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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 10:14
"Love is both self-renunciation and communion, as life in another; love is the unity of two in one life." (- Archpriest Sergius Bulgakov   Fr. John) / L'amour, c'est à la fois le renoncement à soi-même et la communion, comme la vie en l'autre; l'amour, c'est l'unité des deux en une seule vie. (Archiprêtre Serge Bulgakov  p. John)

"Love is both self-renunciation and communion, as life in another; love is the unity of two in one life." (- Archpriest Sergius Bulgakov Fr. John) / L'amour, c'est à la fois le renoncement à soi-même et la communion, comme la vie en l'autre; l'amour, c'est l'unité des deux en une seule vie. (Archiprêtre Serge Bulgakov p. John)

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,4-7.

Fils bien-aimé, voici manifestée la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour des hommes,
il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous faisions, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et en nous renouvelant par le Saint-Esprit,
qu'il a répandu sur nous largement par Jésus-Christ notre Sauveur,
afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,15-20.

En ce temps-là, les bergers se disaient entre eux : Passons donc jusqu'à Bethléem ; voyons cette chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

Une prière à Marie, Mère de Miséricorde par Alphonse de Liguori (1696-1787):

 

« O Mère de mon Dieu, ô Marie, de même qu'un pauvre mendiant se présente à une grande souveraine, ainsi je me présente à vous, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre.

Du haut de votre trône, ne dédaignez pas, je vous prie, de tourner vos yeux vers un misérable pécheur.

Dieu vous a faite si riche pour secourir les pauvres, il vous a établie Reine de miséricorde pour soulager ceux qui souffrent.

Regardez-moi donc, et prenez pitié de moi.

Regardez-moi, et ne m'abandonnez pas que d'un pécheur vous n'ayez fait un saint.

Je sais que je ne mérite rien, sinon d'être privé, à cause de mon ingratitude, de toutes les grâces que j'ai reçues du Seigneur par votre entremise.

Mais vous, qui êtes la Reine de miséricorde, ce sont moins les mérites que les misères que vous cherchez, afin de secourir les nécessiteux.

Or, qui est plus pauvre, plus nécessiteux que moi ?

O Vierge sublime, je sais qu'étant Reine de l'univers, vous êtes par conséquent ma reine ; mais je veux plus spécialement me consacrer à votre service, pour que vous disposiez de moi à votre gré.

Je vous répète donc, après saint Bonaventure (1) :

Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne m'abandonnez pas à moi-même.

Commandez-moi, disposez de moi à votre gré, châtiez-moi aussi si je vous désobéis ; les châtiments qui me viendront de votre main ne me seront que salutaires.

J'aime mieux être votre serviteur que le maître du monde.

 Reus sum ego, salvum me fac. 

Acceptez-moi pour vôtre, ô Marie, et, comme vôtre, pensez à mon salut.

Je ne veux plus m'appartenir, c'est à vous que je me donne.

Si je vous ai mal servi dans le passé, négligeant tant de belles occasions de vous honorer, à l'avenir je m'unirai à vos serviteurs les plus aimants et les plus fidèles.

Non, je veux que personne dorénavant ne vous honore et ne vous aime plus que moi, ô ma très aimable Reine.

Ce que je promets, j'espère l'accomplir moyennant votre secours. Amen. »

1. Domina, me tuae dominationi volo committere, ut me plenarie regas et gubernes. Non mihi me relinque.

 

===

Par Origène (v. 185-253), prêtre et théologien 
7ème homélie sur les Nombres (trad SC 29, p. 134) 

 

La lèpre de la médisance

 

Aaron et Myriam ont dénigré Moïse, et pour cela ont été châtiés ; Myriam a même été frappée de la lèpre

(Nb 12,1.10)...

« Celui qui dénigre en secret son prochain, je le poursuivrai » dit un psaume

(100,5).

A l'aide de ces condamnations de la divine Ecriture, « comme par une épée à double tranchant »

(He 4,12), retranchons ce vice, évitons de médire de nos frères et d'outrager les saints, car une lèpre frappe les détracteurs et les médisants... 

Ce ne sont pas seulement les juifs qui ont dénigré Moïse ; ce sont aussi les hérétiques, ceux qui ne reçoivent pas la Loi et les prophètes.

Ils ont l'habitude de l'accuser, de dire que Moïse fut homicide parce qu'il a tué l'Égyptien

(Ex 2,12), et de lancer bien d'autres blasphèmes tant contre lui que contre les prophètes.

A cause de ces critiques, ils ont une lèpre dans leur âme ; ils sont lépreux dans « l'homme intérieur » (Ep 3,16) et pour cette raison sont « exclus du camp » de l'Église

(Lv 13,46).

Ainsi donc hérétiques qui insultent Moïse ou membres de l'Église qui dénigrent leurs frères et médisent de leur prochain ont également, à n'en pas douter, une âme lépreuse. 

Grâce à l'intervention du grand prêtre Aaron, Myriam a été guérie le septième jour (Nb 12,15) ; mais nous, si nous sommes atteints pour cause de médisance de la lèpre de l'âme, nous garderons cette lèpre et resterons impurs jusqu'à la fin de la semaine de ce monde, c'est-à-dire jusqu'à la résurrection ; à moins que nous ne nous corrigions au temps de la pénitence, que nous nous tournions vers le Seigneur Jésus, que nous le suppliions et soyons par notre pénitence purifiés.

===

Par J. B. Bossuet 

(1627-1704), évêque de Meaux 
17ème élévation sur les mystères (2) 

« Nous avons vu son étoile »

 

À l'orient se lève, comme un bel astre, l'amour de la vérité et de la vertu ; vous ne savez encore ce que c'est, non plus que les mages, et vous savez seulement en confusion que cette nouvelle étoile vous mène au roi des Juifs, des vrais enfants de Juda et de Jacob : 

-allez, marchez, imitez les mages. 

« Nous avons vu son étoile, et nous sommes venus » ; nous avons vu, et nous sommes partis à l'instant. 

Pour aller où ? 

Nous ne le savons pas encore ; nous commençons par quitter notre patrie. 

Allez à Jérusalem, recevez les lumières de l'Église. 

Vous y trouverez les docteurs qui vous interpréteront les prophéties, qui vous feront entendre les desseins de Dieu, et vous marcherez sûrement sous cette conduite. 
 

Chrétiens, qui que vous soyez qui lisez ceci, peut-être -- car qui peut prévoir les desseins de Dieu ? -- peut-être qu'à ce moment l'étoile va se lever dans votre cœur. 
Allez, sortez de votre patrie, apprenez à connaître Jérusalem, et la crèche de votre Sauveur, et le pain qu'il vous prépare à Bethléem. 
===
Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)
PÈLERINAGE SYRO-ORTHODOXE FRANCOPHONE À STE GENEVIÈVE LE SAMEDI 16 JANVIER 2016 / PRIÈRES À STE GENEVIÈVE

 

Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

 

*Départ du Monastère en Normandie à 10h30

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

SOYEZ NOMBREUX !

 

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)

SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !

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Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

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Pèlerinage à Lourdes :

*Normandie et Région Parisienne : départ le Vendredi 29 à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes

 

*Charente : Départ le Samedi 3 à 7h

 

*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.

 

*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour enNormandie.Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES

 

*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES ou au Monastère pour les Normands et Parisiens. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.. Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.

 

*Le 3 Février, retour des « Charentais » sur Le Monastère puis Paris dans l’Après-midi .  

 

(Offrandes libres)

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

+++
 

Toute offrande fait  l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

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Note: 

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

Souvenir de l'anniversaire des 25 ans comme Métropolite (de l'Église Orthodoxe Malankare à Thrissur) de Son Eminence Mor Melethius.

 
Twenty five long years! I was consecrated as Metropolitan of Thrissur diocese of Malankara Church and assumed office in a solemn function held at Mannuthy he...

YOUTUBE.COM

https://www.facebook.com/mgr.philippemarie/posts/10208592071942151?pnref=story

When I asked someone what he does at the time he should be in church, he replied: "I watch television." And I told him: "Be careful, because this means that you have your television before you, and you have turned your back on God...I know that people are very different. But I also know that without going there where God's gift and grace is, you cannot receive God's grace. Hence: Go as you are, no matter how corrupt your thoughts are, no matter how contaminated. Go! Because only by doing this can the time come when your mind will be cleansed and you will not have the dirty thoughts you have now." (Elder Teofil Paraian, 21st Century Romanian staretz) / Un jour, je demandais à quelqu'un ce qu'il faisait au moment où il aurait dû être à l'église, et il me répondit "Je regarde la télévision." Alors je lui ai dit "Fais attention, car cela signifie que tu as ta télévision devant toi, et tu as tourné le dos à Dieu.. Je sais que les gens sont tous très différents. Mais je sais aussi que sans aller là où le don et la grâce de Dieu sont, vous ne pouvez pas recevoir la grâce divine. Dès lors, allez-y, tel que vous êtes, peu importe l'état pitoyable de vos pensées, peu importe votre contamination. Allez-y! Parce que ce n'est qu'en agissant de la sorte que viendra un moment où votre esprit sera purifié, et vous ne souffrirez plus des mauvaises pensées que vous avez à présent." (Ancien Teofil Paraian, père spirituel roumain du 21ème siècle)

When I asked someone what he does at the time he should be in church, he replied: "I watch television." And I told him: "Be careful, because this means that you have your television before you, and you have turned your back on God...I know that people are very different. But I also know that without going there where God's gift and grace is, you cannot receive God's grace. Hence: Go as you are, no matter how corrupt your thoughts are, no matter how contaminated. Go! Because only by doing this can the time come when your mind will be cleansed and you will not have the dirty thoughts you have now." (Elder Teofil Paraian, 21st Century Romanian staretz) / Un jour, je demandais à quelqu'un ce qu'il faisait au moment où il aurait dû être à l'église, et il me répondit "Je regarde la télévision." Alors je lui ai dit "Fais attention, car cela signifie que tu as ta télévision devant toi, et tu as tourné le dos à Dieu.. Je sais que les gens sont tous très différents. Mais je sais aussi que sans aller là où le don et la grâce de Dieu sont, vous ne pouvez pas recevoir la grâce divine. Dès lors, allez-y, tel que vous êtes, peu importe l'état pitoyable de vos pensées, peu importe votre contamination. Allez-y! Parce que ce n'est qu'en agissant de la sorte que viendra un moment où votre esprit sera purifié, et vous ne souffrirez plus des mauvaises pensées que vous avez à présent." (Ancien Teofil Paraian, père spirituel roumain du 21ème siècle)

 

 
 
SAINT JULIEN et SAINTE BASILISSE, QUI ÊTES-VOUS ?
Martyrs
(
† 313)

 

 


Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu.

A l'âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage.

Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut.

Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent.

Le soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au coeur de l'hiver.

Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite.

Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable. 

Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital.

Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes.

 

Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l'hospitalier, avait soin des hommes.

La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il recevrait bientôt la palme du martyre.

En effet, la persécution s'étant élevée sous l'empereur Dioclétien, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison.

Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions.

Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313.

Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour. 



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

VERS UN RENOUVEAU DE LA PRATIQUE RELIGIEUSE ?
Il y aura toujours une renaissance de la foi

D'après la première étude objective publiée en URSS, en 1987, sur l'état de la foi, la composition de l'assistance aux offices religieux s'est sensiblement modifiée au cours des années soxante-dix, du moins à Moscou et Leningrad où il était moins risqué qu'en province d'aller à l'église.

Si les femmes âgées continuaient de l'emporter, le nombre d'hommes, surtout d'hommes jeunes ou d'âge mûr avait sensiblement augmenté. Les jeunes de 18 à 30 ans formaient, désormais, un groupe distinct.

Les croyants venus à la foi sans avoir reçu d'éducation reli-gieuse à la maison et, souvent, contre la volonté de leur famille constituaient à peu près le tiers des pratiquants réguliers dans ces deux grandes métropoles.

« Quand on voit de frais visages inattendus s'inscrire dans le paysage des églises orthodoxes de nos grandes villes, on peut être certain que ces jeunes gens ne sont pas venus là en trotti-nant derrière leur grand-mère. Ils sont venus d'eux-mêmes, sans qu'on les y pousse... Dans les familles des convertis, l'athéisme est de fondation depuis les années trente. Ils viennent là pour des raisons qui leur sont propres, qui montent du fond de leur âme », explique Vladimir Zielinski dans l'un des plus beaux témoignages sur l'itinéraire de cette nouvelle génération de chrétiens à laquelle il appartient lui-même.

De plus en plus souvent, à Moscou, des enfants de communistes et même des enfants de vieux kagébistes demandaient le baptême. Il était également fréquent que des gens d'origine juive se fissent baptiser, relevait encore Lévitine.

Il s'étonnait en considérant ces garçons et ces filles qui, il y a peu, n'avaient pas la moindre idée de la religion et dont la démarche provo-quait d'ordinaire d'âpres conflits familiaux et des disputes avec leurs parents pouvant aller jusqu'à la rupture. Dans la plupart des cas, leur conversion se faisait spontanément.

Pour l'un, tout avait commencé avec la lecture de Dostoïevski. Pour un autre, ça avait été Berdiaev. Pour un troisième, l'étude des icônes. Pour un quatrième, des exercices de yoga.

Tatiana Goritchéva a raconté que, pratiquant précisément des exercices de yoga, elle était tombée, par hasard, sur un manuel qui proposait le texte du Notre Père comme formule à répéter indéfiniment. Elle s'était donc mise à le réciter de manière auto-matique, sans expression, ainsi qu'il convient à un mantra, quand soudain elle en fut toute retournée. « Ce n'était pas ma raison idiote, mais tout mon être qui comprit qu'il existait

Un prêtre a confié que, jusqu'à présent, il ne pouvait expliquer sa conversion. Pourquoi, vers l'âge de vingt ans, s'était-il mis à aller à l'église, avait-il osé, un jour, s'approcher de l'offi-ciant après la messe et lui avait-il demandé de le baptiser ?

Toute sa famille avait décidé qu'il était surmené, qu'il était devenu fou, qu'il devait se faire soigner. Lui essayait de trouver des explications. Peut-être avait-il trouvé la foi grâce aux prières de son arrière grand-mère.

Peut-être cela était-il arrivé parce qu'il rejetait entièrement toute la doctrine officielle avec ses auteurs sacrés. Peut-être s'était-il pris d'une passion trop vive et trop précoce pour Dostoïevski et Soloviev.

« Si l'on se place d'un point de vue extérieur, concluait-il, tous naissent et meurent à peu près de la même façon, mais je suis sûr qu'aucun récit d'une naissance ou d'une mort ne corres-pond à l'expérience intérieure de celui qui vit ou qui meurt. Il en est de même pour le chemin à Dieu, pour chaque baptême, je pense. La typologie et la sociologie sont une chose, la vie de l'âme une autre chose. Pourquoi et comment je suis venu à la foi, je n'en sais rien. »

Le père Jacques Loew, que sa propre conversion à l'âge adulte entraîna à travers le monde, dans l'expérience des prêtres ouvriers à Marseille, les communautés de base au Brésil, l'École de la Foi à Fribourg, et qui a fait, quand c'était difficile et qu'il fallait beaucoup de prudence, plusieurs voyages en URSS pour y rencontrer des chrétiens, a été frappé lui aussi par leur témoi-gnage : la plupart avaient été brusquement saisis par Dieu, sans aucun signe avant-coureur, à la manière d'un André Frossard ou d'un Maurice Clavel.

«J'ai rencontré des hommes et des femmes de 20 à 35 ans, vifs, intelligents, cultivés, des scientifiques souvent, ni spéciale-ment favorisés ni parmi les plus malheureux, qui ont grandi dans une atmosphère aseptisée de tout germe religieux, le nom de Jésus leur étant aussi étranger que pour nous le nom d'une cuvinité de l'Inde et qui un beau jour ont attrapé Dieu comme nous disons que nous avons attrapé la grippe, sans savoir où, ni de qui, ni comment... Des gens qui, un jour, au cours d'une promenade, d'une séance de yoga ont été sûrs et certains de l'existence de Dieu, non pas d'une théorie "Dieu", mais de Quelqu'un. »

« Cette découverte de Dieu par eux est exactement compa-rable à l'appel entendu par Abraham : "Quitte..." et Abraham se met en route. Quel long chemin à parcourir. Où trouver un chrétien à qui se confier, un prêtre à qui demander de se faire baptiser sans que les autorités soient avisées de par la loi ? Où trouver une Bible ? Cet itinéraire durera parfois plusieurs années avant d'aboutir au baptême. »

Entrer en contact avec un prêtre n'était pas sans risque, sur-tout en province. En outre, par ses origines, la formation qu'il avait reçue, son isolement forcé au sein de la société, le clergé était généralement mal préparé à cette rencontre avec cette nou-velle génération de croyants qu'un abîme culturel séparait de la tradition de l'Église. Aussi, rares étaient les prêtres qui savaient parler à ces hommes et ces femmes avides d'entendre une parole vivante, en prise sur leur expérience personnelle.

Yves Hamant

Alexandre Men

(Source: Blog de Seraphim)

Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،

DIEU UNIQUE ET  VRAI. Amîn.

 

     V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

      R.   Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

     Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.

     Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.

 

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amîn.

Seigneur, Faites de nous Vos disciples:

Jésus Christ, Fils de Dieu,

Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,

Faites de nous vos disciples.

Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,

Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.

Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller. 

Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique. 

Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face. 

Faites de nous vos enfants. 

Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes. 

Apprenez-nous à faire le bien. 

Gardez-nous du levain des pharisiens. 

Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire. 

Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle. 

Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.

Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne. 

Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés. 

Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,

Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.

Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.

Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner. 

Apprenez-nous à vivre dans la prière.

Faites nous participer à votre royaume. 

Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur. 

Donnez-nous la force de vous rendre témoignage. 

Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux. 

Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,

Et nous serons vraiment Vos disciples. 

(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)

PRIERE

Extraite de la Liturgie Assyro-Chaldéenne 
Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical de l'Eglise Romaine "pour l'unité des chrétiens") 

« Pour que vous trouviez en moi la paix »

Seigneur, votre miséricorde est éternelle.

Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.

Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin. 
Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.

Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.

Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. 
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »(Mt 28,20).

Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.

+++

 

Ecoute-moi !

Il y a dans la créature un appel spontané à l’amour de Dieu, lisible jusque dans les plus amères révoltes. Mais cet appel ignore d’abord qu’il est en fait une réponse à un autre appel qui toujours déjà le précède. S’éveiller à cet appel que l’on porte, c’est devenir capable d’entendre l’autre et d’y trouver la clé de son être.

Ce dernier dit à l’oreille :

je t’ai fait pour que tu m’aimes et parce que je t’aime ;

je peux tout, sauf vouloir à la fois te donner ton être et te le retirer ;

je n’ai aucunement besoin de ta souffrance ;

je n’ai pas besoin que tu fasses semblant de croire qu’elle est pour moi le moyen nécessaire d’un bien que je ne pourrais produire autrement ;

je te demande seulement de croire qu’elle n’est, pas plus que tes bonheurs présents, le dernier mot de ton existence et de l’existence en général ;

le bien que je te propose, que je te promets sans contrainte, n’a pas à être produit : c’est moi, qui suis sans avoir besoin que rien le fasse être ;

je ne crée pas pour vaincre mes créatures, mais pour me donner à elles parce que je n’ai rien d’autre à donner ;

or je ne peux être reçu, connu, que dans un consentement aussi absolument libre et dépouillé que celui de ma propre toute-puissance, aussi vide de soi dans l’accueil du plus grand bonheur que dans la traversée de l’extrême déréliction. 

Michel NODE-LANGLOIS dans: http://www.thomas-d-aquin.com/Pages/Articles/RaisonMal.pdf

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:
Sous des badigeons du XVIIIe siècle, un trésor gothique a été mis à jour dans la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers:Des fresques dont vous trouverez les clichés dans l'article ci-dessous. "Un plus" pour la Ville de Poitiers  après la magnifique Eglise Romane de Notre-Dame la Grande que cette découverte en la Cathédrale du grand Saint Hilaire !

Sous des badigeons du XVIIIe siècle, un trésor gothique a été mis à jour dans la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers:Des fresques dont vous trouverez les clichés dans l'article ci-dessous. "Un plus" pour la Ville de Poitiers après la magnifique Eglise Romane de Notre-Dame la Grande que cette découverte en la Cathédrale du grand Saint Hilaire !

C’est un ensemble sans équivalent en France qui a été découvert dans la cathédrale de Poitiers : plus de 750 m2 de peinture médiévale étaient cachés sous un enduit postérieur. Le chantier de restauration encore en cours sera révélé aux yeux du public en mai 2016. 

Une découverte inédite… ou presque 

Tout a commencé lors des travaux initiés en janvier 2012 sur la voûte du transept sud de la cathédrale à la suite d’infiltrations d’eau. Les sondages réalisés avec l’ouverture de « 55 fenêtres » ont révélé la présence de peintures murales médiévales sous le badigeon XVIIIe. En janvier 2015, les travaux de dégagement de l’enduit sont lancés et coordonnés par un architecte en chef des monuments historiques. Or, ces travaux n’avancent pas aussi rapidement que prévu : le dégagement progresse d’un mètre carré par semaine et par personne ! Il s’agit en effet de retirer le badigeon avec un scalpel mais aussi de recoller la peinture ancienne au fur et à mesure à l’aide d’une seringue. La tâche est rendue difficile par le brossage et le grattage effectués au XVIIIe siècle afin que le nouvel enduit apposé à l’époque adhère le mieux possible à la pierre.

Il ne s’agit pas non plus d’une surprise totale puisque la présence d’un décor peint médiéval était mentionnée dans des sources écrites comme l’explique Anne Embs, conservatrice des monuments historiques de la région Poitou-Charentes, et que le décor avait déjà bénéficié de quelques sondages fragmentaires en 1990.

Des décors très bien conservés 

Les peintures murales (et non fresques comme cela est mentionné à tort dans de nombreux articles, et oui la technique diffère !) illustrent quatre grandes scènes :

  • Le Sein d’Abraham, soit la demeure des Justes après la mort et jusqu’à la résurrection
  • Le Couronnement de la Vierge, avec des éléments d’architecture de style gothique rayonnant visibles en dessous
  • Le Christ Juge entouré de la Vierge et de saint Jean
  • Un cortège d’anges tenant des couronnes 

Ces scènes sont entourées d’une pluie d’étoiles exécutée à l’aide de feuilles d’étain superposées avec une feuille d’or et d’argent. Les figures sont monumentales (environ 3 m de haut) et leur dessin raffiné est de grande qualité. On ne peut qu’admirer la fraîcheur des couleurs et la variété de la palette aux rares nuances de rose, vert, mauve et orange. D’après les analyses scientifiques, des pigments précieux ont été utilisés tels que le bleu azurite, le rouge de cinabre, et des feuilles d’or et d’argent.

Du point de vue stylistique, ces représentations sont à rapprocher du « style de saint Louis » (présent de 1250 au XIVe siècle), ce qui permet de dater les peintures du dernier tiers du XIIIe siècle, soit en pleine période du gothique rayonnant. Ce style est caractérisé par l’allongement des figures, de petites têtes, un véritable raffinement, et un trait linéaire et graphique. Cet ensemble peint est donc en parfaite corrélation avec les vitraux quasi contemporains.

L’opération de restauration de ce témoignage exceptionnel est chiffrée à 800 000 euros et financée par l’État. Le public doit encore attendre fin mai 2016 pour pouvoir découvrir ces peintures sans les échafaudages au sein de la cathédrale. Il semble cependant que l’édifice n’ait pas encore livré tous ses secrets. D’après de nouveaux sondages, d’autres peintures seraient présentes sur les voûtes du transept central… Affaire à suivre.(Souce: ALETEIA)

Découverte Patrimoine: Des peintures murales médiévales dans la cathédrale de Poitiers
 
 
Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:
Les noces du fils du roi
Évangile selon saint Matthieu 22. 1-14
Le roi vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit : "Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? "
Les tuniques royales
Se promène-t-on souvent en costume de marié, chapeau et redingote chaque jour de l’année ? D’où vient donc ta colère, ô roi ? Aurais-tu oublié d’où provenait le bougre que tu viens d’expulser ? Et si le malheureux remontait de son champ, son habit maculé, marqué par le labeur ? S’il partait en voyage, tout paré pour la route, ne fut-ce pas assez qu’il acceptât sans peine l’étrange invitation ? Quel cruel stratagème : aller chercher cet homme pour sitôt le chasser. 
Et pourtant je regarde : la salle qui tout à l’heure n’était qu’un masse informe, une foule en haillons, est maintenant remplie d’une noble assemblée, aux parures inouïes. Les mêmes, et cependant… nul ne porte deux tuniques semblables. Chacune semble taillée parfaitement pour chacun. Qui donc, sinon le roi, a pu faire ce miracle ?

Dans un coin de la salle, j’aperçois quelques hardes. Tout derniers invités, arrivés sur le tard. Le roi, fort solennel, s’approche de l’un d’eux. Il pose la question désormais rituelle : « Mon ami… » - singulière apostrophe d’un roi à son sujet – « Comment es-tu entré ici ? » L’autre, pleure, bégaye : « Chasse-moi, trop indigne, d’entrer dans ton palais, ou viens à mon secours, toi qui es magnanime ». « Entre », dit le roi « dans la joie de ton maître. Je te remets l’habit, je t’ouvre grand la fête, car tu as bien parlé : nul, sans mon secours, ne traverse la porte. » Le silence avait perdu celui qui refusa de demander la grâce. Seigneur garde-moi de douter de ton amour au jour du jugement.(Source: Signe dans la Bible)

Ce 9 janvier, les Eglise de Tradition Bysantino-Salave font mémoire d'un Saint PHILIPPE, Métropolite de MOSCOU:

Philippe MoscouCelui-ci naquit en 1507. Il était déjà adulte lorsqu'il entra au Monastère de Solovski, au-delà du cercle polaire, sur la Mer Blanche.

Comme il s'était distingué par ses vertus et sa probité, il fut élu Higoumène et désigné, contre son gré, pour occuper le trône métropolitain de Moscou, en 1566.

Ne craignant que Dieu et animé d'un amour ardent pour le peuple chrétien opprimé, il n'hésita pas, dès les premiers jours, à blâmer les cruautés du Tsar Ivan le Terrible, d'abord en secret ; puis, voyant que ses paroles n'avaient pas eu d'effet, il prit à parti le souverain en public, du haut de la chaire de la cathédrale de la Dormition.

« Sir, s'écria-t-il, nous offrons ici le Sacrifice non sanglant, tandis que derrière ce Sanctuaire coule le sang des Chrétiens ».

Le Tsar furieux le menaça et lui ordonna de se taire. Il répondit :

« Je ne puis le faire, car je ne puis obéir à ton commandement -plus qu'au commandement de Dieu.

Je combats pour la vérité et le bien, et je continuerai à le faire même si je devais perdre ma dignité et souffrir les maux les plus cruels, sinon notre foi serait vaine, vaine aussi la dignité apostolique ».

Malgré l'impression considérable produite par cette audacieuse déclaration, le Saint Métropolite ne trouva pas l'appui nécessaire parmi les Chrétiens de Moscou, paralysés par la crainte du tyran.

Le Tsar fit convoquer un concile d'Evêques qui lui étaient soumis, lequel déposa Philippe et l'envoya en exil, comme simple moine, au Monastère d'Otrotch près de Tver.

C'est là qu'il fut étranglé, en 1569, par le bourreau favori du Tsar de l'époque.

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UN LIVRE POUR LA MEMOIRE DES RUSSES...

 QUI FURENT LES TSARS ET , EN PARTICULIER, NICOLAS II ?

Brillant historien des grandes dynasties européennes, des Habsbourg aux Windsor, Jean des Cars nous offre une bibliographie sublime et poignante des derniers Romanov, Nicolas II et son épouse Alexandra Feodorovna. « Cette bibliographie intime, très personnelle, propose de vivre au plus près de ces hauts personnages, dans leurs destinées, face à leurs devoirs, à leur courage, à leurs faiblesses, à leurs réussites, à leurs échecs et à leurs chagrins. Pour vérifier, selon le mot de Churchill, que “la Russie, c’est un mystère enveloppé dans une énigme” », écrit l’historien. Plongée dans l’intimité d’une famille impériale permise grâce au retour de la mémoire russe.

« Les ombres d’un début de règne », les hésitations du tsar

Fils du tsar Alexandre III et petit-fils d’Alexandre II, célèbre pour avoir aboli le servage en 1861, le tsarévitch Nicolas est d’un tempérament réservé. A la mort de son père, le 1er novembre 1894, il est absolument tétanisé et s’exclame : « Je n’ai jamais voulu être tsar ! ». Il a alors 26 ans. Marié la même année avec Alix de Hesse, d’ascendance allemande et devenue Alexandra Feodorovna, il reçoit l’onction sacrée à Moscou le 14 mai 1896. Le même jour a lieu la grande catastrophe de Khodynka : 1 300 personnes trouvent la mort dans l’effondrement d’un plancher destiné à accueillir la population moscovite pour fêter le couronnement de Nicolas II. Sinistre présage. « Autocrate au regard bleu, le tsar demeure sourd aux réformes réclamées par le peuple », explique Jean des Cars.

S’il tient davantage à la tradition et peine à enclencher les grandes réformes institutionnelles et sociales, Nicolas II est tout de même le tsar qui poursuit et approfondit le rapprochement franco-russe, initié par son père. Du 5 au 9 octobre 1896 a lieu un important voyage d’État à Paris, voyage qu’il effectue avec toute sa famille. Celle-ci est acclamée par la population française à qui manque les fastes et la beauté de l’art de vivre monarchiste.

1904 est l’année du soulagement. Après la naissance de quatre filles, Olga, Tatiana, Maria et Anastasia, la tsarine donne naissance à un garçon, Alexis. La sainte Russie a un héritier mais le sort s’acharne, le diagnostic des médecins est sans appel : le petit tsarévitch est hémophile. Une simple blessure peut lui être fatale. Sa maladie sera une cause de tracas permanent pour sa famille, spécialement sa mère.

1905, l’année des catastrophes

« Il y a, chez Nicolas II, une volonté d’immobilisme, de repli sur l’histoire et la tradition, à l’image de sa vie privée, rebelle à tout bouleversement », comment Jean des Cars. C’est ce manque d’allant dans les réformes qui entraine des rassemblements populaires, et notamment celui du dimanche 22 janvier 1905. Alors que la foule vient manifester pacifiquement, les cosaques chargent, tuent 1 200 personnes et en blessent 5 000 autres. Nicolas II sera désormais surnommé « Nicolas le Sanglant ». La rupture avec le peuple est entamée. Les liaisons troubles du couple impérial avec Raspoutine n’arrangeront rien.

Raspoutine, messager de Dieu ?

Reçu pour la première fois le 15 octobre 1906, Raspoutine s’apprête à jouer un rôle déterminant pour le futur de la Russie. Le starets, mystique fascinant pour le couple impérial, gagne la confiance de Nicolas II et d’Alexandra Feodorovna en guérissant, par l’hypnose et des moyens spirituels, le tsarévitch Alexis d’atroces souffrances. Raspoutine est de ces hommes dont « on ne sait jamais à l’avance s’ils vont se faire moines ou brûler un village » comme le dit Dostoïevski dans Les Possédés. Les réserves de l’entourage du tsar à son égard n’empêcheront jamais la famille impériale de lui faire une confiance aveugle.

De fait, Nicolas II est sourd aux conseils de Stolypine, son premier ministre, dont les réformes auraient pu permettre de sauver la Russie des affres du communisme. Il lui préfère le spirituel et débauché Raspoutine. « Mais qui est donc Raspoutine ? Un homme dont la vie, encore aujourd’hui, reste mystérieuse, truffée d’incertitudes, de mensonges, d’extravagances, mais qui – c’est incontestable – est intelligent, habile, débauché, presque illettré mais doté de connaissances surprenantes, voire de pouvoirs sur les esprits et les corps », juge, en nuances, Jean des Cars. Ayant acquis un ascendant spirituel sur le tsar, Raspoutine se permettra même de lui dicter des décisions politiques jusqu’au 16 décembre 1916 où, dans des conditions rocambolesques, le starets est assassiné.

Le tsar subit la guerre

Contrairement à ce qu’affirme la légende, le tsar est d’un grand patriotisme. S’il subit dès 1914 une guerre qu’il n’a pas voulu, il a été démontré qu’il participe immédiatement à l ‘effort de guerre en rapatriant de Londres à la fois sa fortune et celle de sa femme. Dévouées, l’impératrice et ses filles se font infirmières pendant le début du conflit. Une succession de mauvaises décisions stratégiques et la prise en tête des armées russes par le tsar, alors qu’il n’était pas le plus capable, finissent de consommer le crédit qu’il avait auprès de la population. Pour le bien de son pays, pour faire durer l’espérance, parce que sa patrie est plus importante que sa personne, il abdique le jeudi 3 mars 1917. Il abdique également pour son fils Alexis. Son frère, qui lui avait donc succédé, abdique lui aussi le lendemain. Les Romanov laissent le pouvoir.

Le ressentiment ayant grandi contre la famille impériale, ceux-ci sont placés en détention dans le palais de Tsarkoie Selo. Jean des Cars évoque le « patriotisme viscéral du tsar et son attachement profond à l’armée qui font que, même prisonnier, il a droit, dans son uniforme, a être appelé par son grade de colonel ». Ils sont ensuite transférés à Tobolsk pour éviter un lynchage et enfin à Iekaterinbourg. La nuit du 16 au 17 juillet, ils sont sauvagement assassinés par sur ordre du gouvernement « rouge » de Moscou. Leurs corps sont brulés et disparaissent. Pour Lénine, il ne s’est rien passé.

Évoquant Nicolas II, Churchill disait que « le tsar avait le rôle de l’aiguille d’une boussole. Guerre ou pas guerre ? Avance ou retraite ? Droite ou gauche ? Démocratie ou pouvoir fort ? Abandonner ou persévérer ? Ce furent les champs de bataille de Nicolas II ». « Il ne les aimait pas, mais il fut courageux », conclut Jean des Cars.

« Le conteur, ce n’est pas celui qui raconte (des raconteurs d’histoire, il y en a partout), mais celui qui détient les contes d’une certaine population et essaie de transmettre ces contes-là, de façon à obtenir l’accord de ceux qui l’écoutent, de faire en sorte que ceux qui l’écoutent se rendent compte qu’il dit exactement ce qu’ils sont », écrit Pierre-Jakez Hélias, dans La sagesse de la terre. C’est avec ce formidable talent de conteur que Jean des Cars nous fait revivre cette « tragédie impériale », la dernière de la famille Romanov. Illustrée de photographies inédites, cette biographie du dernier tsar accompagne magnifiquement le retour de la mémoire prérévolutionnaire, celle de la très Sainte Russie.

9782262032401

Nicolas II et Alexandra de Russie, une tragédie impérialede Jean Des Cars. Éditions Perrin, octobre 2015, 25 euros.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

SYMBOLISMES ET SENS DU BEAU DANS LA LITURGIE ORTHODOXE

par Mgr Kallistos Ware

La chose principale.

La chose principale, dit saint Théophane le Reclus, est de se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur et de continuer à se tenir devant Lui, sans cesse, jour et nuit, jusqu’à la fin de la vie. (Cité dans Higoumène Chariton, L’Art de la prière, Bellefontaine, 1976, p. 81.)

Dans cette définition concise mais profonde, saint Théophane souligne trois choses :

– premièrement, la base de la louange qui est de se tenir devant Dieu ;

– deuxièmement, les facultés qu’emploie la personne qui rend grâce :
avec l’esprit dans le cœur ;

– troisièmement, le moment approprié pour la louange :
sans cesse jour et nuit, jusqu’à la fin de la vie.

Se tenir devant Dieu.

La première chose pour rendre grâce ou prier est de se tenir devant Dieu. Notez bien l’étendue de la définition de saint Théophane. Prier ce n’est pas nécessairement demander quelque chose à Dieu ; il n’est même pas nécessaire d’employer des mots, parce que, très souvent, les prières les plus profondes et les plus puissantes sont celles où l’on se tient simplement devant Dieu en silence. Mais notre attitude est toujours la même, que nous rendions grâce avec des mots, par des actions symboliques ou sacramentelles, ou en silence : nous nous tenons devant Dieu.

Se tenir devant Dieu : cela implique que l’action de grâce est une rencontre, une rencontre entre personnes. Le but de l’action de grâce n’est pas seulement d’éveiller des émotions et de produire des attitudes morales appropriées, mais d’entrer en relation de manière directe et personnelle avec Dieu, la Sainte Trinité. Comme un ami parlant à un ami, écrit saint Syméon le Nouveau Théologien,nous parlons à Dieu et nous nous tenons avec hardiesse devant Sa Face habitée d’une lumière inapprochable[1].

Ici saint Syméon indique brièvement les deux pôles de la prière chrétienne, les deux aspects contrastants de cette relation personnelle : Dieu est habité d’une lumière inapprochable, mais nous, êtres humains, nous pouvons L’approcher avec hardiesse et lui parler comme un ami parle avec son ami. Dieu est au-dessus de tout être, infiniment éloigné, inconnaissable, « le Tout-Autre », le mysterium tremendum et fascinans. Mais ce Dieu transcendant est en même temps un Dieu d’amour personnel, proche de manière unique, autour de nous et en nous, partout présent et qui remplit tous[2].

Dans l’adoration, le chrétien se tient alors devant Dieu dans une double attitude, conscient à la fois de la proximité et de l’altérité toute-autre de l’Éternel, pour employer les mots d’Evelyn Underhill, écrivain anglican qui éprouvait un amour profond pour l’Orthodoxie. Lorsqu’il prie, le fidèle ressent à la fois la miséricorde et le jugement de Dieu, à la fois sa bonté et sa sévérité[3]. Jusqu’à la fin de notre vie terrestre, nous éprouverons toujours de l’assurance et de la crainte : selon les mots de saint Ambroise, starets du monastère d’Optino, entre l’espoir et la crainte. Cette double attitude apparaît d’une manière frappante dans les liturgies de l’Église orthodoxe, qui réussissent vraiment bien à combiner les deux qualités de mystère et de simplicité : pour citer une fois de plus Evelyn Underhill, ...tellement profondément sensible au mystère du Transcendant, en même temps que tellement semblable à un enfant dans son approche confiante[4].

Dans les textes liturgiques de l’Orient chrétien, ces sentiments contrastés d’espoir et de crainte, de confiance et de peur sont mis côte à côte. Les Saints Dons sont les mystères donateurs de vie et terribles.En invitant les fidèles à s’approcher du calice, le prêtre dit : Approchez avec crainte de Dieu, foi et amour – la crainte et une confiance aimante vont de pair. Dans une prière avant la communion attribuée à saint Syméon le Nouveau Théologien, nous employons ces mots-ci :

À la fois se réjouissant et tremblant,
Moi qui suis la paille je reçois le Feu
Et, étrange miracle !
Je suis ineffablement rafraîchi,
Comme le buisson ardent
Qui brûla mais ne fut pas consumé.

À la fois se réjouissant et tremblant : c’est précisément l’attitude que nous devrions avoir lorsque nous nous tenons devant Dieu. Notre action de grâce devrait être marquée par un sens aigu de respect et de componction, parce que c’est une chose redoutable que de tomber aux mains du Dieu vivant (Hé 10, 31) ; et également par un sentiment de simplicité accueillante et affectueuse parce que ce Dieu vivant est aussi notre frère et notre ami. Lorsque nous rendons grâce nous sommes à la fois des esclaves devant le trône du Roi des Cieux, et des enfants heureux d’être dans la maison du Père. Les larmes que nous versons en nous approchant pour communier sont à la fois des larmes de pénitence, considérant notre propre indignité – Moi qui suis la paille – et des larmes de joie en contemplant la compassion miséricordieuse de Dieu.

Comme saint Macaire insiste dans ses Homélies Ceux qui ont goûté le don de l’Esprit sont conscients de deux choses à la fois : d’un côté, la joie et la consolation ; et de l’autre, la crainte, le tremblement et la tristesse[5]. Ces deux sentiments simultanés devraient caractériser notre prière si nous voulons nous tenir de manière juste dans la Divine présence.

Avec l’esprit dans le cœur.

En second lieu, prier et rendre grâce c’est se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur. Ici, cependant, il faut faire attention ; parce que, lorsque saint Théophane – et la tradition orthodoxe en général – emploie ces deux mots « esprit » et « cœur », il leur donne un sens qui est différent de celui que nous pouvons leur donner aujourd’hui en Occident. Par « esprit » ou « intellect » (noûs en grec), il ne veut pas seulement ou premièrement dire le cerveau raisonnant, avec son pouvoir d’argumentation discursive, mais aussi et beaucoup plus fondamentalement, le pouvoir d’appréhender la vérité spirituelle de l’intérieur et par une vision contemplative. La raison ne doit pas être répudiée ou réprimée, parce que c’est une faculté qui nous a été octroyée par Dieu ; mais elle n’est pas le chef de nos facultés ou la faculté la plus haute que nous possédons, et elle est transcendée à de nombreuses occasions lors de notre prière.

Nous devons également faire attention lorsque nous interprétons le mot « cœur » (kardia). Quand saint Théophane – et la tradition spirituelle orthodoxe en général –, parle du cœur, ils comprennent le mot dans son acception sémitique et biblique, ne signifiant pas seulement les émotions et les affects mais le centre premier de notre personne. Le cœur signifie le « moi profond » ; c’est le siège de la sagesse et de la compréhension, l’endroit où nous prenons nos décisions morales, le lieu intérieur où nous expérimentons la grâce divine et la présence de la Sainte Trinité. Cela indique la personne humaine en tant que « sujet spirituel », créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

Donc, parler comme le fait saint Théophane de se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur, signifie que nous devons L’adorer avec la totalité de notre personne humaine. Les facultés rationnelles ne sont pas du tout rejetées, parce que nous sommes des créatures rationnelles – ce que saint Clément d’Alexandrie nomme un troupeau raisonnable[6] – et à cause de cela notre prière devrait être logike latreia, prière raisonnable (Rm 12, 1). De même, nous ne devons pas exclure nos émotions et nos affects de notre prière, parce qu’eux aussi font partie de notre personnalité. Nos prières devraient être animéesd’éros, désir intense et fervent pour le Divin, afin que notre prière devienne véritablement une expressiond’extase érotique, pour employer une phrase de saint Maxime le Confesseur[7]. Mais, logos et éros,raison, émotions et affects doivent être combinés avec les autres pôles de notre personne, et ils doivent tous être intégrés en une unité vivante, au niveau de notre être profond, de notre cœur. Pour citer à nouveau Evelyn Underhill, notre expérience de Dieu jaillit du champ de notre conscience pour transformer et amener les niveaux profonds et instinctifs de l’esprit à l’acte total de l’adoration[8]. Notre adoration doit tout embrasser.

Avec l’esprit dans le cœur. Dans cet acte total d’adora­tion, alors, nous devons nous tenir devant Dieu avec notre personne tout entière : certainement avec l’esprit conscient, mais aussi avec les aspects de notre être intérieur qui vont jusqu’à l’inconscient ; avec nos sentiments instinctifs, avec notre sens esthétique et également avec cette faculté de compréhension intuitive et de conscience spirituelle directe qui, comme nous l’avons dit, surpasse de loin la raison discursive. Tout cela doit jouer son rôle dans notre prière ; et notre constitution physique et matérielle aussi, c’est-à-dire notre corps. La chair aussi est transformée, écrit saint Grégaire Palamas ; elle est exaltée avec l’âme et communie avec elle au Divin, et devient de même la possession et le lieu d’habitation de Dieu[9].

Comment cet acte total s’accomplit-il ? Dans notre prière nous employons d’abord des mots, et ces mots ont une signification littérale, saisie par le rationnel. Mais il y a beaucoup plus que la signification des mots qui est impliqué dans l’acte de la prière. En deçà et au-delà de leur sens littéral, les syllabes et les expressions sont riches d’associations et de musicalité, et possèdent un pouvoir caché et une poésie propre. Donc dans nos prières, nous n’employons pas seulement les mots de manière littérale mais aussi pour leur beauté ; même si les textes sont écrits en prose rythmée plutôt qu’en vers, à travers l’imagerie poétique nous les revêtons d’une signification nouvelle. Nous prions d’ailleurs non seulement en employant des mots, mais aussi de plusieurs manières différentes : par la musique, par la splendeur des vêtements sacerdotaux, par la couleur et les lignes des saintes icônes, par l’aménagement de l’espace sacré dans l’église, par des gestes symboliques comme le signe de la croix, l’offrande de l’encens et l’allumage de bougies, et par l’emploi de tous les grands « archétypes » constituants de base de la vie humaine, comme l’eau, le pain et le vin, le feu et l’huile.

Par l’emploi littéral des mots nous atteignons le rationnel ; par la poésie et la musique, par l’art, les symboles et les actes rituels, nous atteignons les autres couches de la personne humaine. Tous les aspects de notre prière sont aussi importants les uns que les autres. Si les mots que nous exprimons n’ont pas de signification littérale, ou si nous les récitons ou les chantons de telle façon que nous rendons leur signification inintelligible, notre prière dégénère en formules magiques et en charabia, et elle n’est plus digne d’un esprit rationnel. D’un autre côté, si notre prière ne s’exprime que par des mots, interprétés littéralement et rationnellement, elle pourra être une véritable prière de l’esprit mais elle ne sera pas encore une prière de l’esprit dans le cœur Elle pourra être admirablement claire, logique et systématique, mais elle sera loin d’être une prière de toute la personne. Ceci est un point que les réformateurs liturgiques occidentaux des années 1960 et 1970 ont très souvent perdu de vue. Ils ont sous-estimé le sens du mystère ; mais sans le sens du mystère nous ne sommes pas véritablement humains. La prière est plus qu’une forme de proclamation à travers l’expression de mots, et l’assemblée liturgique est plus qu’un rassemblement public avec des discours et des annonces.

On dit très souvent que les symboles et les objets employés dans la prière chrétienne traditionnelle et le style de beauté que cela montre sont devenus démodés et hors de propos dans le monde contemporain. Ces symboles, argumente-t-on, datent d’une époque agricole et ne sont plus, pour nombre d’entre eux, adaptés à un environnement urbain et industriel. Pourquoi devrions-nous prier Dieu avec un cierge et un encensoir dans la main et non avec un stéthoscope ou une foreuse ? Ne restreignons-nous pas notre prière à un type particulier de personne en en excluant d’autres ?

À cela un orthodoxe répondrait que les gestes et les symboles que nous employons pour la prière ont une signification universelle. Bien que la Divine Liturgie ait été influencée extérieurement par les conventions sociales et artistiques de certaines régions, comme par exemple par le cérémonial de la cour byzantine, dans son essence intérieure elle transcende ces limitations et parle à la condition humaine fondamentale, que l’on soit homme ancien ou moderne, oriental ou occidental. Dans sa prière l’Église orthodoxe fait usage des réalités premières de l’existence humaine comme le pain et l’eau, la lumière et le feu. Si ceux qui vivent dans un environnement urbain et technologique ne trouvent plus que ces réalités primaires ont du sens, n’est-ce pas plutôt une mise en accusation inquiétante du côté artificiel et irréel de notre « civilisation » contemporaine ? Peut-être alors n’avons-nous pas besoin de changer les symboles mais de nous changer nous, en nettoyant les portes de notre perception.

À ce propos, l’orthodoxe peut se sentir quelque peu encouragé par l’enthousiasme occidental actuel pour les icônes. Un nombre étonnant d’hommes et de femmes « modernes », tout en restant à l’extérieur à quelque Église que ce soit, et en ne semblant pas du tout intéressé par les réformes liturgiques contemporaines, est cependant attiré fortement par les icônes orthodoxes. Ne soyons pas trop rapide à taxer cette attraction de sentimentale et superficielle. N’est-ce pas un curieux paradoxe qu’à l’âge de la technologie et du sécularisme, les gens se sentent attirés par une forme d’art spirituelle par excellence et théologique ? Se sentiraient-ils attirés de la même manière si l’art de l’icône était « mis au goût du jour » ?

