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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 09:32
Les "nouveaux droits " désintègrent la famille pour créer un homme solitaire et sans racines : le parfait petit consommateur.

Les "nouveaux droits " désintègrent la famille pour créer un homme solitaire et sans racines : le parfait petit consommateur.

Source ALETEIA du 12 Octobre 2015

 

Le 30 septembre 2015, l’Angelicum, l’Université pontificale Saint Thomas d’Aquin à Rome a organisé un débat sur le thème “ Idéologie du genre : une révolution anthropologique ”, avec la participation de Filippo Savarese de la Manif Pour Tous Italie, de la psychiatre Dina Nerozzi, du père dominicain Giorgio Maria Carbone, spécialiste de bioéthique et de Federico Iadicicco, membre de l’association ProVita.

Federico Iadicicco a abordé notamment les grands intérêts financiers qui propagent ce qu’on appelle l’“indifférentisme sexuel” et, par là même, attaquent la structure familiale. Voici quelques observations de l’économiste italien :

  • De grandes multinationales tels Apple, Coca-Cola, Pepsi, Nike, Motorola, Kodak, l »Open Society Foundations (OSF) de George Soros, les fondations MacArthur, Ford, Goldman et Rockefeller, parmi les géants, soutiennent par des apports d’argent colossaux les “causes LGBT”.
  • Il est de l’intérêt de ces sociétés de désintégrer les « organismes intermédiaires », comme la famille, afin de détruire petit à petit les liens communautaires et relationnels, laissant l’être humain de plus en plus seul et sans aucune attache. Plus l’individu sera solitaire, plus il sera fragile, et cette fragilité en fera le parfait consommateur : il cherchera dans l’obsession de consommer à combler son propre vide. De plus, sans liens familiaux, sociaux et communautaires forts, il représente peu de danger, ou pas du tout, pour la gigantesque industrie qui gouverne le monde.
  • Dans cette stratégie de désintégration de l’homme, la popularisation et la généralisation du       « ventre à louer » revêtent une importance particulière car, en fin de compte, plus les gens seront nombreux à ignorer l’identité de leur propre mère et de leur propre père, plus fragiles seront les liens de paternité-maternité et de filiation.
  • Le pouvoir économique et financier impose son agenda aux pouvoirs politiques, qui deviennent alors des marionnettes entre les mains des grandes sociétés mondialisées. L’attention et le soin, par exemple, avec lesquels les entités supranationales imposent l’idéologie du genre dans les législations des pays, a de quoi surprendre. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui devrait davantage s’occuper de régler les véritables problèmes de santé qui affligent le monde, est bien plus intéressée à imposer des directives idéologiques d’éducation sexuelle pour les enfants et à implanter la théorie du genre dans les écoles pour manipuler très tôt les futures générations.
  • Tous les pays occidentaux ont déjà adopté une ou plusieurs lois anti-famille. Il y a beaucoup plus de projets visant à simplifier les divorces qu’à renforcer les mariages. Au lieu de s’appuyer sur la famille naturelle, composée d’un homme-père, d’une femme-mère et d’enfants engendrés dans l’amour, accueillis et élevés par eux, on s’acharne davantage à vider le concept naturel de mariage et à assimiler le mariage à un quelconque type d’ union romantique, même éphémère, improvisée et inconsistante.
  • Pour réduire au silence ceux qui s’opposent à l’assimilation des unions homosexuelles au mariage, ainsi qu’à l’adoption des enfants par les couples gays, on impose des lois présentées comme une « lutte contre l’homophobie »: celles-ci criminalisent essentiellement l’opinion, menaçant de prison les citoyens disposés à exercer leur droit de penser et de s’exprimer librement dans la défense du concept naturel de mariage, par exemple.
  • Les pouvoirs financiers mondiaux exercent une influence sur le monde entier, sans avoir une orientation politique exclusive. Cependant, il est notoire que la gauche occidentale se réclame systématiquement en ce début de XXIe siècle, de toute idéologie dite « progressiste » qui promeut ouvertement le laïcisme et l’individualisme. Ainsi, selon Federico Iadicicco,“l’idéologie de genre est à la gauche d’aujourd’hui ce que le marxisme fut pour la gauche d’hier ».
La Prière à la Sainte Famille pour les Familles: Sainte Famille de Nazareth, nous nous confions à vous, parce que Dieu a choisi de venir dans une famille, et par une famille pour sauver le monde et lui montrer son amour. Nous avons ouvert votre porte et nous sommes entrés chez-vous...   Sainte-Famille.jpg  Joseph, tu es le modèle des pères, attentif et doux, fort et protecteur. Marie, lumière et joie dans la maison, tu es le modèle des mamans qui aiment et qui consolent. Enfant-Jésus, tu es le modèle de l'obéissance et de l'amour pour les parents.  Faites que notre, famille vous ressemble de plus en plus. Gardez-nous dans la paix et la prière. Gardez-nous des disputes, de la jalousie et de l'impatience. Gardez-nous dans la volonté de Dieu et dans le désir de nous donner aux autres. Gardez-nous dans l'harmonie et dans la charité, et veillez à tous nos besoins matériels et spirituels.  Sainte Famille de Nazareth, Petite Trinité sur la terre, Jésus Dieu sur la terre, Marie épouse de l'Esprit, Joseph ombre du Père, rendez-nous semblable à vous. Petite Trinité sur la terre, Joseph mourant d'amour pour Marie, Marie mourant d'amour pour Jésus, Jésus mourant d'amour pour le monde, rendez-nous semblables à vous.  Intériorité : à la fin de ce temps de prière prendre 1 minute de silence.  Prières spontanées : exprimer librement chacun un merci, un pardon, un s'il te plaît  Invocation : Sainte Famille de Nazareth, priez pour nous ! (3 fois)  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles et les siècles.   Amen !    Autre Prière pour la Famille :  « Dieu, qui êtes à l'origine de la famille et qui l'avez voulue comme lieu de l'amour et de la vie, accordez à toutes les familles de la terre de ressembler à celle que Vous avez donnée à votre Fils, d'être unies comme elle par les liens de votre charité, et d'être ouvertes comme elle aux appels de l'Esprit-Saint. Amen. »

