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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 05:56
PRIERE POUR LA PAIX EN FRANCE:
 
 
Ce 11 Novembre, en ce centenaire des batailles de VERDUN et de la SOMME qui ont fait tant de morts,retardé pour ma visite pastorale aux Antilles Françaises (Guadeloupe et Martinique, je serai dans l'avion.
 
Je voudrais que vous n'oubliez-pas de  prier pour la Paix dans notre pays et dans le monde.
 
Le Père Isaac me remplacera à Angoulême (Jauldes), il sera tout près d'un site "martinien", l'Abbaye de Ligugé.
 
Par l’intercession de  Saint Martin dit "le miséricordieux", dont le 11 Novembre ce sera  la fête – et de la Vierge Marie, mère du Seigneur de la miséricorde, nous ferons,  en ce 11 Novembre et le dimanche 13, à l'issu de la Quadisha Qurbana (Offrande de la Ste Messe) monter vers Dieu nos prières :
 
  1. Dieu de miséricorde
    regardez notre pays, notre monde, secoués par la violence – violence des guerres, violences économiques, violences des attentats – hier comme aujourd’hui.
    Envoyez Votre Esprit de justice et de paix, qu’il guide nos dirigeants dans les décisions qu’ils doivent prendre et qu’il aide chacun d’entre nous à être artisan de paix.
Refrain: Kourie eleïson ( ou: Etraham Elaïn
 
  1. Dieu de miséricorde
    il y a un siècle des hommes sont venus de l’autre bout du monde aider nos parents à retrouver la liberté ; beaucoup sont morts, pour nous, très loin de chez eux.
    Envoyez Votre Esprit de force et de courage qu’il nous aide à secouer notre indifférence, à vivre la fraternité et à savoir accueillir avec prudence et discernement les étrangers, les migrants, qui sont dans la détresse et, devant l'injustice, ne jamais céder à des réactions inintelligentes et violentes opposées à la doctrine du Prince de la Paix, du Divin Roi d'Amour et de Vérité .

  2. Dieu de miséricorde Dans toutes nos villes et nos villages les familles ont été brisées par les combats de la Grande Guerre et des conflits qui ont suivis jusqu’à nos jours. Envoyez Votre Esprit de tendresse qu’il soutienne toutes les familles et particulièrement celles qui connaissent des épreuves. Qu’elles soient entourées de respect, de solidarité, d’amour, et que la grâce du pardon leur soit accordée.                                                                                                                                                
  3. Dieu de miséricorde
    Dans l’enfer de la guerre, des prêtres, des religieux et religieuses se sont mis au service de leurs frères dans les tranchées ; ils ont assisté les mourants, enseveli les morts, ils ont donné leur vie comme leurs camarades.
    Envoyez Votre Esprit de service pour que dans la société comme dans l’Eglise se lèvent des hommes et des femmes qui soient à l’écoute des détresses humaines (spirituelles et matérielles), qui écoutent les plus pauvres et se mettent à leur service.
ORAISON FINALE
Dieu de bonté, de justice et de paix, écoutez nos prières.
Envoyez Votre Esprit. Qu’Il mette en nos cœurs
le désir ardent de construire la paix, d'accueillir Votre Paix 
dans nos familles, nos communautés, notre pays et le monde entier.
Nous Vous le demandons pas Jésus Votre Fils, notre Seigneur, le prince de la Paix Qui vit et règne avec Vous, Père, et Votre Saint et vivifiant Esprit , Dieu Unique et Vrai pour les siècles des siècles. Amîn
 
 

Livre de l'Apocalypse 21,2-5.

En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux. 
Et j'entendis une voix forte qui disait : " Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes : il habitera avec eux, et ils seront son peuple ; et lui-même il sera le Dieu avec eux, il sera leur Dieu. 
Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. " 
Et Celui qui était assis sur le trône, dit :"Voici que je fais toutes choses nouvelles. " Et il ajouta : " Ecris, car ces paroles sont sûres et véritables. " 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,1-10.

En ce temps-là, Jésus, entré dans Jéricho, traversait la ville. 
Et voici qu'un homme appelé du nom de Zachée, qui était un publicain-chef et qui était riche, 
cherchait à voir Jésus, qui il était ; et il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était petit de taille. 
Courant en avant, il monta sur un sycomore pour le voir, car il devait passer par là. 
Quand il arriva à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : " Zachée, hâte-toi de descendre, car aujourd'hui il faut que je demeure dans ta maison. " 
Il se hâta de descendre et le reçut avec joie. 
Ce que voyant, ils murmuraient tous, disant : " Il est entré pour loger chez un pécheur. " 
Or Zachée, s'étant arrêté, dit au Seigneur : " Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens ; et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je rends le quadruple. " 
Jésus lui dit : " Le salut est arrivé aujourd'hui pour cette maison, parce que lui aussi est fils d'Abraham. 
Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. " 
 




Par Saint Bernard

(1091-1153), moine occidental de l'ordre cistercien 
Sermon 5 pour la Dédicace (trad. Orval) 

 

Fête de la dédicace d'une église, fête du peuple de Dieu

 

 Aujourd'hui mes frères, nous célébrons une grande fête ; c'est la fête de la maison du Seigneur, du temple de Dieu, de la cité du Roi éternel, de l’Épouse du Christ. 


Demandons-nous maintenant ce que peut bien être la maison de Dieu, son temple, sa cité, son Épouse.

Je ne peux le dire qu'avec crainte et respect : c'est nous. Oui, c'est nous qui sommes tout cela, mais dans le cœur de Dieu. Nous le sommes par sa grâce et non par nos mérites.

L'humble aveu de nos peines provoque sa compassion.

Cet aveu dispose Dieu à subvenir lui-même à notre faim comme un père de famille, et à nous faire trouver auprès de lui du pain en abondance.

Nous sommes donc bien sa maison où ne manque jamais la nourriture de vie. 

« Soyez saints, est-il dit, parce que moi, votre Seigneur, je suis saint » (Lv 11,44).

Et l'apôtre Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vos corps sont le temple du Saint Esprit et que l'Esprit Saint a chez vous sa demeure ? »

Mais la sainteté elle-même peut-elle suffire ?

Au témoignage de l'apôtre, la paix est nécessaire, elle aussi :

« Recherchez, dit-il, la paix avec tout le monde et aussi la sainteté, sans laquelle nul ne verra Dieu »

(Hé 12,14).

C'est cette paix qui nous fait habiter ensemble, unis comme des frères, c'est elle qui construit pour notre Roi une cité toute nouvelle appelée Jérusalem, ce qui veut dire : vision de paix. 

Enfin, c'est Dieu lui-même qui nous dit :

« Je t'ai épousée dans la foi, je t'ai épousée dans le jugement et la justice » (la sienne, non la nôtre), « je t'ai épousée dans la tendresse et la miséricorde »

(Os 2,22.21).

Ne s'est-il pas comporté en époux ?

Ne vous a-t-il pas aimés comme un époux , avec la jalousie d'un époux ?

Alors comment pourriez-vous ne pas vous considérer comme l'épouse ?

Ainsi, mes frères, puisque nous avons la preuve que nous sommes la maison du Père de famille à cause de l'abondance de nos vivres, le temple de Dieu à cause de notre sanctification, la cité de grand Roi à cause de notre communion de vie, l'épouse de l’Époux immortel à cause de l'amour, il me semble que je peux l'affirmer sans crainte :

-cette fête est bien notre fête.

"Humility has its signs.

It also has its sinews and its ways, and these are as follows-poverty, withdrawal from the world, the concealment of one's wisdom, simplicity of speech, the seeking of alms, the disguising of one's nobility, the exclusion of free and easy relationships, the banishment of idle talk."

("Ladder of Divine Ascent"of Saint John Climacus)

« Si tu as trouvé le Christ, tout le reste n'est que perte.

Il est la perle unique, à la fois parure et fortune de qui l'a trouvé et pour laquelle, dans la joie, il vend tout.
Tu veux être partout avec le Christ : alors n'aie plus de « chez toi » ; sois disponible à Dieu et aux autres ; n'aie plus de « chez toi » pour t'y replier égoïstement mais seulement pour accueillir ton frère.
Il faut se renier soi-même, n'avoir aucun intérêt à soi, ne pas attirer exprès l'attention d'autrui et ne pas se faire centre, pour devenir capacité de Dieu. Diminue pour qu'il grandisse en toi.
Même dans la prière, pense à lui et lui pensera à toi.
Si tu as à plaire, que ce soit « pour le bien » ; si tu as à briller, que ce soit pour éclairer ceux qui sont dans la maison ; si tu parles de toi, que ce soit par amour de l'autre, parce que tu lui appartiens.
Tu n'as rien, tu ne peux rien avoir que reçu de son amour gratuit ; c'est pourquoi la conscience de ton rien, la confiance en son amour tout-puissant et l'esprit d'initiative pour son règne grandiront toujours de pair et seront la garantie de la valeur chrétienne de tels sentiments.
Si tu t'es ainsi perdu, il te sera naturel de renoncer à tout ce que tu possèdes pour devenir digne d'être disciple (Cf. Lc 14, 33). »


(P. Joseph-Marie Perrin O.P. (1905-2002), aujourd'hui l’Évangile de l'Amour (Deuxième Partie, III), Cerf, Paris, 1980. J'ai eu le bonheur de bien connaître le Père Perrin(Accompagnateur de Simone Weil, l'immense philosophe Israélitequi connaissait le Christ-Messie), l'un de mes lumineux  professeurs à l'Abbaye où j'entrais à 17 ans. Il était aveugle et comme à l'époque je n'avais plus qu'un dixième et demi avec les deux yeux, j'avais les "bons réflexes" et, lorsqu'il était avec nous au Monastère, je l'accompagnais d'un point à l'autre du Monastère.)

COMMENT RECEVOIR LE SEIGNEUR EN SON

COEUR ?

Celui qui se fait humble, qui croit de toute son âme à la parole de Dieu et l'accomplit, par ses prières, recevra le Seigneur Lui-même en son coeur.

Il Le vera en vérité et L'entendra partout.


(Saint Gabriel des Sept Lacs, Homélies)

 



He who humbles himself, who believes in the word of God with all his soul and fulfills it, will, by his prayers, receive the Lord Himself into his heart; he will in truth see Him and hear Him everywhere.
(St Gabriel of Seven Lakes, Homilies)

 

 

 

SAINTS DU JOUR:

SAINT THÉODORE 
Soldat, martyr 
(† 304)

THEODORE 9 NOVEMBRE

        Saint Théodore, jeune soldat romain, est un des plus célèbres martyrs de l'Orient.

   Il naquit en Syrie, à la fin du IIIe siècle.C'est donc une des gloires de notre Eglise Syro-Orthodoxe, l'un de ces Saints Martyrs qui, à la suite de Saint Ignace d'Antioche devint "Semence de Chrétiens".

   La vigueur des Eglises locales unies dans l'Orthodoxie de la Foi et la grâce du Saint Esprit (Véhiculée principalement par les Sacrements), l'unité et l'élan missionnaire de chaque Eglise locale participante à l'unité, à la sainteté , à la catholicité et à l'apostolicité de l'unique Eglise du Christ, se nourrit du courage de ces Frères et Soeurs Chrétiens qui, aujourd'hui comme hier, donnent leur vie pour la Personne du Christ-Vérité, du Divin Roi d'Amour, du Prince de la Paix...

   Merci Seigneur pour vos Saints Martyrs, que leurs intercession nous obtienne la lumière et la force du Saint Esprit pour témoigner jusqu'au boutr de Votre Règne d'Amour de Justice, de Vérité et de Paix !

      Théodore faisait partie d'une légion romaine qui avait établi son quartier d'hiver dans la ville d'Amasia, où les édits persécuteurs étaient exécutés sévèrement.

Le jeune soldat, plein de l'amour de Jésus-Christ, dédaigna, malgré le péril, de cacher sa foi, et, au contraire, il se fit une gloire de la professer publiquement ; aussi fut-il présenté comme chrétien au tribun de sa légion.

Celui-ci lui demanda comment il osait professer une religion proscrite sous peine de mort : « Je ne connais point vos idoles, répondit-il ; j'adore Jésus-Christ, Fils unique de mon Dieu.

Je vous abandonne mon corps ; vous pouvez le déchirer, le mettre en pièces, le livrer aux flammes. Si mes discours vous offensent, coupez-moi la langue. »

Le tribun et les juges, devant sa jeunesse, se contentèrent de le menacer et le laissèrent en liberté.

      Théodore ne songea qu'à gagner des âmes à Jésus-Christ, à fortifier les autres confesseurs de la foi ; il poussa même le courage jusqu'à mettre le feu au temple de la déesse Cybèle.

Ce fut en vain qu'on essaya de lui faire exprimer quelques regrets à ce sujet : il brava toutes les menaces, comme il se rit de toutes les promesses.

Il fut alors fouetté très cruellement et enfermé dans un cachot, sans nourriture, pour y mourir de faim.

La nuit, le Sauveur vint le visiter, lui promit de le nourrir d'un aliment invisible et le fortifia pour le dernier combat.

       Cette visite donna à Théodore tant de joie, qu'il se mit à chanter les louanges de Dieu, et des anges vêtus de blanc vinrent unir leurs voix à la sienne.

Les geôliers et les gardes, le juge lui-même, furent témoins du miracle sans se convertir. On lui promit que, s'il feignait seulement la moindre soumission, on le mettrait en liberté.

Ayant répondu à ces nouvelles sollicitations avec une fermeté invincible, Théodore est alors déchiré avec des crochets de fer, on lui brûle les côtes avec des torches ardentes, puis on le condamne à être brûlé vif.

Le vaillant soldat, placé sur le bûcher, se munit du signe de la Croix, et bientôt sa belle âme s'envola au Ciel.

La dévotion à Saint Théodore se répandit vite en Orient et on lui attribua l’exploit d’avoir  tuer un dragon, comme saint Georges et saint Dimitri, les trois grands soldats martyrs orientaux, c'est pourquoi , avec les autres "saints exorcistes", il est invoqué en particulier contre l'assaut de toutes puissances ennemies, corporelles ou incorporelles.

 

 

Saint Nectaire d'Egine

Saint Nectaire d'Egine

évêque de la Pentapole

(1846 - 1920)

 

 

Saint Nectaire est né en Thrace dans une famille modeste, le 1er octobre 1846. On lui donna au baptême le nom d’Anastase. À l’âge de 14 ans, il vient travailler et poursuivre son éducation à Constantinople.

En 1866 il quitte cette capitale, pour aller travailler comme instituteur sur l’île de Chios. C’est là qu’il devient moine au monastère de Néa Moni à l’âge de trente ans.

Trois ans plus tard, il est ordonné diacre, et reçoit le nom de Nectaire. En 1885, il est diplômé de l’université d’Athènes ; il se rend alors au Caire en Égypte, où il est ordonné prêtre, puis consacré évêque métropolite de la Pentapole, en 1889.

Il servit cette église en tant qu’évêque pendant un an, mais fut injustement relevé de ses fonctions.

Jalousé et odieusement calomnié à cause de sa popularité auprès du peuple, le patriarche d’Alexandrie refusa de l’écouter et l’expulsa hors de l’Égypte sans procès ni explication et sans lui donner la possibilité de se défendre.

Après cette expulsion, il retourna en Grèce et n’ayant plus aucune fonction il se retrouva sans ressource et subsista plusieurs années en tant que simple prédicateur. Il fut ensuite, pendant quinze ans, directeur de l’Ecole Ecclésiastique pour l’Education des Prêtres, à Athènes, où son service fut particulièrement fécond. Il écrivit de nombreux ouvrages. En 1904, à la demande de plusieurs de ses disciples qui voulaient devenir moniales, il établit pour elles un monastère sur l’île d’Égine.

En 1908, il démissionna de sa fonction de directeur de l’Ecole et se retira au monastère de la Sainte Trinité d’Égine, où il vécut comme moine et père spirituel le reste de sa vie. Il écrivait, publiait, prêchait et entendait les confessions de ceux qui venaient de près comme de loin pour bénéficier de ses conseils spirituels.

Saint Nectaire mourut le soir du 9 novembre 1920, à l’âge de soixante-quatorze ans, après avoir été hospitalisé pour un cancer.

Son corps fut enterré au monastère de la Sainte Trinité où une multitude de fidèles viennent de Grèce, d’Egypte et du monde entier pour prier sur son tombeau.

 

http://www.eglise-orthodoxe.eu/

"Saint Nectarius was born in Selyvria of Thrace on October 11, 1846. After putting himself through school in Constantinople with much hard labour, he became a monk on Chios in 1876, receiving the monastic name of Lazarus; because of his virtue, a year later he was ordained deacon, receiving the new name of Nectarius. Under the patronage of Patriarch Sophronius of Alexandria, Nectarius went to Athens to study in 1882; completing his theological studies in 1885, he went to Alexandria, where Patriarch Sophronius ordained him priest on March 23, 1886 in the Cathedral of Saint Sabbas, and in August of the same year, in the Church of Saint Nicholas in Cairo, made him Archimandrite. Archimandrite Nectarius showed much zeal both for preaching the word of God, and for the beauty of God's house. He greatly beautified theChurch of Saint Nicholas in Cairo, and years later, when Nectarius was in Athens, Saint Nicholas appeared to him in a dream, embracing him and telling him he was going to exalt him very high. 

 

  "On January 15, 1889, in the same Church of Saint Nicholas, Nectarius was consecrated Metropolitan of Pentapolis in eastern Libya, which was under the jurisdiction of Alexandria. Although Nectarius' swift ascent through the degrees of ecclesiastical office did not affect his modesty and childlike innocence, it aroused the envy of lesser men, who convinced the elderly Sophronius that Nectarius had it in his heart to become Patriarch. Since the people loved Nectarius, the Patriarch was troubled by the slanders. On May 3, 1890, Sophroniusrelieved Metropolitan Nectarius of his duties; in July of the same year, he commanded Nectarius to leave Egypt.

 

  "Without seeking to avenge or even to defend himself, the innocent Metropolitan left for Athens, where he found that accusations of immorality had arrived before him. Because his good name had been soiled, he was unable to find a position worthy of a bishop, and in February of 1891 accepted the position of provincial preacher in Euboia; then, in 1894, he was appointed dean of the Rizarios EcclesiasticalSchool in Athens. Through his eloquent sermons, his unwearying labours to educate fitting men for the priesthood, his generous almsdeedsdespite his own poverty, and the holiness, meekness, and fatherly love that were manifest in him, he became a shining light and a spiritual guide to many.

 

 At the request of certain pious women, in 1904 he began the building of his convent of the Holy Trinity on the island of Aegina while yet dean of the Rizarios School; finding later that his presence there was needed, he took up his residence on Aegina in 1908, where he spent the last years of his life, devoting himself to the direction of his convent and to very intense prayer; he was sometimes seen lifted above the ground while rapt in prayer.

 

 He became the protector of all Aegina, through his prayers delivering the island from drought, healing the sick, and casting out demons. Here also he endured wicked slanders with singular patience, forgiving his false accusers and not seeking to avenge himself. Although he had already worked wonders in life, an innumerable multitude of miracles have been wrought after his repose in 1920 through his holy relics, which for many years remained incorrupt. There is hardly a malady that has not been cured through his prayers; but Saint Nectarius is especially renowned for his healings of cancer for sufferers in all parts of the world." (Great Horologion)

 

St John the Dwarf 

“Abba John said, ‘Who sold Joseph?’ A brother replied saying, ‘It was his brethren.’ The old man said to him, ‘No, it was his humility which sold him, because he could have said, “I am their brother” and have objected, but, because he kept silence, he sold himself by his humility. It is also his humility which set him up as chief in Egypt.'”

(St. John the Dwarf from The Sayings of the Desert Fathers)

 

 

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Prière pour les malades

Ô Christ, Notre-Seigneur, Divin Médecin des âmes et des corps, c'est d'un cœur contrit, mais plein d'espoir que nous Vous supplions : Guérissez les maladies de l'âme et du corps de Vos  serviteurs:X..., pardonnez-leur dans Votre bonté tous leurs péchés volontaires et involontaires, et rendez- leur la santé, nous Vous en  prions, écoutez-nous, ayez pitié de nous. 

 

 

Prière pour les guérisons

Seigneur notre Dieu, Vous qui, dans Votre miséricorde, avez épargné Vos serviteurs: X..., soutenez-les et fortifiez-les, afin que, par la force et la santé retrouvées, ils puissent louer et magnifier Votre Nom pendant de longs jours; nous Vous en prions, écoutez-nous et ayez pitié de nous. 

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Au milieu de la désolation un signe d’espoir, tout simple, est apparu

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"Les images vues dans les médias montrant les dégâts causés par le tremblement de terre qui a frappé en août 2016 le centre de l’Italie sont terribles. Des villages comme Amatrice ont été presque rayés de la carte. La tragédie a même conduit le pape François à suspendre la traditionnelle catéchèse du mercredi pour prier le chapelet avec les pèlerins de la place Saint-Pierre.

Cependant, au milieu de la désolation, un signe d’espoir, tout simple, est apparu : une statue de la Vierge a été retrouvée intacte après le violent tremblement de terre, à Pescara del Tronto. L’image a été immédiatement partagée sur Internet. En avril dernier, un signe très semblable avait suscité émotion (et polémique) en Équateur, autre pays durement frappé par un séisme. Là aussi, une statue de Notre Dame était restée intacte au milieu des décombres.

Peut-on alors parler de miracle ? Pas nécessairement. Le fait peut être interprété comme un signe d’espérance. Pourtant une question demeure : comment cette représentation de la Madone, si fragile, a-t-elle pu résister à d’aussi fortes secousses ?"(Aleteia)

Peut-on alors parler de miracle ? Certainement pas, mais d'un signe éloquent, d'une impérieuse invitation:

-Lorsque l'Eglise du Christ est divisée par l'orgueil des hommes, lorsque l'Esprit Saint est contristé par la célébration aberrante des Sacrements du Salut et la prédication d'hérésies par certains Hiérarques, que son témoignage missionnaire en est ralenti par la terrible confusion qui s'en suit, il faut regarder Marie, modèle de l'Eglise en son achèvement, il faut invoquer Marie, Mère du Verbe Incarné et de Ses frères et soeurs désorientés...

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

The beginning of the gospel of Jesus Christ,

the Son of God. As it is written in the Prophets:


"Behold, I send My messenger before Your face,
Who will prepare Your way before You."
"The voice of one crying in the wilderness:
"Prepare the way of the LORD;
Make His paths straight."'

John came baptizing in the wilderness and preaching a baptism of repentance for the remission of sins. Then all the land of Judea, and those from Jerusalem, went out to him and were all baptized by him in the Jordan River, confessing their sins.

Now John was clothed with camel's hair and with a leather belt around his waist, and he ate locusts and wild honey. And he preached, saying, "There comes One after me who is mightier than I, whose sandal strap I am not worthy to stoop down and loose. I indeed baptized you with water, but He will baptize you with the Holy Spirit."

It came to pass in those days that Jesus came from Nazareth of Galilee, and was baptized by John in the Jordan. And immediately, coming up from the water, He saw the heavens parting and the Spirit descending upon Him like a dove. Then a voice came from heaven, "You are My beloved Son, in whom I am well pleased."

Mark 1:1-11

 

(Source: Portsmouth Coptic Orthodox Community )

 

  

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

9 novembre 2016

 [...] Au premier semestre, la permanence de prévention du suicide chez les agriculteurs Agri’écoutes a reçu 1.700 appels, soit une moyenne de 285 appels par mois contre une centaine par mois sur la même période, en 2015.

Ce quasi-triplement est toutefois relativisé par la Mutualité sociale agricole (MSA), qui rappelle notamment que ce dispositif lancé en octobre 2014 n’a commencé à être connu qu’à compter des mois de mars/avril 2015.

L’importante crise économique agricole mène parfois les agriculteurs à s’interroger sur leur utilité. « Il y a une interrogation dans les campagnes sur le sens de notre métier : on est là pour faire quoi? », a déclaré Pascal Cormery, président de la MSA lors d’une conférence de presse mardi, allant jusqu’à évoquer une « résignation complète » des membres de la corporation.
« Beaucoup de mes collègues me disent : Est-ce qu’on a vraiment besoin de nous ? Est-ce qu’on sert vraiment à nourrir la population?« , ajoute M. Cormery.

Autre signe de la précarité croissante dans le monde paysan, l’explosion de la demande de primes d’activité, le nouveau dispositif pour les travailleurs à revenu modeste qui a remplacé le RSA activité.
Alors que la MSA attendait 60.000 demandes pour l’ensemble de 2016, elle en est déjà à 200.000 depuis le début de l’année.

L’explosion des demandes s’explique assez facilement : en 2015, 30% des agriculteurs imposés au régime réel ont eu des revenus équivalents à 354 euros par mois. 
En 2014, ils étaient 18% dans cette situation, relève la MSA, inquiète de l’évolution pour 2016, alors que les chiffres concernant les récoltes de l’année n’en finissent pas de dégringoler.

Si, au départ, les exploitants étaient les plus nombreux à appeler pour se confier, la MSA note que ce sont désormais le plus souvent les épouses qui contactent Agri’écoutes. « Les hommes ont sans doute plus de pudeur, ou de fierté. Il est très difficile de s’avouer qu’on est en échec professionnel », explique Michel Brault, directeur général de la MSA.
« Lorsqu’il n’y a plus de revenus qui rentrent, un fort endettement, l’homme n’ose plus appeler. Il se réfugie dans le travail, ne s’occupe plus des papiers, des échéances, c’est le conjoint qui est confronté à cela », ajoute-t-il. [...]

France TV Info

La lumière et l’amour de Dieu brillent encore à Alep en dépit d’intenses combats.

Toutes les églises ont été fermées ou détruites. Dans ce contexte, une église grecque orthodoxe a malgré tout choisi de tendre la main aux syriens lassés par la guerre, quelle que soit leur confession.

Kristina, jeune maman de 28 ans réfugiée au Liban avec sa famille, a raconté à World Watch Monitor comment son église syrienne a perdu la plupart de ses membres, contraints à fuir la violence de la guerre. Seulement 10 % des chrétiens sont restés dans la ville assiégée et se sont mis au service de leurs voisins.

« L’église est toujours pleine ! Les musulmans ont pris la place des chrétiens qui sont partis. »

Certains musulmans viennent à l’église avec leurs enfants pour diverses activités culturelles, y compris pour lire des histoires de la Bible. Ce sont les enfants qui ont les premiers pousser les portes de l’église, suivis de leurs mamans. Ils y ont trouvé des femmes chrétiennes prêtes à les aider, les soutenir, apporter un secours matériel et prier.

Les musulmans ont découvert que les femmes chrétiennes n’étaient pas frivoles comme ils le pensaient. L’amour et le respect qu’ils ont trouvé dans l’église les ont conduits à repenser leur vision de la foi chrétienne.

Beaucoup de femmes musulmanes se sentent libérées

Kristina témoigne que beaucoup de femmes musulmanes se sentent libérées. Elles ne sont pas considérées comme seulement dignes d’accomplir des tâches ménagères. Dans l’Islam, de nombreuses femmes ne disposent d’aucun droit. Être entourées de personnes qui les prennent en considération et les honorent est nouveau et valorisant pour elle. Peu à peu, certains hommes se joignent aux activités organisées par l’église. Certains assistent même aux cultes.

Malgré la violence et l’omniprésence de la mort au détour des ruelles d’Alep, ce petit reste de croyants a choisi de rester et d’être le sel et la lumière dans une ville plongée dans les ténèbres et le désespoir. L’église est devenue un refuge pour les habitants de toutes confessions, et des vies sont touchées par le témoignage d’amour des chrétiens.

Malgré la guerre, Kristina parle d’un « âge d’or » pour l’Église au Moyen-Orient.

« Pour la première fois dans l’histoire, les musulmans viennent à nous. La seule chose que nous avons à faire est de leur partager la Bonne Nouvelle. »

La rédaction

Source : CBN 

Le patriarche de Moscou Cyrille l'affirme:
« PERDRE SON IDENTITE SPIRITUELLE EST UN АRRET DE MORT POUR N’IMPORTE QUEL PAYS »

 

 

 

 

« Cher Vladimir Vladimirovitch, chers participants à cette cérémonie solennelle, 

Le saint prince Vladimir a abordé la question du choix de la religion de façon très pragmatique. Il a envoyé ses ambassadeurs afin de comprendre où, comment, on servait Dieu. Cela témoigne de l’absence de fausseté du prince, son aspiration à aborder d’une façon extrêmement honnête et objective la question la plus importante, à savoir le choix de la foi.  

Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où les vérités sont érodées. La voie dont les adeptes sont nombreux, sans en être conscients, est le relativisme de la vérité, c’est la quasi-religion du monde contemporain ; tout a droit à l’existence parce que, en fait, il n’existe pas de vérité inébranlable, éternelle. 

 Si le prince Vladimir avait pensé comme certains de nos contemporains, il n’aurait jamais fait son choix, il serait devenu païen ou serait devenu chrétien à titre personnel, au niveau personnel, mais n’aurait pas baptisé la Russie. Alors, il n’y aurait pas eu de Rous’, de Russie, ni d’État orthodoxe russe, ni de grand Empire russe, ni de Russie contemporaine.  

Mais il ne cherchait pas l’office liturgique pompeux ou le confort spirituel, que donne souvent la religion, il recherchait la Vérité avec une majuscule, il a trouvé et aimé la figure du Christ, qu’Il a connu dans le saint Baptême, comme lumière, vérité et vie.  

Les difficultés dans l’économie et la politique existent dans n’importe quelle société, mais perdre l’identité spirituelle, c’est l’arrêt de mort de tout pays, c’est sa condamnation, même s’il paraît puissant. C’est pourquoi, pour Vladimir, la question du choix de la foi était identique à celui de la question du destin du peuple qu’il aimait.  

Si Vladimir n’avait pas eu l’expérience personnelle de l’amour envers le Christ, mais avait été dirigé exclusivement par des considérations politiques ou autres, le peuple ne l’aurait pas cru. Vladimir n’était pas un intrigant politique ou un homme retord ou à double face, il était toujours entier et sincère – tant quand il était dans l’erreur et tombait dans l’iniquité que lorsqu’il trouva la plénitude de la vérité dans la foi orthodoxe et devint saint.  

Ce monument rappelle à tous ceux qui le regardent :  

« Et toi es-tu sincère dans ta foi et dans ton amour envers la Patrie, le peuple, comme le saint prince Vladimir ? Ou bien tu veux te distancer de tous et de toute chose pour tes propres avantages et tes intérêts égoïstes ? » 

Mais le chrétien, c’est celui qui suit le Christ non pas seulement dans la commodité et le confort, mais toujours.  

Le véritable disciple du Christ ne peut souffrir dans son cœur seulement pour ses proches, mais il souffre aussi pour sa ville, son pays, le monde entier. 

 Le plus terrible malheur du monde contemporain, ce ne sont pas les crises économiques et politiques, mais un manque aigu, devenu déjà chronique, d’amour l’un envers l’autre, envers notre Créateur et envers toute la création.  

Nul ne peut revoir le choix du prince Vladimir sans détruire sa propre identité civilisationnelle. Dire que le prince Vladimir a fait les choses n’importe comment, ce n’est pas autre chose que de s’endormir à l’ombre d’une cathédrale et se réveiller dans la forêt près d’un feu, sans savoir ni lire ni écrire.  

Hélas, c’est le choix que font ceux qui veulent retourner dans la jungle de l’ignorance païenne et échanger la lumière de la vérité contre l’obscurité de l’existence préchrétienne 

Vladimir, dans la conscience populaire était le « Soleil rouge », c’est ainsi que l’on appelle seulement ceux que l’on aime fortement. Il n’a pas eu peur de changer radicalement la direction du développement de la société, parce qu’il aimait le peuple et croyait qu’il serait compris et que l’on viendrait à sa suite. Il n’a pas essayé d’évaluer tous les risques et les dangers de changer la foi, parce que pour lui ce n’était pas une décision tactique ou stratégique, mais l’acquisition de la vérité pour toujours, pour lui-même et son peuple.  

Et on n’adopte pas la vérité par calcul ; elle cesse alors d’être vérité. C’est la détermination, le zèle envers le Christ, et l’observation totale de l’Évangile, qui a apparenté Vladimir aux apôtres, bien qu’entre eux se soit écoulé un millénaire. Si nous pensons qu’aujourd’hui, nous ne devons rien choisir, contrairement à ce que fit alors Vladimir, nous sommes grandement dans l’erreur. Notre choix, peut-être, n’est pas aussi énorme et perceptible, mais sa conséquence n’est pas inférieure à celui-ci.  

Chaque jour, nous choisissons pour qui et pour quoi nous vivons, de quoi nous emplissons notre vie, c’est là un choix de foi, dont dépend non seulement le destin de chacun d’entre nous, mais aussi du monde entier.  

Le monument au saint prince Vladimir, c’est le symbole de l’unité de tous les peuples dont il est le père, à savoir les peuples de la Russie historique qui vivent maintenant dans les frontières de nombreux États. Le monument au père peut se trouver partout où vivent ses enfants, il n’y a pas ici de contradiction. Mais il est mauvais que les enfants oublient qu’ils ont un père. 

Source :http://orthodoxie.com/le-patriarche-de-moscou-cyrille-perdre-son-identite-spirituelle-est-un-%d0%b0rret-de-mort-pour-nimporte-quel-pays/ 

 

9 novembre 2016

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Le Cardinal Sarah, qui vient de publier « La Force du silence » aux éditions Fayard, était en France pour quelques jours. Boulevard Voltaire l’a rencontré.

(…)
Cardinal Sarah par bvoltaire

On vous sent inquiet pour le monde occidental. Qu’est-ce qui vous inquiète ?

– Vous savez, la plus grande inquiétude c’est que l’Europe a perdu le sens de ses origines. Elle a perdu ses racines. Or, un arbre qui n’a pas de racines, il meurt. Et j’ai peur que l’occident meure. Il y a beaucoup de signes. Plus de natalité.

Et vous êtes envahis, quand même, par d’autres cultures, d’autres peuples, qui vont progressivement vous dominer en nombre et changer totalement votre culture, vos convictions, vos valeurs. Il y a également, voyez-vous, cette angoisse, qu’il n’y a que la technique, que l’argent qui compte. Il n’y a pas d’autre valeur…

(…) Boulevard Voltaire

La prière de Mgr Hervé Gosselin , Evêque d'Angoulême,pour les victimes d’abus sexuels

En réponse à l’appel du Pape François, depuis Lourdes, notre évêque Mgr Hervé Gosselin vit ce lundi 7 novembre, au cœur de l’assemblée plénière et avec les autres évêques de France, un temps de prière et de pénitence pour les victimes d’abus sexuels. Il nous envoie sa prière.

 
 
 

Dans le contexte de ce jour de prière et de jeûne
à la demande du Pape,
avec les évêques réunis à Lourdes, je demande à Dieu sa Miséricorde :

Seigneur Jésus,

Toi le Rédempteur de l’homme

Prends pitié de ton Eglise et de tes serviteurs lorsqu’ils n’ont pas été fidèles à ton Evangile, en particulier dans des scandales d’abus sexuels et de pédophilie.

Pardonne-nous nos silences, nos manques d’écoute, nos retards à réagir, nos erreurs de jugements, et nos manques d’accompagnement.

Viens rejoindre et visiter les victimes, particulièrement les enfants ou les jeunes pour qu’ils puissent se reconstruire et regarder leur avenir avec confiance.

Avec notre repentir et l’action puissante de ta grâce et de ta Miséricorde, que ta maison Eglise devienne sûre et digne de l’appel que tu lui fais particulièrement auprès des personnes fragiles et innocentes.

ND de Lourdes, priez pour nous

+ Mgr Hervé Gosselin
Lourdes, le 7 novembre 2016

(Source: Site du diocèse d'Angoulême )

8 novembre 2016

20161105HommeNouveaucouvertureVilliers_s Extrait de l'entretien donné par Philippe de Villiers à L'Homme Nouveau :

"Sommes-nous confrontés à une guerre de sécession qui ne dit pas son nom ?

Oui ! À la suite de l’immigration de masse organisée par deux générations d’hommes politiques, nous sommes aujourd’hui devant une conquête et même une colonisation.

Sur le sol français, deux Frances coexistent, avec deux peuples : un peuple neuf qui s’installe, avec ses fiertés, ses mœurs et ses héros et un peuple exténué, hagard, qui ne sait plus ni qui il est ni où il habite.
Ces deux peuples sont face à face et cette situation révèle un conflit de civilisations. Je montre dans mon livre que cette colonisation n’est pas arrivée par hasard mais qu’elle s’est réalisée à partir du « plan secret des élites ».

« Le plan secret des élites » constitue d’ailleurs le titre d’un des chapitres du livre. Quel est-il exactement, ce plan ?

Il repose sur une instruction des Nations unies, elles-mêmes à la solde des firmes anationales, constamment à l’affût d’une main-d'œuvre bon marché.

Il porte un nom : «Remplacement migration » et décrit un scénario pour la France qui prévoit l’entrée de « 16 millions de migrants de 2020 à 2040, soit 800 000 personnes par an ». Ce plan est ensuite décliné par un projet de recherche européen, intitulé « l’Eurislam » ou « Mutual accomodation » (accommodement mutuel) qui vise à acclimater l’Europe à l’islam.

Ce plan a été appliqué par les pouvoirs publics successifs. Mais le plus fascinant et le plus vertigineux est que se réalisant sur fond de vieillissement de la population et de stérilisation du renouvellement, il va à la rencontre du projet secret des Frères musulmans.

Celui-ci porte également un nom : « Tamkin », c’est-à-dire l’islamisation tranquille, par imprégnation et capillarité des territoires, des structures sociales et du récit collectif.

Nous sommes donc confrontés à une situation où les élites occidentales, d’un côté et les Frères musulmans et les salafistes, de l’autre travaillent de concert à l’établissement d’un Califat islamiste en Europe considérée, selon les propos de al-Adnani, porte-parole de l’État islamique, comme le « ventre mou » de l’Occident.

Ne craignez-vous pas en parlant de projet, d’instruction, de plan, de vous laisser emporter par une vision complotiste ?

Ce n’est pas moi qui me laisse happer par une vision complotiste. Ce sont les élites européennes et les islamistes qui œuvrent pour changer la population occidentale. Ce que j’affirme dans mon livre s’appuie sur des documents et des faits. C’est le fruit d’une recherche. Pas d’une élucubration en chambre. 

Mais pourquoi les élites occidentales voudraient-elles ce changement de population ?

Mais parce qu’elles prônent « la mondialisation heureuse » qui postule d’écarter les autochtones trop coûteux pour les remplacer par une main-d'œuvre bon marché.

Toute la politique de la chancelière allemande, Angela Merkel, vis-à-vis des migrants, repose sur la volonté du patronat allemand de transplanter en Allemagne de nouvelles populations dont on espère qu’elles seront moins chères. [...]"

(Source: L'excellente revue de "L'Homme Nouveau", via le S B)

INVITATION(S):

 

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Chers associés et amis des Artisans de Paix,
 
Nous vous rappelons nos prochains rendez-vous en novembre 2016 :
 
Mardi 15 Novembre, 18 h30 – 21 h30, RENCONTRE INTERRELIGIEUSE DE PRIERES POUR LA PAIX: « Partage et spiritualité : goutez le bonheur des Artisans de Paix » , Maison soufie. 8 rue Raspail. 93400 Saint Ouen. M° Garibaldi (ligne 13). Périphérique Porte de Saint Ouen.
 
Juifs, Chrétiens, Musulmans et Bouddhistes, tous Artisans de Paix, vous convient à partager un moment de spiritualité vivante au cœur de la ville.
Cette rencontre participera de la semaine de l’amitié islamo-chrétienne (SERIC). Avec Jean-François Lévy, membre du comité directeur de la Fraternité d’Abraham ; Pasteur Alain Joly, vice-président chrétien des Artisans de Paix; Christian Rogez, délégué de la Fraternité Eucharistique des Artisans de Paix ; Hajj  Abdel Hafid Benchouk, délégué de la Fraternité Islamique des Artisans de Paix; Jean-Luc Castel, délégué de la Fraternité Bouddhique des Artisans de Paix et  Vincent Pilley, chargé des relations publiques des Artisans de Paix avec les traditions bouddhiques; et Paula Kasparian, présidente des Artisans de Paix.
 Jeudi 24 novembre, 20 h 30, CONCERT POUR LA FRATERNITE ET POUR LA PAIX – musique arabo-andalouse, judéo-espagnole et tzigane, Cirque Romanès, Square Parodi, Bd de l’Amiral Bruix, 75016 Paris, Métro : Porte Maillot ou Porte Dauphine (détails dans deux doc. joints).
 
Musiques arabo-andalouse, judéo-espagnole et tzigane: exils, brassages, rencontres, ne nous guident-ils pas vers une expérience harmonieuse de fraternité?
Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous dès réception de ce message.
 
 
Très fraternellement,
Paula Kasparian,
Présidente des Artisans de Paix
 

 

 

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Origine de la prière d'abandon de Charles de Foucauld

Mon Père,
Je m’abandonne à toi,
Fais de moi de qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
Je te remercie.
Je suis prêt à tout, J’accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
En toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour de me donner,
de me remettre entre tes mains sans mesure,
avec une infinie confiance
car tu es mon Père.

Origine de la prière

Ce texte a été imprimé pour la première fois, sous forme de prière, dans le n° 74 du Bulletin de l’Association Charles de Foucauld – 3ème trimestre 1946 (p. 19). C’était à l’occasion de la mort de Marc Gérin, l’un des premiers petits frères d’El Abiodh, décédé le 28 avril 1945.

L’article cite anonymement un extrait d’une lettre. Cette lettre est de l’abbé André Brazzola, alors aumônier de la JOC et ancien condisciple de Marc au Séminaire d’Issy-les- Moulineaux.

Déjà en 1946, dans le texte cité plus haut, elle est présentée comme "la Prière d’Abandon du Père de Foucauld" et on en viendra à croire qu’elle a été léguée directement par son auteur qui l’aurait utilisée lui- même durant toute sa vie.

Elle est extraite des "méditations sur l’Evangile au sujet des principales vertus", dont on possède deux manuscrits autographes. Le second, qui est une copie soignée, est daté du 23 janvier 1897, à Rome. Le premier est donc antérieur. Il a probablement été écrit à la fin du séjour à Akbès du frère Marie-Albéric, en 1896, et non à Nazareth, en 1898, comme on l’a cru.

Ces méditations portent comme sous-titre :

"Paroles et exemples de Notre-Seigneur Jésus-Christ touchant la prière, la foi, …"
suivent douze autres titres, mais seuls les deux premiers seront traités.
Dans chaque Evangile, le frère Marie-Albéric (nom du novice Charles de Foucauld) prend d’abord les versets qui parlent de la prière. Il recommencera sur le thème de la foi.

Le passage qui nous intéresse est le commentaire du dernier verset retenu dans St Luc sur la prière : Nous pouvons lire le texte manuscrit tel qu'il a été écrit par Charles de Foucauld lui- même et publié dans Charles de Foucauld, Le chemin vers Tamanrasset, Karthala, 2002, p.71.

Elle a été écrite alors qu’il n’était pas le Père de Foucauld mais un simple moine en instance de quitter la Trappe.

si cette prière est devenue celle de tous les instants de sa vie, il faut bien préciser que ce ne fut pas sous cette forme écrite par lui un jour de l’année 1896, sous l’inspiration du moment et sans penser à composer une prière.

En simplifiant le texte répétitif écrit par le frère Marie-Albéric au gré de l’inspiration, on en a bien gardé tous les éléments mais  chacune des composantes de cette prière n’apparaît plus à sa place et perd beaucoup de la force que lui donnaient les répétitions. 

Origine de la prière d'abandon de Charles de Foucauld
Le commentaire-prière original

« Mon Père, je remets mon esprit entre Vos mains »…
C’est la dernière prière de notre Maître, de notre Bien aimé… puisse-t-elle être la nôtre … Et qu’elle soit non seulement celle de notre dernier instant, mais celle de tous nos instants :
Mon Père, je me remets entre Vos mains ;
mon Père, je me confie à Vous ;
mon Père, je m’abandonne à Vous ;
mon Père, faites de moi ce qu’il Vous plaira ;
quoi que Vous fassiez de moi, je Vous remercie ;
merci de tout ; je suis prêt, à tout ; j’accepte tout ;
je Vous remercie de tout ;
Pourvu que Votre Volonté se fasse en moi, mon Dieu,
Pourvu que Votre Volonté se fasse en toutes Vos créatures,
en tous Vos enfants, en tous ceux que Votre cœur aime,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu ;
je remets mon âme entre Vos mains ;
je Vous la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je Vous aime,
et que ce m’est un besoin d’amour de me donner,
de me remettre en Vos mains sans mesure ;
je me remets entre Vos mains avec une infinie confiance,
car Vous êtes mon Père.

(Source: Le Blog de Seraphim)

Programme des prochaines semaines au Monastère

 

Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

 

Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

 

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

 

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Au Monastère Syriaque de

 

CHANDAI-BREVILLY (61) :

 

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

NANTES en NOVEMBRE:

 

*Jeudi 10, Permanence pastorale de 9h à 17h suivie de la Ste Messe (Liturgie / Quadisha Qurbana) à 18h précise.

 

ANGOULÊME (JAULDES en NOVEMBRE:

 

Dimanche 13, 10h30, Messe suivie d'un repas fraternel et d'une permanence pastorale.

 

 

Chers amis. Aloho m'barekh

Je serai  pour une visite pastorale en Guadeloupe et Martinique et devrai interrompre notre rencontre régulière par ce courrier jusqu'au 18 Novembre.

Merci de m'en excuser.

Nous avons désormais les dates de la prochaine visite pastorale et fraternelle de Son Emminence Mor Melethius, Métropolite de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare(Notre Eglise-mère), l'un des deux Archevêques accompagnateurs fraternels de notre jeune Eglise locale et missionnaire Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma.

Il sera parmi nous du 25 Novembre au 12 Décembre.

En fonction de ses dates et des distances entre nos paroisses, d'entente avec les fidèles, j'ai esquissé le programme suivant, contraint de chambouler le programme habituel des Messes et permanences pastorales.

Vous pouvez rejoindre ce périple à l’une ou l’autre étape en vous inscrivant au Monastère (Voir en fin de document).

Les fidèles de tout le territoire Français sont tous invités à rejoindre le Monastère pour la Célébration du Dimanche 4 Décembre, présidée par Son Eminence Mor Melethius. Il s’agit du Grand Pèlerinage de Décembre à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala.

Les fidèles du Sud-Ouest et du Centre sont tous invités à être présents à JAULDES pour la Messe de clôture de cette visite importante.Les fidèles de Région parisienne sont invités à accueillir l'archevêque à son arrivée, l'accompagner lors de son départ .

En vous souhaitant à tous et chacun un heureux temps de l'Annonciation et une heureuse et joyeuse montée vers la Nativité, je vous assure de mes prières ferventes et me recommande aux vôtres.

Votre fidèlement dans le Christ, Notre-Seigneur.

+Mor philipose-Mariam,métropolite.

 

PROGRAMME DE LA VISITE FRATERNELLE ET PASTORALE DE SON EMINENCE MOR MELETHIUS, Métropolite de l’Eglise Syrienne-Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes) en France :

 

 

ACCUEIL DU METROPOLITE:

 

- Vendredi 25 Novembre, arrivée du Métropolite Melethius à Roissy Charles de Gaules . Nous accueillons l’Archevêque et nous allons au Monastère où il s’installe et se repose.

- Samedi  26, visite des lieux, le Métropolite fait connaissance des familiers du Monastère.

 

PARIS:

 


- Dimanche 27 au matin, nous changeons le programme habituel pour faire visiter PARIS à l’Archevêque. (Messe matinale et départ pour Paris. )

- Lundi 28, suite…

 

PELERINAGE PARIS-NORMANDIE:

 

- Mardi 29, en matinée Visite d'Alençon (Ville natale de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) et dans l'après-midi, visite de Lisieux (Où Sainte Thérèse entra au Monastère du Carmel).

- Mercredi 30, matinée visite de Verneuil Sur Avre  et l'après-midi visite de la Chapelle Royale de DREUX suivie de celle de la Cathédrale de CHARTRES.

Jeudi 1er Décembre, matinée au Monastère et, l'après-midi, visite du Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon.

Vendredi 2, journée de recueillement au Monastère.

Samedi 3, idem.

-Dimanche 4, Célébration du dimanche en l'église du Monastère Notre-Dame de Miséricorde . SOYEZ TOUS PRESENTS !

 

PELERINAGE A NOTRE-DAME DE PONTMAIN,

LE MONT SAINT MICHEL:

 

Lundi 5, départ matinal pour le Sanctuaire Notre-Dame de Pontmain, l'après-midi, visite du Mont Saint Michel (Retour le soir au Monastère)

 

PELERINAGE A LOURDES DU 8 DECEMBRE:

 

Mardi 6, départ après le petit déjeuner pour Notre-Dame de LOURDES, arrivée le soir , logement sur place.

Mercredi 7, Visite de Lourdes et sortie en montagne.

Jeudi 8 , Journée de piété à Lourdes (Logement sur place)

- Vendredi 9, départ de Lourdes le matin, déjeuné à PERIGUEUX et visite de la Cathédrale. Visite de notre Chapelle Notre-Dame de la Très Sainte Trinité (Desservie le quatrième samedi de chaque mois) , arrivée et diner à ANGOULÊME le soir.

 

CLÔTURE EN CHARENTE:

 

Samedi 10, matinée de repos et, l'après-midi, visite de la Cathédrale d'ANGOULÊME et de notre presbytère de JAULDES.

Dimanche 11, Sainte Messe (Quadisha Qurbana) à JAULDES, déjeuner et retour sur Paris.

 

AU REVOIR:

 

- Lundi  12, depuis Charles de Gaules : "Merci, Eminence et à très bientôt ...

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)


Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

Ne restez pas seul pour

 

les Fêtes de la Nativité ! 

 

 

Si vous n'êtes pas en famille, 

 

retrouvez-vous , en

 

communion avec les Chrétiens d'Orient,

 

avec  vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes

 

francophone de St Thomas (Mar Thoma)* en

 

France pour fêter Noël !

 

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter

 

décemment Noël en famille, grâce au partage

 

c'est possible ! Venez fêter la Nativité au

 

Monastère en famille !

 

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(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes

le 20 Décembre)

 

 

Programme:

 

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

 

*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

 

*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

 

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notr

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 17:14

 

Chers amis . Aloho m'barek

En ce 8 novembre, me revoici alors que devrais être en tournée pastorale en Guadeloupe, Pourquoi ? 
-Alors que, rendu à Paris depuis dimanche soir, je m'apprêtais lundi matin à m'envoler pour une tournée pastorale aux Antilles Françaises ( Guadeloupe et Martinique ), oh surprise, je m'apercevais que, dans le stress d'un dimanche très actif (Confessions, Ste Messe, Assemblée Générale Extraordinaire lors du repas fraternel et réception des fidèles ) ,j'avais oublié mon passeport ! ...Mince !

Il me fallait rentrer au Monastère pour réorganiser mon périple.

Dès l'après midi le Père Isaac , "plus rapide que son ombre" , m'avait trouvé une place  pour un vol prévu Vendredi 11 Novembre.

Finalement, ayant eu un petit malaise  hier midi en fin de repas, ce retard est peut être providentiel qui me permet de me reposer et suivre correctement mon traitement médical.

De plus, accompagné de Cyprien, j'ai pu hier soir visiter à l'hôpital notre cher Père Albert (Dayroyo Albert - Marie ) pour lequel le spectre d'une amputation n'est pas encore complètement écarté même si, grâce à Dieu et vos bonnes prières, une amélioration notable est à signaler.

Merci de poursuivre votre effort de prières fraternelles à son intention. Il lui tarde de rentrer en famille au Monastère...

Le monde en a besoin, notre France en a besoin, nos familles en ont besoin, personnellement nous en avons besoin...Nous nous tournons donc aujourd'hui vers les Saints Archanges, les "Archistratèges de la milice céleste:
-Michel et Gabriel et des autres Puissances célestes et incorporels.

"J'aurais voulu, Michel, te chanter dignement 
une hymne spirituelle. . .

Par la protection de Vos saints Anges, Ô 
Christ notre Dieu, ayez pitié de nous et sauvez nous. Amin .

Saints Archanges, 
Archistratèges des armées célestes, / malgré notre indignité nous vous prions / de nous protéger par vos prières et nous garder / à l'ombre des ailes de votre gloire immatérielle, / nous qui nous prosternons devant vous et vous supplions instamment: / Délivrez-nous de tout danger, / grands Princes des Puissances d'en-haut.

 

Archistratèges de Dieu, serviteurs de sa gloire, / guides des mortels et chefs des Anges, obtenez-nous / ce qui est utile à nos âmes et la grâce du salut.


Immortel Ami des hommes, dans l'Ecriture Vous avez dit / que la multitude des Anges se réjouit dans le ciel / pour un seul homme qui éprouve du repentir; / c'est pourquoi, seul Seigneur sans péché, Vous qui sondez les cœurs, / du fond de notre misère nous osons chaque jour / supplier Votre bonté de nous prendre en pitié, / nous accordant malgré notre indignité la componction et le pardon, / car les archistratèges des Anges intercèdent pour nous, demandant / ce qui est utile à nos âmes et la grâce du salut.

St Michel, 
le Dieu créateur a fait de toi, / Archistratège divin, / le chef, le défenseur, la providence du genre humain / et t'a couvert d'ineffable gloire pour chanter sans cesse / l'hymne de victoire à la louange du Seigneur trois fois saint.

Eclairé par l'ineffable splendeur / qui surpasse toute lumière en la divine Trinité, / tu parcours, tel un éclair, l'entière création, / archange Michel au clair aspect, / pour accomplir ce que t'ordonne le Seigneur, / toi qui défends, gardes et protèges les fidèles qui te chantent avec joie.

Illustre Michel, archistratège divin, / Dieu t'a mis à la tête des Vertus, / des Trônes, des Archanges, des Dominations, / des Anges, des Puissances, des Principautés; / toi qui es proche du trône de Dieu, / garde, protège, défends / et sauve tous les fidèles te glorifiant / comme l'intercesseur par qui le monde est secouru.

Vierge pure et toute-digne de nos chants, / tu es plus vénérable que les illustres Chérubins, / sans conteste plus glorieuse que les redoutables Séraphins / et tu surpasses tous les Anges en sainteté, / ô Mère de Dieu, car tu as enfanté / le Créateur de l'univers / d'ineffable et corporelle façon: / demande-lui d'accorder à tes fidèles le pardon de leurs péchés. 
(Source d'inspiration: http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsnovem…/nov08.html)"

 

 

 

Que la Mère de Miséricorde, la "Reine des Anges" vous accompagne de son intercession et de sa protection maternelle ! Qu'en ce "temps de l'Annonciation", elle dispose nos coeurs à recevoir la grâce du Saint Esprit pour que le Christ vive en nous ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) ! Votre fidèlement.

 

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite

Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,12-17.

Frères, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez des sentiments de tendre compassion, de bonté, d'humilité, de douceur,  de patience, 
vous supportant les uns les autres et vous pardonnant réciproquement, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre. Comme le Seigneur vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. 
Mais surtout revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. 
Et que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés de manière à former un seul corps, règne dans vos cœurs ; soyez reconnaissants. 
Que la parole du Christ demeure en vous avec abondance, de telle sorte que vous vous instruisiez et vous avertissiez les uns les autres en toute sagesse : sous l'inspiration de la grâce que vos cœurs s'épanchent vers Dieu en chants, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels. 
En quoi que ce soit que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,24-30.

En ce temps-là, Jésus dit aux foules cette parabole : "Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui avait semé de la bonne semence dans son champ. 
Or, pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint et sema à son tour de l'ivraie, au beau milieu du froment, et il s'en alla. 
Quand l'herbe eut poussé et donné son fruit, alors apparut aussi l'ivraie. 
Et les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire : Maître, n'avez-vous pas semé de bonne semence dans votre champ ? D'où vient donc qu'il s'y trouve de l'ivraie ? 
Il leur dit : C'est un ennemi qui a fait cela. Les serviteurs lui disent : Voulez-vous que nous allions la ramasser ? 
Non, dit-il, de peur qu'en ramassant l'ivraie vous n'arrachiez aussi le froment. 
Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d'abord l'ivraie, et liez-la en bottes pour la brûler ; quant au froment, amassez-le dans mon grenier. " 
 

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(suite et fin des méditations des jeudi 3 et samedi 5 novembre)

« Que vous êtes heureux, ô saints du Seigneur, qui avez déjà traversé cette mer orageuse de la vie mortelle,
et mérité d'aborder au port de l'éternel repos,
de la paix et de l'inaltérable sécurité, où
désormais il n'y a plus que tranquillité,
bonheur et allégresse !

Je vous supplie donc, au nom de la sainte charité, mère des hommes, vous qui n'avez désormais rien à craindre pour vous, de ne pas nous refuser votre sollicitude. Vous dont la gloire est impérissable, soyez touchés de nos misères infinies. Bienheureux saints, pensez sans cesse à nous, je vous en conjure par celui qui vous a choisis, qui vous a faits ce que vous êtes, de la beauté duquel votre coeur peut se rassasier, qui vous a communiqué son immortalité, et dont vous avez le bonheur de contempler sans cesse la grandeur et la divinité. Prenez pitié de nous, malheureux, qui sommes encore exposés aux flots orageux de la mer de cette vie. Vous qui êtes comme les portes hautes et splendides de la céleste Jérusalem, ne nous abandonnez pas, nous qui ne sommes que l'humble pavé sur lequel vous marchez. Tendez-nous une main secourable pour nous relever de notre abaissement, afin que guéris de notre faiblesse, nous soyons forts pour combattre nos ennemis. Intercédez et priez sans cesse pour nous, pauvres pécheurs, dont les négligences sont sans nombre, afin que par vos prières, nous obtenions la grâce d'être réunis à votre sainte société. Offrez donc pour nous vos prières à Dieu, ô divine cohorte des saints, ô célestes choeurs des bienheureux, afin que par le secours de vos prières et de vos mérites, nous puissions, sans naufrage, conduire notre vaisseau chargé de bonnes œuvres, jusqu'au port de l'éternel repos et de cette paix qui n'aura pas de fin. »

Père Alphonse 
 
Peu importe la durée de vie que vous espérez. Vivez aussi longtemps que Dieu l'a décidé. Et pas une minute de plus..
Staretz Dionysios de Colciu, l'Athonite


PRIERE DES "PARAS" A SAINT MICHEL:

Ange Michel, entends mon appel, à présent que je vais m'élancer du haut du ciel.
Un jour, tu en as rejeté satan. Aide-moi à présent à vaincre ma peur. 
Ma ligne statique est accrochée pour tenir. Et ensuite mon parachute est prêt à se déployer. Que les sangles de suspension se démèlent et ouvrent ma toile.
Que je sois préservé d'accrocher d'autres parachutistes, pendant que je descend résolument vers le sol.
Sur des ailes d'ange j'ai touché le sol. 
J'ai trouvé grâce auprès de mon Père. Avec reconnaissance, saint Michel, je prie Dieu qui m'a aidé tout le long de ma descente. Amen.

 

 
Dans un genêt fleuri

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Du temps de Charlemagne (empereur d’occident), vers l’an 800, au temps de Noël, une statue de la Vierge Marie fut découverte dans un genêt fleuri, au hameau de « Soucieu », devenu depuis « Valfleury » (Loire, France). Une chapelle y fut aussitôt construite, qui devint lieu de pèlerinages. Des moines bénédictins vinrent desservir le sanctuaire et lui donnèrent le beau nom de Valfleury, en souvenir de la découverte en cette vallée de la statue de Marie.

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Après une interruption due à la tourmente révolutionnaire française (1789-1799), le culte reprit, ainsi que les pèlerinages, avec la congrégation des Lazaristes. Le renouveau spirituel fut intense. M. Nicolle, alors supérieur des Lazaristes, institua également en 1862 l’œuvre de la Sainte Agonie, archiconfrérie qui fut à l’origine d’une nouvelle Communauté religieuse, les Sœurs de la Sainte Agonie, dévouées aux malades et appellées aujourd’hui les Sœurs de Gethsemani.
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A Notre-Dame de Valfleury le pèlerinage de l’Assomption reste le plus important, mais d’autres pèlerinages y sont organisés tout au long de l’année.

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

  

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

HISTORIQUE DU SYMBOLE DES APÔTRES:
 
Cours de patrologie de soeur Gabriel Peters o.s.b., chapitre 1

Vous trouverez ici le premier chapitre du manuel de patrologie de Soeur Gabriel Peters. Il n’est plus édité, mais il rendra encore service à ceux qui s’intéressent aux Pères de l’Église.

 

INTRODUCTION : JUSTIFICATION DE CETTE ÉTUDE


Pourquoi au seuil d’une étude sur la patrologie étudier l’histoire du symbole des apôtres ? 
Les Pères de l’Église sont des témoins particulièrement autorisés de la foi. Mais cette foi dont ils vivent et qu’ils nous transmettent, eux, comme nous, ils l’ont d’abord reçue. Certes, tandis qu’ils la communiquent, ils l’approfondissent, tandis que jalousement, ils la protègent et la défendent contre toutes les attaques et les erreurs, ils sont amenés à en mieux préciser les données. Mais, encore une fois, ils l’ont reçue : elle leur vient de Dieu, par le Christ, telle qu’elle s’est transmise, dépôt sacré, dans l’Église, par l’enseignement des apôtres et de leurs légitimes successeurs. 
Or, le symbole des apôtres a toujours été considéré pour ce qu’il est : un résumé de l’enseignement apostolique. Il convient donc de nous y arrêter et d’en retracer l’histoire. Cette étude nous invitera à garder, nous aussi, le dépôt :

  • En ce qu’il a reçu, nul ne demeure, si ce n’est par l’amour.
    Saint AugustinDe fide et symbolo (en 393).

Retracer l’histoire du symbole des apôtres, c’est parcourir les différentes étapes de sa rédaction et, par le fait même, c’est préciser le sens exact de l’attribution de cette rédaction aux apôtres. 