Pour un chrétien orthodoxe, il est de la plus haute importance que l’acte de rendre grâce exprime la joie et la beauté du Royaume des Cieux. Sans cette dimension de beauté, notre action de grâce ne réussira jamais à être une prière dans le plein sens du terme, prière du cœur tout autant que prière du rationnel. Cette joie et cette beauté du Royaume ne peuvent pas être convenablement exposées par des arguments abstraits et des explications logiques ; cela doit être expérimenté et non discuté. Et c’est par-dessus tout par des actions symboliques et rituelles – en brûlant de l’encens, en allumant un lampion ou un cierge devant une icône – que cette expérience vivante est rendue possible. Ces gestes simples expriment, bien mieux que n’importe quel mot, notre attitude envers Dieu, notre amour et notre adoration ; sans de telles actions notre action de grâce serait tristement appauvrie.

Pourquoi offrir de l’encens ou brûler des cierges ? Pourquoi faire des prosternations ou des signes de la Croix ? Si nous essayons de l’expliquer par des mots, nous savons très bien que cela ne rendra compte que d’une petite part de la vérité. Et là se trouve précisément la raison de l’action symbolique. Si le poète pouvait exprimer ce qu’il veut dire par de la prose, si l’artiste ou le musicien pouvait exprimer par des mots ce qu’il ou elle a voulu dire par la peinture ou par le son, il n’y aurait pas besoin de poèmes, de tableaux ou de symphonies. Chacune de ces choses existe parce que cela exprime quelque chose qui ne peut pas être exprimé d’une autre façon. C’est la même chose pour l’action de grâce. S’il était possible de l’exprimer par des mots, pourquoi brûlons-nous des cierges et de l’encens ? Nous pouvons nous contenter de l’explication verbale et renoncer à l’acte symbolique. Toute la valeur de l’acte symbolique dans l’action de grâce vient du fait qu’il exprime quelque chose qui ne peut pas être dit uniquement par des paroles, qu’il atteint une part de notre être qui ne peut pas être touchée par des arguments rationnels. D’une part le symbole est plus simple et plus immédiatement accessible qu’une explication verbale, et d’autre part, il pénètre plus profondément au cœur de la réalité.

Dans notre prière, au niveau purement pragmatique, la beauté et le symbolisme sont inutiles et sans objet. Nous pouvons employer des sprays désodorisants à la place de l’encens, des néons à la place des cierges. Mais l’être humain n’est pas simplement un animal pragmatique et utilitaire, et ceux qui vont voir plus profondément dans la nature humaine vont rapidement apprécier combien nous avons besoin de cette beauté « inutile ». Comme l’archiprêtre Alexandre Schmemann l’a si justement dit :

La liturgie est avant toute autre chose la réunion joyeuse de ceux qui vont rencontrer le Seigneur Ressuscité et qui vont entrer avec Lui dans la chambre nuptiale. Et c’est cette joie de l’attente et cette attente de la joie qui sont exprimées par les chants et le rituel, par les vêtements et les encensements, dans toute cette « beauté » de la liturgie qui a si souvent été dénoncée comme étant inutile et même pécheresse.

Inutile, elle l’est en effet parce que nous sommes au-delà des catégories de « l’utile ». La beauté n’est jamais « nécessaire », « fonctionnelle » ou « utile ». Et quand, attendant quelqu’un que nous aimons, nous mettons une belle nappe sur la table et la décorons avec des bougies et des fleurs, nous ne le faisons pas par nécessité mais par amour. Et l’Église est amour, attente et joie. C’est le Ciel sur la terre selon notre tradition orthodoxe ; c’est la joie de l’enfance retrouvée, cette joie libre, inconditionnée et désintéressée, qui seule est capable de transformer le monde. Dans notre piété « sérieuse » d’adulte nous demandons des définitions et des justifications et elles sont enracinées dans la peur. Peur de la corruption, de la déviation, des « influences païennes », des « trucs ». Mais celui qui a peur n’est pas rendu parfait dans l’amour (1 Jn 4, 18). Tant que les chrétiens aimeront le Royaume de Dieu et ne le discuteront pas seulement, ils le « représenteront » et ils le signifieront par l’art et la beauté. Et le célébrant du sacrement de la joie apparaîtra dans une belle chasuble parce qu’il est revêtu de la gloire du Royaume, parce que même sous forme humaine, Dieu apparaît en gloire. Pendant l’Eucharistie nous nous tenons en présence du Christ, et comme Moise devant Dieu, nous allons être recouverts de sa gloire[10].

La beauté sauvera le monde, dit Dostoïevski. Rendre manifeste le pouvoir de salut de cette divine beauté est une des premières fonctions de l’action de grâce. Quand les envoyés du Prince Vladimir de Kiev furent gagnés à la foi orthodoxe, ce ne sont pas des mots ou des arguments logiques qui les ont convertis, mais bien la beauté de la Sainte Liturgie à laquelle ils participèrent à Constantinople : Nous ne pouvons pas oublier cette beauté, dirent-ils lorsqu’ils rentrèrent chez eux. En quoi consiste votre prière ? demanda saint Jean de la Croix à une de ses pénitentes ; et elle répondit : À considérer la Beauté de Dieu et à me réjouir qu’il ait une telle beauté[11]. Telle est la nature de l’action de grâce. Prier et rendre grâce c’est percevoir la beauté spirituelle du Royaume des Cieux ; exprimer cette beauté à la fois par des mots, de la poésie et de la musique, par l’art et des actes symboliques et par nos vies toutes entières ; et de cette façon, nous étendons la beauté divine dans le monde autour de nous, transformant et transfigurant la création qui a chuté.

Sans cesse jour et nuit.

Il reste le troisième point de la définition de saint Théophane : rendre grâce c’est se tenir devant Dieu sans cesse jour et nuit jusqu’à la fin de la vie. Priez sans cesse, insiste saint Paul (1 Th 5, 17). La prière et l’action de grâce ne devraient pas être seulement une activité parmi d’autres, mais l’activité de toute notre existence. Tout ce que nous faisons se fait sous le regard de Dieu : se tenir devant Dieu ne devrait pas être une attitude limitée à des moments et des lieux spécifiques, à des occasions où nous « disons nos prières » à la maison ou quand nous « allons à l’église », mais devrait être une attitude globale, étreignant tout et à tout moment. Nous devrions chercher à faire de tout notre être un acte continuel d’action de grâce, une doxologie ininterrompue.

Rien ne devrait être écarté parce qu’irrémédiablement séculier, parce qu’incapable d’être transformé en action de grâce. Un chrétien, comme l’observe très justement père Alexandre Schmemann, est celui qui, où qu’il regarde, trouve le Christ et se réjouit en lu[12]i. Dans les mots d’une ancienne « Parole de Jésus », il est dit :

Fendez le bois, je suis là.
Soulevez la pierre,
vous me trouverez là[13].

Pouvez-vous recevoir trop de joie des travaux paternels ? demande Thomas Traherne. Il est lui-même en toute chose. Certaines choses sont petites vues de l’extérieur, et dures et communes. Mais je me rappelle le temps où la poussière des rues semblait aussi précieuse que de l’or à mes yeux d’enfant, et maintenant elle est plus précieuse encore aux yeux de ma raison[14]. Rendre grâce c’est voir Dieu en tout, inclure le monde entier et l’offrir en retour à Dieu dans la joie.

La prière et l’action de grâce continuent alors « sans cesse jour et nuit » dans le sens qu’elles font partie de notre être ; elles ne sont plus quelque chose que nous faisons, disons ou pensons, mais quelque chose que nous sommes. Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous respirez, dit saint Grégoire de Naziance[15]. La prière nous est plus essentielle, est une part plus intégrante de nous-mêmes que le rythme de notre respiration ou le battement de notre cœur. Nous avons été créés pour prier. La prière est notre véritable nature, et tout peut être changé en prière. Dans cette immense cathédrale qu’est l’univers de Dieu, écrit Paul Evdokimov, chaque personne, qu’elle soit travailleur intellectuel ou manuel, est appelée à agir en tant que prêtre de sa vie tout entière, à prendre tout ce qui est humain et à le retourner en une offrande et un hymne de gloire[16]. Et ailleurs, le même auteur remarque : Dans les catacombes, le dessin le plus fréquent est celui d’une femme en prière, l’Orante ; elle représente la seule attitude juste de l’âme humaine. Il n ‘est pas suffisant de dire des prières : nous devons devenir, être, prière, prière incarnée. Il n’est pas suffisant d’avoir des moments de prière. Toute notre vie, chaque acte, chaque geste, même le sourire d’un visage humain, doit devenir un hymne d’adoration, une offrande, une prière. Nous devons offrir non pas ce que nous avons mais ce que nous sommes[17].

(Reproduit de la revue Le Chemin
(Gorze, France), No 54 (2002).
Une version légèrement différente
 de ce texte paraît dans Kallistos Ware,
Tout ce qui vit est saint,
Cerf/Le sel de la terre, 2003.)

 


[1] Chapitres, théologiques, 2, 9, Cerf, 1996.

[2] Prière d’invocation à l’Esprit Saint.

[3] Voir Ps 100 (101), 1 ; Rm 11, 22.

[4] Worship, Londres, Nisbet, 1936, p. 263.

[5] Les Homélies spirituelles de saint Macaire, 33, 2, 1.

[6] Le Pédagogue, 3, “Hymne au Christ Sauveur”.

[7] Centurie I sur la théologie, 39, Philocalie de pères neptiques, I, Desclée de Brouwer/Lattès, 1995, p. 427.

[8] Evelyn Underhill, p. 249.

[9] Triades pour la défense des saints hésychastes, I, 2, 9.

[10] Alexandre Schmemann, Pour la Vie du monde, Desclée, 1969, 32-33.

[11] Evelyn Underhill, p. 5.

[12] Pour la Vie du monde, p. 141.

[13] L’Évangile de Thomas, Logion 77, Albin Michel, p. 188.

[14] The Centuries, I, 25.

[15] Oration, 27, 4 (PG 36, 16B).

[16] « Le sacerdoce universel des laïcs », La Nouveauté de l’Esprit, Bellefontaine, 1977, p. 97.

[17] Le Sacrement de l’amour, Desclée de Brouwer, 1980, p. 83.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...

 

LA "CULTURE DE MORT" , SUICIDAIRE,

POURSUIT SON CHEMIN... 

 

Ils ne dorment ni ne mangent pendant des heures, voire des jours : ils ne font que l’amour, s’aidant de médicaments psychotropes et de drogues (illicites). C’est ce qu’on appelle le « chemsex » ou sexe chimique, à l’origine pratiqué par les homosexuels mais qui se répand aujourd’hui parmi la population hétérosexuelle (Corriere della Sera).

Le « marathon du sexe »

Ce n’est pas uniquement un phénomène sociologique : cela devient un problème sanitaire, du moins en Grande Bretagne. C’est la raison pour laquelle la revue scientifique British Medical Journal (Bmj) s’interroge : « Qu’est-ce que le chemsex, en quoi est-ce un problème ? ». Voici la réponse : ses adeptes ont en moyenne cinq partenaires par « sex session » (séances de marathon sexuel) et n’utilisent généralement aucune protection (préservatifs) : ils sont ainsi exposés à des risques infectieux, notamment le VIH et l’hépatite C. Sans parler des grossesses non désirées.

Substances stimulantes

Les substances qu’ils utilisent sont la méphédrone et les amphétamines cristallisées, qui font office de stimulants : ceux-ci génèrent un état d’euphorie et d’excitation sexuelle (tout en accélérant le rythme cardiaque et en augmentant la pression artérielle). Il existe également le Ghb (gamma-hydroxybutyrate) et le Gbl (gamma-butyrolactone), extrêmement puissants et désinhibants, qui ont en outre un léger effet anesthésique. Grand nombre de ces produits se prennent par voie veineuse, c’est-à-dire par injection, comme cela se fait pour l’héroïne.

« Sexe physique et dépersonnalisé »

Le recours à des substances chimiques pour stimuler l’activité sexuelle, appelé « sexe chimique », est ouvertement condamné par la morale catholique. « Il s’agit d’une pratique sexuelle purement physique et dépersonnalisée », confie le père Maurizio Faggioni, professeur de théologie morale et de bioéthique à l’Académie Alfonsiana.

Rapport sexuel banalisé et dépourvu de joie

« Le plaisir sain de faire l’amour à la personne que l’on aime n’est pas le but recherché, poursuit le bioéthicien, le sexe devient un bien de consommation, source de plaisir égoïste en dehors de toute relation. » Le problème est « anthropologique », le rapport physique est « banalisé ». « Mais le sexe sans amour, souligne Faggioni, est un besoin toujours inassouvi, qui se prolonge dans le temps, se nourrissant de sensations plus intenses et d’une multiplicité de contacts. Toutes les résistances tombent. Il n’y a donc plus de joie ».

Vision étonnée de la sexualité

L’on ne saurait oublier les graves conséquences sanitaires qui « alarment, à juste titre, les responsables de la santé publique ». Et l’expert en bioéthique de poursuivre : « Nous pensons notamment aux maladies sexuellement transmissibles, aux grossesses accidentelles parfois suivies d’avortements, aux troubles du système nerveux. Ce sont de sérieux dommages causés à l’intégrité des gens, auxquels s’ajoute une vision erronée de la sexualité ». Le problème, conclut-il, « ne relève pas des substances chimiques mais plutôt du cœur ».(Source ALETEIA)

 

Rome et la Couverture de "Charlie Hebdo":

En présentant en première page un  Dieu « sous les traits d’un terroriste, qui court, taché de sang, une kalachnikov sur le dos » (Aleteia), Charlie Hebdo reflète « le triste paradoxe d’un monde toujours plus attentif au “politiquement correct” – au point de frôler le ridicule – mais qui refuse de reconnaître et de respecter la foi de tout croyant », regretteL’Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège, au lendemain de la sortie – à un million d’exemplaires – du numéro anniversaire de l’hebdomadaire satirique, un an après l’attaque meurtrière contre sa rédaction.

Le quotidien qualifie de « pitoyable » le choix de ce dessin, révélateur d’un « profond mépris » pour la foi des croyants en général et pour les leaders religieux de toutes obédiences qui cherchent à apaiser les esprits en multipliant leurs déclarations depuis les attentats de Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, le 7 janvier 2015, et ceux du 13 novembre dernier dans les Xe et XIe arrondissements de Paris. « Derrière la bannière trompeuse d’une laïcité intransigeante, l’hebdomadaire français oublie une fois de plus que des dirigeants religieux de tous les cultes appellent depuis des lustres à rejeter la violence commise au nom de la religion et qu’invoquer Dieu pour justifier la haine est un authentique blasphème comme l’a dit le pape François à plusieurs reprises », rappelle L’Osservatore Romano qui accuse l’hebdomadaire français de chercher à « manipuler » la foi.

Pour sa part le Sismografo, spécialisé dans l’information sur le Pape et le Saint-Siège, constate avec regret « une double victoire » des terroristes du massacre de Charlie Hebdo qui, de toute évidence, ont réussi également à tuer le discernement des responsables de la revue ». Le site n’entre pas dans de longues considérations critiques. Comme il dit « la satire est désormais devenue un axiome toujours gratuit et arbitraire », soit une vérité qui n’a nul besoin de preuve pour être admise. Y répondre ne servirait qu’à se faire accuser d’être contre la liberté de la presse ou de ne rien comprendre à la liberté d’expression satirique. Mais, « attribuer à Dieu et/ou à une religion des intentions et actions violentes, symbolisées avec un fusil et du sang » souligne « un triste et terrible paradoxe » qui met, selon lui sur un pied d’égalité les auteurs de la vignette et les terroristes qui, « au nom de Dieu », ont causé le « massacre », il y a un an.

À noter par ailleurs la réaction en Suisse de François-Xavier Amherdt, abbé et professeur de théologie à l’Université de Fribourg qui, sur RFJ, se dit « surpris, agacé et indigné » par la page de couverture de Charlie Hebdo : « Cela jette inutilement de l’huile sur le feu, estime-t-il, n’aide pas à calmer le jeu dans un contexte où l’on doit, au contraire, travailler pour le dialogue interreligieux, la paix et la compréhension mutuelle ».(Source ALETEIA)

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The Prime Minister of Lebanon visits His Holiness Aram I

on Armenian Christmas Day

On Wednesday, following the Christmas Liturgy at St. Gregory the Illuminator Cathedral, His Holiness Aram I received His Excellency Tamam Salam at the Main Hall of the Catholicosate. His Holiness and the Prime Minister held a private meeting to discuss political developments in the Middle East, their impact on Lebanon and the pending sensitive issue of the presidential election.

Following this discussion, Arthur Nazarian, Minister of Energy, and Hagop Pakradounian, Member of Parliament, joined the meeting.

 
Photo de Sobin Chacko.
 

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LU DANS "LE VEILLEUR DE NINIVE:

Les « chrétiens d’Israël » , invités, par le Rabbin Gopstein, à quitter la Terre sainte

Posted: 07 Jan 2016 02:43 AM PST

 
Rappelons à l'occasion des déclarations provoquante du Rabbin Gopstein que, si le droit de créer l'Etat d'Israël a été accordé, par la société des nations, aux juifs, que personne n’ignore que les Philistins (Palestiniens) étaient bien présents sur la Terre-Sainte dès le XIIème siècle avant J.C. Depuis toujours, il n’y a pas eu que les juifs sur la terre de Palestine, mais cela l’Occident et l’Europe, le nie tout simplement.
 
« Les chrétiens sont des vampires buveurs de sang », « Noël n’a pas sa place en Terre Sainte » : les dernières déclarations du rabbin Gopstein, leader du mouvement extrémiste anti-assimilation Lehava, ne sont guère passées inaperçues.
 
Dans un article publié il y a quelques jours sur le site harédi Kooker, et repris par le quotidien israélien Haaretz, Benzi Gopstein se fait fort de dénoncer la présence chrétienne en Terre Sainte, l’accusant de nourrir des velléités prosélytes à l’égard des juifs, avant d’asséner : « Noël n’a pas sa place en Terre Sainte. Expulsons les vampires avant qu’ils ne s’abreuvent encore une fois de notre sang. »
Des propos qui ont aussitôt suscité l’indignation de toute la communauté chrétienne, surtout des chefs catholiques de Terre Sainte, dont voici le communiqué :
 
« C’est avec consternation que l’Assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte a pris connaissance des déclarations injurieuses et absolument inadmissibles du rabbin Benzi Gopstein.
Nous commémorons cette année le cinquantième anniversaire de Nostra Aetate, déclaration sur les relations entre l’Eglise catholique et les religions non chrétiennes, au premier rang desquelles, le judaïsme. Ce texte historique, fruit du Concile Vatican II, a posé les bases d’un dialogue nécessaire et désormais solide entre juifs et chrétiens, sous le sceau du respect, de la fraternité et de la sincérité.
 
Nous, Ordinaires Catholiques de Terre Sainte, croyons en ce dialogue, en son importance, et en sa viabilité, et condamnons avec fermeté les propos irresponsables du rabbin Gopstein ; ils sont un outrage à ce même dialogue et aux valeurs qui y sont rattachées.
Il y a quatre mois, nous avions porté plainte contre Benzi Gopstein, sans que cette action ait été suivie d’effet. Nous lançons donc de nouveau un appel pressant aux autorités israéliennes : ces tentatives d’intimidation et ces provocations, récurrentes, représentent un réel danger pour la coexistence pacifique dans ce pays. Vous vous devez de les dénoncer avec vigueur, et de prendre les mesures qui s’imposent dans l’intérêt même de tous les citoyens.
 
Les chrétiens appartiennent à cette Terre Sainte, et y célébreront Noël avec joie, comme ils l’ont toujours fait. »
 
Le chef de file du mouvement Lehava n’en est pas à sa première provocation. En août dernier, il n’avait pas hésité à affirmer que la loi juive préconisait de détruire l’idolâtrie en terre d’Israël, et qu’en conséquence, les églises et les mosquées pouvaient être incendiées.
Ces propos, tenus dans un contexte marqué par une suite d’actes de vandalisme contre des édifices chrétiens, avaient alors conduit l’AOCTS à porter plainte contre le rabbin Gopstein pour incitation à la haine.
 
Dimanche 29 novembre, des activistes du groupe Lehava avaient même manifesté devant le YMCA de Jérusalem contre la tenue d’un marché de Noël, dénonçant le « meurtre d’âmes juives », et demandant aux chrétiens de quitter la Terre Sainte.

Source: Patriarcat Latin de Jerusalem
Orthodox Christians around the world celebrate Christmas

Believers in Russia, Eastern Europe and the Middle East have flocked to churches to celebrate Christmas. January 7 marks the birth of Christ in the Julian calendar, which is observed by up to 300 million followers.

 
 
 
Watch video01:33

Orthodox Christians celebrate Christmas - DW News

Eastern Orthodox Christmas rang in across the world on Thursday with celebrations ranging from fireworks displays, church services, processions and religious ceremonies.

As millions of people gathered for formal church masses, refugees and migrants at The Jungle in Calais, northern France, marked the occasion in a makeshift chapel.

As well as Eastern Europe and the Middle East, a large number of Orthodox Christians celebrate the occasion in the Balkans, Greece, Ethiopia and Eritrea.

Orthodox Christmas in Calais

The Jungle's makeshift chapel held a service to mark Orthodox Christmas for migrants in Calais

Famine then feast

Many countries have their own very different traditions but, for most, Christmas is often accompanied by a family feast of several courses.

The date is preceded by a 40-day fast in anticipation of the birth of Jesus, with many traditional followers abstaining from meat and poultry, eggs, dairy products, fish, oil and wine.

Among those celebrating away from home were Russian soldiers taking part in airstrikes over Syria, who attended a service organized by the military.

On Wednesday evening, they gathered in a tent on the Russian air base at Latakia, which was lined with religious icons and strings of purple lights.

Meanwhile, an estimated 350,000 believers took part in Christmas rituals in the Russian capital. Many gathered at Moscow's enormous Christ The Savior Cathedral, led by Orthodox Patriach Kirill.

Orthodox Christmas in Russia

Russian actresses throw grains to wish people 'Happy New Year'

Coptic Christians live in fear

Security was tight for Egypt's Coptic Orthodox Christmas this year, with security services searching through more than 300 churches in the capital Cairo alone, amid fears of renewed attacks by Islamist militants.

The Coptic Christian community has been threatened with retaliation after the Church strongly supported the ouster of the country's first freely elected president Mohammed Morsi in 2013.

Ever since, Christian gatherings have seen regular attacks, amid accusations that Christians had conspired with the military against Islamist groups.

President Abdel-Fattah el-Sissi became only the second Egyptian leader to attend Christmas Mass at Cairo's St. Mark Cathedral on Wednesday night, where he apologized for the attacks.

Orthodox Christmas runs 13 days behind the Roman Catholic Church as the Eastern Orthodox Church kept to the Julian Calendar while Rome changed to the Gregorian Calendar in the 16th Century.

 
AUDIOS AND VIDEOS ON THE TOPIC

INVITATIONS:

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A propos du Coran.
 

FBL-2De façon aussi répétitive qu'angoissante, les mêmes faits se produisent de la Norvège à l'Espagne et du Royaume-Uni à l'Autriche : chaque jour voit son lot de militaires agressés, de policiers pris pour cible, de femmes menacées, attouchées ou violées, de faits violents divers et variés. De façon aussi répétitive que systématique, les victimes et les témoins de ces faits indiquent que les agresseurs sont généralement moyen-orientaux ou africains, et de religion musulmane. De façon aussi répétitive que lassante, la majorité des dirigeants des pays européens imposent le silence sur ces faits, rassurent mensongèrement les populations en indiquant que la situation est sous contrôle, laissent actuellement entrer en Europe un flux ininterrompu de migrants, se soumettent quotidiennement au diktat imposé par l'islamiquement correct.

Le pape Benoît XVI avait un jour parfaitement résumé la situation du monde politico-médiatique occidental en disant, en substance, que ceux qui parlent le plus sont ceux qui savent le moins. Formule cruelle, mais ô combien juste !
Pour comprendre les faits dramatiques de ces dernières semaines ou de ces derniers mois, qu'il s'agisse de la tuerie du Bataclan, des innombrables agressions sexuelles de Cologne ou d’ailleurs, de la scène Orange mécanique de décembre dans le train Paris-Dreux, et de tant d’autres horreurs, et pour anticiper ce qui se passera inéluctablement dans les mois et années à venir si nous ne réagissons pas, nous avons le devoir de lire le Coran, afin de comprendre les fondements religieux de toutes ces actions, et se mettre en position de les combattre efficacement. Car celles-ci figurent en bonne et due forme dans le Coran, qui est le livre de référence incontournable de plus d’un milliard de musulmans. Il nous faut donc lire ce livre. À cet égard, vous pourrez, en cliquant sur ce lien : Lire le Coran : un devoir impératif, prendre connaissance d'un éditorial que j'avais écrit il y a quelques mois, et qui me semble, hélas, toujours d'actualité. Nous pourrons alors mieux parler de ce livre, parce que nous le connaîtrons, et mieux comprendre les ressorts d’un monde musulman fondé sur cet écrit politico-religieux.
 

François Billot de Lochner
président.

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UN LIVRE:

"En Russie, la politique suivie est

conforme aux désirs du peuple, ce qui

n’est pas le cas en France "

Ancien énarque, homme politique et essayiste français, Ivan Blot se rend régulièrement en Russie puisqu’il participe aux réunions du groupe de Valdaï, un forum international rassemblant des experts dans le but de discuter de la Russie et de son rôle dans le monde. Avec La Russie de Poutine, il signe un lire de philosophie politique pratique édifiant, un livre qui prend le contre-pied des préjugés répandus sur la Russie.

Aleteia : L’image de la Russie véhiculée dans les médias français, notamment depuis la guerre en Ukraine, n’est guère reluisante. Quel est l’objectif de votre livre ?
Ivan Blot : J’ai écrit La Russie de Poutine pour tordre le cou à certains nombres de mensonges ou à l’ignorance concernant la Russie. J’y vais chaque mois, j’enseigne la science politique aux universités d’État de Moscou et de Novgorod et à l’Université orthodoxe de Moscou.

Avant d’entrer dans le détail, pouvez-vous nous dire brièvement quels sont les piliers permettant la renaissance de la Russie sur tous les plans ?
Le redressement a été possible le jour où la caste des oligarques gangsters toute puissante sous Eltsine a été remplacée par des officiers patriotes dont Poutine est le meilleur exemplaire. En Occident, on a marginalisé l’armée et c’est une erreur. Les officiers russes sont de haute qualité intellectuelle et morale : si vous n’aimez que l’argent ou votre confort personnel, vous ne choisissez pas la profession d’officier. Je pense qu’il faut un mélange d’officiers et de civils à la tête de l’État comme en Russie.

Le principal reproche adressé à la Russie et au président Poutine est le manque de démocratie. Qu’en est-il réellement ?
80% des Russes soutiennent le président Poutine, 20% soutiennent le président Hollande et les autres subissent. Où est la démocratie ? La définition de celle-ci est dans l’article deux de notre constitution : « Le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple ». « Par le peuple » signifie qu’il y a des élections libres et des référendums. C’est le cas en Russie comme en France. Les maires russes sont élus directement par le peuple ce qui n’est même pas le cas en France où ils sont élus par le conseil municipal. « Pour le peuple » signifie que les homme politiques doivent pratiquer une politique pour ce que le peuple souhaite et non une politique au service des seules oligarchies dominantes, financières, syndicales, médiatiques, technocratiques, associatives.

En Russie, la politique suivie est conforme aux désirs du peuple, ce qui n’est pas le cas en France d’où la rupture de confiance entre le peuple et les élites politiques : sur des sujets comme l’immigration, l’insécurité ou le chômage, la politique, de droite ou de gauche, ne satisfait pas du tout la majorité des citoyens. On n’a donc pas de leçons à donner aux Russes. De plus, personne ne veut faire attention aux réformes politiques de Poutine : élection des gouverneurs (préfets) au lieu de les nommer, élection législative moitié par liste moitié uninominaux comme en Allemagne, création d’un « Front national du peuple russe » qui a pour tâche d’associer largement tous les citoyens aux décisions et de contrôler si les administrations appliquent bien les décisions du président : c’est une instance anti technocratique dont nous aurions bien besoin ! D’ailleurs, le Kremlin s’intéresse à la démocratie directe. Mon livre sur ce sujet a été traduit en Russe et est sorti à Moscou. Avant de critiquer la démocratie russe, encore faudrait-il la connaître.

Vous consacrez un chapitre au retour de la fonction de souveraineté dans la Russie actuelle. Qu’entendez-vous par là ? Cette fonction avait-elle disparu en URSS et sous Eltsine ?
Ce n’était pas aux oligarques de l’économie d’exercer la fonction de souveraineté. Aujourd’hui, Poutine a remis de l’ordre. Beaucoup de ministres ont eu une carrière militaire. Quant à l’Église orthodoxe, elle n’est pas du tout au pouvoir car celui-ci est laïque mais elle est très écoutée pour son enseignement moral et spirituel. Autrement dit, ceux qui se consacrent à l’intérêt général plus qu’à leur seul intérêt personnel sont au gouvernement ou peuvent être écoutés.

Ce retour de la fonction de souveraineté est également un retour à la tradition de la Russie éternelle. Pouvez-vous, en quelques mots, nous en esquisser les traits ?
La Russie actuelle est conservatrice et traditionaliste. Le patriotisme est une valeur enseignée dans les écoles où l’uniforme et l’enseignement civique et militaire a été rétabli. On a eu cela en France dans les écoles mais avant la guerre mondiale ! Et mai 68  a éliminé tout enseignement sérieux de l’histoire de France et du patriotisme. On a en Russie le culte des héros historiques ; en France, c’est le passé.

Ce retour de la fonction de souveraineté tient également beaucoup de la personne du président Poutine. Quel parcours personnel, quelles références culturelles et littéraires façonnent sa pensée ?
Poutine est d’abord un officier avec tout ce que cela suppose sur le plan de l’éthique et du patriotisme. Ce n’est pas moi mais l’ancien ministre des affaires étrangères socialiste Hubert Védrine qui dit que Poutine est très différent des politiciens occidentaux. Pour lui, Poutine est un homme d’action mais aussi de pensée et de méditation. Il y a un an, il a fait envoyer aux hauts fonctionnaires trois livres de philosophie. En Russie, la philosophie est très liée au christianisme et c’est le cas des trois philosophes concernés : Nicolas Berdiaev, Vladimir Soloviev et Ivan Ilyine. Le livre de Berdiaev est La philosophie de l’inégalité traduite en français chez L’âge d’Homme. Ce livre critique l’égalitarisme révolutionnaire notamment, donc le communisme mais aussi la Révolution française de Robespierre. Le livre de Soloviev, un orthodoxe converti au catholicisme, s’appelle : La justification du bien et montre que le bien n’a rien à voir avec l’utilitarisme. Par pur utilitarisme, on peut tuer son voisin et prendre son argent. En fait, c’est l’Occident qui est visé pour son immoralité et son individualisme matérialiste.

Propos recueillis par Jean Muller

La Russie de Poutine d’Yvan Blot. B. Giovanangeli, janvier 2016, 203 pages, 15 euros.

La Russie de Poutine

La Russie de Poutine

 

 

 
A propos du Coran.
 

FBL-2De façon aussi répétitive qu'angoissante, les mêmes faits se produisent de la Norvège à l'Espagne et du Royaume-Uni à l'Autriche : chaque jour voit son lot de militaires agressés, de policiers pris pour cible, de femmes menacées, attouchées ou violées, de faits violents divers et variés. De façon aussi répétitive que systématique, les victimes et les témoins de ces faits indiquent que les agresseurs sont généralement moyen-orientaux ou africains, et de religion musulmane. De façon aussi répétitive que lassante, la majorité des dirigeants des pays européens imposent le silence sur ces faits, rassurent mensongèrement les populations en indiquant que la situation est sous contrôle, laissent actuellement entrer en Europe un flux ininterrompu de migrants, se soumettent quotidiennement au diktat imposé par l'islamiquement correct.

Le pape Benoît XVI avait un jour parfaitement résumé la situation du monde politico-médiatique occidental en disant, en substance, que ceux qui parlent le plus sont ceux qui savent le moins. Formule cruelle, mais ô combien juste !
Pour comprendre les faits dramatiques de ces dernières semaines ou de ces derniers mois, qu'il s'agisse de la tuerie du Bataclan, des innombrables agressions sexuelles de Cologne ou d’ailleurs, de la scène Orange mécanique de décembre dans le train Paris-Dreux, et de tant d’autres horreurs, et pour anticiper ce qui se passera inéluctablement dans les mois et années à venir si nous ne réagissons pas, nous avons le devoir de lire le Coran, afin de comprendre les fondements religieux de toutes ces actions, et se mettre en position de les combattre efficacement. Car celles-ci figurent en bonne et due forme dans le Coran, qui est le livre de référence incontournable de plus d’un milliard de musulmans. Il nous faut donc lire ce livre. À cet égard, vous pourrez, en cliquant sur ce lien : Lire le Coran : un devoir impératif, prendre connaissance d'un éditorial que j'avais écrit il y a quelques mois, et qui me semble, hélas, toujours d'actualité. Nous pourrons alors mieux parler de ce livre, parce que nous le connaîtrons, et mieux comprendre les ressorts d’un monde musulman fondé sur cet écrit politico-religieux.
 

François Billot de Lochner
président.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

Saint Pierre de Sébaste, qui êtes-vous ?

Il fut évêque en Arménie.

Il était aussi  issu d'une étonnante famille de saints :

-il était le frère de St Basdile le Grand , de St Grégoire de Nysse et beau-frère de sainte Théosobie, épouse de son frère Grégoire.

Il était le fils de saint Basile l'ancien et de sainte Emilie et le petit-fils de sainte Macrine.

D’abord moine sous la conduite de saint Basile, dans un monastère fondé par leur mère, il fut placé à sa tête quand saint Basile devint évêque.

Il donna les preuves de la plus ardente charité lorsqu’une famine ravagea le Pont et la Cappadoce.

Elevé plus tard au siège de Sébaste, il lutta avec courage contre les Ariens qui désolaient le diocèse.

Il fut membre du concile œcuménique de 392 à Constantinople, qui anathémisa les Macédoniens qui niaient la divinité du Saint-Esprit.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,22-30.

En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison.
Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification.
Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui.
Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite.
Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
2ème Sermon pour la nativité de Jean Baptiste, no. 288, 2 ; PL 38-39, 1302-1304 (cf Bouchet, Lectionnaire, p. 19) 

 

« Il faut que lui, il grandisse ; et moi, que je diminue »

 

 

Avant Jean Baptiste, on a vu de grands, de saints prophètes en grand nombre, dignes de Dieu, pleins de son Esprit, qui annonçaient l'avènement du Seigneur et rendaient témoignage à la vérité.

Cependant on n'a pas dit d'eux ce qui a été dit de Jean Baptiste : « Parmi les enfants des femmes, il n'y en a pas eu de plus grand que Jean »

(Mt 11,1).

Pourquoi donc cette grandeur envoyée devant celui qui est la grandeur même ?

Pour donner un témoignage de la profonde humilité du Précurseur. 

Il était si grand qu'on aurait pu le prendre pour le Christ.

Rien de plus facile... puisque sans qu'il le dise, c'est ce que croyaient ceux qui l'entendaient et le voyaient... Mais cet humble ami de l'époux, zélé pour l'honneur de l'époux, ne veut pas prendre la place de l'époux, comme un adultère.

Il rend témoignage à son ami, il recommande à l'épouse l'époux véritable, et il a horreur d'être aimé à sa place parce qu'il ne veut être aimé qu'en lui.

« L'ami de l'époux se tient debout et l'écoute ; il se réjouit d'une grande joie à sa voix. » 

Le disciple écoute le maître ; il est debout parce qu'il l'écoute, car s'il refuse de l'écouter sa chute est certaine.

Ce qui relève à nos yeux la grandeur de Jean, c'est qu'il pouvait être pris pour le Christ et que, cependant, il a préféré rendre témoignage à Jésus Christ, proclamer sa grandeur et s'humilier que de passer pour le Messie et se tromper lui-même en trompant les autres.

C'est donc à juste titre que Jésus dit de lui qu'il était plus qu'un prophète...

Jean s'est humilié devant la grandeur du Seigneur pour mériter que son humilité soit relevée par cette grandeur...

« Je ne suis pas digne, dit-il, de dénouer la courroie de ses sandales. »

(Mc 1,7)

+++

Programme de ces prochaines semaines au

Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

*Mercredi 6 Janvier Théophanie 

 

 

*Mardi 2 Février:

10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.

* Tuesday, February 2:
10:30 Mass at the Monastery. Candles Blessing of Candlemas.

 

 *Mercredi 3 Février:

 Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)

* Wednesday, February 3:
  Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)

 

*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
  Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.

 

 

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet)

La vie, elle est à recevoir, à donner, à faire grandir dans l’échange, là où nous sommes avec ce qui s’offre à nous. Le Seigneur ne cesse de le faire, lui qui ne cesse de débouler dans de nouveaux contextes, rencontrant une multitude de personnes dans des situations infiniment variées. Cette attitude, il nous l’enseigne, dans le quotidien de nos jours, aussi comme ici aux disciples. Ces disciples qui viennent à lui gros d’un souci, d’une préoccupation qui donne avec elle une première solution : renvoyer les personnes, ou alors se ruiner… Bref aller vers de l’impossible… Jésus ne fait qu’une chose, une simple chose : arriver dans la situation, la recevoir, la contempler et, de là, percevoir, discerner, dans un simple mouvement, ce qu’il y a de bon, sous la forme d’une motion, éprouver de la compassion, et puis agir en conséquence souvent sous la forme d’une simple demande adressée avec confiance au Père. C’est bien le chemin à vivre, tout simple… celui qui permet que tout devienne eucharistie.(Père J-Luc Fabre dans "Jardinier de Dieu")


 

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6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 09:40
Dear friends. Between this Wednesday, Saturday and Sunday, I will be on a pastoral tour between Fougeres, Nantes, Paris and Angouleme. Appointment our practically daily risk of being disturbed. Please forgive me. You will be in my prayers. Your Faithfully in Christ. Aloho m'barekh! + Mor Philipose Mariam / Dear friends. Between this Wednesday, Saturday and Sunday, I will be on a pastoral tour between Fougeres, Nantes, Paris and Angouleme. Appointment our practically daily risk of being disturbed. Please forgive me. You will be in my prayers. Your Faithfully in Christ. Aloho m'barekh! + Mor Philipose Mariam

Dear friends. Between this Wednesday, Saturday and Sunday, I will be on a pastoral tour between Fougeres, Nantes, Paris and Angouleme. Appointment our practically daily risk of being disturbed. Please forgive me. You will be in my prayers. Your Faithfully in Christ. Aloho m'barekh! + Mor Philipose Mariam / Dear friends. Between this Wednesday, Saturday and Sunday, I will be on a pastoral tour between Fougeres, Nantes, Paris and Angouleme. Appointment our practically daily risk of being disturbed. Please forgive me. You will be in my prayers. Your Faithfully in Christ. Aloho m'barekh! + Mor Philipose Mariam

Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ   (6 Janvier)

Cette Fête est appelée "Danaha" et en  syriaque «Dawn». C’est la Fête de l’Epiphanie ou Théophanie.

 

Baptism of our Lord Jesus Christ (January 6)
This feast is called "Danaha" and Syriac "Dawn." It is the Feast of the Epiphany or Theophany.

En France, mémoire des saints :

NILAMMON, ermite en Égypte

MELAINE, évêque de Rennes († 530)

In France, memory of the saints:

NILAMON hermit in Egypt

MELAINE, Bishop of Rennes († 530)

 

 

Quand le 6 Janvier ne tombe pas un dimanche, cette Fête est solennisée en France le dimanche le plus proche, c'est pourquoi nous l'avons solennisée dimanche dernier.

When January 6 does not fall on a Sunday and therefore is not busy, this festival is solemnized in France on the nearest Sunday,that is why we have solemnized last Sunday..

 

Saint Qurbana

o    Actes 19: 1 -7 :

  • 01 Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ; il arriva à Éphèse, où il trouva quelques disciples.
  • 02 Il leur demanda : « Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint ? » Ils lui répondirent : « Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint. »
  • 03 Paul reprit : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Celui de Jean le Baptiste. »
  • 04 Paul dit alors : « Jean donnait un baptême de conversion : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. »
  • 05 Après l’avoir entendu, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus.
  • 06 Et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues mystérieuses et à prophétiser.
  • 07 Ils étaient une douzaine d’hommes au total.

o     

o    Epître de St Paul Apôtre à Tite 2: 11 :

o    11 La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.

o     3: 9 :

o    09 Quant aux recherches folles sur les généalogies, les disputes et les polémiques sur la Loi, évite-les, car elles sont inutiles et vaines.

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Luc 3:7-22 :

  • 07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
  • 08 Produisez donc des fruits qui expriment votre conversion. Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons Abraham pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
  • 09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »
  • 10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »
  • 11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
  • 12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
  • 13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
  • 14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
  • 15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
  • 16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
  • 17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
  • 18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
  • 19 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.
  • 20 À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison.
  • 21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
  • 22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

o     

Bénédiction de l'eau

o    Actes 8:35-40 :

  • 35  Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
  • 36 Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
  • 38 Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque.
  • 39 Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux.
  • 40 Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.

o     

o    Epître aux Hébreux 10: 15-25 :

  • 15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
  • 16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
  • 17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
  • 18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.
  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.

o     

o    Evangile selon Saint-Jean 4:1-42 :

  • 01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.
  • 02 – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.
  • 03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
  • 04 Or, il lui fallait traverser la Samarie.
  • 05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
  • 06 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
  • 07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
  • 08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
  • 09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
  • 10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
  • 11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
  • 12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
  • 13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
  • 14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
  • 15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
  • 16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
  • 17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
  • 18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
  • 19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
  • 20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
  • 21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
  • 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
  • 23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
  • 24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
  • 25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
  • 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
  • 27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
  • 28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
  • 29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
  • 30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.
  • 31 Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
  • 32 Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
  • 33 Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
  • 34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.
  • 35 Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant,
  • 36 le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
  • 37 Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”
  • 38 Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
  • 39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
  • 40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours.
  • 41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui,
  • 42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

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"Preaching doesn’t always have to be in the form of words. Performing merciful deeds and actions is also preaching. I think that every Orthodox Christian must be a missionary. We all have families, but not all of our relatives are believers. Who will reveal Christ to people around us at work or school? Who will be a living witness to them?" (Fr. Stanislav Rasputin, 21st Century convert, via orthodoxoutreach.net)  /  Prêcher, ça ne doit pas toujours être sous forme verbale. Accomplir des actions miséricordieuses et des bonnes oeuvres, c'est aussi prêcher. Je pense que tout Chrétien Orthodoxe doit être missionnaire. Nous avons tous des familles, mais tous nos proches ne sont pas croyants. Qui va faire découvrir le Christ aux gens qui nous entourent, au travail et à l'école? Qui sera un témoin vivant parmi eux? (Prêtre Stanislav Rasputin)

"Preaching doesn’t always have to be in the form of words. Performing merciful deeds and actions is also preaching. I think that every Orthodox Christian must be a missionary. We all have families, but not all of our relatives are believers. Who will reveal Christ to people around us at work or school? Who will be a living witness to them?" (Fr. Stanislav Rasputin, 21st Century convert, via orthodoxoutreach.net) / Prêcher, ça ne doit pas toujours être sous forme verbale. Accomplir des actions miséricordieuses et des bonnes oeuvres, c'est aussi prêcher. Je pense que tout Chrétien Orthodoxe doit être missionnaire. Nous avons tous des familles, mais tous nos proches ne sont pas croyants. Qui va faire découvrir le Christ aux gens qui nous entourent, au travail et à l'école? Qui sera un témoin vivant parmi eux? (Prêtre Stanislav Rasputin)

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-15.

Fils bien-aimé, voici manifestée à tous les hommes la grâce de Dieu, notre Sauveur ;
elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent avec tempérance, justice et piété,
en attendant la bienheureuse espérance et l'apparition glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur
Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire, en nous purifiant, un peuple qui lui appartienne, et qui soit zélé pour les bonnes œuvres.
Voilà ce que tu dois prêcher, recommander et revendiquer avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise.

"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide."  (St. Isaac the Syrian)
"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide."  (St. Isaac the Syrian)
"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide."  (St. Isaac the Syrian)

"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide." (St. Isaac the Syrian)

 

 

+++

 

Dear friends. Aloho M'Barek.

May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"

Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...

May they teach us by their heroic fidelity!

Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!

May the Mother of Mercy, Saint Abraham Koorilose Bava and St. Gregorios of Parumala accompanies you during this new year of their intercessions!

You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!

Your fraternally devoted and faithful in the Lord.

+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan

 

A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:


"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !

N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement  du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !


Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »

(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

Que la Mère de Miséricorde, Saint Abraham Koorilose Bava et Saint Gregorios de Parumala vous accompagne tout au cours de cette nouvelle année de leurs intercessions !

 

 Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...


Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !


Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.


+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :

« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu. 


La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse. 


Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible. 


Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi; 
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»

 

+++

Après avoir fêté la Nativité et l'Adoration des Mages qui étaient la manifestation de Dieu dans le petit enfant de la crèche, voici que nous célébrons en ce jour de la Théophanie une autre Epiphanie :

*la manifestation qui inaugure la Vie publique de Jésus, sa vie de grand missionnaire envoyé par le Père.

Il s’agit de son Baptême. Une question se pose chaque fois que nous entendons cet Evangile : pourquoi Jésus a-t-il voulu recevoir le Baptême de pénitence donné par Jean-Baptiste ?

-Ce n’est pas pour Lui, c’est pour nous.

Ce n’est pas pour Lui : certes, il est là dans la foule, attendant d’être plongé à son tour dans les eaux du Jourdain, en apparences, rien ne le distingue et pourtant il n’est pas un homme comme les autres, car il porte au fond de lui-même un secret, un très grand mystère... et c’est la voix de Dieu le Père qui lève le voile sur ce mystère lorsque depuis le ciel qui s’est déchiré au-dessus de Jésus, il déclare très solennellement  « Tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré »  "Tu es mon Fils Bien-aimé, en Toi j’ai mis tout mon amour ».

La voilà mise en lumière dès le commencement de sa vie publique, la véritable personnalité, absolument unique de Jésus :

*Il est le Fils Bien-aimé du Père, à la fois Dieu et Homme parfaitement Dieu et parfaitement homme.

Lui, qui de toute éternité est la parfaite Image du Père, qui lui est égal en toutes choses, il a voulu prendre dans le sein de la Vierge Marie une nature en tout semblable à la nôtre, sauf le péché.

Etant sans péché, d’une sainteté totale, Jésus n’a pas besoin de recevoir le Baptême de Jean qui est un rite symbolique, réservé aux pécheurs qui veulent se convertir après avoir reconnu et avoué leurs fautes.

S’il tient à accomplir cette démarche exceptionnelle dans un grand acte d’humilité, un grand abaissement, ce n’est donc pas pour Lui, c’est pour nous.

Lui qui est descendu du ciel pour être notre Rédempteur et Sauveur, il veut se rendre solidaire des pauvres pécheurs que nous sommes, il veut prendre sur Lui tous les péchés de tous les hommes, signifiant ainsi que Dieu se fait présent à l’intérieur de nos misères et que là où abonde le péché, surabonde son amour miséricordieux.

On peut dire qu’en plongeant son corps très saint dans les eaux du Jourdain, Jésus nous y plongeait tous avec Lui et y noyait déjà tous les péchés du monde.

Ce qu’il importe aussi de bien comprendre, frères et sœurs, c’est que pour Jésus, le fait d’entrer dans l’eau du Jourdain signifie qu’il a conscience de s’engager sur une voie qui le conduira jusqu’en sacrifice suprême, ce sacrifice de la Croix, grâce auquel il pourra donner la mesure la plus extrême de son amour et procurer ainsi à tous les hommes, pardon et purification.

N’oublions pas que pour désigner ce sacrifice rédempteur, Jésus lui-même s’est servi de l’image du Baptême : « Je dois recevoir un Baptême et comme j’ai hâte qu’il soit consommé ».

Quel mystère, frères et sœurs !