La Prière à la Sainte Famille pour les Familles: Sainte Famille de Nazareth, nous nous confions à vous, parce que Dieu a choisi de venir dans une famille, et par une famille pour sauver le monde et lui montrer son amour. Nous avons ouvert votre porte et nous sommes entrés chez-vous... Sainte-Famille.jpg Joseph, tu es le modèle des pères, attentif et doux, fort et protecteur. Marie, lumière et joie dans la maison, tu es le modèle des mamans qui aiment et qui consolent. Enfant-Jésus, tu es le modèle de l'obéissance et de l'amour pour les parents. Faites que notre, famille vous ressemble de plus en plus. Gardez-nous dans la paix et la prière. Gardez-nous des disputes, de la jalousie et de l'impatience. Gardez-nous dans la volonté de Dieu et dans le désir de nous donner aux autres. Gardez-nous dans l'harmonie et dans la charité, et veillez à tous nos besoins matériels et spirituels. Sainte Famille de Nazareth, Petite Trinité sur la terre, Jésus Dieu sur la terre, Marie épouse de l'Esprit, Joseph ombre du Père, rendez-nous semblable à vous. Petite Trinité sur la terre, Joseph mourant d'amour pour Marie, Marie mourant d'amour pour Jésus, Jésus mourant d'amour pour le monde, rendez-nous semblables à vous. Intériorité : à la fin de ce temps de prière prendre 1 minute de silence. Prières spontanées : exprimer librement chacun un merci, un pardon, un s'il te plaît Invocation : Sainte Famille de Nazareth, priez pour nous ! (3 fois) Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles et les siècles. Amen ! Autre Prière pour la Famille : « Dieu, qui êtes à l'origine de la famille et qui l'avez voulue comme lieu de l'amour et de la vie, accordez à toutes les familles de la terre de ressembler à celle que Vous avez donnée à votre Fils, d'être unies comme elle par les liens de votre charité, et d'être ouvertes comme elle aux appels de l'Esprit-Saint. Amen. »

PRÉSENTATION DE LA MÈRE DE DIEU AU TEMPLE
Homme et femmeCIMG0001

L’icône qui atteste l’événement montre le couple béni de Joachim et d’Anne suivant la toute jeune Marie quand, entrant dans le Temple, elle est accueillie par le pontife Zacharie. Le couple de l’homme et de la femme, donné au Paradis, révèle ici l’union et l’unité des époux devant Dieu, par la reconnaissance devant lui de la fécondité qui vient de lui, par leur responsabilité de parents pour l’éducation de l’enfant. Père, mère et enfant, c’est une famille.

La sainte famille

C’est une famille sainte, parce que Dieu a béni l’amour des époux et leur union conjugale, comme le montre l’icône du 9 septembre, et parce que ceux-ci savent prier ensemble et rendre à Dieu ce qui est à lui. La sainteté de cette famille vient de sa place au milieu de la communauté des croyants, figurée sur l’icône, de sa foi et de sa prière. L’office (ode 6 de l’avant-fête) dit qu’ils sont « fortifiés par la grâce de Dieu ». (L’icône de la « sainte famille » montrant la famille de Nazareth n’est pas orthodoxe : « curieuse famille, composée d’un vieillard veuf, d’une jeune mère vierge et d’un enfant sans père terrestre… », revue Apostolia, n° 70-71, p. 8, n. 2).

L’enfant de Dieu

« Conçu par divine volonté » (ode 8), Marie a été miraculeusement accordée au couple stérile. Dans le meilleur des cas, l’enfant advient à l’existence par l’amour du couple et la volonté créatrice de Dieu. Le milieu privilégié est la famille quand elle est sainte ; l’enfant y est l’enfant « de Dieu » parce qu’il est voulu par lui, et parce que les parents le lui consacrent. De nos jours, quarante jours après la naissance, les parents viennent à l’église, présenter l’enfant : le prêtre conduit celui-ci jusqu’aux portes saintes, en disant : « le serviteur ou la servante de Dieu N… entre dans l’Église » – littéralement : « est ecclésialisé », en grec « ekklèsiazetai ». Cette consécration (ode 9) sera accomplie par le saint baptême.

Le projet éducatif

Et l’enfant est porté, dans le Temple et dans l’Église, par un projet : « tu grandiras dans le Saint des saints pour être la demeure du Verbe » (ode 1). Ce qui est dit de Marie éclaire la vocation de tout enfant. La famille est sainte quand elle a, pour son enfant ou ses enfants, un plan éducatif cohérent avec la volonté de Dieu. Or, celle-ci est que tout être humain puisse devenir le temple de sa présence ; le Seigneur veut habiter en nous par la grâce de son Esprit très saint. Et Il veut également nous nourrir de lui-même. C’est pourquoi, sur l’icône, l’enfant est « nourri par les anges » : l’enfant grandit dans l’Église par la sainte communion, dès son plus jeune âge. On remarque que les parents ne s’interposent pas entre l’enfant et le sanctuaire de Dieu : ils sont derrière lui, présents, accompagnants et respectueux de sa liberté. Le Christ le dira : « laissez les enfants venir à moi, ne les en empêchez pas… » (Luc 18, 16).

