzinger a fréquenté ce sanctuaire dès l’âge de 7 ans, en famille, puis comme séminariste, prêtre, professeur, cardinal-archevêque, comme préfet de la doctrine de la foi.(L'équipe de Marie de Nazareth)

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,11-28.

En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même.
Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite.
Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”
Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affairesavaient rapporté.
Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.”
Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.”
Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.”

À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.”

Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge.

En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”

Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ;

alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”

Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”

On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus !

– Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.

Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” »

Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

Par Saint Ephrem le Syrien

Sur le disciple, dont la béatitude fut grande.




1. Ô Très-Bon, Toi qui T'es abaissé et donné
même aux difformes pour qu'ils se parent de ta Personne,
regarde-moi également, pour que je puisse me parer
de la rayonnante beauté de ce disciple!
En celui que Tu as aimé je cherche refuge pour trouver grâce;
je veux louer celui que Tu as aimé pour devenir beau moi-même.
Je veux donc Te chanter son amour pour que Tu m'accordes
ta Miséricorde en récompense.

R: Loué soit Celui qui trouve tous les hommes !

2. Bienheureuse es-tu, femme !
Car ton Seigneur et Fils
t'a remise et confiée à celui qui est fait à ton image.
Le Christ n'a pas été ingrat envers ton amour;
Fils de tes entrailles,
Il t'a remise et confiée au fils de ses Entrailles.
Sur ton sein tu L'as caressé enfant;
sur son Sein il L'a caressé lui aussi.
Sur la croix, Il t'a rendu tout ce que tu lui avais donné,
tout ce qu'Il te devait pour L'avoir élevé.

3. Le Crucifié a en effet payé toutes ses dettes,
y compris celle qu'Il avait envers toi.
A ton sein Il avait bu le lait visible;
à son Sein le disciple but des mystères invisibles.
Confiant, le Christ enfant s'est approché de ton sein;
confiant, le disciple s'est approché de son Sein
et y a reposé (
Jn 13,25 Jn 21,10) .
Comme sa Voix te manquait,
Il t'a donné sa harpe pour qu'elle te console.

4. Le disciple qui chérissait notre Seigneur,
qui Le représenta, se revêtit de Lui, se conforma à Lui,
a placé tout son zèle à Lui ressembler en toute chose,
dans ses paroles, dans ses regards, dans ses pas.
La créature s'est vêtue de Créateur
et bien qu'elle fût dissemblable, elle Lui ressemblait.
On ne pouvait que s'étonner de voir
combien l'argile était apte à prendre
l'empreinte de la beauté de son Créateur.

5. Il te quitta, (Marie), et ne te quitta point, car en ce disciple
Il revint pour être avec toi (
Jn 19,26) .
Il est le Très-Bon qui entreprit de S'envoyer
Lui-même dans les régions lointaines où Il se trouvait déjà.
Sa Bonté Le fit S'abaisser vers chacun,
son Amour L'envoya dans toutes les directions
et bien que caché à tous, Il est cependant près
de tout homme qui Le cherche.

6. Comme Il vit que tu ne pourrais te déshabituer de ton amour,
de cet Enfant que tu as sevré,
le Très-Pur S'est imprimé et façonné dans le chaste
afin que tu voies en son disciple ...
L'éloquent a remplacé le Silencieux,
qui fut condamné sans dire un mot.

7. Le statues des rois sont toutes muettes,
tandis que leurs modèles sont très diserts;
les images de notre Sauveur sont merveilleuses,
car leur volonté, c'est leur harpe.
La parole de ce silence digne de louanges
dont le comment ne peut être énoncé, exprime la création,
à la place du Père et du Fils
qui silencieusement habitent l'un en l'autre.

8. Le jeune homme vit en la femme
combien le Très-Haut S'était abaissé
en pénétrant et en habitant dans ces faibles entrailles
pour en naître ensuite et boire son humble lait.
Et la femme s'étonna elle-même, à son propos,
de voir à quel point le disciple avait été honoré
en étant admis à reposer sur le sein de Dieu.
Tous deux s'étonnèrent l'un à propos de l'autre
d'avoir été tenus en telle estime
et du grand honneur que leur avait fait la divine Bonté.

9. C'est Toi qu'ils ont découvert en eux-mêmes (...)
et quand ils s'observaient réciproquement,
ta mère Te vit en ce disciple,
et celui-ci Te vit dans ta mère.
Ô voyants qui à tout moment, Seigneur,
Te découvrirent l'un dans l'autre comme dans un miroir.
Ils nous donnèrent l'exemple,
pour que nous aussi, l'un dans l'autre,
nous Te voyions, ô Sauveur!

10. Le jeune homme révérait le temple où Tu habitas
dans la crainte et dans l'amour, pour nous enseigner ceci :
aujourd'hui encore, ce Fils de roi habite dans les vierges pures.
Un homme intelligent qui sait qu'elle est ton temple
se refuse à déshonorer ta fiancée.
Malheur à celui qui aurait l'audace de déshonorer
le roi dans son sanctuaire!

11. Joseph ainsi que Jean révéraient le sein de ta mère,
comme en raison d'un symbole :
c'était le symbole (accompli) de la tente,
de la tente temporelle où Emmanuelle habitait.
Tous deux s'efforcent de nous réprimander :
nous ne devrions pas tenir Dieu pour petit dans ses temples;
une controverse, que c'est effrayant !
Cette hauteur incommensurable,
nous voudrions la mesurer par nos recherches !

12. Profondeur que les scrutateurs n'ont pu sonder,
hauteur trop haute pour les mortels,
longueur qui ne se mesure pas en aunes,
largeur qui ne se calcule pas en empans !
Quand bien même tu aurais les ailes des séraphins,
tu ne saurais en aucune façon mesurer l'enfant dans la crèche,
méprisable en sa Nature visible,
mais combien puissant en son (Être) invisible.

13. Bienheureuse, belle-mère de Simon,
toi qui étais malade (
Mt 8,14 s.) !
Car le Médecin des cieux est descendu et t'a rendu visite;
quand Il toucha ta main, ce n'était pas pour t'examiner.
Car Il est Celui qui a étendu toutes les veines;
Il y a caché la fièvre, Il a associé à son feu la source de la sueur.
Sur un signe de leur Maître,
fièvre et sueur sont tour à tour victorieuses
et vaincues dans un seul et même corps.

14. Dans ton corps malade, la fièvre habitait,
ce feu caché que l'on ne voit pas.
Dans le corps qui t'a guérie se trouvait le feu du ciel,
que seuls voient les spirituels.
Miracle que ceci! et qui est capable de le dire :
l'ardeur de la miséricorde est entrée, elle t'a rafraîchie et guérie.
- Ceux qui écoutaient s'étonnèrent de ce charbon
qui apporta la fraîcheur à la fièvre brûlante.

15. Bienheureuse, Anne, âgée et vénérable (
Lc 2,36) ,
car l'Enfant muet a fait de toi une prophétesse.
En ton esprit a retenti son Silence
pour chanter ses Victoires par ta bouche.
Par toi Il interpréta, petit enfant, ses Actions
et devenu adulte Il les accomplit par Lui-même.
L'Enfant en son mutisme a chanté avec chaque langue,
car Il est le Seigneur de toute bouche.

16. Bienheureuse femme âgée, trésor de discernement !
Cet Enfant venu du fond des âges t'a rencontrée.
Il S'est d'abord fiancé à la vieille femme,
l'Enfant qui est venu pour Se fiancer aux âmes;
Il a fait de toi la première entre toutes.
Par toi, femme âgée, Il a appris l'ordre aux jeunes.
Il a purifié un miroir, Il l'a dressé pour elle
afin qu'elles apprennent la pudeur.

17. Salomon, le roi, s'est choisi un bon millier de femmes
(
1R 11,1-5), c'est grande licence !
Notre Seigneur digne de louanges a fait de dix mille fois
dix-mille vierges ses disciples :
action puissante et magnifique!
En ce Fils de David s'est révélée une chose exceptionnelle;
en Toi, Fils de David, une merveille s'est accomplie.
Ô fils de Jessé, de ta descendance sont nés deux fils ...

18. Salomon était impur à l'image de sa volonté,
le fruit de la terre l'était à l'image de sa racine;
la volonté du Fils pur était limpide
et sa Nature était pure à l'image de son Père.
Le troupeau de l'Agneau pur est chaste lui aussi,
mais la horde de l'impudique était elle-même impure.
Les filles de Tyr l'avaient séduit;
mais Toi, mon Seigneur, ainsi qu'il est écrit,
la fille de Tyr T'a adoré (
Ps 44,12-13) .


(Fin de l'hymne sur le disciple dont la béatitude fut grande.)

Mercredi 18 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 09:14
"Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie!  Seigneur,  pitié pour  la France ! Seigneur  pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont  conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme !  Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie ! Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Évangile, priez pour nous !  Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre  talon, nous vous en supplions ! Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l’Évangile d'Amour,de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous ! (Mor Philipose-Mariam)

"Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie! Seigneur, pitié pour la France ! Seigneur pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme ! Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie ! Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Évangile, priez pour nous ! Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre talon, nous vous en supplions ! Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l’Évangile d'Amour,de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous ! (Mor Philipose-Mariam)

Livre de l'Ecclésiastique 44,16-17.22-23.45,3.7.15.

Voici le grand pontife, qui pendant sa vie, fut agréable à Dieu,
et, au temps de la colère est devenu la réconciliation des hommes : il ne s'en est pas trouvé de semblable à lui dans l'observance de la loi du Très-Haut.
C'est pourquoi il a juré de le faire croître dans son peuple.
Le Seigneur a béni en lui toutes le nations, et a confirmé en lui son Alliance.
Il eut égard à lui dans ses bénédictions, il lui a continué sa miséricorde, et il trouva grâce devant le Seigneur.
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
Il a établi avec lui une alliance éternelle, et lui a donné le sacerdoce suprême.
Il l'a rendu heureux dans la gloire, pour exercer le sacerdoce, louer son nom et lui offrir un encens d'agréable odeur.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 11,22-24.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez foi en Dieu.
Je vous le dis, en vérité, celui qui dira à cette montagne : " Ote-toi de là, et jette-toi dans la mer ! " et n'hésitera point dans son cœur, mais croira que tout ce qu'il aura dit doit se faire, il lui sera réellement fait.
C'est pourquoi, je vous le dis, tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l'obtiendrez, et vous le verrez s'accomplir.

"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution:  Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie :  -"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."  Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement.  Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter:  "Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution: Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie : -"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé." Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement. Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter: "Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

Par le Pasteur Hermas (2e siècle) 
 (trad. coll. Icthus, v.1, p. 168) 


 

« Viens au secours de mon peu de foi »

 

Chasse de ton âme le doute, n'hésite jamais à adresser à Dieu ta prière, en te disant :

« Comment pourrais-je prier, comment pourrais-je être exaucé, après avoir tant offensé Dieu ? »

Ne raisonne pas ainsi ; mais tourne-toi de tout ton cœur vers le Seigneur, et prie-le avec une pleine confiance.

Tu connaîtras alors l'étendue de sa miséricorde ; tu verras que, loin de t'abandonner, il comblera les désirs de ton cœur.

Car Dieu n'est pas comme les hommes qui gardent le souvenir du mal ; chez lui, pas de ressentiment, mais une tendre compassion envers ses créatures.

Purifie donc ton cœur de toutes les vanités du monde, du mal et du péché, et prie le Seigneur.

Tu obtiendras tout, si ta prière est faite avec une entière confiance. 

Mais si le doute se glisse dans ton cœur, aucune de tes demandes ne sera exaucée.

Ceux qui doutent de Dieu sont des âmes doubles ; ils n'obtiennent rien de ce qu'ils demandent

Quiconque doute, à moins de se convertir, sera difficilement exaucé et sauvé.

Purifie donc ton âme du doute, revêts-toi de la foi, car elle est puissante, et crois fermement que Dieu exaucera toutes tes demandes.

Et s'il arrive qu'il tarde un peu à exaucer ta prière, ne retombe pas dans le doute pour n'avoir pas obtenu tout de suite ce que tu demandes ; ce retard est pour te faire grandir dans la foi.

Ne cesse donc pas de demander ce que tu désires Garde-toi du doute :

il est pernicieux et insensé,

il déracine la foi chez beaucoup, même chez ceux qui étaient très fermes

La foi est forte et puissante ; elle promet tout et elle réussit en tout ;

le doute, faute de confiance, échoue en tout.

 

Bienheureux celui qui aime la douceur en la comprenant spirituellement, et qui ne trébuche pas à cause du mauvais Serpent, car il a son espoir dans le Seigneur bon et plein de compassion.( Saint Ephrem le Syrien)  "N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...(Mor Philipose-Mariam)

Bienheureux celui qui aime la douceur en la comprenant spirituellement, et qui ne trébuche pas à cause du mauvais Serpent, car il a son espoir dans le Seigneur bon et plein de compassion.( Saint Ephrem le Syrien) "N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...(Mor Philipose-Mariam)

Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

Михаил Архангел

¤Au Monastère Syriaque :

*Tous les jours jusqu’au 22 Novembre après les Offices 

*Dimanche 22, Messe de suffrage à 10h30

Adresse:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤Dordogne :

*Samedi 21 Novembre, Messe de Suffrage à 10h 30

Adresse:

Sanctuaire marial N-D de la Très Ste Trinité

 Ermitage St Colomban

Puyroudrier

24530 LA CHAPELLE FAUCHER

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

¤Charente :

*Dimanche 22 Novembre, Messe de suffrage à 10h 30

Adresse:

Maison Notre-Dame

Le Bourg

16560 JAULDES

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 

 

Dieu, notre Père,
toi qui est la source de tout Amour,
nous t’en supplions, exauce-nous :

Souviens-toi de tous ceux qui nous sont chers, 
de ceux que nous nommons dans le secret de nos cœurs, 
de ceux qui ont demandé le secours de nos prières,
de ceux qui ne savent pas prier, 
de ceux pour qui personne ne prie.

Prends soin de tous ceux qui souffrent ; 
fortifie dans l’épreuve les blessés et les mourants ; 
accueille auprès de toi ceux qui sont morts.

Console et réconforte
ceux qui ont été meurtris, terrorisés ;  
et délivre-les de toutes leurs angoisses.

Bénis les hommes et les femmes qui consacrent leur vie 
au service du prochain,
apportant à tous protection, secours et soins.

Défends les chrétiens persécutés :
ils souffrent pour l’amour de ton nom.

Brise la folie de ceux qui terrorisent leurs semblables.
Montre la force de ton bras à ceux 
qui bâtissent leur puissance sur la souffrance d’autrui. 
Mets fin au pouvoir de ceux qui bafouent tes commandements.

Apprends-nous à nous aimer les uns les autres,
comme ton Fils Jésus le Christ notre Seigneur nous a aimés.

Donne-nous la force de bénir ceux qui nous maudissent 
et la grâce de faire du bien à ceux qui nous haïssent.

Donne-nous de hâter la venue de ton Royaume
en préservant toujours entre nous,
l’unité dans la paix par le lien de l’amour.

Amen

(Source ALETEIA)

 

« Voulez-vous que toutes vos prières soient

infailliblement efficaces ?

Image découvrir les icones

Voulez-vous "forcer" Dieu à satisfaire tous vos désirs ? Je dis d'abord qu'il ne faut jamais se lasser de prier...
Écoutez, âmes chrétiennes, un sentiment que je voudrais pouvoir graver dans tous vos cœurs. Quand on a véritablement conçu jusqu'où s'étend la bonté de Dieu, on ne se croit jamais rebuté, on ne saurait croire qu'il veuille nous ôter toute espérance. Pour moi j'avoue que plus je vois que Dieu me fait demander une grâce, plus je sens croître en moi le désir de l'obtenir : je ne crois jamais que ma prière est rejetée que quand je m'aperçois que j'ai cessé de prier ; lorsqu'après un an de prière, je me trouve autant de ferveur à demander que j'en avais en commençant, je ne doute plus de l'accomplissement de mes désirs, et bien loin de perdre courage après tant de délais, je crois avoir lieu de me réjouir, parce que je suis persuadé que je serai plus pleinement satisfait qu'on m'aura laissé prier plus longtemps...
En effet, la conversion d'Augustin ne fut accordée à sainte Monique qu'après seize ans de larmes ; mais aussi ce fut une conversion entière, une conversion incomparablement plus parfaite qu'elle ne l'avait demandée. Tous ses désirs se terminaient à voir l'incontinence de ce jeune homme réduite dans les bornes du mariage ; et elle eut le plaisir de lui voir embrasser les conseils les plus relevés de la chasteté évangélique. Elle avait seulement souhaité qu'il fût chrétien, et elle le vit élevé au sacerdoce, à la dignité d'évêque. Enfin elle ne demandait à Dieu que de le voir sortir de l'hérésie, et Dieu en fit la colonne de son Église, et le fléau des hérétiques de son temps. Si, après un ou deux ans de prières, cette pieuse mère se fût rebutée ; si, après dix ou douze ans, voyant que le mal croissait tous les jours, que ce malheureux fils s'engageait encore en de nouvelles erreurs, en de nouvelles débauches, qu'à l'impureté il avait ajouté l'avarice et l'ambition ; si alors elle eût tout abandonné par désespoir, quelle aurait été son illusion, quel tort n'aurait-elle pas fait à son fils, de quelle consolation ne se serait-elle pas privée elle-même, de quel trésor n'aurait-elle pas frustré son siècle et tous les siècles à venir ? »

P. Edouard de Lehen s.j. (1807-1867), La Voie de la Paix intérieure dédiée à Notre-Dame de la Paix (Troisième Partie, Chap. V, Art. I), Nouvelle édition, Paris, René Haton, 1883 (1ère éd. Paris, 1855).

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Ste Monique et St Augustin
(Crédit photo)

SAINT GRÉGOIRE LE THAUMATURGE, QUI ÊTES-VOUS ?


Évêque et confesseur
(† 270)

        Saint Grégoire opéra tant de prodiges, que, de son vivant, il fut appelé le Thaumaturge, c'est-à-dire faiseur de miracles. Né de parents nobles et riches, mais païens, dès son enfance il eut le sentiment de la vérité du christianisme.

L'enseignement du grand Origène le confirma dans cette pensée ; il reçut le baptême :

« Servez-vous, lui écrivit son Maître, des talents que Dieu vous a donnés pour la défense de la religion du Christ, et pour cela, ayez surtout soin de joindre la prière à l'étude. » 

        Grégoire eût pu occuper les plus hautes places ; il préféra vendre tous ses biens, en donner le prix aux pauvres et se retirer dans la solitude pour y converser seul à seul avec Dieu.

Il dut bientôt accepter le fardeau de l'épiscopat ; sa science et ses miracles lui donnèrent une influence étonnante sur les peuples.

Grégoire était un homme doué de l'esprit des apôtres et des prophètes. 



        Toute sa conduite, dit saint Basile, portait l'empreinte de la perfection évangélique.

Jamais il ne priait que la tête découverte ; il parlait avec simplicité et modestie ; il avait en horreur le mensonge, l'habileté et tous les détours qui ne s'accordent point avec l'exacte vérité.

Il ne pouvait supporter ce qui blesse la douceur et la charité. Il mourut ne laissant que dix-sept idolâtres là où il n'avait trouvé que dix-sept chrétiens.

 

LES COURONNES DE L’AVENT
Histoire –

La coutume remonte peut-être aux anciens Germains qui commençaient dès novembre à célébrer le solstice d’hiver (21 décembre, Yule) au moyen de lumières et de jeux divers. Elle s’est retrouvée il y a quelques centaines d’années en Allemagne orientale. Elle s’apparente à d’autres symboles qui consistent à célébrer la décroissance ou la croissance de la lumière solaire.

Le symbole

La communauté chrétienne a souvent acclimaté des coutumes héritées de la tradition cosmique. Il semble que le mot « païen » n’a pas forcément un sens péjoratif : c’est une forme du mot « paysan », et les habitudes qui s’y rapportent sont celles de la vie rurale, rythmée par les saisons, le mouvement des astres, l’impressionnante manifestation du divin impersonnel dans les grands signes que l’homme contemple de ses propres yeux, lisant dans la création à livre ouvert. Toutefois, l’évangélisation de la tradition cosmique fait qu’un sens nouveau est donné aux symboles hérités. Le principe même de la liturgie est l’utilisation, avec les paroles les plus appropriées, du langage symbolique, qui touche la conscience plus profondément que ne le fait le langage conceptuel.

Sanctification du temps

Le cercle est souvent un symbole du temps. En ce sens, il n’est pas vraiment un symbole biblique, puisque, pour la sainte Écriture, le temps est, non pas cyclique, mais linéaire, orienté vers une fin, le terme de l’histoire, la bénédiction ultime donnée par Dieu pour le grand accomplissement. Mais le cercle se trouve dans nombre de nos rites et de nos gestes : processions circulaires, alliances, couronnes des époux… Il est alors un signe d’éternité. Ce qui est circulaire se rapporte au céleste. La couronne de l’Avent peut ainsi être déchiffrée comme le symbole d’une période de temps particulièrement consacrée, inscrite dans les cieux, celle qui prépare la manifestation corporelle du Verbe créateur, porté dans les entrailles de la Vierge depuis le 25 mars.

Les semaines

La couronne de l’Avent est souvent faite de feuillage (if, sapin, laurier). Elle est, à la maison, suspendue au plafond ou posée sur la table à manger, ou encore près des icônes où l’on prie. Six bougies y sont fixées, désignant les six semaines du carême de Noël dans certains pays d’Occident, notamment en Gaule (d’où le nom de carême de saint Martin pour une période qui va du 11 novembre au 25 décembre) ; les Églises orientales ont six semaines depuis la fête de saint Philippe, le 14 novembre. Ces bougies en belle cire sont allumées de semaine en semaine, le soir, rappelant l’attente ancestrale de la lumière dans un monde de ténèbres (cf. Luc 11, 79), celles des prophètes annonçant le Messie. La prière du soir en famille sera ainsi un moment inoubliable. Traditionnellement, la couronne est un signe de victoire, par exemple dans les jeux athlétiques ou dans l’exemple des martyrs couronnés parce que leur foi triompha des épreuves. Elle symbolise l’avènement souverain de la Lumière divine, du Christ, Lumière des nations. Quand, à la proximité de Noël, les six bougies seront toutes allumées, on sentira bien, alors que les ténèbres auront envahi l’univers, que la lumière a gagné !