Jésus, sur la Croix a reçu un Baptême de Sang, et c’est dans ce sang que l’humanité toute a été baptisée d’un Baptême collectif d’une efficacité infinie. Baptême que chaque être humain dans le temps de son existence n’a plus qu’à accepter volontairement dans un acte personnel d’union au Christ.

C’est incorporation au Christ, c’est le sacrement de Baptême donné par l’Eglise qui l’a réalisée pour chacun et chacune d’entre nous.

Voilà pourquoi il fut un évènement décisif sont on ne soulignera jamais assez l’importance.

C’est à ce moment-là en effet, que nous sommes « nés de Dieu », devenus des fils et filles de Dieu appelés à être d’autres christ, des copies vivantes de Jésus !

N’est-ce pas merveilleux, frères et sœurs ? Mais avons-nous bien mesuré tout ce que cela implique ?

Nous savons que depuis sa Résurrection et son retour au ciel au jour de son Ascension, Jésus ne vit plus ici-bas dans son Corps historique (ce corps physique semblable au nôtre qui a été le sien durant 33 ans) mais qu’il continue cependant à vivre sur terre à travers les membres de son Corps mystique, c’est-à-dire à travers les baptisés.

C’est donc à travers nos vies qu’il désire continuer tous ses mystères, propager son message de salut et transfuser son amour.

C’est à travers nos décisions qu’il veut agir concrètement dans le monde. C’est grâce à nos paroles et à notre témoignage qu’il veut conduire les hommes à la Lumière de la Foi, c’est avec nos cœurs remplis de son amour qu’il veut aimer nos frères les plus proches comme les plus lointains.

Autrement dit : le baptisé, c’est quelqu’un qui prête son humanité à Dieu pour qu’il en dispose à son gré en faveur de la mission, pour l’extension de son règne.

Le baptisé, le chrétien c’est quelqu’un qui joue le rôle de Jésus, qui le joue vraiment se comportant entres choses comme Jésus se comporterait s’il était à sa place.

Frères et sœurs, si nous avons bien compris cela, nous n’avons pas de droit de vivre dans la médiocrité, dans cette tiédeur qui caractérise aujourd’hui tant et tant de baptisés.

Nous savons que le Seigneur juge avec une particulière sévérité cet état de paresse spirituelle :

« Je connais ta conduite, déclare-t-il, à celui qui est tiède, tu n’es ni froid ni chaud, que n’es-tu l’un ou l’autre ? Ainsi puisque te voilà tiède, ni chaud, ni froid, je vais te vomir de ma bouche... » (Apoc. 3)

"Je pense que tout Chrétien Orthodoxe doit être missionnaire.

Nous avons tous des familles, mais tous nos proches ne sont pas croyants.

Qui va faire découvrir le Christ aux gens qui nous entourent, au travail et à l'école?

Qui sera un témoin vivant parmi eux? (Père Stanislav )

Alors, si cela s’avère nécessaire, ressaisissons-nous, ravivons notre ferveur de manière à pouvoir répondre pleinement à notre vocation baptismale qui est une vocation à la sainteté, à l’image de Marie, la Toute-Sainte.

Une dernière remarque pour conclure.

Chacun devient ce pour quoi il vit ou ce qu’il recherche.

  • Qui recherche les choses vaines deviendra superficiel et inconsistant.
  • Qui recherche le péché, deviendra pécheur.
  • Mais qui recherche Dieu et une communion intime avec Lui sera Divinisé puisque ce que le Christ-Tête de l'Eglise est par nature, nous le devenons par la grâce !

 

 

O Dieu, mon Créateur et mon Seigneur,

Vous connaissez les désirs de mon cœur et mes gémissements ne Vous sont point cachés ; mais comme les besoins de la vie présente ne me permettent pas d'appliquer constamment mon esprit à Vos louanges, je fais en cemoment avec Vous un pacte pour l'année entière. (*)

 

  1. Chaque fois que mes yeux se lèveront vers le Ciel, je Vous féliciterai et je me réjouirai avec Vous de ce qu'étant infiniment parfait, Vous êtes Celui qui est infini dans Sa puissance, dans Sa sagesse, dans Sa bonté et dans Sa justice.
  2. Chaque fois que j'ouvrirai ou que je fermerai les yeux, je veux louer et avoir pour agréables toutes les actions que Votre Fils unique, que tous les Saints et les Justes ont jamais faites pour Votre gloire et celles qu'ils feront dans la suite, et je désire prendre part à chacune d'elles.
  3. Chaque fois que je respirerai, je veux Vous offrir, ô mon Dieu, la vie, la passion et le sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, les mérites et les souffrances de tous les Saints, pour le salut et la gloire éternelle de tous les hommes et pour l'expiation des péchés du monde entier.
  4. Chaque fois que je soupirerai, je veux détester et abhorrer, en général et en particulier, tous mes péchés et ceux que tous les hommes ont jamais commis contre Votre honneur, depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour. Ah ! que ne m'est-il donné de réparer, au moins en partie, par l'effusion de mon sang, tant de crimes et de forfaits !
  5. Enfin, chaque fois que je remuerai les mains et les pieds, je veux, par amour pour Vous, me remettre et me confier tout entier à Votre très sainte Volonté, désirant que, dans le temps et dans l'éternité, vous disposiez de moi selon Votre bon plaisir.

Et, pour que ces cinq actes ne puissent jamais être révoqués, je les mets sous le sceau sacré de Vos cinq plaies et je veux qu'à jamais ils conservent toute leur force et leur validité, lors même qu'ils ne seraient nullement présents à ma pensée, au moment où je poserai un des actes qui y sont compris.Amen

(Ste Gertrude)

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Dear friends. Aloho M'Barek.

May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"

Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...

May they teach us by their heroic fidelity!

Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!

You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!

Your fraternally devoted and faithful in the Lord.

+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan

 

A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:


"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !

N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement  du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !


Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

 Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...


Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !


Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.


+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :

« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu. 


La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse. 


Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible. 


Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi; 
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»

 

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God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is from the devil - for the devil is cold - then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbor as well. ( St Seraphim of Sarov, Spiritual Instructions) /  Dieu est un feu qui réchauffe et embrase les cœur et les reins. Si donc  nous nous sentons dans nos cœurs de la froideur, c'est du diable - Pour le diable tout est froid - alors,  demandons à L'Éternel, et il viendra et réchauffera nos cœurs avec  parfait amour, non seulement pour lui, mais pour nous-même et notre prochain. ( St Séraphin de sarov, instructions spirituelles)
God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is from the devil - for the devil is cold - then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbor as well. ( St Seraphim of Sarov, Spiritual Instructions) /  Dieu est un feu qui réchauffe et embrase les cœur et les reins. Si donc  nous nous sentons dans nos cœurs de la froideur, c'est du diable - Pour le diable tout est froid - alors,  demandons à L'Éternel, et il viendra et réchauffera nos cœurs avec  parfait amour, non seulement pour lui, mais pour nous-même et notre prochain. ( St Séraphin de sarov, instructions spirituelles)
God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is from the devil - for the devil is cold - then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbor as well. ( St Seraphim of Sarov, Spiritual Instructions) /  Dieu est un feu qui réchauffe et embrase les cœur et les reins. Si donc  nous nous sentons dans nos cœurs de la froideur, c'est du diable - Pour le diable tout est froid - alors,  demandons à L'Éternel, et il viendra et réchauffera nos cœurs avec  parfait amour, non seulement pour lui, mais pour nous-même et notre prochain. ( St Séraphin de sarov, instructions spirituelles)

God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is from the devil - for the devil is cold - then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbor as well. ( St Seraphim of Sarov, Spiritual Instructions) / Dieu est un feu qui réchauffe et embrase les cœur et les reins. Si donc nous nous sentons dans nos cœurs de la froideur, c'est du diable - Pour le diable tout est froid - alors, demandons à L'Éternel, et il viendra et réchauffera nos cœurs avec parfait amour, non seulement pour lui, mais pour nous-même et notre prochain. ( St Séraphin de sarov, instructions spirituelles)

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 10h30

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

SOYEZ NOMBREUX !

Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?


Vierge, Patronne de Paris

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

"Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ." (Lettre aux Galates 3, 27)

"Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ." (Lettre aux Galates 3, 27)

Le Baptême du Christ dans le Jourdain ou La libération du cosmos
Le Baptême du Christ dans le Jourdain ou La libération du cosmos

 

La Théophanie est la fête sacrée et magnifique des Orthodoxes1. Cette manifestation du Dieu trinitaire a lieu à l’occasion d’un évènement surprenant, déconcertant, qui est le Baptême du Christ dans le Jourdain par St Jean‑Baptiste. Si la Divine Trinité Se manifeste en tant que telle, à ce moment‑là, c’est parce que l’Une des personnes divines accepte le plus grand abaissement possible. En effet, le Fils de Dieu incarné – Jésus‑Christ – accepte d’être baptisé comme un pêcheur, Lui qui est le seul homme sans péché. C’est cet aspect de la fête que je veux aborder ici. L’évènement est rapporté par les trois Synoptiques : à la Liturgie du 6 janvier, on lit Mt. 3, 13‑17 et à la Bénédiction des eaux Mc. 1, 9‑112.2

Il faut d’abord rappeler dans quel contexte cet évènement se passe.

Au temps choisi par le Père, le Fils de Dieu S’est incarné, par le Saint‑Esprit : Il est devenu Homme par amour pour les hommes et pour les sauver de la mort éternelle, pour les réconcilier avec Dieu. Le Christ S’est préparé à Sa mission terrestre pendant 30 ans, dans le silence et la discrétion, Il a parlé pendant 3 ans, révélant aux hommes les pensées du Père, et Il a sauvé le monde en 3 jours. Les préparations sont toujours longues et les accomplissements rapides. Nous sommes ici exactement à la charnière de deux périodes de la vie terrestre du Christ : Il sort de Sa vie cachée et commence Sa vie publique. C’est à ce moment‑là qu’apparaît dans l’Evangile celui que la Tradition appelle le « Précurseur » et que la Bible appelle le « Baptiste », Jean le prophète, celui qui avait été annoncé huit siècles avant par le prophète Isaïe (en de nombreux endroits, mais surtout au chapitre 40), puis par le prophète Malachie au 5e siècle : Voici que j’envoie devant Toi mon messager3.

Jean‑Baptiste est un personnage extraordinaire. Il a été conçu six mois avant le Seigneur, d’une façon miraculeuse, par un couple de justes, âgés et stériles, le prêtre Zacharie et Elizabeth, cousine de Marie la Théotokos et il est donc né six mois avant le Christ. C’est à sa naissance que son père Zacharie fut guéri de son mutisme (imposé par l’archange Gabriel pour son doute), et que rempli du Saint‑Esprit (Lc 1, 67) il chanta le magnifique cantique prophétique du « Benedictus » (Lc 1, 68‑79), dans lequel il est dit : « ….et toi, petit enfant, tu sera appelé prophète du Très‑haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur pour Lui préparer les voies… »4.

Comme le Seigneur, il se prépara à sa mission pendant environ 30 ans, dans le silence et l’ascèse. Puis Il se retira au désert vêtu de peaux de bêtes, pour signifier l’état spirituel de l’humanité déchue : désert de l’absence de Dieu et régression vers un état animal. Et dans ce désert le Saint‑Esprit lui ouvrit la bouche et il prophétisa expressément la venue proche du Messie. L’essentiel de cette prophétie est dans cette parole : Repentez‑vous car le Royaume des Cieux est proche (Mt. 3, 2), qui sera reprise exactement par le Christ lorsqu’Il commencera à enseigner (Mt. 4, 17), pour bien montrer aux Juifs qu’Il est Celui qui était annoncé par Jean‑Baptiste.

Jean ne se contente pas d’annoncer la venue du Messie, mais il donne aussi des conseils spirituels et surtout il baptise5 : il plonge les gens dans les eaux du Jourdain. Ce baptême est un baptême de repentance, prophétique et symbolique : de même que l’eau lave le corps, les larmes du repentir lavent l’âme. Il ne sauve pas l’homme de la mort éternelle. Mais Jean ajoute : Moi je vous baptise dans l’eau, en vue du repentir, mais Celui qui vient derrière moi est plus fort que moi… Lui vous baptisera dans l’Esprit‑Saint et le feu… (Mt. 3, 11). Et les foules accourent pour se faire baptiser. Jean est l’homme le plus célèbre de la Judée.

Le premier acte public du Christ est de monter de la Galilée en Judée pour recevoir le baptême de Jean dans le Jourdain. Quelle démarche incroyable, étonnante, déconcertante ! Bien qu’ils soient cousins selon la chair, il n’y a aucune relation d’ordre biologique entre eux : leur relation est purement spirituelle6. Le Saint‑Esprit a désigné Jésus à Jean en lui disant : Voici l’Agneau de Dieu (Jn. 1, 29) ; c’est Lui, le rabbi Ieshouah de Nazareth, qui est le Messie, Celui que tu annonces. Jean sait donc que cet homme qui vient vers lui est le Messie. Mais il est stupéfait qu’Il lui demande le baptême : on pourrait même dire qu’il est écrasé. C’est totalement impensable pour un juste : comment la créature déchue pourrait‑elle baptiser – et donc purifier – le Christ Fils de Dieu ? Il l’exprime clairement : c’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, et Toi Tu viens à moi ! (Mt. 3, 14). Le Christ fait alors cette réponse étonnante qui est une révélation théologique de première importance : Laisse faire maintenant ; en effet, il nous convient d’accomplir ainsi toute justice (Mt. 3, 15). C’est une réponse trinitaire : il nous convient à Nous, le Père, l’Esprit‑Saint et Moi, d’agir ainsi ; c’est ce que Nous avons décidé. La justice dont il est question n’a rien à voir avec la morale ou le droit : il s’agit des pensées justes de Dieu, qui constituent le fondement de la création. Quant à ainsi, il s’agit de la façon de faire : pour sauver l’homme tout en respectant sa liberté, Je dois m’abaisser, descendre au fond de l’abîme grâce à Ma nature humaine ; et ainsi Je pourrai tromper Satan, qui avait trompé l’Homme dans le Jardin d’Eden. Si le Seigneur dit maintenant, c’est qu’il n’en sera pas toujours ainsi. En effet, 40 jours après Sa résurrection, Il sera élevé, avec Sa nature humaine déifiée, au plus haut des Cieux : Celui qui S’est abaissé le plus bas sera élevé le plus haut.

Et l’évènement qui suit confirme cela. Le Seigneur est plongé dans les eaux par Jean et aussitôt qu’Il fut remonté, les cieux s’ouvrirent, c’est‑à‑dire que le monde angélique s’écarta pour que fût dévoilé un mystère divin. L’Esprit‑Saint, le Doigt de Dieu7, désigna Jésus de Nazareth comme Messie et Fils de Dieu, et le Père, par la bouche d’un séraphin8, témoigna de Son amour pour Son Fils. C’est parce que Jésus a accompli cette kénose admirable que le Saint‑Esprit l’a révélé comme Messie et que le Père a manifesté devant les créatures Son amour pour Lui.

Nous sommes devant un grand mystère qui constitue le début du salut de la création. Au moment où Jésus est immergé dans le Jourdain, ce n’est pas l’eau qui Le purifie, c’est Lui qui purifie les eaux. C’est Sa présence même, en tant que Verbe incarné, dans les eaux qui les purifie, qui en chasse les esprits impurs qui les infestaient et les souillaient depuis la chute de l’Homme (qui a entraîné dans sa chute toute la création, parce qu’il la porte en lui). Or les eaux représentent la matière primordiale de la création, le cosmos. En acceptant de descendre dans les eaux (image de Son incarnation, car le Fils est descendu des Cieux), le Seigneur purifie et libère le cosmos. C’est le premier acte du salut.

Le deuxième acte aura lieu trois ansaprès, à Pâques : le Seigneur sauvera l’Homme de la mort éternelle, par Sa mort et Sa résurrection. Il y a une analogie profonde entre les deux : sur les icônes de la Théophanie, on voit que les eaux sont très sombres, quasiment noires, ressemblant à l’Enfer de l’icône de la Résurrection. Le cosmos est enfin libéré de la tyrannie des démons9. C’est cela qui va rendre le baptême chrétien possible : dans cette eau purifiée, le Saint‑Esprit va descendre10. Et l’homme plongé dans cette eau sainte sera aussi plongé dans l’Esprit‑Saint. C’est le baptême dans l’Esprit‑Saint : la nouvelle naissance de l’eau et de l’Esprit.

Cette libération du Cosmos, premier acte salvateur depuis la chute de l’Homme, est aussi l’annonce de la fin de la magie. Les hommes coupés de Dieu, mais qui en avaient gardé la nostalgie, s’étaient trouvés face aux puissances sous‑Ciel et ils avaient élaboré des rituels magiques, selon le procédé analogique (le visible étant un reflet de l’invisible, la matière un reflet de l’esprit), pour se protéger des démons ou pour utiliser leur puissance. A partir du moment où le cosmos retrouve sa liberté et sa pureté, la magie devient inutile, puisque les démons n’ont plus d’emprise sur lui. C’est un évènement spirituel capital, à l’échelle du destin de l’Homme.

Père Noël TANAZACQ (Paris)

Notes :

1. Anaphore de la Bénédiction des eaux, de St Sophrone de Jérusalem (7ème s.), qui est un des « monuments » du rite byzantin, une leçon de théologie et une splendeur liturgique.
2. Chez St Luc. 3, 21‑22, qui, curieusement, n’est pas lu à la liturgie des vigiles (la lecture s’arrête au verset 18).
3. Mal. 3, 1, cité en Mc. 1, 2.
4. Le « Benedictus » ou Cantique de Zacharie n’est jamais chanté dans le rite byzantin, mais il est un des trésors du rite des Gaules, appelé « la prophétie » par St Germain de Paris dans  ses célèbres lettres décrivant l’ordo du rite des Gaules (6e siècle).
5. Du grec baptizein  = plonger dans l’eau, immerger. On disait cela aussi d’un bateau qui coulait.
6. Conformément à l’enseignement et au comportement du Christ, qui relativise toujours les liens biologiques, pour nous initier aux relations spirituelles.
7. Le Christ l’appelle ainsi en Lc. 11, 20.
8 Le Père est inconnaissable, invisible et inaudible. La bouche du Père, c’est le Fils, Son Verbe. Mais le Fils ne pouvait pas témoigner pour Lui‑même, selon son propre enseignement sur le témoignage, et l’Esprit se manifestait déjà sous la forme d’une colombe. La révélation a donc été faite par la bouche d’un Séraphin, probablement le chef des armées célestes. Nulle part dans l’Evangile, à ce moment‑là, il n’est dit qu’il s’agisse de la voix du Père. Il y a d’une part « une voix qui se fait entendre » et d’autre part un message dont le contenu indique qu’il ne peut provenir que du Père (« Mon Fils »).
9. Les démons ne se sont pas méfiés de cet homme « ordinaire » qui est venu, comme tout le monde, se faire baptiser par Jean. Ils ont été trompés par le Christ. Mais désormais, ils seront sur leur garde. Aussitôt après, l’Esprit‑Saint conduira Jésus au désert. Et là, Satan va attaquer. Car il voulait en avoir le cœur net : qui était vraiment cet homme Jésus ?
10. C’est le rite même de la bénédiction des eaux baptismales, en Orient comme en Occident : on purifie d’abord les eaux    par les exorcismes, puis on supplie le Père d’envoyer l’Esprit‑Saint pour les sanctifier. (Source: http://www.apostolia.eu/fr/articol_982/le-bapteme-du-christ-dans-le-jourdain-ou-la-liberation-du-cosmos.html )

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

Q: Pourquoi y-a-t'il deux serpents en haut de la crosse de l'évêque?

R: La crosse que porte l'évêque est là pour rappeler qu'en temps qu'évêque ou "superviseur" [epi-skopos, ndt], il a été appelé par Dieu pour être un berger de la Sainte Église du Christ.

Dès lors, ce baton de berger est généralement orné de la Croix du Christ au somet, et de 2 serpents sur les côtés.

Cela peut sembler déconcertant de prime abord, mais son symbolisme est purement basé sur l'Écriture. Le motif rappelle le serpent d'airain que Moïse éleva dans le désert (Nombres 21).

Lorsque les Israélites étaient mordus par les serpents venimeux (qui évoquent le péché et la sagesse terrestre / démoniaque), le serpent qui était élevé est devenu l'archétype de la Croix elle-même :

-l'instrument qui triompherait du pouvoir vénéneux et mortel du péché.

Dès lors, ces serpents sur la crosse rappellent ce récit et les paroles du Seigneur "De même que Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi le Fils de l'Homme doit être élevé" (Jn 3,14).
Une autre manière de voir, c'est non pas de les considérer comme la fausse sagesse (Jacques 3,15) mais comme la vraie et sainte sagesse, comme enseignait notre Seigneur :

-"Voyez, Je vous envoie comme des moutons au milieu des loups; soyez prudents comme la couleuvre, et innocent comme la colombe" (Mt 10,16).

P. John

 

Q: Why does the Bishop’s staff have two serpents around the top?


A: The episcopal staff carried by the bishop is a reminder that he, as bishop or “overseer,” has been called upon by God to be a shepherd to Christ’s Holy Church. Therefore, this [shepherd’s] staff is generally embellished with the Cross of Christ on top and two snakes on either side. At first this this may seem disconcerting, but its symbolism is based purely on scripture. The motif is reminiscent of the brass serpent erected by Moses in the desert (Numbers 21). When the Israelites were bitten by poisonous snakes (being the sign of sin and earthly/demonic wisdom) the brass serpent that was lifted up became an archetype of the Cross itself: the instrument that would triumph over the poisonous and lethal power of sin. Hence, the snakes on the staff recall this story and the words of the Lord: “As Moses lifted up the serpent in the wilderness, even so must the Son of man be lifted up” (John 3:14).

Another way to consider these snakes it to see them not as symbols of false wisdom (James 3:15) but of true and holy wisdom, as in our Lord’s teaching: “Behold, I send you out as sheep in the midst of wolves; so be wise as serpents and innocent as doves” (Matt. 10:16).

Fr. John

 

(Source :St Materne)

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)
 
Théobule
 
06/01/2016   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Rejoindre Dieu sur la montagne - Les 10 commandements  
   
Une nouvelle saison démarre aujourd'hui avec Théobule. Pendant les 4 prochaines semaines, Théobule vous invite à le suivre sur la montagne où Dieu parle aux hommes. 
Nous allons cette semaine au pied du mont Sinaï où Moïse transmets au peuple les 10 commandements reçus de Dieu.
   
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Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Les 10 commandements "
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A toi la parole À toi la Parole
"Aélia, Armand et les 10 commandements"
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La question de Théobule La question de Théobule
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Les jeux Les jeux
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Le puzzle et le coloriage de la semaine
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Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)



Ste ThéophanieAu terme de trente années de vie cachée, pendant lesquelles, passant par tous les stades de la vie d'un homme ordinaire, Il avait montré en sa conduite le modèle de l'humilité, de l'obéissance à ses parents et de la soumission à la Loi, Notre Seigneur Jésus-Christ inaugura son ministère public et la marche qui allait le mener jusqu'à Sa Passion, par une révélation éclatante de Sa divinité. Le Père et le Saint-Esprit rendirent alors témoignage que Jésus est vraiment le Fils Unique de Dieu, consubstantiel au Père, la Seconde Personne de la Sainte Trinité, le Verbe incarné pour notre salut, le Sauveur annoncé par les Prophètes, et qu'en Sa Personne la Divinité S'est unie sans mélange à notre humanité et l'a faite resplendir de Sa gloire. C'est pourquoi cette Fête du Baptême du Christ a été appelée Epiphanie («manifestation») ou Théophanie: c'est-à-dire manifestation de la Divinité du Christ et première claire révélation du Mystère de la Sainte Trinité.

De Galilée (Nazareth), Jésus se rendit alors en Judée, sur les rives du Jourdain1, là où Saint Jean Baptiste, sorti du désert après trente années de préparation dans l'ascèse, la mortification de la chair et la prière, avait coutume de prêcher le repentir et de baptiser dans les eaux du fleuve les Juifs qui venaient en foule, attirés par sa renommée de juste et de grand Prophète de Dieu. Supérieur aux ablutions et lustrations prescrites par la Loi pour la purification des souillures corporelles (Lévitique 15), le baptême de Jean n'en accordait pas pour autant la rémission des péchés -celle-ci ne devant être obtenue que par la Croix et le Sacrifice du Christ-; mais, condamnant leur conduite impie et leurs transgressions par le rappel de la proximité du Jugement divin, le plus grand parmi les enfants nés de la femme (Mat. 11:11) les amenait à la connaissance de leurs péchés, au désir du repentir et préparait les coeurs à rechercher Celui dont il avait été institué le Précurseur. «Moi je vous baptise dans l'eau, disait-il, en vue du repentir, mais Celui qui vient derrière moi est plus grand que moi et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales (c'est-à-dire d'expliquer le Mystère de l'union de la Divinité et de l'humanité); Lui va baptiser dans le Saint-Esprit et le feu» (Mat. 3:11-12; Luc 3:16; Marc 1:8).

Perdu dans la foule de ceux qui confessaient leurs péchés et se plongeaient dans l'eau, Jésus s'avança alors vers Jean et lui demanda de recevoir le Baptême. Dans son amour infini des hommes le Fils de Dieu ne se contentait pas en effet de revêtir notre chair mortelle, mais Lui, l'Innocent, l'Agneau de Dieu sans tâche, assumait même la condition de pécheur. Celui qui, dès le ventre de sa mère, L'avait reconnu comme le Messie en sursautant de joie (Luc 1:41), se mit à trembler d'effroi devant une telle audace: Comment le serviteur oserait-il purifier dans l'eau le Roi de l'univers? Comment la créature, l'argile, aurait-elle l'audace d'approcher le Verbe incarné sans crainte d'être brûlée par la divinité comme la paille par le feu? Moïse et les plus grands des Prophètes ne l'avaient-ils pas aperçu que de loin (Exode 33:20-23) ou sous forme de figures et de symboles? Comment oserait-il porter la main sur la tête inclinée de son Créateur pour la plonger dans l'eau? Jésus lui dit: «Laisse faire pour l'instant, car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice» (Mat. 3:15).

De même qu'au seuil de Sa Passion Il intima l'ordre à Pierre de se laisser laver les pieds par Lui (voir Jean 13:6-9), de même aujourd'hui le Christ repousse la crainte tout humaine du serviteur effrayé devant un tel abaissement de la Divinité et annonce ainsi que, par Son Incarnation, Il est venu non seulement pour accomplir les préceptes de la Loi, mais pour introduire une justice nouvelle et plus parfaite: celle de l'humilité, du sacrifice volontaire et de la charité. Jean, le représentant de l'Ancienne Alliance, se soumit à l'ordre du Seigneur et devint ainsi le ministre de cet acte inaugural de la Nouvelle Alliance.

 

Pur et innocent de tout péché, et par conséquent de la honte d'Adam (voir Genèse 3:7-11), le Christ, nouvel Adam, descendit nu dans ce tombeau liquide, en signe de Sa prochaine descente dans les ténèbres de la mort et de Son séjour au tombeau. Il Se plonge dans les eaux et, conformément aux prédictions des Prophètes, foule aux pieds la puissance de Satan qui avait établi sa retraite dans leurs profondeurs (Ps 73:13 : Il écrasa dans les eaux la tête des dragons), puis remonte en vainqueur, annonçant ainsi Sa Résurrection le troisième jour et le relèvement de l'humanité lavée de sa faute. Les cieux, fermés par la chute du premier homme, s'ouvrirent alors au-dessus de Lui et la voix du Père venue d'en-haut lui porta témoignage devant tous: « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, qui a toute Ma faveur» (Mat. 3:17). Le Saint-Esprit joignit lui aussi son témoignage, en apparaissant sous forme d'une colombe blanche - symbole de paix, de douceur et de réconciliation entre Dieu et les hommes (voir au déluge: Gen. 8)—, et désigna, comme un «doigt de Dieu», que cet homme nu était le Fils unique du Père incarné et que c'était bien Lui, et non pas Jean, comme le pensaient bien des Juifs, le Sauveur promis par Dieu. Par Son Baptême dans le Jourdain, le Christ annonçait à l'avance qu'Il allait délivrer l'humanité de la mort et l'amener à la connaissance de la Sainte Trinité par Sa mort et Sa Résurrection.

De nombreuses fois auparavant Dieu s'était en effet révélé par des prodiges, des miracles, des signes, dans des songes et des visions, par l'intermédiaire des Anges, dans des messages inspirés à ses serviteurs les Prophètes ou par ses interventions providentielles dans l'histoire d'Israël pour éduquer, châtier ou consoler son peuple rebelle toujours porté à l'idolâtrie et au polythéisme. Cest pourquoi Il leur manifestait alors avec puissance Son UNITE. «Je suis Celui qui est», dit-il à Moïse dans le buisson (Exode 3:14); et lorsqu'Il se révéla dans le feu au Sinaï «Ecoute Israël: le Seigneur ton Dieu est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force» (Deut. 6:4; Mat. 22:37). Mais aujourd'hui le Père et le Saint Esprit joignent leur témoignage pour attester que cet homme remontant des eaux est le Fils unique et Verbe de Dieu qui, par son Incarnation, nous a révélé la Gloire de Dieu et nous a fait connaître que l'Unique Nature Divine est ineffablement partagée, sans toutefois être divisée, par le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu et le Saint-Esprit est Dieu: non pas trois dieux, mais trois Personnes (hypostases) en une seule nature (essence). Ils sont comme trois soleils ou trois luminaires, unis sans être confondus dans leur unique lumière. Mystère des mystères, inaccessible à la pensée humaine et à la contemplation des anges, que le Seigneur Jésus-Christ, par Son baptême au Jourdain et Son «baptême» dans la mort, nous a non seulement fait connaître extérieurement, mais dont Il nous a rendus participants. «Le Verbe s'est fait chair et a habité parmi nous, et nous avons contemplé Sa gloire, gloire qu'Il tient de Son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité» (Jean 1:14). Remontant vers Dieu, après Sa Résurrection des morts, pour siéger avec Son corps à la droite du Père, Il a définitivement ouvert les cieux pour la nature humaine tout entière et la rendue capable de participer, par la Grâce du Saint-Esprit, à la gloire et à la lumière commune et éternelle de la Sainte Trinité. Certains rapportent que cet éclat de la gloire de Dieu, cette lumière plus lumineuse que toute lumière de ce monde, devint sensible au moment du Baptême du Christ, comme elle apparut le jour de la Transfiguration
au Thabor , car c'est en effet dans la lumière resplendissante de l'humanité divinisée du Christ que nous sommes initiés à la Lumière de la Sainte Trinité. « Verbe lumineux que le Père a envoyé pour dissiper les ombres funestes de la nuit, Tu viens aussi déraciner le péché des mortels et faire surgir, par Ton Baptême, des eaux du Jourdain des fils de lumière» (4e ode du second canon des Matines). C'est pourquoi la Fête de la Théophanie est aussi appelée Fête des lumières. Cette première révélation de Dieu comme Trinité (Tri-Unité) est aussi la manifestation de la vocation ultime de l'homme, appelé à devenir fils adoptif de Dieu, oint («christ») du Saint-Esprit et participant de la triple Lumière par sa configuration au Christ dans le mystère du Saint Baptême, inauguré aujourd'hui.

Ste ThéophanieDieu avait annoncé par avance à Jean que son baptême de repentir devait prendre fin le jour du Baptême du Christ: « Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est Lui qui baptise dans l'Esprit Saint» (Jn. 2:34). Le baptême de Jean prend donc fin en ce jour pour laisser la place au Baptême qui sera -conféré par les Apôtres «au nom de Jésus-Christ» (Actes 2:38), et qui a désormais le pouvoir de pardonner les péchés et de communiquer le Saint-Esprit. En se plongeant dans les eaux, devenues par la prière de l'Eglise identiques aux eaux du Jourdain, les néophytes entrent dans l'Eglise de la même manière que le Seigneur a commencé sa vie publique; mais plus encore, imitant Sa mort et Sa descente au tombeau et devenant ainsi participants de Sa Résurrection, ils sont «revêtus du Christ» (Galates 3:27) et initiés à une vie nouvelle dans la lumière de l'Esprit Saint: «Baptisés dans le Christ Jésus c'est dans Sa mort que nous avons été baptisés. Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le Baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi d'une vie nouvelle» (Romains 6:3-4).
De même que Moïse, figure du Christ, avait fait ouvrir en deux les flots de la mer Rouge en les frappant de son bâton, comme d'une croix, et, après la traversée du peuple à pied sec, avait fait revenir les eaux à leur état naturel, en engloutissant Pharaon et son armée (Exode 14); de même, lorsque Jésus descendit dans les eaux du Jourdain, celles-ci ne purent supporter le feu de Sa Divinité et, selon les prophéties, «retournèrent en arrière» (Ps. 113, 3): c'est-à-dire renversèrent les lois de la nature corrompue à la suite du péché d'Adam. Porteuses de mort et de corruption, séjour des esprits impurs, lors de la descente en elles du Soleil de Justice, les eaux devinrent porteuses de lumière et de purification des péchés2. «Le Christ se manifeste au Jourdain pour sanctifier les eaux et le monde». En relevant avec lui l'humanité assise dans les ténèbres de la mort et en l'amenant à la connaissance de la lumière de la Trinité, le Seigneur bouleverse et transforme aujourd'hui en profondeur les lois du monde sensible et du cosmos. Comme les Prophètes l'avaient annoncé, recréé et pénétré de Lumière dans le Mystère du Christ, le monde sensible, que symbolise le Jourdain, devient participant du salut et de la joie de l'humanité recréée par le Saint-Esprit. «La terre du Jourdain se couvrira d'abondantes fleurs et jubilera de joie (...) et mon peuple verra la gloire du Seigneur, la magnificence de Dieu» (Isaïe 35:12). « Vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux (...) Car voici ce que dit le Seigneur tout-puissant: Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut, et vous direz ce jour-là: Chantez le Seigneur, proclamez Son Nom, annoncez Sa gloire parmi les nations, rappelez que Son Nom est sublime (...)» (Isaïe 55). Devenue à nouveau eau vive (Jn. 4:10), bain de la nouvelle naissance, l'eau que nous sanctifions avant chaque Baptême, le jour de la fête de la Théophanie et en de nombreuses autres circonstances, en y plongeant la Croix et en invoquant le Saint-Esprit, acquiert un divin pouvoir de guérison et de purification des âmes et des corps. L'eau ainsi sanctifiée devient porteuse de la puissance de la Rédemption, de la Grâce du Christ, de la bénédiction du Jourdain, elle est «source d'incorruptibilité, don de sanctification, rémission des péchés, guérison des maladies, défaite des démons... » (prière de St Sophrone pour la sanctification des eaux). C'est pourquoi, après en avoir été aspergés dans l'église, les fidèles boivent aujourd'hui de cette eau et en emplissent des flacons qu'ils emportent chez eux pour en asperger maisons, champs, objets de la vie quotidienne... Demeurant miraculeusement incorruptibles pendant des mois et mêmes des années, les Eaux de la Théophanie, et toute eau sanctifiée par l'Eglise, pourront donc être utilisées en toute circonstance pour parachever le renouvellement et la sanctification du monde, et faire de toute la vie des Chrétiens une perpétuelle Théophanie, une révélation de la lumière de la Gloire de Dieu.

1. A Béthanie, à 7 ou 8 km de la mer Morte.
2. Voir l'épisode prophétique de l'adoucissement des eaux amères de Mara par Moïse en y jetant un morceau de bois (symbole de la Croix): Exode 15.

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)
Le repas des noces de l'agneau
Livre de l'Apocalypse 19, 4-9
« Soyons dans la joie, exultons, rendons-lui gloire, car voici les noces de l'Agneau. »

 

Chanter les louanges de notre Dieu.
Et que fait-on au ciel ? On chante ! Comment, mais ici-bas déferle la débâcle ! Et eux, dans l’insouciance, poursuivent leur louange. Le chant de tous ces anges couvrirait-il les pleurs ? Le son de nos fusils serait-il assourdi par la voix des cantiques ? N’ont-ils pas mieux à faire que de louer sans cesse le trône et sa victoire, alors que rien sur cette terre ne semble s’accorder à leurs hymnes sublimes. Une fête comme seul écho à nos cris d’injustice, en réponse insolente à nos plaintes épuisées. 
La révolte me prend : arrêtez donc ce bruit ! Silence dans les cieux ! Ni musique ni joie, partagez bien plutôt le deuil qui doucement dévore tout ce monde voué à l’agonie. Que l’on repeigne en noir vos parures chatoyantes, qu’un jeûne séculaire interrompt le banquet. Que le ciel se fige. Qu’il sombre dans ma nuit.

Mais l’ange me dit : écris. Heureux. Un seul mot, dicté par le Puissant. Heureux, l’ultime parole jetée comme un remède à notre désespoir. Heureux, parce que la vague immense qui roule dans les cieux, débordante de vie, étincelant de gloire, vient noyer toute mort. Heureux : la force redoutable nous vient de la louange. La puissance éternelle accompagne celui qui n’attend pas le ciel pour se joindre à la danse. Heureux, qui dans la nuit reprend, debout, sans crainte, le cantique des anges et des armées célestes, vivant, plus que jamais. O seigneur, apprends-moi à chanter dès ici-bas ta gloire réveillant de ma voix le monde résigné.(Source:Signe dans la Bible)
Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

 

Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 10h30

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

SOYEZ NOMBREUX !

Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?


Vierge, Patronne de Paris

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)

SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !

+++

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

+++

 

 

 

Note: 

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

+++

Pèlerinage à Lourdes :

*Normandie et Région Parisienne : départ le Vendredi 29 à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes

 

*Charente : Départ le Samedi 3 à 7h

 

*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.

 

*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour enNormandie.Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES

 

*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES ou au Monastère pour les Normands et Parisiens. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.. Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.

 

*Le 3 Février, retour des « Charentais » sur Le Monastère puis Paris dans l’Après-midi .  

 

(Offrandes libres)

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

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Toute offrande fait  l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 20:36
JANVIER FÉVRIER 2016 / Mise à jour du programme Liturgique Général de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone

 

JANVIER FEVRIER 2016

 

 

 

Mise à jour du programme Liturgique Général de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone (Monastère Syriaque Notre-Dame de Miséricorde. Brévilly. 61300 CHANDAI. Tel : 0233247958  Courriels : asstradsyrfr@laposte.net)

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !

N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement  du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !

Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

 Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre de bonnes décisions dans leurs vies et agir en conséquence...

Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.

+Mor Philipose-Mariam, métropolite

JANVIER:

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)

ATTENTION:

 

Les 18-19-20 janvier 2016

Jeûne des "Rogations de Ninive"
(En référence au Livre de Jonas dans l’ancien testament)


Le jeûne de la Baouta, abstinence jusqu'à midi et jeûne pendant ces 3 jours, a lieu 3 semaines avant le premier jour du Grand Carême, et ce pendant 3 jours (lundi, mardi et mercredi).

Les trois jours de jeûne des "rogations"(1) de Ninive :

C'est une fête religieuse pour toutes les Eglises de Tradition Syriaque ("Syriaques Orientales"(Assyrienne et Chaldéenne) et "Syriaques Occidentales" (Syriaque Orthodoxe et Malankare)  qui commémore la prédication de Jonas, épargnant la ville de la colère divine par son appel à la repentance.

Ces trois jours de jeûne et de pénitence rappellent donc la conversion des ninivites, et représentent aujourd’hui la conversion du monde et notre propre conversion.
(1) Du latin latin rogatio : «action de demander», «supplication», «prière».

 

PARIS ET REGION :

(Messes épisodiques. RAMASSAGE DES FIDELES tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h, Place du Chatelet)

 

 

*JAULDES(16) :

-Dimanche 10 et 24 Janvier, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

LOURDES (65) :

-Dimanche 31 Janvier.Messe à 10h30

 

+++

Pèlerinage à Lourdes :

*Normandie et Région Parisienne : départ le Vendredi 29 à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes

*Charente : Départ le Samedi 3 à 7h

*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.

*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour en Normandie.Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES

*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES ou au Monastère pour les Normands et Parisiens. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.. Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.

*Le 3 Février, retour des « Charentais » sur Le Monastère puis Paris dans l’Après-midi .  

(Offrandes libres)

 

 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

+++

 

 

*LA CHAPELLE FAUCHER(24) :

-Samedi 23 Janvier, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30 

FEVRIER:

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)

*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.

 *Mercredi 3 Février, Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)

 

*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

+++

VEUILLEZ PRIER POUR LE SUCCES DE LA VISITE PASTORALE ET CANONIQUE DE MOR PHILIPOSE-MARIAM AU CAMEROUN. Merci.

+++

 

PARIS ET REGION :

(Messes épisodiques. RAMASSAGE DES FIDELES tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h, Place du Chatelet)

 

 

*YVETOT(76) :

-Pas de Messe à Yvetot en raison de la visite Pastorale du Métropolite au Cameroun (Ordination Presbytérale d’un Diacre) Oratoire Saint Romain et Saint Grégoire le Thaumaturge .S/C : Sous-Diacre Andres FRANCOIS (0613105663).

*NANTES (44) :

*Jeudi 11 Février, réception des fidèles de 9h à 17h.Messe à 18h pour le Groupe de prière St Charbel, (Mme Maria-Annick Chamberlain), 6 Rue de la Fauvette. 44 NANTES

*JAULDES(16) :

-Dimanche 14 et 28 Février, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

-Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.

*LOURDES (65) :

-Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.*Lundi 1er Février

 *LA CHAPELLE FAUCHER(24) :

-Samedi 27 Février, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30 

 

PRIONS LE SEIGNEUR !

 

 

 

Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،

DIEU UNIQUE ET  VRAI. Amîn.

 

     V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

      R.   Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

     Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.

     Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.

 

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amîn.

Seigneur, Faites de nous Vos disciples:

Jésus Christ, Fils de Dieu,

Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,

Faites de nous vos disciples.

Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,

Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.

Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller. 

Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique. 

Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face. 

Faites de nous vos enfants. 

Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes. 

Apprenez-nous à faire le bien. 

Gardez-nous du levain des pharisiens. 

Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire. 

Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle. 

Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.

Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne. 

Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés. 

Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,

Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.

Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.

Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner. 

Apprenez-nous à vivre dans la prière.

Faites nous participer à votre royaume. 

Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur. 

Donnez-nous la force de vous rendre témoignage. 

Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux. 

Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,

Et nous serons vraiment Vos disciples. 

(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)

PRIERE

Extraite de la Liturgie Assyro-Chaldéenne 
Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical de l'Eglise Romaine "pour l'unité des chrétiens") 

« Pour que vous trouviez en moi la paix »

Seigneur, votre miséricorde est éternelle.

Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.

Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin. 
Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.

Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.

Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. 
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »(Mt 28,20).

Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.

+++

JANVIER FÉVRIER 2016 / Mise à jour du programme Liturgique Général de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 17:34
Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 10h30

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

SOYEZ NOMBREUX !

Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?


Vierge, Patronne de Paris

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)

SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !

+++

Patronne de Paris, de la France et des gendarmes

image003

Geneviève naît en 422 à Nanterre. A l'âge de quatorze ans elle rencontre Germain, évêque d'Auxerre, et Loup, évêque de Troyes en partance pour la Bretagne (la Grande Bretagne actuelle) afin d’y combattre l’hérésie du pélagianisme.

La tradition rapporte que l'Esprit de Dieu communiqua à l'évêque Germain une lumière subite qui lui révéla la mission de la fillette en la voyant en prière dans l'église de Nanterre.

Germain prophétisa devant les parents de Geneviève le destin exceptionnel de l'enfant. 

Puis, ayant vu à terre une pièce de monnaie de cuivre marquée du signe de la croix, il la ramassa et la donna à Geneviève, lui ordonnant de la porter au cou.

Geneviève promet à Germain de se consacrer au Christ et, à 15 ans, elle reçoit le voile des vierges.

 

A l'époque, en effet, il n'existait pas de monastères de femmes et celles qui souhaitaient se consacrer au Seigneur continuaient à vivre dans le monde, simplement distinguées par le voile de leur consécration.

A la mort de ses parents, Geneviève vient habiter à Paris chez sa marraine.

Elle vit dans le silence, la prière et la mortification, ne se nourrissant que deux fois par semaine.

Elle est aussi favorisée de grâces extraordinaires, en lisant dans les consciences et en guérissant les corps au nom du Christ par des onctions d'huile.

Aux exercices de la mortification, elle joint une inviolable pureté, une humilité profonde, une foi vive, une charité ardente, une onction dans la prière qui lui fait répandre des larmes abondantes.

Sa grande sainteté lui suscite des ennemis qui parvinrent à la faire passer dans le peuple pour illuminée.

Saint Germain d’Auxerre, de retour à Paris fit taire les calomniateurs.

En 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule. Les Parisiens prennent peur et veulent fuir.

Geneviève, qui n'a que 28 ans, les convainc de demeurer dans la ville:

« Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »

Elle rassemble les femmes de Paris dans l'église-baptistère près de Notre-Dame et leur demande de supplier le ciel d'épargner leur ville.

C'est ce qui se produit.

Abandonnant la route de Paris, les Huns se dirigent vers Orléans qu'ils assiègent.

Repoussés par le général romain Aetius, ils se replient vers le Nord et sont définitivement vaincus aux Champs Catalauniques.

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Plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve cette fois la ville de la famine :

-elle organise à ses frais une expédition au moyen de bateaux qui, par la Seine, vont chercher le ravitaillement jusqu'en Champagne.

Sa réputation s'étend jusqu'en Orient.

Saint Siméon le Stylite, ayant entendu parler de ses miracles, voulut être recommandé à ses prières.

Le roi Clovis et sainte Clotilde lui vouaient une particulière vénération.

Geneviève meurt en 512 à près de 90 ans.

Elle est enterrée auprès du roi Clovis dans l'église des Saints-Apôtres que sainte Clotilde avait fait construire et qui prendra le nom dès le VIIe siècle de Sainte-Geneviève (maintenant le Panthéon).

Son corps, emporté en 845 à Marizy en Bourgogne par crainte des Normands, est rapporté à Paris en 890.

A partir du douzième siècle la châsse contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris en particulier dans des circonstances dramatiques, et des miracles ont lieu sur son passage.

Ses reliques furent brûlées par les révolutionnaires en 1793, mais certaines furent ensuite retrouvées et son tombeau continue d'être vénéré dans l'église Saint-Etienne-du-Mont.

Elle a été la patronne de la première paroisse orthodoxe de langue française et est co-patronn avec Saint Thomas Apôtre de notre "Relais Paroissial" (Actuellement S.D.F) de Region Parisienne.

Elle demeure sans conteste la protectrice de la ville de Paris.

 

D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession.

Son tombeau est toujours entouré de vénération dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.

Elle est une des grandes patronnes de la France.

 

 

+++

Intention de prière :

Sainte Geneviève, entreprenante, courageuse et persévérante, intercède pour nous. Qu’à ton exemple nous puissions, en grande simplicité, servir Dieu et nos frères, dociles à l’Esprit Saint.

 

PRIERE A SAINTE GENEVIEVE

Répandez sur nous, Seigneur, l'esprit d'intelligence et d'amour dont vous avez rempli sainte Geneviève, votre servante, pour qu'attentifs à vous servir et cherchant à lui ressembler, nous obtentions par son intercession dans le ciel, de vous plaire sur la terre par notre foi, et toute notre vie. Par Jésus-Christ, votre Fils unique, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit. Pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

PRIERE A SAINTE GENEVIEVE

Sainte Geneviève, vous qui par les veilles, les pénitences et la prière, assuriez la protection de Lutèce, intercédez auprès de Dieu pour Paris, pour notre Patrie, pour les foyers chrétiens et les âmes consacrées.

Vous qui guérissiez les aveugles et chassiez les démons, obtenez-nous la lumière de Dieu et rendez-nous plus forts dans les tentations.

Vous qui aviez d'abord le souci des pauvres, protégez les malades, les isolés, les chômeurs.

Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité et de la justice.

Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité e de la justice.

Vous qui à travers les siècles n'avez jamais cessé de veiller sur Paris, aidez-nous à garder la grandeur et le rayonnement de notre capitale. Que votre exemple soit pour nous un encouragement à toujours chercher Dieu et à le servir en nos frères. Ainsi soit-il.