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 10:02

Source: Joseph YACOUB | dans l'Orient Le Jour
12/10/2015

Nous assistons aujourd'hui à un événement d'ordre historique, impensable jusqu'ici, car il s'agit d'un renversement de situation.

 

 

Alors que les chrétiens d'Irak et de Syrie, forcés à l'exil, sont de plus en plus tentés, voire contraints, de quitter leur terre ancestrale, voilà que l'Église assyrienne d'Orient décide lors de son dernier synode tenu en Irak même, les 17 et 18 septembre dernier, le transfert de son siège patriarcal de Chicago (où il était établi depuis quelques décennies) à Erbil, précisément, au nord de l'Irak.

Succédant à Mar Dinkha IV, décédé le 26 mars dernier, le synode a élu un nouveau patriarche le 18 septembre, Mar Gewarges Sliwa, métropolite d'Irak et de Russie, qui prit le nom de Gewarges III. Lors de son intronisation solennelle en présence des hautes autorités religieuses et politiques irakiennes et kurdes, ainsi que des représentants du corps diplomatique, à Erbil, le dimanche 27 septembre, il a prononcé un important discours. Le lendemain, il a reçu la visite de Massoud Barzani, président de la région du Kurdistan. Sa Sainteté a célébré sa première messe à Bagdad le dimanche 4 octobre et le lendemain, il a rencontré le président du Parlement irakien et le président de la République qui ont réitéré que les chrétiens d'Irak sont une composante fondamentale et originelle du pays.

Les thèmes abordés par Mar Gewarges III se concentrent autour des sujets suivants : le retour du siège patriarcal en Irak ; la sauvegarde de l'existence de l'Église qu'il a qualifiée d'Église « de souffrance et d'espérance, martyre et témoin » ; le terrorisme et ses effets néfastes ; un travail en profondeur sur les origines du terrorisme ; les singularités du christianisme oriental et mésopotamien ; la défense de l'appartenance citoyenne; l'unité de l'Église dans sa diversité et le dialogue œcuménique (catholiques, orthodoxes...) dans le respect réciproque des particularités théologiques, canoniques, ecclésiales, liturgiques et culturelles ; et l'union des Églises de tradition syriaque.

Sur ce dernier point, il a renouvelé l'engagement pour un travail œcuménique fructueux qui vise l'unité des Églises orientales, celles qui partagent ensemble des spécificités identitaires et d'héritage national, culturel et linguistique. En les nommant, ce sont les Églises assyrienne, chaldéenne et syriaque, avec comme objectif le rapprochement et l'union, suggérant la mise en place d'un mécanisme de travail commun.

Trois données sacrées

Parlant de sa propre Église, le nouveau patriarche a plaidé pour l'institutionnalisation de son travail, la participation des laïcs, la défense du pouvoir ecclésial comme service. À l'adresse des éparchies de la diaspora, il a appelé à la sauvegarde de l'identité, des particularités liturgiques et linguistiques et le maintien du lien avec la mère patrie. Il a renouvelé ces trois données qu'il considère comme « sacrées » auxquelles son Église est attachée : le christianisme, l'assyrianisme et l'appartenance à l'Orient.
Il a terminé en priant pour l'Irak, la Syrie et ses deux évêques enlevés, pour la libération des prisonniers assyriens du Khabour, et pour le Liban « des Cèdres et de la civilisation », souhaitant vivement l'élection d'un président de la République.

Deux points se doivent d'être relevés. Sur le terrorisme et les catastrophes engendrées depuis un an, les chrétiens ainsi que les yazidis et beaucoup de musulmans ont été victimes d'exactions. À ce sujet, il a fait remarquer qu'il faut aller plus loin et chercher plus profondément les causes qui poussent les petites composantes à émigrer. Certes, il faudra lutter pour l'éradication du terrorisme, mais ça reste insuffisant. Le patriarche désigne alors d'autres maux : les législations en vigueur, les pratiques, la marginalisation et une absence complète de vue. Il prône une révision complète des racines du terrorisme, particulièrement dans les discours religieux, les programmes pédagogiques et d'enseignement, les médias et les textes législatifs, ceux basés sur la suppression de l'autre et sa réduction. Il appelle, par conséquent, les États et leurs institutions à s'engager en faveur de ces réaménagements en vue de réaliser ce qu'il appelle l'État de la citoyenneté, seule garant de l'égalité, sans distinction de religion, de confession, de nationalité et de langue.

Renforcer son enracinement

Le deuxième point concerne le retour du siège patriarcal de l'Église d'Orient à Erbil, capitale de la région du Kurdistan irakien. Quand on connaît l'histoire, on mesure l'importance du geste. En effet, cette ville, historique et bénie, déclare-t-il, fut à un certain moment de l'histoire le siège de l'Église d'Orient. Et ce retour « se distingue et s'oppose à cette politique forcée de l'exil et d'immigration dans les barques de la mort, les errements dans la nature et les chemins vers l'exil ».

Qui plus est, ce retour dépasse les frontières du simple déplacement « spatial et géographique ». Il s'inscrit comme message de l'Église par lequel elle annonce sa volonté de rester et de montrer qu'elle est enracinée dans sa terre où les premiers apôtres ont vécu et où ses Pères ont été élevés et instruits, et produit des richesses comme saint Ephrem et Mar Narsai, et où le patriarche Mar Shimoun Barsabae et d'autres ont été suppliciés en 341. Cette terre, ajoute-t-il, a donné également des patriarches d'envergure comme Mar Aba et Mar Timothée Ier, premier artisan du dialogue islamo-chrétien il y a de cela 1 200 ans.