 

I. LE SENS DU MOT SYMBOLE



Le catéchisme du Concile de Trente, rédigé sous la direction de saint Charles Borromée et approuvé par le pape Pie V, définit le mot symbole. Voyons donc comment ce mot était compris au XVIe siècle, le catéchisme ayant été édité en 1566 [1] :

  • Cette profession de foi et d’espérance chrétienne que les apôtres avaient composée, ils l’appelèrent symbole, soit parce qu’ils la formèrent de l’ensemble des vérités différentes que chacun d’eux formula, soit parce qu’ils s’en servirent comme d’une marque et d’un mot d’ordre qui leur ferait distinguer aisément les vrais soldats de Jésus-Christ des déserteurs et des faux frères qui se glissaient dans l’Église pour corrompre l’Evangile (1, 1, 2).

Ensemble de vérités, marque, mot d’ordre : trois définitions valables du mot symbole. Cependant, le terme prend son sens le plus riche lorsqu’on remonte jusqu’à l’origine afin de bien comprendre pourquoi ce mot fut choisi avec son sens premier pour désigner l’ensemble des vérités de la foi. Certes, dès le IVe siècle les auteurs chrétiens donnent à ce mot ses diverses acceptions, mais le sens originel était unique, la valeur d’image du mot s’est estompée et ternie par suite d’un long usage. 
Pour découvrir ce sens originel, il suffit d’ouvrir un bon dictionnaire grec ! Qu’est-ce que leSymbolon ? Primitivement, le symbolon est un objet coupé en deux dont deux hôtes conservaient chacun la moitié qu’ils transmettaient à leurs enfants : les deux parties rapprochées servaient à faire reconnaître les porteurs et à prouver les relations contractées antérieurement. 
C’est bien cela : au symbole des apôtres, le chrétien peut être reconnu comme tel et les liens qui unissent les porteurs du symbole demeureront toujours. L’évêque d’Hippone, saint Augustin, a encore ce sens en vue lorsqu’il s’adresse en ces termes à ses catéchumènes :

  • Le temps est venu de vous remettre le symbole qui renferme en peu de mots tout ce que vous devez croire pour obtenir le salut éternel. 
    Le mot symbole est pris ici par analogie dans un sens figuré en effet, les négociants font entre eux un symbole, un pacte (pacto fidei) de confiance mutuelle pour affermir leur société par ce contrat d’alliance. 
    Or, votre société a pour objet un culte tout spirituel et vous ressemblez à des marchands qui cherchent une perle de grand prix (Mt 13, 45). Cette perle, c’est la charité qui sera répandue dans vos cœurs par l’Esprit Saint qui vous sera donné (Ro 5, 5). A cette charité, on parvient par la foi que contient ce symbole.
    Sermon 222.

Vers l’an 200, Tertullien disait déjà de même :

  • Voyons ce qu’a appris l’Église romaine, ce qu’elle a enseigné, ce qu’elle a échangé en gage (contesserarit) avec les Églises africaines.
    De praescriptionibus haereticorum 36.

La tessera latine - ce tesson d’argile - est le symbolon grec.

Le symbole des apôtres est donc le signe de reconnaissance du chrétien, il lui est solennellement remis lors de la « tradition du symbole ». Le chrétien doit ensuite le rendre à Dieu et le montrer à ses frères, intact : c’est la « reddition du symbole » [2]. Il s’agit là d’un rite très important de la liturgie baptismale. Aussi bien, retracer l’histoire du symbole né de l’antique regula fidei (règle de foi) c’est faire, comme nous allons le voir, l’historique de la rédaction du symbole de la liturgie baptismale romaine.

Il nous reste à distinguer le terme symbole de deux autres expressions de signification voisine : la règle de foi et la profession de foi.

• La règle de foi ou règle de vérité [3] est une formule antique, brève, synthétisant la foi chrétienne. 
• Le symbole dont la formule doit être normalement assez brève est la règle de foi introduite dans la liturgie baptismale. 
• La profession de foi est un symbole plus long, plus détaillé, isolé de la liturgie baptismale.

Dans la pratique, une certaine confusion règne entre les deux derniers termes : symbole et profession de foi. 


 

II. L’HISTOIRE D’UNE LÉGENDE



Selon une légende bien ancienne qui ira en s’amplifiant à travers les siècles, les douze apôtres auraient formulé, sous l’action de l’Esprit Saint, à la veille de leur dispersion, le symbole des apôtres, chaque apôtre récitant un article… 
Cette légende est, on le comprend immédiatement, la stylisation naïve d’une profonde vérité : le symbole remonte bien aux apôtres, encore faut-il voir en quel sens et comment.

  • Avançons dans cette règle de foi, 
    l’Église l’a reçue des apôtres, 
    les apôtres du Christ, 
    et le Christ de Dieu.
    Tertullien ( après 220) De praescriptione haereticorum, 37 (écrit en 200).

Lisons une fois de plus le catéchisme du Concile de Trente dont le texte date de 1566 :

  • Ce que les chrétiens doivent savoir tout d’abord ce sont les vérités que les saints apôtres, nos maîtres et nos guides dans la foi, inspirés par l’Esprit de Dieu, ont renfermées dans les douze articles du symbole. Après avoir reçu de Notre Seigneur l’ordre d’aller remplir pour lui les fonctions d’ambassadeurs (2 Co 5, 20) et de se répandre dans le monde entier pour prêcher l’Évangile à toute créature (Mc 16, 15) ils jugèrent convenable de composer une formule de foi chrétienne afin que tous eussent la même croyance et le même langage, qu’il n’y eût ni division, ni schisme parmi ceux qu’ils allaient appeler à la même foi et que tous fussent consommés dans un même esprit et un même sentiment (I, 1, 2).

Les termes sont clairs, ils disent nettement que le symbole fut composé par les apôtres… 
Or, plus d’un siècle auparavant, l’origine apostolique du symbole avait été violemment contestée. C’était en 1438, les premières assises du Concile de l’Union appelé Concile de Florence [4] se tenaient, à Ferrare. Les Pères ayant invoqué l’autorité du symbole des apôtres, l’archevêque antiunioniste d’Éphèse, Marcos Eugenicos, appelé aussi Marc d’Éphèse, se leva et déclara aux latins consternés :

  • Pour nous, nous ne professons ni même ne connaissons ce symbole des apôtres ; s’il avait existé, le livre des Actes en aurait parlé.
    HardouinConciliorum collectio, tome 9, p. 842-843.

La surprise et l’indignation furent totales ! C’était vrai, cependant. L’Orient avait d’autres formules, plus longues et détaillées, bien semblables quant au fond, mais différentes.

Le branle était donné aux objections. Les attaques contre l’origine apostolique du symbole se succédèrent, mais elles furent l’occasion de longues, minutieuses et consciencieuses études. Nous allons en recueillir les résultats. 
Écoutons deux voix qui disent, avec respect et modération d’ailleurs, que le symbole ne fut pas rédigé tel quel par les apôtres :

  • Si le symbole qu’on appelle des apôtres a été procuré par les apôtres eux-mêmes, je n’en sais rien ; du moins porte-t-il la marque de la majesté et de la pureté apostoliques.
    ErasmeOpera omnia, tome 5, p. 92.
  • Je nomme le symbole des apôtres, mais je ne me soucie pas beaucoup de savoir qui en a été l’auteur… Quoi qu’il en soit, je ne doute nullement, de quelque part qu’il soit procédé, qu’il n’ait été dès le premier commencement de l’Église et même dès le temps des apôtres reçu comme une confession publique et certaine de la foi.
    CalvinDe la foi, Paris, éd. Les Belles Lettres, 1937, tome 2, p. 45.

C’est en 1946 que les patientes études du jésuite belge, le Père Joseph de Ghellinck († en 1950), aboutirent à des résultats que tous considèrent comme définitifs, il fut aidé par les efforts de bien des savants. Voici la conclusion de ses recherches : 
La doctrine du symbole des apôtres est apostolique, quant à sa forme, elle est celle de l’antique symbole baptismal de la liturgie romaine dont, à la suite du Père de Ghellinck, nous allons retracer l’histoire. 
 

1) Les deux étapes de la croyance populaire

 

Il est impossible de dater la légende, mais au IVe siècle, les attestations abondent : ceux qui affirment sobrement, mais sans en douter, que les apôtres sont les rédacteurs du symbole sont les témoins d’une croyance très répandue dans l’Occident latin.

Au VIe siècle, deuxième étape, la légende s’enjolive et s’amplifie, le jeu de l’imagination se donne libre cours, non sans mettre ainsi en relief des vérités profondes. 
 

a) Au IVe siècle.

Saint Ambroise de Milan (339-397) écrit ceci dans son Explication du symbole :

  • Si rien ne peut être enlevé des écrits d’un seul apôtre, coinment oserions-nous entacher le symbole que nous avons reçu dans sa tradition et dans sa composition des apôtres ? 
    Voici que selon les douze apôtres, douze sentences ont été exprimées.

Quant à Rufin d’Aquilée (345-410), il écrit vers l’an 400 :

  • Nos anciens rapportent (tradunt : c’est l’idée de tradition) qu’après l’ascension du Seigneur, lorsque le Saint-Esprit se fut reposé sur chacun des apôtres, sous forme de langues de feu, afin qu’ils pussent se faire entendre en toutes les langues, ils reçurent du Seigneur l’ordre de se séparer et d’aller dans toutes les nations pour prêcher la parole de Dieu. Avant de se quitter, ils établirent en commun une règle de la prédication qu’ils devaient faire afin que, une fois séparés, ils ne fussent exposés à enseigner une doctrine différente à ceux qu’ils attiraient à la foi du Christ. Etant donc tous réunis, remplis de l’Esprit Saint, ils composèrent ce bref résumé de leur future prédication, mettant en commun ce que chacun pensait et décidant que telle devra être la règle à donner aux croyants. Pour de multiples et très justes raisons, ils voulurent que cette règle s’appelât symbole.
    Commentaire du symbole des apôtres, 2. (C’est dans cet écrit que se trouve le premier texte latin du symbole).

Nous avons bien, dans ce texte, tous les éléments de la légende qui va aller en s’amplifiant. D’où Rufin la tient-il ? Traducteur d’Origène, aurait-il interprété en ce sens une phrase beaucoup plus sobre du Traité des Principes ?

  • Il faut savoir que les saints apôtres prêchant la foi du Christ ont transmis en termes manifestes les points de doctrine qu’ils estimaient nécessaires.
    OrigèneTraité des Principes, préface.

Citons encore saint Jérôme :

  • Le symbole de notre foi et de notre espérance fut transmis par les apôtres.
    Contre Jean de Jérusalem, 28.

     
b) Au VIe siècle.

La légende déjà exprimée en germe dans les passages cités ci-dessus va prendre une telle ampleur que, d’une part, il n’est plus possible de ne pas la reconnaître comme légende, mais que de l’autre, elle prêtera le concours de son genre littéraire très particulier à de profondes vérités doctrinales : notre foi est apostolique et, - le Moyen-Age va l’illustrer -, elle s’enracine dans l’Ancien Testament dont l’unité avec le Nouveau est profonde. 
Deux sermons pseudo-augustiniens qui sont sans doute l’œuvre d’un prédicateur gaulois du VIe siècle nous transmettent une pittoresque leçon de catéchisme. Nous citons le plus court, on y explique la composition du symbole :

  • Pierre dit : Je crois en Dieu le Père tout-puissant, 
    Jean dit : Créateur du ciel et de la terre. 
    Jacob dit : Je crois aussi en Jésus-Christ son Fils unique Notre-Seigneur. 
    André dit : Qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie. 
    Philippe dit : A souffert sous Ponce-Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli. 
    Thomas dit : Est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité d’entre les morts. 
    Barthélemy dit : Est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, 
    Matthieu dit : D’où il viendra juger les vivants et les morts. 
    Jacques, fils d’Alphée : Je crois au Saint-Esprit, la sainte Église catholique, 
    Simon le Zélote : La communion des saints, la rémission des péchés, 
    Judas, fils de Jacques : La résurrection de la chair, 
    Matthias acheva : La vie éternelle. Amen. [5]

Il est facile de remarquer que ce symbole composé par douze apôtres a quatorze articles : je crois au Saint-Esprit, la sainte Église catholique = 2, la communion des saints, la rémission des péchés = 2. La division artificielle du symbole en 12 articles est née de la légende et risque de masquer le rythme ternaire du symbole trinitaire. 
Nous n’étudierons plus le développement et la permanence de la légende dans les siècles suivants. Mais il nous faut noter brièvement son retentissement dans l’art religieux. 
Dans une église du diocèse de Lyon, celle de Charlieu, des peintures du XVe siècle montrent chacun des 12 apôtres tenant une banderole où est gravé un article du symbole. D’autre part, dans des miniatures de la fin du XIIIe siècle, à chaque apôtre portant en banderole son article du symbole, correspond un prophète qui annonce déjà ce même article : on voit l’unité et la continuité des deux Testaments [6]. Chaque apôtre, dit avec ingénuité mais non sans profondeur saint Bonaventure (XIIIe siècle), est venu poser son article à l’endroit voulu, pierre vivante, ferme et immuable, tirée de la profondeur des Écritures [7]. 

 

2) Les trois étapes du travail scientifique et ses conclusions



 

a) De 1439 à 1860

La polémique prédomine, hostile. On nie sans nuances l’origine de la rédaction apostolique, tendant ainsi à nier la doctrine ou en tout cas son caractère apostolique. Cependant, dès le XVIIe siècle, on découvre une forme plus ancienne du symbole et en cette forme plus ancienne, on doit reconnaître que le symbole qui en est issu se rattache à une règle de foi qui rejoint une tradition primitive. Dans le feu de la polémique, ce résultat si important passe inaperçu. 
 

b) Après 1860 jusqu’en 1914

La forme la plus ancienne - forma antiquior - retient toute l’attention des savants. D’importantes études de comparaison de textes, méthodiquement organisées, tentent de reconstituer la forme du symbole ancien. On en arrive à la conclusion suivante : à côté dutextus receptus, le nôtre qui remonte au VIe siècle, il existe une formule plus courte, letextus antiquus, qui compte 12 articles. C’est celle de l’ancien symbole baptismal romain composé non en latin, mais en grec.

c) Après 1914-1918

De minutieuses études de textes anciens aboutissent à la découverte d’une forme très ancienne : la forma antiquissima. On comprend enfin que le symbole baptismal romain, glorieux par sa survivance, ne fut pas le seul symbole ; bien plus, il n’est lui-même que le fruit d’une rédaction composite : deux formules, l’une trinitaire, courte, et l’autre christologique, plus longue, se sont amalgamées. Le texte trinitaire plus court serait, contrairement à ce que l’on a cru parfois, le plus ancien, on le trouve employé dans la liturgie baptismale, vers l’an 100. En disant ceci, nous ne voulons pas signifier qu’il ne dût exister dès l’origine une formule baptismale christologique, sans doute la plus ancienne, comme les Actes des Apôtres en font foi : « L’Esprit Saint n’était encore descendu sur aucun d’eux car ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus » [8]. 
A quelle époque les deux formules, trinitaire et christologique, se soudèrent-elles ? Certainement avant l’an 200, mais il n’est pas possible de fixer une date certaine. La plupart des savants s’accordent à dire : avant 150. 
 


 

III. ÉTAPES DE LA RÉDACTION DU SYMBOLE BAPTISMAL ROMAIN




Nous allons tenter de suivre les étapes du développement de la rédaction du symbole baptismal romain, à travers le dédale des textes qui ont pu lui donner naissance et forme. 
Nous disons bien : le dédale des textes, car « manifestement, le nombre et le développement des anciennes professions de foi fut singulièrement riche et complexe » [9]. 
 

1) Les textes scripturaires



Nous citons en tout premier lieu les deux textes essentiels qui se rattachent directement à la liturgie baptismale. 
 

a. Le texte trinitaire de saint Matthieu 28, 19
  • Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

Cette formule baptismale trinitaire d’une frappe si nette fut longtemps suspecte aux critiques [10]. Mais ce n’est pas une seule formule que nous relevons dans les Écritures du Nouveau Testament : saint Paul écrit dans la Première lettre aux Corinthiens : « Vous avez été lavés, sanctifiés, justifiés par le nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu (6, 11) ». La distinction entre les personnes de la Trinité est partout très nette dans le Nouveau Testament, encore que la théologie ne s’en développera que plus tard. En l’an 57, Paul écrit : « La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous (2 Co 13, 13) ». Tous les manuscrits, sans exception, ont le texte connu de saint Matthieu et les auteurs chrétiens du IIe siècle (saint Justin et saint Irénée), comme ceux du IIIe siècle le citent toujours suivant sa teneur. 
 

b. Le texte christologique des Actes 8, 37
  • Mais Philippe dit : « Si tu crois de tout ton cœur, c’est possible de te baptiser ». Et répondant, il dit : « Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu ».

Tel est le dialogue qu’échangent entre eux le diacre Philippe et l’eunuque éthiopien. Ce verset est absent des meilleurs manuscrits grecs. Par contre, l’antique Itala employée avec prédilection par saint Augustin, mais difficile à dater, porte ce texte [11]. Que faut-il en conclure ? Absent de la rédaction primitive des Actes, ce texte y fut ajouté, il est, selon toute probabilité, un vestige de la liturgie baptismale. Saint Irénée et saint Cyprien connaissent déjà cette glose [12]. 
 

c. Les autres textes scripturaires proches des professions de foi.

En ce qui concerne la fusion des deux textes, trinitaire et christologique, il y a lieu de souligner le texte du Livre des Actes 19, 1-5. Saint Paul demande à quelques disciples s’ils ont reçu l’Esprit Saint. Ceux-ci répondent : « Mais nous ne savons même pas qu’il y a un Esprit Saint ! ». Par cette réponse, saint Paul comprend qu’ils n’ont pu recevoir le baptême du Christ. Il les baptise alors au nom du Seigneur Jésus (formule christologique) et ils reçurent l’Esprit. Voit-on combien se montre étroite la liaison entre le baptême au nom de Jésus et le baptême dans l’Esprit ? Aucune formule trinitaire n’est exprimée ici, mais on n’en voit pas moins le point de rencontre vers lequel s’acheminera le symbole unissant la foi au Christ à celle du Dieu-Trinité qu’il révèle.

Citons maintenant trois professions de foi christologiques :

  • 1 Co, 15, 3 (en l’an 55) : Je vous ai donc transmis tout d’abord ce que j’avais moi-même reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures, qu’il a été mis au tombeau, qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures.

C’est tout le contenu du kérygme : message du salut. Remarquons combien le texte du symbole y reste fidèle.

  • Ro 1, 34 (vers 57-58) : Paul, serviteur du Christ Jésus… mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu que d’avance il avait promis par ses prophètes dans les saintes Ecritures, concernant son Fils issu de la lignée de David selon la chair, établi Fils de Dieu avec puissance selon l’Esprit de sainteté par sa résurrection des morts, Jésus-Christ notre Seigneur.

Ce texte nettement christologique est aussi trinitaire.

  • 1 Pi 3, 18-22 (entre 62 et 64) : Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes… mis à mort selon la chair, il a été vivifié selon l’Esprit, c’est en lui qu’il alla prêcher aux esprits en prison… Le baptême vous sauve à présent… c’est l’engagement à Dieu d’une bonne conscience par la résurrection de Jésus-Christ, lui qui passé au ciel est à la droite de Dieu. 

     
2) Les textes patristiques


 

a. Au premier siècle

Dans la célèbre Lettre de saint Clément de Rome que l’on date de l’an 96, relevons ces deux textes :

  • Vive Dieu et vive le Seigneur Jésus-Christ et l’Esprit Saint, la foi et l’espoir des élus.
    58, 2. Ce texte est cité par saint Basile dans son Traité du Saint-Esprit, ch. 29.
  • Est-ce que nous n’avons pas un seul Dieu et un seul Christ et un seul Esprit répandu sur nous, nous qui sommes un seul peuple appelé dans le Christ ?
    46, 6.
b. Au deuxième siècle

Texte de saint Ignace d’Antioche (vers l’an 100)

  • Fermez l’oreille aux discours qui ne vous parlent pas de Jésus-Christ, né de la race de David, né de Marie, qui a été réellement engendré, a réellement mangé et bu, a réellement souffert persécution sous Ponce Pilate, a été réellement crucifié, est mort sous les regards du ciel, de la terre et des enfers, qui est aussi réellement ressuscité d’entre les morts. C’est son Père qui l’a ressuscité et c’est lui aussi qui nous ressuscitera en Jésus-Christ, nous qui croyons en lui en dehors de qui nous n’avons pas la vie véritable.
    Lettre aux Tralliens, 9.

Texte de la Didachè 
(date discutée : entre 50 et 70 ou vers 150) [13]

  • Baptisez au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit dans l’eau vive… Verse sur la tête trois fois de l’eau au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

Textes de saint Justin (vers 155)

  • Ensuite, nous les conduisons en un endroit où il y a de l’eau et là, de la même manière que nous avons été régénérés nous-mêmes, ils sont régénérés à leur tour : au nom de Dieu le Père et le maître de toutes choses, et de Jésus-Christ, notre Sauveur, et du Saint-Esprit. Ils sont alors lavés dans l’eau… Voici la doctrine que les apôtres nous ont transmise sur ce sujet… : cette ablution s’appelle illumination parce que ceux qui reçoivent cette doctrine ont l’esprit rempli de lumière. Et aussi au nom de Jésus-Christ qui fut crucifié sous Ponce Pilate et au nom de l’Esprit Saint qui prédit par les prophètes toute l’histoire de Jésus, est lavé celui qui est illuminé.
    Apologie, I, 6 1.

On aura remarqué la tendance au développement christologique et à la fusion des formules : comparer la Première Lettre à Timothée 6, 13 : « Le Christ Jésus qui, devant Ponce Pilate, a rendu son beau témoignage ».

  • Nous adorons le Créateur de cet univers… nous adorons Jésus-Christ qui fut crucifié sous Ponce Pilate… nous voyons en lui le Fils du vrai Dieu, nous le mettons au second rang et, en troisième lieu, l’Esprit prophétique.
    Apologie I, 13.
  • Jésus-Christ a été crucifié, est mort, est ressuscité et il est remonté au ciel où il règne. La bonne nouvelle répandue dans le monde entier par les apôtres est la joie de ceux qui attendent l’immortalité qu’il a promise.
    Apologie I, 42.
  • (Ici c’est Tryphon, un Juif que Justin ne parvient pas à convaincre, qui parle) : Il te reste à prouver que celui-là ait consenti à naître homme d’une vierge, selon la volonté de son Père, démontre-le et aussi qu’il a été crucifié et qu’il est mort et prouve aussi qu’après tout cela, il est ressuscité et monté au ciel.
    Dialogue avec Tryphon, 63.
  • Ce Fils de Dieu enfanté par une vierge qui s’est fait homme souffrant, crucifié sous Ponce Pilate par votre peuple, mort, ressuscité des morts, monté au ciel.
    Dialogue avec Tryphon, 85.
  • Ce Jésus est le Christ, Fils de Dieu, il a été crucifié et il est ressuscité, monté au ciel et il reviendra comme juge de tous les hommes absolument, jusqu’à Adam lui-même.
    Dialogue avec Tryphon, 132.

Les textes de saint Irénée de Lyon, ils datent des environs de 177 :

  • Voici l’enseignement méthodique de notre foi, la base de l’édifice et le fondement de notre salut : Dieu le Père incréé, inengendré, invisible, Dieu unique, Créateur de tout : c’est le premier article de notre foi. Quant au second article, le voici : c’est le Verbe de Dieu, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, notre Seigneur qui est apparu aux prophètes en la forme décrite dans leurs oracles et selon l’économie spéciale du Père [14], le Verbe par qui tout a été fait et qui, dans la plénitude des temps, pour récapituler et contenir toutes choses, s’est fait homme, né des hommes, s’est rendu visible et palpable, afin de détruire la mort et de rétablir l’union entre Dieu et l’homme. 
    Quant au troisième article, c’est le Saint-Esprit qui a parlé par les prophètes, a enseigné à nos pères les choses divines et a conduit les justes dans la voie de la justice ; c’est lui qui, dans la plénitude des temps, a été répandu d’une manière nouvelle sur l’humanité tandis que Dieu renouvelait l’homme sur toute la terre.
    Démonstration de la prédication apostolique, 6.
  • Voici ce que nous assure la foi, telle que les presbytres, disciples des apôtres, nous l’ont transmise. Tout d’abord, elle nous oblige à nous rappeler que nous avons reçu le baptême pour la rémission des péchés, au nom de Dieu le Père, et au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui s’est incarné, est mort, et est ressuscité, et dans l’Esprit Saint de Dieu.
    Démonstration… 3.
  • L’Église, bien qu’elle soit répandue dans tout l’univers jusqu’ aux extrémités de la terre, a reçu des apôtres et de leurs disciples, la foi en un seul Dieu, Père tout-puissant qui a fait le ciel et la terre et les mers et tout ce qui s’y trouve, et en un seul Christ Jésus, le Fils de Dieu qui s’est incarné pour notre salut, et en un Esprit Saint qui, par les prophètes, a annoncé les économies et les avènements et la naissance virginale et la passion et la résurrection d’entre les morts et l’ascension corporelle dans les cieux du bien-aimé Christ Jésus notre Seigneur et sa parousie quand des cieux il apparaîtra à la droite du Père pour tout restaurer et ressusciter toute chair de toute l’humanité afin que, devant le Christ Jésus notre Seigneur, Dieu, Sauveur et Roi, selon le bon plaisir du Père invisible, tout genou fléchisse au ciel, sur terre, aux enfers… C’est cette prédication que l’Église a reçue, c’est cette foi, comme nous l’avons dit, et bien qu’elle soit dispersée dans le monde entier, elle la garde soigneusement, comme si elle habitait une seule maison et elle y croit unanimement, comme si elle n’avait qu’une âme et un cœur, et d’un parfait accord, elle la prêche, elle l’enseigne, elle la transmet comme si elle n’avait qu’une seule bouche. Et sans doute, les langues sur la surface de la terre sont différentes, mais la force de la tradition est une et identique… De même que le soleil, cette créature de Dieu, est dans tout le monde un et identique, ainsi la prédication de la vérité brille partout et éclaire tous les hommes qui veulent parvenir à la connaissance de la vérité.
    Contre les hérésies, 1, 10, 2

Au chapitre qui précédait celui dont est extrait ce passage, Irénée parlait du canon de la vérité reçu au baptême.

Dans tous les textes cités on remarque une certaine formulation fixe bien proche des textes du symbole. 
Nous citons maintenant deux symboles élaborés. Tous deux doivent dater de la deuxième partie du second siècle. Ils prouvent avec certitude que, dès avant l’an 200, l’usage d’un symbole bref existait et cela dans des Églises très séparées l’une de l’autre.

  • Je crois au Père, le tout-puissant 
    et en Jésus-Christ, notre Sauveur, 
    et au Saint-Esprit le Paraclet 
    et à la sainte Église 
    et à la rémission des péchés.

Ce premier texte est tiré de la Lettre des Apôtres qui est une apocalypse apocryphe originaire d’Asie Mineure, composée en grec, après 150. C’est en ce symbole à cinq articles que l’on a reconnu la forme la plus ancienne de notre symbole des apôtres : la forma antiquissima.

  • Je crois en Dieu le Père tout-puissant, 
    et en son Fils unique notre Seigneur Jésus-Christ 
    et au Saint-Esprit 
    et en la résurrection de la chair 
    et en la sainte Église catholique.

Ce second texte est tiré d’un rituel égyptien de la fin du second siècle, le papyrus de Der-Balyzey.

c. Au troisième siècle

Vers 200, deux écrivains importants, saint Hippolyte et Tertullien, nous ont transmis chacun un texte du symbole romain. Le texte d’Hippolyte se trouve dans La Tradition apostolique au chapitre où il est question de la tradition du saint baptême. Le voici :

  • Que celui qui doit être baptisé descende dans l’eau et que celui qui le baptise lui impose la main sur la tête-en disant : 
    Crois-tu en Dieu le Père tout-puissant ? 
    Et que celui qui est baptisé réponde : Je crois. 
    Qu’il le baptise alors une fois en lui tenant la main posée sur la tête. Puis qu’il lui dise :
    Crois-tu au Christ Jésus, le Fils de Dieu qui est né par l’Esprit Saint de la Vierge Marie, est mort et a été enseveli, est ressuscité vivant des morts le troisième jour, est monté aux cieux, est assis à la droite du Père, viendra juger les vivants et les morts ? 
    Et quand il aura dit : Je crois, qu’il le baptise de nouveau. 
    Qu’il lui dise de nouveau : 
    Crois-tu au Saint-Esprit, en la sainte Église et en la résurrection de la chair ? 
    Que celui qui est baptisé dise : Je crois. 
    Et ainsi qu’on le baptise une troisième fois.

 

     

    Au lieu de reconstituer le symbole d’après Tertullien, nous préférons donner tels quels les textes dont on a tiré la reconstitution :

    • Il faut croire en un seul Dieu tout-puissant, créateur du monde et en son Fils Jésus-Christ, né de la Vierge Marie, crucifié sous Ponce Pilate, ressuscité le troisième jour des morts, reçu dans les cieux, assis maintenant à la droite du Père d’où il viendra juger les vivants et les morts par aussi la résurrection de la chair.
      Du voile des vierges, 1
    • Nous croyons en un seul Dieu, au Fils de Dieu Jésus-Christ, né d’elle (de la Vierge) qui a souffert… est mort et a été enseveli… est ressuscité… a été pris dans les cieux pour s’y asseoir à la droite du Père d’où il viendra juger les vivants et les morts… et au Saint-Esprit.
      Contre Praxéas, 2
    • Il faut croire qu’il y a un seul Dieu, aucun autre que le Créateur du monde, et son Fils porté par l’Esprit dans la Vierge Marie, né d’elle, Jésus-Christ fixé à la croix, il est ressuscité le troisième jour, il fut emporté (ereptum) dans les cieux, il est assis à la droite du Père d’où il viendra pour juger les profanes (profanos) avec la restitution de la chair.
      La prescription des hérétiques, 13
    • Il connaît un seul Dieu, créateur de l’univers et le Christ Jésus, Fils du Dieu Créateur, né de la Vierge, et la résurrection de la chair.
      La prescription des hérétiques, 36

    La conclusion qui ressort de ces textes, c’est que l’Église romaine vers la fin du second siècle (ces textes datent de 200), avait déjà un symbole baptismal complet, nous voulons dire par là que le développement christologique de la deuxième partie du symbole avait fusionné avec le symbole trinitaire. 
    Le texte de ce symbole n’a cependant pas encore la fixité qu’il aura plus tard.

    Au troisième siècle aussi, les représentations d’un symbole christologique et baptismal vont se multiplier, celle de l’Ichtus, du poisson qui représente tout à la fois le Christ et le chrétien. Les lettres grecques du mot ICHTUS forment un acrostiche où se retrouvent les premières lettres de la formule suivante :

    Ιησοῦς Χριστὸς Θεοῦ ιὸς Σωτήρ= 
    Jésus Christ, Fils du Dieu Sauveur.

    Nous voici bien près de la formule de l’initiation chrétienne insérée dans les Actes 8, 37 : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. 
    Le poisson peut représenter aussi le chrétien pris par les apôtres dans le filet de l’Église et purifié, régénéré dans l’eau salutaire du baptême. Le poisson dont le symbole premier désigne toujours le Christ, évoque aussi le sacrement de l’Eucharistie : le chrétien y reçoit l’Ichtus(rappel de la multiplication des pains et des poissons : signe eucharistique).

    Vu l’importance de ce signe christologique et baptismal, nous en donnons ci-après la première mention connue dans l’épitaphe d’Abercius. Cette épitaphe est à dater d’avant l’année 216, puisqu’à cette date une inscription funéraire en constitue un grossier plagiat. L’origine chrétienne du texte fut longtemps contestée, mais elle est maintenant fermement établie. La pierre funéraire de l’évêque Abercius fut retrouvée en Phrygie en 1883. Les deux fragments furent offerts au pape Léon XIII et ils sont conservés au musée du Latran.

    • Citoyen d’une cité distinguée, j’ai fait ce tombeau de mon vivant afin d’y avoir un jour pour mon corps une place, 
      mon nom est Abercius, je suis le disciple d’un pasteur pur, 
      qui paît ses troupeaux de brebis par monts et plaines, 
      qui a des yeux très grands qui voient tout. 
      C’est lui qui m’enseigna les Écritures fidèles, 
      qui m’envoya à Rome contempler la (cité) souveraine, 
      et voir la reine aux vêtements d’or, aux chaussures d’or, 
      je vis là un peuple qui porte un sceau brillant. 
      J’ai vu aussi la plaine de Syrie, et toutes les villes de Nisibe, 
      par delà l’Euphrate, partout j’ai eu des confrères, 
      j’avais Paul pour… (compagnon ?) et la foi partout me conduisait. 
      Partout, elle me servit un poisson de source, 
      très grand, pur, qu’a pêché une vierge pure, 
      elle le donnait sans cesse à manger aux amis, 
      elle a un vin délicieux, elle le donne avec du pain. 
      Abercius, j’ai ordonné d’écrire ces choses ici, 
      à l’âge de soixante et douze ans, véritablement, 
      que le confrère qui comprend prie pour Abercius. 
      On ne doit pas mettre un tombeau au-dessus du mien : 
      sinon deux mille pièces d’or (d’amende) pour le fisc romain, 
      mille pour ma chère patrie Hiéropolis. [15]

    Les érudits sont unanimes à tenir l’épitaphe comme un témoin de première valeur de la foi chrétienne, en ce qui regarde le baptême (le sceau brillant, le poisson de source), l’eucharistie (poisson, pain, vin) et peut-être la conception virginale (un poisson pêché par une vierge pure - cependant, il se pourrait que cette vierge soit l’Église, d’après le contexte : c’est elle qui donne le poisson, le pain, le vin). Les catholiques soulignent aussi l’importance donnée à Rome. Il faut signaler encore que le symbolisme mystérieux du texte est voulu : enterré parmi les païens, l’évêque s’adresse au confrère qui peut comprendre… Le signe du poisson est une profession de foi. 
     

    d. Au quatrième siècle

    Si le symbole romain est attesté au IIe et au IIIe s. par tant de textes différents qui nous invitent à tenter de le reconstituer, nous ne le trouvons cependant nulle part cité en entier. Au IVe s., au contraire, nous le trouvons entièrement transcrit en latin par Rufin et en grec par Marcel, évêque d’Ancyre, dans une lettre qu’il écrit en 340 au pape Jules pour l’assurer de sa communauté de foi avec l’Église de Rome. 
    Le voici, son sigle admis est R = symbole Romain primitif

    • Je crois en Dieu le Père tout-puissant 
      Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, 
      Qui est né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie, 
      Qui, sous Ponce Pilate, a été crucifié et enseveli, 
      Le troisième jour est ressuscité des morts, 
      Est monté aux cieux, 
      Est assis à la droite du Père 
      D’où à viendra juger les vivants et les morts, 
      Et au Saint-Esprit, 
      A la sainte Église, 
      A la rémission des péchés, 
      A la résurrection de la chair. Amen.

    On voit que les différences avec le symbole des apôtres dans son texte reçu (textus receptus) sont minimes. Afin de bien les faire apparaître, nous en recopions le texte, en soulignant les divergences dont la principale est celle-ci : notre symbole actuel a 14 articles et non pas 12 comme le symbole primitif. La communion des saints (textus receptus) est en fait un doublet de la sainte Église catholique qui est cette communion des saints. La vie éternelle en est presque un aussi de la résurrection de la chair, encore que l’on puisse comprendre la distinction.

    • Je crois en Dieu le Père tout-puissant, 
      Créateur du ciel et de la terre
      Et en Jésus-Christ son Fils unique Notre-Seigneur, 
      Qui a été conçu du Saint-Esprit, 
      est né de la Vierge Marie, 
      A souffert sous Ponce Pilate, 
      a été crucifié, est mort et a été enseveli, 
      Est descendu aux enfers
      le troisième jour est ressuscité d’entre les morts, 
      Est monté aux cieux, Est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, 
      D’où il viendra juger les vivants et les morts. 
      Je crois au Saint-Esprit, 
      la sainte Eglise catholique, 
      la communion des saints,
       
      la rémission des péchés, 
      la résurrection de la chair, 
      la vie éternelle. 
      Amen. 
    •  

    CONCLUSION



    On a pu dire du symbole des apôtres qu’il était le « catéchisme le plus ancien de la chrétienté » [16]. Il est l’ancien symbole de foi de l’Église de Rome, il est l’engagement baptismal du chrétien et, pour cette raison, il se dit au singulier : je crois. 
    Il n’est nullement une sèche énumération de vérités à croire, il s’articule de manière à former un ensemble organique [17] d’une unité saisissante. Notre symbole est trinitaire et il nous révèle une trinité « économique » [18] : Dieu nous ouvre son être intime en nous dévoilant son dessein d’amour, le salut des hommes par l’Incarnation rédemptrice de son Fils qui nous introduit dans la connaissance et dans l’amour de la Trinité.

    • En la Trinité consiste la foi de tous les chrétiens.
       [19]

    L’abbé Monchanin, qui fonda en Inde un ermitage contemplatif, disait : « Si je suis chrétien, c’est à cause de la sainte Trinité ». « L’adoration de la Trinité est notre unique dessein », expliquait-il pour justifier sa vocation. Et encore : « Ma vie n’a pas d’autre sens que celui de la louange et de la contemplation de cet unique et total mystère ».

    L’ensemble des textes patristiques qui témoignent de l’élaboration de la rédaction du symbole mettent la structure du symbole et sa signification profonde en vive lumière, ces textes sont le meilleur et le plus authentique commentaire de notre profession de foi.

    Nous terminerons ce chapitre en citant quelques extraits des sermons de saint Augustin sur le symbole, ils s’adressent à des catéchumènes :

    • L’Esprit Saint lui-même écrira ce symbole dans vos cœurs afin que ce que vous croyez, vous puissiez l’aimer, et que ce soit par l’amour que la foi opère en vous (cf.Ga 5, 6).
    • Ce symbole est la règle de votre foi exprimée en un bref résumé. Sans accabler la mémoire, il instruit l’esprit. Il se dit en bien peu de mots, mais par lui s’acquiert un si grand bien.
    • Je crois en Dieu le Père tout-puissant. 
      Vois : c’est dit si vite, et cependant en ces mots, quelle richesse ! Il est Dieu, Il est Père. Dieu par la puissance, Père par la bonté. Combien nous sommes heureux ; nous qui comme Seigneur avons trouvé un Père ! 
      Croyons donc en Lui, et espérons tout de sa miséricorde, car Il est tout-puissant. Et que personne ne dise : « Il ne peut me remettre mes péchés ». Comment ne le pourrait-Il pas : Il est le Tout-Puissant.
    • (Haec fides imbuat corda vestra…) Que cette foi pénètre vos cœurs… et ce que vous venez d’entendre, croyez-le, afin de parvenir à le comprendre. C’est la foi chrétienne, c’est la foi catholique, c’est la foi apostolique.
      Sermons 212, 213 et 214
    •  

    APPENDICE : QUELQUES TEXTES SUR L’ICHTUS



    • Inscription de Pectorius d’Autun (avant 200)

    • Grâce divine de l’Ichtus céleste, 
      Reçois avec un cœur plein de respect 
      la vie immortelle parmi les mortels, 
      rajeunis ton âme, ami, dans les eaux divines 
      par les flots éternels de la Sagesse qui donne les trésors. 
      Reçois l’aliment doux comme le miel du Sauveur des saints. 
      Mange à ta faim, bois à ta soif, 
      tu tiens l’Ichtus dans les paumes de tes mains [20]
    • Nourris donc, Maître et Sauveur, avec l’Ichtus
      Que ma mère repose en paix, je t’en prie, lumière des morts. 
      Aschandius, mon père, avec ma douce mère et mes frères, 
      de toute la gratitude de mon âme, 
      je vous demande, dans la paix de l’Ichtus
      souvenez-vous de Pectorius.

    • Tertullien († après 220) dit que le chrétien baptisé devient « le petit poisson » pris par les apôtres, pêcheurs d’hommes dans le filet de l’Eglise.

    • Clément d’Alexandrie († avant 215) demande aux chrétiens de faire graver l’Ichtus sur leurs anneaux pour se souvenir de leur origine chrétienne. Il écrit :

    • Tu es le pêcheur des mortels 
      que tu as sauvés de la mer méchante. 
      Tu jettes l’appât 
      pour amener hors du flot les saints poissons 
      les appelant à une vie de douceur.
      Hymne au Christ qui termine Le Pédagogue.
    • Saint Ambroise (339-397) écrit, parlant du baptême :
    • Imite le poisson. Il doit être pour toi une merveille ! 
      La tempête fait rage, les vents violents soufflent, mais le poisson nage, il ne coule pas car il a l’habitude de nager ! 
      Pour toi, la mer, c’est le monde ; elle a des courants divers, de grosses vagues, des tempêtes furieuses. 
      Sois, toi aussi, un poisson ! Que la vague du monde ne t’engloutisse pas !

    Sources :

    Soeur Gabriel PetersLire les Pères de l’Église. Cours de patrologie, DDB, 1981. 
    Avec l’aimable autorisation des Éditions Migne.


    [1] L’autorité du Catéchisme de Trente est grande, mais il est évident qu’il n’a pas la valeur d’un acte officiel de l’Église.

    [2] A Rome, au temps de saint Augustin, les néophytes montaient pour la redditio,symboli sur une estrade pour proclamer le symbole devant toute l’assemblée des fidèles. Voir le beau récit de la conversion de Victorin dans les Confessions de saint Augustin, VIII, 5 : « D’une voix pleine d’assurance, Victorin prononça le symbole de notre foi et tous auraient voulu le porter en leur cœur, par leur amour et par leur joie, ils le porteraient … » .

    [3] À la lumière de l’expression règle de foi, on comprend mieux le rêve de sainte Monique voyant son fils Augustin debout à ses côtés sur une règle de bois (image de la règle ferme de la foi), Confessions, III, 19. Augustin lui-même interprète ainsi le sens de cette règle vue par Monique : voir Conf. VIII, 30 : « J’étais debout sur la règle de la foi… ».

    [4] Les conciles de Ferrare, de Florence et de Rome ou du Latran sont les trois périodes du Concile de Florence.

    [5] Sermon 241, voir aussi le Sermon 240.

    [6] Voir De LubacLa Foi chrétienne, Paris, 1969, p. 41-45.

    [7] Commentaire des Sentences de Pierre Lombard, in 3 Sent., 25.

    [8Ac 8, 16. Voir aussi 2, 38 ; 10, 48 ; 22, 16.

    [9] Voir Dom Bernard CapelleOrigines du symbole romain, 1930. De Lubac voit en Dom B. Capelle l’un des meilleurs connaisseurs de l’histoire du symbole : La Foi chrétienne, Paris, 1969, p. 115.

    [10] Voir J. LebretonLes origines du dogme de la Trinité, Paris, 1910, p. 478-489.

    [11] Voir De Doctrina christiana, 2, 15-22 : saint Augustin y dit que tout en se référant à la Septante, il faut préférer l’Itala à toute autre version de l’Ecriture.

    [12] Voir Saint IrénéeAdv. haer., 3, 12, 8.

    [13] Entre 50 et 70 selon J.P. Audet. Se reporter au paragraphe 7 ci-dessous sur laDidachè.

    [14] L’économie est le dessein de Dieu, son œuvre de salut, c’est l’incarnation rédemptrice et divinisatrice. Dans ce beau texte, la théologie (la révélation de la Trinité) et l’économie se rejoignent.

    [15] En appendice, on trouvera d’autres textes sur l’Ichtus.

    [16] Voir Ja. JungmannL’annonce de la foi, Mulhouse, 1965, p. 20.

    [17] Voir Saint ThomasSomme théologiquesecunda secundae, q. 1, art. 6.

    [18] Lire à ce sujet les chap. 2 et 3 du beau livre de De Lubac sur le symbole : La Foi chrétienne, Paris

    MYSTERES AUTOUR DE LA RECENTE OUVERTURE DU TOMBEAU DU CHRIST A JERUSALEM ?...

    Les 26, 27 et 28 octobre 2016 la dalle de marbre qui couvre le tombeau du Christ a été repoussée. Une poignée de scientifiques et de religieux a eu accès au lieu, et plusieurs rumeurs ont immédiatement couru. Premièrement, une « odeur suave » aurait été sentie, émanant du tombeau, rappelant les manifestations olfactives associées à certains saints. Deuxièmement, des instruments de mesure employés par des scientifiques aurait été troublés par des perturbations électromagnétiques. Ils cessaient de fonctionner, ou fonctionnaient mal, aussitôt qu’ils étaient placés à la verticale de la pierre sur laquelle aurait reposé le corps du Christ.

    Marie Armelle Beaulieu, rédactrice en chef de Terre Sainte Magazine, a elle-même bénéficié de l’autorisation de se rendre sur les lieux, et se montre circonspecte quant à la rumeur associée à « l’odeur suave ». Relevant qu’une odeur est facile à suggérer, elle constate qu’elle n’a rien senti de particulier pour sa part. Par ailleurs, lors de la dernière ouverture, partielle, réalisée par l’architecte Nikolaos Komnenos en 1809, le chroniqueur de l’époque fait lui aussi mention d’une « odeur suave ». Les personnes qui s’intéressent au tombeau du Saint Sépulcre connaissent ce texte, et elles ont pu s’auto-suggérer le parfum.

    Perturbations électromagnétiques

    La journaliste se montre, en revanche, bien moins dubitative en ce qui concerne les perturbations électromagnétiques enregistrées par les instruments des scientifiques. Ce phénomène lui a été confirmé par l’un des scientifiques qui a été autorisé à accéder au tombeau. Il a ensuite été signalé par la directrice des travaux, Antonia Moropoulou elle-même, que l’on imagine mal mettre en péril sa réputation pour un « coup de pub ». Plus troublant encore, la journaliste relève la surprise des scientifiques lors de l’ouverture de la dalle : ils s’attendaient à ce que le tombeau soit bien plus bas qu’il ne l’est. En cause, les sondages réalisés précédemment aux instruments… qui semblent avoir été faussés par une perturbation électromagnétique.


    Lire aussi : Et le tombeau s’ouvrit 


    Impossible d’aller au-delà de ce simple constat : il semblerait que le tombeau du Christ trouble des instruments sensibles aux perturbations électromagnétiques, en l’absence de tout autre élément d’explication… Mais pourquoi un tel phénomène, les spéculations vont bon train, parmi les amoureux du Saint Sépulcre, des plus élaborée au plus stupides.

    Est-ce seulement le tombeau du Christ ?

    L’ouverture de la dalle, et la révélation de la pierre où le corps du Christ aurait reposé, a démontré qu’elle était conforme aux tombes juives du Ier siècle. Mais selon Marie-Armelle Beaulieu, l’essentiel est ailleurs. « Je serais ravie qu’une expertise scientifique démontre que cette pierre est bien celle ou le Christ a reposé, mais même si le contraire était démontré, elle resterait un signe de la Résurrection ».

    Grâce à une connaissance, la journaliste qui réside à Jérusalem depuis 17 ans, fait partie des rares privilégiés à avoir pénétré les lieux. Elle confie : « L’église du Saint-sépulcre est un endroit déconcertant. J’ai commencé par ne pas l’aimer. J’attendais une belle église, et je suis arrivé dans ce lieux à l’architecture étrange, qui ne rappelle en rien les scènes bibliques. Il n’y a plus de trace du jardin du tombeau, par exemple. C’est progressivement que je m’y suis attachée, au fil des processions auxquelles je participe avec les Franciscains. Ce n’est pas un endroit qu’il faudrait visiter, mais plutôt un lieu pour prier. Grâce à un religieux, j’ai pu pénétrer jusqu’à la roche qui a supporté le corps du Christ, ce que je n’aurais pu imaginer… J’étais dans un drôle d’état, un peu en apesanteur, mais je me souviens de chaque détail. Je n’irais plus au Saint-Sépulcre comme avant. À présent, la dalle de marbre a été reposée par-dessus, et il n’est possible de voir le caveau que très partiellement, par une ouverture (protégée avec du verre blindée ndlr). Mais je sais que la pierre et là. J’avais l’habitude de faire une génuflexion devant le tombeau du Christ, et je me faisais la réflexion que c’était absurde, qu’il n’y avait pas de Présence réelle, que c’est devant les Saintes espèces qu’il convient de faire une génuflexion. Mais au Saint-Sépulcre, devant ce tombeau, il y a l’absence réelle. Un tombeau vide. Un miracle devant lequel ploient tous les genoux, au Ciel, sur Terre et aux Enfers. »

    Les 26, 27 et 28 octobre 2016 la dalle de marbre qui couvre le tombeau du Christ a été repoussée. Une poignée de scientifiques et de religieux a eu accès au lieu, et plusieurs rumeurs ont immédiatement couru. Premièrement, une « odeur suave » aurait été sentie, émanant du tombeau, rappelant les manifestations olfactives associées à certains saints. Deuxièmement, des instruments de mesure employés par des scientifiques aurait été troublés par des perturbations électromagnétiques. Ils cessaient de fonctionner, ou fonctionnaient mal, aussitôt qu’ils étaient placés à la verticale de la pierre sur laquelle aurait reposé le corps du Christ.

    Marie Armelle Beaulieu, rédactrice en chef de Terre Sainte Magazine, a elle-même bénéficié de l’autorisation de se rendre sur les lieux, et se montre circonspecte quant à la rumeur associée à « l’odeur suave ». Relevant qu’une odeur est facile à suggérer, elle constate qu’elle n’a rien senti de particulier pour sa part. Par ailleurs, lors de la dernière ouverture, partielle, réalisée par l’architecte Nikolaos Komnenos en 1809, le chroniqueur de l’époque fait lui aussi mention d’une « odeur suave ». Les personnes qui s’intéressent au tombeau du Saint Sépulcre connaissent ce texte, et elles ont pu s’auto-suggérer le parfum.

    Perturbations électromagnétiques

    La journaliste se montre, en revanche, bien moins dubitative en ce qui concerne les perturbations électromagnétiques enregistrées par les instruments des scientifiques. Ce phénomène lui a été confirmé par l’un des scientifiques qui a été autorisé à accéder au tombeau. Il a ensuite été signalé par la directrice des travaux, Antonia Moropoulou elle-même, que l’on imagine mal mettre en péril sa réputation pour un « coup de pub ». Plus troublant encore, la journaliste relève la surprise des scientifiques lors de l’ouverture de la dalle : ils s’attendaient à ce que le tombeau soit bien plus bas qu’il ne l’est. En cause, les sondages réalisés précédemment aux instruments… qui semblent avoir été faussés par une perturbation électromagnétique.


    Lire aussi : Et le tombeau s’ouvrit 


    Impossible d’aller au-delà de ce simple constat : il semblerait que le tombeau du Christ trouble des instruments sensibles aux perturbations électromagnétiques, en l’absence de tout autre élément d’explication… Mais pourquoi un tel phénomène, les spéculations vont bon train, parmi les amoureux du Saint Sépulcre, des plus élaborée au plus stupides.

    Est-ce seulement le tombeau du Christ ?

    L’ouverture de la dalle, et la révélation de la pierre où le corps du Christ aurait reposé, a démontré qu’elle était conforme aux tombes juives du Ier siècle. Mais selon Marie-Armelle Beaulieu, l’essentiel est ailleurs. « Je serais ravie qu’une expertise scientifique démontre que cette pierre est bien celle ou le Christ a reposé, mais même si le contraire était démontré, elle resterait un signe de la Résurrection ».

    Grâce à une connaissance, la journaliste qui réside à Jérusalem depuis 17 ans, fait partie des rares privilégiés à avoir pénétré les lieux. Elle confie : « L’église du Saint-sépulcre est un endroit déconcertant. J’ai commencé par ne pas l’aimer. J’attendais une belle église, et je suis arrivé dans ce lieux à l’architecture étrange, qui ne rappelle en rien les scènes bibliques. Il n’y a plus de trace du jardin du tombeau, par exemple. C’est progressivement que je m’y suis attachée, au fil des processions auxquelles je participe avec les Franciscains. Ce n’est pas un endroit qu’il faudrait visiter, mais plutôt un lieu pour prier. Grâce à un religieux, j’ai pu pénétrer jusqu’à la roche qui a supporté le corps du Christ, ce que je n’aurais pu imaginer… J’étais dans un drôle d’état, un peu en apesanteur, mais je me souviens de chaque détail. Je n’irais plus au Saint-Sépulcre comme avant. À présent, la dalle de marbre a été reposée par-dessus, et il n’est possible de voir le caveau que très partiellement, par une ouverture (protégée avec du verre blindée ndlr). Mais je sais que la pierre et là. J’avais l’habitude de faire une génuflexion devant le tombeau du Christ, et je me faisais la réflexion que c’était absurde, qu’il n’y avait pas de Présence réelle, que c’est devant les Saintes espèces qu’il convient de faire une génuflexion. Mais au Saint-Sépulcre, devant ce tombeau, il y a l’absence réelle. Un tombeau vide. Un miracle devant lequel ploient tous les genoux, au Ciel, sur Terre et aux Enfers. »

    (Source: Aleteia)

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    LE JEÛNE DE NINIVE
    (St Ephrem le Syrien)
     
    Lève-toi, va dans la grande ville de Ninive et preches-y ce que Je t'ordonne de leur dire. Et Jonas se leva, et il alla à Ninive, selon le commandement du Seigneur
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    1. Tu vois comment, à la voix de Jonas, le peuple de Ninive se presse autour de lui. Un Juif va porter la parole de la pénitence à des hommes plongés dans le crime. Plein de sombres pensées qui l'agitent, il entre avec courage dans l'orgueilleuse cité. Il parle, et la ville païenne se dépouille de ses habits de fête ! Tel que le vent dont le souffle impétueux bouleverse la mer, Jonas, sorti du sein des flots, a jeté l'effroi parmi ce peuple, battu par la tempête comme un vaisseau au milieu des vagues irritées. Le prophète s'élance sur les eaux, l'orage soudain gronde; il met le pied sur la terre, elle tremble; il fuit, la mer devient furieuse; il parle, la terre est désolée. La prière calme les flots, la pénitence rend la paix à la terre. Jonas est sauvé par la prière, Ninive par la pénitence. Jonas pria, renfermé dans les flancs d'un poisson monstrueux; c'est dans l'enceinte d'une grande ville que prièrent les Ninivites. Jonas fuyait la Présence de Dieu; les habitants de la cité coupable avaient fait divorce avec la pureté. La Justice divine enchaîna de sa puissante main le prophète et le peuple, parce que tous deux avaient péché. Tous deux demandèrent grâce, tous deux se repentirent. Elle sauva Jonas des périls de la mer et les Ninivites des afflictions qui les menaçaient dans l'enceinte de leurs murailles. À l'école de sa propre expérience, Jonas apprend que la miséricorde est le fruit du repentir. Il offre dans sa personne la preuve que c'est par la pénitence que s'obtient le pardon, et que s'il vient d'échapper à la mer en fureur, Ninive peut échapper à son tour au naufrage du péché. Rejeté sur le rivage où se brisaient les vagues, il fait passer dans le c¦ur des Ninivites le trouble et l'agitation de la mer soulevée par les vents.

    2. Jonas seul a parlé, Ninive l'a entendu et Ninive a pleuré. Un seul prédicateur hébreu a bouleversé une ville tout entière. Sa bouche pleine de menaces a annoncé à ses auditeurs leur fin prochaine. Un être frêle, un étranger s'est levé au milieu d'un peuple de géants. Sa voix a brisé le c¦ur des rois; elle a appelé la destruction sur leurs palais. D'une main il éteint l'espérance, de l'autre il leur présente la coupe de la colère. Les rois l'ont entendu; ils sont vaincus, ils déposent leurs diadèmes et leur orgueil. Les grands l'ont entendu, ils tremblent, l'effroi les glace, et leurs vêtements si magnifiques font place au sac de la pénitence. Les vieillards l'ont entendu, et leurs cheveux blancs sont couverts de cendre. Les riches l'ont entendu, et ils ont laissé l'indigent puiser dans leurs coffres-forts; les créanciers ont déchiré leurs titres, et ne se sont plus occupés que d'¦uvres de charité; les usuriers ont fait taire leur voix impitoyable, et ont été du moins généreux une fois. Personne ne songe à réclamer une dette; chacun ne pense qu'à son salut. On n'en voyait point qui fussent tourmentés par le désir de tendre des pièges à la bonne foi des autres. Une sainte émulation animait tous les c¦urs; ils n'avaient qu'une ambition, sauver leurs âmes. Dociles à la voix de Jonas, les voleurs, qui ne vivent que de rapines, renonçaient à tout. On ne songeait qu'à s'accuser soi-même, en plaignant le sort du prochain; point de jugements téméraires contre les autres; chacun se condamnait dans son c¦ur; chacun s'adressait les plus vifs reproches, parce que la Colère divine tonnait en menaces terribles sur tout le peuple. À la voix du prophète, les parricides confessèrent leurs crimes. Les juges descendirent de leur tribunal, qui devint muet en présence de l'arrêt porté par la vengeance céleste; l'effroi qu'ils ressentaient glaça leurs esprits troublés. On semait la miséricorde pour recueillir le salut. L'aveu enchaîné jusque là dans la conscience des pécheurs s'en échappa à la voix de Jonas. La ville criminelle quitte sa robe souillée; le maître affranchit ses esclaves; les esclaves sont soumis à leurs maîtres; chez les femmes, les parures fastueuses ont fait place à l'austérité du cilice; sincères dans leur pénitence, elles font succéder l'humilité à l'orgueil.

    3. Comparée à celle des Ninivites, notre pénitence n'est qu'un songe, notre prière n'est qu'une ombre, notre humilité n'est qu'un masque. Combien ils sont rares ceux qui, en expiation de leurs fautes, se soumettent à un jeûne aussi rigoureux que celui des habitants de Ninive. Leurs aumônes allaient chercher le pauvre; plût au ciel que nous ne nous fissions pas un cruel plaisir de l'affliger ! Les Ninivites affranchissaient leurs esclaves; puissiez-vous avoir compassion des hommes libres. Envoyé dans une ville couverte de toutes sortes de crimes, Jonas vint armé par la Justice vengeresse de Dieu des menaces les plus terribles; chacun de ses mots répandait l'effroi, il annonçait à la ville sa destruction prochaine. C'était un médecin redoutable qui devait employer les remèdes les plus énergiques; les instruments qu'il avait apporté avec lui, il les étala aux regards de tous, et tous reculèrent d'horreur. Bien qu'il vînt, non pour détruire mais pour guérir, cependant le grand prédicateur se garde de conseiller la pénitence. Il voulait qu'on fût convaincu que c'est aux malades de chercher eux-mêmes les remèdes dont ils ont besoin. En vain ils frappaient à sa porte, il la tenait fermée, afin qu'ils pussent léguer à leurs descendants un modèle de persévérance.

    4. Juge, le prophète annonça la sentence; les Ninivites l'acceptèrent, sans en accuser la rigueur ou l'injustice. Grande leçon, qui nous apprend quelle est la puissance du repentir, combien il peut désarmer sa colère, et combien les pécheurs ont besoin d'y persévérer jusqu'à ce qu'enfin ils fassent pleuvoir sur leurs têtes la rosée de la miséricorde. Le péché était la cause du mal, le péché, fils impur de la volonté seule, sans le concours de la nécessité. La voix terrible du prophète, c'était le glaive nu présenté à leurs yeux; les plus fiers courages, les c¦urs les plus intrépides cédèrent à la crainte. Le médecin envoyé de Dieu brandit sur la tête des malades sa redoutable massue; la ville a tremblé; ce médecin est au milieu d'eux comme l'exécuteur qui va frapper sa victime; tout se courbe sous son bras; mais soudain on se relève, de la peur on passe à la pénitence. Cette massue fut donc le remède puissant dont l'efficacité triompha de l'énergie même du mal. Si les autres médecins flattent les malades; si c'est avec précaution, et presque en souriant qu'ils leur présentent le breuvage amer, Jonas ne leur adresse que des paroles dures et il les guérit par des discours pleins de fiel et d'aigreur. Il va les trouver, il jette l'effroi dans leurs âmes; aussitôt on les voit s'arracher de leurs lits, à l'aspect de la verge redoutable que le prophète agite dans ses mains; soudain le feu des passions qui les dévorent s'éteint, la santé revient, et chacun ne la doit qu'à ses propres efforts.

    5. Plus de banquets; les princes désertent leurs tables somptueuses. Si l'enfant à la mamelle est repoussé du sein de sa nourrice, qui se permettra le luxe des festins ? quand l'eau même est interdite aux animaux, quel homme penserait à s'enivrer ? quand le monarque se couvre d'un cilice, qui oserait se parer de riches habits ? quand la débauche elle-même renonce à ses orgies, qui ne repoussera pas la joie des noces ? Les rires peuvent-ils trouver place au milieu de la consternation publique ? les plaisirs iront-ils se mêler au deuil général ? Les voleurs ont oublié leurs fraudes et leurs perfidies; qui oserait frapper un ami ? et quand la ville tout entière menace de n'être bientôt plus qu'un monceau de ruines, ira-t-on, dans un commun danger, s'occuper de son propre intérêt ? L'or est répandu sur la terre; personne n'y touche, le voleur lui-même le dédaigne; les trésors sont ouverts, nul n'y fouille. Les regards deviennent modestes, on n'oserait les arrêter sur les femmes, qui ont renfermé leurs parures pour ne pas donner aux hommes une occasion de chute; car elles ont compris qu'elles ne se sauveraient pas elles-mêmes, si, dans les horreurs d'un fléau qui s'étend sur tous, elles devenaient une source de nouvelles fautes; on ne les vit donc pas combattre par leurs charmes les salutaires inspirations de la pénitence; car elles s'avouaient, hélas ! qu'elles étaient la cause de la douleur commune. C'est ainsi que les habitants de Ninive, en se donnant réciproquement des leçons de pénitence, contribuèrent à la guérison les uns des autres.