 

PRIERES DES ORTHODOXES RUSSES AUPRES DU TOMBEAU DE LA PATRONNE DE PARIS

Consolatrice des exilés, vous vous êtes manifestée aux émigrés de la Russie orthodoxe.

En tous temps à votre tombeau, ils vous vénèrent.

Ô sainte Geneviève, sois pour nous apôtre de l'Unité.

(C.L.A.)

 

PRIERE Seigneur, Vous avez conduit la bienheureuse vierge Geneviève sur les sentiers de la justice dès son enfance, et Vous lui avez accordé le don de guérison ; conduisez-nous également sur le chemin de la sainteté, selon Votre très sainte volonté, en nous accordant les dons nécessaires à notre salut et au bien de ceux qui nous entourent. Par Le Christ Jésus Notre Seigneur qui vit et règne avec Vous Ô Père et le Saint Esprit aux siècles des siècles Amîn.

+++

 

Les Chrétiens de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone (Chrétienté francophone de l'Eglise des Indes , dite de Saint Thomas (Mar Thoma) )

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année,

le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 10h30

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

SOYEZ NOMBREUX !

 

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

+++

 

 

 

Note: 

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 14:27
"Preaching doesn’t always have to be in the form of words. Performing merciful deeds and actions is also preaching. I think that every Orthodox Christian must be a missionary. We all have families, but not all of our relatives are believers. Who will reveal Christ to people around us at work or school? Who will be a living witness to them?" (Fr. Stanislav Rasputin, 21st Century convert, via orthodoxoutreach.net)  /  Prêcher, ça ne doit pas toujours être sous forme verbale. Accomplir des actions miséricordieuses et des bonnes oeuvres, c'est aussi prêcher. Je pense que tout Chrétien Orthodoxe doit être missionnaire. Nous avons tous des familles, mais tous nos proches ne sont pas croyants. Qui va faire découvrir le Christ aux gens qui nous entourent, au travail et à l'école? Qui sera un témoin vivant parmi eux? (Prêtre Stanislav Rasputin)

"Preaching doesn’t always have to be in the form of words. Performing merciful deeds and actions is also preaching. I think that every Orthodox Christian must be a missionary. We all have families, but not all of our relatives are believers. Who will reveal Christ to people around us at work or school? Who will be a living witness to them?" (Fr. Stanislav Rasputin, 21st Century convert, via orthodoxoutreach.net) / Prêcher, ça ne doit pas toujours être sous forme verbale. Accomplir des actions miséricordieuses et des bonnes oeuvres, c'est aussi prêcher. Je pense que tout Chrétien Orthodoxe doit être missionnaire. Nous avons tous des familles, mais tous nos proches ne sont pas croyants. Qui va faire découvrir le Christ aux gens qui nous entourent, au travail et à l'école? Qui sera un témoin vivant parmi eux? (Prêtre Stanislav Rasputin)

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-15.

Fils bien-aimé, voici manifestée à tous les hommes la grâce de Dieu, notre Sauveur ;
elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent avec tempérance, justice et piété,
en attendant la bienheureuse espérance et l'apparition glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur
Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire, en nous purifiant, un peuple qui lui appartienne, et qui soit zélé pour les bonnes œuvres.
Voilà ce que tu dois prêcher, recommander et revendiquer avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise.

"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide."  (St. Isaac the Syrian)
"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide."  (St. Isaac the Syrian)
"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide."  (St. Isaac the Syrian)

"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide." (St. Isaac the Syrian)

Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'évangile médité, 12ème Méditation 


 

La Circoncision : offrande de Notre Seigneur

 

Jésus, n'ayant encore que huit jours, soumet sa tendre et innocente chair ou couteau de la circoncision; il en ressent les vives douleurs, son sang coule, il en offre les prémices à son Père pour notre salut, et il en versera un jour jusqu'à la dernière goutte.

Ô Jésus ! pour me sauver, vous versez votre sang, et moi, pour mon salut, je ne veux rien souffrir !

Ô Joseph ! Ô Marie ! vous seuls sur la terre avez connu le prix de ce sang divin, plus que suffisant déjà pour la rédemption des hommes, si Dieu eût voulu s'en contenter.

Quelle plaie pour votre cœur lorsque vous le vîtes couler ! Que vous vous hâtez, ô mon sauveur, de me donner votre sang ! Différerai-je encore à vous donner mon cœur ?

Ô Dieu ! que j'ai tant offensé, recevez-le ce sang précieux pour l'expiation de mes crimes.

Divin Jésus, appliquez-m'en le mérite et la vertu, afin que du moins je ne vous offense plus.

Qu'une goutte de ce sang adorable tombe sur mon cœur pour en amollir la dureté.

Hélas ! je le reçois tout entier et si souvent ce précieux sang dans la communion; comment se peut-il que je ne sois pas embrasé, consumé d'amour !

 

+++

 

Dear friends. Aloho M'Barek.

May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"

Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...

May they teach us by their heroic fidelity!

Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!

May the Mother of Mercy, Saint Abraham Koorilose Bava and St. Gregorios of Parumala accompanies you during this new year of their intercessions!

You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!

Your fraternally devoted and faithful in the Lord.

+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan

 

A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:


"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !

N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement  du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !


Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »

(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

Que la Mère de Miséricorde, Saint Abraham Koorilose Bava et Saint Gregorios de Parumala vous accompagne tout au cours de cette nouvelle année de leurs intercessions !

 

 Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...


Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !


Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.


+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :

« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu. 


La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse. 


Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible. 


Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi; 
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»

 

+++

Après avoir fêté la Nativité et l'Adoration des Mages qui étaient la manifestation de Dieu dans le petit enfant de la crèche, voici que nous célébrons en ce jour de la Théophanie une autre Epiphanie :

*la manifestation qui inaugure la Vie publique de Jésus, sa vie de grand missionnaire envoyé par le Père.

Il s’agit de son Baptême. Une question se pose chaque fois que nous entendons cet Evangile : pourquoi Jésus a-t-il voulu recevoir le Baptême de pénitence donné par Jean-Baptiste ?

-Ce n’est pas pour Lui, c’est pour nous.

Ce n’est pas pour Lui : certes, il est là dans la foule, attendant d’être plongé à son tour dans les eaux du Jourdain, en apparences, rien ne le distingue et pourtant il n’est pas un homme comme les autres, car il porte au fond de lui-même un secret, un très grand mystère... et c’est la voix de Dieu le Père qui lève le voile sur ce mystère lorsque depuis le ciel qui s’est déchiré au-dessus de Jésus, il déclare très solennellement  « Tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré »  "Tu es mon Fils Bien-aimé, en Toi j’ai mis tout mon amour ».

La voilà mise en lumière dès le commencement de sa vie publique, la véritable personnalité, absolument unique de Jésus :

*Il est le Fils Bien-aimé du Père, à la fois Dieu et Homme parfaitement Dieu et parfaitement homme.

Lui, qui de toute éternité est la parfaite Image du Père, qui lui est égal en toutes choses, il a voulu prendre dans le sein de la Vierge Marie une nature en tout semblable à la nôtre, sauf le péché.

Etant sans péché, d’une sainteté totale, Jésus n’a pas besoin de recevoir le Baptême de Jean qui est un rite symbolique, réservé aux pécheurs qui veulent se convertir après avoir reconnu et avoué leurs fautes.

S’il tient à accomplir cette démarche exceptionnelle dans un grand acte d’humilité, un grand abaissement, ce n’est donc pas pour Lui, c’est pour nous.

Lui qui est descendu du ciel pour être notre Rédempteur et Sauveur, il veut se rendre solidaire des pauvres pécheurs que nous sommes, il veut prendre sur Lui tous les péchés de tous les hommes, signifiant ainsi que Dieu se fait présent à l’intérieur de nos misères et que là où abonde le péché, surabonde son amour miséricordieux.

On peut dire qu’en plongeant son corps très saint dans les eaux du Jourdain, Jésus nous y plongeait tous avec Lui et y noyait déjà tous les péchés du monde.

Ce qu’il importe aussi de bien comprendre, frères et sœurs, c’est que pour Jésus, le fait d’entrer dans l’eau du Jourdain signifie qu’il a conscience de s’engager sur une voie qui le conduira jusqu’en sacrifice suprême, ce sacrifice de la Croix, grâce auquel il pourra donner la mesure la plus extrême de son amour et procurer ainsi à tous les hommes, pardon et purification.

N’oublions pas que pour désigner ce sacrifice rédempteur, Jésus lui-même s’est servi de l’image du Baptême : « Je dois recevoir un Baptême et comme j’ai hâte qu’il soit consommé ».

Quel mystère, frères et sœurs !

Jésus, sur la Croix a reçu un Baptême de Sang, et c’est dans ce sang que l’humanité toute a été baptisée d’un Baptême collectif d’une efficacité infinie. Baptême que chaque être humain dans le temps de son existence n’a plus qu’à accepter volontairement dans un acte personnel d’union au Christ.

C’est incorporation au Christ, c’est le sacrement de Baptême donné par l’Eglise qui l’a réalisée pour chacun et chacune d’entre nous.

Voilà pourquoi il fut un évènement décisif sont on ne soulignera jamais assez l’importance.

C’est à ce moment-là en effet, que nous sommes « nés de Dieu », devenus des fils et filles de Dieu appelés à être d’autres christ, des copies vivantes de Jésus !

N’est-ce pas merveilleux, frères et sœurs ? Mais avons-nous bien mesuré tout ce que cela implique ?

Nous savons que depuis sa Résurrection et son retour au ciel au jour de son Ascension, Jésus ne vit plus ici-bas dans son Corps historique (ce corps physique semblable au nôtre qui a été le sien durant 33 ans) mais qu’il continue cependant à vivre sur terre à travers les membres de son Corps mystique, c’est-à-dire à travers les baptisés.

C’est donc à travers nos vies qu’il désire continuer tous ses mystères, propager son message de salut et transfuser son amour.

C’est à travers nos décisions qu’il veut agir concrètement dans le monde. C’est grâce à nos paroles et à notre témoignage qu’il veut conduire les hommes à la Lumière de la Foi, c’est avec nos cœurs remplis de son amour qu’il veut aimer nos frères les plus proches comme les plus lointains.

Autrement dit : le baptisé, c’est quelqu’un qui prête son humanité à Dieu pour qu’il en dispose à son gré en faveur de la mission, pour l’extension de son règne.

Le baptisé, le chrétien c’est quelqu’un qui joue le rôle de Jésus, qui le joue vraiment se comportant entres choses comme Jésus se comporterait s’il était à sa place.

Frères et sœurs, si nous avons bien compris cela, nous n’avons pas de droit de vivre dans la médiocrité, dans cette tiédeur qui caractérise aujourd’hui tant et tant de baptisés.

Nous savons que le Seigneur juge avec une particulière sévérité cet état de paresse spirituelle :

« Je connais ta conduite, déclare-t-il, à celui qui est tiède, tu n’es ni froid ni chaud, que n’es-tu l’un ou l’autre ? Ainsi puisque te voilà tiède, ni chaud, ni froid, je vais te vomir de ma bouche... » (Apoc. 3)

"Je pense que tout Chrétien Orthodoxe doit être missionnaire.

Nous avons tous des familles, mais tous nos proches ne sont pas croyants.

Qui va faire découvrir le Christ aux gens qui nous entourent, au travail et à l'école?

Qui sera un témoin vivant parmi eux? (Père Stanislav )

Alors, si cela s’avère nécessaire, ressaisissons-nous, ravivons notre ferveur de manière à pouvoir répondre pleinement à notre vocation baptismale qui est une vocation à la sainteté, à l’image de Marie, la Toute-Sainte.

Une dernière remarque pour conclure.

Chacun devient ce pour quoi il vit ou ce qu’il recherche.

  • Qui recherche les choses vaines deviendra superficiel et inconsistant.
  • Qui recherche le péché, deviendra pécheur.
  • Mais qui recherche Dieu et une communion intime avec Lui sera Divinisé puisque ce que le Christ-Tête de l'Eglise est par nature, nous le devenons par la grâce !

« Quelle puissance le nom de Jésus-Christ donne

à nos prières ! elles cessent alors visiblement de ramper sur la terre, elles s'élèvent vers le ciel comme un encens d'agréable odeur. O nom de Jésus-Christ ! nom auguste, au-dessus de tout nom : Nomen quod est super omne nomen. Nom consolant, puisqu'il nous rappelle la miséricorde de Jésus-Christ pour l'homme ; nom qui nous rend par la prière tout puissants auprès de Dieu : car la parole de Jésus-Christ y est formelle ; c'est la parole du Dieu de vérité, il a daigné la confirmer par serment : en vérité, en vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, vous sera accordé. On voit que rien n'est excepté, mais seulement dans l'ordre du salut ; car, dit saint Augustin, au nom d'un Dieu qui est venu pour nous sauver, peut-on demander comme des biens ce qui serait étranger ou quelquefois contraire à notre salut ?

On sent bien que, pour obtenir ces heureux effets du nom de Jésus-Christ, il doit être prononcé avec foi et dans de saintes dispositions ; la parole de l’Écriture y est formelle : tous ceux qui diront, Seigneur, Seigneur, c'est-à-dire, qui ne le diront que des lèvres, n'entreront point dans le royaume des cieux. Ce nom a été sur les lèvres de l'aveugle de Jéricho. Jésus, fils de David, s'écriait-il, ayez pitié de moi. En vain on lui imposa le silence ; sa foi le fit triompher de ces obstacles, et lui obtint un miracle. Combien de fois de nom de salut et de bénédiction est-il répété par nous chaque jour dans ces litanies si connues, composées en l'honneur de Jésus-Christ. On ne voit point que ce nom, quoique tout-puissant, nous guérisse d'aucune de nos passions. Croyons avec l’Écriture que nul ne peut dire Seigneur Jésus que par un mouvement de l'Esprit Saint. Alors ce nom sera prononcé avec intelligence, avec amour ; alors il excitera dans nos cœurs cet heureux tressaillement qu'éprouvait saint Bernard (*). Nous ne le prononcerons point, selon la pensée de saint Augustin, sans goûter les consolations de l'espérance, et le tentateur effrayé s'éloignera de nous. »

(*) : cf. la méditation proposée hier.

Athanase René Merault de Bizyin "Instructions pour les fêtes de l'année", Tome premier (Sur le saint nom de Jésus), Librairie catholique de Perisse Frères, Lyon - Paris, 1841.

Merault de Bizy,nom,Jésus,Christ,Seigneur,saint Bernard,saint Augustin

 

Aujourd'hui, Saint TITE, disciple de saint Paul, apôtre de la Crête († 96)

 

Mémoire d'autres saints:

PRISQUE, PRISCILLIEN, BÉNÉDICTE et DAFROSE, martyrs à Rome († IVe s.)

AQUILIN et ses compagnons, martyrs en Afrique († 484)

RIGOBERT (Robert), archevêque de Reims  († 743)

 

 

O Dieu, mon Créateur et mon Seigneur,

Vous connaissez les désirs de mon cœur et mes gémissements ne Vous sont point cachés ; mais comme les besoins de la vie présente ne me permettent pas d'appliquer constamment mon esprit à Vos louanges, je fais en cemoment avec Vous un pacte pour l'année entière. (*)

 

  1. Chaque fois que mes yeux se lèveront vers le Ciel, je Vous féliciterai et je me réjouirai avec Vous de ce qu'étant infiniment parfait, Vous êtes Celui qui est infini dans Sa puissance, dans Sa sagesse, dans Sa bonté et dans Sa justice.
  2. Chaque fois que j'ouvrirai ou que je fermerai les yeux, je veux louer et avoir pour agréables toutes les actions que Votre Fils unique, que tous les Saints et les Justes ont jamais faites pour Votre gloire et celles qu'ils feront dans la suite, et je désire prendre part à chacune d'elles.
  3. Chaque fois que je respirerai, je veux Vous offrir, ô mon Dieu, la vie, la passion et le sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, les mérites et les souffrances de tous les Saints, pour le salut et la gloire éternelle de tous les hommes et pour l'expiation des péchés du monde entier.
  4. Chaque fois que je soupirerai, je veux détester et abhorrer, en général et en particulier, tous mes péchés et ceux que tous les hommes ont jamais commis contre Votre honneur, depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour. Ah ! que ne m'est-il donné de réparer, au moins en partie, par l'effusion de mon sang, tant de crimes et de forfaits !
  5. Enfin, chaque fois que je remuerai les mains et les pieds, je veux, par amour pour Vous, me remettre et me confier tout entier à Votre très sainte Volonté, désirant que, dans le temps et dans l'éternité, vous disposiez de moi selon Votre bon plaisir.

Et, pour que ces cinq actes ne puissent jamais être révoqués, je les mets sous le sceau sacré de Vos cinq plaies et je veux qu'à jamais ils conservent toute leur force et leur validité, lors même qu'ils ne seraient nullement présents à ma pensée, au moment où je poserai un des actes qui y sont compris.Amen

(Ste Gertrude)

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Dear friends. Aloho M'Barek.

May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"

Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...

May they teach us by their heroic fidelity!

Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!

You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!

Your fraternally devoted and faithful in the Lord.

+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan

 

A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:


"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !

N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement  du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !


Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

 Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...


Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !


Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.


+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :

« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu. 


La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse. 


Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible. 


Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi; 
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»

 

+++

God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is from the devil - for the devil is cold - then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbor as well. ( St Seraphim of Sarov, Spiritual Instructions) /  Dieu est un feu qui réchauffe et embrase les cœur et les reins. Si donc  nous nous sentons dans nos cœurs de la froideur, c'est du diable - Pour le diable tout est froid - alors,  demandons à L'Éternel, et il viendra et réchauffera nos cœurs avec  parfait amour, non seulement pour lui, mais pour nous-même et notre prochain. ( St Séraphin de sarov, instructions spirituelles)
God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is from the devil - for the devil is cold - then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbor as well. ( St Seraphim of Sarov, Spiritual Instructions) /  Dieu est un feu qui réchauffe et embrase les cœur et les reins. Si donc  nous nous sentons dans nos cœurs de la froideur, c'est du diable - Pour le diable tout est froid - alors,  demandons à L'Éternel, et il viendra et réchauffera nos cœurs avec  parfait amour, non seulement pour lui, mais pour nous-même et notre prochain. ( St Séraphin de sarov, instructions spirituelles)
God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is from the devil - for the devil is cold - then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbor as well. ( St Seraphim of Sarov, Spiritual Instructions) /  Dieu est un feu qui réchauffe et embrase les cœur et les reins. Si donc  nous nous sentons dans nos cœurs de la froideur, c'est du diable - Pour le diable tout est froid - alors,  demandons à L'Éternel, et il viendra et réchauffera nos cœurs avec  parfait amour, non seulement pour lui, mais pour nous-même et notre prochain. ( St Séraphin de sarov, instructions spirituelles)

God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is from the devil - for the devil is cold - then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbor as well. ( St Seraphim of Sarov, Spiritual Instructions) / Dieu est un feu qui réchauffe et embrase les cœur et les reins. Si donc nous nous sentons dans nos cœurs de la froideur, c'est du diable - Pour le diable tout est froid - alors, demandons à L'Éternel, et il viendra et réchauffera nos cœurs avec parfait amour, non seulement pour lui, mais pour nous-même et notre prochain. ( St Séraphin de sarov, instructions spirituelles)

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 10h30

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

SOYEZ NOMBREUX !

Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?


Vierge, Patronne de Paris

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)

SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !

+++

Patronne de Paris, de la France et des gendarmes

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Geneviève naît en 422 à Nanterre. A l'âge de quatorze ans elle rencontre Germain, évêque d'Auxerre, et Loup, évêque de Troyes en partance pour la Bretagne (la Grande Bretagne actuelle) afin d’y combattre l’hérésie du pélagianisme.

La tradition rapporte que l'Esprit de Dieu communiqua à l'évêque Germain une lumière subite qui lui révéla la mission de la fillette en la voyant en prière dans l'église de Nanterre.

Germain prophétisa devant les parents de Geneviève le destin exceptionnel de l'enfant. 

Puis, ayant vu à terre une pièce de monnaie de cuivre marquée du signe de la croix, il la ramassa et la donna à Geneviève, lui ordonnant de la porter au cou.

Geneviève promet à Germain de se consacrer au Christ et, à 15 ans, elle reçoit le voile des vierges.

 

A l'époque, en effet, il n'existait pas de monastères de femmes et celles qui souhaitaient se consacrer au Seigneur continuaient à vivre dans le monde, simplement distinguées par le voile de leur consécration.

A la mort de ses parents, Geneviève vient habiter à Paris chez sa marraine.

Elle vit dans le silence, la prière et la mortification, ne se nourrissant que deux fois par semaine.

Elle est aussi favorisée de grâces extraordinaires, en lisant dans les consciences et en guérissant les corps au nom du Christ par des onctions d'huile.

Aux exercices de la mortification, elle joint une inviolable pureté, une humilité profonde, une foi vive, une charité ardente, une onction dans la prière qui lui fait répandre des larmes abondantes.

Sa grande sainteté lui suscite des ennemis qui parvinrent à la faire passer dans le peuple pour illuminée.

Saint Germain d’Auxerre, de retour à Paris fit taire les calomniateurs.

En 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule. Les Parisiens prennent peur et veulent fuir.

Geneviève, qui n'a que 28 ans, les convainc de demeurer dans la ville:

« Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »

Elle rassemble les femmes de Paris dans l'église-baptistère près de Notre-Dame et leur demande de supplier le ciel d'épargner leur ville.

C'est ce qui se produit.

Abandonnant la route de Paris, les Huns se dirigent vers Orléans qu'ils assiègent.

Repoussés par le général romain Aetius, ils se replient vers le Nord et sont définitivement vaincus aux Champs Catalauniques.

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Plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve cette fois la ville de la famine :

-elle organise à ses frais une expédition au moyen de bateaux qui, par la Seine, vont chercher le ravitaillement jusqu'en Champagne.

Sa réputation s'étend jusqu'en Orient.

Saint Siméon le Stylite, ayant entendu parler de ses miracles, voulut être recommandé à ses prières.

Le roi Clovis et sainte Clotilde lui vouaient une particulière vénération.

Geneviève meurt en 512 à près de 90 ans.

Elle est enterrée auprès du roi Clovis dans l'église des Saints-Apôtres que sainte Clotilde avait fait construire et qui prendra le nom dès le VIIe siècle de Sainte-Geneviève (maintenant le Panthéon).

Son corps, emporté en 845 à Marizy en Bourgogne par crainte des Normands, est rapporté à Paris en 890.

A partir du douzième siècle la châsse contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris en particulier dans des circonstances dramatiques, et des miracles ont lieu sur son passage.

Ses reliques furent brûlées par les révolutionnaires en 1793, mais certaines furent ensuite retrouvées et son tombeau continue d'être vénéré dans l'église Saint-Etienne-du-Mont.

Elle a été la patronne de la première paroisse orthodoxe de langue française et est co-patronn avec Saint Thomas Apôtre de notre "Relais Paroissial" (Actuellement S.D.F) de Region Parisienne.

Elle demeure sans conteste la protectrice de la ville de Paris.

 

D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession.

Son tombeau est toujours entouré de vénération dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.

Elle est une des grandes patronnes de la France.

 

+++

Intention de prière :

Sainte Geneviève, entreprenante, courageuse et persévérante, intercède pour nous. Qu’à ton exemple nous puissions, en grande simplicité, servir Dieu et nos frères, dociles à l’Esprit Saint.

 

PRIERE A SAINTE GENEVIEVE

Répandez sur nous, Seigneur, l'esprit d'intelligence et d'amour dont vous avez rempli sainte Geneviève, votre servante, pour qu'attentifs à vous servir et cherchant à lui ressembler, nous obtentions par son intercession dans le ciel, de vous plaire sur la terre par notre foi, et toute notre vie. Par Jésus-Christ, votre Fils unique, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit. Pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

PRIERE A SAINTE GENEVIEVE

Sainte Geneviève, vous qui par les veilles, les pénitences et la prière, assuriez la protection de Lutèce, intercédez auprès de Dieu pour Paris, pour notre Patrie, pour les foyers chrétiens et les âmes consacrées.

Vous qui guérissiez les aveugles et chassiez les démons, obtenez-nous la lumière de Dieu et rendez-nous plus forts dans les tentations.

Vous qui aviez d'abord le souci des pauvres, protégez les malades, les isolés, les chômeurs.

Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité et de la justice.

Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité e de la justice.

Vous qui à travers les siècles n'avez jamais cessé de veiller sur Paris, aidez-nous à garder la grandeur et le rayonnement de notre capitale. Que votre exemple soit pour nous un encouragement à toujours chercher Dieu et à le servir en nos frères. Ainsi soit-il.

 

PRIERES DES ORTHODOXES RUSSES AUPRES DU TOMBEAU DE LA PATRONNE DE PARIS

Consolatrice des exilés, vous vous êtes manifestée aux émigrés de la Russie orthodoxe.

En tous temps à votre tombeau, ils vous vénèrent.

Ô sainte Geneviève, sois pour nous apôtre de l'Unité.

(C.L.A.)

 

PRIERE Seigneur, Vous avez conduit la bienheureuse vierge Geneviève sur les sentiers de la justice dès son enfance, et Vous lui avez accordé le don de guérison ; conduisez-nous également sur le chemin de la sainteté, selon Votre très sainte volonté, en nous accordant les dons nécessaires à notre salut et au bien de ceux qui nous entourent. Par Le Christ Jésus Notre Seigneur qui vit et règne avec Vous Ô Père et le Saint Esprit aux siècles des siècles Amîn.

+++

 

Les Chrétiens de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone (Chrétienté francophone de l'Eglise des Indes , dite de Saint Thomas (Mar Thoma) )

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année,

le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 10h30

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

SOYEZ NOMBREUX !

 

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

+++

 

 

 

Note: 

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
 

 

 

 

"Without winter there would be no spring, and without spring there would be no summer. So it is also in the spiritual life: a little consolation, and then a little grief—and thus little by little we work out our salvation. Let us accept everything from the hand of God. If He comforts us, let us thank Him. And if He doesn’t comfort us—let us thank Him." (St. Anatoly of Optina) /  "Sans l'hiver il n'y aurait pas de printemps, sans printemps,  il n'y aurait pas d'été. Il en est de même dans la vie spirituelle : un peu de consolation, et puis un petit chagrin et c'est ainsi que , peu à peu, on travaille pour notre salut. Acceptez tout, comme venant de la main de Dieu. S'il nous réconforte, rendez-Lui grâces. Et s'il ne  nous consoler pas, remercions-le." (St. Anatoli de optina)
"Without winter there would be no spring, and without spring there would be no summer. So it is also in the spiritual life: a little consolation, and then a little grief—and thus little by little we work out our salvation. Let us accept everything from the hand of God. If He comforts us, let us thank Him. And if He doesn’t comfort us—let us thank Him." (St. Anatoly of Optina) /  "Sans l'hiver il n'y aurait pas de printemps, sans printemps,  il n'y aurait pas d'été. Il en est de même dans la vie spirituelle : un peu de consolation, et puis un petit chagrin et c'est ainsi que , peu à peu, on travaille pour notre salut. Acceptez tout, comme venant de la main de Dieu. S'il nous réconforte, rendez-Lui grâces. Et s'il ne  nous consoler pas, remercions-le." (St. Anatoli de optina)
"Without winter there would be no spring, and without spring there would be no summer. So it is also in the spiritual life: a little consolation, and then a little grief—and thus little by little we work out our salvation. Let us accept everything from the hand of God. If He comforts us, let us thank Him. And if He doesn’t comfort us—let us thank Him." (St. Anatoly of Optina) /  "Sans l'hiver il n'y aurait pas de printemps, sans printemps,  il n'y aurait pas d'été. Il en est de même dans la vie spirituelle : un peu de consolation, et puis un petit chagrin et c'est ainsi que , peu à peu, on travaille pour notre salut. Acceptez tout, comme venant de la main de Dieu. S'il nous réconforte, rendez-Lui grâces. Et s'il ne  nous consoler pas, remercions-le." (St. Anatoli de optina)

"Without winter there would be no spring, and without spring there would be no summer. So it is also in the spiritual life: a little consolation, and then a little grief—and thus little by little we work out our salvation. Let us accept everything from the hand of God. If He comforts us, let us thank Him. And if He doesn’t comfort us—let us thank Him." (St. Anatoly of Optina) / "Sans l'hiver il n'y aurait pas de printemps, sans printemps, il n'y aurait pas d'été. Il en est de même dans la vie spirituelle : un peu de consolation, et puis un petit chagrin et c'est ainsi que , peu à peu, on travaille pour notre salut. Acceptez tout, comme venant de la main de Dieu. S'il nous réconforte, rendez-Lui grâces. Et s'il ne nous consoler pas, remercions-le." (St. Anatoli de optina)

Elie nourrit dans le désert
Livre des Rois 19,1-8
« Lève-toi et mange »
Lève-toi et mange.
On m’avait dépêché vers Elie le prophète. Comme souvent chez les hommes légèrement trop zélés, la flamme qui brûlait au début notre ami se consuma bien vite. La fougue dont il usa contre les hérétiques se tournait contre lui. Il fallait consoler ce turbulent athlète. Je voulus le reprendre en un éclat terrible, une horde de trompettes, des flammes et des éclairs ; mais un vieil ange sage surprit mon attirail : « Où vas-tu cher ami ? » « Réveiller le prophète qui pleure endormi ! » « Renonce donc aux attraits de la pompe angélique. Ne vas pas vers Elie armé de telle manière. Il se trompe en pensant que notre Dieu aimant apprécie la vengeance, et se repaît de sang. 

Vole plutôt désarmé vers le pauvre proph&e grave;te. Une sobre douceur lui ouvrira les yeux. » Je troquais ma fanfare pour du pain et de l’eau. Doucement j’effleurai le manteau du saint homme : « Lève-toi et mange ». La concision même. Mais l’autre se rendormit. Je réfléchis un peu. Au risque qu’il me prenne pour un ange benné, je me fis explicite, l’effleurant à nouveau : « autrement le chemin sera trop long ». Je compris alors qu’une grande douceur et quelque humilité vont à bout de bien des résistances. Clair, doux et précis : vous ferez des merveilles. Gagné par ma candeur, le zèle le reprit. Mon réveil en douceur lui fut des plus utiles. Plus tard, quand Elie reconnut dans la brise légère la parole de Dieu doucement murmurée, je crois que de mes ailes au doigté le plus fin le sublime prophète eut le bon souvenir. (Source:Signe dans la Bible)
Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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SAINT GREGOIRE, EVÊQUE DE LANGRES EN HAUTE MARNE

De famille sénatoriale, Grégoire gouverna le pays d'Autun, en qualité de comte, pendant quarante ans ; il remplit cette charge avec un grand sentiment de l'équité et avec une fermeté qui en faisait la terreur des méchants. De son épouse Armentaire, il eut deux fils, dont l'un, Tetricus, fut son successeur sur le siège de Langres, et l'autre fut le grand-père de l'historien Grégoire de Tours. Il était déjà avancé en âge quand, devenu veuf, il abandonna le monde et se donna à Dieu sans réserve. C'est alors que le Clergé et les fidèles de Langres l'élurent comme Evêque. Après son Sacre, on vit en lui un admirable exemple de fidélité à tous les devoirs de sa charge pastorale ; sans le laisser paraître extéricurement, il pratiquait une rigoureuse abstinence, ne vivait que de pain d'orge, ne mêlait que quelques gouttes de vin à l'eau qu'il buvait, consacrait de longues heures à la prière durant la nuit.

La ville de Dijon, à cette époque, faisait partie du Diocèse de Langres ; Grégoire y faisait d'assez longs séjours. Sa résidence était contiguë au baptistère de Saint-Vincent, non loin de l'endroit où se trouve l'église Saint-Étienne. De nombreuses Reliques étaient exposées dans ce baptistère, et Grégoire venait les vénérer pendant la nuit. Un de ses Clercs, qui épiait ses démarches, raconta que, durant l'une de ces veilles, les Saints dont les Reliques étaient ainsi exposées vinrent se joindre à lui pour chanter les louanges du Seigneur. Il entendit Saint Bénigne, dont le culte était négligé, se plaindre de cet oubli ; ce qui amena Grégoire à renouveler la châsse du Saint Martyr.

Grégoire gouverna pendant trente-trois ans le Diocèse de Langres ; il assista en personne aux conciles d'Épaone et de Clermont, en 517 et 525, il se fit représenter à celui d'Orléans de 538. Il se rendait à Langres pour les fêtes de l'Épiphanie quand il fut atteint de la fièvre et passa à une vie meilleure le 4 janvier 539 ; il était plus qu'octogénaire. Selon son désir, son corps fut inhumé dans le baptistère de Dijon.

L'épitaphe composée par Venance Fortunat laisse entendre que le saint homme sut réparer ses excès de sévérité comme gouverneur séculier par la tendre charité dont il usa envers tous durant la dernière partie de sa vie. De fait, les miracles accomplis après sa mort, par son intercession, furent de préférence en faveur de captifs frappés par la justice humaine.

Lorsque Tetricus, fils et successeur de Grégoire, voulut lui élever un monument plus somptueux, on procéda à l'exhumation, et le corps fut trouvé dans l'attitude du sommeil et sans corruption ; l'anniversaire de cette translation se célèbre le 6 novembre.

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Que le Corps saint du Christ sanctifie nos corps, que son Sang purificateur purifie nos âmes et que sa grâce nous accompagne tous les jours de notre vie

Que le Corps saint du Christ sanctifie nos corps, que son Sang purificateur purifie nos âmes et que sa grâce nous accompagne tous les jours de notre vie

L’ENFANT EN OTAGE
Maltraitance –enfants-nes-etre-heureux

La fête de Noël, l’évènement même de la naissance humaine du Fils unique et Verbe de Dieu, met évidemment en exergue le mystère de l’enfant – enfant prophète, enfant vulnérable, enfant exploité, enfant objet à la merci des adultes et de tous ceux qui ont le pouvoir. Rien de nouveau – ou plutôt tout est dans ce domaine toujours nouveau. L’année que nous venons de passer est marquée par l’infanticide sous diverses formes, enfants, chrétiens ou non, qu’on décapite, qu’on brûle vifs; enfants victimes de la télé maltraitance, témoins du conflit des adultes, des disputes parentales, ou encore – autre forme de maltraitance – pourris par la richesse. En voilà un qui faisait la tête parce que, dans ses cadeaux, il avait moins qu’un autre, il n’avait pas tout ce que la Pub lui promettait pour le tourmenter… Les passions sont excitées chez nos enfants – la convoitise, la rivalité, la violence… Et l’éducation sexuelle prématurée corrompt, dans plusieurs cas, leur discernement.

Otage

Pomme de discorde entre les adultes dont il gêne les caprices, argument dans le divorce, objet à acquérir par tous les moyens chez certains stériles, banque d’organes dans d’autres cas, embryon arraché et avorté, promis à l’exploitation de son petit corps – l’enfant est sans défense. Il faut, avec Victor Hugo, déchiffrer toutes les Cosette du monde, celle que l’on marchande. Mais l’otage n’empêche pas les grands de jouer dans la cour. Quelle que soit l’action des associations de défense de l’enfant, l’impuissance mondiale est retentissante; il y a des images de Facebook qu’on voudrait ne pas avoir vues.

Jésus Christ

Dieu a choisi de se faire homme dans ce contexte. Dans sa sagesse, Il a prévu que, se manifester dans l’enfant, faire de l’enfance le lieu théophanique par excellence, serait le message universel. Même ceux qui ne connaissent pas Dieu, ou qui ne croient pas en lui, peuvent être saisis par ce mystère sans voix – car „enfant”, infans, est celui qui ne parle pas. L’enfant ne parle que par sa présence – ou par ses cris, quand il peut encore crier. Le Verbe, Celui qui par excellence parle, Lui la parole du Père, la Parole divine en personne, s’est indentifié à ceux – et celles – qui n’ont pas la parole en ce monde. Il s’est fait vulnérable, Lui le Souverain du ciel et de la terre. Pourquoi? En fait, seule la vulnérabilité est éloquente, parole sans pouvoir et baillonnée, sans autre puissance qu’elle-même; silence impuissant qui n’a d’autre autorité que son innocence.

Le Salut

En vénérant le nouveau-né de la Crèche – cette crèche si pauvre, si dérisoire, elle-même si vulnérable et menacée – nous affirmons notre foi: l’amour sans défense répare; l’innocent plaide pour ses bourreaux; sur l’Icône, l’Otage divin, enveloppé de linceuls, couché dans une crèche en forme de tombeau, annonce par son irradiation, la victoire de la Résurrection. Noël – Pâques: même combat, même victoire sur l’inintelligence, sur la violence, la méchanceté, la corruption et la mort. Même virginité sans souillure, même innocence sans défense, même triomphe de l’amour que personne ne peut empêcher d’être amour, sur la paille et dans la boue du monde – Dieu en otage… „ ce que vous avez fait au plus petit d’entre vous, c’est à moi que vous l’avez fait” (Matt 25, 40).

(Source:"Sagesse Orthodoxe")

LE COIN DU CATECHISME ET ... DES FAMILLES:

Coloriages et Histoire du Baptème de Notre-Seigneur Jésus-Christ

 

Le-bapteme-de-Jesus-18.jpgLes années passèrent. Jésus et son cousin Jean étaient maintenant à l’âge d’homme. Ainsi que l’avait prophétisé son père Zacharie, Jean devin un prophète de Dieu. Il vivait comme Elie dans le désert, se nourrissant de miel sauvage et de sauterelles.

Jean parcourait toute la région du Jourdain, en prêchant aux foules : « Ecoutez-moi, vous tous ! disait-il. Le royaume de Dieu est proche. Changez donc de vie et obéissez aux lois de Dieu ». A ceux qui étaient venus l’écouter, il disait que, s’ils se repentaient du mal qu’ils avaient fait, ils pourraient être « baptisés », c'est-à-dire lavés de leurs péchés, et que Dieu leur pardonnerait.

Les foules l’interrogeaient : « Que devons-nous donc faire ? »

Jean leur enseignait à être honnêtes, généreux et charitables : « Contentez-vous de ce que vous avez, disait Jean. Partagez votre nourriture et vos biens avec ceux qui n’en ont pas ». Une multitude de gens accourait pour l’écouter, et il les baptisait dans le Jourdain.

 

The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

Le  6 janvier nous fêtons l'Epiphanie du Seigneur(Qu'on solennise le dimanche le plus proche lorsque le 6 n'est pas chômé).

Dans la liturgie orientale, la fête de l'Épiphanie célèbre la manifestation de Dieu au moment du Baptême de Jésus. 

Le récit du baptême de Jésus exprime une manifestation divine assez différente de la manifestation aux mages. 

C'est une "théophanie" trinitaire, c'est à dire que les trois personnes de la Sainte Trinité sont manifestées.

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3, 15-16 21-22

Le peuple venu auprès de Jean-Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu ».

Certains Juifs se demandaient si cet homme de Dieu n’était pas le sauveur promis par Dieu, le Messie.

Mais Jean leur disait : « Moi, je vous baptise dans l’eau, mais je prépare la venue de quelqu’un de très grand. Ecoutez ! Il vient, celui qui est beaucoup plus puissant que moi. Je ne suis même pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Il vous baptisera avec la puissance de Dieu. Il est le Messie, le roi promis par Dieu ».

Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint se manifesta au dessus de Jésus, sous une apparence corporelle, tel une colombe, du ciel, une voix se fit entendre : « Tu es mon Fils : moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ».

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Le-Bapteme-de-Jesus-01.jpgLe-Bapteme-de-Jesus-02.jpgLe-Bapteme-de-Jesus-03.jpgLe-Bapteme-de-Jesus-04.jpgLe-Bapteme-de-Jesus-05.jpgLe-Bapteme-de-Jesus-06.jpg

 

 

 

 

 

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Réalisation

1) Découper les éléments de la planche 1

2) Découper au cutter la fente au dessus de la tête de Jésus.

3) Coller le nuage aux endroits indiqués sur la planche 2

4) Monter la colombe en collant la languette au dos de la colombe

5) insérer la languette dans la fente de la planche 2

 

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Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
DIEU HABITANT TOUT ÊTRE HUMAIN, LE BAPTÊME EST-IL NÉCESSAIRE?
Universalité –Baptême

Tout être humain est créé selon l’image de Dieu; il a donc la capacité naturelle de parvenir à la ressemblance avec Dieu, ce que la Tradition appelle « sanctification », « sainteté », déification » ou encore « divinisation ». Tout être humain a reçu au Paradis l’insufflation initiale de Dieu, les arrhes du saint Esprit; il a ainsi une affinité naturelle avec Dieu par la grâce incréée du saint Esprit. Tout être humain est également assumé par le Christ en son Incarnation, car, en se faisant Homme, le Fils unique et Verbe de Dieu, s’est fait le Sujet de toute la nature humaine. Tout homme est donc potentiellement sauvé.

Nature et personne

Mais la Tradition fait une distinction importante entre la nature et la personne. Ce que tout être humain possède, il le possède par nature; encore faut-il qu’il se l’approprie par un choix libre de sa personne. Le Salut dépend, non seulement de la sanctification de la nature humaine par l’Incarnation du Verbe et son habitation en l’homme par le saint Esprit, mais encore de la réponse de chaque personne créée. D’où l’importance du saint baptême. Par le baptême, la personne humaine entre en possession de l’héritage; elle reçoit la capacité, et elle fait le choix, de s’approprier l’œuvre du Christ. Le Salut n’est pas automatique; il dépend d’une synergie divino humaine, la personne humaine répondant à la personne divine et s’unissant à elle volontairement, comme le montre le dialogue qui précède immédiatement le baptême proprement dit. La prononciation à haute et intelligible voix, et devant toute l’Église, de la foi chrétienne (« Je crois… ») est un acte de la personne. Le baptême est la libération et l’expression de la liberté personnelle: et toute la vie de baptisé n’est pas autre chose que la mise en œuvre et la réitération de cet acte de liberté, l’accomplissement du saint baptême, l’activation de la grâce baptismale.

Affiliation à Dieu

La vie en Christ est l’épanouissement de la personne humaine en Dieu, parce que celle-ci devient fils et fille du Père par le saint Esprit. Mais l’affiliation à Dieu n’est pas seulement une adoption de type juridique: elle est une adhésion de la personne qui, dans le saint Esprit, se reconnaît fils ou fille du Père céleste qui, Lui-même, le ou la reconnaît comme son « fils bien-aimé ». C’est pourquoi, sans le baptême il n’y a pas d’itinéraire clair pour le Salut. Toutefois, nous savons que le baptême, s’il est celui du sacrement, peut être celui du sang, de toute démarche spirituelle par laquelle le croyant « se joint au Christ ». Il y a des martyrs qui sont reconnus comme baptisés alors qu’ils n’ont pas pu été immergés (« baptiser » veut dire « immerger ») dans l’eau baptismale: ils ont été baptisés par leur confession de la vraie foi et par l’immersion dans leur propre sang. L’immersion, dans l’eau sainte ou dans le sang martyr, est une immersion dans le Christ (« vous tous qui avez été baptisés en Christ ») et dans le saint Esprit.(Source:Sagesse Orthodoxe)

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

SAINT TITE, QUI ÊTES-VOUS ?

Né païen, Tite aurait été, selon une ancienne tradition, issus de la race royale de Minos, roi de Crète.

Cette même tradition ajoute qu’il aurait fait de solides études en lettres profanes.

Il aurait un jour entendu une voix mystérieuse lui ordonnant de quitter son pays et de sauver son âme, ajoutant que la science profane, des Grecs lui serait peu utile pour son salut.

Il aurait attendu un an au bout duquel la même voix lui aurait dit de lire les Ecritures des Hébreux.

Son oncle, proconsul de Crète, ayant appris la naissance du Messie d’Israël, l’aurait envoyé à Jérusalem où il aurait connu le Seigneur qui l’aurait compté parmi ses soixante-douze disciples.

Témoin de la vie publique de Jésus, de sa Passion, de sa Résurrection et de son Ascension, il aurait été consacré par les apôtres et adjoint à saint Paul.


Selon d’autres sources, Tite aurait été converti par saint Paul qui, quatorze ans plus tard, l’emmena à Jérusalem pour assister au fameux « concile des apôtres».

Il accompagna saint Paul dans ses voyages et lui servit de messager, singulièrement auprès des Eglises de Corinthe et d’Ephèse.

Après la première captivité de saint Paul, il aborda en Crète avec l’apôtre qui l’y laissa avant de l’envoyer en Dalmatie.

Après le martyre de saint Paul, Tite revint en Crète où, dit-on, il mourut à l’âge très avancé de quatre-vingt-quatorze ans.

Son corps resta dans la cathédrale de Gortyne jusqu’à la destruction de la cité par les musulmans en 823 ; on ne retrouva que sa tête, qui fut transportée à Venise, où elle est vénérée dans la basilique Saint-Marc.

EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...

RAPPEL A DIEU DE MICHEL DELPECH

À 69 ans, le chanteur, auteur et compositeur Michel Delpech est mort samedi soir, a annoncé son épouse. Il a été emporté par un cancer de la gorge contre lequel il se battait depuis plusieurs années.

Il y a six mois, Michel Drucker avait confié au grand public que son grand ami Michel Delpech n’avait plus que quelques mois à vivre. Lui qui chantait dans son dernier titre : « Voici la fin de mon chemin sur terre… Je suis à Toi, accueille-moi mon Père. Voici mon âme, séchez vos larmes, mes frères, je m’en vais là où brille la lumière ».

Qui est Dieu ? À quoi servent les rites (...), la messe ? Quel sens a la vie ? Quelle porte ouvre la mort ? Ce sont les questions dans lesquelles Michel Delpech, la star des Yé-yé des années 60 se plongeait quand il n’était pas sur scène, menant une double vie, de paillettes et de croyant.

Cette double vie, il a fini par la révéler début 2014 à son public à l’âge de 68 ans dans un petit livre de 240 pages baptisé J’ai osé Dieu…. La vedette se remettait alors d’un cancer de la gorge, une épreuve contre laquelle son amour du Christ, rencontré dans son enfance puis perdu et retrouvé entre 15 et 30 ans, pour finalement ne plus le quitter, était parvenu à l’armer, lui faisant oublier toutes les pudeurs à parler du vrai moteur de sa vie : la foi.

« La » rencontre se déroula en 1985. Michel vient d’épouser religieusement Geneviève à l’Église copte. Tous deux, ils se rendent à Jérusalem et visitent le Saint-Sépulcre. Le chanteur fait alors une expérience bouleversante : « Devant le tombeau du Christ, je me suis agenouillé et Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai vraiment ressenti que je revenais vers Lui. Comme des épousailles », a-t-il témoigné par la suite.

« Un chanteur de variétés qui lit les Pères de l’Église et ceux du désert est-il crédible ? »

Michel Delpech a alors eu envie d’écrire.  » Je sais, dit-il, que ce langage est difficilement audible, venant d’un chanteur populaire. Un chanteur de variétés qui lit les Pères de l’Église et ceux du désert est-il crédible ? Une star qui cultive sa vie intérieure en se passionnant pour la théologie a-t-elle le droit de dire qu’il ne s’agit pas d’une toquade passagère ? Je m’y risque quand même parce que je sais que si je m’en allais sans jamais en avoir parlé, j’aurais des regrets. »

Cette foi, il la taisait par « peur des railleries ». Crainte d’ennuyer son auditoire. De dévoiler ce qu’il a de « bien plus intime que sa vie privée », commente François Vercelletto sur son blog « États d’âme« .  Mais l’interprète de « Chez Lorette » et de « Pour un flirt » a franchi le pas et racontait dans son livre plus de 40 années d’intimité partagée, en coulisse, avec un « guide », un « ami », un « frère » nommé Jésus. « Un Dieu dont il s’était éloigné pendant une quinzaine d’années… avant d’être “happé” par le témoignage d’un moine, à la télé, au début des années 1980 », rapporte François Vercelletto, et qui lui a permis de ne pas sombrer.