Fort de ces références, le nouveau patriarche appelle donc à protéger cette existence, à renforcer son enracinement et à assurer sa continuité. À ses yeux, cette responsabilité est nationale et internationale et incombe aux autorités respectives. À l'inverse, sa perte serait une pauvreté pour tout le monde.
Ce discours est salutaire et nécessite d'être appuyé.

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 06:56

Véronique Lévy au Sacré-Coeur : Je communie tous les jours, Jésus est ma sève, ma force, ma vie

Témoignage de Véronique Lévy, petite sœur de Bernard-Henri Levy (BHL),  qui s’est convertie du judaïsme au catholicisme.

 

Elle explique sa conversion le 25 septembre 2015 à la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre lors du Congrès Mission. 

Elle est l’auteur de « Montre Moi Ton Visage » paru aux éditions du CERF, également disponible en numérique.

 

Extrait d’une interview parue dans Paris-Match le 30 mars 2015  :

Votre nom rappelle que, selon la tradition, vous descendez d’une des douze tribus d’Israël. Pourtant, vous avez décidé de vous convertir au catholicisme.

Véronique Lévy: Mon arrière-grand-père était rabbin, mais mon père était très laïque. Je n’ai donc pas reçu d’éducation religieuse. C’est sur une page blanche de toute religiosité qu’est née ma foi. Le Christ est venu me chercher lorsque j’avais 3 ans, sur une plage du sud de la France, par l’intermédiaire d’une petite fille, Coralie, qui m’a dit : “Si tu ne crois pas en Jésus, tu seras emportée par les robots.” Elle m’a appris le “Notre Père” et le “Je vous salue Marie”, que je me suis mise à réciter en cachette de mes parents.

(…)

Quels étaient vos rapports avec vos deux frères aînés, Bernard-Henri et Philippe ?
Ils avaient vingt ans de plus que moi. Philippe ayant eu un grave accident, ma mère lui consacrait beaucoup de temps. C’était une femme peu tactile ; et moi, j’étais en manque d’affection. Mon père, auquel j’étais très attachée, me ­prenait sur ses genoux : “N’oublie pas que tu es une princesse. Tu fais partie d’une des familles juives les plus anciennes.” Moi, cela ne me disait rien. A l’école, on m’avait surnommée “Pont-Levis”.

Chez vous, nul n’évoquait jamais la guerre et les persécutions contre les Juifs ?
Mes frères parlaient très souvent de la Shoah et cela m’agaçait. J’avais envie d’aller vers la lumière, vers la vie.

Les années passent et vous devenez une jeune fille au parcours difficile…
A l’adolescence, j’étais en pleine révolte. Réfractaire à l’école, je buvais, je traînais avec des voyous. J’étais aussi dans une hyper-séduction, sans jamais être satisfaite. Je me suis mise en danger. Pour me protéger de moi-même, mes parents m’ont mise en pension.

Et, malheureusement, vous ne parvenez toujours pas à trouver la sérénité.
Je souhaite devenir infirmière mais je rate le concours. Je continue à faire les quatre cents coups, je crée des bijoux pour Lolita Lempicka, mais je ne suis à l’aise nulle part. Je sors beaucoup la nuit. Je vais d’homme en homme, d’appartement en appartement. Je cherche l’absolu, l’extrême. Je ne fréquente pas les bars branchés mais les bars de paumés, du côté de la Bastille. Il m’arrive de raccompagner une copine ivre morte et de la coucher dans son lit. Je me sens bien avec ces gens-là. C’était comme si je devais toucher le fond pour ensuite remonter vers la lumière.

Jusqu’au jour où vous faites un songe incroyable…
Je suis recouverte d’un voile noir, encerclée par des hommes qui me lancent de l’un à l’autre. Je m’arrache à ce cercle, je cours, jusqu’à ce que j’arrive devant une cathédrale. Les portes s’ouvrent. J’entends les battements d’un cœur qui secouent toute la cathédrale. Et je vois le Christ en croix, immense. Les battements s’intensifient et j’entends : “Que ton cœur de pierre devienne un cœur de chair.” Les bras du Christ s’élancent vers moi et de ses mains transpercées sortent deux épées qui me rentrent dans le cœur. C’était la première fois que le Christ s’adressait à moi. J’étais à la fois terrorisée et envahie d’amour. Je n’ai jamais oublié ce rêve, dont, évidemment, je n’ai parlé à personne.

Un autre phénomène du même type se produit lors des obsèques de votre père.
Nous étions au funérarium, par un petit matin livide, lorsque le rabbin a récité lepsaume 139 de l’Ancien Testatment : “Seigneur […] Mon âme, tu la connaissais bien. Mes os n’étaient point cachés de toi […]. Mon embryon, tes yeux le voyaient.” Ces paroles ont déchiré tous les brouillards et, tout à coup, une joie inattendue et scandaleuse m’a envahie dans ce funérarium.

Véronique  s’est  convertie auprès de la Communauté monastique parisienne de Saint-Gervais-Saint-Protais .

Aviez-vous parlé de votre projet à votre famille ?
Quand j’ai annoncé à Bernard-Henri que j’allais devenir catholique, il a cru que j’étais folle. Il m’a dit : “C’est une toquade. Je suis certain qu’elle te passera et que tu reviendras au judaïsme.” Je lui ai répondu : “Je suis revenue au judaïsme puisque je suis catholique.” Le chrétien est un juif accompli et fidèle. Mon frère est tout de même venu à mon baptême et à la veillée pascale.