 

Document : Prière pour l’entrée dans l’Avent (Source: Sagesse Orthodoxe")

L'ICÔNE DE LA MERE DE MISERICORDE "PORTE DE L'AURORE" A VILNIUS:

Notre Dame, Porte de l'Aurore de Vilnius (Lituanie), se traduit en polonais Notre Dame d’Ostra Brama. L’histoire de l’image miraculeuse la plus connue de Lituanie commence avec la construction de l’enceinte autour de Vilnius. Le rempart de la ville avait neuf portes ; celle du sud-est fut dénommée « Porte de l'Aurore ». On posa la première pierre en 1498 et en 1503 on décora la Porte d'une image de la Vierge.

Cent cinquante ans plus tard, les Carmélites restaurèrent l’image, revêtue d’argent, et la déposèrent dans une chapelle. Dès cette époque, les chroniqueurs mentionnent plusieurs récits de miracles, notamment celui d’un enfant inanimé, tombé d’un balcon, et rendu à sa mère.



Lorsque les Moscovites attaquèrent la ville en 1655, le feu qui ravagea Vilnius durant 17 jours épargna la peinture de la Vierge qui resta intacte. Plusieurs incendies furent éteints d’une manière étonnante, notamment en 1706 et 1715. Et en 1812, la chapelle de la Porte de l’Aurore, indulgenciée par le Pape et remplie d’ex-votos, fut miraculeusement protégée alors que toutes les églises de Vilnius étaient détruites ou endommagées. Le pèlerinage permanent continue et se déroule encore dans la rue, avec des fidèles à genoux et en prière. 

Prière pour la France  Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans Ton amour ineffable et Ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous T’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui Te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non jugement, la conscience libre, la force du Saint Esprit pour témoigner de Ta vérité dans la paix qui vient de Toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Ton pardon. Donne-nous de Te glorifier et de Te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de Te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, Te confessent avec Ton Père coéternel et Ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !    Kourie eleison ! Kourie eleison ! Kourie eleison !  car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous Te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec Ton Père coéternel et Ton Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles ! Amîn !

Prière pour la France Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans Ton amour ineffable et Ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous T’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui Te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non jugement, la conscience libre, la force du Saint Esprit pour témoigner de Ta vérité dans la paix qui vient de Toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Ton pardon. Donne-nous de Te glorifier et de Te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de Te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, Te confessent avec Ton Père coéternel et Ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen ! Kourie eleison ! Kourie eleison ! Kourie eleison ! car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous Te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec Ton Père coéternel et Ton Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles ! Amîn !

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,1-10.

Entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille.
Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là.
Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »
Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vaislui rendre quatre fois plus. »
Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham.
En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas,  qui n'espèrent pas, et qui ne Vous aiment pas.

Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, et qui ne Vous aiment pas.

Par Jean Tauler

(v. 1300-1361),

dominicain à Strasbourg 
Sermon 68 (trad. Cerf 1980, p.84) 


 

« Zachée, descends vite »

 

On lit dans l'évangile que Zachée aurait voulu voir Notre Seigneur, mais il était trop petit.

Que fit-il alors ?

Il grimpa sur un figuier desséché.

Ainsi fait encore l'homme.

Il désire voir celui qui opère des merveilles et cause tout un tumulte en lui ; mais il n'est pas de taille suffisante pour cela, il est trop petit.

Que faire alors ?

Il doit grimper sur le figuier desséché.

Le figuier mort symbolise la mort des sens et de la nature, et la vie de l'homme intérieur sur lequel Dieu est porté. 

    Que dit Notre Seigneur à Zachée ?

« Descends vite. »

Tu dois descendre, tu ne dois pas retenir une seule goutte de consolation de toutes tes impressions dans la prière, mais descendre dans ton pur néant, dans ta pauvreté, dans ton impuissance...

S'il te reste encore quelque attache de la nature, dès que la vérité t'a donné quelque lumière, tu ne la possèdes pas encore, elle n'est pas devenue ton bien propre ; nature et grâce travaillent encore ensemble, et tu n'en es pas arrivé à l'abandon parfait... ; ce n'est pas encore la pleine pureté.

C'est pourquoi Dieu invite un tel homme à descendre, c'est-à-dire qu'il l'appelle à un plein renoncement, à un plein détachement de la nature, en tout ce en quoi elle possède encore quelque chose en propre.

« Car aujourd'hui il me faut  demeurer chez toi ; aujourd'hui le salut est arrivé pour cette maison. »

Que nous advienne cet aujourd'hui d'éternité !

 

l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise  Orthodoxe-Orientale.      Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des  Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la  paix du monde.        Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,  Brévilly  61300 CHANDAI.  Tel: 02.33.24.79.58  Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale. Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde. Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Brévilly 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 10:26
Qui a vaincu le malin? Celui qui connaît ses propres faiblesses, passions et manquements. Celui qui a peur de se connaître lui-même reste loin de la connaissance, et il n'aime rien d'autre que de voir les fautes chez les autres, et les juger. Il ne voit pas les qualités chez les autres, rien que les manquements. Et il ne voit pas ses propres manquements, que ses qualités. Ceci est la véritable maladie qui nous afflige, nous les gens de ce millénaire : nous ne parvenons pas à reconnaître les qualités d'autrui. Quelqu'un peut en manquer de beaucoup, mais nombre de personnes prises ensemble ont alors tout. Ce que l'une manque, l'autre l'a. Si nous le reconnaissions, alors nous ferions un grand acte d'humilité, car Dieu, Qui a donné tant de choses aux hommes de diverses manières et voulu cette inégalité dans toutes Ses créatures, est alors honoré et glorifié. Et non pas comme le disent les incroyants, qui s'efforcent d'apporter de l'égalité en bouleversant la divine Création. Dieu a tout créé avec sagesse.  (Saint Joseph l'Hésychaste)

Qui a vaincu le malin? Celui qui connaît ses propres faiblesses, passions et manquements. Celui qui a peur de se connaître lui-même reste loin de la connaissance, et il n'aime rien d'autre que de voir les fautes chez les autres, et les juger. Il ne voit pas les qualités chez les autres, rien que les manquements. Et il ne voit pas ses propres manquements, que ses qualités. Ceci est la véritable maladie qui nous afflige, nous les gens de ce millénaire : nous ne parvenons pas à reconnaître les qualités d'autrui. Quelqu'un peut en manquer de beaucoup, mais nombre de personnes prises ensemble ont alors tout. Ce que l'une manque, l'autre l'a. Si nous le reconnaissions, alors nous ferions un grand acte d'humilité, car Dieu, Qui a donné tant de choses aux hommes de diverses manières et voulu cette inégalité dans toutes Ses créatures, est alors honoré et glorifié. Et non pas comme le disent les incroyants, qui s'efforcent d'apporter de l'égalité en bouleversant la divine Création. Dieu a tout créé avec sagesse. (Saint Joseph l'Hésychaste)

Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

¤Au Monastère Syriaque :

*Tous les jours jusqu’au 22 Novembre après les Offices 

*Dimanche 22, Messe de suffrage à 10h30

Adresse:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤Dordogne :

*Samedi 21 Novembre, Messe de Suffrage à 10h 30

Adresse:

Sanctuaire marial N-D de la Très Ste Trinité

 Ermitage St Colomban

Puyroudrier

24530 LA CHAPELLE FAUCHER

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

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¤Charente :

*Dimanche 22 Novembre, Messe de suffrage à 10h 30

Adresse:

Maison Notre-Dame

Le Bourg

16560 JAULDES

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,17-18.11,1-2.

Mes frères, que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.
Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est un homme éprouvé ; c'est celui que le Seigneur recommande.
Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais oui, vous me supportez.
J'ai conçu pour vous une jalousie de Dieu ; car je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux.
Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages.
Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ;
mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! "
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes.
Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. "
Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. "
Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! "
Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. "
Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure.

Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Traité 32 sur St Matthieu (Catena Aurea) 

 

Les sens en éveil

 

Ces vierges sont les sens de tous ceux qui ont reçu la parole de Dieu, car cette parole, par sa pureté, se prête et s'accommode à tous ceux que ses enseignements ont détachés du culte des idoles, pour les consacrer au culte du vrai Dieu par Jésus-Christ.

Ceux dont ces vierges sont la figure prennent leurs lampes, c'est-à-dire leurs sens extérieurs, sortent du monde et de ses erreurs, pour venir au-devant du Sauveur, qui est toujours prêt à entrer dans la maison de son épouse, la sainte Église, avec ceux qui sont dignes de l'accompagner. 
 


Les vertus s'attirent et se suivent les unes les autres, de manière que celui qui en possède une a toutes les autres ; ainsi, tous les sens marchent à la suite les uns des autres, et, par conséquent, tous les cinq sens sont nécessairement, ou doués de la sagesse, ou livrés à la folie. 

L'époux tardant à venir, et le Verbe ne venant pas aussitôt mettre un terme à notre vie, les sens, par suite de la faiblesse qui leur est naturelle, s'assoupissent comme ensevelis dans la nuit du monde.

Elles s'endormirent ensuite, en négligeant de suivre les mouvements de l'esprit de vie ; cependant elles ne perdirent pas leurs lampes, et les vierges sages ne désespérèrent pas de conserver leur huile :

" Mais, sur le minuit, on entendit un grand cri, " etc. 

 

Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :
PRIÈRE POUR LA FRANCE

ST MARTIN 2004Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le  monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans ton amour ineffable et ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous t’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saintCloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du nonjugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de ta vérité dans la paix qui vient de toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir ton pardon. Donne-nous de te glorifier et de te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, te confessent avec ton Père coéternel et ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen!

Ou bien : « … ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, te confessent avec foi, nous t’en prions, écoute-nous et fais-nous miséricorde! »

– Kyrie eleison (3 fois) et la doxologie :

« Car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec ton Père coéternel et ton saint Esprit, maintenant… 

Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :
Saint Gobrien, qui êtes vous ?
Evêque-abbé au pays de Vannes
(6ème siècle)
 

Nous fêtons aussi aujourd'hui un saint dit "de Bretagne",

saint Gobrien.

Wo-Brian en gaélique puisqu'il est venu de la verte 

Irlande, au 6ième siècle, alors que la conquête

celtique enserrait

la ville gallo-romaine de Vannes (Gwened) et la

disputait aux Francs.

Les lieux où se dressaient des églises et chapelles

consacrées à

Gobrien, montrent qu'il est vraisemblablement

venu via la Grande-Bretagne avec un groupe d'émigrés. 

Il a évangélisé la côte de la Domnonée, le pays de Dol,

s'est enfoncé dans le Poutécroêt pour y mener la vie

ascétique,a tenté des prédications aux contées gallo-franques

de Rennes et de Nantes, 

mais dans la partie active de son existence a subi

des échecs à

Vannes. Ce double amour de solitude et d'action,

et le double titre d'évêque et d'abbé, caractérisent 

l'Église Orthodoxe dans sa composante bretonne

à cette période.  


Photo : fontaine Saint Gobrien, à Saint-Servant.
source Wikipedia 

Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :
La nuit de Nicodème
Évangile selon saint Jean 3, 1-8
« Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l'Esprit. »
Sous le souffle de Dieu
« Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. »
Connaissez-vous dans l’Odyssée, l’histoire d’Ulysse et du dieu du vent Éole ? Pour résumer rapidement : Éole héberge chez lui Ulysse et ses compagnons. Au moment de repartir vers Ithaque, Éole lui donne une outre remplie de vents contraires qu’il attache solidement dans la cale du bateau pour qu’aucun vent contraire ne puisse souffler. Au cours du voyage, alors qu’Ulysse est endormi, ses compagnons ouvrent l’outre en cuir parce qu’ils la croient remplie d’or. Les vents contraires s’échappent, la tempête leur tombe dessus et les emporte loin de leur patrie.
Pourquoi vous raconter cette petite histoire de la mythologie grecque ? Parce que, pour nous, Chrétiens, l’Esprit Saint donné à la Pentecôte est symbolisé par le vent, mystérieux et invisible. Et l’Esprit Saint, c’est Dieu lui-même. En hébreu, comme en grec, il n’y a qu’un seul mot pour dire « esprit », « vent » ou « souffle ». Le vent, le souffle, on ne les voit pas, mais on peut en reconnaître la présence, toute légère ou parfois très forte…

Quels vents contraires, ai-je enfoui, bien tassés, au fond de ma besace ? Est-ce qu’ils ne font pas partis de ce que je suis ? Est-ce que je ne dois pas apprendre à les apprivoiser ? A me laisser décoiffer par quelques coups de vents inattendus ou sentir la douce caresse du vent dans ma vie ? 
Si je n’ouvre pas moi-même ma besace de temps en temps, d’autres sauront bien le faire à ma place, comme les compagnons d’Ulysse, et me rappeler à mes défauts ! Alors, courage, aujourd’hui, j’ouvre ma besace, je vide mon sac comme on dit. Je décide de prendre rendez-vous avec mon accompagnateur spirituel, ou de me préparer au sacrement de réconciliation : vents mauvais ou vents favorables feront bon ménage et pousseront ma barque sur des chemins encore inconnus de moi !(Source: Signe dans la Bible)
Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :


Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélies sur les Actes des apôtres, n° 20 (trad. cf AELF)
 

 

Être levain dans la pâte

 

 

Est-il rien de plus dérisoire qu'un chrétien qui ne se soucie pas des autres ?

Ne prends pas comme prétexte ta pauvreté : la veuve qui a mis deux petites pièces dans le tronc du Temple

(Mc 12,42)

se lèverait contre toi ; Pierre aussi, qui disait au boiteux : « Je n'ai ni or ni argent »

(Ac 3,6)

, et Paul, si pauvre qu'il avait souvent faim.

N'objecte pas ta condition sociale, car les apôtres étaient humbles aussi et de basse condition.

N'invoque pas ton ignorance, car ils étaient des hommes sans lettres.

Même si tu étais esclave ou fugitif, tu pourrais toujours faire ce qui dépend de toi.

Tel était Onésime dont Paul fait l'éloge

(Phl; Col 4,9).

Serais-tu de santé fragile ?

Timothée l'était aussi.

Oui, qui que nous soyons, n'importe qui peut être utile à son prochain, s'il veut vraiment faire ce qu'il peut. 

Vois-tu combien les arbres de la forêt sont vigoureux, beaux, élancés ?

Et cependant, dans nos jardins, nous préférons des arbres fruitiers ou des oliviers couverts de fruits. De beaux arbres stériles..., tels sont les hommes qui ne considèrent que leur propre intérêt... 

Si le levain ne fait pas lever la pâte, il n'est pas un vrai ferment.

Si un parfum n'embaume pas ceux qui approchent, pouvons-nous l'appeler un parfum ?

Ne dis donc pas qu'il est impossible d'avoir une bonne influence sur les autres, car si tu es vraiment chrétien, il est impossible qu'il ne se passe rien ; cela fait partie de l'essence même du chrétien...

Il serait aussi contradictoire de dire qu'un chrétien ne peut pas être utile à son prochain que de dénier au soleil la possibilité d'éclairer et de réchauffer.

 

Saint Apôtre et Evangéliste MATTHIEU

Le Saint Apôtre Matthieu portait tout d'abord le nom de Levi. Il était le fils d'Alphée et exerçait la profession de collecteur d'impôts (publicain). Un jour qu'il se tenait au bureau de la douane, Jésus vint à passer avec toute une foule derrière Lui, qui recevait avec avidité son enseignement. Le Seigneur tourna son regard vers Matthieu et lui dit: « Viens à ma suite!» Le publicain se leva alors et le suivit sans une pensée ou même un regard pour ce qu'il laissait derrière lui. Avant de partir sur les routes à la suite du Christ, il offrit chez lui un grand banquet, auquel prirent part Jésus et ses disciples, ainsi qu'un grand nombre de publicains et de pécheurs publics. Comme les Pharisiens s'en scandalisaient, le Seigneur dit: « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les mal portants. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs au repentir» (Luc 5, 27; Mat. 9, 13; Mc 3, 17).

Matthieu suivit le Christ dans tous ses voyages à travers la Palestine et fut témoin de ses enseignements et de ses miracles avant sa crucifixion et après sa Résurrection. Après avoir été empli de la grâce du Saint Esprit le jour de la Pentecôte avec les autres apôtres, il fut désigné pour évangéfiser les Juifs ses compatriotes. C'est pourquoi, huit ans après l'Ascension, il rédigea le premier, en hébreu, l'évangile, c'est à dire le récit des actes et des enseignements du Sauveur, pour les populations qu'il ne pouvait pas atteindre par son enseignement oral. Cet évangile fut traduit en grec quelques années plus tard par saint Jacques, premier évêque de Jérusalem, et copié par le saint apôtre Bartholomée (cf. 11 juin). Il ne tarda pas à remplacer l'original hébreu (araméen), dont il ne reste pas d'exemplaire.

Par la suite, saint Matthieu partit répandre la Bonne Nouvelle dans le pays des Parthes et endura de nombreuses tribulations de la part des paiens. Il parvint finalement à Hiérapolis, sur les rives de l'Euphrate et réussit, par la puissance de sa prédication, à convertir un grand nombre de païens à la vérité. Il trouva le repos dans la paix du seigneur, ayant atteint un âge avancé.

Selon une autre tradition1, après avoir souffert beaucoup de mauvais traitements de la part des Parthes et des Mèdes récalcitrants à la vérité, le Saint Apôtre serait parti vivre dans les austères solitudes d'une haute montagne pour s'y consacrer à l'ascèse et à la contemplation. C'est là que le Seigneur lui serait apparu sous la forme d'un enfant et lui aurait donné un bâton, en lui ordonnant d'aller le planter près de l'église de la ville de Myrmène. L'évêque de la ville, Platon, reçut Matthieu solennellement en compagnie de tout son Clergé. Aussitôt que l'Apôtre eût planté le bâton en terre, celui-ci germa et donna des fruits d'où suintait un miel délicieux, comme un avant-goût des indicibles délices du Paradis. Une source d'eau fraîche jaillit également du pied de l'arbre et tous ceux qui s'y baignaient se trouvaient délivrés de leurs passions et des ténèbres de l'idolâtrie. Malgré tous les bienfaits qu'il procurait aux Parthes et même à la famille royale, le Saint Apôtre fut soumis par le roi à de redoutables tortures et périt finalement par le feu. Mais il parvint toutefois à convertir le tyran à la foi, par l'intermédiaire des nombreux miracles qu'accomplirent ses Saintes Reliques. Au moment d'être baptisé, le roi demanda à recevoir le nom de Matthieu. Il renversa les idoles dans tout son royaume et amena son peuple entier à la sainte Eglise. A la mort de Platon, il abdiqua, laissa son fils sur le trône et devint Evêque, selon les prescriptions laissées par le Saint Apôtre Matthieu2.

1. Rapportée par Nicéphore Calliste Xanthopoulos et reprise par Saint Nicodème l'Hagiorite, alors que la première version est celle de St Syméon Métaphraste et des anciens synaxaires.
2. D'après les synaxaires slaves, ce roi se nommait prélablement Fulvien et est commémoré comme Saint ce même jour.

Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone

Frères et sœurs en Christ, chers amis. Aloho m'barekh .

Dans la situation tragique qui, à travers les évènements de cette nuit, frappe l'humanité toute entière, soyons unanimes pour rendre un Hommage Universel aux victimes des attentats à Paris . 

J'appelle nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone*  à la prière pour eux, leurs familles, nos bourreaux et la France.

Nous sommes profondément triste et atterré  pour ce qui s'est passé hier soir ! 

Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie! 

Seigneur,  pitié pour  la France! Seigneur  pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont  conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme! 

Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie !

Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous ! 

Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre  talon, nous vous en supplions !

Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l'Evangile d'Amour, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Nous sommes en communion de pâtir et de prière avec les familles des victimes. 

Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.

Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.

Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...

Face à l'horreur, je me souviens de ce témoignage d'Alexandre Solejenitsine:

"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution: 

Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie : 

-"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé." 

Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement. 

Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter: 

"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...
 

Après une Réunion de Prière ce soir à Limoges, je rentrerai dans la nuit au Monastère pour être avec mes frères et conduire des prières publiques pour la France et le monde.

Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.

+Mor Philipose Mariam, métropolite.

De Jauldes ce 14.XI.15

 

Prière en temps de guerre et Prière pour la France

 

Suplions le Seigneur!
Kourie Eleison!

 

O Seigneur, Dieu des armées,
Dieu de notre salut, 
Qui, seul fais des miracles,
regarde tes humbles serviteurs
avec miséricorde et bonté,
et dans Ton Amour pour l'humanité, 
écoute-nous, et aie pitié de nous:
car nos ennemis se sont réunis contre nous, 
pour nous détruire et apporter la ruine à nos sanctuaires.

Aide-nous, ô Dieu notre Sauveur, 
et délivre-nous, pour la gloire de Ton Nom,
et que les paroles de Moïse au peuple israélite
s'appliquent à nous: "Voici, restez fermes 
et vous verrez le salut qui vient du Seigneur.
Le Seigneur combattra pour vous."

Oui, Seigneur Dieu, notre Sauveur,
notre force, notre espoir et notre protection,
ne Te souviens pas des dérèglements 
et de l'injustice de Ton peuple, 
ni ne Te détourne de nous dans Ta colère,
mais dans Ta miséricorde et Ta bonté, 
visite Tes humbles serviteurs 
qui se prosternent devant Ta miséricorde; 
Lève-Toi pour venir à notre aide, 
et accorde à nos guerriers triomphe en Ton Nom, 
et pardonne les transgressions
de ceux que Tu as appelés 
à laisser la vie dans la bataille, 
et au jour de Ta juste rétribution, 
donne-leur des couronnes incorruptibles,
Car Tu es la protection et la victoire 
et le salut de ceux qui espèrent en Toi, 
et nous Te rendons gloire, 
Père, Fils et Saint Esprit, 
et maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles.

 

Amîn!

 

Prière pour la France

 


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans Ton amour ineffable et Ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous T’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui Te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non jugement, la conscience libre, la force du Saint Esprit pour témoigner de Ta vérité dans la paix qui vient de Toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Ton pardon. Donne-nous de Te glorifier et de Te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de Te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, Te confessent avec Ton Père coéternel et Ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen ! 
 

 

Kourie eleison ! Kourie eleison ! Kourie eleison ! 
car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous Te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec Ton Père coéternel et Ton Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles !
Amîn !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

==================

 

 

 

 

 

 

 

 

*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Echos des condoléances que nous recevons dès à présent  du Kerala pour l'Eglise-mère Malankare Orthodoxe , ceux de Mr G Alexander, Président de l'OCP: Cher et respecté Éminence. Nous sommes attristés par les  récentes attaques terroristes à Paris. Que Dieu ait grande Miséricorde à notre peuple. Je souhaite tout le meilleur pour l'avenir. Chacun d'entre vous sont dans nos prières prayers.  Nous demandons des prières pour les victimes d'attentats  terroristes.Que leurs âmes reposent éternellement en paix ! Georges Alexander

Echos des condoléances que nous recevons dès à présent du Kerala pour l'Eglise-mère Malankare Orthodoxe , ceux de Mr G Alexander, Président de l'OCP:

Cher et respecté Éminence.