    6. Qui cherche à entraîner le prochain au mal, quand chacun travaille à l'écarter ? tous au contraire l'excitent à la prière, l'encouragent à solliciter leur pardon. Les citoyens ne semblent plus former qu'un seul corps, dont les membres s'observent mutuellement. On se fait un devoir d'avertir le prochain de ne pas être un objet de scandale pour son prochain; on lui prêche la justice, et on l'invite à se soumettre à ses saintes lois. Personne ne se renferma dans l'égoïsme d'une prière étroite; ils priaient, au contraire, pour le salut des uns des autres, et, comme s'il n'eussent été qu'un seul homme, puisque la destruction menaçait l'universalité des citoyens, les gens de bien ne s'isolaient pas des gens moins purs, ils s'en rapprochaient, et coupables et innocents, tous chargés des mêmes liens, vivaient ensemble, les justes demandaient à Dieu grâce pour les pécheurs; les pécheurs demandaient qu'Il fût propice à la prière des justes; les innocents demandaient le salut des coupables, les coupables à leur tour demandaient qu'Il exauçât la prière des âmes innocentes.

    7. Les pleurs de l'enfance, si doux et si gracieux, arrachaient des larmes de tous les yeux; ses gémissements, en frappant les oreilles, déchiraient les c¦urs. Les vieillards se couvraient de cendre, les femmes dont le temps avait appesanti les pas jetaient au vent leur chevelure que le temps avait blanchie; l'opprobre vint s'asseoir sur des fronts vénérables. La jeunesse, à ce douloureux spectacle, pleurait amèrement; les pères appelaient à partager leur deuil ces mêmes fils dont ils avaient espéré l'appui pour leurs vieux jours. Ainsi, partout l'affliction et la tristesse; partout cette déchirante pensée que les mêmes funérailles attendent en même temps, et ceux à qui la piété fait une loi de rendre les derniers honneurs à leurs parents, et ceux qui en sont le déplorable objet. Conseillés par le chagrin, les veufs et les veuves se dépouillent de leur chevelure. Assise sur sa couche inquiète, la mère de famille est entourée de ses enfants qui, saisissant dans leurs mains les franges de ses vêtements, la conjurent de les sauver. Épouvanté par les secousses de la terre qui s'ébranle jusque dans ses fondements, l'enfant cherche un asile dans le sein qui l'a nourri; le malheureux se cache sous l'aile maternelle. Le soleil se lève et se couche; on suppute les jours : on se demande avec effroi combien il y a d'écoulés; on compte de combien d'heures s'est abrégé déjà l'espace à parcourir, on ne voit pas sans trembler s'envoler des instants qui emportent avec eux une portion du temps qui reste à vivre. Dans le deuil général, que de questions adressées aux parents par leurs fils ! Combien en reste-t-il jusqu'au jour marqué par le prophète ? quand sonnera l'heure où nous descendrons tous vivants dans le tombeau, où cette ville si belle ne sera plus, où tout un peuple aura disparu ? Quand les ténèbres doivent-elles nous engloutir dans leurs ombres ? Quand le bruit de notre désastre ira-t-il épouvanter le monde ? Quand enfin le pied de l'étranger, en foulant le sol de notre patrie, n'y soulèverait-il plus qu'une vaine poussière ?

    8. Vivement émus par les questions de leurs enfants, les pères pleuraient; leurs larmes se confondaient; demandes et réponses, tout les attristait également. Étouffée dans les sanglots, la voix n'avait plus de sons articulés; la douleur et les gémissements de leurs fils les rendaient muets; et cependant, pour qu'un silence obstiné n'ajoutât pas encore aux tourments de leurs enfants, et dans la crainte qu'ils n'expirassent de chagrin avant le jour fatal, les parents retinrent leurs larmes, firent taire les sentiments de leurs c¦urs, afin de conserver assez de liberté d'esprit pour répondre avec prudence aux questions de ces petits malheureux, et apporter ainsi quelque soulagement à leur maux. Craignant de dire la vérité, craignant de faire connaître que la terrible journée annoncée par le prophète n'était pas éloignée, ils suivirent l'exemple d'Abraham; ils offrirent à leurs fils quelque consolation dans les paroles mêmes du prophète .

    9. Isaac demanda : "Où est la victime du sacrifice ?" Abraham, dans la crainte qu'un mot funeste, en faisant éclater la douceur de l'enfant, n'altérât la pureté de l'holocauste, l'amusait de douces paroles jusqu'au moment où il se laisserait lier et que l'épée sortirait du fourreau. À cette question embarrassante, Abraham n'opposa pas un silence affligeant, et il ne voulut pas non plus donner carrière à sa douleur, pour laisser au sacrifice toute sa sainteté. Il avisa au moyen de satisfaire à l'impatience de son fils. Ne voulant pas lui révéler la vérité, il s'enveloppa de l'ombre d'un mystère, et la vérité perça néanmoins dans les termes mêmes employés pour la cacher. Il n'osa pas lui dire : C'est toi; il lui prédit que la victime ne manquerait pas au sacrifice, et tout en croyant que c'était lui-même, il ne le lui déclara pas ouvertement. Ici la langue, qui n'est ordinairement que l'interprète du c¦ur, fut plus intelligente que le c¦ur même; le c¦ur allait laisser échapper son secret, l'esprit le contint, la parole devint prophétique, et la raison, éclairée par elle, lui dut une réponse dictée par la sagesse. "Nous allons monter, mon fils et moi, disait Abraham à ses serviteurs, et nous reviendrons près de vous . "Cette parole dont il se servait pour les tromper fut une prophétie. Car il y a ici inspiration prophétique, il n'y a pas mensonge dans le patriarche qui, en ménageant la sensibilité d'Isaac, ne voulait pas trahir la vérité .

    10. Ainsi firent les Ninivites pour arriver au même but. Ils répondirent en pleurant à leurs enfants : "Dieu est doux et clément; Il ne détruira pas l'¦uvre de ses Mains. L'ouvrier veille surtout à la conservation de son ouvrage; avec plus de soin encore, l'Être essentiellement bon ne voudra pas détruire, soyez en convaincus, l'homme fait à son Image et qu'Il a éclairé de la lumière de la raison. Notre ville ne périra pas, enfants, notre patrie ne sera pas détruite. Cette menace qu'Il a fait entendre n'est qu'un appel à la pénitence, et s'Il a fait éclater sa Colère, c'est pour nous engager à rentrer dans la voie du bien. Une faute vous est-elle échappée, mes enfants, une punition sévère en est la peine et vous corrige. Les verges ont déchiré vos corps, et cependant ce n'est pas votre mort que nous voulions. Nous vous avons repris, parce que vous aviez mal fait, et nous nous sommes réjouis, quand vous avez reconnu votre péché. Vous avez remarqué vous-mêmes que le châtiment n'avait d'autre principe que notre amour pour vous; vous avez compris que c'était la pitié, votre intérêt qui armait nos mains. Vous en êtes devenus meilleurs, vous avez été dignes d'être nos héritiers. D'une souffrance passagère est née la joie de vos âmes, vous vous êtes ouvert par là un trésor de bonheur, et une douce satisfaction de vous-mêmes vous a fait oublier la peine.

    11. "Que cette expérience que vous avez faite vous instruise et vous éclaire. C'est pour nous rendre meilleurs aussi que Dieu, notre Père, nous châtie aujourd'hui. S'Il a levé sur nous la verge de la colère, c'est pour nous effrayer; et Il nous effraie pour nous corriger. Comme nous n'avions pas d'autre but en vous châtiant que votre instruction, d'autre intention en excitant le sentiment de la douleur que de vous être utiles; de même Dieu, plein de bonté et de miséricorde, ne veut non plus que nous instruire, nous sauver et nous arroser des flots de son Amour. La verge n'est que le symbole de sa Tendresse, les plaies qu'II nous envoie, un trésor de grâces. Que si vous tenez pour certain qu'en vous punissant nous n'avons écouté que la voix de l'amour le plus vrai, douteriez-vous que ce ne fût le même sentiment qui anime aujourd'hui le Seigneur ? Que notre sévérité envers vous soit comme un miroir où se réfléchissent sa Tendresse et sa Bonté. Car quel que soit notre amour pour vous, peut-il approcher de celui que Dieu porte aux hommes qu'Il a créés ? Combien l'un est supérieur à l'autre ! Sa Sévérité vous paraît-elle excessive ? p]us grande encore est sa Clémence. Cette douleur qui nous presse est un don que nous fait sa Bonté, et ses plus riches Présents sont pour ceux qui en sont les plus dignes."

    12. "Bannissez, enfants, bannissez la tristesse; séchez un instant vos larmes; cette inquiétude qui vous agite se calmera, ces mouvements d'emportement cesseront, votre patrie ne sera plus dans l'affliction, et au deuil succédera la joie, et, en vous voyant purs, Celui qui vous châtie Se réjouira dans son C¦ur." Voilà les discours que les Ninivites tenaient à leurs enfants. Ils ne voulaient que les consoler, et cependant c'est le repos et le bonheur qu'ils prophétisaient en vérité. La prédiction fut aussi vraie que la pénitence fut prompte. La pénitence accomplit l'¦uvre, et l'événement justifia la prédiction.

    13. Au reste, quoiqu'ils répétassent souvent ces paroles consolantes, leurs larmes coulaient toujours, et, tout en cherchant à mettre un baume sur la plaie, leur affliction n'était pas moins grande. La crainte prolongea le jeûne, et l'inquiétude les prières. Au trouble qui agitait le juste, ils comprenaient quel devait être l'effroi du pécheur. Quand la mort était ainsi à leurs portes, le roi se montra à son peuple et toute la ville en fut émue; quand on le vit couvert d'un cilice, quel grand de sa cour n'aurait pas rejeté ses brillants habits de soie, au moment surtout où la Colère divine pesait de tout son poids sur ces murs coupables ? Le roi pleurait au spectacle des larmes qui coulaient de tous les yeux, et le citoyens pleurèrent en contemplant cette tête auguste souillée de cendres. Ces murs en deuil, ces cilices pour vêtements, tout lui arracha des pleurs; partout des gémissements et des sanglots dont l'amertume semblait vouloir éveiller la sensibilité des murs et des pierres elles-mêmes. Qui donc inspire aux habitants de Ninive ces prières si touchantes ? qui rendit pures leurs m¦urs si corrompues ? qui, pour les corriger, exposa leurs vices dans leur hideuse nudité ? qui brisa ces fiers courages ? qui chassa les plaisirs et leur impur cortège ? quelle parole assez puissante déchira les c¦urs en frappant les oreilles ? pourquoi ces regrets si cuisants ? ce repentir si douloureux ? pourquoi cet effroi qui glace leurs membres en entendant la voix d'un simple prophète ? d'où vient ce besoin de la pénitence qui les presse, croyant voir en lui Dieu S'offrir à leurs yeux ? pourquoi ces mortelles angoisses à la vue du glaive qui brille dans les mains de la justice ?

    14. Cependant quel spectacle lamentable ! toute une ville, et une ville si grande, plongée dans le deuil ! ... La jeunesse qui, dans ses riantes espérances, reculait le terme de sa joyeuse vie, pleurait en la voyant bornée à quelques jours; mais qu'ils étaient plus déchirants encore les gémissements de la vieillesse, dans cet instant cruel où ceux qui voyaient sans regret la tombe s'entr'ouvrir, et ceux qui devaient leur rendre les derniers honneurs, avaient le funeste pressentiment que bientôt la ville serait détruite. Et les jeunes hommes, quelles plaintes s'exhalaient de leur c¦ur, quand ils pensaient qu'à ces noces qu'ils avaient rêvées allait succéder la pompe lugubre des funérailles ! Et les jeunes vierges, qui dira leur douleur ? Arrachées à la couche nuptiale, elles allaient être englouties, à quelques jours de là, par la terre, à jamais ! . . . Qui donc aurait pu ne pas verser de larmes, quand le roi lui-même était baigné de ses pleurs ? Exilé de son palais, il marchait vers la tombe; roi d'un peuple plein de vie, il allait mêler dans quelques heures sa royale poussière à la poussière des morts; le tombeau, voilà son char d'honneur ! les débris de sa grande cité, voilà son cortège ! Il le savait; la mort était là qui, dépouillant de tous ses biens, de ces délices qui rendent la vie si douce, allait précipiter du lit de repos dans le cercueil et le roi et les sujets.

    15. Le roi rassembla son armée. La ruine commune qui les menaçait jetait dans tous les esprits le trouble et l'effroi. Le prince se rappelait les belles actions qui avaient signalé leur courage, les victoires qu'ils avaient remportées, les dangers auxquels ils avaient heureusement échappé; mais aujourd'hui, vaincu par la grandeur du mal, toute ardeur s'était éteinte en lui, et il n'y avait plus à espérer ni secours ni salut. Braves compagnons, leur disait-il, ce n'est pas ici une guerre où nous puissions compter, après de généreux efforts, sur la victoire et son triomphe. Un mot qui a frappé nos oreilles en glaçant nos courages, un Hébreu qui, seul et sans armes, abat à ses pieds les héros vainqueurs de plusieurs nations, voilà nos redoutables adversaires . Nous avons soumis plus d'une ville, nous sommes vaincus dans l'enceinte de nos propres murailles. Ninive, la mère des héros, a tremblé devant un seul homme; la lionne dans sa tanière a reculé à l'aspect d'un seul Hébreu; l'Assyrie a poussé des rugissements, l'univers s'en est ému; Jonas, de sa terrible voix, a ébranlé l'Assyrie à son tour. Voilà l'horrible plaie qui a frappé les vaillants fils de Nemrod.

    16. Le prince, en même temps, donna à ses soldats un salutaire conseil. Mais, écoutez-moi, dit-il, un parti est à prendre; ne nous livrons pas au désespoir dans cette grave conjoncture; combattons avec courage, comme il convient à des gens de c¦ur, ne laissons pas la mort se jeter sur nous comme sur des lâches et des hommes timides. Celui qui ne pâlit point au milieu du danger, peut mourir sans doute; mais s'il a été brave, s'il y échappe, il triomphe. Si donc la mort pour lui n'est pas sans gloire, si sa vie est une sorte de trophée, il y a deux avantages acquis à tout homme intrépide. L'homme sans énergie, au contraire, n'a que la mort en partage : la mort avec la flétrissure, la vie avec la honte. Préparons donc nos armes, disposons-nous à faire de grandes choses, réveillons toute notre ardeur; quand tout nous échapperait à la fois, nous laisserons du moins après nous un nom honorable. Dieu, ainsi que nous l'ont appris nos ancêtres, a deux ministres à ses ordres : la justice et le pardon. Pour venger la justice outragée, Il fait gronder ses menaces; mais souvent le pardon appelle sa miséricorde; désarmez la justice, le pardon vous viendra en aide. Que nos prières fléchissent la Justice, la Bonté et la Clémence ne nous feront pas défaut. Mais si la Justice reste inflexible, n'allons pas en accuser la prière; si nos pleurs sont stériles, gardons-nous de croire que ce soit un piège tendu à notre faiblesse. Dans une affaire où la justice et le pardon sont aux prises, le repentir n'a pas à craindre sa défaite. À une ville toute nouvelle il faut de nouvelles armes; si le combat est secret, que les armes le soient aussi.

    17. Nos ancêtres, ces hommes sages qui nous ont laissé tant de préceptes de morale, dont les oracles sont parvenus jusqu'à nous par le souvenir de leurs actions et des luttes qu'ils ont eues à soutenir, nos ancêtres nous l'ont appris; l'homme n'est pas assez sourd pour ne pas entendre ce langage; et d'ailleurs la renommée a publié dans le monde entier quels chemins les justes ont pris pour arriver au port du salut. N'est-elle pas connue de tous les peuples la loi qui condamne tout homme criminel ? Ne savons-nous pas par quels supplices les méchants ont expié le mal qu'ils ont fait ? C'est un miroir placé devant nos yeux; que chacun y voie l'infamie atteindre l'homme aux m¦urs désordonnées; rien n'y cache ses traits hideux; mais aussi la pénitence a été partout proclamée, partout elle s'est offerte aux pécheurs; partout elle s'est levée comme un phare pour guider sa nacelle et éclairer sa route.

    18. Qui de nous n'a pas entendu parler du déluge ! il ne remonte pas à une époque trop éloignée; il est voisin de nos temps, cet épouvantable désastre où Noé vit la terre submergée, engloutie dans les flots que la Justice de Dieu précipita sur le monde; l'esprit alors n'avait pas moins de perspicacité; l'¦il de la raison n'était point obscurci par les rayons du soleil. Les hommes de ce temps, les contemporains de Noé, ne péchèrent point par ignorance, mes enfants, ils avaient été avertis plus d'une fois; ils furent punis de leur désobéissance. Une grande voix qui annonçait le déluge s'était fait entendre, ils rirent de ses vaines menaces et appelèrent le Courroux de Dieu sur leur têtes. Le bruit des marteaux et des haches, le cri aigu de la scie présageait ce grand débordement des eaux; rien ne les toucha; ils virent tout avec mépris et dédain; l'arche enfin fut achevée. Alors la justice monta sur son trône, leur audace y fut condamnée. Soudain, l'eau jaillit de toutes les sources, son bruissement épouvantable s'éleva contre leurs railleries, un déluge vint avec un horrible fracas accuser ce peuple insensé qui avait souri de pitié au bruit des marteaux et des haches. Le tonnerre gronda et punit ces insultantes moqueries qui avaient accueilli le frémissement de la scie déchirante; les nuages s'entrechoquèrent, et de leur sein enflammé s'élancèrent les éclairs dont les lugubres lueurs éblouirent leurs yeux et éteignirent la lumière.

    19. Alors on les vit accourir en foule vers l'arche, objet naguère de leurs sarcasmes; mais Noé ferma à ces impies la porte du vaisseau dont la construction les avait fait sourire de pitié. Prenons garde, mes frères, de mépriser de même la voix de Jonas; n'allons pas ne tenir compte d'aucun de ses avis; mettons tous nos soins, au contraire, à les méditer. Ses discours, je l'avoue, m'ont jeté dans un grand trouble. Si quelqu'un de vous s'expliquait la prophétie par l'audace du prophète, ou s'il n'y voyait que l'égarement d'un homme que la raison a abandonné; s'il ne voyait en Jonas qu'un homme en délire; qu'il pèse ce que je vais dire; qu'il y réfléchisse, il comprendra peut-être qu'à la sagesse se joint dans la tête de cet étranger l'esprit le plus profond, le jugement le plus sain. Son extérieur est simple, vous le voyez; mais sa parole est haute. Je l'ai interrogé devant vous; je lui ai adressé différentes questions. J'ai voulu éprouver sa parole, comme on éprouve l'or dans le creuset. Il ne fut point effrayé; il n'a témoigné ni crainte ni trouble; il n'a pas hésité un moment; il n'a point révoqué la sentence que la loi et la vérité ont dictée; sa mémoire fidèle n'a rien oublié; il ne s'est pas écarté du but qui lui a été marqué. Les caresses que je lui ai faites, il n'y a pas été sensible; les menaces l'ont trouvé inébranlable .

     

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    20. De l'or, il s'en est moqué; le glaive, il y a opposé un froid dédain. Le fer et les plus riches présents ont passé devant ses yeux comme une chose dont il ne connaissait pas même l'usage. Il y a des gens qui se laissent séduire par les richesses, épouvanter par les supplices. Richesses, supplices, ont été sans force auprès de lui. Le cercle, brillant et cruel à la fois dans lequel je l'avais enfermé n'a pu l'enchaîner; il en est sorti triomphant. Je lui offrais de l'argent, il a ri; je faisais briller l'épée, le mépris s'est assis sur sa lèvre. Ni l'ambition, ni la mort n'ont pu le vaincre; et cependant sa parole était comme un trait qui déchirait le marbre; il n'a pas tremblé devant ma puissance; il n'est pas descendu à la flatterie. Tout cet éclat qui m'environne n'est pour lui qu'un monceau de boue. Mes richesses, mes armes n'excitent que son dédain. Son front est d'airain, depuis que sa pensée s'est arrêtée sur le sol de notre patrie, et rien n'a pu le déterminer à se relâcher de sa sévérité envers nous.

    21. Son discours est donc un tableau où sont peints tous nos crimes; jetons-y les yeux. Jonas nous offre déjà l'image de Dieu que nos fautes ont offensé, qui poursuit sa Justice et qui menace notre patrie des effets terribles du jugement qui plane sur nos têtes. Nous avons assez reconnu déjà la vérité de son langage; il n 'y a chez lui ni art ni artifice. S'il nous eût annoncé des jours heureux et prospères, nous pourrions ne voir en lui qu'un fourbe, qui ferait payer au poids de l'or ses flatteuses promesses. Le devin qui n'est inspiré que par un sordide intérêt nous ouvre un riant avenir, caresse notre faiblesse, et nous entoure de puissance et de grandeur. Le Chaldéen affamé ne craint pas de tirer un heureux horoscope, dans l'espérance d'une plus grande récompense; à l'entendre vous serez comblé de richesses, non

    qu'il veuille ou qu'il puisse donner une obole, mais afin qu'en vous séduisant ainsi par la promesse d'une future opulence, il arrache à votre légèreté ce que vous possédez. Au contraire, le médecin, honnête et sincère, ne cache point la vérité au malade. En entrant, il n'adoucit pas le ton de sa voix, il explique tout, point de réticence, il ne parle point en termes ménagés de remèdes violents; il n'est pas assez craintif pour ne pas prononcer que la dent gâtée doit être arrachée; même en présence des rois, il dit ce qu'il pense; il ne craint pas de présenter une boisson amère aux fils des rois; ces hommes qui font trembler les autres, il les lie intrépidement, il s'arme contre eux de ses instruments; il n'est pas assez timide devant la puissance pour ne pas donner un caustique à des membres gangrenés. Qui donc oserait d'après cela accuser de mensonge le prophète qui ne présage que désastre et infortune ? Non, il ne ment pas, celui dont les paroles nous trouble si fort; si le langage est énergique, le c¦ur est du moins sincère.

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    22. Un médecin, quelque ferme qu'il soit, se laisse toutefois chatouiller par l'espérance du gain; cet Hébreu se place bien au-dessus de ceux qu'il vient guérir; depuis qu'il est au milieu de nous, il n'a pas même voulu recevoir sa nourriture d'un jour; il jeûne, il pleure depuis qu'il est entré dans nos murs. Qui donc a pu déterminer cet étranger à se charger, sans espoir de récompense, de nous apporter ces sinistres prédictions ? pourquoi n'a-t-il pas craint de les proclamer ? On lit dans l'histoire des Hébreux que Moïse et Élie se sont abstenus de nourriture pendant quarante jours. Quoi ! celui-ci s'est-il prescrit le même jeûne ? Mais si l'homme juste se condamne ainsi à jeûner, jeûnons, je vous en supplie, jeûnons, nous tous qui avons péché, et s'il y a un saint parmi nous, qu'il prie. Ah ! du moins revêtons-nous du cilice, couvrons nos têtes de cendre. Mais peut-être il prie et il jeûne dans la crainte que, si notre ville est sauvée, il ne paraisse n'avoir été qu'un imposteur; il demande peut-être la destruction de notre cité, il lutte pour assurer la vérité de ses menaces. Eh bien, s'il nous attaque par le jeûne, faisons-nous du jeûne une arme contre lui, et pourtant ce n'est pas contre le prophète que notre pénitence doit combattre; il ne nous a fait aucun mal; ce sont nos péchés qui nous perdent; ce n'est pas cet Hébreu qui causera la ruine d'une ville que ses propres fautes poussent à l'abîme.

    23. Nous avons, mes amis, un autre ennemi caché; voilà celui qu'il faut attaquer avec courage. Tout le monde connaît l'histoire de Job, cet ancien juste dont les animaux mêmes ont appris, je crois, à connaître les nobles actions. Sa victoire sur la tentation a été publiée dans tout l'univers, et, ainsi que nous l'ont enseigné nos pères, le démon se constitua son accusateur. Mais si cet artisan du mal n'a pas craint de calomnier un saint personnage, croyez-vous qu'il sera moins disposé à rappeler à des coupables leurs véritables crimes ? Sa malice, quoique différente dans son objet, est égale contre les justes et contre les pécheurs. Elle poursuit le juste pour le rendre pécheur, elle tue le pécheur pour qu'il ne rentre pas dans la voie du bien. C'est lui qui, renversant d'une main les maisons des enfants de Job, de l'autre fit couler leur sang parmi des flots de vin, et jeta leurs membres déchirés sur les débris de vases. C'est lui qui écrasa les maîtres sous les ruines de leurs palais. C'est pourquoi je crains qu'il n'ait été envoyé pour ébranler nos murs jusque dans leurs fondements et plonger notre patrie dans la désolation. Vous avez vaincu des rois sur les champs de bataille, soldats, triomphez de Satan par la prière. Que vos bataillons marchent fièrement à sa rencontre; mais auparavant quittez vos manteaux, rejetez-les loin de vous. Le sac de la pénitence, c'est l'arme la plus sûre que vous puissiez lui opposer; brisez vos arcs, appelez la prière à votre aide, laissez ce glaive inutile; le jeûne, voilà l'épée qui vous donnera la victoire; seul il tranchera dans le vif de nos plaies secrètes. Les lauriers dont vous avez couronné vos fronts jusqu'ici me semblent de peu de prix; mais si vous êtes vainqueurs aujourd'hui, ce sera notre plus beau triomphe et si dans les autres combats j'ai toujours marché le premier, dans la lutte nouvelle qui va s'engager je serai encore à votre tête. Aux armes donc ! mais prenez celles dont je vais me revêtir moi-même ! Courage, amis, marchons !

    24. Il dit, et se dépouille des insignes de la royauté; tous se dépouillent en même temps. Il s'enveloppe du sac de la pénitence, et, à son exemple, ses soldats s'avancent, couverts de cilice. Ainsi, ces Assyriens tout brillants de l'éclat de leur riche armure en des temps plus heureux, maintenant, sous un lugubre vêtement, rappelaient, par leurs cilices hérissés de poils, les mystères de Jacob. Mais, en s'abandonnant ainsi à la plus amère affliction, la pénitence leur donna la victoire, le démon fut vaincu, comme l'avait été Ésaü, et, à l'exemple de Jacob, leur modèle, les Ninivites triomphèrent à leur tour. Ayant donc rassemblé les chefs de ses troupes, le roi passa la revue de son armée, et des hérauts furent envoyés auprès de chaque légion pour exhorter tous les soldats à la pénitence. Que celui qui est impur, disaient-ils, se purifie, s'il ne veut pas succomber; que l'avare impose silence à sa passion, et qu'il ne jette pas le trouble parmi les combattants : que l'homme dont le c¦ur est accessible à la colère se montre doux et clément envers son compagnon d'armes, s'il veut que la justice vengeresse l'épargne dans sa fureur; plus de haine, elle porte partout le désordre; plus de paroles outrageantes, et la ville sera comblée des Bénédictions de Dieu; loin de vous le parjure et le mensonge, dans la crainte que l'événement ne justifie la prédiction, et que la sentence portée contre vous ne vous frappe; brisez les liens de votre c¦ur; ils seraient un obstacle à l'élan de la prière; ne cherchez plus le bonheur dans le péché, pour que nous puissions échapper au châtiment que nos désordres rendraient plus affreux encore. Tels étaient les discours des hérauts dans tous les quartiers de la populeuse cité.

    25. Cependant le c¦ur toujours déchiré par la douleur qu'il aurait voulu inspirer à tous ses sujets, le roi parcourut lui-même les rangs de l'armée et ordonna à ses soldats de jeûner; il leur donna alors de véritables armes, et leur conseilla de prier Dieu : "Car, ajouta-t-il, nous n'avons plus d'espoir que dans la prière; c'est un arc dont les flèches assurent la victoire aux combattants et une cuirasse qui repousse les traits de l'ennemi; c'est une épée redoutable aux mains de ceux qui en font usage." Ayant ainsi tout disposé, ayant pris toutes les mesures propres à assurer la défense, le prince pensa à fortifier la ville, et le cilice qui le couvrait fit voir de quels traits l'un et l'autre sexe devaient se munir pour le salut de la patrie. Ainsi, le sac de la pénitence furent les armes que les citoyens reçurent de ce vaillant petit-fils de Nemrod, de cet intrépide chasseur, qui, laissant en paix les animaux sauvages, fit la guerre aux vices de son peuple, n'alla point troubler la paix des forêts, mais purifia la ville, et, sans s'attaquer aux bêtes féroces, combattit les crimes des hommes, méprisa "le fiel des dragons" (Dt 32,33), et, par l'effet salutaire du jeûne, versa dans toutes les âmes une merveilleuse douceur. On le vit, descendu de son char, parcourir à pied toute la ville, pénétrer dans les réduits les plus obscures pour y semer les germes de la pénitence. Pour effacer toutes les souillures, il renonça à la pompe et au faste, parcourut les rues, soutint le courage des habitants que glaçaient d'effroi les secousses dont la terre était agitée; simple et sans ornements, partout il répandit le calme et la paix .

    26. À ce spectacle, Jonas s'étonna, et, en voyant le triomphe des Ninivites, il eut honte de son peuple, pleura le malheur des enfants d'Abraham. Les fils de Chanaan devenus sages ! la race de Jacob persévérant dans son erreur ! Les incirconcis avaient purifié leurs âmes, et celles des circoncis s'endurcissaient de jour en jour ! Ces hommes qui jadis se glorifiaient dans les fêtes du sabbat, dédaignaient leurs pieuses cérémonies et leurs fêtes, et regardaient avec indifférence et la vie et la mort. Mais que fit le roi ? Frappé de l'idée que tous ces malheurs n'avaient d'autre cause que les péchés des hommes, il coupa le mal dans sa racine, et bientôt cessèrent les désordres qui marchent à sa suite. Le médecin, connaissant quel remède la maladie exigeait, appela le jeûne à son aide, et le péché s'enfuit, chassé par les cendres et le cilice de la pénitence. Alors ils ne commirent plus de fautes; alors aussi le Dieu clément et bon répandit sur eux les trésors de sa Miséricorde. La violence et l'avarice n'infestèrent plus les c¦urs; la ville et ses alentours furent sauvés. Et cependant Jonas réclamait sa dette, que le jeûne devait acquitter; les Ninivites assemblés délibéraient sur les moyens d'échapper à la destruction et à la mort, et ils décidèrent que c'est par l'abstinence qu'il fallait se rendre Dieu propice.

     

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    27. Mais qui donc, je vous le demande, apprit aux Ninivites ce secret du ciel, et leur montra que le jeûne pouvait changer l'Arrêt de Dieu ? Ce ne fut pas Jonas, qui semblait, au contraire, redouter cette annulation : il avait annoncé que le décret était immuable. Malgré la foi qu'ils avaient en Jonas, les habitants de cette ville malheureuse n'en réussirent pas moins à faire casser l'arrêt. Ils distinguèrent sagement Dieu de l'homme; ils pensèrent que l'homme n'était qu'un homme, mais que Dieu est infiniment bon. Si le prophète leur paraissait sévère, ils n'ignoraient pas que Dieu est clément; ils ne se révoltèrent pas contre la sévérité de l'homme afin d'apaiser Dieu; au prophète la justice, disaient-ils, à Dieu la miséricorde. Le jeûne leur inspirait une confiance que Jonas voulait leur faire perdre. Jonas brisait les courages, la prière les ranimait; la pénitence émoussait la pointe du fer dont la justice les menaçait; le cilice dissipa l'obscurité qu'avaient répandue les nuages, et la pénitence rendait au ciel toute sa sérénité. La continence soutint les habitants de l'Asie, que la crainte avait troublés; l'aumône prêta de nouvelles forces à ces genoux qui fléchissaient; l'or expia les crimes dont il est la source ordinaire. Les pécheurs, à l'école du jeûne et de la prière, apprirent à se mettre à l'abri de la disette; sous le cilice, les vieillards donnèrent un appui à leur vie chancelante; les pleurs rafraîchirent les couronnes des jeunes hommes, et le deuil dont les vierges se couvrirent purifia leurs lits de noces; les animaux, à qui leurs maîtres refusaient de l'eau, exprimaient leurs plaintes, chacun dans une sorte de langage particulier à son espèce. Les cris des hommes et des animaux étaient confondus; la Justice de Dieu les exauça, et le pardon descendit du ciel et les sauva de l'arrêt porté par Jonas. Les Ninivites couraient au temple, priaient sans cesse; le jeûne succédait au jeûne, le cilice au cilice, et partout une cendre nouvelle s'entassait sur la cendre vieillie. Tous les yeux ne cessèrent point de pleurer, la bouche ne cessa non plus d'invoquer la clémence; les oreilles n'étaient frappées que du bruit des gémissements et des sanglots; plus de regards animés par les désirs, plus de lèvres souriantes; toujours des larmes, toujours la componction du repentir, toujours l'aumône; tous les jours de nouvelles prières, tous les jours de nouveaux v¦ux; dans l'espérance d'obtenir un soulagement à leurs maux, tous les jours étaient marqués par des prières publiques. Enfin la grâce leur ouvrit la source inépuisable des consolations célestes.

    28. Alors la tempérance et la chasteté rentrèrent dans le c¦ur des hommes et des femmes; tout obstacle avait disparu. Avec le jeûne revint la douceur des m¦urs; la langue perdit son fiel; réunis par la concorde, les citoyens ne furent plus que les membres d'un seul corps. La Clémence de Dieu fit pleuvoir sur eux la rosée de ses Grâces. La charité ouvrait la main des jeunes citoyens, les hommes faits étaient francs et sincères; la paix avait éteint la torche des haines intestines; le silence et la réserve étaient communs aux femmes; c'était une rude tâche, mais elles y trouvaient le moyen de s'acquitter avec zèle de tous leurs devoirs; les vieillards priaient et n'épargnaient point à la jeunesse les utiles conseils de l'expérience. Les adolescents étaient chastes, les vierges modestes; la charité et la concorde rapprochaient les esclaves et leurs maîtresses. Point de faste, point d'orgueil; la simplicité des habits avait fait disparaître l'envie, les rivalités et les fâcheux éclats; rois et sujets, tous étaient également pieux. Les maîtres et les serviteurs buvaient ensemble à la coupe de l'égalité; les riches et les pauvres s'asseyaient à la même table que l'humilité avait dressée; un même lit, le cilice, recevait les nobles et les ouvriers; un même joug pesait sur tous les fronts, la pénitence.

    29. Tous travaillaient dans le même but, le salut de la patrie. La même plainte, exprimée sur différents tons, se renouvelait chaque jour; chaque jour le même gémissement, quoique produit par des douleurs diverses, sortait du fond des poitrines; de toutes parts s'exhalaient des soupirs, qui cependant n'avaient pas leur source dans le même sentiment. La ville qui redoutait des dangers de toute espèce, était plongée dans l'étonnement et la stupeur, et, semblable à l'oiseau perché sur un rameau flexible, elle s'agitait, se tourmentait en tous sens; vous auriez dit un roseau courbé par le souffle inconstant des vents. Le jour venait-il à paraître ? ils n'espéraient pas le voir finir; les ténèbres couvraient-elles le ciel ? ils ne se flattaient pas de revoir la lumière le lendemain. Tous les jours, la mort était devant leurs yeux; tout un peuple épouvanté frappait à la porte des enfers, et la douleur enveloppait la ville de son sinistre réseau.

    30. Jonas comptait les jours, les Ninivites leurs péchés; Jonas calculait le nombre des nuits, les Ninivites déploraient leurs malheurs; pendant sept semaines, Ninive vécut dans ce triste état; pendant sept semaines, elle veilla et pleura. Cependant ]e prophète s'est retiré sous un couvert de feuillages, hors de la ville, pendant que les habitants se livraient à la plus vive douleur; mais quand il vit que par leurs larmes ils effaçaient les souillures de leurs péchés, il s'effraya, et cet effroi se redoubla à la vue du jeûne auquel ils s'étaient condamnés. Un lierre couvrait le prophète de son ombre, quand le feu de leurs anciens crimes embrasait leurs membres; mais l'abri de Jonas s'étant bientôt écroulé, le bras du Très-Haut s'étendit sur les pécheurs. Il vit qu'en Présence de Dieu leur âme s'était, comme l'eau, détournée de la source du vice; il vit les rois jeûner et se rouler dans la poussière, les petits enfants pleurer, les animaux mugir ou bêler dans les étables, les mères arroser de larmes leurs tendres nourrissons, qui les en baignaient à leur tour. Il gémit alors; les Assyriens se laissaient aller à la tristesse, les Hébreux à la débauche; Ninive pleurait, Sion ouvrait son c¦ur à la corruption : il comparait ainsi l'Assyrie et Jérusalem, et il maudit lui-même et les siens. À Ninive, il voyait les femmes impudiques rentrer dans le chemin de la vertu, les filles de Jérusalem s'en éloigner à jamais. À Ninive, les esprits possédés du démon brisaient ses chaînes et apprenaient à connaître la vérité; dans Sion, au contraire, de faux prophètes, des hommes pleins de mensonges et de ruses se répandaient partout. Il voyait les païens briser les idoles, et son peuple en remplir ses demeures.

    31. Instruit par sa propre expérience, il ne s'étonna plus de l'accueil fait à Moïse par le prêtre étranger, à Élie par la veuve, par les gentils à David que poursuivait Saul en fureur. Ce n'est pas sans raison que ce messager de la destruction craignait que la pénitence des Ninivites ne rendît vaine sa prédiction; et cependant il pouvait à peine retenir ses larmes, à la vue des filles des gentils qui abjuraient les superstitions de leur patrie, quand il se rappelait que les filles de Jérusalem pleuraient Adonis; quand il voyait une ville païenne chasser les devins, les magiciens que la Judée laissait errer dans ses campagnes; l'Assyrie renverser les autels du mensonge, que Sion, au contraire, élevait devant ses portes. Ninive rassemblait ses enfants comme dans le temple de Dieu, se purifiait de ses souillures, se soumettait à un jeûne saint et austère; Jérusalem changeait le temple du Seigneur en une caverne de voleurs; le roi d'Assyrie adorait le vrai Dieu, Jéroboam rendait hommage à des veaux d'or; les Ninivites faisaient en gémissant l'aveu de leurs crimes en la Présence de Dieu; les Hébreux immolaient leurs fils, égorgeaient leurs filles en l'honneur des démons; Ninive faisait à Dieu un sacrifice de larmes, les Hébreux des libations de vin aux vaines images; à Ninive le deuil, à Sion les fêtes et l'encens brûlé aux pieds des idoles .

    32. Si l'espérance s'éteignait dans le c¦ur des Juifs, elle se ranimait dans le c¦ur des gentils; si le luxe croissait à Jérusalem, à Ninive c'était l'humilité. Si les vices dressaient impunément la tête dans la Judée, dans l'Assyrie le deuil étendait de plus en plus ses voiles funèbres; car si ceux qui survivent pleurent les morts, les Ninivites pleuraient même les vivants. Chacun versait des larmes sur le sort de son fils et de ses proches. La beauté des femmes s'était flétrie par le jeûne et les pleurs, et le baiser de l'amitié était humecté des larmes qui baignaient les poitrines. C'était une poignante affliction, une horrible douleur, de voir des hommes pleins de santé et de force poussés dans la tombe; moins il leur restait de jours, plus leur chagrin était amer; ils étaient comme des hommes déjà morts et qui ne comptaient plus au nombre des vivants. Le temps marchait cependant, et ils n'étaient pas loin du moment où l'on croyait que la ville serait renversée de fond en comble; le jour marqué par la fatale catastrophe était arrivé; que de pleurs  ! que de gémissements, de soupirs et de sanglots  ! L'argile détrempée par les larmes s'amollissait sous les doigts de l'ouvrier. Les parents s'entourèrent de leurs enfants pour que toutes les douleurs fussent ainsi confondues dans une seule; ils firent ranger sur des files parallèles les fiancés et leurs jeunes épouses, que le même coup devait frapper. Quel c¦ur assez barbare n'aurait point failli à cet affreux spectacle ? Dès qu'ils furent ainsi en présence les uns des autres, des plaintes amères s'exhalaient de toutes les bouches; les vierges et les jeunes hommes poussèrent un cri lamentable jusqu'au ciel; la mort allait dévorer tant de beauté et de jeunesse ! ceux qui s'étaient assis sur la terre croyaient la sentir s'affaisser sous leur poids pour les engloutir, comme une barque que menacent les flots irrités.

    34. Les rois et les reines se levèrent épouvantés, revêtus du cilice et dépouillés du diadème. Ils étaient sans cesse poursuivis par cette pensée que bientôt ils ne seraient plus; ils embrassaient la terre, invoquaient Dieu; ils priaient, se couvraient de cendres. Quels chants de douleur entrecoupés de sanglots ne firent-ils pas entendre ! les murailles elles-mêmes, tendues de voiles funèbres, semblaient partager la tristesse commune; le ciel était chaque jour obscurci par d'épais nuages dont les couches livides s'étendaient au loin et augmentaient sans cesse les horreurs d'une nuit profonde. Les éclats du tonnerre se succédaient avec rapidité, les éclairs se croisaient en tous sens; la voûte céleste était en feu. Les Ninivites, plongés dans la stupeur, promenaient leurs regards sur le monde, persuadés qu'il allait bientôt s'écrouler; ils s'apitoyaient sur le sort les uns des autres, comme des hommes qui, par un funeste échange, allaient passer de la vie à la mort; le frère pleurait son frère, l'ami son ami qu'il appelait, désireux de voir encore une fois le tendre objet de ses affections, de rassasier ses yeux de ce touchant aspect, et jaloux de mêler les derniers sons de sa mourante voix à ses derniers accents, et de descendre ensemble dans le séjour des ténèbres.

    35. Les jours fixés par le prophète s'étaient déjà écoulés, et tous attendaient le trépas. Mais lorsque fut passé le jour même où tout espoir serait perdu et où s'exécuterait l'arrêt de la colère céleste, et lorsque la nuit fut passée à son tour, la septième semaine, toujours dans le deuil et l'affliction, les Ninivites se demandaient les uns aux autres : "À quelle heure notre patrie sera-t-elle détruite ? Croyez-vous qu'elle subsiste encore jusqu'aux ombres que demain la nuit jettera dans le ciel, ou que sa ruine sera différée jusqu'à l'aurore suivante ? À quelle veille de la nuit nos oreilles seront-elles frappées du dernier cri que doit pousser un peuple malheureux ?" Et cependant cette ville qu'ils croyaient voir s'anéantir le soir du même jour était encore debout. Ils crurent alors que la terre s'ouvrirait sous leurs pas, la nuit suivante, pour les engloutir. Il n'en fut rien; la vie leur fut laissée cette nuit-là. C'était donc avant que le jour ne fût levé qu'ils devaient mourir; les ombres s'effacèrent et ils vivaient encore. Eh bien ! disaient-ils, à l'aurore nous ne serons plus; le soleil brilla, et avec lui un nouveau rayon d'espérance; traînant ainsi une vie précaire, attendant la mort à chaque instant, leur salut, qu'ils n'espéraient plus obtenir, dut les pénétrer d'une douce joie. Cependant, étonnés et inquiets, chacun regrettait comme absent l'ami qui était près de lui, car, pendant quarante jours, de continuelles secousses ébranlèrent la terre, qui chancelait sur ses bases.

    36. Cependant Jonas, qui s'était éloigné de la ville, commença de croire que sa prédiction serait sans effet, d'autant plus que la terre était rentrée dans son repos habituel. C'est ainsi qu'au moment où les Ninivites pensaient qu'ils n'avaient plus rien à espérer, le premier signal de pardon fut donné, que la Clémence de Dieu s'éleva sur eux, afin qu'ils ne doutassent plus de leur salut, en voyant la terre immobile, les éclairs ne plus déchirer la nue, et le tonnerre cesser de gronder. Leurs yeux et leurs oreilles en furent merveilleusement charmés. Combien Il est bon, ce Dieu, qui, sensible aux larmes des Ninivites, les sauva d'une ruine méritée ! Au reste, s'Il ne les fit point mourir, Il voulut du moins que, par les tourments affreux qu'ils endurèrent, ils apprissent, même pendant la vie, à connaître la mort. Pendant ces six longues semaines, ils auraient mieux aimé sans doute être jetés dans le tombeau, que de traîner dans la douleur une vie infortunée; elle leur fut conservée; mais il n'y manquait que les ombres du sépulcre pour être la mort elle-même. Le frère ne reconnaissait plus les traits chéris de son frère, ni l'ami ceux de son ami. L'oreille ne distinguait plus les sons de la voix; l'¦il, les formes des corps; ces longues souffrances avaient fait des Ninivites autant de fantômes. La faim avait desséché les corps; tous les organes étaient altérés, les chairs s'étaient affaissées, la peau et les os ne présentaient plus qu'un tissu flétri, qu'un assemblage de parties aiguës, saillantes et dures. Ainsi, le jour même que Jonas avait prédit devoir être le dernier, Ninive fut sauvée. Dès que les nuages disparurent, que l'obscurité se dissipa, que le ciel leur apparut serein et pur, la paix rentra dans leurs âmes, l'espérance y ralluma son flambeau, et la ville, qui touchait aux portes de la mort, se reprit à la vie.

    37. Bien que Jonas ne vît pas ce changement sans peine, Ninive rendue à la joie prit un autre aspect. Tous sentirent que la sérénité du ciel était un présage certain de salut. Ils fléchirent les genoux, ils levèrent leurs mains reconnaissantes vers le Trône de Dieu, ils chantèrent les louanges et la Gloire de Celui qui, désarmé par la pénitence, les avait sauvés après les avoir châtiés. Tu as rendu le bonheur à ton peuple, disaient-ils, en le faisant sortir de la poussière; nous allons vivre d'une vie toute nouvelle; nous jouissons des biens et des grâces que Tu as daigné nous accorder de tes propres Mains; Tu n'as point trahi notre attente, puisque ainsi nous passons de la mort à la vie. Tu nous as ouvert les trésors de la pénitence, en nous ouvrant en même temps ceux de la douce espérance. Et toi, prophète, à quoi t'eût servi la destruction de tout un peuple ? Quel fruit, ô grand prédicateur, aurais-tu recueilli dans la poussière de nos tombeaux ? Que t'importait, ô fils de Mathaï, ce vaste silence qui aurait pesé sur nous ? Pourquoi serais-tu affligé de ce que notre pénitence t'a rendu à jamais illustre, de ce que notre salut est ton ouvrage ? ou de ce que tout un peuple t'en offre le témoignage de sa vive reconnaissance ? Te repens-tu d'avoir arraché notre ville à la destruction ? te repens-tu de ce noble triomphe ? En effet, nous sommes rentrés dans la bonne voie, et c'est là ta victoire. Ne doit-il pas te suffire que tout un peuple salue en toi, non l'auteur de sa ruine, mais l'auteur de son salut ? N'est-ce pas une douce satisfaction pour toi d'avoir porté la joie dans le c¦ur des habitants du ciel ? Quand Dieu se réjouit, pourquoi ne pas te réjouir sur la terre ?

    33. Quoi qu'il en soit, tu regarderas toujours comme un honneur insigne, comme ta palme la plus belle, d'avoir donné aux hommes la connaissance de Dieu; il y a pour toi une source de bonheur dans cette pensée, que c'est par toi que les ministres et leur roi ont adoré le souverain Créateur de toutes choses. Mais daigne, nous t'en supplions, daigne abaisser sur nous tes regards, prie pour que Dieu nous conserve des jours que nous te devons. Vois nos enfants, s'ils ont été épargnés, c'est afin qu'ils redisent ton nom en des jours lointains; bénis une ville qui, par ta pieuse entremise, a écarté de ses murs un aussi grand fléau, et n'a échappé à son malheur qu'en abjurant ses erreurs. Bénis, Jonas, bénis notre patrie, qui chantera à jamais tes louanges; et puisque tu as jeûné six semaines, romps, romps ton jeûne, bannis la tristesse; partage notre joie, fils des Hébreux. C'est aujourd'hui une grande fête, dont le souvenir s'étendra de générations en générations, qui se raconteront les unes aux autres notre infortune et notre miraculeuse conservation.

    39. Ainsi parlaient les Ninivites à Jonas, qui était retiré, comme je l'ai dit, hors de la ville, dans la campagne où le peuple était venu le trouver. Or ils entendirent le prophète engagé dans une lutte secrète avec lui-même, discuter contre le saint Esprit. Jonas remplissait deux rôles à la fois, celui de Dieu et le sien. Le prophète parlait au Seigneur du lierre qui l'avait ombragé de son feuillage, et de la ville dont il poursuivait l'accusation et la ruine contre Dieu Lui-même. D'une seule bouche sortaient l'attaque et la défense. Courage, prédicateur hébreu, qui plaides ainsi deux causes à la fois. Une grande foule de citoyens étaient là réunis, et comme Jonas parlait la langue du pays, ils entendirent les plaintes qui appelaient la mort sur sa tête.

    41. Les Ninivites l'entendirent, et chantèrent tous en c¦ur les louanges de ce Dieu qui, en pardonnant à des coupables, parlait encore en leur faveur. C'est ainsi que l'Esprit saint fit du prophète un avocat, de l'accusateur un défenseur qui, malgré lui, prononçait, dans le cours du procès même, l'absolution des accusés; il renonça à son premier caractère pour sauver les citoyens. Mais Jonas, pour maintenir la parole de Dieu, abjura la sienne. Les justes ne s'affligent point du repentir des pécheurs, et Jonas vit sans être attristé que les Ninivites s'étaient ainsi corrigés; mais il lui importait beaucoup qu'ils n'ignorassent pas quel intérêt se rattachait à leur salut, et il aurait peut-être manqué de prudence, s'il avait laissé ce grand acte se consommer sans y prendre part. En effet l'état de leurs propres affaires échappe souvent à ces nouveaux pénitents; ils ne se rendent pas compte du degré où a pu monter la Colère divine, ni les moyens qui ont concouru à les ramener à la vie. Les prophéties de Jonas n'avaient pour but que de proclamer les arrêts de la justice indignée; la mort du lierre annonça l'indulgence de l'Auteur de toute grâce envers les pécheurs. C'est, il est vrai, ce que comprit très bien le peuple qui l'entourait; aussi éleva-t-il la voix pour remercier Dieu de ce qu'il avait entendu et de ce qu'il avait vu, d'une part des paroles du prophète, de l'autre de la mort du lierre. Ce lierre qui naquit et grandit dans un moment, était pour eux un signe surnaturel; mais ils virent quelque chose de plus grand encore dans sa destruction, la Bonté et la Clémence inépuisable de Dieu.

    42. Aussitôt les Ninivites se pressent avec ardeur autour du prophète, l'emportent sur leurs bras dans la ville avec tous les honneurs dûs à un roi, le déposent sur le trône, et, courbant les genoux devant lui, lui offrent leurs respectueux hommages. On vit accourir tous ceux qui se repentaient d'avoir péché; ils mirent à ses pieds les plus riches présents, et s'acquittèrent, en lui donnant la dîme de tout ce qu'ils possédaient, des v¦ux qu'ils avaient faits au temps de leurs calamités. Les jeunes garçons lui offrirent des ceintures, les jeunes hommes des colliers, des couronnes, des bandelettes; le roi tira de son trésor les objets les plus précieux dont il récompensa les services signalés de ce fils des Hébreux. Ensuite, d'une commune voix, ils bénirent Jonas, et, après avoir placé sur des chariots préparés à l'avance les offrandes destinées à Dieu, ils lui donnèrent une escorte pour l'accompagner jusqu'aux lieux dont il était venu. Le prophète fut entouré d'une pompe vraiment royale, et ils prodiguèrent au fils de Mathaï des honneurs tels qu'un fils de roi n'aurait pu en exiger de plus magnifiques.

    43. Un poisson avait porté Jonas au milieu des flots; sur la terre, c'était le char des rois. Enseveli sous les eaux, il était dans l'humiliation; dès qu'il en fut sorti, il reçut l'accueil le plus honorable; quand il traversait les ondes, les poissons les précédaient; rejeté sur la terre, des cavaliers furent ses gardes d'honneur; il vit la mer se diviser devant lui quand il en descendit, et la terre quand il y monta. Les habitants des mers sentirent sa présence que sentirent à leur tour les habitants de la terre. La mer fut bouleversée par une affreuse tempête, un grand bruit agita la terre. Les animaux les plus terribles tremblèrent d'effroi dès qu'il fut entré dans la mer; quand il en sortit, les villes les plus fortifiées lui livrèrent passage. Le poisson qui le reçut était d'une grosseur prodigieuse; mais, quand il échappa de ses flancs, il fut accueilli par le roi le plus puissant de la terre. Un poisson lui ouvrit la route, un roi la lui rendait sûre. Autrefois des poissons suivirent la baleine qui lui avait donné asile, aujourd'hui ce sont des cavaliers qui se groupent par honneur autour de son char.

     

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    44. Cependant on fit courir devant lui des officiers avec ordre de tout préparer pour lui pendant le voyage. C'est Dieu qui montra au poisson le chemin par où il devait le conduire, et dans ce moment ce fut le roi qui fit voir quels honneurs on devait lui rendre. L'empressement respectueux des peuples fut le même pendant tout le temps qu'il fut en route; partout, il les vit se prosterner sur son passage. Les rois honoraient cet intrépide prophète, car ils redoutaient les oracles qui sortaient de sa bouche. Les villes tremblèrent en sa présence, redoutant d'y voir entrer la destruction sur ses pas, et toutes lui rendirent hommage, éclairées qu'elles étaient par le malheur des Ninivites; car Ninive fut comme un miroir où se réfléchissaient aux yeux de l'univers les traits de la justice.

    45. Déjà Jonas avait atteint les frontières de son pays, devant lui s'étendaient les campagnes de sa patrie, lorsqu'il résolut de congédier les Assyriens qui l'avaient suivi jusque là, et de les renvoyer en paix dans leurs demeures. Il craignait avec raison qu'au spectacle de l'idolâtrie des Hébreux, ils n'en prissent les mauvaises m¦urs et ne corrompissent leurs c¦urs que la pénitence avait purifiés, et qu'enfin ils n'apprissent des Juifs à mal faire, eux qui, pour renoncer à des habitudes vicieuses, avaient fait divorce avec les nations; il ne voulait pas surtout que leurs plaies à peine guéries se rouvrissent soudain . Autant l'exemple d'un citoyen dépravé est funeste à toute une ville, autant est à redouter celui que donnent ceux qui, placés au-dessus des autres, s'abandonnent aux désordres et se souillent de toutes sortes de péchés. Il y a plus : si un pécheur qui n'a pas foulé aux pieds toute retenue est cependant nuisible à son prochain, combien plus nuisible est celui qui ne rougit pas de pécher, et dont l'impudence dans les choses les plus criminelles dépose un germe corrupteur dans le c¦ur des autres qui, par l'effet de l'habitude et de la fréquentation, se dépouillent enfin de tout sentiment de pudeur.

    46. Ce n'était donc pas à tort que Jonas craignait qu'un peuple criminel, qui avait tout corrompu, ne corrompît même ses hôtes, et qu'alors ceux que les gentils lui avaient confiés purs et pleins de piété ne s'en retournassent impies et idolâtres. Il hésitait cependant, parce qu'il ne voulait pas faire connaître la cause de sa détermination, et parce qu'il ne voulait pas non plus les congédier sans alléguer de motifs. Si, renfermant son secret dans son c¦ur, il leur permettait de venir avec lui, le saint homme s'effrayait à l'idée que les descendants de Chanaan, introduits une fois sur les terres des Hébreux, n'insultassent aux fils d'Abraham. Il remercia donc ses compagnons, il les embrassa tous tendrement, leur donna les plus sages avis, et s'efforça avec bonté de les persuader de se conformer aux désirs de celui qui leur conseillait de s'en retourner; que s'ils se fâchaient, il leur demanderait comme une grâce de le faire. Il n'épargna pas les prières les plus humbles, mais ils n'en tinrent aucun compte; il alla même jusqu'à les conjurer, ils refusèrent; ils ne se laissèrent point se toucher par toutes les raisons qu'il allégua. Il leur prodigua les marques les plus vives de tendresse, ils résistèrent.

    47. C'est un parti pris, lui disaient-ils, nous voulons aller avec toi dans les lieux où nous avons l'assurance de nous enrichir des plus précieux trésors de la vertu, et d'où nous rapporterons les règles les plus sages de conduite, et les préceptes de la plus pure morale. C'est à l'école de tes concitoyens, ces hommes si pieux et si chastes, que nous apprendrons à connaître la justice, la vertu, l'innocence à laquelle ils sont restés fidèles sur la terre qui les a vus naître; l'exemple de ces hommes illustres dont ta patrie est si riche allumera en nous le désir de marcher sur leurs traces. Laisse-nous, nous t'en prions, voir cette terre que l'idolâtrie n'a jamais souillée, admirer ces provinces qu'une vaine superstition n'a point déshonorées. Il nous sera doux d'être les témoins de ces pieuses fêtes d'un peuple qui ne les profane point par le travail et la débauche, de nous mêler à ces hommes dont la circoncision charnelle ne fut que le prélude d'une circoncision morale, et qui jamais n'ont permis aux vices d'habiter avec eux sur la même terre. Ce peuple, censeur ardent de la luxure étrangère, n'en connaît point sans doute les débordements; ce peuple dont la voix condamne le crime n'en souffre point, il faut le croire, l'accès dans son c¦ur; ce peuple, enfin, qui se pose devant les nations comme un modèle de toutes les vertus ne doit compter que des citoyens vertueux. Ils ont appris aux autres à jeûner, est-il croyable qu'ils soient intempérants ? Ils ont formé les autres à la pratique de la bonne foi et de la sincérité, est-il croyable qu'ils soient fourbes et menteurs ? Qui oserait regarder comme méprisables ceux enfin qui avaient autrefois tant de mépris pour nos crimes ?

    48. Ah ! nous t'en supplions, grand prophète, ne nous prive pas du bonheur que nous nous promettons. Tu nous as enseigné la pénitence, laisse-nous apprendre à être justes. Pour prix de nos rudes épreuves, fais que nous jouissions pendant quelque temps de la vue et de la société de vos concitoyens, et qu'en rapportant dans notre patrie l'exemple des vertus, les leçons d'honneur que nous aurons reçues de vos jeunes hommes aux m¦urs si pures, de vos enfants si sagement élevés, de vos rois enfin dont les institutions doivent profiter à celui qui nous gouverne, nous puissions, selon que tu en auras décidé, proposer à nos frères la règle de conduite qu'ils devront suivre.

    49. Qui pourrait raconter tout ce que ces hommes à peine entrés dans une vie nouvelle ajoutèrent dans l'intérêt de leur cause ? Cependant que faisait Jonas ? Pendant que les Ninivites parlaient, il écoutait, le front penché, les yeux baissés vers la terre; silencieux et inquiet, il n'osait répondre, car il connaissait l'impiété et les crimes qui déshonoraient son peuple. Le fils de Mathaï était jeté dans une situation d'esprit plus violente qu'au moment où, la tête brûlée par les rayons du soleil, à l'aspect de son lierre flétri, il appelait la mort à grands cris. Il n'y avait qu'un moyen de sortir de ce mauvais pas, la fuite sans doute; mais comment fuir ? Les Ninivites le tourmentaient plus alors que ceux qui naguère l'avaient précipité dans les flots.

    50. Sous quel voile cachera-t-il les désordres de ses concitoyens ? il eut recours, sur la terre, à l'adresse qui lui avait si bien réussi au milieu des mers. Lorsqu'il fuyait de devant la Face du Seigneur, ce fut par la ruse qu'il persuada aux mariniers de le recevoir sur leur vaisseau; de même il allégua devant les Ninivites un prétexte qui n'avait rien de réel, pour les déterminer à se séparer de lui.

    51. Aux diverses raisons qu'il fit valoir il ajouta, par un artifice innocent, le motif suivant : "C'est aujourd'hui fête dans notre pays, dit-il aux Ninivites, et il n'est point permis aux étrangers d'y entrer. C'est la fête des enfants du peuple, qui est, par conséquent, interdit aux gentils. C'est la fête des circoncis, et les incirconcis ne peuvent s'y mêler, car, bien que vous soyez pénitents, vous n'êtes pas circoncis, et votre présence souillerait une fête qui doit être pure de toute souillure. Retirez-vous donc, n'en concevez aucune peine, retournez sains et saufs dans votre patrie; vous reviendrez quand la fête sera finie; veuillez en croire mes paroles, ne rejetez pas mes prières, ne vous refusez pas à ma demande."

    52. Ces hommes simples et sincères se laissèrent facilement toucher par les paroles du prophète; ils le quittèrent alors, mais non sans avoir reçu à genoux sa bénédiction. Ils regrettèrent sans doute le départ de Jonas, et s'affligèrent de ce que la sainteté de la fête dont il leur avait parlé leur fit perdre l'espérance

    à laquelle ils s'étaient livrés; mais Jonas craignit moins d'avoir trompé ses hôtes qu'il n'avait craint auparavant de ne pas triompher de la résolution qu'ils avaient prise de ne pas se séparer de lui. Le fils de Mathaï était déjà loin, et les Ninivites n'avaient pas encore franchi les limites de la Judée, lorsqu'il leur vint dans l'esprit de monter sans retard sur une montagne qui s'élevait devant eux, et de jeter déjà un dernier regard sur cette terre qu'ils avaient tant désiré de connaître.

    53. Parvenus sur le sommet de la montagne, les Ninivites purent enfin jouir de l'aspect de cette terre de promission dont l'entrée leur était interdite, et quoique leur espérance eût été trompée, ils se plurent à promener leurs regards sur la contrée qu'habitaient les Hébreux; mais la ville leur offrit un spectacle horrible, et ils restèrent pendant quelque temps comme frappés de stupeur et à peine maîtres de leurs esprits. En effet, partout se présentaient à eux des autels dressés sur les lieux hauts, des bois et des bosquets consacrés aux idoles, des arbres prêtant leur ombre aux plus honteuses débauches, des images placées dans les vestibules des maisons, et qu'on y adorait soit en entrant, soit en sortant. Il était aussi difficile de compter les idoles que les différents genres de vices dont les habitants étaient infectés; dans les maisons, les statues recevaient leurs hommages, dans les jardins, ils se livraient à tout l'excès de leurs infâmes passions; dans les rues, sur les places publiques, partout enfin circulaient des augures, des devins et des magiciens.