 

Quels rapports entretenez-vous avec lui ?
Adolescente, je l’aimais mais je m’opposais souvent à lui. J’aurais préféré qu’il montre davantage sa fragilité, car je sais qu’il est hypersensible. Je le préfère dans l’intimité qu’à travers son personnage public. Il reste mon frère de cœur mais, maintenant, mes frères et sœurs de sang sont les gens de l’Eglise parce ce que nous partageons le sang du Christ.

Quand a eu lieu votre conversion ?
J’ai été baptisée le 7 avril 2012, et c’est le plus beau jour de ma vie. Je l’ai vécu à la fois comme un mariage et une renaissance car, ce jour-là, je suis entrée dans la famille de Dieu. J’ai trouvé une vraie famille dans l’Eglise. Je ne m’inquiète plus de rien. Moi qui, normalement, ai une peur bleue de l’avion, je me suis même offert un voyage en Terre sainte, que j’ai vécu comme un voyage de noces.

Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis ce baptême ?
Je ne sors plus la nuit, j’ai arrêté de boire et j’ai jeté dans un grand sac-poubelle mes talons aiguilles, mes porte-jarretelles et mes robes moulantes en disant : “Jésus, je fais tout cela pour toi.”

Avez-vous encore été témoin d’événements qu’on pourrait qualifier de miraculeux ?
En 2013, mon frère Philippe est tombé d’une fenêtre du sixième étage. A l’hôpital, les médecins ne lui donnaient aucune chance. Bernard-Henri m’a surprise à ses côtés en train de lire l’Evangile selon saint Jean. Il m’a dit : “Mais tu deviens folle ! Ton frère est sur son lit de mort.” J’ai répondu : “Non, il est sur son lit de vie. Il vivra.” Bernard-Henri m’a alors lancé : “Alors, prie. Mais en silence.” Et Philippe a été sauvé.

C’est à ce moment que vous avez souhaité écrire un livre [“Montre-moi ton visage”, éd. du Cerf] ?
Après la mort de Pierre-Marie, mon père spirituel, et l’accident de Philippe, je suis allée à la basilique Notre-Dame-des-Victoires, à Paris, comme dans un refuge marial. Marie m’a conduite vers le saint sacrement au fond de l’église. C’est là que j’ai commencé à écrire sur des cahiers. J’ai vu se dérouler toute ma vie. J’ai fait ce livre pour me souvenir de tous ces moments où Jésus est venu à moi.

Pourriez-vous encore aimer un homme ?
Non, puisque je suis mariée au Seigneur. Si je devais partager la vie d’un homme, ce serait une relation amicale et fraternelle. J’ai aimé les hommes. J’ai été coquette et séductrice mais, aujourd’hui, même mon corps Lui appartient. Je vis une relation d’amour fou avec Lui. Le Christ se moque bien qu’on soit trop grosse ou trop maigre. Avec Jésus, on ne vieillit jamais. On avance.

Pourriez-vous envisager une vie totalement contemplative, comme celle menée au Carmel, par exemple ?
J’y pense souvent. Je suivrai la volonté de Dieu. Jeanne d’Arc disait : “Dieu trace ma route.” J’en ai fait ma devise.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 11:20

L'incarnation contemporaine la plus évidente du fanatisme et de l'obscurantisme, si je puis dire, a de nouveau frappé:Le groupe extrémiste Etat islamique (EI) a pulvérisé le célèbre Arc de triomphe de Palmyre en Syrie, selon une ONG et des militants, quelques mois après avoir détruit deux importants temples de cette cité antique classée au patrimoine mondial de l’humanité.

Citant des sources sur place, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a rapporté que le groupe jihadiste avait détruit l’Arc de triomphe « en raison des ornements sur ses colonnes » qu’il considère comme de l’idolâtrie. « L’Arc de triomphe a été pulvérisé. L’EI l’a détruit », a de son coté affirmé à l’AFP Mohammad al-Homsi, un militant de Palmyre, sans préciser quand.

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 08:17
Un rapport sur les églises, c’est encore trop pour la ministre de
la Culture !

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Église de Gesté, non protégée, aujourd’hui détruitePhoto : Didier Rykner

Église de Gesté, non protégée, aujourd’hui détruite (Photo : Didier Rykner)

Alors que plusieurs églises ont fait récemment en France l’objet de démolitions, alors que le vandalisme ravage la Syrie et l’Iraq, ce qui indigne à juste titre notre ministre de la Culture, alors que celle-ci défend un projet de loi consacré au patrimoine depuis le parlement, un amendement à ce projet vient d’être repoussé par l’Assemblée Nationale, sur avis négatif à la fois du rapporteur de la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée Nationale, Patrick Bloche, et de Fleur Pellerin elle-même.

Que proposait ce scandaleux amendement ?

Que le Gouvernement remette, au plus tard au 31 décembre 2016, un « rapport au Parlement visant à définir les axes du plan de sauvegarde de notre patrimoine religieux ».

Cela fait longtemps que le ministère de la Culture aurait dû s’interroger sur ce qu’il pourrait faire pour sauvegarder le patrimoine cultuel de notre pays.

Or, selon Patrick Bloche, la loi de séparation entre l’Église et l’État suppose que l’on ne protège un édifice cultuel que s’il possède un intérêt patrimonial et non en tant que tel.

Or, pour lui, « les outils existent, les alternatives existent, l’objet du rapport est déjà satisfait ». Comme si l’inscription et le classement (c’est à cela qu’il fait allusion) étaient des mesures qui protégeaient l’intégralité des édifices religieux présentant un intérêt patrimonial !

Ce constat est évidemment aberrant.

D’innombrables églises importantes sur le plan de l’art et du patrimoine ne font l’objet d’aucune protection.