Nous sommes attristés par les récentes attaques terroristes à Paris.

Que Dieu ait grande Miséricorde à notre peuple.

Je souhaite tout le meilleur pour l'avenir.

Chacun d'entre vous sont dans nos prières prayers.

Nous demandons des prières pour les victimes d'attentats terroristes.

Que leurs âmes reposent éternellement en paix !

Georges Alexander

 

+++

Extrait des condoléances que nous envoie  Son Eminence Mor Melethius, Métropolite de notre Eglise-mère Malankare Orthoxe à Trisshiur:

Votre Eminence, Barekmor
...
En ce qui concerne tot il assassinat tragique de personnes innocentes en France, je suis profondément blessé et prie Dieu qu'Ildonne du courage à tous les citoyens pour faire face à l'une des situations les plus difficiles de son histoire.

Il est triste de constater que ces gens prétendent agir au nom de Dieu. C'est une contradiction. Dieu ne peut être gmorifié par le meurtre de sa propre création. Il n'approuve pas la haine, mais seulement l'amour et  la miséricorde.

Ces gens ne croient pas en Dieu, seulement en eux-mêmes et peuvent être seulement considérées comme des personnes atteintes par une forme de maladie de l'esprit.

En tout cas, je partage la douleur du peuple de votre grand pays.


...
Je présente à Votre Eminence, et votre troupeau dans mes prières devant notre Seigneur
Avec amour et prières fraternelles.
+Mor Melethius 

 

Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

DU CÔTE DE L'ASSOCIATION INTERRELIGIEUSE DES "ARTISANS DE PAIX":

COMMUNIQUES D’ARTISANS DE PAIX, Paris le 14 novembre 2015
 
 
 
Nous condamnons avec la plus grande fermeté les actes ignobles qui ont été commis à Paris la nuit dernière, cette tragédie est un acte de barbarie contre toute la nation et toute l'humanité...
Nous prions de toutes nos forces pour que la Paix s'installe dans le monde et nous envoyons  un message de soutien et de compassion à toutes les familles des victimes, à leurs proches
ainsi qu'a tous ceux et toutes celles qui agissent pour leur venir en aide (forces de polices, médecins, personnels hospitaliers etc)
 
Hajj Abdelhafid Benchouk,
Délégué de la Fraternité Islamique des Artisans de Paix
Représentant de la voie Soufie Naqshbandi en France
 
Tarik Abou Nour, Imam et théologien, Chargé des Relations Publiques des Artisans de Paix avec les traditions musulmanes, s’associe à ce message d’AbdelHafid Benchouk en rappelant que le sens authentique du Djihad” dans la tradition musulmane signifie “Combat spirituel” contre les passions et en aucun cas crime contre l’humanité. Il dénonce ces crimes comme barbares et contraires à la vraie religion islamique.
Dr Karim Ifrak, codicologue, spécialiste du Livre Coranique, nous envoie une lettre de compassion assortie de ce message: “Comme tous, je suis très affecté par ces actes barbares qui viennent endeuiller, à nouveau la France. En mon nom et en tant qu’associé des Artisans de Paix, je souhaite dire toute mon horreur, mais surtout exprimer mes plus vives condoléances aux familles des victimes et toute ma solidarité aux blessés”.
 
L’ensemble de notre association s’unit 
pour dire notre compassion aux familles des victimes des attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris et notre décision plus ferme que jamais d’œuvrer à la paix dans les cœurs et dans le monde. 
Une manifestation de ce travail est la patiente mise au monde et l’attention à la croissance des Fraternités Artisans de Paix, enracinées chacune dans une tradition religieuse particulière qui s’ouvre au dialogue en profondeur avec les autres. Ces Fraternités, nées en France, ont pour vocation de se répandre de par le monde en prenant des visages différents selon les cultures locales, dans le plus grand respect de la richesse émergeant de celles-ci. 
C’est là l’humble travail des artisans de paix que nous aspirons à être. 
Ce travail préparé par nos conférences et nos travaux inter-scripturaires se cultive dans nos réunions interreligieuses de prières, nos retraites et nos pèlerinages interreligieux. 
Pour ceux qui voudraient se joindre à la prochaine retraite interreligieuse des Artisans de Paix 
du 27 au 29 novembre 2015
afin d’œuvrer et de prier ensemble pour la paix, peuvent me téléphoner – il reste encore 4 places.
  
Ceux qui ne sont pas disponibles ce WE mais souhaitent s’engager dans cette œuvre d’artisanat de la paix, sont les bienvenus en nous soutenant par la prière et l’adhésion du cœur.
  
Que Dieu protège chacun(e) de nous et l’humanité toute entière attaquée dès que l’un(e) d’entre nous est meurtri.
Paula Kasparian
 
 
Présidente des Artisans de Paix
 
 
Tel 06 77 09 91 51
 
Nous relayons ci-dessous, le  message du cardinal André XXIII, reçu ce matin :
 
Face à la violence des hommes, puissions-nous recevoir la grâce d’un cœur ferme et sans haine.
Que la modération, la tempérance et la maitrise dont tous ont fait preuve jusqu’à présent se confirment dans les semaines et les mois qui viennent ;
que personne ne se laisse aller à l’affolement ou à la haine. Demandons la grâce d’être des artisans de paix. Nous ne devons jamais désespérer de la paix, si on construit la justice.
+André cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris
 
 
Celui de Vincent Pilley, Chargé des Relations Publiques des Artisans de Paix avec les traditions bouddhiques:
Depuis ce matin je prie. Je m’arrête un moment - avant de reprendre ma prière – pour vous saluer, vous prendre dans mes bras et vous embrasser chaleureusement en ce jour si terrible. Je souhaite aussi vous offrir ce poème de mon maître bouddhique, parce que cela m’encourage à lutter, je veux le partager avec vous, vous dont l’humanité rayonnante et la générosité m’encouragent tant également.
A bientôt la joie de vous revoir, sans jamais perdre espoir, ensemble, unis pour la paix.
 
 
Celui de Lama Guetcheu (Bouddhisme tibétain) qui a partagé avec nous le parcours 2010-2011 de la Cité de Paix – Entrer dans les sept demeures spirituelles : Puissent tous les êtres avoir confiance en la bonté de l’homme et vivre en harmonie avec leurs spécificités. Puissent tous les êtres ne pas crouler sous le poids des passions : haine, avidité, ignorance, soif de louange, peurs… Puissent tous les êtres demeurer en la paix et bâtir une humanité fraternelle et emplie de contentement. La nature profonde de chaque être relève de la paix et de la vertu. Seuls les voiles temporaires font obstacles. Et nombreux sont les facteurs nous enchainant à ces voiles. Certains venant de nous, d’autres étant façonnés et entretenus par nos civilisations… 
 

Un immense merci à tous ceux qui se sont exprimés.

Nous n’avons pu reprendre l’exhaustivité des messages, tellement nous en avons reçus.

Nous restons plus que jamais engagés dans notre mission d’Artisans de Paix.

Bien à vous tous,
 
Paula Kasparian
 

Communiqué de Ghaleb Bencheikh.

Vice-président musulman des Artisans de paix. Président de Religions pour la Paix ( CMRP ) France.  

Attentats de Paris – 14 novembre 2015.

 

            Encore une fois, l’abomination a frappé au cœur de Paris. L’année en cours approche de son terme comme elle l’a commencé et notre nation, déjà éprouvée, est cruellement affligée. Nous sommes tristes. La bête immonde, comme à son accoutumée, prend pour cibles des êtres innocents. Notre première pensée va dans le recueillement à la mémoire des victimes. Et toute notre compassion est assurée à ceux qui luttent pour la vie dans les différents hôpitaux.

Beaucoup de proclamations sont écrites et proférées. Les communiqués abondent et se succèdent les uns aux autres. Il ne s’agit pas d’en rajouter. Mais il faut simplement s’assurer d’une chose et la clamer haut et fort : c’est que face à la terreur, nous ne devons jamais abdiquer. C’est une déclaration de résistance et d’insoumission que nous opposons aux terroristes assassins.

La récurrence de leurs attaques n’atteindra jamais notre détermination à œuvrer inlassablement pour le triomphe des idéaux de liberté, de concorde et de fraternité. En même temps, notre résolution est intacte à lutter toujours afin de mettre à mal l’incarnation du mal que nous nommons en l’occurrence. C’est une idéologie mortifère ayant avili la religion islamique et perverti la révélation coranique. Nous ne le savons que trop bien.

La responsabilité des hiérarques religieux qui ont laissé les sermonnaires doctrinaires tenir leur discours manipulateurs est plus qu’engagée. Ces derniers sont comptables et coupables des crimes perpétrés au nom de Dieu. Tous ces prêcheurs de haine qui avaient cru bon d’exploiter le ressentiment de justifier les attentats-suicides en les qualifiant d’opérations-martyres doivent répondre de cette distorsion et de leur forfaiture.

Pour l’heure, gageons qu’en France, toutes les franges de la nation puissent rester unies et ne tombent pas dans le piège de la division tendu par les terroristes. La solidarité dans l’union, la capacité de résilience et la pulsion de vie, sont les meilleures réponses à cette vague d’attentats.

Après le temps de la sidération et de l’affliction, celui des analyses justes viendra aussitôt. Loin des exploitations, il ouvrira l’ère de la stabilité et de la paix.

Du côté islamique, une refondation de la pensée théologique combinée à une saine éducation fondée sur l’amour et la bonté, permettra assurément d’immuniser les jeunes générations des germes du fanatisme et de les prémunir du danger du radicalisme. 

Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18,35-43.

Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route.
Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait.
On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.
Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »
Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. »
Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »
À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.

Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°66,1 (trad. Véricel, Les Pères commentent,  p. 277) 


 

« Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »

 

Regardons ces aveugles de Jéricho dans l'évangile de Matthieu : ils valent mieux que beaucoup de ceux qui y voient clair.

Ils n'avaient personne pour les guider, ils ne pouvaient voir Jésus s'approcher ; et pourtant ils s'efforçaient d'arriver jusqu'à lui.

Ils se mirent à crier à haute voix ; on cherchait à les faire taire : ils criaient plus fort.

Ainsi en est-il de l'âme énergique ; ceux qui veulent l'arrêter redoublent son élan. 


Le Christ permet qu'on cherche à les faire taire, pour que leur ferveur se montre mieux et pour t'apprendre qu'ils étaient bien dignes d'être guéris.

C'est pourquoi il ne leur demande pas s'ils ont la foi, comme il le faisait souvent : leurs cris et leurs efforts pour s'approcher de lui suffisaient pour montrer leur foi.

Apprends par là, mon cher ami, que, malgré notre bassesse et notre misère, si nous allons à Dieu de tout cœur, nous pourrons obtenir par nous-mêmes ce que nous demandons.

En tout cas, regarde ces deux aveugles ; ils n'avaient qu'un disciple pour les protéger, beaucoup leur imposaient silence ; et pourtant ils ont réussi à triompher des empêchements et à parvenir jusqu'à Jésus.

L'évangéliste ne signale en eux aucune qualité exceptionnelle de vie : leur ferveur a tout remplacé. 


Imitons-les, nous aussi.

Même si Dieu ne nous accorde pas tout de suite ce que nous demandons, même si bien des gens cherchent à nous détourner de la prière, ne cessons pas de l'implorer.

Car c'est ainsi que nous attirerons le mieux les faveurs de Dieu.

 

Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église 
Commentaire de l'Évangile concordant, 18,15 ; SC 121 (trad. SC, p. 325s ; cf bréviaire 1er jeu. Avent) 

 

« C'est à l'heure où vous n'y pensez pas que le Fils de l'homme viendra »

 

 

Pour empêcher toute question indiscrète sur le moment de son avènement, Jésus déclare :

« Cette heure-là, nul ne la connaît, même pas le Fils »

(Mt 24,36),

et ailleurs :

« Ce n'est pas votre affaire de connaître les jours et les temps » (Ac 1,7).

Il nous a caché cela pour que nous veillions et que chacun de nous puisse penser que cet avènement se produira durant sa vie.

Si le temps de sa venue avait été révélé, vain serait son avènement : les nations et les siècles où il se produira ne l'auraient pas désiré.

Il a bien dit qu'il vient, mais il n'a pas précisé à quel moment ; de la sorte toutes les générations et tous les siècles ont soif de lui. 


Certes, il a fait connaître les signes de son avènement ; mais on ne voit pas leur terme.

Dans le changement constant où nous vivons, ces signes ont déjà eu lieu et ils sont passés et même ils durent toujours.

Son ultime avènement est en effet semblable au premier : les justes et les prophètes le désiraient ; ils pensaient qu'il paraîtrait en leur temps.

De même aujourd'hui, chacun des fidèles du Christ désire l'accueillir en son propre temps, d'autant plus que Jésus n'a pas dit clairement le jour où il paraîtrait.

Ainsi personne ne pourra imaginer que le Christ soit soumis à une loi du temps, à une heure quelconque, lui qui domine les nombres et le temps.


 

Lundi 16 NOVEMBRE 2015. Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :
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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 07:27
Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone / Programme des Prières pour les victimes,la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme

Frères et sœurs en Christ, chers amis. Aloho m'barekh .

Dans la situation tragique qui, à travers les évènements de cette nuit, frappe l'humanité toute entière, soyons unanimes pour rendre un Hommage Universel aux victimes des attentats à Paris . 

J'appelle nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone*  à la prière pour eux, leurs familles, nos bourreaux et la France.

Nous sommes profondément triste et atterré  pour ce qui s'est passé hier soir ! 

Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie! 

Seigneur,  pitié pour  la France! Seigneur  pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont  conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme! 

Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie !

Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Evangile, priez pour nous ! 

Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre  talon, nous vous en supplions !

Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Iréné, Saint Hilaire et tous les Témoins de l'Evangile d'Amour, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Nous sommes en communion de pâtir et de prière avec les familles des victimes. 

Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.

Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.

Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...

Face à l'horreur, je me souviens de ce témoignage d'Alexandre Solejenitsine:

"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution: 

Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie : 

-"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé." 

Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement. 

Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter: 

"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...
 

Après une Réunion de Prière ce soir à Limoges, je rentrerai dans la nuit au Monastère pour être avec mes frères et conduire des prières publiques pour la France et le monde.

Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.

+Mor Philipose Mariam, métropolite.

De Jauldes ce 14.XI.15

 

Prière en temps de guerre et Prière pour la France

 

Suplions le Seigneur!
Kourie Eleison!

 

O Seigneur, Dieu des armées,
Dieu de notre salut, 
Qui, seul fais des miracles,
regarde tes humbles serviteurs
avec miséricorde et bonté,
et dans Ton Amour pour l'humanité, 
écoute-nous, et aie pitié de nous:
car nos ennemis se sont réunis contre nous, 
pour nous détruire et apporter la ruine à nos sanctuaires.

Aide-nous, ô Dieu notre Sauveur, 
et délivre-nous, pour la gloire de Ton Nom,
et que les paroles de Moïse au peuple israélite
s'appliquent à nous: "Voici, restez fermes 
et vous verrez le salut qui vient du Seigneur.
Le Seigneur combattra pour vous."

Oui, Seigneur Dieu, notre Sauveur,
notre force, notre espoir et notre protection,
ne Te souviens pas des dérèglements 
et de l'injustice de Ton peuple, 
ni ne Te détourne de nous dans Ta colère,
mais dans Ta miséricorde et Ta bonté, 
visite Tes humbles serviteurs 
qui se prosternent devant Ta miséricorde; 
Lève-Toi pour venir à notre aide, 
et accorde à nos guerriers triomphe en Ton Nom, 
et pardonne les transgressions
de ceux que Tu as appelés 
à laisser la vie dans la bataille, 
et au jour de Ta juste rétribution, 
donne-leur des couronnes incorruptibles,
Car Tu es la protection et la victoire 
et le salut de ceux qui espèrent en Toi, 
et nous Te rendons gloire, 
Père, Fils et Saint Esprit, 
et maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles.

 

Amîn!

 

Prière pour la France


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans Ton amour ineffable et Ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous T’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui Te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non jugement, la conscience libre, la force du Saint Esprit pour témoigner de Ta vérité dans la paix qui vient de Toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Ton pardon. Donne-nous de Te glorifier et de Te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de Te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, Te confessent avec Ton Père coéternel et Ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen ! 
 

Kourie eleison ! Kourie eleison ! Kourie eleison ! 
car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous Te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec Ton Père coéternel et Ton Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles !
Amîn !

 

 

 

 

==================

 

 

 

 

*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des

Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la

paix du monde.

 

+++

Programme des Prières pour les défunts, les blessés, les victimes de l’attentat parisien du 13 Novembre à Paris et leurs familles. Prières pour la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme :

¤Au Monastère Syriaque :

*Tous les jours jusqu’au 22 Novembre après les Offices 

*Dimanche 22, Messe de suffrage à 10h30

Adresse:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤Dordogne :

*Samedi 21 Novembre, Messe de Suffrage à 10h 30

Adresse:

Sanctuaire marial N-D de la Très Ste Trinité

 Ermitage St Colomban

Puyroudrier

24530 LA CHAPELLE FAUCHER

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

¤Charente :

*Dimanche 22 Novembre, Messe de suffrage à 10h 30

Adresse:

Maison Notre-Dame

Le Bourg

16560 JAULDES

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone / Programme des Prières pour les victimes,la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme

Echos des nombreux messages de condoléances et  de Sympatie  que nous font parvenir des amis du monde entier (Par ordre d'arrivée):

Dès le 13 dans la nuit , depuis le Kerala pour l'Eglise-mère Malankare Orthodoxe , ceux de Mr G Alexander, Président de l'OCP:

Cher et respecté Éminence.

Nous sommes attristés par les  récentes attaques terroristes à Paris.

Que Dieu ait grande Miséricorde à notre peuple. Je souhaite tout le meilleur pour l'avenir. Chacun d'entre vous sont dans nos prières prayers.  

Nous demandons des prières pour les victimes d'attentats  terroristes.

Que leurs âmes reposent éternellement en paix !

Georges Alexander

***

Extrait des condoléances que nous envoie  Son Eminence Mor Melethius, Métropolite de notre Eglise-mère Malankare Orthoxe à Trisshiur:

 

Votre Eminence, Barekmor
...
En ce qui concerne tot il assassinat tragique de personnes innocentes en France, je suis profondément blessé et prie Dieu qu'Ildonne du courage à tous les citoyens pour faire face à l'une des situations les plus difficiles de son histoire.

Il est triste de constater que ces gens prétendent agir au nom de Dieu. C'est une contradiction. Dieu ne peut être gmorifié par le meurtre de sa propre création. Il n'approuve pas la haine, mais seulement l'amour et  la miséricorde.

Ces gens ne croient pas en Dieu, seulement en eux-mêmes et peuvent être seulement considérées comme des personnes atteintes par une forme de maladie de l'esprit.

En tout cas, je partage la douleur du peuple de votre grand pays.


...
Je présente à Votre Eminence, et votre troupeau dans mes prières devant notre Seigneur
Avec amour et prières fraternelles.
+Mor Melethius 

 

 

***

Depuis le Congo:

 

Eminence.

je viens d'apprendre le deuil qui vous a frappé .

Très peiné par cette
cruelle nouvelle , je vous prie , Monseigneur d'accepter , avec mes
condoléances émues , l'expression de ma très sincère et attristée
sympathie .

Père clément mastaki ,RD.congo .

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 15:21
Le 26 et le 27 Décembre deux jours ou (et) une veillée de prières pour la Vie...

*Samedi 26 Décembre, Fête Syriaque des « Félicitations à la Mère de Dieu »

 

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Dimanche 27 Décembre, Fête Syriaque des « Saints Innocents »

 

Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

 

Inscriptions:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 

(Pour ceux qui doivent loger, 

Inscriptions closes 

le 20 Décembre)

 

 

*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale, les services pastoraux de ses prêtres ne

sont pas payants. Les offrandes des fidèles sont libres et non

obligatoires. 

Toute  toute offrande faite à l'Eglise donne droit à

une déduction des impôts à raison de 66°/° du revenu imposable.

 

Le Monastère est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises 

Apostolique, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du 

monde.

 

Le 26 et le 27 Décembre deux jours ou (et) une veillée de prières pour la Vie...
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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 07:45
"Je Suis La Porte, celui qui entre par moi sera sauvé"

"Je Suis La Porte, celui qui entre par moi sera sauvé"

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,9-14.

Mes frères : il me semble que Dieu nous a fait paraître, nous les Apôtres, comme les derniers des hommes, comme des condamnés à mort, car nous avons été donnés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes.
Nous, nous sommes insensés à cause du Christ, et vous, vous êtes sages en Jésus-Christ ; nous, nous sommes faibles, et vous, vous êtes forts ; vous, vous êtes en honneur, et nous dans le mépris !
A cette heure encore, nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes meurtris de coups, nous n'avons ni feu ni lieu,
et nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; maudits, nous bénissons ; persécutés, nous le supportons ;
calomniés, nous supplions ; nous sommes jusqu'à présent comme des balayures du monde, le rebut des hommes.
Ce n'est pas pour vous faire honte que j'écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,32-34.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ne craignez pas, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume.
Vendez ce que vous avez, et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n'approche pas et la teigne ne détruit point.
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

Vendredi 13 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Sainte Claire

(1193-1252), moniale franciscaine 
1ère lettre à Agnès de Prague, §15-23 (trad. Vorreux rev. ; cf SC 325)

 

« Maître, je te suivrai partout où tu iras »

       Bienheureuse pauvreté, qui prodigue des richesses éternelles à ceux qui l'aiment et qui l'embrassent ! Sainte pauvreté

– à ceux qui la possèdent et la désirent Dieu promet sûrement le Royaume des cieux et donne la gloire éternelle et la vie bienheureuse.

Chère pauvreté, que le Seigneur Jésus Christ a daigné préférer à toute autre chose, lui qui régnait et qui règne sur le ciel et la terre,

« et par sa parole tout a été fait »

(Ps 32,9).