« Dieu attend toujours que nous venions à Lui. Il n’est pas rancunier. Il nous reçoit même si on Le fait patienter », confiait-il encore récemment… comme un souhait, réalisé ?(Source ALETEIA)

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La tension dans le Golfe Persique a

 

atteint un nouveau sommet, avec

 

l’exécution d’un religieux chiite,

 

l’imam Baqr al-Nimr,

 

aussi connu comme cheikh Nimr, devenu célèbre pour son opposition frontale au gouvernement sunnite de Riyad qui l’a arrêté en 2012, après les émeutes qui ont marqué l’opposition au Printemps arabe dans le pays, et qui l’a condamné à mort en 2014 en l’accusant d’encourager la violence parmi ses coreligionnaires. Les chiites sont minoritaires dans la plupart des pays musulmans, sauf en Iran, Azerbaïdjan et Irak, ainsi qu’au Liban, où ils représentent la moitié de la population musulmane.

incendie ambassade saoudienne

 

 

Cette exécution a donné lieu à de violentes manifestations et protestations dans la région.

L’Iran a condamné l’exécution de l’imam al-Nimr et a convoqué le chargé d’affaires saoudien alors que l’Arabie saoudite convoquait l’ambassadeur iranien  en réponse à la réaction « hostile » de Téhéran.

«Le gouvernement de l’Arabie saoudite soutient les terroristes et les mouvements extrémistes, et affronte les critiques à l’intérieur du pays par l’oppression et les exécutions», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Hossein Ansari Jaber, avertissant que « le gouvernement saoudien paiera un prix lourd pour cette politique », selon l’agence de presse iranienne IRNA.

Un des religieux les plus importants de l’Iran, l’ayatollah Ahmad Khatami, a condamné l’exécution prédisant que celle-ci «effacera des pages de l’histoire »  les Saoud qui gouvernent à Riyad.

La mort de cheikh Nimr a suscité une forte réaction, non seulement parmi les représentants de l’Iran, mais aussi parmi la population. Samedi, des manifestants ont incendié le consulat d’Arabie Saoudite à Mashhad, deuxième plus grande ville en Iran. Quelques heures après, l’ambassade saoudienne à Téhéran était également l’objet d’attaques. Des manifestants ont lancé des cocktails molotov, puis ont pris d’assaut le bâtiment et mis le feu. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser.

L’Irak et le Liban ont rejoint le mouvement de protestation iranien. Khalaf Abdelsama, chef du bloc parlementaire irakien du parti chiite gouvernant, Dawa, demande la fermeture de l’ambassade d’Arabie Saoudite à Bagdad –ambassade qui avait rouvert le 15 Décembre dernier, pour la première fois depuis 25 ans– et l’expulsion de l’ambassadeur arrivé il y a à peine trois jours. Abdelsama propose également d’ »exécuter tous les terroristes saoudiens qui sont dans les prisons irakiennes« , soit 61 selon les chiffres donnés mi-2015, selon l’AFP.  De nombreuses protestations ont eu lieu en Irak et  en particulier dans la ville de Kerbala.

Pour sa part, le mouvement libanais du Hezbollah a également protesté, accusant Washington d’avoir « une responsabilité directe » dans cet « assassinat » en tant que complice de l’Arabie saoudite.

Craignant des protestations au sein de ses frontières, Riad a envoyé samedi des centaines de véhicules anti-émeute armés dans le village d’Awamia dans la région de Qatif, lieu de naissance de l’imam chiite exécuté. Les alliés des Saoud comme le Bahreïn et les Émirats arabes unis ont, pour leur part,  exprimé leur soutien au Royaume wahhabite.

L’exécution en Arabie saoudite du religieux chiite et de 47 autres personnes a donc provoqué une vague d’indignation dans le Moyen-Orient et Robert Fisk, correspondant de The Independent et spécialiste de la région, estime que ces actions de Ryad sont comparables aux atrocités de l’État islamique. « La seule chose qui manque, c’est la vidéo des décapitations. Les 158 décapitations de la monarchie arabe de l’an dernier sont en parfaite harmonie avec les enseignements wahabites de l’Etat islamique ». « Le Cheikh al-Nimr aurait reçu le même traitement de la part de l’État islamique que celui qu’il a eu de la part des Saoudiens, mais sans la nécessité d’un burlesque pseudo-jugement légal», écrit-il.

En 2015, le Royaume d’Arabie Saoudite a effectué au moins 158 exécutions. Dans ce pays, les juges ont toute latitude pour prendre leurs décisions.


(Source:MPI)

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CRI D'ALERTE D'UNE MUSULMANE CONVERTIE AU CHRIST

 

Sabatina James est une militante pour les droits de l’homme pakistano-autrichienne convertie au catholicisme ; elle a échappé de peu à un mariage forcé avec un de ses cousins au Pakistan qui a abusé d’elle sexuellement de manière répétée. Menacée de mort par sa propre famille à cause de sa conversion, Sabatina James vit depuis 2004 sous haute protection 24h/24. Elle a fondé en 2006 l’organisation caritative Sabatina qui vient en aide aux musulmanes que l’on souhaite marier de force. Elle assure aux victimes la possibilité de fuir, une aide juridique ainsi qu’une aide psychologique.

Cette ancienne musulmane a émis récemment d’importantes critiques envers la gestion allemande de la crise des migrants. Comme nous le rapporte nos confrères du site kath.net, elle a évoqué les réelles menaces d’une immigration musulmane incontrôlée venue de pays non démocratiques. Elle exprime ses inquiétudes de manière frontale, quitte à choquer la modération habituelle des catholiques d’outre-Rhin. Elle a dit notamment dans une interview au Neuen Osnabrücker Zeitung : « Nous devons nous poser deux questions : voulons-nous continuer à préserver les droits de l’homme en Allemagne ? Peut-on laisser l’Allemagne devenir un pays majoritairement musulman ? ».

Donner un passeport à tous les réfugiés sans s’assurer qu’ils soient « capables d’être démocrates ou de savoir s’ils sont prêts ou non à utiliser la violence » est une politique irresponsable « vis-à-vis des droits de l’homme » d’après elle. S’il s’avère que l’on rencontre parmi eux de violents islamistes, qu’ils soient ou non liés à Daesh, l’Allemagne ne pourra pas refuser d’en endosser la responsabilité.

L’équivalent d’une nouvelle ville chaque mois

Elle poursuit en disant que si jamais, dans les dix années à venir, plus de 10 millions de musulmans venaient, ils pourraient constituer la majorité de leur classe d’âge. C’est justement le rythme actuel des arrivées ; or, la natalité allemande est dramatiquement faible. Ce pourrait tout à fait être le cas si l’on se refuse à réguler l’immigration. Il faut savoir que pour le seul mois de novembre, le nombre de 180 000 réfugiés a été dépassé en seulement trois semaines (chiffre du 23 novembre). C’est donc une ville de taille moyenne de plus chaque mois qui peut transformer radicalement la société allemande. Ce n’est pas un fantasme mais simplement la réalité. De nombreuses critiques, venues même de la gauche, commencent d’ailleurs à émerger en Allemagne.

Elle s’étonne également du fait que les jeunes hommes violents qui attaquent les chrétiens, les yézidis ou les musulmans démocrates, puissent tout de même rester en Allemagne. « Ils doivent repartir. » Il serait impensable de leur donner le droit d’asile. C’est une grave erreur et une illusion de notre trop belle âme, selon elle, de supposer d’avance que tous les réfugiés partagent les valeurs démocratiques. Ils sont nés dans un pays, que ce soit la Syrie, l’Afghanistan ou le Pakistan qu’elle connait bien, « avec l’idée que les femmes n’ont pas les mêmes droits ni la même dignité que les hommes et que les non-musulmans ne sont pas des êtres humains à part entière ».

Se protéger des prédicateurs radicaux

Sabatina James critique par ailleurs le fait que l’Allemagne ne mette aucune limite aux prédicateurs les plus radicaux. « Nous les laissons faire et l’on s’étonne ensuite que la jeunesse suive. » Connaissant des repentis de la mouvance salafiste, elle sait que ce sont des personnes en recherche de Dieu. C’est d’ailleurs une preuve de la triste situation des Églises en Allemagne selon cette convertie : il est devenu plus fréquent aujourd’hui dans les rues allemandes de croiser un salafiste qui distribue le Coran qu’un chrétien pouvant « expliquer le Sermon sur la montagne » et de paroles si fortes telles que celles du Christ : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent ».

Et c’est bien pour préserver les droits de l’homme, et tout particulièrement ceux des femmes, ainsi que les valeurs de ce même sermon sur la montagne que l’Allemagne ne peut tout accepter : c’est la garantie du caractère démocratique de ce pays qui risque fort de se réduire à peau de chagrin si l’Allemagne ne change rien à son action.(Source ALETEIA)

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Iran Regime Plans to Forcibly Turn Tehran Assyrian Church Grounds Into Mosque


Assyrian International News Agency
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Iran Regime Plans to Forcibly Turn Tehran Assyrian Church Grounds Into Mosque

http://www.ncr-iran.org
2016-01-03 06:31 GMT

 

Authorities in Tehran are planning to transform illegally-confiscated church grounds into an 'Islamic prayer center.'

The land belonging to the Iranian Assyrian community's Chaldean Catholic Church in Tehran's Patrice Lumumba Street (in Western Tehran) was illegally confiscated two years ago under the pretext of constructing an Islamic prayer hall and the authorities have refused to hand it back, a member of the regime's Majlis (Parliament) was quoted as saying by the state-run newspaper Sharq on Wednesday, December 30.

Repeated complaints about the illegal confiscation of the church grounds have fallen on deaf ears despite repeated pleas by the representatives of the Christian minority, said Jonathan Bet-Kelia, a member of the regime's Majlis.

Bet-Kelia told Sharq that he had approached Ali Younesi, special assistant to the regime's President Hassan Rouhani on ethnic minorities affairs, on this matter but was told that nothing could be done about it. Younesi is a former Minister of Intelligence and Security (MOIS) and is personally responsible for ordering numerous arrests and assassinations of dissidents.

Commenting on the regime's admission that it had usurped church grounds to build its own prayer hall, Ali Safavi of the Foreign Affairs Committee of the National Council of Resistance of Iran (NCRI) said: "The brazen admission displays first and foremost the discriminatory and sectarian policies of the regime vis-�-vis Iran's religious minorities. At the same time, it speaks to the failure of Western policy to accommodate the regime in the futile hope that it will promote moderation and tolerance on the domestic front."

Under the banner of Shiite Islam, the ruling clerics have systematically suppressed people of different faiths and even denied the minority Sunni Muslim population their basic rights.

On July 29, the regime destroyed a Sunni prayer hall in the capital Tehran.

Officials from the Tehran municipality, backed by state suppressive forces (police), raided and destroyed the Sunni 'Pounak' prayer hall. They also searched the premises of the mosque's Sunni imam Abdullah Moussa-Zadeh and confiscated his mobile phone.

The Tehran municipality had shut down the Pounak prayer hall and placed seals on its entrance earlier in the year. Although the seals were later removed, Sunni Muslims had been prevented from praying in the center.

At the time, Mrs. Maryam Rajavi, the president-elect of the Iranian Resistance, described the destruction of the Sunni prayer hall in the Pounak district of Tehran as an anti-Islamic, sectarian and criminal act, and she called on all defenders of human rights and freedom of religion and belief and the international community, especially Muslim countries, Europe and the US, to protest against it.

The prayer hall's destruction also drew immediate criticisms from Iranian Sunni leaders. Mowlavi Abdulhamid, the Sunni imam in the city of Zahedan, south-eastern Iran, sent letters of protest to the mullahs' Supreme Leader Ali Khamenei and to Hassan Rouhani condemning the raid.

In his letter to Rouhani, Abdulhamid wrote: "Intolerance towards even a single ordinary prayer hall and its destruction in a city that does not allow Sunnis to build a mosque ... not only hurts the sentiments of Iran's Sunni community, but also offends all Muslims of the world."

The regime's security forces have on numerous occasions prevented Sunni Iranians from holding prayers in particular during the religious Eid festivals.

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MESSE DU 1er JANVIER A TEHERAN

L’Eglise apostolique arménienne (L'Eglise Arménienne Apostolique appartient à la famille des Eglises Orthodoxes Orientales) a diffusé quelques photos de sa messe du 1er jour de l’An en la Cathédrale Saint-Sarkis, à Téhéran, en Iran.

 

 

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(Source:MPI)

 

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Musulman pratiquant, Physicien de formation et essayiste, Malik Bezouh est un spécialiste de la question de l’islam de France. Il est l’auteur du livre France-Islam : le choc des préjugés

Aleteia : Comment analysez-vous l’atmosphère qui règne dans la société française suite aux attentats ?
Malik Bezouh : C’est l’effroi général, les gens ont clairement peur. En ce qui concerne les musulmans, ils sont dans l’inquiétude et ont peur de l’amalgame évidemment : il faut pourtant qu’ils sortent de cette posture victimaire. Mais simplement balayer l’amalgame d’un revers de la main est stérile. Nous ne pouvons pas nous contenter d’éluder l’amalgame en question. Il faut au contraire faire un pas pour s’expliquer et faire preuve de pédagogie. Notre société est à la croisée des chemins, ce drame est l’occasion ou jamais à saisir pour réaliser une sorte de psychothérapie nationale.

Quelle position doivent adopter les musulmans de France ?
Il y a une difficulté avec notre religion : l’intégrisme qui s’exprime à travers ces attentats n’est pas une maladie, c’est un symptôme bien plus profond. Nous devons être capables de dire que le monde musulman est malade. Il serait bon que nous reconnaissions nos failles car l’islam peut poser problème. Quelques jours avant les attentats, J’ai reçu une fatwa sur les réseaux sociaux me condamnant à mort parce que je suis un réformateur. Je ne faiblirai pas pour autant car je suis aussi un militant patriote. Je crois en l’amour de la France, je dois m’engager, c’est dans mes tripes. Les catholiques ont appris à faire face à l’anticléricalisme déchaîné et disons-le, à la christianophobie. L’islam à son tour doit apprendre à composer avec cette réalité.

Comment trouvez-vous la réaction des Français de « culture » catholique ?
Je trouve que leur réaction est globalement saine. La culture catholique fait que la France a des valeurs nobles qui permettent d’apaiser les tensions. Heureusement que la culture catholique est là pour offrir une volonté de fraternité chez les Français ! Cette culture a façonné la France, et l’imaginaire des Français baigne dedans. Des rapprochements, des rencontres et des débats sont donc plus que jamais possibles. Je suis optimiste car la France est solide, elle en a vu d’autres depuis Clovis. Aujourd’hui, nous sommes nombreux à travailler pour ressouder les liens des différentes communautés.

En tant que musulman, de quelle manière contribuez-vous à ce dialogue ? 
Je prône et suis engagé en faveur d’un « prosélytisme patriotique », je souhaite donc manifester de façon ostentatoire mon amour pour la patrie française.

Propos recueillis par Arthur Herlin 

9782259229418

France-islam : le choc des préjugés. Notre histoire, des croisades à nos jours, de Malik Bezouh. Éditions Plon, 2015, 18 euros.

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,12-17.23-25.

En ce temps-là, quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations !
Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.
À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »
Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.
Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit.
De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain.

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Odes de Salomon

(texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle) 
N° 15 (trad. DDB 1981, p.35) 


 

« Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée »

 

Comme le soleil est la joie 
de ceux qui recherchent son jour, 
ainsi ma joie c'est le Seigneur, 
car il est mon soleil. 
Ses rayons m'ont redressé, 
sa lumière a dissipé toute ténèbre de mon visage. 

Grâce à lui j'ai acquis des yeux, 
et j'ai vu son jour saint ; 
j'ai eu des oreilles 
et j'ai entendu sa vérité ; 
j'ai eu la pensée de la science 
et par son moyen je me suis réjoui. 

J'ai abandonné la route de l'erreur, 
je suis allé vers lui, 
et j'en ai reçu généreusement le salut. 
Il m'a donné, selon sa bienveillance, 
et sa beauté m'a façonné. 
En son nom, j'ai revêtu l'incorruptibilité, 
j'ai abandonné la corruption par sa grâce. 

La mortalité a disparu de devant mon visage, 
le séjour des morts a été anéanti par ma parole, 
une vie immortelle est montée en la terre du Seigneur. 
Elle a été révélée à ses croyants 
et accordée sans réserve 
à tous ceux qui se confient en lui. 
Alléluia !

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Programme de ces prochaines semaines au

Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.
 

 

*Mercredi 6 Janvier Théophanie 

Ce mercredi 6 janvier nous fêtons l'Epiphanie du Seigneur.

Dans la liturgie orientale, la fête de l'Épiphanie célèbre la manifestation de Dieu au moment du Baptême de Jésus.

Le récit du baptême de Jésus exprime une manifestation divine assez différente de la manifestation aux mages.

C'est une "théophanie" trinitaire, c'est à dire que les trois personnes de la Sainte Trinité sont manifestées.

10h30, Messe au Monastère

* Wednesday, January 6 Theophany
10:30 Mass at the Monastery

 

*Mardi 2 Février:

10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.

* Tuesday, February 2:
10:30 Mass at the Monastery. Candles Blessing of Candlemas.

 

 *Mercredi 3 Février:

 Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)

* Wednesday, February 3:
  Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)

 

*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
  Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.

 

 

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet)

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3 janvier 2016 7 03 /01 /janvier /2016 06:21
Depriving yourself by giving alms to those in need is the best way to punish your avarice.  (Fr. John) / Vous priver vous-mêmes en faisant l'aumône à ceux qui sont dans le besoin, c'est la meilleure manière de punir votre avarice. (P. John)

Depriving yourself by giving alms to those in need is the best way to punish your avarice. (Fr. John) / Vous priver vous-mêmes en faisant l'aumône à ceux qui sont dans le besoin, c'est la meilleure manière de punir votre avarice. (P. John)

Deuxième dimanche après Noël

Saint Qurbana

o    1ère épître de St Jean 3: 21-24 :

  • 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
  • 22 Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
  • 23 Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.
  • 24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.

o     

o    Epître aux Hébreux 11: 23-31 :

  • 23 Grâce à la foi, Moïse, après sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, car ils avaient vu que l’enfant était beau, et ils n’eurent pas peur du décret du roi.
  • 24 Grâce à la foi, Moïse, devenu grand, renonça au titre de fils de la fille du Pharaon.
  • 25 Choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que de connaître une éphémère jouissance du péché,
  • 26 il considéra l’injure subie par le Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte : en effet, il regardait plus loin, vers la récompense.
  • 27 Grâce à la foi, il quitta l’Égypte sans craindre la colère du roi ; il tint ferme, comme s’il voyait Celui qui est invisible.
  • 28 Grâce à la foi, il a fait célébrer la Pâque et appliquer du sang sur les portes, pour que l’Exterminateur des premiers-nés ne touche pas ceux d’Israël.
  • 29 Grâce à la foi, ils passèrent à travers la mer Rouge comme sur une terre sèche, alors que les Égyptiens, essayant d’en faire autant, furent engloutis.
  • 30 Grâce à la foi, les remparts de Jéricho tombèrent après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours.
  • 31 Grâce à la foi, Rahab la prostituée ne périt pas avec ceux qui avaient résisté, car elle avait accueilli pacifiquement les hommes envoyés en reconnaissance.

o     

o    Evangile selon St Luc 2: 40 - 52 :

  • 40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
  • 41 Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
  • 42 Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
  • 43 À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
  • 44 Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
  • 45 Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
  • 46 C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
  • 47 et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
  • 48 En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
  • 49 Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
  • 50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
  • 51 Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
  • 52 Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

o     

 

Dimanche 3 Janvier 2016: Deuxième dimanche après Noël (Lectures)/Solennité de l’Épiphanie-Théophanie (Lectures)

Extrait de la Liturgie Assyro-Chaldéenne 
Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical de l'Eglise Romaine "pour l'unité des chrétiens") 

 

 

« Pour que vous trouviez en moi la paix »

 

 

Seigneur, votre miséricorde est éternelle.

Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.

Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin. 

Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.

Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.

Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. 

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »

(Mt 28,20).

Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.

+++

Le Patriarche de l'Eglise Syriaque Orthodoxe et de Tout l'Orient célèbre une Messe pour les Martyrs de Noël.
Unissons nous à ces prières
!

 

 

 

Ne donne pas de conseil à celui dont tu ne connais pas l'état spirituel. Ton conseil peut le détruire. Saint Gabriel (Urgebadze)

Ne donne pas de conseil à celui dont tu ne connais pas l'état spirituel. Ton conseil peut le détruire. Saint Gabriel (Urgebadze)

Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?


Vierge, Patronne de Paris

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)

SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !

+++

Patronne de Paris, de la France et des gendarmes

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Geneviève naît en 422 à Nanterre. A l'âge de quatorze ans elle rencontre Germain, évêque d'Auxerre, et Loup, évêque de Troyes en partance pour la Bretagne (la Grande Bretagne actuelle) afin d’y combattre l’hérésie du pélagianisme.

La tradition rapporte que l'Esprit de Dieu communiqua à l'évêque Germain une lumière subite qui lui révéla la mission de la fillette en la voyant en prière dans l'église de Nanterre.

Germain prophétisa devant les parents de Geneviève le destin exceptionnel de l'enfant. 

Puis, ayant vu à terre une pièce de monnaie de cuivre marquée du signe de la croix, il la ramassa et la donna à Geneviève, lui ordonnant de la porter au cou.

Geneviève promet à Germain de se consacrer au Christ et, à 15 ans, elle reçoit le voile des vierges.

 

A l'époque, en effet, il n'existait pas de monastères de femmes et celles qui souhaitaient se consacrer au Seigneur continuaient à vivre dans le monde, simplement distinguées par le voile de leur consécration.

A la mort de ses parents, Geneviève vient habiter à Paris chez sa marraine.

Elle vit dans le silence, la prière et la mortification, ne se nourrissant que deux fois par semaine.

Elle est aussi favorisée de grâces extraordinaires, en lisant dans les consciences et en guérissant les corps au nom du Christ par des onctions d'huile.

Aux exercices de la mortification, elle joint une inviolable pureté, une humilité profonde, une foi vive, une charité ardente, une onction dans la prière qui lui fait répandre des larmes abondantes.

Sa grande sainteté lui suscite des ennemis qui parvinrent à la faire passer dans le peuple pour illuminée.

Saint Germain d’Auxerre, de retour à Paris fit taire les calomniateurs.

En 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule. Les Parisiens prennent peur et veulent fuir.

Geneviève, qui n'a que 28 ans, les convainc de demeurer dans la ville:

« Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »

Elle rassemble les femmes de Paris dans l'église-baptistère près de Notre-Dame et leur demande de supplier le ciel d'épargner leur ville.

C'est ce qui se produit.

Abandonnant la route de Paris, les Huns se dirigent vers Orléans qu'ils assiègent.

Repoussés par le général romain Aetius, ils se replient vers le Nord et sont définitivement vaincus aux Champs Catalauniques.

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Plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve cette fois la ville de la famine :

-elle organise à ses frais une expédition au moyen de bateaux qui, par la Seine, vont chercher le ravitaillement jusqu'en Champagne.

Sa réputation s'étend jusqu'en Orient.

Saint Siméon le Stylite, ayant entendu parler de ses miracles, voulut être recommandé à ses prières.

Le roi Clovis et sainte Clotilde lui vouaient une particulière vénération.

Geneviève meurt en 512 à près de 90 ans.

Elle est enterrée auprès du roi Clovis dans l'église des Saints-Apôtres que sainte Clotilde avait fait construire et qui prendra le nom dès le VIIe siècle de Sainte-Geneviève (maintenant le Panthéon).

Son corps, emporté en 845 à Marizy en Bourgogne par crainte des Normands, est rapporté à Paris en 890.

A partir du douzième siècle la châsse contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris en particulier dans des circonstances dramatiques, et des miracles ont lieu sur son passage.

Ses reliques furent brûlées par les révolutionnaires en 1793, mais certaines furent ensuite retrouvées et son tombeau continue d'être vénéré dans l'église Saint-Etienne-du-Mont.

Elle a été la patronne de la première paroisse orthodoxe de langue française et est co-patronn avec Saint Thomas Apôtre de notre "Relais Paroissial" (Actuellement S.D.F) de Region Parisienne.

Elle demeure sans conteste la protectrice de la ville de Paris.

 

D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession.

Son tombeau est toujours entouré de vénération dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.

Elle est une des grandes patronnes de la France.

 

Pour le 3 janvier :

Sainte GENEVIÈVE de PARIS

Tropaire ton 4
Tu fus bénie par le saint hiérarque Germain,*
Pour mener une vie de vierge consacrée.*
Par tes prières tu éloignas Attila,*
Et le renom de ta sainteté fut si grand,*
Que saint Syméon Stylite te salua.*
Sainte Geneviève, prie pour notre salut !

Tropaire ton 1
Tes larmes abondantes ont arrosé et fécondé le désert des cœurs stériles,*
Tes prières et tes soupirs ont produit des fruits au centuple.*
Prie pour ta cité, ô Sainte Geneviève,*
Et pour ceux qui vénèrent avec amour ta sainte mémoire.

Kondakion ton 2
Pour l'amour du Seigneur, ô sainte Geneviève, 
tu as pris en haine le désir de repos, 
ayant éclairé ton esprit par le jeûne, 
car tu as vaincu les bêtes avec force. 
Mais par tes prières tu as écrasé l'agitation des ennemis.


(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsj…/janv03bis.html)


 

  « Tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui »  Frères, suivons les mages, quittons nos mœurs païennes. Partons ! Faisons un long voyage pour voir le Christ. Si les mages n'étaient pas partis loin de leur pays, ils n'auraient pas vu le Christ. Quittons nous aussi les intérêts de la terre. Tant qu'ils restaient dans leur pays, ce n'est que l'étoile que les mages voyaient ; mais quand ils ont quitté leur patrie, ils ont vu le Soleil de justice (Ma 3,20). Disons mieux : s'ils n'avaient pas généreusement entrepris leur voyage, ils n'auraient même pas vu l'étoile. Nous aussi, levons-nous donc, et même si tout le monde à Jérusalem se trouble, courons là où se trouve l'Enfant...   « Entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie, sa mère ; et tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent leurs présents. » Quel motif les a poussés à se prosterner devant cet enfant ? Rien de remarquable dans la Vierge ni dans la maison ; pas un objet capable de frapper le regard et de les attirer. Et pourtant, non contents de se prosterner, ils ouvrent leurs trésors, des cadeaux qu'on n'offre pas à un homme, mais seulement à Dieu — l'encens et la myrrhe symbolisent la divinité. Quelle raison les a poussés à agir de la sorte ? La même qui les avait décidés à quitter leur patrie, à partir pour ce long voyage. C'est l'étoile, c'est à dire la lumière dont Dieu avait rempli leur cœur et qui les conduisait peu à peu à une connaissance plus parfaite. S'il n'y avait pas eu cette lumière, comment auraient-ils pu rendre de tels hommages alors que ce qu'ils voyaient était si pauvre et si humble ? S'il n'y a pas de grandeur matérielle, mais seulement une crèche, une étable, une mère dénuée de tout, c'est pour que tu voies plus nettement la sagesse des mages, pour que tu comprennes qu'ils sont venus non pas à un homme, mais à un Dieu, leur bienfaiteur.(Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église  Homélies sur St Matthieu, 7-8 (trad. Véricel, l'Evangile commenté, p. 50 rév)

« Tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui » Frères, suivons les mages, quittons nos mœurs païennes. Partons ! Faisons un long voyage pour voir le Christ. Si les mages n'étaient pas partis loin de leur pays, ils n'auraient pas vu le Christ. Quittons nous aussi les intérêts de la terre. Tant qu'ils restaient dans leur pays, ce n'est que l'étoile que les mages voyaient ; mais quand ils ont quitté leur patrie, ils ont vu le Soleil de justice (Ma 3,20). Disons mieux : s'ils n'avaient pas généreusement entrepris leur voyage, ils n'auraient même pas vu l'étoile. Nous aussi, levons-nous donc, et même si tout le monde à Jérusalem se trouble, courons là où se trouve l'Enfant... « Entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie, sa mère ; et tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent leurs présents. » Quel motif les a poussés à se prosterner devant cet enfant ? Rien de remarquable dans la Vierge ni dans la maison ; pas un objet capable de frapper le regard et de les attirer. Et pourtant, non contents de se prosterner, ils ouvrent leurs trésors, des cadeaux qu'on n'offre pas à un homme, mais seulement à Dieu — l'encens et la myrrhe symbolisent la divinité. Quelle raison les a poussés à agir de la sorte ? La même qui les avait décidés à quitter leur patrie, à partir pour ce long voyage. C'est l'étoile, c'est à dire la lumière dont Dieu avait rempli leur cœur et qui les conduisait peu à peu à une connaissance plus parfaite. S'il n'y avait pas eu cette lumière, comment auraient-ils pu rendre de tels hommages alors que ce qu'ils voyaient était si pauvre et si humble ? S'il n'y a pas de grandeur matérielle, mais seulement une crèche, une étable, une mère dénuée de tout, c'est pour que tu voies plus nettement la sagesse des mages, pour que tu comprennes qu'ils sont venus non pas à un homme, mais à un Dieu, leur bienfaiteur.(Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église Homélies sur St Matthieu, 7-8 (trad. Véricel, l'Evangile commenté, p. 50 rév)

Dimanche 3 Janvier 2016: Deuxième dimanche après Noël (Lectures)/Solennité de l’Épiphanie-Théophanie (Lectures)

LECTIONNAIRE  DU JOUR Pour  la Fête de l’Epiphanie ou Théophanie ( 6 Janvier)En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômée, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptème de Notre-Seigneur.

The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

 

 
Samedi 2 JANVIER 2016. Lectures du jour, lectures pour demain dimanche. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ   (6 Janvier)

Cette Fête est appelée "Danaha" et en  syriaque «Dawn». C’est la Fête de l’Epiphanie ou Théophanie.

Quand le 6 Janvier ne tombe pas un dimanche, cette Fête est solennisée en France le dimanche le plus proche.

Saint Qurbana

o    Actes 19: 1 -7 :

  • 01 Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ; il arriva à Éphèse, où il trouva quelques disciples.
  • 02 Il leur demanda : « Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint ? » Ils lui répondirent : « Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint. »
  • 03 Paul reprit : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Celui de Jean le Baptiste. »
  • 04 Paul dit alors : « Jean donnait un baptême de conversion : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. »
  • 05 Après l’avoir entendu, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus.
  • 06 Et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues mystérieuses et à prophétiser.
  • 07 Ils étaient une douzaine d’hommes au total.

o     

o    Epître de St Paul Apôtre à Tite 2: 11 :

o    11 La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.

o     3: 9 :

o    09 Quant aux recherches folles sur les généalogies, les disputes et les polémiques sur la Loi, évite-les, car elles sont inutiles et vaines.

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Luc 3:7-22 :

  • 07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
  • 08 Produisez donc des fruits qui expriment votre conversion. Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons Abraham pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
  • 09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »
  • 10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »
  • 11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
  • 12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
  • 13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
  • 14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
  • 15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
  • 16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
  • 17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
  • 18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
  • 19 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.
  • 20 À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison.
  • 21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
  • 22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

o     

Bénédiction de l'eau

o    Actes 8:35-40 :

  • 35  Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
  • 36 Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
  • 38 Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque.
  • 39 Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux.
  • 40 Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.

o     

o    Epître aux Hébreux 10: 15-25 :

  • 15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
  • 16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
  • 17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
  • 18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.
  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.

o     

o    Evangile selon Saint-Jean 4:1-42 :

  • 01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.
  • 02 – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.
  • 03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
  • 04 Or, il lui fallait traverser la Samarie.
  • 05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
  • 06 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
  • 07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
  • 08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
  • 09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
  • 10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
  • 11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
  • 12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
  • 13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
  • 14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
  • 15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
  • 16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
  • 17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
  • 18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
  • 19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
  • 20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
  • 21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
  • 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
  • 23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
  • 24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
  • 25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
  • 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
  • 27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
  • 28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
  • 29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
  • 30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.
  • 31 Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
  • 32 Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
  • 33 Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
  • 34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.
  • 35 Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant,
  • 36 le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
  • 37 Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”
  • 38 Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
  • 39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
  • 40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours.
  • 41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui,
  • 42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

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Samedi 2 JANVIER 2016. Lectures du jour, lectures pour demain dimanche. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

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Dear friends. Aloho M'Barek.

May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"

Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...

May they teach us by their heroic fidelity!

Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!

You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!

Your fraternally devoted and faithful in the Lord.

+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan

 

A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:


"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !

N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement  du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !


Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

 Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...


Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !


Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.


+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :

« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu. 


La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse. 


Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible. 


Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi; 
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»

 

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Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

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« Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit. L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »(Saint Grégoire du Sinaïe)

« Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit. L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »(Saint Grégoire du Sinaïe)

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Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.

 

I Timothée 3:14-4:5; Matthieu 3:1-11

 

La maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu

vivant, la colonne et le fondement de la

vérité 

(I Tim. 3:15).

Par conséquent, il n'est pas nécessaire pour nous de regarder çà et là pour chercher où est la vérité.

Elle est proche.

Soyez dans l'Eglise, contenez tout ce qu'elle contient, et vous serez dans la vérité.

Vous possèderez la vérité et vivrez par elle et en elle, et vous déborderez de vraie vie.

La vérité n'existe pas en dehors de l'Eglise orthodoxe.

Elle est le seul tuteur fidèle de tout ce qui a été ordonné par le Seigneur par les saints Apôtres, et elle est donc la véritable Eglise apostolique.

Certains ont perdu l'Eglise apostolique, mais puisque leur conscience chrétienne leur dit que seule une Eglise apostolique peut vraiment préserver et montrer la vérité, ils ont décidé de faire une telle église, et ils l'ont faite, et ils l'ont appelé de ce nom.

Ils pouvaient appeler cela l'Eglise apostolique, mais ils ne pouvaient pas transmettre lui l'essence de ce qu'elle devait être.

Car l'Église apostolique a été créée en fonction de la bonne volonté du Père par le Seigneur et Sauveur, et par la grâce de l'Esprit Saint, par l'intermédiaire des Apôtres.

Une telle église ne peut pas être créée par des gens.

Ceux qui pensent qu'ils peuvent créer une telle église sont comme des enfants jouant avec des poupées.

S'il n'y a pas de véritable Eglise apostolique sur la terre, il n'y a pas besoin de gaspiller l'effort de création pour cela.

Mais grâces soient rendues au Seigneur, Il n'a pas permis aux portes de l'enfer de prévaloir sur la Sainte Eglise apostolique. Elle existe et restera, selon Sa promesse, jusques à la fin du monde.

Cette église est notre Église orthodoxe. Gloire à Dieu!

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)

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L'EGALITE DES EvÊQUES DANS LE "COLLEGE APOSTOLIQUE"

(Père Jean Romanidès)

La raison première de l’affirmation, fréquente chez les Pères, de l’égalité de tous les évêques (voir, par exemple, saint Cyprien, Sententiae Episcoporum, op. 1), n’est intelligible que si l’on suppose:


1. Que la vie eucharistique concrète, dans sa manifestation locale, est une fin en soi ;

2. que les communautés individuelles sont liées les unes aux autres par leur existence identique en Christ ;


3. que la plénitude du Christ habite dans les fidèles qui se réunissent ensemble dans la vie du Christ epi to auto ;


4. que l’épiscopat est une part indissociable de cette vie locale epi to auto.

 

 

(Sources: http://orthodoxesantiochenice.wordpress.com/ - http://kalomiros.blogspot.com/)  

 

+++

 

Par Jean Scot Érigène

(?-v. 870), bénédictin irlandais 

Homélie sur le Prologue de Jean, ch. 15 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 168 ; cf SC 151, p. 275) 

« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi »

 

Comme il est logique, c'est Jean l'évangéliste qui introduit Jean Baptiste dans son discours sur Dieu, « l'abîme appelant l'abîme » à la voix des mystères divins (Ps 41,8) :

l'évangéliste raconte l'histoire du précurseur.

Celui qui a reçu la grâce de connaître « le Verbe au commencement » (Jn 1,1) nous renseigne sur celui qui a reçu la grâce de venir en avant du Verbe incarné...

Il ne dit pas simplement :

il y eut un envoyé de Dieu, mais « il y eut un homme » (Jn 1,6).

Il parle ainsi afin de distinguer le précurseur, qui participe seulement de l'humanité, et l'homme qui, unissant étroitement en lui divinité et humanité, est venu ensuite ; afin de séparer la voix qui passe du Verbe qui demeure toujours de façon immuable ; afin de suggérer que l'un est l'étoile du matin qui apparaît à l'aube du Royaume des cieux, et de déclarer que l'autre est le Soleil de justice qui lui succède (Ml 3,20).

Il distingue le témoin de celui qui envoie, la lampe vacillante de la lumière splendide qui remplit l'univers (cf Jn 5,35) et qui, pour le genre humain tout entier, dissipe les ténèbres de la mort et des péchés... 

      « Un homme fut envoyé. » Par qui ?

Par le Dieu Verbe qu'il a précédé. Sa mission était d'être précurseur.

C'est dans un cri qu'il envoie sa parole devant lui : « A travers le désert, une voix crie » (Mt 3,3).

Le messager prépare l'avènement du Seigneur.

« Son nom était Jean » (Jn 1,6) :

la grâce lui a été donnée d'être le précurseur du Roi des rois, le révélateur du Verbe inconnu, le baptiseur en vue de la naissance spirituelle, le témoin, par sa parole et son martyre, de la lumière éternelle.

 

 

 

 

Les interventions de Marie à Constantinople(aujourd’hui Istanbul, en Turquie) ont été très fréquentes, notamment auSanctuaire de la Source Vivifiante,

toujours très célèbre, à l’ouest de la ville. C’est le lieu d’une multitude de miracles qui continuent à se réaliser depuis plus de 15 siècles par l’intercession de la Vierge, « Source de Vie ».

L’historien byzantin Nicéphore Calliste Xanthopoulos (13e-14e siècle) rapporte que c’est l’Empereur Léon 1er le Thrace (5e siècle), qui retrouva l’emplacement de la Source. Une voix céleste le conduisit en lui parlant : « Empereur Léon, entre au plus profond de ce bois, prends avec tes mains de l'eau bourbeuse et guéris la soif de l'aveugle ; enduis les yeux de cet aveugle, et tu sauras immédiatement qui je suis, moi qui depuis longtemps suis l'habitante de ce lieu. » L’aveugle recouvra la vue et Léon, devenu Empereur, bâtit une église à ce même emplacement vers 474.

Longtemps après, alors que l’église menaçait de s'écrouler, la Vierge apparut, la souleva jusqu'à ce que fût sortie la foule qui la remplissait. Après la prise de Constantinople par les Turcs (1453), l’église n’est plus que ruines, mais les malades continuent à accourir à la Source où se multiplient miracles et guérisons.(Source:www.msvie.com )

L’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu est la proposition d’une autre voie, d’une deuxième voie à travers une nouvelle Alliance. Une Alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ, car « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » (Romains 11,32) par le Christ qui est devenu le serviteur parfait, « l’unique Médiateur » entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2,5). Le péché était une séparation avec Dieu qui avait pour conséquence la souffrance et la mort : Jésus subit les conséquences extrêmes du péché et c’est par son obéissance et son amour surabondants qu’il répare infiniment la rupture avec Dieu

L’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu est la proposition d’une autre voie, d’une deuxième voie à travers une nouvelle Alliance. Une Alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ, car « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » (Romains 11,32) par le Christ qui est devenu le serviteur parfait, « l’unique Médiateur » entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2,5). Le péché était une séparation avec Dieu qui avait pour conséquence la souffrance et la mort : Jésus subit les conséquences extrêmes du péché et c’est par son obéissance et son amour surabondants qu’il répare infiniment la rupture avec Dieu

Programme de ces prochaines semaines au

Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.
 

 

*Dimanche 3 Janvier:

 Solennité de l'Epiphanie-Théopanie

(Le Dimanche le plus proche du 6 Janvier puisque le jour même n'est pas chômé)

10h30, Quadisha Qurban (Offrande de la Ste Messe), Grande bénédiction de l'eau.Repas fraternel. De 15h à 18h et plus, réception des fidèles. Soupé à 19h suivit de Soutoro (Office des Complies)

* Sunday, January 3: Solemnity of the Epiphany-Epiphany

(The Sunday closest to January 6 as the same day is not busy)

10:30 Quadisha Qurban (Offering of the Holy Mass), Great Blessing of Brotherlyeau.Repas. From 15h to 18h and, reception of the faithful. Supper at 19h followed by Soutoro (Office of Compline)

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 09:49
The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

Dear friends. Aloho M'Barek.

May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"

Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...

May they teach us by their heroic fidelity!

Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!

You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!

Your fraternally devoted and faithful in the Lord.

+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan

 

A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:


"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !

N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement  du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !


Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

 Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...


Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !


Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.


+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :

« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu. 


La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse. 


Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible. 


Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi; 
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»

 

 

 

Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

Lectures du jour :

Samedi 2 janvier (Samedi avant la Théophanie)

En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômé, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptème de Notre-Seigneur.

 

Épître : 1 Timothée 3:14-4:5

Je t'écris ces choses, avec l'espérance d'aller bientôt vers toi, mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la colonne et le fondement de la vérité. Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : Celui Qui a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire. Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière.

Évangile : Matthieu 3:1-11

En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. Il disait: « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Jean est celui qui avait été annoncé par Isaïe, le prophète, lorsqu'il dit: ''C'est ici la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.'' Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain, se rendaient auprès de lui; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter Ses souliers. Lui, Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. »

 
« Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit. L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »(Saint Grégoire du Sinaïe)

« Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit. L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »(Saint Grégoire du Sinaïe)

Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.


Samedi avant la Théophanie : samedi 2 janvier

 

I Timothée 3:14-4:5; Matthieu 3:1-11

 

La maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et le fondement de la vérité (I Tim. 3:15).

Par conséquent, il n'est pas nécessaire pour nous de regarder çà et là pour chercher où est la vérité.

Elle est proche.

Soyez dans l'Eglise, contenez tout ce qu'elle contient, et vous serez dans la vérité.

Vous possèderez la vérité et vivrez par elle et en elle, et vous déborderez de vraie vie.

La vérité n'existe pas en dehors de l'Eglise orthodoxe.

Elle est le seul tuteur fidèle de tout ce qui a été ordonné par le Seigneur par les saints Apôtres, et elle est donc la véritable Eglise apostolique.

Certains ont perdu l'Eglise apostolique, mais puisque leur conscience chrétienne leur dit que seule une Eglise apostolique peut vraiment préserver et montrer la vérité, ils ont décidé de faire une telle église, et ils l'ont faite, et ils l'ont appelé de ce nom.

Ils pouvaient appeler cela l'Eglise apostolique, mais ils ne pouvaient pas transmettre lui l'essence de ce qu'elle devait être.

Car l'Église apostolique a été créée en fonction de la bonne volonté du Père par le Seigneur et Sauveur, et par la grâce de l'Esprit Saint, par l'intermédiaire des Apôtres.

Une telle église ne peut pas être créée par des gens.

Ceux qui pensent qu'ils peuvent créer une telle église sont comme des enfants jouant avec des poupées.

S'il n'y a pas de véritable Eglise apostolique sur la terre, il n'y a pas besoin de gaspiller l'effort de création pour cela.

Mais grâces soient rendues au Seigneur, Il n'a pas permis aux portes de l'enfer de prévaloir sur la Sainte Eglise apostolique. Elle existe et restera, selon Sa promesse, jusques à la fin du monde.

Cette église est notre Église orthodoxe. Gloire à Dieu!

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)

+++

 

L'EGALITE DES EvÊQUES DANS LE "COLLEGE APOSTOLIQUE"

(Père Jean Romanidès)

La raison première de l’affirmation, fréquente chez les Pères, de l’égalité de tous les évêques (voir, par exemple, saint Cyprien, Sententiae Episcoporum, op. 1), n’est intelligible que si l’on suppose:


1. Que la vie eucharistique concrète, dans sa manifestation locale, est une fin en soi ;

2. que les communautés individuelles sont liées les unes aux autres par leur existence identique en Christ ;


3. que la plénitude du Christ habite dans les fidèles qui se réunissent ensemble dans la vie du Christ epi to auto ;


4. que l’épiscopat est une part indissociable de cette vie locale epi to auto.

 

 

(Sources: http://orthodoxesantiochenice.wordpress.com/ - http://kalomiros.blogspot.com/)  

 

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Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'évangile médité, 11ème Méditation 

 

La motivation des bergers pour aller à Jésus-Christ

 

     Qui est-ce qui anime les bergers à aller voir les merveilles qui leur sont annoncées ?

C'est d'abord l'exemple.

Ils s'excitent et s'encouragent les uns les autres à répondre à la grâce que Dieu leur a faite, et bientôt ils n'ont plus tous ensemble qu'un cœur, qu'une âme, qu'une volonté; mêmes pensées, mêmes paroles, mêmes sentiments, même action pour aller à Jésus-Christ, l'auteur de leur salut.

Ainsi les amitiés, les sociétés, les familles, tous les fidèles devraient-ils s'animer mutuellement et s'exciter sans cesse par leur discours et par leurs exemples à la vertu, à la patience, à la pénitence et aux bonnes œuvres.

Ainsi devrions-nous nous animer à la piété par l'exemple de tant de saints qui nous ont précédés, de tant d'âmes ferventes qui nous environnent, ou qui, répandues dans toute l'Eglise, nous crient, nous sollicitent d'unir nos hommages et nos actions aux leurs. Les bergers s'animent encore par le terme et l'objet auquel il s'agit d'aller.

"Passons jusqu'à Bethléem, et allons voir la merveille qui s'est accomplie".

Le terme c'est Bethléem ; l'objet c'est leur Dieu, leur Sauveur qui est né ...

Et où nous presse t-on d'aller ?

N'est-ce pas à notre Dieu et à notre Sauveur ? n'est-ce pas à Bethléem, qui veut dire maison de pain ? n'est-ce pas au pain descendu du ciel qui est la nourriture des âmes ?

Enfin les bergers s'animent par l'avertissement et l'instruction qu'ils ont reçus du Seigneur.

"Passons et voyons ce que Dieu nous a fait annoncer" par ses anges ... 

N'est-ce pas également le Seigneur qui nous appelle ?

L'éducation si chrétienne que nous avons reçue, tant d'inspirations, tant de bons mouvements seront-ils inutiles ?

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Par Jean Scot Érigène

(?-v. 870), bénédictin irlandais 

Homélie sur le Prologue de Jean, ch. 15 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 168 ; cf SC 151, p. 275) 

« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi »

 

Comme il est logique, c'est Jean l'évangéliste qui introduit Jean Baptiste dans son discours sur Dieu, « l'abîme appelant l'abîme » à la voix des mystères divins (Ps 41,8) :

l'évangéliste raconte l'histoire du précurseur.

Celui qui a reçu la grâce de connaître « le Verbe au commencement » (Jn 1,1) nous renseigne sur celui qui a reçu la grâce de venir en avant du Verbe incarné...

Il ne dit pas simplement :

il y eut un envoyé de Dieu, mais « il y eut un homme » (Jn 1,6).

Il parle ainsi afin de distinguer le précurseur, qui participe seulement de l'humanité, et l'homme qui, unissant étroitement en lui divinité et humanité, est venu ensuite ; afin de séparer la voix qui passe du Verbe qui demeure toujours de façon immuable ; afin de suggérer que l'un est l'étoile du matin qui apparaît à l'aube du Royaume des cieux, et de déclarer que l'autre est le Soleil de justice qui lui succède (Ml 3,20).

Il distingue le témoin de celui qui envoie, la lampe vacillante de la lumière splendide qui remplit l'univers (cf Jn 5,35) et qui, pour le genre humain tout entier, dissipe les ténèbres de la mort et des péchés... 

      « Un homme fut envoyé. » Par qui ?

Par le Dieu Verbe qu'il a précédé. Sa mission était d'être précurseur.

C'est dans un cri qu'il envoie sa parole devant lui : « A travers le désert, une voix crie » (Mt 3,3).

Le messager prépare l'avènement du Seigneur.

« Son nom était Jean » (Jn 1,6) :

la grâce lui a été donnée d'être le précurseur du Roi des rois, le révélateur du Verbe inconnu, le baptiseur en vue de la naissance spirituelle, le témoin, par sa parole et son martyre, de la lumière éternelle.