Et malgré le malthusianisme de l’État en ce domaine, des églises sont inscrites et classées chaque année au titre des monuments historiques, alors qu’elles ne l’étaient pas encore.

En suivant la même logique, on aurait pu les détruire avant qu’elle ne soient protégées, cela n’aurait pas été grave.

Les cas de l’église Saint-Jacques d’Abbeville ou de celle de Gesté démontrent amplement que le système français est très loin de protéger tous les édifices qui le méritent… 

Un rapport sur les églises, c’est encore trop pour la ministre de la Culture ! – La Tribune de l’Art

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 07:38
En deux heures, le 30 septembre, la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi sur la fin de vie. Espérons un sursaut en séance le 5 octobre.

En deux heures, le 30 septembre, la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi sur la fin de vie. Espérons un sursaut en séance le 5 octobre.

Après une première lecture à l’Assemblée nationale au mois de mars, puis au Sénat en juillet, la proposition sur la fin de vie rédigée par les députés Alain Claeys et Jean Leonetti a été adoptée en deuxième lecture par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale le 30 septembre au matin. Deux heures auront suffi… Le texte n’a subi aucun changement depuis la version votée en première lecture par l’Assemblée nationale au mois de mars. Aucun des 77 amendements n’a été retenu : tous ont été retirés ou rejetés.

Des équivoques qui ouvrent la porte à l’euthanasie

Les dangereuses équivoques de ce texte subsistent donc, intactes : la sédation profonde et continue jusqu’au décès et les directives anticipées opposables (imposant à un médecin de donner la mort si le patient en avait exprimé le désir) ouvrent la porte à l’euthanasie. Telle est bien au demeurant l’intention revendiquée explicitement par plusieurs députés : ainsi la socialiste Marie Le Vern a souligné que la proposition de loi « trace le chemin », tout en regrettant qu’elle n’aille pas « jusqu’au bout », en instaurant une « aide médicale à mourir » ; l’écologiste Véronique Massonneau a plaidé pour que soit légalisé le « suicide assisté » au nom de la « liberté de chacun à disposer de son corps » tandis que la députée radicale de gauche Dominique Orliac jugeait le texte encore « trop timoré », parce que, regrettait-elle, une « sédation profonde et continue accompagnée de l’arrêt des traitements n’entraîne la mort qu’en deux à huit jours » !

Les amendements des députés Véronique Besse (MPF) et Xavier Breton (LES-REP) visant à dissiper les risques d’interprétation euthanasique du texte ont été systématiquement frappés d’un avis défavorable des rapporteurs et rejetés sans discussion (Gènéthique).

On voit donc clairement qui tire parti de ces équivoques qui procèdent, au demeurant, de « l’engagement 21 » de campagne de François Hollande, qui proposait « une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ».

Désormais adopté par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le texte sera discuté à l’Assemblée nationale les 5 et 6 octobre prochain.

Espérons que les députés seront nombreux à plaider pour le développement et la facilité d’accès aux soins palliatifs. Car comme l’a souligné Dominique Dord (LES-REP) « le débat sur l’euthanasie se nourrit de l’absence de généralisation des soins palliatifs ». Développer les soins palliatifs « partout et pour tous » permettrait de « tordre le coup au débat lancinant sur l’euthanasie ».

Mobilisation pour les soins palliatifs ce 3 octobre

C’est précisément pour que soient enfin développés les soins palliatifs que l’association Alliance VITA et le collectif Soulager mais pas tuer appellent à une nouvelle mobilisation le 3 octobre devant les préfectures des 13 nouvelles régions de France. Ce sera à la veille de l’examen en 2e lecture de la loi Fin de vie en séance à l’Assemblée nationale. Sur la chaîne de télévision KTO, le 29 septembre, Henri de Soos, secrétaire général d’Alliance VITA, expliquait l’urgence de cette mobilisation pour les soins palliatifs alors que le doute et l’angoisse saisissent nombre de patients dont certains refusent d’être hospitalisés par crainte qu’on ne les fasse mourir à leur insu, au terme d’une « sédation profonde ».

« Nous sommes scandalisés de ce qui se passe en France depuis trois ans, a expliqué Henri de Soos. Le président Hollande s’est engagé en juillet 2012 devant toute la France à mener un grand plan de soins palliatifs. (..) Marisol Touraine l’a redit devant l’Assemblée nationale au mois de mars 2015, puis au Sénat en juin. Mais toujours rien. (..) Nous demandons des actes, assez de paroles. » D’où le rendez-vous de ce samedi 3 octobre : « Nous allons dire devant les préfectures des 13 nouvelles régions de France que nous voulons des actes, et que nous suivrons région par région comment les choses vont se développer ».

(Source: / 1 OCTOBRE 2015/

ALETEIA)

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 13:51
     
COORDINATION CHRETIENS D'ORIENT EN DANGER
C H R E D O
Lettre Info
 
 
INTRODUCTION
L'ENJEU DE LA MIGRATION
 
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Sous couvert d'humanisme et de photos choc, les sociétés européennes sont en train de renforcer la migration des populations du moyen-orient. Ceci aura des conséquences dramatiques, tant dans les pays d'accueil que dans les pays d'origine. L'Europe ainsi est en train de jouer le jeu des extrémistes sanguinaires qui sévissent actuellement en Orient.
 
Pour mieux comprendre l'enjeu, lisez bien ces deux tribunes signée par Patrick Karam, président de la CHREDO, parues à la fois dans Valeurs Actuelles et dans Marianne. 