« Les renards, dit-il en effet, ont leur tanière et les oiseaux du ciel leur nid, mais le Fils de l'homme (c'est-à-dire le Christ) n'a pas trouvé où reposer sa tête. »

Quand enfin il a laissé reposer sa tête [sur la croix], il a remis l'esprit

(Jn 19,30).

      Puisqu'un si grand Seigneur a voulu descendre dans le sein de la Vierge, puisqu'il a voulu apparaître au monde méprisé, indigent et pauvre afin que les hommes, indigents, pauvres et affamés de nourriture céleste, deviennent riches en lui en entrant en possession du Royaume des cieux, exultez de joie.

Réjouissez-vous d'un grand bonheur et d'une allégresse spirituelle.

Si vous préférez le mépris aux honneurs, et la pauvreté aux richesses de ce monde, si vous confiez vos trésors non pas à la terre mais au ciel, où la rouille ne ronge pas,

« la mite ne détruit pas, et les voleurs ne peuvent s'approcher »

(Mt 6,20),

« votre récompense sera grande dans les cieux »

(Mt 5,12).

 

Vendredi 13 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Conférence de Bertrand Vergely :
 
“Le Christ”
 
le 16 novembre Le 16 novembre prochain, Bertrand Vergely, donnera la huitième conférence:
 
“Le Christ”
 
de sa troisième série de conférences intitulée :
 
«Morale et théologie. Introduction à la
 
théologie morale ».
 
La conférence aura lieu, à partir de 19h30
 
(ouverture des portes à 19h00), dans l’auditorium Jean
 
XXIII de la
 
Mutuelle Saint-Christophe
 
277, rue Saint-Jacques
 
75015 Paris .
 
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SOURCE ET LIEN POUR SUIVRE LES
 
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http://orthodoxie.com/conference-de-bertrand-vergely-le-christ-le-16-novembre-2015/
 
Vendredi 13 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

13 novembre (Calendrier Orthodoxe Malankare):

JEAN CHRYSOSTOME, QUI ÊTES-VOUS ?

Archevêque de Constantinople

 

Par l'archimandrite Placide (Deseille)
Higoumène du Monastère Saint Antoine le Grand, Saint-Laurent de Royans, Vercors, France


Extrait de "Témoignage et Pensée Orthodoxes", bulletin de la métropole grecque-orthodoxe de France, exarchat du Patriarcat de Constantinople:

Jeunesse et éducation classique

Jean Chrysostome est né vers 349, à Antioche. Son père, Secundus, était officier; il laissa son épouse Anthousa veuve à vingt ans, avec un fils et une fille. Celle-ci mourut très tôt, et Anthousa, chrétienne fervente, consacra tous ses soins à l'éducation de Jean.

Après avoir acquis les connaissances élémentaires habituelles, Jean étudia la rhétorique à l'école de Libanius, le plus illustre rhéteur du temps, païen convaincu et nostalgique.

Vie ascétique et monastique

A partir de 367, il s'intègre au groupe des disciples de Diodore, futur évêque de Tarse, pour s'adonner à l'étude des sciences sacrées. Ce groupement ascétique n'était pas un monastère, et Jean, à la demande d'Anthousa, revenait chaque soir à la maison familiale. Il fut baptisé par saint Mélèce pendant la nuit pascale de 367.

Vers 370, d'abord ordonné lecteur, il se soustrait par la fuite au sacerdoce, "trompant" son ami Basile, qui se laissa ordonner, croyant que Jean l'était aussi. Cette querelle fraternelle sera évoquée plus tard vers 390, dans le Dialogue sur le sacerdoce de Jean, dont elle fournira le prétexte.

Vivement attiré par la vie monastique, il se retire en 372 au désert et vit pendant quatre ans auprès d'un ancien. Puis il se retire, seul, dans une grotte, où il passe la plupart de son temps sans dormir, apprenant par coeur les Écritures. Sa complexion fragile ne résiste pas à ce régime, il tombe malade et doit regagner Antioche en 378, après deux années de vie érémitique. C'est l'époque où saint Mélèce, exilé par Valens, rentrait à Antioche.

Diacre et prêtre à Antioche

En 381, saint Mélèce l'ordonne diacre, puis, en 386, son successeur Flavien lui confère le sacerdoce. Le ministère principal de Jean devient la prédication. "La parole fut sa vocation et sa passion", a-t-on pu écrire. Dans son dialogue sur le sacerdoce, il décrira ainsi cet idéal qui fut le sien: "La parole, voilà l'instrument du médecin des âmes. Elle remplace tout : régime, changement d'air, remèdes. C'est elle qui cautérise; c'est elle qui ampute. Quand elle manque, tout manque. C'est elle qui relève l'âme abattue, dégonfle la colère, retranche l'inutile, comble les vides, et fait, en un mot, tout ce qui importe à la santé spirituelle. Quand il s'agit de la conduite de la vie, l'exemple est le meilleur des entraînements; mais pour guérir l'âme du poison de l'erreur, il faut la parole, non seulement quand on a à maintenir la foi du troupeau, mais encore quand on a à combattre les ennemis du dehors. Même si nous avions le don des miracles, la parole nous serait utile, même nécessaire. Saint Paul le prouve, saint Pierre aussi, qui dit : "Soyez prêts à répondre à ceux qui vous demandent compte de votre foi" (1 P. 3, 15). Et, si tout le collège des Apôtres confia jadis à Étienne la direction des veuves, c'était uniquement pour mieux s'adonner eux mêmes au ministère de la parole. Toutefois, nous n'aurions pas tant besoin du don de la parole si nous avions le don des miracles. Ne l'ayant pas, il faut nous armer de l'arme qui nous reste. C'est donc à nous de travailler avec acharnement pour nous enrichir de la parole du Christ... Le prêtre doit tout faire pour acquérir le talent de la parole." Sur le Sacerdoce, IV, 3; traduction de B. H. Vandenberghe, Saint Jean Chrysostome, Le livre de l'espérance, Namur, 1958, p. 9-10.

Jean prêche inlassablement, plusieurs fois par semaine, parfois pendant deux heures de suite. Jamais il ne pactise avec le vice, jamais il n'acceptera de compromission avec aucun scandale. Mais sa parole se nuance souvent de tendresse, et, s'il ne parvient pas à détacher la population d'Antioche des jeux et des spectacles du cirque, ni de ses autres désordres, son auditoire l'écoute en général volontiers et lui est profondément attaché.

En février 387, mécontents de l'augmentation des impôts, les habitants d'Antioche se soulèvent et brisent les statues de l'empereur Théodose, de l'impératrice défunte et des jeunes princes Arcadius et Honorius. Pour apaiser la sédition, Jean prononce dix-neuf homélies "sur les statues" durant le Carême, tandis que l'évêque Flavien se rend à Constantinople pour implorer la clémence de l'empereur. Le dimanche de Pâques, Jean put annoncer au peuple le succès des efforts de Flavien et le pardon de l'empereur. 

Évêque de Constantinople

La renommée de Jean s'étendait bien au-delà d'Antioche. À la mort de Nectaire, évêque de Constantinople (397), l'évêque d'Alexandrie, Théophile, essaya de faire nommer à sa place l'un de ses protégés, le moine Isidore. Mais l'eunuque Eutrope, conseiller tout-puissant de l'empereur Arcadius, imposa le choix de Jean, le fit littéralement enlever à Antioche, et Théophile d'Alexandrie, ulcéré, dut le sacrer évêque de Constantinople, le 15 décembre 397.

Jean entreprit aussitôt de s'attaquer à tous les désordres qu'il constatait, dans le clergé, à la cour, dans toutes les classes de la société. Malgré ses invectives, une grande partie du peuple s'attacha à lui, et lui demeura toujours fidèle. Mais il s'attira, chez certains évêques, dans le clergé, et finalement à la cour, de terribles inimitiés. Après la disgrâce d'Eutrope, la bienveillance initiale de la toute-puissante impératrice Eudoxie se mua progressivement en haine.

On a écrit très justement au sujet de Jean : "son âme était trop noble et désintéressée pour deviner le jeu des intrigues de la cour, et son sentiment de la dignité personnelle était trop élevée pour s'arrêter à cette attitude obséquieuse à l'égard des majestés impériales, qui lui aurait assuré la continuité de leur faveur... Sa fidélité sans compromission à son idéal ne put qu'unir contre lui toutes les forces hostiles, que sa simplicité lui empêchait d'opposer les unes aux autres par une adroite diplomatie." (J. Quasten, Initiation aux Pères de l'Église, t. III, p.5.

En 401, une cinquantaine de moines de Nitrie, conduits par trois d'entre eux, Ammonios, Eusébios et Euthymios, appelés "les longs frères" en raison de leur taille, arrivèrent à Constantinople, expulsés d'Égypte par Théophile, qui poursuivait alors les moines origénistes. Jean ne les reçut pas dans sa communion, mais il les accueillit avec une grande charité et pourvut à leurs besoins.

Les frères égyptiens portèrent plainte devant la cour contre Théophile. Appelé à comparaître, celui-ci se rendit à Constantinople précédé par saint Épiphane, qu'il avait engagé dans la lutte contre l'origénisme, mais qui se réembarqua pour Chypre quand il réalisa la duplicité de Théophile. Il mourut au cours du voyage.

Premier exil

Théophile se changea d'accusé en accusateur et réunit près de Chalcédoine, à la villa du Chêne, un synode de 35 évêques pour juger Jean. Celui-ci, ayant refusé de venir, fut condamné, sur d'absurdes griefs, qui le présentaient comme violent, injuste, voleur, sacrilège, origéniste, impie. Il était même accusé de lèse-majesté, ce qui aurait entraîné la peine de mort. Mais cette dernière accusation ne fut pas retenue par l'empereur. Quant aux moines de Nitrie, Théophile se réconcilia avec eux et leur "pardonna".

L'annonce de la déposition de Jean suscita une violente effervescence dans le peuple de Constantinople, qui restait fidèle à son évêque. Jean partit pour l'exil, mais une émeute éclata. Un tremblement de terre eut lieu dans la nuit. Effrayée, l'impératrice Eudoxie décida de rappeler l'exilé. Jean fut accueilli triomphalement. Théophile, menacé d'être jeté à la mer, se réembarqua précipitamment pour l'Égypte. Les évêques hostiles à Jean se dispersèrent.

Mais à Constantinople, les intrigues reprirent contre Jean, qui avait repris ses fonctions épiscopales, dans l'attente d'un concile qui devait, normalement, le réhabiliter.

L'érection d'une statue d'Eudoxie ayant donné lieu à des divertissements païens et licencieux, Jean protesta dans une homélie prononcée à cette occasion. Elle aurait débuté par ces mots : "De nouveau, Hérodiade fait rage; de nouveau, elle s'emporte ; de nouveau, elle danse ; de nouveau, elle demande à recevoir sur un plat la tête de Jean." Eudoxie, irritée, voulut en finir avec lui.

Les évêques opposés à Jean firent valoir que celui-ci avait repris illégitimement ses fonctions malgré sa déposition. L'empereur interdit à Jean tout exercice de son office épiscopal. Jean refusa.

S'étant vu interdire l'usage de toute église, Jean, la nuit pascale de 404, rassembla les fidèles dans les thermes de Constance pour le baptême des quelques trois mille catéchumènes qui devaient le recevoir. À l'instigation des évêques hostiles, l'armée intervint brutalement, les fidèles et les clercs furent dispersés ou emprisonnés, et l'eau baptismale fut souillée de sang.

Pendant le temps pascal qui suivit, Jean demeura en résidence surveillée dans son évêché, puis, au lendemain de la Pentecôte, il fut envoyé définitivement en exil.

Second exil et mort

Il fut d'abord conduit à Cucuse, en Petite Arménie. Il y demeura trois ans, prêchant aux habitants de la localité, et recevant de fréquentes visites des fidèles d'Antioche, restés attachés à leur ancien prédicateur. Jaloux et irrités, les évêques syriens qui avaient contribué à sa condamnation obtinrent qu'Arcadius l'exile à Pityus, à l'extrémité orientale de la mer Noire. Accablé de mauvais traitements, il mourut en cours de route, à Comane, dans le Pont, le 14 septembre 407. Ses dernières paroles furent sa doxologie coutumière : "Gloire à Dieu pour tout. Amen."

Oeuvres

"Aucun Père n'a laissé un héritage littéraire aussi important en volume que Chrysostome... La tragédie de sa vie elle-même, causée par la sincérité et l'intégrité extraordinaires de son caractère, ne fit que rehausser sa gloire et sa renommée. Il reste le plus séduisant des Pères grecs et l'une des figures les plus attachantes de toute l'antiquité chrétienne." (J. Quasten, op. cit., p. 6). On ne peut citer ici que ses principaux écrits.

 




Oeuvres exégétiques

La majeure partie de l'œuvre de saint Jean Chrysostome est constituée d’homélies sur les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. Jean se montre fidèle à la tradition exégétique d'Antioche. Son exégèse pourrait être qualifiée de "pastorale", son principal souci étant de tirer du texte commenté des enseignements applicables à la vie quotidienne de ses auditeurs.

Nous possédons de lui des Homélies sur la Genèse, sur 58 psaumes, sur le prophète Isaïe, sur les évangiles de Matthieu et de Jean, sur les épîtres de saint Paul. "Les trente deux homélies sur les Romains représentent le plus remarquable commentaire patristique de cette épître et la plus belle de toutes les œuvres de Chrysostome." (J. Quasten, op. cit., p. 619). Il existait entre Jean Chrysostome et saint Paul une véritable amitié, une relation d'intimité spirituelle profonde.

Oeuvres doctrinales

Deux séries d'homélies ont pour objet de combattre les anoméens : les Homélies sur l'incompréhensibilité de Dieu ; et les Homélies sur l'égalité du Père et du Fils. Les premières, qui réfutent la prétention d'Eunome à connaître adéquatement l'essence divine, sont un admirable exposé sur l'apophatisme et la connaissance négative de Dieu. Les secondes constituent une catéchèse claire et accessible au grand nombre, sur la Théologie trinitaire.

Deux séries de Catéchèses baptismales nous font connaître les rites du baptême et leur interprétation tels que Jean les exposait à Antioche.

Le Dialogue sur le sacerdoce, inspiré du traité de saint Grégoire le Théologien, Sur sa fuite, traite de la dignité, des exigences et des fonctions du sacerdoce.

Écrits sur la vie monastique

Le traité "À Théodore" est une exhortation adressée par Jean au futur Théodore de Mopsueste (probablement), tenté d'abandonner la vie monastique. Dans cet écrit, qui peut dater du diaconat de Jean, se retrouvent des traits caractéristiques de sa pensée, par exemple l'insistance sur la philanthropie divine : "Il n'est point d'amant du corps, fût-il devenu fou, qui brûle pour son amante d'un désir égal à celui de Dieu pour le salut de nos âmes." (Sources Chrétiennes n° 117, p. 163).

Le Traité de la virginité est un commentaire fidèle de 1 Cor. 7. Le mariage est présenté, en antithèse, d'une façon assez négative, qu'il faut équilibrer par d'autres passages des œuvres de Chrysostome.

Les traités Sur les cohabitations suspectes sont une critique assez mordante de la cohabitation sous le même toit d'ascètes et de vierges, usage qui existait à l'époque et présentait inévitablement des risques de scandale. Ces écrits suscitèrent des ennemis à Jean dans le clergé. 

Les trois opuscules Contre les détracteurs de la vie monastique sont des apologies du monachisme adressées aux autorités civiles et aux parents qui s'opposaient aux vocations monastiques.

Dans ses Homélies, Jean évoque souvent l'exemple des moines du désert proche d'Antioche pour stimuler ses fidèles à une vie plus fervente ; il conseille de faire des séjours dans la retraite auprès d'eux ; il invite les moines à prier avec ardeur pour l'Église et pour ceux qui y exercent une responsabilité. Pour lui, le souci pastoral d'autrui reste la forme la plus élevée de la charité chrétienne.

Homélies diverses

Un certain nombre d'homélies ont été prononcées pour les fêtes liturgiques : Noël, Épiphanie, Vendredi-Saint, Pâques. D'autres discours ont été prononcés dans des circonstances notables de la vie de Jean : Sur la chute d'Eutrope, Sur les statues. D'autres sont des panégyriques de divers martyrs, de saint Paul, d'Eustathe d'Antioche, de Mélèce, de Diodore de Tarse, etc.

Lettres

Nous possédons 236 lettres de Jean, qui datent toutes du temps de son exil. Parmi les plus remarquables, on peut compter les lettres de réconfort À Olympias, auxquelles il faut joindre le Traité sur la Providence et la Lettre d'exil.

Dans ces lettres, les thèmes du sens de la souffrance, de la foi en la Providence, de la patience dans l'épreuve sont souvent traités. Jean le fait en s'inspirant à la fois de la tradition hellénique, surtout stoïcienne, et de la tradition biblique. La sagesse antique n'est pas reniée, mais assumée et transfigurée par l'apport chrétien. (>Voir l'excellente introduction d'Anne-Marie Malingrey aux Lettres à Olympias, Sources chrétiennes C 13 b).

Doctrine

On a dit souvent que saint Jean Chrysostome est plus moraliste que théologien, et que sa pensée présente peu d'intérêt sur le plan spéculatif. En réalité, Jean est avant tout un pasteur et un prédicateur, dont l'enseignement est inséparablement théologique, moral et spirituel. Il n'est pas à la recherche de solutions nouvelles aux problèmes théologiques spéculatifs de son époque, mais tout son enseignement procède d'une adhésion plénière à la tradition dogmatique de l'Église, en même temps que d'une vie entièrement vouée à l'ascèse et à la prière. Il est vraiment par là un "Père de l'Église" dans toute la force du terme. Il n'enseigne pas ses opinions personnelles, mais transmet le dépôt de la foi dans toute son intégrité.

Théologie trinitaire et christologie

Ces remarques valent tout particulièrement en ce qui concerne la théologie trinitaire et la christologie. Jean Chrysostome s'applique surtout à prémunir ses fidèles contre l'hérésie en mettant à leur portée la catéchèse commune de l'Église, et à leur montrer quel sens les affirmations de la foi présentent pour leur vie chrétienne. 

C'est surtout à l'arianisme que s'oppose Chrysostome; on ne trouve pas chez lui de polémique contre Apollinaire. Il professe clairement l'existence d'une âme humaine du Christ; mais sa christologie est plus alexandrine qu'antiochienne; il est beaucoup plus proche de saint Athanase et de saint Hilaire de Poitiers que d'un Théodore de Mopsueste, et il subordonne l'activité propre de la nature humaine dans le Christ à la nature et à la personne du Logos. "L'humanité que j'ai revêtue, je ne l'ai jamais laissée destituée de la vertu divine, mais, agissant tour à tour comme homme et comme Dieu, tantôt je laisse voir en moi la nature humaine et tantôt je donne des preuves de ma mission ; j'apprends ainsi aux hommes à attribuer les actes les plus humbles à l'humanité et à rapporter les plus élevés à la divinité ; par ce mélange d'œuvres inégales, je fais comprendre l'union de mes deux natures si dissemblables ; je montre, en me soumettant librement aux souffrances, que mes souffrances sont volontaires ; comme Dieu, j'ai dompté la nature en prolongeant le jeûne jusqu'à quarante jours, mais ensuite j'ai eu faim ; j'ai apaisé, comme Dieu, la mer en furie et j'ai été accablé en ma qualité d'homme; comme homme, j'ai été tenté par le diable, mais, comme Dieu, j'ai commandé aux démons et je les ai chassés ; je dois, dans ma nature humaine, souffrir pour les hommes." (Sur Lazare, 1 ; PG 50, 642-643).

Ou encore : "Par ces paroles: "S'il est possible que ce calice s'éloigne de moi", et : "Non comme je veux mais comme tu veux", il montre qu'il a vraiment revêtu notre chair qui a horreur de la mort. Car il est de la chair de craindre la mort, de trembler et d'être dans l'angoisse. Tantôt Jésus la laisse abandonnée à elle-même, afin qu'en montrant sa faiblesse il atteste sa nature ; tantôt il la voile pour prouver qu'il n'est pas seulement homme. Voilà pourquoi, dans ses paroles et ses actes, il mêle le divin et l'humain. De la sorte, il ôte tout prétexte à la folie de Paul de Samosate et à la démence de Marcion et de Manès. Voilà pourquoi encore il prédit l'avenir comme Dieu et le redoute comme homme." (Sur ceux qui ne sont pas venus à la synaxe, 6, PG 48, 766).

Du sacrement du Christ dans l’Eucharistie à la réalité du Christ dans le pauvre

La doctrine eucharistique de saint Jean Chrysostome est particulièrement riche. Il montre bien comment l'eucharistie "fait" l'Église en incorporant les hommes au Corps du Christ. Il colore ses développements d'un sens du sacré en même temps que d'un accent de tendresse envers la personne du Christ qui correspondent à son génie particulier : "Celui que les anges ne regardent qu'en tremblant, ou plutôt qu'ils n'osent regarder à cause de l'éclat qui en émane, est celui-là même qui nous sert de nourriture, qui se mélange à nous, et avec qui nous ne faisons plus qu'une seule chair et qu'un seul corps (p. 109).

"Il veut que nous devenions son corps non seulement par l'amour, mais qu'en réalité nous nous mêlions à sa propre chair. C'est ce qu'opère la nourriture que le Sauveur nous a donnée comme preuve de son amour. Voilà pourquoi il a uni, confondu son corps avec le nôtre, afin que nous soyons tous comme un même corps, joint à un seul chef. Ainsi font ceux qui s'aiment ardemment... Voilà ce que Jésus-Christ a fait pour nous : il nous a donné sa chair à manger pour attirer notre amour envers lui et nous montrer celui qu'il nous porte ; il ne s'est pas seulement fait voir à ceux qui ont désiré le contempler, mais encore il s'est donné à toucher, à palper, à manger, à broyer avec les dents, à absorber de manière à assouvir le plus ardent amour (p. 119-120).

"Veillons donc sur nous-mêmes, mes très chers frères, puisque nous avons eu le bonheur de recevoir de si grands biens... Jusqu'à quand nous attacherons-nous aux choses présentes ?" (p. 123) .

Plus que jamais, les applications morales et parénétiques découlent ici du dogme. Devenus membres du Christ par l'eucharistie, les plus pauvres et les plus démunis sont par là même l'autel véritable sur lequel les fidèles doivent offrir le sacrifice spirituel de l'aumône et de la miséricorde : "L'autel dont je vous parle est fait des membres mêmes du Christ, et le corps du Christ devient pour toi un autel. Vénère-le : dans la chair, tu y fais le sacrifice au Seigneur. Cet autel est plus terrible que celui qui se dresse en cette Église, et, à plus forte raison, que celui de l'ancienne loi.