    54. Les Ninivites, en s'élevant plus haut sur la montagne, voyaient des autels placés dans des lieux solitaires; parmi les Hébreux, les uns adorer une pierre, les autres offrir un sacrifice aux mauvais génies; sous leurs yeux se dressaient les veaux d'or, ouvrages de Jéroboam placé l'un sur Bersabée, l'autre dans la tribu de Dan, et en l'honneur desquels les entrailles des victimes étaient brûlées sur le feu, qu'arrosaient de copieuses libations. La chair vivante accusait, il est vrai, de crime et de perfidie ces adorateurs de la chair morte; néanmoins en présence de ces vains ouvrages de l'art, tous les fronts, en signe de respect, se courbaient vers la terre.

    55. Quel spectacle ! l'avarice et avec elle la méchanceté et la fraude, la débauche et l'ivresse, sa s¦ur, la luxure et l'inceste qui lui est uni par les liens d'un mariage impur, le dol et la rapine, sa compagne, la divination et la magie qui connaît tous les secrets, le chaldaïsme et la science des augures qui marche à sa suite, les crimes publiques alliés des crimes privés, tout y attestait les désordres d'une nation corrompue; les hommes se ruaient en foule sur les lieux de prostitution; les femmes, la mère avec la fille, assiégeaient tous les passages et y tendaient leurs filets; partout la mort, partout le démon, cet ami intime de la mort. À des princes coupables se joignaient des juges criminels; l'avarice attisait par leurs mains les feux de l'enfer, l'iniquité ouvrait la porte de la géhenne, creusait les gouffres sous leurs maisons, des précipices sous leurs pas; l'usurier et son débiteur, luttant sans cesse l'un contre l'autre, vrais démons enflammés par la haine et la vengeance, se livraient d'affreux combats, jusqu'à ce qu'ils tombassent enfin tous deux dans les horreurs d'un supplice éternel; les jeunes enfants eux-mêmes adoraient les mêmes divinités que leurs pères et juraient par elles. Il semblait que cette nation coupable eût fait avec les gentils un odieux partage des vices dont elle avait gardé pour elle la quatre-vingt-dixième partie. Qui donc pourrait compter tous ces crimes ? Le nombre en était tellement accru, que jamais les boucs impurs placés à la gauche ne purent en commettre autant.

    56. Saisis d'horreur, les Ninivites se disaient les uns aux autres : Qu'y a-t-il donc ? est-ce une vision qui trompe nos yeux ? N'est-ce point Sodome qui vient de s'offrir à nous ? Eh quoi ! les petits-fils d'Abraham ! non, ce sont les descendants du diable. Sont-ce des hommes que nous voyons, ou plutôt n'est-ce pas un jeu des mauvais esprits qui nous abusent ? Nous ne saurions en douter, les crimes qui désolaient nos contrées se sont réfugiés ici, les statues que nous avons brisées ont été replacées dans ces lieux, et l'on peut même soupçonner que les autels que nous avons renversés ont été transportés dans cette terre sur les ailes des démons qui les y ont élevés de nouveau. Mais comment le fléau qui a cessé parmi nous ses ravages est-il répandu ici dans tous les c¦urs qu'il embrase ? Pourquoi cette étoile dont nous avons conjuré la funeste influence obtient-elle ici les adorations des hommes ? Nous avons chassé les devins, et ils sont ici accueillis avec empressement !... L'idolâtrie qui a fui loin de notre pays se montre ici à visage découvert ! Les Hébreux gravent sur les portes de leurs maisons les signes du zodiaque que nous avons effacés. La débauche, la luxure, l'impudicité, que nous avons repoussées, éclatent dans leurs yeux, enflamment leurs c¦urs, respirent dans tous leurs membres. Comment le soleil, à qui les peuples voisins refusent un culte, est-il adoré ici ? Ici des honneurs pour des veaux qu'on méprise ailleurs. Toutefois, que ceux qui disent que les vices de notre patrie sont venus s'établir dans ces lieux remarquent du moins qu'ici l'on s'abandonne à des vices inconnus dans nos contrées, et que nous repoussons avec horreur.

    57. Michas a fait fabriquer un dieu à quatre visages. Nous n'avons jamais offert de libations ni de sacrifices à un serpent d'airain. C'est la malédiction de l'ancien serpent qui pèse sur ce peuple, et ceux qui font des libations en l'honneur d'un serpent mort sont avec juste raison soumis à l'empire odieux du serpent vivant. Nous n'avons jamais sacrifié aux démons des enfants qu'on brûle en Judée sur leurs autels; le sang de nos troupeaux coule dans nos cérémonies religieuses, ici ce sont de jeunes filles qu'on égorge; à tels dieux telles m¦urs, à telle loi telles ¦uvres, et à tels parents tels fils. Un peuple à qui l'on ose présenter de pareilles images, doit, s'il est conséquent avec lui-même, fabriquer des idoles. Ainsi donc de ridicules idoles sortent des mains d'une nation dont Dieu seul est l'Auteur. Et cependant quel orgueil dans ces hommes, parce qu'ils se disent enfants des saints ! quelle présomption, parce qu'ils se proclament enfants de Jacob ! Croient-ils donc que leur aveuglement est devenu justice parce qu'ils ont pris les noms des saints ! Leur nom, il est vrai, est répandu dans le monde entier, mais leurs m¦urs se sont perdues dans les plus honteux désordres.

    58. Ils se croient justes, parce qu'ils sont issus d'Abraham, et ils disent : "Le nom d'Israël est sur nous !" Grands mots, mais vaine gloire : et ce qui les flatte surtout, c'est d'être circoncis; ils pèchent cependant, et dans leurs actions rien ne rappelle leur père Abraham, puisqu'ils tiennent plus à un nom qu'à la piété, et qu'ils font plus de cas de la circoncision que de la Loi. Quoi ! ils dédaignent Dieu, l'Auteur du sabbat, pour le sabbat lui-même; ils accusent le Seigneur s'Il abroge ses propres lois, et osent imposer des lois au Législateur; ce frein salutaire qu'ils brisent, ils veulent y assujettir le Créateur. Ils exigent plus de l'Auteur de la Loi, non pour se conformer à ses ordres, mais pour en faire un objet d'amères railleries. Que sont, dans leur esprit, Moïse et les prophètes à côté des pompes des sacrifices ? Ils ne parlent que de leur zèle pieux; l'oblation des victimes est une source d'orgueil; la fumée de l'encens, voilà tout ce qui fait leur gloire; il semble à ces hommes aveugles que c'est assez pour eux d'être inondés du sang des animaux qu'ils égorgent, et, dans leur folie, ils s'imaginent que Dieu est plus sensible à un vain hommage, qu'à la Vérité dont Il est le Père .

    59. Tels étaient les discours des Ninivites qui s'empressèrent de fuir un spectacle d'autant plus odieux qu'ils avaient désiré davantage voir la terre de promission. Ils s'étonnaient que les Hébreux eussent pris tous les vices dont ils s'étaient défaits eux-mêmes, et que le peuple de Dieu eût accueilli l'idolâtrie que les gentils avaient proscrite. Allons, se disaient-ils, partons, de peur d'être enveloppés dans la rébellion de ce peuple criminel. À Ninive, L'espérance sourit à nos c¦urs que la crainte saisit en ces lieux. Il n'y a pas témérité à croire que cette ville, au lieu de Ninive qui est restée debout, ne soit un jour engloutie; c'est ici un peuple condamné à une destruction prochaine; car, en se couvrant de la robe du crime que nous avons rejetée loin de nous, il a perdu toute sa beauté première. Puisse le nom de Jonas ne s'effacer jamais de la mémoire de nos concitoyens; car c'est à lui que nous devons notre salut; c'est à lui qu'il faut rapporter tous les bienfaits dont nous avons été comblés ! En disant ces mots, ils partirent; la honte et la crainte s'étaient empreintes sur leurs visages, mais les traces en disparurent bientôt, et, le c¦ur plein d'une douce joie, ils se mirent en route pour retourner dans leur patrie.

     

    60. Cependant, en rappelant dans leur esprit tous les événements dont ils avaient été les témoins et la cause, ils furent transportés d'une joie aussi vraie qu'extraordinaire, et ils chantèrent l'hymne suivante : "Gloire à Dieu qui a fait des gentils un objet de confusion pour le peuple hébreu; que son Nom soit béni, surtout par les pécheurs, puisqu'ils ont conquis la justice et lavé leurs souillures dans les flots purs de la pénitence; qu'II soit le sujet continuel des louanges de tous ceux que tourmentait une chagrine inquiétude, puisque la paix et la sérénité sont rentrées dans leurs c¦urs; des hommes impudiques qui observent maintenant les lois de la tempérance; des avares qui ont appris à être généreux et compatissants; des voluptueux soumis au joug d'un jeûne austère; des hommes adonnés au vin qui savent aujourd'hui mettre un frein à leur passion; de tous ceux qui font aujourd'hui le bien et qui auparavant étendaient à tout leurs mains avides; des débauchés rappelés à des sentiments honnêtes; des pervers qui savent enfin se renfermer dans les bornes de la justice; des insensés qui ont recouvré la raison; des médisants et des calomniateurs dont la bouche est discrète et sincère; que Dieu soit adoré de l'orphelin qui a trouvé un père, de la veuve dont Il a entendu les plaintes et qu'll a tirée de la poussière où elle languissait; du mendiant dont Il a rempli la besace vide. Oui, que l'homme des champs qui, à l'approche d'une riche et abondante moisson, a multiplié ses troupeaux, que le laboureur, que le vigneron Le bénissent. Que les rois le glorifient, car Il a rétabli l'ordre et pacifié les villes et lesempires; qu'à eux se joignent dans ce pieux concert les soldats arrachés aux dangers; les chefs de provinces rendus à leurs provinces, les riches qui ont recouvré leurs biens, les pères pour l'avenir heureux promis à leurs enfants, les enfants pour avoir recouvré les auteurs de leurs jours; ceux dont Il a agrandi la carrière, ceux qui sont encore suspendus à la mamelle; les femmes qui ne craignent plus pour le fruit de leurs entrailles; celles pour qui, dans une sainte joie, va s'ouvrir le lit nuptial; les mères heureuses des bénédictions de leurs filles; les juges qui n'ont pas été jugés d'après leurs propres jugements; ces exacteurs rigoureux qui ont été traités avec une pitié qu'ils n'accordaient point aux autres; ces usuriers à qui l'on n'a pas redemandé ce qu'ils devaient avec tant de justice; ces débiteurs dont les engagements ont été anéantis; ces assassins qui n'ont pas recueilli ce qu'ils avaient semé; ces ravisseurs des biens d'autrui qui sont devenus soudain généreux et bienfaisants. Gloire soit rendue à Dieu par l'offenseur et l'offensé qui se sont réconciliés; par tout homme qui, auteur ou victime d'un outrage, n'a donné ni reçu de réparation; par tous ceux dont les demeures ont été ébranlées par les secousses de la terre, et qui sont enfin sans crainte; par les commandants des places fortes, qui ont été sauvés et qui peuvent compter maintenant sur une plus longue vie; par les serviteurs et les servantes, puisque l'esclavage sur la terre vaut mieux que la liberté dans la mort; par la mère de famille enfin, à qui son fils unique a été rendu. Oui, que Dieu soit loué par les hommes de tout âge et de toute condition, et qu'ils Le remercient, dans l'effusion de leur c¦ur, d'avoir été retirés du gouffre du trépas prêt à les engloutir, et d'avoir reçu une seconde fois la vie."

    61. Enfin, pour revenir à l'idée que j'ai déjà exprimée dans les mêmes termes, notre pénitence sincère est toujours dans la crainte, et, si l'espérance vient à l'éclairer de ses doux rayons, il n'oublie pas néanmoins le supplice qu'il lui a fallu subir auparavant. L'esclave déchiré tous les jours par le fouet de son maître se rappelle sans cesse les coups dont il a gémi; celui qui en écarte le souvenir s'en prend d'abord à ses fautes, bientôt y retombe et se jette dans la route des plus grands forfaits, parce qu'il s'est persuadé qu'il n'a pas à craindre de plus rigoureux traitements à l'avenir, ou bien que le ciel, dont l'indulgence lui est acquise, dédaignera désormais le soin de sa vengeance. Les Ninivites, que le malheur avait instruits, s'exercèrent sincèrement et sans réserve à la pénitence. D'abord, quand ils sentirent la terre trembler sous leurs pas, ils firent l'aveu de leurs fautes, puis ils rendirent tous à Dieu gloire et hommage, parce qu'Il avait daigné sauver leur ville agitée sur ses bases comme un vaisseau sur les flots; non seulement les hommes qui ont reçu la raison en partage, mais les animaux qui en sont privés, reconnurent les bienfaits dont ils étaient l'objet, quand enfin, déposant le sac de la pénitence, ils se revêtirent des robes blanches de l'innocence. Béni soit à jamais le Dieu qui aime les justes, et qui ouvrit en Assyrie les trésors de la pénitence aux pécheurs.

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    Programme des prochaines semaines au Monastère

     

    Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

     

    Miséricorde:

     

    Program in the coming weeks

     

    Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

     

     

    "A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

     

    Au Monastère Syriaque de

     

    CHANDAI-BREVILLY (61) :

     

    (Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

    Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

     

     

    Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

     

    au Monastère Syriaque 

     

    Tous les 1ers Weekend du mois

     

    (Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

     

    Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

     

    *22 et

     

    *29 du mois

     

     

    INSCRIVEZ-VOUS !

     

    Adresse ci-dessous :

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

     

     

     

    NANTES en NOVEMBRE:

     

    *Jeudi 10, Permanence pastorale de 9h à 17h suivie de la Ste Messe (Liturgie / Quadisha Qurbana) à 18h précise.

     

    ANGOULÊME (JAULDES en NOVEMBRE:

     

    Dimanche 13, 10h30, Messe suivie d'un repas fraternel et d'une permanence pastorale.

     

     

    Chers amis. Aloho m'barekh

    Je serai  pour une visite pastorale en Guadeloupe et Martinique et devrai interrompre notre rencontre régulière par ce courrier jusqu'au 18 Novembre.

    Merci de m'en excuser.

    Nous avons désormais les dates de la prochaine visite pastorale et fraternelle de Son Emminence Mor Melethius, Métropolite de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare(Notre Eglise-mère), l'un des deux Archevêques accompagnateurs fraternels de notre jeune Eglise locale et missionnaire Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma.

    Il sera parmi nous du 25 Novembre au 12 Décembre.

    En fonction de ses dates et des distances entre nos paroisses, d'entente avec les fidèles, j'ai esquissé le programme suivant, contraint de chambouler le programme habituel des Messes et permanences pastorales.

    Vous pouvez rejoindre ce périple à l’une ou l’autre étape en vous inscrivant au Monastère (Voir en fin de document).

    Les fidèles de tout le territoire Français sont tous invités à rejoindre le Monastère pour la Célébration du Dimanche 4 Décembre, présidée par Son Eminence Mor Melethius. Il s’agit du Grand Pèlerinage de Décembre à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala.

    Les fidèles du Sud-Ouest et du Centre sont tous invités à être présents à JAULDES pour la Messe de clôture de cette visite importante.Les fidèles de Région parisienne sont invités à accueillir l'archevêque à son arrivée, l'accompagner lors de son départ .

    En vous souhaitant à tous et chacun un heureux temps de l'Annonciation et une heureuse et joyeuse montée vers la Nativité, je vous assure de mes prières ferventes et me recommande aux vôtres.

    Votre fidèlement dans le Christ, Notre-Seigneur.

    +Mor philipose-Mariam,métropolite.

     

    PROGRAMME DE LA VISITE FRATERNELLE ET PASTORALE DE SON EMINENCE MOR MELETHIUS, Métropolite de l’Eglise Syrienne-Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes) en France :

     

     

    ACCUEIL DU METROPOLITE:

     

    - Vendredi 25 Novembre, arrivée du Métropolite Melethius à Roissy Charles de Gaules . Nous accueillons l’Archevêque et nous allons au Monastère où il s’installe et se repose.

    - Samedi  26, visite des lieux, le Métropolite fait connaissance des familiers du Monastère.

     

    PARIS:

     


    - Dimanche 27 au matin, nous changeons le programme habituel pour faire visiter PARIS à l’Archevêque. (Messe matinale et départ pour Paris. )

    - Lundi 28, suite…

     

    PELERINAGE PARIS-NORMANDIE:

     

    - Mardi 29, en matinée Visite d'Alençon (Ville natale de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) et dans l'après-midi, visite de Lisieux (Où Sainte Thérèse entra au Monastère du Carmel).

    - Mercredi 30, matinée visite de Verneuil Sur Avre  et l'après-midi visite de la Chapelle Royale de DREUX suivie de celle de la Cathédrale de CHARTRES.

    Jeudi 1er Décembre, matinée au Monastère et, l'après-midi, visite du Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon.

    Vendredi 2, journée de recueillement au Monastère.

    Samedi 3, idem.

    -Dimanche 4, Célébration du dimanche en l'église du Monastère Notre-Dame de Miséricorde . SOYEZ TOUS PRESENTS !

     

    PELERINAGE A NOTRE-DAME DE PONTMAIN,

    LE MONT SAINT MICHEL:

     

    Lundi 5, départ matinal pour le Sanctuaire Notre-Dame de Pontmain, l'après-midi, visite du Mont Saint Michel (Retour le soir au Monastère)

     

    PELERINAGE A LOURDES DU 8 DECEMBRE:

     

    Mardi 6, départ après le petit déjeuner pour Notre-Dame de LOURDES, arrivée le soir , logement sur place.

    Mercredi 7, Visite de Lourdes et sortie en montagne.

    Jeudi 8 , Journée de piété à Lourdes (Logement sur place)

    - Vendredi 9, départ de Lourdes le matin, déjeuné à PERIGUEUX et visite de la Cathédrale. Visite de notre Chapelle Notre-Dame de la Très Sainte Trinité (Desservie le quatrième samedi de chaque mois) , arrivée et diner à ANGOULÊME le soir.

     

    CLÔTURE EN CHARENTE:

     

    Samedi 10, matinée de repos et, l'après-midi, visite de la Cathédrale d'ANGOULÊME et de notre presbytère de JAULDES.

    Dimanche 11, Sainte Messe (Quadisha Qurbana) à JAULDES, déjeuner et retour sur Paris.

     

    AU REVOIR:

     

    - Lundi  12, depuis Charles de Gaules : "Merci, Eminence et à très bientôt ...

     

    INSCRIVEZ-VOUS !

     

    Adresse ci-dessous :

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)


    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

     

     

     

    *Dimanche 4 DECEMBRE au Monastère Syriaque:

      

     Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde et aux Saints du Kerala

    *10h30, Quadisha Qurbana (Ste Messe)  présidée par Son Eminence Mor Melethius suivie d'un repas fraternel et du programme habituel. 

     

     

    'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

     

     

     

     

    Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

    Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

    Ne restez pas seul pour

     

    les Fêtes de la Nativité ! 

     

     

    Si vous n'êtes pas en famille, 

     

    retrouvez-vous , en

     

    communion avec les Chrétiens d'Orient,

     

    avec  vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes

     

    francophone de St Thomas (Mar Thoma)* en

     

    France pour fêter Noël !

     

     

    Si vous avez peu de moyens pour fêter

     

    décemment Noël en famille, grâce au partage

     

    c'est possible ! Venez fêter la Nativité au

     

    Monastère en famille !

     

    Nativity Icon2[1]-copie-1

     

    (Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes

    le 20 Décembre)

     

     

    Programme:

     

    *Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

     18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

     

     

    *Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur

    Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

     

     

     

    *Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

    Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

     

    VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

     

    *Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

    Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

    Note:

    l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

    Orthodoxe-Orientale. 

     

    Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

    des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

    et la paix du monde.

    ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

    Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

    des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

    nous n'exigeons aucun fixe.

    Les offrandes sont libres et non 

    obligatoires. 

    Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

    déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

    revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

     

    Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).

     

     

    Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

     

     

     

     Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notr

    Ici sur terre, cette connaissance de Dieu est accessible. Ici, dans le coeur des hommes qui sont toujours revêtus de chair corruptible, le Royaume de Dieu fait sa demeure.
    (Saint Gabriel des Sept Lacs, homélies)

     



    Here on earth, this knowledge of God is accessible; here, in the hearts of men who are still clothed in corruptible flesh, the Kingdom of God makes its abode.
    (St Gabriel of Seven Lakes, Homilies)

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    4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 07:51

    We should be careful lest it should happen to us that while we are
    talking about the journey along the narrow and hard road we may
    actually wander onto the broad and wide highway.


    (St. John Climacus, The Ladder of Divine Ascent)

     

     

     

    Livre de l'Ecclésiastique 44,16-23.45,3-15.

    Voici le grand pontife, qui pendant sa vie, fut agréable à Dieu, 
    et, au temps de la colère est devenu la réconciliation des hommes : il ne s'en est pas trouvé de semblable à lui dans l'observance de la loi du Très-Haut. 
    C'est pourquoi il a juré de le faire croître dans son peuple.  




    Le Seigneur a béni en lui toutes le nations, et a confirmé en lui son Alliance.
    Il eut égard à lui dans ses bénédictions, il lui a continué sa miséricorde, et il trouva grâce devant le Seigneur.
    Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
    A cause de sa foi et de sa douceur, il l'a sanctifié et l'a choisi entre tous les hommes. 
    Il lui a fait entendre sa voix et l'a introduit dans la nuée. 
    Il lui a donné face à face ses commandements, la loi de la vie et de la science. 
    Il a établi avec lui une alliance éternelle, et lui a donné le sacerdoce suprême.







    Il l'a rendu heureux dans la gloire, pour exercer le sacerdoce, louer son nom et lui offrir un encens d'agréable odeur.
     


    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-23.

    En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Partant pour un voyage, un homme appela ses serviteurs et leur remit ses biens. 
    A l'un il donna cinq talents, à un autre deux, à un autre un, à chacun selon sa capacité, et il partit en voyage. Aussitôt, 
    celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla les faire valoir, et il en gagna cinq autres. 
    De la même manière, celui qui avait reçu les deux, en gagna lui aussi deux autres.
    Mais celui qui en avait reçu un s'en alla faire un trou en terre, et il y cacha l'argent de son maître. 
    Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et leur fait rendre compte. 
    S'avançant, celui qui avait reçu les cinq talents en présenta cinq autres, en disant : " Maître, vous m'aviez remis cinq talents ; voici cinq autres talents que j'ai gagnés. " 
    Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle ; en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. " 
    S'avançant aussi, celui qui avait reçu les deux talents dit : " Maître, vous m'aviez remis deux talents ; voici deux autres talents que j'ai gagnés. "
    Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle, en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. " 
     

    Il faut rester connecté à l'invisible


    Par St Séraphim de Sarov

    (1759-1833), moine russe, saint canonisé par l'Eglise Russe-orthodoxe,Contemporain du St Curé d'Ars pour la France et de St Mar Abraham Koorilose Bava pour le Kerala. 
    Entretien avec Motovilov (trad. DDB 1979,1995, p. 183) 

     

    « Il leur confia ses biens »

     

    Le Seigneur ne nous reproche pas de jouir de biens terrestres et dit lui-même que, vu notre situation ici-bas, nous en avons besoin afin de donner la tranquillité à nos existences et rendre plus commode et facile le chemin vers notre patrie céleste...

    La Sainte Eglise prie pour que cela nous soit donné.

    Malgré le fait que les peines, les malheurs et les besoins soient inséparables de notre vie sur terre, le Seigneur n'a jamais voulu que les soucis et les misères en constituent toute la trame.

    C'est pourquoi, par la bouche de l'apôtre Paul, il nous recommande de porter les fardeaux les uns des autres (Ga 6,2) afin d'obéir au Christ qui personnellement nous a donné le précepte de nous aimer les uns les autres...

    Le Seigneur n'est-il pas descendu du ciel « non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour la rédemption d'une multitude » (Mc 10,45) ?

    Agissez de même, ami de Dieu, et conscient de la grâce dont vous avez été visiblement l'objet, communiquez-la à tout homme désirant son salut. 

    « La moisson est abondante, dit le Seigneur, mais les moissonneurs ne sont pas nombreux » (Mt 9,37).

    Ayant reçu les dons de la grâce, nous sommes appelés à travailler en moissonnant les épis du salut de nos prochains pour les engranger nombreux dans le Royaume de Dieu afin qu'ils rapportent leurs fruits, les uns à trente, les autres à soixante, et les autres à cent (Mc 4,8). 

    Soyons attentifs afin de ne pas être condamnés avec le serviteur paresseux qui a enseveli le talent que le maître lui a confié, mais tâchons d'imiter les serviteurs fidèles qui ont rendu au maître l'un, au lieu de deux talents, quatre, et l'autre, au lieu de cinq talents, dix.

    Quant à la miséricorde divine, il ne faut pas en douter : vous voyez vous-même comme les paroles de Dieu, dites par un prophète, se sont réalisées pour nous :

    « Je ne suis pas un Dieu lointain »

    (Jr 23,23). 

    Faites de votre coeur un monastère.

    Là y retentira la simandre; vous y ferez retentir votre vigile,

    votre encensoir, et vous y  murmurerez d'incessantes prières.

    DIEU EST À VOS CÔTÉS!


    (Saint Luc de Simferopol, archevêque de Crimée)

    SAINT(S) DU JOUR:

    Saint Jessé (Xème siècle av J.C.)

     

     

     

    Jessé est le père du roi David et vécut à Bethléem. "L'arbre de Jessé" est l'arbre généalogique de Jésus. Ce même jour, l'Eglise de Géorgie fête saint Jessé, évêque à Tsilkani en Géorgie où les prénoms bibliques sont fréquents.

     

     

    Saint Gwenaël
    (ou Guénaël),
    Père abbé du monastère de Landévennec
    (Bretagne, 6ème siècle)

     


    Son prénom est bien sûr d'origine celtique : "gwenn" (blanc) et "maël" (prince). Arrivé très jeune et élevé au monastère de Landevennec (Finistère), qui avait été fondé par saint Guénolé, il y devint moine en 511, puis père abbé comme successeur de Guénolé à la tête de l'abbaye. En 539, il se remit son abbatiat à un successeur et partit en Irlande avec 11 de ses moines, pour d'y approfondir la vie monastique. Il y resta 34 ans et, à son retour vers 580, il s’installe sur l’île de Groix (Morbihan), puis fonde un monastère à Saint-Gwenhael sur la rive du Blavet, près de Lanester (région de Lorient), où il mourrut vers 590. On y trouve actuellement la chapelle saint Guénaël, le monastère ayant disparut au 10ème siècle avec les invasions normandes. Suite auxdites invasions, comme pour beaucoup de saints de Bretagne, ses reliques ont été mises en lieu sûr, et ainsi transférées à Courcouronne, puis à Corbeil-Essonnes. Elles sont dans l’église Saint-Spire, où le saint est honoré sous le nom de "saint Guénaud." 
    Nombre de lieux de Bretagne portent un nom de saint ou d'église sous une variante locale - c'est ainsi que son nom se retrouve dans des noms de lieux comme Saint-Guinel à Mauron (Morbihan), Saint-Guénal et Saint-Vénal à Landivisiau, Lanvenaël à Plomeur, Saint-Vénal à Saint-Pol-de-Léon (Finistère).



    Tropaire de saint Gwenaël

    Élevé au lait monastique sous saint Guénolé,
    Nourrit du saint Évangile sur les terres illuminées par saint Columba d'Iona,
    tu fis fleurir la Foi véritable sur les terres de Bretagne et d'Irlande,
    saint Gwenaël notre père.
    Nous sollicitons tes saintes prières,
    afin que le Christ nous accorde abondante miséricorde.
     



     

     

    (Chapelle Saint-Guénaël, Lanester)


    Saint Gwenaël est le saint patron des :Gaëlen,Gaël,Gaëlle,Gaëlig,Gaëlla,Gaïl,Ganaël,Ganaëlle,Guénaël,Guénaëlle
    Gwanaëlle,Gwenaëlle.

    (Source: "Saint Materne)

     

     

     Saint Emeric de Hongrie (+1031)

     

     

     

    fils du roi de Hongrie, saint Etienne, il fut un bon père de famille et un bon chrétien. Il ne monta pas sur le trône puisqu'il mourut avant son père. Certains moines ne l'aimait pas beaucoup : en effet, quand il rendait visite à un monastère, son intuition spirituelle le portait vers les plus fervents et il ne saluait qu'avec un simple baiser de paix les religieux sans ferveur.

     

     

    (http://www.peintre-icones.fr/)

     

     

    Saint  Joannice le Grand,

    ermite au Mont Olympe

    Chez celui qui fixa la terre par-dessus 
    l'abîme, par son verbe divin, est reçu 
    Joannice quittant le terrestre barathre. 
    Un tertre en son honneur fut érigé le quatre. 
    Par les prières de ton Saint, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

    Tropaire, t. 8

    Par les flots de tes larmes tu as fait fleurir le désert stérile, / par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, / par tes miracles étonnants tu devins un phare éclairant le monde entier: / vénérable Père Joannice, prie le Christ notre Dieu / de sauver nos âmes.

    Kondakion, t. 8

    Tu parus sur la terre comme un astre resplendissant, / éclairant ceux qui gisaient dans les ténèbres des passions, / en habile médecin de ceux qu'afflige la maladie; / toi qui as reçu le don des guérisons, / accorde cette grâce aux fidèles t'en priant, / afin que nous puissions te dire à haute voix: / Réjouis-toi, Joannice, Père saint.

    Ikos

    Ta sainte vie a rayonné sur le monde, bienheureux Père, / illuminée par la splendeur de tes exploits, / pour chasser de nos âmes toute sombre passion / et répandre la clarté immatérielle sur les fidèles s'écriant de tout cœur: 
    Réjouis-toi, charme des moines et leur fierté, / réjouis-toi, flambeau du monde et sa clarté, / réjouis-toi, pour les malades prompt secours, / réjouis-toi, le ferme appui des bien-portants. 
    Réjouis-toi, qui délaissas l'armée terrestre pour ton Roi, / réjouis-toi, qui échangeas le corruptible pour les cieux, / réjouis-toi, trésorier véritable des saintes vertus, / réjouis-toi, qui fus l'auteur de miracles ineffables. 
    Réjouis-toi, qui mets en fuite les passions, / réjouis-toi, qui nous protèges avec ardeur, / réjouis-toi, sauveteur toujours prêt, / réjouis-toi, notre refuge et notre abri. 
    Réjouis-toi, Joannice, Père saint.

    Exapostilaire (t. .3)

    Tu as soumis sagement, Père Joannice, / les appétits de la chair à la souveraineté de l'esprit; / c'est pourquoi tu as atteint le sommet de tes désirs / et trouvé la divine gloire, Bienheureux: / ne cesse donc pas d'intercéder en notre faveur.

     

    Notre Saint Père Joannice naquit en 754 à Marycate, près du lac d'Apolloniade, en Bithynie. Ses parents étaient paysans et le chargèrent, dès l'âge de sept ans, de la garde des porcs. Pieux de nature, Joannice fut néanmoins entraîné avec ses parents à adhérer à l'hérésie des briseurs d'images. A l'âge de 19 ans, il devint un vaillant soldat de la garde impériale. Dix sept ans plus tard, alors qu'il était en campagne à proximité du Mont Olympe de Bithynie, il rencontra un vieil ascète qui le convainquit de son erreur. Le jeune homme se repentit aussitôt, vénéra avec foi l'Icône du Christ et décida d'embrasser une vie d'ascèse et de pénitence.

    En 795, les Bulgares idolâtres envahirent la Thrace. L'empereur Constantin VI rassembla une forte armée pour leur résister, mais il fut lamentablement vaincu. Joannice montra alors un héroïsme exceptionnel et s'attira l'admiration du souverain qui aurait voulu lui accorder la faveur de rentrer à son service personnel. Mais le spectacle des massacres et des horreurs de la guerre avait fait comprendre à Joannice la vanité de cette vie. Il demanda à l'empereur la permission de se retirer de l'armée pour mener désormais la guerre invisible dans les rangs de la milice angélique.

    Il se rendit d'abord au Monastère des Agaures. Mais l'Higoumène Grégoire, en voyant son manque d'instruction, lui recommanda d'aller d'abord recevoir une formation dans les lettres ecclésiastiques et les rudiments de l'ascèse au sein d'un coenobium, avant de se joindre aux moines plus expérimentés. Après un court séjour au Monastère de Télaon près d'Atroas, il fut reçu au Monastère d'Antidion, où, pendant deux ans, il se montra un modèle pour tous les autres moines dans la lutte contre l'égoïsme, contre l'amour des plaisirs et les tentations de toutes sortes. Mais, altéré de la soif d'une vie plus solitaire, Joannice demanda à se retirer, seul avec Dieu, sur le mont Korakocéphalos. Il y resta ainsi une semaine entière, sans prendre aucune nourriture, occupé seulement à prier Dieu qu'il lui fasse rencontrer un Père spirituel pour le conduire sur la voie de la perfection. Le septième jour, il rencontra deux ermites doués du don de clairvoyance, qui lui prophétisèrent son avenir et lui donnèrent une tunique de poils et une croix, en lui assurant qu'elles lui seraient d'un grand secours dans les combats qu'il allait mener contre les esprits des ténèbres.

    Dès lors, le Saint commença sa vie solitaire. Il s'installa d'abord sur le mont Trichalika, près de Prousse et du Monastère des Agaures. Mais, comme il ne tarda pas à être connu et réputé, il s'enfuit vers une retraite plus solitaire. Il s'établit dans une grotte perdue au fond d'une forêt profonde de la région de l'Hellespont, où il n'était connu que d'un berger qui lui apportait une fois par mois de l'eau et du pain. Trois ans plus tard, il retrouva un de ses compatriotes, Antoine, qui avait lui aussi renoncé au monde. Ils se retirèrent ensemble vers les sauvages solitudes des monts Kondouria, près de Myre en Lycie. Sur le chemin, Joannice rencontra une jeune vierge victime des tentations du Démon. Il s'approcha d'elle et lui demanda de poser sa main sur sa nuque en disant: «Par la puissance de Jésus-Christ, que la tentation qui t'assaille tombe sur moi!» Alors que la jeune fille retournait apaisée dans son monastère, le Saint se retira dans une grotte en proie à d'effroyables assauts du démon de la fornication. Trois ans plus tard, comme Antoine était retourné des Agaures, Joannice partit pour de nouvelles solitudes dans les montagnes de Cilicie, où il demeura quatre ans. En 808, à la suite d'une vision, il retourna vers l'Hellespont, au Monastère de Pandimon, pour y recevoir le grand habit angélique. Continuant ses périples vers la Bithynie, il resta un an dans une grotte, attaché à une lourde chaîne de fer, puis trois années à Chelidonas, sous la direction du grand ascète Georges, pour y achever sa formation.

    En 810, dans une vision, Dieu lui fit savoir qu'il était désormais temps pour lui de quitter les solitudes et de travailler au salut des âmes. Il s'installa dans une cellule du Monastère de Trichalika et commença à manifester ses dons de clairvoyance et de pouvoir sur les animaux, comme Adam au Paradis. Le Saint recevait là de nombreux visiteurs: il consolait les âmes troublées, redressait les pécheurs et les hérétiques iconoclastes dans la voie de la vérité et de la vertu, guérissait les malades. Il était tout pour tous, sans pourtant jamais perdre la quiétude et l'impassibilité que Dieu lui avait accordées en récompense de ses labeurs. Saint Joannice brillait particulièrement par le don de prophétie. Il prédit, entre autres, la chute de l'empereur Michel I Rangabé (813), la prise de pouvoir par Léon V l'Arménien (813-820) et la terrible persécution que ce dernier entreprendrait contre les Orthodoxes.

    De retour dans la forêt de Lydie, au début du règne de Léon l'Arménien, le Saint fut empoisonné par un mage du nom de Gouria. Mais la nuit suivante Saint Eustathios apparut en songe à Joannice. Il lui donna un morceau de bois à manger, qui le guérit aussitôt. En témoignage de sa reconnaissance, le Saint fit construire là une église et un monastère qui comptera, quelques années plus tard, plus de soixante-dix moines. Une autre fois, il vit apparaître en songe une source miraculeuse et entendit une voix lui ordonner de construire à cet endroit une chapelle en l'honneur de la Mère de Dieu et un monastère. Le Saint entreprit aussitôt la construction, aidant les ouvriers par ses miracles. Il fonda encore un troisième monastère, dédié aux Saints Apôtres Pierre et Paul. Puis, après avoir organisé ces trois établissements, il retourna dans la solitude pour converser avec Dieu seul.

    Pendant la persécution de Léon l'Arménien, le Saint recevait de nombreux visiteurs dans son ermitage. Il consolait et affermissait dans la Foi Orthodoxe moines et laïcs par sa parole inspirée et ses Miracles. Un jour qu'un disciple était entré discrètement dans sa cellule, il découvrit le Saint suspendu en l'air à deux coudées au-dessus du sol et l'âme transportée dans les délices du monde à venir. Il quitta cependant trois fois sa solitude pour essayer de ramener à la Foi Orthodoxe l'Higoumène des Agaures, qui était tombé dans l'hérésie.

    A la mort de Léon l'Arménien (820), l'homme de Dieu regagna définitivement sa cellule de Trichalika. Sa renommée était désormais répandue dans tout l'Orient et aucun pieux Chrétien ne passait dans la région sans venir prendre la bénédiction du grand Vieillard. Il sortit une fois de sa cellule pour se rendre en Thrace et délivrer miraculeusement les prisonniers chrétiens qui étaient aux mains des Bulgares. En 824, un groupe d'une centaine des personnages ecclésiastiques les plus illustres du temps (parmi lesquels se trouvaient les Métropolites de Chalcédoine et de Nicée, St Théodore Studite, Clément le Notaire etc) vint rendre visite au Saint et ils lui demandèrent de leur dire quelle est la plus grande des vertus. Joannice répondit que c'est l'humilité. Car c'est par humilité que le Verbe de Dieu s'est anéanti lui-même et a accepté de prendre la forme d'esclave (cf. Philip. 11:6) pour nous délivrer de la mort, dans laquelle est tombé notre premier père Adam par orgueil. Il renvoya ensuite ses hôtes, sans manquer de prédire l'avenir de certains sous forme énigmatique. Pendant la guerre contre les Sarrasins, on vint rapporter au Saint l'horrible condition des prisonniers chrétiens d'Amorium en Phrygie. Joannice versa des larmes de compassion en entendant ce récit, et la nuit suivante il apparut aux prisonniers et les délivra miraculeusement de leurs chaînes.

    Un jour, un moine qui considérait les miracles accomplis par le Saint comme incroyables vint le visiter. L'homme de Dieu le reçut et lui offrit à manger. Pendant le repas, un ours surgit soudain, semant la panique parmi les convives. Le Saint l'appela alors d'une douce voix, et la bête vint se prosterner à ses pieds. Il lui donna ensuite l'ordre de faire de même devant chacun des invités et leur dit: «A leur création, les animaux respectaient l'homme qui est créé à l'image de Dieu et ils ne lui inspiraient aucune crainte. Mais c'est parce que nous avons transgressé les commandements de Dieu que maintenant nous en avons peur. Si nous aimons le Seigneur Jésus et gardons ses commandements, aucune bête ne pourra nous faire aucun mal». Les convives se retirèrent édifiés, sans oser désormais mettre en doute les miracles du saint.

    En 829, l'empereur Théophile monta sur le trône. Ce fut le plus fanatique des empereurs iconoclastes. Il persécuta violemment l'Eglise et en particulier les moines défenseurs des Saintes Icônes. Toutefois, vers les dernières années de sa vie, il commença à douter de la justesse de ses convictions. En 841, il envoya quelques émissaires auprès de Saint Joannice, afin de recevoir ses conseils. Le bienheureux fut catégorique. Il leur dit: «Celui qui ne rend pas l'honneur qui leur est dû aux images du Christ, de la Mère de Dieu et des Saints, ne pourra pas être reçu dans le Royaume des cieux, même s'il a vécu une vie impeccable. De même que ceux qui méprisent ton image, ô empereur, sont sévèrement châtiés, de même, ceux qui se moquent de l'image du Christ, seront-ils jetés dans le feu éternel. » L'année suivante, allongé sur son lit de mort, Théophile fit apporter une Icône du Christ et la baisa avec larmes avant d'expirer. Son épouse Théodora fit immédiatement consacrer Saint Méthode Patriarche de Constantinople, conformément à la prophétie de Joannice, et rétablit définitivement le culte des Saintes Icônes (842). Les années suivantes, le Patriarche s'employa à remettre de l'ordre dans l'Eglise, sans toutefois user d'une sévérité extrême à l'égard des Prêtres et des Evêques qui étaient tombés dans l'hérésie et acceptaient de faire pénitence. Cette attitude déplut à certains Hiérarques et moines, parmi lesquels se trouvaient les moines du Studion. Saint Joannice vint alors en personne à la capitale pour soutenir de son autorité la politique indulgente de Saint Méthode. En rentrant vers sa retraite, le Saint découvrit que des moines jaloux de sa renommée venaient d'y mettre le feu. Il se dirigea aussitôt vers eux, les discernant sans difficulté dans la foule de ceux qui assistaient impuissants à l'incendie. Ils leur parla avec affabilité et douceur et leur offrit un repas avec les quelques vivres qu'il avait pu sauver du sinistre. Le Saint était alors âgé de plus de quatre-vingt dix ans. Il comprit que c'était là le signe de sa mort prochaine, aussi ne rebâtit-il pas son ermitage et alla-t-il se préparer à la mort au Monastère d'Antidion: là même où il avait fait ses débuts dans la vie angélique. Il s'y endormit dans le Seigneur le 4 novembre 846, après avoir prédit à son ami Saint Méthode qu'il le rejoindrait huit mois plus tard1. Au moment de sa mort, les moines du Mont-Olympe purent voir une colonne de feu s'élever de la terre au ciel. Ses Saintes Reliques continuèrent par la suite à faire de nombreux miracles.

    1. St Méthode s'endormi et est commémoré le 14 juin.

    (Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

    He was born in Bithynia of peasant stock. He worked as a swineherd, then became an officer in the Imperial army, where he served with such distinction in the war against the Bulgars that the Emperor Constantine VI wanted to take him into his personal service. "But the sight of massacres and horrors of war had brought home to him the vanity of this life. He asked leave of the Emperor to retire from the service, in order to wage unseen warfare in the ranks of the angelic army" (Synaxarion).

     

     In the coming years he traveled widely, sometimes living as a hermit, sometimes living in monasteries, more than once founding a monastic community. Wherever he went he lived in stillness, solitude and strict asceticism. He was famed for his spiritual counsel, his prophecies, his many miracles of healing ailments bodily and spiritual, and for his friendship with animals. Once a monk who doubted the Saint's miracles was eating at table with him when a large bear burst in upon them.

     

     Joannicius called the bear and it came and lay at his feet; he then told it to lie at the feet of his frightened guest and said "At their creation, the animals looked with veneration on man, who is made in the image of God, and he had no fear of them. We are afraid of them now because we have transgressed God's commandments. If we love the Lord Jesus and keep his commandments, no animal will be able to do us any harm." The monk departed greatly edified.

     

      In the last years of Joannicius' life, when he was about ninety years old, the Emperor Theophilus sought his counsel on the veneration of icons. The Saint's answer was pointed: "Whoever refuses due honor to the images of Christ, of the Mother of God and of the Saints, will not be received into the Kingdom of Heaven, even if he has lived an otherwise blameless life."

     

      Once Joannicius traveled to Constantinople to aid the Patriarch in some matters concerning the order of the Church. When he returned to his hermitage, he found that some jealous monks had set it on fire. Knowing who they were, he nevertheless addressed them kindly and invited them to share with him some food that he had managed to salvage from the fire.

     

     He did not attempt to rebuild his hermitage, but, taking the fire as a sign of his impending departure from this life, he traveled to the monastery of Antidion, where he had first entered into the monastic life and there, having predicted the day of his death, he reposed in peace. At the moment of his death, the monks of Mt Olympus saw a pillar of fire ascending from the earth to the sky.

     

      The Saint's relics have been the source of many miracles. His skull is kept and venerated at the Monastery of the Pantocrator on Mt Athos. The widely-used prayer "My hope is the Father; my refuge is the Son; my shelter is the Holy Spirit; O Holy Trinity, glory be to Thee!" is attributed to St Joannicius.

    Holy and Righteous Ioane, Stepane, and Isaiah the Georgians

     

    Among the multitude of saints we remember those Christians who dedicated their earthly lives to glorifying God and serving others. In a single lifetime they performed all the spiritual feats of the venerable and devout fathers, confessors, and martyrs.
    Among the saints canonized by the Georgian Church, only four have been called “Righteous.” They are St. Ilia Chavchavadze, well known as the “father” and “uncrowned king” of the Georgian nation, and Sts. John, Steven, and Isaiah the Georgians.
    It is believed that Holy John, Steven, and Isaiah lived in Jerusalem and guarded the Tomb of our Lord. It is probable that the Georgian Orthodox Church proclaimed them deserving of exceptional honor in recognition of their dedicated service at the Tomb of the Savior.
    For several centuries the Georgian Church has glorified the Righteous John, Steven, and Isaiah and asked for their intercessions before the Lord.

    (Pour rejoindre la "neuvaine à St Martin" , cliquez sur le titre au dessus de l'image... )

     

    *Rappel des faits:

    Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

    Merci.

     

    N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

     

    fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

     

    ou terroristesen tous genres !

     

    Prions sans relâche pour que le

     

    Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

     

      

    Let us not forget the bishops, priests and faithful

     

    Christians held by "Islamists" or terrorists of all

     

    kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

     

    Pray for their release ...

     

     

    The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
     
     
     Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
    nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

    Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

    Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

    Le titre vous étonne ?

    L’association de protection animale L214 est célèbre pour ses enquêtes dans les abattoirs où elle dénonce les conditions de mise à mort des animaux. En réalité l’association milite sans le dire pour une alimentation végétarienne. Sa dernière vidéo a été publiée jeudi : l’association L214 a filmé la mise à mort de bébés dans les hôpitaux français de vaches sur le point de mettre à bas, avec le massacre des veaux sur le point de naître : des images insoutenables ! Voici ci-dessous le script de la vidéo publié par l’association tel qu’il est, mais aussi en bleu tel qu’il aurait pu être :

    foetus-MPIDans cet abattoir, la violence des mises à mort, la terreur des animaux qu’on sait aujourd’hui doués de conscience et de sensibilité, m’ont bouleversée. Et en tant que mère, les images des veaux, morts asphyxiés dans le ventre de leur mère tout juste tuée, m’ont brisé le cœur. Dans cet hôpital, la violence des mises à mort, la terreur des bébés qu’on sait aujourd’hui doués de conscience et de sensibilité, m’ont bouleversée. Et en tant que mère, les images des bébés, morts empoisonnés, brûlés ou déchiquetés dans le ventre de leur mère, m’ont brisé le cœur.

    Épuisées, ces vaches n’auront pas la chance de vivre assez longtemps pour mettre leur petit au monde. Les foetus meurent lentement d’asphyxie dansfoetus_poubelle le ventre de leur mère égorgée. Certains n’ont que quelques semaines, d’autres quelques mois, d’autres encore sont sur le point de naître. Ils sont jetés à la poubelle, par dizaines chaque semaine. Ces images sont insoutenables. Poussée par une société hédoniste, ces mères n’auront souvent pas le courage de mettre leur petit au monde. Les foetus meurent lentement empoisonnés, ou brûlés par le sel, ou déchiqueté par le gynéco dans le ventre de leur mère. Certains n’ont que quelques semaines, d’autres quelques mois, d’autres encore sont sur le point de naître. Ils sont jetés à la poubelle, par dizaines de milliers chaque semaine. Ces images sont insoutenables.

    avortement3Et pourtant ça se passe tous les jours, à Limoges et ailleurs. Grâce au courage d’un employé de cet abattoir, nous pouvons tous prendre conscience que la viande et le lait cachent une violence et une souffrance inouïes. Ils coûtent la vie à des millions d’animaux chaque jour. Et pourtant ça se passe tous les jours, à Limoges et ailleurs. Grâce au courage d’un employé de cet hôpital, nous pouvons tous prendre conscience que l’avortement cache une violence et une souffrance inouïes. Ils coûtent la vie à des millions d’enfants chaque année.

    Comme le disait Gandhi, « On reconnaît la grandeur et la valeur d’une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux ». Il n’y a pas de fatalité, nousregret_avortement pouvons arrêter de tolérer cela en changeant nos habitudes. Comme le disait un autre, « On reconnaît la grandeur et la valeur d’une nation à la façon dont celle-ci traite ses enfants ». Il n’y a pas de fatalité, nous pouvons arrêter de tolérer cela en changeant nos habitudes.

    A moins que notre société ne soit hypocrite !

    A écouter cette magnifique chanson des frères Martineau :

    (Source: MPI)

    4 novembre 2016

    Insulte. La présidente d’Act Up, Laure Pora, a été condamnée ce mercredi en appel à 800 euros d’amende pour injure à l’encontre de la Manif pour tous.

    Des tracts portant le logo de l’association opposée au mariage homosexuel barrée de l’inscription « homophobes ». En première instance, la plainte de la Manif pour tous à l'encontre de l'auteur de ce trait avait été jugée irrecevable mais pour un problème de procédure.

    La cour d’appel de Paris a estimé ce mercredi que cela constituait une injure à la Manif pour tous. Laure Pora, la présidente de l’association Act Up, a ainsi été condamnée à verser 800 euros de dommages et intérêts au mouvement contre le mariage homosexuel et 1500 euros pour les frais de justice.

    Lors d'une action le 4 août 2013, des militants d'Act Up avaient notamment placardé des affichettes portant le logo de la Manif pour tous barrée de la mention «homophobes» sur la façade de la fondation Jérôme-Lejeune, dont la présidente de l'association anti-mariage gay Ludovine de la Rochère était salariée.

    «Qualifier la Manif pour tous d'homophobe est une infraction pénale», a estimé l'avocat de l'association, Me Henri de Beauregard. L'avocate de la présidente d'Act Up, Me Karine Géronimi, a quant à elle estimé cette décision «particulièrement injuste», «pour moi, il n'y avait pas d'injure». La justice a décidé que si.

    source

    4 novembre 2016

    Les pompiers soutiennent les policiers à travers la France

    Solidaires de leurs collègues policiers, les sapeurs-pompiers français ont eux aussi décidé de manifester à Paris et dans plusieurs villes de province.

    A Paris, près de la pyramide du Louvre, et dans plusieurs villes françaises, les sapeurs-pompiers ont naturellement rejoint leurs collègues des forces de l'ordre dans leur protestation, a déclaré Jean-Michel Piedallu, secrétaire général du Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels et personnels administratifs affilié à Force ouvrière (SNSPP-FO), dans une interview accordée à Sputnik.

    « Je crois qu'on fait le même métier, nous sommes là pour la sécurité des citoyens, la sécurité publique pour la police et la sécurité civile pour les sapeurs-pompiers. Nous sommes confrontés aux mêmes problèmes donc je pense qu'il est on ne peut plus normal de soutenir nos collègues policiers qui souffrent depuis tant d'années. D'ailleurs, notre organisation nationale a appelé à soutenir les collègues policiers dans tous les départements où les policiers le souhaitaient », a lancé M. Piedallu.

    « Notre organisation n'est pas la même que celle de la Police nationale car ce sont des fonctionnaires d'État et nous sommes des fonctionnaires publics territoriaux. Donc ce sont les départements qui donnent les moyens d'assurer nos missions, en tous les cas sur le plan financier, mais les différentes réductions du temps de travail et l'affaiblissement des moyens des départements nous mettent aujourd'hui dans des situations quasiment impossibles, notamment en terme de recrutements, pas trop encore en terme de matériels », a poursuivi l'interlocuteur de Sputnik.

    D'après le syndicaliste, « aujourd'hui on ne respecte pas la police, on ne respecte pas les pompiers, ce n'est pas d'aujourd'hui, cela fait 30 ans que cela dure. Nous pensons que ceux qui sont pris en plein flagrant-délit ne sont pas suffisamment punis, puisque souvent c'est de la prison avec sursis qu'on s'attaque aux pompiers ou à la Police nationale. Là-dessus nous avons les mêmes revendications ».


    En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/france/201611021028506131-pompiers-policiers-syndicats-manifestation-attaques/

    Ô Christ, lumière véritable

    illuminant et sanctifiant tout homme venant en ce monde,

    que brille sur nous la lumière de Votre face, pour qu’en elle nous voyions la lumière inaccessible ;

    et dirigez nos pas vers l’accomplissement de

    Vos préceptes,
    par l’intercession de Votre Mère toute pure et de tous les saints.

    Amîn.

    Que retentissent nos accents de victoire en ton honneur, invincible Reine, toi qui nous sauves des périls du combat, Ô Mère de Dieu le Verbe incarné, Ô Vierge souveraine.

    Vers toi montent nos louanges, nos chants d’action de grâce.

    De ton bras puissant dresse autour de nous le plus solide des remparts, sauve-nous de tout danger, hâte-toi de secourir les fidèles qui te chantent :
    Réjouis-toi, Épouse inépousée !

    INVITATION(S):

    ______________

    ​​
    ​LES VEILLÉES POUR LA VIE
    ​​Images intégrées 1
     

     

     

    Les kits des Veillées pour la Vie sont en ligne !

     

    Affiche, flyer, communiqué de presse, chants, méditations, livret de veillée, dépliant, intentions de prière pour la Vie... 

    Un kit près à l'emploi ?

    Si vous connaissez des personnes susceptibles d’être motivées pour organiser une veillée, motivez-les ! Ils disposent de notre kit complet pour rendre leur veillée priante et vivante.

     

    Nous sommes également à votre écoute pour toute question ou suggestion. Vous pouvez nous contacter par mail à contact@veilleespourlavie.org. Afin d'être localisé, inscrivez votre veillée.

    D’avance merci pour votre engagement, votre aide et votre prière. Comptez sur la nôtre.

     

    En union de prière,

     

    L’équipe des Veillées pour la Vie

    _______________

     
     
    Tous nés d'un homme et d'une femme dans nos diversités
     
     
    Mor Philipose-Mariam ,
     
    Alors que commence le second débat organisé dans le cadre de la primaire de la droite et du centre et à 17 jours du premier tour du scrutin, nous aimerions porter votre attention sur le fait que depuis aujourd'hui trois des candidats, dont deux dans le trio de tête, s'expriment en faveur de la filiation, le cœur du combat historique de L'Avenir pour Tous depuis 2012 :
     
     
     
    “J'essaye de raisonner sur le long terme par rapport à une société. Je pense qu'elle doit préciser ses règles de filiations, doit absolument restreindre la PMA et doit absolument interdire à toute occasion la gestation pour autrui.”
     
    François Fillon
    L'émission politique
    27 octobre 2016
     
    “[La loi Taubira] a un impact très négatif sur les enfants dans la mesure où elle prive un certain nombre d'enfants de l'accès à leur filiation biologique masculine et féminine.”
     
     
     
    Jean-Frédéric Poisson
    Atlantico
    17 octobre 2016
     
    “Je préfère faire des propositions concrètes pour la famille : être intraitable sur la filiation et l'opposition à la GPA.”
     
     
     
     
     
    Nicolas Sarkozy
    Valeurs actuelles
    3 novembre 2016
     
     
    C'est une grande satisfaction pour Virginie Tellenne et Xavier Bongibault, de voir qu'enfin la filiation biologique a trouvé une place unitaire au cœur de la campagne des primaires. Au bout de trois ans de travail acharné, ce n'est que justice dans un pays majoritairement respectueux de l'identité humaine, de l'acte de naissance biologique de l'enfant et des droits des couples homosexuels.
     
    Il ne fait nul doute, au regard des sondages concernant la gauche, que le candidat qui sortira de ces primaires sera qualifié pour le second tour de l'élection présidentielle. Pour autant, le sujet de la filiation ne sera pas automatiquement conservé avec son élection. Sa réforme devra être solidement étayée afin de ne pas rester une simple promesse électorale.
     
    C'est pourquoi L'Avenir pour Tous, avant tout choix entre l'un de ces trois candidats, appelle plus que jamais au rassemblement des électeurs, dans le cadre de la campagne #Filiation 2017. Par elle doit émerger la juste proposition de réforme de la filiation par le maintien des droits d'union et d'éducation restaurant la filiation biologique de l'enfant. Et celle-ci doit être autofinancée pour ne pas être récupérée par tel lobby ou parti.

    Mener ainsi une campagne réellement représentative de la majorité a un coût humain et financier.
     
    Mor Philipose-Mariam , rien ne se fera sans vous !
     
     
    Je souhaite apporter un soutien humain :
     
    Je deviens volontaire
    Je souhaite apporter un soutien financier :
     
    Je deviens donateur
     
     
    Vous pouvez également effectuer vos dons par voie postale : 
    L'Avenir pour Tous - 9, rue du Docteur Finlay - 75015 Paris
     
     
    Le pôle mobilisation de L'Avenir pour Tous
     
    Un don bienfaiteur de 10 euros par mois et à hauteur de 1 000 donateurs nous permet de couvrir les charges fixes de l'association.
    Les dons sont déductibles d'impôts à hauteur de 66%. Pour un don de 100 euros vous n'aurez finalement déboursé que 34 euros.

    _______________

     

    _____________________

     

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,1-8.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.
    Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.”
    Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte.
    Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.”
    Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?”
    Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.”
    Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.”
    Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »
     



    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

    (1873-1897), moniale carmélite, docteur de l'Église Romaine-catholique/Manuscrit autobiographique B, 4r° 
     

    Le bon usage des richesses

     

          Ô Jésus, je le sais, l'amour ne se paie que par l'amour, aussi j'ai cherché, j'ai trouvé le moyen de soulager mon cœur en te rendant Amour pour Amour.

    « Employez les richesses qui rendent injustes à vous faire des amis qui vous reçoivent dans les tabernacles éternels »

    (Lc 16,9).

    Voilà, Seigneur, le conseil que tu donnes à tes disciples après leur avoir dit que « les enfants de ténèbres sont plus habiles dans leurs affaires que les enfants de lumière ».

    Enfant de lumière, j'ai compris que mes désirs d'être tout, d'embrasser toutes les vocations, étaient des richesses qui pourraient bien me rendre injuste, alors je m'en suis servie à me faire des amis.

    Me souvenant de la prière d'Élisée à son père Élie lorsqu'il osa lui demander son « double esprit » (2R 2,9), je me suis présentée devant les anges et les saints, et je leur ai dit :

    « Je suis la plus petite des créatures, je connais ma misère et ma faiblesse, mais je sais aussi combien les cœurs nobles et généreux aiment à faire du bien, je vous supplie donc, ô bienheureux habitants du Ciel, je vous supplie de m'adopter pour enfant.

    À vous seuls sera la gloire que vous me ferez acquérir, mais daignez exaucer ma prière ; elle est téméraire, je le sais, cependant j'ose vous demander de m'obtenir votre double Amour. »


     

    Programme des prochaines semaines au Monastère

     

    Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

     

    Miséricorde:

     

    Program in the coming weeks

     

    Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

    "A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

     

     

    Au Monastère Syriaque de

     

    CHANDAI-BREVILLY (61) :

     

    (Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

    Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

     

     

    Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

     

    au Monastère Syriaque 

     

    Tous les 1ers Weekend du mois

     

    (Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

     

    Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

     

    *22 et

     

    *29 du mois

     

     

    INSCRIVEZ-VOUS !

     

    Adresse ci-dessous :

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

     

    ======

     

     

     

    *Dimanche 6 Novembre au Monastère Syriaque:

      

     Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde solennité de St Grégorios 

     

     

    'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

    Note:

    l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

    Orthodoxe-Orientale. 

     

    Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

    des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

    et la paix du monde.

    ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

    Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

    des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

    nous n'exigeons aucun fixe.

    Les offrandes sont libres et non 

    obligatoires. 

    Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

    déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

    revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

     

    Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).

     

     

    Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

     

     

     

     Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

    Convocations :  Dimanche 6 Novembre :  « Réunion de travail » et  Assemblée Générale Extraordinaire  de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse)

    Rappel pour

    Convocations :

    Dimanche 6 Novembre :

    « Réunion de travail » de la caritative et

    Assemblée Générale Extraordinaire

    de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thomas.

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    2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 20:23

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    Neuvaine à saint Martin

    Du 3 au 11 novembre

     

    Les Eglises d'Orient l'appellent aussi "saint Martin le Miséricordieux". Il est né en Hongrie en 316, sur les frontières de l'empire romain où son père était en garnison. A 15 ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s'enrôler dans l'armée. Il est muté en Gaule et c'est là, qu'à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau et dont il apprend durant la nuit que c'est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s'y décide enfin. Il quitte l'armée pour rejoindre Saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C'est là qu'il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l'ancien soldat devenu chrétien ne s'enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu'à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, disant: « Seigneur, s'il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur ». Il meurt en 397.

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    Prières quotidiennes

     

    Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Dieu unique et vrai. Amîn.

    Je crois en Dieu

     

    Prière à l’Esprit Saint

     

    Esprit de Sagesse, de Lumière et de Force, Esprit d'Amour, Esprit Saint, mets au cœur de tous les croyants de ce monde l'amour fraternel qui leur permettra de se rencontrer dans un esprit d'échange et de partage au-delà de leurs différences. Que chacun apprenne à découvrir les richesses de l'autre. Esprit Saint, apprends-nous à nous écouter mutuellement avec patience et humilité, pour que chacune de nos rencontres devienne un carrefour où chacun reçoit autant qu'il donne, même si nous venons de chemins très différents. Esprit Saint, donne-nous la force de la foi et rassemble-nous dans une volonté commune. « La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ». Apprends-nous la joie de la foi, de l'espérance, de l'amour qui transforme le monde et libère tout être de ses péchés, de ses misères spirituelles ou matérielles. Esprit Saint, fais de chaque baptisé un rayon de ta lumière, pour que le monde puisse découvrir ta présence et ton amour. Le monde entier est mon village, l'univers est ma paroisse: pousse chacun vers le grand large, vers la civilisation de l'amour où ce qui nous rassemble, nous libérera de ce qui nous divise. Amen.