 

 

Ce 2 Février, les Eglises Bysantines et Bysantino-Slaves font Mémoire de

Saint SÉRAPHIM de SAROV:


Tropaire, t. 4 
Dès ta jeunesse tu as aimé le Christ, Bienheureux, * et, désirant avec ardeur ne servir que lui seul, * au désert tu excellas * dans le travail et la prière continue; * par la tendresse de ton cœur tu as acquis l'amour du Christ * et plus que tous tu as chéri la Mère de Dieu; * c'est pourquoi nous te chantons: * vénérable Père Séraphim, * que tes prières nous obtiennent le salut.

Kondakion, t. 8 
Ayant délaissé les attraits du monde et tout ce qui se corrompt, * tu as élu demeure au monastère de Sarov * et, par la vie angélique que tu menas, * pour beaucoup tu fus le chemin vers le salut; * c'est pourquoi le Christ t'a glorifié en t'accordant * le don des guérisons et des miracles; aussi nous te chantons: * Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.

Ikos
Ayant délaissé ta famille et tes amis * et considéré les richesses comme rebut, * tu as habité le désert de Sarov; * l'ayant emporté sur les passions comme un incorporel, * tu as mérité de rejoindre les Anges dans leurs chœurs; * toi qui as reçu le discernement des esprits, * donne-nous le discernement pour te chanter ainsi: 
Réjouis-toi, ange terrestre, homme du ciel, * réjouis-toi, imitateur du Christ en son amour, * réjouis-toi, vénérable demeure de l'Esprit saint, * réjouis-toi, grande allégresse des sans-espoir. 
Réjouis-toi, fontaine d'où jaillissent les guérisons, * réjouis- toi, douce consolation des âmes affligées, * réjouis-toi, calme havre des moines et sage père spirituel, * réjouis-toi, fierté de la terre de Russie. 
Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim. 
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsj…/janv02bis.html)

 

Les interventions de Marie à Constantinople (aujourd’hui Istanbul, en Turquie) ont été très fréquentes, notamment au Sanctuaire de la Source Vivifiante,

toujours très célèbre, à l’ouest de la ville. C’est le lieu d’une multitude de miracles qui continuent à se réaliser depuis plus de 15 siècles par l’intercession de la Vierge, « Source de Vie ».

L’historien byzantin Nicéphore Calliste Xanthopoulos (13e-14e siècle) rapporte que c’est l’Empereur Léon 1er le Thrace (5e siècle), qui retrouva l’emplacement de la Source. Une voix céleste le conduisit en lui parlant : « Empereur Léon, entre au plus profond de ce bois, prends avec tes mains de l'eau bourbeuse et guéris la soif de l'aveugle ; enduis les yeux de cet aveugle, et tu sauras immédiatement qui je suis, moi qui depuis longtemps suis l'habitante de ce lieu. » L’aveugle recouvra la vue et Léon, devenu Empereur, bâtit une église à ce même emplacement vers 474.

Longtemps après, alors que l’église menaçait de s'écrouler, la Vierge apparut, la souleva jusqu'à ce que fût sortie la foule qui la remplissait. Après la prise de Constantinople par les Turcs (1453), l’église n’est plus que ruines, mais les malades continuent à accourir à la Source où se multiplient miracles et guérisons.(Source:www.msvie.com )

L’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu est la proposition d’une autre voie, d’une deuxième voie à travers une nouvelle Alliance. Une Alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ, car « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » (Romains 11,32) par le Christ qui est devenu le serviteur parfait, « l’unique Médiateur » entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2,5). Le péché était une séparation avec Dieu qui avait pour conséquence la souffrance et la mort : Jésus subit les conséquences extrêmes du péché et c’est par son obéissance et son amour surabondants qu’il répare infiniment la rupture avec Dieu

L’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu est la proposition d’une autre voie, d’une deuxième voie à travers une nouvelle Alliance. Une Alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ, car « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » (Romains 11,32) par le Christ qui est devenu le serviteur parfait, « l’unique Médiateur » entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2,5). Le péché était une séparation avec Dieu qui avait pour conséquence la souffrance et la mort : Jésus subit les conséquences extrêmes du péché et c’est par son obéissance et son amour surabondants qu’il répare infiniment la rupture avec Dieu

SAINT MACAIRE d'Alexandrie, qui êtes-vous ?
Anachorète

 

(† v.394)

 

     Saint Macaire d’Alexandrie, (« le Jeune ») natif de cette ville où il pratiquait le négoce, avait dépassé la quarantaine quand il reçut le baptême.

S’étant retiré dans la solitude, il atteignit bientôt une si haute excellence que saint Antoine dit à son sujet que

« le Saint-Esprit s’était reposé sur lui ».

 

     Il vécut, à ce qu’on croit, dans le désert de Nitria, qui, d’après le nombre des ascètes, fut appelé les Cellules, et visita probablement d’autres parties de la Libye.

Ami de saint Macaire l’Ancien dit l’Égyptien;éxilé pour la cause de l’orthodoxie de la Foi; bien qu’il eût un talent extraordinaire pour la conduite des religieux, il se déroba à cet honneur et, sur la fin de sa vie, alla s’offrir comme novice au monastère de Tabenne, que venait de fonder saint Pacôme.

Il mourut, dit-on, centenaire, vers 394.

 

UNE PRIERE DU MATIN:

« O très sainte volonté de mon Dieu, qui m'avez environnée de vos miséricordes, je vous en rends infinies grâces : je vous adore du profond de mon âme ; et, de toutes mes forces et affections, j'unis dès maintenant et pour toujours ma volonté à la vôtre, particulièrement en tout ce que je ferai, et en tout ce qu'il vous plaira de m'envoyer cette journée, consacrant de nouveau à votre souveraine gloire mon âme, mon esprit, mon corps, et toutes mes actions et pensées, paroles, œuvres, et tout mon être, vous suppliant de toute l'humilité de mon cœur d'accomplir en moi vos éternels desseins, sans me permettre que j'y donne aucun empêchement.

Vos yeux qui pénètrent les plus intimes replis de mon cœur, voient que tout mon désir est d'accomplir cette sainte volonté ; mais ils voient aussi ma faiblesse et mon impuissance : c'est pourquoi, prosterné aux pieds de votre infinie miséricorde, je vous conjure mon Sauveur, [...] de m'octroyer la grâce de l'accomplir parfaitement, afin que, comme un feu de votre céleste amour, je lui sois un sacrifice agréable, qui sans fin vous loue et bénisse avec la glorieuse Vierge et tous les saints. Amen. »

Soeur Jeanne de Chantal (1572-1641), extrait de la Lettre 16 à Mgr l'Archevêque de Bourges son frère, in "Lettres de Sainte Chantal Fondatrice de la Ordre de la Visitation Sainte-Marie", Nouvelle édition, Tome I, A Paris, J.J. Blaise, 1823.

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SAINT JEAN DE CHRONSTAT, QUI ÊTES-VOUS ?

En 1829,

en un

petit village au nord de la Russie,

naquit Jean Serguieff, fils d'un sacristain.

Sa famille était très pauvre mais l'entourait de tendresse et de prières. Il ne parvenait pas à apprendre ce que l'on enseignait à l'école." Mon manque de capacité et d'intelligence, me causait beaucoup de chagrin", écrivit-il lui-même plus tard. Fort affligé, il suppliait ardemment Dieu de le secourir.

Et voici ce qu'il advint : "J'aimais me lever la nuit quand tout le monde dormait et que tout était tranquille. J’étais le seul à ne pouvoir m'endormir, en proie à une profonde mélancolie. D'angoisse, je tombai à genoux, et tout à coup, je sentis tout mon être bouleversé. Ce fut comme si un voile venait de tomber de mes yeux et que mon esprit s'ouvrait. Je pus me rappeler clairement tout ce que le maître m'avait dit. Je me sentais léger et heureux. A l'aube je sautai à bas de mon lit et je saisis mes livres. O joie ! Je comprenais tout.  Bientôt, je cessai d'être le dernier de ma classe".

Jean termine ses études à l'académie, se marie et est ordonné prêtre en 1855.

Il est nommé desservant à la cathédrale Saint-André de Cronstadt où il demeure pendant cinquante ans. En y pénétrant, pour la première fois, il la reconnaît, car il s'y était vu officier en songe, et comprit que par ce rêve Dieu avait répondu à ses prières. Ceux qui étaient présents à sa première liturgie, furent saisis et pénétrés de l'extase religieuse de son service. Toute sa vie, il célébra avec ferveur la sainte liturgie, qu’il vivait comme le service du Ciel sur la terre, l’œuvre la plus sainte, la plus sublime et la plus vivifiante. Il exhortait ses fidèles à la communion fréquente, à la participation au sacrifice eucharistique dont la puissance embrasse tout et va jusqu’en enfer.

Sa renommée parmi les pauvres grandissait. Il ne refusait jamais de venir à leur secours. Il écoutait tout ce qu'on avait à lui dire, donnait son conseil, et souvent acceptait de manger un morceau avec les pauvres.

En 1857, il enseigne l’Ecriture sainte à l'école municipale, il aime les enfants qu’il considère comme les lys blancs de la vallée de la famille, mais il est appelé de partout et doit quitter avec tristesse l'enseignement.

Il guérit les malades, la foule le presse de toutes parts, lui baise les mains, le suit et il ne peut prendre le moindre repos. Il marche, il accourt, il ne s’arrête jamais.

Cronstadt fourmille de fainéants et de mendiants. Il forme alors un comité de secours, et une maison de travail ; les offrandes arrivent de tous les coins de la Russie.

Dans les derniers jours de sa vie, il prédit l'approche de terribles événements en Russie. Dans ses sermons il parle du terrible jugement de Dieu : "Russie, si tu abandonne ta foi, comme beaucoup de représentants de la classe intellectuelle l'ont déjà fait, tu ne seras plus la sainte Russie, mais une simple horde de tribus sauvages ayant pour but de se détruire les unes les autres".

Vers la  fin de sa  vie, sa santé diminue, ses forces déclinent et il subit d’intenses douleurs physiques. Seule la liturgie le soulageait. Il s'écriait : "Il me tarde de voir mon Maître, qui m'a créé à son image, me donnant la raison, une volonté libre et une âme immortelle. Quand donc Le verrai-je, mon Désiré !"

 

Il meurt le 2 janvier 1909.

image001En 1829, en un petit village au nord de la Russie, naquit Jean Serguieff, fils d'un sacristain. Sa famille était très pauvre mais l'entourait de tendresse et de prières. Il ne parvenait pas à apprendre ce que l'on enseignait à l'école." Mon manque de capacité et d'intelligence, me causait beaucoup de chagrin", écrivit-il lui-même plus tard. Fort affligé, il suppliait ardemment Dieu de le secourir.

Et voici ce qu'il advint : "J'aimais me lever la nuit quand tout le monde dormait et que tout était tranquille. J’étais le seul à ne pouvoir m'endormir, en proie à une profonde mélancolie. D'angoisse, je tombai à genoux, et tout à coup, je sentis tout mon être bouleversé. Ce fut comme si un voile venait de tomber de mes yeux et que mon esprit s'ouvrait. Je pus me rappeler clairement tout ce que le maître m'avait dit. Je me sentais léger et heureux. A l'aube je sautai à bas de mon lit et je saisis mes livres. O joie ! Je comprenais tout.  Bientôt, je cessai d'être le dernier de ma classe".

Jean termine ses études à l'académie, se marie et est ordonné prêtre en 1855.

Il est nommé desservant à la cathédrale Saint-André de Cronstadt où il demeure pendant cinquante ans. En y pénétrant, pour la première fois, il la reconnaît, car il s'y était vu officier en songe, et comprit que par ce rêve Dieu avait répondu à ses prières. Ceux qui étaient présents à sa première liturgie, furent saisis et pénétrés de l'extase religieuse de son service. Toute sa vie, il célébra avec ferveur la sainte liturgie, qu’il vivait comme le service du Ciel sur la terre, l’œuvre la plus sainte, la plus sublime et la plus vivifiante. Il exhortait ses fidèles à la communion fréquente, à la participation au sacrifice eucharistique dont la puissance embrasse tout et va jusqu’en enfer.

Sa renommée parmi les pauvres grandissait. Il ne refusait jamais de venir à leur secours. Il écoutait tout ce qu'on avait à lui dire, donnait son conseil, et souvent acceptait de manger un morceau avec les pauvres.

En 1857, il enseigne l’Ecriture sainte à l'école municipale, il aime les enfants qu’il considère comme les lys blancs de la vallée de la famille, mais il est appelé de partout et doit quitter avec tristesse l'enseignement.

Il guérit les malades, la foule le presse de toutes parts, lui baise les mains, le suit et il ne peut prendre le moindre repos. Il marche, il accourt, il ne s’arrête jamais.

Cronstadt fourmille de fainéants et de mendiants. Il forme alors un comité de secours, et une maison de travail ; les offrandes arrivent de tous les coins de la Russie.

Dans les derniers jours de sa vie, il prédit l'approche de terribles événements en Russie. Dans ses sermons il parle du terrible jugement de Dieu : "Russie, si tu abandonne ta foi, comme beaucoup de représentants de la classe intellectuelle l'ont déjà fait, tu ne seras plus la sainte Russie, mais une simple horde de tribus sauvages ayant pour but de se détruire les unes les autres".

Vers la  fin de sa  vie, sa santé diminue, ses forces déclinent et il subit d’intenses douleurs physiques. Seule la liturgie le soulageait. Il s'écriait : "Il me tarde de voir mon Maître, qui m'a créé à son image, me donnant la raison, une volonté libre et une âme immortelle. Quand donc Le verrai-je, mon Désiré !"

Il meurt le 2 janvier 1909.

image001En 1829, en un petit village au nord de la Russie, naquit Jean Serguieff, fils d'un sacristain. Sa famille était très pauvre mais l'entourait de tendresse et de prières. Il ne parvenait pas à apprendre ce que l'on enseignait à l'école." Mon manque de capacité et d'intelligence, me causait beaucoup de chagrin", écrivit-il lui-même plus tard. Fort affligé, il suppliait ardemment Dieu de le secourir.

Et voici ce qu'il advint : "J'aimais me lever la nuit quand tout le monde dormait et que tout était tranquille. J’étais le seul à ne pouvoir m'endormir, en proie à une profonde mélancolie. D'angoisse, je tombai à genoux, et tout à coup, je sentis tout mon être bouleversé. Ce fut comme si un voile venait de tomber de mes yeux et que mon esprit s'ouvrait. Je pus me rappeler clairement tout ce que le maître m'avait dit. Je me sentais léger et heureux. A l'aube je sautai à bas de mon lit et je saisis mes livres. O joie ! Je comprenais tout.  Bientôt, je cessai d'être le dernier de ma classe".

Jean termine ses études à l'académie, se marie et est ordonné prêtre en 1855.

Il est nommé desservant à la cathédrale Saint-André de Cronstadt où il demeure pendant cinquante ans. En y pénétrant, pour la première fois, il la reconnaît, car il s'y était vu officier en songe, et comprit que par ce rêve Dieu avait répondu à ses prières. Ceux qui étaient présents à sa première liturgie, furent saisis et pénétrés de l'extase religieuse de son service. Toute sa vie, il célébra avec ferveur la sainte liturgie, qu’il vivait comme le service du Ciel sur la terre, l’œuvre la plus sainte, la plus sublime et la plus vivifiante. Il exhortait ses fidèles à la communion fréquente, à la participation au sacrifice eucharistique dont la puissance embrasse tout et va jusqu’en enfer.

Sa renommée parmi les pauvres grandissait. Il ne refusait jamais de venir à leur secours. Il écoutait tout ce qu'on avait à lui dire, donnait son conseil, et souvent acceptait de manger un morceau avec les pauvres.

En 1857, il enseigne l’Ecriture sainte à l'école municipale, il aime les enfants qu’il considère comme les lys blancs de la vallée de la famille, mais il est appelé de partout et doit quitter avec tristesse l'enseignement.

Il guérit les malades, la foule le presse de toutes parts, lui baise les mains, le suit et il ne peut prendre le moindre repos. Il marche, il accourt, il ne s’arrête jamais.

Cronstadt fourmille de fainéants et de mendiants. Il forme alors un comité de secours, et une maison de travail ; les offrandes arrivent de tous les coins de la Russie.

Dans les derniers jours de sa vie, il prédit l'approche de terribles événements en Russie. Dans ses sermons il parle du terrible jugement de Dieu : "Russie, si tu abandonne ta foi, comme beaucoup de représentants de la classe intellectuelle l'ont déjà fait, tu ne seras plus la sainte Russie, mais une simple horde de tribus sauvages ayant pour but de se détruire les unes les autres".

Vers la  fin de sa  vie, sa santé diminue, ses forces déclinent et il subit d’intenses douleurs physiques. Seule la liturgie le soulageait. Il s'écriait : "Il me tarde de voir mon Maître, qui m'a créé à son image, me donnant la raison, une volonté libre et une âme immortelle. Quand donc Le verrai-je, mon Désiré !"

Il meurt le 2 janvier 1909.

Le baptême et la messe sont pour nous les moyens de nous unir au Christ et de ratifier pour ce qui nous concerne cette Alliance nouvelle qu’il nous propose pour le pardon des péchés et l’adoption filiale. Par cette union sacramentelle décisive, nous sommes rendus participants de la victoire du Christ, et nous recevons goutte à goutte la vie qu’il possède en plénitude en tant que Fils unique du Père. Il nous est ainsi donné d’entrer au ciel « en lui », sous son manteau, en ayant « revêtu le Christ » et étant devenus ainsi « fils dans le Fils ».

Le baptême et la messe sont pour nous les moyens de nous unir au Christ et de ratifier pour ce qui nous concerne cette Alliance nouvelle qu’il nous propose pour le pardon des péchés et l’adoption filiale. Par cette union sacramentelle décisive, nous sommes rendus participants de la victoire du Christ, et nous recevons goutte à goutte la vie qu’il possède en plénitude en tant que Fils unique du Père. Il nous est ainsi donné d’entrer au ciel « en lui », sous son manteau, en ayant « revêtu le Christ » et étant devenus ainsi « fils dans le Fils ».

Saviez-vous que derrière le planning familial se cachait une militante fervente de l’eugénisme « négatif » ?

Margaret Sanger, fondatrice du Planned Parenthood (prototype américain du planning familial français) était en effet favorable à cette doctrine qui consiste à pratiquer la restriction du mariage, la stérilisation, voire l’élimination physique de certains individus porteurs de gènes indésirables pour « améliorer l’être humain ». Ironie du sort, née dans une famille ouvrière d’origine irlandaise, Margaret Sanger était elle-même la sixième d’une fratrie de 11 enfants. Si le planning familial avait existé à son époque, peut-être n’aurait-elle jamais vu le jour… Voici un florilège de ses citations témoignant des convictions qui l’animaient.

1. « Il ne faut pas que circule l’idée que l’on veut exterminer la population Noire (‘the Negro Population‘) »

Tel que le révèle une de ses lettre adressée au Docteur Clarence Gamblerdatée du 19 décembre 1939 dont cette citation provient, Sanger a encouragé la stérilisation des personnes jugées « inaptes », tels que les Noirs, les minorités ethniques, les malades ou les handicapés. D’après l’organisation américaine Live Action dont sont extraites ces citations, le Guttmacher Institute (ancienne division de recherche pro-avortement du planning familial) estimait que les Afro-américaines étaient cinq fois plus susceptibles de recourir à l’avortement que les Blanches. Les cliniques du planning familial auraient donc été implantées stratégiquement dans les communautés de noirs et de minorités ethniques. Encore aujourd’hui, 37% des avortements sont pratiqués parmi les membres de la communauté noire, qui représente seulement 13% de la population américaine.

2. « J’ai accepté l’invitation à entrer en contact avec la branche féminine du Ku Klux Klan »

Cette citation est extraite d’un discours prononcé par Margaret Sanger en 1926 lors d’un meeting du Ku Klux Klan à Silver Lake, dans le New Jersey (États-Unis), retranscrit dans son autobiographie (The Autobiography of Margaret Sanger). « J’ai été escortée jusqu’à la tribune, on me présenta, puis je commençai mon discours… Je crois que finalement, j’avais atteint mon but à travers de simples illustrations », poursuit-elle.

3. « Ce sont (…) les mauvaises herbes de l’humanité », « des reproducteurs imprudents », « ils pondent (…) des êtres humains qui n’auraient jamais dû venir au monde »

Dans un autre ouvrage intitulé « Pivot of Civilization », Sanger traite les pauvres et les immigrés expliquant notamment que, les concernant, la charité relève de l’erreur idéologique.

4. « Le contrôle des naissances consiste ni plus ni moins en l’élimination des inadaptés »

C’est dans ses écrits tels que « L’éthique et le contrôle des naissances » et « Le contrôle des naissances et la nouvelle race » qu’elle note que le contrôle des naissances vise principalement à produire « une race plus propre » en éliminant ce qu’elle considère comme des « inadaptés ».

5. « Je pense que le plus grand de tous les péchés est de mettre des enfants au monde »

Cette citation est extraite d’une interview accordée en 1957 au journaliste Mike Wallace : « Je pense que le plus grand des péchés est de mettre des enfants au monde – qui ont des maladies à cause de leurs parents, qui n’auront pas la chance de devenir des êtres humains dignes de ce nom. Des délinquants, des prisonniers, toutes sortes de choses qui sont déjà inscrites à la naissance. Ça pour moi, c’est le plus grand péché que l’on puisse faire. » En guise de solution, Margaret Sanger préconisait que chaque famille américaine fasse une demande au gouvernement pour avoir un enfant, elle déclara ainsi au journal America Weekly en 1934 : « il est devenu nécessaire de mettre en place un système de permission de naissance. »(Source:ALETEIA)

 

Samedi 2 JANVIER 2016. Lectures du jour, lectures pour demain dimanche. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...

 

 

(04-15) Prière pour les prêtres

Le président islamo-conservateur turc, Recep Tayyip Erdogan, a évoqué l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler pour défendre le système présidentiel fort qu'il veut instaurer en Turquie, rapporte vendredi la presse turque.

"Dans un système unitaire (comme la Turquie) un système présidentiel peut parfaitement exister. Il y a actuellement des exemples dans le monde et aussi des exemples dans l'histoire. Vous en verrez l'exemple dans l'Allemagne d'Hitler", a-t-il dit aux journalistes jeudi soir de retour d'une visite de travail en Arabie Saoudite, cité par les journaux.


Erdogan veut renforcer ses pouvoirs

M. Erdogan qui dirige la Turquie depuis 2002, d'abord comme Premier ministre puis président depuis 2014, veut modifier la constitution afin que le rôle du président passe d'une fonction symbolique à celle d'un dirigeant aux pouvoirs étendus, comme aux Etats-Unis, en Russie ou en France. M. Erdogan a indiqué qu'il entendait mobiliser dans le courant de la nouvelle année la société turque pour un débat afin de parvenir à un "consensus social" sur ses ambitions présidentielles.


Il devra négocier avec l'opposition

Le projet d'un passage à un système présidentiel défendu par l'homme fort de Turquie est revenu au premier plan après la nette victoire (49,5% des voix, 317 députés) de son parti de la justice et du développement (AKP) aux élections du 1er novembre dernier.

Mais l'AKP n'a pas obtenu la majorité qualifiée (367 députés) pour pouvoir modifier la Constitution seul et doit rechercher le soutien de l'opposition, opposée en bloc à une présidentialisation du régime sous Erdogan qu'elle accuse de dérive autoritaire.

Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a, à cette fin, lancé mercredi un premier dialogue avec le chef du principal parti d'opposition CHP (Parti républicain du peuple, CHP), Kemal Kiliçdaroglu, pour relancer les efforts en vue d'une nouvelle constitution plus libérale qui remplacerait l'actuelle héritée du coup d'Etat des militaires, en 1980.

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"L’occident n’est jamais intervenu efficacement"

« L’espoir, une décision de foi »

"Beaucoup partent mais nous, nous continuons la reconstruction du pays avec ceux qui restent..."

Aleteia : Vous êtes déjà venu en France en février dernier, pourquoi revenir une nouvelle fois ?

Père Toufic Eïd : Rien n’a changé depuis : l’occident n’est jamais intervenu efficacement. Je suis revenu à l’invitation de l’association Sos Chrétiens d’Orient, pour témoigner une nouvelle fois sous la forme de conférences. Nous avons choisi comme thème pour cette visite « l’espoir, une décision de foi », car résister et faire un effort permanent découlent d’un choix qu’il faut renouveler chaque jour. Je viens donc pour témoigner de ce qu’est la vie des chrétiens de Maaloula et de leurs paroisses. Depuis un an et demi de libération, la vie a repris et les maisons se reconstruisent, c’est un constat qu’il faut mettre en perspective avec l’immigration de masse que l’on observe partout en Europe.

Comment faut-il interpréter ce phénomène d’immigration massive ?

L’immigration en Syrie est devenue une sorte de « phénomène de mode ». Même si certains n’ont pas besoin d’immigrer, ils partent pour l’Europe malgré tout. Une sorte de frénésie mimétique s’est emparée de nombreuses personnes qui ne font que reproduire l’exemple de certains autres. Une trentaine de jeunes sont partis de Maaloula, dont un pharmacien qui est mort en mer. Il n’avait pourtant absolument aucune raison de quitter Maaloula qui est aujourd’hui pacifiée… C’est un problème qui découle directement du manque de sentiment d’appartenance à la société et de l’instabilité politique syrienne. Beaucoup partent mais nous, nous continuons la reconstruction du pays avec ceux qui restent, c’est notre défi. Voilà pourquoi je viens en France pour expliquer comment nous poursuivons notre travail dans cette situation.

portrait Père Toufic2

Comment se passe donc cette reconstruction ?

Nous essayons de reprendre les activités paroissiales, en premier lieu le catéchisme. Des jeunes étudiants et lycéens ont aussi relancé le scoutisme. Nous avons par ailleurs reformé une communauté féminine au sein du monastère et remis sur pied une crèche ainsi qu’une chorale. Autant de choses qui ont redonné vie à notre paroisse malgré la perte de la moitié de nos fidèles. Nous étions 3 000 avant la guerre mais plus de 1 500 personnes sont partis pour différentes raisons, soit à Damas pour le travail ou les études, soit ont immigrés au Liban ou ailleurs.

Une chose est survenue depuis votre première visite en France, c’est l’intervention Russe. Comment est-elle perçue par les Syriens ?

Les Syriens, globalement, ont la sensation que cela aura des répercussions positives sur la situation actuelle. Du point de vue militaire, cette intervention a beaucoup de sens puisque l’armée Syrienne a d’ors et déjà repris l’initiative sur le front. Sur le plan politique, nous pouvons dire que cela a stabilisé la société en quelques sortes. Certaines personnes ne voyaient plus aucune issue à ce conflit mais l’arrivée des russes leur a redonné un peu d’espoir.

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«La plus grande» statue de Jésus en Afrique

 

Un Jésus en marbre blanc de plus de huit mètres de haut construit par un homme d'affaires nigérian va être inauguré dans un village du sud-est du Nigeria, un pays composé d'un Sud chrétien et d'un Nord musulman.

La statue de 8,53 mètres de haut, appelée «Jesus de Greatest», a été commandée en 2013 par le riche Nigérian Obinna Onuoha et réalisée par une entreprise chinoise.

L'effigie de marbre blanc de 40 tonnes représente Jésus pieds nus, les bras ouverts, et surplombera l'Eglise catholique de St. Aloysius, dans le village majoritairement chrétien d'Abajah, dans l'Etat d'Imo (sud-est).

«Ce sera la plus grande statue de Jésus du continent», assure Obinna Onuoha, directeur général d'une compagnie nigériane de distribution de pétrole et de gaz.

« Les pèlerins viendront, c’est sûr »

«Les pèlerins viendront, c'est sûr», affirme l'homme d'affaires de 43 ans, qui dit ne pas craindre que l'effigie fasse l'objet d'attaques. «Nous pensons que les religions peuvent coexister». Obinna Onuoha a néanmoins alerté la police locale de l'inauguration de la statue, prévue le jour du Nouvel an, où il attend un millier de personnes. Fervent catholique, l'homme a eu l'idée de construire ce Jésus géant en 1997 après une «vision».

Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec ses 170 millions d'habitants, est divisé par des oppositions ethniques et régionales, entre un Sud plus riche et majoritairement chrétien, et un Nord musulman très pauvre. Selon le Pew Research Center, la population nigériane se répartit à peu près équitablement entre musulmans et chrétiens. Dans le Nord, les insurgés islamistes de Boko Haram ont tué plus de 17.000 personnes depuis 2009.(Source : 20 Minutes)

INVITATIONS:

 

 
 
Récit et propositions du Père François Guilloud
Recteur du sanctuaire de Notre-Dame de Grâces
1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ
 1519 
Les apparitions de Notre Dame de Grâces à Cotignac

Notre Dame de Grâces est apparue à Cotignac et elle y a promis de grandes faveurs : « Que l’on vienne ici en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre. » Cette promesse est toujours actuelle et nous devons la prendre au sérieux.

Le 10 août 1519, un bûcheron, Jean de la Baume, gravit le mont Verdaille. Il est seul. Comme d'accoutumée, il commence sa journée par prier. À peine s'est-il relevé qu'une nuée lui apparaît, découvrant la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus, qu'entourent saint Bernard de Clairvaux, sainte Catherine martyre, et l'archange saint Michel. Notre Dame est debout, les pieds sur un croissant de lune. Elle s'adresse alors à Jean : « Je suis la Vierge Marie. Allez dire au clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église, sous le vocable de "Notre-Dame de Grâces", et qu'on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre. » La vision disparut. Jean garda d’abord pour lui le message, ce qui lui valut une seconde apparition de la Mère de Dieu.... 

Toute l'équipe du projet Cotignac500 (Sanctuaire de Notre-Dame de Grâces, Diocèse de Fréjus-Toulon, Association Marie de Nazareth) remercie son partenaire la Communauté des Frères de Saint-Jean pour la participation à cet email.

Nouvelles du projet

Le projet Cotignac 500 vient de se lancer : merci de le faire connaitre  à toutes les personnes qui pourraient s'y intéresser.

Programme de ces prochaines semaines au

Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"Each breath we take is a gift. Each moment of life is a grace." - Thomas Merton
 



 

 

*Dimanche 3 Janvier:

 Solennité de l'Epiphanie-Théopanie

(Le Dimanche le plus proche du 6 Janvier puisque le jour même n'est pas chômé)

10h30, Quadisha Qurban (Offrande de la Ste Messe), Grande bénédiction de l'eau.Repas fraternel. De 15h à 18h et plus, réception des fidèles. Soupé à 19h suivit de Soutoro (Office des Complies)

* Sunday, January 3: Solemnity of the Epiphany-Epiphany

(The Sunday closest to January 6 as the same day is not busy)

10:30 Quadisha Qurban (Offering of the Holy Mass), Great Blessing of Brotherlyeau.Repas. From 15h to 18h and, reception of the faithful. Supper at 19h followed by Soutoro (Office of Compline)

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Samedi 2 JANVIER 2016. Lectures du jour, lectures pour demain dimanche. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ   (6 Janvier)

Cette Fête est appelée "Danaha" et en  syriaque «Dawn». C’est la Fête de l’Epiphanie ou Théophanie.

Quand le 6 Janvier ne tombe pas un dimanche, cette Fête est solennisée en France le dimanche le plus proche.

Saint Qurbana

o    Actes 19: 1 -7 :

·         01 Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ; il arriva à Éphèse, où il trouva quelques disciples.

·         02 Il leur demanda : « Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint ? » Ils lui répondirent : « Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint. »

·         03 Paul reprit : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Celui de Jean le Baptiste. »

·         04 Paul dit alors : « Jean donnait un baptême de conversion : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. »

·         05 Après l’avoir entendu, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus.

·         06 Et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues mystérieuses et à prophétiser.

·         07 Ils étaient une douzaine d’hommes au total.

o     

o    Epître de St Paul Apôtre à Tite 2: 11 :

o    11 La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.

o     3: 9 :

o    09 Quant aux recherches folles sur les généalogies, les disputes et les polémiques sur la Loi, évite-les, car elles sont inutiles et vaines.

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Luc 3:7-22 :

·         07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?

·         08 Produisez donc des fruits qui expriment votre conversion. Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons Abraham pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.

·         09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »

·         10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »

·         11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »

·         12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »

·         13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »

·         14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »

·         15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.

·         16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.

·         17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

·         18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

·         19 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.

·         20 À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison.

·         21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.

·         22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

o     

Bénédiction de l'eau

o    Actes 8:35-40 :

·         35  Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.

·         36 Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »

·         38 Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque.

·         39 Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux.

·         40 Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.

o     

o    Epître aux Hébreux 10: 15-25 :

·         15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :

·         16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée

·         17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.

·         18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.

·         19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :

·         20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.

·         21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.

·         22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.

·         23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.

·         24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.

·         25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.

o     

o    Evangile selon Saint-Jean 4:1-42 :

·         01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.

·         02 – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.

·         03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.

·         04 Or, il lui fallait traverser la Samarie.

·         05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.

·         06 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.

·         07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »

·         08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.

·         09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.

·         10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »

·         11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?

·         12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »

·         13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;

·         14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »

·         15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »

·         16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »

·         17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :

·         18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »

·         19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...

·         20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »

·         21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.

·         22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.

·         23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.

·         24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »

·         25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »

·         26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »

·         27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »

·         28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :

·         29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »

·         30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.

·         31 Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »

·         32 Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »

·         33 Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »

·         34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.

·         35 Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant,

·         36 le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.

·         37 Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”

·         38 Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »

·         39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »

·         40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours.

·         41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui,

·         42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

o     

 

 

Samedi 2 JANVIER 2016. Lectures du jour, lectures pour demain dimanche. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 06:26
Dear friends. Aloho M'Barek. May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!" Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ... May they teach us by their heroic fidelity!Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity! You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)! Your fraternally devoted and faithful in the Lord. + Mor Philipose -Mariam, Metropolitan  A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:   "The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God. The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness. If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful. If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you; if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "

Dear friends. Aloho M'Barek. May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!" Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ... May they teach us by their heroic fidelity!Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity! You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)! Your fraternally devoted and faithful in the Lord. + Mor Philipose -Mariam, Metropolitan A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR: "The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God. The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness. If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful. If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you; if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !

N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement  du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !


Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

 Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, règner dans votre coeur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...


Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !


Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.


+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :

« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu. 


La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse. 


Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible. 


Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi; 
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»

 

 

1er Janvier 2016. Fête de la circoncision de Notre Seigneur (Lectionnaire accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe-Malankare)

Nouvel An (le 1er Janvier)

La circoncision de Notre Seigneur, en la fête de saint Basile et de saint Grégoire.

Saint Qurbana

o    1ère épître de St Jean 3: 13 à 18 :

  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
  • 18 Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité.

o     

o    Epître aux Romains 2: 28 :

  • 28 Ce n’est pas ce qui est visible qui fait le Juif, ce n’est pas la marque visible dans la chair qui fait la circoncision ;

o    3: 8 :

o    08 Faut-il dire : « Faisons le mal pour qu’il en sorte du bien », comme certains nous accusent injurieusement de le dire ? Ceux-là méritent leur condamnation.

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Jean 15: 5 -19 :

  • 05 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
  • 06 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
  • 07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
  • 08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
  • 09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
  • 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
  • 11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
  • 12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
  • 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
  • 14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
  • 15 Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
  • 16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
  • 17 Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres.
  • 18 Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
  • 19 Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.

o     

 

1er Janvier 2016. Fête de la circoncision de Notre Seigneur (Lectionnaire accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe-Malankare)

Par Saint Théophane le reclus.


Circoncision selon la chair de Notre Seigneur Jésus Christ

 

Colossiens 2:8-12 et Luc 2:20-21, 40-52

 

Puisque le Nouvel An est le début de l'époque de l'année, nous devons rassembler dans notre âme ces pensées, sentiments et dispositions qui dirigeront nos affaires tout au long de l'année d'une manière chrétienne.

Nous trouverons ceci au moment où nous aurons à l'esprit ce que le Jour de l'An est dans la vie spirituelle.

Dans la vie spirituelle, le Jour de l'An, c'est quand celui qui a vécu avec négligence devient zélé pour le salut et pour plaire à Dieu.

Quand on prend cette résolution, alors tout est reconstruit à nouveau à la fois intérieurement et extérieurement, sur de nouveaux commencements, les anciens meurent et tout est nouveau.

Si vous avez ce sentiment, renouvelez-le, sinon, acquerrez-le et pour vous ce sera le Jour de l'An.

Une célébration digne de la fête de la Circoncision du Seigneur et de la commémoration de Saint Basile le Grand y sont également liées.

L'essence de ce changement dont nous avons parlé est que la personne commence à partir de ce moment à vivre uniquement pour Dieu, pour son salut; alors qu'auparavant elle vivait exclusivement pour elle-même, pour la préparation de la destruction d'elle-même.

Maintenant, elle abandonne ses anciennes habitudes, tous les conforts et tous ce en quoi elle se plaisait, elle éradique les passions et les dispositions lascives et entreprend des œuvres de stricte abnégation.

Un tel changement représente précisément ce que, selon l'Apôtre, la circoncision du cœur doit être.

La célébration de la circoncision du Seigneur nous le rappelle et nous oblige à le faire, tandis que Saint-Basile le Grand nous fournit un exemple à suivre.

Donc, tous les thèmes qui fourmille dans notre conscience le jour du Nouvel An se réunissent en un seul, notre renouveau intérieur à travers la circoncision du cœur.

Si cela plaît au Seigneur de donner à quelqu'un cet état d'esprit au Jour de l'An, c'est-à-dire, non seulement de penser de telle manière, mais aussi d'incarner tout cela dans sa vie-il célèbrera le Jour de l'An de la manière chrétienne la plus parfaite , et se préparera à passer toute l'année en chrétien.

Le Jour de l'An suivant Nouvel il lui suffira de renouveler et d'animer ce qu'il a maintenant entrepris.

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)


Sans changement Vous assumâtes notre humaine condition humaine +, étant Dieu par nature, Seigneur compatissant*;  pour accomplir le précepte de la Loi,

Vous avez voulu subir la circoncision de la chair * afin de dissiper les ténèbres et d'arracher le voile où s'enveloppent nos passions.

 Gloire à Votre immense bonté+,  gloire à Votre miséricorde, ô Verbe de Dieu, * gloire à l'ineffable tendresse qui Vous fit descendre jusqu'à nous. 
===


En sa chair Il est circoncis+, Celui qui accomplit la Loi comme enfant de huit jours*; le Créateur des siècles est enveloppé  dans Ses langes de mortel,

 et Le voici nourri de lait +, le Dieu qui maintient l'univers par Sa toute-puissance * et le dirige selon Sa volonté.

Par l'Abbé Duquesne (1732-1791) 
L'évangile médité, 12ème Méditation 
 

« Le huitième jour ou l'enfant devait être circoncis étant arrivé ... »
 

"Le huitième jour ou l'enfant devait être circoncis étant arrivé ... "

ces paroles nous rappellent la brièveté, l'incertitude, l'emploi et la fin du temps. 

     La brièveté du temps. La plus longue suite de jours, lorsqu'ils sont écoulés, n'est plus rien. Qu'est-ce que l'année qui vient de finir ? Qu'est-ce que tout le temps que nous avons vécu ? Qu'est-ce que tout le temps qu'a duré le monde ? tout cela est passé; et dans un temps passé, un siècle, un an, huit jours, un jour, sont la même chose. Le temps à venir n'est pas d'une autre nature : l'année qui commence, le temps qui nous restera à vivre, tout celui que doit durer le monde, passera, et quand il sera passé, il ne sera plus rien ; mais l'éternité ne passe point. Ô insensés que nous sommes de nous attacher aux biens du temps qui sont si peu durables, et de ne pas soupirer après les biens éternels ! 

     L'incertitude du temps. Combien y en a t-il eu de tout âge, de toute condition, de toute complexion, qui ont vu commencer l'année dernière et qui ne l'ont pas vu finir ! Il en sera de même de celle-ci : peut-être serons-nous du nombre de ceux qui n'en verront pas la fin ; nous n'y avons pas un jour, un moment d'assuré. Commençons la donc comme si elle devait être la dernière pour nous. 

     L'emploi du temps. La manière dont nous aurons employé le temps décidera de notre sort dans l'éternité. Examinons comment nous avons employé l'année qui vient de s'écouler. Si nous ne sommes pas tombés dans les plus grands désordres, remercions-en Dieu ; mais au moins, avouons-le, quelle lâcheté au service du Seigneur, quelle dissipation dans la prière, quelle négligence dans l'usage des sacrements, que de défauts dans toutes nos actions ! Combien de fautes que nous aurions pu éviter, de bonnes œuvres que nous aurions pu faire, d'occasions de pratiquer la vertu d'exercer la charité, la patience, le zèle, l'humilité, la mortification que nous avons perdues ! Pleurons amèrement de si grandes pertes, et demandons-en pardon à Dieu. Voici une nouvelle année qu'il nous donne pour les réparer. Ah ! s'il l'accordait aux âmes réprouvées, s'il l'accordait même aux âmes du purgatoire, comment l'emploieraient-elles ? 

     La fin du temps. A la fin du temps, il ne reste plus rien des peines et des plaisir qu'on a eus dans le temps. Le pénitent et le voluptueux, parvenus à leur dernière heure, se trouve égaux, en ce que les mortifications de l'un et les délices de l'autre sont également évanouies : il ne leur reste que leurs œuvres, c'est à dire leurs mérites ou leurs démérites. Quel regret pour l'un, quelle consolation pour l'autre ! Quelle satisfaction ne ressentirions-nous pas nous-mêmes aujourd'hui, si nous avions passé l'année dernière dans la sainteté et dans la ferveur ! Il ne nous resterait rien de la peine que nous aurions prise ; et que nous reste t-il des plaisirs qui nous ont détournés de Dieu ? Regrettons un temps si précieux et si mal employé. Remercions Dieu de ce qu'il nous a conservés jusqu'à ce moment et de ce que la fin du temps n'est pas encore venu pour nous ; mais songeons que nous y touchons. Quels seront alors nos sentiments ? Ce que nous voudrions avoir fait alors ne dépendra plus de nous ; mais il en dépend maintenant : soyons donc prudent et profitons d'un avis qui sera peut-être le dernier que nous recevrons.

Faith Holland night celebration light fireworks

Au concile d’Ephèse, les Pères l’acclamèrent Théotokos, parce que, en elle, le Verbe prit chair et le Fils de Dieu habita parmi les hommes, lui, le prince de la paix, à qui a été donné le nom au dessus de tout nom.

Au concile d’Ephèse, les Pères l’acclamèrent Théotokos, parce que, en elle, le Verbe prit chair et le Fils de Dieu habita parmi les hommes, lui, le prince de la paix, à qui a été donné le nom au dessus de tout nom.

C'est de sa propre substance que Marie a enfanté son fils

Les Pères de l’Eglise, avant même le premier concile de Nicée (325), ont utilisé l’expression Théotokos (Mère de Dieu) à propos de la Vierge Marie, comme le souligne la Commission internationale anglicane - catholique romaine (ARCIC):

« Pour la défense de l'humanité vraie du Christ et contre le docétisme (hérésie qui ne croit pas à l’incarnation et pour qui Jésus n’est donc pas vrai homme), l'Église ancienne a souligné que Jésus est né de Marie. Il n'avait pas simplement « apparence » humaine ; il n'est pas descendu du ciel dans un « corps céleste » et, pour sa naissance, il n'est pas simplement « passé à travers » sa mère.

Au contraire, c'est de sa propre substance que Marie a enfanté son fils. Pour Ignace d'Antioche († 110 env.) et Tertullien († 225 env.), Jésus est pleinement homme parce que « vraiment né » de Marie. (...).Celui qui est né de Marie est le Fils éternel de Dieu. Les Pères d'Orient et d'Occident -- comme Justin († 150 env.) ou Irénée († 202 env.) (...) -- ont exposé cet enseignement dans les termes d'Isaïe 7, 14 : Marie accomplit la vision du prophète et donne naissance à "Dieu avec nous". (...) Le titre de Marie Theotókos était invoqué pour sauvegarder la doctrine de l'unité de la personne du Christ. »  

 
L’équipe de Marie de Nazareth
1er Janvier 2016. Fête de la circoncision de Notre Seigneur (Lectionnaire accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe-Malankare)

« Ayons la confiance des tout petits ! Maman m'aime et elle sait ce qu'il me faut. Elle est si bonne et si puissante. Le tout petit compte, non pas sur lui, mais sur sa maman. Je suis un misérable, un faible... Maman m'aime et elle est toute-puissante. Appuyé sur elle, j'ai la prétention de devenir un grand saint, non pas moi, mais elle en moi. Comment ? Elle m'a aimé jusqu'à livrer son Jésus, et je n'en espérerais pas la sainteté, une grande sainteté ? Dans le Tout qu'elle m'a donné, elle me promet le « moins ». « Elle » n'a pas épargné son propre Fils..., comment avec lui ne nous donnera-t-elle pas toute chose (Rom. VIII, 32) ? Si Dieu et Marie nous ont donné « la vie », à fortiori nous donneront-ils le « vêtement » et la « nourriture ». J'attends tout de ma Mère, non parce que je le mérite, mais parce qu'elle m'aime, et son amour participe à l'efficacité de l'amour divin ; elle réalisera en moi la sainteté si je me livre à elle.

Je vous donne donc le paquet de ma misère, et transformez-moi à la gloire de Dieu. Sortez-moi de mon égoïsme et apprenez-moi à aimer votre divin Fils. Je ne mérite que le courroux de la justice, mais je me perds en vous qui avez trouvé grâce devant Dieu, pour vous et pour tous les petits que vous portez en vous.

Désormais, ô ma Mère, je n'aurai plus de souci. Un tout petit n'en a pas, sa maman pourvoit à tout pour lui, au fur et à mesure. Je déposerai dans votre Cœur tout ce qui se présentera, et je n'aurai d'autre souci que de vous aimer. Vous vous chargerez de moi et des miens. Votre amour m'en assure et me suffit. Vous savez mieux que nous ce qu'il nous faut. - O Marie, j'ai foi, une foi éperdue en votre amour maternel... Je ne veux avoir d'autre désir que de vous aimer et de vous faire aimer, d'autre intention de prières que de vous louer et demander que votre règne arrive. »

R.P. Gabriel Jacquier (1906-1942), La vie mariale (16)

Programme de ces prochaines semaines au

Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"Each breath we take is a gift. Each moment of life is a grace." - Thomas Merton
 



 

*1er Janvier:

, 10h30, Quadisha Qurbana (Offrande de la Ste Messe) pour placer la nouvelle année sous la Protection de de la Mère de Miséricorde. Repas fraternel et reception des fidèles de 15h à 18h . Soupé à 19h suivit de Soutoro (Office des Complies).

*January 1st:

, 10:30 Qurbana Qadisha (the Holy Mass Offering) to place the New Year under the protection of the Mother of Mercy. Fraternal meal and reception of the faithful from 15h to 18h. Supper at 19h followed by Soutoro (Office of Compline).

 

*Dimanche 3 Janvier:

 Solennité de l'Epiphanie-Théopanie

(Le Dimanche le plus proche du 6 Janvier puisque le jour même n'est pas chômé)

10h30, Quadisha Qurban (Offrande de la Ste Messe), Grande bénédiction de l'eau.Repas fraternel. De 15h à 18h et plus, réception des fidèles. Soupé à 19h suivit de Soutoro (Office des Complies)

* Sunday, January 3: Solemnity of the Epiphany-Epiphany

(The Sunday closest to January 6 as the same day is not busy)

10:30 Quadisha Qurban (Offering of the Holy Mass), Great Blessing of Brotherlyeau.Repas. From 15h to 18h and, reception of the faithful. Supper at 19h followed by Soutoro (Office of Compline)

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
1er Janvier 2016. Fête de la circoncision de Notre Seigneur (Lectionnaire accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe-Malankare)
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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 06:01
“Human life is but of brief duration. ‘All flesh is grass, and all the goodliness thereof is as the flower of the field. The grass withers, the flower fades; but the word of our God shall stand forever’ (Isa. 40:6). Let us hold fast to the commandment that abides, and despise the unreality that passes away.” (St Basil the Great) / " la vie humaine est de courte durée. " toute chair est comme l'herbe, et toute la piété est comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur se fane ; mais la parole de notre Dieu demeurera à jamais " (Isa. 40:6). Laissez-nous nous en tenir au commandement qui respecte la vie qui demeure et méprise ce qui passe " (St Basile le grand)

“Human life is but of brief duration. ‘All flesh is grass, and all the goodliness thereof is as the flower of the field. The grass withers, the flower fades; but the word of our God shall stand forever’ (Isa. 40:6). Let us hold fast to the commandment that abides, and despise the unreality that passes away.” (St Basil the Great) / " la vie humaine est de courte durée. " toute chair est comme l'herbe, et toute la piété est comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur se fane ; mais la parole de notre Dieu demeurera à jamais " (Isa. 40:6). Laissez-nous nous en tenir au commandement qui respecte la vie qui demeure et méprise ce qui passe " (St Basile le grand)

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,4-7.