TRIBUNES
 
 
MIGRANTS: LES MAUVAISES SOLUTIONS DE LA BONNE CONSCIENCE
Par Patrick Karam
 
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La mort tragique du petit Aylan a soulevé une vague d’émotion qui a balayé tout esprit critique sur la question des réfugiés. Les responsables politiques se disputent les solutions les plus généreuses, qui rivalisent dans le registre de la compassion sans réflexion sur les conséquences.
 
Il faut regretter la différence de traitement avec les chrétiens d’Orient qui, comme les yazidis, sont victimes d’un génocide en raison de leur religion. Moins de 2 000 chrétiens d’Irak (aucun Syrien) ont été accueillis depuis août 2014, dans le cadre du dispositif d’asile politique, en raison de conditions strictes — l’existence de parents, de lieux d’accueil, de moyens financiers et une urgence — qui traduisent un message clair : “Restez chez vous !”
 
Rien de tel aujourd’hui pour les populations qui, bien que venant de pays en guerre, ne sont pas nécessairement des réfugiés. Le message officiel qu’ils sont les bienvenus est renforcé par des dispositifs d’appui particulièrement favorables.
 
  
 
CONFERENCE DE PARIS SUR LE MOYEN-ORIENT: UNE REUNION POUR RIEN?
Par Patrick Karam
 
La conférence inter-gouvernementale de Paris, co-présidée par la France et par la Jordanie, sur les « victimes des violences ethniques et religieuses du Moyen-Orient » est un acte politique important, dans le contexte de la dramatique progression de la gangrène islamiste qui déstabilise tout l’Orient ainsi que l’Afrique ; des centaines de milliers de migrants qui fuient la guerre, la misère, les persécutions et qui déferlent sur l’Europe ; des persécutions contre les minorités et notamment les chrétiens qui signent la fin de leur présence deux fois millénaires en Orient, et enfin de la radicalisation de Français et d’Européens et du terrorisme islamiste qui s’intensifiera sur nos sols.

  

DOSSIER
 
Ce dossier fait par l'équipe de presse de CHREDO reprend toutes les actions entreprises à ce jour par la coordination. Nous espérons ne pas avoir besoin d'écrire beaucoup d'autres pages avant de pouvoir assurer aux chrétiens d'orient leur sécurité et leur dignité sur leur terre.
 

INTERVENTIONS PRESSE
 
Beaucoup d'articles de presse sur les actions de CHREDO, mais aussi plusieurs interventions de la part des membres du bureau de CHREDO (radio, télévision, presse écrite), sont présents sur  notre site internet  ou notre page facebook que nous vous invitons à consulter.

QUI SOMMES NOUS
 
La Coordination Chrétiens d’Orient en Danger a été créée à l’initiative de Patrick Karam, ancien délégué interministériel le 27 septembre 2013 avec des représentants des Eglises d’Orient, des organisations religieuses et laïques originaires de différents pays et représentant la diversité de l’orient chrétien.
 
 

PETITION 
 
Villages rasés, massacres collectifs, meurtres de religieux et de civils (femmes, enfants, vieillards), viols,enlèvements, persécutions à grande échelle, églises incendiées, monastères et écoles détruites, les Chrétiens d'Orient viventaujourd'hui dans l'angoisse du lendemain, dans la peur et la souffrance quotidiennes.
 
 

SOUTIENS
 
Liste actuelle de soutiens à la "Coordination Chrétiens d'Orient en Danger"
 
 

 
Secrétariat CHREDO: Jean Maher
8 bis, rue Gay Lussac - 78800 Houilles
 
Tel: 06 79 08 81 70 (Patrick Karam)
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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 08:04
"Bon Droit" et "Objection de Conscience"...

Le point de départ est une affaire qui a secoué l’Amérique. Une greffière du nom de Kim Davis, en raison de ses convictions religieuses, a refusé de signer un acte de mariage entre deux homosexuels. Elle a été mise immédiatement en prison où elle est restée un certain temps avant qu’une autre solution ne soit trouvée. Le Pape a été ému de cette affaire. Lors de son retour à Rome il a fait dans l’avion une intéressante déclaration ; en effet elle concernait aussi les médecins, pharmaciens, sages-femmes, infirmières ; mais aussi les pâtissiers, les fleuristes, les élus locaux, les officiers d’états civil  etc. En pratique tous ceux qui se voient obligés d’agir contre leur conscience dans le cadre de leurs activités respectives ; principalement  en matière d’avortement, contraception, mariages homos.

Le pape a affirmé que l’objection de conscience dans le cas de cette greffière faisait partie des droits humains élémentaires. Il s’adressait aux gouvernements qui en matière de bioéthique voulaient obliger leurs citoyens à faire des actes opposés à leurs convictions. Il se référa expressis verbis au cas de Kim Davis. « L’objection de conscience doit entrer dans toute structure juridique parce que c’est un droit ». Il estime que cela fait partie de la liberté la plus élémentaire en répétant d’ailleurs cette idée de manière différente. Il a ajouté qu’il y avait plusieurs cas de cette nature. En réalité son propos se situait dans le cadre d’une hostilité qui progresse dans le pays contre la liberté de religion, contrairement à ce qu’Obama avait déclaré à l’arrivée de François aux Etats-Unis. Le pape a invité les évêques à se mobiliser pour défendre leur foi.