" Ne vous récriez pas. Cet autel-ci est auguste, à cause de la victime qui y vient ; celui de l'aumône l'est davantage, parce qu'il est fait de cette victime même. Celui-ci est auguste, parce que, fait en pierres, il est sanctifié par le contact du corps du Christ ; et l'autre, parce qu'il est le corps même du Christ. Il est donc plus vénérable que celui-ci devant lequel, mon frère, tu te trouves.

" Qu'est-ce donc encore qu'Aaron, quand on songe à ces choses ? Que sont la couronne, les sonnettes, le Saint des Saints ? Et pourquoi parler de cet autel ancien, quand, comparé à notre autel lui-même, l'autel de l'aumône est si splendide ? Et toi, tu vénères cet autel-ci, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent, quand il périt.

" Cet autel, tu peux le voir dressé partout, dans les ruelles et sur les places, et, à chaque heure, tu peux y faire le sacrifice ; car c'est là aussi le lieu des sacrifices. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit ; de même, toi aussi, tu appelles l'Esprit, comme cette huile répandue en abondance." (Hom. 82 In Matth.; PG 58, 744.).

Grâce et liberté humaine

L'enseignement de saint Jean Chrysostome sur la prédestination, la grâce et la liberté lui est commun avec les autres Pères orientaux, et s'accorde substantiellement avec celui de saint Cassien, condamné en Occident comme "semi-pélagien". Le point de vue de Jean est pastoral et spirituel, et non métaphysique comme celui d'Augustin d'Hippone.

Pour Jean, le salut ou la damnation de l'homme ne sont pas fixés d'avance, sans que sa volonté libre y ait une part. Dieu adresse son appel à tous, offre sa grâce à tous, mais il appartient à l'homme de l'accueillir ou de la refuser : 

"Si la grâce ne demandait d'abord ce qui vient de nous, elle serait versée en masse dans toutes les âmes. Mais comme elle requiert ce qui vient de nous, elle habite à demeure dans les uns, et quitte les autres. Quant au reste des hommes, elle n'apparaît pas même en eux un moment, Dieu exigeant d'abord le choix préalable." (De la componction; PG 47, 408).

"Dieu ne prévient pas nos volontés par ses dons, mais lorsque nous avons commencé, fourni le vouloir, alors lui-même nous présente plusieurs occasions de salut." (Hom. In Jn; PG 59,408).

"La vertu est tissée du zèle que nous montrons et de l'assistance dont Dieu nous aide." (Sur le Ps 140, 9 ; PG 55,441).

"Tout ne dépend pas de nous, mais une partie dépend de nous, une partie de Dieu. Choisir le mieux, le vouloir, nous y appliquer, affronter n'importe quelle peine, cela dépend de nous; mais pouvoir mener nos efforts à bien, ne pas les faire échouer, aller jusqu’au bout de nos actes vertueux, cela dépend de la grâce d'en haut. En ce qui concerne la vertu, Dieu a délimité sa part et la nôtre. Il n'a pas mis tout en notre pouvoir, pour nous éviter de nous laisser emporter par une orgueilleuse folie, et il ne s'est pas chargé de tout, pour que nous ne tombions pas dans la paresse, mais, laissant à nos efforts le rôle le plus modeste, il assume lui-même le principal." (Sur : Seigneur, il n'appartient pas à l'homme ... 4 ; PG 56, 160).


 

PRIERES:

Resplendissante de clarté, / la grâce de ta bouche a brillé sur 

l'univers, / révélant au monde des trésors où l'avarice n'a point de 

part / et nous montrant la grandeur de l'humilité. / Père saint dont la 

parole nous instruit, / Jean Chrysostome, intercède auprès du 

Verbe, le Christ notre Dieu, / pour le salut de nos âmes.

 

 


Tes paroles sont les rayons d'or / faisant briller de joie l'Eglise du

Christ; / et les âmes des fidèles, réjouies, / Père Chrysostome,

glorifient ta mémoire sacrée; / car, en prêchant la conversion, tu as

montré / à tous les hommes le chemin du salut. 


Le héraut qui annonce à haute voix la conversion, / le trésor des

indigents, / la bouche de l'Eglise, l'orateur disert au verbe d'or, / 

l'exégète des Ecritures, saint Jean, / acclamons-le tous comme le

soutien de notre foi. 


Notre Dame, Vierge et Souveraine immaculée, / avec l'illustre

Chrysostome prie ton Fils / pour que les chantres de ton nom /

soient délivrés de toute épreuve et tentation / et jugés dignes des

biens éternels, / puisque tu peux faire tout ce que tu veux. 

 

Vendredi 13 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

CATECHESE:

Conseils pratiques pour vivre continuellement en présence de Dieu.

« Mettons-nous en présence de Dieu et adorons-Le".

Tels étaient les mots qui, dans la prière du matin, traditionnelle en Occident, l'indroduisaient.

Si vous prenez l’habitude de vous tenir en présence de Dieu, vous l’aurez enfin partout avec vous ! », disait sainte Thérèse d’Avila.

 

 

Voici quelques conseils :

  1. Crois et imagine que Jésus est près de toi.

Jésus, nous ne le voyons pas, nous ne le touchons pas comme toutes les autres personnes, mais nous savons par la foi que le Christ ressuscité est vivant et nous accompagne sur le chemin de la vie. Comme l’aveugleperçoit la présence d’une autre personne à ses côtés, de même je sens et suis sûr de la présence de Dieu près de moi. Je sais qu’Il m’écoute. Je crois que je l’ai toujours eu à mes côtés et en moi, et que, à présent même, il est ici. Je puis « l’emmener » avec moi partout, m’entretenir familièrement avec Lui, lui demander lumière et force, jouir de sa compagnie.

Une des plus belles prières qui célèbrent cette omniprésence de Dieu est le Psaume 138 :

« Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !,
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées.

Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers.
Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais.
Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais.

Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres, tu as mis la main sur moi.
Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre !
Où donc aller, loin de ton souffle ? où m’enfuir, loin de ta face ?

Je gravis les cieux : tu es là ; je descends chez les morts : te voici.

Je prends les ailes de l’aurore et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit, ta main droite me saisit.
J’avais dit : « Les ténèbres m’écrasent ! » mais la nuit devient lumière autour de moi!”
Même les ténèbres pour toi n’est pas ténèbres, et la nuit comme le jour est lumière !
C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis : étonnantes sont tes œuvres toute mon âme le sait

Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret, modelé aux entrailles de la terre.
J’étais encore inachevé, tu me voyais ; sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits, recensés avant qu’un seul ne soit !”

  1. Regarde avec un regard de foi

Avec un regard de foi, tout révèle la présence de Dieu, tout. Les choses, les évènements et les personnes. Dieu est dans toute la création puisqu’il lui donne l’existence et la préserve. Les créatures possèdent les caractéristiques de leur auteur et en elles, nous pouvons découvrir les attributs, les qualités essentielles, de Qui les a faits. Nous pouvons reconnaître Dieu dans les personnes parce qu’Il les a créées à son image et sa ressemblance et parce que la grâce sanctifiante court dans leurs veines.

Dieu est là, veut se révéler, se faire connaître de nous, il dépend de chacun d’ouvrir les yeux avec un regard de foi et de le reconnaître. Le contraire serait une sorte de cécité ou de myopie.

  1. Fais chaque jour un examen de conscience empreint de gratitude

Dieu Providence est présent dans l’histoire et dans ton histoire personnelle, celle de chaque jour. Que cela ne t’échappe pas.

Dieu se manifeste généralement à travers des actes et paroles d’autres personnes, à travers des grâces présentes que l’Esprit Saint t’accordera, des opportunités de grandir, des sacrements etc. De grands évènements ne sont pas nécessaires, Dieu nous offre les dons de son Amour de manière très simple. Il s’agit d’être attentif à capter son intervention providentielle, être réceptif, être humble, de lui attribuer le mérite, de le bénir et de lui rendre grâces.

Si tous les jours, en fin de journée, tu te réserves un temps pour découvrir la façon dont Dieu s’est fait présent dans ta vie et pour le remercier, tu appliqueras par-là un moyen d’une grande efficacité pour cultiver l’habitude de la présence de Dieu.

  1. Aie recours aux jaculatoires (du latin « jaculum » : flèche, javelot) ou (et) à la "Prière de Jésus"

Dans son Traité de l’oraison et de la méditation, saint Pierre d’Alcantara préconise les jaculatoires, qui “aident à garder le souvenir continuel de Dieu et à marcher toujours en sa présence”. Une prière très brève, un cri du cœur qui s’élance vers Dieu.
Le but des oraisons jaculatoires est l’union de l’âme avec Dieu.Les jaculatoires sont de courtes prières, que nous adressons à Dieu au milieu des activités quotidiennes, en y mettant toute la force de notre foi et toute l’affection de notre cœur.

Quelques exemples:

*“Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ”

*“Ô Jésus Miséricordieux, j’ai confiance en Toi”

*“ Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer ”
*“Segneur, je suis entre tes mains. Que ta volonté soit faite”
*“Tu es mon rocher et mon salut ”
*“Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre”
*“Esprit Saint, éclairez-moi ”
*“Seigneur, fais que je vois ”
*“ Seigneur , augmente ma foi”
*“Ô Marie, Mère de Miséricorde, priez pour nous ”
*“Marie, je suis tout à toi, conduis moi à Jésus”

“Mon Seigneur et mon Dieu ”
“Seigneur, aies pitié de moi ”

la "Prière de Jésus" (Se fait sur la respiration):

Sur l'inspiration:

SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST (Fils du Dieu Vivant),

Sur l'expiration:

AYEZ PITIÉ DE MOI PÉCHEUR .

Lorsque j'étais jeune adolescent, mon cousin Gérard m'offrit le "Récit du Pèlerin Russe". J'y découvrais cette prière et m'y appliquais dès lors...Elle devient perpétuelle, change notre regard...

  1. Fais des adorations 

Quand on parle de la présence de Dieu, y a-t-il plus grande présence que celle de l’Eucharistie que l'on conserve pour la porter aux malades? Si nous vénérons les Icônes, portes sacramentales ouvertes sur les réalités célestes, combien plus devons-nous révérer la Présence réelle et sacramentelle du Christ présent, pour être nouriture de l'homme en route vers l'éternité, particulièrement le malade... Ne sommes nous pas nous-même malade, n'avons nous pas besoin de guérison?... Il est là présent pour aller jusqu'à ces frères souffrants et les attend pour soulager ou gérir leurs maux , "prisonnier de Son Amour" ...

Le Christ Eucharistie est là qui nous attends : la présence fidèle et proche.

S’il y a une chapelle dans ton université, ou à proximité de ton travail, tu peux aller rendre visite au Christ Eucharistie une fois par jour. Peut-être passes-tu seulement par hasard, ou peux-être as-tu la possibilité de passer tous les jours devant une église ? Alors tu pourrais prendre l’habitude de le saluer, ne serait-ce que quelques minutes. Ce que tu fais avec ta fiancée, avec ton épouse ou avec tes parents. Une simple façon d’entretenir ton amour.

Parfois tu voudrais recevoir l’Eucharistie et ce n’est pas possible. Tu peux alors accomplir une communion spirituelle, où que tu sois. Elle consiste à faire une pause et manifester à Jésus-Christ le désir de le recevoir dans le sacrement de l’Eucharistie et lui demander la grâce de le recevoir spirituellement.

Tu peux t’imaginer près de Jésus à la Dernière Cène, te pencher en pensée sur sa poitrine et lui dire avec tes propres mots combien tu désires le recevoir. 

  1. Prie avant tes activités quotidiennes

Acquérir l’habitude de prier avant les activités habituelles contribue particulièrement à stimuler la présence de Dieu. Tu manges trois fois par jour, tu peux bénir le repas trois fois par jour. Quand tu sors de chez toi, tu peux demander la protection de Dieu. Quand tu t’apprêtes à commencer ta journée de travail, tu peux faire le signe de la croix. Quand tu reviens chez toi chaque jour, tu peux embrasser une Bible, un crucifix ou une image de la Vierge Marie, que tu placeras à l’entrée.

  1. Allume une bougie et porte un crucifix dans ton sac ou ta poche

La flamme d’une bougie peut te rappeler le Christ Ressuscité (comme le cierge pascal) et Sa présence dans ton cœur. Tu peux avoir un cierge dans ton bureau, dans la cuisine, ou là où tu passes de longs moments tous les jours, et l’allumer de temps à autre. Le cierge allumé peut t’aider à évoquer la présence du Christ ressuscité à tes côtés et en toi.

Il y a bien d’autres moyens que chacun peut trouver : un ami qui a depuis longtemps l’habitude de la présence de Dieu, le crucifix dans ta poche… plusieurs fois par jour, mets la main dans ton sac ou ta poche, serre fort le crucifix et dis une parole à Jésus.

Tu peux commencer… immédiatement !

(Adapté l'ALETEIA)

Briller comme les astres
Lettre aux Philippiens 2,12-16
« Vous brillez comme les astres dans l'univers, en tenant fermement la parole de vie. Alors je pourrai m'enorgueillir quand viendra le jour du Christ. »
Les astres et la course
Je voudrais être une star, avec strass et paillettes et lunettes de soleil. Elles brillent aux alentours, on regarde on les suit. Remisez au placard vos ennuyeux préceptes : sois discret, en sourdine, efface toi partout, ne fais ni trop de bruits ni d’ombre à tes semblables. Me taire, m’enterrer, et pourquoi pas mourir ? Non, je veux être une vedette, c’est bien plus motivant. Je veux être brillant, voilà un vrai projet. On s’insurge : « Il défaille, l’orgueil l’a pourri ». « Voyons, et pourquoi donc ? » « Mais toute cette lumière », disent les voix jalouses, « Mais ces plans réussis ». Ah quoi, il faudrait donc en gage de bonne chrétienté rater tous nos projets, aspirer au médiocre ? Ne confondez vous pas modestie et succès ? La paresse ou la pe ur se devinent parfois sous un badigeon pâle de fausse humilité. Êtes-vous si fataliste, pour vous résoudre ainsi à une vie sans couleur ? 

« Et puis de toute façon, tu n’y arriveras pas. » Moi ? Non ! Mais j’ai un plan plus sûr. Je suivrai de Jésus la voie et les préceptes. J’aimerai, coûte que coûte. Un astre ne brille pas forcément de lui-même, je serai une star, éclairée par sa gloire. Je brille, à son feu et si l’on me regarde je voudrais seulement qu’on lise en un miroir le reflet sans mélange de celui que je sers. (Source:Signe dans la Bible)
 

Saint Brice, qui êtes-vous ?


Évêque de Tours 


(† 444)

        On dit qu'il fut recueilli et protégé par saint Martin, mais que Brice quitta le monastère

« pour vivre avec de beaux chevaux dans ses écuries et de jolies esclaves dans sa maison. »

À la mort de saint Martin, il changea sa manière d'agir.

Il lui succéda sur le siège épiscopal de Tours, donnant toute sa vie à l'Église durant quarante ans.

        Calomnié, accusé d'avoir rendu mère une de ses religieuses, il dut même aller se défendre devant le pape.

Mais ses ouailles reconnurent l'innocence de sa vertu et le firent revenir pour qu'il soit à nouveau leur évêque. Ils le canonisèrent dès sa mort.

 

Vendredi 13 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

TEMOIGNAGE CHRETIEN EN MONDE MUSULMAN:

VIVRE L'ANNONCIATION à l'école de Charles de Foucault...

Il y a environ cinq ans et demi que je vous ai dit...

que mon idéal était d’imiter la sainte Vierge

dans le mystère de la Visitation en portant, comme elle, en silence, Jésus et la pratique des vertus évangéliques,

non chez sainte Elisabeth, mais parmi les peuples infidèles,

afin de sanctifier ces infortunés enfants de Dieu par la présence de la sainte Eucharistie et l’exemple des vertus chrétiennes (…).

Il y a ce printemps sept ans que je vous ai écrit d'Akbès

ce que j'entrevoyais pour moi :

mener avec quelques compagnons la vie de la Sainte Vierge dans le mystère

de la Visitation : c'est-à-dire sanctifier les peuples infidèles

des pays de mission en portant au milieu d'eux en silence,

sans prêcher, Jésus dans le Saint-Sacrement, et la pratique

des vertus évangéliques. (Bx Charles de Jésus à l'Abbé Huvelin)

Vendredi 13 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,26-37.

Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. 
On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. 
Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; 
mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; 
cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. 
En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. 
Rappelez-vous la femme de Loth. 
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. 
Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 
Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 
[…]
Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. » 

Vendredi 13 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Romanos le Mélode

(?-v. 560), compositeur d'hymnes 
Hymne de Noé (trad. cf Sr. Isabelle de la Source, Lire la Bible, Médiaspaul 1988, t. 1, p. 37 et SC 99, p. 105) 


 

Dieu attend le temps de notre conversion

 

      Quand je contemple la menace suspendue sur les coupables au temps de Noé, je tremble, moi qui suis coupable aussi de péchés abominables...

Les hommes d'alors, le Créateur les menaça d'avance, car il attendait le temps de leur conversion.

Pour nous aussi, il y aura l'heure de la fin, inconnue de nous et même cachée aux anges

(Mt 24,36).

En ce dernier jour, le Christ, le Seigneur d'avant les siècles, viendra, chevauchant les nuées, pour juger la terre, comme l'a vu Daniel

(7,13).

Avant que cette heure dernière ne tombe sur nous, supplions le Christ en lui criant :

« Sauve tous les hommes de la colère, par l'amour que tu nous portes, Rédempteur de l'univers »... 


      L'Ami des hommes, en voyant la méchanceté qui régnait alors, dit à Noé :

« La fin de tout homme est venue devant moi

(Gn 6,13)

car la terre est remplie d'injustices. Parmi cette génération, tu es vraiment le seul juste

(Gn 7,1)...

Prends donc du bois imputrescible et fabrique-toi une arche...; comme une matrice elle portera les semences des espèces futures.

Tu la feras comme une maison, à l'image de l'Église...

En elle je te garderai, toi qui me cries avec foi : ' Sauve tous les hommes de la colère, par l'amour que tu nous portes, Rédempteur de l'univers. ' » 


      Avec intelligence, l'élu accomplit son ouvrage..., et il criait avec foi aux hommes sans foi :

« Vite ! Sortez de votre péché, rejetez votre méchanceté, repentez-vous ! Lavez la souillure de vos âmes dans les larmes, conciliez-vous par la foi la puissance de notre Dieu... »

Mais ces fils de rébellion ne se convertirent pas.

À leur perversité, ils ajoutèrent encore leur endurcissement. Dès lors Noé implora Dieu avec des larmes : «

 Tu m'as fait sortir autrefois du sein de ma mère ; sauve-moi encore dans cette arche secourable.

Car je vais m'enfermer dans cette sorte de tombeau, mais quand tu m'appelleras, j'en sortirai par ta puissance !

En elle, je vais préfigurer dès maintenant la résurrection de tous les hommes, quand tu sauveras tes justes du feu, comme tu me sauveras dans les flots du mal en m'arrachant du milieu des impies, moi qui te crie avec foi, à toi le Juge compatissant :

' Sauve tous les hommes de la colère, par l'amour que tu nous portes, Rédempteur de l'univers. ' »

 

Vendredi 13 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 10:51

ÉVÉNEMENT ! UN LIVRE UNISSANT TOUS LES

CHRÉTIENS POUR PRÉSENTER UNANIMEMENT NOTRE 

FOI CHRÉTIENNE AUX MUSULMANS DE TURQUIE:

Istanbul Christian Churches United After 1,700 Years

Les cinq principales églises chrétiennes d'Istanbul se sont réunies pour la première fois après 1700 ans en raison de la sortie du livre 

«Principes de base du christianisme", 

écrit par un conseil des églises mentionnées ci-dessus.
Le livre explique les principes de base de la religion chrétienne aux musulmans turcs.

Les Eglises se sont réunies à l'occasion de la sortie d'un livre qui met l'accent sur l'unité malgré les différences entre les Eglises chrétiennes.

Karasu a déclaré que la réunion a été historique pour rassembler les églises.

La dernière fois que les églises s'étaient réunies, ce fut au premier concile de Nicée en 325 après JC .

Du Fanar , le Patriarche grec orthodoxe Bartholomée 1er affirme que ce livre a uni la communauté chrétienne locale qui eut des désaccords depuis des siècles.

"Il est de notre devoir d'informer nos frères et sœurs musulmans correctement sur le christianisme, dont la présence dans ces terres remonte un long chemin", déclara t-il .

Le premier tirage de ce livre:«Principes de base du christianisme» était de 13.000 exemplaires, dont 10.000 qui ont été distribués parmi les églises en Turquie.

Le livre est également disponible en ligne et dans les librairies de la Société biblique en Turquie, assure Karasu.

Ce livre sera t-il traduit et publié en Français ?

Selon le rapport , les dirigeants du monde chrétien en Turquie comme l'évêque Sahak Mashalian du Patriarcat arménien de Turquie, le patriarche arménien de Turquie et le vicaire général Mgr Aram Ateshian, le Métropolite de l'Église syriaque orthodoxe Mor Yusuf Çetin, le dirigeant de l'Église catholique latine Louis Pelatre et le Président de l' Association de l'Eglise évangélique Turcle Rd Ihsan Özbek , étaient présents à la sortie du livre.

 

 

 

 

http://www.pravmir.com/istanbul-christian-churches-united-after-1-700-years/

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:44
Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution: Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie : "Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."  Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement.  Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter: "Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution: Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie : "Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé." Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement. Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter: "Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

Première lettre de saint Pierre Apôtre 5,1-4.10-11.

Mes bien-aimés, j'exhorte les anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin de la Passion du Christ et qui aurai part à la gloire qui doit être manifestée :
paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré ; non dans un intérêt sordide, mais par dévouement ;
non en dominateurs des Églises, mais en devenant les modèles du troupeau.
Et quand le Prince des pasteurs paraîtra, vous recevrez la couronne de gloire, qui ne se flétrit jamais.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ, après quelques souffrances, achèvera lui-même son œuvre, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
A lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! Amen !


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.