Fils bien-aimé, voici manifestée la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour des hommes,
il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous faisions, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et en nous renouvelant par le Saint-Esprit,
qu'il a répandu sur nous largement par Jésus-Christ notre Sauveur,
afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,15-20.

En ce temps-là, les bergers se disaient entre eux : Passons donc jusqu'à Bethléem ; voyons cette chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.

At the time of thanksgiving after receiving the Sacrament of Reconciliation (Confession)... Benevolent O Virgin, In joy, give us your Son ...    Au moment de l'actions de grâces après avoir reçu le sacrement du Pardon (Confession)... Ô Vierge Bienveillante, Dans la joie, donnes nous ton Fils...

At the time of thanksgiving after receiving the Sacrament of Reconciliation (Confession)... Benevolent O Virgin, In joy, give us your Son ... Au moment de l'actions de grâces après avoir reçu le sacrement du Pardon (Confession)... Ô Vierge Bienveillante, Dans la joie, donnes nous ton Fils...

Par le Père Emmanuel André

(1826 - 1903), o.s.b. 
Méditations pour tous les jours - Éd. Sainte-Madeleine, TÉQUI (cliquer) 


 

Action de grâces

 

Cette journée sera pour nous une journée d'action de grâces à Dieu. Il nous a donné des journées nombreuses, des années déjà nombreuses, et par-dessus tout des grâces innombrables. 

Tant de bienfaits de Dieu exigent de nous une reconnaissance profonde; pénétrons-nous donc des sentiments que doivent exciter en nous les grâces reçues en cette journée, en cette semaine, en cette année, en toutes nos années. 

Disons bien à Dieu avec le psaume : Quid retribuam? Dieu m'a tant donné, que lui rendrai-je? Je me dois à lui pour ce qu'il m'a créé; que lui rendrai-je donc pour ce qu'il m'a racheté? 

Notre dette envers Dieu est grande et très grande. Dieu seul en connaît, en mesure l'étendue. 

Mon Dieu, donnez-moi, s'il vous plaît, de vous remercier et de vous aimer.

 

+++

 

 

« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier

et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu.

La journée peut être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour,

mais du fait de notre assiduité ou de la paresse.

Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible.

Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité,

alors toute l'année sera heureuse pour toi; si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur

spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»

+++

Aujourd'hui nous fêtons en France Saint SYLVESTRE, pape de Rome († 335)

Mémoire des saints suivants:

Saints SABINIEN, 1er évêque de Sens et POTENTIEN, martyrs († 300)

COLOMBE, vierge martyre à Sens († 273)

FESTUS, évêque de Valence († Ve s.)

MÉLANlE la Jeune, moniale à Jérusalem (383-438)

 

ISRAËL, prêtre au Dorat († 1014)

 

===

«La brièveté du temps.

La plus longue suite des jours, lorsqu'ils sont écoulés, n'est plus rien. Qu'est-ce que l'année qui vient de finir ? Qu'est-ce que tout le temps que nous avons vécu ?... Qu'est-ce que tout le temps qu'a duré le monde ? Tout cela est passé, et dans un temps passé, un siècle, un an, huit jours, un jour, sont la même chose. Le temps à venir n'est pas d'une autre nature. L'année qui commence, le temps qui nous restera à vivre, tout celui que doit durer le monde, passera, et quand il sera passé, il ne sera plus rien ; mais l’Éternité ne passe point. O insensés que nous sommes de nous attacher aux biens du temps qui sont si peu durables, et de ne pas soupirer pour les biens spirituels.

L'incertitude du temps.

Combien y en a-t-il eu de tout âge, de toute condition, de toute complexion, qui ont vu commencer l'année dernière, et qui ne l'ont pas vu finir ? Il en sera de même de celle-ci ; peut-être serons-nous du nombre de ceux qui n'en verront pas la fin ; nous n'y avons pas un jour, un moment d'assuré. Commençons-la donc comme si elle devait être la dernière pour nous.

L'emploi du temps.

La manière dont nous aurons employé le temps décidera de notre sort dans l’Éternité. Examinons comment nous avons employé l'année qui vient de s'écouler. Si nous ne sommes pas tombés dans les plus grands désordres, remercions-en Dieu ; mais au moins, avouons-le, quelle lâcheté au service du Seigneur, quelle dissipation dans la prière, quelle négligence dans l'usage des Sacrements, que de défauts dans toutes nos actions ! Combien de fautes que nous aurions pu éviter, de bonnes œuvres que nous aurions pu faire, d'occasions de pratiquer la vertu, d'exercer la charité, la patience, le zèle, l'humilité, la mortification que nous avons perdues ! Pleurons amèrement de si grandes pertes, et demandons-en pardon à Dieu. Voici une nouvelle année qu'il nous donne pour les réparer : ah ! s'il l'accordait aux âmes réprouvées, s'il l'accordait même aux âmes du Purgatoire, comment l'emploieraient-elles ?

La fin du temps.

A la fin du temps il ne reste plus rien des peines et des plaisirs que l'on a eus dans le temps. Le pénitent et le voluptueux parvenus à leur dernière heure se trouvent égaux, en ce que les mortifications de l'un et les délices de l'autre sont également évanouies ; il ne leur reste que leurs œuvres ; c'est-à-dire, leurs mérites ou leurs démérites. Quels regrets pour l'un ! Quelle consolation pour l'autre ! Quelle satisfaction ne ressentirions-nous pas nous-mêmes aujourd'hui si nous avions passé l'année dernière dans la sainteté et dans la ferveur ! Il ne nous resterait rien de la peine que nous aurions prise ; et que nous reste-t-il des plaisirs qui nous ont détournés de Dieu ? Regrettons un temps si précieux et si mal employé. Remercions Dieu de ce qu'il nous a conservés jusqu'à ce moment, et de ce que la fin du temps n'est pas encore venue pour nous : mais songeons que nous y touchons. Quels seront alors nos sentiments ? Ce que nous voudrions avoir fait alors ne dépendra plus de nous, mais il en dépend maintenant. Soyons donc prudents, et profitons d'un avis qui sera peut-être lui-même le dernier que nous recevrons. »

P. Bonaventure Giraudeau s.j. (1697-1774), L’Évangile médité Tome I (Chap. XII, Troisième Point : Du premier jour de l'an), Revu et corrigé par M. l'Abbé L. Duquesne, Nouvelle édition, Tournay, Chez J. Casterman Aîné, 1826.

 

 

 



 

"Imagination, devotion, perseverance, together with divine grace, will assure your success." -H.I.M Haile Selassie I. " L'imagination, le dévouement, la persévérance, de concert avec la grâce divine, assurera votre succès." - H.I.M Haile Selassie I.

"Imagination, devotion, perseverance, together with divine grace, will assure your success." -H.I.M Haile Selassie I. " L'imagination, le dévouement, la persévérance, de concert avec la grâce divine, assurera votre succès." - H.I.M Haile Selassie I.

EN VRAC...POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE:

 

 

 

 

FIDELITE HEROIQUE A LA PRATIQUE RELIGIEUSE 

 

Circulent ces jours derniers,sur les réseaux sociaux, quelques photos impressionnantes d’un groupe de chrétiens catholiques en train de suivre , imperturbables, la messe dans une église inondée.

messe inondée 1

 

Ces images ont été prises il y a quelques jours dans la chapelle de San Isidro Labrador de Pampanga, aux Philippines.

Ces gens aux catholiques et aux Chrétiens du monde entier.

Quoiqu'il en soit des menaces et des intempéries, le typhon Nona ne leur fait pas peur ! "Dieu premier servi" ! Ils vont à la messe en ce quatrième dimanche de l’Avent ! 

Un fait similaire se passa à Masantol, Pampanga, où la foi des Philippins  brilla malgré les menaces  naturellement inquétantes et parfois destructrices de la nature.

Ansi, des milliers de personnes de villages côtiers de Pampanga et Bulacan passé rent Noël dans des abris après le débordement des fleuves et des pluies torrentielles sur la région de Luzon, mais ils demeureèrent fermes dans la Foi et , avant toute chose, mirent au centre de leur vie leur "religare", la vertu de religion, comprenant cette parole de l'Aboun d'bashmayo (Le Notre Père): "Donnez nous aujourd'hui notre Pain Substantiel", le seul nénéssaire, cette grâce divine sans laquelle rien ne nous suffit jamais puisque notre coeur est fait pour Dieu seul et ne saurait être comblé que par Sa présence, Sa compagnie...

 

 

messe inondée 2

 

 

 

messe inondée 4

 

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UN LIVRE SUR LA SAINTE FAMILLE:

C’est la Sainte famille ; modèle de foi, d’espérance et de tendresse que l’Église catholique célèbre chaque année entre Noël et le jour de l’An.

Le cycle liturgique de Noël évoque cette famille en retenant certains passages des évangiles de Matthieu et Luc. Ces textes, que l’on appelle « récits de l’enfance », précédent la vie publique de Jésus et peuvent être considérés comme un protévangile (cf. Walter Kasper, La Miséricorde. Notion fondamentale de l’Évangile, Éditions des Béatitudes, 2015, p. 67-68). Je reviendrai dans un prochain blogue sur ce livre qui a marqué le pape François. Revenons à la Sainte Famille.

Une vie ordinaire

J’ai montré dans mon nouveau livre, Jésus raconté par ses proches, comment cette jeune famille menait une vie très simple à Nazareth, accomplissant avec amour les petites choses du quotidien. Leur existence ordinaire était cachée en Dieu. Les gens du village ne pouvaient se douter que cet enfant était le Messie attendu, le Fils de Dieu. Ses parents accueillaient ce mystère dans la foi, sans tout comprendre, coopérant d’une manière unique au grand mystère de la Rédemption.

Marie et Joseph ont donné à Jésus tout ce qu’il fallait pour qu’il grandisse en sagesse et en grâce. Marie veillait à la sanctification du foyer : transmission des valeurs bibliques, préparation des fêtes et des plats traditionnels, création d’une atmosphère d’amour, accueil des cousins de Jésus. Elle faisait de sa maison un petit temple.

Jésus demeurait soumis, docile, curieux ; il désirait apprendre. Tout jeune, quand il ne jouait pas au jardin avec ses cousins, il aimait venir dans l’atelier du charpentier. Joseph lui montrait comment manier les outils. Marie les regardait avec ce sourire bien à elle. Elle retenait tous ces moments dans son cœur pour les transformer en action de grâce. Sa prière toute simple se nourrissait à même sa vie quotidienne. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier

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Assyrian Restaurants Bombed in Qamishli, Syria


(Source:Assyrian International News Agency)
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Assyrian Restaurants Bombed in Qamishli, Syria


2015-12-30 23:19 GMT

 

One of the three Assyrian restaurant in Qamishli, Syria which were bombed today.Qamishli, Syria (AINA) -- Three explosions targeted Assyrian businesses in Qamishli, Syria today. The first was at the Miami restaurant and the second at the Gabriel restaurant, both owned by Assyrians. The restaurants are in an Assyrian neighborhood and commercial district in the center of the city. The explosions at Miami and Gabriel restaurants occurred within minutes of each other.

A third attack targeted the Youth Restaurant, in the western part of Qamishli, which is also owned by Assyrians.

 

Related: Attacks on Assyrians in Syria By ISIS and Other Muslim Groups

 

According to a spokesman from the Assyrian Democratic Organization, ten people were killed in the three blasts and dozens were injured.

No one has claimed responsibility for the attacks.

Au moins 16 personnes ont été tuées et 30 blessées mercredi soir dans des attentats contre trois restaurants de Kameshli, une ville du nord-est de la Syrie, selon un bilan fourni par une ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Ces actions ont été revendiquées par l'organisation jihadiste État islamique (EI). «Des dizaines de morts et de blessés dans les attentats à la bombe commis par les combattants de l'État islamique dans diverses parties de Kameshli», a affirmé l'agence de presse Amaq, proche de l'EI.

Au moins l'une des explosions a été provoquée par un attentat suicide, a précisé à l'AFP à Beyrouth le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahman.

Selon un correspondant de l'AFP à Kameshli, ville proche des frontières de la Turquie et de l'Irak, trois restaurants connus, bondés au moment des explosions, ont été visés. L'établissement où un kamikaze s'est fait exploser est situé dans le quartier chrétien.

 

DERNIÈRE MINUTE:

Selon un bilan provisoire, le triple attentat de Qamislo a fait 16 victimes et 25 blessés.
Prions pour les familles...
Des hommes, des femmes et des enfants morts par la folie humaine

 

 

 

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En la fête des Saints Innocents, on cherche des hommes !
 
 
 
 
 
bébé jésus
 
« Voilà la réflexion que je me suis faite, après avoir lu ce matin comme chaque prêtre catholique à l’Office des Lectures ce passage de l’Homélie de St Quodvultdeus (nom significatif!): «Un petit enfant vient de naître:c’est le grand Roi. (…) Quand les mages annoncent la naissance du Roi, Hérode est pris d’inquiétude; pour ne pas perdre son trône, il veut le tuer, alors que, s’il avait cru en lui, il aurait été ici-bas en sécurité, et dans la vraie vie, il aurait régné sans fin. Pourquoi as-tu peur, Hérode, en apprenant la naissance du Roi? Il ne vient pas pour te détrôner, mais pour triompher du diable. Et comme tu ne comprends pas cela, tu es inquiet et tu entres en fureur; et afin de perdre le seul enfant que tu cherches, tu es assez cruel pour en faire mourir un si grand nombre.»
 
 
Étais-tu un homme, Hérode, pour agir de la sorte? Étais-tu un homme, pour t’en prendre à l’Enfant Dieu, et afin de l’atteindre plus sûrement, de t’en prendre à tous ces petits innocents qui n’ont eu que le défaut d’avoir l’âge de Celui qui te faisait si peur? Quel homme en effet, d’une force et d’un courage tels qu’un tout petit venant au monde suffit à te rendre inquiet et en fureur!
 
Malheureusement, rien de nouveau sous le soleil. Aujourd’hui, on cherche des hommes, du genre masculin. On les cherche partout, et souvent en vain, dans le monde politique, certes, où ils sont absents depuis des décennies, mais aussi parfois dans la Sainte Église et dans nos familles.
 
De qui avez-vous donc peur, vous qui dirigez successivement notre pays, en laissant tuer chaque années ces foules innombrables de petits innocents dans le ventre de leur mère, et qui aujourd’hui cherchez à atteindre les vieillards pour leur offrir une soit-disant ‘heureuse mort’ (euthanasie)?
euthanasie
 
Vous, les Hérodes d’aujourd’hui, de quoi, de qui avez-vous donc peur? Votre pouvoir est-il si chancelant qu’il vous faille l’asseoir sur tant de cadavres de faibles et d’innocents?
 
Oui, nous cherchons des hommes dignes de ce nom, qui nous gouvernent en ne travaillant qu’à chercher le bien commun, celui de la vie étant le premier et le plus essentiel à promouvoir et à défendre. Mais de qui a-t-on peur aujourd’hui?
 
 
On s’inquiète, à juste titre, du respect de l’étranger et de l’exclu, et l’on appelle les fidèles à voter en conséquence, mais sans rappeler dans le même temps, ou si timidement, que le premier exclu est l’enfant dans le sein de sa mère ou le vieillard dépendant dans son lit d’hôpital et que cela, avant toute autre considération, doit orienter le devoir électoral d’un catholique.
 
Nous cherchons des hommes qui, sans crainte du martyr, c’est-à-dire du témoignage, enseignent à notre monde avec force que la vie est sacrée, qu’elle nous est donnée de Dieu et qu’en aucun cas on ne peut y porter atteinte. Il y a eu un homme, un vrai, qui était une femme, pour le clamer au monde il y a quelques années.
 
 
 
Mardi 29 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 
 
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C’était un petit bout de femme, mais d’une force Mère Thérésa! Elle disait à Oslo en recevant le prix Nobel de la paix: «Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître.Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres?
 
 
 
L’Écriture déclare elle-même:‘Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main.’ Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu.
 
 
Mardi 29 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 
 
Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ontlégalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir. (…)
 
 
C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande: prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Et je pense qu’ainsi – avec la grâce de Dieu – nous pourrons apporter la paix dans le monde.»
 
 
Enfin, nous cherchons des hommes au confessionnal.
 
 
Je parlais récemment avec un confrère de la grâce que faisait le St Père au monde, enl’Année sainte de la Miséricorde, de donner à tous les prêtres la faculté d’absoudre le péché grave de l’avortement et de relever de l’excommunication qu’il fait encourir ipso facto. Mais tous deux nous faisions la même constatation: nous n’avons jamais eu d’hommes venant s’accuser ce cette faute en Confession. Et pourtant!!!
 
Où sont-ils donc ces hommes lâches, qui souvent sont les coupables, plus que ces femmes qui contraintes et sans liberté, commettent un acte, qui certes est grave, mais dont elles ne sauraient porter la culpabilité, ayant déjà à porter toute leur vie le traumatisme qu’il engendre.
un-bebe-retrouve-dans-la-poubelle-d-un-avion-aux-philippines-illustration_28626_w620
 
Mais ces hommes, pères, maris, compagnons, ont-ils seulement conscience de ce qu’ils infligent à leur fille, épouse, compagne?
 
Ont-ils conscience de l’acte abominable qu’ils commettent? Du moins, s’ils en prennent conscience, qu’ils sachent que le Père des Miséricordes les attend à son tribunal d’amour qui est celui de la Confession et que les prêtres, ministres de cette divine Miséricorde, seront toujours là pour les aider à redevenir des hommes, en acceptant tout simplement de se reconnaître à nouveau enfants aimés de Dieu.
 
En ce jour, que les Saints Innocents, si petits et si faibles, aident les hommes à redevenir des hommes. C’est le souhait d’un prêtre pour la nouvelle Année civile. »
 
 
Source: "Le Salon Beige" . Texte de M. l’abbé François-Marie Blaïn du Poët, prêtre du diocèse d’Orléans, ordonné en 1993, pour les lecteurs du Salon Beige
 
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La fondatrice de l’antenne Femen au Brésil:

"j’ai été trahie par le féminisme".

Elle milite désormais pour la Vie !

 

ex-femen Sara Giromin

 

Sara Fernanda Giromin, connue sous le nom de Sara Winter, est la fondatrice de l’antenne Femen au Brésil. Trois ans après avoir été l’une des figures médiatiques du féminisme dans ce pays, elle change de camp, passe du côté pro-vie et publie un livre incendiaire intitulé ¡Perra, no! Siete veces fui traicionada por el feminismo (Salope, non! Sept fois j’ai été trahie par le féminisme) dans lequel elle dénonce le mouvement Femen qui l’a forcée à consommer des drogues, à avoir des relations sexuelles avec des étrangers, et même à être violée par une lesbienne.

 

 

livre ex-Femen vs féminisme

 

Ce changement d’attitude envers l’avortement et le féminisme a commencé pour Sara Giromin en octobre dernier, quand elle a reconnu son regret d’avoir avorté son premier bébé. Elle assure qu’avec la naissance de son second enfant, elle a ouvert les yeux concernant le droit à la vie.

Sara Giromin prie les femmes qui envisagent un avortement d’y réfléchir à deux fois.

«Je me repens d’avoir avorté et maintenant je demande pardon« , explique Sara Giromin, qui raconte : « depuis la naissance de mon bébé, il y a un mois, ma vie a pris un nouveau sens. Je vous écris pendant qu’il dort paisiblement sur mes genoux. C’est la meilleure sensation au monde « .

Elle demande aux femmes qui sont «désespérées et pensent avorter de bien réfléchir à cette question » et ajoute « cela me donne beaucoup de peine de l’avoir fait. Je ne veux pas la même chose pour vous ».

Sara Fernanda Giromin raconte dans son livre que le collectif féministe est une «secte» qui utilise les femmes comme des objets, favorise le lesbianisme et cache la pédophilie dans les rangs.

Elle prévient également que «les femmes qui sont impliquées dans ce mouvement sont de la matière au pire sens du mot. Elles sont des objets qui favorisent la haine contre la religion chrétienne, la haine contre les hommes et la haine contre l’équilibre des familles « .

Elle indique également qu’elle a été forcée de renoncer à son hétérosexualité, afin d’y être respectée. « Les femmes lesbiennes et bisexuelles ont beaucoup plus de voix et de respect au sein du mouvement, de sorte que, dans la recherche de la reconnaissance de mon combat, j’ai détruit ma condition sexuelle« , déplore l’ex-Femen.

Sara Giromin a annoncé qu’elle verserait un pourcentage des bénéfices provenant de la vente de son livre à des causes pro-vie et a même commencé à donner des conférences contre le féminisme, l’idéologie du genre et le marxisme culturel.


(Source M.P.I)

 

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On the occasion of the New Year and Christmas holidays, with the blessings of His Holiness Karekin II, Supreme Patriarch and Catholicos of All Armenians; the Mother See of Holy Etchmiadzin has transferred one hundred thousand US dollars to the Armenian Diocese of Damascus for the Armenian schools in Syria.

 
À l'occasion de la nouvelle année et des vacances de Noël, avec la bénédiction de sa sainteté karékine II, Patriarche Suprême et catholicos de tous les Arméniens ; le Saint-siège d'etchmiadzin a transféré cent mille dollars américains au Diocèse Arménien de Damas pour l'aide des écoles arméniennes en Syrie.

 

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INVITATIONS:

 

 

 
 
INVITATION
Paris, conférence-témoignage, Espace Bernanos, 6 janvier, 19h

 

"Vous aviez dit que j'étais perdu..."


Madame, Monsieur,
Chers amis,

Trois destins, trois souffrances, une même espérance, celle qui a toujours le dernier mot quand on se croit perdu... Je recevrai le 6 janvier à l'Espace Bernanos trois personnalités atteintes dans leur âme et leur chair, qui ont livré dans un livre le témoignage de leur épreuve : l'une a failli mourir, l'autre a failli voir sa femme mourir, la dernière a failli ne pas pouvoir adopter un enfant qui aurait dû mourir : 

Samuel Pruvot (Peau rouge, Journal de guerre d'un grand malade), 
Bernard Noirot-Nérin (Vous aviez dit que j'allais mourir), 
Clotilde Noël (Tombée du nid). 

Comment vivre l'épreuve de la maladie, de la dépendance, de l'abandon ? A travers ces trois témoignages, qui peuvent rejoindre des expériences plus personnelles, nous découvrons la puissance du renouveau dans le dialogue du coeur et de l'âme. Trois belles histoires de vie à méditer dans le temps de Noël.

Je serai heureux de vous retrouver à l'Espace Bernanos à l'occasion de cette soirée exceptionnelle.

 

François Billot de Lochner
Président de la Fondation de Service politique


 
Espace Georges-Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe
MERCREDI 6 JANVIER 2015, 19h-21h (entrée libre, PAF conseillée 5 €)

Pour en savoir plus : 
Soirée du 6 janvier : "Vous aviez dit que j'étais perdu..."


INVITEZ VOS AMIS !

 
 
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INVITATION
Paris, conférence-témoignage, Espace Bernanos, 6 janvier, 19h

 

"Vous aviez dit que j'étais perdu..."


Madame, Monsieur,
Chers amis,

Trois destins, trois souffrances, une même espérance, celle qui a toujours le dernier mot quand on se croit perdu... Je recevrai le 6 janvier à l'Espace Bernanos trois personnalités atteintes dans leur âme et leur chair, qui ont livré dans un livre le témoignage de leur épreuve : l'une a failli mourir, l'autre a failli voir sa femme mourir, la dernière a failli ne pas pouvoir adopter un enfant qui aurait dû mourir : 

Samuel Pruvot (Peau rouge, Journal de guerre d'un grand malade), 
Bernard Noirot-Nérin (Vous aviez dit que j'allais mourir), 
Clotilde Noël (Tombée du nid). 

Comment vivre l'épreuve de la maladie, de la dépendance, de l'abandon ? A travers ces trois témoignages, qui peuvent rejoindre des expériences plus personnelles, nous découvrons la puissance du renouveau dans le dialogue du coeur et de l'âme. Trois belles histoires de vie à méditer dans le temps de Noël.

Je serai heureux de vous retrouver à l'Espace Bernanos à l'occasion de cette soirée exceptionnelle.

 

François Billot de Lochner
Président de la Fondation de Service politique


 
Espace Georges-Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe
MERCREDI 6 JANVIER 2015, 19h-21h (entrée libre, PAF conseillée 5 €)

Pour en savoir plus : 
Soirée du 6 janvier : "Vous aviez dit que j'étais perdu..."


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What, my friends, do we think love is if not fire? And what is sin if not rust? Hence it is said that 'many sins are forgiven her because she has loved much' (Lk. 7:47). This means she has completely burned away the rust of sin because she is mightily aflame with the fire of love. The more the heart of a sinner is consumed by the fire of love, the more fully is the rust of sin consumed. (+ St. Gregory the Great +) Quoi, mes amis, qu'est-ce que  l'amour s'il  n'est pas de feu ? Et qu'est-ce que le péché si ce n'est pas une rouille ? D'où il est dit que "ses nombreux péchés lui ont été pardonnés parce qu' elle a beaucoup aimé" (Luc. 7:47). Cela signifie qu'elle a complètement brûlé la rouille du péché, parce qu'elle est embrasé du feu de l'amour. Plus le cœur d'un pécheur est  embrasé par le feu de l'amour,  plus  la rouille du péché sera pleinement consumé. (+ St. Grégoire le grand +)

What, my friends, do we think love is if not fire? And what is sin if not rust? Hence it is said that 'many sins are forgiven her because she has loved much' (Lk. 7:47). This means she has completely burned away the rust of sin because she is mightily aflame with the fire of love. The more the heart of a sinner is consumed by the fire of love, the more fully is the rust of sin consumed. (+ St. Gregory the Great +) Quoi, mes amis, qu'est-ce que l'amour s'il n'est pas de feu ? Et qu'est-ce que le péché si ce n'est pas une rouille ? D'où il est dit que "ses nombreux péchés lui ont été pardonnés parce qu' elle a beaucoup aimé" (Luc. 7:47). Cela signifie qu'elle a complètement brûlé la rouille du péché, parce qu'elle est embrasé du feu de l'amour. Plus le cœur d'un pécheur est embrasé par le feu de l'amour, plus la rouille du péché sera pleinement consumé. (+ St. Grégoire le grand +)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,1-18.

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

 Par Benoît XVI,

Pape Emérite de l'Eglise de Rome,le 31 décembre 2008 

 

Chers frères et sœurs !

 

L'année qui se termine et celle qui s'annonce à l'horizon sont placées toutes les deux sous le regard bénissant de la Très Sainte Mère de Dieu. [...]

 

Ce soir, tout nous invite donc à tourner le regard vers Celle qui « reçut le Verbe de Dieu à la fois dans son cœur et dans son corps, et présenta au monde la vie »

et qui précisément pour cela

...« est reconnue et honorée comme la véritable Mère de Dieu » (...).

Le Noël du Christ, que nous commémorons en ces jours, est entièrement parcouru par la lumière de Marie et, alors que dans la crèche nous nous arrêtons pour contempler l'Enfant, le regard ne peut que se tourner avec reconnaissance également vers la Mère, qui par son oui a rendu possible le don de la Rédemption.

Voilà pourquoi le temps de Noël contient en lui une profonde connotation mariale ; la naissance de Jésus, homme-Dieu et la maternité divine de Marie sont des réalités indissociables entre elles ; le mystère de Marie et le mystère du Fils unique de Dieu qui se fait homme, forment un unique mystère, l'un aidant à mieux comprendre l'autre. [...]

 

Ce soir, nous voulons placer entre les mains de la Mère céleste de Dieu notre hymne choral d'action de grâces au Seigneur pour les bienfaits qu'au cours des douze mois écoulés il nous a largement accordés.

Le premier sentiment, qui naît ce soir spontanément dans notre cœur, est précisément de louange et d'action de grâces à Celui qui nous fait don du temps, précieuse opportunité pour accomplir le bien ; nous y joignons la requête de pardon pour ne pas l'avoir peut-être toujours employé utilement.

Je suis content de partager cette action de grâces avec vous, chers frères et sœurs, qui représentez notre communauté diocésaine, à laquelle j'adresse mon salut cordial, en l'étendant à tous les habitants de Rome.

J'adresse un salut particulier au cardinal-vicaire et au maire, qui ont tous le deux commencé leurs missions différentes cette année - l'une spirituelle et religieuse, l'autre civile et administrative - au service de notre ville. Mon salut s'étend aux évêques auxiliaires, aux prêtres, aux personnes consacrées et aux nombreux fidèles laïcs ici rassemblés, ainsi qu'aux autorités présentes.

En venant au monde, le Verbe éternel du Père nous a révélé la proximité de Dieu et la vérité ultime sur l'homme et sur son destin éternel ; il est venu demeurer avec nous pour être notre soutien irremplaçable, en particulier dans les inévitables difficultés de chaque jour.

Et ce soir la Vierge elle-même nous rappelle quel grand don Jésus nous a fait avec sa naissance, quel trésor précieux constitue pour nous son Incarnation.

Dans son Noël, Jésus vient offrir sa Parole comme une lampe qui guide nos pas ; il vient s'offrir lui-même et nous devons savoir rendre raison de Lui, notre espérance certaine, dans notre existence quotidienne, conscients que

« le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné »

(Gaudium et spes, n. 22).

 

Chers frères et sœurs, [...]

Même si apparaissent à l'horizon de nombreuses ombres sur notre avenir, nous ne devons pas avoir peur.

Notre grande espérance de croyants est la vie éternelle dans la communion du Christ et de toute la famille de Dieu.

Cette grande espérance nous donne la force d'affronter et de surmonter les difficultés de la vie dans ce monde.

La présence maternelle de Marie nous assure ce soir que Dieu ne nous abandonne jamais, si nous nous confions à Lui et si nous suivons ses enseignements.

Nous présentons donc à Marie, avec une affection et une confiance filiales, les attentes et les espérances, ainsi que les peurs et les difficultés qui habitent notre cœur, tandis que nous prenons congé de cette année et que nous nous apprêtons à accueillir la nouvelle année.

Que la Vierge Marie nous offre l'enfant couché dans la crèche comme notre espérance certaine.

Emplis de confiance, nous pourrons alors chanter en conclusion du >>> Te Deum :

« In te, Domine, speravi : non confundar in aeternum - Tu es Seigneur mon espérance, jamais je ne serai déçu ! ».

Oui Seigneur, en Toi nous plaçons notre espérance, aujourd'hui et à jamais ; Tu es notre espérance. Amen !

Programme de ces prochaines semaines au

Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"Each breath we take is a gift. Each moment of life is a grace." - Thomas Merton
 



*Le 31 Décembre:

19h, "réveillon de la Saint Sylvestre" suivit d'une veillée de prière dans la nuit du 31 au 1er.

* 31 December:

19h, "Eve New Year's Eve" followed by a prayer vigil on the night of 31 to 1.

 

*1er Janvier:

, 10h30, Quadisha Qurbana (Offrande de la Ste Messe) pour placer la nouvelle année sous la Protection de de la Mère de Miséricorde. Repas fraternel et reception des fidèles de 15h à 18h . Soupé à 19h suivit de Soutoro (Office des Complies).

*January 1st:

, 10:30 Qurbana Qadisha (the Holy Mass Offering) to place the New Year under the protection of the Mother of Mercy. Fraternal meal and reception of the faithful from 15h to 18h. Supper at 19h followed by Soutoro (Office of Compline).

 

*Dimanche 3 Janvier:

 Solennité de l'Epiphanie-Théopanie

(Le Dimanche le plus proche du 6 Janvier puisque le jour même n'est pas chômé)

10h30, Quadisha Qurban (Offrande de la Ste Messe), Grande bénédiction de l'eau.Repas fraternel. De 15h à 18h et plus, réception des fidèles. Soupé à 19h suivit de Soutoro (Office des Complies)

* Sunday, January 3: Solemnity of the Epiphany-Epiphany

(The Sunday closest to January 6 as the same day is not busy)

10:30 Quadisha Qurban (Offering of the Holy Mass), Great Blessing of Brotherlyeau.Repas. From 15h to 18h and, reception of the faithful. Supper at 19h followed by Soutoro (Office of Compline)

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 06:10
A HANDFUL OF SAND Can you measure God’s mercy? In the face of God’s mercy, the sins of the worst person ever are a handful of sand in the ocean. There’s no sin that can defeat God’s mercy. God’s depicted as our mother; Can the sin of a child overcome the love of a mother? If a mother loves her child, God loves us infinitely more than that. He demonstrated this clearly when he was crucified on the Cross. Saint Peter denied the Lord three times, and repentance restored him. Through repentance, the great persecutor of Christians, Saint Paul, became one of the chief apostles. Repentance has sanctified harlots, robbers, tax-collectors and thousands of other guilty people. So put aside your worry and the chastisement of your conscience. Become hopeful, take courage and get rid of any thought of despair. » (Elder Ephraim of Arizona http://pemptousia.com/2015/12/a-handful-of-sand/) Une poignée de sable... Peut-on mesurer la miséricorde de Dieu ? Face à la miséricorde de Dieu, les péchés de la pire personne du monde sont une poignée de sable dans l'océan. Il n'y a aucun péché qui puisse vaincre la miséricorde de Dieu. Dieu est dépeint comme notre mère ; le péché d'un enfant peut-il l'emporter sur l'amour d'une mère ? Si une mère aime son enfant, Dieu nous aime infiniment plus que ça ! Il a clairement prouvé quand il a été crucifié sur la croix. Saint Pierre a renié le Seigneur trois fois, et la repentance l'a restauré . Grâce à la repentance, le grand persécuteur des chrétiens, Saint Paul, est devenu l'un des principaux apôtres. La repentance a sanctifié des catins, des voleurs, des collecteurs d'impôts et des milliers d'autres gens coupables. Donc, mettez de côté votre inquiétude et le châtiment de votre conscience. retrouvez l'espoir, le courage et débarrassez vous de toute pensée de désespoir. " (Elder Ephraim de l'Arizona http://pemptousia.com/2015/12/a-handful-of-sand/)

A HANDFUL OF SAND Can you measure God’s mercy? In the face of God’s mercy, the sins of the worst person ever are a handful of sand in the ocean. There’s no sin that can defeat God’s mercy. God’s depicted as our mother; Can the sin of a child overcome the love of a mother? If a mother loves her child, God loves us infinitely more than that. He demonstrated this clearly when he was crucified on the Cross. Saint Peter denied the Lord three times, and repentance restored him. Through repentance, the great persecutor of Christians, Saint Paul, became one of the chief apostles. Repentance has sanctified harlots, robbers, tax-collectors and thousands of other guilty people. So put aside your worry and the chastisement of your conscience. Become hopeful, take courage and get rid of any thought of despair. » (Elder Ephraim of Arizona http://pemptousia.com/2015/12/a-handful-of-sand/) Une poignée de sable... Peut-on mesurer la miséricorde de Dieu ? Face à la miséricorde de Dieu, les péchés de la pire personne du monde sont une poignée de sable dans l'océan. Il n'y a aucun péché qui puisse vaincre la miséricorde de Dieu. Dieu est dépeint comme notre mère ; le péché d'un enfant peut-il l'emporter sur l'amour d'une mère ? Si une mère aime son enfant, Dieu nous aime infiniment plus que ça ! Il a clairement prouvé quand il a été crucifié sur la croix. Saint Pierre a renié le Seigneur trois fois, et la repentance l'a restauré . Grâce à la repentance, le grand persécuteur des chrétiens, Saint Paul, est devenu l'un des principaux apôtres. La repentance a sanctifié des catins, des voleurs, des collecteurs d'impôts et des milliers d'autres gens coupables. Donc, mettez de côté votre inquiétude et le châtiment de votre conscience. retrouvez l'espoir, le courage et débarrassez vous de toute pensée de désespoir. " (Elder Ephraim de l'Arizona http://pemptousia.com/2015/12/a-handful-of-sand/)

En France aujourd'hui, mémoire des saints :

SABIN, évêque de Spolète, martyr avec ses compagnons († 303)

ANYSE, évêque de Salonique († 407)

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,4-7.

Fils bien-aimé, voici manifestée la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour des hommes,
il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous faisions, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et en nous renouvelant par le Saint-Esprit,
qu'il a répandu sur nous largement par Jésus-Christ notre Sauveur,
afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,15-20.

En ce temps-là, les bergers se disaient entre eux : Passons donc jusqu'à Bethléem ; voyons cette chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.

"If you are open-minded and ready to learn, there are many things which you can learn not only from books and instructors but from the very life experience itself. There are definitely many things which you can learn from the people. If you are guided by this principle, you will be surprised how pleasant life can be..." ( His Imperial Majesty, Emperor Haile Selassie I) " si vous êtes ouverts d'esprit et prêt à apprendre, il y a beaucoup de choses que vous pouvez apprendre non seulement des livres et des enseignants mais à travers l'expérience de la vie elle-même. Il y a certainement beaucoup de choses que vous pouvez apprendre de la part de la population. Si vous êtes guidé par ce principe, vous serez surpris de voir comment la vie peut être agréable..." ( Sa Majesté Impériale, L'Empereur Haile Selassie I)

"If you are open-minded and ready to learn, there are many things which you can learn not only from books and instructors but from the very life experience itself. There are definitely many things which you can learn from the people. If you are guided by this principle, you will be surprised how pleasant life can be..." ( His Imperial Majesty, Emperor Haile Selassie I) " si vous êtes ouverts d'esprit et prêt à apprendre, il y a beaucoup de choses que vous pouvez apprendre non seulement des livres et des enseignants mais à travers l'expérience de la vie elle-même. Il y a certainement beaucoup de choses que vous pouvez apprendre de la part de la population. Si vous êtes guidé par ce principe, vous serez surpris de voir comment la vie peut être agréable..." ( Sa Majesté Impériale, L'Empereur Haile Selassie I)

Par Saint Amédée de Lausanne

(1108-1159), moine cistercien, puis évêque 
4ème Homélie mariale (trad. Thomas, Pain Cîteaux rev. ; cf SC 72, p. 129s) 

 

 

« Marie retenait tous ces évènements et les méditait dans son cœur »

 

 

En prenant dans ses bras pour la première fois son petit enfant, l'Emmanuel, Marie a discerné en lui une lumière incomparablement plus belle que le soleil, elle a ressenti un feu qu'aucune eau n'aurait pu éteindre.

Elle a reçu, voilée par ce petit corps qui venait de naître d'elle, l'éclatante lumière qui illumine toute chose, et elle a mérité de porter dans ses bras le Verbe de Dieu qui porte tout ce qui existe (Hé 1,3).

Comment ne serait-elle pas envahie par la connaissance de Dieu, comme par les eaux débordantes de la mer (Is 11,9), et ravie hors d'elle-même, emportée dans les hauteurs, dans une admirable contemplation ?

Comment ne s'étonnerait-elle pas de se voir devenue mère, elle qui est vierge, et, toute joyeuse, de se voir devenue Mère de Dieu ?

Elle comprend qu'en elle sont accomplis les promesses faites aux patriarches et les oracles des prophètes, les désirs de ses pères anciens qui l'attendaient de tous leurs vœux. 

Elle voit que le Fils de Dieu lui est remis ; elle se réjouit de se voir confier le salut du monde.

Elle entend le Seigneur Dieu lui dire au fond du cœur :

« Je t'ai choisie parmi tout ce que j'ai créé ; je t'ai bénie entre toutes les femmes (Lc 1,42) ; je t'ai remis mon Fils entre les mains ; je t'ai confié mon Unique.

N'aie pas peur d'allaiter celui que tu as enfanté, ni d'élever celui que tu as mis au monde.

Sache qu'il n'est pas seulement ton Dieu, mais encore ton fils.

Il est mon Fils et il est ton fils, mon Fils par la divinité, ton fils par l'humanité qu'il a assumée en toi. »

Avec quelle affection et avec quel zèle, avec quelle humilité et quel respect, avec quel amour et quel dévouement Marie a répondu à cet appel.

Les hommes ne peuvent le savoir, mais Dieu le sait, lui qui scrute les reins et les cœurs (Ps 7,10)...

Heureuse celle à qui il a été donné d'élever celui qui protège et nourrit tout, de porter celui qui porte l'univers. 

 

===

 

« La vie est-elle autre chose qu'une continuelle lutte avec la mort ?

Elle s'avance sans que sa marche ait une seconde d'arrêt ! Chaque battement de votre cœur fait une brèche à la vie, et vous tiendriez à quelque chose, ou vous vous croiriez quelque chose !

La mort, qui est toujours inopinée, quoiqu'on y pense, vous fixera éternellement dans la situation où elle vous trouvera : dans l'amour de Dieu ou dans son inimitié, dans une parfaite union avec lui ou dans une totale séparation. Voudriez-vous dans votre état actuel de conscience être surprise par la mort ? Non ! Alors changez-le.
Un regard sur la mort fait naturellement frémir, et l'on craint peu le péché ! « Oh ! aveuglement s'écrie Bossuet, si c'est un grand mal que le corps perde son âme, combien plus que l'âme perde son Dieu ! Ne pourriez-vous pas constater avec un peu de réflexion que vous avez parfois gâté par l'intention les choses qui auraient pu être les meilleures devant Dieu ? » Le seul respect humain, quelle part a-t-il dans votre vie pour vous faire quitter une chose, en reprendre une autre, omettre telle obligation ? Combien de fois n'avez-vous pas été plus occupée de vous-même, du monde, de la crainte de ses censures en faisant ceci ou cela ? Combien de fois n'avez-vous pas désiré être recherchée, applaudie, exercer de l'influence sur les esprits et régner dans les cœurs ?
Regardez donc votre vie comme étant prolongée pour vous donner le moyen d'en consacrer à Dieu tous les moments ; et pensez que ceux dont il n'est pas le but, sont perdus pour le ciel. »

Nouveaux Avis faisant suite aux Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (Chap. CCLXXXVII), Paris, Charles Douniol, 1865.

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Overcoming Sin:   “Do not fall into despair because of stumbling. I do not mean that you should not feel contrition for them, but that you should not think them incurable. For it is more expedient to be bruised than dead. There is, indeed, a Healer for the man who has stumbled, even He Who on the Cross asked that mercy be shown to His crucifiers, He Who pardoned His murders while He hung on the Cross. ‘All manner of sin,’ He said, ‘and blasphemy shall be forgiven unto men,’ that is, through repentance.” (St. Isaac the Syrian) ‪‬ ‪ Vaincre le péché : " Ne pas tomber dans le désespoir pour ne pas trébucher. Je ne veux pas dire que vous ne devez pas être remplis de contrition pour vos pèchés, mais que vous ne devriez pas les penser incurables. Il est en effet plus judicieux d'être meurtri que mort. Il y a, en effet, un guérisseur pour l'homme qui a trébuché, Lelui-la même qui sur la croix a demandé à ce que la miséricorde soit appliquée à ses "crucifieurs", c'est Lui qui a gracié leurs meurtres alors qu'il était suspendu à la croix. " De toutes sortes de péché,' Il a dit que leurs " blasphèmes seront pardonnés aux hommes par le biais de la repentance." (St. Isaac le syrien)

Overcoming Sin: “Do not fall into despair because of stumbling. I do not mean that you should not feel contrition for them, but that you should not think them incurable. For it is more expedient to be bruised than dead. There is, indeed, a Healer for the man who has stumbled, even He Who on the Cross asked that mercy be shown to His crucifiers, He Who pardoned His murders while He hung on the Cross. ‘All manner of sin,’ He said, ‘and blasphemy shall be forgiven unto men,’ that is, through repentance.” (St. Isaac the Syrian) ‪‬ ‪ Vaincre le péché : " Ne pas tomber dans le désespoir pour ne pas trébucher. Je ne veux pas dire que vous ne devez pas être remplis de contrition pour vos pèchés, mais que vous ne devriez pas les penser incurables. Il est en effet plus judicieux d'être meurtri que mort. Il y a, en effet, un guérisseur pour l'homme qui a trébuché, Lelui-la même qui sur la croix a demandé à ce que la miséricorde soit appliquée à ses "crucifieurs", c'est Lui qui a gracié leurs meurtres alors qu'il était suspendu à la croix. " De toutes sortes de péché,' Il a dit que leurs " blasphèmes seront pardonnés aux hommes par le biais de la repentance." (St. Isaac le syrien)

FIORETTIS MARIAUX:

 

 

UN SANCTUAIRE ITALIEN: NOTRE-DAME DES MIRACLES.

Santa Maria presso San Celso (Ste Marie près de St Celse) est le plus populaire des sanctuaires de Milan (Italie). Sa célébrité commence en 395.

Cette année-là, dans le cimetière d’une localité appelée les “tre Mori”, proche de Milan, avait été retrouvé le corps intact du martyr Nazaire. 

L’évêque du lieu fit porter le corps dans la basilique qui venait d’être construite, puis retourna aux “tre Mori” pour prier sur le lieu où, selon la tradition, avait été enterré un autre martyr, Celse, le jeune garçon martyr qui, voulant suivre Nazaire, avait quitté Nice, sa ville natale, et était mort, comme Nazaire, dans les persécutions de Néron

(+ 68).

Il fit mettre sous l’autel la tombe du martyr (le sarcophage du IVe siècle est encore conservé dans le sanctuaire). Puis il fit peindre dans une niche qui se trouvait à l’arrière une tendre image de la Vierge avec l’Enfant, protégée par une grille.

Or le vendredi 30 décembre 1485, le père Pietro Porro célébrait la messe dans l’église bondée.

Soudain, la Vierge commença à se mouvoir, souleva le voile qui la protégeait puis écarta les bras et enfin joignit ses mains.

L’Enfant Jésus sembla faire lui aussi le geste de bénir les fidèles.

De très nombreux témoignages permirent en quelques mois l’approbation ecclésiastique et sont encore rassemblés dans les archives du sanctuaire. 

 

Mercredi 30 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
SAINT ROGER, QUI ÊTES-VOUS ?
 

Évêque de Cannes


Saint "légendaire", vénéré à Barletta, dans les Pouilles 
(XIIes.) 

 

 


L'évêque de Cannes (Italie) était mort quelques années plus tôt, quand les habitants de Barletta, dans les Pouilles italiennes, vinrent piller la cathédrale de Cannes pour emporter des reliques.

 

C'était chose habituelle à l'époque.

Ils rapportèrent de leur expédition un coffre de reliques, le trône épiscopal, des vases sacrés, et le corps de l'évêque Roger.

L'année suivante, ils durent restituer les objets du vol, sauf le corps de l'évêque que son successeur ne considérait pas comme si précieux.

Alors la dévotion des habitants de Barletta pour celui qui les servit si longtemps pour les conduire à Dieu voulut le rendre précieux.

"Vox Populi, vox Dei" ! Au regard de l'héroïcité des vertus de celui qui fut leur "Père en Dieu", les habitants de BarlettaIls le canonisèrent donc et composèrent un office.

"Accordez-nous, Seigneur, par ses prières et ses vertus, d'être à jamais préservés de tout mal" dit l'oraison du nouveau saint Roger.

Mercredi 30 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Saint Perpet ou Perpetuus, qui êtes-vous ?
Évêque de Tours 
(† 494)

 

Saint Perpetuus, originaire d'une famille sénatoriale d'Auvergne, dans la première moitié du Ve siècle, fut désigné par l'éclat de ses vertus au clergé et au peuple de Tours pour gouverner leur Église, en 461.