     

    martinus

    Prière à saint Martin de Tours

     

    Bienheureux Martin, nous venons à toi. Soldat de Dieu, Apôtre du Christ, Témoin de son Evangile et Pasteur de son Eglise, nous te prions. Tu étais présent à Dieu dans le grand silence des nuits solitaires, donne-nous de lui rester fidèles dans la foi et la prière. Catéchumène, tu donnas au mendiant la moitié de ton manteau, aide-nous à partager avec nos frères. A travers champs et bois, tu as défié le démon et détruit ses idoles, prends-nous en ta garde et protège-nous du mal. Au soir de ta vie, tu n’as pas refusé le poids des jours et des travaux, fais que nous soyons dociles à la volonté du Père. Au ciel de gloire, tu jouis de ton repos dans la maison de Dieu, mets en nos cœurs le désir de te rejoindre et de connaître près de toi la joie de l’éternité bienheureuse. (Cardinal Jean Honoré, archevêque émérite de Tours)

     

    Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père

     

    013_001

    Premier jour

    Saint Martin, chrétien dès le plus jeune âge

     

    En 316, en Hongrie, quand Martin naît, c’est l’époque du développement de la chrétienté et l’enfant a été vraisemblablement en contact avec des chrétiens. Son père dont la famille est originaire de Pavie (en Italie du nord), était tribun militaire de l’empire romain. C’est à dire un officier supérieur chargé de l’administration de l’armée, et ce n’est probablement pas un hasard si le nom de Martin signifie « voué à Mars», Mars étant le dieu de la guerre à Rome. Vers l’âge de 10 ans, l’enfant veut se convertir au christianisme et il se sent attiré par le service du Christ.

    En tant que fils de magistrat militaire, Martin suit son père au gré des affectations de garnison ; il est pour ainsi dire héréditairement lié à la carrière de son père, voué au culte impérial. Ce père est irrité de voir son fils tourné vers une foi nouvelle : alors que l'âge légal de l’enrôlement est de 17 ans, il force son fils de 15 ans à entrer dans l’armée. Il est probable que Martin ne s’est laissé convaincre que pour ne pas nuire à la position sociale de ses parents tant sa vocation chrétienne est puissante.

    Il n’en reste pas moins vrai que ce n’est pas en simple soldat que Martin entre dans l’armée romaine mais en tant que fils de vétéran. Il a le grade de circitor avec une double solde. Son rôle est celui de mener la ronde de nuit et d’inspecter les postes de garde et la surveillance de nuit de la garnison. Il possède alors un esclave, mais selon ses hagiographes, il le traite comme son propre frère.

    Saint Martin, dès votre plus jeune âge, vous avez été appelé par le Christ. Le Saint Esprit vous a guidé pendant votre adolescence dans le cadre de l’armée. Faites que, diligents et attentifs à suivre toutes les inspirations du Saint-Esprit, nous progressions sans cesse dans cette foi qui fait les saints. Saint Martin, puissions-nous conserver toujours intact ce trésor qui nous a été légué par votre ministère. Obtenez-nous de suivre votre exemple. Protégez-nous afin que soutenus par votre protection nous avancions d'un pas ferme et rapide dans la voie des commandements du Seigneur. Amîn.

    Prières quotidiennes

     

    ST-MARTIN-2010-Copie

     

    Deuxième jour

    Saint Martin, le « Miséricordieux »

     

    Affecté en Gaule, un soir de l’hiver 338 à Amiens, il partage son manteau avec un déshérité transi de froid, car il n’a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse et la nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a alors 18 ans. Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l'origine du mot : chapelle.

    La cape de saint Martin de Tours, qui fut envoyée comme relique à la Chapelle palatine d'Aix-la-Chapellle pour Charlemagne, est elle-même à l'origine du mot « chapelle », c'est-à-dire l'endroit où l'on gardait la « c(h)ape » du saint qui était emportée lors des batailles et portée en bannière. Elle est aussi à l'origine du mot « Capet », nom de la dynastie des Rois de France : Francs Capétiens. Ainsi, du royaume d'Austrasie jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, saint Martin reste le symbole de l'unité franque.

    Saint Martin, même avant la grâce du baptême, vous avez eu le bonheur de vêtir Jésus-Christ dans la personne du pauvre en lui partageant votre manteau, demandez et obtenez pour nous cet esprit de charité, signe distinctif des élus. Faites que nous comprenions et aimions le mystère de la pauvreté. Détachez nos esprits et nos cœurs des biens de la terre, afin que, découvrant des yeux de la foi un Dieu caché sous les haillons de la misère, la pensée de soulager Jésus dans la personne de ses pauvres, rende nos aumônes plus abondantes et plus méritoires. Amen.

    Prières quotidiennes

     

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    Troisième jour

    Saint Martin, soldat chrétien courageux

     

    C’est le temps où les grandes invasions germaniques se préparent. Les Barbares sont aux portes de l’empire ; depuis longtemps déjà les milices auxiliaires des légions sont composées de mercenaires d’origine germanique. En mars 354, Martin participe à la campagne sur le Rhin contre les Alamans en Rhénanie. Ses convictions religieuses lui interdisent de verser le sang et il refuse de se battre. Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et qu’il croit à la Providence et à la protection divine, il propose de servir de bouclier humain. Il est enchaîné et exposé à l’ennemi mais, pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix. Martin sert encore deux années dans l'armée. Puis il se fait baptiser à Pâques toujours en garnison à Amiens. Cette époque est un temps de transition, la fin d’un règne et le début d’un autre règne où tous, même les soldats, sont pénétrés par les idées nouvelles.

    Saint Martin, pour suivre le Christ, vous avez refusé de verser le sang, bien que ce soit votre fonction de soldat. Obtenez-nous, avec un complet détachement des choses du monde, cette merveilleuse confiance dans le secours d'en haut. Qu'à votre exemple, armés de la Croix, nous devenions redoutables aux ennemis de notre salut, ne rougissant jamais de nos croyances, toujours prêts à proclamer notre foi autant par nos actes que par nos paroles. Vous n’avez pas craint d'affronter, seul et sans armes, d'innombrables ennemis, faites-nous chercher avant tout le divin Jésus et que ni la prospérité, ni l'adversité, ni la vie, ni la mort, ni aucune puissance ne puisse nous séparer de son amour. Amîn.

    Prières quotidiennes

     

    St Martin -009

     

    Quatrième jour

    Saint Martin, assoiffé de Dieu

     

    En 356, ayant pu quitter l’armée il se rend à Poitiers pour rejoindre Hilaire, évêque de la ville depuis 350. Hilaire a le même âge que Martin et appartient comme lui à l’aristocratie, mais il a embrassé la foi chrétienne tardivement, et est moins tourné vers la mortification et plus intellectuel. Son statut d’ancien homme de guerre empêche Martin de devenir prêtre : aussi refuse-t-il la fonction de diacre que lui propose l’évêque. Il devient donc simplement exorciste. Au cours du même voyage, il rencontra le Diable.

    Saint Martin, deux ans après votre baptême, vous avez pu répondre entièrement à l’appel du Christ et venir auprès d’Hilaire pour gagner la connaissance exacte de la religion et de ses devoirs. Communiquez à nos âmes cette soif ardente de la vérité et ce besoin de vie intime avec Dieu. Faites qu'au milieu des tracas de la vie nous sachions trouver Dieu à l'heure de la prière et que notre ferveur rachète les faiblesses de notre nature déchue, afin que commence dès ici bas cette bienheureuse union que nous espérons mériter par votre entremise pour l'éternité. Amîn.

    Prières quotidiennes

     

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    Cinquième jour

    Saint Martin, évangélisateur de feu

     

    Dans la région des Alpes, il fut un jour attaqué par des brigands. L'un des voleurs lui demanda s'il avait peur. Martin lui répondit qu'il n'avait jamais eu autant de courage et qu'il plaignait les brigands. Il se mit à leur expliquer l'évangile. Les voleurs le délivrèrent et l'un d'eux demanda à Martin de prier pour lui. La Chrétienté est alors déchirée par des courants de pensée qui se combattent violemment et physiquement. Les ariens sont les disciples d’un prêtre, Arius qui nie que le Christ soit Dieu, fils de Dieu au contraire des "trinitaires" (Défenseurs de la doctrine sur la Trinité) de l'Eglise Catholique unie dans l'Orthodoxie de la Très Sainte Foi. A cette époque les ariens sont très influents auprès du pouvoir politique.

    Alors que Hilaire, un trinitaire, victime de ses ennemis politiques et religieux tombe en disgrâce et est exilé, Martin est averti « en songe » qu’il doit rejoindre ses parents en Ilyrie afin de les convertir. Il réussit à convertir sa mère mais son père reste étranger à sa foi. En Illyrie (Albanie) c’est la foi arienne qui est la foi dominante et Martin qui est un fervent représentant de la foi trinitaire doit sans doute avoir de violentes disputes avec les ariens car il est publiquement fouetté puis expulsé. Il s’enfuit et se réfugie à Milan, mais là aussi les ariens dominent et Martin est à nouveau chassé. Il se retire en compagnie d'un prêtre dans l'île déserte de Gallinara non loin du port d'Albenga et se nourrit de racines et d’herbes sauvages. Martin s’empoisonne avec de l’hellébore et il s’en faut de peu qu’il ne meure.

    Saint Martin vous avez combattu avec courage l’hérésie arienne sans concession, ce qui vous a valu des persécutions.

    Vous avez essayé de convertir vos parents, mais pour votre père ce fut l’échec.

    Aidez-nous à obtenir votre zèle, votre force pour que sous votre conduite, nous ressentions nous aussi un vif désir de la perfection.

    Donnez-nous de copier entièrement comme vous le divin Modèle, afin qu'animés de son esprit, vivant de sa vie, nous arrivions au bonheur que Dieu promet à qui sera conforme à l'image de son divin Fils. Amîn.

    Prières quotidiennes

     

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    Sixième jour

    Saint Martin, évêque malgré lui

     

    En 360, avec les canons du concile de Nicée, les "trinitaires" regagnent définitivement leur influence politique et Hilaire retrouve son évêché. Martin en est informé et revient lui-même à Poitiers. Alors âgé de 44 ans, il s’installe sur un domaine gallo-romain qu'Hilaire lui indique près de Poitiers. Martin y crée un petit ermitage, à 8 km de la ville : l'abbaye de Ligugé où il est rejoint par des disciples. Il crée ici la première communauté de moines en Gaule. Ce premier monastère est le lieu de l’activité d’évangélisation de saint Martin pendant dix ans. Il accomplit ses premiers miracles et se fait ainsi reconnaître par le petit peuple comme un saint homme.

    En 371, à Tours, l'évêque en place Lidoire vient de mourir ; les habitants veulent choisir Martin mais celui-ci s’est choisi une autre voie et n’aspire pas à l'épiscopat. Les habitants l’enlèvent donc et le proclament évêque le 4 juillet 371, sans son consentement. Martin se soumet en pensant qu’il s’agit là sans aucun doute de la volonté de Dieu. Les autres évêques ne l’aiment guère car il a un aspect pitoyable dû aux mortifications et aux privations excessives qu’il s’inflige, il porte des vêtements rustiques et grossiers. Mais Martin, même s’il est évêque, ne modifie en rien son train de vie.

    Saint Martin, modèle d'humilité, de patience, de douceur et de mortification, vos vertus forçaient l'admiration et aucune tribulation ne put jamais vous émouvoir. Imprimez profondément dans nos âmes cette conviction, que les peines de cette vie ne sont rien en comparaison du poids éternel de gloire qui en sera la récompense. Faites-nous voir toujours la main miséricordieuse du Maître dans les épreuves qu'il nous envoie, afin que comme lui, portant courageusement nos croix, nous arrivions dans son royaume par ce chemin de la contradiction et de la souffrance, qui est la voie la plus sûre de la gloire et du bonheur éternels. Amîn.

    Prières quotidiennes

     

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    Septième jour

    Saint Martin, premier missionnaire de notre pays

     

    Il crée un nouvel ermitage à 3 km au nord-est des murs de la ville : c’est l’origine de Marmoutier qui avait pour règle la pauvreté, la mortification et la prière. Les moines devaient se vêtir d’étoffes grossières sur le modèle de saint Jean Baptiste qui était habillé de poil de chameau. Ils copiaient des manuscrits, pêchaient dans la Loire. Leur vie était très proche de ce que l’on peut lire dans les Evangiles sur la vie des premiers apôtres. Ils s’abritaient dans des grottes, habitations troglodytes dans les coteaux de la Loire. Le monastère est construit en bois. Martin vit dans une cabane de bois dans laquelle il repousse les « apparitions diaboliques et converse avec les anges et les saints ». C’est une vie faite d’un courage viril et militaire que Martin impose à sa communauté.

    Tout ce monde voyage à travers les campagnes à pied, à dos d’âne et par la Loire. Car Martin est toujours escorté de ses moines et disciples, sans doute en grande partie pour des raisons de sécurité car il ne manque pas de voyager très loin de Tours. Ailleurs l’autorité de l’évêque est limitée à l’enceinte de la cité, avec Martin elle sort des murs et pénètre profondément à l’intérieur des terres. Martin semble avoir largement sillonné le territoire de la Gaule ; là où il n’a pas pu aller, il a envoyé ses moines.

    A cette époque les campagnes sont païennes. il les parcourt donc faisant détruire temples et idoles. Il fait par exemple abattre un pin sacré. Il prêche avec efficacité les paysans, forçant le respect par l’exemple et le refus de la violence. Il prêche par la parole et par sa force, il sait parler aux petits et il utilise à merveille la psychologie par sa connaissance des réalités quotidiennes et l'utilisation de paraboles simples que le petit peuple comprend, tel que le Christ le faisait : ainsi il dit d’une brebis tondue « qu’elle accomplit le précepte de l’évangile basé sur le partage ». Il remplace les sanctuaires païens par des églises et des ermitages et comprenant fort bien l’homme de la campagne et ses besoins, il se donne les moyens de le convertir alors que la foi chrétienne est encore essentiellement urbaine. Marmoutier sert de centre de formation pour l’évangélisation et la colonisation spirituelle des campagnes. C’est pour l’essentiel la première base de propagation du Christianisme en Gaule.

    Saint Martin, plein de zèle pour le salut des âmes, malgré votre dignité épiscopale dont vous avez admirablement rempli les charges, vous avez parcouru les campagnes pour prêcher Jésus-Christ, détruisant les temples des idoles et leur culte. Vous n’avez pas craint d'exposer votre vie pour convertir les infidèles, n'oubliez pas que nous sommes les fils de ceux que vous évangélisiez avec tant d'amour; continuez et perfectionnez du haut du ciel l'œuvre commencée sur celle terre. Préservez de toute erreur un troupeau qui vous est cher et gardez pure et intacte la foi que vous avez prêchée à nos aïeux. Amîn.

    Prières quotidiennes

     

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    Huitième jour

    Saint Martin, humble serviteur

     

    Marmoutier comptait 80 frères vivant en communauté, issus pour la plupart de l'aristocratie ce qui permettait à Martin de jouir d’une grande influence et de se faire recevoir par les empereurs eux-mêmes. Il existe désormais une complicité entre les empereurs et les évêques, entre le pouvoir de la nouvelle foi et le pouvoir politique. Mais cela n'empêche pas Martin, à la table de l'empereur, de servir en premier le prêtre qui l'accompagne et d'expliquer que le sacerdoce est plus éminent que la pourpre impériale. Un jour, voyant des oiseaux pêcheurs se disputer des poissons, il explique à ses disciples que les démons se disputent de la même manière les âmes des chrétiens. Et les oiseaux prirent ainsi le nom de l'évêque ; ce sont les martins-pêcheurs.

    Saint Martin, votre apostolat a été signalé par des miracles sans nombre. Vous avez rendu la santé aux malades, guéri les infirmes, chassé les démons. Vous avez ressuscité trois morts. Vous conversiez familièrement avec Dieu et avec sa sainte Mère. Maintenant que vous êtes près d'eux, votre puissance ne saurait être amoindrie. Utilisez-la en notre faveur ; il y a encore parmi nous tant de malades et de morts spirituels ! Obtenez la guérison des uns, la résurrection des autres, pour tous, la persévérance dans l'étude et l'imitation de vos vertus, afin qu'un jour nous soyons aussi associés à votre récompense. Amîn.

    Prières quotidiennes

     

    St Martin -012

    Neuvième jour

    Saint Martin, fidèle jusqu’à la mort

     

    Au soir de sa vie, sa présence est requise pour réconcilier des clercs à Candes sur Loire, à l'ouest de Tours. L'urgence de l'unité de l'Eglise fait que malgré sa vieillesse, il décide de s'y rendre. Son intervention est couronnée de succès, mais le lendemain, épuisé par cette vie de soldat du Christ, Martin meurt à Candes, à la fin de l’automne, le 8 novembre 397 sur un lit de cendre comme mouraient les saints hommes. Disputé entre Poitevins et Tourangeaux, son corps est subtilisé par ces derniers et rapidement reconduit par le fleuve jusqu'à Tours où il est enterré le 11 novembre. Une légende veut que les fleurs se soient mises à éclore en plein novembre, au passage de son corps sur la Loire entre Candes et Tours. Ce phénomène étonnant donnera naissance à l’expression « été de la Saint Martin ». Son successeur est Brice, un de ses disciples.

    Saint Martin, malgré votre épuisement, vous avez continué le travail par dévouement à votre troupeau. Vous étiez, comme le Christ un bon pasteur, car vous aimiez vos brebis plus que votre propre vie. Obtenez-nous cet esprit de dévouement, de service. A cette heure de notre mort, amenez près de nous la très Ste Vierge Marie et nos saints anges, pour écarter les esprits de ténèbres et faites que, munis des sacrements de l'Eglise, nous passions de cette vallée de larmes dans la terre des vivants, pour y chanter éternellement avec vous les miséricordes du Seigneur. Amîn.

    Prières quotidiennes

     

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    Prière à saint Martin

     

    Saint Martin, priez pour moi ; Je me recommande bien à vous, grand saint de la France, moi si pauvre et si mauvais ; je me mets sous votre protection...

    Plus on est misérable, plus on a besoin d’un puissant protecteur.

    Je m’adresse à vous, qui êtes si puissant au ciel.

    Ne me repoussez pas, exaucez-moi, soutenez-moi dans cette vie et à l’heure de la mort, afin que je sois fidèle aux grâces que le Bon Dieu me donne, et que je console son Cœur autant que possible, en Lui, par Lui, et pour Lui.

    Amen. 

    (Bienheureux Charles de Foucauld)

     

     

    St Martin -015

     

    Litanies de l'Eglise d'Occident à saint Martin de Tours

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    Seigneur, ayez pitié de nous

    Jésus-Christ, ayez pitié de nous

    Seigneur, ayez pitié de nous

    Jésus-Christ, écoutez-nous

    Jésus-Christ, exaucez-nous

    Dieu le Père, des cieux où vous êtes assis, ayez pitié de nous

    Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous

    Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous

    Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

     

    Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

    Saint Martin, généreux soldat de Jésus-Christ, priez pour nous.

    Saint Martin, parfait modèle des guerriers, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez su mépriser les biens et les plaisirs du monde, priez pour nous.

    Saint Martin qui n’étant encore que catéchumène, vous êtes dépouillé d’une partie de vos vêtements, pour en couvrir un pauvre, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez été un modèle de sobriété et d’abstinence, priez pour nous.

    Saint Martin, qui ne parliez que de Jésus-Christ, priez pour nous.

    Saint Martin, ange de paix, priez pour nous.

    Saint Martin, homme d’oraison, priez pour nous.

    Saint Martin, qui étiez si ami de la pauvreté, priez pour nous.

    Saint Martin, qui étiez le consolateur des affligés, priez pour nous.

    Saint Martin, qui étiez le défenseur des opprimés, priez pour nous.

    Saint Martin, homme vraiment apostolique, priez pour nous.

    Saint Martin, qui supportiez les injures avec tant de patience, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez été embrasé du feu de la charité, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez opéré tant de merveilles, priez pour nous.

    Saint Martin, qui, sur la terre, avez conversé avec les anges, priez pour nous.

    Saint Martin, Gloire du sacerdoce, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez si bien prêché par votre exemple l’humilité et la douceur, priez pour nous.

    Saint Martin, joie et bonheur de l’Eglise, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez été tout à la fois évêque et solitaire, priez pour nous.

    Saint Martin, pasteur de la province de Tours, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez été l’apôtre des Gaules comme saint Paul le fut des Gentils, priez pour nous.

    Saint Martin, qui, en célébrant les Saints Mystères, avez été environné d’une lumière miraculeuse, priez pour nous.

    Saint Martin, qui portiez partout la bonne odeur de Jésus-Christ, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez ressuscité des morts, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez renversé tant d’idoles, priez pour nous.

    Saint Martin, qui étiez la terreur des démons, priez pour nous.

    Saint Martin, défenseur de la foi catholique, priez pour nous.

    Saint Martin, confesseur du dogme de la Très Sainte Trinité, priez pour nous.

    Saint Martin, qui meniez ici-bas une vie angélique, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez protégé la ville de Tours contre la fureur de ses ennemis, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avait le don de prophétie, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez si glorieusement continué les travaux de saint Gatien, priez pour nous.

    Saint Martin, homme puissant en œuvres et en paroles, priez pour nous.

    Saint Martin, dont le nom et la sainteté sont connus de toute la terre, priez pour nous.

    Saint Martin, qui ne vous êtes jamais refusé au travail, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez montré jusqu’à la mort une entière soumission à la sainte Volonté de Dieu, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez fait à Dieu le généreux sacrifice de votre vie, priez pour nous.

    Saint Martin, en qui l’ennemi du salut ne trouva rien qui lui appartint, priez pour nous.

    Saint Martin, qui avez été reçu dans le sein d’Abraham, priez pour nous.

    Saint Martin, dont le tombeau a été illustré par tant de miracles, priez pour nous.

    Saint Martin, dont le sépulcre est glorieux, priez pour nous.

    Saint Martin, dont la vie et la mort sont admirables, priez pour nous.

    Saint Martin, dont les funérailles furent un véritable triomphe, priez pour nous.

    Saint Martin, qui régnez maintenant avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, priez pour nous.

    Saint Martin, qui êtes la joie de l’Eglise de Jésus-Christ, priez pour nous.

    Saint Martin qui, du haut du ciel, vous intéressez particulièrement à votre troupeau, priez pour nous.

     

    Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur

    Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur

    Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous

     

    Saint Martin, priez pour nous,

    afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

     

    Prions

     

    Seigneur, vous voyez que nous ne pouvons rien par nos propres forces, faites, dans Votre Miséricorde, que l'intercession de saint Martin, notre évêque, nous protège contre toutes les adversités. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

     

     

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    31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 04:13

    Fête du 1er novembre,

    La Fête de Tous les Saints (Toussaint).

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    " Toi seul es saint " car c'est en Lui que se trouve réalisée la plénitude de la sanctification de l'homme par Lui, avec Lui et en Lui, toute Gloire de Dieu.

    Le Christ en effet est la source de toute sainteté .

    La multitude des baptisés de toutes races, de toutes langues, de toutes nations, qui sont fils adoptifs par la grâce divine et participant de la vie trinitaire, cette multitude est anonyme aux yeux des hommes ; Dieu seul la connaît lui qui les a appelés.

    Elle déborde les calendriers de toutes nos Eglises.

    Dès le IVème siècle, l'Eglise syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu'il rendait impossible toute commémoration individuelle.

    Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, à Rome, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints.

    C'est de là que se répandit cette coutume dans tout l' Occident Chrétien quoique chaque Eglise locale les fêtait à des dates différentes, jusqu'en 835, où elle fut fixée au 1er novembre.

    Dans les Eglises Orientales, c'est le dimanche après la Pentecôte que, en toute logique, après avoir célébré l'action de l'Esprit Sanctificateur, est consacré à la fête de tous les saints.

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    LA TOUSSAINT EN OCCIDENT:

    LToussaint est une   célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l'Église  romaine honore tous les saints, connus et inconnus1. La Toussaint précède d'un jour la Commémoration des fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre, deux siècles après la création de la Toussaint.

     

    Cette fête a longtemps eu lieu après les fêtes de Pâques ou suite à la Pentecôte. Au ve siècle, elle est célébrée en Syrie le vendredi de Pâques1. A Rome, au ve siècle également, une fête en l'honneur des saints et martyrs était déjà célébrée le dimanche après la Pentecôte1.

    Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra, le 13 mai 610, sous le nom de l'église Sainte-Marie-et-des-martyrs. Boniface IV voulait ainsi faire mémoire de tous les martyrs chrétiens dont les corps étaient honorés dans ce sanctuaire. La fête de la Toussaint fut alors fêtée le 13 mai, date anniversaire de la dédicacede cette église consacrée aux martyrs1 2.

    C'est peut-être à partir du viiie siècle qu'elle est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace, en l'honneur de tous les saints, une chapelle de la basilique Saint- Pierre de Rome1.

    Vers 830, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans le monde entier1. Pour certains, c'est à l'occasion de cette décision, prise en 835, que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre2.

    Sur le conseil de Grégoire IV, l'empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l'empire carolingien[réf. nécessaire].

    Cette fête se fonde sur des textes bibliques comme, entre autres, l'Apocalypse de saint Jean (Apoc., 7,2-14), la première lettre de saint Jean (ch.3) et l'évangile selon saint Matthieu (ch 5, 1-12).

     Elle est dédiée à Tous les Saints. «Cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béa titude divine» (Dom Robert Le Gall)2. Il s'agit donc de toutes les personnes, canonisées ou non, qui ont été sanctifiées par l'exercice de la charité, l'accueil de la miséricorde et le don de la grâce divine3. Cette fête rappelle donc à tous les fidèles, la vocation universelle à la sainteté4.

    Elle ne doit pas être confondue avec la Commémoration des fidèles défunts, fêtée le lendemain. Cette dernière est un héritage des lectures monastiques du « rouleau des défunts » : la mention des frères d'une abbaye, ou d'un ordre religieux, au jour anniversaire de leur décès. Elle a été inaugurée par Odilon, abbé de Cluny au XIe siècle.

    (Nous autres, membre de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone et héritiers de la Tradition Malankare Orthodoxe, célébrons ce 2 Novembre St Gregorios (Mor Gregorios de Parumala). Nous avons coutume cependant, dès après la Messe du 1er de célébrer un Petit Office Syriaque pour les défunts et, le 2, d'aller en Procession au pied d'un Croix Glorieuse pour y faire Commémoraison de tous les fidèles défunts et y célébrer cet Office)

    Un cimetière à la Toussaint en Pologne

    Cependant, du fait qu'en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l'usage est établi de commémorer les morts ce jour au lieu du 2 novembre, comme le témoigne la tradition multi-séculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le xixe siècle et le fleurissement, avec des chrysanthèmes, des tombes à la Toussaint (évènement particulièrement bien représenté dans le tableau "La Toussaint" du peintre Émile Friant) ; ces deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort.

     

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Toussaint      

     

     

    Lecture de l’Apocalypse de saint Jean Ap 7, 2-4.9-14

    Moi, Jean, j’ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d’une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer :« Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. »

    Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël.

    Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. Et ils s’écriaient d’une voix forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! »

    Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu. Et ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! »

    L’un des Anciens prit alors la parole et me dit : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? »

    Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. »

    Il me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau.

     

    lecture de la première lettre de saint Jean Jn 3, 1-3

    Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

    Alléluia.

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu Mt 5, 1-12a


     Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :

    Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.

    Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.

    Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.

    Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

    Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

    Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

    Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.

    Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.

    Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »

    Priére à tous les saints de Saint Augustin
     
    Reine de tous les saints, glorieux Apôtres et Évangélistes, Martyrs invincibles, généreux Confesseurs, savants Docteurs, illustres Anachorètes, dévoués Moines et Prêtres, Vierges pures et pieuses femmes, je me réjouis de la gloire ineffable à laquelle vous êtes élevés dans le Royaume de Jésus-Christ, notre divin Maître. 
     
     
    Je bénis le Très-Haut des dons et des faveurs extraordinaires dont il vous a comblés et du rang sublime où il vous élève. O amis de Dieu ! 
     
    O vous qui buvez à longs traits au torrent des délices éternelles, et qui habitez cette patrie immortelle, cette heureuse cité, où abondent les solides richesses ! Puissants Protecteurs, abaissez vos regards sur nous qui combattons, qui gémissons encore dans l'exil, et obtenez-nous la force et les secours que sollicite notre faiblesse pour atteindre vos vertus, perpétuer vos triomphes et partager vos couronnes. 
     
    O Vous tous, bienheureux habitants du ciel, saints amis de Dieu qui avez traversé la mer orageuse de cette vie périssable, et qui avez mérité d'entrer dans le port tranquille de la paix souveraine et de l'éternel repos ! 
     
    O saintes âmes du paradis, vous qui, maintenant à l'abri des écueils et des tempêtes, jouissez d'un bonheur qui ne doit pas finir, je vous en conjure, au nom de la charité qui remplit votre coeur, au nom de Celui qui vous a choisis et qui vous a faits tels que vous êtes, écoutez ma prière. 
     
    Prenez part à nos travaux et à nos combats, vous qui portez sur vos vos fronts vainqueurs une couronne incorruptible de gloire ; ayez pitié de nos innombrables misères, vous qui êtes à jamais délivrés de ce triste exil ; souvenez-vous de nos tentations, vous qui êtes affermis dans la justice ; intéressez-vous à notre salut, vous qui n'avez plus rien à redouter pour le vôtre ; tranquillement assis sur la montagne de Sion, n'oubliez pas ceux qui gisent encore couchés dans la vallée des larmes. 
     
    Puissante armée des saints, troupe bienheureuse des apôtres et évangélistes, des martyrs, des confesseurs, des docteurs, des anachorètes et des moines, des prêtres, des saintes femmes et des vierges pures, priez sans cesse pour nous misérables pécheurs. Tendez-nous une main secourable, détournez de nos têtes coupables la justice irritée de Dieu ; faites entrer par vos prières notre frêle navire dans le port de la bienheureuse éternité.
     
    Saint Augustin
    Dimanche 1er NOVEMBRE 2015. "Toussaint". Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
    LA FÊTE PAÏENNE D’HALLOWEEN :
    UNE ANTI-FÊTE DE TOUS LES SAINTS

    La fête d’Halloween, si tant est qu’on puisse la qualifier de fête, vient du paganisme celtique (surtout d’Irlande et d’Ecosse). Elle était une fête de la fin des récoltes et de l’entrée dans l’hiver,  ce qui est courant dans le paganisme antique, mais aussi une fête des morts, sous la forme de « revenants1 » et, par assimilation, une fête des mauvais esprits et des personnages mythologiques, tels que les fées. Il y avait à cette occasion des feux de joie et il est possible qu’il y ait eu aussi des sacrifices humains. Elle durait 4 jours, mais le plus important était le 1er jour : or celui-ci coïncidera, à partir du 8ème s. apr. J-C,  avec les vigiles de la Toussaint2, c’est-à-dire le 31 octobre au soir. D’où son nom de Halloween, « veille de tous les Saints ».

    Puis cette fête sera implantée en Amérique, surtout à partir du 19ème s., avec l’arrivée massive aux Etats-Unis d’immigrés irlandais. Et depuis une vingtaine d’années on essaye de l’implanter en France, pour des raisons essentiellement commerciales. Mais on peut penser que l’activité des esprits sous-Ciel et la déchristianisation de notre pays n’y sont pas étrangers.

    Que faut-il en penser sur le fond ? Basons-nous sur la parole du Seigneur : on juge l’arbre à ses fruits. D’abord, il faut rappeler que le paganisme, qui est vu souvent à notre époque sous un angle culturel, sympathique, était une horreur spirituelle et morale : il consistait à adorer des idoles, qui étaient des démons, comme l’enseigne le Christ Lui-même (Il qualifie « Beelzeboul », l’antique divinité phénicienne, de « prince des démons », c’est-à-dire de Satan, en Mt 12/24), à accomplir des sacrifices sanglants (à l’origine humains, puis animaux) et à pratiquer la magie et la sorcellerie. On ne se rend plus compte à notre époque de quel abîme le Christ nous a tiré, en nous délivrant de l’emprise des démons, qui était redoutable.

    Dans les manifestations d’Halloween, on se déguise en tout ce qui peut rappeler la mort, la laideur et  la peur : en squelettes, en personnages horribles qui font peur, en sorciers ou sorcières… Mais la mort est une horreur, qui n’a pas été voulue par Dieu. La laideur et la peur viennent exclusivement du monde enfèrique, car Dieu est beau : Il est la « Beauté suprême »  et tout ce qu’Il a créé est beau ; et Il est celui qui rassure toujours et met en confiance3. La peur est l’arme des démons, car elle permet d’avoir de l’emprise sur les êtres, tandis que Dieu libère toujours. Ceux qui se déguisent en personnages horribles et ridicules oublient que les démons s’efforcent de défigurer l’Homme, parce qu’il est l’image de Dieu et qu’ils en sont jaloux. Quant à la sorcellerie, elle est une abomination : elle a toujours pour but d’obliger quelqu’un à faire ce qu’il ne veut pas ou de l’empêcher de faire ce qu’il veut ; elle asservit les êtres, les emprisonne, les mutile et peut même les détruire. Il n’y a pas de bonne magie : toute magie vient d’en bas.

    Et tout cela se passe dans l’obscurité, avec de la fumée, des toiles d’araignée et des araignées…Mais qui aimerait vivre dans l’obscurité, au milieu des araignées ? Aucun être humain normal ne peut réellement prendre plaisir à ces choses-là, à la laideur, à la peur, à la méchanceté. C’est un leurre de croire que cela puisse être agréable. Si ceux qui le disent se trouvaient réellement dans les situations qu’ils simulent, ils « pleureraient et grinceraient des dents », comme le dit l’Ecriture. L’Enfer ne peut pas être agréable : il est le contraire du Royaume de Dieu, le contraire du « Jardin des délices ».

    Il faut refuser cela, dénoncer cette imposture et cette stupidité. Il y a un saint qui nous a montré l’exemple, c’est  St Jean de San Francisco et Shanghaï. Il a lutté fortement contre cette pseudo-tradition dans le milieu américano-russe de San Francisco. La veille du 1er novembre 1964, constatant qu’il n’y avait personne aux vigiles du jour où l’on devait canoniser St Jean de Cronstadt (cause pour laquelle il s’était battu), il fit irruption dans une maison où il y avait un grand bal « costumé » pour la fête d’Halloween et fit le tour de la salle en regardant bien les gens, sans dire un mot. Tous étaient pétrifiés, et ils eurent honte.

    Cette pseudo-fête est exactement le contraire de celle de la Toussaint, associée à celle des défunts. A la Toussaint, nous fêtons les hommes qui, par leur martyre ou leur ascèse, sont parvenus au but de la vie, à savoir devenir ressemblants à Dieu, ceux qui sont « devenus des dieux par la grâce »5, c’est-à-dire qui sont déifiés. Et le jour des Défunts, nous prions pour que nos défunts achèvent dans leur chemin céleste ce qu’ils ont commencé dans leur chemin terrestre, à savoir « parvenir à la gloire du Royaume céleste »6. Tandis que les tenants d’Halloween, eux, sont centrés sur la mort et le royaume des morts, en oubliant que le Christ est ressuscité et qu’Il a vaincu la mort. Nous fêtons ceux qui jouissent de la béatitude et de la vie éternelle, eux se satisfont que leurs ancêtres soient couchés dans la mort, en compagnie des démons. Ce sont deux chemins antagonistes.

    Lorsqu’on aborde ce sujet éminemment spirituel dans notre société, on n’a droit en général qu’à des haussements d’épaule ou des ricanements, surtout chez les jeunes. Mais il peut être utile de rappeler certains évènement dramatiques, qui sont instructifs et peuvent amener à réfléchir. Il y a eu, le 30 octobre 2015, un incendie terrible dans un dancing de Bucarest, où 27 jeunes ont péri brûlés vifs. Eh bien, ces jeunes fêtaient Halloween dans une soirée de « Hard-Rock ». On ne peut pas se déguiser impunément en diables ou en sorcières sans qu’il y ait des conséquences : ils ont fait l’expérience de ce que signifiait vivre en compagnie des démons, c’est-à-dire de l’Enfer7. L’ignorance de la réalité et de la puissance du monde invisible peut être tragique.

    Si vous voyez des enfants sonner à votre porte, déguisés en squelettes, en sorciers ou en diables, pour vous réclamer des bonbons, ayez l’audace de dire : je n’aime pas la mort, je préfère la vie. Christ est ressuscité !

    Père Noël TANAZACQ

     

    (1) Les « revenants » sont des âmes de défunts qui, ne parvenant pas à s’élever vers le trône de Dieu, ne trouvent pas le repos. Etant errantes, elles peuvent se manifester dans les lieux où elles ont vécu sur terre. Les fantômes [du grec phantasma : illusion, apparence] en sont la manifestation la plus connue : il s’agit d’âmes de défunts qui se manifestent avec la forme de leurs corps, parce que l’âme garde la mémoire du corps et que, comme le dit St Jean Damascène, elle a l’aptitude à reconnaître les atomes de son corps dans l’univers.

     (2) La Toussaint doit son origine à la dédicace de l’ancien temple païen du Panthéon, à Rome, en église de Ste Marie et de tous les martyrs, en 609, par le pape  Boniface IV, qui y fit transférer un grand nombre de reliques de martyrs provenant des Catacombes. La date était probablement le 13 mai, qui correspond à celle d’une fête de la Toussaint en Syrie à la même époque. L’anniversaire de cette dédicace deviendra notre fête de la Toussaint. Mais en Angleterre, puis en Gaule la fête sera translatée au 1er novembre  à la fin du 8èmes. et elle  ne deviendra universelle pour l’Occident que sous Louis le Pieux (+ 840). La mémoire universelle des défunts ne sera instituée par St Odilon de Cluny qu’en 998, mais sera expressément  placée le lendemain de la Toussaint, car tous les défunts sont des saints à venir.

    Il n’existe rien d’équivalent dans les rites orientaux, car la Toussaint fêtée le 1er dimanche après Pentecôte passe quasiment inaperçue et il y a tellement de jours dans l’année  où l’on prie pour les défunts  qu’aucun ne prédomine  sur les autres.(cf. notre note sur la Toussaint [1er nov.] et la commémoration  de tous les défunts[2 nov.])

    (3) Lorsque le Christ vient au-devant de Ses disciples la nuit, en marchant sur les eaux déchaînées de la mer de Galilée, et qu’ils croient voir un fantôme, ce qui les effraye, Il leur dit immédiatement : «Rassurez-vous, c’est Moi, n’ayez pas peur » (Mt14/27). Dieu ne fait jamais peur. Ce qui fait peur ne vient pas de Dieu.

    (4) Il ne s’agissait pas de la Toussaint, qui est à cette date-là une fête occidentale inconnue de l’Orthodoxie, mais le Saint Synode de l’Eglise Russe Hors Frontières avait décidé que la canonisation de St Jean de Cronstadt se ferait le 1er novembre. 11 jours plus tard, en la fête de St Martin, St Jean de San Francisco sacrera le P. Eugraph Kovalevsky (1905-1970) sous le nom de Jean de Saint-Denis, qui sera ainsi  le 1er à recevoir le patronage de St Jean de Cronstadt.

    (5) Epiclèse de la liturgie de la Pentecôte du rite des Gaules restauré.

    (6) Litanie des défunts du rite byzantin.

    (7) Il en fut de même à Paris en novembre 2015 lors d’un attentat islamiste : lorsque le groupe américain  de Hard- Rock « Eagles of Death Metal» (les aigles de la mort) entonna une de ses chansons favorites « Kiss of the Devil » (Baiser du Diable), les terroristes islamistes commencèrent la fusillade. Lorsqu’on appelle le Diable, il accourt ! Bilan : 90 morts.(Source :"Sagesse Orthodoxe)

    MORT,PASSAGE,PARADIS, ENFER...
    "Répondons-nous à Son amour par l'amour ou par la haine ?
     
    Telle est la question cruciale. Et cette différence dépend entièrement de nous, de notre liberté, du choix que nous faisons librement au plus profond de nous-même.
     
    Cette liberté parfaite n'est pas influencée par des conditions extérieures ou des facteurs internes de notre nature matérielle et psychologique, parce qu'elle n'est pas un acte extérieur mais une attitude du for intérieur, jaillie du fond de notre cœur et déterminée non par nos péchés mais par notre réaction face à nos péchés, comme le montre clairement le passage du publicain et du pharisien et celui des deux larrons crucifiés avec le Christ.
     
    Cette liberté, ce choix, cette disposition intérieure envers notre Créateur constitue le cœur de notre personnalité éternelle, le plus profond de nous-mêmes, ce qui nous fait être ce que nous sommes ; c'est là notre visage éternel -clair ou sombre, aimant ou haïssant.
     
    Non, mes frères, malheureusement pour nous, le paradis ou l'enfer ne dépendent pas de Dieu. S'ils dépendaient de Dieu, nous n'aurions rien à craindre. Nous n'avons rien à craindre de l'Amour.
     
    Notre salut ne dépend pas de Dieu, il dépend exclusivement de nous -et telle est la tragédie.
     
    Dieu nous veut à Son image, éternellement libres. Il nous respecte absolument dans Son amour. Sans respect, on ne peut parler d'amour.
     
    Nous sommes hommes parce que nous sommes libres ; sans liberté, nous serions des animaux intelligents, pas des hommes. Dieu ne nous retirera jamais ce don de liberté qui nous fait ce que nous sommes, ce qui veut dire que nous resterons toujours ce que nous choisissons être, amis ou ennemis de Dieu.
     
    A ce niveau profond de notre être, il n'existe pas de changement. Dans cette vie-ci, il peut y avoir des modifications plus ou moins profondes clans notre façon de vivre, notre caractère, nos croyances, mais tous ces changements ne sont que l'expression dans le temps de notre moi éternel le plus profond, qui est éternel dans toute la portée du terme.
     
    C'est pourquoi le paradis et l'enfer aussi sont éternels. Ce que nous sommes vraiment ne change pas. Nos traits passagers et l'histoire de notre vie dépendent de plusieurs facteurs superficiels qui s'évanouissent avec la mort, mais notre vraie personnalité n'est pas superficielle et ne dépend pas de ce qui change et de ce qui s'évanouit. Il s'agit de notre être véritable, qui demeure avec nous dans le sommeil du tombeau et qui sera notre vrai visage à la résurrection. Il est éternel."
     

    extrait de le Fleuve de Feu d'Alexandre Kalomiros 

     

    LA MORT, DURE ET INJUSTE ÉPREUVE ? (COURRIER. Source "Sagesse Orthodoxe")
    LA MORT, DURE ET INJUSTE ÉPREUVE ? (COURRIER)

     

    Christ Brebis perdue« […] votre message me touche beaucoup. Voici un peu plus d’un mois que N. est entrée dans son repos. Bientôt nous en célèbrerons le 40ème jour. Si je pense à moi-même, je souffre terriblement de la séparation, sauf si je lui parle, en lui demandant pardon de ne pas l’avoir suffisamment aimée. Si je pense à elle, j’espère qu’elle est heureuse en Dieu: quand j’aurai la certitude de la béatitude que nous lui souhaitons tous, j’éprouverai certainement une grande paix et le Seigneur me donnera la grâce de me réjouir pour elle.

    Ne dites pas, mon A., ne dites pas que cette épreuve qui m’est donnée soit injuste. Le Seigneur n’est que justice, quoique ses jugements soient insondables. Ne l’accusons pas, car Il est Lui-même entré dans la mort, et ne s’est pas contenté de nous voir souffrir de loin; Il a voulu gagner notre confiance en éprouvant ce que nous éprouvons. Du reste, cette épreuve ne saurait être injuste que si elle était infligée à un innocent. Mais, le Seigneur me montre mes péchés innombrables et constants et me conduit plus au repentir qu’à la révolte. J’essaye d’apprendre du Bon Larron cette belle parole: ‘Pour nous – pour moi – c’est justice!’ À la rigueur, ce serait injuste pour N. qui est une personne si bonne, si aimable et si dévouée à l’Église du Christ. Mais, même dans son cas, nous osons croire que le Seigneur, après le 40ème jour, l’acceptera au rang de ses amis. Pour les justes, la mort n’est pas une punition injuste; elle est l’entrée dans une plus grande familiarité avec Dieu.

    Votre douceur et votre compassion me touchent d’autant plus que je sais un peu, parce que vous me l’avez souvent confié, combien vous avez souffert et souffrez encore du départ de votre papa. Dans ce cas encore, ce qui a pu vous paraître tellement injuste doit se dévoiler comme une convocation divine et donc comme un grand bien.Nous prions seulement le Seigneur de laver tous les péchés de nos défunts, afin que rien ne les sépare encore de lui et ne les empêche de jouir indéfiniment et infiniment de l’amour inexprimable qu’Il nous a montré par sa Pâque. ‘Demandons encore au Christ notre Roi et notre Dieu de leur accorder la miséricorde divine, le pardon de leurs fautes et le Royaume des cieux!’, dit la prière de l’Église.

    En somme, à la place de la douleur d’être frustrés de ceux que nous aimons, vient le bonheur qu’ils soient heureux. Au lieu d’accuser Dieu, nous acceptons de voir nos propres péchés, et cela nous rend humbles et capables de glorifier la volonté si incompréhensible du Seigneur.

    Merci encore pour votre amour et pour votre prière […] » (Source: "Sagesse Orthodoxe"

    ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…/ EST-IL CHRÉTIENNEMENT LÉGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DÉFUNTS ?
    ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…

    (…)C’est une douleur terrible d’être séparé, même provisoirement – puisque nous avons tous rendez-vous dans le monde qui vient, mais cela paraît loin – des êtres que nous aimons et qui nous aiment. Nous sommes inconsolables, parce qu’il n’y a pas de consolation humaine à la mort. Aucun raisonnement n’y fait; la douleur est là; nous avons mal comme à l’endroit d’un membre arraché et qui nous fait souffrir quoiqu’il ne soit plus là. Le temps n’y fait rien non plus: quelque fois au contraire, la douleur et la souffrance s’amplifient dans la durée. Sans nous mettre indiscrètement à votre place, nous pouvons partager fraternellement une expérience parce que nous sommes des êtres humains, et, en l’occurrence, des chrétiens, et des Orthodoxes. Nous savons que le Christ par sa résurrection a vaincu le pouvoir de la mort, et nous voulons dans le concret goûter les conséquences de cet évènement. Un de nos amis, dans une circonstance analogue, a trouvé un soulagement…

     

    Il a demandé pardon à Dieu du manque de confiance en lui et même de la révolte contre lui. Le fait de renoncer à ces passions et d’en recevoir du Seigneur lui-même le pardon miraculeux, l’a déjà soulagé et a, pour ainsi dire, ouvert une porte à la consolation divine – c’est-à-dire la grâce du saint Esprit, appelé justement le Consolateur. Cette consolation ne minimise en rien la souffrance; mais c’est comme un baume, une douceur, une sorte de lumière, un calme et une acceptation libre de la volonté incompréhensible de Dieu.

     

    Il s’est engagé dans une prière très régulière, en suivant les offices de l’Église orthodoxe, soit à la maison, chez lui, soit à l’église sous la présidence de son prêtre et en présence de la communauté des frères. La consolation est venue également, pas immédiatement, mais dans la continuité de cette prière et de ces offices, parce que notre ami a été libéré de l’isolement qui l’emprisonnait dans la souffrance. Il a connu la grâce de la compassion à son propre égard et, simultanément, sa foi a été fortifiée: il a pu croire que le chemin fait par la personne endormie était un chemin béni. Il a reçu de Dieu la grâce de faire un projet pour la défunte servante de Dieu.

     

    Ce qui l’a beaucoup aidé encore, c’est le conseil suivant: essaye de faire ce que cette personne qui repose en paix te dirait de faire; essaye de vivre selon le meilleur de cette personne et de faire sa volonté, chaque fois que c’est possible, de façon à expérimenter l’union avec elle. Si nous faisons ce qui est agréable à nos défunts, à condition bien sûr que cela soit cohérent avec l’Évangile, nous demeurons unis à eux, même jusque dans l’éternité. L’important, c’est de construire l’éternité avec nos défunts en apprenant, dès maintenant, à vivre avec eux. En effet, ils ne sont pas anéantis! Le Christ nous a appris qu’ils « reposent », et nous pouvons les sentir tout proches de nous, comme si nous veillions leur repos, comme une maman qui reste éveillée près de son enfant qui dort… Dans certains cas, nous pouvons les prendre comme intercesseurs devant Dieu.

     

    Essayons de parler des défunts, non au passé, mais au présent, surtout quand nous parlons d’eux à Dieu. Nous pouvons ainsi avoir une prière de bénédiction: « Gloire à toi, pour ton serviteur (ou ta servante) N…, Seigneur Jésus, gloire à toi! »; « gloire à toi pour la bonté de ton serviteur ! Gloire à toi pour l’amour qu’il m’a montré! Gloire à toi qui veut le sauver et le glorifier au Dernier Jour, Seigneur Jésus, gloire à toi! »

     

    La conséquence de cette attitude est que nous apprenons de Dieu à nous réjouir pour son serviteur endormi, et nous oublions notre peine, en pensant combien le Seigneur l’aime, combien Il voit tout ce qu’il a fait de bon dans sa vie, combien Il veut le sauver. Notre joie pour autrui devient plus grande que notre peine pour nous-mêmes. Dans le cas où la personne serait décédée dans de très mauvaises conditions – portant par exemple un gros fardeau non pardonné – notre inquiétude pour son salut deviendra prioritaire et nous n’aurons plus le temps de penser à nous-mêmes. Nous dirons continuellement à Dieu:

    -« Seigneur Jésus Christ notre Dieu, pardonne à ton serviteur N… tous ses péchés, accueille-le dans ton Paradis et sauve-le au Dernier Jour! »

     

    .​(Source: "Sagesse Orthodoxe")

     

     

    ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…/ EST-IL CHRÉTIENNEMENT LÉGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DÉFUNTS ?

    EST-IL CHRETIENNEMENT LEGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DEFUNTS ?

     

    « … Est-il vraiment possible que notre monde et l'autre monde communiquent ? Nous est-il possible d'avoir une relation et une communion réelle avec nos enfants, avec notre mari ou notre femme, qui non seulement sont morts, mais dont les chairs sont décomposées ? Cette communion existe, mes bien-aimés ! …

    … Lorsque nous dirigeons notre pensée, nos prières, vers l'autre vie, les morts nous entendent, car la terre et le ciel forment une seule Eglise, un seul troupeau, une même famille.

    Tout comme un enfant fait retentir ses cris dans une maison, et que ceux-ci parviennent jusqu'aux personnes présentes, en quelqu'endroit qu'elles se trouvent, de même dans notre famille, dans l'Eglise, ce que nous disons sur terre est perçu par ceux qui sont au ciel...

    … Nous formons un seul Corps avec les morts. Nous sommes une seule Eglise avec le ciel.

    Si l'un de nous sur terre éprouve le besoin de parler à une autre personne, de s'occuper de son prochain, comprenez-vous combien plus les morts ont-ils besoinn que nous communiquions avec eux ?

    Ils nous supplient continuellement de penser à eux. Nos morts vivent, ils abaissent leur regard vers nous pour voir si nous les commémorons. Par conséquent, envoyons nos prières vers eux.

    Faisons dire pour eux quarante Liturgies. Pour eux, célébrons des offices de commémoration. Faisons l'aumône en leur nom. Tous ces actes les aident réellement, et constituent notre propre communion avec l'autre monde, avec les anges et les saints. « Les anges ne sont-ils pas tous des esprits chargés d'un ministère, envoyés au service de ceux qui doivent recevoir l'héritage du salut ? » (Hébreux 1,14)

    Quand nous faisons mémoire des défunts, ils se réjouissent, ils espèrent, ils progressent sans interruption vers le Second Avènement. Ceux d'entre eux qui ne s'opposent pas à Dieu, qui ne le rejettent pas, s'approchent de plus en plus de Lui et, dans leur joie, ils nous envoient sans cesse des messages pour que nous continuions à les commémorer.

    Si vous saviez quelle reconnaissance est la leur et comment ils nous l'expriment ! …

    … Les défunts regardent vers nous pour voir si nous nous souvenons d'eux dans nos prières. Ils ont besoin de nous, car ils sont désormais sans corps. Lorsqu'ils revêtiront de nouveau leur corps, ils pourront adresser eux-mêmes à Dieu des prières instantes...

    … Quand nous communiquons avec le ciel par ce moyen, nous voyons s'accomplir devant nous des miracles, des guérisons, des visions, des apparitions de saints descendus vers nous. Tous les saints nous aident, tous les saints se penchent sur nous, tous les saints s'unissent à nos désirs !

    Et les morts – comme nous disons, nous, mais qui sont en réalité vivants – se réjouissent en voyant quelle communion est la nôtre avec l'autre vie...

    … Un jour, tandis qu'il lisait de nombreux noms, un moine-prêtre s'est posé les questions suivantes : '' Est-ce que ceux dont nous faisons mémoire sont sauvés ? Est-ce qu'ils sentent quelque chose ? Est-ce que le ciel comprend que, maintenant, je prie pour ceux qui ont quitté cette terre ? Est-ce que les morts sont aidés par mes prières ? ''

    Fatigué comme il l'était, il s'est accoudé à sa stalle. Il a fermé les yeux et, entre sommeil et veille, mais dans un état de vigilance spirituelle assortie du labeur de la chair, il a élevé le regard de son cœur vers les cieux, et que voit-il ?

    La multitide des esprits des défunts ! Et avec eux les saints et les anges ! Devant le trône du Christ, se tenait la Très-Sainte Mère de Dieu revêtue d'une parure resplendissante. Son visage était lumière. Elle regardait le Christ et Lui montrait les esprits défunts en disant : '' Mon Fils et mon Dieu, j'intercède personnellement pour chacun d'eux. Accueille les voix de Ta sainte Eglise.

    '' Alors le moine entendit tous les morts chanter : '' Réjouis-toi, Vierge pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre toutes les femmes, et béni est le Fruit de ton sein, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes. '' Non seulement tu as mis au monde notre Sauveur – le Christ – mais tu intercèdes jour et nuit pour nous ! Leurs voix devenaient '' comme la voix des grandes eaux '' (Apocalypse 1,15 ; 14,2).

    Leurs voix étaient portés par les ailes des anges et se dispersaient partout dans le ciel et sur toute la terre. Au lieu de tambours et d'instruments, les anges frappaient leurs ailes et reprenaient : '' Car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes '' !.. . »

    Archimandrite Aimilianos * Catéchèses et discours * Le culte divin, attente et vision de Dieu * La communion des deux mondes * Editions Ormylia * 2004

    ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…/ EST-IL CHRÉTIENNEMENT LÉGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DÉFUNTS ?

    descente enfers

     

    Dans le Christ ressuscité, il n’y a pas de séparation entre les morts et les vivants ; comme le dit le Père Macaire Gloukharev : " Nous sommes tous vivants en lui, et il n’y a pas de mort. "

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    Dans son article " De la mort et de la résurrection ", Mgr Kallistos Ware aborde le refus de certains groupes chrétiens de prier pour les défunts.

     

    Il affirme dans cet article que le fondement de la prière pour les défunts est l’amour :

     La base, c’est notre solidarité dans l’amour mutuel. Nous prions pour les morts parce que nous les aimons.

    L’archevêque anglican William Temple appelle de telles prières " le ministère de l’amour "  ; et il affirme dans des mots que tout chrétien orthodoxe serait heureux de faire siens :

    -" Nous ne prions pas pour eux parce que Dieu les négligera si nous ne le faisons pas.

     

    Nous prions pour eux parce que nous savons qu’il les aime et en prend soin, et nous demandons le privilège d’unir notre amour pour eux à celui de Dieu. "

     

    Et comme le dit Pusey : 

    -" Le refus de prier pour les morts est une pensée si froide, si contraire à l’amour, que pour cette seule raison, elle doit être fausse."

     

    À partir de là, aucune autre explication ou justification de la prière pour les défunts n’est nécessaire ou même possible.

    Une telle prière est simplement l’expression spontanée de notre amour les uns pour les autres.

     

    Ici, sur terre, nous prions pour les autres ; pourquoi ne pas continuer à prier pour eux après leur mort ? Ont-ils cessé d’exister, au point que nous devrions cesser d’intercéder pour eux ?

     

    Vivants ou morts, nous sommes tous membres de la même famille ; ainsi, vivants ou morts, nous intercédons les uns pour les autres.

     

    Dans le Christ ressuscité, il n’y a pas de séparation entre les morts et les vivants ; comme le dit le Père Macaire Gloukharev :

    -" Nous sommes tous vivants en lui, et il n’y a pas de mort. "

    La mort physique ne peut défaire les liens de l’amour et de la prière mutuels qui nous unissent tous dans un seul et même Corps. […]

    Quand nous prions pour les défunts, il nous suffit de savoir que leur amour de Dieu continue de grandir et qu’ils ont ainsi besoin de notre soutien.

    Laissons le reste à Dieu."    

    INTERCESSION DES SAINTS:

    Les saints, nous le savons, intercèdent pour nous, avec  Marie en tête la Mère du Verbe de Dieu fait chair, « Nouvel Adam », « Premier né d’une multitude de frères ».

    De même nous sommes invités à intercéder pour nos frères, vivants et morts.

    Fort bien, mais à condition de nous souvenir qu'il n'y a qu'un intercesseur, puisqu'il n'y a qu'un médiateur : le Christ (Hébreux 7,25 ; 1 Timothée 2,5)

    Pas d’intercession hors ou à côté de celle du Christ!

    Méditons maintenant, s'il vous plaît, cette parole de Jésus  notre Seigneur:

    «26 Ce jour-là, vous demanderez en mon nom ; or, je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous,27 car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et vous avez cru que c’est de Dieu que je suis sorti.» (Jean 16,26-27). 

    Que signifie alors « prier pour », «intercéder» ?

    Cela signifie que nous faisons nôtre d'une part le besoin de nos frères, d'autre part l'amour de Dieu pour eux.

    Intercéder dans le Christ prend alors toute sa valeur. Nous prenons conscience que nous sommes un dans le Christ. Membres du Corps Mystique du Christ, nous cheminons encore sur la route de l'Eglise et nous regardons constamment vers son Chef, le Christ Tête qui nous envoie l'Esprit Sanctificateur.

    Par là nous entrons dans la communion des saints et la rendons effective pour nous. Frères et sœurs des Saints, de ceux qui ont été mis à part dans le Christ, nous regardons vers ces frères aînés qui , s'étant laissés modelé par l'Esprit Saint sont retournés au Père par le Christ "Porte des brebis".

    Il y a bien sûr ceux qui sont canonisés, dont l'Eglise nous assure qu'ils sont auprès du Père dans la Lumière du Christ Sauveur, mais il y a tous ceux qui, sans l'être, ont réussi leur vie à travers chutes et relèvement et dans l'humilité ont accédé à la vocation de tout homme: s'unir à Dieu dans le temps et l'éternité.

    C'est eux que nous célébrons à la "Toussaint".

    Et puisque comme, "pèlerins d'éternité", nous sommes encore empêtrés dans "la chair et le sang", nous demandons aide et intercession à ces frères et sœurs aînés qui désormais  près de Dieu, portent dans l'amour fraternel les besoins de leurs petits frères et sœurs encore pèlerins sur terre devant le « Trône » du Dieu tout aimant...  

     

     

    Le Seigneur Jésus est glorifié dans ses saints et saintes.

    Saints et saintes de tous les temps

    Il est le Premier-né d’entre les morts, entraînant à sa suite une foule innombrable de témoins de l’Évangile. On fait mémoire d’eux le 1er novembre, fête de Tous les saints, immense réseau de foi, « foule de toutes nations, tribus, peuples et langues » (Apocalypse 7, 9).

    Il y a d’abord ceux et celles qui sont béatifiés et canonisés officiellement par l’Église. Il y a aussi les autres qui ne sont pas élevés sur les autels. Ces saints et saintes anonymes, membres du Corps du Christ, sont des phares dans notre nuit. Ils ne brillent pas comme des stars, mais éclairent humblement de la lumière même du Christ.

    Toussaint

    Les saints et saintes anonymes

    Les saints et saintes connus de Dieu seul ne sont d’aucun calendrier. Ils appartiennent au réel quotidien; on les retrouve souvent dans nos propres familles : ces ancêtres qui nous ont précédés dans le Royaume; ces pères et mères de famille qui, en se donnant à leurs enfants jour et nuit, ont bâti l’Église; ces jeunes de nos villes qui n’ont souvent que leurs blessures pour y faire jaillir l’eau vive de l’Esprit. Ce sont aussi ces prêtres, religieux et religieuses, laïcs et missionnaires, qui ont enfanté les autres à la foi au Christ ressuscité. Le souvenir de leur témoignage nous inspire la route à prendre pour arriver à bon port.

    Cette liste de saints et saintes anonymes de tous les temps, jeunes et vieux, blessés et aimés, faibles et vulnérables, est dressée au carrefour des chemins du monde. Ce sont des icônes du Royaume qui nous révèlent la beauté du Dieu fait homme. Ils sont les plus heureux des hommes et des femmes, parce qu’ils ont su accorder librement leurs corps à la danse de l’Évangile et à la musique des Béatitudes, jouissant ainsi de la félicité éternelle que donne la vision de Dieu.

    Les saints et saintes ordinaires

    L’Église a choisi le texte des béatitudes pour l’évangile de la Toussaint afin de nous montrer que cette sainteté est accessible à chaque personne. C’est d’abord un portrait de lui-même que Jésus dresse : heureux les pauvres en esprit, les affligés, les doux, les cœurs purs, les miséricordieux, les artisans de paix, ceux qui ont faim et soif de justice, car le royaume de Dieu est à eux (Cf. Matthieu 5, 1-12).

    Ce ne sont pas nos œuvres que Dieu désire, mais l’amour qui fait les œuvres. La vie ordinaire et les réalités conjugales et familiales (conjoint, enfant, sexualité, métier, maison, quartier, école, repas, loisir, etc.) deviennent alors le lieu de la sainteté, c’est-à-dire le lieu de l’accueil et de l’amour. Depuis l’incarnation du Christ, il ne peut pas y avoir d’opposition entre amour de Dieu et amour du prochain, spiritualité et sexualité, prière et travail, sainteté et vie ordinaire. « Tout est grâce », disait Thérèse de Lisieux, qui passe son ciel à faire du bien sur la terre. Ses parents, Louis et Zélie Martin, ont d’ailleurs été canonisés en couple à Rome le 18 octobre 2015 par le pape François.