En ce temps-là, Jésus vint aux environs de Césarée de Philippe, et il interrogeait ses disciples disant : "Quel est celui que les hommes disent être le Fils de l'homme ?"
Ils dirent : " Les uns Jean le Baptiste, d'autres Élie, d'autres Jérémie ou l'un des prophètes. "
Il leur dit : " Et vous, qui dites-vous que je suis ? "
Simon Pierre, prenant la parole, dit : " Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. "
Jésus lui répondit : " Tu es heureux, Simon Bar-Jona, car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux.
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. "

Jeudi 12 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par la Bse Teresa de Calcutta

(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
Jesus, The Word to be spoken, ch. 12 (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, p. 164) 


 

« Pour vous, qui suis-je ? »

 

Qui est Jésus pour moi ? 


Jésus est le Verbe fait chair (Jn 1,14). 

Jésus est le Pain de Vie (Jn 6,35). 

Jésus est la victime offerte pour nos péchés sur la croix (1Jn 4,19). 

Jésus est le sacrifice offert à la Sainte Messe pour les péchés du monde et pour les miens (Jn 1,29). 

Jésus est la parole – à exprimer 

Jésus est la vérité – à dire 

Jésus est le chemin – à emprunter (Jn 14,6) 

Jésus est la Lumière – à allumer (Jn 8,12) 

Jésus est l'amour – à aimer 

Jésus est la joie – à partager 

Jésus est le sacrifice – à offrir 

Jésus est la paix – à donner 

Jésus est le Pain de Vie – à manger 

Jésus est l'affamé – à nourrir (Mt 25,35) 

Jésus est l'assoiffé – à désaltérer 

Jésus est le nu – à vêtir 

Jésus est le sans-logis – à abriter 

Jésus est le malade – à soigner 

Jésus est le solitaire – à aimer 

Jésus est l'exclu – à accueillir 

Jésus est le lépreux – à qui laver les blessures 

Jésus est le mendiant – à qui offrir un sourire 

Jésus est l'ivrogne – à écouter 

Jésus est le malade mental – à protéger 

Jésus est le tout-petit – à cajoler 

Jésus est l'aveugle – à guider 

Jésus est le muet – à qui l'on prête sa voix 

Jésus est le drogué – à qui offrir son amitié 

Jésus est la prostituée – à éloigner du danger et à protéger avec affection 

Jésus est le prisonnier – à visiter 

Jésus est le vieillard – à servir 

Jésus est mon Dieu 

Jésus est mon époux 

Jésus est ma vie 

Jésus est mon unique amour 

Jésus est mon tout, chaque personne et chaque chose. 

Jésus, je Vous aime avec tout mon cœur, avec tout mon être. 

 



 

Jeudi 12 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

DEVENIR EFFECTIVEMENT CHRETIEN, CE N'EST PAS UNE MINCE AFFAIRE !

 

« Ce n'est pas là peu de choses : devenir chrétien, pleinement, raisonnablement, surnaturellement chrétien ; nul ne sait avant de l'avoir entrepris ce que cela représente d'efforts accomplis, de sacrifices acceptés, de patient labeur.

Mais nul ne sait aussi la douceur de cette lutte et la joie indicible du triomphe.
Être chrétien, c'est d'abord s'efforcer de devenir un modèle de raison supérieure, de droiture et de bonté ; c'est réaliser en soi la perfection du type humain, c'est ne négliger aucune des vertus purement naturelles et, suivant le mot de Mme Swetchine, « avant d'être un saint être d'abord et superlativement un honnête homme. »


Mais c'est plus et mieux que cela, et ces vertus naturelles elles-mêmes empruntent une perfection plus grande au mobile supérieur que leur fournit la vie surnaturelle.


Cette vie est un don de Dieu ; elle commence en nous au jour et à l'heure voulue par Lui, quelquefois révélée soudainement, quelquefois préparée par un lent et mystérieux travail que nous comprenons seulement lorsqu'il est achevé ; elle nous ouvre le domaine de l'Infini, nous fait connaître Dieu, notre âme et les éternelles réalités ; elle nous apprend la prière, nous révèle le but de la vie et la féconde beauté de la souffrance. »

(Elisabeth Leseur (1866-1914), extrait de la conclusion de "Une âme", petit livre consacré à la mémoire de sa sœur Juliette, in "La vie spirituelle (Petits traités de vie intérieure) suivie de Une âme", Paris, J. de Gigord, 1920.)

Hymne sur la Trinité de saint Ephrem le Syrien
La Sainte Trinité
Prends donc comme symboles le soleil pour le Père; pour le Fils, la lumière, et pour le Saint Esprit, la chaleur. Bien qu’il soit un seul être, c’est une trinité que l’on perçoit en lui. Saisir l’inexplicable, qui le peut ?
Cet unique est multiple : un est formé de trois, et trois ne forment qu’un, grand mystère et merveille manifeste ! Le soleil est distinct de son rayonnement bien qu’il lui soit uni ; son rayon est aussi le soleil.
Mais personne ne parle pourtant de deux soleils, même si le rayon est aussi le soleil ici-bas. Pas plus nous ne disons qu’il y aurait deux Dieux. Dieu, Notre Seigneur l’est ; au-dessus du créé, lui aussi.
Qui peut montrer comment et où est attaché le rayon du soleil, ainsi que sa chaleur, bien que libres ? Ils sont ni séparés ni confondus, unis, quoique distincts, libres, mais attachés, ô merveille !
Qui peut, en les scrutant, avoir prise sur eux ? Pourtant ne sont-ils pas apparemment si simples, si faciles ?…
Tandis que le soleil demeure tout là-haut, sa clarté, son ardeur sont, pour ceux d’ici-bas, un clair symbole. Oui, son rayonnement est descendu sur terre et demeure en nos yeux comme s’il revêtait notre chair.
Quand se ferment les yeux à l’instant du sommeil, tel des morts, il les quitte, eux qui seront ensuite réveillés. Et comment la lumière entre-t-elle dans l’oeil, nul ne peut le comprendre. Ainsi, Notre Seigneur dans le sein…
Ainsi, notre Sauveur a revêtu un corps dans toute sa faiblesse, pour venir sanctifier l’univers. Mais, lorsque le rayon remonte vers sa source, il n’a jamais été séparé de celui qui l’engendre. Il laisse sa chaleur pour ceux qui sont en-bas, comme Notre Seigneur a laissé l’Esprit Saint aux disciples.
Regarde ces images dans le monde créé, et ne vas pas douter quant aux Trois, car sinon tu te perds ! Ce qui était obscur, je te l’ai rendu clair: comment les trois font un, trinité qui ne forme qu’une essence !

source: Hymne sur la Trinité (trad. Bellefontaine 1991, coll. SO 50, p.334)
Jeudi 12 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

ÉVÉNEMENT ! UN LIVRE UNISSANT TOUS LES

CHRÉTIENS POUR PRÉSENTER UNANIMEMENT NOTRE

FOI CHRÉTIENNE AUX MUSULMANS DE TURQUIE:

Istanbul Christian Churches United After 1,700 Years

Les cinq principales églises chrétiennes d'Istanbul se sont réunies pour la première fois après 1700 ans en raison de la sortie du livre

«Principes de base du christianisme",

écrit par un conseil des églises mentionnées ci-dessus.
Le livre explique les principes de base de la religion chrétienne aux musulmans turcs.

Les Eglises se sont réunies à l'occasion de la sortie d'un livre qui met l'accent sur l'unité malgré les différences entre les Eglises chrétiennes.

Karasu a déclaré que la réunion a été historique pour rassembler les églises.

La dernière fois que les églises s'étaient réunies, ce fut au premier concile de Nicée en 325 après JC .

Du Fanar , le Patriarche grec orthodoxe Bartholomée 1er affirme que ce livre a uni la communauté chrétienne locale qui eut des désaccords depuis des siècles.

"Il est de notre devoir d'informer nos frères et sœurs musulmans correctement sur le christianisme, dont la présence dans ces terres remonte un long chemin", déclara t-il .

Le premier tirage de ce livre:«Principes de base du christianisme» était de 13.000 exemplaires, dont 10.000 qui ont été distribués parmi les églises en Turquie.

Le livre est également disponible en ligne et dans les librairies de la Société biblique en Turquie, assure Karasu.

Ce livre sera t-il traduit et publié en Français ?

Selon le rapport , les dirigeants du monde chrétien en Turquie comme l'évêque Sahak Mashalian du Patriarcat arménien de Turquie, le patriarche arménien de Turquie et le vicaire général Mgr Aram Ateshian, le Métropolite de l'Église syriaque orthodoxe Mor Yusuf Çetin, le dirigeant de l'Église catholique latine Louis Pelatre et le Président de l' Association de l'Eglise évangélique Turcle Rd Ihsan Özbek , étaient présents à la sortie du livre.

 

 

 

 

http://www.pravmir.com/istanbul-christian-churches-united-after-1-700-years/

UNE APPARITION  DE "MARIE MEDIATRICE", RECONNUE PAR L'EGLISE Romaine?...

NOTRE-DAME DE LIPA

L’archevêque de Lipa (Philippines), Mgr Ramon Cabrera Argüelles, a officiellement reconnu, samedi 12 septembre 2015, les apparitions de la Vierge Marie à la jeune religieuse Teresita Castillo, en 1948 au carmel de cette ville au sud de Manille.

« Les événements et apparitions de 1948, aussi connus comme le phénomène marial de Lipa, et leurs conséquences, même dans les temps récents, présentent réellement un caractère surnaturel et sont dignes de foi », affirme l’archevêque dans son décret.

Du 12 septembre au 12 novembre 1948, la Vierge est apparue à une dizaine de reprises à Teresita Castillo, une novice carmélite de 21 ans, en se présentant comme « Marie Médiatrice de toutes grâces ».

L’idée que Marie soit médiatrice est critiquée jusque dans l’Église catholique.Nos frères séparés de confession "réformée" font ressortir que Seul le Christ est , au sens strict, Médiateur entre nous et le Père. Ils ont raison sur ce point. Il n'empèche qu'on peut reconnaître sans difficulté à la "Theotoxos" (Mère du Verbe-Dieu qui s'incarne en elle) une médiation maternelle.

Le décret de Mgr Cabrera Argüelles rappel toutefois que ce titre trouve échos  dans les écrits de deux Saints Catholiques Romains : saint Louis-Marie Grignion de Montfort et saint Alphonse-Marie de Liguori, et qu’elle a été défendue, au XXe siècle, par le cardinal Mercier, archevêque de Malines-Bruxelles.

Selon la presse philippine, Mgr Argüelles a reconnu les apparitions de Lipa après avoir obtenu l’aval de la Congrégation romaine pour le culte divin et la discipline des sacrements.

 

VOICI POUR COMPRENDRE LA POSITION DE L'EGLISE ROMAINE, LE SERMON D'UN PRÊTRE:

Chers frères et sœurs,

tous, une fois ou l’autre, nous avons été étonnés par une appellation que Jésus emploie en s’adressant à Marie, sa Mère Bien-Aimée.

Il l’a prononcée une 1ère fois à l’occasion des Noces de Cana : 

« Femme que me veux-tu ? »,

mais Il l’a prononcée et encore plus solennellement une 2ème fois, lorsque son heure étant venue, Il agonisait sur la Croix, offrant à son Père, son Sacrifice d’Amour pour le salut des hommes : 

« Femme voici ton Fils ».

Ce mot « Femme » qui chez nous, serait considéré plutôt comme méprisant, ne l’était pas chez les Juifs.

Dans la bouche de Jésus, il évoque même un des plus beaux aspects du Mystère de Marie :

Marie est la Femme Idéale, la Femme par Excellence.

« Tu es bénie entre toutes les femmes »,

lui disons-nous si souvent dans le « Je vous salue ».

Et si nous pouvons l’exalter de la sorte, c’est parce qu’avec Elle, nous sommes en présence du Mystère de la Femme, en ce qu’il a de plus profond.

Plusieurs passages de la Bible et notamment les premiers chapitres de la Genèse nous révèlent (pour peu que nous soyons attentifs), ce qui caractérise la Femme dans la pensée de Dieu : aux yeux du Créateur, la Femme est avant tout une Médiatrice d’Amour.

C’est là, avant tout, son rôle d’Epouse, son rôle d’Associée de l’homme.

Si, Elle est plus faible que lui, plus vulnérable, c’est pour pouvoir aimer plus.

Si, Elle reçoit moins de puissance, c’est pour pouvoir exercer une douce autorité d’amour.

Or, cette Médiation d’Amour, lorsqu’il s’agit de Marie, acquiert une dimension incroyable, disons même, qu’elle atteint sa plus haute perfection, car chez Elle, Elle n’est pas fondée uniquement sur la nature, mais avant tout sur le Grand Mystère du Sacerdoce de Jésus, c’est à dire sur le fait que Jésus, est le parfait Médiateur entre Dieu et les hommes.

La Foi nous révèle, en effet, que grâce à Lui, grâce à son Sacrifice d’une valeur infinie offert sur la Croix, Jésus nous a mérité le pardon et le don incomparable d’une vie nouvelle.

Grâce à ce Mystère, tout homme à la possibilité de rencontrer Dieu, de devenir enfant de Dieu et de vivre dès cette terre, dans une merveilleuse intimité avec Dieu, en attendant de pouvoir partager un jour, son bonheur infini dans une éternelle vision Face à Face.

D’ailleurs, Jésus Lui-même en déclarant « nul ne peut aller au Père, sans passer par Moi », n’a-t-il pas clairement indiqué qu’il est pour tout homme, venant en ce monde, l’Unique Chemin du Salut et la Porte d’Entrée dans le Royaume de Dieu ?

La Foi nous apprend aussi, que de ce point de vue, Marie, peut-être a juste titre, considérée comme un Chemin très sûr pour aller à Dieu et comme la Porte du Ciel – non seulement parce qu’Elle est la Mère du Médiateur, mais aussi et surtout, parce qu’ayant coopéré d’une manière unique à l’œuvre de notre salut, Jésus a voulu qu’Elle soit la Médiatrice de son Amour, la Médiatrice de toutes les Grâces.

Il ne faudrait surtout pas voir cette Médiation Universelle de Marie comme quelque chose de surajouté.

C’est une Médiation qui s’exerce à travers la Médiation même du Christ qui est entièrement dépendante de la sienne.

Essayons de saisir un peu, en quoi elle consiste et de quelle manière elle s’exerce à notre égard.

L’Eglise nous enseigne que ce rôle de Médiatrice par excellence que Dieu dans sa Sagesse a confié à Marie, implique en fait, trois dimensions :

Marie est tout d’abord, Médiatrice d’intercession :

Elle est celle qui est toujours là et toujours disponible, pour écouter nos demandes et recevoir nos misères et nos pauvres offrandes.

Et c’est bien ce premier aspect que Saint Jean met admirablement en lumière dans le récit des Noces de Cana.

Marie n’est-elle pas, Celle qui devine en premier lieu la misère des serviteurs 

« ils n’ont plus de vin ». 

Nous voyons là, à quel point, Elle est attentive, à tout et à tous.

Pour Elle, en effet, il n’y a pas de petites choses, rien ne peut la laisser indifférente.

Si nous transposons cela au plan spirituel, nous comprenons que Marie est Celle qui prend dans son Cœur la misère de ses enfants pour la présenter à Jésus.

Et Elle intervient de telle manière que Jésus ne peut pas refuser, Il ne peut alors que transformer notre misère en Amour, comme Il a transformé l’eau en vin.

Cette Médiation, qui toujours intercède, va finalement très loin : en fait, elle n’a pas de limites et elle ne peut pas en avoir, parce que c’est une Médiation de Miséricorde.

Marie nous enveloppe tous de sa prière perpétuelle, mais Elle n’intervient pas seulement pour nous qui sommes ses enfants bien-aimés (mais tellement pécheurs, hélas, tellement ingrats et superficiels) Elle étend aussi sa puissante influence à tous les hommes, quels qu’ils soient, parce que Jésus veut qu’Elle soit vraiment la Maman de tous et la Reine du Monde.

Retenons donc, frères et sœurs, que c’est d’abord, dans cet ordre de la prière et de la prière suppliante que Marie est notre Médiatrice, et que cela nous détermine à prendre une première résolution : celle de confier toutes nos intentions, qu’elles soient d’ordre matériel ou d’ordre spirituel, à l’intercession toute puissante de notre Maman du Ciel.

Imitons en cela, l’attitude du petit enfant qui recourt à sa mère à tout instant et à propos de tout, sans crainte de l’importuner, avec une confiance absolue, car il ne peut douter un seul instant de sa sollicitude maternelle, de sa tendresse et de sa bonté.

Nous pourrions obtenir tellement plus de la Grande Avocate, si nous savions la prier plus.

Elle-même, d’ailleurs, n’a pas manqué d’attirer notre attention sur ce point.

C’était en 1830, lors de son apparition à Sainte Catherine Labouré, dans la Chapelle de la rue du Bac à Paris : cette première grande apparition des temps modernes dite de la Médaille Miraculeuse.

La voyante avait observé que sur les mains tendues de la Vierge, il y avait des pierreries qui émettaient des rayons…

« Ces pierreries et ces rayons, dit Marie, sont le symbole des Grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent… » 

puis, montrant certaines de ces pierreries qui n’émettaient aucune lumière, 

« quant à celles-ci, elles sont le symbole des Grâces que l’on oublie de me demander… »

Faisons donc, en sorte, frères et sœurs, pour qu’il n’y ait plus un seul oubli dans nos suppliques à cette 

« Reine aux mains jointes » 

dont l’influence sur le cœur de Jésus son divin Fils est irrésistible.

Il y a une 

Deuxième Médiation de Notre-Dame :

c’est celle qu’Elle exerce en tant que Mère.

La mère, c’est essentiellement celle qui donne la vie…

Et nous croyons, avec toute l’Eglise que Marie est notre Mère spirituelle, parce qu’Elle nous donne la vie divine, la vie nouvelle des enfants de Dieu.

Pour bien comprendre ce que représente cette Médiation Maternelle de Marie, il faut regarder attentivement ce qui se passe à la Croix.

A la Croix, Marie est pleinement associée au Sacrifice de Jésus. 

En union, avec le Bon Pasteur, Elle aussi, donne généreusement sa Vie pour les brebis du Christ ; Elle accepte en cette heure douloureuse de mourir mystiquement dans son Cœur de Mère, préférant notre vie divine, à la vie temporelle de son Enfant Bien-Aimé.

Au moment de la Passion, Marie est tellement liée au Sacerdoce de Jésus, à sa mission de Médiateur, qu’Elle est vraiment Celle qui dans son Cœur de Mère, nous engendre à la vie divine.

Et c’est bien dans ce sens, qu’il faut entendre les paroles du Christ agonisant : 

« Femme, voilà ton Fils… Jean, voilà ta Mère ». 

La Femme, je vous le disais en commençant, est l’associée de l’homme dans son rôle de Médiatrice d’Amour. 

Debout au pied de la Croix, Marie est la Nouvelle Eve, qui fait œuvre commune avec Jésus, le Nouvel Adam.

Et c’est pour cette raison que Dieu l’établit comme instrument de la Grâce.

O ! Certes, Dieu aurait bien pu se passer d’un tel instrument, il ne lui était pas nécessaire, mais Il l’a voulu pour que soit manifestée la merveilleuse gratuité et l’étonnante surabondance de son Amour.

Ainsi donc, chers frères et sœurs, nous osons affirmer que le mystère de la grâce, c’est à dire la vie surnaturelle, la vie divine que nous recevons comme un germe au Baptême, nous est bien donnée, c’est absolument sûr, par le Saint-Esprit, mais que le Saint-Esprit, en fait, ne la communique qu’en passant par Marie.

Comme nous le chantons dans les Litanies, Marie est vraiment la Mère de la Divine Grâce… et c’est essentiellement en raison de cette Maternité de grâce, que Marie nous est si proche et que nous lui sommes si proches.

Entre Elle et nous, il n’y a pas de distance. 

Elle est particulièrement présente à cette vie divine qui est en nous, Elle l’enveloppe de son incomparable tendresse et en union avec le Saint-Esprit, Elle coopère activement à son accroissement, n’ayant qu’en seul souci, une seule ambition : faire de nous des copies vivantes de Jésus-Christ.

Ici, frères et sœurs, nous pourrions peut-être nous poser une question :

Marie, peut-elle effectivement exercer en nous son rôle maternel, qui est de donner la vie divine, qui est de faire grandir, de faire épanouir cette vie ?

Oui, Elle peut le faire, mais cela dépend en grande partie de nos dispositions.

Sommes-nous décidés, Oui ou Non, à écouter le conseil qu’Elle donnait aux serviteurs des Noces de Cana et qu’Elle ne cesse de répéter sous une forme ou sous une autre au cours de ses apparitions : 

« faites tout ce qu’Il vous dira ».

Suivre ce conseil, dans la pratique, cela signifie que nous sommes prêts à nous réformer sans cesse intérieurement, à changer coûte que coûte notre mentalité pour pouvoir vivre toutes les exigences exprimées par le Christ en son Evangile et enseignées par son Eglise.

Cela veut dire que nous sommes prêts à utiliser à fond tous les moyens qui nous sont proposés et qui sont indispensables pour progresser dans la Foi, l’Espérance et l’Amour et parvenir à une communion de plus en plus intime avec le Seigneur, en particulier la Prière et les Sacrements.

Pour nous aider à avancer avec courage, avec persévérance sur ce chemin d’une vie chrétienne authentiquement vécue, il y a un secret, recommandé par des Grands Saints comme Saint Louis Marie Grignion de Montfort et Saint Maximilien Kolbe, recommandé aussi très fort par notre Pape Jean-Paul II : c’est de confier à Marie, notre Education d’enfants de Dieu, par une Consécration totale entre ses mains de nos personnes et de nos vies.

« Totus Tuus » « Je suis tout à Toi, ô Marie ».

Oui, tout à Toi, pour mieux écouter Jésus, pour mieux me laisser posséder par Jésus et vivre en communion de plus en plus parfaite avec Lui et avec tous mes frères.

Il y a enfin une 

Troisième Médiation de Marie,

dont on ne parle pas beaucoup (et c’est dommage !), car elle est particulièrement importante en ces temps dangereux qui sont les nôtres, où nous assistons à un déchaînement sans précédent des forces du mal, à une offensive sur tout les fronts, de la part de Satan, le Grand Ennemi des hommes.

Marie est, en effet, la Femme qui a reçu de Dieu la mission d’écraser la tête du Serpent (comme cela nous est montré sur la Médaille Miraculeuse).

Etre toujours à la pointe du combat contre Satan, fait partie de son rôle de Médiatrice Universelle.

C’est encore Saint Jean qui nous révèle cela, lorsqu’au chapitre 12 de son Apocalypse, il nous montre face au Dragon rouge-feu, 

« la Femme enveloppée du Soleil, la Lune sous ses pieds et une Couronne de 12 étoiles sur sa tête ».