 

La gloire de l'épiscopat de saint Perpetuus, ce fut son amour pour saint Martin et pour la basilique qu'il avait fait construire en son honneur, basilique que les auteurs et les poètes de l'époque comparent au temple de Salomon et regardent comme une des merveilles du monde. La construction de ce temple, digne du saint qui devait y être honoré, dura vingt-deux ans ; sa consécration se fit avec une grande solennité ; Perpetuus y avait invité un grand nombre d'évêques et de religieux.

 

Lorsqu'on voulut exhumer le corps de saint Martin pour le transporter dans un sanctuaire du nouvel édifice, on éprouva des difficultés insurmontables, et l'on ne put remuer le cercueil ; le projet allait être abandonné, quand un vieillard inconnu, revêtu du costume d'abbé, s'approcha et dit : « Ne voyez-vous pas que saint Martin est prêt à vous aider ? » Et aussitôt, de ses mains, il souleva sans effort le corps du bienheureux. C'était sans doute un ange envoyé du ciel ou peut-être saint Martin lui-même.

 

De nombreux miracles s'opérèrent plus que jamais au tombeau de saint Martin, et depuis ce temps le nom de saint Perpetuus se trouva lié à toutes les gloires de la superbe basilique. Le saint évêque de Tours bâtit beaucoup d'autres églises ; de là vient qu'on le représente avec un édifice sacré sur la main, symbole qui convient fort bien à l'un des plus grands bâtisseurs d'églises qui aient jamais existé.

 

St Perpetuus aima les pauvres, son clergé et son Église d'un ardent amour, comme son testament en fait foi.

Voici quelques lignes de ces pages vraiment épiscopales :

« Au nom de Jésus-Christ. Amen. Moi, Perpetuus, pécheur, prêtre de l'Église de Tours, je ne veux pas partir de ce monde sans laisser un testament, de peur que les pauvres ne soient privés des biens dont la bonté du ciel m'a libéralement doté, et de peur que les biens d'un prêtre ne passent à d'autres familles qu'à mon Église.

Je donne et lègue à tous les prêtres, diacres et clercs de mon Église, la paix de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Amen.

Que le Seigneur Jésus détruise du souffle de sa bouche tous les impies ! Amen, amen ! Paix soit à l'Église, paix soit au peuple, à la ville et à la campagne... Pour vous, mes frères bien-aimés, ma couronne, ma joie, mes seigneurs, mes enfants, pauvres de Jésus-Christ, indigents, mendiants, malades, orphelins, veuves, vous tous, je vous fais et constitue mes héritiers... »

Mercredi 30 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 

saint_sylvestre-1.jpgVIE DE SAINT SYLVESTRE:

Le Pape Sylvestre porte un beau nom d'origine latine, qui signifie « celui qui vit dans les bois ». Un nom qui est certes beaucoup plus connu par la référence au« réveillon » de fin d'année que par le témoignage de ce Pape de Rome au temps de Constantin.

Prêtre romain, Sylvestre succède au Pape Miltiade, au lendemain de la« paix » Constantinienne.

Pendant un pontificat de 21 ans le Pape Sylvestre verra l'Église « sortir des Catacombes » et prendre son essor en plein jour de la liberté, après l'hiver interminable des persécutions.

C'était aussi une période délicate, avec le risque du triomphalisme et l'obligation pour le Pape de gouverner dans l'ombre de l'empereur, grand bienfaiteur de l'Église !

Le Pape Sylvestre voit s'élever les grandes basiliques du IVe siècle, celles du Latran, de Saint-Pierre et de Saint-Paul.

Face au bienfaiteur tout puissant et envahissant qu'était l'empereur Constantin, peut -être aurait-il fallu une personnalité plus accusée que celle du Pape Sylvestre.

Son autorité allait être éclipsée par celle de l'empereur qui, par ailleurs, n'était encore que catéchumène (candidat au baptême) !

En effet, Constantin, par un acte suprême de prudence politique, attendit le dernier moment de sa vie pour recevoir le baptême.

Ce ne fut pas le Pape Sylvestre qui lui administra ce sacrement de« dernière heure » mais un évêque présent pour la circonstance !

Saint Sylvestre compte cependant à son actif pastoral d'avoir veillé au patrimoine doctrinal de l'Église : il convoque un concile régional à Arles en 314 et surtout le concile œcuménique de Nicée en 325, pour lutter contre l'hérésie de l'Arianisme.

On peut être reconnaissant envers ce Pape du début du IVe siècle pour avoir fait de Rome « La Ville éternelle », comme on a coutume de l'appeler, la faisant passer du Paganisme à la religion du Christ.

Le Pape Sylvestre termine son service de l'Église le 31 décembre 335.

En la veille de l'Année nouvelle, nous offrons nos vœux sincères en prenant l'oraison de la Messe de ce jour : 

« Viens secourir ton peuple, Seigneur. Conduis-le tout au long de cette vie qui passe, pour qu'il parvienne, un jour, à la vie qui ne finit pas ».

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP (Source : Le Blog de Jackie)

saint_sylvestre-1.jpgLe Pape Sylvestre porte un beau nom d'origine latine, qui signifie « celui qui vit dans les bois ». Un nom qui est certes beaucoup plus connu par la référence au« réveillon » de fin d'année que par le témoignage de ce Pape de Rome au temps de Constantin. Prêtre romain, Sylvestre succède au Pape Miltiade, au lendemain de la« paix » Constantinienne. Pendant un pontificat de 21 ans le Pape Sylvestre verra l'Église « sortir des Catacombes » et prendre son essor en plein jour de la liberté, après l'hiver interminable des persécutions. C'était aussi une période délicate, avec le risque du triomphalisme et l'obligation pour le Pape de gouverner dans l'ombre de l'empereur, grand bienfaiteur de l'Église !

Le Pape Sylvestre voit s'élever les grandes basiliques du IVe siècle, celles du Latran, de Saint-Pierre et de Saint-Paul. Face au bienfaiteur tout puissant et envahissant qu'était l'empereur Constantin, peut -être aurait-il fallu une personnalité plus accusée que celle du Pape Sylvestre. Son autorité allait être éclipsée par celle de l'empereur qui, par ailleurs, n'était encore que catéchumène (candidat au baptême) ! En effet, Constantin, par un acte suprême de prudence politique, attendit le dernier moment de sa vie pour recevoir le baptême. Ce ne fut pas le Pape Sylvestre qui lui administra ce sacrement de« dernière heure » mais un évêque présent pour la circonstance !

Saint Sylvestre compte cependant à son actif pastoral d'avoir veillé au patrimoine doctrinal de l'Église : il convoque un concile régional à Arles en 314 et surtout le concile œcuménique de Nicée en 325, pour lutter contre l'hérésie de l'Arianisme. On peut être reconnaissant envers ce Pape du début du IVe siècle pour avoir fait de Rome « La Ville éternelle », comme on a coutume de l'appeler, la faisant passer du Paganisme à la religion du Christ. Le Pape Sylvestre termine son service de l'Église le 31 décembre 335.

En la veille de l'Année nouvelle, nous offrons nos vœux sincères en prenant l'oraison de la Messe de ce jour : « Viens secourir ton peuple, Seigneur. Conduis-le tout au long de cette vie qui passe, pour qu'il parvienne, un jour, à la vie qui ne finit pas ».

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP

Mercredi 30 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

LE COIN DU CATECHISME...

 

ET DE LA FAMILLE:

 

 

 
 
Théobule
 
30/12/2015   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Marcher vers la crèche - Les mages et l'étoile  
   
Jésus le sauveur est né, et la terre entière peut se réjouir. Après les bergers, des mages savants du bout du monde voient dans le ciel que le roi Messie est arrivé. Une étoile s'est levée et les conduit à Bethléem. Cette semaine, suivons l'étoile avec eux pour aller à la rencontre du Messie.
   
  Suivre Théobule  
   

Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Des mages conduits par une étoile"
les vidéos
     
A toi la parole À toi la Parole
"Armand et les mages"
les vidéos
     
La question de Théobule La question de Théobule
"Et moi, est-ce que je peux voir l'étoile qui me mène à Jésus ?"
les vidéos
     
Les jeux Les jeux
"Joue aux mots croisés et fabrique tes étoiles"
Le puzzle et le coloriage de la semaine
les jeux
     
Pour Noël, Théobule vous propose son nouveau DVD "Une année avec Théobule".
Retrouvez sur DVD les 93 vidéos publiées sur ce site entre septembre 2014 et juin 2015. Une idée de cadeau pour vous ou pour vos proches.
J'achète le DVD "Une année avec Théobule"
Chaque semaine, les enfants retrouvent Théobule pour une nouvelle balade instructive et ludique.


Disponible sur AppStore
Théobule   L'équipe de Théobule et les frères Dominicains de la province de France.


Théobule, Couvent des Dominicains, 7 avenue Salomon 59000 Lille
theobule@retraitedanslaville.org

 

"Democracy, Republic ? What do these words signify? What have they changed in the world? Have men become better, more loyal, kinder? Are the people happier? All goes on as before, as always. Illusions, illusions" -H.I.M Haile Selassie I " la démocratie, la République ? Qu'est-ce que ces mots signifient ? Qu'ont-ils changé dans le monde ? Des hommes sont devenu meilleur, plus loyal, Kinder ? Le peuple est-il plus heureux ? Tout se passe comme avant, comme toujours. Des illusions, des illusions " - H.I.M Haile Selassie I

"Democracy, Republic ? What do these words signify? What have they changed in the world? Have men become better, more loyal, kinder? Are the people happier? All goes on as before, as always. Illusions, illusions" -H.I.M Haile Selassie I " la démocratie, la République ? Qu'est-ce que ces mots signifient ? Qu'ont-ils changé dans le monde ? Des hommes sont devenu meilleur, plus loyal, Kinder ? Le peuple est-il plus heureux ? Tout se passe comme avant, comme toujours. Des illusions, des illusions " - H.I.M Haile Selassie I

EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE:

 

rome ei

 

L’État Islamique menace à nouveau Rome dans une vidéo sortie il y a quelques jours sur Internet:

- Chars fonçant vers le Colisée, drapeaux noirs de Daech flottant Piazza Navona, sur l’Autel de la Paix et à Saint-Pierre.

Plusieurs lieux symboliques de la capitale italienne sont représentés comme étant pris d’assaut par les combattants du prophète.

Les "fous d’Allah" n’ont pas oublié que Rome est aux yeux de tous la capitale de la Chrétienté Occidentale !... 

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Le Proche-Orient est resté sous le feu des projecteurs médiatiques

à cause de la présence particulièrement menaçante

du jeune État islamique en Irak,

en Syrie, mais également dans plusieurs autres pays de la région.

Mais dans beaucoup d’autres pays, les chrétiens vivent cachés, menacés en permanence par des États totalitaires ou des idéologies religieuses ou athées mortifères.

Des chrétiens essentiellement victimes de l’islamisme et du communisme

Chaque année, l’Index Mondial de Persécution édité par l’ONG Portes Ouvertes recense les persécutions anti-chrétiennes à travers le monde. Dans son édition 2015, l’organisation remarque que trois pays sont désormais en « zone de persécution absolue ». Concrètement, la persécution ne cesse de s’y intensifier sans qu’il ne soit possible d’en imaginer le terme. Ces trois pays sont l’Irak, gangrené par des affrontements confessionnels et la présence de l’État islamique ; la Somalie, pays dans lequel les chrétiens subissent des persécutions de la part des islamistes, mais également en raison de rivalités ethniques et de la corruption des systèmes qui régissent le pays. Dans ce pays, les chefs religieux musulmans n’hésitent pas à souhaiter publiquement l’éradication du christianisme. Les chrétiens vivent donc cachés, et marquent leur foi du sceau prudent du secret.

Vient ensuite la Corée du Nord, dernier bastion du communisme « pur » dans lequel la religion est considérée comme « l’opium du peuple ». Si tout autre culte que celui rendu à Kim-Jung-Un est absolument interdit, le christianisme est particulièrement traqué en raison des liens supposés qu’il aurait avec l’Occident. Le principe est simple : toute célébration religieuse qui n’aurait pas pour objet la dynastie des Kim est considérée comme dangereuse et représente une menace pour l’État. Les chrétiens découverts sont donc envoyés dans des camps de travaux forcés jusqu’à ce que mort s’en suive.

Des années de propagande ont permis la délation systématique par peur ou par adhésion au régime, si bien que les chrétiens vivent avec une pression immense : posséder une Bible est déjà un grand risque. 

Malgré la menace, il reste 200 à 400 000 chrétiens en Corée du Nord

Le résultat est palpable : avant 1945, on comptait environ 500 000 chrétiens en Corée du Nord. En seulement 10 ans, le christianisme a disparu de la sphère publique mais subsiste malgré tout par ses fidèles : il y en aurait entre 200 000 et 400 000 aujourd’hui, tous clandestins.

La situation est également peu enviable, bien que plus souple, à Cuba. La constitution garantit la liberté de religion, mais dans les faits, les églises doivent déclarer la moindre activité aux autorités et les chrétiens qui ne s’enregistrent pas sont tous simplement harcelés. Outre le surveillance oppressante souvent dénoncée, les communautés religieuses se plaignent également des infiltrations communistes dans leurs rangs, vecteur de corruption et de délation.

En Chine, les chrétiens de l’Eglise souterraine, c’est-à-dire fidèles à Rome et non au parti communiste, sont toujours persécutés. Il existe également une majorité de chrétiens qui ne font pas partie de l’Église officielle mais qui sont tolérés par le gouvernement, à condition de ne pas faire parler d’eux. La situation reste terriblement oppressante et risquée. Plusieurs ONG ont par ailleurs dénoncé des destructions de croix et d’églises dans la province du Zhejiang (Est de la Chine).

L’Index de la Persécution révèle également que quatre continents sont concernés : l’Afrique, l’Asie, l’Amérique et l’Europe… La persécution des chrétiens ne cesse de s’intensifier, parfois même dans des pays majoritairement chrétiens. C’est par exemple le cas en Colombie ou au Mexique.

En Colombie ou au Mexique, les chrétiens persécutés par les cartels de la drogue

La Colombie est un pays très largement chrétien (à 80%), dans lequel la liberté religieuse est totalement garantie. Pourtant, d’importantes régions sont toujours sous le contrôle d’organisations criminelles, de cartels de la drogue et de révolutionnaires communistes qui agissent en toute impunité et versent allègrement dans le crime organisé.

La persécution anti-chrétienne n’est pas forcément idéologique malgré l’appartenance communiste de nombre de révolutionnaires, elle est avant tout la conséquence d’une ferme opposition des chrétiens à la corruption et au crime.

Dans les zones tribales, les chrétiens sont en plus accusés de mettre en péril la culture et les traditions indigènes et se heurtent à l’hostilité, parfois violente, de la population. Ils sont donc parfois obligés de fuir puisque ces territoires ne sont pas accessibles aux forces de sécurité gouvernementales, en vertu d’une protection accordée par la loi du pays à ces territoires.

Dans le pays, l’ONG Portes Ouvertes estime que quelque 800 000 chrétiens sont directement persécutés en raison de leur foi. La situation est similaire au Mexique voisin et la persécution des chrétiens, également majoritaires, est la conséquence des mêmes fléaux dans le pays.

En 2015, beaucoup de chrétiens contraints à la fuite

En 2015, la persécution anti-chrétienne est majoritairement le fait de l’islamisme dans le monde. Parmi les 50 pays dans lesquels l’Index Mondial de Persécutions relève des persécutions, 40 sont concernés par l’islamisme. Que la persécution soit violente ou oppressante, les minorités chrétiennes peinent à vivre ou survivre en terre d’islam.

En 2014, la proclamation du « califat » par l’État islamique à Mossoul et dans la plaine de Ninive a laissé peu de choix aux chrétiens (comme aux autre minorités) : se convertir, fuir ou mourir. Résultat, de très nombreux chrétiens ont dû fuir, et le flot de réfugiés et de déplacés a connu une croissance exponentielle. Contrairement à ce que l’on peut croire, les chrétiens n’ont pas été massacrés par l’État islamique, ils ont été chassés : le nombre de familles vivants dans une extrême pauvreté n’a cessé d’augmenter.

La persécution prend également une forme particulièrement perverse au Pakistan, avec les tristement célèbres « lois sur le blasphème ». Dans la république islamique, le « blasphème » est condamné à mort, sur simple délation. C’est un moyen commode de se débarrasser d’un voisin gênant, à fortiori lorsqu’il est chrétien.

L’injustice de la loi est dramatiquement incarnée par Asia Bibi, cette mère de famille chrétienne et actuellement condamnée à mort pour avoir demandé à des femmes musulmans ce que Mahomet faisait pour elle. Une simple question l’a jetée en prison il y a des années, en attendant la mort, malgré une mobilisation internationale.

En Inde, les chrétiens victimes de l’hindouisme le plus radical qui soit

L’islamiste – comme le communisme – provoquent également une autre forme de persécution non moins alarmante : la marginalisation sociale et culturelle. Les chrétiens de Somalie, de Corée du Nord, d’Afghanistan, des Maldives, de l’Erythrée, d’Arabie Saoudite, du Yémen, d’Irak, d’Iran ou de Libye n’ont pas les mêmes droits que les autres citoyens, à commencer par celui de pratiquer librement sa religion. Dans les pays musulmans cités, l’apostasie – un musulman qui se convertirait au christianisme par exemple – est par ailleurs condamnée à mort.

Mais l’islam n’est pas la seule religion menaçante pour les minorités chrétiennes, l’hindouisme fait également des ravages en Inde même si les chrétiens subissent les violences islamisées dans deux Etats du pays (Kashmir et Kerala). En mai 2014, l’Inde élu un nouveau gouvernement avec Narendra Modi, un nationaliste hindou, pour tête. Cette élection entraine une radicalisation de la société en défaveur des minorités religieuses, notamment chrétiennes. Plusieurs Etats indiens ont adopté des lois anti-conversions, et plusieurs groupes hindous forcent les chrétiens ou musulmans à se convertir (ou reconvertir) à l’hindouisme… Pasteurs et paroissiens sont régulièrement violentés pour avoir converti des hindous. Les informations locales rapportent également des destructions de maisons ou d’églises, ainsi que plusieurs assassinants de chrétiens.

La tornade islamiste n’a cessé de faire parler d’elle au Proche-Orient mais elle ravage également l’Afrique. C’est sur ce continent – en en particulier en Afrique subsaharienne – que la persécution des chrétiens augmente le plus rapidement dans le monde, toujours selon les minutieuses études de l’ONG Portes Ouvertes.

 

Le bilan est terrible, mais l’espérance est de mise. Si les persécutions sont incessantes, les conversions également. Le nombre de chrétiens ne cesse d’augmenter, et les persécutions les plus violentes n’y changent rien : le sang des martyrs est une source intarissable de grâces.(Source:ALETEIA)

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Prayer of Thanks and Pomegranate Blessing on the Eve of the New Year
Mother See of Holy Etchmiadzin, Information Services, 29 December, 2015 
Under the presidency of His Holiness Karekin II, Supreme Patriarch and Catholicos of All Armenians, at midnight on the Eve of the New Year in the Mother See of Holy Etchmiadzin and all the churches of the Armenian Church, a Prayer of Thanks Pomegranate-blessing service will be offered for the New Year.

 

The government authorities of the Republic of Nagorno-Karabakh have donated pomegranates to the Mother Cathedral for the Blessing of the Pomegranate.

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" La guerre contre le christianisme frappe l’Europe de plein fouet.

Quand on vous relate ces faits tus généralement même par les agences de presse officielle, vous comprenez mieux le dessein de ceux qui cherchent à déchristianiser l’Europe. Leur réussite semble être certaine dans une France où plus de 70% de population active se dit maintenant athée et a peur de mettre une crèche dans sa fenêtre ou accrocher une couronne de houx au-dessus de sa porte en période de Noël. On voit les prémices du même processus en Ukraine où les gens s’étripent comme du temps de la Révolution de 1789. Il va de soi que les mêmes forces cherchent à porter la guerre en Russie, dernier pilier inébranlable de la civilisation chrétienne eurasienne."
Alexandre Artamonov, Radio Radonezh.ru

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Les habitants d’un village dans le sud de la province de Ninive ont été exécutés par les terroristes de Daech.

Une source locale à Ninive a annoncé que les daechistes ont exécuté les habitants du village d’Al-Houd parmi lesquels des femmes, des enfants et des adolescents, pour leur protestation contre la présence de ces terroristes dans leur village. Les habitants de ce village avaient déjà fait chasser, il y a quelques mois, les terroristes de Daech de leur village. Cette fois aussi, après le retrait des terroristes de Ramadi, les villageois entendaient faire repousser les daechistes mais leurs efforts ont échoué et les terroristes ont investi le village dont ils dont décapité tous les habitants, femmes, enfants et vieillards parmi d’autres.

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MENACES D'ATTENTATS SUR BRUXELLES ?

Une  l’annonce : L'arrestation de personnes soupçonnées de préparer un attentat à Bruxelles au moment du "Nouvel An".

Depuis, les rumeurs circulent:

-Le principal commissariat de police de Bruxelles serait désigné comme cible.

-La Grand’Place de Bruxelles serait aussi concernée et des craintes naissent au sujet du traditionnel feu d’artifice .

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La cathédrale du Puy-en-Velay est aussi un très ancien lieu de pèlerinage.  

Une cathédrale romane à l’influence byzantine

Au pied du rocher Corneille, le pèlerin ou le visiteur qui pénètre dans la cathédrale est tout de suite émerveillé par cet art roman à l’influence byzantine qui fait de l’édifice un monument de caractère. Le véritable exploit en terme de construction fut de bâtir une partie de la cathédrale – quatre travées – au-dessus du vide, avec des piliers monumentaux permettant de combler les 17 m de dénivelé.

Le fidèle peut accéder à la cathédrale en passant sous ces piliers par la façade occidentale et en gravissant plus d’une centaine de marches. Construite avec des pierres volcaniques, cette façade séduit par sa riche polychromie orientalisante qui alterne claveaux et mosaïques. Vient ensuite le porche orné de fresques du XIIIe siècle : la Vierge à l’enfant en Majesté accueille les visiteurs et témoigne de la diffusion du style byzantin en Occident. Ce chemin emprunté par les pèlerins correspond à toute une symbolique médiévale.

Depuis l’escalier, puis le porche, ces derniers pénétraient directement dans la nef, devant le chœur et au pied de l’autel. Cet accès direct au cœur du mystère chrétien est une entrée unique ; « on entre dans l’église par le nombril et on en sort par les deux oreilles », écrivait un religieux. Le chœur quant à lui, est construit sur un rocher très ancien qui fut le lieu de miracles. Il est connu sous le nom de « pierre des fièvres » ou « pierre des apparitions ».

Notre petit parcours s’achève par le cloître du XIIe siècle – l’un des plus beaux d’Europe – dont les arcades polychromes ne sont pas sans rappeler Cordoue ou Grenade. Restauré au XIXe siècle par Viollet-le-Duc, il est orné de chapiteaux remarquables aux sujets variés et d’une corniche illustrant les sept péchés capitaux.

Un lieu de pèlerinage prisé depuis le Moyen Âge 

La cathédrale du Puy-en-Velay est l’un des sanctuaires mariaux français les plus anciens. Au Moyen Âge, le culte à la Vierge y était déjà bien établi et un reliquaire de « Vierge en majesté » faisait l’objet de toutes les dévotions. Au XIIIe siècle, Saint-Louis de retour de la 7e croisade a offert une nouvelle statue au sanctuaire, celle d’une Vierge noire. Dépecée de ses pierres précieuses et brûlée pendant la Révolution, elle a été remplacée sur le maître-autel par une statue du XVIIe siècle que viennent toujours admirer les fidèles.

Cette « nouvelle » Vierge noire provient de l’ancienne chapelle Saint-Maurice du Refuge. Elle est sortie chaque année lors de la procession de la fête de l’Assomption le 15 aout. Le Puy-en-Velay est aussi le lieu de départ de l’une des quatre voies principales du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle : la Via Podiensis qui passe ensuite par Conques, Cahors et Moissac.

Enfin, selon une ancienne tradition, il existe un jubilé du Puy-en-Velay. Institué au Xe siècle par le pape Jean XV « chaque fois que le jour de l’Annonciation coïnciderait avec le Vendredi Saint », le jubilé est plus que jamais d’actualité puisque le prochain aura lieu en 2016. Une chance à saisir, le suivant se déroulera en… 2157 !(Source:ALETEIA)

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An article I wrote recently on the Syriac community in Palestine that might be of interest to the group Facebook "Syriac Aramaic Studies":

"Palestinian Syriacs are the descendants of a few dozen families who fled southeastern Turkey in the 1910s during Ottoman massacres targeting the community’s historic homeland. Around 300,000 Syriacs were also said to have been slaughtered alongside 1.5 million Armenians in the genocide, called "Seyfo” in Aramaic, or “Sword.” Some members of the Aramaic-speaking community fled to Iraq or Syria, where the closely related Assyrian communities lived and continue to do so. Others sought refuge further afield. A few hundred made their way to Jerusalem, settling down around Saint Mark’s Syriac monastery near the Armenian Quarter.

The community assimilated into their new home, learning Arabic and slowly losing the Aramaic they brought with them. But they held onto their distinctive identity in the streets of what became known as the Syriac Quarter. Along with a few hundred Syriacs in Bethlehem, the community became a small but important part of Palestine’s cultural and religious mosaic.

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The Syriacs of Jerusalem's Old City have been systematically expelled by Israel since 1967, but the community still has a strong identity

 

Syriac Archbishop Archbishop Sewerios Malki Murad at the Patriarchate in the St. Mark's compound in Jerusalem (MEE/Emily Mulder)

In an unassuming room off a quiet alleyway connecting the Armenian and Jewish quarters of Jerusalem’s Old City, the self-described mayor of this city’s tiny Syriac community holds court.

A prominent local tailor, Sammy Barsoum has for decades campaigned for the recognition of the approximately 5,000 Syriac Christians that call Palestine home.

Behind sewing machines and rows of colourful scarves hang picture after picture of Barsoum smiling beside the many personalities that have stopped by for a visit. British mayors, Lebanese patriarchs, American celebrities, Syrian bishops and Israeli mayors vie for space on his pinboard, squeezed between pictures of Barsoum visiting relatives who have long-since emigrated to Sweden or the United States.

 

Photographs of politicians and celebrities adorn the wall of Sammy Barsoum's shop in what was once the Syriac Quarter of Jerusalem's Old City (MEE/Emily Mulder)

 

The display is a testament to the prominence this community has managed to achieve despite its tiny size.

Palestinian Syriacs are the descendants of a few dozen families who fled southeastern Turkey in the 1910s during Ottoman massacres targeting the community’s historic homeland. Around 300,000 Syriacs were also said to have been slaughtered alongside 1.5 million Armenians in the genocide, called "Seyfo” in Aramaic, or “Sword.”

Some members of the Aramaic-speaking community fled to Iraq or Syria, where the closely related Assyrian communities lived and continue to do so. Others sought refuge further afield. A few hundred made their way to Jerusalem, settling down around Saint Mark’s Syriac monastery near the Armenian Quarter.

The community assimilated into their new home, learning Arabic and slowly losing the Aramaic they brought with them. But they held onto their distinctive identity in the streets of what became known as the Syriac Quarter. Along with a few hundred Syriacs in Bethlehem, the community became a small but important part of Palestine’s cultural and religious mosaic.

But in the years since, the advent of Zionism and the establishment of Israel have taken a toll. In 1948, hundreds became refugees when Israel was founded and 750,000 Palestinians were forced to flee their homes. The scene was repeated in 1967, while the economic toll caused by occupation and the later Israeli crackdowns on the intifadas led to a steady stream of emigration.

The confidence radiating from Barsoum’s smile in the portraits masks the fact that the community has seen better days.

“All of this used to be the Syriac Quarter,” he told Middle East Eye wistfully, gesturing from his shop toward the Jewish Quarter. “In 1967, when Israel took over, it was all Syriacs on this road. They took everything, every single house, and today there’s not a single Syriac left.”

Following Israel’s occupation of Jerusalem in 1967, hundreds of Syriacs were expelled and their homes and shops given over to Jewish settlers. Today, the area is part of the Jewish Quarter - which expanded to several times its original size through the dispossession of 6,000 non-Jewish residents.

The decades since have seen repeated persecution of the sort that has targeted all Palestinians.

In Jerusalem, non-Jews are rarely given permission to build or add to their homes, while those who leave for more than seven years are permanently stripped of their right to return, even if they can trace their roots in the city back generations. Checkpoints, harassment by ever-present Israeli soldiers and settlers, and summary detention are the stuff of daily life.

Over the decades, the daily humiliations of Israeli rule have become commonplace. But the rising climate of sectarianism across the Middle East is creating a new source of anxiety, with growing fear that groups like the Islamic State (IS) are bent on upending Christian communities that have for centuries lived amidst their Arab compatriots of other religious backgrounds.

 

A caretaker rests inside the Mother of God Syrian Orthodox Church in Bethlehem. Most inscriptions in the church are in Aramaic, including those visible on the ceiling beside the angels (MEE/Emily Mulder)

 

Growing fear of IS

Palestinians watched in trepidation as IS swept across northern Iraq in the summer of 2014. Among the millions displaced were hundreds of thousands of Assyrian Christians, an Aramaic-speaking community with a close affinity to Syriacs. The July 2014 IS edict calling for the expulsion of Christians from Mosul realised the worst nightmares of many across the region.

Since the US invasion in 2003, Iraqi Christians have borne a disproportionate share of the violence that left more than a million dead (following the million dead from US-led sanctions the decade before). Although the vast majority of the victims were Muslim, the overall decline in security and a series of bombings targeting churches led around a million Christians - of 1.5 million total - to emigrate.

The targeting of Iraqi Christians seemed incomprehensible for other Arab Christians, who have long been an integral part of the Arab world. But amid rising US militarism across the Middle East, a discourse emerged that viewed local Christian communities as fifth columns for Western invaders.

The discourse existed primarily at the margins of society, but occasional personal conflicts or land disputes between individual Muslims and Christians gave way to such framings. The rise of IS in Iraq and their expansion into Syria converted this marginal trend into a potentially existential catastrophe.

Archbishop Sewerios Malki Murad is the spiritual head of the Syrian Orthodox Church in Palestine and Jordan, but he is from al-Malikiyah, a mixed Kurdish, Syriac and Armenian city in northeastern Syria around 200 kilometres from IS frontlines. He fears that any worsening in the situation will devastate the region’s Christian communities.

“If the wars continue, the future is black,” he told MEE in an interview at the Archbishopric, just down the road from Barsoum’s shop. “Anytime there’s a war in the Middle East, it’s bad for Christians.”

A history of emigration

Christians in Syria, Jordan, Palestine, and Iraq have historically had slightly higher rates of emigration than Muslims. The communities tend to be more urbanised and more educated than average, and as a result more easily seek economic opportunities abroad.

There is another major reason that encourages Christians to emigrate that is less-discussed: Western countries are generally more welcoming to Christians applying for visas than Muslims.

As a result, a steady trickle of emigration has long been the norm. Sudden mass flight, however, has not.

“Before the war, maybe 10 percent of Christians would leave over time because of the general lack of economic opportunities. But now it’s half,” the Archbishop lamented. “Before you could be patient and hope the next year would be better. Now there is no way.”

In Jerusalem, the plight of the Syriac community is highlighted by the community’s beleaguered state under Israeli rule.

In Bethlehem, meanwhile, just a few kilometres south but behind the massive concrete wall Israel has built through the West Bank, Syriacs are a highly prominent part of social life. Besides having a large Syriac Quarter nearby the Nativity Church, Syriac flags and stickers are displayed on many cars and community flags are frequently festooned throughout the Old City.

The community fits neatly into Bethlehem, which is mixed between Christians and Muslims. But even here, the priest at the Mother of God Syriac church expresses concerns for the future.

 

Members of the Syriac community applaud during a ceremony in Bethlehem to honour recent graduates from high school and college (MEE/Emily Mulder)

 

“With the changes happening in the Arab world, there are incomprehensible question marks forming around the future of Christians in the Holy Land,” Father Butros Nimeh told MEE.

“There is a return to sectarian identity across the board among all communities instead of a reliance on the state,” he continued. “This did not come out of a vacuum. The oppression and suffering that the Arab people are enduring, as well as the West’s role in feeding this sectarian climate, is a central part of the problem we are facing.”

“We’ve been living among Muslims for 1,500 years and never before heard this kind of rhetoric.”

Israeli efforts at sectarianisation

Although there is no IS threat in Palestine, the sense that something has shifted is pervasive. This is compounded by developments inside Israel itself, where authorities have reached out to Palestinian Christians by citing common cause against Islamists.

In April 2014 Israel announced it would recognise an “Aramaean ethnic identity,” ostensibly so that Palestinian Christians could distinguish themselves from Muslims.

Archbishop Murad laughed when asked if Syriacs, who consider Aramaic their holy tongue and the mother tongue of their ancestors and often identify as “Aramaean,” viewed the move as beneficial. Other Syriacs MEE spoke to were similarly dismissive, considering it a meaningless and nakedly sectarian gesture.

While a handful of Christians inside Israel have signed up, Syriac leadership and other mainstream Christian leaders denounced the move as a ploy to “divide and conquer” Palestinians.

The identity move occurred in tandem with Israeli attempts to encourage Palestinian Christians who are citizens of Israel to join the Israeli military. Authorities have helped prop up marginal figures like Father Gabriel Naddaf to encourage Arab youths to enlist, despite the fact that Muslim and Christian Arabs are exempt from compulsory military service.

There are about 150,000 Palestinian Christians inside Israel, and the idea of taking up arms against other Palestinians is widely considered abominable among the community. But a handful of youths still sign up annually.

Hope amid uncertain future

For Syriacs, the strangeness of their current situation is compounded by the fact that when their ancestors were persecuted a century ago, it was the Arab world that welcomed them with open arms.

Despite concerns about IS, for Palestinians it continues to be the violence of Israeli occupation and its economic effects that defines daily life. But the white cobbled streets around Bethlehem’s Syriac Quarter are largely free of the Israeli military presence, Jewish-only settlements and constant firing of tear gas that defines life on the town’s edges.

Despite the long shadow cast by IS abroad and Israel at home, shoppers continue about their daily business and life goes on as always in the little hilltop town where Jesus Christ was born two millenia ago.

“People think about the challenges facing Syriacs elsewhere,” Issa Bassous, a Syriac antiques merchant in the Old City, told MEE in his shop. “But here we all live together normally and there are no such distinctions between Muslims and Christians, or Orthodox or Catholic or Jewish.

“Everything is good in Bethlehem, unlike in Iraq or Syria where Christians are being forced to flee their homes and native lands. I wish the world could be peaceful and that everyone could love one another. But unfortunately, it’s just not the case these days.”

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Un article que j'ai écrit récemment sur la communauté syriaque en Palestine qui pourraient être d'intérêt pour le groupe Facebook "Etudes Syriaques":
" Ces Palestinien syriaques sont les descendants de quelques dizaines de familles qui ont fui le sud-est de la Turquie dans les années 1910 pendant les massacres ottoman visant la communauté est patrie historique.

Environ 300,000 syriaques ont également été auraient été abattus aux côtés de 1.5 millions d'Arméniens dans le génocide, appelé " Sayfo " en araméen, ou " épée.

" Certains membres de la communauté de langue araméenne ont fui vers l'Irak ou la Syrie, où les communautés assyrienne étroitement liées, vécurent et continuent à le faire.

D'autres ont cherché refuge au-delà.

Quelques centaines se sont dirigés vers Jérusalem, où ils s'installèrent autour du Monastère  Saint-Marc  près du quartier arménien. (C'est là qu'avec les "Artisans de Paix, notre Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone, célébra les Vêpres avec le Métropolite de l'Eglise Patriarcale et fut ensuite reçu)
La communauté s'assimila , apprentit l'arabe et lentement perdit l'araméen qu'ils ont apporté avec eux.

Mais ils ont gardé leur identité particulière dans les rues de ce qui est connu comme le quartier syriaque.

Avec quelques centaines de syriaques à Bethléem, la communauté est devenue , dans la mosaïque culturelle et religieuse, une minorité importante partie de  Palestine .

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Les 12 jours de Noël sont une période festive et bien mystérieuse...

Les 12 jours de Noël

Les 12 jours de Noël sont une période festive et bien mystérieuse qui commence dès le lendemain de Noël, le 26 Décembre et s'achève le 6 Janvier, jour de l'Epiphanie. 

Durant ces 12 jours, situés après le solstice d'hiver, la lumière diurne cesse de décroître et l'on attend alors le retour de la clarté. Durant ces 12 jours de nuit immobile, ces 12 jours et 12 nuits bien ténébreux, on tente alors de percer les mystères de l'avenir à travers des petits détails ou des actions symboliques parfois "magiques". On protège les habitations grace à des feux purificateurs, on observe la nature et les animaux, l'humidité, la brume, la lune, et l'on tire de ces observations divers présages pour les récoltes et le climat de l'année à venir.

Ainsi, durant ce cycle de 12 jours, chaque jour correspond à un mois de l'année. En France, selon d'anciennes traditions populaires, chacun de ces jours annonce les conditions météorologiques du mois auquel il est associé (nous avons d'ailleurs en France une multitude de dictons à ce sujet).

Et qui n'a pas dans son entourage proche un "ancien" capable de prédire la météo ou les récoltes des mois à venir seulement en regardant le ciel ?! On s'en amuse souvent, et pourtant... la plupart du temps, l'avenir leur donne raison ! Voici ce que dit cette tradition populaire :

Regarde comment sont menées
Depuis Noël douze journées
Car suivant ces douze jours
Les douze mois auront leur cours

Selon les régions, ce cycle change d'appellation, voir même de durée. En Provence, on parle de "Calendo" (époque calende qui s'étend en fait jusqu'à la Chandeleur), dans le Périgord elle débute dès la Sainte Catherine (25 Novembre), dans le Berry on les nomme "éprouves", en Lorraine il s'agit des "12 petits mois", dans d'autres régions se sont les "ajets" et au Québec se sont les "journaux". 

 

Une comptine est associé à ces 12 jours festifs. Ce chant populaire énumère tout une liste de cadeaux absolument incroyables et improbables reçus pendant cette période de 12 jours, à raison d'un cadeau par jour. Ce chant a été publié pour la première fois en Angleterre en 1780, on ignore toutefois l'origine exacte de le comptine (elle serait peut-être d'origine française). La première version musicale a été enregistrée en 1842 en Angleterre par James O. Halliwell. 

Une théorie avance que cette comptine serait une allégorie, chaque cadeau offert désignant une enseignement religieux particulier. Cette chansonnette aurait servi à contourner l'interdiction de la pratique religieuse imposée aux catholiques anglais durant la seconde moitié du XVIème siècle et jusqu'au début du XIXème. On aurait ainsi appris la cathéchisme aux enfants. A noter toutefois que cette théorie n'est fondée sur aucune preuve éloquente. Voici les symboles avancés :

"Mon grand amour" devait être entendu comme étant l'enfant Jésus.

1er jour - La perdrix dans un poirier représenterait Jésus sur la Croix. Le poirier serait le symbole d'Adam qui croqua le fruit défendu

2ème jour - Les deux colombes seraient une référence à l'Ancien et au Nouveau Testament.

3ème jour - Les trois poules gloussant seraient la foi, l'espoir, l'amour.

4ème jour - Les quatre oiseaux chantant seraient les quatre auteurs de l'évangile: Matthieu, Luc, Marc, Jean.

5ème jour - Les cinq anneaux d'or représenteraient les cinq premiers livres de l'Ancien Testament : Genèse, Exode, Lévitique, Livre des Nombres, Deutéronome. 

6ème jour - Les six oies pondant seraient les six jours de la création (lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi, le dimanche étant réservé au repos de Dieu). 

7ème jour - Les sept cygnes nageant se réfèreraient aux sept dons de l'Esprit Saint : sagesse, intelligence, conseil, force, connaissance, crainte de l'Éternel et enfin piété. Mais ils pourraient également symboliser les sept péchés capitaux (orgueil, avarice, envie, colère, gourmandise, luxure, paresse).

8ème jour - Les huit fermières trayant rappelleraient les huit béatitudes du sermon de Jésus sur la montagne.

9ème jour - Les neuf dames dansant représenteraient les neuf fruits de l'Esprit Saint : amour, joie, paix, longanimité, bienveillance, bonté, fidélité, douceur, tempérance.

10ème jour - Les dix messieurs sautant symboliseraient les 10 commandements. 

11ème jour - Les onze joueurs de flûte seraient les onze apôtres de Jésus.

12ème jour - Les douze joueurs de tambour représenteraient les articles de Foi du Crédo des Apôtres. 

Le principe de la comptine est simple et répétitif, il suffit de chanter une nouvelle strophe en reprenant ensuite toutes celles qui ont été dites auparavant. 

 

Le premier jour de Noël,
mon grand amour m'a donné une perdrix dans un poirier.

Le deuxième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le troisième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le quatrième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné quatre oiseaux chantant,
trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le cinquième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné cinq anneaux d'or,
quatre oiseaux chantant,
trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le sixième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné six oies pondant,
cinq anneaux d'or,
quatre oiseaux chantant,
trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le septième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné sept cygnes nageant,
six oies pondant,
cinq anneaux d'or,
quatre oiseaux chantant,
trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le huitième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné huit fermières trayant,
sept cygnes nageant,
six oies pondant,
cinq anneaux d'or,
quatre oiseaux chantant,
trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le neuvième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné neuf dames dansant,
huit fermières trayant,
sept cygnes nageant,
six oies pondant,
cinq anneaux d'or,
quatre oiseaux chantant,
trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le dixième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné dix messieurs sautant,
neuf dames dansant,
huit fermières trayant,
sept cygnes nageant,
six oies pondant,
cinq anneaux d'or,
quatre oiseaux chantant,
trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le onzième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné onze joueurs de flûte,
dix messieurs sautant,
neuf dames dansant,
huit fermières trayant,
sept cygnes nageant,
six oies pondant,
cinq anneaux d'or,
quatre oiseaux chantant,
trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

Le douzième jour de Noël,
mon grand amour m'a donné douze joueurs de tambour,
onze joueurs de flûte,
dix messieurs sautant,
neuf dames dansant,
huit fermières trayant,
sept cygnes nageant,
six oies pondant,
cinq anneaux d'or,
quatre oiseaux chantant,
trois poules gloussant,
deux tourterelles
et une perdrix dans un poirier.

+++++++++++++++

Then Herod, when he saw that he had been tricked by the wise men, became furious,
and he sent and killed all the male children in Bethlehem
and in all that region who were two years old or under,
according to the time that he had ascertained from the wise men.
Then was fulfilled what was spoken by the prophet Jeremiah:
“A voice was heard in Ramah, weeping and loud lamentation,
Rachel weeping for her children;
she refused to be comforted, because they are no more.”

Mardi 29 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 
Alors Hérode, quand il vit qu'il avait été piégé par les sages (Les Mages), rentra dans une grande fureur,
Il  envoya des émissaires pour tuer tous les enfants de sexe masculin jusqu'à
 l'age de deux ans à Bethléem et dans toute cette région , selon le temps qu'il avait établi d'après les sages.
Puis s'accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète Jérémie :
" Une voix retentit dans Ramah, des pleurs et le bruit, la lamentation
Rachel pleure pour ses enfants ; elle a refusé d'être réconforté, parce qu'ils ne sont plus."
Mercredi 30 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Merci, Seigneur,
pour la famille que tu nous donnes.
Elle n’est pas parfaite, mais c’est la nôtre,
elle n’est pas idéale, mais c’est la tienne aussi.
Nous t’accueillons avec ce que nous sommes
dans la trame des relations
que nous tissons au fil des saisons.

Nous prenons notre joie en toi,
au secret de nos enfants
qui perpétuent ton alliance avec le monde.
Nous nous laissons prendre par ton souffle
pour la grande traversée de la vie,
beau temps, mauvais temps, année après année.

Ô Dieu d’amour et de tendresse
apprends-nous à te prier au jour le jour,
avec Jésus, Marie et Joseph,
ta sainte famille sur la terre.
Fais qu’à leur exemple nous soyons
des témoins de ta miséricorde
dans notre fragile Église domestique.

Nous sommes tes enfants
et tu as besoin de nous,
Père aimant,
Fils sauveur,
Esprit sanctificateur,
l’unique Dieu qui demeure au-delà de nos différences.

Tiré de la prière de Jacques Gauthier pour la Sainte Famille, dans Prières de toutes les saisons, p. 34.

Mercredi 30 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,36-40.

En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,
demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Mercredi 30 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Cyprien (v. 200-258),

évêque de Carthage et martyr 
Sur le Notre Père ; PL 4, 544 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 280) 

 

« Servant Dieu jour et nuit »

 

 

Dans les Saintes Écritures, le vrai soleil et le jour véritable, c'est le Christ ; c'est pourquoi pour les chrétiens, aucune heure n'est exclue, et sans cesse et toujours il faut adorer Dieu.

Puisque nous sommes dans le Christ, c'est-à-dire dans la lumière véritable, tout au long du jour, soyons en supplications et en prière.

Et quand selon le cours du temps, la nuit revient après le jour, rien dans les ténèbres nocturnes ne nous empêche de prier :

pour les fils de lumière (1Th 5,5), il fait jour même dans la nuit.

Quand donc est-il sans la lumière, celui dont la lumière est dans le cœur ?

Quand donc fait défaut le soleil, quand donc n'est-ce plus jour pour celui dont le Christ est Soleil et Jour ? 


Pendant la nuit donc ne laissons pas la prière.

C'est ainsi qu'Anne, la veuve, obtenait la faveur de Dieu en persévérant dans la prière et dans les veilles comme il est écrit dans l'Évangile :

« Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant jour et nuit dans les jeûnes et la prière »...

Que la paresse et le laisser-aller ne nous empêchent pas de prier. Par la miséricorde de Dieu, nous avons été recréés dans l'Esprit et nous sommes renés.

Imitons donc ce que nous serons.

Nous devons habiter un royaume où il n'y aura plus de nuit, où brillera un jour sans déclin, veillons déjà pendant la nuit comme s'il faisait plein jour.

Appelés à prier et à rendre grâces sans fin à Dieu au ciel, commençons déjà à prier sans cesse et à rendre grâces ici-bas.



 

Programme de ces prochaines semaines au

Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"Each breath we take is a gift. Each moment of life is a grace." - Thomas Merton
 



*Le 31 Décembre:

19h, "réveillon de la Saint Sylvestre" suivit d'une veillée de prière dans la nuit du 31 au 1er.

* 31 December:

19h, "Eve New Year's Eve" followed by a prayer vigil on the night of 31 to 1.

 

*1er Janvier:

, 10h30, Quadisha Qurbana (Offrande de la Ste Messe) pour placer la nouvelle année sous la Protection de de la Mère de Miséricorde. Repas fraternel et reception des fidèles de 15h à 18h . Soupé à 19h suivit de Southoro (Office des Complies).

*January 1st:

, 10:30 Qurbana Qadisha (the Holy Mass Offering) to place the New Year under the protection of the Mother of Mercy. Fraternal meal and reception of the faithful from 15h to 18h. Supper at 19h followed by Southoro (Office of Compline).

 

*Dimanche 3 Janvier:

 Solennité de l'Epiphanie-Théopanie

(Le Dimanche le plus proche du 6 Janvier puisque le jour même n'est pas chômé)

10h30, Quadisha Qurban (Offrande de la Ste Messe), Grande bénédiction de l'eau.Repas fraternel. De 15h à 18h et plus, réception des fidèles. Soupé à 19h suivit de Southoro (Office des Complies)

* Sunday, January 3: Solemnity of the Epiphany-Epiphany

(The Sunday closest to January 6 as the same day is not busy)

10:30 Quadisha Qurban (Offering of the Holy Mass), Great Blessing of Brotherly eau.Repas. From 15h to 18h and, reception of the faithful. Supper at 19h followed by Southoro (Office of Compline)

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

 
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