    La sainteté n’est pas réservée aux papes, évêques, prêtres, religieux et religieuses. Elle ne se limite pas à un état de vie particulier et ne porte pas toujours des habits à la mode. Elle déborde des cloîtres et des églises. Nous la retrouvons assise dans nos maisons. Elle prend spécialement sa joie chez les exclus de la société, les blessés de la vie, les petits de vertus, les souffrants de partout. La sainteté est essentiellement une expérience de la miséricorde. Qui pense la posséder l’échappe. On ne peut la saisir qu’avec des mains vides. La sainteté est comme l'amour du Père, elle s’accueille, tout simplement, avec un cœur d’enfant.

    Jacques Gauthier

    « Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes » (1 Jean 3, 1).

    Des extraits de ce texte sont parus dans Prions en Église Canada, 1er novembre 2015, p. 35-36.
    Pour aller plus loin : Tous appelés à la sainteté (Parole et Silence) ; Les maîtres spirituels chrétiens (Novalis).

    Extrait de : http://www.jacquesgauthier.com/blog/entry/saints-et-saintes-de-tous-les-temps.html

    Dimanche 1er NOVEMBRE 2015. "Toussaint". Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

     

     

    RETRAITE-PELERINAGE DE LIBERATION ET DE GUERISON INTERIEURE DES FESTIVITES DE ST GROGORIOS ET DE LA "TOUSSAINT"

     Du 1er  au 6 dimanche Novembre

    au Monastère Syriaque:

    See original image

     

     Sanctuaires visités:

    *Mardi 1er Novembre, Messe du jour au Sanctuaire N-D de Miséricorde, après-midi au Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon

    *Mercredi 2 Novembre: Solennité de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque

    *Jeudi 3 NovembrePèlerinage à Notre-Dame de Pontmain et au Mont Saint Michel 

    *Vendredi 4 Novembre, Messe au Monastère Syriaque, vénération des reliques de la Ste Croix, cette journée au Monastère Syriaque est réservée aux confessions, prières de délivrances, prières de guérison intérieure selon la Tradition de l'Eglise.

    *Samedi 5 Novembre, Messe au Monastère Syriaque, cette journée mariale est réservée aux confessions. L’après-midi, visite de Verneuil Sur Avre.

    *Dimanche 6 Novembre: Pèlerinage à N-D de Miséricorde avec ce mois-ci une mémoire solennelle de Saint Gregorios. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et du programme habituel.

     

    INSCRIVEZ-VOUS !

    Adresse ci-dessous :

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

    'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

    Note:

    l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

    Orthodoxe-Orientale. 

     

    Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

    des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

    et la paix du monde.

    ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

    Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

    des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

    nous n'exigeons aucun fixe.

    Les offrandes sont libres et non 

    obligatoires. 

    Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

    déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

    revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

     

    Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).

     

     

    Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

     

     

     

     Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

    Ô Christ, lumière véritable illuminant et sanctifiant tout homme venant en ce monde, que brille sur nous la lumière de Ta face,
    pour qu’en elle nous voyions la lumière inaccessible ;
    et dirige nos pas vers l’accomplissement de Tes préceptes,
    par l’intercession de Ta Mère très pure et de tous les saints. Amen.

    Que retentissent nos accents de victoire en ton honneur, invincible Reine,
    toi qui nous sauves des périls du combat, Mère de Dieu, Vierge souveraine.

    Vers toi montent nos louanges,
    nos chants d’action de grâce.

    De ton bras puissant dresse autour de nous le plus solide des remparts,
    sauve-nous de tout danger,
    hâte-toi de secourir les fidèles qui te chantent :
    Réjouis-toi, Épouse inépousée !

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    30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 07:10
    Samedi 29 et Dimanche 30 OCTOBRE 2016 , LECTIONNAIRE DU 7 ème et dernier DIMANCHE APRÈS LA FÊTE DE LA SAINTE CROIX / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...

    Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.

    Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
    J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion. 
    De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire. 
    J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage. 
     


    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.

    En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées ! 
    Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! " 

     

     

    Par Diadoque de Photicé

    (v. 400-?), évêque 
    Sur la perfection spirituelle, 12-15 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 240) 

     

    « Donner à Dieu la première place »

     

    Celui qui se chérit lui-même ne peut pas aimer Dieu ; mais celui qui ne se chérit pas lui-même à cause des richesses supérieures de la charité divine, celui-là aime Dieu.

    C'est pourquoi un tel homme ne cherche jamais sa propre gloire, mais celle de Dieu ; car celui qui se chérit lui-même cherche sa propre gloire.

    Celui qui chérit Dieu aime la gloire de son créateur.

    C'est, en effet, le propre d'une âme intérieure et amie de Dieu de chercher constamment la gloire de Dieu dans tous les commandements qu'elle accomplit, et de jouir de son propre abaissement.

    Car à Dieu convient la gloire du fait de sa grandeur, à l'homme l'abaissement ; par ce moyen, il devient le familier de Dieu.

    Si nous agissons ainsi, nous réjouissant de la gloire du Seigneur, à l'exemple de saint Jean Baptiste, nous commencerons à dire sans fin :

    « Il faut qu'il croisse et que je diminue »

    (Jn 3,30). 

    Je connais quelqu'un qui aime tellement Dieu, bien qu'il gémisse de ne pas l'aimer comme il voudrait, que son âme brûle sans cesse du désir de voir Dieu glorifié en lui, et de se voir lui-même comme s'il n'était pas.

    Cet homme-là ne sait pas ce qu'il est, même lorsqu'on fait son éloge, en paroles ; car dans son grand désir d'abaissement il ne pense pas à sa propre dignité.

    Il s'acquitte du service divin comme il convient aux prêtres, mais dans son extrême disposition d'amour pour Dieu il dérobe le souvenir de sa propre dignité dans l'abîme de sa charité pour son Dieu, enfouissant dans d'humbles pensées la gloire qu'il en retirerait.

    En tout temps, à ses propres yeux, il ne parait ainsi qu'un serviteur inutile ; son désir d'abaissement l'exclut en quelque sorte de sa propre dignité.

    Voilà ce que nous devons faire, nous aussi, de façon à fuir tout honneur, toute gloire, en raison de la richesse débordante de l'amour de Celui qui nous a tant aimés.

    « Lorsque quelqu'un s'approche du Seigneur, il faut d'abord qu'il se fasse violence pour accomplir le bien, même si son coeur ne le veut pas, attendant toujours sa miséricorde avec une foi inébranlable ; qu'il se fasse violence pour aimer sans avoir d'amour, qu'il se fasse violence pour être doux sans avoir de douceur, qu'il se fasse violence pour être compatissant et avoir un coeur miséricordieux, qu'il se fasse violence pour supporter le mépris, pour rester patient quand il est méprisé, pour ne pas s'indigner quand il est tenu pour rien ou déshonoré, selon cette parole : « Ne vous faites pas justice à vous-mêmes, bien-aimés » (Rm 12, 19). Qu'il se fasse violence pour prier sans avoir la prière spirituelle. Quand Dieu verra comment il lutte et se fait violence, alors que son cœur ne le veut pas, il lui donnera la vraie prière spirituelle, il lui donnera la vraie charité, la vraie douceur, des entrailles de compassion, la vraie bonté, en un mot il le remplira des dons du Saint-Esprit. »

    St Macaire le Grand (ou d’Égypte, † 391), Homélies spirituelles, 19,3 (SO 40, p. 224-225), cité in"L'expérience de Dieu dans la vie de prière" du Père Matta El-Maskîne (245), Spiritualité Orientale n° 71, Abbaye de Bellefontaine, 1997.

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    C'est une chose difficile à dire que vous croyez au Seigneur et qu'en même temps, vous menez une vie facile ici bas.
    (saint Païssios l'Athonite)

    SAINTS DU JOUR:

    29 Octobre:

    Saint Narcisse
    Un  évêque de Jérusalem rappelé à Dieu en 212

    NARCISSE 29 OCTOBRE

    L’on connaît peu de choses de ce Narcisse, il était originaire de Palestine, fit des études il devint évêque de Jérusalem et mourut plus que centenaire.

     

    Mais il reste quelque chose de lui dans notre calendrier, car il joua un grand rôle au concile de Césarée en 195, il fit décider que la fête chrétienne de Pâques serait toujours célébrée le dimanche suivant le 14 du mois de nisan et non le jour même du 14, qui est le jour de la pâque juive et tombe donc n’importe quel jour de la semaine.

    C'est le concile de Nicée en 325 qui rendit universelle cette décision.

     

     

     

    30 Octobre:

     

    Sainte Hélène-Elisabeth d'Anjou, Reine de Serbie

    Sainte Hélène appartenait à l'illustre famille française des Anjou, et grandit parmi les paisibles populations du Val de Loire. Elle devint l'épouse du roi de Serbie Ouroch ler (1243-1276), afin d'affermir l'alliance de celui-ci avec son parent le roi de Sicile Charles ler d'Anjou. Elle eut pour fils deux Saints: les rois Dragoutine (Théoctiste dans la vie monastique) et Miloutine; et se montra elle-même d'une sagesse et d'une piété exemplaires comme reine de Serbie.

    Intelligente et clairvoyante, à la fois pleine de bon sens et d'énergie, sévère en paroles mais douce de coeur, la reine Hélène se consacra tout entière aux oeuvres de piété après la mort de son époux Ouroch, qui avait embrassé la vie monastique sous le nom de Syméon avant de mourir. Elle recueillit et protégea les orphelins, fit édifier églises et monastères, s'efforça de faire régner l'amour et la concorde entre ses fils, se consacra à la défense et à l'instruction de son peuple. Vivant elle-même dans une rude abstinence, elle ne négligeait pas les affamés, et, hormis la prière, son premier souci était de leur venir en aide.

    A un âge avancé, sentant l'approche de la mort, elle revêtit l'habit monastique sous le nom d'Elisabeth, et s'endormit quelque temps après dans son palais, en faisant cette recommandation à son fils Saint Dragoutine: «N'oublie jamais que notre vaine existence ici-bas n'est pas la vie, mais la mort implacable. Car tu es aujourd'hui ici et demain on ne sait où, aujourd'hui monarque et demain sujet, aujourd'hui opulent et demain misérable, aujourd'hui parmi les juges, demain parmi les condamnés».

    Trois ans après son trépas, sa sainte dépouille fut trouvée parfaitement conservée. L'invention de ses Reliques eut lieu après une apparition miraculeuse de la reine à l'Evêque Paul de Ras, qui les déposa dans l'église du Monastère de Gradts où elles sont toujours vénérées. 
    (Extrait de ''Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
    Sœur Yéléna Roche, d'origine serbe, a réuni une intéressante documentation sur Hélène d'Anjou et voici quelques éléments du dossier qu'elle a constitué.

    http://lionel.le.tallec.free.fr/2/…/Enigme14/HeleneAnjou.htm

     

     

     

     

     

     1008 
    Notre Dame du Saint-Cordon, plus de 1000 ans de grâces

    Depuis plus de 1000 ans, Notre-Dame du Saint-Cordon est vénérée à Valenciennes (Hauts-de-France) comme protectrice de la ville qu’elle a sauvée à plusieurs reprises de terribles épidémies. 

    Le temps des épreuves. En l'an 1008, une terrible peste vient éprouver Valenciennes (département du Nord). La ville perd en quelques jours 7 000 à 8 000 de ses habitants. Aucune famille n’est épargnée. L'effroi se répand dans la cité. Nuit et jour, la chapelle de Neufbourg que Charlemagne venu à Valenciennes avait dédiée à Marie ainsi que d’autres églises se remplissent de priants. Ils supplient la mère de Dieu de se souvenir que la miséricorde est le plus beau fleuron de sa couronne.

    L’ermite Bertholin. Un peu à l’extérieur, au sud de la ville, vit un saint ermite à qui la tradition donne le nom de Bertholin. Il habite une pauvre cabane bâtie près d’une fontaine qui a depuis pris le nom de Notre-Dame de Fontenelle. Cet ermite voue sa vie à la méditation et passe de longues heures au pied de la statue de Marie, pour laquelle il a une dévotion toute filiale. Sa sainteté attire souvent à lui de nombreux visiteurs venus de la ville.

    Devant les malheurs des Valenciennois, il redouble de prières, ouvrant plus grand encore son cœur à la Vierge Marie. Celle-ci lui apparaît alors et lui dit : « Va trouver mon peuple de Valenciennes. La nuit qui précédera la fête de ma nativité, mon peuple saura que ses vœux seront exaucés. Que les habitants se rendent alors sur les murailles de la ville, là ils y verront des merveilles. »

    Nous sommes le dernier jour du mois d’août de l’an 1008. Le saint ermite s’adresse alors au comte Herman, Haute Autorité de la cité, et lui fait part de la promesse de Marie. Quand les habitants apprennent cette nouvelle, ils prient plus encore. [...]

    Lire la suite du récit

    (Source:"Une Minute avec Marie)

    L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone continue de prier pour le succès de la visite apostolique de Sa Sainteté le Patriarche d'Antioche et de Tout l'Orient au Brésil. A l'évidence, le"Père des Pères" vers lequel toutes les communautés de Tradition Syriaque de par le monde devraient regarder et recevoir les leçons pour vérifier leur "syrianité" respire le bonheur de visiter cette Eglise missionnaire du Brésil et l'amour du Père pour tous ses fils et filles. Prions pour l'unanimité du Témoignage Apostolique, particulièrement en ce qui concerne notre famille Syro-Orthodoxe !

     

    Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,12-20.

    Frères, nous rendons grâce à Dieu le Père, lui qui nous a rendus capables de partager l'héritage des saints dans la lumière, 
    en nous délivrant de la puissance des ténèbres, pour nous transporter dans le royaume de son Fils bien-aimé, 
    par le sang duquel nous avons la rédemption, la rémission des péchés. 
    Il est l'image du Dieu invisible, né avant toute créature ; 
    car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, Trônes, Dominations, Principautés, Puissances ; tout a été créé par lui et pour lui. 
    Il est, lui, avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. 
    Il est la tête du corps de l'Eglise, lui qui est le principe, le premier-né d'entre les morts, afin qu'en toutes choses, il tienne, lui, la première place. 
    Car Dieu a voulu que toute la plénitude habitât en lui ; 
    et il a voulu réconcilier par lui toutes choses avec lui-même, celles qui sont sur la terre, et celles qui sont dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. 
     


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 18,33-37.

    En ce temps-là, Pilate dit à Jésus : " Tu es le roi des Juifs ? " 
    Jésus répondit : "Dis-tu cela de toi-même, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ?" 
    Pilate répondit : "Est-ce que je suis Juif ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu fait ?" 
    Jésus répondit : "Mon royaume n'est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs, mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas." 
    Pilate lui dit : "Tu es donc roi ?" Jésus répondit : "Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité : quiconque est de la vérité écoute ma voix." 
     




    Par Saint Jean Chrysostome

    (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
    Homélie sur la croix et le larron, 1, 3-4 ; PG 49, 403 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 462) 

     

    « Une inscription était placée au-dessus de sa tête : ' Celui-ci est le roi ' »

     

    « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». Le larron n'a pas osé faire cette prière avant d'avoir déposé par son aveu le fardeau de ses péchés.

    Tu vois, chrétien, quelle est la puissance de la confession. Il a avoué ses péchés et le paradis s'est ouvert ; il a avoué ses péchés et il a eu assez d'assurance pour demander le Royaume après ses brigandages... 

    Tu veux connaître le Royaume ?

    Que vois-tu donc ici qui y ressemble ? Tu as sous les yeux les clous et une croix, mais cette croix même, disait Jésus, est bien le signe du Royaume.

    Et moi, en le voyant sur la croix, je le proclame roi. Ne revient-il pas à un roi de mourir pour ses sujets ?

    Lui-même l'a dit : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11).

    C'est également vrai pour un bon roi ; lui aussi donne sa vie pour ses sujets. Je le proclamerai donc roi à cause du don qu'il a fait de sa vie : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume. » 

    Comprends-tu maintenant comment la croix est le signe du Royaume ? Voici encore une autre preuve.

    Le Christ n'a pas laissé sa croix sur la terre, mais il l'a soulevée et emportée avec lui dans le ciel.

    Nous le savons parce qu'il l'aura près de lui quand il reviendra dans la gloire. Pour t'apprendre combien cette croix est digne de vénération, il a fait d'elle un titre de gloire...

    Lorsque le Fils de l'homme viendra, « le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat ».

    Il régnera alors une clarté si vive que même les astres les plus brillants seront éclipsés.

    « Les étoiles tomberont du ciel. Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme » (Mt 24,29s).

    Tu vois quelle est la puissance du signe de la croix ? ...

    Quand un roi entre dans une ville, les soldats prennent les étendards, les hissent sur leurs épaules et marchent devant lui pour annoncer son arrivée.

    C'est ainsi que des légions d'anges et d'archanges précéderont le Christ, lorsqu'il descendra du ciel.

    Ils porteront sur leurs épaules ce signe annonciateur de la venue de notre roi. 

    ORGANISER DES VEILLEES DE PRIERES ?

     

    Notre proposition

     

    En juin 2013, le prêtre d'une paroisse orthodoxe de Belgique accordait une interview à la revue « La famille orthodoxe », la publication orthodoxe la plus connue et lue en Roumanie, dans laquelle il évoquait la vie de la paroisse qu'il a fondée. Parmi les œuvres qui amènent le don du Saint Esprit dans la paroisse, il mentionnait aussi « la veillée de la prière », une chaîne de prière de toute la nuit qu'il a proposée à ses fils spirituels pour les aider dans leurs efforts de s'approcher du Christ et les uns des autres. Ce type de prière a suscité l'intérêt de plusieurs personnes qui ont lu l'article et ont écrit ou appelé à la rédaction de la revue, dans le souci d'avoir des détails et si possible d'y participer aussi. Quelques mois après, il a été demandé au père de donner une deuxième interview, dédiée entièrement à la « veillée de la prière ». À nouveau, l'article a suscité beaucoup d'intérêt dans le monde orthodoxe, ainsi que des échos positifs. C'est ce qui a donné naissance à ce site, qui a été créé à la suite des nombreux appels téléphoniques, courriels et lettres parvenus du monde entier, pour organiser et promouvoir une veillée de prière continue. Il semblerait que de nombreux chrétiens souhaitent changer quelque chose et sont las de toutes les lamentations,  analyses politiques et autres querelles stériles sur le présent et l'avenir de nos pays, ou encore sur le monde dans lequel nous vivons. 

    Ces personnes sont conscientes  que si nous ne faisons pas quelque chose de concret sur le plan spirituel et que si nous attendons par ailleurs des solutions politiques et sociales à nos problèmes spirituels, nous sommes dans l’erreur. Ces personnes sont conscientes également qu’une action au plan spirituel doit aussi se situer au niveau de l’Église en tant que Corps du Christ, au niveau communautaire, et non plus seulement au niveau individuel, où nous savons que beaucoup déjà sont engagés dans ce combat spirituel. 

    Cette initiative de prière a déjà commencé à porter ses fruits dans de nombreux endroits en Roumanie et à l'étranger, avec la bénédiction de nos pères spirituels et de plusieurs évêques. Les « veilleuses » qui se sont allumées jusqu'à présent ont déjà fait rayonner la bonne nouvelle de cette œuvre même dans les coins le plus éloignés du monde. 

    Cela ne va pas sans difficultés, bien entendu. Des problèmes d'organisation et de compréhension ont bien prouvé qu’il peut y avoir  divers obstacles et d’autres tentations. Dans ce contexte, parce qu'il s’agit des chrétiens  dispersés dans le monde entier et qu’il s’avère difficile de communiquer par d'autres moyens, nous avons pensé que ce serait très utile de créer une plateforme en ligne fournissant  les informations nécessaires pour organiser une veillée de prière. Il ne nous a pas fallu longtemps pour voir l’évidente importance de faire connaître cette œuvre bénie à tous ceux qui le souhaitent, pour le salut de nos âmes, de nos familles et des sociétés dans lesquelles nous vivons.  Nous avons donc conçu  ce site pour fournir  non seulement les informations nécessaires de nature pratique, mais aussi un appel à l'unité et à la prière commune,  afin que nous puissions survivre dans le contexte de plus en plus inhumain du monde dans lequel nous vivons. 

    Voici donc notre message, nous qui avons déjà gouté les fruits de ce travail. Nous devons serrer les rangs, nous unir, nous mettre en relation pour réaliser quelque chose ensemble. 

    Nous ignorons  quelles répercussions  aura la veillée de  prière proposée ici, mais nous pensons que nous vivons à une époque où nous sommes appelés à fournir plus d’efforts : plus de lutte spirituelle, plus de sacrifice, plus d'unité dans le Christ. 

    Comme toujours, l'Église, le Corps du Christ est le lieu où l'homme peut réellement accomplir sa vie, où l'on peut guérir de toute maladie de l'esprit. Mais aujourd'hui, plus que dans le passé, l'Église est restée le seul facteur qui peut rétablir l’équilibre de la société lorsque l'État ou d'autres institutions sont incapables de  protéger les hommes, la famille,  la santé, l'éducation, l’avenir des enfants et la société dans son ensemble. Au contraire, nous constatons aujourd'hui que les  branches législatives et exécutives de l'État et la plupart des médias et de « l'intelligentsia » attaquant  plus ouvertement l’Église du Christ, ce qui n’est pas sans rappeler les années de la grande persécution contre le christianisme au pays de l'Est aux temps soviétiques. 

    Nous pensons qu'il est temps de comprendre que nous - évêques, prêtres et laïcs - que toi et MOI, nous sommes l’Église et que nous ne devons pas attendre des autres les solutions à nos problèmes. De plus, il faut comprendre qu'il est de notre devoir en tant que chrétiens d’être « la lumière du monde »(cf. Matthieu 5,14) pour offrir à notre prochain une échappatoire à l’obscurité de ce monde. 

    Quelles perspectives avons-nous? 

    Tout d'abord, nous ne connaissons pas la providence divine, mais il est clair que nous ne pouvons pas nous attendre à  « des temps meilleurs» au sens millénariste. Père Sophrony Sakharov disait que, d’un point de vue social, les chrétiens doivent se sentir comme des orphelins spirituels, car ils n’appartiennent pas à cette société. « Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir » (Hébreux 13, 14). D'autre part, nous pensons qu'il est important de lutter principalement avec des armes spirituelles pour gagner du temps historiquement, socialement et politiquement afin de travailler pour notre salut à nous et à celui de nos descendants. 

    Ce travail de prière continue a été inspiré par les martyrs des prisons communistes en Roumanie. Peu avant le déclenchement de la terrible expérience de "rééducation" dans la prison de Piteşti, ce sont les prisonniers qui ont essayé pour la première fois de vivre le commandement évangélique de prière continuelle  sous cette forme : ils ont organisé une «chaîne» de prière, qui passait de l’un à l’autre. Une fois allumée, cette « veilleuse » ne s’était jamais éteinte jusqu’au début de la phase violente de la rééducation. Ensuite, cette œuvre de prière s’est propagée à d’autres prisons communistes. Le fait que beaucoup de ceux qui ont participé à ces chaînes de prière continuelle ont été jugés dignes de recevoir la couronne du martyre et sont devenus des témoins du Christ prouve que ce n’est pas « la chair et le sang » (Jean 16,17) qui leur ont fait découvrir cela, mais bien Dieu Lui-même qui les a guidés dans cet effort de prière continue, pour les préparer à faire face au défi qui se trouvait devant eux. Sans vouloir paraître apocalyptiques, l’observation de ce qui se passe autour de nous en matière de politiques et  d’idéologies ayant cours à l'échelle mondiale, nous fait croire que de nouveaux temps de persécution des chrétiens sont proches, ainsi que de terribles épreuves pour les personnes qui veulent vivre une vie normale. En outre, ces temps ont déjà été préfigurés par les grands pères spirituels contemporains. 

    Que proposons-nous exactement ? 

    Premièrement, partant de l'idée que notre seule voie est le Christ et que  notre seul  recours est la prière, nous pensons qu’il faudra organiser plusieurs « chaînes » de prière et allumer de nombreuses « veilleuses » dans tout le monde orthodoxe, autour de nos prêtres et pères spirituels.  Sur ce site, vous trouverez toutes les informations sur la façon d'organiser une veillée de prière,  comment y participer et comment nous joindre. Les «veilleuses» vont ainsi s’allumer dans de nombreux lieux différents  pour "briller" devant Dieu. Lorsque l’on aura besoin de plus de prière, de prière très intense (par exemple, en cas de  graves troubles sociaux, ou parce qu’un homme important de l'Église a besoin de notre prière, ou encore à l’occasion de l’élection d’un nouvel évêque), nous mobiliserons tout le monde et nous communiquerons avec tous les coordinateurs locaux, en transmettant une demande de jeûne et d’intensification de la prière. Dans ces moments, toutes les veillées locales s’uniront vers un seul but, dans un seul esprit, comme une seule armée de Christ pour demander à Dieu ce qui est profitable à Son peuple. Plus notre engagement dans la prière est fort, concentré en une seule pensée et demande devant Dieu, plus nous serons forts contre les ténèbres et fortifiés en Christ ! Il est important de transmettre cette initiative et de la faire connaître à nos amis, dans l’espoir que de telles chaînes de prières continues pendant les veillées nocturnes se constituent dans l’ensemble du monde orthodoxe. De bouche à oreille, de cœur à cœur, nous avons l’espoir que la prière va soutenir le monde et l’éclairer comme les cierges de la nuit de Pâques. 

    Le travail, l’argent, le temps et beaucoup d’autres éléments peuvent nous être confisqués par les dirigeants de ce monde, mais la possibilité de prier ensemble et de renforcer notre relation avec Dieu, ne peut pas nous être enlevée, malgré les efforts du Prince de ce monde. Les confesseurs des prisons communistes sont sortis victorieux et nous l’ont abondamment prouvé. 

    Christ est parmi nous! 

    (Source:

    http://www.candelar.ro/fr/

     )

     

    Par Philoxène de Mabboug

    (?-v. 523), évêque en Syrie 
    Homélie 4, 79-80 (trad. SC 44, p. 97 rev. ; cf Delhougne, p. 456) 

     

    Zachée découvre le seul bien véritable

     

    Notre Seigneur a appelé Zachée du sycomore sur lequel il était monté, et aussitôt Zachée s'est empressé de descendre et l'a reçu dans sa maison.

    C'était parce que, avant même d'être appelé, il espérait le voir et devenir son disciple.

    C'est une chose admirable qu'il ait cru en lui sans que Notre Seigneur lui ait parlé et sans l'avoir vu avec les yeux du corps, mais simplement sur la parole des autres.

    La foi qui était en lui avait été gardée dans sa vie et sa santé naturelles.

    Et cette foi a été manifestée quand il a cru en Notre Seigneur au moment même où il a appris son arrivée.

    La simplicité de sa foi est apparue lorsqu'il a promis de donner la moitié de ses biens aux pauvres et de rendre au quadruple ce qu'il avait pris d'une manière malhonnête. 

    En effet, si l'esprit de Zachée n'avait pas été rempli à ce moment-là de la simplicité qui convient à la foi, il n'aurait pas fait cette promesse à Jésus et il n'aurait pas dépensé et distribué en peu de temps ce qu'il avait amassé pendant tant d'années de travail.

    La simplicité a répandu de tous côtés ce que la ruse avait amassé, la pureté de l'âme a dispersé ce que la tromperie avait acquis et la foi a renoncé à ce que l'injustice avait obtenu et possédé et elle a proclamé que cela ne lui appartenait pas. 

    Car Dieu est le seul bien de la foi, et elle refuse de posséder d'autres biens avec lui.

    Tous les biens sont de peu d'importance pour elle, en dehors de ce seul bien durable qui est Dieu.

    Nous avons reçu en nous la foi pour trouver Dieu et ne posséder que lui, et pour voir que tout ce qui est en dehors de lui ne sert à rien.

    ___

    Comme un voilier

    Comme un voilier….

     

    Je suis debout au bord de la plage. 

    Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan. 

    Il est la beauté, il est la vie. 

    Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.

    Quelqu'un à mon côté dit : 

    "Il est parti !" 

    Parti ? Vers où ? 

    Parti de mon regard, c'est tout...

    Son mât est toujours aussi haut, 

    sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. 

    Sa disparition totale de ma vue est en moi, 

    pas en lui.

    Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti !", 

    il en est d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux, 

    s'exclament avec joie : 

    "Le voilà !"...

    C'est cela la mort.

     

    (William Blake, lu dans "Monastère Ste Odile")

     

    _______

     

     

    Ayant fait l'expérience de toutes les difficultés de la vie terrestre, la Mère de Dieu voit toute larme, entend toute plainte et toute supplication qui lui est adressée..
    (Saint Jean Maximovitch)

     

     

    RETRAITE-PELERINAGE DE LIBERATION ET DE GUERISON INTERIEURE DES FESTIVITES DE ST GROGORIOS ET DE LA "TOUSSAINT"

     

     Du 1er  au 6 dimanche Novembre

    au Monastère Syriaque:

    See original image

     

     Sanctuaires visités:

    *Mardi 1er Novembre, Messe du jour au Sanctuaire N-D de Miséricorde, après-midi au Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon

    *Mercredi 2 Novembre: Solennité de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque

    *Jeudi 3 NovembrePèlerinage à Notre-Dame de Pontmain et au Mont Saint Michel 

    *Vendredi 4 Novembre, Messe au Monastère Syriaque, vénération des reliques de la Ste Croix, cette journée au Monastère Syriaque est réservée aux confessions, prières de délivrances, prières de guérison intérieure selon la Tradition de l'Eglise.

    *Samedi 5 Novembre, Messe au Monastère Syriaque, cette journée mariale est réservée aux confessions. L’après-midi, visite de Verneuil Sur Avre.

    *Dimanche 6 Novembre: Pèlerinage à N-D de Miséricorde avec ce mois-ci une mémoire solennelle de Saint Gregorios. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et du programme habituel.

     

    INSCRIVEZ-VOUS !

    Adresse ci-dessous :

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)


    Adresse courriels: asstradsyrfr@
    laposte.net

    'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

    Note:

    l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

    Orthodoxe-Orientale. 

     

    Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

    des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

    et la paix du monde.

    ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

    Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

    des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

    nous n'exigeons aucun fixe.

    Les offrandes sont libres et non 

    obligatoires. 

    Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

    déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

    revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

     

    Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).

     

     

    Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

     

     

     

     Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

    Convocations :  Dimanche 6 Novembre :  « Réunion de travail » et  Assemblée Générale Extraordinaire  de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse)

    Rappel pour

    Convocations :

    Dimanche 6 Novembre :

    « Réunion de travail » et

    Assemblée Générale Extraordinaire

    de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thomas.

     

    Chers amis.

    Initialement, le 1er dimanche d’Octobre, dès mon retour du Cameroun devait réunir les bureaux (Conseils d’Administration)des deux associations cultuelle (De la Métropolie) et caritative pour, autour du repas fraternel partagé après la Ste Messe, une « Réunion de Travail » afin de collecter toutes les informations que Père Isaac et moi-même rapportions de cette visite pastorale et en tirer les conséquences.

    Malheureusement, il semble que les convocations à la CARITAS ESOF n’aient pas été envoyées.

    Trop peu des membres des Conseils d’Administrations étaient présents.

    Face à un tel désengagement, je renonçais à faire quelque rapport que ce soit, attendant des jours meilleurs.

    Veuillez noter que nous aurons une « réunion de travail », autour du repas fraternel, comme de coutume, le dimanche 6 Novembre 2016 pour chacune des deux Associations.

    Pour l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma, elle sera doublée d’une Assemblée Générale Extraordinaire dont l’unique objet sera d’entériner un Legs fait à l’Archidiocèse.

    Je compte sur vous !

    Ces réunions prépareront également la bonne réception d’un bon ami , frère évêque et métropolite de l’Eglise-mère qui nous fait l’honneur de visiter notre Eglise locale Syro-Orthodoxe en fin Novembre début Décembre.

    Dans l’amour du Christ Notre-Seigneur, votre fidèlement et respectueusement. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

    +Mor Philipose-Mariam , Chandai ce 3.X.16

     

    P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

     

     

     

    Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère):......Demeurant à (Adresse):.......étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association cultuelle de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma ce prochain 6 Novembre 2016 donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors du vote ayant pour but:

    1) L'acceptation ou le refus du Legs que le Métropolite Mor Philipose-Mariam fait de biens personnels à ladite Association de la Métropolie ainsi qu'il fut décidé  et exprimé de longue date lors de nombreuses Réunions par le Métropolite mais jusqu'alors retardé par des lenteurs internes à notre Conseil d'Administration et à l'Etude Notariale,

    2)La désignation du (ou des) membre(s) du bureau (Conseil d'Administration/ Président laïc ou (et) Trésorier) qui représenteront ladite Association devant le Notaire.

     

    Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

     

    1) L'acceptation ou

    le refus du Legs (Rayer la mention inutile)

     

    2)La désignation du représentant de l'association cultuelle de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma devant le Notaire:

    Président laïc ou (et) Trésorier ( rayer la mention inutile).

     

    Fait à ...(Lieux), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit.

     

    Signature:

     

     

    (Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport.  et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

     

    Mme la Présidente de la Métropolie de l'ESOF

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

    Merci)

     

    7eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

    • Soirée :
      • Saint-Luc12: 13-21
    • Matin :
      • Saint Luc 12: 48 -59
    • Avant le Saint Qurbana :
      • Exode 12: 43 à 51
      • Job 23: 1-7
      • Isaïe 52: 1-15
    • Saint Qurbana :

     

    • I Pierre 2: 15 à 17
    • 15 Car la volonté de Dieu, c’est qu’en faisant le bien, vous fermiez la bouche aux insensés qui parlent sans savoir.
    • 16 Soyez des hommes libres, sans toutefois utiliser la liberté pour voiler votre méchanceté : mais soyez plutôt les esclaves de Dieu.
    • 17 Honorez tout le monde, aimez la communauté des frères, craignez Dieu, honorez l’empereur.

     

    • 1ère aux Corinthiens 6: 9 - 11
    • 09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,
    • 10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
    • 11 Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.

     

     

    • Saint Matthieu 5: 21 - 26
    • 21 « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
    • 22 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
    • 23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
    • 24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
    • 25 Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
    • 26 Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.

     

     

     

     

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    28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 07:14

    A certain brother, seeing his [St. Seraphim of Sarov] ascetic life, asked him for his own edification: “Why don’t we, Father, lead a strict life as the ancient ascetics did?”

    “Because,” replied the saint, “we have no determination to do so. If we had the determination, we should live as those Fathers did who, in olden times, shone with labours and piety; because God gives His grace and help to the faithful and to those who seek the Lord with all their heart now just as He did before. For according to the word of God, Jesus Christ the same yesterday, and today, and for ever (Heb. 13:8).

    (St. Seraphim of Sarov: A Spiritual Biography by Archimandrite Lazarus Moore pg. 427)

     

    Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,7-13.

    Mes frères : A chacun de nous, la grâce a été donnée selon qu'il a plu au Christ de la lui dispenser. 
    C'est pourquoi il est dit : " Il est monté dans les hauteurs, il a emmené des captifs, et il a fait des largesses aux hommes. " 
    Or que signifie : " Il est monté, " sinon qu'il était descendu d'abord dans les régions inférieures de la terre ?
    Celui qui est descendu est celui-là même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de tout remplir. 
    C'est lui aussi qui a fait les uns apôtres, d'autres prophètes, d'autres évangélistes, d'autres pasteurs et docteurs, 
    en vue du perfectionnement des saints, pour l'œuvre du ministère, pour l'édification du corps du Christ, 
    jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Christ, 
     


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,17-25.

    En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres. 
    Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï le premier. 
    Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui lui appartiendrait en propre. Mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela, le monde vous hait. 
    Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite ; le serviteur n'est pas plus grand que le maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront, vous aussi ; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. 
    Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé. 
    Si je n'étais pas venu, et que je ne leur eusse point parlé, ils seraient sans péché ; mais maintenant leur péché est sans excuse. 
    Celui qui me hait, hait aussi mon Père. 
    Si je n'avais pas fait au milieu d'eux des œuvres que nul autre n'a faites, ils seraient sans péché ; mais maintenant ils ont vu, et ils me haïssent moi et mon Père. 
    Mais cela est arrivé afin que s'accomplît la parole qui est écrite dans leur Loi : ils m'ont haï sans sujet. 
     


    Par St Polycarpe

    (69-155), évêque et martyr 
    Lettre aux Philippiens, SC 10, p. 215-217, 221. 

     

    « Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera aussi »

     

    Demeurons sans cesse, mes frères, solidement attachés à notre espérance et au gage de notre justice, le Christ Jésus...

    Soyons les imitateurs de sa patience, et si nous souffrons pour son nom, rendons-lui gloire.

    C'est ce modèle qu'il nous a présenté en lui-même, et c'est cela que nous avons cru. 

    Je vous exhorte tous à obéir à la parole de justice, et à persévérer dans la patience que vous avez vue de vos yeux, non seulement dans les bienheureux Ignace, Zosime et Rufus, mais aussi en d'autres qui étaient de chez vous, et en Paul lui-même et les autres apôtres ; persuadés que tous ceux-là n'ont pas couru en vain, mais bien dans la foi et la justice, et qu'ils sont dans le lieu qui leur était dû près du Seigneur avec qui ils ont souffert. Ils n'ont pas aimé « le siècle présent » (2Tm 4,10), mais bien le Christ qui est mort pour nous, et que Dieu a ressuscité pour nous... 

    Que Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, et lui-même, le grand-prêtre éternel, le Fils de Dieu, Jésus Christ, vous fassent grandir dans la foi et la vérité, en toute douceur et sans colère, en patience et longanimité, endurance et chasteté ; qu'il vous donne part à l'héritage de ses saints, et à nous-mêmes avec vous, et à tous ceux qui sont sous le ciel, qui croient en notre Seigneur Jésus Christ et en son Père qui l'a ressuscité d'entre les morts. Priez pour tous les saints. Priez aussi pour les rois et les autorités, priez pour ceux qui vous persécutent et vous haïssent, et pour les ennemis de la croix ; ainsi le fruit que vous portez sera visible à tous, et vous serez parfaits en lui. 

    « Si tu sais prendre sur toi la douleur d'autrui,

    le Seigneur prendra sur Lui la tienne et la fera Sienne, c'est-à-dire ouvrière de salut.
    Si tu sais prendre sur toi la douleur d'autrui, le Seigneur prendra sur Lui cette douleur, en toi, et la fera Sienne c'est-à-dire ouvrière de salut. Il la prendra avec d'autant plus d'élan qu'Il la trouve déjà comme déracinée et transplantée en ton cœur.
    Et comme Il l'y trouve purifiée de tout égoïsme, transfigurée par la pitié, sanctifiée par l'amour chrétien, la consolation sera plus forte en autrui, la bénédiction plus vivante en toi, la joie de demain plus grande en tous deux. »

    Prince V Ghika (1873-1954)


     

    SAINTS DU JOURS:

    SAINT SIMON et SAINT JUDE
    Apôtres 
    (Ier siècle)

            Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils. - Saint Simon, qui était originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres. Saint Jude était frère de saint Jacques le Mineur et de saint Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur.

            Saint Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie. Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble. 

            Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. Un fait vint ajouter à leur prestige : deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles ; le triomphe du Christ était complet.

            Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu : 
    "Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle. 
    - Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de ses Anges, et un des Anges m'a dit : « Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice. 
    - Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils ! »

            Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux : « Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie ?  
    - Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage ! »

            Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : « Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu ; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir. »Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux.

    Sts Simon,Jude,apôtres



     

    Sts Anastasie et Cyrille 
    Martyrs
    (IIIe s.)

     

            Anastasie, durant la persécution de Valérien, sous le préfet Probus, fut chargée de chaînes, souffletée, tourmentée par le feu et les verges ; et, comme elle demeurait ferme dans la foi du Christ, elle eut les seins coupés, les ongles arrachés, les dents cassées, les mains et les pieds coupés ; enfin elle fut décapitée et s'en alla vers son époux, parée de ses supplices comme d'autant d'ornements ; Cyrille, qui sur sa demande lui avait donné de l'eau, reçut le martyre pour récompense.

     

    Saints Vincent, Sabine et Christète
    Martyrs
     († v. 305)

    Dacien, ce cruel exécuteur de la rage des empereurs Dioclétien et Maximien, étant venu en Espagne, plutôt pour persécuter les Chrétiens que pour en gouverner les provinces, fit arrêter Vincent qu'on lui dénonça comme un des plus zélés défenseurs du culte de Jésus-Christ.

    Pour tâcher de corrompre sa foi, il lui démontra que c'était une folie de s'exposer à perdre la vie à la fleur de son âge par de cruels supplices, pour défendre l'honneur d'un homme que l'on avait crucifié, et qu'il ferait beaucoup mieux d'obéir aux ordres des empereurs qui commandaient de sacrifier aux divinités païennes. Puis, voyant que le saint martyr, bien loin de se rendre à ses désirs, confessait généreusement la divinité de Jésus-Christ, et déclamait contre Jupiter, se moquant de cette idole incestueuse et adultère, il commanda qu'on le menât devant la statue de l'idole, et que s'il ne lui offrait de l'encens, il fût à l'heure même torturé, déchiré, rompu de coups, et enfin mis à mort par le dernier supplice.

    Les bourreaux se saisirent aussitôt de lui et l'entraînèrent au lieu désigné par le président; mais, par un grand miracle, ayant mis le pied sur une pierre dure, Vincent y imprima son vestige, de même que si c'eût été de la cire molle; les bourreaux en furent tellement touchés, que, pour avoir le temps de se faire instruire des mystères de la foi chrétienne, ils retournèrent à Dacien; et feignant que Vincent demandait trois jours pour délibérer, ils obtinrent de lui ce sursis.

    Pendant ce temps, ils l'amenèrent chez eux : Sabine et Christète, sœurs de notre invincible martyr, vinrent le voir; et, se jetant à ses pieds, elles le prièrent et le conjurèrent en pleurant, de prendre la fuite avec elles pour leur servir de père et de mère et être leur soutien dans la rigueur de cette persécution. Vincent eut bien de la peine à le faire ; mais, enfin, considérant la jeunesse de ces vierges, et s'imaginant qu'elles pourraient succomber à la cruauté des supplices si elles n'étaient soutenues par ses exhortations et par son exemple, il usa de la liberté que lui donnèrent ceux qui le retenaient, et se retira avec ses sœurs à Avila. Le président en fut bientôt averti, et il envoya en même temps des cavaliers pour les suivre. Ils les atteignirent en cette ville ; et, comme ils avaient ordre de les tourmenter et de les faire mourir, ils exercèrent contre ces innocentes victimes toutes les cruautés dont l'impiété est capable. Enfin, après avoir disloqué tous leurs membres sur le chevalet et leur avoir déchiré le corps à coups de fouet, ils leur mirent la tête sur des pierres et la leur écrasèrent avec des cailloux et des leviers.

    Leurs dépouilles sacrées demeurèrent ensuite exposées à la voirie pour être dévorées par les animaux; mais, ô conduite admirable de la divine Providence ! un serpent d'une grosseur prodigieuse, qui causait de grands maux dans le pays, sortit des rochers voisins de la ville pour les garder. Un Juif s'étant donc approché pour les insulter, il fut saisi par ce monstre et n'échappa à sa cruauté que par la promesse qu'il fit de se convertir au Christ et de donner honorable sépulture aux saints martyrs, et de faire bâtir une église en leur honneur. Il accomplit depuis lors ce qu'il avait promis.

    On trouve l'office de saint Vincent et de ses sœurs dans les anciens bréviaires et missels mozarabes.



    Source principale : jubilatedeo.centerblog.net/ (« Rév. x gpm »).  

    Saints Martyrs, son épouse Néonille, et leurs enfants :

    Sarbèle, Photas, Théodule, Hiérax, Nitas, Bélée et Eunice.

    Térence et Néonile, avec leurs sept enfants, 
    ont préféré mourir sous le glaive, en famille. 
    Le vingt-huitième jour, deux époux triomphants 
    conduisent vers le Maître leurs fils et leur fille.

    Tropaire, ton 4

    Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

    Exapostilaire, t. 2

    Avec Térence ont resplendi comme l'éclair * la sainte Néonille, , Sarbèle et Nitas, * Photas, Théodule, Eunice, Bélée et Hiérax; * pour le Christ ils ont combattu vaillamment * et se sont empressés d'abattre les tyrans, * ces illustres Martyrs victorieux * que nous tous, les fidèles, nous vénérons, * célébrant comme une fête leur brillant souvenir.

    Cette sainte famille vivait dans la piété et l’amour mutuel, à une époque et dans un lieu qui ne nous sont pas connus. Livrés au tribunal du gouverneur païen, ils confessèrent tous, d’une seule voix, le Christ vrai Dieu et se moquèrent des idoles. On les soumit immédiatement à la torture, en versant du vinaigre et du sel sur leurs plaies pour les rendre plus douloureuses. Mais les saints martyrs endurèrent les tourments sans broncher, s’encourageant mutuellement par leur silence à persévérer jusqu’à la fin. À plusieurs reprises, un ange envoyé par Dieu les guérit miraculeusement et les protégea contre les fauves. En voyant qu’ils résistaient à tous les tourments, les païens leur tranchèrent finalement la tête, leur offrant ainsi la couronne de la victoire.

    (Synaxaire * Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe * Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

     

     

    Saints Martyrs ANGELIS, MANUEI, GEORGES et NICOLAS de Crète

    Saints Angelis, son frère Manuel et leurs cousins Georges et Nicolas vécurent en Crète au début du siècle dernier. Comme l'île était encore occupée par les Turcs, les quatre jeunes paysans étaient, comme beaucoup de leurs concitoyens, Chrétiens en secret. Ils portaient officiellement des noms turcs et se conformaient apparemment aux usages de l'Islam, mais en secret ils restaient fidèles à toutes les Traditions de la Sainte Eglise Orthodoxe. Pendant la guerre d'Indépendance, qui dura de 1821 à 1824, ils prirent vaillamment part au combat et ne craignirent plus alors de manifester leur foi. Mais, les Turcs ayant fait appel à l'aide des troupes égyptiennes, l'île fut reprise par les infidèles et les partisans pourchassés. Comme les receveurs des impôts passaient peu après dans les villages pour collecter les tributs imposés aux Chrétiens, les quatre jeunes gens se présentèrent d'eux-même pour payer leur dû, alors que tous les croyaient musulmans. Ils confessèrent qu'ils étaient Chrétiens depuis leur jeunesse et qu'ils n'attendaient que le moment de s'unir au Christ dans la mort. Ils furent décapités, en ayant tous les quatre jusqu'à leur dernier soupir le: «Seigneur, aie pitié», aux lèvres. Leurs Saintes Reliques abandonnées pendant trois jours à la risée publique dégagèrent une forte lumière. Elles furent receuillies par de pieux Chrétiens et accomplissent depuis de nombreux miracles.

     

     

    L’Église orthodoxe russe et le Patriarcat d’Antioche n’ont pas de nouvelles informations sur le sort des deux métropolites syriens kidnappés en 2013
    L’Église orthodoxe russe et le Patriarcat d’Antioche n’ont pas de nouvelles informations sur le sort des deux métropolites syriens kidnappés en 2013
     

    L’Église orthodoxe russe et le Patriarcat d’Antioche ne disposent pas de témoignages fiables concernant le sort des deux métropolites syriens kidnappés en 2013. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi à l’Agence russe RIA Novosti l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du Département des affaires ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou. Des informations contradictoires ont circulé les années passées en ce qui concerne leur sort, notamment sur leur possible exécution. Une moniale catholique-romaine du monastère Saint-Jacques (Syrie), Agnès Mariam El Salib, a déclaré mercredi lors de la conférence de presse à l’Agence RIA Novosti que les métropolites enlevés, selon de nouveaux témoignages, seraient vivants et captifs des terroristes à Raqqa. Commentant ces nouvelles données, l’archiprêtre Nicolas Balachov a déclaré que « durant les trois dernières années, des déclarations ont plus d’une fois été faites selon lesquelles les métropolites ne seraient plus vivants. Mais jusqu’à présent aucune de ces informations n’a reçu de confirmation fiable ». Selon l’archiprêtre, on continue dans l’Église orthodoxe russe « à prier ardemment afin que le métropolite orthodoxe de la ville très éprouvée d’Alep, Mgr Paul Yazigi. revienne vivant auprès de son troupeau et aussi pour que commence enfin une paix durable ». « Nous prions aussi pour le métropolite syro-jacobite Youhanna Ibrahim. Mais l’Église orthodoxe russe ne dispose actuellement d’aucun témoignage fiable sur leur sort. Le représentant du patriarche d’Antioche auprès du patriarche de Moscou, le métropolite Niphone, a confirmé que l’Église d’Antioche n’a pas non plus d’informations sur le sort des deux métropolites. Malheureusement, jusqu’à maintenant, les diplomates et les militaires russes n’ont pas réussi à connaître quelque chose de nouveau à leur sujet », a ajouté le père Nicolas. En même temps, l’archiprêtre a fait remarquer que « le fait que les ravisseurs des deux métropolites syriens, pour autant que nous le sachions, n’aient formulé aucune exigence durant tout ce temps ne fait qu’exacerber notre profonde inquiétude pour la vie de nos frères».

    Source

     

    SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

    Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

     

    *Rappel des faits:

    Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

    Merci.

     

     

     

    N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

     

    fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

     

    ou terroristesen tous genres !

     

    Prions sans relâche pour que le

     

    Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

     

      

    Let us not forget the bishops, priests and faithful

     

    Christians held by "Islamists" or terrorists of all

     

    kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

     

    Pray for their release ...

     

     

    The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
     
     
     Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
    nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

    Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

    Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

    28 octobre 312 :

    L'empereur romain Constantin, qui a placé la croix du Christ sur les boucliers de ses soldats, bat son rival Maxence sur le pont de Milvius, à 3km de Rome. 


    Au IVe siècle, Constantin, fils du gouverneur des Gaules et de sainte Hélène, se montre favorable aux chrétiens. A la mort de son père, en 306, ses soldats le proclament empereur à la place de l'empereur en titre Maxence, impie et cruel. Constantin franchit les Alpes, s'approche de Rome pour combattre les forces considérables de Maxence. Un jour*, il aperçoit dans le ciel une croix lumineuse avec cette inscription : « In hoc signo vinces » (par ce signe tu vaincras).

    La nuit suivante, le Christ apparaît et lui ordonne de se servir du signe céleste dans les combats. Constantin fait reproduire la croix sur son étendard et livre bataille à l'ennemi. Vaincu au pont de Milvius, Maxence se noie dans le Tibre.

    Pour la première fois dans l'histoire un étendard, porte le signe du Christ. Cette enseigne se compose d'une croix surmontée d'une couronne au milieu de laquelle les lettres Khi et Ro entrelacées représentent le monogramme du Christ.

    (*) La tradition bourguignonne place l'apparition de la Croix dans la région de Paray-le-Monial (cf. le musée du Hiéron à Paray-le-Monial), d'autres disent que ce fut lorsqu'il traversait les Alpes.

    PRESENCE PERMANENTE DE MARIE DANS L'HISTOIRE DE L'EGLISE

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    Saint Irénée (2° siècle) explique la présence permanente de Marie dans le salut.

     

    Le mystère du Verbe incarné dépasse le moment historique, et il le remplit de sa présence qui sauve tous les temps. Non seulement parce qu'il est Dieu, mais parce que c'est le Dieu incarné. Mais sa chair est reçue de Marie.

     

    Marie, de son sein virginal, a engendré le Christ, la Tête du corps, à un moment spécial de l'histoire, et dans le Christ, elle a régénéré pour Dieu tous les membres de l'humanité:

    « D'autres encore ont dit : "Il est homme, et pourtant qui le connaîtra ?" (Cf. Jr 17,9) et encore : "J'allai vers la prophétesse et elle mit au monde un fils ; son nom est : Conseiller merveilleux, Dieu fort" (Is 8,3 ; 9,6), et ils ont prêché l'Emmanuel né de la Vierge (Cf. Is 7,14) : par là ils faisaient connaître l'union du Verbe de Dieu avec l'ouvrage par lui modelé, à savoir que le Verbe se ferait chair, et le Fils de Dieu, Fils de l'homme ; que lui, le Pur, ouvrirait d'une manière pure le sein pur qui régénère les hommes en Dieu et qu'il a lui-même fait pur ; que, s'étant fait cela même que nous sommes, il n'en serait pas moins le "Dieu fort" (Is 9,6), celui qui possède une connaissance inexprimable (Is 53,11) »[1]

     

    La présence de Marie donc, la Vierge-mère, présence certes indirecte et instrumentale, s'étend autant que s'étend le Mystère du Verbe son Fils. Marie est une immanence dans le mystère qui sauve: et son sein maternel reste la source permanente de la régénération des hommes en Dieu.

     

    [1] Saint Irénée, Contres les hérésies IV 33, 11, Sources chrétiennes 100, par A.ROUSSEAU, Cerf, Paris, 1965

    Source : http://www.mariedenazareth.com/

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire

    Nos églises paraissent souvent bien austères. Elles ont perdu les couleurs qui les rendaient si belles et leur donnaient tant de vie. Il existe toutefois encore certaines églises qui ont conservé ou retrouvé leurs couleurs d’origine. C’est le cas de Saint-Austremoine à Issoire dans le Puy de Dôme.

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire : un peu d’histoire

    L’église Saint-Austremoine est une ancienne abbatiale bénédictine construite durant le premier tiers du XIIe siècle.

    Elle est dédiée à Austremoine de Clermont ou Stremonius, premier évêque de Clermont-Ferrand et évangélisateur de l’Auvergne à la fin du IIIe siècle.

    L’abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire

    Témoin de son importance historique, elle fait partie de la première liste de monuments historiques français, la liste des monuments historiques de 1840, qui comptait 1 034 monuments.

    Les restaurations du XIXe siècle ont rendu à l’église sa polychromie intérieure (entre 1857 et 1859).

    Saint-Austremoine d’Issoire : la polychromie de l’église

    L’intérieur surprend par sa polychromie du XIIIe siècle, restituée par les travaux de restauration effectués entre 1857 et 1860, par le peintre Anatole Dauvergne (1812-1870). Ces peintures, aux couleurs vives à dominante rouge-brun, sont d’esprit roman.

    L’abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire - Intérieur

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire – Intérieur

    Elles ont été réalisées selon la technique de la fresque (a fresco), assez rare en France où la technique a secco était la plus courante, ce qui pourrait suggérer des « origines méridionales, voire italiennes des exécutants de ce décor ».

    L’abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire - Intérieur

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire – Intérieur

    Le chœur est entouré de huit colonnes couronnées de chapiteaux historiés supportant des arcs surhaussés surmontés d’une deuxième série de baies. Le chapiteau le plus connu est celui de la dernière Cène reconnaissable à la nappe qui entoure la corbeille du chapiteau.

    L’abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire - Intérieur

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire – Intérieur

    L’abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire - Intérieur

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire – Intérieur

    L’abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire - Intérieur

    L’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire – Intérieur

    Pour en savoir plus
    28 octobre 2016

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    Cette pratique, qui serait justifiée par une fatwa, constitue un véritable "business" pour l'Etat islamiste :

    "Ce trafic très lucratif a commencé trois mois après la prise de contrôle de Mossoul et s’est accentué après la reprise par les troupes irakiennes et syriennes des champs pétroliers dont Daech tirait plus de 50% de ses revenus», précise un cadre du Ministère du pétrole. A ce jour, après avoir perdu près de 80% des territoires qu’il avait conquis, Daech ne possède plus en Irak que le champ pétrolier de Najma, situé au sud de Mossoul, dont la production n’excède pas 2000 barils par jour.

    L’exhumation par les forces irakiennes de fosses communes, dans lesquelles s’entassaient des corps sans cœur, rein, poumons ou encore rotules, a poussé les autorités irakiennes à tirer la sonnette d’alarme.
    En février 2015, l’ambassadeur d’Irak auprès de l’ONU, Mohammed al Hakim, accusait Daech de se livrer à du trafic d’organes sur les corps de combattants tués et d’avoir exécuté une douzaine de médecins à Mossoul ayant refusé de participer à ces prélèvements illégaux. 
    «Nous avons des corps. Venez et examinez-les. Il est clair qu’il manque certaines parties», assurait le diplomate, qui, alors, enjoignait le Conseil de sécurité à ouvrir une enquête (...)

    Depuis, victimes et profits se sont multipliés sans qu’il soit possible de donner des chiffres précis. Les témoignages recueillis en Irak accréditent la thèse d’un trafic de masse orchestré par des terroristes islamistes en lien avec des réseaux mafieux."

    Ce même phénomène de trafics d'organes en lien avec le milieu mafieux avait été observé au Kosovo après l'accession au pouvoir de l'ex-chef de la milice UCK, le musulman Hashim Thaçi. Certains journalistes ont même pointé du doigt le silence de Bernard Kouchner :

    "De nombreux indices impliquent des anciens chefs de l'UCK, aujourd'hui au pouvoir, dans le trafic d'organes dont ont été victimes des prisonniers de l'Armée de libération du Kosovo (UCK). Des « exécutants » repentis ont avoué qu'en 1999 ils ont kidnappé des Serbes pour le compte de l'UCK. Transportés ensuite en Albanie, notamment dans une maison peinte en jaune, les captifs étaient tués d'une balle dans la tête. On leur prélevait les reins et d'autres organes qui étaient expédiés par avion dans d'autres pays (...)

    Pierre Péan revient sur cet épisode dans son livre Kosovo une guerre « juste » pour un Etat mafieux. Il écrit : «  Budimir Nicic, patron du Media Center, se souviendra toute sa vie de son face à face avec Bernard Kouchner », le 2 mars 2010 alors qu'il questionnait Kouchner pour Voice of America (...) En revoyant cette vidéo, Budimir Nicic lui dit se sentir «  blessé et insulté  » par la réaction de Bernard Kouchner :

    « Il fait semblant d'entendre parler de la “Maison jaune” pour la première fois. [...] J'avais mené une enquête auprès des familles de disparus et quelques-unes avaient mentionné Bernard Kouchner, en tant que patron de la Minule, comme l'un des responsables de leurs souffrances, aux côtés de la KFOR et des États-Unis (...) Naim Miftari, ancien cadre de l'UCK, qui témoigne désormais à visage découvert dans plusieurs procès ultrasensibles, va plus loin que Budimir : “En 1999, aucun crime ne pouvait être commis au Kosovo sans que Kouchner en soit informé

    (...)

    source

    27 octobre 2016

     La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian comme au seuil de 60 %, principalement sous l’effet de la progression du chômage.


    La France compte 5 millions de pauvres au seuil à 50 % du revenu médian [1] et 8,8 millions à celui de 60 %, selon les données 2014 de l’Insee (dernière année disponible). Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,1 %, dans le second de 14,1 %. Quelque soit le seuil retenu, le taux de pauvreté s’élève de 1,2 point. Au cours des dix dernières années (2004-2014), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 950 000 au seuil à 50 % et de 1,2 million au seuil à 60 %.

    La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de 800 000. 

     

     Un million de travailleurs vivent avec à peine plus de 800 euros par mois notamment du fait du temps partiel contraint.


    Les travailleurs dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté
    Un million de personnes exercent un emploi mais disposent, après avoir comptabilisé les prestations sociales (primes pour l’emploi, allocations logement, etc.) ou intégré les revenus de leurs conjoints, d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à la moitié du revenu médian [1].
    On en compte 1,9 million au seuil de 60 %. Au total, si l’on totalise l’ensemble des personnes qui vivent dans un ménage pauvre (dont le chef de famille dispose d’un emploi), conjoints et enfants compris, entre 2 et 3,9 millions de personnes sont concernées.

    Même en utilisant la définition la plus restrictive, un million de personnes vivent avec un peu plus de 800 euros par mois pour un adulte seul [2], alors que ces personnes ou leurs parents exercent un emploi.

     

    source

    CATASTROPHE :

    323 MORTS !


    Quand l'Etat a la volonté politique, il trouve rapidement des solutions, et il ne s'agit pas de faire des distinctions entre deux catégories de personnes en détresse !
    http://www.lefigaro.fr/…/01016-20161027ARTFIG00200-en-2016-…
    https://present.fr/2016/10/27/323-morts-dans-la-rue/

    27 octobre 2016

    Plus de 80 organisations humanitaires ont signé une pétition réclamant d'exclure la Russie du Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour ses actes en Syrie. Le diplomate britannique Peter Ford estime qu'il s'agit d'un acte orchestré de «propagande».

    Peter Ford (P. F.) : Il est vraiment dommage que les ONG – dont certaines sont des organisations respectables et bien intentionnées – se soient permis de devenir des pions dans cette guerre de propagande. On dirait que leur initiative a été orchestrée.

    Elle survient à un moment où le cessez-le-feu qui a duré trois jours a été interrompu uniquement à cause de violations venues d’Alep-Est, du côté des rebelles. L’appel aurait été plus convaincant, si [ces ONG] avaient affiché plus d’intérêt pour les souffrances des gens à Alep-Ouest […] Les doubles-standards sont ici frappants.

    Et cela arrive au moment, où à Mossoul [en Irak], les Occidentaux et leur alliés sont engagés dans une opération très similaire à ce qui se produit à Alep. Et à cet égard, les porte-paroles occidentaux se bornent à dire qu'ils considèrent que les souffrances civiles sont une composante inévitable de leur opération. Mais quand on parle d’Alep, la Russie et le gouvernement syrien sont l'objet de vives critiques.

     "C’est un autre exemple de doubles standards"

    RT :Est-il possible que la Russie soit poussée hors du Conseil des droits de l’homme ?

    P. F. : Je pense que c’est très peu probable. Si le Conseil des droits de l’homme compte des pays comme l’Arabie saoudite, la Chine et l’Egypte, la Russie n’a pas grand-chose à craindre.

    RT : Cela pourrait-il être une tentative d’empêcher la Russie d'utiliser son droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU ?

    P. F. : Je pense que c’est plutôt le fait du hasard que le vote intervienne au moment où cette question de représentation au Conseil des droits de l’homme est soulevée, mais cela ressemble en partie à une campagne orchestrée.

    RT : L’Arabie saoudite siège au Conseil des droits de l’homme de l'ONU - en dépit des violations des droits de l'homme et des frappes aériennes meurtrières contre des civils au Yémen. Pourquoi ces groupes, ces ONG, ne demandent-ils pas son retrait ?