Le pape visait aussi explicitement, l’obligation pour les entreprises de cotiser pour la contraception notamment abortive et les avortements. Ceci étant prévu dans le HHS plus connu sous le nom d’Obamacare, le système de santé créé par Obama. Or nous avons déjà expliqué aux lecteurs les rebondissements de l’affaire Hobby Lobby ; en fait un groupe de magasins et de services ayant été lourdement condamnés car il avait refusé de payer cette cotisation ; ces entreprises s’étaient pourvues devant la Cour Suprême ; laquelle leur donna raison. Idem dans plusieurs cas de même nature. Pourquoi donc le pape a-t-il pris cette position ? Il a discrètement rendu visite aux Petites Sœurs des Pauvres qui interviennent gratuitement dans une trentaine de grandes villes pour aider les malheureux. Celles-ci ont dû lui confier leur souci de se voir condamner à des amendes colossales car elles refusent de cotiser à cette fraction de l’Obamacare.

Les propos du pape auraient pu parfaitement s’adresser à la France, « pays de liberté » où le droit à l’objection de conscience est refusé aux élus qui sont opposés au « mariage » homos et aux pharmaciens.

Article du Dr Jean-Pierre Dickès dans "Médias-Presse-Info")

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 10:37
Manifestation contre le double jeu de la Turquie en Irak  et en Syrie (Communiqué du (CHREDO))

Manifestation contre le double jeu de la Turquie en Irak et en Syrie

A la veille de la conférence de Paris, la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO) organise une manifestation devant l’ambassade de Turquie pour dénoncer le double jeu d’un certain nombre d’Etat, dont la Turquie :
                                                                               Lundi 7 septembre 2015
                                                                                  à 19h

      Place de Bolivie 75016 Metro PASSY
    (Près de l'ambassade de Turquie)


Tous ensemble pour dénoncer le double jeu des Etats complices de la barbarie de DAESH et des mouvements islamistes en Orient !

En souvenir de toutes les victimes innocentes en France, en Europe et en Orient lâchement assassinées par des barbares sanguinaires.

La Turquie n'a pas sa place à la Conférence de Paris qui mobilisera mardi 8 septembre soixante pays pour décider d'un plan d’action humanitaire, politique et judiciaire en faveur des « victimes des violences ethniques et religieuses du Moyen-Orient ».

La Turquie, déjà coupable du génocide arménien et des assyro-chaldéens qu’elle refuse de reconnaitre, est un siècle plus tard complice du génocide des chrétiens d'Orient, des yézidis et des minorités en permettant le trafic d’hommes, d’armes et de pétrole sur son sol au bénéfice d'organisations terroristes qui sévissent maintenant sur notre sol et en Europe.

Sa pseudo-participation dans la guerre menée contre les mouvements extrémistes n’est qu’un leurre. Les bombardements turcs visent surtout les kurdes qui combattent réellement les mouvements terroristes en Irak et en Syrie.

La Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar ont aidé à créer en 2015 « l’Armée de la Conquête » en Syrie, une coalition incluant des factions islamistes dont le Front Al Nosra, pourtant affilié à Al Qaida.


Nous refusons et dénonçons le double langage de ces pays.


La Turquie bénéficie de l'aide financière européenne (6 milliards d'euros de 2002 à 2013 en aide à la préadhésion). Nous demandons à la France de peser sur l’Union Européenne pour suspendre tous les financements accordés à la Turquie et obliger les pays concernés à clarifier leur position en donnant la preuve de leur engagement total contre les extrémistes.
La Turquie doit choisir son camp.

Elle est avec nous ou elle est contre nous !

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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 07:20

Zélie est un projet de mensuel numérique et gratuit, pour permettre aux femmes chrétiennes de nourrir une foi vivante, une culture éclairante et un esprit créatif. La parole à sa fondatrice :

Aidez "Zélie", magazine 100 % féminin et 100% chrétien, à sortir en septembre 2015 !« Je souhaite créer « Zélie », un magazine féminin et chrétien. Ce mensuel numérique, gratuit, proposera les articles que vous cherchez en vain dans la presse féminine !

Trop souvent, cette presse présente la femme comme une consommatrice, uniquement préoccupée par son image. Il est temps qu’un média féminin intègre toutes les composantes de la femme : corporelle, mentale, relationnelle et spirituelle ! Zélie ne réduit pas la femme à une fonction – épouse, mère ou encore professionnelle – mais laisse chacune exprimer sa singularité.
Le nom du journal fait référence à la bienheureuse Zélie Martin, qui sera très probablement canonisée en octobre 2015 par le pape François, et était mère de sainte Thérèse de Lisieux, mais aussi chef d’entreprise.
Suite aux retours reçus après la réalisation d’un numéro 0, une forte attente pour ce type de média est apparue.

Entourée de plusieurs contributeurs, je souhaite proposer un magazine destiné aux femmes chrétiennes de 20 à 50 ans, avec ou sans enfant, qui arrivera chaque début de mois dans votre boîte mail. Pour les lectrices qui préfèrent le papier, elles pourront facilement l’imprimer chez elle grâce à son format A4. Présent sur le web, ce magazine sera financé par la publicité.

Zélie contiendra des articles rédigés sous un angle chrétien, qu’il s’agisse de mode, de livres ou de psychologie – avec un soupçon de dynamisme et d’humour ! Ainsi, dans l’article du n°1 « Dix clefs pour être patient avec son enfant », la première clef est la prière, car seul Dieu donne les grâces proportionnelles à la mesure de nos tâches. Zélie présentera aussi des figures féminines à admirer, des témoignages de femmes d’aujourd’hui, des idées pour le quotidien, et d’autres surprises ! Ce sera un véritable compagnon de route, et un lieu d’échange avec d’autres femmes chrétiennes sur les profils sociaux de Zélie.

Après avoir suivi une formation à la création d’entreprise, je souhaite lancer le premier numéro en septembre 2015. Mais pour cela, votre soutien est nécessaire ! Vous deviendrez ainsi partie prenante de ce projet. »

 

 

> pour aider Zélie, c’est ici

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