Oui, Marie, notre Reine, est une vaillante Mère, qui lutte sans cesse pour ses enfants ; 

« plus terrible qu’une armée rangée en bataille… »

Mais cette Mère si courageuse entend bien ne pas lutter toute seule, car le véritable enjeu du combat, c’est nous. Voilà pourquoi, Elle nous demande instamment (au cours de ses apparitions et par la voix de l’Eglise) de combattre énergiquement à ses côtés et sous ses ordres.

Et Elle nous donne une arme, une arme qui à ses yeux est l’Arme Absolue, une arme souverainement efficace : c’est le Rosaire, l’humble chapelet, qu’Elle nous presse de réciter chaque jour, moyennant quoi, Elle nous promet la victoire de l’Amour sur toutes les puissances du mal :

« A la fin, mon cœur Immaculé triomphera et un temps de Paix sera donné au Monde ».

Telles sont, frères et sœurs, les trois grandes dimensions de la Médiation Mariale ; Marie, la Femme par Excellence est :  

  • Médiatrice d’Intercession,
  • Médiatrice Maternelle dans la Communication de la Vie Divine,
  • Médiatrice de force dans la lutte contre le Démon.

L’Eglise exprime sa Foi à l’égard de cette vérité en parant Marie de titres divers, plus beaux les uns que les autres (et rien n’interdit d’en ajouter quelques-uns uns de notre invention).

Ne nous lassons pas de les lui redire au cours de nos journées, avec admiration, avec amour.

O Marie ! Toi qui es Notre Avocate,

Notre-Dame du Perpétuel Secours,

Notre-Dame des Victoires,

Toi, qui es la Cause de notre Joie et la Porte du Ciel,

Toi, qui es l’Espérance des Désespérés,

Toi, la Reine de France et la Reine du Monde,

Reste toujours près de nous,

Veille sur nous, protège-nous,

Enveloppe-nous de ton Indicible Tendresse.

Dans ton Cœur Immaculé,

nous déposons toutes nos intentions personnelles

et aussi celles de l’Eglise et de l’Humanité.

Daigne par-dessus tout intervenir,

Toi, la Mère de Miséricorde,

pour la conversion des pêcheurs,

condition d’une véritable Paix dans le Monde.

Plus que jamais, nous voulons être à Toi,

car tu es notre suprême recours,

notre dernière chance.

Conduis-nous à Jésus, notre Sauveur, notre Rédempteur.

Fais que par toute notre vie unie à la sienne,

Dieu soit pleinement glorifié,

dans le temps et dans l’éternité.

(Source: Blog de Jackie)

+++

QUE PENSE L'ORTHODOXIE ?

Marie, inséparable de l'Incarnation

Marie "Theotokos"

Il s'agit donc essentiellement d'un dogme christologique : Marie est Mère du Fils de Dieu fait homme en l'unique personne duquel nature humaine et nature divine sont inséparables. Dans la liturgie, la vénération concernant Marie s'exprime lors de la prière qui vient directement après l'épiclèse (invocation du Saint-Esprit) chez les Grecs : "Plus vénérable que les chérubins et incomparablement plus glorieuse que les séraphins, Toi qui sans tache enfantas Dieu le Verbe, Toi qui es vraiment Mère de Dieu, nous te glorifions". 

La vénération à Marie s'inscrit donc dans un mystère ineffable, tout comme l'incarnation, à qui il se trouve lié. C'est sans doute ce qui caractérise l'attitude orthodoxe par rapport à une approche plus rationnelle de l'Occident, qui a ressenti le besoin de formuler des dogmes. Le mystère de Marie est inséparable de celui de l'incarnation. 

Marie, figure de l'humanité

En même temps, Marie est une lumière qui éclaire le destin de l'humanité. Elle est la figure de l'humanité qui participe à l'acte salvifique de Dieu. En effet, Marie représente la liberté humaine. En Marie, je ne contemple ni la femme idéale, ni une divinité féminine compatissante à côté d'un Dieu masculin impitoyable.

Marie incarne l'humanité qui accueille la Parole de Dieu, selon la synergie de la liberté humaine et de la grâce divine. J'insiste sur la liberté : cette femme, cette humaine dont le Dieu transcendant a voulu avoir besoin pour réaliser son dessein d'amour n'est pas entre ses mains un instrument passif.

Son obéissance ­ son Fiat ­ est celle d'une femme libre, inspirée par une foi totale, comme l'a si bien exprimé Nicolas Cabasilas, un grand spirituel byzantin du XIVe siècle : "Quand Dieu a décidé d'introduire dans le monde son fils premier-né pour renouveler l'humanité en faisant de lui un second Adam, il fait participer la Vierge à son dessein. Cette grave décision, Dieu la prononça, et la Vierge la ratifia. L'incarnation du Verbe ne fut pas seulement l’œuvre du Père, de son Verbe et de son Esprit. Elle fut aussi l’œuvre de la volonté, de la foi, de la Vierge". 

Marie, modèle du vrai disciple

C'est donc avec tout son être, corps, âme et intelligence, que Marie participe au mystère divin. Trop souvent en effet on exalte la maternité physique, en privant les hommes de la richesse symbolique que leur offre Marie. Or, nous sommes tous, hommes et femmes, appelés à enfanter le Christ. Marie est le modèle du vrai disciple, qui accepte la Parole de Dieu, adhère de tout son coeur et se soumet.

Dans l'Évangile de Jean, ce groupe, au pied de la Croix, formé par Marie et "le disciple que Jésus aimait", représente l'Église : c'est l'ensemble des croyants que Jésus confie alors à sa mère, qu'il lui demande d'accueillir. Marie représente ainsi l'humanité, même si, comme personne, elle joue un rôle unique dans l'histoire du Salut. 

Tous appelés à l'accueil

Au niveau symbolique, Marie est l'anticipation de l'"Homme nouveau". "Les hommes sont des hommes, mais l'Homme est une femme", a dit l'écrivain anglais G. K. Chesterton, cité par Kallistos Ware, théologien orthodoxe. Hommes et femmes, nous sommes tous appelés à cette attitude d'accueil, d'ouverture à l'autre et d'offrande, dont, selon le symbolisme biblique, l'épouse et l'amante sont la figure.

(Source Propos recueilli par Isabelle de Gaulmyn - La Croix ; juillet 2003)

 

La médiation de grâce de Marie sur la terre a déjà été perçue par Origène(†253) lors de la Visitation, médiation subordonnée au Christ qui opère en elle.

« Dès que Marie eut entendu, selon le message de l'ange, qu'elle allait concevoir le Sauveur et que sa cousine Elisabeth était enceinte, elle partit, se rendit en hâte vers la montagne et entra dans la maison d'Élisabeth.

Jésus, dans le sein de la Vierge, se hâtait de sanctifier Jean-Baptiste, encore dans le sein de sa mère. »[1]

 

Origène a déjà parlé de la maternité spirituelle de Marie, dans le sens où les chrétiens agissent de telle sorte qu'elle devienne leur mère :

« En effet on peut affirmer de tout parfait qu'il ne vit  plus, mais que le Christ vit  en lui, et, puisque le Christ vit  en lui, il est dit de lui à Marie :

Voici ton fils, le Christ. »[2]

 

 


[1] Origène Homélie sur Luc VII,1, dans sources chrétiennes 87, Paris Cerf 1961, p. 155

[2] Origène, In Jo. Com. I,4, GCS 8,14 ; dans sources chrétiennes 87, Paris Cerf 1961, p.62

 

 

Prière à la Très Sainte Mère de Dieu de Saint Éphrem le Syrien
Très sainte Dame, Mère de Dieu, seule très pure d'âme et de corps, seule au-delà de toute pureté, de toute chasteté, de toute virginité; seule demeure de toute la grâce de l'Esprit-Saint; par là surpassant incomparablement même les puissances spirituelles, en pureté, en sainteté d'âme et de corps, jetez les yeux sur moi, coupable, impur, souillé dans mon âme et dans mon corps des tares de ma vie passionnée et voluptueuse; purifiez mon esprit de ses passions; sanctifiez, redressez mes pensées errantes et aveugles; réglez et dirigez mes sens; délivrez-moi de la détestable et infâme tyrannie des inclinations et passions impures; abolissez en moi l'empire du péché, donnez la sagesse et le discernement à mon esprit enténébré, misérable, pour la correction de mes fautes et de mes chutes, afin que, délivré des ténèbres du péché, je sois trouvé digne de vous glorifier, de vous chanter librement, seule vraie Mère de la vraie lumière, le Christ notre Dieu; car seul avec lui et par lui, vous êtes bénie et glorifiée par toute créature invisible et visible, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amin.
 

 

Prière à la Très Sainte Mère de Dieu de Saint Éphrem le Syrien
Très sainte Dame, Mère de Dieu, seule très pure d'âme et de corps, seule au-delà de toute pureté, de toute chasteté, de toute virginité; seule demeure de toute la grâce de l'Esprit-Saint; par là surpassant incomparablement même les puissances spirituelles, en pureté, en sainteté d'âme et de corps, jetez les yeux sur moi, coupable, impur, souillé dans mon âme et dans mon corps des tares de ma vie passionnée et voluptueuse; purifiez mon esprit de ses passions; sanctifiez, redressez mes pensées errantes et aveugles; réglez et dirigez mes sens; délivrez-moi de la détestable et infâme tyrannie des inclinations et passions impures; abolissez en moi l'empire du péché, donnez la sagesse et le discernement à mon esprit enténébré, misérable, pour la correction de mes fautes et de mes chutes, afin que, délivré des ténèbres du péché, je sois trouvé digne de vous glorifier, de vous chanter librement, seule vraie Mère de la vraie lumière, le Christ notre Dieu; car seul avec lui et par lui, vous êtes bénie et glorifiée par toute créature invisible et visible, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
 

SAINT JEAN LE MISERICORDIEUX

Archevêque d'Alexandrie

(Fêté par les Eglises de Tradition Bysantines ce 12 novembre)

    Saint Jean était le rejeton d'une illustre famille d'Amathonte en Chypre.

Sous la pression de ses parents, il se maria et eut plusieurs enfants qui, par la volonté de Dieu, moururent en bas âge, en même temps que son épouse.

Voyant dans cette douloureuse privation l'occasion de se libérer de tous les soucis du monde, il se consacra complètement à Dieu.

En 610, il fut consacré Patriarche de l'Eglise d'Alexandrie, sous le nom de Jean V.

Le jour même, il réunit tout le Clergé et tout le personnel de la riche Métropole d'Egypte et les envoya faire le recensement exact de ceux qu'il appelait ses maîtres: c'est à dire les pauvres et les mendiants que Dieu place auprès de nous pour que nous gagnions le Royaume des Cieux en leur faisant l'aumône.

Comme on en avait trouvé plus de 7 500, il commanda qu'on leur donne chaque jour la nourriture et le couvert qui leur étaient nécessaires. I

l disait souvent à Dieu dans sa prière :

« Nous verrons bien, Seigneur, lequel de nous deux sera victorieux dans ce combat : ou Toi en me faisant toujours du bien, ou moi, en ne cessant pas de le distribuer aux pauvres. Car je reconnais n'avoir rien que je ne tienne de Ta miséricorde.et que c'est elle qui soutient ma vie ».

De fait, la miséricorde du Saint à l'égard des pauvres était inépuisable ; ses aumônes étaient abondantes comme les eaux du Nil qui couvrent périodiquement les terres d'Egypte pour les rendre fertiles.

C'est pourquoi il reçut le surnom de Miséricordieux, à l'image du Christ, son maître, qui est la source de toute miséricorde.

Il ne pouvait pas voir un pauvre ou un affligé s'approcher de lui sans pleurer abondamment et sans prendre sur lui sa peine. Il donnait sans compter, en puisant dans le trésor de l'Eglise.

Comme le Christ l'a enseigné (Lue 6:35), il donnait sans faire aucune distinction entre les bons et les méchants, les dignes ou les indignes. Un jour, un pauvre qui avait déjà reçu de lui l'aumône, se présenta trois autres fois au Saint, en se camouflant sous des déguisements différents.

Comme on le faisait remarquer à Jean, celui-ci ordonna qu'on lui donne le double, en disant :

« C'est peut-être Jésus, mon Sauveur, qui vient à dessein de me tenter ? » Or, plus il répandait l'aumône, sans se soucier de la quantité ou de ce que sera le lendemain, plus Dieu multipliait les donations adressées à l'Eglise ; si bien que le peuple était confirmé dans cette promesse du Sauveur :

« Ne vous inquiétez pas pour votre existence de ce que vous aurez à manger ou de ce que vous aurez à boire, ni pour votre corps de ce que vous aurez pour vêtement ( ... ) Cherchez en premier lieu le Royaume de Dieu et Sa justice et tout cela vous sera donné en plus» (Mat. 6).

Un des Clercs chargé des aumônes (nommés aumôniers) n'avait donné à un riche dans le besoin qu'un tiers de la véritable fortune que le Saint lui avait ordonnée de distribuer, jugeant qu'il était irraisonnable de vider le trésor pour un seul.

Mais il se vit confondu par Jean qui lui révéla qu'une noble femme, ayant résolu de faire une importante donation à l'Eglise, n'avait finalement donné que le tiers de la somme prévue.
aaaLorsqu'en 614, les Perses envahirent la province de Syrie et prirent de manière sanglante la ville de Jérusalem, un grand nombre de réfugiés afflua vers Alexandrie.

Saint Jean les reçut comme ses frères, les consola, fit construire des hôpitaux et de grandes hôtelleries, et épuisa toutes les ressources de l'Eglise pour les nourrir et leur donner quelque argent.

En même temps, il fit envoyer en Palestine des navires chargés de grains et de vivres, et des ouvriers pour reconstruire les églises détruites.

Lui même visitait les malades et les nécessiteux, et leur montrait en sa personne un reflet de la présence du Christ.

Lorsqu'on voulait le remercier de ses bienfaits, il interrompait soudain son interlocuteur en disant :

« Tais-toi, mon frère, car je n'ai pas encore répandu mon sang pour toi, ainsi que le Seigneur le demande ! »

Tous les mercredis et les samedis, il se tenait à la porte de son église et attendait qu'on vienne s'adresser à lui, pour trancher les différends et réconcilier les ennemis.

Jamais on ne l'entendait prononcer une parole vaine ou condamner qui que ce soit, même devant les preuves les plus évidentes du péché.

Il ne voyait en effet que le bien ou les bonnes intentions, supposait que ces pécheurs avaient fait pénitence en secret et se gardait bien de s'approprier le jugement qui appartient à Dieu seul.

Il remerciait ceux qui le calomniaient ou l'injuriaient pour lui avoir rappelé ses péchés, et leur faisait donner de plus grandes aumônes qu'aux autres.

Pour corriger les pécheurs, les orgueilleux ou les durs de cœur, le Saint Patriarche s'adressait toujours à eux en s'attribuant les péchés qu'il voulait reprendre et en leur demandant de prier pour qu'il s'en repente.

Il exhortait avec patience ses fidèles à l'humilité et au repentir, en leur rappelant les merveilles que Dieu a faites pour nous en créant le monde, en envoyant son propre Fils pour nous sauver et en prenant patience devant nos innombrables fautes.

Mais plus que par la parole, il préférait transmettre l'Enseignement de la Sainte Ecriture par ses propres actes, comme les Prophètes.

Ainsi, un dimanche, alors qu'il célébrait la Divine Liturgie dans la cathédrale, entouré de son Clergé et de tout le peuple, le Patriarche s'arrêta soudain avant de prononcer les paroles de la consécration, il demanda au Diacre de répéter les litanies et envoya chercher un des Clercs de son Eglise, qui lui portait rancune et ne s'était pas présenté à l'église.

Lorsque ce dernier arriva, l'Evêque se prosterna devant lui avec larmes et lui demanda pardon.

Ce n'est qu'après s'être réconcilié avec lui et l'avoir embrassé, qu'il remonta à l'Autel et continua la célébration, ayant appliqué à la lettre le précepte du Seigneur (Mat. 5:23).

aaaBien qu'il ait été marié, Saint Jean aimait les moines et les dépassait dans l'austérité de la vie.

Il avait réuni près de sa cathédrale deux communautés monastiques et se chargeait de leur entretien.

En échange, il leur avait demandé de prier pour lui et pour l'Eglise pendant les Offices qu'ils célébraient, et de prier pour leur propre salut tout le reste du temps dans leurs cellules, dégagés de tout souci grâce à la sollicitude du Patriarche.

Il habitait un riche palais, mais ne possédait rien en propre. Sa cellule était dépourvue de tout confort; c'est pourquoi un notable de la ville lui offrit un jour une luxueuse couverture.

La nuit suivante, le Saint ne put trouver le repos et ne cessait de se condamner en pensant que tant de pauvres souffraient du froid et de la faim à sa porte, alors que lui s'entourait d'un tel luxe.

Le lendemain, il la fit vendre et en distribua le produit. Or, son bienfaiteur vint à retrouver son cadeau à l'étalage du marchand. Il la racheta et contraignit Jean à l'accepter. Mais celui-ci la vendit à nouveau pour faire l'aumône. Comme ni l'un ni l'autre ne voulait céder, l'objet circula ainsi un grand nombre de fois entre leurs mains; et ce fut pour Jean l'occasion de contraindre indirectement ce riche à distribuer une grande fortune aux indigents.


aaaSa charité et son extrême humilité ne l'empêchaient pas cependant de se montrer ferme à l'égard des "hérétiques" . Il les aimait et répandait pour eux ses bienfaits, mais il restait strict pour condamner leurs erreurs et interdire aux Orthodoxes toute participation à leur culte et à leurs prières.

aaaLorsque la famine et les épidémies ravagèrent la ville, le Saint se montra le premier à assister les malades et à enterrer les morts.

Il exhortait ses fidèles à prier assidûment pour les défunts et prenait occasion de ces malheurs pour leur rappeler la fragilité de notre vie et l'urgence qu'il y a à faire pénitence.

Quelques années après la prise de Jérusalem, Alexandrie fut à son tour menacée par les Perses.

C'est pourquoi, à la demande du gouverneur d'Egypte Nicétas, Jean retourna à Chypre, où il mourut à l'âge de 64 ans (en 619), en rendant grâces à Dieu de ne rien lui avoir laissé des si grandes richesses dont il avait été constitué l'intendant au profit des pauvres.

Un peu avant son trépas, il vit lui apparaître la même noble vierge qu'il avait déjà vue à l'âge de quinze ans, et qui lui avait dit alors être la Miséricorde en personne qui a incité le Christ à s'incarner pour notre salut; et lui avait promis de lui ouvrir le Royaume des Cieux.

Quelque temps après sa mort, une huile parfumée (myron) coula du corps du Saint Hiérarque pour la joie et la consolation des fidèles.

Jeudi 12 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,20-25.

Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable.
On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. »
Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas.
On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas.
En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là.
Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération.

Jeudi 12 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

(1873-1897), carmélite, docteur de l'Église 
Manuscrit autobiographique A, 83 v° 


 

« Le règne de Dieu est au milieu de vous »

 

    C'est par-dessus tout l'Évangile qui m'entretient pendant mes oraisons, en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma pauvre petite âme.

J'y découvre toujours de nouvelles lumières, des sens cachés et mystérieux... 


    Je comprends et je sais par expérience que

« le Royaume de Dieu est au-dedans de nous ».

Jésus n'a point besoin de livres ni de docteurs pour instruire les âmes, lui le Docteur des docteurs, il enseigne sans bruit de paroles.

Jamais je ne l'ai entendu parler, mais je sens qu'il est en moi ; à chaque instant, il me guide, m'inspire ce que je dois dire ou faire.

Je découvre juste au moment où j'en ai besoin des lumières que je n'avais pas encore vues ; ce n'est pas le plus souvent pendant mes oraisons qu'elles sont le plus abondantes, c'est plutôt au milieu des occupations de ma journée.

 

Jeudi 12 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 06:44
Avec Saint Martin - soldat devenu moine et évêque de Tours, témoin de la charité du Christ- que l’Eglise fête aujourd’hui, présentons au Seigneur nos intentions.

Avec Saint Martin - soldat devenu moine et évêque de Tours, témoin de la charité du Christ- que l’Eglise fête aujourd’hui, présentons au Seigneur nos intentions.

 

 Lectionnaire du Sactoral pour la saint Martin : '         

                     

 Ph 3/13-21                               

13 Frères, je ne crois pas l'avoir déjà gagné. Je ne fais qu'une chose : oubliant le chemin que j'ai derrière moi et me précipitant en avant, 14 je cours droit au but, pour remporter le prix de la vocation d'en haut, de l'appel de Dieu dans le Christ Jésus. 15 Que ce soient donc là nos pensées, à nous, les parfaits. Si vous êtes, sur quelque point, d'un avis différent, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. 16 Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons du même pas.17 Frères, soyez mes imitateurs; fixez les yeux sur ceux qui vivent selon l'exemple que nous vous donnons. 18 Car il en est beaucoup qui se conduisent comme des ennemis de la croix du Christ. Je vous en ai souvent parlé, mais cette fois, je le redis en pleurant. 19 Leur destinée, c'est la perdition, car leur Dieu, c'est leur ventre. Ils mettent leur fierté dans leur ignominie. Ils n'ont d'attrait que pour les choses de la terre. 20 Mais nous, nous sommes citoyens des cieux; c'est de là que nous attendons comme Sauveur, le Seigneur Jésus Christ. 21 Il métamorphosera notre misérable corps à l'image de son corps glorifié, en vertu du pouvoir qu'il a de s'assujettir toute créature.

 

 Jn 14/23-30                              

23 Jésus lui répondit : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure. 24 Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Mais la parole que vous entendez n'est pas de moi; elle est du Père qui m'a envoyé.25 « Je vous ai dit ces choses, tandis que je demeure encore avec vous. 26 Mais le Paraclet, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous remettra en mémoire tout ce que je vous ai dit. 27 « Je vous laisse la paix; je vous donne ma paix à moi, et je ne vous la donne pas comme la donne le monde. Votre cœur ne doit ni se troubler ni s'alarmer. 28 Vous m'avez entendu dire : Je m'en vais, et je reviens à vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais auprès du Père, car le Père est plus grand que moi. 29 Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu'elles n'arrivent, afin que, lorsqu'elles seront arrivées, vous croyiez. 30 Je ne m'entretiendrai plus guère avec vous; car le Prince de ce monde vient; il ne peut rien contre moi, 31 mais il faut que le monde connaisse que j'aime le Père, et que j'agis selon le commandement que mon Père m'a donné. _Levez-vous, partons d'ici. »

 


En cette  FÊTE DE SAINT MARTIN, alors que ce 11 NOVEMBRE nous célébrons l'Armistice et prions pour la paix:


Dieu de bonté, de justice et de paix, écoutez nos prières. 
Envoyez Votre Esprit Saint. 
Qu’il mette en nos cœurs le désir ardent de construire la paix dans nos familles, nos communautés, notre pays et le monde entier. 
Nous Vous le demandons par Jésus Votre Fils bien-aimé, le Christ notre Seigneur, le prince de la paix qui vit et règne avec Vous et l'Esprit Saint pour les siècles des siècles. Amîn. 
Saint Martin, priez pour nous! 
Saints Martyrs Orthodoxes Orientaux, priez pour nous! 
Saints Martyrs Chrétiens, priez- pour nous !