    P. F. : C’est un autre exemple de doubles standards. J’ai évoqué le cas de Mossoul et des doubles-standards. Quand il y a un ou deux mois, une agence de l'organisation des Nations unies a écrit un rapport critiquant les opérations saoudiennes au Yémen, ce rapport a été interdit par le secrétaire général qui a reconnu l’avoir fait afin de ne pas être privé des donations saoudiennes.

     

    source

    Prière Syriaque en forme de croix tirée d'un rite de bénédiction de la maison (Estrangelo)

    28 octobre 2016

    Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris en charge de la sécurité, a confirmé ce jeudi soir que des migrants ayant quitté la « Jungle » de Calais s’étaient installés dans des campements parisiens. Ils seraient « 1.500 à 2.000″ dans cette situation.

    « Il y a toujours eu des mouvements de porosité entre Calais et les campements parisiens« , a-t-elle ajouté, appelant l’État à « mettre à l’abri » les migrants installés à Stalingrad, sur le Quai de Jemmapes et sur l’Avenue de Flandre, dans le nord de la capitale.


    Les associations qui viennent en aide aux migrants installés à Paris ont vu depuis plusieurs jours leur nombre croître. Anticipant le démantèlement de la « Jungle » de Calais certains ont décidé de rejoindre Paris, avant de retenter un passage vers l’Angleterre.

    Un camp se vide, l’autre grossit. Alors que le démantèlement de la Jungle de Calais s’achève, certains migrants ont décidé de ne pas rejoindre les centres d’accueil et d’orientation, mis en place partout en France pour loger les migrants.

    Craignant de se voir renvoyer en Grèce ou en Italie, les premiers pays par lesquels beaucoup de migrants arrivent en Europe, une partie d’entre eux ont préféré rejoindre Paris. Une solution de repli, en attendant que la situation retombe à Calais pour pouvoir retenter un passage en Angleterre. Ils ont atterri dans les campements situés dans les 18e et 19e arrondissements de la capitale.

    « Les camps de Paris, avenue de Flandres, Jaurès et Stalingrad ont implosé, explique à BFMTV Héloïse Mary, membre du bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants. Il y a au moins un tiers de personnes en plus. On est passés de 2.000 personnes à 3.000 personnes en plus, en deux jours, avec la fermeture de Calais ».

    (…) BFM TV

    27 octobre 2016

    Leur autorisation dans les bâtiments publics, préconisée par le rapporteur public, ne fait pas l’unanimité.

    La prochaine séance du Conseil d’État consacrée aux crèches de Noël promet d’être intense. C’est le 3 novembre que la plus haute juridiction administrative doit autoriser ou non la présence de crèches dans les édifices publics.

    Or, cette question ultrasensible, mêlant laïcité et identité, divise. Faute de vote possible lors d’un premier examen, le délibéré a été reporté de quinze jours.

    «Une première depuis 1945!», s’exclame-t-on dans les couloirs du Palais- Royal où l’on évoque un «profond malaise».
    Le 21 octobre, les 17 sages qui siègent depuis 9 heures à l’assemblée du contentieux – la formation la plus solennelle de la juridiction – se quittent à 19 heures sur un constat de division peu commun.

    Le vice-président du Conseil d’État, Jean-Marc Sauvé, doit partir en déplacement à l’étranger. Impossible de prolonger la séance. Décision, exceptionnelle, est donc prise de reporter le vote. Sur le fond, la fracture est évidente.

    (…) Le Figaro

    28 octobre 2016

    Les Yézidis, communauté persécutée © Simon MALFATTO, Sabrina BLANCHARD AFPDeux femmes yézidies d'Irak rescapées du groupe Etat islamique (EI) ont reçu jeudi le prix Sakharov "pour la liberté de l'esprit" décerné par le Parlement européen, qui a salué leur "courage" et leur "dignité".

    Nadia Murad et Lamia Haji Bachar sont devenues des figures de la défense de la communauté yézidie, minorité kurdophone persécutée par les jihadistes, après avoir vécu un cauchemar comme de nombreuses jeunes filles enlevées et forcées à l'esclavage sexuel par l'EI. (...)

    Nadia Murad, 23 ans, nommée mi-septembre ambassadrice de l'ONU pour la dignité des victimes du trafic d'êtres humains, milite justement pour que les persécutions commises en 2014 contre les Yézidis soient considérées comme un génocide.

    "Le monde libre condamne l'inhumanité criminelle du groupe EI et honore ses victimes", a réagi la jeune femme dans un communiqué. "Cette récompense est un message puissant (...) à notre peuple et aux plus de 6.700 femmes, filles et enfants devenus des victimes de l'esclavage et du trafic d'êtres humains de l'EI, disant que le génocide ne se répétera pas".

    - "Au nom des victimes yézidies" -

    Lamia Haji Bachar, 18 ans seulement, s'est dite "très heureuse de ce prix parce que je l'ai remporté au nom des victimes yézidies", dans un message en kurde adressé à l'organisation humanitaire Air Bridge Iraq, qui s'occupe d'elle depuis son arrivée en Allemagne cette année, et qui a traduit son message.

    Selon des experts de l'ONU, environ 3.200 Yézidis sont actuellement entre les mains de l'EI, la majorité en Syrie.

    Le prix Sakharov "doit aussi servir à mettre un coup de projecteur sur la situation des minorités religieuses dans la région", a jugé le chef de file des eurodéputés socialistes, Gianni Pittella, dont le groupe avait proposé le nom des deux jeunes femmes, conjointement avec le groupe des libéraux. (...)

     

    27/10/2016 17:38:39 -  Strasbourg (AFP) -  © 2016 AFP
    SOURCE

    28 octobre 2016

    Alice Assaf a raconté que son fils a été tué « car il s’appelait George » et a refusé de s’identifier par un nom musulman.

    Mme Assaf affirme que Daech a massacré des chrétiens en Syrie, en pétrissant des enfants à mort dans des machines à pain et en « cuisant des hommes dans des fours ».

    Elle a raconté que le groupe terroriste a ciblé sa ville de résidence en Syrie il y a environ deux ans déchaînant un horrible règne de terreur alors qu’ils s’emparaient des habitants des banlieues, assassinant des adultes et des enfants. […]

    Mme Assaf a raconté que durant le massacre elle et son fils ont cherché refuge dans la maison d’un voisin musulman, qui les a trahis.

    « Plus tard, nous avons entendu que les militants (de Daesh) ont attrapé six hommes forts travaillant à la boulangerie et les ont brûlés dans le four », a-t-elle dit.

    « Après ça, ils ont capturé environ 250 enfants et les ont pétris comme de la pâte dans la machine à pétrir »

    Elle a également raconté que lorsque les troupes ont tenté d’intervenir, des enfants de moins de quatre ans ont été jetés depuis des balcons dans une tentative pour faire reculer les soldats. […]

    Daily Mail (Traduction FDS)

     

     

    RETRAITE-PELERINAGE DE LIBERATION ET DE GUERISON INTERIEURE DES FESTIVITES DE ST GROGORIOS ET DE LA "TOUSSAINT"

     Du 1er  au 6 dimanche Novembre

    au Monastère Syriaque:

    See original image

     

     Sanctuaires visités:

    *Mardi 1er Novembre, Messe du jour au Sanctuaire N-D de Miséricorde, après-midi au Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon

    *Mercredi 2 Novembre: Solennité de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque

    *Jeudi 3 NovembrePèlerinage à Notre-Dame de Pontmain et au Mont Saint Michel 

    *Vendredi 4 Novembre, Messe au Monastère Syriaque, vénération des reliques de la Ste Croix, cette journée au Monastère Syriaque est réservée aux confessions, prières de délivrances, prières de guérison intérieure selon la Tradition de l'Eglise.

    *Samedi 5 Novembre, Messe au Monastère Syriaque, cette journée mariale est réservée aux confessions. L’après-midi, visite de Verneuil Sur Avre.

    *Dimanche 6 Novembre: Pèlerinage à N-D de Miséricorde avec ce mois-ci une mémoire solennelle de Saint Gregorios. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et du programme habituel.

     

    INSCRIVEZ-VOUS !

    Adresse ci-dessous :

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

    'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

    Note:

    l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

    Orthodoxe-Orientale. 

     

    Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

    des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

    et la paix du monde.

    ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

    Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

    des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

    nous n'exigeons aucun fixe.

    Les offrandes sont libres et non 

    obligatoires. 

    Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

    déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

    revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

     

    Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).

     

     

    Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

     

     

     

     Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

    Ô Christ, lumière véritable illuminant et sanctifiant tout homme venant en ce monde, que brille sur nous la lumière de Ta face,
    pour qu’en elle nous voyions la lumière inaccessible ;
    et dirige nos pas vers l’accomplissement de Tes préceptes,
    par l’intercession de Ta Mère très pure et de tous les saints. Amen.

    Que retentissent nos accents de victoire en ton honneur, invincible Reine,
    toi qui nous sauves des périls du combat, Mère de Dieu, Vierge souveraine.

    Vers toi montent nos louanges,
    nos chants d’action de grâce.

    De ton bras puissant dresse autour de nous le plus solide des remparts,
    sauve-nous de tout danger,
    hâte-toi de secourir les fidèles qui te chantent :
    Réjouis-toi, Épouse inépousée !

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    27 octobre 2016 4 27 /10 /octobre /2016 07:22
    Mercredi 26 OCTOBRE 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...
    Convocations :  Dimanche 6 Novembre :  « Réunion de travail » et  Assemblée Générale Extraordinaire  de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse)

    Rappel pour

    Convocations :

    Dimanche 6 Novembre :

    « Réunion de travail » et

    Assemblée Générale Extraordinaire

    de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thomas.

     

    Chers amis.

    Initialement, le 1er dimanche d’Octobre, dès mon retour du Cameroun devait réunir les bureaux (Conseils d’Administration)des deux associations cultuelle (De la Métropolie) et caritative pour, autour du repas fraternel partagé après la Ste Messe, une « Réunion de Travail » afin de collecter toutes les informations que Père Isaac et moi-même rapportions de cette visite pastorale et en tirer les conséquences.

    Malheureusement, il semble que les convocations à la CARITAS ESOF n’aient pas été envoyées.

    Trop peu des membres des Conseils d’Administrations étaient présents.

    Face à un tel désengagement, je renonçais à faire quelque rapport que ce soit, attendant des jours meilleurs.

    Veuillez noter que nous aurons une « réunion de travail », autour du repas fraternel, comme de coutume, le dimanche 6 Novembre 2016 pour chacune des deux Associations.

    Pour l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma, elle sera doublée d’une Assemblée Générale Extraordinaire dont l’unique objet sera d’entériner un Legs fait à l’Archidiocèse.

    Je compte sur vous !

    Ces réunions prépareront également la bonne réception d’un bon ami , frère évêque et métropolite de l’Eglise-mère qui nous fait l’honneur de visiter notre Eglise locale Syro-Orthodoxe en fin Novembre début Décembre.

    Dans l’amour du Christ Notre-Seigneur, votre fidèlement et respectueusement. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

    +Mor Philipose-Mariam , Chandai ce 3.X.16

     

    P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

     

     

     

    Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère):......Demeurant à(Adresse):.......étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association cultuelle de la Métropolie(Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma ce prochain 6 Novembre 2016 donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors du vote ayant pour but:

    1) L'acceptation ou le refus du Legs que le Métropolite Mor Philipose-Mariam fait de biens personnels à ladite Association de la Métropolie ainsi qu'il fut décidé  et exprimé de longue date lors de nombreuses Réunions par le Métropolite mais jusqu'alors retardé par des lenteurs internes à notre Conseil d'Administration et à l'Etude Notariale,

    2)La désignation du (ou des) membre(s) du bureau (Conseil d'Administration/ Président laïc ou (et) Trésorier) qui représenteront ladite Association devant le Notaire.

     

    Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

     

    1) L'acceptation ou

    le refus du Legs (Rayer la mention inutile)

     

    2)La désignation du représentant de l'association cultuelle de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma devant le Notaire:

    Président laïc ou (et) Trésorier ( rayer la mention inutile).

     

    Fait à ...(Lieux), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit.

     

    Signature:

     

     

    (Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport.  et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

     

    Mme la Présidente de la Métropolie de l'ESOF

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

    Merci)

    Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3,17-21.4,1-3.

    Frères, soyez mes imitateurs, et observez ceux qui se conduisent d'après l'exemple que vous avez en nous. 
    Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix du Christ : je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore avec larmes. 
    Leur fin, c'est la perdition, eux qui font leur dieu de leur ventre, et mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, n'ayant de goût que pour les choses de la terre. 
    Pour nous, notre cité est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, 
    qui transformera notre corps si misérable, en le rendant semblable à son corps glorieux, par sa vertu puissante qui lui assujettit toutes choses. 
    C'est pourquoi, mes chers et bien-aimés frères, ma joie et ma couronne, tenez ainsi ferme dans le Seigneur, mes bien-aimés. 
    J'exhorte Evodie et j'invite Syntychè à être en bonne intelligence dans le Seigneur. 
    Et toi aussi, mon fidèle compagnon, je te prie de leur venir en aide, elles qui ont combattu pour l'Evangile avec moi, avec Clément, et mes autres collaborateurs dont les noms sont dans le livre de vie. 
     


    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,18-26.

    En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux foules, un chef s'approcha et, prosterné devant lui, il disait :  "Ma fille est morte à l'instant, mais viens lui imposer la main, et elle vivra." 
    Jésus se leva et le suivit ainsi que ses disciples. 
    Et voilà qu'une femme, affligée d'une perte de sang depuis douze ans, s'approcha par derrière et toucha la houppe de son vêtement. 
    Car elle se disait en elle-même : " Si seulement je touche son vêtement, je serai guérie. " 
    Jésus se retourna, la vit et dit : " Ayez confiance, ma fille, votre foi vous a guérie. " Et la femme fut guérie à l'heure même. 
    Arrivé à la maison du chef, Jésus vit les joueurs de flûte et une foule qui faisait grand bruit, et il leur dit : 
    " Retirez-vous : car la jeune fille n'est pas morte, mais elle dort ; " et ils se moquaient de lui. 
    Lorsqu'on eut fait sortir la foule, il entra, prit la main de la jeune fille, et elle se leva. 
    Et le bruit s'en répandit dans tout ce pays. 
     




    Par Saint Augustin

    (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
    49ème Traité sur Saint Jean (trad. alt. Tournay) 

     

    « Viens lui imposer les mains et elle vivra »

     

    « Qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jn 11,25-26).

    Qu'est-ce à dire ? Il vivra parce que le Christ « n'est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants »

    (Mt 22,32)... 

    Crois donc, et quand même tu serais mort, tu vivras !

    Mais si tu ne crois pas, quoique tu sois vivant, tu es réellement mort... D'où vient la mort dans l'âme ?

    -De ce que la foi n'y est plus.

    D'où vient la mort dans le corps ?

    De ce que l'âme n'y est plus.

    Donc, l'âme de ton âme , c'est la foi.

    « Celui qui a la foi, dit le Seigneur, quand même il serait mort dans son corps, aura la vie dans son âme jusqu'à ce que le corps lui-même ressuscite pour ne plus mourir.

    Et quiconque vit dans son corps et croit en moi, bien qu'il doive mourir pour un temps en son corps, il ne mourra pas pour l'éternité, à cause de la vie de l'Esprit et de l'immortalité que lui donnera la Résurrection. » 
     

    GUERRE CONTRE LE VIEL HOMME:

    REFUS DU COMPROMIS

     

    « Le peuple apprend qu'aux frontières règne un roi merveilleux doté d'une armée puissante. Dans son désespoir, il lance un appel au roi, qui franchit la frontière avec son armée. A peine a-t-il paru que les brigands vont se cacher au plus profond des forêts et des grottes. Le pays respire, la vie reprend, le roi occupe ses bonnes villes : c'est le fruit de notre don absolu à Jésus-Christ... notre cœur se remet à vivre, nos qualités s'épanouissent, nous connaissons la joie et la paix.
    En réalité nous sommes loin de compte, et notre idéal est bien médiocre. Ce que nous appelons la paix c'est plutôt un compromis, un dosage entre le bien et le mal (nommé « équilibre » !). Nous rêvons de « coexistence pacifique » entre le vieil homme et le nouveau, notre cœur de pierre et notre cœur de chair, l'orgueil et l'esprit d'enfance : « Ce n'est pas brillant, mais enfin on s'entend encore à peu près. Il ne faut pas trop en demander ! »
    Mais le Christ n'est pas venu pour cela : « Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne... » Le monde la donne par mode de compromis : le Christ veut nous la donner par l'extinction de tout ce qui menace la circulation de l'Amour.
    Alors le roi dit un jour : « Quand je suis venu, il y avait des brigands dans ce pays. Que sont-ils devenus ? - Seigneur, ils se cachent, ils dorment, ils sont neutralisés... - Point du tout : il faut en finir. Je vais les poursuivre et les exterminer. - Oh ! Mais vous allez les réveiller ! ce sera encore la guerre... - Je ne suis pas venu vous apporter la paix (selon votre idée), mais une guerre d'extermination contre tout ce qui menace ma Paix. Toute créature doit être salée par le feu, et je suis venu jeter ce feu sur la terre. »
    C'est donc le roi lui-même qui déchaîne les brigands que sa présence avait endormis. Il ne faut pas s'étonner si d'étranges tentations se soulèvent dans nos cœurs et dans nos corps après de longues années passées au service du Christ : réveil de fièvres endormies, ou même éclosion de fièvres inconnues. C'est le Saint-Esprit qui provoque ces fièvres lorsque notre heure est venue. Il faut savoir cela, il faut comprendre que c'est normal, car nous portons en nous des choses dangereuses. »

    (à suivre à la méditation de ce soir en bas de page)

    P. M.-D. Molinié o.p. (1918-2002), Le courage d'avoir peur (Septième Variation : Le monastère des purifications), Les Éditions du Cerf, Paris, 1975.

    Mercredi 26 OCTOBRE 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...

    LES SAINTS DU JOURS:

     

    SAINT ÉVARISTE
    Pape et martyr 
    († 108)

            Grec de naissance, saint Évariste était cependant d'origine juive. On ignore à quelle époque il embrassa la foi et comment il vint à Rome, mais on sait qu'étant devenu prêtre, il édifia grandement les fidèles par ses exemples, sa charité et ses instructions. Après le martyre du saint pape Anaclet, alors que la seconde persécution générale sévissait avec la plus grande fureur, saint Évariste fut élu pape d'une voix unanime.

             Ce véritable Père de la chrétienté mit tous ses soins à pourvoir aux besoins de l'Église dans un temps où elle était persécutée par les païens et déchirée par les hérétiques des diverses sectes de Gnostiques qui infestaient alors le christianisme. Le souverain pontife veilla si bien à la garde de son troupeau que les fidèles de Rome conservèrent toujours la pureté de la foi et que le poison de l'hérésie ne put jamais gagner ni le cœur ni l'esprit des chrétiens romains. Évariste ne se reposait pas uniquement sur les prêtres de Rome pour distribuer la parole de Dieu, mais il prêchait souvent lui-même et visitait les différentes paroisses de la ville avec un zèle infatigable.

             La persécution de Trajan, regardée comme la troisième dans l'histoire de l'Église, commença sous le pontificat du saint pape Évariste. Cet empereur impie éprouvait une aversion mortelle pour les chrétiens qu'il persécuta pendant les neuf dernières années de son règne. Pour venir plus facilement à bout du troupeau, ce tyran s'attaqua au pasteur suprême. Saisi et jeté en prison, saint Évariste fit éclater si fortement sa joie de souffrir pour Jésus-Christ que les magistrats en étaient interdits et stupéfaits. Cet admirable souverain pontife endura le martyre en même temps que l'illustre évêque d'Antioche, saint Ignace.

            L'héroïque et glorieuse confession de ces deux grands Saints, unit les Églises d'Orient et d'Occident dans une même profession de foi. Le corps de saint Évariste est enterré au Vatican, près du tombeau de saint Pierre.



    ©Evangelizo.org

    St Cédric (ou  Cedd) (+664)

    Frère de St Chad, il naquit en Northumbrie et devint moine à Lindisfarne. En 653, il fut envoyé avec 3 autres prêtres pour évangéliser les Angles (Anglais) du centre, quand leur roi Peada fut baptisé par St Finan.

    Après avoir oeuvré dans ce champ quelque temps, il fut appelé à la moisson dans un nouveau en Est Anglie (Essex), quand le roi Sigebert fut convertit et baptisé par Finan.

    Avec un autre prêtre, ils traversèrent les Midlands pour évaluer la situation. Ensuite Cedd revint à Lindisfarne pour rendre compte à Finan, qui le consacra évêque des Est Saxons en 654.

    Cedd repartit pour l'Essex, et passa le restant de sa vie avec les Saxons, bâtissant des églises, fondant des monastères (Bradwell-on-the-Sea (Ythancaestir, Othona), Tilbury, et Lastingham), ordonnant des prêtres et des diacres pour continuer l'oeuvre d'évangélisation.

    Les 3 monastères qu'il bâtit furent détruits par les Danois et jamais restaurés.

    Il partitipa au Synode de Whitby en 664, où il accepta les observances Romaines, et mourut de la peste à Lastingham, Yorkshire.

    A l'annonce de sa mort, 30 de ses frères parmi les Est Saxons vinrent à Lastingham pour consacrer leur vie où leur saint père dans la foi avait terminé la sienne.

    Mais tous moururent à leur tour la peste, sauf un garçon non encore baptisé, qui survécut et devint un prêtre et un missionnaire zèlé.

    (Source:http://www.peintre-icones.fr/)

     

    St. Demetrios (Syriac Mor Dimit).

    Son culte fut extrêmement populaire en Orient.

    Saint Démétrios fut martyr à Thessalonique, et bénéficia de l'enjolivement de la piété populaire.

    On en fit un soldat chrétien et fier de l'être.

    Dénoncé comme fauteur de troubles, il fut condamné à lutter dans l'arêne contre un gladiateur plus robuste que lui.

    On vit arriver avec lui, un adolescent nommé Nestor, frêle et courageux, qui d'un geste mit à mort ce géant.

    Dépité, l'empereur présent, fit mettre à mort Nestor et Dimitri. De son corps se mit à jaillir une huile odoriférante et miraculeuse.

    He was a native of Thessalonica, born of noble parents. His wisdom and distinction in battle earned him rapid advancement in the service of the Empire: in time he was appointed commander of all the Roman forces in Thessaly, and Proconsul of Hellas. Despite these worldly honours, Demetrius put his Christian faith before all, and by his words and example brought many pagans to faith in Christ.When the Emperor Maximian, a persecutor of Christians, came to Thessalonica he appointed games and public sacrifices to celebrate his recent victory over the Scythians. Some jealous pagans used the visit to denounce Demetrius to the Emperor. Maximian had Demetrius cast into a fetid cell in the basement of some nearby baths. Maximian had brought with him a huge barbarian of tremendous strength namedLyaios, who fought many men in the arena and defeated them all, to the entertainment of the Emperor and the crowds. A young Christian named Nestor determined to show the people that the only true strength is in Christ: he visited Demetrius in his cell and asked for his blessing to challenge Lyaios to combat. The Martyr made the sign of the Cross over Nestor and sent him to the arena with his blessing. Nestor, a young boy, cried out before the Emperor 'God of Demetrius, help me!' and quickly killed the mighty Lyaios, to the astonishment of the crowd. The infuriated Emperor had Nestor slain with his own sword, and sent soldiers to Demetrius' cell, where they killed him with their spears. Demetrius' servant, a believer named Lupus, retrieved the body of Demetrius and buried it with honour. He kept the Saint's ring and blood-stained tunic, and through them worked several miracles and healings. When the Emperor heard of this, he had Lupus, too, beheaded.   As a sign of the grace that rested on the holy Demetrius, a fragrant myrrh flowed copiously from the Martyr's body after his death, healing many of the sick. For many centuries, St Demetrius has been a patron Saint of Thessalonica

    Byzantine medallion from the frame of an icon with St. Gabriel, housed in the Djumati Monastery, Georgia. Nine others medallions from the same frame are now in the Metropolitan Museum of Art. Date: circa 1100

     

     

    Saints Lucien et Marcien
    Magiciens, puis martyrs chrétiens 
    († 250)

    Lucien et Marcien, nés dans les ténèbres de l'idolâtrie, étaient passionnés pour l'étude de la magie. Mais ils se convertirent en voyant l'inutilité de leurs charmes sur une vierge chrétienne, et la défaite des malins esprits par la vertu du signe de la croix. Ils n'eurent pas plus tôt ouvert les yeux à la lumière de l’Évangile, qu'ils brûlèrent leurs livres de magie, au milieu de la ville de Nicomédie.

    S'étant purifiés de leurs crimes par le baptême, ils distribuèrent leurs biens aux pauvres , et se retirèrent dans la solitude, afin que par l'exercice de la prière et par la pratique de la mortification, ils pussent soumettre leurs passions, se fortifier dans les résolutions qu'ils avaient prises pour se mettre plus sûrement à l'abri du danger, et fuir plus facilement les tentations auxquelles on est exposé dans le monde, jusqu'à ce que leur vertu fût solidement établie.

    Lorsqu'ils eurent passé de la sorte un temps considérable, ils se mirent à prêcher Jésus-Christ aux gentils, pour les rendre participants de la grâce qu'ils avaient reçue.

    L'édit de Dèce contre les chrétiens ayant été publié en Bithynie, l'an 250, ils furent arrêtés et conduits devant le proconsul Sabin. Comme celui-ci demandait à Lucien de quelle autorité il prêchait Jésus-Christ, il lui répondit que tout homme devait faire ses efforts pour retirer ses frères de l'erreur. Marcien ne fit pas une profession moins généreuse de sa foi. Le juge ordonna qu'ils fussent étendus sur le chevalet.

    « Tandis que nous adorions les idoles, lui dirent Lucien et Marcien, nous avons commis plusieurs crimes, nous avons donné publiquement dans les abominations de la magie, sans qu'on nous fît subir aucun châtiment : mais nous devenons chrétiens, nous remplissons les devoirs de bons citoyens, et l'on nous applique à des tortures barbares. » Le proconsul les menaçant de les faire souffrir encore davantage, Marcien reprit : « Nous sommes prêts à souffrir tout ce qu'il vous plaira : mais nous ne renoncerons point au vrai Dieu, de peur qu'il ne nous précipite dans un feu qui ne s'éteindra jamais. »

    Il eut à peine fini de parler, que Sabin les condamna tous deux à être brûlés vifs. Ils allèrent avec joie au lieu de l'exécution. Ils expirèrent au milieu des flammes, en louant et bénissant le Seigneur.



    Source principale : nouvl.evangelisation.free.fr/(« Rév. x gpm »).

     
    Mercredi 26 OCTOBRE 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...
    26 octobre 2016

    Janvier 312 100 radiés, en Février 314 200 radiés, en Mars 323 400, Avril 337 700, Mai 339 400, Juin 340 200, Juillet 326 100, Aout 309 700, septembre 316 700 ... 

    6 573 100 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 4 500 000 environ d'invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).

    Total : + de 11 MILLIONS de chômeurs en France (fourchette basse), et autant de pauvres largement sous les seuils de pauvreté.

    Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, moyenne mensuelle (basée sur 1 trimestre) de Septembre 2016 :

     Défauts d'Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indémnisés) : 214 200, 39,4 % des sorties des listes. (+ 0,6 % sur 1 an)

     Radiations Administratives (les punis) : 52 100, 9,6 % des sorties. (+ 29 % sur 1 an)

     Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés, expulsés etc) : 50 400 et 9,3 % des sorties. (- 0,4 % sur 1 an)
     
    soit 316 700 radiés des listes (58,3 % des sorties) ce mois (moyenne mensuelle sur 1 trimestre) pour autres motifs que :

     Stages parking : 85 500, 15,7 % des sorties. (+ 82,3 % sur 1 an)

     Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 39 100, 7,2 % des sorties. (+ 7,1 % sur un an)

     Reprises d'emploi déclarées : 102 400, ne représentent que 18,8 % des sorties des listesde pôle emploi. ( + 7,1 % sur 1 an )

     

    Demandeurs d'emploi par catégories :

     
    A : 3 490 500 -1,9 % ( - 1,7 % sur 1 an ).

    B : 738 500 + 1,8 % ( + 3,1 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
    C : 1 251 200 + 1,2 % ( + 7,9 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures. 

    D : 324 700 -0,2 % ( + 16,4 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
    E : 433 900 + 0,3 % ( + 6,1 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

    TOTAL : 6 238 800 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 2,1 % sur 1 an, 37 600 chômeurs de moins, par rapport à Aout.

    TOTAL, dom-tom compris : 6 573 100

    Quelques chiffres qui parlent :

    Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : - 1,8 % sur 1 an.
    Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 4,8 % sur 1 an.

    Chômage des 50 ans et +, + 4,7 % sur 1 an.

    1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (49,09 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

     

    Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :

    Ne sont pas comptés dans ces 6 573 100 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
     
    1 000 000 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 1 870 000 environ de foyers (dernier chiffre connu), seuls 870 000 environs sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.

    1 000 000 de bénéficiaires de la prime d'activité (qui remplace le RSA activité qui sont donc sortis des statistiques RSA) environ, sur les 2 millions au total (dernier chiffre connu) de bénéficiaires de cette prime, sont en recherche d'emploi stable et non précaire.

    + encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à un emploi adapté.

    + encore 1 400 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement :

     des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne, radicalisations etc.

     des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 700€ d'allocation chomage, ou 808,46€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 679,43€ par mois, si vous êtes NON SDF.

     des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 473,50€ pour une personne seule ), et qui n'ont pas l'âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

     des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

     des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).

     des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.

    - on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

    Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 11 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
     
    Sources : Rapport complet de la DARES de 13 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/pi-mensuelle-bcd0916.pdf

    Rendez-vous vendredi 25 novembre 2016, pour avoir les vrais chiffres du chômage de octobre 2016.

    source

    "Actuellement, pour l'Occident la fin justifie les moyens", nous dit le Président Assad.

    Posted: 25 Oct 2016 11:00 AM PDT

    Damas - le 26 octobre 2016 - Dans cette vidéo, le Président Assad, sur un ton très mesuré, à la tenue bien supérieure aux débats électoraux qui se déroulent aux Etats-Unis, nous donne son point de vue sur toutes les injusticces dont souffre la Syrie. Aux environs de la dix-huitième minutes il aborde la place de la morale en politique.

    Ecoutons-le avec attention pour réaliser l'injustice flagrante et glaciale qu'imposent les pays occidentaux et leurs mercenaires en détruisant la Syrie.
     
     
    26 octobre 2016

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    «Nous aurons 100 000 demandeurs d’asile en France cette année». Mardi matin sur Europe 1, Pascal Brice, directeur général de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a donné une première estimation précise du nombre de demandes d’asile dans l’Hexagone pour 2016.

    Un chiffre qui, s’il est confirmé en fin d’année, entérinera une hausse de près de 25% par rapport à l’an dernier, où 80 075 demandes avaient été déposées

    L’année 2016 deviendrait aussi la seconde année consécutive à afficher une hausse supérieure à 20%. Entre 2014 et 2015, le nombre de demandeurs d’asile avait déjà progressé de 23,6%.

    (…) Le Parisien

    26 octobre 2016

    Le PIB grec 2015 a été supérieur de 25% au PIB français selon l’OCDE. Alors que le chômage a encore progressé de 10% en France de 2013 à 2015, il a baissé de 10% en Grèce sur la même période.

    Fait majeur qui concerne la population : la dette des ménages sur le revenu disponible atteint désormais un niveau identique en France et en Grèce, à environ 110% du revenu disponible.

    Un rapport récent de l’OCDE, (Boulant, Brezzi, Veneri) paru en octobre 2016 place la France en tête des pays européens qui fabriquent le plus d’inégalités, bien plus proche du modèle américain que du modèle européen. 

    Plus la ville est grosse, plus elle fabrique d’inégalités. L’exercice le démontre en France. Contre toute attente, Nice, Marseille, ou Saint Etienne fournissent plus d’activités à leurs habitants que Paris qui dispose pourtant d’une puissance bien plus importante et de sièges sociaux.

    La France a souvent été perçue par nos voisins européens comme donneuse de leçons. Nos hauts fonctionnaires ont souvent boudé les réunions à Bruxelles. Une blague de leurs collègues européens définissait la « semaine française à Bruxelles du mardi matin au mercredi après midi, 35 h nuit comprise».

    Alors que 80% des textes légaux et réglementaires sont conçus au niveau européen, nous nous plaignons ensuite d’avoir des difficultés à les transposer ou à les appliquer. Harlem Désir, chargé des Affaires européennes au Gouvernement, a figuré parmi les champions de l’absentéisme classé 752ème sur 756, bien après les Le Pen.

    Dernier fait inquiétant alors que Paris pose sa candidature pour les Jeux Olympiques, les exemples de la Grèce ou du Brésil démontrent les inégalités supplémentaires apportées par ce type d’évènement pour de nombreuses années. 

    Alors que les Collectivités locales abandonnent déjà le simple entretien de musées, d’établissements d’enseignement, de bâtiments publics, il est difficile d’imaginer les friches abandonnées en pleine ville comme on peut les voir à Athènes ou déjà à Rio. Rome avait pourtant déjà organisé les Jeux Olympiques et vient sagement d’y renoncer.

    source

    27 octobre 2016

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    FIGAROVOX/DÉCRYPTAGE – Si la colère des policiers n’est pas sans précédent, elle est lourde de sens politiquement, estime Jérôme Fourquet. Pour le sondeur, elle n’est pas orchestrée par le FN, mais fait largement écho aux thèses frontistes.

    La menace terroriste mais aussi les violences urbaines ou bien encore les agressions dont ont été victimes les forces de l’ordre au printemps dernier, durant le mouvement social contre la Loi Travail, ont contribué à installer la thématique sécuritaire en tête des préoccupations des Français, qu’il s’agisse de la lutte contre le terrorisme ou contre la délinquance.

    En 2001, autre année marquée par une fronde des policiers et gendarmes, sous l’effet des attentats du 11 septembre et d’une hausse de la criminalité, l’enjeu de la sécurité avait également supplanté le chômage en tête des préoccupations des Français.

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    Comme le montre le graphique suivant, jamais une corporation n’avait bénéficié d’un soutien d’une telle intensité.

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    Ce soutien massif de l’opinion publique traduit certes la compassion et l’estime que ressentent nos concitoyens vis-à-vis des policiers qui accomplissent un métier de plus en plus difficile, mais il traduit également un très net durcissement de la société, en matière sécuritaire et pénale. Ce mouvement se lit notamment dans l’évolution du regard porté par les Français sur la sévérité des peines prononcées par la justice. Qu’il s’agisse de la petite délinquance ou du grand banditisme, l’idée selon laquelle les peines prononcées ne seraient pas assez sévères est de plus en plus partagée .

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    Le Figaro

    Alors que l'Occident Chrétien

    se prépare à célébrer la TOUSSAINT,

    il me parait oportun de vous livrer

    quelques Glanes

    au fil du "net":

     

    Toussaint 2016

    TOUS SAINTS ?

    La définition du Petit Robert est très éclairante d’une « sainteté » qui nous semble aux antipodes de nos propres vies : le saint est celui qui « mène une vie irréprochable, en tous points conforme aux lois de la morale et de la religion ». Voilà bien une forme de sainteté parfaite qui paraîtra sans doute inaccessible à la plupart d'entre nous, j'imagine, d'autant plus que nous savons bien que la perfection n'est pas de ce monde, et qu'elle n'a rien à voir avec cette sainteté dont nous parle l'Écriture.

    (….)

    En effet, si nous sommes tous appelés à la sainteté, dans le contexte qui est le nôtre aujourd'hui, ce n'est pas seulement pour correspondre aux modèles reçus, et ainsi réussir sa vie et son salut personnel en vue du bonheur parfait. Non, le chemin de sainteté que nous proposent les Béatitudes n'a que peu à voir avec un quelconque héroïsme de la piété, de l'ascèse ou des vertus. Mais il s'agit, devant la violence du mal, sa puissance, devant l'abîme de détresse qui saisit souvent notre monde, de manifester avant tout que Dieu s'y tient présent car des croyants y demeurent vivants, priants, aimants, comme des combattants du malheur et du destin. Rien de plus, mais rien de moins. Comme le dit l'Apocalypse, « tous ces gens vêtus de blanc viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont purifiés dans le sang de l'Agneau ».

    Il y a donc là plus qu'une question de sainteté, un véritable enjeu mystique : faire toujours foi au meilleur de l'humain et montrer que vivre en chrétien, ce n'est pas se tenir dans un état permanent de recherche de perfection, dans une attitude de modèle rappelant ainsi aux autres les bornes à ne pas dépasser. Non, vivre en chrétien, c'est suivre un chemin de vie fait d’« imperfections », à l'image de celui vécu par le Christ qui ne s'est pas seulement fait homme, mais qui a, lui aussi, connu l'échec et la souffrance, l'épreuve de la trahison de l'amitié, de la mort et de la descente aux enfers, avant de ressusciter le troisième jour.

    Renverser notre échelle des valeurs

    En relisant ainsi l'Évangile des Béatitudes, dans la foi en la résurrection, mais à la lumière de l'image du Christ en croix, nous comprenons que nous sommes invités à laisser crucifier notre bon sens raisonnable et vertueux, afin de faire nôtre le regard de Dieu : Dieu qui fait de la pierre rejetée des bâtisseurs la pierre d'angle, Dieu qui regarde comme aimable ce qui aux yeux des hommes est sans noblesse, « ignoble ». Voilà le scandale, la folie qui renverse notre échelle des valeurs, c'est-à-dire qui la remet debout pour la sanctifier ! Voilà d'où la foi chrétienne peut puiser la force de voir la sainteté, là où il n'y a, à vue humaine, rien de bon à voir !

    Dès lors, ceux que nous côtoyons pourront comprendre que le chemin de sainteté ouvert par l'Évangile ne s'enracine pas en dehors de leur histoire très concrète d'hommes et de femmes d'aujourd'hui, mais qu'elle leur rend, qu'elle nous rend accessible l'ordre de la liberté, en assumant toutes les imperfections contingentes, tous les ratés de nos vies non comme des limites ou comme des concessions résignées à notre humanité, mais comme faisant partie intégralement de cette histoire d'amitié et de sainteté que Dieu a proposé un jour à l'homme, don sans repentance, trésor toujours porté dans des vases d'argile.

     

    Fr. François-Xavier Ledoux, Dominicain

    Esprit et Vie n°157

    Lien à la Source

    Le mois des saints (Image du Blog de Seraphim)

    PARUTION:

     

    Par Madame Catherine Escrive,

    Mme escrive est journaliste et spécialiste des sujets hispano-américains.

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    José del Rio (1913-1928) est le plus jeune martyr des treize Cristeros qui ont été béatifiés à Guadalajara. Ce jeune garçon fauché à l’âge de 14 ans est une belle âme à présenter en exemple à la jeunesse. C’est donc un excellent choix de lui avoir consacré un livre dans une collection de livres catholiques destinés aux jeunes gens.

    José était un enfant d’une piété exceptionnelle. Sa foi intense l’amenait tout naturellement à admirer les combattants cristeros dressés contre les lois anticatholiques du gouvernement franc-maçon. Il était impressionné par cette armée de paysans avançant au cri de Viva el Cristo Rey ! et n’avait qu’une envie : pouvoir les rejoindre et servir ainsi le Christ. Ce fut pour lui une grande fierté d’être accepté parmi cette troupe de soldats catholiques en tant que porte-drapeau, brandissant l’étendard du Christ-Roi au milieu de la bataille.

    Le 6 février 1928, lors d’un accrochage entre Cristeros et forces gouvernementales, José del Rio est fait prisonnier. Il sera abominablement supplicié puis exécuté. Jusqu’au bout, cet enfant est resté fidèle au Christ Roi et à la Sainte Vierge. Son existence héroïque est décrite ici avec beaucoup de délicatesse et édifiera les jeunes lecteurs.

    A l’approche de Noël, voici un très beau cadeau à prévoir pour vos enfants ou petits-enfants, dès l’âge de 11 ans.

    Pour que vive le Christ Roi ! Le bienheureux José del Rio, Catherine Escrive, éditions Pierre Téqui, collection Les Sentinelles, 95 pages, 9,50 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur ou au Monastère Syriaque (Livraison : 1 mois)

    RETRAITE-PELERINAGE DE LIBERATION ET DE GUERISON INTERIEURE DES FESTIVITES DE ST GROGORIOS ET DE LA "TOUSSAINT"

     Du 1er  au 6 dimanche Novembre

    au Monastère Syriaque:

    See original image

     

     Sanctuaires visités:

    *Mardi 1er Novembre, Messe du jour au Sanctuaire N-D de Miséricorde, après-midi au Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon

    *Mercredi 2 Novembre: Solennité de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque

    *Jeudi 3 NovembrePèlerinage à Notre-Dame de Pontmain et au Mont Saint Michel 

    *Vendredi 4 Novembre, Messe au Monastère Syriaque, vénération des reliques de la Ste Croix, cette journée au Monastère Syriaque est réservée aux confessions, prières de délivrances, prières de guérison intérieure selon la Tradition de l'Eglise.

    *Samedi 5 Novembre, Messe au Monastère Syriaque, cette journée mariale est réservée aux confessions. L’après-midi, visite de Verneuil Sur Avre.

    *Dimanche 6 Novembre: Pèlerinage à N-D de Miséricorde avec ce mois-ci une mémoire solennelle de Saint Gregorios. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et du programme habituel.

     

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    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

    'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

    Note:

    l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

    Orthodoxe-Orientale. 

     

    Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

    des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

    et la paix du monde.

    ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

    Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

    des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

    nous n'exigeons aucun fixe.

    Les offrandes sont libres et non 

    obligatoires. 

    Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

    déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

    revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

     

    Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).

     

     

    Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

     

     

     

     Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,22-30.

    En ce temps-là, tandis qu’il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant.
    Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit :
    « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas.
    Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes.”
    Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.”
    Il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.”
    Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors.
    Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
    Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »
     




    Par Saint Irénée de Lyon

    (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
    Contre les hérésies, V, 32, 2 ; SC 153 (trad. SC p. 399s) 

     

    « Alors on viendra de l’Orient et de l’Occident, du nord et du midi prendre place dans le royaume de Dieu »

     

          La promesse faite jadis par Dieu à Abraham demeure stable. Il lui avait dit, en effet :

    « Lève les yeux et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et vers le midi, vers l'orient et vers la mer : toute la terre que tu vois, je la donnerai à toi et à ta postérité à jamais »

    (Gn 13,14-15)…

    Pourtant Abraham n'a reçu sur terre aucun héritage, « pas même de quoi poser le pied », mais toujours il y a été « un étranger et un hôte de passage » (Ac 7,5 ; Gn 23,4)…

    Si donc Dieu lui a promis l'héritage de la terre et s'il ne l'a pas reçu durant tout son séjour ici-bas, il faut qu'il le reçoive avec sa postérité, c'est-à-dire avec ceux qui craignent Dieu et croient en lui, lors de la résurrection des justes. 

          Or sa postérité, c'est l'Église, qui, par le Seigneur, reçoit la filiation adoptive à l'égard d'Abraham, comme le dit Jean Baptiste : « Dieu peut, avec des pierres, faire surgir des enfants à Abraham » (Mt 3,9).

    L'apôtre Paul aussi dit dans son épître aux Galates :

    « Vous, frères, comme Isaac, vous êtes les enfants de la promesse » (Ga 4,28).

    Il dit encore clairement dans la même épître que ceux qui ont cru au Christ reçoivent, par le Christ, la promesse faite à Abraham :

    « Abraham a reçu les promesses pour lui et pour sa descendance. L'Écriture ne dit pas : ‘et à ses descendants', au pluriel, mais au singulier : ‘et à sa descendance', qui n'est autre que le Christ » (3,16).

    Et, pour confirmer tout cela, il dit encore :

    « C'est ainsi qu'Abraham crut en Dieu et cela lui fut compté comme justice.

    Reconnaissez-le donc : ceux qui se réclament de la foi, ce sont eux les fils d'Abraham. Prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, l'Écriture annonça d'avance à Abraham cette bonne nouvelle : Toutes les nations seront bénies en toi »

    (3,6-8)... 

          Si donc ni Abraham ni sa descendance, c'est-à-dire ceux qui sont justifiés par la foi, ne reçoivent maintenant d'héritage sur terre, ils le recevront lors de la résurrection des justes, car Dieu est véridique et stable en toutes choses. Et c'est pour ce motif que le Seigneur disait : « Bienheureux les doux, parce qu'ils posséde­ront la terre en héritage » (Mt 5,5).

    GUERRE CONTRE LE VIEL HOMME:

    DESIR DE SAINTETE

    (suite et fin de la méditation de ce matin)

    « Méditez l’Épître aux Romains : « Je sens deux hommes en moi » - mais ne croyez pas que ce soit là un état définitif ! Beaucoup s'imaginent que l'idéal de la vie chrétienne, c'est d'éviter que le vieil homme fasse des siennes. Il y a beaucoup plus à espérer : c'est qu'il meure. Dans les épîtres pastorales, Paul ne dit plus la même chose, mais : « J'ai combattu le bon combat, ma course est consommée, j'attends la couronne de justice. » Tant que nous sentons deux hommes en nous, nous ne sommes pas complètement sauvés.
    Après plusieurs années de vie chrétienne ou religieuse, nous atteignons un certain plafond que nous ne pourrons jamais dépasser par nous-mêmes. Nous faisons des progrès, mais à l'intérieur de limites étroites. Nous en arrivons alors à la coexistence pacifique dont je parlais : par nous-mêmes, je le répète, nous ne pouvons rien faire de plus. Mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu, et nous n'avons pas le droit d'en douter.
    Alors, si nous le croyons vraiment, nous pouvons encore faire une chose. Nous pouvons dire à Dieu : « J'accepte le traitement »... et signer notre feuille d'hospitalisation - notre entrée dans le monastère des purifications passives. Alors là, Dieu sait comment faire. Il nous donne le Sang du Christ, lequel a le pouvoir d'opérer le miracle de notre sanctification totale, de faire de nous des êtres qui, même dans leurs premiers mouvements, n'offrent aucune résistance profonde à la volonté de Dieu : ce sont les saints. Tout ce qu'Il nous demande, c'est d'y croire et de le désirer. »

    P. M.-D. Molinié o.p. (1918-2002), Le courage d'avoir peur (Septième Variation : Le monastère des purifications), Les Éditions du Cerf, Paris, 1975.

     

     

    Il est impossible de périr pour l'âme qui bénit la Mère de Dieu!
    (saint Païssios l'Athonite)

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    22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 18:07

     

    While you presume to stir up your zeal against the sickness of others, you will have banished health from your own soul. You should rather concern yourself with your own healing. But if you wish to heal those that are sick, know that the sick have greater need of loving care than of rebukes.

    (Saint Isaac the Syrian)

    Chers amis. Aloho m'barekh.

    Avec les Fils et filles de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone, nous sommes atterrés par la nouvelle de cette catastrophe ferroviaire qui afflige en ces jours notre cher Cameroun et prions pour tous ces fils et filles qui y ont perdu la vie. Nous avons célébré l'office syriaque pour les défunts dès que nous apprîmes la terrible nouvelle et, personnellement, en raison du lien qui nous unit comme Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à la chère Nation Camerounaise, nous ordonnons que dans chacune de nos Monastères, nos paroisses et "relais paroissiaux" en France et au Cameroun soit célébré cet Office après la Quadisha Qurbana (L'offrande du St Sacrifice de la Messe).

    Nous n'oublierons pas tous ceux et celles qui pleurent un être cher.

    Que la Mère de Miséricorde, leurs saints patrons et leurs saints anges, accueillent les âmes de nos frères et sœurs pour les introduire dans la lumière du Christ Ressuscité !

    Votre fidèlement en Notre Seigneur.

    Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

    +Mor Philipose-Mariam, métropolite

     

    Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.

    Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
    J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion. 
    De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire. 
    J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage. 
     


    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.

    En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées ! 
    Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! " 
     




    Par Saint Augustin

    (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
    Traité sur la virginité, 27,35 ; PL 40 , 411,416 (Bouchet, Lectionnaire, p. 510-511) 

     

    « Apprenez de moi »

     

    Qu'est-ce que suivre, sinon imiter ? La preuve, c'est que le Christ a souffert pour nous, nous laissant un exemple, comme dit l'Apôtre, pour que nous suivions ses traces (1P 2,21). 

    Bienheureux les pauvres en esprit. 
    Imitez donc celui qui s'est fait pauvre à cause de vous alors qu'il était riche (2Co 8,9). 

    Bienheureux les doux. 
    Imitez celui qui a dit : mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur (Mt 11,29). 

    Bienheureux ceux qui pleurent. 
    Imitez celui qui pleura sur Jérusalem (Lc 19,41). 

    Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice. 
    Imitez celui qui a dit : ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé (Jn 4,34). 

    Bienheureux les miséricordieux. 
    Imitez celui qui porta secours à celui que blessèrent les voleurs et qui gisait sur le chemin à demi mort et désespéré (Lc 10,33). 

    Bienheureux les cœurs purs. 
    Imitez celui qui n'a point fait de péché et sur les lèvres duquel il ne s'est point trouvé de malice (1 P 2,22). 

    Bienheureux les pacifiques. 
    Imitez celui qui a dit en faveur de ses persécuteurs : Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font (Lc 23,24). 

    Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice. 
    Imitez celui qui a souffert pour vous, vous laissant un exemple pour que vous suiviez ses traces. 

    Je vous vois, ô Jésus bon, avec les yeux de la foi que vous avez ouverts en moi, je vous vois criant et disant, comme si vous haranguiez le genre humain : « Venez à moi et mettez-vous à mon école. » 

     

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     ÂMES DÉCOURAGÉES, RELEVEZ-VOUS !

    « Quel que soit le passé de votre âme, son avenir peut être délivré du mal.

    Ne dites pas que vous êtes engagé dans la plus stérile des luttes, et que, depuis un quart de siècle, peut-être un demi-siècle, votre vie est semblable à la vie de la terre, où le jour succède à la nuit, la nuit au jour ; que de même en votre âme, les retours de la grâce ont beau succéder au péché, le péché à son tour surmonte la grâce, et, comme par une vicissitude fatale, vous tient sous une chaîne invisible qui se relâche parfois, mais qui, ce semble, ne se brise pas.

    Ne dites pas que vous mourrez nécessairement ainsi, en essayant en vain de remplir le vase qui se vide, ou d'élever sur le saint édifice la pierre qui retombe toujours au moment où elle allait atteindre sa hauteur.

    Ne dites pas que toutes les autres grâces vous sont données, mais que la persévérance seule vous est refusée, et par suite le progrès dans le bien, et la croissance en Dieu, et l'espoir de la vie éternelle.

    O âme découragée par de continuelles défaites, relevez-vous ; la Vierge puissante peut tout. Elle qui répond parfaitement à la grâce, qui n'a jamais manqué à aucune grâce, peut changer toute l'issue d'un combat où vous paraissez reculer depuis longtemps.

    Encore un généreux effort pour vous attacher à la Mère du salut, pour devenir vous-même mère de votre salut et pour le mériter, car il le faut ; encore un généreux effort, et certainement vous allez vaincre !

    Vous viviez dans la honte habituelle de plaies invétérées, de chutes toujours renouvelées ; vous allez vivre dans la gloire du triomphe. »

    Alphonse Gratry (1805-1872)
     

    Convocations :  Dimanche 6 Novembre :  « Réunion de travail » et  Assemblée Générale Extraordinaire  de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse)

    Rappel pour

    Convocations :

    Dimanche 6 Novembre :

    « Réunion de travail » et

    Assemblée Générale Extraordinaire

    de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thomas.

     

    Chers amis.

    Initialement, le 1er dimanche d’Octobre, dès mon retour du Cameroun devait réunir les bureaux (Conseils d’Administration)des deux associations cultuelle (De la Métropolie) et caritative pour, autour du repas fraternel partagé après la Ste Messe, une « Réunion de Travail » afin de collecter toutes les informations que Père Isaac et moi-même rapportions de cette visite pastorale et en tirer les conséquences.

    Malheureusement, il semble que les convocations à la CARITAS ESOF n’aient pas été envoyées.

    Trop peu des membres des Conseils d’Administrations étaient présents.

    Face à un tel désengagement, je renonçais à faire quelque rapport que ce soit, attendant des jours meilleurs.

    Veuillez noter que nous aurons une « réunion de travail », autour du repas fraternel, comme de coutume, le dimanche 6 Novembre 2016 pour chacune des deux Associations.

    Pour l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma, elle sera doublée d’une Assemblée Générale Extraordinaire dont l’unique objet sera d’entériner un Legs fait à l’Archidiocèse.

    Je compte sur vous !

    Ces réunions prépareront également la bonne réception d’un bon ami , frère évêque et métropolite de l’Eglise-mère qui nous fait l’honneur de visiter notre Eglise locale Syro-Orthodoxe en fin Novembre début Décembre.

    Dans l’amour du Christ Notre-Seigneur, votre fidèlement et respectueusement. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

    +Mor Philipose-Mariam , Chandai ce 3.X.16

     

    P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère. Merci.

     

     

     

    22 octobre:

    Memorial of Mar Baselius Shakralla Catholicos

    baselios

     

     

    Sainte Salomé (1er siècle)

     

    Epouse de Zébédée, un des patrons pêcheurs de Bethsaïde, mère des apôtres Jacques et Jean, elle était de celles «qui suivaient Jésus et le servaient». Elle avait mis en avant ses deux fils pour qu'ils soient de chaque côté du Messie (Matthieu 20. 17 à 28) aux meilleures places dans le Royaume. Au jour de la Passion, elle était au pied de la Croix. Elle fut aussi de celles qui achetèrent des aromates pour embaumer le corps du Christ et qui le dimanche matin de Pâques trouvèrent le tombeau vide. 
    Elle cherchait peut-être la meilleure place pour ses enfants, quelle mère n'en ferait pas autant? mais elle sut aussi venir à l'aube du matin de Pâques, alors que ses enfants n'y étaient point, et c'était pour Jésus.

     

     

    http://www.peintre-icones.fr/

    Saintes Élodie et Nunillon
    Martyres
    († 851)

       

      En 851, Abd Al Rahman II, émir de Cordoue obligea tous les enfants issus d'un mariage mixte à embrasser l'Islam. Élodie et sa sœur Nunillon étaient concernées : filles d'une chrétienne et d'un musulman. Elles se réfugièrent chez une de leurs tantes maternelles, à Barbaste.

            Découvertes et arrêtées, elles refusèrent de renier leur foi et moururent martyres, décapitées.

    Saint Euchaire et ses compagnons

    Martyrs à Pompey au confluent de la Meurthe et de la Moselle.

    Le 22 octobre 362 leur sang a fécondé la terre de Lorraine.

    Tropaire

    Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené, ont reçu de Toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; animés de Ta force, ils ont terrassé les tyrans et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
    http://orthodoxievco.net/…/vies/synaxair/octobre/eucaire.pdf

    Il est un petit village lorrain de la plaine des Vosges qui, au quatrième siècle, était une brillante cité gallo‑romaine : il s’agit de Grand, située au point de convergence de sept voies romaines disposées en étoile. L’empereur Constantin y a fait construire le plus beau des temples où l’on vient de fort loin rendre un culte à Apollon. Des milliers de pèlerins se pressent dans les rues de la ville et les abords des thermes sont noirs de monde. Une mare sacrée, jadis dédiée à Grannus (dieu celte lié aux sources et au soleil) l’est maintenant à Apollon, son pendant romain. Les pèlerins peuvent s’y livrer au rite d’incubation, il leur indique comment recouvrer la santé. On voit passer des taureaux blancs destinés aux sacrifices, les combats de gladiateurs et de fauves sont très courus, l’immense basilique servant à la fois de forum, de bourse de commerce et de tribunal est également très fréquentée. Il est rassurant d’entendre les sabots des chevaux et de voir briller dans le soleil la cuirasse des soldats. Ainsi, l’ordre règne malgré une foule impressionnante. 


    Dans cette cité si animée vit une noble famille. Les parents, Baccius et Lientrude, élèvent leurs sept enfants, deux garçons et cinq filles, en veillant à leur donner une solide éducation chrétienne. Leur charité infatigable n’a d’égale que leur amour du Seigneur. Mais quelle est la situation des chrétiens à cette époque ? Depuis l’édit de Milan, en 313, l’Eglise a obtenu droit de cité dans tout l’empire et la foi chrétienne a fait reculer le paganisme. Dans l’opulente ville de Grand vivent de nombreux fidèles et des prêtres. Leur influence va grandissant, elle inquiète les autorités romaines. En 355, une nouvelle invasion de Francs et d’Alamans met à sac les villes de Bonn et de Cologne. Julien, nommé César par l’empereur Constance II, rétablit la situation brillamment, ce qui le rend très populaire en Gaule. Non seulement il remporte des victoires militaires mais il a une réputation d’humanité et d’équité. On dit qu’il a étudié avec Saint Basile mais il n’est pas chrétien. Lorsqu’il est proclamé empereur en 360 à la mort de Constance deux, on ne tarde pas à lui donner le surnom de Julien l’Apostat mais il ne sera pas directement responsable des futures persécutions. Celles‑ci seront plutôt l’œuvre de procurateurs zélés, soucieux d’avancement et désireux de restaurer le paganisme concurrencé par les communautés chrétiennes de plus en plus nombreuses et influentes s’installant de préférence dans les grandes villes.
    C’est dans la dernière année de ce règne si court que les aînés de Baccius et de Lientrude deviennent les premiers martyrs de cette contrée des Leuques. Euchaire dirige avec compétence et habileté les écoles de Toul, une ville proche de Grand. C’est un évêque itinérant d’une grande piété, il est ardent, intrépide et son influence est grande dans la région. Il est arrêté sur la voie romaine menant à Scarpone par des soldats de Julien l’Apostat et condamné à être décapité avec ses compagnons. Le lieu de leur martyre, au confluent de la Meurthe et de la Moselle, est appelé « le Haut Font de saint Euchaire » mais surtout « Le champ des tombes » car il s’agit d’un cimetière très ancien (des fouilles archéologiques en témoignent) et très grand. 
    En ce 22 octobre 362, environ deux mille chrétiens sont décapités. Euchaire se lève en tenant dans ses mains sa tête ensanglantée. Il suit la vallée de la Moselle et gravit la colline conduisant aux portes de la ville de Liverdun. Là, il pose son fardeau sur une pierre et s’affaisse. Ses fidèles l’ensevelissent à cet endroit où l’on peut voir une croix de pierre aujourd’hui encore. Plus tard, il sera inhumé dans un somptueux tombeau dans l’église de Liverdun. Les corps des autres martyrs, ses compagnons, sont inhumés sur place. 
    Modèle d’évêque, Euchaire sera vénéré par Saint Mansuy, premier évêque de Toul et ses successeurs. De nombreux miracles se sont produits sur son tombeau : des sourds, des aveugles, des muets et aussi des possédés y ont recouvré la santé. Grâce à son intercession, les habitants de Liverdun ont été épargnés par les hordes de Vandales et de Huns qui, venus d’Allemagne, ont semé la terreur dans toute la région. Ceci a été consigné comme un miracle par le roi de France et d’Austrasie. 
    En ce même mois d’octobre, son frère Elophe et sa sœur Libaire vont subir à leur tour le martyre. Elophe proclame sa foi en public à Grand et à Soulosse, une ville proche. Il suscite de nombreuses conversions et n’hésite pas à détruire les idoles païennes en présence d’une grande foule. Bien sûr, il refuse d’abjurer, il est emprisonné et subit la décapitation dans une prairie, devant un grand nombre de personnes. Aussitôt des malades sont guéris ! Lui aussi, comme son frère, se dirige vers le sommet d’une petite colline en portant sa tête. Il s’immobilise enfin en s’asseyant sur une grosse pierre sur laquelle il laissera une empreinte incurvée : ce lieu est toujours fréquenté par les pèlerins et, dès la mort du saint, il s’y est produit nombre de miracles. 
    Sainte Libaire, leur sœur, est une bergère. Elle mène souvent paître ses moutons dans les landes autour de Grand, là où ne prospèrent guère que les genévriers. Arrêtée et sommée d’adorer une statuette d’or d’Apollon, la sainte refuse, frappe la statue de sa quenouille qui, miracle, est aussitôt réduite en miettes ! Comme ses frères, Libaire est décapitée sur la voie romaine en direction de Soulosse. Ses fidèles l’enterrent avec honneur aux portes de la ville. 
    Leur sœur, la future sainte Menne, a mené une vie de religieuse érémitique toute sa vie, en Champagne et en Lorraine. Les autres sœurs de nos martyrs ont toutes été des saintes et les dates de leur naissance au Ciel s’échelonnent au cours du mois d’octobre. Saint Euchaire a été martyrisé tout prés de chez nous et je me plais à penser (à espérer) qu’il est certainement passé sur le chemin antique qui longe notre jardin. Notre terre de Lorraine a été sanctifiée par le sang de ces intrépides témoins de la foi. Qu’ils prient le Seigneur pour nous !
    Article de Mme Bernadette-Marie Duloisy. Source: FB du Père Luc Duloisy

    (http://www.apostolia.eu/…/saint-euchaire-saint-elophe-et-sa…
    http://www.introibo.fr/Saint-Euchaire-martyr)

     

     

     

     

    23 octobre:

    Saint Apôtre Jacques,

    frère du Seigneur et premier Évêque de Jérusalem

    Jacques, ayant eu l'honneur d'être appelé le frère 
    du Seigneur élevé sur le bois de la croix, 
    au bois dont on le frappe n'a pu se soustraire. 

    Le bienheureux apôtre mourut le vingt-trois. 
    Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen
    .

    Tropaire, t. 4

    En disciple du Seigneur, * tu as reçu l'Evangile du Christ; * tu as acquis le prestige des martyrs * et, comme frère de Dieu, tu lui parles librement; * comme pontife, tu es capable d'intercéder: * prie donc le Christ notre Dieu * d'accorder à nos âmes le salut.

    Kondakion, t. 4

    Le Fils unique du Père, le Verbe notre Dieu, * en ces derniers jours descendu jusqu'à nous, * saint Jacques, a fait de toi le premier * pasteur et docteur de Jérusalem, * le fidèle dispensateur des mystères spirituels, * saint Apôtre, c'est pourquoi * tous ensemble nous voulons te vénérer.

    Ikos

    Le fils de Joseph, le premier évêque de Jérusalem, * Jacques, le frère du Seigneur qu'il a vu de ses yeux, * par des hymnes de louange nous le chantons, * nous écriant avec foi: * accorde-nous ce don parfait * qui vient du Père des lumières; * délivre-nous de l'affliction nous menaçant * pour la multitude de nos péchés; * car nos ennemis ont levé contre nous le talon, * voici que nous encerclent les fils d'Ismaël; * vite, brise leur arc, * bienheureux Apôtre et Pontife sacré, * afin que tous ensemble nous puissions te vénérer.

    Exapostilaire, t. 2

    Premier de tous les Hiérarques du nouveau Testament, * sublime Apôtre, sage Pontife et Témoin de la vérité, * plus que tous ayant joui de l'insigne dignité * d'être le frère du Seigneur, * broyé par les roches, tu es passé de ce monde vers lui: * demande-lui pour nous, saint Jacques, le pardon de nos péchés.

    Voici qu'est sur le seuil à présent * le grand, le terrible jour du jugement; * regarde, mon âme, sois vigilante, applique-toi, * de tout cœur prosterne-toi devant l'unique Mère de Dieu, * dans les larmes lui criant: Délivre-moi, * je t'en prie, Vierge pure, de tout châtiment, * place-moi parmi les brebis, à la droite de ton Fils. 
    (http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsoctob…/oct23.html
    http://orthodoxievco.net/ecri…/…/martyrs/octobre/jacques.htm)

     

    Notre Dame de Kazan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'Eglise russe célèbre le 22 Octobre la Très Sainte Mère de Dieu et toujours vierge Marie, en son icône de Kazan en Tatarie, en mémoire de la libération de Moscou en 1612, lors de l'occupation polonaise.

    Toute vie est un Rosaire

    Marthe Robin disait : « toute vie est une messe » ; on pourrait dire aussi de manière analogue que toute vie est un Rosaire. Nous ne le percevrons sans doute qu’à la fin, quand il sera totalement égrené, et que notre existence aura trouvé sa forme et son harmonie définitives, au-delà de ce qu’elle peut présenter d’apparemment chaotique dans son déroulement visible. 

    De même que le Rosaire contient des mystères, joyeux, (lumineux), douloureux, glorieux, on pourrait dire qu’en ce qui concerne le travail du Saint-Esprit dans notre existence, il y a des « effusions » joyeuses, douloureuses et glorieuses. L’ordre évoqué a son importance, même si les choses se déroulent de manière plus cyclique que linéaire. 

    Il y a des effusions de l’Esprit qui illuminent et révèlent, des effusions de l’Esprit qui dépouillent et appauvrissent, des effusions de l’Esprit qui confirment et fortifient. Les trois sont nécessaires : les premières pour faire naître la foi, les secondes pour enseigner l’espérance, et les troisièmes pour communiquer le courage d’aimer.

     
    Père Jacques Philippe
    Extrait de La liberté intérieure, Editions des Béatitudes, 2002, p.108

     

    Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

      maliath taiboothofull of grace
      
    moran a'amekh  - the Lord is with thee
      
    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
     
     wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
      
    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
      
    yoldath aloho Mother of God
      
    saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
      
    nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
     
     Amîn 

     

    Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

     

    L'Approche orthodoxe de l'Amour humain

     

     

     

     

    Mère de Dieu et Christ Sauveur

    par Christos Yannaras


    […] Qu’est-ce que l’amour ? Plus qu’un type de sentiment auquel se réfère le comportement humain au plan moral, c’est le langage de la Bible, c’est-à-dire l’expression de l’expérience ecclésiale, qui nous donne une perspective totalement différente de l’interprétation de l’amour. C’est une perspective ontologique, comme on la nomme dans le langage de la théologie académique. Le terme amour définit avant tout un mode d’existence, et non pas un mode de comportement, ni une émotion, ni un sentiment individuel à l’égard des autres. Mais bien plutôt un véritable mode d’existence.

    Le Nouveau Testament donne une définition de Dieu, par les paroles de saint Jean l’Evangéliste : « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8). Déchiffrons cette phrase. « Dieu est Amour » signifie que l’amour n’est pas une qualité morale de Dieu. N’interprétons pas l’amour à propos des énergies divines, des actions de Dieu dans l’histoire. L’amour, c’est bien la définition même de Dieu. Il précise exactement le mode d’existence de Dieu. Dieu existe comme amour. Cette phrase contient toute la théologie trinitaire, la théologie de la liberté. […]

    Dieu n’est pas une essence mais la réalité d’une personne, de la personne du Père qui, librement, par sa volonté propre, pour exister, réalise son être, son essence, par la naissance du Christ et la procession du Saint-Esprit. Son mode d’existence, l’Amour, est son choix perpétuel. C’est le triomphe de la liberté.

    Nous apprenons l’amour, non au travers de syllogismes, de réflexions, d’analyse, mais par l’imitation de ce mode d’existence réalisé par Dieu. Nous essayons de réaliser le même mode d’existence. Certes, nous sommes des êtres créés, notre nature est limitée, nous avons besoin de ces syllogismes, de ces analyses, mais il nous faut apprendre continuellement que tout cela ne suffit pas pour nous donner la connaissance de la vérité de l’amour. Il nous faut une voie, une pratique, réelle ; Saint Jean nous dit : « Celui qui n’aime pas n’a point connu Dieu, parce que Dieu est Amour ». Notre notion de Dieu relève-t-elle de l’évidence ou de la compréhension ? Nous ne connaissons pas Dieu. Saint Jean le répète un peu plus tard en disant : « Celui qui dit qu’il aime Dieu, alors qu’il ne le connaît pas, mais n’aime pas son prochain, exprime une contradiction » (cf. 1 Jn 4,20). Saint Jean nous assure que nous ne connaissons pas Dieu. Nous essayons de connaître Dieu à travers l’expérience de notre amour pour nos prochains, nos frères, nos sœurs. « Si quelqu’un dit : "J’aime Dieu", mais éprouve de la haine pour son frère, alors c’est un menteur. » Dieu n’est pas le produit d’une idéologie. Dieu n’est pas une notion métaphysique. L’Église a montré que la voie pour arriver à la connaissance de Dieu est celle d’un amour réel, quotidien, continuel.

    Saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens, dit que l’amour est plus grand que la foi (cf. 1 Co 13,13). En effet, la foi ne correspond pas à des convictions individuelles, des certitudes intellectuelles. Le terme de foi, dans l’expérience ecclésiale, conserve le sens premier du terme grec (pistis) qui signifie « confiance ». J’ai confiance, je me donne à quelqu’un. L’amour est plus grand que cette confiance. La confiance, d’une certaine façon, c’est pour commencer. L’amour est un accomplissement qui n’a pas de limite.

    Une autre phrase de saint Jean m’a beaucoup impressionné : « Celui qui craint n’est pas accompli dans l’amour » (cf. 1 Jn 4,18). Nous aimons puisque lui nous a aimés le premier. La crainte est contraire à l’amour. Cela signifie que la connaissance à laquelle nous arrivons à travers l’amour a une qualité tout à fait différente de ce que saint Paul appelle science : « La science sera abolie, l’amour restera » (cf. 1 Co 13,8-9). L’amour ne s’épuise pas aux limites d’une loi ou d’obligations qu’une loi représente pour notre comportement. C’est pourquoi la crainte se trouve aux antipodes de l’amour. Parce que l’amour est la liberté de toute loi, de toute limitation de la vie comme relation, comme communion.

    La différence entre la morale sociale ou la morale dans les différentes traditions spirituelles et religieuses, et la conception ecclésiale de l’amour se trouve exactement dans la définition de Dieu comme Amour : la définition de l’amour comme mode d’existence. Dans cette perspective, l’amour représente aussi la définition de la personne, de notre réalité, de la réalité existentielle de Dieu à l’image de qui nous sommes créés. La définition de la personne, c’est l’amour. L’amour présuppose une existence avec une conscience énergétique et, en même temps, une liberté qui se réalise dans la communion. C’est la différence qu’établit la théologie orthodoxe entre la Personne et le personnalisme ou l’humanisme philosophique.

    Il est très important de savoir de quoi nous parlons. L’Amour, c’est le Dieu incréé. De notre côté, nous sommes des êtres créés à l’image de Dieu. A l’image, c’est-à-dire dans la dynamique d’avancer vers la ressemblance. Cela signifie, en schématisant, que vivre et réaliser l’amour peut se réaliser à deux niveaux. Celui de l’incréé, c’est la réalité divine qui s’identifie avec l’amour, avec la définition de Dieu comme amour ; et celui de notre nature créée à l’image de Dieu. A l’image signifie que nous avons la possibilité naturelle de réaliser l’amour. Là réside la grande difficulté pour distinguer l’aspect naturel, créé, psychologique de l’amour et la réalité d’un mode d’existence auquel l’Église nous appelle. […]

    L’Église essaie d’indiquer en permanence comment discerner entre l’amour naturel et l’amour de l’Incréé. Qu’est-ce que la communauté eucharistique, sinon un mode de vie réel, concret, réalisant une autre relation avec le monde et avec les autres, un autre mode d’existence qui se trouve aux antipodes de l’individualisme. Car tout ce qui est individuel représente, selon l’expérience de l’Église, la mort. Tout ce qui est communion d’amour, communion de l’infini, est l’existence libre de toute limitation de la corruption et de la mort. Très souvent, la résistance de notre nature créée nous oblige à rechercher des certitudes individuelles. Nous essayons d’éviter le risque de la relation, le risque d’aimer vraiment en sortant de nous-mêmes. Et ce glissement pour éviter le risque de la relation nous amène assez souvent à une sorte " d’absolutisation " de l’éducation, de la morale, de la protection de l’autre. Ce n’est pas l’amour réalisé dans le mode d’existence eucharistique, ecclésial.

    Le critère pour distinguer l’amour ecclésial comme une dynamique vers la ressemblance à l’amour divin, et pour discerner cet amour de l’amour naturel, c’est toujours et partout la priorité de la relation personnelle, la priorité de la liberté, le risque de la liberté. Nous vivons cette priorité de la relation personnelle à la place de l’objectivation de la loi dans l’eucharistie, à travers notre relation personnelle avec le Père du corps ecclésial, de la communauté ecclésiale, avec celui que nous appelons Père parce qu’il nous fait naître dans la nouvelle vie qui est le mode d’existence selon la vérité de l’amour divin. Mais nous parlons d’une relation qui produit la vie. C’est très différent d’une relation qui s’épuise à la protection de chaque individu par le risque de sa propre responsabilité, de la propre liberté. […]

    Nous sommes appelés à réaliser, à travers et par les énergies de notre nature, pendant notre vie terrestre, le mode d’existence de l’incréé. Nous sommes appelés à dépasser le mode d’existence – pas la nature : ce serait une autre illusion. Nous ne pouvons pas dépasser la nature, sortir de la nature. Mais avec les possibilités, les capacités, les énergies de notre nature créée, nous sommes appelés à réaliser le mode d’existence du non créé.

    L’amour est un don de Dieu fait à notre nature. Saint Maxime le Confesseur parle d’une (agapetike dpsnamis), d’une force d’amour qui est dans notre nature. C’est une capacité de notre nature mais elle ne suffit pas pour entrer dans la vie qui peut vaincre la mort. Appartenir à l’Église, ce n’est pas pour améliorer notre caractère ou vivre des sentiments plus élevés. Nous appartenons à l’Église parce que nous voulons constater que, à travers la mort, on peut vaincre la mort. Si on cherche cela, il faut dépasser le niveau naturel de l’amour pour arriver à réaliser l’amour selon le mode d’existence du Dieu trinitaire.

    Pour autant, l’Église, à travers l’expérience ecclésiale, ne méprise pas ce qui est naturel, au contraire. L’amour naturel comme force de notre nature, comme le définit saint Maxime le Confesseur, est très positif : c’est le noyau autour duquel notre personnalité se constitue, cet élan dynamique vers l’autre, cet élan de la référence vers l’autre. C’est l’axe qui constitue notre hypostase individuelle, personnelle. On ne saurait donc pas mépriser cela. On ne peut mépriser toutes les conséquences physiques de cette puissance. On ne méprise pas l’éros, toutes ces expressions de l’amour naturel, mais en même temps, il ne faut pas confondre ces deux niveaux. Il ne faut pas confondre ce qui est naturel avec le mode d’existence qui nous libère du naturel. C’est un exercice très difficile. Et je crois qu’il faut considérer en priorité l’illusion que nous avons très souvent de vivre au niveau du mode d’existence ecclésiale alors que nous sommes encore dans le cadre du naturel, et que nous remplaçons la nature par des illusions ou des convictions intellectuelles. […]

    Contacts, Vol. 49, No. 180, 1997.

    http://www.pagesorthodoxes.net/)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

     

    *Rappel des faits:

    Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

    Merci.

     

     

     

    N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

     

    fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

     

    ou terroristesen tous genres !

     

    Prions sans relâche pour que le

     

    Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

     

      

    Let us not forget the bishops, priests and faithful

     

    Christians held by "Islamists" or terrorists of all

     

    kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

     

    Pray for their release ...

     

     

    The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
     
     
     Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
    nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

    Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

    Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

    Syrie, le témoignage d'une journaliste britannique sur Alep.

    Posted: 21 Oct 2016 09:16 AM PDT

    Le 20 Octobre 2016 - Dans le conflit syrien et jusqu'à l'entrée en action très active de la Russie pour soutenir le gouvernement officiel de Damas, les médias occidentaux détenaient le quasi-monopole des médias, télévisions et journaux. Le rapport s'est depuis quelque peu rééquilibré en faveur du gouvernement syrien, grâce aux soutiens de ses partenaires et des erreurs en communication de ses adversaires. 

    Les populations des Etats occidentaux, pour une large part, assez peu intéressées par la connaissance de la vérité, se sont appuyées sur les discours propagandistes de leurs médias assénés entre 2011 et 2012 : Elles étaient rassurées par des informations aux accents optimistes : "printemps arabe" qui ramènerait le soleil, "Armée syrienne libre" qui promettait la liberté, "Opposition modérée" force sage et équilibrée. 

    Aujourd'hui, nous sommes en 2016. On ne parle plus de printemps arabe, ni d'armée syrienne libre et à peine d'une opposition modérée. De la part des pays occidentaux qui soutiennent les mercenaires chargés de détruire la Syrie, c'est la fuite en avant. L'échec est retentissant et la tournure de la guerre les prend au dépourvu ; celle-ci n'est plus locale, comme la propagande occidentale avait voulu le faire croire ; elle est internationale. L'opposition syrienne et son armée n'a jamais été libre ou modérée ; si la modération les caractérisait, elle se serait traduite, chez elle, par la volonté ferme de négociation, même avec le gouvernement de Damas. L'armée syrienne libre (ASL) représente un conglomérat de groupuscules radicaux et fanatiques, des tueurs armés et financés par des puissances voisines, régionales et internationales, adversaires du gouvernement légitime de Damas. 

    En attendant, le peuple syrien souffre et souffrira durablement. Il vit une "catastrophe nationale, humaine, territoriale et spirituelle". Rappelons seulement que le terme catastrophe se dit en hébreux la "Shoa", terme réservé au peuple juif mais si ce vocable ne peut être utilisé pour les catastrophes des autres peuples, il  a son équivalent dans toutes les langues. En arabe, on parlera de la "Karitha", الكارثة. Le XXème siècle fut celui de la Shoa ; le XXIème sera celui de la "Karitha" des syriens.

    Cette guerre de Syrie est bien une catastrophe car elle n'épargne personne sur le territoire et même dans les pays voisins. Elle décime, détruit, déconstruit, dégrade et pousse à l'émigration, comme la shoa avait poussé le peuple juif à laisser l'Europe pour fuir ses tortionnaires nazis.

    En 1939-40, les peuples européens étaient restés ignorants des méfaits gravissimes causés par les nazis à l'encontre des juifs et des chrétiens allemands et des pays limitrophes ; En Syrie, entre 2011 et 2012, les peuples occidentaux étaient persuadés que le printemps arabe se poursuivait et que les rebelles qui se battaient sur place n'étaient que de gentils combattants, "faisant du bon boulot"; depuis, ils se sont révélés être des bourreaux impitoyables de la population syrienne et irakienne.
     
    Désormais, en Occident, le temps passant, le peuple est de plus en plus suspicieux à l'égard des médias. Même si les populations européennes ne mettent pas ouvertement en cause les positions de leurs propres gouvernements; elles sont muselées par la culpabilité héritée de leurs pères qui furent, pour certains durant la deuxième guerre mondiale, acteurs dans la persécution des juifs. Actuellement peu de voix s'élèvent pour rappeler publiquement que cette guerre arrange l'Etat d'Israël ; celui-ci ne peut être un spectateur neutre du drame syrien; les mercenaires se battent pour lui puisqu'il bénéficie de la destruction de la Syrie; Israël compte parmi les auteurs de la radicalisation des esprits dans le monde arabe; il y travaille, au cours de cette guerre syrienne en s'abstenant de dénoncer les actes barbares des islamistes et ce silence le fait fortement soupçonner de complicité; il y a également travaillé dans le passé par sa politique d'annexion de territoires et le refus d'une négociation de paix globale qui aurait remis en cause son occupation et l'annexion des terres conquises sur ses voisins. 

    Heureusement, qu'Internet vient au secours des faibles et des minorités démunis de medias en mettant à leur disposition des moyens d'expression, et cela même les médias alternatifs ne font pas le poids face aux audimats de la propagande télévisée, cet "opium du peuple". 

    Nos commentaires suffisent. Laissons plutôt la parole à une témoin : Vanessa BEELEY, journaliste, fille d'un ambassadeur britannique au Proche-Orient parle de son voyage à Alep dans la video suivante.

    Ecoutons-là attentivement nous dire la fourberie, non pas celle du Scapin de Molière, mais des régimes occidentaux qui dissimulent la vérité sur la brutalité de leur politique : embargo total sur la Syrie, armement des "rebelles", blocage des négociations, mensonges médiatiques, etc....
     
     

    Le Veilleur de Ninive

    La coalition US aurait frappé une procession funéraire en Irak, des dizaines de morts.

    Posted: 22 Oct 2016 12:43 PM PDT

    Le 22 octobre 2016 -  Selon le site "Spoutnik", le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova est sûre que les statistiques comparatives sur le nombre de victimes civiles durant le régime de Saddam Hussein et les dix ans de présence militaire américaine ne sont pas favorables pour Washington.
     
    Toujours selon le même site, l'aviation de la coalition dirigée par les États-Unis a frappé une procession funéraire dans la ville irakienne de Daquq située près de Kirkouk, l'ayant prise pour un rassemblement de terroristes, des dizaines de civils ont perdu la vie dans l'attaque, selon le ministère russe de la Défense. 

    Le groupe terroriste Daech n'est pas présent dans la région, où des dizaines d'Irakiens, dont des femmes et des enfants, ont été tués à la suite des frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, a fait remarquer le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

    « Le 21 octobre, la reconnaissance russe a détecté des frappes aériennes de deux avions de combat sur la ville de Daquq située près de Kirkouk, où aucun militant de Daech n'est présent, selon nos données. D'après les rapports des témoins, une procession funéraire a été prise par l'aviation de la coalition pour un groupe de militants. Des dizaines de civils irakiens, dont des femmes et des enfants, sont morts », a déclaré M. Konachenkov.
     
    Selon lui, les frappes de la coalition sur des zones résidentielles constituent des « crimes de guerre ».

    « Nous avons à plusieurs reprises noté que ces frappes mortelles sur les zones résidentielles, qui ressemblent beaucoup à des crimes de guerre, sont devenues presque une routine quotidienne pour l'aviation de la coalition internationale », a souligné le porte-parole de la Défense russe. 
     
    Le ministère de la Défense russe a également déclaré qu'il surveillait l'opération visant à reprendre Mossoul, ajoutant que les avions de la coalition internationale étaient sortis 22 fois et avaient effectué 19 frappes aériennes au cours des dernières 24 heures. 
     
    L'incident à Daquq, situé dans la province de Kirkouk (nord de l'Irak), a eu lieu vendredi et aurait fait quelque 20 morts et 45 blessés.
    Auparavant, le ministère de la Défense russe avait déclaré que des erreurs de ciblage commises par la coalition internationale se produisaient trop souvent. 
     
    « Des mariages, des processions funéraires, des hôpitaux, des commissariats, des convois humanitaires et même des troupes syriennes luttant contre les terroristes de Daech près de Deir ez-Zor deviennent des cibles pour la coalition », a souligné M. Konachenkov.
    Le 5 octobre, les milices irakiennes, qui se battent sous le drapeau de l'Irak dans la région de Kayara près de Mossoul, ont été frappées par la coalition internationale dirigée par Washington. Lors du raid, les combattants se battaient contre les islamistes de Daech, qui ont pu s'enfuir grâce aux actions de la coalition. Suite à la frappe, 21 combattants ont été tués.
     
    Le 17 septembre, quatre avions de la coalition internationale dirigée par les États-Unis ont frappé l'armée gouvernementale syrienne faisant 62 morts et près de 100 blessés. Les terroristes ont lancé une offensive immédiatement après la frappe de la coalition.

    Programme des prochaines semaines au Monastère

     

    Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

     

    Miséricorde:

     

    Program in the coming weeks

     

    Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

    "A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

     

     

    Au Monastère Syriaque de

     

    CHANDAI-BREVILLY (61) :

     

    (Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

    Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

     

     

    Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

     

    au Monastère Syriaque 

     

    Tous les 1ers Weekend du mois

     

    (Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

     

    Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

     

    *22 et

     

    *29 du mois

     

     

    INSCRIVEZ-VOUS !

     

    Adresse ci-dessous :

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

     

     

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    RETRAITE-PELERINAGE DE LIBERATION ET DE GUERISON INTERIEURE DES FESTIVITE DE ST GROGORIOS ET DE LA "TOUSSAINT"

    See original image

     

    Du 1er  au 6 dimanche Novembre

    au Monastère Syriaque:

      

     Sanctuaires visités:

    *Mardi 1er Novembre, Messe du jour au Sanctuaire N-D de Miséricorde, après-midi au Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon

    *Mercredi 2 Novembre:Solennité de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque

    *Jeudi 3 NovembrePèlerinage à Notre-Dame de Pontmain et au Mont Saint Michel 

    *Vendredi 4 Novembre, Messe au Monastère Syriaque  , vénération des reliques de la Ste Croix, cette journée au Monastère Syriaque est réservée aux confessions, prières de délivrances, prières de guérison intérieureselon la Tradition de l'Eglise.

    *Samedi 5 Novembre,Messe au Monastère Syriaque,cette journée mariale est réservée aux confessions.L'après-midi, visite de Verneuil Sur Avre.

    *Dimanche 6 Novembre: Pèlerinage à N-D de Miséricorde avec ce mois-ci une mémoire solennelle de Saint Gregorios. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et du programme habituel.

     

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    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    *Dimanche 6 Novembre au Monastère Syriaque:

      

     Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

     

     'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

    SAMEDI 22 ET DIMANCHE 23 OCTOBRE 2016 , LECTIONNAIRE DU 6ÈME DIMANCHE APRÈS LA FÊTE DE LA SAINTE CROIX / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...

    6eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

    ·         Soirée :

    o    Saint Mathieu 19: 13-26

    ·         Matin :

    o    Saint-Marc10: 17-27

    ·         Avant Quadisha Qurbana :

    o    Genèse 42: 29-36

    o    Psaume 84

    o    Isaïe 43: 16-25

    ·         Saint Qurbana :

    ·         Actes 21: 27 -40

    ·         27 Les sept jours de la purification allaient s’achever, quand les Juifs venus de la province d’Asie, voyant Paul dans le Temple, semèrent la confusion dans toute la foule et mirent la main sur lui,

    ·         28 en s’écriant : « Israélites, au secours ! Voilà l’homme qui, auprès de tous et partout, répand son enseignement contre le peuple, contre la Loi et contre ce Lieu ! Bien plus, il a aussi fait entrer des Grecs dans le Temple, il a souillé ce Lieu saint ! »

    ·         29 En effet, ils avaient vu auparavant Trophime d’Éphèse avec Paul dans la ville, et ils pensaient que celui-ci l’avait introduit dans le Temple.

    ·         30 La ville tout entière s’agita, le peuple accourut de toutes parts, on se saisit de Paul et on l’entraîna hors du Temple, dont on ferma aussitôt les portes.

    ·         31 Tandis qu’on cherchait à le tuer, l’officier romain commandant la cohorte fut informé que tout Jérusalem était en pleine confusion.

    ·         32 Il prit immédiatement avec lui des soldats et des centurions, et descendit en courant vers la foule. À la vue du commandant et des soldats, on cessa de frapper Paul.

    ·         33 Alors le commandant s’approcha, se saisit de lui et ordonna de l’attacher avec deux chaînes ; puis il demanda qui il était et ce qu’il avait fait.

    ·         34 Dans la foule, les uns hurlaient une chose, les autres une autre. Ne réussissant pas à savoir quelque chose de précis à cause du tumulte, il donna l’ordre de conduire Paul à la forteresse.

    ·         35 En arrivant aux marches de l’escalier, on dut le faire porter par les soldats à cause de la violence de la foule,

    ·         36 car la multitude du peuple suivait en criant : « Mort à cet homme ! »

    ·         37 Comme on allait le faire entrer dans la forteresse, Paul dit au commandant : « M’est-il permis de te dire quelque chose ? » Il répondit : « Tu sais le grec ?

    ·         38 Tu n’es donc pas l’Égyptien qui, voici quelques jours, a soulevé et entraîné au désert les quatre mille bandits ? »

    ·         39 Paul dit : « Moi, je suis un Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas insignifiante ! Je t’en prie, permets-moi de parler au peuple. »

    ·         40 Avec sa permission, Paul, debout sur les marches, fit signe de la main au peuple. Un grand silence s’établit, et il prit la parole en araméen

    o    1ère aux Corinthiens 5: 6-13

    ·         06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?

    ·         07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.

    ·         08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.

    ·         09 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas fréquenter les débauchés.

    ·         10 Cela ne concernait pas de façon générale les débauchés qui sont dans ce monde, ni les profiteurs, les escrocs ou les idolâtres – autrement, vous seriez obligés de sortir du monde !

    ·         11 En réalité, ce que je vous écrivais, c’est de ne pas fréquenter celui qui porte le nom de frère, mais qui est débauché, ou profiteur, idolâtre, ou diffamateur, ivrogne, ou escroc : il ne faut même pas prendre un repas avec un homme comme celui-là.

    ·         12 Est-ce à moi de juger ceux du dehors ? Et ceux du dedans, n’est-ce pas à vous de les juger ?

    ·         13 Quant à ceux du dehors, c’est Dieu qui les jugera. Ôtez donc du milieu de vous l’homme mauvais.

    o    Saint-Luc18: 18-27

    ·         18 Un notable lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »

    ·         19 Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.

    ·         20 Tu connais les commandements : Ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère. »

    ·         21 L’homme répondit : « Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »

    ·         22 À ces mots Jésus lui dit : « Une seule chose te fait encore défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »

    ·         23 Mais entendant ces paroles, l’homme devint profondément triste, car il était très riche.

    ·         24 Le voyant devenu si triste, Jésus dit : « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu !

    ·         25 Car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »

    ·         26 Ceux qui l’entendaient lui demandèrent : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »

    ·         27  Jésus répondit : « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. »

     

    De "La Didachè"

    (entre 60-120), catéchèse judéo-chrétienne 
    § 1-6 (trad. coll. Icthus, t. 1, p. 112s) 

     

    « Choisis donc la vie » (Dt 30,19)

     

          Il y a deux chemins : l'un de la vie, l'autre de la mort ; mais il est entre les deux chemins une grande différence. Or le chemin de la vie est le suivant : D'abord, tu aimeras Dieu qui t'a créé ; en second lieu, tu aimeras ton prochain comme toi-même ; et ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait, toi non plus ne le fais pas à autrui. Et voici l'enseignement signifié par ces paroles : Bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent. Quel mérite, en effet, d'aimer ceux qui vous aiment ? Les païens n'en font-ils pas autant ? Quant à vous, aimez ceux qui vous haïssent, et vous n'aurez pas d'ennemis. Abstiens-toi des désirs charnels et corporels... 

          Deuxième commandement de la doctrine : Tu ne tueras pas, tu ne seras pas adultère, tu ne séduiras pas des garçons, tu ne commettras ni fornication, ni vol, ni magie, ni empoisonnement ; tu ne tueras point d'enfants, par avortement ou après la naissance ; tu ne désireras pas les biens de ton prochain. Tu ne te parjureras pas, tu ne diras pas de faux témoignage, tu ne tiendras pas de propos médisants, tu ne garderas pas de rancune. Tu n'auras pas deux manières de penser ni deux paroles : car la duplicité de langage est un piège de mort. Ta parole ne sera pas menteuse ; pas vaine non plus, mais remplie d'effet. Tu ne seras ni avare, ni rapace, ni hypocrite, ni méchant, ni orgueilleux ; tu ne formeras pas de mauvais dessein contre ton prochain. Tu ne dois haïr personne ; mais tu dois reprendre les uns et prier pour eux, et aimer les autres plus que ta propre vie. 

          Mon enfant, fuis tout ce qui est mal et tout ce qui ressemble au mal... Veille à ce que nul ne te détourne de ce chemin de la doctrine, car cette personne-là t'enseigne en dehors de Dieu. Si tu peux porter le joug du Seigneur tout entier, tu seras parfait ; sinon, fais du moins ce qui est en ton pouvoir. 

    (Références bibliques : Mt 22,37s ; 7,12 ; Tb 4,15 ; Mt 5,44s ; 1P 2,11 ; Ex 20 ; Mt 24,4)

    SAMEDI 22 ET DIMANCHE 23 OCTOBRE 2016 , LECTIONNAIRE DU 6ÈME DIMANCHE APRÈS LA FÊTE DE LA SAINTE CROIX / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...
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    20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 06:33

     

     

     

     

     

     

     

     

    A humble Christian will not preoccupy himself with mysteries. A proud Christian busies himself with the hidden judgments of God.

    Lettre de saint Jacques 2,12-17.

    Frères bien-aimés, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de liberté. 
    Car le jugement sera sans miséricorde pour celui qui n'aura pas fait miséricorde ; la miséricorde triomphe du jugement. 
    Que sert-il, mes frères, à un homme de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres ? Est-ce que cette foi pourra le sauver ? 
    Si un frère ou une sœur sont dans la nudité et n'ont pas ce qui leur est nécessaire chaque jour de nourriture, et que l'un de vous leur dise : 
    "Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez " sans leur donner ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il ?  
    Il en est de même de la foi : si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. 
     


    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,35-40.

    En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez les reins ceints et vos lampes allumées ! 
    Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, afin que, lorsqu'il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt. 
    Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir. 
    Et si c'est à la deuxième ou à la troisième veille qu'il arrive et les trouve ainsi, heureux sont-ils !
    Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer sa maison. 
    Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. " 
     




    Par Saint Jean Chrysostome

    (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
    Homélie sur le psaume 49 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 24) 

     

    Les deux avènements du Christ

     

    Lors de son premier avènement, Dieu est venu sans aucun éclat, inconnu du plus grand nombre, prolongeant de longues années le mystère de sa vie cachée.

    Lorsqu'il descendit de la montagne de la Transfiguration, Jésus demanda à ses disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ.

    Il venait alors, tel un berger, chercher sa brebis égarée, et pour s'emparer de l'animal indocile, il lui fallait demeurer caché.

    Comme un médecin qui se garde bien d'effrayer son malade dès le premier abord, de même le Sauveur évite de se faire connaître dès le commencement de sa mission : il ne le fait qu'insensiblement et peu à peu. 

    Le prophète avait prédit cet avènement sans éclat en ces termes :

    « Il descendra comme la pluie sur une toison, et comme l'eau qui coule goutte à goutte sur la terre » (Ps 71,6 LXX).

    Il n'a pas déchiré le firmament pour venir sur les nuées, mais il est venu en silence dans le sein d'une Vierge, porté neuf mois par elle.

    Il est né dans une crèche, comme le fils d'un humble artisan...

    Il va de-ci, de-là, comme un homme ordinaire ; son vêtement est simple, sa table plus frugale encore.

    Il marche sans relâche au point d'en être fatigué.

    Mais tel ne sera pas son second avènement.

    Il viendra avec tant d'éclat qu'il n'y aura pas besoin d'annoncer sa venue :

    « Comme l'éclair qui part de l'Occident apparaît en Orient, ainsi sera la venue du Fils de l'homme » (Mt 24,27).

    Ce sera le temps du jugement et de la sentence prononcée. Alors le Seigneur ne paraîtra pas comme un médecin, mais comme un juge.

    Le prophète Daniel a vu son trône, le fleuve qui roule ses eaux au pied du tribunal et cet appareil tout de feu, le char et les roues (7,9-10)...

    David, le roi-prophète, ne parle que de splendeur, que d'éclat, que de feu rayonnant de tous côtés :

    « Un feu marchera devant lui, et autour de lui mugira une violente bourrasque » (Ps 49,3).

    Toutes ces comparaisons ont pour objet de nous faire saisir la souveraineté de Dieu, la lumière éclatante qui l'environne et sa nature inaccessible.

    Convocations :  Dimanche 6 Novembre :  « Réunion de travail » et  Assemblée Générale Extraordinaire  de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse)

    Rappel pour

    Convocations :

    Dimanche 6 Novembre :

    « Réunion de travail » et

    Assemblée Générale Extraordinaire

    de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thomas.

     

    Chers amis.

    Initialement, le 1er dimanche d’Octobre, dès mon retour du Cameroun devait réunir les bureaux (Conseils d’Administration)des deux associations cultuelle (De la Métropolie) et caritative pour, autour du repas fraternel partagé après la Ste Messe, une « Réunion de Travail » afin de collecter toutes les informations que Père Isaac et moi-même rapportions de cette visite pastorale et en tirer les conséquences.

    Malheureusement, il semble que les convocations à la CARITAS ESOF n’aient pas été envoyées.

    Trop peu des membres des Conseils d’Administrations étaient présents.

    Face à un tel désengagement, je renonçais à faire quelque rapport que ce soit, attendant des jours meilleurs.

    Veuillez noter que nous aurons une « réunion de travail », autour du repas fraternel, comme de coutume, le dimanche 6 Novembre 2016 pour chacune des deux Associations.

    Pour l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma, elle sera doublée d’une Assemblée Générale Extraordinaire dont l’unique objet sera d’entériner un Legs fait à l’Archidiocèse.

    Je compte sur vous !

    Ces réunions prépareront également la bonne réception d’un bon ami , frère évêque et métropolite de l’Eglise-mère qui nous fait l’honneur de visiter notre Eglise locale Syro-Orthodoxe en fin Novembre début Décembre.

    Dans l’amour du Christ Notre-Seigneur, votre fidèlement et respectueusement. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

    +Mor Philipose-Mariam , Chandai ce 3.X.16

     

    P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère. Merci.

     

     

    La ville chrétienne de Qaraqosh libérée ou en voie de totale libération...

    L’Archimandrite Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens et responsable du CAPNI (Christian Aid Program Northern Iraq), nous a transmis hier soir, 18 octobre, les dernières informations du front de Mossoul et la confirmation de la libération de Qaraqosh.

    irak-263x292.jpgDeux ans et deux mois après la fuite de tous ses habitants, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, dans la plaine de Ninive, sur la ligne de front de Khazir, les pershmergas et l’armée irakienne ont repris la ville de Qaraqosh. Ils l’ont libérée et en ont repris le contrôle. Daech n’a pas opposé de réelle résistance et peu de combats se sont déroulés à l’intérieur de la ville. Les hommes de Daech se sont retirés de la ville, seuls quelques snipers seraient restés embusqués.

    Les premiers témoignages recueillis sur place affirment qu’il n’y a eu aucune destruction d’églises, de bâtiments ou de maisons. Nous espérons et prions pour que ce soit vrai.
    Les militaires sont en train de procéder à des déminages.

    Qaraqosh est la plus grande ville chrétienne en Irak, elle comptait 50 000 habitants avant son occupation par Daech en 2014.
    Les lignes de front depuis Bashiqa jusqu’au Sinjar sont calmes, aucune opération n’est en cours pour le moment.

    Au sud de Mossoul, sur la ligne de Qayara, les troupes irakiennes continuent leur avancée et ont repris le contrôle des villes sunnites alentours. Elles avancent dans ce district d’Alshora, bastion de Daech depuis 2010 et espèrent progresser jusqu’à Hamam Ali.

    Dans la ville de Mossoul, Daech semble s’être retirée de la rive est mais des combats font rage dans la partie ouest de la ville. Certains observateurs sur place annoncent l’évacuation des familles vers la Syrie. Peu de déplacements de population ont été observés depuis Mossoul, les principaux combats ayant lieu en dehors de la ville.

    de l’Archimandrite Emanuel Youkhana

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

     

    Les chrétiens de Qaraqosh, réfugiés à Erbil, ont anticipé joyeusement la reprise de Qaraqosh par des chants, des danses et des messes !Le Figaro faisait, hier au soir, le point de la situation. La voici.

    Tôt ce mardi matin [18 octobre], les forces fédérales irakiennes sont entrées dans plusieurs quartiers de Qaraqosh, ville emblématique de la plaine de Ninive. Deux ans et deux mois après la fuite de tous ses habitants, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, les forces de sécurité irakiennes s’apprêtent à reprendre la plus grande ville chrétienne d’Irak. Des accrochages importants ont eu lieu notamment derrière le grand séminaire, et l’armée évoquait la présence de tireurs embusqués et de terroristes dans des maisons. En début de soirée, les militaires avaient fixé leurs positions. Les combats devraient reprendre mercredi, alors qu’un emballement médiatique avait prématurément annoncé la veille la libération de la ville […]

    « Nous encerclons Hamdaniya [district de Qaraqosh, NDLR] maintenant », a déclaré mercredi à l’AFP le lieutenant Riyadh Tawfiq, commandant des forces terrestres irakiennes, dans la base de Qayyarah. « Nous préparons un plan pour lancer un assaut et nettoyer » la ville, a-t-il dit. « Il y a des poches de résistance, des combats, ils ont recours à des voitures piégées mais cela ne les aidera pas », a-t-il assuré.

    A Erbil, c’est déjà l’explosion de bonheur. « Les gens pleurent de joie dans les rues », raconte Nawar, un syriaque catholique qui vit dans la capitale du Kurdistan irakien. « Ils crient, ils dansent, il y a des fêtes improvisées dans les camps », poursuit-il, « on attend tous de pouvoir retrouver notre ville. » Des photos prises par les militaires irakiens filtrent sur Facebook. Sur l’une d’elles, Nawar reconnaît le quartier où, deux ans plus tôt, il a dû abandonner ses deux maisons, son magasin, sa voiture…

    « C’est une grande joie mêlée de larmes », explique Mgr Petrus Mouché, archevêque de Mossoul et de Qaraqosh. « Ce sont les forces spéciales de l’armée irakienne (la Golden division) qui sont entrées dans la ville vers quatre heures du matin. Elles sont passées par l’est, depuis la route qui mène au couvent de Mar Behnam. Les Peshmergas ne sont pas entrés dans Qaraqosh à ma connaissance. » La reprise de Qaraqosh a donné lieu à d’âpres négociations, dans la mesure où elle se situe dans les territoires disputés entre le pouvoir central et le gouvernement régional kurde. Il a finalement été convenu que la ville serait reconquise par l’armée irakienne, ainsi que Bartella, une autre ville chrétienne sur la route de Mossoul.

    Abouna Najeeb, un père dominicain de Qaraqosh, a appris la nouvelle par la télévision. « On revenait des funérailles d’un père de famille qui s’est tué dans un accident de voiture. Nous sommes extrêmement heureux, il y a une grande joie sur tous les visages que je croise. » Les premières images de la ville sont sur toutes les télévisions dans les camps de réfugiés d’Ankawa, la banlieue chrétienne d’Erbil, mais aussi à Dohuk, Zakho ou Suleymania.

    « L’église de la Résurection et le cimetière ont totalement été rasés », décrit Abouna Najeeb. « Le dôme de l’église Behnam et Sarah est aussi détruit. Une quinzaine de maisons sont touchées, probablement par des frappes anciennes de la coalition qui visaient des caches d’armes ou des terroristes. » À Erbil, les déplacés chrétiens se préparent à célébrer la libération de leur ville. « Nous aurons une messe ce soir à 19 heures, suivie d’une grande fête ou nous chanterons et nous danserons toute la soirée », se réjouit Amir, un jeune prêtre ordonné en août dernier. « On est tellement heureux, on a de la peine à croire ce qui nous arrive. »

     

    Source : Figaro, 19 octobre

    En cette période de "bruits de guerre", alors que nous rendons grâces à Notre-Seigneur pour la libération de Qaraqosh, recueillons-nous ce matin, si vous le voulez-bien,sur cette magnifique pièce de la Liturgie Bysantino-slave (Russe) pour le St Carême. Bonne journée à tous. Aloho m'barekh (Que le Seigneur vous bénisse) !

     

     

    Saint Artémios, Martyr

    Holy Great Martyr Artemius (362)

     

     

    He came from a noble family, and was appointed military Governor of Alexandria and Egypt by the Emperor Constantine the Great. Some years later, the Emperor Julian the Apostate strove to restore pagan idolatry as the official religion of the Empire. He also entered into a war with Persia, and established Antioch as his headquarters for pursuing the war.

     

     In Alexandria, Artemius received an order to come to Antioch with the military forces under his command. Artemius reported to the apostate Emperor just in time to see him ordering the cruel execution of two pious Christians, Eugenius and Macarius. Fearlessly, StArtemius immediately denounced the Emperor, telling him to his face that his anti-Christian policy was of demonic origin. The enraged Emperor instantly had Artemius stripped of all official rank and thrown into prison.

     

     The following day, he had Artemius brought before him and promised him high Imperial office if he would only renounce Christ and worship the idols. When Artemius forcefully refused to do this, he was publicly tortured to death. A pious noblewoman secretly recovered the Saint's relics and took them to Constantinople, where they were venerated and wrought many miracles for several centuries.

    Déjà resplendissant en cette vie, Artème 
    s'en va, décapité, vers la gloire suprême. 
    C'est le vingtième jour que fut décapité, 
    ô Christ, ce vrai témoin de Votre divinité. 
    Par ses saintes prières, ô notre Dieu, ayez pitié de nous et sauvez-nous. Amîn.

    Tropaire, t. 4

    Votre Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené * a reçu de Vous, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animé de Votre force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par ses prières sauvez nos âmes, ô Christ notre Dieu.

    Kondakion, t. 2

    Tous ensemble, acclamons par des hymnes, comme il se doit, * le porteur de couronne, le Témoin de la foi, * Artème, le sublime martyr, * l'abondante source de merveilleuses guérisons, * car auprès du Seigneur il intercède pour nous tous.

    Ikos

    Qui donc serait capable d'exposer * les peines, les combats que tu as affrontés * avec courage pour la foi du Seigneur * et de quelle grâce tu fus doté; * la bouche humaine est incapable d'en faire le récit, * car, revêtu de sagesse et de courage, tu dédaignas * les richesses et les honneurs qui ne durent qu'un temps, * en véritable soldat de Jésus Christ. * Auprès du Seigneur tu intercèdes pour nous tous.

    Exapostilaire, t. 2

    En présence de la sainte Trinité, * tu resplendis de l'abondante clarté de l'au-delà: * du ciel regarde vers ceux qui t'honorent de tout cœur; * illustre et grand Martyr, en excellent soldat du Christ, * assiste avec les armes de Dieu * contre nos ennemis tout le peuple chrétien.

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    Vierge Mère de Dieu toute-pure et bénie, * gloire des Anges et des Martyrs et fierté des chrétiens, * leur force, leur rempart et leur abri, * leur forteresse, leur donjon, * sauvegarde tes fidèles serviteurs, * sois leur aide et secours dans les périls; * car en toi, protectrice du monde, nous pouvons nous glorifier. 
    http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsoctob…/oct20.html

     

     

     

     

     

     
    LE TRÉSOR DES LITURGIES ORTHODOXES:
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    Je suis toujours impressionné par l'immense trésor des offices de la Sainte Orthodoxie(...) non seulement nous prions, mais nous sommes instruits dans la foi... 
     
    Les lectures soulignent et insistent sur le caractère résurrectionnel de notre vie en Christ, notre Dieu, et les hymnes enseignent littéralement la foi tout au long de l'année.
    Chaque jour, nous sommes unis à ceux qui nous ont précédés, en nous rappelant leur vie et en sachant que nous sommes dans leurs prières.
     
    Et ces offices sont couronnés à la Divine Liturgie et la servent, cette Divine Liturgie qui est au cœur de notre vie en Christ, notre theosis!
     
    Malheureusement, ces dons généreux sont souvent ignorés ou considérés comme acquis.
    Il est vrai que notre vie ici et maintenant est occupée et qu'il y a beaucoup, beaucoup de distractions.
    Pourtant, nous pouvons faire le choix conduit par l'Esprit de modeler notre vie autour du Christ. Lorsque nous ne pouvons pas aller à l'Eglise pour les offices, nous pouvons prier les lectures et les offices chez nous et dans l'intimité de nos coins d'icônes.
     
    Prier la foi et vivre la foi vont de pair, et les prières et les offices qui nous sont donnés par notre Sainte Mère l'Eglise nous gardent dans la foi, et nous permettent de léguer à nos enfants et à leurs enfants la foi transmise à travers les siècles par les apôtres, les Pères saints, les évêques, les prêtres et les diacres comme on leur a remis à eux, le "dépôt de la vérité!"
     
    Dieu soit remercié pour Ses grandes bénédictions!

     

    Version française Claude Lopez-Ginisty d'après

     

    Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

      maliath taiboothofull of grace
      
    moran a'amekh  - the Lord is with thee
      
    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
     
     wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
      
    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
      
    yoldath aloho Mother of God
      
    saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
      
    nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
     
     Amîn 

     

    Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

     

    20 octobre 2016

    Mme Asma al-AssadL’épouse du président syrien Bachar Al-Assad a affirmé avoir rejeté toutes les « offres » de quitter la Syrie dans une interview avec la chaîne publique russe Russia 24 diffusée mardi, la première qu’elle accorde à un média étranger depuis le début de la guerre contre ce pays.

    Les premières années de la guerre, elle avait elle aussi été victime de la campagne de rumeurs lancée contre le pouvoir syrien, et son époux en particulier: de nombreuses fois, ces rumeurs propageaient qu’elle avait quitté la Syrie avec ses enfants pour Londres, où elle a grandi, ou pour la Russie, qui soutient la Syrie.

    « Je n’ai jamais pensé à être ailleurs », a dit Asma Al-Assad en anglais en réponse à la journaliste qui lui demandait si quelqu’un lui avait « conseillé » de partir.

    asma_assad3« Oui, j’ai eu l’occasion de quitter la Syrie, disons de fuir la Syrie. Ces offres incluaient des garanties de sécurité et de protection pour mes enfants, même une sécurité financière », a poursuivi Mme Assad .

    « Il ne faut pas être une lumière pour savoir quel était l’objectif véritable de ces gens. (…) il s’agissait d’une « tentative délibérée de saper la confiance du peuple envers son président », a-t-elle précisé.

    Mme Assad s’en est pris à la partialité des médias occidentaux car ils se focalisent sur les réfugiés syriens et non sur les Syriens qui sont restés en Syrie .

    «Pourquoi les destins des enfants du village de Zara n’ont pas été mis en lumière dans les médias comme cela a été le cas d’Aylan et d’Omar ? Les médias occidentaux ont décidé de se concentrer sur ces tragédies car elles correspondaient à leur agenda.

    C’est l’Occident qui a divisé nos enfants qui prennent part au conflit en fonction des orientations politiques de leurs parents. Aylan était un enfant syrien, ce en quoi ses parents croyaient n’est pas très important, et il en va de même pour Omar et tous les autres enfants innocents du village de Zara. Ils sont tous des enfants innocents, et leur mort est une perte pour la Syrie», a déclaré Asma el-Assad dans une interview à Rossiya 24, évoquant les conditions dans lesquelles les enfants syriens vivent.

    Le mois de mai dernier, la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra ainsi que son fidèle allié Ahrar al-Sham et d’autres milices ont commis un massacre dans la localité de Zara dans la province sud de Hama et dont les habitants appartiennent à la communauté alaouite, celle du président syrien. 
    Il y a eu des dizaines de tués parmi les civils, tandis que de nombreux femmes et enfants ont été kidnappés.

    «On a déjà beaucoup parlé de la situation humanitaire en Syrie. Mais il est difficile de décrire toute la gravité de la situation. Les gens déplacés, la misère, les maladies, les souffrances – c’est sans précédent.
    L’ironie est que les médias occidentaux préfèrent se focaliser uniquement sur la difficile situation dans laquelle se trouvent les réfugiés et les gens qui vivent sur les territoires contrôlés par les groupes armés, tandis que la majorité des gens déplacés habitent [sur le territoire contrôlé par le gouvernement]. Et ces gens sont aussi importants que les autres», a précisé la première dame de Syrie.

    asma_assad4Qualifiée de « Rose du désert » par le magazine américain Vogue et de « lumière » par un hebdomadaire français avant l’insurrection  contre le pouvoir syrien et la personne de son mari en 2011, Asma al-Assad, 41 ans, a elle aussi fait l’objet d’une campagne dans les médias occidentaux et ceux des monarchies arabes fustigeant son silence face à la soi-disant répression du pouvoir. Mais elle n’a toutefois pas subi la diabolisation infligée à son mari.

    Restée discrète pendant un certain temps, elle est de plus en plus visible depuis deux années, et les médias officiels syriens couvrent ses différentes activités: recevoir des blessés de guerre ou des orphelins ou lors de parrainages d’évènements sociaux ou éducatifs.

    Sources : AFP, RT ; al-Manar

    20 octobre 2016

    Désormais, votre patrimoine sera pris en compte dans le calcul du montant des aides au logement que vous recevez. Les intérêts produits par les sommes placées sur des livrets d'épargne réglementée (Livret A, LDD, LEP) seront notamment intégrés au calcul !

    Des aides bientôt rabotées

    La créativité fiscale est à son comble pour tenter de boucler le budget 2017... La nouveauté du jour, c’est la réforme du calcul des aides au logement.

    Les aides au logement seront versées en fonction de votre patrimoine (pour les allocataires dont le patrimoine dépasse 30 000 euros) à partir du 1er octobre 2016. Le texte instaure notamment la prise en compte dans le calcul de l'APL des intérêts produits par les sommes placées sur des livrets d'épargne réglementée (Livret A, LDD, LEP).

    Donc si vous avez mis un peu de sous de côté pour pouvoir faire face en cas de coup dur, ou pour payer les études des enfants, le gouvernement considère que vous n’auriez pas dû épargner mais mettre ces sous dans votre loyer, et vous voilà privé d’une partie des allocations.

    Même chose si vous possédez une petite maison à la campagne, ou si vous avez hérité d’une maison de famille. La CAF considère que vous pourriez y loger et donc, là encore, vos aides au logement vont être rabotées, pour tout ou partie (sauf si vous êtes handicapé ou âgé et dépendant). Et tant pis si cette maison se trouve à 500 kilomètres de votre lieu de travail. Tant pis si vous n’en tirez pas de revenus en la louant. Tant pis si vous ne pouvez pas la revendre parce qu’elle est en indivision.

    Vers une plus grande équité ?

    D’après la Confédération syndicale des familles, « ce sont 650 000 foyers aux revenus modestes qui verront leur aide au logement diminuée ».

    Le but au final est de faire économiser 225 millions d’euros aux CAF, qui distribuent 15 milliards d’euros d’aide au logement par an.

    Actuellement, plus de 6 millions de foyers bénéficient de l'aide personnalisée au logement. Cette réforme est censée aller « dans le sens d'une plus grande équité entre bénéficiaires », selon Christian Eckert, Secrétaire d'État auprès du ministre des Finances et des Comptes publics, chargé du Budget.

    D’après la Cour des comptes, le système des APL est certes  « globalement redistributif » mais il génère des inégalités. 

    source

    20 octobre 2016

    Les députés européens mettent Sputnik et Daesh sur le même plan Dans une proposition de résolution hallucinante, la présidente polonaise de la sous-commission défense et sécurité du parlement européen réclame le soutien des centre de communication de l'Otan pour mettre fin aux activités subversives des agences publiques de presse russes... et des terroristes de l'Etat Islamique.

    La rotation des responsabilités au Parlement européen a ça de particulier qu'elle permet à des phénomènes russophobes tels que l'Eurodéputé polonaise Anna Fotyga, de faire voter des résolutions dangereuses pour la diversité de la presse voire pour certains journalistes. 

    Le texte original, dont Sputnik s'est procuré une copie, évoque pêle-mêle Russia Today, Sputnik, Daesh, le Kremlin, les « trolls » ou l'Eglise orthodoxe comme autant de moyen de propagande contre lesquels il faut lutter. 
    Il a depuis été largement amendé, même si Sputnik reste nommément visé et figure dans le même document qu'un mouvement terroriste mondialement combattu. 

    Vous pouvez lire le texte du rapport 
    ici 

    Le bureau de Mme Fotyga n'a évidemment pas souhaité répondre à nos questions, nous renvoyant à la lecture du texte. En revanche, l'eurodéputé européen Javier Couso Permuy, rapporteur du rapport minoritaire sur ce texte, a bien voulu nous fournir quelques explications sur l'origine de ce pamphlet anti russe et anti journalistes russes :

    « Le cas de Mme Fotyga relève de la pathologie politique russophobe. Ils disent que vous à Sputnik êtes au service de la politique agressive et militaire de la Russie contre l'Union Européenne et que vous interférez avec le travail de l'UE. C'est extrêmement grave, mais cela participe d'une campagne agressive qui pourrait aboutir à des attaques contre vos médias, comme cela est arrivé en Espagne avec Ispan TV dont le signal satellite a été coupé par arrêté ministériel ».
     

    Alors que nos confrères de la presse française se plaignent régulièrement de l'incroyable concentration des pouvoirs qui fait que 95 % des médias se trouvent entre les mains de sept familles de milliardaires, voilà que le parlement européen prie les citoyens de se méfier de tout point de vue alternatif.

    C'est une attaque en règle contre la liberté de la presse, à la limite de la légalité selon M. Couso : « Je pense que considérer des medias publics russes comme RT ou Sputnik, qui travaillent ouvertement avec une déontologie professionnelle, avec une ligne éditoriale marquée comme les autres médias, avec une organisation terroriste qui égorge qui assassine et qui pose des bombes, c'est quelque chose qui est illégal.

    C'est gravissime et je pense que la communauté des journalistes internationaux devrait réagir car il faut défendre la diversité de la presse, aussi bien la Fox que Sputnik. »

    Source.

    20 octobre 2016
     
    Bien peu de nos politiques, candidats aux plus hautes responsabilités, ne semblent avoir pris conscience de la gravité du phénomène.


    La colère monte au sein de la police nationale.
     Des centaines de policiers se sont rassemblés, hier à Paris, pour dire leur « ras-le-bol » des violences récurrentes dont ils sont l’objet depuis des mois, mais surtout leur inquiétude face au délitement de notre société.
     Car ne nous y trompons pas : réduire le mouvement de ces agents à de simples considérations sur leur situation matérielle et professionnelle serait une grave erreur.
    Vigies de la République, les policiers dénoncent, en réalité, le désordre dans lequel la France s’enfonce inexorablement. 
    Certes, ils sont les premières victimes d’une violence aujourd’hui quotidienne.
     Mais ils voient surtout, à leur grand dam, cette violence se répandre comme un cancer qui dévore peu à peu notre pays.
    Bien sûr, le manque d’effectifs, les matériels obsolètes, inadaptés et en nombre insuffisant, les violences physiques subies au jour le jour depuis trop longtemps altèrent grandement le moral et les convictions de celles et ceux qui ont fait le choix de défendre la France et les Français. 
    Mais de cela ils ont l’habitude. 
    Depuis des décennies, et leurs prédécesseurs avant eux, ils sont confrontés à des situations similaires dont ils se sont toujours, malgré quelques « coups de gueule », accommodés.
    Aujourd’hui, le mal est bien plus profond. 

    Et les forces de l’ordre ont pu, au fil de ces dernières années, le mesurer. 
    Spectateurs impuissants d’un laxisme institutionnalisé, ils voient le pays qui, lentement mais sûrement, s’installe dans le chaos.
    (...)


    Là est le véritable message que souhaitent faire entendre policiers et gendarmes.
     Ils demandent des dirigeants courageux, qui cessent de pleurnicher à chaque événement dramatique, pour décider et ordonner des mesures à la hauteur des dangers que nous courons aujourd’hui. 


    Ils veulent des politiques sécuritaire, pénale et migratoire réalistes et efficaces, à même de préserver et de sauvegarder l’ordre public dans notre pays. 
    Ils veulent de vraies décisions pour lutter, et mettre hors d’état de nuire, les terroristes, les criminels, les casseurs et tous ceux qui ont juré la fin de notre pays. Ils veulent, enfin, la vérité sur la situation dans laquelle se trouve notre pays, et ne pas être envoyés systématiquement et inutilement au « casse-pipe ».
    Oui, la situation est grave. 
    (...)
    En effet, en dehors de quelques mesures superficielles, telles que l’augmentation des effectifs ou l’augmentation de certains budgets liés à la sécurité et à la justice, aucun (ou presque) ne traite de ces sujets sur le fond. 
    C’est pourtant d’un véritable « plan Marshall » que relèvent ces domaines, tant ils vont être déterminants pour notre proche avenir.

    Ce cri d’alerte que lancent les policiers doit donc être pris très au sérieux.

     Il est peut-être un des derniers, avant que la situation ne dégénère définitivement dans notre pays.

    Si, une fois encore, ils ne sont pas entendus, le risque est grand, alors, de voir cette guerre civile, tant redoutée, advenir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

     

    *Rappel des faits:

    Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

    Merci.

     

     

     

    N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

     

    fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

     

    ou terroristesen tous genres !

     

    Prions sans relâche pour que le

     

    Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

     

      

    Let us not forget the bishops, priests and faithful

     

    Christians held by "Islamists" or terrorists of all

     

    kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

     

    Pray for their release ...

     

     

    The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
     
     
     Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
    nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

    Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

    Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

     

    Programme des prochaines semaines au Monastère

     

    Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

     

    Miséricorde:

     

    Program in the coming weeks

     

    Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

    "A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

     

     

    Au Monastère Syriaque de

     

    CHANDAI-BREVILLY (61) :

     

    (Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

    Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

     

     

    Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

     

    au Monastère Syriaque 

     

    Tous les 1ers Weekend du mois

     

    (Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

     

    Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

     

    *22 et

     

    *29 du mois

     

     

    INSCRIVEZ-VOUS !

     

    Adresse ci-dessous :

     

    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

    61300 CHANDAI.

    Tel: 02.33.24.79.58

    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

     

     

    ======

    RETRAITE-PELERINAGE DE LIBERATION ET DE GUERISON INTERIEURE DES FESTIVITE DE ST GROGORIOS ET DE LA "TOUSSAINT"

    See original image

     

    Du 1er  au 6 dimanche Novembre

    au Monastère Syriaque:

      

     Sanctuaires visités:

    *Mardi 1er Novembre, Messe du jour au Sanctuaire N-D de Miséricorde, après-midi au Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon

    *Mercredi 2 Novembre:Solennité de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque

    *Jeudi 3 NovembrePèlerinage à Notre-Dame de Pontmain et au Mont Saint Michel 

    *Vendredi 4 Novembre, Messe au Monastère Syriaque  , vénération des reliques de la Ste Croix, cette journée au Monastère Syriaque est réservée aux confessions, prières de délivrances, prières de guérison intérieureselon la Tradition de l'Eglise.

    *Samedi 5 Novembre,Messe au Monastère Syriaque,cette journée mariale est réservée aux confessions.L'après-midi, visite de Verneuil Sur Avre.

    *Dimanche 6 Novembre: Pèlerinage à N-D de Miséricorde avec ce mois-ci une mémoire solennelle de Saint Gregorios. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et du programme habituel.

     

    INSCRIVEZ-VOUS !

     

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    Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


    Brévilly

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    ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

    Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    *Dimanche 6 Novembre au Monastère Syriaque:

      

     Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

     

     'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
    Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
    Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division.
    Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ;
    ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
     




    Par Saint Ambroise

    (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église 
    Commentaire sur l'évangile de Luc, 7, 134 (trad. cf. SC 52, p. 55s) 

     

    « Tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère...recevra beaucoup plus »
    (Mt 19,29)

     

          « Vous croyez que je suis venu apporter la paix sur terre ? Non, vous dis-je, mais la séparation. Car désormais dans la même maison cinq personnes seront divisées, trois prenant parti contre deux, et deux contre trois... »

    Dans presque tous les passages de l’Évangile le sens spirituel joue un rôle important ; mais dans ce passage surtout, pour ne pas être rebuté par la dureté d'une explication simpliste, il faut chercher dans la trame du sens la profondeur spirituelle...

    Comment dit-il lui-même :

    « Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix » (Jn 14,27) s'il est venu séparer les pères de leurs fils, les fils de leurs pères, en rompant leurs liens ?

    Comment peut-on être appelé « maudit si l'on n'honore pas son père » (Dt 27,16), et fervent si on le délaisse ? 

          Si nous comprenons que la religion vient en premier lieu et la piété filiale en second, nous comprendrons que cette question s'éclaire ; il faut en effet faire passer l'humain après le divin. Car si on doit rendre des devoirs aux parents, combien plus au Père des parents, à qui on doit être reconnaissant pour nos parents ? ...

    Il ne dit donc pas qu'il faut renoncer à ceux que nous aimons, mais préférer Dieu à tous.

    D'ailleurs on trouve dans un autre livre :

    « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi »

    (Mt 10,37).

    Il t'est interdit non d'aimer tes parents, mais de les préférer à Dieu.

    Car les relations naturelles sont des bienfaits du Seigneur, et personne ne doit aimer les bienfaits reçus plus que Dieu, qui préserve les bienfaits qu'il donne.



     

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