Psaume 15 (16), 5.8, 9-10, 11
Seigneur, mon partage et ma coupe :
De toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
Il est à ma droite : je suis inébranlable.
 
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
Ma chair elle-même repose en confiance :
Tu ne peux m’abandonner à la mort
Ni laisser ton ami voir la corruption.
 
Tu m’apprends le chemin de la vie :
Devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !
Pour les hommes et femmes de France qui sont morts au service de notre pays lors de la Grande Guerre.  Pour les soldats dont les graves blessures de guerre, les mutilations,  ont marqué le reste de la vie. Et particulièrement ceux de notre commune. (instant de silence) Prions aussi pour celles et ceux qui, aujourd’hui encore, se mettent au service de nos concitoyens  avec courage et désintéressement….  Dans nos quartiers, nos villes, nos villages, ils sont artisans d’unité et de paix Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de service.     Kourie Eleïson.

Pour les hommes et femmes de France qui sont morts au service de notre pays lors de la Grande Guerre. Pour les soldats dont les graves blessures de guerre, les mutilations, ont marqué le reste de la vie. Et particulièrement ceux de notre commune. (instant de silence) Prions aussi pour celles et ceux qui, aujourd’hui encore, se mettent au service de nos concitoyens avec courage et désintéressement…. Dans nos quartiers, nos villes, nos villages, ils sont artisans d’unité et de paix Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de service. Kourie Eleïson.

Saint Martin 
Évêque de Tours


Apôtre des Gaules 
(v. 316-397)


Martin, né en Pannonie, suivit en Italie son père, qui était tribun militaire au service de Rome. Bien qu'élevé dans le paganisme, il en méprisait le culte, et comme s'il eût été naturellement chrétien, il ne se plaisait que dans l'assemblée des fidèles, où il se rendait souvent malgré l'opposition de sa famille.

Ta miséricorde envers le pauvre sans vêtement t’a valu, ô Martin,
De contempler le Christ qui disait aux anges :
Martin m’a revêtu de ce vêtement,
Aie pitié de nous qui sommes pauvres
Et qui n’avons pas d’œuvres bonnes pour nous vêtir,
Et prie le Seigneur de l’univers
Qu’il fasse miséricorde à nos âmes.

Dès l'âge de quinze ans, il fut enrôlé dans les armées romaines, et alla servir dans les Gaules, pays prédestiné qu'il devait évangéliser un jour. Le fait le plus célèbre de cette époque de sa vie, c'est la rencontre d'un pauvre grelottant de froid, presque nu, par un hiver rigoureux. Martin n'a pas une obole ; mais il se rappelle la parole de l'Évangile : J'étais nu, et vous m'avez couvert. « Mon ami, dit-il, je n'ai que mes armes et mes vêtements. » Et en même temps, taillant avec son épée son manteau en deux parts, il en donna une au mendiant. La nuit suivante il vit en songe Jésus-Christ vêtu de cette moitié de manteau et disant à ses anges : « C'est Martin, encore simple catéchumène, qui m'a ainsi couvert. » Peu de temps après il recevait le Baptême.

Humble et simple de cœur, évêque Martin ;
Tu as fait paître ton troupeau, Tu as guéri les malades et chassé les démons
Tu as dompté le feu et tu as ressuscité les morts.
Par ta vie angélique et ta prière incessante
Tu as rendu fertiles les cœurs assoiffés
Et offert au Seigneur de la vigne une vendange surabondante.
Ô pontife vraiment saint qui ne juges personne
Assiste-nous à l’heure redoutable du jugement.

Charité, désintéressement, pureté, bravoure, telle fut, en peu de mots, la vie de Martin sous les drapeaux. Il obtint son congé à l'âge d'environ vingt ans. La Providence le conduisit bientôt près de saint Hilaire, évêque de Poitiers. Après avoir converti sa mère et donné des preuves éclatantes de son attachement à la foi de Nicée, il fonda près de Poitiers, le célèbre monastère de Ligugé, le premier des Gaules. L'éclat de sa sainteté et de ses miracles le fit élever sur le siège de Tours, malgré sa vive résistance.

Sa vie ne fut plus qu'une suite de prodiges et de travaux apostoliques. Sa puissance sur les démons était extraordinaire. Il porta à l'idolâtrie des coups dont elle ne se releva pas. Après avoir visité et renouvelé son diocèse, l'homme de Dieu se sentit pressé d'étendre au dehors ses courses et ses travaux. Vêtu d'une pauvre tunique et d'un grossier manteau, assis sur un âne, accompagné de quelques religieux, le voilà qui part en pauvre missionnaire pour évangéliser les campagnes. Il parcourt presque toutes les provinces gauloises : ni les montagnes, ni les fleuves, ni les dangers d'aucune sorte ne l'arrêtent ; partout sa marche est victorieuse, et il mérite par excellence le nom de Lumière et d'Apôtre des Gaules.

Psaume 82(81),3-4.6-7.

« Rendez justice au faible, à l'orphelin ; faites droit à l'indigent, au malheureux.
« Libérez le faible et le pauvre, arrachez-le aux mains des impies. »
« Je l'ai dit : Vous êtes des dieux, des fils du Très-Haut, vous tous !
« Pourtant, vous mourrez comme des hommes, comme les princes, tous, vous tomberez ! »

St Martin de Tours, évêque

St Martin de Tours,évêque,

Grandes Heures d'Anne de Bretagne (XVIe)
 
 

HYMNE.

Christ Roi, de Martin la gloire : vous êtes sa louange, il est la vôtre ; vous honorer en lui, comme lui-même en vous, est notre désir.
Vous qui d’un pôle à l’autre du monde faites briller la perle des Pontifes, délivrez-nous par son très grand mérite des lourds péchés qui nous oppressent.
Il était pauvre ici-bas et humble : et voici qu’au ciel il fait son entrée dans l’abondance, que les phalanges des cieux viennent au-devant de lui, que toute langue, toute tribu, toute nation applaudit au triomphe.
Comme avait fait sa vie, resplendit sa mort, admiration de la terre et des cieux : pour tous, c’est acte pie que se réjouir ; pour tous que ce jour soit un jour de salut.
Martin, l’égal des Apôtres, bénissez-nous célébrant votre fête : jetez sur nous les yeux, vous qui pour vos disciples demeurez prêt à vivre comme à mourir.
Faites maintenant ce que vous fîtes autrefois : des Pontifes faites briller les vertus, de l’Église accroissez la gloire, de Satan déjouez les embûches.
Vous qui trois fois avez dépouillé l’abîme, sauvez ceux que leurs fautes ont engloutis ; en souvenir du manteau partagé, revêtez-nous de justice.
Et vous rappelant cette gloire qui dans le temps fut vôtre à titre spécial, de l’Ordre monastique aujourd’hui presque éteint montrez-vous le secours.
Gloire soit à la Trinité, dont par sa vie Martin fut le confesseur ; puisse-t-il faire que chez nous aussi la foi en soit appuyée par les œuvres.

Amen

Cette « année martinienne » correspond au 1700e anniversaire de la naissance de saint Martin.

Elle a débuté le mardi 10 novembre, à Tours, et sera ouverte, officiellement, ce 11 novembre après-midi, en la cathédrale Saint-Gatien, par Mgr Aubertin, archevêque de Tours.

Source : diocèse de Tours.

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Pour toutes les populations civiles victimes d’une volonté de domination et d’asservissement qui a conduit à la Grande Guerre. (instant de silence) Prions aussi pour celles et ceux qui, aujourd’hui, dans de nombreux pays, sont victimes d’idéologies religieuses ou politiques intolérantes et violentes. Pour les chrétiens d’Orient persécutés….  Fidèles au Christ, ils suivent son chemin. Ils sont les martyrs d’aujourd’hui. Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de force. Kourie Eleïson

Pour toutes les populations civiles victimes d’une volonté de domination et d’asservissement qui a conduit à la Grande Guerre. (instant de silence) Prions aussi pour celles et ceux qui, aujourd’hui, dans de nombreux pays, sont victimes d’idéologies religieuses ou politiques intolérantes et violentes. Pour les chrétiens d’Orient persécutés…. Fidèles au Christ, ils suivent son chemin. Ils sont les martyrs d’aujourd’hui. Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de force. Kourie Eleïson

Un figuier et une échelle
Évangile selon saint Jean 1, 43-51
Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier. »
 
L’ange bibliste

« Vous verrez les anges de Dieu qui montent et qui descendent au-dessus du Fils de l’homme »
L’ange veillant sur Nathanaël prenait l’ombre avec lui sous le figuier. Chaque jour il lisait, derrière son épaule, la Torah que son hôte aimait passionnément. L’ange bibliste s’instruisait sur les Cieux, admirant la patience de son sage compagnon. 
Un jour, Philippe dérangea leur lecture. Il avait rencontré il y a peu le Messie, et tout bouleversé répandait la nouvelle. Absorbé par son livre, Nathanaël rouspéta. Mais l’autre insistait tant, qu’il finit par le suivre. L’ange, intrigué, se tenait à distance. Voyant soudain Jésus, de ses ailes déployées il se voila la face. Il tremblait à l’idée que son administré ne reconnaisse pas celui dont parlait l’Ecriture. « Se serait trop bête », se dit-il. Prenant courage, l’ange se redressa et vola vers Jésus, lui glissant à l’oreille ce qu’il savait déjà, mais qu’il importait sans doute de redire maintenant : « Celui dont j’ai la garde est un Juif des plus pieux. Il scrute sous le figuier sans relâche la Loi. »

Alors que le Messie disait à haute voix ce que l’ange en secret lui rappelait à l’oreille, ce dernier s’adressa en silence à Nathanaël : « La Torah que tu aimes se tient là, devant toi. La Parole vivante n’est plus livre, mais chair ! De l’ombre du figuier, passe à la lumière ! » Et touché certainement par la prière fervente résonnant en silence dans le fond de son cœur, reconnaissant du Livre la parole incarnée, le savant s’écria à l’adresse du Christ : « Tu es le fils de Dieu ! »
L’ange, dessus Jésus, bondissait d’allégresse.(Source:Signe dans la Bible)
Pour les peuples entraînés dans des conflits qui s’enlisent. Conflits sans fin, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique, aujourd’hui comme hier. (instant de silence) Prions aussi pour les habitants de l’Europe qui cherchent à mettre en œuvre « l’esprit de service mutuel en faveur de la paix, de la liberté et de la dignité humaine » qui a présidé en son temps à la construction de la Communauté européenne.              Ils sont ainsi porteurs d’espérance….    Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de paix. Kourie eleïson

Pour les peuples entraînés dans des conflits qui s’enlisent. Conflits sans fin, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique, aujourd’hui comme hier. (instant de silence) Prions aussi pour les habitants de l’Europe qui cherchent à mettre en œuvre « l’esprit de service mutuel en faveur de la paix, de la liberté et de la dignité humaine » qui a présidé en son temps à la construction de la Communauté européenne. Ils sont ainsi porteurs d’espérance…. Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de paix. Kourie eleïson

 

« Pour prêcher les vérités de la foi avec un véritable succès, pour les mettre soi-même en pratique, il faut le secours de la grâce de Dieu. Notre intelligence ne suffit pas, notre volonté non plus. Il n'y a qu'à se regarder soi-même avec loyauté, pour en être convaincu. Aussi, Jésus enseigne ce que nous devons faire pour obtenir le secours nécessaire à notre faiblesse intellectuelle et morale : la prière :

« Demandez et on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit, et celui qui cherche trouve, et à qui frappe on ouvrira. Quel est l'homme parmi vous auquel son fils demandera du pain, et qui lui donnerait une pierre ? Ou si encore il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, méchants comme vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera de bonnes choses à ceux qui le prient. »

Nous n'avons plus rien à craindre de notre faiblesse. Elle est même, pour nous, par la prière, notre plus grande force, car elle met entre nos mains la force de Dieu. Mais pour acquérir cette force de Dieu, il faut la demander humblement, instamment. Il faut surtout avoir en soi la conviction profonde et très sincère, que l'on ne peut rien par soi-même. Alors, nous pouvons tout, comme dit saint Paul, en celui qui nous fortifie. La puissance divine passe en nos mains. Rien n'est impossible à Dieu, ainsi quand on est convaincu de sa propre impuissance, c'est l'heure de la puissance de Dieu. Qui le sait et le met en pratique peut tout, obtient tout. Et jamais on n'est plus sûr du succès qu'en demandant à Dieu une chose qu'il est impossible à soi-même d'obtenir. Demandez, et vous recevrez. Le Père céleste attend votre prière confiante pour vous accorder l'impossible. »

R.P. Mortier, o.p., L’Évangile - Simples commentaires pour la vie chrétienne (LVI), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer et Cie, Lille - Paris - Bruges, 1925.

Pour les religieux et religieuses - chassés de France par les lois de 1905 - revenus librement se mettre au service de leurs compatriotes en danger. (instant de silence Prions aussi pour celles et ceux qui, aujourd’hui, sont appelés à la vie consacrée. Ils sont témoins de la bonté, de la joie et de la miséricorde du Seigneur auprès des populations les plus fragiles.  Ils réveillent le monde…. Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de miséricorde. Kourie eleïson

Pour les religieux et religieuses - chassés de France par les lois de 1905 - revenus librement se mettre au service de leurs compatriotes en danger. (instant de silence Prions aussi pour celles et ceux qui, aujourd’hui, sont appelés à la vie consacrée. Ils sont témoins de la bonté, de la joie et de la miséricorde du Seigneur auprès des populations les plus fragiles. Ils réveillent le monde…. Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de miséricorde. Kourie eleïson

Lectionnaire du Temporal:

2 Th 2/1-4

1 1 Paul, Silvain et Timothée, à l'Église des Thessaloniciens, qui est en Dieu, notre Père, et dans le Seigneur Jésus Christ : 2 grâce et paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus Christ. 3 Frères, nous avons à rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à votre sujet. Cela est bien juste, étant donné les grands progrès de votre foi, et le développement de la charité que tous vous avez les uns pour les autres. 4 Aussi, sommes-nous fiers de vous auprès des Églises de Dieu, en raison de votre patience, et de votre foi au milieu des persécutions et des afflictions que vous avez à endurer.

Lc 17/26-30

26 « Ce qui arriva du temps de Noé, arrivera de même aux jours du Fils de l'Homme. 27 On mangeait, on buvait, on prenait femme ou mari, et cela dura jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche. Survint le déluge qui fit périr tout le monde. 28 De même aussi du temps de Lot : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait. 29 Le jour où Lot quitta Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, qui fit périr tout le monde. 30 Il en sera de même le Jour où le Fils de l'Homme doit se révéler.

Pour tous ceux qui au cours de la grande guerre ont redécouvert la foi en Jésus- Christ et qui leur a apporté joie et réconfort. (instant de silence) Prions aussi pour ceux qui aujourd’hui sont en recherche… et qui mettent leur confiance dans le Seigneur.  Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de vie.  Kourie eleïson.

Pour tous ceux qui au cours de la grande guerre ont redécouvert la foi en Jésus- Christ et qui leur a apporté joie et réconfort. (instant de silence) Prions aussi pour ceux qui aujourd’hui sont en recherche… et qui mettent leur confiance dans le Seigneur. Que vienne sur eux Seigneur, Votre Esprit de vie. Kourie eleïson.

Des Odes de Salomon

(texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle) 
N°2 ( trad. cf DDB 1981, p.18) 


 

« Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce »

 

Le Christ est auprès de moi : 

j'y adhère et il m'étreint. 

Je n'aurais pas su aimer le Seigneur 

si lui-même ne m'avait aimé le premier. 

Qui peut comprendre l'amour, 

si ce n'est celui qui est aimé ? 


J'étreins l'aimé et mon âme l'accueille 

et là où il se repose, là je me tiens. 

Je ne serai plus un étranger pour lui 

car il n'y a pas de haine dans le Seigneur. 

Je suis lié à lui comme l'amante 

qui a trouvé celui qu'elle aime. 


Parce que j'aime le Fils, 

je deviendrai fils. 

Oui, celui qui adhère à celui qui ne meurt pas, 

ne mourra pas. 

Celui qui se complaît en la Vie, 

à son tour sera vivant. 

Tel est l'Esprit du Seigneur sans mensonge 

qui apprend aux hommes à connaître ses voies.

LE COIN DE LA MEMOIRE HISTORIQUE:

 

Paris fête l’armistice! Images rares…

Le chef du gouvernement, Georges Clémenceau, surnommé «le Tigre», arpente une tranchée lors d'une visite sur le front, en 1917.

Les tranchées de la guerre 14-18 sont devenues, au fil des années, un creuset linguistique. Des hommes de tout âge, issus de milieux socio-culturels et de régions très disparates ont chacun, à leur manière, apporté une pierre à cet édifice linguistique. Régionalismes, langues étrangères ou jargons de tous les métiers ont façonné une langue que des millions de combattants ont utilisée dans l’enfer des tranchées.
Un langage représentatif de cette période qui porte les stigmates de conditions de vie difficiles, des corps éprouvés par le froid, la crasse et la faim. Derrière les termes universitaires, tels que dérivation, évolution sémantique ou procédés linguistiques, suinte la force vitale des désespérés. Avec le concours de Marie-Hélène Drivaud, directrice éditoriale du Robert, Le Figaro en a décrypté quelques exemples, dont certains ont été repris dans la littérature classique.

● Limoger

La dérivation est un procédé de création très commun. Elle peut se faire à partir d’un nom propre. C’est l’origine du verbe limoger apparu en 1916, d’abord terme argotique de l’administration militaire. C’est en effet à Limoges que le maréchal Joseph Joffre envoya les officiers d’état-major, jugés incapables, qui furent relevés de leurs fonctions au début de la guerre. Correspondant initialement à une punition, ce mot désignera par la suite une mesure de disgrâce, une mise à l’écart.

● Le bourdon

La métaphore est à l’œuvre pour caractériser les idées sombres qui étreignent les soldats. Ainsi apparaît, en 1915, l’expression «avoir le bourdon», née du rapprochement avec l’insecte, en référence à sa couleur sombre et au son grave qu’il émet lorsqu’il vole. La locution «avoir le cafard» découle du même processus.

● Avoir les chocottes

L’expression de la peur, émotion omniprésente au front, passe par le corps et les manifestations physiques de l’effroi. Ces expressions familières renvoient aux dents qui claquent, origine possible de chocottes (1916 ; les dents se choquent) et avoir les grelots (1915), ou aux intestins qui lâchent: «avoir les jetons» (1916 ; peut-être d’un sens de jeter «déféquer»). Il en va de même pour la locution «avoir la pétoche», apparue en 1918, issue de la famille de pet, dans le prolongement de péteux «lâche, poltron».
Blaise Cendrars, dans La Main coupée a écrit: «— Je vous avais dit de faire des prisonniers. Et alors?… où sont-ils?… — Mais, mon capitaine… — Je vois ce que c’est, vous avez la tremblote… — Nous n’avons pas la pétoche, mais nous sommes comme des harengs dans la saumure. On ne peut pas bouger.»

● Q.G

Le besoin de communiquer rapidement et efficacement passe par différents procédés d’abrègement. En 1916, le quartier général, centre de décision, devient le «QG» et les dures conditions de vie dans les tranchées voient fleurir «le système D », né de débrouille. Le «jour J » comme «l’heure H » apparaissent en 1917 et font référence aux moments choisis pour lancer une attaque.
On peut lire dans Le Feu d’Henri Barbusse: «L’adjudant commandant le détachement de territoriaux qui fait les corvées au Q. G. du C. A. — Au quoi? — Au quartier général du corps d’armée (…)»

● No man’s land

Le contact entre troupes alliées sur le front est l’occasion d’échanges linguistiques. Ainsi, en 1916, le territoire neutre mais dangereux situé entre les premières lignes des armées ennemies reçoit le nom de no man’s land, littéralement «terrain n’appartenant à personne» en anglais. Ce terme s’impose rapidement mais il reste peu répandu parmi les combattants qui lui préfèrent un autre emprunt, bled (1916). Ce mot d’origine arabe désigne en argot militaire un terrain nu, une étendue désolée et sauvage ; il est popularisé par les troupes servant en Algérie.

● Maxillofacial

Les sciences recourent fréquemment à la formation de mots savants à partir de racines gréco-latines. La chirurgie réparatrice doit mettre au point des techniques pour secourir les «gueules cassées», à la face ravagée. Ces graves blessures du visage sont à l’origine des débuts de la chirurgie maxillofaciale (1917).

Source

Dieu de bonté, de justice et de paix, écoutez nos prières.  Envoyez Votre Esprit Saint.  Qu’il mette en nos cœurs le désir ardent de construire la paix dans nos familles, nos communautés, notre pays et le monde entier.  Nous Vous le demandons par Jésus Votre Fils bien-aimé, le Christ notre Seigneur, le prince de la paix qui vit et règne avec Vous et l'Esprit Saint pour les siècles des siècles. Amîn.  Saint Martin, priez pour nous!  Saints Martyrs Orthodoxes Orientaux, priez pour nous!  Saints Martyrs Chrétiens, priez- pour nous !

Dieu de bonté, de justice et de paix, écoutez nos prières. Envoyez Votre Esprit Saint. Qu’il mette en nos cœurs le désir ardent de construire la paix dans nos familles, nos communautés, notre pays et le monde entier. Nous Vous le demandons par Jésus Votre Fils bien-aimé, le Christ notre Seigneur, le prince de la paix qui vit et règne avec Vous et l'Esprit Saint pour les siècles des siècles. Amîn. Saint Martin, priez pour nous! Saints Martyrs Orthodoxes Orientaux, priez pour nous! Saints Martyrs Chrétiens, priez- pour nous !

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